Il y a 5 ans, nous publiions un article dédié aux formations MS, dont le succès était avéré.
Aujourd’hui, il nous a semblé intéressant de retravailler cet article, à l’aune des données collectées lors de la dernière campagne déclarative pour les formations portant le label CGE.
Ressort de ces données la grande stabilité globale des volumétries étudiées, gage de la robustesse de cette marque phare de la CGE depuis plus de 30 ans. En y regardant de plus près, quelques évolutions sont dignes que l’on s’y attarde.
Retour sur les chiffres comparés…
En 2012-2013, 101 écoles membres de la CGE étaient porteuses de 369 MS en propre ou en co-accréditation ; en 2016-2017, ce sont 98 écoles qui sont porteuses de 387 formations MS, en propre ou en co-acréditation.
Les 2 graphes ci-dessous permettent de comparer les ventilations par type d’école :
Une lecture rapide pourrait amener à croire que moins d’écoles (98 contre 101) sont porteuses de formations MS. Or, ces dernières années, nous avons assisté à des fusions, réduisant le fait le nombre d’écoles ; à titre d’exemples, BEM et Euromed sont devenues KEDGE, RMS et RBS ont donné naissance à Néoma, l’Ecole Centrale de Paris et Supélec ont créé ensemble CentraleSupélec, et elles ne sont pas les seules.
Ces chiffres démontrent également que les écoles d’ingénieur sont majoritairement à l’initiavite des nouvelles formations MS (+ 24 en 5 ans), alors que les écoles de Management se tournent désormais plus vers le label MSc et par voie de conséquence, voient le nombre de formations MS qu’elles délivrent baissé de 8 en 5 ans. Les écoles d’autres spécialités affichent également un solde positif, avec 2 formations supàplémentaires sur la période étudiée.
Actuellement ce sont 7729 étudiants, dont 31 % d’étrangers, qui sont inscrits dans les 336 formations pour lesquelles des données ont été collectées.
Si la volumétrie totale des étudiants inscrits est des plus stables, i est à noter que le pourcentage d’étudiants étrangers a quant à lui augmenté de 2 % en 5 ans. Certes, cette évalution n’est pas une révolution, mais elle participe à démontrer une internationalisation plus grande de ce label CGE. Les délocalisations de nombrueses formations à l’étranger en sont la cause première, les écoles faisant le choix d’aller délivrer leurs formations dans les pays où elles ont identifié de réels marchés.
Les données ici présentées confirment, s’il en était besoin que la formation MASTERE SPECIALISE©, malgré ses 30 ans d’existence, n’a pas pris la moindre ride et séduit toujours autant d’étudiants.
Isabelle Laurençot
Responsable du Pôle Gestion de l’Information – Process