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Early Makers !

Tester, se tromper, apprendre, recommencer… La digitalisation de l’économie a modifié en profondeur les métiers…
Publié le 28 mars 2019
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Tester, se tromper, apprendre, recommencer…

La digitalisation de l’économie a modifié en profondeur les métiers de la communication et du Marketing : nous travaillons différemment et, il faut bien l’avouer, nous ne savons pas toujours ce que nous faisons : nous sommes contraints par des logiques et des outils non éprouvés, incertains : que font les marques sur les réseaux sociaux ? Les “ad techs” sont-elles éthiques ? Viables ? Efficaces ? Désirables ? Les plateformes que nous investissons ne sont pas pérennes ; comment les traiter ?  Nous n’avons ni le recul ni les éléments pour décider si on peut sereinement les adopter ou pas… alors… on teste, on apprend, on se trompe, on change de direction, on recommence.

 

Early makers ?

Depuis 4 ans emlyon business school se définit comme l’école des « early makers ». Notre mission est de “former” (est-ce encore le bon terme ?)  des individus capables de participer à cette économie numérisée, fluctuante, rapide, incertaine. Le positionnement “early makers” est profondément ancré dans cette “culture” digitale qui n’est pas qu’un bouleversement technique, mais aussi organisationnel, méthodologique voire idéologique.

Nous sommes persuadés d’assister à une rupture des modes de fonctionnement traditionnels des entreprises : ce qui était “bonne pratique” (plan annuel, stabilité, hiérarchie, management etc.) devient archaïsme. Toute cette organisation qui semblait à même de garantir la performance individuelle et collective devient “rigidité structurelle” de par la désintermédiation que la souplesse et la rapidité apportées par le digital (dans ses dimensions techniques et culturelles).

L’émergence du mouvement des “makers”, tourné vers l’action, les tests, avec ses fab labs, ses méthodes de prototypage, de production, son éthique (réparation plutôt que sur-consommation, publicité des codes sources etc.) est, de ce point de vue, totalement en phase avec cette révolution digitale et notre positionnement traditionnellement entrepreneurial.

Cet état d’esprit “early makers” n’est pas qu’une campagne de communication, c’est le moteur de transformation de l’organisation et de la pédagogie de l’école, c’est la raison pour laquelle nous souhaitons nous aussi être « early makers » !

 

Le « Booster »

Une équipe mixte « communication » et « IT » a participé le mois dernier à une session de 4 jours appelée « maker Booster » organisée par notre « Makers’ Lab » (http://makerslab.em-lyon.com/). Lors de ce « booster » nous avons pu designer, prototyper et tester la « v2 » de notre application mobile « makerstories ». Nous avons travaillé sur une fonctionnalité permettant, un peu à la manière des « stories » Instagram, de créer, à la volée, un article multimédia (photo/texte/vidéo). Cette expérience fut extraordinaire : les méthodes de prototypage, de tests utilisateurs enseignées furent passionnantes et très efficaces et nous avons, en outre, pu confronter nos idées avec celles des autres équipes qui participaient à ce même « booster » (étudiants, entreprises, start-ups…)

Nous en sortons changés et fiers de voir que les méthodes pédagogiques dont bénéficient nos étudiants sont à l’image de notre positionnement communicationnel : innovantes, tournées vers l’action, digitales par essence !

 

Twitter, les influenceurs et la recherche

Boostés par cette expérience, nous continuons à explorer ce que les externalités positives de la pédagogie « early makers » peuvent apporter à notre manière de concevoir et de pratiquer notre métier de communicants. Aussi, nous testons, dans le cadre de la promotion d’un événement organisé par notre centre de recherche en intelligence artificielle (http://aim.em-lyon.com/), un algorithme développé par trois chercheurs de l’école (Clément Levallois, Jean Savinien et Mohamed Benabdelkrim) qui permet d’identifier des personnes/comptes Twitter pertinents ( « les influenceurs ») dans un domaine donné. Cet algorithme,en cours de développement, fera l’objet d’articles académiques et nous participons à son développement en testant une des utilisations professionnelles possibles.

A l’heure du digital et du collaboratif : construire la communication de l’école en utilisant les méthodes pédagogiques innovantes proposées aux étudiants et les travaux de nos chercheurs est l’expérience la plus motivante, vertueuse, excitante et efficace… maintenant, cela me semble tomber sous le sens !

Alex Kane
Chief Content Officer
emlyon business school

 

A propos d’Alex Kane

Diplômé de Sciences Po Paris et de l’EHESS, Alex a toujours travaillé dans le secteur de l’enseignement supérieur et notamement dans celui des Business Schools. Tout d’abord chargé de mission à la CCIP, il rejoint ensuite le CERAM Sophia Antipolis (SKEMA) sur une mission de développement marketing/communication des programmes internationaux. Il part en 2008 pour Marseille et  rejoindre Euromed Management (KEDGE) où, après avoir été responsable de la communication, il monte le premier service de communication digitale. Il rejoint emlyon business school en 2014, en tant que « Chief Digital Officer » puis « Chief Content Officer », poste qu’il occupe actuellement.

Alex s’intéresse aux problématiques de Branding, de contenu (storytelling, stratégie de contenus), d’UX et à la culture digitale de manière générale.

 

 

 

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