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Paul Friedel, Directeur de Télécom Bretagne, membre de l’Institut Telecom

Polytechnicien (1976), titulaire d’un doctorat d’État en Physique des solides (1987), Grand Prix de l’électronique…
Publié le 22 janvier 2012
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Polytechnicien (1976), titulaire d’un doctorat d’État en Physique des solides (1987), Grand Prix de l’électronique Général Ferrié (1996), Paul Friedel a entamé sa carrière professionnelle au sein de la direction de la Recherche de Philips en France. Après un post-doctorat aux Bell Labs (USA), il rejoint le cabinet du directeur de la Recherche de Philips à Eindhoven. En 1994 il devient directeur du Développement à Philips Électronique grand public puis, en 1997, président du LEP1, laboratoire de recherche de Philips en France. En 2002, Paul Friedel rejoint la société américaine Diebold comme vice-président en charge de la R&D sur les automates bancaires, les systèmes de sécurité et le vote électronique. En 2004, la société britannique « e-San Ltd »2 spécialisée dans les systèmes d’auto-surveillance de maladies chroniques, lui confie l’analyse de marché de ses produits pour la France. De 2005 à 2010, Paul Friedel travaillait au sein du groupe France Télécom, en tant que directeur de la Recherche et de la Stratégie d’Orange Labs R&D.

Le 1er septembre 2010, il succéde à André Chomette à la tête de Télécom Bretagne. il est également président de la SEE (Société de l’électricité, de l’électronique et des technologies de l’information et de la communication), 1er vice-président de l’UEB (Université Européenne de Bretagne) et Vice-Président du Pôle Images et Réseaux.

CGE : Quel(s) rôle(s) ont joué, jouent et/ou joueront les mathématiques et les nombres dans votre vie ?

P. F. : Les nombres occupent une place importante dans ma vie. La familiarité que j’ai acquise à leur endroit s’est construite au cours de ma formation puis dans ma vie professionnelle. De façon profonde, les nombres sont capables d’évoquer des notions d’harmonie dans leur utilisation en architecture par exemple (où les nombres premiers et les nombres impairs, le nombre d’or, etc. sont des déterminants en architecture classique) ou encore plus en musique, (la musique classique est fondée sur des nombres entiers et demi-entiers, les harmoniques forment des séries et des accords tantôt harmonieux tantôt disgracieux). Avec les nombres on joue de la symétrie et de la brisure de symétrie. Les nombres premiers sont une population fascinante dont les propriétés restent encore largement à explorer.

Le nombre qui m’a été le plus longtemps étranger au sens où je n’en saisissais pas l’absolue unicité est le 0. C’est en abordant la physique en classes préparatoires que l’incongruité du 0 dans la série des nombres premiers naturels ou des grandeurs physiques m’est apparue la plus fortement (le 0 des nombres entiers relatifs, des nombres réels n’est qu’un choix d’origine). On peut toujours renormaliser une grandeur physique pour lui donner la valeur 1 dans un système d’unité particulier. 0 est et reste identique à lui-même. Il est absolu ; il est infini. Quelle révolution de la pensée lorsqu’on s’est aperçu, au XXIème siècle, qu’une grandeur connue jusqu’alors comme relative, la température (il fait plus ou moins chaud ; échelles relatives telles que les centigrades ou les Fahrenheit) était une grandeur absolue avec une origine absolue, et indépassable le 0° Kelvin, dont la compréhension en termes d’ordre infini ne cesse de nous questionner.

Les nombres réels sont infiniment denses ; ils peuvent même être irrationnels; jetés dans un espace à deux dimensions, ils deviennent complexes et ouvrent les portes de la trigonométrie. Les nombres deviennent géométrie.

