Le deuxième enseignement est que le solde des entrées/sorties est nul, les grandes écoles accueillant 48 039 étudiants étrangers tandis qu’elles envoient 47 917 de leurs élèves franças à l’étranger. Par contre, il y a des déséquilibres structurels par zone.
Les 47 917 élèves partis à l’étranger, soit une progression de 12 %, se répartissent en :
- 20 470 élèves en séjour d’études à l’étranger, dont :
– 46 % en Europe de l’Ouest
– 17 % en Asie-Pacifique
– 19 % en Amérique du Nord
- 27 447 élèves en stage dans une entreprise établie à l’étranger, dont :
– 48 % en Europe de l’Ouest
– 18 % en Asie-Pacifique
– 15 % en Amérique du Nord
Concernant la mobilité sortante, la disparité est forte entre écoles de management (+20 %) et écoles d’ingénieurs (+3,5 %). En termes de destinations, les surprises viennent du recul des flux sortants pour des études dans les pays anglophones (à l’exception d’une stabilité pour les Etats-Unis) et en l’Espagne, et de la diminution des départs en stages vers les pays d’Europe centrale et orientale.
Ce sont donc environ 80 % des étudiants qui auront effectué un séjour à l’étranger au cours de leur scolarité, ce qui reflète bien l’obligation du séjour pour l’obtention du diplôme dans pratiquement toutes les grandes écoles.