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L’apprentissage, un vecteur d’ouverture sociale dans les Grandes écoles sur lequel investir…

Alors que 80 % des futurs bacheliers (1) attendent les résultats de leur choix de…
Publié le 27 mai 2019
L’apprentissage, un vecteur d’ouverture sociale dans les Grandes écoles sur lequel investir…
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Alors que 80 % des futurs bacheliers (1) attendent les résultats de leur choix de formation supérieure, la capacité des Grandes écoles à s’ouvrir à la diversité interroge toujours et reste d’actualité avec la réforme du financement de l’apprentissage…

Une insertion professionnelle assurée…

Les Grandes écoles attirent les bacheliers par l’excellence de leur formation académique, la variété des spécialisations proposées, l’ouverture internationale de leur cursus avec les échanges ou stages à l’étranger et une variété d’expériences en entreprise ou dans le cadre associatif.

Elles font surtout la preuve de leur attractivité par l’insertion professionnelle qu’elles permettent. En effet, « avec 9 diplômés sur 10 en activité moins de 6 mois après leur diplomation, le taux net d’emploi atteint son plus haut niveau depuis 2010 (2) ». Une insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail qui rassure donc jeunes et parents…

…Pour un coût non négligeable

Que ce soit à l’issue d’un concours post-bac ou après deux années de classes préparatoires, intégrer une Grande école suppose un investissement conséquent. En effet, il faut compter en moyenne près de 40 000 euros pour suivre un cursus complet (3). Certes les possibilités de financement existent : le « sponsoring » familial, un prêt bancaire, un job étudiant. Mais toutes les familles ne détiennent pas cette capacité de financement ou un frein social peut compliquer le recours à l’emprunt.

L’apprentissage, une formation financièrement intéressante

Partager son temps entre une mission professionnelle en entreprise et une formation en école, c’est la formule que propose l’apprentissage. L’apprenti bénéficie dans ce contexte d’un double financement. En tant que salarié d’une entreprise, il perçoit un salaire mensuel compris entre 645 et plus de 1 100 euros en fonction de son âge et de son niveau d’étude. Deuxième financement, celui de sa formation : l’entreprise prend en charge le coût de sa scolarité, il n’a plus rien à débourser.

Ce double financement rend donc ce cursus accessible à un plus grand nombre. Cette ouverture sociale est confirmée par la dernière étude menée par la Conférence des grandes écoles en 2017 :

  • dans les cursus par apprentissage, il y a deux fois plus d’élèves ayant un parent appartenant à la catégorie « ouvriers » que dans le cursus classique
  • la proportion de jeunes avec un parent « employé » est 40 % plus élevée dans les formations en apprentissage que dans les formations classiques
  • la proportion d’étudiants avec un parent issu de la CSP « cadres et professions intellectuelles supérieures » est de 11 points moins élevée dans le cursus par apprentissage que dans le cursus classique.

Le double effet expérience, l’autre intérêt de l’apprentissage

Même si l’avantage financier est le premier perçu et peut-être le plus facile à identifier, l’apprentissage procure à l’apprenti une réelle expérience professionnelle. Elle se traduit par une montée en compétences et viendra remplir la case « années d’expérience » demandées par les recruteurs à tout jeune diplômé.

L’immersion ou le contact avec la réalité de l’entreprise complète également cette expérience. Les compétences comportementales, plus facilement développées dans un environnement familial favorisé, seront ici mobilisées par l’interaction avec le maitre d’apprentissage et les autres collègues de travail. Une forme de rattrapage en quelque sorte……

Alors si la réforme du financement de la formation par apprentissage en freine le développement au sein des Grandes Ecoles, les premiers qui en pâtiront sont ceux pour qui cette formule présente le plus d’intérêt…

Virginie Ferrouillat,
responsable alternance de EMLV, Ecole de Management Léonard de Vinci, Groupe Léonard de Vinci, Paris – La Défense

A propos de l’EMLV

L’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master – dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l’école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l’innovation et l’entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L’école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d’un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu’à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l’ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l’IIM). La formation permet aux étudiants d’appréhender rapidement les exigences et codes de l’entreprise en France et à l’international. 1500 élèves – 5200 anciens élèves. Labellisée EESPIG, l’EMLV est membre d’AACSB, de l’EFMD, d’AMBA, de la CGE, de Campus France, de l’UGEI, de l’IAB, de Global Compact et de LearningLab Network – www.emlv.fr / www.devinci.fr

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