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Employabilité, aussi une affaire de savoir-faire et savoir-être

Retour d’expériences avec Christine Rudolf, responsable du service relations entreprises de l’EISTI. L’employabilité des élèves…
Publié le 4 juillet 2017
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Retour d’expériences avec Christine Rudolf, responsable du service relations entreprises de l’EISTI.

L’employabilité des élèves est l’une des préoccupations centrales de l’EISTI. Notre objectif est de permettre à la remise du diplôme à tout élève ingénieur souhaitant entrer dans la vie active (certains souhaitant poursuivre des études ou faire autre chose) de trouver un emploi. Dans les faits, nos élèves sont dans leur très grande majorité recrutés avant même la remise du diplôme, ce dont nous nous félicitons.

Il faut reconnaître que, de façon générale, l’insertion professionnelle des jeunes ingénieurs est très bonne comme l’atteste la dernière enquête d’insertion des diplômés des grandes écoles de la CGE. Ajoutons que les deux génies auxquels sont formés nos élèves-ingénieurs, génie mathématique et génie informatique, sont très demandés par les entreprises et que les secteurs recrutant dans ces domaines sont en tension, souffrant d’un cruel manque de candidats. Les conditions sont donc très favorables.

Il reste que l’insertion professionnelle reste un moment décisif dans la vie d’une étudiant, qui marque son passage au monde professionnel. Cette transition est toujours délicate, au regard du changement de vie et de statut qu’elle engendre. Nous avons décidé d’accompagner nos élèves, de les y préparer considérant que leur employabilité ne se décrète pas et que ce passage ne va pas de soi. Il ne suffit d’entrer dans la vie active, il faut avant tout réussir sa vie professionnelle.

Tout commence évidemment par une parfaite adéquation des savoirs scientifiques et technologiques dispensés à la réalité du marché du travail. Cela exige une écoute active des professionnels et une très forte proximité avec eux. Les contenus pédagogiques évoluent ainsi chaque année. (A titre d’exemple, nous avons décidé de créer une nouvelle option, « Finance & Technologies » qui ouvre à la rentrée 2017).

Cependant, nous avons choisi d’aller plus loin avec une politique très volontaire visant à apporter en plus, des savoir-faire et des savoir-être utiles à une intégration professionnelle réussie. Elle se traduit par de nombreuses initiatives. Quelques expériences qui impactent directement l’employabilité à la sortie du cursus Ingénieur sont ici présentées.

Comme dans beaucoup d’écoles, nous accordons une place importante aux stages en entreprises. Se déroulant sur des périodes de 3 à 6 mois, obligatoires tout au long du cursus Ingénieur dès la première année, ils représentent près de soixante semaines d’expérience ainsi acquise. Nous avons également mis en place l’alternance avec des contrats de professionnalisation en dernière année. Combinés au stage de 2ème année, ils permettent aux entreprises d’accueillir et de former un futur collaborateur durant 18 mois, première étape à une embauche définitive réussie.

Evidemment, nous ne « lâchons » pas nos plus de 700 élèves sans préparation dans les quelque 400 entreprises partenaires. Ils bénéficient d’enseignements spécifiques conduits par notre département Relations humaines et notre département Management de l’entreprise. Notre vision de l’ingénieur, véritable citoyen de l’entreprise nous a conduits à développer des modules d‘éthique, de développement durable, de microéconomie, de management de façon à apporter aux élèves-ingénieurs des qualités managériales mais aussi sociétales fortes.

Dans la même optique, les élèves se frottent à des problématiques professionnelles via des projets proposés par des entreprises,favorisant là encore un contact direct avec des managers, recruteurs potentiels. Depuis plus de vingt ans, la pédagogie par projet à l’EISTI associe de très près le monde économique.

Pour conclure ce très rapide panorama, nous avons mis en place des partenariats renforcés à travers les chaires d’entreprise. Nous en comptons actuellement six dans des domaines de fortes expertises avec CAPGEMINI, SAS, SOGETI, SOPRA-STERIA, TALAN, VMWARE. Là encore la place des professionnels est primordiale, ces derniers pouvant intervenir directement en dernière année pour assurer l’enseignement de certains modules.

Savoir-faire, savoir-être mais aussi immersion dans l’entreprise et contacts fréquents et directs avec les professionnels font partie des ressorts de l’employabilité de nos élèves. Et c’est avec la conviction forte que la formation d’ingénieur doit être ouverte sur l’entreprise comme sur le monde que nous mettons l’accent sur cette dimension.

Christine Rudolf
responsable du service relations entreprises
EISTI

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