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Un 3ème site Icam en Afrique Centrale

L’Icam, école d’ingénieur généraliste, s’apprête à ouvrir un nouveau site en Afrique Centrale, à Kinshasa…
Publié le 26 novembre 2018
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L’Icam, école d’ingénieur généraliste, s’apprête à ouvrir un nouveau site en Afrique Centrale, à Kinshasa (RDC). Deux campus existent déjà à Pointe-Noire et Douala, où des formations de techniciens et ingénieurs sont délivrées depuis 2002. L’Icam se déploie à l’international depuis près de vingt ans, avec un axe prioritaire dans les pays de l’hémisphère sud à fort potentiel.

L’Icam et l’Université Loyola du Congo ont officialisé, en novembre dernier, la création d’une entité qui aura pour nom “ Faculté d’Engineering ULC-Icam ” et qui formera, sur le campus de Kimwenza, des techniciens et ingénieurs. 500 étudiants sont attendus, à terme, sur ce site. Pour la formation d’ingénieur, le recrutement de la première promotion pour septembre 2019 va débuter dans les semaines à venir. Ce sera un parcours ingénieur en 6 ans, 4 ans de tronc commun et 2 ans de Master, dont une option entrepreneuriat pour la moitié de la promotion.

Cette formation s’inscrit totalement dans la ligne des formations Icam, et tout spécialement celle du nouveau Parcours Ouvert, axé sur des pédagogies innovantes, soutenues par le digital et les expérimentations, en Fab Lab notamment. L’objectif étant, à moyen terme et si les conditions locales le permettent, d’intégrer ce site dans la dynamique globale du Parcours Ouvert, qui prévoit des échanges internationaux d’étudiants entre campus Icam, d’un à deux ans.

L’Icam s’investit sur le continent africain depuis 1998 : soutenu par des partenariats fructueux avec les universités jésuites locales, il a ainsi pu mettre en œuvre deux sites à Pointe-Noire (Congo) et Douala (Cameroun), qui accueillent aujourd’hui près de 480 étudiants chaque année, dans des bâtiments dédiés, équipés des technologies nécessaires au “campus numérique” et dotés d’une résidence confortable pour les étudiants, à l’image de tous les autres campus Icam. La construction de locaux similaires est également prévue à Kinshasa ; une levée de fonds est en cours afin de financer ce projet, estimé à 3 millions d’euros dont 2,5 millions pour les bâtiments.

 

Mais pourquoi ce choix de l’Afrique Centrale ?

L’Icam, en premier lieu, porte son regard sur les pays émergents, en développement, où les besoins en techniciens et ingénieurs sont avérés, dans et pour le pays. Pour ces mêmes raisons, l’école a d’ailleurs également ouvert un campus en 2014 à Chennai, en Inde, et ouvrira en septembre 2019 une entité à Recife, au Brésil. Les pays d’Afrique possèdent ce fort potentiel de développement avec, de surcroît, des particularités naturelles stratégiques (minerais, forêts, énergie hydroélectrique, pétrole, agro industrie,…) qui favorisent l’implantation de grandes entreprises, recruteurs privilégiés des étudiants. Même si La RDC a connu une instabilité politique, l’organisation d’élections en fin d’année 2018 devrait permettre le début d’une période plus stable. L’Icam s’appuie sur un partenaire bien implanté en RDC, la Compagnie de Jésus, qui a traversé les décennies dans le pays et a su s’y implanter de manière pérenne.

Les conditions climatiques d’Afrique Centrale sont aussi une formidable opportunité pour des projets de Recherche sur les questions environnementales . Des initiatives très inspirantes peuvent y être menées, comme celle de l’un de nos chercheurs, à l’Institut Ucac-Icam de Douala, qui réalise une thèse sur la valorisation énergétique des déchets agroalimentaires. L’Icam est également à l’initiative de la création du réseau IAJES*, qui fédère les établissements d’enseignement supérieur jésuites à travers le monde, notamment autour de la question de “l’écologie intégrale”, défendue par le Pape François.

La faculté d’Engineering ULC-Icam constitue donc actuellement son équipe pédagogique afin de préparer la rentrée 2019. Un ingénieur Icam, par ailleurs jésuite et Congolais RDC, dirigera cette entité : le père Romain Kazadi sj. Louis de Montety, directeur du pôle formation professionnelle de l’Icam et ancien directeur du site de Toulouse, est également nommé conseiller auprès du directeur, en lien fort avec le président de l’ULC, le père Ferdinand Muhigirwa.

* International Association of Jesuit Engineering Schools

Olivier du Bourblanc
adjoint au directeur général
Icam

A propos d’Olivier du Bourblanc

Olivier du Bourblanc est adjoint auprès du directeur général de l’Icam pour l’internationalisation du groupe. Il assure ainsi le suivi des études d’opportunité, de
faisabilité, puis la concrétisation de nouveaux sites dans le monde, et entretient des liens qualitatifs avec les universités internationales partenaires (une soixantaine environ). Diplômé de l’école d’ingénieurs de Purpan, à Toulouse, il a travaillé une quinzaine d’années dans le domaine du marketing, avant d’intégrer l’Icam, en 2004, d’abord en tant que directeur des études du site de Lille.

 

A propos de l’Icam

L’Icam, école d’ingénieurs créée en 1898, possède 9 campus en France et à l’étranger : Lille, Paris-Sénart, Nantes, Bretagne, Vendée, Toulouse, Pointe-Noire, Douala et Chennai. En 2019 ouvriront les sites de Recife (Brésil) et Kinshasa (RDC). Avec plus de 6 000 étudiants, elle se positionne comme une école majeure du paysage de l’enseignement supérieur. Elle se structure en trois pôles d’activité : enseignement supérieur, formation professionnelle et services aux entreprises. L’Icam diplôme en France près de 600 ingénieurs par an, dont près de la moitié par la voie de l’apprentissage. L’institut propose des formations qualifiantes et diplômantes (du CAP au Mastère Spécialisé) et dispose d’écoles de production. Elle propose aux entreprises diverses prestations : R&D, études, conception et réalisation de machines spéciales, essais… Plus de 200 projets sont réalisés chaque année par l’Icam pour les entreprises.

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