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Centrale Nantes : Arnaud Poitou nommé directeur pour cinq ans par Frédérique Vidal

Avec l’aimable autorisation de Newstank Arnaud Poitou est nommé directeur de Centrale Nantes pour cinq…
Publié le 19 janvier 2018
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Avec l’aimable autorisation de Newstank

Arnaud Poitou est nommé directeur de Centrale Nantes pour cinq ans, par un arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en date du 15/01/2018, publié au Bulletin officiel, le 18/01/2018.

Cette nomination est en ligne avec le vote du CA de l’école, le 11/12/2017. Après examen des trois candidatures pour le poste, les administrateurs s’étaient uniquement prononcés sur le projet d’Arnaud Poitou, par 22 voix pour, deux contre et deux abstentions. Son projet se base sur le fait que l’école soit « partenaire du projet I-site ».

Les candidatures d’Éric Martin, ancien recteur de l’académie de Besançon et de Corinne Subaï, professeure de génie industriel à l’Insa Lyon, n’avaient pas été retenues.

Arnaud Poitou, directeur de Centrale Nantes de 2012 à août 2017, n’avait pas été reconduit par la ministre alors qu’il briguait un second mandat. En cause : la décision de l’école de se retirer du projet de fusion avec l’Université de Nantes, dans le cadre de l’I-site dont le site nantais est lauréat. Depuis septembre 2017, c’est Armel de la Bourdonnaye qui était administrateur provisoire.

 

L’enjeu de l’Isite : « Obtenir un délai de trois à six mois » (A. Poitou)

Dans un entretien accordé à News Tank, le 13/12/2017, Arnaud Poitou expliquait son projet pour l’école :

« Centrale Nantes pourrait rester un EPCSCP qui deviendrait le pivot d’une “school of engineering science and infomation technology ». 

Cette proposition pourrait permettre de dépasser les points d’achoppements entre l’université et l’école, concernant la gestion des RH.

« Ce qui est en jeu, c’est que le contrat pour l’I-site soit signé fin décembre entre l’ANR et l’université, qui est le porteur du projet. Il faudra donc demander — et je l’espère, obtenir — un délai de trois à six mois. »

Il revenait également sur sa non-reconduction au mois de septembre 2017 :

« J’ai pris acte que la première gouvernance envisagée n’était plus possible ni pour l’école, ni pour l’université, mais je souhaite que l’école continue à être partenaire de l’I-site. Il peut sembler difficile de sortir d’un débat qui nous a amenés dans l’ornière, mais il faut prendre en compte les modifications législatives en cours. »

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