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Entrepreneuriat : rôle et positionnement des grandes écoles dans les PEPITE

L’atelier Entrepreneuriat : rôle et positionnement  des grandes écoles dans les PEPITE ? animé par…
Publié le 22 janvier 2016
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L’atelier Entrepreneuriat : rôle et positionnement  des grandes écoles dans les PEPITE ? animé par Michel Coster, Directeur de l’incubateur EMLYON.
La restitution a été effectuée, le 9 octobre 2015 à Télécom Paritech par Francis Jouanjean, Délégué général de la CGE.

Les PEPITE créées depuis un peu plus d’un an ont pour objectif de favoriser la mutualisation et le co-working dans le but d’accompagner les étudiants à la maturation de leurs projets d’entreprises. Ils se juxtaposent au ComUE sans entrer dans les mêmes périmètres. Suivant tous des modèles différents, leurs mises en place se sont faites progressivement et tous ne fonctionnent pas encore sur le territoire alors que d’autres sont déjà très actifs. Ils accompagnent l’entrepreneuriat et l’intrapreneuriat mais pas tant la reprise d’entreprise qui est un sujet souvent trop compliqué pour un étudiant encore inexpérimenté.

Valeur ajoutée
Les étudiants diplômés peuvent bénéficier en PEPITE du statut d’étudiant entrepreneur qui leur donne une visibilité sociale et l’accès à un régime étudiant spécial dans lequel ils sont accompagnés par un tuteur enseignant et un entrepreneur. Le diplôme d’étudiant entrepreneur reste toutefois encore peu défini et les écoles sont invitées à le remplir de contenu.

Les PEPITE ont permis une mobilisation plus importante de la Commission d’éthique pour ingénieurs en interrogeant ses critères concernant l’entrepreneuriat dans les écoles. Il est en offert aux étudiants ingénieurs de développer à la fin de leur cursus un projet d’entreprise en lieu du traditionnel stage. Toutefois, si ce projet échoue, l’étudiant n’aura pas réalisé de projet de fin d’étude, qui pourrait lui être alors proposé de nouveau par l’école.

Enfin, 60% des projets des PEPITE sont transversaux et fruits de la mise en réseau d’écoles issues de domaines différents.

Points de vigilance
Le carcan administratif de PEPITE ne doit pas être frein à la dynamique instaurée dans nos écoles vis-à-vis de l’entrepreneuriat.
La question de l’articulation avec les ComUE reste encore à préciser et revient finalement à la responsabilité de chaque PEPITE en fonction de son efficacité de fonctionnement.

Les écoles ont l’opportunité de se saisir du Diplôme d’Etudiant Entrepreneur qui reste toutefois à financer, le diplôme étant quasiment gratuit.

Nous ne savons pas encore très bien comment les PEPITE vont arriver à fédérer autour d’eux à travers la multiplication des concours et des diverses actions menées par les grands groupes et les réseaux.
Enfin, la CEFDG et l’HCERES accusent un peu de retard vis-à-vis de la CTI mais elles travaillent sur ces sujets.

Points d’amélioration
Les processus de sensibilisation doivent être beaucoup plus déterminés au sein des pôles.
La qualité des projets et la maturité de leurs porteurs sont extrêmement variables et les PEPITE doivent développer leurs capacités à mieux les sélectionner.

Nous pourrions développer ce que nous avons appelé les « inside start-upers », à savoir des étudiants qui pourraient créer des start-up directement depuis l’intérieur du PME.
PEPITE se met en route, inégalement selon les sites et des dynamiques entrepreneuriales qui y existaient. Un travail collaboratif s’annonce avec la FNEGE dans ce domaine.

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