Une crainte que l’on peut avoir est que les outils modernes rendent plus compliquée la conscience « tactile » des nombres. Sans calcul mental, sans besoin de penser aux ordres de grandeur, puisque « ma calculatrice l’a dit : le résultat est 2765,9076… », avec des outils qui tracent la courbe à partir de « la formule », comment apprécier la continuité entre le nombre, la fonction (la ligne, la surface,…), ses asymptotes, ses points de rebroussement, ses cols, ses vallées, etc. Pour moi qui ai eu à travailler sur la déconvolution de spectres de photoémission de rayons X, sur le filtrage, sur la régression linéaire ou non, les simplex, de pouvoir visualiser une courbe par ses propriétés aux limites, ses maximas et minimas, ses points doubles, de pouvoir identifier dans la topographie d’une surface dans l’espace des paramètres les endroits où la courbure est la plus marquée, où le minimum est plus profond etc. ont été des capacités où je pouvais être fier que l’enseignement français restait supérieur aux méthodes « par inspection » de mes collègues de Bell Labs (on rentre tout ça dans l’ordinateur et on « explore l’espace des paramètres ») et conduisait à des solutions génériques.

Quelles mathématiques ai-je utilisées ? Beaucoup d’analyses, beaucoup de propriétés des fonctions, des séries, la convergence, etc. De la résolution d’équations différentielles, de l’optimisation, du filtrage par entropie maximum, etc. Les cryptographes répondront de la théorie des nombres, etc.

Et pourtant tout n’est pas mathématique. La physique que j’ai rencontrée et qui m’a semblée la plus puissante était celle (entre autres) des Pierre-Gilles de Gennes, des Sir Nevill Mott (tous deux prix Nobel de physique), ou d’autres, qui savaient écrire une équation de physique sur la base de considérations des propriétés de la fonction aux limites et évitaient de longs et fastidieux développements démonstratifs. Je garderai le souvenir du second à qui je présentais les résultats de ma première publication dans un café à Paris sur des sujets qui touchaient ses propres travaux : « Intéressant, mais votre approche est bien mathématique ; êtes-vous sûr d’avoir compris la physique sous-jacente ? Ne pouvez-vous pas l’exprimer plus simplement ? » Les mathématiques ne doivent pas occulter le bon sens.

Le nombre, c’est aussi l’économie et les contraintes du temps. Le nombre qui m’a le plus contraint dans ma carrière de développeur est celui qui se compte en mois et en jours et qui fait la différence entre un produit qui trouve son marché et un produit qui perd de l’argent. Dans ma carrière de manager, le nombre, résultat ou bilan, c’est celui qui fait la différence entre le droit à continuer l’activité et l’impérieuse nécessité de restructurer. Mais ces nombres-là ne nécessitent pas de mathématiques trop élaborées. Et lorsque les mathématiques élaborées commencent à s’en occuper, on constate les catastrophes de 2008… Quand on ne sait plus expliquer les phénomènes, on perd le bon sens.

CGE : Vous êtes très attaché à l’idée que la recherche doit servir l’entreprise. Quelles sont selon vous les clés pour concilier parfaitement la recherche fondamentale et appliquée ? Quels sont les exemples, pour vous également homme d’entreprise, qui pourraient illustrer cette recherche d’équilibre et les écueils à éviter en la matière ?

P. F. : Je suis attaché à ce que l’entreprise utilise la recherche. En revanche je suis convaincu qu’il existe une recherche fondamentale qui doit rester libre de toute idée d’application. Ce n’est pas parce que j’ai fait ma carrière en recherche et développement industriels que je méprise la recherche dont le but est de comprendre le monde, de chercher les symétries fondamentales, de trouver les constantes universelles, etc. Donc il doit exister une recherche fondamentale sans lien a priori avec la recherche appliquée. Pour moi la recherche fondamentale, ce sont les Egyptiens ou les Normands qui voulaient savoir où se couchait le soleil et qui, en le suivant, ont sans doute découvert l’Amérique. En revanche la recherche appliquée c’est Christophe Colomb qui partant d’une image (fausse) du globe terrestre, suivant les toutes dernières découvertes des chercheurs, a démarché les investisseurs de l’époque (les cours d’Europe). Il a trouvé une « business angel » en la personne d’Isabelle de Castille. Il n’a pas trouvé l’Inde et les épices qu’en attendait la Couronne d’Espagne, mais un pays inconnu qui a ouvert la voie à la domination maritime espagnole pour deux siècles.

