– Quelles sont les différentes stratégies urbaines mises en place par les villes hôtes ?
– Quels sont les impacts de ces événements à l’échelle de la ville ?
– Comment rentabiliser ces investissements ?
– Comment les installations s’intègrent-elles au tissu urbain ?
Pour répondre à ces questions 14 élèves de l’association Études urbaines de l’École des ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) ont réalisé en 2010 une étude comparative d’un an, au cours de laquelle ils se sont rendus, du 22 octobre au 2 novembre, à Barcelone, Lisbonne, Londres, Pékin et Shanghai. Cette étude a été soutenue par Fayolle, HSBC, VINCI, LVMH, l’AIVP, l’ETED et l’EIVP.
Elle expose dans quelle mesure la durabilité des aménagements intervient dans la réalisation d’événements internationaux. L’équipe Études urbaines s’est intéressée en ce sens, aux transformations urbaines liées à des Jeux olympiques ou à des Expositions universelles. La restitution officielle a eu lieu le 13 janvier dernier à l’EIVP en présence de Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris, président du conseil d’administration de l’école, et devant une salle comble. Le public était composé de dirigeants d’entreprises et de bureaux d’études, de représentants des collectivités, de la Ville de Paris, de sponsors de l’étude, de partenaires internationaux, d’élèves actuels et anciens de l’école.
Sur la base de leurs observations et de leur formation en génie urbain, le parti pris séduisant de la présentation – proposer Paris pour les JO 2024 – a suscité bon nombre de questions et rallumé un espoir quasi olympique dans l’assemblée. Et pour cause, les JO de demain se dérouleront dans des villes conscientes des enjeux de la durabilité, peu émettrices de gaz à effet de serre, raisonnées dans la réalisation d’infrastructures nouvelles et ayant une gestion efficace de leurs aménagements, temporaires ou durables.