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L’ouverture internationale fait-elle de l’étudiant un futur manager plus éthique ? – Grenoble EM

VOYAGES, ÉCHANGES ACADÉMIQUES, STAGES À L’ÉTRANGER : L’OUVERTURE INTERNATIONALE FAIT-ELLE DE L’ÉTUDIANT UN FUTUR MANAGER…
Publié le 22 juin 2012
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VOYAGES, ÉCHANGES ACADÉMIQUES, STAGES À L’ÉTRANGER : L’OUVERTURE INTERNATIONALE FAIT-ELLE DE L’ÉTUDIANT UN FUTUR MANAGER PLUS ÉTHIQUE ?

Les publications récentes, tant dans la presse grand public que dans les revues académiques, se sont focalisées ces dernières années sur les carences de notre système éducatif, et en particulier l’absence d’un enseignement de l’éthique efficace dans les études supérieures. Il nous faut former des décideurs plus responsables, nous clame-t-on. Mais parle-t-on de ce qui a été fait jusqu’à présent, et de comment nous pouvons l’améliorer ?

Parmi les changements récents rencontrés par nos Grandes Écoles et nos Universités ces dernières années, se trouve en premier lieu leur internationalisation. Dans la plupart des parcours proposés, l’expérience à l’étranger est rendue obligatoire, car notre monde « globalisé » a besoin de managers eux aussi « globaux ». Dans la mesure où ces voyages, volontaires ou forcés, plongent les étudiants dans de nouveaux univers, ils constituent a priori une opportunité de s’ouvrir l’esprit, d’apprendre à penser différemment, et peut-être d’agir de manière plus éthique. Qu’en est-il dans les faits ? Grâce à nos expériences croisées au Canada, en Chine et au Brésil nous allons tenter de déterminer comment l’exposition internationale influence notre manière de percevoir l’éthique et de la vivre au quotidien. Nous verrons ensuite quelles sont les conditions de l’apprentissage de l’éthique à l’étranger et comment les Établissements d’enseignement supérieur peuvent agir pour contribuer à la formation d’une jeunesse plus éthique.

Une éthique, des éthiques : comment l’ouverture culturelle nous apprend à poser un regard neuf sur notre propre éthique ?

L’éthique peut se définir comme « l’ensemble des interrogations sur la manière avec laquelle les hommes doivent agir » (Lacey, 1996). Paul Ricoeur, qui a longtemps travaillé sur ce thème distingue l’éthique, qu’il réserve « aux actions estimées bonnes », à la morale « pour le côté obligatoire, marqué par des normes, des obligations, des interdictions caractérisées à la fois par une exigence d’universalité et par un effet de contrainte » (Ricoeur, 1990). En d’autres termes, faire un choix éthique ne consiste pas à opter pour un bien ou un mal (définis préalablement), mais à déterminer entre plusieurs solutions celle qui est préférable. L’éthique est donc relative, et soumise aux histoires, aux valeurs, aux mentalités et aux structures particulières à chaque contexte local. Dans sa conception européenne, l’éthique des affaires s’assimile de plus en plus à la notion de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Agir éthiquement, c’est à l’heure de la décision prendre en compte les enjeux collectifs au même titre que ses propres intérêts. Les entreprises sont considérées comme responsables des impacts qu’elles ont sur toutes leurs parties prenantes, et chargées de réduire au maximum leurs externalités négatives. Nos expériences respectives au Canada, en Chine et au Brésil nous ont permis de découvrir d’autres manières d’envisager l’éthique des affaires.

L’approche états-unienne de l’éthique des affaires, qui est celle qui prévaut au Canada, diffère de l’éthique européenne sur bien des aspects, malgré leur origine commune. Milton Friedman, dans son fameux article publié le 13 Septembre 1970 dans le New York Times, assure qu’il y a une seule et unique responsabilité sociétale de l’entreprise qui est d’utiliser les ressources de l’entreprise pour maximiser le profit dans le respect des règles de la libre concurrence. Selon lui, seul un individu saurait être moral. Un dirigeant d’entreprise n’a ni la légitimité ni les compétences pour détourner les ressources de l’entreprise à des fins caritatives. La pensée de Friedman, devenue le symbole du courant libéral, représente encore la position dominante actuelle aux États-Unis. Aussi les débats et les lois sur l’éthique dans les pays anglo-saxons sont-ils axés pour leur majorité sur des sujets de bonne gouvernance et de conflits d’intérêt, « le reste des responsabilités étant relayé, notamment, aux fondations » (Capron, 2006). L’éthique trouve alors davantage sa place dans les conseils d’administration que dans la vie quotidienne des managers. Le champ limité de cette éthique, et les dérives qui lui sont connues, nous amènent à reformuler les idéaux portés par les modèles européens. « Le rêve européen fait passer les relations communautaires avant l’autonomie individuelle, la diversité culturelle avant l’assimilation, la qualité de vie avant l’accumulation de richesses, le développement durable avant la croissance matérielle illimitée » (Rifkin, 2005). Comprendre l’éthique nord-américaine nous rappelle l’importance des idéaux européens et la nécessité de les faire vivre.