L’entreprise peut utiliser la recherche fondamentale. Dans certains cas elle peut la développer en son sein. L’histoire nous montre toutefois qu’il est difficile pour une entreprise de tirer le meilleur parti de sa recherche fondamentale. L’exemple le plus frappant est bien sur celui de Bell Labs, qui ont été à l’origine de découvertes fondamentales et d’avancées en rupture sans pour autant que l’entreprise en soit la première bénéficiaire (11 prix Nobel, la découverte du transistor, des rayons cosmiques, etc). Cela étant, le travail fait dans ces laboratoires ne pouvait sans doute pas être fait ailleurs. Ces laboratoires étaient un lieu de confluence et d’affrontement entre le monde des idées pures et le monde économique. Ceci était vrai d’ailleurs dans d’autres entreprises telles qu’IBM, Philips, etc. L’entreprise fait alors le pari que le travail de recherche qu’elle mène entraîne tout un écosystème et qu’elle en sera gagnante par l’ensemble des innovations qui seront ainsi portées au marché.

C’est ce qui conduit à croire à l’innovation ouverte dont on a beaucoup parlé ces dix dernières années. Le danger de l’innovation ouverte est que chaque acteur pris isolément réduise son effort en recherche en estimant que l’environnement lui apportera les connaissances nécessaires. Je crois que l’entreprise a un rôle à jouer d’une part, mais aussi qu’elle doit avoir les cerveaux capables de mesurer l’importance d’une idée nouvelle pour pouvoir la capter et la transformer en innovation. Ces « veilleurs » doivent être eux-mêmes des chercheurs pour avoir le bon niveau. Dès lors se pose la difficulté de leur ouverture d’esprit et de leur capacité à reconnaître le travail des autres comme supérieur ou au moins complémentaire au leur.

La recherche fondamentale ou libre d’une entreprise reste un investissement limité (on cite souvent des chiffres de 0,5 à 1% du chiffre d’affaires dans les entreprises que j’ai pu connaître de près). C’est un investissement risqué car il repose sur la confiance dans des chercheurs qui ne sont pas tous des entrepreneurs, mais dont les conséquences à la fois sur l’entreprise et sur son environnement peuvent être considérables. Ayant eu l’honneur et la chance de participer chez Philips à l’émergence de la télévision numérique, qui est loin d’avoir été un long fleuve tranquille, d’avoir vu naître les écrans à cristaux liquides, le GSM, et toute l’amorce de la révolution numérique qui reste encore largement à parfaire, je suis convaincu que la recherche fondamentale a un impact indéniable sur les applications. Mais il faut garder à l’esprit que le paramètre le plus difficile à prévoir est le temps de l’innovation. Une innovation doit arriver au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard sur le marché. De même la complexité est un danger : comme me l’a dit Jean-Paul Maury, inventeur du Minitel, à un moment donné il faut faire « sortir les ingénieurs de la salle » et retirer des fonctionnalités au produit. Le danger du chercheur est qu’il soit trop fier de son idée et veuille en tirer toute la substance, ce faisant conduisant à un produit trop complexe.

Je crois aussi à la notion de pollinisation si bien mise en avant par Yann Moulier-Boutang (L’abeille et l’économiste). En faisant de la recherche, l’entreprise fertilise l’environnement. Le danger à ne pas le faire est que le terrain s’appauvrisse, que les ingénieurs n’aient plus de sources d’inspiration locale et que l’activité d’innovation elle-même se délocalise. En ces temps où le résultat économique domine et où les directions d’entreprises sont essentiellement financières, j’ai conscience de la difficulté à tenir un tel langage. Je suis convaincu que c’est très important pour l’avenir de nos sociétés et de nos enfants.

CGE : La dimension économique de la recherche est-elle aujourd’hui plutôt un frein ou un moteur ?

