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Les CPGE scientifiques : Agro-Véto-Géosciences

Les filières « Agro-Véto-Géosciences » représentées par les classes préparatoires BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la…
Publié le 3 juillet 2015
Les CPGE scientifiques : Agro-Véto-Géosciences
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Les filières « Agro-Véto-Géosciences » représentées par les classes préparatoires BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre) et TB (Technologie – Biologie) sont des voies de formation privilégiées vers les domaines du vivant et des géosciences, donnant accès à plus de 40 écoles d’ingénieurs, aux Écoles nationales vétérinaires et aux Écoles normales supérieures (1 850 places offertes au total). Présentes dans plus de 50 lycées, les classes BCPST dessinent un maillage régional permettant l’accès à tous les étudiants dans des conditions de proximité en métropole et dans les DOM. Ces classes se caractérisent aussi par un pourcentage élevé de jeunes filles (entre 60 et 70 %), choisissant là une voie d’accès remarquable vers les carrières scientifiques.

Une formation complète, équilibrée et diversifiée :

La spécificité de la voie BCPST est d’associer à la solidité d’une formation en mathématiques et en physique-chimie, les connaissances et les compétences que développe plus particulièrement l’enseignement de la biologie et de la géologie : sens aigu de l’observation, sensibilisation aux systèmes complexes sur les exemples du vivant, prise en compte et intégration des différentes échelles d’organisation, de la molécule à la cellule jusqu’à l’écosystème et la biosphère, ou de temps, de l’instantanéité du séisme aux lentes évolutions de l’état actuel ou des visages passés de la planète.

Ces approches confèrent aux étudiants BCPST une aptitude particulière à la synthèse et développent les qualités d’expression écrite et orale, dans la production de textes ou d’exposés construits, argumentés et synthétiques sur des questions scientifiques et techniques. La pratique des objets naturels dans leur complexité leur apporte un mode de raisonnement original, naturaliste, fondé d’abord sur l’analyse « par l’extérieur » de situations toujours nouvelles.

L’exercice de ces capacités trouve aussi un champ d’expression particulièrement adapté dans la pratique des travaux d’initiative personnelle encadrés (TIPE). Ceux-ci sont conduits dans le thème commun défini pour l’ensemble des filières scientifiques, mais avec des modalités spécifiques à la filière, imposant, sur des sujets à dominante biologique ou géologique, de véritables démarches et réalisations expérimentales, menées dans le cadre du lycée ou en relation avec des chercheurs, à l’extérieur de l’établissement et donnant lieu à la rédaction d’un rapport évalué aux concours. Le travail, conduit par groupe de 2 à 4 étudiants, favorise le travail en équipe et développe échanges et discussions, encadrés de manière interdisciplinaire par l’ensemble des professeurs scientifiques de la classe.

Les compétences transversales et le regard singulier acquis grâce à la formation BCPST ont autorisé des recrutements conduits avec profit par des écoles habituellement tournées vers d’autres voies (certaines écoles de Chimie, l’ENTPE, les Ponts et Chaussées, les Mines d’Albi, d’Alès, de Douai). La réussite de nombre d’anciens élèves aux plus hautes fonctions de groupes industriels divers atteste de la pertinence et de la qualité de la formation.

Construction d’un parcours personnel

La solidité de la formation scientifique, complétée par des enseignements d’informatique, de langues, de français et de géographie, laisse une très grande liberté à l’étudiant pour construire, en relation avec les écoles, un parcours professionnel tourné vers des secteurs d’activités très variés, ce qui constitue un atout très fort de la filière.

Le secteur le mieux identifié d’emblée par les étudiants est le domaine vétérinaire qui a la particularité de correspondre clairement à une profession, du moins aux yeux de nombreux étudiants, pour certains motivés depuis le collège. Les autres champs d’activités sont les lieux d’exercices des ingénieurs, professions dont les fonctions, les rôles ou l’exercice sont souvent perçus avec moins de discernement. Ainsi la diversité de ce que recouvrent aujourd’hui les domaines de l’agronomie, de l’agro-alimentaire ou des géosciences, de la gestion de l’environnement à celle de la santé, de la gestion des ressources à celle des risques, dépasse largement les regards trop étroits qu’ont encore les étudiants au sortir de l’enseignement secondaire.

C’est alors l’un des rôles majeurs du professeur de CPGE que de guider l’étudiant et d’aider à son orientation et c’est une qualité essentielle des CPGE que de laisser à l’étudiant l’opportunité de deux années très ouvertes pour mieux s’informer et mieux déterminer son projet.

 

Jean-François Beaux
Professeur agrégé de SVT en BCPST au Lycée Hoche à Versailles
Docteur de l’Université Paris VI (Pétrologie)
Président de l’UPA

Sylvain Chaillou
Professeur de biologie végétale à AgroParisTech
Secrétaire Général des Concours Agronomiques et vétérinaires

Jean-Marc Montel
Ingénieur ENSG (1982)
Professeur des Universités (Minéralogie)
Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie
Président du Concours Géologie-Eau-Environnement (G2E)

A propos de l’UPA

UPA : Union des Professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles Agronomiques, Biologiques, Géologiques et Vétérinaires ; Union associant les professeurs des disciplines scientifiques (mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la terre) des classes BCPST et TB.
1, rue Oger
92 340 Bourg-la-Reine
http://upa.it-sudparis.eu

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