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Colloque « les Alumni, acteurs de l’avenir », le 5 juin 2018, au CNAM

Les Alumni des Grandes écoles : un potentiel sous-estimé et sous-utilisé Le colloque a enregistré une…
Publié le 22 juin 2018
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Les Alumni des Grandes écoles : un potentiel sous-estimé et sous-utilisé

Le colloque a enregistré une participation record : avec 550 inscrits, 800 tweets publiés, la retransmission des débats en direct, une trentaine d’intervenants, dont Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin, favorisant ainsi l’expression de tous les points de vue sur la question.

Le colloque correspond à une demande forte de nos établissements et de nos interlocuteurs : en effet, l’enquête CGE Alumni Index 2018 révèle que 4,2 diplômés sur 5 « croient en l’utilité d’un réseau d’Alumni efficace ».

Quelques chiffres à retenir : les Alumni des écoles de la CGE représentent entre 1,5 et 3 millions de personnes : c’est un potentiel insuffisamment utilisé et valorisé, par rapport à d’autres pays. « La CGE et ses membres ne peuvent ignorer la puissance de feu des alumni », selon Anne-Lucie Wack.

L’âge est le facteur principal influant sur le type, le niveau d’engagement et le sentiment d’appartenance au réseau alumni : les plus avancés dans leur carrière sont les plus attachés à leur établissement.

 

Les Grandes écoles ont besoin de leurs Alumni qui apportent un effet d’amplification significatif :

  • pour participer au rayonnement de l’établissement, nourrir son image, sa réputation et la marque de l’école. Pour illustrer la puissance d’une école, on évoque la réussite professionnelle de ses Alumni les plus célèbres.
  • pour contribuer à son financement,
  • comme porte d’entrée vers les entreprises (pour les stages, la création de chaires, les emplois, l’adaptation des cursus, la transformation des formations de nos établissements, l’apprentissage, pour permettre une meilleure perception des métiers …),
  • pour améliorer l’excellence et l’accès à nos établissements (pour les bourses, le mentorat, l’aide aux étudiants handicapés …),
  • par leur engagement dans des causes sociétales (ouverture sociale, RSE, DD, égalité entre les femmes et les hommes …).
  • pour attirer et recruter des talents étrangers : ils peuvent endosser une mission d’ambassadeurs,
  • pour se battre pour la compétitivité de la France dans le monde entier.

 

 

 

 

Des comparaisons internationales ont été réalisées

« Les réseaux nord-américains ne sont pas plus puissants, mais ils sont plus engagés. En France, nous mobilisons seulement 20 % de nos alumni, quand les universités américaines ou canadiennes arrivent parfois à des taux de 90% » ; « Princeton est un “petit“ établissement de 8 000 étudiants et 92 000 alumni. Mais son budget annuel est de 1,9 Md$ : plus de la moitié du budget est issue du fundraising et 277 M$ sont dépensés chaque année pour des bourses (tandis que l’école perçoit 340 M$ de frais de scolarité par an) ». « Ce n’est pas le montant du don qui est important mais l’engagement de tous» (Peter Todd, HEC).

 

Gilles Bousquet, Wisconsin University : « La fondation reçoit les dons, identifie les donateurs potentiels. Elle soutient les priorités de l’université. Les dons sont fléchés, on sait quelle cause universitaire on défend. C’est une garantie pour les donateurs. On compte 250 salariés à la fondation, mais le retour sur investissement est très fort»,

Un atout français : la taille de nos établissements permet d’instaurer des relations privilégiées et de qualité avec nos diplômés.

 

Pour un changement d’échelle dans la relation avec les Alumni

Un groupe de travail consacré aux Alumni va être créé, au sein de la commission Aval de la CGE.

Ses objectifs :

  • échanger, comparer les pratiques et les expériences nationales et internationales,
  • adopter une feuille de route, rédiger un livre blanc, pour capitaliser encore plus sur ce formidable avantage de nos établissements,
  • s’adapter à l’évolution du lien entre les Grandes écoles et leurs diplômés,
  • pour que les Grandes écoles « tissent plus de relations et jouent davantage sur ce levier », « pour rendre les stratégies plus performantes et inclusives afin de faire toujours progresser nos établissements au bénéfice de nos étudiants »,
  • prolonger les débats et les questions posées pendant le colloque,  soit :
    • Comment créer et garder le lien entre les diplômés et l’établissement ? Comment développer un devoir d’engagement parmi les diplômés, jouer sur le sentiment d’appartenance ?
    • A quel moment faut-il construire le réseau d’anciens (pendant le cursus, est-ce un lien à vie …) ?
    • Selon quelles modalités ? Faut-il des « adhérents » ou inclure tous les anciens « à une même famille », l’adhésion étant considérée parfois comme une contrainte.
    • Les réseaux sociaux, des concurrents pour les écoles ? Comment dépasser cet obstacle, en offrant des services réels, en présentiel et non virtuels ?
    • Les mécanismes de gouvernance des associations de diplômés : faut-il internaliser l’activité de relation Alumni ?
    • Les mécanismes de financement : comment clarifier les liens établissements-association-fondation, avoir une communication cohérente, quels canaux de collecte (par le biais d’un week-end, une collecte virale …) ? Quels leviers fiscaux ?
    • Identifier les freins à l’engagement des diplômés,
    • Les contraintes liées au RGPD …

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