CGE https://www.cge.asso.fr Conférence des grandes écoles Sun, 08 Jan 2023 15:52:23 +0000 en-US 1.2 https://www.cge.asso.fr https://www.cge.asso.fr 24 36 31 28 23 https://wordpress.org/?v=5.3.6 L’ESITC Caen et la construction durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesitc-caen-et-la-construction-durable/ Tue, 22 Jun 2010 13:32:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesitc-caen-et-la-construction-durable/ Transmettre le savoir et le savoir-faire :

Construire avec un impact environnemental faible, tout en optimisant l’économie des ressources, est le sujet principal des recherches du laboratoire de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction de Caen (ESITC Caen). Dans cette grande école d’ingénieurs, l’enseignement, à la pointe dans les domaines des éco-matériaux et du développement durable, se trouve enrichi par une recherche qui vise à répondre aux problématiques actuelles du secteur du BTP, dont notamment la construction durable. Grâce à son expertise, le Laboratoire de Recherche sur les matériaux et la Construction de l’ESITC Caen a été retenu dans le cadre du projet de recherche européen Franco-britannique SETARMS et du projet collaboratif de valorisation du lin dans les matériaux de construction qui vient d’être labélisé par le Pôle Génie Civil Ecoconstruction. L’équipe du laboratoire, composée de 12 personnes (1 HDR, 5 enseignant-chercheurs, 5 doctorants et 1 technicien), développe des activités de recherche sur les matériaux et la construction selon deux axes principaux :
  • Matériaux et éco-construction : développement d’éco-matériaux à partir de coproduits tels que les fibres végétales comme le lin, les coproduits marins (coquillages) ou les granulats de démolition. Par exemple : création de récifs artificiels en béton coquillé ou utilisation du lin pour la réhabilitation du bâti ancien.
  • Géotechnique environnementale : traitement et valorisation pour le domaine du BTP des sols et des sédiments inutilisables en l’état. Par exemple : traitement des sols aux liants hydrauliques ou valorisation des sédiments de dragage portuaires en techniques routières.
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20089 0 0 0
Retour sur le 15 juin 2010 : Assemblée générale de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-le-15-juin-2010-assemblee-generale-de-la-cge/ Tue, 22 Jun 2010 13:33:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-le-15-juin-2010-assemblee-generale-de-la-cge/ Rappelons quelques faits marquants de l’année passée :

  • En 2009-2010, la CGE a admis 7 nouveaux membres :
    • 2 écoles de management : ESG, EDC
    • 3 écoles d’ingénieurs : EPMI, ENSSAT, Polytech’ Orléans
    • 1 école d’autre spécialité : EHESP
    • 1 établissement étranger : ENIM de Rabat
  • En octobre 2009, lors de son séminaire interne à Marseille, la CGE a :
    • reçu Yazid Sabeg, Commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances,
    • organisé une session spécifique sur le développement durable avec les étudiants du REFEDD et des chefs d’entreprises,
    • présenté son nouveau logo,
    • reformulé ses axes de communication avec la désignation d’un nouveau président de la commission Communication.
  • Dès novembre est sortie sa nouvelle lettre électronique mensuelle : Grand Angle.
  • Le 2 février 2010, elle a signé la Charte pour l’Egalité des chances.
  • En mai 2010, elle a créé une commission Développement durable et signé un protocole d'accord avec la CPU (voir ci-dessous).

Force d’expression et de proposition, la CGE a pris position sur l’intégration des boursiers dans les écoles, sur le Grand emprunt, sur les enjeux de l’internationalisation de l’enseignement supérieur.

Le Président Tapie a réaffirmé le rôle essentiel des grandes écoles dans les dispositifs de l’enseignement supérieur et de la recherche (Loi LRU, Grand Emprunt, Alliances,…) et la poursuite du dialogue entamé avec les ministères de tutelle, notamment le MESR et le MAEE (participation à des réunions bilatérales, travail sur l’accueil des étudiants étrangers,…). Ce rôle se traduit, par exemple, par l’implication croissante de la CGE dans diverses instances (CNESER, Unesco, CampusFrance,…), dans des comités de sélection (bourses Eiffel, pôles entrepreneuriat, campus d'été,…). L’année à venir sera orientée sur :
  • les aspects internationaux : avec le congrès de la CGE (7-8 octobre) dédié à ce thème et la participation au Forum franco-chinois à Shanghai (22 octobre) ;
  • l’ouverture sociale : avec la parution d’un Livre blanc, le travail sur les biais sociaux dans les épreuves de concours ;
  • le développement durable : avec le déploiement du référentiel aux établissements d’enseignement supérieur ;
  • l’enseignement supérieur : lien avec le secondaire, financements, diplômation, évaluation, rythmes ;
  • l’élaboration d’un observatoire sur les grands thèmes de la vie des écoles, avec des données chiffrées significatives.
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20112 0 0 0
Les sportifs et les cadres de haut niveau : comment apprendre à bien grandir ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-sportifs-et-les-cadres-de-haut-niveau-comment-apprendre-a-bien-grandir/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-sportifs-et-les-cadres-de-haut-niveau-comment-apprendre-a-bien-grandir/ « Il faut cultiver notre jardin » faisait dire Voltaire à Candide il y a un peu plus de 250 ans. Cette maxime soulignée par des générations de lecteurs, toujours enseignée aux lycéens qui planchent sur l’épreuve de français du baccalauréat, demeure universelle. C’est le combat de quiconcque entreprend : mettre en application ses choix et ses convictions afin de grandir intérieurement.

Quelle plus belle façon d’inciter au développement personnel du sportif ou de l’étudiant, conscient des montagnes qu’il s’apprête à franchir ? La première leçon est de modérer l’Optimisme, le développement personnel est un long chemin qui ne se parcourt pas seul – chacun son Pangloss - et est parsemé d’étapes inéluctables. Il est affaire de construction, pyramidale en un sens, plus maslovienne qu’escherienne pour sûr ! Le sportif de haut niveau comme l’étudiant en Grande École passe par 3 phases qui rythmeraient idéalement son développement : une première phase d’intégration, suivie par un apprentissage de la compétitivité, pour se projeter vers une recherche de la performance. Tâchons d’en faire une analyse, le guide du petit Candide. Intégration : la découverte de soi, de ses possibilités, de ses objectifs et de son futur parcours. Commençons par la phase la plus cruciale du projet de construction. Cette phase d’introspection et de questionnement va induire et diriger toute la suite du développement personnel. Avant d’entreprendre, il faut réfléchir. Cette réflexion doit être la plus honnête possible et porteuse de sens pour être véritablement fondatrice de ce qui va suivre chez le sportif en devenir comme chez l’étudiant en herbe. Elle précède un engagement fort dans les deux cas : se lancer à corps perdu dans l’entraînement physique, tactique et mental dans son domaine, à partir duquel on s'engagera dans la voie de l'accomplissement. Cette orientation est naturelle pour le sportif qui se nourrit de ses expérimentations, révélant ainsi les instincts du sport plaisir, du haut niveau et/ ou de la compétition, en préparant son corps de manière adéquate. Encore faut-il parvenir à déterminer ses attentes. Il ne s’agit pas de viser le top niveau mais de se questionner sur sa propre notion de top niveau, celle qui nous apportera la sensation de satisfaction qui suit l’objectif accompli. La préparation ne sera pas la même pour le sportif qui vise le championnat régional que pour celui qui vise les Jeux Olympiques, bien que l’on puisse y déceler nombre de similitudes. Le choix de l’étudiant semble plus problématique : il ne peut, dans la plupart des cas, expérimenter de façon concrète le secteur ou le métier qu’il croit viser. Il est donc en permanence dans l’anticipation et la réflexion sur le bien-fondé de telle ou telle décision. Cette introspection est d’autant plus délicate qu’il est extrêmement difficile de jauger ses possibilités même si l’on est conscient de son potentiel. Le choix se porte plus naturellement sur une formation transversale, multisectorielle, qui fournit à l’étudiant les meilleures armes pour faire face à ce qu’il pense être la réalité professionnelle. L’étudiant en Grande École est, en quelque sorte, le décathlonien de l’enseignement supérieur au début de sa formation. Il est celui chez qui on a décelé un potentiel mental et physique, notamment mis à l'épreuve par le concours d'entrée, mais il reste celui qui, fort de son enseignement pluridisciplinaire, rechigne à se spécialiser assez tôt. Toutefois, se spécialiser trop tôt serait peut-être une erreur, chez l’étudiant comme chez notre sportif. Afin de pouvoir donner le meilleur de soi même dans un domaine, il faut assurément en connaître les forces et les faiblesses, les atouts et les inconvénients, les opportunités et les menaces, tous ces facteurs que l’on aura éprouvés en comparaison avec les autres domaines. Sans cette étape, notre vision serait forcément restreinte et dès lors notre efficacité réduite. Un accompagnement ingénieux et une dédramatisation du choix sont donc nécessaires. La pression s'exprime en termes de rentabilité de son potentiel, elle est inconsciente mais extrêmement puissante et source d’une angoisse dévastatrice. Ceux chez qui on a,  depuis très jeune, mis en avant les capacités à faire de grandes choses sont souvent tenaillés par la peur de gâcher, de mal faire. Ne pas céder à la pression est le prix à payer pour exploiter son potentiel, développer son corps et son esprit sainement. Une priorité dans les études tout autant que dans le sport. «Il faut se fixer des buts avant de pouvoir les atteindre.» disait Michael Jordan. Compétitivité : apprendre à se différencier mais conserver son intégrité Une fois le chemin tracé, il faut s’y engager. Toutefois, il faut trouver un intermédiaire entre le lièvre et la tortue. Une approche trop prudente nous empêchera de développer nos armes pour faire face à la concurrence qui ne cesse jamais de gagner du terrain. Trop vite et ce sera la blessure ou le burnout. Comme le sportif, le cadre doit se préparer à avoir plusieurs carrières qui s’inscriront dans une véritable progression et un cheminement vers des fonctions plus importantes. Toutefois, une préparation adaptée est nécessaire. Tout comme le sportif de haut niveau, qui ne doit pas ignorer les formations professionnalisantes utiles pour sa reconversion, l’étudiant doit rester en veille proactive sur les pistes d'évolution de son parcours professionnel. C’est la force du cadre avisé. Être compétitif, c'est aussi savoir se remettre en question, l’innovation en est le meilleur vecteur. Dick Fosbury à remporté la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Mexico en sautant en arquant son dos quand tous ses concurrents pratiquaient le roulé ventral. Pour se dépasser et faire gagner 20 centimètres à ses sauts, Fosbury a révolutionné sa discipline. Un autre élément primordial de la performance ou de l'excellence demeure l'intégrité. Le sport comme le management d’équipe ne peuvent se passer des valeurs de compréhension et de respect. Le contexte concurrentiel ne doit pas exacerber les intérêts individuels. La victoire sur la concurrence ne doit jamais cannibaliser la victoire sur soi, le sportif ou l’étudiant averti ne peuvent l'ignorer. En ce sens, l’approche sportive nourrit la formation de l’étudiant : il faut  avoir l'esprit dans la compétition mais franchir les palliers intelligemment. Performance : individuelle dans le travail mais pour le bien du collectif Que l’on soit sportif ou cadre supérieur, la performance individuelle est toujours à replacer dans un contexte collectif. Le lanceur de javelot lancera pour son club ou son pays lors des compétitions par équipe. Depuis l’apparition des pôles nationaux, les athlètes s’entraînent en équipe bien que la finalité soit la performance individuelle. On retrouve également de nombreux témoignages de sportifs de la même nation qui se sentent pousser des ailes après la victoire d’un des leurs. L'éthique est au premier plan quand la performance devient collective. La clé de la réussite est le management participatif pour aboutir à la synergie des talents. Pour reprendre une formule populaire : « la somme des individualités d'un groupe est inférieure à sa valeur totale collective». Cependant, l'individu est-il capable d'agir individuellement pour que la collectivité se réalise ? Le "vivre ensemble", le "travailler ensemble" ne doivent pas rester de vaines attentes. les Grandes Écoles insistent sur les travaux de groupe et le travail en petites unités d'étudiants. Imaginez de nombreuses petites équipes qui travaillent ensemble dans un micro-championnat scolaire. Observons plus attentivement non pas le résultat final  mais la manière dont le groupe aura accompli sa mission, surmontant les divergences des différents maillons en trouvant le meilleur dénominateur commun. Dans le sport comme dans le parcours d'un étudiant, la solidarité compte. L'importance de cette notion collective de performance laisse à chaque individu son épanouissement personnel, si on le laisse exprimer son talent et ses qualités, quelle que soit sa place dans la hierarchie ou dans l'équipe. Sportifs de haut niveau, étudiants en Grande École, managers, ingénieurs, se retrouvent et se ressemblent donc. Leur parcours est jonché de phases de haute performance mais également de doutes, avec l'optique d'une reconversion, obligatoire pour les sportifs, de plus en plus fréquente pour les cadres. C'est leur formation qui doit leur fournir la capacité de se remettre constament en question. Pour se connaître, ils doivent être capables de connaître les autres et de savoir en tirer le meilleur. Blessure, promotion qui s'envole, licenciement, les obstacles peuvent être nombreux. Comme Candide, il faut alors revoir son jugement et apprendre de nouveau. La formation continue des cadres est le pendant de l'entraînement du sportif. Les séminaires sont comme les phases de reprises avant la saison... Il y a, reconnaissons-le, matière à édifier un somptueux jardin.  

Fabien Giausseran

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20113 0 0 0
La parole à Régis Vallée, président de la commission Formation de la Conférence des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-regis-vallee-president-de-la-commission-formation-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-regis-vallee-president-de-la-commission-formation-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ " MENS SANA IN CORPORE SANO "

Les aspirations de la jeunesse sont synonymes de nouveaux rêves, de nouveaux désirs, de nouvelles visions. Les Grandes Écoles sont au cœur de ces attentes pour construire des personnalités adaptées au monde de demain dans la voie de l’excellence.

Ainsi la commission Formation s’efforce-t-elle de faire partager aux écoles les outils, les méthodes et les expériences susceptibles d’améliorer les formations, de favoriser l’insertion des étudiants dans la vie professionnelle, de leur ouvrir des perspectives internationales et les inscrire dans une démarche de développement durable. C’est dans cet esprit que se situent les travaux sur l’apprentissage, le e-learning, les stages, les compétences et les pratiques pédagogiques, le rôle et l’enseignement des langues (sous l’angle de la diversité culturelle, sociale….). Les responsabilités des écoles vis-à-vis de leurs étudiants vont bien au-delà. Il s’agit certes de leur donner une formation de qualité, mais aussi de veiller à ce qu’elle se déroule dans un environnement propice à l’épanouissement personnel et à leur bien être. Toutes les facettes de la vie de l’étudiant doivent donc être prises en compte. Le sport et les valeurs qu’il véhicule trouvent ainsi leur place dans cette démarche. Plusieurs aspects sont développés dans ce numéro de Grand Angle. A côté de la compétition en elle-même, d’autres notions sont étudiées : le « savoir être », les SFRC (savoir faire relationnels et comportementaux) et aussi le développement durable, les projets sportifs et la solidarité, la formalisation de pratiques de terrain. La santé par le sport : c’est le mot d’ordre du groupe APS de la CGE, qui développe le sport chez les étudiants, non seulement sur un plan physique, mais comme partie véritablement intégrante de la formation, en ce sens qu’il développe bien des qualités utiles dans la vie professionnelle : endurance, esprit d’équipe, compétitivité. Certaines écoles ont d’ailleurs aménagé leur cursus pour permettre aux sportifs de haut niveau de poursuivre leur entraînement et de participer aux compétitions. Dans cette démarche la CGE est partenaire de manifestations montées par des entreprises, telles le Challenge des Grandes Ecoles, manifestation sportive réunissant les meilleures équipes des écoles et sponsorisées par des entreprises dans une optique de recrutement. Plus largement c’est la santé de l’étudiant qui conditionnera le bon déroulement de ses études. Plusieurs actions vont dans ce sens :
  • La création de relais d’information auprès des étudiants sur tout ce qui touche à l’organisation locale des services de santé mis à leur disposition, ce qui peut être particulièrement important pour les aspects relevant des domaines psychiatrique ou psychologique.
  • la veille sanitaire et l’information, par exemple lors de l’apparition du virus H1N1
  • la sensibilisation aux dangers des addictions : c’est la mission du groupe LUCA (Lutte contre les Addictions) : en 2008 a été signée une charte de bonnes pratiques entre la CDEFI, la CGE, les Bureaux Nationaux des Elèves, qui constitue un guide didactique et pédagogique sur les comportements à risques.
  • Des journées « mieux manger » montées par les écoles

Toutes ces actions se font bien entendu en liaison avec les pouvoirs publics. Rappelons qu’en 2008 le Rapport DAB1, préconisait de s’appuyer sur le référentiel élaboré par le Conseil national pour l’enseignement en santé et sécurité au travail, et proposait notamment que les établissements soient incités à développer des outils pédagogiques et à introduire dans leurs formations des cours liés à la santé.

Le bien être, la santé participent d’une préoccupation globale de responsabilité à tous les niveaux, de changements de comportements, de prises de conscience chez tout citoyen, et cela le plus tôt possible.

Régis Vallée Président de la commission Formation Directeur de l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP)

1. Le Rapport DAB (du nom de son auteur William Dab) sur la formation des managers et des ingénieurs en santé au travail a été remis à Xavier Bertrand (ministre du Travail) et à Valérie Pécresse (ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) le 7 juillet 2008.

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20116 0 0 0
La base de données THESA fait peau neuve https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-base-de-donnees-thesa-fait-peau-neuve/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-base-de-donnees-thesa-fait-peau-neuve/ La commission « Recherche et transferts » de la CGE entend valoriser la recherche en cours dans les Grandes Ecoles. Pour ce faire, elle s’est dotée de sa propre base de données, THESA, qui s’est ouverte dans une nouvelle version. Vous pouvez découvrir la nouvelle interface ici. THESA répertorie les thèses et les Ph.D. en cours de préparation dans les grandes écoles, ainsi que les thèses et les Ph.D. soutenus depuis moins d’un an.]]> 20122 0 0 0 EMLYON Business School lance l’application « Concours 2010 » pour iPhone et Facebook https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-lance-lapplication-concours-2010-pour-iphone-et-facebook/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-lance-lapplication-concours-2010-pour-iphone-et-facebook/ destinée aux candidats du concours d’accès au programme Grande Ecole. Elle a pour objectif d’informer les candidats de manière conviviale sur le programme, l’accompagnement des étudiants par le département carrières, les réseaux de l’Ecole (diplômés, partenaires entreprises, partenaires académiques…), les associations étudiantes, les campus ainsi que toutes les informations clés sur EMLYON. Pour télécharger l'application.]]> 20123 0 0 0 Les étudiants de la Majeure PMBD de l’ISEN reçoivent la Certification Européenne en Analyse de la Valeur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-de-la-majeure-pmbd-de-lisen-recoivent-la-certification-europeenne-en-analyse-de-la-valeur/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-de-la-majeure-pmbd-de-lisen-recoivent-la-certification-europeenne-en-analyse-de-la-valeur/ 18 des 20 étudiants de la majeure PMBD (Management de projets et développement d'affaires) à l'ISEN Toulon, qui ont passé avec succès en Juin 2010 une certification Européenne en Analyse de la Valeur, organisée par l'Association Française de l'Analyse de la Valeur (AFAV). Leur responsable Jean-Michel ROLLAND (Responsable du Département de Formation Humaine économique et sociale), fort de ce succès, ne veut pas en rester là et s’engage déjà dans une nouvelle certification : le CAPM (Certified Associate in Project Management) organisé par le Project Management Institut qui est la plus importante association au niveau mondial pour les professionnels de la gestion de projet. (pour en savoir plus)]]> 20124 0 0 0 Entretien avec Bernard Remaud, président de la CTI (Comité national pour l’accréditation des formations d’ingénieurs) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-bernard-remaud-president-de-la-cti-comite-national-pour-laccreditation-des-formations-dingenieurs/ Wed, 22 Apr 0201 15:24:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-bernard-remaud-president-de-la-cti-comite-national-pour-laccreditation-des-formations-dingenieurs/ Président de la commission depuis juillet 2006, docteur d'État ès sciences physiques (1971), il a fait l’essentiel de sa carrière universitaire à Nantes. Il est notamment professeur puis directeur de l’IRESTE (1995-1999), l’école d’ingénieurs de l’université de Nantes et sera porteur du projet Polytech’Nantes, première école polytechnique universitaire française. Créateur, puis coordonnateur du réseau Polytech, il sera vice-président de la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs), administrateur puis directeur de l'École polytechnique de l'Université de Nantes. Auteur de près d'une centaine de publications dans les revues internationales, Bernard Remaud est chevalier de l'Ordre du Mérite (1996), médaillé d'Argent du CNRS (1990), officier dans l'Ordre des Palmes académiques (1989).

CGE : Quels sont selon vous les principaux enjeux des procédures de mesure de la qualité des écoles et des formations ? B.R. : Les enjeux sont nombreux, l’assurance qualité est un sujet primordial dans les discussions au sein de l’Union européenne. Les différents vocables nécessitent d’ailleurs un éclaircissement car ils sont parfois sources de confusions :
  • dans les écoles il y a d’abord les outils de mesure internes et l’auto-évaluation.
  • du point de vue externe, il existe plusieurs processus :
    • L’évaluation : ce sont des experts qui publient un rapport mais sans mandat ou jugement de conformité. S’en saisissent ensuite les établissements ou les ministères de tutelle, s'ils le jugent utile.
    • L’accréditation : c’est un jugement de conformité par rapport à un référentiel, donc un jugement avec une décision. En termes de structure au niveau européen il y a ENQA (European Association for Quality Assurance in Higher Education) qui regroupe les agences qui font de l’évaluation et les agences qui font de l’accréditation. Dans beaucoup de pays ce sont d’ailleurs les mêmes structures. Au sein de ENQA, nous avons créé un sous-groupe ECA (European Consortium for Accreditation in higher education), spécifique aux agences qui font de l’accréditation.
    • Habilitation : c’est ce que fait le ministère quand il traduit nos avis d’accréditation ou nos « décisions » pour les écoles privées en actes juridiques règlementaires.
La CTI a débuté ses activités en 1934. La qualité de ses statuts lui a permis de se fondre dans le moule des exigences européennes de manière très naturelle. Il y eu des réglages à faire, notamment à partir de l’an 2000 pour nous adapter aux nouvelles normes internationales, mais désormais la CTI est reconnue membre actif à partir entière de ENQA, mais aussi inscrite à EQAR (European Quality Assurance Register). Créé par les ministres de l'espace européen, EQAR recense les agences satisfaisant les standards les plus exigeants (un peu plus de 20 actuellement). Les enjeux de la qualité La démarche qualité d'une école doit inclure 2 aspects : le référencement externe (par la CTI et autres agences) et l'outil interne d'amélioration continue. La façon dont les écoles s’approprient ces démarches pour leur management interne est primordiale, notamment par la création et l'exploitation de systèmes d’information et de tableaux de bord. Je suis d’ailleurs surpris que depuis 15 ans, avec les systèmes d’accréditation cycliques mis en place à la CTI nécessitant des fiches synthétiques qui n’ont pas beaucoup bougé, il y ait des écoles qui dépensent une énergie folle, quelques mois, ou pour certaines quelques semaines, avant le dépôt de dossier, pour reconstituer plusieurs années d’historique et de données statistiques. D’où l’intérêt, et certaines écoles l’ont fait, de constituer un tableau de bord interne de pilotage et de management, c’est l’élément essentiel pour que l’accréditation périodique soit d'abord l'occasion d'une véritable réflexion stratégique de l'école, basée sur la mise en perspective de ces données. Il est aussi regrettable qu’il n’y ait pas une meilleure homogénéité des méthodes et des approches de ces processus dans les écoles. Il y a une évidente économie d’échelle et de partage d’outils de management à mettre en œuvre pour créer des systèmes d'information interne des écoles et automatiser les mises à jour des tableaux de bords au moment souhaité, sans mobiliser toutes les énergies dans l’urgence. Le résultat aujourd’hui, c’est que l’on ignore combien d’ingénieurs sont diplômés en France, et que des données fausses circulent ici ou là, par exemple sur le développement de l'apprentissage pour les ingénieurs. Que ce soit les données des ministères pour les cotisations des écoles par exemple ou d’autres sources, il n’est pas rare que les décalages ou les erreurs de données soit importantes. Les enjeux internationaux Au niveau européen, le débat s’articule autour du ranking, du benchmarking et de l’accréditation, avec un dossier politique très intéressant : la Commission européenne pousse beaucoup vers les classements (en réaction au classement de Shanghaï), alors qu'au sein de l'espace européen (impliquant environ 45 pays), les agences revendiquent plutôt l’évaluation, l’accréditation et ne souhaitent pas s'impliquer dans le ranking, estimant que c'est un autre métier. L'Union européenne a lancé un projet de méthodologie de classement des institutions et des programmes par grands domaines, porté par le CHE (Centre allemand pour le développement de l'enseignement supérieur). Un des premiers domaines testés sera celui des formations d’ingénieurs. Le problème du ranking est la collecte des informations, qui interpelle aussi les agences d'évaluation. En ce sens, à la CTI comme dans les autres agences, nous devons impulser la publication de données sincères et claires sur les offres de formation, en distinguant bien celles qui sont publiables des autres. En lien avec la CEFDG pour les écoles de gestion, nous sommes en train de créer une fiche de descripteurs en ce sens, intégrée à la procédure d’accréditation. La direction des écoles s’engagera sur la sincérité des données, qui seront publiques, donc exploitables par tous, y compris par ceux qui font du ranking. Les enjeux pédagogiques La CTI n'a pas un modèle unique d'école, nous cherchons à faire comprendre que c'est à l'école de définir son projet, et notre accréditation -notamment sa durée- repose sur l'adéquation du projet aux standards certes, mais surtout sur l'adéquation des objectifs et des moyens que l'école met en oeuvre. Un « petit » (au sens de la notoriété) établissement ayant un projet clair et cohérent peut ainsi bénéficier d’une période d’accréditation supérieure à un établissement de forte envergure, qui s’appuiera trop sur ses acquis, avec un manque de réactivité ou une absence de réflexion anticipatrice sur l’évolution des attentes du marché. CGE : Dans la définition des objectifs d’excellence et d’acquisition de compétences scientifiques, technologiques et professionnelles des établissements délivrant le titre d’ingénieur, quelles sont les valeurs ajoutées et distinctives de la CTI pour tendre vers un processus d’accréditation optimisé ? B.R. : A la CTI, dans sa démarche d'accréditation des formations, nous sommes au point sur le jugement du management, l’organisation et le suivi du diplômé. En revanche, nous devons faire des efforts sur certains aspects de l'évaluation de la formation. Non pas nous concentrer sur les volumes horaires, mais mieux analyser la façon dont l'école organise et évalue l'acquisition par l'élève des compétences nécessaires pour sa vie professionnelle d'ingénieur. Le modèle de la CTI, qui fonctionne et a ses vertus, atteint peut-être ses limites aujourd’hui : dans ce modèle, tous les membres de la CTI participent aux missions. Il n’y a pas de « board » ici qui ne va pas sur le terrain et qui valide le travail d’un groupe de rapporteurs ; une approche que nous considérons moins pertinente, notamment parce qu’il est difficile d’atteindre une cohérence entre les différentes équipes et dans l’étude des différents dossiers. Notre mission est naturellement sur le terrain avec un groupe à minima de trois personnes de la CTI et une équipe renforcée par des experts extérieurs. Mais nous sommes tous des bénévoles et la disponibilité de chacun n’est pas égale, aussi atteignons-nous la limite de notre disponibilité pour pouvoir traiter les dossiers dans des délais raisonnables, que ce soit pour les écoles ou pour les établissements étrangers. De nombreuses réflexions sont en cours pour faire évoluer encore la CTI. CGE : Que pensez-vous de la dimension professionnalisante des Mastères Spécialisés accrédités par la CGE et des passerelles de plus en plus recherchées pour des qualifications d’ingénieur-manager ? B.R. : Nous avons une très bonne estimation de ces formations qui sont clairement des formations bac+6 et répondent à un besoin du marché. Nous avons entamé une réflexion sur les diplômes de spécialisation que nous accréditons. Nous avons constaté que certaines écoles transformaient leur 3ème année en année de spécialisation pour des motifs qui ne nous paraissaient pas pertinents. Pour la CTI toutes les formations à bac +6, même dispensées par des écoles prestigieuses, doivent avoir une réelle valeur ajoutée. A la CTI, nous sommes convaincus que la double compétence en cinq ans est impossible ou trop fragile, sauf à de rares exceptions. Double compétence signifie rallongement des études. Je pense notamment à la formation d’ingénieur-manager, qui me paraît plus cohérente à 30/35 ans, une fois que l’on a déjà fait son chemin et acquis une expérience en entreprise. CGE : La CGE, par la voix de son président Pierre Tapie, tire le signal d’alarme sur les conséquences possibles d’une réforme de la taxe d’apprentissage (article paru dans les échos du 17 février 2011, copie ci-jointe), notamment pour le financement des établissements. Quel est votre point de vue sur l’apprentissage ? B.R. : Je ne connais pas le détail de la réforme, les écoles sont plus pointues que nous sur la question de la collecte des fonds. Mais ce qui est notable c’est l’engagement réel des écoles d’ingénieurs dans cette voie, avec plus de 170 diplômes accessibles par l’apprentissage à ce jour. Ce sont 3 000 diplômés aujourd’hui et 4 000 à 5 000 dans trois ans. Je pense que la pratique et la pédagogie de l'apprentissage ne sont pas les mêmes pour les écoles d'ingénieur et les écoles de commerce ; au-delà des compétences comportementales communes à tous, il y a l'acquisition d'un socle scientifique et technique beaucoup plus contraignant pour les ingénieurs. CGE : Dans la progression de la stratégie de développement de la CTI pour 2011-2012, quelle est la place de l’accréditation des formations proposées à l’étranger par des établissements français et des passerelles avec des établissements étrangers ? B.R. : Nous travaillons, avec la CGE et avec d'autres, sur notre référentiel par rapport à l’internationalisation. Nous souhaitons que les écoles soient beaucoup plus claires sur leurs objectifs en la matière, sur les moyens envisagés. Nous ne pouvons accepter de voir des établissements se lancer dans l’internationalisation juste par effet de mode. En ce sens, nous avons lancé avec nos partenaires européens des groupes de travail pour essayer d’affiner une grille d’analyse des critères qui définissent une ouverture internationale ou une implantation à l’étranger, pour déterminer un référentiel commun qui, peut-être demain, déboucherait sur un label. Concernant nos interventions à l’étranger, nous avons toujours deux marchés : les écoles françaises qui s’implantent à l’étranger (Chine, Inde, Maroc…) et les établissements étrangers qui cherchent un label international, comme par exemple, toutes les formations belges francophones qui veulent être accréditées CTI, ainsi qu’une partie des formations flamandes. Le marché européen est immense, avec une floraison d’offres, de diplômes et de formations. Donc, chacun recherche des marques pour renforcer son image. La marque CTI existe, est porteuse de grandes valeurs dans l’enseignement supérieur et est surtout recherchée parce la CTI est une des rares agences européennes qui soit spécialisée dans l’ingénierie, qui est accréditée par les instances internationales et reconnue par tous. Quant à l’accueil des étudiants étrangers, nous souhaitons affiner les analyses. Trop d’attention est portée sur le quantitatif et les effets sont susceptibles d’être parfois contre-productifs et déséquilibrés. Comment sont accueillis les étudiants ? Quels sont les risques d’isolement communautariste ? Que font les écoles pour les ouvrir à la culture française ? Quel est l'apport des étudiants étrangers à la culture internationale de l'école ? Ce sont de vrais enjeux. Nous sommes également très sollicités au niveau international pour le transfert de compétences et de savoir-faire dans l’accréditation d’écoles d’ingénieurs. Nombre de pays cherchent à développer leur processus qualité en venant chercher l’expérience des agences comme la nôtre.

Propos recueillis par Pierre Duval Chargé de mission Communication

Mieux connaître la CTI

La CTI est un organisme indépendant, chargé par la loi française depuis 1934 d’évaluer toutes les formations d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur en France et à l’étranger. La CTI peut, selon la loi, mener toute investigation dans un établissement de formation d’ingénieur, conformément à la nature de ses missions. Ainsi, de par ses missions et compte tenu de sa composition, de son expérience et de ses visites régulières dans les écoles, la CTI s’assure de la qualité des formations d’ingénieur et de leur adaptation permanente au contexte européen et international, académique et professionnel, et en apporte la garantie. Elle n’a pas pour objet la certification individuelle que constitue l’attribution des diplômes d’ingénieur. Elle ne classe pas les écoles. La CTI est ainsi de droit et de fait la cheville ouvrière de l’accréditation et donc de l’habilitation des formations d’ingénieurs. Les missions de la CTI comprennent :
  1. L’évaluation et l’accréditation de toutes les écoles d’ingénieurs françaises qui souhaitent être habilitées à délivrer un titre d’Ingénieur diplômé. Sur avis de la CTI, l’habilitation des écoles publiques est donnée par le ou les ministres concernés. L’habilitation des écoles privées est donnée par le ou les ministres concernés sur décision de la CTI.
  2. A leur demande, l’évaluation et l’accréditation des établissements étrangers délivrant des diplômes et des titres étrangers d’ingénieur. L’avis résultant de l’accréditation peut notamment donner lieu, à la demande des gouvernements concernés, à l’« admission par l’État » de ces diplômes et titres. Celle-ci est formulée par le ministre chargé de l’enseignement supérieur.
  3. La formulation d’avis sur toutes questions concernant les titres d’ingénieur diplômé. La CTI élabore en particulier les critères et les procédures nécessaires à l’accomplissement de ses missions et notamment à la délivrance du titre d’ingénieur. Elle contribue à l’amélioration continue des formations d’ingénieurs et à leur intégration dans l’espace européen et international.
En savoir plus...

Mieux connaître le label EUR-ACE

La CTI est membre fondateur de EUR-ACE (Accréditation des formations d’ingénieurs en Europe). La CTI a obtenu en 2007 le label EUR ACE des agences d’accréditation ; elle est donc elle-même accréditée pour délivrer le label aux formations qu’elle habilite. Cette accréditation lui a été renouvelée en 2008 pour 5 ans. Les promoteurs du programme EUR-ACE ont décidé de décliner le label EUR-ACE aux formations d’ingénieurs satisfaisant des critères de qualité reconnus en Europe (programme ENAEE). Ce label sera délivré aux formations par les agences accréditées EUR-ACE. Sont éligibles pour le label EUR-ACE, les formations d’ingénieurs habilitées pour la durée maximale lors des campagnes d’habilitation périodiques. En savoir plus...
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Tribune du président Philippe Jamet dans les Echos https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tribune-du-president-philippe-jamet-dans-les-echos/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tribune-du-president-philippe-jamet-dans-les-echos/ "Nous, grandes écoles, avons notre mot à dire sur l'avenir du pays" est le titre de la tribune de Philippe Jamet dans les Echos, parue le 23 janvier 2014. (voir tribune de ce numéro de Grand Angle)

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Programme d’Investissements d’Avenir : Lancement de l’action IDEFI-N : formations innovantes numériques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-dinvestissements-davenir-lancement-de-laction-idefi-n-formations-innovantes-numeriques/ Tue, 22 Dec 0201 15:28:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-dinvestissements-davenir-lancement-de-laction-idefi-n-formations-innovantes-numeriques/ Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche et Louis Schweitzer, commissaire général à l’Investissement, ont lancé, le 27 novembre, l’appel à projets « Initiatives d’excellence en formations innovantes Numériques – IDEFI-N ».

Doté de 12 millions d’euros dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, IDEFI-N vise à soutenir une quinzaine de projets ambitieux, considérés comme étant les plus stratégiques et présentant une ampleur suffisante pour amorcer une dynamique nouvelle de transformation de l’offre de formations numériques dans l’enseignement supérieur français.

Date limite de dépôt des projets sur le site dédié : 12 mars 2015

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Le sport, source d’innovation pédagogique ou pourquoi une grande école comme GEM s’engage dans l’accompagnement des sportifs au travers d’une filière complète https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-source-dinnovation-pedagogique-ou-pourquoi-une-grande-ecole-comme-gem-sengage-dans-laccompagnement-des-sportifs-au-travers-dune-filiere-complete/ Wed, 22 Apr 0201 15:28:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-source-dinnovation-pedagogique-ou-pourquoi-une-grande-ecole-comme-gem-sengage-dans-laccompagnement-des-sportifs-au-travers-dune-filiere-complete/ Depuis de nombreuses années, un grand nombre d’écoles et d ‘universités s’intéresse au sujet de la reconversion des sportifs de haut niveau, en tentant d' adapter leurs programmes aux contraintes vécues par les athlètes. La mise en œuvre de « parcours d’excellence » permettant de répondre pleinement aux enjeux du « double projet » - Carrière sportive et suivi d’études- s’avérait jusqu’à ces dernières années, très difficile voire impossible du fait des incompatibilités de temps et d’espace liées à la pratique du haut niveau ; encore à l’heure actuelle cela se traduit souvent principalement par de simples « aménagements » de scolarité, « temporels » type décalage des examens ou allongement de la durée des études.

Le fait nouveau de ces dix dernières années, c’est bien sûr le développement d’outils technologiques qui progressivement révolutionnent l’enseignement et en particulier l’enseignement à distance. A ce titre, le sport ou plus précisément les sportifs s’offrent comme un support expérimental, une source d’innovation pour les écoles engagées auprès de ce public atypique confortant ainsi les propos inscrits dans le Projet de conclusions du Conseil et des représentants des gouvernements des États membres*, sur le sport comme facteur d'innovation et de croissance économique : « le sport, principal mouvement non gouvernemental en Europe, est un facteur important d'innovation. Porté par un esprit de compétition intense, le sport comporte en soi tous les ingrédients pour pousser ses adeptes à se dépasser sans cesse en termes de performances et d'excellence » . E-learning et sportifs de haut niveau : la bonne adéquation C’est bien sous ce prisme-là, il y a 7 ans , que la décision de lancer un programme de « haut niveau » à destination des sportifs de haut niveau et des sportifs professionnels a été prise au sein d’un Institut dédié, l’Institut Sport & Management à Grenoble Ecole de Management. L’idée était alors de créer un parcours d’excellence répondant pleinement aux attentes ministérielles de mise en œuvre du double (voire du triple en lien avec le monde économique) projet et d’ouvrir la voie du diplôme grande école (DESMA – grade master) dans une version nouvelle, en e-learning. Sans entrer ici dans le détail du développement d’un tel programme, il est néanmoins intéressant d’établir les constats suivants :

  •  Le premier est qu’indiscutablement, les formations e-learning répondent pleinement aux exigences du haut niveau et du très haut niveau (équipe de France, Tour de France, Jeux Olympiques) : aucun athlète engagé dans ce parcours n’a abandonné et le taux de réussite à l’examen est aujourd’hui de 100%.
  • On observe par ailleurs, une symétrie entre les résultats scolaires et les résultats sportifs ; un individu bien dans sa tête l’est visiblement aussi dans « ses jambes » confirmant les propos de Montaigne qui écrivait en son temps « Mes pensées dorment si je les assis. Mon esprit ne va si les jambes ne l’agitent. »
  • La réussite de la mise en œuvre d’un parcours e-learning repose avant tout sur l’équipe pédagogique : si le e-learning impose à chaque professeur une remise « à plat » de sa manière d’enseigner, le sportif de haut niveau lui impose par ailleurs une agilité à toute épreuve. Proposer un parcours e-learning à des SHN implique de disposer d’un corps enseignant de haut niveau.
  • cela impose aussi d’identifier et de proposer un(e) un responsable pédagogique de haut niveau dont le rôle sera d’assurer le « capitanat » de l’équipe élargie, composée des professeurs et des étudiants ; la réussite des uns passant inexorablement par celles des autres.

Etape suivante : la création d’un BTS dédié aux sportifs de haut de niveau Forts de cette première expérience et convaincus de la portée « innovatrice » du sport au service de l’enseignement, c’est sur la base d’une note de service du Ministère de l’Education Nationale et d’une rencontre avec les services du Rectorat de Grenoble, que Grenoble Ecole de Management a pris la décision en octobre 2014 de proposer un nouveau parcours original : un BTS Management des Unités Commerciales (MUC) déroulé majoritairement en e-learning. Cette décision ne s’est pas imposée d’elle-même et c’est bien l’enjeu d’innovation pédagogique, notamment d’adaptation à un cadre fort et à un public spécifique potentiellement « à risque » (manque de maturité et pratique sportive du haut niveau) qui a poussé l’école à entreprendre.

On peut ici parler d’une « double » innovation pédagogique par la composition d’une équipe d’enseignants dédiée et reconnue par les services du Rectorat, regroupant des personnes issues de la fonction publique et d’autres du privé ; pour reprendre l’expression formulée plus avant, le sport comporte bien en lui tous les ingrédients pour pousser ses adeptes à se dépasser sans cesse en termes de performances et d'excellence et On peut ajouter : pour pousser aussi ses adeptes à jouer collectif et à ouvrir de nouveaux horizons non imaginés jusqu’alors.

Un autre constat du rapport précité du Conseil de l’Union Européenne disait qu’ « il est en outre évident que les innovations liées au sport peuvent avoir d'importants effets d'entraînement sur d'autres secteurs de l'économie. Il existe déjà de nombreux exemples de transfert d'innovation du sport vers d'autres secteurs, au profit d'un plus grand nombre de consommateurs, notamment dans la production industrielle, l'électronique, les technologies de l'information et les logiciels, la santé et les soins de santé, l'alimentation, le tourisme, l'éducation, les loisirs et le secteur automobile ». C’est de manière évidente, le sens de la démarche de Grenoble Ecole de Management dans ce projet : et on imagine assez bien en termes d’éducation et de formation professionnelle, les déploiements à venir de ces innovations pédagogiques nées du sport, à destination d’autres publics. *réunis au sein du Conseil de l’Union européenne

François Leccia Grenoble Ecole de Management

A propos de Grenoble École de Management Créée par la CCI de Grenoble en 1984, Grenoble Ecole de Management est l’une des meilleures écoles de management françaises (6e sur 30) et européennes (27e sur 100). Elle forme chaque année 6 000 étudiants et cadres au sein de ses 50 programmes nationaux et internationaux, allant du Bac + 3 au doctorat. Accréditée EQUIS, AACSB et AMBA, membre de la Conférence des Grandes Écoles et régulièrement classée dans la presse internationale et nationale, Grenoble École de Management compte parmi les rares business schools mondiales à détenir cette triple accréditation, gage de la qualité de ses activités. Basée à Grenoble, ville d’innovation, Grenoble École de Management a développé une solide expertise autour du Management de la Technologie et de l’Innovation. Grâce à cette spécificité unique en France, l’École est aujourd’hui membre fondateur du campus mondial d’innovation GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New technologies), qui représente un investissement d’1,3 milliard sur 5 ans. http://www.grenoble-em.com/ http://www.grenoble-em.com/institut-sport-et-management http://www.grenoble-em.com/formations-pour-sportifs-de-haut-niveau-en-e-learning
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Les nouvelles formations labellisées par la CGE pour 2015-2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-formations-labellisees-par-la-cge-pour-2015-2016/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-formations-labellisees-par-la-cge-pour-2015-2016/ 21 nouvelles formations MASTERE SPECIALISE® (MS), 16 MSc et 10 BADGE ont été accréditées pour 2015-2016 par la CGE.

Ces  labels sont des marques collectives déposées par la CGE.  À  ce  jour, ce sont 550 formations proposées par la CGE qui bénéficient de l’une de ces accréditations. En 2014-2015, 10 600 étudiants  ont suivi l’un de ces cursus dans les établissements membres de la CGE.]]>
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Double-diplôme https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=56043195 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=56043195 Sciences Po Rennes et Audencia s’associent pour proposer un double-diplôme [caption id="attachment_56043235" align="alignright" width="452"] « Patrick Le Floch, Directeur de Sciences Po Rennes et Christophe Germain, Directeur Général d’Audencia Business School, ont signé le 28 juin la convention de partenariat entre leurs établissements (© F. Sénard / Audencia). »[/caption] Le 28 juin 2018 Christophe Germain, directeur général d’Audencia et Patrick Le Floch, directeur de Sciences Po Rennes signaient officiellement la convention de partenariat entre les deux écoles. Suite à celle-ci, dix étudiants auront la chance à la rentrée 2018, d’être les tout premiers à démarrer un très sélectif double-diplôme Audencia Business School et Sciences Po Rennes. Les cinq étudiants en Sciences Po pourront choisir à Audencia le Master en Management (Grande Ecole) ou l’une des 6 formations Mastère Spécialisé®. Les cinq Audenciens suivront quant à eux l’un des Masters en sciences politiques de l’école rennaise. L’hybridation des compétences, cœur de la stratégie de développement d’Audencia, est basée sur la conviction que les métiers de demain et les projets porteurs d’innovation sont à la croisée de plusieurs disciplines. Elle complète désormais son offre de doubles-diplômes et formations doubles-compétences en ingénierie, architecture, Beaux-Arts, Droit et Management Public. Dans ce dernier secteur, elle bénéficiait déjà d’un Master en Management des Politiques Publiques délivré conjointement avec l’Institut d'études politiques de Lille (Sciences Po Lille).   Un double-diplôme pour répondre à la transition énergétique Se former pour relever les défis de la transition énergétique est désormais possible avec un nouveau double-diplôme, proposé par Audencia et IFP School. Le Master of Science ‘Management in the Energy Industry’ (MSc MEI), formation spécialisée dans le secteur énergétique, accueillera en septembre prochain sa première promotion d’étudiants. IFP School met à disposition son expertise et son savoir-faire dans les domaines de l'énergie (pétrole et gaz, électricité, motorisations, nouvelles technologies de l'énergie) répondant aux besoins de l’industrie et aux demandes de la société, en particulier en matière d’innovation technologique et de développement durable.
Nicolas Arnaud, directeur du programme Grande Ecole à Audencia, confirme : « C’est une réelle chance pour nos étudiants qui disposent dorénavant d’un enseignement de qualité, dans deux structures complémentaires et reconnues internationalement dans leurs secteurs respectifs ».
La création de ce nouveau double-diplôme appuie une stratégie d'hybridation des compétences : les profils hybrides pourront accompagner les entreprises dans la transformation de leurs business model et de leur management.]]>
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3ème édition des Trophées AGIRES SYNERGIE https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974884 Tue, 30 Jun 2020 08:23:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974884 Créés par deux associations AGIRES DÉVELOPPEMENT (100 établissements de l’enseignement supérieur) et SYNERGIE CAMPUS ENTREPRISES (30 Campus Managers de grandes entreprises ou de groupes internationaux), ces trophées visent à valoriser l’impact, l’innovation et le dynamisme des relations entre ces acteurs. Représentant l’unique classement en France évaluant objectivement les relations établissements de l’enseignement supérieur et entreprises, ces Trophées ont pour but d’apporter une mise en lumière sur les synergies existantes, mais aussi de renforcer et de valoriser les liens et les initiatives remarquables entre ces deux mondes pour en accroître la qualité. Les établissements d’enseignement supérieur seront évalués par les entreprises sur les catégories suivantes, représentatives des relations entretenues :
  • Relation Entreprise, classement général sur la qualité de la relation
  • Carrière et Insertion, valorisant les programmes mis en place par les établissements
  • Créateur de Liens, ciblé sur la mise en relation
  • Intégration des entreprises dans la stratégie des établissements, l’entreprise est placée au cœur de la stratégie de l’établissement
  • Coup de cœur, récompensant l’action la plus innovante engageant les entreprises et les étudiants.
  Le classement des entreprises est quant à lui déterminé par les votes des établissements de l’enseignement supérieur, les 5 prix décernés sont les suivants :
  • Relation établissement d’ES, classement général sur la qualité de la relation
  • Accompagnement étudiant, accompagnement de l’entreprise dans les projets professionnels des étudiants
  • Co-création du parcours étudiant, implication de l’entreprise dans la construction des projets professionnels
  • Intégration de l’Ens. Sup. dans le développement de l’entreprise, l’entreprise implique les établissements au sein de sa stratégie de développement
  • Coup de cœur, récompensant l’action la plus innovante engageant les étudiants
Les votes seront ouverts en ligne du 24 août 2020 au  21 septembre 2020. Les 10 dougongs symboles des trophées AGIRES SYNERGIE seront remis aux lauréats lors de la cérémonie le mardi 13 octobre à Paris. Elle sera suivie par un grand meet up « écoles » entreprises pour célébrer Pour retrouver tous les détails sur le site des Trophées : cliquez ici Pour participer aux votes : cliquez ici (exclusivement réservé aux entreprises et aux établissements d’enseignement supérieur, votes limités à 2 votants par institution) Avec le soutien de Job Teaser, Agorize, CMC, CCI Paris, Brains Agency et de la CGE.]]>
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3ème édition des Trophées AGIRES SYNERGIE https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72832795 Fri, 24 Jul 2020 12:36:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72832795 AGIRES DÉVELOPPEMENT (100 établissements de l’enseignement supérieur) et SYNERGIE CAMPUS ENTREPRISES (30 Campus Managers de grandes entreprises ou de groupes internationaux), ces trophées visent à valoriser toutes les bonnes pratiques des relations écoles entreprises. Représentant l’unique classement en France évaluant objectivement les relations établissements de l’enseignement supérieur et entreprises, ces Trophées souhaitent  renforcer et valoriser les liens et les initiatives remarquables entre ces deux mondes pour en accroître la qualité. Quelques exemples des catégories 2020  :
  • Relation Entreprise, classement général sur la qualité de la relation
  • Accompagnement étudiant, accompagnement de l’entreprise dans les projets professionnels des étudiants
  • Co-création du parcours étudiant, implication de l’entreprise dans la construction des projets professionnels
  • Intégration de l’Ens. Sup. dans le développement de l’entreprise, l’entreprise implique les établissements au sein de sa stratégie de développement
  • Coup de cœur, récompensant l’action la plus innovante engageant les étudiants
10 dougongs symboles des trophées AGIRES SYNERGIE seront remis aux lauréats lors de la cérémonie le mardi 13 octobre à Paris. Elle sera suivie par un grand meet up « écoles » entreprises pour célébrer ce moment privilégié. Pour retrouver tous les détails sur le site des Trophées : cliquez ici Pour participer aux votes : cliquez ici (exclusivement réservé aux entreprises et aux établissements d’enseignement supérieur, votes limités à 2 votants par institution) Avec le soutien de Job Teaser, Agorize, CMC, CCI Paris, Brains Agency de la FNEGE et de la CGE.  ]]>
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La CGE engage une étape clé de sa transformation numérique avec la refonte de ses outils cœur de métiers https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=73837204 Thu, 03 Sep 2020 12:31:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=73837204 Fluidifier, dématérialiser et automatiser les processus cœur de métiers Composé d’une dizaine de salariés ultraspécialisés dans leur domaine, la CGE a souhaité réduire l’intervention humaine dans ses processus et permettre moins de subjectivité dans l’analyse des dossiers. Avec la dématérialisation des processus et la gestion des dossiers semi-automatisée, la CGE a pu fluidifier et simplifier ses méthodes de travail.   Accélérer les interactions au sein du thinktank Afin de renforcer les liens entre les Grandes écoles qui la composent, la CGE a mis à disposition des espaces collaboratifs et d’échanges permettant aux uns et aux autres d’aller plus loin et plus vite, de discuter, de créer et d’innover. Le lancement des espaces collaboratifs a rencontré un vif succès auprès des membres. Les commissions et groupes de travail ont ainsi pu rassembler et organiser au même endroit leurs documents de travail, dans un outil accessible à tous et ergonomique. Les échanges ont pu être fluidifiés et facilités grâce à des outils intégrés.   Consolider et exploiter la valeur des données Les enquêtes et baromètres de la CGE constituent une véritable base de connaissances fiables permettant de définir les positions de la CGE quel que soit le sujet (alternance, apprentissage, contrats de professionnalisation...). Avec la refonte, l’applicatif métier est devenu suffisamment robuste pour héberger toutes les enquêtes de la CGE et permettre de réaliser des tris croisés ainsi que des requêtes multi-fichiers.   La refonte a ainsi permis à la CGE de repenser en profondeur ses processus métiers (tant en interne qu'en externe), fluidifier et dynamiser les échanges avec ses membres et renforcer son rôle de représentation auprès des pouvoirs publics grâce à une consolidation de sa base de connaissances.   Lire l’analyse complète d’Acadys[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 73837204 0 0 0 What a French Excellence ! https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846383 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846383 Quand on se regarde on pleure… quand on se compare on sourit. Sourions donc ! Reconnues mondialement, nos grandes écoles de commerce illustrent à merveille l’excellence à la française, appréciée voire enviée. Nous avons l’habitude de visiter nos partenaires étrangers et force est de constater que nous possédons des atouts indéniables. Des atouts qui font de notre système un modèle de référence. Un signe qui ne trompe pas : dans le TOP 100 des meilleurs Masters in Management mondiaux du Financial Times, un quart sont des programmes tricolores. On vante souvent la grande capacité d’initiative de nos étudiants. C’est sans doute grâce aux liens forts que nous avons noués entre univers professionnels et académiques. Les incessants allers-retours entre théorie et pratique activent l’envie d’apprendre et accélèrent l’acquisition des connaissances. Nous offrons un questionnement permanent à nos jeunes, condition essentielle pour s’améliorer avec humilité. Au regard des autres systèmes universitaires, le passage à l’action dans le parcours scolaire est beaucoup plus intense chez nous. Cette dualité entre le terrain et la salle de cours nous impose un accompagnement au plus près des élèves. Pour une école postbac comme l’EM Normandie, durant cinq années nous les faisons grandir en développant leur personnalité et une posture d’adulte face au monde du travail. Nous sommes bienveillants avec nos jeunes tout en étant très exigeants vis-à-vis de leur niveau ou de leur comportement. Pour prendre l’exemple du Royaume-Uni où le niveau académique est excellent, l’accompagnement de carrière y est plutôt limité. Idem pour le travail sur les soft-skills, que nous développons fortement à travers les associations, les projets professionnels ou entrepreneuriaux. En écho à la progression de nos étudiants, nous sommes très attachés à la culture du feedback, fondamentale pour définir une trajectoire sur mesure, conforme à leurs ambitions et à leurs compétences. Personne n’est seul face à son cursus. Nous savons analyser, flécher ou corriger les courbes d’apprentissage de nos élèves. C’est sans doute pour cela que l’insertion et l’employabilité sont au top selon toutes les études. Dans cet esprit, nous avons poussé loin notre réflexion sur l’expérience étudiante, qu’il s’agisse d’encadrement, de techno ou d’écoute. Nos équipes IT ont développé un vrai savoir-faire comme en témoignent les expérimentations menées ici et là, et une formidable efficacité pour déployer des solutions lors de la crise sanitaire. Evoquer l’excellence académique, c’est aussi mentionner l’enseignement ou la recherche. Finis les cours passifs à l’ancienne. Notre pédagogie est en évolution permanente. Nos séquences sont systématiquement remises à plats à la lueur de nouvelles approches et des technologies. Les cours sont scénarisés et les interactions ont explosé entre pairs ou avec les professeurs. En matière de recherche, nous sommes certes concentrés sur les sciences de gestion, mais notre contribution est désormais majeure. Les accréditations internationales que nous sommes allées chercher démontrent notre engagement dans l’économie de la connaissance. Dans les grandes écoles cela se traduit par des publications de très bons niveaux, généralement financées par nos chaires. Enfin, autre point saillant : l’international. C’est une de nos promesses fortes, véritable ADN des grandes écoles. Entre les campus hors de nos frontières ou les partenariats, nous avons la capacité d’offrir des parcours 100% internationaux. Ce qui renforce considérablement notre attractivité auprès d’étudiants du monde entier. C’est peut-être cela au fond la véritable reconnaissance. Le nombre croissant de candidats de tous les pays qui suivent nos filières prouve que la France est aimée… et ses grandes écoles aussi.

Pascal Krupka, Directeur des programmes de l'EM Normandie

  A propos de Pascal Krupka Précédemment professeur associé en Entrepreneuriat et chercheur en Knowledge Management, formé au Management Learning à Lancaster University (UK), en Management Européen à l’EM Lyon et en Gestion des Entreprises à l’Université de Caen Normandie, Pascal Krupka a exercé différents postes au sein de directions de programmes en France et à l’étranger. D’abord, à l’EM Normandie puis NEOMA Business School en tant qu’enseignant en innovation et entreprenariat.Il rejoint ensuite Montpellier Business School, comme Associate Dean puis Directeur des programmes post-bac et du Programme Grande Ecole (PGE) à Kedge Business School avant de réintégrer l’EM Normandie en tant que Directeur des programmes Post Graduate (MSc, MS et MBA).   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 6 300 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 23 000 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur six campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford, Dublin et Dubaï. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]>
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Réinventer l’excellence des Grandes écoles... face à des (r)évolutions de fond de l’ESR ! https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846387 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846387 Une excellence des grandes écoles fondée sur un triptyque gagnant ! Depuis plusieurs décennies, le modèle grande école a grandement évolué pour faire face à la majorité des défis de son temps, dans un contexte de globalisation des économies mais aussi de l’enseignement supérieur lui-même. Mieux préparer encore aux nouveaux enjeux de connaissances et de compétences dans le monde socio-économique (et Dieu sait si les hommes, les techniques, les sciences, les sociétés se sont singulièrement complexifiées et accélérés dans leurs marches) ; s’ouvrir à de nouveaux profils d’étudiants comme d’établissements ; mieux articuler recherche et enseignement ; se saisir de manière volontariste de l’entrepreneuriat à l’ère du digital comme du pré-digital ; refonder les liens avec les entreprises avec de nouvelles formes de coopération à différents niveaux de la chaîne de valeur académique ; se faire reconnaître à l’international et s’internationaliser fortement ; développer des formations tout au long de la vie ; intégrer de manière innovatrice et intensive apprentissage dans le supérieur ; s’inscrire en écosystème dans les territoires comme dans le paysage de l’ESR ; contribuer à mettre sur l’agenda collectif l’impératif du DD/RSE etc… Nous avons eu à de nombreuses occasions l’opportunité de souligner dans les colonnes de « GrandAngle » l’agilité et le « génie » du modèle grande école à la française dans sa capacité à faire face à des évolutions majeures, rapides et le plus souvent concomitantes. Tout ce mouvement a constitué une marque de fabrique établie autour d’une excellence liée au final à la fois à ses fondamentaux (sélection, exigence, élévation intellectuelle et technique, soft skills des formés, …), à son agilité et à sa capacité d’innovation et d’anticipation. La période qui s’ouvre, plus que jamais, est annonciatrice de nouveaux défis de rupture qui imposeront à notre sens de résolument s’appuyer à nouveau sur ce triptyque pour repenser son excellence pour le futur. Petit tour d’horizon de ces défis majeurs selon nous.   Des défis de rupture et complexes en perspective questionnent l’excellence établie !
  • L’apprentissage n’est plus linéaire, il devient systémique et à multiples entrées et surtout... on n’en a plus le monopole !
Nous avons connu un monde où l’on recevait de manière linéaire son éducation avec des paliers établis à tout âge, avec en filigrane un modèle éducatif fondée sur une progression linéaire paramétrable en années et en cycles. De la sixième à la terminale et au fameux bac+ 1 à Bac + 5 (et même + 8 !), nous avions une « horloge » pédagogique simple et commune à tous. La société et l’économie dans laquelle on vit bouscule singulièrement cette horloge pédagogique commode tant on apprend et pré-apprend tout au long de la vie et par des canaux différents, physiques ou digitaux, après et avant d’avoir travaillé et même pendant qu’on travaille. De la même manière, les frontières entre connaissance et compétence deviennent sérieusement difficiles à opérer, si ce n’est de conceptualiser. Dans ce contexte, nos établissements vont devoir réinventer une excellence pédagogique face à une connaissance ouverte et hétérogène à tout âge de la vie et se comporter en partie comme agrégateur, certificateurs et canalisateurs de connaissances et compétences très partiellement - ou en tous les cas inégalement acquises - en leur sein (elle sera acquise en système !). Les catégories habituelles de raisonnement que sont les pré-requis, le programme pédagogique, la classe, la promotion, le niveau, vont-elles vraiment survivre et avoir du sens ? De la même manière, se pose la question de l’obsolescence rapide des savoirs (voire des postures et paradigmes) ou à tout le moins leur caractère contingent, ce qui signifie qu’une autre catégorie de raisonnement est mise à mal : il y aurait le temps de la recherche (fabrication de la connaissance) et le temps de sa diffusion. Cinq ans d’études dans le supérieur, c’est désormais la certitude que ses fondamentaux d’apprentissages sont discutables avant même d’être sorti de son établissement !!!!  
  • L’intelligence est clairement devenue plurielle, dès lors comment rester excellent partout et tout le temps ?
Si l’on part de l’idée que la finalité de nos écoles est de doter les cadres ou futurs cadres d’une intelligence de l’action professionnelle comme aboutissement de leurs parcours, nous avions pendant longtemps les codes de l’excellence qui y conduit et nous les avons grandement partagés, raffinés, étendus, systématisés. Dont acte. Le problème est que désormais le cadre agissant dans le monde professionnel ne peut plus disposer d’un régime unique de rationalité de son intelligence qui renvoie à différentes formes et de surcroît qui doivent s’imbriquer, alors qu’elles ne se travaillent pas et ne se développent pas de la même manière et avec les mêmes mécanismes. Dans une tribune récente cet automne, faisant suite à la publication d’un ouvrage « Économie du savoir-être », Yann Algan, professeur à HEC mettait en perspective que l’économie du savoir-être imposait le développement renforcé des compétences coopératives et sociales des individus, ce qui renvoie autant à de l’intelligence cognitive qu’à de l’intelligence sociale, collective, voire émotionnelle comme aimait déjà à le faire valoir il y a trente ans déjà un ancien collègue d’HEC, Michel Fiol. Dans un tel contexte, l’alchimie qui conduit à ce cocktail d’intelligence actionnable (non concomitantes mais enchevêtrées) soulève des défis incommensurables là où toute notre chaîne de valeur éducative accumulée depuis le primaire n’a pas été construite autour des compétences coopératives et sociales et encore moins leur imbrication avec le pur cognitif. Or plus les technologies avancent, plus l’IA s’installe, plus la diversité des intelligences deviendra essentielle au pilotage des hommes, des organisations et des projets. Sommes-nous vraiment prêts à reconnaître et à transformer nos systèmes de production d’intelligence ? D’autant que cette excellence renouvelée challengera de manière singulière notre propre intelligence collaboratrice entre établissements d’enseignement supérieur ? Comment mobiliser les SHS, sujet qui avait été traité dans le cadre d’un colloque organisé il y a quelques années par notre regretté collègue M’hamed Drissi appuyé par Nadia Hilal. La question était à l’époque celle des SHS dans les grandes écoles, mais le sujet n’est-il pas que nos grandes écoles soient aussi des écoles de SHS au service du caractère protéiforme de l’intelligence que nous devons produire et entretenir dans nos communautés ?  
  • L’impératif de l’impact change de nature et d’intensité chaque année pour ne pas dire chaque mois ou chaque jour…
Voilà maintenant quelques années que la question de l’impact nous est posée de manière intense et permanente, lancinante. Mais ce questionnement par l’impact, jusqu’ici, s’adresse à nos manières habituelles de travailler sur chaque élément de notre chaîne de valeur. Pour progresser, pour mesurer, pour transformer : la recherche, la pédagogie, l’expérientiel, le territoire etc. Mais face aux enjeux de transition écologique et sociétale, qui sont des enjeux en réalité de transition humaine, économique et sociologique, ne nous voilons pas la face, l’impératif qui s’adresse à nos établissements n’est plus celui de former des cadres adaptés aux évolutions socio-économiques qui sont le résultat du comportement des acteurs économiques mais de façonner les cadres qui fabriqueront de manière intentionnelle les paradigmes du futur. Qui définiront les nouvelles normes de performance et la hiérarchie de celles-ci. C’est donc un véritable impact de système ou de paradigme, ce qui signifie que l’excellence de nos établissements devra se mesurer à l’aulne de leur contribution non à l’adaptation incrémentale mais à la production des modèles globaux. Sacré défi qui est bien loin de notre impératif historique d’insertion dans les dynamiques du monde professionnel, il s’agira autant de les inventer et de les canaliser dans des paradigmes durables. En conclusion, CQFD : plus que jamais ensemble nous devrons remobiliser nos grands fondamentaux, notre agilité collective et notre capacité à générer de l’innovation suffisamment systémique pour être véritablement responsable et durable.  

Tamym Abdessemed, directeur stratégie, institutionnel et développement des territoires d'Excelia

  A propos de Tamym Abdessemed Tamym Abdessemed est Directeur stratégie, institutionnel et développement des territoires du groupe Excelia, Directeur de son campus de Paris-Cachan et Acting Dean Excelia Business School, l’école de management du groupe Excelia. Il est par ailleurs Commissaire aux 50 ans de la Conférence des grandes écoles. Il a été Président de la commission « communication » de la Conférence des grandes écoles de novembre 2019 à juin 2022. Il a été par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des écoles de management de la Conférence des grandes écoles de 2013 à 2016. Diplômé de la grande école d’HEC Paris dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un Master recherche de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.   A propos d’Excelia Créé en 1988, Excelia est un des premiers groupes d’enseignement supérieur français. Fortement ancré dans ses territoires et d’envergure internationale, il est composé de 5 écoles : Excelia Business School, Excelia Tourism School, Excelia Digital School, Excelia Academy, Excelia Executive Education sur 4 campus. Il compte 5 500 étudiants et un réseau de 42 000 diplômés. Il est titulaire des labels et accréditations : EESPIG, AACSB, EQUIS, AMBA et EFMD Accredited ; TedQual dans le domaine du tourisme.]]>
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Bonne année 2023 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846395 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846395 En ce début d’année 2023, au nom du Bureau, du Conseil d’Administration et de l’équipe de la Conférence des grandes écoles, je vous adresse tous mes vœux de bonheur, ainsi qu’à vos proches et à toutes celles et ceux qui vous entourent. Que 2023 soit synonyme de réussites dans vos projets, d’ouverture, de rencontres et de découverte d’horizons nouveaux ! 2023 est une année singulière pour la Conférence des grandes écoles. En effet, l’association fêtera ses 50 ans à l’occasion de trois temps forts commémoratifs, festifs et prospectifs, qui se dérouleront à Paris et en régions. Ainsi, la Conférence des Grandes écoles organisera en compagnie des acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation son Congrès-Anniversaire les 13 et 14 mars, elle mobilisera l’ensemble de ses membres lors d’une Journée commémorative le 16 mai et conclura cette année-anniversaire par des Assises du Cinquantenaire à l’automne. L’année à venir permettra également de réaffirmer avec force la place et l’impact des Grandes écoles dans les territoires. Leur proximité avec les communes, les départements et les régions en font en effet des parties prenantes essentielles du développement économique, via les stages, l’alternance et la création d’emplois, ainsi que du dynamisme de la vie locale, en stimulant le commerce, le marché du logement, les activités culturelles et sportives, ou encore le mouvement associatif. Une Grande école est une communauté à part entière qui étudie, travaille, forme, cherche, innove et vit une histoire locale partagée. Elle intègre les nouveaux enjeux et les transformations qu’imposent les bouleversements d’un monde actuellement traversé par une crise multiforme : pandémique, géopolitique et surtout climatique. Les Grandes écoles, en assurant la formation des cadres et dirigeants de demain, sont ainsi toujours plus mobilisées pour répondre avec lucidité et ambition aux enjeux du développement durable et responsable et pour anticiper les grandes mutations indispensables qui les accompagnent. 2023 doit être l’occasion de faire vivre ces engagements, dans un esprit de recherche de solutions concrètes et pragmatiques ! Très bonne année 2023 à tous les acteurs engagés de nos Grandes écoles !  

Laurent Champaney, président de la CGE

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Repenser l’excellence : une autre idée de la réussite https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846397 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=88846397 A l’heure où la génération Z prépare déjà le chemin de la génération Alpha, où l’identité et la réussite ne se mesurent plus à la lumière de la valeur « travail », où les enjeux sociétaux et environnementaux ont pris place en tribune avec vigueur, où la définition même du bonheur et de l’épanouissement se cherche sans encore se trouver, le paradigme de l’excellence comme moteur structurel de nos organisations et des performances individuelles et collectives tremble sur ses fondations. L’idée que nous nous faisons de l’excellence structure et influence notre pensée, nos actions, notre travail, nos objectifs et les moyens mis en œuvre pour y parvenir. Pour la repenser, il nous faut dépasser nos propres modèles et même nos propres croyances. Qu’est-ce qu’une excellente école ? un excellent enseignant ? un excellent élève ? un excellent diplômé ? Repenser l’excellence, dans le cadre de nos activités d’accueil, d’enseignement et d’accompagnement, c’est sans doute répondre à toutes ces questions. Mais pour savoir comment, il faudrait d’abord savoir pourquoi et dans quel but.   L’excellence : se mesurer aux autres Excellence : du latin excellentia (« supériorité, excellence »), de excellere (« dépasser, être supérieur »)
  • Degré éminent de qualité, de valeur de quelqu'un, de quelque chose dans son genre (Larousse[1])
  • Caractère de ce qui est excellent, ne peut être meilleur (Le Robert[2])
  • Degré éminent de qualité qu’une personne ou une chose atteint dans le domaine qui est le sien (dictionnaire de l’Académie française[3]).
A la lecture des définitions ci-dessus, l’excellence ne prend consistance et sens qu’appliquée à un domaine défini, selon certains critères de mesure et dans une nécessaire comparaison à d’« autres ». Si nous nous penchons sur l’excellence du point de vue scolaire, elle s’entend spontanément et de manière relativement consensuelle, du niveau des élèves autant qu’il est mesuré en notes et en moyennes et qu’il est comparé à celles de la classe ou de la promotion. Et ces mesures permettent de classer les élèves entre eux, d’attribuer des mentions, de nommer un ou une major. In fine, ce classement permet aux élèves de briguer, dans les meilleures conditions, telle prestigieuse école ou telle prestigieuse entreprise. Mais une note, une moyenne ou une mention est-elle un critère de mesure de l’excellence suffisant, fiable, réaliste si elle n’est pas mise en regard de son origine, de son histoire, de son utilité, de son objectif final ? Nous y reviendrons plus tard. Si l’on s’intéresse à l’excellence des écoles[4], les accréditations et certifications sont incontournables et indispensables parce qu’elles garantissent la reconnaissance et la qualité des formations et des diplômes.  Mais elles ne mesurent pas l’excellence au sens qu’elles ne permettent pas la comparaison entre écoles. Et quoi de plus important pour affiner un choix de poursuite d’étude, potentiellement longue et coûteuse, que de distinguer les écoles selon des critères d’excellence ? Dans leur tentative bien compréhensible de rationaliser ce choix et de justifier leur investissement, les familles recherchent des chiffres à comparer : taux de placement en emploi, salaire moyen à la sortie, taux de réussite des élèves, nombre de conventions de partenariats avec les entreprises ou avec des établissements internationaux… et se tournent vers des classements d’écoles qui leur sont proposés et qui tentent d’objectiver l’excellence par le choix de critères a priori consensuels[5]. L’Etudiant[6] propose, dans la catégorie « excellence académique », les critères classants suivants : moyenne au bac des intégrés, part d'enseignants-chercheurs, nombre de doctorants (y compris cotutelles).[7] Le Figaro Etudiant[8] mesure l'excellence académique en prenant en compte la sélectivité, la proportion d’enseignants-chercheurs par élève, le score « recherche » du Times Higher Education (THE) et le score au classement académique de Shanghai. Ces mesures de l’excellence académique s’articulent donc principalement autour de chiffres valorisant la sélectivité à l’entrée et permettant de quantifier l’activité de recherche. Là encore, la question du choix des critères peut être largement discutée car elle offre une vision inévitablement réductrice de ce que pourrait être, de ce qu’est l’excellence des écoles, vision qui ne fait pas état de leurs spécificités, de leurs actions, de leurs valeurs et de leurs ambitions. Pourtant, nombre de ces écoles développent des stratégies pour « gagner des points » sur ces échelles d’excellence et exister positivement dans ces classements. Parce qu’entre comparaison de mesures et jugement de valeur, il n’y a qu’un pas et qu’il en va de leur réputation, de leur attractivité et donc de leur capacité à recruter. Mais quel sens donner à cette course vers un sommet imposé lorsque l’élève a d’autres projets pour lui-même et que l’école a d’autres ambitions pour son organisation, son public et son territoire ?   L’excellence : se mesurer à soi Excellence : « C’est quand on peut faire ce qu’on aime » (Lou, 12 ans) Pour être habilitées à diplômer ou certifier leurs élèves, les écoles ont de nombreux critères à remplir qui, associés les uns aux autres, permettent de déterminer leur capacité à offrir un enseignement, un suivi et un environnement d’étude en adéquation avec les préconisations des organismes accréditeurs. Se conformer à ces prescriptions n’est pas un problème car il reste nécessaire de s’entendre sur un socle commun d’attendus eu égard aux ambitions fixées par nos gouvernements et ministères de tutelle. Pour autant, les écoles ont la possibilité de se fixer d’autres objectifs dans des domaines qu’elles privilégient. Choix marketing ou valeurs fondatrices, peu importe. Les écoles ont la possibilité de se définir et de se distinguer autrement que par le biais de critères imposés pas d’autres et de se choisir d’autres échelles de mesure. Pour exemple, certaines écoles ont choisi, en sus de leur mission d’enseignement et de l’obligation de répondre aux attentes du marché, de viser plus haut mais sur une autre échelle de valeur, d’aller plus loin sur des chemins où on ne les attendait pas forcément :
  • Lutte contre l’auto-censure des jeunes, le manque d’information quand il ne s’agit pas parfois de désinformation sur l’orientation dans le supérieur ;
  • Ouverture à des profils moins avantagés, aménagement des parcours (populations peu ou mal informées/orientées, avec des parcours de vie accidentés, des conditions sociales difficiles, un handicap visible ou invisible…) ;
  • Lutte pour l’accessibilité financière des formations et développement de l’alternance ;
  • Suivi individualisé d’élèves en difficulté…
Ces efforts rejoignent ceux des élèves qui se mesurent chaque jour à eux-mêmes et à leur histoire pour répondre aux exigences du parcours de formation, pour progresser, s’échapper des cases dans lesquelles ils ont été mis. Pourtant, malgré l’énergie considérable déployée sur ces sujets par les écoles, ce ne sont pas, à ce jour, des indicateurs visibles d’excellence. Or, l’excellence d’une école pourrait – devrait ? – être mesurée à sa capacité de permettre à chacun, d’où qu’il vienne, de mieux se connaître, de définir ce qu’il veut faire, ce qu’il peut faire, de composer et réussir avec ses origines sociales et culturelles, son genre, son handicap… et d’apprendre la valeur du progrès. N’est-ce pas là la mission première de l’école que d’emmener chaque élève vers sa réussite personnelle ? L’excellence d’une école pourrait se définir alors comme sa capacité de permettre à chacun de s’élever dans une voie qu’il a choisie et non dans celle qui a été tracée par d’autres, de permettre à chacun de personnaliser son parcours, de promouvoir l’effort personnel effaçant par là-même la dynamique de comparaison et de classement au profit d’une logique de projet individuel et collectif, d’acceptation de soi et de complémentarité.   L’excellence : dépasser la mesure et réussir autrement Excellence : « C’est faire de bonnes actions, ne pas avoir de vie parfaite mais avoir tout ce qu’il faut » (Ellie, 8 ans ½) L’excellence peut se voir simplement comme une force motrice, un but, un sommet à atteindre, associée à un système de mesures du dépassement des autres et de soi. Mais pour quoi faire ? L’excellence dépasse, à mon sens, la mesure figée de ce que l’on est et prend sens dans la dynamique de ce que l’on en fait. Car quel crédit, quelle reconnaissance donner à l’excellence si elle n‘est utile à personne, si elle n’est employée à rien, pire, si elle participe aux tourments de notre monde en crise ? Parce que la question est finalement là : que souhaitent désormais les populations, nos jeunesses, dans un monde qui s’effondre ? L’excellence est-elle une réponse ? L’excellence doit mener sa propre quête de sens eu égard aux enjeux qui nous obligent, aux changements qui bouleversent notre cadre sociétal, aux centres d’intérêts des générations en devenir. Un chantier immense est ouvert qui laisse, à chaque école, la possibilité de se déterminer en agissant dans sa propre acception de l’excellence, en proposant aux élèves un vaste choix de possibles dans lesquels ils trouveront à se reconnaître et à construire plus qu’un projet d’étude mais bien un projet de vie. Plus qu’une mesure de performance, l’excellence doit être un modèle d’accomplissement. Plus qu’un résultat, un chemin.

[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/excellence/31964

[2] https://dictionnaire.lerobert.com/definition/excellence

[3] https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9E3232

[4] Les écoles évoquées sont principalement les écoles d’ingénieurs ou l’« école » dans son acception générale

[5] Excellence académique, ouverture internationale, proximité avec les entreprises, ouverture à de nouveaux publics (L’Etudiant) par exemple

[6] https://www.letudiant.fr/classements/classement-des-ecoles-d-ingenieurs.html

[7] Pour précision, il existe aussi des critères non classants : durée d'habilitation CTI, nombre d'élèves par enseignant, pourcentage de diplômés poursuivant en thèse, nombre d'enseignants HDR.

[8] https://etudiant.lefigaro.fr/etudes/ecoles-ingenieurs/classement/

 

Mélanie Plisson, Directrice du développement et de la communication de 3iL Ingénieurs

  A propos de 3iL Ingénieurs Fondé en 1987, 3iL Ingénieurs est une association à but non lucratif qui propose des formations supérieures en informatique (diplôme d’ingénieur accrédité CTI et titres RNCP de niveau 6 et 7) dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la robotique, la cybersécurité ou encore la réalité virtuelle. 3iL se définit par ses valeurs d’inclusion, d’égalité des chances, de réussite pour tous et de proximité. Certifiée Qualiopi et ISO 9001, 3iL est reconnue pour ses valeurs d’inclusion par le label EESPIG (Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général) délivré par l’Etat. 3iL dispense ses formations et défend ses valeurs en France et à l’international (Cameroun, Maroc, Sénégal, Algérie). La formation d’ingénieur est réalisée à Limoges (depuis 1987), Rodez (depuis 2002) et bientôt Nantes (septembre 2023). Les programmes experts sont développés et proposés à Limoges, mais aussi dispensés chez 30 partenaires sous franchise sur tout le territoire (métropole et hors métropole).]]>
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Les championnats FFSU https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-championnats-ffsu/ Thu, 22 Jul 2010 13:32:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-championnats-ffsu/ La Fédération française de sport universitaire regroupe près de 90 000 licenciés partagés pour moitié entre universités et écoles et répartis sur environ 400 associations. Elle organise des compétitions dans une soixantaine de disciplines sportives différentes au sein de championnats académiques, régionaux, interrégionaux ainsi que des championnats de France des universités et des Écoles, d’Europe et même du monde. Elle a ses « Jeux Olympiques » avec les Universiades : une compétition internationale universitaire multi-sports organisée par la Fédération internationale du sport universitaire (FISU). Les Universiades se déroulent tous les deux ans et se veulent le deuxième plus important rassemblement sportif au monde en termes de participation, derrière les Jeux Olympiques. À l'image des JO, il existe des Universiades d'hiver et d'été. Le site de la Fédération Française de Sport Universitaire

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Les Coupes de France des ESC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-coupes-de-france-des-esc/ Thu, 22 Jul 2010 13:32:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-coupes-de-france-des-esc/ La coupe de France des Écoles supérieures de commerce est un évènement majeur qui rythme la fin d’année scolaire des Grandes écoles de management. Le principe est le même que le championnat de France universitaire avec ces phases de qualification et ses phases finales, la carte d’étudiant et la licence FFSU étant obligatoires pour y participer. Organisée dans de nombreux sports, toutes les écoles de management peuvent potentiellement y participer. Elle est organisée par une école dans chaque sport, traditionnellement l’équipe victorieuse de l’édition précédente qui reçoit ainsi les finalistes. C’est un moment de rencontre et de convivialité mais aussi de responsabilisation pour les étudiants organisateurs. Le Groupe Activités physiques et sportives de la CGE propose un cahier des charges de l’organisation d’une Coupe de France des ESC dans un souci d’harmoniser ces pratiques.

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Gérard Vaillant, le sport par l'approche SFRC (Savoir-faires relationnels et comportementaux) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gerard-vaillant-le-sport-par-lapproche-sfrc-savoir-faires-relationnels-et-comportementaux/ Thu, 22 Jul 2010 13:33:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gerard-vaillant-le-sport-par-lapproche-sfrc-savoir-faires-relationnels-et-comportementaux/ Gerard Vaillant est le Président du groupe APS (Activités physiques et sportives) de la Conférence des Grandes Écoles. Il est également en charge du département sportif de haut niveau de l'INSA Rennes. Le groupe APS participe de plus en plus aux différentes commissions de la CGE en travaillant régulierement depuis 4-5 ans avec la commission Formation, depuis peu avec la commission LUCA sur les comportements à risques et se rapproche également du groupe Compétences et de la commission Développement durable.

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Retour sur le 17 juin 2010 : La CGE (Conférence des grandes écoles) et la CPU (Conférence des Présidents d’Université) s’engagent pour le développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-le-17-juin-2010-la-cge-conference-des-grandes-ecoles-et-la-cpu-conference-des-presidents-duniversite-sengagent-pour-le-developpement-durable/ Thu, 22 Jul 2010 13:33:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-le-17-juin-2010-la-cge-conference-des-grandes-ecoles-et-la-cpu-conference-des-presidents-duniversite-sengagent-pour-le-developpement-durable/ Les deux conférences ont tenu une conférence de presse commune, en présence du Chef de la Délégation au développement durable au sein du Commissariat général au développement durable. Elles ont présenté le Plan Vert des établissements d’enseignement supérieur, établi en partenariat avec le REFEDD (Réseau français des étudiants pour le développement durable).

A l’issue de la conférence de presse, Pierre TAPIE et Lionel COLLET ont signé un engagement de collaboration sur les questions relatives au développement durable pour l’année 2010 – 2011.]]>
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Retour sur le 22 juin 2010 : La CGE co-signataire d’ATHENA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-le-22-juin-2010-la-cge-co-signataire-dathena/ Thu, 22 Jul 2010 13:33:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-le-22-juin-2010-la-cge-co-signataire-dathena/ La CGE a signé le texte fondateur de l’Alliance ATHENA, aux côtés de la CPU (Conférence des présidents d’université), du CNRS (Conseil national de recherche scientifique) et de l’INED (Institut national des études démographiques). La création d’ATHENA s’inscrit dans le cadre de la réforme du système de recherche, qui vise à décloisonner les relations entre les acteurs, en développant les initiatives de coordination et de partenariat. ATHENA a pour but de contribuer au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Étaient aussi présents à cette signature Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et les présidents de 4 autres alliances : l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), l’Alliance nationale de Coordination de la recherche pour l'énergie (ANCRE), l’Alliance des sciences et technologies du numérique (ALLISTENE), et l’alliance «Alimentation, Eau, Climat, Territoires» (AllEnvi). En savoir plus... ]]>
20109 0 0 0
Sihem Guemara El Fatmi, directrice de l'École Supérieure des Communications de Tunis https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sihem-guemara-el-fatmi-directrice-de-lecole-superieure-des-communications-de-tunis/ Thu, 22 Jul 2010 13:33:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sihem-guemara-el-fatmi-directrice-de-lecole-superieure-des-communications-de-tunis/ CGE : En tant qu’enseignante et encadrante, vous semblez particulièrement sensible à la destinée de vos étudiants. Maintenant que vous êtes dirigeante de SUP’COM Tunis, comment faites vous pour conjuguer vos responsabilités et cette attention auprès des étudiants ?

S.G.E.F. : C’est une seconde nature. Je materne beaucoup mes étudiants, je l’ai toujours fait. Quand on m’interroge, je dis souvent « mes enfants » à la place de « mes étudiants », un lapsus révélateur ! Je porte donc avec plaisir cette double casquette. Naturellement, je ne peux plus assurer l’ensemble de mes cours, mais je conserve un module d’enseignement de 3h car je suis d’abord enseignante, je l’ai été pendant des années et je continuerai de l’être après ce mandat de direction. Concernant l’encadrement des thèses et des masters, je vais malheureusement devoir mettre un frein : je poursuis uniquement ceux en cours et ceux pour lesquels je m’étais engagée préalablement à ma nomination. Prendre la direction de SupCom’ Tunis est une opportunité qui est arrivée à point nommé dans une période où je souhaitais exprimer mes aspirations d’une autre manière. Le cœur de ma réflexion et de mon choix étaient notamment liés à l’envie de plus de contact avec l’extérieur, avec d’autres métiers, d’autres autorités, d’autres compétences. Quand on m’a fait cette proposition, j’ai dit oui pour deux raisons : d’abord je suis très attachée à Sup'Com. Cette école fait partie de moi et la diriger est un grand bonheur pour moi. Par ailleurs ce poste ouvre de nouvelles perspectives, une évolution par rapport à l’enseignement recherche pur et dur. J’assure cette fonction depuis deux mois et demi et elle satisfait toutes mes attentes tant personnelles que professionnelles. CGE : SUP’COM Tunis a rejoint en juin 2010 le réseau des écoles associées de l’Institut Telecom. Au-delà des naturelles synergies et intérêts communs qu’il existe dans cette démarche notamment pour la formation, la recherche, l’innovation, quels sont les axes forts de ce partenariat dans une perspective internationale ? S.G.E.F. : Le choix de SUP’COM par le réseau Telecom, pour être la première école associée à l’international est un gage de qualité, une reconnaissance pour notre école après plusieurs années de collaboration avec certaines institutions, qui appartiennent à l’Institut Télécom ou à d’autres organismes. Cette reconnaissance est aussi le fruit d’un travail de longue haleine. En ce sens, je rends hommage à mon prédécesseur, M. Naceur Ammar, qui a particulièrement œuvré comme un véritable moteur de l’évolution de SUP’COM. Je poursuis ce travail en privilégiant toujours plus d’ouverture à l’international. Je suis convaincue que l’ingénieur d’aujourd’hui, particulièrement en télécommunication, doit intégrer à son cursus une vision globale, connaître et se faire reconnaître à l’étranger par des expériences en mobilité. En ce sens, nous élaborons des conventions de double diplôme avec d’autres institutions. Nous avons actuellement ouvert la filiale Tunis de Telecom Sud Paris pour une première promotion à partir de la rentrée prochaine, des élèves ingénieurs qui seront recrutés à partir du concours français. C’est aussi une manière d’internationaliser nos amphis avec l’accueil d’étudiants étrangers. En matière recherche, nous avons signé une convention cadre avec France Télécom Orange pour mutualiser nos moyens et nos ressources. Ces démarches doivent encore se développer, mais nos efforts seront récompensés et nous pourrons franchir de nouveaux paliers. Le soutien actif de notre ministre est également très précieux. CGE : Si vous deviez choisir 3 arguments pour faire valoir les avantages distinctifs de SUP’COM Tunis auprès d’étudiants et/ou d’enseignants-chercheurs, quels seraient-ils ? S.G.E.F. : Sup’Com, c’est tout d’abord une construction structurée et des acquis à forte valeur ajoutée. L’association à l’Institut Telecom, l’adhésion à la CGE, la qualité de ses enseignants, de ses étudiants sont autant de facteurs distinctifs et de valorisation. Nos diplômes sont très reconnus et recherchés. Les projets de thèse sont très suivis et leurs qualités donnent aux thésards de nombreuses opportunités de recrutement. Un second argument important est la co-tutelle : SUP’COM est l’unique école d’ingénieur tunisienne qui est en double tutelle. Le ministère de l’enseignement supérieur pour la partie académique d’une part, le ministère des technologies de la communication, notre employeur, d’autre part. Une approche bilatérale qui permet une plus grande ouverture. Enfin, SUP’COM se trouve dans une cité technologique des télécommunications. Elle est entourée physiquement par des équipementiers, des développeurs, des fournisseurs de services, qui appartiennent tous à la même famille professionnelle. C’est une synergie très importante que SUP’COM est la seule à avoir. Du point de vue recrutement/classement, SUP’COM recrute parmi les meilleurs étudiants ingénieurs qui sortent de prépa chez nous. Sur 3500 candidats en moyenne par an, nous puisons nos élèves dans les 220 premiers, une sélection importante et un vrai gage de réussite. CGE : La pratique sportive est un ferment du développement personnel et une belle source métaphorique de la construction de son parcours professionnel, quels sont, de ce point de vue, les usages à SUP’COM Tunis ? S.G.E.F. : Nous réservons le mercredi après-midi pour les activités sportives. C’est un véritable engagement et il est formellement interdit de faire des rattrapages, cours, exams, TP, TD, etc... Notre équipement et nos moyens sont importants : terrains de sport et gymnase notamment. Plusieurs clubs existent par ailleurs (natation, équitation, tennis…) pour lesquels nous mettons à disposition un bus. Nous accordons beaucoup d’importance à ces pratiques, mais elles ne sont pas obligatoires, même si la plupart des étudiants s’y engagent. En conséquence, pas de crédits ECTS pour ceux qui font régulièrement du sport. CGE : Si vous aviez une baguette magique, quelle serait votre première initiative ? S.G.E.F. : Je pense que j’aurais beaucoup de souhaits, mais dans le cadre de ma fonction, je pense que je privilégierai mes étudiants pour qu’ils soient les meilleurs, que mes collègues aient le maximum de résultats et d’opportunités pour leurs recherches. La Tunisie doit en effet monter en puissance et trouver de nouveaux moyens pour les pôles recherche. Nous ne faisons pas exception en la matière, notamment pour les thésards. En France, un thésard se consacre à 100% sur sa thèse parce qu’il bénéficie de contrats pour le financer. En Tunisie le chemin est encore long, il m’est par exemple arrivé d’avoir deux thésards qui sont allés au bout de leur travail en 5 ans (et pas en 3, mais ils devaient faire vivre leur famille par ailleurs !), en cumulant leurs recherches, souvent la nuit, avec un travail d’ingénieur le jour. CGE : Pour conclure, quelles sont les actualités de SUP’COM Tunis à venir ? S.G.E.F. : Le 5 Juillet, nous aurons notre première réunion avec une délégation d’Orange. A la rentrée prochaine, nous emménagerons dans un nouveau local de 2000 m² toujours dans le parc technologique, mais plus pratique et dans un cadre plus agréable. Une première promotion d’étudiants, qui viennent du Concours CCMP (Concours Communs Mines-Ponts), arriveront à la rentrée. La Tunisie va être représentée au niveau de l’IFIP (International Federation for Information Processing) et SUP’COM a été choisie pour ce rôle. A cet effet, je vais recevoir prochainement le Président de l’IFIP et j’aurai la charge d’organiser la journée et le démarrage du partenariat de la Tunisie dans les working-group qui l’intéresse.

Propos recueillis par Fabien Giausseran

Mieux connaître SUP'COM Tunis

Créée en 1998 et placée sous la double tutelle du Ministère de l'enseignement supérieure et de la recherche scientifique et du Ministère des Technologies de la communication, admise à la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), au mois de décembre 2008 en tant que membre associé, SUP'COM est une école d'ingénieurs qui a pour vocations :

  • La formation d'ingénieurs de haut niveau scientifique et technique, aptes à concevoir, mettre en ouvre et gérer les services, les systèmes et les réseaux de télécommunications.
  • La contribution à l'effort national relatif à la recherche scientifique et technologique dans le domaine des technologies de l'information et la communication (TIC).
  • La formation continue ou qualifiante des cadres supérieurs dans le domaine des TIC.

Les enseignements semestriels sont structurés en modules pouvant être dispensés sous plusieurs formes (cours intégrés, travaux pratique, travaux et mini projets personnalisés). L'évaluation est basée sur un régime de contrôle continu doublé d'un système de rattrapage et de crédits.

Au 4 ème semestre, les élèves ingénieurs choisissent une dominante qui constitue un axe d'approfondissement d'un sous domaine des TIC. Tout au long de la 2 éme année, des projets sont menés en équipes. Le contenu de ces projets est laissé à la libre initiative des élèves ingénieurs, l'innovation devant en constituer le trait majeur. Ces projets doivent déboucher sur la réalisation d'une idée ou d'une activité et font l'objet d'une compétition entre les élèves ingénieurs et d'une évaluation par un jury en fin d'année. Le 3 ème semestre est consacré à des enseignements optionnels visant une spécialisation orientée métier des différents domaines : audiovisuel et multimédia, architecture des systèmes de télécommunications, ingénierie de réseaux, réseaux mobiles, système d'information et de communication d'entreprises, ingénierie des logiciels pour les télécommunications, management de l'innovation et création d'entreprise,... En savoir plus...
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20130 0 0 0
Le Plan Vert des établissements d'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-plan-vert-des-etablissements-denseignement-superieur/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-plan-vert-des-etablissements-denseignement-superieur/ Plan Vert des établissements d'enseignement supérieur, élaboré par la Conférence des Présidents d'Université (CPU), le Réseau français des étudiants pour le développement durable (REFEDD) et la CGE, et qui a été avalisé par le Commissariat général au développement durable.]]> 20131 0 0 0 Entretien avec Philippe Fuchs, expert en réalité virtuelle à Mines ParisTech et ultramarathonien ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-philippe-fuchs-expert-en-realite-virtuelle-a-mines-paristech-et-ultramarathonien/ Sat, 03 Jul 2010 13:33:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-philippe-fuchs-expert-en-realite-virtuelle-a-mines-paristech-et-ultramarathonien/ Ultrafond à plus de 50 ans : des milliers de kilomètres au compteur ! Une première sensation impressionnante devant les chemins de traverse que Philippe Fuchs, chercheur expert en réalité virtuelle à Mines Paris Tech, a parcourus pour assouvir ses passions et développer ses programmes de recherche en réalité virtuelle. Partageons un moment avec lui pour en savoir plus sur les moteurs de sa vie.

CGE : 3200 kilomètres en 1995 jusqu’au Cap Nord, 2400 kilomètres en 2004 jusqu’à Athènes, 8500 kilomètres en 2008 jusqu’à Pékin, des randonnées extraordinaires, certainement riches d’enseignements, d’émotions et de rencontres. Quelle part de sport et quelle part d’accomplissement personnel y a-t-il dans ces exploits ? P.F. : Les gens ne voient que l’exploit sportif, mais le sport n’est qu’un moyen, l’objectif est la randonnée et la découverte d’autres pays. C’est au fil du temps que le sport est devenu un élément motivant, au départ cela ne m’intéressait pas spécialement. Après avoir essayé la randonnée à vélo, qui ne m’a pas totalement satisfait, j’ai débuté la course à pied à 37 ans avec mes enfants. Nous allions au Mont Saint Michel en trois jours et eux me suivaient en vélo. C’était avant tout un challenge, une aventure. La question était : « est-ce qu’on va y arriver ? ». Dans ma famille, nous sommes tous endurants : ma mère, à 62 ans, est allée de Besançon à Lourdes à pied, soit 30 kilomètres par jour ! De mon côté, j’ai fréquenté des clubs d’aviron, mais pas pour de la compétition. La course à pied en revanche m’a donné l’envie de faire des marathons. J’en ai fait un en 2h43, je suis entré ensuite dans un club pour m’entraîner et descendre progressivement à environ 2h30. Même si ces performances restent d’un niveau régional, en Loire-Atlantique, nous étions 3 ou 4 vétérans (plus de 40 ans) à gagner toutes les coupes de notre département ! Puis j’ai commencé à traverser la France pour aller voir mes parents à Besançon, j’ai fait 700 kilomètres en 10 jours ! La question était toujours la même : « est-ce que je vais en être capable ? ». Mais ça fonctionnait, je trouvais mon rythme, d’abord 30 kilomètres par jour, puis 70 sans qu’une fatigue extrême ne m’atteigne en bout de course. Cela paraît bizarre ou impossible, mais mon corps semblait me pousser à toujours me projeter sur des distances plus grandes. J’ai pris ainsi le parti de voir quelles pouvaient être mes limites ? J’ai découvert la France, ses paysages, la convivialité et la chaleur de ses habitants, d’une manière totalement nouvelle. Pourtant je n’étais pas très rassuré sur mes premiers chemins de traverse, j’avais certaines appréhensions que ma famille partageait, notamment pour ma santé. Mes enfants parfois me suivaient en vélo et ma femme en voiture : à l’époque il n’y avait pas de téléphone portable ! Puis, progressivement la confiance s’est installée et je me suis senti libre d’aller plus loin, seul ou accompagné… Les conférences que je donne désormais soulignent aussi une approche sociologique de la reprise des activités sportives à 35-40 ans. Je le dis souvent : « ce que je fais, c’est ce que fait tout le monde ». A 35-40 ans, on a généralement une situation stable professionnellement, la santé est encore bonne, les enfants commencent à grandir et à faire du sport ; les parents veulent souvent les accompagner, alors ils reprennent le sport. Je m’inscris donc dans un cadre tout à fait normal. Évidemment, j’ai un potentiel qui sort un peu de l’ordinaire. J’ai eu la chance de ne pas me blesser : j’ai une foulée très douce, rasante, je suis endurant, surtout j’aime sortir des sentiers battus et faire des choses originales. CGE : Comment avez-vous fait la connexion avec votre vie professionnelle ? Mines ParisTech est au cœur de votre vie et de « votre réalité » si j’ose dire. Que pouvez-vous nous dire sur votre quotidien « virtuel » ? P.F. : Au début, il n’y en avait aucune. Je prenais sur mes temps de congé pour accomplir ma passion de la randonnée en courant. Je n’ai jamais imaginé que cette passion serait ainsi nourrie d’exploits. J’ai fait Paris - Cap Nord (3200 kms) pendant les vacances de juillet - août en 1995. Puis, une fois que j’ai eu découvert le nord de l’Europe, j’ai pensé au sud avec notamment la Grèce ou l’Espagne. Mais chaque année je reportais, je n’avais pas le temps. En 2004, c’était les Jeux Olympiques à Athènes, c’était le moment ou jamais !! J’étais très attendu sur place, j’ai fait plusieurs conférences et certains m’ont dit : « après c’est Pékin ! ». Faire de la randonnée une passion, c’est une question de temps. Mes capacités physiques n’ont jamais été un frein. D’ailleurs, pour le Cap Nord par exemple, j’avais un peu fondu pendant les trois premières semaines, après la traversée de l’Allemagne. A l’arrivée, même ma femme était étonnée de me retrouver avec un aspect physique assez similaire à celui du départ. Le corps s’adapte à l’effort ! L’objectif « Pékin » a été la première passerelle avec ma vie professionnelle et surtout l’ampleur du projet nécessitait une préparation plus approfondie et un financement plus important. Pour un voyage estimé supérieur à 5 mois, une recherche de sponsors s’imposait. Le dialogue avec Dassault Systèmes a été spontané puisqu’ils étaient à la fois intéressés par ma démarche sportive et impliqués dans mes recherches fondamentales en réalité virtuelle. La technique s’acquiert par l’expérience. Dans un club, on vous entraîne, mais c’est surtout par mes différentes courses que j’ai appris à connaître mes capacités. Avant de partir à Pékin, les gens me demandaient si je m’entraînais davantage. En fait, non, je courais 10 kilomètres par semaine. Je connais les réactions et les alertes que mon corps exprime : lorsqu’il fait trop chaud, si je force, je vais tomber malade. Concernant la technique de course, j’ai une course rasante qui sollicite peu les muscles. Je ne l’ai pas travaillée, elle est naturelle. En revanche, lors de ma course Paris-Pékin, il y a une étude qui a été faite par des biologistes pour savoir si ma foulée allait encore évoluer ; or, elle a évolué. Ils ont mesuré le centre de gravité (qui en général « saute » énormément), le mien monte de quelques centimètres seulement. Ils ont fait des tests avant et 5 mois après Pékin : résultats surprenants avec une baisse de 20% de ma puissance musculaire, mais un déroulé moins traumatisant pour les muscles également. Mon corps s’est adapté à l’effort : une réduction de la puissance pour une meilleure longévité ! Enfin pour répondre aux critères de mon quotidien virtuel, nous avons un axe prioritaire qui est d’intégrer en permanence l’utilisateur au cœur d’un environnement virtuel. On privilégie les capacités d’adaptation de l’utilisateur en fonction de l’environnement. C’est un parfait parallèle entre ma façon de courir et l’exercice de mon métier et de mes recherches. CGE : Les jeunes que l’on retrouve au sein de nos grandes écoles, cherchent souvent les meilleurs chemins pour leur construction personnelle et la meilleure intégration dans la vie professionnelle, quel fil conducteur pourriez-vous leur conseiller pour trouver un itinéraire équilibré ? P.F. : Je leur dirais de garder en tête que notre adaptabilité est quasi sans limite. Certains de mes étudiants se mettent des barrières en ne cherchant que des voies professionnelles ou des axes de recherche monolithiques. Ils sont figés dans leur idée. Si l’on m’avait dit à 25 ans que je ferai Paris Pékin en courant, je n’y aurais pas cru ! A mon époque, l’informatique n’était pas autant développée, nous étions esclaves de la machine et je me disais que je n’entrerais jamais dans ce milieu là, pourtant… Il ne faut pas rester ignorant de sa capacité d’adaptation. A Mines ParisTech, l’encadrement est là pour montrer la multitude d’aiguillages qu’il existe et chaque fois qu’un étudiant ou qu’un chercheur trouve une nouvelle voie, nous sommes à la fois enchantés de la découvrir et de la partager pour les générations futures. CGE : Vos voyages, ou vos aventures dirais-je, ont une grande caractéristique internationale. Les grandes écoles se veulent plus attractives pour les étudiants étrangers et investissent pour se positionner en ce sens. Que pensez-vous des valeurs ajoutées d’un amphi intégrant 30% d’étudiants étrangers ? P.F. : L’intérêt est le partage de la culture, peu importe le pourcentage, même si, à partir de ce taux, l’émulation est optimisée. Ce qui est intéressant, c’est que cela permet d’observer à la fois les différences et les points communs. Lorsqu’ils voyagent, la plupart des gens se focalisent surtout sur les différences avec leur quotidien, leurs partis pris et leurs acquis, c’est dommage. Concernant mes voyages, ils sont aussi devenus réalité par l’ouverture du monde. Jadis, faire Paris-Pékin de telle sorte était impossible. L’histoire construit les citoyens du monde et même si certains semblent retranchés dans leur tour d’ivoire, d’autres dans les villages se soucient peu de l’histoire, c’est l’humain qui prime. Les gens sont très accueillants et vous offrent tout. Contrairement aux idées préconçues, je n’ai jamais été agressé ou volé dans mes voyages dans des pays lointains. L’ouverture aux autres permet une approche différente de son propre pays. Ces étudiants étrangers ont un fond commun avec les étudiants français et la barrière de la langue n’en est pas une ! CGE : Pour les néophytes, comment pourriez-vous différencier la réalité « réelle » et la réalité « virtuelle » ? P.F. : La réalité virtuelle permet de voir ce qui peut être possible et n’est surtout pas un deuxième monde où l’on irait se réfugier. C’est utile au réel, utile pour communiquer, distraire, mais également de manière professionnelle, pour soigner, former. Kant disait qu'on ne peut pas comprendre totalement la réalité. On en a seulement une certaine perception. L’attitude d’une personne face à la réalité virtuelle ou au monde réel est la même. On vit déjà dans un monde qui a été construit, qui n’est pas naturel au sens originel. Le virtuel est simplement un autre monde qui est construit, aussi, mais qui n’est pas forcément une copie du réel, c'est une représentation différente de la réalité. En revanche, c’est toujours l’homme est qui est au cœur de ces systèmes : en ce sens, le virtuel fait partie du réel.]]>
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La parole à Éric Parlebas, président de la commission Accréditation de la Conférence des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-eric-parlebas-president-de-la-commission-accreditation-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Fri, 03 Sep 2010 13:33:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-eric-parlebas-president-de-la-commission-accreditation-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ 2010 : UN CRU EXCEPTIONNEL POUR LA COMMISSION ACCRÉDITATION

Avec plus de 65 dossiers examinés et 44 accréditations octroyées, 2010 restera comme l’année de tous les records pour la commission Accréditation. Les formations labellisées CGE ont le vent en poupe tant auprès des candidats que des entreprises. Depuis 1986, plus de 80 000 candidats ont été accueillis dans nos Mastères spécialisés. Actuellement, plus de 6 500 élèves sont inscrits dans près de 460 Mastères Spécialisés actifs.

Notre processus accréditif est aujourd’hui stabilisé et les critères de jugement ont été resserrés dans le but d’ancrer toujours davantage ces formations comme des cursus d’excellence dans l’esprit des recruteurs. Niveau des apprenants à l’entrée, qualité du corps professoral, existence d’un marché pour les diplômés à la sortie, la commission a mis en place plusieurs points de contrôle clés, de manière à garantir que la marque CGE soit attribuée à des produits de haut niveau dont la qualité est indiscutable. L’environnement et le développement durable ont été cette année les thématiques phares avec près de 11 citations, suivis par les réseaux et la sécurité des systèmes informatiques, 7 citations. Viennent ensuite l’alimentation bio et la santé ainsi que l’énergie et les énergies renouvelables. Le monde préfiguré par ces cursus d’avant-garde sera donc plus sécuritaire mais aussi plus durable et … nous allons tous manger bio, plutôt bon pour la santé ! D’autres thémes sont plus classiques : management de projet, achats/supply chain, finances ou innovation restent des valeurs sûres. Enfin quelques domaines émergents viennent compléter la liste : transport et mobilité, espaces virtuels 3D ou intelligence économique. Qu’il s’agisse d’apporter une double compétence ou une spécialisation dans un domaine pointu, les MS se prêtent autant au champ de l’ingénierie que du management. En tant que "post master master", ils viennent généralement compléter une formation initiale mais, dans leur version executive, ils s’inscrivent aussi dans un parcours de formation continue. Le développement des MS nous a tout naturellement amenés à nous rapprocher de la CNCP (Commission Nationale des Certifications Professionnelles) pour établir un processus d’inscription centralisée au RNCP (Registre National des Certifications Professionnelles). Cette inscription est obligatoire pour la déclinaison d’un MS par l’apprentissage. Reste la scène internationale, où un nombre croissant d’écoles s’investissent. La commission Accréditation a, cette année encore, vu croître avec satisfaction le nombre de dossiers montés en partenariat avec des universités ou des organismes étrangers. L’excellence s’exporte aussi grâce aux Mastères spécialisés. Enfin, je ne pouvais pas terminer cet éditorial sans rendre un hommage sincère aux 22 membres bénévoles de la commission Accréditation qui, tout au long de l’année, prennent le temps d’étudier en détail, parfois à plusieurs reprises, chaque dossier qui arrive à la délégation. Sans leur travail remarquable, précis et exigeant, la commission Accréditation n’aurait pas pu asseoir sa légitimité. Merci à eux, ils ont su faire de 2010 un cru exceptionnel pour la commission et pour l’ensemble de notre communauté.

Eric Parlebas Président de la commission Accréditation Directeur de l'EFREI Ecole d'ingénieurs

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20136 0 0 0
Mastères spécialisés (MS), MSc, BADGE : les marques collectives de la Conférence des Grandes Ecoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/masteres-specialises-ms-msc-badge-les-marques-collectives-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/masteres-specialises-ms-msc-badge-les-marques-collectives-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ La commission Accréditation de la Conférence des grandes écoles est une commission "fermée", c'est-à-dire ouverte aux seuls membres désignés par le président de la Conférence des grandes écoles sur proposition du président de la commission. Elle veille à la bonne utilisation des marques collectives Mastères spécialisés (MS), MSc et BADGE, à l’application du règlement d’organisation et du règlement intérieur et peut procéder à des audits.

Elle se compose de 22 personnalités bénévoles, directeurs d’école ou leurs représentants et experts des différents secteurs d’activité du mondé économique, choisis pour leur expérience, leur connaissance et leur compétence dans tous les domaines liés aux formations à labelliser.]]>
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25 ans des Mastères Spécialisés ! Label de qualité pour une vocation professionnelle affirmée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/25-ans-des-masteres-specialises-label-de-qualite-pour-une-vocation-professionnelle-affirmee/ Fri, 03 Sep 2010 13:33:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/25-ans-des-masteres-specialises-label-de-qualite-pour-une-vocation-professionnelle-affirmee/ Il y a 25 ans naissait le Mastère spécialisé. Pourquoi ? Une création née de plusieurs constats A l’époque, la Commission des titres d’ingénieur imposait qu’un étudiant passe au minimum 2 ans dans une grande école pour obtenir le diplôme d’ingénieur. Or de nombreux étudiants étrangers venaient passer parfois une année entière dans les grandes écoles et repartaient sans diplôme. Par ailleurs le système européen des crédits ECTS existait mais n’était pas encore adopté par tous les établissements.

Au plan national, les entreprises françaises étaient intéressées par des diplômés possédant également des compétences dans des spécialisations très pointues, pour des fonctions dans des secteurs très précis. Ces deux raisons ont présidé à cette initiative « privée » de la CGE de créer le Mastère spécialisé, formation en 12 mois, professionnalisante, assortie d’un stage en entreprise, qui permet aux diplômés d’acquérir soit une double compétence, soit d’approfondir un domaine de spécialisation. Un véritable pari pour la CGE qui, en tant qu’association, n’est pas habilitée à accréditer des formations reconnues par l’Etat. C’est pourquoi le Mastère spécialisé ne peut être proposé que par des écoles membres de la CGE. 25 ans plus tard, le pari est gagné. Les chiffres parlent. Le MS s’exporte. - 81 226 diplômés en MS depuis la création, dont 20 503 étrangers. - 39 347 en écoles d’ingénieurs dont 12 739 étrangers. - 41 879 en écoles de management dont 7 764 étrangers .

L’année 2010 marque un record quant aux nombre de dossiers soumis et aux nombres de nouvelles accréditations accordées (44). Les entreprises continuent d’embaucher les « mastériens » avec un très bon taux d’insertion. Rien d’étonnant puisque les écoles qui souhaitent ouvrir un MS doivent apporter les preuves qu’un marché existe et que des entreprises sont partenaires de leur projet.

A ce jour environ 75 MS ont été montés en partenariat avec des établissements étrangers, c’est-à-dire qu’ils sont délocalisés et proposés dans 29 pays différents. Une formation adaptée aux besoins, souple et réactive La liste des nouveaux MS accrédités chaque année est un témoin des tendances dans les secteurs de pointe tant scientifiques que managériaux. Ainsi a-t-on vu la création de MS consacrés aux systèmes et aux réseaux informatiques, aux biotechnologies, aux risques (industriels, financiers, informatiques, environnementaux), aux aspects internationaux du management, aux nanotechnologies, à tous les aspects du développement durable (écologique, économique, humains), domaine qui reste un des thèmes privilégiés des nouvelles demandes d’accréditation de 2010. Les dernières tendances mettent en avant l’alimentation bio et la santé, l’énergie et les énergies renouvelables, les questions de transport et de mobilité, les espaces virtuels 3D ou l’intelligence économique.

Parallèlement certaines thématiques sont récurrentes : le management de projet, les achats, le domaine de la finance ou de l’innovation.

Le MS : une qualité qui explique son succès

Le principal atout du MS est sa souplesse : il peut être créé rapidement, répondre ainsi immédiatement à des besoins exprimés par les entreprises, mais aussi être supprimé si la demande n’est plus aussi aiguë.

Une des rançons du succès est que le MS, comme tout bon produit, pâtit des « contrefaçons » : master spécialisé (sans « e »), mastère (sans la mention « spécialisé ») : attention aux imitations qui ne portent pas le « label CGE ». Depuis quelques années le MS gagne d’ailleurs ses lettres de noblesse, puisqu’un accord entre la CGE et la CNCP (Commission nationale des certifications professionnelles) permet que des MS répondant à certains critères soient inscrits au RNCP (Registre national des certifications professionnelles). La reconnaissance officielle du MS est désormais bien réelle. Dernier « symptôme » de la qualité et de l’attrait du MS : des écoles non membres manifestent leur souhait d’adhérer à la CGE avec comme premier objectif de pouvoir ouvrir un MS.

Le MS : fleuron de l’image de marque de la CGE

Pour asseoir cette marque, la CGE peaufine actuellement des normes de communication plus rigoureuses, qui permettront de distinguer de façon sûre l’authentique MS. Devenue de facto instance d’accréditation, la CGE peut grâce au MS promouvoir la qualité des formations des grandes écoles tant en France qu’à l’étranger.

Brigitte Porée

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20138 0 0 0
Accréditation : mode d'emploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accreditation-mode-demploi/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accreditation-mode-demploi/ La procédure d’accréditation est la même pour toutes les formations. Les écoles doivent faire parvenir à la Délégation générale un dossier d’accréditation signé de leur directeur, quinze jours au moins avant une réunion de la commission. Deux experts sont alors désignés par le président et examinent le dossier sur le fond. C’est en fonction de leur rapport que la commission se prononce et émet un avis qui peut être :

* - Favorable : le dossier est alors accrédité pour un an, * - Réservé : la commission demande un complément d’information et le dossier est réétudié lors d’une réunion suivante, * - Défavorable : le dossier n’est pas accrédité et ne peut pas être représenté lors de la campagne annuelle d’accréditation. Tous les ans, les écoles fournissent à la Délégation générale la liste des étudiants inscrits dans chacune de leurs formations. Sont ainsi rigoureusement contrôlés : * - le niveau de qualification des étudiants, * - le taux de dérogation dans chaque formation, * - le nombre d’étudiants suivant effectivement la formation. Au regard de ces déclarations, la commission Accréditation peut décider de supprimer ou de suspendre une formation qui ne remplirait pas le niveau d’exigence requis. De même, elle décide de la durée de ré-accréditation des formations. La commission Accréditation a aussi le pouvoir de transmettre à la Commission nationale des certifications professionnelles (CNCP), pour étude, les dossiers de Mastères spécialisés que les écoles souhaitent voir inscrits au Registre national des certifications professionnelles (RNCP). La procédure rigoureuse appliquée à tous les dossiers soumis a pour but de parfaire le niveau d’excellence des formations accréditées par la Conférence des grandes écoles. Elle constitue une étape essentielle pour faire connaître et reconnaître dans le monde professionnel tant en France qu’à l’étranger, les formations labellisées par la CGE. « Le Mastère spécialisé (MS), le MSc et le BADGE, accrédités par la Conférence des grandes écoles, ne peuvent être délivrés que par les établissements et pour les formations bénéficiant de l’autorisation de la Conférence des grandes écoles, après étude et sur proposition de la commission Accréditation. » (Article 5 du règlement d’organisation – février 2010)

Sophie Suivre

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20139 0 0 0
ARIEL (Association for Research with Industrial and Educational Links) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ariel-association-for-research-with-industrial-and-educational-links/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ariel-association-for-research-with-industrial-and-educational-links/ En 2000 la CGE créait l’association ARIEL, dédiée spécifiquement aux “opérations intégrées”, c’est-à-dire aux projets conjoints de recherche des grandes écoles avec des partenaires internationaux. Le triple objectif est de faciliter la mise sur pied : - de projets de recherche en sciences de l’ingénieur, impliquant la recherche technologique de base, lien indispensable entre recherche fondamentale et développement industriel, - avec un partenariat industriel sur le principe du “rectangle”, garantie que le projet comporte des perspectives d'application, - et l'implication d'étudiants et de jeunes chercheurs dans des projets qui sont le support idéal pour une formation par la recherche. Démarrées dès 1984, ces opérations ont déjà généré 334 projets issus de 64 ateliers ;  elles ont impliqué 40 grandes écoles ou universités et 60 industriels français, 50 universités et plus de 50 industriels étrangers  ; elles prennent la forme de programmes CODEST (Co-Development Science & Technology) dans des pays clefs :  Etats-Unis, Canada, Israël, Brésil, Mexique, Corée, Chine, Russie, Ukraine, Inde.

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20142 0 0 0
L'ADETEF pour transcender les frontières https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ladetef-pour-transcender-les-frontieres/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ladetef-pour-transcender-les-frontieres/ Afin de contribuer au rayonnement de la recherche française à l’international, la Conférence des Grandes Ecoles a engagé un partenariat avec l'ADETEF. Il vise à mobiliser l'expertise des enseignants, des chercheurs, des docteurs et des doctorants des grandes écoles, dans le cadre de projets de coopération internationale pilotés par le ministère de l'Economie et des Finances. ADETEF, opérateur de la coopération internationale des ministères de l'Economie et des Finances, et du Budget, mobilise en effet le savoir-faire des experts français en matière de politiques publiques, qu'il s'agisse de fiscalité, de gestion publique, de politiques économiques, de concurrence, de développement durable, d'achat public, d'économie numérique, des problématiques du management, de la gestion des ressources humaines, de la formation des cadres administratifs, du tourisme, etc…

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La Convention industrielle de formation pour la recherche (Cifre) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-convention-industrielle-de-formation-pour-la-recherche-cifre/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-convention-industrielle-de-formation-pour-la-recherche-cifre/ Instauré en 1981, le contrat Cifre permet le financement par une entreprise d’une thèse de doctorat sur un sujet qui lui importe. Environ 5% des thésards en France, soit 3500 doctorants, préparent une thèse de ce type. Les travaux sont généralement subventionnés à hauteur de 50 % du coût total de la thèse par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au travers de l’Association nationale de la recherche technologique (ANRT). Les écoles sont friandes de ce genre de dispositif tout comme les entreprises, qui acquièrent ainsi une expertise très pointue dans un domaine qui les concerne directement. Certaines, comme Orange, comptent plus de 150 thésards dans leur effectif. Légalement, il s’agit d’un CDD de trois ans maximum ou d’un CDI conclu dès l’origine. Pour pouvoir prétendre au contrat CIFRE, le candidat doit être de nationalité française, avoir entre 21 et 26 ans, être titulaire d’un DEA récent, être ingénieur ou avoir un diplôme équivalent et il doit s’inscrire au doctorat. Un laboratoire universitaire, extérieur à l’entreprise, doit également assurer l’encadrement scientifique du doctorant.

Le site CIFRE – ANRT]]>
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Education : l’OCDE publie l’édition 2010 des Regards sur l’éducation le 7 septembre 2010 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/education-locde-publie-ledition-2010-des-regards-sur-leducation-le-7-septembre-2010/ Fri, 03 Sep 2010 13:33:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/education-locde-publie-ledition-2010-des-regards-sur-leducation-le-7-septembre-2010/ L’édition 2010 de Regards sur l’éducation de l’OCDE, à paraître le 7 septembre, traite notamment des retombées économiques et sociales de l’investissement dans l’éducation. Elle sera présentée à la presse le 7 septembre à Paris.

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TF1, IBM, Société Générale et Crédit Mutuel Arkéa, aux côtés de Hanploi et Passerelle E https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tf1-ibm-societe-generale-et-credit-mutuel-arkea-aux-cotes-de-hanploi-et-passerelle-e/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tf1-ibm-societe-generale-et-credit-mutuel-arkea-aux-cotes-de-hanploi-et-passerelle-e/ Objectif : favoriser l’insertion professionnelle d’étudiants en situation de handicap à haute qualification professionnelle. Dans la continuité de sa démarche sur l’ouverture sociale engagée depuis plus d’un an maintenant, Passerelle ESC souhaite déployer une vaste campagne d’information et de sensibilisation destinée à inciter les jeunes en situation de handicap à intégrer les Grandes Ecoles de commerce. Grâce notamment au soutien financier apporté, le partenariat engagé avec des entreprises de renom doit, à terme, permettre de mettre en place un dispositif global autour de l’intégration des étudiants en situation de handicap : information en amont, adaptation du concours, aménagement du cursus, stages dans des entreprises partenaires …

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Robert Erra, Directeur scientifique des Mastères spécialisés à l'ESIEA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/robert-erra-directeur-scientifique-des-masteres-specialises-a-lesiea/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/robert-erra-directeur-scientifique-des-masteres-specialises-a-lesiea/ CGE : Vous êtes directeur scientifique des Mastères spécialisés de l’ESIEA (École supérieure d’Informatique, électronique, automatique), des formations à finalités professionnelles, mais aussi un vecteur de spécialisation pour certains étudiants. Quelles sont selon vous les 3 principales valeurs ajoutées de ces formations dans un cursus ? R.E. : Nous avons deux Mastères Spécialisés qui sont presque frères jumeaux : un en anglais et l’autre en français, mais ils ont quasiment le même contenu. Pour moi, les valeurs ajoutées sont :

- donner une grande technicité aux étudiants qui viennent chez nous, qu’ils soient jeunes diplômés ou en activité, notamment dans le domaine qui nous concerne, à savoir la sécurité de l’information. Ça leur permet d’accéder très rapidement à des postes d’expertise et aussi maintenant à des postes de responsabilité ;

- l’autre avantage d’un mastère spécialisé comme le nôtre c’est le réseau qui le fait vivre :  celui des anciens d’une part et une cinquantaine d’intervenants qui animent nos ateliers d’autre part. Nous accueillons aussi des conférences sur les réseaux - pas forcément sur l'aspect de la sécurité d’ailleurs – Nous avons créé notre propre conférence sur la sécurité, que nous organisons en alternance à Laval et à Paris.

- Enfin, suivre un Mastère spécialisé, c’est aussi s’imprégner de l’alchimie qui se développe entre les personnes qui suivent la formation. Les profils sont très hétéroclites, même si l’on ne recrute quasi-exclusivement qu’à bac+5, ils se distinguent notamment par des cultures très différentes. C’est intéressant de voir dans ces projets, que nous individualisons au maximum, l’interaction avec les conférenciers, qui se lient très naturellement. C’est cette liberté que j’apprécie et qui permet de conserver une parfaite adéquation avec le marché du travail.

Chaque année, la formation se renouvelle et s’adapte aux nécessaires ajustements que réclame la sécurité des réseaux. Le grand intérêt du Mastère spécialisé, c’est de faire découvrir des gens très différents d’année en année, de révéler les talents et les projets novateurs. Toute notre formation se base sur une proximité avec la réalité des enjeux de la sécurité des réseaux. Mon discours est souvent le suivant : « On ne vous forme pas pour travailler l’année prochaine, on vous forme pour faire une carrière qui va durer encore 35 ou 40 ans. Et vous ne savez pas ce que vous ferez dans 5 ans ! ». Nous balayons donc un large spectre, avec un volume horaire très important, puisque notre MS se fait pratiquement à temps plein. CGE : Vous avez indiqué, que vous dispensez votre Mastère spécialisé à la fois en français et en anglais. Quelle valeur ajoutée représente cette nuance linguistique pour vos étudiants ?

R.E. : Cette nuance nous permet de recevoir des anglophones non francophones au départ de leur formation. Internet a décuplé le nombre de demandes pour nos Mastères spécialisés : pour 20 places à Paris et 20 à Laval, nous avons souvent entre 100 et 200 demandes par an. Nous cultivons donc à la fois la qualité et la spécificité de nos formations et l’ouverture internationale, démarche nécessaire au développement à long terme de nos formations et de nos thèmes de recherche. En ce sens, nous avons signé un accord avec l’université de Plymouth, pour notamment développer une activité d’analyse de "malware " (virus, anti-virus…), l’une de nos spécialités distinctive et très en vogue. Dans la pratique, je pense qu’il faut qu’il y ait mixage des eux promotions, que la promotion francophone croise l'anglophone pour quelques cours ou projets communs, c’est une autre manière de générer une alchimie bénéfique pour tous, dans le cadre de leur formation comme dans leur quotidien. Le seul hic dans notre démarche de double formation (en anglais et en français ndlr), c’est que notre souhait d’internationalisation est parfois freiné par certaines incohérences de la part des autorités qui accordent les visas : parmi deux profils identiques (même diplôme, même pays, même université d'origine), l’un obtiendra un visa et l’autre pas ! Certains consulats délivrent des messages étranges comme par exemple : « C’est impossible, il n’existe pas de diplôme enseigné en anglais en France" ou  « Vous ne parlez pas français, vous ne pouvez pas aller étudier en France ». Je ne les ai pas tous en tête, mais rien que sur Paris je crois qu’il y a au moins une petite dizaine de formations  enseignées à100% en anglais !! Tant qu’on ne règlera pas les questions de délai et de cohérence pour l’obtention d’un visa, nous aurons des mauvaises surprises quant à la possibilité pour des étudiants étrangers inscrits de venir suivre nos formations. Quand on veut faire rayonner la France, il ne faut pas se regarder le nombril trop longtemps, sinon d’autres pays plus ouverts et plus ambitieux occuperont tout l’espace du marché mondial de la formation. CGE : Votre parcours personnel a-t-il été plutôt linéaire ou bien l’informatique n’a -t-elle pas toujours été votre principal sacerdoce ? R.E. : J’ai commencé par faire des mathématiques en licence, et j’avais gardé bizarrement un mauvais souvenir des cours d’informatique de ma deuxième année d’université, parce que je les trouvais très théoriques. J’aime bien la théorie mais je veux en comprendre l’usage et l’utilité. Je suis un passionné de mathématiques et notamment de cryptologie, mais j’ai redécouvert l’informatique par la programmation quand j’étais en maîtrise de mathématiques. J’ai pris une option « programmation algorithmique » qui est d’ailleurs le cours que je fais encore aux élèves de première annéesaujourd’hui, c’est vraiment ma passion. Enfin, j’ai fait un DEA, l’équivalent des actuels masters, en calcul scientifique. Je me suis alors un petit peu éloigné des mathématiques pures pour arriver aux mathématiques appliquées. Puis, par une succession de hasards, je me suis retrouvé à enseigner dans la sphère de développement de l’informatique, devenue la matière incontournable dans les écoles d’ingénieurs. Ma thèse a commencé à en souffrir, j’ai dû faire un choix. Je me suis donc engagé à l’ESIEA pour finir ma thèse et contrôler un peu le volume des cours que je délivrais. Je suis arrivé comme professeur de mathématiques et j’ai commencé une thèse en mathématiques, puis, j’en ai fait une en informatique. J’ai fait un choix, je me suis laissé un ou deux ans pour analyser le marché de l’information, mais j’ai hésité longtemps entre la sécurité et la bioinformatique. J’aurais tout à fait pu créer un mastère spécialisé en bioinformatique, mais j’avais très peu d’anciens élèves dans cette matière, alors que j’avais des dizaines d’anciens élèves qui travaillaient dans  la sécurité. J’ai donc comblé un vide puisqu’il n’y avait pas d’enseignement en la matière à l’époque. Je me suis donc éloigné de mes premières amours, mais cette évolution est très positive et a posé les jalons d’une véritable construction personnelle. On peut innover dans l’informatique et l’informatique doit être utile à l’innovation. Quand deux cerveaux travaillent sur le même programme, il y en a un qui va peut-être élaborer un programme qui tourne plus vite que celui du voisin... Quand il s’agit de traiter de très grandes masses de données, c’est un avantage commercial, pas seulement intellectuel. En l’occurrence si l’on veut lutter contre les pays qui pratiquent des bas coûts, il me semble qu’il faut miser sur l’intelligence. Et la formation à la française en informatique est pour moi la meilleure au monde. Ça ne veut pas dire que tous nos étudiants sont les meilleurs au monde, ça veut dire que si vous sélectionnez des gens capables de recevoir une formation de qualité, et que leur capacité d’innovation, leurs compétences et leur dynamisme seront à la pointe de ce qu’attendent les entreprises. Ce n’est pas un hasard si Google a, sans le préméditer, proposé une offre d’emploi aux trois derniers majors de l’ESIEA, qui se connaissaient à peine. CGE : Si vous deviez définir vos plus grandes attentes vis-à-vis des étudiants qui suivent vos enseignements et la place de la transmission du savoir dans vos cours, comment le feriez-vous ? R.E. : Dans le cadre du Mastère spécialisé, eu égard à l’âge des participants, au fait qu’ils ont tous déjà un diplôme de niveau bac+5, je ne peux pas me contenter de mandater un professeur qui présente des transparents et qui s’en va au bout de 3 heures , même s’il est génial. Je privilégie donc l’interaction entre les étudiants et l’expert, avec l’assistance d’un membre de l’équipe, non pas pour jauger l’expert, mais pour encourager la synergie dans la classe. Les salariés notamment sont très sensibles à cette approche : ils veulent rentabiliser au maximum le temps qu’ils passent dans leur formation pour optimiser les valeurs ajoutées dans leur univers professionnel, parce qu’ils savent qu’après ils vont retourner sur le marché du travail. Quand l’intérêt est là, le temps ne se mesure pas de la même manière et une question en introduit une autre… L’équilibre des promotions est donc un véritable enjeu. Entre les incertitudes des jeunes diplômés et les attentes des salariés, il est plus facile de formaliser les besoins avec un échange et des perspectives plus globales autour d’un objectif plus collégial qu’il n’y paraît au départ. CGE : Comment percevez-vous l’évolution de la France du point de vue des partis pris de l’enseignement supérieur ? Quelles seraient vos priorités pour influer sur les destinées de notre civilisation ? R.E. : J’ai des partis pris naturellement, mais là immédiatement, je pense à une question que j’ai posée à plusieurs économistes : « un ingénieur au sens large ou un scientifique de moins formé chaque année, c’est combien d’emplois en moins dans 20 ans en France ? ». Voilà, une question simple et bête. Autrement dit, « si 25 000 diplômés, au lieu de 30 000, sortent des écoles d’ingénieurs l’année prochaine, ces 5 000 ingénieurs manquants se traduiront en combien d’emplois en moins dans 20 ans ?». Le problème de l’attractivité des études scientifiques est à résoudre d’urgence ! C’est bien d’avoir une super équipe de marketing et commerciale, mais s’ils n’ont rien à vendre, quelle sera leur avenir ? Je ne parle pas de production, je parle de création. Encore une fois, le maître mot des années à venir, va être l’innovation. La France forme des ingénieurs qui sont capables de répondre à ces enjeux, mais Il est dommage de constater que le tissu industriel n’est pas forcément capable de les accueillir ni de les conserver en France. Jadis, le départ vers l’étranger, c’était l’aventure, aujourd’hui c’est l'aller simple pour fuir la réalité d’un pays qui n’a pas les bonnes priorités ! Quand je regarde du côté des Anglo-saxons, je vois des fossés d’incompréhension qui pourraient, de mon point de vue, être aisément comblés. Une question simple : en France peut-on être polytechnicien après avoir fait un master ? Non. En revanche, vous pouvez faire votre thèse à Polytechnique. C’est ce que m’a fait remarquer un Américain, qui m’a raconté : « J’ai fait la faculté la moins reluisante de New York, parce que c’est la seule que j’ai pu me payer. J’ai fait 2 ans. Ça s’est très bien passé. Puis, un de mes professeurs m’a dit 'Va à Stony Brook, ce n’est pas la meilleure faculté de New York, mais c’est quand même mieux que de continuer ici'. Il était conscient de mon niveau et je suis sorti major de mon Bachelor. Puis, j’ai fait mon master à New York University, qui est un des meilleurs établissements américains. Enfin, j’ai fait ma thèse au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Vous pouvez faire ce type de parcours en France, me demande-t-il ? ». J’ai répondu que oui, mais qu’il y a une différence fondamentale entre faire sa thèse à Polytechnique et être polytechnicien. Il est difficile d’orienter ou de convaincre quelqu'un de choisir un cursus plutôt qu’un autre. Résultat, aujourd’hui, nous pouvons prévoir les manques à venir dans certaines corporations comme les médecins, mais on est incapable de « gérer le numerus clausus » ou de faire des prévisions à long terme, pour générer une phase d’anticipation indispensable et mettre en œuvre les outils ou les réformes nécessaires. Qu’on le veuille ou non, nous sommes dans un système mondialisé, l’enseignement supérieur français doit s’ouvrir pour défendre les bonnes pratiques qui conduisent à la réussite et au bien-être collectif. CGE : Qu’auriez-vous aimé inventer ? Qu’aurions-nous dû ne jamais inventer ? R.E. : Je répondrai à ces deux questions par une seule et même réponse : l’algorithme qu’il y a derrière Google. Je reconnais que c’est assez incroyable de constater qu’ils ont utilisé une technique assez ancienne pour l’adapter à Internet et de voir l’efficacité qui en résulte. En revanche, je suis moins d’accord avec les dérives possibles de ce formidable outil. J’aurais beaucoup aimé travailler à la création de ces algorithmes parce que cela aurait été irrésistible. Si on me l’avait proposé, je n’aurais pas pu dire non. Mais aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que ces scientifiques ne sont pas plus éclairés que les non-scientifiques, que l’on accuse souvent de manquer de discernement. On transforme finalement une vertu initiale en quelque chose d’un peu tronqué. Ceux qui ont participé à ce projet excitant et qui, pour certains, ont compris, mais trop tard,  la finalité de cet outil, doivent certainement être effondrés. Avec Google, nous n’avons plus le droit à l’oubli numérique. C’est un terme que j’avais aussi imaginé il y a quelques temps et qui redevient à la mode. Google vous le refuse. Et ce n’est pas une exception, Facebook est peut-être encore plus dangereux... Il nous reste à inventer le post-google, parce qu’il y en aura un… J’espère... Le prochain défi sera de l’imaginer.
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L’ESIEA, habilitée depuis 1986 par la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI), reconduite pour six ans en mars 2006, à délivrer le diplôme d’ingénieur ESIEA, compte aujourd’hui plus de 6 000 diplômés. L’ESIEA est l’Ecole Supérieure d’Informatique Electronique Automatique. Créée il y a plus de 50 ans, c’est une Grande Ecole d’Ingénieurs reconnue par l’Etat. A ce titre, elle accepte les boursiers d’Etat pour ses établissements de Paris et Laval.

L’école forme des ingénieurs généralistes pour lesquels l’IEA (Informatique, Electronique, Automatique) est un instrument global lié aux Nouvelles Technologies. Ce sont des domaines interconnectés avec des complémentarités et des similitudes qui permettent d’appliquer les connaissances acquises à des domaines très variés. Cette formation technico-scientifique de haut niveau s’accompagne d’enseignements en ressources humaines, management et entreprenariat qui sont tout aussi indispensables aux ingénieurs d’aujourd’hui. En savoir plus sur l’ESIEA...

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20168 0 0 0
George Asseraf, Président de la CNCP (Commission nationale de la certification professionnelle) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/george-asseraf-president-de-la-cncp-commission-nationale-de-la-certification-professionnelle/ Fri, 03 Sep 2010 13:33:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/george-asseraf-president-de-la-cncp-commission-nationale-de-la-certification-professionnelle/ CGE : D’une manière générale, quelle est votre image de l’enseignement supérieur français dans les grandes écoles et les universités ?

G.A. : Il y a des enseignements supérieurs en France puisqu’il y a une multitude d’établissements d’enseignement supérieur. Il y a des sous-systèmes : celui des universités et celui des grandes écoles. Les principes généraux visent à atteindre des niveaux de qualité importants et, aujourd’hui, l’enseignement supérieur s’oriente dans le sens d’une dimension professionnelle plus marquée que par le passé. Elle était forte dans certaines formations, elle était forte dans certaines écoles, elle tend à se généraliser, y compris dans les universités. C’est une orientation qui devient commune même si un certain nombre d'universités et de grandes écoles avaient déjà adopté cette démarche. L’esprit des facultés de médecine ou de droit possède depuis longtemps des marqueurs professionnels, que les grandes écoles, par leurs liens avec les entreprises, ont totalement intégrés. C’est une évolution culturelle assez notable, qui complète de manière pertinente le socle de base de notre enseignement supérieur traditionnel. Les PRES (Pôles de recherche et d’enseignement supérieur), par ailleurs, sont une très bonne initiative face aux difficultés qu’un établissement d’enseignement supérieur rencontrera, parce qu’il n’atteint pas la taille critique pour pouvoir concurrencer d’autres grands établissements à l’étranger. La dimension collective est primordiale pour la visibilité des travaux de recherche. Si on reçoit un prix Nobel dans un laboratoire, c’est souvent l’intitulé du laboratoire qui remonte dans le classement de Shanghaï et non pas le nom de l’établissement rattaché, d’où un morcellement de la dimension culturelle et identifiée du lieu où l’on exerce son activité. Les PRES vise à éviter cet écueil en privilégiant une lecture collective de notre capacité à réfléchir et à former, dans une logique de distinction du lieu où l’on travaille, notamment dans les perspectives de reconnaissance internationale et d’attractivité. La dimension nationale est dépassée. Aujourd'hui, le marché s’étant mondialisé et compte tenu de notre démographie, il faut pouvoir attirer des étudiants étrangers pour les former à notre excellence, et en même temps en faire des relais pour demain. Un mouvement très positif s’est amorcé, dont je pense qu’il peut apporter une grande valeur ajoutée à l’enseignement supérieur en France. Les grandes écoles s’inscrivent d’ailleurs dans un schéma de complémentarité en  participant davantage aux PRES pour construire des passerelles entre les parcours : entre universités, écoles d’ingénieurs et écoles de commerce. Une synergie extrêmement intéressante et forte, qui ne peut qu’être bénéfique à tout le monde. Autant  il y a quelques années, on pouvait avoir peur de cette une vision tout à fait malthusienne d'un effet de concurrence entre des établissements qui se rapprochaient, autant cette logique est révolue aujourd’hui : c’est bien la démographie qui a siphonné les étudiants. Donc le seul moyen de les attirer là où ils sont, c’est de pouvoir revendiquer une force, une identité, une capacité de travail, avec des pôles d’excellence et de formation très diversifiés et des passerelles pertinentes. CGE : Plus particulièrement concernant les symboles et caractéristiques des grandes écoles, quelles en sont, selon vous, les valeurs distinctives et ajoutées vis-à-vis des concurrents anglo-saxons notamment ? G.A. : Je crois qu’elles commencent à être lues : quand on regarde les classements internationaux, on voit bien que nos écoles, certaines d’entre elles au moins, sortent la tête de l’eau. Et parfois, pas forcément celles qu’on avait identifiées au plan national. Si elles émergent au niveau international, c’est qu’elles ont su alerter, sensibiliser et convaincre par un signal fort. Parmi les arguments qui frappent, la recherche est fondamentale pour accentuer les vertus de la construction, de l’adéquation avec les attentes du marché du travail et de l’innovation. Cette articulation entre monde du travail et monde de l’enseignement est une dimension intégrée depuis longtemps par les grandes écoles et qui posera indéniablement les jalons d’une offre durable et concurrentielle vis-à-vis de nos homologues anglo-saxons. CGE : Vous êtes très sensible aux passerelles entre les formations et les besoins des entreprises. La Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) dans l’entreprise peut-elle apporter des solutions en ce sens ? G.A. : Je crois qu’on ne peut rien prévoir mais qu'il faut anticiper : quelles compétences seront davantage recherchées demain, quel sera l’évolution des métiers stratégiques d’aujourd’hui. Les prochaines innovations vont mettre en difficulté de nombreux pans de notre activité économique et vont en développer d’autres. Anticiper ces phénomènes, c’est s’appuyer sur de la prospective et non pas sur de la prévision à moyen et à long terme. La prospective s’appuie sur des travaux qui sont en discussion avec le monde professionnel, c’est une démarche nécessaire pour modéliser une organisation du travail lisible par tous. La GPEC est un outil qui nous permet de dessiner des pistes potentielles en ce sens. La validation des acquis de l’expérience (VAE) est une approche similaire. C’est un outillage exceptionnel pour essayer d’identifier, de repérer les compétences que possèden les salariés. La perspective c’est bien sûr une reconnaissance individuelle, personnelle, une victoire sur soi et une valorisation de son parcours. En 2007, nous avons produit avec le Centre d’Analyse Stratégique une réflexion sur les métiers de 2015. Parmi les grandes tendances démographiques et les évolutions sectorielles que nous avons décelées, il y en a une qui est assez préoccupante : l’échec scolaire. Pour beaucoup d’hommes cette situation se traduisait ensuite par de grandes difficultés d’insertion, voire une insertion dans des activités d’ouvriers non qualifiés. Or, les industries correspondantes se délocalisent ou disparaissent. C'est-à-dire que ce « réceptacle naturel » pour des gens en situation d’échec, et notamment des hommes, disparaît. Or les métiers et les activités non qualifiés qui se développent à l’horizon 2015, ce sont les emplois de service et les services à la personne. Et nous savons que ces emplois sont couverts à 90-95 % par des femmes. Comment articulerons-nous les conséquences de cette évolution ? Entre 120 000 et 150 000 jeunes sortent du système éducatif sans qualification. Quelle proportion 10 ans après ? Si ces chiffres ne sont pas assez significatifs, celui de 1 500 000 attire peut-être plus l’attention ! Une prise de conscience collective est indispensable, pour que ces situations soient traitées et surtout anticipées. La GPEC, la VAE ou tout autre dispositif de prospective doivent se mettre au service de l’action. CGE : La CGE fête cette année les 25 ans des Mastères spécialisés, des formations post-diplômes à orientation professionnelle. Vous connaissez bien ces formations depuis la signature d’une convention entre la CNCP et la CGE. Votre approche du renforcement entre les certifications professionnelles qualifiantes et le monde du travail est-elle enrichie par ce type de formation ? G.A. : Les Mastères spécialisés montrent bien que l’on peut avoir une dimension professionnelle forte et en même temps rechercher le niveau de certification le plus élevé possible. Cette réflexion collective est essentielle, pour nous mettre en situation de concevoir que l’insertion est une dimension très importante de la finalité d’un parcours de formation. Se former ce n’est pas seulement enrichir son esprit ; c’est aussi disposer de moyens, d’outils, d’armes personnelles, de potentiels pour devenir autonome sur le plan économique, c'est-à-dire s’insérer professionnellement et évoluer. Ce courant, iancé par la Conférence des Grandes Écoles, doit se poursuivre pour que chacun prenne conscience de cette dimension professionnelle. Les Anglo-saxons ont une très jolie expression pour exprimer cette notion « main streaming ». L’ensemble des procédures et des moyens mis en place pour élever les niveaux de qualification et donc le potentiel individuel d’insertion professionnelle forment le socle de l’élévation du niveau de qualification collectif d’un pays. Les partenaires sociaux eux-mêmes se sont donné comme objectif d’augmenter, dans le cadre d’un parcours professionnel tout au long de la vie, le niveau de qualification d’au moins un million de certifications. L’objectif d’un niveau 5 sera de passer en niveau 4. et celui du niveau 2 d’atteindre un niveau 1, par exemple. Il est important que tous les acteurs, composantes d’un même système, produisent le même effort dans le même sens. CGE : De 2001 à 2004, vous avez piloté le projet européen « professionnalisation durable », pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce concept et de quelle manière il a évolué jusqu’à aujourd’hui ? G.A. : Ce projet nous a permis de développer deux axes. D’une part, c’est une boîte à outils, qui permet de construire des diplômes à finalité professionnelle, quel que soit le niveau. D’autre part, dans un univers où l’on nous disait qu’il était impossible de bâtir des diplômes entre acteurs différents de pays différents, compte tenu de leurs systèmes spécifiques respectifs, nous avons montré que l’éventail des possibilités était large. 7 pays ont participé à sa construction et 9 pays ont signé l’accord sur le sujet fin janvier 2000. La dimension de ce projet est multiple : cette boîte à outil est utilisée aujourd'hui, par exemple, dans des pays d’Amérique centrale et latine. Ils s’approprient nos approches dans le cadre de partenariats et les personnalisent pour être en parfaite adéquation avec leurs besoins de qualification et de compétences et pour optimiser également l’insertion professionnelle locale ou internationale. Cela permet d’intégrer toutes les dimensions du développement, y compris la recherche. L’intérêt de la méthodologie, c’est qu’elle n’accentue pas les contenus, mais elle décrit quels sont les acteurs qu’il faut réunir, comment il faut articuler leurs points de vue et comment les accompagner dans la démarche. Chaque nouvelle expérience qui s’inspire du projet initial, enrichit d’autant la boîte à outil et donc profite à la collectivité.]]>
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Les informations du congrès 2010 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-informations-du-congres-2010/ Wed, 22 Sep 2010 13:33:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-informations-du-congres-2010/ La Conférence des Grandes Écoles recevra ses membres à Paris, les jeudi 7 et vendredi 8 octobre 2010, pour son congrès biennal ayant pour thème « Quelle réponse au défi de l’international pour l’enseignement supérieur ? ». Plus de 250 congressistes, directeur d’écoles, équipes de direction, enseignants chercheurs, venus de toute la France, du Québec, du Maroc, du Burkina Faso, de Belgique, d’Espagne, du Portugal ou de Suisse, se retrouveront pour échanger sur le positionnement et la politique de l’enseignement supérieur français dans le contexte de plus en plus internationalisé de leur exercice. Des personnalités extérieures et des journalistes intéressés par la thématique de l’enseignement supérieur et de la recherche suivront également nos travaux. Si vous n'êtes pas encore inscrit, cliquez ici pour remplir notre formulaire d'inscription...

Téléchargez le plan d'accès aux différents sites du congrès en cliquant ici... Le programme détaillé :

Mercredi 6 octobre 2010

  • RÉCEPTION OFFICIELLE D'AVANT-CONGRÈS, 19h00 - 21h00 Lieu : Hôtel de Ville de Paris - 3 rue Lobau 75004 Paris
    • 19h00-21h00 : Réception officielle à l’Hôtel de Ville de Paris en présence des membres étrangers de la CGE Cocktail de bienvenue - Soirée libre

Jeudi 7 octobre 2010

  • SÉANCE PLÉNIÈRE INAUGURALE, 9h00 - 12h15 - Modérateur : Alex TAYLOR, journaliste Lieu : Écoles des Mines – 60 boulevard Saint Michel 75006 Paris
    • 9h00 – 9h45 => Enregistrement, accueil café, échanges
    • 10h00 – 12h15 => Séance plénière inaugurale - Accueil de M. Pierre TAPIE, Président de la CGE
    • Interventions de :
      • M. Jean-Pierre RAFFARIN, ancien Premier Ministre : Attractivité de la France pour les étudiants étrangers et exemple de la Chine, questions – réponses avec la salle
      • M. Cédric VILLANI, médaille Fields 2010
  • DÉJEUNER - BUFFET, 12h45 – 14h15 Lieu : Observatoire de Paris – 61 avenue de l'Observatoire 75014 Paris
  • ATELIERS THÉMATIQUES, 14h30 - 16h30 Lieu : ESTP –57, Bd Saint Germain 75005 ParisAtelier 1 : Égalité des chances dans une perspective internationale Face aux enjeux liés à l’ouverture sociale, échange d’expériences avec des experts issus de l’enseignement supérieur et de l’entreprise. - Modérateur : M. Jean-Pierre HELFER, Directeur général d’Audencia Nantes - M. Georges HADDADDirecteur de la division de l’enseignement supérieur de l’UNESCO - M. Jean-Claude LE GRAND, DRH Division des Produits Grand Public et Directeur Corporate Diversité - l’Oréal - M. Daniel SABBAGH, Directeur de recherche - Sciences-Po CERI - M. Didier MARQUIS, Directeur de l’INSA Toulouse

Atelier 2 : Implantation d’institutions françaises à l’international Comment l’image de la France et de ses institutions culturelles, académiques, s’exporte-t-elle ? Quelles sont les attentes des pays « d’accueil » (accréditations, dimension des projets …) ? - Modérateur : M. Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris - M. Bernard BELLETANTE, Directeur général d’Euromed Management - Mme Agnès ARCIER, Présidente d’ADETEF - M. Pierre BULHER, Directeur général de France Coopération Internationale - M. Jean-François CHARNIER : Conservateur du patrimoine chargé de l'archéologie - Agence France Museum, Le Louvre d’Abou Dhabi

Atelier 3 : Enjeu de marque, mythe ou réalité Comment, au travers de sa marque, s’implanter durablement à l’étranger ? Réussir avec ou sans marque connue. - Modérateur : M. Bernard RAMANANTSOA, Directeur général d’HEC - Mme Bernadette de REYNAL, Direction internationale de la Banque Palatine - M. Geoffrey BOULTON, Professeur émérite à l’Université d’Edimbourg Atelier 4 : Shanghai doit-il dicter une politique nationale pour l’enseignement supérieur ? Doit-on construire l’organisation de notre système français d’enseignement supérieur et de recherche dans l’objectif de certains classements internationaux ? Ces enjeux modifient-ils l’approche pédagogique de nos établissements ? - Modérateur : M. Pascal CODRON, Directeur de l’ISA Lille - M. Jean-Luc Ito-Pagès, Responsable de l’offre de formation - CampusFrance - M. Marc ROLLAND, Directeur adjoint des Relations européennes et internationales et de la coopération (DREIC) - M. Bernard REMAUD, Président de la CTI - M. Frank BOURNOIS, Président de la CEFDG Atelier 5 : Quelle attractivité universitaire de la France face à l’international et quels enjeux pour les entreprises françaises ? Comment faire venir dans nos établissements de formation et nos laboratoires de recherche d’excellents étudiants internationaux ? Quelles retombées directes et indirectes de leur connaissance de la langue, de la culture et des modes de travail français pour les entreprises ? - Modérateur : M. Arnaud VAISSIÉ, PGD d’International SOS - M. Thierry GRANGE, Directeur du groupe Grenoble EM - M. Francis BECARD, Directeur général de l’ESC Troyes, ancien président du réseau RETIS - M. Gérard TARDY, Directeur de Mérieux Développement - Mme Victoire de MARGERIE, Présidente de Rondol Technology Atelier 6 : Quels étudiants étrangers dans nos programmes de doctorat et quelle attractivité pour les chercheurs étrangers ? Les enjeux stratégiques liés à l’accueil des doctorants et chercheurs étrangers en France. Des propositions au service d’une attractivité renforcée de la recherche française. - Modérateur : M. Alain STORCK, Directeur de l’INSA de Lyon - Mme Martine PRETCEILLE, Directrice de l’Association Bernard Gregory - M. Mohamed HAMDAOUI, Chercheur au laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes (MAS) - Ecole Centrale Paris - M. Ali MAKKE, Doctorant - INSA de Lyon - Mme Marie-Claude BABY, Conseillère - Campus France
  • DÉBAT PUBLIC, 17h30 – 19h00 - Modérateur : Alex TAYLOR, Journaliste Lieu : Lycée Louis Le Grand – 123, rue Saint Jacques 75005 Paris - M. Pierre TAPIE : Président de la CGE - M. Lionel COLLET : Président de la CPU - M. Alain COULON : Chef du service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle - M. Robert LACROIX : Professeur émérite, Université de Montréal CIRANO
  • DÎNER DE GALA, 20h30 – 23h30 Lieu : Observatoire de Paris – 61 avenue de l’Observatoire 75014 Paris
Vendredi 8 octobre 2010
  • SÉANCE PLÉNIÈRE, 9h00 – 12h30 Lieu : Collège de France - 11, place Marcelin Berthelot 75231 Paris Cedex 05
    • Restitutions des ateliers
    • Conclusion de M. Pierre TAPIE
Clôture par Mme Valérie PÉCRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Après son intervention en clôture du congrès, Madame la ministre nous fera l'honneur de se prêter à une séance de questions–réponses avec la salle. Ce sera certainement une conclusion porteuse de sens pour tous.
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Assises de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assises-de-la-recherche-de-lenseignement-superieur-et-de-linnovation/ Wed, 29 Sep 2010 13:33:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assises-de-la-recherche-de-lenseignement-superieur-et-de-linnovation/ Les régions sont également des acteurs fondamentaux pour mettre en relation le monde de la recherche, les grandes écoles, les universités et les entreprises. Chaque année sont organisées dans plusieurs régions des Assises de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation, auxquelles participent le plus souvent les grandes écoles. Cette année, la région Ile de France a tenu ses premières assises sur ce sujet les 5,6 et 7 juillet, avec pour but de faire se rencontrer les différents acteurs, afin de comprendre leurs attentes et ainsi de mieux orienter les politiques régionales en ce sens. Ces rencontres contribuent fortement à resserrer les liens entre le monde de la recherche et les entreprises en mettant en avant les intérêts communs des acteurs et en faisant émerger des partenariats individuels parfois beaucoup plus poussés.

Les assises de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation en Ile de France. ]]>
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Qu’attendent les étudiants des Ecoles/Universités sur les réseaux sociaux ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quattendent-les-etudiants-des-ecolesuniversites-sur-les-reseaux-sociaux/ Wed, 29 Sep 2010 13:33:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quattendent-les-etudiants-des-ecolesuniversites-sur-les-reseaux-sociaux/ Les grandes écoles intègrent de plus en plus de contenu participatif dans la sphère de communication qu’elles entretiennent, aussi bien avec leurs étudiants ou partenaires qu’avec le grand public. De plus en plus, elles sont présentes sur les réseaux sociaux et proposent une information ou un contenu dynamique en temps réel. Via un flux RSS qui permet de regrouper les informations de plusieurs sources sur un même outil ou via le site de microblogging Twitter, jusqu’à la mise en ligne de contenus éducatifs sous forme de podcasts ou de supports vidéos, disponibles sur des plateformes tels que Dailymotion, YouTube Edu ou bien encore iTunesU. Enfin, elles gèrent parfois de véritables communautés que ce soit sur les réseaux sociaux d’ordre public comme Facebook ou MySpace ou bien sur les réseaux professionnels comme Viadéo ou LinkedIn. Voici l'extrait d'une études concernant ce sujet : Étude Réseaux Sociaux - 7 un signe

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CONGRÈS de la CGE 2010 - 7 et 8 Octobre à Paris : Quelle réponse au défi de l’international pour l’enseignement supérieur ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-de-la-cge-2010-7-et-8-octobre-a-paris-quelle-reponse-au-defi-de-linternational-pour-lenseignement-superieur/ Fri, 22 Oct 2010 13:33:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-de-la-cge-2010-7-et-8-octobre-a-paris-quelle-reponse-au-defi-de-linternational-pour-lenseignement-superieur/
  • 7 octobre matin, la séance d’ouverture avec :
  • - Jean-Pierre RAFFARIN, ancien Premier Ministre - Cédric VILLANI, médaille Fields 2010

    • 7 octobre au soir : un débat public (modéré par Alex Taylor, journaliste) avec :

    - Pierre TAPIE : Président de la CGE - Lionel COLLET : Président de la CPU - Patrick HETZEL : Directeur général de l’enseignement supérieur - Robert LACROIX : Professeur émérite, Université de Montréal CIRANO

    • 8 octobre matin : la clôture avec une intervention de Valérie PECRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

    Les ateliers porteront sur : - 1 : Égalité des chances dans une perspective internationale - 2 : Implantation d’institutions françaises à l’international - 3 : Enjeu de marque, mythe ou réalité - 4 : Shanghai doit-il dicter une politique nationale pour l’enseignement supérieur ? - 5 : Quelle attractivité universitaire de la France face à l’international et quels enjeux - 6 : Quels étudiants étrangers dans nos programmes de doctorat et quelle attractivité

    22 octobre 2010 : Forum franco-chinois de l’Enseignement Supérieur - Université Tongji à Shanghai

    La création de ce forum a été annoncée lors de la visite en Chine de François Fillon en décembre 2009. La session de Shanghai sera la première. La CGE et les écoles y seront bien représentées.

    Pierre Tapie, président de la CGE animera un atelier sur les formations professionnelles. Un autre atelier sera consacré aux modèles de coopération franco-chinoise. Seront présentés des exemples d’implantations françaises en Chine : - l’Ecole centrale Pékin (réalisation du groupe des Ecoles centrales), - l’Institut aéronautique franco-chinois de Tianjin (créé avec les 3 écoles aéronautiques de Toulouse : l'Ecole nationale de l'aviation civile, l'ENS de Mécanique et d’aérotechnique et l'Iinstitut supérieur d’aéronautique et de l’espace) - l'Institut franco-chinois de l'énergie nucléaire à Canton (consortium regroupant l'Institut polytechnique de Grenoble, l'Ecole des mines de Nantes, l’Ecole nationale supérieure de chimie de Montpellier, Chimie ParisTech, et l'Institut national des sciences et techniques nucléaires* du CEA). - Le groupe des Universités de technologie (Compiègne, Troyes et Belfort-Montbéliard) à Shanghai.

    *Non membre de la CGE

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    20174 0 0 0
    La CGE membre du Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (CNISF) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-membre-du-conseil-national-des-ingenieurs-et-scientifiques-de-france-cnisf/ Fri, 22 Oct 2010 13:33:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-membre-du-conseil-national-des-ingenieurs-et-scientifiques-de-france-cnisf/ Cette adhésion formalise une coopération déjà existante. Le 27 octobre, la CGE sera partenaire du colloque « Ingénieurs et Scientifiques : Quels enjeux ? » que le Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France organise à Bercy sous le haut patronage de Christine Lagarde.

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    20176 0 0 0
    « Regards sur l'Education 2010 » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2010/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2010/ nouveau rapport de l'OCDE est paru.]]> 20178 0 0 0 La CGE et Hanploi : pour l’accès des handicapés à la formation et aux métiers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-hanploi-pour-lacces-des-handicapes-a-la-formation-et-aux-metiers/ Fri, 22 Oct 2010 13:33:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-hanploi-pour-lacces-des-handicapes-a-la-formation-et-aux-metiers/ hanploi.com est une association créée par des entreprises du CAC40 pour aider à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés.

    En juin 2009, un premier évènement, les « Cordées de l’Insertion » (budget : 80 000€), avait réuni l’association HandiSudria (de l’ESME-Sudria) et hanploi.com : il s’agissait de faire monter au sommet du Mont Blanc 2 aveugles et 4 sourds. Un film de 25 minutes, poignant et fabuleux, a été tourné à cette occasion. A la suite de cette expérience, hanploi.com m’a proposé en tant qu’animateur du groupe Handicap de la CGE de mettre en place une formation des référents Handicap des écoles (cette formation sera également adressée aux universités). Elle recouvre tous les aspects du handicap, de la loi à l’insertion, et est ciblée sur les « étudiants handicapés ». L’objectif est que toutes les personnes engagées dans la lutte contre le handicap puissent disposer de tous les outils utiles et nécessaires à leurs actions. Une première session, d’une durée de trois heures environ, est prévue le 21 octobre à Paris. La formation, entièrement gratuite, concerne des groupes de 12 personnes. En 2007, 2008, 2009, la CGE a été partenaire de hanploi.com lors des journées « Handicap et insertion professionnelle », qui se déroulent le jeudi de la semaine nationale du handicap. En 2007 et 2008, ces journées ont eu lieu à l’ESME-Sudria et en 2009, à Sciences Po. hanploi.com co-organise également, avec le groupe IDECOM, les trophées « Handi-Friends », dont la CGE est traditionnellement partenaire et participe régulièrement à la remise. La coopération avec hanploi.com n’est pas le seul exemple de synergie entre la CGE et son environnement. Ainsi le groupe Handicap a travaillé avec l’AFNOR à l’élaboration d’une norme "Organisme handi-accueillant". C’est grâce à de tels partenariats que la CGE (au sein de la commission Diversité) démultiplie ses actions citoyennes, afin de gommer les inégalités et de permettre à chacun d’accéder à ce qui lui revient de plein droit : la possibilité de se former et d’obtenir un métier, en bref, d’occuper une place à part entière dans la société.

    Hervé Laborne Directeur de l’ESME-Sudria Animateur du groupe Handicap de la CGE

    Le groupe Handicap de la CGE En liaison avec les pouvoirs publics, le groupe organise des échanges de bonnes pratiques entre ses membres, en s’appuyant sur un réseau de référents et sur les entreprises, en vue de faciliter l’accès des personnes handicapées à la formation et à la vie professionnelle.   Il travaille avec des partenaires tels que : - l'AGEFIPH  (association privée, chargée de gérer le fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (FIPH), - l’AFNOR (élaboration en commun d’une norme "Organisme handi-accueillant"), - des entreprises : CAP GEMINI, THALES, ADECCO, MEDEF Ile-de-France.
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    La touche professionnalisante de la formation en grande école : l'apprentissage et les stages https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-touche-professionnalisante-de-la-formation-en-grande-ecole-lapprentissage-et-les-stages/ Fri, 22 Oct 2010 13:33:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-touche-professionnalisante-de-la-formation-en-grande-ecole-lapprentissage-et-les-stages/ L’APPRENTISSAGE : UNE SYNERGIE AVEC LE MONDE PROFESSIONNEL

    L'apprentissage s'est beaucoup développé ces dernières années dans les grandes écoles. Selon l'enquête réalisée à la rentrée 2009 par la CGE, 32 écoles de management (sur les 37 écoles membres) et 73 écoles d'ingénieurs (sur 150 écoles membres) proposaient cette filière pour un total de 12 300 apprentis. Les créations continuent à un bon rythme en écoles d'ingénieurs ; parmi les dernières en date citons Télécom ParisTech et l'Ecole Centrale Paris. Dans les écoles de management, l'apprentissage est généralement ouvert à tous les élèves, sur la base du volontariat, sans sélection particulière, et se fait plutôt durant les deux dernières années de la formation. Dans les écoles d'ingénieurs et à la demande de la Commission des titres d'ingénieur, c'est une formule étalée sur les trois ans de la formation qui est privilégiée, avec un recrutement propre ; un apprentissage sur les deux dernières années seulement, mieux adapté aux élèves venant de CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles), reste cependant possible. Pourquoi proposer des formations en apprentissage ? C'est une formule qui est particulièrement bien adaptée aux jeunes générations, qui ont parfois des difficultés avec l'enseignement académique traditionnel, même dans l'enseignement supérieur. Elle permet de mieux comprendre la finalité des études et constitue une source de motivation favorisant ainsi la réussite. L'apprentissage, et tout particulièrement en grande école, a un rôle social. Il permet de s'affranchir des frais de scolarité et même de toucher une rémunération, ce qui encourage de nouveaux publics à « oser » la grande école. Une nouvelle vision de la pédagogie L’apprentissage peut ouvrir les écoles à des élèves moins à l'aise avec l'abstraction que les élèves classiques, mais qui ont néanmoins de solides atouts pour réussir une brillante carrière. Dans ce cas, la pédagogie adoptée aura une approche plus inductive que déductive, allant du concret vers la théorie. L'immersion dans le monde du travail pendant 2 ou 3 ans, avec un double accompagnement par le maître d'apprentissage en entreprise et par le tuteur côté école, aide les jeunes, en particulier ceux qui sont issus de milieux modestes, à acquérir, au-delà même d'une certaine maturité professionnelle, les "codes" implicites qu'ils ne se sont pas appropriés au préalable et qui faciliteront leur insertion professionnelle. Cette approche est donc le moteur d'une évolution de la pédagogie et a des retombées dans le cursus classique. L'apprentissage par projets par exemple, qui est de plus en plus appliqué dans les écoles, a des similitudes évidentes avec son pendant en entreprise. Il est à noter au passage qu'une description des formations en termes de compétences et non plus seulement de connaissances s'applique parfaitement bien à l'alternance. Des améliorations souhaitables Malgré tous ces avantages, ne masquons pas certaines ombres au tableau. C'est d'abord la complexité d'intégrer dans le processus des expériences significatives à l'étranger, et ensuite le financement du dispositif. Pour faire simple, une entreprise répartit sa taxe d'apprentissage (quota) au prorata de ses apprentis, soit une somme d'environ 2 500 euros par apprenti et par an, pour financer une formation dont le coût est supérieur à 10 000 euros annuels. Certains conseils régionaux versent des subventions aux centres de formations des apprentis, d’autres refusent ce soutien à l'enseignement supérieur et privilégient les formations avant le bac. Il faut donc négocier avec les entreprises pour qu'elles financent l'apprentissage après le bac, ce que la loi ne les oblige pas à faire. Et plus le nombre d'apprentis croît, plus le problème s'accentue ! Impact sur la carrière des appentis L'apprentissage permet de former de jeunes diplômés ayant une solide expérience professionnelle, les fameux "débutants avec 2 ou 3 ans d'expérience". Les entreprises ne s'y trompent pas et les apprentis sont recrutés encore plus rapidement que leurs camarades de promotion, souvent avec un salaire un peu supérieur. L'apprentissage est fortement encouragé par les pouvoirs publics pour lutter contre l'échec scolaire et la présence des grandes écoles sur ce terrain contribue très fortement à son image très positive. Il favorise la mixité sociale. Ses retombées sont très positives et tous les acteurs - entreprises, écoles, apprentis - sont unanimes pour constater son efficacité. C'est une voie à encourager et gageons que les différents partenaires coopèreront à son développement.

    Jean-Paul SOUBEYRAND Directeur du CFA ISEP Entreprises Animateur du groupe Apprentissage de la CGE

     

    POUR VOUS INSCRIRE AU GROUPE DE TRAVAIL APPRENTISSAGE OU STAGES, MERCI DE CONTACTER NADIA HILAL PAR MAIL EN CLIQUANT ICI...

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    Liza Galopin, responsable des Partenariats Entreprises - Reims Management School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/liza-galopin-responsable-des-partenariats-entreprises-reims-management-school/ Fri, 29 Oct 2010 13:33:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/liza-galopin-responsable-des-partenariats-entreprises-reims-management-school/ CGE : Votre métier est au cœur de la relation entreprise. Quel est le cheminement professionnel qui vous a conduite jusqu’à cette fonction ?

    L.G. : Avant de rejoindre Reims Management School, mon profil était plutôt développement-communication-marketing. Une expérience professionnelle riche avec un parcours jalonné de deux caractéristiques communes : - le public jeune notamment, cible stratégique de la majorité de mes postes. Le dernier, chez Euro RSCG, agence de communication globale, m’a fait découvrir le monde des écoles au travers de la communication de Reims Management School (RMS). Cette rencontre a été une véritable découverte et a très vite suscité le souhait d’intégrer cette structure et de lier mon projet professionnel aux objectifs de développement de l’école. - une autre dimension importante de mon parcours est la formation. Chacun des postes que j’ai occupés intégrait un axe managérial et formateur autour des équipes de travail. Mon parcours académique est finalement en totale cohérence avec mon parcours professionnel, j’ai commencé par une maîtrise de sciences de gestion, suivie d’un DESS de gestion et développement des PME (Université de Reims) et, une fois en poste à RMS, un master recherche, option Stratégie et ressources humaines (IAE de Paris – HEC) ce qui me permet de mieux appréhender le monde de l’enseignement et de la recherche. Finalement, c’est une suite de rencontres et d’opportunités ainsi qu’un parcours de formation adapté qui m’ont conduite à ma situation professionnelle actuelle. Aujourd’hui, j’ai donc toujours ce profil développement-communication-marketing mais également formation. CGE : Quels sont selon vous les méthodes et les mécanismes qui assurent la réussite de la relation entreprise et de l’insertion professionnelle ? Et plus particulièrement dans votre établissement ? L.G. : Les clefs de l’insertion professionnelle des étudiants sont bien sûr leur excellence académique et leur professionnalisation. Pour obtenir ce résultat, la connaissance et la proximité avec l’environnement, la capacité à répondre aux besoins et aux attentes de chacun de nos interlocuteurs (les étudiants, les publics internes et les entreprises) sont prépondérants. Notre rôle est de détecter, d’analyser et de mettre en perspective ces attentes avec nos programmes de formation. C’est aussi savoir faire de la prospective pour apporter de la valeur ajoutée. Pour optimiser le projet professionnel des étudiants, le positionnement de RMS est le "sur-mesure". Nous voulons que l’étudiant construise un projet professionnel cohérent avec ce qu’il est et l’environnement économique dans lequel il va évoluer. Il s’agit de mettre en œuvre un travail de réflexion important pour que le projet soit parfaitement adapté aux critères d’un marché, en France ou à l’étranger. Un étudiant ou un jeune diplômé sera performant en entreprise s’il s’intègre parfaitement à son organisation. On parle ici à la fois de performance économique et de performance sociale, il va ainsi permettre le développement de l’entreprise. Sa valeur ajoutée s’exprimera d’autant plus s’il se connaît et s’il agit dans un environnement qui lui convient. Une particularité de RMS est la présence, au sein de l’école, de 7 conseillers carrière, professionnels des ressources humaines, qui ont tous une expérience internationale. Ce sont des collaborateurs de l’école dont l’action est également renforcée par celle de consultants externes. Tous les étudiants ont des cours intégrés à leur cursus sur la définition d’un projet professionnel, les méthodes et les outils de mise en oeuvre. Comment on le construit ? Comment on y réfléchit ? Puis vient le moment de la rencontre individuelle avec le conseiller carrière, qui peut être crucial pour concrétiser un projet propre à chacun. Nous pouvons ainsi proposer aux entreprises les meilleurs profils opérationnels, spécifiques, dont les compétences reposent néanmoins sur de solides bases conceptuelles. CGE : De quelle manière présentez-vous les profils de vos étudiants aux entreprises ? L.G. : Nous cultivons, par le travail quotidien auprès de nos étudiants, la diversité des projets professionnels et la capitalisation de nos modes d’accompagnement. Une entreprise venant recruter à l’école pourra puiser dans nos différents filons. Au-delà du tronc commun naturel des matières du management, l’entreprise trouvera l’expression de profils spécifiques et spécialisés dans la finance, les ressources humaines, l’entrepreneuriat, le conseil, le marketing et bien d’autres… Reims Management School propose des parcours à la carte : l’étudiant choisit ses périodes d’intégration en entreprise/organisation (sous forme de stages ou d’apprentissage) et les matières à accentuer en adéquation avec son projet professionnel, pour personnaliser la nomenclature des cours. Nous sommes donc en mesure de présenter aux entreprises des exemples, des cas d’école avec des projets professionnels concrétisés et de véritables perspectives pour leurs recrutements. Une autre démarche est tisser des liens plus étroits avec les entreprises sous forme de partenariat. Ainsi, l’entreprise participe aux projets de l’école et découvre les profils en s’impliquant auprès des étudiants eux-mêmes. Ces partenariats portent sur cinq éléments : recrutement, pédagogie, recherche, financement et accompagnement des étudiants (par exemple le financement de bourses par l’intermédiaire de la Fondation RMS) . Notre métier est d’aboutir au développement des entreprises, en adaptant le contenu des enseignements, notamment en consultant les entreprises, en les impliquant dans la définition des formations en collaboration avec la direction de l’Ecole, le corps enseignant/chercheur. Bien-sûr, nous n’avons pas la même approche avec toutes les entreprises. Selon leurs objectifs, leurs attentes, leurs structures internes, nous pouvons progresser par paliers sur des durées variables. Certains partenariats se renforcent progressivement pour traiter l’ensemble des 5 éléments, après en avoir validé seulement une partie initialement. Cette même approche se pratique avec les entreprises aussi bien françaises qu''internationales. Reims Management School et son service Relations Entreprises, en collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’école (direction, enseignants, chercheurs…), est un lien efficace pour concrétiser les projets, notamment de développement des entreprises. Je reprends ici naturellement le mot clef « développement » : de l’entreprise, de l’étudiant,  de l’école. Un cercle vertueux, servi par notre politique du sur-mesure pour l’ensemble de nos interlocuteurs, qui donne naissance à de grands projets, comme par exemple, des laboratoires ou des chaires. CGE : La dimension internationale est importante dans les écoles. Quels sont vos moyens et vos approches pour créer une émulation entre les étudiants français et étrangers ? L.G. : Nous accompagnons nos étudiants qui partent tous à l’étranger pendant leur cursus, c’est une dimension obligatoire dans leur parcours. Notre rôle est de les guider dans le choix du pays qui sera le plus en adéquation avec leur projet professionnel. Pour les étudiants étrangers qui nous rejoignent, l’intégration dans nos campus et l’harmonie avec nos étudiants est une priorité pour pourvoir développer leur potentiel sur les marchés français et étrangers. Néanmoins, leur adaptation n’est pas qu’une problématique de langue, au-delà de l’usage de l’anglais, quand on accueille des internationaux, la question de la culture se pose. Ainsi, un étudiant français connaît en général le processus de recherche d’emploi en France (méthodes et outils). Il a, le plus souvent, une ou plusieurs expériences en stage. Nous retrouvons cette même approche en Allemagne, mais les Anglo-saxons, eux, ne formalisent pas leurs besoins ou leur projet professionnel de la même manière : l’accompagnement de conseillers carrière est alors systématique et individualisé pour que les étudiants étrangers appréhendent mieux ces fonctionnements. Reims Management School défend toujours la même approche : du sur-mesure pour répondre aux attentes de chacun. CGE : Pour conclure et parler un peu plus de vous, quels sont les critères de votre métier qui vous font l’aimer ? L.G. : Je suis à l’école depuis onze ans, ce que j’aime dans le quotidien c’est qu’il n’y en a pas. Nous sommes constamment en train de repenser les parcours, développer les partenariats, étudier l’environnement économique. Nous sommes une interface opérationnelle et une force de proposition pour répondre à toutes les parties prenantes de l’école. Notre métier est en constante évolution : certaines entreprises se créent, d’autres se transforment. Nous nous devons de participer à la dynamique du changement et du progrès. La proximité avec les différents acteurs est importante, dans le respect de l’autre naturellement. Une dimension affective raisonnée me permet de bien connaître les étudiants et les entreprises pour avancer main dans la main. Je suis une passerelle pour certains, un tremplin pour d’autres et il est impossible de travailler dans l’environnement des écoles sans cette capacité d’accompagnement, de formation et de construction de projets (dont les projets professionnels des étudiants). Le service dont je m’occupe gère d’ailleurs également les relations avec l’association des diplômés, une manière efficace de suivre les parcours des étudiants sur le long terme et d’étendre notre réseau.
    Pour en savoir plus sur les Relations Entreprises : RDV LES 9 ET 10 DÉCEMBRE 2010 À LA RÉUNION DU CHAPITRE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT À REIMS MANAGEMENT SCHOOL
    En savoir plus sur Reims Management School :

    Accrédité AACSB (The Association to Advance Collegiate Schools of Business), EQUIS (the European Quality Improvement System) et AMBA (The Association of MBAs), le Groupe Reims Management School se situe dans le top 10 des écoles de management en France et dans le top 20 européen. « Sup de Co Reims » est pour la deuxième année consécutive le programme Grande Ecole le plus demandé de France.

    Reims Management School regroupe autour de « Sup de Co Reims », 3 écoles de management après bac : Cesem, Sup’TG et Tema. A ces écoles s'ajoutent deux Masters of Science, six Mastères Spécialisés accrédités par la CGE (Conférence des Grandes Ecoles), un International MBA full time et un Executive MBA part time. L’Executive MBA, les trois Mastères Spécialisés part time, et la formation continue de RMS sont maintenant regroupés au sein de Paris Executive Campus, la filiale commune, dédiée à la formation continue, créée en 2009 entre les groupes Rouen Business School et Reims Management School.
      Les deux campus de RMS accueillent plus de 4 000 étudiants, dont 900 étrangers. Le Groupe RMS, c'est aussi un réseau de 150 universités partenaires dans 40 pays et plus de 23 000 diplômés répartis dans le monde entier, regroupés au sein de l'association RMS-Network. Rendez-vous sur le site corporate en cliquant ici... Pour en savoir plus, voir le portail d’informations en cliquant ici...
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    20192 0 0 0
    Entretien avec Cédric Villani, médaille Fields 2010, l'équivalent du prix Nobel en mathématiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-cedric-villani-medaille-fields-2010-lequivalent-du-prix-nobel-en-mathematiques/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-cedric-villani-medaille-fields-2010-lequivalent-du-prix-nobel-en-mathematiques/ CGE : Pouvez-vous nous décrire vos premiers pas en mathématiques ? Comment projetez-vous votre exemple dans l'évaluation et l'évolution du potentiel scientifique que nous prépare la réforme actuelle du lycée ? Pierre Tapie, le président de la CGE, s'inquiète notamment du volume horaire réservé à certaines sciences, pouvez-vous nous donner votre point de vue ?

    C.V. : Le goût pour les mathématiques est venu très tôt, j'ai toujours considéré cela comme un jeu. Puis certains professeurs, au collège et au lycée, ont su aller un peu ou beaucoup en-dehors des sentiers battus pour développer ce goût. J'ai ressenti une grande émotion parfois devant de nouveaux concepts, je me souviens de l'exercice selon lequel une fonction est somme d'une fonction paire et d'une fonction impaire, le concept de fonction d'un coup s'éclairait pour moi. Ou l'exercice selon lequel la somme des carrés des longueurs des 4 côtés d'un parallélogramme est égale a la somme des carrés des diagonales, je me suis dit : "Que c'est beau !" Je partage l'inquiétude de Pierre Tapie concernant le volume horaire réservé aux sciences. Dans le cursus d'un jeune qui termine par une terminale scientifique, en 20 ans, nous avons perdu près d'une année de volume horaire de mathématiques, il y a forcement des conséquences. En outre le baccalauréat dit scientifique reste généraliste, c'est la filière d'excellence et en conséquence on y enseigne tout. Les sciences y sont d'ailleurs minoritaires en termes d'horaires. Cette situation me semble absurde et je fais partie de ceux qui prônent une spécialisation davantage marquée au niveau de la première et de la terminale. CGE : Les grandes écoles sont une exception française dont les Anglo-saxons ont parfois du mal à saisir toutes les nuances. Quels sont selon vous les avantages distinctifs de ce système ? C.V. : Les avantages de ce système : mettre ensemble des jeunes parmi les plus travailleurs et les plus motivés. Même s'ils suivent les cours de l'université, comme c'est le cas dans certaines de ces écoles après un an, ils sont délivrés de leurs contraintes (paie, cantine ...), profitent d'un esprit d'émulation et d'une ambiance de travail...

    CGE : De votre brillant parcours, quelles sont les trois étapes clefs que vous mettriez en avant, si l'on vous demandait de vous définir ?

    C.V. : Trois étapes clefs de mon parcours :
    • Entrée en classes préparatoires (Louis-le-Grand, 1990) : un environnement très compétitif et très motivant, dans lequel, pour ne pas souffrir, il est nécessaire de sentir une solidarité entre élèves,
    • Entrée a l'ENS (1992) : une ouverture intellectuelle considérable s'en est ensuivie,
    • Ma thèse (1995-1998) : c'est vraiment le diplôme où l'on prend ses marques, où l'on trouve son goût mathématique, où l'on met en œuvre un grand projet qui demande ambition, innovation, synthèse. Je suis tombé amoureux de mon sujet de thèse (l'équation de Boltzmann) et les travaux que j'ai effectués dans son prolongement ont été distingués par ma médaille.

    CGE : Si vous deviez conseiller l'étude d'un ou plusieurs de vos pairs pour mieux comprendre votre spécialité, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

    C.V. : Je recommande l'œuvre de John Nash, que j'ai décrite dans ma conférence à la BNF le 7 avril 2010 (voir la vidéo en cliquant ici...). La carrière scientifique de John Nash commence par ses célèbres contributions à la théorie des jeux à 22 ans en 1950, ce qui lui vaudra le Prix Nobel d’économie en 1994. Il se tourne ensuite vers des domaines très différents, et publie, entre 1954 et 1958, trois articles démontrant trois théorèmes qui révolutionnent la géométrie et l’analyse mathématique. Ces trois articles sont de véritables tours de force qui démontrent la puissance de l’analyse dans le traitement de problèmes issus de la géométrie et de la physique. CGE : La médaille Fields est-elle pour vous un aboutissement, une étape ou le départ d'une nouvelle aventure ? Tout cela a la fois ! Aboutissement d'un travail long qui a duré des années ; étape qui permet de faire le point et de susciter des motivations ; début d'une nouvelle aventure, où je suis délivré de certaines contraintes (tout devient facile !) et en même temps tributaire de nouvelles responsabilités (rôle de représentation, contact...) CGE : Si vous aviez une baguette magique, est-ce que vous croiriez en son pouvoir ? Quelles seraient vos premières initiatives avec elle pour le monde de la recherche, le monde des hommes et votre monde ? C.V. : La baguette magique, ce serait la faculté de convaincre les gens à volonté. Avec cela on ferait des merveilles ! Pour le monde de la recherche, faire en sorte que les communautés différentes se fassent confiance. Les écoles d'ingénieurs et les chercheurs, les universités et les grandes écoles, les entreprises et le monde de la recherche, les mathématiciens et les autres scientifiques, les mathématiciens "appliqués" et les mathématiciens "purs" (je hais cette distinction)... Si tout le monde se respecte, on peut tirer pleinement parti de la diversité des institutions françaises. Pour le monde des hommes, moins d'idéologies et plus de bon sens, la faculté de réfléchir sans a priori aux problèmes qui se posent à nous et qui sont considérables, et de les résoudre ensemble. Bon, plus prosaïquement, une source d'énergie qui tienne la route... personnellement si la fusion nucléaire pouvait aboutir je pense que ce serait la meilleure nouvelle possible pour l'humanité.]]>
    20193 0 0 0
    La contribution des réseaux sociaux à l’insertion et à la mobilité professionnelle : un exemple au travers du réseau Viadeo https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-contribution-des-reseaux-sociaux-a-linsertion-et-a-la-mobilite-professionnelle-un-exemple-au-travers-du-reseau-viadeo/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-contribution-des-reseaux-sociaux-a-linsertion-et-a-la-mobilite-professionnelle-un-exemple-au-travers-du-reseau-viadeo/ Réseau social professionnel en ligne, accessible en 6 langues, Viadeo s’adresse aux professionnels du monde entier.

    Avec 30 millions de membres (données : mai 2010), Viadeo est la réponse idéale pour quiconque souhaite :
    • augmenter ses opportunités de "business" (recherche de nouveaux clients, partenaires ou fournisseurs…),
    • augmenter ses opportunités de "carrière" (être "chassé", accroître sa "net reputation"),
    • gérer et développer son réseau de contacts professionnels.

    Viadeo, c’est plus de 30 000 nouveaux inscrits par jour, 120 000 mises en relations et plus de 2 millions de profils consultés quotidiennement. Entrepreneurs, chefs d’entreprises, cadres de tous secteurs s’y retrouvent. Basé à Paris (siège social), Viadeo dispose également de bureaux et d’équipes locales en Angleterre (Londres), en Espagne (Madrid et Barcelone), en Italie (Milan), en Chine (Pékin), en Inde (New Delhi), Mexique (Mexico) et au Canada (Montréal). La société emploie 200 salariés.

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    20194 0 0 0
    10 actions clefs dans la construction d’un parcours professionnel au travers des réseaux sociaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-actions-clefs-dans-la-construction-dun-parcours-professionnel-au-travers-des-reseaux-sociaux/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-actions-clefs-dans-la-construction-dun-parcours-professionnel-au-travers-des-reseaux-sociaux/
  • Définir préalablement son projet professionnel 
  • Définir les objectifs à atteindre sur le réseau (prises de contact, affaires ou carrière) 
  • Créer et optimiser son profil 
  • Constituer (avec soin) son premier niveau de relation 
  • Etendre son réseau (via son premier niveau et via des recherches) 
  • Gérer et entretenir son réseau de façon régulière 
  • Utiliser les groupes pour augmenter son influence 
  • Relier avec d’autres outils (Blog, Twitter…) 
  • Diffuser des actualités à son réseau 
  • Vérifiez le volet social de chaque information clef
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    20195 0 0 0
    La parole à Bernard Ramanantsoa, Président de la commission Aval de la Conférence des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-bernard-ramanantsoa-president-de-la-commission-aval-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-bernard-ramanantsoa-president-de-la-commission-aval-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ ÉCOLES / ENTREPRISES, UNE NÉCESSAIRE COMPRÉHENSION MUTUELLE...

    Chaque année, depuis dix-huit ans, la publication de l’enquête Insertion des jeunes diplômés de la Conférence des Grandes Ecoles, rythme les travaux de la commission Aval. Conférences, enquêtes, études, groupes de travail participent aux réflexions de la commission avec, pour objectif final, une meilleure adéquation entre les attentes des entreprises, les souhaits des élèves et les capacités de nos écoles à mettre en œuvre des dispositifs éducatifs performants et reconnus en France et à l’étranger.

    Durant cette dernière décennie marquée par un environnement de plus en plus chaotique, les réflexions et les travaux de la commission Aval ont pris d’autant plus de sens. Comprendre, analyser, anticiper les grandes évolutions des relations entre écoles et entreprises sont non seulement au cœur des préoccupations de chacun mais aussi une question de survie et de crédibilité pour nos établissements. C’est pourquoi nous accueillons régulièrement dans nos réunions plénières des conférenciers qui mettent en lumière les grandes tendances de notre environnement économique et les grandes évolutions du monde éducatif. En 2010, nous nous sommes focalisés sur les études économiques et les perspectives de sortie de crise, mais également sur les grandes mutations sectorielles et la répartition des rôles au niveau planétaire. Un point marquant ces dernières années : l’analyse de nos différentes enquêtes confirme les mutations de notre environnement sociétal. Cela nous a conduits à nous interroger et à travailler de concert avec les entreprises sur les évolutions de nos modèles : différences entre hommes et femmes, précarisation des emplois, évolution des secteurs d’activité, attractivité des territoires et des pays… 2010 : Après plusieurs années d’embellie, cette année nous a vivement rappelé que nous ne devions en aucun cas relâcher nos efforts de compréhension mutuelle et rester à l’écoute de nos partenaires, les entreprises. Grâce au développement des collaborations, à la proximité de nos élèves avec le monde des affaires dans le cadre de leurs stages et à la multiplication d’expériences concrètes, nous contribuons à préparer au mieux l’insertion de nos futurs jeunes diplômés. Il est impératif de continuer sur cette dynamique et de développer de nouvelles initiatives. Enfin, il faut souligner et rendre hommage à l’implication de tous les acteurs des différents groupes de travail et de réflexion qui participent à l’animation de la commission Aval (en particulier, l’Ecole nationale de la statistique et de l'analyse de l'information et son représentant, Gilles Grenêche, qui contribuent plus qu’activement au traitement et à la modernisation des enquêtes sur l'insertion). Je tiens donc à remercier chaleureusement l’ensemble des membres de la commission Aval pour leurs apports et nos échanges parfois animés, mais toujours enrichissants et chaleureux. C’est ensemble, entreprises et écoles, que nous devons approfondir nos collaborations et développer curiosité, perspicacité, créativité et réalisme.

    Bernard Ramanantsoa Président de la commission Aval Directeur Général d’HEC Paris

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    20201 0 0 0
    Nouvelle version du site THESA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-version-du-site-thesa/ Fri, 22 Oct 2010 13:33:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-version-du-site-thesa/ Vous pouvez découvrir la nouvelle interface en cliquant ici...
      Un grand merci aux directeurs de la recherche qui ont contribué à le tester et à améliorer son fonctionnement. Grâce à leur aide, nous avons pu accroître encore ses services :
    • les écoles peuvent y présenter leurs centres de recherche et leurs laboratoires,
    • leurs actualités en matière de recherche,
    • les thèses publiées en ligne sont désormais recensées et accessibles directement sur le site, de même que les prix de thèse des doctorants.
    Vous y trouverez également prochainement :
    • des entretiens avec des doctorants et des chercheurs (français et étrangers)
    • les derniers chiffres de la Recherche dans les grandes écoles (2009).
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    20204 0 0 0
    La CGE publie son enquête insertion : Résultats 2010 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-enquete-insertion-resultats-2010/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-enquete-insertion-resultats-2010/ Cliquez ici pour télécharger l'ensemble des résultats de l'enquête insertion 2010... Cliquez ici pour télécharger le Communiqué de Presse de l'enquête insertion 2010..  ]]> 20205 0 0 0 Voir le programme complet du Congrès CGE de Paris, jeudi 7 et vendredi 8 octobre 2010 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voir-le-programme-complet-du-congres-cge-de-paris-jeudi-7-et-vendredi-8-octobre-2010/ Sun, 03 Oct 2010 13:33:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voir-le-programme-complet-du-congres-cge-de-paris-jeudi-7-et-vendredi-8-octobre-2010/ La Conférence des Grandes Écoles recevra ses membres à Paris, les jeudi 7 et vendredi 8 octobre 2010, pour son congrès biennal ayant pour thème « Quelle réponse au défi de l’international pour l’enseignement supérieur ? ». Plus de 250 congressistes, directeur d’écoles, équipes de direction, enseignants chercheurs, venus de toute la France, du Québec, du Maroc, du Burkina Faso, de Belgique, d’Espagne, du Portugal ou de Suisse, se retrouveront pour échanger sur le positionnement et la politique de l’enseignement supérieur français dans le contexte de plus en plus internationalisé de leur exercice. Des personnalités extérieures et des journalistes intéressés par la thématique de l’enseignement supérieur et de la recherche suivront également nos travaux.

    Cliquez ici pour lire ou imprimer le programme...

    Téléchargez le plan d'accès aux différents sites du congrès en cliquant ici...

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    20206 0 0 0
    Prix Georges Charpak https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-georges-charpak/ Wed, 03 Nov 2010 14:33:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-georges-charpak/ Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a remis les prix de la 2ème édition du prix «Le goût des Sciences», dédiée à Georges Charpak, prix Nobel de physique. A cette occasion, la ministre a annoncé la création d’un prix Georges Charpak. D’un montant de 10 000 euros, ce prix récompensera chaque année, et ce dès le printemps 2011, le meilleur travail de thèse qui, toutes disciplines confondues, aura contribué à faire progresser l’étude de l’histoire, de la philosophie et de l’enseignement des sciences

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    20216 0 0 0
    Entretien avec Gilles Morisson, Institut Bancaire & Financier International - Responsable du pôle géographiphe Afrique sub-saharienne, Maghreb et Proche-Orient https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-gilles-morisson-institut-bancaire-financier-international-responsable-du-pole-geographiphe-afrique-sub-saharienne-maghreb-et-proche-orient/ Wed, 03 Nov 2010 14:33:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-gilles-morisson-institut-bancaire-financier-international-responsable-du-pole-geographiphe-afrique-sub-saharienne-maghreb-et-proche-orient/ Diplômé de l'École supérieure de commerce et d'administration des entreprises (1971) et titulaire d'une maîtrise es Sciences économiques (Paris I Panthéon Sorbonne, 1974), Gilles Morisson est entré à la Banque de France en 1977. En 2001, il est nommé chef du projet du Master bilingue en banque et finance du CESAG (Centre africain d'études supérieures en gestion) à Dakar : projet BCEAO (Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest), BEAC (Banque des États de l'Afrique centrale) et Banque de France.

    CGE : On n’imagine pas toujours le champ des actions de la Banque de France (BDF), pouvez-vous nous préciser les compétences et les missions de l’IBFI en son sein et nous en décrire les axes liés à la formation ?

    G.M. : L'Institut bancaire et financier international (IBFI) est l’un des acteurs de la coopération de la Banque de France avec les banques centrales étrangères à travers les actions de formation. Son action vise à renforcer les savoir-faire de banques centrales dans tous les domaines d’activité de ces dernières (central banking) et de participer au développement d’une « culture » de banque centrale ou de benchmarking à travers son offre de produits : séminaires offerts au catalogue, séminaires sur invitation, séminaires à l’étranger sur demande des banques centrales étrangères, organisations de visites d’études en appui aux projets conduits par les banques centrales, formations de formateurs, accueil de stagiaires de 3ème cycle, élaboration de documents pédagogiques. L’IBFI est à présent rattaché à la Direction de la coopération extérieure (DCE), elle-même rattachée à la Direction générale des études et des relations internationales (DGEI). Cette DCE est de création récente, elle regroupe l’IBFI et les services chargés des missions d’assistance technique à l’étranger et le suivi des agents détachés. Elle a pour mission de définir une véritable politique de coopération avec nos homologues.

    CGE : Quelle est la contribution de l’IBFI pour la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ?

    G.M. : S’agissant de la lutte contre le blanchiment, l’IBFI apporte sa contribution à l’animation de séminaires en France et à l’étranger en partenariat avec les organismes impliqués dans cette lutte, à des missions d’évaluation des dispositifs anti-blanchiment des pays et à des missions d’assistance technique internationale.

    CGE : Parmi les trois pôles géographiques de l’action de l’IBFI, vous êtes plus particulièrement responsable du pôle Afrique sub-saharienne, Maghreb et Proche-Orient. Quels sont les principaux enjeux stratégiques de ces régions pour votre organisme ?

    G.M. : S’agissant du pôle Afrique sub-saharienne, Maghreb et Proche-Orient, les principaux enjeux sont de maintenir des liens forts avec les banques centrales de la Zone Franc (BCEAO, BEAC, BC Comores) et plus largement avec les banques centrales des pays ayant le français en partage. De même, renforcer les capacités humaines en Afrique sub-saharienne et au Maghreb en apportant notre soutien technique à leurs projets (systèmes de paiement, gestion des réserves etc…) est un enjeu important. Les « francophones » sont la cible prioritaire de nos actions.

    CGE : Vous êtes le créateur du Master banque et finance (MBF) de Dakar (voir encadré ci-après). En matière de formation, cette expérience est-elle isolée ou le jalon du développement de nouvelles formations à venir ?

    G.M. : Je ne suis pas le seul créateur de ce MBF mais j'ai été le premier gestionnaire du projet. C’est pour le moment un projet isolé mais qui pourrait un jour être le jalon pour une nouvelle expérience (projet de master in Central banking). En ce sens, tous les partenariats avec les grandes écoles sur ce projet, ou un autre, sont les bienvenus.

    CGE : Si vous aviez la capacité certaine d’exaucer un vœu, quelle serait votre première initiative ?

    G.M. : Mon vœu le plus cher est la pérénisation de ce MBF à Dakar grâce à un élargissement du nombre des partenaires financiers et pédagogiques pour conserver l’excellence de cette formation bilingue exceptionnelle en Afrique francophone. C’est sur le capital humain que nous devons agir pour aider vraiment l’Afrique.

