Clap de fin pour les rencontres des référent.es du développement durable (R2D2) de la Conférence des grandes écoles (CGE). Cette année, pour la quinzième édition, l’organisation locale a été confiée au collège d’ingénierie de Lyon Saint-Etienne (INSA Lyon, ENTPE, Centrale Lyon, Mines Saint-Etienne) et les participants accueillis par l’ENTPE - par sa directrice Cecile Delolme - et l’ENSAL (Ecole d’architecture de Lyon) – par sa directrice Sophie Chabot - qui composent le campus universitaire de Vaulx-en-Velin.
Le 22 mai, en ouverture de l’évènement, les écoles organisatrices et la CGE représentées par Frédéric Fotiadu, mais aussi la Région, la Métropole et la commune de Vaulx-en-Velin ont toutes rappelé l’intérêt des coopérations inter-établissements pour contribuer à la transition socio-écologique du territoire, Catherine Staron, VP ESR de la Région a salué, à ce titre, « la relation exceptionnelle avec l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche ».
Les étudiants étaient à l’honneur pendant ces deux jours, d’abord dans une table ronde consacrée aux représentations étudiantes locales puis dans un atelier sur « l’expérience étudiante dans un établissement engagé » coanimé par les responsables d’associations étudiantes nationales (BNEI, BNEM, RESES, UNEAP, Pour un réveil écologique, Jeunes Ambassadeurs pour le Climat) et finalement lors d’une séquence mémorable de pitch de propositions à déployer avec les écoles lors de la réunion de la commission DD&RS de la CGE le 23 mai.
La recherche et la science étaient aussi en bonne place. Gilles Escarguel a partagé le constat sans appel de la forte diminution de la biodiversité à l’échelle de la planète, certainement l’enjeu le plus critique auquel l’humanité doit faire face, loin devant le changement climatique, pour conserver une planète habitable. Les participants ont aussi travaillé, sous la conduite de l’INRAE, du CNRS, de l’INSERM et de l’IRD, à un partage de pratiques sur l’évaluation de l’impact des activités et des objets de la recherche pour en caractériser la responsabilité vis-à-vis de l’environnement et de la société. Enfin, Olivier Boissier, a présenté l’état de l’art de l’IA et les questionnements éthiques que l’on peut associer au développement de cette technologie.
Et la meilleure place va à la convivialité, un principe des R2D2, mais un exercice dans lequel l’équipe organisatrice de cette année a particulièrement excellé. Nous remercions vivement Victor Paillon, Sandrine Bonny, Martin Turlan, Mathieu Bouyer et bien sûr Lionel Bessard, auquel la tenue de chantier va à merveille, pour leurs capacités professionnelles à organiser ces deux jours sans jamais se prendre au sérieux.
On se retrouve en 2026, deuxième quinzaine du mois de mai, quelque part en France, l’appel à candidature partira en automne.
La CGE remercie chaleureusement : Pascal Ray, Jacques Fayolle, Jean-Michel Longueval, Stéphane Gomez, Catherine Psilakis, Myriam Saadé, Cyprien Plane, Aline Fugeray-scarbel, Cuauh Meltz-Bianchi, Armand Olivier, Camille Lecharpentier, Dimitri Sircat, Henri Gruffat, Robin Sigaud, Mathilde Muller, Naelle Lefevre Rizzo, François Tremege, Leslie Gauthier