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« Les instituts français de recherche a l’étranger, un outil de la diplomatie d’influence a mieux valoriser » : les préconisations du sénateur Richard Yung

Après être allé à la rencontre de leurs équipes et avoir adressé à chacun de…
Publié le 21 juillet 2017
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Après être allé à la rencontre de leurs équipes et avoir adressé à chacun de leurs directeurs un questionnaire commun, le sénateur Richard Yung a dressé le constat suivant : « les Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE) sont bien implantés dans leurs pays d’accueil et participent activement au rayonnement scientifique de la France, mais leur potentiel demeure sous-exploité. Il nous faut mieux valoriser cet outil de notre diplomatie d’influence ».

Le réseau des Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE), unique au monde, rassemble 27 centres de recherche et 8 établissements, répartis dans 34 pays, sur tous les continents. Placés depuis 2007 sous la double tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), ces instituts se consacrent principalement à l’archéologie et aux sciences humaines et sociales.

Toute leur originalité vient du fait qu’ils sont à la fois un laboratoire de recherche classique du CNRS et un outil de la diplomatie scientifique de la France. Ils doivent aujourd’hui faire face à un certain nombre de défis pour mener de front ces deux missions, qui font leur richesse, mais peuvent être source de difficultés.

Le rapporteur spécial a identifié six grands axes de travail pour les relever :
– faire évoluer le réseau (ouverture de centres, regroupements) pour l’adapter au monde contemporain et le rapprocher de celui des Écoles françaises à l’étranger (École française de Rome, École française d’Athènes, etc.) ;

  • associer davantage les IFRE à la prise de décision publique, en améliorant la diffusion des résultats de leurs recherches auprès des diplomates et des décideurs ;
  • faire véritablement travailler les IFRE en réseau, autour de problématiques communes (migrations, changement climatique, lutte contre le terrorisme) ;
  • renforcer les partenariats avec les établissements universitaires et scientifiques de leurs pays d’accueil, sur le modèle du Centre Marc-Bloch de Berlin ;
  • faire mieux connaître les IFRE et leurs travaux, grâce à une communication plus dynamique ;
  • donner une place plus importante aux IFRE dans le champ de la recherche française en sciences humaines et sociales, grâce à des accords de coopération avec des universités et des organismes de recherche français.

Consulter l’Espace presse. Le rapport sera prochainement mis en ligne sur le site du Sénat

 

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