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Focus sur la recherche dans une grande école partenaire de THESA : l’École des Mines de Saint-Étienne

Les doctorants inscrits à l’École des Mines de Saint-Étienne étaient 178 en 2010 : 54…
Publié le 3 juin 2011
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Les doctorants inscrits à l’École des Mines de Saint-Étienne étaient 178 en 2010 : 54 % d’entre eux sont français, 46 % d’origine étrangère. (53 thèses sont déjà consultables sur THESA, les autres sont en cours de téléchargement). Tous les doctorants sont rémunérés.

En 2010, 9 thèses sont en cours de réalisation en cotutelle avec des universités en Belgique, aux Etats-Unis, au Canada, en Pologne, en Corée du Sud et en Afrique du Sud. Les 10 disciplines concernées sont : Science et génie des matériaux ; Mécanique et ingénierie ; Génie de procédés ; Sciences de la terre ; Sciences et génie de l’environnement ; Mathématiques appliquées ; Informatique ; Génie industriel ; Image, vision, signal ; Microélectronique.

La recherche et l’enseignement dans le domaine de l’énergie à l’École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne sont orientés selon quatre axes :

  • réduction du contenu énergétique pour une même valeur d’usage (climatisation industrielle optimisée, amélioration de l’isolation des habitats, allègement des structures, analyse des bilans carbones),
  • amélioration des modes de production des combustibles primaires (fabrication du combustible nucléaire, production de pétrole ou de gaz à haut contenu technologique), procédés propres, filière CO2 (capture, séquestration),
  • développement de matériaux pour de nouveaux modes de consommation et de production d’énergie (piles à hydrogène monochambre, filière hydrogène),
  • mise en place d’une vision système ou intégrée permettant d’anticiper l’évolution des consommations énergétiques, et d’examiner la contribution des procédés sur ces évolutions.

Les centres de recherche de l’École se concentrent sur l’analyse de la durabilité des matériaux nécessaires pour la production et le transport des énergies.

Un exemple : les applications industrielles des hydrates de gaz

Le centre de recherche et de formation SPIN de l’École des Mines de Saint-Étienne et la société SNF, leader mondial dans le domaine des additifs pétroliers, ont mis en place un partenariat visant à explorer un nouveau domaine d’application concernant la production des pétroles sous-marins par très grands fonds océaniques. Ces ressources qui représentent une part très importante des nouvelles ressources sont difficiles à produire en raison d’un risque de bouchage des conduites après la formation d’hydrates de gaz.

Le centre SPIN, acteur historique des études liées aux hydrates de gaz pour les applications industrielles (captage du CO2, climatisation industrielle, production de méthane et production pétrolière), avec l’appui de Saint-Étienne Métropole par la mise en place d’un travail postdoctoral de 12 mois, étudie des formulations proposées par SNF pour prévenir l’agglomération des particules d’hydrates. Ces études sont réalisées sur un banc de mesure à l’échelle pilote qui reproduit de façon réaliste les écoulements en conduites profondes, c’est-à-dire sous forte pression et basse température.

Pour plus d’informations sur THESA, contactez : Nadia Hilal  ou le service Thesa de l’INIST

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