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MASTERE SPECIALISE®, un label d’une grande stabilité

Il y a 5 ans, nous publiions un article dédié aux formations MS, dont le…
Publié le 3 avril 2017
MASTERE SPECIALISE®, un label d’une grande stabilité
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Il y a 5 ans, nous publiions un article dédié aux formations MS, dont le succès était avéré.
Aujourd’hui, il nous a semblé intéressant de retravailler cet article, à l’aune des données collectées lors de la dernière campagne déclarative pour les formations portant le label CGE.
Ressort de ces données la grande stabilité globale des volumétries étudiées, gage de la robustesse de cette marque phare de la CGE depuis plus de 30 ans. En y regardant de plus près, quelques évolutions sont dignes que l’on s’y attarde.

Retour sur les chiffres comparés…
En 2012-2013, 101 écoles membres de la CGE étaient porteuses de 369 MS en propre ou en co-accréditation ; en 2016-2017, ce sont 98 écoles qui sont porteuses de 387 formations MS, en propre ou en co-acréditation.
Les 2 graphes ci-dessous permettent de comparer les ventilations par type d’école :

 L’usage constaté veut que chaque année, le nombre de formations fermées soit peu ou prou équivalent à celui des formations étant accréditées pour la 1ère fois. En 5 ans, le solde est positif, avec 18 formations supplémentaires.

Une lecture rapide pourrait amener à croire que moins d’écoles (98 contre 101) sont porteuses de formations MS. Or, ces dernières années, nous avons assisté à des fusions, réduisant le fait le nombre d’écoles ; à titre d’exemples, BEM et Euromed sont devenues KEDGE, RMS et RBS ont donné naissance à Néoma, l’Ecole Centrale de Paris et Supélec ont créé ensemble CentraleSupélec, et elles ne sont pas les seules.

Ces chiffres démontrent également que les écoles d’ingénieur sont majoritairement à l’initiavite des nouvelles formations MS (+ 24 en 5 ans), alors que les écoles de Management se tournent désormais plus vers le label MSc et par voie de conséquence, voient le nombre de formations MS qu’elles délivrent baissé de 8 en 5 ans. Les écoles d’autres spécialités affichent également un solde positif, avec 2 formations supàplémentaires sur la période étudiée.

 Sur les 387 formations actuellement portées par les écoles, des données déclaratives ont été collectées pour 336 d’entre elles, ce que nous qualifierons de « formations actives ». Les 51 formations réputées à ce jour « vides d’étudiants » sont constituées soit de formations dont la rentrée est décalée au printemps (et pour lesquelles les données déclaratives seront collectées ultérieurement à la publication de ce point d’étape – 6 sont dans ce cas), soit de formations qui n’ont pas trouvé leur public cette année et évolueront de fait vers une suspension ou encore une suppression. En effet, comme leur nom l’indique, les formations MS sont spécialisées, ainsi, une formation vivant durant 10 ans peut naturellement être suspendue, puis supprimée au profit de la création d’une nouvelle formation up to date.

Actuellement ce sont 7729 étudiants, dont 31 % d’étrangers, qui sont inscrits dans les 336 formations pour lesquelles des données ont été collectées.

Si la volumétrie totale des étudiants inscrits est des plus stables, i est à noter que le pourcentage d’étudiants étrangers a quant à lui augmenté de 2 % en 5 ans. Certes, cette évalution n’est pas une révolution, mais elle participe à démontrer une internationalisation plus grande de ce label CGE. Les délocalisations de nombrueses formations à l’étranger en sont la cause première, les écoles faisant le choix d’aller délivrer leurs formations dans les pays où elles ont identifié de réels marchés.

 A l’instar du MSc, autre marque phare de la CGE, le MS a trouvé son public auprès des étudiants étrangers, certains ayant effectué les études préalables dans un établissement d’enseignement supérieur français, d’autres, intéressés par des secteurs de niche, venant chercher, le temps d’une formation, la spécialisation qui manque à leur CV. De la même façon qu’il y a 5 ans, c’est effectivement dans les écoles d’ingénieur, dont les formations MS ont majoritairement vocation scientifique, que les étudiants étrangers sont les plus nombreux. Ils y représentent 37 % des étudiants inscrits (2 % de plus sur la période étudiée), ce qui a poussé, comme évoqué plus haut, certaines écoles à « délocaliser » quelques formations en sol étranger afin de répondre au mieux aux attentes. Les écoles de management totalisent 24,4 % d’étudiants étrangers sur leurs bancs (en baisse de 1 %), alors que les écoles dites d’autres spécialités n’en totalisent que 9,6 % (en progression de 1,6 %). Cette proportion qui peut sembler faible s’explique notamment par le fait que les écoles dites d’autres spécialités comptent parmi elles, les écoles militaires, l’ENA, les écoles d’architecture, les écoles vétérinaires, des écoles formant des fonctionnaires…
 Il serait intéressant, comme il y a 5 ans, d’étudier le parcours universitaire et professionnel des étudiants s’inscrivant en formation MS, ce que nous ne manqerons pas de publier dans le prochain numéro de GrandAngle.

Les données ici présentées confirment, s’il en était besoin que la formation MASTERE SPECIALISE©, malgré ses 30 ans d’existence, n’a pas pris la moindre ride et séduit toujours autant d’étudiants.

Isabelle Laurençot
Responsable du Pôle Gestion de l’Information – Process

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