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    La Parole à Pierre Tapie, Président de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-pierre-tapie-president-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Wed, 03 Nov 2010 14:33:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-pierre-tapie-president-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ LE DÉFI DE L'INTERNATIONAL POUR L'ENSEIGNEMENT SUPÈRIEUR FRANÇAIS

    Le congrès de la CGE les 7 et 8 octobre dernier a représenté un moment intense de notre vie collective, à plusieurs titres. Les dirigeants des écoles se réunissent en « séminaire » les années impaires (réunion réservée aux seuls membres), et en congrès les années paires, manifestations traitant de thèmes plus généraux largement ouvertes à l’extérieur. Le séminaire de Marseille en 2009 venait quelques semaines après l’élection d’un nouveau Conseil d’administration et d’un nouveau Bureau ; son objectif était d’établir les orientations générales de la nouvelle équipe, au service des écoles. Ce congrès de Paris a été l’occasion d’approfondir les grandes questions posées par les défis internationaux, de partager publiquement des analyses, des convictions et des propositions, dans quelques lieux emblématiques et chargés d’histoire de la montagne Sainte Geneviève. Grâce à la remarquable préparation de la délégation générale, qui mérite tous nos remerciements et nos félicitations, grâce à l’hospitalité de différents collègues universitaires qui nous ont ouvert des lieux rares (l’École des Mines de Paris, l’École spéciale des travaux publics, le Lycée Louis le Grand, l’Observatoire de Paris, le Collège de France), grâce à l’excellente préparation de la trentaine d’orateurs qui avaient accepté d’intervenir, le congrès fut un temps fécond d’idées, d’échanges, d’approfondissement. Nous sommes particulièrement reconnaissants de leur présence à Monsieur le Premier ministre Jean Pierre Raffarin et à Monsieur Cédric Villani, Médaille Fields, pour leur intervention lors de la première matinée plénière, et à Madame la ministre Valérie Pécresse, qui a longuement conclu nos travaux par un discours très riche et pris le temps d’échanger avec nous.

    Nous retiendrons particulièrement de ces deux jours :
    • la situation compétitive de la France sur la scène internationale, avec un pays qui déploie tous ses efforts eu égard à sa situation budgétaire, mais qui reste nettement en deçà de ses compétiteurs quant à son investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche ;
    • le défi asiatique que nous a lancé Monsieur Raffarin, et notre capacité à nous en saisir, avec nos avantages spécifiques, ou à risquer la paralysie par une trop grande fascination ;
    • l’attractivité intellectuelle de la France, qui demeure, comme le rappelle Cédric Villani, mais qui doit passer par des formes administratives infiniment plus souples et réactives si nous ne voulons pas décourager les acteurs de haute qualité ;
    • l’engagement déjà considérable de la France pour accueillir gracieusement 250 000 étudiants étrangers, dont les deux tiers viennent de cinq pays d’Afrique, et qui représente une charge de 2,5 à 3 milliards d’euros. Cette information est importante vis-à-vis de la proposition phare de la CGE de tripler le nombre d’étudiants étrangers en demandant à 80 % d’entre eux de payer le coût réel de la formation de tous les nouveaux étudiants. Cela signifierait en effet que, sur le total des 750 000 étudiants étrangers accueillis, la moitié pourrait bénéficier de scolarités gratuites, pour une dépense de l’ordre de 4 milliards d’euros, tandis que l’autre moitié rapporterait directement 5 milliards de devises internationales à l’enseignement supérieur de notre pays, sans compter l’apport venant des dépenses liées à leur vie d’étudiants (logement, nourriture…). Disposer ainsi d’une capacité de bourses correspondant à la moitié du total des étudiants souligne combien la proposition est réaliste, sans mettre en cause l’ambition de justice sociale et de développement des pays à faibles revenus, qui est celle de notre pays ;
    • l’absolue nécessité de toujours renouveler les formes de construction du « pacte social » entre les grandes écoles et la Nation. Fondée sur le principe démocratique du mérite républicain, la responsabilité que nous avons en éduquant une large part des élites du pays nous donne le devoir de toujours imaginer comment mieux accueillir dans nos établissements la population la mieux en cohérence avec la diversité sociale française pour la former au plus haut niveau sans la moindre concession. Nous serons toujours là sur un équilibre dynamique, celui d’un vélo plus que d’une chaise, en tension entre l’amont de l’enseignement secondaire et les exigences toujours croissantes des employeurs en aval. Nous sommes très fiers d’avoir pu mesurer que les classes préparatoires diminuaient d’un facteur 2 à l’écrit, puis de 3 à 4 à l’oral, les différences moyennes de notes observées entre boursiers et non boursiers au niveau du bac. Nous serions heureux que ces différences diminuent davantage. Nous serons très vigilants pour que la réforme du lycée œuvre bien dans ce sens.

    Pierre Tapie Président de la Conférence des grandes écoles Directeur général du groupe ESSEC

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    Régis Vallée et Agnès Volpi distingués https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regis-vallee-et-agnes-volpi-distingues/ Wed, 03 Nov 2010 14:33:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regis-vallee-et-agnes-volpi-distingues/ Régis Vallée, président de la commission Formation de la CGE et directeur de l'École des ingénieurs de la Ville de Paris a été nommé Chevalier dans  l'Ordre national du Mérite. Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, lui a remis l'insigne au cours d'une cérémonie à L'Hôtel de Ville. Tous les membres de la délégation générale de la CGE lui adressent leurs plus sincères félicitations.

    Agnès Volpi, enseignante chargée de mission Égalité des chances à l'École supérieure des sciences et technologies de l'ingenieur de Nancy, a été nommée Chevalier de la Légion d'Honneur. Fadela Amara, Secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville auprès du ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, lui a remis les insignes le 8 octobre à Nancy. La cérémonie a été précédée par un moment d'échanges entre Fadela Amara et les élèves et chefs des établissements de Lorraine engagés dans les projets d'Égalité des Chances et d'Ouverture sociale menés par l'ESSTIN et animés par Agnès Volpi avec la participation des élèves-ingénieurs. Agnès Volpi est également très active au sein des groupes Ouverture sociale et Égalité hommes-femmes de la CGE. Tous ses collègues de la CGE lui adressent leurs chaleureuses félicitations.]]>
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    CGE - Séance plénière inaugurale Paris 2010 : accueil de Pierre Tapie, président de la Conférence des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-seance-pleniere-inaugurale-paris-2010-accueil-de-pierre-tapie-president-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Wed, 03 Nov 2010 14:33:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-seance-pleniere-inaugurale-paris-2010-accueil-de-pierre-tapie-president-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Bienvenue à tous et à toutes. Notre congrès se tiendra dans différents lieux du Quartier latin, à la fois prestigieux et symboliques, dont le grand amphithéâtre du Collège de France. Nos échanges rassembleront environ quatre cents participants et je tiens donc à tous vous remercier de votre enthousiasme. Nous tenterons ce matin de planter le décor de notre débat, avant de solliciter nos deux invités sur la question des défis de l’enseignement supérieur.

    1) Quelques défis chiffrés Entre 2000 et 2015, le nombre d’étudiants dans le monde passera de 100 à 200 millions, dont 70 millions d’étudiants asiatiques. Chaque année, l’enseignement supérieur mondial devra donc accueillir quelque 7 millions d’étudiants supplémentaires. La Chine et l’Inde devront pour leur part former près de 55 millions de jeunes. Pour cela, ces pays devront créer chaque semaine l’équivalent de deux universités de 20 000 étudiants. C’est là un défi immense. Pour former ces nouveaux étudiants, il faut aussi former de nouveaux professeurs. L’étude des stocks en étudiants chercheurs des pays du monde est très instructive. L’Europe de l’Est, l’Inde et l’Amérique latine sont de féroces importateurs. L’Amérique du Nord se situe à l’équilibre, alors que l’Europe, même si cela est peu connu, est la première région du monde en termes de capacité exportatrice.

    2) Une France pauvre ou bien dotée ? Ce titre provocateur doit me permettre d’évoquer quelques aspects financiers. En termes de dépenses par étudiant, la France se situe en réalité sous la moyenne de l’OCDE. Avant les investissements massifs consentis par le Gouvernement actuel dans le cadre du Grand emprunt, les Etats-Unis dépensaient par étudiant deux fois plus que la France, et le Canada 1,5 fois. A quelle sorte de formations ces coûts correspondent-ils ? Il est aussi intéressant d’examiner le niveau des investissements consentis non par étudiant mais sur toute la durée de la formation. La France se situe encore à un niveau assez faible, derrière le Danemark, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, qui investissent tous entre 20 et 60 % de plus que la France. Comment ces pays financent-ils cet effort ? Dans tous les pays, ces dépenses se répartissent entre les financements publics, les frais de scolarité et les revenus privés. Aux Japon, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, l’importance de l’investissement s’explique par la forte contribution des financeurs privés, qu’il s’agisse des ménages ou des entreprises. En France, au contraire, 90 % de l’effort financier est assumé par l’Etat. Lorsque l’on s’intéresse aux dépenses intérieures de R&D en pourcentage du PIB, on s’aperçoit que de nombreux pays, comme la Finlande, l’Allemagne, le Japon, la Corée ou les Etats-Unis ont accru leurs dépenses en recherche dans des proportions considérables. Dans ces pays, l’investissement en R&D atteint aujourd’hui 3,5 % du PIB. En 2008, la France ne consacrait à ce poste que 2 % de son PIB. Ce chiffre n’est récemment passé qu’à 2,2 %. Ces tendances spectaculaires illustrent bien les différents niveaux des efforts nationaux. On peut ensuite s’intéresser à l’histoire de la poule et de l’œuf : l’investissement est-il un luxe, une conséquence ou un facteur de la richesse ? Un seul chiffre, à cet égard, me paraît suffisamment éclairant : les dix premières universités du classement du Shanghai, selon les données disponibles dans celui-ci, dépensent en moyenne 2,2 millions de dollars par chercheur et par an. 3) La France attire-t-elle ? Sur la planète, la France est aujourd’hui le troisième lieu d’accueil des étudiants internationaux, après les États-Unis et le Royaume-Uni. En rapportant le nombre d’étudiants accueillis à la population étudiante locale ou à la population globale, la concentration des étudiants étrangers en France est même plus importante qu’aux Etats-Unis. La France est donc considérée comme une destination intéressante. Cette attraction possède toutefois une caractéristique particulière : 50 % des étudiants étrangers en France proviennent du Maghreb. Ce chiffre atteint 63 % si l’on ajoute le Sénégal et le Cameroun. L’attractivité française auprès des pays émergents semble toutefois se renforcer, notamment auprès des étudiants chinois, qui représentent désormais 18 % de la population étudiante étrangère. 4) Les défis sociaux sont-ils nationaux ? Plusieurs chiffres parus dans une édition récente du Monde interpellent. Au fur et à mesure du parcours étudiant, la part des enfants issus de classes supérieures (cadres et professions libérales) augmente très régulièrement, passant de 16 % en 6ème à 51 % pour les bacs reçus avec mentions Bien ou Très Bien. Ce pourcentage reste ensuite stable dans les filières d’excellence post-bac. A l’inverse, la proportion des étudiants issus de parents ouvriers ou inactifs décroît régulièrement au fur et à mesure du parcours universitaire. Ces données semblent plus fiables que l’observation du nombre des étudiants boursiers. En effet, 25 % des bourses accordées par le système actuel touchent des étudiants issus de milieux sociaux favorisés. Dans Les Sociétés et leur école, François Dubet et Marie Duru-Bellat ont récemment réalisé un benchmark international des systèmes d’enseignement du monde entier, et ce sur la base de plusieurs critères. Selon ce travail, la France présente un niveau d’inégalités moyen par rapport aux autres pays. L’étude démontre aussi que l’emprise du diplôme est en réalité moins forte en France que dans la plupart des pays de l’OCDE. En revanche, la France présente un niveau élevé de reproduction sociale. Ce sont toutefois l’Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis qui affichent la corrélation la plus forte entre des niveaux élevés de reproduction sociale et d’emprise du diplôme. Cette étude permet donc de dissiper certaines idées reçues. Les neuf plus grandes universités ne comptent sur leurs bancs que 2,5 % de boursiers, soit un pourcentage nettement inférieur aux 10 à 15 % qu’affichent en France les écoles les moins ouvertes aux jeunes d’origine sociale modeste. 5) Quelle organisation française originale ? Les plus grandes originalités du système français ne sont pas celles que l’on croit. Par rapport au modèle international, l’Université française se distingue par son caractère public (le terme d’université est même réservé aux établissements publics), ainsi que par leur forte spécialisation disciplinaire. Au contraire, les grandes écoles françaises semblent plus proches du modèle des universités internationales. D’ailleurs, il est amusant de noter que les deux idéogrammes qui, en chinois, expriment l’idée d’ « université », se traduisent littéralement par « grande » et « école ». Les véritables spécificités françaises sont en réalité rarement évoquées. Tout d’abord, la plus grande part de la recherche d’excellence est assurée par des chercheurs qui n’enseignent que rarement. Ensuite, la recherche reste faiblement financée par le privé. L’État centralisé est omniprésent. Enfin, en matière de gouvernance des universités, les originalités sont aussi nombreuses. La scène française présente aujourd’hui plusieurs questions ouvertes. Faut-il développer le modèle des méga-universités pour développer la visibilité de nos établissements sur le plan international ? Quelle taille critique rechercher ? Quelle place accorder aux différents classements ? Comment traiter les enjeux de la multidisciplinarité, de la valorisation et de l’entrepreneuriat ? Les diplômes doivent-ils être délivrés ex ante ou ex post ? Si les interrogations sont nombreuses, le système français présente dans le même temps certaines performances véritablement remarquables. La France, qui ne représente que 1 % de la population mondiale, a obtenu 33 % des médailles Fields, qui récompensent chaque année les mathématiciens les plus méritants. Les business schools françaises apparaissent régulièrement dans les premières places des classements internationaux. Faut-il donc chercher à copier d’autres modèles ou bien approfondir encore davantage le nôtre ? La question est donc de savoir si l’enseignement supérieur français doit changer de paradigme. Il s’agit aujourd’hui d’identifier un type d’établissement capable de répondre à la demande massive en enseignement supérieur, de proposer des formations d’élite, et de mobiliser ensuite des sources de financements adaptées. Le premier objectif de l’enseignement supérieur doit-il être d’offrir aux jeunes une solide culture générale ou plutôt de leur assurer de trouver un métier ? Plusieurs autres questions restent ouvertes. Qui formera les futurs universitaires qui constitueront la masse des étudiants à venir ? Comment attirer dans un premier temps et retenir ensuite les universitaires et les étudiants les plus remarquables ? Finalement, la France peut-elle changer d’ambition ? Cela sera sans doute nécessaire si elle souhaite préserver sa place dans l’enseignement supérieur mondialisé. Pour cela, parmi les 7 millions d’étudiants supplémentaires mondiaux intégrant chaque année l’enseignement supérieur, la France devra tenter d’accueillir 50 000 jeunes. En dix ans, cela aboutirait à un triplement de la population des étudiants étrangers, qui passerait ainsi de 250 000 à 750 000. Parmi ces 500 000 nouvelles recrues, 400 000 seraient autofinancés et 100 000 recevraient des bourses, pour un enjeu financier total s’élevant à 5 milliards d’euros. C’est là un défi extrêmement ambitieux. Pour le relever, la France peut toutefois s’appuyer sur un modèle d’ores et déjà très attractif.]]>
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    ENQUÊTE INSERTION 2010 - Préambule de Bernard Ramanantsoa, Président de la Commission « Aval » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-insertion-2010-preambule-de-bernard-ramanantsoa-president-de-la-commission-aval/ Mon, 29 Nov 2010 14:33:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-insertion-2010-preambule-de-bernard-ramanantsoa-president-de-la-commission-aval/ Cette dix-huitième édition de l’enquête portant sur l’insertion des jeunes diplômés traduit – et cela est peu surprenant – que ceux-ci ont été confrontés, tout comme l’an passé, à un marché du travail particulièrement difficile dans un contexte économique qui reste chaotique en 2010. Après une très bonne année 2008, la plupart des indicateurs ont marqué le pas en 2009 et confirment leur tendance à la baisse en 2010.

    Toutefois, malgré une crise économique historique qui touche l’ensemble des secteurs, les principaux indicateurs pris en compte dans notre enquête se maintiennent à de très bons niveaux. En effet, la probabilité pour qu’un de nos jeunes diplômés soit en recherche d’emploi plus de six mois demeure extrêmement faible. 76,4% d’entre eux sont en situation d’emploi moins de deux mois après leur sortie d’école, dont 71,4 % sont embauchés en C.D.I.. Pour renforcer cette tendance, notons que l’année suivant l’obtention du diplôme, le taux net d’emploi est supérieur à 91 %, ce qui reste encourageant. Par ailleurs, l’enquête 2010 met en lumière de nouvelles évolutions, que nous allons suivre avec beaucoup d’intérêt dans les mois à venir. Tout d’abord, pour la première fois depuis dix ans, les emplois en province dépassent ceux de la région parisienne. Ensuite malgré l’augmentation de la précarisation des emplois, notable dans l’ensemble de l’économie, le taux d’emploi en CDI de nos diplômés reste très élevé, même s’il est inférieur à celui des années précédentes. Cette tendance semble se renforcer et touche davantage les femmes que les hommes. Nous devons travailler, de concert, à une meilleure convergence des attentes de l’ensemble des protagonistes de l’insertion professionnelle. Les promotions 2010 vont bientôt, elles-aussi, arriver sur le marché de l’emploi et ce dans une ambiance toujours morose avec un redémarrage économique encore frileux. Afin de contribuer à une meilleure insertion, il n’est plus à démontrer l’importance pour les écoles de tisser des liens de plus en plus solides avec les entreprises : en effet, 38% des emplois sont trouvés dans l’entreprise d’accueil du stage de fin d’études ou d’apprentissage. Forts de ce constat, nous incitons les écoles à s’appuyer sur les relations privilégiées qu’elles ont toujours eues avec les entreprises et à poursuivre leurs collaborations, effort indispensable à une rapide sortie de crise pour les jeunes diplômé/es et à de meilleures performances pour les entreprises.]]>
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    Paul Ginies, directeur général de la Fondation 2iE - Ouagadougou, Burkina Faso https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/paul-ginies-directeur-general-de-la-fondation-2ie-ouagadougou-burkina-faso/ Mon, 22 Nov 2010 14:33:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/paul-ginies-directeur-general-de-la-fondation-2ie-ouagadougou-burkina-faso/ CGE : Pouvez-vous nous résumer votre parcours jusqu’à l’Institut 2iE et les trois critères principaux qui vous font aimer votre métier ?

    P.G. : Après un premier séjour à l’étranger lors de mon service militaire, je suis revenu en France travailler dans le secteur agricole, mais sans doute atteint du virus du développement auquel j’avais gouté j’ai saisi la première occasion pour revenir à ce qui me passionnait. D’abord à Paris au ministère de la Coopération, où je me suis occupé de projets de développement rural et des questions de sécurité alimentaire puis en Afrique sur le terrain. L’Afrique, dans toute sa diversité linguistique et culturelle (Burkina Faso, Mauritanie, Corne de l’Afrique, Malawi..), est depuis plus de vingt ans devenue mon terrain d’action et ma passion.

    Ce que j’aime dans le métier que je fais c’est :
    • la totale responsabilité qui m’a été confiée par mon conseil d’administration. C’est un contrat d’objectifs et de résultats à atteindre, une mission à accomplir, un engagement qui m’offre un espace considérable pour créer et bâtir, innover, convaincre, conduire une équipe de plus de vingt cinq nationalités vers la compétition internationale. C’est pourquoi j’ai le sentiment que, dans un monde à construire comme l’Afrique, si on le veut on peut contribuer à changer les choses ;
    • en second lieu c’est l’humanisme, un perpétuel enrichissement personnel, le bonheur que l’on retire du partage des expériences, du travail en équipe multiculturelle, de la nécessité de surmonter les préjugés et de faire bouger les lignes pour avancer ;
    • enfin, et c’est le poste que j’occupe depuis six ans qui m’a conforté dans cette perspective, c’est la conviction d’être utile, au sens de l’utilité publique, celle de servir le développement économique et social, de contribuer à préparer l’avenir en formant la jeunesse. C’est passionnant.

    CGE : Si vous deviez faire voler en éclat un préjugé sur l’Afrique et le potentiel de développement de ce continent, quel serait-il et pourquoi ?

    P.G. : Je vis et je vois l’Afrique comme une bouteille à moitié pleine et non comme à moitié vide. Un optimiste qui, sans nier les crises et les conflits, pense qu’elle est souvent le miroir de nos turpitudes. Nous avons, sans les ressources, transféré l’Etat providence et son corollaire l’assistanat, qui est le syndrome de Stockholm de l’aide au développement. C’est très certainement le principal frein à la croissance du secteur privé puisqu’on place la question des moyens avant celle de l’idée et de l’action. Cette Afrique post-indépendance s’estompe progressivement, faute de moyens peut-être, pour laisser place à une autre Afrique qui émerge. Cette nouvelle Afrique est entrée dans la mondialisation plus vite que les sociétés occidentales, c’est celle dans laquelle on trouve des homo oeconomicus rationnels, celle dont les familles ont compris que l’éducation est le plus sûr et le plus rentable des investissements. Cette Afrique des villes ouvertes sur le monde remet en cause les clichés qui seraient que la culture africaine est un handicap, voire serait incompatible avec la science et la technologie et le progrès économique. Je peux en témoigner, la jeunesse africaine, les familles, les responsables politiques adhèrent complètement aux valeurs de rigueur, de travail et de mérite qui sont les principes universels de l’enseignement supérieur.

    CGE : De quelle manière construisez-vous des passerelles entre votre école et les établissements français ?

    P.G. : Garantir la qualité internationale du diplôme et assurer l’employabilité sur le continent africain de nos étudiants sont au cœur de la démarche de 2iE. Pour cela la première phase de croissance de 2iE a été de souscrire aux critères et exigences des meilleurs et dans notre cas, au regard de l’histoire, il était légitime que ce soit en référence à la France, à ses écoles d’ingénieurs, et à l’espace européen. Cette reconnaissance, les efforts que nous avons dû faire pour être reconnus par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) et obtenir l’accréditation EUR-ACE était la condition indispensable pour construire de nouveaux partenariats d’égal à égal. Ceux-ci s’articulent et se développent prioritairement autour de la mise en réseau et le renforcement de la recherche dans le cadre d’une école doctorale internationale et interuniversitaire que 2iE a créée (cotutelle de thèses). Les grands axes de recherche s’appuient sur six laboratoires : hydrologie et ressources en eau, dépollution et traitements des eaux et des déchets, biomasse et biocarburants, énergie solaire et économie d’énergies, écomatériaux, modélisation et systèmes complexes. Les partenariats sont en second lieu une nécessité pour accroître la mobilité des étudiants et des professeurs et conforter l’ouverture internationale de 2iE. L’objectif est d’arriver rapidement à développer des doubles diplômes et, à terme, des co-diplômes. Enfin, 2iE met en place un dispositif pour former des ingénieurs-entrepreneurs avec, à l’issue du diplôme d’ingénieur, la création d’un MBA éco-innovation, et un support sous forme d'incubateur et de pépinière d’entreprises pour lesquels 2iE est en train de s’associer avec des partenaires ayant des compétences fortes en management, complémentaires aux siennes.

    CGE : Quelles sont, selon vous, les meilleures approches pour projeter les établissements africains vers les standards internationaux et le rôle de la France en la matière ?

    P.G. : Les meilleures approches restent de leur donner, sans concession, la possibilité de se soumettre aux systèmes d’accréditation Internationaux. Cette possibilité existe mais reste peu employée puisqu’on se réfugie sur des systèmes africains qui hélas sont devenus obsolètes et très loin des exigences de la compétition internationale. Il est donc illusoire de vouloir rebâtir ces systèmes à court terme. Il vaut mieux aujourd’hui très clairement promouvoir des centres d’excellence et donc cibler les appuis pour les accompagner sur le chemin du niveau international. C’est ce qu’a fait pour 2iE le ministère français des Affaires étrangères et européennes, en passant dans les cinq dernière années d’une coopération de substitution à un appui fondé sur une culture du résultat totalement orientée vers la promotion de la qualité de l’enseignement et de la recherche. Après deux années d’un programme de quatre ans, 2iE devenait le premier établissement africain à obtenir son accréditation par la Commission des titres d'ingénieur.

    CGE : Les relations avec les entreprises sont au cœur de votre stratégie de développement. Quels en sont, selon vous, les meilleurs vecteurs ?

    P.G. : Les entreprises font aujourd’hui confiance à 2iE. C’est le fruit d’une stratégie à deux niveaux :

    • Le premier a été le choix délibéré de 2iE de répondre à leurs besoins. Nous avons fait pour cela preuve d’une très grande réactivité et de capacité d’adaptation, d’une politique délibérée d’écoute et de marketing à travers des discussions avec les DRH, des réunions sectorielles (BTP, Mines, Société d’eau…), mais aussi des supports comme la création de "journées entreprises" qui sont aujourd’hui un rendez-vous reconnu et apprécié. La première formation en total partenariat a été réalisée dès 2006 avec une forte intervention des professionnels. Dans le même temps tous les cursus du 2iE ont été revus en intégrant et en donnant une forte lisibilité aux compétences demandées par les entreprises dans les quatre domaines de 2iE : eau, énergie, environnement et génie civil.
    • Le deuxième niveau a été d’associer les entreprises à la nouvelle gouvernance de 2iE : elles sont membres de notre conseil d'administration avec un poids équivalent à celui des Etats. 2iE peut être considéré comme un partenariat public-privé.

    Cette stratégie a porté ses fruits puisque sur les cinq dernières années, tout en multipliant par quatre ses effectifs, 2iE a réussi à améliorer l’employabilité de ses étudiants. Plus de 90 % d’entre eux trouvent un emploi en Afrique dans les six mois après l’obtention de leur diplôme. Enfin, aujourd’hui, au moment où 2iE couvre plus de 95 % de ses charges courantes par ses propres ressources et voit se raréfier l’argent public, se développent de nouveaux partenariats avec des groupes internationaux européens et africains sur le long terme dans le domaine de la recherche, par exemple dans les énergies renouvelables, mais aussi dans la formation. Le savoir-faire de 2iE est recherché pour appuyer sous des formes diverses (cogestion de centres de métiers, FOAD..) des dispositifs de formation du personnel des entreprises.

    L’évolution rapide de l’économie africaine oblige 2iE à innover dans une relation étroite avec les entreprises pour « coller » à leurs réalités et anticiper leurs besoins. Elles ont pour beaucoup tardé à renouveler leur personnel, se trouvent aujourd’hui face à des contraintes fortes et doivent recourir plus que par le passé à des ressources humaines africaines qui, à formations égales se révèlent plus efficaces.
    La bio de Paul Ginies

    Paul Ginies est diplômé en ingénierie rurale, de l’eau et des ressources forestières. Il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris. Il a été nommé directeur général de la Fondation 2iE, Institut International  d'Ingéniérie de l'Eau et de l'Environnement, en septembre 2004 par le conseil d’administration.

    Auparavant, Paul Ginies a occupé diverses fonctions à la Commission européenne : expert en sécurité alimentaire au Malawi de 2002 à 2004, et de 2000 à 2002, au sein de la commission pour le Développement durable, chargée de la Corne de l’Afrique à Bruxelles. De 1994 à 2000, il a été conseiller du ministre de l’Environnement et  du Développement rural de la Mauritanie. Il a été également, de 1988 à 1992, conseiller au comité inter-états pour la Lutte contre la sécheresse dans le Sahel, basé à Ouagadougou. Des actions majeures, telles l’ouverture du 2iE au secteur privé et aux pays anglophones, ont été lancées sous la houlette de Paul Ginies. De même, des règles de gouvernance plus adaptées et innovatrices autant sur le plan financier que sur le plan académique sont mises en œuvre. Paul Ginies est, depuis octobre 2009, le président du Club des hommes d’affaires franco-burkinabés. Il est conseiller du Gouvernement français en commerce extérieur». Il a une très grande expérience des organismes internationaux et demeure l’une des personnes ressources pour ce qui est de la communication avec l’Initiative africaine pour les sciences et la technologie/Nelson Mandela. Il est soutenu par une équipe africaine qu’il a réussi à rassembler autour d’un projet commun.
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    Visite des membres étrangers de la CGE du 6 octobre 2010 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/visite-des-membres-etrangers-de-la-cge-du-6-octobre-2010/ Mon, 22 Nov 2010 14:33:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/visite-des-membres-etrangers-de-la-cge-du-6-octobre-2010/ Pierre Tapie, président de la CGE a profité de la tenue du congrès de la CGE pour inviter, la veille, des représentants des établissements étrangers membres l’association.

    Avaient répondu à l’invitation : - Paul Ginies, directeur de l’Intitut 2iE à Ouagadougou – Burkina Faso - Pr. Asmae El Kohen, directrice adjointe chargée du Développement et des Relations extérieures, École Hassania des Travaux Publics, Casablanca - Maroc - Maia Wentland, vice-doyen, HEC Lausanne - Suisse - Sihem Guemara el Fatmi, directrice de l’École Supérieure des Communications de Tunis - Tunisie. Au titre de la CGE était présents, outre Pierre Tapie, - Pascal Codron, président de la commission Relations internationales et directeur de l’Institut supérieur d’agriculture de Lille, - Jean-Claude Arditti, membre de la commission Relations internationales et directeur des Relations internationales de Supmeca - Marie-Christine Creton, membre de la commission Relations internationales, ancienne directrice de l’INSA Strasbourg - Pierre Aliphat, délégué général - Brigitte Porée, chargée de mission Relations internationales et Communication Don Guttenplan, journaliste chargé de la rubrique Education en Europe à l’International Herald Tribune a suivi cette journée. Le matin les invités ont visité le laboratoire de Biomécanique d’Arts et Métiers ParisTech, où plusieurs travaux de recherche leur ont été présentés. Puis ils ont été conviés à un déjeuner-débat à l’ESSEC à Cergy, école dont Pierre Tapie est directeur général. L’objectif de cette rencontre était de permettre aux membres étrangers d’exprimer leurs attentes par rapport à la CGE. Après que chacun ait présenté son établissement et ses projets de développement, la discussion s’est rapidement étendue aux problèmes liés à l’enseignement supérieur dans les pays représentés autour de la table, et plus largement à l’Afrique. Les thèmes suivants feront l’objet de réflexions et de coopérations futures : - les partenariats en recherche - les échanges de professeurs - l’approche transdisciplinaire de l’enseignement - la capacité de la CGE à agir pour faciliter l’obtention de bourses - les échanges de bonnes pratiques - les aides pour le montage d’incubateurs pour encourager la création d’entreprises L’après-midi s’est poursuivie avec une présentation de la pédagogie ESSEC Grande École par Françoise Rey, directrice de la Grande École et des Mastères Spécialisés et une brève visite du campus. Ensuite les invités ont rejoint les congressistes au cocktail de bienvenue à l’Hôtel de Ville de Paris, avant de terminer la soirée par un dîner en bâteau-mouche sur la Seine.
    Etablissements étrangers membres de la CGE BELGIQUE :
    • Gembloux Agro-Bio Tech à Gembloux
    • École polytechnique de Louvain-la-Neuve (Université catholique de Louvain-la-Neuve)
    • Solvay Brussels school (Université libre de Bruxelles)
    BURKINA FASO :
    • 2IE - Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement à Ouagadougou
    CANADA :
    • École polytechnique de Montréal
    • HEC Montréal
    ESPAGNE :
    • Université polytechnique de Madrid
    MAROC :
    • École Hassania des travaux publics à Casablanca
    • École nationale de l’industrie minérale de Rabat
    • Institut national des postes et télécommunications à Rabat
    PORTUGAL :
    • Université technique de Lisbonne
    SUISSE :
    • HEC Lausanne
    TUNISIE :
    • École supérieure des communications de Tunis
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    20226 0 0 0
    Le groupe Information-Documentation de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-information-documentation-de-la-cge/ Mon, 22 Nov 2010 14:33:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-information-documentation-de-la-cge/ Petit retour en arrière pour mieux aller de l’avant Dès 1978, le groupe Documentation de la CGE (intitulé à l’époque « groupe pédagogique ») se préoccupait de toutes les questions liées à la vie des bibliothèques et des centres de documentation. Depuis 30 ans, notamment à cause de l’arrivée d’Internet et de la numérisation massive des documents (appelée aussi « documentation électronique »), l’environnement a été bouleversé ; on a vu des bibliothèques devenir des médiathèques, des infomédiathèques, voire des learning centers. Fondamentalement ces révolutions n’ont pas bouleversé les réflexions sur les métiers de la documentation mais les ont enrichies.

    Quelle place pour la documentation des grandes écoles ? Une des premières préoccupations a été de bien situer et de préciser la place des services documentaires des établissements de la CGE (par rapport aux différentes classifications du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, par rapport aux universités, mais aussi dans les grandes écoles elles-mêmes) en tenant compte de la diversité des structures et des tailles respectives des écoles. « Il n’y a pas de grande université sans grande documentation » 1 Ces échanges au sein du groupe ont fait naître quelques belles réalisations, lesquelles, même si elles ne sont pas toujours appliquées, représentent pour les écoles qui ont pu les mettre en place de sérieuses avancées et sont autant de leviers d’entraînement pour les autres.

    1 Phrase prononcée par le président du PRES Université de Lyon, Michel Lussault, au dernier congrès de l’ADBU ; [« université » compris au sens large, car il venait aussi de parler des grandes écoles

     

    HISTORIQUE

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    L'internationalisation : un enjeu fondamental pour la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linternationalisation-un-enjeu-fondamental-pour-la-cge/ Mon, 22 Nov 2010 14:33:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linternationalisation-un-enjeu-fondamental-pour-la-cge/ Tandis que les grandes écoles pilotent leur développement international en toute liberté, la Conférence des grandes écoles joue le rôle d’interface entre ses membres et un grand nombre de partenaires impliqués dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur français. Ainsi la CGE est-elle à la fois à l’écoute de ses membres, dont elle fait remonter les préoccupations vers les instances concernées, et une source d’information pour eux. Dans certains cas, elle coordonne leurs actions internationales sous forme de participation à des projets ou de réponse à des appels d’offres groupées.

    La CGE siège ou participe notamment :
    • au conseil d’administration de CampusFrance
    • au comité d’évaluation du programme ECOS : programme de coopération et de partenariats avec l’Amérique latine
    • au comité de sélection des bourses EIFFEL
    • au comité de pilotage du programme ARCUS
    • au Comité d’orientation stratégique de l’Université franco-italienne
    • au comité de sélection de la bourse du Fonds d’amitié France-Nouvelle Zélande,
    • au collège d’experts pour les appel à projets de l’Office Méditerranéen de la Jeunesse
    • au Conseil d'orientation stratégique de la coopération franco-italienne (COS)
    • au Haut conseil de la coopération internationale
    • à la Commission nationale française de l’UNESCO
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    La parole à Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP, Rennes – Sorbonne Paris Cité) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-antoine-flahault-directeur-de-lecole-des-hautes-etudes-en-sante-publique-ehesp-rennes-sorbonne-paris-cite/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-antoine-flahault-directeur-de-lecole-des-hautes-etudes-en-sante-publique-ehesp-rennes-sorbonne-paris-cite/ L’APPRENTISSAGE DE LA SANTÉ PUBLIQUE : UNE ÉCOLE D'INGÉNIEURS ET DE MANAGEMENT

    L’EHESP est l’une des dernières nées de la dynamique et bouillonnante Conférence des grandes écoles, et c’est un honneur d’être invité ce mois-ci à écrire ces quelques lignes dans les colonnes de Grand Angle.

    Notre institution, présidée par l’ancien ministre de la Santé, Jean-François Mattei, reste unique en Europe car elle forme aujourd’hui tous les cadres supérieurs de la santé publique du pays, dans une acception très large, allant des médecins inspecteurs de santé publique aux directeurs d’hôpitaux, ou d’établissements médico-sociaux en passant par les ingénieurs du génie sanitaire, les pharmaciens inspecteurs (ceux qui vérifient notamment que les substances actives fabriqués en Inde ou en Chine et qui entreront dans la composition de nos médicaments made in France soient bien conformes aux bonnes pratiques de fabrication). Notre pays se situe en tête des classements internationaux concernant son système de santé. Le modèle sanitaire et social français est envié dans de nombreux pays du monde et souvent vu comme l’une des pierres angulaires de la réussite de la France sur le plan industriel, économique, culturel et scientifique. Les Français consomment peu de tourisme médical, car ils préfèrent se faire soigner dans leur propre pays. Les infrastructures de santé qui maillent le territoire sont évidemment perfectibles, tant en qualité, qu’en efficience (11 % de notre PIB est consacré aux dépenses de santé), mais elles rencontrent un très haut niveau de satisfaction chez nos concitoyens. L’EHESP a rejoint récemment le pôle de recherche et d’enseignement supérieur Sorbonne Paris Cité, une véritable université confédérale qui unit des universités, des grandes écoles et de grands établissements. Ce pôle est aujourd’hui l’un des leaders européens en matière de santé, tant en termes de formations que de productions scientifiques, mais aussi de délivrance de soins. Car le monde hospitalo-universitaire, dont notre école forme les managers, est un lieu d’excellence, où l’on vient trouver la fine fleur de la médecine française, mais c’est aussi un lieu où l’on rencontre toutes les vulnérabilités, la diversité culturelle et sociale la plus grande, et parfois même la misère. C’est un monde socialement responsable, dans lequel « durable » signifie « ouvert 24h/24h, 7j/7j ». Le monde de la santé est celui d’un service à la personne poussé jusqu’à l’individualisation la plus extrême. La production de soins est une industrie où l’erreur et la négligence ont un coût qui se chiffre d’abord sur le plan humain. Le génie sanitaire est une ingénierie qui produit la vie (en garantissant la potabilité de l’eau par exemple). Les managers de la santé, les inspecteurs et les contrôleurs de la santé publique, les ingénieurs du génie sanitaire sont des professionnels qui évoluent dans un univers où la complexité est leur loi première. Un univers où la prise de risque est quotidienne et soulève à chaque instant des questions éthiques, sociales (les hôpitaux sont généralement les plus grands employeurs de leurs communes), biologiques, radiologiques et chimiques, et cela bien souvent au cœur même des zones densément urbaines. Pour relever les défis qui sont proposés au monde de la santé, l’EHESP a fait le choix - et a la chance - de ne pas être seule. Elle s’est ouverte aux plus grands réseaux du territoire, comme celui de la CGE, où l’excellence se marie avec la responsabilité, ou innover se conjugue avec transmettre, où la formation se décline tout au long de la vie. Après trois ans d’existence l’EHESP espère créer, avec d’autres partenaires membres de longue date de la CGE, trois mastères spécialisés, dans les trois grands domaines qui sont le cœur de son métier : l’environnement et la santé (avec Mines ParisTech, accrédité en 2010), la santé publique (en rejoignant l’école du CNAM et de l’Institut Pasteur, dès 2011), et bientôt le management en santé (avec l’ESSEC). Les choix qu’il conviendra de faire demain en matière de politiques de santé influeront sur l’avenir de nos concitoyens. La nation disposera alors d’hommes et de femmes formés par des membres de la CGE pour réaliser les investissements nécessaires à des coûts acceptables socialement, afin de vivre mieux, plus longtemps, et de répondre aux exigences d’équité et de justice, au niveau du pays, dans toute l’Europe, et sur le plan international.

    Antoine Flahault Directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP, Rennes – Sorbonne Paris Cité)

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    La Parole à Florence Darmon, présidente de la commission Diversité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-florence-darmon-presidente-de-la-commission-diversite/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-florence-darmon-presidente-de-la-commission-diversite/ A partir d’une expérience de terrain, à l’ESTP que je dirige depuis 2008 et qui compte 2 200 étudiants, je peux témoigner que tous les aspects de la diversité sont pris en compte dans la vie d’un établissement d’enseignement supérieur. L’ouverture sociale, l’égalité hommes-femmes, la lutte contre le handicap, outre leur prise en compte dans notre enseignement du fait de la particularité de nos débouchés professionnels, font partie d’une véritable politique d’établissement au niveau de l’accueil de nos étudiants. Ainsi, actuellement nous avons entre 22 et 24 % de boursiers et nous prévoyons d’atteindre 30 % dans 4 ans. Pour cela, depuis plusieurs années, un budget spécifique est alloué au développement de la diversité à l’ESTP, et nous sollicitons en permanence nos partenaires professionnels (entreprises, fédérations) pour abonder cette enveloppe.

    Nous comptons par ailleurs 26 % d’étudiantes présentes à l’ESTP, avec des pourcentages variant selon les spécialités : le taux monte à 35 % en Topographie-urbanisme et à 38 % en Bâtiment. Le taux de réussite scolaire est, en passant, meilleur chez nos étudiantes que chez nos étudiants, pour lesquels nous avons à déplorer un taux de redoublement supérieur. Quant à l’insertion professionnelle, malgré des images très marquées qui subsistent dans les esprits concernant ces métiers de la construction, tant en génie civil qu’en bâtiment (la force physique, la masculinisation des fonctions, voire la sécurité, autant d’aspects qui a priori sont difficilement compatibles avec le fait d’être femme ou d’être dans une situation de handicap) force est de constater que les diplômées sont motivées à choisir les mêmes débouchés professionnels que leurs camarades masculins et qu’elles n’ont aucun problème aujourd’hui à être acceptées par les employeurs, aux mêmes niveaux de rémunération. Cependant, 10 ans après la sortie de l’école, on ne les retrouve plus dans l’entreprise dans les mêmes proportions et c’est un phénomène que nous devons élucider. Concernant les étudiants en situation de handicap, nous en avons quelques-uns et leur nombre limité nous permet de leur procurer les aménagements (matériels et temporels) nécessaires à la bonne poursuite de leurs études. Pour l’ESTP, ma préoccupation est de rechercher des partenariats financiers avec les entreprises, pour apporter des bourses à nos étudiants, obtenir des soutiens matériels, constituer une chaîne cohérente dans le développement de la diversité depuis l’admission en formation jusqu’à l’insertion professionnelle. Quant à mes nouvelles responsabilités à la tête de la commission Diversité, je les inaugure en saluant la sortie du Livre blanc de l’ouverture sociale des grandes écoles. Ce premier état des lieux traduit l’engagement de la CGE et des écoles pour poursuivre ces travaux et pouvoir prouver, au prochain rendez-vous tant avec nos tutelles qu’avec le public, les progrès constants des écoles en la matière. Chacune des sept propositions de ce rapport ambitieux mérite presque d’être traitée séparément avec des opérations de communication dédiées. Ainsi à propos de la lutte contre handicap, je dirais que nous devons nous appuyer sur tous les relais d’information, car le problème vient davantage d’une méconnaissance des possibilités d’accueil qu’offrent les établissements d’enseignement supérieur, des préjugés ou des appréhensions par rapport aux métiers, que de réelles difficultés concrètes lors de la formation. Encore une fois, le petit nombre de personnes concernées permet un accompagnement tout au long des études et dans le choix d’un premier emploi. Je terminerai par un clin d’œil à mes collègues du groupe Egalité Hommes-Femmes : les statuts de mon établissement stipulent en effet que je suis « directeur général ». Au quotidien, depuis mes débuts professionnels sur des chantiers autoroutiers jusqu’à ma nomination par un conseil d’administration composé exclusivement d’hommes, j’ai été parfaitement acceptée par un milieu très masculin. Je souhaite vraiment que nous dépassions le pur féminisme, qui se traduit trop souvent par une revendication à la féminisation systématique des titres : plutôt que de se battre sur une appellation, je suis partisane de me battre sur l’accès à la « fonction », et sur le nombre, pour que davantage de femmes soient effectivement directeurs(trices) de grandes écoles ou de services à responsabilités dans les entreprises ; qu’au-delà du symbolique elles soient reconnues pour leurs compétences, leur dynamisme, et qu’elles entraînent d’autres femmes dans leur sillage. Je compte sur l’appui des dirigeants(tes) des écoles de la CGE pour la mise en œuvre de toutes les facettes de la diversité et je leur souhaite une très bonne année 2011.

    Florence Darmon Directeur général de l’École spéciale des travaux publics Présidente de la commission Diversité de la CGE

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    Programmation ANR 2011 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programmation-anr-2011/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programmation-anr-2011/ Cette programmation de l’Agence nationale de la recherche est issue d'une large concertation avec les différentes communautés scientifiques. En 2011, un cycle de trois années démarre. La nouvelle programmation est en cohérence avec les priorités de la Stratégie nationale de recherche et d’innovation. Présentation complète

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    Lancement officiel du dispositif "Stages Commande Publique" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-officiel-du-dispositif-stages-commande-publique/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-officiel-du-dispositif-stages-commande-publique/ Pour aider les PME à développer leur chiffre d’affaires en décrochant des marchés publics, le « Réseau Commande Publique » met en place un dispositif de stages de 2 à 6 mois pour étudiants. Ce dispositif "Stages Commande Publique" est soutenu par l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie et l'ensemble du réseau consulaire.

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    20259 0 0 0
    La CGE co-signe une lettre à propos de la réforme des lycées https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-co-signe-une-lettre-a-propos-de-la-reforme-des-lycees/ Wed, 22 Dec 2010 14:33:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-co-signe-une-lettre-a-propos-de-la-reforme-des-lycees/ Vigilante quant à l'impact de la prochaine réforme des lycées sur la formation des jeunes en sciences, la CGE a été l’une des premières, au côté d’académiciens, de prix Nobel, d'associations de professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles, de sociétés savantes et d'industriels, à co-signer une lettre adressée à Luc Chatel afin que le ministre de l'Éducation nationale prenne « conscience des conséquences de la mise en oeuvre de la réforme actuelle du lycée sur l'avenir de notre pays. »

    Rappellons qu'un groupe spécifique de la CGE travaille sur cette question et se réunira le 8 décembre.

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    20260 0 0 0
    La CGE publie son Livre blanc de l'ouverture sociale des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-livre-blanc-de-louverture-sociale-des-grandes-ecoles/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-livre-blanc-de-louverture-sociale-des-grandes-ecoles/ En janvier 2010, Pierre Tapie, président, et Jean-Pierre Helfer, président de la commission Diversité de la CGE, avaient cosigné un article sur l'ouverture sociale qui était paru dans Grand Angle. Ce texte, qui répondait aux 30 % de quotas de boursiers préconisés par le gouvernement, avait provoqué un tumulte médiatique, au cours duquel les grandes écoles avaient été fortement mises en cause quant à leur élitisme.

    La CGE s'était alors engagée à faire un état des lieux des réalisations des écoles dans ce domaine. C'est chose faite dans ce Livre blanc, qui sera publié dans le courant du mois de décembre. Il présente également une réflexion argumentée sur toutes les facettes de l'ouverture sociale. La CGE espère que ce document nourrira des futures coopérations avec tous les acteurs de la société impliqués dans un des aspects fondamentaux du pacte républicain.

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    La CTI inscrite au registre européen EQAR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cti-inscrite-au-registre-europeen-eqar/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cti-inscrite-au-registre-europeen-eqar/ La CTI a été acceptée pour l'inscription au registre européen EQAR (European Quality Assurance Register), par une décision du comité d'admission du 13 novembre 2010. Le registre EQAR est la clé de voûte du système d'assurance qualité dans l'enseignement supérieur européen, que les ministres ont lancé à la réunion de Bergen en 2005. La création du Registre EQAR a elle-même été finalisée à la réunion de Londres en 2007. Actuellement, la CTI est la seule agence française de qualité faisant partie du registre.

    Désormais, les écoles peuvent être assurées que leur habilitation est faite en respectant les standards internationaux les plus exigeants ; elles peuvent s'appuyer sur ce point lors des montages de partenariat avec des établissements étrangers.]]>
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    Le Groupe LUCA (Lutte contre les addictions), animé par Sophie Monvoisin Josselin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-luca-lutte-contre-les-addictions-anime-par-sophie-monvoisin-josselin/ Wed, 22 Dec 2010 14:33:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-luca-lutte-contre-les-addictions-anime-par-sophie-monvoisin-josselin/ Le groupe LUCA  (Lutte contre les addictions) a été créé en 2007 afin de mener une réflexion sur les comportements à risque en milieu étudiant. Il réunit la Conférence des grandes écoles (CGE), la Conférence des directeurs des écoles Françaises d’ingénieurs (CDEFI), leurs établissements membres, le Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), le Bureau national des élèves en écoles de commerce (BNEC) ainsi que des experts du monde de la santé et de l’éducation.

    En collaboration avec plusieurs partenaires publics ou privés, il mène des actions de sensibilisation et de prévention au sein des établissements d’enseignement supérieur. Son but est de susciter une réflexion concrète et d’apporter des réponses adaptées aux questionnements concernant les addictions en milieu étudiant, qu’elles soient avec produit (alcool, cocaïne…) ou sans (internet, jeu, troubles des conduites alimentaires…). SES PARTENAIRES Le groupe LUCA travaille de concert avec plusieurs organismes publics et privés, spécialisés dans le domaine de la santé et de la prévention : • La MILDT (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies) est chargée de coordonner l’action du gouvernement dans le domaine de la prévention, la prise en charge sanitaire et sociale, la répression, la formation, la communication, la recherche et les échanges internationaux. Elle a été chargée d’étendre sa compétence à l’abus d’alcool, de tabac et de médicaments psychotropes. Placée sous l’autorité du Premier ministre, la MILDT constitue l’épicentre du dispositif français de lutte contre les toxicomanies. • L’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) est une association de prévention des risques liés à la consommation d’alcool. Elle poursuit des objectifs tels que réduire les risques d’inadaptation sociale inhérents aux phénomènes d’alcoolisation, favoriser l’accès aux soins ou bien encore promouvoir la formation de groupes relais dans tous les milieux afin que chacun puisse s’approprier cette démarche préventive. • Fil santé jeunes rassemble des adultes aux compétences professionnelles complémentaires, habitués à répondre aux questions des jeunes et bénéficiant d’une expérience dans l’écoute téléphonique sur le numéro Fil santé jeunes (3224). Cette équipe est composée de professionnels de santé (médecins et psychologues). • LMDE : La mutuelle des étudiants. SES MISSIONS 1- Les réunions Le groupe LUCA tient des réunions bimestrielles où sont conviés les acteurs des grandes écoles sensibles aux problématiques liées aux dépendances. Chaque réunion aborde, dans un premier temps, un thème spécifique et propose une rencontre avec un expert du sujet choisi. Ce sont des lieux d’échanges, de réflexions et de questionnements. Une tribune libre est ensuite ouverte à d’autres champs relatifs aux addictions. Les thèmes abordés sont, par exemple, « Alcool/cannabis : éducation des parents et rôle de l’école » (intervenant : Franck Moulius, animateur de prévention à l’ANPAA 75), ou « Médicaments et substances psychoactives » (intervenante : Docteur Dominique Monchablon, Responsable du Relais Etudiant lycéen). 2- La Charte alcool Parallèlement à ces réunions sont constitués des groupes de travail plus restreints, aux missions spécifiques. Ils ont par exemple aboutis à la création et à la mise en place (ou à l’adaptation) dans certaines écoles partenaires d’une charte de bonnes pratiques « Comportements à risque et addictions en milieu étudiant », signée en mars 2007 entre la CDEFI, la CGE, le BNEI et le BNEC. Une trentaine d’écoles adhèrent désormais à cette charte, qui constitue un outil pratique pour accompagner les directeurs d’écoles, les BDE et toutes les associations pouvant intervenir dans la vie quotidienne de l’école et dans le cadre d’événements étudiants festifs. Elle ne tend pas à réprimer ni à interdire la consommation d’alcool mais à prévenir tout comportement à risque. Elle incite à envisager la prévention comme partie intégrante de la fête et non pas comme un obstacle. Elle vise notamment l’application des critères OMS concernant la consommation d’alcool à toute manifestation organisée portant le nom et la marque de l’établissement à travers : • la formation, la communication et la prévention • l’encadrement et le contrôle des événements festifs • les sanctions éventuelles lors du non-respect de ces critères (cette partie est laissée au libre arbitre de l’école) Les points les plus sensibles de cette charte consistent en la fin des « open bars » dans les soirées étudiantes (effective deux ans avant l’interdiction officielle consécutive au projet de loi de Roselyne Bachelot), l’interdiction de tout sponsoring alcoolier, le respect de la licence II qui autorise uniquement la vente de boissons fermentées non distillées telles que le vin, la bière, ou le cidre (<3°), la mise à disposition systématique d’ « open soft » (distribution gratuite de boissons non alcoolisées) et la formation des équipes étudiantes responsables des soirées. Pour encourager et faciliter le dialogue sur ce sujet, il est suggéré de nommer des référents à la fois parmi les étudiants (souvent au sein du BDE) et au sein du personnel de l’école, et de réaliser une évaluation annuelle des actions mises en place. 3- Les autres groupes de travail D’autres groupes de travail ont permis la réalisation d’un colloque sur le thème des « comportements à risques : santé et prévention dans l’enseignement supérieur », soutenu par la MILDT. Il a eu lieu le 28 novembre 2008 à TELECOM & Management SudParis et a rencontré un franc succès. Il visait les directions d’école, les référents et leurs BDE pour les sensibiliser aux évolutions des conduites addictives dans l’enseignement supérieur et mettre en exergue quelques exemples de bonnes pratiques en matière de prévention au sein des écoles de management et d’ingénieurs. De même, nous avons participé à la création et la diffusion d’un débat théâtral sur le thème de l’alcool, à destination des étudiants. Ce débat prend la forme d’une courte pièce présentant différentes situations problématiques. Les situations sont ensuite jouées une deuxième fois. Le spectateur peut alors interrompre le jeu à tout moment, proposer une solution et venir l’expérimenter sur scène en remplaçant ou en ajoutant le personnage de son choix. La phase d’interaction avec le public est animée par un meneur de jeu qui favorise l’expression et l’écoute des différents points de vue et garantit la déontologie, la qualité et la clarté du débat. Dans une ambiance ludique, le débat théâtral permet de dédramatiser certaines situations, de confronter et de relativiser les points de vue, de libérer la parole et de diffuser des points de repère pratiques sur le sujet traité. SES PROJETS Les objectifs futurs des groupes de travail sont, entre autres actions de prévention, un approfondissement de la charte alcool, la diffusion de questionnaires santé communs aux écoles membres et la création d’un site internet interactif mettant à disposition de ses usagers des informations claires sur les conduites à risque et un réseau étoffé et efficace. La prochaine réunion du groupe LUCA (jeudi 9 décembre à l’ENSAM ParisTech) aura l’honneur d’accueillir le Docteur Marc Valleur, psychiatre, chef du service de soin aux toxicomanes de l'hôpital Marmottan, sur le thème « Jeux vidéo, réseaux sociaux et dépendances ». Pour toute question ou inscription au groupe, vous pouvez envoyer un courrier électronique à geoffroy.lahon-grimaud@cdefi.fr ou à sophie.monvoisin@polytechnique.edu Sophie Monvoisin Josselin Animatrice du groupe LUCA Psychologue à l’Ecole centrale Paris
     

    Sophie Monvoisin-Josselin est psychologue clinicienne, alcoologue et co-animatrice – avec Geoffroy Lahon-Grimaud de la CDEFI - du groupe LUCA (Lutte Contre le Addictions), groupe réunissant différents acteurs des grandes écoles souhaitant mener une réflexion sur les comportements à risque en milieu étudiant. Elle a suivi plusieurs spécialisations post-universitaires concernant les addictions, les thérapies cognitivo-comportementales, les troubles des conduites alimentaires et les troubles cognitifs. Elle a travaillé pendant deux ans dans le service psychiatrique de l’hôpital Bichat-Claude Bernard (en alcoologie de liaison) puis à l’hôpital Lariboisière auprès de la population toxicomane. Elle est actuellement psychologue à la résidence des élèves de l’Ecole centrale Paris, à l’Ecole polytechnique, en médecine préventive interuniversitaire et en libéral. Elle assure également des formations à la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse), en faculté de médecine, en grandes écoles et en IFSI (Institut de formation en soins infirmiers).

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    20266 0 0 0
    Le Monde Économie ouvre un blog pour l'emploi des diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-economie-ouvre-un-blog-pour-lemploi-des-diplomes/ Wed, 29 Dec 2010 14:33:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-economie-ouvre-un-blog-pour-lemploi-des-diplomes/ Pour les jeunes diplômés en quête d'un premier job comme pour les cadres salariés en quête d'opportunités de carrière, il n'est pas facile de trouver de l'information pertinente sur un (éventuel) futur employeur : comment recrute-t-il ? Comment y est-on managé ? Peut-on y concilier "vie au travail", réalisation de soi et responsabilité sociale ? La rédaction du “Monde Economie” a ouvert au mois de septembre un blog proposant des informations inédites, mais aussi pratiques, des rendez-vous réguliers avec des acteurs du management, de la formation et du recrutement, des données chiffrées sur l’évolution du marché du travail, des analyses sur les pratiques managériales et la gestion des ressources humaines au sein des entreprises. Vous y trouverez entre autres un rendez-vous régulier avec des responsables des services emplois et carrières des grandes écoles, réalisé en partenariat avec la Conférence des grandes écoles.

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    Les besoins en compétences dans les métiers de la recherche en 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-besoins-en-competences-dans-les-metiers-de-la-recherche-en-2020/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-besoins-en-competences-dans-les-metiers-de-la-recherche-en-2020/ C'est le sujet de la dernière étude internationale que l’APEC a réalisée en partenariat avec Deloitte Conseil sur les métiers de la recherche. Les résultats de cette étude ont été présentés lors du salon des carrières de la recherche le 19 novembre à Paris.

    Voir synthèse

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    Entretien avec Lionel Collet, président de la Conférence des présidents d'universités, président de l'université Claude Bernard Lyon 1 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-lionel-collet-president-de-la-conference-des-presidents-duniversites-president-de-luniversite-claude-bernard-lyon-1/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-lionel-collet-president-de-la-conference-des-presidents-duniversites-president-de-luniversite-claude-bernard-lyon-1/ Lionel COLLET est professeur des universités - praticien-hospitalier. Il préside l’université Claude Bernard-Lyon 1 depuis février 2006 et a été élu à la tête de la Conférence des présidents d’université (CPU) le 18 décembre 2008.

    Docteur en médecine il obtient le doctorat d’état en biologie humaine en 1985, avant de devenir professeur des universités-praticien hospitalier en 1992 et chef du service d’audiologie et d’exploration orofaciales aux Hospices Civils de Lyon. Il a dirigé le laboratoire « Neuroscience et système sensoriels », UMR CNRS de 1991 à 2006 et le groupement de recherche CNRS prothèses auditives de 2000 à 2003. Il a été membre du Comité national de la recherche scientifique de 1995 à 2004. Il est l’auteur ou le co-auteur de plus de 200 publications scientifiques dans des revues internationales. CGE : Quelles sont selon vous les évolutions récentes significatives des formations universitaires dans le domaine de la santé et les perspectives en ce sens à court et moyen termes ? L.C. : La période actuelle est extraordinairement dense pour les formations en santé. Auparavant, il y avait d’un côté la faculté de médecine qui formait également aux concours d’entrée en odontologie et de sage-femme et d’un autre côté la faculté de pharmacie. Depuis septembre 2010, la réforme consiste en une année commune, c’est-à-dire qu’à l’issue de la première année, les étudiants choisissent s’ils veulent faire médecine, dentaire, pharmacie ou sage femme. C’est déjà une première mesure importante. Une deuxième mesure intéressante est liée au développement du principe des passerelles. Pour des personnes qui réussissent leurs études mais dans un autre domaine que la santé et qui souhaitent, dans la perspective d’une réorientation, intégrer ce domaine, il existe désormais des accès contingentés pour les diplômés de master, d’écoles de commerce et de sciences politiques, permettant l’accès direct en 2ème année de médecine, pharmacie, dentaire ou même sage-femme. Il est important de souligner cet élément tout à fait nouveau dans ce secteur, notamment pour les relations entre la formation en santé et les écoles. Ces accès reposent sur des commissions qui étudient avec soin les dossiers des candidats. Par ailleurs, une personne ayant commencé son cursus d’au moins 2 années après le concours dans un domaine précis (médecine, sage-femme, dentaire…) peut changer de voie et recommencer à la 2ème année du nouveau domaine, sous réserve de l’accord de la commission bien entendu. Le même principe, tout autant contingenté, existe pour les passerelles de 3ème année, notamment pour ceux qui ont un titre d’ingénieur ou un titre de docteur. L’objectif est de modifier ainsi le profil des étudiants en santé par l’ouverture à des étudiants venant d’autres secteurs. Ce procédé existe depuis longtemps aux États-Unis sous une autre forme. Ces passerelles de 3ème année existaient précédemment, mais uniquement pour la médecine. Désormais entrer en 3ème année de pharmacie, ou de dentiste est possible… Les autres mesures importantes concernent les professions paramédicales. Ces professions relèvent souvent du ministère de la Santé et non pas de l’enseignement supérieur, c’est le cas des infirmiers et des kinésithérapeutes notamment. Or, pendant la campagne présidentielle de 2007, il y avait une forte demande de ces professions d’accéder au grade des licences pour les titulaires d’un diplôme paramédical. Cet accès au grade a été obtenu pour les infirmiers par un conventionnement entre l’école qui les forme, l’université et la région, mais également par une réorganisation du programme d’enseignement par semestre, afin d’être en cohérence avec le système LMD (licence -master-doctorat), issu du processus de Bologne. Dans un certain nombre d’universités (médecine et pharmacie principalement), des conventions sont signées avec des écoles de commerces ou d’ingénieurs. C’est ainsi que sortent en France aujourd’hui des pharmaciens ingénieurs qui ont pu, à l’issue de leur formation de pharmacie, consacrer leurs deux dernières années à une formation en école d’ingénieurs pour acquérir également ce titre. Il existe également un système d’équivalence, bien entendu sur dossier aussi. Le même dispositif existe avec la médecine, mais est plus compliqué car les études sont plus longues et à l’issue des 6 années de médecine se déroule l’internat, sur 4 ou 5 ans. Le moment le plus adapté dans les études de médecine pour faire cette double formation serait après la deuxième année ; cependant quitter médecine pour une formation d’ingénieur et reprendre ensuite médecine signifie une insertion professionnelle ultérieure, après 8 ou 10 années. Il demeure donc une vive interrogation sur la valeur marchande de cette seconde formation. Une des solutions serait de positionner cette formation quand les médecins arrivent en cours d’internat ou en post internat. Si un ingénieur devient médecin et exerce la médecine libérale, sa double compétence est une véritable valeur ajoutée, aussi bien dans l’exercice de son activité professionnelle qu’en matière de formation. C’est bien là un des enjeux principaux des accords entre les universités et de très bonnes écoles, j’insiste là-dessus parce que nous pouvons espérer que nous aurons demain des cadres complémentaires avec une double formation et que ces cadres seront précieux pour le développement de nouvelles technologies en termes d’innovation. CGE : De quelle manière peut-on envisager les collaborations interdisciplinaires dans le domaine de la santé ? L.C. : Nous sommes dans un système globalement « tubulaire » car les études de médecine sont des études qui préparent, après un concours en fin de 1ère année, à un nouveau concours en fin de 6ème année : l’examen classant national. Ensuite vient le moment de l’internat pour acquérir une spécialité, au cours duquel certains s’orientent aussi vers la recherche, notamment ceux qui ont pour vocation de rester dans une logique universitaire ou de recherche et de développement. Cette dernière démarche étant dépendante du souhait de l’individu et de l’endroit où il effectue son parcours pour trouver les structures d’accueil d’un complément de formation, par exemple une  formation d'ingénieur. Pour les pharmaciens, en revanche, il existe depuis longtemps des collaborations pharmacie/management ou pharmacie/ingénieur dont je vous parlais tout à l’heure. Les collaborations entre disciplines de santé sont plus complexes, même si certaines compétences sont quasi indispensables pour certaines spécialités. Le médecin spécialiste des maladies infectieuses, par exemple, doit être très bon aussi en microbiologie pour pouvoir aussi regarder dans un microscope et comprendre ce qu’il examine. CGE : L’ingénierie de la santé est une industrie de pointe en France, pouvez-vous nous indiquer quelles approches retiennent votre attention, notamment parmi les domaines suivants : imagerie de diagnostic, assistance technique à l’être humain (prothèses, systèmes cardiaques…), monitoring et traitements ambulatoires pilotés ? L.C. : Il manque un point central dans cette question que l’on a tous tendance à oublier : la chirurgie robotisée, c’est-à-dire toute la chirurgie assistée par ordinateur. La place du robot en la matière se développe très rapidement. C’est la chirurgie qui permet, par le « mariage » des ingénieurs, pour le robot, et de l’imagerie médicale, d’arriver à des interventions d’une extrême précision, pour la chirurgie du cœur par exemple. L’imagerie de diagnostic est également essentielle, la technique et l’avenir de cette discipline sont bien circonscrits : obtenir plus de précision, passer du système 2D au 3D… Cependant d’autres domaines me paraissent importants en technique nouvelle, comme tout ce qui relève des nanosciences : il s’agit là de notre capacité à aller le plus près possible de l’organe, en attendant d’aller jusqu’à la cellule directement. Parmi les autres domaines intéressants, celui des prothèses : couplage entre des techniques totalement différentes. Je connais bien l’une d’entre elles, à savoir l’implant cochléaire, concernant les sourds, à qui l’on implante une électrode dans l’oreille interne. Cette électrode va stimuler les neurones auditifs. Depuis des années plusieurs chercheurs considèrent que, puisque cette électrode est dans l’oreille interne, elle pourrait aussi délivrer une substance neurotrophique. Nous sommes donc ici à un carrefour de compétences métier entre, d’un coté, le traitement du signal qui demande des formations en électronique de haut niveau et, d’un autre coté, ce qui est vraiment du domaine de la pharmacie, avec la capacité de distribuer des produits simultanément. CGE : Quels sont selon vous les enjeux nationaux liés à la formation au management des établissements de santé ? L.C. : Question difficile en soi car les attentes de certains sont celles du management d’une entreprise. Cependant, il ne me paraît pas pertinent de privilégier le management des établissements par rapport à la connaissance des métiers de la santé. Il serait préférable d’avoir des managers qui, à la base, connaissent les problématiques de la prise en charge d’un patient - j’entends par là les contraintes de prise en charge réelles et un vécu au quotidien - pour être en mesure de manager au mieux un établissement de santé. Cette double compétence existe mais se fait rare. C’est la donnée centrale à intégrer, c’est-à-dire la diffusion d’une information plus exhaustive sur ce qu’est le quotidien du fonctionnement des métiers de la santé pour ceux qui vont en manager les établissements. Pour cet enjeu essentiel, nous ne pouvons que faire confiance aux écoles qui forment au management. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous avons des écoles de grande qualité en France pour former les directeurs des hôpitaux. CGE : En matière d’épidémiologie, comment voyez-vous la mise en œuvre des outils de fouille de données (datamining) dans une collaboration d’experts de la santé et des mathématiques ? L.C. : Aujourd’hui, nous avons deux problématiques en France. La première est en cours de traitement par l’approche du grand emprunt, pour la réalisation des études épidémiologiques de cohortes de grande taille sur des longues durées. Nous étions un pays où le suivi d’un groupe de sujets sur 30 ou 50 ans était un véritable casse-tête jusqu’à présent. La seconde est liée au traitement des données recueillies ainsi : nous sommes ici dans la pleine expression du métier des spécialistes de statistiques ou de mathématiques appliquées. La collaboration et les passerelles entre nos métiers d’experts de la santé et ces métiers du traitement de l’information donneront alors tout leur sens pour rationaliser les objets de recherche et les effets ou les perspectives des résultats obtenus. CGE : Quel est selon vous le ou les sujets les plus prometteurs dans les collaborations entre santé et  ingénierie ? L.C. : J’évoquais tout à l’heure la robotique. Le robot me paraît vraiment l’exemple typique du potentiel de progression que nous avons en matière de problématique de santé et de collaboration avec les disciplines de l’ingénierie. Les nanotechnologies sont aussi un très bon vecteur de la recherche fondamentale. Enfin, n’oublions pas la télémédecine qui mérite toutes les attentions comme le développement de l’imagerie de diagnostic. En conclusion, je maintiens qu’en France nous avons des formations de santé de haut niveau, des écoles de haut niveau, que ce soient les écoles d’ingénieurs, de management ou d’autres disciplines. Encourager les doubles cursus doit être une priorité pour la polyvalence, l’ouverture intellectuelle et professionnelle de nos futurs praticiens.]]>
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    La santé, un secteur stratégique en France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-sante-un-secteur-strategique-en-france/ Wed, 22 Dec 2010 14:33:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-sante-un-secteur-strategique-en-france/ Quelques données :

    La France se situe actuellement à la cinquième place mondiale en termes de production scientifique en sciences de la vie et de la santé. Sa recherche clinique jouit d'une renommée internationale dans plusieurs domaines thérapeutiques. Elle bénéficie d’une tradition industrielle de grande qualité dans ce secteur. La France est aujourd’hui dans les tout premiers pays producteurs et exportateurs de médicaments. Elle représente le second marché européen et le 4ème marché mondial après les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne pour l’industrie de santé.

    Dans le projet du grand emprunt, la santé et les biotechnologies sont identifiées comme un des 9 pôles thématiques à privilégier (avec les transports, le numérique, l’énergie, …). Plus de 2,5 milliards d’euros d’investissement du grand emprunt seront consacrés à secteur.

    Les budgets nationaux dans la santé devraient quadrupler d'ici dix ans, dans la plupart des pays de l’OCDE, afin de répondre aux besoins croissants de la population. Cette croissance a également des incidences sur le développement économique, du fait de la forte rentabilité des investissements dans le domaine biomédical. Le Grand Portail Français de la Santé Un Grand Portail Français de la Santé vient de voir le jour. Son but : informer plus rapidement sur l’évolution et les découvertes dans le monde de la santé, aider les professionnels de la santé à se connaître, à échanger et à mieux communiquer sur leurs activités. Ce portail va être un atout majeur pour tous ces professionnels, car ils pourront être trouvés très rapidement (en 10 secondes), expliquer ce qu’ils font grâce à leur 3 à 5 pages d’informations et reconnus en France et bientôt en Europe. Envoyez vos coordonnées en cliquant ici... Et indiquez les branches d’activité ou les spécialités que vous pratiquez, un dossier complet vous sera envoyé par retour pour vous permettre d'être référencé sur ce grand portail officiel de la santé.]]>
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    Les Mastères spécialisés spécifiques aux domaines de la santé https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-masteres-specialises-specifiques-aux-domaines-de-la-sante/ Wed, 22 Dec 2010 14:33:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-masteres-specialises-specifiques-aux-domaines-de-la-sante/ Le Mastère spécialisé (MS) est une marque collective propriété de la CGE. Il a été créé pour répondre à une demande des entreprises françaises qui souhaitaient recruter des diplômés possédant des compétences dans des spécialisations très pointues, pour des fonctions dans des secteurs très précis. Il garantit la vocation professionnelle affirmée, la rigueur et la technicité des enseignements dispensés.

    Il permet aux étudiants de développer leurs meilleurs atouts et constitue un tremplin pour leur carrière professionnelle. Les objectifs du Mastère spécialisé : - Permettre aux étudiants d’acquérir une spécialisation de haut niveau correspondant à des besoins identifiés par les entreprises et ainsi de se doter d’une double compétence reconnue sur le marché du travail. - Permettre aux étudiants étrangers d’obtenir un diplôme de grandes écoles après une année d’étude

    VOICI UN FLORILÈGE DES FORMATIONS MS EN MATIERE DE SANTÉ : AgroParisTech - Mastère spécialisé : Alimentation, santé, environnement – ALISÉE Responsable MS : Aïnhoa Paré - Téléphone : 01 45 49 89 06 Cliquez ici pour en savoir plus...

    CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) - Mastère spécialisé : Économie et gestion de la santé Responsable MS : Jean De Kervasdoue - Téléphone : 01 40 27 22 12 Cliquez ici pour en savoir plus... - Mastère spécialisé : Santé publique Responsable MS : Hélène Stoliar - Téléphone : 01 40 27 22 12 Cliquez ici pour en savoir plus... EBI (École de Biologie industrielle) - Mastère spécialisé : Évaluation et gestion des risques bio-produits Responsables MS : Anne-Marie Pense-Lhéritier - Téléphone : 01 30 75 62 56 Christine Mielcarek - Téléphone : 01 30 75 62 55 ECP (École Centrale Paris) - Mastère spécialisé : Gestion des risques et de la sécurité des établissements et réseaux de santé Responsable MS : Emmanuelle Berard et Brigitte Bortoletto - Téléphone : 01 41 13 15 53 Cliquez ici pour en savoir plus... - Mastère spécialisé : Ingénierie de l'information et des connaissances des organisations de santé Responsable MS : Leroux Vincent - Téléphone : 01 41 13 15 53 Cliquez ici pour en savoir plus... - Mastère spécialisé : Management et technologie des établissements et réseaux de santé Responsable MS : Michel Daigne et Jean-Paul Tetard Cliquez ici pour en savoir plus... EHESP (École des hautes études de la santé publique) - Mastère spécialisé : Santé - Environnement, enjeux pour le territoire et l'entreprise Responsable MS : Jean-Luc POTELON - Téléphone : 02 99 02 26 76 Cliquez ici pour en savoir plus... ENSAM Arts et Métiers ParisTech - Mastère spécialisé : Intégration des systèmes de management qualité, hygiène, sécurité et environnement Responsable MS : Julien Giudici - Téléphone : 04 42 94 30 91 Cliquez ici pour en savoir plus... ESC Dijon-Bourgogne (École supérieure de commerce Dijon-Bourgogne) - Mastère spécialisé : Marketing alimentation santé Responsable MS : François-André Allaert - Téléphone : 03 80 72 58 90 Cliquez ici pour en savoir plus... - Mastère spécialisé : Management de l'industrie pharmaceutique Responsable MS : Céline Soulas - Téléphone : 03 80 72 59 45 Cliquez ici pour en savoir plus... ESC Toulouse (École supérieure de commerce de Toulouse) - Mastère spécialisé : Management de la santé, Industries de la Santé Responsable MS : Françoise Delamare-Le-Deist - Téléphone : 05 61 29 48 68 Cliquez ici pour en savoir plus... - Mastère spécialisé : Management de la santé, structures sanitaires et sociales Responsable MS : Françoise Delamare-Le-Deist - Téléphone : 05 61 29 48 68 Cliquez ici pour en savoir plus... ESCP Europe - Mastère spécialisé : Management pharmaceutiques des bio-technoloiges et des établissements hospitaliers Responsable MS : Jean-Claude Andréani - Téléphone : 01 49 23 22 37 ESCEM (École supérieure de commerce et de management Tous-Poitiers) - Mastère spécialisé : Management de la santé et des industries pharmaceutiques Responsable MS : Laurent Trioreau - Telephone : 02 47 71 71 73 ESSEC (École supérieure des sciences économiques et commerciales) - Mastère spécialisé : Stratégie et management des industries de santé Responsable MS : Gérard Viens - Téléphone : 01 46 92 49 09 Cliquez ici pour en savoir plus... ESTP (École spéciale des travaux publics) - Mastère spécialisé : Ingénierie immobilière des établissements de santé Euromed Management - Mastère spécialisé : Management des entreprises de santé Responsable MS : Pascal Deschaseaux, conseiller scientifique - Téléphone : 04 91 82 78 90 - Mastère spécialisé : Management des structures d'action sociale et médico-sociales Responsable MS : Corinne Grenier – Téléphone : 04 91 82 78 82 Cliquez ici pour en savoir plus... Grenoble EM (Grenoble École de management) - Mastère spécialisé : Management des entreprises de biotechnologies Responsable pédagogique : Arsia Amir-Aslani - Téléphone : 04 76 70 64 76 UTC (Université de technologie de Compiègne) - Mastère spécialisé : Équipements bio-médicaux Responsable MS : François Langevin - Téléphone : 03 44 23 37 77 Cliquez ici pour en savoir plus... - Mastère spécialisé : Normalisation, qualité, certification, association essai option santé --------- Mastère spécialisé suspendu pendant 1 an jusqu’au début 2011 Mastère spécialisé : Management de la santé (Rouen Business School)  ]]>
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    Plein cadre sur l'action au cœur des pôles Recherche et Développement des grandes écoles et sur les données de THESA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plein-cadre-sur-laction-au-coeur-des-poles-recherche-et-developpement-des-grandes-ecoles-et-sur-les-donnees-de-thesa/ Fri, 03 Dec 2010 14:33:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plein-cadre-sur-laction-au-coeur-des-poles-recherche-et-developpement-des-grandes-ecoles-et-sur-les-donnees-de-thesa/ L'imagerie médicale avec le système de radiographie EOS - Un projet d'œil artificiel - sont les deux innovations que nous vous présentons dans ce numéro. Et en conclusion deux thèses thématiques référencées sur THESA.

    EOS, innovation majeure en imagerie médicale : Arts & Métiers ParisTech fait progresser la recherche en biomécanique

    Désormais, 28 hôpitaux dont 9 en France sont équipés du système de radiographie EOS. EOS est un système d’imagerie médicale 2D/3D qui révolutionne la radiographie traditionnelle : les doses d’irradiation sont très basses et l’image est en 3D. Le laboratoire de Biomécanique d’Arts et Métiers ParisTech a participé à la conception de EOS, en coopération avec Georges Charpak (EOS IMAGING).

    Recherche pluridisciplinaire : EOS résulte de 2 apports scientifiques complémentaires, d’une part, la basse dose d’irradiation, mise au point par Georges Charpak, et, d’autre part, la modélisation en 3D, conçue par le laboratoire de Biomécanique d’Arts et Métiers ParisTech en partenariat avec le laboratoire d’Imagerie et d’orthopédie de Montréal, et les professeurs J.Dubousset et G.Kalifa. Une grande part des travaux du laboratoire de Biomécanique d’Arts et Métiers ParisTech porte sur la modélisation musculosquelettique et les innovations cliniques. Les applications sont particulièrement nombreuses : médecine du sport, sécurité automobile, et restauration du mouvement. Système et applications révolutionnaires : EOS sert aux études squelettiques, ostéo‐articulaires et orthopédiques. A partir de deux vues planes, le système reconstitue en 3D le squelette du patient, qui ne subit que de faibles doses de rayons X (8 à 10 fois moins qu’en radiologie traditionnelle et 800 à 1000 fois moins que les doses de certains scanners). De surcroît on radiographie le patient debout, ce qui permet de détecter des anomalies invisibles en position couchée. La visualisation en 3D des zones de lésions et des troubles posturaux améliore le diagnostic des pathologies du squelette (scolioses, arthroses, ostéoporose, etc.). Les enjeux financiers de ces pathologies sont importants : en France, le coût des fractures dues à l’ostéoporose augmente de 1 milliard € par an. Et 10 à 12 % de la population souffrent de problèmes de rachis.]]>
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    Etude de l'AFPA sur l'illettrisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-de-lafpa-sur-lillettrisme/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-de-lafpa-sur-lillettrisme/ En 2009, l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) recensait 5,6 % de ses stagiaires en situation d’illettrisme. Dans le même temps, l’Association constate que le taux de succès au diplôme professionnel est quasi identique pour les stagiaires illettrés ou non.

    Une enquête longitudinale sur le rapport à l’écrit des stagiaires de l’AFPA menée par AFPA Ingénierie (le bureau d’études de l’AFPA) de 2005 à 2008 indique que 5,6 % des stagiaires de l’AFPA se trouvaient en situation d’illettrisme. Cette étude confirme que les modalités d’accès à une formation qualifiante à l’AFPA ne font pas barrage aux personnes en situation d’illettrisme : 4 000 personnes dans cette situation accèdent à une formation par an.

    Voir également un dossier de fond (p.5 à 13) portant sur ce sujet dans le Débat Formation magazine de l'AFPA.

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    Diversité : la CGE et ses partenaires de cordée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diversite-la-cge-et-ses-partenaires-de-cordee/ Sat, 22 Jan 2011 14:33:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diversite-la-cge-et-ses-partenaires-de-cordee/ PARTENARIATS AVEC LES POUVOIRS PUBLICS La CGE s'est engagée avec les pouvoirs publics pour favoriser l’ouverture sociale, la lutte contre le handicap et l’égalité hommes-femmes

    2004 : - 8 juin : Accord avec le Réseau des écoles de la deuxième chance (E2°C) Objet : soutien de la CGE au réseau ; bilans réguliers des actions de coopération et élaboration des perspectives d’évolution. 2005 : - 17 janvier : Charte pour l'Egalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence Signataires : 3 ministères (de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale ; délégué à l’Intégration, à l’Egalité des Chances et à la Lutte contre l’Exclusion), la Conférence des présidents d’université (CPU) et la Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) Objet : Démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur par des actions d’ouverture sociale entre les établissements d’enseignement supérieur et les lycées volontaires en zones urbaines sensibles accueillant des élèves de classes sociales défavorisées. - 22 mars : Convention pour la promotion de l'égalité entre Hommes et Femmes avec le ministère de la Parité et de l’Egalité professionnelle Objet : sensibiliser à la question de l’égalité face aux études et à la vie professionnelle tant le grand public que les élèves des collèges et des lycées, les étudiants/es et les acteurs éducatifs ; veiller au respect de l’égalité entre étudiantes et étudiants dans les grandes écoles ; développer l’égalité professionnelle entre femmes et hommes dans le secteur tant privé que public - 12 juillet : Accord cadre pour lutter contre l’exclusion avec l'Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV) Objet : Coopération entre les élèves des grandes écoles et les équipes locales de l’AFEV pour diffuser les valeurs d’ouverture, de responsabilité, de respect et de citoyenneté et renforcer les liens sociaux ; participation des deux associations à des manifestations communes. - 12 octobre : Convention avec le ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, délégation interministérielle à la Ville (DIV) Objet : créer un centre de ressources et d’assistante technique pour favoriser l’ouverture sociale des grandes écoles ; développer l’essaimage du programme « Pourquoi pas moi ? » dans les écoles ; définir des indicateurs d’ouverture social dans les grandes écoles 2006 : - 29 juin : Convention pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif Signataires : 8 ministères (Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement ; de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; de la Justice ; des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer ; de l’Agriculture et de la Pêche ; de la Culture et de la Communication ; délégué à la Cohésion sociale et à la Parité ; délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche) Objet : Améliorer l’orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons pour une meilleure insertion dans l’emploi ; assurer auprès de jeunes une éducation à l’égalité entre les sexes ; intégrer l’égalité entre les sexes dans les pratiques professionnelles et pédagogiques des acteurs et actrices du système éducatif. - 20 novembre : Accord concernant le handicap avec l'Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH)) Objet : coopérer pour favoriser l’accès à la formation et l’insertion professionnelle des étudiants handicapés - 18 décembre : Convention avec l'Etablissement public d’insertion de la Défense (EPIDe)) Objet : Possibilité pour les élèves des grandes écoles en difficulté d’effectuer des stages dans les centres « Défense 2ème chance » 2008 : - 23 mai : Charte CGE / Handicap Signataires : 2 ministères (de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; du Travail, des relations sociales et des solidarités) Objet : favoriser l’accès aux grandes écoles des étudiants en situation de handicap ; sensibiliser les personnels et les étudiants des écoles aux différents modes d’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap ; améliorer les dispositifs d’accueil et l’insertion professionnelle personnes en situation de handicap 2010 : - 23 mars : Charte pour l’Egalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence (complémentaire de celle de janvier 2005) Signataires : 8 ministères (de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; de l’Education nationale ; de l’Ecologie, de l’Energie ; du Développement durable et de la Mer ; de l’Economie de l’Industrie et de l’Emploi ; de la Défense ; de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche ; chargé de l’Industrie), le Secrétariat d’Etat chargé de la Politique de la Ville, le Commissariat à la Diversité et à l’Egalité des Chances et la CDEFI. Objet : Information et accompagnement des élèves et des étudiants, formations par l’apprentissage, concours (exemption de frais, évolution des épreuves), valorisation des filières technologiques.]]>
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    Ouverture sociale des grandes écoles : la CGE présente le Livre blanc des pratiques. Premiers résultats et perspectives... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-des-grandes-ecoles-la-cge-presente-le-livre-blanc-des-pratiques-premiers-resultats-et-perspectives/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-des-grandes-ecoles-la-cge-presente-le-livre-blanc-des-pratiques-premiers-resultats-et-perspectives/ L'ESSENTIEL EN QUELQUES MOTS Ouverture sociale des grandes écoles ? Égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur et aux formations d’excellence ? On en parle beaucoup, mais de quoi, de qui parlons-nous : de quels objectifs ? de quels publics ? à quelle échéance ?

    On peut se réjouir que cette question interpelle tout le monde aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans, quand les premières grandes écoles se sont saisies de cet enjeu sociétal. Il s’agit désormais de construire une vision partagée et un objectif commun pour notre société. Le livre blanc de la Conférence des grandes écoles se propose d’y contribuer, en revenant sur les expériences menées depuis plusieurs années, sur l’analyse qui se dégage de ces milliers de parcours et de rencontres, sur les résultats obtenus à l’aune des objectifs initiaux.

    Les grandes écoles ont lancé les premières initiatives d’égalité des chances avec le soutien du ministère de la Ville, seul partenaire à l’époque, à partir d’un constat qui fait aujourd’hui consensus : l’évolution de la population étudiante de l’enseignement supérieur long et sélectif n’a pas suivi celle de la population française dans sa diversité croissante ; la massification légitime de l’école ne mène pas tous les élèves aux mêmes études, agissant comme une lente colonne de distillation sociale. Progressivement à partir de 2002, puis massivement à partir de 2005, les grandes écoles ont lancé des projets en partenariat avec l’Éducation nationale pour « construire leurs diversités », en s’appuyant sur une vision commune à toutes les grandes écoles : il faut partir des jeunes eux-mêmes, les accompagner pour les aider à trouver leur voie et à aller au plus loin de leurs capacités dans cette voie-là, c’est-à-dire les mener à leur propre excellence. Cette démarche collective entraînera mécaniquement une plus grande diversité sociale dans l’ensemble de nos écoles. Le livre blanc retrace l’aventure de ces huit années d’expérience et de rencontres, témoigne d’un engagement qui n’a cessé de croître, avec de plus en plus d’écoles mobilisées, mettant en oeuvre des dispositifs innovants, nombreux et divers, qui mobilisent un nombre important d’entreprises partenaires. La question de l’égalité des chances est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, car elle interpelle notre société dans son ensemble, à la fois toute la chaine scolaire, mais bien au-delà de l’école, dans sa relation à la différence culturelle, sociale, territoriale, dans les cloisonnements qui la caractérisent entre l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur et le monde professionnel, dans la place qu’elle donne à l’altérité, dans sa définition étriquée de l’excellence et des critères qui la définissent, dans sa relation au temps, dans la répartition des rôles entre la famille, l’école, l’entreprise, etc... A question complexe, réponses multiples. Il n’y a pas de solution unique, universelle et immédiate à une telle problématique. Dès lors, les grandes écoles ont fait le choix d’agir sur quatre leviers : 1er levier : «l’amont». Il s’agit d’aller à la rencontre de lycéens et de collégiens de milieux populaires pour augmenter sensiblement le vivier des candidats aux grandes écoles, en expliquant ce que sont les grandes écoles : plus de 200 établissements ouverts à tous, dont les caractéristiques, bien connues des enseignants et des milieux plutôt favorisés, sont aussi particulièrement adaptées aux élèves de milieu modeste : diversité des formations, qualité de l’encadrement, très faible taux d’échec, très bons débouchés professionnels... Avec détermination et volontarisme, les grandes écoles ont progressivement mobilisé des milliers d’étudiants bénévoles dans de grands programmes de tutorat, qui élargissent le champ des possibles et développent l’ambition de jeunes issus de territoires ou de milieux populaires, tout en faisant découvrir aux étudiants des grandes écoles des réalités sociales souvent méconnues jusqu’alors, grâce à ce qui étaient d’improbables rencontres. Les «Cordées de la réussite», qui impliquent désormais près de 130 grandes écoles, sont autant de passerelles entre le collège, le lycée et l’enseignement supérieur, afin d’amener davantage d’élèves vers des études supérieures de leur choix, avec les clés pour y réussir. Les programmes de tutorat ont fait leurs preuves : ils donnent envie aux lycéens accompagnés d’oser des études longues ou réputées difficiles et de se donner les moyens de les réussir, en les aidant à prendre conscience de leur potentiel, à s’informer des nombreuses possibilités qui s’offrent à eux, à choisir leur orientation, à lever l’autocensure des jeunes et des familles, à aiguiser leur curiosité, à développer leur sens critique, leur culture générale, le sens du travail et de l’effort intellectuels, à connaître les codes de l’enseignement supérieur... Mais avant tout ils apportent l’estime de soi, la confiance en soi et en l’avenir, indispensables pour réussir. Que de résistances à bousculer ! Aujourd’hui les choses avancent, les mentalités évoluent. Les grandes écoles vont «tutorer» cette année sensiblement 10 000 élèves et en toucher près de 100 000 à travers les diverses actions menées. 2ème levier : le recrutement. Il s’agit de permettre aux jeunes qui souhaitent faire une grande école de réussir les concours d’entrée, que ce soit par les classes préparatoires - 46% des étudiants des grandes écoles en sont issus - ou par les autres modes d’admission : admission directe après le bac, admission par voie parallèle... De nouvelles filières ont vu le jour récemment et les modes de recrutement se diversifient : filières technologiques, cursus en apprentissage, passerelles universitaires, attirant dans les écoles des étudiants nouveaux, aux profils plus divers notamment dans leurs origines sociales. Une constante toutefois de toutes ces initiatives : la volonté de travailler sur les causes du problème et, par conséquent, le refus de créer une voie spécifique sur critères sociaux. 3ème levier : l’accompagnement des étudiants, une fois le parcours d’excellence entamé. Pour qu’ils réussissent à aller au bout de leur cursus et à obtenir le diplôme, les grandes écoles, comme certaines CPGE, adaptent leurs pratiques pédagogiques pour prendre en compte la plus grande hétérogénéité des étudiants désormais accueillis. Ces évolutions et ces innovations sont également rendues nécessaires par l’accueil croissant d’étudiants internationaux ces dernières années. Ainsi, les écoles ont mis en place des suivis individuels des étudiants pour prendre en compte la diversité des origines nationales ou internationales, mais aussi la diversité garçons-filles ou encore l’accueil d’étudiants handicapés. Enfin, 4ème levier : le développement des aides matérielles, pour rendre les grandes écoles accessibles à tous les revenus, en rendant progressivement les concours d’entrée gratuits pour les boursiers, en développant les aides au financement des études (bourses sociales internes, prêts d’honneur ou prêts à taux préférentiel), en multipliant les formations par la voie de l’apprentissage, qui, outre la qualité de la formation proposée, constitue un excellent moyen de financer ses études, en particulier dans les écoles de management... Une voie encore trop méconnue. Aujourd’hui, les grandes écoles commencent à recueillir le fruit de toutes ces actions, et avec elles, l’ensemble de la société. Aucun chiffre ne peut à lui seul traduire ces évolutions. Mais le faisceau des indicateurs nécessaires pour caractériser les diversités sociales, territoriales, économiques de nos étudiants montre que la dynamique est lancée : nos écoles accueillent de plus en plus de boursiers CROUS, d’enfants d’ouvriers ou d’employés, d’apprentis, de jeunes issus de voies technologiques... autant de preuves d’une diversité sociale croissante. Au-delà de l’impact direct de ces actions sur les bénéficiaires, tuteurs et tutorés, établissements secondaires et grandes écoles concernés, familles et territoires... c’est une évolution sociétale importante qui se joue actuellement dans ces dispositifs d’égalité des chances. Ils rassemblent des acteurs peu habitués à travailler ensemble, ce qui fait avancer la question des diversités et des excellences dans toute notre société. Les grandes écoles sont fières d’avoir lancé ce mouvement. Conscientes du chemin qui reste à parcourir, elles continueront d’agir pour la réussite du plus grand nombre, dans le cadre des propositions formulées dans ce livre blanc. Bonne lecture !]]>
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    Le Livre blanc de l’Ouverture sociale des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-livre-blanc-de-louverture-sociale-des-grandes-ecoles/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-livre-blanc-de-louverture-sociale-des-grandes-ecoles/ Le président de la CGE, accompagné de plusieurs membres du bureau, a remis le Livre blanc de l’Ouverture sociale des grandes écoles le 14 décembre à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui a fait l’honneur à la CGE de préfacer ce document.

    (Voir dans ce même numéro le dossier détaillé sur le Livre blanc dans la rubrique ÉCLAIRAGE) La ministre a insisté sur 4 axes prioritaires de travail :
    • Le développement des filières technologiques
    • La multiplication des passerelles
    • L’évolution des épreuves des concours des grandes écoles
    • Le développement de la formation en apprentissage

    Le président a assuré à la ministre que la CGE et ses membres partageaient ces priorités et qu’ils s’efforceraient de les mettre en œuvre.

    Le 16 décembre, le Livre blanc a été présenté à la presse. Lire le communiqué en cliquant ici...
    Commission ACCRÉDITATION

    La CGE a lancé sa campagne d’accréditation 2011 des Mastères spécialisés. Les formations accréditées durant cette campagne démarreront à compter du 1er septembre 2011. Par ailleurs, la déclaration d’effectifs des Mastères Spécialisés doit se faire avant le 25 février 2011 par l’intermédiaire du document « renouvellement/modifications » envoyé à tous les directeurs d’école courant novembre. Pour plus d’informations sophie.suivre@cge.asso.fr

    A la suite du succès rencontré par la réunion sur l’enregistrement de droit au RNCP (Registre national des certifications professionnelles) un atelier de travail réservé à l’enregistrement sur demande au RNCP sera organisé en janvier par la CGE en liaison avec la CNPC (Commission nationale de la certification professionnelle)
    Commission DIVERSITÉ Lors de sa réunion du 14 décembre 2010 le Conseil d’administration de la Conférence des grandes écoles :
    Commission DÉVELOPPEMENT DURABLE

    La délégation générale présente Gérald Majou de La Débutrie, nouveau chargé de mission Développement durable. Il suivra les travaux de la commission dédiée à ce thème, créée le 6 avril 2010. Sa mission principale sera d’accompagner les établissements dans la mise en place de leurs stratégies de développement durable et des actions qui en découlent.

    Gérald Majou de La Débutrie, Chargé de mission Développement durable 1) Si vous aviez un pseudo ?  Brett 2) Qu'il y a-t-il sur les murs de votre chambre ? Des livres 3) Un objet fétiche ? Le Lonely Planet 4) Un choix impossible ? Me résigner 5) Un mot pour qualifier la CGE ? Consuétudinaire 6) Une première pensée en arrivant au bureau le matin ? Vers le haut ou vers le bas l’encoche ?
    Enquête sur les Effectifs des grandes écoles

    L’enquête sur les effectifs des écoles membres de la CGE a été lancée le 16 novembre 2010. Cette collecte d'informations permet, d’alimenter une base de données importante concernant les étudiants des grandes écoles françaises et étrangères. Ainsi, La CGE peut répondre aux sollicitations des pouvoirs publics, de la presse ou de tout autre organisme à même de s’interroger sur la population de nos membres, de leur poids dans l'enseignement supérieur...

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    Espace Enseignants : nouveau site AFNOR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/espace-enseignants-nouveau-site-afnor/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/espace-enseignants-nouveau-site-afnor/ L’objectif du site "Espace Enseignants" est de permettre aux étudiants de faire de la normalisation un outil naturel au service de leurs carrières professionnelles et du développement de leurs futures entreprises.

    « Espace Enseignants » est un site Internet développé en partenariat avec l’Education Nationale et avec la collaboration d’enseignants. Il offre des ressources pédagogiques à télécharger sur les thèmes de la normalisation et de la certification : bases de connaissances, applications pédagogiques, études de cas … pour construire des cours en lien avec les programmes officiels. Des outils sur le management de la qualité, de l’environnement, de l’énergie, responsabilité sociétale des organisations, développement durable, normes de produits, de services… sont également proposés. Le site présente également le dispositif Saga Web CGE qui permet d'accéder aux textes des normes à des conditions privilégiées pour les établissements souscripteurs. Des stages de formation offerts aux enseignants par AFNOR et par l'Education nationale, au travers des Plans Académiques de Formation, sont présentés. Il est ainsi proposé aux enseignants des grandes écoles de suivre gratuitement une formation à la normalisation et à la certification à l'AFNOR. Ce site sera alimenté au fil du temps, tant par AFNOR que par des enseignants qui souhaiteront faire partager à leurs collègues des outils qu’ils auront développés (voir rubrique « Proposez une ressource »). Pour accéder à ces ressources, les enseignants doivent s'inscrire en rentrant leurs coordonnées et notamment leur adresse mail institutionnelle (adresse école ou université).

    La Conférence des Grandes Ecoles et AFNOR ont signé en juin 2009 un accord de partenariat pour développer l'enseignement de la normalisation et de la certification dans les grandes écoles.

    Contact : Christine KERTESZ, AFNOR Normalisation - Tél : 33 (0)1 41 62 87 18

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    Fundraising : l’implication des dirigeants, un facteur-clé de la réussite d’une campagne de levée de fonds https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fundraising-limplication-des-dirigeants-un-facteur-cle-de-la-reussite-dune-campagne-de-levee-de-fonds/ Sat, 22 Jan 2011 14:33:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fundraising-limplication-des-dirigeants-un-facteur-cle-de-la-reussite-dune-campagne-de-levee-de-fonds/ Sans dirigeant convaincus, pas de fundraising réussi. Mais jusqu’à quel point et de quelle manière les dirigeants de grandes écoles peuvent-ils s’engager dans une campagne de collecte de fonds ?

    C’est un fait : la France n’est pas les Etats-Unis. Là-bas, les presidents, aux côtés des  provosts qui gèrent le volet académique, consacrent plus de la moitié de leur temps à la recherche de fonds. Ici, les dirigeants d’universités et de grandes écoles sont autant impliqués dans la gestion opérationnelle, académique que la dimension relationnelle de leur institution. C’est pourquoi, ils considèrent bien souvent l’activité de collecte de fonds comme une activité en plus dans un emploi du temps contraint. « Contrairement aux Etats-Unis où cela fait partie de la description du job, en France, savoir collecter des fonds n’est pas un pré requis pour prendre la tête d’un établissement », remarque Yaële Aferiat, directrice de l’Association Française des Fundraisers qui organise, les 9 et 10 février prochains, la 6ème Conférence de fundraising pour l’enseignement supérieur et la recherche. Manque de temps, manque de savoir-faire, manque d’envie aussi parfois… Les raisons qui poussent les directeurs français à ne jeter qu’un œil lointain sur le déroulement de la campagne de collecte de fonds de leur établissement sont nombreuses. Pourtant, l’implication totale et inconditionnelle du directeur de l’institution (qu’il soit président, directeur général, président du conseil d’administration, directeur de la recherche, etc.) est une nécessité absolue. Une condition sine qua non à la réussite de la campagne. « L’engagement du directeur est essentielle pour deux raisons : d’une part il porte l’image et l’ambition de l’école à l’extérieur de l’établissement ; d’autre part, il incarne et légitime la démarche en interne. Bref, c’est un pilier central sur lequel s’appuiera la gouvernance interne et externe de la campagne », explique Marie-Stéphane Maradeix, directrice de la campagne pour l’Ecole polytechnique après avoir été directrice adjointe de la campagne de développement de l’Essec, et co-auteur de Fundraising : stratégies pour la recherche et l’enseignement supérieur dans les secteurs public et privé (Eyrolles, 2010). « C’est un état d’esprit » Mais jusqu’à quel point et comment s’impliquer ? Marie-Stéphane Maradeix estime que, dans l’idéal, il est requis de consacrer 20 % de son temps en début de campagne, puis environ 5 % les années suivantes. « Mais c’est surtout un état d’esprit, précise-t-elle. Le dirigeant doit intégrer les démarches dans son quotidien : quand il rencontre un chef d’entreprise ou des anciens élèves, par exemple à l’occasion de conférences ou de rencontres informelles, il peut leur parler de la campagne que conduit l’école, et poser les jalons pour un autre type de rendez-vous, cette fois dédié au fundraising, où il leur proposera d’être donateurs ». Les modalités de l’implication ? Dans ce domaine, presque tout est permis. Etre présent aux moments fort de la campagne est un minimum. Lorsqu’il s’agit de prendre la parole lors du lancement de la campagne en interne et à l’extérieur. Ou de rencontrer personnellement les donateurs potentiels – pour les « gros dons » mais pas uniquement… Le directeur doit s’impliquer totalement dans l’élaboration du case for support (argumentaire) en amont de la campagne, signer les lettres d’invitation à l’école, puis continuer d’entretenir le lien pour fidéliser les donateurs sur la durée. « L’essentiel est de jouer le jeu avec constance : si au départ, ce n’est pas forcément évident pour quelqu’un qui n’a jamais fait de fundraising de se lancer, les directeurs finissent en général par prendre beaucoup de plaisir à cette participation active », poursuit Marie-Stéphane Maradeix. « C’est très enrichissant, mais c’est une contrainte assez lourde », reconnaissait Jean-Pierre Bourguignon, directeur de l’Institut des hautes études scientifiques (IHES) en clôture de la 5ème Conférence de fundraising pour l’enseignement supérieur et la recherche. Comme notre campagne était pour une grande partie tournée vers l’international, j’ai effectué 20 à 30 déplacements par an à l’étranger. Même si on n’a jamais le temps, il faut se rendre disponible, par exemple pour des voyages qui n’étaient pas prévus au programme… C’est en effet aux plus hauts responsables de l’institution de transformer l’essai ». Fédérer et partager Gare néanmoins à un excès d’implication. Ou tout au moins, à une implication à mauvais escient. « Le premier écueil c’est quand le dirigeant veut à tout prix faire profiter l’école de son carnet d’adresses, mais qu’il n’a pas de stratégie derrière », souligne Yaële Aferiat. Seconde erreur à ne pas commettre : le projet tient tellement à cœur au dirigeant que celui-ci part tout seul, sans avoir au préalable impliqué tous les acteurs de l’institution. A l’opposé du « dada du président », une campagne de levée de fonds doit en effet impliquer l’ensemble des acteurs : du personnel aux étudiants, en passant par les partenaires institutionnels de l’établissement, plus les membres de l’institution seront persuadés du bien-fondé de la campagne, plus elle aura de chance de réussir. Quant à la direction du développement, elle doit être à la fois très professionnelle (ce qui nécessite donc un investissement en ressources humaines), mais aussi, être portée en direct par le directeur lui-même. « Les fundraisers ont besoin d’un vrai leadership, donc plus la direction du développement est proche de la direction générale, mieux c’est. Il faut résister au syndrome de “placardisation” qui consiste à donner un objectif financier, puis  à laisser l’équipe de fundraising se débrouiller seule », avertit Marie-Stéphane Maradeix. Travailler ensemble, c’est aussi avec d’autres directeurs. « Les directeurs et les fundraisers ont tout intérêt à échanger entre pairs sur les difficultés qu’ils rencontrent ou sur les pratiques qui font leurs preuves », préconise Yaële Aferiat. Un esprit de collaboration entre écoles et non de concurrence, qui a pour avantage de ne pas réinventer la roue en permanence, mais aussi, plus globalement, de favoriser, « une montée en compétences collective, qui, nous l’avons constaté par exemple dans le secteur associatif, n’aura que des retombées positives sur le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, souligne Yaële Aferiat. Quand la collecte est professionnelle, qu’elle jouit d’une bonne image, cela permet de faire évoluer les mentalités des donateurs » Et la philanthropie en général. Quelques chiffres clés du fundraising
    • Fondation HEC : 100 millions €, auprès des individus et des entreprises. Durée : 2008 à 2013.
    • Fondation Polytechnique : 35 Millions €, auprès des anciens élèves et autres particuliers. Durée : 2008 à 2012.
    • Fondation Centrale : 75 Millions €, auprès des individus et des entreprises. Durée : 2008 à 2013.
    « Etre pragmatique, savoir s’entourer »

    Pour Alain Bravo, directeur général de Supélec, l’implication de toutes les instances dirigeantes de l’école est un facteur clef de réussite dans une démarche pérenne de collecte de fonds.

    CGE : A quel point l’implication du directeur d’une grande école est-elle importante dans la conduite d’une démarche de fundraising ? Alain Bravo : C’est simple, la collecte de fonds dans l’enseignement supérieur ne peut tout bonnement pas exister sans l’implication des hommes et des femmes qui dirigent ces établissements ! La création de la Fondation Supélec en est l’illustration. Elle n’aurait jamais vu le jour en 2003 sans une volonté forte de l’ensemble de l’équipe dirigeante : le président de l’Amicale des anciens élèves, le président du comité de direction,et le directeur général de l’époque. Tous trois étaient absolument convaincus qu’une fondation pourrait apporter un soutien pérenne à Supélec. Ils sont allés, ensemble, voir Thierry Breton pour lui proposer de devenir président de la Fondation alors sous égide de la Fondation de France. Depuis novembre 2009, la Fondation Supélec est reconnue d’utilité publique. CGE : Comment entrez-vous en contact avec les donateurs ? Alain Bravo : Là encore, l’intervention de tout l’état-major de l’école est primordiale. Je travaille par exemple aussi bien avec la secrétaire générale de l’école responsable de la Fondation qu’avec le directeur de la recherche. Les liens entretenus par chacun avec les grands partenaires de Supélec facilitent les échanges lorsqu’il s’agit de présenter les missions et les projets de la Fondation. Les discussions menées avec les différents contacts établis notamment au niveau de la recherche aboutissent par exemple à la création de chaires. Notre programme PERCIS (Partenariat d’enseignement et de recherche en coopération avec l’industrie et les services) est également une bonne passerelle. Lorsqu’il s’agit de prendre contact avec d’anciens élèves à des postes importants ou bénéficiant d’une certaine notoriété, je leur écris pour leur dire que nous sommes très fiers d’eux. C’est l’occasion de leur parler des évolutions de Supélec et de ses projets d’avenir. D’autre part, je veille à sensibiliser les élèves (près de 2 000 sur nos trois campus), du premier jour de leur arrivée, lors de la première réunion d’accueil, jusqu’à leur remise de diplôme. La Fondation est toujours là, dans le paysage, mais sans matraquage… Quant aux enseignants-chercheurs, ils pensent spontanément à la Fondation qui fait partie de leur quotidien, notamment parce qu’elle finance des séjours de visiting professors et des allocations de thèses. CGE : Quels conseils donneriez-vous à vos homologues qui souhaiteraient se lancer dans la mise en place d’une campagne de fundraising ? Alain Bravo : Il faut être très professionnel, tenace, avancer de manière méthodique, donner le temps au temps, savoir jouer de la consolidation de l’image de l’école. Il faut également faire preuve de pragmatisme car les directeurs, aujourd’hui, ne sont pas formés aux démarches de collecte. Dernier conseil, et non des moindres : s’entourer de professionnels compétents qui ont déjà une expérience confirmée en fundraising est le B.A.-ba.
    A propos de Supélec

    Créée en 1894, Supélec est la grande école de référence dans le domaine des sciences de l’information, de l’énergie et des systèmes sur ses trois campus de Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes. Elle donne une voie d’accès privilégiée à l’ensemble des secteurs économiques. La qualité de ses 2 000 élèves dont 250 doctorants et 110 diplômés en Mastères Spécialisés est mondialement reconnue. Comme toutes les grandes institutions d’enseignement supérieur, Supélec poursuit une triple mission de formation initiale, de recherche et de formation continue.

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    Voeux du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voeux-du-president-pierre-tapie/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voeux-du-president-pierre-tapie/ C’est une joie particulière de pouvoir souhaiter aux membres de la CGE une très bonne année 2011. Je m’en réjouis à plusieurs titres, car ce début d’année marque plusieurs étapes dans la vie de la CGE.

    Nous fêtons à notre manière deux anniversaires : il y a un an la CGE était emportée dans un remous médiatique provoqué par notre article sur les boursiers, paru dans Grand Angle. Outre que les réactions vives ont contribué à faire connaître notre lettre d’information, elles ont surtout propulsé la CGE sur le devant de la scène (une édition du journal télévisé de FR3 nous a même cités avant les intempéries et les soldes !!). Cette notoriété subite nous a obligés – les grandes écoles, mais aussi toute la chaîne éducative française – à prendre position par rapport aux enjeux de l’ouverture sociale. Comme chaque fois que les écoles sont mises en cause, la CGE a préféré répondre à la polémique par une étude chiffrée et argumentée plutôt que par une attitude défensive trop épidermique. Il convenait que la CGE marque son engagement en tant qu’initiatrice de la Charte pour l'Egalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence de janvier 2005. Nous avons fini l’année en tenant nos promesses, par la publication du Livre blanc de l’ouverture sociale des grandes écoles, préfacé par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à qui nous avons officiellement remis ce document le 14 décembre. Deux jours plus tard nous l’avons présenté à l’occasion d’une conférence de presse devant une vingtaine de journalistes. Le ton était très attentif, professionnel et grave comme il convient à ce sujet délicat, loin de toute polémique spectaculaire, entre citoyens responsables qui réfléchissent ensemble et s’interpellent. Cette stratégie, que nous appliquons depuis de nombreuses années - en publiant l’enquête annuelle sur l’insertion des jeunes diplômés et l’enquête biennale sur la mobilité des étudiants des grandes écoles - a pour mérite de calmer les animosités, de fournir des informations fondées et de permettre de suivre les évolutions des grandes écoles comme acteurs de la mission universitaire. Ces études montrent également que nous travaillons en concertation et en liaison étroite avec les tutelles. Une autre satisfaction est la parution, dans la seconde quinzaine du mois de janvier, du premier Rapport d’activité de la CGE, qui va devenir bien entendu un document régulier. Deux articles de fond de ce rapport portent sur la diversité et la dimension internationale des écoles : ces deux domaines, parmi d’autres, ont marqué l’année 2010 et resteront deux grands fils conducteurs de nos préoccupations à venir. 2011 sera donc une année stimulante et exigeante : nous poursuivrons l’ouverture sociale des écoles avec un travail de fond sur nos propositions, le développement international des formations, en capitalisant sur les échanges et idées de notre congrès d’octobre 2010. Nous n’oublierons pas pour autant la valorisation de la recherche des grandes écoles et des spécificités pédagogiques qui sont leurs atouts. Il nous faudra jongler avec la nécessaire coopération au sein des structures nouvelles de l’enseignement supérieur, trop souvent imprégnées par la tyrannie des classements, tout en nous revendiquant comme entités autonomes, réactives, aptes au changement, en un mot…vivantes. Dans la perspective de tous ces travaux qui solliciteront la communauté que nous formons, je vous souhaite tous mes vœux les plus chaleureux de réussite et de bonheur personnel.

    Pierre Tapie Président de la Conférence des Grandes Écoles

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    Élections au Chapitre des écoles de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elections-au-chapitre-des-ecoles-de-management/ Sat, 22 Jan 2011 14:33:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elections-au-chapitre-des-ecoles-de-management/ => Bernard BELLETANTE, directeur général d’Euromed Management, président pour un mandat de 2 ans, => Francis BÉCARD, directeur général de l’ESC Troyes, vice-président.

    La nouvelle présidence a salué l’importance du travail réalisé par l’équipe sortante et a rendu hommage à Andrés ATENZA (directeur général de l'ISC Paris) et Jean-Philippe MULLER (directeur général adjoint, SKEMA Business School). Au sein de la CGE, le Chapitre a pour mission de promouvoir les grandes écoles de management dans le respect de leur diversité. Il est un lieu régulier de propositions, de rencontres, d’échanges et de partages. Pour faire franchir une nouvelle étape au Chapitre et à la coopération entre écoles, la nouvelle présidence propose une plateforme d’actions :

    • renforcer le rôle et la place du Chapitre au sein de la communauté académique nationale et internationale ;
    • jouer un rôle actif dans la réflexion sur l’émergence de nouveaux modes de gouvernance autorisant de nouveaux modes de financement. La relation entre les grandes écoles de management et les différentes sources de financement (Etat, CCI, collectivités locales, etc.) doit être clarifiée. Le Chapitre se doit d’être présent dans les discussions sur l’évolution des statuts des écoles, notamment consulaires (participation aux travaux de l’ACFCI) ;
    • accroître la diversité et l’ouverture sociale, et plus largement la responsabilité sociale académique des écoles. Le Chapitre participera au renforcement des processus d’ouverture sociale (cordées de la réussite, cordées de l’entrepreneuriat …), à la mise en œuvre du Plan vert des établissements d’enseignement supérieur ;
    • placer l’entrepreneuriat et l’innovation au cœur des projets des grandes écoles de management. Le Chapitre communiquera davantage sur ce que font les écoles (de très nombreuses initiatives existent et ne sont pas suffisamment médiatisées) ; il engagera les écoles dans une démarche de mise en réseau des pratiques entrepreneuriales ; il approfondira la notion d’incubation transversale école d’ingénieurs/école de management ;
    • réaffirmer la place de la recherche au centre de la stratégie des établissements ;
    • renforcer et soutenir les politiques de qualité des grandes écoles de management ;
    • accroître la visibilité internationale du Chapitre au service de l’internationalisation des écoles ;
    • étendre la compétence du Chapitre à l’ensemble des programmes des grandes écoles de management. Actuellement, les débats du Chapitre portent essentiellement sur le programme Grande Ecole. Or, les grandes écoles de management ont des programmes qui vont des bachelors aux MBA, sans oublier la formation continue. L’identité et l’excellence des grandes écoles doivent se retrouver à tous les niveaux ;
    • contribuer au renforcement des relations avec les entreprises.

    Le président et le vice-président ne travailleront pas seuls mais seront entourés d’une équipe (le conseil du Chapitre), représentative de toutes les sensibilités et de toutes les situations. Plusieurs directeurs de grandes écoles de management ont participé à l’élaboration de cette plateforme, dans laquelle ils souhaitent s’impliquer au sein du conseil du Chapitre : => Andres ATENZA, directeur général de l'ISC Paris => François BONVALET, directeur général de Reims Management school => Jérôme CABY, directeur général de l'ICN => Hervé GASIGLIA, directeur de l’ESC Toulouse => Michel KALIKA, directeur général de l'EM Strasbourg => Catherine LESPINE, directrice générale de l’INSEEC => Michel ROLLIN, directeur général de l'ESC St-Etienne

    Bernard Belletante

    Directeur général d’Euromed Management, professeur de finance, il est également président du Chapitre des écoles de management, du Réseau méditerranéen des écoles de management (RMEM) et du Conseil scientifique d’Altarès. Avant de rejoindre Euromed Management en 2002, il occupait la fonction de doyen à l’EM Lyon (France). Il est diplômé de l’École normale supérieure et est titulaire d’un doctorat en économie et management. Il est expert en finance des PME, gouvernance d’entreprise, confiance et éthique en management. Par ailleurs, il est membre de conseils d’administration de plusieurs entreprises privées et publiques (April Group, Bemobee Solution, Altidiem et Techné SA.), membre du comité d’orientation du Centre européen pour les PME, et également membre de l’IFA (Institut français des administrateurs). Le professeur Belletante est également expert en problématiques dans la zone euro-méditerranéenne : le modèle de management euro-méditerranéen, le développement durable, la diversité… Il a publié près de 25 livres et plus d’une centaine de papiers et articles. En savoir plus sur Euromed Management...

    CGE : Quelles sont vos ambitions et vos approches pour mettre en œuvre votre plateforme d'actions ? B.B. : La plateforme d'actions que Francis Becard et moi-même avons présentée reflète les grands enjeux auxquels les grandes écoles de management sont et seront confrontées dans les prochaines années. Quelle que soit leur taille, elles devront innover sur leur financement, leur développement académique, leur internationalisation, leur rôle et leur place dans la société. Notre ambition est que le Chapitre soit un lieu d'émergence d'idées nouvelles, concrètement applicables et venant enrichir la force de propositions qu'est la CGE. La concrétisation de nos axes de réflexion passera par une étroite collaboration avec nos collègues directeurs d'écoles et leurs équipes. CGE : Quelles sont les meilleures pistes pour une parfaite alchimie entre les membres du Chapitre, afin de rassembler toutes les énergies dans la voie la plus collégiale et opérationnelle possible ? B.B. : Les meilleures pistes pour se rapprocher de cette alchimie est que le Chapitre ne soit pas le lieu de confrontations d'intérêts individuels, mais soit un espace professionnel de concertation, d'échanges sur les pratiques, de propositions concrètes. Il est nécessaire de mettre en place des commissions ouvertes aux experts de nos écoles et pas simplement aux directeurs. Nous souhaitons que les équipes dirigeantes des écoles soient associées à nos travaux, afin de prendre en compte la réalité du terrain et la diversité des grandes écoles de management. CGE : Pour les non-initiés ou pour des établissements étrangers, si vous deviez définir le rôle et la valeur ajoutée du Chapitre, quels arguments choisiriez-vous en priorité ? B.B : Comme je le disais précédemment, le Chapitre doit être un espace de réflexion et de propositions au service de l'amélioration de la qualité des écoles de management. En cela, il est partie prenante de think tanks internationaux, comme EQUAL. Il doit aussi contribuer au développement de la CGE, à la fois en tant que relais mais aussi en tant que force de propositions. Une fois ce rôle connu, la valeur ajoutée est étroitement fonction de l'engagement de toutes les écoles dans les travaux qui sont menés.
    Francis BÉCARD

    Directeur du Groupe ESC Troyes, de l’École Supérieure de Design (ESAA) et du Groupe ADPS, Directeur Général de la Technopole de l’Aube en Champagne, Vice Président du Chapitre de la Conférence des Grandes Écoles. Après un parcours réalisé dans l’industrie (Directeur Industriel et Membre du Directoire d’ASTROBOTIC ; puis Ingénieur de l’Institut Textile de France), Francis Bécard a pris la direction de la Technopole de l’Aube en Champagne en juillet 1996 et du Groupe ESC Troyes en mars 1997, qui intègre en 2005 l’Ecole Supérieure de Design de Troyes.

    De 2006 à 2010, il est Président de RETIS, Réseau Français de l’Innovation regroupant les pôles de compétitivité, les technopoles, CEEI et incubateurs. En 2007, il prend avec le Groupe ESC Troyes, la Direction Générale du Groupe ADPS, organisme de formation continue et de réinsertion sociale. Cette même année, il est l’auteur d’un rapport au Ministre de l’Industrie sur le renforcement des coopérations entre les structures d’appui à la création d’entreprise et les Grandes Ecoles. En 2008, il est l’initiateur du Livre Blanc sur l’Innovation, préfacé par Valérie Pécresse, ouvrage dévoilé officiellement au salon des entrepreneurs de Lyon. Parallèlement, il initie un rapprochement avec l’Université de Technologie de Troyes (UTT) permettant notamment de proposer des diplômes communs aux étudiants. Par ailleurs, il est membre de conseils d’administration de plusieurs institutions privées et publiques, dont Carinna, l’agence pour la recherche et l’innovation en Champagne Ardenne où il occupe la fonction de Vice-président du Conseil Scientifique. Très impliqué dans les réflexions engagées autour du développement social, il bâtit le premier groupe de l’enseignement supérieur en France intégrant une école de la 2e chance et s’investit depuis plusieurs années dans les cordées de la réussite et les cordées de l’entrepreneuriat. Chevalier des palmes académiques et membre de l’Institut de l’Entreprise, il se passionne pour toutes les questions liées à l’entrepreneuriat et à l’innovation et a à cœur de développer l’esprit d’entreprendre en France. En savoir plus sur l'ESC Troyes...
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    Chantal Dardelet, Responsable du Pôle Ouverture sociale de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chantal-dardelet-responsable-du-pole-ouverture-sociale-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Sat, 22 Jan 2011 14:33:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chantal-dardelet-responsable-du-pole-ouverture-sociale-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Chantal Dardelet est née dans une famille nombreuse du Nord de la France, de parents agriculteurs, peu familiers des études supérieures, mais convaincus de l’enjeu d’aller à l’école « le plus longtemps possible ». C’est par hasard qu’elle découvre, arrivée en prépa au Lycée Faidherbe à Lille, que ces études préparent au métier totalement inconnu d’ingénieur. Diplômée de Centrale Lille en 84, elle entre à la Sagem à Cergy-Pontoise et y exerce différents postes passionnants en R&D en télécommunication. Puis elle se consacre quelques années à l’éducation de ses quatre enfants et à l’engagement associatif dans le champ de l’éducation populaire. En 2001, sous l’impulsion de la loi sur la parité, elle est sollicitée pour rejoindre l’équipe municipale. Elle choisit la politique de la ville, ses problématiques majeures de jeunesse, d’éducation, d’insertion professionnelle, d’interculturalité et ce manque cruel de perspectives d’avenir. Aujourd’hui encore, elle est maire-adjointe à la vie des quartiers et déléguée communautaire en charge de la prévention de la délinquance. Son expérience de gestion de projet acquise dans l’entreprise et sa connaissance des populations et des acteurs de la politique de la ville la mènent à l’ESSEC en janvier 2004 pour développer, modéliser, évaluer et essaimer le programme "Une grande école : pourquoi pas moi ?" (PQPM) lancé l’année précédente.

    Aujourd’hui, elle est secrétaire générale d’ESSEC IIES, Institut de l'innovation et de l'entrepreneuriat social de l'ESSEC. Responsable du pôle Egalité des chances de l'ESSEC, elle y coordonne les dispositifs expérimentaux d'innovation éducative qui y sont développés : programme de tutorat PQPM collège et lycée, PQPM post-bac pour les anciens tutorés et POLLEN sur la problématique de la diversité sociale, le programme PHARES sur le handicap et l’équipe de chercheurs en charge de l’évaluation de ces programmes. Depuis 2005, elle est animatrice du groupe de travail Ouverture sociale des grandes écoles et responsable du pôle Ouverture sociale de la CGE, chargée notamment pour le ministère de la Ville du déploiement des programmes de tutorat au niveau national dans les grandes écoles et universités. Elle travaille en lien étroit avec les pouvoirs publics sur ces questions. ]]>
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    Entretien avec Michel Rollin, directeur général de l'ESC Saint-Etienne et animateur du groupe de travail Relations entreprises du Chapitre de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-michel-rollin-directeur-general-de-lesc-saint-etienne-et-animateur-du-groupe-de-travail-relations-entreprises-du-chapitre-de-la-cge/ Mon, 03 Jan 2011 14:33:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-michel-rollin-directeur-general-de-lesc-saint-etienne-et-animateur-du-groupe-de-travail-relations-entreprises-du-chapitre-de-la-cge/ Michel Rollin est directeur général de l’ESC Saint-Etienne depuis avril 2006 et animateur du groupe de travail Relations entreprises du Chapitre des Écoles de management depuis 2 ans. Diplômé de l’ESC Lyon devenue EMLYON et du CPA (Centre  international de formations pour dirigeants), il a commencé sa carrière dans l’industrie et les services à l’industrie à des fonctions d’encadrement commercial, puis il a assuré des responsabilités administratives et financières au sein de filiales de groupes importants. Il a ensuite accompli l’essentiel de son parcours professionnel dans le « consulting », de consultant à directeur associé de groupes régionaux et nationaux de conseil. Cette activité l’a conduit à aborder trois grands domaines de compétences : le recrutement de cadres et de dirigeants, l’organisation, la stratégie. Il s’est spécialisé dans l’accompagnement stratégique de dirigeants et d’équipes de direction, essentiellement en entreprises de taille intermédiaire. Il a en parallèle, pendant 3 ans, lancé puis géré le programme « Reprise d’entreprise » du Centre des Entrepreneurs d’EMLYON. Il est l’auteur d’un ouvrage sur la reprise d’entreprise au plan opérationnel (Maxima – 2006).

    CGE : Quels sont les axes principaux et stratégiques des travaux du groupe Relations entreprises ?

    M.R. : Le groupe « Relations entreprises » du Chapitre est composé des collaborateurs des grandes écoles qui traitent de cette problématique globale au sein de nos écoles. On sait que, dans la période actuelle, les enjeux de ces services sont particulièrement élevés puisque ces services travaillent sur des sujets tels que, entre autres, le financement des écoles par le biais des entreprises ou l’employabilité des jeunes diplômés. Ces collaborateurs ont pris l’habitude de se retrouver une fois par an, dans l’une de nos écoles, avec deux objectifs : le premier est d’échanger des bonnes pratiques, le second de nouer et de cultiver des relations interpersonnelles et de convivialité. Cette convention rencontre un succès jamais démenti puisqu’elle réunit une centaine de personnes, cette année pour la 24ème fois à Reims. Mon travail ainsi que celui du groupe très actif de volontaires qui m’accompagne dans cette mission est d’organiser l’événement, en collaboration avec l’école hôte, et, surtout, de trouver les moyens d’apporter, au cours de ces rencontres, les réponses aux questions que se posent ces collaborateurs, questions qui sont de plus en plus techniques et pointues. Ces rencontres poursuivent ainsi, de plus en plus, un troisième objectif qui est l’acquisition d’expertise sur des thèmes spécifiques : cette année, par exemple, nous avons abordé le régime juridique des stages, le community management, les pratiques étrangères en matière de professionnalisation des étudiants…

    CGE : A titre personnel, quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre et les résultats ou avancées que vous escomptez ? M.R. : Les valeurs que nous cherchons à développer mais qui sont déjà bien ancrées dans ce groupe à haut niveau de maturité sont la confraternité, la solidarité, l’ouverture aux collaborations, la confiance en soi, le professionnalisme. Le principal résultat que nous attendons est d’amorcer, au cours de ces journées, une homogénéisation des niveaux de pratiques et de performance entre les écoles, la concurrence n’étant plus aujourd’hui nécessairement entre elles ! CGE : Quels sont les vecteurs les plus pertinents des relations entreprises pour d’une part les établir et pour d’autre part les inscrire dans la durée ? M.R. : Les écoles ont bien compris, depuis longtemps, qu’elles devaient développer une stratégie marketing ambitieuse de service et de fidélisation à destination des entreprises. N’oublions pas que les entreprises sont les alliées de toujours de nos grandes écoles de commerce et de management, pour la plupart d’origine consulaire. Face à la montée de nouvelles formes de concurrence et à la rareté croissante des ressources, nos écoles doivent donc renforcer leur stratégie partenariale à long terme avec les entreprises, d’une part en élargissant et professionnalisant leur offre de services, mais aussi en gardant une longueur d’avance grâce à une innovation intensive sur ce terrain-là. CGE : Quels principaux enseignements retenez-vous des rencontres des 9 et 10 décembre dernier ? Quelle projection en faites-vous pour 2011 et l’avenir ? M.R. : Le principal enseignement est que, plus que jamais, la demande de professionnalisation de nos collaborateurs est forte, mais aussi que la solidarité est de mise entre nos écoles pour améliorer encore plus notre niveau de performance collective. Il faut aussi que l’assemblée des directeurs du chapitre entende un peu plus activement cette demande ! Nous essaierons, pour notre part, de la promouvoir d’année en année. Un autre enseignement est que les pratiques sont de plus en plus marquées de technologie (cf. les réseaux sociaux), mais que ces technologies sont encore assimilées à des niveaux très différents d’une école à l’autre. Le potentiel de progression sur ce terrain est immense !]]>
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    La parole à Bruno Parmentier, Directeur général du Groupe ESA (École supérieure d'agriculture d'Angers) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-bruno-parmentier-directeur-general-du-groupe-esa-ecole-superieure-dagriculture-dangers/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-bruno-parmentier-directeur-general-du-groupe-esa-ecole-superieure-dagriculture-dangers/ CONSTRUIRE LE SIÈCLE BIOTECH ET TROUVER D'AUTRES VOIES POUR NOURRIR L'HUMANITÉ

    En 1998, dans une vie antérieure où j’étais éditeur (éditions La Découverte), j’ai publié un livre intitulé «Le siècle biotech» du spécialiste américain de prospective économique et scientifique Jérémy Rifkin, fondateur et président de la Foundation on Economic Trends de Washington. Ce fut pour moi une révélation : les biotechnologies pourraient jouer au XXIe siècle un rôle au moins aussi important que l’informatique et internet réunis à la fin du XXe. A la limite, écrivait-il, on dira dans un siècle que le principal rôle historique de l’informatique aura été de décrypter le génome et de permettre le démarrage de la vraie révolution biotech.

    J’ai voulu participer à cette aventure. Ma première idée était de diriger une faculté de médecine : difficile pour un ingénieur (civil) des mines. Ce fut donc une école d’agriculture, ce milieu étant finalement plus ouvert. Et là j’ai découvert un autre défi : celui de nourrir l’humanité. Nous n’avons à vrai dire aucune idée de la façon dont nous allons faire pour nourrir 9 milliards de terriens au milieu du siècle, en augmentant de 70 % la production agricole mondiale, alors même que les technologies agricoles, qui ont fait des progrès fulgurants au XXe siècle, permettant de nourrir 4,5 milliards de personnes de plus sur les mêmes terres, arrivent au bout de ce qu’elles peuvent donner. Elles étaient toutes dans le « plus », de plus en plus fortement consommatrices des ressources de la planète, et aujourd’hui, il va falloir apprendre à produire avec moins, un défi autrement plus difficile et stimulant :
    • Moins de terres : malgré notre irresponsabilité, qui nous fait défricher la forêt vierge à raison d’une superficie équivalente à la Grèce chaque année, nous cultivons de moins en moins de surfaces, car nous urbanisons, polluons et érodons encore plus vite. En 1960, il nous fallait nourrir toute l’année 2 humains sur chaque hectare cultivé, aujourd’hui 4 et demain il faudra être capable d’en nourrir 6 !
    • Moins d’eau (ou, ailleurs, trop d’eau) : le réchauffement de la planète va largement dérégler le régime des précipitations, alors même que nous arrivons près du maximum des surfaces irrigables, et que nombre de nappes phréatiques et de lacs vont s’assécher à force d’irrigation.
    • Moins d’énergie, alors que les technologies de la « révolution verte » en étaient très gourmandes, principalement à cause de la mécanisation, la fabrication des engrais et les transports de matières premières agricoles autour de la planète. De plus, non seulement il va falloir apprendre à produire le porc, le fromage et le pain avec moins d’énergie, mais en plus il va falloir trouver de moyen de produire à la fois de la nourriture, de l’énergie et des matières premières industrielles de nos champs.
    • Moins de chimie, car l’acceptabilité sociale des engrais et des produits phytosanitaires (qui ont permis d’augmenter considérablement les rendements agricoles) n’est plus ce qu’elle était, et alors même que les quatre fonctions agricoles possiblement assistés par la chimie (nourrir et soigner les plantes, éloigner insectes et mauvaises herbes) ont déjà été largement explorées, et qu’on n’en voit pas d’autres apparaître.

    Dans le même temps, nous allons devoir affronter le résultat de nos inconséquences : réchauffement de la planète, crises sanitaires et baisse de la biodiversité.

    C’est dire si les défis proposés à nos étudiants des filières agro-bio-véto sont fondamentaux et… passionnants. D’autant plus que toute une partie des solutions possibles, le transfert de gênes, sera durablement interdite aux Européens par une opinion publique très hostile à ces pratiques. Il faudra donc former des « petits génies de la bio », qui sauront comprendre et combiner au mieux, et beaucoup mieux qu’aujourd’hui, les forces écologiques, pour produire « plus et mieux avec moins ». Ils devront promouvoir une agriculture et un élevage « écologiquement intensifs », qui intensifieront efficacement les processus écologiques, comme on a intensifié dans le passé les processus industrialisés. Tout en assurant une sécurité sanitaire croissante et une qualité alimentaire à la hauteur des attentes sociétales, à l’heure où, bien qu’on n’ait jamais aussi bien mangé, les problèmes issus de l’alimentation (obésité, allergies, intolérances, diabètes, problèmes cardiaques, anorexie, boulimie, orthorexie, etc.) ne cessent de croître. Nous comptons actuellement 1 milliard de personnes qui ont faim, le chiffre le plus important de toute l’histoire humaine, et un nombre encore supérieur de gens en surpoids ! Si nos ingénieurs et nos vétérinaires ne résolvent pas ce problème, il va empoisonner la paix mondiale et miner nos sociétés au XXIe siècle… Finalement, il faut vraiment inventer sans tarder ce siècle biotech, avec des technologies inventives, surprenantes, qui respecteront la planète et ses maigres ressources, et aussi nos cultures et nos croyances, car elles toucheront à leurs fondements même : qu’est-ce qu’un homme, une espèce, une génération, etc.? De nouvelles voies pour produire donc, plus l’éthique qui devra aller avec, et une vraie capacité de dialogue avec les différentes visions du monde, naturalistes et spiritualistes, humanistes et antihumanistes, religieuses et laïques. Heureusement qu’il reste deux ressources naturelles encore largement sous exploitées : le génie de l’homme et le génie de la femme ! Et deux bonnes nouvelles : nous avons de nouveau davantage de bons candidats pour participer à cette aventure et nous sommes un des seuls secteurs scientifiques où les filles veulent vraiment s’investir, cette mixité devant permettre d’avoir une approche plus diverse, donc, je l’espère, plus ouverte et plus féconde.

    Bruno Parmentier Directeur Général du Groupe ESA

    Bruno Parmentier est l'auteur de : « Nourrir l'humanité, les grands problèmes de l'agriculture mondiale au XXIe siècle », aux éditions La Découverte. En savoir plus... « La fin du manger simple », à paraître à l'automne 2011, aux éditions du Seuil.  ]]>
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    La CGE publie son premier rapport d'activité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-premier-rapport-dactivite/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-premier-rapport-dactivite/ Pour la première fois depuis sa création la CGE publie son rapport d’activité, désormais annuel. Ce document reprend les grands moments de la vie de la CGE en 2009-2010 et met particulièrement l’accent sur la dimension internationale et l’ouverture sociale. Ce document sera largement diffusé aux interlocuteurs de la CGE.

    4 février : Assemblée générale

    Lors de sa prochaine assemblée générale ordinaire, la CGE se penchera plus particulièrement sur le thème de la réforme du lycée et de ses conséquences sur le profil des futurs bacheliers

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    + 1 million d'euros pour l'UFA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1-million-deuros-pour-lufa/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1-million-deuros-pour-lufa/ Le budget 2011 de l’Université franco-allemande (UFA) augmentera d’un million d’euros et connaîtra une progression de 10% par rapport à 2010. Cette augmentation traduit l’engagement des ministères de tutelles de l’UFA à renforcer la coopération universitaire et scientifique francoallemande dans le cadre de l’Agenda 2020 adopté en février 2010 par le Conseil des ministres franco-allemand.

    Voir le CP ]]>
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    Animaux en recherche et éthique : questions et débats, cycle INRA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/animaux-en-recherche-et-ethique-questions-et-debats-cycle-inra/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/animaux-en-recherche-et-ethique-questions-et-debats-cycle-inra/ L'INRA propose un cycle de formation au Centre de Recherche de Jouy-en-Josas, par le GRoupe Ethique et Expérimentation Animale Cycle de Formation : les seminaires du jeudi année 2010-2011. Fidèle à son principe de fournir des concepts pour résoudre les questions éthiques de terrain, ce cycle a pour objectif de stimuler les échanges entre théoriciens et praticiens, entre sciences sociales et sciences biologiques autour des questions soulevées par l'utilisation des animaux en recherche.

    Voir le CP

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    OVE : Repères - édition 2011 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ove-reperes-edition-2011/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ove-reperes-edition-2011/ Cet aide-mémoire présente une première sélection de résultats de la 6e édition de l’enquête Conditions de vie des étudiants réalisée par l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) auprès d’un échantillon représentatif d’étudiants et d’élèves inscrits dans l’enseignement supérieur en 2009-2010.

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    Entretien avec Jean Baligand, président de la FÉSIA (Féd. des Écoles Sup. d’Ingénieurs en Agriculture) et président de l'ISARA-Lyon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-baligand-president-de-la-fesia-fed-des-ecoles-sup-dingenieurs-en-agriculture-et-president-de-lisara-lyon/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-baligand-president-de-la-fesia-fed-des-ecoles-sup-dingenieurs-en-agriculture-et-president-de-lisara-lyon/ Jean Baligand, 61 ans, marié et père de trois enfants, est ingénieur agronome (Montpellier SupAgro), exploitant agricole à Villefranche-sur-Saône et expert agricole et foncier. Diplômé de l'IAE (Institut d'administration des entreprises), il s'implique dans le syndicalisme agricole au niveau local et départemental dans les années 80 et devient président de la Caisse régionale Groupama Rhône-alpes en 1993. De 1996 à 2004, il préside la Fédération nationale Groupama (président non exécutif de Groupama SA et Groupama Holding). Depuis 2008, il est président de l'ISARA-Lyon et depuis 2009, président de la Fésia.

    CGE : Vos parents étaient agriculteurs, quelles valeurs transmises par cet amour de la terre sont encore présentes dans votre quotidien ? Quels sont selon vous les principaux socles sur lesquels doivent s’appuyer des jeunes qui veulent s’engager dans cette voie ? J.B. : La terre ne ment jamais. L’agriculture est un difficile métier mais il est également tellement gratifiant. J’ai sans doute reçu cette profession en héritage mais cela ne m’a pas empêché de m’y consacrer avec passion. Mes études dans ce domaine m’ont permis de me diversifier et d’élargir mon horizon. Les métiers de la terre offrent de grands bonheurs pour peu que l’on fasse preuve de courage et que l’on ait la force de caractère nécessaire pour s’adapter aux aléas climatiques et aux diverses incertitudes. L’agriculture est un métier de respect, de la terre, des animaux, des rythmes de la vie. CGE : Pour défendre la terre, quelles sont les meilleures armes qui existent aujourd’hui ? Quelles sont celles à inventer ? Et si vous deviez en inventer une, quelle serait-elle et pourquoi ? J.B. : La meilleure arme pour défendre la terre, c’est d’y maintenir ceux qui l’aiment, qui l’entretiennent et la préservent. Qui peut être plus conscient de la valeur de la nature et des bienfaits qu’elle nous prodigue que celles et ceux qui en vivent directement ? Même si l’agriculture à souvent été accusée d’être une grande source de pollution, les professionnels du secteur ont, depuis 20 ans, su se tourner vers des pratiques agricoles plus raisonnables et je suis convaincu que la conservation d’un vrai maillage rural est l’une des meilleures solutions pour la préservation de la terre. Bien entendu cela s’accompagne de mesures visant à assurer des revenus décents aux travailleurs de la terre partout dans le monde, à valoriser leur métiers et à rompre leur isolement, qui est parfois un fléau redoutable. J’aime croire que les écoles de la Fésia œuvrent à la reconnaissance et à la promotion des métiers de la terre et du vivant. CGE : Le défi du développement durable permettra d’inventer le monde de demain plus équitable, mais au-delà des enjeux écologiques, les enjeux économiques et sociaux sont nombreux. Comment s’y prépare-t-on dans les écoles de la Fésia ? J.B. : La notion de développement durable est le plus souvent citée pour préserver l’environnement dans le contexte actuel de dégradation et de raréfaction des ressources naturelles. Les formations proposées au sein des écoles de la Fésia permettent d’étudier comment l’agriculture et l’alimentation peuvent s’inscrire dans une démarche de développement durable où les enjeux économiques, environnementaux et sociaux doivent être équilibrés. Il s’agit de voir comment l’agriculture et l’alimentation de demain pourront garantir une alimentation suffisante, saine et équilibrée, une organisation des territoires ruraux et périurbains et une préservation des ressources naturelles CGE : L’international est au cœur du développement et du rayonnement des écoles de la Fésia, pouvez-vous nous parler de votre stratégie en matière d’accords internationaux ? J.B. : La dimension internationale de nos écoles est centrale dans notre stratégie. Il est essentiel que nos ingénieurs appréhendent la diversité des questions posées à l’agriculture et à l’alimentation mondiale. De même, il est important d’aller chercher de nouvelles compétences scientifiques et professionnelles offertes par les universités et les entreprises partenaires. C’est pourquoi nous développons des partenariats à travers le monde, notamment grâce à cinq doubles diplômes avec des universités américaines et européennes. Notre politique internationale a aussi pour but de développer l’accueil d’étudiants étrangers au sein de notre formation d’ingénieurs mais aussi surtout au sein de nos 5 masters internationaux. Nos accords internationaux s’axent également sur la mobilité de nos enseignants-chercheurs et la collaboration de nos équipes de recherche afin de renforcer nos activités et notre reconnaissance. CGE : Avez-vous une politique particulière pour encourager l’accueil des étudiants étrangers sur vos campus et les expériences internationales des étudiants français Que pensez-vous des synergies que ces destins croisés développent ? J.B. : Nous avons développé une offre complète de programmes à destination des étudiants internationaux désireux de venir étudier dans nos écoles : des formations diplômantes de niveau master mais également des offres de semestres ou des programmes intensifs de courte durée reconnus par les 150 universités partenaires. Nous accueillons environ 500 étudiants étrangers chaque année. Cette présence permet également à nos étudiants d’intégrer des modèles de fonctionnement et des méthodes de travail différents et de vivre l’interculturalité au quotidien. Bien sûr nos équipes sont là pour guider les étudiants dès leur inscription, pour les aider dans leurs démarches et préparer leur arrivée puis pour les accueillir et les accompagner lors de leur séjour. CGE :  Pour cette nouvelle année à peine entamée, quelles sont vos priorités ? J.B. : Elles sont la suite logique de celles des années precedentes. Notre but est de former des hommes et des femmes dotés de connaissances scientifiques solides, de savoir-faire techniques et de compétences de management des hommes et des projets afin de relever les défis du XXIème siècle ; nourrir équitablement et durablement une population mondiale qui ne cesse de croître.]]>
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    2011 : 250ème anniversaire de l'enseignement vétérinaire, Claude Bourgelat, le précurseur, et les Écoles vétérinaires de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2011-250eme-anniversaire-de-lenseignement-veterinaire-claude-bourgelat-le-precurseur-et-les-ecoles-veterinaires-de-la-cge/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2011-250eme-anniversaire-de-lenseignement-veterinaire-claude-bourgelat-le-precurseur-et-les-ecoles-veterinaires-de-la-cge/ Claude Bourgelat, écuyer et éducateur, fils d'un notable lyonnais, naît à Lyon le 11 novembre 1712. Qualifié par certains de visionnaire et de bienfaiteur de l'humanité, son nom et son oeuvre restent néanmoins parfois méconnus. Voltaire lui fit un bien bel éloge en 1771 : « J'admire surtout votre modestie éclairée… Plus vous savez et moins vous assurez. Vous ne ressemblez pas à ces physiciens qui se mettent à la place de Dieu et qui créent un monde avec la parole. Vous avez ouvert, Monsieur, une nouvelle carrière par la voie de l'expérience ; vous avez rendu de vrais services à la société : voilà la bonne physique ». L'année 2011 et ce 250ème anniversaire de l'enseignement vétérinaire seront sans nul doute une belle occasion de les faire connaître au plus grand nombre.

    En ce sens, revenons sur quelques éléments d'histoire. Très tôt, Bourgelat mentionne son désir de fonder un enseignement vétérinaire, dans le premier tome de son second ouvrage paru en 1750 : les Éléments d'hippiatrique. Dans la préface, il écrit en effet : « Ceux qui se destinent à cultiver l'hippiatrique n'acquerront jamais le degré suffisant d'instruction tant qu'on ne formera point d'établissements, qu'on ouvrira pas d'Écoles pour les instruire ». En 1761, le gouvernement de Louis XV souhaite encourager la lutte contre les maladies du bétail, la protection des pâturages et l'instruction des paysans. Henri-Léonard Bertin, grand ami de Bourgelat et bientôt ministre d'État propose la création d'une école vétérinaire à Lyon, dont la direction est confiée à Bourgelat. En 1764, un arrêt royal désigne Bourgelat comme « Directeur et Inspecteur Général de l'École Vétérinaire de Lyon et de toutes les Écoles vétérinaires établies et à établir dans le royaume ». En 1765, Bertin favorisa encore la création de l'École d'Alfort. Bourgelat et Bertin apparaissent donc bien comme les co-fondateurs de la profession vétérinaire. C'est à Lyon, puis à Alfort que furent formés tous les fondateurs des écoles vétérinaires européennes au cours de la fin du 18ème siècle, soit des Français qui s'expatrièrent, soit des étrangers missionnés pour venir y apprendre les fondements du nouvel Art vétérinaire. Plus tard, des descendants plus lointains de Bourgelat allèrent créer les premières écoles  sur les autres continents, souvent au gré des zones d'influence de ces pays... En France, tout vétérinaire entrant en fonction doit faire le serment de Bourgelat, tout comme les médecins font le serment d'Hippocrate. Mais l'héritage légué par Bourgelat ne s'arrête pas à la médecine animale. Il est le pionnier du concept mondialement connu de nos jours sous la formule « One health ». C'est dans l'Encyclopédie qu'il lance les premières bases de la biopathologie comparée, puis en publiant de nombreux articles et ouvrages...
    • En 1755, il écrit : « La médecine de l’homme est utile à celle du cheval et réciproquement ».
    • En 1756, il écrit : « L'analogie de mécanisme du corps de l'homme et de l'animal, (...), est véritablement constante, s'éloigner de la route qui conduit à la guérison de l'un et chercher de nouvelles voies pour la guérison de l'autre, c'est s'exposer à tomber dans des écarts criminels ».
    • En 1761, il affirme : « Nous nous estimerons trop heureux si les personnes à qui la vie des hommes est confiée, persuadées des progrès que leur art peut attendre encore de la médecine comparée, daignait nous mettre à portée d'éprouver, (...), sur des animaux ce que la prudence ne leur permet pas de tenter sur la nature humaine ».
    • En 1777, il confirme les principes : « Nous avons connu l'intimité des rapports qui existent entre la machine humaine et la machine animale, rapports qui sont tels que l'une et l'autre médecine s'éclaireront et se perfectionneront mutuellement ». Et, « Les portes de nos Ecoles sont ouvertes à tous ceux qui, chargés par état de veiller à la conservation des hommes, auront acquis, (...), le droit d'y venir interroger la nature, chercher des analogies et vérifier les idées dont la confirmation peut être utiles à l'espèce humaine ».
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    2011 : 250ème anniversaire de l'enseignement vétérinaire, Claude Bourgelat, le précurseur, et les Écoles vétérinaires de la CGELes Écoles vétérinaires de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-veterinaires-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-veterinaires-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ « J'admire surtout votre modestie éclairée… Plus vous savez et moins vous assurez. Vous ne ressemblez pas à ces physiciens qui se mettent à la place de Dieu et qui créent un monde avec la parole. Vous avez ouvert, Monsieur, une nouvelle carrière par la voie de l'expérience ; vous avez rendu de vrais services à la société : voilà la bonne physique ». L'année 2011 et ce 250ème anniversaire de l'enseignement vétérinaire seront sans nul doute une belle occasion de les faire connaître au plus grand nombre. En ce sens, revenons sur quelques éléments d'histoire. Très tôt, Bourgelat mentionne son désir de fonder un enseignement vétérinaire, dans le premier tome de son second ouvrage paru en 1750 : les Éléments d'hippiatrique. Dans la préface, il écrit en effet : « Ceux qui se destinent à cultiver l'hippiatrique n'acquerront jamais le degré suffisant d'instruction tant qu'on ne formera point d'établissements, qu'on ouvrira pas d'Écoles pour les instruire ». En 1761, le gouvernement de Louis XV souhaite encourager la lutte contre les maladies du bétail, la protection des pâturages et l'instruction des paysans. Henri-Léonard Bertin, grand ami de Bourgelat et bientôt ministre d'État propose la création d'une école vétérinaire à Lyon, dont la direction est confiée à Bourgelat. En 1764, un arrêt royal désigne Bourgelat comme « Directeur et Inspecteur Général de l'École Vétérinaire de Lyon et de toutes les Écoles vétérinaires établies et à établir dans le royaume ». En 1765, Bertin favorisa encore la création de l'École d'Alfort. Bourgelat et Bertin apparaissent donc bien comme les co-fondateurs de la profession vétérinaire. C'est à Lyon, puis à Alfort que furent formés tous les fondateurs des écoles vétérinaires européennes au cours de la fin du 18ème siècle, soit des Français qui s'expatrièrent, soit des étrangers missionnés pour venir y apprendre les fondements du nouvel Art vétérinaire. Plus tard, des descendants plus lointains de Bourgelat allèrent créer les premières écoles  sur les autres continents, souvent au gré des zones d'influence de ces pays... En France, tout vétérinaire entrant en fonction doit faire le serment de Bourgelat, tout comme les médecins font le serment d'Hippocrate. Mais l'héritage légué par Bourgelat ne s'arrête pas à la médecine animale. Il est le pionnier du concept mondialement connu de nos jours sous la formule « One health ». C'est dans l'Encyclopédie qu'il lance les premières bases de la biopathologie comparée, puis en publiant de nombreux articles et ouvrages...
    • En 1755, il écrit : « La médecine de l’homme est utile à celle du cheval et réciproquement ».
    • En 1756, il écrit : « L'analogie de mécanisme du corps de l'homme et de l'animal, (...), est véritablement constante, s'éloigner de la route qui conduit à la guérison de l'un et chercher de nouvelles voies pour la guérison de l'autre, c'est s'exposer à tomber dans des écarts criminels ».
    • En 1761, il affirme : « Nous nous estimerons trop heureux si les personnes à qui la vie des hommes est confiée, persuadées des progrès que leur art peut attendre encore de la médecine comparée, daignait nous mettre à portée d'éprouver, (...), sur des animaux ce que la prudence ne leur permet pas de tenter sur la nature humaine ».
    • En 1777, il confirme les principes : « Nous avons connu l'intimité des rapports qui existent entre la machine humaine et la machine animale, rapports qui sont tels que l'une et l'autre médecine s'éclaireront et se perfectionneront mutuellement ». Et, « Les portes de nos Ecoles sont ouvertes à tous ceux qui, chargés par état de veiller à la conservation des hommes, auront acquis, (...), le droit d'y venir interroger la nature, chercher des analogies et vérifier les idées dont la confirmation peut être utiles à l'espèce humaine ».

    24 janvier 2011, « l'Année mondiale vétérinaire est officiellement ouverte ! »

    « Vet for health, Vet for food, Vet for the planet ! » « Vétérinaire pour la santé, pour l'alimentation et pour la planète ! » Ouverture par John Dalli, commissaire européen « Santé et Protection des consommateurs », lors d'une cérémonie qui s'est déroulée le 24 janvier à Versailles, là même où le roi Louis XV a voulu la création de l’École vétérinaire de Lyon, puis de celle d’Alfort, par son écuyer Claude Bourgelat,. Quelques 800 vétérinaires du monde entier, représentatifs de tous les secteurs : recherche, médecine des animaux, industrie, environnement, enseignement, organisations internationales …, avaient fait le déplacement. Au cours de cette cérémonie de grande qualité, dont l’organisation avait été confiée à l’École nationale vétérinaire d'Alfort, après une présentation historique de la création de la profession et de la formation scientifique vétérinaire, sont notamment intervenus à la tribune :
    • Margaret CHAN, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), « vétérinaire pour la santé »,
    • Jacques DIOUF, Directeur général de la Food and agriculture organization (FAO), « vétérinaire pour l’alimentation »,
    • Jean-Christophe VIE, Directeur-adjoint du programme pour les espèces de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), « vétérinaire pour la planète »,
    • Ron DEHAVEN, Vice-Président de l'Association américaine de médecine vétérinaire,
    • Michel CARRIER, Doyen de la Faculté de médecine vétérinaire de St Hyacinthe (Canada), qui célébrait en même temps les 125 ans de cette « École fille de Lyon ».
    De nombreux évènements vont se dérouler, tout au long de l'année 2011, dans près de 120 pays, visant à rappeler au grand public, mais aussi aux politiques et aux institutionnels, que les vétérinaires, dignes héritiers de Claude Bourgelat, promoteur de la « biopathologie comparée », sont désormais les premières sentinelles veillant à éviter le développement des maladies animales pouvant se transmettre à l'homme (« One World, One Health ») mais également des acteurs incontournables d'une relation homme/animal durable et solidaire à travers la planète « One World One Health », depuis 250 ans au service de la santé animale et humaine ! En savoir plus sur Vet 2011...   /   En savoir plus sur « One World, One Health »... Parmi les événements de l'année 2011, VetAgroSup, berceau de ce qu’est aujourd’hui la médecine vétérinaire (laquelle est, au service des hommes et des animaux), organise , du 13 au 15 mai 2011, la seconde conférence internationale sur l’enseignement vétérinaire. Ce rendez-vous sera important car à cette occasion, plus de 400 participants, doyens de facultés et d’écoles mais aussi les plus hauts responsables politiques de nombreux pays, s’accorderont à valider un cursus minimal de formation pour les vétérinaires dans le monde entier. Cet engagement sera majeur puisqu’il permettra ensuite de mieux garantir que les vétérinaires, partout dans le monde, assurent une qualité suffisante de suivi des animaux pour minimiser les risques de zoonoses et de contrôle des denrées d’origine animale pour assurer une qualité sanitaire indispensable. Cette conférence sera placée sous le haut patronage de Michel Barnier, commissaire européen et de Bernard Vallat, directeur général de l’OIE.
    Télécharger Présentation Vet 2011
     

    Points de vue - Qu'avons-nous à apprendre des animaux ?

    Stéphane Martinot - Directeur général de VetAgro Sup

    Stéphane Martinot, directeur général de VetAgro Sup

    Les animaux jouent un rôle majeur dans la vie des hommes, de même que l’ensemble du vivant qui nous entoure. On connait évidemment leur impact sur le comportement humain, mais on connait moins leur importance dans l’équilibre de la société. Plus largement, l’influence des animaux sur de nombreux pans de la vie humaine est colossale, depuis les considérations de santé humaine (60% des maladies infectieuses humaines les plus récentes sont d’origine animale), de survie des populations dans toutes les régions du monde, jusqu'à la manière dont ils interagissent avec l’environnement.
    Jean-Paul Mialot - Directeur général de l'ENVA

    Jean-Paul Mialot, directeur général de l'ENV Alfort

    Cette question est complexe pour y répondre seuls quelques exemples pourraient être donnés : - Les animaux nous montrent en particulier de nombreuses capacités d’adaptation à diverses conditions rencontrées sur toute la planète, et il y a encore beaucoup à découvrir ; - Si le rôle social des animaux de compagnie est de plus en plus important, leurs aptitudes pourraient nous aider davantage pour accompagner les hommes dans des situations de catastrophe ou de handicap ; - La connaissance des maladies animales permet aussi de mieux comprendre des maladies humaines, certaines maladies animales sont ainsi des modèles indispensables pour la recherche médicale... Mais, il ne faut pas oublier que si le vétérinaire assure la santé des animaux, il est aussi le garant leur bien-être. Par ailleurs, le vétérinaire n’est pas que le médecin des animaux (cf. les informations sur 2011, année mondiale vétérinaire), les nombreux métiers qu’il exerce sont en fait souvent des activités essentielles pour la santé publique comme le montre bien le slogan de l’année vétérinaire.
    Alain Milon - Directeur général de l'ENVT

    Alain Milon, directeur général de l'ENV Toulouse

    Les vétérinaires vivent et apprennent chaque jour des animaux ! Santé animale et santé publique se conjuguent au singulier avec comme interface et acteur majeur le vétérinaire. Que l’année 2011 soit l’occasion de le rappeler à chacun au travers de VET2011 ! Quel animal… que l’Homme ! Depuis toujours, l’Homme utilise l’animal pour son alimentation, son divertissement, sa protection ou son travail. Il en dépend également de plus en plus, dans nos sociétés modernes, pour sa santé. Dans sa variété, le monde animal est un miroir pour l’Homme, car de nombreuses maladies animales spontanées sont des modèles d’étude en pathologie comparée. Il est également un compagnon bienvenu dans le développement de médicaments, et plus généralement dans le vaste domaine de la recherche en santé publique. Objet de culte chez les Egyptiens, source de protéines depuis le néolithique, sujet d’études de la biologie moderne aidant le chercheur à découvrir et apprivoiser les lois de la nature ou compagnon apprécié et choyé de la vie moderne, l’animal aide l’Homme à mieux comprendre ce qu’il est. Préserver la biodiversité animale et apprendre chaque jour de l’animal, c’est comprendre et sauvegarder l’essentiel et la richesse que nous ont légués trois milliards d’années d’évolution biologique. La préservation de l’animalité c’est avant tout celle de l’humanité !

    Les Écoles vétérinaires de la Conférence des grandes écoles

    Elles sont toutes placées sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire.
    VetAgro Sup est né le 1er janvier 2010 de la fusion de l'École nationale vétérinaire de Lyon, l'École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand et l'École nationale des services vétérinaires. Institut d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de environnement, VetAgro Sup est implanté sur les deux régions Auvergne et Rhône-Alpes et place au premier rang de ses objectifs la formation de vétérinaires et d’ingénieurs, la production de connaissances et l'appui aux acteurs économiques dans les domaines de l'alimentation, de la santé animale, des sciences agronomiques et de l’environnement. VetAgro Sup forme les étudiants autour des multiples activités professionnelles vétérinaires et agronomiques (santé animale, santé publique, protection et sécurité animale, protection environnementale, nutrition et science de aliments, etc.). Avec 1 200 étudiants, et 120 enseignants-chercheurs réunis dans cette aventure, VetAgro Sup propose un ensemble de formations de haut niveau dans le domaine du vivant, lisible et compétitif à l’échelle nationale, européenne et internationale. En savoir plus sur VetAgro Sup...
    L’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA) est un établissement public administratif qui est implanté sur 3 sites : - le site historique de Maisons-Alfort, créé par C. Bourgelat en 1765, - le site de Champignelles dans l’Yonne, consacré aux productions animales, depuis plus de 30 ans maintenant, - le site de Dozulé dans le Calvados, créé en 1999, consacré à l’imagerie et à la médecine sportive des équidés. L’ENVA accueille 700 étudiants vétérinaires en formation (600 en formation initiale) avec 80 enseignants-chercheurs, 60 chercheurs, environ 260 IATOS et de nombreux vacataires. Elle comprend 11 unités de recherche dont 5 UMR avec l’ANSES, l’INRA ou l’Université ; elle est membre fondateur du PRES Université Paris-Est. En savoir plus sur l'ENVA...
    L’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, une école intégrée dans de nombreux réseaux et ouverte sur le monde. Créée en 1828, l’ENVT est la plus ancienne des grandes écoles toulousaines. Elle est, depuis sa création, à la fois ouverte sur son environnement urbain mais également sur l’espace rural du grand sud-ouest au travers de ses activités cliniques (centre hospitalier et cliniques ambulantes). Par ses activités de recherche, elle a acquis de longue date une renommée internationale que sa communauté entretient avec intelligence et efficacité. Associée à d’autres établissements au sein de pôles régionaux, elle entretient, au plan national, des rapports privilégiés avec l’Institut national de la recherche agronomique, dont plusieurs unités mixtes de recherche sont présentes sur son campus. Partenaire du pôle de compétences Toulouse Agri Campus et des pôles de compétitivité, Agrimip Innovation et Cancer Bio Santé, elle coopère dans le cadre du processus RFDI (Recherche, formation, développement et dimension Internationale) et comme membre fondateur du 2ème dispositif de recherche et de formation agronomique au monde et 1er au niveau européen, le consortium Agreenium. Intégrée dans le PRES « Université de Toulouse », avec l’Institut national polytechnique de Toulouse, dont elle devient membre en 2010, elle entre dans une logique d’ « Université de Grandes Ecoles ». Elle n’échappe, malgré tout, pas aux dimensions culturelles régionales qui ont forgé son identité, faite d’ouverture, de réactivité et de valeurs sportives. Elle reste attachée aux terroirs, en tant qu’espaces économiques et lieux de vie, dont le praticien vétérinaire est un acteur économique essentiel. L’ENVT, c’est aussi un lieu d’épanouissement, sur un campus de 56 hectares, hébergeant un centre équestre, une cité étudiante, un restaurant universitaire, un cercle des élèves et de nombreuses associations étudiantes. C’est une école où il fait bon étudier, dans une qualité de vie bien connue dans le Sud-Ouest ! En savoir plus sur l'ENVT...
    ONIRIS, l’Ecole nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes- Atlantique, est un établissement d'enseignement supérieur et de recherche, né le 1er janvier 2010, de la fusion de l’Ecole nationale vétérinaire de Nantes (ENVN) et de l’Ecole nationale d’ingénieurs des techniques des industries agricoles et alimentaires (ENITIAA). Ancré dans son territoire et ouvert sur l’espace européen, ONIRIS forme plus de 1 100 élèves notamment dans les cursus de docteur vétérinaire ou d’ingénieur qui, tout en demeurant spécifiques, vont interagir de façon à apporter une valeur ajoutée à chacun d’entre eux dans l’optique d’une diversification des métiers et d’une meilleure employabilité. Grâce à son accréditation à délivrer le doctorat, au « passeport recherche » destiné à ses étudiants et à son offre de masters, ONIRIS possède un dispositif très attractif de formation par et à la recherche, en articulation avec les différents instituts de recherche. L’École est insérée dans le PRES des Pays de la Loire dont elle est membre fondateur, dans le pôle de compétences Ouest du ministère de l’Agriculture, et s’intégrera dans Agreenium. En savoir plus sur ONIRIS...
    Télécharger Présentation VetAgro Sup Présentation ENVA Présentation ENVT Présentation ONIRIS
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    Perception des adolescents sur leurs droits et leur situation : enquête TNS Sofres/UNICEF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/perception-des-adolescents-sur-leurs-droits-et-leur-situation-enquete-tns-sofresunicef/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/perception-des-adolescents-sur-leurs-droits-et-leur-situation-enquete-tns-sofresunicef/ Les adolescents ne se reconnaissent pas dans le discours public Réalisée auprès d’un échantillon de 500 adolescents âgés de 13 à 18 ans, du 20 au 23 octobre dernier, l’enquête menée par TNS Sofres pour l’UNICEF France montre que dans le contexte  actuel de crise économique, les adolescents et les enfants peuvent se présenter comme des « victimes de l’ombre », pénalisés par un système sur lequel ils ont peu voire pas d’emprise du tout.

    Voir le CP

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    20364 0 0 0
    Agriculteurs et vétérinaires : des vocations durables https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agriculteurs-et-veterinaires-des-vocations-durables/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agriculteurs-et-veterinaires-des-vocations-durables/ L’agriculture biologique : un enseignement à redécouvrir La définition communément admise pour l’agriculture biologique est la suivante : un système de production agricole basé sur le respect du vivant et des cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant la biodiversité, l’activité biologique des sols et les cycles biologiques d’un écosystème modifié par l’Homme.

    Pour atteindre ces objectifs, les agriculteurs biologiques s'interdisent (et excluent réglementairement) l'usage d’engrais chimiques de synthèse et des pesticides de synthèse, ainsi que d'organismes génétiquement modifiés qui sont les outils de l’agriculture dite conventionnelle. En lieu et place, les agriculteurs biologiques pratiquent la rotation des cultures, la polyculture, la lutte biologique (confusion sexuelle, introduction d’insectes prédateurs des parasites..), le travail mécanique des sols et utilisent des engrais vert (purin d’ortie et compost) pour maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et des parasites. Enfin l'agriculture biologique se caractérise aussi par le fait que l'épithète « biologique », ou son abréviation « bio » impliquent une certification attribuée correspondant à des normes et à des cahiers des charges, et que le mot est, souvent, légalement protégé. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance pour ce type d'agriculture ont été définis. Depuis une trentaine d’années le débat est rude entre partisans de l’agriculture biologique et détracteurs lorsqu’il est question de la capacité de cette dernière à assurer la sécurité alimentaire de la population mondiale. Force est de constater qu’un certain nombre d’idées reçues circulent toujours sur l’agriculture biologique : les rendements obtenus avec cette dernière seraient moindre par exemple. Or les scientifiques n’ont pas encore pu trancher cette question. Dans certains cas, avérés, les rendements peuvent être comparables à ceux de l’agriculture intensive avec des bénéfices supplémentaires en termes de biodiversité notamment, ainsi que le décrit cet exemple étonnant. Si les scientifiques n’ont encore pu harmoniser leurs points de vue c’est notamment parce que la recherche dans le domaine de l’agrobiologie a pris un certain retard. En France, par exemple, l’INRA, créé après le Seconde Guerre mondiale pour donner à la profession agricole les moyens techniques d’assurer l’autonomie alimentaire du pays, s’est fortement engagé à ses débuts aux côtés de l’industrie chimique pour développer l’agriculture intensive que nous connaissons aujourd’hui. Entre 1945 et 2000 les scientifiques et les agrobiologistes ont donc vécu une longue période d’incompréhension. Depuis la fin des années 90, l’INRA a décidé de relever le défi et développe des programmes de recherche dans ce domaine. Ce retard concerne aussi l’enseignement de l’agriculture biologique dans les études supérieures. Martial Saddier, dans son rapport au Premier ministre sur l’agriculture biologique en juin 2003, relevait l’existence, dans l’enseignement agricole français et dans les organismes professionnels, de formations des agriculteurs aux pratiques de l’agriculture biologique mais celles-ci avaient souvent un caractère modulaire ou optionnel. Toujours selon Martial Saddier, rendre la formation à l’agriculture biologique obligatoire dans les établissements d’enseignement supérieur concernés par le domaine agricole était une priorité. La note de service DGER/SDPOFE/N2008-2081 en date du 27 juin 2008 déclinait la prise en compte de l’agriculture biologique dans l’enseignement agricole en conformité avec le plan «Agriculture biologique : Horizon 2012 » : A compter de septembre 2008, l’approche du mode de production « Agriculture biologique » devait être confortée dans tous les référentiels de formation en cours de rénovation ou existants, avec un objectif de généralisation pour 2012. Qu’en est-il en 2011 ? Au sein des membres de la CGE, quelques écoles d’ingénieurs proposent un module ou des interventions sur le thème de l’agriculture biologique, c’est le cas d’AgroParisTech, de l’ISARA Lyon, d'AgroCampus Ouest à Rennes, de Montpellier SupAgro ou encore de l’ENSAT Toulouse (liste non exhaustive) ; mais, semble-t-il, seule VetAgro Sup propose une licence professionnelle en agriculture biologique sur son site de Clermont-Ferrand. Au niveau européen, la France accuse toujours un certain retard vis-à-vis de bon nombre de pays surtout au regard de son potentiel agricole. Des pays comme l’Allemagne, le Danemark, la Grande-Bretagne, la Suisse et les Pays-Bas ont tous des chaires consacrées à l’agriculture biologique qui délivrent des diplômes de niveau ingénieur.]]>
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    MIDDLENEXT code de gouvernance des Stés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/middlenext-code-de-gouvernance-des-stes/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/middlenext-code-de-gouvernance-des-stes/ Publication du premier rapport sur les entreprises faisant référence au code de gouvernance MIDDLENEXT spécifique valeurs moyennes et petites

    MiddleNext a confié à Pierre-Yves Gomez, directeur de l'Institut français de gouvernement des entreprises (IFGE) – l’un des 4 centres de recherche d’EMLYON Business School - l’analyse des entreprises ayant adopté le code de gouvernance sur les valeurs moyennes. Ce code avait été publié en décembre 2009, sur la base du référentiel Gomez « pour une gouvernance raisonnable des entreprises françaises ». (Voir le CP)]]>
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    Les échos du développement durable : Le sol, un milieu vivant en danger https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-echos-du-developpement-durable-le-sol-un-milieu-vivant-en-danger/ Wed, 23 Feb 2011 14:33:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-echos-du-developpement-durable-le-sol-un-milieu-vivant-en-danger/ Depuis l’invention de l’agriculture sédentarisée il y a 10 000 ans environs, l’humanité a créé deux milliards d’hectares de désert dont un au cours du vingtième siècle. À l’heure actuelle l’humanité et ses 6,8 milliards d’êtres humains, dispose encore d’environ 1,5 milliard d’hectares de sol cultivé pour se nourrir, ce qui correspond à 2 400 m² par habitant. Or, nous autres occidentaux consommons en moyenne 6 000 m2 de terre cultivée par habitant. Le calcul est rapide pour constater qu’il doit y avoir sur terre des gens qui ont faim. Effectivement ils sont 1 milliard d’après la FAO, et leur nombre augmente. Pendant ce temps l’agriculture intensive détruit 15 millions d’hectares chaque année (érosion, désertification, salinisation) auxquels s’ajoute une perte de 5 millions d’hectares due à l’urbanisation. Pour compenser, on détruit 10 millions d’hectares de forêts tropicales. De ce fait la surface agricole n’augmente plus, alors que la population mondiale augmente de 75 millions d’habitants/an. Donc, chaque année la surface agricole/habitant diminue. Il va donc falloir apprendre à cultiver la terre sans l’éroder. Pour cela il faut appliquer et respecter les lois de la biologie du sol en agriculture.

    Avant de parler d’agronomie et du constat alarmant présenté en introduction, il est important de définir ce qu’est un sol et quelles sont les grandes bases de son fonctionnement. Il est constitué de matières organiques (décomposition des organismes, humus) et de matières minérales (les argiles, les roches). On parle de milieu organominéral, c’est une matière vivante complexe - le sol héberge 80 % de la biomasse vivante du globe - plus complexe encore que l’eau ou l’atmosphère, qui sont des milieux relativement simples. Le sol est un milieu minoritaire sur notre planète (il n’a que 30 centimètres d’épaisseur en moyenne) et d’une grande fragilité. Enfin, le sol est un milieu qui n’existe que sur la planète Terre ; c’est un système écologique dynamique qui évolue dans le temps et l’espace et connaît une naissance, une maturité et une mort. Le sol naît de l’attache des argiles avec l’humus pour former le complexe argilo-humique. Ce complexe ne peut se former qu’en présence de vie car c’est la vie qui fabrique l’humus et les argiles. Les champignons du sol aidés de la macrofaune du sol vont dégrader la matière organique (lignine, cellulose, etc.) et la complexifier pour former de l’humus. De leur côté, les racines des plantes secrètent des acides organiques qui vont attaquer, dégrader les roches et ainsi fabriquer les argiles. Pour finir c’est dans l’intestin des vers de terre que l’humus et l’argile seront attachés pour former le complexe argilo-humique. Darwin parlait de « terre animale ». On comprend alors l’importance des plantes et des organismes du sol. La maturité du sol a lieu lorsque la couche organominérale s’épaissit. Ainsi sous l’action des plantes, des microorganismes, du climat (les climats chauds et humides favorisent des maturations de sols ou pédogénèses rapides) et du temps, un sol pourra devenir très profond : 14 mètres dans le Santerre, 30 mètres en forêt Amazonienne. Puis, en général sous l’action de l’homme, un sol peut mourir. L’application du modèle industriel à l’agriculture et à l’élevage, la mécanisation, l’utilisation des engrais et des pesticides, la « Révolution verte » et maintenant les OGM, en bref le développement de l’agriculture intensive telle qu’on la connaît a engendré une destruction des sols au cours du XXème siècle et du début du XXIème qui aura été sans précédents dans l’histoire de l’humanité. Mais comment ce modèle a-t-il abouti à autant de déserts ? La mort d’un sol se fait en trois étapes. En premier lieu arrive la mort biologique, elle est la plus commune. Elle commence avec les apports d’engrais et le labour qui favorisent la minéralisation de la matière organique et fait chuter sa teneur dans le sol. Privée de nourriture, la biomasse de la faune du sol s’effondre. Depuis la sortie de la deuxième guerre mondiale, l’utilisation massive des pesticides (herbicides, insecticides, fongicides, etc.) a engendré un effondrement des populations de vers de terres, de la microfaune (collembole, mille-pattes, cloporte, etc.…), des champignons et des microbes. Depuis que le Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols (LAMS) dirigé par Claude et Lydia Bourguignon a commencé ses recherches dans les années 1990, une baisse régulière de l’activité biologique des sols agricoles français a été observée. Pour certains d’entre eux, on ne mesure plus aucun signe de vie microbienne. Les populations de vers de terre quant à elles se sont effondrées en passant de 2 t/ha à moins de 200 kg/ha. La formation du complexe argilo-humique n’est alors plus assurée et l’on rentre dans la deuxième phase de mort d’un sol, sa mort chimique. La pratique du labour si fermement ancrée dans l’esprit des agriculteurs tient une responsabilité importante face à l’agonie des sols. Le labour favorise aussi la minéralisation de la matière organique qui se dégage sous forme de CO2 dans l’atmosphère. Un labour dégage en moyenne 1t de CO2 /ha/an. Cette perte de la matière organique, en plus d’accélérer la chute de l’activité microbienne, engendre une baisse de la fertilité du sol. Pour compenser, l’agriculteur se retrouve forcé de mettre plus d’engrais pour maintenir ses rendements. En faisant de la sorte, il déséquilibre ses cultures, qui se retrouvent attaquées par les pathogènes, l’agriculteur mets alors plus de pesticides et le cercle vicieux s’installe. Le sol, progressivement, devient incapable de retenir les éléments tels que la potasse, l’azote, le calcium, qui s’en vont et terminent dans les nappes phréatiques ou les rivières. C’est la lixiviation (pertes des ions). A ce stade, le sol va rentrer dans sa phase ultime de dégradation, celle qui est la plus visible, c’est la mort physique. La très grande majorité des sols agricoles sont arrivés à ce dernier stade de dégradation. Les deux exemples les plus frappants de dégradation physique d’un sol sont l’érosion ou la salinisation. Actuellement, à l’échelle mondiale, l’érosion est responsable de la destruction de 5 millions d’hectares de terre agricoles par an. Ce phénomène s’est amplifié depuis les 30 dernières années. Ainsi en Europe de l’Ouest, c’est plus de 25 millions d’hectares de terres agricoles qui sont affectées par l’érosion hydrique ou éolienne. Le constat est alarmant dans toutes les zones cultivées de la planète où le modèle intensif a été mis en place. L’érosion se produit lorsque le sol ne possède plus d’humus (détruit par le labour) et plus de faune (vers de terre). Les argiles qui sont des colloïdes se retrouvent en suspension dans l’eau. A la moindre pluie, les argiles sont déplacées, le sol s’en va et l’on observe des rivières qui deviennent boueuses. Autre fléau, la salinisation des sols. A elle seule, elle est responsable de la désertification de 6 millions d’hectares de terres agricoles tous les ans. L’agriculture intensive et son usage abusif d’engrais force les plantes à faire de la turgescence, processus par lequel elles vont gonfler leurs cellules d’eau pour absorber les sels que sont les nitrates. Afin de répondre à cette demande élevée en eau (ex : culture de maïs dans le sud ouest de la France), l’irrigation devient indispensable. Or, elle se fait par pompage des nappes phréatiques riches en sels minéraux (Na, Mg et Ca). Au fil du temps, ces sels s’accumulent à la surface du sol, pour atteindre des teneurs toxiques qui rendent toute culture impraticable. Le sol, comme le pétrole, est une ressource « finie » sur cette planète ; mais contrairement au second, on ne peut pas vivre sans lui car il nous nourrit. Il est urgent de commencer à respecter les sols et d’intégrer le concept « sol milieu vivant ». L’agriculture intensive et l’agronomie telles qu’elles sont pratiquées aujourd’hui ne sont pas durables. Nul besoin d’être prophète. Tout ce que les écologistes sérieux ont avancé depuis trente ans se vérifie aujourd’hui. Le saccage de notre environnement et des sols doit cesser. Il en va du salut de cette civilisation. Mais sera-t-elle capable ou suffisamment courageuse pour se remettre en cause et changer pour s’écarter du modèle destructeur de l’agriculture industrielle ?

    Lydia et Claude Bourguignon

    En savoir plus

    Lydia Bourguignon, maître ès sciences agroalimentaires et Claude Bourguignon, ingénieur agronome (INAPG) et docteur ès sciences en microbiologie, ont quitté l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans les années 80. Après leur départ, Lydia et Claude ont créé en 1990 leur propre laboratoire de recherche et d’analyses en microbiologie des sols (LAMS). Source : www.solutionslocales-lefilm.com

    Quelques références : - Bourguignon C, L. - 2009. Le sol, la terre et les champs. Édition : Sang de la terre - Gobat J.M., Aragno M., Matthey W. - 2010. Le sol vivant. - Ramade F. - 1995. Éléments d’écologie : écologie appliquée. - Dorst J. - 1965. Avant que nature meure. WorlOmeters FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture)
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    Signature d’une convention avec l’ASCUN (Association Colombienne d’Universités) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-avec-lascun-association-colombienne-duniversites/ Tue, 22 Feb 2011 14:33:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-avec-lascun-association-colombienne-duniversites/ Le 24 janvier,  la CGE a signé une convention de partenariat académique avec l’Association Colombienne d’Universités (ASCUN). Après avoir signé le 1er février 2010 une convention pour la reconnaissance mutuelles des diplômes et études avec la CPU (Conférence des présidents d'universités) et la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs), l’ASCUN a souhaité formaliser une convention de coopération académique avec la Conférence des Grandes Ecoles. L’ASCUN, créée en 1958,  regroupe actuellement 83 universités dont 19 accréditées de qualité supérieure (« Acreditacion de Alta calidad »). Ces liens se situent dans un contexte favorable, en effet :

    • La France est actuellement le troisième pays de destination des étudiants colombiens, après les Etats-Unis et l’Espagne. En 2009, plus de 2300 étudiants colombiens étaient inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur français, soit +38 % par rapport à 2004. 289 Colombiens étaient présents dans les écoles membres de la CGE en 2007-08. Cela fait de la Colombie, le deuxième pays en Amérique latine, après le Brésil, qui envoie le plus d’étudiants en France.
    • Les programmes de doubles diplômes ont augmenté et sont passés de 23 en 2008 à 71 en 2010 ; ils impliquent 23 établissements d’enseignement supérieur colombiens et 42 français.
    • A été créé un dispositif de bourses de formation doctorale en alternance destinée exclusivement aux professeurs universitaires colombines titulaires d’un master.
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    Une expertise scientifique collective pour mieux comprendre les comportements alimentaires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-expertise-scientifique-collective-pour-mieux-comprendre-les-comportements-alimentaires/ Tue, 22 Feb 2011 14:33:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-expertise-scientifique-collective-pour-mieux-comprendre-les-comportements-alimentaires/ Dans le cadre de la préparation de son Plan national pour l'alimentation, le ministère de l'Agriculture a commandé à l'INRA une expertise scientifique collective (ESCo – cf. encadré) sur les comportements alimentaires des Français.

    L'objectif de ce travail, dont les conclusions ont été rendues en juin 2010, était d'analyser les déterminants des comportements alimentaires et les leviers d'actions permettant de favoriser les pratiques favorables à la santé.
    Méthodes et portée de l’ESCo

    Mise en place à l'INRA en 2002, l'ESCo est une activité d'aide à la décision publique. Elle répond à une question posée par un commanditaire extérieur en dressant un état et une analyse critique des connaissances scientifiques disponibles à travers une approche pluridisciplinaire associant sciences du vivant et sciences humaines et sociales. Un groupe d'une trentaine de chercheurs originaires d’institutions françaises diverses a été mobilisé pour l'ESCo "Comportements alimentaires". Le travail de ces experts s’est appuyé sur un corpus bibliographique de près de 1 800 références, dont ils ont extrait, analysé et assemblé les éléments pertinents pour éclairer les questions posées. L’ESCo n’apporte pas d’avis ou de recommandations. Elle met en relief des options pour l’action, sur la base des évaluations disponibles de différentes actions publiques ou privées, conduites et analysées.

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    Le carrousel des robots, à l'Ecole des Mines de Nantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-carrousel-des-robots-a-lecole-des-mines-de-nantes/ Tue, 22 Feb 2011 14:33:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-carrousel-des-robots-a-lecole-des-mines-de-nantes/ Les meilleurs bioroboticiens du monde entier ont rendez-vous en avril à Nantes. Ils feront une démonstration de leurs créatures, mises au point sur le modèle d’animaux existants. « Ce sera un vrai bestiaire ! » Frédéric Boyer1 se réjouit à l’avance du workshop qui va réunir à Nantes, du 6 au 8 avril, une centaine des plus grands bioroboticiens du monde entier, évidemment accompagnés de leurs créatures. Mais si le coordinateur du projet ANGELS, professeur au département Automatique-productique de l’École des Mines de Nantes, s’exprime ainsi avec son humour habituel, le sujet reste des plus sérieux. Avec un enjeu colossal : la biorobotique vise à rien moins qu’unir les sciences de la vie et celles de l’ingénieur. En clair, mettre au point des robots calqués sur les animaux pour reproduire les propriétés exceptionnelles de certaines espèces en matière de locomotion (nage, reptation), de perception ou d’organisation sensori-motrice.

    Montée par l’École des Mines de Nantes avec l’appui de deux projets européens (ANGELS et LAMPETRA) avec une partie ouverte au public, cette manifestation sera par exemple l’occasion d’admirer les performances du robot serpent de l’Université de Tokyo, du robot lamproie venu d’un laboratoire italien (Scuola Superiore Sant’Anna de Pise), le plus grand d’Europe dans ce domaine, des robots anguilles - celui de Nantes, conçu à l’IRCCyN (Institut de recherche en communications et cybernétique de Nantes) bien sûr, mais aussi celui de l’École polytechnique fédérale de Lausanne - ou encore un insecte volant de 6 grammes disposant d’une autonomie de 6 minutes, encore jamais présenté en France. En plus des neuf séances plénières, des exposés aborderont des thèmes précis comme la nage, la reptation, le vol, l’œil de la mouche ou le sens électrique des poissons. Une nouvelle discipline Les applications envisagées sont immenses puisque, dotés de telles qualités, ces « animaux » pourront se mouvoir de façon autonome et reconnaître des objets dans des environnements confinés ou opaques que ne peuvent atteindre ni l’homme ni les robots traditionnels. C’est particulièrement vrai de ceux qui sont destinés à l’environnement liquide comme ANGELS, pour lesquels toutes sortes d’utilisations sont imaginables : surveillance militaire, maintenance de plates-formes offshore, voire endoscopie industrielle et médicale. Cependant, sans attendre ces applications finales, de telles recherches sont l’occasion d’importants progrès intermédiaires, dans les capteurs, la modélisation ou l’autonomie énergétique par exemple. Ce grand rendez-vous nantais de toute la communauté bioroboticienne ponctue les efforts de l’École des Mines dans ce domaine et témoigne de l’importance qu’elle attache à des recherches qui mobilisent des moyens issus de quatre départements sur cinq : automatique-productique, bien sûr, mais aussi Subatech, informatique et le département Systèmes énergétiques et environnement. Sans parler du recours, à l’extérieur, aux sciences de la nature pour la connaissance et la compréhension des modèles animaux. C’est ce caractère décloisonné qui rend une telle recherche aussi passionnante : « Plusieurs disciplines viennent s’assembler autour de ce noyau qu’est la bionique pour créer une nouvelle discipline », résume Frédéric Boyer.

    1Frédéric Boyer est professeur au département d'Automatique-productique de l'Ecole des Mines de Nantes, Nantes. Il travaille notamment avec l'équipe de robotique de l'Institut de Recherche en Communication et Cybernétique de Nantes (IRCCyN).

     

    ANGELS : TOUJOURS PLUS AGILE

    Et le robot anguille nantais, où en est-il ? D’abord connu sous le nom de ROBEA, il s’appelle maintenant RAAMO et a un petit frère européen avec ANGELS, acronyme qui signifie «ANGuilliform robot with ELectric Sense» mais qui surtout rend compte des importants progrès réalisés sur la place nantaise. En clair, et toujours dans la logique consistant à copier la nature dans ce qu’elle peut apporter de mieux à la robotique, ANGELS a aussi adopté le sens de certains poissons qui dégagent un champ électrique, leur peau percevant et analysant en retour la réponse donnée par l’environnement pour en déduire les objets (et congénères) alentour. « Il est capable de donner une forme à son champ électrique, explique Alexis Girin, ingénieur de recherches à l’École. Car pour être autonome il ne suffit pas d’être intelligent ; il faut avoir un corps qui perçoive bien et agisse bien. » Autre progrès marquant, ANGELS n’a plus un corps unique : au cours de sa navigation, il est capable de se subdiviser en robots identiques plus petits et autonomes puis de se reconstituer, selon ce que les chercheurs du projet appellent « des procédés de robotique reconfigurable ». Tous ces modules sont équipés d’un sens électrique indépendant ou collaboratif et peuvent communiquer entre eux. Ainsi peuvent-ils se faufiler dans des environnements encore moins accessibles, par exemple des tuyauteries anguleuses, mais aussi fournir une description détaillée d’un objet qu’ils auront analysé selon différents points de vue. Au sein du département automatique-productique, quatre enseignants-chercheurs et trois doctorants travaillent à temps plein sur ANGELS, plus deux autres sur des sujets de robotique biomimétique. Si l’on ajoute trois enseignants-chercheurs et un technicien au laboratoire Subatech, un professeur et un doctorant au département Systèmes énergétiques et environnement, et un enseignant-chercheur au département Informatique, cela fait au total seize personnes qui veillent en permanence sur les progrès de notre anguille. Mais on recense dans l’ensemble des laboratoires européens jusqu’à cinquante personnes impliquées dans ce projet soutenu par des crédits communautaires. Attention suprême : dans un patio de l’École, ANGELS dispose désormais de sa piscine, un bassin d’expérimentation flambant neuf.
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    L'Apprentissage : note de la DEPP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-note-de-la-depp/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-note-de-la-depp/ La Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Education nationale (DEPP) publie une note sur l’apprentissage (janvier 2011). La croissance de l’apprentissage marque une pause en 2008 et 2009. Au 31 décembre 2009, 424 750 jeunes préparent un diplôme en apprentissage, soit une baisse de 0,7 % par rapport à la rentrée précédente. En 2008, la croissance des effectifs avait déjà ralenti (+ 0,6 %), après plusieurs années de développement rapide. Cette contraction résulte à la fois d’un contexte économique défavorable qui pénalise l’alternance dans son ensemble et de la réforme du baccalauréat professionnel. Seules les formations de niveau bac+4 et plus restent très dynamiques, avec des taux de croissance supérieurs à 10 % par an.

    Voir la note

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    "Les Cahiers" d'Ingénieurs et Scientifiques de France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cahiers-dingenieurs-et-scientifiques-de-france/ Thu, 03 Mar 2011 14:33:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cahiers-dingenieurs-et-scientifiques-de-france/ Ingénieurs et Scientifiques de France crée : « Les Cahiers », le nouveau support de publication des Comités. Le premier numéro porte sur une Enquête Innovation « Que pensent les ingénieurs et scientifiques de l’innovation ? » ; elle constitue une approche originale, recherchant le point de vue des acteurs du terrain plutôt que celui des dirigeants. Plus de 4 800 ingénieurs issus de 115 Ecoles ont répondu à un questionnaire approfondi. L’ensemble des résultats est disponible sur le site d’IESF :

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    Comité de pilotage du MESR sur les soirées et week-ends d'intégration https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comite-de-pilotage-du-mesr-sur-les-soirees-et-week-ends-dintegration/ Thu, 03 Feb 2011 14:33:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comite-de-pilotage-du-mesr-sur-les-soirees-et-week-ends-dintegration/ En novembre dernier, Valérie Pécresse a installé le comité de pilotage, présidé par Martine Daoust, recteur de l’académie de Poitiers, en charge d’une réflexion sur l’ensemble des actions pouvant être menées afin de protéger les étudiants lors des soirées et week-ends d’intégration.

    Le comité avait pour mission de présenter des recommandations opérationnelles sur la tenue des événements se tenant à l’intérieur ou à l’extérieur des établissements, dans un cadre public ou privé, dès lors qu’ils sont liés au contexte universitaire. Il vient de remettre son rapport à la Ministre. Voir le rapport]]>
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    Retour sur l'assemblée générale du 4 février https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-lassemblee-generale-du-4-fevrier/ Sun, 06 Feb 2011 14:33:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-lassemblee-generale-du-4-fevrier/ Lors de son assemblée générale ordinaire du 4 février, la CGE avait mis l'accent sur le thème de la réforme du lycée et de ses conséquences sur le profil des futurs bacheliers.

    Une table ronde animée par le président Pierre Tapie a réuni :

    - Érick Roser, doyen de l’Inspection générale, Ministère de l’Education nationale, qui a présenté les grandes lignes de la réforme, - Michel Bouchaud, président de l’Association des proviseurs de lycées à classes préparatoires, - Philippe Heudron, président de l’AP-HEC, - Bruno Jeauffroy, président de l’Union des professeurs de spéciales, - Alain Storck, directeur de l’INSA Lyon et président de la commission Recherche de la CGE.

    Rappelons que la CGE travaille actuellement sur le sujet. Ses analyses et ses réflexions devraient aboutir à une série de propositions en juin 2011. Voir les éléments d'information distribués à cette occasion (à télécharger ci-dessous).

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    La parole à Lorenzo DIEZ, directeur de l'ENSarchitecture de Nancy https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-lorenzo-diez-directeur-de-lensarchitecture-de-nancy/ Thu, 03 Mar 2011 14:33:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-lorenzo-diez-directeur-de-lensarchitecture-de-nancy/ L'architecture, le design et l'art prennent part à notre univers quotidien. Qu'il s'agisse d'un abribus, d'un logement ou d'un espace public, nous évoluons dans un cadre de vie plus ou moins déterminé et porteur de sens à partir de ces dimensions, formes, structures, matériaux, couleurs, sonorités, odeurs...

    Alors que les citoyens interpellent les pouvoirs publics par de nouvelles attentes en termes d’habitat, d'écologie, de cohabitation urbaine, de qualité de vie, l’architecture, l'art et le design sont des disciplines permettant d’apporter des réponses dans ces domaines. Composante majeure du développement durable, l'architecture puise aux racines mêmes des civilisations humaines et a puissamment contribué à leur définition. Elle en est l’expression et même une expression particulièrement visible, complexe et durable. En tant que corpus de savoirs et de pratiques profondément enracinés dans l’organisation matérielle, culturelle et économique de chaque société, l’acte de construire s’inscrit dans un temps long. Cet art de la durée ne met pas seulement en jeu la pensée ou la main du concepteur ou de l’ouvrier mais dépasse les accomplissements individuels pour devenir un bien collectif porteur de sens. Apprendre à composer (ou re-composer) ce cadre de vie, à lui donner sens en s'appuyant sur les usages et les aspirations des citoyens, telle pourrait être la définition donnée aujourd'hui à l'enseignement de l'architecture et à la recherche dans ce domaine. Cet enseignement est incarné par le réseau des 20 Écoles Nationales Supérieures d’Architecture placées sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication. Deux d'entre elles délivrent également le diplôme de paysagiste DPLG : les ENSAP de Bordeaux et de Lille. Aujourd’hui, l’augmentation des candidats en première année témoigne de la forte attractivité des études supérieures en architecture (admission en 1ère année d’1 postulant sur 7 ou 10 selon les régions). Les ENSA s’inscrivent dans la norme universitaire L.M.D. Elles forment plus de 20 000 étudiants dont l’entrée sur le marché du travail s’avère aujourd’hui extrêmement dynamique (80 % des diplômés trouvent leur premier emploi en moins de six mois). Depuis 2005, l'accès à l’exercice libéral de la profession d’architecte passe par une habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre qui intervient après l'obtention du diplôme d’État d'architecte. Une des spécificités majeures de l'enseignement dispensé par les ENSA repose sur l’apprentissage de la conception architecturale et urbaine au travers de l’enseignement du projet par le projet. Cet enseignement parfois appelé « Atelier » ou « Studio » est articulé avec les enseignements des différents champs disciplinaires. Il représente plus de 30 % du temps d'enseignement et permet aux étudiants, dans le cadre de mise en situation concrètes, de rendre « activables » les connaissances. Travaillant sur des projets aussi divers que des recyclages de friches, des éco-quartiers, des équipements publics, des réhabilitations patrimoniales, des logements, les écoles d'architecture développent de nombreux partenariats avec les collectivités et entreprises et démontrent quotidiennement leurs capacités à agir sur les territoires. Cette spécificité est rendue possible par la présence au sein des équipes enseignantes d'architectes praticiens et de chercheurs. Enfin les ENSA disposent d'un réseau de recherche qui a fait ses preuves. Né il y a trente ans dans les écoles d’architecture, ce secteur a largement confirmé sa maturité, et voit aujourd’hui ses productions reconnues en France et à l’étranger. Déjà certaines écoles, intégrées à des écoles doctorales, ont la capacité à délivrer le doctorat en architecture. La seule chaire dans le domaine de l’Architecture créée au monde par la Direction de l’Enseignement Supérieur de l’UNESCO, basée en France, en témoigne également.

