Accueil 5 Du côté des écoles 5 Cap sur Londres ! Charlotte Lecomte, étudiante EPF, Filière Mécanique, orientation Mécanique des Matériaux et des Structures– 5ème année (Campus de Sceaux)

Cap sur Londres ! Charlotte Lecomte, étudiante EPF, Filière Mécanique, orientation Mécanique des Matériaux et des Structures– 5ème année (Campus de Sceaux)

Alors que j’étais en semestre Erasmus en Suède, j’ai voulu continuer à vivre à l’étranger…
Publié le 22 mai 2014
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Alors que j’étais en semestre Erasmus en Suède, j’ai voulu continuer à vivre à l’étranger et chercher à réaliser mon Projet de Fin d’Etudes à Londres, une ville qui m’attirait beaucoup.

Un cap décisif a été franchi alors que je déclinais des offres de stages, intéressantes mais en France. Ma recherche a alors été plus ciblée et précise : trouver un stage dans un bureau d’étude ou une entreprise de construction, à Londres, pour intervenir idéalement dans les premières phases de conception des systèmes fluides des bâtiments. J’ai eu quelques entretiens grâce au réseau d’anciens de l’EPF qui m’a mis en relation avec des entreprises de construction générale et des bureaux d’étude anglais. Un de ces derniers s’est avéré intéressé et prêt à m’accueillir pour six mois. Peu coutumiers des stages obligatoires faisant partie intégrante du cursus, des discussions ont été nécessaires avec l’entreprise afin de bien comprendre quelles étaient les modalités. Très ouverts et prêts à s’adapter, l’accueil s’est très bien passé.

Mon cursus français et complété de mon expérience en Suède me donnait un certain savoir-faire et de bonnes bases pour commencer mon stage. Les stagiaires qu’ils prennent sont souvent des étudiants, pour une courte période l’été, qui cherchent à connaître le métier exercé par l’entreprise. Une fois embauché, le système de progression interne permet à chacun d’approfondir ses connaissances afin d’avoir des responsabilités croissantes. Soucieux de me proposer un projet dont je puisse rendre compte dans mon rapport et lors de ma soutenance, ils ont été vigilants pour me confier une mission intéressante et définie, une chance.

L’organisation de l’entreprise veut que des duos entre ingénieurs débutants et expérimentés soient définis afin d’encadrer les documents rendus et permettre un contact privilégié en cas de questions techniques. J’ai donc eu une « mentor » qui a activement participé à mon intégration au sein des équipes et lors d’événements sociaux en dehors des heures de travail dont les anglais sont friands. Le management est proche des équipes, le dialogue est assez facile notamment autour d’un verre le soir.

En dehors du stage, Londres étant une ville assez cosmopolite et française notamment, il est possible de s’intégrer aux différentes communautés qu’elle concentre. Beaucoup des Français rencontrés travaillent dans des entreprises françaises, la découverte de la culture anglaise peut alors être différente. J’ai par exemple l’occasion de travailler au rythme local et c’est une chance : des journées sans pauses déjeuner mais avec des pauses dédiées au thé, qui se terminent tôt et régulièrement au pub…

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