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Abrogation de la circulaire Guéant

Le 30 mai, le ministère de l’Intérieur, en présence de représentants du ministère de l’Enseignement…
Publié le 22 juin 2012
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Le 30 mai, le ministère de l’Intérieur, en présence de représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et du ministère de l’Emploi, a reçu les présidents Pierre Tapie (CGE) et Louis Vogel (CPU) pour leur présenter le projet de nouvelle circulaire abrogeant la circulaire du 31 mai 2011 et celle du 12 janvier 2012. La CGE a fait part de ses attentes pour que soit sécurisé le parcours des diplômés étrangers hors Union européenne dans les entreprises.

Depuis le nouveau texte a été publié par le gouvernement (voir ci-dessous)

« Circulaire Guéant », suite et fin :

CHANGEMENT DE POLITIQUE DANS L’OFFRE D’ACCÈS AU MARCHÉ DE L’EMPLOI POUR LES DIPLÔMÉS ÉTRANGERS HORS UNION EUROPÉENNE

A peine nommé, le premier gouvernement de François Hollande a pris une mesure forte en choisissant de faire coïncider le premier anniversaire de la “circulaire Guéant” (qui encadrait de façon très restrictive l’accès au marché du travail pour les diplômés étrangers, hors Union Européenne, ayant fait leurs études en France) avec la décision de son abrogation pure et simple. Cette remise à plat radicale laisse le champ libre à une réflexion plus générale sur la philosophie d’accueil en France, de l’immigration intellectuelle et professionnelle choisie.

Dès la publication de cette circulaire en mai 2011, la Conférence des Grandes Ecoles, en plein accord avec la Conférence des Présidents d’Universités (CPU), et les représentants des Collectifs étudiants (Collectif du 31 mai), s’est opposée à cette circulaire qui faisait fi de l’engagement moral de la France auprès d’étudiants, de niveau au moins master, qui s’étaient engagés sur un contrat de confiance leur assurant de pouvoir travailler en France, sous certaines conditions, une fois leur diplôme obtenu.

La CGE estime que la recherche et les entreprises françaises, qui déplorent un déficit de vocation scientifique, peuvent à bon droit s’estimer lésées, alors que le coût élevé de la formation de ces étudiants n’a pas débouché sur un “retour sur investissement” pour l’économie française sous forme de matière grise et de capacité d’innovation, de richesse culturelle et de diversité… tandis que nos concurrents européens et américains accueillaient à bras ouverts ces futurs cadres délaissés par la France, qui les avait pourtant formés.

Louis-David Texier
Chargé de mission CGE

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