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Le BNEI présentera ses propositions pour l’Enseignement supérieur le 5 novembre

Ce 77ème numéro du Grand Angle est une édition avec une dimension toute particulière. La…
Publié le 3 octobre 2016
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Ce 77ème numéro du Grand Angle est une édition avec une dimension toute particulière. La CGE y dévoile sa vision et ses souhaits et ce qu’elle ambitionne pour l’Enseignement Supérieur de demain. Le Bureau National des Elèves Ingénieurs (BNEI) a jugé important de se joindre à ce numéro pour y dévoiler les espoirs des élèves ingénieurs sur ce même avenir.

1. Transformations pédagogiques et nouveaux enjeux de la formation d’ingénieur
À l’heure des enjeux écologique, politique, économique, dans un environnement international, global et numérique, les ingénieurs de demain devront être moteur du progrès scientifique et technique – en même temps qu’ils devront contribuer à répondre aux grands défis de société. Dans cet univers complexe, la formation d’ingénieur doit elle aussi se transformer.

Une première piste consisterait en une évolution des pratiques pédagogiques et des enseignements. L’enjeu n’est pas de “faire du changement” et de “l’innovation pédagogique” pour utiliser les outils numériques, mais plutôt de tirer le meilleur parti du numérique en développant chez les étudiants la curiosité, l’autonomie, le recul épistémologique, l’esprit critique voire la vigilance éthique. Ainsi il ne s’agit pas d’apprendre plus, ou moins, mais d’apprendre différemment et cultiver l’esprit de se former tout au long de leur vie.

Une autre piste consiste en favoriser l’épanouissement de la personnalité des étudiants en organisant les maquettes de façon à encourager, soutenir et valoriser les expériences extra-scolaires et en incluant des projets pédagogiques concrets, transdisciplinaires et collaboratifs. Instaurer la reconnaissance des compétences acquises en dehors des heures d’enseignement est également une évolution souhaitable.

Nous avons développé ce thème en contribuant à l’élaboration du livre blanc IESF, au sein d’un chapitre intitulé “Repenser la formation des ingénieurs pour répondre au défi de la complexité”.

2. Développement et ouverture sociale des écoles d’ingénieurs
L’ouverture des écoles d’ingénieurs est souvent critiquée et leur place dans le paysage de l’ESR est parfois remise en question. Nous pensons que les écoles d’ingénieurs sont un véritable atout pour l’industrie française, et plus largement pour la France. En même temps, elles constituent, pour les jeunes qui y accèdent, de véritables ascenseurs sociaux et tremplins pour l’emploi.
Encore faut-il pouvoir y accéder, diront certains. Nous pensons que c’est précisément là que se situe l’effort principal, et cet effort est impératif. Encourager les vocations scientifiques et techniques chez les jeunes. C’est à dire renforcer l’apprentissage des sciences, de la technique, de la technologie et de l’industrie au plus tôt, et démystifier “l’ingénierie” au lycée en particulier avec davantage de classes S à dominante sciences de l’ingénieur.

Nous pensons que les écoles d’ingénieurs doivent quant à elle continuer de développer leur offre de formation par apprentissage et de formation continue. En ce qui concerne l’ouverture de formations intermédiaires à BAC+3, attention à ne complexifier l’orientation des lycéens, en dégradant la lisibilité de l’offre de formations que nous voulons diversifier. Sur ce point, une solution doit être trouvée avec les IUT et les Universités.

Enfin, au sujet la question des frais d’inscription, nous pensons qu’une augmentation généralisée renforcerait l’autocensure et dégraderait l’image des écoles. Ce n’est pas souhaitable, autant qu’il n’est pas viable de considérer les frais d’inscription comme la variable d’ajustement qui permettra de résoudre les problèmes budgétaires des établissements. Les financements publics doivent permettre d’assurer la pérennité des écoles. Néanmoins nous pensons également que les financements privés doivent être développés et massifiés : entreprises mais aussi anciens étudiants doivent contribuer au développement des écoles en finançant des projets.

Le BNEI présentera ses propositions plus en détails le week-end du 5 novembre à l’occasion de son 18ème Congrès annuel, qui aura lieu à Paris.

Contacts :
Olivia Ulric – Présidente du BNEI – president@bnei.org – 06 82 20 74 02
Maxime De Simone – Responsable représentation du BNEI – representation@bnei.org – 06.08.02.85.58

A propos du Bureau National des Elèves Ingénieurs (BNEI)

Le BNEI est l’unique association représentative des 135 000 élèves ingénieurs français. Administré et animé par des élèves-ingénieurs, tous bénévoles, le BNEI a pour mission de représenter la filière ingénieure (en contribuant aux réflexions et projets d’évolutions de la formation et de la vie étudiante en école d’ingénieurs), de la valoriser mais aussi de former les représentants élus et les responsables associatifs des établissements, ainsi que d’informer les élèves-ingénieurs sur les actualités de l’enseignement supérieur. Tout au long de l’année le BNEI se déplace partout en France, et réunit plus de deux cents étudiants impliqués trois fois dans l’année pour ses Assemblées Générales.

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