Dans les pays en développement, les enjeux sont tout autres. Au Brésil comme en Chine le concept de RSE, si présent en Europe, est loin d’être prioritaire. Pour l’ancienne génération comme pour la nouvelle, au niveau individuel et collectif, les voix sont unanimes : il faut d’abord croître, quel qu’en soit le prix à payer. En revanche, les deux pays ont de par leur culture et leur histoire toujours donné la priorité aux hommes et aux relations humaines dans l’entreprise. Ils nous apportent ainsi une vision plus « humanisée » de l’entreprise, remettant en cause notre perception rationnelle de celle-ci. L’éthique des affaires en Chine est basée sur les vertus individuelles prônées par Confucius, dont les enseignements ont régulé le commerce comme la vie de famille depuis maintenant plus de 2500 ans. L’homme d’affaires se doit de respecter les cinq vertus cardinales que sont la bienveillance, la justice, la bienséance, la sagesse et la sincérité. De plus, comme il est précisé dans A Confucian approach of well-being and social development, l’entreprise est considérée comme un tout, et la notion de réciprocité est cruciale pour y atteindre l’harmonie (Zhao & Roper, 2011). Concrètement, cela se traduit par une place centrale accordée aux relations personnelles, le « Guanxi ». Les affaires, avant d’être des transactions, sont une histoire entre deux personnes. On prendra soin par exemple de ne jamais faire perdre la face à son interlocuteur, quel qu’il soit. Ces relations ritualisées sont précisément décrites dans Social Connection in China (Gold, Guthrie, & Wank, 2002). Aujourd’hui, les leaders chinois sont encouragés à mettre en place un système de « management personnalisé » qui emprunte à Confucius l’idée qu’un bon leader doit être capable d’inspirer ses subordonnés, mais aussi de prendre soin d’eux. Les relations humaines ont également une place de premier rang dans l’éthique brésilienne, bien qu’elles soient moins formalisées. Le peuple brésilien est connu pour sa constante jovialité et sa chaleur égale dans les milieux professionnel et personnel. Il se distingue également par ses difficultés à séparer le public du privé, en particulier avec l’utilisation courante du « jeitinho », ce « geste d’amitié » qui permet à celui qui en bénéficie de passer outre la loi. Il suffit pour le demander de savoir user d’humilité et de sympathie (Borges, 2006). La littérature brésilienne nous offre de nombreux exemples de ce genre de pratiques. Dans Raízes do Brasil (1936) Sérgio Buarque, un commercial hollandais assure qu’il est impossible de faire des affaires avec un Brésilien sans se lier d’amitié avec lui au préalable. Aujourd’hui encore, que ce soit face à des collaborateurs ou à une autorité publique, le Brésilien n’a aucun mal à utiliser des termes émotionnels (Damatta, 1986). Il cherche sans cesse à trouver quelque chose de commun avec son interlocuteur, et, sachant que celui-ci est brésilien, il a souvent beaucoup de chance de le toucher par son discours, et d’obtenir ce dont il a besoin. En entreprise les collaborateurs se traitent tous avec une bienveillance polie, la femme de ménage faisant autant partie de l’équipe que les cadres supérieurs. L’éthique brésilienne, c’est avant tout de la cordialité en toute situation. On peut dénoncer le côté paternaliste de l’éthique chinoise et le favoritisme lié à l’utilisation des privilèges dans le milieu professionnel au Brésil. Cependant, on ne peut nier que ces visions de l’entreprise, plaçant les relations humaines au cœur du système, sont autrement plus « humanisantes » que la nôtre.

Appréhender une éthique autre que la sienne n’est pas aisé. La tâche est d’autant plus difficile que la plupart des codes éthiques sont des règles implicites d’une grande subtilité. Dans notre cas, l’expérience sur le terrain a été efficace. Lobbying, cadeaux aux partenaires, nombres de pratiques qui au premier abord nous semblaient non-éthiques, car associées à la corruption ou au trafic d’influence, ont pris leur sens une fois replacées dans leur contexte. Ces éthiques que nous avons découvertes, basées sur la liberté, la vertu ou la cordialité, nous ont appris à analyser les forces et les faiblesses de nos éthiques personnelles.

L’expérience à l’international, une école de l’éthique : pourquoi l’ouverture internationale apprend à adopter de meilleures décisions ?