    Lorenzo DIEZ Directeur de l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy

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    Interview de Sylvie Borst https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/interview-de-sylvie-borst/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/interview-de-sylvie-borst/ CGE : Quelle place a le développement durable dans votre parcours ? S.B. : Pour la petite histoire il n’était nullement question de développement durable dans nos formations à cette époque ni même d’environnement, les enseignements techniques étaient prédominants, accompagnés de notions de gestion, de finances publiques, de marchés publics. Je dois vous dire que jusqu’en 2008 le bâtiment durable n’était pas vraiment notre priorité ; la priorité c’était de livrer le bâtiment dans les délais en respectant une qualité architecturale et à des coûts plutôt maitrisés. Mon premier contact avec la problématique environnementale s’est fait à l’occasion de la découverte d’une pollution de sol à l’endroit où devait être construite une école. Puis le directeur de la DPA m’a proposé de créer un nouveau service, le Service technique du bâtiment durable (STBD), non pas parce que j’étais une spécialiste du développement durable mais parce que j’avais la légitimité « terrain » et une personnalité capable de se faire entendre, deux qualités importantes, selon lui, pour faire avancer la thématique du développement durable au sein de la DPA. Pendant trois ans j’ai construit ce nouveau service, il faut savoir que la DPA est en charge de 3 000 bâtiments, ce qui vous donne une idée de l’ampleur de la tâche. Pour ce faire nous avons organisé le STBD en trois sections :

    • la section Réglementation et développement chargée de la veille réglementaire, de la diffusion de la doctrine technique auprès de nos collègues via des cahiers et des fiches techniques, de l’accompagnement des services opérationnels. C’est un rôle de facilitateur en quelque sorte, nous balayons de nombreuses thématiques, parmi lesquelles l’accessibilité, la haute qualité environnementale (HQE), la performance énergétique, les aspects sanitaires ou encore la biodiversité. Concernant ce dernier thème il s’agit surtout de végétalisation de toiture ou de façade ;
    • la section Technique de l’énergie et du génie climatique avec un volet Etudes, ou comment choisir tel ou tel mode de production d’énergie, comment concevoir et dimensionner le centre thermique dans le cadre d’un projet de construction ; puis un volet Exploitation car il faut faire fonctionner et entretenir les 3 000 chaufferies de notre parc et enfin un volet Gestion, qui concerne la facturation des consommations de fluides. Ce troisième volet nous permet de connaître parfaitement les consommations énergétiques de nos bâtiments. Nous avons par ailleurs qualifié ces consommations en réalisant des Diagnostics de performance énergétique (DPE) sur l’ensemble de notre parc immobilier ;
    • la troisième section ou plutôt mission, car elle s’est rajoutée aux deux autres récemment, est dédiée à la mise en place de contrats de performance énergétique dans les écoles parisiennes.

    CGE : Quelles sont les synergies avec le calcul des coûts de construction ? Est-ce de votre ressor ? S.B. : Non, cela relève davantage du service de contrôle de gestion mais ponctuellement nous avons pu faire quelques simulations notamment pour anticiper l’impact financier d’un changement de réglementation comme cela va être le cas pour la RT 2012.

    CGE : Vous avez créé un référentiel Bâtiment durable propre à la ville de Paris, de quoi s'agit-il ? S.B. : En fait la réflexion est partie du Plan Climat de la ville de Paris ou plutôt de sa déclinaison au niveau du parc immobilier municipal puisque le maire de Paris a souhaité que les bâtiments soient exemplaires et aillent au-delà de la règle des 3x25 inscrits dans le Plan Climat pour devenir les 3x30 : 30 % de réduction de la consommation d’énergie, 30 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et 30 % de l’énergie consommée sous forme d’énergie renouvelable, tout cela à l’horizon 2020, base 2004. Pour atteindre ces objectifs nous nous sommes fixé, en 2008, un cadre de travail comprenant un état des lieux systématique, un audit environnemental confié à un prestataire de service, et l’inscription du projet dans une démarche HQE pour toutes opérations dont le coût est supérieur à 1 million d’euros. Nous avons scindé ces opérations en deux catégories, les grosses réhabilitations de bâtiments existants et les constructions de bâtiments neufs avec des objectifs respectifs en termes de performance énergétique de 80 Kwh/m² shon/an et 50 Kwh/m² shon/an (en énergie primaire). En fait notre référentiel bâtiment durable est construit sur la base du référentiel HQE à la fois adapté à nos objectifs définis par le Plan Climat et à l’usage courant de nos bâtiments qui sont principalement des établissements recevant du public sensible (jeunes enfants). Notre référentiel a donc un niveau « très performant » pour les cibles énergie et qualité de l’air. L’originalité de notre référentiel vient de la prise en compte de l’accessibilité pour tous, un critère hors référentiel HQE qui va au delà du handicap moteur déjà encadré par la loi, dans nos critères d’évaluation. Nous avons créé le CRAPT, centre de ressources pour l’accessibilité pour tous, sorte de comité de travail pluridisciplinaire pour encadrer tous les projets sur la base d’une grille d’évaluation de l’accessibilité des bâtiments à trois niveaux :

    • Niveau 1 : Le bâtiment est accessible depuis la rue jusqu’à l’accueil pour toutes les personnes
    • Niveau 2 : Tous les locaux du bâtiment ouverts au public sont accessibles à toutes les personnes
    • Niveau 3 : Tous les locaux du bâtiment sont accessibles à toutes les personnes.
    Ce référentiel va bientôt être évalué et la grille d’accessibilité va certainement évoluer.

    CGE : Quel levier avez-vous utilisé pour faire adopter ce référentiel à vos collaborateurs ? S.B. : Les chefs de projets opérationnels et les différents chefs de service de la DPA ont été associés à la mise au point du référentiel ; ensuite, nous avons choisi d’être assez directif puisque nous avons imposé ce référentiel pour la grande majorité de nos opérations. Par contre tous les ingénieurs recrutés reçoivent une formation/sensibilisation au référentiel. Toutes les parties prenantes sont consultées à toutes les étapes, elles valident l’étude de faisabilité réalisée par nos architectes internes par exemple.

    CGE : Les contrats de performance énergétiques (CPE) : comment vous êtes-vous approprié ce nouvel outil ? S.B. : Cette mission est un peu à part. Elle m’a été confiée en cours de route dans le but de respecter les engagements du Plan Climat dans un contexte de réduction des budgets de rénovation des bâtiments occasionnée par la crise économique. La Direction nous alors demandé de faire preuve « d’ingénierie innovante » ! Nos partenaires institutionnels nous ont alors suggéré d’étudier la mise en place de partenariats public-privé (PPP) pour rénover et exploiter nos écoles. Nous avons décidé d’étudier la question en réalisant une pré-évaluation sur 5 écoles aux profils énergétiques très différents mais toutes très énergivores. Puis nous avons lancé un appel d’offre à blanc auprès d’un panel d’entreprises et avons eu 7 réponses, qui nous ont permis d’évaluer l’intérêt de mettre en place ce genre de PPP. Nous avons aussi réalisé un benchmark des CPE existants bien qu’il y en ait peu. Nous nous sommes ainsi rapprochés de la région  Alsace, qui a réalisé un projet similaire sur ses lycées, et de la ville de Montluçon, qui en a fait de même avec ses bureaux. Forts de cette pré-étude, nous avons extrapolé l’opération à 100 écoles, sur la base des DPE existants, et lancé un appel d’offre, pour lequel nous avons eu 4 réponses. Notre objectif est d'étendre cette opération à 600 écoles, à raison de 300 par mandature donc 300 avant 2014 et 300 après.

    CGE : Quel est le profil de l'appel d’offre que vous avez lancé ? S.B. : Nous avons recouru à une procédure juridique un peu différente de l’appel d’offre classique, qui ne laisse généralement pas beaucoup de liberté aux entreprises qui répondent. Nous avons opté pour la procédure dite de « dialogue compétitif », qui fixe des obligations de résultats mais laisse l’entreprise libre de choisir les moyens pour y arriver. Ainsi ce sera l’entreprise la mieux-disante qui sera retenue, au regard de la réalisation des objectifs d’économie d’énergie et de réduction des émissions de GES de -30 %. Cette procédure sera assortie d’un système de bonus/malus pour l’entreprise, d’autres critères étant pris en considération, comme la nature des travaux prévus, le respect de la qualité architecturale des bâtiments, ou encore une assise financière suffisante de l’entreprise garantissant la pérennité du contrat sur une durée de 20 années.

    CGE : Est-ce compliqué de mettre en place un CPE ? S.B. : Cet outil était tout à fait nouveau pour nous. La technique financière est assez lourde : il faut faire des simulations sur 20 ans, il y a un budget d’investissement et un budget de fonctionnement ; au bout d’un moment on bascule dans le budget de fonctionnement lorsque le prêt pour le budget d’investissement a été amorti, bref cela demande une étude assez poussée. Sur les aspects juridiques, ce genre de partenariat demande la mise en place de protocoles de mesures des déperditions de chaleur très contraignants, où tout a son importance, ne serait-ce que la position des capteurs de mesure dans le bâtiment. Il faut aussi mettre en place un protocole bipartite d’exploitation, avec notamment une délégation de responsabilité pour la petite maintenance, puisque ce seront nos équipes qui feront ces travaux (changer une ampoule, refaire un joint d’étanchéité etc.). Enfin il faut aussi mettre en place un protocole d’usage du bâtiment avec des consignes pour les utilisateurs finaux (comment gérer l’éclairage, les ouvertures des fenêtres etc.).Tous ces protocoles sont là pour cadrer le calcul des économies d’énergie réellement réalisées, et donc des bonus/malus de notre partenaire. Nous aurons encore du travail sur ce sujet avec l’entreprise qui sera retenue, mais je ne manquerai pas de vous tenir informé des futures solutions envisagées. La signature du contrat est prévue pour cet été.

    Propos recueillis par Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission Développement durable de la CGE

    Sélection des activités DD dans les écoles
    • 25 et 26 mai 2011 : les Rendez-vous annuels du Développement Durable, R2D2 L'École des Mines de Douai organise, à l'initiative de la Conférence des grandes écoles, les Rendez-vous annuels du Développement Durable, R2D2, réunissant les responsables de l'enseignement supérieur francophone. Ces journées aborderont de façon très concrète la mise en place de la démarche Développement Durable à travers les caractéristiques spécifiques d'un établissement d'enseignement supérieur : formation, recherche, création d'entreprise et vie sur le campus. Différentes interventions sont également prévues, notamment celles de Jean-Marie Pelt, président de l'Institut européen d'Écologie, et de Guy Pourbaix, délégué régional du réseau Alliances sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE).
    • LaSalle Beauvais : rendez-vous le 31 mars pour la Journée de l'environnement et le 6 avril pour une visite des laboratoires A l’occasion de la semaine nationale consacrée à l’industrie, LaSalle Beauvais propose deux événements : le 31 mars, la Journée de l’Environnement sur le thème des énergies renouvelables et le 6 avril, l’ouverture au grand public des laboratoires de recherche de l’école d’ingénieurs. Contact : Agnès Sylvano – Chargée de communication Relations Entreprises – 03 44 06 76 05
    • Partenariat de formation réussi entre le REFEDD et le CESI sur la réduction des gaz à effet de serre des campus En 2011, l’É́cole d’ingénieurs du CESI, qui possède 12 centres en France, mettra en route des plans d’actions pour réduire les gaz à effet de serre sur ses campus. Avec l'objectif de former ses étudiants et ses personnels administratifs aux enjeux énergie/climat, ainsi que de leur faire découvrir une méthodologie de diagnostic des gaz à effet de serre sur les campus, l’école d’ingénieurs du CESI a signé au printemps 2010 un partenariat avec le Réseau Français des Étudiants pour le Développement Durable (REFEDD), qui déploie partout en France les ateliers « Projet Carbone Campus ». En savoir plus...
    • Une application iPhone nommée « iEcolo » à Télécom Bretagne Erwan Gereec, élève ingénieur en 2ème année à Telecom Bretagne (formation FIP), a développé une application iPhone nommée « iEcolo ». À travers ce portail écologique, l’utilisateur peut consulter une liste d’écogestes classés par catégories (Maison, Travail, Transport), ou encore lire les articles publiés quotidiennement en matière d’environnement, d’écologie, de développement durable. En savoir plus...
    • Trois étudiants du bachelor en commerce de Rouen Business School à la 2ème place du challenge international « Façonner les leaders de demain » Rouen Business School s’est illustrée dans la première édition de cette compétition, organisée par la fondation GRLI (Global Responsibility Leadership Initiative) et l’ONG internationale Net Impact, qui avait pour thème « Comment la nouvelle génération de leaders peut-elle contribuer au leadership responsable ? ». En savoir plus...
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    Les écoles de la CGE : un florilège de compétences, d’imagination et de perspectives https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-de-la-cge-un-florilege-de-competences-dimagination-et-de-perspectives/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-de-la-cge-un-florilege-de-competences-dimagination-et-de-perspectives/ Dans un précédent numéro de Grand Angle (N°8 - juin 2010), nous avons présenté le concept de « Grande Ecole » et défini les critères qui permettent de reconnaître les établissements qui méritent cette appellation, à l’origine « non contrôlée ». Derrière les 223 grandes écoles membres de la CGE, se cache cependant une diversité mal connue. Bien que toutes reconnues par l’Etat et délivrant un diplôme conférant le grade de master, les écoles de la CGE sont très différentes à maints égards :

    • Leur statut : elles sont publiques ou privées ou encore consulaires (les écoles de management gérées directement par les chambres de commerce et d’industrie) ; un grand nombre ont adopté le statut d’association ou sont gérées par une fondation. • Leurs tutelles sont très diverses : ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Défense (écoles militaires, d’aéronautique), de l'Agriculture (écoles d’agronomie), de l'Industrie (écoles des mines et des télécommunications), de l'Ecologie, de la Ville de Paris, de la Culture, Chambres de commerce et d'industrie, etc. • Leur taille : certaines sont petites (une centaine d’élèves) et d’autres vraiment grandes (plus de 5 000 élèves). • Leurs moyens : les sources de financement sont également très différenciées tant dans leur origine que dans leurs proportions dans le budget total. On y trouve les droits de scolarité demandés aux étudiants ou à leur famille, les aides d’Etat, la taxe d’apprentissage, le produit des contrats de recherche et de transfert de technologies, les financements sur appels à projets nationaux ou européens. La répartition de ces financements est spécifique à chaque établissement. • Les domaines : sciences de l’ingénieur, management, médecine militaire ou vétérinaire, arts, architecture, mode, communication, journalisme, statistiques, géomatique… • Leurs programmes de formation : certaines écoles sont généralistes abordant un large spectre de connaissances et préparant à des métiers très divers, d’autres franchement spécialisées destinant leurs diplômés à des secteurs spécifiques ou à des fonctions particulières dans les entreprises. Mais toutes fournissent à leurs diplômés les clés d’accès à un premier métier et les compétences pour construire une carrière riche et adaptée aux aspirations de chacun. • La recherche fait partie intégrante de leurs activités. On y trouve un continuum de la recherche la plus fondamentale à celle directement transférable dans l’entreprise. • Les processus de stimulation de l’innovation et d’entrepreneuriat irriguent la plupart des formations. • La démarche internationale à la fois dans la connaissance des langues, des cultures mais aussi des méthodes de travail y est un leitmotiv à l’heure de la compétition mondiale des économies et des compétences. Bien loin est l’époque où chaque établissement vivait en autarcie. Quelle est l’école qui ne fait pas partie d’un voire de plusieurs réseaux : géographiques (régionaux, nationaux, internationaux) ou thématiques. Les logiques et les politiques de ces réseaux se superposent parfois et complexifient la stratégie d’un établissement. En revanche ces multiples relations permettent de passer outre les cloisonnements, de pratiquer la multi- ou pluridisciplinarité et d’enrichir les formations. Il serait vain de vouloir dresser un panorama exhaustif de toutes les initiatives existantes. Nous nous limiterons à citer quelques exemples de coopérations et de partenariats représentatifs de la vie des écoles. 1) les cursus d’ingénieur-manager Cette nécessité de rapprocher les deux domaines est apparue depuis plusieurs décennies déjà. Ces partenariats entre écoles d’ingénieur et écoles de management permettent aux élèves de l’école d’ingénieur d’acquérir une formation de manager en 1 ou 2 ans dans l’école de management. Certains doubles diplômes sont parfaitement réciproques et orientent non seulement les élèves-ingénieurs vers le management mais aussi les élèves en management vers des domaines technologiques et scientifiques. D’autres formules impliquent un rallongement des études de plusieurs semestres.
    • L’école d’ingénieurs ECAM Rennes-Louis de Broglie a un bi-diplôme avec l’Ecole de management ESSCA Angers ; l’Institut supérieur d’électronique et du numérique (ISEN) avec ESC Rennes school of business ; l’Ecole de l'aviation civile (ENAC) avec Audencia Ecole de management de Nantes ; l’Ecole centrale de Lille a un cursus d’ingénieur manager avec Skema business school et vient de s’associer avec l’EDHEC pour une formation d’ingénieur management ;
    • Grenoble INP a 3 doubles diplômes d’ingénieur-manager, dont un avec l’Ecole supérieure de commerce de Grenoble (les deux autres avec l’IEP et l’IAE de Grenoble) ;
    • L’Ecole centrale d’électronique a un double diplôme avec L’ESCEM Tours-Poitiers orienté vers la finance et le développement durable, qui implique une année supplémentaire d’études ;
    • Mines ParisTech et HEC ont un double diplôme réciproque ; de même Télécom école de management avec Télécom SudParis, Télécom Lille 1 et les Ecoles des mines de Douai et Alès ; l’Ecole Centrale Paris et l’ESSEC ont créé des cursus alternés sur 5 ans menant à un double diplôme ;
    • Rouen business School offre des places aux ingénieurs du Groupe Cesi dans son master grande école ;
    • l’Ecole Centrale de Lyon et l’Ecole des mines de St Etienne avec l’EMLyon ; ce partenariat va d’ailleurs prendre une dimension nouvelle et déboucher sur l’ouverture, à la rentrée 2012, d’« Idea » (Innovation, design, entrepreneuriat et arts), école commune à l’EM Lyon et Centrale Lyon, qui prévoit des formations encore plus diversifiées ;
    • A Nantes, l'Ecole Centrale, l’Ecole des mines et Audencia ont créé Nantes Atlantic Technology (NATech), premier consortium français conjuguant l’ingénierie et le management dans le domaine de l’enseignement supérieur ;
    • L'Institut d'optique graduate school a rapproché sa filière "Innovation entrepreneurs" du programme HEC Entrepreneurs pour créer des équipes pluridisciplinaires.

    2) Des enseignements suivis dans une école partenaire

    Soit les élèves obtiennent deux diplômes de deux écoles différentes (voir cursus ingénieur-manager ci-dessus) ou bien ils effectuent des spécialisations de dernière année ou suivent des modules dans l’école partenaire :
    • Les élèves de l’Ecole des mines de St Etienne qui choisissent le parcours BTP passent leur 3ème année à l’Ecole des ponts ParisTech ou à l’Ecole des mines de Nancy ;
    • Le rattachement de l’Ecole spéciale des travaux publics à Arts et métiers ParisTech a donné lieu à un cursus de double diplôme en génie civil et génie industriel (impliquant 2 semestres supplémentaires par rapport au cursus de simple diplôme) ;
    • L’Ecole supérieure d'ingénierie et de travaux de la construction (ESITC Caen) en partenariat avec l'INSA Rouen offre une formation internationale double diplôme en génie civil ;
    • L’Ecole du design de Nantes offre un double diplôme en Réalité virtuelle organisé avec Arts et métiers ParisTech Angers ;
    • L’Ecole de l'aviation civile (ENAC) et l’Ecole des ponts ParisTech échangeront à la rentrée 2011 une partie de leurs élèves de dernière année ;
    • Le CELSA (École des hautes études en sciences de l’information et de la communication) et l’ENSCI-Les Ateliers (ENS de Création industrielle) : des étudiants du CELSA sélectionnés peuvent valider un master 1 à l’ENSCI, ou après un master 2 en communication y faire 3 semestres et obtenir le diplôme de créateur industriel ; les élèves de l’ENSCI peuvent suivre deux semestres et obtenir un Master 2 dans une des spécialités du CELSA.

    3) L’interdisciplinarité peut se développer au sein d’une même école

    • Le cursus « ingénieur architecte » de l'Insa de Strasbourg permet de passer successivement le diplôme d’ingénieur puis celui d’architecte en sept ans (diplôme reconnu par l’Union européenne) ;
    • Les filières axées sur l’entrepreneuriat développées dans un grand nombre d’écoles obligent les élèves à se confronter à des domaines divers et complémentaires : finances, montage de projets, management, environnement et développement durable, ressources humaines.

    4) La création d’écoles commune, les rapprochements

    Certaines coopérations très poussées donnent lieu à des créations d'entités nouvelles qui permettent le développement d'activités plus diversifiées :

    • IDEA, NATech (voir point 1)
    • ARTEM est une initiative originale qui articule création et intégration des nouvelles technologies et perspective managériale, stratégique, économique et juridique. C’est une alliance entre trois grandes écoles nancéiennes : l’École d’art, l’École des mines et ICN business school, qui développent une pédagogie et des projets communs.
    Sans aller jusqu'à la création d'un nouvel établissement des fusions ou des rapprochements entre écoles traduisent leur volonté de réunir leurs complémentarités et d'ouvrir leurs enseignements en établissant des passerelles.  
    • En 2009 plusieurs écoles d'agronomie ont été réunies avec les écoles vétérinaires au sein de plus grandes entités ;
    • l'Ecole centrale de Lille envisage de s'allier avec l'Ecole des industries textiles de Roubais (ENSAIT)

    5) les mastères spécialisés en coaccréditation

    Ces formations créées et gérées par la CGE ont généré des synergies entre écoles de domaines totalement différents pour des spécialisations conjointes très pointues :
    • Gestion du développement durable et du changement climatique associe 3 écoles de Toulouse : l’école de commerce, l’école d’agronomie et l’école de la météorologie ;
    • Ingénierie aéronautique et spatiale associe 4 écoles de Bordeaux : Arts & métiers ParisTech (centre de Bordeaux), Bordeaux management school, ENSEIRB-Matméca, et l’Ecole chimie, biologie et de physique (ENSCBP) ;
    • Marketing, communication et ingénierie des produits agroalimentaires est proposé par l’Ecole d'ingénieurs en agriculture (ESITPA) et l’Ecole de management de Normandie ;
    • Création d'entreprises et entrepreneuriat associe l’Ecole des mines de Douai, l’Ecole des arts et industries textiles de Roubaix (ENSAIT) et SKEMA Business school à Lille ;
    • Gestion des risques sur les territoires, cindynique urbaine appliquée réunit l’Ecole internationale des sciences du traitement de l'information (EISTI) et l’ENA ;
    • Microelectronics System Design and Technology associe des écoles d’ingénieurs de 6 villes différentes : Caen (ENSICAEN), Bordeaux (ENSEIRB), Paris (ESIEE), Rouen (ESIGELEC), Lille, (ISEN) et Nantes (Polytech) ;
    • Management de l'innovation, de la qualité et de l'environnement est proposé par l’Ecole centrale et Euromed à Marseille ;
    • Informatique appliquée à la décision bancaire et actuarielle réunit Télécom Bretagne et Grenoble école de management ;
    • Management des grands projets associe HEC et ISAE Toulouse (Supaéro) ;
    • Marketing, design, création est monté par 3 écoles nantaises : Audencia, l’Ecole centrale et l’Ecole du design ;
    • Facteurs humains et organisationnels du management de la sécurité industrielle est proposé par ESCP Europe, Mines ParisTech et INP Toulouse ;
    • Systèmes d'informations localisées pour l'aménagement des territoires associe AgroParisTech, Montpellier Supagro, l’Ecole de Géologie à Nancy et l’ENSG Géomatique à Marne-la-Vallée ;
    • Management international de l'hôtellerie : le CNAM avec SKEMA business school ;
    • Chargé d'affaires en technologies de l'information : ESC Rennes et Supélec ;
    • etc…

    Ces quelques exemples non exhaustifs montrent la multitude d’enrichissements mutuels dont les écoles peuvent bénéficier, la souplesse et l’inventivité dont elles font preuve dans l’élaboration de leurs cursus, dont ont peut dire qu’ils sont de plus en plus « sur mesure » et qu’ils laissent à chaque élève la possibilité de mettre en valeur ses talents et ses compétences personnels.

    Sans parler des formations en lien avec les universités, ni du champ de la recherche où les coopérations sont infinies, ni des partenariats internationaux, ni des initiatives des élèves au sein des Junior entreprises ou des associations à buts divers (sportifs, humanitaires, …). Nous ne manquerons pas de revenir sur tous ces aspects dans nos colonnes. Comment représenter et promouvoir une communauté aussi diversifiée ? Parler de « grande école » comme d’un modèle unique est, nous venons de le voir, inadapté au paysage et à l’offre actuelle de formation proposée par les grandes écoles. Leur dimension humaine, leur mode de gouvernance permettent une agilité, une réactivité stratégique qui se traduisent par une adaptation permanente de l’offre de formation à la réalité des besoins de l’économie et des services publics tant nationaux qu’internationaux. La connexion forte et permanente avec les entreprises permet de créer les filières dont le marché a besoin mais dans un souci permanent d’employabilité durable des diplômés au-delà des effets de conjoncture. Rassemblées dans les différents lieux d’échange et de partage que propose la CGE à ses membres, ces pratiques, ces projets, ces méthodes de travail irriguent l’ensemble de la communauté pour servir au mieux notre mission de service public.

    Brigitte Porée Chargée de mission

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    De l'éphémère au durable : JO et Expositions universelles – quelle place pour la durabilité ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-lephemere-au-durable-jo-et-expositions-universelles-quelle-place-pour-la-durabilite/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-lephemere-au-durable-jo-et-expositions-universelles-quelle-place-pour-la-durabilite/ - Quelles sont les différentes stratégies urbaines mises en place par les villes hôtes ? - Quels sont les impacts de ces événements à l'échelle de la ville ? - Comment rentabiliser ces investissements ? - Comment les installations s'intègrent-elles au tissu urbain ?

    Pour répondre à ces questions 14 élèves de l’association Études urbaines de l’École des ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) ont réalisé en 2010 une étude comparative d'un an, au cours de laquelle ils se sont rendus, du 22 octobre au 2 novembre, à Barcelone, Lisbonne, Londres, Pékin et Shanghai. Cette étude a été soutenue par Fayolle, HSBC, VINCI, LVMH, l'AIVP, l'ETED et l'EIVP.

    Elle expose dans quelle mesure la durabilité des aménagements intervient dans la réalisation d'événements internationaux. L'équipe Études urbaines s'est intéressée en ce sens, aux transformations urbaines liées à des Jeux olympiques ou à des Expositions universelles. La restitution officielle a eu lieu le 13 janvier dernier à l'EIVP en présence de Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris, président du conseil d'administration de l'école, et devant une salle comble. Le public était composé de dirigeants d'entreprises et de bureaux d'études, de représentants des collectivités, de la Ville de Paris, de sponsors de l'étude, de partenaires internationaux, d'élèves actuels et anciens de l'école. Sur la base de leurs observations et de leur formation en génie urbain, le parti pris séduisant de la présentation – proposer Paris pour les JO 2024 – a suscité bon nombre de questions et rallumé un espoir quasi olympique dans l'assemblée. Et pour cause, les JO de demain se dérouleront dans des villes conscientes des enjeux de la durabilité, peu émettrices de gaz à effet de serre, raisonnées dans la réalisation d'infrastructures nouvelles et ayant une gestion efficace de leurs aménagements, temporaires ou durables.]]>
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    « Excellence for a complex world » : une signature pour le monde de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/excellence-for-a-complex-world-une-signature-pour-le-monde-de-demain/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/excellence-for-a-complex-world-une-signature-pour-le-monde-de-demain/ La CGE lance sa nouvelle signature de marque

    2010-2011 : l'enseignement supérieur au coeur des débats de société

    2010 fut une année riche pour les grandes écoles et les universités. De profondes réflexions ont été menées, entre autres, sur l’ouverture sociale et les défis internationaux pour l’enseignement supérieur français, thème du congrès bisannuel de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) en octobre dernier. De nombreux challenges sont d’ores et déjà annoncés pour 2011. La CGE, aux côtés de ses membres, confirme son engagement auprès des sphères politiques, publiques, privées et associatives pour renforcer la compétitivité de la France sur la scène internationale.

    Une signature, une vision, des publics

    En ce début d’année 2011, la CGE lance une nouvelle signature de marque qu’elle entend faire vivre auprès de toutes ses parties prenantes et ses interlocuteurs (membres, étudiants, enseignantschercheurs, entreprises, institutionnels,…). Tournée vers l’avenir, elle reflète la posture des grandes écoles vis-à-vis des grands défis d’une société en mutation tant au niveau national qu’international :

    • l’ambition de former les futures élites mondiales,
    • l’attractivité des sciences et des métiers scientifiques (réforme des lycées, plan sciences,..),
    • la diversité des diplômés autant du point de vue de leur origine sociale, que de leur genre ou de leur éventuel handicap,
    • l’enseignement par l'apprentissage, ses approches pédagogiques spécifiques et le financement du dispositif…

    Cette nouvelle signature capitalise, avec une forte volonté de modernité, le message historiquement au coeur de la communication de la CGE :

    « former des décideurs citoyens capables de créer de la richesse économique et technique mais également de la richesse sociale, culturelle et éthique»

    Particulièrement cohésive, elle parle à tous les publics des grandes écoles françaises qui peuvent ainsi s’identifier aux valeurs associées.

    Une signature, des valeurs, une mission

    La nouvelle signature de marque vient également renforcer l’objectif principal de la CGE qui est de promouvoir tant en France qu’à l’étranger, le développement et le rayonnement de ses établissements d’enseignement supérieur et de recherche, publics ou privés.

    Exprimée en anglais pour renforcer cette notion ainsi que la visibilité internationale de la CGE et de ses membres, « Excellence for a complex world » est l’expression de l’engagement de la CGE pour faire rayonner l’excellence de la formation à la française dans le monde entier.

    Un fondement différenciateur : culture générale et approche globale et et ntégrée des systèmes complexes

    Un constat à l’origine : les étudiants diplômés des grandes écoles françaises se distinguent de leurs homologues étrangers par leur vision systémique des problématiques auxquelles ils sont confrontés dès leur entrée sur le marché du travail.

    En effet, les 5 années passées à étudier dans les grandes écoles permettent aux étudiants d’appréhender leur domaine d’études dans son environnement global.

    En ce sens, la culture générale acquise en amont, depuis le secondaire jusqu’aux CPGE et pendant les années d’études, est primordiale et correspond aux fondations nécessaires pour s’engager dans la voie de l’excellence tant académique que professionnelle.

    2 pilliers pour un impact durable :

    EXCELLENCE : L’ADN même de la grande école : excellence, culture générale et spécialisation de haut niveau intégrant théorie et pratique.

    La sélectivité des établissements se traduit donc par un recrutement d’étudiants à haut potentiel, intégrés soit par concours, après une classe préparatoire (50 % des admis), soit sur dossier (très bons résultats scolaires dès la seconde), en veillant à une diversité de profils et d’origine, gage de richesse.

    Les élèves diplômés bénéficient d’une formation longue, 5 à 6 ans après le bac, plutôt polyvalente, privilégiant les connaissances de base d'une culture pluridisciplinaire solide, ainsi que l'acquisition de méthodes et d’outils de travail.

    Les futurs diplômés ont un niveau de performance opérationnelle exceptionnelle à la sortie de l’école grâce à la diversité des matières enseignées, des conditions d’études (conditions réelles de travail en entreprise : concours et partiels semestriels sur le même format).

    La forte autonomie des étudiants et leur expérience du monde de l’entreprise (stages avec une durée minimale de 6 semaines à 12 mois) sont deux atouts pour développer leur esprit d’entrepreneuriat.

    La recherche fondamentale et appliquée intégrée dans les cursus et la diversité du corps enseignant (milieu académique, cadres d’entreprises, praticiens et professionnels expérimentés) donnent toutes les clés aux futurs diplômés pour jouer un rôle moteur dans le progrès de la société, par leurs fonctions dans les entreprises, les services de l’Etat et la recherche. La culture de la recherche du corps professoral intègre la formation et le processus même de production scientifique. Un tiers des doctorats français sont préparés dans les grandes écoles.

    COMPLEX WORLD : La sensibilisation des étudiants aux grands enjeux de société est l’une des forces des grandes écoles françaises. Tout au long de leur formation, les enseignants préparent les étudiants à travailler dans un monde complexe et en perpétuel mouvement.

    Très impliquées tant auprès des institutions politiques qu’au sein des milieux économiques, les grandes écoles françaises garantissent ainsi l’adéquation des formations proposées (apprentissage, transferts de technologie, contrats de recherche).

    Multipliant les séjours et les stages à l’étranger de leurs élèves, les grandes écoles opèrent, depuis une vingtaine d’années, un renforcement important de leur stratégie de développement international (enseignement des langues et des cultures étrangères dans les programmes).

    Les étudiants sont préparés dès leur intégration à évoluer dans un contexte international grâce à des programmes spécifiques (cursus dans 3 pays différents, premiers cycles internationaux, cours d’été spécifiques), à la multiplication des accords (11 000 accords d’échanges, 1 500 doubles diplômes), et à la délocalisation des formations et l’implantation d’écoles françaises à l’étranger.

    L’explosion du nombre d’étudiants dans le monde (200 millions attendus d’ici 2015) représente un nouveau défi pour la France : sa capacité à attirer les futures élites mondiales dans les universités comme dans les grandes écoles.

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    Entretien avec l'agence ZigZag, cabinet d'architectes mandaté pour le projet du nouveau campus de l'EDHEC Lille, situé à Croix- Roubaix https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-lagence-zigzag-cabinet-darchitectes-mandate-pour-le-projet-du-nouveau-campus-de-ledhec-lille-situe-a-croix-roubaix/ Thu, 03 Mar 2011 14:33:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-lagence-zigzag-cabinet-darchitectes-mandate-pour-le-projet-du-nouveau-campus-de-ledhec-lille-situe-a-croix-roubaix/ Organisée volontairement sans hiérarchie visible, l'agence ZigZag réunit autour de trois domaines thématiques (équipements publics – logements – développement urbain) l’aventure des trois membres fondateurs qui a démarré en 1990.  Lauréate Europan 1 à Euralille, l’agence ZigZag est un espace de création architecturale et urbanistique où la place de l’homme est au centre des préoccupations. Au sein de l’agence, les équipes se mêlent et se démêlent en permanence, pour assurer à la fois la transmission des savoirs et le plaisir du partage. Cette pratique crée l’enthousiasme et la détermination de chacun sur chaque production. ZigZag joue aussi le rôle de chef d’orchestre autour d’une partition commune à mettre en place avec ses partenaires (paysagistes – scénographes – bureaux d’études …). Sur le terrain, l’agence est attentive à l’écoute des maîtres d’ouvrage qui peuvent insuffler des directions vers de nouvelles pratiques de leur outil de travail ou de leur mode de vie. Cette démarche oblige à une expérimentation permanente. ZigZag  cherche, non pas par le geste mais par l’espace, à déborder des cadres conventionnels. Usage et contexte, lumière naturelle et recherche de lieux de convivialité, constituent les apports récurrents de chacun de nos projets. Cette recherche de générosité intérieure se traduit sur l’enveloppe spatiale proposée. Chaque projet offre une spécificité et une individualité liée au contexte et au processus de conception. CGE : Quels sont les critères distinctifs qui vous ont conduits à la réalisation de ce grand projet Z.Z. : C’est sans aucun doute la volonté de relier l’ensemble des différentes activités du campus par une large rue couverte que nous avons fait glisser sous l’immeuble existant en profitant du relief du site. Cet espace de distribution dilaté et prolongé d’espaces d’accueil considérables (atrium – hall – salle des pas perdus …) est un lieu de rencontre. A l’initiative des étudiants et des enseignants, il accueille des séminaires, des entreprises et des institutions. Il sert aussi, pour les étudiants, de lieu de travail en autonomie. Aujourd’hui, le nouveau  campus offre beaucoup de fluidité et de générosité, et les étudiants s’installent partout pour travailler. Ils restent sur site au-delà des cours. Le but est atteint. Le nouveau campus devient un outil pédagogique.

    CGE : Quels sont vos meilleurs souvenirs de l’épopée du nouveau campus de l’EDHEC ? Z.Z. : La rencontre inattendue avec le milieu de la finance, la confiance de la maîtrise d’ouvrage, la présentation orale du dossier concours pour la complicité établie avec le jury, la pose de la première pierre en été, la couleur des arbres à l’automne, la neige sur le campus l’hiver, le « gigot bitume » avec les ouvriers au printemps, l’inauguration parce que tout a fonctionné comme prévu ainsi que le regard de nos pairs lors de la visite pour le prix de l’Equerre d’argent …

    CGE : Quelle est votre image de l’architecture contemporaine : transformation ou déconstruction ? Comment conserver les jalons patrimoniaux du travail architectural passé et maintenir une cohérence avec les nouvelles énergies intellectuelles et structurelles ? Z.Z. : La réponse est chaque fois différente. C’est au cas par cas. Chaque projet neuf est lié au contexte. Nous préférons généralement transformer ce qui est possible de l’être. En respectant les logiques et les qualités du projet en question. Pour le bâtiment Buffi (EDHEC) que nous avons réhabilité, nous avons fait le choix de respecter les façades et l’organisation interne du bâtiment. Mais en utilisant le relief du site pour ménager en creux une connexion souterraine, nous avons apporté une dimension supplémentaire au bâtiment. Le bâtiment Greber est un bâtiment remarquable qui sera « restauré » dans la logique qu’il établit avec la terrasse et le jardin à la française. Quant aux constructions nouvelles, elles  nouent un rapport aux bâtiments existants par la qualité des interstices proposés.

    CGE : Quelle est selon vous la pyramide décisionnelle la plus vertueuse pour mettre en oeuvre des projets architecturaux répondant à la fois aux schémas de processus nécessairement longs et aux besoins immédiats d’une population ? Z.Z. : Nous préférons les organisations horizontales aux organisations verticales. Elles sont généralement plus chaleureuses. Il nous semble que la meilleure équation possible nécessaire à la réalisation d’un projet réside dans la confiance des différents acteurs. A chacun de remplir sa mission avec efficacité sans « outrepasser » son rôle. Il faut que chacun soit flexible, à l’écoute et sache répondre rapidement.

    CGE : Quelles passerelles ou synergies pourriez-vous symboliquement mettre en lumière entre l’art, l’architecture, le design, la mode et le marketing ? Z.Z. : Le principe de transdisciplinarité est fondamental pour tous les métiers de création. Le point commun à ces différents domaines créatifs réside dans une démarche prospective. A chacun d’élaborer des scénarios en s’appuyant sur l’évolution des usages et besoins de la société, ses problématiques, ses tendances. Le campus a été pour nous l’occasion de proposer des espaces hors programme à l’échelle des attentes de l’EDHEC et à même de répondre à une nouvelle façon de travailler en adéquation avec l’utilisation des nouvelles technologies. Les différents arts sont aujourd’hui trop cloisonnés. Il faut créer des lieux de rencontres, de promotion et d’exposition communs aux différentes disciplines, un espace de création et d’innovation inédit où se concentre un ensemble d’expertises professionnelles.

    CGE : Si vous deviez choisir le décor imaginaire pour une prochaine signature architecturale, préféreriez-vous « Vingt mille lieues sous les mers », « Voyage au centre de la terre », « 7 ans au Tibet » ou « On a marché sur la lune » ? Expliquez nous les raisons, critères et/ou caractèristiques de votre choix ? Z.Z. : « 7 ans au Tibet » ou « On a marché sur la lune » : pour les sites majestueux où tout est à inventer.

    CGE : Quelle est votre dernière folie personnelle ou professionnelle ? Z.Z. : Les magasins des archives départementales du nord, projet à énergie positive

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    Alain Cadix, directeur de l'École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI - Les Ateliers) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alain-cadix-directeur-de-lecole-nationale-superieure-de-creation-industrielle-ensci-les-ateliers/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alain-cadix-directeur-de-lecole-nationale-superieure-de-creation-industrielle-ensci-les-ateliers/ Alain Cadix, ingénieur et docteur en sciences de gestion, est depuis mai 2007 directeur de l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI – Les Ateliers). Il a été successivement professeur en stratégie et management de l’innovation à l’ESCP, professeur et directeur des programmes au CRC (Centre de recherche et d'études des chefs d'entreprises, aujourd’hui dans le groupe HEC) à Jouy-en-Josas, directeur des ressources humaines puis de la communication de Dassault Aviation, puis directeur de l’ESIEE, école d’ingénieurs en électronique et informatique de la CCI de Paris, et enfin directeur général adjoint de cette chambre de commerce, en charge des études. Il a présidé la Conférence des grandes écoles et a été membre du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie.

    CGE :  Comment définissez-vous le design ? A.C. : Le design est un art complexe, qui n’a rien de superficiel quand on lui donne un sens plus proche de la conception innovante que de la décoration. Il est l’art de concevoir à dessein des « objets » (créer les concepts) et de leur donner forme. Il faut entendre « objets » dans un sens contemporain, avec leurs parts de matérialité et d’immatérialité. Ils sont produits et/ou services. Ils sont proposés par des entreprises ou des administrations. Le dessein peut être celui de la compétitivité des entreprises ou de l’attractivité des territoires. Il peut être celui de la qualité de vie des gens : «donner une forme adéquate aux conditions de vie» comme disait dans les années 20 Walter Gropius, directeur du Bauhaus. Si créer des concepts d’objets n’est pas l’apanage des designers (mais ils y jouent un rôle essentiel), leur donner forme devrait l’être. Il faut entendre par forme, au-delà du bord, de la limite, comme la définissait le mathématicien René Thom, d’abord l’expression d’une pensée, ensuite le résultat d’une « synthèse créative » de considérations esthétiques, pratiques, psychosociologiques, technologiques et économiques. J’ai mis esthétique en premier. A dessein. Il est important de souligner ici que tout rapport à l’objet commence par une relation à sa forme qui est une perception, une impression visuelle, tactile, parfois sonore. C’est sa forme qui (pré)figure l’imaginaire de l’objet. C’est elle qui, en première approche, rend l’objet désirable ou non.  Si l’on résume le design à l’art de produire des concepts pertinents et des formes adéquates d’objets, si on ne le réduit pas aux arts décoratifs, élégante tradition française, mais si, en s’appuyant sur elle, on en fait un levier de compétitivité et de qualité de vie, alors il prend une dimension stratégique. CGE : Quelle est la place du design dans l'industrie française contemporaine ? A.C. : La France souffre à cet égard d’un handicap pénalisant. Ce que j’appelle la French Design Myopia la conduit à n’en faire le plus souvent que du style, de surcroît cantonné à quelques domaines d’activités du côté de l’habitat, de l’ameublement, de la décoration, de l’automobile. On est loin des visions coréennes, japonaises, scandinaves, d’un design levier de compétitivité de toute l’économie. Par exemple, la représentation d’une information sur votre tablette ou les modes d’interaction, la gestuelle de votre doigt sur son écran, c’est du design. J’observe en passant que votre tablette n’est pas française. La forme de vos chaussures de sport, de leurs éléments de semelle adaptés aux exigences de votre sport, c’est du design. J’observe aussi que vos chaussures de sport ne sont pas françaises. Le design, c’est de la création, c’est l’invention à dessein des formes et des fonctions des objets, je l’ai dit, mais c’est aussi un travail sur les usages. Le directeur d’un pôle de compétitivité mondial me disait il y a peu : « 99% de notre temps nous parlons de technologies et 1% de leurs usages ». Or ce sont les usages, ici ceux des technologies, qui créent de la valeur, économique comme sociale voire sociétale. Le travail sur les usages et leur intégration aux fonctions et aux formes des objets, c’est un travail de designer, mais pas tout seul, il doit travailler en équipe avec des spécialistes de différents domaines. CGE : Vous dirigez l’ENSCI – Les Ateliers depuis 2007, quels sont les enjeux de 2011 et des prochaines années ? A.C. : Le postulat qui est le notre à l’ENSCI – Les Ateliers, et qui dicte notre politique depuis presque quatre ans, est que l’invention du «monde d’après», après le temps des gaspillages, des fuites en avant, des précarités, des cloisonnements, naîtra pour beaucoup d’un dialogue constructif direct entre la science et la création, concrètement entre la recherche et le design. L’ingénieur-développeur et le marketer intervenant juste après, en interaction avec les chercheurs et les designers. La science est celle des sciences dites exactes, physique, mécanique, biologie, voire mathématiques, mais aussi des sciences humaines et sociales, anthropologie, sémiologie, sociologie, économie, et, à leur intersection, des sciences de la cognition. Quant à la création elle est essentielle parce qu’elle est sens et source de vie, au point qu’elle devrait se substituer dans les priorités de l’Etat, des Régions, des entreprises, à l’innovation. La création transcende l’innovation. Elle est une de nos rares chances face aux BRIC et autres économies en développement rapide car nous avons pour nous notre culture, notre sensibilité, notre sens de la distinction et de l’élégance, notre sensibilité à l’air du temps, notre sens critique ; et tout cela joue à plein dans l’acte de création. CGE : Quels sont les meilleurs vecteurs pour associer les sciences et le design ? A.C. : Pour donner corps à notre postulat, l’ENSCI – Les Ateliers a entrepris de se rapprocher des univers de la science et de la recherche pour engager des dialogues directs, sans intermédiation. Dans le cadre d’un partenariat avec la direction des recherches technologiques du CEA, nous avons ouvert une antenne, une « résidence », au cœur du LETI(1) à Grenoble et nous allons en ouvrir prochainement une à proximité du LIST(2) et de ses partenaires scientifiques sur le plateau de Saclay. Nous avons créé avec l’université Pierre et Marie Curie Paris 6 une filière «science et design» ; de niveau L dans un premier temps, elle a vocation à monter en niveau ultérieurement. Nous avons mené un premier projet avec le laboratoire de physique du solide d’Orsay pour l’utilisation par les designers de phénomènes physiques dans la création d’objets, de formes et de fonctions nouvelles. D’autres se dessinent. Dans le domaine des SHS, nous avons engagé un partenariat, dans le cadre de notre PRES « Hautes études, Sorbonne, Arts et métiers », avec l’EHESS et un premier séminaire commun de recherche est engagé. Pour autant nous accordons aussi de l’importance à la collaboration des designers avec les ingénieurs et les marketers notamment pour des innovations plus incrémentales et la conduite à terme de projets nés de la relation science – design. Ainsi, toujours dans le cadre de notre PRES, se tissent des liens étroits entre l’ESCP-Europe, les Arts et Métiers ParisTech et l’ENSCI – Les Ateliers pour une conception globale de produits innovants. Nous avons aussi des accords de double diplôme avec Centrale Paris et avec le CELSA. Ce type d’accord est aussi envisagé avec l’école des Arts et Métiers ParisTech pour donner à ses élèves-ingénieurs une expérience significative en design. Je ne parlerai pas ici des projets liés aux Investissements d’avenir (Idex, Irt, Satt)(3) où nous sommes engagés, attendant les résultats des procédures en cours. Tout cela est dicté par une quête d’interdisciplinarité ; elle est une source sans cesse renouvelée de créativité mais aussi de pertinence. Dans l’entreprise l’ingénieur apporte la technologie, les procédés, le marketer apporte la connaissance des marchés, le manager les dimensions politiques, économiques, de temporalité. Et comme tout se termine par un « objet » avec sa forme, forme utile, forme pratique, forme esthétique, forme désirable, le designer apporte quant à lui sa « synthèse créative » de multiples considérations et contraintes. Pour ma part, j’ai enseigné dans une école de management et ai dirigé une école d’ingénieurs, j’ai travaillé dans l’industrie, je pense pouvoir mesurer sa contribution potentielle et envisager sa juste place : le designer est créateur d‘une part, intégrateur et médiateur d’autre part. Cela peut paraître un oxymore, au moins une contradiction, ceux qui la dépassent gagnent et font gagner leur entreprise. Je terminerai par une question : pourquoi n’y a-t-il pas de designer dans les comités de direction de nos grands groupes ? Alors qu’ils y sont de plus en plus nombreux hors de nos frontières… (1) Laboratoire d’électronique et des technologies de l’information, une des composantes grenobloises de la Direction des recherches technologiques du CEA. (2) Laboratoire d’intégration des systèmes et des technologies, autre composante de la DRT du CEA, implanté dans le complexe de Saclay. (3) Idex : Initiatives d'excellence ;  IRT : Instituts de recherche technologique ; SATT : Sociétés d'accélération de transfert technologique.
    Diffuser la création dans l'industrie du 21ème siècle

    Créée en 1982, l'École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI – Les Ateliers) est la seule école nationale supérieure exclusivement consacrée à la création et au design industriels. Établissement public à caractère industriel et commercial, elle est placée sous la tutelle des ministères chargés de la Culture et de l'Industrie. Avec une philosophie humaniste et dans la logique d'un développement durable, l'ENSCI se met au service de la qualité de vie des personnes et de la compétitivité des entreprises françaises et européennes. Elle est ouverte aux courants de la création contemporaine artistique et culturelle.

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    L’invention artistique ou l’innovation permanente - l'École de design - l'Institut français de la mode - l'École spéciale d’architecture - Les Beaux-Arts https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linvention-artistique-ou-linnovation-permanente-lecole-de-design-linstitut-francais-de-la-mode-lecole-speciale-darchitecture-les-beaux-arts/ Thu, 03 Mar 2011 14:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linvention-artistique-ou-linnovation-permanente-lecole-de-design-linstitut-francais-de-la-mode-lecole-speciale-darchitecture-les-beaux-arts/ La pensée inventive a toujours joué un rôle vital dans le processus créateur. Michel-Ange, peintre, sculpteur, poète et architecte italien de la Renaissance disait : «Un homme peint avec son cerveau, non avec ses mains.»

    Le propre de l’architecture, de l’art ou du design est de se renouveler, de se réinventer. Beaucoup d’architectes, d’artistes ou de concepteurs pensent comme des inventeurs. Créer, c’est explorer au-delà du connu et des évidences, bousculer les conventions, surgir dans des territoires insoupçonnés. L’idée prime sur l’objet d’art tangible. Quelles sont les étapes de l’invention ?
    • L’idée : chacun peut trouver une idée. Quelquefois ce ne sont pas les meilleures idées mais certaines peuvent changer le monde
    • Enregistrement : écrire son idée
    • Schéma : ajouter des illustrations et des explications
    • Projet : traduire, calculer la meilleure façon de mettre en œuvre l’idée
    • Créer

    Les méthodes pédagogiques des écoles - pas seulement des écoles d'arts mais de celles d'ingénieur ou de commerce - à travers le travail en projets, la création d'entreprise, ... s'inspirent de plus en plus des processus de création artistiques. Beaucoup d’artistes en effet ont aussi été de brillants entrepreneurs. Aujourd’hui on parle de l’art du management inspiré de Schumpeter : « en innovant, l’entrepreneur ou l’artiste ne se contente pas de prendre des risques mais il précipite aussi des pans entiers de l’activité économique dans le déclin ». Cette « destruction créatrice » renouvelle le tissu productif et assure au système capitaliste son dynamisme. « Les Médicis m'ont créé, les Médicis m'ont détruit », écrivit Léonard de Vinci (1452-1519), peintre italien et homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain. Souvent décrit comme l'archétype et le symbole de l'homme de la Renaissance, un génie universel et un philosophe humaniste dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d'invention.

    Un article du journal Le Monde du 2 octobre 2010 sur le thème de l’art et de l’innovation se concluait ainsi : « Et si l’Oréal s’intéressait de près à ce que font les artistes, comment ils pensent le corps et comment ils le projettent dans l’espace…et le futur… ». Découvrons en ce sens d'ingénieuses idées et des perspectives inattendues présentées par trois établissements membres de la CGE.]]>
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    Les nouvelles fonctionnalités offertes par le site THESA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-fonctionnalites-offertes-par-le-site-thesa/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-fonctionnalites-offertes-par-le-site-thesa/ Ce site, géré par le CNRS (l’INIST) et la Conférence des Grandes Écoles, illustre la recherche et les thèses/Ph.D (en cours et soutenus depuis un an) dans les grandes écoles, pour une meilleure visibilité académique mais également auprès des milieux économiques et à l’étranger.

    • Les dernières statistiques sur les visites du site indiquent qu’au total 76 pays d'origine ont pu être identifiés pour le mois de janvier 2011 (les principaux pays étant : France, Algérie, Maroc, Tunisie, Canada, Belgique, Allemagne et Suisse). La plupart des titres de thèse sont déjà en anglais. Une version intégrale en anglais du site est en cours de préparation, pour accroître encore la visibilité à l’international de la recherche menée dans les grandes écoles (elle sera prête en juin 2011, au plus tard). La traduction sera assurée par les traducteurs de l’INIST-CNRS.
    • La recherche par le critère PRES ou groupement d’écoles est désormais possible.
    • Les thèses de l’INSA de Rouen, l’EM Nantes, l’EC Lille, l’INSA Lyon, l’INPT, l’Ecole des Mines d’Ales, l’Ecole des Mines de Douai, l’Ecole nationale supérieure des Mines de Saint-Etienne, Audencia, ICN BS … sont consultables sur THESA depuis janvier 2010. Des écoles mettent actuellement leurs données à jour : le CNAM, l’ESCP Europe, l’ENS Cachan, l’ISEN, Supmeca, l’ENSMA …
    • Deux exemples de thèses récemment intégrées dans la base de données :
      • L'impact de la délocalisation du luxe sur les attitudes des consommateurs. Le cas des maisons françaises de luxe. (The impact of relocation on consumers’ attitudes in the luxury market. The example of French luxury brands), KOROMYSLOV Maxime, 2009-11-23, Soutenue, ICN Business School
      • Étude pour une meilleure valorisation en béton de granulats potentiellement réactifs vis-à-vis de la réaction alcali-silice via l'emploi de ciments composés (Study for a better valuation in concrete of potentially reagent aggregates face to face of the Alkali-Silica Reaction (ASR) via the use of compund cements), BOURDOT Alexandra, 2013-12-31, En cours, EMD

    Pour rappel :

    • THESA est associé aux discussions liées à la création du futur portail national des thèses (l’adhésion aux deux bases est donc complémentaire et ne demande pas d’effort supplémentaire).
    • Les écoles peuvent y présenter leurs centres de recherche et leurs laboratoires.
    • La réussite du site dépend, depuis toujours, de la coopération de toutes les grandes écoles et de la diligence des écoles doctorales à inscrire régulièrement les travaux en cours dans la base de données, pour se rapprocher de l’exhaustivité. Il importe de poursuivre et de renforcer cet effort. L’objectif poursuivi par la CGE est, à terme, le recensement dans la base THESA de la totalité des 14 000 thèses et Ph.D en cours dans les grandes écoles.

    Contact : Nadia Hilal ou thesa@inist.fr

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    Théories et pratiques sur l'univers de la couleur, adaptées à la perception de l'oeil humain avec Isabertille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/theories-et-pratiques-sur-lunivers-de-la-couleur-adaptees-a-la-perception-de-loeil-humain-avec-isabertille/ Tue, 22 Mar 2011 14:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/theories-et-pratiques-sur-lunivers-de-la-couleur-adaptees-a-la-perception-de-loeil-humain-avec-isabertille/ Comment aborder la couleur, telle une aventure dans un univers complexe et passionnant ?

    La couleur peut être utilisée comme le fil conducteur qui éveille à la curiosité, pour profiter pleinement et autrement d’un voyage, avec un regard nouveau, et en revenir nourri et enrichi. Elle permet la découverte de l’environnement social, culturel, architectural, naturel, etc. Elle aide à discerner la variété et la diversité du monde environnant. Vous souhaitez développer votre propre style, vos goûts, rechercher vos propres harmonies, comprendre les atmosphères et les ambiances créées par l’emploi de certaines couleurs. Vous souhaitez avoir plus d’aisance dans vos choix colorés, pour assembler les couleurs entre elles, en vous libérant des recettes formatées. Il est possible d’acquérir les éléments et un vocabulaire permettant de comprendre et d’analyser la couleur, de façon simple et efficace, pour être capable de l’aborder dans tout contexte, de la reproduire, de la transposer, de l’utiliser, quelle que soit l’affinité qu’on éprouve envers les couleurs.
    Isabertille et le travail des couleurs

    Titulaire d'un master 2 professionnel d’Arts appliqués en « Couleur, image, design », attirée très tôt par la couleur, et vivant, à l’instar de RIMBAUD dans son poème « Voyelles », des phénomènes de synesthésie où sensations auditives et émotionnelles se transposant en visualisations mentales colorées, Isabertille s'est intéressée à différents aspects de la couleur dans les domaines du vêtement, du textile, de la teinture ainsi que dans la peinture artistique. Elle a recherché les enseignements correspondant à ses besoins de connaissances culturelles, d’apprentissage technique et de pratique de la couleur. Elle a ainsi abordé : la psychométrie de la couleur développée par Jacques FILLACIER, les méthodologies de coloration utilisées par différents professionnels de la couleur en architecture, la peinture thérapeutique développée par la méthode du Docteur Margarethe HAUSCHKA. Ses expériences dans l’enseignement et la pédagogie, ainsi que dans le développement personnel (18 ans de pratique du yoga IYENGAR), enrichissent d’une approche plus sensible et humaine les interventions qu'elle propose sous forme de formations, ateliers ou stages, de courte ou plus longue durée. Ainsi, elle aime révéler à la personne ses aspects créatif et artistique, souvent ignorés ou rejetés. Elle adapte le contenu aux différentes attentes et auditoires : écoles, étudiants beaux-arts, professionnels de la couleur, artisans du bâtiment (enduits en chaux, plâtre, terre), de la décoration domestique, peintres du décor mural, du trompe l’œil et des meubles peints, paysagistes, fleuristes, stylistes de mode, particuliers, entreprises.

    La couleur, associée aux formes, au contexte culturel, historique, symbolique, artistique, etc., représente un moyen d’expression. Elle résulte d’un choix intentionnel, conscient ou non. Parce qu’elle produit des émotions et des sensations puissantes, physiques, physiologiques, psychologiques, la couleur n’est pas anodine et est porteuse de sens. Elle peut ainsi être utilisée comme un langage en soi (Exemple : La symbolique du vert, du rouge, est utilisée en politique, sur les drapeaux, dans l’héraldique...). La couleur s’apprend et se maîtrise, de la même manière que l'on apprend le solfège en musique, ou la grammaire d’une langue.
    • Comment repérer les couleurs environnantes, mieux comprendre les choix colorés, les associations de couleurs remarquées au cours des voyages et comment les utiliser ?
    • Comment passer d’un vocabulaire profane de néophyte à celui d’un professionnel de la couleur tout en employant des termes simples et compréhensibles ?
    • Est-il possible de développer les sensations ressenties face à un paysage ou en vivant une émotion donnée ?
    • Comment décrypter ce que perçoit un individu, ou un client potentiel, ce qu’il veut, ce qu’il ne sait pas exprimer mais qu’il vit profondément ?
    • Comment contretyper un coloris, le reproduire sans tâtonner, ou encore comment aller directement à la teinte à laquelle on pense ? Comment réaliser de beaux échantillons?

    L’enseignement dispensé alterne des moments de théorie (histoire de la couleur, vocabulaire de base et principes fondamentaux), de pratique de la couleur (expérimentations picturales, méthodes de mélanges des couleurs, constitutions de gammes, suites chromatiques, nuanciers et harmonies colorées), ainsi que des exercices de relaxation pour une visualisation intérieure. Il s’adresse à toute personne désireuse de s’initier à la couleur ou d’approfondir ses connaissances. Il n’est pas besoin de savoir peindre, ni dessiner, ni d’avoir un sens artistique.

    Témoignages :
    • « Cette formation m’a permis de passer d’une utilisation intuitive et tâtonnante de la couleur à une utilisation cohérente, technique et professionnelle. Je me sens plus à l’aise pour en parler. J’ai de quoi étayer le choix des couleurs en architecture.
    • J’ai acquis une meilleure compréhension de la couleur, des mélanges de couleurs, un vocabulaire plus riche et un œil plus aiguisé.
    • J’ai acquis autonomie et confiance pour travailler la couleur.
    • Belles comparaisons poétiques pour alléger la rigueur des gammes colorées.
    • J’ai apprécié votre façon si attentive à rechercher le côté artistique qui est en nous, l’encouragement et le soutien, la proximité et l’accessibilité, la communication.
    • J’ai aimé vos explications imagées pour nous faire percevoir les différences et les nuances subtiles. J’ai apprécié le travail sur le ressenti, l’émotion proche de la réalité de chacun. »

    Le travail sur la couleur aiguise et affine notre attention au monde qui nous entoure. L’approche de la couleur crée une ouverture vers l’autre, enrichit la relation. Elle apporte une touche de tolérance devant la différence. La variété et la diversité peuvent être perçues comme un enrichissement. Des clichés et des barrières tombent. Une meilleure connaissance et une communication claire peuvent être envisagées entre les personnes. Chacun trouve mieux sa place. A ce titre, un atelier couleur peut être utilisé dans le milieu de l’entreprise comme un outil et un moyen d’ouverture, pour instaurer une meilleure communication et confiance entre les individus. Le travail sur la couleur apporte de la joie, de la paix et développe également la créativité. Découvrir Isabertille en visitant son site Internet...

    Contacter Isabertille...
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    La parole à Patrick Hetzel, directeur général pour l'Enseignement supérieur et l'Insertion professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-patrick-hetzel-directeur-general-pour-lenseignement-superieur-et-linsertion-professionnelle/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-patrick-hetzel-directeur-general-pour-lenseignement-superieur-et-linsertion-professionnelle/ Nous disposons d’un modèle d’écoles parmi les plus enviés au monde. L’évaluation de leurs structures, quels que soient leur forme juridique ou leur statut, de même que le mode d’évaluation de leurs formations est une référence européenne qui a longtemps préexisté aux processus développés sous l’impulsion des pouvoirs publics.

    Ce qui est important dans tout label, c’est le niveau de sécurité qui lui est associé, c’est la confiance qu’il génère. Nous devons donc préserver la rigueur inhérente à tout processus d’évaluation, qui contribue généralement à réguler l’offre de formation et conditionne le dynamisme des établissements, tout en n’obérant pas les nécessaires évolutions que commandent les mutations actuelles de notre système d’enseignement supérieur tout entier, dans un environnement mondialisé et de plus en plus concurrentiel. Les grandes écoles ont particulièrement œuvré ces dernières années à intégrer les standards européens pour défendre leur compétitivité : semestrialisation, supplément au diplôme et système de crédits ECTS, management interne de la qualité, traduction des diplômes en compétences. Tout en s’ouvrant à ces nouveaux standards, elles se sont attachées à valoriser un système de formation des plus exigeants, tant du point de vue de ses conditions d’admission que de ses apprentissages et des valeurs professionnelles qui leur sont attachés, mais elles ont surtout réussi à faire de l’école française une marque et un modèle qui aujourd’hui s’exportent très largement hors de nos frontières et avec bonheur. L’ouverture internationale est devenue un des atouts majeurs des formations. Les étudiants sont souvent les meilleurs étendards à l’étranger. De fait, les grandes écoles sont de plus en plus sollicitées pour exporter leur modèle et s’implanter dans de nombreux pays. Cette dynamique est essentielle dans un contexte de large ouverture des marchés internationaux mais elle doit nécessairement s’accompagner d’un processus de développement parfaitement maîtrisé et notamment en ce qui concerne la diffusion d’une culture de la formation « à la française ». Les grandes écoles contribuent ainsi largement à promouvoir le grade de master et à renforcer la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Cela s’accompagne donc nécessairement d’obligations particulières. Dans le même temps, face à l’émiettement territorial de l’offre de formation, nous soutenons le développement de réelles synergies de site, qu’elles s’opèrent grâce à l’innovation technologique, à la recherche ou bien sûr à la formation. Notre paysage de l’enseignement supérieur est en train de vivre une profonde mutation. Nous accompagnons de nombreux regroupements via des PRES ou des réseaux ou encore des fusions d’établissements. Dans tous les cas, rien n’est durable sans réel projet. J’ai toujours été un fervent défenseur de cette biodiversité à la française dès lors qu’elle contribue à tirer notre système tout entier vers le haut. Je ne chéris pas l’idée selon laquelle cette dichotomie université-école serait un frein à la performance de notre système d’enseignement supérieur. Tout simplement, ce qui porte les hommes qui composent les structures d’enseignement, c’est la volonté de faire ensemble. C’est le projet qui est le moteur. Si les projets sont plus ambitieux et nécessitent des associations plus conséquentes, l’atteinte d’une masse critique, alors il faut se doter d’une structuration la mieux adaptée. Dans un mouvement permanent, notre système s’enrichit de ses différences, de ses rapprochements ou de ses diversifications. Cela peut faire sa force si l’on en considère positivement l’extrême richesse. Cela peut tout aussi bien encourager ceux qui en dénoncent la faiblesse en raison de son illisibilité. Au-delà, les grandes écoles ont un rôle à jouer au sein des grands débats actuels : la professionnalisation des cursus, l’emploi des jeunes, la crise des vocations scientifiques et l’ouverture sociale. Comme elles, je m’interroge sur la meilleure manière d’attirer des jeunes à embrasser des carrières qui offrent des débouchés notamment dans les métiers auxquels elles forment. L’insertion professionnelle de leurs diplômés est un des meilleurs gages de la mesure de la qualité de leurs formations ; mais je crois nécessaire de renforcer le continuum information-orientation-insertion professionnelle car notre système social évolue vers un modèle d’orientation et de formation tout au long de la vie. Chaque année, de plus en plus d’écoles demandent à intégrer le processus admission post-bac. Il permet à près de 700 000 jeunes de se préinscrire dans une formation de leur choix, sélective ou non. Mais il s’agit d’une étape de l’orientation active généralement précédée de nombreuses phases d’information et de conseils. Les formations des grandes écoles sont parmi les plus plébiscitées. Elles contribuent à faire naître des vocations professionnelles. Nous devons réfléchir aux meilleurs moyens d’aider nos jeunes à construire progressivement leurs projets de formation mais aussi à se projeter dans une perspective de formation tout au long de la vie, de cursus progressif via des passerelles, voire de formation différée. En définitive, le véritable enjeu réside dans l’augmentation du niveau moyen des connaissances pour maintenir la performance de notre pays. Il s’agit tout autant pour les établissements d’enseignement supérieur d’attirer de plus en plus d’étudiants motivés par un choix d’orientation raisonné que de les faire réussir et s’insérer dans l’emploi. C’est un enjeu pour nos organisations, pour la compétitivité de nos entreprises et pour la défense de nos valeurs communes aussi.  

    Patrick Hetzel Directeur général pour l'Enseignement supérieur et l'Insertion professionnelle

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    Rapport 2010 du comité de suivi de la loi LRU (février 2011) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-2010-du-comite-de-suivi-de-la-loi-lru-fevrier-2011/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-2010-du-comite-de-suivi-de-la-loi-lru-fevrier-2011/ rapport 2010 (3ème rapport). Quatre domaines sont abordés : 1- La montée en charge rapide des responsabilités et des compétences élargies, 2- Le développement de stratégies internes aux universités, 3- De nouvelles relations avec l’Etat, 4- Les universités dans leur environnement.]]> 20413 0 0 0 Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-2/ Tue, 03 May 2011 13:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-2/ Le choix du thème « Architecture, art et design » de ce numéro de Grand Angle pourra étonner si l’on se borne à compter le petit nombre d’écoles membres de la CGE dont c’est le domaine de spécialité. À y regarder de plus près, ce choix rendra une fois de plus compte de l’extrême diversité des formations dans les grandes écoles et la vision élargie qu’elles ont des domaines dans lesquels elles forment leurs diplômés. Cette interdisciplinarité, qui guide depuis plusieurs années leur pédagogie, ce décloisonnement nécessaire à une approche globale des systèmes complexes, cette prise en compte de tout l’environnement scientifique et social, les réunissent dans des partenariats originaux, voire insolites, dont vous trouverez quelques exemples dans ce numéro.

    C’est grâce à ces synergies, que nous pouvons nous émerveiller devant l’esthétique d’un ouvrage tel que le viaduc de Millau ou reprendre nos règles à calcul pour comprendre comment les briques de la coupole de la cathédrale de Florence tiennent malgré ses proportions improbables (45 m de diamètre sur 100 m de haut) . Rappelons-nous qu’à l’époque de Léonard de Vinci, et même avant, le « savant », le « maitre » ignorait les frontières entre sciences, dessin, musique, ou littérature… chaque discipline existant à la seule fin d’enrichir les autres.]]>
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    frantice.net : Industries de la connaissance, éducation, formation et technologies pour le développement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/frantice-net-industries-de-la-connaissance-education-formation-et-technologies-pour-le-developpement/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/frantice-net-industries-de-la-connaissance-education-formation-et-technologies-pour-le-developpement/ Frantice.net est une des dernières nées des revues scientifiques francophones à comités internationaux et consacrée aux technologies et aux espaces numériques en éducation et en formation. Elle ne vise pas à se placer en situation de concurrence par rapport aux revues établies mais cherche à offrir un espace de publication reconnu à des travaux écrits en français se situant à l’interface entre recherche, recherche-action et innovation. Le projet éditorial de la revue, avec le soutien de l’AUF, repose sur la volonté de soutenir la production scientifique sur l’usage des TIC dans tous contextes éducatifs et techniques au Nord comme au Sud.

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    L'Agence universitaire de la Francophonie oeuvre en faveur de l'accès à l'éducation dans les pays en voie de développement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagence-universitaire-de-la-francophonie-oeuvre-en-faveur-de-lacces-a-leducation-dans-les-pays-en-voie-de-developpement/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagence-universitaire-de-la-francophonie-oeuvre-en-faveur-de-lacces-a-leducation-dans-les-pays-en-voie-de-developpement/ Pour l'année 2011, l'AUF renforce son action, et met à la disposition des étudiants une vaste bibliothèque numérique francophone conçue par Cyberlibris dans les pays où elle est présente. Cette bibliothèque sera accessible depuis les 43 campus numériques que compte l'AUF à travers le monde, essentiellement situés dans des régions présentant des difficultés d'accès à l'éducation : Afrique sub-saharienne, Madagascar, Proche Orient, Asie du Sud-Est, Caucase et tout récemment Haïti.

    Ce projet va bientôt permettre aux étudiants de ces régions d'accéder à un précieux fonds documentaire indispensable à leurs travaux de recherche. Voir communiqué et dossier de presse de l'AUF.]]>
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    Classement de Mines ParisTech 2011 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/classement-de-mines-paristech-2011/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/classement-de-mines-paristech-2011/ L’École des Mines de Paris - MINES ParisTech - propose la 5ème édition (2011) de son Classement international professionnel des établissements d’enseignement supérieur, établi à partir du nombre d’anciens étudiants figurant parmi les dirigeants exécutifs des 500 plus grandes entreprises mondiales.

    Voir le classement

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    ANR (Agence nationale de la recherche) : crée une Commission de recours https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anr-agence-nationale-de-la-recherche-cree-une-commission-de-recours/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anr-agence-nationale-de-la-recherche-cree-une-commission-de-recours/ Désormais l'Agence nationale de la recherche est dotée d'une Commission de recours, qui pourra être saisie lorsqu’un établissement (public ou privé) porteur d’un projet non retenu lors d’un appel à projets, estime qu’il y a eu d’éventuelles irrégularités dans le processus de sélection de l’appel à projets concerné. La commission de recours a pour fonction d’instruire les réclamations, et le cas échéant de faire réévaluer la (ou les) propositions concernée(s).

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    20420 0 0 0
    Retour sur la journée de la femme : de nombreux écrits et des statistiques ont été publiés à cette occasion https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-la-journee-de-la-femme-de-nombreux-ecrits-et-des-statistiques-ont-ete-publies-a-cette-occasion/ Fri, 22 Apr 2011 13:33:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-la-journee-de-la-femme-de-nombreux-ecrits-et-des-statistiques-ont-ete-publies-a-cette-occasion/
  • Femmes et ingénieurs UTC : Elles sont devenues ce qu’elles ont choisi d’être A l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars 2011, la direction à la communication de l’Université de technologie de Compiègne et l’association des diplômés Tremplin UTC ont réalisé une enquête originale menée auprès de 3200 diplômées et 1200 étudiantes de l’UTC. Alors que l’UTC promet à ses futurs élèves-ingénieurs de « devenir ce qu’ils choisiront d’être », l’objectif de cette enquête était de savoir s’il était facile pour une femme ingénieur de concilier carrière et vie privée, et si l’une ne s’envisageait pas uniquement au détriment de l’autre ? (voir CP)
  • Une étude de l’INSEE : Couple, famille, parentalité, travail des femmes Les modèles évoluent avec les générations - Alice Mainguené, division Études sociales, Insee Au cours des cinquante dernières années, les structures familiales se sont écartées peu à peu des modèles traditionnels. Les mentalités ont suivi l’évolution de la société concernant le couple : vivre en union libre et divorcer sont entrés et dans les mœurs et dans les mentalités. La diversité des parcours familiaux est aussi acquise : la moitié des personnes pensent que les femmes peuvent avoir et élever seules un enfant si elles le souhaitent. … Les opinions sur le travail des femmes ont beaucoup évolué : la moitié des 75-79 ans sont plutôt favorables à ce que, lors d’une crise économique, les hommes soient prioritaires sur les femmes pour obtenir un emploi, mais cet avis n’est plus partagé que par un adulte sur dix de moins de 30 ans. Néanmoins, dès lors que les jeunes enfants sont concernés, la moitié des adultes pensent que l’activité professionnelle de la mère peut être un facteur de souffrance pour l’enfant.
  • NEGOCIA a mené l'enquête sur la faible féminisation dans la fonction commerciale. Des travaux publiés sur ce sujet aux Etats-Unis laissent à penser que celle-ci pourrait être liée à la manière particulière qu'ont les femmes d'appréhender et de mener les négociations.  Lionel Bobot, enseignant-chercheur de l'école, a mené l'enquête pour voir si ces différences sont avérées. Résultats de ses investigations en pièce-jointe.
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    Flash info DD : premiers pas vers une labelisation en matière de développement durable et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-premiers-pas-vers-une-labelisation-en-matiere-de-developpement-durable-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 27 Apr 2011 13:33:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-premiers-pas-vers-une-labelisation-en-matiere-de-developpement-durable-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ En préambule il nous a paru utile d’essayer de définir ce que sont habilitation, accréditation, certification et labellisation, tant il est facile de faire la confusion entre ces termes et tant les usages débordent sur les définitions. Ces procédures ont en fait de nombreux points communs, elles ont toutes le même objectif, instaurer la confiance, et un même principe, un audit, effectué sur la base d’un référentiel normatif reconnu. Cependant les objets visés, l’indépendance de l’organisme auditeur et la valeur officielle diffèrent selon les procédures, ainsi :

    • l’Accréditation est le fait d’une tierce partie faisant autorité qui reconnaît formellement qu’un autre organisme ou un individu est compétent pour effectuer des tâches spécifiques. Elle se réfère à une loi ou un décret, c’est le cas du grade master ou le visa délivrés par la Commission d’Evaluation des Formations et des Diplômes de Gestion (CEFDG), ou non, c’est le cas des Mastères spécialisés de la Conférence des Grandes Ecoles;
    • La certification est le fait d’une tierce partie qui donne une assurance écrite qu’un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées. Un établissement peut ainsi être certifié iso 9001 pour ses processus de fonctionnement. Certification et Accréditation sont donc complémentaires;
    • L’habilitation (ou agrément) est la reconnaissance d’un pouvoir ou d’un savoir faire accordée par une autorité installée par la loi.
    • La labellisation est le fait d’une tierce partie ou non, le label pouvant appartenir aux labellisés, qui reconnaît formellement par l’apposition d’un logotype qu’un organisme ou un produit est conforme aux exigences spécifiées.

    Qu’en est-il de notre domaine de prédilection : le développement durable (nous préférons soutenable) ? Les premiers à s’être intéressés de façon concrète à une évaluation de l’intégration du développement durable dans l’enseignement supérieur sont les Hollandais et plus précisément l’Université AVANS via sa Fondation pour un enseignement supérieur soutenable (DHO en hollandais), qui a développé dès 2000-2001 un outil d’évaluation nommé AISHE (Assessment Instrument for Sustainability in Higher Education). Cet outil se concentre principalement sur l’intégration du développement durable dans les formations. Les concepteurs de l’outil sont partis du principe que la contribution la plus forte des établissements d’enseignements supérieurs (EES) en matière de développement durable viendrait de leur cœur d’activité. L’outil est basé sur une approche qualitative et orientée sur les processus, proche de celle de la European Foundation for Quality Management (EFQM), il retient 20 critères sur cinq niveaux d’évaluation. L’évaluation est faite par un auditeur formé par DHO et peut déboucher sur une labellisation. Entre 2002 et 2007, 60 programmes de formation et 12 EES au Pays-Bas et en Belgique ont été labellisés. Fin 2006 un accord a été signé entre DHO et l’organisme hollandais et flamand chargé de l’accréditation de l’enseignement supérieur (NVAO) afin d’intégrer l’évaluation AISHE dans le processus d’accréditation. Fait intéressant, tous les retours d’expériences ont montré que la labellisation était une forte incitation à l’action et à la mise en place d’une démarche de progrès. Depuis 2007 un groupe de travail international travaille sur la version 2.0 de AISHE. il intégrera notamment des critères supplémentaires de type quantitatif, il aura une structure modulaire pour répondre aux attentes différentes des EES. L’objectif de cette évolution est aussi de créer une certification internationale en matière de développement durable pour les EES, le projet associe par conséquent des partenaires (EES, DHO) de 13 pays différents.

    Les deuxièmes à s’être emparés de l’évaluation sont les Américains. L’Association for the Advancement of Sustainability in Higher Education (AASHE) a été officiellement lancée en 2006. Elle rassemble des universités, des lycées (collège membres fondateurs) et des entreprises, des ONG, agences gouvernementales (collège membres associés). L’association a co-développé avec quelques universités The Sustainability Tracking, Assessment & Rating System™ (STARS) ; ce système d’évaluation et de notation repose sur l’autoévaluation des universités et des lycées des USA et du Canada, il est basé sur 75 critères répartis en 4 catégories :
    • Formation et recherche
    • Gestion, gouvernance et politique sociale
    • Exploitation
    • Innovation

    L’évaluation donne droit à 4 niveaux de notation (de bronze à platine) sur une grille à 5 niveaux, et comporte un niveau de publication sans notation pour les universités ne souhaitant pas être notées.

    Enfin nous pouvons citer l’initiative Principles for Responsible Management Education (PRME) de l’Organisation des nations unies (ONU) dont un des groupes de travail s’attache à intégrer les principes du développement durable dans les activités et les formations de l’enseignement supérieur au niveau international. Ce groupe de travail, anciennement centré sur le changement climatique, travaille sur la création d’un référentiel normatif international en s’inspirant de ce qui se fait de par le monde et notamment du référentiel Plan Vert de la CGE/CPU. Toutes les associations internationales d’évaluation et un grand nombre d’écoles et d’universités sont membres de PRME, on citera, entre autres, l’EFMD, l’AMBA (Association of MBA’s), l’AACSB (The Association to Advance Collegiate Schools of Business) et de façon indirecte la Conférence des Grandes Ecoles. En conclusion, quel regard pouvons-nous porter sur ces labellisations et accréditations ? Certains spécialistes pensent que les accréditations ou les labellisations sont une mode passagère et que les organismes risquent de perdre à leur propre jeu au fur et à mesure que ces pratiques se généralisent, car la plus-value apportée par la différenciation disparaît. De plus, le coût de ces procédures d’évaluation n’est pas anodin : il faut compter en moyenne 25 000 € pour un label EQUIS ou AACSB mais tout de même beaucoup moins pour une autoévaluation du type AASHE. Pour autant ces systèmes de reconnaissance jouent un rôle essentiel de stimulation au niveau interne ; ils nécessitent en amont et en aval une démarche collective d’amélioration qui ne peut être que bénéfique pour les établissements.

    Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission Développement Durable

    Actualités DD dans les écoles
    • Sous l’égide des Nations Unies, la prestigieuse Université de Bentley (Boston) organise en collaboration avec Euromed Management son 7ème symposium sur l’éthique des affaires qui traitera cette année des « Enjeux et limites d’un engagement avec ses parties prenantes ». L’événement, organisé en partenariat avec La Tribune, State Street et l’UN PRME (initiative des Nations Unies pour la promotion de l’enseignement d’un management responsable) réunira deux cents chercheurs internationaux, dirigeants d’entreprises et d’ONG qui débattront sur ce sujet majeur de la Responsabilité Sociale des Entreprises. Date-Lieu : 23 mai prochain – Marseille Renseignements : Tashina Giraud -  tél: 04.91.82.77.37 Inscription
    • L’ENSEGID, Ecole nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie du développement durable, vient d’être créée par arrêté du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Bulletin Officiel du 10 mars 2011). Cette nouvelle école interne de l’IPB (Institut polytechnique de Bordeaux) propose un diplôme d’ingénieur dans le domaine des géosciences. L’objectif est de diplômer 60 ingénieurs par an pour répondre aux besoins croissants en sciences de la terre, en particulier dans les domaines de l’eau et de l’environnement (enquête BRGM (1) publiée en 2008 par le BRGM, établissement public de référence dans le domaine des sciences de la terre). Pour en savoir plus
    • Des apprentis de l’ECAM Rennes–Louis de Broglie ont crée le groupement Dynamisme Achats, une toute nouvelle centrale d’achats dont l’objectif est de réduire les coûts des frais généraux tout en respectant l’environnement. Contact du Club, Dynamisme Achats - ECAM Rennes-Louis de Broglie.
    • L'ATEE Grand Ouest (Association Technique Energie Environnement) organise le 19 avril à 13h45, à l'École des Mines de Nantes, une réunion d'information et d'échanges : Photovoltaïque et éolien : avenir ou à venir ? Programme et inscription
    • IÉSEG School of Management lance le 13 avril 2011 à 17h30 CréEnSo, le prix national du créateur d’une entreprise sociale. Informations et inscriptions : Laetitia Noël – 03.20.54.08.09.
    • Télécom Bretagne (campus de Brest) accueille du 14 mars au 7 avril l’exposition “Recherche et développement durable”, une exposition réalisée par Centre-sciences et prêtée par l’Abret, centre de culture scientifique, technique et industrielle. Contact : Cendrine Le Locat, responsable Développement durable et solidaire – 02 29 00 10 80.
    • L'École de biologie industrielle organise ses quatrièmes journées de l'environnement le 19 mai 2011 sur le thème "le Plan Vert des établissements d'enseignement supérieur". Bulletin d'information et d'inscription.
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    Accréditation, habilitation, labellisation, … : les affres de la reconnaissance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accreditation-habilitation-labellisation-les-affres-de-la-reconnaissance/ Fri, 22 Apr 2011 13:33:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accreditation-habilitation-labellisation-les-affres-de-la-reconnaissance/ Accréditation, habilitation, labellisation, reconnaissance par l’Etat, diplôme visé, certification, homologation…… Comment savoir ce que recouvrent ces termes ?

    Notre « objet » ici est l’enseignement supérieur, c’est-à-dire les formations et les établissements qui les proposent. Afin d‘étayer notre propos, nous donnons ici quelques définitions des termes les plus récurrents, mais à titre purement indicatif, car les utilisations qui en sont faites sont plus moins rigoureuses. Au-delà des définitions, dès qu’on aborde le champ de la reconnaissance, de l’évaluation, il convient de garder à l’esprit quelques questions de base relatives à ces procédures afin d’en sonder le sérieux et la qualité1. - Quelle est la légitimité de l’entité qui évalue ? l’Etat ? un organisme indépendant ? - Quels sont les objectifs : sont-ils nationaux ou internationaux ? S’agit-il d’obtenir une meilleure lisibilité ou visibilité, ou bien de se définir et de se constituer en réseau ? - Quels sont les critères examinés : des contenus, des niveaux, le caractère professionnel d’une formation ? Existe-t-il un « référentiel », des « standards » de qualité ? - Comment se déroulent les différentes étapes des procédures ? - Qui siège dans les comités ou les commissions ? Quelles sont les compétences des évaluateurs ? - Quelle est la durée de la reconnaissance accordée ? Définitions
    • Accréditation : c’est le fait d’une tierce partie faisant autorité qui reconnaît formellement qu’un autre organisme ou un individu est compétent pour effectuer des tâches spécifiques. Certification : c’est le fait d’une tierce partie qui donne une assurance écrite qu’un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées. Certification et Accréditation sont donc complémentaires.
    • Habilitation (ou agrément) : c’est la reconnaissance d’un pouvoir ou d’un savoir faire accordée par une autorité installée par la loi.
    • Labellisation : c’est le fait d’une tierce partie ou non, le label pouvant appartenir aux labellisés, qui reconnaît formellement par l’apposition d’un logotype qu’un organisme ou un produit est conforme aux exigences spécifiées.

    La reconnaissance des grandes écoles

    Les écoles d’ingénieurs sont habilitées à délivrer le diplôme d’ingénieur, qui est un diplôme d’établissement délivré au nom de l’Etat ; l’organisme qui les habilite, la CTI (Commission des Titres d’ingénieur, créée en 1934), accrédite des formations ; il est écrit dans ses procédures que « la CTI assure l'accréditation préalable à ces habilitations ». Concernant les écoles publiques, la CTI procède aux accréditations, puis transmet ses avis à la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP), qui habilite alors l’établissement ; concernant les écoles privées, la CTI accrédite et habilite elle-même l’établissement. Quant aux écoles de management, elles se divisent en trois groupes : les écoles reconnues par l’Etat et dont le diplôme est visé par l’Etat, les écoles reconnues par l’Etat dont le diplôme n’est pas visé, enfin les écoles qui n’ont ni reconnaissance ni visa et qui délivrent donc un « diplôme ou certificat d’école », ce qui signifie qu’elles constituent leur propre garantie de qualité. Deux éléments ont nettement contribué à clarifier le paysage : - La création d’un diplôme national intitulé master conférant à son titulaire le grade de master. Désormais les textes précisent que le diplôme d’ingénieur des écoles habilitées par la CTI confère le grade de master ; - la création en 2001 de la Commission d’Evaluation des Formations et Diplômes de Gestion (CFEDG), qui « organise les modalités de contrôle de la qualité des formations supérieures de commerce et de gestion dans la perspective de la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur ». Les écoles de management qui ont été favorablement évaluées par cette commission délivrent elles aussi un diplôme qui « confère à son titulaire le grade de master ». La CEFDG procède en deux étapes alors que la décision d’habilitation par la CTI vaut grade de master.

    Cette mention (« confère à son titulaire le grade de master ») qui accompagne certains diplômes, a ainsi défini un niveau de référence officiel (correspondant généralement à bac + 5 ans).

    En plus de ces dispositifs, a été mise en place, en 2007, l'AERES (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), autorité administrative indépendante chargée de l’évaluation des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, des organismes de recherche, des unités de recherche, des formations et diplômes d’enseignement supérieur, ainsi que de la validation des procédures d’évaluation de leurs personnels. L’AERES communique les résultats de son évalutation à la DGESIP ou aux ministères techniques, qui modulent les financements en fonction de la qualité observée. L’AERES entend principalement contribuer à l’amélioration de la qualité du système de recherche et d’enseignement supérieur, en accord avec les recommandations européennes et les décisions des ministres européens dans le cadre du processus de Bologne.

    La CGE, organisme d'accréditation

    Association regroupant des acteurs de l’enseignement supérieur choisis suivant un cahier des charges précis, la CGE a décidé en 1985 de créer et d’accréditer le Mastère Spécialisé (MS), formation uniquement réservée à ses écoles membres. Cette pratique, courante dans de nombreux domaines professionnels, voire dans l’enseignement au niveau international a constitué une première en France à l'époque. 25 plus tard, le succès est flagrant : le Mastère Spécialisé a obtenu une « reconnaissance » de fait tant par les candidats étudiants qui y postulent que par les entreprises qui embauchent et apprécient les diplômés de MS. Et depuis peu, les formations de MS peuvent être inscrites au RNCP (Registre national des certifications professionnelles), ce qui leur donne la « reconnaissance » officielle de l’Etat. La CGE est ainsi devenue un acteur reconnu pour ses procédures, a prouvé que les « objectifs » étaient réalistes et correspondaient à un besoin de « qualification », enfin que les « critères » avaient été bien définis. Les demandes émanant de l’étranger sont là pour témoigner de la bonne image de ce label. Au-delà des frontières, le problème se démultiplie Après avoir lancé la réforme de l’enseignement supérieur en Europe et une fois celle-ci mise en œuvre par les établissements d‘enseignement supérieur, c’est précisément la question que s’est posée la Commission européenne : comment évaluer les établissements d’enseignement supérieur et s’assurer que les formations dispensées sont de bon niveau ? Plutôt que de créer une super-structure d’évaluation qui aurait refait tout le travail déjà accompli, la Commission a préféré s’en remettre aux organismes d’accréditation nationaux. Mais eux-mêmes, juste retour des choses, ont dû subir le même processus et se faire « reconnaître » ou « accréditer » au niveau européen. C’est ainsi que la CTI s’est vue récemment inscrire au Registre européen  des agences en charge de la qualité dans l'enseignement supérieur (EQAR), comme 23 autres instances européennes. Les écoles qui souhaitent délivrer des diplômes d’ingénieur doivent satisfaire un référentiel et des standards. Pour ces standards, la CTI s’est conformée aux ESG (European Standards and Guidelines for Higher Education) établis par ENQA (European Network for Quality Assurance), l’institution qui gère le registre et dont la CTI est membre depuis 2005. Elle est à la fois la première institution française à faire partie du registre et l’une des premières instances thématiques à y figurer. La CTI est impliquée dans plusieurs réseaux européens liés à l’accréditation ou l’assurance qualité. De même elle a passé des accords avec des organismes d’accréditation étrangers pour promouvoir la reconnaissance du diplôme d’ingénieur dans le monde. Les grandes écoles gagnent une reconnaissance internationale « Les grandes écoles sont petites et inconnues à l’étranger » entendait-on il y a quelques années. L’enquête biennale sur la mobilité que réalise la CGE depuis 10 ans a permis de mettre un bémol à cette assertion et de montrer la variété des activités des écoles au plan international. Un des aspects de la stratégie internationale des écoles repose sur la recherche de la reconnaissance de leur établissement ou de leurs programmes par des organismes étrangers, qui « accréditent » ou « labellisent » des établissements ou des programmes. Les écoles de management ont été les plus actives dans ce domaine, probablement parce qu’il n’existait pas en France, jusqu’à il y a quelques années, d’organisme d’accréditation des écoles de management équivalent à la CTI pour les écoles d’ingénieurs. Désormais la CFEDG  remplit cette fonction.]]>
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    2011 : Année internationale de la chimie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2011-annee-internationale-de-la-chimie/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2011-annee-internationale-de-la-chimie/ En France, tous les chimistes, tant du monde académique qu’industriel, se mobilisent autour du comité Ambition chimie pour préparer cet événement et faire partager leur passion de la chimie à un très large public, en particulier aux jeunes. Un comité d’organisation réunissant tous les acteurs français de la chimie a été constitué pour coordonner les actions qui seront mises en œuvre. Pourquoi un événement sur la chimie en 2011 ? C’est une décision des Nations Unies. Chaque grand pôle scientifique peut profiter d’un événement de ce type : c’était l’Année mondiale de la physique en 2005, de l’astronomie en 2009, etc. En décembre 2008, les Nations Unies ont proclamé 2011 Année internationale de la chimie (AIC). L’Éthiopie, siège de la Fédération Africaine des Associations de Chimie (FASC), a présenté cette résolution : Les écoles de chimie se mobilisent et plusieurs organiseront tout au long de l’année des manifestations visant à promouvoir le domaine de la chimie, notamment auprès des élèves. Citons : Chimie ParisTech, ENSC Clermond-Ferrand, ENSC Lille, ENSC Rennes, ENSIACET, ESCOM, ENSICAEN. Voir aussi le site de la Fédération Gay-Lussac.

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    29 mars : la CGE signe la charte pour la lutte contre l'illettrisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/29-mars-la-cge-signe-la-charte-pour-la-lutte-contre-lillettrisme/ Fri, 22 Apr 2011 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/29-mars-la-cge-signe-la-charte-pour-la-lutte-contre-lillettrisme/ Journée nationale dédiée à la lutte contre l'illettrisme chez les salariés Nadine Morano, ministre en charge de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, souhaite sensibiliser tous les acteurs qui sont au contact du public pour mieux repérer les personnes en situation d'illettrisme et mettre en place une politique de renforcement des connaissances de base, dont l’objectif serait de permettre la mise en place d’une certification professionnelle garantissant ainsi l’employabilité des publics fragilisés. La CGE a participé à plusieurs réunions sur le sujet à l'invitation du ministère. Le 29 mars, en la personne de son vice-président, Hervé Biausser, elle a signé la charte pour la lutte contre l'illettrisme, avec la ministre Nadine Morano.

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    24 mars : Signature du parrainage de Yazid Sabeg à l'initiative SILLAGES à la Conférence des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/24-mars-signature-du-parrainage-de-yazid-sabeg-a-linitiative-sillages-a-la-conference-des-grandes-ecoles/ Fri, 29 Apr 2011 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/24-mars-signature-du-parrainage-de-yazid-sabeg-a-linitiative-sillages-a-la-conference-des-grandes-ecoles/ C'est dans les locaux de la CGE qu'a eu lieu la signature du parrainage de Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, à l'initiative SILLAGES - ressources pour l'ouverture sociale et internationale de l'accès aux grandes écoles. Cette initiative, à laquelle est associée la CGE, a pour but de développer une véritable production collaborative de contenus pédagogiques multimédias, scénarisés et interopérables, complétant l’offre numérique de l’enseignement supérieur français pour un large accès, tant au niveau social qu’international, aux filières d’excellence que sont les grandes écoles. Ce dispositif, gratuit, a pour cible principale les étudiants n'ayant pas accès au soutien privé, que ce soit pour des raisons financières ou géographiques. Yazid Sabeg a accepté de parrainer ce programme, estimant qu'il est susceptible de contribuer à l'ouverture sociale, une des missions de son commissariat.

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-3/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-3/ Le thème de ce numéro de Grand Angle « Accréditations, habilitations, homologations » révèle une fois de plus la complexité et le foisonnement qui caractérisent le monde de l’enseignement supérieur auquel appartiennent les grandes écoles, tant au niveau hexagonal qu’international. Chaque aspect du fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche est examiné à la loupe et évalué : leurs formations et leurs diplômes, cela va de soi, mais aussi les bâtiments, le management de leurs ressources humaines, leur responsabilité sociale, à la lumière de tous les critères du développement durable. Le maître-mot : la qualité. Et l’ambition ne se limite pas à revendiquer une légitimité seulement nationale mais à obtenir des marques internationales de reconnaissance : le marché de la qualité dans le domaine de l’enseignement n’échappe pas, lui non plus, à la mondialisation. Face à l’ambition française d’accueillir des étudiants étrangers, exprimée lors de notre dernier congrès, les grandes écoles s’organisent pour se positionner au plus haut niveau des critères de qualité et d’excellence afin de parfaire leur attractivité internationale. Dans cet objectif, ce sont des ressources importantes autant humaines que financières qu’il faut mobiliser. Puissent les règles de notre fonctionnement national être des atouts dans ce défi.

    Enfin je voudrais profiter de cette tribune pour exprimer aux enseignants, aux chercheurs et aux étudiants japonais qui sont actuellement en France toute ma compassion pour la terrible épreuve qui touche leur pays. Beaucoup d’écoles ont malheureusement dû rapatrier leurs étudiants, leurs enseignants et leurs chercheurs en séjour au Japon. La CGE a transmis à ses écoles membres les mesures préconisées par le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Nous émettons le souhait que ce pays retrouve au plus vite ses forces de vie grâce notamment au dynamisme que tous lui reconnaissent.]]>
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    Les accréditations de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-accreditations-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Fri, 22 Apr 2011 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-accreditations-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ La CGE accrédite trois formations - le Mastère Spécialisé (MS), le MSc et le BADGE - qui ont fait l’objet d’un dépôt de marque et qui sont exclusivement réservées à ses écoles membres. Notons que les deux premières peuvent être montées en partenariat avec des établissements non membres, si l’école pilote est membre de la CGE.

    Le Mastère Spécialisé : 25 ans ! 81 226 diplômés depuis sa création, dont 20 503 étrangers
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    Le Répertoire national des certifications professionnelles, présenté par George Asseraf et la procédure d’enregistrement des MS au RNCP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-repertoire-national-des-certifications-professionnelles-presente-par-george-asseraf-et-la-procedure-denregistrement-des-ms-au-rncp/ Sun, 03 Apr 2011 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-repertoire-national-des-certifications-professionnelles-presente-par-george-asseraf-et-la-procedure-denregistrement-des-ms-au-rncp/ Conçu initialement par le législateur comme un vecteur au service du nouveau droit individuel que représente la Validation des acquis de l’expérience, le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) a vu ses usages considérablement élargis.

    George Asseraf, président de la CNCP

    Référent officiel de l’offre de certification à valeur nationale, le RNCP est en effet devenu un garant et un outil opératoire pour les financeurs publics et paritaires de la formation professionnelle en ce qui concerne notamment les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, la mise en œuvre du Droit individuel à la formation (DIF) ou du congé VAE. Aujourd’hui, il constitue un repère collectif incontournable tout autant qu’un cadre de référence national pour la France en tant que point national de coordination dans la dynamique du Cadre européen des certifications (CEC). Dans sa conception, il représente un modèle d’intégration quasi-unique en Europe car il possède la particularité de rassembler de façon lisible et cohérente les certifications ayant valeur nationale et relevant de l’enseignement supérieur et secondaire, des secteurs public et privé, ainsi que des branches professionnelles ; que les formations soient initiales ou continues. Il a donc vocation à enregistrer les Mastères Spécialisés qui ont fait l’objet d’un avis favorable d’enregistrement par la CNCP puis d’une décision du ministre en charge de la formation professionnelle. En ma qualité de président de la CNCP, je me réjouis donc de constater que l’inscription croissante des mastères spécialisés dans le RNCP participe à cet objectif commun de lisibilité du paysage français des certifications. George Asseraf Président de la CNCP A lire également, notre interview de M. George Asseraf en septembre 2010...

    La procédure d’enregistrement des Mastères Spécialisés au RNCP

    D’emblée, rappelons que la mission essentielle du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) est de tenir à la disposition du public et des entreprises une information fiable et actualisée sur les certifications professionnelles reconnues par l’État. Au cours de l’année 2008, la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) et la Conférence des grandes écoles ont conclu un accord visant notamment à assurer un traitement fluide et homogène des demandes relatives à l’enregistrement des Mastères Spécialisés (MS) au RNCP. Dans cette perspective, il est convenu que :
    • le dossier de demande de première accréditation d’un Mastère Spécialisé auprès de la CGE intègre désormais certains des éléments et indicateurs majeurs promus par la CNCP ;
    • la commission d’accréditation de la CGE vérifie que toute demande d’enregistrement d’un MS au RNCP respecte les exigences formelles de la CNCP ;
    • toute demande d’enregistrement de cette nature est introduite au niveau I de la nomenclature en vigueur ;
    • tout dossier d’enregistrement d’un MS au RNCP est traité directement au niveau national par la CNCP ;
    • un interlocuteur unique est désigné par la CNCP pour en assurer l’instruction.
    Le schéma mis en place par la CNCP et la CGE peut être scindé en volets distincts : l’un relatif à l’amont et l’autre à l’aval de la saisine officielle de la Commission. En amont de la saisine de la CNCP, l’organisme demandeur de l’enregistrement d’un MS au RNCP télécharge le dossier-type sur le site de la Commission. Une fois renseigné, celui-ci est transmis à la CGE qui s’assure de sa conformité au regard des exigences formelles établies par la CNCP. Si cet examen formel est probant, la Conférence adresse en retour un courrier à cet établissement, dont la teneur confirme la validité de l’accréditation du MS concerné. Dès la saisine officielle de la CNCP prend effet, (transmission du dossier et du courrier d’accompagnement de la CGE au président de la CNCP) l’organisme demandeur reçoit un accusé réception incluant un numéro d’ordre administratif. Le dossier est affecté à un instructeur national qui fait office d’interlocuteur unique pour les établissements relevant de la CGE. Il mène un examen sur le fond et formule un avis technique au regard des attentes de la Commission. Le cas échéant, il peut solliciter des informations complémentaires ou préconiser des modifications de nature à assurer une meilleure conformité du dossier. L’avis rendu par la CNCP procède d’un passage successif en Commission spécialisée et Commission plénière. La première est constituée à parité de 2 collèges de 10 membres : l’un représentant les ministères, l’autre les partenaires sociaux. La seconde est composée de 43 membres : représentants ministériels, représentants des régions, partenaires sociaux, représentants des chambres consulaires et personnes qualifiées. La Commission spécialisée rend un avis technique prenant en considération 4 critères majeurs :
    • la pertinence de la certification au regard des besoins du marché du travail ;
    • les informations relatives à l’insertion professionnelle qui nécessitent une présentation individuelle et qui concernent les trois dernières promotions ;
    • l’ingénierie de certification (de nature à mettre en œuvre notamment une procédure de validation des acquis de l’expérience);
    • la mise en place de la procédure de la validation des acquis de l’expérience selon la réglementation en vigueur;
    La Commission plénière s’appuie sur les travaux de la Commission spécialisée afin de finaliser un avis portant notamment sur la pertinence de l’enregistrement de la certification, pour une durée inférieure ou égale à 5 ans. …/… La proposition d’avis de la CNCP est soumise au ministre chargé de la Formation professionnelle. L’enregistrement dans le RNCP est prononcé par arrêté ministériel. Après parution de l’arrêté au Journal officiel, la fiche descriptive de la certification ou « fiche RNCP » est validée et publiée en ligne sur le portail Internet de la Commission. Habib Marande Chargé de mission à la CNCP
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    L’Observatoire des grandes écoles et de leur environnement : un outil de veille au service de la communauté https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lobservatoire-des-grandes-ecoles-et-de-leur-environnement-un-outil-de-veille-au-service-de-la-communaute/ Fri, 22 Apr 2011 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lobservatoire-des-grandes-ecoles-et-de-leur-environnement-un-outil-de-veille-au-service-de-la-communaute/ Afin de représenter au mieux la communauté des grandes écoles et d’échanger avec les autorités publiques nationales et européennes, la Conférence des grandes écoles se doit d’être en état d’alerte continue. C’est pourquoi elle s’est récemment dotée d’un Observatoire, organe de veille permanente sur le périmètre des grandes écoles et au-delà, sur leur environnement.

    Quelles en sont les missions ?

    S’informer pour informer pourrait être un raccourci heureux. Plus précisément, le cœur de l’activité de l’Observatoire consiste à collecter, capitaliser, analyser et synthétiser de l’information pour un public varié : les membres de la CGE, qu’ils soient élus (président, bureau, conseil d’administration) ou adhérents (écoles, organismes, entreprises), mais aussi les interlocuteurs réguliers de la CGE , les journalistes, les ministères, etc… Il incombe par conséquent à l’Observatoire d’identifier, avec toutes les parties prenantes, les sources d’information à surveiller dans le but de mettre en place les processus de veille adéquats, que ceux-ci soit permanents ou ponctuels ; de vérifier la fiabilité des informations ainsi collectées ; de les entreposer de façon organisée ; de définir et de mettre en place les processus de traitement quantitatifs et qualitatifs utiles à tous ; de produire les états de sortie ou des documents de synthèse attendus par les différents publics. En d’autres termes, que ce soit pour des dossiers de fond ou des demandes ponctuelles liées à l’actualité ministérielle ou médiatique, l’Observatoire est au cœur du management et de la capitalisation de l’information, au service des grandes écoles.

    Isabelle Laurençot Chargée de mission Observatoire des grandes écoles 

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    La parole à Olivier Fourure, directeur général de l'ISAE (Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-olivier-fourure-directeur-general-de-lisae-institut-superieur-de-laeronautique-et-de-lespace/ Tue, 03 May 2011 13:33:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-olivier-fourure-directeur-general-de-lisae-institut-superieur-de-laeronautique-et-de-lespace/ Transport et progrès économique sont indissociables.

    L'industrie des transports tient une place particulière dans notre société : elle est un instrument de puissance et d'autonomie. Le caractère souvent dual, civil et militaire, des systèmes de transport, en fait également un domaine de souveraineté. La France et l'Europe ont développé des capacités dans toute la gamme des systèmes de transport (terrestre, naval, aérien, spatial, ...) qui les placent au rang des premières puissances mondiales. Ces capacités reposent sur le triangle magique formation, recherche et industrie. En 1909, SUPAERO a été la première école d'ingénieur aéronautique au monde. L'ONERA s'est imposé comme la référence européenne dans le domaine de la recherche aérospatiale. Les grands groupes aérospatiaux français et européens sont devenus des champions mondiaux dans leurs domaines. Pour rester au meilleur niveau dans la compétition mondiale, la maîtrise des technologies et le développement de l'innovation sont essentiels. Le transport aérien connaît un formidable développement dans les pays à forte croissance, notamment en Chine. Il est soumis à des défis qui conduisent à étudier la réduction drastique de son impact sur l'environnement, ce qui a amené les acteurs français à adopter une feuille de route technologique visant à réduire d'ici 2020 le bruit perçu d'un facteur 2, et les émissions de CO2 et de NOx respectivement de 50 % et 80 % (démarche CORAC pilotée par la Direction générale de l'aviation civile et le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales). Au cœur de la formation des hommes et des femmes qui vont développer les technologies du futur, l'ISAE, issu du rapprochement de SUPAERO et de l'ENSICA (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de constructions aéronautiques) en 2007, a réalisé en quelques années son ambition : devenir un pôle mondial de formation et de recherche dans le secteur aérospatial. Ce succès autorise maintenant un élargissement et d'autres développements. L'offre de formation dans le domaine aéronautique reste encore dispersée en France. Pour progresser, les écoles doivent se rassembler au sein de réseaux d'excellence et de coopération autour de projets communs en lien avec l’industrie, tournés vers le secteur international. L'adoption d'une marque forte et reconnue est une condition de succès de cette dynamique. C'est le sens de la démarche engagée par l'ISAE et l'ENSMA de Poitiers de créer le groupe ISAE, basé sur l'adoption d'une charte de valeur, d'une politique de marque, et d'une stratégie de coopération renforcée et cohérente. Concrètement, l'ENSMA va adopter le nom de marque ISAE-ENSMA et poursuivre son développement en accord avec les valeurs qui la caractérisent, en synergie et en harmonie étroite avec l'ISAE, dans le cadre du groupe ISAE, qui a naturellement vocation à s'ouvrir à d'autres écoles.

    Olivier Fourure Directeur général de l'ISAE

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-4/ Tue, 03 May 2011 13:34:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-4/ Les transports, thème général de ce numéro, sont un domaine qui met en jeu plusieurs composantes, qui s’entrechoquent, évoluent et bousculent leur statut : la nécessité, la technique, l’affectif, le bien-être, le progrès, l’environnement et bien d’autres encore.

    A sa naissance l’automobile évoquait l’autonomie, l’évasion et la liberté. Les premiers embouteillages, devenus quotidiens pour certains d’entre nous, et l’augmentation du coût du pétrole ont jeté une ombre sur ce bel espoir ; les transports en commun sont loin de résoudre toutes les situations de déplacement et n’ont pas encore conquis la place qu’on voudrait leur donner. A ses débuts, le chemin de fer, créé pour des motivations d’abord industrielles, était « bon pour les marchandises » mais effrayant pour l’individu, chez qui, craignait-on, il risquait de générer des maladies nouvelles. Fort heureusement le « mal de train » reste rarissime et peu nocif et n’a pas entravé l’avènement du TGV, un des moyens de transport les plus adaptés à la taille de notre hexagone. L’avion nous a un temps laissé croire qu’on « survolerait » allégrement les difficultés terrestres. Las ! Notre planète étant relativement petite, l’espace aérien a été rapidement saturé et la consommation de kérosène a mauvaise presse. Face aux préoccupations de développement durable et de forte urbanisation des populations, toutes ces inventions sont donc à repenser profondément et requièrent de l’imagination dans toutes les disciplines : de la mécanique à l’énergétique, en passant par l’urbanisme, la logistique, le management… Car les transports, avec leurs avantages et leurs défauts, sont plus qu’un déplacement dans l’espace, ils sont le symbole d’une société en mouvement, de la curiosité qui nous pousse à regarder au-delà de notre pré carré et de la promesse de rencontres. Ce sont des exemples de réflexions, d'innovations et de travaux de recherche dans la filière des transports que ce numéro de Grand Angle vous présente.]]>
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    Office Méditerranéen de la Jeunesse : la première vague de labellisation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/office-mediterraneen-de-la-jeunesse-la-premiere-vague-de-labellisation/ Tue, 03 May 2011 13:34:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/office-mediterraneen-de-la-jeunesse-la-premiere-vague-de-labellisation/ L’Office Méditerranéen de la Jeunesse, dont l’objectif est de promouvoir des parcours méditerranéens d’excellence dans le cadre d’une mobilité globale et encadrée, a lancé son premier appel à projets et a sélectionné les progarmmes qui vont être labellisés.

    120 établissements de 12 pays différents ont répondu à l’appel à projets et déposé 53 candidatures de formations (39 Masters et 14 Doctorats) d’une grande qualité. Parmi elles, 47 ont été considérées comme éligibles par les opérateurs nationaux puis évaluées par un collège de 11 experts désignés par les pays membres de l’OMJ. Les étudiants qui effectueront une mobilité dans le cadre des ces programmes pourront bénéficier de bourses.]]>
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    Entretien avec Roland Vardanega, président de la Société des anciens élèves d'Arts & Métiers ParisTech et ex-cadre dirigeant du groupe PSA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-roland-vardanega-president-de-la-societe-des-anciens-eleves-darts-metiers-paristech-et-ex-cadre-dirigeant-du-groupe-psa/ Tue, 03 May 2011 13:34:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-roland-vardanega-president-de-la-societe-des-anciens-eleves-darts-metiers-paristech-et-ex-cadre-dirigeant-du-groupe-psa/ Après avoir démarré sa carrière en tant que chef d’équipe Sud Aviation puis ingénieur de marine, Roland Vardanega intègre l’entreprise PSA Peugeot Citroën en 1967. En 43 ans, il a grimpé tous les échelons, commençant par le poste d’employé au centre de production de Mulhouse ; il devient ensuite chef de production et arrive à la direction du personnel à l’usine de Mulhouse en 1976. En 1993, il prend le poste de directeur général adjoint de l’entreprise avant de devenir directeur des Plates-formes et membre du comité exécutif en 1998 et directeur Industriel et Fabrications en 2000. Le 6 février 2007, Roland Vardanega devient membre du directoire, membre du comité de direction générale et directeur des Opérations de PSA Peugeot Citroën. Il a, en 2008 et 2009, assumé la présidence par intérim du directoire de PSA Peugeot Citroën.

    Depuis mars 2010, il est président de la Société des anciens élèves de l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers (Arts et Métiers ParisTech). CGE : En tant que nouveau président : Quels sont vos principaux objectifs pour l’association ? R.V. : Conformément à l’article 1 de nos statuts, l’objectif de la Société des Anciens des Arts et Métiers est de valoriser l’image de l’école et des ingénieurs dans la société, par un soutien professionnel et des dispositifs solidaires aux membres. Dans les 5 à 10 ans qui viennent, de nombreux enjeux vont se jouer en particulier au niveau des grandes écoles en France pour la compétition mondiale entre les différents acteurs de l’enseignement supérieur au regard du nombre d’établissements et de formations. La concentration des forces va s’accentuer et une des missions de notre société est justement d’accompagner l’école dans ces réflexions et de lui permettre d’avoir toujours un temps d’avance. 3 éléments y contribuent et sont en permanence au front de nos préoccupations :
    • Faire des ingénieurs Arts & Métiers ParisTech les porteurs de l’excellence technologique, fondée sur la science et l’innovation et de l’excellence managériale, aussi à l’aise vers le haut que vers le bas, grâce à la vie associative, à la formation à l’école et sur le terrain.
    • Transmettre les valeurs de notre société pour mettre en avant l’éthique et l’intérêt pour le bien public des ingénieurs Arts & Métiers et renforcer le lien entre les générations par la fraternité, la solidarité, l’entraide, le pragmatisme et l’humanisme.
    • Développer les valeurs distinctives et le rayonnement de la marque Arts & Métiers.
    Pour moi le rôle d’un ingénieur doit avant tout être de créer, de concevoir, de produire et non pas d’être un simple maillon d’une chaîne de rentabilité. Pour mieux comprendre ces enjeux, l’intergénérationnalité est au cœur de la vie de notre société : les briques élémentaires, ce sont les promotions (un lien pour la vie…). Mais sans une construction ordonnée et harmonieuse, les briques ne se suffisent pas à elles-mêmes : c’est le rôle de la maison des Arts & Métiers qui créé du lien et met au service de cette mission un ensemble d’infrastructures de qualité. Au sein de cette organisation, nos principes de parrainage à 10, 25, 35, 50, voire 75 ans sont une garantie pour la transmission des valeurs et des savoirs des plus anciens aux plus jeunes. Un attachement et une fidélité unique au monde… CGE : Quelle est votre image du groupe PSA après une carrière de 43 ans dans l’entreprise ? R.V. : C'est effectivement un temps bien au-delà du temps raisonnable que l’on peut estimer aujourd’hui. Nombre de raisons en sont la cause. C’est d’abord, comme aux Arts & Métiers, une entreprise ou l’éthique est très présente. Cela tient essentiellement à son actionnaire principal qui s’inscrit dans l’histoire et pas dans les échéances ou les coups à court terme. Une entreprise qui assume ses actes et ses décisions. Quelle satisfaction de travailler dans une structure où l’humain reste au cœur de la vie de l’entreprise ! Ce n’est peut-être pas la meilleure façon de briller en bourse, mais une belle façon de briller dans le temps et de traverser les siècles. La vie d’un ingénieur est faite d’étapes difficiles et de choix qui ne peuvent pas toujours satisfaire tout le monde. En ce sens, travailler avec la conscience d’agir pour le bien commun est plus réconfortant que pour enrichir un patron. Pour ma part, installer le lean management chez PSA fut ma grande satisfaction et je l’enseigne encore dans les grands groupes. Le lean management met à contribution tous les acteurs pour éliminer les gaspillages qui réduisent l’efficacité et la performance d’une entreprise, d’une unité de production ou d’un département. Il s’attaque notamment aux sept formes de gaspillage : la surproduction, les attentes, les rebuts-retouches/corrections, les gammes et processus opératoires mal adaptés, les transports/ruptures de flux, les mouvements inutiles et les stocks productifs ou administratifs. Chez PSA, chaque salarié est propriétaire de son poste et s’installe dans une relation gagnant/gagnant, améliore son poste, s’approprie les valeurs de son entreprise et permet par exemple à celle-ci de traverser les périodes de crise de manière plus sereine. CGE : Quelle est aujourd’hui votre vision des filières de transports et plus particulièrement celle de l’automobile ? R.V. : Nous ne sommes qu’au début de la mobilité, il n’y a aujourd’hui qu’à peine un tiers de la planète qui a accès à la mobilité. La mobilité étant directement proportionnelle au niveau de vie, plus il est élevé, plus on est mobile et surtout plus on est mobile individuellement. On peut d’ailleurs penser que d’ici 2050, la mobilité en kilomètre/passager va être multipliée par deux. Une fois cette problématique identifiée, quelles en sont les caractéristiques ? 80% des gens vivront dans les villes, ce qui est déjà le cas en occident, mais ce sera bientôt similaire sur toute la planète avec 9 milliards de personnes pour qui il n’y aura pas obligatoirement suffisamment de place, puisque dans le même temps, il faudra nourrir ces personnes et donc l’urbanisation n’empiètera pas sur les terres agricoles. Le pétrole comme les énergies fossiles vont se raréfier, même si l’on en trouve dans l’Antarctique ou ailleurs. La vraie question, c’est comment répondre à l’aspiration de l’homme à cette mobilité qui va doubler dans les prochaines décennies ? Dans une vision à long terme, la seule énergie dont disposera la planète, c’est le soleil. On en utilise aujourd’hui 2/10.000èmes. Qui dit soleil, dit électricité et l’immense problème de son stockage ou au contraire la transmission de l’électricité sur la route, ce que l’on nomme la route électrique, mais ce projet sera nécessairement planétaire (comme les voies de chemin de fer par induction, mais là nous parlons d’après-demain…). Entre-temps, l’énergie sera mixte ou hybride, quand dans les villes apparaitront des micro-urbaines électriques à 100 %, pour de petits trajets. Un transport encore pour l’instant destiné à une population riche… Nombre d’expérimentations sont en cours dans le monde entier pour trouver le juste équilibre entre les batteries, l’énergie disponible via la route électrique et les systèmes dynamiques de charge. Il faut laisser le temps au temps comme pour le train à une époque, que l’on n’imaginait jamais fonctionner avec des batteries. Il a mis 50 ans pour accomplir cette révolution et faire sa voie... L’autre solution pour stocker l’électricité est l’hydrogène par l’électrolyse de l’eau, mais d’une part c’est dangereux et d’autre part nous ne sommes pas encore à la fin des rendements des moteurs thermiques. En divisant encore les consommations, nous prolongerons ainsi le pétrole et les dérivés. Il n’y a pas de solution unique mais pour répondre aux besoins de mobilité dans l’avenir, il faut suivre toutes les pistes possibles pour trouver la meilleure approche dans le sens de l’humanité avec les données que nous avons aujourd’hui. Il n’y a pas de développement économique ou de progrès sans risque…

    A propos de la Société des Ingénieurs Arts & Métiers

    Née en 1846, la Société des ingénieurs Arts & Métiers est reconnue d’utilité publique en 1860 avant de devenir une association régie par la loi de 1901. L’association regroupe les élèves et anciens élèves de l’école des ingénieurs Arts & Métiers ParisTech (anciennement École nationale supérieure d’Arts et Métiers) : soit à ce jour 28 000 ingénieurs, dont 17 500 actifs, au sein du plus grand réseau européen d’anciens élèves d’une grande école d’ingénieurs. La Société des ingénieurs Arts & Métiers ParisTech compte 143 groupes régionaux en France métropolitaine, 82 dans les DOM-TOM et à l’étranger, 61 groupes professionnels, 460 promotions en vie, 1 000 ingénieurs Arts & Métiers actifs bénévoles et 20 permanents. L’association repose sur un réseau fondé sur des valeurs fortes d’engagement relatives à la solidarité et aux échanges, qu’elle met au service :
    • de l’école des Ingénieurs Arts & Métiers ParisTech
    • des ingénieurs,
    • de la solidarité envers ses membres,
    • de la diffusion de la culture scientifique et technologique,
    • des échanges et de la connaissance,
    • de l’accueil du public sur l’ensemble de ses sites et ceux de ses partenaires.
    En savoir plus...
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    Laboratoire Ville Mobilité Transport : la ville comme milieu de vie pour la société, en interaction avec ses systèmes de transport intérieur et extérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laboratoire-ville-mobilite-transport-la-ville-comme-milieu-de-vie-pour-la-societe-en-interaction-avec-ses-systemes-de-transport-interieur-et-exterieur/ Tue, 03 May 2011 13:34:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laboratoire-ville-mobilite-transport-la-ville-comme-milieu-de-vie-pour-la-societe-en-interaction-avec-ses-systemes-de-transport-interieur-et-exterieur/ Le Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT) est une unité de recherche mutualisée par l’École des Ponts ParisTech, l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux) et l’Université Paris Est Marne-la-Vallée. Ces trois organismes lui ont confié une mission de recherche et de formation sur un objet scientifique : la ville comme milieu de vie pour la société, en interaction avec ses systèmes de transport intérieur et extérieur. Les recherches du Lvmt contribuent à établir une science systémique du territoire, qui théorise des structures et des comportements tant physiques qu’économiques et sociaux, dans le territoire, espace investi par des groupes sociaux, qui l’investissent, le transforment et s’y régulent par des pouvoirs collectifs. Cette « physiologie territoriale » transcende les disciplines classiques mobilisées par les chercheurs du laboratoire : géographie, sociologie, économie, physique et modélisation mathématique.

    La théorisation des phénomènes, par abstraction et généralisation, est soutenue par leur modélisation et le développement de simulateurs. Le laboratoire traite en particulier :
    • le transport routier en termes de circulation et de stationnement ;
    • les réseaux de transport collectif ;
    • les systèmes fonciers et immobiliers, leurs marchés économiques en liaison avec l’accessibilité spatiale qu’induit le système de transport.

    Il applique ses outils, ou des approches simplifiées, à la conception et à la prospection de systèmes : entre autres, des modes innovants basés sur des véhicules partagés, des liaisons par autocars à haut niveau de service en périphérie parisienne, la conception éco-orientée de quartiers…

    LES PROBLÉMATIQUES DE RECHERCHE La vie en ville des personnes résidentes ou en visite repose sur des conditions matérielles (bâtiments, réseaux, approvisionnements) et sur des formes d’organisation : notamment les marchés immobilier et foncier, le marché du travail (qui est source de production pour les entreprises et source de revenus et de biens pour la consommation des ménages) et le marché du transport, qui permet aux individus de mener des combinaisons d’activités. Quelles sont les formes spatiales de la ville : quels usages du sol pour des fonctions résidentielles, productives ou récréatives, avec quelles intensités, en quelles positions, dans une configuration structurée par les réseaux de transport qui induisent l’accessibilité ? L’espace urbain est occupé et investi par des acteurs, des groupes sociaux : lesquels et de quelles manières, dans quelles pratiques d’activités et de déplacements ? Les acteurs sociaux jouent des rôles économiques, comme producteurs ou comme consommateurs : quels prix immobiliers et fonciers, quelles localisations (en surface et en position) résultent de la rencontre entre la demande et l’offre sur le marché immobilier dans l’espace ? Quelles conditions de déplacement et quels flux, selon les modes de transport, les lieux et les temps, résultent de la rencontre entre la demande et l’offre de transport ? Ces interactions sont marquées par des contraintes de capacité : rareté du logement en zone centrale facile d’accès physique (mais pas financier), congestion en transport sous diverses formes. Les comportements des acteurs, ainsi que le fonctionnement des marchés et des réseaux, présentent des régularités physiques, techniques et économiques : lesquelles, comment les modéliser afin de concevoir et de planifier des systèmes plus performants, y compris au plan environnemental ? Spécifiquement, comment intensifier l’urbanisation au voisinage des gares ferroviaires afin d’offrir conjointement des aménités dans un cadre de proximité, et des opportunités d’emploi dans un bassin large rendu accessible par un mode de transport à haute capacité ? Enfin, la ville en tant que territoire engage un espace avec une société et un pouvoir collectif : quelles sont les conditions d’exercice de ce pouvoir, quels acteurs institutionnels (collectivités territoriales, grands opérateurs…) en détiennent quelle partie, selon quel secteur de compétence et dans quelles parties de l’agglomération ? L’approche : une science systémique du territoire La science du territoire est en plein développement, et le laboratoire y contribue en réalisant :
    • des descriptions de cas : approches sensibles de géographie et de socio-politique ;
    • des analyses prospectives à caractère socio-économique (cf. article de M.H. Massot) ou technologique (cf. article de J. Laterrasse) ;
    • des modélisations de structures et de comportements physiques et économiques, pour des réseaux de transports collectifs (cf article de F. Leurent) mais aussi des modèles routiers de circulation, de stationnement, de véhicules partagés, de fret et logistique (cf. article de F. Combes) et des modèles du système de logement ;
    • des méthodologies d’évaluation au plan économique (avantages et coûts d’un état de système pour chacun des acteurs), ainsi qu’au plan social (qu’en est-il de l’équité ?) et au plan écologique ;
    • des recommandations de planification pour des territoires particuliers, dans des recherches-actions en aménagement.

    Chacune de ces activités mobilise une discipline de base, qui peut être la géographie, la sociologie, l’économie, la physique ou la modélisation mathématique. Par delà cette pluralité, cette pluridisciplinarité, les activités sont toutes sensibles au territoire, à la complexité de sa composition, aux interactions entre ses composantes ; et recherchent une compréhension structurée, systémique, pour fonder une science que nous pourrions nommer la « physiologie territoriale ».

    ACTIVITÉS DE FORMATION Les membres du laboratoire contribuent à de nombreux enseignements supérieurs, tout particulièrement à l’Ecole des Ponts ParisTech en formation d’ingénieur et à l’Université Paris-Est en formation mastérienne et doctorale. Le master Cité-Mobilité (CIMO) est un produit phare, qui prépare à un large éventail de métiers pour gérer, concevoir, composer, planifier un système territorial. Une filière d’Ingénierie des systèmes de transport est en émergence à l’Ecole des Ponts PartisTech. La pédagogie engage des projets de conception pour des cas réels : plan de déplacement d’entreprise, conception éco-orientée de quartier, fiabilisation d’une ligne ferroviaire, business plan pour des systèmes de véhicules partagés… COMPOSITION, HISTOIRE, DISTINCTIONS Début 2011 le laboratoire comprend une soixantaine de membres, parmi lesquels 23 chercheurs ou enseignants-chercheurs permanents dont huit sont habilités à diriger des recherches, trois agents d’administration et une trentaine de jeunes chercheurs en CDD (une vingtaine en doctorat). Son effectif est jeune dans l’ensemble, sous l’égide de quelques membres seniors. Cette jeunesse va de pair avec l’histoire du laboratoire, établi fin 2003 et marqué par une série de recrutements choisis. Les chercheurs du laboratoire ont reçu de multiples distinctions au fil des années, parmi lesquelles ressortent le prix Aydalot obtenu par S. Wenglenski en 2006, le prix Neil Mansfield reçu par F. Combes en 2010 et le prix Aperau attribué la même année à A. Aguiléra. PARTENARIATS Au plan académique, le laboratoire coopère avec les unités de l’Ifsttar (Grettia, Splott, Dest), le Cired et le Latts, sur le campus de la Cité Descartes à Paris-Est. Il est lié également aux Mines ParisTech (CEP, CGS), à AgroParisTech et à l’Ecole Polytechnique (CRG). Le LET lyonnais est un partenaire récurrent. A l’international, des relations sont poursuivies avec les Universités de Montréal (INRS), de Delft, Imperial College London… Au plan industriel, le laboratoire collabore avec des organismes publics (ministère du Développement durable, direction régionale de l’Equipement en Ïle-de-France, Région Île-de-France, Ville de Paris, Conseil général 77, EPA Marne, STIF…) et des grandes entreprises (Ratp, Sncf, groupe Vinci dont Cofiroute, groupe Sétec, Renault, Edf, Véolia, La Poste…).  ]]>
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    La parole à Benoît Legait, directeur de MINES ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-benoit-legait-directeur-de-mines-paristech/ Fri, 03 Jun 2011 13:33:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-benoit-legait-directeur-de-mines-paristech/ Les besoins en énergie vont continuer à croître rapidement. L’AIE (Agence internationale de l’énergie) estime, par exemple, que la demande va augmenter d’environ 60% d’ici à 2030, ce qui nécessitera des investissements de plus de 500 milliards de dollars. Quelques éléments caractérisent ce secteur :

    * une production locale, mais un marché des matières premières totalement international, * des temps longs, et donc un besoin de planification à long terme, et des investissements lourds dans les outils de production, * un couplage important entre production d’énergie d’origine fossile et climat, * de forts enjeux de sécurité et d’acceptabilité sociale des unités de production, quel que soit le mode de production.

    Il y a peu de secteurs industriels qui fassent l’objet de plus de prises de positions politiques et occupent une aussi large part de l’actualité.

    L’énergie est un thème très important pour MINES ParisTech, que nous abordons comme d’autres (transport, industrie du futur, bâtiment, génie biomédical, intégration de systèmes complexes), en nous appuyant sur nos valeurs fondatrices :
    • généraliste par nature : la dizaine de formations de l’Ecole dans le domaine de l’énergie (masters, mastères spécialisés, option du cycle ingénieur civil, ingénieur de l’Institut supérieur des fluides, énergie, réseaux et environnement), sont pluridisciplinaires et abordent tout à la fois les enjeux techniques, réglementaires, économiques, managériaux et sociétaux de l’énergie. Les aspects techniques concernent de très nombreuses disciplines scientifiques : mécanique de fluides, thermique, mécanique, matériaux, thermodynamique, par exemple. Les projets des laboratoires, et les projets industriels, nécessitent la maîtrise de toutes ces disciplines ;
    • proche des entreprises pour anticiper : les diplômés de l’Ecole ont des fonctions souvent éminentes dans les groupes industriels du secteur, au sein de la Direction générale de l’énergie et du climat, et de l’Autorité de sûreté nucléaire, dans les organismes de recherche impliqués (CEA, IFP, BRGM, IRSN, CSTB,…). Environ la moitié de la recherche de l’Ecole dans ce secteur, soit plus de 200 personnes, est financée par des contrats (plus de 10 millions d’euros par an) et par des chaires (près de 2 millions par an) ;
    • ouverte sur le monde : plusieurs de nos formations sont totalement ouvertes à l’international. Le Mastère spécialisé « International energy management » en partenariat avec l’INSA Lyon et l’Université de Tsinghua de Pékin se déroule pour moitié en France, et pour moitié en Chine. Le Mastère spécialisé « Energies renouvelables », en partenariat avec l’European Renewable Energies Center et quatre universités européennes, comporte des « options » dans les autres pays européens. Le MS « Ingénierie et gestion du gaz » comporte une session en anglais pour les étudiants étrangers. Le master « CARE » (Renewable Energies) se déroule très majoritairement en Chine, en partenariat avec ParisTech et d’autres universités européennes. Le master « Stratégie énergétique » n’accueille que des étudiants étrangers, le master "Nuclear Energy" est totalement en anglais, etc. Bon nombre de contrats de recherche sont menés avec des groupes industriels étrangers : BP, Shell, Nemco en Australie, etc.;
    • en partenariat étroit avec nos réseaux français, au sein de ParisTech (une demi- douzaine de chaires sont menées dans ce domaine en partenariat avec un ou des membres de ParisTech), ou du Groupe des Ecole des Mines, et de son Carnot M.I.N.E.S : des projets collaboratifs et prospectifs y sont définis chaque année.

    Le développement industriel européen du milieu du 19ème siècle a été fondé sur l’introduction de la machine à vapeur dans les entreprises extractives et manufacturières. Depuis, les modes de production d’énergie se sont considérablement diversifiés et vont continuer à se multiplier, pour répondre à des besoins de nature variée, avec des contraintes réglementaires et économiques de plus en plus fortes. Les besoins en formation et en recherche seront considérables dans les années à venir. MINES ParisTech s’implique chaque jour dans cette voie.

     

    Benoît Legait Directeur de MINES ParisTech

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    Flash info DD : La voiture au service des nouvelles formes de mobilités urbaines et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-la-voiture-au-service-des-nouvelles-formes-de-mobilites-urbaines-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 25 May 2011 13:34:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-la-voiture-au-service-des-nouvelles-formes-de-mobilites-urbaines-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Le développement durable peut-il faire bon ménage avec la voiture individuelle ? Nos sociétés occidentales sont organisées autour de la voiture, qui est devenue, à grand renfort de marketing, bien plus qu’un simple moyen de locomotion. Symbole de liberté, de statut social, la voiture s’est individualisée, s’est « démocratisée ». En 2009 en France, le parc automobile était estimé à plus de 37 millions de véhicules et continuait à croître au rythme de 1 % par an. Longtemps symbole de progrès, les aberrations et le cortège de maux générés par le tout automobile individuelle commencent à peser lourd dans la balance. Aux premiers rangs de ces aspects négatifs nous trouvons la dépendance énergétique (les transports dépendent à 97 % du pétrole), l’atteinte à la biodiversité (fragmentation des habitats par les réseaux routiers de plus en plus denses), la contribution au réchauffement climatique (première contribution en France), la pollution locale ou encore la saturation des zones urbaines (les embouteillages coûteraient 6 milliards d’euros à la France chaque année en heures perdues).

    Mais les choses commencent à bouger, de nouvelles formes de mobilité urbaines apparaissent dans les grandes villes ou sont en cours d’expérimentation dans des villes plus modestes, comme nous le verrons plus loin dans le cas de La Rochelle. Ces changements sont les fruits de politiques volontaristes menées par un nombre grandissant de collectivités mais reflètent aussi une évolution des mentalités de leurs habitants, qui s’identifient de moins en moins à l’objet voiture. Une des nouvelles voies choisies, concept cher au développement durable, est l’économie de fonctionnalités appliquée à la voiture, ou comment faire payer un service, l’usage d’un véhicule, plutôt que le véhicule lui-même. L’autopartage illustre parfaitement ce nouvel usage de l’automobile. Au-delà des nuisances générées par la voiture individuelle, cette nouvelle approche part du constat qu’une voiture, en ville, encombre, coûte cher (4 500 euros par an pour une petite urbaine selon l’ADEME), sert assez peu mais qu'il est difficile de s’en passer totalement (week-end à la campagne, transport d'objets lourds et/ou volumineux...). Il y a, à ce jour, trois modes d’autopartage ou assimilés qui viennent en complément du bouquet classique des transports collectifs :
    • la location de courte durée, déjà en place dans un certain nombre de grandes villes. Le véhicule à moteur thermique ou hybride est mis à disposition de l’usager pour une durée variant entre une heure et 48 heures en moyenne. L’usager paie en contre-partie un abonnement mensuel, un forfait horaire et des frais kilométriques forfaitaires. La voiture doit être ramenée sur le parking de départ. Les écoles de la CGE ne sont pas en reste sur ce type de service puisque BEM à Bordeaux a accueilli une station d’autopartage sur son parking dés 2009.
    • la location de très courte durée, encore peu répandue. La ville de La Rochelle est pionnière en la matière avec Yélomobile et Paris va lancer une offre à grande échelle en septembre 2011 : Autolib’ (pour faire écho à Vélib’). Le véhicule électrique est mis à disposition de l’usager pour une durée variant entre la demi-heure et quelques heures (les tarifs et l’autonomie des véhicules dissuadent des usages longs). L’usager paie en contrepartie un abonnement mensuel et un forfait horaire qui inclut la consommation d’énergie électrique. Le véhicule peut être laissé dans n’importe quelle station du réseau à l’image des vélos en libre service, du type Vélib’ à Paris.
    • Les taxis-bus automatiques ou Cybercars, qui en sont encore au stade expérimental. A nouveau la ville de La Rochelle s’illustre dans ce domaine puisqu’elle accueillera du 15 mai au 15 juillet 2011, et en avant première mondiale, le Cybercar, un taxi-bus qui fonctionne à l’électricité et sans chauffeur. Ce nouveau véhicule roule, s’arrête et évite les obstacles tout seul sans la moindre intervention humaine. Le principe est celui de « l’ascenseur horizontal » ainsi que se plait à le dire Xavier Detappe, chercheur à l’Ecole d’ingénieurs en génie des systèmes industriels de La Rochelle (EIGSI) : la voiture est appelée par un usager se trouvant à une station, via une plate-forme wifi, pour se rendre à une autre station, ainsi qu’on le ferait avec un ascenseur pour aller d’un étage à un autre. La question du modèle économique n’est pas tranchée à ce jour et dépendra principalement des politiques locales. En zone urbaine ce service pourrait être intégré aux "Pass  transport" développé par la plupart des villes. Du point de vue technique ces véhicules sont équipés de batteries au lithium, soit la dernière génération de batteries jusqu’alors cantonnée aux petites applications (téléphone, ordinateur), pour des raisons de coût et d’enjeux géostratégiques, le lithium étant très cher et produit à 70 % par trois pays d’Amérique du Sud. La performance de ces batteries est acquise et est supérieure à celle des autres batteries « froides » du marché ;  les travaux actuels se concentrent donc sur leur durée de vie en conditions réelles d’utilisation, avec de véritables véhicules électriques (conçus comme tels) ainsi que le précise François Duclos, lui aussi chercheur à l’EIGSI.

    Quel que soit le mode choisi, les plus-values de l’autopartage sont nombreuses :

    • gain d’espace en ville : 1 voiture partagée = 8 voitures en moins sur la chaussée
    • diminution des émissions de gaz à effet de serre
    • diminution de la pollution sonore
    • allègement du budget automobile
    • un accès à la mobilité moins inégalitaire : utiliser plutôt que posséder
    • une activité créatrice de valeurs et d’emplois.

    Enfin ce nouvel usage de la voiture laisse penser que les constructeurs automobiles seront amenés à s’écarter des modèles consuméristes régis par l’obsolescence programmée pour produire des voitures solides, durables, recyclables et sûres.

    Gérald Majou de La Debutrie Chargé de mission développement durable

    Actualités DD dans les écoles

    L’ESSEC IIES, Institut de l’innovation et de l’entrepreunariat social, organise le 20 mai une journée de conférences et d’ateliers sur l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur. Pour plus d’information vous pouvez contacter Claire Morkel au 01 34 43 32 05 ou vous rendre sur le site du colloque.

    L’ESCEM Poitiers et l’Institut Jacques Cartier organisent le 3 mai à 18h15 une conférence animée par le botaniste Yves Baron sur le thème « L’homme et les plantes, un dialogue de sourds depuis la Bible ». Pour plus d’information merci de vous rendre sur le site de l’Institut Jacques Cartier.

    L'Association Étudiante "Manger sans polluer" de Mines ParisTech organise une conférence le 5 mai à 16h30 sur l’alimentation et l’environnement. Cette conférence sera animée par Jean-Marc Muller, vice-président du Conseil national des jardins familiaux, créateur de la première gamme française d'engrais d'origine 100 % naturelle, auteur d'articles pour les revues spécialisées et membre du comité de pilotage du réseau d'épidémiosurveillance. Pour plus d’information merci de vous rendre sur le site de l’association.
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    Conférence nationale sur le logement étudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-nationale-sur-le-logement-etudiant/ Sun, 22 May 2011 13:34:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-nationale-sur-le-logement-etudiant/ Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a organisé le 5 avril une conférence nationale sur le logement étudiant au Centre Pompidou à Paris. La journée ouverte par Valérie Pécresse a ensuite laissé place à deux tables rondes sur le thème « Quelles réponses apporter aux besoins du logement des étudiants ? », avec notamment la participation de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, auteur du rapport sur le logement étudiant, François Bonaccorsi, directeur du CNOUS, Alain Rousset, président de l'Association des régions de France et président de la région Aquitaine, Hélène Mandroux, présidente de l'Association des villes universitaires de France et maire de Montpellier et Louis Vogel, président de la CPU et président de Paris II-Panthéon-Assas. Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme, a clôturé la matinée.

    « Comment faciliter l'accès des étudiants dans le logement privé ? », « Comment optimiser les synergies locales et créer de nouveaux partenariats entre les acteurs ? », « Quelles initiatives innovantes pour inscrire le logement étudiant dans la cité ? » et « Quels logements pour les étudiants au 21e siècle ? » furent les thèmes des quatre ateliers qui ont été menés en parallèle durant la suite de la journée.

    Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a clôturé cette journée en saluant «l'alliance des bonnes volontés et des expertises qui allaient finalement déboucher sur un projet solide et partagé» et en se réjouissant de l'ouverture de perspectives audacieuses mais concrètes en matière de résidences universitaires, logement social, offre privée, collocation, logement intergénérationnel. 12 MESURES EN FAVEUR DU LOGEMENT ÉTUDIANT Insistant sur la méthode et l'ancrage de l'action sur le long terme, Valérie Pécresse a affiché l'ambition de doubler l'offre d'ici à 2020 en portant le parc de logements étudiants (logements privés et labellisés inclus) à 680 000 logements. Si le rôle de l'Etat est prépondérant pour mener à bien cette mission, il n'en demeure pas moins que l'ensemble des acteurs (ministère du Logement, collectivités territoriales, CROUS, universités, grandes écoles, acteurs privés, etc...) travailleront de concert avec le MESR. Le rapport publié à l'issue de cette conférence présente les 12 mesures qui ont été retenues, organisées en 3 axes majeurs :
    • l'élaboration et la mise à disposition de nouveaux outils pour une information sur l'offre plus lisible et plus accessible : tableau de bord actualisé annuellement, portail unique de l'offre (incluant CROUS et autres bailleurs), et forum du logement étudiant sur chaque site universitaire sont les 3 mesures retenues et dont la mise en place est prévue dès la rentrée prochaine ;
    • le doublement du parc de logements étudiants d'ici à 2020 dont les 6 mesures sont : l'accélération des méthodes de construction, la mise en place de schémas directeurs pour le logement étudiant, le maintien de l'effort de l'état sur la durée, l'encouragement à la colocation et au logement intergénérationnel, l'instauration d'un label pour les logements du parc privé accueillant des étudiants et enfin, la mise en place d'une caution sur ces logements labelisés via les CROUS.
    • la protection des étudiants via la limitation et la sanction des abus dont ils sont victimes en matière de logement en assistant mieux les étudiants en difficulté dans le parc privé, en renforçant la lutte contre les pratique frauduleuses et enfin en protégeant les étudiants locataires de micro-surfaces de loyers excessifs.

    Rappelons enfin que la la Conférence des grandes écoles avait été sollicitée en tant qu'acteur pour la préparation de cette conférence. En effet, certaines écoles disposent d'un parc de logements en propre, d'autres mettent à disposition des logements propriété par exemple des associations d'anciens étudiants, d'autres encore ont des accords privilégiés avec les CROUS. Enfin, certaines ont établi des accords avec le parc privé, leur permettant de proposer des logements à leurs étudiants.

    63 écoles ont répondu à l'enquête menée et affichent un total de près de 16 000 logements disponibles à leurs étudiants (représentant 4,7 % du parc total hors résidences CROUS). 4 000 logements supplémentaires sont accessibles via les CROUS, sans toutefois qu'ils soient exclusivement réservés aux étudiants des grandes écoles.]]>
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    Une Lorraine et l'ICN Business School Nancy-Metz à grande vitesse https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-lorraine-et-licn-business-school-nancy-metz-a-grande-vitesse/ Sun, 22 May 2011 13:34:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-lorraine-et-licn-business-school-nancy-metz-a-grande-vitesse/ ou L’IMPACT D'UNE LIGNE DE TGV SUR UNE REGION

     

    Le TGV fête ses trente ans cette année ! Fleuron de l'industrie française, ce dernier s'est imposé comme un véritable symbole et un trait d'union entre de nombreuses villes en France et en Europe. Ce prestigieux anniversaire a semblé une date appropriée pour faire un bref rappel des effets de la Ligne à Grande Vitesse Est européenne en région Lorraine mais aussi pour revenir sur l’importance croissante prise par la mobilité des flux en ce début de 21e siècle et évoquer les réponses pédagogiques apportées par ICN Business School Nancy-Metz pour faire face à ces mutations.

    La ligne TGV Est : un succès au service de la mobilité des individus Depuis sa première mise en service en 1981, le TGV avance à vive allure et connecte peu à peu de nombreuses grandes villes. Il a d'abord relié Paris à Lyon avec plusieurs tronçons réalisés entre 1981 et 1983. Suivirent la mise en service de la LGV Atlantique en 1989, Nord en 1993, puis Rhône-Alpes en 1994 et enfin de la LGV Méditerranée en 2001, mettant Marseille à 3 heures de Paris. Seul l'Est de la France ne profitait pas des bienfaits de la grande vitesse. Ce fut chose faite avec l'inauguration de la première phase de la LGV Est européenne, le 10 juin 2007, la seconde phase étant actuellement en cours.

    Et le succès ne se fit pas attendre. Un an après l’ouverture, plus de 11 millions de voyageurs avaient déjà emprunté le TGV Est. Même si le taux de fréquentation de 100 % des premiers mois a aujourd’hui diminué et est plutôt de l’ordre de 70 à 75 %, cette LGV demeure un formidable succès au service de la mobilité des individus. Les deux grandes villes lorraines que sont Nancy et Metz ne se trouvent respectivement plus qu’à 1 h 30 et 1 h 20 de Paris. La gare d'interconnexion Lorraine TGV permet aux Lorrains de se rendre à Londres, Lille, Nantes ou encore Bordeaux, sans avoir à passer par les gares parisiennes. Elle permet en outre un accès direct à l'aéroport international Roissy-Charles De Gaulle et cela en 70 minutes.

    De quoi bouleverser les rapports de forces qui prévalaient auparavant et modifier la nature et l'ampleur des flux entre la région Lorraine et l'extérieur. Déjà, fin 2007, selon une étude de conjoncture de l’INSEE touchant principalement Nancy et Metz, il a été constaté une augmentation des arrivées et des nuitées d’environ 7 % par rapport à l’année précédente. Si ces effets positifs semblent aujourd’hui perdurer et que Nancy et Metz ne sont pas devenues de sombres cités-dortoirs comme certains le prophétisaient, c’est sans doute aussi du fait des efforts réalisés par ces deux villes en termes d’attractivité et de rayonnement. On pense naturellement au splendide Centre Pompidou-Metz ou encore à la mise en valeur du patrimoine d’exception de l’Ecole de Nancy. On se doit aussi de rappeler l’excellente réputation des nombreux et prestigieux établissements d’enseignement supérieur et de recherche présents sur le territoire lorrain tels l’Institut national polytechnique de Lorraine, la future Université de Lorraine (réunification prévue en 2012 des Universités de Nancy et de Metz), Supelec ou encore ARTEM (ARt TEchnologie et Management), l’alliance entre l’École nationale supérieure d’Art de Nancy, l’École nationale supérieure des Mines de Nancy et ICN Business School, initiative originale articulant créativité, nouvelles technologies et perspectives managériales. De la mobilité au Supply Chain Management : l’offre ICN Business School adaptée aux besoins des entreprises

    Evoquer les succès du TGV nous amène naturellement à la question de la mobilité, un élément indispensable au développement des entreprises. Développement économique, bien évidemment, car que serait la mondialisation sans mobilité des personnes et des biens ? Développement durable, certainement. A un moment où les enjeux environnementaux et sociétaux sont au cœur des préoccupations des Etats comme des firmes et où les économistes pressentent une hausse continue des coûts de transport pour les prochaines années, la question d’une mobilité mieux maîtrisée se trouve au cœur de la réflexion stratégique des entreprises. De la mobilité à la stratégie et de la stratégie au supply chain management, il n’y a donc qu’un pas. Pas qu’a franchi ICN Business School Nancy-Metz, en orientant une partie de l’offre de son campus messin vers des formations initiales et continues dans le domaine du management logistique et des achats, ainsi qu’en inscrivant au sein de ses axes de recherche, diverses problématiques liées au pilotage des flux.

    Le supply chain management est aujourd’hui reconnu comme un élément fondamental au service de la stratégie. Une reconnaissance qui n’est que l’aboutissement d’un processus évolutif de plus de vingt ans, engendré par le phénomène de concentration industrielle et commerciale, le développement du juste-à-temps et du commerce électronique, l’augmentation de la pression concurrentielle ainsi que les exigences accrues de la clientèle en termes de prix, de qualité et de délai de mise à disposition. Depuis 2007, une « route » supply chain management en apprentissage est proposée aux étudiants suivant la 2ème et la 3ème année du diplôme Grande Ecole. Il s’agit non pas d’une pure spécialisation mais plutôt d’une ouverture pour les apprentis managers à des problématiques liées au pilotage stratégique des chaînes logistiques, au transport et à l’intermodalité, aux opérations logistiques internationales, aux impacts du global sourcing, … Dans cette formation, un atelier est aussi dédié aux thèmes de l’éco-mobilité et de la reverse logistics.

    Un nouveau MSc en Management opérationnel et stratégique des achats sera également proposé à la rentrée 2011. Du côté de l’offre à destination des entreprises, deux cycles de dix jours chacun, l’un en supply chain management et l’autre management des achats, viennent renforcer le catalogue Executive Education d’ICN Entreprises. Sans compter les modules courts individualisés et la formation intra-entreprise répondant à des demandes spécifiques (optimisation des réseaux de transport et de distribution, tableaux de bord et indicateurs de performance de la supply chain, gestion des approvisionnements et des stocks, …).

    Et tout cela en Lorraine, en plein cœur de l’Europe et de la fameuse Grande Région Saar - Lor - Lux - Rhénanie Palatinat - Wallonie - Communauté française et germanophone de Belgique, à seulement 1 h 20 de Paris intra-muros. Une région Lorraine qui, depuis près d’un quart de siècle, s’inscrit dans une logique d’investissement lui permettant aujourd’hui d’être considérée comme une « terre de logistique ». Elle représente en effet une porte d'entrée sur un marché de 400 millions de consommateurs dans un rayon de seulement 900 kilomètres. Plus de 2 000 entreprises du secteur logistique et transport sont implantées dans cet espace situé à la croisée d’eurocorridors de flux de marchandises nord-sud et est-ouest.

    En savoir plus sur l'ICN Business School Nancy-Metz...

    Dr Thierry HOUE Professeur Associé ICN Business School Nancy-Metz

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-5/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-5/ Parler d’énergie c’est parler de la vie, puisque le mot grec ἐνέργεια, signifie « force en action ». Depuis des millénaires l’homme a toujours cherché à se procurer et à domestiquer l’énergie et les deux derniers siècles ont vu une accentuation de cette quête. Nous sommes encore très loin de l’aboutissement, si celui-ci existe, au regard notamment des deux milliards d’êtres humains qui n’ont pas encore accès à l’électricité.

    L’énergie est une des clés de voute du développement des pays et c’est un enjeu majeur que d’en trouver les ressources accessibles à l’ensemble de la population mondiale. Cet enjeu majeur l’est aussi pour les tous les acteurs de la chaine depuis la production jusqu’au consommateur. Enjeux stratégiques, enjeux économiques, enjeux politiques, enjeux technologiques, enjeux sociaux, enjeux humains, on touche là un des sujets qui ont modelé notre histoire humaine et qui vont configurer le monde de demain. Puissent les réponses ne pas être génératrices de conflits, de discriminations, de risques autant technologiques que sociaux. On peut appeler de nos vœux que tout cela se fasse dans une vision humaniste globale en se projetant dans le futur avec une vision systémique abordant solutions et conséquences sous les différents angles y compris bien évidemment sur celui des impacts environnementaux des choix technologiques. Nucléaire de troisième et quatrième génération, biomasse, éolien, gaz naturel, solaire, hydraulique, marées : quelles seront les énergies du futur et quel en sera le mix ? Nous sommes bien là face à un des sujets qui va occuper et passionner bon nombre de nos diplômés. A l’heure où les filières de formation spécialisées font l’objet à la fois d’un regain d’intérêt de la part des étudiants et d’une attention toute particulière de la part des entreprises nous espérons que ce numéro vous permettra de découvrir la richesse et l’apport de nos établissements sur une des questions premières qui construisent notre avenir et celui de toute l’humanité.]]>
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    Les nouveaux MS et MSc 2011-2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-ms-et-msc-2011-2012/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-ms-et-msc-2011-2012/ Séminaire 2011 de la CGE : 6-7 octobre à Lyon

    Cette année la CGE organisera son « séminaire » biennal à Lyon, manifestation uniquement réservée à ses membres (à la différence des congrès organisés en alternance).

    Les écoles de Lyon accueilleront la manifestation : l’EM Lyon et l’École Centrale et ITECH à Ecully ; l’INSA et CPE à Villeurbanne. Le thème général « les Compétences » sera décliné dans 4 ateliers :
    • Atelier 1 : Amont et Concours
    • Atelier 2 : Écoles
    • Atelier 3 : Entreprises
    • Atelier 4 : Accréditation, pratique d’évaluation, MS au RNCP…

    D'autres informations à venir concernant l'organisation de cet événement dans les prochains Grand Angle...

    1-2-3 juillet à Marseille, séminaire du groupe Ouverture sociale

    Le groupe Ouverture sociale de la Conférence des Grandes écoles (GOS) terminera ses travaux 2010-2011 par un séminaire organisé les 1, 2 et 3 juillet à l'Ecole Centrale Marseille sur le thème : "Les rencontres de la Diversité sociale dans l'enseignement supérieur". - le vendredi est une réunion habituelle du groupe - le samedi concerne en plus et en particulier les directeurs / directions d'écoles - le dimanche est très généraliste (conférence + conclusion + tourisme) (voir programme)

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    L'apprentissage dans les grandes écoles : accélération du développement de l'offre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-dans-les-grandes-ecoles-acceleration-du-developpement-de-loffre/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-dans-les-grandes-ecoles-acceleration-du-developpement-de-loffre/ Après la remise de notre livre blanc sur l’ouverture sociale des grandes écoles, le 14 décembre 2010, la ministre Valérie Pécresse avait retenu quatre axes principaux d’action parmi lesquels le développement de l’offre de formations par l’apprentissage.

    Début février 2011, les écoles ont été sollicitées par la CGE afin qu’elles transmettent des données quantitatives sur leurs pratiques d’apprentissage, ainsi que les difficultés qu’elles ont pu rencontrer ou rencontrent encore dans la mise en place de ces formations.

    La consolidation statistique est en cours de finalisation avant communication sous peu des résultats et des conclusions aux parties prenantes.

    Premiers résultats :

    Si le taux de réponse global s’élève à 60 %, ce sont les écoles de management qui ont été les plus réactives, affichant 92 % de répondants contre 57 % pour les écoles d’ingénieurs et 20 % pour les écoles d’autres spécialités. La majorité des répondants offrant des formations par apprentissage, le taux de réponse des écoles d’autres spécialités, qui pourrait paraître faible, s’explique par le fait que nombre d’entre elles n’ont pas la possibilité de proposer des formations par apprentissage.

    78 % des répondants ont mis en place l’apprentissage (soit 47 % du nombre total d’écoles de la CGE). Parmi elles, 78 % (47 % du total des écoles membres) ont mis en place l’apprentissage avec la répartition suivante : 74 % des écoles d’ingénieurs, 86 % des écoles de management et 75 % des écoles d’autres spécialités (soit respectivement 42 %, 86 % et 15 % du total des écoles de chaque catégorie).

    Le nombre moyen de formations par apprentissage dans les établissements qui en proposent s’établit à 1,4 : si un établissement déclare proposer 9 formations différentes par apprentissage, 80 n’en proposent qu’une seule et 11 en proposent 2.

    Les écoles de management ont en quelque sorte été pionnières et majoritaires dans l’ouverture de telles formations jusqu’en 2000. En revanche, depuis 2004, ce sont les écoles d’ingénieurs qui ont ouvert annuellement le plus grand nombre de formations par apprentissage, avec un réel envol depuis 2008 (ce constat est à ramener au nombre d'écoles par catégorie et membres de la CGE). Ces dernières envisagent d’ailleurs 4 fois plus d’ouvertures de nouvelles formations par apprentissage dans les 3 années à venir que les écoles de management.

    Perspectives :

    D’ici à 2014, le nombre total d’établissements proposant l’apprentissage devrait progresser de 14 % (18 % pour les écoles d’ingénieurs, 7 % pour les écoles de management). Quant au nombre total de formations, il devrait progresser de près de 20 % (environ +25 % dans les écoles d’ingénieurs, +12 % dans les écoles de management et +17 % dans les écoles d’autres spécialités). D’après les intentions affichées par les répondants, à terme 53 % des écoles membres de la CGE devraient être en mesure de proposer aux étudiants la possibilité de suivre partiellement leurs études par voie d’apprentissage, soit une progression de 6 % en 3 ans. Il faut bien évidemment ici tenir compte du fait que le statut de certains établissements leur interdit cette modalité de formation (c'est par exemple le cas des ENS, de l'ENA, des Ecoles Militaires, etc...)

    APC : l'Approche Par Compétences, thème du Colloque de Pasc@line

    Apporter aux étudiants les compétences requises pour appréhender au mieux le monde professionnel, leur permettre de développer leur employabilité et de se constituer un portefeuille de compétences, les sensibiliser aux attentes des entreprises, les familiariser avec le système d’évaluation auquel ils seront soumis pendant toute leur carrière, tels sont les objectifs de l’APC (Approche Par Compétences). Inscrite dans le Processus de Bologne, cette approche permettra une meilleure lisibilité et la comparabilité des diplômes à l'échelle internationale, tout en favorisant l’intégration des jeunes diplômés européens sur le marché du travail. C’est autour de ce thème d’actualité que l’association Pasc@line (dont l’objectif est de soutenir et d’encourager une coopération efficace des établissements d’enseignement et des professionnels) a organisé le 17 mai dernier un colloque dédié à l’Approche Par Compétence dans les établissements d’enseignement supérieur. Après avoir assisté aux présentations de représentants d’écoles d’ingénieurs et de professionnels, les participants, quasiment tous issus d’écoles d’ingénieurs, se sont réunis en ateliers autour des thèmes suivants :

    • Établissement et utilisation d’un référentiel de compétences
    • Impact pédagogique d’une telle approche
    • Évaluation de l’acquisition de compétences

    Les communications des intervenants, dont la plupart proposent des retours d’expériences autour du triptyque « savoir-savoir faire-savoir être » ainsi que les conclusions des ateliers sont consultables ici. Pasc@line avait publié en 2010 le livre blanc Réflexions sur une approche Compétences dans l'enseignement supérieur.

    Publication : le devenir des bacheliers

    Le MESR a publié mi-mai une note d'information intitulée Les bacheliers 2008 : où en sont-ils à la rentrée 2009 ? réalisée d'après un panel de 12 000 bacheliers de la session 2008. Il ressort de cette note qu'un an après leur bac, « près de 95 % de ceux qui avaient entamé des études supérieures les poursuivent » pour « la grande majorité [...] dans la même voie et les parcours sont très stables depuis une dizaine d'années ». Si « 85 % des nouveaux bacheliers s'engagent dans des études supérieures à la rentrée qui suit l'obtention de leur baccalauréat », environ 30 % des bacheliers s'inscrivent à l'université et autant en filières technologiques courtes (IUT ou STS). Les autres ont « rejoint une CPGE ou, surtout, une des écoles recrutant après le baccalauréat dans des domaines très variés ». 75 % des bacheliers inscrits en classe préparatoire poursuivent dans cette voie. Toutefois, on note que « Près d'un élève des classes scientifiques sur quatre quitte sa filière à l'issue de la première année ». « Ceux qui abandonnent évoquent le plus souvent l'insuffisance de leurs résultats » et choisissent de se réorienter vers une licence de sciences, une école d'ingénieurs avec cycle préparatoire intégré et, de plus en plus, vers un IUT. Les étudiants se réinscrivant dans les classes littéraires et économiques sont plus nombreux de 7 points par rapport à la précédente étude de 2002. La voie universitaire est moins choisie qu'auparavant par les étudiants de ces classes se réorientant. Quant aux élèves des classes commerciales, ce sont « désormais les plus nombreux à poursuivre en classe préparatoire ».

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    Enquête de la CDEFI sur les brevets https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-de-la-cdefi-sur-les-brevets/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-de-la-cdefi-sur-les-brevets/ La CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) a réalisé une enquête auprès des écoles d'ingénieurs ayant pour but d'esquisser un panorama de l'attitude des écoles vis-à-vis du brevet, du dépôt à la mise en valeur commerciale. L'enquête couvrait une période de 10 ans de 2000 à 2009.

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    20506 0 0 0
    Reconnaissance des diplômes entre la France et les Etats-Unis : Un Guide pour la France, en préparation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reconnaissance-des-diplomes-entre-la-france-et-les-etats-unis-un-guide-pour-la-france-en-preparation/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reconnaissance-des-diplomes-entre-la-france-et-les-etats-unis-un-guide-pour-la-france-en-preparation/ Aux Etats Unis, les évaluations des formations et des diplômes français par les associations d’évaluation (telles que l’AACRAO) et par les responsables d’admission des universités américaines, souffrent d’une certaine méconnaissance du système d’éducation français et des réformes qui l’ont récemment transformé. Pour remédier à cette situation, CampusFrance et l’American Association of Collegiate Registrars and Admissions Officers (AACRAO) vont publier un document commun afin que les diplômes de l’enseignement supérieur français soient reconnus à leur juste valeur, que les échanges d’étudiants soient facilités et que les professionnels français soient engagés et rémunérés à un niveau plus équitable aux Etats-Unis. A paraître en septembre.

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    La CNCP publie le livre blanc du RNCP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cncp-publie-le-livre-blanc-du-rncp/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cncp-publie-le-livre-blanc-du-rncp/ La Commission nationale des certifications professionnelles (CNCP), qui a pour objectif l'accompagnement dans l'ingénierie de certification, publie le livre blanc du RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) sur ses enjeux. Il présente notamment la démarche d’inscription au RNCP dans les établissements de l’enseignement supérieur.

    Le livre blanc

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    20508 0 0 0
    Flash info DD : Un véhicule solaire comme projet pédagogique. Entretien avec Claude-Gilles Dussap, directeur de Polytech’ Clermont-Ferrand et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-un-vehicule-solaire-comme-projet-pedagogique-entretien-avec-claude-gilles-dussap-directeur-de-polytech-clermont-ferrand-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-un-vehicule-solaire-comme-projet-pedagogique-entretien-avec-claude-gilles-dussap-directeur-de-polytech-clermont-ferrand-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Membre fondateur du réseau Polytech et grande école d'ingénieurs interne à l’Université Blaise Pascal, Polytech’Clermont-Ferrand a bâti sa réputation depuis 40 ans sur la formation de plus de 5 000 ingénieurs de haut niveau capables de relever les défis du 21ème siècle. Dès sa création, l'école, Centre Universitaire des Sciences et Techniques de l'Université Blaise Pascal (ex CUST), a formé des ingénieurs dans cinq grands domaines de spécialité qui s'inscrivent dans les cinq domaines du réseau Polytech : Génie Biologique, Génie Civil, Génie Electrique, Génie Mathématique et Modélisation et Génie Physique. Depuis deux ans, un sixième diplôme par la voie de l'apprentissage en Génie des Systèmes de Production a été ouvert. CGE : Pouvez vous nous parler du projet de véhicule solaire Bélénos ?

    Claude-Gilles Dussap (CG.D.) : Il s’agit d’un projet démarré en 2005 et inscrit dans le cursus de la section Génie physique (GP). Il vise à promouvoir les énergies renouvelables et explorer de nouveaux débouchés. Concrètement, le véhicule est un monoplace à propulsion électrique à trois roues, il peut atteindre une vitesse maximale de 85 km/h pour une masse totale de 180 kg. La partie supérieure de son châssis en matériaux composites est recouverte de cellules photovoltaïques formant une surface totale de plus de 5 m². CGE : Il y a donc eu plusieurs promotions engagées sur ce projet ? CG.D. : Oui, il s’agit d’un projet progressif, nous en sommes déjà à la troisième promotion. Chaque promotion de Polytech’ consacre 25 % de son temps sur deux ans à un projet pédagogique de ce type, par exemple la section Génie physique a aussi travaillé sur le moteur Stirling et l’éolienne à effet Magnus. CGE : Quels moyens sont mobilisés pour le projet Bélénos ? CG.D. : Pour chaque promotion il y a de 12 à 18 élèves-ingénieurs encadrés par 2 enseignants. Les équipes de projet ainsi constituées sont non seulement responsables de la conception et des évolutions techniques du véhicule mais aussi de la collecte des fonds. A ce jour 50 000 euros ont été mobilisés, dont la majeure partie à des fins pédagogiques auprès de sponsors locaux, seules quelques briques technologiques ont pu faire l’objet d’un financement par OSEO (anciennement ANVAR). CGE : Que pouvez vous nous dire de l’intérêt pédagogique d’un tel projet ? CG.D. : La valorisation pédagogique est bien sûr variable selon les promotions, qui ne sont pas toutes aussi imaginatives. Mais globalement un projet tel que Bélénos garantit l’acquisition d’un certain nombre de compétences très recherchées par les entreprises, notamment la capacité à prendre des initiatives et à travailler en équipe. Le principe repose sur la responsabilisation et l’autonomisation des élèves-ingénieurs, qui sont mis en situation réelle ou presque. Les enseignants les encadrant ne sont là que pour les guider vers un objectif, piloter le projet sur la durée et leur fournir des conseils. Le but est de mettre les élèves en position de demande d’un approfondissement technique, économique ou environnemental. CGE : Les enseignants sont ils formés à cette approche pédagogique ? CG.D. : Cela fait plus de 25 ans qu’ils travaillent comme cela ; la transmission de ce savoir-faire se fait en interne, nous en sommes déjà à la deuxième génération d’enseignants. De plus nous faisons appel à des intervenants issus d’entreprises partenaires comme Michelin ou Limagrain, qui viennent enseigner la gestion de projet à nos élèves et c’est aussi l’occasion pour les enseignants d’apprendre. CGE : C’est une autre façon de concevoir l’enseignement ? CG.D. : Oui et cela ne veut pas dire moins de temps de travail pour les enseignants, bien au contraire. Par contre il se déplace en amont des projets car la planification des travaux transversaux demande beaucoup de préparation. Ces projets sont donc plus coûteux qu’un enseignement classique en terme d'enseignants mais, en plus de l’intérêt pédagogique évoqué précédemment, ils favorisent l’interdisciplinarité pour les enseignants comme pour les élèves, du moins dans les domaines techniques qui nous concernent. CGE : Si l’on considère les enjeux environnementaux, sociaux et économiques auxquels sont et seront confrontés les futurs ingénieurs, il semble que cette approche pédagogique réponde aux besoins de compétences des entreprises, ne faut-il pas la systématiser ? CG.D. : Oui c’est une des réponses. Quant à la systématiser, vu du siège de directeur je suis d'accord mais ce serait plus dur pour les enseignants et il faut tenir compte de l’énergie que cela demande aux étudiants aussi, il faut leur lâcher du lest de temps en temps. Quoi qu’il en soit, il est hautement souhaitable d’augmenter le temps passé par les étudiants sur des projets, s’approcher des 50 % n’est pas inconcevable à mon sens. CGE : Vous dites que c’est une des réponses, ce n'est donc pas la seule ? CG.D. : Oui, par exemple les jeunes expriment aujourd’hui une demande très forte par rapport aux sujets sociétaux et nous avons décidé collégialement d’y répondre en introduisant depuis trois ans les sciences de l’entreprise et les sciences humaines (anglais, communication, psychosociologie) dans les cursus de nos élèves-ingénieurs. D’une certaine façon, depuis trois ans, le développement durable concerne tous nos départements, discipline par discipline, tout au long de l’année. Il nous faudra encore un an ou deux, soit les années d’expérience en entreprise des deux premières promotions, pour commencer à évaluer la pertinence de cette nouvelle orientation pédagogique. Mais nous sommes tous convaincus que c’est la bonne voie. Certaines entreprises nous recommandent de ne pas négliger les compétences techniques, et nous en tenons compte, ce n’est qu’une question de dosage. CGE : Qu'apportent les sciences humaines dans une école d’ingénieur ? CG.D. : La formation devient alors horizontale, entre les étudiants, nous cherchons à cultiver leur ouverture d’esprit et leur regard critique. A cet égard, les sciences humaines sont indispensables pour leur apprendre à se distancier d’une information pléthorique, omniprésente et de qualité très différente. Nous organisons même un concours de nouvelles (5 à 10 pages) à destination de nos élèves. A ce propos je regrette que la philosophie soit de moins en moins enseignée dans les lycées. La capacité à synthétiser l’information est aussi un grand enjeu et on ne sait pas encore bien l’enseigner. CGE :  L’enseignement classique ne sait pas développer ces capacités ? CG.D. : L’enseignement classique est aujourd’hui trop vertical. Je crois que l’on n’a pas bien pris la mesure ni des enjeux actuels et futurs ni des caractéristiques des nouvelles générations d’élèves, qui sont singulièrement différentes des nôtres. Les générations actuelles sont en permanence connectées et elles requièrent des approches pédagogiques adaptées pour arriver à les maintenir éveillées tout au long de leur parcours. A cet égard, je ne suis pas sûr que les classes prépa soient, à ce jour, les plus adaptées pour répondre à ces nouveaux enjeux, qu’ils soient sociétaux ou générationnels, ni qu’elles puissent répondre à la demande du marché puisque l’on prévoit une pénurie d’ingénieurs dans les années à venir. Elles sont par contre très adaptées à la sélection.
    Actualités DD dans les écoles

    Les nouveaux locaux de l’Ecole des Mines de Nancy sur le campus ARTEM seront exemplaires en matière de développement durable. Chaque élément de la composition urbaine proposé pour Artem-Nancy intègre des préoccupations environnementales et énergétiques, avec la mise en oeuvre de puits canadien, capteurs photovoltaïques, récupération des eaux de pluie, ventilation naturelle.

    Le 20 mai 2011, l’ESIGELEC, grande école d’ingénieurs basée à Rouen, a récompensé lors du Trophée de l’Ingénieur Durable les meilleurs projets de ses étudiants en faveur du développement durable. L'INP-ENSAT a accueilli le symposium international « Biocontrol of Grapevine Diseases » les 26 et 27 mai 2011. Ce symposium avait pour objectif de fournir un échange de haut niveau sur les avancées les plus récentes sur le développement et l'utilisation de moyens de lutte biologique pour réduire l'impact des maladies de la vigne.
    La CGE adhère à la SNB

    La CGE vient d'adhérer à la SNB Stratégie nationale pour la biodiversité : elle constitue la réponse de la France à la Convention sur la diversité biologique et son plan stratégique ; elle s'articule avec la stratégie européenne pour la biodiversité et les directives euroépennes ; elle est un des 9 défis de la Stratégie nationale du développement durable et répond aux engagements du Grenelle de l'environnement.

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    Focus sur la recherche dans une grande école partenaire de THESA : l’École des Mines de Saint-Étienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/focus-sur-la-recherche-dans-une-grande-ecole-partenaire-de-thesa-lecole-des-mines-de-saint-etienne/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/focus-sur-la-recherche-dans-une-grande-ecole-partenaire-de-thesa-lecole-des-mines-de-saint-etienne/ Les doctorants inscrits à l’École des Mines de Saint-Étienne étaient 178 en 2010 : 54 % d'entre eux sont français, 46 % d’origine étrangère. (53 thèses sont déjà consultables sur THESA, les autres sont en cours de téléchargement). Tous les doctorants sont rémunérés.

    En 2010, 9 thèses sont en cours de réalisation en cotutelle avec des universités en Belgique, aux Etats-Unis, au Canada, en Pologne, en Corée du Sud et en Afrique du Sud. Les 10 disciplines concernées sont : Science et génie des matériaux ; Mécanique et ingénierie ; Génie de procédés ; Sciences de la terre ; Sciences et génie de l’environnement ; Mathématiques appliquées ; Informatique ; Génie industriel ; Image, vision, signal ; Microélectronique. La recherche et l’enseignement dans le domaine de l’énergie à l’École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne sont orientés selon quatre axes :
    • réduction du contenu énergétique pour une même valeur d’usage (climatisation industrielle optimisée, amélioration de l’isolation des habitats, allègement des structures, analyse des bilans carbones),
    • amélioration des modes de production des combustibles primaires (fabrication du combustible nucléaire, production de pétrole ou de gaz à haut contenu technologique), procédés propres, filière CO2 (capture, séquestration),
    • développement de matériaux pour de nouveaux modes de consommation et de production d’énergie (piles à hydrogène monochambre, filière hydrogène),
    • mise en place d’une vision système ou intégrée permettant d’anticiper l’évolution des consommations énergétiques, et d’examiner la contribution des procédés sur ces évolutions.

    Les centres de recherche de l’École se concentrent sur l’analyse de la durabilité des matériaux nécessaires pour la production et le transport des énergies.

    Un exemple : les applications industrielles des hydrates de gaz Le centre de recherche et de formation SPIN de l’École des Mines de Saint-Étienne et la société SNF, leader mondial dans le domaine des additifs pétroliers, ont mis en place un partenariat visant à explorer un nouveau domaine d'application concernant la production des pétroles sous-marins par très grands fonds océaniques. Ces ressources qui représentent une part très importante des nouvelles ressources sont difficiles à produire en raison d'un risque de bouchage des conduites après la formation d'hydrates de gaz. Le centre SPIN, acteur historique des études liées aux hydrates de gaz pour les applications industrielles (captage du CO2, climatisation industrielle, production de méthane et production pétrolière), avec l'appui de Saint-Étienne Métropole par la mise en place d'un travail postdoctoral de 12 mois, étudie des formulations proposées par SNF pour prévenir l'agglomération des particules d'hydrates. Ces études sont réalisées sur un banc de mesure à l'échelle pilote qui reproduit de façon réaliste les écoulements en conduites profondes, c'est-à-dire sous forte pression et basse température. Pour plus d’informations sur THESA, contactez : Nadia Hilal  ou le service Thesa de l'INIST]]>
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    Jean-Michel Viot, directeur général du groupe Icam (Groupe d'écoles d'ingénieurs) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-michel-viot-directeur-general-du-groupe-icam-groupe-decoles-dingenieurs/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-michel-viot-directeur-general-du-groupe-icam-groupe-decoles-dingenieurs/ Né en 1960, diplômé de l’Icam en 1983, cofondateur en 1985 de la société Proges-Plus (secteur de l’informatique et du conseil), directeur du site Icam de Lille de 2000 à 2005, directeur général du Groupe Icam depuis 2005.

    CGE : Quel est votre bilan de l’évolution de l’Icam depuis 10 ans et les sujets de développement qui ont principalement jalonné votre parcours de direction jusqu’à ce jour ? JM.V. : Mon parcours de direction, depuis septembre 2000, a été décomposé en deux grandes phases : 5 ans de direction du site de Lille et 5 ans de direction générale du groupe Icam. La première phase de ce parcours m’a conduit à mener deux actions majeures : d’une part organiser le décloisonnement des nombreuses activités présentes sur le site de Lille, et, d’autre part, rapprocher encore plus l’Icam de ses clients, à savoir les entreprises du monde économique et industriel. Le décloisonnement était nécessaire au regard du projet de l’Icam : « mettre des gens variés en relation, penser l'établissement comme un carrefour des métiers de l'industrie… créer du lien entre les personnes, pour contribuer au tissu économique et social ». Faire évoluer l’organisation pour être plus proche des entreprises était aussi devenu une nécessité : pour comprendre l’entreprise, il faut vivre sa réalité et adopter ses facteurs clés de réussite. Nous avons donc mis en place une organisation matricielle, basée sur l’autonomie et la responsabilité des collaborateurs, et sur le travail en équipe. La seconde phase de ce parcours m’a conduit à poursuivre le travail de décloisonnement et d’évolution de l’organisation au niveau du groupe. Elle m’a aussi conduit à contribuer à la mise en place d’une gouvernance spécifique, qui articule responsabilité institutionnelle et autonomie opérationnelle, dynamique collective et respect des spécificités locales. Elle m’a enfin conduit à lancer une véritable politique de marque pour l’Icam.]]>
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    Entretien avec Claudie Haigneré, première astronaute française et européenne, présidente d'Universcience https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-claudie-haignere-premiere-astronaute-francaise-et-europeenne-presidente-duniverscience/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-claudie-haignere-premiere-astronaute-francaise-et-europeenne-presidente-duniverscience/ Première astronaute française et européenne, Claudie Haigneré est, depuis février 2010, la présidente d’Universcience, une institution qui regroupe la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte. Docteur en médecine, elle est titulaire de certificats d’études spécialisées en rhumatologie et en médecine aéronautique et spatiale et d’un doctorat ès sciences. Après deux vols dans l’espace, en 1996 puis en 2001, elle devient ministre déléguée à la Recherche et aux nouvelles technologies puis ministre déléguée aux Affaires européennes. Elle occupera par la suite des postes d’administratrice générale de diverses institutions.

    CGE : Votre brillant parcours et votre formidable ascension sont connus et un exemple pour beaucoup, mais, plus qu’une pente vertigineuse à gravir pour atteindre un objectif, vous semblez vous approprier une succession de paliers sur un naturel chemin de vie. Êtes-vous d’accord avec cette analyse et pourriez-vous en ce sens, nous préciser quelles sont les caractéristiques de votre « fil d’Ariane » personnel ? C.H. : Mon parcours est marqué avant tout par la passion des sciences. Une passion qui a commencé assez tôt : j’avais 12 ans quand, en 1969, l’homme a pour la première fois marché sur la lune. Je ne peux affirmer que la volonté d’être astronaute est véritablement née à ce moment-là. En revanche j’ai réalisé que ce qui était du domaine du rêve pouvait devenir réalité. Et je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Alors j’ai beaucoup travaillé pour atteindre mon objectif, pour me constituer le bagage nécessaire à la réalisation de mes projets. La médecine d’abord. Et c’est d’ailleurs lorsque j’exerçais en tant que rhumatologue à l’hôpital Cochin que je suis tombée, au détour d’un couloir, sur une annonce du CNES (Centre national d’études spatiales) qui recherchait des candidats astronautes. J’ai immédiatement postulé. Si j’évoque cet épisode, c’est aussi pour souligner le fait que dans un parcours de vie comme le mien, le hasard, la chance, jouent un rôle important. Il faut aussi, c’est vrai, user de son audace et tenter sa chance, même si l’objectif semble a priori hors de portée. J’ai donc effectué deux vols dans l’espace et, lorsqu’on vit une aventure aussi extraordinaire, je crois que l’on a une responsabilité, celle de transmettre, de partager ses connaissances et son expérience. C’est pourquoi la mission que je remplis aujourd’hui en tant que présidente d’Universcience s’inscrit logiquement dans ce parcours. Finalement, après avoir « exercé » ma propre vocation, mon métier est aujourd’hui d’en faire naître de nouvelles. Encore une chose : vous parlez de « paliers », et ce terme me parle beaucoup, dans la mesure où chaque métier différent que j’ai exercé correspond à une sorte de palier dans ma vie. J’ai, je le reconnais, eu beaucoup de chances et pu exercer des fonctions exceptionnelles. Mais je pense que les bouleversements économiques, l’allongement de la durée de vie et de nombreux autres facteurs font que les jeunes générations devront -et voudront - probablement changer d’entreprises, de métiers au cours de leur vie, et ainsi gravir différents paliers. CGE : En quoi et pourquoi Universcience, réunion de la Cité des sciences et de l’industrie et du Palais de la découverte, est-il un vecteur pour mieux appréhender la complexité de notre monde ? C.H.: Aujourd’hui, alors que les retombées scientifiques et techniques sont omniprésentes dans nos vies quotidiennes, les sciences n’ont jamais semblé aussi distantes, inaccessibles et inquiétantes. Or celles-ci peuvent et doivent donner des clés de décryptage à chaque citoyen, pour justement mieux appréhender la complexité de notre monde. Et à côté de l’école, qui transmet un socle de connaissances et de compétences indispensables, je suis convaincue que les centres de sciences, en n’étant pas soumis à une contrainte de programme, sont plus libres de susciter l’intérêt pour les sciences. Universcience a l’ambition de jouer un rôle central en la matière, notamment grâce à la diversité des approches qui existe en son sein. En effet, le Palais de la découverte présente les « fondamentaux » de la science par des grandes démonstrations expérimentales présentées par des médiateurs scientifiques. La Cité des sciences, elle, donne à voir une science « contextualisée » et appliquée, dans ces liens avec la société. Or leur regroupement en un seul établissement permet justement la pleine expression de leurs complémentarités. Ensuite, un établissement de cette taille est plus à même de donner de la visibilité à la culture scientifique et technique. CGE : Comment interprétez vous la mission de Pôle national de référence confiée à Universcience par les ministères de tutelle ? C.H. : Les acteurs de la culture scientifique et technique, je vous le disais, participent à réduire le fossé d’incompréhension entre l’expert et le grand public, qui, à terme, pourrait peser sur les avancées scientifiques et technologiques, sources de progrès dans notre pays. Donner un second souffle à la culture scientifique et technique est donc une priorité que le gouvernement a prise en compte en confiant à Universcience le rôle de « pôle national de référence ». Mais comment traduire cette mission dans les faits ? Elle nécessite d’abord une collaboration accrue avec les autres acteurs de la culture scientifique et technique et en premier lieu les centres de sciences, les muséums d’histoire naturelle, les associations de loisirs scientifiques. Mais au-delà, une interaction avec le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur, en pleine recomposition, est essentielle. Des partenariats étroits avec l’éducation nationale et les acteurs de la culture sont nécessaires. De même, des liens renforcés avec le monde économique sont indispensables. En outre, s’appuyer sur une telle diversité d’approches donne une légitimité et une force d’impulsion de projets innovants, en même temps que cela accroît la visibilité d’Universcience. Mais les acteurs locaux sont également gagnants, car le pôle de référence est là aussi à leur service, en faisant remonter les approches locales pour participer à la définition de la stratégie nationale. Enfin, s’il est un pôle de référence au niveau national, Universcience doit également être un outil de rayonnement au niveau européen et international. C’est tous ensemble que nous pourrons changer d’échelle et avoir plus d’impact dans une société de la connaissance. CGE : Comment développer la « passion des sciences » auprès de la jeunesse et favoriser plus d’engagement dans les filières scientifiques et techniques ? Pourquoi une telle démarche est-elle nécessaire ? C.H.: De fait, ceux-là même que l’ont dit « connectés », cette génération Y, pour qui les nouvelles technologies ont toujours fait partie du paysage, se sentiraient en réalité éloignés de la science. Dans un sondage réalisé par l’institut CSA en octobre 20101, 55 % des jeunes de 15 à 24 ans interrogés déclarent ainsi s’intéresser « peu » ou « pas du tout » à la science. Un symptôme d’ailleurs corroboré par les résultats des élèves français aux tests PISA, réalisés par l’OCDE, de 2009, qui ont révélé un déclassement en mathématiques et en culture scientifique. Ou encore par la diminution régulière, depuis 2002, du poids des formations scientifiques. Un constat alarmant, parce que dans une société de la connaissance, l’affaiblissement des acquis dans les matières scientifiques et techniques, et le peu d’engouement pour les métiers de la recherche et de l’ingénierie sont des menaces lourdes sur le potentiel de croissance et de compétitivité de notre pays. Donc en plus de donner des outils de compréhension à tous, il est aujourd’hui important de stimuler des vocations chez certains. Pour ce faire, comme je le disais, je pense que les centres de sciences disposent d’une liberté plus grande que l’école. Et sans doute les exposés faits par des médiateurs, les rencontres avec des scientifiques, le suivi de l’actualité avec le prisme des enjeux scientifiques et technologiques ou les expositions liées à leurs préoccupations quotidiennes sont-ils plus attractifs que des cours classiques dispensés en classe. Mais il faut toutefois veiller à adopter des méthodes innovantes à l’école comme dans les centres de sciences. A Universcience par exemple, l’introduction des méthodes collaboratives (par la création d’un « Fab-Lab », un « laboratoire où l’on fabrique », ou le développement de « serious games », etc.), qui sont des moyens d’accroche et de partage indispensables, est une priorité. Enfin, l’accompagnement humain est nécessaire. Un exemple : nous projetons à Universcience la mise en place d’un « think-and-do tank » des jeunes. Ceux-ci pourraient y développer des projets scientifiques, des projets d’expositions, ou encore de débats entièrement pensés par eux. Mais pour ce faire, l’accompagnement voire le tutorat par de jeunes adultes parait nécessaire. Pourquoi pas des étudiants de grandes écoles ?   1) « Les Français et la science », sondage de l’institut CSA, octobre 2010

    En savoir plus sur Universcience

    Créé le 1er janvier 2010, Universcience est le nouvel établissement public de diffusion de la culture scientifique et technique, regroupant le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie. Ses ambitions : - rendre accessible à tous la culture scientifique et technique et redonner aux sciences leur place dans la culture générale ; - donner des repères pour comprendre les mutations complexes liées aux grands débats contemporains dans lesquels la science et les scientifiques ont un rôle à jouer ; - construire des liens de confiance durables entre la science, la recherche et la société afin que l’innovation et les résultats de la recherche ne soient plus perçus comme des menaces ou des risques mais bien comme des opportunités pour notre avenir ; - lutter contre la crise des vocations scientifiques en développant, en complémentarité avec l’Education nationale, tout un panel d’outils d’éducation informelle innovants.
    Télécharger Présentation d'Universcience

    Universcience présente l'Expo Énergies

    Au cours du XXème siècle, la consommation d’énergie a décuplé, entraînée par l’évolution des modes de vie et le développement économique des sociétés. Aujourd’hui nous affrontons un quadruple défi. La croissance démographique est sans précédent : 9 milliards d’habitants sur terre prévus en 2050, pour 6 milliards en 2000. Le développement des pays émergents, en Afrique, Asie, Amérique latine, exige toujours plus d’énergie. L’usage immodéré des combustibles fossiles contribue au réchauffement climatique. Ces mêmes ressources énergétiques non renouvelables sont en voie d’épuisement. Comment faire face ? Avec quelles énergies et dans quelles conditions ? Pouvons-nous économiser l’énergie ? Mieux l’utiliser ? Les découvertes scientifiques et les innovations changeront-elles la donne ? Dans quels délais ? L'exposition Énergie explore de nombreuses pistes pour fournir à ces questions un début de réponse. En savoir plus...
    Télécharger Communiqué de Presse
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    20515 0 0 0
    Campusbourses : nouveau moteur de recherche sur le site de CampusFrance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campusbourses-nouveau-moteur-de-recherche-sur-le-site-de-campusfrance/ Fri, 03 Jun 2011 13:34:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campusbourses-nouveau-moteur-de-recherche-sur-le-site-de-campusfrance/ CampusBourses permet aujourd’hui de faire une recherche personnalisée dans une base de données de plus de 570 programmes de bourses aux niveaux licence, master, doctorat et post-doctorat, offertes par les institutions gouvernementales françaises, étrangères et internationales, les collectivités locales, les entreprises, les fondations et les établissements d’enseignement supérieur.

    Désormais les organismes et les établissements finançant des programmes de bourses pour étudiants et jeunes chercheurs étrangers peuvent les promouvoir en les intégrant au moteur de recherche CampusBourses sur le site web de l’Agence CampusFrance.

    Si vous souhaitez intégrer des informations sur votre offre de bourses contactez l’Agence CampusFrance.]]>
    20517 0 0 0
    Retour sur l'assemblée générale du Chapitre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-lassemblee-generale-du-chapitre/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-lassemblee-generale-du-chapitre/
  • Gouvernance et Financement,
  • Diversité et ouverture sociale,
  • Entrepreneuriat et innovation,
  • Recherche,
  • Politiques Qualité,
  • Relations internationales,
  • Concours et Amont,
  • Relations entreprises,
  • Vie étudiante.
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    20521 0 0 0
    Le champ des possibles énergétiques avec l'ENSTA ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-champ-des-possibles-energetiques-avec-lensta-paristech/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-champ-des-possibles-energetiques-avec-lensta-paristech/ Fukushima, un séisme ? Oui, et pas seulement du point de vue géologique, mais aussi dans la communauté scientifique et industrielle qui a maintenant le devoir de remettre en cause ses principes, sur la sûreté en particulier. Le champ des questions posées est vaste : l’énergie nucléaire a-t-elle encore un avenir ? Faut-il envisager des solutions alternatives ? Mieux détecter les nappes pétrolières et aller extraire le pétrole à des endroits inaccessibles, y compris en haute mer, y compris dans des conditions climatiques extrêmes ? Faut-il développer les énergies renouvelables, et lesquelles ? Comment mieux gérer et optimiser l’énergie ? Quels véhicules sobres concevoir pour une meilleure protection de l’environnement ?

    L’ENSTA ParisTech est présente sur tous ces thèmes, que ce soit pour l’enseignement, au sein du cycle ingénieur, dans des masters recherche ou des Mastères Spécialisés, mais aussi dans le domaine de la recherche.

    Dans le domaine de l’électronucléaire : sa filière de troisième année Énergie électronucléaire attire chaque année de nombreux étudiants. Elle participe également à un master international sur le sujet. Les grands industriels tels qu’AREVA et EDF l’ont bien compris car ils embauchent chaque année plusieurs de ses étudiants. AREVA a aussi créé une chaire Ingénierie nucléaire, qui est très active aussi bien en enseignement qu’en recherche.

    L’ENSTA ParisTech s’affirme aussi dans le domaine de la gestion de l’énergie et de l'environnement. La filière, dont les mathématiciens spécialistes de l'optimisation sont le ressort principal, fonctionne en partenariat avec les industriels. L’Ecole se veut également innovante et travaille sur les procédés employés. Elle explore de nouvelles filières et est une force de proposition reconnue. Ce n’est pas un hasard si l’unité Chimie et procédés  est reconnueau sein d'un laboratoire labellisé Carnot 2. Etant aussi école des transports, l’Ecole travaille dans le domaine des véhicules du futur, qu’ils soient tout électriques ou hybrides, et s’attache à mieux comprendre les conditions de leur utilisation par des études sociologiques. Enfin, l’école n’oublie pas son passé maritime et met les énergies de la mer à l’honneur. La mer représente 71 % de la surface de la planète et reste encore mal connue : c’est une formidable réserve d’énergie qu’il convient d’apprivoiser, de mettre en valeur, de protéger. Une ambition et un défi !

    L’énergie, ou plutôt les énergies sont une priorité pour les ingénieurs qui sortent de l’ENSTA ParisTech .

    Isabelle Tanchou Directrice de la formation et de la recherche En savoir plus sur Isabelle Tanchou...

    Présentation de l’ENSTA ParisTech

    L'enseignement de l'ENSTA ParisTech est l'un des plus complets et le tronc commun est d'une rare densité scientifique. A ces matières s'ajoutent l’économie, le droit, le cours de culture et de langues, afin de donner aux élèves une culture d’« honnête homme » (ou d’« honnête femme »). Le coeur de la formation est basé sur un très large champ de connaissances que les équipes pédagogiques transmettent avec passion pour former des étudiants qui possèdent ainsi des bases solides..

    Ces futurs ingénieurs ont donc vocation, avec leurs compétences larges, leur esprit de synthèse et leurs qualités humaines, à faire un véritable travail d'ingénieur, souvent en conception ou en recherche et développement. L'ENSTA ParisTech irrigue ainsi de nombreux secteurs économiques. S’appuyant sur une tradition de plus de deux siècles et demi l'ENSTA ParisTech forme des étudiants aptes à assurer la conception, la réalisation et la direction de systèmes complexes sous des contraintes économiques fortes et dans un environnement international. La priorité est donnée aux domaines applicatifs des systèmes pour l'énergie, le transport et la défense. L'ENSTA ParisTech est fondée sur les trois valeurs de pluridisciplinarité, d'ouverture et d'excellence. L'ouverture de l'Ecole est multiple. Sur la société : par des manifestations régulières de promotion de la culture scientifique et d'aide aux élèves de lycées de la région ; sur le monde : avec plus de 25 % d'étudiants étrangers et des recrutements d'enseignants chercheurs à 50 % de nationalité étrangère ces dernières années ; envers ses partenaires du Plateau de Saclay : plusieurs laboratoires sont déjà partagés avec le CNRS, l’INRIA, l’Ecole Polytechnique, l’Université Paris Sud 11. Avec l'arrivée des Mines ParisTech et d'EDF, ainsi que le développement des laboratoires d'excellence, dans quelques années tous les laboratoires de l'ENSTA ParisTech seront partagés. Le nombre de thésards a vocation à croître, y compris au rythme du besoin des entreprises. 17 % des élèves ingénieurs de l’ENSTA ParisTech poursuivent en thèse.

    L'ENSTA ParisTech affirme donc sa volonté de contribuer pleinement au Campus Paris-Saclay et s'inscrit clairement dans une démarche d'excellence, tant sur le plan national qu’international.

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    20527 0 0 0
    Des énergies fossiles aux énergies durables : les projets et les expériences des écoles de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-energies-fossiles-aux-energies-durables-les-projets-et-les-experiences-des-ecoles-de-la-cge/ Wed, 22 Jun 2011 13:34:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-energies-fossiles-aux-energies-durables-les-projets-et-les-experiences-des-ecoles-de-la-cge/ L’énergie fossile est l’énergie produite à partir du pétrole, du charbon et du gaz naturel. Contrairement aux énergies renouvelables, la réserve de ces trois combustibles est fixe et non renouvelable : elle s’épuise au fur et à mesure de son utilisation. Les énergies fossiles bénéficient d’une capacité de production d’énergie par unité de volume élevée. Mais elles ont de nombreux désavantages :

    • Les réserves sont limitées et elles s’épuisent rapidement : il est indispensable d’envisager très rapidement des alternatives plus écologiques.
    • Elles sont inégalement réparties, ce qui provoque de lourdes tensions géopolitiques.
    • Toutes les étapes de leur exploitation sont très polluantes et génèrent des déchets dangereux.
    • Leur transport est dangereux, risqué et a provoqué, notamment par les naufrages de pétroliers, des marées noires extrêmement dévastatrices pour la biodiversité.
    • Elles sont contrôlées par un oligopole, quelques puissantes entreprises internationales qui imposent leurs lois, avec peu d'implication sociale et environnementale.

    Le raffinage, la purification, l’enrichissement, les transformations, le transport, la distribution, et l’utilisation finale sont très gourmands en énergie et très fortement émetteurs de gaz à effet de serre. Le réchauffement climatique est dû en grande partie à la combustion des énergies fossiles pour les transports, le bâtiment et l’industrie.

    Dans une perspective de développement durable, il s’agit de développer des alternatives écologiques à l’exploitation et à la production d’énergie à partir des énergies fossiles, notamment par les énergies renouvelables, et de mettre en œuvre une politique forte d'économies d'énergie.

    Source : www.vedura.fr

    Védura, le portail du développement durable

    Vedura est un portail spécialisé en développement durable, dont l'objectif est l'information et la sensibilisation de tous les citoyens, professionnels, scolaires... aux enjeux du développement durable. Pour Vedura, le développement durable est un atout majeur et incontournable de la vision et du fonctionnement de la société : il permet d’envisager un modèle de société démocratique, viable à long terme, qui saurait réconcilier activité économique performante, développement humain, protection et préservation des ressources naturelles. En savoir plus...

    Les actions de l'ESME Sudria

    L’ESME Sudria, école d’ingénieurs depuis 1905, a placé, dès son origine, l’énergie au cœur de son offre pédagogique. Au commencement, les mots clés étaient production d’énergie et force motrice, éléments indispensables au développement d’un pays alors en pleine industrialisation.

