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Secrétariat de Bologne : passage de relais entre l’Arménie et la France

La France est le prochain pays organisateur de la conférence ministérielle du processus de Bologne…
Publié le 22 septembre 2015
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La France est le prochain pays organisateur de la conférence ministérielle du processus de Bologne qui réunira 48 pays, en 2018, pour développer à l’échelle du continent européen un espace commun de l’enseignement supérieur. Elle succède ainsi à l’Arménie et assure, pour la période 2015-2018, la vice-présidence de l’instance intergouvernementale chargée du suivi du processus (BFUG) ainsi que le portage du secrétariat de Bologne. Cette instance assurera l’ensemble des activités liées au suivi et au développement du processus qui a abouti entre autres à la mise en place du système harmonisé « LMD » (Licence, Master, Doctorat) et des crédits ECTS, des initiatives qui ont permis l’internationalisation des formations françaises et une mobilité accrue des étudiants et des enseignants chercheurs.

Lors de la cérémonie de passation entre l’Arménie et la France qui s’est tenue le 7 juillet 2015, Simone Bonnafous, Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, a présenté les objectifs principaux de la France pour les trois années à venir :

  • proposer des actions concrètes pour rapprocher l’espace européen de l’enseignement supérieur et l’espace européen de la recherche car le lien entre formation, recherche et innovation fait la force des universités européennes dans le monde ;
  • intégrer la coopération avec les pays tiers au programme de travail en nous appuyant notamment sur la coopération étroite avec les pays du bassin méditerranéen ;
  • affirmer l’importance de l’ouverture sociale de l’enseignement supérieur pour élever le niveau de qualification en Europe, et élargir les publics ;
  • dynamiser l’usage du numérique au service de la mobilité, des échanges et de l’intégration de tous et favoriser les pratiques pédagogiques innovantes ;
  • redonner toute leur place aux acteurs de l’enseignement supérieur et plus largement de la société civile et du monde économique dans ce processus qui au fil des années a pu s’éloigner des valeurs fondamentales d’une Europe des citoyens démocratique : l’enseignement supérieur est avant tout un investissement d’avenir (et non une seule dépense), qui tout en diversifiant ses sources de financement a besoin de garder un investissement public important.
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