P. F. : Le lien entre la recherche et l’entreprise est pour un certain type de recherche même fondamentale un indéniable progrès, donnant à celle-ci les moyens, l’accès aux données où aux problèmes qu’elle ne pourrait pas envisager en restant dans la tour d’ivoire d’une université. De ce point de vue la recherche faite par les grandes écoles, souvent en contrat avec l’industrie me semble très fertile.

Tout est économique, comme tout est désormais écologique. La dimension économique ne peut tout simplement pas être exclue, quel que soit le type de recherche conduit. Lorsqu’on décide de construire un LHC pour observer le boson de Higgs, il faut s’assurer que l’investissement pour la société est une fraction supportable du PIB et ne conduit pas à la ruine d’un pays. En revanche, demander à un chercheur de prévoir deux ou trois ans à l’avance l’impact de son invention, dont il ne sait en général pas très bien ce qu’elle sera, sauf s’il n’est pas chercheur mais développeur, est un simple contre-sens. On m’a souvent demandé de dire ce que seraient les ruptures à 5, 10 ou 20 ans. Quelques évolutions ont caractère de rupture. Ainsi la miniaturisation du transistor, qui se poursuit depuis 40 ans à un rythme régulier et est devenue la fameuse « loi de Moore », a, par les opportunités exponentiellement plus fortes qu’elle ouvre, un caractère de révolution permanente. En revanche, qui pouvait prédire le succès de l’ordinateur personnel, du Walkman, du GSM, etc. ? Une innovation de rupture prend toujours un temps de l’ordre de 20 à 30 ans entre l’idée et le marché. Il n’y a, je crois, pas d’accélération dans ce domaine. Quelques exemples : les cristaux liquides ont été étudiés dans les années 1920 (en France), les premières applications commercialisées dans les années 1970 ; les fameux RFID ont été inventés en 1943, les premières applications sérieuses à la fin des années 1990 et le déploiement en ce moment ; Internet en 1970 pour un déploiement en 1995 ; etc. Demander un retour sur investissement identifiable et immédiat à toute la recherche industrielle est illusoire. Penser que le brevet sera source de revenus est en très grande généralité (sauf sans doute en pharmacie, en chimie) illusoire.

CGE : Vous êtes membre fondateur de C.Génial, fondation pour l’avancement de la culture scientifique et technique auprès des jeunes. Quels seraient vos arguments pour convaincre un jeune indécis des qualités et des perspectives d’une carrière scientifique ? Quel conseil auriez-vous donné il y a 20 ans et que vous ne donneriez plus aujourd’hui ou plus de la même façon ?

P. F. : J’ai en effet été un promoteur de la prise de participation comme membre fondateur de France Télécom/Orange au coté de 4 autres entreprises (Areva, Schlumberger, SNCF, EADS) dans la fondation C.Génial. Son objet est de mieux faire connaître et comprendre la culture scientifique et technique aux jeunes. Nous avons ciblé les adolescents, typiquement entre 12 et 18 ans. Ils sont à un âge où l’on choisit son orientation et aujourd’hui où l’on se détourne de plus en plus des carrières scientifiques et techniques pour des carrières plus familières (médecin par exemple) ou plus rémunératrices.

L’idée de la fondation n’est pas seulement de convaincre des jeunes d’embrasser une carrière scientifique ou technique mais aussi de faire comprendre à tous les jeunes que la science et la technique sont des domaines qui doivent être familiers à tout « honnête homme » du XXIème siècle. Comment un homme politique ou un simple citoyen peuvent-ils décider pour ou contre les OGM ou le nucléaire ou les ondes électromagnétiques, s’ils n’ont pas de notion d’incertitude, de probabilités, etc. Nous vivons la désillusion des experts car nous avons placé une trop aveugle confiance dans la conviction que « les experts savent ». Le débat démocratique nécessite un minimum de compréhension des limites du débat scientifique.