    Au fil du temps, l’ESME Sudria a su adapter ses programmes aux nécessités d’un monde industriel en constante mutation, en incluant la notion de maitrise de l’énergie et de système. L’énergie électrique n’existe jamais seule, elle est soit le fruit de la transformation d’une énergie d’une autre nature, soit l’énergie primaire qui sera transformée en une énergie d’une autre nature, comme l’énergie mécanique. Depuis plus de quinze ans, l’école s’est préparée à relever le défi de la production d’énergie électrique à partir de sources décarbonées comme les énergies éolienne, solaire, hydrolienne et bientôt la pile à combustible. L’énergie électrique est omniprésente dans le domaine des transports, de l’avion plus électrique au véhicule électrique, et du navire entièrement électrique au transport ferroviaire, qui l’a toujours été. Outre l’intérêt stratégique que présentent ces systèmes complexes dans le cadre des engagements nationaux nés du Grenelle de l’Environnement, leur nécessaire multidisciplinarité constitue un champ duquel émergent des idées qui conduisent à la formation des ingénieurs par la recherche au travers de projets innovants, et à la réalisation de démonstrateurs ou de prototypes nés de la recherche partenariale ou du transfert de technologie, avec le souci du développement soutenable.
    Grenoble École de Management mise sur l’énergie

    Avec un Mastère Spécialisé en Management de l’énergie, des programmes de formation continue sur mesure pour les entreprises de la filière Énergie et son implication dans le campus d’innovation grenoblois GIANT, Grenoble École de Management se place désormais comme un acteur incontournable de ce secteur d’activité. Le secteur de l’énergie connaît depuis ces dernières années une transformation sans précédent. La libéralisation du secteur, la lutte contre le changement climatique et l’utilisation de nouvelles énergies dites « durables » mobilisent tous les acteurs socio-économiques.

    Pour répondre à ce grand enjeu sociétal, Grenoble École de Management a fait du management de l’énergie un axe fort de son développement, notamment avec l’embauche de nouveaux professeurs, et la mise en place de formations sur mesure pour les entreprises du secteur de l’énergie : Schneider Electric, ERDF-GrDF, Dalkia/Veolia, GEG... Ainsi, près de 600 salariés ont été formés. Depuis la rentrée 2010, Grenoble École de Management et Grenoble INP ont lancé un nouveau Mastère Spécialisé en Management et marketing de l’énergie. Ce cursus en alternance vise à former des managers spécialistes de la filière et des marchés de l’énergie, tant chez les fournisseurs que chez les grands clients. Cette formation s’insère tout naturellement dans GIANT, dont l’un des centres d’excellence, GreEn, est dédié à l’énergie. Parallèlement, l’École est aussi membre de la communauté de la connaissance et l’innovation KIC InnoEnergy, lancée par l’Union européenne. Dans ce cadre, l’École propose déjà de nouveaux programmes de formation en management de l’énergie.
    Riskenergy.fr : un nouvel espace d’analyse et d’échange pour l’ESG Management School

    Analyser le cours des matières premières, anticiper les batailles de l’énergie du XXIème siècle, comprendre des catastrophes comme Deepwater Horizon ou Fukushima, en tirer les conclusions sur notre modèle énergétique, tels sont les thèmes abordés dans le blog Riskenergy.fr de la chaire de Management des risques énergétiques de l’ESG Management School. Dans chacune des rubriques - Pétrole, gaz et matières premières, Nucléaire, Nouvelles énergies, Géopolitique et régions - des articles traitant de sujets d'actualité sont proposés plusieurs fois par semaine. Des articles scientifiques sont également disponibles dans les archives du blog. Riskenergy.fr représente ainsi un espace d’échange et d’analyse sur les matières premières, dédié aux étudiants, aux chercheurs, aux journalistes ou tout simplement aux passionnés des enjeux économiques d’aujourd’hui.

    Riskenergy.fr constitue en réalité la fenêtre d’un positionnement fort de l’ESG Management School : les risques énergétiques. Compte tenu de la multidimensionnalité des risques et de leurs conséquences, l’établissement parisien a créé un pôle regroupant une dizaine de chercheurs spécialisés dans les domaines de l’économie, de la finance, des matières premières, de la géopolitique et des technologies de l’énergie. Outre le travail de recherche, l’équipe du pôle assure des enseignements dédiés aux matières premières pour les étudiants de dernière année. L’ESG Management School est en effet très attachée à ce que les travaux des chercheurs puissent bénéficier aux étudiants. Riskenergy.fr constitue à cet égard un instrument pédagogique de premier ordre.
    Projet Teambois : un partenariat ESB / EMN sur la valorisation énergétique du bois

    L’École supérieure du bois et l’École des mines de Nantes sont des acteurs reconnus de la formation d’ingénieur et de la recherche. Grâce à leurs nombreux domaines de compétence, matériaux composites à base de bois pour l’une et énergie pour l’autre, les deux établissements ont mis en place, fin 2009, un partenariat permettant de dégager une expertise reconnue dans la valorisation matière et énergétique des matériaux bois.

    Le projet commun qui a vu le jour, avec l’aide financière de la région Pays de la Loire, vise à définir les critères de choix entre les différentes solutions de recyclage possibles de bois en fin vie, la valorisation énergétique (gazéification, pyrolyse, combustion) en étant l’étape ultime. En effet si le recyclage vers de nouveaux matériaux est une option préférentielle dans le cadre de la gestion durable de la ressource, les différentes formes de valorisation doivent être optimisées pour tenir compte de différents additifs comme colle, finition, agents ignifuges ou biocides. La gazéification peut ainsi être une réponse au double objectif de destruction des déchets difficilement valorisables (toxicité, dégradation physico-chimique partielle) et de valorisation énergétique. Un groupe gazo-électrogène de cogénération permet de produire de l'électricité et de la chaleur avec un rendement suffisamment élevé pour des installations de faible à moyenne puissance. Il est ainsi possible de valoriser une ressource localement, problématique forte des « déchets bois » La gazéification convertit le déchet en un mélange de gaz composé principalement de monoxyde de carbone et d'hydrogène qui, une fois épuré, est approprié pour l'alimentation des moteurs à combustion interne. Ce procédé pourrait se révéler comme une alternative aux procédés de traitement des déchets par sa capacité de piégeage des polluants dans les cendres, goudrons… Depuis 2010, 3 enseignants chercheurs de l’École supérieure du bois et 2 de l’École des mines de Nantes, 2 doctorants et de nombreux masters travaillent sur ces sujets.
    « Procédés de valorisation énergétique de la biomasse » par l'ENSTIB...

    Le groupe travaille sur les différents procédés de valorisation énergétique de la biomasse solide en utilisant une approche filière visant à répondre aux différents points clés ou verrous scientifiques limitant le développement d’installations industrielles ou qui permettraient de les rendre plus efficaces tant au niveau énergétique qu’économique et environnemental.

    Les 4 thèmes majeurs sont les suivants :
    • caractérisation et conditionnement des combustibles biomasse : analyses physico-chimiques, séchage, broyage, compactage, …
    • combustion : optimisation de la combustion, rendement énergétique, caractérisation de la pollution (à l’émission et dans l’air intérieur), mécanismes de formation/réduction des polluants, dispositifs de traitement des fumées (filtration ou piégeage de particules, …), composition chimique des fumées, impact environnemental, plateformes de tests pour différents appareils (appareils domestiques indépendants, chaudières de toutes puissances, etc.), …
    • pyrolyse : mécanismes réactionnels, modélisation cinétique, bilans matières, carbonisation, formation/réduction des goudrons, …
    • gazéification : mécanismes réactionnels, sélectivité, analyse des goudrons, pilote de lit fluidisé, …

    Ces travaux visent ainsi principalement à mieux comprendre les procédés de conversion thermochimiques de la biomasse solide par voies sèches afin d’en faciliter le développement, de mettre en place des modèles et de réduire leur impact environnemental.

    En savoir plus sur l'ENSTIB...
    L’École Centrale de Nantes et les énergies marines : de grands projets

    Depuis plus de 20 ans, Centrale de Nantes a investi la recherche dans les énergies marines : celle de la houle en priorité et plus récemment celle des courants et du vent offshore. Cette orientation se traduit par des projets nationaux et internationaux aux enjeux socio-économiques majeurs. Les bassins océaniques de l’École sont des instruments essentiels pour la conception des différentes structures. Ces travaux bénéficient aux enseignements dispensés à tous les élèves (en cycle ingénieur, en master et doctorat).

    SEMREV, Site d’expérimentation à la mer pour le système de récupération de l’énergie des vagues : opérationnel fin 2011 Il s’agit d’’un site d’expérimentation pour les énergies de la houle, financé par le projet Etat-Région 2007-2013 et par l’Europe (grâce aux fonds FEDER). SEMREEF, Site d’expérimentation en mer pour la récupération de l’énergie par éolienne flottante : une extension de SEMREV Ce projet est situé 5 miles plus au large, par 50 m de fond. Il permettra de tester les éoliennes flottantes en mer. ORCA et S3 : 2 projets lauréats dans le cadre des investissements d’avenir Dans ORCA, développement d’hydroliennes de 20m de diamètre en mer, Centrale Nantes est partenaire d’ALSTOM. S3, porté par SBM (Single Buoy Moorings) mettra au point et testera sur le site SEMREV un système de récupération de l’énergie des vagues très innovant dès 2012. L’IEED France Energies marines Pour structurer ces initiatives, la communauté scientifique, technologique et industrielle a répondu à l’appel d’offres du gouvernement « Investissements d’avenir ». Il s’agit de la création d’un IEED – Institut d’excellence pour les énergies décarbonées – France Energies Marines. Le site SEMREV et le bassin d’essai océanique de Centrale Nantes constituent des pierres angulaires de ce dispositif national. Les résultats de cet appel d’offres devraient être connus d’ici la fin du mois de mai.
    26-28/05/2011 : l'INP, l'INSA et l'UPS en première ligne du Shell Eco-marathon à Lausitz (Allemagne)

    Une compétition internationale Organisée chaque année depuis 1985 par la compagnie pétrolière Shell, elle propose aux étudiants de parcourir la plus longue distance avec l'équivalent d'un seul litre de carburant. Parmi les différentes solutions - prototype ou Urban Concepts, équipés d'un moteur à combustion, d'un moteur électrique alimenté par une pile à hydrogène ou par des panneaux photovoltaïques - les élèves de l'INP ont relevé le défi avec le prototype à hydrogène TIM-H4. Aujourd'hui l’association compte un nouveau véhicule. Les élèves de l’INSA et l’UPS ont créé la coque. Fabriquée avec des matériaux composites, elle atteint un rapport rigidité/masse hors du commun : sa partie supérieure pèse 3 kg mais peut en supporter 100 ! Associé à un aérodynamisme très élaboré, ce véhicule réagit à une pente d'un millième de degré ! La chaîne de traction est l’œuvre d’une équipe du laboratoire Laplace. Une pile à combustible (PAC), prêtée par la société Helion, alimente un moteur brushless. L’ensemble est contrôlé de manière à réguler la vitesse, l'accélération et éviter que la PAC délivre trop de pics puissance, ce qui ferait chuter son rendement et pourrait l'endommager. Un projet pour l'innovation et le développement durable Les étudiants, encadrés par les enseignants, s’efforcent de diminuer les pertes et cherchent des partenaires désireux de s'investir dans ce projet ambitieux, dont le succès dépend de leur soutien. Il s'inscrit au coeur des enjeux énergétiques actuels et futurs. Les étudiants réfléchissent à l’élaboration de nouveaux systèmes de propulsion. Pourquoi leurs idées ne pourraient-elles pas servir pour une solution de véhicules consommant peu et permettant d’effectuer de petits déplacements ?

    L'association TIM Fondée en 1995 par l'INSA et l'UPS, l'association a remporté de nombreuses victoires lors de plusieurs compétitions en Europe et se classe parmi les meilleures équipes mondiales. En savoir plus sur l'ENSEEIHT...
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    20530 0 0 0
    La parole à Gérard Pignault, directeur de CPE Lyon et président de la commission Recherche de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-gerard-pignault-directeur-de-cpe-lyon-et-president-de-la-commission-recherche-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Sun, 03 Jul 2011 13:34:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-gerard-pignault-directeur-de-cpe-lyon-et-president-de-la-commission-recherche-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ De la diversité avant toute chose… ...Et pour cela ne commettons pas d’impair. Au moment d’assumer avec M'hamed Drissi, directeur de l’INSA de Rennes, la présidence de la commission Recherche de la CGE, je salue en premier lieu le travail et l’éclat donné par Alain Storck à cette commission ; l’énergie et la conviction, alliées à une profonde connaissance de notre système français, ont permis de donner à la recherche dans les grandes écoles la reconnaissance de leur contribution à la nation. Il en est de toutes sortes - recherche partenariale, expertise, production de connaissance, de technologie - adaptées aux secteurs dans lesquels les écoles évoluent. Et comme la résistance d’une chaîne est celle de son plus faible maillon, toutes ces formes de recherche, destinées à renforcer le tissu d’entreprise et la société, en leur apportant des perspectives d’innovation ou en levant les verrous sur lesquels elles butent, sont de grande utilité sociale.

    Le programme Investissements d’Avenir, dans lequel les membres de la CGE se sont largement impliqués, concrétise, par des appels d’offres différenciés, cette diversité d’approche et leur complémentarité. Le développement de l’« exposition à la recherche » (pour reprendre un terme anglo-saxon) au cours de leurs études renforce la sensibilité des élèves de nos écoles à ses enjeux et à ses pratiques dans le monde entier. Ils seront source d’innovation, de création, autant que de rigueur et de valeur.

    Gérard Pignault Directeur de CPE Lyon Président de la commission Recherche de la CGE

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    20537 0 0 0
    Admission post-bac : une session 2011 réussie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/admission-post-bac-une-session-2011-reussie/ Sun, 03 Jul 2011 13:34:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/admission-post-bac-une-session-2011-reussie/ Généralisé à l’ensemble des académies en 2009, le succès d’Admission Post-Bac se confirme sur cette session 2011 avec une augmentation de 7 % du nombre de voeux de préinscription par rapport à 2010 et de 18,9% par rapport à 2009. Ainsi au 30 mai 2011, 679 286 candidats ont formulé au moins un voeu pour une préinscription dans l’enseignement supérieur, soit environ 5,8 voeux par candidats. (voir CP)

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    20542 0 0 0
    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-6/ Sun, 03 Jul 2011 13:34:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-6/ Ce numéro de Grand Angle nous permet de mettre une fois de plus en valeur une activité pleinement intégrée dans les stratégies institutionnelles des grandes écoles : la recherche et l’innovation. La synergie entre ces domaines et l’enseignement enrichit la construction de connaissances des élèves. Les instances d’habilitation et d’accréditation y sont d’ailleurs de plus en plus attentives. Ces fonctions bénéficient aussi des liens étroits et nombreux entre grandes écoles et universités et de l’implication fructueuse d’organismes de recherche tant nationaux qu’internationaux.

    L’assemblée générale, qui clôt cette année académique, a mis en exergue les dossiers sur lesquels la CGE poursuit ses efforts : l’ouverture sociale, bien entendu, et le suivi de la réforme du lycée, dont l’enseignement des grandes écoles dépend largement.

    Enfin, une bonne nouvelle nous autorise à être confiants dans la solidité de ce dispositif d’enseignement : les résultats de l’enquête Insertion 2011, dont tous les indicateurs sont positifs.]]>
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    Assemblée générale du 14 juin : les faits marquants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-generale-du-14-juin-les-faits-marquants/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-generale-du-14-juin-les-faits-marquants/ Devant une centaine de directeurs d’écoles et d’organismes ou de leurs collaborateurs, le président Pierre Tapie a rappelé les sujets principaux sur lesquels la CGE et ses commissions doivent poursuivre leurs travaux :

    • Ouverture sociale : lors de la publication du Livre blanc de l’ouverture sociale des grandes écoles, la ministre Valérie Pécresse a demandé aux écoles de progresser dans 4 domaines : l’apprentissage, les concours, les passerelles, les filières technologiques. La CGE a lancé deux enquêtes : les résultats de la première, sur l’apprentissage, ont été publiés. La deuxième, sur les passerelles, est en cours, ses résultats seront disponibles à la rentrée.
    • Banque d’épreuves littéraires : les écoles de management du Chapitre adopteront une position commune pour le concours 2012.
    • Taxe d’apprentissage : la CGE continue ses discussions avec les ministres concernés ; elle est attentive à ce que toute mesure prenne en compte la formation par apprentissage mais aussi les autres formations professionnalisantes, dont le programme grande école.
    • Accueil des étudiants étrangers : la proposition que la CGE avait faite lors de son congrès d’octobre 2010 sur l’accueil des étudiants étrangers payants fait son chemin : elle a été reprise par Valérie Pécresse, qui préconise une augmentation du nombre des étudiants étrangers de niveau master et doctorat.
    • Réforme du lycée : la CGE a pris acte que cette réforme est en cours de mise en œuvre. Après un diagnostic précis et une évaluation des conséquences possibles, la CGE a émis des propositions et des suggestions afin que les objectifs partagés soient atteints et qu’ils aient le moins possible d’effets secondaires négatifs.
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    Élections https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elections/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elections/ Le 14 juin la CGE a procédé au renouvellement de son conseil d’administration et de son bureau.

    Le bureau et les membres du conseil ont chaleureusement remercié Alain Storck pour le travail réalisé pendant les dix années de sa présidence à la commission Recherche & Transferts.
    La commission Recherche & Transferts

    Celle-ci sera désormais présidée par Gérard Pignault (directeur de CPE Lyon) assisté de M’hamed Drissi (directeur de l’INSA Rennes). Voir l'éditorial de ce numéro...

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    14 juin 2011 : la CGE signe un accord de partenariat avec l’association française Colombbus, une autre mesure en faveur de l’ouverture sociale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/14-juin-2011-la-cge-signe-un-accord-de-partenariat-avec-lassociation-francaise-colombbus-une-autre-mesure-en-faveur-de-louverture-sociale/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/14-juin-2011-la-cge-signe-un-accord-de-partenariat-avec-lassociation-francaise-colombbus-une-autre-mesure-en-faveur-de-louverture-sociale/ Une nouvelle manifestation de l’engagement de la CGE et de ses écoles membres dans des actions d’ouverture sociale a été illustrée par la signature d’une convention de partenariat avec l’association Colombbus. L’association française Colombbus a pour but de favoriser l’éducation, la formation et l’insertion professionnelle des populations défavorisées grâce à l’informatique et à Internet et plus largement de promouvoir des projets d’aide au développement. Pour cela, Colombbus crée des partenariats avec des associations locales, les soutient techniquement et les organise en réseau. Dans ce cadre, l’Association Colombbus organise des ateliers « TANGARA » qui visent la promotion des filières scientifiques et techniques dans les quartiers prioritaires via l’apprentissage de l’informatique au collège.

    • La CGE s’engage à encourager l’action des ateliers TANGARA auprès des écoles, à susciter l’intérêt des étudiants et des professeurs pour le projet TANGARA et à leur permettre d’intégrer l’équipe d’animation des ateliers. Elle assurera la promotion des activités de l’Association Colombbus dans ses outils de communication et l’associera à ses activités ;
    •  L’Association Colombbus pourra multiplier ses actions de sensibilisation grâce aux ressources humaines volontaires disponibles dans les grandes écoles.
    Enquête Insertion des jeunes diplômés 2011 Présentée à la presse le 21 juin, la 19ème enquête sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés montre une nette reprise :
    • près de 80 % des diplômés sont en situation d’emploi moins de 2 mois après leur sortie d’école
    • la durée de la recherche d’emploi est toujours inférieure à 6 mois pour la majorité des jeunes
    • le taux net d’emploi supérieur à 93% l’année suivant l’obtention du diplôme
    • 76,2 % des diplômés de grandes écoles sont embauchés en CDI.
    (Voir synthèse)
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    Flash info DD : A la découverte d'AllEnvi (Alliance nationale de recherche pour l’environnement), avec son président Roger Genet, également directeur général du CEMAGREF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-a-la-decouverte-dallenvi-alliance-nationale-de-recherche-pour-lenvironnement-avec-son-president-roger-genet-egalement-directeur-general-du-cemagref/ Fri, 29 Jul 2011 13:34:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-a-la-decouverte-dallenvi-alliance-nationale-de-recherche-pour-lenvironnement-avec-son-president-roger-genet-egalement-directeur-general-du-cemagref/ CGE : Pouvez vous nous dire ce qu’est AllEnvi et en quoi consistent ses missions ? Roger Genet : AllEnvi, l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement, regroupe 12 membres fondateurs, opérateurs majeurs de la recherche nationale dans des domaines diversifiés et complémentaires couvrant l’ensemble des enjeux scientifiques, économiques et sociaux de l’environnement. 15 membres associés, dont la Conférence des Grandes Ecoles, apportant leur expertise dans des domaines complémentaires, les ont rejoints au cours de l’année 2010. Au total, ce sont donc 27 acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur, réunissant un potentiel d’environ 15 000 chercheurs, ingénieurs et techniciens, qui s’organisent pour répondre aux grandes questions environnementales, en dépassant les frontières scientifiques par des approches pluridisciplinaires et transversales. AllEnvi est donc de facto un acteur du développement durable.

    Allenvi a quatre missions majeures :
    • Assurer la coordination programmatique et opérationnelle d’une recherche systémique pour l’environnement est la mission principale d’Allenvi, l’objectif étant de définir les priorités de recherche proposées aux agences de financement et aux pouvoirs publics.
    • Renforcer à l’échelle nationale la synergie entre les opérateurs de recherche, les universités, les écoles et les acteurs du monde économique, dans les grands domaines de l’alimentation, de l’eau, du climat et des territoires.
    • Assurer la cohérence et le pilotage d’ensemble des grandes infrastructures de recherche et des Systèmes d’observation et d’expérimentation pour la recherche en environnement (SOERE).
    • Favoriser et renforcer les collaborations avec les pays du Sud en lien avec l’Agence inter-établissements de recherche pour le développement (AIRD).

    CGE : Comment Allenvi associe-t-elle des membres comme la CPU et la CGE à ses missions ?

    Roger Genet : En ce qui concerne la CPU, elle est membre fondateur de l'Alliance, elle est donc non seulement associée mais un des acteurs clés de l'Alliance, membre du conseil et décideur au même titre que le Cemagref, le CNRS ou l'ifremer ! A travers elle, 25 universités se sont impliquées dans l'Alliance et des chercheurs de ces universités participent aux groupes de travail thématiques. Pour la CGE qui est membre associé de l'Alliance, la participation à AllEnvi se fait via les groupes thématiques également : de nombreux chercheurs d'Agro Paris Tech sont impliqués, Agrocampus Ouest  et l’ENSIACET (Ecole nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques) sont également représentées. La CGE participera d'ailleurs à l'assemblée générale des membres de l'Alliance qui aura lieu fin octobre 2011. Liste des 12 groupes de travail thématiques :
    • N°1  : Agroécologie et sol
    • N°2  : Aliments et alimentation
    • N°3  : Biodiversité
    • N°4  : Biologie des plantes
    • N°5  : Climat, évolution, adaptation, atténuation, impacts
    • N°6  : Eau
    • N°7  : Ecotechnologies et chimie durable
    • N°8  : Sciences de la mer et ressources marines
    • N°9  : Risques environnementaux, naturels et écotoxiques
    • N°10 : Territoires et ressources naturelles
    • N°11 : Villes et mobilité
    • N°12 : Evaluation environnementale et cycle de vie
    Actualités DD dans les écoles

    L'Ecole des Mines de Nantes vient de publier son rapport développement durable 2010. Vous pouvez le consulter et le télécharger ici.

    Les 6 et 7 juillet 2011, lors des Rencontres internationales des véhicules écologiques (RIVES), les élèves de l'Ecole des Mines d'Alès exposeront la voiture propre de demain, un prototype truffé d'innovations, qui participe à un nombre croissant d'événements automobiles de prestige. Pour en savoir plus. L'ISEP (Institut supérieur d'électronique de Paris) ouvre à la prochaine rentrée un double MBA spécialisé « Développement durable et Gouvernance responsable » et « Ingénierie décisionnelle et Management équitable ». Pour en savoir plus. La société Kaplan Energy et le CETHIL, Centre Thermique de Lyon (laboratoire CNRS - INSA de Lyon – UCBL), ont développé une solution innovante pour stocker l'énergie thermique dans les secteurs du bâtiment et des transports. Pour en savoir plus. Du 29 août au 2 septembre, l'EIVP donne rendez-vous à Paris aux entreprises, aux collectivités locales et aux bureaux d'études afin d'identifier les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour repenser la mobilité de nos villes et territoires dans un esprit de développement durable. Programme et inscription
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    La documentation, socle des activités de recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-documentation-socle-des-activites-de-recherche/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-documentation-socle-des-activites-de-recherche/ La publication scientifique n’est que la partie visible des activités de recherche documentaire et de veille qui ponctuent quotidiennement les activités des chercheurs. Appréhender la gamme très riche des divers produits et sources documentaires existants (monographies, périodiques, articles, bases de données factuelles ou bibliographiques, archives ouvertes, etc…) est un incontournable pour qui se destine à la recherche ; mais la démarche n’est pas aussi innée que d’aucuns pourraient le penser. C’est la raison pour laquelle des modules méthodologiques et pratiques de recherche documentaire sont désormais dispensés dans les établissements d’enseignement supérieur et les SCD, bibliothèques, centres de documentation sont partie prenante de ces formations.

    Menée au sein du groupe Info-Doc début juin, une enquête a été soumise aux écoles de la CGE accueillant des doctorants et a obtenu 55 réponses. 70 % des répondants organisent des formations à l’intention des doctorants. Ces formations sont conduites à 70 % sous contrôle de la bibliothèque, du centre de documentation et à 30 % par un organisme de recherche ou l’université de rattachement. Il est à déplorer que seuls 30 à 40 % des doctorants soient concernés par ces formations pour une moyenne de 3,5 heures (avec de grandes disparités : écart de 1 à 30 heures).

    Aussi diverses soient-elles, les formations mises en place ont pour objectif premier d’aider les doctorants à optimiser leurs stratégies de recherche : formations sur les bases documentaires spécialisées (chez 80 % des répondants), sur les fondamentaux de la recherche d’information (chez 60 % des répondants), sur les archives ouvertes (chez 5 % des répondants) et désormais sur la veille documentaire (chez 8 % des répondants). Elles sont complétées chez 40 % des répondants par des formations à la gestion de la bibliographie et à la rédaction de thèse. Notons enfin que 70 % des dentres de documentation et des bibliothèques sont acteurs de la diffusion des thèses (60 %) ou avec les universités de rattachement (40 %). Ils participent ainsi activement à la valorisation des activités de la recherche.

    D’un rôle de conservation et de mise à disposition des savoirs, les centres de ressources documentaires, et les personnels qui les font vivre, ont évolué progressivement vers un rôle de facilitateurs, de médiateurs de l’information, de formateurs, renforçant ainsi les fondations de l’un des piliers de l’enseignement supérieur, celui constitué par le couple « documentation – recherche ».

     

    Rattaché à la commission Recherche et Transferts en 2007, le groupe Information-Documentation de la CGE conduit ses travaux depuis plus de 30 ans. Il est animé par un fort esprit de réseau et de partage des pratiques. D’abord focalisé sur la formation des étudiants à la maîtrise de l’information scientifique et technique, il se consacre, depuis une dizaine d’années, aux modalités d’accès à la documentation numérique pour la recherche et au recueil d’indicateurs pour le suivi qualitatif et quantitatif de la politique documentaire. À fin de comparaison au sein de la CGE et avec les universités, ces indicateurs ont aussi pour objectif de montrer aux diverses tutelles, la place occupée par la documentation dans la formation et dans la recherche. Lors du séminaire de Nancy 2007, l’atelier, animé par Alain Storck, « l’Accès à l’information scientifique et technique, production et partage de savoirs : les grandes écoles face aux enjeux des nouveaux modes de communication », a listé 11 propositions pour une politique documentaire de la CGE visant à valoriser les publications de la recherche dans les grandes écoles et à réduire la fracture numérique.

    Politique documentaire de la CGE : des réalisations

    • La promotion des archives ouvertes porte ses fruits : la Déclaration de Berlin a été signée en 2009. Environ 50 % des 55 établissements répondant aux enquêtes organisent le dépôt des publications de leurs chercheurs dans des archives ouvertes.
    • Accès à la documentation numérique : les indicateurs récents font état d’un bond significatif des budgets alloués à l’acquisition de la documentation numérique, principalement dédiée à la recherche (70 % des budgets d’acquisition). Ces acquisitions sont conduites dans le cadre de la mutualisation nationale des négociations et des achats au sein du consortium Couperin : une centaine d’écoles y adhèrent au côté des universités.
    • Renforcement de la présence de la CGE dans les instances de réflexion : la CGE siège au comité de pilotage de la négociation des licences nationales, animé par le MESR. Ce comité a pour objectif de décider d’une politique nationale d’acquisition de ressources documentaires, principalement des archives, utiles à l’ensemble de la communauté de recherche.
    Et des perspectives avec les politiques de sites De nouveaux enjeux documentaires se dessinent avec l’adhésion des écoles aux PRES :
    • Dégager des moyens pour étendre, à tous les chercheurs, les licences d’accès à la documentation, quelle que soient la taille de leurs établissements d’appartenance,
    • Développer la culture de l’information pour le travail de thèse des doctorants et renforcer les coopérations des documentalistes avec les écoles doctorales,
    • Renforcer les réseaux documentaires pour développer de nouveaux services, notamment numériques,
    • Faire ressortir les thématiques « Management » et « Sciences de l’ingénieur » dans les portails des PRES,
    • Généraliser le recueil d’indicateurs en officialisant l’insertion des Ecoles de la CGE dans les dispositifs nationaux de l’évaluation documentaire.
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    Alain Storck, directeur général de l'INSA Lyon et président de l’AGERA (Alliance des GE Rhône-Alpes) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alain-storck-directeur-general-de-linsa-lyon-et-president-de-lagera-alliance-des-ge-rhone-alpes/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alain-storck-directeur-general-de-linsa-lyon-et-president-de-lagera-alliance-des-ge-rhone-alpes/ Directeur de l’INSA de Lyon depuis mai 2001 et président de l’AGERA, Alain Storck est professeur des universités et spécialiste de génie des procédés. Diplômé de l’ENSIC-Nancy en 1972, il joué un rôle très actif dans le développement du génie des procédés en France et du génie électrochimique, discipline dont il a été l’un des fondateurs.

    Auteur de plus de 100 publications dans des revues à comité de lecture et 200 communications dans des congrès internationaux, Alain Storck a publié quatre ouvrages de référence et déposé sept brevets, la plupart dans le domaine de la dépollution électrochimique. A l’INSA de Lyon, il a contribué à renforcer le positionnement international de l’école ainsi qu’à développer les partenariats avec les milieux économiques, notamment avec la mise en place d’une fondation partenariale et de formations par apprentissage. Chevalier des palmes académiques et récipiendaire de la médaille Honda au Japon, il est docteur honoris causa de l’Université de Dniepropetrovsk en Ukraine et de l’École polytechnique de Montréal. Il a été nommé en 2011 par le Premier ministre, Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur. CGE : Vous êtes très impliqué dans le développement de la CGE depuis de nombreuses années, de même que dans les réflexions sur les défis de l'enseignement supérieur. Pourriez-vous nous dresser un portrait de celui-ci aujourd'hui, des étapes clés de son évolution auxquelles vous avez participé et du profil que vous aimeriez le voir s'approprier dans l'avenir ? A.S. : Durant les cinq dernières années, le paysage de l’enseignement supérieur français a profondément évolué, notamment sous l’effet de deux lois : celle d’avril 2006 sur la recherche et celle d’août 2007 sur l’autonomie et la responsabilité des universités. Elles ont été accompagnées par la mise en place de nouveaux outils (PRES, Instituts Carnot, RTRA, CTRS, fondations partenariales…), dont le dénominateur commun est clairement de favoriser et renforcer les synergies et les partenariats entre tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche (universités, grandes écoles, organismes de recherche, milieux économiques, collectivités locales…) et dont la finalité est d’améliorer la performance, l’efficacité et l’attractivité du dispositif ESR. L’opération Campus en 2008 et les Investissements d’avenir, à partir de 2010, ont prolongé cette dynamique partenariale, en sélectionnant, dans le cas de l’opération Campus, une dizaine de sites proposant une véritable stratégie universitaire et une ambition internationale partagées entre les acteurs du site, cette stratégie passant par la réalisation d’opérations immobilières (créations et réhabilitations). Les Investissements d’avenir, quant à eux, visent à soutenir les démarches collectives de l’enseignement supérieur et de ses partenaires, notamment économiques, qui contribuent à la croissance, la création d’entreprises, d’activités, de valeurs et de richesses… Cette évolution est probablement la plus importante et la plus profonde qu’ait connue l’ESR depuis de nombreuses décennies. Elle a généré de manière concomitante des réflexions et des propositions, notamment sur les partenariats universités/grandes écoles (rapport C. Philip) et sur le devenir de l’ingénierie (rapport Chabbal) ; j’ai participé aux travaux de ces commissions au titre de la CGE, en y développant des positions réfléchies et constantes sur la nécessité, au-delà des enjeux de pouvoir, des rapport de forces et des positions partisanes, de construire des partenariats durables dans le respect de la diversité des partenaires (en termes de tailles, de structures, de tutelles, de modèles économiques) au service d’une stratégie commune et de projets partagés, la structuration « administrative » n’étant pas le premier objectif et devant être conçue sous une forme strictement minimaliste par rapport aux enjeux. Chaque entité du système dual français (universités et grandes écoles) se devant également de faire diffuser vers l’autre ce qu’il a de meilleur dans un enrichissement mutuel. On peut s’interroger aujourd’hui, sans le recul nécessaire (quelques années au plus), sur l’impact de telles réformes, mais il est d’ores et déjà possible de tracer quelques grandes tendances :
    • une structuration du territoire universitaire en un nombre limité de grands sites (une dizaine), où seront concentrés les moyens humains et financiers ; la cartographie des Equipex, Labex, IRT… et prochainement IDEX retenus dans les Investissements d’avenir est de ce point de vue très illustrative. Comment les sites « secondaires » mais possédant des pépites universitaires vont-ils se développer et conserver une certaine attractivité ? La CGE a posé la question du modèle le plus performant entre un milliard d’euros de capital réparti sur dix SATT (Société d’accélération du transfert de technologie) concentrées sur dix sites ou cinquante plus également distribuées sur le territoire national ;
    • une tendance au développement de structures de grandes tailles, bassins d’attraction d’entités plus petites, mais aussi réactives et positionnées sur des niches menacées de dilution voire de disparition dans ce mouvement. Ce point concerne notamment un certain nombre d’écoles, dont la contribution au développement économique local est importante et qui ne se positionnent pas forcément sur les canaux standards de la recherche académique ;
    • le risque de développement d’un modèle universitaire unique et standardisé, alors que les enjeux qui sont les nôtres nécessitent diversité, coopétition (dialogique compétition/coopération), pluralisme des approches et ouvertures. Les grandes écoles, de par l’importance de leurs partenariats avec les milieux économiques et leur ouverture internationale, sont les fers de lance de l’innovation sous toutes ses formes, la preuve en est par exemple leur engagement dans les structures Carnot et leur rôle moteur dans les différents programmes des Investissements d’avenir ;
    • une complexification du paysage par accumulation de nouvelles entités à gouvernance forte (Carnot, SATT, IRT, PRES…) sans suppression de structures anciennes : de ce point de vue, le positionnement et la visibilité des établissements sont fortement touchés ;
    • une évolution dont la cinétique trop rapide ne permet pas une appropriation ni une compréhension suffisantes par les personnels avec un risque de rupture et d’oppositions systématiques.

    Dans une approche très optimiste de l’avenir, je considère que le modèle le plus dynamique et le plus performant est celui qui réussira à éviter les écueils et excès soulignés plus haut, fondera son développement sur une mobilisation active de toutes les compétences dans une logique internationale, qu’elles opèrent dans la sphère publique ou privée, académique ou économique, et sera guidé par un quadrimoteur science/technologie/économie/société. L’État de par son rôle stratège et régulateur devra créer les conditions favorables à de telles évolutions respectueuses de la diversité (y compris des publics étudiants), source d’enrichissement.

    CGE : Quels sont les critères structurels et opérationnels les plus équilibrants pour une équation entre d'un côté la recherche, l'innovation et l'éducation, et, d'un autre côté, la croissance et l'emploi ? A.S. : Votre question laisserait entrevoir un cloisonnement total entre « recherche, innovation et formation » d’une part et « croissance et emploi » d’autre part. Un tel cloisonnement est encore souhaité par un certain nombre d’acteurs universitaires, ceux qui ont souhaité que la loi pour l’innovation de 2006 concerne uniquement la recherche, sans la « lier » à l’innovation, ceux qui opposent recherche fondamentale et recherche appliquée (une classification du passé et dépassée !). En fait, si les finalités des milieux académiques et économiques sont assez différentes avec des constantes de temps réparties sur plusieurs ordres de grandeurs (temps longs pour la production de savoirs et de connaissances et la dimension culturelle, et temps beaucoup plus courts en ce qui concerne les rythmes de production industrielle et les contraintes de nature économique), il n’en reste pas moins que l’innovation et ses finalités (transformer des connaissances et des savoirs « produits » par les milieux académiques en produits, services, matériaux, procédés pour la société) peuvent constituer le liant entre ces milieux. Il s’agit donc par le biais de l’innovation de réconcilier trois mondes : l’académique, l’économique et la société civile. Chacun d’eux a ses contraintes, qui doivent être prises en compte. Nous devons respecter les missions et les impératifs de temps de la sphère académique, en dehors de tout asservissement purement utilitariste. Nous devons accepter les règles de la vie des affaires, notamment en termes de productivité et de rentabilité. Nous devons admettre et comprendre, enfin, les attentes de la société civile en matière de justice sociale, de développement durable et de réponses aux grands problèmes actuels. Cette réconciliation passe par l’acceptation, délibérément assumée par l’Université au sens large, de l’innovation sous toutes ses formes : pédagogiques, technologiques, organisationnelles, sociales… En mobilisant toutes ses capacités innovantes, notre système d’enseignement supérieur pourra mieux valoriser et faire connaître les savoirs qu’il produit, pour son plus grand bénéfice et celui de l’ensemble de notre société. L’objectif est exaltant. Il peut engager le dispositif universitaire dans une spirale positive. Les projets retenus dans les Investissements d’avenir permettront peut-être de le réaliser par la conception et la mise en œuvre d’écosystèmes locaux d’innovation associant toutes les parties prenantes de l’innovation (vers l’open innovation !). CGE : Les PRES répondent à de nombreuses attentes de mutualisation d'activités et de moyens de recherche pour notamment peser sur la scène internationale. Quelles sont, selon vous, les caractéristiques de ces projets encore perfectibles et les enjeux qui les attendent dans l'avenir ? A.S. : Les premiers PRES ont été crées en 2007 sous la forme d’EPCS (Établissements publics de coopération scientifique et de recherche) afin de permettre à des établissements (publics ou privés, sous des tutelles ministérielles différentes…) qui le souhaitent, de se définir, pour certains champs de compétences (souvent la recherche et les formations doctorales), une stratégie partagée déclinée en activités mutualisées souvent dans une ambition internationale (attirer des chercheurs et postdoctorants de haut niveau, visibilité). La logique de site, qui a prévalu dans la plupart des cas, a conduit les collectivités territoriales (grandes agglomérations, régions) à soutenir, y compris financièrement dans certains cas, de telles démarches considérant, à juste titre d’ailleurs, que l’enseignement supérieur et la recherche peuvent constituer des leviers intéressants en termes d’innovation, de développement économique et d’attractivité dans une économie dite de la connaissance. La diversité dans la typologie des sites (existence ou non d’un INP regroupant des écoles d’ingénieurs, taille et nombre d’entités du site, existence de deux agglomérations universitaires proches, partenariats préexistants …) a conduit à des schémas de développement sensiblement différents (fusions, dispositifs allant du confédéral ou fédéral). Les Opérations Campus dans douze sites ont constitué des éléments de dynamisation des PRES dans leur ensemble, mais ont aussi créé ici et là quelques tensions quand le périmètre retenu ne se superposait pas totalement sur celui du PRES. La CGE a toujours soutenu ces initiatives, à condition que la logique de projet prévale par rapport à celle d’une structuration ou d’une ambition purement administrative, souvent guidée par le mythe du « large is beautiful ». Il est encore trop tôt pour effectuer un bilan de la mise en place des PRES, d’autant plus que l’entrée en 2010 dans le paysage universitaire des Investissements d’avenir et de ses programmes associés (Equipex, Labex, IRT, SATT, IDEX…) influe très fortement sur l’évolution des PRES, contraints d’adapter leur périmètre et leur configuration aux logiques d’excellence du PIA. Pour ma part, je considère que les regroupements universitaires, qui réussiront le mieux et de manière durable, sont ceux qui seront fondés sur un certain nombre de principes :
    • respect des différences culturelles et des spécificités des partenaires sans tentative d’assimilation ni d’uniformisation ; le modèle universitaire unique ne peut être que source d’appauvrissement intellectuel ; les distances culturelles ne se changent pas instantanément par décret !
    • partenariat reposant sur une logique de projet au service d’une stratégie commune sur des champs délimités,
    • pluralisme des partenaires (publics/privés, milieux universitaires/milieux économiques…), car les enjeux auxquels est confrontée l’université (promotion de la diversité des publics, contributions à l’innovation sous toutes ses formes, réponses à des problématiques sociétales - eau, énergie, transports…-) nécessitent d’associer toutes les parties prenantes de manière plus subtile, dynamique et réactive. La pure approche administrative des partenariats n’est plus adaptée à l’appréhension d’une nouvelle complexité relationnelle à inventer. De ce point de vue, le seul statut d’un établissement (public ou privé par exemple) ne peut constituer en soi un critère de performance et de compétences (notamment à délivrer un diplôme !).

    CGE : Quelle place doivent prendre les démarches qualité/évaluation dans la politique de développement des établissements d'enseignement supérieur français et quelles nouvelles perspectives ouvrent-elles ?

    A.S. : L’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont aujourd’hui soumis à une farouche concurrence et une compétition à l’échelle mondiale en termes d’attractivité pour les étudiants, les professeurs, les chercheurs et les talents de tous ordres : de ce point de vue, les démarches qualité qui garantissent, pour les diplômes délivrés et pour l’ensemble des processus assistant les missions de l’établissement, une conformité à un certain cahier des charges selon une démarche d’amélioration continue, prennent une importance accrue et constituent des facteurs de différentiation de nos établissements à l’échelle internationale. Poussées à l’extrême dans un souci de normalisation trop avancée et de processus trop rigides, elles peuvent cependant présenter des risques quant à l’agilité et à la réactivité de la structure ainsi qu’à sa capacité d’innovation (pédagogique, technologique, organisationnelle…). Manager dans la complexité (du monde, des situations et des objets sociotechniques que nous avons à concevoir et à optimiser) au sein d’un environnement très turbulent, évolutif et réformateur, nécessite la mise en œuvre de démarches garantissant certes une qualité des produits et processus mis en jeu mais aussi une capacité d’adaptation permanente à l’environnement. En ce qui concerne les démarches d’évaluation des établissements, des structures de recherche et des formations, il semble difficile de nier, d’une part le poids considérable qu’elles ont pris dans les deux dernières décennies (habilitations périodiques par la CTI et la CEFDG, évaluations par l’AERES, audits pour l’accès aux RCE ; certaines écoles dont nous tairons le nom ont subi – bénéficié ?- plus de dix évaluations et audits en une quinzaine d’années !) et d’autre part leur impact en termes d’affectation de moyens par les tutelles ministérielles, d’attractivité auprès des étudiants, de leurs parents, de définition des périmètres et caractéristiques de l’excellence qui serait une et absolue… L’autoévaluation et l’évaluation par des comités d’experts externes et indépendants constituent des outils intéressants pour tout établissement engagé dans une démarche de progrès. Mais là aussi force est de constater que des évaluations par trop normatrices et une politique trop guidée par l'objectif de progresser dans un classement (notamment le classement de Shanghai) peuvent présenter des effets pervers quant à l’émergence d’un modèle universitaire unique rejetant toute diversité. Et comme le souligne un rapport récent de l’EUA, « un seul modèle est souvent mis en avant par ces palmarès, celui des universités de recherche intensive. Celles qui mettent en avant la formation ou qui s’inscrivent fortement dans leur environnement local sont ignorées » !
    En savoir plus sur l'INSA de Lyon

    Située sur le Campus LyonTech de la Doua à Villeurbanne, l'INSA de Lyon est l'une des plus grandes Écoles d'Ingénieurs françaises, pluridisciplinaire et internationale au cœur de l'espace européen de l'enseignement supérieur. Elle forme en 5 ans des ingénieurs pluri-compétents, humanistes, innovants et dotés d'un esprit entrepreneurial. L'INSA de Lyon est habilité par la CTI (Commission des Titres d'Ingénieur) à délivrer le diplôme d'ingénieur.

    Une des plus grandes écoles d'ingénieurs françaises Elle forme en 5 ans des ingénieurs pluri-compétents, humanistes, innovants et dotés d'un esprit entrepreneurial. L'INSA de Lyon conduit une politique d'excellence déclinée à tous les niveaux. Premier des INSA créé en 1957 avec une forte ambition d'ouverture sociale, l'INSA de Lyon diplôme plus de 800 ingénieurs par an dans 10 spécialités. L'international a constitué dès l'origine une priorité pour l'école qui a mis en place progressivement des filières internationales, EURINSA, ASINSA, AMERINSA. Une place parmi les meilleurs établissements européens Aujourd'hui, l'INSA de Lyon se fixe un nouveau défi : renforcer son positionnement parmi les meilleurs établissements d'enseignement supérieur technologique européens. L'école place l'innovation pédagogique au cœur de son dispositif de formation pour former des ingénieurs entrepreneurs et innovants. L'INSA de Lyon est aussi un lieu de développement et d'épanouissement personnel pour les élèves : accueil en résidence, vie associative très riche, pratique intensive du sport, sections arts-études, enseignement des langues, communication, management….
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    Adetef est l’agence de coopération technique des ministères en charge de l’Economie, du Budget et du Développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/adetef-est-lagence-de-cooperation-technique-des-ministeres-en-charge-de-leconomie-du-budget-et-du-developpement-durable/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/adetef-est-lagence-de-cooperation-technique-des-ministeres-en-charge-de-leconomie-du-budget-et-du-developpement-durable/ Sa mission est de mettre en œuvre des savoir-faire français auprès de pays partenaires, pour appuyer leurs réformes et le développement de leurs capacités et leur gouvernance. Elle s’appuie sur l’expertise des fonctionnaires et agents publics des différentes directions d’administrations et leurs instituts techniques d’enseignement. Adetef intervient principalement sur les fonds d’aide au développement de l’Union européenne et des grandes banques de développement.

    Présente auprès de nombreux pays, Adetef connaît la problématique internationale des institutions d’enseignement supérieur français. Maints établissements sont actifs à l’étranger et à leur manière participent à l’influence de la France, tout comme Adetef.

    Des pistes de travail collaboratif s’ouvrent entre la CGE, ses écoles et Adetef. D’abord parce que le GIP Adetef compte parmi ses membres fondateurs Mines ParisTech et l’Institut Télécom. Adetef appuie par ailleurs les actions de coopération de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), qui, ayant les chambres de commerce et d’industrie sous sa tutelle, est un acteur important de la formation professionnelle supérieure des grandes écoles. Enfin, Adetef mène également une activité de formation de cadres des grandes administrations étrangères, dans le domaines financier ou économique, avec l’aide des écoles techniques de la fonction publique.

    Les institutions de formation supérieure professionnelle de la fonction publique, dans les domaines économique et financier, sont actives en coopération et présentes à l’étranger.

    • Les Ecoles nationales des douanes (à Tourcoing, Rouen et La Rochelle) forment 20 cadres étrangers par an et assurent des formations spécifiques, qui s’adressent à toutes les catégories de personnel.
    • L’Ecole nationale des finances publiques (ENFiP), qui forme beaucoup d’élèves fonctionnaires (elle assure aussi la coproduction de masters : par exemple, le master 2 en administration fiscale à Paris-Dauphine est animé par des cadres de la DGFiP), a contribué à la création d’institutions à l’étranger : le centre de formation professionnelle de l’Agence nationale des revenus en Bulgarie ; celui des personnels des centres d’appels téléphoniques en Pologne et en Algérie.
    • L’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE, membre de la CGE et de ParisTech) a longtemps formé les cadres statisticiens et les économistes de l’Afrique francophone ; aujourd’hui elle compte de nombreux élèves étrangers (en particulier tunisiens, marocains, camerounais, sénégalais et vietnamiens).

    Ces trois domaines techniques (douanes, finances publiques et administration) sont très importants car ils relèvent des fonctions régaliennes des Etats et des questions de gouvernance économique et financière des pays. Etre en mesure d’influer sur cette gouvernance est une façon d’exporter le savoir-faire français. On peut donc dire qu’à sa façon, le secteur public économique et financier est directement confronté à la problématique internationale de l’enseignement supérieur français.

    Adetef a développé de son côté le concept des Instituts des Finances. Ce sont des centres de formation continue des cadres financiers et économiques dans les pays partenaires. Les Instituts sont pluridisciplinaires. Le premier d’entre eux a été créé avec l’aide française au Liban en 1996. Ont suivi des créations en Jordanie, en Serbie et maintenant dans les Territoires palestiniens. Ce savoir-faire est développé depuis 15 ans et bénéficie de l’appui des fonctionnaires financiers français et de leurs écoles spécialisées. Il constitue une offre française solide et structurée.

    Des pistes de travail existent pour les étudiants, les doctorants et les anciens des grandes écoles dans le domaine de la coopération technique

    Adetef, CGE et grandes écoles peuvent davantage collaborer à cet effet :

    • en proposant des experts dans les programmes de coopération opérés par Adetef, qu’ils soient professeurs, docteurs ou doctorants : ce sont autant d’occasions de démontrer l’expertise et le savoir-faire de la France sur des cas concrets et emblématiques ;
    • en répondant à des appels d’offres, soit chaque école ou insitution individuellement (comme le fait HEC Executive education, par exemple) soit, pour augmenter ses chances de succès, en partenariat avec Adetef, dans des pays pour lesquels l'Agence peut être une porte d’entrée et faire économiser des coûts de transactions ;
    • en développant dans certains pays, là où des implantations existent, des modules d’enseignement supérieur adaptés à de futurs fonctionnaires ; en effet, de nombreux pays recrutent leurs fonctionnaires directement dans les universités (contrairement au système français). Citons deux exemples de projets portés à notre connaissance :
      • la délocalisation de masters sur des thèmes tels que « la régulation des conflits dans l’espace public » (cela pourrait intéresser des hauts cadres de la Justice, de l’Intérieur ou des Finances de différents pays)
      • la coproduction de modules sur les métiers de la finance, des finances publiques ; il n’existe pas toujours de formations diplômantes dans ces domaines dans les universités locales ni a fortiori de formations diplômantes continues.

    Les étudiants des grandes écoles peuvent devenir, à un moment de leur carrière, des consultants ou des experts internationaux. Evoquer avec eux cette possibilité de l’expertise internationale est certainement utile : c’est une orientation possible, une expérience extrêmement enrichissante, mais aussi un réel métier qui peut être exercé par des acteurs publics mais aussi privés (français ou européens).

    Agnès Arcier Présidente d'Adetef

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    Doctorat : les services de l'ABG-Intelli'agence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/doctorat-les-services-de-labg-intelliagence/ Fri, 22 Jul 2011 13:34:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/doctorat-les-services-de-labg-intelliagence/ Partenaire de la CGE depuis 2008, l'ABG-Intelli'agence poursuit une mission d’intérêt général qui a pour but d'encourager le développement de la culture scientifique en facilitant la formation, la professionnalisation et l'emploi des jeunes scientifiques dans les laboratoires, les institutions publiques et les entreprises, en France et à l'étranger.

    L'ABG-Intelli'agence est une force La force de l'ABG-Intelli'agence ce sont les docteurs eux-mêmes. Leurs compétences originales, forgées par la pratique de la recherche scientifique dans toutes les disciplines, sont autant d'atouts pour les entreprises confrontées à l'exigence de l'innovation et de la créativité. Leur méthodologie, leur rigueur, leur capacité à appréhender des projets complexes en font des collaborateurs précieux, même lorsqu'ils sont amenés à s'éloigner de leur domaine d'expertise. La force de l'ABG-Intelli'agence est d'offrir un point d'accès unique, d'envergure nationale et internationale à l'ensemble de ces compétences.

    L'ABG-Intelli'agence est un service L'ABG-Intelli'agence a développé une gamme complète de services à l'intention du monde doctoral. De l'avant à l'après-thèse, elle a conçu des formations (Doctoriales, Valorisation des Compétences – NCT, AvanThèse, Auto-évaluation des compétences, Post-doctoriales) qui permettent au doctorant de mieux valoriser son parcours doctoral et ses compétences, de cibler son projet professionnel et de réussir sa mobilité professionnelle après la soutenance. En fin de parcours, les jeunes docteurs se montrent ainsi mieux à même de défendre leurs atouts et de concrétiser leurs ambitions.

    Les services Emplois de l'ABG-Intelli'agence se sont imposés comme des outils incontournables pour tous les étudiants et ingénieurs à la recherche de financements de thèse, les doctorants et les docteurs à la recherche d'un nouveau poste dans le privé comme dans le public et bien sûr pour leurs recruteurs. Sur le site www.intelliagence.fr des milliers d'offres d'emploi -pour docteurs- et de CV -de docteurs- sont à portée de clic en permanence.

    Point de passage incontournable sur le web, le site de l'ABG-Intelli'agence est également devenu un portail d'information qui permet aux différents acteurs académiques, économiques et politiques d'avoir une vision actualisée et vivante du monde doctoral. Le magazine Intelligence(s), disponible sur abonnement, permet par ailleurs de prolonger la réflexion sur les relations entre le doctorat, les entreprises et la société.

    L'ABG-Intelli'agence est un réseau Organismes de recherche, universités, grandes écoles, entreprises, pouvoirs publics, associations... En 30 d'existence, l'ABG-Intelli'agence a su tisser un réseau européen et international de partenaires au service du monde doctoral. Elle anime notamment un réseau de conseillers, qui au sein de chaque établissement assure le suivi professionnel des docteurs. Les "Anciens de l'ABG", quant à eux, se sont récemment constitués en association. Enfin, elle a mis en place une plate-forme collaborative permettant l'interopérabilité de son site web avec ceux de ses partenaires et la mutualisation de ses outils et de ses ressources.

    Pour les grandes et écoles et leurs diplômés, le partenariat CGE/ABG-Intelli'agence est une ouverture sur le monde de la recherche et une opportunité d'intensifier les relations avec le monde doctoral; un atout supplémentaire dans la course à l'innovation et à la reconnaissance internationale.

    Le doctorat dans les grandes écoles

    Le diplôme de doctorat est le fer de lance de toute institution d'enseignement supérieur plongée dans la compétition internationale. Comme le rappelait récemment un rapport de l'Institut Montaigne le doctorat est également une expérience concrète d'innovation et de créativité qui complète très avantageusement les formations d'ingénieurs. Les grandes écoles l'ont bien compris et ne sont d'ailleurs pas en reste.

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    Entretien avec Didier Roux, directeur de la R&D et de l’Innovation de Saint-Gobain, membre de l’Académie des sciences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-didier-roux-directeur-de-la-rd-et-de-linnovation-de-saint-gobain-membre-de-lacademie-des-sciences/ Sun, 03 Jul 2011 13:34:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-didier-roux-directeur-de-la-rd-et-de-linnovation-de-saint-gobain-membre-de-lacademie-des-sciences/ Didier Roux est né en 1955. Après des études de chimie et de physique à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, il entre au CNRS en 1980. Docteur d’Etat en 1984, il a été directeur de recherche au CNRS, entre 1990 et 2005. Il a dirigé le Centre de Recherche Paul Pascal de 1997 à 2001. Il est lauréat de nombreux prix et distinctions dont le grand prix IBM matériaux, le grand prix de l’Académie des Sciences Mergier Bourdeix. Il est titulaire de la médaille d’argent du CNRS.

    Intéressé par les applications de la recherche, il participe à la création de deux startups en 1994 et 1998. Il est directeur scientifique adjoint de Rhône-Poulenc, puis participe au conseil scientifique et technologique de Rhodia entre 1997 et 2005. Il est depuis le premier juin 2005 Directeur de la recherche et du développement de Saint-Gobain. Directeur de l’Innovation du groupe Saint-Gobain depuis janvier 2009, il est membre de l’Académie des sciences (Institut de France) et de l’Académie des technologies. CGE : Votre parcours jalonné de succès souligne à quel point la recherche fondamentale et l’innovation technologique avancent sur des échelles de temps bien distinctes. Pouvez-vous nous préciser les caractéristiques de cette différence et de quelle manière elles s’expriment dans votre quotidien ? D.R. : Je ne suis pas si sûr que l’échelle de temps soit différente. Certaines innovations majeures correspondent à des travaux vieux de 15 ou 20 ans, car les défis technologiques à surmonter sont énormes. Suite aux découvertes sur les supraconducteurs hautes températures il y a bientôt 30 ans, beaucoup de gens prédisaient des applications en masse dans les 10 années qui suivraient. Les défis technologiques sont tels, qu’à part quelques applications de niche, la supraconductivité haute température attend toujours ses applications. La pile à combustible a été identifiée comme un enjeu important il y a plus de 50 ans et le marché attend toujours que la technologie aboutisse à des piles fiables et à un coût compatible. Les recherches sur le verre électrochrome que Saint-Gobain va bientôt commercialiser pour les vitrages bâtiments ont commencé il y a 20 ans environ. Bref, il n’y a pas d’un côté la recherche fondamentale qui prend son temps et de l’autre la recherche appliquée qui, sous la pression du marché, travaille avec un horizon de quelques années seulement. Il y a des problématiques scientifiques à comprendre et des nouveaux champs de connaissance à découvrir et des innovations technologiques à mettre au point pour répondre à des demandes du marché. Dans les deux cas, il y a des avancées rapides et d’autres longues et difficiles. Je me demande même parfois si la pression qu’ont les jeunes chercheurs à publier beaucoup et vite ne raccourcit pas énormément le temps caractéristique de la recherche fondamentale et, de ce fait, en diminue parfois son efficacité. CGE : En tant que directeur de la Recherche et du Développement à Saint-Gobain, quels sont les sujets et les technologies qui animent votre action actuellement ? D.R. : J’aimerais tout d’abord rappeler que la grande majorité de nos recherches concerne l’amélioration des gammes de produits que nous mettons sur le marché continuellement. Saint-Gobain est une entreprise leader sur pratiquement tous ses marchés et nous ne pouvons conserver cette position qu’à la condition d’innover constamment. Pour autant, l’innovation sert aussi à ouvrir de nouveaux marchés pour Saint-Gobain. Le solaire est certainement, de ce point de vue, emblématique pour notre entreprise : absente de ce marché il y a quelques années, elle a l’ambition de développer plusieurs milliards d’euros de ventes avant la fin de la décennie. L’arrivée de l’éclairage électronique est aussi une opportunité pour Saint-Gobain et nous pensons pouvoir jouer un rôle à plusieurs niveaux sur ce marché en pleine évolution : que ce soit en fournissant des substrats pour les LED et les OLED ou en proposant des solutions d’éclairage intégrées à nos matériaux de constructions (vitrages, plafonds, plaques de plâtre etc.). Nous travaillons aussi sur une technologie que nous pensons gagnante pour les piles à combustible en céramique (SOFC). Plus généralement tout ce qui concerne l’isolation de performances, soit à travers les vitrages (verres à couches), soit pour l’ensemble de l’enveloppe des bâtiments (murs, toits, sols…), est un domaine où la notion de performance devient prioritaire, que ce soit pour de nouveaux matériaux (à conductivité thermique très basse) ou de nouveaux systèmes (par exemple l’isolation par l’extérieur). Nous travaillons aussi sur des technologies permettant de faire baisser l’empreinte environnementale de nos procédés. CGE : Notre précédente lettre d’information (mai 2011) traite du sujet de l’énergie. Nombre de nos articles ont abordé le thème des ressources énergétiques durables. Vous-même avez publié un ouvrage intitulé « Comment faire rimer habitable et durable », en 2008. Limiter le gaspillage énergétique dans les transports et l’industrie serait donc très insuffisant pour établir un équilibre durable dans notre « société énergivore », notamment si un grand effort de recherche n’est pas fait pour optimiser les sources de chauffage des habitations. Pouvez-vous nous préciser vos convictions à ce sujet ? D.R. : Nous sommes en train de vivre une période exceptionnelle dans le monde de la construction. Ce domaine, souvent caractérisé par des innovations pénétrant lentement sur le marché, demande actuellement des innovations pour répondre aux enjeux énergétiques et environnementaux. Si la lenteur relative de pénétration de l’innovation est historiquement due à la longue durée de vie (typiquement 100 ans) de l’objet final et à la durée exceptionnellement longue des garanties auxquelles doivent se soumettre les solutions mises en œuvre, aujourd’hui et tout en gardant ces caractéristiques en tête, nous devons trouver des solutions pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments à un coût acceptable par les maîtres d’ouvrage. C’est une révolution pour la chaine des intervenants sur ce marché et un défi au moins comparable à la période de reconstruction d’après-guerre. CGE : Vos grandes responsabilités dans les conseils scientifiques, la recherche fondamentale, l’innovation, la création d’entreprises et bien d’autres domaines représentent de grandes sources de connaissance et d’excellence. Comment abordez-vous la transmission de ce patrimoine aux talents de demain et le développement des carrières naissantes de chercheurs ? D.R. : Je ne me sens pas dans la peau de transmettre quoi que ce soit. Pour moi, la seule valeur est celle de l’exemple et pas de théoriser sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire. C’est en cherchant à être utile et à avancer, souvent au prix de multiples erreurs, que l’on peut espérer s’amuser dans sa vie professionnelle. Je ne pense pas être là pour donner des conseils, mais pour pousser à ce que l’organisation évolue à la fois dans sa performance de base (innover dans tous les domaines de marché où nous sommes présents), mais aussi prendre des risques pour ouvrir de nouvelles voies en essayant de mériter la confiance des équipes avec qui je travaille. J’ai la chance de pouvoir compter constamment sur cette confiance, mais je suis conscient qu’elle est infiniment fragile, c’est pourtant un plaisir immense que de toujours chercher à ouvrir de nouveaux horizons en acceptant le risque et les erreurs inhérents à cette démarche. CGE : Si vous pouviez créer une baguette magique, quelles vertus lui donneriez-vous en priorité ? D.R. : Je ne crois pas à la baguette magique, je pense que la vie est une occasion unique de découvrir et que la joie de défricher l’inconnu est incroyablement moteur, tant au niveau des sociétés que des individus. Avancer, défricher, comprendre … en suivant des pistes nouvelles en travaillant sur des terrains vierges … autant de sujets où l’homme remplit instinctivement son besoin d’évolution. L’inhibition, qu’elle soit due à la peur de l’échec ou à l’image que l’on a de soi et que l’on veut préserver, est un frein majeur à la découverte. Il faut la surmonter constamment et ne jamais considérer que le passé est un rempart au futur.]]>
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    La recherche partenariale en France : Le point de vue de Michel Schmitt, directeur adjoint, chargé de la direction de la Recherche à Mines ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-partenariale-en-france-le-point-de-vue-de-michel-schmitt-directeur-adjoint-charge-de-la-direction-de-la-recherche-a-mines-paristech/ Sun, 03 Jul 2011 13:34:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-partenariale-en-france-le-point-de-vue-de-michel-schmitt-directeur-adjoint-charge-de-la-direction-de-la-recherche-a-mines-paristech/ CGE : Comment fonctionne Armines en pratique ?

    Michel Schmitt : Concrètement Armines gère la recherche partenariale en s’appuyant sur les laboratoires des écoles des Mines. Armines est l’opérateur : il aide à la négociation des contrats de recherche et en gère les fonds. On estime que celle-ci permet quasiment de doubler les ressources des laboratoires des écoles, ce qui montre à quel point elle est importante. Ces financements complémentaires aux fonds publics des laboratoires permettent en particulier l’embauche en CDI de techniciens, d’informaticiens, d’ingénieurs et de personnels de recherche, personnels qui ne pourraient pas être embauchés aussi facilement sous statut public. CGE : Quelles sont les réalisations principales d’Armines ? M.S. : Tous les contrats de recherche partenariale sont réalisés avec l’aide d'Armines. Citons à titre d'exemple les contrats financés par l'ADEME sur la captation du CO2, associant des entreprises comme EDF ou Alstom. Depuis une dizaine d'années, le laboratoire Energétique et procédés de Mines ParisTech a travaillé dans le domaine de l’énergie éolienne. Il a construit des modèles de prédiction de l’énergie éolienne, pour développer des stratégies d’intégration optimale de cette production dans un marché d’électricité. Il s’agit d’aider à gérer l’incertitude liée à une production d’énergie éolienne par nature fluctuante. Il a mis au point des modèles qui permettent de prédire à très court terme (de moins d'une heure à une semaine) la production éolienne d’un pays et de garantir l'équilibrage du réseau. Il a développé des outils d’aide à la décision en ligne sur ce thème en Europe, au Canada et en Australie. En Australie, Armines a été en première ligne pour négocier ce type de contrat, ce qui n’est pas simple à l'international. En un mot, je dirais qu’Armines est le bras armé de la recherche des laboratoires : il permet de doubler les financements et les moyens à leur disposition, en particulier par la mise en place de plateformes d'expérimentation ou logicielles, de mettre en musique les projets avec nos partenaires publics ou les industriels, de gérer les négociations, les aspects juridiques … CGE : Quels obstacles reste-t-il à lever pour développer la recherche partenariale en France ? M.S. : Les laboratoires publics ne sont pas suffisamment encouragés à le faire. Par exemple, l’AERES, créée en 2007, a d’abord adopté des critères très académiques d’évaluation de la recherche. Ceux-ci ont totalement occulté la recherche partenariale. Ils privilégiaient les publications. C’est important, mais la recherche ce n’est pas seulement cela. On ne peut pas attendre une innovation majeure, de rupture, qui sera ensuite appliquée au monde réel ou économique. Armines tente au contraire d’agir en amont avec les industriels lors de la définition de leurs programmes de R&D. On les associe très tôt aux programmes de recherche. Par exemple, en ce moment, nous discutons avec SAFRAN et EDF pour voir comment les laboratoires de l’école peuvent contribuer à la résolution des grandes questions de R&D qui se posent. On coopère également avec leurs laboratoires et on tente de mutualiser les efforts. Les critères de l’AERES ont depuis évolué dans le bon sens, la recherche partenariale est désormais prise en compte : par exemple, un brevet est désormais considéré comme une publication de rang A. Mais la recherche partenariale est mesurée par le chiffre d’affaires réalisé, ce qui reste encore insuffisant. On ne dispose pas encore d’indicateurs suffisamment développés et codifiés pour évaluer la qualité d’une recherche partenariale. En outre, les critères de l’AERES n’expliquent pas tout, il y a d’autres facteurs, plus culturels : nous sommes encore mal outillés pour mettre en valeur cette recherche. On devrait davantage se tourner vers les industriels, mieux les associer aux programmes de recherche, faire beaucoup plus de communication et de publicité sur nos réalisations et nos possibilités : les laboratoires sont capables de comprendre et de lever de nombreux verrous scientifiques et technologiques. Des efforts doivent également être accomplis pour tenter de parler le même langage que celui de l’entreprise, pour faciliter la compréhension et la connaissance mutuelle.]]>
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    La recherche dans les GE : Enquête CGE, Exemple d'Armines, Point de vue Michel Schmitt, chargé de la direction de la Recherche à Mines ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-dans-les-ge-enquete-cge-exemple-darmines-point-de-vue-michel-schmitt-charge-de-la-direction-de-la-recherche-a-mines-paristech/ Sun, 03 Jul 2011 13:34:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-dans-les-ge-enquete-cge-exemple-darmines-point-de-vue-michel-schmitt-charge-de-la-direction-de-la-recherche-a-mines-paristech/ L’enquête annuelle de la CGE sur la recherche confirme les chiffres de l’année dernière, qui restent stables : les grandes écoles représentent un tiers des thèses menées en France, toutes disciplines confondues (c’est-à-dire y compris en droit, pharmacie et médecine : disciplines uniquement enseignées à l’université), contre un quart des thèses il y a dix ans. Mais, surtout, les grandes écoles représentent près de la moitié des thèses en sciences (1).

    Sur l’année universitaire 2010-2011, on compte plus de 14 000 thèses en cours dans les grandes écoles (dont 8 500 thèses dans les grandes écoles avec une école doctorale habilitée à délivrer le doctorat en propre (2), et plus de 5 500 thèses réalisées en partenariat)(3) . Plus de 2 500 thèses ont été soutenues en 2010 dans les grandes écoles. Ces chiffres sont en progression constante depuis plusieurs années (4). Les doctorants sont accueillis dans plus de 300 laboratoires ou équipes internes aux grandes écoles et 233 laboratoires mixtes associés à d’autres organismes. Actuellement, en moyenne 7 % d’étudiants des grandes écoles poursuivent en thèse,  chiffre identique à celui de l’université. Cependant, cette moyenne cache de grandes disparités et le nombre de grandes écoles où le taux de poursuite en thèse des étudiants est supérieur à 10 % est important (5) : 15 à 18 % à l’Ecole centrale de Paris et l’Ecole centrale de Nantes, 27 % à l’Ecole polytechnique, plus de 73 % actuellement dans les écoles normales supérieures (80 % étant l’objectif visé à l’horizon 2012). Le secteur dans lequel évolue l’école est aussi décisif pour comprendre la proportion de diplômés de grandes écoles qui poursuivent en doctorat : entre 10 % et 18 % dans le secteur de l’agronomie (6), 15 % dans les écoles liées à l’aéronautique, entre 25 % (7) et plus de 40 % (8) dans les écoles du secteur de la chimie, 40 % à l’Institut d'Optique et 60 % à l’ESPCI ParisTech (9). Un engagement dans la recherche qui s’est renforcé durant les dernières années La plupart des écoles considèrent que la recherche constitue une mission stratégique en termes d’attractivité et de positionnement international, et elles ont mis en place ou conforté des politiques volontaristes de développement de la recherche durant les dernières années :
    • augmentation du budget de la recherche ;
    • accroissement du taux de poursuite en thèse des étudiants (dans les entreprises internationales, la possession d’un doctorat est de plus en plus appréciée et devient la norme pour les plus hauts postes d’encadrement). C’est le cas, par exemple, de Supélec : le taux de poursuite en thèse était de 10 % en 2009. L’école a inscrit comme objectif pour le quadriennal 2010-2013 de porter ce chiffre à 20 % ;
    • de nombreuses initiatives ont été adoptées pour renforcer la culture de la recherche auprès des étudiants, des personnels enseignants, des IATOS : mesures incitatives (décharge de service, financements, …), modules d’initiation à la démarche de la recherche, journées de sensibilisation et de découverte des laboratoires, plan de formation à la recherche, …
    Une culture du partenariat avec les milieux économiques mise à profit en termes de transfert, de valorisation et d’employabilité de docteurs : Ces partenariats historiques reposent sur un véritable dialogue entre des industriels et des scientifiques. Ils sont la clé du succès et de la performance des écoles en termes de transfert, de valorisation et d’innovation. Les écoles sont également particulièrement actives en matière de création d’entreprises ainsi que dans les Instituts Carnot (10) (cf. tableau en téléchargement), réseaux visant à développer la recherche partenariale. Cette culture du partenariat est à l’origine des bonnes performances des docteurs des grandes écoles, qui trouvent majoritairement un emploi dans le secteur privé (11) et connaissent une meilleure insertion professionnelle que l’ensemble des docteurs. L’ANRT indique, de ce point de vue, que la moitié des doctorants CIFRE est issue d’un parcours en école d’ingénieurs. Pour les boursiers CIFRE, trois ans après l’obtention de leur doctorat, seulement 6 % d’entre eux sont au chômage (contre 11 % pour l’ensemble des docteurs), ils sont moins nombreux en emploi à durée déterminée et beaucoup mieux rémunérés que l’ensemble des docteurs sortis en 2004. Ces résultats sont imputables à la nature du dispositif CIFRE qui impose aux jeunes doctorants d’effectuer une partie importante de leur thèse dans une entreprise (12). Pour les docteurs diplômés d’école d’ingénieurs, le taux de chômage, trois ans après l’obtention du doctorat, est de 4 %, leur emploi à durée déterminée est la plus faible de toutes les catégories de docteurs (8 %, contre 27 % pour l’ensemble des docteurs, 22 % pour les allocataires de recherche, 21 % pour les titulaires d’un DESS et 14 % pour les boursiers CIFRE)(13).

    Nadia Hilal Chargée de mission Recherche

    1) Source : enquête annuelle de la Conférence des grandes écoles sur la recherche et CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs), 2010. 2) Soit, selon les termes de l’arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale, « un établissement public, comme support de l’école doctorale" (article 7). Il s’agit presque exclusivement d’écoles d’ingénieurs, des Ecoles normales supérieures, des Ecoles nationales vétérinaires et de HEC. Les autres écoles accueillent également des thésards dans leurs laboratoires, mais ils sont administrativement inscrits dans une école doctorale partenaire, principalement universitaire. 3) Soit « les établissements d’enseignement supérieur ainsi que des organismes publics ou privés de recherche et des fondations de recherche participant à une école doctorale avec la qualité d’établissement associé en accueillant des doctorants de cette école » (article 9). 4) Ainsi, on comptait 10 413 thèses en cours et 2 000 thèses soutenues en 2003 dans les grandes écoles. 5) Enquête de la CGE sur la recherche dans les Grandes Ecoles, 2010. 6) Comme, par exemple, à Agrocampus Ouest (Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage). 7) Comme à l’Ecole nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand ou à l’ENSC Lille (Ecole nationale supérieure de chimie de Lille). 8) ENSC Mulhouse (Ecole nationale supérieure de chimie de Mulhouse). 9) Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris. 10) Voir : www.instituts-carnot.eu 11) Voir l’enquête « Génération 2001 » et « Génération 2004 » du CEREQ, et « Docteurs 2003 », Iredu 2006. 12) Voir Julien Calmand, Jean-François Giret, « L’insertion des docteurs. Enquête Génération 2004. Interrogation 2007 », Net.doc, n°64, 2010. 13) Idem.
    Télécharger Instituts Carnot

    Valorisation de la recherche et recherche partenariale : l’exemple d’Armines

    Armines : une mission de service public fondée sur un échange économique Le concept de recherche « orientée » vers l’industrie est à l’origine de la création d’Armines (association loi 1901) en 1967, afin de remédier à la faiblesse traditionnelle des relations entre le monde de l’enseignement, de la recherche et celui de l’entreprise. Avec un montant d'activité totale proche de 49 M€, Armines conserve sa première place parmi les institutions privées de recherche contractuelle adossées à des établissements d'enseignement supérieur. Armines fonctionne sur la base de cofinancements qui participent au développement des centres de recherche. Ceux-ci fonctionnent par la mise en commun des moyens entre Armines et ses écoles partenaires (le réseau des écoles des Mines - Paris, Saint-Étienne, Douai, Alès, Nantes et Albi-Carmaux - sous tutelle du ministère de l'Industrie). Elle associe des ressources scientifiques de haut niveau et des plates-formes technologiques, métrologiques ou informatiques de pointe. Armines dispose d’une autonomie de gestion qui lui donne l'indispensable réactivité permettant de mettre les centres de recherche en situation de traiter avec la sphère économique : pouvoir décider, engager sa responsabilité, prendre des risques calculés et être réactif. Près de 600 personnes salariées d’Armines (enseignants-chercheurs, ingénieurs de recherche, doctorants, post-docs, techniciens, personnels administratifs) animent la recherche aux côtés des collègues des écoles, au sein de centres de recherche « communs » écoles/Armines. Un effort permanent de professionnalisation a conduit à la création, en 2007, d’une direction juridique et d’une direction du développement destinées à renforcer la capacité de négociation des contrats de recherche, en particulier en matière de valorisation de la propriété intellectuelle, et à accompagner le développement à l’international. L'activité partenariale menée sur financement public, en particulier dans le cadre des appels d'offres de l'ANR (Agence nationale de la recherche) et des pôles de compétitivité, s'est maintenue à un niveau comparable à celui de l'année précédente, à 12 M€ soit 26 % du total de l'activité. L'ensemble des contrats passés directement avec la sphère économique sans soutien public est resté majoritaire et représente 57 % du total, dont 10 % avec les PME.
    Michel Schmitt, Dir. de la Recherche à Mines ParisTech

    La recherche partenariale en France : Le point de vue de Michel Schmitt, directeur adjoint, chargé de la direction de la Recherche à Mines ParisTech

    CGE : Comment fonctionne Armines en pratique ? Michel Schmitt : Concrètement Armines gère la recherche partenariale en s’appuyant sur les laboratoires des écoles des Mines. Armines est l’opérateur : il aide à la négociation des contrats de recherche et en gère les fonds. On estime que celle-ci permet quasiment de doubler les ressources des laboratoires des écoles, ce qui montre à quel point elle est importante. Ces financements complémentaires aux fonds publics des laboratoires permettent en particulier l’embauche en CDI de techniciens, d’informaticiens, d’ingénieurs et de personnels de recherche, personnels qui ne pourraient pas être embauchés aussi facilement sous statut public. CGE : Quelles sont les réalisations principales d’Armines ? M.S. : Tous les contrats de recherche partenariale sont réalisés avec l’aide d'Armines. Citons à titre d'exemple les contrats financés par l'ADEME sur la captation du CO2, associant des entreprises comme EDF ou Alstom. Depuis une dizaine d'années, le laboratoire Energétique et procédés de Mines ParisTech a travaillé dans le domaine de l’énergie éolienne. Il a construit des modèles de prédiction de l’énergie éolienne, pour développer des stratégies d’intégration optimale de cette production dans un marché d’électricité. Il s’agit d’aider à gérer l’incertitude liée à une production d’énergie éolienne par nature fluctuante. Il a mis au point des modèles qui permettent de prédire à très court terme (de moins d'une heure à une semaine) la production éolienne d’un pays et de garantir l'équilibrage du réseau. Il a développé des outils d’aide à la décision en ligne sur ce thème en Europe, au Canada et en Australie. En Australie, Armines a été en première ligne pour négocier ce type de contrat, ce qui n’est pas simple à l'international. En un mot, je dirais qu’Armines est le bras armé de la recherche des laboratoires : il permet de doubler les financements et les moyens à leur disposition, en particulier par la mise en place de plateformes d'expérimentation ou logicielles, de mettre en musique les projets avec nos partenaires publics ou les industriels, de gérer les négociations, les aspects juridiques … CGE : Quels obstacles reste-t-il à lever pour développer la recherche partenariale en France ? M.S. : Les laboratoires publics ne sont pas suffisamment encouragés à le faire. Par exemple, l’AERES, créée en 2007, a d’abord adopté des critères très académiques d’évaluation de la recherche. Ceux-ci ont totalement occulté la recherche partenariale. Ils privilégiaient les publications. C’est important, mais la recherche ce n’est pas seulement cela. On ne peut pas attendre une innovation majeure, de rupture, qui sera ensuite appliquée au monde réel ou économique. Armines tente au contraire d’agir en amont avec les industriels lors de la définition de leurs programmes de R&D. On les associe très tôt aux programmes de recherche. Par exemple, en ce moment, nous discutons avec SAFRAN et EDF pour voir comment les laboratoires de l’école peuvent contribuer à la résolution des grandes questions de R&D qui se posent. On coopère également avec leurs laboratoires et on tente de mutualiser les efforts. Les critères de l’AERES ont depuis évolué dans le bon sens, la recherche partenariale est désormais prise en compte : par exemple, un brevet est désormais considéré comme une publication de rang A. Mais la recherche partenariale est mesurée par le chiffre d’affaires réalisé, ce qui reste encore insuffisant. On ne dispose pas encore d’indicateurs suffisamment développés et codifiés pour évaluer la qualité d’une recherche partenariale. En outre, les critères de l’AERES n’expliquent pas tout, il y a d’autres facteurs, plus culturels : nous sommes encore mal outillés pour mettre en valeur cette recherche. On devrait davantage se tourner vers les industriels, mieux les associer aux programmes de recherche, faire beaucoup plus de communication et de publicité sur nos réalisations et nos possibilités : les laboratoires sont capables de comprendre et de lever de nombreux verrous scientifiques et technologiques. Des efforts doivent également être accomplis pour tenter de parler le même langage que celui de l’entreprise, pour faciliter la compréhension et la connaissance mutuelle.
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    La parole à Jean-Baptiste Lesort, directeur de l'ENTPE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-jean-baptiste-lesort-directeur-de-lentpe/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-jean-baptiste-lesort-directeur-de-lentpe/ LA GESTION DE PROJET, AU CŒUR DE LA PÉDAGOGIE DES ÉCOLES

    La gestion de projet est une composante importante de la formation des grandes écoles, la place qui lui est donnée au sein de formations techniques est aussi une des spécificités de celles-ci. Quelle que soit la trajectoire suivie par les professionnels que nous formons, leur activité intégrera en effet à un titre ou à un autre la notion de conduite de projet, d’où la nécessité pour eux d’être aussi bien armés que possible dans cette perspective, en maîtrisant les différents aspects de la gestion de projet, de la définition des objectifs à la maîtrise des délais, en passant par les questions financières et organisationnelles. La gestion de projet est à vrai dire présente dans une large variété de types de formations. Elle l’est bien entendu dans les modules spécifiquement consacrés à la présentation des enjeux, des méthodes et des outils. Elle est aussi présente, de façon sans doute plus efficace encore, dans les différents projets menés par les étudiants, individuellement ou en groupe. Le choix fait à l’ENTPE comme dans d’autres établissements consiste à mettre les deux en synergie, en organisant autour des projets menés par les étudiants des modules de formation et des modalités d’accompagnement sous forme de tutorat en gestion de projet. Enfin, de façon pas tout à fait anecdotique, les activités périscolaires menées par les étudiants ont un rôle formateur évident dans leur formation à la conduite de projet : l’organisation d’un festival de théâtre, d’un forum d’entreprises ou d’un gala constituent autant d’occasions de tester en vraie grandeur les notions de base de conduite d’un projet. A travers toutes ces modalités et toutes ces expériences, l’enjeu est bien pour nos étudiants d’acquérir la culture du projet et les savoirs et savoir-faire qui l’accompagnent : la vision globale, la capacité de problématisation, l’aptitude à la pluridisciplinarité, l’appréhension de la complexité et des systèmes d’acteurs, le sens du résultat, la recherche des solutions les plus efficaces en terme de coûts et de délais, l’inscription de l’efficacité dans la durée, la maîtrise du temps, l’incidence en terme de développement durable. J’ai pour ma part été très frappé, au printemps dernier, par la coïncidence de deux visites très rapprochées que nous avons reçues à l’ENTPE : l’une de la fédération japonaise des entreprises de bâtiment et travaux publics, l’autre d’une délégation à haut niveau d’une grande université chinoise. Le discours que les uns et les autres nous ont tenu était quasi identique : par rapport au modèle de formation très disciplinaire, voire académique, qu’ils connaissent souvent, la place centrale que nous donnons au projet, à la fois comme thématique de formation en soi mais aussi comme creuset d’intégration des disciplines techniques et managériales, constitue pour eux une référence et une motivation forte de coopération. Ceci nous confirme, s’il en était besoin, la pertinence du caractère structurant du projet dans notre pédagogie.

    Jean-Baptiste Lesort Directeur de l'École nationale des travaux publics de l'État

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    Horizon 2020 – le programme cadre pour la recherche et l’innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/horizon-2020-le-programme-cadre-pour-la-recherche-et-linnovation/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/horizon-2020-le-programme-cadre-pour-la-recherche-et-linnovation/ La Commission européenne lance un nouveau programme Horizon 2020 – le programme cadre pour la recherche et l’innovation ; il regroupera les financements précédemment répartis entre le Programme cadre (PC ), le Programme pour l’innovation et la compétitivité (PIC) et l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT). Il devrait permettre de couvrir l’ensemble de la chaîne de la recherche et de l’innovation et de répondre aux objectifs de l’Union européenne : une croissance intelligente, durable et inclusive.

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    Colloque AUF : Universités, citoyenneté et performance : comment renforcer le lien social ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-auf-universites-citoyennete-et-performance-comment-renforcer-le-lien-social/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-auf-universites-citoyennete-et-performance-comment-renforcer-le-lien-social/ Dans le cadre des manifestations de son cinquantenaire, l'Agence universitaire de la Francophonie a organisé les 6 et 7 juillet un colloque sur le thème « Universités, citoyenneté et performance : comment renforcer le lien social ? ». L’évènement s’est déroulé au palais des congrès de Brazzaville (Congo) et a réunit tous les recteurs des universités francophones d'Afrique et de l'Océan indien. La séance plénière de clôture a vu émerger de nombreuses pistes et propositions concrètes qui ont permis de formuler « l'appel des universités francophones réunies à Brazzaville ». Cet appel, constitué de plusieurs déclarations et recommandations, souligne notamment la nécessité de redéfinir le rôle de l'université et de repenser le curriculum. (voir Conclusions)

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    FutuRIS : actes du colloque du 4 mars 2011 sur le devenir de l'espace européen de la recherche, https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/futuris-actes-du-colloque-du-4-mars-2011-sur-le-devenir-de-lespace-europeen-de-la-recherche/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/futuris-actes-du-colloque-du-4-mars-2011-sur-le-devenir-de-lespace-europeen-de-la-recherche/ L'Union de l'innovation et l'Espace européen de la recherche : l'émergence des acteurs stratèges ? Dans un contexte politique et budgétaire difficile, l'Union européenne élabore actuellement sa politique de recherche et d'innovation pour la période 2013-2020 et, parallèlement, prépare le futur 8e programme-cadre. La politique européenne de recherche et d'innovation ne pourra se réduire à ses dimensions les plus visibles telles que la création d'un brevet européen, d'un marché européen du capital-risque ou encore le développement d'un indicateur de l'innovation. Elle devra selon les parties prenantes et les experts associés, répondre au défi majeur de la coordination européenne des politiques nationales de recherche et d'innovation. L'association aux politiques communautaires, directe et matérielle, des États, de leurs agences et des entreprises, au besoin suivant des géométries variables, est considérée comme un objectif essentiel dont dépendront pour beaucoup l'efficacité et la pertinence des orientations qui seront énoncées.

    Comment les acteurs de la recherche et de l'innovation se positionnent-ils en France face à ces mutations ? Quels sont leurs besoins concrets, à l'aune desquels ils jugeront de l'utilité des déclarations ? Quels sont les points de blocage qui les empêchent aujourd'hui de se mouvoir dans un espace unifié de la recherche et de l'innovation ? Des stratégies partenariales sont-elles à l'œuvre ?

    Voir actes

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    L'Europe et sa Défense https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/leurope-et-sa-defense/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/leurope-et-sa-defense/ Les Ecoles d'officiers de l'Armée de l'air (EOAA) et le Centre de recherche de l'Armée de l'air (CReA) de Salon-de-Provence annoncent la sortie de l'ouvrage intitulé : L’Europe et sa défense.

    L’Europe est aujourd’hui en panne. Incapacité à s’organiser, politiques aux antipodes, égoïsmes nationaux et crise financière, le tout ajouté à une montée en puissance spectaculaire de nouveaux compétiteurs mondiaux comme le Brésil, la Chine ou encore l’Inde… tout pousse à douter de la capacité de l’Europe à faire face aux formidables défis auxquels elle est désormais confrontée. Pourtant, dans le domaine de la défense et de la sécurité, les lignes sont en train de bouger. L’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en décembre 2009 offre à l’Union européenne l’opportunité unique de porter un véritable projet commun en ce domaine. C’est une analyse sans concession de la réalité, des échecs et succès et, surtout, des perspectives de cette Europe de la défense et de la sécurité que nous offre cet ouvrage. En toute indépendance, avec lucidité et aussi espoir. Il était sans doute urgent d’Oser l’Europe puissance. C’est désormais fait !]]>
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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-7/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-7/ Ce numéro de Grand Angle aborde la question de la gestion de projets. Combien de fois peut-on constater que la bonne marche des entreprises, et de toute structure de manière générale, dépend certes des compétences techniques des individus mais plus encore de leurs capacités à gérer les différentes phases d’un projet : depuis sa conception jusqu’à sa réalisation finale. De la tâche individuelle isolée nous sommes passés à la « mission globale », au « travail d’équipe », théoriquement facilités par la multiplication des nouveaux médias . On a vu dans certains échecs cuisants combien des erreurs banales d’organisation, de logistique peuvent être fatales à des projets par ailleurs ambitieux et très élaborés techniquement. Et lorsque ces projets impliquent des équipes non seulement pluridisciplinaires mais multinationales, il est évident que les différences de langage, de culture, de fonctionnement mental ou d’appréhension du temps ou de l’espace viennent accroître la complexité d’un projet. C'est notre ambition d'y former les jeunes de nos grandes écoles. Comprendre et tirer parti de ces facteurs sont un gage de richesse et de progrès.

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    Pilotage de projets en univers complexes : quelle évolution des compétences clés pour les chefs de projet ? par M.F. Fourrier, Executive Coach https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pilotage-de-projets-en-univers-complexes-quelle-evolution-des-competences-cles-pour-les-chefs-de-projet-par-m-f-fourrier-executive-coach/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pilotage-de-projets-en-univers-complexes-quelle-evolution-des-competences-cles-pour-les-chefs-de-projet-par-m-f-fourrier-executive-coach/ Les quelques éclairages suivants sont essentiellement tirés de mes échanges avec des professionnels et des théoriciens de la gestion de projet (Afitep, chargés de cours en grandes écoles), avec des experts du Project Management Office (Daylight Group notamment), et surtout du partage de leur vécu avec la centaine de chefs de projets, directeurs de projets, managers de projets de changement qui m’ont fait confiance pour les accompagner en tant que coach depuis 7 ans.

    Le pilotage de grands projets au sein des grands groupes s’est complexifié de façon considérable ces dernières années :
    • la multiplication des projets et le rythme de plus en plus rapide des réorganisations au sein d’une même structure créent un environnement mouvant et difficile à prévoir. Une réévaluation régulière de l’environnement du projet et de ses paramètres clés devient incontournable ;
    • les organisations tentent souvent d’utiliser les « projets » pour passer au forceps d’une culture produit à une culture client/matricielle mais sans que les environnements organisationnels et humains sous-jacents y soient préparés. Les équipes projets se trouvent donc de facto en charge d’un accompagnement (voire d’une mise en sens) du changement de plus en plus lourde ;
    • la multi-localisation des équipes projets demande de savoir fédérer des équipes avec des référents linguistiques, méthodologiques et culturels non homogènes et ceci, souvent sans que les équipes en question aient l’occasion de se rencontrer. Le travail à distance (« médias pauvres »), la gestion de fuseaux horaires multiples et les filtres linguistiques imposent une plus grande rigueur (et lourdeur) dans la précision et l’organisation des interfaces ;
    • enfin, la répartition matricielle des responsabilités rend les circuits de décision extrêmement complexes à comprendre et à agencer et particulièrement en période de crise, lorsque les décisions doivent être prises rapidement.

    Les compétences clés des chefs de projet (et de leurs équipes) peuvent être regroupées en 5 familles, en lien avec le cycle de vie du projet :

    1. analyser le système et les paramètres du projet en amont : savoir demander et prendre le temps d’analyser de façon précise et réaliste l’environnement, les acteurs, les enjeux, l’énergie positive et négative disponible, les points de stabilité, les zones de risque ;
    2. caler le contrat de projet : savoir négocier et formaliser le périmètre, la stratégie de développement, le planning, les hypothèses, les risques et le budget mais également savoir renégocier tous les paramètres du projet en cas de changement de périmètre ;
    3. mettre en place l’organisation du projet : la structure, les rôles, la gouvernance, les processus. En fonction de la taille et de la complexité du projet, plusieurs niveaux seront à considérer : le sponsor, le comité de pilotage stratégique, les comités de suivi opérationnels, l’équipe projet rapprochée et l’équipe projet élargie ;
    4. construire, fédérer et mobiliser l’équipe projet : identifier le bon niveau de compétences, d’aptitudes et de leadership des acteurs clés, les recruter, puis optimiser la capacité de jeu collectif et le niveau de synchronisation de l’équipe ;
    5. mobiliser l’ensemble des acteurs au-delà de l’équipe projet rapprochée, ce qui permet à la fois de diffuser et de « capter » les informations clés, qu’elles soient d’ordre politique (impacts des changements de stratégie ou de gouvernance de l’entreprise), technique, organisationnel, sociologique ou individuel. La qualité de ces interactions avec l’environnement permettra d’anticiper les différents risques, de les hiérarchiser, de construire les scénarios alternatifs les plus pertinents et de les mettre en œuvre rapidement si besoin est. Mais il s’agit également de valoriser les contributions de chacun, de formaliser l’expérience acquise individuellement et collectivement et de fêter les succès.

    On voit ainsi que la palette des compétences requises pour piloter la maitrise d’ouvrage d’un grand projet dans ce type d’environnement s’est considérablement élargie.

    Aux compétences techniques (analyse de la valeur, maîtrise de plusieurs méthodologies projet et connaissance de leurs avantages, pré-requis et inconvénients, évaluation du budget et des risques, calage du contrat de projet, définition des indicateurs clés et suivi du projet, pilotage des relations avec la MOE-maîtrise d'oeuvre, connaissance des complexités fonctionnelles du projet) et aux compétences relationnelles et managériales classiques (écoute, questionnement actif, qualité de communication personnelle et globale, management, animation, pilotage de réunion, capacité à fédérer, à entrainer, de négociation) se sont ajoutées d’incontournables compétences stratégiques et politiques (appréhension systémique du projet, compréhension des réseaux d’influence, définition et animation des alliés et des structures d’appui, anticipation des risques, gestion de la complexité, pilotage en environnement incertain, médiation, gestion des conflits) et de solides traits de maturité personnelle (discernement, intuition des hommes et des situations, affirmation de soi sans agressivité, intelligence émotionnelle, travail multi-niveaux, finesse interculturelle, vigilance à son propre niveau de stress et à celui de ses équipes). Ceci explique pourquoi les grands groupes investissent dans des coachings de qualité pour accompagner leurs hommes projets clés au-delà des outils techniques et méthodologiques. En illustration sont regroupées ci-dessous, sur la base de mon expérience de coach, les compétences dont j’ai constaté qu’elles devenaient critiques pour piloter des projets en environnement complexe : pour plus de lisibilité, elles sont positionnées sur la « boussole du devenir » d’International Mozaik.]]>
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    Entretien avec Jean-Luc Perret, médecin général inspecteur, commandant de l'École de Santé des Armées (ESA) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-luc-perret-medecin-general-inspecteur-commandant-de-lecole-de-sante-des-armees-esa/ Sat, 03 Sep 2011 13:34:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-luc-perret-medecin-general-inspecteur-commandant-de-lecole-de-sante-des-armees-esa/ CGE : Pouvez-vous nous indiquer les critères distinctifs de la médecine militaire par rapport à la médecine traditionnelle et les trois critères principaux qui vous ont fait privilégier cette voie ?

    JL.P. : La médecine militaire se caractérise par trois composantes fondamentales à validité permanente. D’abord, elle s’exerce dans le cadre de l’organisation militaire d’un service de santé des armées. Ensuite, elle cible en domaine spécifique la pathologie induite par les opérations militaires sous toutes ses formes, dans ses aspects de prévention, de prise en charge sur le terrain et de suivi ultérieur. Enfin, son activité prioritaire concerne le soutien sanitaire des personnels des armées, ce qui recouvre les soins appropriés à toute affection de rencontre et la surveillance de l’aptitude médicale au service. Cependant, les conditions de son exercice sont influencées par des facteurs conjoncturels qui lui confèrent des formats variables dans le temps. Ainsi, pendant une longue période, les médecins militaires français ont largement participé au système de soins de populations vivant en zone tropicale, d’abord dans le cadre colonial et ensuite au titre de la coopération. Cette opportunité, la possibilité de gravir des échelons techniques jusqu’à l’agrégation et l’autonomie financière associée au statut d’élève furent déterminantes pour mon engagement. CGE : Votre parcours est jalonné de nombreuses expériences internationales, quelle est l’importance de cette dimension dans l’enseignement de votre établissement, tant par l’intégration de formations spécifiques pour les étudiants français que par l’ouverture de vos cursus aux étudiants étrangers ? JL.P. : Actuellement, l’ouverture sur l’étranger se fait moins vers les pays en développement que par le passé. Si tous les élèves sont initiés à la médecine tropicale et s’ils peuvent bénéficier en fin de cursus d’un stage de découverte dans un hôpital militaire africain, l’Ecole n’accueille plus d’étudiants des ex-colonies françaises pour leur formation initiale. L’orientation contemporaine du volet étranger est essentiellement déterminée par la perspective de missions ultérieures dans le cadre d’opérations multinationales. Ainsi les élèves reçoivent tous une solide formation de base en anglais complétée par une acculturation aux termes spécialisés en vigueur à l’OTAN. Ils ont ponctuellement la possibilité d’effectuer des stages brefs ou la totalité d’une année universitaire chez nos homologues des services de santé des armées tchèques et allemands et une extension de ce dispositif à d’autres pays de l’hémisphère nord est à l’étude. CGE : En juillet 2011, après avoir été choisie pour devenir l’école unique de formation initiale des médecins, pharmaciens, dentistes et vétérinaires du SSA, l’école de Lyon Bron a pris le nom de l’ESA (École de Santé des Armées), héritant ainsi des traditions des ESSA de Lyon et de Bordeaux. Quels sont les axes stratégiques de cette réorganisation ? JL.P. : L’ESA est la résultante d’une longue évolution pédagogique et d’une nécessité plus récente de rationalisation logistique. Initialement, et dès le début du XVIII° siècle, deux filières de formation s’étaient constituées, l’une pour former les futurs praticiens de l’armée de terre et l’autre pour ceux de la marine et de l’outre-mer. En 1889 et 1890, des écoles étaient bâties par les villes de Lyon et Bordeaux pour ces deux branches. Celles-ci se sont ensuite progressivement rapprochées avec la mise en commun du concours de recrutement puis la superposition des débouchés. A partir de 1971, ces deux écoles adoptaient d’ailleurs le même nom d’ESSA et réalisaient exactement la même mission sur deux sites. Le transfert en 1981 du site de Lyon sur celui de Bron, appartenant aux armées et dimensionné pour accueillir d’importants effectifs, préparait l’étape actuelle qui répond aux impératifs de rationalisation voulus par le Livre Blanc de la Défense et la RGPP. CGE : Dans le cadre de vos fonctions d’enseignement, quelles sont vos approches pour transmettre les valeurs de votre métier et plus généralement quelle importance attachez-vous à la transmission ? JL.P. : En médecine la transmission est un principe fondamental qui est d’ailleurs inscrit dans le serment d’Hippocrate. De nos jours, il faut au moins 9 ans pour former un médecin et cette formation englobe des aspects théoriques et pratiques étendus, un savoir faire et un savoir être subtils, tout cela ne pouvant s’acquérir qu’au contact de sources multiples et variées. Une telle formation se doit donc d’être collégiale et l’Ecole gère la mise en relation des ressources et des besoins. Avec environ 2 500 praticiens en activité pour 1 000 en formation, le service de santé démontre l’importance qu’il accorde à la préparation des plus jeunes de ses éléments. Mais ce principe de collégialité s’étend au-delà du service puisque, comme tout membre de celui-ci, ses praticiens sont titulaires des diplômes et des titres professionnels délivrés par les facultés. Ainsi, tous les élèves de l’ESA sont inscrits dans les deux facultés de médecine lyonnaises, dont ils suivent l’intégralité des programmes, les autorités de l’Ecole et de l’Université travaillant en étroit partenariat. CGE : La recherche, notamment dans ses applications en médecine tropicale, est un vecteur à part entière de votre parcours. Quels sont selon vous aujourd’hui, les principaux fléaux et enjeux en la matière ? Et quelles solutions ou voies à explorer seraient véritablement des axes de progrès ? JL.P. : Vu d’une position domestique et en particulier militaire, une préoccupation majeure demeure la prévention du paludisme, qui restera imparfaite tant qu’elle ne sera pas vaccinale. La combinaison de prise quotidienne de médicaments préventifs et d’entretien de barrières physiques de protection est en effet contraignante pour tout un chacun, mais vite problématique dans le cadre d’opérations militaires. Le retentissement de l’évolution climatique sur l’écologie des moustiques, avec par exemple l’implantation dans le sud de la France d’espèces compétentes pour l’hébergement de viroses jusque là cantonnées aux zones tropicales, pourrait devenir une future question de santé publique. Pour ce qui concerne les affections tropicales en général, elles sont désormais du ressort des médecins autochtones des pays concernés, à qui il appartient de leur consacrer leurs travaux et d’en devenir les experts. Cependant, ceci suppose l’instauration sur place d’une véritable gouvernance de la recherche avec une réflexion sur la formation, les moyens et les statuts.]]>
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    Flash info DD : Rio+20, conférence internationale au Brésil du 4 au 6 juin 2012, 20 ans après le sommet historique de 1992 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-rio20-conference-internationale-au-bresil-du-4-au-6-juin-2012-20-ans-apres-le-sommet-historique-de-1992/ Wed, 28 Sep 2011 13:34:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-rio20-conference-internationale-au-bresil-du-4-au-6-juin-2012-20-ans-apres-le-sommet-historique-de-1992/ Trente ans après la Conférence internationale de Stockholm sur l’environnement (1972) qui a donné naissance au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), vingt ans après le Sommet de la terre à Rio (1992) marqué par le rapport Brundtland, et dix ans après le Sommet mondial du développement durable à Johannesburg (2002), l’assemblée générale des Nations unies a convoqué une conférence internationale "Rio + 20", qui se tiendra à Rio au Brésil du 4 au 6 juin 2012.

    Les Nations unies, qui attendent entre 45 000 et 60 000 participants et 100 à 120 chefs d’Etat à Rio, ont fixé deux objectifs au sommet :
    • garantir le renouvellement des engagements politiques concernant le développement durable,
    • évaluer les progrès vers les objectifs accordés au niveau international sur le développement durable et relever des défis nouveaux et émergents.

    Le sommet mettra l’accent sur deux thèmes spécifiques :

    • une économie verte dans le contexte de l’éradication de la pauvreté et le développement durable,
    • une structure institutionnelle qui favorise le développement durable.

    Comme pour toutes les conférences internationales, un secrétariat chargé de coordonner le processus de préparation est mis en place par les Nations unies (il est basé à New York au siège des Nations unies). Il organise des comités préparatoires périodiques "PrepCom" (au nombre de trois : en 2010, 2011 et 2012 au Brésil), des réunions intersessions et sous-régionales, une consultation de la société civile, la présentation prévue en janvier 2012 d’un rapport préparatoire à la conférence qui constituera la base de négociations.

    Les États et parties prenantes sont invités à transmettre leur contribution d’ici le 1er novembre 2011 pour discussion à la deuxième "réunion intersession" de Rio +20, qui se tient à New York les 15 et 16 décembre 2011. Elle sera suivie d’une troisième réunion intersession de Rio +20, du 5 au 7 mars 2012. Puis la "Prepcom 3" aura lieu du 28 au 30 mai 2012, juste avant Rio + 20 du 4 au 6 juin. C’est dans le cadre de ces appels à contribution que le Comité 21 a réuni le 4 juillet 2011 l’ensemble de ses membres et partenaires, dont la CGE, pour une journée d’échange et d’information sur le processus de préparation de Rio+20. Cette journée a dressé un ensemble de constats sur le processus lancé il y a 40 ans :
    1. Le sommet de Rio 92 a été un succès mitigé car, d’un côté, l’universalisme si cher à l’UNESCO a souffert des revendications, justifiées, des pays du Sud, pour qui la souveraineté nationale et le droit au développement primaient sur le droit à l’environnement. Mais d’un autre côté ce fut l’occasion de signer plusieurs conventions internationales qui ont depuis donné de bons résultats - une sur le climat, une sur la biodiversité et une autre sur la désertification - ainsi que de faire émerger une nouvelle diplomatie internationale : la diplomatie scientifique (GIEC).
    2. Le sommet de Johannesburg en 2002 est considéré par beaucoup de participants comme un échec car cette conférence internationale a clairement divisé Environnement et Développement.

    Dans un tel contexte, quelles sont les opportunités et les défis pour la conférence Rio+20 ?

    En 1992 La conférence de Rio avait réuni 40 pays, en 2012 ce seront 190 pays qui seront représentés. Les pays du Nord ne présenteront pas un front uni puisque les positions des blocs USA/Canada, Nouvelle-Zélande/Australie et Europe divergent ; les pays du Sud sont tout aussi désunis puisque les BRIC et les sous ensembles régionaux d’Afrique et d’Amérique latine n’ont pas les mêmes attentes. Mais parallèlement à cette complexification géopolitique, on a constaté l’ascension ces dernières années de la société civile dans les instances nationales et internationales ainsi que l’explosion des réseaux informels liés aux technologies internet. Les ONG n’exercent plus simplement un rôle d’aiguillons mais de contributeurs/experts. Les collectivités locales sont représentées en tant que telles et non plus par une personnalité (maire d’une grande ville). Les entreprises sont passées d’une stratégie d’évitement des problématiques du développement durable à celle d’une participation constructive aux débats et un réseau social comme Facebook est le troisième « pays » du monde en population. Le Brésil, pays organisateur, a parfaitement saisi cette nouvelle donne puisque, sur les 8 jours consacrés à cette conférence, 4 sont dédiés à la société civile, qui aura la capacité de porter sa parole à la conférence finale des Chefs d’Etats. Rio+20 est donc une formidable opportunité pour poser les bases d’une nouvelle démocratie mondiale. Pour remplir pleinement son rôle, la société civile devra relever deux grands défis. Tout d’abord elle doit se mobiliser intelligemment en ciblant sa contribution sur les deux thèmes spécifiques de la conférence. Elle peut par exemple soutenir le projet de transformation du Conseil économique et social de l’ONU en Conseil économique, social et environnemental afin d’institutionnaliser le développement durable au sein de l’ONU (un changement de la charte de l’ONU qui exige l’unanimité des membres). Elle doit soutenir le projet de création d’une Organisation mondiale de l’environnement à l’instar de l’OIT pour le travail ou de l’OMC pour les échanges commerciaux. Elle doit appuyer le développement d’une économie verte permettant d’éradiquer la pauvreté qui ne soit pas une exportation de l’économie des pays du Nord vers les pays du Sud ni une forme déguisée de protectionnisme. Le deuxième grand défi qu’elle doit relever est en conséquence de favoriser l’écoute des pays du Sud par les pays du Nord. Brice Lalonde, ambassadeur chargé des négociations internationales sur le changement climatique pour la France, a été très clair sur le contexte de Rio+20. Il a dit, s’adressant aux membres du Comité 21 : « Rio+20, c’est vous ! Et ce sont ceux qui veulent qui l’emportent !». Concrètement, comment, en tant que membre de la CGE, contribuer au débat et porter la parole de l’enseignement supérieur à l’occasion de Rio+20 ? La CGE est membre du Comité 21, du Pacte Mondial et participe, via certains de ses membres, à des groupes de travail nationaux ou internationaux (programme PRME). Tout membre de la CGE peut donc adresser sa contribution à l’attention de Gérald Majou de La Débutrie, chargé de mission Développement durable de la CGE, qui transmettra.
    Actualités DD dans les écoles

    L’Université de technologie de Troyes (UTT) aux côtés de l'Université de technologie de Compiègne (UTC) et l'Université de Picardie Jules Verne (UPJV) sont lauréats de l'appel à projet " Instituts d'excellence sur les énergies décarbonées " avec le projet PIVERT (Picardie Innovations végétales, enseignements et recherches technologiques). Pour en savoir plus.

    L’ESC Pau s’engage dans le projet PRME (Principles for Responsible Management Education) lancé par les Nations-Unies (Global Compact). L’école affirme ainsi son ambition de former des managers capables d'interagir dans les entreprises au niveau de l’économique, de l’environnemental et du social, les trois piliers du développement durable. Pour en savoir plus. Création d’une Confédération des associations régionales d’universités en agriculture suite au 7ème congrès du GCHERA (association mondiale des universités en agriculture) qui s’est tenu sur le campus de LaSalle Beauvais, du 27 au 30 juin 2011. Pour en savoir plus. Deux évènements ont marqué l'Ecole des métiers de l'environnement (EME) en cette fin d'année scolaire par rapport à la problématique du développement durable :
    • le test de la journée nationale de sensibilisation au développement durable proposée par le REFEDD avec une section d'étudiants (fin mai) ;
    • l'organisation d'une rencontre avec des enseignants et des directeurs de formation autour de la question de l'enseignement du développement durable (juin 2011). Pour en savoir plus.
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    Femmes au bord de la crise, une étude du CEREQ https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/femmes-au-bord-de-la-crise-une-etude-du-cereq/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/femmes-au-bord-de-la-crise-une-etude-du-cereq/ Une première dans les résultats des enquêtes Génération du Céreq : fin 2008, le taux de chômage des jeunes femmes passe en dessous de celui des hommes. Ces derniers,  proportionnellement plus nombreux à être non diplômés, patissent davantage de la baisse du nombre d’emplois non qualifiés. Pour autant, les femmes ont toujours des emplois moins stables et des salaires moins élevés.

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    Formation des futurs managers et santé au travail : un projet en cours... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-des-futurs-managers-et-sante-au-travail-un-projet-en-cours/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-des-futurs-managers-et-sante-au-travail-un-projet-en-cours/ Depuis une dizaine d’années, entreprises comme institutionnels se mobilisent autour du thème de la santé au travail et, en particulier, des risques psychosociaux : stress, harcèlement moral, violences au travail, burn-out… On a assisté en parallèle à la médiatisation du sujet et au lancement de différents plans d’action au niveau politique. C'est une véritable prise de conscience accrue de cette problématique à tous les échelons de la société.

    En France, le ministère du Travail a lancé un premier plan Santé au travail en 2005, suivi d’un deuxième plan couvrant la période actuelle (2009-2014) : celui-ci indique que « la santé au travail et l’amélioration des conditions de travail sont tout à la fois une clef de la performance économique et sociale et de la compétitivité, une exigence pour le recrutement et le développement de l’emploi dans certains secteurs professionnels, enfin une condition du maintien en activité des salariés les plus âgés et de la valorisation de leur expérience ». Un accord national interprofessionnel sur le stress au travail a été signé en 2008 et rendu obligatoire pour tous les employeurs en 2009. Un autre accord de 2010 invite les employeurs à prévenir les risques liés au harcèlement moral et aux violences au travail. Les managers, acteurs de la santé au travail Depuis 1991, en application de la directive-cadre européenne 89/391/CEE, la loi définit une obligation générale de sécurité qui incombe au chef d'établissement (articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail). Il revient à l’employeur d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer et protéger la santé physique et mentale ainsi que la sécurité de ses salariés. Il devrait en découler une démarche de prévention impliquant le repérage des dangers et des risques afin d’agir le plus en amont possible et d’éviter d’éventuelles conséquences délétères (maladies professionnelles, accidents). Le manager se trouve ainsi en première ligne sur ces questions de santé au travail : en tant que personne exposée à différents types de risques professionnels, mais aussi en tant que responsable face aux conséquences des décisions qu’il est amené à prendre. Il doit donc préserver sa santé ainsi que celle des personnes concernées du fait de ses actes. Le management d’une organisation de travail peut rendre celle-ci pathogène ou, au contraire, génératrice de bien-être pour les collaborateurs. Le soutien social et la reconnaissance apportés par un manager sont des facteurs efficaces de santé au travail. Le rôle de la formation initiale et de l’enseignement supérieur En parallèle des évolutions citées plus haut, la réflexion s’est portée sur les pratiques de formation initiale ; pour créer une culture de prévention des risques (en particulier psychosociaux), ne faut-il pas sensibiliser les futurs professionnels, en l’occurrence les élèves et les étudiants ? Ceci est d’ailleurs cohérent avec l’approche amont prônée en prévention. En 2007, une conférence réunissant les partenaires sociaux soulignait le besoin de former les managers et les ingénieurs à l’amélioration des conditions de travail. Suite à cette conférence, le Pr. William Dab a été chargé par les ministres respectifs de l’Enseignement supérieur et du Travail d’une mission d’évaluation de la formation initiale des ingénieurs et managers en santé au travail. Depuis plusieurs années, l’INRS (voir encadré de présentation) développait des actions en direction des acteurs de la formation initiale, afin de contribuer à l’intégration de compétences en santé/sécurité au travail dans différents cursus. Des expériences étaient menées dans certaines écoles d’architecture sur la conception des lieux de travail, prenant en compte la prévention des risques. Une action engagée par l’INRS et des experts du réseau Prévention de l’assurance maladie auprès des écoles d’ingénieurs, menée en mode projet, visait à établir des relations, inciter les écoles à développer des enseignements en santé et sécurité au travail, et les accompagner dans leurs démarches pédagogiques. Ainsi, l’INRS et l’Assurance Maladie ont établi en coopération avec l’Education nationale un référentiel intitulé « Bases essentielles en santé-sécurité au travail » (BESST), décrivant un ensemble de compétences minimales que devrait posséder toute personne en situation de management. Ce référentiel a été intégré par le rapport Dab et a également été adopté par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) pour ses audits d’habilitation. Suite au rapport Dab, les ministères compétents ont créé en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers et l’INRS un réseau de production de ressources pédagogiques : le Réseau francophone de formation en santé au travail (RFFST). Poursuite des actions de formation initiale envers les futurs managers En 2011, l’INRS a souhaité élargir son public en s’adressant aux établissements d’enseignement supérieur en management (écoles de commerce/gestion et IAE). Ceci a abouti aux actions suivantes :
    • Réalisation d’une étude prospective : menée auprès d’une centaine d’établissements (dont les écoles membres de la CGE) : elle avait pour but de réaliser un état des lieux des enseignements existants et en projet. Ses résultats seront rendus publics à l’automne 2011. Cette étude complète un précédent recensement réalisé en 2008 auprès des écoles d’ingénieurs et de leurs jeunes diplômés.
    • Identification des ressources proposées par l’INRS (brochures et DVD) à l’appui d’activités pédagogiques pour les écoles et IAE.

    En 2012, des rencontres pédagogiques seront organisées en régions afin de mettre en valeur des retours d’expérience et d’échanger autour de pratiques pédagogiques sur la prévention des risques professionnels. Deux écoles-témoins membres de la CGE, Arts et Métiers ParisTech et Grenoble Ecole de Management, seront suivies dans le cadre du 2ème Plan Santé au travail.

    Un projet … ou des projets ? Intégrer la prévention des risques professionnels dans la formation initiale des futurs managers est un projet toujours en cours de déploiement. La diversité et l’autonomie des établissements d’enseignement supérieur excluent toute approche standardisée. Dans chaque cas de figure, une démarche pédagogique adaptée doit être construite ; on peut dire que chaque établissement donne lieu à la création d’un prototype – ou que chaque démarche est un projet en soi. L’INRS et ses partenaires du réseau Prévention proposent un accompagnement pour créer une dynamique, en s’appuyant sur un référentiel de compétences validé ou pour compléter une démarche existante.
    En savoir plus sur l'INRS

    L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) constitue un pôle de compétences pluridisciplinaires sur la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, dont les missions sont :

    * mieux identifier, connaître et faire connaître les dangers et les risques professionnels présents et futurs ;

    * analyser leurs conséquences pour la sécurité, la santé et le bien-être de l’homme au travail ;

    * concevoir, développer et évaluer les moyens de prévention des risques dans l’entreprise.

    Référence en matière de prévention des risques professionnels, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail est une association loi 1901, créée en 1947 et dirigée par un conseil d’administration paritaire (employeurs et salariés). L’INRS, c’est aujourd’hui 635 personnes sur 2 centres : à Paris (215 personnes) et en Lorraine (420 personnes).

    De l’acquisition de connaissances à leur diffusion en passant par leur transformation en solutions pratiques, l’Institut met à profit ses ressources pluridisciplinaires pour diffuser le plus largement possible une culture de prévention et proposer des outils méthodologiques et pratiques. L'INRS déploie ses activités sur 4 métiers : la formation, l'information, l'assistance et les études et recherches dans le domaine de la prévention des risques professionnels.
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    Agnès Smith, directrice de l’École nationale supérieure de céramique industrielle (ENSCI) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agnes-smith-directrice-de-lecole-nationale-superieure-de-ceramique-industrielle-ensci/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agnes-smith-directrice-de-lecole-nationale-superieure-de-ceramique-industrielle-ensci/ Elle est directrice de l’École nationale supérieure de céramique industrielle depuis 2006 et membre de la Commission des titres d’ingénieur depuis 2010. Recrutée en tant que maître de conférences, elle est actuellement professeur des universités à l’ENSCI, où elle a exercé différentes responsabilités, dont la direction des études de 2000 à 2005. Côté recherche, elle a participé à la création d’un laboratoire travaillant sur les matériaux céramiques traditionnels et ses activités concernent les céramiques obtenues sans cuisson.

    Diplômée de l’École nationale supérieure de chimie de Paris (Chimie ParisTech - 1982), elle est titulaire d’un DEA de métallurgie de l’Université de Paris VI (1982) et d'un doctorat – ingénieur de l'Université d'Orléans (1985), Agnès Smith est l'auteur de plus de 120 publications scientifiques et de cinq brevets. CGE : Vous dirigez l’École nationale supérieure de céramique industrielle (ENSCI) depuis 2006. Quelles sont les étapes majeures de votre parcours de direction depuis votre arrivée et quel est votre regard sur l’alchimie de vos enseignements et des travaux de recherche de vos laboratoires avec les attentes des entreprises de votre secteur ? A.S. : L’ENSCI fait partie de ces écoles « spécifiques ». Elle prospère sur un créneau de niche, en l’occurrence les céramiques. Ces matériaux ont des applications dans de multiples domaines. Citons par exemple la santé (prothèses), l’habitat (argiles, tuiles, briques, ciments, bétons, verres), l’énergie (matériaux réfractaires, piles à combustible, nucléaire), les télécommunications (téléphonie, automobile) ou encore les arts de la table. Même si l’ENSCI est une école unique en France et la plus importante en Europe, avec une spécificité en termes de formation et de recherche bien identifiée et dont la reconnaissance par les entreprises n’est plus à démontrer, unicité et spécificité ne signifient pas repli sur soi. Depuis janvier 2006, je m’inscris résolument dans une politique d’alliance où l’école met ses spécificités au service des autres et s’enrichit en retour des compétences de ses partenaires. Cela s’est traduit à plusieurs niveaux : au niveau régional ou inter-régional avec notre implication, en tant que membre fondateur, dans la création du PRES Limousin Poitou-Charentes, au niveau national avec notre cooptation en 2008 puis en 2009 par deux réseaux d’écoles d’ingénieurs (Gay Lussac pour notre cœur de cible « chimie » et « génie des procédés », et Polymeca pour le côté « mécanique » de notre formation), ou encore la constitution à partir de 2006 d’un réseau international dans le domaine des réfractaires, FIRE, qui regroupe à ce jour 15 groupes industriels et 9 institutions académiques à travers le monde. Au-delà de ces alliances, nous avons compris depuis fort longtemps à l’ENSCI que la taille de l’établissement n’est plus adaptée au monde universitaire moderne. Depuis le 10 août 2007, un puissant outil, la loi dite « LRU », conduit les établissements de taille moyenne (<200 diplômés par an) d’une part à s’interroger sur leur devenir pour pérenniser leur développement, et d’autre part à imaginer des solutions. La réponse structurelle que nous avons apportée à ce défi est de construire un nouvel INSA, en partenariat avec le Groupe INSA et d’autres établissements d’enseignement supérieur de notre territoire, notamment l’Université de Limoges. Alain Storck, dans une récente interview donnée à Grand Angle, résumait bien les enjeux de ce geste de structuration territoriale pour le Groupe INSA. Concernant le second point de votre question, l’ENSCI est à l’écoute permanente du monde de l’entreprise. Plutôt que de vous décliner de grandes idées générales que tous vos lecteurs connaissent, je préfère des exemples parlants. Première illustration : à la demande du secteur des matériaux céramiques « traditionnels », qui a un souci accru d’innovation, nous avons créé, il y a une dizaine d’années, un laboratoire dédié et nous avons renforcé les enseignements dans ce domaine. De 5 chercheurs à la création, ce laboratoire compte à présent 60 personnes, ce qui démontre le besoin des entreprises dans ce secteur. Autre exemple : parce que les équipementiers de nos industries veulent des ingénieurs non seulement capables d’anticiper le comportement de la matière au cours de sa mise en forme ou de sa cuisson mais aussi en mesure de dialoguer avec les responsables des bureaux d’étude ou des lignes de production, nous avons construit des modules d’enseignement centrés sur l’ingénierie et les procédés. Troisième exemple : plus récemment, le secteur nucléaire est venu nous solliciter car la céramique a de multiples applications dans cette industrie. Notre réponse a été de concevoir, en partenariat avec les grands noms du secteur nucléaire, des enseignements dédiés et des collaborations en recherche. Je pourrais encore vous citer le réseau international sur les matériaux réfractaires, qui est monté en puissance depuis 4 ou 5 ans. Ce qui caractérise aussi notre Ecole est que nos « clients » sont à 45 – 50% des PME–PMI, que ce soit pour les embauches des ingénieurs, l’aide à l’innovation ou au développement. De ce point de vue, le diplôme de recherche technologique fonctionne très bien à l’ENSCI car il permet une assistance réelle et prolongée à des entreprises qui veulent des résultats dans des délais raisonnables. Nous proposons également un doctorat, en co-habilitation avec les autres établissements du PRES. En résumé, la force d’une école telle que la nôtre réside dans son caractère « hors bord » avec cette aptitude à mettre en place rapidement des réponses en formation et recherche, capables de satisfaire les besoins d’innovation des entreprises. CGE : La dimension internationale de votre école s’exprime à la fois dans l’ouverture aux étudiants étrangers, dans les échanges d’étudiants et dans les projets de recherche. Quels sont les critères de réussite de ces principes de collaboration et de quelle manière participent-ils à l’accroissement de la notoriété de votre établissement ? A.S. : Compte tenu de la taille de notre établissement et des moyens humains dont nous disposons, nous avons fait le choix de privilégier des partenariats avec des instituts ou universités étrangères qui ont des activités dans le domaine de la céramique. Les conséquences de cette politique, construite patiemment au fil des ans, se traduisent par des succès concrets. Le plus remarquable en termes d’affichage est l’identification de Limoges, aux yeux au moins de nos partenaires asiatiques, comme le « hub » européen de la céramique. Cela se manifeste par la mise en place de reconnaissances mutuelles de cursus de formation, par des collaborations en recherche académique ou partenariale avec des instituts et des entreprises à l’échelle internationale. Du côté de l’Europe, au-delà des classiques échanges d’étudiants ou d’enseignants, nous bâtissons des programmes collaboratifs avec nos partenaires industriels européens. Cette visibilité internationale ne peut que s’accroître au fil des ans car nous bénéficions maintenant d’une unité de lieu. En effet, depuis l’automne 2010, la formation d’ingénieur ENSCI et les deux laboratoires de recherche qui travaillent l’un sur les céramiques « techniques », l’autre sur les céramiques « traditionnelles » sont désormais regroupés dans un même bâtiment qui s’appelle « Centre européen de la céramique ». Entre les étudiants en formation initiale (environ 190), les personnels, les doctorants, les chercheurs, les enseignants-chercheurs, ce centre compte environ 450 personnes. Ce bâtiment se trouve à proximité des centres de transfert, de start-up ou de centres de recherche privés en céramique. Toute la filière céramique est ainsi concentrée sur la technopole ESTER de Limoges, ce qui crée des synergies certaines. CGE : Dans quel domaine en particulier ou pour quelle application industrielle spécifique estimez-vous aujourd’hui que les matériaux céramiques sont susceptibles d’apporter une meilleure réponse que les métaux ou les polymères ? A.S. : C’est une question délicate car beaucoup de travaux menés sur le site sont confidentiels. Une réponse peut toutefois être trouvée dans le rapport Technologies clés 2015. On s’aperçoit que plus de la moitié font appel aux céramiques. Même s’il s’agit d’un matériau millénaire, la céramique dans sa version la plus technique a encore de beaux jours devant elle. Par exemple, pour l’instant, on n’a rien trouvé de mieux pour travailler dans des conditions extrêmes. A l’autre extrémité du spectre, les matériaux argileux jouissent d’un regain d’intérêt car ce sont des sources de matières premières quasi-inépuisables. CGE : Pouvez-vous nous présenter les enjeux du Centre européen de la céramique et le rôle que votre établissement joue dans la réalisation de ses missions ? A.S. : Je vous ai parlé tout à l’heure du regroupement de toutes les forces « céramique » sur un même lieu. De la volonté politique commune à la fin des années 90, entre l’Etat et les collectivités territoriales d’accroître la notoriété et le périmètre d’actions de Limoges et du Limousin dans le secteur des céramiques, est né le Centre européen de la céramique qui, au-delà de sa dimension symbolique, est un véritable catalyseur d’activités. Le fait qu’il y ait cette concentration de compétences en formation et en recherche a été déterminante dans la labellisation du pôle de compétitivité Céramique. Les effets de synergie ont été rapidement perceptibles car des entreprises ont fait le choix de s’installer dans notre voisinage immédiat. D’autres collaborent avec nous et notre portefeuille de partenaires industriels s’est ainsi étoffé. Le rôle du pôle est de faire le lien entre l’Ecole, les laboratoires et les entreprises. La nouveauté est sans doute le fait que davantage de PME–PMI osent pousser la porte de l’Ecole et des laboratoires pour se développer. Nous participons à la vie du pôle, à travers notamment son bureau, où sont discutées ses missions et ses orientations. CGE : Les défis qui vous attendent et qui vont s’articuler autour de votre fonction à l’ENSCI seront relevés sous forme de projets. Quelles démarches privilégiez-vous dans l’organisation et la structuration de la gestion de ces projets (délimitation du périmètre d’action dans le temps et dans l’espace, mobilisation des ressources, budgétisation, livrables, applications…) ? A.S. : A l’ENSCI, nous avons fait le choix de mettre en place une démarche qualité avec une certification ISO 9001, obtenue depuis 2009. C’est un outil de management qui permet de suivre l’avancement de nos actions en lien avec notre stratégie. La surveillance et la mesure des processus sont réalisées essentiellement au travers d'objectifs et d'indicateurs d'activité. La prochaine étape va être la mise en œuvre généralisée d'indicateurs de performance permettant au système de démontrer son aptitude à atteindre les résultats planifiés en lien avec les impacts recherchés par notre tutelle ou nos partenaires.
    En savoir plus sur l'ENSCI...

    Depuis 1893, l’ENSCI s’inscrit comme une référence dans la formation d’ingénieurs–céramistes. Seule école en France à former des spécialistes des procédés appliqués aux matériaux minéraux non métalliques, cette école d’ingénieurs du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, qui la le statut d'établissement public à caractère administratif rattaché par convention à l’Université de Limoges, est désormais localisée au Centre européen de la céramique, la plaçant ainsi au cœur même du pôle d’excellence en matière de recherche sur les céramiques. L’école est membre du pôle de compétitivité Céramique, ainsi que du réseau Polymeca et de la Fédération Gay Lussac, réseaux d’écoles d’ingénieurs à dominante mécanique pour l’un et à dominante chimie et génie des procédés pour l’autre. Elle a reçu, en 2009 la certification ISO 9001 pour ses activités de formation. Cette école est partenaire du groupe INSA depuis 2010.

    L’ENSCI a pour mission de former des ingénieurs spécialisés en céramiques, verres et liants hydrauliques, capables de diriger des équipes, conduire des programmes de recherche, gérer des unités de production, mener des négociations dans un grand nombre de secteurs et de technologies : céramiques, verres, construction et génie civil, électronique, énergies traditionnelles ou renouvelables, nucléaire, aérospatial, TIC, transports, médical ... L’ENSCI délivre également un doctorat intitulé SIMMEA « Sciences et ingénierie en matériaux, mécanique, énergétique et aéronautique » en partenariat avec l’ENSMA de Poitiers, les Universités de Poitiers, La Rochelle et Limoges dans le cadre du PRES Limousin Poitou-Charentes. En savoir plus...
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    La CGE : présente sur les réseaux sociaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-presente-sur-les-reseaux-sociaux/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-presente-sur-les-reseaux-sociaux/ Après 25 ans d’existence le Mastère Spécialisé méritait bien un blog dédié. C’est chose faite : tout ce que le public (étudiants, journalistes, entreprises….) a toujours voulu savoir sur le MS est désormais disponible sur http://www.masteres-specialises-cge.com/. Ce outil doit également permettre la promotion du MS au plan international. La CGE fait aussi ses premiers pas sur Facebook et Twitter …….

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    Les petits vélos malgaches : découverte à Antsirabé (Madagascar) une fabrique de vélos miniatures, fruits de l’ingéniosité des habitants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-petits-velos-malgaches-decouverte-a-antsirabe-madagascar-une-fabrique-de-velos-miniatures-fruits-de-lingeniosite-des-habitants/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-petits-velos-malgaches-decouverte-a-antsirabe-madagascar-une-fabrique-de-velos-miniatures-fruits-de-lingeniosite-des-habitants/ Pendant que les pays occidentaux jettent et gaspillent encore beaucoup malgré de réels efforts de recyclage, les pays pauvres récupèrent par nécessité tout ce qui aide à leur survie.

    Pour confectionner un petit vélo, il faut :
    • Plier du rideau rail en un triangle pour former le cadre
    • Découper une bande de boîte de conserve pour la jante
    • Incurver celle-ci en la formant sur le rebord d’une autre boîte de conserve
    • Y poinçonner des trous tous les 5 mm grâce à une réglette en bois
    • Passer du fil à pêche dans les trous pour les rayons
    • Enrouler sur la jante un morceau de tube à perfusion périmé pour le pneu ; le peindre en noir
    • Fixer sur le cadre un bout de bois en guise de selle
    • Guidon et pédalier sont en fil de fer, les pédales en caoutchouc
    • Les soudures en zinc se font à la bougie.

    La même habileté produit des mini-2CV et des mini-camions en métal. Pour le plus grand divertissement des touristes et la subsistance de quelques familles locales.

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    Labellisation, développement du parc, "passeport logement étudiants" , portail internet : les mesures de la rentrée 2011 en faveur du logement étudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/labellisation-developpement-du-parc-passeport-logement-etudiants-portail-internet-les-mesures-de-la-rentree-2011-en-faveur-du-logement-etudiant/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/labellisation-developpement-du-parc-passeport-logement-etudiants-portail-internet-les-mesures-de-la-rentree-2011-en-faveur-du-logement-etudiant/ Annoncées pour la rentrée prochaine (cf. Grand Angle n° 18 de mai 2011) dans le cadre de la Conférence nationale sur le logement étudiant, quelques mesures phares en matière d'accès au logement étudiant et de labellisation sont la priorité de Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Tour d'horizon.

    Un des axes majeurs dessiné lors de la Conférence concernait l'absolue nécessité de développer l'offre de logement et annonçait un doublement du parc de logements d'ici à 2020 : le plan Anciaux portant sur la construction et la rénovation de logements étudiants a été lancé en 2004. Depuis lors, 67 000 logements ont été concernés (25 000 en construction et 42 000 en rénovation). Laurent Wauquiez précise que d'ici à 2015, 70 000 logements en Crous auront été rénovés ; et d'insister sur le résultat spectaculaire de l'année 2011 avec 870 logements sociaux livrés en plus des 5 000 initialement prévus, dans 54 nouvelles résidences étudiants.

    Une seconde mesure relative à l'axe "doublement du parc" portait sur la labellisation des logements du parc privé. Répondant à un cahier des charges précis (localisation à proximité d'un campus universitaire, rapport qualité-prix correct, etc...), les logements privés qui obtiendront le "Label Crous" pourront ainsi être valorisés sur le portail internet de chaque Crous.

    Mesure essentielle de cet axe, celle portant sur le dépôt de garantie préalable à tout contrat de location et sur la caution solidaire. Le principe en est simple : contre abonnement mensuel (de l'ordre de 3 à 5 € par mois), l'étudiant prétendant à la location sera mis en relation par le Crous avec les banques partenaires de ce "passeport logement étudiant". Le Crous vérifiera l'adéquation du logement au cahier des charges (niveau de confort, montant du loyer, etc...) ; les banques, quant à elles, verseront le montant de la caution à l'étudiant (qui pourra ainsi la régler au propriétaire) et pourront se porter caution solidaire. Expérimentée en Aquitaine, cette mesure est mise en place dès cette rentrée dans les académies de Lille et de Lyon. Elle pourrait être généralisée à l'ensemble du territoire dès janvier 2012.

    Les deux autres axes dessinés lors de la Conférence portaient sur l'amélioration de l'information fournie aux étudiants et sur la protection des étudiants contre des mesures abusives. La création d'un portail unique (regroupant Crous et autres bailleurs) avait été envisagée en avril dernier. Pour l'heure, Laurent Wauquiez annonce la création d'une base de données des logements libres à la réservation en Île-de-France. Renseignée par les Crous (et non par les agences immobilières), elle prendra la forme d'un portail public et gratuit. Enfin, des mesures sont à la réflexion afin de protéger les étudiants locataires de micro-surfaces contre des loyers excessifs.

    Conscient que le coût du logement étudiant "peut avoir un impact rédhibitoire pour les familles qui ne vivent pas sur les grands pôles universitaires", voire "induire un choix d'études par défaut", Laurent Wauquiez donne priorité à ce dossier dans le cadre du "travail sur l'amélioration des conditions d'études".

    Isabelle Laurençot Chargée de Mission Observatoire des Grandes Écoles

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    Les implantations des grandes écoles à l'étranger et l'importance de la dimension internationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-implantations-des-grandes-ecoles-a-letranger-et-limportance-de-la-dimension-internationale/ Thu, 22 Sep 2011 13:34:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-implantations-des-grandes-ecoles-a-letranger-et-limportance-de-la-dimension-internationale/ Les grandes écoles ont, depuis fort longtemps, compris l’importance de la dimension internationale pour leur développement. D’abord elles ont « internationalisé » leur cursus : cours « de » et « en » langues étrangères (voire dédoublement du cursus entier en anglais), obligation pour les élèves d’effectuer des séjours d’études ou des stages à l’étranger pour l’obtention du diplôme. Elles ont internationalisé leur campus en accueillant un nombre croissant d’étudiants du monde entier. Enfin on ne compte plus le nombre de formations montées avec des partenaires étrangers ou délocalisées (parmi elles 64 Mastères spécialisés).

    Une étape de l’internationalisation peut être la décision d’un établissement de s’implanter dans un pays étranger, option qui relève d’un engagement plus conséquent tant sur le plan stratégique que financier. Néanmoins, certaines écoles ont franchi le pas. Il s’agit de campus soit construits en toute autonomie soit hébergés par des universités partenaires, d’initiatives individuelles ou groupées. Formations délocalisées, créations conjointes d’un nouvel établissement ? La frontière est parfois floue, car les formules sont variées et les partenariats adaptés aux attentes et aux contraintes locales. Outre le besoin de se faire connaître à l’étranger, d’encourager l’ouverture internationale de ses futurs diplômés et de diversifier son recrutement, le choix d’une école de s’établir dans un pays donné peut être guidé par des motifs et des stratégies extrêmement divers : des partenariats déjà existants, la proximité géographique, le domaine de formation, une sollicitation locale ou encore un projet gouvernemental ou bilatéral. En Europe :
    • Depuis 1973, l’ESCP Europe mène une stratégie multicampus : établie à Paris, Londres, Berlin, Madrid et Turin, elle accueille 4 000 étudiants de toutes nationalités, en master, MBA ou doctorat.
    • L’ESC de Toulouse se présente comme Escuela Superior Europea de Comercio (ESEC) à Barcelone et propose deux programmes internationaux de bachelor et master.
    • L’ESSCA, qui se focalise depuis plusieurs années sur les relations Est-Ouest, propose depuis 1993 des programmes en anglais à Budapest.
    • L’EDHEC a un campus Executive part time à Londres, destiné à la formation continue pour les entreprises, notamment en finance.
    • Le Groupe ESC Dijon-Bourgogne, alliée à l’Oxford Brookes University, crée un nouveau modèle de Business School européenne marqué par des synergies dans tous les domaines : enseignement, recherche, relations internationales, liens avec les entreprises, gouvernance, échanges d’étudiants et de professeurs… Le Groupe ESC Dijon Bourgogne accueille à Oxford 30 élèves en BSc et bientôt en MA.
    • Grenoble Ecole de Management mène depuis 15 ans une politique d’implantation à l’étranger en partenariat avec des universités ou des entreprises locales, où les étudiants bénéficient des mêmes cours que ceux donnés à Grenoble, dispensés par des professeurs grenoblois : plusieurs formations à Londres (avec la London School of Business and Finance), des programmes de MBA à Moscou (avec la Russian Presidential Academy of National Economy and Public Administration), à Tbilissi (avec la Caucasus School of Business), mais aussi à Ryad (avec Schneider Electric) et en Asie (voir ci-après).
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    Flash info DD : entretien avec Michel Puech et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-entretien-avec-michel-puech-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 26 Oct 2011 13:34:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-entretien-avec-michel-puech-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Michel Puech est un philosophe de formation classique, qui s’est progressivement spécialisé dans l’analyse critique de la modernité. Il publie dans les domaines de la philosophie de la technologie, de la réflexion sur le « soutenable » et plus largement sur les nouveaux systèmes de valeur. Son travail actuel se concentre sur la notion de sagesse. Ses publications récentes sont Homo Sapiens Technologicus. Philosophie de la technologie contemporaine, Philosophie de la sagesse contemporaine (Le Pommier, 2008) et Développement durable : un avenir à faire soi-même (Le Pommier, 2010). Il est maître de conférence en philosophie à l'Université de Paris-Sorbonne. Pour en savoir plus sur ses travaux... CGE : Vous pouvez nous parler de votre parcours professionnel ? M.P. : J’ai fait mes études supérieures à L’Ecole normale supérieure de Saint Cloud, puis j’ai rédigé une thèse sur Kant, c’est une base de formation classique qui permet d’être crédible, aujourd’hui je m’en suis éloigné. Je savais déjà à l’époque que je voulais aller ailleurs, explorer un champ moins conventionnel mais je devais faire d’abord mes preuves, c’est comme cela que cela fonctionne un peu partout, et encore plus en France. En poste j’ai commencé à développer ce qui m’intéresse plus particulièrement : la réflexion sur la modernité, et plus exactement sur les systèmes de valeurs de la modernité. Le domaine dans lequel j’ai acquis le plus de compétences, c’est la philosophie de la technologie, secteur bien exploré dans le monde mais peu en France. Plus spécifiquement je me suis consacré à l’éthique appliquée, un champ dans lequel vous trouvez deux approches : la première est l’éthique de l’ingénieur, une approche assez classique, comparable à celle de l’éthique de la médecine ;  la seconde, celle que j’ai choisie, s’occupe des technologies du quotidien, c'est-à-dire de l’impact de ces technologies sur les individus d’un point de vue psychologique, éthique ou moral. Je développe cela un peu au sein de l’université, où je commence à faire des cours sur l’éthique du business par exemple, un peu plus dans les grandes écoles, qui sont plus dynamiques, et aussi en entreprise, car j’ai toujours souhaité garder un lien avec ce monde. Mon objectif est de savoir de quoi je parle lorsque je parle d’interface informatique avec mes étudiants par exemple, je suis assez partisan des philosophes qui ont l’expérience du terrain. J'associe donc des réflexions fondamentales et des expériences appliquées. Aujourd’hui je trouve que les entreprises sont sincèrement en demande de réflexions de ce type là. Par exemple, elles ont des demandes sur les valeurs associées au collaboratif, au secret, à la transparence ou encore à l’organisation. Ces demandes peuvent déboucher sur des missions concrètes pour des entreprises qui ont laissé vieillir leur système de valeurs internes et qui se retrouvent incapables de rénover leur organisation pour s’adapter à leur environnement.

    CGE : Vous intervenez directement en entreprise pour donner ces bases de réflexion ? M.P. : Oui, cela arrive, mais souvent, en fait ce sont les consultants qui me (nous) consultent. J’essaye de raccourcir les cycles de transmission des réflexions issues du monde savant des colloques et de la recherche vers les entreprises, via l’entremise des consultants en stratégie/organisation ou en communication. Le bon exemple est la notion de care (le soin), qui est apparue dans les années 80 dans le monde académique et qui a mis 20 ans pour atteindre la sphère des entreprises et des organisations professionnelles. Il m’arrive quand même de travailler directement avec des cadres dirigeants. J'ai conseillé des fabricants qui ne comprenaient pas les raisons du rejet de leur technologie par les consommateurs. Il s’agit bien là d’un travail philosophique sur la symbolique (de la communication, de la mobilité, de la nourriture, etc.), une réflexion dont les dirigeants se dispensaient jusqu’alors. De façon plus générale nous disposons de technologies extraordinaires mais nous souffrons d’une absence d’outils pour analyser le rapport des gens avec les objets ou les technologies. Il y a un gros déficit de compétences dans le domaine des sciences humaines chez la plupart des personnes en position de décider ou de créer dans notre société ; et ce n’est pas leur faute, c’est celle de leur formation et de leur environnement.

    CGE : Quelle est alors, selon vous, la place des sciences humaines dans l’enseignement supérieur ?

    M.P. : Elle n’est pas assez importante bien sûr et il semble aujourd’hui que tout le monde soit d’accord avec cela. Mais si l’on y réfléchit un peu plus il me semble que le problème est plus grave encore : ce n’est pas celui d’un déséquilibre entre les disciplines mais celui de la notion même de discipline, c’est l’idée même de territoire disciplinaire qui n’a plus beaucoup de sens. Dans la réalité des entreprises, il y a de moins en moins de territoires et de sectorisation par compétences ; on s’aperçoit que ce qui est productif ce sont les procédures ou les groupes ou les gens capables de faire du marketing alors qu’ils sont chimistes tout en comprenant comment marche l’informatique. Un diplômé d’une école de commerce qui comprend les problèmes techniques est quelqu’un de précieux, le diplôme de base perd alors de son importance. Mais cette déterritorialisation se heurte au modèle machiniste de l’entreprise tel qu’il a été pensé il y a un siècle ou deux et dont nous ne sommes pas encore sortis. Dans ce modèle, les gens sont considérés comme des machines, alors qu’ aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, ce que peut faire une machine c’est une machine qui doit le faire, et l’avenir de notre économie est dans ce que seul les humains savent faire, à savoir le soin, les services à la personne bien sûr mais surtout les activités créatives, celles qui dépendent de l’émotionnel ; tout cela ne dépend pas de la territorialisation dont je parlais précédemment. Il est clair que notre éducation est en retard par rapport à cette réalité et c’est une chose terrible à admettre pour nous les enseignants car nous devrions être en avance. Les logiques de compétition sélective, de compétences disciplinaires sont aujourd’hui dépassées car elles courent après la réalité alors que nous devrions avoir quelque chose à apporter à la réalité. CGE : Le développement durable relève-t-il de cette déterritorialisation dont vous parlez ? M.P. : Oui, les problématiques soulevées par le développement durable demandent des spécialistes de tout et donc de rien, des personnes qui en fait associent des compétences et qui surtout ne cloisonnent rien. Ceci ne veut pas dire que nous avons besoin uniquement de « généralistes » du développement durable, loin de là ; bien sûr il faut des personnes avec des compétences spécifiques mais aujourd’hui celles-ci n’ont de valeur que si elles sont servies par des compétences humaines. CGE : L’enseignement des sciences humaines est-elle une des voies pour casser ces territoires ? M.P. : Oui c’est un des éléments de la mixture ; les sciences humaines doivent être plus présentes dans les écoles d’ingénieurs mais la réciproque est aussi vraie, les sciences humaines doivent s’imprégner d’une partie des enseignements des écoles d’ingénieurs. Et il faut évidemment remettre en question la manière de les enseigner au même titre que les autres disciplines ; il faut décloisonner toutes les disciplines mais aussi formation et vie « réelle » ou vie professionnelle, cela veut dire passer à des savoirs beaucoup plus pragmatiques et adaptables, exactement ce que les gens ne font aujourd’hui qu’après l’école. CGE : Y a-t-il des formes de pédagogie qui permettent ce décloisonnement entre formation et vie professionnelle ? M.P. : Oui la pédagogie par projet notamment et d’autres formes de pédagogie innovantes qui sont en train d’être inventées là ou la créativité des enseignants peut être stimulée par une demande clairement formalisée. Pour être plus précis c’est dans la formation continue ou au sein de formations comme les mastères spécialisés, par exemple, que vous trouvez aujourd’hui un public en capacité de faire évoluer les outils pédagogiques des enseignants car une grande partie de ce public a déjà eu une expérience professionnelle. On est donc en train d’inventer ce qui à coup sûr sera l’avenir, c'est-à-dire une formation qui sera étalée tout au long de la carrière professionnelle et une vie où il n’y a pas de phase de formation « en dehors de la vie réelle ». C’est un des décloisonnements majeurs. CGE : L’enseignement supérieur est-il sur cette voie aujourd’hui ? M.P. : Oui forcément, mais beaucoup plus aux Etats-Unis qu’en France. J’y ai été frappé par la capacité des universitaires du monde des humanités à se mettre en posture de répondre à la demande du secteur des entreprises et à la demande sociale en fait, celle des acteurs de l’entreprise mais aussi des consommateurs et des régulateurs (pouvoirs publics par exemple). La perméabilité entre le monde de l’entreprise et le monde de l’enseignement, et je parle plus spécifiquement des humanités puisque c’est ce que je connais le mieux, est assez faible en France, ce qui a aussi pour corollaire l’absence de tout ou partie d’une culture issue du monde de l’entreprise au sein des universités. Il ne s’agit pas de l’argent ou du profit, bien sûr, je veux parler de la culture de projet ou encore de la responsabilité. La demande étudiante en termes de formation sur les questions humaines et sociales, par exemple, est pourtant bien présente et je crois qu’il faut surfer sur les aspirations des étudiants, sur leur idéalisme, au lieu de les dissuader, et trouver comment l’investir. CGE : Pour revenir à votre champ d’investigation personnel, peut-on enseigner l’éthique et comment ? M.P. : Oui, sauf qu’il faut comprendre ce que veut dire enseigner. D’abord il y a des outils, des notions dont il faut comprendre le fonctionnement et ensuite l’utilisation qu’on en fait, comme une équation. Celui qui a compris ce qu’est un système déontologique d’obligation  ou un système de responsabilité conséquentialiste va pouvoir mieux discuter avec le conseiller municipal, les syndicalistes ou avec son service qualité par exemple. Cela reste des outils qui ne vous donnent pas de la valeur humaine mais vous aident à mieux faire qu’en vous fiant uniquement à votre propre intuition. Enfin, l’enseignement de l’éthique ne se justifie que dans une société où il y a une demande sociale qui va dans ce sens, et il y en a une aujourd’hui, vis-à-vis de l’éthique du soutenable, de la responsabilité sociétale. CGE : Vous dites qu’il y a une demande de la société et notamment aussi des entreprises concernant l’enseignement de l’éthique, ces dernières sont-elles sincères à votre avis ? M.P. : On peut difficilement répondre à cette question et d’une certaine façon peu importent les motivations des entreprises. La réalité est qu’elles ont besoin, pour attirer des gens de valeur, de connaître leur système de valeurs et surtout de les partager pour les garder en leur sein. De plus, aujourd’hui, si vous savez produire du pétrole ou fabriquer des ordinateurs mais que vous avez l’image d’une personne ignoble, à tort ou à raison, votre situation est aussi grave que si vous aviez un problème de fabrication. Donc c’est aussi le marché qui impose aux entreprises de clarifier leur système de valeurs et leurs clients se positionnent aussi en fonction de cela. Prenons l’exemple des opérateurs de téléphonie française, vous ne trouverez peut-être pas les mêmes types de clients, quant à leurs valeurs personnelles, chez Orange ou chez Free. De même qu’un fabricant de chaussures qui recourt au travail d’enfants via la sous-traitance peut se voir pénaliser gravement s’il ne change pas ses pratiques rapidement. Cette question engage la pérennité économique de l’entreprise et donc sa stratégie. CGE : A-t-on besoin du regard critique propre à la philosophie dans l’enseignement ? M.P. : Oui, et par critique en philosophie on entend évaluation et non dénigrement. Les sciences humaines et leur enseignement apportent une partie essentielle à la capacité d’évaluation qu’un individu peut avoir de l’information qu’il cherche ou qu’il reçoit durant sa vie. Il faut transmettre une sorte de culture commune du recul qui permette aux individus d’adopter des positions responsables. Et c’est à mon avis la véritable valeur ajoutée que peut apporter l’enseignement supérieur dans nos pays de culture humaniste, sinon nous ne formerons rien de plus qu’un ingénieur totalement mécaniste, pour ne prendre que cet exemple. Cette transmission d’une culture du recul par le biais de l’enseignement supérieur ne peut cependant se faire efficacement que dans le cadre d’une confrontation avec la réalité lorsqu’il est question d’éthique professionnelle. C’est pourquoi les mastères spécialisés ou la formation continue sont aujourd’hui les formations les mieux adaptées. Je ne vois donc pas l’intérêt de décloisonner pour décloisonner au sein des formations initiales si l’on n’introduit pas des formes de pédagogie qui conduisent à une confrontation avec la réalité et, de façon plus globale, si l’on ne conçoit pas les institutions d’enseignement comme des réservoirs dans lesquels on vient piocher selon ses besoins tout au long de sa vie. Regardez ce qui se passe avec internet : la transition est déjà en marche, cette technologie est un formidable outil de décloisonnement et il apporte une réponse là où l’enseignement supérieur reste muet. Ce que nous pouvons faire aujourd’hui, entre autres, c’est alimenter ce réseau avec des informations de qualité et fournir à nos étudiants les outils pour l’utiliser de façon critique et productive. CGE : Un des enjeux de l’enseignement est donc d’apprendre à discriminer l’information ? M.P. : Exactement, il existe une notion en anglais qui est la « literacy », que l’on traduit en français par « littératie ». Il s’agit des connaissances minimales à avoir sur un peu tous les sujets pour pouvoir s’en sortir. Ce serait plutôt le rôle des médias et d’internet de transmettre une littératie de base, tandis que l’enseignement supérieur, me semble-t-il, doit faire exister une forme supérieure de cette littératie. En pratique c’est ce que font à peu près les grandes écoles généralistes. CGE : Justement que pensez-vous des grandes écoles ? M.P. : Déjà c’est un système franco-français et il est très difficile de faire comprendre la séparation entre grandes écoles et universités à un auditeur étranger. C’est une situation historique sur laquelle je ne reviendrai pas. Mais elle repose au départ sur une différenciation entre ce qui est ouvert à tous et ce qui tire de la valeur de la sélection, et c’est à mon sens une grave erreur. Nous avons un problème en France avec la sélection, qui est perçue comme une punition alors qu’elle devrait être vue comme l’opportunité offerte à tous d’accéder à une élite dont nous avons besoin.

    Propos recueillis par Gérald Majou de la Débuterie Chargé de mission Développement durable - CGE

    Actualités DD dans les écoles

    Forte de l’expertise de son laboratoire de recherche dans le domaine des éco-matériaux, l’Ecole supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Caen (ESITC Caen) lance le projet VECOP pour le recyclage des coproduits coquilliers en éco-pavés urbains. En savoir plus

    Le 8 septembre dernier, le bureau des élèves de l’ESC Pau a lancé une initiative originale dans le cadre de la semaine d’intégration. Les étudiants qui intègrent le programme Grande Ecole participent ainsi à une opération de nettoyage du Bois de Pau. Une opération originale qui veut sensibiliser les jeunes au respect de l’environnement et s’inscrit parfaitement dans la politique Développement Durable de l’ESC Pau. Rappelons en effet que la pédagogie inclut des modules de cours sur cette problématique. L’ESC Pau présente ainsi aux étudiants une forme alternative à la voie professionnelle classique, en leur montrant que l’on peut concilier efficacement engagement et carrière. Télécom Bretagne vient de signer une convention de partenariat avec le magazine Bretagne Durable, association de loi 1901. Ce partenariat s’inscrit pleinement dans le cadre de la démarche Développement durable et responsabilité sociétale de l’Ecole. En savoir plus Initiative originale pour une école d’ingénieurs, l’École des Mines de Nantes a inauguré une chaire « Développement humain durable & territoires », le 12 septembre, avec le parrainage de Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France à l’ONU, et en présence de Chris Vanden Bilcke, correspondant du Programme des Nations Unies pour l’environnement auprès de la Commission européenne. En savoir plus.

    La Fondation HEI-Ingénieur pour le monde et la Fondation Spie batignolles s'unissent pour plus de solidarité dans l’éducation. Portant l’une et l’autre le même objectif de mécénat de solidarité en faveur de l’éducation des jeunes, les deux fondations ont signé une convention partenariale afin de permettre à des bacheliers d’origine modeste, issus de l’un des 72 lycées du Nord-Pas-de-Calais partenaires des « Cordées de la réussite de l’école d’ingénieur HEI », d’intégrer le cursus ingénieur généraliste de l’école. En savoir plus

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    La mise en place d’un enseignement primaire bilingue : le projet ELAN-AFRIQUE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mise-en-place-dun-enseignement-primaire-bilingue-le-projet-elan-afrique/ Mon, 03 Oct 2011 13:34:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mise-en-place-dun-enseignement-primaire-bilingue-le-projet-elan-afrique/ L’AUF, l’OIF, l’AFD et le Ministère français des Affaires étrangères et européennes ont cosigné le jeudi 8 septembre 2011 à Paris, au siège de l’OIF, une convention portant sur le déploiement d’ELAN-AFRIQUE « École et langues nationales en Afrique », nouvelle offre francophone en matière d’enseignement bilingue.

    Cette nouvelle initiative vise à accompagner les pays d’Afrique sub-saharienne francophones dans le développement d’une éducation primaire de qualité. Pour cela, elle entend faciliter l’implantation d’un enseignement bilingue alliant langues nationales et français, en particulier dans les zones rurales pour enrayer l’échec scolaire dû à la difficulté d’acquisition de la langue française. Les quatre institutions se sont entendues pour adopter la mise en place de stratégies d’apprentissage qui tiennent compte non seulement de la langue partagée, le français, mais aussi des langues nationales en présence. (voir CP)]]>
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    2011 La concrétisation du changement : dossier du MESR sur la rentrée universitaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2011-la-concretisation-du-changement-dossier-du-mesr-sur-la-rentree-universitaire/ Mon, 03 Oct 2011 13:34:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2011-la-concretisation-du-changement-dossier-du-mesr-sur-la-rentree-universitaire/ Le dossier]]> 20625 0 0 0 Les Équipes transverses, un dispositif clé pour la performance de l’Alliance Renault-Nissan https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-equipes-transverses-un-dispositif-cle-pour-la-performance-de-lalliance-renault-nissan/ Mon, 03 Oct 2011 13:34:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-equipes-transverses-un-dispositif-cle-pour-la-performance-de-lalliance-renault-nissan/ Les équipes transverses ont été introduites chez Nissan en 1999 et ont contribué à l’élaboration du « Nissan Revival Plan ». En 2005, Renault adopte à son tour ce dispositif et s’appuie aujourd’hui sur dix équipes transverses rattachées directement à la direction générale. Leur activité consiste à traquer les opportunités de progrès au sein de l’entreprise.

    Les équipes transverses chez Renault : Chaque équipe travaille un thème spécifique avec une approche transversale et innovante : politique de sourcing, optimisation des investissements, réduction de la complexité produit, valeur client, ventes et marketing, management, ressources humaines... Le but de l’équipe est de travailler dans la plus grande transversalité pour proposer à la direction générale des ruptures et générer de la performance. Ces 10 équipes transverses, s’appuyant sur des outils qu’elles développent et des benchmarks, ont un rôle d’aiguillon chargé d’apporter des idées nouvelles. Quels sont leurs principes de fonctionnement ? Les équipes transverses sont constituées autour d’un « leader », membre du Comité de Direction, et animées par un « pilote », choisi parmi les cadres à haut potentiel. Elles sont constituées d’une quinzaine de cadres, tous volontaires, appelés « équipiers ». Elles présentent leurs conclusions trois fois par an devant le Directeur Général délégué aux opérations. Les équipiers consacrent environ 25% de leur temps à leur équipe transverse et y restent en moyenne deux ans. Quel est le profil des équipiers ? La diversité des équipiers est un facteur clé de la réussite d’une équipe. Issus de l’ingénierie, des ventes, des fabrications, des achats, de l’informatique, ou de tout autre métier de l’entreprise, ils sont proposés par leur hiérarchie pour leur capacité d’analyse et leur créativité. A leur entrée dans l’équipe, ils suivent une formation à l’analyse sociologique des organisations, à la résolution de problèmes et à la prise de parole en public. Les équipes transverses contribuent également, par leur fonctionnement, à l’identification des talents. Qu’est-ce qui rend ce dispositif efficace ? La philosophie des équipes transverses chez Renault, comme chez Nissan, c’est qu’il n’y a pas de sujets tabous. Chaque équipe a carte blanche pour challenger les métiers et creuser les pistes de gains qui lui semblent intéressantes. L’important est de s’appuyer sur une analyse solide de l’existant et apporter des éléments de benchmark venus d’autres entreprises. Un autre principe clé des équipes transverses est de s’assurer de l’adhésion des métiers concernés avant chaque nouvelle proposition, car en effet, la mise en œuvre des propositions validées est par la suite à la charge des opérationnels.
    Anne Tran, Renault

    Les équipes transverses de Renault pilotées par Anne Tran...

    Anne Tran est diplômée de l’ESCP. Elle entre chez Renault comme Zone Manager à la direction de l’après vente. Elle rejoint ensuite la Direction de la Qualité, puis est en charge de la mise en place de Six Sigma chez RCI Banque, la filiale financière de Renault. Elle est ensuite nommée General Manager chez Nissan au Japon, en charge de projets d’optimisation de la performance. Elle prend la Direction des Equipes Transverses à son retour chez Renault en 2009, au sein de la Direction déléguée à la Présidence.
     
    Comme exemple de réalisation, on peut citer le concept-car « Moka » issu de la réflexion sur la mobilité urbaine de demain de l’équipe transverse « business development », et qui arrivera prochainement sur le marché français sous le nom de Twizy - un véhicule électrique à 2 places.
    Projet Moka - Renault Twizy 01
    Projet Moka - Renault Twizy 02
    Projet Moka - Renault Twizy 03
    Projet Moka - Renault Twizy 04
    Projet Moka - Renault Twizy, voiture 100% électrique

    En savoir plus sur MOKA,

    Les enquêtes clients (faites à Amsterdam, Londres, Paris, Rome) montrent le potentiel d’un petit véhicule urbain : - En France 30 % des foyers sont composés d’une seule personne. - 50% des déplacements se font sur moins de 3 km, avec un seul passager dans 80% des cas. - Solution à la congestion et aux problèmes de parking. - Plus agile qu’une voiture, plus sûr qu’un scooter. - Les tests montrent un gain de temps de 20 % sur les déplacements en ville. Concept : Le « chaînon manquant » en ville :
    • petit véhicule urbain, 2 places,
    • plus agile qu’un VP,
    • plus efficace que les transports en commun,
    • plus sûr et plus confortable qu’un 2 roues,
    • facile à conduire pour tous,
    • prix (hors batteries) proche d’un scooter,
    • test de validation en circulation urbaine.
    Sur la base de ces études, le projet Moka a été inscrit au plan produit Renault.
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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-8/ Mon, 03 Oct 2011 13:34:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-8/ Ce numéro de Grand Angle est dédié aux sciences humaines et sociales, qui sont loin d’être un sujet nouveau pour les grandes écoles. En 1996, la CGE en avait fait le thème de son congrès annuel, qui avait révélé à quel point étaient intégrées dans l’enseignement de l’ingénierie et du management ces sciences dites «molles ». Un qualificatif bien injuste, en ce qu’il évoque un manque de colonne vertébrale, un assoupissement de l’esprit, une absence de résistance vitale ; bien au contraire ces disciplines étayent nos propositions pédagogiques par leurs mises en perspective, leurs éclairages sur la place et le rôle de l’ingénieur ou du manager dans son cadre professionnel et personnel, les liens qu’ils établissent avec le fonctionnement de la société dans son ensemble. Elles sont le socle de ce que les Anglo-saxons appellent « liberal arts », « humanités » chez nous, et constituent ce qui permettra au diplômé fort d’un vrai métier de s’adapter à une réalité complexe toujours plus mouvante : en des temps incertains, la culture fera la différence.

    Notre séminaire de Lyon sur le thème des compétences ne manquera pas de les évoquer.]]>
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    Développement durable : la CPU et la CGE avancent conjointement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developpement-durable-la-cpu-et-la-cge-avancent-conjointement/ Wed, 26 Oct 2011 13:34:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developpement-durable-la-cpu-et-la-cge-avancent-conjointement/ Le comité Développement durable de la Conférence des présidents d'université et la commission Développement durable de la Conférence des grandes écoles se sont réunis pour la première fois en assemblée plénière le 14 septembre au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Paris. Louis Vogel, président de la CPU, et Pierre Tapie, président de la CGE, ont présenté les grandes orientations des deux conférences en matière de développement durable devant plus de 150 participants : présidents, directeurs, référents Développement durable des établissements et parties prenantes du monde de l’enseignement supérieur.

    Suite aux travaux communs menés depuis 2009, cette réunion a permis de présenter :
    • le processus de labellisation proposé par la CPU et la CGE dont les grandes orientations seront présentées avant la fin de l’année 2011,
    • le « référentiel Plan vert » dans sa nouvelle version applicable en vue de la campagne 2012.
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    Entretien avec Jacques Benoit, entrepreneur autodidacte... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jacques-benoit-entrepreneur-autodidacte/ Mon, 03 Oct 2011 13:34:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jacques-benoit-entrepreneur-autodidacte/ Jacques Benoit né en 1943, autodidacte de formation, a été chef d’entreprise pendant 30 ans. En 1970 il crée « Jacques Benoit SA » spécialisée dans l’importation, le traitement, le conditionnement et la commercialisation de graines salées, fruits secs et pop-corn. Cette entreprise employait 160 personnes, était parmi les plus importantes du secteur et avait pour clientèle toute la grande distribution. Ses produits étaient vendus sous la marque Benoit ou à marque distributeur. Son chiffre d’affaires s’élevait à 40 millions d’euros. Son originalité sociale la rendait très médiatique puisque pendant plus de 20 ans Jacques Benoit a été noté et élu par ses salariés.

    En 1997, suite à des difficultés économiques, cette société a fait l’objet d’un reportage très remarqué dans l’émission « Capital » : « Adieu Patron ». Depuis le début de 1998, après avoir quitté l’entreprise, Jacques Benoit fait des conférences à tous publics, intervient dans les écoles d’ingénieurs et de commerce. Il est également conseil en entreprise sur l’éthique et le développement durable. Il est l’auteur de cinq livres : L’entreprise démocratique, avec Damien Yurkievich aux Éditions Chroniques Sociales en 1994 Graine d’Éthique aux Presses de la Renaissance en 2000 Pédagogie de l’Éthique aux Éditions EMS en 2005 qui a reçu le 27 novembre 2006 le Prix spécial du Jury du 12ème Prix Rotary du livre d’entreprise 2006 50 idées pour refonder le capitalisme à la Société des Écrivains en 2010 et en 2009 crée son blog... Il édite régulièrement Le livret blanc de l’éthique (7ème édition en 2010) qu’il remet gracieusement à l’issue de toutes ses interventions et à la disposition de tous ceux qui le lui demande par mail...   CGE : Vous êtes particulièrement connu pour votre parcours de chef d’entreprise et pour la place que vous avez toujours donnée aux salariés en les considérant avant tout comme des citoyens économiques. C’est ainsi que vous êtes le premier patron à avoir été réélu démocratiquement chaque année par vos salariés et qu’encore aujourd’hui nombreux sont les témoignages d’amitié et de soutien qui paraissent sur vos outils de communication. Qu’avez-vous gardé de cette incroyable expérience de manager ? Que pourriez-vous dire aujourd’hui à chacun d’entre eux pour encourager leur carrière ? J.B. : La leçon que j’ai tirée de cette expérience originale de démocratie dans l’entreprise, c’est qu’au-delà des besoins matériels de salaire, de conditions de travail… les salariés ont un besoin fondamental de reconnaissance qui passe bien sûr par l’information et l’implication. Le salarié d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier : il est instruit et est à même de comprendre les problèmes d’entreprise ; dans cette logique il doit aussi être citoyen dans l’entreprise ; cette entreprise dont il tire 90 % de la qualité de sa vie ; cette entreprise dans laquelle il passe la moitié de son temps ; il doit avoir un pouvoir non pas lié à la propriété mais à son travail. Il y a un déséquilibre indécent entre le pouvoir des actionnaires et le pouvoir des salariés qui explique toutes les délocalisations abusives et tous les licenciements abusifs ; c’est par la réforme de l’entreprise que nous refonderons le capitalisme dont tout le monde s’accorde à voir qu’il dérape. A ces jeunes en début de carrière j’ai envie de dire « donnez du sens à votre futur métier ; que vos critères de choix ne soient pas uniquement financiers ou sociaux ; vivez votre métier comme une vocation dans le désir d’être utile et d’apporter aux autres ». CGE : Les sciences humaines et sociales sont de plus en plus présentes au cœur de la stratégie de développement des entreprises. Quelles sont, selon vous, les pratiques les plus urgentes à généraliser et quels sont les écueils à éviter ? J.B. : Il y a urgence à instaurer des cours d’éthique dans toutes les grandes écoles et à faire comprendre que l’éthique n’est pas qu’un outil marketing et social mais une démarche de fond dans le souci de donner du sens à son travail et à sa vie : « chacun est seul responsable de tous » disait Antoine de Saint-Exupéry. L’écueil à éviter est « l’éthiquement correct ». L’éthique n’est pas seulement le respect de la loi mais aussi la capacité de se rebeller, d’innover, de prendre conscience que notre monde évolue et que les vérités d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui. Pourrait-on revenir à l’esclavage ? Pourrait-on revenir sur le droit de vote des femmes ? Pourrait-on revenir à la ségrégation comme aux États-Unis d’il y a cinquante ans ? Pourrait-on revenir à l’apartheid ? CGE : Vous êtes consultant et formateur dans les entreprises, mais également dans les grandes écoles sur l’éthique et le développement durable. Que vous apportent ces interventions ? Comment transmettez-vous votre expérience et votre savoir ? J.B. : Ces interventions m’apportent le bonheur de transmettre à ceux que je rencontre mon expérience y compris mes échecs et les leçons que j’en ai retirées. Comme je le leur dis souvent : je ne suis pas un professeur mais un témoin ; je dis ce que j’ai vécu, ce que j’ai compris. Je ne me présente pas comme un moraliste ou un donneur de leçons mais montre une direction, celle de l’éthique. J’essaie de faire comprendre que plus on est dans cette direction plus on se donne les moyens de surmonter toutes les difficultés voire les épreuves ou les échecs qui se présenteront à chacun ; que l’éthique est un facteur de performance personnelle et professionnelle et le développement durable tout simplement son application à l’échelle de la planète. Sur le plan pédagogique, je privilégie l’interactivité en alternant témoignages, cas d’école et débats. CGE : Quels sont vos chevaux de bataille aujourd’hui pour porter la parole d’un grand entrepreneur autodidacte et donner de l’écho à vos principes philosophiques et humains ? J.B. : Mes chevaux de batailles sont l’éthique et la réforme de l’entreprise. Faire comprendre que l’éthique est une chance pour chacun d’entre nous, pour l’entreprise, pour le capitalisme, pour la planète, pour nos enfants et petits-enfants. La génération actuelle n’a plus le choix : cette chance, elle doit la saisir. Dans cette logique je prône la réforme de l’entreprise en promouvant l’égalité de droits et de devoirs entre ses deux partenaires principaux que sont les actionnaires et les salariés. Ce sont d’ailleurs les deux thèmes fondamentaux que je développe chaque semaine sur mon blog.
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    Véronique Richard, directrice du CELSA Paris-Sorbonne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/veronique-richard-directrice-du-celsa-paris-sorbonne/ Sat, 22 Oct 2011 13:34:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/veronique-richard-directrice-du-celsa-paris-sorbonne/ Professeur des universités, elle est depuis 2004 directrice du CELSA, grande école en sciences de l’information et de la communication, rattachée à l’Université Paris-Sorbonne, qui dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité et ressources humaines. Responsable du département Ressources humaines pendant plus de 10 ans, ses recherches se situent aux croisements de l’éthique, la communication et le management.

    CGE : Vous dirigez le CELSA depuis 2004 et menez des activités de recherche et d’enseignement dans de nombreux domaines liés aux sciences humaines et sociales. Quelles passerelles et quelles synergies pourriez-vous souligner entre les fondamentaux de vos recherches, la pédagogie de vos enseignements et la stratégie managériale de votre établissement en matière de SHS ? V.R. : Il y a en effet dans mon parcours une conjonction de facteurs, d’opportunités et d’événements qui m’ont portée vers la direction du CELSA et ont contribué à forger une certaine vision de ce que doit et peut apporter notre école ; elle m’a aussi inspirée une certaine approche de la stratégie à mettre en œuvre pour mener à bien nos missions et nos projets. Nul doute que l’appui sur les sciences humaines et sociales et sur les sciences de l’information et de la communication en particulier ait joué un rôle essentiel dans ma façon d’aborder les orientations stratégiques et managériales. Je remonterai volontiers à mes études en Sorbonne et à l’Ecole du Louvre pour me souvenir des leçons inoubliables de plusieurs grands maîtres comme Pierre Brunel ou Christiane Desroches Noblecourt qui m’ont profondément marquée ; ces deux univers de profonde culture et d’intense densité intellectuelle m’ont conduite par reconnaissance et fidélité à intégrer l’une des composantes de l’Université, le CELSA, au tout début de ma carrière. J’y ai trouvé une communauté ouverte, faite de liens entre des acteurs d’horizons diversifiés, universitaires, professionnels, représentants des médias, syndicalistes, étudiants, créant par leur rencontre un pont entre des univers non pas exclusifs mais liés. J’ai aussi eu la chance d’avoir eu un parcours atypique, puisque j’ai, au sein de l’école, exercé tout d’abord des fonctions administratives comme responsable de la formation continue puis en faisant fonction de secrétaire général avant d’entamer une carrière d’enseignant-chercheur qualifiée en sciences de l’information et de la communication. Ces différentes et souvent concomitantes fonctions m’ont encouragée à porter attention aux différentes dimensions de la fonction managériale : humaine, universitaire, organisationnelle, institutionnelle, budgétaire... L’atypie qui caractérise ma carrière trouve sans doute sa ligne directrice dans les problématiques de recherche et les enseignements que j’ai pu dispenser sur la communication managériale et organisationnelle et l’éthique dans les relations de travail. Ces thématiques entrecroisent plusieurs disciplines en sciences humaines : sociologie des organisations, ethnologie, sémiologie, philosophie, mises en perspective sous l’angle communicationnel. Elles m’incitent à analyser les logiques d’acteur et à définir des principes et des pratiques de coopération fondés sur l’écoute et la prise en compte de points de vue divers. Persuadée que les sciences humaines et sociales et les sciences de l’information et de la communication constituent une dynamique vive permettant d’éclairer et d’accompagner les mutations sociales, technologiques ou économiques, souvent inattendues et violentes du monde actuel, je défends le modèle agile qu’est le CELSA, son positionnement et sa posture. CGE : La place des femmes dans les entreprises ou dans les institutions est souvent en question dans notre société actuelle. On parle de quota, de parité, d’équité et de plus en plus du fameux plafond de verre, expression apparue aux États-Unis à la fin des années 70 pour désigner le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes. Quel est votre point de vue sur cette situation et de manière générale quels sont, selon vous, les meilleurs leviers pour évoluer en la matière ? V.R. : Les métiers auxquels nous préparons en communication, en ressources humaines, en marketing, en publicité, en journalisme se sont, comme beaucoup d’autres métiers, très largement ouverts aux femmes, suscitant de nombreuses candidatures féminines. Nous sommes d’autant plus sensibles à l’insertion des jeunes étudiantes de ces filières et à leur parcours que la féminisation des métiers est souvent vue comme une possible dévalorisation et qu’en période de crise les conditions d’accès à l’emploi (durée de recherche, niveau de rémunération et nature des contrats) sont moins favorables pour les jeunes diplômées que pour leurs collègues masculins. De plus, le déroulement de carrière des femmes, dans nos métiers comme dans d’autres, connaît des ralentissements – souvent au motif des maternités – voire des arrêts plus fréquents et plus précoces que celui de leurs collègues masculins. Ces phénomènes récurrents sont largement médiatisés et ont fait l’objet de nombreux débats. Tout un arsenal de mesures réglementaires ou incitatives ont été prises, dont les effets, encore assez peu perceptibles, devraient se mesurer sur le moyen terme. Parallèlement, le rôle éducatif que nous avons à jouer est essentiel. Sur le plan de l’enseignement et de la recherche, en transmettant des éléments de connaissances statistiques, sociologiques, économiques, en développant des études de cas, en favorisant des recherches, en initiant des débats sur la place des femmes dans les entreprises ou dans les institutions, nous développons les questionnements et nous suscitons des réflexions qui pourront être relayées et propices à l’action. Nous avons aussi un rôle pour préparer et accompagner l’après-enseignement des étudiants comme des étudiantes : toutes les mesures prises par nos écoles pour favoriser leur insertion (ateliers de recrutement, forums, rencontres avec des professionnels) et suivre leurs carrières (constitution de réseaux, rencontres entre anciens et juniors, actions de formation continue) y contribuent. L’exemplarité ici comme dans d’autres domaines est vertueuse et les témoignages de succès et de partage peuvent apporter confiance et donner de l’élan. CGE : Les questions de la diversité, de l’ouverture aux étudiants internationaux et du développement de « stratégies durables » notamment, sont au cœur des problématiques des grandes écoles. Comment œuvrez-vous au CELSA pour répondre à ces enjeux ? V.R. : Je dirai que quasiment génétiquement le CELSA a toujours eu, du fait de ses objectifs initiaux (former des littéraires pour les métiers de l’entreprise) et de son ancrage dans les sciences et les métiers de l’information et de la communication (discipline transversale), la volonté d’être une communauté ouverte, soucieuse d’accueillir des publics diversifiés venant d’horizons et de formations différents. Les modalités d’accès et la structuration des études (entrée à plusieurs niveaux) sont pensées pour favoriser la mobilité et les passerelles entre domaines différents. Depuis plusieurs années, mondialisation, évolution des aspirations des jeunes, mesures incitatives pour faciliter les échanges accentuent notre responsabilité et amplifient les dispositifs d’accueil. Ainsi, à l’instar de nombreux autres établissements, pour favoriser l’ouverture sociale et la diversité, nous avons mis en place ces dernières années de nouveaux dispositifs d’information (site web, salons, visites, mobilisation de nos étudiants) ; nous avons fait évoluer nos concours, ouvert plusieurs de nos cursus de master 2 en apprentissage ; nous avons déployé notre offre de formation sur de nouvelles spécialités et noué des partenariats avec d’autres écoles (EMA, ENA, ENSCI, Université de Paris 6…). Quant à l’ouverture internationale, elle a été fortement encouragée là encore par le développement des partenariats initiés par les chercheurs de l’école et les possibilités de valider des périodes de formation ou de stage à l’étranger (semestre ou année de césure). Notre discipline et les métiers auxquels nous formons ne peuvent se penser sur des territoires fermés. CGE : Le CELSA est souvent qualifié d’OVNI dans le monde universitaire, mais à y regarder de plus près, une de vos principales qualités est de former des étudiants venus de tous les horizons, en maintenant une belle alchimie dans vos cursus, un juste équilibre dans vos promotions et une parfaite adaptabilité aux attentes du marché du travail. Quels sont les secrets de cette stratégie et de cette réussite ? V.R. : J’entends votre question comme une appréciation très positive de l’action que nous menons et j’en suis très honorée. Je nuancerai avec prudence en disant que l’alchimie et l’équilibre dont vous parlez sont un objectif constant et qui doit sans cesse être mis en avant. C'est une visée plus qu’un acquis. Cependant il est vrai que nous souhaitons l’équilibre et la « fertilisation croisée » entre enseignements théoriques, professionnels et méthodologiques. Les programmes sont toujours ternaires. Nous mobilisons en ce sens un corps enseignant diversifié : nos titulaires, nos associés et de nombreux professionnels experts en leurs domaines œuvrent ensemble et en concertation. Parler de synergie entre enseignement et recherche et entre universitaires et professionnels n’est pas un vain mot : c’est une visée constante. Nos instances, conseils d’administration, scientifique, conseils de spécialités, commissions pédagogiques et service d’observatoire des métiers sont constitués et réunis pour permettre la mutualisation et l’actualisation des connaissances et des programmes. La construction de nos cursus reflète cet objectif. Il y a une progression entre l’année de licence 3 (après deux années validées dans d’autres établissements variés) qui vise à consolider la culture générale et à initier à une grappe de métiers, l’année de master 1 qui permet d’amorcer la professionnalisation tout en consolidant les bases théoriques et l’année de master 2 qui permet une spécialisation dans un domaine. Le juste équilibre se situe entre expertise et adaptabilité. Les études doctorales et l’activité de recherche ont également cette double visée de formation théorique et appliquée à des terrains et des objets qui questionnent l’évolution de nos sociétés. CGE : Si vous aviez le pouvoir, et peut-être l’avez-vous ?..., de traduire et de transmettre dans la société le socle de culture générale et d’humanisme de votre établissement pour qu’il rayonne et profite à tout un chacun, telle une force irrésistible bienfaisante, comment imagineriez-vous sa propagation et quelles en seraient les vertus ? V.R. : Je ne peux certainement pas répondre seule à cette question. Il faudrait ici faire témoigner nos instances de tutelle, notre université, et la communauté « ouverte » qui constitue le CELSA en particulier les élèves, les enseignants, les administratifs, les professionnels, les chercheurs d’autres universités qui nous côtoient, travaillent avec nous et pourraient témoigner de cette « propagation ». S’il y a un esprit CELSA, je pense qu’il réside dans une dynamique portée par des visées d’ouverture, de rigueur, d’innovation et d’humanisme. Je croise en de multiples occasions des « celsiens » qui portent ces valeurs et savent et sauront les transmettre.
     

    Créé en 1957 au sein de la Faculté des Lettres de Paris, pour favoriser l’insertion professionnelle des littéraires, le CELSA est devenu une Grande Ecole rattachée à l’Université de Paris-Sorbonne spécialisée dans la recherche et la formation en information et communication. L’École mène une activité de veille scientifique et dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité et ressources humaines. Elle conduit aux diplômes de licence, master professionnel, master recherche, mastère spécialisé, doctorat, magistère et MBA. Les formations s’adressent aux étudiants (formation initiale) comme aux professionnels (formation continue).

    Attaché à la synergie entre monde universitaire et monde socio-économique, le CELSA entend aussi inscrire ses activités de recherche et d’enseignement de plus en plus à l’international et développe ses partenariats avec différents établissements en France et à l’étranger.
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    Faut-il traduire les sciences sociales ? Par Marie Meriaud-Brischoux, DG de l’ISIT https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faut-il-traduire-les-sciences-sociales-par-marie-meriaud-brischoux-dg-de-lisit/ Sat, 22 Oct 2011 13:34:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faut-il-traduire-les-sciences-sociales-par-marie-meriaud-brischoux-dg-de-lisit/ La question de la traduction des sciences sociales se pose pour au moins deux raisons : * La nécessaire circulation du savoir dans le monde impose aux chercheurs de se faire connaître et de connaître les différentes recherches en cours dans leur domaine * L’enjeu financier que représente la traduction des ouvrages et articles, leur publication en plusieurs langues suppose que les raisons de traduire et comment soient clarifiées

    Nous essaierons dans un premier temps d’analyser la réponse simple et immédiate à la question de la circulation du savoir : il faut écrire ou traduire en anglais et publier dans cette seule lingua franca. Ainsi les questions de la visibilité et de l’enjeu économique se trouveront réglées. L’argument majeur en faveur de cette politique est l’exemple des sciences dures. L’anglais s’y est imposé sans difficulté apparente et puisqu’il s’agit de sciences, il devrait en être de même pour les sciences sociales.

    Ce type d’argumentation s’appuie sur une pensée rationaliste et scientiste qui voyait dans la langue le vecteur de la construction de la vérité : « la lumière de l’esprit humain ce sont des mots clairs, épurés, en premier lieu, et purgés de toute ambiguïté, par des définitions exactes. La raison en est la marche, l’accroissement de la science en est le chemin et le bien de l’humanité l’aboutissement » (Hobbes Léviathan chap. V). Hobbes imaginait ainsi que la langue scientifique serait dépourvue d’enracinement historique, géographique ou plutôt que les langues pouvaient être équivalentes à partir du moment où elles seraient des langues « scientifiques, épurées et purgées ». Cet idéal de la correspondance des langues est encore en cours lorsque l’on suppose que traduire consiste à « passer d’une langue à une autre », qu’il s’agit essentiellement d’une question de vocabulaire et que pour faire court « pain = bread ». Mais la question de l’objet à traduire doit se poser : autant un atome ou un électron sont des objets scientifiques neutres sur lesquels les chercheurs du monde entier s’accordent, autant l’objet des sciences sociales est mouvant, subjectif, historiquement et géographiquement situé. A ce titre une note de recherche d’Yves Gingras et Sébastien Mosbah-Natanson, publiée en février 2010 dans la revue CIRST, analyse le résultat de la politique linguistique menée par deux revues de sciences sociales : Population et la Revue Française de Sociologie. Cette note soulève plusieurs paradoxes :
    • le choix de la traduction en anglais d’articles français (extraduction) est un choix coûteux qui, si elle rend la revue plus visible, attire des chercheurs étrangers et donc diminue d’autant le nombre d’articles de chercheurs francophones et diminue par là même leur visibilité internationale ;
    • l’objectif de faire mieux connaître la sociologie française à des lecteurs anglophones n’a pas rencontré le succès escompté, le concept même de sociologie ne recouvrant pas les mêmes domaines en France et dans les pays anglo-saxons.

    Par ailleurs, et cela n’est pas toujours soulevé, la lingua franca anglaise n’est pas toujours maîtrisée dans le monde entier au niveau où le discours sur la mondialisation le laisse entendre : une étude menée par la Commission européenne sur la maîtrise des langues de l’Union européenne par les citoyens européens est à ce titre significative... - 44 % des citoyens interrogés disent ne maîtriser que leur langue maternelle - 28 % affirment qu’ils parlent suffisamment une 2e langue étrangère pour participer à une conversation - 38 % de ces 28 % ont l’anglais comme seconde langue étrangère.

    Par ailleurs la compréhension des contextes culturels propres à la langue ne sont souvent pas connus même pour un chercheur maîtrisant l’anglais ou anglophone. Si, pour reprendre Georges Bernard Shaw, « l’Angleterre et les États-Unis sont deux cultures que séparent une langue commune », qu’en est-il alors d’un article de sociologie ou de philosophie français traduit en anglais et lu par un chinois ! La question de la compréhension des langues étrangères et a fortiori des travaux de recherche traduits ou produits en anglais est déjà limitée en Europe ; l’ancrage de la recherche en sciences humaines dans le contexte historique, géographique et culturel de son pays d’origine permet de penser que l’extrapolation à l’international irait dans un renforcement de l’incompréhension. L’objet même des sciences humaines conduit donc à conclure que la seule production en anglais n’augmente pas de façon significative la visibilité internationale de la recherche française en ce domaine. Il y a donc une problématique propre à l’objet des sciences humaines qui doit être prise en charge par la traduction. On trouve à ce propos une littérature assez dense qui soulève la question de la capacité du traducteur à traduire la spécificité culturelle des sciences sociales. Il s’agit en effet dans ces domaines de tenir compte de la dimension historique, sociologique, culturelle de l’œuvre produite, d’être à même pour le traducteur de mettre à distance sa propre culture et ses propres préjugés et enfin d’être capable de permettre au récepteur de comprendre non seulement le sens mais le contexte et la dimension culturelle de l’œuvre. Les questions que se posent ces chercheurs sur la traduction apparaissent assez vite à leur lecture comme le fruit d’une méconnaissance de ce qu’est la traduction professionnelle, de la découverte que traduire n’est pas un problème d’équivalent linguistique. Alors comment traduire les sciences sociales au sens de la traduction professionnelle ? Les études menées sur la traduction des sciences sociales par Bruno Poncharal dans un article appelé Le « Social science translation project » et la traduction des sciences humaines encouragent à la mise en œuvre d’une véritable politique de traduction en sciences humaines à la condition de considérer la traduction professionnelle non pas comme un simple instrument mais bien comme un « acteur essentiel de la production intellectuelle ». En effet, ne pas traduire c’est souvent écrire soi-même ses articles dans la langue dominante (l’anglais) et dans ce cas « cela implique le plus souvent qu'il faut adopter non seulement les concepts mais aussi les modèles qui ont été façonnés par les chercheurs appartenant à la communauté scientifique dominante, qui souvent se confond avec la communauté linguistique dominante. Or il n'est pas anodin que ces concepts et ces modèles soient forgés dans une langue en particulier qui elle-même reflète les expériences historiques et culturelles de ses usagers. Ce monolinguisme ne peut que mener à terme à un appauvrissement de la recherche en sciences humaines. » A ce stade nous pouvons avancer quelques certitudes :
    1. L’objet des sciences humaines est un objet éminemment culturel et donc enraciné dans la culture et la langue qui l’ont produite, il est dans l’incapacité d’être compris par un locuteur étranger sans la référence essentielle, et quelle que soit la forme que prend cette référence, à la culture dans laquelle il s’origine.
    2. Un traducteur professionnel n’est pas un linguiste mais un passeur interculturel. Dans la traduction la question de la langue est un prérequis, la compétence est celle de transférer le sens et la culture d’un texte rédigé dans une langue dans une autre langue et une autre culture. C’est donc l’inverse de la littéralité et de la fidélité absolue à la langue d’origine.
    3. La traduction ou la production de l’objet des sciences humaines dans la lingua franca (l’anglais) est un contresens puisqu’elle évacue par là même la spécificité des concepts et de l’argumentation dans la langue d’origine. La traduction en anglais ne peut s’adresser qu’à des locuteurs anglais à qui seront expliquées, en fonction de leur culture propre, les distinctions signifiantes et culturelles des concepts utilisés. Sans cela la réception des textes peut conduire à des incompréhensions qui nécessiteront, pour être dépassées, des médiations longues et coûteuses. La circulation des recherches en sciences sociales doit donc être faite dans la langue et la culture du récepteur, ce qui suppose de cibler les langues et les cultures à qui on souhaite s’adresser.
    4. La compréhension par les chercheurs eux-mêmes de ce qu’est la traduction professionnelle est une nécessité s’ils veulent pouvoir faire traduire dans les meilleures conditions leurs articles.
    5. La question du coût n’est pas un sujet, on a la traduction qu’on mérite, et un grand nombre de commentaires sur l’insuffisance qualitative des traductions devrait être mis en regard des moyens que l’on a été prêt à engager pour la réaliser.

    Enfin, et pour conclure, la circulation des œuvres et de la recherche en sciences sociales est une question éminemment politique à laquelle en France et en Europe la réponse apportée est celle d’Umberto Eco « la langue de l’Europe c’est la traduction ». L’effort politique mené dans la construction européenne et à l’ONU de traduire et d’interpréter dans toutes les langues présentes en leur sein n’est pas une utopie que les difficultés économiques des états devrait balayer d’un revers de main. Il en va de la diversité culturelle du monde et de la richesse des savoirs ainsi produits, de l’intercompréhension entre les peuples et du droit inaliénable de chacun de comprendre et d’être compris.

     

    L’Institut de management et de communication interculturels diplôme depuis 1957 des traducteurs et des interprètes de conférence reconnus et recrutés par les grandes organisations internationales et les institutions européennes. Outre la formation à la traduction qui est son cœur de métier, l’ISIT forme ses étudiants en cinq ans à la communication et au management interculturels, leur permettant d’intégrer les grandes fonctions de l’entreprise, sur des postes et des missions liées à leurs compétences interculturelles et multilingues : marketing, communication, ressources humaines, achats, export… les diplômés de l’ISIT se destinent à des carrières de cadres au sein d’entreprises internationales.

    L’ISIT fait partie de la CIUTI, consortium qui regroupe les 35 meilleures universités mondiales dans ses domaines de compétence, et est membre du réseau EMT (European Master’s in Translation Network), label délivré par la direction générale de la traduction de la Commission européenne. L’ISIT a rejoint en septembre 2010 la BEL (banque d’épreuves littéraires) pour permettre aux classes préparatoires de présenter son examen en un seul concours Normale Sup simplifié.
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    Pôle emploi relance une campagne pour les jeunes et l'alternance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pole-emploi-relance-une-campagne-pour-les-jeunes-et-lalternance/ Sat, 22 Oct 2011 13:34:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pole-emploi-relance-une-campagne-pour-les-jeunes-et-lalternance/ Pôle emploi relance une campagne mobile pour la rentrée, un service simple, efficace et gratuit, destiné aux jeunes et à l’alternance. Dernières minutes pour trouver son entreprise! Vous avez entre 16 et 25 ans, vous recherchez une entreprise en alternance. L’alternance est une réelle opportunité pour les jeunes qui souhaitent à la fois se former, acquérir une expérience et trouver un emploi rapidement. La rentrée est une période décisive pour se positionner sur les dernières offres et contrats disponibles. (voir CP)

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    Formation en santé et sécurité au travail dans l’enseignement supérieur en management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-en-sante-et-securite-au-travail-dans-lenseignement-superieur-en-management/ Sat, 22 Oct 2011 13:34:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-en-sante-et-securite-au-travail-dans-lenseignement-superieur-en-management/ L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) souhaite développer ses actions spécifiques d’accompagnement en direction des établissements d’enseignement supérieur en management (écoles de commerce et de gestion) dans l’optique de créer une culture de prévention chez les futurs managers et ingénieurs. Il s’agit de compléter leur offre de formation dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail (SST). Pour préparer le déploiement de ces actions spécifiques, l’Institut a commandé à l’institut LH2 une enquête auprès de ces établissements dans le but de déterminer comment ils appréhendent ces enjeux et de dresser un panorama de l’existant en matière d’enseignement SST.

    Depuis plusieurs années, l’INRS mène des actions d’intégration de la SST dans les cursus de l’enseignement supérieur. Une stratégie que le rapport du professeur William Dab, mandaté en 2008 par Xavier Bertrand, ministre du Travail, et Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour mener une réflexion sur la formation des futurs managers et ingénieurs, est venu confirmer en insistant sur la nécessité d’une formation initiale à la problématique de la santé et de la sécurité au travail. L’INRS a donc décidé de développer encore ses actions vers les enseignants en management et en commerce, afin de contribuer à enrichir l’offre de l’enseignement supérieur dans ce domaine. L'INRS a ainsi conçu une étude sur les pratiques, perceptions et projets des établissements d'enseignement supérieur en management, vis-à-vis de la SST et des risques professionnels.]]>
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    La parole à Alain Ayache, directeur de l'INP-ENSEEIHT https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-alain-ayache-directeur-de-linp-enseeiht/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-alain-ayache-directeur-de-linp-enseeiht/ Tous les établissements d’enseignement supérieur sont concernés par l'approche Compétences visant à faciliter l’insertion des jeunes diplômés dans les entreprises.

    Elle s’inscrit dans les changements mis en place au sein de l’Éducation nationale et dans le processus de Bologne au niveau européen. Elle procède d’une collaboration en amont entre le monde de l’entreprise et de l’enseignement supérieur. En entreprise, les compétences nécessaires à l'exercice d'une fonction sont définies et évaluées selon un référentiel métier. La mise en place de l'approche Compétences dans les cursus de formation va permettre aux étudiants de se faire une idée précise de ce que les employeurs attendent d'eux. Les jeunes diplômés seront plus rapidement opérationnels en entreprise, ils pourront mieux gérer leur parcours professionnel et se construire un portfolio de compétences. L’approche Compétences a pour objectif d’apporter aux étudiants les compétences requises pour aborder avec succès le monde professionnel, de les sensibiliser aux attentes des entreprises et de les familiariser avec un système d’évaluation. Elle permet aux étudiants de développer leur employabilité et de se constituer un portefeuille propre de compétences qui s’enrichira au cours de leur vie professionnelle. L’approche Compétences répond également aux recommandations du processus de Bologne*, elle va ainsi permettre de rendre les diplômes plus lisibles et comparables à l’international et de favoriser l’intégration des jeunes diplômés européens sur le marché du travail. Fondée sur le savoir, le savoir-faire et le savoir être, la mise en œuvre de l’approche Compétences à l’INP-ENSEEIHT consiste à définir, à partir d’objectifs, un portefeuille générique de compétences. Pour chaque diplôme cela peut aller de 20 à 30 compétences dont un certain nombre est commun à l’ensemble des 5 diplômes d’ingénieur délivrés par l’école, comme la capacité à apprendre, la gestion de projet… Nos élèves sont très motivés par cette approche pédagogique nouvelle et les entreprises apprécient de recruter des jeunes diplômés formés à leurs pratiques et connaissant les codes du monde professionnel. Il s’agit de sensibiliser chaque étudiant à la nécessité d’être acteur de son projet personnel au cours de sa formation initiale, mais aussi tout au long de sa carrière. Cette approche permet de responsabiliser chaque diplômé dans la construction de son identité professionnelle et personnelle. Les étudiants sortant de l’INP-ENSEEIHT possèdent le même diplôme, mais chacun a son propre portefeuille de compétences, en fonction de ses projets professionnels. Le jeune diplômé complètera ensuite ses compétences tout au long de sa vie professionnelle. L’approche Compétences fait l’objet d’une étude menée dans le cadre de la commission Formations spécialisées de l’Association Pasc@line que je copréside avec Noël Bouffard, directeur délégué de Sopra Group

    Alain Ayache Directeur de l'INP-ENSEEIHT

    * Processus qui vise à introduire un système de grades académiques facilement reconnaissables et comparables, à promouvoir la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs, à assurer la qualité de l’enseignement et à intégrer la dimension européenne dans l’enseignement supérieur

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    Etude de la CDEFI sur l’enseignement des langues dans les écoles d’ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-de-la-cdefi-sur-lenseignement-des-langues-dans-les-ecoles-dingenieurs/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-de-la-cdefi-sur-lenseignement-des-langues-dans-les-ecoles-dingenieurs/ Communiquer, comprendre, écouter, négocier, argumenter et écrire dans une langue autre que le français, et s'adapter aux autres us et coutumes pour fonctionner sur place ou à distance dans un contexte multiculturel, voilà le quotidien du jeune ingénieur commençant une carrière à l’international.

