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16 écoles d’ingénieurs post-bac créent le concours commun « Puissance Alpha » proposant 3 000 places

Le concours Puissance 11 (11 écoles) et le concours Alpha (cinq écoles) se regroupent pour…
Publié le 20 septembre 2017
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Le concours Puissance 11 (11 écoles) et le concours Alpha (cinq écoles) se regroupent pour former Puissance Alpha, rassemblant 16 écoles, « le plus important concours post-bac d’écoles d’ingénieurs privées », annoncent les écoles, le 19/09/2017.

« Les 16 directeurs se sont réunis le 05/07/2017 pour créer une association dont le but est de gérer le concours, mais également de porter une ambition au-delà : se fédérer pour être au service des jeunes et de leur orientation, car c’est un enjeu majeur. Nous voulons proposer une meilleure lisibilité de l’accès à l’enseignement supérieur. Nos écoles couvrent presque l’ensemble des thématiques des écoles d’ingénieurs, proposant près de 50 filières », indique Jean-Marc Idoux (directeur d’Yncréa Hauts-de-France), le président de l’association Puissance Alpha.

Le concours propose environ 3 000 places aux bacheliers S, ES spécialité mathématiques, STL, STI2D et STAV. La sélection se fait via APB, sur dossier puis épreuves écrites pour les bacheliers S ou oral de motivation pour les autres bacheliers. Les écoles espèrent 6 000 candidats. Il coûte 120 € pour les bacheliers S, 50 € pour les autres bacheliers et est gratuit pour les boursiers.

« Ce qui rassemble ces écoles, c’est l’accomplissement d’une mission de service public : nos écoles sont des Eespig — ou elles sont “Eespigables” — ou consulaires. Nous voulons servir les jeunes, leur simplifier la vie et la rendre moins chère. Nous couvrons l’ensemble du territoire, ce qui est important, car la mobilité post-bac est parfois compliquée », indique Gérard Pignault, (directeur de CPE Lyon), secrétaire de Puissance Alpha.

Afin de faire connaître le concours, l’association lance une application mobile et un site internet en novembre 2017 pour présenter les épreuves ainsi que les écoles et les métiers auxquelles elles préparent. Des sessions gratuites seront organisées, à la rentrée 2018, dans les écoles pour « familiariser les jeunes aux épreuves du concours, en particulier la méthode QCM ».

Concernant les perspectives, Jean-Marc Idoux estime que l’association « est le début d’une histoire : nous sommes dans une logique d’ouverture. Des écoles souhaitent nous rejoindre, nous les intégrerons par session, et non au fil de l’eau. Aujourd’hui, déjà, UniLaSalle est partenaire associé et utilisera notre banque d’épreuves, en 2018. Et le groupe Ecam se rapproche aussi ». De plus, les écoles pourraient travailler sur la question des recrutements à bac+1, bac+2, bac +3 ou pour les candidats à l’international.

Une sélection en deux temps

Première phase : l’étude du dossier

« Pour élaborer ce concours, nous avons bénéficié des expériences des deux concours. Le travail en amont s’est construit huit mois avant la fusion. Dans le dossier du candidat, nous regarderons les notes d’anglais, de philosophie et de français. Un algorithme permettra de voir l’adéquation de ces notes avec les résultats au bac et de calculer la pondération, selon les coefficients de chaque école », indique Florence Dufour, en charge des questions liées aux concours.

L’équipe de l’association

Aux côté de Jean-Marc Idoux, directeur d’Yncréa Hauts-de-France et président de l’association, les autres responsables sont :

  • Gérard Pignault (directeur de CPE Lyon), secrétaire,
  • Louis Jouanny (directeur d’Eseia) et trésorier,
  • Frédéric Meunier (directeur de l’Efrei) est VP communication,
  • Christophe Rouvrais (directeur de l’Esaip) est VP développement,
  • Florence Dufour (directrice de l’Ebi) est en charge des questions liées au concours.

Deuxième phase pour les bacheliers S : les épreuves écrites

Toutes les épreuves écrites à destination des bacheliers S auront lieu à la même date, le 28/04/2018, dans 40 centres d’examens dont huit à l’international. Il y aura quatre épreuves :

  • mathématiques (QCM),
  • physique (QCM),
  • chimie-biologie (QCM),
  • motivation et personnalité : cette épreuve de rédaction permettra au candidat d’exposer ses motivations, son parcours, ses ambitions et ses passions, afin de connaître sa personnalité – puisque les bacheliers S n’ont pas d’oral de sélection.

« Nos épreuves sont basées sur un axe très clairement scientifique — mathématiques et logique —, mais également sur les sciences d’application comme la physique, la chimie et la biologie, notamment pour attirer les filles », indique Florence Dufour.

