Au lendemain des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui ont suscité une ferveur inédite et permis à la France de se hisser à la cinquième place du classement général des médailles—un exploit sans précédent depuis Atlanta, la Conférence des grandes écoles souhaite inscrire l’année 2025 dans la lignée de cet héritage olympique et paralympique.
Lors du séminaire du groupe de travail Activités physiques et sportives de la CGE de juin dernier, l’intervention de Ludivine Munos, responsable accessibilité et inclusion pour Paris 2024, a suscité de riches échanges sur l’intégration des étudiants et étudiantes en situation de handicap, désireux de pratiquer une activité physique et sportive adaptée.
Ces discussions ont mis en lumière l’importance de fédérer les référents et référentes handicap ainsi que les référents et référentes sport et sportifs de haut niveau autour d’un colloque dédié.
Plusieurs questions méritent d’être explorées : quel périmètre d’intervention pour les référents et référentes ? Comment accompagner les étudiants et étudiantes dans la pratique d’une activité physique adaptée à leurs besoins ? Comment procéder aux adaptations nécessaires selon les différents types de handicap ? Comment encourager une collaboration synergique entre ces référents et référentes pour favoriser le développement du para sport ? Et sur quels acteurs territoriaux s’appuyer pour soutenir ces initiatives ?
Il est désormais établi que le passage du secondaire à l’enseignement supérieur constitue une période de rupture dans la pratique sportive pour de nombreux étudiants et étudiantes athlètes. Bien que des efforts considérables aient été réalisés en collaboration avec les acteurs du sport et de l’enseignement supérieur pour remédier à cette problématique, il est essentiel de créer de nouvelles synergies qui garantiront la continuité d’une pratique physique et sportive adaptée pour les étudiants et étudiantes en situation de handicap.
