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Deux nouvelles écoles membres à la Conférence des grandes écoles

Le Conseil d’administration de la Conférence des grandes écoles qui s’est tenu le 12 mars…
Publié le 12 mars 2019
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Le Conseil d’administration de la Conférence des grandes écoles qui s’est tenu le 12 mars 2019 a approuvé la demande d’adhésion de deux nouveaux membres :

Collège « écoles »

  • L’ENSA Lyon : Nathalie Mezureux, directrice de l’ENSAL
  • Sciences Po Bordeaux (IEP Bordeaux) : Yves Déloye, directeur de Sciences Po Bordeaux

 

A propos de l’ENSA Lyon

L’ENSAL forme les architectes diplômés d’État, appelés à porter le titre d’Architecte et à exercer la responsabilité du projet architectural dans les conditions prévues en France par la loi. Notre établissement s’intègre dans la forte dynamique de la région Auvergne Rhône-Alpes, de la Métropole de Lyon et de l’Université de Lyon. Profitant des nombreuses relations consolidées dans le temps avec les établissements d’enseignement supérieur de ce territoire, ses institutions culturelles et ses acteurs professionnels, nos étudiants sont préparés pour construire le cadre de vie du futur dans un cadre collaboratif accru.

La qualité de l’enseignement partagé par nos enseignants et chercheurs, pour la plupart architectes praticiens, découle d’une stratégie pédagogique et scientifique exigeante en phase avec la réalité du terrain. Cette stratégie est alignée sur quatre macro-compétences qui permettent aux futurs professionnels formés ici de concevoir des architectures de toute dimension, de tout niveau de complexité, à toutes échelles de contexte, et d’en maîtriser la réalisation. En outre, les nombreuses voies de diversification du métier de l’architecte sont abordées que ce soit dans le domaine de la maîtrise d’ouvrage, de la programmation architecturale, du conseil, de la réhabilitation, de l’analyse urbaine, de la maquette numérique ou encore de l’écoconstruction.

Prendre en compte les réalités actuelles suppose aussi d’accompagner les étudiants vers une société en quête d’une nouvelle dynamique qui prend, et continuera à prendre, son élan dans l’innovation. C’est en encourageant les étudiants à l’expérimentation hors les murs, en leur offrant des enseignements prospectifs et en leur donnant le goût de la recherche, que nous les accompagnons chaque jour sur ce terrain ; c’est en leur offrant des enseignements de projet par le projet, la possibilité d’expérimenter leurs productions, de réfléchir aux côtés d’équipes de recherche rattachées au CNRS, ou en leur permettant un accès privilégié aux Grands Ateliers, que nous formons les acteurs de l’innovation architecturale.

Les acteurs de l’ENSAL s’engagent dans une même quête : celle d’un monde dans lequel culture, environnement, économie et société seraient enfin durablement alliés. Notre souhait est que chaque étudiant s’épanouisse et réussisse dans une carrière passionnante et à son image.

À travers ces pages, nous espérons vous faire partager le quotidien de notre école, dynamique et responsable, et vous donner le goût de notre passion commune : l’architecture.

Nathalie Mezureux, directrice de l’ENSAL

 

 

 

A propos de Sciences Po Bordeaux

Sciences Po Bordeaux, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche appartenant à la communauté d’universités et établissements d’Aquitaine et associé à l’université de Bordeaux, a été créé en 1948. Depuis lors l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux n’a jamais cessé de se transformer et de se moderniser. Cinq années marquent cette constante évolution : 1967, 1989, 2005, 2013 et 2016.

À la rentrée universitaire 1967, l’IEP de Bordeaux (comme on disait encore à l’époque) déménage sur le campus universitaire de Talence-Pessac-Gradignan. Marcel Merle, directeur jusqu’en 1967 et Albert Mabileau qui lui succède, ont été les maîtres d’œuvre de ce « grand dérangement ». Cela faisait en effet près de 20 ans que, créé par Maurice Duverger, le professeur de science politique français le plus connu dans le monde, l’Institut était installé cours du Maréchal-Joffre, dans le centre-ville de Bordeaux.

En décembre 1989, grâce aux efforts conjugués de Claude Emeri d’abord, directeur entre 1976 et 1985, et de Pierre Sadran qui demeurera 13 ans à la tête de l’établissement, un décret réformant le statut des Instituts d’Études Politiques français est publié. Il leur octroie la personnalité morale et juridique et leur accorde la pleine autonomie pédagogique, administrative et financière.

En 2005, initiée par Pierre Sadran en 1997, portée par Robert Lafore, directeur de 1998 à 2007, la réforme de la scolarité ajoute deux années d’études au cursus inchangé dans sa durée depuis 1948. Par décret, le diplôme des Instituts d’Études Politiques confère le grade de master. Aujourd’hui plus de 20 parcours de spécialisation sont mis en place regroupés en 4 « majeures ». C’est l’offre de formation la plus diversifiée qui existe dans un Institut d’Études Politiques français, en province. Sciences Po Bordeaux s’affirme aussi comme l’un des établissements les plus ouverts sur le monde avec une « première » française : dès 1998 l’ouverture d’une « filière binationale intégrée » avec l’université de Stuttgart. L’expérience sera renouvelée à dix reprises ensuite avec d’autres universités ailleurs en Europe et dans le monde. En 2015, la part des élèves étrangers à Sciences Po Bordeaux dépassait les 20 %.

En juin 2013, débutent les travaux de grande métamorphose de Sciences Po Bordeaux, financés par la Région Aquitaine (devenue Nouvelle-Aquitaine), l’État apportant les terrains nécessaires à cette extension. C’est le plus grand dossier qu’aura eu à gérer Vincent Hoffmann-Martinot, directeur de septembre 2007 à l’été 2016. C’est aussi la plus grande transformation immobilière que connait l’Institut depuis son déménagement du centre de Bordeaux. Comme ses prédécesseurs à la direction de Sciences Po Bordeaux, il aura eu à cœur de développer et d’accroître considérablement le rayonnement de l’Institut bordelais.

Au terme des travaux qui auront duré plus de trois années, la superficie de nos locaux a doublé, nous accueillerons progressivement beaucoup plus d’élèves et renforcerons ainsi notre ouverture sur le monde. Les nouveaux diplômés viendront s’ajouter aux 10.000 anciens élèves que l’école a formés depuis sa création, regroupés au sein de « Sciences Po Bordeaux Alumni », l’association des anciens élèves très active dans sa politique de soutien aux plus jeunes. En ma qualité de huitième directeur de Sciences Po Bordeaux depuis le 1er septembre 2016, je mesure pleinement l’importance de l’héritage qui forge l’identité de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux. Je considère aussi que cette école dispose dorénavant d’un potentiel de développement considérable avec des locaux entièrement rénovés et, surtout, un corps enseignant et une communauté administrative de toute première qualité.

Seul Institut d’Études Politiques de plein exercice dans la région Nouvelle-Aquitaine ; doté de deux centres de recherche en SHS de réputation internationale ; fort de ses cycles de préparations aux plus grands concours d’entrée dans les fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière, Sciences Po Bordeaux entend poursuivre dans les prochaines années son travail en faveur du bien public, toujours soucieux de sa diversification sociale (30 % de nos élèves sont boursiers de l’enseignement supérieur) et définitivement inscrit dans la cité par la qualité de sa présence au monde qui l’entoure, du local au global.

Yves Déloye, directeur de Sciences Po Bordeaux

 

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