Les échanges académiques, les stages et les voyages sont autant d’occasions de développer l’éthique des étudiants. Si des cours d’éthique peuvent être suivis dans les universités d’accueil, ils sont généralement calqués sur les cours de MBA classiques et coïncident rarement avec les réalités locales. Ils ne présentent donc guère de valeur ajoutée, si ce n’est l’opportunité de pouvoir bénéficier d’une perspective multiculturelle sur l’éthique. C’est en réalité dans l’expérience même d’étudier à l’étranger que nous réapprenons l’éthique. La destination de l’échange est déterminante dans la manière de vivre cet apprentissage.

Les étudiants en échange dans les pays anglo-saxons ont été surpris par la rigueur professionnelle et les règles d’éthique strictes imposées dans leurs programmes. Dans le cas du Canada, cela se traduit par une très forte exigence concernant le respect de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur. Le plagiat, même involontaire, est la bête noire des étudiants et des professeurs. Chaque travail rendu doit être contrôlé par un logiciel vérifiant son authenticité et accompagné d’une « déclaration sur l’éthique scolaire » signée par l’étudiant. Un référencement incomplet ou non standard est éliminatoire. Cette pratique a troublé plus d’un étudiant français peu habitué à autant de précision et de vigilance. La copie ou le piratage de livre est extrêmement mal perçu par les étudiants canadiens. Certains professeurs vont jusqu’à faire payer aux étudiant des droits d’auteur pour des articles disponibles à la bibliothèque de l’Université afin de s’assurer qu’aucun reproche ne leur soit fait. Dans cet environnement extrêmement rigoureux, voire rigide, l’étudiant français peut rapidement voir son comportement jugé « non-éthique ». Afin de justifier ses agissements, il est amené à les analyser. Qu’il décide de modifier ses pratiques ou non, il n’agit plus « par routine », mais selon l’idée qu’il se fait d’un comportement éthique.

Cette rencontre avec le monde anglo-saxon est aux antipodes des expériences vécues dans certains pays en développement. Au Brésil comme en Chine, les universités d’accueil font preuve d’un laxisme rare envers leurs étudiants. Les étudiants internationaux doivent alors apprendre à se fixer leurs propres limites. Pourquoi venir en cours alors que rien ne nous y oblige ? Pourquoi acheter un livre alors qu’il est plus aisé de le copier ? Pourquoi ne pas tricher à l’examen lorsque tout le monde le fait ? En l’absence de toute sanction et de toute pression sociale (car loin de leurs environnements habituels), leurs choix ne peuvent être guidés que par leur propre conscience. Certains, grisés par l’augmentation subite de leur pouvoir d’achat et déstabilisés par ce changement de niveau d’exigence sociale auquel ils n’ont pas été préparés, cèdent à la facilité et troquent leur bonne éducation contre des comportements au mieux opportunistes, au pire malhonnêtes et irrespectueux. Nous avons vu par exemple des étudiants négocier leurs notes. Plus grave, le viol courant des droits d’auteur et l’absence de toute considération de la propriété intellectuelle est monnaie courante tant du côté des étudiants que de celui des professeurs. Dans un environnement qui n’envoie plus aucun signal sur ce qui est bon ou mauvais, l’étudiant doit prendre position. Ses choix sont alors une première étape vers la définition d’une éthique qui lui sera propre.

Enfin, le voyage nous met un pied dans la réalité de la mondialisation et de l’impact des entreprises, petites ou grandes, sur les économies, les sociétés, et l’environnement. C’est particulièrement vrai dans les pays en développement, comme le Brésil ou la Chine, qui ont connu ces dernières années des transformations sans précédent. Nous sommes désormais à même de juger les effets de nos entreprises occidentales, de nos technologies, et plus généralement de nos modèles occidentaux, sur des économies en plein essor. Nous sommes témoins à la fois des progrès sociaux incroyables dans des sociétés qui sortent tout juste de la pauvreté, et des inégalités qui croissent de manière exponentielle. Nous voyons l’Amazonie en plein défrichement, l’exploitation des sables bitumeux de l’Athabasca, et les montagnes de Mongolie intoxiquées. Nous prenons conscience soudainement, des effets néfastes de l’industrialisation quand nous vivons au cœur des villes les plus polluées au monde. La liste est longue de tous ces sujets largement étudiés en cours, et pourtant si abstraits avant d’y être vraiment confrontés. Toutes ces observations sont autant de motifs pour analyser le système actuel, mettre à jour ses failles et envisager des solutions. Prendre conscience des impacts sociaux et environnementaux de nos choix managériaux et apprendre à agir en fonction, n’est-ce pas le premier pas pour devenir un professionnel responsable ?

Que ce soit par la confrontation à une recrudescence de nouvelles règles, ou bien au contraire à une absence de règles qui nous met face à nous-mêmes, l’expérience à l’étranger nous force à prendre position par rapport à un environnement nouveau et à définir notre propre éthique. De plus, elle nous propulse dans d’autres réalités et affine notre vision du monde actuel. Autant de raisons qui font des séjours longs à l’étranger une véritable école de l’éthique pour ceux qui prennent le temps de se poser les bonnes questions.

