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Eléments statistiques

Si en 1985, les femmes représentaient 46 % des étudiants du supérieur, en 2005, elles…
Publié le 28 mars 2012
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  • Si en 1985, les femmes représentaient 46 % des étudiants du supérieur, en 2005, elles en représentent 55 % en moyenne comparable. Trois scenarii envisagés dans le document sus-cité aboutissent à une projection sans appel : 59 % des inscrits dans l’enseignement supérieur seront vraisemblablement des femmes en 2025 !
  • Majoritaires dans les formations de l’enseignement supérieur technique (CITE 5A) et dans l’enseignement supérieur général (CITE 5B), elles sont néanmoins sous-représentées dans les formations de recherche avancée (CITE 6), où elles ne représentent plus que 47 % des étudiants en 2005. En volume, leur nombre est marginal, ces formations ne regroupant que 2 % du total des inscrits dans l’enseignement supérieur pour les pays de l’OCDE).
  • En France, la population féminine étudiante progresse de façon similaire, passant de 52 % en 1985 à 55 % en 2005 pour s’établir autour de 57 % en 2025.
  • Les deux « dernières décennies ont été marquées par la plus grande croissance de la participation des femmes que des hommes à l’enseignement supérieur, laquelle a d’abord entraîné une résorption des inégalités entre les sexes, avant de mener à leur inversion. Les systèmes d’enseignement supérieur des pays de l’OCDE comptent en moyenne plus de femmes que d’hommes, quel que soit l’âge, et aussi bien dans l’enseignement supérieur général que technique. C’est seulement au niveau doctoral que les hommes demeurent encore majoritaires en moyenne, mais les femmes vont visiblement les rattraper, la parité étant déjà presque atteinte ».
  • En matière d’obtention de diplôme du supérieur, l’évolution est conforme à celle des effectifs. En effet, si en 1998, 54 % des femmes des pays de l’OCDE obtenait un diplôme du supérieur, la proportion pourrait d’élever à 63 % en 2025, en moyenne comparable, soit une progression de 9 %.
  • L’évolution de la France est encore plus flagrante, passant de 55 % de diplômées en 1998 à une projection de 66 % 2025, soit une progression de 11 %.
  • En matière de choix de discipline, mises à part les disciplines agronomiques vers lesquelles les femmes se sont tournées en nombre, « la féminisation de l’enseignement supérieur a essentiellement accentué la ségrégation sexuelle des disciplines déjà très féminisées : santé, services et éducation. ».
  • En effet, la répartition par sexe des diplômés entre les différentes disciplines montre que pour la France, tandis que 14,1 % des étudiantes suivaient des études scientifiques en 1998, elles ne sont plus qu’à peine 11 % en 2005 (les moyennes des pays de l’OCDE s’établissent à 6,9 % en 1998 et 7,6 % en 2005). Dans le même temps, la proportion de garçons étudiant les sciences progressait de 1 % en France et de 2,3 % pour les pays de l’OCDE.
  • Pour les disciplines de l’ingénierie, alors que la proportion d’étudiantes a progressé de 3 % pour les pays de l’OCDE, elle n’a progressé que de 0,5 % en France sur la période 1998-2005, s’établissant à 5,6 % en 2005. Celle des garçons a gagné 9,6 % pour les pays de l’OCDE, mais a perdu 4,3 % en France, s’établissant à 19,6 % en 2005.
  • Les étudiantes en France se sont progressivement dirigées vers les sciences sociales, le commerce et le droit. Elles étaient 40,1 % à faire ce choix en 1998 et 46,4 % en 2005, quand, pour les pays de l’OCDE, la proportion perdait 2 % dans le même temps. Elles se sont également orientées vers les études de santé et du secteur social avec un bond de 6% ( de 2,2 % à 8,2 %) alors que pour la même période, la progression était de 3,8 % dans les pays de l’OCDE. Enfin, elles se sont tournées vers les services, avec une progression de 2 % pour s’établir à 2,9 % en 2005, alors que pour l’OCDE, cette même proportion diminuait de 2 points pour s’établir à 2,8 %.
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