Publication d’un recueil de bonnes pratiques « Valorisation de l’engagement étudiant »
Le mois dernier, la DGESIP (Direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle) a partagé un recueil de bonnes pratiques pour mieux reconnaître, soutenir et valoriser l’engagement étudiant au sein des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Fruit d’un travail collaboratif, auquel était associée la Conférence des grandes écoles, ce document se conçoit comme une ressource partagée entre les différents acteurs et services en charge de la vie étudiante, de l’animation et de la structuration de la vie associative en Universités et en Grandes écoles.
Après un bref rappel du cadre légal et réglementaire de la reconnaissance et de la valorisation de l’engagement étudiant – la loi Égalité et citoyenneté de 2017 et la circulaire du 23 mars 2022 notamment – ainsi que des dispositifs que les établissements peuvent mettre en œuvre à cet effet, plusieurs recommandations sont formulées.« L’un des premiers point à aborder est le sens que l’établissement souhaite donner à l’engagement étudiant, i.e. quelle définition et quelle vision. L’établissement doit se positionner sur les enjeux politiques liés à la promotion de l’engagement étudiant, à sa reconnaissance et sa valorisation »
5 écoles membres participent à ce recueil
Trente fiches de bonnes pratiques sont ainsi publiées, certaines relatives à des dispositifs de reconnaissance et de valorisation de l’engagement étudiant, d’autres à des référentiels de compétences. Les témoignages de cinq Écoles membres de la CGE montrent combien la vie associative et l’engagement étudiant sont des marqueurs forts des Grandes écoles : Centrale Lyon, Institut Agro Renne-Angers, Toulouse INP, Télécom Paris-Palaiseau, Excelia.
Parmi les recommandations, nous noterons par exemple que les vice-présidences formation et vie étudiante, les directeurs d’UFR et de composantes, les enseignants, les services vie étudiante sont invités à travailler de concert, afin de définir conjointement des référentiels de compétences et des modalités d’aménagement des études qui ne soient jamais un frein à la réussite des étudiants. Associer à la discussion les partenaires sociaux et économiques locaux est fortement recommandé pour aussi améliorer l’insertion professionnelle des jeunes.
Des indicateurs de mesure (comme le taux d’étudiants engagés dans chaque établissement) ou d’impact (pour la recherche d’un stage ou d’un emploi par exemple) permettront de suivre et d’évaluer sur le long terme la stratégie adoptée et les dispositifs mis en place pour œuvrer continuellement à une meilleure reconnaissance et valorisation de l’engagement étudiant, que ce soit dans la sphère académique ou professionnelle.
