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Plus que jamais, l’Entrepreneuriat au cœur de la formation des managers de demain

Comme a pu le confirmer l’étude conduite par L’institut de l’Entreprise fin 2012, le Manager…
Publié le 22 novembre 2013
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Comme a pu le confirmer l’étude conduite par L’institut de l’Entreprise fin 2012, le Manager de demain sera transversal, novateur et entreprenant. Jamais nous n’avons connu pareille mobilisation nationale pour promouvoir et développer l’entrepreneuriat chez les jeunes. Après un plan national sans précédent pour l’entrepreneuriat Etudiant, la naissance sur l’ensemble du territoire des Pôles Entrepreneuriat Etudiant, l’organisation des premières Assises de l’Entrepreneuriat et plus récemment l’avènement du Conseil National Etudes Entreprises ainsi que le lancement du mouvement national « Entrepreneurs demain », nul doute subsiste quant à la priorité de cet enjeu dans la formation des générations actuelles et futures.
La Conférence des Grandes Ecoles, mobilisée au travers de son groupe de travail Entrepreneuriat, s’est très tôt positionnée sur le sujet, d’une part au travers de ses membres, comme le démontre le panorama national sur l’Enseignement de l’Entrepreneuriat réalisé par ce même groupe en 2011, mais également dans sa participation active à chacune des grandes avancées nationales dans ce domaine. La CGE a ainsi co-écrit et cosigné en 2012 le Référentiel de Compétences Entrepreneuriat et Esprit d’entreprendre, réalisé à la demande du MESR et du DGESIP M. Patrick Hetzel, et ayant eu notamment pour incidence l’attribution de crédits ECTS pour les enseignements en entrepreneuriat. De même, la CGE siège depuis la création de ce dernier en 2011, au comité national de pilotage des Pôles Entrepreneuriat Etudiant et a répondu favorablement à une sollicitation de la cour des comptes en 2012 dans le cadre de l’évaluation des dispositifs d’aide à la création d’entreprises. Plus récemment encore, elle a contribué activement à la préparation des Assises nationales de l’Entrepreneuriat et plus spécifiquement au travers du groupe de travail dédié à la diffusion de l’esprit d’entreprendre chez les jeunes dont l’une des préconisations majeures verra bientôt le jour au travers du futur statut d’Etudiant Entrepreneur. Ces derniers jours, elle franchit une nouvelle étape avec le mouvement « Entrepreneurs Demain » en affichant, aux côtés de M. Philippe Hayat, fondateur de ce mouvement national rassembleur, sa ferme volonté d’œuvrer à la structuration d’un contenu efficace de sensibilisation à l’entrepreneuriat pour les jeunes du Secondaire, du Supérieur et pour les enseignants.
Les objectifs nationaux ainsi nouvellement définis sont désormais orientés vers le déploiement le plus large possible, le rassemblement et la professionnalisation des acteurs et enfin, la préservation d’une cohérence nationale.
Autre élément d’actualité venant en renfort de cette logique, il s’agit du premier bilan des Pôles Entrepreneuriat Etudiant, 3 ans après leur création. Comme le soulignait un récent rapport de la cour des comptes, les résultats de ces dispositifs sont particulièrement encourageants et ces derniers se doivent de s’inscrire dans une politique à long terme. Ainsi donc, il y a non seulement lieu d’être confiant quant à leur renouvellement mais également à se féliciter de l’élargissement de leur rôle notamment en termes de transversalité, d’interdisciplinarité, d’innovation , et de passerelle entre les divers univers académiques et les économies territoriales.
Tout un ensemble de nouveaux challenges dans lequel nos écoles sont déjà inscrites depuis plusieurs années et ce tout particulièrement au travers du groupe de travail CGE Entrepreneuriat qui s’évertue, notamment depuis le rapport Loos-Bécard de 2007 ou même le livre blanc RETIS 2008, de relayer le travail effectué en termes de coopérations et d’aider à leur déploiement national dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur.
En commençant par les rapprochements inter-écoles et inter disciplines, car ces derniers sont non seulement utiles à une meilleure gestion de ressources d’enseignement en entrepreneuriat devenant rares, mais également car ils constituent probablement le meilleur moyen d’aider à la construction d’équipes entrepreneuriales performantes. Ces dernières bénéficient ainsi de la performance d’associations plurielles originales faites de design, d’ingénierie et de management comme cela est développé déjà depuis de nombreuses années dans certaines de nos régions.
Les passerelles avec l’enseignement secondaire sont également impératives et désormais plus aisées que jamais en raison du nouveau cadre défini par l’éducation nationale. Il ne sera ainsi plus question de rupture dans le parcours de formation initiale de l’entrepreneur mais bien d’une continuité construite autour de l’élève et de son projet d’entreprise.
Comment ne pas citer pour finir les liens alors tout naturels que nos écoles se devront encore d’accroître et de développer avec les entreprises (déjà très performantes) ainsi que le renforcement des coopérations avec les écosystèmes territoriaux et l’ensemble des professionnels de la création et du développement d’entreprises qui les composent.
Il apparaît donc vraisemblable que cela soit au sein des futurs PEPITE (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat – nouvelle appellation des PEE) que l’ensemble de ces interactions trouveront leur place et dans lesquelles les écoles membres de la CGE entendent occuper naturellement les premiers rangs.


Francis Bécard
DG groupe ESC Troyes
VP Chapitre écoles de management
animateur groupe entrepreneuriat CGE

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