    Dans ce contexte, la CDEFI a voulu dresser un panorama le plus complet possible de la diversité de l’enseignement des langues dans les écoles d’ingénieurs. Elle voulait par cette étude :
    • connaître la situation actuelle de l’enseignement de langues étrangères dans les écoles ;
    • mettre en valeur la dynamique des écoles et souligner les efforts qu’elles déploient pour proposer aux élèves un enseignement des langues diversifié ;
    • évaluer les tendances qui se profilent sur l’enseignement des langues en général, sur quelques langues en particulier.

    (voir CP et étude)

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    L’AUF fête ses 50 ans : retour sur le colloque de septembre 2011 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-fete-ses-50-ans-retour-sur-le-colloque-de-septembre-2011/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-fete-ses-50-ans-retour-sur-le-colloque-de-septembre-2011/ Les 23 et 24 septembre derniers, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) fêtait ses 50 ans.  À cette occasion, le plus grand réseau universitaire au monde organisait un colloque scientifique à Montréal, au Québec. Plus de 300 francophones ont réfléchi et échangé sur les grands défis du XXIe siècle :

    • le français comme langue scientifique ;
    • la démocratie et le développement ;
    • la santé ;
    • le développement durable.

    Voir l’essentiel des débats et interventions.

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-9/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-9/ Au retour de notre séminaire sur les Compétences, dont nous parlons dans ce numéro, nous avons eu la satisfaction de constater que cette préoccupation est largement partagée par tous les partenaires des écoles : par les entreprises, qui s’attachent aux diplômes bien sûr, garants d’un haut niveau scientifique et managérial, mais de plus en plus aux capacités « périphériques » et néanmoins essentielles des personnes qu’elles embauchent, qui forment un tout cohérent et leur permettent de s’intégrer dans un monde du travail complexe et ouvert ; par les instances régionales et locales, pour lesquelles il est évident qu’un développement sain et durable repose sur une économie florissante mais surtout sur l’emploi de chaque individu dans un cadre qui lui correspond. Certaines de ces compétences sont bien définies et analysées (cf. le rapport du groupe de travail de la CGE) et sont prises en compte dans la pédagogie des écoles ; d’autres, moins formalisées, nous renvoient tout simplement aux qualités humaines que sont l’écoute, la compréhension de l’autre et le sens de l‘intérêt collectif.

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    Séminaire de la CGE des 6 et 7 octobre à Lyon : l’approche Compétences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/seminaire-de-la-cge-des-6-et-7-octobre-a-lyon-lapproche-competences/ Tue, 22 Nov 2011 14:34:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/seminaire-de-la-cge-des-6-et-7-octobre-a-lyon-lapproche-competences/ Environ 180 représentants d’écoles étaient venus à Lyon pour échanger sur le thème des compétences. Le séminaire s’est déroulé à l’EM Lyon le premier jour et à CPE Lyon le deuxième. D'autres écoles de Lyon ont aussi participé à l'organisation : l'INSA, l'Ecole Centrale  et l'ITECH. A cette occasion a été remis le rapport Compétences, fruit d’un groupe de travail dédié, commun aux commissions Amont et Formation de la CGE. (voir Tribune dans ce même numéro)

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    Conférence de presse du 18 octobre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-de-presse-du-18-octobre/ Tue, 22 Nov 2011 14:34:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-de-presse-du-18-octobre/ Lors de cette conférence ont été diffusés un dossier « L’excellence par l’ouverture », qui présente la CGE et son positionnement sur les grands thèmes prioritaires de son action, ainsi que son rapport d’activité 2011. Cette conférence avait aussi pout objectif d’aborder trois sujets d’actualité pour les grandes écoles :

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    Campagne MS 2011-12 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campagne-ms-2011-12/ Tue, 22 Nov 2011 14:34:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campagne-ms-2011-12/
  • 23 novembre 2011
  • 21 décembre 2012
  • 1er février 2012
  • 7 mars 2012
  • 18 avril 2012
  • Les 25e rencontres annuelles des Relations entreprises du Chapitre des écoles de management Elles se dérouleront les 8 et 9 décembre à Euromed Management à Marseille. Inscriptions
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    Etude Jeunes Diplômés 2011 de l'APEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-jeunes-diplomes-2011-de-lapec/ Tue, 29 Nov 2011 14:34:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-jeunes-diplomes-2011-de-lapec/ Interrogés au printemps 2011, 8 mois après l’obtention de leur diplôme, 71% des jeunes diplômés de la promotion 2010 se déclarent en emploi, soit une hausse de 7 points par rapport à l’année précédente. Seuls 24% sont encore en recherche de leur premier emploi. Après une année 2010 difficile, l’emploi des jeunes diplômés est à nouveau sur une tendance favorable. Voir dossier de presse et étude complète

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    Rapport de l'Acsé sur les Cordées de la réussite https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-de-lacse-sur-les-cordees-de-la-reussite/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-de-lacse-sur-les-cordees-de-la-reussite/ Ce travail de l'Acsé a été piloté par la Direction études, évaluation et suivi des interventions (DEESI) en lien avec la Direction de l'éducation, de la santé, de la famille et de la jeunesse (DESFJ). Ce document fournit de nombreux éléments actualisant les données sur les cordées de la réussite. Il est intéressant d'y noter l'implication majeure des grandes écoles...

    Voir le rapport

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    Jean Le Bousse, président de l'Union des professeurs de langues des grandes écoles (UPLEGESS) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-le-bousse-president-de-lunion-des-professeurs-de-langues-des-grandes-ecoles-uplegess/ Tue, 22 Nov 2011 14:34:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-le-bousse-president-de-lunion-des-professeurs-de-langues-des-grandes-ecoles-uplegess/ Agrégé d’anglais, enseignant et responsable du département Langues et Cultures à Chimie ParisTech (ENSCP) depuis 1983 ; chargé de cours, anglais et communication, à l’ESPCI ParisTech depuis 1984 ; Jean Le Bousse est élu président de l’UPLEGESS en juin 2000 puis réélu en 2003, 2006 et 2009. Initiateur (sept 2004) et coordinateur du groupe de travail « Langues » de la commission Formation de la CGE, il travaille notamment sur les thèmes suivants : démarche qualité, évaluation et certification, démarche compétences en rapport avec le cadre européen (CECRL), recherche-action en didactique des langues, TICE, l’international, l’interculturel... En tant que président de l’UPLEGESS, il entretient également un dialogue annuel régulier avec la CTI, et en particulier avec la commission Formation, sur les thèmes liés aux langues, aux cultures, à l'interculturel, aux compétences, à l'évaluation et à la certification. Il est par ailleurs initiateur en 2010 d’un dialogue avec le président de la CEFDG,  Frank Bournois, afin de faire évoluer les critères d’évaluation des formations en langues, cultures, et interculturel dans les écoles de management.

    CGE : Vous présidez l'UPLEGESS qui oeuvre pour promouvoir l'enseignement des langues étrangères. Pouvez-vous dresser un état des lieux en matière de pédagogie et de technologie ? J-L.B. : La question de la pédagogie de l’enseignement des langues mériterait un long développement. Depuis le début de ma carrière, j’ai pu découvrir et utiliser nombre de démarches dites innovantes : méthodes audiovisuelles, NTIC, pédagogie par projet, pour n’en citer que quelques-unes. Mon expérience montre qu’il est idéal d’utiliser des méthodes et des outils différents suivant les thèmes et les situations. Les méthodes sont adaptées à des objectifs, des situations et des thèmes pédagogiques différents et complémentaires. Je pense que le CECRL, « Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer », du Conseil de l’Europe donne de bonnes réponses équilibrées en recommandant le blended learning : enseignement en présentiel indispensable, complété par du e-learning tutoré. Le CECRL recommande aussi une pédagogie actionnelle, task-based teaching, learning by doing. L’objectif est bien entendu de développer des connaissances, mais surtout des compétences. En cela, les thèmes de réflexion actuels de l’UPLEGESS et de la CGE lors de son récent colloque de Lyon se recoupent. Le 39ème congrès UPLEGESS qui a eu lieu à Montpellier SupAgro fin mai 2011 avait pour thème : « Enseignement des langues et approche par compétences : Quelles complémentarités ? Quels défis ? ». Nous avons exploré ce thème avec des spécialistes, des chercheurs, des enseignants et aussi avec des représentants de la CGE, de la CTI et du monde de l’entreprise (VEOLIA Eau). Dans les écoles, les enseignements de langues et cultures préparent aux stages industriels. Ces enseignements sont eux-mêmes renforcés par les stages à l’étranger et les séjours académiques dans le cadre d’échanges, de partenariats et de doubles diplômes, qui se développent aujourd’hui. Sans oublier l’apport très enrichissant des étudiants internationaux qui intègrent de plus en plus nos écoles. La dimension internationale des écoles est un facteur de richesse et de renforcement de l’efficacité de nos enseignements. Tous ces éléments concourent à former des ingénieurs et des managers capables de communiquer et de travailler dans des contextes multiculturels, et d’en comprendre le fonctionnement et les enjeux. Pour une exploration plus développée des évolutions pédagogiques, je vous invite à participer au prochain congrès de l’UPLEGESS qui aura lieu aux Arts & Métiers ParisTech, les 6, 7, 8 et 9 juin 2012. Ce sera un congrès exceptionnel, en tant que 40ème congrès de l’UPLEGESS, un anniversaire important pour notre association. Le thème sera la mise en perspective de notre métier et des évolutions pédagogiques des 40 dernières années, un état des lieux. Nous explorerons aussi les nouvelles caractéristiques de notre environnement, de notre métier, des élèves et de leurs parcours et les pédagogies innovantes à développer. CGE : Certains parlent de méthodes infaillibles, d’autres exposent leurs statistiques de réussite, d’autres ne jurent que par l’immersion totale… Les Français ont-ils, en ce sens, vraiment plus de difficultés que leurs voisins européens pour l’apprentissage des langues ? J-L.B : Concernant les difficultés spécifiques des Français face à l’apprentissage des langues, je ne pense pas qu'ils soient par nature moins aptes que leurs voisins européens. Les élèves qui sortent de nos écoles sont capables de travailler en anglais et dans au moins une autre langue. Nous avons développé des pédagogies actives en présentiel, du e-learning tutoré en complément, pour remédiation ou travail à distance lors de stages ou de séjours à l’étranger. L’application professionnelle des enseignements en immersion est bien sûr un facteur de progrès décisif. Pour terminer le panorama, jusqu’à aujourd’hui, nous avons dans les écoles de bonnes conditions de travail avec des groupes de taille modérée, des outils pédagogiques accessibles, des élèves sélectionnés et, point essentiel, motivés par leur projet professionnel. Dans le parcours éducatif qui précède les grandes écoles, il faudrait pouvoir éviter les classes surchargées afin de développer les 5 compétences du CECRL : la compréhension écrite et la compréhension orale, mais surtout la production écrite et orale et l’interactivité du dialogue. Il faut entraîner les élèves à produire et à interagir. Il faut donc aussi en complément un système de validation des connaissances adapté, des examens comme le baccalauréat qui devraient systématiquement comporter de l’écrit et de l’oral. Il faut aussi développer une attitude pédagogique plus anglo-saxonne : l’élève doit être mis en confiance et on doit valoriser la prise de risque, l’expérimentation et l’erreur qui permettent d’apprendre. L’élève doit oser s’exprimer, communiquer. Si le message est correct, c’est bien. S'il ne l'est pas, c’est bien aussi, car, comme dans la démarche expérimentale des scientifiques, l’erreur analysée permet de comprendre, d’apprendre et de progresser. L’accès quotidien aux langues et aux cultures pourrait être aussi facilité par des chaînes de télévision gratuites en langues étrangères. Enfin, à quoi bon commencer tôt cet enseignement des langues s’il n’est pas assuré dans de bonnes conditions de qualité, d’authenticité, avec suffisamment d’heures et de moyens et s’il est ensuite abandonné jusqu’au collège. CGE : Quelle est la nature des freins qui existent encore pour ces apprentissages et les enjeux qui mobilisent toute votre attention ? J-L.B : Sans entrer dans les détails, il est nécessaire d’observer les changements que les écoles rencontrent et d’évoquer ce que cela implique. L’environnement technologique dans lequel sont baignés nos élèves des pays développés depuis leur plus jeune âge (Internet, les iphones, ibooks, réseaux sociaux et autres jeux vidéos) ne change-t-il pas profondément leur façon de lire, écrire, communiquer, apprendre, mémoriser ? Les chercheurs en neurobiologie et en psychosociologie étudient en ce moment ces digital natives. Il sera utile de dialoguer avec eux pour imaginer des méthodes pédagogiques innovantes et nous adapter à ces nouveaux élèves. Ce sera l’un des thèmes de notre prochain congrès de juin 2012. Autres facteurs à prendre en compte : l’internationalisation des marchés, des enseignements, l’afflux d’élèves avec de nouveaux profils ; nouveaux profils d’élèves français, grâce au développement de l’ascenseur social, des passerelles entre écoles et IUT, universités, autres écoles françaises, VAE, apprentissage en alternance ; nouveaux profils d’élèves internationaux venant d’universités étrangères. Avec les partenariats et les PRES, des élèves des écoles d’ingénieurs complètent leur formation dans les écoles de management et on commence à également observer l’inverse : les ingénieurs vont devoir devenir des managers et certains managers éprouvent le besoin de développer des compétences scientifiques. Dans ce contexte, les différences entre les formations en langues et cultures des écoles d’ingénieur et de management vont sans doute s’estomper, au profit d’une plus grande transversalité. Les écoles et les enseignants vont devoir s’adapter au nombre plus important d’élèves et à la plus grande diversité de leurs profils, afin de réussir la formation de ces élèves. C’est un challenge considérable. En complément essentiel de ce constat, la crise économique provoque une plus grande concurrence et une diminution des moyens. La tentation est alors grande pour certaines écoles de « se concentrer sur leur cœur de métier », science ou management, et de vouloir faire des économies sur ce qui peut sembler - à tort - une formation secondaire. Dans ce contexte, le danger est grand pour les décideurs des écoles de perdre les repères quant aux compétences nécessaires à développer pour former les ingénieurs et les managers de demain. Il est tentant de vouloir instrumentaliser et réduire la formation en langue à un outil-langue basique. Une dérive est de réduire de façon drastique la formation en présentiel et de la compléter ou même parfois de la remplacer complètement par une formation, dite moderne et innovante, en autoformation avec des ordinateurs. On oublie que, pour que cette méthode fonctionne, il est nécessaire d’investir en temps et en argent dans un suivi personnalisé des élèves avec des tuteurs. Quand ces tuteurs existent, ce sont parfois des enseignants peu diplômés et sous payés. Le résultat importe peu et on se décharge sur les élèves qui doivent assumer leur propre formation. Faire acquérir de l’autonomie est une bonne chose, mais la démarche décrite va à l’encontre de l’ouverture, de l’ascenseur social et de l’aide nécessaire aux profils différents.
    Les recommandations du CECRL du Conseil de l’Europe et de la CTI

    CECRL : « Utiliser une langue dans la vie courante et professionnelle implique "savoir communiquer" . C’est une compétence complexe qui implique la mobilisation active de "savoir", "savoir faire" et de "savoir être", (plus) "savoir apprendre". Le CECRL ajoute « l’importance de la sensibilisation à la culture, aux cultures, à la compréhension de l’autre, compréhension du monde par l’intermédiaire de la formation et de l’expérience (séjours, stages, études à l’étranger). On recommande une « pédagogie actionnelle » (learning by doing, task-based teaching) et une formation professionnalisante . »

    CTI, Références et Orientations, Cahier complémentaire, janvier 2010, 3.2.6 : La pratique des langues : « La première exigence de la dimension internationale de la formation d’ingénieur est l’acquisition de la pratique des langues étrangères dans le cadre de mises en situation professionnelle qui inclut les dimensions linguistique, culturelle et interculturelle. A ce titre les écoles doivent être dotées d’une véritable stratégie de l’apprentissage des langues basées sur les compétences attendues des futurs ingénieurs. Les objectifs de niveau, en référence aux niveaux définis par le cadre européen (..), et de certification doivent être inscrits dans le règlement des études. La pédagogie comporte des cours en présentiel avec un volume horaire suffisant complété éventuellement par du e-learning avec suivi et du coaching. Un séjour à l’étranger dans un contexte académique ou en entreprise est très fortement recommandé. Les acquis de la formation sont à mesurer à partir :
    • du développement des compétences de communication professionnelle : aptitude à communiquer et à agir dans un environnement international ;
    • de la mise en situation : soutenances en langues étrangères, exposés, débats, simulations d’entretiens…;
    • de la relation établie entre maîtrise de la langue et approche culturelle et interculturelle.

    Les enseignements scientifiques et techniques en langue étrangère sont à encourager dans l’objectif d’une complémentarité avec les enseignements linguistiques classiques. A cet égard, les écoles doivent veiller au bon niveau linguistique des enseignants. »

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    Flash info DD : entretien avec Tugrul Atamer, doyen de l'EMLYON Business School et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-entretien-avec-tugrul-atamer-doyen-de-lemlyon-business-school-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 30 Nov 2011 14:34:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-entretien-avec-tugrul-atamer-doyen-de-lemlyon-business-school-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Tugrul Atamer, docteur en sciences de gestion et habilité à diriger des recherches, est professeur de management stratégique à l'EMLYON Business School depuis 1987. Depuis 2002, il occupe la fonction de doyen de la faculté. Il est auteur et co-auteur de nombreux articles et ouvrages dans les domaines de la dynamique des industries, des stratégies internationales des entreprises et de changement stratégique. Il a été co-auteur de l'ouvrage Diagnostic et décisions stratégiques qui a obtenu le Grand Prix Afplane-Les Echos du meilleur ouvrage de management en 2003

    CGE : Vous avez conclu votre intervention au séminaire de la CGE à Lyon en disant que le développement durable était certainement la nouvelle forme d’humanisme (de vision ?) dont avaient besoin nos sociétés. Pouvez-vous revenir sur la réflexion qui vous a amené à une telle conclusion ? T.A. : Il n'y a pas d'approche compétences sans projet éducatif inscrit dans une démarche prospective et structuré par un idéal. Cet idéal, ce nouvel humanisme, aujourd'hui c'est le développement durable. En effet, un projet éducatif ne peut faire l'économie des enjeux que vont rencontrer les prochaines générations de leaders que nous avons la mission de former en tant qu'institutions d’enseignement supérieur. Ces enjeux sont les transformations les plus radicales que nos sociétés ont connues depuis le 19ème siècle, nous sommes entrés dans une ère de ruptures et de fortes discontinuités. J'insisterai sur deux aspects majeurs du projet éducatif que nous dessinons :
    • Nous devons d'une part former des leaders/entrepreneurs visionnaires, sans aversion pour le risque, créatifs et capables d'appréhender la complexité car ils vont devoir inventer de nouvelles institutions et de nouvelles organisations adaptées à la société que j'entrevois : une société où quatre générations vont cohabiter alors qu'il n'y en à que trois aujourd'hui. Quid de la retraite dans une telle société? Comment va-t-on organiser la solidarité intergénérationnelle, avec quelles institutions? Voilà un des grands enjeux auquel la génération que nous sommes déjà en train de former va devoir apporter une réponse.
    • Nous devons aussi former des leaders capables d'écrire le scénario géopolitique et économique pour 2050 car le modèle consumériste européen, qui profite aujourd'hui à 1 milliards de personnes, est intenable si nous l'appliquons aux trois milliards de personnes supplémentaires qui légitimement souhaitent aujourd’hui y accéder.

    En résumé nous avons la responsabilité de former des responsables, au sens plein du terme, qui devront créer des organisations, des institutions, une diplomatie, des systèmes de valeurs et une nouvelle gouvernance au service de la citoyenneté mondiale. Le développement durable est l'idéal humaniste qui doit permettre d'atteindre ce résultat mais tout reste encore à inventer.

    CGE : Comment analysez-vous d’un point de vue professionnel et personnel votre capacité à mener une telle démarche prospective ? T.A. : Du point de vue professionnel, enseigner le management stratégique implique d'utiliser la démarche prospective comme un réflexe, de plus en tant que doyen je me dois de faire de l'EMLYON Business School une école différente des autres. Cet objectif de différentiation, nous essayons de l'atteindre en introduisant la variété en termes d'écoles de pensées au sein de l'établissement. Cela passe par l'internationalisation et les parcours professionnels multiples du corps professoral. Cette diversité, nous la mettons au service d'un débat ouvert, critique et permanent sur les questions de société dans l'objectif de définir nos projets éducatifs. Du point de vue un peu plus personnel, je suis membre du groupe prospectif du CESER régional au sein duquel je participe à la réflexion sur Rhône Alpes 2025. D'un point de vue encore plus personnel, j'ai réalisé une introspection pour connaître les origines de mon goût pour le « décentrement ». Cela vient du milieu cosmopolite dans lequel j'ai baigné enfant alors que nous vivions dans le quartier de Yesilköy à Istanbul. Là s'y mélangeaient Grecs, Assyriens, Italiens, Juifs et Arabes, et tout ce monde communiquait en turc, en italien, en grec ou en français. Cette notion de mixité culturelle est essentielle et il ne faut pas la confondre avec le multiculturalisme, qui relève plus d’une juxtaposition de cultures. Je suis convaincu que la capacité que j'ai de considérer les sujets de réflexion du point de vue de l'autre vient de là. CGE : Relativement à l’approche compétence dont il a été question au séminaire de Lyon, quelles sont les limites (ou non) d’un cursus Grande Ecole en trois ans ? T.A. : L'exercice de décentrement culturel exige une immersion profonde et longue au sein d'autres éthos. Il est clair que nos formations en trois ans sont trop courtes pour atteindre un tel objectif mais nous pouvons y contribuer largement en envoyant nos étudiants passer du temps dans les pays qui ont des systèmes institutionnels différents. En Europe, par exemple, on dénombre pas moins de trois façons de mélanger marché, état et réseau pour créer la richesse et pour créer la justice sociale, ce qui donne naissance à trois types d'éthos économiques et par conséquent à trois formes d'institutions sensiblement différentes. Il y a l'éthos de l'économie libérale comme en Angleterre, celui de l'économie de marché coordonné comme en France et celui de l'économie informelle comme en Grèce. Le premier décentrement que nous proposons dans notre projet pédagogique est donc d'envoyer nos étudiants 6 mois au minimum dans les pays d'éthos économiques différents ; le deuxième décentrement s'obtient par l'alternance entre périodes de cours et périodes de stage ; le troisième décentrement vient de l'interdisciplinarité. Avec un tel projet éducatif vous comprendrez que trois ans paraissent bien courts et nous ne pouvons malheureusement pas nous appuyer, à ce jour, sur les classes préparatoires pour faire une partie de ce travail, car le système sélectif en place ne permet pas la diversité souhaitée. Une réflexion globale doit être engagée en y intégrant les parcours amont de nos étudiants si nous voulons avoir des résultats probants. CGE : Pour revenir à la première question, comment imaginez-vous qu’une grande école telle qu’EMLYON Business School remplira ses missions dans 30 ans ? T.A. : Se projeter plus loin est un exercice quasi impossible, les enjeux de la pédagogie pour 2050 demandent de se projeter en 2092. Cependant on voit poindre deux tendances qui n'ont que peu de raisons de disparaître d'ici là. La première c'est l'accélération exponentielle du temps - il y aura plus de changement les trente prochaines années qu’il n’y en a eu durant les soixante dernières - doublée de la densification de la minute de travail, qui se traduit concrètement par du multitâches. Regardez la façon dont nos enfants apprennent maintenant, en naviguant sur le web en même temps qu'ils écoutent le cours et conversent avec un correspondant à l'autre bout de la planète. Et regardez la façon dont on continue majoritairement à enseigner : il y a un décalage flagrant et il va se creuser de façon exponentielle si l'on ne réagit pas vite. La deuxième tendance fait écho à la première : la chaîne de la valeur du système éducatif va être bouleversée dans les années à venir, du fait des outils (web), des allers et retours entre vie, travail et formation et d'une information pléthorique et accessible à tout un chacun. Dans cette nouvelle chaîne de la valeur il y aura des producteurs de systèmes de connaissances, peu nombreux car la production de qualité coûtera très cher ; puis il y aura des consortiums mondiaux, sorte de grossistes distributeurs mais aussi producteurs de spécialités et, en bout de chaîne, des distributeurs accompagnateurs (ce qui les différencie des distributeurs classiques des autres chaînes de valeur).

    Dans un tel système il ne pourra y avoir d'entité isolée, ce qui signifie qu'il y aura moins de grandes écoles indépendantes telles qu'on les connaît aujourd'hui. Elles feront donc partie d'une entité plus grande, pas forcément universitaire, leur métier sera de plus en plus technologique et elles accueilleront des professeurs qui seront plus des coachs que des enseignants tels qu’on les connaît aujourd'hui.

    Propos recueillis par Gérald Majou de la Débutrie Chargé de mission Développement durable - CGE

    Actualités DD dans et pour les écoles

    Lancement de la 3ème édition du Challenge Green TIC Campus, organisé par Fondaterra et SFR sous le haut patronage du ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Pour en savoir plus

    Total, ParisTech et l’Ecole Polytechnique lancent un cursus international de haut niveau : le master 2 « Sciences et Technologies des Energies Renouvelables ». Pour en savoir plus Colloque Orée 2011 : "Occupation et usages des sols : de la compétition à la conciliation" le mercredi 16 novembre 2011  de 9h à16h  à la SAF-agriculteurs de France. En savoir plus L'association sportive TEAHU'PAU de l’ESC Pau a surfé sur la vague du développement durable en organisant les 14, 15 et 16 octobre dernier l’Ozeano Challenge, un rendez-vous étudiants pour les passionnés de glisse attachés aux valeurs du développement durable. En savoir plus La formation d’ingénieur chimiste de l’ESCOM a été labellisée par le pôle de compétitivité Industries et Agro-ressources. Cette labellisation souligne la pertinence et la qualité des enseignements dispensés, en parfaite adéquation avec la chimie du végétal, la chimie verte et le développement durable, cœur de métier du Pôle IAR. En savoir plus
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    Présentation du rapport du groupe de travail Compétences par J. Aiache et D. Chabod https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/presentation-du-rapport-du-groupe-de-travail-competences-par-j-aiache-et-d-chabod/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/presentation-du-rapport-du-groupe-de-travail-competences-par-j-aiache-et-d-chabod/ Le groupe de travail : objectifs et méthode de travail retenue

    L’initiative d’Hervé Biausser et de Régis Vallée, présidents respectifs des commissions Amont et Formation de la CGE, de mettre en place un groupe de travail sur les compétences avait comme objectifs d’une part, de faire l’état des réflexions les plus significatives sur la démarche « Compétences » et des pratiques pédagogiques actuelles dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et les grandes écoles ; d’autre part, de proposer des évolutions des pratiques d’enseignement et des modalités d’évaluation, tant en classe préparatoire qu’en école. Le groupe de travail (107 personnes inscrites) a préféré privilégier la recherche d’intervenants pertinents et renoncer à une approche de nature analytique et statistique, reposant sur l’envoi d’un questionnaire. Ses travaux ont donc été alimentés par une quarantaine d’exposés produits par ses membres (un tiers) et par des intervenants extérieurs, mais aussi enrichis par l’expérience personnelle de chacun et la lecture individuelle des articles, ainsi que par les échanges entre les membres du groupe, en vue de l’élaboration des propositions. Particularités et limites de l’approche Compétences Des dynamiques externes souvent prédominantes En France, les politiques publiques, éclairées par les programmes d’action de l’Union européenne et de l’OCDE, ont joué un rôle déterminant dans le déploiement progressif des compétences dans le domaine de l’éducation, que ce soit tout d’abord dans l’enseignement professionnel et la formation des adultes, puis dans les cycles primaire et secondaire, avec le « Socle commun des connaissances et des compétences » en France (2006) mais aussi dans l’enseignement supérieur. S’agissant des grandes écoles, le groupe de travail a noté le rôle prescripteur des organismes d’accréditation nationaux (Commission des titres d’ingénieurs – CTI - et Commission d’évaluation des formations de gestion - CEFDG) et internationaux, qui sont dominants pour les écoles de management (EFMD et AACSB). Dans l’enseignement supérieur long, des dynamiques internes sont également à l’œuvre, au service des établissements, dans leurs politiques de création ou de réforme des programmes, de communication externe et interne, de conception des méthodes et pratiques pédagogiques, de gestion des ressources humaines, et enfin, de construction institutionnelle (caractère identitaire). Un concept polysémique, dont le périmètre et les rôles varient selon les parties prenantes Le groupe de travail s’est accordé sur le fait que la définition du concept, quoiqu’intéressante à analyser par son caractère polysémique, ne doit pas être un obstacle à l’avancement de la démarche au sein des grandes écoles comme des CPGE. La démarche « Compétences » ne s’oppose pas à l’acquisition de connaissances et à la maîtrise de capacités, mais va au-delà en développant chez l’étudiant la faculté de savoir mobiliser ses connaissances, ses capacités ainsi que d’autres ressources pour faire face à des situations variées, le cas échéant complexes ou/et nouvelles, et que la contextualisation des situations d’apprentissage est indispensable pour permettre à l’étudiant de se situer dans son parcours de formation. Le groupe a finalement retenu, de toutes les définitions et des différents rôles examinés, que l’approche par compétences place d’abord, au cœur des processus d’enseignement, la mobilisation des ressources, dans toute leur diversité, et qu’elle permet ensuite une meilleure lisibilité et une plus grande transparence des acquis, profitables tant aux étudiants qu’aux enseignants et aux parties prenantes extérieures. Dans l’enseignement supérieur long, il existe une variabilité importante du périmètre :
    • attribué par les établissements aux compétences ou, plus largement, aux ressources cognitives développées dans leurs programmes de formation, et hors programme,
    • pris en considération par les organismes d’accréditation, pour les seules grandes écoles.
    Les compétences susceptibles de poser problème aux établissements peuvent être intégrées ou non aux objectifs et acquis de la formation, selon :
    • une approche prudente (ou réaliste) de ces objectifs et acquis de la formation,
    • une vision plus ou moins ambitieuse de la mission de l’établissement et des valeurs qu’il porte.
    Pour chaque établissement, l’important est, vis-à-vis notamment de ses étudiants :
    • d’être clair dans la définition du concept de compétence qu’il retient,
    • d’être logique dans la conception des programmes de formation en fonction des compétences ou acquis de formation visés,
    • d’assurer une cohérence globale du dispositif qui, pour les Grandes Écoles, est évaluée par les organismes d’accréditation.
    Les entreprises ont, par rapport au monde de l’enseignement supérieur, une vision plus large et plus opérationnelle des compétences recherchées et testées chez les diplômés, en vue de leur recrutement. Les points de vigilance dans la généralisation d’une approche par compétences au sein du système Classes préparatoires – Grandes Écoles Le groupe de travail a reconnu, tout d’abord, qu’il convient de se garder de quelques écueils :
    • la subordination excessive aux attentes du monde professionnel, à la faveur de l’élaboration de référentiels de compétences ; malgré leurs liens avec les entreprises : ce risque semble réduit car les grandes écoles ont une claire conscience de leur mission à long terme et forment généralement leurs élèves pour de vastes secteurs d’activité et un large éventail de fonctions ;
    • l’inégale applicabilité de la démarche Compétences aux différentes disciplines, qui peut être dépassée grâce à la définition de compétences interdisciplinaires ;
    • Une approche soit pointilliste, soit cosmétique enfin, qui se limiterait dans ce dernier cas aux connaissances et aux capacités les plus accessibles, en restant superficielle ou au contraire, qui dériverait dans le premier cas vers un excessif approfondissement analytique des compétences (au pluriel); dans les deux cas, le risque est, en plus, de faire l’impasse sur des éléments, plutôt difficiles à caractériser et à évaluer, de la compétence (au singulier) considérée dans une approche systémique et créative de l’efficience ; ce dernier écueil est sans doute le plus dangereux.
    Enfin, l’évaluation est une limite majeure. En effet, au-delà de la validité et de la fidélité de la méthode:
    • comment évaluer les compétences liées aux ressources particulières tenant à la personnalité, voire aux valeurs, qui sont considérées par les entreprises ?
    • comment tenir compte de la double dimension individuelle et collective du concept de compétence ?
    Les établissements d’enseignement supérieur, non seulement peuvent intégrer, dans la conception de leurs programmes et dans leurs enseignements de management, ces particularités d’une approche par compétences, mais aussi peuvent, plus facilement que les entreprises, en tenir compte de manière objective dans leurs pratiques pédagogiques et d’évaluation, à travers :
    • des modules de type projet mettant les étudiants en situation, où un travail en équipe se conjugue à un travail individuel, avec des évaluations distinguant les deux dimensions;
    • l’auto-évaluation par les étudiants des compétences liées aux ressources de nature identitaire ou comportementale, qui complète les évaluations par les enseignants des acquis de la formation.
    S’approprier, mais de manière distanciée, l’approche par compétences pour en faire une démarche « CompétenceS », paraît une ambition raisonnable, qui appelle, pour réussir :
    • une approche pragmatique et non dogmatique, à la fois souple et itérative, que ce soit dans la formalisation de la contribution des différentes disciplines au développement de compétences transversales, dans la pluralité des pratiques pédagogiques et dans l’élaboration d’évaluations adaptées et diversifiées ;
    • une réelle hauteur de vue, afin de cibler les compétences clés et prendre en compte celles qui sont liées aux ressources de nature comportementale, voire identitaire, recherchées par les entreprises, tout en restant compatible avec les finalités de l’enseignement supérieur.
    L’approche « Compétences » ne peut pas être vue, en définitive, comme un système idéologique, ni même comme l’un des objectifs d’une didactique, mais comme un instrument – un levier, mais en aucune manière un carcan – au service d’une didactique universitaire.
    Des pratiques diverses conduisant à un tableau contrasté En CPGE, même si la rédaction des programmes des disciplines autres que les sciences industrielles pour l’ingénieur ne fait place aux capacités attendues que de manière globalement réduite, mais avec des inégalités entre disciplines, les pratiques pédagogiques observées conduisent de fait, en vue de la préparation optimale aux différents concours, au développement de compétences autres que les simples connaissances. Dans les grandes écoles, il est possible d’observer un déploiement progressif de la démarche « Compétences » dans les écoles d’ingénieurs et de management. Il se fait de manière pragmatique et selon des procédures ne présentant pas de lourdeur manifeste, conformément à des référentiels (CTI, EQUIS, AACSB) qui n’apparaissent que peu contraignants dans la forme. Des compétences clés sont généralement identifiées par les écoles, sans que cela conduise à une uniformisation, même lorsque, s’agissant des écoles d’ingénieurs, elles disposent d’un cadre commun de référence. En effet, la CTI donne à titre indicatif une liste ramassée de neuf « acquis de la formation », qui se déploient selon trois dimensions : scientifique et technique, économique et industrielle, personnelle et culturelle. S’agissant des CPGE, la rédaction actuelle de la plupart de leurs programmes conduit logiquement les opérateurs des grands concours communs à présenter des épreuves testant le plus souvent des connaissances dans des champs disciplinaires, plus que des compétences. Cependant, des exceptions s’observent assez souvent, et quelques cas particuliers méritent d’être signalés :
    • les sciences industrielles pour l’ingénieur dont les programmes ont été explicitement rédigés, en 1995, en termes de compétences à développer chez les étudiants ;
    • les Travaux d’Initiative Personnelle Encadrés (TIPE), qui concernent depuis 1995 toutes les filières de CPGE scientifiques et technologiques ; ils ont pour objectif explicite de développer chez les étudiants d’intéressantes capacités et attitudes, qui intègrent même le travail en groupe pour la filière BCPST;
    • la démarche de rénovation progressive des épreuves du concours Centrale-Supélec, qui s’est intéressé à l’évaluation des compétences dès 1997, à partir de l’épreuve orale de sciences industrielles.
    Les propositions du groupe de travail Le groupe de travail a reconnu l’existence d’un continuum Classes préparatoires – Grandes Écoles sur cinq ans et donc la nécessité d’une mutualisation sur cinq ans des efforts de formation des ingénieurs et des managers. Cela implique que la démarche « Compétences » demandée aux Grandes Écoles par les organismes de tutelle (Ministères) et d’accréditation (CTI, CEFDG, AACSB, EFMD) puisse gagner également les CPGE, comme elle l’a déjà fait pour les BTS et les DUT, et comme elle pénètre actuellement les programmes de licence. Dans un environnement de formation concurrentiel et évolutif, toute mise en cohérence du système classes préparatoires – grandes écoles est de nature à le conforter. Il a enfin établi une liste de 14 propositions d’actions portant sur les CPGE, les grandes écoles, les concours et les autres processus de recrutement dans les grandes écoles.
    ContactTélécharger le rapport complet en cliquant ici...
    ContactLa place des compétences dans les programmes de CPGE et les concours aux GE Par Jacques Aiache - Séminaire CGE, Lyon 2011 L’approche Compétences dans l’enseignement supérieur long Par Dominique Chabod - Séminaire CGE, Lyon 2011
    Jacques Aiache, Lycée Louis le Grand

    Jacques Aiache

    Après une formation initiale d’Ingénieur SUPMECA (1980), Jacques Aiache devient professeur de sciences industrielles (CAPET, agrégation de mécanique). Il enseigne, depuis 1981, la technologie puis les sciences industrielles pour l’ingénieur successivement en lycée, en sections de techniciens supérieurs et en classes préparatoires aux grandes écoles. Membre du bureau de l’UPSTI (1996-2008), il occupe les fonctions de vice-président de l’UPSTI pendant six ans (2002-2008). Il participe régulièrement aux jurys de concours d’admission aux grandes écoles d’ingénieurs ainsi qu’au recrutement de professeurs de sciences industrielles (agrégation, CAPET). Promoteur de l’enseignement des sciences industrielles, il participe à des missions de formation d’enseignants à l’étranger (Chine, Tunisie, Algérie). Jacques Aiache est actuellement professeur de chaire supérieure de sciences industrielles pour l’ingénieur en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Louis le Grand à Paris. Contacter Jacques Aiache...
    Dominique Chabod, AgroParisTech

    Dominique Chabod

    Dominique Chabod est ingénieur du corps des Ponts, des Eaux et des Forêts. Il a effectué sa formation à l’Institut national agronomique puis à l’École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (1972-1976). Après avoir exercé différents métiers (gestion et protection d’espaces naturels, audit bancaire) dans des environnements géographiques et professionnels très divers, il participe, depuis 1998, à l’évolution d’une grande école d’ingénieurs et de ses alliances, dans le cadre de la recomposition de l’enseignement supérieur. Directeur des études de l’Institut national agronomique Paris-Grignon puis directeur de l’enseignement et de la vie étudiante d’AgroParisTech, de sa création, début 2007, à la rentrée 2008, il est actuellement chargé de mission auprès du directeur général d’AgroParisTech pour les questions relatives à ParisTech. Contacter Dominique Chabod...]]>
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    Entretien avec Christian Lerminiaux, docteur en physique atomique - directeur de l'UTT, président de la CDEFI et vice-président d'ALLISTENE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-christian-lerminiaux-docteur-en-physique-atomique-directeur-de-lutt-president-de-la-cdefi-et-vice-president-dallistene/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-christian-lerminiaux-docteur-en-physique-atomique-directeur-de-lutt-president-de-la-cdefi-et-vice-president-dallistene/ Christian Lerminiaux, né le 22 juin 1957 à Paris, est directeur de l’Université de technologie de Troyes (UTT) depuis septembre 2004. Diplômé de l’École normale supérieure de Cachan, il est docteur en physique atomique. Président de la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) depuis mai 2011, Christian Lerminiaux est également vice président d’ALLISTENE (Alliance des sciences et technologies du numérique) en charge de l’International et il est membre du conseil de surveillance du programme « Investissements d’Avenir ».

    Avant sa nomination à la tête de l’UTT, Christian Lerminiaux a rempli des fonctions à responsabilités stratégiques en entreprise et dans des institutions de recherche. Il était directeur du programme Microsystèmes du CEA Leti à Grenoble de 2003 à 2004. De 1989 à 2003, il a occupé des postes stratégiques dans l’entreprise Corning, un leader mondial dans le domaine de la fibre optique. Il y était notamment directeur de la recherche dans le domaine des amplificateurs optiques et directeur de la technologie dans le secteur des technologies optiques et physiques de composants. De 1983 à 1989, il enseignait en électronique, électrotechnique et automatisme à l’université de Paris 13. Il contribuait à la mise en place de la formation d’ingénieurs en télécommunications, tout en poursuivant ses recherches en spectroscopie non linéaire. Expert pour la Commission européenne, Christian Lerminiaux est l’auteur de plus de 30 publications scientifiques et il détient 10 brevets. Distinctions : Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2009. CGE : Depuis mai 2011, date de votre élection à la présidence de la CDEFI, quelles ont été les principales actions mises en œuvre pour valoriser les priorités de votre mandat, notamment en matière d’attractivité des formations d’ingénieurs « à la française » ? C.L. : Il y en a eu beaucoup et nous les détaillerons tout à l’heure. Mais revenons à l’attractivité. Tout d’abord reconnaissons la chance que nous avons de vivre dans un pays dans lequel les meilleurs étudiants viennent dans nos formations. Beaucoup de nos établissements partenaires étrangers nous envient. Et de plus, depuis quelques années, le nombre de candidats souhaitant intégrer nos formations augmente de nouveau. Plutôt donc que de vouloir à tout prix « normaliser » les formations d’ingénieur pour les intégrer dans un modèle LMD standardisé , il faut insister sur le modèle qu’elles représentent pour l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur français et notamment les universités. Enfin ce modèle « à la française » est en train de conquérir le monde. Il nous faut simplement être conscients de la valeur en matière d’ingénierie pédagogique de ce modèle et trouver le bon moyen de l’exporter en en captant les justes retours. D’où d’ailleurs la mise en place d’un groupe de travail sur ce sujet. CGE : Selon vous, quel est le meilleur moment et quels sont les meilleurs vecteurs pour valoriser les choix de formations d’ingénieurs chez les lycéens et les jeunes étudiants ? Et plus particulièrement vis-à-vis de la population féminine ? C.L. : Si l’orientation en direction d’une école d’ingénieurs se fait au moment du lycée (première-terminale), c’est dès la quatrième et la troisième que l’orientation scientifique intervient. On peut le regretter, car c’est un modèle tubulaire qui offre peu de possibilités de réorientation. Nous avons publié une étude, il y a deux ans, sur les motivations des jeunes pour intégrer une formation d’ingénieurs. Les résultats confirment ce que nous pressentions, à savoir la faillite du système d’orientation français. Quand on leur demande quel est le principal facteur d’influence ayant orienté leur choix vers une école d’ingénieurs, le conseiller d’orientation n’arrive qu’en 7ème position, très loin derrière le père et la mère, le professeur avec lequel ils ont un lien de confiance et qui les conseille. Cette situation encourage l’endogamie sociale puisque ce sont ceux qui ont la connaissance, les parents, qui la délivrent. Tant que le système d’orientation français ne sera pas réformé en profondeur l’ascension sociale ne fonctionnera plus. Au niveau des filles, la tendance est encore plus prononcée puisque là c’est la mère qui joue un rôle déterminant. Si elle-même est ingénieure, sa fille aura une probabilité plus grande de s’orienter vers ce type de cursus. Il me semble que sur ce sujet, on peut agir à plusieurs niveaux. L’orientation d’abord. Nous avons-nous-mêmes pris le sujet en main en créant un site d’information et d’orientation sur les écoles d’ingénieurs avec des témoignages, des conseils et une présentation des écoles. Nous allons mettre l’accent sur la promotion la plus large possible de ce site au cours de l’année qui vient. Mais là encore, gare aux idées reçues, il nous faut convaincre ! Deuxième action à conduire, la représentation « métiers » de l’ingénieur. On se rend compte aujourd’hui que nos formations sont prisées pour l’insertion professionnelle rapide et à haut niveau de rémunération qu’elles garantissent mais les métiers qu’elles proposent restent mal connus. Il est important de travailler à ce niveau car cela modifie la représentation sociale de l’ingénieur et peut être un facteur d’influence important, notamment auprès des jeunes filles. CGE : Dans le développement des passerelles avec les entreprises, quelle place prend l’alternance ? C.L. : Une place essentielle ! Mais d’ailleurs il en a toujours été ainsi pour les formations françaises d’ingénieurs. La structure même de notre offre de formation est basée sur l’alternance, ne serait-ce que la part importante accordée aux stages, qui est, en soi, la première forme d’alternance. Songez que si on ne regarde que les stages de fin d’études, les écoles françaises d’ingénieurs, à raison de 6 mois de stage en fin de cycle ingénieur, apportent quelques 180 000 personnes/ mois aux entreprises ! Je vois aujourd’hui plusieurs défis en matière d’alternance. Le premier est lié aux universités. La Loi LRU leur confie une mission d’insertion professionnelle à laquelle nous sommes déjà très sensibles dans nos formations mais qui représente un nouveau défi pour elles. En l’espace de 5 ans, elles ont déjà fait de nombreux progrès. L’alternance est l’un des leviers qu’elles devront actionner au cours des prochaines années. Le second défi nous concerne tous, c’est celui de l’apprentissage. C’est un formidable vecteur de dynamisme économique, d’insertion professionnelle et d’ascension sociale. Mais c’est un sujet complexe à l’échelle de l’enseignement supérieur pour plusieurs raisons. La formation d’abord. Ces formations répondent aux mêmes exigences que la formation dite « traditionnelle », c’est-à-dire qu’elles doivent bénéficier de la même notoriété et être à même de délivrer les mêmes diplômes. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une formation partagée avec les entreprises et nous devons donc respecter les contraintes de celles-ci, notamment quand il s’agit de PME-PMI. Sur ce point, nous devons avoir un dialogue constructif avec la CTI pour proposer une offre de formation adaptée et plus souple. C’est ensuite une question de financement et à ce sujet, je crois qu’il faut être clair. On présente aujourd’hui l’apprentissage comme l’un des moyens de diversifier les ressources financières des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. C’est en partie vrai mais jusqu’où pourrons-nous aller ? Aujourd’hui une entreprise qui embauche un apprenti paye une partie de sa formation et le rémunère durant celle-ci. Augmenter nos flux d’apprentis signifie accentuer la contribution financière demandée aux entreprises. Jusqu’où sont-elles prêtes à s’engager sur ce point ? Les régions complètent le financement du dispositif. Là aussi, augmenter nos flux équivaut à accroître la part de leur financement. Jusqu’où les régions sont-elles prêtes à nous accompagner dans cette voie ? Pour toutes ces raisons, je crois que nous avons intérêt à développer l’apprentissage mais en ayant conscience de deux choses : il ne s’agit pas de la voie unique pour notre développement et l’apprentissage ne pourra pas se développer sans que les écoles soient davantage impliquées dans la gestion des CFA. Enfin le troisième défi est celui de la formation continue. C’est l’alternance entre le monde professionnel et le monde de la formation. Le temps est venu de faire prendre conscience à nos diplômés que l’environnement professionnel dans lequel ils évoluent est en constante mutation. Cela requiert une grande flexibilité pour laquelle il est nécessaire de se former tout au long de sa vie. On ne peut plus vivre dans le mythe de la formation d’excellence qui se suffit à elle-même, du diplôme obtenu avant l’âge de 25 ans et qui vous garantit l’eldorado professionnel jusqu’à la retraite. On parle beaucoup aujourd’hui de la nécessité de réindustrialiser la France et d’accroître notre capacité d’innovation. Pour innover il faut être à la pointe de la découverte en permanence. La formation tout au long de la vie est cet outil qui doit nous permettre d’être dans une posture permanente d’innovation. Ces deux derniers sujets – l’apprentissage et la formation continue – sont, de mon point de vue, essentiels pour les écoles d’ingénieurs qui forment les cadres de l’industrie française. C’est pourquoi nous avons créé deux groupes de travail chargés de réfléchir à l’évolution de ces deux types de formation dans nos établissements. Ils devront nous rendre leurs conclusions au cours du premier semestre 2012. CGE : Les mécanismes de soutien à l’innovation s’intensifient par une « recherche » créative, active, pertinente et organisée. Comment projetez-vous l’articulation de cette vertu ; d’une part, dans les liens entre les établissements de formation et les principaux organismes de recherche ; d’autre part, dans l’équilibre nécessaire entre la connaissance scientifique, la recherche de compétences et les sciences humaines et sociales (SHS) ? C.L. : Nous devons travailler à promouvoir une recherche qui fasse sens. La recherche française est de qualité mais là encore notre système souffre de son morcellement et de la cristallisation des intérêts entre les établissements d’enseignement supérieur (eux-mêmes divisés entre écoles et universités) et les organismes de recherche. L’approche par projets offre des perspectives intéressantes car elle nous oblige à ne pas raisonner d’abord en termes de structures mais avant tout à prendre conscience d’un intérêt partagé puis ensuite de ce que chacun peut apporter pour atteindre l’objectif commun. En cela, les « investissements d’avenir » sont utiles. Mais il ne faut pas également oublier les entreprises et notamment les PME. Avoir une recherche qui fasse sens, c’est avoir une recherche qui réponde à des besoins de la société. Nous devons donc encourager les initiatives nous permettant de renforcer ce lien de nos établissements avec les entreprises. La réindustrialisation passe par là. Le crédit Impôt-recherche est un outil et il a fait ses preuves. Il doit y en avoir d’autres. De ce point de vue, le soutien à l’innovation c’est également être capable de former des docteurs compétents pour évoluer dans un environnement concurrentiel. Sur cela, la France accuse un retard important. Le doctorat n’est pas assez reconnu par nos entreprises car il n’est pas assez lisible pour elles. C’est un enjeu majeur car, dans la mesure où nous ne sommes pas en situation d’offrir aux entreprises les cadres dont elles ont besoin en matière de recherche, elles implantent leurs centres de R&D chez nos concurrents. C’est pour cela que nous proposons la mise en place d’une mention « Ingénierie pour l’entreprise » à destination du doctorat. Il s’agit d’appliquer les recettes qui ont fonctionné pour les formations d’ingénieurs et garantir aux entreprises un ensemble de compétences propres aux docteurs inscrits dans ce parcours et rendant leur diplôme lisible pour l’environnement concurrentiel. Concernant l’équilibre entre connaissances scientifiques et sciences humaines et sociales, oui à la pluridisciplinarité. C’est d’ailleurs le cœur même de l’ingénierie et, au-delà, de toute démarche innovante. Les innovations naissent au carrefour des disciplines. Mais non à l’omnidisciplinarité. Or aujourd’hui, on a tendance à utiliser l’argument de la pluridisciplinarité pour inciter au regroupement de la totalité des formations existantes sur un même site. Là, encore, cherchons à « faire sens ». Réunissons des disciplines qui ont un intérêt à travailler en commun parce qu’elles partagent un projet. Dans le cas contraire, nous ne créerons que des juxtapositions disciplinaires sans communication entre elles. CGE : Les enjeux de la représentativité de l’ingénierie française à l’international sont nombreux. Comment optimiser la compétitivité de nos établissements ? Quels types de structures manquent encore en France ? Quid des échanges ou de l’intégration d’étudiants étrangers dans nos promotions ? Quel avenir pour l’implantation de campus à l’étranger ? C.L. : Nous devons travailler à la lisibilité de notre offre de formation et de nos activités de recherche. Le fait que la CTI soit rentrée dans un processus européen d’accréditation nous rend plus lisibles au plan européen. J’attache une grande importance à notre compétitivité internationale. La CDEFI y est historiquement très sensible. Nous coordonnons déjà depuis plusieurs années avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère des Affaires étrangères les programmes FITEC avec nos principaux partenaires d’Amérique Latine. Nous lançons cette année un nouveau programme d’accueil d’élèves-ingénieurs colombiens dans nos écoles. Nous le voyons bien, notre offre de formation est compétitive au plan international. C’est le modèle d’exportation de notre offre qui est problématique. Je crois que ce qui nous fait collectivement le plus défaut est notre absence de stratégie vers l’international. La France reste trop recroquevillée sur sa sphère d’influence historique héritée de ses anciennes colonies. Il ne faut plus maintenant avoir peur de s’ouvrir à d’autres marchés. Nous restons aujourd’hui dans une posture d’évangélisateur. La réalité du terrain est tout autre, nous évoluons dans un environnement global et hautement concurrentiel. Là aussi l’actualité illustre mon propos. Le débat que nous avons aujourd’hui à propos de l’employabilité en France de nos diplômés étrangers fait les « choux gras » de nos principaux concurrents. Dès lors que notre pays souffre d’une relative insuffisance de candidats d’excellence pour nos formations (insuffisance que nous combattons par ailleurs), nous sommes conduits à investir énormément dans la recherche de talents étrangers que nous formons, à la charge du contribuable principalement, afin d’assurer à nos entreprises la matière grise dont elles ont besoin. Il serait regrettable que la France ne cherche pas à rentabiliser cet investissement. Pour tout diplômé ingénieur étranger que nous n’embauchons pas en France, ce sont deux emplois de perdus : le sien, car il n’y a pas de diplômé français susceptible de prendre le poste non pourvu, et l’emploi induit qui en aurait résulté. C’est aussi le cadeau d’un ingénieur bien formé à nos pays voisins qui se chargent eux de fournir l’emploi que nous n’avons pas voulu pourvoir. Il en va de même pour l’implantation de nos formations à l’étranger. On ne peut plus aujourd’hui s’implanter dans un pays, à sa demande, et le payer pour cette implantation. La réalité financière de nos établissements nous oblige à un peu plus de pragmatisme et de responsabilité de ce point de vue. Nous avons souhaité la mise en place d’un groupe de travail piloté par notre commission « International » qui sera chargé de conduire une réflexion sur les conditions d’exportation de nos formations à l’étranger. Il devrait rendre son rapport d’ici l’été. L’attractivité internationale de nos établissements est un enjeu considérable. On voit bien la nécessité de s’organiser pour répondre à ce défi. Mais il faut que nous travaillions tous dans la même direction. Ce qui parfois reste compliqué. Accueillir des étudiants étrangers lève d’importants problèmes logistiques auxquels il faut apporter des réponses satisfaisantes : conditions d’hébergement, formation à la langue et à la culture française, accompagnement personnalisé le cas échéant… Nous sommes en train de nous doter d’un opérateur unique chargé de nous accompagner dans cette voie. Le moins que l’on puisse dire est que les établissements n’auront pas été étroitement associés à sa création. Il sera difficile de conduire cette politique sans prendre en compte les acteurs de cette attractivité que nous sommes. Nous verrons dès le début de l’année 2012 sur quelles bases cet opérateur entend travailler. Nous sommes à l’écoute. CGE : Travailler sur les données pédagogiques et structurelles demande de l’engagement et du soutien financier, mais les moyens de l’État peuvent ne pas suffire. Quelles autres pistes envisagez-vous en ce sens et comment comptez-vous amorcer ces autres potentiels ? C.L. : C’est un fait : les financements de l’Etat ne suffisent plus à soutenir le développement de nos établissements. Nous avons eu au cours des 5 dernières années un budget préservé pour au moins les établissements placés sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Mais cela reste un budget stagnant, peu à même de permettre un quelconque développement pour des formations qui ont le vent en poupe. Quant aux écoles relevant des ministères techniques, elles ont déjà vécu ce que connaîtrons l’ensemble de nos établissements au cours des prochains mois : une diminution de leur budget et de leur poste. Je lie cette question à celle de la croissance économique de la France. Tout le monde s’accorde à dire que le retour à la croissance passera nécessairement par la réindustrialisation du pays. Toutes nos entreprises partenaires nous disent qu’elles auront besoin d’ingénieurs et nous estimons que pour répondre à la demande il faudra sans doute passer de 30 000 à 40 000 diplômés par an. Dès lors l’équation est simple à poser mais compliquée à résoudre : comment former dix mille ingénieurs de plus par an avec des contraintes financières plus lourdes ? Le problème est encore plus complexe si on le projette dans un environnement international. Aujourd’hui le coût moyen de la formation d’un ingénieur en France est de 12 000 euros par an contre 22 000 en Allemagne. On le voit, il est nécessaire de poser la question de la diversification des ressources financières des écoles françaises d’ingénieurs et au-delà de l’ensemble de l’enseignement supérieur. Quelques pistes ont déjà été évoquées mais il ne faut pas être simpliste sur ce sujet. Il est totalement illusoire d’envisager combler notre besoin de financement en intervenant uniquement sur les droits d’inscriptions. On l’a vu plus haut, les entreprises et les anciens élèves devront aussi contribuer, et largement. Quant à l’Etat, il serait sans doute bon qu’il se dote d’un objectif à 10 ans en matière de diplômés formés, et qu’il réaligne les dotations aux établissements en fonction de ces objectifs. Nous sommes en train de préparer des propositions sur ce sujet mais nous sommes convaincus qu’une remise à plat globale du système sera nécessaire et que la façon dont nous serons capables d’y répondre conditionnera là encore notre compétitivité de notre système par rapport à nos principaux partenaires. Le choix est simple : être marginalisés ou rester dans la course.]]>
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    La FNEGE renouvelle sa série de séminaires sur la pédagogie en ligne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-fnege-renouvelle-sa-serie-de-seminaires-sur-la-pedagogie-en-ligne/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-fnege-renouvelle-sa-serie-de-seminaires-sur-la-pedagogie-en-ligne/ séminaires prévus en 2011-2012]]> 20676 0 0 0 Il y a trop peu de femmes dans l'ingénierie des transports et dans les formations scientifiques ! Rencontre avec l'association « Elles bougent » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/il-y-a-trop-peu-de-femmes-dans-lingenierie-des-transports-et-dans-les-formations-scientifiques-rencontre-avec-lassociation-elles-bougent/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/il-y-a-trop-peu-de-femmes-dans-lingenierie-des-transports-et-dans-les-formations-scientifiques-rencontre-avec-lassociation-elles-bougent/ Depuis sa création en 2005, l’association « Elles bougent » promeut l’image de la technique et des sciences auprès des jeunes filles et pousse les jeunes femmes à avoir de l’ambition et de la curiosité dans le choix de leurs études et de leur orientation professionnelle, au-delà de tout choix stéréotypé. A travers des échanges de professionnels, des journées portes ouvertes d’entreprises, des tables rondes… l’association informe et fait découvrir aux lycéennes et étudiantes, les métiers d’ingénieures et de techniciennes dans les secteurs industriels (aéronautique, automobile, énergie, ferroviaire, maritime, spatial...).

    Entretien avec la présidente de l'association « Elles bougent », Marie-Sophie Pawlak

    Marie-Sophie Pawlak, présidente de l'association « Elles bougent »

    Présidente fondatrice de l'association « Elles bougent », créée en décembre 2005 pour répondre au besoin des industriels d’une plus grande mixité de leurs équipes techniques (notamment grâce aux témoignages et aux événements réalisés avec le concours des 53 partenaires académiques et industriels et des 450 marraines de l'association), Marie-Sophie Pawlak est directrice des Relations internationales et industrielles de SUPMÉCA et également animatrice du groupe Égalité hommes/femmes de la commission Diversité de la Conférence des grandes écoles. CGE : Transmettre la passion, susciter des vocations pour les femmes, trop peu nombreuses dans l’ingénierie des transports et dans les formations scientifiques, telle est l’une des principales missions de votre association. Quels sont selon vous les vecteurs les plus pertinents pour porter ce message et l’ancrer durablement dans les mentalités ? M-S.P : Il faut d'abord revenir aux causes de ce désintérêt des filles pour les sciences dures et les secteurs industriels. Celles-ci sont avant tout sociétales et historiques, et les stéréotypes associés sont très ancrés dans les mentalités (ceci souvent de façon encore relativement inconsciente), mentalités aussi bien des jeunes que des prescripteurs (parents, professeurs, CDI etc...). Il faut donc "casser" ces stéréotypes et pour ce faire, je crois beaucoup à la force du témoignage (en l'occurrence avec elles bougent, témoignages de nos marraines en activité dans les entreprises industrielles partenaires de l'association). Il faut agir assez en amont, au moment de l'orientation, et permettre aux jeunes filles de se reconnaitre et de se projeter dans leur future vie professionnelle grâce notamment aux échanges et discussions qu'elles peuvent avoir avec les marraines lors des nombreux événements organisés. CGE : Nous commençons à voir de grandes entreprises revendiquer la mixité et l’égalité homme/femme comme des gages de réussite, mais les chantiers sont encore importants et s’adressent à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Existe-t-il en la matière des leviers que vous privilégiez et pourriez-vous nous faire une petite synthèse de l’état des lieux en France, des freins et des encouragements de notre société « moderne » ? M-S.P : Les meilleurs leviers au sein de nos entreprises en matière d'égalité hommes/femmes commencent par la reconnaissance d'une politique RH en la matière, légitimée au plus haut niveau par la signature de charte, pacte ou accord, par la direction et les instances de représentation du personnel. Sont alors décrits les différents moyens d'action en la matière, aussi bien en termes de recrutement que d'égalité salariale, avec enveloppe dédiée de rattrapage si nécessaire, ou d'harmonisation de la vie professionnelle et de la vie privée (congés spécifiques, parentalité, crèche d'entreprises), ces dernières mesures devant absolument concerner aussi bien les hommes que les femmes. Les leviers législatifs comme notamment la mesure de quota de femmes dans les conseils d’administration sont également incontournables, l'exemple scandinave en la matière ayant largement porté ses fruits. Sans cette politique de quota, les talents féminins ne remontent pas spontanément au sein des comités de direction et des conseils d’administration ou bien trop lentement. Ce mécanisme de quota ou de parité, qui consiste à rappeler systématiquement de ne pas oublier que la moitié de la population étant féminine il serait "normal" et logique de retrouver cette proportion ou de tendre vers ce ratio dans des instances décisionnelles, quelles qu'elles soient (entreprises, politique, vie de la cité, etc...) me parait important, puisque l'histoire nous montre que nous n'y arrivons pas naturellement et/ou que nous n'essayons pas d'y tendre. Il me semble par ailleurs important qu'à différents stades de l'éducation des enfants, des élèves, des étudiants, la sensibilisation à l'égalité H/F soit évoquée, enseignée au travers d'exemples concrets et de données chiffrées, afin que cette problématique soit naturellement intégrée par l'enfant, par l'individu, et qu'à chaque étape de vie professionnelle ou privée il puisse décider et agir de manière totalement égalitaire, sans subir le poids sociétal ni se laisser influencer par des stéréotypes. CGE : Votre association lance le « Club des Lycées » pour s’adresser directement aux élèves du secondaire et mobiliser les établissements autour de vos engagements. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ? Quelle est selon vous la période la plus opportune pour aller à la rencontre des carrières scientifiques, pour ces jeunes femmes qui ne poursuivent pas au premier regard dans ces voies à la sortie du lycée ? M-S.P : Le Club des lycées partenaires nous est apparu incontournable afin de fédérer les actions que nous leur proposons et d'échanger sur une problématique commune. A travers ce club nous pourrons aussi avoir un accès facilité aux jeunes filles, d’une part pour les informer, d’autre part pour une meilleure analyse des freins et des retours sur nos actions, car les personnels des lycées seront aussi mieux intégrés et parties prenantes du processus. La période la plus opportune se situe le plus tôt possible dès lors qu'un jeune s'éveille à sa future vie professionnelle. En France, les premières fois qu'un jeune y pense, c'est souvent au moment du stage en entreprise, en 3ème. Cette courte expérience peut et devrait mettre en route le processus des choix d'orientation. Nous pensons que le lycée est la période décisive pour mûrir un projet et que la rencontre avec différentes professions et acteurs, actrices de ces professions devrait être multipliée avant le choix d'orientation, car il est difficile pour un jeune d'imaginer un métier, comme celui d'ingénieur par exemple. Cette formation mène non pas au métier d'ingénieur mais aux métiers d'ingénieur, et cette diversité peut aussi être source de confusion dans les esprits. C'est donc les témoignages et les rencontres qui permettent une meilleure connaissance puis une identification/projection des jeunes filles dans cette voie. CGE : Les témoignages, le partage d’expérience, l’exemplarité des grands parcours de femmes qui s’illustrent médiatiquement ou non en France et à l’étranger sont autant d’atouts pour renforcer l’action de votre association. Quels sont vos arguments pour réunir autour de vous toutes ces énergies et comment les fédérez-vous pour rendre vos messages audibles ? M-S.P : Les femmes ayant choisi ces carrières sont souvent les premières ravies et enthousiastes pour en témoigner. La possibilité donnée à travers l'association de s'adresser directement aux jeunes filles et de les aider à s'orienter a séduit nos marraines, qui s'engagent de façon assez dynamique et volontaire dans cette action. Le soutien de leur entreprise, partenaire de l'association, est lui aussi très important car il vient crédibiliser le message. Le message est parfois relayé par des femmes au plus haut niveau, car ces femmes sont toujours prêtes à aider les bonnes initiatives et sont convaincues qu'il est nécessaire d'agir et nous les en remercions chaleureusement. Mais il est très important, vis-à-vis des jeunes filles, que des femmes ingénieures de tout niveau s'expriment, car il est important que les jeunes filles puissent se représenter dans ces destins enthousiasmants, qu'elles puissent se dire "Dans 5 ans je me vois bien comme cette femme " et que la future vie professionnelle choisie soit "atteignable" dans un premier temps. CGE : Comment et quand imaginez-vous la conjugaison de notre monde au féminin ? M-S.P : Je pense que beaucoup connaissent cette conjugaison au "futur simple" ! Il est temps de commencer à apprendre la conjugaison au présent et l'apprentissage est bien en route. Il n'en est pas au même niveau suivant les différents pays et les sociétés de notre monde. Cela passe par un changement des habitudes sociétales, qui devrait commencer dès le plus jeune âge. Cela passe aussi par une remise en cause dans l'éducation, et cela prendra donc de nombreuses années pour que parents et acteurs de l'éducation aient la possibilité de l'intégrer. Si toute notre société se mobilise, hommes comme femmes, le monde ne sera pas au féminin, ni au masculin, il sera véritablement juste, égalitaire et équitable, plus riche d'une nouvelle diversité intégrée et acceptée par tous. Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication
    www.ellesbougent.com

    L’association « Elles bougent » lance le Club des Lycées partenaires

    TRANSMETTE LA PASSION ET SUSCITER DES VOCATIONS Paris, le 10 octobre 2011 – « Elles bougent » continue d’étendre ses actions, en lançant une nouvelle initiative avec son « Club des Lycées ». Il permet, à tous les établissements secondaires français, de devenir partenaires de l’association pour promouvoir les métiers d’ingénieures et de techniciennes auprès de leurs élèves dans les secteurs industriels (automobile, ferroviaire, aéronautique, spatial, maritime, énergie). Rejoindre le Club des Lycées, c’est rejoindre un réseau fort et uni d’entreprises, de marraines, de lycéennes et d’étudiantes. Tout au long de l’année, « Elles bougent » s’engagera auprès des proviseurs, conseillers principaux d'éducation et corps professoral, en étant à l’écoute de leurs demandes, en soutenant le montage de leurs forums métiers, en médiatisant leurs actions... De leurs côtés, les lycées soutiendront les événements menés dans le cadre de l’association et favoriseront les rencontres entre marraines et jeunes filles. Enfin, les référents du Club seront amenés à se retrouver régulièrement lors d’évènements parisiens et régionaux.
    ContactEn savoir plus sur le club des lycées... Lire le communiqué de presse... Contact presse : Stéphane Martin / Coralie Jolly
    Télécharger Plaquette « Elles bougent » Enquête « Elles bougent » 2011 Charte « Elles bougent » 2008
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    Mieux connaître l’InSHS (Institut des sciences humaines et sociales) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mieux-connaitre-linshs-institut-des-sciences-humaines-et-sociales/ Tue, 22 Nov 2011 14:34:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mieux-connaitre-linshs-institut-des-sciences-humaines-et-sociales/ Institut du CNRS, l’InSHS (Institut des sciences humaines et sociales) rassemble l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales au sein de 300 unités de recherche implantées en France et dans le monde. Son rôle dans le paysage des SHS françaises est d’assurer, par l’intermédiaire de ses laboratoires et en partenariat avec les universités, les grandes écoles et les autres organismes de recherche, la construction des théories et des outils d’analyse indispensables pour comprendre l’évolution de nos sociétés, éclairer leurs choix et favoriser l’émergence de nouveaux terrains d’expérience et de pensée. Acteur majeur du dispositif de recherche, l’InSHS adapte sa stratégie pour accompagner les transformations majeures que connaît l’environnement académique français depuis quelques d’années, avec, en particulier, la constitution des PRES (Pôles de recherche et d’enseignement supérieur), la politique du grand emprunt et la mise en place de l’alliance Athéna, que préside le CNRS. UN ROLE FONDAMENTAL DANS LE DISPOSITIF DE RECHERCHE EN PARTENARIAT AVEC LES UNIVERSITES

    Conformément à la politique générale du CNRS, l’Institut travaille avec les universités et les grands établissements dans le cadre d’un partenariat rénové qui renforce la mixité de pilotage de leurs unités de recherche. Il soutient plus particulièrement un ensemble de disciplines dans une perspective de complémentarité avec les universités, notamment l’archéologie, l’anthropologie, la linguistique ou encore la cognition. Il favorise des dialogues disciplinaires originaux entre, par exemple, sociologie et droit ou aménageurs, architectes et géographes. Les unités mixtes de recherche constituent donc le principal instrument du système de recherche de l’InSHS (82% des unités), en co-tutelle essentiellement avec les universités et les grandes écoles. Ces unités mixtes accueillent un quart des enseignants-chercheurs français en sciences humaines et sociales, plus de 1 700 chercheurs du CNRS et 2 416 personnels ingénieurs et administratifs. UNE POLITIQUE SCIENTIFIQUE TRANSVERSALE ET NATIONALE L’animation de réseaux Grâce à sa co-tutelle exercée sur 303 unités réparties sur l’ensemble du territoire, l’Institut joue un rôle unique de structuration des différentes communautés scientifiques à l’échelle nationale. Son implication au sein des 21 Maisons des sciences de l’homme (MSH) et de leur mise en réseau contribue à l’organisation des SHS en favorisant leur rapprochement autour de thématiques interdisciplinaires transversales. Il participe d’une politique d’inscription territoriale de la recherche visant à une répartition équilibrée des pôles de recherche SHS sur le territoire français. L’InSHS est également très présent dans le réseau des Instituts d’études avancées (IEA) qui, par l’accueil chaque année de scientifiques de renommée internationale, œuvre au surgissement de connexions intellectuelles inédites et à l’ouverture de nouvelles perspectives de recherche. L’InSHS est, par ailleurs, très attentif à la structuration nationale des communautés thématiques par le renouvellement de structures telles que les RTP (Réseaux thématiques prioritaires), les GIS (Groupements d’intérêt scientifique), les GDR (Groupements de recherche) et à leur dimension européenne (GDRE – Groupements de recherche européens, LEA – Laboratoires européens associés) et internationale (GDRI – Groupements de recherche internationaux, LIA – Laboratoires internationaux associés). Les priorités scientifiques de l’Institut Au sein d’un paysage académique et scientifique en constante évolution, l’InSHS continue à définir et à développer les grandes lignes de sa politique scientifique. Ses thématiques prioritaires sont d’abord celles de la SNRI (Stratégie nationale de recherche et d’innovation), à savoir la santé, le vieillissement, le bien-être, l’alimentation, les biotechnologies ; l’environnement et l’écotechnologie ; l’information, la communication, les nanotechnologies. A ces thématiques, se superposent deux thématiques transversales : le genre et le travail. Il convient d’ajouter deux exigences méthodologiques majeures : le développement des approches comparées ouvertes aux différentes régions du monde et les efforts de formalisation et de modélisation. L’interdisciplinarité au cœur des pratiques de recherche Ces thématiques prioritaires sont aussi au cœur de la volonté de développer la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité à l’intérieur des SHS elles-mêmes et à l’interface des autres domaines scientifiques. Il s’agit là d’un atout majeur du CNRS, se traduisant par la mise en œuvre de programmes inter-instituts sur le genre, sur le vieillissement, sur le handicap ou encore dans le domaine de l’environnement avec l’INEE (Institut écologie et environnement – CNRS) et dans le domaine des sciences de l’ingénieur et des systèmes avec l’INSIS (Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes – CNRS). UNE ACTION CONCRETE FONDEE SUR DES OUTILS COMMUNS Le développement de plateformes technologiques La numérisation et la mise à disposition des informations scientifiques sont au cœur des préoccupations de l’InSHS. C’est pourquoi il s’est engagé dans le développement de nombreuses plateformes techniques et de Très grands équipements, comme Adonis, Corpus ou Progedo. Le Très grand équipement Adonis a pour mission de constituer un espace de navigation unique pour les principaux documents numériques multimédias en usage dans les sciences humaines et sociales, de mettre en réseau les centres de ressources numériques – corpus oraux, textuels, visuels, 3D, etc. – et de mettre en place les mécanismes de l’archivage pérenne des données. Le TGIR (Très grande infrastructure de recherche) Corpus a, quant à lui, en charge la gestion et la production de réservoirs de données qualitatives. Le TGIR Progedo gère l’archivage et la mise à disposition des données pour la recherche en sciences sociales (dispositif d’accès sécurisé), les grandes séries statistiques nationales. L’InSHS soutient également un ensemble d’outils de diffusion (les archives HAL-SHS ; le portail revues.org, développé par le Cleo – Centre pour l’édition électronique ouverte) destinés à promouvoir le rayonnement de ses chercheurs. Le développement des outils de l’Information scientifique et technique (IST) fait partie de ses missions fondamentales. Favoriser le rayonnement international des unités et des chercheurs Les objets de recherche étudiés par les unités de l’InSHS ont généralement une dimension internationale, en particulier pour celles qui s’intéressent aux grandes aires culturelles américaines, asiatiques, africaines et océaniennes. L’InSHS dispose, par ailleurs, d’un réseau de vingt-cinq unités de recherche à l’étranger, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et européennes ou avec d’autres institutions de recherche françaises et étrangères. Ce réseau a pour vocation de soutenir et de mettre en œuvre des programmes de recherche sur les grandes aires culturelles, en collaboration avec les universitaires des pays concernés. Ces unités accueillent les doctorants français, les chercheurs et les enseignants-chercheurs en délégation au CNRS. Enfin, l’InSHS apporte son soutien aux programmes de recherche dans le cadre d’une cinquantaine d’accords de coopération bilatéraux, négociés et gérés par la DERCI (Direction Europe de la recherche et coopération internationale) du CNRS. Un soutien particulier à la diffusion internationale des résultats de la recherche Conscient des enjeux de l’internationalisation de la recherche, l’InSHS entend accentuer fortement la publication et la diffusion internationales des résultats scientifiques. Des dispositifs destinés à assurer la visibilité des grandes revues de sciences humaines et sociales françaises ont donc été mis en place. L’Institut a, en particulier, choisi d’accompagner les revues qui souhaitent s’engager dans la voie d’une traduction en ligne de leurs articles en langue anglaise. Il s’agit, en effet, d’un des moyens les plus efficaces pour permettre aux communautés scientifiques qui ont fait de l’anglais leur langue de travail de prendre connaissance des résultats de la recherche française en SHS tout en permettant aux chercheurs de continuer à écrire et à penser en français. Une telle ouverture favorisera à terme la publication directe des articles des chercheurs français dans les grandes revues internationales anglophones. Grâce à ses personnels, chercheurs et ITA, grâce aux outils qu’il anime, et grâce au partenariat rénové que le CNRS a mis en place avec les universités et les grands établissements d’enseignement supérieur et de recherche, l’InSHS joue un rôle d’autant plus important dans le paysage français de la recherche qu’il se déploie à l’échelle du territoire national, en métropole et outre-mer.

    Chiffres clés

    • 303 structures de recherche ou de service
    • 251 unités mixtes (UMR – unité mixte de recherche, UMI – unité mixte internationale, USR – unité de service et de recherche, UMS – unité mixte de service)
    • 11 unités propres du CNRS (UPR – unité propre de recherche, UPS – unité propre de service)
    • 27 structures fédératives (FR – fédération de recherche, GDR – groupement de recherche, GDS – groupement de service)
    • 8 structures temporaires (FRE – formation de recherche en évolution, ERL - équipe de recherche labellisée)
    • 5 équipes d’accueil conventionnées (EAC – équipe d’accueil conventionnée)
    • 1 institut fédératif de recherche (IFR)
    Personnel en activité (hors mise à disposition) :
    • Chercheurs CNRS : 1 718
    • Chercheurs autres organismes : 659
    • Enseignants-chercheurs : 6 496
    • IT CNRS (permanents) : 1 489
    • IT non CNRS (permanents) : 927
    • Doctorants : 12 059
    • Post-doctorants : 752
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    Fundraising : se donner les moyens de ses ambitions pour réussir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fundraising-se-donner-les-moyens-de-ses-ambitions-pour-reussir/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fundraising-se-donner-les-moyens-de-ses-ambitions-pour-reussir/ Des besoins de financement croissants dans un contexte difficile

    Sous la contrainte d’une concurrence nationale et internationale accrue, des classements attendus, de budgets restreints, la nécessité de trouver de nouvelles sources de financements est plus que jamais d’actualité pour les établissements d’enseignement supérieur. Depuis, les pionniers des grandes écoles, les équipes dédiées au développement des ressources se sont étoffées, des services dédiés et de nombreuses fondations ont été créés. Si désormais mécénat et fundraising sont connus et pratiqués par la plupart des acteurs de l’enseignement supérieur, le temps des illusions (et des résultats à court terme) est révolu.

    Le fundraising n’est pas un sprint mais un processus de long terme. Pour atteindre les objectifs souvent ambitieux fixés aux équipes dédiées à la collecte de fonds, plusieurs éléments sont nécessaires. Professionnalisation des acteurs du fundraising et du mécénat

    La professionnalisation et la montée en compétences des équipes dédiées au fundraising est indispensable. Le métier de fundraiser est une profession à part entière avec ses stratégies, méthodologies et outils spécifiques. C’est pourquoi l’Association Française des Fundraisers (AFF) propose depuis plusieurs années des formations spécialement dédiées aux professionnels de l’enseignement supérieur. Elle organise ainsi la 7ème conférence de fundraising pour l’enseignement supérieur et la recherche les 8 et 9 février 2012 à Paris (voir encadré). Et pour aider les recruteurs à faire les meilleurs choix pour leurs équipes, l’Apec et l’AFF ont réalisé le premier référentiel des métiers du fundraising . Il permet une meilleure lisibilité des types de poste existant et des compétences précises nécessaires aux différents métiers de la collecte de fonds. Des objectifs de fundraising ambitieux et pérennes ne pourront être atteints que si les moyens et investissements nécessaires sont mis en œuvre pour y parvenir. Leadership… La réussite d’une campagne de collecte de fonds passe nécessairement par l’implication des dirigeants. Leur soutien et leur engagement sont indispensables : incarnation de l’ambition de son établissement à l’externe et de l’importance de la démarche en interne, le dirigeant est un maillon majeur dans la chaîne de la réussite du fundraising. En outre, décider de faire appel à des sources de financements privés via des campagnes de collecte de fonds traduit un changement politique qui « ne peut voir le jour qu’en présence de dirigeants particulièrement visionnaires et ambitieux* » selon l’expression de Jean-Pierre Bourguignon, directeur de recherche au CNRS. Il faudra donc toute la patience et la conviction des dirigeants pour mener à bien des campagnes de fundraising réussies, notamment dans un contexte de crise rendant parfois les engagements des donateurs plus difficiles ou plus longs à obtenir. …et autres facteurs-clés de succès Outre l’indispensable mobilisation des dirigeants, leur implication dans la réflexion stratégique et dans le temps consacré aux grands moments de la campagne et aux rendez-vous importants, on peut relever cinq autres facteurs-clés de succès majeurs :
    • Le projet Pour être évident, il n’en est pas moins nécessaire de rappeler que toute démarche de fundraising doit répondre à un projet clairement défini et exprimé. Ce projet se traduira ensuite en besoins chiffrés et clairs qui justifieront la démarche de collecte de fonds. En clair, le donateur doit savoir d’emblée pour quel projet il est sollicité.
    • Mobilisation interne Une campagne de fundraising ne réussit que si ses objectifs et sa raison d’être sont clairement compris et partagés par toutes les parties-prenantes. Lorsque le projet a été défini, il doit ensuite être partagé, compris et porté par tous. Il s’agit de réussir à instaurer une véritable culture du don au sein des établissements car une campagne de collecte de fonds est un projet collectif, porté par tous, chacun étant un potentiel ambassadeur de la campagne.
    • Le budget / les moyens / le cadre juridique Réussir à collecter des fonds nécessite un investissement préalable indispensable. Des ressources humaines, financières et en temps constituent l’essentiel de cet investissement. Il doit être clairement pris en compte pour que les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs de la campagne soient réunis. Le choix du cadre juridique adapté à chaque enseignement supérieur doit être le résultat d’une réflexion stratégique global sur les objectifs de la collecte, les donateurs ciblés, etc. C’est en fonction de ces éléments stratégiques que sera définie dans un second temps le cadre juridique le mieux adapté (fondation universitaire, partenariale, fonds de dotation, gestion internalisée, etc).
    • Les amis La réussite d’une campagne de collecte de fonds tient également à la faculté à s’entourer des bonnes personnes. Il s’agit de trouver les interlocuteurs les plus pertinents et les plus stratégiques pour chaque institution en particulier, avec ses spécificités et ce parmi les tutelles, les partenaires, les différents comités et plus largement toutes les parties-prenantes d’un établissement.
    • Le temps « Rien ne sert de courir il faut partir à point ». Ce vers de la Fontaine est particulièrement adapté au fundraising, notamment dans le cadre de grandes campagnes de collecte de fonds. Il faut savoir attendre le bon moment, ne pas se précipiter et ce, dans toutes les étapes de la campagne : lancement de la campagne, sollicitation, reconnaissance des donateurs, etc.

    En ces temps difficiles, marqués par un contexte tendu, le fundraising peut s’appuyer sur des compétences internes qui se sont largement développées ces dernières années. Marqué par de très belles campagnes de collecte, le secteur de l’enseignement supérieur a tous les atouts pour faire fructifier dans les prochaines années les fruits du travail effectué jusqu’ici.

    Si les établissements se donnent les moyens de leurs ambitions et s’engagent sur le long terme, tous les espoirs sont permis ! Car comme le dit le sagace La Fontaine « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » …

    L'Association française des Fundraisers www.fundraisers.fr

    * Extrait de la préface de « Fundraising : stratégies pour la recherche et l’enseignement supérieur », Nathalie Levallois et Marie-Stéphane Maradeix, éditions Eyrolles, 2010.

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    EUA : Autonomy Scorecard https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eua-autonomy-scorecard/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eua-autonomy-scorecard/ L'Association européenne de l’université (EUA) a publié un nouveau rapport comparatif de l'autonomie des universités dans 26 pays européens. En plus d'une analyse en profondeur de l'état actuel de l'autonomie et de la gouvernance institutionnelle en Europe, l'étude comprend quatre tableaux de bord qui mesurent et classent les systèmes d'enseignement supérieur dans quatre domaines : autonomie organisationnelle, financière, en matière de gestion des ressources humaines, et autonomie académique. Le nouveau rapport a été présenté le 15 novembre à Bruxelles. (voir CP et tableaux en téléchargement)

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-10/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-10/ A l’approche de Noël nous avons choisi, pour ce numéro, un thème plus séduisant, propre à nous distraire dans une ambiance où il n’est question que de crise : les métiers du luxe, un domaine qui paradoxalement ne connaît pas de crise, grâce à l’intensité de l’exportation envers des nouveaux pays dont les nouvelles classes aisées sont très friandes de produits français.

    Les métiers du luxe ne concernent pas seulement certaines écoles membres de la CGE, tel que l’Institut français de la mode, mais aussi celles qui forment des ingénieurs dans les domaines de l’agroalimentaire, de la chimie, de la mécanique, de l’électronique, du design, de l’optique, de l’industrie textile et bien entendu les écoles de management, dont certaines ont des écoles spécialisées dans ce domaine. La France a créé peu à peu une réputation mondiale en inventant notamment le paradigme a priori paradoxal « d’industrie du luxe ». Les nombreuses contrefaçons des produits français viennent occuper des services entiers de veille concurrentielle dans les entreprises, tant, dans ce secteur, innovation, valeur de marque et perception de l’extrême qualité sont intimement liés.

    Tous ces facteurs nous conduisent à imaginer des formations et des recherches aussi variées que pointues, et de nombreux partenariats entre établissements.

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    La rareté, un imaginaire riche et un prix élevé : J.Judéaux, co-président de Travel & Co, nous fait découvrir les valeurs du luxe dans le tourisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rarete-un-imaginaire-riche-et-un-prix-eleve-j-judeaux-co-president-de-travel-co-nous-fait-decouvrir-les-valeurs-du-luxe-dans-le-tourisme/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rarete-un-imaginaire-riche-et-un-prix-eleve-j-judeaux-co-president-de-travel-co-nous-fait-decouvrir-les-valeurs-du-luxe-dans-le-tourisme/ Après avoir travaillé 12 ans dans ce domaine et s’appuyant sur l’expérience de 25 ans de tourisme de son associé Claude Blanc, il nous livre quelques réflexions sur le marché du voyage de luxe, qui peut notamment être découpé en six segments (du voyage sur mesure au séjour de luxe, en passant par le déplacement VIP)...

    Le luxe : une notion subjective

    La notion de luxe est, par nature, subjective ; il en est de même, bien évidemment, de la notion de voyage de luxe. Deux critères subjectifs servent principalement de référence pour déterminer le caractère luxueux d'un produit ou d'une marque. Le premier de ces éléments est la rareté, réelle ou entretenue, ce qui renvoie aux éléments suivants :

    • la créativité, garante d'une certaine identité ;
    • la qualité, par l'emploi de matières nobles, confortables, durables, et par le souci des finitions ;
    • un savoir-faire humain, encore pour partie artisanal ;
    • une production limitée ;
    • un prix élevé, justifié par la qualité du produit, par la recherche de fortes marges, par l'image de la marque et par le besoin de reconnaissance du client ;
    • une distribution confidentielle, traditionnellement dans des boutiques en propre ;
    • des emplacements de prestige (tant pour les points de vente que pour les lieux d'hébergement).

    Le deuxième élément permettant de caractériser un voyage de luxe est l'imaginaire créé autour de la marque et du produit. Il s'incarne essentiellement dans :

    • les attributs des marques, qui jouent un rôle de réassurance et, de plus en plus, d'appartenance à une "tribu" ;
    • des campagnes de communication sophistiquées...

    La combinaison de ces deux notions s'inscrit à la fois dans le produit de luxe et dans la perception qu'a l'acquéreur de ce bien ou de ce service.

    Les 6 segments du voyage de luxe

    Le marché du voyage de luxe se décompose en 6 segments distincts, qui regroupent les différentes familles de consommateurs (jeunes cadres urbains 25-35 ans, les cadres dirigeants ou professions libérales 50-60 ans, les retraités 60-70 ans, les familles qui compensent le peu de temps consacré aux enfants en offrant des voyages de luxe, les voyageurs occasionnels ayant économisés patiemment pour pouvoir voyager, les ultra-riches …) :

    • les voyages privés : il s'agit des voyages individuels sur mesure. Ils sont conçus pour des clients qui recherchent des prestations exclusives, personnalisées selon leurs goûts et leurs attentes, dont ils pourront jouir en couple, en famille ou avec un cercle restreint de proches ;
    • les voyages liés à un événement : ce sont des voyages organisés à l'occasion d'heureux événements personnels (mariages, anniversaires, retraite...), qui permettent à des parents ou des amis de partager une expérience forte qui conjugue la célébration à la découverte ;
    • les séjours de luxe : ce sont les séjours réservés dans des établissements d'exception (palace, château, villa de maître...) implantés sur des sites remarquables, qui assurent à quelques happy few, généralement en couple, des prestations raffinées et privilégiées ;
    • les événements spéciaux : ces voyages sont élaborés autour d'un thème correspondant à un centre d'intérêt particulier (sportif, culturel, gastronomique...) et réunissent, autour d'un expert reconnu de la discipline concernée et sur des destinations adaptées, des groupes de passionnés. Les croisières thématiques en font partie ;
    • les déplacements VIP : il s'agit de tous les déplacements professionnels des Very Important People (artistes, sportifs de haut niveau, cadres dirigeants de grandes entreprises, personnalités politiques...) dont les exigences sont à la hauteur de leur notoriété (jets privés, vols en première classe, voitures de grande remise, suites présidentielles...) ;
    • les voyages MICE (meetings, incentive, congress, exhibitions) : ce segment regroupe les voyages lancés et financés par des entreprises afin de stimuler, récompenser, ou former leurs collaborateurs, leurs distributeurs ou leurs clients méritants dans le cadre d'opérations de prestige qui visent à renforcer l'adhésion et la cohésion des équipes à travers des expériences communes mémorables. Ce segment intègre les déplacements organisés à l'occasion de congrès, foires, salons et autres manifestations commerciales.

    Les acteurs du voyage de luxe

    On peut distinguer six familles d'acteurs, plus ou moins homogènes :
    • Les voyagistes généralistes, avec deux acteurs majeurs qui ont développé historiquement une production positionnée sur le segment de marché haut de gamme : Kuoni (filiale du groupe Suisse Kuoni) et Jet Tours (filiale du groupe allemand Thomas Cook). Chacun d'eux a lancé récemment une collection de produits de luxe baptisée Émotions (Kuoni) et Secrets (Jet Tours), diffusée essentiellement via le réseau des agences de voyages. Ils ont procédé par ailleurs, en 2007, à des acquisitions de tour-opérateurs spécialistes, sur des niches à forte valeur ajoutée : Austral Lagons (voyages dans les îles), racheté par Jet tours, et les Ateliers du Voyage (voyages sur mesure), acquis par Kuoni.
    • Les voyagistes spécialisés "destinations" de taille moyenne, qui ont acquis une position dominante sur une zone géographique et grâce à une production de qualité comme Asia, Donatello, Australie Tours, Maison de la Chine.
    • Les voyagistes spécialisés "thématiques", avec un leader incontesté, Voyageurs du Monde, focalisé sur deux marchés : le voyage sur mesure et le voyage d'aventure. Cette famille compte également une myriade de voyagistes de taille plus modeste, positionnés sur des niches porteuses : les voyages d'aventure (Aventuna, Atalante), les séjours de luxe (Exclusif Voyages, Peplum), les safaris-photos et les voyages animaliers (Vie Sauvage, Club Faune), les voyages individuels d'exception (Makila, Tselana, Terres de Charme, Compagnies du Monde).
    • Les voyagistes filiales de groupes hôteliers, avec les deux acteurs les plus connus dans cette catégorie : Beachcomber Tours et Solea, qui appartiennent respectivement aux groupes hôteliers de luxe Beachcomber (mauricien) et Kerzner (sud-africain). Ils commercialisent exclusivement des séjours dans les établissements de prestige implantés essentiellement dans l'Océan Indien.
    • Les agences de voyages d'affaires dédiées à la gestion des déplacements professionnels, dont les leaders sont les groupes américains Carlson Wagon-lits Travel et American Express, qui ont créé des structures spécialisées dans le traitement des clients VIP (Carte Centurion, Carte Platinum, etc.).
    • Les agences spécialisées dans les voyages de communication pour le compte d'entreprises, d’événements qui donnent lieu à des dépenses significatives en matière de prestations touristiques et hôtelières haut de gamme.

    Qui est Jacques Judéaux ?

    44 ans, 3 enfants, il a toujours baigné dans le monde du tourisme, grâce à des parents épicuriens, spécialistes des bonnes tables, et à un grand frère travaillant pour des restaurants étoilés depuis plus de 25 ans après des études en école hôtelière, sans oublier un oncle, commandant de bord chez Air France.

    Après un baccalauréat (série D), Jacques intègre une école d’ingénieur post baccalauréat l’ESIEA (Paris). La particularité de cette école est d’offrir à ces étudiants de faire un stage de 10 mois en dernière année, ce qui constitue un vrai avantage en termes d’adaptabilité à la vie active. Après ce stage de 10 mois chez Thomson, Jacques se retrouve en VSN toujours pour Thomson à Bruxelles ; c'’est là, qu'après presque 2 ans et demi comme ingénieur, il décide de changer de voie et de faire un Mastère Spécialisé. Ce sera le celui de l'ESCP « Audit et Conseil », 9 mois dont 4 mois de stage chez Arthur Andersen, où Jacques sera embauché à la suite de son stage et où il restera 7 ans, avec des missions très diverses mais avec une orientation tourisme dès que possible. En 2000, en pleine bulle internet, Jacques quitte Arthur Andersen pour l’un de ses clients, Happy Travel, qui a repris 4 voyagistes, dont un précurseur dans le domaine du voyage online : Directours. Au lendemain de l’éclatement de la bulle internet et des événements de septembre 2011, Happy Travel revend l’ensemble de ses participations et, en 2002, Jacques rejoint l’ancien propriétaire de Directours en tant que directeur général et actionnaire jusqu’à 2007 et l’aventure Travel & Co, dont il est désormais Co-président.]]>
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    Rapport d'activité 2011 - Compétences - Apprentissage - Innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-dactivite-2011-competences-apprentissage-innovation/ Thu, 03 Nov 2011 14:34:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-dactivite-2011-competences-apprentissage-innovation/ (...) En 2010-2011 nous avons mis l’accent sur deux thèmes principaux : l’ouverture sociale et la dimension internationale de l’enseignement supérieur français. Le Livre blanc de l’ouverture sociale des grandes écoles, publié en décembre 2010, a fait un état des lieux des nombreuses pratiques des établissements et a formalisé l’engagement de la CGE et de ses membres de se préoccuper de l’accès à l’enseignement supérieur pour le plus grand nombre. La collaboration avec les partenaires impliqués se poursuit et les écoles de la CGE font preuve à la fois de dynamisme et d’imagination dans ce domaine. L’ouverture sociale est devenue une composante majeure de leur stratégie, et ce, non seulement par engagement citoyen mais surtout comme réponse aux besoins en nombre de diplômés et comme ferment de l’innovation par la diversité. Notre congrès d’octobre a été l’occasion de montrer l’ampleur du défi international de la formation des diplômés du supérieur dans les années à venir et l’importance pour la France d’en revendiquer son rôle d’acteur majeur. (...)

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    Le logiciel Open-Sankoré : une innovation majeure pour la communauté enseignante https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-logiciel-open-sankore-une-innovation-majeure-pour-la-communaute-enseignante/ Wed, 28 Dec 2011 14:34:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-logiciel-open-sankore-une-innovation-majeure-pour-la-communaute-enseignante/ Présente pour la première fois au salon Educatec-Educatice (23, 24 et 25 novembre 2011), l'équipe du programme Sankoré présente son logiciel libre et gratuit, le logiciel Open-Sankoré dédié à l'enseignement interactif universel et, simultanément, à la création et au partage de ressources numériques libres et gratuites par un écosystème international d'enseignants solidaires. Le programme Sankoré a pour but de mettre la révolution de l'éducation numérique à la disposition de tous. Il promeut la créativité des enseignants multipliée par la force du numérique et du web. Le programme Sankoré, via son portail, offre un accès libre et gratuit aux meilleurs contenus d'enseignement libres et gratuits et aux nouvelles ressources produites avec le logiciel Open-Sankoré

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    L'industrie du luxe en France : panorama d'un secteur d'excellence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lindustrie-du-luxe-en-france-panorama-dun-secteur-dexcellence/ Thu, 22 Dec 2011 14:34:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lindustrie-du-luxe-en-france-panorama-dun-secteur-dexcellence/ Par essence rares et de qualité exceptionnelle, les produits de luxe baignent un univers dont les frontières sont sans cesse repoussées. Destinés à la personne (mode, parfumerie, cosmétique, joaillerie, ...), à l'habitat (mobilier, arts de la table, décoration, ...), aux loisirs (voyages, hôtellerie, restauration, etc...) on les retrouve également dans les moyens de transport (jets, yachts, voitures luxueuses...). Ce sont ainsi environ 35 secteurs d'activité économique parmi lesquels les marques de luxe sont présentes.

    36 % du chiffre d'affaires mondial du luxe réalisé par les entreprises françaises

    Marqués par une croissance à 2 chiffres jusqu'en 2009, les marchés européen et japonais du luxe accusent, crise aidant, une baisse des ventes de 2 à 7 %. Toutefois, des pays émergents parmi lesquels le Brésil, la Russie (et quelques autres) affichent un plein essor du marché du luxe. Par ailleurs, le marché européen représente à lui seul 36 % du marché mondial du luxe. Un marché international, de plus en plus concurrentiel, sur lequel l'industrie du luxe française et l'artisanat de luxe s'exportent particulièrement bien. En effet, d'après une étude réalisée par Eurostaf, les entreprises françaises réalisent 36 % du chiffre d'affaires mondial du luxe devançant les entreprises américaines (23 %) et italiennes (13 %).

    Réalisé par 270 000 collaborateurs et 38 000 entreprises artisanales

    Si les grands groupes internationalisés et ayant diversifié leurs activités sont plus solides que les entreprises artisanales dans ce contexte international fortement concurrentiel, il n'en demeure pas moins que le secteur reste dynamique et crée de l'emploi industriel. A titre d'exemple, le Comité Colbert (association loi 1901 fondée en 1954 à l'initiative de Jean-Jacques Guerlain) rassemble aujourd'hui 75 maisons de luxe françaises, qui, en une décennie, ont ouvert 22 sites de production sur le territoire national, et dont près de la moitié des effectifs sont dédiés à la production. A elles seules, les maisons de luxe françaises adhérentes du Comité Colbert affichent 128 000 collaborateurs sur le territoire national (générant 26 milliards de CA, dont 84 % à l'étranger). S'il est ardu de se concrétiser l'ampleur du secteur du luxe français sur la place mondiale, disons seulement qu'il représente à lui seul 2 fois la place du luxe à l'italienne, ô combien réputé tous continents confondus ! 40 000 autres personnes sont employées dans des structures non membres du Comité Colbert, portant ainsi le nombre de collaborateurs du secteur du luxe à 170 000 en territoire national, répartis de la création à la publicité en passant par la production, le marketing, etc... Par ailleurs, les maisons du luxe françaises implantées à l'étranger emploient 100 000 personnes hors territoire national. Enfin, 38 000 entreprises artisanales reconnues pour l'excellence de leur production épaulent les grands groupes internationaux, très pourvoyeurs d'emplois.

    Traditions, patrimoine et profitabilité au cœur des préoccupations

    Caractérisée par des métiers reposant sur des traditions séculaires garantes d'excellence, l'industrie du luxe pâtit d'un contexte de plus en plus concurrentiel d'une part, de fluctuations économiques d'autre part, et bien évidemment, de la contrefaçon. De la transmission des savoir-faire à la lutte contre la contrefaçon, c'est tout un éventail d'acteurs qui œuvrent en faveur de la préservation de l'excellence de cette industrie si particulière ; parmi lesquels les acteurs de l'enseignement, plébiscitant les voies par apprentissage afin de former une main d'œuvre qui réponde aux exigences de perfection de la filière de production et qui s'appuie sur les voies plus traditionnelles pour les métiers du marketing, de la publicité, mais également consacrés à l'innovation. Bien d'autres acteurs œuvrent et notamment le Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, désireux d'accompagner cette filière dans sa recherche de compétitivité. Un Colloque organisé fin 2010 par la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services) sur le thème "l'Industrie française du luxe : un esprit de filière à consolider" a, entre autres réflexions, insisté sur le fait que "l’avenir est à l’alliance entre l’industrie et l’artisanat" [...] "or, la construction d’une relation ne peut pas se faire sans un partage dans la durée, un partage de la stratégie et des enjeux." Conscient de l'absolue nécessité de maintenir des savoir-faire d'exception en territoire national, et par voie de conséquence, de réinscrire le dialogue entre industriels du luxe et artisans façonniers sur le territoire national (et non par voie de sous-traitance internationale), le Ministère s'est chargé de la question depuis 2009, dans un contexte de crise économique. Auparavant, "deux appels à projets ont permis en 2008 et en 2009 de financer des actions collectives en faveur des entreprises industrielles de la filière du luxe". Le 14 avril 2010, une charte de bonnes pratiques a été signée entre les fédérations représentant les donneurs d'ordre d'une part, et les sous-traitants d'autre part, permettant ainsi de renforcer le dialogue entre ces acteurs. Un an plus tard, en mars 2011 était lancé par Eric Besson, le Comité Stratégique de filière des industries de la mode et du luxe. Missionné notamment pour élaborer la vision de la sous-traitance française à l'horizon 2020. La dynamique se poursuit avec l'ouverture d'une concertation sur le "fabriqué en France", annoncée par Eric Besson lors du salon "Made in France" du 30 Mars 2011.

    A la croisée des savoir-faire, du patrimoine et de l'industrie, au cœur des préoccupations entrepreneuriales et ministérielles, la filière française du luxe, par le mariage subtil qu'elle réalise entre exigence professionnelle et beauté, demeure source de rêve pour la majeure partie d'entre nous.]]>
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    Flash info DD : entretien avec Sylvie Bénard, directrice Environnement du groupe LVMH et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-entretien-avec-sylvie-benard-directrice-environnement-du-groupe-lvmh-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 28 Dec 2011 14:34:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-entretien-avec-sylvie-benard-directrice-environnement-du-groupe-lvmh-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Sylvie Bénard est ingénieur agronome titulaire d'un doctorat en micro-biologie alimentaire de l'Ecole d'agronomie de Rennes, elle est depuis 1992 responsable du département Environnement du groupe LVMH. LVMH est présent dans 5 secteurs d'activités : vins & vpiritueux, mode & maroquinerie, parfums & cosmétiques, montres & joaillerie ainsi que dans la distribution sélective. Le groupe dispose d'un portefeuille d'environ 60 marques et possède un réseau de plus de 1 800 magasins dans le monde. LVMH a réalisé un chiffre d'affaires de 15,3 milliards d'euros en 2006.

    CGE : Pourriez-vous nous resituer votre parcours professionnel ? Sylvie Bénard (SB) : Je suis ingénieur agronome de formation, j’ai eu par ailleurs la chance d’effectuer la dernière année de cette formation aux Etats-Unis à l’université de Cornell en industrie agroalimentaire et je suis revenue en France pour faire un doctorat sur l’activité microbiologique des levures et des bactéries du lait. Ensuite j’ai choisi, on pouvait encore le faire à cette époque, de travailler dans le « H » de LVMH, Hennessy donc, et mon premier poste a été de créer un laboratoire de recherche sur les levures et les bactéries du vin. J’ai occupé ce poste pendant environ 5 ans, à la suite de quoi je me suis intéressée à trouver les relations entre la composition d’une eau de vie et ses qualités gustatives ; cela n’a pas donné de résultats probants mais nous avons réussi à trouver des marqueurs olfactifs liés à la capacité de vieillissement qualitatif des eaux-de-vie. D’un point de vue plus personnel, je suis fille de deux professeurs de biologie, écologistes de la première heure, j’ai donc toujours eu un intérêt fort pour l’environnement, que j’ai, dans un premier temps, matérialisé par une activité associative soutenue qui m’a permis d’aller à Rio en 1992. Quand je suis rentrée de Rio j’ai décidé que je voulais travailler dans l’environnement. A l’époque je ne voyais pas comment y arriver au sein d’Hennessy et je réfléchissais à la création d’une structure qui serait certainement devenue une société de conseil en environnement. J’ai informé Hennessy de mes projets et ils m’ont proposé de rester pour créer, il y a 19 ans, ce qui est devenu la direction Environnement du groupe LVMH. J’occupe donc ce poste depuis près de 20 ans et au fil des ans ce métier a considérablement évolué.

    CGE : Mais déjà à l’époque vous avez bénéficié de l’écoute de votre hiérarchie SB : Oui absolument, les membres de la direction du groupe n’étaient pas vraiment en mesure d’évaluer le travail à accomplir il y a 20 ans mais le sujet leur paraissait intéressant et ils m’ont dit « allez-y ! » CGE : Le groupe LVMH a-t-il une direction Développement durable ? SB : Non, le développement durable est pris en charge par l’ensemble des directions. Au sein du groupe on ne considère pas le développement durable comme un sujet « à part » mais plutôt comme une approche que doivent s’approprier l’ensemble des directions et des collaborateurs du groupe. Je ne suis d’ailleurs pas du tout sûre que ce puisse être un métier car ce sont, à mon sens, les métiers existants qui vont évoluer (le contrôle de gestion, les achats, le marketing etc..). Nous travaillons donc à ce que les métiers intègrent les enjeux du développement durable et à ce qu’ils fabriquent leurs propres outils pour y répondre. La direction qui impulse le plus ce mouvement aujourd’hui est la direction de la communication financière car elle est le point d’entrée des demandes de nos parties prenantes les plus influentes. Ensuite vient la direction des Affaires sociales, qui s’occupe des enjeux sociaux classiques internes aux entreprises (diversité, mobilité..) mais aussi des relations avec les communautés locales avec lesquelles le groupe travaille. Les autres directions, celle des achats pour les aspects logistiques, les directions juridique et des risques sont aussi associées. CGE : Qu’en est-il de la direction Marketing ? SB : Il n’y a pas de direction Marketing au niveau de la holding LVMH. Il faut comprendre que le groupe laisse une grande autonomie à ses « Maisons ». Nous avons donc des correspondants au sein de ces « Maisons » qui font le travail de terrain auprès des directions Marketing. Dans une certaine mesure et selon la taille de la « Maison », chaque direction dispose de son correspondant comme un miroir de l’organisation de LVMH corporate. Ensuite afin que les employés du groupe puissent partager sur le sujet du développement durable nous avons un extranet consacré aux trois volets : environnement, social fournisseurs. CGE : Si une « Maison » décide de lancer un nouveau produit, quel regard LVMH a-t-elle sur la conception de ce produit ? SB : Les « Maisons » sont totalement autonomes sur la conception de leurs produits mais nous leur apportons du conseil, plus ou moins poussé selon leur niveau de maîtrise de l’éco-conception, grâce à un expert qui fait partie de mon équipe. Le but étant bien que la « Maison » apprenne l’éco-conception et qu’elle n’ait plus besoin de nos services. CGE : Quels freins rencontrez vous dans votre démarche ? SB : Nous ne sommes pas sur des problèmes d’outils mais sur des problèmes humains. La difficulté principale est de mettre autour de la table des gens qui habituellement ne se parlent pas et qui de plus n’ont pas toujours le même langage. Je cite un exemple : si je vais voir le directeur Marketing d’une « Maison » en lui disant qu’il doit réduire ses impacts, il risque fortement de ne pas comprendre ma demande car pour lui ce mot à une valeur positive ; il est donc nécessaire d’apprendre le langage, la culture de l’autre pour avancer dans une démarche transversale au sein d’une entreprise. Le deuxième frein est traduit par la question récurrente des personnes qui attendent de vous une réponse et vous disent « bon alors je fais quoi ? », mais il n’y a pas une solution unique et de plus elle ne peut se construire que dans la confrontation des différentes contraintes métiers pour englober le cycle de vie du produit dans sa totalité. Le résultat est un compromis qui n’est valable que pour le produit en question, dans la Maison en question. CGE : Cherchez-vous à promouvoir ce mode d’organisation auprès de vos pairs ? SB : Pas spécialement car au même titre que le compromis qui amène à la conception d’un produit est propre à la « Maison » qui l’a créé, ce mode d’organisation est spécifique à LVMH ; nous n’avons donc aucune garantie que cela puisse fonctionner ailleurs. CGE : Pour revenir à l’objet de votre direction, pouvez vous nous dire quelles sont les spécificités en matière d’environnement des métiers du luxe ? SB : Tout d’abord on produit peu, en volume j’entends, et notre impact environnemental est relativement plus faible que celui d’autres activités à chiffre d’affaire comparable. Néanmoins nous sommes très visibles, je vois donc deux spécificités : premièrement un produit de luxe est un produit « aspirationnel », il se doit de montrer la voie et cela relève de notre responsabilité ; deuxièmement on se doit d’être irréprochable, on nous pardonnerait beaucoup moins nos écarts en termes d’impacts environnementaux qu’à l’industrie lourde je pense. Pour pouvoir proposer des produits un peu extravagants il faut que l’arrière-scène soit parfaite, nous devons être exemplaires sur ces sujets mais nous ne mettons pas en avant d’arguments « verts » dans notre communication. La préoccupation environnementale est une condition intrinsèque à nos productions et entendue comme telle par nos clients. CGE : L’industrie du luxe est une industrie à forte valeur ajoutée, la question des moyens financiers est-elle importante pour mener à bien des actions de réduction des impacts et des dépendances environnementaux ? SB : Ce qui est primordial c’est la volonté politique au plus haut niveau hiérarchique et la capacité à provoquer l’adhésion des collaborateurs. De plus, lorsque l’on fait ce travail depuis 20 ans comme moi on se rend compte que ce genre de politique est génératrice d’économies financières conséquentes et de compétitivité. Si j’étais dans une entreprise aux marges plus faibles que les nôtres je m’occuperais peut être encore plus de mon impact environnemental car nous savons qu’à terme l’énergie, certaines matières premières vont être plus chères, qe qui constituerait relativement des enjeux encore plus importants pour la rentabilité de mon entreprise. CGE : Evaluez vous de façon prospective les économies que vos actions vont générer? SB : Certaines actions sont mesurables simplement. Par exemple lorsque vous changez de mode de transport pour vos exportations en passant de l’avion au bateau, l’économie est mesurable. Par contre lorsque vous rajoutez la prise en compte de l’environnement dans la construction d’un bâtiment il est difficile de déterminer a priori les bénéfices en termes monétaires, soit parce que vous n’avez pas les outils fiables pour les calculer, soit parce qu’il y a des bénéfices auxquels vous n’aviez pas pensé (et qui sont souvent difficilement monétarisables). Par exemple, lorsque Louis Vuitton a construit Eole, son entrepôt logistique monde, à Cergy, ce bâtiment a été, dès le départ, conçu en prenant en compte l’environnement (ossature en bois, phyto-épuration des eaux usées, utilisation de la géothermie, peintures sans composés organiques volatiles..) ; il a coûté en gros 8 % de plus qu’un bâtiment construit traditionnellement, ce surcoût a été compensé rapidement par les économies d’énergie. Mais ce que nous n’avions pas prévu c’est que ce bâtiment ressortirait en tête des bâtiments pour le classement « bien être » que Louis Vuitton organise annuellement auprès des salariés. Ce même bâtiment a le taux d’absentéisme le plus faible. CGE : Comment votre direction financière intègre t elle le long terme dans les calculs de retour sur investissements de vos projets durables ? SB : Elle le fait par la volonté de la direction générale de LVMH ; il est clair que dans ce domaine cela repose sur sa vision et sa volonté CGE : Parlons un peu de formation, quels constats faites vous et quelles attentes avez-vous vis-à-vis de l’enseignement supérieur ? SB : Je serai ravie le jour où arriveront à l’intérieur de l’entreprise des managers qu’ils soient contrôleurs de gestion, acheteurs, « marketeurs », peu importe, qui soient sensibilisés aux enjeux environnementaux, qui sachent ce qu’est une analyse de cycle de vie, etc.. Ce n’est malheureusement toujours pas le cas aujourd’hui. CGE : Les autres directions du groupe partagent-elles ce même point de vue ? SB : C’est le cas de la direction sociale pour les enjeux qui lui sont propres mais je dirais qu’il est plus facile d’acquérir une culture des enjeux sociaux qu’environnementaux car ces derniers demandent un certain nombre de connaissances scientifiques que l’on ne peut acquérir qu’à l’occasion d’une formation préalable à l’entrée dans le monde de l’entreprise. Il y a tout de même un point qui me rassure, je constate avec joie que les générations actuelles, j’entends jusqu’à 30-35 ans, sont extrêmement sensibles aux valeurs du développement durable, elles ont de véritables exigences vis-à-vis des entreprises dans lesquelles elles rentrent, elles veulent voir des engagements et des actions concrètes. CGE : Vous dites qu’elles sont sensibilisées mais cela veut il dire que dans leurs métiers elles ont les outils intellectuels pour passer à l’action ? SB : Justement non, et c’est aujourd’hui notre problème. Par exemple quelqu’un du service marketing va vous dire qu’il veut faire du développement durable et que pour cela il a eu l’idée de donner, pour chaque produit vendu, un euro à une association. Il est plein de bonne volonté mais il n’a pas pris la mesure des enjeux donc il faut à la fois ne pas le décourager tout en l’amenant à se poser des questions plus fondamentales sur la composition, la fabrication, l’utilisation et la fin de vie des produits. CGE : Votre constat concerne-t-il l’ensemble de l’enseignement supérieur ? SB : Oui, universités, écoles d’ingénieurs ou écoles de commerce n’offrent pas encore un enseignement adéquat. CGE : Etes-vous prête à intervenir dans nos écoles pour faire évoluer les cursus ? SB : je le fais déjà lorsque l’on me le demande, comme à Sciences Po, à l’Agro ou à HEC, et je trouve cela passionnant de transmettre un peu de mon expérience aux étudiants, alors que j’approche de la fin de ma carrière CGE : Avez-vous le même accueil de la part du corps enseignant que de la part des étudiants ? SB : Disons que j’ai parfois eu des réactions assez négatives de la part de certains éléments du corps enseignant. Je me suis entendu dire que le bilan carbone n’avait aucun intérêt pour des ingénieurs agronomes. J’ai aussi jeté un froid lorsque j’ai dit aux élèves d’une formation spécialisée en développement durable dans une école de commerce, qu’ils ne trouveraient pas de travail dans ce domaine et devraient se concentrer sur leur formation principale pour candidater à un poste. Combien de professionnels ont aujourd’hui la mention "développement durable" sur leur carte de visite ? Très peu et il n’y a pas de raison que cela évolue positivement. De plus, penser pouvoir devenir responsable Développement durable d’une entreprise sans en connaître intimement les rouages est difficilement concevable et malheureusement certaines formations ne sont pas toujours très claires avec cela.

    Propos recueillis par Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission développement durable

    Actualités du développement durable dans les écoles

    L’EPF Ecole d'ingénieurs propose à ses élèves une nouvelle option « EEE - Eau, Energie, Environnement » sur son site de Montpellier, ville qui accueille le pôle mondial de compétitivité EAU (750 chercheurs et 300 entreprises). Cette option EEE s’articule autour d’un vaste projet « Ville verte », qui consiste à concevoir, pour un quartier ou une ville donné, un approvisionnement et une gestion en eau et en énergie qui soient les plus « durables » possible (utilisation des énergies renouvelables, traitements des eaux usées, …). Pour en savoir plus

    L’Esitpa, Ecole d’ingénieurs en agriculture de Rouen, a depuis cette année son unité de recherche en agro-écologie des territoires (AGRI’TERR) fondée sur l’union des quatre laboratoires historiques de recherche de l’école. Elle s’inscrit dans la volonté de l’établissement d’appuyer son programme pédagogique sur une recherche en cohérence avec les objectifs de la formation de ses ingénieurs et à l’écoute des problématiques actuelles de l’agriculture. Pour en savoir plus L’Ecole des Ponts ParisTech signe un contrat d’objectif avec le ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDTL) afin d’affirmer et de soutenir l’ambition naturelle de l’École : être la référence mondiale sur la ville, l’environnement et leurs ingénieries. Pour en savoir plus L'EM Strasbourg, qui a pour ambition de former des managers capables de s'adapter aux nouveaux défis du management de la mondialisation et de la numérisation de l'économie, transmet à chaque étudiant des valeurs sur le management du développement durable, l'éthique et la diversité, ses 3 valeurs stratégiques. C'est pourquoi, en réponse à sa mission, l'Ecole a reconduit pour sa troisième édition, du 7 au 9 novembre 2011, sa Semaine des 3 valeurs. En savoir plus sur la démarche Développement durable de l’école. Le Groupe ESC Clermont, dans le cadre de sa démarche développement durable, vous propose de participer à un cycle de conférence DD, RSE et citoyenne, à raison d’une conférence par mois. Pour en savoir plus Dans le cadre de l’« Année Internationale de l’énergie durable pour tous », la Commission française pour l’UNESCO, s’appuyant sur les réserves de biosphères et le Réseau des écoles associées pour l’UNESCO, met en place un partenariat avec Esri France. L’objectif ? Dresser un état des lieux des pratiques et des expériences en matière d’énergie durable et/ou d’économies d’énergies en réalisant, dans le cadre d’un projet collaboratif utilisant les SIG, une cartographie des installations en France (et en Europe, si des réseaux associés ou de biosphère souhaitent rejoindre le projet). Dans ce cadre, Esri France donne aux enseignants et aux élèves impliqués accès à une plateforme interactive en ligne. Elle permet d’enregistrer les données de géolocalisation des lieux, installations, expériences, constructions, etc. liés aux énergies durables et de construire ainsi une carte à l’échelle du territoire national. Adresse de la plateforme interactive
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    Circulaire sur les diplômés étrangers : les 3 Conférences répondent au Premier ministre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/circulaire-sur-les-diplomes-etrangers-les-3-conferences-repondent-au-premier-ministre/ Thu, 22 Dec 2011 14:34:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/circulaire-sur-les-diplomes-etrangers-les-3-conferences-repondent-au-premier-ministre/ Le 23 novembre, la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), la Conférence des grandes écoles (CGE) et la Conférence des présidents d’université (CPU) ont diffusé un communiqué de presse commun, en réponse à la lettre que leur avait adressée le Premier ministre concernant les diplômés étrangers et l’application de la circulaire du 31 mai 2011. Les trois conférences ont remercié le Premier ministre poru les éclaircissements apportés sur le sujet, lesquels devraient permettre de régler les situations encore en suspens et celles qui viendraient à se présenter – et surtout de rassurer et d’encourager les étudiants étrangers à venir effectuer leurs études supérieures en France.(voir CP)

    Chapitre des Ecoles de management

    La délégation générale présente Françoise Grot, qui vient d'être recrutée pour suivre toutes les activités du Chapitre des Ecoles de management.

    Françoise Grot, chargée de mission pour le Chapitre des écoles de management

    1) Si vous aviez un pseudo ? Fanfan 2) Qu'il y a-t-il sur les murs de votre chambre ? Des photos 3) Un objet fétiche ? Mon téléphone portable 4) Un choix impossible ? Passer l'été dans un pays froid 5) Un mot pour qualifier la CGE ? Travail et sourire 6) Une première pensée en arrivant au bureau le matin ? C'est parti !

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    Zoom sur l'évolution des métiers du luxe et la création par Dominique Jacomet, directeur de l'IFM Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/zoom-sur-levolution-des-metiers-du-luxe-et-la-creation-par-dominique-jacomet-directeur-de-lifm-paris/ Thu, 22 Dec 2011 14:34:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/zoom-sur-levolution-des-metiers-du-luxe-et-la-creation-par-dominique-jacomet-directeur-de-lifm-paris/ Les métiers du luxe évoluent rapidement. La croissance de la demande et l'internationalisation des marchés influent sur les structures des maisons de luxe et leurs modes d’organisation : les profils recherchés sont plus pointus et plus spécialisés, avec de fortes attentes en termes de créativité et d'innovation, d’ouverture internationale et de réactivité. Le monde du luxe est un monde de passionnés, qui ont intégré cet univers par choix. Les modèles de parcours restent ouverts et les entrées sont multiples. Il n’existe d'ailleurs pas de modèle absolu, de parcours formaté.

    La création est centrale pour tout le secteur du luxe (prêt-à-porter, chaussures, maroquinerie, parfum...). Le directeur artistique joue un rôle clé : il encadre le studio et toute une équipe de designers. La création est au cœur de la stratégie, dont le succès repose sur l'interaction réussie entre managers et créatifs. Les métiers du marketing, de la vente et du merchandising occupent une place importante, notamment dans les parfums, la maroquinerie, la joaillerie et l’horlogerie). Quelle que soit la fonction recherchée, en plus de leur culture générale et de leur sensibilité à la création, les candidats doivent avoir accumulé une certaine expérience :
    • dans la vente en magasin,
    • dans le marketing,
    • à l’international.

    Les marques de luxe tendent à devenir des marques globales et comprennent des métiers nouveaux. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont notamment pour effet de permettre de nouveaux et multiples contacts avec la clientèle : les directions de la communication englobent une variété de fonctions, qui vont de l’organisation d’événements ou de défilés à l’image et la publicité, en passant par les relations publiques, la gestion des contenus sur internet (écriture, vidéo…), et le CRM (customer relationship management). A mesure que les marques deviennent des médias qui s’expriment bien au-delà des produits, l’enjeu est de développer l’audience de la marque dans des points de contact très divers auprès de publics multiples : d’où le recours à des talents venus de la publicité, des relations presse, de l’architecture spécialisée en agencement de magasins…

    Les métiers du merchandising sont demandés, sachant que la distribution occupe une place de plus en plus centrale dans le secteur de la mode. Les fonctions qui y sont liées sont devenues très puissantes au sein des organisations. Elles jouent un rôle déterminant dans le déploiement et la valorisation des produits et dans leur connaissance des marchés. La plupart des maisons commercialisent leurs produits via deux circuits de distribution : les magasins en propre (retail) et la vente en gros (wholesale). A chaque circuit correspondent des fonctions spécifiques et qui, selon les structures, sont présentes au siège et dans les filiales à l’international. La gestion des opérations intégrant les fonctions sourcing, les achats, la production, la qualité, l’approvisionnement, le développement durable – soit l’ensemble de la supply chain - deviennent elles aussi stratégiques avec la multiplicité des types de production et la nécessité d'approvisionner de nombreux marchés de par le monde en réduisant les délais (le time to market).
    Qui est Dominique Jacomet ?

    Directeur général de l’Institut français de la mode depuis 2006, Dominique Jacomet est diplômé de Sciences-Po Paris et docteur en sciences de gestion de l’Université Paris-Dauphine. En tant que professeur, il enseigne la « stratégie et le processus de décision » à l’IFM. Il est par ailleurs professeur affilié à l’ESCP-Europe (département Économie). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les industries du textile, de l’habillement et de la mode, dont Mode, textile et mondialisation (Economica, 2007).

    En savoir plus sur l'IFM...

    L’Institut Français de la Mode est la grande école spécialisée dans les industries de la création (mode, luxe, design, beauté, cosmétiques…). L’IFM propose des formations de haut niveau aux métiers du luxe.

    Accessible avec un niveau Bac +4 ou +5, le programme postgraduate de Management Mode, Design et Luxe couronne une formation initiale généraliste et permet à l’étudiant de concrétiser un projet professionnel orienté vers les secteurs à forte valeur ajoutée créative : la mode, le luxe, les accessoires (maroquinerie, chaussures, horlogerie, joaillerie, lunetterie), les parfums-cosmétiques, les univers du design-cadre de vie. Egalement accessible aux étudiants de haut niveau, le programme postgraduate de Création Mode & Accessoires prépare de jeunes stylistes venus du monde entier à maîtriser toutes les dimensions de la création (de la conception à la communication en passant par la réalisation de collections de prototypes en usines) en vue d’une carrière dans les maisons de mode et de luxe. Il existe également un Executive MBA compatible avec une activité professionnelle. En matière de formation continue, l’IFM propose de nombreux programmes destinés aux cadres et aux dirigeants désireux de renforcer leurs compétences et leurs connaissances, en particulier dans l’univers du luxe (séminaires inter-entreprises, conférences, séminaires sur mesure, coaching…). Les professeurs-experts de l’IFM ont mis en place un observatoire consacré à l’industrie du luxe. Il a pour objet de mettre au point un tableau de bord économique des acteurs du secteur, d’établir une typologie des modèles d’affaires dans le luxe, d’éclairer l’évolution des métiers et par conséquent les besoins des entreprises en termes de compétences. Dans une approche pluri-disciplinaire (sciences humaines, économie et gestion), le département de la recherche de l’IFM propose également des publications : Le luxe, essais sur la fabrique de l’ostentation (IFM-Regard, 2011) ou encore un numéro spécial de la revue « Mode de Recherche ».
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    LIESSE : Liaison interdisciplinaire avec les écoles d'ens. sup. pour une structuration des échanges https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/liesse-liaison-interdisciplinaire-avec-les-ecoles-dens-sup-pour-une-structuration-des-echanges/ Thu, 22 Dec 2011 14:34:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/liesse-liaison-interdisciplinaire-avec-les-ecoles-dens-sup-pour-une-structuration-des-echanges/ Formation continue des professeurs de CPGE

    La formation continue est une des actions qui font partie des missions des Ecoles d’ingénieurs. Celles-ci participent à cette mission en organisant des stages à l’attention des professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles, tous champs disciplinaires confondus. Cette action est pilotée par le groupe LIESSE (Liaison interdisciplinaire avec les écoles d'enseignement supérieur pour une structuration des échanges), émanation de la commission Amont de la Conférence des Grandes Ecoles ; elle est composée d’inspecteurs généraux de l’Education nationale, de représentants des associations de professeurs de CPGE (Classes préparatoires aux grandes écoles) et enfin des représentants des écoles participantes. Depuis 1998, ce groupe suscite, coordonne et fait connaître les formations souhaitées par les enseignants de CPGE et organisées par les écoles animatrices. Chaque année, ce sont ainsi environ 600 professeurs de classe préparatoire qui bénéficient de 40 journées de stage proposées par une vingtaine d’écoles. Le groupe LIESSE est particulièrement attaché à promouvoir la diversité et l’interdisciplinarité, tant quant aux thèmes abordés qu’au public assistant, les stages s’adressant dans la mesure du possible à des enseignants de toutes régions, ainsi que de filières et de disciplines diverses (scientifiques, économiques, agronomiques et aussi, il y a quelques années, littéraires). Ces stages offrent une occasion privilégiée pour les professeurs de CPGE, non seulement de parfaire leur connaissances disciplinaires, mais d’échanger avec les enseignants-chercheurs des écoles, et donc d’enrichir leurs pratiques pédagogiques de témoignages vécus dans le monde de l’industrie et de la recherche. Cette synergie ne peut que contribuer à la qualité de la formation des futurs ingénieurs et à l’optimisation de l’accueil des élèves en difficulté. Jusqu’en 2002, le ministère de l’Education nationale attribuait une subvention pour ces formations. Depuis 2003, l’organisation pratique et le coût de l’opération sont à la charge des écoles. Par ailleurs, il est remarquable que les stages n’ont jamais désorganisé les cours dans les lycées, les professeurs concernés veillant toujours à ce que leur absence n’ait jamais comme conséquence une suppression de cours (tout au plus un décalage horaire). Or, ces stagiaires, bien que munis d’un ordre de mission délivré par leur hiérarchie, ne bénéficient d’aucune indemnité ou dégrèvement de frais. Les écoles ne peuvent prendre en charge – sinon de manière marginale - l’ensemble des frais de déplacement, de restauration et d’hébergement de leurs hôtes. Leur assiduité constante mérite hommage et encourage à perpétuer le projet. Pour l’année 2012, le programme des stages est en cours d’élaboration. Il sera présenté lors de la prochaine réunion du groupe le mercredi 7 décembre, réunion ouverte à toute personne (directeur d’école, enseignant-chercheur) désireuse de participer au projet.

    Voir le bilan des stages 2010-2011 ainsi qu’une liste de thèmes souhaités par les adhérents de l’UPS (Union des professeurs de spéciale), de l'UPSTI (Union des professeurs de sciences et techniques industrielles) et l'UPA (Association des professeurs des classes préparatoires agronomiques, biologiques et géologiques).

    Le mot d'Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris et président de la commission Amont de la CGE :

    Au même titre que l’enseignement et la recherche, la formation continue des professeurs de CPGE fait partie des missions de nos écoles d’ingénieurs. Sous l’égide de la commission Amont, le groupe LIESSE (Liaison interdisciplinaire avec les écoles d’enseignement supérieur pour une structuration des échanges) impulse et coordonne ces sessions de formation.

    Ainsi, en 2010-2011, 21 écoles ont proposé 30 stages qui ont accueilli environ 700 professeurs de CPGE. Cette action me parait essentielle à double titre :
    • faire mieux connaitre nos écoles aux professeurs qui pourront ainsi mieux participer à l’orientation de leurs élèves,
    • féconder leur enseignement par les applications de leurs cours dans la réalité de l’industrie ou des laboratoires.

    Je remercie donc les directeurs d’école et leurs enseignants chercheurs qui participent déjà à ces actions et j’invite tous les autres à proposer eux aussi des stages pour l’année scolaire prochaine...

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    Contrats et stages armées-jeunesse 2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/contrats-et-stages-armees-jeunesse-2012/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/contrats-et-stages-armees-jeunesse-2012/ La Commission armées-jeunesse, organisme consultatif placé auprès du ministère de la Défense, propose de nombreux contrats de stages dans différents domaines de spécialtié à des étudiants/es et à des diplômés de moins de 27 ans, de niveau bac + 3 à bac + 7 :

    • contrats rémunérés, limités à 3 mois
    • stages sous convention limités à 6 mois

    Informations

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    Entretien avec Anne-Valérie Rocourt, dirigeante d'Opus Rouge, un lieu original et inspirant, pour tous les passionnés de décoration intérieure https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rouge-luxe-ou-luxure/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rouge-luxe-ou-luxure/ Anne-Valérie Rocourt ou un itinéraire de la finance à la décoration intérieure... Diplômée de l'ESCP Europe, dotée d’une licence en droit et après plus de quinze ans d'expérience dans le secteur financier, Anne-Valérie Rocourt décide de réaliser un rêve : créer son entreprise et dans un domaine qui lui tient à cœur, la décoration intérieure.

    Elle se forme alors à l’École Boulle. C'est précisément en cherchant le parcours de formation idéal pour elle-même que germe l'idée de son projet entrepreneurial. Forte de son expérience professionnelle et de sa double expertise, elle se consacre à la création d'un concept innovant : Opus Rouge, un lieu original et inspirant, pour tous les passionnés de décoration intérieure. Entourée d'une équipe d'experts, qui partagent le même enthousiasme, elle allie ses compétences, ses valeurs et sa passion, pour développer un institut de formation novateur, au cœur de la tendance.

    Rouge : luxe ou luxure ?

    La crise financière a fait plonger les bourses européennes dans le … rouge. Dans le même temps, après 136 ans d’attente, l’Opéra Garnier voit sa rotonde se parer de rouge pour accueillir son restaurant… Des flammes de Lucifer aux rubans de la Légion d’honneur, il est ambivalence, évoquant tour à tour la gloire ou la déchéance, le pouvoir ou la révolution. Le rouge ne fait pas dans la nuance : il honore ou sanctionne.

    Couleur du mérite et de la dignité, de la passion et du plaisir, il est aussi symbole de séduction et de luxe… Avec un tel statut, voici une couleur qui mérite bien qu’on lui déroule un tapis ! Aux sources du rouge Un peu d’étymologie… en latin « coloratus » signifie à la fois « rouge » et « coloré ». Parler de « couleur rouge » relève donc presque du pléonasme. Couleur du sang et du feu, éléments essentiels de la vie, le rouge fait référence dans toutes les civilisations. Son éclat lui donne naturellement un fort attrait. Mais aussi, il s’est imposé très tôt grâce à la maîtrise des pigments par nos ancêtres : dès -35 000 ans, l’homme du paléolithique utilise la terre ocre-rouge dans ses représentations, comme en témoigne la Grotte Chauvet. Puis la chimie du rouge se développe au néolithique avec l’exploitation de la garance (herbe aux racines rouges), avant de se servir de métaux (oxyde de fer…). Luxe et rareté sont de proches cousins : difficile à obtenir, le rouge n’a pas tardé à devenir un signe de reconnaissance du pouvoir et un symbole de richesse. Aux confins de la passion, la luxure Le rouge est la couleur des émotions : sous le coup du plaisir, de la colère ou de la fureur, le visage s’empourpre. Pour évoquer l’amour-passion, quel autre symbole que le cœur battant la chamade en rouge ? On franchit vite la frontière ténue vers la séduction et l’érotisme. Le rouge à lèvres rend la femme plus séduisante, tout comme les dessous de dentelle couleur grenat. Le fameux cabaret Le Moulin Rouge n’aurait peut-être pas eu cette renommée mondiale s’il s’était appelé Le Moulin Bleu ! (Comme disait Picasso : « quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge »). La lanterne des anciennes maisons de « tolérance » était rouge, tout comme les lumières du red district d’Amsterdam. La tentation est assurément rouge : la pomme de Blanche Neige et celle d’Eve aussi, à l’origine ! Les tabous et le péché en sont teintés ; le diable n’est pas loin, mais la pourpre cardinalice viendra nous sauver... Code du luxe Si le rouge est devenu couleur du luxe, c’est notamment du fait de la rareté et du prix des matières colorantes animales (cochenille ou kermès) utilisées pour produire les plus beaux rouges : pourpre, écarlate ou vermillon. Dès l’Antiquité, le rouge porte les attributs de la puissance et du pouvoir : les centurions romains et les prêtres en sont vêtus, l’empereur aussi. Au Moyen Âge, la noblesse et l’Eglise vont définitivement entériner son statut d’exception, en légiférant sur le port des couleurs : aux manants les noirs et les gris, à la noblesse et aux gens de pouvoir les couleurs vives et chatoyantes, et aux plus grands d’entre eux la couleur la plus rare : le rouge ! On distingue très tôt le rouge de luxe, obtenu à partir de la cochenille, et le vulgaire rouge, obtenu à partir de la garance, ce dernier étant terne et délavé. La récolte des œufs de cochenille étant très laborieuse (il faut aller jusqu’au Mexique pour les chercher, ce qui contribue à la puissance de l’Espagne au XVIème siècle), la rareté et le prix font très tôt de ce rouge éclatant un apanage du luxe. A partir du XIVème siècle, le pape et les cardinaux, auparavant vêtus de blanc, l’adoptent. Et les mariées se parent d’une robe rouge : symbole d’exception. Passée la fureur révolutionnaire et son bonnet phrygien, si le rouge a peu à peu quitté les garde-robes, il a su conserver sa dimension exceptionnelle et parfois sulfureuse pour mettre en valeur les objets : la Ferrari se doit d’être rouge pour attirer autant le regard que l’oreille en rugissant, le « cordon rouge » habille les champagnes, les grands vins arborent une robe écarlate et le label rouge garantit une qualité remarquable. Si un diamant est éternel, que dire d’un rubis ! Le rouge, c’est aussi la couleur de la fête, symbole de Noël, ornement classique du théâtre et de l’opéra. Le velours des fauteuils ne saurait être jaune ou bleu ! Et le Père Noël passerait pour un imposteur s’il voyageait en robe verte ! Déco de luxe décodée La force symbolique du rouge a de tout temps été exploitée dans l’univers de la décoration. Les ruines de Pompéi dévoilaient ainsi des maisons richement décorées d’ocre, couleur reprise en France dans l’habitat au XIXème siècle. Les tapisseries médiévales laissaient une large place à cette couleur forte. Aujourd’hui, le rouge reste associé au luxe quand il est utilisé en décoration. Il crée une atmosphère feutrée et chaleureuse, que l’on retrouve souvent dans les bars, les restaurants et les hôtels trendy : en tandem avec le gris, le noir ou le blanc. Marié à l’or, il tend vers l’apparat. Le créateur Christian Lacroix ou le décorateur Jacques Garcia l’utilisent avec passion : l’ambiance devient alors baroque. En introduisant des jeux de matières - laque, soie et bois chauds - on obtient une déco d’inspiration asiatique. L’architecture intérieure aime définitivement le rouge. La couleur impériale n’est pas à un paradoxe près : symbole du luxe, évocatrice de la luxure, elle est aussi l’apanage de la Révolution : le Petit Livre, les gardes, les Khmers, les bonnets... Mao et Christian Lacroix unis par un fil rouge… Si aujourd’hui la chimie permet à cette couleur de n’être pas plus coûteuse que les autres, elle n’est plus signe d’opulence, comme autrefois. Elle se distingue pourtant par le raffinement et l’éclat qu’elle porte. N’est-ce pas l’apanage du luxe ?

    Anne-Valérie Rocourt Fondatrice-Dirigeante d'Opus Rouge Lui écrire...

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    La parole à François Bonvalet, directeur de Reims Management School (RMS) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-francois-bonvalet-directeur-de-reims-management-school-rms/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-francois-bonvalet-directeur-de-reims-management-school-rms/ PLONGÉE ET CONTRE-PLONGÉE DANS LES MÉTIERS DU LUXE !

    Parler des métiers du luxe, c’est, avant de pouvoir décrire le secteur, d’abord définir le concept, la notion même de « luxe ». De nombreux chercheurs se sont intéressés à la question et cette modeste contribution ne prétend pas faire la part des choses entre telle ou telle approche, mais se veut pragmatique. Dans les différentes définitions du luxe, nous retrouvons trois piliers fondateurs :
    • le raffinement : qui nous renvoie aux notions de goût (bon…), de délicatesse. Le luxe implique donc une certaine esthétique, un sens du beau ou du bon, une certaine culture et la connaissance pour le comprendre et y avoir accès ;
    • l’exceptionnel : le luxe ne peut s’entrevoir sans cette notion de rareté ; n’est pas luxueux, ce qui peut se posséder aisément, ce qui est commun ;
    • le coûteux : au sens de ce qui a de la valeur en soi, soit en raison de sa rareté, soit en raison du coût de fabrication, voire les deux.

    Plus qu’un secteur d’activité, le luxe se définirait donc d’abord comme une notion pouvant s’appliquer, correspondre, à un type de produit ou de service. Car, s’il s’agissait vraiment d’un secteur, on pourrait aisément trouver des convergences entre une bouteille de champagne, un service de location de voiture avec chauffeur ou une montre horlogère suisse à complication. Or, le premier est aussi un produit agroalimentaire, distribué tantôt dans des réseaux confidentiels, tantôt dans les allées de supermarchés ; le second est un service qui, dans l’imaginaire collectif, représente un indéniable signe de réussite (la « voiture avec chauffeur ») ; enfin, le troisième se traduit par des objets rares, uniquement accessibles à quelques centaines, voire quelques dizaines de happy few, prêts et en capacité de débourser des centaines de milliers d’euros…pour avoir l’heure, mais quelle heure !

    Peut-on encore parler de ce secteur, face à ce manque d’homogénéité. C’est la raison pour laquelle un de nos professeurs de Reims Management School, spécialiste du luxe, préfère parler « des luxes à la françaises » plutôt que du luxe. On me pardonnera ce long propos liminaire, mais il est indispensable avant d’aborder les différents métiers qui s’ouvrent à nos diplômés, dans cet univers du luxe. Ce concept d’« univers » permet de dépasser l’idée de secteur, trop économique, pour aller vers une représentation plus globale et sans doute aussi plus marketing. Un deuxième élément mérite d’être souligné : la notion de valeur, qui regroupe :
    • d’une part, la valorisation économique : ce que cela coûte à produire, mais aussi ce que cela vaut et, par là-même, la valeur ajoutée qui en découle ;
    • d’autre part la valorisation psychologique, liée à la reconnaissance acquise par celui ou celle qui « consomme du luxe ». Ce que les spécialistes de marketing appellent « la valeur d’estime », pour faire le pendant à la « valeur d’usage », qui décrit ce à quoi doit concrètement répondre le bien ou le service consommé.

    Il en découle que le bien ou le service de luxe est souvent cher et toujours lié à des marques qui le portent. Dans le luxe, on achète parfois l’usage, mais toujours l’estime qui lui est consubstantielle !

    Les métiers de cet univers sont accessibles à la sortie d’une école de commerce, mais leur singularité viendra du bien ou du service lui-même, proposé par l’entreprise. Il n’est pas possible d’exercer dans cet univers sans avoir un attrait pour les produits ou services proposés. C’est bien entendu vrai de tout investissement professionnel, mais sans doute cela prend-il un éclairage particulier dans cet univers, eu égard en particulier à la force des marques et des images dans la perception du grand public. Les gens de marketing diraient dans la « force de l’imaginaire associé ». Reste que les métiers les plus classiques sont ceux du commerce et du marketing. A titre d’exemple citons les positions de :
    • chef de produit : dont la fonction consiste à gérer un produit, voire une gamme de produits, en optimisant le couple produit(s) / marché(s), en lien avec d’une part la recherche et le développement et, d’autre part, les forces de ventes et les réseaux de distribution ;
    • responsable du marketing boutique : lié au réseau de distribution, c’est le concepteur et le garant de la mise en pratique des aménagements des points de vente d’un produit ou d’une gamme donnés, tant sur le plan national qu’international. Il doit être capable d’optimiser le concept de la marque et de l’adapter aux exigences du lieu d’implantation dans un souci de rentabilité.

    Viennent ensuite les métiers transversaux, moins spécifiques, liés notamment à la finance et aux ressources humaines :

    • contrôleur de gestion : il est le garant de la constitution des produits et des charges de l’activité et, grâce à ses analyses, permet le suivi de la rentabilité des activités, par ligne de produit ou service, par marché, par pays, etc…
    • le DRH : il devra s’appuyer autant sur sa connaissance des qualités particulières attendues dans les profils recherchés, par rapport au produit ou service proposé, que sur des compétences purement RH.

    Les métiers de la communication font aussi partie de la palette des débouchés des diplômés d’une école de commerce bien que dans la plupart des cas, les marques fassent appel à des agences extérieures pour concevoir leurs campagnes et fabriquer les outils de communication / promotion.

    Enfin, dans une approche plus spécifique, citons les métiers de la relation client, qu’il s'agisse de ceux qui entretiennent du lien avec les clients ou de ceux liés à la promotion directe de la marque, dans lesquels les entreprises du luxe investissent beaucoup. Cet univers rassemble l’ensemble des métiers auxquels forme une école de commerce et, pour des raisons d’image évidente, attire beaucoup de diplômé(e)s aujourd’hui ; la démonstration d’une expérience acquise en cours de formation est toujours un élément probant aux yeux d’un DRH à la recherche du meilleur profil. C’est la raison pour laquelle chez RMS, nous cultivons notre légitimité à former ces profils. Forts de notre proximité avec une marque de luxe mondialement connue et reconnue, nous avons choisi de créer un « parcours luxe », ouvert aux étudiants nationaux et internationaux, qui, sur l’ensemble des métiers de la filière permet, outre les enseignements dédiés, d’accéder à des stages ou des apprentissages dans les grandes entreprises qui y opèrent. Ensuite, le « pli vertueux » prend forme : les anciens diplômés occupant des fonctions opérationnelles dans des entreprises de l’univers du luxe, peuvent tout naturellement transmettre à ceux qui leur succèdent sur les bancs de l’école les enseignements adaptés et professionnalisés grâce à leurs interventions. Dans une économie qui peine aujourd’hui à pallier une absence de visibilité sur la plupart des marchés, le luxe semble pour l’instant consolider des positions assez fortes et de fait renforce son attractivité auprès de nos diplômés. La bonne nouvelle est que, dans cet univers créateur permanent de valeur, un parcours dans une grande école de commerce peut parfaitement permettre un bel investissement professionnel, pour autant que l’école en question ait une vraie légitimité à y faire valoir.

    François Bonvalet Directeur de Reims Management School (RMS)

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    Union sacrée pour la réforme des universités françaises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/union-sacree-pour-la-reforme-des-universites-francaises/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/union-sacree-pour-la-reforme-des-universites-francaises/ Les Universités et la Recherche françaises ont reçu durant 4 jours une trentaine de journalistes étrangers issus des médias les plus prestigieux dans le monde. Cette opération sur le thème «Discovering French universities investing in Reform» qui réunissait des journalistes internationaux spécialisés dans «l’enseignement supérieur» avait pour objectif de leur faire découvrir comment les universités françaises s’impliquent dans la nécessaire réforme mise en place par le gouvernement pour rester concurrentielles et ainsi s’engager à armes égales dans la compétition mondiale que se livrent les universités internationales. (voir CP)

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    L’AUF fête ses 50 ans : bilan de ses activités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-fete-ses-50-ans-bilan-de-ses-activites/ Sat, 03 Dec 2011 14:34:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-fete-ses-50-ans-bilan-de-ses-activites/ Pour ses 50 ans, l'AUF publie un bilan de ses activités. Forte du succès de ses projets, l’AUF est de plus en plus sollicitée…. C’est pourquoi une campagne de levée de fonds allait être lancée courant 2012 afin de diversifier les sources de financement. (voir dossier)

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    ECO-CAMPUS Janvier 2012 : tout savoir sur le colloque organisé par la CPU et la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eco-campus-janvier-2012-tout-savoir-sur-le-colloque-organise-par-la-cpu-et-la-cge/ Thu, 22 Dec 2011 14:34:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eco-campus-janvier-2012-tout-savoir-sur-le-colloque-organise-par-la-cpu-et-la-cge/ Les universités et grandes écoles françaises, conscientes des enjeux liés au développement durable, inscrivent aujourd’hui leur politique dans le prolongement de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD), et du Grenelle de l’environnement. Cette stratégie décline « 9 défis clés » : climat, transport, consommation, préservation de la biodiversité, santé, insertion, défis internationaux, éducation et recherche, gouvernance et territoires. Après le Sommet de la Terre de Rio (1992), le Sommet du développement durable de Johannesburg (2002) s’est achevé par l’adoption d’un « Plan d’action » : une série de principes concernant la mise en oeuvre d’un modèle de développement durable, conciliant tout à la fois croissance économique, progrès social et préservation de l’environnement. Dix ans plus tard, dans un contexte de crise financière, le Sommet Rio+20, organisé au Brésil du 4 au 6 juin 2012, pourrait marquer une étape importante en illustrant la façon dont les Nations unies et les acteurs étatiques et de la société civile se situent politiquement, alors que l’économie du carbone tend à devenir un axe majeur des stratégies de développement durable et des relations Nord-Sud.

      Jeudi 19 et vendredi 20 janvier 2012 UNESCO, Paris Colloque organisé par la Conférence des Présidents d’Université (CPU) et la Conférence des Grandes Écoles (CGE) Placé sous le Haut Patronage de : Monsieur Alain JUPPE, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et Européennes Madame Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Monsieur Laurent WAUQUIEZ, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
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    La parole à Michel Rollin, directeur général de l’ESC Saint-Etienne et animateur du groupe de travail Relations entreprises du Chapitre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-michel-rollin-directeur-general-de-lesc-saint-etienne-et-animateur-du-groupe-de-travail-relations-entreprises-du-chapitre/ Tue, 03 Jan 2012 14:34:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-michel-rollin-directeur-general-de-lesc-saint-etienne-et-animateur-du-groupe-de-travail-relations-entreprises-du-chapitre/ Plus que jamais, les grandes écoles de commerce et de management doivent réfléchir à de nouvelles façons de renforcer leurs liens avec les entreprises. Sur fond de technologie, d’innovation et de coopération.

    Dans l’univers de plus en plus concurrentiel de l’enseignement supérieur en management, les grandes écoles de commerce et de management françaises ne doivent pas oublier leur origine et perdre de vue leur identité. Pour la plupart issues du monde consulaire, elles ont été créées par des chefs d’entreprises pour servir l’entreprise. Pour les autres, elles sont la plupart du temps possédées et dirigées par des entrepreneurs, ce qui revient au même. Leurs relations avec le monde de l’entreprise, qui ont résulté de cette filiation, leur ont ainsi permis de construire et d’affirmer au cours des dernières décennies un positionnement puissant et durable, fondé sur leur collaboration étroite avec les milieux économiques et industriels et sur leur capacité souvent encore inimitée à professionnaliser les étudiants qu’elles ont formés. Aujourd’hui cependant, sous la pression de l’environnement institutionnel et de la demande de plus en plus sélective des entreprises en matière de compétences, les écarts de pratiques relationnelles avec ces dernières tendent à se réduire entre les différents acteurs. Il faut par exemple constater les efforts réalisés par l’université dans ce domaine, pour qui la professionnalisation de ses étudiants s’impose comme priorité politique et stratégique. Ce phénomène est d’ailleurs renforcé par la rareté croissante des financements traditionnels que connaissent la plupart des institutions qui se tournent massivement vers l’entreprise comme source principale de ressources nouvelles. L’enjeu pour les grandes écoles françaises, qu’elles soient de commerce et de management mais aussi d’ingénieurs, est donc de trouver les moyens de préserver voire d’accentuer leur avantage concurrentiel sur ce terrain pour les années à venir. Il y a pour cela plusieurs voies possibles. La première voie consiste à partager les bonnes pratiques entre ces écoles qui font partie d’une même communauté et qui ont par conséquent à œuvrer ensemble pour défendre leur identité commune. Dans leurs relations avec les entreprises, leur stade de développement et leur niveau de savoir-faire et de techniques sont encore assez disparates et il s’agit ici de tenter d’amener au meilleur niveau celles, les plus petites notamment, qui ont encore à progresser sur ce terrain. C’est l’objet central des rencontres annuelles des « Services Entreprises », qui rassemblent en décembre plus d’une centaine de directeurs et de collaborateurs de ces écoles pour deux journées d’échanges et de confrontation de points de vue. La seconde voie consiste à innover. Lors de ces rencontres, on mesure clairement que les pratiques traditionnelles atteignent leurs limites et qu’elles doivent s’enrichir de nouveaux savoir-faire dans lesquels la technologie prend une part croissante : intégration stratégique des réseaux sociaux, community management, recrutement 2.0, outils internet de veille, etc. La demande des professionnels des écoles sur ces expertises est très forte et l’intervention très demandée et appréciée de « technologues » dans ces conférences est à ce sujet symptomatique. Au-delà de ces questions techniques, il s’agit bien, on l’a compris, de repenser globalement les relations avec les entreprises. Des processus d’innovation doivent donc se mettre en place. Dans chaque école certainement. Collectivement ? Ce pourrait être la troisième voie qui consisterait à mutualiser certaines pratiques et certains outils mais aussi à développer en commun les processus d’innovation évoqués plus haut. Utopie ? Nous pourrions parier que la pression concurrentielle y conduira tôt ou tard ! En attendant, nous nous féliciterons du succès constant de nos rencontres annuelles et surtout, de ce que, pour la première fois en décembre 2012, y participeront des écoles d’ingénieurs.

    Michel Rollin Directeur général de l’ESC Saint-Etienne et Animateur du GT Relations entreprises du Chapitre

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-11/ Tue, 03 Jan 2012 14:34:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-11/ Le thème de ce premier numéro de l’année porte sur les relations avec les entreprises, un des traits originels des grandes écoles. Pendant toute la période où les écoles ont été essentiellement des espaces de formation professionnalisante, ces rapports privilégiés avec les employeurs de nos diplômés leur permettaient un retour permanent de l’avis des employeurs sur les formations qu’elles dispensent, de vérifier la pertinence des contenus de leurs programmes, le bien-fondé des stages, l’employabilité des diplômés ; le formidable développement des formations par apprentissage en est une récente manifestation. Aujourd’hui les partenariats avec les entreprises intègrent la recherche, le transfert, la valorisation, l’ingénierie pédagogique internationale, l’expertise conjointe, etc…… Cette proximité naturelle et intégrée est souvent le lieu d’un exigeant dialogue, car les échelles de temps des partenaires doivent être compatibles. Sur la scène internationale, cette complicité est perçue comme originale et précieuse ; plusieurs délégations étrangères nous ont rendu visite récemment pour s’informer sur la nature de ce lien privilégié entre enseignement supérieur et monde économique .

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    CIERA : Appel à projets pour des programmes de formation-recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ciera-appel-a-projets-pour-des-programmes-de-formation-recherche-2/ Tue, 03 Jan 2012 14:34:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ciera-appel-a-projets-pour-des-programmes-de-formation-recherche-2/ Afin de structurer davantage le soutien aux études allemandes et à la coopération franco-allemande en sciences humaines et sociales et de faciliter la constitution d’équipes transnationales, le CIERA lance un appel à projets pour la mise en place de programmes de formation-recherche coordonnés. Cet appel s’adresse à des chercheurs et enseignants-chercheurs se regroupant pour mener à bien un programme d’une durée maximale de deux ans.

    • avant le 12 mars 2012 : envoyer au CIERA une lettre d’intention avec une présentation sommaire du projet (format, thématique, lieu, date prévisionnelle, organisateurs).
    • avant le 4 mai 2012 présenter un projet définitif complet.
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    Le Livre blanc des Ingénieurs et Scientifiques de France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-livre-blanc-des-ingenieurs-et-scientifiques-de-france/ Sat, 07 Jan 2012 14:34:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-livre-blanc-des-ingenieurs-et-scientifiques-de-france/ Au terme d'une large consultation et de longs mois de travail, le Livre Blanc des Ingénieurs et Scientifiques de France est paru. Il s'adresse à la classe politique française et aux principaux décideurs de France, afin de mobiliser leur attention sur des domaines où les ingénieurs et scientifiques ont compétence et légitimité, et jugés prioritaires en raison de leur enjeu sur la durée. (Voir version à télécharger)

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    Guide-Annuaire des doubles diplômes franco-polonais https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-annuaire-des-doubles-diplomes-franco-polonais/ Sat, 07 Jan 2012 14:34:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-annuaire-des-doubles-diplomes-franco-polonais/ L’Ambassade de France en Pologne publie la 1e édition du « Guide-Annuaire des doubles diplômes franco-polonais ».

    Outil inédit d’information à destination des étudiants et de promotion de la qualité académique, ce guide-annuaire présente plus de 62 programmes franco-polonais de double diplôme et Erasmus-Mundus. Ce recueil livre les résultats d’une enquête réalisée auprès d’une centaine d’institutions françaises et polonaises par l’Ambassade de France en Pologne avec le soutien de CampusFrance.]]>
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    Regards sur l'éducation 2011 : Les indicateurs de l'OCDE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2011-les-indicateurs-de-locde-2/ Tue, 03 Jan 2012 14:34:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2011-les-indicateurs-de-locde-2/ Cette publication dont la parution en fin d'année civile est toujours très attendue est « conçue pour permettre aux pays d’évaluer la performance de leur système d’enseignement à la lumière de celle d’autres pays ; l’édition 2011 de Regards sur l’éducation : Les indicateurs de l’OCDE présente un large éventail d’indicateurs actualisés et comparables sur les résultats des systèmes éducatifs. Ces indicateurs sont le fruit d’une concertation entre spécialistes sur la façon de mesurer l’état actuel de l’éducation à l’échelle internationale. »

    De la comparaison des performances des élèves dans des disciplines fondamentales jusqu’à l’analyse de l’impact de la formation sur les revenus et sur les perspectives d’emploi à l’âge adulte, les indicateurs balayent tout le spectre de l’enseignement à la lueur de critères aussi variés que dépenses affectées, fonctionnement des systèmes éducatifs, CSP, etc….

    A l’instar de RERS, Regards sur l’éducation propose chaque année de nouveaux indicateurs. Pour cette édition 2011, entre autres nouveautés : l’engagement des élèves dans la lecture (faisant écho à PISA), les domaines d’études choisis par les étudiants, la relation entre milieu social et résultats d’apprentissage, les débouchés sur le marché de l’emploi selon les filières professionnelle et académiques.

    Chaque indicateur fait l’objet d’un chapitre consultable en ligne sous le format pdf. Les données chiffrées, statistiques, présentant elles aussi des séries chronologiques longues sont téléchargeables en format xls via l’application Statlink, clicable au dessous de chaque tableau ou graphique.

    A consulter, exploiter, analyser et télécharger ici.

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    Entretien avec Jean-Pascal Picy, administrateur principal des services, resp. communication institutionnelle et multimédia du Sénat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-pascal-picy-administrateur-principal-des-services-resp-communication-institutionnelle-et-multimedia-du-senat/ Tue, 03 Jan 2012 14:34:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-pascal-picy-administrateur-principal-des-services-resp-communication-institutionnelle-et-multimedia-du-senat/ Ancien conseiller au cabinet du Premier ministre, Jean-Pascal Picy est également Vice-président des Alumni Sciences Po chargé de la communication et des groupes professionnels. En savoir plus : Twitter... //  Linked In...

    CGE : Le Sénat est souvent cité pour l’exemplarité de ses outils multimédias. Pouvez-vous nous en dire plus sur les approches distinctives et les enjeux de votre stratégie de déploiement sur Internet ? J-P.P. : Partant du constat que plus les citoyens connaissaient ses travaux plus ils considéraient son rôle comme utile, le Sénat a décidé en 2009 de s’adresser plus largement au grand public et pour cela de s’appuyer sur Internet et les réseaux sociaux. Le site Internet lancé en 1995 est déjà bien connu et apprécié des spécialistes, la nouvelle étape devait consister à s’adresser plus directement au « grand public ». Cette évolution s’est faite en redéployant les moyens de communication. Les publications « papier » (rapport annuel, « Journal du sénat »…) ont été abandonnées et une rédaction multimédia a été créée au sein de la direction de la communication qui est composée à la fois de fonctionnaires et de personnes mises à disposition par une agence de communication dans le cadre d’un marché public. Des pages officielles ont ainsi été créées sur Twitter, Facebook, Google+, Dailymotion qui sont alimentées chaque jour dans le cadre d’une programmation éditoriale… Le Sénat dispose ainsi aujourd’hui d’une véritable expertise en communication digitale qui lui permet d’accompagner l’ensemble des commissions permanentes, des délégations et missions d’information dans leurs travaux. Il ne faut pas oublier, en effet, que ce sont les sénateurs qui décident de la communication de leurs travaux. CGE : La liberté d’expression a-t-elle un prix pour rester audible ? L’expression « être acteur de son quotidien » prend-elle plus de sens avec les réseaux sociaux ? J-P.P. : Le Sénat a surtout un « devoir d’expression ». On n’imagine pas tous les textes qui sont examinés chaque semaine, toutes les auditions qui ont lieu chaque jour et qui concernent tous les citoyens dans leur vie quotidienne. Les débats au Parlement sont publics comme de nombreuses auditions. Grâce à Public Sénat, nombreux sont ceux qui sont déjà informés de l’action des sénateurs mais les réseaux sociaux permettent une forme d’information complémentaire pour faciliter l’accès direct à la matière législative, pour débattre et garder un contact direct avec le Sénat. Aujourd’hui de très nombreux professionnels, parmi les 23000 abonnés du compte officiel du Sénat sur Twitter, apprennent d’abord sur ce réseau social les dernières informations concernant un vote ou un débat. CGE : Quelles différences et/ou quelles complémentarités pourriez-vous définir entre les échanges avec des étudiants « en live physique » et « en live tweet » ou derrière l’écran d’un blog ? Qu’en est-il de la même comparaison entre les hommes politiques et les citoyens ? J-P.P : Une rencontre traditionnelle ou « physique » entre un orateur et un public est souvent source de frustrations. Tout le monde ne peut pas poser de questions et les réponses de l’orateur ne sont pas toujours aussi précises que le souhaiterait l’auteur de la question. Par ailleurs il ne reste pas de traces du débat si celui-ci n’est ni filmé ni retranscrit. A l’inverse, avec un « live-tweet » ou un « chat », les thématiques sont souvent mieux identifiées, les questions peuvent être ordonnées et les réponses sont souvent plus précises. Enfin, il reste une trace de l’échange sur Internet. Le débat sur un réseau social apparaît donc, d’une certaine manière, plus opérationnel qu’une simple rencontre, surtout lorsque le compte-rendu ou les actes de cette dernière tardent à être réalisés. CGE : Une année politique animée s’annonce, cependant les distorsions entre les citoyens et leurs dirigeants actuels ou à venir sont fortes. Après les premiers concepts de 2007, la mise en œuvre de la web campagne de 2012 sera-t-elle une clé de voûte ou un simple ring ? J-P.P. : Depuis 2007, les citoyens ont appris à se servir d’Internet dans leur vie quotidienne pour acheter des produits, se cultiver et, bien sûr, s’informer. Par ailleurs, aujourd’hui nombreux sont les élus à être personnellement présents sur la toile et à animer leur propre compte Facebook ou Twitter (70 sénateurs ont par exemple leur compte sur le réseau de micro-blogging). Internet est donc devenu une dimension à part entière du débat public comme on a pu le constater à l’occasion des élections sénatoriales du 25 septembre 2011 où les résultats étaient consultables en direct sur le Web et les réseaux sociaux. Nul doute qu’il devrait en être de même pour les échéances de 2012. L’hypothèse la plus réaliste est aussi la plus ambitieuse, on peut penser que les grands débats partiront d’abord du web en s’inspirant des thématiques lancées par les think tanks ou des déclarations des différents acteurs pour se retrouver ensuite dans les médias traditionnels. CGE : Utiliser Internet pour améliorer la façon de gouverner ou faire mieux passer la pédagogie des réformes, est-ce un rêve, une réalité ou un leurre ? Les responsables politiques ont parfaitement intégré le potentiel d’Internet pour construire une relation d’échanges avec les citoyens. Pour prendre un exemple récent, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a décidé de lancer les États généraux de la démocratie territoriale qui prendront notamment la forme d’une grande consultation des élus locaux sur Internet au travers d’un questionnaire mis en ligne sur le site du Sénat et de cahiers d’acteurs réalisés selon la méthode de la Commission nationale du débat public. Par ailleurs dès janvier un blog sera également mis en ligne afin de permettre à l’ensemble des internautes de s’informer et de participer à cette consultation. Avec Internet, la démocratie devient plus participative et permet de renforcer la légitimité des élus qui peuvent s’appuyer sur un dialogue rénové et diversifié avec les citoyens. CGE : Dialoguer sur twitter, présenter son programme sur facebook en vidéo, expliquer et commenter sa stratégie sur un blog… Ce sont des rendez-vous simples au cours desquels l’on peut distiller une parole moins contrainte par les codes de la communication des médias classiques. Pour autant, si l’on parvient à créer une véritable interactivité et pas seulement un espace de visibilité publicitaire, quelles sont les garanties de trouver des mots justes et pas juste des mots ? J-P.P : Il n’y a aucune garantie, c’est aussi la part de risque propre à la communication en ligne. Malgré la prudence et le professionnalisme des équipes, nous ne sommes pas à l’abri d’une erreur dans un live-tweet et la parole d’un élu peut aussi dépasser sa pensée dans le cadre d’un « chat ». Mais c’est le prix de la sincérité de la démarche et c’est même ce qui fait toute sa valeur et sa saveur. Ceci dit, on peut aussi observer qu’après 18 mois d’expérience, on ne dénombre que très peu de difficultés liées à la production multimédia mise en ligne sur les pages du Sénat sur les réseaux sociaux, preuve que les sénateurs ont parfaitement intégré les codes de ces nouveaux médias. CGE : La tendance semble indiquer que l’appétit des internautes se concentre sur les contenus vidéo, est-ce que l’image va cannibaliser l’écrit comme sur d’autres supports ? Le circuit, la pertinence et la clarté de l’information en seront-ils plus aboutis ? J-P.P : La vidéo occupe, effectivement, une place essentielle dans la production multimédia institutionnelle mais elle ne constitue pas un aboutissement. Elle est plutôt un produit d’appel qui doit permettre à l’internaute d’accéder, ce faisant, à un véritable dossier d’information avec des textes rédactionnels, des infographies et des liens vers les rapports parlementaires et les comptes-rendus des débats en commission et en séance publique. A noter également que les diaporamas animés et commentés rencontrent souvent un succès plus important que les vidéos sur les pages du Sénat. Quant à la carte animée des résultats des élections sénatoriales de septembre, elle a été reprise par plusieurs dizaines de médias en ligne et a été vue par plusieurs centaines de milliers d’internautes. Il ne faut donc pas hésiter à varier les supports pour s’adresser à tous les publics. La communication en ligne est définitivement une communication plurielle et innovante.

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    Les chaires : une forme de synergie entre écoles et entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-chaires-une-forme-de-synergie-entre-ecoles-et-entreprises/ Tue, 03 Jan 2012 14:34:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-chaires-une-forme-de-synergie-entre-ecoles-et-entreprises/ Une chaire d’entreprise est une formation mise en place par une école sur une thématique précise avec le soutien d’une ou plusieurs entreprises. Elle peut également comporter un volet recherche sur les sujets directement liés à son positionnement. La chaire d’entreprise est un lieu d’enrichissement réciproque entre les milieux académiques et économiques avec des pratiques pédagogiques fortement liées aux applications en entreprise.

    La création d’une chaire répond généralement à un besoin du monde économique. Elle fait appel aux ressources humaines et aux compétences d’un ou plusieurs établissements d’enseignement supérieur et d’entreprises. Dans les grandes écoles, la chaire implique les équipes pédagogiques, des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des doctorants ou post-doctorants et bien évidemment des étudiants. Les partenaires de la chaire sont des entreprises, des organismes de recherche et dans certains cas des collectivités locales. Le financement fait généralement appel à plusieurs sources avec une contribution significative des entreprises. La collecte des financements se fait parfois au travers des fondations créées par les écoles à cet effet. Concrètement les activités d’une chaire peuvent prendre plusieurs formes :
    • Formation d’étudiants en cœur de cursus spécialisé ou sous la forme d’options,
    • Organisation de conférences thématiques ou de séminaires spécialisés,
    • Organisation de rencontres entre les entreprises de la chaire pour des échanges de bonnes pratiques,
    • Interventions des représentants des entreprises auprès des étudiants ou, à l’inverse, accompagnement des entreprises par des équipes de l’établissement d’enseignement,
    • Création de formations diplômantes (MBA, Master, Mastères spécialisés), d’outils pédagogiques,
    • Activités de recherche et de transferts, démarches innovantes,
    • Publication d’articles scientifiques et professionnels, diffusion des connaissances,
    • Élaboration de cas,
    • Attribution de bourses,

    Les chaires peuvent être créées pour une durée limitée. (Voir la liste des chaires dans le document ci-dessous : cette liste n’est pas exhaustive, mais se base sur les informations fournies par les écoles).

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    Regards sur l'éducation 2011 : Les indicateurs de l'OCDE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2011-les-indicateurs-de-locde/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2011-les-indicateurs-de-locde/ Cette publication dont la parution en fin d'année civile est toujours très attendue est « conçue pour permettre aux pays d’évaluer la performance de leur système d’enseignement à la lumière de celle d’autres pays ; l’édition 2011 de Regards sur l’éducation : Les indicateurs de l’OCDE présente un large éventail d’indicateurs actualisés et comparables sur les résultats des systèmes éducatifs. Ces indicateurs sont le fruit d’une concertation entre spécialistes sur la façon de mesurer l’état actuel de l’éducation à l’échelle internationale. »

    De la comparaison des performances des élèves dans des disciplines fondamentales jusqu’à l’analyse de l’impact de la formation sur les revenus et sur les perspectives d’emploi à l’âge adulte, les indicateurs balayent tout le spectre de l’enseignement à la lueur de critères aussi variés que dépenses affectées, fonctionnement des systèmes éducatifs, CSP, etc….

    A l’instar de RERS, Regards sur l’éducation propose chaque année de nouveaux indicateurs. Pour cette édition 2011, entre autres nouveautés : l’engagement des élèves dans la lecture (faisant écho à PISA), les domaines d’études choisis par les étudiants, la relation entre milieu social et résultats d’apprentissage, les débouchés sur le marché de l’emploi selon les filières professionnelle et académiques.

    Chaque indicateur fait l’objet d’un chapitre consultable en ligne sous le format pdf. Les données chiffrées, statistiques, présentant elles aussi des séries chronologiques longues sont téléchargeables en format xls via l’application Statlink, clicable au dessous de chaque tableau ou graphique.

    A consulter, exploiter, analyser et télécharger ici.

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    20623 0 0 0
    Une convention entre la CGE et la CNIL https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-convention-entre-la-cge-et-la-cnil/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-convention-entre-la-cge-et-la-cnil/ Face au développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), à la place occupée par le traitement de données à caractère personnel dans le développement des nouvelles technologies et aux risques induits par le non-respect ou la méconnaissance de la réglementation en vigueur, la CGE et la CNIL unissent leurs efforts pour améliorer la connaissance de la loi du 6 janvier 1978 par les directeurs des grandes écoles et tous les acteurs concernés, et lancer des actions de sensibilisation à la protection des données à caractère personnel et de diffusion de la culture « informatique et libertés ».

    C’est l’objectif de la convention qui a été signée le 13 décembre 2011 par les deux partenaires. (voir CP)]]>
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    Convention CGE-CPU et Fondaterra https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convention-cge-cpu-et-fondaterra/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convention-cge-cpu-et-fondaterra/ La CGE et la CPU (Conférence des présidents d'université) ont signé, le 30 novembre 2011, une convention avec Fondaterra (Fondation européenne pour des territoires durables), qui porte sur la mise à disposition d'outils qui permettront aux établissements d'enseignement supérieur d'accompagner leur démarche de développement durable.

    D'autres conventions similaires seront signées conjointement par la CGE et la CPU avec d'autres partenaires engagés dans le développement durable.

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    Ingénieur, travail et santé : qui est concerné ? Par W. Dab, J.L. Bonnet, L. Théveny, M. Plawner, D. Vacher, H. Lanouzière, P. Bielec, J. Bernon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieur-travail-et-sante-qui-est-concerne-par-w-dab-j-l-bonnet-l-theveny-m-plawner-d-vacher-h-lanouziere-p-bielec-j-bernon/ Sat, 07 Jan 2012 14:34:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieur-travail-et-sante-qui-est-concerne-par-w-dab-j-l-bonnet-l-theveny-m-plawner-d-vacher-h-lanouziere-p-bielec-j-bernon/ La réponse à cette question est simple : tous les ingénieurs sont concernés. L’explication de la réponse est moins simple. Certes, on peut facilement arguer que la compréhension des relations entre l’Homme et le travail est nécessaire pour tous ceux qui sont chargés d’organiser des processus de production, que c’est un élément de base dans la panoplie des outils que les ingénieurs mobilisent quelle que soit leur spécialité de même que la statistique, l’informatique, l’anglais, etc.

    Pression de changement et crise du travail : le rôle de l’incertitude Cela fait deux ans que le Réseau francophone de formation en santé au travail  a été créé pour concevoir et partager des outils pédagogiques afin que des non-spécialistes puissent s’approprier les connaissances et les compétences de base dans ce domaine. Compte tenu des missions du Cnam, une attention particulière est portée au public des ingénieurs. Cette expérience montre qu’on ne peut pas convaincre de la nécessité de s’intéresser à la santé au travail avec des arguments aussi généraux. En réalité, il convient de nommer clairement deux enjeux qui ne sont pas intellectuels. Le premier est que la notion de travail est en crise. Tout particulièrement en France, il est pris comme une source de souffrance avant d’être un facteur de réalisation individuelle et collective. Partant, cette situation obère la performance des équipes. Ni les employeurs ni les employés n’y trouvent leur compte. Les signaux qui permettent d’alerter sur la gravité de la situation sont nombreux : une multiplication de livres et d’articles de journaux sur « le travail qui rend fou », « le travail qui tue », le harcèlement, les risques psychosociaux, les sacrifiés de l’amiante, etc. On note aussi une sévérité croissante du Juge qui recourt de plus en plus souvent à la qualification de faute inexcusable de l’employeur, laquelle a un impact financier considérable. Le second enjeu est que, alors que les entreprises sont soumises à une pression de changement forte pour s’adapter en permanence à la rapidité des évolutions sociales, économiques et technologiques, les cas d’échecs de stratégies de changement se multiplient. Certes, un ingénieur peut se dire que rien de tout ceci ne le concerne. Il y a un Code du Travail à appliquer, des DRH pour animer les instances qui ont à connaître des conditions de travail, des contraintes concurrentielles qui s’imposent (« produire ou subir »), des médecins du travail pour veiller à la protection de la santé. L’ingénieur, lui, doit avant tout concevoir et mettre en œuvre des systèmes de production efficaces et rentables. A ce stade, c’est-à-dire la conception, son rôle est essentiel dans sa capacité (ou non) à prendre en compte tous les attendus des parties intéressées : qualité du produit final, coût du process dans son acception globale et non immédiate, respect de l’environnement, respect de la santé des opérateurs, maintenance simplifiée et aisée, etc. Les choix retenus induiront directement la survenue de risques dans l’entreprise : leur suppression à la conception est encore la meilleure façon de les gérer ! Il y a ici une question centrale : celle de l’incertitude. Nous vivons dans un monde qui forme un mélange paradoxal de maîtrise des risques et d’insécurité. Les ingénieurs devraient savoir que l’incertitude perçue est un déterminant premier de l’inquiétude et que l’inquiétude est un important facteur de risque pour un ensemble de problèmes de santé qui ne sont pas uniquement d’ordre psychologique. C’est pourquoi, le travail de l’ingénieur ne peut pas seulement consister à concevoir des outils techniques. S’il ne réalise pas que son rôle est aussi d’être un réducteur d’incertitude, alors les projets d’investissement les plus pertinents peuvent se transformer en fiascos. Ce qu’il faut bien voir, c’est que pour atteindre un objectif d’efficacité et de rentabilité, il ne suffit pas de s’intéresser aux machines, aux systèmes d’information ou aux indicateurs économiques. Il y a une exigence de bien-être au travail qui n’est pas un caprice dans une société dans laquelle les besoins vitaux sont globalement satisfaits. Il y a des défis qui ne peuvent pas être relevés sans que les équipes soient motivées. Les études des relations entre le travail et l’Homme montrent que cette motivation est liée au sens donné au travail, à la fierté de contribuer à un travail bien fait, au respect et à la considération reçue, au sentiment de justice et de cohésion dans le collectif de travail. En fait, aucun système de production ne peut fonctionner durablement sans que soit pris en compte le facteur humain. Et ce n’est pas une variable d’entrée parmi d’autres. C’est la condition du succès des projets. La posture managériale favorable à la santé Le référentiel de compétences en santé au travail pour ingénieurs et managers qui est utilisé par le RFFST n’est pas seulement une liste de sujets à maîtriser pour concilier travail et santé. Il découle d’une analyse globale du rôle de tous ceux qui ont des responsabilités d’encadrement. Ce rôle peut se définir en termes de posture managériale, c’est-à-dire d’un ensemble de pratiques qui sans perdre de vue les objectifs de production, permettent une gestion humaine des ressources. Il faut ici commencer par déculpabiliser ceux qui ont des responsabilités d’encadrement. Ils n’ont pas un rôle fondamentalement toxique. Au contraire, leur action est essentiellement protectrice et lorsque ce n’est pas le cas, cela résulte le plus souvent de conséquences involontaires dont il faut avoir conscience pour les éviter. Dans son rapport pour les ministres chargés du Travail et de l’Enseignement supérieur1, William Dab faisait comme premier constat qu’« il est possible d’identifier un noyau minimal de compétences pouvant servir de socle pédagogique, pour permettre la prise en compte de la relation travail-santé en situation de management ». L’accent doit être mis sur les compétences permettant d’assurer les rôles professionnels des cadres plutôt que sur les connaissances techniques relatives aux risques professionnels. C’est pourquoi, le référentiel de compétences est structuré par la notion d’une nouvelle posture managériale ayant pour finalité de créer de la confiance, de la cohésion et de la motivation dans les équipes de travail afin de développer une culture collective et individuelle alliant promotion de la santé et performance globale.

    Il est important de réaliser l’existence d’un mimétisme managérial qui est puissant au quotidien. La posture managériale n’est pas un « plus » qui permet de mieux vivre ensemble dans l’équipe : c’est un attendu à part entière de la performance. L’absence d’accident et de maladie ne s’obtient pas seulement par la traduction de la responsabilité générale de résultat faite à l’employeur (une organisation efficiente, des équipements et une formation adaptés, des règles pertinentes, etc.). Elle appelle également à ce que les membres de l’équipe, de l’entreprise, partagent leurs difficultés au travail, voire leurs erreurs, pour les comprendre, les analyser et trouver des solutions pérennes bénéficiant à toute l’équipe, à l’entreprise.

    Les compétences qui comptent dans cette perspective sont de réduire l’incertitude liée au changement, de veiller à l’adaptabilité des collaborateurs, de créer un contexte propice au dialogue et à l’écoute, de savoir donner un sens aux changements nécessaires et d’anticiper leurs impacts humains. Cet aspect a été souligné dans le rapport de MM. Lachmann et Larose et de Mme Pénicaud, remis en 2010 au Premier ministre2. Les auteurs rappellent la nécessité pour l’entreprise d’intégrer ces nouveaux enjeux dans sa culture de travail. Dans leurs propositions, ils insistent sur le fait que la santé des salariés est d’abord l’affaire des cadres et qu’il est devenu indispensable d’anticiper et prendre en compte l’impact humain des changements. Un référentiel de compétences en Santé et Sécurité au Travail Cette posture favorable à la santé n’est pas un chapitre spécialisé de l’aptitude à l’encadrement. Elle sert de façon transverse le bon exercice de trois macro-compétences : 1. Repérer dans l'entreprise les enjeux humains, sociaux, économiques et juridiques de la Santé-Sécurité au Travail

    Les entreprises disposent de nombreux indicateurs de santé au travail qui doivent être intégrés dans les processus de pilotage des projets et être utilisés à des fins de veille permanente afin d'anticiper les risques liés aux différentes situations de travail. Il n'est pas rare aujourd'hui qu'un ingénieur dispose d'une délégation formelle ou informelle de son employeur pour assurer la responsabilité des activités de son site ou de son unité de production. Pour assurer ce rôle de délégataire, il doit disposer de connaissances réglementaires et juridiques en plus des moyens techniques et financiers.

    Par ailleurs, l’ingénieur est au cœur de réseaux internes (délégués du personnel, membres du CHSCT, médecin du travail, hygiénistes, qualiticiens, etc.) et externes (Inspection du travail, CARSAT3 , INRS4 , ARACT5 ,...) qui peuvent le contrôler, mais aussi le conseiller. Il doit pouvoir les repérer. Appréhender ces différents enjeux de la santé au travail nécessite une approche pluridisciplinaire qui ne relève pas seulement de la médecine, mais aussi de la psychologie, de la sociologie des organisations, de l’ergonomie ou encore de l’épidémiologie. 2- Intégrer la Santé-Sécurité au Travail dans la gestion de ses activités et la conduite de ses projets Si la protection et la promotion de la santé au travail sont pluridisciplinaires, elles relèvent d’outils d'évaluation des risques et de stratégies de prévention qui sont encadrés par une directive européenne comportant neufs principes d’application universelle. Ces principes sont structurants aussi bien dans une activité quotidienne de production, que dans les actions de conception situées en amont des processus de production. Sans en être un spécialiste, l’ingénieur doit les connaître pour pouvoir mobiliser à bon escient les différentes spécialités qui concourent à la prévention des risques de sorte que ceux-ci soient pris en compte le plus en amont possible. Notamment le premier principe, la suppression des risques, est comme nous l’avons vu plus haut stratégique à prendre en compte par cet acteur dont le rôle s’exerce pour beaucoup en amont des procédés et des process. 3. Contribuer au management de la Santé-Sécurité au Travail dans l'entreprise

    Les systèmes de management intégré associant qualité, sécurité et environnement (QSE) ont largement contribué à faire évoluer l’organisation des entreprises. Aujourd’hui, la gouvernance de l’entreprise est interrogée pour aller plus loin et permettre de disposer de décisions arbitrées évitant le plus possible les injonctions paradoxales issues jusqu’alors la plupart du temps d’une gestion « en silo » des domaines. On vient à considérer que la santé au travail, par les pratiques qu’elle appelle, est un véritable outil de management, permettant de développer les capacités d’écoute ascendante et descendante, et ainsi de créer des espaces de dialogue et de lien social, servant de fait, non seulement le respect de la santé des salariés, mais aussi (et surtout !) la performance globale de l’entreprise .

    C’est avec ce cadre référentiel que le RFFST offre une boîte à outil pour :
    • adapter le référentiel commun de compétences en santé au travail aux besoins du monde de travail,
    • mettre gratuitement à disposition des outils pédagogiques.

    Les organismes de formation supérieure (CGE, CTI, CPU) se sont engagés au sein du réseau permettant à cette nouvelle culture de diffuser rapidement. Ce qui est fondamentalement en jeu, c’est de réaliser qu’une condition du succès des entreprises est de faire du travail une source de santé plutôt que l’inverse.

    Nous invitons les ingénieurs à venir partager leurs expériences au sein du réseau. Toute une gamme d’engagements (de la relecture de documents à la participation à des groupes de travail en passant par le mode wiki) est possible. Dans ce domaine, il n’y a pas ceux qui savent d’un côté et ceux qui doivent apprendre de l’autre. C’est dans l’expérience collective que se construit la performance des entreprises et la santé de ceux qui y travaillent, y compris… celle des ingénieurs.

    William Dab - CNAM / Chaire d'hygiène et sécurité Jean-Luc Bonnet - CNAM / Chaire d'hygiène et sécurité Laurent Théveny - INRS Martine Plawner - INRS Dominique Vacher - CNAM / Chaire d'hygiène et sécurité Hervé Lanouzière - DGT Philippe Bielec - CNAMTS Jack Bernon - ANACT

    1) W. Dab, « Rapport sur la formation des managers et ingénieurs en santé au travail », mai 2008. 2) H. Lachmann, C. Larose, M. Pénicaud, « Bien-être et efficacité au travail », février 2010. 3) Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail 4) Institut National de Recherche et de Sécurité 5) Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail

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    Data.gouv : naissance de l'open data publique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/data-gouv-naissance-de-lopen-data-publique/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/data-gouv-naissance-de-lopen-data-publique/ Contexte : La mission Etalab a été créée le 21 février 2011 par le Premier ministre François Fillon avec pour mission de coordonner « l’action des administrations de l'Etat et d’apporter son appui à ses établissements publics administratifs pour faciliter la réutilisation la plus large possible de leurs informations publiques ». Outil par excellence ? Le développement et la mise à disposition, dès décembre 2011, d’une plateforme informationnelle destinée « à rassembler et à mettre à disposition librement l'ensemble des informations publiques de l'Etat, de ses établissements publics administratifs et, si elles le souhaitent, des collectivités territoriales et des personnes de droit public ou de droit privé chargées d'une mission de service public », et ce sous forme de données brutes proposées dans des formats exploitables.

    Philosophie : Transparence et réutilisation sont au cœur des préoccupations de la mission Etalab qui a conçu, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, « la « Licence Ouverte / Open Licence » [… qui] facilite et encourage la réutilisation des données publiques mises à disposition gratuitement. Les caractéristiques de cette licence ouvertes peuvent être ainsi résumées : « grande liberté de réutilisation des informations ; exigence forte de transparence de la donnée et de qualité des sources en rendant obligatoire la mention de la paternité ; opportunité de mutualisation pour les autres données publiques en mettant en place un standard réutilisable par les collectivités territoriales qui souhaiteraient se lancer dans l’ouverture des données publiques. »

    Objectif atteint : lancement le 5 décembre 2011 de data.gouv : Plateforme française d'ouverture des données publiques (Open Data) grâce à laquelle un public varié, composé d’étudiants, de professeurs, de chercheurs, de décideurs, et… de curieux, peut utiliser librement des informations et les agréger, les interpréter et les exploiter à des fins de recherche et ou d’innovation. A ce jour, 27 producteurs de données brutes sont répertoriés sur le portail, parmi lesquels, tous les ministères, rejoint pas quelques municipalités, conseil général et institutions telles l’INSEE, le CSA, l’IGN etc… Proposant des recherches par mots clés et remontant dans le temps jusqu’en 1915 pour certaines données, le portail permet l’export des informations, fonction de leur typologie, dans des formats tels CSV, XLS, TXT, XML, SHP, PDF, ou encore DOC.

    A découvrir pour des dossiers d’études, d’orientation stratégique ou de prespective…

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    L’apprentissage : faire bouger les lignes ! Par Florence Letessier et Michel Gordin (ESSEC) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-faire-bouger-les-lignes-par-florence-letessier-et-michel-gordin-essec/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-faire-bouger-les-lignes-par-florence-letessier-et-michel-gordin-essec/ Il y a 15 ans, l’apprentissage se devait de relever un défi principal : faire accepter auprès des entreprises et de l’inconscient collectif que des formations d’excellence, dispensées par de grandes écoles de management, pouvaient utiliser ce dispositif en le transformant et en l’adaptant afin de former les managers de demain.

    Fortement critiquées, ces écoles pionnières dans le sillage de l’ESSEC, ont persévéré et convaincu. Par la force de l’exemple, elles ont su valoriser :
    • la satisfaction et la fierté des maîtres d’apprentissage dans l’accompagnement de la montée en compétences de leur apprenti,
    • l’enthousiasme des étudiants apprentis pour ce modèle leur apportant sécurité et professionnalisation et les rendant légitimes à exercer un métier aux yeux de notre société,
    • la dynamique pédagogique insufflée dans les cadres d’enseignement.

    Ces constats sont aujourd’hui partagés par tous : l’apprentissage dans le supérieur n’a plus à se justifier ; il est devenu une évidence pour l’ensemble des parties : étudiants, entreprises, écoles et universités. Tous les acteurs sont convaincus de sa nécessité, mêlant « pratique et théorie », « école et entreprise ». Même si l’apprentissage au sein des écoles de management a gagné la bataille de la reconnaissance, il lui en reste encore de nombreuses à mener et non des moindres.

    Le financement Il devient un thème récurrent voir crucial pour certaines formations. Le cadre législatif est en voie d’éclatement. La taxe d’apprentissage ne permet plus le financement du coût complet d’un nombre croissant d’apprentis. L’incitation des pouvoirs publics à une forte réduction de ces coûts conduirait soit à une baisse de la qualité des formations, soit à une diminution ou à une disparition de l’apprentissage dans certains centres de formation. Ces issues sont graves. La limitation du nombre d’apprentis mise en œuvre par certains CFA, en raison de leurs difficultés financières, renforce l’injustice entre les apprentis (salaire mensuel, études gratuites) alors que leurs camarades dans la même salle de cours et recevant les mêmes enseignements paieront la totalité de leurs frais de scolarité et ne bénéficieront pas d’une rémunération mensuelle. De plus la situation économique actuelle et les mutations des cellules familiales entraînent une augmentation de la paupérisation des étudiants et renforcent l’attractivité de cette filière. Enfin la compétition mondiale et les standards internationaux qu’elle impose conduit, à terme, à une augmentation inéluctable des besoins et des ressources des écoles. Le dispositif aurait-il atteint ses limites ? Comment le relancer afin qu’il joue à nouveau son rôle d’ascenseur social ? Proposer, innover, trouver des dispositifs alternatifs qui conservent les avantages reconnus et gomment les obstacles. Certaines actions peuvent être initiées directement, d’autres nécessiteront l’appui des pouvoirs publics et la volonté de ces derniers de faire bouger les lignes et d’adapter la législation. Ainsi le statut de l’apprenti dans le supérieur (niveau 1, voire 2) pourrait être revu, permettant à chaque apprenti de participer financièrement à une partie de ses frais de scolarité, allégeant par là même le coût de formation demandé à l’entreprise et rendant ainsi possible l’accès de ce dispositif à un plus grand nombre. Sans doute faudrait-il aussi fixer de nouvelles règles pour que le CFA et l’apprenti soient traités équitablement : que l’apprenti ne perçoive pas un salaire exagéré (bien au-delà du salaire légal) alors que le CFA ne perçoit qu’une fraction du coût complet de formation. Un système analogue à celui mis en œuvre pour les VIE par exemple pourrait être mis en œuvre.. L’ouverture internationale Bien que le décret du 28 août 2007 ait autorisé l’accès à l’apprentissage pour les étudiants internationaux préparant un diplôme de Grade Master et ainsi leur ait permis de poursuivre leurs études en France gratuitement, l’accès pour des apprentis français à une mission se déroulant à l’international reste un défi majeur. Certes quelques entreprises ont développé des missions durant lesquelles l’étudiant accomplira une partie de son apprentissage à l’étranger (plus de 20 % des étudiants apprentis de l’ESSEC accomplissent durant leur contrat une mission d’au mois 3 mois à l’international) mais lorsque l’on mesure le nombre d’étudiants désireux de partir à l’international, l’offre reste largement insuffisante et quasi exclusivement proposée par de grandes entreprises. Plusieurs solutions pourraient être envisagées :
    • Permettre à une entreprise non française de signer un contrat d’apprentissage et d’en tirer avantage.
    • Développer un apprentissage international gagnant – gagnant avec un cadre législatif national et européen adapté.
    • Faire bouger les lignes et convaincre les entreprises étrangères de l’intérêt d’une formation par alternance avec une présence relativement longue en entreprise tout en élaborant un dispositif de financement.

    Utopie ou nouveau challenge à relever comme l’était celui de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur il y a 15 ans ?

    Adapter et implémenter des pédagogies innovantes Selon une enquête réalisée par le CFA de L’ESSEC en juin dernier : 75% des maîtres d’apprentissage se voient surtout comme un coach, 65 % comme un formateur et 40 % comme un supérieur hiérarchique. Le suivi et l’accompagnement de l’apprenti a lui aussi fait ses preuves. Cependant nos étudiants, issus de ces générations Y ou Z ont des attentes nouvelles et nous obligent à nous remettre en question sans que nous perdions notre cap. Nous, Centre de Formation, devons conjuguer au présent les exigences professionnelles émergentes que nous pressentons, les fragilités que nous détectons chez nos étudiants et les évolutions de nos missions de pédagogue. Il nous faut mixer les vecteurs de communication et les contenus, développer l’utilisation des réseaux sociaux, des serious games, des plateformes d’ e-learning en étroite relation avec un face à face individualisé afin de conserver et de valoriser la personnalisation de la relation d’accompagnement. En ces périodes ou l’employabilité des jeunes générations devient central, l’apprentissage voie d’excellence, voie de transmission des savoirs faire, enraciné dans une tradition millénaire demeure une voie de formation et d’insertion pour nos jeunes managers appréciés par les employeurs pour leurs aptitudes à être rapidement opérationnels. Nos établissements sont reconnus comme facilitant l’insertion dans le monde économique, ainsi répondons-nous à notre vocation. Il nous faut donc convaincre encore et encore.]]>
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    RERS 2011 : Repères et Références Statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rers-2011-reperes-et-references-statistiques-sur-les-enseignements-la-formation-et-la-recherche/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rers-2011-reperes-et-references-statistiques-sur-les-enseignements-la-formation-et-la-recherche/ Publication annuelle depuis 1984, RERS propose des analyses ainsi que des données statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche. Cette édition 2011 comporte des données couvrant l’année 2010-2011, accompagnées parfois de séries chronologiques longues. RERS est publié en version papier, et est consultable sur le site du MEN avec possibilité d’export des données statistiques. Bon nombre d’entre elles sont d’ailleurs également présentes sur data.gouv.

    Entre autres « nouveautés » de cette édition 2011, des données relatives aux stages effectuées dans les universités.

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    De l’incubation à la pédagogie de la création d’entreprise : l'exemple des MINES D'ALÈS par Alain Dorison https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-lincubation-a-la-pedagogie-de-la-creation-dentreprise-lexemple-des-mines-dales-par-alain-dorison/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-lincubation-a-la-pedagogie-de-la-creation-dentreprise-lexemple-des-mines-dales-par-alain-dorison/ L’École des Mines d’Alès a été pionnière au niveau national lorsqu’en 1984 elle créa l’un des premiers incubateurs technologiques de France. Celui-ci a pour vocation de fédérer les actions visant à favoriser, accueillir et accompagner la création de projets technologiquement innovants ou de projets innovants à composantes techniques. Il s’agit alors d’un projet original, unique en France : l’accueil de créateurs d’entreprise dans les différents laboratoires de recherche de l’Ecole des Mines d’Alès s’effectue en amont de la création, dans la phase d’aide à la mise au point technologique du produit. Ensuite, une fois le prototype élaboré et l’étude de faisabilité effectuée, les créateurs passent à la production et à la création.

