La Conférence des grandes écoles (CGE) était conviée ce vendredi 23 février au premier séminaire santé et bien-être étudiant organisé par l’IPAG, sur leur campus de Beaugrenelle à Paris. Organisée autour de tables rondes, la journée était l’occasion pour tous d’élargir son réseau, de rencontrer des professionnels et des experts du secteur et d’en savoir plus sur les nombreux dispositifs d’accompagnement en santé physique, santé mentale, bien-être et les orientations en termes de prévention et de sensibilisation.
Après un mot d’accueil d’Olivier Maillard, directeur général, qui a rappelé les effets néfastes de la période Covid sur la santé des étudiants comme des enseignants et du personnel administratif, le directeur a également remercié et salué l’implication de la Conférence des grandes écoles comme étant un acteur central et déterminant pour les Grandes écoles sur de nombreux sujets.
Table ronde 1 : La santé étudiante vue par la Conférence des grandes écoles
Foucauld Kneuss, référent Vie étudiante, Sports, Affaires publiques à la CGE, a présenté la CGE et son rôle, au travers de ses trois missions au service de ses membres : une mission de réflexion, une mission d’accréditation et de labellisation et une mission de représentation auprès des organisations publiques et privées qui porte la défense du modèle Grande école dans l’enseignement supérieur. Avant de revenir sur la santé étudiante vue par les Grandes écoles, il a également détaillé les actions de la commission Vie étudiante et des groupes de travail qui la constitue (expérience étudiante, vie associative, prévention des risques et activités physiques et sportives).
Foucauld Kneuss a ensuite rappelé que la santé étudiante pouvait passer par trois grandes actions au sein des Grandes écoles :
- Promouvoir la santé et développer une stratégie de prévention au sein des Grandes écoles,
- Intégrer la santé mentale des étudiantes et des étudiants au cœur de la politique de santé des établissements,
- Développer la pratique physique et sportive.
Ces trois actions doivent s’inscrire dans une démarche au cœur du territoire de l’établissement en interaction avec une multitude d’acteurs (universités, institutions, associations, entreprises, intercommunalités et communes).
Table ronde 2 : Santé étudiante, quels sont leurs droits ?
Anne-Laure Syrieix, infirmière en M2 Ethique – Soins, santé et société, nommée pour la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE) au sein du Conseil National de l’Assurance Maladie a ensuite évoqué les droits des étudiants et donné de nombreuses pistes de réflexion pour les établissements. Elle rappelait en introduction de ses propos que pour bien accompagner les étudiants sur des questions de santé il fallait également que le personnel encadrant soit lui-même bien accompagné en amont.
Parmi les différentes clés d’une bonne communication autour de la santé étudiante, Anne-Laure Syrieix conseillait notamment de :
- Proposer la présence d’un stand de l’Assurance Maladie dès les Journées Portes Ouvertes des établissements ou bien le jour de la rentrée afin faciliter l’accès aux droits. Ce stand permet de déposer des demandes de Carte Vitale directement auprès d’un conseiller ou encore de poster toute ses questions sur le fonctionnement de l’Assurance Maladie ou sur les droits étudiants,
- Mettre en place une communication efficace via les réseaux sociaux. L’Assurance Maladie met à disposition des établissements de l’enseignement supérieur des kits de communication digitale (réseaux sociaux, site internet, newsletter) et physique (affiches),
- Porter le dispositif Santé Psy Etudiant, qui permet à l’ensemble des étudiantes et étudiants de bénéficier de 7 à 8 séances remboursées par an avec un psychologue conventionné, en privilégiant les consultations dans des centres de santé étudiant et les services de santé étudiante.
Table ronde 3 : Précarité Menstruelle, changeons les règles
Clara Déplantes, responsable sensibilisation chez Marguerite & Cie a ensuite clôturé la journée en présentant la volonté de Marguerite & Cie de lutter contre les inégalités générées par les règles depuis 2018 grâce à un plan très clair : faire le maximum pour donner un accès gratuit à des protections périodiques saines et respectueuses de l’environnement, partout dans le monde. L’entreprise, titulaire de l’agrément ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale), est reconnue pour son utilité sociale et sa volonté de générer un impact sociétal et environnemental positif.
Pour cela, l’entreprise propose des distributeurs, kits, étuis et supports de sensibilisation, qui peuvent s’installer dans les bureaux, restaurant, établissements d’enseignement secondaire ou supérieur et qui délivre gratuitement des protections périodiques saine et biodégradables. Ces produits permettent ainsi de lutter en faveur de l’égalité femmes-hommes, d’améliorer la qualité de vie et la santé des utilisatrices, de réduire les déchets ainsi que de favoriser l’inclusion et la solidarité.
L’IPAG est actuellement en train de réaliser les démarches nécessaires à l’installation d’un distributeur de grande contenance au sein de ses différents campus.
La CGE remercie l’IPAG pour son invitation ainsi que tous les participants à cette première journée de séminaire autour de la santé et du bien-être étudiants.
