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Pendant la crise sanitaire, le DD&RS continue…

La gestion de la crise sanitaire occupe nos esprits et notre quotidien. Assurer la continuité…
Publié le 1 mars 2021
Pendant la crise sanitaire, le DD&RS continue…
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La gestion de la crise sanitaire occupe nos esprits et notre quotidien. Assurer la continuité d’activité et transformer la pédagogie, protéger la santé de tous, notamment celle psychologique et matérielle de nos étudiants, gérer l’impact de la pandémie sur nos ressources ou nos recrutements… Le court terme monopoliserait-il notre attention et notre énergie ?

La crise, le confinement et la rupture, réelle ou perçue – l’avenir nous le dira- , entre le « monde d’avant » et « le monde d’après », amènent beaucoup à porter un autre regard sur le futur et sur l’impact des activités humaines.  Les questions liées au développement durable et à la responsabilité sociétale prennent dans ce contexte une nouvelle dimension, dans la société en général, dans nos écoles en particulier. Les étudiants ne manquent pas de nous le rappeler régulièrement. Plus que jamais, ils attendent nos initiatives. Et notre soutien aux leurs. Les circonstances s’y prêtent et les pistes d’action sont multiples.

Les attentes portent en premier lieu sur la formation et le changement climatique. De l’adaptation des formations existantes au distanciel à la création de nouveaux cours, les exemples sont nombreux.  D’autres projets sont à venir alors que la nouvelle loi sur la programmation de la recherche a modifié le code de l’éducation pour préciser que la sensibilisation et la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable font désormais partie des contributions attendues du service public de l’enseignement supérieur. Ces préconisations seront vraisemblablement renforcées quand le groupe de travail mis en place par Frédérique Vidal sous le pilotage de Jean Jouzel, auquel la CGE est étroitement associée, aura remis ces conclusions.

La recherche n’est bien évidemment pas à l’écart de ce mouvement, ainsi que l’a montré le colloque « Pour une recherche et une innovation responsables », co-organisé par la CGE, la CPU et leurs partenaires et qui s’est tenu, en mode hybride, le 15 janvier dernier. Il a été un point d’étape important de l’action du groupe de travail lancé en 2018, qui a notamment redéfini en profondeur l’axe « recherche » de notre référentiel DD&RS afin :

  • d’intégrer le développement durable et la responsabilité sociétale dans les stratégies de recherche et d’innovation de nos écoles ;
  • développer les interactions entre la science et la société ;
  • promouvoir et favoriser un dispositif de réflexion éthique au regard de l’exercice de la responsabilité de la recherche et de l’innovation.

Mobiliser de façon crédible les étudiants et les enseignants-chercheurs autour du développement durable suppose également que nos établissements donnent l’exemple dans leur fonctionnement et se placent dans une logique, de responsabilité sociétale, de transition écologique et de mesure de leur impact. Beaucoup d’écoles ont amplifié leurs démarches au cours des derniers mois et la rénovation énergétique du patrimoine immobilier va bénéficier d’une accélération au travers du plan de relance gouvernemental.

Enfin , ces crises imbriquées ont déclenché une formidable mobilisation du tissu associatif de nos écoles, au-delà même des clubs et associations agissant directement dans la sphère du DD&RS.  Les actions locales de toutes natures se sont multipliées, de la solidarité entre étudiants en situation de précarité matérielle ou psychologique à l’impression 3D de visières pour pallier l’absence de masques dans les hôpitaux et pour toutes les personnes en première ligne.

La crise sanitaire finira par se terminer, dans quelques mois. La crise économique et sociale durera plus longtemps. Beaucoup ont évoqué le « monde d’après ». Nous devons, dans nos écoles, plus que jamais, préparer un « monde de demain », responsable, « durable », désirable….

 

Denis Guibard, directeur de l’Institut Mines-Télécom Business School

 

A propos d’Institut Mines-Télécom Business School

 www.imt-bs.eu

École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec l’école Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.

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