    Depuis 2008, les compétences de l’incubateur de l’École des Mines d’Alès ont été mises en commun avec celles du Centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI) de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nîmes, dans le cadre du programme Innov’up. En conjuguant les ressources technologiques du laboratoire de Génie Informatique et ingénierie de production, du Centre des matériaux de grande diffusion, du laboratoire de Génie de l’environnement industriel et de la plate-forme Mécatronique avec l’accompagnement économique, financier et logistique du porteur de projet permis par le CEEI et la CCI, l’équipe Innov’up réunit les éléments clés pour accompagner les entreprises, depuis leur création jusqu’à leur développement, soit ante et post création, de -2 ans à + 5 ans de la date de création de l’entreprise innovante. L’accompagnement se décompose ainsi en quatre phases :
    • Phase 1 : « Emergence de l’idée » pour stimuler les idées, les faire émerger et accompagner le porteur dans la formalisation de son projet.
    • Phase 2 : « Construction du projet » pour concrétiser et dimensionner le projet sur une durée maximale de 2 ans avec hébergement au sein de l’Incubateur.
    • Phase 3 : « Création d’entreprise » pour accompagner la création d’entreprise et son évolution pendant 5 ans avec possibilités d’hébergement en pépinières.
    • Phase 4 : « Développement d’entreprise » pour accompagner les entreprises dans leur démarche d’innovation technologique.
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    Flash info DD : Consultation Nationale Étudiante, entretien avec P. Reybier, présidente du REFEDD et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-consultation-nationale-etudiante-entretien-avec-p-reybier-presidente-du-refedd-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 25 Jan 2012 14:34:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/flash-info-dd-consultation-nationale-etudiante-entretien-avec-p-reybier-presidente-du-refedd-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Pauline Reybier a 24 ans, récemment diplômée d’un master en stratégies de développement durable et responsabilité sociétale des entreprises de l’université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, elle a entamé depuis le mois de juin 2011 son deuxième mandat de présidente du REFEDD, le REseau Français des Etudiants pour le Développement Durable. Le REFEDD est un réseau d’associations lancé en 2007 en même temps que le Grenelle de l’environnement, à l’occasion des assises nationales étudiantes pour le développement durable et en réponse au constat d’absence d’une structure nationale pour coordonner les actions étudiantes en faveur du développement durable dans l’enseignement supérieur. Le REFEDD en 2011 compte un peu plus de 90 associations membres sur toute la France aussi bien au sein d’écoles (60%, commerce/ingénieurs) qu’au sein d’universités (40%) et a quatre missions principales :

    1. L’animation du réseau notamment grâce à des rencontres locales, un site internet, une newsletter et une fois par an des rencontres nationales (prochaine édition les 31 mars et 1er avril 2012) ;
    2. L’accompagnement des étudiants en leur proposant des outils et des formations gratuits (projet carbone campus, plan de déplacements campus, Plan Vert..) pour qu’ils puissent être des acteurs qualifiés des démarches développement durable de leurs campus ;
    3. Le portage de projets de sensibilisation au développement durable des étudiants de l’enseignement supérieur. En 2011 le REFEDD a notamment travaillé avec le CNOUS sur l’introduction d’une alimentation responsable dans les restaurants universitaires et travaille actuellement sur la responsabilisation des nombreux évènements étudiants (plus de 50 000 par an du type soirées, festivals, conférences..). Ces travaux débouchent sur la création d’outils disponibles gratuitement sur le site internet du REFEDD tel que le kit pour la journée de sensibilisation au développement durable co-réalisé avec la CGE et la CPU notamment.
    4. Porter la voix des étudiants dans le domaine du développement durable auprès des acteurs académiques, des ministères et de la société civile. Cette mission s’appuie notamment sur les résultats d’une enquête , la « consultation nationale étudiante » réalisée en partenariat avec l’association Avenir Climatique. En 2011 cette enquête lancée au printemps a recueilli 10.000 réponses qui une fois dépouillées ont abouti à la rédaction du rapport intitulé « 10 000 jeunes pour imaginer un enseignement supérieur plus responsable ».

    CGE : Est-ce la première consultation que vous lancez ?

    P.R. : La première consultation a été réalisée par Avenir Climatique en 2008 et portait en grande partie sur les enjeux environnementaux, elle a été réalisée sur une période un peu plus longue que la consultation de 2011 et avait recueilli a l’époque plus de 14.000 réponses. Cette consultation a donné lieu à un premier rapport rédigé par le REFEDD, assorti de propositions pour une meilleure prise en compte des enjeux du développement durable par l’enseignement supérieur. Une de ces propositions s’est d’ailleurs concrétisée par la constitution d’un groupe de travail pluri-acteurs qui a élaboré le kit « Journée de Sensibilisation au Développement Durable ». La consultation de 2011 a été élaborée avec deux objectifs principaux : Analyser l’évolution des connaissances depuis 3 ans en matière de développement durable et connaître les préoccupations et attentes des étudiants relatives au développement durable et à l’introduction de celui-ci dans les cursus et sur les campus. L’élargissement du sujet d’enquête a eu par ailleurs comme conséquence positive de rééquilibrer la représentation des réponses entre écoles d’ingénieurs, universités (IUT inclus) et école de management. Le premier constat issu de cette consultation est que les connaissances des étudiants n’ont pas beaucoup évolué en trois ans. CGE : Ce n’est pas un constat très positif ? P.R. : Non et c’est notamment confirmé par l’analyse des réponses aux questions ouvertes incluses dans les 39 questions que comportait l’enquête, il y a une très forte attente en termes d’information et de sensibilisation sur les enjeux liés au développement durable. CGE : Il y a eu 10.000 réponses à cette enquête, on pourrait à priori penser que les répondants sont déjà des personnes intéressées, cela ne biaise t il pas les résultats ? P.R. : En premier lieu nous n’avons jamais prétendu avoir un panel représentatif des étudiants français, nous n’avons d’ailleurs pas eu recours aux méthodes « scientifiques » pratiquées par les instituts de sondages. Nous précisions bien au début du rapport le cadre de cette enquête et nous indiquons que nos propositions sont à prendre avec un certain nombre de précautions. Cependant, à la différence de l’enquête de 2008 qui était clairement identifiée dans son intitulé comme portant sur des enjeux énergétiques et climatiques, l’enquête de 2011 s’appelait « nos attentes, notre avenir » et ne faisait apparaître nulle part la référence au développement durable dans son intitulé. De plus l’enquête montre que la diffusion du questionnaire s’est surtout faite via les établissements (pour 70% des répondants) et donc à tous les étudiants de ces établissements et pas uniquement à ceux qui sont membres d’une association de notre réseau. Ceci nous laisse penser que nous avons touché une population étudiante variée et pas seulement la population déjà sensibilisée au développement durable. Pour conforter cette analyse l’enquête révèle qu’il y a 26 % des répondants qui pensent que le développement durable est une mode qui va s’estomper avec le temps, un chiffre supérieur à celui obtenu il y a trois ans par ailleurs et ce malgré les efforts des établissements et de la société en général. Au de là de ce que révèle ce chiffre sur la population de répondants nous pensons que cela reflète une forme de lassitude face à des effets d’annonce (de communication) massive sur le développement durable pas assez suivis d’actions. CGE : Si nous devions retenir 4 chiffres de cette consultation, quels seraient ils ? P.R. : le premier serait que, bien que la majorité des étudiants ait compris la notion de lien inter-générations inclue dans la définition du développement durable, 77 % d’entre eux l’associe encore principalement à l’environnement. Le fait que l’environnement ne soit qu’un des trois « piliers » du développement durable et que ce soit à l’interface entre ces trois piliers que se situent les enjeux n’est pas du tout intégré. Plus positif, 72 % des étudiants pensent que le développement durable est une opportunité pour l’avenir, un moyen de trouver des solutions aux crises actuelles et une façon de réinventer notre manière de vivre. Le troisième chiffre c’est que 98 % des étudiants souhaitent que le développement durable soit intégré dans leur établissement, aussi bien dans le fonctionnement du campus (92%) que dans les cursus (73%) via des modules spécialisés mais aussi via des enseignements transverses. Le dernier chiffre pourrait être le suivant : 70 % des étudiants déclarent qu’ils sont prêts à faire du développement durable un critère de choix de l’établissement dans lequel ils vont étudier. Un constat ressort aussi de cette enquête c’est que les étudiants se sentent parfois démunis pour agir au sein de leur établissement, la difficulté d’établir des liens avec l’administration est une des raisons mises en avant. CGE : Pouvez vous nous donner quatre ou cinq propositions d’actions issues de cette consultation nationale ? P.R. : Il ne s’agit pas de propositions faites par le REFEDD mais bien par les étudiants eux-mêmes puisque le questionnaire comportait un certain nombre de questions ouvertes faisant appel à leurs suggestions. Nous avons pu faire ressortir 14 propositions sur 3 thématiques que sont « la stratégie engagée et la gouvernance participative de l’établissement », « la formation » et la « gestion exemplaire des campus ». Si je ne devais citer qu’une proposition par thématique : pour la thématique « gouvernance » les étudiants ont suggéré que soit crée au sein de tous les établissements (lorsque cela n’est pas déjà le cas) une structure de pilotage de la démarche développement durable qui intègre les différentes parties prenantes et notamment les étudiants. En ce qui concerne la thématique « formation » il y a une proposition qui consiste à mettre en place un enseignement décloisonné des disciplines et une intégration du développement durable dans tous les cursus. Enfin pour la thématique « campus exemplaire » il y a une proposition sur l’économie des ressources naturelles et le recyclage des déchets qui fait écho à un certain nombre de pratiques aberrantes (chauffage fenêtres ouvertes, gaspillage papier..) constatées par les étudiants au sein de leurs établissements. CGE : Quand aura lieu la prochaine consultation ? A quel rythme comptez-vous les réaliser ? P.R. : Nous ne sommes pas encore tout à fait fixés là-dessus mais une consultation tous les deux ou trois ans pourrait être un bon rythme. Dans le même ordre d’idée et dans un avenir très proche nous avons l’intention de préparer un questionnaire de 5/6 questions à l’intention des équipes des candidats à l’élection présidentielle pour les interroger sur leurs programmes en matière de développement durable et d’enseignement supérieur. La consultation a recueilli 10030 réponses sur 346 établissements. La synthèse générale et le rapport complet sont téléchargeables sur les site du REFEDD et d’Avenir Climatique.

    Propos recueillis par Gérald Majou de La Debutrie Chargé de mission développement durable de la CGE

    Actualités DD dans les écoles

    MINES ParisTech et SKEMA créent un Executive MBA « Risques, globalisation et diversité ». Cette formation a pour objectif de former des cadres et des dirigeants capables de gérer et d’anticiper les risques – industriels, environnementaux, juridiques, financiers – auxquels font face les entreprises. En savoir plus

    L’Ecole de Biologie Industrielle (EBI) dans le cadre des journées scientifiques et des 20 ans de l’EBI, organise sa 5ème journée de l’Environnement :« Les Procédés durables dans les bioindustries » le mardi 10 Janvier 2012. Programme et inscription BEM organise une série d'ateliers pour les professionnels de la filière afin de présenter les dernières avancées de la recherche sur les marchés et le management des vins et des spiritueux. L’équipe de recherche "Marchés des Vins et des Spiritueux" vous invite le 18 janvier, à 18h00 à l'Executive Center de BEM, pour le cinquième atelier-débat : "Viticulture biologique : pourquoi les vignerons s'engagent-ils?". Programme et inscription
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    La parole à Pascal Chevalier, directeur de l'Ensai https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-pascal-chevalier-directeur-de-lensai/ Fri, 03 Feb 2012 14:34:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-pascal-chevalier-directeur-de-lensai/ DES THÉORIES MATHÉMATIQUES AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION

    Pour beaucoup, les enquêtes et sondages se résument à quelques chiffres, un pourcentage de votes au profit d’un candidat aux prochaines élections, le pourcentage de chefs d’entreprises pour lesquels la conjoncture économique va s’améliorer dans les prochains mois. Pourtant, derrière ces résultats se cachent des théories mathématiques très complexes, les statistiques constituant un domaine à part entière des mathématiques appliquées. Pour un ingénieur spécialisé dans le traitement de l’information, il est indispensable d’en connaître les principes, les hypothèses et les limites. C’est le gage de l’application d’une méthodologie de traitement adapté des données, et donc la garantie de résultats fiables et solides. L’Ensai est une des rares écoles d’ingénieurs spécialisée dans le traitement de l’information. Les sondages constituent un des domaines d’application privilégié de l’école, parmi d’autres comme la gestion des risques, le génie statistique, les sciences de la vie, le marketing quantitatif, l’économie de la santé, le datamining ou les technologies Web. Mais quelles que soient les filières de spécialisation des étudiants, les techniques de traitement de l’information s’appuient sur des théories mathématiques poussées. Une part importante des élèves sont originaires classiquement des classes préparatoires scientifiques, mais pas seulement. De manière à favoriser la diversité dans les cursus d’étudiants, une place importante est faite à des étudiants venant de formation en sciences sociales et économie-gestion (classes préparatoires B/L ou ENS Cachan/D2) et aux élèves recrutés sur titres provenant de l'Université (licence, master 1) ou de DUT (Stid, informatique). Un futur ingénieur dans le traitement de l’information ne peut donc éluder un enseignement scientifique de haut niveau. Il va ainsi acquérir les compétences qui lui permettront d’extraire l’information essentielle à partir d’un grand nombre de données, et ainsi d’être une pièce maitresse dans la prise de décision. La devise de l’école « Modeling data, creating knowledge » en est la meilleure illustration. Dans le contexte actuel, où les entreprises disposent d’une masse d’informations de plus en plus grandes et détaillées, les compétences des ingénieurs de l’école sont très recherchées. Elles permettent de traiter ces données, de synthétiser les orientations générales qui s’en dégagent, et ainsi de permettre une prise de décision éclairée.

    Pascal Chevalier Directeur de l’Ensai

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    Transire suum pectus mundoque potiri * : La médaille Fields ou l’excellence mathématique de la France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/transire-suum-pectus-mundoque-potiri-la-medaille-fields-ou-lexcellence-mathematique-de-la-france/ Wed, 22 Feb 2012 14:34:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/transire-suum-pectus-mundoque-potiri-la-medaille-fields-ou-lexcellence-mathematique-de-la-france/ « L’école française de mathématique contribue de la plus belle des façons, celle des productions de l’esprit, au rayonnement et au prestige de notre pays à l’échelle internationale », tels sont les propos introductifs prononcés par Bernard Accoyer, député de Haute-Savoie et président de l’Assemblée nationale, lors de la réunion de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) le 17 novembre 2010. Cette réunion, dédiée aux « Mathématiques en France et dans les sciences » s’est déroulée en présence des lauréats français de la médaille Fields 2010, Ngô Bâo Châu et Cédric Villani, ainsi que du lauréat du prix Gauss, Yves Meyer. A l’heure où les enquêtes internationales, telle PISA, tendent à montrer le déclin du niveau des élèves en mathématiques, il existe vraisemblablement un « modèle français en matière d’enseignement des mathématiques et de recherche dans ce domaine qui peut expliquer le succès remarquable de la France dans cette discipline. »

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    Les mathématiques et les nombres dans les sciences de la météorologie et du climat, par l'École nationale de la météorologie (INP-ENM) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-et-les-nombres-dans-les-sciences-de-la-meteorologie-et-du-climat-par-lecole-nationale-de-la-meteorologie-inp-enm/ Wed, 22 Feb 2012 14:34:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-et-les-nombres-dans-les-sciences-de-la-meteorologie-et-du-climat-par-lecole-nationale-de-la-meteorologie-inp-enm/ S’il est un domaine proche des préoccupations de tous dont on ignore souvent ce qu’il doit aux mathématiques, c’est bien celui de la météorologie et du climat.

    Au-delà de la perception (parfois teintée d’ironie) de la nécessité de « faire tourner de gros ordinateurs », peu savent ce que doivent aux mathématiques appliquées les avancées spectaculaires enregistrées ces dernières décennies. Si une prévision météorologique à 5 jours aujourd’hui a la même qualité moyenne qu’une prévision à 2 jours au début des années 1980, on le doit certes à l’augmentation de puissance des calculateurs, mais aussi à l’application à la météorologie et au climat de plusieurs théories mathématiques récentes. Quelques exemples :
    • Les théories du chaos sont issues des travaux du météorologiste du MIT E. Lorenz ,qui, en 1961, chercha à comprendre pourquoi il ne parvenait pas à reproduire les résultats d’une simulation numérique ; l’analyse du système dynamique associé lui a permis non seulement de démontrer qu’un système parfaitement déterministe pouvait être imprévisible (« le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? »), mais aussi alterner les phases prévisibles et non prévisibles autour d’un attracteur (Figure 1). Les conséquences de ces travaux ont dépassé largement le champ de la météorologie, mais pour rester dans ce domaine, ils ont conduit à développer des méthodes dynamiques de prévision probabiliste permettant d’anticiper le caractère plus ou moins robuste des prévisions météorologiques (Figure 2).
    • Les théories du contrôle optimal n’ont pas été développées pour la météorologie. Elles ont cependant trouvé une application spectaculaire dans le domaine de la météorologie dans les années 1990 à l’initiative d’une école française (F.-X. Le Dimet, O. Talagrand, P. Courtier) largement inspirée et encouragée dans ses travaux par J.-L. Lions. L’idée fondatrice a consisté à remplacer les estimateurs statistiques jusqu’alors utilisés pour initialiser les modèles de prévision du temps sur la base des mesures effectuées par le réseau d’observations à un instant donné par un ajustement itératif de la trajectoire du simulateur au plus près des observations recueillies sur un intervalle de temps donné (Figure 3). Cette méthode, dite d’assimilation variationnelle quadri-dimensionnelle, a permis une très forte augmentation quantitative et qualitative de l’utilisation de mesures par les modèles de prévision météorologique (Figure 4 et Figure 5). Si le principe de la méthode est simple, sa mise en œuvre opérationnelle a nécessité de résoudre des problèmes à la fois théoriques et pratiques considérables de par la dimension du problème à traiter (la variable de contrôle du modèle est un vecteur à 80 millions de composantes environ)
    • Plus récemment, les problèmes d’identification du réchauffement climatique et des mécanismes d’attribution de causes à ce réchauffement ont nécessité de développer ou d’adapter les théories de traitement du signal (voir encart O. Mestre)
    • La théorie des jeux souvent invoquée en sciences économiques fournit un cadre permettant de valoriser l’apport économique de la réduction d’incertitude apportée par la prévision météorologique (Figure 6). La prise en compte de la notion d’utilité permet d’optimiser les prises de décision en environnement exposé aux aléas météo-climatiques – l’optimum pouvant s’avérer très sensible à la qualité de l’information fournie.
    • L’analyse numérique a été largement sollicitée pour permettre d’exploiter avec le plus d’efficacité possible les moyens de calcul toujours insuffisants pour permettre la simulation des écoulements des fluides géophysiques (atmosphère et océans) sur le globe aux échelles les plus fines. La stabilité, la précision et la compatibilité avec l’architecture informatique des schémas numériques utilisés par les modèles de prévision météo-climatiques font également l’objet de recherches avancées – plusieurs travaux récents ont aussi porté sur l’utilisation de représentations en ondelettes, qui pourraient permettre de concentrer les ressources sur les zones les plus critiques de l’écoulement ;

    On notera, pour conclure, que deux des médaillés Fields français, P.-L. Lions (en 1994) et C. Villani (en 2010), ont été récompensés pour des travaux qui portaient sur l’étude des systèmes dynamiques, dont certains sont utilisés par les modèles météo-climatiques (équations de Navier Stockes).

    Ils sont en cela les héritiers d’H. Poincaré, autre très grand mathématicien français à avoir consacré une partie de ses recherches à la météo-climatologie. Sur la base de son étude de stabilité du système à trois corps, il a développé dans « Sciences et Méthodes » (1908) une vision de la limite de prévisibilité météorologique remarquable, quand on sait que ses propos précèdent d’un demi-siècle la première tentative réussie de prévision numérique du temps et les travaux de Lorenz sur le chaos :

    « Pourquoi les météorologistes ont-ils tant de peine à prédire le temps avec quelque certitude ? (…) Nous voyons que les grandes perturbations se produisent généralement dans les régions où l’atmosphère est en équilibre instable. Les météorologistes voient bien que cet équilibre est instable, qu’un cyclone va naître quelque part ; mais où, ils sont hors d’état de le dire ; un dixième de degré en plus ou en moins en un point quelconque, le cyclone éclate ici et non pas là, et il étend ses ravages sur des contrées qu’il aurait épargnées. Si on avait connu ce dixième de degré, on aurait pu le savoir d’avance, mais les observations n’étaient ni assez serrées, ni assez précises, et c’est pour cela que tout semble dû à l’intervention du hasard. »

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    Paul Friedel, Directeur de Télécom Bretagne, membre de l'Institut Telecom https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/paul-friedel-directeur-de-telecom-bretagne-membre-de-linstitut-telecom/ Sun, 22 Jan 2012 14:34:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/paul-friedel-directeur-de-telecom-bretagne-membre-de-linstitut-telecom/ Polytechnicien (1976), titulaire d'un doctorat d'État en Physique des solides (1987), Grand Prix de l'électronique Général Ferrié (1996), Paul Friedel a entamé sa carrière professionnelle au sein de la direction de la Recherche de Philips en France. Après un post-doctorat aux Bell Labs (USA), il rejoint le cabinet du directeur de la Recherche de Philips à Eindhoven. En 1994 il devient directeur du Développement à Philips Électronique grand public puis, en 1997, président du LEP1, laboratoire de recherche de Philips en France. En 2002, Paul Friedel rejoint la société américaine Diebold comme vice-président en charge de la R&D sur les automates bancaires, les systèmes de sécurité et le vote électronique. En 2004, la société britannique « e-San Ltd »2 spécialisée dans les systèmes d'auto-surveillance de maladies chroniques, lui confie l'analyse de marché de ses produits pour la France. De 2005 à 2010, Paul Friedel travaillait au sein du groupe France Télécom, en tant que directeur de la Recherche et de la Stratégie d'Orange Labs R&D.

    Le 1er septembre 2010, il succéde à André Chomette à la tête de Télécom Bretagne. il est également président de la SEE (Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication), 1er vice-président de l'UEB (Université Européenne de Bretagne) et Vice-Président du Pôle Images et Réseaux. CGE : Quel(s) rôle(s) ont joué, jouent et/ou joueront les mathématiques et les nombres dans votre vie ? P. F. : Les nombres occupent une place importante dans ma vie. La familiarité que j'ai acquise à leur endroit s'est construite au cours de ma formation puis dans ma vie professionnelle. De façon profonde, les nombres sont capables d'évoquer des notions d'harmonie dans leur utilisation en architecture par exemple (où les nombres premiers et les nombres impairs, le nombre d'or, etc. sont des déterminants en architecture classique) ou encore plus en musique, (la musique classique est fondée sur des nombres entiers et demi-entiers, les harmoniques forment des séries et des accords tantôt harmonieux tantôt disgracieux). Avec les nombres on joue de la symétrie et de la brisure de symétrie. Les nombres premiers sont une population fascinante dont les propriétés restent encore largement à explorer. Le nombre qui m'a été le plus longtemps étranger au sens où je n'en saisissais pas l'absolue unicité est le 0. C'est en abordant la physique en classes préparatoires que l'incongruité du 0 dans la série des nombres premiers naturels ou des grandeurs physiques m'est apparue la plus fortement (le 0 des nombres entiers relatifs, des nombres réels n'est qu'un choix d'origine). On peut toujours renormaliser une grandeur physique pour lui donner la valeur 1 dans un système d'unité particulier. 0 est et reste identique à lui-même. Il est absolu ; il est infini. Quelle révolution de la pensée lorsqu'on s'est aperçu, au XXIème siècle, qu’une grandeur connue jusqu'alors comme relative, la température (il fait plus ou moins chaud ; échelles relatives telles que les centigrades ou les Fahrenheit) était une grandeur absolue avec une origine absolue, et indépassable le 0° Kelvin, dont la compréhension en termes d'ordre infini ne cesse de nous questionner. Les nombres réels sont infiniment denses ; ils peuvent même être irrationnels; jetés dans un espace à deux dimensions, ils deviennent complexes et ouvrent les portes de la trigonométrie. Les nombres deviennent géométrie. Une crainte que l'on peut avoir est que les outils modernes rendent plus compliquée la conscience "tactile" des nombres. Sans calcul mental, sans besoin de penser aux ordres de grandeur, puisque "ma calculatrice l'a dit : le résultat est 2765,9076...", avec des outils qui tracent la courbe à partir de "la formule", comment apprécier la continuité entre le nombre, la fonction (la ligne, la surface,...), ses asymptotes, ses points de rebroussement, ses cols, ses vallées, etc. Pour moi qui ai eu à travailler sur la déconvolution de spectres de photoémission de rayons X, sur le filtrage, sur la régression linéaire ou non, les simplex, de pouvoir visualiser une courbe par ses propriétés aux limites, ses maximas et minimas, ses points doubles, de pouvoir identifier dans la topographie d'une surface dans l'espace des paramètres les endroits où la courbure est la plus marquée, où le minimum est plus profond etc. ont été des capacités où je pouvais être fier que l'enseignement français restait supérieur aux méthodes "par inspection" de mes collègues de Bell Labs (on rentre tout ça dans l'ordinateur et on "explore l'espace des paramètres") et conduisait à des solutions génériques. Quelles mathématiques ai-je utilisées ? Beaucoup d'analyses, beaucoup de propriétés des fonctions, des séries, la convergence, etc. De la résolution d'équations différentielles, de l'optimisation, du filtrage par entropie maximum, etc. Les cryptographes répondront de la théorie des nombres, etc. Et pourtant tout n'est pas mathématique. La physique que j'ai rencontrée et qui m'a semblée la plus puissante était celle (entre autres) des Pierre-Gilles de Gennes, des Sir Nevill Mott (tous deux prix Nobel de physique), ou d'autres, qui savaient écrire une équation de physique sur la base de considérations des propriétés de la fonction aux limites et évitaient de longs et fastidieux développements démonstratifs. Je garderai le souvenir du second à qui je présentais les résultats de ma première publication dans un café à Paris sur des sujets qui touchaient ses propres travaux : "Intéressant, mais votre approche est bien mathématique ; êtes-vous sûr d'avoir compris la physique sous-jacente ? Ne pouvez-vous pas l'exprimer plus simplement ?" Les mathématiques ne doivent pas occulter le bon sens. Le nombre, c'est aussi l'économie et les contraintes du temps. Le nombre qui m'a le plus contraint dans ma carrière de développeur est celui qui se compte en mois et en jours et qui fait la différence entre un produit qui trouve son marché et un produit qui perd de l'argent. Dans ma carrière de manager, le nombre, résultat ou bilan, c'est celui qui fait la différence entre le droit à continuer l'activité et l'impérieuse nécessité de restructurer. Mais ces nombres-là ne nécessitent pas de mathématiques trop élaborées. Et lorsque les mathématiques élaborées commencent à s'en occuper, on constate les catastrophes de 2008... Quand on ne sait plus expliquer les phénomènes, on perd le bon sens. CGE : Vous êtes très attaché à l’idée que la recherche doit servir l’entreprise. Quelles sont selon vous les clés pour concilier parfaitement la recherche fondamentale et appliquée ? Quels sont les exemples, pour vous également homme d’entreprise, qui pourraient illustrer cette recherche d’équilibre et les écueils à éviter en la matière ? P. F. : Je suis attaché à ce que l’entreprise utilise la recherche. En revanche je suis convaincu qu’il existe une recherche fondamentale qui doit rester libre de toute idée d'application. Ce n'est pas parce que j'ai fait ma carrière en recherche et développement industriels que je méprise la recherche dont le but est de comprendre le monde, de chercher les symétries fondamentales, de trouver les constantes universelles, etc. Donc il doit exister une recherche fondamentale sans lien a priori avec la recherche appliquée. Pour moi la recherche fondamentale, ce sont les Egyptiens ou les Normands qui voulaient savoir où se couchait le soleil et qui, en le suivant, ont sans doute découvert l'Amérique. En revanche la recherche appliquée c'est Christophe Colomb qui partant d’une image (fausse) du globe terrestre, suivant les toutes dernières découvertes des chercheurs, a démarché les investisseurs de l'époque (les cours d'Europe). Il a trouvé une « business angel » en la personne d’Isabelle de Castille. Il n’a pas trouvé l’Inde et les épices qu’en attendait la Couronne d’Espagne, mais un pays inconnu qui a ouvert la voie à la domination maritime espagnole pour deux siècles. L’entreprise peut utiliser la recherche fondamentale. Dans certains cas elle peut la développer en son sein. L’histoire nous montre toutefois qu’il est difficile pour une entreprise de tirer le meilleur parti de sa recherche fondamentale. L’exemple le plus frappant est bien sur celui de Bell Labs, qui ont été à l’origine de découvertes fondamentales et d’avancées en rupture sans pour autant que l’entreprise en soit la première bénéficiaire (11 prix Nobel, la découverte du transistor, des rayons cosmiques, etc). Cela étant, le travail fait dans ces laboratoires ne pouvait sans doute pas être fait ailleurs. Ces laboratoires étaient un lieu de confluence et d’affrontement entre le monde des idées pures et le monde économique. Ceci était vrai d’ailleurs dans d’autres entreprises telles qu’IBM, Philips, etc. L’entreprise fait alors le pari que le travail de recherche qu’elle mène entraîne tout un écosystème et qu’elle en sera gagnante par l’ensemble des innovations qui seront ainsi portées au marché. C’est ce qui conduit à croire à l’innovation ouverte dont on a beaucoup parlé ces dix dernières années. Le danger de l’innovation ouverte est que chaque acteur pris isolément réduise son effort en recherche en estimant que l’environnement lui apportera les connaissances nécessaires. Je crois que l’entreprise a un rôle à jouer d’une part, mais aussi qu’elle doit avoir les cerveaux capables de mesurer l’importance d’une idée nouvelle pour pouvoir la capter et la transformer en innovation. Ces « veilleurs » doivent être eux-mêmes des chercheurs pour avoir le bon niveau. Dès lors se pose la difficulté de leur ouverture d’esprit et de leur capacité à reconnaître le travail des autres comme supérieur ou au moins complémentaire au leur. La recherche fondamentale ou libre d’une entreprise reste un investissement limité (on cite souvent des chiffres de 0,5 à 1% du chiffre d’affaires dans les entreprises que j’ai pu connaître de près). C’est un investissement risqué car il repose sur la confiance dans des chercheurs qui ne sont pas tous des entrepreneurs, mais dont les conséquences à la fois sur l’entreprise et sur son environnement peuvent être considérables. Ayant eu l’honneur et la chance de participer chez Philips à l’émergence de la télévision numérique, qui est loin d’avoir été un long fleuve tranquille, d’avoir vu naître les écrans à cristaux liquides, le GSM, et toute l’amorce de la révolution numérique qui reste encore largement à parfaire, je suis convaincu que la recherche fondamentale a un impact indéniable sur les applications. Mais il faut garder à l’esprit que le paramètre le plus difficile à prévoir est le temps de l’innovation. Une innovation doit arriver au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard sur le marché. De même la complexité est un danger : comme me l’a dit Jean-Paul Maury, inventeur du Minitel, à un moment donné il faut faire « sortir les ingénieurs de la salle » et retirer des fonctionnalités au produit. Le danger du chercheur est qu’il soit trop fier de son idée et veuille en tirer toute la substance, ce faisant conduisant à un produit trop complexe. Je crois aussi à la notion de pollinisation si bien mise en avant par Yann Moulier-Boutang (L’abeille et l’économiste). En faisant de la recherche, l’entreprise fertilise l’environnement. Le danger à ne pas le faire est que le terrain s’appauvrisse, que les ingénieurs n’aient plus de sources d’inspiration locale et que l’activité d’innovation elle-même se délocalise. En ces temps où le résultat économique domine et où les directions d’entreprises sont essentiellement financières, j’ai conscience de la difficulté à tenir un tel langage. Je suis convaincu que c’est très important pour l’avenir de nos sociétés et de nos enfants. CGE : La dimension économique de la recherche est-elle aujourd’hui plutôt un frein ou un moteur ? P. F. : Le lien entre la recherche et l’entreprise est pour un certain type de recherche même fondamentale un indéniable progrès, donnant à celle-ci les moyens, l’accès aux données où aux problèmes qu’elle ne pourrait pas envisager en restant dans la tour d’ivoire d’une université. De ce point de vue la recherche faite par les grandes écoles, souvent en contrat avec l’industrie me semble très fertile. Tout est économique, comme tout est désormais écologique. La dimension économique ne peut tout simplement pas être exclue, quel que soit le type de recherche conduit. Lorsqu’on décide de construire un LHC pour observer le boson de Higgs, il faut s’assurer que l’investissement pour la société est une fraction supportable du PIB et ne conduit pas à la ruine d’un pays. En revanche, demander à un chercheur de prévoir deux ou trois ans à l’avance l’impact de son invention, dont il ne sait en général pas très bien ce qu’elle sera, sauf s’il n’est pas chercheur mais développeur, est un simple contre-sens. On m’a souvent demandé de dire ce que seraient les ruptures à 5, 10 ou 20 ans. Quelques évolutions ont caractère de rupture. Ainsi la miniaturisation du transistor, qui se poursuit depuis 40 ans à un rythme régulier et est devenue la fameuse « loi de Moore », a, par les opportunités exponentiellement plus fortes qu’elle ouvre, un caractère de révolution permanente. En revanche, qui pouvait prédire le succès de l’ordinateur personnel, du Walkman, du GSM, etc. ? Une innovation de rupture prend toujours un temps de l’ordre de 20 à 30 ans entre l’idée et le marché. Il n’y a, je crois, pas d’accélération dans ce domaine. Quelques exemples : les cristaux liquides ont été étudiés dans les années 1920 (en France), les premières applications commercialisées dans les années 1970 ; les fameux RFID ont été inventés en 1943, les premières applications sérieuses à la fin des années 1990 et le déploiement en ce moment ; Internet en 1970 pour un déploiement en 1995 ; etc. Demander un retour sur investissement identifiable et immédiat à toute la recherche industrielle est illusoire. Penser que le brevet sera source de revenus est en très grande généralité (sauf sans doute en pharmacie, en chimie) illusoire. CGE : Vous êtes membre fondateur de C.Génial, fondation pour l’avancement de la culture scientifique et technique auprès des jeunes. Quels seraient vos arguments pour convaincre un jeune indécis des qualités et des perspectives d’une carrière scientifique ? Quel conseil auriez-vous donné il y a 20 ans et que vous ne donneriez plus aujourd’hui ou plus de la même façon ? P. F. : J’ai en effet été un promoteur de la prise de participation comme membre fondateur de France Télécom/Orange au coté de 4 autres entreprises (Areva, Schlumberger, SNCF, EADS) dans la fondation C.Génial. Son objet est de mieux faire connaître et comprendre la culture scientifique et technique aux jeunes. Nous avons ciblé les adolescents, typiquement entre 12 et 18 ans. Ils sont à un âge où l’on choisit son orientation et aujourd’hui où l’on se détourne de plus en plus des carrières scientifiques et techniques pour des carrières plus familières (médecin par exemple) ou plus rémunératrices. L’idée de la fondation n’est pas seulement de convaincre des jeunes d’embrasser une carrière scientifique ou technique mais aussi de faire comprendre à tous les jeunes que la science et la technique sont des domaines qui doivent être familiers à tout « honnête homme » du XXIème siècle. Comment un homme politique ou un simple citoyen peuvent-ils décider pour ou contre les OGM ou le nucléaire ou les ondes électromagnétiques, s’ils n’ont pas de notion d’incertitude, de probabilités, etc. Nous vivons la désillusion des experts car nous avons placé une trop aveugle confiance dans la conviction que « les experts savent ». Le débat démocratique nécessite un minimum de compréhension des limites du débat scientifique. Pour revenir sur les carrières scientifiques et techniques, maîtriser les techniques c’est se donner les moyens de changer la façon dont les gens vivent. Plus j’y réfléchis plus je pense que l’ingénieur qui maîtrise les concepts découverts par le chercheur et qui sait les mettre en œuvre dans des produits et des services à grande échelle peut changer le monde. Il en a le pouvoir et il en porte la responsabilité. C’est ce qui fait tout l'attrait des métiers d’ingénieur et de chercheurs. Il y a 37 ans, quand je prenais, en classes préparatoires, la décision de m’orienter vers la recherche, un de mes condisciples a essayé de me convaincre qu’il n’y avait « plus rien à découvrir ». Depuis, combien de découvertes fondamentales qui questionnent les racines de notre savoir dans de nombreux domaines, combien d’inventions et quelle transformation du monde ! Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : le pouvoir de transformation par l’être humain est très grand. Il lui faut aussi développer les compétences de discernement, des qualités éthiques pour qu’il ou elle soit attentif aux dangers de ses propres inventions pour la société ou pour la planète. Il doit les aborder avec humilité et ouverture d’esprit. Il y a 20 ans, je ne donnais pas beaucoup de conseils ! Celui que je voudrais donner aujourd’hui est "Ayez confiance en vous, osez, vous pouvez avoir un impact très positif sur l’avenir. Mais soyez à l’écoute des autres, de la planète et humbles". CGE : Qu’est-ce qui est le plus sérieux : l’art, la musique, le sport ou la recherche ? P. F. : Tout est sérieux dès lors qu’on s’y intéresse et que cela nous fait grandir et progresser. Dans ma vie d’homme du XXIème siècle, ces dimensions ont toutes une place légitime et importante même si, en temps et en énergies consacrés, l’entreprise ou l’école maintenant, dans leurs différentes dimensions, sont de loin les plus consommatrices. Dans le monde de l’entreprise et de l’innovation, l’ouverture à l’art et aux dimensions non cartésiennes de la pensée sont de plus en plus importantes. Les doubles compétences ingénieurs-designers, ingénieurs-architectes, etc. ouvrent à une innovation plus profonde et plus tournée vers l’utilisateur et l’humain. Les exemples ne manquent pas mais c’est sans doute Apple et Google qui nous en donnent les preuves les plus évidentes. Par eux-mêmes, les arts ou la musique conduisent à aiguiser le regard ou l’écoute et ainsi permettent de développer le discernement ; le sport développe le sens de l’organisation, du projet, des objectifs et du dépassement de soi. Dans des contextes collectifs, les uns comme les autres sont des formidables médiateurs de méthodes de management. De ce point de vue ils acquièrent, s’il le faut, un statut de « sérieux ». Est-il complètement innocent que mon discours de départ de France Télécom ait pris la forme d’un concert donné en duo piano-violon avec l’un de mes amis directeur technique à EADS ?

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

    Telecom Bretagne, Une grande école d'ingénieur généraliste et un centre de recherche international

    Télécom Bretagne est, à la fois, une grande école généraliste et un centre de recherche international en sciences et technologies de l'information. Elle s'appuie, pour l'ensemble de ses activités, sur un corps professoral permanent de quelque 160 personnes travaillant au sein de 9 départements d'enseignement-recherche.

    Membre de l'Institut Télécom avec Télécom ParisTech, Télécom SudParis et Télécom École de Management, Télécom Bretagne est un partenaire privilégié des entreprises innovantes et contribue significativement au développement économique régional. Télécom Bretagne est membre fondateur de l'Université européenne de Bretagne. Télécom Bretagne propose une gamme très large de formations allant du diplôme d'ingénieur au doctorat. Le statut spécifique d'enseignant-chercheur des formateurs permet de garantir un enseignement de qualité en phase avec les avancées de la recherche et les impératifs du monde de l'entreprise. Implantée principalement en Bretagne, à Rennes et à Brest, Télécom Bretagne est une grande école d'ingénieurs internationale, avec un réseau très étendu de partenaires, en Europe et dans le monde entier. L'École possède également une antenne à Toulouse.
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    Mathématiques, modélisation et finance, un mariage de raison - par Jean-David Fermanian, professeur de finance à l'ENSAE ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathematiques-modelisation-et-finance-un-mariage-de-raison-par-jean-david-fermanian-professeur-de-finance-a-lensae-paristech/ Fri, 03 Feb 2012 14:34:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathematiques-modelisation-et-finance-un-mariage-de-raison-par-jean-david-fermanian-professeur-de-finance-a-lensae-paristech/ En quelques décennies, le monde de la finance (banques, assurances, sociétés de gestion, courtiers, etc.) a effectué sa révolution technologique. De secteurs relativement cloisonnés et protégés, offrant des palettes réduites de produits simples et banalisés, ils sont entrés aujourd’hui dans l’ère de la concurrence mondiale, d’une diversité infinie de produits et de clauses, capables ainsi de s’adapter aux souhaits de chaque client. Par le biais des produits dérivés, les montants brassés par la finance de marché sont désormais sans commune mesure avec ce qu’ils étaient dans les années 70. Parmi les principaux vecteurs de cette évolution historique, on peut notamment citer le très fort développement des marchés financiers, la « financiarisation » de l’économie, l’informatisation des outils et des process, l’émergence d’une gestion des risques moderne et crédible, et enfin la sophistication des outils, modèles et méthodes. Je me pencherai ici sur ce dernier point, appréhendé sous un angle historique et via le prisme des mathématiques.

    La finance a toujours eu besoin de calculs mathématiques. L’illustration la plus simple et traditionnelle en est le calcul actuariel, utilisé pour évaluer le rendement d’un placement par exemple. Au sens strict, les modèles y sont réduits à leur plus simple expression. La situation change dramatiquement avec l’émergence des produits dérivés dans les années 70 (options, swaps), puis des produits structurés un peu plus tard. A partir de ce moment-là, il n’est plus possible d’évaluer le prix et le risque des produits par des calculs « de coin de table », du fait des non-linéarités des flux futurs (incertains), des combinaisons complexes de diverses variables financières, etc. Un événement clé fut l’apparition du modèle de Black-Scholes-Merton (1973), qui fournit un cadre conceptuel, des outils probabilistes, complexes pour un béotien mais compréhensibles pour un ingénieur bien formé, et enfin une formule pour évaluer les options les plus courantes. Le calcul stochastique et les changements de mesures dans les espaces probabilisés étaient consacrés dans les salles de marché. Au-delà de cette formule, qui a rendu ses auteurs célèbres et leur valut le prix Nobel, les marchés financiers pouvaient désormais se raccrocher à un cadre conceptuel rigoureux et général, des hypothèses et des résultats admis par le plus grand nombre. De nombreuses variantes et extensions de ce modèle ont été développées ensuite, pour tenter de prendre en compte les caractéristiques sans cesses renouvelées des produits financiers. En effet, l’imagination des banquiers n’ayant pas de limites, stimulés en cela par la concurrence entre établissements et les perspectives de rémunération alléchantes, les années 90 et le début des années 2000 ont été marquées par une innovation financière et une créativité impressionnantes. Une forme de « scientisme » semble alors triompher, sûr de ses outils, de ses modèles et de ses hypothèses : efficience des marchés, comportement rationnel des agents, modèles probabilistes en temps continu, où les rendements des sous-jacents suivent des mouvements browniens, etc. Du côté de la gestion des risques également, on a observé ce même phénomène de confiance excessive. La Value-At-Risk (au niveau x%, elle désigne la perte maximale dépassée seulement dans x% des cas) était devenue la mesure de risque de référence, incontournable depuis qu’elle a été adoptée par le régulateur en 1996, alors que ses défauts étaient bien connus dans la littérature. Dans la même veine, les modèles de capital économique, véritables « usines à gaz » pour les systèmes informatiques, ont nécessité de gros efforts de la part des banques, pour des résultats mitigés, loin de faire l’unanimité. Par ailleurs, la modélisation stochastique/économétrique, plus proche de la statistique, plus attentive aux dynamiques réelles suivies par les variables financières (ou non) sous-jacentes, s’est fortement développée sur la même période : recherche de stratégies quantitatives (hedge funds, prop-trading des banques, gestion quantitative au sens large), modèles de comportements des agents (scoring, gestion actif-passif), produits financiers basés sur les cours des matières premières, sur la température, le CO2, etc. Ces problématiques nécessitent d’aller au-delà de spécifications ad hoc choisies pour la valorisation de produits dérivés, plus pour la facilité de mener des calculs explicites que pour leur caractère réaliste. La crise financière que nous traversons depuis 2007 a remis certaines vérités à leur place. Elle a démarré là où les excès précédents ont peut-être été les plus manifestes : les produits structurés complexes, notamment de crédit. En ce domaine, les ingénieurs financiers ont conçu des modèles trop simplistes, alors que les flux financiers associés y étaient très complexes, excessivement sensibles aux risques systémiques et difficiles à calibrer/mesurer à cause de la jeunesse du marché des dérivés de crédit et de sa liquidité toute relative. La crise financière a engendré des débats sur la place jugée excessive des mathématiques dans la finance moderne, essentiellement la finance de marché. Au-delà des polémiques, un consensus semble néanmoins avoir émergé : la crise provient essentiellement des dysfonctionnements globaux du marché, de la faiblesse de la régulation, d’une politique monétaire rétrospectivement inadaptée, de politiques d’endettement laxistes de la part des agents économiques, enfin de l’âpreté au gain de tous, investisseurs comme banquiers. Les défaillances de certains modèles mathématiques dans certaines conditions de marché ne sont finalement qu’une dimension de plus, dans ce bouleversement économique majeur démarré il y a plus de quatre ans et dont on ne voit hélas pas encore le terme. Ce bref panorama historique s’est focalisé sur la banque d’investissement et les marchés financiers. Il reste, dans une moindre mesure, pertinent pour analyser les autres branches de la finance, qui ont toutes souffert de la crise actuelle. Par exemple, les assureurs s’inspirent aujourd’hui en large partie des outils et des modèles développés par les banques. La nouvelle réglementation Solvency 2 ressemble fortement dans la forme et l’esprit à ce que fut Bâle 2 pour les grandes banques internationales il y a 10 ans. Les produits d’assurance, à l’image des variables annuities, mélangent bien souvent des risques assuranciels classiques (mortalité, par exemple) avec des variables purement financières (actions, taux, change), nécessitant une modélisation jointe complexe et sur un très long horizon temporel. A première vue, la banque de détail semble résister à tous ces bouleversements et à la surenchère technique. En fait, via les produits structurés (action et taux essentiellement) vendus dans le réseau, la sophistication des produits et des risques peut se retrouver facilement dans les portefeuilles des petits porteurs, même s’ils n’en ont que très partiellement conscience. Bref, les mathématiques sont bel et bien présentes dans l’univers de la finance. Même si la crise semble avoir signé l’arrêt de mort de certaines classes de produits particulièrement complexes et opaques, notre sentiment est que la technicité de la modélisation et des approches quantitatives ne peuvent que s’accroître à l’avenir. En effet, la crise a révélé les faiblesses de la mesure et des pilotages des risques, autant en front-office qu’au sein des départements chargés de contrôler ces risques, des régulateurs ou des agences de notations. Les ingénieurs financiers en sont conscients et œuvrent pour améliorer cette situation. Par exemple, le risque de contrepartie est désormais évalué et géré pour chaque transaction. Il constitue une composante de la valorisation, facturée au client, alors qu’il était bien souvent négligé avant la crise. Ainsi, le moindre dérivé classique, une option d’achat sur indice boursier par exemple, devient potentiellement un dérivé complexe multi sous-jacent, pour lequel il faudrait en théorie modéliser simultanément le risque action et le défaut de la contrepartie. En conclusion, l’industrie financière aura toujours besoin d’esprits scientifiques bien formés aux techniques mathématiques, à la modélisation et à l’informatique, même si un creux conjoncturel peut être observé sur le marché du travail. Il s’agit en effet d’une évolution historique irréversible, même si les régulateurs décident de sacrifier le pan le plus récent et le plus sophistiqué de la finance, pour payer les excès et les défaillances de tous, eux y compris.]]>
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    Interactions mathématiques et entreprises : un enjeu pour l’innovation (AMIES - SFdS - SMAI) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/interactions-mathematiques-et-entreprises-un-enjeu-pour-linnovation-amies-sfds-smai/ Tue, 28 Feb 2012 14:34:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/interactions-mathematiques-et-entreprises-un-enjeu-pour-linnovation-amies-sfds-smai/ L’importance de l’utilisation de modèles mathématiques pour décrire le monde qui nous entoure n’est plus à démontrer. L’innovation, moteur du développement des entreprises de technologie de pointe, est friande de modélisation et simulations numériques faisant souvent appel à des domaines des mathématiques tels que le calcul scientifique, les probabilités, la statistique, les équations aux dérivées partielles, le contrôle, l’optimisation, la géométrie, les mathématiques discrètes, la cryptographie…

    Si certains pays d’Europe ont bien compris l’enjeu du rapprochement entre les laboratoires de mathématiques et les entreprises, comme le montre le livre European Success Stories in Industrial Mathematics édité par la Société européenne de mathématiques, la France a quant à elle encore des progrès à faire dans ce domaine. C’est de ce constat, établi notamment lors du colloque « Maths à Venir », qui a rassemblé la communauté des mathématiciens français, mais également le grand public et le monde politique, en décembre 2009, qu’est née l’Agence pour les mathématiques en interaction avec l’entreprise et la société (AMIES). Son but : développer et renforcer les relations entre les mathématiciens, professionnels et étudiants, avec le monde de l’entreprise et en particulier celui des PME. Inaugurée le 19 décembre 2011, AMIES, suivant un procédé qui a fait ses preuves dans d’autres pays d’Europe, se base sur son réseau de correspondants régionaux, qui d’une part sont chargés de faciliter les liens entre les universités et les entreprises de leur région, mais également de permettre aux unes et aux autres de repérer les opportunités existantes dans les domaines mathématiques qui les intéressent. La création d’AMIES, issue d’une initiative de l’INSMI (Institut des Mathématiques et leurs interactions du CNRS), avait été précédée de celle d’une structure plus légère, le « GDR Mathématiques Entreprises », groupement de recherche du CNRS. Une des premières réalisations a été la mise en place de « Semaines d’étude maths-entreprise ». Ces ateliers mettent en situation des doctorants issus de toutes les branches des mathématiques en les faisant travailler sur des problèmes réels et actuels soumis par des entreprises. Ces problèmes sont souvent pluridisciplinaires. Ces ateliers sont extrêmement formateurs pour les étudiants et démontrent aux industriels les bénéfices qu’ils peuvent retirer de collaborations avec des mathématiciens. Promouvoir les interactions entre les mathématiciens et les entreprises, c’est aussi l’un des buts principaux de la Société de mathématiques appliquées et industrielles (SMAI), qui organise régulièrement des rencontres entre chercheurs en mathématiques appliquées et industriels. De même, la Société française de statistique (SFdS) encourage les échanges entre statisticiens travaillant dans les entreprises ou administrations et ceux des établissements d'enseignement ou de recherche, et associe étroitement enseignement, recherche et applications. Le récent "Zoom sur les métiers de la statistique" réalisé en partenariat avec l'Onisep, atteste de la variété et de la force de ces liens.]]>
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    Les mathématiques : outil indispensable en finance - par A. Vanhems & H. Boco (ESC Toulouse) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-outil-indispensable-en-finance-par-a-vanhems-h-boco-esc-toulouse/ Wed, 22 Feb 2012 14:34:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-outil-indispensable-en-finance-par-a-vanhems-h-boco-esc-toulouse/ Et si la crise actuelle signifiait l’échec des mathématiques financières ? En effet, dans les deux dernières décennies, l’utilisation de modèles mathématiques a été générale dans les salles de marché et n’a visiblement pas permis d’éviter leur effondrement…. Quels sont donc ces modèles mathématiques utilisés en finance et plus généralement comment ont-ils gagné une place centrale dans toutes les sciences sociales ? A quoi servent-ils et quelles sont leurs limites ?

    Modèle et réalité Le mot « modèle » vient du Latin modellus qui signifie mesure. Un modèle mathématique est donc une représentation d’un phénomène financier, sociologique ou physique. Cette représentation est basée sur un certain nombre d’hypothèses arbitraires et simplificatrices, qui ne sont pas forcément validées par la réalité. Ainsi, les astronomes utilisèrent pendant treize siècles le système de Ptolémée (IIe siècle après JC), qui supposait la terre au centre de l’univers, pour prévoir, avec succès, les éclipses et la course des astres… Les mathématiques ont permis à toutes les autres disciplines (littérature, sociologie, économie, médecine, météorologie etc.) de réaliser de très grands progrès en intégrant des hypothèses de plus en plus complexes. En particulier, grâce aux probabilités et au calcul stochastique, les métiers de la finance et de l’assurance ont pu développer de nouveaux produits qui répondent aux exigences toujours croissantes des acteurs économiques en termes de profit et de contrôle des risques. Les méthodes d’analyse statistique et l’essor du calcul informatique offrent aussi les moyens d’extraire de l’information à partir des données disponibles et d’estimer l’écart entre modèle et réalité. Mathématiques et sciences sociales Lors de l’élection présidentielle américaine de 1936, la revue Literary Digest, à l’aide d’un annuaire téléphonique, sonda les préférences de dix millions de personnes. Elle annonça alors une large victoire d’Alfred Landon sur Franklin Roosevelt. De son côté, l’institut Gallup prédit le résultat inverse à partir d’un sondage réalisé auprès de seulement quelques milliers de personnes, mais suivant la méthode scientifique des quotas. C’est ainsi que la victoire de Roosevelt décida du succès des statistiques auprès de toutes les disciplines sociales ! Autre illustration : les statistiques, en recensant la récurrence et la position des mots dans un texte littéraire, permettent d’en déterminer la date de composition et l’auteur. L’économie qui s’intéresse à la production et à l’allocation optimale des ressources et des profits dans une société, utilise aussi abondamment les mathématiques pour atteindre cet objectif. Dans cette perspective, une branche entière de l’économie s’est développée : l’économétrie. Le prix Nobel d’économie a d’ailleurs, à plusieurs reprises, récompensé des travaux d’économètres, comme Daniel Mc Fadden et James Heckman en 2000 ou Robert Engle et Clive Granger en 2003. Les techniques d’économétrie s’appliquent aussi à d’autres disciplines des sciences sociales, comme le marketing avec les études de marché et les modèles d’équations structurelles, ou l’étude sociologique et psychologique des comportements. Mathématiques et gestion des risques L’assurance est un autre cadre d’application riche pour les mathématiques. Les mathématiques actuarielles sont nées avec les tables de mortalité, et le calcul de rentes actualisées, c’est-à-dire une conception déterministe du risque. Toutefois, la plupart des éléments utilisés dans l’approche moderne des mathématiques de l’assurance reposent sur les outils développés par la théorie des probabilités : la survenance d’un sinistre est un événement aléatoire, ainsi que, bien souvent, son coût. Le risque naît donc de l’aléa et les techniques de calcul actuariel peuvent être vues comme des applications de résultats probabilistes, avec l’usage de l’espérance mathématique pour calculer le prix du risque, l’utilisation de la loi des grands nombres pour illustrer le principe de mutualisation des risques, ou encore la mesure de risque de faillite. Enfin, à partir des années 50, la finance s’est développée comme une branche séparée de l’économie avec l’apparition des premiers modèles d’évaluations (le Modèle d’évaluation des actifs financiers – le MEDAF- ou les modèles multifacteurs comme l’Arbitrage Pricing Theory – APT). La déréglementation et la désintermédiation des marchés financiers ont ensuite fait surgir de nouveaux risques sur toutes les classes d’actifs (devises, actions, obligations, etc.). Pour se couvrir, les acteurs financiers développent des produits dérivés (options d’achat, de vente, etc.). Le calcul stochastique, qui est la modélisation de l’aléa qui pèse sur l’évolution des cours futurs des actifs, permet d’évaluer le prix de ces produits dérivés. Le modèle de Black Scholes (1973) a été le premier à déterminer la valeur des options d’achat. Plus généralement, son succès ouvrit tout grand les portes des salles de marché aux ingénieurs et aux mathématiciens. Dans ce contexte, les grandes écoles, qu’elles soient d’ingénieurs ou de commerce, ont multiplié les filières de formation en finance pour répondre aux besoins des salles de marché. Les mathématiques financières sont même devenues une spécialité française, la City employant 150 000 Français soit 20 % de ses effectifs ! Quel avenir pour les mathématiques financières ? Ainsi, l’utilisation des outils mathématiques pour une meilleure gestion et appréciation du risque constitue une opportunité d’innovation et une source de création de richesse indéniable. Le danger vient lorsque la complexité des modèles occulte le fait qu’ils sont basés sur des hypothèses trop simplificatrices et que le modélisateur ignore les logiques économiques fondamentales. Il nous semble donc nécessaire de former des futurs responsables et des décideurs à même de comprendre et de savoir utiliser les modèles mathématiques mais possédant aussi une connaissance empirique et pragmatique des marchés financiers.  

    Anne Vanhems Enseignant chercheur, professeur permanent de Statistiques et Econométrie à l’ESC Toulouse - Chercheur associé à TSE Hervé Boco Enseignant chercheur, professeur permanent de Mathématiques Financières à l’ESC Toulouse

    A propos de Toulouse Business School

    Fondé en 1903 par la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse, le Groupe ESC Toulouse dispose aujourd'hui de trois campus (Toulouse, Barcelone et Casablanca) et d’une antenne à Paris. Il est structuré autour de six cursus (programme Grande École, programme bachelor, Mastères Spécialisés, programmes MBA, Capitolis et le CPA pour la formation continue) visant une même finalité : former les pilotes du changement via de nombreux parcours personnalisés. Les formations sont essentiellement axées sur les RH, le marketing, la finance, l'expertise comptable, le conseil et l'audit, mais aussi le domaine culturel, l'humanitaire, l'entrepreneuriat...

    Toulouse Business School est l’une des rares écoles dotées de la triple accréditation internationale EQUIS / AMBA / AACSB. Ouvert sur le monde, le Groupe a signé plus de 145 accords d'échanges avec des universités réparties sur tous les continents. Près de 80 nationalités sont représentées sur les différents campus. Le pôle Économie/Finance propose des programmes spécialisés de haut niveau académique et professionnel dédiés aux étudiants qui s'orientent vers les métiers de la finance dans les secteurs de la banque, de l'assurance, des sociétés de gestion et du conseil :
    • Au sein du programme Grande École, le pôle anime le parcours d'excellence « Advanced Finance Program », les options professionnelles « Banking and Corporate Finance » et « Banking and Financial Markets » sur le campus de Toulouse ainsi que l'option « Financial Management » sur le campus de Barcelone. Le pôle est également en charge de l'option « Sustainable Business » sur le campus de Toulouse.
    • Le Mastère Spécialisé « Banque et ingénierie ginancière » inscrit au Répertoire national de la certification professionnelle (au niveau 1), forme depuis 20 ans des experts de haut niveau dans tous les métiers de la banque et de la finance.
    • Les Mastères Spécialisés « Gestion de patrimoine » et « Ingénierie et modèles de la finance » (en partenariat avec ISAE-SUPAERO) couvrent des domaines de haute spécialisation de la finance.
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    Entretien avec Blaise Pascal, mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-blaise-pascal-mathematicien-physicien-inventeur-philosophe-moraliste-et-theologien-francais/ Fri, 03 Feb 2012 14:34:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-blaise-pascal-mathematicien-physicien-inventeur-philosophe-moraliste-et-theologien-francais/ Blaise Pascal est un célèbre philosophe religieux français du XVIIe siècle, connu pour ses travaux en mathématiques, physique, pour la Pascaline, une des toutes premières machines à calculer de l’histoire, et pour ses réflexions philosophiques de nature religieuse, notamment sur la moralité chrétienne.

    Il naît à Clairmont le 19 juin 1623 (Clermont-Ferrand depuis 1630, suite à l’édit de Troyes). L’Université de Clermont-Ferrand II porte le nom de Blaise Pascal, ainsi que de nombreux lycées francais. Le langage de programmation Pascal a été nommé en son honneur. La théorie des probabilités est sa plus importante contribution aux mathématiques. De 1969 à 1994, la France a émis un billet de 500 francs à son effigie. On peut trouver la rue Pascal dans le 13e arrondissement de Paris. Le pascal (symbole: Pa), unité de contrainte et de pression, porte le nom du scientifique. Le Prix Blaise Pascal, d’une valeur de 3000 euros, a été créé en 1984 par la SMAI et le SMAI-GAMNI. Ce prix est décerné chaque année par l’Académie des Sciences, après consultation de la SMAI et du groupe thématique SMAI-GAMNI, qui le financent. Il est destiné à récompenser un chercheur ayant accompli en France un travail remarquable dans le domaine des mathématiques appliquées et du calcul numérique dans les sciences de l’ingénieur (dernier lauréat en 2011 : Rémi Gribonval). CGE :  On vous qualifie le plus souvent de "génie", qu'est ce que cela vous inspire ? B. P. : Rien n’est plus commun que les bonnes choses : il n’est question que de les discerner ; et il est certain qu’elles sont toutes naturelles et à notre portée, et même connues de tout le monde. Mais on ne sait pas les distinguer. Ceci est universel. Ce n’est pas dans les choses extraordinaires et bizarres que se trouve l’excellence de quelque genre que ce soit. On s’élève pour y arriver, et on s’en éloigne : il faut le plus souvent s’abaisser. Les meilleurs livres sont ceux que ceux qui les lisent croient qu’ils auraient pu faire. La nature, qui seule est bonne, est toute familière et commune. Si l'on ne se connaît point plein d'orgueil, d'ambition, de concupiscence, de faiblesse, de misère et d'injustice, on est bien aveugle. Et si en le connaissant on ne désire d'en être délivré que peut-on dire d'un homme si peu raisonnable ? L'Homme est visiblement fait pour penser, c'est toute sa dignité et tout son mérite. Tout son devoir est de penser comme il faut ; et l'ordre de la pensée est de commencer par soi, par son auteur, et sa fin. Cependant à quoi pense-t-on dans le monde ? Jamais à cela ; mais à se divertir, à devenir riche, à acquérir de la réputation, à se faire Roi, sans penser à ce que c'est que d'être Roi, et d'être homme. La pensée de l'homme est une chose admirable par sa nature. Il fallait qu'elle eût d'étranges défauts pour être méprisable. Mais elle en a de tels que rien n'est plus ridicule. Qu'elle est grande par sa nature ! Qu'elle est basse par ses défauts ! CGE : « Les poètes n’ont pas eu raison de nous dépeindre l'amour comme un aveugle », déclarez-vous. Aussi, comment lui doit-on « ôter son bandeau et lui rendre désormais la jouissance de ses yeux » ? B.P. : L’aveuglement est causé par la chair quand l’esprit lui est assujetti mais l’amour et la raison sont une même chose. L’amour est une précipitation de pensées qui se porte d'un côté sans bien examiner tout, mais c'est toujours une raison, et l'on ne doit et on ne peut pas souhaiter que ce soit autrement. N'excluons donc point la raison de l'amour, puisqu'elle en est inséparable. L’amour fait partie de l’infinité de choses qui surpassent la raison, mais la surpasser ne signifie pas l’exclure. Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, se soumettre où il faut. Qui ne fait ainsi n'entend pas la force de la raison. La raison, dit Saint Augustin ne se soumettrait jamais, si elle ne jugeait qu'il y a des occasions où elle se doit soumettre. Il est donc juste qu'elle se soumette quand elle juge qu'elle se doit soumettre, et qu'elle ne se soumette pas quand elle juge avec fondement qu'elle ne le doit pas faire : mais il faut prendre garde à ne pas se tromper. L’amour relève de la foi, foi que l’objet de son admiration est digne de l’intérêt que nous lui portons ; or, il n'y a rien de si conforme à la raison que le désaveu de la raison dans les choses qui sont de foi : et rien de si contraire à la raison que le désaveu de la raison dans les choses qui ne sont pas de foi. Ce sont deux excès également dangereux, d'exclure la raison ou de n'admettre que la raison. La foi dit bien ce que les sens ne disent pas, mais jamais le contraire. Elle est au dessus, et non pas contre. CGE : Simplifier la vie de chacun, qui verra ses calculs aisément aboutis par la machine arithmétique, ne suffit pas toujours à plaire à ceux qui se contentent du paradoxe par lequel on obtient un mouvement opératoire simplifié, du fait d'une machine construite d'un mouvement complexe. Comment expliquer cette logique aux "moins avertis" et aux défenseurs de la plume et du jeton, comme d'en garantir la fiabilité ? B.P. : Je ne leur demande que la faveur d'examiner ce que j'ai fait, et non pas celle de l'approuver sans le connaître. J'ai déjà la satisfaction de voir mon petit ouvrage, non seulement autorisé de l'approbation de quelques-uns des principaux en cette véritable science, qui, par une préférence toute particulière, a l'avantage de ne rien enseigner qu'elle ne démontre, mais encore honoré de leur estime et de leur recommandation ; et que même celui d'entre eux, de qui la plupart des autres admirent tous les jours et recueillent les productions, ne l'a pas jugé indigne de se donner la peine, au milieu de ses grandes occupations, d'en enseigner et la disposition et l'usage à ceux qui auront quelque désir de s'en servir. Les curieux qui désireront voir une telle machine s'adresseront s'il leur plaît au sieur de Roberval, professeur ordinaire de mathématiques au Collège Royal de France, qui leur fera voir succinctement et gratuitement la facilité des opérations, en fera vendre, et en enseignera l'usage. Le dit sieur de Roberval demeure au Collège Maître Gervais, rue du Foin, proche des Mathurins. On le trouve tous les matins jusqu'à huit heures, et les samedis toute l'après dînée. CGE : Si les yeux sont les seuls juges légitimes de la vérité des faits, s'il faut donc voir pour croire et comprendre, les outils de l'image d'aujourd'hui que sont la télévision et plus généralement tous les supports de communication permettent-ils vraiment de "voir" ? B. P. : On ne voit bien qu’avec le cœur. Pour croire et comprendre, il ne suffit pas de regarder, il faut agir. Et commencer par reconnaître notre impuissance à croire. Il faut travailler à nous convaincre, non par l’augmentation des preuves mais par la diminution de nos passions, voie qui mène à la purification et à la lucidité. Pour aller où nous souhaitons aller sans en connaître le chemin, pour guérir de nos infirmités, de nos manques et de nos peurs, apprenons de ceux qui nous ont précédés, qui nous étaient semblables dans leur quête et qui ont su écarter les doutes. Pour cela, il vous faudra suivre la manière par où ils ont commencé, en imitant leurs actions extérieures si vous ne pouvez encore entrer dans leurs dispositions intérieures, en quittant les vains amusements qui vous occupent tout entier. J'aurais bientôt quitté ces plaisirs, dites vous, si j'avais la foi. Et moi je vous dis que vous auriez bientôt la foi si vous aviez quitté ces plaisirs. Or c'est à vous à commencer. Si je pouvais je vous donnerais la foi : je ne le puis, ni par conséquent éprouver la vérité de ce que vous dites : mais vous pouvez bien quitter ces plaisirs, et éprouver si ce que je dis est vrai. CGE : Le hasard préside-t-il à la condition humaine ? Si oui, quelles sont les vertus à ne pas négliger pour comprendre la nature de sa propre condition et ne pas l'imposer comme supérieure de quelque manière que ce soit à l'autre ? B. P. : Le plus important, c’est Dieu, qu’il existe ou qu’il n’existe pas. Le hasard n’est que le nom donné à la Providence par ceux qui ne l’appréhendent pas. Mais s’il n’y a pas de hasard, il existe des vertus qu’il nous appartient de choisir. La justice et la charité élèvent jusqu'à la participation de la Divinité même, et pourtant, en ce sublime état les justes portent encore la source de toute la corruption qui les rend durant toute leur vie sujets à l'erreur, à la misère, à la mort, au péché ; et elle crie aux plus impies qu'ils sont capables de la grâce de leur Rédempteur. Ainsi donnant à trembler à ceux qu'elle justifie, et consolant ceux qu'elle condamne, elle tempère avec tant de justesse la crainte avec l'espérance par cette double capacité qui est commune à tous et de la grâce et du péché, qu'elle abaisse infiniment plus que la seule raison ne peut faire, mais sans désespérer ; et qu'elle élève infiniment plus que l'orgueil de la nature, mais sans enfler ; faisant bien voir par là qu'étant seule exempte d'erreur et de vice, il n'appartient qu'à elle et d'instruire et de corriger les hommes. Le Christianisme est étrange. Il ordonne à l'homme de reconnaître qu'il est vil et même abominable ; et il lui ordonne en même temps de vouloir être semblable à Dieu. Sans un tel contrepoids cette élévation le rendrait horriblement vain, ou cet abaissement le rendrait horriblement abject. L'Incarnation montre à l'homme la grandeur de sa misère par la grandeur du remède qu'il a fallu. Nous connaissons qu'il y a un infini, et ignorons sa nature. Comme, par exemple, nous savons qu'il est faux que les nombres soient finis. Donc il est vrai qu'il y a un infini en nombre. Mais nous ne savons ce qu'il est. Il est faux qu'il soit pair, il est faux qu'il soit impair ; car en ajoutant l'unité il ne change point de nature. Ainsi on peut bien connaître qu'il y a un Dieu sans savoir ce qu'il est : et vous ne devez pas conclure qu'il n'y a point de Dieu de ce que nous ne connaissons pas parfaitement sa nature. Mais pour ceux qui doutent, faire le pari de la justice et de la charité ne pourra pas leur nuire, et comment regretter ce choix ? Ainsi, tout joueur hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude ; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner de manière incertaine le fini, sans pécher contre la raison. CGE : Quels symboles souligneriez-vous en voyant votre portrait de libre penseur gravé sur un billet de 500 francs ? B.P. : Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux riches, aux Rois, aux conquérants, et à tous ces grands de chair. La grandeur de la sagesse qui vient de Dieu est invisible aux charnels, et aux gens d'esprit. Ce sont trois ordres de différents genres. Les grands génies ont leur empire, leur éclat, leur grandeur, leurs victoires, et n'ont nul besoin des grandeurs charnelles, qui n'ont nul rapport avec celles qu'ils cherchent. Ils sont vus des esprits, non des yeux mais c'est assez. L'unique objet de l'Écriture est la charité. Tout ce qui ne va point à l'unique but en est la figure ; car puisqu'il n'y a qu'un but, tout ce qui n'y va point en mots propres est figure. Ce billet est une figure et il peut servir à la charité. Il peut aussi être brûlé en images pour montrer comme sa valeur est dérisoire et comme ce qui en reste après usage est bien peu. Mais un billet de moindre valeur bien utilisé peut être source d’une richesse infinie et inépuisable. CGE : Mourir à 39 ans, est-ce une tragédie ou le temps ainsi compté laisse-t-il la place pour accomplir les rêves les plus fous ? B. P. : La tragédie serait de ne pas s’interroger sur notre condition et de ne pas chercher la vérité. La vie de l'homme est misérablement courte. On la compte depuis la première entrée dans le monde ; pour moi je ne voudrais la compter que depuis la naissance de la raison, et depuis qu'on commence à être ébranlé par la raison, ce qui n'arrive pas ordinairement avant vingt ans. Si les passions ne nous tenaient point, huit jours et cent ans sont une même chose. Il ne faut pas avoir l'âme fort élevée pour comprendre qu'il n'y a point ici de satisfaction véritable et solide, que tous nos plaisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis, et qu'enfin la mort qui nous menace à chaque instant nous doit mettre dans peu d'années, et peut-être en peu de jours dans un état éternel de bonheur, ou de malheur, ou d'anéantissement. Entre nous et le ciel, l'enfer ou le néant il n'y a donc que la vie qui est la chose du monde la plus fragile. En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, et ces contrariétés étonnantes qui se découvrent dans sa nature, et regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'y a mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant ; j'entre en effroi comme un homme qu'on aurait porté endormi dans une île déserte et effroyable, et qui s'éveillerait sans connaître où il est, et sans avoir aucun moyen d'en sortir. Et sur cela j'admire comment on n'entre pas en désespoir d'un si misérable état. Je vois d'autres personnes auprès de moi de semblable nature. Je leur demande s'ils sont mieux instruits que moi, et ils me disent que non. Et sur cela ces misérables égarés ayant regardé autour d'eux, et ayant vu quelques objets plaisants s'y sont donnés, et s'y sont attachés. Pour moi je n'ai pu m'y arrêter, ni me reposer dans la société de ces personnes semblables à moi, misérables comme moi, impuissantes comme moi. Je vois qu'ils ne m'aideraient pas à mourir : je mourrai seul : il faut donc faire comme si j'étais seul : or si j'étais seul, je ne bâtirais pas des maisons, je ne m'embarrasserais point dans des occupations tumultuaires, je ne chercherais l'estime de personne, mais je tâcherais seulement de découvrir la vérité. C’est peut-être ce que j’ai fait, en quelque sorte mon rêve le plus fou !

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

    Avec l'aimable complicité de Céline Berthet]]>
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    ANR : Bilan scientifique des appels à projets 2007 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anr-bilan-scientifique-des-appels-a-projets-2007/ Fri, 03 Feb 2012 14:34:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anr-bilan-scientifique-des-appels-a-projets-2007/ En 2007, l'ANR lançait 50 appels à projets répartis dans un large ensemble de domaines scientifiques et technologiques. L'édition 2007 a représenté au total 607,4 M€ d'autorisations d'engagements. Sur les 5 636 propositions déposées (dont 2086 soumis aux appels non-thématiques), 1430 projets ont pu être financés (dont 541 dans les appels non-thématiques). Le taux de réussite moyen s'est établi à 25,4 % dans le cadre de cette édition. Ce document illustre les principaux faits marquants décelés dans les différents programmes soutenus par l'agence à la fois en terme de résultats scientifiques, mais également d'évolution des trajectoires programmatiques.

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    Colloque CGE-CPU sur les Eco-campus du 20 janvier 2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-cge-cpu-sur-les-eco-campus-du-20-janvier-2012/ Wed, 22 Feb 2012 14:34:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-cge-cpu-sur-les-eco-campus-du-20-janvier-2012/ Près de 400 personnes, représentant en majorité des grandes écoles et des universités françaises et étrangères, mais également des institutions, des organisations étudiantes, des organismes de recherche, des collectivités, des entreprises, des ONG…, ont participé au colloque « Eco‐campus, formations et responsabilité sociétale : quelles stratégies de transition des établissements européens d’enseignement supérieur ? » organisé par la CPU et la CGE les 19 et 20 janvier derniers à l’UNESCO. Cet événement avait notamment pour ambition de mettre en lumière tous les acteurs qui œuvrent en faveur des politiques de développement durable dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, en France et à l’étranger. Les « cahiers du colloque » seront édités début mars et disponibles en versions française et anglaise. Les documents relatifs au colloque (présentations, référentiel CPU/CGE, intervenants..) sont d’ores et déjà consultables et téléchargeables.

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    Les Métiers de Demain qui recrutent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-metiers-de-demain-qui-recrutent/ Fri, 03 Feb 2012 14:34:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-metiers-de-demain-qui-recrutent/ Lors du Salon apb admission Postbac a eu lieu une conférence sur « Les Métiers de Demain qui recrutent » Cette conférence a rencontré un franc succès et le public présent (jeunes, lycéens et étudiants) a posé de nombreuses questions auxquelles ont répondu les intervenants, sur les formations, les cursus et les opportunités de carrières. Voir synthèse des thèmes abordés

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    La parole à Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-isabelle-falque-pierrotin-presidente-de-la-cnil/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-isabelle-falque-pierrotin-presidente-de-la-cnil/ VERS UNE MEILLEURE PRISE EN COMPTE DES PRINCIPES DE PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES PAR LES GRANDES ÉCOLES

    En signant une convention de partenariat avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) le 13 décembre 2011, la Conférence des grandes écoles (CGE) s’est ainsi engagée à promouvoir la protection des données à caractère personnel, ce dont notre Commission se félicite. La place grandissante des données personnelles dans l’économie du numérique, les risques induits par le non-respect de la réglementation et l’importance croissante des questions de responsabilité sociétale des entreprises sont autant d’éléments militant en faveur d’une plus grande prise en compte des principes protecteurs de la vie privée et des libertés. Nos deux organismes agiront ainsi conjointement en vue d’améliorer la connaissance et l’application de la loi « informatique et libertés », auprès de tous les acteurs concernés : élèves, enseignants et personnels administratifs. Grâce à cette convention, la CGE et la CNIL entendent en particulier mener des actions de sensibilisation à la loi « informatique et Libertés » et promouvoir la fonction de Correspondant Informatique et Libertés (CIL). En effet, même si à ce jour une quarantaine de grandes écoles ont déjà fait le choix de désigner en leur sein une personne, le CIL, pour veiller à la conformité de leurs fichiers, ce nombre reste encore insuffisant. De même, ce partenariat doit permettre d'encourager le déploiement d’enseignements portant sur des thématiques en relation avec la protection des données personnelles, ainsi que la réalisation dans les grandes écoles de travaux de recherche intégrant la problématique « informatique et libertés ». Enfin, la collaboration entre nos institutions sera l'occasion d'accompagner les grandes écoles dans la gestion des fichiers de leurs élèves, personnels ou contacts. Un comité de pilotage, associant des représentants de la CGE et de la CNIL, sera notamment chargé de répondre aux difficultés rencontrées par les grandes écoles dans l’application de la législation et d’impulser toute action utile à la réalisation des objectifs fixés dans le cadre de la convention. La Conférence des grandes écoles est un partenaire de choix pour la CNIL car elle constitue un relais, une « tête de réseau » sur laquelle s’appuyer pour diffuser la culture « informatique et libertés. C’est en tissant ce réseau que les principes de la loi seront effectivement mis en œuvre et compris par tous. La protection des données personnelles est au cœur des enjeux économiques et sociétaux actuels ; elle peut constituer un avantage compétitif pour les entreprises comme un argument fédérateur porteur d’éthique et de sens. C'est avec plaisir que je souhaite contribuer personnellement à la réussite de notre projet commun. J'interviendrai ainsi prochainement devant l'ensemble des directeurs de grandes écoles pour échanger avec eux sur les enjeux liés à la protection des données et les prochaines évolutions du cadre normatif européen.

    Isabelle Falque-Pierrotin Présidente de la CNIL

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    La parole à Philippe Volle, directeur général du groupe ESIEA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-philippe-volle-directeur-general-du-groupe-esiea/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-philippe-volle-directeur-general-du-groupe-esiea/ APPRENDRE À APPRENDRE, UN ENJEU PÉDAGOGIQUE PLUS QUE JAMAIS D’ACTUALITÉ

    La pédagogie de l’enseignement supérieur, dont on débattait peu jusqu’ici, devient une préoccupation centrale, presque une urgence. Les initiatives foisonnent, les moyens s’organisent pour combler ce qui est parfois perçu comme un retard. Ainsi, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, déclarait, lors de l’annonce des résultats de l’appel à projets IDEFI (Initiatives d’excellence en formations innovantes), que « Les IDEFI vont nous permettre de rattraper notre retard en matière de pédagogie vis-à-vis de certains pays comme le Canada ou l'Allemagne ». Les grandes écoles, depuis longtemps engagées dans l’innovation pédagogique, sont des acteurs majeurs de ce mouvement qui s’amplifie. Un constat récurrent est celui du changement profond de la population étudiante. Les jeunes qui entrent dans l’enseignement supérieur, les digital natives, ne sont plus les mêmes que ceux qui les ont précédés. Ils ont besoin de sens et d’action pour s’engager dans un processus d’apprentissage, rejettent l’argument d’autorité et veulent savoir pourquoi ils apprennent. Ces étudiants sont impatients, prompts à changer de contexte et à retourner jouer… Ils nous envoient des signaux de plus en plus forts sur leur attente d’une évolution de la pédagogie qui leur est proposée. Nos entreprises, elles, attendent des jeunes diplômés prêts pour l'action et l'innovation, aimant le concret, pensant système. Ces jeunes recrues doivent être rapidement opérationnelles et autonomes mais aussi capables de construire et de gérer leurs compétences dans la durée. Face aux mutations incessantes des produits/services et de l’environnement des entreprises, avoir « appris à apprendre » est une condition essentielle de leur employabilité. C’est aussi une condition de l’intelligence collective indispensable à l’entreprise. La diffusion des technologies d'accès à l'information (ordinateur, tablette, smartphone...) a changé la donne de l’accès au savoir. Les apprenants zappeurs, multi-connectés, multi-tâches, n’accordent plus leur attention en totalité. En revanche, ils disposent de compétences nouvelles : ils s’organisent spontanément en équipes à distance en utilisant Skype, s’intègrent dans des communautés de pratique pour leurs jeux favoris, apprennent seuls à accompagner une chanson ou à résoudre un casse-tête par une vidéo sur YouTube… Les enseignants ne sont plus les seuls à même de transmettre le savoir, mais se trouvent en concurrence avec d’autres pôles d’attraction et d’autres sources, abondantes et faciles d’accès à tout moment et partout. Nous devons alors changer de perspective : au lieu de lutter contre les nouveaux comportements et les difficultés liées à l'omniprésence de l'accès aux technologies (notamment en cours…), efforçons nous d’en faire des ressources au service de nouvelles manières d'apprendre dont nous serons les guides. Ainsi l'enjeu majeur n’est plus de transmettre le savoir, mais de créer pour nos élèves les situations leur permettant d’apprendre, en leur apportant l’accompagnement dont ils ont besoin. Notre véritable responsabilité est d’aider chacun à devenir un meilleur apprenant, conscient, réflexif, qui sera capable de construire ses compétences en utilisant l’ensemble des ressources disponibles. Cette manière d’apprendre deviendra elle-même une compétence, indispensable pour des professionnels et des citoyens adaptables au changement. C’est dans ce but que sont apparus de nouveaux systèmes pédagogiques, déjà mis en place par certaines écoles. Ces systèmes :
    • sont fondés sur une approche par compétences : la finalité de l’apprentissage n’y est plus formulée en termes de savoirs à acquérir, mais de compétences à démontrer dans l’action ;
    • placent l’apprenant au centre du dispositif, en lui présentant un ensemble de ressources (contenus, activités, personnes, outils…) et en reliant les différentes expériences de la personne : formation, expériences en entreprise, vie privée ;
    • utilisent largement les pédagogies actives qui organisent l’activité d’apprentissage autour d’une réalisation significative ou de la résolution d’un problème, le plus souvent en équipe. Les connaissances et les savoir-faire sont acquis en fonction des besoins ;
    • favorisent le travail en groupe, la collaboration et l’apprentissage entre pairs ;
    • font du face à face pédagogique, dont l’impact peut être immense, un outil d’accompagnement et de maïeutique autant qu’un dispensateur de savoirs ; le pédagogue accompagne les étudiants dans l’utilisation des ressources à leur disposition en façonnant leur discernement ;
    • utilisent les technologies numériques pour construire des dispositifs mixtes présentiel/à distance, où l’accompagnement humain est central ;
    • développent une attitude réflexive : qu’ai-je appris ? comment ? que suis-je capable d’apprendre ? Souvent utilisée, la construction de portfolios électroniques rassemblant preuves d’apprentissage et réflexion sur celles-ci est en ce sens un outil particulièrement efficace.

    Le mouvement enclenché conduira nécessairement à une transformation du rôle des enseignants, qui devront pour cela être formés et reconnus pour ces nouvelles compétences.

    Cela ne viendra pas sans difficultés :
    • une tension entre ces approches et les valeurs traditionnelles des enseignants, notamment en termes de valorisation du savoir théorique et d’évaluation ;
    • une tension avec la recherche, pouvant aller jusqu’au conflit. Le poids donné à la recherche dans l’évaluation des écoles et la reconnaissance de leurs personnels ne les encourage pas à placer la pédagogie au cœur de leurs préoccupations ;
    • un problème économique de passage à l'échelle : les pédagogies actives et réflexives demandent un accompagnement important par des professionnels formés à cela.

    Pour accompagner ce changement, il sera alors souhaitable que l’évaluation et le classement des établissements intègrent réellement cette dimension. Ne serait-il pas préférable qu’un jeune puisse intégrer dans ses critères de choix une information claire sur les éléments pédagogiques des formations auxquelles il postule, pour répondre à la question qui devrait être l’une des plus importantes : comment vais-je apprendre ? Car toute sa vie il pourra ou non valoriser ce capital premier : savoir apprendre.

    La pédagogie que nous mettons en œuvre doit être alignée sur cet objectif, sans compromis sur l’exigence d’excellence mais avec ce supplément de conscience de soi.  

    Philippe Volle Directeur général du groupe ESIEA

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    Un rapport de la FNEGE sur les « Accréditations, classements, certifications, habilitations … : Quel impact des évaluations externes sur le système d’enseignement supérieur de gestion français ? » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-rapport-de-la-fnege-sur-les-accreditations-classements-certifications-habilitations-quel-impact-des-evaluations-externes-sur-le-systeme-denseignement-superieur-de-ges/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-rapport-de-la-fnege-sur-les-accreditations-classements-certifications-habilitations-quel-impact-des-evaluations-externes-sur-le-systeme-denseignement-superieur-de-ges/
  • un rapport inédit sur les « Accréditations, classements, certifications, habilitations … : Quel impact des évaluations externes sur le système d’enseignement supérieur de gestion français ? »
  • et un classement des revues scientifiques en Sciences de gestion. (voir CP)
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    Sondage IFOP - Passerelle ESC : le BTS a la cote https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sondage-ifop-passerelle-esc-le-bts-a-la-cote/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sondage-ifop-passerelle-esc-le-bts-a-la-cote/ Pour la cinquième année consécutive, l’IFOP, pour le compte de l’Association Passerelle ESC, a interrogé 200 recruteurs sur leurs pratiques de recrutement vis-à-vis des jeunes diplômés. Cette année encore, le BTS caracole en tête des formations initiales privilégiées par les entreprises lorsqu’elles recrutent un jeune diplômé d’école de commerce. Mais l’écart se restreint considérablement avec les classes préparatoires et le master.

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    Entretien avec Sylvie Ayral : La fabrique des garçons - Sanctions et genre au collège - et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-sylvie-ayral-la-fabrique-des-garcons-sanctions-et-genre-au-college-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Thu, 22 Mar 2012 14:34:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-sylvie-ayral-la-fabrique-des-garcons-sanctions-et-genre-au-college-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Sylvie Ayral est professeure agrégée d'espagnol, enseignante en collège, et docteure en sciences de l’éducation. Elle est également membre de l'Observatoire de la violence à l'école et du réseau bordelais Mixité, parité, genre. Elle publie La fabrique des garçons Sanctions et genre au collège (Ed PUF 2011).

    CGE : Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ? S.A. : Au moment où je vous parle j’ai vingt-sept ans de métier dont quinze comme institutrice. J’ai commencé par une des dernières classes uniques (26 élèves, 8 niveaux !). En maternelle/primaire j’ai été directrice d’école et je suis depuis une douzaine d’année professeure agrégée d’espagnol dans le secondaire, d’abord en lycée et maintenant en collège. Cette année je suis également chargée de mission à la Direction de la pédagogie du rectorat de Bordeaux. CGE : Quelles sont vos missions à la Direction de la pédagogie ? S.A. : Je collabore avec les inspecteurs « vie scolaire » sur la prévention de la violence et du harcèlement, je travaille aussi sur les risques psycho-sociaux et notamment la souffrance des enseignants. J’accompagne les établissements qui montent des projets en lien avec la parentalité et l’amélioration des relations avec les parents d’élèves. Et enfin je participe aux instances qui proposent et portent les projets innovants et expérimentaux. CGE : Comment êtes-vous arrivée à l’approche « genre » dans votre parcours ? S.A. : Je me suis rendu compte que si l’on avait porté une grande attention à l’accompagnement du parcours des filles, on avait par contre laissé de côté celui des garçons. On a beaucoup travaillé à l’émancipation des premières en les encourageant à aller vers des domaines traditionnellement « réservés » aux garçons mais on a très peu pris en compte le fait que ces derniers soient surreprésentés dans le décrochage et la violence scolaires. Je me suis donc dit qu’on ne pouvait pas faire évoluer les choses si l’on oubliait la moitié de la population ! CGE : Quelle raisons expliquent cet oubli à votre avis ? S.A. : On a tendance à naturaliser les comportements, pour parler de la violence par exemple en considérant qu’elle est inhérente à la nature masculine. On invoque les gènes, les hormones, quelque chose qui a toujours été comme cela depuis la nuit des temps, comme une espèce de fatalité masculine. Mais tous les garçons ne sont pas violents, loin de là ! Il s’agit surtout d’une frange des garçons qui monopolise notre attention, ce qui rend invisible la « majorité silencieuse » des filles et des garçons plus doux. Non seulement on fait du comportement de quelques-uns une généralité masculine mais on est passé en quelques années de la notion « d’enfance en danger » à celle « d’enfance dangereuse » ! Malgré tout, et même si tous les garçons ne sont pas concernés, la violence, sous toutes ses formes, y compris sexiste et homophobe, reste très majoritairement masculine au collège comme ailleurs CGE : Dans vos écrits vous dites que ces comportements sont plus rarement la manifestation de problèmes ou de troubles du comportement que celle de conduites sexuées ritualisées. Cela ne rappelle-t-il pas certaines sociétés traditionnelles ou le passage à l’âge adulte pour un garçon est souvent ritualisé par des actes violents ? S.A. : Tout à fait, que ce soit dans nos sociétés occidentales ou dans certaines sociétés dites «primitives » (cf. les travaux de Maurice Godelier), le but, pour le garçon adolescent, est de répondre à l’injonction sociale de se démarquer hiérarchiquement de tout ce qui est féminin. Dans les sociétés primitives on va extraire le garçon de la société des femmes et lui faire subir un tas d’épreuves, généralement tenues secrètes, à l’issue desquelles il ressortira avec le statut d’homme, sa virilité ayant été validée par ses pairs. L’« adolescence » n’aura duré, au mieux, que deux ou trois jours. Dans nos sociétés occidentales la plupart des grands rites ont disparu : plus de service militaire, de moins en moins de communions, plus de passage de la culotte courte au pantalon… Xavier Pommereau a expliqué comment les adolescents ont tendance à se fabriquer de pseudo-rites de substitution. Ce que j’ai démontré, c’est que nos adolescents masculins instrumentalisent le système disciplinaire à l’école, (d’autant que la majorité des enseignants sont des enseignantes !), pour se démarquer hiérarchiquement du féminin et créer leurs propres rites de passage. Concrètement un jeune qui reçoit une punition de la part de son professeur, surtout s’il s’agit d’une femme, suite à un acte d’indiscipline, ressort auréolé de cet acte de « bravoure » aux yeux de ses pairs. Les filles elles- mêmes participent à la perpétuation de ce rite puisqu’elles déclarent préférer les « rebelles », les « populaires» aux garçons sages et « ennuyeux". Cela pose bien entendu la question plus vaste de ce qu’est être adolescent aujourd’hui, comment on le devient, comment on passe à l’âge adulte alors même que nombre d’adultes refusent de vieillir et adoptent des comportements d’adolescents. CGE : Faut-il un rite pour passer de l’adolescence à l’âge adulte ? La construction identitaire ne commence-t-elle pas dans la toute petite enfance de toute façon ? S.A. : Pourquoi seuls les garçons auraient-ils encore besoin de rites initiatiques dans notre société ? Si l’on considère que l’enjeu est de se démarquer du féminin et que l’on regarde les statistiques à notre disposition, on peut prendre la mesure des ravages que provoque ce type de représentations. Près de 97 % (INSEE 2010) des personnes incarcérées sont des hommes, 76 % des personnes qui se tuent en voiture sont des hommes (93 % en moto), dans les accidents avec taux d’alcoolémie illégaux 90 % touchent des hommes : mais aussi 80 % des personnes SDF sont des hommes et 75 % des élèves décrocheurs sont des garçons. Tant de violence, tant de souffrance, tant de morts parce qu’il faut être le plus fort, le plus rapide, montrer qu’on n’a pas peur, pas mal ? Le coût social du virilisme est bien lourd… Pourtant cela commence dès le plus jeune âge. Un petit garçon est presque systématiquement félicité pour ses prouesses physiques, il apprend à ne jamais montrer sa souffrance à tel point que rapidement il n’arrive plus à l’exprimer, voire à l’identifier. A titre d’exemple j’ai un petit neveu de 4 mois : alors que mon père lui tendait un doigt, il l’a serré dans sa petite main (comme le font instinctivement tous les bébés) et mon père lui a dit : « qu’est-ce que tu es fort, qu’est-ce que tu es costaud dis donc ! ». Voilà le genre de discours que l’on ne va jamais tenir à une petite fille. C’est vraiment pour montrer que par des milliers de petites interactions quotidiennes un garçon va se construire un personnage/carapace, devenir hermétique à une partie de ses émotions, certains parlent même d’un « faux moi ». Ceci est bien évidemment plus ou moins prégnant selon l’environnement dans lequel vit l’enfant et en premier lieu selon le modèle éducatif et les modèles de masculinité de son entourage. Mais lorsque l’on tombe dans la caricature on aboutit aux chiffres présentés précédemment. CGE : Que préconisez-vous pour sortir des schémas reproductifs dont vous venez de nous parler ? S.A. : Je crois que l’école est un levier politique majeur pour faire changer les choses puisque l’on accueille les enfants des deux sexes pendant une quinzaine d’années. Les espaces d’échanges, de mise en mots des émotions à travers les groupes de parole, les ateliers philo ou psycho, les pratiques artistiques et littéraires qui vont faciliter l’expression des émotions et de la relation aux autres et à soi vont permettre de faire émerger la vraie personnalité de ces garçons. Ensuite il faut organiser la lutte quotidienne contre tous les rapports de domination, surtout entre les garçons qui se structurent autour de l’homophobie et passent leur vie à donner la preuve de leur virilité et de son corollaire : leur hétérosexualité. Tout ce qui concerne l’éducation sexuelle et affective, mais dans une perspective relationnelle et non plus seulement biologique, va aussi favoriser l’évolution des rapports inter et intra genre. Il faut également militer pour une mixité active au sein des classes : tout ce qui va valoriser l’entraide et la coopération plutôt que la performance et la compétitivité, tout ce qui va rendre les garçons et les filles acteurs et actrices d’une société égalitaire va permettre de s’émanciper des stéréotypes de sexes. Il me semble tout aussi important de promouvoir les parcours dans les métiers du soin et de la sollicitude pour les jeunes garçons (le « care » en anglais), métiers traditionnellement associés à la sphère féminine et donc systématiquement désertés par ces derniers, que de diriger les jeunes filles vers les filières scientifiques et techniques. Or que constate-t-on ? Que, dès qu’un domaine professionnel est investi par les femmes, les hommes le désertent ! CGE : Vous cherchez en quelque sorte à redéfinir les valeurs masculines et féminines ? S.A. : Je crois simplement que le bien-être des uns passe par le bien-être des autres. Il faut œuvrer sur le long terme. Cette construction exacerbée de l’identité masculine fait des dégâts sociaux énormes. Il y a de nombreux signaux de régression : on assiste d’un côté à une hyper virilisation des garçons et une hyper sexualisation des filles de plus en plus jeunes, la violence conjugale ce véritable fléau traverse l’ensemble des classes sociales et 150 000 jeunes sortent chaque année du système éducatif sans diplôme, dont une grande majorité de garçons. Bien sûr, d’autres facteurs expliquent ce constat mais on ne se rend pas compte à quel point le facteur genre est central. CGE : Quelles conséquences, selon vous, cela a-t-il dans le monde du travail ? S.A. : Cela pose en premier lieu le problème de l’orientation des élèves qui choisissent de façon soit disant « naturelle » tel ou tel secteur (domaine technique, technologique, scientifique vs domaine des services, du soin, de la petite enfance, des relations) alors que c’est bien entendu avant tout la conséquence d’une construction sexuée qui a démarré depuis la plus tendre enfance. Le plafond de verre perdure pour les filles, qui ont incorporé la domination masculine et qui, si elles réussissent globalement mieux que les garçons et sont plus diplômées, n’en acceptent ou ne recherchent pas pour autant facilement les postes de pouvoir et de décision. Concernant les garçons qui se sont construits sur la base d’une identité stéréotypée, il y a en gros deux cas de figure : ceux qui « réussissent » et qui deviennent des « grands hommes » (pouvoir, décision, responsabilités. .) et ceux qui n’arrivent jamais à atteindre cet « idéal » ou qui en sont déchus, à la faveur d’un accident de la vie. Ce sont souvent ceux-là que l’on retrouve dans les statistiques sur l’alcoolisme, la violence conjugale, le suicide etc. Car lorsque l’on n’a pas pu donner la preuve de sa domination on n’est plus grand-chose ; cela s’avère d’autant plus compliqué à gérer que l’on n’a jamais appris à exprimer ses émotions et ses sentiments. Ce type de construction de la masculinité rend l’homme finalement très vulnérable. CGE : Quelle peut être la contribution de l’enseignement supérieur à une évolution sociétale ? S.A. : La recherche-action surtout, car la recherche existe mais elle a du mal à descendre sur le terrain. On a multiplié les colloques dans les IUFM et les universités sur les dangers de cette construction mais, et c’est une question éminemment politique maintenant, il faut la transcrire dans les politiques éducatives. De nombreux décrets, conventions ou lettres préconisent déjà le traitement égalitaire des sexes mais entre les textes et la réalité du terrain il y a un océan. Cette volonté politique doit s’accompagner d’une formation des principaux acteurs. Sachant le taux de féminisation croissant de l’enseignement (à peu près 65 % de femmes en collège), il n’est pas inutile de comprendre que c’est non seulement le métier d’enseignant mais les apprentissages scolaires eux-mêmes qui sont dévalorisés aux yeux des garçons qui ont subi cette construction caricaturale. CGE : L’homme doi-il en quelque sorte réinvestir le care ("soin" en anglais) et la sphère familiale ? S.A. : C’est un des leviers importants pour changer la donne et sortir de l’aliénation des stéréotypes sexués. Il y a déjà des évolutions considérables : de nombreux hommes s’occupent merveilleusement bien de leurs enfants (et en sont très heureux !), partagent les tâches domestiques, mais ils sont loin d’être majoritaires, les chiffres sont têtus ! L’idéal serait que les rôles soient interchangeables… Les filles doivent d’ailleurs aussi davantage investir les domaines traditionnellement plus masculins : pourquoi l’homme devrait-il systématiquement être celui qui tond, sort les poubelles ou se sert de la perceuse ? On a tous intérêt à ouvrir le champ des possibles et vivre dans une société plus égalitaire, je suis persuadée qu’il y plus de bonheur à la clé. Cette évolution au sein du foyer devrait bien sûr pouvoir se décliner à tous les niveaux de la société. Mais il y a encore tellement d’avantages à être un homme aujourd’hui, y compris en France, qu’il est difficile de renoncer à ses « prérogatives », quand bien même le monde construit sur des valeurs masculinisées donne tous les signes d’avoir atteint ses limites et se montre porteur d’une grande souffrance sociale. ]]>
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    Programme d’Investissements d’Avenir : création des premières Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-dinvestissements-davenir-creation-des-premieres-societes-dacceleration-du-transfert-de-technologies-satt/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-dinvestissements-davenir-creation-des-premieres-societes-dacceleration-du-transfert-de-technologies-satt/ Dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, cinq premières Sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT) viennent d’être créées à l’issue des accords finalisés en janvier 2012 entre l’Agence nationale de la recherche (ANR), le Commissariat général à l’investissement et les actionnaires de chaque SATT, en présence du groupe Caisse des Dépôts. (voir CP)

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    Anne Stefanini, directeur de Novancia Business School Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-stefanini-directeur-de-novancia-business-school-paris/ Thu, 22 Mar 2012 14:34:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-stefanini-directeur-de-novancia-business-school-paris/ Anne Stéfanini, diplômée de l’ESCP, a pris en janvier 2011 la direction d’Advancia-Négocia, établissement qu’elle connaissait bien puisqu’elle a été directeur de la Formation continue à Négocia de 1992 à 1997. Elle conduit la fusion des 2 écoles, annoncée en novembre 2011, avec l’inauguration de Novancia Business School Paris.

    Elle a débuté sa carrière dans le privé et a notamment, après quelques années dans le secteur de la distribution, été attachée à la direction financière puis à la direction générale d’une filiale du Groupe Compagnie Générale d’Électricité. En 1989, elle rejoint la Chambre de commerce et d’industrie de Paris en tant que responsable de l'ingénierie de formation pour les entreprises d’ESCP Europe (alors Groupe ESCP). Elle rejoint ensuite Négocia, puis prend la direction de Gobelins, l'école de l’image, et de l'ESIV (Ecole supérieure des industries du vêtement) en 1997. De 2004 à 2010, elle a été directeur de l’enseignement de la CCIP, aux côtés de Xavier Cornu, directeur général délégué de la CCIP, chargé de l'enseignement-recherche-formation. À ce titre, elle a contribué à la formalisation de l'engagement éducatif des 11 écoles de la CCIP et à sa mise en œuvre à travers la création du CIRPP (Centre d'innovation et de recherche en pédagogie de Paris). Elle a notamment supervisé les missions de développement commercial et de communication de la mission formation de la CCIP ainsi que la direction de son CFA. CGE : Bientôt deux trimestres à Novancia. En tant que directrice générale, quel bilan dressez-vous de cette première partie de « saison », quelles sont désormais les valeurs distinctives de votre groupe et quels sont les prochaines étapes ou enjeux de votre développement ? A.S. : Inaugurée officiellement en novembre 2011, Novancia a accueilli dès la fin du mois de septembre la première promotion de son nouveau Bachelor, issu de la fusion des programmes d’Advancia et de Négocia. Au-delà de cette fusion, c’est bien une nouvelle approche qui se développe dans l’école. Les étudiants ont d’ores et déjà élu un BDE unique et les anciens travaillent au rapprochement de leurs associations. Mixant les compétences et les valeurs de l’entrepreneuriat à celles du commerce, professeurs et équipes administratives travaillent ensemble à la réussite des prochaines étapes du développement de Novancia :
    • nouveaux partenariats internationaux,
    • démarche d’accréditation AACSB,
    • ouverture en septembre 2012 du nouveau programme master,
    • évolution et développement de l’activité de formation continue,
    • prise en compte par les entreprises et les étudiants du positionnement de Novancia sur le Business Development.

    CGE : Est-il simple de conjuguer enseignement traditionnel, apprentissage, formation continue, accompagnement via des incubateurs, finance et vision internationale pour couvrir tout le spectre de l’entrepreneuriat ?

    A.S. : L’offre pédagogique de Novancia recouvre un large spectre : de la formation initiale sous statut scolaire à la formation continue, en passant par l’apprentissage et l’accompagnement des porteurs de projets de l’incubateur. C’est un dispositif complet, en parfaite cohérence avec la vocation d’une école de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, qui est de former les hommes et les femmes recherchés par les entreprises, à tous les stades de développement de leurs compétences. En ce qui concerne Novancia, ces compétences sont managériales, prioritairement dans le domaine du commerce, de l’action commerciale et de l’entrepreneuriat. L’expérience et les échanges entre les professeurs et les différents publics formés, ainsi qu’avec les entreprises qui les accueillent, sont particulièrement enrichissants grâce à la complémentarité des formations (bachelor, master, Mastères spécialisés, formation continue, création d’entreprise…). CGE : Quels sens et quelles vertus donnez-vous à l’entrepreneuriat au féminin ? A.S. : Je ne souhaite pas opposer entrepreneuriat au féminin et entrepreneuriat au masculin, pas plus que je ne le ferais en ce qui concerne le management. On reconnaît souvent des qualités ou des spécificités plutôt féminines, telles que le pragmatisme, le courage, la persévérance, le moindre besoin de se mettre en avant. Certaines de ces caractéristiques seraient bien utiles pour faire progresser la démarche entrepreneuriale. Toutefois, l’ampleur des tâches qui incombent encore majoritairement aux femmes dans leur vie familiale, explique sans doute qu’elles sont moins nombreuses que les hommes à tenter l’aventure : l’entrepreneuriat induit une prise de risque, une forte motivation et une grande disponibilité sont indispensables pour s’y engager. Dans ces conditions, les femmes sont moins nombreuses que les hommes à pouvoir tenter l’aventure. CGE : Dans votre expérience managériale, avez-vous été confrontée à des considérations abusives liées à votre condition de femme et avez-vous des anecdotes en ce sens que vous puissiez nous livrer ? A.S. : Depuis que j’exerce des fonctions managériales, je n’ai jamais été confrontée à ce type de problème. Les femmes sont très nombreuses dans le secteur de la formation, même si, là aussi, leur nombre se restreint singulièrement dans les postes de direction de Grande Ecole. En revanche, lors de mes premières recherches d’emploi, faisant partie de la première promotion de l’ESCP ouverte aux femmes, je devais souvent faire face à des questions sur mes éventuels projets de maternité et à la suspicion d’arrêt prématuré d’activité professionnelle. L’expérience a prouvé qu’il n’y avait pas d’incompatibilité : mère de 4 enfants, et veuve très jeune, j’ai pu mener une vie professionnelle passionnante, mais souvent très prenante. Il est vrai que la bonne santé de mes enfants et la possibilité de me faire aider à la maison ont facilité mon parcours. CGE : Si en un éclair vous pouviez transformer durablement le paysage de notre société et l’équilibre des forces féminines et masculines des entreprises, quelles seraient vos 5 premières décisions et quels résultats en attendriez-vous ? A.S. : Je ne suis pas adepte des changements radicaux (pas de fixation de quota par exemple, qui aboutirait à l’effet inverse à celui recherché en décrédibilisant la réussite des femmes) mais, si je me prête à l’exercice, je commencerais par imposer le respect de l’égalité salariale hommes-femmes. Il est primordial qu’aucune discrimination, de quelque nature qu’elle soit, ne pèse sur la détermination d’un salaire. C’est une question d’équité, qu’il faut rétablir, au risque de grever sans doute, dans un premier temps, les comptes des entreprises. L’effet positif sur l’engagement professionnel des femmes et l’impact sur leur consommation viendraient plus ou moins vite en compensation. Si le choix d’un candidat à l’embauche ne doit en aucun cas dépendre de son genre, les femmes doivent avoir les mêmes chances à l’embauche et des salaires identiques. Elles atteindront ainsi plus rapidement, et en plus grand nombre, des fonctions leur apportant un épanouissement professionnel plus grand. Elles seront aussi davantage motivées. Pour éviter une détérioration de la vie personnelle et familiale, il conviendrait d’atteindre un réel et équitable partage des tâches dans le cadre de la vie familiale. C’est sans doute l’objectif le plus difficile à réaliser car il suppose une évolution des mentalités. À ce titre, on devrait s’attacher à renforcer la confiance en elles des femmes, qui doutent plus souvent que les hommes de leur capacité à prendre et à assumer des responsabilités. Le taux d’emploi des femmes en France est un des plus élevés au monde. Il reste à les encourager et les convaincre qu’elles ont, si elles le souhaitent, vocation et légitimité à évoluer au cours de leur vie professionnelle, comme leurs homologues masculins, même si elles sont mères de famille. Tout en ne refusant pas la mesure objective de la performance, au contraire, je limiterais l’impact (le diktat pourrait-on dire) du résultat chiffré et de son évaluation à court terme. Il faut redonner du souffle et de l’audace à nos entreprises : l’écoute et l’intuition que l’on prête aux femmes, leur tendance naturelle plus forte que celle des hommes à la prise en compte de l’humain dans les décisions, seraient à mon sens de nature à améliorer la qualité de vie et l’efficacité globale des entreprises. Une réelle parité femmes-hommes permettant, en toute égalité et légalité, la cohabitation de talents complémentaires, stimulerait la compétitivité des entreprises. La mise à contribution de l’intelligence féminine représente un véritable potentiel de création de valeur qui, sans nul doute, permettrait de restaurer la compétitivité de nos économies. Un véritable enjeu sociétal !

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

    En savoir plus sur Novancia Business school Paris

    Grande École de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, Novancia forme une nouvelle génération de managers à double compétence commerciale et entrepreneuriale, experts en business development. Elle accueille des profils diversifiés au sein de ses programmes Grande Ecole (bachelor - master), Formation Continue et Executive education (Mastères spécialisés). Ses enseignants s'attachent à révéler leurs talents et à stimuler leurs potentiels.

    En favorisant l'innovation, en développant la recherche et en valorisant les métiers et les fonctions liées au développement d'affaires, Novancia apporte aujourd'hui, au sein du monde éducatif, une réponse originale et pragmatique aux besoins des entreprises. Tremplin vers les secteurs recruteurs, créateurs de valeur de l'économie, elle s'appuie sur sa double expertise et son réseau de partenaires académiques, professionnels et internationaux, pour former, accompagner les étudiants et préparer leur entrée dans la vie professionnelle. Novancia se positionne comme l'école de celles et ceux qui ont un goût prononcé pour l'action et l'engagement, l'envie d'expérimenter et de s'ouvrir au monde pour participer à la croissance et au développement de l'économie, tout en étant capables de créer de la valeur sociale, éthique et environnementale. Novancia est née de la fusion, en novembre 2011, d’Advancia et de Négocia, deux écoles respectivement dédiées au commerce et à l'entrepreneuriat. Ses origines remontent à 1863.
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    Le monde est-il en mesure de changer de genre ? Par Florence Darmon, DG de l'ESTP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-est-il-en-mesure-de-changer-de-genre-par-florence-darmon-dg-de-lestp/ Thu, 22 Mar 2012 14:34:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-est-il-en-mesure-de-changer-de-genre-par-florence-darmon-dg-de-lestp/ Même si l’idée me tente, il serait prétentieux de croire, que dans un avenir plus ou moins proche, tant les filières de formation scientifique que les carrières professionnelles pourraient accueillir majoritairement des femmes.

    Force est de constater, qu’alors que la technologie est présente dans tous nos actes quotidiens, les métiers d’ingénieur sont considérés (à tort) comme plus « besogneux » que d’autres. Commençons par attirer plus de jeunes et proportionnellement nous aurons plus de femmes dans ces secteurs, d’autant que le nombre de jeunes filles croît chaque année de quelques points dans ces filières. C’est ainsi qu’aujourd’hui de l’ordre de 25 % de jeunes filles s’orientent dans nos filières « écoles d’ingénieurs », alors qu’en moyenne elles ne sont que 17 % toutes générations confondues dans les métiers d’ingénieur, chiffre qui pourrait croître jusqu’à 50 % dans une société idéale… Dans le cadre de la pédagogie, à l’ESTP, 95 % de nos professeurs sont des professionnels qui travaillent en entreprises. Si plus de femmes intervenaient dans les cours, lors de visites de chantier ou par des conférences sur leur métier, peut-être que nos jeunes filles se projetteraient plus dans leur future carrière : sensibiliser davantage une génération changera automatiquement le regard de la suivante, d’autant que dans 72 % des cas l’envie d’intégrer l’ESTP se fait par connaissance ou témoignage d’un ancien, issu du milieu de la construction. Le handicap constaté à ce stade est qu’il y a moins de 10 % de femmes cadres dans ce secteur de la construction. Mais 25 % de nos effectifs sont des jeunes filles qui n’ont pas peur d’intégrer ces métiers, donc notre cercle vertueux est en marche ! Faire croître le pourcentage de femmes dans ces métiers renforcera par ailleurs, du fait de la diversité, les qualités managériales : éviter la consanguinité permet en effet de faire évoluer les groupes, avec une notion accrue de compétitivité du fait de la diversité, et donc entre autres, de faire évoluer les modèles de management. L’émulation, la compétitivité, facteurs d’amélioration de la qualité globale aura, entre autres, une influence bénéfique sur les qualités managériales. Ainsi, sans tomber dans des clichés caricaturaux, le management par l’exemple et le travail collaboratif semblent des modes de management plus en adéquation avec les modes d’éducation puis de comportement de nos jeunes filles et donc leur vision de l’exercice de leur métier avec professionnalisme. Cela n’exclut pas toutefois le fait qu’elles veulent que leur aptitudes personnelles soient reconnues comme telles, et qu’elles souhaitent également prendre des postes « en toute égalité », donc forcément au détriment des hommes, si ceux-ci doivent partager les quelques postes situés en haut de la pyramide professionnelle… Donc mixité : oui, compétitivité : oui, et que le(la) meilleur(e) gagne, à armes égales !]]>
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    Conférence de presse du 14 février : les propositions de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-de-presse-du-14-fevrier-les-propositions-de-la-cge/ Thu, 22 Mar 2012 14:34:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-de-presse-du-14-fevrier-les-propositions-de-la-cge/ Le 14 février, la CGE a présenté à la presse ses Propositions pour l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, intitulées « Pour une société de la connaissance et de la compétence », qu’elle a adressées aux candidats à l’élection présidentielle de 2012. (Voir Synthèse).

    La CGE a pris le risque de positionner sa réflexion politique sur tout le spectre de l'enseignement, du primaire au doctorat, et d'aborder quelques questions fondatrices économiques et sociales. Lisez-les et faites-nous part de toutes les remarques, idées, critiques et compléments qu'elles vous inspirent. Elles ont été élaborées par le conseil d'administration de la CGE, à partir de notre expérience de ces cinq années. La presse s'en est faite largement l'écho.

    Synthèse proposition 2012

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    Enquête sur les voies d'accès aux grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-sur-les-voies-dacces-aux-grandes-ecoles/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-sur-les-voies-dacces-aux-grandes-ecoles/ La CGE publie les résultats d'une enquête réalisée en février 2011 auprès de ses membres sur Les voies d’accès aux grandes écoles de la CGE - Diversité des origines et des profils.

    Quelques grandes tendances se dessinent :
    • les offres de formation en 5 ans directement après le bac ont beaucoup progressé ;
    • 61,5 % des étudiants intégrant les grandes écoles ne sont pas passés par les classes préparatoires ;
    • 18 % des étudiants en grande école sont déjà titulaires d’un diplôme français de niveau bac+2.

    (voir synthèse)

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    Des femmes et des hommes unis-es pour l’égalité professionnelle - Par O.Trostiansky (Labo. de l'égalité) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-femmes-et-des-hommes-unis-es-pour-legalite-professionnelle-par-o-trostiansky-labo-de-legalite/ Thu, 22 Mar 2012 14:34:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-femmes-et-des-hommes-unis-es-pour-legalite-professionnelle-par-o-trostiansky-labo-de-legalite/ La démarche du Laboratoire de l’Égalité s’inscrit dans une nouvelle philosophie de la militance pour l’égalité entre femmes et hommes : le militantisme féministe des origines s’exprimait souvent par des actions très visibles, en réponse à un ordre réactionnaire masculin destinées à marquer les esprits. Les jeunes féministes s’en inspirent d’ailleurs toujours et toutes les ou leurs associations continuent également à descendre dans la rue quand c’est nécessaire, aux côtés de leurs aînées.

    Parallèlement, les femmes ont appris à se structurer, à travailler en réseau, à mailler la société à tous ses niveaux : chercheurs, associations, politiques, responsables d’entreprise et syndicats ont des combats communs à défendre dans le cadre de l’égalité hommes–femmes. Ce travail en synergie permet de donner encore plus d’efficacité au lobbying, au dialogue avec les pouvoirs publics et d’obtenir une couverture médiatique plus importante. On commence à en voir quelques résultats dans le milieu professionnel. Par ailleurs, depuis quelques années, les hommes sont de plus en plus nombreux à considérer que l’égalité entre les femmes et les hommes est un sujet de société et l’affaire de toutes et tous et qu’ils doivent contribuer à construire un projet de société égalitaire. Ce travail de réseau et ce désir de mixité ont fondé le Laboratoire de l’Égalité. Dans les comparaisons internationales, la France occupe une place peu enviable : 46e sur 134 dans le dernier « Gender Gap Index » du World economic forum sur l’égalité hommes / femmes ! Le Laboratoire de l’Égalité s’est appuyé l’état des inégalités en France, avec ces indicateurs connus (« Chiffres clés 2010 de l’égalité entre les hommes et les femmes », Ministère des solidarités et de la cohésion sociale) et qui font largement consensus :
    • En matière d’accès aux responsabilités, on compte 18,5 % de députées et 10,5 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises ;
    • Sur la question des inégalités professionnelles, l’écart salarial toutes durées du travail confondues est de 27 %, 82 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes. 68,7% des « travailleurs pauvres » sont des femmes ;
    • Sur les retraites, le montant moyen de la retraite des femmes est inférieur de 38 % à celui des hommes ;
    • Pour ce qui concerne la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, on constate que le taux d’emploi des femmes avec 3 enfants (dont 1 de moins de 3 ans) est de 40 % contre 89 % pour les hommes. Chaque semaine, les hommes consacrent une heure de moins que les femmes aux tâches domestiques et ont une heure de temps libre en plus ;
    • Les stéréotypes de genre restent prégnants, dans le système éducatif particulièrement : on compte ainsi 74,9 % de femmes dans les classes préparatoires littéraires mais 30,5 % en scientifiques. Autre indicateur : 29 % seulement des créateurs d’entreprise sont des femmes.
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    Pour en finir avec le plafond de verre (difficulté d'accès des femmes aux postes supérieurs)... Par Grandes Écoles au Féminin, forte de sa 5° étude https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-en-finir-avec-le-plafond-de-verre-difficulte-dacces-des-femmes-aux-postes-superieurs-par-grandes-ecoles-au-feminin-forte-de-sa-5-etude/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-en-finir-avec-le-plafond-de-verre-difficulte-dacces-des-femmes-aux-postes-superieurs-par-grandes-ecoles-au-feminin-forte-de-sa-5-etude/ 30 ans après l’ouverture des grandes écoles aux femmes, force est de constater que ces dernières sont sous représentées dans les conseils d’administration et quasi absentes des comités exécutifs. Ainsi, en 2010, elles représentaient seulement 15 % des membres des CA des entreprises du CAC 40, et un minuscule 7 % des ComEx de ce même CAC 40.

    Pourtant, elles représentaient déjà 45 % des diplômées de l’enseignement supérieur en 1975 ! 30 ans après, au moment d’occuper des postes de top management, elles ne sont plus que 7 % ! Si l’évolution se poursuit au même rythme, alors, quand les diplômées d’aujourd’hui seront à même d’exercer les postes de pouvoir, en 2040, elles ne représenteront que 9 % des membres des ComEx ! LES FEMMES : UNE AMBITION AFFIRMÉE, QUI SE HEURTE AU PLAFOND DE VERRE Si les femmes sont si peu nombreuses aux postes de pouvoir dans les entreprises, mais aussi de la haute fonction publique, ce n’est certes pas par manque d’ambition ! Le groupe Grandes Écoles au Féminin (GEF) a, dès l'année 2005, démontré que les femmes sont aussi ambitieuses que leurs camarades masculins : 81 % ont choisi de faire une grande école pour avoir la meilleure carrière possible, et 62 % considèrent que la réussite personnelle passe par une belle carrière. Par ailleurs, leur investissement professionnel est total : 91 % travaillent à temps plein, elles travaillent autant que leurs collègues masculins (50 heures par semaine), effectuent autant de déplacements professionnels. Pourtant, malgré une ambition et un investissement équivalents, leur carrière n’est pas la même. Après les mêmes études et à âge égal (41-50 ans), seules 28 % des femmes siègent à un comité de direction contre 43 % pour les hommes. Toujours à âge égal, les hommes encadrent davantage (76 % contre 63 % pour les femmes) et sont responsables d’équipes plus importantes : 32 % des hommes dirigent des équipes de plus de 50 personnes contre seulement 18 % des femmes. Enfin, l’écart de salaire est perceptible dès le premier emploi (18 % avant 30 ans) et va en s’accentuant au fil de la carrière (24 % pour les 46-50 ans) LES HOMMES RECONNAISSENT ET DÉPLORENT CE PLAFOND DE VERRE 80 % des hommes interrogés pensent qu’il existe effectivement une différence de traitement entre hommes et femmes pour accéder au top management. Pourtant, 79 % des hommes et 94 % des femmes jugent que le développement de la mixité dans le management est un enjeu important pour les entreprises. C’est sur la base de ces constats que GEF préconise un certain nombre de mesures pour favoriser une plus grande mixité au sein des instances dirigeantes. Tout d’abord, il est important de promouvoir proactivement les femmes, afin de contrer leur tendance à moins affirmer leur ambition. Pour cela, il faut créer des viviers de femmes à potentiel, leur proposer des formations spécifiques, comme le marketing de soi, favoriser la création de réseaux féminins dans les entreprises, et, pour chaque poste ouvert en management, s’assurer de la présence de candidatures féminines. Des entreprises ont déjà, avec succès, mis en œuvre de telles mesures. En deuxième lieu, il faut faire évoluer les règles du jeu. En effet, le mode de détection des potentiels et de promotion dans les entreprises ne prend pas suffisamment en compte la spécificité des carrières féminines. On pense naturellement aux mesures qui permettent un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, et de nombreuses entreprises mettent en place des chartes de la parentalité, qui profitent d’ailleurs également aux hommes. Mais des mesures d’ordre culturel et pédagogique sont également nécessaires, tout particulièrement sensibiliser le management au sujet. Enfin, il est capital d’assurer le suivi dans le temps de ces mesures, et tout particulièrement de se donner des indicateurs chiffrés de performance et de les intégrer dans les objectifs des managers.]]>
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    Eléments statistiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elements-statistiques/ Wed, 28 Mar 2012 13:34:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elements-statistiques/
  • Si en 1985, les femmes représentaient 46 % des étudiants du supérieur, en 2005, elles en représentent 55 % en moyenne comparable. Trois scenarii envisagés dans le document sus-cité aboutissent à une projection sans appel : 59 % des inscrits dans l’enseignement supérieur seront vraisemblablement des femmes en 2025 !
  • Majoritaires dans les formations de l’enseignement supérieur technique (CITE 5A) et dans l’enseignement supérieur général (CITE 5B), elles sont néanmoins sous-représentées dans les formations de recherche avancée (CITE 6), où elles ne représentent plus que 47 % des étudiants en 2005. En volume, leur nombre est marginal, ces formations ne regroupant que 2 % du total des inscrits dans l’enseignement supérieur pour les pays de l’OCDE).
  • En France, la population féminine étudiante progresse de façon similaire, passant de 52 % en 1985 à 55 % en 2005 pour s’établir autour de 57 % en 2025.
  • Les deux « dernières décennies ont été marquées par la plus grande croissance de la participation des femmes que des hommes à l’enseignement supérieur, laquelle a d’abord entraîné une résorption des inégalités entre les sexes, avant de mener à leur inversion. Les systèmes d’enseignement supérieur des pays de l’OCDE comptent en moyenne plus de femmes que d’hommes, quel que soit l’âge, et aussi bien dans l’enseignement supérieur général que technique. C’est seulement au niveau doctoral que les hommes demeurent encore majoritaires en moyenne, mais les femmes vont visiblement les rattraper, la parité étant déjà presque atteinte ».
  • En matière d’obtention de diplôme du supérieur, l’évolution est conforme à celle des effectifs. En effet, si en 1998, 54 % des femmes des pays de l’OCDE obtenait un diplôme du supérieur, la proportion pourrait d’élever à 63 % en 2025, en moyenne comparable, soit une progression de 9 %.
  • L’évolution de la France est encore plus flagrante, passant de 55 % de diplômées en 1998 à une projection de 66 % 2025, soit une progression de 11 %.
  • En matière de choix de discipline, mises à part les disciplines agronomiques vers lesquelles les femmes se sont tournées en nombre, « la féminisation de l’enseignement supérieur a essentiellement accentué la ségrégation sexuelle des disciplines déjà très féminisées : santé, services et éducation. ».
  • En effet, la répartition par sexe des diplômés entre les différentes disciplines montre que pour la France, tandis que 14,1 % des étudiantes suivaient des études scientifiques en 1998, elles ne sont plus qu’à peine 11 % en 2005 (les moyennes des pays de l’OCDE s’établissent à 6,9 % en 1998 et 7,6 % en 2005). Dans le même temps, la proportion de garçons étudiant les sciences progressait de 1 % en France et de 2,3 % pour les pays de l’OCDE.
  • Pour les disciplines de l’ingénierie, alors que la proportion d'étudiantes a progressé de 3 % pour les pays de l’OCDE, elle n’a progressé que de 0,5 % en France sur la période 1998-2005, s’établissant à 5,6 % en 2005. Celle des garçons a gagné 9,6 % pour les pays de l’OCDE, mais a perdu 4,3 % en France, s’établissant à 19,6 % en 2005.
  • Les étudiantes en France se sont progressivement dirigées vers les sciences sociales, le commerce et le droit. Elles étaient 40,1 % à faire ce choix en 1998 et 46,4 % en 2005, quand, pour les pays de l’OCDE, la proportion perdait 2 % dans le même temps. Elles se sont également orientées vers les études de santé et du secteur social avec un bond de 6% ( de 2,2 % à 8,2 %) alors que pour la même période, la progression était de 3,8 % dans les pays de l'OCDE. Enfin, elles se sont tournées vers les services, avec une progression de 2 % pour s’établir à 2,9 % en 2005, alors que pour l’OCDE, cette même proportion diminuait de 2 points pour s’établir à 2,8 %.
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    Décryptage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/decryptage/ Wed, 28 Mar 2012 13:34:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/decryptage/
  • Deux guerres, qui ont eu pour conséquence de cantonner les jeunes filles dans une vie purement « familiale et ménagère », et de pousser les jeunes garçons, désireux d’échapper au front, dans les études supérieures.
  • La reconstruction apporte également son lot d’inégalités : les femmes, baby boom aidant, oeuvrant beaucoup plus pour le taux de natalité qu’en matière d’études supérieures.
  • Parmi les raisons qui motivent les femmes à rejoindre les bancs de l’enseignement supérieur, et ses formations de niveau les plus élevé :
    • Le report de l’âge du mariage et de la première maternité, ainsi que l’apparition de la contraception relèvent des facteurs démographiques.
    • L’accès à des emplois précédemment réservés aux hommes, un meilleur équilibre entre vie de famille et carrière professionnelle, la baisse de la « discrimination envers les filles au sein des familles », le fait que les familles des milieux défavorisés encouragent désormais plus les filles à étudier, le changement de la composition des familles, relèvent des facteurs sociologiques.
    • Parmi les facteurs économiques, le rendement salarial est plus important entre « non diplôme » et « diplôme du supérieur » pour les femmes que pour les hommes ; par ailleurs, en France « l’abolition du service militaire obligatoire pour les hommes en 1997 a ainsi été associée à la baisse de la participation masculine à l’éducation et de la probabilité des garçons d’obtenir un diplôme, notamment pour ceux venant des milieux défavorisés ».
    • Les facteurs éducatifs en sont pas en reste : les enquêtes PISA établissent une tendance internationale : comparées aux garçons, les filles ont de nettement meilleurs résultats à 15 ans en lecture (+38 points en moyenne), des résultats quasi-équivalents en sciences (-2 points en moyenne) et légèrement inférieurs en mathématiques (-11 points en moyenne). Mais elles ont progressé. Pour ne citer que le cas de la France, en 2006, 53 % des baccalauréats étaient obtenus par des filles. L’écart de niveau scolaire entre garçons et filles se creuse entre 11 et 16 ans et se retrouve dans tous les pays, dans tous les types d’écoles, pour tous les niveaux sociaux.
    • Le fait le plus marquant est vraisemblablement que les filles affichent des ambitions professionnelles et des attentes plus importantes que les garçons. PISA 2003 montrait par exemple que les « filles de 15 ans aspirent davantage que les garçons à obtenir un diplôme général d’enseignement supérieur et à exercer une profession intellectuelle hautement qualifiée à l’âge de 3 ans dans tous les pays de l’OCDE où les données sont disponibles. Ainsi en France en 2003, lorsque 29 % des garçons de 15 ans déclaraient vouloir obtenir un diplôme CITE 5 ou 6, et 67,7 % désirer une profession intellectuelle hautement qualifiée, c’étaient près de 40 % des filles qui envisageaient ce niveau de diplôme et 71,5 % d’entre elles, ce type de profession.
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    Perspectives https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/perspectives/ Wed, 28 Mar 2012 13:34:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/perspectives/
  • D'un point de vue démographique, il est peu probable que la tendance s’inverse, et quand bien même, il faudrait quelques décennies pour que les données changent profondément.
  • D’un point de vue économique, les femmes encourent un plus grand risque de pauvreté en raison de situations de familles monoparentales, aussi, il apparaît peu probable qu’elles se désinvestissent de l’enseignement supérieur dans les prochaines années.
  • D’un point de vue éducatif, les filles ont montré une certaine domination sur les garçons en matière de résultats, d’assiduité, d’ambitions, etc… Par ailleurs, de nombreux pays ont mis en place des politiques publiques visant à encourager les filles à embrasser des études scientifiques. En l’absence de politiques ciblées pour ramener les garçons dans les études supérieures, il est fort probable que l’écart entre filles et garçons continue de se creuser.
  • « Dans la mesure où les hommes ne souffrent pas traditionnellement de discriminations liées au sexe dans les pays de l’OCDE, soit sous la forme de barrières légales ou de croyances ou de stéréotypes culturels, les inégalités en défaveur des hommes dans l’enseignement supérieur peuvent paraître moins importantes ». Mais les conséquences de cette inversion des tendances entre hommes et femmes peuvent être importantes et avoir un impact non négligeable sur les générations à venir. En effet, lorsqu’un homme diplômé épouse indifféremment une femme avec un diplômé inférieur ou égal au sien, une femme diplômée cherche, elle, à épouser un homme plus diplômé qu’elle. La tendance actuelle, en perdurant dans les décennies à venir pourrait donc avoir un impact démographique immédiatement imputable à une baisse de la fertilité.
  • En revanche, l’inversion des inégalités entre les sexes ne semble pas encore suffisante pour égaliser les conditions des hommes et des femmes sur le marché du travail à moyen terme. L’auteur estime qu’il faudrait plus de « 2 décennies pour que les inégalités salariales en défaveur des femmes disparaissent en moyenne ». En revanche, ces inégalités pourraient être restructurées.
  • Nous voyons donc ici que si les conséquences démographiques et économiques de l’inversion des inégalités entre les hommes et les femmes dans l’enseignement supérieur sont quantifiables, les conséquences sociales relèvent encore de l’hypothèse. On pourrait éventuellement en arriver à une société pensant que les études supérieures sont l’apanage des filles, notamment dans les pays défavorisés. Par ailleurs « il n’est pas rare que les stéréotypes sociaux entraînent de nouvelles normes sociales et une discrimination passive (cette fois-ci envers les garçons). Au minimum, il faut revoir aujourd’hui les politiques d’équité éducative entre les sexes en prenant acte du fait que ce ne sont pas forcément les femmes qui se trouvent en position de désavantage, et en s’intéressant aussi à la réussite des garçons [… car] l’idéal d’égalité reste préférable à tous les idéaux ».

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-12/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-12/ Le mois de mars reste associé au thème de l’égalité entre hommes et femmes et, chaque année, nous sommes obligés de constater que les progrès sont bien lents en la matière, surtout dans le domaine professionnel. Au-delà des polémiques sur la question de savoir s’il y a des qualités ou des compétences typiquement "masculines" ou « féminines », nous préférons insister sur une approche plus globale et universellement avérée dans tous les domaines : la culture de la diversité, qui est non seulement une source de richesses mais indispensable au développement fertile de tout organisme vivant.

    Une récente exposition au Grand Palais sur « Des jouets et des hommes » montrait avec quelle prégnance les représentations du monde, les schémas mentaux se construisent chez les enfants et cela très tôt dans leur vie. Nous-mêmes, adultes, n’en sommes pas toujours conscients. Et pourtant leur choix d’études ou de métier sera influencé par autant de messages subliminaux reçus pendant leur éducation. Ainsi les faibles pourcentages de filles dans certaines filières nous incitent à corriger des préjugés et à revaloriser des métiers où elles peuvent tout à fait s’épanouir. Gardons un œil critique vis-à-vis des clichés et une vigilance dans nos comportements et nos enseignements, nous n’en serons que mieux surpris et récompensés.]]>
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    Une étude portant sur les jeunes entrant dans le monde du travail par le cabinet ACG en association avec L'Étudiant : À chacun sa personnalité, à chacun son entreprise ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-etude-portant-sur-les-jeunes-entrant-dans-le-monde-du-travail-par-le-cabinet-acg-en-association-avec-letudiant-a-chacun-sa-personnalite-a-chacun-son-entreprise/ Thu, 29 Mar 2012 13:34:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-etude-portant-sur-les-jeunes-entrant-dans-le-monde-du-travail-par-le-cabinet-acg-en-association-avec-letudiant-a-chacun-sa-personnalite-a-chacun-son-entreprise/ En association avec L’Étudiant et sous le parrainage du Conseil économique, social et environnemental, le cabinet de conseil ACG a réalisé une étude portant sur les jeunes entrant dans le monde du travail et sur les différences entre les cultures perçues des entreprises (privées et publiques), et la réalité culturelle de celles-ci. Fondée sur un échantillon de quelques 10 000 répondants, cette étude concerne autant les employeurs que les responsables de la formation de ces jeunes générations et questionne ainsi : les jeunes sont-ils bien faits pour l’entreprise dans laquelle ils postulent ?

    La présentation de cette enquête, en présence de chefs d’entreprise, de chercheurs et de journalistes ... aura lieu le 5 avril à Paris. Elle donnera un certain nombre de clefs pour mieux comprendre les motivations des jeunes à postuler, à la fin de leurs études, pour telle ou telle entreprise. Et contribuera à formuler des suggestions aux entreprises quant à la mise en cohérence de leurs stratégies de ressources humaines - et plus spécifiquement de leur recrutement - avec les ressorts qui animent la génération des jeunes salariés. Pour en savoir plus et s’inscrire...]]>
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    Entretien avec Isabelle Deprez, créatrice et directrice scientifique du programme « Femmes et dirigeantes » - ESCP Europe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-isabelle-deprez-creatrice-et-directrice-scientifique-du-programme-femmes-et-dirigeantes-escp-europe/ Sat, 03 Mar 2012 14:34:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-isabelle-deprez-creatrice-et-directrice-scientifique-du-programme-femmes-et-dirigeantes-escp-europe/ Diplômée d’HEC (MBA), d'ESCP Europe et de l’École nationale du Trésor, Isabelle Deprez 
a exercé dans l’administration des finances et aux AGF. Elle a repris et redressé successivement deux cabinets d’assurance et a été directrice générale de la Fédération nationale des dirigeants commerciaux de France. Après une carrière à la tête de réseaux et d’entreprise, au sein d'environnements très masculins, elle fonde l’agence En-Scène, spécialisée dans l’accompagnement carrière des femmes managers et dirigeantes. 
Spécialisée dans les thèmes de l’influence, du pouvoir, et des relations hommes-femmes en entreprise, elle enseigne ces sujets dans différentes écoles. CGE : Comment les femmes marquent-elles la différence entre appétit du pouvoir et utilité du pouvoir par rapport à leurs homologues masculins ? I.D. : Je suis tentée de vous répondre que les mots que vous utilisez, appétit de pouvoir et utilité du pouvoir, sont déjà signifiants ! Culturellement, en France, une femme peut-elle librement exprimer un "appétit de pouvoir" ? J’en doute. Le terme pouvoir, l’imaginaire associé au mot pouvoir est viril. Si vous lui accolez l’appétit, voire "je dévore de bon appétit", vous me renvoyez l’image d’une ogresse. Aurais-je envie, en tant que femme, d’être perçue par les autres comme une ogresse ? La compétition, jouer à s’affronter et sortir des clous sont des comportements valorisés socialement pour les hommes, via l’éducation, puis dans l’entreprise. Il leur est donc plus naturel de revendiquer la pratique du pouvoir et d’être décomplexés dans les jeux politiques. Les hommes s’expriment généralement plus librement sur le pouvoir qu'ils exercent : "le pouvoir sur" leurs équipes et leur entourage qui leur permet de réaliser leurs projets et ambitions. C’est aussi générationnel. Les aspirations des jeunes hommes diffèrent de celles de leurs aînés. C’est bien exercer du pouvoir sur sa propre vie, s’accomplir qui est désormais la valeur montante. Pour revenir aux femmes, imaginer que les femmes n’aspirent pas à diriger serait cependant une erreur. Écoutez ce qu'en dit Véronique Di Bénedetto, directrice générale de France d’Econocom (1 200 salariés), interrogée le 23 janvier 2012 à l’ESCP Europe : "Pas à pas, j’ai découvert que je pouvais entraîner une, puis deux, puis dix …personnes autour de moi. Ça crée du plaisir, j’ai eu envie d’aller plus loin, de diriger plus largement. Qu'est-ce que je fais de ce pouvoir ? J’ai envie de faire grandir les autres. Je m’entoure de leaders qui me poussent à aller plus loin, me font sortir de ma zone de confort". Une autre dirigeante m’exprimait son parcours en ces termes : "Tout au long de ma carrière, c’est l’humain qui m’a guidée. J’aspirais à évoluer dans une entreprise ambitieuse, de dimension internationale, pour laquelle la vie des hommes et des femmes serait la priorité car je voulais pouvoir me développer, m’exprimer et m’épanouir en donnant du sens à mon engagement professionnel". Comme beaucoup de femmes qui m’exposent leurs aspirations et me commentent leur pratique du pouvoir, quand elles osent utiliser ce mot – ce qui est assez rare (moins de 5 % des jeunes femmes interrogées – Étude ESCP Europe, Luisa Fausta Management et leadership féminins, 2010) - elles s’expriment par le "pouvoir de réaliser quelque chose, et par là même de se réaliser". Il y est très souvent question d’humain et d’équipes. C’est un aspect sur lequel ma philosophie n’est pas faite, si vous m’autorisez cette expression. Des recherches, nombreuses et contradictoires quand on aborde les différences de comportements et d’aspirations entre les hommes et les femmes, tendraient à démontrer que les femmes ont des valeurs et des manières de penser différentes, marquées par la considération (Gilligan, 1982) et des valeurs de communication (Grant, 1988). Ces différences s’expliqueraient par le mode de socialisation durant l’enfance et l’éducation. Je suis indécise, non que je pense les femmes désintéressées de leurs équipes, mais je m’interroge sur le filtre du langage. Des recherches en linguistique tendraient à démontrer des rituels conversationnels différents entre les hommes et les femmes. La question qui m'interpelle est donc la suivante : "est-ce que ce sont les valeurs qui diffèrent entre les hommes et les femmes, ou la manière de les exprimer ?" Le langage, en sus des stéréotypes, perturbe-t-il les analyses existantes ? Car je connais aussi beaucoup d’hommes, qui, lorsqu’ils s’ouvrent vraiment, vous parlent de leurs équipes…avec amour. CGE : Pouvez-vous nous décrire les caractéristiques du plafond de verre aujourd’hui ? Avez-vous des exemples de femmes qui ont réussi à le briser et y a-t-il en ce sens une méthode infaillible ? I.D. : Faut-il encore parler de plafond de verre ? c’est-à-dire laisser croire que les postes d’entrée et intermédiaires sont accessibles aussi bien aux hommes qu’aux femmes ? Ce n’est pas le cas. Une analyse attentive montre en effet que la discrimination se joue à tous les niveaux hiérarchiques (Les femmes et le leadership, Isabelle Fortier, HEC Montréal, 2008). Le terme de "labyrinthe d’accès au pouvoir" est plus approprié et illustre la complexité du parcours qui attend les femmes sur la  "route du leadership" : concilier vie privée et professionnelle, attentes plus élevées de la part des organisations, réseaux de relations moins importants, moins grand nombre de mentors…et de sponsors, c'est-à-dire d’hommes et de femmes convaincus de la valeur des femmes dans des postes d’encadrement et de direction. Mais ce frein à la carrière tient aussi aux comportements des femmes : difficulté à se mettre en avant, s’affirmer, oser, demander ou négocier pour elles-mêmes. Frein culturel ou découlant de l’impact sur soi des stéréotypes… Les raisons sont complexes et cumulatives. De nombreuses dirigeantes ou manageures sont également en difficulté lorsqu’il s’agit de projeter une image et une communication en rapport avec leur rôle et leur statut. Le dilemme de la dirigeante est d’incarner l’autorité tout en restant dans une posture socialement acceptable en tant que femme. Exercer une influence sur ses collaborateurs en posture d’autorité n’est pas aisé et fait appel à trois dimensions : l’influence rationnelle, émotionnelle et symbolique. Affirmer autorité, crédibilité et statut en mode "féminin" est un véritable challenge. Les femmes sont aussi particulièrement exposées. Jugées sur leurs tenues, leur conformité aux modèles culturellement acceptés, elles peinent toujours à déployer leurs talents dans la sphère professionnelle ou la vie publique, c'est-à-dire en dehors du champ traditionnel domestique ou associatif. Décoder l’organisation dans laquelle elle évolue, et parfois devenir "bilingue" sont autant de difficultés que devra affronter la femme dans une organisation typiquement masculine. La situation évolue lentement mais favorablement. Des réseaux féminins émergent dans les entreprises, se lient entre entreprises, maillent les organisations, les écoles et la société. Des hommes s’y joignent. La soirée du 23 janvier 2012 à ESCP Europe a rassemblé plus de 400 participants dont un quart d’hommes, et des organisations très impliquées dans la mixité. L’événement a permis de créer des liens entre réseaux de grandes écoles, d’expertes et d’entrepreneuses. Dans la salle, des hommes et des femmes intrigués et désormais convaincus et actifs. Les réseaux s’organisent progressivement pour décloisonner le "labyrinthe". Des femmes dirigeantes et épanouies, dans des secteurs peu habituels pour les femmes : technologie, finance, entrepreneuriat sont venues partager le 23 janvier leurs réussites et la route vers le succès. Patricia Delon, présidente d’ESCP au féminin, relatait un frein qu’elle observait très souvent chez les manageures : s’autoriser à assumer son ambition. "Les vraies filles ne font pas un truc comme ça !" pourrait résumer le contexte culturel qui règne parfois encore dans les familles ou les organisations. Et bien que quelques-unes aient réussi leur mue, nombreuses sont encore les femmes qui restent donc freinées par un manque de confiance en leurs capacités. Les femmes que j’accompagne me confirment bien souvent qu’elles n’osent pas assez, qu’elles sont moins à l’aise dans les négociations de carrière, moins aguerries dans l’art oratoire, réticentes à la pratique et à l’expression des signes du pouvoir. Ces habiletés heureusement se développent par la formation et le coaching. Donc pour répondre à votre question "y-a-t-il une méthode infaillible ?", je vous réponds, oui, il y a déjà un premier "truc", c’est "vous en pleine possession de vos moyens", c'est-à-dire en capacité de dépasser vos autolimitations. Vous, qui "sortez régulièrement de votre zone de confort pour vous mettre en situation risquée pour continuer à apprendre et progresser, même s’il faut subir des échecs et assumer des succès. Pas si simple !" (Véronique Di Bénédetto). Vous qui êtes convaincue "qu’il y a toujours une solution et que votre résilience sera au rendez-vous" (Françoise Gri). Vous, qui "vous levez le matin avec la joie de faire ce qui vous plait, et la volonté de transformer le contexte si besoin" (Sophie Reynal, présidente HEC au Féminin). Vous, qui "apprenez les codes et le langage de votre environnement pour être légitime, qui devenez bilingue, tout en gardant votre féminité dans un environnement très masculin" (Valérie Tandeau de Marsac, présidente de Voxfémina). Vous, qui avez "le travail et l’engagement au service du courage" (Patricia Barbizet). Vous, qui "fédérez un réseau pour réussir collectivement et portez haut le symbole du dynamisme des entrepreneuses" (Frédérique Clavel, Fédération Pionnières). Le second aspect est bien sûr le contexte dans lequel vous déployez vos talents. Alors, faisons simple, optez pour les secteurs et les entreprises women friendly. Tant pis pour les organisations qui perdront leurs talents féminins ou qui ne sauront pas les attirer ! Regrettable et dommageable pour elles car la mixité favorise l’innovation, la résistance au stress, la performance, et la liste est longue. Mais on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! CGE : Qu’est-ce qui pourrait faire évoluer la sous-représentation des femmes dans les fonctions stratégiques des organisations ? Ces écueils sont-ils aussi présents hors de nos frontières ? Quel(s) pays a(ont) de l’avance à ce sujet ? I.D. : Il y a encore un gap culturel en France. La prégnance des stéréotypes, liés aux croyances sur les talents spécifiques détenus par les femmes qui en excluraient mécaniquement d’autres comme la capacité à diriger, à être "non émotionnelle" donc rationnelle. S’y ajoutent les rituels conversationnels des femmes pas toujours compréhensibles par les hommes. Les femmes ne partent donc pas avec les mêmes chances de succès. La concentration du pouvoir via des systèmes de cooptation et de liens croisés. Le cœur du système fait barrage aux femmes. Ce phénomène est évidemment lié au système de croyances ci-dessus mais pas uniquement, il est aussi générationnel et culturellement français. La méconnaissance et la faible appétence des femmes pour le pouvoir. Elles en ont une vision très déformée et ont toujours été tenues éloignées de la réalité de sa pratique. Elles ignorent aussi bien souvent, voire refusent, les symboles et les signes extérieurs d’expression du pouvoir (titres, appartenances à des cercles etc.). Or en France, culturellement et historiquement, ces signes ont valeur de symboles et sont sources de légitimité. La difficulté des femmes à oser, à se sentir légitimes dans des environnements non facilitateurs et dont elles ne maîtrisent pas toujours les pratiques et les codes. Difficulté aussi à demander, à se mettre en avant, à négocier pour soi, etc.… J’ai développé ce point dans la précédente question. Les femmes me disent parfois aussi "je n’ai plus envie, c’est trop dur, on me demande de choisir entre être moi - une femme/mère/épouse - et être une professionnelle". Cette affirmation est liée à la culture de l’organisation dans laquelle elles travaillent. D’évidence si l’entreprise ne tient aucun compte de la réalité de la vie d’une femme, juge sur le temps de présence et non les résultats, on ne peut qu’avoir du désengagement. Mais l’idée fait son chemin, car nombre d’hommes aspirent aussi aujourd’hui à une vie plus équilibrée. Et bien sûr aussi la résistance au changement côté entreprise, la force de l’habitude, les stratégies du "je ne prends aucun risque" …dans les choix de recrutement favorisent bien sûr le clonage des profils. Pour avancer et avoir plus de femmes dans les fonctions stratégiques des organisations, il y a la voie lente et progressive de la sensibilisation, c’est-à-dire transformer les croyances portées par les dirigeant(e)s, les managers hommes et femmes, et bien sûr les femmes sur elles-mêmes via la formation notamment. Campagnes de sensibilisation aux stéréotypes dans la société d’une manière générale et dans les organisations, accroissement de la visibilité des femmes sur les thématiques "business et expertises" (à l’origine de la création de Voxfémina), rôles modèles inspirants, refonte de l’éducation dès la petite enfance et donc formation des enseignants, relecture éclairée de tous les ouvrages notamment de management, revisiter l’histoire afin de valoriser les femmes passées sous silence notamment dans les sciences et l’entrepreneuriat etc. Le mouvement est partiellement en marche. Il y a la voie rapide qui n’exclut pas la précédente. L’électrochoc "culturel", c'est-à-dire mettre des femmes en posture "de légitimité" dans l’ensemble de la société, vie publique et vie professionnelle, c'est-à-dire très clairement accepter de partager le pouvoir. Cela s’appelle quotas, lois, pénalités, exemplarité, rattrapage, etc. Il y a quelques semaines encore j’écrivais qu’il était "dommage que la loi de janvier 2011 Copé-Zimmermann n’implique pas plus de dynamisme dans l’accession des femmes aux fonctions d’administratrices dans la fonction publique et le secteur para public. Il n’y a pas de signe plus fort, dans une société réceptive aux symboles, que de mettre en œuvre, avec rapidité et conviction, dans ses propres rangs ce que l’on recommande aux autres". Les lignes ont bougé depuis, une loi imposant des quotas dans la fonction publique et les postes stratégiques vient d’être votée. Gageons que le décret d’application sera à la hauteur de l’annonce et non aussi peu incitatif que celui qui a suivi le dernier texte relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Espérons aussi que ma proposition de faire sauter le verrou du cumul des mandats, extrêmement symbolique mais marquant un décrochage volontariste avec les pratiques françaises de la cooptation, des liens croisés et de la concentration du pouvoir "à la française", sera elle aussi écoutée. Ce système de cooptation existe aussi dans d’autres pays que la France mais il y est beaucoup moins actif. Notre tradition de la culture des élites, des cercles et des réseaux est très particulière. En environnement anglo-saxon, les réseaux existent mais la performance est un facteur beaucoup plus déterminant dans la réussite, qu’on soit homme ou femme. Les résultats l’emportent sur les autres considérations et les femmes me disent se sentir moins freinées dans leurs projets professionnels, leurs ambitions et leur carrière, plus "autorisées" à oser. Néanmoins le revers de la médaille est l’incitation à la sur-performance via le présentéisme, défavorable aux femmes, aux hommes également, et aux équilibres de vie des familles d’une manière plus générale. Les pays d'Europe du Nord ont opté pour des modèles plus favorables aux familles en l’imposant par la loi. En Finlande par exemple, le congé paternité est de trois mois. La gestion du temps est également différente et non discriminante pour les femmes. "Les bons salariés ne sont pas ceux qui restent le plus tard au bureau. La culture du résultat est plus ancrée dans les esprits" (Brigitte Grésy, inspectrice générale des affaires sociales) CGE : Quel cheminement de formation ou de carrière pourrait donner de nouvelles clés aux femmes pour encore mieux répondre aux contingences du leadership ? I.D. : Ce qui est troublant quand on écoute attentivement les dirigeantes, c’est qu’elles ont très souvent suivi leur propre chemin, parcours rarement linéaire, à la différence des carrières masculines souvent décrites. Elles citent le fait d’avoir changé de secteur, de métier, d’avoir rencontré des obstacles et aussi des succès, tout aussi difficiles à assumer, disent-elles. L’élan vers soi, être dans le plaisir de l’accomplissement de soi plutôt que le devoir. "Foncez, n’ayez pas de plan de carrière, prenez des risques au démarrage, apprenez à vous relever en tombant", recommande Véronique Di Bénedetto aux jeunes femmes. C’est cette aspiration que j’ai rencontrée chez de nombreuses dirigeantes qui m’a amenée à construire ce parcours de formation dédié aux femmes, qui peut sembler surprenant pour les hommes et qui est composé de deux premiers modules aux titres évocateurs : 1-Oser être soi, 2-Oser s’affirmer. Mais comme la quête du pouvoir exige "d’accroître sa capacité d’influence, d’apprendre à se mettre en scène et d’apprendre à se faire connaître en jouant sur les trois niveaux d’influence possibles : l’influence rationnelle, l’influence émotionnelle et l’influence symbolique", j’ai complété ce parcours de formation par trois modules intensifs : 3-Oser se mettre en scène, 4-Oser le leadership, 5-Inspirer et transformer, où les dirigeantes et futures dirigeantes pourront s’entrainer à oser "être elles-mêmes en tant que leaders influents". CGE : Si les écoles de management semblent apporter des réponses pertinentes avec des démarches comme le parcours "Femmes et Dirigeantes" d’ESCP Europe, quelles seraient vos recommandations pour le pendant des écoles d’ingénieurs ou d’autres spécialités ? I.D. : Ces modules concernent pour l’instant les cadres en formation continue. Nous avons évoqué la formation "Femmes et dirigeantes" mais il y a également deux formations visant à sensibiliser DRH/dirigeants et à améliorer les pratiques managériales en environnement mixte. Ce type de formations peut être déployé dans les écoles d’ingénieurs ou d’autres spécialités, avec des aménagements selon qu’elles s’adressent à des managers ou à des experts. Renforcer l’approche par les stéréotypes et des représentations culturelles paraît nécessaire. Pour des femmes ingénieurs en environnement très masculin, c’est indispensable, avec une acuité plus forte si elles encadrent des équipes. Il serait bien sûr souhaitable aussi de revisiter les formations initiales dans les écoles de management, d’ingénieurs ou autres. CGE : Quelle organisation aimeriez-vous diriger et pourquoi ? Si vous aviez les rênes de ce pouvoir, quelles seraient vos cinq premières initiatives ? I.D. : L'École des femmes, parce qu'il est temps ! et que plus de féminin dans l'humanité passe par plus de femmes partout dans la société. Et, autour, créer un cluster via cinq initiatives fortes :
    • le Labo du pouvoir : un centre de recherches pluridisciplinaires sur le leadership ;
    • le Soft power : un multiplexe multimédias (web, etc ...) pour médiatiser et vulgariser les expériences, les travaux, les avancées et influer sur la société ;
    • la Fabrique des héroïnes : des scripts, des vidéastes, des rédacteurs, des historiens, des artistes pour réécrire l'histoire avec toutes ses femmes remarquables, réécrire les livres, les contes, les jeux vidéos, les ouvrages de management etc. et superviser ce qui est dit, écrit, créé, peint ...partout ;
    • la Planetfemmes : pour fédérer les réseaux féminins ;
    • l’Open Out Center : espace de ressources, d’échanges et de sensibilisation pour dirigeants, journalistes, enseignants, formateurs etc. afin de les aider à déconstruire leurs croyances.

    CGE : Comment expliqueriez-vous à des enfants de dix ans le mécanisme des stéréotypes ?

    I.D. : Maman, quand je serai grande, je pourrai devenir présidente ?
    • Ma fille, on ne naît par présidente on le devient.
    • Bonne à l’école tu seras
    • Tes professeurs tu respecteras
    • Avec tes copines, tu papoteras
    • Sage à la maison tu seras
    • À la grande école, tu brilleras
    • Dans l’entreprise tu performeras
    • Des enfants et un mari tu auras
    • Tes rêves tu rangeras
    • Présidente des mamans d’élèves tu seras

    Maman, quand je serai grand, je pourrai devenir président ?

    • Mon fils, on ne naît pas président on le devient.
    • Éveillé, bagarreur et en bandes tu seras
    • Tes professeurs tu affronteras
    • Turbulent à la maison tu seras
    • Avec tes copains tu te bagarreras
    • Avec maman, tu partageras
    • Papa tu affronteras
    • À la grande école tu t’affirmeras
    • Dans l’entreprise, tu « compétitiveras », tu t’afficheras et tu recréeras des bandes
    • Au golf tu iras
    • Tes rêves tu te les autoriseras
    • Président de ton projet tu deviendras

    Mais maman, je suis triste, c’est président, dans ton cœur surtout, que je voudrais rester...

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    La vision d'une étudiante de l'ESTP : Bertille Morin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-vision-dune-etudiante-de-lestp-bertille-morin/ Wed, 28 Mar 2012 13:34:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-vision-dune-etudiante-de-lestp-bertille-morin/ CGE : Être étudiante à l’ESTP et se destiner à une carrière dans les travaux publics, est un parcours qui s’est dessiné naturellement depuis longtemps, ou y a-t-il des moments clés qui ont déclenché l’attraction pour cette voie de formation et de métier ? B.M. : Lors de mes études en classes prépas, je ne savais pas vers quel domaine me diriger. En deuxième année, certains de mes amis avaient déjà intégré l'ESTP, leurs échos étaient très positifs et m'ont poussée à chercher plus d'informations dans ce domaine. De plus, mon oncle et mon grand-père étaient entrepreneurs en bâtiment, je me suis alors dit qu'il serait naturel de continuer dans cette voie.

    CGE : Avez-vous été confrontée à des difficultés particulières dans votre vie associative ou sportive à l’ESTP selon l'équilibre du nombre de filles et de garçons qui participaient avec vous aux différents projets ? B.M. : J'ai été très impliquée dans la vie associative de l'école sans jamais rencontrer de problèmes vis-à-vis de la parité. Dans une école qui compte seulement 25 % de filles, il y avait bien souvent plus de garçons dans ces associations. J'ai été membre du BDE (BLOC ETP) avec sept autres filles parmi quinze garçons. Etant très impliquée, je me suis fait ma place parmi eux. J'ai ensuite été membre du Forum ETP en tant que responsable du pôle Communication qui comptait trois garçons et une fille. J'ai donc travaillé avec eux sans aucun souci, en comparant nos points de vue masculins et féminins. Enfin j'ai été membre de l'équipe de rugby féminine, là encore aucun souci avec les garçons qui au contraire aimaient venir nous soutenir ! CGE : Avez-vous une ou plusieurs anecdotes sur les préjugés existants dans les métiers des travaux publics et la réalité du terrain à laquelle votre formation vous prépare ? B.M. : Il est vrai que quand je me présente devant des personnes étrangères à ce milieu en me disant élève ingénieure en travaux publics et à la fois joueuse de rugby, les gens sont au premier abord plutôt étonnés! Je leur montre qu'on peut être une fille et s'en sortir très bien dans ce milieu tout en étant féminine. Il est vrai qu'avant mon premier stage sur le chantier, les échos et les préjugés que j'entendais me disaient que les relations avec les ouvriers ne seraient pas faciles pour une fille. Au contraire j'ai découvert que tout se passait très bien, les ouvriers sont très respectueux et aiment faire partager leur savoir. CGE : Quel est votre point de vue et quels sont déjà vos partis-pris vis-à-vis de la répartition des postes managériaux dans les grandes entreprises du bâtiment et/ou sur les chantiers dans la perspective de votre future carrière ? B.M. : Historiquement le BTP est un secteur masculin, il me parait normal d'avoir encore une majorité d'hommes dans ce domaine qui s'est déjà ouvert aux femmes en quelques années. Cependant les mentalités sur le chantier évoluent, j'ai pu le remarquer lors de mon stage parmi de jeunes conducteurs de travaux et de jeunes et moins jeunes ouvriers et des chefs de chantier, qui m'ont tous bien accueillie et qui trouvent normal que les femmes aient leur place dans le milieu du BTP. Les femmes apportent bien sûr des éléments nouveaux et une fraicheur dans ce secteur indispensable. Je pense et j'ai pour ambition de pouvoir évoluer dans ce domaine à l'égal des hommes.]]>
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    La parole à Olivier Guyottot, directeur du programme Master Grande Ecole, ESC Montpellier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-olivier-guyottot-directeur-du-programme-master-grande-ecole-esc-montpellier/ Sat, 03 Mar 2012 14:35:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-olivier-guyottot-directeur-du-programme-master-grande-ecole-esc-montpellier/ Etudiants en échanges en mobilité entrante ou sortante, doubles diplômes, campus délocalisés, professeurs étrangers et/ou titulaires de doctorats obtenus dans des institutions étrangères, projets de recherches conjointes… les exemples illustrant la forte internationalisation des grandes écoles françaises ne manquent pas et celle-ci constitue aujourd’hui l’un des principaux facteurs d’attractivité et l’une des forces de ces institutions.

    Les initiatives pour développer cette internationalisation sont nombreuses et le groupe de travail Relations Internationales du Chapitre des Ecoles de Management en est une parmi d’autres. A l’origine, ce groupe de travail est un espace de dialogue et d’échanges réunissant les personnes en charge des relations Internationales dans les grandes écoles de management françaises autour de problématiques communes : délivrance des visas, validation pédagogique lors de séjours académiques à l’étranger, contrats de partenariats, assurances, responsabilité légales… La principale activité de ce groupe de travail est une Rencontre annuelle qui permet de s’informer et de débattre avec des spécialistes des questions touchant l’enseignement supérieur. Un expert de Bologne et des ECTS était ainsi intervenu en mai 2012, à Euromed Management, pour présenter les futures évolutions de la collaboration européenne en matière d’enseignement et de recherche. Un représentant de CampusFrance sera présent, le 25 mai prochain à Skema Nice, lors de la Rencontre annuelle 2013. Il nous aidera à mieux comprendre la nouvelle organisation et la nouvelle gouvernance de CampusFrance. Une seconde conférence sera aussi consacrée aux écoles multi-sites à l’international. L’international est un terrain de préoccupations communes pour les écoles d’ingénieurs et de management. Les pistes de travail sont nombreuses et devraient très vite aboutir à des projets communs avec la commission Relations internationales de la CGE permettant notamment de faire la promotion des grandes écoles françaises à travers le monde. Malgré leurs spécificités, originales dans le paysage de l’enseignement supérieur mondial, les grandes écoles de management et d’ingénieurs restent des institutions réputées et des partenaires recherchés, partout dans le monde, pour la qualité de leurs formations, de leur étudiants et de leurs débouchés.

    Olivier Guyottot Directeur du programme Master Grande Ecole, ESC Montpellier

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    L'ANR signe un accord avec le DST en Inde https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lanr-signe-un-accord-avec-le-dst-en-inde/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lanr-signe-un-accord-avec-le-dst-en-inde/ L’ANR a signé, le 7 mars à Delhi, un accord de partenariat avec le Département de la Science et de la Technologie (DST) permettant le financement de projets franco-indiens. L’accord consiste à identifier annuellement des champs de recherche à financer en commun. L’ANR et le DST s’engagent à co-financer les projets retenus à l’issue du processus de sélection. Le dépôt et la sélection des projets suivra les procédures habituelles de l’ANR dans le cadre de ses appels à projets du programme Blanc International. En Inde, le Centre Franco-Indien pour la promotion de la Recherche Avancée (CEFIPRA) est chargé par le DST de suivre les appels à projets et le financement des équipes indiennes.

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    IESF ouvre son Répertoire professionnel national aux docteurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/iesf-ouvre-son-repertoire-professionnel-national-aux-docteurs/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/iesf-ouvre-son-repertoire-professionnel-national-aux-docteurs/ « Les docteurs, mal aimés des entreprises françaises ? » Ingénieurs et Scientifiques de France aide à prouver le contraire en leur ouvrant son Répertoire professionnel national. Opérationnel depuis une vingtaine d’années, le Répertoire des ingénieurs de France est un véritable lien entre les ingénieurs diplômés, toute personne exerçant le métier d’ingénieur, et le monde économique. Cette base de données, outil très apprécié des entreprises, permet à leurs DRH et aux recruteurs de valider l’exactitude des informations fournies lors des candidatures. Le Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France va maintenant plus loin, en ouvrant dès la rentrée 2012 son Répertoire à deux nouvelles catégories de diplômés, les docteurs et masters scientifiques.

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-13/ Thu, 03 May 2012 13:34:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-13/ Notre séminaire d’octobre 2011 portait sur les Compétences, à partir d’un rapport d’un groupe de travail de la CGE dédié à ce thème. Définir des compétences nous conduit tout naturellement à analyser et à réfléchir à tous les modes pédagogiques qui concourent à former un diplômé, avec l’objectif qu’il puisse valoriser ses qualités distinctives et qu’il ne soit pas simplement la copie conforme de ses camarades. L’évolution est constante, qui va du cours ex cathedra aux travaux dirigés, en passant par la conduite de projets, la formation à et par la recherche, les études pour les entreprises, les incitations à innover et à créer, l’enseignement à distance, la formation continue, sans négliger les activités extra scolaires propres à inculquer le sens des responsabilités et à encourager l’esprit de décision, ainsi que le sport de haut niveau, que les élèves des grandes écoles peuvent pratiquer grâce à des parcours aménagés. L’évidence traditionnelle de l’enseignement en « présentiel » se conjugue avec celle des outils pédagogiques très puissants à base de réalité virtuelle, outils à déployer autant qu'à maîtriser. Nous devons adapter nos conceptions à ces nouveaux supports. Et si nous explorions davantage l'hypothèse où élèves et professeurs grandissent ensemble dans leurs savoirs respectifs, dans un processus d’interaction continue … ?

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    L'AUF redéfinit sa politique associative https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-redefinit-sa-politique-associative/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-redefinit-sa-politique-associative/ Dans un contexte de profonde évolution du paysage universitaire, et pour tenir compte de l’accroissement du nombre de ses membres, l’Agence universitaire de la Francophonie, qui a fêté ses 50 ans en 2011, redéfinit aujourd’hui sa politique associative. Elle se recentre désormais sur la création de liens entre ses presque 800 membres, afin qu’ils puissent échanger, partager et s’appuyer sur des ressources mutuelles. A titre d'exemple, le projet Horizons francophones, particulièrement explicite de cette coopération renouvelée, entend renforcer les capacités du corps professoral des pays du Sud dans l'enseignement et la recherche. (voir CP)

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    De l’impérieuse nécessité de disposer de laboratoires de recherche en pédagogie... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-limperieuse-necessite-de-disposer-de-laboratoires-de-recherche-en-pedagogie/ Sun, 22 Apr 2012 13:34:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-limperieuse-necessite-de-disposer-de-laboratoires-de-recherche-en-pedagogie/ « Sans que nous nous en apercevions, un nouvel humain est né » écrit Michel Serres. Il n’a plus le même corps, la même espérance de vie, ne communique plus de la même façon, ne perçoit plus le même monde, ne vit plus dans la même nature. Il écrit autrement, ne parle plus la même langue… Ces petits poucets et petites poucettes (baptisés ainsi pour leur capacité à envoyer des sms avec les deux pouces) habitent le virtuel, manipulent plusieurs informations à la fois, n’habitent plus le même espace… »(1)

    Comment dès lors, croire que nous pourrons continuer à enseigner comme avant ? Il existe à mon sens aujourd’hui, sept défis majeurs à relever dans l’enseignement supérieur :
    • Le premier est celui d’offrir un enseignement centré sur les processus d’apprentissage et non plus seulement sur les contenus. Le processus d’apprentissage dépend de la qualité de l’interaction et non de la seule transmission de savoirs « hérités ». Il nécessite que l’étudiant sache relier son savoir et ses compétences à sa propre expérience et à celle de ses pairs, qu’il soit capable de les re-mobiliser dans d’autres contextes.
    • Le deuxième concerne les compétences génériques (soft skills). Repérées par l’OCDE comme indispensables dans l’exercice de toute fonction, elles recouvrent des compétences transversales à tout domaine, sans oublier l’apprentissage de la réflexivité.
    • Troisième défi : l’employabilité des diplômés. Se professionnaliser ne veut pas seulement dire trouver un emploi en lien direct avec sa formation. Désormais, c’est aussi être à même de transférer des compétences d’un domaine à un autre, être conscient des connaissances et compétences acquises… et savoir en faire la preuve !
    • Comprendre les enjeux à la fois de l’internationalisation des programmes et des institutions constitue pour moi le quatrième défi. La mobilité internationale des étudiants est un fait courant ; un autre mouvement d’internationalisation est en marche : celui des institutions elles-mêmes, que ce soit via une implantation physique ou virtuelle.
    • Cinquième défi ? Se former tout au long de la vie. Soyons clairs ! Si l’on prend au pied de la lettre ce concept, il va bouleverser nos modes d’organisation. C’est par exemple ce qu’a parfaitement anticipé l’université de Sherbrooke en abolissant la division formation initiale/formation continue au sein de ses programmes.
    • Sixième défi et pas des moindres : prendre à bras le corps la question de la carence de formation pédagogique des enseignants. Comment pouvons-nous continuer à accepter aujourd’hui que des enseignants pourtant experts dans leurs domaines et formés au plus haut niveau d’un secteur d’expertise, ne bénéficient pas d’une formation et d’un accompagnement à la pédagogie ? Comment lutter contre leur solitude pédagogique ? (2). Si je ne devais faire qu’un seul parallèle, quelle entreprise accepterait d’avoir en son sein des professionnels à demi formés ?
    • Enfin, il va falloir se préparer aux nouveaux critères d’attribution des financements. Les nouveaux classements, c’est désormais une certitude, intégreront non seulement la qualité de la recherche mais aussi la qualité de l’enseignement et la responsabilité sociale. C’est dans ce sens que travaillent actuellement les experts de l’OCDE dans le cadre du projet AHELO (3). Un organisme qui ne serait pas capable d’être bien évalué selon ces nouveaux critères rencontrera des difficultés à obtenir des financements, qu’ils soient publics ou privés. Dans un tel contexte l’érudition ne suffira plus !

    Alors, qu’adviendrait-il d’une institution d’enseignement supérieur qui négligerait de se pencher sur ces questions ?

    De mon point de vue, elle prendrait cinq risques majeurs : celui de chuter dans les classements, car incapable d’assurer une qualité d’enseignement de très haut niveau ; le risque d’une érosion de la reconnaissance de ses diplômés, laissant place à d’éventuels nouveaux entrants internationaux ; le risque d’une double difficulté de recrutement : celui des étudiants et des professeurs ; le risque de voir ses revenus baisser ; et surtout, elle encourra un risque d’appauvrissement de la qualité de ses enseignements, entrant ainsi dans une spirale négative.]]>
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    Nesim Fintz, directeur fondateur de l’EISTI et président de l’UGEI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nesim-fintz-directeur-fondateur-de-leisti-et-president-de-lugei/ Sun, 22 Apr 2012 13:34:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nesim-fintz-directeur-fondateur-de-leisti-et-president-de-lugei/ Nesim Fintz est né le 05/11/1950 à Istanbul (Turquie), il est marié et père de quatre enfants. Diplômé de l’ESSEC en 1975, il devient titulaire d'une maîtrise de mathématiques et ses applications fondamentales en 1974. Il a obtenu un DEA de mathématiques de la décision en 1975. Jusque en 1977, il a été chargé d’enseignement à l’Université de Paris IX Dauphine, tout en préparant sa thèse de doctorat de mathématiques appliquées

    Professeur et chef de département à l’EDHEC (École des hautes études commerciales du Nord) de 1977 à 1983 (administrateur de l’EDHEC jusqu’en février 2000), Il est le directeur fondateur de l’EISTI (École internationale des sciences du traitement de l’information) en 1983. Expert auprès de l’OCDE catégorie III entre 1986 et 1991, il a effectué plusieurs missions internationales pour cette organisation. Il a été membre du Higher Education Software Library Committee  de UNISYS Corporation (14 membres représentant pour moitié l’Europe et pour l’autre moitié l’Amérique du Nord) entre 1986 et 1994. Il est membre du conseil académique de l’Université de Galatasaray, où l’EISTI est l’une des grandes écoles et universités françaises membres du consortium créé à cet effet. Il a présidé l’Amicale de Galatasaray entre 1994 et 1996 et entre 2002 et 2006. Il assure la présidence de PACRRET (Plate-forme d’Agglomération de Cergy-Pontoise pour le réseau de recherche, d’enseignement et de technologie) depuis 2006. Vice-président de l’UGEI entre 2007 et 2010, il est élu président le 15 décembre 2011. Nesim FINTZ a été fait Chevalier dans l’Ordre National du Mérite le 14 mai 2001 et Chevalier des Palmes académiques le 24 avril 2008. CGE : La création de l’EISTI est-elle l’œuvre de votre vie, l’illustration et l’application de vos fondamentaux pédagogiques ou le meilleur vecteur pour faire corps avec un établissement d’enseignement supérieur ou les trois à la fois et pourquoi ? N.F. : L’œuvre de ma vie est avant tout ma famille : mon épouse, mes quatre fils et mes petits-enfants. Mais, indiscutablement, l’EISTI joue un rôle essentiel dans mon existence depuis bientôt trente ans. C’est à la fois le témoignage de mon amour pour la France et l’expression d’une ferveur pédagogique que je partage avec des personnes pour lesquelles le savoir et la formation d’hommes et de femmes libres et épanouis sont des missions sacrées. Cela impose des sacrifices mais le bonheur qui en découle est immense : transmettre un savoir et accompagner des destins sont des récompenses de chaque instant. Un bonheur qu’on goûte ensuite avec gourmandise lorsqu’on retrouve nos anciens élèves, devenus des professionnels avertis, encore et toujours fidèles à leur école. Vingt-six promos successives, c’est un cadeau émouvant pour un professeur tel que moi. Surtout lorsque parmi nos récentes recrues figurent désormais les enfants de certains de nos tout premiers élèves ! CGE : Comment exprimez-vous votre attachement à la diversité dans votre établissement ? Quelle place tiennent les étudiants étrangers et constituent-ils un enjeu stratégique pour vous ? N.F. : Issu de cette « diversité », j’ai tenu à ce qu’elle se vive très naturellement à l’EISTI. Mais sans « discrimination positive » - je déteste cette terminologie grotesque ! - : seuls le talent personnel et l’appétence pour les études comptent dans notre École. La laïcité républicaine a toujours porté le projet philosophique de l’EISTI, car la diversité s’y épanouit mieux encore. Nombre de nos professeurs sont d’origine étrangère, de même que plus de 20 % de nos élèves. Ces derniers constituent les meilleurs vecteurs de l’excellence de l’enseignement de l’ingénierie hexagonale dans le monde. Notre savoir doit donc s’exporter de façon plus systématique encore : cette matière grise est notre « or gris ». La diffuser est utile et profitable. A l’heure de la mondialisation, doter les élites étrangères d’un savoir acquis en France est la meilleure façon pour notre pays de rayonner et de maintenir son rang au sein du concert des nations. CGE : L’EISTI est un peu comme la fille que vous n’avez pas eue, quelle empreinte souhaitez-vous inscrire dans ses gênes durablement et comment envisagez-vous la transmission de vos valeurs au moment de trouver un successeur ? N.F. : Il est exact que j’utilise souvent l’expression que vous évoquez. C’est d’autant plus juste que j’ai toujours considéré l’EISTI comme une grande et belle famille nombreuse… Une famille heureuse aussi, car attentive à chacune et à chacun de ses membres. Pour ancrer cet état d’esprit, et dès 1989, nous avons rédigé une charte fondée sur quatre valeurs. Celles-ci sont toujours d’actualité, plus de vingt ans après. Elles constituent la « signature génétique » de notre établissement, de ses élèves et de ses professeurs : Professionnalisme, Ouverture, Solidarité, Éthique. Qui plus est, l’état d’esprit qui règne à l’EISTI est naturellement convivial, chaleureux et accueillant. Cela fait de nos élèves des êtres à la fois studieux et heureux. Il est évident que la personne qui me succèdera devra faire prospérer ces valeurs fondatrices et nourrir cet état d’esprit particulier. CGE : Savoir s’entourer, trouver les bons partenaires dans la vie comme dans l’exercice de sa profession, voyager esprit et cœur ouverts, comprendre l’autre et faciliter la rencontre pour fédérer les énergies, regarder vers l’avant sans se détourner de l’objectif… Que vous inspirent ces enjeux par rapport à votre expérience et à votre personnalité ? N.F. : Mes origines et mon métier m’ont sans cesse conduit à voyager, à demeurer curieux, à apprendre des autres et à les comprendre, à échanger et à construire ensemble. Avec courage et avec cœur, sans œillères mais sans naïveté non plus. L’aventure humaine de l’EISTI est passionnante de ce point de vue aussi : diriger des femmes et des hommes d’origines ou de convictions différentes est une expérience d’une grande richesse. Le défi est encore plus agréable à gagner lorsqu’on le relève à plusieurs. La joie devient aussitôt communicative et elle se propage vite à l’EISTI. Cela n’interdit ni le doute ni les erreurs mais cela évite l’aveuglement des certitudes trop personnelles. Cela implique également de disposer d’une autorité naturelle d’autant plus légitime qu’elle respectera les personnalités et des idées de ses collaborateurs. Cet équilibre délicat à créer puis à maintenir, cette énergie plurielle à canaliser puis à optimiser, ces horizons à dépasser régulièrement ensemble sont les moteurs de ma vie professionnelle. CGE : En 2012, si vous deviez proposer un référendum, quelle serait votre question aux Français ? N.F. : Le gaulliste de conviction - que je suis, depuis la visite du général de Gaulle en Turquie, en 1968 - incite à la plus grande prudence quant à l’usage du référendum. Car c’est un outil institutionnel particulièrement important et qu’il ne s’agit pas de galvauder. Je ne me juge donc pas compétent, même par simple curiosité, d’en user pour poser une question aux Français, aussi légitime soit-elle.

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    Enquêtes internationales : quand le sens donné aux mots a un impact pédagogique ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquetes-internationales-quand-le-sens-donne-aux-mots-a-un-impact-pedagogique/ Sun, 22 Apr 2012 13:34:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquetes-internationales-quand-le-sens-donne-aux-mots-a-un-impact-pedagogique/ Il n’est désormais plus question de présenter PISA, universellement connue pour évaluer le niveau de compétences en lecture, mathématiques et culture scientifique des élèves de 15 ans dans les pays de l’OCDE. La communication des résultats de cette enquête génère à chaque édition des papiers divers et variés commentant le niveau des élèves français par rapport à leurs homologues de l’OCDE. Il est toutefois important de rappeler que les résultats de ces enquêtes nécessitent quelque discernement afin de ne pas tomber dans des stéréotypes faciles. En effet, afin que les élèves soient en mesure de répondre de façon égalitaire, il est essentiel que les questions posées portent sur des extraits de programme communs à tous les pays concernés par le champ de l’enquête ; il est en outre nécessaire que les élèves soient préparés aux types d’exercices qui leur seront soumis. André Antibi, dans son dernier ouvrage*, explique par exemple que « dans les programmes français de mathématiques, il y a de nombreux point intéressants, susceptibles de développer l‘abstraction, l’aptitude de l’élève à raisonner, à poser un problème. [Mais] ces parties du programme ne sont presque pas évaluées dans PISA car elles ne figurent souvent pas dans les programmes d’autres pays. »

    Malgré toute l’attention qui doit être portée à l’interprétation de ces enquêtes, l’une d’entre elles mérite, tout comme PISA, que l’on en apporte un éclairage à la lueur de paradoxes relevés par André Antibi et d’éléments apportés par un article de Martine Rémond.

    PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) est une enquête organisée tous les 5 ans par l’IEA (association internationale pour l’évaluation des compétences scolaires) et évalue les performances en lecture des élèves à la fin de leur 4ème année de scolarisation obligatoire, moment où les élèves ne lisent plus seulement pour apprendre à lire, mais pour apprendre au sens large du terme. Les élèves français concernés sont en classe de CM1. Les items proposés dans cette enquête ont vocation à évaluer les compétences en lecture (prélever des informations, faire des inférences directes, interpréter et assimiler des idées et des informations) ainsi que les objectifs donnés à la lecture (lire pour accéder aux textes littéraires, lire pour acquérir et utiliser des informations).

    Cette enquête a été menée pour la première fois en 2001 dans 35 pays, parmi lesquels 28 ont également participé à la seconde édition menée en 2006 (dont la France).

    Les items proposés dans PIRLS d’une édition sur l’autre restent pour 40 % d’entre eux les mêmes ; par conséquent, si PIRLS permet de comparer les résultats d’une nation avec les autres, elle offre de plus la possibilité d’une comparaison dans le temps au sein d’une même nation.

    La Note d’Information 08.14 publiée en mars 2008 apporte des commentaires préoccupants concernant les résultats des élèves français ; résultats à mettre en relation, quelques années plus tard, avec ceux obtenus dans PISA sur les questions de compréhension de l’écrit. En effet, « face aux 45 pays de l’étude, la France n’est pas trop mal classée, mais, comparée aux pays de l’Union européenne participant à l’étude, elle n’a plus derrière elle que l’Espagne comme pays de taille comparable. Sur l’ensemble de l’évaluation, la France se situe de manière statistiquement significative au-dessus de la moyenne internationale : les élèves français obtiennent un score moyen de 522, soit près d’un quart d’écart type au-dessus de la moyenne internationale fixée à 500 points. [… Après] un changement d’échelle en prenant en compte uniquement les 21 pays de l’UE actuelle [de 2006] participant à l’étude, la France obtient un score de 482, ce qui est significativement inférieur à la moyenne fixée à 500 points. […] »

    Cette même note d’information met également l’accent sur la surreprésentation des élèves français dans le groupe le plus faible (36 % d’élèves français contre 25 % pour les élèves des pays de l’UE) et sur leur sous-représentation dans le groupe de plus fort niveau (17 % d’élèves français contre 25 % pour les élèves des pays de l’UE). Si le score moyen des élèves français n’a pas significativement baissé entre 2001 et 2006 (respectivement 525 et 522 points), la stabilité de 40 % des items entre 2001 et 2006 et le croisement avec des critères socio-économiques permettent de dégager les évolutions suivantes :
    • La perte de points entre les 2 éditions est homogène pour les 2 sexes
    • Les élèves français dans le public hors ZEP ont vu leur moyenne baisser de 12 points
    • Les élèves français dans le privé ont vu leur moyenne augmenter de 11 points
    • Que les textes proposés soient informatifs ou narratifs, les résultats des élèves français sont en dessous de la moyenne des pays de l’UE (informatifs = 491 ; narratifs = 474) ; et c’est en France que la différence de niveau entre les 2 types de textes est la plus forte.
    • En matière de compétence, les élèves français sont également en dessous de la moyenne. La compétence « prélever l’information » bénéficie d’un score proche de la moyenne avec 497 points ; en revanche, la compétence faisant appel à la critique, à la compréhension profonde, à savoir « interpréter et apprécier » n’obtient que 480 points. Il résulte de ceci que la principale difficulté des élèves français concerne la « réflexion critique »
    • En matière de format des réponses attendues, les élèves français réussissent mieux lorsqu’ils sont soumis à QCM (68 %) que lorsqu’il est question de rédaction (52 %) ; de même, plus la réponse sous forme rédactionnelle doit être longue, moins les élèves français réussissent. L’écrit construit pose donc problème.
    • Le taux de non réponse chez les élèves français est relativement faible lorsqu’ils sont soumis à QCM (2 %) ; il atteint 10 % pour les réponses rédigées, voire 16 % lorsque ces réponses doivent être de longueur conséquente. C’est le plus fort taux de non-réponse parmi les pays européens.

    PIRLS et PISA tendent à montrer que le pourcentage d’élèves français présents dans le plus bas niveau augmente. En revanche, PISA montre que le bas niveau tend à devenir de plus en plus faible édition après édition, ce qui n’est pas le cas avec PIRLS, qui établit une stagnation du faible niveau.

    Les deux enquêtes démontrent que, si les élèves de 10 ans et de 15 ans sont relativement à l’aise dans des tâches visant à retrouver l’information, ils le sont nettement moins lorsqu’il s’agit de réfléchir et de s’inscrire dans le raisonnement intellectuel critique.

    L’article de Martine Rémond intitulé Eclairages des évaluations internationales PIRLS et PISA sur les élèves français paru au n° 157 (octobre-décembre 2006) de la Revue française de pédagogie établit que les résultats des élèves des pays anglophones sont meilleurs pour les compétences liées à la réflexion que pour celles liées à l’information simple ou à l’interprétation. Il cite également PIRLS 2001 Encyclopaedia qui, pour chaque pays, présente les programmes et les politiques d’enseignement de la lecture. Il s’avère que, dans tous les pays anglophones, la compétence « reflect on » est inscrite aux programmes d’enseignement de la lecture, et que « la réflexion critique fait l’objet d’évaluations dans des dispositifs centralisés », ce qui n’est pas le cas dans les pays non anglophones.

    Sans aller jusqu’à parler d’illettrisme, il y a donc lieu de s’interroger sur l’absence de valorisation de la dimension réflexive dans les programmes pédagogiques français, et ce dès le plus jeune âge. Difficultés dans les exercices rédactionnels construits, absence ou carence en autonomie, maintien trop prégnant dans des habitudes scolaires, sont révélés par les différentes études et tests, et démontrent des « défauts métacognitifs » selon Martine Rémond.

    Dans son dernier ouvrage, André Antibi met le doigt sur 50 paradoxes qui touchent le système éducatif français. Parmi eux, quelques-uns, liés à la subjectivité de l’humain, viennent apporter un éclairage à la thèse de Martine Rémond.

    Effectivement, André Antibi s’est attaché à étudier les définitions données par des enseignants (de lycée, d’université débutants, et des élèves-professeurs en mathématiques) aux mots ou expressions « apprendre par cœur », « donner du sens », « comprendre » et « difficile ».

    A l’expression « apprendre par cœur », 39 % des professeurs de lycées et 53 % des professeurs débutants d’université, ainsi que 53 % des élèves-professeurs en mathématiques associent la définition « sans comprendre ». A la même question, 24 % des enseignants belges auxquels André Antibi à soumis ces définitions voient en « l’apprendre par cœur » quelque chose de positif. Il est alors possible de s’interroger sur le bien-fondé de la recherche de sens et de compréhension totale qui prédominent dans les méthodes pédagogiques de certains enseignants. Certaines matières, certaines notions ne sont-elles pas tout simplement vouées à être emmagasinées, « apprises par cœur » ?

    D’ailleurs, à l’expression « donner du sens », si la majorité des enseignants sondés apportent une définition visant à accroître la « compréhension » des élèves, souvent via l’utilisation d’exemples, 14,5 % des professeurs interrogés (moyenne des trois populations enseignantes sus citées) voient par cette méthode la possibilité de « justifier l’utilité » de leur matière ou de la notion abordée. « Donner du sens » aurait par conséquent un but utilitaire alors qu’aucun professeur ne mentionne l’idée phare consistant à « établir des liens » ou « connecter » entre elles diverses notions.

    Quant au « comprendre », si pour 30 % des enseignants sollicités (toujours en moyenne des trois populations) y associent la notion d’appropriation, seulement 19 % y associent le fait de pouvoir « expliquer » les choses, et pire, 10 % la capacité de les restituer.

    Enfin le « difficile » est synonyme « d’effort à produire » chez 37 % des enseignants interrogés, de « besoin de réflexion » pour 20 % d’entre eux, mais de « mobilisation de plusieurs connaissances » chez seulement 10 % d’entre eux.

    Ces éléments viennent renforcer l’idée de « défauts métacognitifs » mis en évidence par Martine Rémond. En effet, selon les définitions qu’ils accordent aux mots, les enseignants vont mettre en place des méthodes pédagogiques différentes, n’assurant pas aux élèves les mêmes chances de réussite, ni les mêmes risques d’échec.

    Il n‘en demeure pas moins que ces enquêtes revêtent un intérêt dans la mesure où, toutes précautions prises, elles permettent de situer le niveau des élèves en fonction de divers critères et d’en évaluer l’évolution.

    Les résultats de PIRLS 2006 concernaient des enfants de CM1, enfants qui, sans erreur de parcours, seront soumis à PISA dans sa prochaine édition de 2012.

    * 50 paradoxes dans l'enseignement : pour en rire ou pour en pleurer / Antibi.- Math'Adore, 2011

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    Synthèse du rapport « Le rôle de la recherche dans la formation des étudiants des grandes écoles » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/synthese-du-rapport-le-role-de-la-recherche-dans-la-formation-des-etudiants-des-grandes-ecoles/ Sun, 22 Apr 2012 13:34:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/synthese-du-rapport-le-role-de-la-recherche-dans-la-formation-des-etudiants-des-grandes-ecoles/ Deux commissions de la CGE - Recherche et Transferts, et Formation - ont décidé en octobre 2010 de poser les jalons d’un groupe de travail commun portant sur « le rôle de la recherche dans la formation des étudiants des grandes écoles ».

    En 2011, un groupe de travail composé de représentants des écoles d’ingénieurs et des écoles de management a mené une enquête quantitative et qualitative auprès des écoles d’ingénieurs et de management, membres de la CGE.  

    Animateurs :

    • Francis Cottet (Directeur de l'ISAE – ENSMA Poitiers)
    • Maria Bonnafous-Boucher (Directeur de la Recherche, Novancia - Paris)
    Participants au groupe de travail :
    • Abdellatif Elm Selmi (Responsable du pôle Biologie moléculaire, EBI - Cergy)
    • Bruno Grano (Directeur de la Recherche, École des Mines – Albi-Carmaux)
    • Daniel Guillon (Directeur de l'École européenne de chimie, polymères et matériaux, ECPM - Strasbourg)
    • Laure Morel (Directrice de la Recherche, ENSGSI - Nancy)
    • Sophie Reboud (Directrice de la Recherche, ESC Dijon - Bourgogne)
    Périmètre de l’enquête :
    • Période de l’enquête : janvier-février 2011
    • Interprétation des réponses et rédaction : avril 2011- janvier 2012
    • Nombre d’établissements interrogés : 220
    • Nombre de réponses obtenues : 204

    Motivations et clés de lecture du rapport :

    • Faire évoluer un profil d’excellence traditionnelle de l’étudiant de grande école et permettre de valoriser, dans un processus de formation, les aptitudes, les capacités et les compétences développées par une expérience de recherche.
    • Favoriser et intégrer progressivement dans le cursus traditionnel des ingénieurs et des managers des qualités sollicitées dans des expériences de recherche.
    • 5 qualités ou aptitudes majeures à développer chez les ingénieurs et les managers ont été identifiées :
      • la créativité (imagination)
      • la curiosité (esprit critique)
      • la rigueur (méthodologie, source de l’information)
      • la prise de risque (choix, option, décision, sources)
      • l’autonomie

    Le groupe s’est accordé sur le fait que l’activité de recherche comme l’invention et l’innovation repose avant tout sur un état d’esprit et une démarche ouverte. Si recherche et innovation ne sont pas une seule et même chose, elles sont difficilement dissociables dans leur processus et leurs résultats, comme le fait valoir le Traité de Lisbonne (2000) : « L’excellence scientifique ou technologique, considérée comme la capacité à produire des connaissances nouvelles en quantité et en qualité, peut être analysée sous l’angle de sa capacité à transformer une connaissance scientifique académique en une innovation à vocation industrielle.» La construction du questionnaire souligne le fait que l’innovation ne correspond pas seulement à la levée d’un verrou technologique majeur, appelée innovation de rupture, ou même à une amélioration plus circonscrite, source d’une amélioration qualitative et compétitive, appelée aussi innovation incrémentale, mais encore à des processus associés qui sont favorisés par des qualités spécifiques. Par ailleurs, nous avons considéré qu’entrer dans une recherche ou être sensibilisé à la recherche constituait une prise de risque lié à la capacité de distance critique versus l’obéissance à des paradigmes admis par l’académie. C’est la raison pour laquelle, plusieurs items du questionnaire portent sur la prise de risque, la prise de responsabilité, l’autonomie.

    Apports de l’enquête :
    • un état des lieux des pratiques développées dans les grandes écoles
    • un panorama de la singularité ou de la généralisation de dispositifs favorisant la recherche
    • un repérage du degré de sensibilité à la recherche intégrée dans le cursus des élèves ingénieurs et managers

    Résultats :

    • L’enquête a bénéficié d’un taux de réponse important - 204 répondants sur 220 établissements interrogés - et d'une grande qualité des réponses aux questions ouvertes.
    • Le questionnaire comporte deux grandes parties : 1° le rôle de la recherche dans la formation 2° Les facteurs favorisant l’émergence de qualités créatives et innovantes chez les étudiants. Les résultats de la 1° partie ne font pas apparaître d'éléments particulièrement nouveaux. La recherche au cœur de la formation s’organise toujours au moins de deux manières : par les enseignants, qui transfèrent leurs connaissances, leurs méthodologies ; par le travail personnel plus ou moins encadré de l’étudiant, tel que projets, bureau d’études, micro-projets, micro-thèses, etc.
    • Néanmoins, à l’exception des deux modes traditionnels de recherche, la formation par la recherche n’est pas standardisée, si l’on considère qu’il existe des expériences de recherche hors préparation d’un doctorat. La pédagogie par le jeu et le recours à la simulation sont majoritairement utilisés ; les activités pluridisciplinaires sont introduites dans toutes les formations, sources de curiosité. En dernière année des écoles d’ingénieurs, la priorité est donnée aux stages en entreprise, sauf cas de parcours en master 2 en parallèle, la formation par la recherche n’est pas prévue ; le parrainage/tutorat des étudiants par un doctorant reste un point faible, les doctorants interviennent en enseignements sur contrats doctoraux ou vacations mais ils ne participent pas ou très peu au tutorat de master. La formation par la recherche prend une place grandissante mais la relation étudiant/doctorant, étudiant/chercheur, étudiant/laboratoire n’est pas toujours privilégiée. Or le contact avec la recherche s’effectue de façon prépondérante par l’implication de doctorants dans les cursus de formation.
    • Une sensibilisation à l’entrepreneuriat comme source de créativité, de prise de risque par la décision, d’autonomie et de responsabilité est fortement mise en place dans les écoles de management et d’ingénieurs. Elle semble aussi favoriser une activité commune aux sciences pour l’ingénieur et aux sciences de gestion. L’incubation est un support souvent cité. Si dans certains cas, la création d’entreprise reste à la marge, créer une activité ou gérer un projet sont valorisés.
    • Concernant les 5 qualités liées à la recherche, les réponses des écoles appellent plusieurs remarques : le développement de ces compétences dépend du niveau de formation de l’étudiant ; l’accent mis sur la problématique et le questionnement constitue un préalable aux choix des solutions ; une sensibilisation à la déontologie (plagiat, idées ou avancées techniques volées, etc.) se révèle indispensable.

    La rigueur de la démarche et la densité des connaissances de l’ingénierie pédagogique de la recherche peuvent influer sur l’expression de la créativité. Seules les qualités de rigueur (méthodologie) relèvent encore de pratiques classiques : majoritairement, la participation à des activités est peu variée car souvent circonscrite à des recherches bibliographiques et à des synthèses d’articles. Mais pour toutes les autres qualités, les écoles s’emploient à diversifier les pratiques.

