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Des modems satellites en Norvège par Nina Lorho – Polytech Nantes

Nina Lorho est née à Breisach am Rhein (Allemagne) en 1990. Elle a reçu son…
Publié le 22 mai 2014
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Nina Lorho est née à Breisach am Rhein (Allemagne) en 1990.
Elle a reçu son diplôme d’ingénieur en électronique Polytech Nantes en 2013. Pendant ses études, elle effectue deux stages à l’étranger : en 2012 à Oslo (Norvège) pour l’entreprise STM (maintenant EMC) et en 2013 à Montréal (Canada) au laboratoire Poly-Grames de l’école Polytechnique de Montréal.
Elle travaille maintenant sur une thèse de doctorat en collaboration avec l’entreprise Thales. Ses travaux de recherche portent sur la conception d’une antenne ultra large-bande, compacte et à diversité de polarisation pour application en guerre électronique.

STM Norway AS, Juin-Aout 2012. Oslo, Norvège
J’ai travaillé 3 mois en 2012 en tant que stagiaire à STM Norway, en banlieue d’Oslo. STM (maintenant EMC) est une entreprise qui développe des modems satellites destinés à proposer de l’internet et autres services de communications via ce biais.
Ce qui m’a poussée à rechercher un stage dans un pays scandinave, c’était d’abord la curiosité que j’avais par rapport à des pays dont on n’entend que du bien.
Pourquoi ? Qu’en est-il en réalité ? Comment est organisée la société, quels sont les choix qui ont été faits, pour que les retombées à long terme soient si positives ?

A cela s’ajoute aussi une vision qui s’inscrivait dans la perspective de la future ingénieure que j’allais être : y a-t-il des bonnes idées, des bonnes pratiques, que l’on pourrait importer avec succès pour améliorer les environnements de travail en France ?
Le choix de la société en lui-même était plus en fonction de l’opportunité et de l’intérêt pour leurs activités, vu que je n’avais pas à l’époque dans mes recherches une grande visibilité ni sur le lieu de travail ni les personnes.

Je n’ai pas eu de temps pour la déception : l’endroit est fait de manière à rendre le travail agréable aux collaborateurs de l’entreprise. Cela passe par de petites choses mises bout à bout.
Le lieu de travail en lui-même, est une ancienne maison dont les chambres sont des bureaux. Elle dispose d’une terrasse où l’on mange tous ensemble le midi en été, et la vue sur le jardin d’en face est toujours agréable.
Le management est « plat » et proche des salariés : Bjørn, le manager général, ne manquait pas de plaisanter avec ses collègues et Helge, le directeur technique, était plus apprécié que craint.

Le bien-être des salariés était mis à l’honneur là aussi : un panier de fruits livré chaque semaine était à la disposition de tous les salariés, le café était gratuit cela va sans dire et une sortie d’entreprise était organisée deux fois par an (j’ai ainsi -en tant que stagiaire pu participer à la sortie karting, qui était suivie d’un restaurant avec tout le monde).
STM était littéralement une grande famille (environ 25 collaborateurs) où tout le monde avance ensemble. L’ambiance est très bonne et les gens sont accessibles, gage de l’esprit d’équipe qui est le moteur du groupe.
Un esprit d’équipe fort où l’individualité et le résultat de chacun n’est cependant pas oublié : la charge de travail est là, et elle est évaluée à la fois individuellement (entretiens d’activité) et collectivement (retombées économiques dans l’entreprise). Les salariés sont constamment sous pression mais, semblerait-il, ils le vivent bien.

L’entreprise est cependant un peu comme une bulle dans le pays : contexte international (une dizaine de nationalités représentées) et anglais comme langue de travail en particulier. Car l’intégration dans la société norvégienne n’est pas non plus si facile si l’on ne parle pas le norvégien …

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