Les épreuves peuvent être amenées à évoluer :

« Il n’y a pas d’épreuve d’anglais prévue pour cette année, mais le débat continue. Cette matière est essentielle, mais un concours ne peut pas tout vérifier. Nous serons attentifs aux notes dans le dossier reçu. Et l’idée est surtout de voir si le candidat pourra suivre nos enseignements et être à l’aise à la sortie de ses études », déclare Jean-Marc Idoux.

Les « grands classés »

« Pour les candidats ayant une moyenne supérieure à 14 ou 15/20, il n’y aura pas besoin de passer le concours : ils seront directement admissibles », précise Louis Jouanny, trésorier de l’association.

« Ils étaient entre 12 et 14 % des effectifs des écoles du concours Puissance 11 », indique Florence Dufour.

Deuxième phase pour les autres bacheliers : l’oral de motivation

« Les bacs S ne passeront pas d’oral. Pour les autres bacheliers, l’oral nous permettra de voir où ils en sont et s’ils sont assez mûrs ou s’il faut préconiser une année de préparation aux études scientifiques à l’université avant de nous rejoindre », déclare Florence Dufour selon qui cette année préparatoire pourrait être, à terme, assurée par les écoles du concours.

Répartition des places au concours

Faire connaître les écoles

« Pour nos écoles, il y a aussi l’enjeu de communiquer autrement : sur les questions d’ingénieur au féminin, sur nos frais de scolarité… Nous souhaitons avoir une communication plus explicite et afin de mieux informer et que les candidats ne s’autocensurent en se disant que ce n’est pas pour eux », déclare Jean-Marc Idoux.

Les points communs des écoles

Gérard Pignault indique que les écoles se retrouvent autour de plusieurs objectifs :

  • « La professionnalisation des étudiants est importante. En cela, nous pensons qu’il ne faut pas que de la connaissance, mais aussi de la pratique. C’est pour cela que nos écoles, à taille humaine, proposent un accompagnement personnalisé. Par ailleurs, toutes les écoles sont membres de CGE et accréditées par la CTI. Enfin, ce sont des écoles réactives face aux besoins des industries.
  • L’engagement à féminiser certains domaines encore peu féminins et à poursuivre nos efforts concernant le handicap.
  • L’exigence académique et scientifique, et la volonté de transmettre des compétences économiques et humaines, en étant attentives au développement des personnes. »

Les autres concours pour intégrer une école d’ingénieurs post-bac

  • le concours GEIPI-Polytech (31 écoles : AgroSup Dijon, EEIGM, Enit, ENSGI, Ensibs, Ensim, ESGT, Esirem, Esiroi, Esisar, Isat, Isel, Istia, Isty, Sup’ Galilée, IMT Lille Douai, Télécom Saint Étienne et les 14 écoles Polytech) : 2 737 places en 2015 ;
  • le concours ENI (Enim, Enib et Enise) : 388 places en 2015 ;
  • le concours des Insa (Insa Centre Val de Loire, Insa Lyon, Insa Rennes, Insa Rouen Normandie, Insa Strasbourg et Insa Toulouse) : 2 083 places en 2015 ;
  • la sélection UT (UTC, UTT et UTBM) : 980 places en 2015 ;
  • le concours Avenir (ECE, Eigsi, Eisti, EPF, Esigelec depuis 2016, Esilv et Estaca) : 1520 places en 2015 (S et STI2D) ;

le concours Advance (Epita, Esme Sudria, Ipsa et Sup’Biotech) : 950 places en 2015 (880 pour les S et 70 pour les STI2D).

  • le recrutement Ecam (Ecam Lyon, Ecam Rennes, Ecam Strasbourg-Europe, Ecam-Epmi) : 338 places en 2015 ;
  • le recrutement Fésia (ESA-Angers ISA-Lille ISARA-Lyon PURPAN-Toulouse) : 565 places en 2015 ;
  • le recrutement Icam (Icam Lille, Icam Nantes, Icam Paris-Sénart, Icam Toulouse) : 550 places en 2015.

Concours Puissance Alpha

Statut  : Association.

Création : juillet 2017, par fusion du concours Puissance 11 et du concours Alpha.

Missions : gestion du concours post-bac Puissance Alpha, qui regroupe 16 écoles d’ingénieurs privées.

Président  : Jean-Marc Idoux ( Yncréa Hauts-de-France).

Les membres  :

  • CPE Lyon,
  • EBI,
  • Efrei/Esigetel,
  • Elisa Aerospace,
  • ESAIP Angers -Aix en Provence,
  • ESCOM Compiègne,
  • ESEO Angers – Paris – Dijon,
  • ESIEA,
  • Esiee Amiens,
  • Esiee Paris – CCI Paris Ile-de-France,
  • HEI Lille,
  • Isen Brest/Nantes/rennes,
  • Isen Lille,
  • Isen Toulon,
  • ISEP Paris,
  • 3iL ingénieurs.

 

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