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Des luminophores associés à des LEDs pour répondre aux exigences de l’éclairage de demain

En France, l’éclairage représente environ 12 % de la consommation totale d’électricité, soit environ 56…
Publié le 30 septembre 2015
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En France, l’éclairage représente environ 12 % de la consommation totale d’électricité, soit environ 56 TWh par an [1]. Les luminaires à LEDs (Diode ElectroLuminescente ou Light-Emitting Diode) représentent une alternative « verte » aux lampes fluorescentes en répondant notamment à des critères de préservation de l’environnement : réduction de la consommation d’énergie, technologies sans mercure ni plomb et recyclables à 98%.
Que de chemin parcouru entre la première LED rouge mise au point par Nick Holonyak en 1962 et la mise sur le marché des premières LEDs blanches pour le grand public il y a quelques années, sans oublier le Prix Nobel de Physique accordé aux inventeurs de la LED bleue (I. Akasaki, H. Amano et S. Nakamura) en 2014 !
Selon certaines études [2], les ampoules à LEDs devraient occuper près de 70% du marché mondial en 2020, représentant un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards de dollars et ce malgré la crise économique actuelle. Ces chiffres laissent entrevoir les enjeux liés aux avancées technologiques dans ce secteur d’activité hautement concurrentiel. Comme le rappel OSRAM [3], la France a pour objectif de généraliser les bâtiments à énergie positive d’ici 2020, et de réduite la consommation des bâtiments existants de 38% à cette même échéance. Les facilités de gestion et la performance énergétique de la LED représentent des atouts incontournables dans l’atteinte de ces objectifs.
Si elles sont encore assez peu répandues sur le marché de l’éclairage, les lampes à LEDs sont de plus en plus performantes et pourraient représenter une grande partie de l’éclairage en 2020. A l’horizon 2016, l’éclairage domestique devrait constituer le plus gros segment de marché des LEDs : avec 45 % de part de marché en 2016 et 70 % en 2020, selon une étude de McKinsey [2].

Les acteurs du domaine de l’éclairage axent leurs recherches sur l’exploitation des capacités de l’éclairage avec toujours à l’esprit la volonté d’éclairer au bon endroit au bon moment, par le biais d’une gestion adaptée. Les utilisateurs s’affranchissent ainsi des commandes et la lumière intelligente se régule en fonction des situations. Avec la LED, qui offre sur bon équilibre entre énergie et ambiance, nous sommes passés à l’ère du numérique et des automatismes.

Comme l’illustre la figure ci-dessous, plusieurs méthodes sont envisageables aujourd’hui pour produire de la lumière blanche en associant des LEDs et des luminophores [4] …

Télécharger et ire la suite de l’article de Geneviève Chadeyron, Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF-ICCF UMR 6296)

http://www.cge-news.com/contenus//99/cms_pc/fichier/1322/150724124924_ensccf—pdf.pdf

 

A propos de Geneviève Chadeyron

Geneviève Chadeyron a intégré l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont Ferrand (ENSCCF) en 1997 en tant que Maître de Conférences. Professeur à l’ENSCCF depuis 2009, elle est également co-animatrice de l’axe thématique « Chimie et Matériaux » de l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF) et directrice du cycle préparatoire intégré de la Fédération Gay Lussac à Clermont-Ferrand.
Elle développe ses activités de recherche au sein du groupe Matériaux Luminescents (ML) de l’équipe Matériaux Inorganiques de l’ICCF. Depuis 2001, ses activités de recherche s’orientent plus particulièrement vers le développement de luminophores pour des dispositifs d’éclairage à base de diodes électroluminescentes (LEDs). Les travaux du groupe autour de ces matériaux luminescents ont abouti en 2012 à la création de la start-up « RevLum ».
 genevieve.chadeyron@ensccf.fr

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