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« L’apprentissage, un modèle d’excellence et d’avenir » Anne-Lucie Wack

Le Parisien -9/04/2019 Alternance : 5 étapes pour décrocher la mission qu’il vous faut C’est…
Publié le 9 avril 2019
« L’apprentissage, un modèle d’excellence et d’avenir » Anne-Lucie Wack
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Le Parisien -9/04/2019

Alternance : 5 étapes pour décrocher la mission qu’il vous faut

C’est l’obstacle n° 1 de toute formation en apprentissage. Pour démarrer votre cursus, vous devez trouver une entreprise d’accueil, ce qui est plus facile à dire qu’à faire, surtout avec peu d’expérience : « Tous les étudiants ne sont pas égaux devant la recherche d’emploi.

Certains ont déjà fait plusieurs stages, d’autres pas », souligne Aurélie Duplat, responsable Développement Alternance à l’Esdes, l’école de management de l’Université catholique de Lyon. Pour décrocher votre contrat, procédez par étapes.

  • Je détermine mon projet professionnel
  • Quand dois-je attaquer ?
  • Je soigne ma candidature
  • J’élargis mon horizon
  • Je profite à fond de mon école Réseau, coachs, ateliers…

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« L’apprentissage, un modèle d’excellence et d’avenir »

3 questions à Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles (CGE)
Interview réalisée par Le Parisien

Comment évolue l’apprentissage dans les grandes écoles ?
Il connaît une très bonne dynamique. Au sein des 215 écoles que nous représentons, nous avons dépassé les 15 % de diplômés par l’apprentissage. Soit plus de 10 000 étudiants, contre moins de 7 000 il y a cinq ans. Nous devons poursuivre dans ce sens car l’apprentissage est un modèle d’excellence et d’avenir. Notre objectif est d’atteindre bientôt 25 % d’étudiants.

L’alternance améliore-t-elle l’ouverture sociale ?

Ce type de formation, gratuite et rémunérée, permet d’atténuer des écarts dont l’origine se retrouve très en amont de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, les cursus en apprentissage accueillent deux fois plus d’enfants d’ouvriers et d’employés que dans les formations classiques. Qu’ils soient un levier d’ouverture sociale est une réalité. Les grandes écoles en sont la tête de pont : elles confèrent à l’apprentissage une image d’excellence qui se répercute dans toutes les autres formations, qu’elles soient infra-bac ou d’enseignement supérieur.

La réforme de la formation professionnelle va-t-elle dans le bon sens ?
Elle a beaucoup de vertus, mais cause quelques inquiétudes. Si la priorité donnée aux cursus infra-bacs est compréhensible, la réforme ne doit pas entraîner de dommages collatéraux sur les formations dans les grandes écoles et venir casser la belle dynamique de l’alternance. La principale question à régler est celle du coût-contrat. Les écoles ont beaucoup investi pour ouvrir des cursus en apprentissage et doivent aujourd’hui être sûres d’être rémunérées à la hauteur des frais engagés. Sinon, certaines d’entre elles pourraient arrêter de proposer de l’alternance. Nous faisons tout pour éviter cela et travaillons avec France Compétences* pour trouver le bon équilibre : celui qui permettra à toutes les formations qui le souhaitent de proposer ce modèle d’excellence à leurs étudiants.
* Agence nationale créée en 2018 pour réguler la qualité des formations et leur coût.

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