Établissements d’Enseignement Supérieur et entreprises à l’ouvrage : comment former une jeunesse plus éthique ?

Le voyage enseigne l’éthique, à condition de ne pas faire l’école buissonnière. Le problème qui apparaît en filigrane dans notre argumentation est que nombre d’étudiants passent à côté de cette démarche, par manque de maturité ou de préparation. Dans les faits, les échanges et les stages à l’étranger ont sur l’éthique des étudiants des impacts pour le moins contrastés. À quelle condition l’exposition internationale forme-t-elle la jeunesse à l’éthique? Comment les Établissements d’Enseignement Supérieur (EES), les Universités et les entreprises accueillant les étudiants, peuvent-ils accompagner ces derniers dans le chemin vers l’ouverture culturelle et le questionnement éthique ?

Tous les explorateurs le savent : un voyage, ça se prépare. Pour un voyage d’étude, la préparation mentale est aussi importante que la préparation pratique. De nombreuses mesures peuvent être prises par les EES pour aider les étudiants à préparer leur voyage. Nous pouvons envisager par exemple l’organisation pour les étudiants partant pour un même pays (ou des pays culturellement proches) de tables rondes, de discussions et de débats avec les étudiants déjà partis, et les étudiants de l’école d’origine des pays en question. Les plus expérimentés pourraient alors donner des conseils aux étudiants sur le départ quant aux comportements à adopter à l’Université comme dans la vie quotidienne. Ils pourraient également attirer leur attention sur certains problèmes éthiques auxquels ceux-ci seront peut-être confrontés. Un étudiant informé sera plus à même de réagir positivement au changement d’environnement. Nous pourrions jusqu’à imaginer une formation complète de préparation au voyage (sous forme de modules), incluant des cours, des revues de presse et des lectures sur les lois et les coutumes des pays. A partir des retours des Universités d’accueil sur les défis éthiques rencontrés par les étudiants, un guide de voyage incluant des conseils de comportement adapté à chaque pays et à chaque type de formation pourrait être élaboré.

Une autre condition nécessaire au développement de l’esprit éthique est l’apprentissage du processus de prise de recul et d’analyse constante des expériences vécues. Un manager éthique est un manager « réflexif », qui en même temps qu’il agit se regarde agir et remet en question ses agissements. Pour entraîner les étudiants dans cette démarche réflexive, les EES peuvent mettre en place un système d’évaluation continue des aptitudes éthiques démontrées pendant l’expérience internationale. Des questions liées à l’éthique pourraient être introduites dans toutes les épreuves liées à l’échange ou au stage, depuis l’entretien de sélection jusqu’au rapport d’expérience et au suivi des tuteurs. Une « bourse à l’éthique » pourrait également être créée, récompensant l’étudiant ayant le mieux rendu compte de son apprentissage de l’éthique à l’étranger. Cette démarche amènerait tous les étudiants à se poser la question des apports réels de leur séjour à l’étranger.

Enfin, pour forcer les étudiants à sortir de leurs zones de confort et les sensibiliser aux règles d’éthiques dominantes dans leur pays d’accueil, il pourrait être judicieux de rendre obligatoire la réalisation d’au moins un projet exécuté au sein d’équipes locales, en entreprise ou dans le milieu universitaire. Les établissements les plus désireux de mettre l’accent sur l’éthique dans leur enseignement peuvent également envisager de travailler avec les Universités d’accueil sur l’élaboration de modules d’éthiques adaptés au contexte local.

L’expérience à l’international a indubitablement un effet positif sur l’éthique des étudiants qui se donnent la peine d’observer ce qui les entoure et de se poser les bonnes questions. La confrontation à de nouvelles conceptions de l’éthique et le changement d’environnement les poussent à remettre en cause leurs certitudes sur ce que signifie « bien agir » et peuvent les amener à modifier leurs comportements. Leurs choix, qui pouvaient alors jusqu’à présent être des choix par défaut, deviennent de vrais choix éthiques. En ce sens, les séjours à l’étranger participent à la construction d’une éthique personnelle forte. Par ailleurs, le voyage, parce qu’il nous confronte à de nouvelles réalités, affine notre vision du monde et de ses enjeux futurs. Il nous fait réaliser l’ampleur des impacts de décisions managériales dans un monde toujours plus interconnecté. Nous permettant d’agir en « connaissance de conséquences », il nous aide à devenir des managers plus éthiques. Tous les étudiants ne sont pas réceptifs à l’importance de ces expériences dans la formation de leur éthique personnelle. Les EES peuvent les accompagner dans le développement de leur esprit éthique en développant des dispositifs systématisant la prise en compte de l’aspect éthique dans la préparation et l’évaluation de leur expérience à l’international.

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