    Comment favorise-t-on l’imagination ? De plus en plus d’établissements proposent dans leur cursus des activités sollicitant la culture, le corps et la sensibilité : théâtre, danse, cinéma, arts plastiques, lien entre technologie et art, ARC (atelier recherche et création), œnologie, théologie, humanités. Malgré le faible pourcentage de réponses commentées, plusieurs exemples parlants sont illustrés. Comment développe-t-on la curiosité et l’esprit critique ? Il semble que la pluridisciplinarité fasse consensus. Quelques exemples d’activités pluridisciplinaires : droit/design, droit/sciences, management/design. Comment la prise de risque est-elle présente dans les cursus ? Elle se traduit la plupart du temps par des enseignements ad hoc en entrepreneuriat, allant des modules de sensibilisation (cours, rencontres avec des industriels, participation à des concours de création) à des filières complètes conduisant à la création appuyées sur un incubateur. Citons également les activités réalisées dans les Junior entreprises. En général, entrer en entrepreneuriat se fait en dernière année d'école, parfois à la fin d'un programme d' « executive MBA ». Mais la pratique est variable : enseignement obligatoire ou optionnel, préférence d’un incubateur, validation du stage de fin d'études par une création de start-up. Outre l'incubation, il existe aussi la mise en réseau avec les acteurs socio-économiques, l'expertise technique, scientifique et juridique : concours de créations d'entreprises tels que Challenge Projets Entreprendre ou Innovons Ensemble ; semaine de l'entrepreneuriat en 1e année (tous les élèves : 250) autour d'un projet de création d'entreprise ; cours électifs en 2e année ; spécialisation en entrepreneuriat en 3e année ; filière Entrepreneuriat permettant aux élèves admis dans l'incubateur de l'école de bénéficier d'un temps aménagé pour suivre leur formation d'ingénieur et mener en parallèle leur projet de création ; option Entrepreneuriat en dernière année avec simulation de création ou de reprise d'entreprise (200 h) ; rédaction de business-plan, étude de faisabilité ; accompagnement des élèves par des coaches d'une pépinière d'entreprises locales. Sauf pour les écoles d’ingénieurs, la prise de risque ne s’étend pas à des projets d’élaboration de produits ou de services accompagnés par des entreprises (taux de réponse non satisfaisant). Contrairement aux réponses précédentes, les projets de produits et de services semblent être réalisés dès le début de la scolarité (1e et 2e année), toujours en liaison très étroite avec des propositions d'applications émanant d'entreprises. Les élèves ingénieurs doivent au cours de leur cursus mener à bien des projets industriels, informatiques, de recherche, dans lesquels le risque est un élément majeur d'évaluation parce qu'il permet de libérer l'initiative et l'innovation. La difficulté éventuelle du projet sera valorisée dans l’évaluation. La prise de responsabilité : le lien n’est pas avéré entre création d’entreprise et responsabilité. En effet, les pratiques de prise de responsabilité correspondent en général aux activités associatives internes : Junior entreprise, Bureau des élèves, organisation de galas. Dans certains établissements cette prise de responsabilité est obligatoire dans le cursus et prise en compte dans l'évaluation. Les élèves sont responsables des projets de recherche qui répondent à des partenariats contractuels avec les entreprises et sont les interlocuteurs des commanditaires. Ils soutiennent leur mémoire devant un jury composé de chercheurs et des commanditaires. La prise de risque s’effectue au niveau du master La première étape se traduit par le choix d'un thème, d'un titre, de la méthodologie ou d'un stage de recherche. Cette démarche peut être stimulée par une mission de recherche de plusieurs mois à l'étranger sur des sujets nouveaux, dans un environnement inconnu, culturellement différent et dans une langue différente. Prendre un risque contribuerait à gagner confiance en soi. Il convient toutefois de trouver entre les différentes formes de tutorat un équilibre permettant l'expression individuelle et l'initiative de chaque élève. Cette question ouverte permet de faire état des types de prise de risque ; beaucoup d'activités associatives, en lien avec l'entreprise ou avec le travail en équipe, sont encouragées : de la junior initiative à l'organisation d'évènements en passant par des partenariats avec les doctoriales ou encore le rapprochement avec les entreprises au travers de concours organisés par des sponsors (parfois un projet industriel de six mois ayant un lien effectif avec un industriel client). Le principe du dépassement de soi fait partie de la formation mais l'école doit fournir un accompagnement encourageant la prise de risque ou en la limitant en fonction de la situation de l'élève par rapport à l'obtention du diplôme, à ses capacités, aux ressources. Cet item permet de savoir si les écoles ont une propension à accepter l’erreur ou l’échec dans la prise de risque. 47 % des écoles répondent par l'affirmative et précisent qu'elles aident l'élève à surmonter l'échec. Néanmoins celui-ci est généralement évalué de manière classique (par un système de notation). Notons que le terme "tutorat" n'apparaît pas dans les réponses alors qu'il était mentionné dans l'item "prise de risque par une activité de recherche". Ainsi, l'échec ou l'erreur ne semblent pas liés à une prise de risque extérieure à la pédagogie. Mais les écoles sont prolixes dans la description des moyens qui leur paraissent adaptés pour traiter l'échec au cours de la scolarité. Exemples : Retex (retour d'expérience), analyse des causes par entretien personnalisé, narration de processus grâce à un journal, évaluation et auto-évaluation par un groupe. Seul un répondant lie erreur et construction des connaissances (recherche). Bien souvent les écoles disent évaluer avant tout la qualité de la gestion et de l'animation du travail en équipe, et, en cas d'échec, la capacité de prise de recul et la richesse de la réflexion afin d'en identifier les causes. Un projet peut ne pas aboutir mais cela doit être complètement justifié et analysé par les étudiants en liaison avec l'enseignant-chercheur qui encadre leur projet. Dans l'apprentissage par projet, adopté en 1e année, l'erreur joue un rôle essentiel dans la construction des connaissances. L’autonomie accordée aux élèves La grande majorité des écoles considèrent qu'elles offrent des outils pédagogiques propices à développer l'autonomie : PBL (ou apprentissage par résolution de problèmes), résolution de conflits et gestion de crises, gestion de projet (personnels ou multiples), projet d'acquisition de savoir être et de construction de soi, auto-apprentissage des langues vivantes, entrepreneurait (une seule mention). Une seule réponse relie autonomie et recherche à travers la recherche documentaire. La plupart des réponses soulignent que les élèves acquièrent une meilleure maîtrise de leur parcours par un choix à la carte : un choix progressif est proposé au fur et à mesure de la scolarité ; la co-construction avec l’encadrement (tuteur, direction des études, enseignants) est largement pratiquée. Il ressort que plusieurs facteurs favorisent l’intégration de la recherche dans la pédagogie : la culture du doute, l’attitude critique face au savoir, la capacité permanente d’évaluation et d’auto-évaluation, une grande capacité à problématiser, l’autonomie, la prise de risque, la curiosité intellectuelle, la ténacité et la rigueur. Ce chantier englobe également la question du développement de compétences et d’attitudes entrepreneuriales au cours de la formation car il semble que la création d’entreprise favorise l’autonomie, la prise de risque et la capacité d’auto-évaluation. L’appropriation de la recherche dans l’ingénierie pédagogique reste néanmoins très inégale selon les écoles considérées, elle s’insère aussi de manière plus ou moins tardive dans le cursus de formation.

    Maria Bonnafous-Boucher Directeur de la Recherche, NOVANCIA Co-directeur scientifique de la Chaire de recherche en entrepreneuriat et innovation de la CCIP

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    Entretien avec Jacques Brégeon : Les ruptures pédagogiques liées au développement durable - et une sélection des actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jacques-bregeon-les-ruptures-pedagogiques-liees-au-developpement-durable-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Sun, 22 Apr 2012 13:34:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jacques-bregeon-les-ruptures-pedagogiques-liees-au-developpement-durable-et-une-selection-des-actualites-dd-dans-les-ecoles/ Il est président de l’École des métiers de l’environnement (EME), directeur du Collège des hautes études en environnement et développement durable de Bretagne et professeur à l’ESCEM Tours-Poitiers.

    CGE : Pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel ? J.B. : Je suis un universitaire qui a mal tourné, géologue, docteur d’état ès sciences, et cela parce que je n’ai pas mis mon savoir universitaire tout de suite au service de nos institutions… je suis passé par les couloirs du ministère de l’Industrie, où on peut perdre assez vite le savoir acquis dans les universités et les grandes écoles. Toutefois, j’ai toujours gardé présent le désir de participer à l’enseignement supérieur et à l’éducation en général et je suis heureux que mon parcours m’ait permis de satisfaire cette ambition, notamment lorsque nous avons eu l’occasion, avec quelques amis comme Corinne Lepage ou Jean Paul Delevoye, qui était président de l’Association des maires de France, de nous interroger sur la bonne façon de former les dirigeants au développement durable. C’est ainsi que nous avons eu l’idée du Collège des hautes études de l’environnement et du développement durable, qui a maintenant 17 ans. Grâce à cette initiative, j’ai pu m’investir dans cette sphère de l’enseignement supérieur même si le « Collège » est un peu particulier puisqu’il s’adresse à des responsables et des cadres dirigeants. CGE : Que faisiez-vous au ministère de l’Industrie ? J.B. : C’était mon premier poste. J'étais d’abord chargé de mission puis adjoint au directeur de l’Observatoire des matières premières, un petit organisme participant à la gestion du stock national de sécurité que l’Etat constituait pour des matériaux stratégiques comme le platine, le titane, le vanadium etc. Je me suis alors investi dans des sujets un peu neufs à l’époque, comme l’intelligence économique, alors que j’avais développé dans ma thèse d’Etat, sur un sujet bizarre, l’aménagement du sous sol, une doctrine visant à intégrer le sous-sol dans les logiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme, où il était oublié. Pour prendre un exemple d’actualité, des structures comme les « pièges à pétrole », qui pour la plupart se sont avérées vides dans notre pays, peuvent être demain utilisées pour stocker le CO2 ; on voit donc l’intérêt d’une réflexion de long terme sur les ressources naturelles et les structures géologiques. Nous étions déjà à l’époque dans une réflexion proche du développement durable et lorsque j’ai croisé ce concept à l’occasion de la conférence de Rio mes neurones y étaient déjà préparés. En 1993, au retour de Rio, je ne crains pas de dire que j’ai eu l’intuition, la révélation, que le développement durable était un concept majeur pour le XXIe siècle. En outre, il me permettait de faire la synthèse des préoccupations variées et désordonnées que j’avais accumulées. CGE : Quelle relation y a-t il avec les grandes écoles ? J.B. : En 2002 Centrale Paris a proposé d’héberger le Collège en accord avec l’Association des anciens auditeurs ; l’ESCP et l’Agro ont complété ce partenariat et permis de lancer le Collège selon son référentiel éthique et pédagogique. L’année suivante Centrale Paris m’a proposé d’intégrer son corps professoral, ce qui m’a conduit vers la CGE alors présidée par Christian Margaria. Dès 2003 nous avons créé un groupe de travail Développement durable qui a élaboré la Charte de la CGE pour le Développement durable adoptée par l’assemblée générale de juin 2003. C'était le premier pas significatif de la CGE dans le domaine. CGE : A l’occasion de la rédaction de cette charte y avait-il eu déjà une réflexion sur la pédagogie ? J.B. : Non, mais la charte correspondait à un engagement très fort car elle prend en compte les enjeux majeurs définis à Rio. La charte formalise la prise de conscience de la responsabilité des écoles en tant qu’institutions formant les dirigeants de demain dans une perspective de développement durable. CGE : En partant d’un cadre large, la pédagogie actuelle, de façon générale, est-elle adaptée à la prise en compte des enjeux sociétaux ? J.B. : Nous faisons tous du mieux que nous pouvons dans nos établissements. On a développé des savoirs pédagogiques indéniables. Mais cela ne veut pas dire que l’on ne puisse pas encore s’améliorer, car jusqu’à présent on s’est plutôt investi dans les processus de qualité : on a introduit la qualité dans la pédagogie, défini des objectifs d’apprentissage et des processus permettant normalement d’atteindre les résultats escomptés, élaboré des indicateurs ad hoc et donc aussi l’évaluation… Tout ceci est très positif mais un peu perturbant dans un premier temps (lorsqu’on est évalué par les étudiants, par exemple) mais c’est source de progrès. Les outils se sont modernisés aussi, mais fondamentalement le rapport pédagogique est resté le même : on a toujours un enseignant qui enseigne à des élèves qui écoutent, qui enregistrent et qui normalement doivent démontrer ensuite leur capacité à assimiler le savoir. CGE : Dans le mode de l’inculcation ? J.B. : Oui, la question se pose maintenant de savoir si ces processus sont adaptés à notre temps et surtout aux générations nouvelles. L’outil ne fait pas la pédagogie, mais on ne peut ignorer que de nouveaux outils (réseaux sociaux, Internet..) induisent de nouvelles relations pédagogiques qui peuvent être meilleures que les anciennes. Notre devoir d’enseignants est d’être ouverts à ces innovations potentielles qu’apportent les outils sans oublier qu'ils restent au service de l’objectif principal de la pédagogie. Les générations d’étudiants à venir seront imprégnées de ces nouveaux outils, avec lesquels elles auront grandi. Le décalage risque donc de s'accentuer et de s'accélérer entre leur façon d’apprendre au quotidien et notre façon d’enseigner. Nous n’aurons d’autre choix que d’adapter nos savoir-faire pédagogiques sous peine d’être en rupture avec ces générations qu’on appelle Y ou Z. CGE : Au-delà des évolutions des outils, la pédagogie actuelle est-elle adaptée à un concept comme la systémique ? J.B. : La systémique est l’un des fondements du développement durable. La pédagogie actuelle organisée en silos a apporté beaucoup, mais ce compartimentage du savoir rend l’enseignement inadapté aux sujets transversaux par définition et ne permet pas une compréhension systémique, qui n’est rien de très compliqué ; la vie est systémique, la société aussi… Pour mieux les comprendre, on les a découpées en de multiples champs de savoirs mais en négligeant d'en faire la synthèse et d’en avoir une vision globale. Ainsi, nous n’avons plus, dans notre système éducatif, de lieux ni d’espaces-temps dédiés à cette compréhension globale que l’Ecole n’apprend pas ; on peut l’acquérir des activités hors de l’école, dans la famille ou par la lecture… De nouveaux outils pédagogiques permettraient-ils de le faire ? On travaille beaucoup en ce moment sur des serious games, qui font pénétrer les jeunes gens dans une réalité systémique comme la construction d’une ville. Est-ce la solution ? Les professeurs vont-ils devienir inutiles si de tels outils les remplacent ? Non, bien sûr car le rapport humain est essentiel dans la pédagogie ; ce qui changera, c’est le rôle du professeur, qui doit devenir accompagnateur, tuteur ou guide. Si le savoir devient très facile d’accès grâce à Internet, il faut concentrer la pédagogie sur d’autres aspects, sur des processus plus collectifs, l'apprentissage par projets, ce qui peut avoir un impact sur la conformation des lieux dédiés. La pédagogie de projet est difficilement praticable dans des classes de plusieurs dizaines d’élèves. Il va donc falloir réaménager nos établissements, adapter l’architecture intérieure. Aura-t-on besoin demain d’amphithéâtres ? Ou plutôt de petites salles « projets » avec des tuteurs qui supervisent, des outils collaboratifs et de consolidation pour travailler en groupes à l’image de ce qui se pratique dans les entreprises ? Ce n’est dont pas seulement un problème d’outils ou de locaux, mais surtout d'un révolution pédagogique et de compétences pour les établissements comme pour les enseignants. Pour revenir au développement durable, la solution n’est pas uniquement dans la transmission de connaissances relatives à ce domaine, qui n’est pas un champ de savoirs, mais dans le développement de nouveaux modes d’enseignement. CGE : L’enseignant est-il comme le médecin d’aujourd’hui qui est confronté à des patients qui viennent en consultation avec des connaissances piochées sur internet ? J.B. : La posture de l’enseignant qui sait tout est effectivement complètement obsolète ; il faut passer à une relation plus coopérative avec les élèves, plus humble. CGE : Par rebond quelle est la position de l’ingénieur aujourd’hui dans la société ? Peut-il encore penser tout résoudre par la technologie ? J.B. : Peut-il encore travailler sans tenir compte des paramètres sociétaux ? Non, bien sûr. La posture de l’ingénieur qui décide du profil d’une autoroute au mépris de la biodiversité ou des riverains est bien évidemment périmée. Il doit se mettre au service de la société, qui en retour lui demande un comportement, une participation et une modestie que l’on n’a pas forcément enseignés dans les écoles. Celles-ci doivent inculquer à leurs élèves des attitudes différentes : apprendre à considérer les parties prenantes, le savoir empirique de ceux qui n’ont pas de diplômes, les valeurs portées par différentes cultures et communautés…  L’ingénieur ne peut pas se réfugier dans sa supériorité technique, sinon il ne sera pas un bon ingénieur. CGE : Ceci revient-il à changer le fonds culturel transmis par les écoles ? Le corps enseignant et l’institution elle-même doivent-ils se remettre en question ? J.B. : Absolument, mais c’est un processus lent car culturel. Pendant un temps, il y a eu un blocage des enseignants par rapport à la propriété intellectuelle de leur savoir ; ils freinaient des quatre fers leur entrée dans la numérisation de leurs supports pédagogiques de peur de perdre leur gagne-pain voire leur place dans la société. Mais, si l’on donne de nouvelles perspectives pédagogiques aux enseignants en leur démontrant qu’ils seront valorisés sur la base de la qualité pédagogique de leur exercice, alors ils assumeront plus facilement cette évolution du métier. A 45 ou 50 ans, on n’est pas forcément prêt à adopter de nouvelles techniques pédagogiques. CGE : Y a-t-il une pédagogie spécifique au développement durable ? La question a-t-elle un sens d’ailleurs ? J.B. : Le développement durable n’est pas un champ de connaissances comme le sont l’économique ou l’environnement. C’est une pensée à long terme et systémique, un nouveau regard sur le monde, une architecture mentale…  une réflexion stratégique, c’est notamment l'objet de la cindynique (sciences du risque et danger). Il s'agit plus de savoir-faire que de savoir ; cela ne procède donc pas de processus pédagogiques standards, de connaissances livresques, mais de pratique partagée avec les autres. Il y a aussi une dimension éthique incontournable. Dans le groupe interministériel sur l’éducation au développement durable (2008), nous nous sommes accordés sur une stratégie pédagogique en trois points :
    • des connaissances sont à acquérir par l’intégration du développement durable dans les disciplines classiques existantes (géographie, philosophie, économie..) ;
    • une approche systémique des problèmes nécessite des espaces-temps pédagogiques qui permettent l’interdisciplinarité. L’idéal serait donc d'appréhender un sujet, la pêche par exemple, en travaillant avec un professeur de sciences naturelles, qui expliquera le phénomène de raréfaction de la ressource, un économiste, qui expliquera les paramètres de l’activité de la pêche et, peut-être, un philosophe, qui évoquera le rapport de l’homme à la nature et la nécessité d’assurer aux générations futures un avenir confortable. Une telle démarche permet à des étudiants d’aborder la complexité, les relations entre les disciplines ;
    • enfin, on ne peut pas enseigner le développement durable si l’établissement de formation n’est pas lui-même sérieusement engagé dans une telle démarche. C’est donc une injonction faite aux établissements d’enseignement supérieur de mettre en pratique le développement durable dans leur gouvernance, dans leur relation au territoire, au sein des campus et à travers la pédagogie et la recherche... On retrouve là les thématiques du Plan Vert.

    Le développement durable suppose donc des processus pédagogiques variés que même les établissements les plus avancés ont encore quelque peine à élaborer ; prenons ces espaces-temps pédagogiques,  nos cursus sont encore prisonniers des normes - j’entends celles liées aux organismes de certifications (CTI, AERES, EQUIS..) - car, si les écoles sont statutairement assez libres dans leurs choix pédagogiques, le formatage imposé par ces normes ne leur laisse qu’une faible marge de manœuvre pour se lancer dans l’innovation pédagogique.

    Ainsi, mettre en place ne serait-ce que cette journée de sensibilisation au développement durable proposée par le REFEDD (avec la CGE et la CPU) devient très compliqué. L’établissement peut être réticent, non pas sur le principe même, mais sur le fait que cette journée perturbe son organisation pédagogique et physique ! CGE : Voulez-vous dire qu’il serait presque impossible d’introduire une étude de controverse, par exemple, comme objet pédagogique de formation au développement durable dans le tronc commun d’une école d’ingénieur ? J.B. : Ce n’est pas impossible, j’ai l’exemple en tête de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne qui l'a fait sous la forme d’un jeu de rôle. Mais ces initiatives sont rares et demandent une forte volonté. Il faudrait faire évoluer les référentiels pédagogiques normatifs, sachant que nous sommes dans une certaine urgence, afin de permettre ces innovations. CGE : Vous êtes président de l’Ecole des Métiers de l’Environnement, que faites-vous pour intégrer ces innovations pédagogiques ? J.B. : Premièrement nous avons décidé, lors de l’agrandissement de nos locaux, d’intégrer dans notre projet architectural les contraintes liées au type de pédagogie que nous voulions mettre en œuvre, à savoir aménager de petites salles équipées de nouveaux outils et pouvant accueillir de petits groupes de travail. L’utilité des amphis se posera sans doute. Lors de la rentrée scolaire, l’Ecole remettra aux élèves une tablette électronique dans laquelle tous les supports de connaissances et les liens vers les ressources (cours de Stanford par exemple) nécessaires à leur scolarité seront intégrés. La question ne sera donc pas celle de l’accès au savoir (présent d’emblée sur la tablette et via l’Intranet de l’Ecole) mais plutôt celle de vérifier que les élèves font bien les efforts attendus pour s’approprier les connaissances, pour les traduire en compétences en gestion de projet etc... Et ceci tout en conservant bien sûr le cadre de la CTI, qui définit à quels critères doit répondre un ingénieur diplômé. CGE : Il y a donc moyen de s'arranger avec la norme ? J.B. : Oui, mais c’est un exercice compliqué et aventureux. Pour une école comme l’EME, de petite taille, encore jeune (elle fête ses 20 ans le 5 avril), donc relativement souple, qui a la volonté de se distinguer, on peut engager un tel changement, mais pour une université comptant quelque 30 000 étudiants et plusieurs centaines de professeurs, c’est un tout autre problème. CGE : A propos de l’innovation pédagogique nécessaire au développement durable, que pensez-vous de la pédagogie des classes préparatoires ? J.B. : Cette pédagogie est typiquement traditionnelle, aux antipodes de ce qui est nécessaire pour appréhender le développement durable. Si on voulait initier les élèves, il faudrait clairement les réaménager les classes, mais est-ce une priorité ? Je n’en suis pas certain, car on y apprend des choses essentielles, comme la rigueur du raisonnement, la capacité de travail et l’acquisition de savoirs disciplinaires, toutes aptitudes qui seront par la suite bien utiles à une appréhension sérieuse du développement durable. Cependant, je suis tout à fait conscient que ces deux années sont comme un hiatus dans le parcours d’un étudiant et c’est un sujet sur lequel nous devrions nous pencher.

    Propos recueillis par Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission Développement durable de la CGE

    Actualités DD dans les écoles

    Le Laboratoire Génie des procédés papetiers (LGP2) de Grenoble INP-Pagora participe à l’Action Marie Curie NewGenPak ITN (Initial Training Network) dédiée au développement d’une nouvelle génération d’emballages durables. Ce réseau de formation à la recherche réunit huit universités, trois instituts de recherche et six entreprises de dix pays européens, sous la coordination de l’Université Sheffield Hallam. Pour en savoir plus

    l’INSA de Rouen annonce la sortie de sa première promotion d'ingénieurs en génie civil et constructions durables. Pour en savoir plus Pour la première fois, EFE-CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement de journalistes) et ACP formation participent, du 2 au 6 avril 2012, à la Semaine du Développement Durable, qui a pour but de sensibiliser les Français aux enjeux du développement durable. Le Groupe EFE-CFPJ a choisi de marquer l’événement afin de mobiliser ses collaborateurs sur ce sujet important. Le réseau interne dédié au développement durable « Durablement 35 » a mis en place plusieurs actions permettant à chacun d'en découvrir les différents aspects. lire le communiqué de presse L’ancien Mastère Spécialisé® Environnement et sécurité industriels de l’Ecole nationale supérieure de chimie, de biologie et de physique (Institut Polytechnique de Bordeaux) évolue et devient le Mastère Spécialisé® Eco-conception et maîtrise des risques. La formation vise à former des cadres et ingénieurs aptes à appréhender la complexité et à développer la compréhension de l’éco-conception et de la maîtrise des risques. Pour en savoir plus En matière de développement durable, une évolution est en marche dans l’industrie : le passage d’un modèle économique centré sur la production à un modèle centré sur le service. L’institut Fayol de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne est impliqué dans le développement de cette nouvelle économie de fonctionnalité, dans le cadre d’un projet de recherche visé par l’Agence nationale de la recherche, ServINNOV (labélisé ViaMéca). Pour en savoir plus L’Institut Polytechnique La Salle Beauvais organise la Journée des Locavores mardi 3 avril 2012 à partir de 10h dans le cadre de la semaine nationale du développement durable. Pour en savoir plus
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    Création d'un Répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis (RNIE) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-repertoire-national-des-identifiants-eleves-etudiants-et-apprentis-rnie/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-repertoire-national-des-identifiants-eleves-etudiants-et-apprentis-rnie/ Le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, le ministère délégué à l'Apprentissage et à la Formation professionnelle, et le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire, créent par arrêté le "Répertoire national des identifiants élèves, étudiants et apprentis" (RNIE) dont la fonction est de fournir une immatriculation unique et nationale à chaque élève, étudiant ou apprenti. Ce principe d'identifiant unique allègera les opérations de gestion et en améliorera l'efficience.

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    Zoom sur la pédagogie linguistique : Pourquoi apprendre le portugais ? (ENSTA ParisTech) // Les mécanismes de traduction du chinois (ISIT) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/zoom-sur-la-pedagogie-linguistique-pourquoi-apprendre-le-portugais-ensta-paristech-les-mecanismes-de-traduction-du-chinois-isit/ Tue, 03 Apr 2012 13:34:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/zoom-sur-la-pedagogie-linguistique-pourquoi-apprendre-le-portugais-ensta-paristech-les-mecanismes-de-traduction-du-chinois-isit/

    Pourquoi apprendre le portugais ?

    Par Terezinha Pereira Lecompère (Professeur de portugais, Grandes Écoles – Agro ParisTech - Mines ParisTech - Ensta ParisTech) et Ana Cristina Lima Lecompère (Professeur de portugais, Grandes Écoles – Agro ParisTech - Mines ParisTech - Ensta ParisTech) 1. L'importance de la langue Le portugais est une langue néo-latine tout comme l’espagnol et l’italien. Il est parlé par plus de 240 millions de personnes de par le monde et est présent dans quatre continents : Europe : Portugal, Îles de Madère Afrique : Mozambique, Angola, Îles du Cap-Vert, Guinée-Bissau Amérique du Sud : Brésil Asie : Macao, Goa. La langue portugaise est très métissée par les apports de ces différentes cultures et, concernant le portugais du Brésil, s’y ajoute l’influence des langues indigènes. Ces différents apports ont engendré une langue avec une phonétique très "douce" aux intonations chantantes, prédestinée à l'éclosion d'une très belle musique métissée de ses origines culturelles. Les sujets parlant le portugais appartiennent à une même unité linguistique, la Lusophonie. 2. Professionnellement pour les futurs ingénieurs Le Brésil est aujourd'hui la sixième puissance économique mondiale. Tous les secteurs économiques y sont en plein développement, notamment, les secteurs industriel, agronomique et celui des services. Par exemple, le secteur de la pétrochimie et de la sidérurgie possède 14 grandes entreprises avec ses fleurons : la Pétrobras et la Val do Rio Doce, Embraer pour l'aviation, Embratel pour les télécommunications. Concernant le secteur agricole, le pays est le troisième exportateur mondial après les USA et l'Union européenne. Ainsi le Brésil offre aux futurs ingénieurs de tous secteurs un champ de stages des plus larges et diversifiés mais aussi des postes d'ingénieurs aux salaires comparables à ceux de la France voire supérieurs (amphi sur le Brésil, Ensta). Il offre un large éventail de production agricole et une recherche scientifique des plus efficientes. A côté d’une agriculture intensive d’exportation s’est développée une agriculture familiale, dynamique diversifiée, qui est responsable pour 80 % du marché interne d’aliments et 80 % de l’emploi en milieu rural. Le Brésil est aussi le 7e pays au monde pour l’agroécologie. Cette diversité ouvre des possibilités immenses de stages pratiques et d'emplois pour les agronomes. Les écoles françaises ont signé plusieurs accords de coopération avec des universités brésiliennes, dont la possibilité de préparer des doubles diplômes valables en France et au Brésil. 3. L’enseignement et l’apprentissage de la langue L'enseignement mis en place par les professeurs Ana Cristina et Terezinha repose sur une approche dynamique visant d'abord à développer les compétences à l’oral. Pour ce faire les étudiants sont amenés à reproduire et à imaginer des dialogues simulant des situations de la vie quotidienne d’un étudiant en séjour au Brésil, des chansons pour développer la musique, l’intonation, le rythme de la langue, des exercices oraux pour l’automatisme de la langue... A l’écrit, des exercices portent sur la systématisation des structures grammaticales, des articles de journaux, des textes littéraires ou techniques, des vidéos, des simulations d'entretiens professionnels à partir de projets réels. Cette méthode mobilise toutes les compétences déjà développées dans d’autres langues et, notamment, celles de l’espagnol pour faciliter les acquisitions en portugais. Résultats : En cinq ans, une soixantaine d'étudiants sont partis au Brésil, Portugal, Angola et Mozambique. Parmi eux, une quinzaine ont préparé ou préparent actuellement un double diplôme, notamment à Agro ParisTech et Ensta ParisTech.
    ContactA lire, un dossier complet complémentaire : "L'exigence d'efficacité dans l'enseignement du portugais" par Terezinha Pereira Lecompère et Ana Cristina Lima Lecompère. Visitez le site de l'ENSTA ParisTech...

    Les spécificités de l’apprentissage des mécanismes de traduction du chinois

    Par Marie Mériaud-Brischoux, directrice générale de l’ISIT La traduction du chinois vers le français doit s’appuyer sur une approche spécifique. Pour le comprendre, il faut d’abord détailler ce qu’est l’apprentissage de la traduction professionnelle : ce n’est ni une version, ni une traduction littéraire. Il s’agit de passer d’un texte produit dans une langue et une culture à un texte dans une autre langue et une autre culture, en rendant compte de l’ensemble du sens. La pédagogie propre à cet enseignement relie ainsi compréhension de la culture, capacité à saisir le contexte dans lequel est produit le texte source et capacité à trouver les éléments de contextualisation du texte cible correspondant. Le chinois se révèle particulièrement résistant à ce type de pédagogie. En effet, le français est une langue alphabétique dans laquelle les mots s’écrivent et se prononcent selon leur graphie. Les signes écrits représentent des sons. Au contraire, le chinois est une langue idéographique formée sur des associations thématiques et conceptuelles. Les idéogrammes matérialisent visuellement l’unité du sens, du son et de la chose. Bien plus, ils se construisent pour produire du sens nouveau et sont polyvalents aux niveaux phonétique et syntaxique. Le travail de contextualisation est ici totalement inopérant. Pour atteindre le sens chinois, il faut connaître tous les idéogrammes puisque chacun porte tout le sens. Cette différence radicale avec le français a aussi un impact culturel. Là où le français tend à requérir la raison et la logique, le chinois fait plutôt appel à l’intuition et l’imagination. Il ne s’agit pas de relever ici toutes les autres difficultés que rencontre l’enseignement de la traduction du chinois vers le français, mais plutôt d’esquisser quelques réponses :
    • A la différence des autres langues, l’apprentissage mnémonique de la langue chinoise écrite est une absolue nécessité : il faut connaître les idéogrammes et leur sens de façon méthodique.
    • Le fonctionnement de la langue chinoise est si étroitement lié à l’écriture que la connaissance de la langue est une connaissance de l’écriture.
    • La pratique de la langue orale est un apprentissage à part entière, déconnecté de l’écriture.
    Il nous est donc apparu indispensable de reprendre le curriculum de l’enseignement de la traduction du chinois vers le français en renforçant considérablement l’apprentissage linguistique, ce qui n’est pourtant pas la vocation de l’ISIT. Les meilleurs enseignants du chinois étant les Chinois eux-mêmes, nous nous sommes tournés vers l’Université des Langues et Cultures de Pékin (BLCU) afin de mettre en place un programme commun comprenant :
    • Un semestre d’enseignement de la langue et d’introduction à la traduction. Les matières enseignées sont équivalentes, mais la pédagogie est appropriée à la langue : nos élèves ont redécouvert le charme du « par cœur » en Chine, pendant que les jeunes Chinois se perdaient dans les méandres de la contextualisation en France.
    • Un double diplôme de Master en traduction/interprétation, dans lequel est introduite la traduction à partir de l’anglais vers le français et vers le chinois.
    De cette expérience, nous avons retenu que la pédagogie de la traduction est étroitement reliée aux langues de travail concernées. S’il est déjà difficile de faire entendre à des locuteurs d’une langue étrangère que la compétence en langue n’est pas une compétence traductive, cette affirmation se révèle encore plus vraie dans le cas du chinois.
    ContactL’ISIT forme au management et à la communication interculturels, à la traduction et à l’interprétation de conférence. Membre de la CGE et du réseau FESIC, elle diplôme en 5 ans des spécialistes des langues étrangères et de l'interculturalité, ouvrant aux carrières internationales en entreprise ou au sein des principales organisations internationales. Visitez le site de l'ISIT...
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    Colloque QPES - « Questions de pédagogies dans l’enseignement supérieur » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-qpes-questions-de-pedagogies-dans-lenseignement-superieur/ Tue, 03 Apr 2012 13:35:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-qpes-questions-de-pedagogies-dans-lenseignement-superieur/ La réflexion sur la pédagogie ne bénéficie pas, de manière générale, d’une bonne reconnaissance dans le monde universitaire et celui de la recherche. Par rapport à des disciplines académiques anciennes et bien théorisées, elle est considérée comme un domaine de savoirs peu stable et assez secondaire (Émile Durkheim s’en plaignait déjà… en 1898 !). Cette déconsidération tient probablement au fait qu’elle ne relève ni totalement d’une science, ni d’un art, ni d’une technique, mais un peu de chaque. Les réticences et les controverses concernant le domaine de la pédagogie tiennent souvent au fait que ceux qui en parlent, enseignants ou responsables de formation, se situent d’emblée dans une posture qui enferme un peu leur regard. Ainsi les enseignants qui tiennent la pédagogie avant tout pour un art pensent qu’elle relève surtout de la prouesse personnelle, d’un savoir-faire individuel issu d’un don ou d’une prédisposition naturelle, et qu’elle n’est pas un objet de réflexion. Ceux qui la regardent comme une science essaient de penser la pédagogie et les phénomènes liés aux situations éducatives, en donnant parfois l’impression de poser des questions sans les résoudre, car leur point de vue n’est pas injonctif (ils ne disent pas aux autres comment faire). Ceux qui regardent la pédagogie comme une technique ont tendance à se focaliser sur les instruments et les processus, à devenir militants d’un outil en particulier, sans toujours s’interroger sur le rapport aux savoirs et les finalités éducatives. Cette coexistence de postures radicalement différentes contribue souvent à diminuer la valeur accordée aux discussions et aux réflexions pédagogiques.

    La difficulté à reconnaître la pédagogie comme un savoir noble explique sans doute pourquoi, dans l’enseignement supérieur, on s’est pendant longtemps si peu intéressé aux questions de pédagogie. Le modèle de l’université classique, fondée sur les savoirs savants, valorisait le modèle de l’enseignant virtuose, habité par la science, qui n’avait pas besoin d’une réflexion pédagogique. Depuis quelques années on observe un intérêt grandissant pour les questions de pédagogie dans l’enseignement supérieur. Cet intérêt est probablement lié aux évolutions importantes des dernières décennies. La massification a attiré dans l’enseignement supérieur des étudiants dont la motivation ou les méthodes de travail nécessitent une adaptation des enseignements. L’internationalisation a conduit à une plus forte mise en concurrence, si bien que la qualité des enseignements et leur adaptation aux étudiants deviennent un avantage concurrentiel pour les institutions. L’appréciation par les acteurs extérieurs (comme les ordres professionnels et les entreprises) de la qualité des diplômés a également bousculé les idées reçues en pédagogie, particulièrement en ce qui concerne le niveau de compétences à atteindre. Cette influence a, pour l’essentiel, donné naissance au courant de la professionnalisation. Appelant à des enseignements moins centrés sur les savoirs académiques et davantage tournés vers des savoir-faire transposables, ce courant inspire également de nouvelles formes pédagogiques que le cours magistral et les travaux dirigés. Le colloque « Questions de Pédagogies dans l’Enseignement Supérieur », créé à Brest en 2001 et qui tiendra sa 7ème édition à Sherbrooke (Québec) en juin 2013, est la preuve de cet intérêt croissant. Son succès montre en effet qu’il répond à un réel besoin social. De manière générale, il est un lieu de débat sur l’innovation pédagogique, qu’il s’agisse de présentations de dispositifs ou d’une approche plus réflexive sur les formations. L’innovation pédagogique se présente comme la remise en cause des modèles transmissifs (cours, TD) au profit de pédagogies actives (par projets, par problèmes, etc.), et au profit d’une autonomisation de l’activité des étudiants, notamment par le moyen des NTIC. Les formations à vocation professionnalisante (comme celles des ingénieurs, des médecins, des managers ou des enseignants) sont assez majoritairement représentées. C’est sans doute que les disciplines qui y sont enseignées sont moins normées académiquement, et que les savoirs professionnalisants demandent des mises en scène particulières pour les légitimer et les rendre transposables. Les cursus classiques de l’Université, centrés sur les disciplines fondamentales, sont moins représentés dans les communications du colloque, sauf lorsqu’il s’agit par exemple de remotiver un public d’étudiants qui désaffectionnent tel ou tel cursus (ex. : sciences physiques).]]>
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    Une chance de réussite pour tous : l'ouverture sociale dans l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-chance-de-reussite-pour-tous-louverture-sociale-dans-lenseignement-superieur/ Wed, 25 Apr 2012 13:35:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-chance-de-reussite-pour-tous-louverture-sociale-dans-lenseignement-superieur/ Ce rapport a été remis le 20 mars par Salima Saa, présidente de l’Agence nationale pour la Cohésion sociale et l’Egalité des Chances. au ministre de l’Enseignement  supérieur et de la recherche. Le rapport est téléchargeable sur le site de l'ONISEP.

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    Entretien avec André Antibi, Professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, où il dirige le laboratoire de didactique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-andre-antibi-professeur-a-luniversite-paul-sabatier-de-toulouse-ou-il-dirige-le-laboratoire-de-didactique/ Tue, 03 Apr 2012 13:35:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-andre-antibi-professeur-a-luniversite-paul-sabatier-de-toulouse-ou-il-dirige-le-laboratoire-de-didactique/ La constante macabre : de quoi s’agit-il ?

    Imaginez un professeur excellent avec des élèves excellents. Si dans un tel contexte, toutes les notes sont bonnes (elles devraient l’être bien sûr), le professeur est montré du doigt, et est considéré comme un professeur laxiste, voire pas très sérieux. Les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes suspecteraient a priori un professeur d’une matière importante dont la moyenne de classe serait souvent de 14 ou 15 sur 20. Ainsi, sous la pression de la société, les enseignants semblent obligés, pour être crédibles, de mettre un certain pourcentage de mauvaises notes, même dans les classes de bon niveau : une constante macabre en quelque sorte. Il y a quelques cas où ce dysfonctionnement existe peu ; par exemple dans les matières considérées, à tort, comme secondaires (musique, arts plastiques, éducation physique et sportive), dans l’enseignement professionnel. Ces exceptions sont encourageantes car elles montrent que la constante macabre n’est pas liée en profondeur à la nature des Français, puisque il suffit de changer de matière pour ne plus la rencontrer. Les enseignants sont-ils conscients d’un tel dysfonctionnement ? Non, en général. Moi même, durant les vingt premières années de ma carrière d’enseignant, j’étais convaincu qu’un «bon » sujet d’examen devait donner lieu à une moyenne de 10 sur 20, quelles que soient les conditions de travail et les qualités de l’enseignant et des élèves. Or, avec une moyenne de classe de 10 sur 20, la moitié des élèves environ est en situation d’échec. C’est aberrant, absurde, grotesque quand on en prend conscience, et pourtant cela est vrai. Une tradition ridicule qui se perpétue de génération en génération : il est très difficile de remettre en cause un système dans lequel on baigne. Cependant, après mes conférences sur ce thème, une énorme majorité d’enseignants (96 %) reconnaît l’existence de ce phénomène, surtout lorsque j’explique comment nous faisons, inconsciemment, pour obtenir une telle constante : difficulté des questions, longueur du sujet, barème… Ce résultat encourageant a été obtenu par une enquête réalisée dans quinze académies auprès de 3 020 enseignants à la fin d’une réunion sur ce thème à laquelle ils étaient tenus d’assister. Signalons que pratiquement tous les partenaires du système éducatif reconnaissent l’existence de la constante macabre et souhaitent sa disparition : Ministère, syndicat d’inspecteurs d’académie, associations des directeurs diocésains, de parents d’élèves, syndicats de professeurs, de chefs d’établissement, d’étudiants, de lycéens,… (en savoir plus...). Pourquoi ce phénomène est-il inconscient ? Je propose trois réponses possibles à cette question :
    • La tradition : l’être humain n’aime pas ne pas faire comme tout le monde ; donc lorsqu’une situation existe, on la reconduit sans se poser de questions, tout bêtement en quelque sorte. Certains aimeraient peut-être y voir des raisons hautement politiques ; je suis convaincu du contraire. Cette conviction est d’ailleurs étayée par l’origine des soutiens au mouvement contre la constante macabre : on y retrouve une très grande diversité de sensibilités, dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé.
    • La courbe de Gauss : on pense qu’une répartition de notes est un phénomène naturel, et donc qu’il est normal qu’elle donne lieu à une courbe de Gauss. Or une répartition de notes n’est évidemment pas un phénomène naturel analogue par exemple à une répartition de tailles ou de poids d’individus. D’autre part, même si c’était un phénomène naturel, pourquoi une telle courbe serait-elle centrée à 10 ?...

    Une remarque à ce sujet : ce qui est un phénomène naturel, c’est la vitesse d’acquisition d’une notion par un élève. Il n’y a aucune raison pour que tous les élèves comprennent une notion nouvelle à la même vitesse. Mais lors d’une évaluation, si les règles du jeu sont bien définies, la situation est tout à fait différente : deux élèves ayant consacré un temps différent à leurs révisions, peuvent avoir les mêmes résultats si les compétences exigibles sont acquises.

    • Confusion entre phase d’apprentissage et phase d’évaluation (dans cet article le mot « évaluation » signifie « évaluation sommative ») : pendant la phase d’apprentissage, il est normal que certains élèves éprouvent plus de difficulté que d’autres ; par suite, si on ne prend pas garde à différencier cette phase et la phase d’évaluation, on pourrait en déduire que le phénomène de constante macabre est normal. Signalons à ce sujet que la phase d’évaluation représente une très petite partie du temps d’enseignement, 10 % environ. Pendant la phase d’apprentissage, il est souhaitable de proposer aux élèves des activités riches, parfois sources d’obstacles ; sans oublier bien-sûr de motiver les bons élèves.

    Quelques conséquences catastrophiques de ce dysfonctionnement :

    • Chaque examen est un concours déguisé. La lutte contre l’échec scolaire restera donc vaine.
    • Échec injuste et artificiel de nombreux élèves qui, faisant partie des moins bons élèves d’une classe, ont une mauvaise note malgré leur travail et la compréhension des notions de base.
    • Perte de confiance dans les rapports entre élèves et enseignants.
    • Perte de confiance en soi des élèves français.
    • Trop nombreux cours particuliers : il ne suffit pas de comprendre pour s’en sortir ; il faut absolument éviter de faire partie du mauvais « tiers » de la classe.
    • Mal-être des élèves français à l’école. À ce sujet, une enquête internationale PISA est particulièrement éloquente : sur 41 pays (250 000 élèves interrogés), la France occupe la dernière place dans le domaine du bien-être à l’école.
    • Baisse inquiétante du nombre d’étudiants dans les filières scientifiques. Plus précisément, la sélection des élèves s’appuie souvent sur leurs résultats en maths et en physique (à une époque, c’est le latin qui jouait ce rôle). Par suite, ces disciplines, pourtant passionnantes, sont considérées comme difficiles et plaisent moins.

    Comment les enseignants obtiennent-ils « leur » constante macabre ?

    J’ai repéré dix pièges dans lesquels les enseignants tombent inconsciemment pour ne pas échapper à la constante macabre. A titre d’exemples, en voici cinq dont je suis pleinement victime.
    • La question cadeau : il s’agit d’un phénomène bien français : « En France, si un professeur est convaincu que tous les élèves répondront à une question, il ne la pose pas »
    • Des sujets bien équilibrés : lorsque l’on élabore le sujet de contrôle, on commence par des questions faciles (mais pas cadeau…), puis on y met des questions de plus en plus difficiles, et à la fin des questions pour les meilleurs, qu’il ne faut surtout pas oublier. Je dois avouer que lorsque je fais un sujet de ce type, j’éprouve un réel sentiment de satisfaction, sans me rendre compte qu’en réalité je construis « ma courbe de Gauss »…
    • Barème : pour illustrer ce point, je vais d’abord présenter une situation que j’ai souvent connue. Je dois corriger un paquet de copies ; je prends mon courage à deux mains, je fais un barème, et je commence à corriger. Première copie : 19 sur 20, deuxième copie : 18,5, troisième copie : 19,5. Je devrais être satisfait, me dire que les élèves ont bien travaillé, que j’ai bien expliqué. Eh bien NON ! Je n’ai jamais pensé cela. Je me dis que ça ne va pas, et, très naturellement, sans aucune pointe de méchanceté, convaincu du bien-fondé de ma démarche, je réajuste mon barème pour que les notes soient plus « normales », c'est-à-dire (en France) plus basses…
    • Des sujets trop longs : quand on a l’impression que le sujet risque d’être trop facile, on le rallonge. Il s’agit en quelque sorte d’un phénomène de compensation…

    Au sujet de la longueur des sujets, on ne peut que déplorer une lacune énorme dans les programmes officiels : il n’y a pas un mot susceptible d’aider les enseignants à élaborer des sujets de longueur convenable. Cela semble surréaliste, mais c’est malheureusement vrai !

    • Faire en sorte que le meilleur élève ne termine pas avant la fin du temps imparti : on ne se rend évidemment pas compte qu’en élaborant un sujet dans cet esprit, on « macabrise » son évaluation, car il ne s’agit plus de tester des compétences clairement définies. Il convient au contraire se dire qu’il est normal que les meilleurs élèves terminent avant la fin de l’épreuve ; Il suffit alors de poser une question difficile hors-barème et non notée pour valoriser comme il se doit ce type d’élèves.

    Ce phénomène est-il présent dans d’autres pays ?

    Non en général, sauf dans quelques pays qui, traditionnellement, s’inspirent du modèle éducatif français : Afrique francophone, Espagne, quelques pays d’Amérique latine, Belgique.  Une solution possible : l’évaluation par contrat de confiance (EPCC) : Principal objectif : permettre concrètement et simplement à l’enseignant de se « libérer » de la constante macabre. Un système d’évaluation destiné à éradiquer ce phénomène a été expérimenté pendant trois ans. Il s’agit du système d’évaluation par contrat de confiance (EPCC). Ce système est très facile à utiliser et ne nécessite aucun moyen supplémentaire(2). Il est déjà mis en pratique par des milliers d’enseignants. Cette méthode d’évaluation repose sur le principe de base suivant : l’élève doit prendre conscience du fait que les efforts qu’il fournit ne sont pas vains, que le travail est une valeur importante. Réalisation pratique
    • Programme de révision : une semaine environ avant chaque contrôle de connaissances, l'enseignant donne un programme très détaillé de révisions; plus précisément, il choisit et communique une liste de points (cours, exercices,…) « balayant » toutes les notions fondamentales du programme officiel, déjà traités et corrigés en classe. L'élève est informé que les 4/5 environ de l'épreuve du contrôle porteront sur certains des points de la liste. Précisons qu’il ne s’agit nullement de communiquer le sujet du contrôle à l’avance !

    Cette liste, qui peut contenir certains points des programmes précédents, doit être telle qu’un apprentissage par cœur immédiat soit impossible.

    • Séance de questions-réponses : un ou deux jours environ avant l'épreuve, l'enseignant organise une séance de questions-réponses au cours de laquelle les élèves peuvent demander des explications ou des précisions sur certains points mal compris.
    • Élaboration et correction du sujet : le sujet du contrôle doit être de longueur raisonnable ; il est normal que les meilleurs élèves terminent avant la fin du temps imparti. On peut leur proposer des questions difficiles non notées. D’autre part, les règles de rédaction, malheureusement absentes des programmes officiels, doivent être précisées par l’enseignant.

    Les résultats

    Les expérimentations de ce système font apparaître très clairement les points suivants :
    • La constante macabre est supprimée.
    • Les élèves font leurs révisions en confiance, bien moins stressés.
    • Les moyennes de classe augmentent de 2 à 3 points sur 20 mais cette augmentation n'est pas uniforme : certains élèves découragés jusqu'ici mais travailleurs augmentent leur moyenne de 5 à 6 points.
    • Les notes restent étalées, mais cette fois les élèves qui n'ont pas de bons résultats sont responsabilisés ; ils savent pourquoi : trop de lacunes antérieures, manque de travail...
    • Une très forte majorité d'élèves aime ce système.
    • Point très important : les élèves, mis en confiance, travaillent beaucoup plus. Ainsi, ce système n'est en rien laxiste. Il est destiné à supprimer la constante macabre mais aussi à encourager et récompenser le travail.

    Je suis convaincu que le système EPCC serait utile même dans les pays où il n’y a pas de constante macabre. En effet, dans ce cas, il arrive souvent que les bonnes notes soient la conséquence de sujets trop faciles. Avec l’EPCC, les listes de révision contiennent tous les points du programme, et les exercices posés au contrôle peuvent être faciles ou plus délicats.

    L’EPCC pour réaliser efficacement une évaluation par compétences Un système d’évaluation par compétences offre un avantage indiscutable : il permet de mieux repérer les parties du programme acquises par l’élève, et celles qui ne le sont pas encore. Mais très souvent, il est difficile à mettre en place par l’enseignant : classes trop chargées, rédaction imprécise des compétences,…J’ai participé à de nombreuses rencontres avec des professeurs à ce sujet. Il en ressort nettement que les enseignants sont perturbés par cette nouvelle façon d’évaluer les élèves, certains avouant même qu’ils remplissent parfois des grilles de compétences en mettant des croix presque au hasard. Le système EPCC peut permettre de remédier à cette situation préoccupante. Plus précisément, on peut associer à chaque compétence une liste de points bien précis (définitions, théorèmes, démonstrations, textes littéraires,…). Ces points constitueront alors une liste de contrôle(s) de révision EPCC. Selon la note obtenue à ce(s) contrôle(s), l’élève aura acquis ou non la compétence. En cas de non acquisition, l’élève pourrait avoir la possibilité, en fin de chaque trimestre par exemple, de bénéficier d’un nouveau contrôle EPCC portant sur la compétence non acquise. Ce n’est pas l’évaluation par compétences en tant que telle qu’il faut rejeter, mais la présentation qui en est faite actuellement aux enseignants, beaucoup trop éloignée des réalités de terrain. Contrairement à ce que certains pourraient penser, je peux affirmer que les professeurs sont prêts à faire évoluer leur enseignement, mais il faut que les changements soient proposés en concertation, avec eux, dans un vrai climat de confiance. A ce sujet, l’enquête que j’ai effectuée auprès de 3 020 enseignants de 15 académies est particulièrement significative. Après l’une de mes conférences-débats sur le thème de la constante macabre et de l’EPCC, ils devaient répondre par écrit, de façon anonyme, aux trois questions suivantes
    • la constante macabre existe-t-elle ? (réponses : OUI 96 % - NON 1 % )
    • faut-il la supprimer ? (réponses : OUI 89 % - NON 1 % )
    • êtes vous favorable à l’EPCC ? (réponses : OUI 84 % - NON 1% )

    Il convient de bien comprendre que lorsqu’un enseignant reconnaît que la constante macabre existe, il reconnaît qu’il a évalué certains élèves de manière injuste, sans s’en rendre compte, qu’il a fait souffrir des élèves inconsciemment. Il s’agit donc d’une forte remise en cause, qui honore le corps enseignant.

    Constante macabre et évaluation par compétences Est ce qu’une évaluation par compétences permettra de supprimer la constante macabre ? Pour répondre à cette question, il convient de bien différencier la théorie et la pratique. En théorie, s’il était possible d’affirmer qu’une compétence est acquise ou ne l’est pas, il est clair qu’il n’y aurait plus de constante macabre sous sa forme usuelle ; si tous les élèves d’une classe ont acquis la compétence, il n’y aurait plus d’élèves en échec. Malheureusement, la réalité est différente. En effet, en dehors de certains cas particuliers, il est impossible de dire sans ambiguïté si une compétence est acquise ; dans ce climat d’imprécision, la constante macabre réapparaît tout naturellement. C’est le cas par exemple dans l’enseignement primaire. Plus précisément, les enseignants sont invités à mettre trois types d’appréciation, « acquis », « non acquis », « en voie d’acquisition ». Inconsciemment, ils se sentent obligés de mettre des élèves dans chacun des trois groupes pour avoir l’impression d’avoir évalué correctement. A ce sujet, l’anecdote suivante peut avoir un caractère cocasse : trois inspecteurs de l’éducation nationale, convaincus du combat contre la constante macabre, ont avoué au cours d’une de mes conférences qu’ils seraient très choqués s’ils inspectaient un professeur qui ne mettrait aucune appréciation « non acquis » à un contrôle… D’autre part, il convient de prendre garde au point suivant : une évaluation par compétences trop stricte peut parfois même conduire à une augmentation du phénomène de constante macabre. Plus précisément, lorsqu’il est question d’évaluation par compétences, on s’appuie parfois sur certaines analogies avec le domaine manuel. Par exemple, on ne comprendrait pas que l’on attribue à un élève plombier la compétence « savoir réparer une fuite d’eau », si cet élève n’arrive à ses fins qu’une fois sur deux…En procédant ainsi dans certaines disciplines scolaires, on risquerait d’augmenter le niveau d’exigence. On sait en effet qu’il est possible d’être reçu à un examen de haut niveau sans avoir acquis toutes les compétences associées au programme de cet examen. Il convient d’insister sur un point : la constante macabre n’est pas un problème de notation, c’est un problème profond de culture de l’évaluation. Pour changer cette culture, les professeurs ont besoin d’être aidés de façon concrète et réaliste ; le système EPCC permet d’atteindre cet objectif. Il n’est en rien incompatible avec une évaluation par compétences, au contraire, comme on l’a vu ci-dessus.

    Sources et références : « La constante macabre ou comment a-t-on découragé des générations d’élèves », André Antibi,(2003), éditions Math’adore, Nathan « Les notes : la fin du cauchemar, ou comment supprimer la constante macabre », André Antibi, (2007), éditions Math’adore, Nathan « Actes du colloque du Sénat : « l’évaluation par contrat de confiance », (2008), éditions Nathan Site du mouvement contre la constante macabre (documents officiels, témoignages, vidéos, …).

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    « L’ambition de penser à la bonne hauteur » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lambition-de-penser-a-la-bonne-hauteur/ Tue, 03 Apr 2012 13:35:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lambition-de-penser-a-la-bonne-hauteur/ Dès février, vous savez votre régime scientifiquement miraculeux ruiné par une rechute d’éclair au chocolat ; vous n’avez pas renoncé à fumer au travail même quand la température extérieure rendait le trottoir plus dangereux que la nicotine, et enfin, la reprise programmée de votre entrainement sportif n’a pas dépassé l’achat d’une paire de chaussettes dans le bac à soldes (les chaussures étant trop lourdes à porter jusqu’à la maison).

    Faites comme moi, prenez plutôt la bonne résolution de remettre un peu de culture dans votre vie pour 2012. Quand je dis « un peu de culture », je ne parle pas de Twitter-Wikipédia-Facebook-Youtube-etc, mais d’une forme de culture plus ancienne, une slow culture, à base d’un mot en voie de disparition : la patience. Les 30 glorieuses, période de prospérité économique, permettaient à la fois l’accélération du temps et son gaspillage au profit de toutes les expérimentations. Le CNDP (Centre national de documentation pédagogique) réédite une partie des documentaires pédagogiques tournés par le cinéaste Eric Rohmer au cours des années 60. Le 16 février 2012, une soirée cinéma-débat du Centre Pompidou a permis de redécouvrir les œuvres consacrées à de grands auteurs de la littérature. A l’époque, l’innovation pédagogique passait par la diffusion de ces films sur une télévision noir et blanc (la pointe de la technologie) soigneusement conservée sous clef, qui glissait sur un meuble en formica à roulettes (la pointe de la modernité). L’interactivité était balbutiante et se pratiquait avec un esprit pionnier ; après une domination sans partage, le cours magistral laissait une infime partie de son pouvoir au multimédia, et il devenait même possible aux écoliers d’exprimer leurs propres idées dans ce que les professeurs appelaient un « débat » (l’horrible invention d’une société trop permissive pour certains !). Eric Rohmer dénonçait déjà (Secret Story n’existait pas) « la paresse intellectuelle, soigneusement entretenue, du public ». A ses films didactiques, destinés au milieu scolaire, il apportait le même soin et la même exigence artistique qu'à ses films cinématographiques. Rohmer sur les pas de Victor Hugo à Jersey cherche les hash tags du passé, essayant de débusquer les incohérences de ses récits, mensonges volontaires ou simples erreurs. Il s’en amuse, quarante ans plus tard, dans les entretiens qu’il consent à donner, vieil homme de près de 90 ans, quelques mois avant son décès. Qu’aurait pu transmettre Eric Rohmer aux étudiants des grandes écoles ? ». A cette question Madame Waysbord, directrice de collection pour le CNDP, répond qu’il leur aurait sans doute conseillé d’avoir « l’ambition de penser » et de « penser à la bonne hauteur », qualité d’autant plus capitale dans un monde submergé par la banalisation des moyens de transmission.

    Article et reportage par Nathalie Piazza & Céline Berthet

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    La parole à Philippe Jamet, directeur de l'École des Mines de Saint-Etienne et président de l'AGERA (Alliance des grandes écoles Rhône-Alpes) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-philippe-jamet-directeur-de-lecole-des-mines-de-saint-etienne-et-president-de-lagera-alliance-des-grandes-ecoles-rhone-alpes/ Thu, 03 May 2012 13:35:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-philippe-jamet-directeur-de-lecole-des-mines-de-saint-etienne-et-president-de-lagera-alliance-des-grandes-ecoles-rhone-alpes/ Pour les écoles de la Conférences des grandes écoles, le développement durable est bien autre chose qu'un effet de mode. Il renvoie pour elles à des valeurs fondatrices. La meilleure manière, pour nos écoles, de contribuer à la mise en œuvre des politiques de développement durable consiste donc à cultiver et à promouvoir ces valeurs. Je voudrais ici insister sur trois aspects fondateurs de l'identité des écoles dont les connexions avec les enjeux du développement durable sont particulièrement riches.

    1) Parmi les établissements d'enseignement supérieur, les écoles se distinguent par l'importance accordée à l'étudiant comme individu et comme élément actif de son éducation. Cette caractéristique est liée, à l'évidence, à la dimension réduite des promotions, qui met en relief la personnalité des étudiants et autorise un face à face avec les pédagogues, créant ainsi une situation d'apprentissage voisine du compagnonnage.

    Bien sûr, les défis du développement durable appellent des réponses collectives de grande ampleur. Mais au final, ce sont des personnes, dans leur responsabilité et dans leur ouverture au changement, qui feront que ces réponses collectives auront une chance de devenir des réalités concrètes. Les causes du retard pris par le développement durable pour s'ancrer dans les réalités sociales, ne sont pas à rechercher dans le défaut de collectif, pas davantage dans le manque de politiques et de normes, mais plus probablement dans le déficit de responsabilisation individuelle et l'absence de perception, par tout un chacun, que le collectif n'est pas une entité abstraite dans laquelle il est possible d'"externaliser" des attentes, mais bien l'appel au plein exercice des responsabilités individuelles.

    Ainsi, parce qu'elles incarnent une pédagogie de la responsabilité, les grandes écoles contribuent à une vision proactive et progressiste du développement durable. 2) Les grandes écoles ont, plus que d'autres, un devoir d'exemplarité institutionnelle. Non pas que toutes, loin de là, soient exemplaires, que ce soit en termes de gouvernance, d'implication sociétale ou de gestion environnementale. Mais l'exigence d'exemplarité y est d'autant plus importante que l’école est un lieu de "pédagogie intégrale". Je veux dire par là que, toujours par effet de taille et de proximité, toute expérience vécue par les étudiants d'une école, à l'intérieur ou à l'extérieur d'une salle de cours (par exemple dans les services administratifs, dans les divers aspects de la vie étudiante, souvent en résidence) est une contribution éducative. Ne sous-estimons pas l'impact des expériences extra-pédagogiques : il est considérable et peut être aussi bien enrichissant que désastreux. Il est impératif que toutes les expériences vécues dans le périmètre de nos écoles par les étudiants soient positives et édifiantes, sous peine d'endommager notre empreinte pédagogique. Ainsi, moins que tout autre établissement d'enseignement supérieur, une école, sous peine d'être rapidement démasquée, ne peut entretenir un écart durable entre les sains principes qu'elle professe (où le développement durable et la responsabilité sociétale figurent, espérons-le, en bonne place) et la réalité de son fonctionnement institutionnel. 3) Enfin les écoles ont les liens particulièrement étroits avec les territoires. Les écoles ne sont pas des institutions universitaires hors-sol : elles sont enracinées. Les raisons de cette intimité avec les territoires sont multiples. Citons en deux. Premièrement, beaucoup d'écoles ont été explicitement créées avec un projet territorial : dynamiser le développement économique, former les cadres nécessaires pour accompagner la croissance industrielle et l'innovation technologique. Ces écoles-là incorporent de longue date, dans leur ADN, des gènes territoriaux. Deuxièmement, les industries des territoires parmi les plus dynamiques aujourd'hui sont souvent des petites et moyennes entreprises ou des entreprises de taille intermédiaire. Pour ces entreprises, les écoles sont des interlocuteurs naturels, en raison de leur proximité de taille et de culture, et parce qu'elles dispensent des formations professionnalisantes que les entreprises identifient facilement avec leurs propres besoins. En quoi cette identité territoriale est-elle un atout pour le développement durable ? Tout simplement parce qu'elle procure des espaces de dialogue dans les champs social et économique, et qu'elle confère aux écoles un rôle légitime dans la réindustrialisation des territoires et les met en mesure d'influer sur la conception d'un nouveau tissu industriel et social plus conforme avec les principes du développement durable. Les écoles ont donc de grandes responsabilités et de grands atouts au regard du développement durable et de l'avenir de notre société. Il est important qu'elles en prennent pleinement conscience et ne passent pas à côté de leur destinée en ne faisant pas du développement durable une cible prioritaire de leur stratégie et en sous-estimant les enrichissements qu'elles peuvent en retirer. Éducation à la responsabilité, exemplarité, interactions avec les territoires, autant de défis enthousiasmants pour nos écoles ! De quoi faire mentir la morosité ambiante.]]>
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    Master d’ingénierie : la CDEFI propose un portage commun par les universités et les écoles d’ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/master-dingenierie-la-cdefi-propose-un-portage-commun-par-les-universites-et-les-ecoles-dingenieurs/ Thu, 03 May 2012 13:35:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/master-dingenierie-la-cdefi-propose-un-portage-commun-par-les-universites-et-les-ecoles-dingenieurs/ Dans un récent communiqué de presse, la CDEFI s'est exprimée sur le master d'ingénierie. La Conférence des directeurs des écoles françaises d’Ingénieurs (...) considère que l’enseignement supérieur et la recherche doivent contribuer à la réindustrialisation de la France. Dans ce cadre, l’ingénierie occupe une place centrale et doit être pensée à l’aune de cet objectif de société. Le succès de cette approche, dans laquelle les écoles d’ingénieurs occupent une place prépondérante et qu’elles entendent consolider, est profondément lié à la capacité de ce secteur à proposer une offre lisible et cohérente – tant sur le plan de la recherche que sur celui de la formation – en direction à la fois des partenaires industriels mais également des étudiants auxquels cette offre s’adresse. (voir CP)

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-14/ Thu, 03 May 2012 13:35:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-14/ La période actuelle nous oblige à revoir toutes nos certitudes. Tandis que la plupart des pays développés sont confrontés à des choix stratégiques concernant leurs ressources énergétiques, en premier lieu leur dépendance au nucléaire ou au pétrole, une vaste proportion de la population mondiale n’a toujours pas accès à la source de vie essentielle, considérée jusqu’à présent comme un dû inépuisable : l’eau.

    L’évolution démographique révèle un accroissement de la durée de l’existence humaine, ce dont on peut se réjouir, mais qui remet en question toute l’organisation de notre société : quels seront les équilibres personnel et financier à venir entre vie professionnelle et temps de la retraite ? L’urbanisation rapide induit des migrations considérables au sein de tous les pays neufs, tandis que certaines régions de notre planète sont menacées de disparition en raison du changement climatique. Enfin les fondements du capitalisme appellent de notre part une vigilance redoublée, si l’on veut éviter que ses dérives spéculatrices ne creusent davantage les disparités sociales. Au sein de la communauté des écoles, nous avons toujours compris le terme « environnement » avec toutes ses composantes : sociales, économiques et humaines. Comment nos décisions peuvent-elles englober ces aspects irrémédiablement liés les uns aux autres si nous voulons atteindre un certain équilibre ? …. Equilibre qui, par définition, sera une respiration provisoire jusqu’à la prochaine mutation.]]>
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    Enquête mobilité des étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-mobilite-des-etudiants/ Thu, 03 May 2012 13:35:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-mobilite-des-etudiants/ La CGE publie son enquête biennale sur la mobilité des étudiants. Dans l’année 2009-2010, 36 367 étudiants étrangers étaient dans les 162 grandes écoles qui ont répondu à l’enquête. 18 956 élèves ont effectué en séjour d’études à l’étranger et 23 716 élèves un stage dans une entreprise établie à l’étranger. (voir document complet)

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    Engagé en environnement depuis près de 20 ans, le Groupe ISA vient d’obtenir la certification ISO 14001 - par F. Chauvin, Resp. pôle Environnement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/engage-en-environnement-depuis-pres-de-20-ans-le-groupe-isa-vient-dobtenir-la-certification-iso-14001-par-f-chauvin-resp-pole-environnement/ Thu, 03 May 2012 13:35:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/engage-en-environnement-depuis-pres-de-20-ans-le-groupe-isa-vient-dobtenir-la-certification-iso-14001-par-f-chauvin-resp-pole-environnement/ Zoom sur cette initiative encore rare dans le monde de l’enseignement supérieur... Une école d'ingénieur dotée d'un pôle Environnement depuis 1992

    Par sa certification ISO 14001, le Groupe ISA est entré dans le cercle très fermé des établissements d’enseignement supérieur certifiés en environnement. Créé en 1963 au cœur de l'Université catholique de Lille, cet établissement d'enseignement supérieur et de recherche (1 200 étudiants, 120 salariés) est habilité par la Commission des titres d'ingénieur. Membre de la CGE, il forme des ingénieurs et des diplômés de masters pour les domaines du vivant (agriculture, agroalimentaire, environnement et paysage).

    Implanté au cœur d’une région fortement urbanisée et artificialisée, au sein d’un territoire au lourd passé industriel, le Groupe ISA s’est positionné très tôt dans le choix de nouveaux modèles de développement intégrant la préservation de l’environnement et les équilibres entre les dimensions économiques et sociales. Depuis 1992 et la création de son pôle Environnement, ses équipes s’y consacrent autour de 3 axes principaux :
    • la recherche centrée sur les thématiques de gestion durable des sols contaminés, d’aménagement du territoire et de ville durable ;
    • la formation (50 diplômés bac+5/an, ingénieurs et titulaires de masters, spécialisés en sciences et techniques de l’environnement ; co-création d’un label Développement durable sanctionnant l’engagement volontaire de certains parcours étudiants) ;
    • l’amélioration des pratiques internes, afin de limiter les impacts environnementaux inhérents aux activités. Par souci de cohérence avec ses programmes de formation et de recherche, et par l’exemple qu’il peut donner, le Groupe ISA souhaite effectivement, par ses propres actions, contribuer à relever les défis environnementaux actuels et futurs.

    Une école d’ingénieur, une entreprise comme une autre, se devant de limiter ses impacts environnementaux

    Partant du postulat que l'ISA est une entreprise comme une autre (mobilisant des ressources et générant des impacts pour fonctionner), qu'elle grandit (triplement des surfaces occupées en 10 ans) et qu'elle a un rôle d'exemplarité à jouer notamment auprès des jeunes générations en formation, la direction a souhaité travailler à la mise en place d'un SME (Système de management environnemental) certifié ISO 14001. L’objectif était de passer d’un ensemble d’actions ponctuelles récurrentes à une organisation dédiée, permettant de prendre en compte de façon systématique l’impact des activités de l’entreprise sur l’environnement, à évaluer cet impact et à le réduire. L’action menée a donc consisté à faire de l’environnement un outil de management, pour l’intégrer de façon volontaire dans la gestion et la stratégie de l’entreprise, à tous les niveaux. Cette certification ISO 14001 est effective depuis juillet 2011, pour l’ensemble des activités du Groupe ISA : formation, recherche et conseil. Elle est aussi venue reconnaître les travaux entrepris depuis 2008 par les différentes équipes, et qui ont systématiquement associé des contributions étudiantes.]]>
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    Challenge du monde des Grandes Écoles et Universités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/challenge-du-monde-des-grandes-ecoles-et-universites/ Tue, 22 May 2012 13:32:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/challenge-du-monde-des-grandes-ecoles-et-universites/ Le Challenge du monde des Grandes Écoles et Universités s'est tenu le samedi 29 mai dernier au stade Charléty (Paris 13ème) autour de 3 500 étudiants et jeunes diplômés d’écoles de commerce, d’écoles d’ingénieurs et d’universités françaises et européennes. Ce Challenge, qui fêtait alors sa deuxième édition avec comme parrain exceptionnel Stéphane Diagana, est un rendez-vous qui s’organise autour de 3 axes:

    • Compétition sportive alliant athlétisme et football
    • Challenges, ateliers et animations pour les supporters
    • Forum des métiers des entreprises partenaires

    « Le Forum des métiers est conçu avant tout comme un lieu d'échanges : se renseigner sur les métiers, découvrir les évolutions de carrière possibles, sonder la culture d'entreprise et l'environnement de travail propre à chaque entreprise...». Pour les entreprises, c’est une occasion unique de rencontrer et d’échanger avec les étudiants dans un contexte festif et sportif et de montrer une image « positive et authentique ». Elles recherchent ainsi une communication décalée et ludique propice à l’échange non seulement en faisant découvrir leurs métiers aux étudiants mais également en faisant participer des collaborateurs à la compétition. Le site du Challenge du monde et Université saison 2

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    Circulaire Guéant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/circulaire-gueant/ Fri, 22 Jun 2012 13:34:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/circulaire-gueant/ La Conférence des présidents d'université (CPU), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’Ingénieurs (CDEFI) et la CGE ont émis deux communiqués de presse conjoints sur Projet de circulaire complémentaire sur l’accès au marché du travail des étudiants étrangers : le 5 janvier et le 11 janvier.

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    Musique Prim : à la découverte des oeuvres musicales... Le site Musique Prim, véritable outil pédagogique à destination des enseignants du primaire, est désormais en ligne ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/musique-prim-a-la-decouverte-des-oeuvres-musicales-le-site-musique-prim-veritable-outil-pedagogique-a-destination-des-enseignants-du-primaire-est-desormais-en-ligne/ Tue, 22 May 2012 13:35:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/musique-prim-a-la-decouverte-des-oeuvres-musicales-le-site-musique-prim-veritable-outil-pedagogique-a-destination-des-enseignants-du-primaire-est-desormais-en-ligne/ Ce site met à disposition des œuvres musicales accompagnées de fiches pédagogiques, le tout, via un accès personnel sécurisé. Il propose également, sur chaque fiche pédagogique, un accès aux offres légales de musique en ligne disponibles en France.

    Réalisé conjointement par l'association Tous Pour La Musique (TPLM) avec le ministère de l'Education nationale, ce site permettra ainsi aux élèves de se construire une culture commune par l'écoute musicale et la possibilité de télécharger légalement pour les enfants concernés, 90 œuvres musicales : 70 œuvres allant du Moyen-Age à nos jours et 20 chansons. (voir CP et DP)]]>
    20901 0 0 0
    SILLAGES.info : Ressources numériques pour l’ouverture sociale et internationale de l’accès aux grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sillages-info-ressources-numeriques-pour-louverture-sociale-et-internationale-de-lacces-aux-grandes-ecoles/ Tue, 22 May 2012 13:35:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sillages-info-ressources-numeriques-pour-louverture-sociale-et-internationale-de-lacces-aux-grandes-ecoles/ Lancée en octobre 2011, l’association loi 1901 SILLAGES.info rassemble aujourd’hui la Conférence des grandes écoles, l'Ecole normale supérieure, l'Ecole polytechnique ParisTech, l'EDHEC, ePrep, l'ESSEC et UNISCIEL. Cette association, ouverte, vise à favoriser l’ouverture sociale et internationale de l’accès aux grandes écoles des trois filières (économiques, littéraires et scientifiques) par la production et la mise à disposition libre et gratuite de ressources numériques adaptées de niveau L0, L1 et L2. La rencontre SILLAGES 2012 se tiendra le 25 octobre prochain à l’Ecole normale supérieure, à Paris, sur le thème "Ressources éducatives libres : quel accompagnement pour l'ouverture sociale et internationale de l'accès aux grandes écoles ?”. Un appel à contributions pour les prix SILLAGES qui seront remis à cette occasion aux auteurs est lancé jusqu’au 20 septembre 2012. Toutes les informations sont données sur le site.

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    20904 0 0 0
    Indicateurs de résultats des lycées : la notion de "valeur ajoutée" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/indicateurs-de-resultats-des-lycees-la-notion-de-valeur-ajoutee/ Tue, 22 May 2012 13:35:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/indicateurs-de-resultats-des-lycees-la-notion-de-valeur-ajoutee/ Les indicateurs de résultats des lycées 2011 sont consultables en ligne depuis courant avril 2012. Concernant à la fois les lycées d'enseignement général et technologique et les lycées professionnels, publics et privés sous contrat, ces indicateurs, au nombre de 3, évaluent :

    • le taux de réussite au baccalauréat,
    • le taux d’accès de seconde et de première au baccalauréat (sans toutefois tenir compte du nombre d’années nécessaires),
    • la proportion de bacheliers parmi les sortants.

    La rénovation de la voie professionnelle ayant pris fin en 2011, les indicateurs relatifs à cette session du baccalauréat sont unifiés entre les lycées généraux et technologiques et les lycées professionnels. Ainsi, le taux d’accès de la seconde au baccalauréat a été généralisé.

    Outre le fait de permettre au service national d'éducation de rendre des comptes,  ces indicateurs offrent des éléments de réflexion quantifiés et qualifiés aux responsables et aux enseignants des lycées nécessaires à l'amélioriation de l'efficacité de leurs actions.

    En effet, plus que le taux de réussite au baccalauréat, dont on sait à l'avance que dans certains lycées il est particulièrement élevé, c'est la valeur ajoutée d'un lycée qui revet un intérêt particulier. Cette notion de valeur ajoutée est appliquée à 2 indicateurs. Elle caractérise d'une part la différence entre le taux attendu d'accès au niveau supérieur et/ou au baccalauréat pour les élèves en tenant compte de la population accueillie (âge, origine sociale et sexe des élèves), et le taux réellement mesuré à la session 2011 ; d'autre part, elle caractérise la différence entre le taux de réussite attendu au baccalauréat et le taux réel mesuré lors de la session 2011.

    Bien sur, une partie des facteurs de réussite incombe à l'élève lui-même ; cependant, une autre partie est liée à "la structure de l'établissement que fréquente l'élève en terme de population accueillie". "Pour juger de l’efficacité d’un lycée, il faut donc comparer la réussite de chacun de ses élèves à celle des élèves comparables scolarisés dans des lycées comparables, en termes d’âge, d’origine sociale, de sexe et de niveau scolaire à l’entrée au lycée."

    La notion de valeur ajoutée (écart entre taux constaté et taux attendu), tout en étant relative, est l'indice de l'efficacité relative d'un établissement par rapport à l'efficacité moyenne des lycées. Positive, elle laisse à penser que les élèves accueillis dans cet établissement ont reçu plus que ce qu'ils auraient reçu dans un établissment situé dans la moyenne. A contrario, négative, la supposition inverse prévaut.

    Les indicateurs de résultats des lycées, parfois dénommés à tort "palmarès" n'ont par conséquent rien de commun avec un simple classement par taux de réussite au baccalauréat. Leur lecture et décryptage requièrent l'étude et la compréhension de la notion de valeur ajoutée. "Seule l'analyse combinée de l’ensemble de ces indicateurs est à même de donner une image de la réalité complexe que constituent les résultats d'un établissement" et sa capacité à accompagner les élèves vers l'enseignement supérieur.

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    20921 0 0 0
    LE PACTE MONDIAL : lancé en 2000 par le secrétaire général de l’ONU... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-pacte-mondial-lance-en-2000-par-le-secretaire-general-de-lonu/ Tue, 22 May 2012 13:35:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-pacte-mondial-lance-en-2000-par-le-secretaire-general-de-lonu/ Le Global Compact (Pacte Mondial en français) est né à la fois d’un constat, d’un regret et d’un espoir :

    - le constat que la mondialisation, en cours alors depuis quelques années, conduisait à un affaiblissement du pouvoir des états-nations et à l’ouverture d’espaces de liberté sans précédent pour les acteurs économiques ; - le regret que la naissance d’un état-monde, donc indispensable régulateur planétaire et arbitre, n’était pas politiquement envisageable ; - l’espoir que les acteurs économiques, dont c’est évidemment l’intérêt, s’engageraient volontairement dans un processus conduisant à une régulation de la mondialisation, en adhérant au Pacte Mondial.

    Le Pacte Mondial est la possibilité offerte à tout chef d’entreprise, quelle qu’en soit la taille, de s’engager volontairement, par une lettre adressée au secrétaire général, à :

    • respecter 10 principes universels, contenus dans la charte de l’ONU concernant les droits humains, les conditions de travail, le respect de l’environnement et la lutte contre la corruption (ce qu’il faisait déjà le plus souvent, heureusement) ;
    • le prouver chaque année en déposant sur le site du mouvement des exemples de bonnes pratiques (coP, communications sur le progrès) qui décrivent les progrès réalisés dans son entreprise sur les 4 thèmes ;
    • le prouver dans des communications détaillant les progrès réalisés et donnant des chiffres, qui sont autant d’indicateurs mesurant ceux obtenus ou ceux attendus.

    Après 12 ans d’existence, le Pacte Mondial rassemble plus de 7.000 entreprises dans 140 pays, dont plus de 700 en France. Chaque année sont donc déposés sur les sites respectivement 700 et 7.000 exemples de progrès pour les 4 thèmes, à la disposition de tous les autres adhérents. Le Pacte Mondial est donc devenu une immense bibliothèque d’exemples concrets de progrès accessibles dans la langue nationale et/ou en anglais ; elle croît de 10 % annuellement.

    On comprend donc que nous ne parlons pas d’une norme, puisque le progrès est mesuré par rapport à soi-même l’année précédente. Le Pacte Mondial :
    • oblige ses adhérents, même les meilleurs, à toujours s’améliorer,
    • permet à chacun, dans chaque pays, de faire des progrès puisqu’il est son propre benchmark, que ce soit dans le respect de l’environnement ou des conditions de travail, que ce soit en Scandinavie ou dans un pays équatorial.

    Le Pacte Mondial est ouvert aux autres membres de la société civile : syndicats, ONGs, écoles et universités. A côté des 7.000 entreprises dans le monde, il y a 2.000 acteurs de la société civile qui sont membres du Pacte Mondial dont 100 en France. Ils ne sont, à ce jour, pas tenus de communiquer leur progrès.

    L’association française du Pacte Mondial rejoint en mai 2012 les locaux de la Conférence des Grandes Ecoles et s’en réjouit. Elle espère que cela permettra d’approfondir le début de collaboration amorcé ; il y a beaucoup à attendre pour le développement durable d’un dialogue régulier entre entrepreneurs et écoles où l’on enseigne aujourd’hui ce que les dirigeants d’entreprises n’y ont pas appris hier. Un objectif important du Plan à 3 ans qui vient d’être adopté par l’assemblée générale de mars 2012 est la mise en place dans les régions de partenariats entre entreprises et une école, pour le bénéfice des deux. Les premiers volontaires seront les bienvenus !

    Conrad Eckenschwiller Représentant Permanent du Global Compact en France

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    20923 0 0 0
    Entretien avec Ellen MacArthur - L'économie circulaire au service du développement durable - et une sélection d'actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-ellen-macarthur-leconomie-circulaire-au-service-du-developpement-durable-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 30 May 2012 13:35:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-ellen-macarthur-leconomie-circulaire-au-service-du-developpement-durable-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Ellen MacArthur s’est trouvée projetée à la une de l'actualité en 2001, s’octroyant la seconde place du prestigieux Vendée Globe (tour du monde en solitaire sans escales) à l'âge de 24 ans. Enchaînant les exploits suite à ce fait d’armes fondateur ayant fait d’elle une icône sportive et médiatique, elle a notamment battu le record du tour du monde en solitaire en 2005.

    Ellen a raccroché son ciré en 2010, afin de créer sa propre Fondation, une organisation indépendante ayant pour objectif d’inciter le jeune public et les entreprises à re-penser, concevoir et enfin construire un avenir positif à travers la vision de l'économie circulaire.

    CGE : Votre fondation s’appuie sur l’économie circulaire pour repenser notre futur dans un monde aux ressources finies, pouvez-vous nous expliquer en quelques lignes ce qu’est l’économie circulaire ?

    E.M. : C’est un concept qui prend tout son sens dans un contexte de fin des ressources et de l’énergie bon marché, ce qui a jusqu’ici soutenu la croissance économique. On voit bien que la volatilité des prix et la tendance haussière à long terme identifiée par les analystes modifient profondément la donne... En quelques mots, une économie circulaire est un modèle qui substitue le concept de “fin de vie” par celui de “réparation” ou de “compensation” ; il tend vers l’utilisation d’énergies renouvelables, cherche à éliminer les produits chimiques toxiques en favorisant une conception plus élaborée des produits, des matériaux, des systèmes, et plus généralement innove en matière de business models - notamment par le biais d’une économie de la fonctionnalité. Ce système cherche à éliminer la notion même de déchet, à optimiser les flux de matériaux : les produits techniques sont conçus dans la perspective de réintégrer un cycle à travers le démontage et le réemploi. De l’autre côté on trouve les matériaux biologiques, qui sont au pire non toxiques et au mieux bénéfiques et peuvent retourner à la biosphère sans dommage, soit directement soit après une succession (ou cascade) d’utilisations diverses. Cette présentation est un peu schématique, mais les fondamentaux sont là ! CGE : De nombreuses voix s’élèvent depuis quelques années pour dire que les crises économiques que nos pays dits développés traversent, correspondent à une crise des valeurs. Pouvez-vous nous dire quelles valeurs sont les vôtres et en quoi elles se retrouvent dans l’économie circulaire ? E.M. : Je suis personnellement pragmatique et j’aurais tendance à chercher des solutions plutôt qu'à m’apesantir sur les causes des blocages. Mais il nous semble, à la Fondation, que le système linéaire hérité de la révolution industrielle n’est plus adapté à la réalité dans laquelle il opère, d’où notre volonté de proposer un modèle capable de fonctionner à long terme. Ce qui s’impose est un changement de logiciel et cela implique un recours à la créativité, à la détermination et à la conviction qu’une grande transformation est possible. Ce qui, soit dit en passant, sont des valeurs grâce auxquelles j’ai toujours avancé. Une transition vers l’économie circulaire suppose beaucoup d’innovation - tant au niveau des matériaux, du design ou encore des business models - et une vraie volonté de changer les choses ; pour cela, il est impératif d’offrir des perspectives positives, de faire comprendre aux jeunes générations que leur potentiel doit être mis à contribution. Soit l’inverse de ce que les messages réductionnistes et culpabilisants traditionnels ont fait depuis de nombreuses années... CGE : Votre fondation a-t-elle établi un dialogue avec le secteur de la finance ? Si oui, pouvez-vous nous dire de quelle façon il reçoit votre discours ? Si non, que comptez-vous faire ? E.M. : Pour être franche, c’est une question que nous commençons tout juste à aborder. La Fondation n’a pas encore deux ans d’existence et nous tâchons d’avoir une approche graduelle et informée. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons dans notre conseil d’experts indépendants un représentant du secteur bancaire, par ailleurs impliqué dans l’éducation supérieure puisqu’il est un des acteurs du programme de développement durable de l’Université de Cambridge. Les questions financières sont naturellement cruciales et nous avons l’intention d’établir des contacts avec cet univers ; nous sommes dans une démarche systémique, cela n’aurait aucun sens de faire l’impasse sur un pan si important de l’économie. CGE : L’éducation est la priorité de votre Fondation, quel rôle doit, selon vous, jouer l’enseignement supérieur vis-à-vis de l’économie circulaire ? Que propose votre Fondation pour accompagner les établissements d’enseignement supérieur dans ce cadre ? E.M. : Je pense qu’il s’agit d’un double rôle : tout autant que de parler de compétences spécifiques et de programmes concrets, l’éducation supérieure doit ouvrir aux nouveaux paradigmes, à cette nouvelle façon de penser l’économie qu’impose le modèle circulaire. Cela peut sembler évident, mais se défaire des réflexes conventionnels et des modes de fonctionnement qui ont prévalu depuis le XIXe siècle n’est pas si simple. Quant à l’enseignement lui-même, il doit évoluer tant sur le fond que sur la forme : l’éducation supérieure est un facteur clé, car elle a une certaine latitude tout en étant stratégiquement placée, puisqu’elle forme des acteurs qui seront en place dans un avenir très proche. C’est la dernière étape avant l’entrée dans le monde professionnel et si l’on souhaite avoir un impact rapide, il est impératif de collaborer avec les grandes écoles et les universités. Ce que nous proposons, ce sont des ressources pédagogiques en accès libre (vidéos d’experts, études de cas etc...) dans un premier temps. Nous développons par ailleurs un réseau international d’institutions d’éducation supérieure pour échanger sur ce thème de l’économie circulaire, concevoir des programmes, faire avancer la recherche. Un très grand nombre de disciplines sont concernées - de la chimie à la logistique en passant par le design - et la collaboration entre secteurs est fondamentale. Enfin, le rapport économique que nous avons publié avec l’appui du cabinet McKinsey constitue une précieuse mine de sujets à explorer pour le monde de l’enseignement supérieur, et plusieurs écoles s’en inspirent déjà pour façonner leurs programmes... Je terminerai en indiquant que la Fondation a lancé, avec l'Université de Bradford, le premier post-graduate certificate en économie circulaire, qui a débuté en septembre dernier.

    Propos recueillis par Gérald Majou de La Debutrie Chargé de mission développement durable

    Actualités DD dans les écoles

    Le jeudi 5 avril se sont déroulés à l’ESC Toulouse les assises nationales étudiantes du développement durable. Portés par les étudiants du Bureau Du Développement Durable (B3D) de l’ESC Toulouse, soutenue par le REFEDD et avec pour partenaire le groupe LaPoste et GRDF, cette sixième édition a permis de mettre à l’honneur l’innovation au service du développement durable notamment par l’organisation de concours récompensant des projets étudiants. Pour en savoir plus

    La série Les énergivOres est un moyen idéal pour aborder avec les élèves les problématiques d'énergie et de développement durable. Ces 20 programmes courts animés d'1’30’’ traitent sur le mode de l'humour la façon dont nous consommons l'énergie. Ils sont produits par le CRDP de Franche-Comté, avec le soutien de l'Ademe, de la Région Franche-Comté et de l'Union européenne, dans le cadre du programme Pactes Energie.Les énergivOres sont sur internet et sur Facebook Le CNAM a initié une série de conférences nommées les Jeudis de l’environnement, jeudi 10 mai de 18h30 à 20h amphi Abbé-Grégoire, 292 rue Saint-Martin, Paris IIIe, le thème sera : Ville compacte - Ville durable. Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Pour en savoir plus IÉSEG Network et la Fondation IMMOCHAN initiateurs du Prix Créenso (Concours visant à récompenser les créateurs d’une entreprise sociale), ont amené l'ensemble de la communauté IéSEG à se mobiliser autour de ce Prix et de son fondement : développer un réseau solidaire de mécénat de compétences. Pour en savoir plus
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    Christian Brodhag, directeur de recherche à l’EM Saint-Étienne, délégué au développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/christian-brodhag-directeur-de-recherche-a-lem-saint-etienne-delegue-au-developpement-durable/ Wed, 30 May 2012 13:35:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/christian-brodhag-directeur-de-recherche-a-lem-saint-etienne-delegue-au-developpement-durable/ Ingénieur civil des mines et docteur ès sciences, il a été délégué interministériel au développement durable du gouvernement français (2004-2008). Il est membre du groupe de travail commun CGE/CPU sur le label Développement durable pour les établissements d’enseignement supérieur.

    Il a présidé la commission de normalisation AFNOR sur la responsabilité sociétale et le développement durable de 2001 à 2004 et a représenté le gouvernement français dans la négociation ISO 26000 de 2005 à 2009, dans laquelle il présidait le réseau francophone de l’ISO 26000. Il préside l’Institut français de la performance énergétique du bâtiment (IFPEB), et le Pôle national écoconception qui accompagne les PME dans leur démarche d’écoconception. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont un Dictionnaire du développement durable (Éditions de l’AFNOR pour la France, Éditions Multimonde pour le Québec, 2004). CGE : Vous êtes particulièrement engagé dans les problématiques du développement durable depuis le début de votre carrière. Vous avez notamment créé « Médiaterre », le premier site d’information mondial sur le développement durable. Sommes-nous aujourd’hui suffisamment informés pour comprendre, nous approprier et traiter ces enjeux ? Nos décideurs y sont-ils suffisamment sensibilisés ? C.B. : Les deux sites www.agora21.org et www.mediaterre.org ont été créés (respectivement en 1998 et 2002) à l’initiative de l’Ecole des mines de Saint-Etienne dans le cadre de la francophonie. L’objectif était de permettre l’accès à la littérature et aux activités liées au développement durable en langue française, alors que seule la langue anglaise était présente sur la toile. La diversité linguistique, comme la diversité culturelle, doit contribuer à une meilleure appropriation par tous des enjeux du développement durable. La nouvelle version d’Agora 21 vise à utiliser la dynamique des réseaux sociaux pour construire de véritables réseaux d’innovation incluant les décideurs de tous les niveaux. Une version européenne multilingue est en cours de déploiement au niveau européen sur le thème de la construction durable : www.construction21.eu. Le défaut de compréhension des décideurs est malheureusement criant. Le problème est complexe. Il y a d’abord le manque de conscience de l’ampleur et de la gravité des problèmes environnementaux, ou bien ils sont occultés car ils apparaissent comme une question politique ou idéologique ou de l’ordre de la sphère des convictions personnelles. Si la conscience existe, ce qui manque alors c’est la traduction de ces problématiques dans la décision. Le manque de passage à l’acte est aussi dû à la complexité du concept de développement durable et au fait qu’il bouleverse les organisations et le processus de décision. Il donne une place au long terme, à des relations complexes avec des parties prenantes dans des postures coopératives, à des approches systémiques et intégrées. Tout cela remet en cause les savoirs spécialisés et les organisations segmentées. CGE : La recherche, la connaissance scientifique et les perspectives du développement durable sont parfois mal comprises par l’opinion publique. Le plus souvent par manque d’information, de transparence, ou par peur des influences industrielles que peuvent camoufler les intérêts de certaines parties prenantes. Comment favoriser le climat de confiance nécessaire au progrès et à l’assimilation par tous de ces nouvelles données capitales pour notre avenir ? C.B. : Je pense qu’il y a vraiment deux problèmes distincts : celui, politique, des intérêts contradictoires et celui, cognitif, des connaissances. Il est évident que le changement profond, qui est nécessaire, notamment la mutation écologique des pays industrialisés, implique une destruction créatrice, pour reprendre l’expression de Schumpeter. Des activités devront disparaître et d’autres naître, mais toutes les composantes de l’économie devront changer. Les rapports de forces sont inégaux et les activités anciennes condamnées utilisent leurs rentes de situation pour retarder l’inéluctable, notamment sur le plan de l’information. Les activités nouvelles sont fragiles. Les pays émergents qui ont moins d’activités à détruire semblent se mobiliser plus facilement sur l’économie et les technologies vertes : la Corée du Sud, par exemple, où 80 % du plan de relance a été mis sur l’économie verte ou la Chine, qui a massivement investi sur le photovoltaïque. Il faut donc sortir les questions de l’information et des connaissances de leur instrumentalisation par les intérêts. Cela relève d’une certaine éthique des parties prenantes, d’une « redevabilité » (accountability) et de la transparence de tous ceux qui produisent et diffusent des connaissances : communauté scientifique, institutions académiques, enseignants, médias… C’est-à-dire de la façon dont ils exercent leur responsabilité sociétale. CGE : Quel est l’état des lieux du développement durable en France comparativement à nos voisins européens ou à d’autres continents ? C.B. : Il faut distinguer les performances environnementales, économiques et sociales et la maîtrise des processus politiques. Au vu de certains indicateurs, la France n’a pas à rougir vis-à-vis d’autres pays, européens notamment. Mais il reste des retards : la mutation de la pêche, de l’agriculture par exemple ou les énergies renouvelables. Le Grenelle de l’environnement qui a fait progresser objectivement la France sur certaines questions a fait régresser les approches intégrées du développement durable au profit du seul environnement et de la contrainte réglementaire. De plus, conçu comme un processus franco-français, il a fait perdre le contact avec les expériences étrangères et avec les réseaux internationaux qui structurent les évolutions des secteurs de l’économie verte. Aujourd’hui le débat préparatoire à la conférence de Rio sur l’économie verte qui agite la plupart des pays est absent de la campagne électorale. CGE : Quels sont les principaux vecteurs ou moyens qui rendront notre civilisation durable ? Sommes-nous assez mûrs pour trouver les solutions pour combler notre déficit vis-à-vis de la nature et plus généralement de notre planète ? C.B. : Il faut en faire une priorité absolue à tous les niveaux. Ce n’est pas une seule question globale qui relèverait uniquement des institutions internationales, même si le sommet Rio + 20 sera déterminant, ou une question individuelle, qui débouche rapidement sur des injonctions qui peuvent apparaître comme dérisoires, comme « fermer le robinet en se lavant les dents ». En fait il est nécessaire de décliner le développement durable à chaque niveau, dans chaque organisation publique ou privée, en s’attaquant aux questions les plus pertinentes et les plus importantes. L’outil le plus adapté pour cela est l’ISO 26000 : des lignes directrices pour la responsabilité sociétale des organisations conçue comme la contribution des organisations au développement durable. La responsabilité individuelle vis-à-vis du développement durable serait alors pour chacun de mobiliser son influence comme citoyen, consommateur ou employé pour fait évoluer les acteurs publics, les producteurs ou les entreprises. Bien entendu les décideurs ont une plus grande responsabilité dans ce changement. C’est le rôle de l’enseignement supérieur que de permettre à ceux qu’il forme d’assumer ces responsabilités et à piloter ce changement. Le référentiel Développement durable élaboré conjointement par la CGE (Conférence des grandes écoles) et la CPU (Conférence des présidents d’université) est un bon outil pour appuyer cette mutation. Il est envisagé dans ce cadre, et en accord avec la loi Grenelle, de créer un label Développement durable pour les établissements d’enseignement supérieur, de façon à valoriser leur engagement. Ce travail est conçu dans une perspective internationale.

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    Mise en place des démarches RSE au sein des organisations... Par Pierre Baret (ESC La Rochelle) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mise-en-place-des-demarches-rse-au-sein-des-organisations-par-pierre-baret-esc-la-rochelle/ Wed, 30 May 2012 13:35:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mise-en-place-des-demarches-rse-au-sein-des-organisations-par-pierre-baret-esc-la-rochelle/ COMMENT METTRE EN PLACE DES DÉMARCHES RESPONSABLES AUX PLANS SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL AU SEIN DES ORGANISATIONS ?

    Toutes les organisations, publiques ou privées, sont aujourd’hui confrontées à la question de leur responsabilité quant aux enjeux du développement durable. Leurs parties prenantes, de mieux en mieux informées, ne se satisfont plus de simples discours. L’épée de Damoclès que constitue désormais l’accusation de greenwashing implique d’agir réellement. Mais comment mettre en œuvre de manière efficace des démarches responsables ? Nos travaux de recherche nous ont conduits à étudier un grand nombre d’organisations, de toute nature et de toute taille, de la multinationale à la PME de 20 salariés. Cela nous a permis de faire émerger quatre étapes récurrentes que nous considérons comme indispensables à la réussite de la mise en oeuvre d’une politique de développement durable (DD) au sein des organisations. 1. Impliquer la direction générale Le point de départ consiste à impliquer la direction générale. Si la démarche DD n’est pas clairement soutenue et constamment affirmée comme une priorité par la direction, l’organisation ne connaîtra pas d’évolution significative. Le DD restera éternellement la cinquième roue du carrosse. Impliquer la direction générale, ce n’est pas que faire un discours moralisateur sur les enjeux du DD. Certes, cela ne nuit pas. Mais soyons réalistes : le nerf de la guerre reste économique. Pour mobiliser durablement la direction, il faut la convaincre de l’intérêt économique d’une stratégie responsable. Depuis quelques années, la multiplicité des travaux de recherche fait ressortir deux grands types d’arguments économiques : la réduction des coûts et l’augmentation des revenus. Les démarches responsables permettent de réduire les coûts de l’organisation de différentes manières :
    • en permettant une meilleure gestion des risques (pour la réputation, sociaux, environnementaux, etc.) et une anticipation des évolutions réglementaires (avec des coûts de mise aux normes parfois prohibitifs) ;
    • en optimisant les coûts d’énergie, de matériels et de services (dans la mesure où une pollution est aussi un gaspillage : sur-chauffage, éclairage oublié, etc.) ;
    • en facilitant l’accès aux financements : avec le développement de l’ISR–Investissement socialement responsable-, les Principes Equateur qui contraignent les opérations de financement de projet, etc.,
    • en attirant, mobilisant et fidélisant les personnels : la bonne image de l’entreprise, la qualité de vie au travail – crèches, espaces de loisirs, etc. - peuvent s’avérer moins coûteuses et plus efficaces qu’un effort sur les salaires.

    Les démarches responsables permettent également d’augmenter les revenus de l’organisation en offrant la possibilité :

    • d’accéder à des marchés ayant des exigences sociales et environnementales (appels d’offre publics contenant des volets sociaux, exigence de sous-traitants certifiés ISO 14 001, etc.) ;
    • de différencier ses produits (réalisés à partir de matériel recyclés, avec des personnels en difficultés, etc.) ;
    • d’élaborer et vendre des technologies innovantes de maîtrise de la pollution.

    2. Définir des axes prioritaires

    Convaincre la direction générale des retours sur investissements d’une politique responsable, qui prend en compte les attentes des parties prenantes, est une condition nécessaire mais non suffisante. Comme le rappelle l’adage populaire « à vouloir faire plaisir à tout le monde, on ne fait plaisir à personne ». Or les attentes des parties prenantes sont souvent contradictoires. L’organisation qui veut agir doit faire des choix, hiérarchiser ses priorités. Nos études empiriques et nos recherches-actions nous ont montré la pertinence de la méthodologie du SD 21 000, logique reprise dans l’ISO 26 000 notamment. Il s’agit de constituer une équipe projet. Elle va, dans un premier temps, coter les enjeux DD selon leur importance pour l’organisation. Puis, coter ces mêmes enjeux en fonction du niveau de performance estimé atteint par l’organisation. Les résultats sont consolidés dans une grille de risque qui permet de déterminer des priorités (les enjeux considérés comme importants, mais pour lesquels le niveau de performance atteint est faible). Afin de valider cette hiérarchisation, il est intéressant, dans un second temps d’identifier et de coter les catégories de parties prenantes. Ainsi, si l’équipe projet estime l’entreprise performante sur un enjeu, mais qu’il apparaît qu’aucune modalité de dialogue n’est instauré avec les parties prenantes porteuses de cet enjeu, il convient de ré-évaluer le niveau de performance effectivement atteint. L’avantage de ce système est d’être relativement simple et efficace pour hiérarchiser des priorités (si toute une série de préconisations sont prise en compte). Néanmoins, il reflète la subjectivité inhérente à l’équipe projet et nécessite un accompagnement poussé (pour élaborer les inévitables plans correctifs et formaliser un bouclage avec les parties prenantes). 3. Mettre en œuvre la démarche responsable Une fois les priorités définies et tant que la direction générale exerce une pression, les actions en faveur des enjeux DD se déploient. Mais la pression ne peut être exercée de manière continue. Le risque est, alors, une démobilisation des personnels jusqu’au prochain coup de semonce de la direction. Pour éviter ce phénomène de mobilisation sinusoïdale, il faut aider les acteurs de l’organisation à s’approprier réellement les enjeux DD de façon à ce que les actions responsables soit déployées non du fait de la pression hiérarchique, mais parce qu’elles correspondent aux valeurs des acteurs. Sur le terrain, nous avons pu vérifier la pertinence de certains dispositifs d’apprentissage qui s’inspirent des théories de l’apprentissage organisationnel. Par ailleurs, de multiples enquêtes nous ont permis de mettre en évidence qu’il convient de les déployer dans un ordre précis. Une fois que le chef de projet est légitimé par la direction et que la hiérarchisation des enjeux DD permet de formaliser une démarche responsable cohérente, il convient de déployer des formations adaptées aux différentes catégories de personnels. Il faut, ensuite, s’assurer de la gestion des connaissances qui doivent se diffuser à partir de l’équipe projet. Puis il faut valoriser les initiatives des acteurs afin de favoriser l’émergence des valeurs DD. L’étape suivante consiste à intégrer la gestion des risques sociaux et environnementaux dans la culture d’entreprise. Enfin, l’approche DD doit être totalement intégrée à la politique de ressources humaines (système de rémunération, processus de recrutement, etc.). L’expérience nous montre que les premières étapes sont relativement aisées à franchir si la direction est impliquée et que la stratégie DD est claire. Mais dans tous les cas, l’intégration des enjeux DD à la culture d’entreprise et à la politique de RH reste un processus long et complexe. Seules quelques entreprises, et seulement depuis deux ou trois ans, ont réellement atteint ce stade. 4. Evaluer et piloter la démarche responsable Cette dernière étape reste très délicate. Elle n’est pas stricto sensu indispensable à la mise en œuvre de démarches responsables. Mais elle s’avère utile pour piloter sur le long terme la politique DD et l’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. Engager une organisation dans une démarche responsable vise à améliorer sa performance globale (qui peut être définie comme l’agrégation des contributions de l’entreprise auprès de l’ensemble de ses parties prenantes) et non simplement financière (où l’on ne s’intéresse qu’à la partie prenante "financeurs"). Le problème est l’évaluation de cette performance globale qui implique d’estimer les gains et les coûts privés perçus et supportés par l’organisation, mais aussi, et simultanément, les gains et les coûts sociaux et environnementaux dont bénéficie ou pâtit la société (ce que les économistes qualifient d’effets externes ou externalités). Nos recherches nous ont conduit à dégager une solution possible, qui consiste à coupler les méthodes gestionnaires et économiques. Les méthodes gestionnaires permettent d’évaluer les coûts privés de l’organisation (soit en adaptant la comptabilité générale, soit en appliquant une comptabilité analytique avec des cadres comptables dédiés, soit via le coût complet environnemental, en raisonnant en termes d’analyse du cycle de vie). Les méthodes économiques permettent d’évaluer l’autre pan : les coûts sociaux. On mobilise alors différentes méthodes d’internalisation des externalités : marchés de substitution (dépenses de protection, prix hédonistes, coûts de déplacement, etc.) ; méthodes d’évaluation contingente ; méthodes doses-réponses ; méthodes tutélaires. Bien évidemment, ces méthodes sont lourdes et complexes à déployer et nécessitent un accompagnement expert de l’organisation. En outre, il est vain d’espérer obtenir un chiffre précis et indiscutable. Néanmoins, le couplage des solutions comptables et économiques permet d’apporter des éléments d’information uniques qui améliorent clairement le processus de décision.

    Pierre Baret Professeur-Associé Directeur Scientifique de l’IRSI (Institut pour la Responsabilité Sociale et l’Innovation) Groupe Sup de Co La Rochelle

    MAI 2012 : Les Rendez Vous du Développement Durable (R2D2) à l'ESC La Rochelle

    Chaque année, durant la deuxième quinzaine du moi de mai, la commission développement durable et une école membre de la CGE co-organisent les Rendez Vous du Développement Durable plus communément appelés R2D2. Ces rendez-vous sont l’occasion pour les référents développement durable des écoles de la CGE d’échanger sur leurs pratiques, leurs vécus respectifs et de monter en compétence grâce aux ateliers proposés par les organisateurs, convivialité et émulation sont les mots d’ordre ! Cette année la quatrième édition des ces rendez vous aura lieu dans l’enceinte de l’ESC la Rochelle les 24 et 25 mai prochain. Mais Revenons un peu sur la procédure qui a fait de l’ESC La Rochelle l’établissement d’accueil co-organisateur de cet évènement en 2012. Tous les établissements de la CGE peuvent candidater à l’organisation de cet évènement, il leur suffit de répondre à l’appel à candidature envoyé en fin d’année par la CGE. Les candidatures sont ensuite examinées par le comité de pilotage de la commission développement durable de la CGE qui propose un avis au Bureau de la CGE. Ce dernier décide de la candidature qui sera finalement retenue.

    Quelles seront les particularités de l’édition 2012 des R2D2 à La Rochelle ? 1 - Les thèmes des ateliers de ces deux jours auront été choisis par les futurs participants de ces journées (vote). 2 - Campus Responsable propose le 23 mai (veille des R2D2), dans les locaux de l’ESC La Rochelle, une formation gratuite au Plan Vert pour les référents développement durable des écoles membres de la CGE. 3 – Les R2D2 de part les thèmes choisis et la volonté des organisateurs s’ouvrent encore plus aux parties prenantes des écoles et notamment aux universités, aux collectivités locales et aux entreprises. Ne tardez pas à vous inscrire ! Le programme est riche, La Rochelle est une ville agréable et touristique ce qui est évidemment attractif mais la contrepartie est que les hôtels pouvant accueillir les participants se remplissent vite.
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    Point de vue sur le défi du développement durable pour les villes européennes et leurs architectures - par Lorenzo Diez https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/point-de-vue-sur-le-defi-du-developpement-durable-pour-les-villes-europeennes-et-leurs-architectures-par-lorenzo-diez/ Thu, 03 May 2012 13:35:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/point-de-vue-sur-le-defi-du-developpement-durable-pour-les-villes-europeennes-et-leurs-architectures-par-lorenzo-diez/ Ces villes européennes qui ont duré avant d'être durables

    A l'orée du XXIe siècle, les villes européennes et leurs architectures soumises depuis toujours à l'évolution de nos usages doivent relever un nouveau défi, celui du développement durable. Si la question de l’énergie notamment est redevenue centrale pour l'avenir de nos villes, cette situation est aussi paradoxale car ses établissements humains sont économes, raisonnés et localisés. Pensés localement, ils ont été réalisés à moindres frais et n'ont toujours pas été démolis contrairement à d'autres quartiers plus récents. Les villes ont duré avant d’être durables. En France, si les lois Grenelle nous indiquent quelques objectifs quantitatifs à atteindre, les perspectives possibles d'un nouveau paradigme architectural doivent nous amener, non pas à stigmatiser un modèle européen, mais à l'envisager sous un double aspect : d'une part comme les archives du développement durable et d'autre part comme des lieux d'innovation exigeante. La ville européenne, archive du développement durable La ville européenne pré-industrielle a toujours été basée sur des notions d’économie de moyens et la réutilisation. Les exemples sont nombreux qu'il s'agisse d'opération d'urbanisme ou d'architecture, d'une construction banale ou bien savante. Ainsi de nombreux châteaux ont été transformés, agrandis et mis au goût du jour pendant des siècles. Nombre d'opérations urbaines ont été magistrales aussi pour leur économie de moyens. A Nancy, le roi Stanislas s'attache, avec l'architecte Héré, à la requalification d'une friche militaire qui séparait la ville médiévale de la ville Renaissance. Limitant les démolitions et jouant des contraintes de l'espace existant, Héré va créer un système de places, dont la place Stanislas qui depuis le XVIIIème nous apparaît comme le coeur de la ville alors qu'elle n'est qu'une « couture » qui unit et réorganise la ville. Ainsi, tout au long des siècles qui précèdent l'ère industrielle, l’architecture et la ville s’adaptent, se réutilisent. Philibert de l’Orme, architecte de la Renaissance, théorise dans un magnifique plan la transformation d’un château médiéval en château moderne. Cet architecte, qui aujourd'hui aurait son équivalent dans un Jean Nouvel, témoigne, comme beaucoup d’autres, d'une capacité à faire du neuf avec du vieux, autrement dit à « accommoder les restes ». Si la ville s’adapte, elle peut aussi être déconstruite et ses matériaux recyclés pleinement. On observe ainsi de nombreuses villes en Europe dans lesquelles les matériaux issus de la démolition des remparts sont utilisés pour de nouvelles constructions. Il s'agissait là d'un vrai savoir-faire tenu par des entreprises spécialisées. Dans de nombreux territoires, on peut identifier un cycle d’utilisation organisé des matériaux passant des bâtiments nobles pour finir sur des bâtiments agricoles ou secondaires. Un des autres aspects intéressants des villes européennes à l'aune du développement durable concerne la maîtrise des ambiances. En effet, nos architectures et nos villes sont déterminées par des objectifs de maîtrise des ambiances, du climat et de l'environnement jusqu'à en faire un enjeu architectural. L’évolution des styles architecturaux au cours des siècles peut ainsi se lire comme l’évolution d’un système constructif et même d'une compétence à édifier comme l'entend F. Choay. Les corniches de l’immeuble ancien, avant d’être architecturales, permettent de limiter le ruissellement de l’eau sur les façades. De même, avant d’être esthétiques, les enduits à la chaux permettent le bon fonctionnement du système naturel de régulation hygrométrique des murs. En matière de gestion des ambiances, les exemples sont nombreux et souvent très variés suivant les régions. A la pointe de notre continent, sur l'île d'Ouessant, l’orientation systématique des maisons tient compte des vents dominants afin de proposer un habitat protégé. On retrouve des principes similaires dans les villages de montagnes concernant la maîtrise des avalanches. Dans le sud de l’Espagne, les maisons à patios offrent des systèmes de climatisation naturelle particulièrement efficaces. Entre économies de moyens et maîtrise parfaite des ambiances, la ville et l'architecture sont riches d'enseignements. Pensées et construites localement, leur bilan énergétique global est sans doute bien plus positif que bon nombre de nos urbanisations récentes. Il rejoint bien avant d'autres le premier objectif du facteur 4 : la sobriété.
    La ville européenne, lieu d'innovation exigeante Depuis 5 000 ans, la ville s’est toujours adaptée en s’agrandissant ou en se réduisant. Ses usages ont muté de nombreuses fois. Avec le retour d'un paradigme architectural présent dans le concept de développement durable, nous sommes face à un moment historique. Demain, il nous faudra donc concilier le low tech (paille, pierre, etc.) et le high tech (les panneaux photovoltaïques) pour en faire des lieux d’innovations exigeantes. L'innovation est un des moteurs de l'histoire de l'architecture. Elle a permis à des parties considérées comme purement techniques de devenir des éléments architecturaux à part entière. Ainsi les cheminées ont été peu à peu intégrées par l’architecture, au point de devenir objets architecturaux. Un exemple se trouve dans les « coiffures » de châteaux comme à Chambord ou, plus près de nous, dans les architectures Art Nouveau. Pourquoi donc l’histoire des innovations architecturales s’arrêterait-elle à l'ère du développement durable ? Quelques exemples d’architecture écologique récente, parmi lesquels le récent quartier Bedzed réalisé en Angleterre, montrent clairement le contraire. Les cheminées de ventilation et d’aération de ce quartier font partie intégrante de son image architecturale. Le même enjeu se présente pour les panneaux solaires. L’office du tourisme d’Alès, installé dans les ruines d'une ancienne église, montre que l'utilisation ingénieuse de panneaux solaires peut être à l'origine d'une image architecturale forte. Parallèlement, les recherches progressent notamment par la définition de contraintes ou d'ambitions architecturales. Ainsi des capteurs peuvent désormais être miniaturisés, teintés ou encore installés directement sur des fenêtres. Dans d'autres domaines, les pistes de recherche et d'innovation sont prometteuses. Quelques industriels proposent maintenant des enduits isolants minces qui permettent de respecter la modénature de la façade. Une société hollandaise a développé un vitrage isolant collé de haute performance et extrêmement mince qui permet ainsi de réutiliser les menuiseries existantes. Si l'ère du développement durable introduit un nouvel éclairage sur l'architecture, on voit émerger de plus en plus de concepteurs attentifs à prendre en compte cet enjeu non pas techniquement mais surtout comme forme de pensée. C'est l'objectif de la fondation Locus et les Global Awards for Sustainable Architecture, dont le travail est intéressant à plus d'un titre. Un des exempled les plus pertinents à ce jour est le Centre du design d'Essen, édifice imaginé par l'équipe d'architectes japonais Saana. Il s'agit d'un imposant cube de béton brut percé de fenêtres aléatoires qui offrent autant de variation dans la relation du bâtiment avec l'extérieur. Si l'architecture est résolument contemporaine, celle-ci s'inscrit dans un site industriel du XIXe reconnu par l'UNESCO. La qualité de ce projet ne s'arrête pas à cette belle confrontation entre patrimoine et modernité, elle vient en effet s'enrichir d'une approche originale et ingénieuse de la question de l'écologie architecturale. En effet, les architectes, utilisant les richesses locales, ont inventé un système de géothermie original qui permet de puiser en profondeur de l’eau chaude issue des anciennes galeries minières inondées ; l'eau est injectée en partie haute des murs du bâtiment et circule dans l'épaisseur de ceux-ci jusqu'en bas afin de les réchauffer et d'assurer une isolation active de la façade. Loin de la haute technologie ou du produit industriel imposé, ce projet devient exemplaire par sa capacité à s'affirmer sur la base d'une intelligence écologique locale. Peut-être est-ce enfin le retour du génie d’accommoder les restes.

    Lorenzo DIEZ Architecte et urbaniste en chef de l'État Enseignant à l'École de Chaillot Directeur de l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy

    Zoom sur le livre événement « 40 ans, une mosaïque »

    En 40 années d'existence, l'ENSarchitecture de Nancy a formé et diplômé plus de 1500 architectes. Aujourd'hui ces professionnels oeuvrent pour la majorité dans le Grand Est, au contact des grands décideurs comme des particuliers, posant un regard attentif sur leur environnement. Qu'ils travaillent en qualité de maîtres d'œuvre, d'urbanistes, d'artistes, d'enseignants, de chercheurs ... tous sont architectes et mettent au service d'un " mieux vivre ensemble " la qualité et l'innovation architecturale et urbaine. Après la grande exposition des anciens élèves qui s'est tenue à l'école du 1er avril au 27 mai 2011 avant de circuler dans les régions du Grand Est, l'ENSarchitecture de Nancy propose l'édition d'un bel ouvrage illustrant cet événement majeur dans l'histoire de l'école.
    ContactEn savoir plus : http://expo40ans.nancy.archi.fr http://40ans.nancy.archi.fr
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    Ça déménage à la CGE ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ca-demenage-a-la-cge/ Thu, 03 May 2012 13:35:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ca-demenage-a-la-cge/ Le 30 avril 2012, la CGE prend son envol et quitte définitivement le quartier latin qui l’a vu naître, croitre et embellir durant presque 40 ans !

    C’est poussée par son besoin de salles de réunion et par le départ programmé des quelques écoles qui subsistent encore dans le quartier, que la CGE a saisi l’opportunité de s’installer dans le 15e arrondissement de Paris, à deux pas du métro Cambronne. M… alors, diront certains d’entre vous ! C’est mal connaitre la CGE qui, non contente de s’installer dans plus de 700 m2, mettra à disposition de ses commissions et de ses groupes de travail, deux salles de réunions (dont une de 50 places) équipées de vidéo-projecteurs, une salle de visio-conférence et, selon les disponibilités, les directeurs de province de nos écoles pourront occasionnellement trouver un bureau de passage pour leurs rendez-vous parisiens. Attention, si vous avez besoin de ces salles, il sera indispensable de les réserver à l’avance auprès de Françoise GROT (tel : 01 46 34 57 59) Nos numéros de téléphone restent inchangés, de même que nos adresses mail. Vous n’aurez donc aucun mal à nous contacter … et nous rendre enquêtes, déclarations, dossiers… en temps et en heure ! Des locataires « amis » seront présents dans les locaux. Il s’agit du Pacte Mondial France et de l’UGEI (Union des grandes écoles indépendantes). Cette proximité nous permettra de renforcer les liens qui nous unissent déjà à ces deux associations. L’inauguration aura lieu au mois de juin, quand les membres de la délégation auront pris le temps d’essuyer les plâtres. Si la curiosité ne vous permet pas d’attendre jusque là, vous pouvez venir visiter les locaux à compter du mercredi 2 mai 2012. Nous serons ravis de vous faire faire le tour du propriétaire ! A bientôt ! Conférence des grandes écoles : 11 rue Carrier-Belleuse 75015 Paris - Métro Cambronne (ligne 6) Standard téléphonique : 01 43 26 25 57 (les lignes directes restent les mêmes)]]>
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    La parole à Jean-Marc Huissoud, directeur du Centre d'études en géopolitique et gouvernance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-jean-marc-huissoud-directeur-du-centre-detudes-en-geopolitique-et-gouvernance/ Sun, 03 Jun 2012 13:35:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-jean-marc-huissoud-directeur-du-centre-detudes-en-geopolitique-et-gouvernance/ LA GÉOPOLITIQUE DANS UNE ESC Depuis 2007, Grenoble École de Management s’est engagée dans une démarche d’introduction, dans son cursus, d’un enseignement de géopolitique. C’était tout sauf une évidence. Mais Jean-François Fiorina et moi-même étions convaincus du contraire pour plusieurs raisons.

    D’abord parce qu’il y avait une demande des entreprises d’un renforcement du bagage de leurs futurs stagiaires et employés en culture générale, particulièrement celle reliée à une meilleure compréhension du contexte multiculturel et international dans lequel elles évoluent. La seconde raison tenait à la conviction que nous ne pouvions laisser nos étudiants baigner dans un discours sur la mondialisation devenu axiomatique et sans regard critique. Nous étions convaincus que nous ne pouvions plus nous satisfaire d’une approche purement technique des métiers de l’entreprise, ni d’une approche exclusivement économique du monde, mais qu’aux contraire les facteurs politiques, idéologiques et sociaux du monde contemporain devaient reprendre leur place légitime. Enfin, nous sommes une école internationale, nos étudiants sont de tous horizons géographiques et culturels, les cours sont dispensés fréquemment par des professeurs étrangers, ils doivent effectuer un stage à l’étranger. Il est donc primordial pour eux d’être capables de constituer leurs propres grilles de lecture. Très vite, nous avons lié cette approche géopolitique à celle de l’intelligence économique, dont elle est l’une des dimensions. Les enjeux sont assez clairs : la gestion et l’appréhension des risques sociétaux, politiques, environnementaux, l’évaluation correcte des potentiels de marchés, les options stratégiques, une meilleure pratique de la coopération internationale, voire le simple choix de carrière individuelle, sont autant de domaines du management dans lesquels la connaissance des facteurs géopolitiques constituent un atout, sinon un préalable. C’est un terrain innovant : il faut inventer la géopolitique sous l’angle des entreprises, une géopolitique opérationnelle pour les managers, mais suffisamment ouverte pour ne pas aboutir à une collection de recettes managériales qui seraient vite obsolètes dans ce monde instable.

    La géopolitique, telle qu’elle est enseignée ailleurs et publiée un peu partout, est une discipline qui n’a pas été conçue dans notre optique. Issue d’une culture de géographes et de militaires, elle reste théoriquement en marge des préoccupations de l’économie globalisée et de ses acteurs. Il manque un corpus conceptuel et méthodologique utilisable par les managers.

    Nous faisons donc une géopolitique différente du sens traditionnel du terme. Une géopolitique en tant qu’objet (l’étude des relations entre communautés et organisations humaines à l’échelle internationale) et non en tant que discipline (nous ne formons pas des géopoliticiens d’entreprises). Cela nécessite d’aborder le sujet avec le maximum d’ouverture multidisciplinaire : toute approche qui permet de comprendre mieux un phénomène est potentiellement utile.

    Bien sûr, ce ne peut être qu’un enseignement complémentaire, et sa place dans les programmes d’enseignement reste modeste. Mais très vite nous avons mis en place de nombreuses actions qui complètent notre approche : le Festival de géopolitique et de géoéconomie de Grenoble, le seul du genre en Europe, a atteint à sa 4e édition la réputation d’événement pour les décideurs, les intellectuels, la société civile et connaît une audience qui dépasse largement le cadre des étudiants. Il incarne notre volonté de croiser les regards sur notre monde, toutes disciplines et opinions confondues. Il se double d’une activité éditoriale intense (sur le web et en librairie) où sont relayés et approfondis nos travaux et ceux de nos partenaires. A l’intérieur même de l’école, les conférences, les cours complémentaires se développent, souvent à la demande des étudiants : formation aux missions de terrain pour les associations, notamment à vocation humanitaire, participation aux débats, commentaires périodiques sur l’actualité internationale. La géopolitique fait réellement partie de la culture de nos étudiants pendant leurs années à l’école. La suite ? Le Centre d’études en géopolitique et gouvernance a été créé début 2011 afin de coordonner ces actions et les développer. Nous avons mis en place l’Alliance géopolitique de management avec plusieurs partenaires académiques étrangers (en Russie, au Canada, en Afrique du Sud, en Inde, au Brésil, au Sénégal et au Maroc) pour développer nos réflexions sur des préoccupations communes mais avec des approches culturellement différentes. Le premier séminaire a eu lieu en 2012 et fut très riche en enseignements. Notre deuxième axe est le développement de l’articulation entre géopolitique et intelligence économique, avec des projets ambitieux, en tant qu’établissement pilote pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, entre autres. Nos partenariats se développent aussi, entre autres avec l’IRIS, les universités et GIANT, le pôle de compétitivité grenoblois en cours de structuration. En 2009, le Financial Times soulignait, comme cause parmi d’autres de la faillite des managers à l’origine de la crise des subprimes, l’absence de culture générale et de vision à grande échelle des élèves sortis des grandes écoles de management. Nous avions déjà une partie de la réponse, avec un train d’avance. Si l’on en croit les sollicitations pour l’établissement de nouveaux partenariats, le travail ne manquera pas dans les années qui viennent.

    Jean-Marc HUISSOUD Directeur du Centre d’études en géopolitique et gouvernance

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    Entretien avec Jacques Soppelsa, universitaire français, spécialiste de la géopolitique et ancien président de la Féd. française de rugby à XIII https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jacques-soppelsa-universitaire-francais-specialiste-de-la-geopolitique-et-ancien-president-de-la-fed-francaise-de-rugby-a-xiii/ Sun, 03 Jun 2012 13:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jacques-soppelsa-universitaire-francais-specialiste-de-la-geopolitique-et-ancien-president-de-la-fed-francaise-de-rugby-a-xiii/ Jacques Soppelsa est président honoraire de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, président de l’Académie internationale de géopolitique et président (h) des Fédérations française et internationale de Rugby à XIII.

    CGE : Selon vous, quels sont les enjeux majeurs de la géopolitique du monde contemporain qui doivent particulièrement retenir notre attention ? J.S. : J’ai eu l’opportunité, il y a quelques mois, d’écrire un nouvel ouvrage au titre révélateur Les sept défis capitaux du nouvel ordre mondial. Je n’ai guère changé d’avis : au plan géopolitique (nonobstant par ailleurs le caractère conjoncturellement crucial des problèmes strictement géoéconomiques), les enjeux majeurs de notre planète, aujourd’hui, me paraissent être :
    1. La pérennisation des crises et des conflits ouverts (près d‘une centaine de conflits de premier ordre au cours du dernier demi-siècle) concentrés notamment dans l’hémisphère Sud en général et sur l’arc de crise cher à Spykman en particulier .
    2. Les aléas de « l’aventure nucléaire » et les corollaires potentiels engendrés par l’épineuse question de la prolifération atomique (Corée du Nord, Iran..).
    3. Les échecs retentissants de la politique internationale menée au plan du contrôle des armements et, a fortiori, du désarmement, quelques quarante ans après que les Nations unies aient officiellement déclaré « la guerre à la guerre » et, sous leur égide, multiplié les accords et les traités restés, pour l’essentiel, lettres mortes.
    4. L’exacerbation de la fracture entre les pays du Nord et les pays du Sud, tant au plan démographique qu’à celui des données socio-économiques, illustrant cruellement l’hypocrisie des termes « pays en voie de développement ». L’an passé, le seul commerce des armes représentait, par exemple, trente fois l’aide internationale consacrée à l’éradication des plaies du tiers-monde !)
    5. La banalisation et l’internationalisation de la criminalité organisée et des organisations maffieuses, désormais largement implantées sur l’ensemble des continents.
    6. L’essor et l’externalisation du terrorisme et ses effets géopolitiques suprarégionaux d’une ampleur inédite.
    7. Les conséquences de la disparition du système bipolaire et de la remise en question d’un état de fait, son remplacement brutal par un monde en voie de multipolarisation, plus ou moins bien maîtrisé par l’hyperpuissance.

    CGE : Les pays émergents changent le monde. Doit-on s’inquiéter de l’itinéraire du Brésil, de la Chine et de l’Inde ou voir en eux de nouveaux partenaires capables de régénérer l’économie mondiale ?

    J.S. : Non, on ne doit pas, a priori, s’inquiéter de cette émergence. Il s’agit de pays au gabarit physique et démographique impressionnants, au potentiel de ressources considérable, et qui peuvent contribuer (paradoxalement en apparence) à conforter un monde multipolaire rationnel et moins « déséquilibré ». A deux réserves près : que leur apparition et leur affirmation dans le concert des nations s’effectuent dans le cadre et sous le contrôle des principales institutions supraétatiques (OMC, G20 ,FMI etc. ;) d’une part ; et que l’on n’oublie pas de prendre en compte leurs diversités : le sous-continent brésilien, par exemple, est difficilement comparable, y compris quant aux projections à moyen terme, aux deux géants asiatiques que sont la Chine de Pékin et l’Union indienne, membres, de surcroit, du Club nucléaire ! CGE : La gestion des conflits (guerres, conflits localisés…) peut-elle passer par une action solidaire et collective mondiale ? Quelles sont les limites des autorités d’aujourd’hui et quelles autorités pour demain ? J.S. : Nous l’évoquions plus haut, le monde a déclaré « la guerre à la guerre. Le fait est que nous n’avons pas connu de troisième guerre mondiale (elle aurait tout simplement revêtu la parure de l’apocalypse, eu égard à l’état de surarmement et d’overkilling de la planète !). Mais le bilan en matière de conflits localisés est singulièrement édifiant, confirmant les limites des autorités d’aujourd’hui en la matière et les échecs des initiatives des organisations internationales, au premier rang desquelles figure l’ONU (témoin son impuissance face à la crise rwandaise, aux drames de la Corne de l’Afrique ou, actuellement, de la Syrie de Bachar el Assad. L’ONU doit être modernisée, revitalisée, adaptée aux nouvelles donnes de la géopolitique mondiale : ses structures doivent être modifiées pour optimiser leur efficacité. Je songe en particulier à la composition, un tantinet obsolète, inchangée depuis plus d’un demi-siècle, du Conseil de sécurité et de ses membres permanents ; a fortiori de leur droit de veto, contribuant bien souvent à l’enlisement des crises… CGE : Quand la nature reprend ses droits (dérèglements climatiques, catastrophes écologiques, cataclysmes…), quand la vie devient inhumaine (criminalité organisée, ventes d‘armes, trafics..), quand l’homme devient le frein plutôt que la clef (terrorisme international, multipolarisation, négation de l’hyperpuissance ...) comment est-il encore possible de garder espoir en la nature humaine et en sa capacité durable ? J.S. : Face aux catastrophes naturelles (encore quelles ne soient pas, tant s’en faut, spécifiques à l’époque actuelle, mais tout simplement davantage « mises en lumière » que naguère via l’impact des medias), la seule réponse crédible se conjugue, à moyen terme, avec la mise en place de structures de concertation en matière de protection de l’environnement et de lutte contre les principales causes rendant compte de l’exacerbation des dits fléaux naturels, notamment anthropiques (surexploitation des ressources, déforestations intensives, désertification, pollutions à grande échelle...). Face aux défis « humains » évoqués supra, tout repose à nouveau sur la volonté des hommes de se doter réellement d’instruments efficaces et internationalement reconnus et acceptés. Mais il faut rester lucides et réalistes. L’ampleur et la diversité des contentieux et des crises latentes, sous peine de tomber dans l’angélisme, nous incline à penser que le meilleur des mondes cher à Candide n’est pas encore pour demain ! CGE : Si la géopolitique était dessinée sous les traits d’un terrain de rugby, quelle serait votre stratégie pour placer le jeu dans le terrain adverse et transformer l’essai ? La géopolitique est elle un jeu ? Y a-t-il nécessairement un terrain adverse ? Le géopoliticien que je suis se double, effectivement, du rugbyman que je fus durant quelques dix-sept ans ! La comparaison est audacieuse mais, à la réflexion, me paraît pertinente. Jusqu’à l’effondrement du système bipolaire, les relations internationales pouvaient effectivement être comparées à un match de rugby opposant le Pacte atlantique, avec son capitaine américain, face à l’équipe du bloc de l’Est s’appuyant notamment sur un solide pack soviétique. Et la stratégie adoptée par les deux adversaires reflétait leur spécificité : priorité à l’attaque (la puissance maritime) du côté du « monde libre », et à la défense (puissance continentale) du côté de l’URSS. La donne est désormais beaucoup plus complexe, avec l’émergence de nouvelles équipes soucieuces de participer aux tournois internationaux ! En fait, j’imaginerais assez bien la géopolitique du monde contemporain illustrée par toute une gamme de matches, programmés à différentes échelles, (bilatérales, régionales, supraétatiques, continentales..). Et les stratégies adoptées devraient naturellement s’adapter aux conditions et aux spécificités de ces matches , en fonction de l’échelle, notion ô combien capitale en matière de géopolitique. Rêvons un peu : un arbitre onusien de ces compétitions sifflant in fine, quel que soit l’enjeu, la victoire de la paix internationale… Mais c’est sans doute une toute autre histoire…  

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    Intelligence économique : économie de l'intelligence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/intelligence-economique-economie-de-lintelligence/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/intelligence-economique-economie-de-lintelligence/ Née d’un changement radical dans la perception et l’utilisation de l’information, l’intelligence économique ou IE est devenue incontournable, tant dans les démarches stratégiques des entreprises que dans celles des États.

    Si, depuis des siècles, il est fait usage de l’information à des fins économiques, ce n’est qu’au milieu du XXe siècle, dans un contexte mondial instable et en évolution rapide et constante, que naît la notion d’intelligence économique. Société civile et États s’emparent du concept dans le but d’entretenir ou de développer la compétitivité. L’information n’est alors plus utilisée à des fins uniquement défensives, mais de façon stratégique et offensive.

    En France, les années 70 sont marquées par l’ascension de cette notion, qui ne sera pourtant clairement explicitée qu’à partir des années 90, avec la publication de deux rapports phares, considérés comme fondateurs : le « rapport Martre » (Intelligence économique et stratégie des entreprises publié en 1994) et le « rapport Carayon » (Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale publié en 2003). Dès lors, les pouvoirs publics se sont emparés de l’intelligence économique, avec l’instauration d’une délégation interministérielle, l’appui à la création de formations supérieures dédiées à ce concept essentiel à la compétitivité du pays, tant économiquement que politiquement, sans omettre la sphère sociétale. Globalisation et technologies de l’information au développement ultra-rapide justifient l’intelligence économique en tant que cœur de nombreux secteurs professionnels : marketing, analyse du risque, gestion et communication de crise, veille concurrentielle, veille stratégique, knowledge management, aide à la décision, lobbying,… De nombreux ouvrages de référence en témoignent. Toutefois, dans une grande majorité, ceux-ci sont sectoriels et n'envisagent l'intelligence économique que dédiée à telle ou telle préoccupation, parmi lesquelles : e-réputation, veille technologique, stratégie des PME, ...

    Toutefois, en avril 2012, le premier Manuel d'intelligence économique est paru sous la direction de Christian Harbulot, directeur de l'École de guerre économique. « Cet ouvrage pluridisciplinaire associe le plus souvent possible la théorie à la pratique dans un style accessible à un large public. Ce n’était pas un objectif facile à atteindre mais le résultat est là. Il s’agissait pour la trentaine de co-auteurs de démontrer les multiples ressources de l’information dans la conduite d’une activité économique exposée désormais à des confrontations d’ordre géoéconomique, concurrentiel ou sociétale. »

    A lire d'urgence pour comprendre combien l'information est une matière vivante hautement stratégique.

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-15/ Sun, 03 Jun 2012 13:35:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-15/ Ce numéro de Grand Angle sur la géopolitique reprend les grands thèmes associés que nous avons traités dans les numéros récents ; certains remettent sérieusement en cause les approches que nous avons pu avoir ces dernières décades et que peut-être nous pensions, à tort, plus stables et plus durables : l’utilisation des sources d’énergie, les bouleversements climatiques et démographiques, les pays encore récemment désignés comme émergents et qui prennent le contrôle de secteurs jusqu’à présent « réservés » aux pays développés, le questionnement sur les fondements du capitalisme, de nouveaux foyers de conflits … La période actuelle présente des enjeux étourdissants qui sont la toile de fond de nos choix en matière de formation, d’accueil d’étudiants étrangers et de développement international.

    Les écoles veulent construire leur compréhension renouvelée du monde actuel et ce numéro leur fournit des éléments de réflexion et d’analyse. Vos commentaires, vos échos, vos compléments, seront les très bienvenus.]]>
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    La CGE et la CEFDG luttent contre les contrefaçons https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-la-cefdg-luttent-contre-les-contrefacons/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-la-cefdg-luttent-contre-les-contrefacons/ « Master » et « Mastère Spécialisé » de vraies garanties de qualité mais beaucoup de tentatives d’appropriation et de détournement. La CGE et la Commission d'évaluation des formations et dipômes de gestion ont diffusé un communiqué de presse reprécisant ce qui distingue les deux formations et rappelant que le Mastère Spécialisé est une marque déposée de la CGE.

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    Les géopoliticiens de l'air, par Serge Gadal, chercheur en stratégie, ancien directeur de séminaire de géopolitique à l’École de Guerre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-geopoliticiens-de-lair-par-serge-gadal-chercheur-en-strategie-ancien-directeur-de-seminaire-de-geopolitique-a-lecole-de-guerre/ Sun, 03 Jun 2012 13:35:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-geopoliticiens-de-lair-par-serge-gadal-chercheur-en-strategie-ancien-directeur-de-seminaire-de-geopolitique-a-lecole-de-guerre/ Au début du XXe siècle, les premiers géopoliticiens ont raisonné traditionnellement en deux dimensions à partir de la confrontation cartographique de grandes masses géographiques. Parallèlement, l'apparition de l'arme aérienne permit, par l'utilisation militaire de la troisième dimension, de s'affranchir des frontières et de frapper au cœur même du territoire adverse en faisant fi des contraintes de la géographie. Peut-on dès lors considérer que la géopolitique classique serait remise en cause par le fait aérien au point d'en devenir caduque ? Peu de gens se sont risqués sur cette voie. Au contraire plusieurs théoriciens ont intégré ce fait aérien dans une réflexion de nature géopolitique ou géostratégique.

    Dès 1909, dans L’aviation militaire, Clément Ader met l'accent sur l'importance des courants aériens. La morphologie du terrain détermine selon lui l'existence de "voies aériennes". Pour Ader, la plus importante de ces voies était la Cordillère des Andes, dont il ne doutait pas que le contrôle en serait âprement disputé, car, écrivait-il, "celui qui en sera le maître : le Nord ou le Sud, sera aussi le maître de toutes les Amériques". En 1925, William Mitchell dans Winged Defense reprend cette idée de voies aériennes. A la différence d'Ader cependant, les airways de Mitchell ne dépendent pas de courants atmosphériques, que les appareils des années 1920 pouvaient négliger sans trop de risques, mais d'infrastructures construites par l'homme pour faciliter la navigation aérienne (aérodromes et terrains de secours, stations météorologiques, etc.). Considérant l'océan Pacifique comme le Heartland de Mackinder, Mitchell estime que la domination du monde reviendra à qui s'emparera des points stratégiques permettant de contrôler le Pacifique. "Qui contrôle l'Alaska contrôlera l'univers", avançait-il. En 1924, retournant d'un voyage d'études au Japon, Mitchell adjure ses contemporains de ne pas sous-estimer la puissance aérienne japonaise. Critiquant la faiblesse des défenses aériennes d'Hawaii, il prophétise que les Japonais attaqueront Pearl Harbour "par un beau dimanche matin"… Dès les années 1940, dans une tendance qui préfigure déjà la guerre froide, un certain nombre d'auteurs mettent en avant le rôle géopolitique prédominant du pôle Nord. Le géographe américain George T. Renner propose à cet égard, dès 1942, dans Human Geography in the Air Age de substituer des projections polaires à la traditionnelle projection de Mercator centrée sur l’équateur. Cette approche nouvelle lui permet de mettre en place une nouvelle géographie des distances de nature à rendre caduque la doctrine de Monroe : "Washington est à peu près aussi éloignée de Moscou que de Rio de Janeiro et beaucoup plus proche de Moscou que de BuenosAires", écrivait-il. De même, reprenant peut-être l'idée des airways de Mitchell, il évoque le développement de couloirs aériens entre les continents. Hans W. Weigert et Vilhyalmur Stefansson, dans Compass of the World, paru en 1944, insistent également sur l’importance nouvelle de l'Arctique devenue le plus court chemin entre les États-Unis et l’Union soviétique. Enfin, en 1950, dans Air Power: Key to Survival, Alexandre de Seversky relève l’influence déterminante du facteur aérien dans le schéma géopolitique classique du conflit entre la terre et la mer. Sa doctrine, appuyée sur l'utilisation des cartes azimutales équidistantes centrées sur le pôle Nord, fait de la région arctique la zone de l’affrontement décisif entre les deux super-puissances qu'il appelait ainsi la "zone de décision". Cette approche originale n'aura pas de suite dans les décennies suivantes et restera donc malheureusement isolée. Depuis quelques années toutefois, quelques tendances nouvelles semblent se dessiner. L'analyste américain Ralph Peters remet ainsi en cause les fondements de la géopolitique classique en constatant, en 1997, dans un article paru dans Parameters que "le monde devient un réseau de villes avec des arrière-pays marginalisés", de sorte que "de plus en plus les villes transcendent le cadre étatique". Certains en ont déduit une "géopolitique de la verticalité", qui reste cependant encore à construire. Sur autre plan, Everett Carl Dolman, professeur à l'Air University, met en avant la dimension spatiale dans un livre publié en 2001 Astropolitik: Classical Geopolitics in the Space Age. Paraphrasant Mackinder, Dolman donne ainsi la formule de cette "géopolitique spatiale": "Qui contrôle les orbites basses contrôle l'espace proche autour de la Terre. Qui contrôle cet espace proche domine la Terre. Qui domine la Terre détermine le futur de l'humanité". La géopolitique a encore de beaux jours devant elle !

    Serge Gadal Chercheur en Stratégie - Docteur en Histoire Ancien directeur de séminaire de géopolitique à l’École de Guerre

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    L’ouverture internationale fait-elle de l’étudiant un futur manager plus éthique ? - Grenoble EM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/louverture-internationale-fait-elle-de-letudiant-un-futur-manager-plus-ethique-grenoble-em/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/louverture-internationale-fait-elle-de-letudiant-un-futur-manager-plus-ethique-grenoble-em/ VOYAGES, ÉCHANGES ACADÉMIQUES, STAGES À L’ÉTRANGER : L’OUVERTURE INTERNATIONALE FAIT-ELLE DE L’ÉTUDIANT UN FUTUR MANAGER PLUS ÉTHIQUE ? Les publications récentes, tant dans la presse grand public que dans les revues académiques, se sont focalisées ces dernières années sur les carences de notre système éducatif, et en particulier l’absence d’un enseignement de l’éthique efficace dans les études supérieures. Il nous faut former des décideurs plus responsables, nous clame-t-on. Mais parle-t-on de ce qui a été fait jusqu’à présent, et de comment nous pouvons l’améliorer ?

    Parmi les changements récents rencontrés par nos Grandes Écoles et nos Universités ces dernières années, se trouve en premier lieu leur internationalisation. Dans la plupart des parcours proposés, l’expérience à l’étranger est rendue obligatoire, car notre monde « globalisé » a besoin de managers eux aussi « globaux ». Dans la mesure où ces voyages, volontaires ou forcés, plongent les étudiants dans de nouveaux univers, ils constituent a priori une opportunité de s’ouvrir l’esprit, d’apprendre à penser différemment, et peut-être d’agir de manière plus éthique. Qu’en est-il dans les faits ? Grâce à nos expériences croisées au Canada, en Chine et au Brésil nous allons tenter de déterminer comment l’exposition internationale influence notre manière de percevoir l’éthique et de la vivre au quotidien. Nous verrons ensuite quelles sont les conditions de l’apprentissage de l’éthique à l’étranger et comment les Établissements d’enseignement supérieur peuvent agir pour contribuer à la formation d’une jeunesse plus éthique. Une éthique, des éthiques : comment l’ouverture culturelle nous apprend à poser un regard neuf sur notre propre éthique ? L’éthique peut se définir comme « l’ensemble des interrogations sur la manière avec laquelle les hommes doivent agir » (Lacey, 1996). Paul Ricoeur, qui a longtemps travaillé sur ce thème distingue l’éthique, qu’il réserve « aux actions estimées bonnes », à la morale « pour le côté obligatoire, marqué par des normes, des obligations, des interdictions caractérisées à la fois par une exigence d'universalité et par un effet de contrainte » (Ricoeur, 1990). En d’autres termes, faire un choix éthique ne consiste pas à opter pour un bien ou un mal (définis préalablement), mais à déterminer entre plusieurs solutions celle qui est préférable. L’éthique est donc relative, et soumise aux histoires, aux valeurs, aux mentalités et aux structures particulières à chaque contexte local. Dans sa conception européenne, l’éthique des affaires s’assimile de plus en plus à la notion de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Agir éthiquement, c’est à l’heure de la décision prendre en compte les enjeux collectifs au même titre que ses propres intérêts. Les entreprises sont considérées comme responsables des impacts qu’elles ont sur toutes leurs parties prenantes, et chargées de réduire au maximum leurs externalités négatives. Nos expériences respectives au Canada, en Chine et au Brésil nous ont permis de découvrir d’autres manières d’envisager l’éthique des affaires. L’approche états-unienne de l’éthique des affaires, qui est celle qui prévaut au Canada, diffère de l’éthique européenne sur bien des aspects, malgré leur origine commune. Milton Friedman, dans son fameux article publié le 13 Septembre 1970 dans le New York Times, assure qu’il y a une seule et unique responsabilité sociétale de l’entreprise qui est d’utiliser les ressources de l’entreprise pour maximiser le profit dans le respect des règles de la libre concurrence. Selon lui, seul un individu saurait être moral. Un dirigeant d’entreprise n’a ni la légitimité ni les compétences pour détourner les ressources de l’entreprise à des fins caritatives. La pensée de Friedman, devenue le symbole du courant libéral, représente encore la position dominante actuelle aux États-Unis. Aussi les débats et les lois sur l’éthique dans les pays anglo-saxons sont-ils axés pour leur majorité sur des sujets de bonne gouvernance et de conflits d’intérêt, « le reste des responsabilités étant relayé, notamment, aux fondations » (Capron, 2006). L’éthique trouve alors davantage sa place dans les conseils d’administration que dans la vie quotidienne des managers. Le champ limité de cette éthique, et les dérives qui lui sont connues, nous amènent à reformuler les idéaux portés par les modèles européens. « Le rêve européen fait passer les relations communautaires avant l’autonomie individuelle, la diversité culturelle avant l’assimilation, la qualité de vie avant l’accumulation de richesses, le développement durable avant la croissance matérielle illimitée » (Rifkin, 2005). Comprendre l’éthique nord-américaine nous rappelle l’importance des idéaux européens et la nécessité de les faire vivre. Dans les pays en développement, les enjeux sont tout autres. Au Brésil comme en Chine le concept de RSE, si présent en Europe, est loin d’être prioritaire. Pour l’ancienne génération comme pour la nouvelle, au niveau individuel et collectif, les voix sont unanimes : il faut d’abord croître, quel qu’en soit le prix à payer. En revanche, les deux pays ont de par leur culture et leur histoire toujours donné la priorité aux hommes et aux relations humaines dans l’entreprise. Ils nous apportent ainsi une vision plus « humanisée » de l’entreprise, remettant en cause notre perception rationnelle de celle-ci. L’éthique des affaires en Chine est basée sur les vertus individuelles prônées par Confucius, dont les enseignements ont régulé le commerce comme la vie de famille depuis maintenant plus de 2500 ans. L’homme d’affaires se doit de respecter les cinq vertus cardinales que sont la bienveillance, la justice, la bienséance, la sagesse et la sincérité. De plus, comme il est précisé dans A Confucian approach of well-being and social development, l’entreprise est considérée comme un tout, et la notion de réciprocité est cruciale pour y atteindre l’harmonie (Zhao & Roper, 2011). Concrètement, cela se traduit par une place centrale accordée aux relations personnelles, le « Guanxi ». Les affaires, avant d’être des transactions, sont une histoire entre deux personnes. On prendra soin par exemple de ne jamais faire perdre la face à son interlocuteur, quel qu’il soit. Ces relations ritualisées sont précisément décrites dans Social Connection in China (Gold, Guthrie, & Wank, 2002). Aujourd’hui, les leaders chinois sont encouragés à mettre en place un système de « management personnalisé » qui emprunte à Confucius l’idée qu’un bon leader doit être capable d’inspirer ses subordonnés, mais aussi de prendre soin d’eux. Les relations humaines ont également une place de premier rang dans l’éthique brésilienne, bien qu’elles soient moins formalisées. Le peuple brésilien est connu pour sa constante jovialité et sa chaleur égale dans les milieux professionnel et personnel. Il se distingue également par ses difficultés à séparer le public du privé, en particulier avec l’utilisation courante du « jeitinho », ce « geste d’amitié » qui permet à celui qui en bénéficie de passer outre la loi. Il suffit pour le demander de savoir user d’humilité et de sympathie (Borges, 2006). La littérature brésilienne nous offre de nombreux exemples de ce genre de pratiques. Dans Raízes do Brasil (1936) Sérgio Buarque, un commercial hollandais assure qu’il est impossible de faire des affaires avec un Brésilien sans se lier d'amitié avec lui au préalable. Aujourd’hui encore, que ce soit face à des collaborateurs ou à une autorité publique, le Brésilien n’a aucun mal à utiliser des termes émotionnels (Damatta, 1986). Il cherche sans cesse à trouver quelque chose de commun avec son interlocuteur, et, sachant que celui-ci est brésilien, il a souvent beaucoup de chance de le toucher par son discours, et d’obtenir ce dont il a besoin. En entreprise les collaborateurs se traitent tous avec une bienveillance polie, la femme de ménage faisant autant partie de l’équipe que les cadres supérieurs. L’éthique brésilienne, c’est avant tout de la cordialité en toute situation. On peut dénoncer le côté paternaliste de l’éthique chinoise et le favoritisme lié à l’utilisation des privilèges dans le milieu professionnel au Brésil. Cependant, on ne peut nier que ces visions de l’entreprise, plaçant les relations humaines au cœur du système, sont autrement plus « humanisantes » que la nôtre. Appréhender une éthique autre que la sienne n’est pas aisé. La tâche est d’autant plus difficile que la plupart des codes éthiques sont des règles implicites d’une grande subtilité. Dans notre cas, l’expérience sur le terrain a été efficace. Lobbying, cadeaux aux partenaires, nombres de pratiques qui au premier abord nous semblaient non-éthiques, car associées à la corruption ou au trafic d'influence, ont pris leur sens une fois replacées dans leur contexte. Ces éthiques que nous avons découvertes, basées sur la liberté, la vertu ou la cordialité, nous ont appris à analyser les forces et les faiblesses de nos éthiques personnelles. L’expérience à l’international, une école de l’éthique : pourquoi l’ouverture internationale apprend à adopter de meilleures décisions ? Les échanges académiques, les stages et les voyages sont autant d’occasions de développer l’éthique des étudiants. Si des cours d’éthique peuvent être suivis dans les universités d’accueil, ils sont généralement calqués sur les cours de MBA classiques et coïncident rarement avec les réalités locales. Ils ne présentent donc guère de valeur ajoutée, si ce n’est l’opportunité de pouvoir bénéficier d’une perspective multiculturelle sur l’éthique. C’est en réalité dans l’expérience même d’étudier à l’étranger que nous réapprenons l’éthique. La destination de l’échange est déterminante dans la manière de vivre cet apprentissage. Les étudiants en échange dans les pays anglo-saxons ont été surpris par la rigueur professionnelle et les règles d’éthique strictes imposées dans leurs programmes. Dans le cas du Canada, cela se traduit par une très forte exigence concernant le respect de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur. Le plagiat, même involontaire, est la bête noire des étudiants et des professeurs. Chaque travail rendu doit être contrôlé par un logiciel vérifiant son authenticité et accompagné d’une « déclaration sur l’éthique scolaire » signée par l’étudiant. Un référencement incomplet ou non standard est éliminatoire. Cette pratique a troublé plus d’un étudiant français peu habitué à autant de précision et de vigilance. La copie ou le piratage de livre est extrêmement mal perçu par les étudiants canadiens. Certains professeurs vont jusqu’à faire payer aux étudiant des droits d’auteur pour des articles disponibles à la bibliothèque de l’Université afin de s’assurer qu’aucun reproche ne leur soit fait. Dans cet environnement extrêmement rigoureux, voire rigide, l’étudiant français peut rapidement voir son comportement jugé « non-éthique ». Afin de justifier ses agissements, il est amené à les analyser. Qu’il décide de modifier ses pratiques ou non, il n’agit plus « par routine », mais selon l’idée qu’il se fait d’un comportement éthique. Cette rencontre avec le monde anglo-saxon est aux antipodes des expériences vécues dans certains pays en développement. Au Brésil comme en Chine, les universités d’accueil font preuve d’un laxisme rare envers leurs étudiants. Les étudiants internationaux doivent alors apprendre à se fixer leurs propres limites. Pourquoi venir en cours alors que rien ne nous y oblige ? Pourquoi acheter un livre alors qu’il est plus aisé de le copier ? Pourquoi ne pas tricher à l’examen lorsque tout le monde le fait ? En l’absence de toute sanction et de toute pression sociale (car loin de leurs environnements habituels), leurs choix ne peuvent être guidés que par leur propre conscience. Certains, grisés par l’augmentation subite de leur pouvoir d’achat et déstabilisés par ce changement de niveau d’exigence sociale auquel ils n’ont pas été préparés, cèdent à la facilité et troquent leur bonne éducation contre des comportements au mieux opportunistes, au pire malhonnêtes et irrespectueux. Nous avons vu par exemple des étudiants négocier leurs notes. Plus grave, le viol courant des droits d’auteur et l’absence de toute considération de la propriété intellectuelle est monnaie courante tant du côté des étudiants que de celui des professeurs. Dans un environnement qui n’envoie plus aucun signal sur ce qui est bon ou mauvais, l’étudiant doit prendre position. Ses choix sont alors une première étape vers la définition d’une éthique qui lui sera propre. Enfin, le voyage nous met un pied dans la réalité de la mondialisation et de l’impact des entreprises, petites ou grandes, sur les économies, les sociétés, et l’environnement. C’est particulièrement vrai dans les pays en développement, comme le Brésil ou la Chine, qui ont connu ces dernières années des transformations sans précédent. Nous sommes désormais à même de juger les effets de nos entreprises occidentales, de nos technologies, et plus généralement de nos modèles occidentaux, sur des économies en plein essor. Nous sommes témoins à la fois des progrès sociaux incroyables dans des sociétés qui sortent tout juste de la pauvreté, et des inégalités qui croissent de manière exponentielle. Nous voyons l’Amazonie en plein défrichement, l’exploitation des sables bitumeux de l'Athabasca, et les montagnes de Mongolie intoxiquées. Nous prenons conscience soudainement, des effets néfastes de l’industrialisation quand nous vivons au cœur des villes les plus polluées au monde. La liste est longue de tous ces sujets largement étudiés en cours, et pourtant si abstraits avant d’y être vraiment confrontés. Toutes ces observations sont autant de motifs pour analyser le système actuel, mettre à jour ses failles et envisager des solutions. Prendre conscience des impacts sociaux et environnementaux de nos choix managériaux et apprendre à agir en fonction, n’est-ce pas le premier pas pour devenir un professionnel responsable ? Que ce soit par la confrontation à une recrudescence de nouvelles règles, ou bien au contraire à une absence de règles qui nous met face à nous-mêmes, l’expérience à l’étranger nous force à prendre position par rapport à un environnement nouveau et à définir notre propre éthique. De plus, elle nous propulse dans d’autres réalités et affine notre vision du monde actuel. Autant de raisons qui font des séjours longs à l’étranger une véritable école de l’éthique pour ceux qui prennent le temps de se poser les bonnes questions. Établissements d’Enseignement Supérieur et entreprises à l’ouvrage : comment former une jeunesse plus éthique ? Le voyage enseigne l’éthique, à condition de ne pas faire l’école buissonnière. Le problème qui apparaît en filigrane dans notre argumentation est que nombre d’étudiants passent à côté de cette démarche, par manque de maturité ou de préparation. Dans les faits, les échanges et les stages à l’étranger ont sur l’éthique des étudiants des impacts pour le moins contrastés. À quelle condition l'exposition internationale forme-t-elle la jeunesse à l’éthique? Comment les Établissements d’Enseignement Supérieur (EES), les Universités et les entreprises accueillant les étudiants, peuvent-ils accompagner ces derniers dans le chemin vers l’ouverture culturelle et le questionnement éthique ? Tous les explorateurs le savent : un voyage, ça se prépare. Pour un voyage d’étude, la préparation mentale est aussi importante que la préparation pratique. De nombreuses mesures peuvent être prises par les EES pour aider les étudiants à préparer leur voyage. Nous pouvons envisager par exemple l’organisation pour les étudiants partant pour un même pays (ou des pays culturellement proches) de tables rondes, de discussions et de débats avec les étudiants déjà partis, et les étudiants de l’école d’origine des pays en question. Les plus expérimentés pourraient alors donner des conseils aux étudiants sur le départ quant aux comportements à adopter à l’Université comme dans la vie quotidienne. Ils pourraient également attirer leur attention sur certains problèmes éthiques auxquels ceux-ci seront peut-être confrontés. Un étudiant informé sera plus à même de réagir positivement au changement d’environnement. Nous pourrions jusqu’à imaginer une formation complète de préparation au voyage (sous forme de modules), incluant des cours, des revues de presse et des lectures sur les lois et les coutumes des pays. A partir des retours des Universités d’accueil sur les défis éthiques rencontrés par les étudiants, un guide de voyage incluant des conseils de comportement adapté à chaque pays et à chaque type de formation pourrait être élaboré. Une autre condition nécessaire au développement de l’esprit éthique est l’apprentissage du processus de prise de recul et d’analyse constante des expériences vécues. Un manager éthique est un manager « réflexif », qui en même temps qu’il agit se regarde agir et remet en question ses agissements. Pour entraîner les étudiants dans cette démarche réflexive, les EES peuvent mettre en place un système d’évaluation continue des aptitudes éthiques démontrées pendant l’expérience internationale. Des questions liées à l’éthique pourraient être introduites dans toutes les épreuves liées à l’échange ou au stage, depuis l’entretien de sélection jusqu’au rapport d’expérience et au suivi des tuteurs. Une « bourse à l’éthique » pourrait également être créée, récompensant l’étudiant ayant le mieux rendu compte de son apprentissage de l’éthique à l’étranger. Cette démarche amènerait tous les étudiants à se poser la question des apports réels de leur séjour à l’étranger. Enfin, pour forcer les étudiants à sortir de leurs zones de confort et les sensibiliser aux règles d’éthiques dominantes dans leur pays d’accueil, il pourrait être judicieux de rendre obligatoire la réalisation d’au moins un projet exécuté au sein d’équipes locales, en entreprise ou dans le milieu universitaire. Les établissements les plus désireux de mettre l’accent sur l’éthique dans leur enseignement peuvent également envisager de travailler avec les Universités d’accueil sur l’élaboration de modules d’éthiques adaptés au contexte local. L’expérience à l’international a indubitablement un effet positif sur l’éthique des étudiants qui se donnent la peine d’observer ce qui les entoure et de se poser les bonnes questions. La confrontation à de nouvelles conceptions de l’éthique et le changement d’environnement les poussent à remettre en cause leurs certitudes sur ce que signifie « bien agir » et peuvent les amener à modifier leurs comportements. Leurs choix, qui pouvaient alors jusqu’à présent être des choix par défaut, deviennent de vrais choix éthiques. En ce sens, les séjours à l’étranger participent à la construction d’une éthique personnelle forte. Par ailleurs, le voyage, parce qu’il nous confronte à de nouvelles réalités, affine notre vision du monde et de ses enjeux futurs. Il nous fait réaliser l’ampleur des impacts de décisions managériales dans un monde toujours plus interconnecté. Nous permettant d’agir en « connaissance de conséquences », il nous aide à devenir des managers plus éthiques. Tous les étudiants ne sont pas réceptifs à l’importance de ces expériences dans la formation de leur éthique personnelle. Les EES peuvent les accompagner dans le développement de leur esprit éthique en développant des dispositifs systématisant la prise en compte de l’aspect éthique dans la préparation et l’évaluation de leur expérience à l’international.]]>
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    Un nouveau site sur les données de la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-site-sur-les-donnees-de-la-recherche/ Sun, 03 Jun 2012 13:35:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-site-sur-les-donnees-de-la-recherche/ Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et son Institut de l'information scientifique et technique (INIST), l'Institut national de la santé et de la recherche médiacale (INSERM), l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) viennent de lancer un nouveau site consacré aux données de la recherche.

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    La lettre ouverte sur l'enseignement et la recherche en architecture https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-lettre-ouverte-sur-lenseignement-et-la-recherche-en-architecture/ Sun, 03 Jun 2012 13:35:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-lettre-ouverte-sur-lenseignement-et-la-recherche-en-architecture/ Cette lettre a été adressée par le collège des directeurs des ENSA aux Élus. Elle est lisible et telechargeable sur le site des écoles d'architecture.

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    Entretien avec Jean-Michel Valantin - Géostratégie et environnement - et une sélection d'actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-michel-valantin-geostrategie-et-environnement-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Wed, 27 Jun 2012 13:35:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-jean-michel-valantin-geostrategie-et-environnement-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Jean-Michel Valantin est docteur en études stratégiques et sociologie de la défense et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherches sur la paix et d'études stratégiques (CIRPES). Il est également essayiste. Depuis une vingtaine d’années, Jean Michel Valantin étudie la façon dont le système politique et stratégique américain produit ses stratégies.

    CGE : Comment devient on spécialiste des rapports entre environnement et géostratégie ?

    JMV : J'y suis venu il y a une quinzaine d'années, à l'occasion de la rédaction d'une thèse portant sur la façon dont le système américain produit de la stratégie et depuis j'ai toujours gardé un intérêt pour cette problématique. Depuis un peu moins d'une dizaine d'années, le système stratégique américain définit de plus en plus ses stratégies en fonction des grandes problématiques environnementales. Ainsi de façon discrète mais très large le système de sécurité US s'oriente autour des questions liées au changement climatique, à la raréfaction des ressources naturelles, aux effets politiques et sociaux de la crise de l'eau. CGE : Qu'est ce qui fait la puissance et l'influence d'une nation aujourd'hui ? JMV : D'une part la capacité d'influence économique et culturelle et de l'autre la capacité de coercition militaire sont les facteurs de puissance stratégique classiquement distingués par les écoles de pensée anglo-saxonnes, le premier y étant désigné par le terme de soft power et le second par le terme de hard power. Cependant on est en droit de se demander si cette distinction ne subit pas une profonde mutation, les enjeux liés aux jeux d'acteurs sur la scène internationale évoluant très rapidement. Par exemple si l'on observe deux pays comme la Chine et les Etats-Unis, on remarque que des questions comme l'accès aux ressources énergétiques et minérales bousculent complètement la façon dont ces grands Etats produisent leur stratégie. Ce qui est valable pour ces deux pays l'est aussi pour de nombreux autres, Les jeux d'influence internationaux et globaux s'en trouvent bouleversés. CGE : Economie, culture et puissance militaire ne sont plus les outils de la géostratégie d'un pays ? JMV : Si, toujours, mais ces outils et leurs modalités ont considérablement évolué. Prenons l'exemple de l'Arctique. Ce territoire connaît une déglaciation estivale de plus en plus rapide et importante du fait du changement climatique. Cela induit que l'Arctique risque fort de devenir un couloir de navigation de premier ordre durant la période estivale dans les années et les décennies à venir, pouvant au passage transformer le statut géopolitique de l'Islande. Or, les grands pays limitrophes que sont les Etats-Unis, la Russie et le Canada, même s'ils anticipent ces évolutions, se rendent compte aussi de leur inexpérience en matière de navigation dans ces eaux et donc des difficultés qu’il va y avoir à organiser le contrôle et la sécurité de cette zone. Les gardes côtes américains produisent en ce moment une littérature importante sur le thème du développement maritime de l'Arctique, de la multiplication des risques que cela implique et de leur inexpérience totale en termes de capacité d'intervention dans un environnement aussi extrême. Le changement climatique provoque une transformation extrêmement rapide de certains espaces convoités par des acteurs des sphères politiques, économiques et sécuritaires mais ces derniers n'y sont pas bien préparés. Cela se traduit par des manœuvres d'influence plutôt inédites, à l'image de la Russie, qui a envoyé en 2007, un sous-marin de poche à l'extrémité de la dorsale continentale russe "Lomonossov" pour y déposer un petit drapeau en métal, de manière à marquer leur territorialité en Arctique, non seulement sur le sol et le sous-sol marin, mais aussi sur la tranche d'eau. Cela renvoie à une nouvelle façon de penser la stratégie et la géopolitique en y faisant rentrer la dimension planétaire. Ceci est tellement nouveau qu'en réalité on manque de références, la nouveauté résidant dans la globalité de cette nouvelle compétition. CGE : Le développement durable peut il être un outil au service de la géostratégie d'un pays ? JMV : Si l'on prend le cas des Etats-Unis, que je connais bien, on se rend compte que l'armée américaine s'est largement emparée de ce concept. Ceci peut paraître a priori étonnant, mais les militaires américains commencent à bien identifier que les grands changements environnementaux ont et auront de fortes incidences géopolitiques. Ils font par ailleurs le constat d'une tendance mondiale à l’émergence des réglementations environnementales comprises aussi dans leurs prolongements économiques et sociaux. Ces constats les ont amenés à s'engager dans une stratégie d'adaptation à un monde dont la finitude est en train d’être redécouverte, Cela amène ainsi l’Army et la Navy à mettre en œuvre des stratégies de développement durable. L'US Army a aussi créé un centre d'étude sur l'environnement et travaille avec un grand nombre d'universitaires spécialisés sur ces questions. Ils avaient, dans les années 90 déjà, développé le concept d'environmental security, puis, sous l'influence du gouvernement britannique en 2005-2006, ils ont intégré le changement climatique dans leur réflexion stratégique pour en arriver récemment au concept de natural security. Ce dernier concept est repris, explicitement ou implicitement, dans les grandes orientations du ministère de la Défense américain et de la Maison Blanche. Le concept de développement durable peut donc être approprié par des acteurs différents qui lui confèrent des finalités différentes. Il n'y a pas un seul développement durable. CGE : Comment, dans ce cas, concilier les contradictions propres aux Etats-Unis sur ces différents sujets ? JMV : Malgré les apparences, les Etats-Unis sont engagés, à différents niveaux et selon différentes modalités, dans des stratégies d’adaptation au « monde fini » et cette diversité porte en elle un certain nombre de contradictions, qui se conjuguent à celles des situations contemporaines. Cependant, malgré cela, on assiste aussi à des rencontres des stratégies des différents acteurs. Ainsi, les acteurs économiques sont de plus en plus nombreux à s’inscrire dans les politiques de développement durable. En Californie, Arnold Schwartzeneger, au cours de son deuxième mandat, s'est servi du développement durable comme outil d'influence nationale et internationale au service de l'état qu'il gouvernait, notamment par le soutien à l'émergence des cleantech. Il est fondamental, pour comprendre les évolutions américaines, d’en comprendre la complexité et la diversité, tout en se rappelant qu’il s’agit d’une fédération. CGE : Quelle est la place du développement durable dans les rapports Nord-Sud ? JMV : La vision « Nord-Sud » du monde est profondément retravaillée. On constate, en observant ce qui se passe dans les pays émergents, qu'il y a plusieurs modèles de développement qui sont en cours en même temps. Il y a un modèle de développement industriel et consumériste inspiré de ce qui se passe dans les pays occidentaux, mais il y a aussi d'autres modèles qui eux sont inscrits dans différentes philosophies du développement durable, propres aux pays où elles apparaissent. Le cas de la Chine est tout à fait étonnant à cet égard. Les dirigeants chinois ont parfaitement saisi la finitude du monde et la Chine devient aussi bien un géant de la consommation des hydrocarbures qu'un géant du développement des énergies renouvelables de tous ordres. Nous vivons des mutations sociétales extrêmement rapides. Par ailleurs, le développement durable permet d’aborder des problématiques planétaires, communes à tous, en proposant d’autres perspectives, en particulier en faisant entrer de nombreux acteurs dans les processus de concertation, qui, bien que n’ayant pas l’habitude de travailler ensemble, sont autant de parties prenantes, ce qui, là aussi, retravaille en profondeur les relations internationales et stratégiques. CGE : Quelle place a la géoingénierie dans les enseignements en France ? JMV : Je ne saurais vous répondre. Tout ce que je sais c'est que cette problématique a une place de plus en plus importante dans la recherche et la formation et la prospective industrielle au sein des pays anglo-saxons. La géoingénierie est à ce titre très révélatrice de la façon dont les évolutions très rapides en cours font l’objet d’appropriations par certains secteurs de la recherche et de l’industrie dans le monde anglo-saxon. L'époque des hypothèses « dures » comme l'injection de soufre dans la haute atmosphère pour limiter l'augmentation de la température planétaire a laissé la place à d’autres niveaux de réflexion. Les travaux d'aujourd'hui vont dans le sens d'une adaptation via l'articulation d'actions sur l'environnement, l'agriculture, l'urbanisme, l'économie etc.., soit une vision beaucoup plus complexe prenant en compte toutes les difficultés dans lesquelles nous sommes pris aujourd'hui. La question aujourd’hui est la façon dont le développement durable et la géoingénierie vont ou non converger.
    Actualités DD dans les écoles

    8 juin 2012 - Lancement international de Rio+20 à Paris : Comment la création, l'innovation et l'imagination apportent un nouveau souffle a la planète. Programme du 8 juin, inscription et réservation.

    L'Eco Motion Team de l’ESSTIN a participé à la compétition du Shell Eco Marathon Europe qui a eu lieu du 17 au 19 mai à Rotterdam aux Pays-Bas. Pour en savoir plus. Le Centre Diversité et Réussite, le premier cycle, la filière internationale Amerinsa et le Service culturel de l’INSA de Lyon vous invitent à la semaine Diversité, organisée du 29 mai au 1er juin prochain à l’INSA de Lyon. Pour en savoir plus. Grenoble INP - Génie industriel a obtenu l’accord de la Région pour l’ouverture de sa filière par apprentissage « Ingénierie de la performance industrielle durable » pour la rentrée 2012. Pour en savoir plus.
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    La parole au Contre-amiral Marc de Briançon, commandant et directeur de l’École navale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-au-contre-amiral-marc-de-briancon-commandant-et-directeur-de-lecole-navale/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-au-contre-amiral-marc-de-briancon-commandant-et-directeur-de-lecole-navale/ ÊTRE TOUJOURS DE SERVICE

    Former des officiers de marine, former de futurs chefs et marins combattants, c’est d’abord leur apprendre à servir. Servir la Nation, telle est la raison d’être de la formation dispensée à l’École navale, située à Lanvéoc-Poulmic. Cette notion va de pair avec le sens de l’honneur et l’esprit de sacrifice qu’exige le métier des armes. Servir avec abnégation et honneur est une notion qui résonne dans nos têtes comme la capacité que nous devons avoir à penser à l’autre, aux autres, à notre pays avant de voir notre dessein comme une conquête personnelle. Servir et non pas se servir. Au cours de la vie d’un officier de marine, ce sens du service prend les formes les plus diverses : une action de combat, la lutte contre les trafics illicites, un sauvetage de naufragés, des opérations humanitaires… En tant que commandant du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc de 2003 à 2005 accueillant l’École d’application des officiers de marine, j’ai pu me rendre compte du poids de ces mots mis en application dans un contexte particulier, voire extrême. D’abord en mars 2004 quand la Jeanne d’Arc est détachée pour apporter son soutien à l'opération Carbet en Haïti en mettant à disposition ses hélicoptères et des moyens médicaux, le temps qu'une antenne chirurgicale soit installée sur place. Mais surtout en janvier 2005, en pleine mission de formation des élèves-officiers lorsque nous avons appareillé de Djibouti pour porter soutien aux sinistrés du tsunami, au large de Sumatra. Sur ordre de l’État-major des Armées, le porte-hélicoptères est envoyé sur zone pour porter secours aux populations dévastées par cette catastrophe. Apporter une aide franche et sincère, préparer le bâtiment pour soutenir une population, cela voulait dire nous reconfigurer rapidement et faire aussi ce pourquoi nous sommes là, pour servir. Cette opération fut une expérience particulièrement riche pour les élèves-officiers de la promotion de l'École navale et pour les 621 marins, embarqués sur la Jeanne d'Arc, qui ont participé aux opérations d'urgence. Tous les moyens humains et matériels disponibles ont été mis en oeuvre au profit d'une douzaine d'ONG françaises et d'agences des Nations-Unies telles que la Croix-Rouge, l'OMS, Handicap International, Action contre la faim, Solidarités, Médecins du monde, Pompiers sans frontières… Pendant un mois, nous avons ainsi embarqué une équipe chirurgicale, 18 médecins, et affrété 5 tonnes de médicaments, 8.000 rations alimentaires, produit une capacité de 80.000 litres d'eau potable par jour et aidé au déblaiement d'une dizaine d'écoles envahies par la boue. Je retrouve aujourd’hui ces mêmes valeurs chez nos élèves-officiers. La promotion 2009 de l’École navale est actuellement en formation à bord du BPC (bâtiment de projection et de commandement) Dixmude et de la frégate Georges Leygues. En mars 2012, avant de participer à l’opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie au large de la Somalie, les équipages et élèves-officiers des deux bâtiments de combat ont distribué du fret humanitaire à Djibouti au centre « Lire, écrire et compter » tenu par les Sœurs de la Présentation à Obock. Au cours de cette action, c’est plus d’une tonne de fret humanitaire (livres, vêtements, jouets) - recueillie en amont par l’association des élèves-officiers « Marine Partage » - qui a pu être distribuée à une soixantaine d’enfants inscrits dans cette école. Les élèves-officiers de l’École navale ont bien compris toute la valeur que prenait leur engagement dans la marine nationale au service de la Nation. Servir en tout temps et en tout lieu. Être toujours de service.

    Contre-amiral Marc de Briançon Commandant et directeur de l’École navale

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    Les enjeux énergétiques de demain vus par le prisme des formations en grandes écoles... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enjeux-energetiques-de-demain-vus-par-le-prisme-des-formations-en-grandes-ecoles/ Wed, 27 Jun 2012 13:35:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enjeux-energetiques-de-demain-vus-par-le-prisme-des-formations-en-grandes-ecoles/ Relativement présente durant toute la dernière campagne présidentielle, la transition énergétique se présente actuellement comme un véritable casse-tête tant à échelle nationale qu’à échelle européenne voire mondiale. En effet, comment encadrer et assurer cette transition de façon structurelle et raisonnée ? C’est le défi que se sont fixé certaines écoles d’ingénieurs en mettant notamment en place des pôles de recherche et des cursus aptes à former dès aujourd’hui les spécialistes du développement durable habilités à répondre aux problématiques environnementales de demain. Focus sur ces formations pleines d’avenir... Pourquoi la transition énergétique ?

    Effet de serre, réchauffement climatique, dioxyde de carbone… tant de termes alarmistes et inquiétants dont la portée reste pour l’opinion publique quelque peu « floue ». Pourtant, on observe une tendance au développement durable qui se normalise chaque jour un peu plus. Le « DD », comme il est plus communément appelé qualifie « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Pour être effectif, il prend en compte 3 dimensions : économique, sociale et environnementale. C’est tout particulièrement cette dernière notion qui va nous intéresser à travers le « mix énergétique » Prenons l’exemple du nucléaire, en effet, si à ses débuts cette filière était jugée comme une « force dissuasive » et visionnaire, les enjeux quant aux questions de sécurité, d’emploi ou encore de durabilité amènent aujourd’hui à de nombreux débats :
    • ceux pour qui assurer la continuité de l’activité nucléaire reste une priorité afin de préserver une forme d’autonomie et d’indépendance tout en intégrant néanmoins des problématiques liées à sa sécurisation ;
    • ceux qui tablent au contraire sur les aspects nocifs de cette filière, en favorisant davantage une transition vers des énergies plus « vertes » et plus respectueuses de l’environnement comme substitut.
    Tous mettent néanmoins en avant la nécessité d’un travail de recherche et d’innovation axé sur les énergies renouvelables. Outre ces divergences de points de vue, la question du nucléaire soulève une d’autres problématiques que celle de l’évolution des modes de pensées : ce qui était révolutionnaire hier ne sera pas forcément adapté à demain. D’où la nécessité d’une vision pérenne.

    Autre élément du mix énergétique, le pétrole, « nerf de la guerre » de notre économie, dont les ressources seraient, selon certaines études*, entièrement épuisées à l’horizon 2060. La situation est alors binaire :

    • soit aucun substitut n’aura été trouvé et dans ce cas, il est possible d’envisager recrudescence des conflits entre pays selon leur ratio d’autonomie pétrolière ;
    • soit les énergies substituables auront été développées et pourront pallier à cette pénurie.

    Négliger la transition énergétique aurait un impact bien trop néfaste sur l’environnement, sur l’économie mais aussi sur l’humain. Parler de « transition » c’est évidement savoir anticiper tout en se projetant. C’est donc en mettant dès maintenant au cœur des préoccupations la recherche ainsi que la formation des jeunes générations d’ingénieurs et de managers en devenir que nous serons capable de répondre à nos besoins futurs.

    Le secteur énergétique constitue par conséquent un défi à différents niveaux tant pour les générations actuelles que pour les générations de demain. Tout d’abord parce que le temps semble compté ensuite parce que les travaux de recherches doivent être menés par des personnes formées et compétentes tout en s’inscrivant dans la durée. Enfin parce que cette activité est « multifacettes » et représente à la fois un fort potentiel de valeur ajoutée tout en étant créatrice d’emploi L’importance de lier recherche et industrie Ces filières englobées dans le développement durable sont donc à la fois jeunes mais aussi et surtout en plein développement. Et ça tombe bien ! La demande de formation de plus en plus importante dans ces cursus reflète l’intérêt des générations actuelles pour cette thématique. Afin de répondre à cette demande, il a donc fallu créer de toutes pièces des cursus spécialisés pour former et responsabiliser les futurs spécialistes du développement durable. En ce sens, l’Institut français du pétrole (IFP School) a été créé en 1944. Partie intégrante d’IFP Énergies nouvelles (IFPEN) l’établissement est dirigé par Phillipe Pinchon depuis janvier 2012 et a fait de l’innovation énergétique son cheval de bataille. L’IFPEN a par ailleurs choisi 5 axes stratégiques : la recherche en énergies renouvelables, les transports à faible impact environnemental, la production éco-responsable, les ressources durables et enfin les procédés éco-efficients. La transformation des biomasses en carburant ou encore la recherche sur les énergies marines comme source renouvelables sont des éléments de réponses avancés pour répondre à cette problématique de transition. La solide expérience IFPEN permet d’apporter une formation complète et de préparer des étudiants directement opérationnels aussi bien sur le terrain qu’en bureau. Avec une pédagogie concrète et performante, l’IFPEN cherche à mettre constamment en connexion la recherche et l’industrie. Pourquoi ? Tout simplement pour permettre un effort continu et une accélération dans la R&D via une mise en commun des savoirs entre école et partenaires, mais également pour permettre une « valorisation » des projets engagés. Cette approche s’appuie notamment sur de nombreux partenariats, une ouverture internationale ainsi qu’un pôle de recherche particulièrement dynamique. L’IFPEN s’implique de plus dans des programmes toujours plus ambitieux comme par exemple la création et le pilotage du programme ANCRE (Alliance nationale de coordination de la recherche pour l'énergie) en partenariat avec le CNRS et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Quelles solutions pour quels enjeux ? Il est certes possible que les défis de demain ne soient pas les mêmes qu’actuellement. Tout d’abord, une dimension économique : il y a fort à parier que l’augmentation de la population mondiale induise une raréfaction de certaines sources énergétique. En effet dans un contexte prévisible ou la demande serait nettement supérieure à l’offre, comment assurer un accès égalitaire malgré tout ? Comment garantir un contexte de concurrence pure et parfaite ? La R&D est cependant capitale, puisqu’elle bouleversera notre économie et notre mode de développement. La refonte de notre système passera obligatoirement par des changements de stratégies dans les secteurs tels que l’automobile, les transports ou encore l’industrie. Pour ne pas être la grande perdante de cette bataille énergétique, la France devra savoir tirer son épingle du jeu en investissant massivement dans la recherche afin de ne pas se retrouver, à terme, dépendante de ses partenaires. La recherche pourra alors compter sur ces nouvelles générations de spécialistes. Les solutions à cette problématique de transition énergétique apportées par ces écoles sont donc multiples. Tout d’abord, elles apprennent aux étudiants à envisager et à concevoir sur le long terme, tout en les associant aujourd’hui à des projets réels mais surtout concrets Ensuite, outre les fantastiques avancées scientifiques, ces formations inculquent surtout une éthique, une vision internationale ainsi qu’un véritable sens des responsabilités face aux enjeux environnementaux. Enfin, et pour finir, ces formations sont complètes et orientent vers un panel de métiers dans un secteur en plein essor. Des carrières prometteuses en perspectives Sources : http://www.ifpenergiesnouvelles.fr http://www.ifp-school.com

    Maëlle Pustoc'h Service Communication CGE

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    Abrogation de la circulaire Guéant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/abrogation-de-la-circulaire-gueant/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/abrogation-de-la-circulaire-gueant/ Le 30 mai, le ministère de l’Intérieur, en présence de représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et du ministère de l'Emploi, a reçu les présidents Pierre Tapie (CGE) et Louis Vogel (CPU) pour leur présenter le projet de nouvelle circulaire abrogeant la circulaire du 31 mai 2011 et celle du 12 janvier 2012. La CGE a fait part de ses attentes pour que soit sécurisé le parcours des diplômés étrangers hors Union européenne dans les entreprises.

    Depuis le nouveau texte a été publié par le gouvernement (voir ci-dessous)
    « Circulaire Guéant », suite et fin :

    CHANGEMENT DE POLITIQUE DANS L’OFFRE D’ACCÈS AU MARCHÉ DE L’EMPLOI POUR LES DIPLÔMÉS ÉTRANGERS HORS UNION EUROPÉENNE

    A peine nommé, le premier gouvernement de François Hollande a pris une mesure forte en choisissant de faire coïncider le premier anniversaire de la “circulaire Guéant” (qui encadrait de façon très restrictive l’accès au marché du travail pour les diplômés étrangers, hors Union Européenne, ayant fait leurs études en France) avec la décision de son abrogation pure et simple. Cette remise à plat radicale laisse le champ libre à une réflexion plus générale sur la philosophie d’accueil en France, de l’immigration intellectuelle et professionnelle choisie. Dès la publication de cette circulaire en mai 2011, la Conférence des Grandes Ecoles, en plein accord avec la Conférence des Présidents d’Universités (CPU), et les représentants des Collectifs étudiants (Collectif du 31 mai), s’est opposée à cette circulaire qui faisait fi de l’engagement moral de la France auprès d’étudiants, de niveau au moins master, qui s’étaient engagés sur un contrat de confiance leur assurant de pouvoir travailler en France, sous certaines conditions, une fois leur diplôme obtenu. La CGE estime que la recherche et les entreprises françaises, qui déplorent un déficit de vocation scientifique, peuvent à bon droit s’estimer lésées, alors que le coût élevé de la formation de ces étudiants n’a pas débouché sur un “retour sur investissement” pour l’économie française sous forme de matière grise et de capacité d’innovation, de richesse culturelle et de diversité… tandis que nos concurrents européens et américains accueillaient à bras ouverts ces futurs cadres délaissés par la France, qui les avait pourtant formés.

    Louis-David Texier Chargé de mission CGE

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    Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/philippe-moreau-defarges-chercheur-a-linstitut-francais-des-relations-internationales-ifri/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/philippe-moreau-defarges-chercheur-a-linstitut-francais-des-relations-internationales-ifri/ Diplomate, ministre plénipotentiaire, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et spécialiste des questions internationales, de la géopolitique, de la construction européenne et de la mondialisation, il est l'auteur de très nombreux livres dont Introduction à la géopolitique (Points, 2009) ou 25 Questions décisives : la guerre et la paix (Armand Colin, 2009).

    CGE : La fameuse phrase de Napoléon "Tout État fait la politique de sa géographie", suffit-elle toujours à résumer la notion de géopolitique ou l'émergence des techno-pouvoirs conduit-elle progressivement à la disparition de cette notion de notre horizon intellectuel ? P.M.D. : Cette phrase reste parfaitement actuelle et juste car les États sont toujours enracinés dans un territoire. La politique d'un État est donc bien déterminée par sa position géographique. Ce que n'évoque pas la phrase de Napoléon, au regard de l'époque pré-industrielle où elle a été prononcée, c'est la multiplication des flux et des échanges de marchandises, d'idées, de personnes… Napoléon ne pouvait être conscient de la modification possible de l'administration des territoires par cette explosion des flux. Par ailleurs, parler d'Internet comme un techno-pouvoir ne veut rien dire, il faut déterminer ce qu'est un pouvoir : un pouvoir, c’est une entité qui s’incarne. Un État est un pouvoir, une entreprise est un pouvoir… Internet est un réseau manipulé par des acteurs, non pas un acteur au sens d'un État ou d'une entreprise. Certes, ce réseau permet à des groupes d'individus de s'exprimer alors qu'ils ne pouvaient le faire auparavant, créant ainsi un jeu planétaire démocratique sauvage que les États doivent désormais prendre en considération, mais il ne faut pas confondre la modification de l'environnement technique et les acteurs qui la conduisent. Les États s'adaptent donc à cette nouvelle situation et tentent de la contrôler. Comment vont-ils procéder ? Il n'y a que deux manières : soit ils vont se fermer complètement, se coupant des réseaux, mais le coût astronomique et les conséquences d'une telle stratégie sont clairement impossibles à mettre en œuvre. L'autre alternative réside dans la coopération internationale, pour permettre de créer des règles administratives et des mécanismes capables de surveiller ces réseaux. D'une certaine manière, le jeu ou la "vieille rivalité" entre État et acteur sauvage est toujours d'actualité. Les États ont-ils vraiment les ressources pour y parvenir ? C’est très difficile à estimer… Pour établir des règles et une coopération durable, ils devront modifier l'exercice du pouvoir étatique et trouver des accords de collaboration ou d'action à plusieurs, quand individuellement ils seront par nature impuissants, vidant ainsi de tout son sens les arguments de défense d'une souveraineté du pays. Il suffit de suivre l'actualité pour voir à quel point la souveraineté est à la fois remise en cause par les peuples qui échangent par delà les frontières avec Internet notamment et par les États eux-mêmes qui s'engagent dans des mécanismes coopératifs pour répondre aux exigences de la croissance des flux. CGE : Y a-t-il un moment-clé dans la détermination d'une intervention d'un pays dans un autre où l'on constate une détérioration de la situation intérieure et une montée en puissance des violences faites notamment aux populations ? P.M.D. : Il est très difficile de répondre à cette question. Peut-être y a-t-il en effet un moment clé, mais la vraie question est celle de l'intervention. Faut-il ou non intervenir ? Aujourd'hui le bilan de toutes les interventions récentes, en Afghanistan, en Irak ou ailleurs, est extrêmement négatif : elles se passent mal. Les populations sont très rétives et n'accordent pas ainsi leur confiance. L'intervenant, même s'il a de bonnes intentions, est perçu comme un occupant qui va repartir. Pour que la question du moment-clé se pose, il faudrait considérer qu'il peut y avoir de bonnes interventions, susceptibles d'imposer un consensus international suffisamment fort pour faire s'effacer toute tension stratégique. Prenons l'exemple de la Syrie : il n'y aura probablement aucune intervention extérieure. Pourquoi ? Parce que tous les intervenants potentiels savent qu'ils vont s'engager dans un bourbier… Le problème n'est pas d'entrer dans le pays mais bien d'en sortir ! La meilleure intervention est de ne pas intervenir... Pour la Syrie, s'il y avait, ce qui ne sera pas le cas, un accord entre les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Union européenne, l'Inde et d'autres, une intervention serait peut-être possible, mais nous sommes là dans une hypothèse irréaliste. Un autre exemple, celui de la Grèce : avec la crise de l'euro, l'Union européenne est amenée à intervenir en Grèce pour faire pression sur les autorités grecques pour que le pays applique des politiques plus raisonnables dans de nombreux domaines. Mais, en réalité, la seule bonne solution à la crise grecque, c'est que les Grecs eux-mêmes en prennent la mesure et la responsabilité pour trouver un équilibre entre la préservation de leurs populations et l'acceptation des dettes engrangées depuis de nombreuses années. Nous en sommes encore loin… En somme, intervenir, c'est déjà un échec. En substance, c'est reconnaître que la population locale n'est pas capable de créer une situation satisfaisante, une façon de dire qu''elle n'est pas adulte. Une version humiliante susceptible de générer de vives tensions. L'intervention diplomatique est tout aussi difficile car le conseil ou l'accompagnement sont tout aussi des ingérences, sauf à recevoir l'acceptation de l'autre, ce qui pourrait, pourquoi pas, poser les jalons d'une clé d'intervention. Néanmoins toute intervention demeure inégalitaire, il y a l'intervenant et celui qui la subit. Pour les interventions dans le monde arabe, l'un des grands problèmes est le sentiment d'humiliation ou d'échec. Il faut donc savoir créer un rapport plus égalitaire. Nos pays du Nord doivent rester ouverts à ces populations du Sud et notamment aux étudiants étrangers, dont l'accueil fera l'ancrage de relations durables et pertinentes. La formation, les échanges, la circulation entre le Nord et le Sud de la Méditerranée sont un enjeu majeur, même s'il est évident qu'il est complexe de trouver les bons curseurs de l'immigration. L'un des grands vecteurs de développement économique, ce sont les diasporas. L'exemple de la diaspora sénégalaise très présente en France et ailleurs est très significatif pour favoriser la circulation. CGE : La situation économique de l'Union européenne fait régulièrement l'actualité et pose de nombreuses interrogations sur les problématiques d'élargissement ou de sortie de certains pays. Pensez-vous qu'il y a des corollaires entre les situations de la Grande-Bretagne, avec ses conservateurs eurosceptiques souhaitant sortir de l'UE ; de la Croatie qui aimerait sortir du bourbier balkanique ; et de la Grèce, qui semble ne plus pouvoir émerger ? P.M.D. : Une certitude pour moi, c'est que le Royaume-Uni ne peut pas sortir de l'Union européenne. C'est une évidence géographique car il paraît difficile de voir le Royaume-Uni se déplacer au large de la Californie pour devenir un État fédéré aux États-Unis, même si nombre de Britanniques pourraient en avoir le désir. Le grand atout du Royaume-Uni, c'est la City, point de passage entre les capitaux mondiaux et l'Europe. L'Europe a donc tout intérêt à garder le Royaume-Uni dans l'Union européenne et réciproquement. Pour éviter un total isolement, le Royaume-Uni a tout intérêt à rester dans l'UE en défendant à sa manière l'euro, même s'il ne l'adopte pas. C'est bien d'une Europe prospère dont a besoin le Royaume-Uni car si l'euro disparait, la City en souffrirait terriblement. Les Britanniques pouvaient vivre seuls lorsqu'ils avaient un empire, lorsqu'ils avaient un lien privilégié avec les États-Unis, mais cette situation est caractéristique du passé, donc les Britanniques sont de toute façon condamnés à rester dans l'UE. Le point commun des trois pays que vous citez s'inscrit dans une réalité incontournable qui est l'UE. Elle existe, elle a ses défenseurs et ses détracteurs, mais ce n'est pas le plus important, sa réalité est riche : un marché unique, une monnaie unique… Ces trois acteurs de l'Europe sont donc voués à se définir par rapport à cet ensemble, décider d'en faire partie ou de ne pas en faire partie. De plus, avec le poids économique des 27 États membres, les territoires qui sont à la périphérie de cet ensemble ne peuvent l'ignorer. Si je prends un autre exemple : celui de la Suisse, totalement enclavée géographiquement dans l'UE et donc très dépendante de celle-ci. Nulle possibilité pour la Suisse de faire une politique ou des lois que n'accepterait pas l'UE ! Pour autant, l'UE devra trouver un point d'équilibre dans son élargissement pour sa cohésion et sa cohérence vis-à-vis du monde. En ce sens, la Turquie n'a aujourd'hui aucune chance d'entrer dans l'UE mais ce n'est pas le point le plus décisif aujourd'hui dans le destin de l'UE. L'un des défis majeurs de l'UE va être d'établir des rapports avec le Sud méditerranéen. Elle ne peut être prospère si cette zone géographique est pauvre et dans le chaos. Il faut que se crée un partenariat entre l'UE et, disons, le monde arabe, dont la ceinture part du Maroc et s'étend jusqu'à la Turquie ou à l'Iran. L'UE ne peut pas être une forteresse, elle a besoin d'échanges, de circulation et en priorité avec ses proches voisins. Pour ce faire, il faut à tout prix que le Sud méditerranéen crée un grand marché. Il y a eu des tentatives malheureusement infructueuses jusqu'à ce jour. CGE : La Tunisie peut-elle devenir un Singapour méditerranéen ou le Qatar un Singapour arabe ? P.M.D. : Cela suppose des conditions qui ne sont pour l'instant pas réunies. Singapour a bénéficié d'une situation tout à fait exceptionnelle avec des voisins pas trop agressifs, un environnement plutôt pacifique qui lui permet, malgré sa vulnérabilité, de profiter de la forte croissance de cette zone géographique. Singapour prend donc tout son intérêt en devenant une place économico-financière au service du développement de l'ensemble de la zone. Pour le monde arabe, le Qatar est-il capable de décrocher ce rôle ? Il est pour cela nécessaire que le monde arabe se transforme en profondeur et entre dans une phase de décollage et de modernité suivant l'exemple des pays de l'Asie du Sud-Est, mais nous en sommes encore loin. CGE : Après le départ de dirigeants qui semblaient jusqu'alors invulnérables, la cartographie des pays capables de construire le cadre constitutionnel et les fondements du développement économique nécessaires, pour s'approprier de façon durable des régimes démocratiques, semble très inégale. Selon vous, quels sont les pays qui ont les meilleurs cartes ? P.M.D. : Le Maroc, la Tunisie, l'Égypte devraient être des pays majeurs de cette mutation démocratique nécessaire du monde arabe, vers une modernité indispensable pour passer de nouveaux paliers. Cependant, dans chaque cas, il y a des freins terribles : au Maroc, la monarchie, en Égypte le poids de la démographie, en Tunisie la concentration des pouvoirs… La démocratie est  impossible sans un minimum de prospérité économique. Pour bâtir une démocratie, il faut être en mesure de donner l'espoir d'une vie meilleure aux populations. Dans le sud de la méditerranée, il faut combiner l'édification de la démocratie avec une dynamique économique qui donne de l'emploi aux jeunes. Si les jeunes n'ont pas d'emploi, il n'y aura pas de démocratie. CGE : Plus généralement, quel est le problème numéro 1 du monde actuel ? P.M.D. : Selon moi, nous devons avant tout trouver les éléments de réponse à notre façon et notre capacité à créer des emplois pour les jeunes ? Le poids de la population des 15-30 ans est colossal. Nous sommes encore dans une phase de croissance démographique très importante, elle va diminuer avec les générations suivantes, mais elle est bien au cœur des problématiques actuelles. Pour moi, au-delà de la formation, la clé de cette création d'activités et d'emplois, c'est l'entrepreneur, le créateur de richesse : des individus qui imaginent, qui développent et qui sont encouragés en ce sens. De ce point de vue, la France a encore de nombreuses voies d’amélioration pour s’approprier la philosophie de cette dynamique. D'une certaine manière la France se trompe en ce moment : il ne faut pas hésiter à faire l'éloge de certains riches plutôt que de les condamner sans distinction. Que ce soit chez nous, dans le monde arabe ou ailleurs, ce ne sont pas les États qui créeront de l'emploi, ce sont des gens qui auront compris comment les marchés fonctionnent, comment ils peuvent les utiliser, comment trouver des niches… Ce sont des profils de gagneurs, des types durs qui veulent gagner de l'argent. Ce ne sont pas toujours les plus sympathiques, mais il faut accepter qu'ils soient bien payés et ne pas hésiter à leur proposer un cadre favorable pour développer leurs activités. Aux États-Unis, Bill Gates, Steve Jobs sont des stars, eh bien !  n'hésitons pas à faire autant de louanges en France ou dans le monde arabe à nos meilleurs entrepreneurs. Au-delà, l'avenir passe par les entrepreneurs femmes qui seront un moteur incontournable. C'est d'ailleurs de ce point de vue l'une des révolutions majeures à opérer dans le monde arabe où les femmes ne travaillent pas. Enfin pour revenir sur la question de l'accueil des étudiants étrangers que la CGE porte haut dans ses prises de position, j'en partage totalement les finalités. C'est capital pour l'avenir de l'Europe et pour celui de la France, car négliger ou repousser ces étudiants les conduira inéluctablement vers d'autres destinations à notre détriment. La France possède cet atout d'être un pays d'immigration et les populations déjà présentes sur notre sol doivent nous permettre de créer des liens avec leur pays d'origine, donc de nouveaux marchés et de nouveaux échanges. Un pays qui se ferme est un pays qui meurt. Il faut renforcer l'attractivité de notre pays et le modèle des grandes écoles doit servir de pilote pour une telle ambition. Notre pays a besoin d'être irrigué, il a besoin d'eau. L'eau, c'est les flux de la mondialisation. Ne nous reposons pas sur nos acquis : soyons attentifs à notre attractivité à chaque instant, ce sera notre seul itinéraire de progression, pour que les étudiants qui viennent choisir notre pays pour se former, deviennent demain nos ambassadeurs dans le monde.  

