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Les « Telecom-Girls » d’ETIS : à la pointe de la recherche !

Ci-contre : Inbar, Iryna, Laura, Myriam et Véronica sont cinq enseignantes-chercheuses titulaires en télécommunications. Si…
Publié le 29 octobre 2014
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Ci-contre : Inbar, Iryna, Laura, Myriam et Véronica sont cinq enseignantes-chercheuses titulaires en télécommunications.
Si l’on ajoute les doctorantes et les post-doctorantes, Agathe, Anne, Elsa, Najett et Raouia, la proportion de femmes est encore plus importante, celles-ci sont majoritaires ! Alors pourquoi se sont-elles toutes retrouvées à Cergy-Pontoise ? L’unité de recherche ETIS, commune à l’ENSEA, à l’Université de Cergy-Pontoise et au CNRS, est internationalement reconnue dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la communication, et en particulier dans le domaine des télécommunications.
Une approche scientifique rigoureuse
« En dirigeant ETIS pendant presque 10 ans, j’ai demandé aux comités de recrutement de sélectionner les meilleurs candidats, sans critère de genre. Guidés par une approche scientifique rigoureuse, en télécommunications, ce furent très souvent des femmes qui ont été choisies. » dit Inbar Fijalkow, professeure à l’ENSEA depuis 1994, la plus ancienne des « telecom-girls » d’ETIS. Dans les domaines de l’ingénierie où il y a souvent plus d’hommes que de femmes, les télécommunications sont le seul secteur où, au niveau de la rémunération en 2013, les femmes ont gagné plus que les hommes. Ce secteur attirerait-il plus les femmes car il requiert plus d’abstractions ?

Elles façonnent le monde futur
Au sein d’ETIS, elles sont à la pointe de la recherche pour proposer de nouveaux codes correcteurs d’erreurs pour les systèmes sans fils ou le stockage dans le cloud, optimiser les ressources fréquentielles des futurs systèmes de radio-communication 5G qui seront plus intelligents « radio-cognitive », écologiques « green-telecom »… Elles s’intéressent aussi à la sécurité des systèmes de transmission et de stockage et à leur robustesse aux imperfections des composants électroniques « dirty-RF ». En termes d’enseignement comme de recherche, elles communiquent leur passion de la théorie de l’information, du traitement du signal et des communications numériques aux étudiants et étudiantes qui sont souvent rassuré(e)s d’avoir aussi des professeures pour encadrer leurs projets.

Une remarquable cohésion
Et leurs collègues masculins, qu’en pensent-ils ? David Declercq, directeur scientifique de l’ENSEA qui fait partie de ce groupe de chercheurs en télécommunications déclare que « Dans les domaines liés à l’électronique, les télécommunications numériques représentent un bon exemple de parité entre chercheurs et chercheuses. Au laboratoire ETIS, sans avoir vraiment provoqué cette situation, une majorité de l’équipe de Télécommunications sont des femmes. L’approche scientifique féminine n’est aucunement différente d’une approche masculine, et nous ne faisons aucune différentiation dans le travail quotidien entre les membres de l’équipe. Au contraire, cette mixité en faveur des femmes conduit le groupe à une socialisation plus importante que s’il n’y avait que des hommes, et apporte une bonne ambiance de travail, profitable à tous et toutes. »

Inbar Fijalkow
Professeure des Universites
ETIS, UMR 8051
ENSEA – Université Cergy-Pontoise – CNRS

A propos d’Inbar Fijalkow

Inbar Fijalkow en quelques dates :
• doctorat de TélécomParis en 1993
• post-doctorat à Cornell University (NY, USA)
• recrutement à l’ENSEA en octobre 1994 comme maître de conférences
• habilitation à dirigé des recherches de l’Université de Cergy-Pontoise en 1999
• recrutement comme professeure des universités en 2000
• responsable du master recherche SIC « systèmes intelligents et communicants » de 2000 à
2004
• directrice d’ETIS, UMR 8051 de 2004 à 2013
• nommée professeure classe exceptionnelle en 2012
Dans le domaine du traitement du signal pour les télécommunications, Inbar Fijalkow a participé à
plus de 130 publications et de nombreux contrats de recherche financés par le pôle de compétitivité
SYSTEMATIC, l’ANR, THALES Communications ou Orange.

A propos de l’ENSEA

L’ENSEA prépare aux métiers d’ingénieurs dans les secteurs de l’électronique, l’informatique, les télécommunications, les systèmes embarqués et la mécatronique. C’est un établissement public, sous tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
L’école intègre ses élèves à BAC+2 et pratique un recrutement national, diversifié et de qualité. Les admissions se font sur plusieurs concours communs aux grandes écoles, tels que Centrale-Supelec, Arts et Métiers ParisTech, concours ATS et banque d’épreuves DUT-BTS.
L’ENSEA abrite deux équipes de Recherche internationales de haut niveau, qui forment le creuset du génie électrique, des Sciences de l’Information et de l’intelligence embarquée sur le Val d’Oise.
L’école est membre de plusieurs réseaux et programmes de coopération internationale; elle attire chaque année plusieurs étudiants étrangers.
Ses formations d’ingénieurs en formation initiale ou par l’apprentissage accueillent chaque année des promotions de 250 élèves-ingénieurs, dont 16% de jeunes femmes.


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