Pour revenir sur les carrières scientifiques et techniques, maîtriser les techniques c’est se donner les moyens de changer la façon dont les gens vivent. Plus j’y réfléchis plus je pense que l’ingénieur qui maîtrise les concepts découverts par le chercheur et qui sait les mettre en œuvre dans des produits et des services à grande échelle peut changer le monde. Il en a le pouvoir et il en porte la responsabilité. C’est ce qui fait tout l’attrait des métiers d’ingénieur et de chercheurs. Il y a 37 ans, quand je prenais, en classes préparatoires, la décision de m’orienter vers la recherche, un de mes condisciples a essayé de me convaincre qu’il n’y avait « plus rien à découvrir ». Depuis, combien de découvertes fondamentales qui questionnent les racines de notre savoir dans de nombreux domaines, combien d’inventions et quelle transformation du monde !

Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : le pouvoir de transformation par l’être humain est très grand. Il lui faut aussi développer les compétences de discernement, des qualités éthiques pour qu’il ou elle soit attentif aux dangers de ses propres inventions pour la société ou pour la planète. Il doit les aborder avec humilité et ouverture d’esprit.

Il y a 20 ans, je ne donnais pas beaucoup de conseils ! Celui que je voudrais donner aujourd’hui est « Ayez confiance en vous, osez, vous pouvez avoir un impact très positif sur l’avenir. Mais soyez à l’écoute des autres, de la planète et humbles ».

CGE : Qu’est-ce qui est le plus sérieux : l’art, la musique, le sport ou la recherche ?

P. F. : Tout est sérieux dès lors qu’on s’y intéresse et que cela nous fait grandir et progresser. Dans ma vie d’homme du XXIème siècle, ces dimensions ont toutes une place légitime et importante même si, en temps et en énergies consacrés, l’entreprise ou l’école maintenant, dans leurs différentes dimensions, sont de loin les plus consommatrices.

Dans le monde de l’entreprise et de l’innovation, l’ouverture à l’art et aux dimensions non cartésiennes de la pensée sont de plus en plus importantes. Les doubles compétences ingénieurs-designers, ingénieurs-architectes, etc. ouvrent à une innovation plus profonde et plus tournée vers l’utilisateur et l’humain. Les exemples ne manquent pas mais c’est sans doute Apple et Google qui nous en donnent les preuves les plus évidentes.

Par eux-mêmes, les arts ou la musique conduisent à aiguiser le regard ou l’écoute et ainsi permettent de développer le discernement ; le sport développe le sens de l’organisation, du projet, des objectifs et du dépassement de soi. Dans des contextes collectifs, les uns comme les autres sont des formidables médiateurs de méthodes de management. De ce point de vue ils acquièrent, s’il le faut, un statut de « sérieux ».

Est-il complètement innocent que mon discours de départ de France Télécom ait pris la forme d’un concert donné en duo piano-violon avec l’un de mes amis directeur technique à EADS ?

Propos recueillis par Pierre Duval
CGE – Chargé de mission Communication

Telecom Bretagne, Une grande école d’ingénieur généraliste et un centre de recherche international

Télécom Bretagne est, à la fois, une grande école généraliste et un centre de recherche international en sciences et technologies de l’information. Elle s’appuie, pour l’ensemble de ses activités, sur un corps professoral permanent de quelque 160 personnes travaillant au sein de 9 départements d’enseignement-recherche.

Membre de l’Institut Télécom avec Télécom ParisTech, Télécom SudParis et Télécom École de Management, Télécom Bretagne est un partenaire privilégié des entreprises innovantes et contribue significativement au développement économique régional.

Télécom Bretagne est membre fondateur de l’Université européenne de Bretagne.

Télécom Bretagne propose une gamme très large de formations allant du diplôme d’ingénieur au doctorat. Le statut spécifique d’enseignant-chercheur des formateurs permet de garantir un enseignement de qualité en phase avec les avancées de la recherche et les impératifs du monde de l’entreprise.

Implantée principalement en Bretagne, à Rennes et à Brest, Télécom Bretagne est une grande école d’ingénieurs internationale, avec un réseau très étendu de partenaires, en Europe et dans le monde entier. L’École possède également une antenne à Toulouse.

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