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25 ans des Mastères Spécialisés ! Label de qualité pour une vocation professionnelle affirmée

Il y a 25 ans naissait le Mastère spécialisé. Pourquoi ? Une création née de…
Publié le 3 septembre 2010
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Il y a 25 ans naissait le Mastère spécialisé. Pourquoi ?

Une création née de plusieurs constats

A l’époque, la Commission des titres d’ingénieur imposait qu’un étudiant passe au minimum 2 ans dans une grande école pour obtenir le diplôme d’ingénieur. Or de nombreux étudiants étrangers venaient passer parfois une année entière dans les grandes écoles et repartaient sans diplôme. Par ailleurs le système européen des crédits ECTS existait mais n’était pas encore adopté par tous les établissements.

Au plan national, les entreprises françaises étaient intéressées par des diplômés possédant également des compétences dans des spécialisations très pointues, pour des fonctions dans des secteurs très précis.

Ces deux raisons ont présidé à cette initiative « privée » de la CGE de créer le Mastère spécialisé, formation en 12 mois, professionnalisante, assortie d’un stage en entreprise, qui permet aux diplômés d’acquérir soit une double compétence, soit d’approfondir un domaine de spécialisation.

Un véritable pari pour la CGE qui, en tant qu’association, n’est pas habilitée à accréditer des formations reconnues par l’Etat. C’est pourquoi le Mastère spécialisé ne peut être proposé que par des écoles membres de la CGE.

25 ans plus tard, le pari est gagné. Les chiffres parlent. Le MS s’exporte.

– 81 226 diplômés en MS depuis la création, dont 20 503 étrangers.
– 39 347 en écoles d’ingénieurs dont 12 739 étrangers.
– 41 879 en écoles de management dont 7 764 étrangers .

L’année 2010 marque un record quant aux nombre de dossiers soumis et aux nombres de nouvelles accréditations accordées (44). Les entreprises continuent d’embaucher les « mastériens » avec un très bon taux d’insertion. Rien d’étonnant puisque les écoles qui souhaitent ouvrir un MS doivent apporter les preuves qu’un marché existe et que des entreprises sont partenaires de leur projet.

A ce jour environ 75 MS ont été montés en partenariat avec des établissements étrangers, c’est-à-dire qu’ils sont délocalisés et proposés dans 29 pays différents.

Une formation adaptée aux besoins, souple et réactive

La liste des nouveaux MS accrédités chaque année est un témoin des tendances dans les secteurs de pointe tant scientifiques que managériaux.

Ainsi a-t-on vu la création de MS consacrés aux systèmes et aux réseaux informatiques, aux biotechnologies, aux risques (industriels, financiers, informatiques, environnementaux), aux aspects internationaux du management, aux nanotechnologies, à tous les aspects du développement durable (écologique, économique, humains), domaine qui reste un des thèmes privilégiés des nouvelles demandes d’accréditation de 2010.

Les dernières tendances mettent en avant l’alimentation bio et la santé, l’énergie et les énergies renouvelables, les questions de transport et de mobilité, les espaces virtuels 3D ou l’intelligence économique.

Parallèlement certaines thématiques sont récurrentes : le management de projet, les achats, le domaine de la finance ou de l’innovation.

Le MS : une qualité qui explique son succès

Le principal atout du MS est sa souplesse : il peut être créé rapidement, répondre ainsi immédiatement à des besoins exprimés par les entreprises, mais aussi être supprimé si la demande n’est plus aussi aiguë.

Une des rançons du succès est que le MS, comme tout bon produit, pâtit des « contrefaçons » : master spécialisé (sans « e »), mastère (sans la mention « spécialisé ») : attention aux imitations qui ne portent pas le « label CGE ».

Depuis quelques années le MS gagne d’ailleurs ses lettres de noblesse, puisqu’un accord entre la CGE et la CNCP (Commission nationale des certifications professionnelles) permet que des MS répondant à certains critères soient inscrits au RNCP (Registre national des certifications professionnelles). La reconnaissance officielle du MS est désormais bien réelle.

Dernier « symptôme » de la qualité et de l’attrait du MS : des écoles non membres manifestent leur souhait d’adhérer à la CGE avec comme premier objectif de pouvoir ouvrir un MS.

Le MS : fleuron de l’image de marque de la CGE

Pour asseoir cette marque, la CGE peaufine actuellement des normes de communication plus rigoureuses, qui permettront de distinguer de façon sûre l’authentique MS.

Devenue de facto instance d’accréditation, la CGE peut grâce au MS promouvoir la qualité des formations des grandes écoles tant en France qu’à l’étranger.

Brigitte Porée

 

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