CGE et France Volontaires : « une convention qui crée de nouvelles passerelles entre le monde universitaire et le volontariat international »
Alors que 77 %[1] des jeunes qui arrivent aujourd’hui sur le marché du travail déclarent vivement souhaiter avoir un impact en termes de protection de l’environnement, de développement de programmes sociétaux ou de progrès technologiques, la Conférence des grandes écoles et France Volontaires annoncent la signature d’une convention de partenariat. Une nouvelle étape pour les jeunes qui souhaitent donner du sens à leurs parcours !
[1] Etude NewGen NewJob -- NewgenTalent Centre -- Mars 2022 & Q4 2022
Nombreux sont les étudiants à connaître le V.I.E et le V.I.A, mais peu connaissent encore le V.I.E.S, le volontariat international d’échange et de solidarité qui permet de s’engager dans une mission d’intérêt général au service de l’environnement, la santé, les droits humains, ou encore le sport et l’éducation. Pour quelques semaines, quelques mois ou quelques années, le V.I.E.S s’effectue à l’international en Asie, en Afrique, en Amérique latine, au Moyen Orient ou en Océanie au sein d’une structure (association, collectivité ou institution) qui accueille des volontaires en appui de leurs activités. Et bonne nouvelle : le V.I.E.S est accessible à toutes et tous, quel que soit son âge, son expérience et sa disponibilité.
Par son caractère universel, le volontariat contribue au renforcement des sociétés civiles, à l’émergence de sociétés plus inclusives, solidaires et ouvertes sur le monde. Il concourt ainsi à relever les défis liés au développement humain et à l’atteinte des objectifs de développement durable.
Une expérience professionnalisante et un tremplin vers l’emploi
Les témoignages des volontaires sont unanimes. Découverte d’une nouvelle culture, autonomie, humilité ou confiance en soi, les compétences formelles et informelles développées pendant un V.I.E.S s’avèrent très utiles pour la construction de son parcours professionnel. Le volontariat international se révèle par ailleurs un formidable tremplin vers l’emploi, comme le prouve le baromètre IPSOS 2024 de l’Agence du Service civique[1] qui a analysé l’opinion de quelque 401 recruteurs sur ce dispositif.
Ainsi, 95% des individus interrogés estime que le service civique permet de développer des compétences professionnelles utiles dans le monde du travail. Parmi les qualités qui intéressent le plus les recruteurs, on retrouve la capacité à collaborer avec les autres (48%), à respecter les directives (44%) et à devenir autonome, à s’adapter (42%), précisément tout ce qu’une expérience de V.I.E.S apporte aux jeunes volontaires !
Une expérience gagnant-gagnant !
Le V.I.E.S est un engagement qui s’effectue dans l’intérêt général, dans le cadre d’une mission coconstruite avec les acteurs locaux pour en garantir l’impact positif et durable sur le terrain, comme en témoigne Romain, volontaire en service civique au sein de la Fondation Ecuasol à Quito. « Je pensais que c’était « juste » de l’appui dans le quartier, mais il y a un vrai travail de fond qui est mené [par l’association - NDLR] avec l’ensemble des acteurs locaux, comme la mairie de Quito ou les entreprises ». Qu’il s’agisse d’un volontariat d’initiation ne nécessitant pas de compétences (chantiers internationaux ou service civique international), ou d’un volontariat d’expertise aligné avec ses diplômes et/ou son parcours professionnel (volontariat de solidarité international ou congé de solidarité), le V.I.E.S repose sur une dynamique d’actions partenariales indispensable pour garantir l’équilibre des échanges.
Un accompagnement encadré pour des missions de qualité
Les missions proposées par France Volontaires et ses membres sont toujours construites en adéquation avec la Charte du V.I.E.S, dont les principes reposent sur la qualité et l’utilité avérée des missions :
- L’engagement solidaire international est une réponse transversale et puissante aux défis de notre société et du monde ;
- Il s’inscrit dans la perspective d’un volontariat ouvert à toutes et tous, au local comme à l’international, tout au long de la vie. Il est fondé sur les relations humaines, les échanges interculturels, le partenariat et le principe de réciprocité ;
- Il s’inscrit dans un parcours à la fois citoyen et professionnel d’acquisition de savoirs, de savoir-être et de savoir-faire nouveaux.
Pour vivre au mieux son expérience de volontariat international, chaque volontaire bénéficie d’un accompagnement avant, pendant et après sa mission. De la formation au départ - qui prépare les volontaires à la réalité de leur expérience à venir - au stage de relecture de la mission en passant par un suivi-accompagnement régulier sur le terrain, les volontaires internationaux sont accompagnés à toutes les étapes de leur engagement pour en garantir la qualité et la sécurité.
Une convention utile pour la bonne connaissance des dispositifs du V.I.E.S
Cette convention de partenariat signée entre la Conférence des grandes écoles et France Volontaires marque une étape importante dans la reconnaissance du volontariat international comme levier de formation humaine et professionnelle. Pour Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, « cette convention crée des passerelles supplémentaires entre les étudiants et le volontariat international. C’est une étape de plus pour permettre aux décideurs de demain de mettre les questions de solidarité internationale au centre de leurs préoccupations ». Ce partenariat permettra une meilleure connaissance des dispositifs accessibles aux étudiants des 247 écoles membres de l’association et facilitera l’accès à des missions de volontariat dans les pays partenaires. De bon augure pour la solidarité internationale.
France Volontaires, c’est quoi ?
France Volontaires est la plateforme du volontariat international d’échange et de solidarité (V.I.E.S). Elle œuvre au développement et à la promotion des dispositifs de volontariat en s’appuyant sur une présence en France (métropole et Outre-mer) et sur un réseau d’Espaces Volontariats en Afrique, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Océanie. Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, c’est un groupement d’intérêt public (GIP) qui réunit l’État, des collectivités et des associations dans le cadre d’une mission d’intérêt général, reconnue par la loi du 4 août 2021 comme un levier transversal d’action de la politique de développement solidaire de la France.
[1] © Ipsos pour l’Agence du Service Civique, Octobre 2024
S’engager c’est bien. Sans se tromper, c’est mieux !
Alors que des missions de volontariat éthiques, responsables et durables existent, on observe depuis quelques années le développement de nombreuses dérives à travers le « volontourisme ». Souvent à but lucratif et suivant une logique commerciale, les acteurs du volontourisme profitent du désir d’engagement et de la demande croissante de volontariat international pour proposer des missions à l’encadrement douteux et aux coûts exorbitants, au détriment des populations locales et des volontaires impliqués dans le projet.
C’est pourquoi il importe de questionner son désir d’engagement et de bien préparer sa mission. Retrouvez toutes les questions à se poser sur le site stop-volontourisme.org