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Le plein emploi est au rendez-vous pour nos diplômés, profitons-en pour redoubler d’efforts

Chaque année depuis 25 ans l’enquête de la Conférence des Grandes écoles relative à l’insertion…
Publié le 30 juin 2017
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Chaque année depuis 25 ans l’enquête de la Conférence des Grandes écoles relative à l’insertion des jeunes diplômés s’affirme comme un excellent miroir des défis et des réussites auxquels nos écoles sont confrontées. La promotion 2016, interrogée en 2017, affiche des résultats d’insertion qui relèguent la crise financière de 2008 au rang de mauvais souvenir : un taux net d’emploi de 86,5%, 79 % de jeunes embauchés en CDI. Pour les diplômés de 2014 et 2015 les résultats indiquent des taux d’insertion respectivement de 96,5 % et 94,2 % révélant un niveau de plein emploi pour les diplômés des Grandes écoles. Ces chiffres sont évidemment corrélés à la reprise économique, mais ils sont aussi le reflet de la richesse de l’écosystème des Grandes écoles, qui excellent à établir des relations solides entre écoles, entreprises, réseaux d’alumni et acteurs de la vie économique en général. Si ce n’était la récurrence des disparités femmes/hommes sur la plupart des indicateurs d’insertion, situation non spécifique aux Grandes écoles par ailleurs, nous serions en droit d’afficher une certaine satisfactionquant à la qualité du travail réalisé par toutes les équipes de nos établissements. Mais c’est justement dans ce genre de conjoncture favorable que la sagesse doit aussi faire son œuvre et que, tout en célébrant ces résultats positifs, nous devons faire preuve d’humilité et envisager le pire pour se préparer au meilleur. Je citerai deux raisons à cela :

Premièrement l’employabilité de nos diplômés ne se résume pas à leur première insertion sur lemarché du travail, ces derniers auront des parcours de moins en moins linéaires, ils changeront plusieurs fois de métier au cours de leur carrière. Nos écoles doivent s’employer, et s’emploient déjà, à cultiver de plus en plus leur agilité d’apprentissage, leur esprit d’entreprendre et leur ouverture d’esprit.

Deuxièmement nous sommes à l’aube de ruptures éducatives qui vont bouleverser nos métiers, ces ruptures sont motivées par la quête de sens des jeunes générations – pourquoi j’agis – et la perspective déjà bien installée de l’eldorado numérique. Sur ce continent numérique, l’impossible d’hier est la réalité d’aujourd’hui, de nouveaux modes de collaborations apparaissent, des identités se façonnent, des modèles économiques s’inventent et la créativité et les communs y ont une place de choix. Notre rôle est donc de créer les cadres- ou environnements -éducatifs permettant aux jeunes générations de faire émerger les nouvelles formes de littératies (numériques, responsables) et les compétences indispensables au développement soutenable de cet eldorado.

Tout va bien, ou presque, il est donc maintenant temps de renforcer notre accompagnement du changement !

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Peter Todd
directeur général
Groupe HEC

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