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    La réussite décomplexée de la diplomatie intellectuelle de Singapour https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-reussite-decomplexee-de-la-diplomatie-intellectuelle-de-singapour/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-reussite-decomplexee-de-la-diplomatie-intellectuelle-de-singapour/ Dans les Propositions pour l’avenir de l’enseignement supérieur qu’elle a diffusées en février 2012, à la veille de l’élection présidentielle, la CGE avait formulé le souhait que la France investisse massivement pour valoriser l’attractivité de son système d’enseignement supérieur, notamment en accueillant 500.000 étudiants étrangers supplémentaires par an. C’est un enjeu pour le rayonnement de la France tant culturel, linguistique qu’économique, que d’être au cœur de la formation des élites mondiales de demain.

    A l’autre bout du monde, la jeune et prospère cité-Etat de Singapour, carrefour géographique naturel des diversités en Asie, s’appuie sur ses réseaux régionaux et sur la richesse culturelle et économique de ses 5 millions d’habitants, issus principalement de Malaisie, de Chine, d’Inde ou d’Indonésie, pour façonner une politique de recrutement académique international, activement portée par des investissements publics et privés importants, et par une diplomatie culturelle transversale. A grands renforts de subventions d’Etat et d’incitations personnalisées, le système d’enseignement supérieur singapourien attire le meilleur des nouvelles générations de professeurs et d’étudiants asiatiques, en manque chronique de systèmes de formation performants dans leur pays respectifs. En faisant de ses écoles et universités une prestigieuse et séduisante vitrine intellectuelle de référence en Asie, et bientôt dans le monde, le gouvernement singapourien concurrence directement les meilleurs établissements japonais et australiens, au moment où les universités chinoises commencent à peine à se faire une place sur l’échiquier mondial de l’excellence académique. Confortablement installée dans le peloton de tête des pays les plus riches d’Asie (devant Hong Kong), grâce aux succès de sa diversification économique dans l’ingénierie financière et dans le développement des biotechnologies, l’île de Singapour (700 KM2) a aussi pleinement conscience qu’il faut consolider les bonnes relations qu’elle entretient actuellement avec ses voisins, en mettant en œuvre, notamment dans sa région d’influence, une diplomatie culturelle et un « soft power » intellectuel discret mais omniprésent. Singapour estime en effet que la sérénité des eaux du Sud-est asiatique n’est qu’apparente, et que son modèle de développement social et économique pourrait être facilement remis en cause par l’exacerbation des crises nationalistes ou religieuses, qui s’expriment déjà dans la région depuis quelques années (ces menaces, quoique lointaines, ont amené Singapour à maintenir pour ses propres étudiants, un service militaire obligatoire de deux ans). Singapour est en passe de réussir son pari de se hisser sur la première marche, laissée vacante selon elle en Asie, du podium de l’excellence intellectuelle et académique de la région, par la grâce de politiques d’investissements massifs de long terme dans l’enseignement secondaire et supérieur. Son objectif très officiel est de faire prospérer une diplomatie intellectuelle, amicale mais agressive, en direction des futures élites des pays limitrophes, qui seront, demain, ses partenaires politiques et économiques privilégiés… formés suivant les méthodes de travail et de management de Singapour. Cette politique volontariste d’affirmation sans complexe de l’excellence de son modèle de formation est concrétisée chaque jour par l’accompagnement et la formation très attentionnée de professeurs et étudiants étrangers, qui sont accueillis, logés et formés dans des conditions très avantageuses, au sein de ses écoles et de ses universités, souvent développées en partenariat avec des institutions étrangères prestigieuses, également implantées sur place (Harvard, New York University, Yale, etc., et pour la France: l’ESSEC, l’EDHEC, l’INSEAD, etc.). De même que l’ambassade des Etats-Unis prospecte activement en France et en Europe pour y recruter les meilleurs éléments européens pour son propre système universitaire, afin que ces futurs étudiants deviennent (aussi) à l’avenir les meilleurs promoteurs et partenaires de “l’american way of life”, l’ambitieuse réussite singapourienne pourrait servir de cadre d’inspiration à une nouvelle politique française de diplomatie intellectuelle plus ouverte sur l’international. Pour être durablement efficace, cette politique d’investissements et d’ouverture devra résolument porter sur la valorisation décomplexée de son excellence pédagogique et de ses savoir-faire spécifiques, et privilégier l’accueil personnalisé des meilleurs professeurs et étudiants étrangers. Que ce soit dans le domaine scientifique, des sciences humaines ou du débat intellectuel, la « French touch » a certainement beaucoup à apprendre de la réussite de l’exemple singapourien, qui a su se faire une place sur la carte mondiale de l’enseignement supérieur, avant que les principaux pays pourvoyeurs de matière grise dans un avenir proche (Chine, Inde, Vietnam, Russie, pays d’Europe de l’Est, etc.), ne se soient dotés d’une offre de formation supérieure de « classe internationale », qui retiendrait les éléments les plus doués et les plus innovants dans leurs pays d’origines respectifs. La concurrence internationale pour les meilleurs professeurs et étudiants, entre écoles et universités à vocation internationale, va être rude à court et moyen terme, mais elle ne va pas durer très longtemps non plus: les nations qui s’engageront trop tard dans la compétition effrénée que se livrent déjà les grands pays sur le « marché » de la matière grise, ne pourront probablement plus produire que des universités et des « champions académiques» essentiellement « nationaux », après avoir été exclus de fait de la compétition internationale.

    Louis-David Texier Chargé de mission CGE

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    Existe-t-il des points de convergence entre le développement international d’un établissement d'enseignement supérieur et la géopolitique d’un pays ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/existe-t-il-des-points-de-convergence-entre-le-developpement-international-dun-etablissement-denseignement-superieur-et-la-geopolitique-dun-pays/ Fri, 22 Jun 2012 13:35:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/existe-t-il-des-points-de-convergence-entre-le-developpement-international-dun-etablissement-denseignement-superieur-et-la-geopolitique-dun-pays/ Une telle comparaison peut sembler en premier lieu irrationnel. Et pourtant, si les structures sont certes différentes, ces systèmes constituent tous deux une « organisation » avec des codes qui leur sont propres. Voici un Tour d’horizon sur les points de convergences et les différences possibles entre ces deux entités. Règle, coutume et culture

    Pourquoi peut-on considérer l’État et l’école comme organisations ? Premier axe de réflexion, on considèrera comme organisation toute structure sociale bâtie de façon hiérarchique. Ainsi, l’État, comme l’école, sont des structures sociales obéissant à une certaine configuration hiérarchique. Autre élément de réponse, l’existence commune d’une culture organisationnelle qui fédère ses membres autour d’objectifs, de valeurs et qui s’appliquent aussi bien à l’échelle d’un pays qu’à celle d’un établissement d’enseignement supérieur. Dès lors, les notions de culture, coutume et règles sont parfaitement liées par le caractère historique de l’entité. En quoi justement l’histoire est-elle un élément déterminant pour l’identité d’une organisation ? Tout d’abord, car elle est la composante majeure de la construction d’une culture organisationnelle. Ensuite, parce que les erreurs du passé donneront lieu à des législations et à des coutumes. Enfin, parce qu’elle déterminera qui sera « allié » et qui sera « ennemi » et orientera ainsi les décisions stratégiques. Pour illustrer ce propos, il est possible de citer un exemple pour chaque cas :
    • L’établissement d’enseignement supérieur bâtira sa culture sur son historique depuis sa création, ses anciens élèves et ses professeurs, ses couleurs, mais aussi grâce à toutes les individualités qui compose son organisation. D’une façon plus générale, tout ce qui contribuera à lui procurer un caractère « différenciant » par rapport à d’autres établissements
    • Un pays, de façon plutôt similaire, construira sa culture sur son histoire, ses personnages emblématiques, ses coutumes, sa population, sa géopolitique ou encore son système juridique et politique

    C’est justement cette notion de « géopolitique » qui va nous intéresser. Si on peut observer que localement le développement d’un pays et celui d’une école présentent des similitudes, on peut se demander s’il en va de même à échelle internationale.

    Développement international et géopolitique Peut-on dresser un parallèle entre le développement international d’une nation et la géopolitique d’une école ? Apporter une réponse tranchée serait impossible. Dans un premier temps, on peut être tenté par affirmer que ces deux notions présentent effectivement des similitudes. En effet, lorsque l’on étudie la géopolitique d’une nation, on s’attarde sur ses relations avec ses partenaires mais aussi sur son influence sur le plan international. Il en va de même quand une école souhaite se développer hors de ses frontières : c’est à la fois pour étendre son influence tout en établissant et en pérennisant ses propres partenariats. Il faut cependant nuancer ces propositions. En effet, la notion de « géopolitique » tend à établir un lien entre orientation politique et espace physique. L’étude de la géopolitique d’un pays reviendra donc à examiner les décisions politiques prises afin de protéger et développer cet espace physique en question. En s’appuyant sur cette définition, on peut mettre en avant certaines différences entre développement international d’un établissement et géopolitique d’une nation. Tout d’abord, ces deux organisations n’ont pas les mêmes enjeux territoriaux. Si on peut parler de la géopolitique d’un Etat, parler en revanche de la géopolitique d’un établissement serait impossible, la notion de « relation internationale » serait alors plus adéquate. Quelle serait alors la différence entre ces deux terminologies ? Vaste débat, peut-être pourrait-on avancer qu’il existe dans les « relations internationales » une différence significative entre d’une part la politique d’un pays à l’échelle nationale et d’autre part la politique de ce même pays à échelle internationale alors que la géopolitique engloberait ces deux approches interne et externe. Autre hypothèse, l’étude des relations internationales resterait plutôt théorique, quand la géopolitique prendrait une dimension plus concrète. Ensuite parce que la définition même du terme « géopolitique » traduit l’idée d’une rivalité qui peut être économique, ou encore politique. Or, si on peut parler de l’existence d’un rapport de force entre certains pays, il n’en va pas vraiment de même concernant les rapports entre établissements. Certes, il existe une concurrence particulièrement accrue entre écoles du même segment mais avec toutefois des relations plus pacifiques. Il existe de nombreuses similitudes entre la stratégie d’un établissement et celle d’un pays comme par exemple l’existence d’une culture organisationnelle à échelle locale ou encore le besoin d’un rayonnement international. On pourra cependant souligner des différences entre les notions de « relations internationales » et de « géopolitique » qui comprendra notamment une dimension diplomatique

    Maëlle Pustoc'h Service Communication CGE

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    L'AERES publie son référentiel pour l'évaluation des entités de recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laeres-publie-son-referentiel-pour-levaluation-des-entites-de-recherche/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laeres-publie-son-referentiel-pour-levaluation-des-entites-de-recherche/ Critères d’évaluation des entités de recherche : le référentiel de l’AERES ». Ce document clarifie les principes et la méthode d’évaluation des entités de recherche. Il est mis à disposition à compter de la campagne d’évaluation 2012-2013 (Vague D).]]> 20982 0 0 0 La FNEGE lance BSIS : Business School Impact Score https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-fnege-lance-bsis-business-school-impact-score/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-fnege-lance-bsis-business-school-impact-score/ Quel est l’impact d’une école de management sur son environnement ? Que se passe-t-il pour les parties prenantes si elle disparaît ou si elle double son périmètre ? En quoi une école contribue-telle au développement de son environnement (ville, département, région, pays) ? Le [BSIS] (Business School Impact Score) est un outil et une démarche innovante développée par la FNEGE pour répondre à ces questions. (voir invitation)

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    Enquête 2012 sur l’Insertion des jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-2012-sur-linsertion-des-jeunes-diplomes/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-2012-sur-linsertion-des-jeunes-diplomes/ Le 19 juin, le CGE a présenté à la presse les résultats de la 20e Enquête sur l’insertion des jeunes diplômés. Malgré un environnement difficile, il apparaît que les diplômés des grandes écoles s’insèrent de mieux en mieux dans le monde du travail par rapport aux deux enquêtes précédentes. (voir CP)

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    20985 0 0 0
    Le programme CHIST-ERA : coopération entre agences nationales de financement de la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-chist-era-cooperation-entre-agences-nationales-de-financement-de-la-recherche/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-chist-era-cooperation-entre-agences-nationales-de-financement-de-la-recherche/ Le programme CHIST-ERA (European coordinated research on long-term CHallenges in Information and communication Sciences & Technologies ERA-Net) est une action de coopération entre agences nationales de financement de la recherche en Europe soutenue par le 7ème Programme cadre de recherche et développement technologique (7ème PCRD). Dans l’appel 2012, deux nouvelles thématiques sont proposées :

    1. Interfaces utilisateur intelligentes
    2. Réseaux de communication pilotés par les utilisateurs et sensibles au contexte et au contenu

    Afin de préciser le contour scientifique du texte de l’appel, la Conférence 2012 de CHIST-ERA à Edinbourg (Royaume-Uni), les 5 et 6 juillet, rassemblera scientifiques et représentants des agences partenaires de CHIST-ERA pour identifier et formuler les défis scientifiques et technologiques les plus prometteurs à la frontière de la recherche dans le domaine des thématiques de l’appel. (voir présentation)

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    L’UPS demande un calendrier précis de la reforme des CPGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lups-demande-un-calendrier-precis-de-la-reforme-des-cpge/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lups-demande-un-calendrier-precis-de-la-reforme-des-cpge/ Les membres de l’Union des professeurs de spéciales (UPS) réunis le 2 juin dernier en assemblée générale, ont manifesté leur inquiétude sur les retards successifs cumulés dans le processus de réforme des programmes de classes préparatoires aux grandes écoles. Dans une motion adoptée à l’unanimité des voix, l’UPS souligne l'importance des enjeux car il s'agit d'accueillir des bacheliers aux compétences nouvelles dès la rentrée 2013. L'instauration d'un calendrier précis et suffisamment conséquent est donc nécessaire pour mener à bien cette réforme essentielle. (voir CP)

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    Développement durable et action humanitaire ont-ils des objectifs communs ? - Et une sélection d'actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developpement-durable-et-action-humanitaire-ont-ils-des-objectifs-communs-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Mon, 25 Jun 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developpement-durable-et-action-humanitaire-ont-ils-des-objectifs-communs-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Pour tenter d’apporter quelques éléments de réponses, commençons par revenir aux définitions. Le développement soutenable, selon le rapport Brundtland, est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». L’action humanitaire quant à elle pourrait se définir par « une réponse solidaire ou charitable à des populations pauvres ou affectées par une crise qui sont dans l’incapacité de répondre à leurs besoins vitaux et/ou d’émancipation ». Elle s'exprime par conséquent dans deux contextes : celui de l’urgence et celui du développement.

    Le développement soutenable est universaliste et systémique, la solidarité entre générations et entre les peuples est donc consubstantielle à son accomplissement ce qui, au regard des inégalités Nord-Sud actuelles, devrait faire de l’aide humanitaire un vecteur logique du développement soutenable. Nous en sommes loin, notamment lorsque l’on considère les actions institutionnelles de développement. La Conférence de Rio+20 avait ainsi pour ambition la réduction de la pauvreté mais les États n’ont pas réussi à fusionner les Objectifs du millénaire de développement (OMD) et les Objectifs de développement durable (ODD) avant 2015, confirmant de fait la séparation entre développement et environnement. Nombre de critiques pointent encore aujourd'hui des actions tout au plus durables (inscrites dans une durée) dans un contexte de développement, voire reléguées à de l’assistanat ou du pansement dans un contexte d’urgence. Du côté de la société civile par contre, la situation évolue rapidement et positivement. Les questions d’inclusions environnementales, économiques et sociales s’immiscent dans les actions humanitaires même en contexte d’urgence. Il suffit de parcourir la toile et notamment les sites internet des ONG humanitaires pour s’en rendre compte. Dans « le futur que nous voulons », pour reprendre le slogan de Rio+20, le développement soutenable et l’aide humanitaire n’agissent plus de façon dissonante. L’aide humanitaire se restreint aux situations d’urgence en potentialisant durablement les savoir-faire locaux et en apportant le surplus ponctuel de moyens nécessaires à la rapidité de l’action. Dans ce futur-là  il n’est d’ailleurs plus question que de développement soutenable et de gestion de crise. Exit l’"humanitaire" ! Mais est-ce vraiment le futur que nous, pays riches, voulons ? Sommes-nous réellement disposés à voir le continent africain, pour ne citer que cette région du monde, se développer, s’autonomiser au point d’exercer une véritable souveraineté sur ses ressources naturelles et se doter d’instruments réglementaires suffisamment élaborés pour éviter la fuite massive de ses capitaux (au bas mot 854 milliards de dollars entre 1970 et 2008 selon l'ONG Global Financial Integrity, soit environ 10 dollars pour 1 dollar reçu au titre de l'aide étrangère) ? A la lumière des résultats de la Conférence de Rio nous pouvons en douter, les intérêts économiques et géopolitiques des pays du Nord et le double jeu des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) ont abouti au statu quo en dépit des appels de la société civile à la solidarité. Pourtant, la solidarité entre citoyens des pays du Sud et des pays du Nord n’est plus seulement une question de morale liée à une prise de conscience environnementale ou sociale, c’est aussi une question économique. Le temps où l’exploitation des richesses des pays du Sud profitait peu ou prou à l’ensemble des populations des pays du Nord est révolu, car la grande majorité des profits des multinationales est réalisée aujourd’hui dans les paradis fiscaux (Londres, Etats-unis, iles Caïman, Hong Kong..) et ce sont chaque année des dizaines de milliards d’euros qui échappent aux caisses des États et par conséquent à leurs citoyens qu'ils soient du nord ou du sud. La problématique du lien entre aide humanitaire et développement soutenable est en arrière-plan celle du modèle de développement choisi par les pays du Nord, de son réseau international de paradis fiscaux et de ses principaux intéressés, les multinationales, les spéculateurs et quelques régimes politiques corrompus. La seule lueur d’espoir pour les citoyens pauvres est aujourd’hui portée par la société civile et c’est ce que nous a cruellement rappelé la Conférence de Rio+20.

    Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission développement durable

    L'actualité DD dans les écoles

    La Communauté urbaine de Strasbourg, première agglomération cyclable française, en partenariat avec le CERTU (Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques), le CETE Lyon, organisme du réseau scientifique et technique (RST) du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et le Club des villes et territoires cyclables organisent Le premier colloque du vélo partagé, le 11 septembre 2012. Programme et inscription.

    Albi accueillera du 24 juin au 7 juillet 2012 l'Université d'été francophone du développement durable. Cette première édition des « Franco2D » est co-organisée par l'École des Mines d'Albi, le Centre universitaire Champollion et la communauté d'agglomération de l'Albigeois. Elle vise à proposer aux étudiants francophones et aux salariés d'entreprises une formation-action sur la mise en pratique des principes du développement durable dans le cadre d'un projet de territoire. Pour en savoir plus. L’association G du Cœur de l’ESG Management School, une association humanitaire et caritative composée d’une cinquantaine de membres engagés dans divers projets de développement durable se mobilise au Sénégal pour demander l’abolition de la loi de 1977 qui instaure les Villages de reclassement social pour les lépreux. Pour en savoir plus. Une équipe d’étudiants d’Euromed Management vainqueurs de la compétition SIFE 2012. SIFE mobilise le monde de l’entreprise et de l'enseignement supérieur afin de développer la responsabilité sociale et les compétences entrepreneuriales des étudiants. SIFE accompagne les étudiants dans la mise en oeuvre de projets alliant esprit d'entreprise et utilité sociale. Créée en 1975, l'association SIFE mobilise chaque année plus de 57 000 étudiants de 1 600 universités et grandes écoles réparties dans 39 pays. La compétition nationale rassemblera les meilleures équipes françaises, qui présenteront les résultats et les impacts de leurs projets d'entrepreneuriat social face à des dirigeants d'entreprise. Pour en savoir plus. Campus Responsables lance le label Restaurant durable©, à l’attention des acteurs de la restauration collective travaillant en gestion concédée dans les établissements d’enseignement supérieur. L’objectif de ce dispositif est d'inciter les restaurants collectifs à adopter une démarche responsable en prenant en compte tous les enjeux du développement durable dans la gestion de leurs activités. Pour en savoir plus. Comme tous les ans, La Salle Beauvais organise le « Geste environnemental » qui aura lieu lors de la semaine d’intégration des élèves de première année, le samedi 15 septembre 2012. Le but de cette opération est de remercier la Ville pour tous les services qu’elle leur rendra pendant leur cursus (prêt de matériel, mise à disposition de bus, …) en menant différentes opérations sur 5 sites, à Beauvais et aux alentours, sur une après midi. En savoir plus. Du 25 au 29 juin 2012, Audencia a accueilli 30 étudiants du MBA de l'Université Yonsei (Corée du Sud) pour une semaine consacrée à l'approche française de la responsabilité sociale des entreprises. Au cours de la semaine, les étudiants suivent des cours animés par des enseignants-chercheurs d'Audencia spécialisés dans ce domaine et participent à des visites dans des entreprises de l'Ouest de la France reconnues pour leur engagement. En parallèle, les étudiants travaillent sur des études de cas réels qui les amènent à conseiller des entreprises françaises sur la manière d'améliorer leur performance économique, sociale et environnementale. Ces projets donnent lieu à une évaluation et à l'attribution de crédits dans leur université. SUPMECA lance une AMAP à partir du mois de juillet 2012, pour laquelle il est prévu une période d’essai de 8 semaines. L’AMAP est un partenariat avec un agriculteur de Marconville dans l’Oise qui fournit déjà un grand nombre d’AMAP du Nord de Paris. Il emploie une quinzaine de salariés (en CDI). Contact informations : Philippe Gaudin. L’École des Mines de Nantes lance une chaire Développement humain durable & territoires. L’objectif de ce projet réunissant de nombreux partenaires publics et privés porte sur la question du « choix des énergies pour demain et pour tous, sur le territoire » et notamment sur les questions préalables à ce choix : le diagnostic partagé et les principes d’actions. Pour en savoir plus. Jeudi 31 mai s’est déroulée à l’ENSIAME la quatrième édition de la Journée Environnement Développement Durable, JEDD 4. Organisée par une équipe d'étudiants placés sous la houlette de deux enseignants de l ‘école, cette journée avait pour ambition d’aborder la problématique de réduction des impacts environnementaux dans le cycle de vie des produits. Pour plus d’informations contactez Jean Luc Menet (jean-luc.menet@univ-valenciennes.fr).
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    Entretien avec Madame Nicole Guedj, ancien ministre et président de la Fondation Casques Rouges https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-madame-nicole-guedj-ancien-ministre-et-president-de-la-fondation-casques-rouges/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-madame-nicole-guedj-ancien-ministre-et-president-de-la-fondation-casques-rouges/ Parcours personnel Née à Constantine en 1955 - Mère de deux enfants - Chevalier de la Légion d'Honneur - Officier de l'Ordre national du mérite - Professeur de droit bancaire de 1979 à 2004 - Conseiller d'Etat de 2006 à 2010 - Avocat au barreau de Paris depuis 1979.

    Parcours politique Membre de la Commission Stasi en 2003 - Secrétaire nationale UMP en charge des droits de l'homme et de l'action humanitaire de 2004 à 2007 - Secrétaire d’État aux Programmes immobiliers de la justice en 2004 - Secrétaire d’État aux Droits des victimes en 2005 - Chargé de mission à la présidence de la République française sur les technologies innovantes au service de l’action humanitaire en 2006 - Membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) de 2003 à 2009 - Conseiller régional d'Île-de-France de 2004 à 2010 - Conseiller municipal du XVIIIe arrondissement de Paris depuis 2008 - Membre du bureau politique de l'UMP depuis 2009 - Membre du conseil d'administration de l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) depuis 2010. Parcours militant Fondateur et vice-président de l'Observatoire des Ecoles qui a vocation à lutter contre les violences et les discriminations en milieu scolaire en 2001 - Auteur du « Guide du droit des victimes » en 2005, de « Ressources et Handicap » en 2006 et de « Pour des Casques Rouges à l’ONU » en 2009 - Président de la Fondation France Israël depuis 2009 CGE : Quelles sont les clés pour démocratiser l'action humanitaire et quelles sont les voies d’amélioration des caractéristiques de gouvernance humanitaire ? N.G. : Il existe mille et une façons de s’investir dans l’action humanitaire : distribuer de la nourriture, construire des écoles, donner des cours de soutien aux enfants les plus démunis… La Fondation Casques Rouges, que je préside depuis cinq ans, œuvre quant à elle en faveur d’une meilleure organisation et coordination des secours dans l’urgence notamment en utilisant les nouvelles technologies. Pour remplir cette mission, nous nous attachons à impliquer le plus grand nombre de forces vives dans nos projets : institutions publiques, entreprises privées, centres de recherches, étudiants… sont autant de ressources utiles pour contribuer à une optimisation de l’action humanitaire sur le terrain. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avons décidé d’organiser annuellement le Challenge Humanitech, concours étudiant de l’invention humanitaire qui permet aux plus jeunes de mettre leurs compétences au service des victimes. CGE : Les engagements de votre fondation sont nombreux et les outils déployés de plus en plus instantanés et opérationnels. En ce sens, quels sont les enjeux et les perspectives du moteur de recherche missing.net et du conteneur satellitaire Emergesat ? N.G. : Je plaide de longue date pour une meilleure exploitation des nouvelles technologies dans le champ de l’action humanitaire. Les progrès accomplis sont impressionnants et l’ensemble de la planète doit en bénéficier. C’est pour cela que j’ai voulu consacrer une grand partie du travail des Casques Rouges à la conception d’outils technologiques innovants comme missing.net et Emergesat. Le premier est un moteur de recherche humanitaire mondial des disparus de catastrophes naturelles, qui a été développé avec Google, Bearstech et European Consulting Services. Il permet aux familles des victimes, qui ont perdu un proche durant une catastrophe naturelle, de déclarer cette disparition et de solliciter des témoignages auprès de la communauté internationale. Nous l’avons expérimenté lors du dernier tremblement de terre au Japon et sommes désormais prêts à l’activer pour toutes les crises d’ampleur. Concernant Emergesat, j’ai imaginé, en son temps, réunir plusieurs moyens de communication dans une même « boîte », qui permettrait aux acteurs humanitaires d’échanger des informations, alors que le réseau de télécommunications traditionnel est toujours rompu. J’ai eu la chance de susciter l’adhésion auprès du CNES et de Thales Alenia Space, qui m’ont immédiatement soutenue et ont participé à la réalisation de cette belle idée. Ce conteneur a notamment déjà été déployé au Tchad, en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés et, en Haïti, au lendemain de la dernière catastrophe. A Port-au-Prince, Emergesat a permis aux pompiers, membres de la sécurité civile, ONG et autres journalistes de téléphoner, de surfer sur Internet, de partager des fichiers… dans les premières heures cruciales de la crise. Aujourd’hui, nous réfléchissons à améliorer le dispositif en le dotant de technologies encore plus performantes. CGE : Mobiliser la jeunesse autour des crises humanitaires présentes et à venir est la meilleure manière de percevoir leur détermination à la construction d'un monde plus juste et durable, c'est aussi un moment de partage, de générosité et d'échange d'expérience. Comment s'inscrit l'action du Challenge Humanitech dans cette stratégie ? N.G. : Conscients de la place que doivent occuper les nouvelles générations dans les efforts de solidarité internationale, nous avons toujours eu à cœur de les impliquer concrètement dans l’ensemble de nos projets. Avec le Challenge Humanitech, ouvert à l’ensemble des pays francophones, nous voulons soutenir les étudiants dans la mise en œuvre d’actions humanitaires innovantes. Les étudiants apprécient énormément ce concours, qui, par l’intermédiaire du parrainage notamment, contribue à créer un premier contact concret avec la vie professionnelle. Depuis désormais quatre ans, le Challenge Humanitech a rempli tous ses objectifs. Aujourd'hui, les lauréats du concours ont réussi à pérenniser leur projet en créant leur entreprise, comme c’est le cas pour Leaf Supply, ou leur association, comme Jerry. Les lauréats camerounais de l’édition 2012 viennent, quant à eux, de lancer l’expérimentation de leur filtre à eau low-cost, constitué de matériaux très largement accessibles : des seaux et des bougies en céramique. Les jeunes constituent un réservoir inépuisable d’idées nouvelles et nous le constatons lors de chaque nouvelle édition. Ils font preuve d’une générosité sans faille et d’un véritable esprit de solidarité. Il suffit bien souvent de leur donner une chance et de leur faire confiance pour qu’ils puissent concrétiser de remarquables projets. CGE : Les désastres climatiques risquent de se multiplier et d'engendrer de nombreuses victimes de catastrophes naturelles, nécessitant une réactivité sans faille pour limiter les dégâts et l'isolement des populations. Comment votre fondation souhaite-t-elle voir évoluer son action auprès des institutions internationales et son rayonnement au cœur des enjeux géopolitiques qui sont parfois des freins pour l'action humanitaire ? N.G. : Japon, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Turquie, l’année 2011 l’a une nouvelle fois prouvé : pas un point sur la planète n’est à l’abri des catastrophes naturelles. Au-delà de l’engagement des acteurs de terrain et de la mise à disposition de moyens toujours plus importants, un constat s’impose : la communauté humanitaire n’est plus assez forte pour relever seule les défis liés aux bouleversements environnementaux. Plus un mois ne passe sans qu’un ouragan, un cyclone ou un tremblement de terre ne frappe notre planète. Selon l’ONG anglaise OXFAM, 250 millions de personnes étaient, au début des années 2000, victimes des catastrophes naturelles. Elles ne seront pas moins de 375 millions en 2015. Le changement climatique a, en provoquant des catastrophes naturelles d’ampleur, un impact conséquent sur la sécurité alimentaire, la santé et la cohésion sociale des populations les plus exposées. La dimension économique de ces mutations environnementales est aussi à prendre en compte, puisqu’elles coûteraient, selon les estimations du Forum humanitaire mondial, plus de 125 milliards de dollars par an. C’est plus que le PIB des trois-quart des pays du monde et plus que le montant total de l’aide apportée actuellement par les pays industrialisés à ceux en développement. A l’heure des échecs de Rio +20 et de la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société civile autour de la question du changement climatique, je forme le vœu que la communauté internationale s’intéresse d’avantage aux conséquences humaines du changement climatique. Mon projet de Casques Rouges humanitaires s’inscrit précisément dans ce sens. CGE : Alerter, coordonner, innover, préparer, anticiper, tels sont les chevaux de bataille de votre fondation. Si vous pouviez accélérer un processus, changer une mentalité ou libérer une capacité d'intervention, quelle serait votre priorité pour une solution d'urgence humanitaire ? N.G. : La priorité aujourd’hui est simple : sauver des vies. La vulnérabilité de l’humanité nous renvoie à la fragilité de la planète. Alors que nous n’en finissons plus d’évaluer notre empreinte environnementale et de calculer notre efficacité énergétique, comment interpréter le fait qu’il n’existe aucune régulation ni gestion des « ressources humanitaires », des moyens matériels comme des moyens humains ? Le monde humanitaire n’a pas tant besoin de davantage de dons. Il n’a pas non plus besoin d’un acteur de plus : les ONG et les agences intergouvernementales accomplissent déjà un travail considérable. Encore moins d’une nouvelle philosophie. Il n’y en a qu’une qui vaille : sauver des vies. Ce dont le monde humanitaire a besoin, c’est d’encadrement, de coordination, de régulation, de structuration, de veille. Il lui faut une « intelligence humanitaire » pour unifier son action. Comment ? En créant des Casques Rouges. Rouges, comme la couleur des secours. Nous sommes parfaitement capables d’inventer un humanitaire efficace et durable. Et nous réussirons à construire cet humanitaire du temps de l’urgence avec des Casques Rouges, 100 % humanitaires, articulés autour d’un état-major renforcé et d’une force opérationnelle d’appoint, dotée de capacités technologiques. Nouveau centre de crise mondial, les Casques Rouges veilleraient à faciliter l’action des ONG en situation d’urgence. L’urgence, cette période de la crise trop peu anticipée, trop peu maîtrisée, trop aléatoire. Certes, il faut un laps de temps incompressible pour acheminer l’aide internationale mais une fois sur place, nous devrions être en mesure de déployer nos efforts de manière organisée et coordonnée. Sans perdre de temps. Rappelons-nous de la Birmanie, ravagée par le cyclone Nargis en 2008. Il a fallu trois semaines avant que la junte accepte un interlocuteur : l’ONU. Je n’ose imaginer le nombre de vies que l’on aurait pu sauver. La question de la coordination des secours se posera indéfiniment tant que nous n’aurons pas pris les décisions qui s’imposent. Mais la prochaine fois, on ne nous le pardonnera pas.

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    Ingénieurs sans frontières : 30 ans d'actions solidaires, un éclairage de Thibaud Saint-Aubin (vice-président ISF) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieurs-sans-frontieres-30-ans-dactions-solidaires-un-eclairage-de-thibaud-saint-aubin-vice-president-isf/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieurs-sans-frontieres-30-ans-dactions-solidaires-un-eclairage-de-thibaud-saint-aubin-vice-president-isf/ En 1982, le directeur des études de l’École des Ponts fait appel à deux élèves-ingénieurs pour mener un projet d'adduction d'eau potable en Éthiopie suite à une sollicitation d'Action Internationale Contre la Faim. Ces deux étudiants se mettent à la recherche d'une structure qui pourrait appuyer leur action. Médecins sans frontières existe déjà depuis près de 10 ans, il existe certainement une association similaire d'ingénieurs. Ne la trouvant pas, ils décident de la créer !

    30 ans après, Ingénieurs sans frontières (ISF) a participé à la réalisation de plus de 500 projets de développement ; l'association a mobilisé et formé directement plus de 20 000 membres élèves-ingénieurs ou jeunes ingénieurs aux enjeux de solidarité internationale en lien avec leurs futurs métiers d'ingénieur. Construite au départ comme une ONG opératrice de terrain, ISF s'est transformé en suivant les évolutions des attentes et des besoins des terrains au Sud, du milieu de la solidarité en Europe, des besoins et des volontés de ses membres. ISF, un mouvement social d’ingénieurs-citoyens En 2012, ISF est aujourd'hui un mouvement social d'ingénieurs et de citoyens s’engageant à favoriser un exercice harmonieux des droits civils, politiques et économiques, en questionnant le rôle et les pratiques des ingénieurs, pour que la technique soit pensée et placée au service du développement durable, de l’homme et de la planète. Composée de 600 bénévoles élèves-ingénieurs et ingénieurs répartis dans 30 groupes locaux et présents dans près de 70 écoles d’ingénieurs et universités technologiques, la Fédération traduit son engagement à travers quatre missions sociales :
    • La participation à des projets de développement dans les pays du Sud, notamment pour alimenter ses réflexions sur l’usage de la technique ;
    • La sensibilisation des élèves-ingénieurs aux problématiques de solidarité internationale et du développement durable ;
    • La réalisation et la diffusion d'études faisant le lien entre le monde des ingénieurs et les enjeux de solidarité internationale ;
    • Le développement d'un réseau d'ingénieurs-citoyens engagés collectivement dans la solidarité internationale au sein d'ISF et dans des espaces collectifs à des échelles plus larges.

    Agir en lien avec les Suds : une nécessité pour ISF

    Depuis son origine, l’engagement à l'international est au cœur du projet associatif d'ISF dans le sens où il permet de confronter très directement les métiers d'ingénieurs aux enjeux d'un développement solidaire et durable. Il participe ainsi autant d'une démarche de formation et de prise de conscience de l'ingénieur que d'une action de solidarité. Cet engagement ne peut cependant se faire qu'en réponse à des attentes ciblées par et pour les sociétés civiles du Sud et en prenant en compte le principe de non subsidiarité aux compétences locales. L'analyse des impacts économiques, sociaux et environnementaux des solutions techniques réfléchies comme celle des dépendances qu'elles peuvent générer est également à la base des décisions de réalisation d'une action de coopération de terrain. A travers ses actions avec les sociétés civiles du Sud, ISF entend avant tout :
    • Renforcer des capacités pour l’amélioration des conditions de vie locale et la réduction des dépendances génératrices d’inégalités ;
    • Échanger sur des expériences locales afin d'identifier des problématiques plus globales aussi bien lors de missions opérationnelles que dans le cadre des activités professionnelles de ses membres ;
    • Construire des réponses communes à travers des espaces de discussions et de questionnements.
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    Docteurs et Entreprises : une rencontre sur le terrain des compétences ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/docteurs-et-entreprises-une-rencontre-sur-le-terrain-des-competences/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/docteurs-et-entreprises-une-rencontre-sur-le-terrain-des-competences/ Le doctorat (ou PhD.) est le plus haut diplôme universitaire au niveau mondial. Il correspond à un projet de recherche de trois ans qui fait suite à un master ou à un diplôme d’ingénieur. Le doctorat constitue une première expérience de recherche et d’innovation, qui est complétée par des formations continues organisées au sein des écoles doctorales. Il permet donc au docteur d’occuper des fonctions variées et de haut niveau et en fait l’un des vecteurs majeurs de l’innovation dans notre société fondée sur la connaissance. Pourtant, le doctorat est relativement peu valorisé au sein de la société française et reste méconnu par les entreprises.

    Adoc Talent Management, premier cabinet spécialisé dans le conseil en recrutement de docteurs, mène depuis maintenant plus de quatre ans différentes actions pour accompagner l’irrigation du tissu socio-économique par les docteurs, à tous les niveaux. ]]>
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    Une après-midi au SIFE et l'interview d'Aymeric Marmorat, directeur exécutif SIFE France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-apres-midi-au-sife-et-linterview-daymeric-marmorat-directeur-executif-sife-france/ Sun, 22 Jul 2012 13:35:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-apres-midi-au-sife-et-linterview-daymeric-marmorat-directeur-executif-sife-france/ “To bring together the top leaders of today and tomorrow to create a better, more sustainable world through the positive power of business.”* (*Mobiliser la prochaine génération de dirigeants pour construire ensemble un monde meilleur et durable grâce à la force positive de l’entreprise.)

    QUELS SONT LES OBJECTIFS DU SIFE ? Mettre l’emphase sur une approche « durable » et « positive » , telle est la ligne de conduite de l’organisation SIFE World Cup, dont la branche française est présidée par Jean-Luc Decornoy (président de KPMG). Avec 39 pays participants à travers le monde, 57 000 étudiants prêts à apporter leur aide aux populations en difficultés grâce à 6 500 projets, SIFE fédère, passionne et implique ces jeunes talents autour de projets uniques et solidaires. Cette organisation se décline tout d’abord à l'échelle pour chacun des pays participants. Au total, 27 écoles participantes pour 57 projets présentés sont en lice pour la session France. L’objectif est simple : mettre la théorie et les connaissances du monde de l’entreprise au service de la création d’un ou plusieurs projet(s) éco-responsable(s) et solidaire(s). Appuyé par de nombreux partenariats avec des firmes renommées, SIFE donne à ses équipes aussi bien une dimension globale que concrète des enjeux humanitaires en valorisant les échanges entre étudiants et professionnels. Ces étudiants « Sifeurs » sont donc venus en équipe de toute la France afin de porter haut les couleurs de leur(s) projet(s) devant un jury composé d’entrepreneurs, de chefs d’entreprise et de managers à d'autres postes clés. C’est à l’issue de la finale France que l’équipe gagnante choisie ira se mesurer cette fois aux équipes finalistes des 38 autres pays membres; lors de SIFE World Cup; qui se tiendra en octobre prochain à Washington sous le parrainage de Mme Hilary Clinton UNE APRÈS-MIDI AU SIFE FRANCE Le rendez-vous était fixé le vendredi 1er juin à la Cité universitaire. Ce qui est frappant, en arrivant sur place, c’est l’atmosphère mêlée de stress et de concentration qui règne, même depuis les jardins. L’annonce des écoles finalistes pour la session France est plus qu’imminente et les équipes tentent de tromper leur nervosité en commentant leurs prestations de la matinée. La séance s’ouvre sur un discours d’Aymeric Marmorat, directeur exécutif de SIFE France, puis s’enchaîne sur la présentation des nombreux membres du jury. AUDENCIA, EUROMED MANAGEMENT, ECE INSEEC et enfin l’ESC Grenoble sont retenues pour la finale. Ça tombe bien ! J’ai justement la chance d’être assise à côté des représentantes de l’équipe d’AUDENCIA, heureuses élues quoique toutefois surprises. Cependant, tout n’est pas joué, afin de gagner le sésame pour Washington, chacune des équipes finalistes devra convaincre une dernière fois le jury lors d’un ultime passage. Intégralement en anglais, les présentations sont rodées, dynamiques et interactives. Le professionnalisme et l’aisance de ces étudiants sont frappants. Tous semblent très impliqués et très émus de présenter leurs travaux, fruits d’une année (minimum) de travail acharné. En voici quelques exemples :
    • L’équipe de l’ECE INSEEC présente notamment « SheButter », projet visant à importer du beurre de karité en provenance du Burkina Faso, puis à effectuer le conditionnement dans un ESAT (Etablissement et service d’aide pour le travail) pour qu'il soit commercialisé par des femmes en phase de réinsertion professionnelle.
    • Grenoble École de Management défend son label « ECOFEST » mis en place depuis 4 ans, qui a pour but de récompenser les évènements étudiants jugés éco-responsables.
    • EUROMED propose son projet « Phoenix », système d’accompagnement tutoré entre lycéens et étudiants afin de favoriser l’égalité des chances.
    • L’équipe D’AUDENCIA soumet son projet « Hop &Trip » permettant à des personnes ayant des revenus modestes de voyager tout en se rendant utiles sur place.

    Après quatre heures « d’hostilités » l’équipe représentant EUROMED est désignée vainqueur de la session SIFE France 2012.

    L’ESPRIT SIFE Il existe bel et bien un esprit « SIFE » commun à l’ensemble des participants. Présente en tant qu’observatrice, j’ai pu constater toute la ferveur et la fierté de ces étudiants lorsqu’ils parlent de leur projet. Ce qui est intéressant, c’est justement cette prise de conscience d’une génération de futurs cadres dirigeants, volontaires pour faire bouger les choses en remettant les valeurs de solidarité et de partage au cœur des compétences managériales. Ce sont ces étudiants mêmes qui œuvreront demain en faveur d’un monde plus juste et plus équitable. Par ailleurs, conscients que leurs formations feront d’eux les acteurs principaux du social business de demain, les « sifeurs » semblent refuser le fatalisme. Responsabilité, implication et entraide semblent être les mots-clés de ces dirigeants en devenir… plutôt rassurant non ?
    Interview Aymeric Marmorat, directeur exécutif de SIFE France

    CGE : "Contribuer à apporter des réponses aux enjeux de société actuels" fait partie d'un de vos nombreux objectifs. Justement, quels sont les enjeux tangibles mis en avant par SIFE ?

    A.M : SIFE a pour mission principale de rassembler le monde de l’entreprise et de l’enseignement supérieur afin de développer l’esprit entrepreneurial des étudiants et leur responsabilité sociétale. Notre finalité étant d’être utile à l’intérêt général pour répondre à un enjeu de société. Les enjeux tangibles mis en avant sont choisis directement par les étudiants. Cette année, les étudiants ont choisi de mener des projets axés, par exemple, sur l’insertion, le développement durable, la nutrition, l’éducation ou encore l’accès a l’eau, ce qui représente à peu près 57 projets au total. La dimension internationale est également très présente puisque 1 projet sur 3 est mené à l’international. CGE : Pensez-vous qu’il existe des limites au social business aujourd’hui ? Si oui, quelles sont-elles ? A.M : Le social business a des limites comme tout modèle. L’important, aujourd’hui, est de réconcilier l’entreprise avec l’intérêt général et de faire een sorte que la création de valeurs et de richesse ne se fasse pas au dépend de la société mais, au contraire, qu’elle soit bénéfique à tous. C’est ce que Michael Porter défend dans son concept de valeur partagée (shared value). C’est aussi l’invitation que SIFE fait aux étudiants de tous les horizons : utiliser la force positive de l’entreprise pour créer un monde plus juste et plus équitable. Le but n’est pas simplement de les sensibiliser à des apports de don(s), de matériel(s) ou de financement(s) dans le cadre de projets sociaux. Il s’agit davantage de les impliquer dans une transmission de compétences et de connaissances grâce aux outils de l’entreprise. L’objectif visé étant de favoriser l’autonomie des personnes ciblées a travers les différents projets. CGE : L'alliance entreprises-mécènes-étudiants semble être un élément moteur dans l'activité du SIFE. Comment fonctionne ce partenariat ? Quels sont les bénéfices tirés de cette expérience autant pour les étudiants que pour les entreprises ? A.M : Les entreprises sont réellement parties prenantes de SIFE puisqu’elles participent notamment au conseil d’administration, s’impliquent dans l’accompagnement des étudiants, dans les formations ou encore dans l’évaluation des projets tout au long de l’année. Ce système de « tutorat » s’effectue à deux niveaux. Premièrement, nous avons des collaborateurs de ces entreprises mécènes, qui deviennent parrains des équipes et qui composent un « conseil consultatif de professionnels » qui va aiguiller les étudiants. Deuxièmement, les entreprises interviennent à travers 4 formations annuelles avec des problématiques diverses : comment évaluer son impact social ? ou encore comment manager son équipe ? Un réel bénéfice mutuel est tiré de l’expérience SIFE qui va permettre non seulement aux étudiants de découvrir des métiers mais aussi de faciliter pour certains l’accès à des stages ou à des emplois. Les entreprises sont également bénéficiaires dans la mesure où elles vont pouvoir découvrir des jeunes talents dotés de créativité et de compétences managériales. Enfin il ne faut pas oublier les écoles, dont les étudiants sont les ambassadeurs à travers cette compétition. Par exemple, lorsque EUROMED MANAGMENT remporte la session 2012, c’est un véritable atout pour l’image et pour l’école elle-même auprès des entreprises. D’une manière générale, participer au SIFE permet aux écoles gagnantes de valoriser des compétences, des projets ainsi que des sensibilités aux enjeux sociétaux. CGE : Au-delà des chiffres, quel est l'impact du SIFE sur les différents acteurs de cette organisation ? A.M : Les étudiants sortent souvent transformés suite à leur expérience. D’un point de vue théorique, cette compétition leur apporte des compétences telles que la gestion de projet ou en finance, par exemple, mais SIFE leur apprend également à « savoir-être », à être entreprenant, à travailler en équipe, à oser prendre des risques mais également à se remettre en question. Pour être efficace dans leurs projets, les étudiants doivent apprendre à être à l’écoute de leurs co-équipiers, de leurs partenaires mais aussi des populations ciblées afin de cerner au mieux leurs besoins et leurs attentes. Mener un projet d’une telle envergure à seulement 20 ans, c’est apprendre à avoir confiance en soi et en son potentiel. Les étudiants parlent souvent d’une « expérience transformatrice ». Quant aux populations touchées, certaines ont développé des revenus, ont désormais accès à un travail, à des compétences ou à des connaissances que les étudiants ont pu justement leur transmettre. On peut parler d’un impact qui sera à la fois qualitatif mais aussi quantitatif. Quantitatif parce que ces projets sont créateurs d’emplois ou de revenus, et qualitatif car les personnes visées vont réellement reprendre confiance en elles et développer leur réseau. Nous travaillons de façon à pérenniser les impacts, c’est pour cela que nous encourageons les étudiants à penser aussi à la transmission de leurs projets.
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    Rallyes solidaires : 1500 équipages décident d'œuvrer pour la bonne cause et de façon originale... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rallyes-solidaires-1500-equipages-decident-doeuvrer-pour-la-bonne-cause-et-de-facon-originale/ Sun, 22 Jul 2012 13:35:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rallyes-solidaires-1500-equipages-decident-doeuvrer-pour-la-bonne-cause-et-de-facon-originale/ Alors que le Paris-Dakar se retrouve souvent au cœur de nombreuses polémiques en raison de son impact écologique, cette nouvelle vague de compétitions automobiles encourage au contraire une conduite respectueuse de l’environnement et des populations locales. Tour d’horizon de ces challenges au grand cœur qui conjuguent solidarité et aventure.

    « FEMMES AU VOLANT… » Pas de place pour le machisme, ici ce sont les femmes qui prennent le volant ! Elles sont près de 300 équipes exclusivement féminines à prendre le départ du Rallye Aicha des Gazelles et du Cap Femina Aventure, toutes prêtes à en découdre sur les routes ensablées du désert marocain. Le principe est simple : valoriser les équipes qui feront le moins de kilomètres possible entre chaque étape tout en respectant leur environnement et les populations avoisinantes. Esprit d’équipe, loyauté et surtout responsabilité s’inscrivent donc dans la ligne de conduite de ces « challengeuses » venues de toutes contrées. Un projet audacieux et plein de bon sens somme toute… C’est justement avec cette idée de « rouler utile » comme leitmotiv que Dominique Serra se lance en 1990 dans l’aventure Maienga, son agence évènementielle spécialisée dans le sport mais responsable. Elle fera du désert, qu’elle connaît bien, le théâtre de trois courses annuelles, dont deux entièrement féminines. La destination est pourtant loin d’être anodine. En effet dans un pays où la condition féminine reste encore parfois difficile, Maienga tient le pari audacieux de mettre la femme à l’honneur et, qui plus est, à travers un sport plutôt masculin. Une idée qui fait toujours son chemin dix ans plus tard. L’agence ne se contente pas de la seule originalité de son concept et cherche constamment à innover en matière de conduite « éco-responsable » Premier challenge lancé en seulement 90 jours, le Rallye Aicha des Gazelles est certainement aujourd’hui le plus médiatisé. Sa caractéristique principale ? Il permet chaque année, depuis douze ans, à 150 équipages exclusivement féminins de se lancer pendant sept jours et sans GPS à travers les dunes marocaines. Le concept plaît immédiatement et encourage Maienga, au vu du nombre de demandes, à élargir son champ d’action. L’agence repart donc sur la route en créant récemment le Cap Femina Aventure et ouvre ses possibilités d’inscriptions aux femmes de toutes catégories sociales grâce à un financement abordable. De nouveau 100 % féminin, cette course ne perd pas de vue pour autant l’esprit Maienga : éco-responsabilité et solidarité. L’association Cœur de Gazelles présente aux côtés des participantes des deux rallyes est d’ailleurs un bien joli symbole de leurs engagements. Dirigé par Marina Vrillacq, Cœur de Gazelles a la particularité d’être sur tous les fronts. Ainsi, et ce depuis plus de dix ans, l’association s’implique aux côtés des populations locales en fonction de leurs besoins : contribuer, par exemple, à l’acheminement de matériel médical, au financement d’un orphelinat ou encore à la construction d’une école. Conjointement à ces actions sociales, Coeur de Gazelles pense également au développement durable, d’une part en incitant les participantes à adopter une conduite respectueuse de l’environnement mais aussi en oeuvrant directement auprès des populations afin d’améliorer leur quotidien de façon structurelle. Par exemple, consciente des disparités d’accès à l’eau potable selon les régions, l’association travaille à la construction de nombreux puits à travers le pays. D’une façon plus générale et outre les performances sportives, Maienga souhaite responsabiliser et sensibiliser ses participant(e)s à une « conduite utile et citoyenne ». Loin d’être moraliste, ce rallye est pourtant une véritable leçon de « savoir–être », de respect et d’humilité. « ROULEZ JEUNESSE ! » Autre alternative, les raids-Aventure étudiants ont également le vent en poupe. Le 4L Trophy ou le Student’s challenge figurent parmi les rallyes les plus attractifs. Très dynamiques, ces courses ne manquent cependant pas d’originalité. Pour preuve, le 4L Trophy qui, comme sa dénomination l’indique, se dispute chaque année uniquement en 4L. Organisé par l’ESC Rennes et Desertours, ce challenge nous vient directement de l’imagination de Jean-Jacques Rey, directeur de cette même agence. L’idée ? Donner l’opportunité à des étudiants de voyager autrement à travers le Maroc, tout en se rendant utile à la population. Un échange de bon compromis astucieux, puisqu’en retour les étudiants se mobilisent dans la création de projet « DD » sensés faciliter les conditions de vie des locaux. Le Deloitte 4L eco Trophy, prestigieux sponsor, s’engage également à sa façon en attribuant une bourse de 1 000 euros aux dix projets jugés les plus prometteurs avant d’élire un vainqueur, qui se verra rembourser ses frais d’inscription au rallye (soit 3 100 euros ). Ainsi, plusieurs équipes ont pu concrétiser leur idée. C’est le cas de Mathieu Ricard et de son frère Sébastien, heureux lauréats de l’eco-Challenge 2012 grâce a l’installation d’une éolienne de pompage à eau. Le rallye part avec un deuxième projet dans ses bagages : scolariser plus de 25 000 enfants et ce, dans de bonnes conditions. Objectif utopiste ? Pas vraiment, car depuis quatorze ans 15 000 d’entre eux ont pu avoir accès aux bancs de l’école et à la formation  Mais ce rallye se veut bien plus qu’une aventure sportive. Si l’on s’en tient aux 13 commandements du 4L Trophy, la bonne ambiance mais aussi l’entraide sont de rigueur et les bivouacs semblent prendre au coin du feu de joyeuses allures de colonies de vacances. L’agence Maienga répond également présente avec le Challenge Student’s en partenariat avec le Programme des Nations-Unies pour l’environnement. Une compétition entièrement étudiante qui fait, cette fois, du développement durable son principal cheval de bataille. Comment ? Tout d’abord, en incitant les participants à minimiser leur empreinte carbone tout au long de la course. Ensuite, en sensibilisant ces mêmes étudiants aux problématiques liées au développement durable à échelle locale, comme la désertification ou encore la raréfaction des ressources en eau. Le Student’s Challenge prévoit alors le Green Day, journée pendant laquelle les participants se consacrent à la mise en terre de quelques centaines de palmiers dattiers. Ces arbres, créateurs de microclimats, apportent deux avantages conséquents : non seulement ils permettent la protection des cultures environnantes mais la récolte des dattes s’avère également une source de revenu pour leur(s) propriétaire(s). Une judicieuse façon de mettre en parallèle l’idée de durabilité et celle de pérennité.  

    Maëlle Pustoc'h Service Communication CGE

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    Convergences et disparités des écoles de management en matière de politique de la recherche : premières tendances d’une enquête annuelle menée par la commission « recherche » du Chapitre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convergences-et-disparites-des-ecoles-de-management-en-matiere-de-politique-de-la-recherche-premieres-tendances-dune-enquete-annuelle-menee-par-la-commission-recherche-du-chapi/ Sun, 22 Jul 2012 13:35:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convergences-et-disparites-des-ecoles-de-management-en-matiere-de-politique-de-la-recherche-premieres-tendances-dune-enquete-annuelle-menee-par-la-commission-recherche-du-chapi/ Cette année, la commission Recherche du Chapitre des écoles de management a consacré ses travaux à la définition d’un questionnaire avec pour objectif d’administrer annuellement une enquête permettant de dresser un état des lieux des pratiques en matière de recherche et de dégager des thèmes de discussion utiles à la collectivité pour progresser, favoriser le benchmark et la diffusion des bonnes pratiques. Les résultats de l’année 2012, qui a vu l’enquête renseignée par la moitié des directeurs de la recherche traduit, dans l’ensemble, une forte convergence des préoccupations des établissements qui s’accélère même si elle peut masquer encore de fortes disparités entre institutions. La recherche « en trois mots » : formalisation, structuration et investissement dans une activité devenue prioritaire et stratégique.

    Dans toutes les écoles, on observe l’émergence d’une véritable fonction « recherche » dans la vie institutionnelle de l’établissement qui est reconnue sinon comme stratégique au moins comme essentielle et prioritaire dans les enjeux à venir de l’établissement. Dans la très grande majorité des cas, la recherche fait l’objet d’une politique formalisée et écrite, ce qui n’était pas encore le cas il y a quelques années, formalisation souvent facilitée par l’existence de comités scientifiques composés de personnalités extérieures et non sans lien avec le développement des évaluations/accréditations nationales et internationales. Ainsi, la fonction recherche est une direction à part entière et autonome dans 90 % des cas et reste minoritairement un simple service. Dans environ la moitié des cas, cette direction est rattachée à la direction du corps professoral. Beaucoup d'établissements ont eu par ailleurs tendance à privilégier une structuration par axes de recherche thématiques dans le cadre d’un seul laboratoire de recherche de l’établissement. Ce dernier est dans la très grande majorité des cas une entité interne de l’établissement : dans un tiers des cas, il apparaît que des liens avec les laboratoires de recherche universitaires ou le CNRS sont développés, de sorte que seuls un tiers des entités de recherche est concerné par une évaluation AERES à ce jour. Pour l’essentiel, la recherche est financée sur fonds propres des établissements (environ 80 %) même si la plupart des institutions recourent à des financements régionaux (appels à projets) et à des financements par des chaires pour soutenir leur effort de développement. S’agissant des moyens consentis pour l’infrastructure de la recherche, la masse salariale des équipes administratives de la recherche s’établit dans deux tiers des cas entre 250 et 500 K€, avec aux extrêmes des pourcentages plus réduits. En ce qui concerne les moyens alloués aux chercheurs, ils sont pratiquement systématiques pour les chercheurs considérés comme actifs, avec des soutiens couvrant tout le champ des possibles : financements de conférences scientifiques, assistance pour la traduction, la relecture, financement de manifestations scientifiques, acquisition de bases de données etc. La recherche transforme le métier de l’enseignant, les profils et la gestion des corps professoraux Le développement de la recherche et son statut dans les établissements les a conduits dans tous les cas à revisiter les obligations de leurs corps enseignants et à donner une importance grandissante à l’activité de la recherche, qui devient indissociable du statut d’enseignant. Sous une forme ou sous une autre, une obligation de contribution intellectuelle est de ce fait instaurée, le corps professoral devenant un corps d’enseignants-chercheurs. Bien sûr, les définitions retenues par les établissements pour qualifier ce qu’est un enseignant-chercheur restent assez disparates, même si on observe dans pratiquement tous les cas une forme de convergence par l’intégration d’une dimension recherche attestée par le fait de détenir un doctorat et/ou d’être publiant à un certain rythme (avec des définitions plus ou moins comparables dans les institutions du rythme de publication exigé). Dans environ 35 % des cas, les institutions vont jusqu’à faire une distinction statutaire entre enseignants-chercheurs et enseignants non-chercheurs, dans le reste des cas des profils (ou « voies » ou « tracks ») sont établis (recherche, pédagogie ou mixte) dans le cadre d’un statut unique des enseignants. On observe que le référentiel « publiant au sens de l’AERES » tend à s’imposer dans la majorité des établissements et pas seulement ceux faisant l’objet d’une évaluation par cette agence, de même que la liste CNRS des publications s’est également imposée sans pour autant exclure totalement les autres (AERES, FT, Harzing …). Enfin, pratiquement toutes les écoles ont formalisé un système d’évaluation de la recherche dans lequel les dossiers des enseignants-chercheurs sont évalués par une commission d’évaluation composée de leurs pairs. De fortes disparités derrière un « modèle dominant » ? Nous avons souligné des tendances de fond en matière de développement d’une politique de la recherche structurée et de l’impact de celle-ci sur le statut même des enseignants dans les différentes écoles, quand bien même ils prennent des formes différentes et quand bien même ces évolutions présentent un degré de formalisme assez différencié. Il reste que sur un certain nombre d’éléments-clés, on observe de fortes disparités dans les pratiques. Les tailles des corps professoraux restent encore assez inégales, 50 % des établissements ayant répondu à l’enquête déclarent un corps professoral supérieur à 50 membres. De même, dans un tiers des cas, moins de 10 % du corps professoral est étranger, contre 15 % où il est international à plus de 50 %. Ces chiffres indiquent évidemment que la force de frappe scientifique reste très différente selon les catégories d’écoles qui sont à un stade du processus de rattrapage historique inégal en matière de recherche. La taille et le profil des corps professoraux n’étant pas les mêmes, il apparaît également des disparités dans les pratiques des établissements dans la gestion de leurs chercheurs. Ainsi, quand certaines institutions pratiquent des politiques de décharge d’enseignement très complexes et souvent personnalisées (avec de très faibles charges d’enseignement pour les nouveaux recrutés par exemple) ou qu’elles mettent en place des budgets de recherche discrétionnaires par enseignant-chercheur, d’autres se trouvent plutôt dans une problématique où leurs enseignants-chercheurs les plus actifs en recherche sont ceux qu’elles sollicitent le plus en enseignement pour répondre à certaines nombres d’impératifs de disponibilité et de qualification de la ressource académique. En conclusion, la recherche est reconnue dans la plupart des institutions comme déterminante parce qu’au cœur de la transformation des établissements eux-mêmes. Il apparaît une grande convergence des principaux généraux qui animent la stratégie de recherche et les pratiques des établissements, même si leurs moyens et leur plus ou moins grande maturité sur le sujet conduisent à des approches et probablement à des cultures encore très disparates.

    Tamym ABDESSEMED Directeur académique et de la Recherche ICN Business School Responsable de la Valorisation du CEREFIGE Vice-président de la commission Recherche du Chapitre de la CGE

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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-16/ Tue, 03 Jul 2012 13:35:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-16/ Ce numéro de Grand Angle est le dernier avant les vacances d’été, période propice aux missions humanitaires, que les étudiants des grandes écoles sont de plus en plus nombreux à entreprendre. Elles témoignent chez ces étudiants de la recherche d’autres valeurs, de l’envie de partager et de faire profiter de leurs connaissances et de leurs aptitudes des populations plus défavorisées, dont certaines sont encore privées de l’accès à l’éducation de base et dont la jeunesse n’a pas toujours les moyens de suivre les formations nécessaires à un avenir épanouissant. Ces démarches sont humanitaires non pas sur le plan de l’apport unilatéral, mais au sens de l’échange réciproque, qui est une aspiration de plus en plus exprimée des pays en développement, qui y voient le moyen pour leurs ressortissants de reconquérir une dignité et une place économique et sociale dans notre monde.

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    La parole à Julie Joly, directrice du CFJ https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-julie-joly-directrice-du-cfj/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-julie-joly-directrice-du-cfj/ LA QUESTION QUI FÂCHE

    Combien de dîners plombés par cette question terrible, lancée généralement à l’apéritif, ou en dessert, quand l’esprit se relâche : « Et vous, vous travaillez où ? » Le silence qui suit est de ceux qui annoncent un orage. Souvent lourd, et très court. - « Je suis journaliste… » - « Journaliste ! Alors vous allez pouvoir m’expliquer : vous faites exprès de penser tous la même chose ? De ne faire que des Une racoleuses ? De ne relayer que les mauvaises nouvelles ? » - … J’ai beau avoir rangé mes stylos fin juillet à L’Express, après treize années au journal, la question n’a jamais cessé de me tarabuster. Et plus encore depuis que j’occupe le bureau de directeur au CFJ (Centre de formation des journalistes - Paris). Les journalistes sont-ils si mauvais, si inutiles ou si gênants, qu’ils devraient se terrer ou se taire ? Comment renouer le fil de la confiance après tant de malentendus ? Des défauts, ils en ont, c’est certain. La poignée de bien-pensants, de mégalos, de francs-tireurs ou de médiocres continuera longtemps d’exaspérer l’opinion, et avec elle l’ensemble de la profession. Depuis sa création en 1946, toute l’ambition du CFJ est précisément de les combattre et de porter toujours plus haut l’exigence de rigueur, d’objectivité et d’indépendance des détenteurs de la si prestigieuse carte de presse. Mais ne serait-il pas temps, aussi, de reconnaître les qualités rares de ces oiseaux de mauvais augures ? Combien de salariés, en France, s’accommoderaient de travailler chaque jour dans une telle urgence, avec si peu de moyens et de reconnaissance ? Combien de métiers ont-ils été si drastiquement transformés en l’espace de quelques années ? Et dans quel but… Raconter, rencontrer, vérifier, décrypter. Chercher la vérité derrière les coups de pub, de bluff, la toile opaque du Net, les discours officiels et l’actualité vibrionnante. Rien de moins facile. Il faut savoir partir sur le champ et sans préavis en reportage, en interview, un dossier sous le bras, son carnet, son micro ou sa caméra dans l’autre, espérant seulement rapporter une info, souvent anecdotique, parfois cruciale - on le sait rarement à l’avance. Quitte à improviser. Quitte à passer pour un imbécile. Apprendre l’humilité fait aussi partie du métier. Il faut savoir aussi, et c’est le plus fréquent, se plonger dans un sujet totalement méconnu. Lire d’épais rapports épargnés au public. Écouter d’arides experts. Tenter d’y voir clair, vérifier, tordre le sujet, le regarder de face, de côté, ne rien en oublier, puis tenter d’en extraire la substantifique moelle. Avec style, s’il vous plaît. On fustige publiquement – et à raison - la connivence insupportable de ces journalistes devenus malgré eux, malgré nous, porte-parole, porte-micros ou encore porte-drapeaux plutôt que plumitifs. On salue rarement, sinon jamais, le courage des solitaires, des têtus, des tenaces, des anonymes, des mal-payés, prêts à annuler leur soirée, leur week-end et leurs vacances en prime pour vous cueillir un scoop. On critique, et c’est très bien, la légèreté de certains commentaires, le bruit médiatique, la course au buzz, au clic, au rendement. Il faudrait alors s’intéresser aux conditions acrobatiques dans lesquels les journalistes exercent aujourd’hui leur métier. Œuvrer à les soutenir, à encourager les meilleurs, à défendre leur indépendance et leur pugnacité, plutôt que de tirer à l’aveugle sur l’ambulance. Car il faut du courage, du mérite, du talent, pour la chercher, l’information vraie, derrière le mur bétonné de la communication, de la langue de bois, de la manipulation de masse et de l’omerta. Aujourd’hui plus qu’hier. Et demain, plus encore.  

    Julie Joly Directrice du CFJ

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    La parole à Xavier Cornu, Directeur général délégué enseignement, recherche et formation de la CCIP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-xavier-cornu-directeur-general-delegue-enseignement-recherche-et-formation-de-la-ccip/ Wed, 03 Oct 2012 13:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-xavier-cornu-directeur-general-delegue-enseignement-recherche-et-formation-de-la-ccip/ Et si ce que l’on nomme « crise » depuis plus de 40 ans maintenant, ne désignait, en fait, que les soubresauts nécessaires d’un changement profond de paradigme. Paradigme social, politique, économique, culturel…Bref, un changement dans les fondements mêmes de la modernité occidentale.

    Que s’est-il donc passé il y a 40 ans ? Un événement tout simple… une 3ème révolution industrielle. Après celle mécanique du XIXème, celle énergétique et électrique du XXème, la révolution informatique et de l’internet qui a démarré à la fin des années 1970, n’en finit pas de provoquer les ondes de choc de la transformation du monde. Onde de choc économique avec la globalisation et l’émergence rapide de nouveaux entrants. Onde de choc financière avec la folie spéculative. Onde de choc sociale avec les modifications profondes des modes de relations humaines, de l’accès au savoir, à l’information. Des modes de consommation qui, grâce à Internet et aux moteurs de recherche, échappent de plus en plus aux canaux de distribution traditionnels tout en échappant, également, aux logiques marketing traditionnelles, parce qu’ils obéissent, ces modes de consommation, à des logiques quasiment individuelles. Onde de choc politique, enfin, avec la remise en question des fondements du projet démocratique et une forme de sidération des dirigeants devant l’ampleur du changement. Une période de très grande instabilité, donc, qui dépasse largement le cadre de l’instabilité économique. Il me paraît, en effet, essentiel de prendre conscience que cette crise n’est pas qu’économique ou financière. La prendre uniquement sous cet angle nous mènera à l’échec. La considérer d’un point de vue beaucoup plus global, pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un changement profond de modèle social, politique, culturel, presque anthropologique me paraît beaucoup plus fécond. Ce changement d’angle me paraît être le seul possible pour commencer à envisager des solutions, non plus en termes défensifs, mais en termes d’innovation. J’ai presque envie de dire quelque chose comme « back to basics » ! Et la base c’est bien la capacité humaine à créer pour s’adapter. En conséquence, croissance ou décroissance, consommation ou anti consommation me paraissent être les vieux termes d’un vieux débat. Le terme, selon moi, le plus approprié aujourd’hui serait plutôt : autrement. Regardons donc cet autrement d’un point de vue global.  

    Xavier Cornu Président de la commission Communication Directeur général délégué enseignement, recherche et formation de la CCIP

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    Vous avez dit humanitaire ? Une fenêtre ouverte sur la plus ancienne organisation caritative au monde : l'Ordre de Malte https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vous-avez-dit-humanitaire-une-fenetre-ouverte-sur-la-plus-ancienne-organisation-caritative-au-monde-lordre-de-malte/ Fri, 27 Jul 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vous-avez-dit-humanitaire-une-fenetre-ouverte-sur-la-plus-ancienne-organisation-caritative-au-monde-lordre-de-malte/ Dès que l’on fait litière des clichés et des confusions et qu’on a bien compris qu’il ne s’agit ni d’une société secrète, ou élitiste, ni d'un ordre ésotérique où d’une survivance plus ou moins folklorique des Templiers, l’Ordre de Malte apparaît pour ce qu’il est : une organisation caritative moderne, polyvalente, internationale et indépendante, porteuse de valeurs éthiques fortes et engagée dans son temps pour lutter, « avec les outils de son temps, contre les détresses du temps ». Pour bien comprendre cette organisation qui revendique près de mille ans d’expérience humanitaire, un entretien avec Alain de Tonquedec, directeur des Relations extérieures et de la Communication de l’Ordre de Malte France.

     

    L’Ordre de Malte France est une organisation caritative alliant programmes dans la durée et missions d’urgence en France et à l’international. Association loi 1901, elle est reconnue d’utilité publique. Portée par les valeurs chrétiennes, sa vocation est d’accueillir et de secourir les plus faibles, sans distinction d’origine ou de religion.

    L’Ordre de Malte France mobilise ses ressources et ses compétences dans :
    • La solidarité : accompagnement des personnes en situation de précarité (sans-abri ou en réinsertion) et des personnes déboutées de leur demande de droit d’asile ou retenues dans des Centres de rétention administrative.
    • Les secours : missions de proximité ou missions d’urgence à l’international.
    • La santé : soin des personnes atteintes de handicaps physiques ou mentaux, d’autisme et des personnes âgées dépendantes (dont Alzheimer).
    • Les formations : secourisme, métier d’ambulancier et métiers de santé (programmes pédagogiques déployés en France et à l’international).

    À l’international, l’Ordre de Malte France est présent dans 27 pays (maternités, centres de soins, hôpitaux...) et est partenaire des institutions internationales et des services nationaux de santé publique.

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    L’humanitaire au cœur du volontariat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lhumanitaire-au-coeur-du-volontariat/ Fri, 27 Jul 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lhumanitaire-au-coeur-du-volontariat/ C’est autour de valeurs fondamentales que sont la justice, la citoyenneté, la cohésion sociale que l’Union Européenne a désigné l’année 2011 comme étant celle de la promotion de la citoyenneté active à travers des actions de bénévolat et de volontariat, génératrices de capital humain et social. Si à travers l’Europe, bénévolat et volontariat revêtent des caractéristiques quelque peu différentes, un rapport de la Commission européenne définit le volontariat comme étant « un voyage de solidarité et une manière pour les citoyens et les associations de déterminer des besoins et des enjeux humains, sociaux et environnementaux et de répondre à ces derniers. Il est souvent pratiqué en aide à une organisation à but non lucratif ou à une initiative issue d’une communauté. »

    Tous profils confondus, ce sont environ 100 millions d’européens qui se sont engagés peu ou prou dans des « activités volontaires » en 2010, la tranche des 30-50 ans étant la plus représentée.

    Measuring Civil Society and Volunteering, étude réalisée en 2007 par l’université Johns Hopkins révèle qu’en période de difficulté économique, les activités de volontariat peuvent à elles-seules contribuer à hauteur de 5% du PIB, raison pour laquelle elles sont clairement inscrites à la stratégie Europe 2020 en faveur de la croissance.

    Aide humanitaire et solidarité sont les secteurs dans lesquels les européens pensent que le volontariat joue un rôle d’une extrême importance. A tel point que la Commission travaille à la création d’un Corps volontaire européen d’aide humanitaire.

    Cible principale de ce dispositif ? Les jeunes. Les jeunes actifs mais également les jeunes en période d’études supérieures car le volontariat participe de l’apprentissage au sens large et revêt une dimension sociétale indéniable.

    Outil privilégié ? La mobilité volontaire internationale, notamment via le SVE (Service volontaire européen), le SVI (Service volontaire international) ou encore le SCI (Service civil international). Le Service civique est également un des outils du bénévolat et du volontariat organisés.

    Toutefois, si l’aide humanitaire reste au cœur des projets de volontariat, la durée du volontariat, désormais plus courte qu’auparavant, a contribué à de nouvelles notions que sont les « vacances de volontariat » ou encore le « volontourisme ».

    Perçu comme un apprentissage non formel intensif et comparable aux stages, le service volontaire est un outil éducatif dont les établissements d’enseignement assurent une promotion importante. Même si les chiffres ne permettent pas une analyse fine, en 2009-2010, ce sont 11063 étudiants qui étaient déclarés en césure par les écoles membres de la CGE (soit 5,77% du total des inscrits dans le programme grande école avec des durées de césure dont l’amplitude varie de 2 à 12 mois).

    Plus d'informations...

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    Frédéric Farré, créateur de l'association MHIGE et fondateur de TURnKEY https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/frederic-farre-createur-de-lassociation-mhige-et-fondateur-de-turnkey/ Fri, 27 Jul 2012 13:35:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/frederic-farre-createur-de-lassociation-mhige-et-fondateur-de-turnkey/ Diplômé de l'INSEEC (Bordeaux), Frédéric Farré, 44 ans aujourd'hui, possède plus de 17 années d'expérience comme Responsable Export dans différents secteurs (automobile, IAA, logiciels) sur la zone EMEA (Europe Middle East & Africa). Suite à un ''heureux'' licenciement, Frédéric fonde la SAI (Societe d'accompagnement a l'international) TURnKEY en 2004 car passionné de la Turquie et de son histoire. Il accompagne donc avec succés depuis presque 10 ans les entreprises françaises dans leur développement. Il a vécu plus de 10 ans à Istanbul aprés 2 ans passés à Ankara comme VIE (ex VSNE). Avec plus de 300 PME accompagnées jusqu’à présent, TURnKEY, bien que multisectorielle, est spécialisée dans les entreprises green tech et clean tech.

    CGE : Vous êtes le créateur de l'association MHIGE, association humanitaire française créée il y a 20 ans. Pouvez-vous nous résumer cette aventure, les liens que vous conservez avec l'association aujourd'hui et ce que vous avez gardé de cette expérience dans votre vie de chef d'entreprise ? F.F. : Historiquement l’association MHIGE (Mission Humanitaire Inter Grandes Écoles) est née en 1988. L’idée à l’origine était de démontrer que les étudiants n’étaient pas seulement capables d’apporter leur contribution en économie, en gestion ou en sport, mais qu’ils étaient aussi capables de se fédérer autour d’un projet humanitaire. Aujourd’hui même si je reste le fondateur de la MHIGE, j’ai passé le témoin à des étudiants qui gèrent désormais l’association à part entière. Ce fut cependant une étape de ma vie. En premier lieu, j’avais conscience que mon diplôme n’était pas un passe-droit et que, comme disait Coluche, « ce n’est pas parce qu’on a un passeport que l’on sait où poser ses valises ». J’ai réellement pris conscience que l’enjeu principal n’était pas de décrocher un diplôme, mais plutôt de savoir comment l’utiliser ensuite. Ensuite, la MIHGE m’a apporté énormément en termes de savoir-être, de savoir-faire en complément des autres connaissances plus académiques que j’ai pu acquérir suite à mes années d’études. J’ai réalisé qu’être crédible auprès des entreprises que je démarchais était primordial. Rapidement, j’ai dû apprendre à convaincre mes interlocuteurs avec une idée qui était la mienne et en laquelle je croyais. Une expérience formatrice qui reste dans la droite ligne de mon activité actuelle, par exemple, quand j’accompagne l’installation et l’implantation de sociétés françaises en Turquie, c’est ma crédibilité que je mets systématiquement en jeu. L’objectif, à l’origine, était de partager avec des étudiants des expériences à l’étranger qu’ils n’auraient jamais eu l’opportunité d’effectuer dans des conditions normales. Sur le terrain, notre défi principal était tout d’abord de prendre conscience des réels besoins des populations. D’où l’importance de favoriser une démarche qualitative plutôt que quantitative. En effet, il nous semblait inutile de « parachuter » des tonnes de matériel sans avoir cerné au préalable les nécessités sur place. Il fallait prendre en compte les réalités du terrain en se rendant sur place tout en se maintenant à l’écoute de nos relais locaux. CGE : Y a-t-il des convergences entre cette expérience au sein du groupe INSEEC dans l'univers des grandes écoles et la création de votre entreprise TURnKEY ? F.F. : Il y a eu davantage de points de convergences entre la MHIGE et TURnKEY qu’entre TURnKEY et l’INSEEC. Suite à l’INSEEC je suis parti une année en Espagne puis j’ai travaillé 15 ans en tant que responsable export. Pour résumer je pourrais dire que l’INSEEC m’a apporté la théorie, et la MHIGE la pratique. Fonder cette association m’a formé en tant qu’homme et en tant que responsable d’une entreprise. Avec le recul je peux dire que la MHIGE m’a donné une réelle ligne de conduite. J’ai dû apprendre à vendre des idées et a y mettre tout le poids de mes convictions. Ce fut le premier projet qui m’a permis de prendre confiance en moi-même. Aujourd’hui avec TURnKEY, j’accompagne l’implantation de sociétés françaises en Turquie, donc je vend une prestation. Mon activité requiert cette confiance et cette crédibilité que seule la MHIGE a pu me transmettre. CGE : TUnKEY accompagne les entreprises françaises qui souhaitent s'installer en Turquie et vice versa, quels ont été les critères pour choisir ce pays pour développer votre activité professionnelle ? F.F. : Par un concours de circonstances, auparavant j’avais travaillé autour du bassin méditerranéen, en Afrique et en Amérique du Sud. Suite à un licenciement, je me suis remis en question sur la réelle voie professionnelle que je souhaitais emprunter. Avant je vendais un produit, maintenant j’accompagne des sociétés pour vendre leurs produits sur un marché. C’était la suite logique de mon évolution professionnelle. Plus précisément j’ai choisi la Turquie car j’avais effectué mon Opération civile à l’étranger et j’avais eu un réel coup de cœur pour ce pays, accueillant, chaleureux, dynamique. Au final, c’était surtout un choix d’ordre personnel même si j’aurais pu m’orienter vers des pays que je connaissais. Mon choix s’est porté vers la Turquie, également parce que peu d’acteurs se dirigeaient vers le marché turc et parce que c'est le seul pays musulman doté d’une démocratie. D’une façon plus générale, j’ai toujours privilégié les conditions de vie plutôt que le contexte économique d’un pays dans mes opportunités d’installation. Par exemple, m’installer en Chine serait inenvisageable car les conditions de vie ne me conviendraient pas, alors que des pays tels que le Rwanda ou le Canada correspondraient d’avantage à mes attentes CGE : Votre modèle professionnel est-il duplicable dans d'autre pays ? Est-ce votre ambition de le transposer dans d'autres pays que vous connaissez bien comme l'Espagne par exemple ? F.F. : Oui, même si je pense qu’en Espagne l’idée serait beaucoup moins rentable car l’Espagne reste un pays limitrophe. Or, comme c’est souvent le cas, nos voisins frontaliers estiment inutile d’avoir recours à une quelconque aide lors d’une éventuelle implantation sur un territoire voisin. La Turquie est davantage perçue comme un pays lointain et souvent difficile d’accès. Je pense que notre modèle serait duplicable à condition d’être éloigné du sol français, car plus une entreprise souhaite s’implanter loin de son sol d’origine plus elle aura besoin de conseils. CGE : Quel attachement avez-vous conservé aux causes humanitaires et arrivez-vous à le concilier avec vos activités professionnelles ? F.F. : C’est une question que je me suis posée il y a 2 ou 3 ans. J’ai réalisé que depuis la MHIGE j’avais quelque peu délaissé les causes humanitaires. Désormais je m’implique dans la mesure où j’essaie de joindre l’utile à l’agréable. Je m’engage grâce à des missions collectives, comme l'écoconstruction (importation des green tech) dans le but de favoriser les technologies vertes en Turquie. A l'horizon 2015, j’aimerais que 50 % de mes clients soient des green tech ou des entreprises qui favorisent le développement durable. Pour la petite histoire, nous nous sommes engagés à planter 10 arbres dès que nous signons un nouveau contrat. J’essaie donc d’encourager les initiatives vertes au maximum et de faire émerger des projets écologiques entre la Turquie et la France.

    Propos recueillis par Maëlle Pustoc'h Service Communication CGE

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    Groupe Handicap : départ d'Hervé Laborne et arrivée d'Olivier Pontreau https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/groupe-handicap-depart-dherve-laborne-et-arrivee-dolivier-pontreau/ Sun, 22 Jul 2012 13:35:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/groupe-handicap-depart-dherve-laborne-et-arrivee-dolivier-pontreau/ Hervé Laborne, ancien directeur de l'ESME-Sudria et désormais retraité, animait le groupe Handicap de la CGE depuis janvier 2008. Rappelons que la Charte Conférence des Grandes Ecoles/Handicap a été signée en mai 2008 avec Valérie Pécresse. H. Laborne a présenté son bilan lors de la réunion du groupe le 27 juin :

    • travail étroit avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et suivi des réunions du  Comité Interministériel de pilotage du dispositif d’aide et d’accueil des étudiants handicapés ; coopération avec les administrations (MDPH, AGEFIPH, FIPHFP) ;
    • rapprochement avec les missions Handicap de grandes entreprises (Thalès, Cag Gemini, IBM, INEO, et Crédit Agricole SA) ;
    • participation au comité normatif AFNOR pour un "organisme handiaccueillant" ;
    • coopération avec de nombreux organismes impliqués dans le Handicap (Hanploi, IDECOM, HandiValides).

    A son successeur, Oliver Pontreau, Responsable sociétal de l'ENAC, et au réseau des référents Handicap des grandes écoles, Hervé Laborne lègue un beau projet qu'il a déjà bien ébauché : le label pour une "école handi-CGE". Hervé Laborne aidera Olivier Pontreau à conduire la mise en œuvre de ce label à son terme. Toute la CGE le remercie pour son action

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    21010 0 0 0
    Égalité Hommes-Femmes : Communication en conseil des ministres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-hommes-femmes-communication-en-conseil-des-ministres/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-hommes-femmes-communication-en-conseil-des-ministres/ Communication en conseil des ministres : Une exigence d’exemplarité : l’égalité entre les femmes et les hommes au coeur de l’action publique Le 27 juin, la ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement a présenté, avec la ministre de la Réforme de l’Etat, une communication relative aux mesures envisagées pour mettre l’égalité entre les femmes et les hommes au coeur de l’action publique. (voir CP)

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    CTI : un nouveau président et un nouveau référentiel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cti-un-nouveau-president-et-un-nouveau-referentiel/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cti-un-nouveau-president-et-un-nouveau-referentiel/ Philippe Massé, professeur des universités à l’IP de Grenoble, a été élu président de la CTI lors de la séance plénière du 10 juillet, pour un mandat de deux ans. Maurice Pinkus (MEDEF) et Laurent Mahieu (CFDT Cadres) ont été élus vice-présidents. La version 2012 du référentiel de la CTI se place dans la continuité des précédentes. Sur le fond, quant aux critères et procédures, elle comporte quelques nouveautés : l’approche en termes d’acquis de l’apprentissage (learning outcomes) a été généralisée et appliquée à l’ensemble des 10 semestres (5 années) de formation ; l’expérience en recherche, l’internationalisation des écoles et  la conduite de la démarche qualité ont été détaillées. Elle précise les critères appliqués aux doubles diplômes français, aux diplômes de spécialisation et aux périodes de césure.

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    Nouveaux MS /MSc pour 2012-2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouveaux-ms-msc-pour-2012-2013/ Sun, 22 Jul 2012 13:35:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouveaux-ms-msc-pour-2012-2013/ La commission Accréditation de la CGE a arrêté la liste des nouveaux MS et MSc pour l’année 2012-2013 : ce sont 25 MS et 7 MSc. Au total 429 MS et 61 MSc sont proposés par les grandes écoles (voir liste)

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    Entretien avec Pierre Lefèvre, journaliste spécialisé en développement durable - Et une sélection d'actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-pierre-lefevre-journaliste-specialise-en-developpement-durable-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-pierre-lefevre-journaliste-specialise-en-developpement-durable-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Pierre Lefèvre est journaliste pour la presse écrite, la radio et la télévision, spécialisé sur les questions de développement durable depuis 15 ans. Ses thèmes de prédilection : changement climatique, biodiversité, urbanisme et architecture durable, santé, eau, agriculture, biomatériaux, biocarburants, carbone, arbre, forêt, énergie... Également auteur scientifique, il collabore à plusieurs magazines jeunesse et adulte dédiés aux sciences et à l’environnement, notamment Sciences et vie, Alternatives économiques, Phosphore ou encore le magazine d’architecture et d’urbanisme écoresponsable, Ecologik. Il a reçu en 2004 le prix du Livre d’environnement pour son livre "Un nouveau climat ?" paru aux éditions de La Martinière. Il signe par ailleurs un ouvrage aux éditions du Cavalier Bleu : "Parcours d'architecte" dans lequel il recueille les confidences de onze architectes sur leur vie et leur travail. Il enseigne le développement durable à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il est passionné de montagne et d’escalade. CGE : Pourriez-vous nous parler de votre parcours et de la façon dont vous vous êtes spécialisé dans les sujets liés au développement durable ? P.L. : Je suis arrivé très tardivement au métier de journaliste. J’ai d’abord eu une formation très classique d’ingénieur généraliste à l’ENSICAEN. J’y ai notamment suivi des cours en automatique qui m’ont conduit à travailler sur des modèles de mesure de la pollution atmosphérique : mes premiers pas professionnels dans l’environnement en somme. Par la suite, mon service national, que j’ai effectué comme coopérant, m’a conduit en Haïti pour une société d’informatique : un pays d’une pauvreté extrême mais aussi d’une grande richesse culturelle. Ce fut un choc personnel énorme. J’ai rencontré là-bas une ethnologue qui m’a transmis la passion de son métier. A mon retour en France, j’ai toutefois commencé à travailler comme ingénieur conseil en innovation industrielle. Je m’occupais notamment de transfert de technologies pour des grands groupes internationaux. L’essentiel de mon activité portait sur des questions environnementales ou sur l’énergie. Mais j’avais gardé de mon séjour en Haïti l’envie de m’orienter vers l’anthropologie sociale ; d’autant que la dimension humaine était souvent, à tort, absente de certaines des missions d'audits que j’effectuais, ce qui manquait à mon diagnostic final. C'est ce qui m'a poussé à sauter le pas pour me former à l'anthropologie sociale, en faisant un DEA à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Au lieu de rédiger un mémoire théorique, comme beaucoup d'étudiants, j’ai préféré partir en Guinée Conakry, au Fouta Djalon, pour étudier un projet de développement. Je voulais faire de la recherche appliquée, une approche alors plutôt méprisée en dehors de quelques cercles restreints.

    Le DEA en poche et plein d’enthousiasme, je me suis associé avec deux anthropologues pour monter une structure associative de recherche appliquée spécialisée sur les questions de développement. L’idée était que nos évaluations de projets puissent nourrir des thématiques de recherche et qu’en retour ce travail académique permette de produire des outils utiles pour les opérateurs de développement. Nous avions convaincu des chercheurs du CIRAD, de l'IRD et de l’Université de Laval au Québec de rejoindre notre comité scientifique. Malheureusement, l’expérience a tourné court au bout de cinq ans : notre modèle économique n’a pas résisté à la concurrence des universités. A cette époque j’avais commencé à écrire quelques papiers pour des revues scientifiques grand public en faisant valoir en premier lieu ma formation d’ingénieur. J’ai commencé par de petits articles au début pour Eurêka, un magazine qui n’existe plus aujourd’hui. J’ai écrit par la suite pendant 2 ou 3 ans pour Sciences et Vie Junior, un magazine destiné aux 12-16 ans. Ce fut très formateur. Ecrire pour les jeunes oblige à être rigoureux et simple à la fois. Il ne doit pas y avoir de « boites noires », des notions supposées connues. Ce fut pour moi une bonne école de journalisme. Je travaille aujourd'hui pour des magazines comme Sciences et Vie ou Ecologik, un magazine d'architecture et d'urbanisme éco-responsable. Par ailleurs j'écris occasionnellement des papiers pour Alternatives économiques. Pour tous ces supports l’approche journalistique reste assez classique, j’entends par là avec peu de transversalité. Ce n’est pas le cas des reportages que je réalise pour RFI, là j’ai la liberté d’aborder une problématique à partir de points de vue multiples, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux. Dernièrement j’ai été contacté pour écrire une série de trois documentaires pour France 5 sur le développement durable en Méditerranée. Je trouvais l’approche de la société de production très convenue et restrictive. Aussi, je leur ai proposé de parler autrement du développement durable, notamment en partant du point de vue des utilisateurs. J'ai abordé la question de l’eau par exemple, non pas sous l'angle uniquement technique mais aussi politique en m'intéressant à la question de la gouvernance, des modalités de partage de l'eau à travers différents exemples concrets et à différentes échelles territoriales. Je souhaite ainsi surtout permettre aux spectateurs de porter un regard différent sur ce genre de problématique en sortant des poncifs et en partant de ce que vivent les acteurs eux-mêmes.

    CGE : Selon vous y a-t-il une spécificité propre au journalisme portant sur le sujet du développement durable ? P.L. : J'ai le sentiment qu'il y a deux types d’approches journalistiques, dans ce domaine. La première, qui est sans doute la plus répandue, est une approche très militante. Il s’agit de dénoncer des pratiques en lien avec l’actualité environnementale, comme des pollutions catastrophiques, la destruction des forêts primaires. Elle a certainement toute sa légitimité, mais ce n'est pas la mienne. Je préfère proposer aux lecteurs de réfléchir par eux-mêmes en leur donnant des éléments d’analyse, en leur proposant de prendre du recul, en remettant en cause certaines idées reçues. Mon objectif est de montrer la complexité de ces sujets. Complexe ne veut pas dire compliqué : il faut toujours garder en tête que l’on s’adresse au grand public. Ainsi la biodiversité est souvent présentée comme étant une donnée purement biologique alors qu'elle est aussi une construction sociale et culturelle. Dans la série pour France 5, je me suis ainsi attaché à montrer avec des exemples concrets comment l’homme peut aussi contribuer à cette richesse en biodiversité sur le pourtour Méditerranéen, à travers ses pratiques agricoles mais aussi des mises en défense de territoires liées à des pratiques religieuses comme pour les paysans du sud marocain dans l'arganeraie. Le documentaire montre que les écosystèmes sont aujourd’hui menacés en Méditerranée, pour l’essentiel du fait d’un dérèglement de l’économie qui s’est déconnectée progressivement de son substrat écologique. Les systèmes agro-sylvo-pastoraux « traditionnels », comme ceux pratiqués en Estrémadure en Espagne ou dans l’Atlas au Maroc, par exemple, ont beaucoup de choses à nous apprendre. Dans un système agro pastoral, il y a toute une gamme de services écosystémiques entretenus par les agriculteurs, pour lesquels ces derniers ne sont pas rétribués alors que la collectivité en profite largement. Il s'agit par exemple du maintien de la qualité de l'eau des nappes phréatiques, de la limitation des incendies ou encore de la qualité esthétique des paysages, dont nombre de touristes peuvent profiter. Ces systèmes ne sont donc pas fragiles économiquement comme on les présente le plus souvent. C'est plutôt le modèle économique actuel qui peine à rétribuer les services écosystémiques et ceux qui en sont les gardiens. CGE : Cette forme de journalisme exige du temps et une approche systémique, les modes de productions journalistiques actuelles le permettent-ils ? P.L. : Mis à part la presse spécialisée ou certaines chaînes documentaires, les médias ont tendance à traiter ces sujets rapidement en enfonçant des portes ouvertes, en jouant sur la peur et le sensationnel pour attirer le chaland. Ce n’est pas toujours du fait d’une ignorance des journalistes mais de la ligne éditoriale imposée par le média. Quant à l'approche systémique, c'est encore plus compliqué car même la presse écrite spécialisée fonctionne par disciplines, un sujet sera étiqueté "sciences", "société" ou "économie" mais rarement les trois à la fois. La taille moyenne des articles est aussi un frein. Elle ne permet pas de développer suffisamment les sujets et oblige à des raccourcis parfois caricaturaux. Je ne suis cependant pas pessimiste ; il y a toujours des journaux comme le Monde diplomatique ou des magazines comme Alternatives économiques dans lesquels on peut traiter des sujets dans toute leur complexité. CGE : Tous les journalistes peuvent-ils traiter ce thème ? P.L. : Dans l'absolu oui, à la condition d'avoir suffisamment d'expérience ou un cursus approprié, car le développement durable, la vision systémique et les enjeux associés ne font pas encore partie d'une culture partagée par l'ensemble des citoyens, journalistes y compris. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de culture basique sur le sujet. Yann Arthus Bertrand et Nicolas Hulot ont eu le mérite de sensibiliser le public à ces thématiques, même s’ils se sont parfois montrés caricaturaux. Mais maintenant il faut rentrer à la fois dans la complexité et la déculpabilisation et je crois qu'il y a une vraie attente du public en ce sens. Il faut développer une culture politique de l'écologie qui laisse place à l'action du citoyen. Sur les modes de gouvernance par exemple nous pouvons agir. Que puis-je faire, en tant qu’individu, contre la disparition des ours blancs ? Pas grand-chose, par contre je peux, par mon vote, mon action associative, pousser dans le sens d'une démocratie participative. CGE : Les journalistes ont-ils des sujets tabous ? P.L. : Non, par contre dans certains magazines, le pouvoir des annonceurs peut orienter le contenu éditorial. Ce qui bloque, de façon générale, c'est plutôt la complexité des sujets, l'impossibilité de mettre un article dans une "case" existante et la vision qu'ont les médias de leur audience ou lectorat. Par exemple, à la télévision, on va vous dire qu’il faut s’adresser au spectateur "moyen" comme à un enfant de 10 ans. Pour justifier cette considération, on vous explique que ce spectateur moyen ne regarde pas vraiment l'émission, il fait autre chose en même temps : la vaisselle, le repassage... Pour revenir à la question, je remarque qu'il y a des sujets qui sont très peu traités, notamment ceux qui sont relatifs à la relation entre développement durable et pauvreté. CGE : Un des thèmes de Rio+20 pourtant P.L. : Oui, par exemple, en France, encore 200 000 logements insalubres ont des peintures au plomb fortement dégradées. On sait pourtant que ce genre d'exposition a des conséquences sanitaires irréversibles particulièrement chez les enfants. Pourtant, à ma connaissance, les médias n’ont pas réellement traité ce sujet, qui me paraît particulièrement révoltant en 2012. Ce lien entre pauvreté et environnement est au coeur des questions de développement dans les pays du Sud mais aussi, et on l’oublie souvent, même dans nos pays. CGE : Quelles formations semblent, à vos yeux, les plus adaptées pour un journaliste qui veut traiter les questions de développement durable ? P.L. : Au-delà d'une formation classique de journaliste qui vous donne la compétence pour traiter techniquement n'importe quel sujet, je pense que le développement durable nécessite une formation plutôt scientifique et surtout une maturité personnelle et intellectuelle pour observer la complexité des interactions entre les écosystèmes et les sociétés humaines, qui sont eux-mêmes très complexes. Le développement durable ne supporte pas le discours simplificateur et impose de garder en permanence son esprit critique, quelles que soient la qualité ou la renommée de la personne que l'on interviewe. C'est aussi une école du doute, de la remise en question et des chemins de pensée non conventionnels. Avoir la capacité de se poser les bonnes questions est essentielle sans forcément prétendre pouvoir y apporter de réponses. Pour terminer, ce qui émerge actuellement dans le développement durable, c'est la question de l’éthique. Une formation en philosophie avec un focus sur la question des systèmes de valeurs me semblerait donc très pertinente. Je pense que cela manque aux journalistes. Au moins une sensibilité ou un intérêt à cette discipline.
    Actualités DD dans les écoles

    L’Institut Arts et Métiers ParisTech de Chambéry a inauguré le jeudi 12 juillet son nouveau toit solaire. Equipé de 670m² de panneaux hybrides couche mince, ce toit produit jusqu’à 77 Kwc en continu. Réinjectée dans le réseau, la production couvre 25 % de plus que l’intégralité des besoins en énergie de l’Institut. Pour en savoir plus

    L’EPF à Sceaux a inauguré un nouvel éco-bâtiment le jeudi 24 mai. Plus de 450 m² de locaux sur deux niveaux, où les architectes se sont attachés à respecter au mieux l’environnement et l’écologie (toiture végétalisée par exemple ). Pour en savoir plus Un étudiant de l’ESC Chambéry Savoie se prépare au Sun Trip 2013, découvrir le monde en vélo solaire. En savoir plus.
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    Actes du colloque d'ouverture de la Campagne Handivalides 2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/actes-du-colloque-douverture-de-la-campagne-handivalides-2012/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/actes-du-colloque-douverture-de-la-campagne-handivalides-2012/ Pour télécharger les Actes du colloque d'ouverture de la Campagne Handivalides 2012 : "10 ans de Journées Handivalides dans l'enseignement supérieur, défis à relever pour favoriser l'égalité des chances"

    Et découvrez le tout nouveau site de Starting-Block, espace ressource de l’Éducation à la Citoyenneté et la Solidarité.
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    Système d'information : quand gestion de l'information rime avec outll de communication https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/systeme-dinformation-quand-gestion-de-linformation-rime-avec-outll-de-communication/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/systeme-dinformation-quand-gestion-de-linformation-rime-avec-outll-de-communication/ Mieux répondre aux besoins de toute la communauté des membres de la CGE, accroître la visibilité de nos activités, professionnaliser et optimiser les outils de gestion à disposition de la Délégation générale (en les intégrant), tels sont les objectifs à l’origine du « Projet Système d’information ».

    Initié durant l’année 2010-2011, réalisé avec l’appui technique d’une société informatique grenobloise, ce projet a mobilisé les forces vives de la Délégation durant 18 mois avant d’être ouvert aux membres début juin 2012. Au même moment était lancé le nouveau site web de la CGE, adossé totalement au système d’information et vitrine de nos activités.

    De l’acte de candidature à la visibilité des membres sur le web, toute la chaine administrative et professionnelle de la CGE est couverte par cet ERP. Il inclut entre autres choses :

    • Les fonctionnalités relatives au fonctionnement de la CGE (Bureau, Conseil d’administration, équipe interne)
    • Les informations et les fonctionnalités nécessaires à la gestion des membres (au niveau de chacune des institutions et des personnes qui les font vivre et animent le réseau CGE)
    • Les informations et les fonctionnalités nécessaires au traitement des accréditations
    • Des fonctionnalités de stockage et de recherche de l’information avec la mise en place d’un espace documentaire
    • La visibilité des agendas des Commissions et Groupes de travail
    • Des fonctionnalités collaboratives réservées aux membres des commissions et des groupes de travail au sein de l’espace documentaire (agenda, ordres du jour, consultation de documents stockés sur l’espace documentaire, rédaction collaborative de documents)
    • Les fonctionnalités de publication des informations sur www.cge.asso.fr
    • Des fonctionnalités d’exports divers
    • Des fonctionnalités de facturation
    • L’adossement, intégral et en temps réel, du nouveau site web au Système d’information

    Une gestion précise des droits permet de donner accès à tout ou partie de ce système d’information, véritable colonne vertébrale de la CGE.

    Parmi les changements les plus significatifs consécutifs à la mise en place de cet outil :

    • Les fiches de renseignements utilisées pour signaler des modifications ou des ajouts sont obsolètes. Elles ne seront plus utilisées que comme base de renseignements pour des candidats à l’adhésion à la CGE
    • Les membres de la CGE procèdent de fait eux-mêmes à la complétion ou à la correction de certaines informations concernant leurs établissements. Ils ont par ailleurs la possibilité de signaler des demandes de mises à jour directement via le SI
    • L'enquête « effectifs », ainsi que la déclaration des effectifs d’inscrits (comprenant la liste des étudiants) et des diplômés dans les formations accréditées par la CGE, précédemment réalisées sous Sphynx et/ou excel, n’existent plus. Les différentes déclarations d’effectifs d’étudiants inscrits et de flux de diplômés se feront directement dans le SI
    • Les formations en apprentissage du programme grande école (PGE) (collectées suite à enquête menée en février 2011) sont renseignées au sein du SI. Les écoles membres ont la responsabilité de l’exactitude des données consignées, des corrections nécessaires et des créations de formations non encore renseignées
    • Les données collectées concernant les « accords internationaux » sont en cours d’homogénéisation, afin de répondre aux besoins occasionnés par les sollicitations institutionnelles (ministères, ambassades, …), complétion, … avant d’être injectées dans le SI
     

    Projet d'ampleur mêlant analyse, élaboration de cahier des charges, conception de base de données, développement d'interfaces intuitives, le système d'information de la CGE a nécessité la mise en commun des compétences et spécialisations des personnels de la Délégation générale ainsi qu'une forte interactivité avec le prestataire informatique.

    L’enjeu technique cède maintenant la place à un enjeu tout aussi crucial : l’appropriation du Système d’information par chacun au sein de la communauté de la CGE.

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    Jérôme Bouvier : Définir le droit du citoyen à une information de qualité (Assises du Journalisme) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jerome-bouvier-definir-le-droit-du-citoyen-a-une-information-de-qualite-assises-du-journalisme/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jerome-bouvier-definir-le-droit-du-citoyen-a-une-information-de-qualite-assises-du-journalisme/ La crise de confiance entre les journalistes et les citoyens n’a sans doute jamais été aussi grande. Quelle qualité de démocratie pouvons nous revendiquer quand un citoyen sur deux pense que « les choses ne se sont pas vraiment déroulées » comme la presse lui raconte (Baromètre TNS/Sofres La Croix sur la crédibilité des médias) ?

    La qualité de l’information est une affaire collective. Elle dépend des journalistes bien sûr, mais également des éditeurs qui les emploient et plus encore peut-être du public qui au final, toujours, dicte sa loi. C’est pour permettre de favoriser le dialogue entre ces trois acteurs que nous avons créé l’association « Journalisme & Citoyenneté », puis « les Assises Internationales du Journalisme & de l’Information » et le site www.journalisme.com comme lieux de mise en débat des conditions de production d’une information de qualité à l’aube du XXIème siècle. Ces trois journées de débats intenses (qui rappellent ce que furent les entretiens de Bichat pour la médecine) ne permettent pas de trouver comme par miracle toutes les solutions. Mais elles offrent la possibilité d’aborder sans détours l’incompréhension du public, comme les incertitudes éditoriales et les dérèglements que provoque la révolution numérique. Au gré des éditions précédentes, organisées à Lille en 2007 et 2008, à Strasbourg en 2009 et 2010, et l’an passé déjà, à Poitiers, plusieurs problématiques fortes ont servi de fil conducteur à cette réflexion collective :« A quoi sert un journaliste ? », « Quelle information pour demain ? », « Du bruit ou de l’info ? » « Transparence ? ». Autant de questions qui ont déjà garanti le succès des Assises, qui en cinq ans, ont attiré près de 6000 participants et 400 intervenants pluridisciplinaires (journalistes, éditeurs, chercheurs, enseignants, politiques…).]]>
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    Invitation au dialogue entre le CELSA Paris Sorbonne et Véronique Richard, entre l'institution et sa directrice... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/invitation-au-dialogue-entre-le-celsa-paris-sorbonne-et-veronique-richard-entre-linstitution-et-sa-directrice/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/invitation-au-dialogue-entre-le-celsa-paris-sorbonne-et-veronique-richard-entre-linstitution-et-sa-directrice/ Le CELSA est rattaché à l’université Paris-Sorbonne et membre de la Conférence des Grandes Écoles (CGE). L’École forme aux métiers du journalisme, de la communication des entreprises et des institutions, du marketing et de la publicité, des ressources humaines, du management de la communication. Pionnière depuis sa création il y a plus de 50 ans, l’école a fait le pari d’une pédagogie interactive : double ancrage universitaire et professionnel, encadrement pédagogique et tutorats renforcés, alternance entre formation académique et stages pratiques, politique active d’ouverture sur l’international, souci de l’insertion des diplômés. Aujourd’hui, l’école affirme sa volonté de rester la référence dans ses champs de compétences en se mobilisant sur des principes d’humanisme, de performance et de réactivité.

    Actualités rentrée 2012
    • Ouverture d'un Master professionnel 2 : "Innovation et création de contenus médiatiques", dont l'objectif est d'accompagner les besoins en innovation des entreprises de médias. En savoir plus...
    • Ouverture d'un Mastère spécialisé : "Innovation et création d'entreprises dans la communication et les médias", destiné à des personnes porteuses de projets de création d'activités plus ou moins aboutis mais fortement innovants, orientés vers le développement d'une entreprise nouvelle (entreprenariat) ou d'une structure nouvelle dans une entreprise existante (intraprenariat). En savoir plus...
    Le CELSA, plus de 50 ans de communication innovante

    Une pédagogie interactive en constante évolution Grande école au sein de l’université Paris-Sorbonne, le CELSA forme aux métiers du journalisme, de la communication des entreprises et des institutions, du marketing et de la publicité, des ressources humaines, du management interculturel et des médias. École publique, le CELSA délivre des diplômes de Licence, Master professionnel, Master recherche, Magistère, Mastère spécialisé et MBA. Le Gripic, l’équipe de recherche du CELSA, est renommé pour ses travaux en sciences de l’information et de la communication. Une formation d’excellence caractérisée par :

    • Un double ancrage universitaire et professionnel
    • Une formation délivrée par des experts et centrée sur des études de cas
    • Un encadrement pédagogique renforcé et un tutorat individualisé
    • Une alternance entre formation académique et stages pratiques
    • Un taux d’insertion professionnel élevé
    • Une ouverture à l’internationale adossée à des partenariats prestigieux (City University of New-York, Annenberg school, Université Jiao Tong de Shanghai, Université Laval à Québec, Sorbonne Abu Dhabi…)

    Une vie étudiante dynamique La Junior Communication, le Bureau des élèves, et l’Association des anciens diplômés du CELSA constituent un réseau d’experts et des interlocuteurs privilégiés pour les entreprises.

    Des objectifs ambitieux
    • Accompagner par la formation et la recherche les mutations en cours
    • Maintenir l’excellence des formations professionnalisantes
    • Développer les capacités de réflexion, de distance critique et d’adaptabilité des étudiants
    • Développer l’apprentissage et la formation continue
    • Aider à la recherche de financement des études
    • Favoriser l’insertion professionnelle des étudiants par des offres de stage et d’emploi, des contrats d’apprentissage
    • Valoriser la Chaire pour l'innovation et la création d'entreprises dans les médias et la communication.
    • Focaliser sur l’innovation et la création

    Nos étudiants ont du talent Quelques prix obtenus par les étudiants du CELSA en 2012 :

    • Josselin Debraux, étudiant en Master Journalisme au CELSA a remporté la 29ème Bourse Jean d'Arcy France Télévision
    • Camille Lac, étudiante en Master 2 Médias informatisés et stratégie de communication a reçu le prix de l'excellence à l'international Pernod Ricard pour son projet d'études chez UbiSoft Japon à Tokyo
    • Yé-rinne Park, étudiante en Master 2 journalisme, a remporté le 1er prix Santé et Citoyenneté Novartis  et le prix Rotary du Jeune Reporter TV 2012
    • L’Entracte, La troupe de théâtre du CELSA, a remporté le prix de la meilleure mise en scène et le prix de meilleure comédienne au festival de théâtre organisé par HEC pour la pièce Danser à Lughnasa.
    Le CELSA en quelques chiffres
    • Concours d’entrée 2012 : 4138 candidats pour 466 admis
    • Plus de 1000 étudiants dont 108 en apprentissage à la rentrée 2012
    • 25 étudiants en moyenne par formation
    • 5 parcours de licence et 25 options de master 2, un mastère spécialisé, 2 DU et un MBA
    • Une formation au journalisme reconnue depuis 30 ans par la CPNEJ
    • Durée des études : 1,2 ou 3 années selon le cursus
    • Plus de 400 professionnels chargés de cours
    • 71 entreprises et associations présentes au 7ème forum CELSA - entreprises
    • 5694 offres de stages en 2011
    • 1428 offres d’emploi et d’apprentissage proposées aux étudiants en 2011
    • 82 % des étudiants en poste moins de 2 mois après la formation en 2011
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    La science de l’information peut-elle être une discipline scolaire ? Par Y-F. Le Coadic https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-science-de-linformation-peut-elle-etre-une-discipline-scolaire-par-y-f-le-coadic/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-science-de-linformation-peut-elle-etre-une-discipline-scolaire-par-y-f-le-coadic/ La science de l’information, rappelons-le, a pour objet " l’étude des propriétés générales de l’information (nature, genèse, effets) c’est-à-dire plus précisément l’analyse des processus de construction, de communication et d’usage de l’information et la conception des produits et des systèmes qui permettent sa construction, sa communication, son stockage et son usage " (*).

    Selon que l'information est destinée aux secteurs professionnels (scientifique, technique, économique, etc.) ou au grand public, la science de l'information se décline en documentation, veille, intelligence économique ou journalisme, communication et médias de masse. Ayant identifié et délimité ses concepts, ses techniques, ses outils et ses méthodes, ayant une histoire, une épistémologie, la science de l'information a le statut de discipline scientifique. Elle est enseignée à l'université et elle est aussi enseignable à l'école, au collège, au lycée. L'émergence dans l'enseignement d'une discipline scolaire « Information » et d'un corps d'enseignants spécialisés est le viatique à l'entrée des élèves, des étudiants et des enseignants des autres disciplines dans la société de l'information. Elle permettrait de lutter contre cet important analphabétisme informationnel et contre un illettrisme informationnel grandissant, donc de combler l'écart qui se fait jour entre les info-riches et les info-pauvres, c'est-à-dire entre ceux et celles qui maîtrisent l'information et ceux et celles qui ne la maîtrisent pas. Maîtriser l'information (plus généralement avoir une culture de l’information information literacy), c'est, après avoir compris la dynamique des activités économiques et sociales responsables de la production de ces informations, pouvoir informer et s'informer. C'est-à-dire d’une part apprendre à rechercher et à user de l’information et d’autre part à construire et à communiquer de l’information. Le premier apprentissage va permettre d'apprendre à l'élève, à l'étudiant, à l'enseignant à formuler leurs besoins d'information, à les négocier et à les diagnostiquer et à acquérir une bonne connaissance des techniques d'information. Puis de savoir comment "chasser" (rechercher) l'information, comment la "capturer" (trouver). Enfin il les conduira à savoir évaluer l'information recueillie, à l'organiser afin de la stocker et à en faire un bon usage.

    Le deuxième apprentissage a pour but de les préparer à la production d'informations et à la communication de ces informations. Ce qui exige d'avoir des connaissances rédactionnelles et de savoir utiliser les techniques de présentation et de publication de l'information produite.

    Force est de constater dans les expériences de formation qui existent aujourd’hui que l’accent est davantage mis sur la maîtrise des outils que sur la maîtrise des concepts. Donc sur des connaissances communes, techniques, instrumentales parfois teintées d’un fort empirisme. Force est aussi de constater que c’est le « savoir s’informer » qui est principalement étudié. Il est donc tout à fait justifié et justifiable d'enseigner l'information aux collégiens, aux lycéens, aux étudiants, d'enseigner l'information "de la maternelle à la grande école" pour qu'ils acquièrent cette information literacy qui les aidera à mieux discerner les différentes informations, qu'elles soient à destination des professionnels ou du grand public.  

    Yves-François LE COADIC Professeur honoraire de Science de l'Information du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) Secrétaire de la section Sciences, histoire des sciences et des techniques et archéologie industrielle du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS)

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    Quelle lecture pour le marché de l'information ? Par H. Demailly, vice-président de la Conférence nationale des métiers du journalisme (CNMJ) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelle-lecture-pour-le-marche-de-linformation-par-h-demailly-vice-president-de-la-conference-nationale-des-metiers-du-journalisme-cnmj/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelle-lecture-pour-le-marche-de-linformation-par-h-demailly-vice-president-de-la-conference-nationale-des-metiers-du-journalisme-cnmj/ Il est indéniable aujourd’hui que le marché de l’information est en pleine mutation. Les modes de consommation ont été bouleversés par le web 2.0, l’apparition des Smartphones et des tablettes. Des titres disparaissent, de nouveaux supports voient le jour ou s’adaptent aux nouvelles conditions du marché. Le citoyen est maintenant face à une multitude d’accès à l’information et devient, parfois, lui-même producteur de nouvelles.

    Du côté des médias les modes de production sont transformés par les nouvelles technologies qui bousculent le paysage médiatique. De nouvelles fonctions au sein des rédactions voient le jour, posant la question de savoir ce qu’est aujourd’hui le métier de journaliste, qui a mis presque un siècle à se définir. La dimension économique est aussi au centre de ces transformations. L’information qui n’a jamais été un produit comme les autres, parce qu’éphémère et qui se vendait deux fois, une aux annonceurs l’autre aux consommateurs, est en passe aujourd’hui de devenir un bien gratuit. L’économie des titres de presse, tous médias confondus, subit les assauts de la mondialisation et de sa crise, mais aussi voit arriver des investisseurs industriels dont les intérêts ne sont plus forcément la défense de la démocratie, mais souvent le rendement de leurs investissements. Le journal devient une marque avec toutes les dérives que cela peut avoir sur le traitement de l’information et sur le rôle du journaliste. Ces quelques remarques montrent, rapidement, à quel point l’information, son traitement et les fonctions de ceux en charge de la recueillir, de la vérifier, de la hiérarchiser et de la diffuser, sont au centre d’une gigantesque interrogation dont dépend sans doute en grande partie l’avenir de nos démocraties. Bien sûr tout cela n’est pas nouveau. Tout au long de son développement la presse et les journalistes ont été souvent critiqués, parfois à juste titre, souvent parce qu’ils dérangeaient un ordre que l’on voulait préétabli. Tout au long de cette évolution le journaliste est devenu professionnel et c’est ce professionnalisme qui doit être le garant de la qualité de l’information. Profession ouverte mais qui nécessite aujourd’hui une base minimum d’apprentissage ou de perfectionnement. En 2008 les pouvoirs publics ont initié un processus de réflexion sur l’avenir de la presse, les états généraux de la presse écrite. Les conclusions de ces travaux, présentées en 2009 dans un livre blanc, faisaient apparaitre, entre autre, la nécessité de constituer une structure de rencontre et de dialogue entre tous les acteurs de l’information : éditeurs, journalistes, responsables des centres de formation, experts, représentants des pouvoirs publics. C’est pour répondre à cette nécessité de dialogue et d’échange que la Conférence nationale des métiers du journalisme (CNMJ) a vu le jour en 2010. Cette association regroupe les 13 écoles de journalisme reconnues par la profession (reconnaissance accordée par la Commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes), des professionnels impliqués dans la formation et les instances représentatives du métier, les pouvoirs publics (ministère de la Culture et de la Communication, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ministère du Travail), des chercheurs et des personnalités qualifiées. Conçue comme un lieu de débat, la CNMJ a pour ambition de proposer à la profession une réflexion sur le métier de journaliste autour d’une thématique précise : celle de l’apprentissage des bonnes pratiques professionnelles et des instruments, et des méthodes pédagogiques qui en découlent. Elle fonctionne sous forme de plusieurs groupes de travail qui expertisent les différents questionnements sur ces thèmes. Depuis sa première édition, les 29 et 30 septembre 2010, la Conférence a mené à bien deux importants chantiers. Le premier concerne la mise en place d’un référentiel commun aux Écoles reconnues. Il s’inscrit dans le double objectif de renforcer la lisibilité des formations conduisant aux métiers du journalisme, et d’en améliorer la visibilité pour les étudiants. Cette démarche passe par la volonté de rapprocher les critères de reconnaissance des formations entre la Commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. A terme il devrait conduire à l’adoption d’un cahier des charges tourné vers l’insertion professionnelle et qui pourrait se décliner aux différents niveaux de formation au journalisme : DUT, licence et master. Ce référentiel n’a pas vocation à homogénéiser les formations, mais il définit les points de convergence pour la reconnaissance de la qualité des cursus. Le deuxième projet concerne la formation continue des journalistes. Il instaure un « passeport professionnel » qui s’adresse prioritairement aux nouveaux détenteurs de la carte d’identité professionnelle de journaliste, n’ayant pas suivi une formation dans l’un des 13 cursus reconnus par la profession. Cette formation prévue sur 15 jours doit permettre aux nouveaux journalistes d’acquérir une réflexion solide sur les enjeux moraux et éthiques de leur profession. Les différents partenaires sociaux ont acté que ce passeport professionnel est une priorité de la branche dont le financement sera assuré par l’AFDAS. Plusieurs projets pédagogiques pour la mise en œuvre de ce passeport ont reçu l’agrément de la CPNEJ (Commission Paritaire Nationale de l'Emploi des Journalistes) et certains sont déjà effectifs. Pour sa troisième édition, qui se tiendra au Grand Palais les 27 et 28 septembre prochains, La Conférence fera un bilan de ces premières actions, en se penchant en particulier sur les premières mises en œuvre du passeport professionnel. Mais l’essentiel de cette troisième édition sera consacré aux réflexions et débats visant à établir les pistes devant permettre l’accès aux écoles de journalisme au plus grand nombre de jeunes désirant embrasser cette profession. Cette approche s’inscrit dans une réflexion plus large sur la représentation des diversités dans les médias et donc dans les écoles de journalisme. Une étude, commandée par la CNMJ et réalisée par un collectif de sociologues, sur les pratiques actuelles des écoles en ce domaine sera ainsi présentée au public. Enfin la matinée du 28 septembre proposera une table ronde sur le journalisme de demain et sur les formations qu’il sera sans doute nécessaire de mettre en œuvre. Depuis trois ans, la Conférence nationale des métiers du journalisme s’inscrit pleinement dans les interrogations qui secouent le monde de la presse et celui de la formation au journalisme. Face à la redéfinition constante d’une profession en crise, économique, éditoriale, identitaire, face aux transformations que connaît également le monde universitaire, la CNMJ est un lieu de débats et de réflexions nécessaires pour comprendre et accompagner au mieux ces mutations.

    Hervé Demailly Maitre de Conférences au CELSA Vice-président de la CNMJ

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    À la découverte de quelques clés du métier : l'abécédaire du journalisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-la-decouverte-de-quelques-cles-du-metier-labecedaire-du-journalisme/ Sat, 22 Sep 2012 13:35:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-la-decouverte-de-quelques-cles-du-metier-labecedaire-du-journalisme/ AFP : Créée en 1944, l’Agence France Presse est l’une des principales agences d’information mondiales. L’AFP fait depuis ses débuts office de référence dans le monde journalistique en termes d’authenticité de l’information. Installée place de la Bourse à Paris, cette agence couvre aujourd’hui 50 pays 24h/24 grâce à ses 2 260 collaborateurs.

    Bel-Ami : Surnom éponyme de Georges Duroy, héros de Maupassant. Outre la fiction substantielle de l’œuvre, Bel-ami décrit les balbutiements du journalisme moderne au XIXe siècle travers le regard du personnage principal, jeune journaliste pour l’hebdomadaire économique La Vie Française. Charte de Munich : Signée en 1971 par l’Union syndicale des journalistes, la charte de Munich définit les cinq droits et devoirs du journaliste. Ce texte que l’on pourrait qualifier de fondateur, met l’accent sur des principes tels que l’éthique ou la confidentialité des sources. Déontologie : La déontologie se définit comme l’ensemble des règles éthiques caractéristiques d'une profession. La déontologie journalistique repose notamment sur les fondements établis par la charte de Munich en 1971 qui fait office de document officiel en la matière. Éditorialiste : Souvent journaliste, et titulaire d’un espace attitré dans un journal/magazine l’éditorialiste est bien souvent chargé de définir l’orientation générale de sa rédaction à travers une chronique récurrente. Faits divers : Surnommés « la rubrique des chiens écrasés », les faits divers regroupent les actualités souvent criminelles non classifiables et souvent dépourvues de liens. Gazette : Périodique uniquement consacré aux actualités. Historiquement le plus ancien journal appelé La Gazette fut créé sous l’Ancien Régime et dura jusqu’en 1915. Son contenu était alors particulièrement orienté sur des thématiques politiques et diplomatiques. Hebdomadaire : Se dit d’un journal/magazine qui paraît toutes les semaines. Iconographie : Vise à faire coïncider la photographie et/ou l’illustration au contenu de l’article. L’iconographe a donc pour principale mission la recherche et l’association d’une ou plusieurs images à un article. Journaliste : Du reporter au pigiste, le travail du journaliste consiste à collecter et traiter l’information afin de la diffuser. Cependant, les méthodes de présentation et de gestion de l’information seront différentes selon le média dont il sera question. Joseph Kessel : Reporter et romancier, Jospeh Kessel est une figure du journalisme. Auteur de nombreux ouvrages et passionné de voyages, Joseph Kessel a notamment couvert le procès de Nuremberg. Une carrière professionnelle hors norme qui lui a ouvert les portes de l’Académie française. Lettre ouverte : Même principe qu’une lettre normale, la lettre ouverte s’adresse à un ou plusieurs récepteurs précis. Une différence notable cependant, la lettre ouverte est destinée à être publiée et peut faire office d’éditorial. Marronnier : Article plutôt pauvre en contenu et dont la thématique est récurrente, le marronnier est souvent réédité d’une année sur l’autre. Ours : Correspond à la fiche technique résumant l’ensemble des mentions légales, du rédacteur en chef au nom de l’imprimeur en passant par la forme juridique. Pigiste : Journaliste généralement non titulaire, le pigiste est bien souvent en free-lance, ce qui lui permet notamment de travailler pour différentes rédactions. Le statut de free-lance n’étant pas synonyme d’un salaire fixe, le pigiste est la plupart du temps payé à l’article ou au mot. Réseaux sociaux : Nouveaux médias, les réseaux sociaux apparaissent désormais comme des sources d’informations à part entière. L’utilisation des réseaux sociaux présentent des avantages majeurs : la gratuité, la rapidité et l’interactivité. Scoop (ou  breaking news ) : le scoop est l’information détenue en priorité et en exclusivité par une rédaction. Typographe : Chargé de la typographie, la mission principale du typographe correspond au travail de mise en forme du texte et de ses paramètres d’impression (police, taille de la police, forme des caractères, corps). Une : Couverture d’un journal/magazine relatant un fait marquant et prioritaire de l’actualité.

    Maëlle Pustoc'h Service Communication CGE

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    Pour une éducation intégrale, "Teaching the whole person" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-une-education-integrale-teaching-the-whole-person/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-une-education-integrale-teaching-the-whole-person/ REGARDS SUR L'ÉDUCATION LIBÉRALE AUX ÉTATS-UNIS

    "Les Etats-Unis offrent l’exemple d’un système d’enseignement supérieur caractérisé par une importante diversité d’opérateurs universitaires (grandes universités de recherches, collèges indépendants, de statut public ou privé) et un certain degré de segmentation entre les formations de premier cycle (undergraduate) et les formations de deuxième et troisième cycles. A l’heure où émergent en France des projets de licences pluridisciplinaires d’excellence, innovant par rapport aux cadres institutionnels et pédagogiques actuels, la mission organisée par l’Alliance des grandes écoles Rhône-Alpes a eu pour objectif principal d’observer comment de tels cursus fonctionnent à grande échelle aux Etats-Unis. Plusieurs collèges d’arts libéraux (Liberal Arts Colleges) ont été visités par la délégation, ainsi que plusieurs universités offrant des premiers cycles inspirés par les principes de l’éducation libérale (Liberal Education). Le rapport établit un panorama des pratiques pédagogiques, des processus opérationnels et des business models adoptés par les institutions d’enseignement supérieur concernées. Il dresse l’inventaire des avantages et des inconvénients offerts par l’éducation libérale telle qu’elle est mise en œuvre aux USA . Enfin il propose, sur la base de l’analyse du système américain, quelques pistes de réflexions permettant d’envisager des évolutions des premiers cycles universitaires français."

    Philippe Jamet Président de l'AGERA Directeur de l'ENS des Mines de Saint-Etienne

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    Entretien avec Alban Mikoczy, journaliste français d'origine hongroise et correspondant de France Télévisions en Russie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-alban-mikoczy-journaliste-francais-dorigine-hongroise-et-correspondant-de-france-televisions-en-russie/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-alban-mikoczy-journaliste-francais-dorigine-hongroise-et-correspondant-de-france-televisions-en-russie/ Diplômé du CELSA, il travaille à France 2 depuis 1990, après avoir exercé son métier à Nice-Matin et à France 3. D'abord correspondant dans le sud de la France (Nice et Marseille), il a rejoint le service politique en 1998. Entre 2002 et 2006, il a été chef du service société. De 2006 à août 2010, il a travaillé pour l'édition de 20 heures en qualité de rédacteur en chef adjoint. Depuis le 25 août 2010, il dirige le bureau de France 2 de Moscou et est le correspondant de France Télévisions en Russie et dans les pays voisins.

    Il a présenté régulièrement les journaux du matin ou la revue de presse de France 2 dans l'émission Télématin entre 2000 et 2008. CGE : Avez-vous un souvenir précis du moment où vous avez choisi votre métier ? A.M. : Très vite et très jeune, j’ai eu l’envie de faire ce métier. Dès l’adolescence, j’ai beaucoup regardé la télévision, notamment les journaux télévisés, mais aussi beaucoup lu la presse écrite. Mon cas est un petit peu particulier dans le sens où j’ai fait mes études au CELSA, tout en étant très vite salarié ou au moins stagiaire, puis pigiste au quotidien Nice-Matin à Antibes. Ces premiers pas dans le grand bain de la presse écrite étaient la première réalisation de mon rêve professionnel. Le métier de journaliste prit alors toute sa dimension dans les caractéristiques de découverte, de partage que je recherchais à l’époque. CGE : Entre vos premiers pas de journaliste et la façon dont vous exercez votre métier aujourd’hui, quels sont les critères majeurs d’évolution que vous retenez ? A.M. : Quand j’ai entamé ma carrière, le découpage des spécialités était très clair : il y avait les journalistes de la presse écrite, ceux de la radio et ceux de la télévision. On mélangeait peu les trois médias, chacun évoluant naturellement dans la spécialité choisie initialement. Je parle ici de la fin des années 80, en particulier entre 1985 et 1988. C’était donc un choix important, un choix « premier », mais finalement une certaine garantie de stabilité de l’emploi. Les conditions aujourd’hui sont radicalement différentes : un jeune journaliste qui ne développerait ses compétences que dans un unique segment serait voué à une très courte carrière, voire pas de carrière du tout ! Les passerelles entre les médias sont permanentes : sur les pages internet d’un quotidien, vous trouvez systématiquement de nombreuses entrées de lecture dans la structure des textes et surtout des contenus mixtes avec de l’audio, de la vidéo et/ou de la photo a minima. De la même manière, les télévisions ont toutes leur site Internet qui intègre non seulement leurs modules d’images, mais également de la rédaction. La barrière artificielle entre les techniques médias n’existe plus. En termes d’évolution, si l’on prend l’exemple du 20h de France 2 que je connais bien, il a énormément évolué. Regardez un journal d’il y a dix ans ; c’est lassant… Tout a changé, le rythme a changé, le langage audiovisuel a changé. À l’époque on traitait 25 informations dans un journal, aujourd’hui on traite 17 sujets en moyenne en leur donnant plus de temps ; c’est une chance d’avoir du temps, pour le préparer, pour analyser les phénomènes... C’est une véritable distinction par rapport aux journaux des éditions permanentes qui vivent dans le même rythme, le rythme d’urgence, qui gouverne l’information sur ces chaînes et sur internet. Dans le journal de 20h, nous sommes déjà plus dans la mise en perspective. CGE : Dans le reportage, il y a la rencontre. Dans la diffusion, il y a la transmission. Pensez-vous que nous sommes suffisamment formés ou informés pour recevoir l’information ? A.M. : Je pense que nous sommes même trop informés : ceux qui souhaitent recevoir de l’information peuvent se brancher dès leur réveil et jusqu’au coucher sur un certain nombre de médias qui lui transmettront des informations en continu ou successivement. La nature de la compréhension ou de la clarté de l’émission et/ou de la réception de l’information est essentiellement liée au tri des différentes données émises et/ou reçues. Qu’est-ce que je retiens ? Quelle valeur et quelle profondeur j’accorde à ce que je suis en train d’entendre, de lire ou de voir ? Est-ce que cela s’est réellement passé comme on me le raconte ? Quel changement cela implique t-il ? Est-ce que c’est important ? Si oui, pourquoi ?... Ces questions ont tendance à disparaître un peu derrière l’abondance de données. Les journalistes doivent aussi être sélectifs et précis en accentuant la description d’un événement (leur rôle premier autrefois), mais également en l’expliquant, en le remettant dans son contexte et en disant à leur auditoire pourquoi l’événement est de première importance ou non et quels seront les changements notables par rapport à la situation initiale… CGE : L’industrie de l’information, la multiplication des supports, le volume des analyses sont-ils des phénomènes dangereux, bref, est-ce que trop d’informations tue l’information ? A.M. : Difficile à dire, autrefois comme aujourd’hui encore, parallèlement à l’information existe la rumeur. Là où il n’y a pas information, il y a assez vite rumeur. Est-ce qu’Internet a multiplié le nombre de rumeurs ? Non. Internet a accéléré leur diffusion, mais aussi leur disparition ; en cela l’immédiateté n’est pas forcément quelque chose de négatif ! Ce qui est important c’est de pouvoir avoir des personnes (et là pour l’instant, nous n’avons pas de réponse toute faite ou de solution évidente) qui soient suffisamment formées pour transmettre de l’information qui ait un sens, qui sachent décrypter et analyser. De même, il faut en face des journalistes, des auditeurs suffisamment attentifs pour faire la différence entre ce qui est sérieux et ce qui l’est moins. CGE : Est-ce qu’une information peut se diffuser en 140 caractères ? A.M. : L’information en 140 caractères existe : « Le Pape est mort ». C’est une information brute, une description d’un fait d’actualité, mais nous sommes évidemment loin d’une analyse. Les 140 caractères ne s’y prêtent pas. Ils peuvent plutôt permettre de transmettre une émotion : « La réunion truc, oh là là quelle barbe ! ». Twitter, c’est pour moi le média de l’émotion, fondamentalement, c’est le téléphone sonne ; la possibilité pour chacun de s’exprimer. Pour ma part, je fais le choix de ne pas utiliser Twitter, mais essentiellement parce que j’habite dans un pays compliqué. Les rares fois où j’ai été amené à transmettre des infos par le canal « caractères raccourcis » c’était : « Vladimir Poutine réélu avec 65,32 % des voix - officiel commission électorale. », une information brute qui ne contient aucun commentaire… CGE : Dans votre expérience internationale, notamment dans les pays russes, appliquez-vous des filtres ou des recettes spécifiques pour faire comprendre à vos contemporains les données de l’information locale ? A.M. : En Russie, je couvre 17 pays et suis responsable du blog de France 2 pour le bureau de Moscou. Mon média principal est le reportage télé mais j’utilise également mon blog pour faire des compléments d’information qui peuvent ne pas avoir été traités dans le reportage. C’est une sorte de droit de suite ; ça permet d’actualiser, de mettre à jour, de donner un peu plus libre cours à de l’analyse… Je peux apporter un prisme, mais dans le sujet tv lui-même, j’essaie d’éviter de le faire. Sur le blog, il y a aussi l’échange au travers des commentaires qui peut enrichir le traitement d’un sujet. Je recense trois sortes de commentaires :
    • Le commentaire d’opinion : en général, il ne change rien à notre approche mais il est important que ces avis puissent être exprimés. Dans ces commentaires, je ne mets aucune modération, j’enlève simplement ce qui est injurieux.
    • Le complément d’information : il est très précieux pour mettre à jour une erreur ou une omission. Il soulève parfois des questions ou des réflexions sur notre sujet propre (« votre histoire, elle a surgi comment ? »), qui nous font évoluer dans le traitement du sujet lorsque nous l’abordons une nouvelle fois dans un autre reportage.
    • Le prolongement : après un reportage sur une femme française exilée de France depuis 60 ans en Russie sans pouvoir retourner dans son pays d’origine, des commentaires m’ont appris qu’au-delà des commentaires d’opinion favorables ou défavorables, il existait 30 à 40 cas similaires dans tout l’espace soviétique, notamment en Géorgie et en Arménie.

    En matière de traitement de l’information, lorsque nous abordons le procès des Pussy Riot, je regarde avec intérêt et ce n’est pas une critique de ce qu’a fait Libération… Nous en télévision, nous ne pouvons pas traiter un sujet ainsi, nous ne pouvons pas être dans un axe de militantisme. En ce sens, dans mon sujet, il y a également la réaction de ceux qui ont été choqués, en vérité la majorité de la population russe, par l’opération des Pussy Riot, plus que par le procès lui-même.

    CGE : Après 25 ans de carrière, recensez-vous des moments mémorables ? A.M. : Oui bien sûr ; il y a de nombreux moments importants. Nous avons la chance d’avoir un métier qui se nourrit essentiellement d’aventures ; en 25 ans, j’ai eu 25 ans d’aventures… J’ai fait 8 ans d’encadrement dont 4 ans de rédacteur en chef adjoint du 20h de David Pujadas, puis j’ai exprimé le souhait de retourner sur le terrain, reprendre le reportage… C’est dans ce cadre que deux rencontres mémorables me viennent en tête :
    • Une des dernières interviews télévisées de François Mitterrand par hasard à Brégançon. C’était le 15 avril 1995. Il était encore président pour quinze jours. J’ai eu la chance de le rencontrer pratiquement en tête à tête, le cameraman et moi-même, deux journalistes, deux photographes étaient ainsi réunis autour de lui.
    • Une rencontre, une discussion en questions-réponses avec Jean-Paul II

    Dans ma carrière aussi, de grands moments au cours des sommets internationaux, mais également de très belles rencontres avec des anonymes qui vivaient des moments extraordinaires de leur vie ou dont la vie était extraordinaire. Notamment, une rencontre dans un hameau des Alpes où l’électricité n’était pas encore arrivée en 1992 ou 1993. Nous arrivions chez eux en même temps que l’électricité ! Ils avaient un groupe électrogène mais c’est tout. Le récit de leur vie était passionnant.

    CGE : Où vous voyez-vous dans 5 ans ? A.M. : Je me vois toujours dans le reportage. À quel poste, à quel endroit du monde ? Là où France Télévisions aura besoin de moi…]]>
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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-17/ Mon, 03 Sep 2012 13:35:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-17/ Ce numéro sur le journalisme touche un point crucial de la vie de toutes les institutions et notamment des grandes écoles, car nous vivons tous une situation où il n'y a plus d'existence institutionnelle sans médiatisation. Le partenariat avec la presse est riche mais parfois ambigu ; il crée une interdépendance faite de bons services mutuels mais aussi de jugements impitoyables. L’évolution du web 2.0 influe sur l’approche journalistique de l’information et lui donne parfois l’allure d’une course contre la montre, où la réflexion de fond négocie avec la dictature de l'instantané. Ce sont autant d’éléments dont la stratégie des grandes écoles doit tenir compte pour elles-mêmes tout d'abord, mais aussi pour préparer leurs étudiants au monde réel de leur futur emploi.

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    La parole à Yves Poilane, directeur de Télécom ParisTech et président de ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-yves-poilane-directeur-de-telecom-paristech-et-president-de-paristech/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-yves-poilane-directeur-de-telecom-paristech-et-president-de-paristech/ Dans un monde toujours plus incertain, toujours plus systémique, toujours plus connecté, toujours plus petit, et qui va toujours plus vite, il est impératif que les institutions comme les nôtres, qui se situent à la frontière du développement des connaissances et du soutien au développement économique et social, fassent évoluer leurs projets pédagogiques en conséquence.

    "Césure, aventure et découverte", thèmes de ce numéro de "Grand Angle", si l’on prend un peu de recul, me semblent être justement des mots tout à fait adaptés pour caractériser ce qui doit orienter les évolutions de nos projets pédagogiques aujourd'hui. Comment en effet préparer nos étudiants, futurs ingénieurs et managers, à naviguer dans ce monde et à y exercer une influence sensible et positive, si la formation ne reproduit pas, en modèle réduit (dans le temps et dans l'espace) la variété, les stimulations, les contraintes et le rythme de ce monde, en même temps que l'apprentissage de la prise de recul et du décryptage ? D'autant que l'amont n’a pu les y préparer, tant les exigences de l'apprentissage d'un socle de connaissances scientifiques et techniques de base et de méthodes personnelles de travail (analyse, synthèse, planification, résolutions de problème...) restent fortes - autant qu'il y a 50 ans ! - et mobilisent le temps d'enseignement. Cette évolution, de plus, ne doit pas se limiter aux étudiants, mais pouvoir être relayée et stimulée par le corps enseignant, lui-même mobilisé en ce sens ! Nos 3 mots clés, « Césure, aventure et découverte » doivent donc s'appliquer aussi au recrutement, à la gestion des ressources humaines et aux dynamiques individuelles de nos enseignants/chercheurs... Alors comment décliner ces 3 mots clés dans une formation Grande Ecole aujourd'hui ? A mon sens il faut faire flèche de tout bois :
    • Diversifier les origines de nos étudiants futurs diplômés, depuis le système éducatif français mais aussi en provenance de l'étranger, proche et lointain
    • Multiplier les interactions et les allers et retours entre l'école et l'entreprise pendant la scolarité
    • Placer nos étudiants dans un contexte interculturel et international, en les envoyant à l'étranger bien sûr, mais aussi en exploitant le très fort taux d'internationalisation de nos établissements "à domicile"
    • Faire de l'étudiant un acteur de sa formation en multipliant les choix qu'il a à faire tout au long de la scolarité et en lui donnant les moyens de faire des choix éclairés
    • Multiplier les occasions pour nos étudiants de travailler avec d'autres étudiants issus d'autres formations (futurs ingénieurs, managers, marketeurs, designers, artistes…)
    • Inciter à la curiosité vers des disciplines complémentaires et sensibiliser au processus d’innovation
    • Écouter et répondre aux initiatives en ce sens, souvent formidables, émanant des élèves et/ou des enseignants-chercheurs

    Tout ceci nous le faisons tous, à des degrés divers.

    Ainsi le taux d'internationalisation des formations des grandes écoles varie de 10 % à plus de 40 % (par exemple dans les écoles des télécoms). Le nombre effectif de filières d'accès à une même école varie encore fortement d'une école à une autre. A Télécom ParisTech par exemple, il y en a 6 pour l'obtention du même diplôme d’ingénieur. Au plan de la mixité de métiers, à l’école, si nous combinons déjà ingénieurs, managers et marketeurs dans plusieurs formats pédagogiques et des coopérations actives avec 2 écoles de management et 2 écoles parisiennes de design, cela ne concerne encore qu’une fraction de nos étudiants et nous devons encore accroître les interactions ingénieurs-designers et les coopérations avec des écoles d'art. Sommes-nous les seuls à devoir progresser ? Valorisons-nous également assez dans l’obtention du diplôme l'investissement de nos étudiants dans certaines activités associatives, dont les vertus formatives sont pourtant évidentes ? A cet égard, mon établissement, malgré quelques évolutions, peut encore progresser dans cette prise en compte. S’agissant du deuxième volet, à savoir l’action vis-à-vis de notre corps professoral, où en sommes-nous de son internationalisation ? En faisons-nous assez avec nos enseignants-chercheurs en termes de séjours d'étude à l'étranger, mais aussi en entreprise en France (une forme d’"année de césure" pour nos profs) ? Dans mon école, je considère que nous avons, là aussi, encore beaucoup à faire… Sur tous ces sujets, mon école a énormément progressé depuis 5 ans grâce à ParisTech qui, regroupant des établissements d’excellence partageant les mêmes valeurs, a agi comme un formidable accélérateur de nos réflexions individuelles par le partage d’expérience, mais aussi par la mise en place d’actions mutualisées et d’opérations hybrides. Ainsi :
    • L’internationalisation de nos recrutements a-t-elle pu se développer grâce aux opérations en Chine, puis au Brésil et en Russie
    • Le recrutement universitaire a-t-il pu croître grâce au programme « AST grandes écoles » en commun avec les écoles du concours commun Mines Ponts
    • Des formations hybrides (comme TIC et transport ou bio-ingénierie) et des doubles diplômes ont-ils vu le jour (HEC a ainsi pu signer 8 accords avec les écoles de ParisTech)
    • Le management de l’innovation a-t-il pu se développer dans le cadre du programme PIMREP

    Et ParisTech s’est ouvert sur son environnement francilien en transcendant la frontière du périphérique, par des coopérations accrues avec les universités franciliennes, que ce soit sur l’innovation (avec PEEPS), la formation pluridisciplinaire (avec la bio-ingénierie) ou la diversité sociale (avec l’institut Villebon-Georges Charpak, coopération entre Paris Descartes, Paris Sud et ParisTech).

    Pour conclure cet édito, je vous soumets enfin cette question qui vient à nous avec force : avec cette diversité croissante d'origine, de parcours, d'expériences et de destinations pour nos étudiants et nos enseignants, nécessaires à la préparation aux métiers de demain, qu'est-ce qui caractérise notre diplôme Grande Ecole propre et fonde finalement la légitimité de sa délivrance par notre établissement ? Evidemment, les référentiels, que ce soit celui de la CTI ou celui des compétences, l'un et l'autre déclinés à notre établissement, établissent des repères et assoient la légitimité de notre diplomation. Mais, finalement n'est-ce pas surtout par une vision fondatrice du diplôme, conçue avec, communiquée aux et portée par les élèves, les équipes pédagogiques et plus généralement le personnel de l’école que l'unité du diplôme sera assuré ? Ce projet de l’Ecole se jouant au quotidien via une mise en accord de chacune de nos décisions et de nos choix (d'élèves, d'enseignants, de techniciens, d'administratifs ou de managers) avec cette vision, confirmant ainsi que, dans l'enseignement supérieur comme ailleurs, le pilotage par le sens fait désormais loi. A Télécom ParisTech, nous l'avons appelé "Innover et Entreprendre dans un monde numérique".  

    Yves Poilane Directeur de Télécom ParisTech Président de ParisTech

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    Naissance de l’URIS Ile-de-France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/naissance-de-luris-ile-de-france/ Wed, 03 Oct 2012 13:35:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/naissance-de-luris-ile-de-france/ La délégation Ile-de-France est en voie de devenir très prochainement une URIS à part entière. Ses statuts ont été publiés au Journal officiel le 4 août dernier. Un bureau provisoire a été créé pour une durée de 6 mois afin de mettre en place sa politique et ses moyens de fonctionnement en collaboration avec IESF et en accord avec la délégation de pouvoir. (voir Flash IESF)

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    Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assises-nationales-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche-2/ Wed, 03 Oct 2012 13:35:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assises-nationales-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche-2/ La CGE participe aux auditions préparatoires aux Assises nationales de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et a réalisé un ensemble de fiches argumentaires sur les principaux sujets qui seront abordés lors des Assises.

    Concernant le développement durable la Conférence des Présidents d’Université et la Conférence des Grandes Ecoles ont présenté leurs propositions communes dans le cadre de ces Assises.

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    https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-quoi-le-niveau-de-formation-influe-t-il-sur-la-croissance-economique/ Mon, 22 Oct 2012 13:35:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-quoi-le-niveau-de-formation-influe-t-il-sur-la-croissance-economique/ Tel est l’un des thèmes couvert par l’indicateur A10 de l’édition 2012 de Regards sur l’Éducation, OCDE, parue en septembre dernier.

    Eléments préalables – Indicateur A1 – Niveau de formation de la population adulte :
    • En moyenne des pays de la zone OCDE, 62 % des 55-64 ans et à peine 82 % des 25-34 ans sont titulaires d’un diplôme de niveau équivalent au baccalauréat
    • Ramenés à la France, les pourcentages sont de seulement 56 % des 55-64 ans, mais de 84 % des 25-34 ans
    • Les titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur représentent 23 % des 55-64 ans et 38 % des 25-34 ans, en moyenne des pays de la zone OCDE
    • A nouveau ramenés à l’échelle de la France, ces mêmes pourcentages s’établissent à seulement 18 % des 55-64 ans, mais à 43 % des 25-34 ans et ce, malgré un taux de titulaires du doctorat inférieur à celui des pays de la zone OCDE (sur la base des taux d’obtention d’un diplôme en 2010 : 1,5 % en France contre 1,6 % en moyenne des pays de l’OCDE et plus de 2 % en Allemagne ou encore en Chine, au Royaume-Uni, etc.)

    Autant d’éléments qui permettent de constater que le niveau d’éducation atteint par la population française a considérablement augmenté (et ce malgré un taux de scolarisation des 15-24 ans qui est passé de 89 % à 84 % entre 1995 et 2010) et d’affirmer que la France a ainsi rattrapé son retard en matière d’éducation scolaire.

    Que l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur véhicule l’idée d’un avantage financier pour celui qui en est titulaire est un lieu commun. A y regarder plus précisément, l’obtention d’un diplôme de l’enseignement tertiaire a pour conséquence un salaire supérieur de 55 % à celui du titulaire d’un diplôme de niveau équivalent baccalauréat, en moyenne des pays de la zone OCDE. En France, la différence ne s’établira qu’autour de 47 % au bénéfice du titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur long. « La croissance des revenus du travail des diplômés de l’enseignement tertiaire a contribué à hauteur de plus de un point de pourcentage à la croissance annuelle du PIB ces 10 dernières années. Même pendant la crise économique récente, la croissance des revenus du travail de cette catégorie d’individus a eu un impact positif sur le PIB, de l’ordre de plus de 0,5 point de pourcentage par an (entre 2008 et 2010). En 2009, le PIB a diminué de près de 4 % dans les pays de l’OCDE, mais la croissance des revenus du travail des diplômés de l’enseignement tertiaire a continué de contribuer au PIB à hauteur de 0,4 % » A l’échelle de la zone couverte par les pays de l’OCDE, la croissance des revenus du travail des diplômés de l’enseignement supérieur explique 50 % de la croissance du PIB enregistrée depuis 10 ans. En France, Norvège, Royaume-Uni et Suisse, ce même pourcentage atteint au moins 60 %. Dans une moindre mesure, mais tout en restant positive, les revenus du travail des diplômés de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur non tertiaire contribuent également à la croissance du PIB.]]>
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    Partisans de la croissance et de la décroissance, un dialogue impossible ? - Et une sélection d'actualités DD dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partisans-de-la-croissance-et-de-la-decroissance-un-dialogue-impossible-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ Mon, 22 Oct 2012 13:35:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partisans-de-la-croissance-et-de-la-decroissance-un-dialogue-impossible-et-une-selection-dactualites-dd-dans-les-ecoles/ S’il est un sujet de débat qui peut engendrer rapidement des crispations sur des positions arrêtées voire dogmatiques, l’opposition entre croissance et décroissance est de ceux-là. D’un côté les partisans de la croissance agitent, lorsqu’ils parlent de la décroissance, le spectre d’un retour à un âge présocial. De l’autre, leurs opposants décrivent la croissance comme un dogme liberticide qui engendre crises écologique et sociale, donc qui génère plus de mal qu’elle n’en résout. La question que l’on peut dès lors légitimement se poser est la suivante : ce débat n’est-il pas biaisé à l’origine en opposant frontalement des termes et leurs défenseurs, qui pourtant ne se répondent pas directement ?

    En d’autres termes, ne faut-il pas commencer par redéfinir les bases de cette controverse si nous voulons atteindre l’objectif commun affiché par les deux parties : le bien-être humain ? Pour cela nous vous proposons une analyse rapide de ce que recouvrent les mots de « croissance », de « décroissance » et une cartographie des tenants de ces deux positions : 1- Les partisans de la croissance Rien de plus naturel que la croissance non ? La nature croît, progresse en occupant l’espace, se développe en créant de nouvelles espèces ou variétés mieux adaptées aux conditions nouvelles qu’elles rencontrent. Forte de cette analogie fondatrice et du développement exponentiel d’une partie des pays de la planète, la « croissance » est devenue la championne de l’économie, elle est d’une certaine façon l’économie. Elle s’appuie sur un indicateur, le produit intérieur brut (PIB), qui mesure la valeur totale des productions de richesses (biens et services) au cours d’une année donnée. Cet indicateur a la grande qualité d’être « taxable », donc de permettre la redistribution des richesses (biens publics, système social..). Il est volontiers assimilé à un indicateur de bien-être humain par une majorité des tenants du système économique et politique mondial qui affichent clairement leur opposition aux positions décroissantes. La grande majorité des économistes ignorent le débat sur la décroissance mais défendent la croissance, au sens de croissance du PIB, comme la seule voie permettant d’éliminer la pauvreté et d'assurer le développement d’un pays. 2- Les partisans de la décroissance « Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. » écrit Kenneth Boulding, économiste américain (1910-1993). Cette citation semble faire l’unanimité au sein des tenants de la décroissance. Le terme de « décroissance » a pris son véritable essor en France dans les années 2000, à l’occasion d’une rencontre entre deux courants critiques : le premier issu d’une mouvance écologiste sensibilisée par le rapport du Club de Rome (rapport Meadows - 1972) ; le deuxième issu de sociologues et d'économistes du développement dont Serge Latouche est le chef de file en France. Les partisans de la décroissance font donc référence à deux constats pour étayer leur propos : le modèle productiviste et consumériste actuel repose sur des ressources fossiles et minérales finies, et le modèle de développement, notamment Nord–Sud, soutenu par les économistes orthodoxes est défaillant. Le réseau des « décroissants » est essentiellement composé d’ONG, d’associations locales, d’économistes hétérodoxes (Nicholas Georgescu-Roegen en est le chef de file et à l’origine du terme de décroissance) et d’universitaires qui s’entendent plutôt sur les constats, l’objectif à atteindre (bien-être des populations) mais diffèrent largement quant aux moyens à mettre en œuvre pour y arriver, exception faite de la remise en cause du PIB comme indicateur du bien-être des populations. Il y a de fait une multitude de courants au sein de la mouvance « décroissante ». A une extrémité on trouvera celui, minoritaire, qui prend l’expression « décroissance » au pied de la lettre et sert souvent d’épouvantail aux partisans de la croissance en prônant un « retour » aux modes de vie souvent fantasmés des sociétés traditionnelles. A l’autre extrémité, il y celui pour lequel le mot de décroissance est un slogan pour lutter contre le dogme de la croissance linéaire érigé en pensée unique et qui défend que chaque société doit inventer son propre modèle de développement non consumériste et non linéaire. Ce que l’on sous-entend par croissance ou décroissance ne s’oppose donc pas frontalement car une partie des tenants de la décroissance, par exemple, ne prônent pas la décroissance en tant que telle mais plutôt un autre modèle de croissance : croissance des énergies renouvelables (solaire essentiellement), croissance d’une économie circulaire (recyclage..) et croissance de la sphère non marchande. Par ailleurs, la critique du PIB comme indicateur de bien-être est, depuis la diffusion du rapport Stiglitz, sur la place publique et des personnalités politiques de premier plan s’en sont déjà faits les porte-parole. Enfin les fondements de l’économie orthodoxe, et son corollaire la croissance du PIB, sont remis en question par le constat généralement partagé de la finitude à plus ou moins long terme des ressources fossiles et minérales. Alors comment se fait-il qu’aucun dialogue constructif ne puisse s’instaurer entre partisans de la croissance et partisans de la décroissance ? Voici quelques éléments de réponses : 1- Les réseaux des tenants de la croissance et des tenants de la décroissance sont disjoints, il y a peu d’opportunités de dialogue. 2- Le réseau des tenants de la croissance est aussi celui du pouvoir politique et économique, il redoute l’instauration d’un dialogue car :
    • Questionner le dogme de la croissance du PIB est politiquement dangereux pour les parties pouvant prétendre à l’exercice du pouvoir
    • L’intérêt à court termes des acteurs économiques est de faire perdurer un modèle pour lequel ils sont organisés et performants

    3- L’économie en tant que discipline est incapable, à ce jour, de proposer un modèle de croissance qui ne soit basé uniquement sur des flux de biens et de services.

    Notre propos n’est pas ici de prendre parti pour l’une ou l’autre des positions mais il nous paraît intellectuellement sain de remettre en question les postures dogmatiques, quelles qu’elles soient et a fortiori lorsqu’il y a le moindre doute qu’elles soient à l’origine de crises profondes et potentiellement délétères pour nos sociétés. C’est dans ces moments de crise que nous avons le plus besoin d’entendre les voix dissonantes, même et surtout si elles remettent en question les croyances communes. Les rapports de force en présence ne permettent pas d’instaurer ce dialogue entre partisans de la croissance et partisans de la décroissance bien que nombre de conditions préalables y soient favorables. Eh bien soit, c’est au niveau du citoyen et au sein des territoires qu’il faut porter le débat pour qu’il soit constructif, le politique suivra ! Ne sommes nous pas en démocratie ?

    Gérald Majou de La Débutrie CGE - Chargé de mission développement durable

    L'actualité DD dans les écoles

    L’Ecole supérieure du bois (ESB) fait sa rentrée dans son nouveau bâtiment bois. Le cabinet d’architecte et le maître d’ouvrage ont souhaité un bâtiment à la plus faible empreinte environnementale possible. Les consommations d’énergie ont été optimisées, le choix des matériaux, l’orientation du bâtiment, la phase chantier, rien n’a été laissé au hasard pour atteindre les standards des BBC (bâtiments à basse consommation). L’extension de l’ESB a été instrumentée avec des capteurs pour suivre son comportement mécanique et thermique tout au long de sa durée de vie. Cet outillage appelée « Structural Health Monitoring » a pour objectif de vérifier les performances de cette structure en bois en termes de déformations, de consommation énergétique et de durabilité dans le temps. Pour plus d’informations.

    Grenoble INP lance un nouveau pôle d'innovation au niveau mondial sur l'énergie avec Green-ER avec un bâtiment vitrine des meilleures technologies en matière d'efficacité énergétique. Pour en savoir plus.
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    Enquête Entrepreneuriat de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-entrepreneuriat-de-la-cge/ Mon, 22 Oct 2012 13:35:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-entrepreneuriat-de-la-cge/ La Conférence des Grandes Ecoles souhaite encourager le développement de l’entrepreneuriat en France La CGE a présenté le 27 septembre à la presse les résultats de la première enquête nationale* réalisée sur le thème de l’entrepreneuriat étudiant. Depuis 2009, le gouvernement français, par la voix des ministères chargés respectivement de l'Industrie, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, s’engage pour favoriser la dynamique entrepreneuriale en France, garante d’un niveau de compétitivité du pays, notamment en matière de croissance économique. La CGE poursuit son implication aux côtés des acteurs économiques et institutionnels nationaux et internationaux dans cet enjeu collectif que représente l’entrepreneuriat des jeunes.

    (voir CP et Enquête)

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    Qu'est ce que le Pacte de stabilité et de croissance ? Par la Direction de l’information légale et adm. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quest-ce-que-le-pacte-de-stabilite-et-de-croissance-par-la-direction-de-linformation-legale-et-adm/ Mon, 22 Oct 2012 13:35:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quest-ce-que-le-pacte-de-stabilite-et-de-croissance-par-la-direction-de-linformation-legale-et-adm/ Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) est l’instrument dont les pays de la zone euro se sont dotés afin de coordonner leurs politiques budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits budgétaires excessifs. Il impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires.

    Le PSC a été adopté au Conseil européen d’Amsterdam en juin 1997. Il prolonge l’effort de réduction des déficits publics engagé en vue de l’adhésion à l’Union économique et monétaire (UEM). Cependant, à l’inverse de la politique monétaire, la politique budgétaire demeure une compétence nationale. Le PSC comporte deux types de dispositions :
    • La surveillance multilatérale, disposition préventive : les États de la zone euro présentent leurs objectifs budgétaires à moyen terme dans un programme de stabilité actualisé chaque année. Un système d’alerte rapide permet au Conseil Ecofin, réunissant les ministres de l’Économie et des Finances de l’Union, d’adresser une recommandation à un État en cas de dérapage budgétaire.
    • La procédure des déficits excessifs, disposition dissuasive. Elle est enclenchée dès qu’un État dépasse le critère de déficit public fixé à 3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. Le Conseil Ecofin adresse alors des recommandations pour que l’État mette fin à cette situation. Si tel n’est pas le cas, le Conseil peut prendre des sanctions : dépôt auprès de la BCE qui peut devenir une amende (de 0,2 à 0,5 % PIB de l’État en question) si le déficit excessif n’est pas comblé.

    Une déclaration annexée à l’Acte final du traité de Lisbonne laisse prévoir une réforme du Pacte de stabilité et de croissance, sans préjuger néanmoins du débat futur sur l’avenir de ce Pacte.

    Sur la toile publique

    Site portail de l’Union européenne (UE), disponible en 11 langues, présentant tant l’actualité de l’UE, que des informations de base sur son fonctionnement et sur l’intégration européenne. On y trouve l’ensemble des textes législatifs, des politiques menées par l’Union, et les sites web de chaque institution. Vers la rubrique politique économique et monétaire... (Présente les derniers développements en la matière, ainsi que les textes législatifs s’y rapportant).

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    Les AMAP® : un exemple à suivre ? avec l'ISA Lille, engagée dans « Bio et local, c’est l’idéal » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-amap-un-exemple-a-suivre-avec-lisa-lille-engagee-dans-bio-et-local-cest-lideal/ Wed, 31 Oct 2012 14:35:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-amap-un-exemple-a-suivre-avec-lisa-lille-engagee-dans-bio-et-local-cest-lideal/ Les AMAP®, ou Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, ont commencé à s’implanter en France en 2001, suite au voyage d’une famille de « paysans »(1) aux Etats-Unis, durant lequel ils découvrirent une autre forme de commercialisation pour leurs produits : les CSA (Community Supported Agriculture).

    Aujourd’hui, on ne dénombre pas moins de 1 600 AMAP® implantées sur tout le territoire métropolitain et outre-mer(2). 66 000 familles, soit 270 000 consommateurs individuels, se sont ainsi engagé(e)s pour un changement de leur mode de consommation. Mais quels sont les facteurs ayant contribué à un tel succès ? D’où les AMAP® tiennent-elles leurs racines ? Sur quelles valeurs et quels principes fondamentaux s’est basée cette émancipation ? Son modèle peut-il à son tour donner naissance à d’autres concepts de consommation ? Toutes ces interrogations suggèrent de traiter en filigrane la question de fond de l’évolution récente du comportement du consommateur… Du Teikei aux AMAP® : 40 ans d’expérience parcourue Il faut remonter aux années 60 pour comprendre et localiser l’origine des AMAP®. Elles s’inspirent du modèle du Teikei, mis en place par des mères de familles japonaises s’inquiétant de la qualité de l’alimentation proposée à leurs enfants, car issue d’une agriculture nouvellement intensive. Elles prirent alors la décision de se regrouper (émergence du collectif), pour passer un contrat avec un agriculteur utilisant un mode de production qui leur convenait, en contrepartie d’un achat total de sa production annuelle à l’avance, d’où la signification de leur nom : engagement de collaboration(3). Après avoir traversé l’Europe et généré quelques expériences en Allemagne, en Autriche et en Suisse(4), ce modèle s’installa durablement aux États-Unis sous le nom de Community Supported Agriculture avec une finalité différente : « lutter contre la diminution des agriculteurs et assurer une alimentation de qualité aux populations moins aisées ». Aujourd’hui, plus de 100 000 familles se sont regroupées autour de 1 400 CSA en Amérique du Nord (USA et Canada), 1 000 CSA sont actifs en Grande-Bretagne, et un foyer sur quatre au Japon participe à un Teikei(5) (16 millions de personnes en 1993). En France, les 1 600 AMAP® dégagent un chiffre d’affaires annuel estimé à 48 millions d’euros (MIRAMAP 2011). Quelles valeurs animent les AMAP® ? Au-delà de la gestion au quotidien des AMAP® (qualité, quantité et variété des produits, structuration, communication…), il est nécessaire de s’intéresser aux valeurs(6) sur lesquelles elles se fondent pour savoir si elles sont transposables à d’autres domaines. Celles-ci ont été traduites concrètement en 18 principes fondateurs(7) qui peuvent être résumés ainsi :
    • Proximité, convivialité : l’économie est relocalisée à travers une relation directe entre les producteurs et les consommateurs, sans intermédiaire ;
    • Equité, solidarité, transparence, confiance : partenariat étroit entre producteurs et « consomm’acteurs » (achat total de la production à l’avance pour l’année) ;
    • Respect de l’environnement et des normes sociales : utilisation proscrite des produits phytosanitaires et des engrais de synthèse, mise en valeur et respect des personnes ;
    • Autonomie du système et responsabilisation des consommateurs : une production viable et autonome rendue possible par la compréhension des engagements des consommateurs.

    En résumé, les AMAP® intègrent le concept de développement durable à travers une économie solidaire et transparente, une utilisation rationnée des ressources environnementales, et une reconnaissance de l’Humain dans le travail au quotidien. La philosophie générale est donc basée sur un collectif de personnes qui véhiculent des idées communes, qui mutualisent leurs engagements, qui partagent des risques… auquel chaque individu peut s’identifier, selon les théories de la « coordination interindividuelle » (AMEMIYA H.).

    De la consommation de masse individuelle à la consommation citoyenne collective Le sentiment de privation causé par les périodes de conflit au début du XXe siècle a créé une volonté d’émancipation pendant l’après-guerre que les individus ont souhaité retrouver dans leur façon de consommer. Ceci a abouti à une société de consommation de masse comme le décrivent JOUVENEL H. et al.(8) dans leur étude rétrospective et prospective des évolutions de la société française : « La France s’engage sur la voie des Trente Glorieuses qui marquent l’avènement de la civilisation matérielle ». L’acquisition de biens était un moyen de comparer sa situation individuelle, par des achats de conforts, impulsifs voire non réfléchis, au-delà de ses besoins essentiels(9). La part du budget des ménages consacrée à l’alimentation est ainsi passée de 21,6 % en 1959 à 13,4 % en 2010(10). Cependant, la crise économique récente a poussé les consommateurs à rationaliser leurs dépenses. Ce comportement de consommation semble donc directement influencé par le contexte dans lequel évolue l’individu lorsqu’il est confronté à une réalité dont il ne peut maîtriser les conséquences : sentiment de crise sanitaire subie pour les Teikei, crise environnementale pressentie pour les AMAP, crise économique subie pour les concepts de consommation émergents (voir exemples ci-après). C’est ce que décrit Sophie Debuisson-Quellier dans son ouvrage La consommation engagée(11) . Selon elle, les conséquences économiques et sociales des décisions du consommateur lui sont méconnues, et de fait accentuées par « l’allongement des chaînes d’interdépendance ». Plus simplement, en raccourcissant cette chaîne (lien producteur/consommateur) et en la renforçant par un collectif, cela constitue une façon de donner du sens à son comportement d’achat au-delà de l’utilité alimentaire/matérielle et de la satisfaction que cela lui procure. C’est un retour à une réflexion sur le besoin de cet achat. Ce changement de comportement deviendra désormais une habitude. L’appartenance à un groupe permet aux individus de classes sociales différentes de partager les mêmes valeurs et de reproduire le même comportement de manière amplifiée. C’est le phénomène d’« action collective individualisée » soutenu par Michele Micheletti(12), qui pourrait s’assimiler à du militantisme, à travers la défense de deux causes récurrentes : l’environnement et la condition des travailleurs. Vers de nouveaux concepts de consommation collectifs ? Si on reprend l’ensemble des valeurs sur lesquelles se fondent les AMAP®, à savoir, pour rappel, une relation directe et étroite entre la personne soutenue et son collectif, une économie transparente, la préservation des ressources environnementales et des normes sociales, le tout dans un système autonome garanti par le consommateur, il semble que leur application à d’autres concepts hors agricole soit difficile. Deux raisons peuvent expliquer cela : le premier facteur limitant est le soutien apporté uniquement à une seule personne (le producteur), le second étant la référence obligatoire à la valeur environnementale pas toujours retrouvée dans celles défendues par les collectifs. Si on applique strictement ces principes spécifiques des AMAP®, cela restreint le champ des possibles. On peut également y ajouter des avantages plus faibles perçus par le collectif des AMAP® (approvisionnement régulier de légumes souvent identiques), comparés à ceux perçus par le producteur (financement à l’avance). Par contre, on pourra retrouver la majorité de ces valeurs reprise par certains collectifs existants, à travers la notion de « soutien » et de « poids du collectif ». Ils peuvent prendre des formes diverses selon la finalité voulue :
    • le soutien d’une personne par un collectif dans un objectif précis : relation de confiance, un pari sur l’avenir, pour un développement de son activité (financement participatif)
    • le soutien des membres du collectif par le collectif, en cas de besoin, et non centré sur une personne précise (prévention de tous types de risques, coopératives, mutuelles)
    • la défense d’une cause partagée par tous les membres du collectif afin de mieux la faire connaître (associations)
    • l’utilisation du poids du collectif permettant d’obtenir des avantages qui seraient inatteignables individuellement (syndicats)

    Ainsi, c’est autour de la notion d’économie sociale et solidaire, que se rassemblent aujourd’hui la plupart des collectifs. Elle se fonde sur deux principes : « l’économie sociale », née vers la fin du 19e siècle, et « l’économie solidaire », plus récente, apparue dans les années 1970. La première fût principalement initiée par le mouvement social ouvrier, autour du principe démocratique « une personne=une voix », et la seconde pour expérimenter de nouveaux modèles de développement alternatifs. Le tout formant un concept qui commença à se développer à la fin des années 1990, et fut renforcé par la certification d’entreprises.

    Ces organisations se concrétisent sous la forme de coopératives(13), mutuelles, associations, syndicats et fondations. Elles se regroupent autour d’un ensemble de critères : libre adhésion de l’individu, non-lucrativité individuelle, gestion démocratique et participative, utilité collective ou utilité sociale du projet, et mixité des financements entre ressources privées et publiques(14). Dans ce sens, l’AMAP® va plus loin en intégrant la notion environnementale. L’économie sociale et solidaire fait l’objet d’études régulières en France et dans le monde car elle est en plein développement, et chaque région française possède une Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire. Elle représenterait ainsi 9,9 % de l’emploi français, 2,3 millions de salariés et 215 000 établissements employeurs(15). Au-delà des différentes formes juridiques qu’ils peuvent prendre, voici des exemples qui illustrent quelques actions entreprises par ces collectifs, à l’image des AMAP® :
    • le financement participatif ou crowdfunding sur le web : n’étant pas autorisé à accéder à un prêt bancaire, la personne peut néanmoins réaliser son projet grâce à l’accumulation d’apports financiers individuels de « participants », qui sont convaincus de l’intérêt de ce projet (soutien aux artistes notamment dans la production musicale, création d’entreprises…) ;
    • les jardins et habitats solidaires : permettre à des personnes de se réinsérer dans la société par le travail (responsabilisation et mise en valeur de l’individu), ou d’accéder à un logement décent, financé par une société coopérative ;
    • le mécénat associatif : se concrétise par le versement d’un don (numéraire, nature, bénévolat), à un organisme afin de soutenir son engagement (art, chirurgie…) ;
    • le commerce équitable : permettre à un producteur de vivre décemment de son activité, en lui assurant un revenu minimal par la suppression d’intermédiaires entre lui et le consommateur final ;
    • les systèmes d’échanges locaux(16): basé sur le principe que chaque individu possède des compétences, des biens, du temps… qu’il peut échanger sans forcément avoir recours à de l’argent. Ils sont tolérés par l’administration fiscale mais peu estimés des entreprises car non imposés.

    D’autres exemples existent mais qui demandent à se développer autour du principe du collectif : les services de proximité à la personne (principalement assuré par le milieu médical), tous les exemples fondés sur la mise en commun ou le partage de biens comme le covoiturage (organisation sans faille à mettre en place)…

    Quelle que soit la taille du collectif créé(17), ce sont les convictions partagées par les individus qui importent. Elles solidifient le socle commun et créent des synergies pouvant inspirer à nouveau d’autres collectifs. Le concept d’ « économie sociale et solidaire », même s’il est récent, ne doit pas se banaliser et devenir un slogan. Ainsi, quel que soit le concept développé, on pourrait s’interroger sur la place de chaque individu dans le collectif : a-t-il rejoint le groupe dans son propre intérêt pour en tirer avantage, ou véritablement dans celui du collectif, de manière totalement désintéressée ?]]>
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    Geneviève Gallot, Directrice de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/genevieve-gallot-directrice-de-lecole-nationale-superieure-des-arts-decoratifs/ Mon, 22 Oct 2012 13:35:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/genevieve-gallot-directrice-de-lecole-nationale-superieure-des-arts-decoratifs/ Inspectrice générale de la création, des enseignements artistiques et de l’action culturelle, Geneviève Gallot a été notamment conseiller technique au cabinet de Jack Lang (ministre de la Culture et de la Communication), chargée de mission à l’Unesco, directrice de l’Espace Electra - EDF, directrice de l’Institut national du patrimoine, puis directrice de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (depuis 2008). Elle a enseigné l’histoire de l’art contemporain et des politiques culturelles à l’Institut d’études politiques de Paris, à l’École nationale d’administration et à l’université Paris IX. Elle est présidente du conseil d’administration de La Muse en Circuit (Centre national de création musicale) et membre du conseil artistique de la Casa Velasquez. Elle est Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre national du Mérite.

    CGE : Quels rôles jouent aujourd’hui Ernst et Éluard ou encore Henri Michaux dans votre quotidien, tandis que vous avez su pour les deux premiers nouer peinture et poésie ; et consacrer un doctorat de lettres au dernier ?

    G.G. : J’ai toujours été attachée à l’esprit des correspondances, correspondances entre les arts, entre les sens, entre les âges, entre les sciences, et j’ai plaisir à le cultiver à l’École. Grande école d’art et de design, organisée autour de dix secteurs de formation, l’École des Arts Déco est une terre foisonnante, multiple, plurielle, qui invente sans cesse de nouvelles passerelles, de nouvelles mises en regard et en miroir, tant en interne qu’avec l’extérieur. Foyer unique d’inspiration et de création, l’École est un espace passionnant de croisements parfois improbables. CGE : Être la première femme à diriger l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs depuis 1766 confère-t-il une autorité spécifique et un engagement de transmission de valeurs plus exhaustives ? G.G. : Que l’École soit aujourd’hui dirigée par une femme correspond à une évolution naturelle, que de nombreuses autres institutions connaissent. Cette situation ne constitue pas a priori à mes yeux un plus, ni d’ailleurs un moins, spécifique. Seuls l’engagement au service de la création et la pleine adhésion à la mission de transmission me semblent devoir faire la différence. Et, depuis deux siècles et demi, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs a connu de nombreux directeurs aux talents très divers ! CGE : Votre feuille de route à la direction de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, renouvelée fin 2011, inclut notamment l’internationalisation de votre établissement, la diversité de vos étudiants, le développement de la recherche et l’augmentation des ressources propres. Quelles sont vos actions principales en ce sens pour optimiser l’attractivité de vote école ? G.G. : L’ouverture internationale est un enjeu majeur pour notre établissement. Nous encourageons fortement les mobilités des étudiants pour des stages, des séjours d’études, grâce à plus de 80 partenariats à travers le monde. Nous souhaitons que nos étudiants se confrontent à des cultures et à des modes d’expression différents, qu’ils conçoivent leur futur parcours professionnel de manière ouverte et pas seulement hexagonale. Cette diversité culturelle doit aussi être présente au sein même de l’École. C’est la raison pour laquelle nous collaborons avec plusieurs remarquables fondations (Fondation Culture et Diversité, Fondation Odon Vallet… ) pour que certains jeunes issus de milieux défavorisés fassent le choix de l’École des Arts Décoratifs et des métiers de la création. S’agissant de la recherche, notre Laboratoire EnsadLab offre désormais une dizaine de programmes de recherche. L’École est aussi associée à des programmes européens et de l’ANR, à deux LABEX et à l’IDEX portée par PSL (Paris-Sciences et Lettres). Dans ce cadre, l’École participe à la mise en place, avec le Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris, le Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique, l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et l’École normale supérieure, d’un doctorat tout à fait original d’art et de création, basé sur la pratique. Ce programme doctoral SACRe (Sciences Arts Création Recherche) vise à favoriser les synergies entre les arts et les sciences. Par ailleurs, en ce qui concerne nos ressources propres, l’École vient de créer un fonds de dotation de manière à inciter les entreprises à lui apporter des contributions de mécénat. L’École s’emploie également à mettre en lumière les créations de ses étudiants ou ses jeunes diplômés, tant en France qu’à l’étranger, ce qui contribue à son attractivité et à l’insertion professionnelle de ses anciens élèves. Aujourd’hui, 2500 candidats se présentent chaque année à notre concours d’entrée en 1ère année. Seuls 3,5% sont admis. Néanmoins l’École doit continuellement veiller à se réinventer et à s’adapter aux grandes mutations technologiques et sociétales. Elle s’y emploie en s’appuyant, notamment, sur une cinquantaine de partenariats fructueux avec des institutions académiques, culturelles et des entreprises. CGE : Garantir le caractère professionnalisant des formations tout en prenant en compte les grandes évolutions de la société optimise l’insertion professionnelle de vos diplômés. Quel est le degré d’implication de vos équipes pédagogiques et les passerelles avec vos anciens pour créer le liant et la veille nécessaires à cet effet ? G.G. : Nos professeurs sont tous des professionnels en prise directe et constante avec les grandes évolutions de la société et des métiers. La compréhension des attentes, l’anticipation des besoins, l’exercice du jugement critique sur les modes de vie et de développement de nos sociétés sont au cœur de notre modèle pédagogique. L’École prépare les étudiants à répondre largement à des commandes. L’analyse du contexte et la réflexion sur les enjeux sociétaux constituent ainsi les bases de leur travail de futurs concepteurs – créateurs, résolument innovants et acteurs du changement. CGE : L’enseignement à l’École des Arts Décoratifs est-il durable ? G.G. : L’enseignement de l’École a traversé les époques, en anticipant à chaque étape les grandes mutations techniques, technologiques et sociales. Aujourd’hui, l’établissement est aux avant postes de la création, tant matérielle qu’immatérielle, forme ses étudiants à concevoir produits et services, à repenser avec audace fonctions, formes, usages. Désormais, l’heure est à l’innovation pour un futur durable !

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

    En savoir plus sur l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs

    L’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, grande école d’art et de design, est un établissement public d’enseignement supérieur relevant du ministère de la Culture et de la Communication. Elle offre un modèle pédagogique unique dont les maîtres mots sont : innovation, pluridisciplinarité, partenariat. L’Ecole accueille environ 720 étudiants français et étrangers. Elle collabore avec 80 institutions partenaires à travers le monde ainsi qu’avec 50 institutions académiques, culturelles et entreprises. 10 SECTEURS DE FORMATION ET UN DIPLOME HABILITE AU GRADE DE MASTER Les 10 secteurs de spécialisation sont : architecture intérieure, art espace, cinéma d’animation, design graphique/multimédia, design objet, design textile et matière, design vêtement, image imprimée, photo/vidéo, scénographie. La formation conduit à un diplôme d’établissement délivré au nom de l’État. Les études se déroulent sur 5 années et sont fondées sur une étroite articulation entre enseignements théoriques, artistiques, techniques et technologiques.

    UN LABORATOIRE DE RECHERCHE, ENSADLAB EnsadLab propose une dizaine de programmes de recherche couvrant les champs de l’art et du design. Il accueille une cinquantaine d’étudiants chercheurs dont plusieurs poursuivent également un doctorat dans une université française ou étrangère. L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES ARTS DÉCORATIFS EST MEMBRE DU PÔLE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT (PRES) « PARIS SCIENCES ET LETTRES – QUARTIER LATIN». L’École, associée au CNSMDP, au CNSAD, aux Beaux-Arts de Paris et à l’ENS, met en œuvre le programme doctoral innovant SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche) dont les objectifs sont de rapprocher les sciences et les arts et de permettre à des créateurs et à des scientifiques d’inventer ensemble. Ce programme prévoit une formation spécifique à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs et une formation mutualisée avec les autres établissements engagés dans le programme SACRe. CHIFFRES CLÉS
    • 1766, date de création de l’École
    • 720 étudiants (dont 15 % d’étrangers et 28% d’étudiants boursiers)
    • 120 enseignants et experts associés
    • 5 ans d’études (diplôme habilité au grade de master)
    • 10 spécialités d’enseignement : design graphique/multimédia, design textile et matière, design vêtement, design objet, cinéma d’animation, image imprimée, photo/vidéo, scénographie, architecture intérieure, art espace.
    • 1 laboratoire de recherche, création et innovation (EnsadLab), niveau doctorat
    • 1 doctorat d'art et de création SACRe – PSL (avec l’ENS, le CNSMDP, le CNSAD, les Beaux-Arts de Paris).
    • 18 ateliers techniques
    • 2 amphithéâtres, une galerie d’exposition
    • 1 bibliothèque offrant 21000 titres
    • 1 matériauthèque dotée de 5000 échantillons
    • 80 partenariats avec des universités et écoles étrangères
    • 50 partenariats avec des institutions culturelles et des entreprises
    • 90 % des diplômés sont insérés professionnellement trois ans après la sortie.
    • 20 événements publics en 2012 (expositions dans le cadre de Designer’s Days, à l’Institut français de Milan, à l’Observatoire de Paris, à Helsinki etc.).
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    Croissance, décroissance, développement - une tribune de Serge Carfantan, docteur agrégé de philosophie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/croissance-decroissance-developpement-une-tribune-de-serge-carfantan-docteur-agrege-de-philosophie/ Wed, 03 Oct 2012 13:35:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/croissance-decroissance-developpement-une-tribune-de-serge-carfantan-docteur-agrege-de-philosophie/ Serge Carfantan enseigne à l'Université de Bayonne et au lycée Victor Duruy à Mont de Marsan, il tient depuis 2000 le site Web Philosophie et Spiritualité qui propose une vision renouvelée de l'enseignement philosophique. Il intervient dans des conférences et il est l'auteur d'une centaine de publications.

    Nous sommes en permanence bombardés de nouvelles économiques toutes suspendues au seul indice sensé provoquer en nous un sentiment de réjouissance ou d’affliction, celui de la croissance. Si la croissance est là alors tout va bien, si elle n’y est pas, alors tout va mal. C’est aussi simpliste que la pensée duelle peut l’être. De même qu’il est simpliste de croire que l’on peut tout résoudre en opposant le camp de ceux qui auraient « raison » et celui de ceux qui ont « tort », il est tout aussi naïf de croire que là où on peut coller l’étiquette « croissance » se trouve un bien et, inversement, là où la croissance faiblit réside un mal. Sortons des dualismes et voyons le monde tel qu’il est dans sa complexité.
    • Ce que nous ne voyons pas, c’est que les raisons de notre attachement à la notion de croissance n’ont rien à voir avec l’économie et ses processus objectifs, mais ont un rapport très intime avec la vie, telle que nous la découvrons autour de nous et telle que nous l’éprouvons en nous. Si l’idée de croissance nous affecte, c’est parce qu’il est dans la nature même de la vie de se donner à elle-même et de s’épanouir. L’expansion de soi dans un sentiment plus large et intensément vivant est ce que la joie contient et ce qu’elle exprime. Aussi, quand nous entendons parler de « limitations de la croissance », quelque part, les mots ont une résonance affective, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous sentir intérieurement réduits, menacés, oppressés par avance à l’idée que le futur va sévèrement nous limiter. Inutile de tricher avec la vérité, soyons honnêtes : en deçà des catalogues de chiffres, du barda objectif et des commentaires savants, il y a de l’affectif dans le mot croissance. Incontestablement, nous voulons être davantage, ce n’est pas quelque chose qui puisse ni doive être renié.
    • Petit rappel d’Aristote. En grec, le mot nature, fusei, est construit sur le verbe fuo, croître. Mais attention. La nature ne connaît pas l’idée de "croissance linéaire", qui est une invention de l’intellect humain, en elle règne une temporalité circulaire. Et cela change tout. Le chêne laisse tomber ses fruits en automne, pour chaque gland qui s’enfonce dans la terre, il y a la potentialité d’un arbre… qui va pousser donner une tige, engendrer des fruits etc. Comme le dit Giono, dans la Nature, les jours ne sont pas « longs », ils sont « ronds », les saisons passent dans un "roulement cyclique ou l’expansion du vivant est globale". Au niveau de la biosphère, le mot croissance a un sens très original : épanouissement du vivant, expansion de la diversité, renforcement des équilibres, conquête sur l’inerte etc. Rien à voir avec l’idée d’un but linéaire qu’il faudrait atteindre dans le futur. Croître ici, c’est s’épanouir comme les fleurs sauvages libérées au printemps. Ainsi, étrangement, quand Aristote pense le mouvement, il n’a pas seulement comme nous l’idée d’un "déplacement" d’un point à un autre. Il pense aussi le mouvement comme "croissance globale du vivant", puis dégénérescence, renouvellement et ainsi de suite. « Mouvement selon l’accroissement » est une expression qui dans notre culture du temps et de la causalité linaire n’a aucun sens. Elle n’a aucun rapport avec l’idée abstraite et réductrice de « croissance » des économistes et pourtant elle est d’une extraordinaire pertinence.

    Elle a un sens riche et profond qui a été retrouvé par l’écologie. L’idée qui en émerge est celle-ci : dans la Nature, il ne peut exister de croissance réelle que globale, capable de nourrir la totalité des vivants, tout le reste, toutes ces idées limitées de croissance dans tel ou tel domaine ne sont que des spéculations myopes.

    Si nous mettons ensemble les deux points précédents cela donne : les meilleures conditions de vie sont celles qui permettent à chacun de faire l’expérience de la "joie de vivre", qui est en quelque sorte le pur sentiment de la croissance intérieure qui s’étend en direction de l’univers. Et nous voyons aussi qu’il est "absurde" de penser qu’il peut y avoir croissance des uns au mépris des autres, ou même que le mot croissance garde un sens si on l’emploie seulement dans un domaine restreint. Autrefois on employait le mot « prospère » pour dire qui est globalement bien développé : un arbre devient « prospère » dans son terreau, devient fort et s’élève haut. La nourriture qui circule dans la sève sert chacune des parties. Chacune des cellules d’un corps « prospère » si elle est convenablement nourrie. Si le cœur se mettait à stocker tout le sang au lieu de le faire circuler dans l’organisme, cette « croissance » serait démentielle et destructive du tout. Si une cellule s’isole du corps et décide de se faire sa petite croissance exponentielle à elle toute seule contre l’intégrité du tout, cela donne… une tumeur. Un cancer. De même, si l’argent est siphonné depuis le réseau de l’échange pour tourner en boucle dans la spéculation, les soi-disant « performances de croissance » dans le domaine financier seront extrêmement dangereuses et toxiques pour le corps social tout entier. Si la croissance est définie par la productivité cancéreuse d’objets inutiles, voués à remplir des décharges d’immondices sitôt produits, elle vampirise les ressources naturelles et au final appauvrit tout le monde. Pire, elle laisse traîner dans les esprits l’idée fausse que c’est en accumulant, en cherchant à « avoir plus » que nous trouverons l’épanouissement de notre vie. Ce qui est complètement illusoire. Le seul fait de le laisser croire, de le faire croire, sous des formes variées dans le marketing, la publicité et les modèles sociaux démontre que nous sommes dans une totale confusion sur ce qu’est la croissance au sens vrai. Cette totale confusion est appelée matérialisme ambiant. Aussi, quand nous entendons le mot « croissance » prononcé à tout va, comme une sorte de mot magique qui va tout expliquer et tout résoudre, il faut tout de suite sortir le revolver de l’intellect critique pour savoir exactement ce que l’on veut dire. Assez de salades autour de la notion de « croissance », il faut d’urgence s’ôter de l’esprit qu’elle serait une solution miracle. Lorsqu’une action est en forte « croissance » en bourse, cela peut vouloir dire qu’il y a eu des gains de productivité et donc que l’on a par exemple viré 15 000 personnes, ou bien que les dirigeants s’en mettent plein les poches mais que les employés eux ne voient aucun changement positif de leurs conditions de vie, ou encore, ce peut être un pur effet spéculatif de trading – y compris de machines automatisées – sans aucun rapport avec la vie réelle. La « croissance » du secteur tertiaire peut être le signe patent qu’il n’y a plus de productivité, parce que toutes les usines ont été délocalisées ailleurs, de sorte que si nous étions un tant soit peu lucides nous verrions que c’est un signe d’appauvrissement collectif etc. Il existe d’innombrables exemples dans lesquels il y a une ambiguïté phénoménale dans l’emploi de ce mot « croissance ». Cela va de l’argument de l’ignorance journalistique dans les médias publics à l’argument de charlatan en politique, en passant par toutes sortes de degrés de méli-mélo dans le verbiage ordinaire. Il faut reconnaître un immense mérite aux tenants de la décroissance. Ils ont apporté – enfin – dans le débat de la croissance des exigences de clarification, su distinguer, comme il se doit, la saine expansion de la joie de vivre, la dimension qualitative de la croissance, de l’obsession des chiffres et du quantitatif de la croissance sans rapport avec la vie réelle. Il faut mettre les points sur les i : dans un monde par essence limité de toutes parts, il est absurde et insensé de raisonner avec une idée de croissance à l’infini. Nous le savons depuis le Club de Rome. Il nous faut apprendre à vivre ensemble et à partager dans un modèle qui n’aura dans le futur plus rien à voir avec la consommation de masse du standard américain. Nous allons devoir réapprendre des leçons que la Nature a toujours mis en œuvre et jeter à la poubelle des idées fausses. La notion courante de « croissance » en premier lieu. Elle repose sur des illusions.  

    Serge Carfantan Docteur agrégé de philosophie

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    Rapport de l’Observatoire interministériel de l’accessibilité et de la conception universelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-de-lobservatoire-interministeriel-de-laccessibilite-et-de-la-conception-universelle/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-de-lobservatoire-interministeriel-de-laccessibilite-et-de-la-conception-universelle/ Le 2 octobre 2012, l’Observatoire interministériel de l’accessibilité et de la conception universelle a remis son second rapport à Mme Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.

    L’Observatoire fait 37 préconisations au Gouvernement pour accélérer la mise en accessibilité des équipements, services et établissements auxquels s’applique l’échéance de 2015, prévue par la loi du 11 février 2005. Il souhaite tout particulièrement appeler son attention sur la nécessité :
    • d’un accompagnement des petites communes,
    • d’une garantie du droit au transport,
    • d’un cadre pour la mise en accessibilité des sites Internet.

    Il appartient au Gouvernement, en concertation avec les associations représentant les personnes handicapées, de prendre les dispositions utiles pour que les objectifs de l’échéance 2015 soient réalisés.

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    Refondation de l'éducation : Contributions de la ministre des Sports https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/refondation-de-leducation-contributions-de-la-ministre-des-sports/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/refondation-de-leducation-contributions-de-la-ministre-des-sports/ Dans le cadre du débat sur la refondation de l’éducation, engagé par le Ministère de l’Education nationale, Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative rend publiques ses contributions sur les thèmes suivants :

    • les rythmes éducatifs adaptés,
    • la lutte contre le décrochage scolaire,
    • le service public de l’orientation,
    • une vraie formation initiale et continue,
    • une gouvernance rénovée,
    • une école attentive à la santé des élèves.

    Ces propositions s’attachent à répondre à un double objectif : lutter contre les inégalités et favoriser la réussite de tous les enfants. Elles sont le fruit du dialogue engagé depuis 4 mois avec les autres ministères, les collectivités locales, les associations.

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    Dernières actualités de l'accessibilité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dernieres-actualites-de-laccessibilite/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dernieres-actualites-de-laccessibilite/ Parmi les dernières actualités de l'accessibilité au cadre de vie transmise par la Délégation ministérielle à l'accessibilité :

    Annonce des résultats de deux concours :

    Les différents acteurs de l'accessibilité peuvent valoriser leurs actions en la matière à travers deux concours actuellement ouverts :

    L'Agenda de l'accessibilité référence toutes les manifestations relatives à l'accessibilité. A signaler notamment :

    • le 13 novembre 2012 à Lyon : la 10ème journée annuelle "Ville accessible à tous" organisée par le Certu et le CNFPT
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    21097 0 0 0
    Programme Enseignants-Entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-enseignants-entreprises/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-enseignants-entreprises/ L'Institut de l'entreprise, en partenariat avec l'Education nationale, œuvre depuis plus de dix ans au rapprochement entre le monde de l’enseignement et le monde de l’entreprise

    La feuille de route dévoilée le 3 octobre par Vincent Peillon encourage vivement le dialogue entre le monde de l'enseignement et de l'entreprise. Le Ministre insiste sur la nécessité pour les enseignants, d’avoir « au cours de leur formation, un contact avec le monde de l'entreprise ». Cette volonté de favoriser un dialogue de qualité entre les enseignants et les entreprises, notamment au travers de la formation continue, est en parfaite adéquation avec les objectifs du Programme Enseignants-Entreprises, conduit par l'Institut de l'entreprise, en partenariat avec l'Education nationale.]]>
    21101 0 0 0
    L’apprentissage au service de l’emploi : CCI France, CGPME, Medef : un engagement pour les entreprises et pour les jeunes. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-au-service-de-lemploi-cci-france-cgpme-medef-un-engagement-pour-les-entreprises-et-pour-les-jeunes/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-au-service-de-lemploi-cci-france-cgpme-medef-un-engagement-pour-les-entreprises-et-pour-les-jeunes/
  • un vrai dialogue régional associant tous les acteurs concernés et intégrant à parité d’estime formations sous statut scolaire et formations en apprentissage
  • le maintien de la liberté d’affectation de la taxe d’apprentissage par les entreprises, garante de leur mobilisation.
  • (voir CP)]]>
    21102 0 0 0
    Le crowdfunding, nouveau phénomène au service du financement des projets associatifs étudiants, l'exemple de la plateforme ulule.com https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-crowdfunding-nouveau-phenomene-au-service-du-financement-des-projets-associatifs-etudiants-lexemple-de-la-plateforme-ulule-com/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-crowdfunding-nouveau-phenomene-au-service-du-financement-des-projets-associatifs-etudiants-lexemple-de-la-plateforme-ulule-com/ Si vous vous intéressez aux nouveaux usages d’Internet, vous devez déjà avoir entendu parler de crowdfunding. Cet anglicisme, composé du mot foule (crowd) et financement (funding), est un mécanisme de financement par les internautes. Le terme « financement participatif » est la traduction la plus utilisée.

    Faire financer des projets par de nombreuses personnes n’a rien de nouveau. Le principe est appliqué depuis des dizaines d’années par les organismes humanitaires par exemple. Toutefois la méthode a radicalement changé avec la généralisation d’Internet. Le mouvement s’est accéléré et s’est élargi aux particuliers avec l’émergence des blogs et des réseaux sociaux, ainsi que l’amélioration des services de paiement en ligne. Un porteur de projet peut désormais créer un blog pour communiquer son idée, faire passer le mot à son réseau en quelques clics et ouvrir un compte virtuel pour récupérer les micro-financements. Le modèle permet de s’affranchir ou de compléter des procédures de subventions et de financements extérieurs, en divisant le risque par le nombre de soutiens jusqu’à en faire une quantité négligeable. Au-delà des projets artistiques ou créatifs, le crowdfunding peut également désigner une forme de mécénat, dans laquelle le financement soutient un service – c’est le cas de Wikipédia qui absorbe ses coûts grâce à ses donateurs depuis 2003 – ou une cause, telle que Botanica, le réseau des botanistes francophones, fondé en 1999 pour soutenir le renouveau de l’enseignement botanique, grâce aux micro-financements des botanistes français. C’est ce modèle de financement qui a fait le succès de plateformes comme Kickstarter aux États-Unis et Ulule en Europe. Tout porteur d’un projet qui respecte les principes du site (généralement proposer un projet créatif, innovant ou solidaire) peut déposer son projet, le présenter à l’aide de textes, photos ou vidéos, et demander des financements en échange de contreparties en nature liées au projet. Par exemple, un musicien peut faire financer l’enregistrement de son album et enverra en contrepartie un exemplaire du CD à ses financiers. Sur ces sites, il n’y a pas de retour sur investissement, uniquement des contreparties en nature, et le porteur de projet garde la propriété des droits liés à son projet. Ce fonctionnement est très souple et basé sur le principe du « tout ou rien » : soit l’objectif de financement est atteint au terme de la période de collecte (30 à 90 jours) et le porteur de projet reçoit les fonds, soit l’objectif n’est pas atteint et les internautes sont remboursés sans frais. Il peut donc permettre de financer beaucoup de types de projets, dès lors que le créateur a suffisamment d’idées pour imaginer des contreparties en nature attrayantes. Les étudiants des grandes écoles ont bien compris l’intérêt que présente ce système pour leurs projets associatifs, qu’ils soient réalisés durant leur année de césure ou en parallèle de leur activité étudiante. Un équipe de 12 étudiants d’HEC et de Pharma ont ainsi fait financer une partie de leur projet "Planète d’Entrepreneurs" sur Ulule. 41 personnes les ont soutenus, ce qui leur a permis de récolter 3 106 € en 60 jours. Leur projet associatif consiste à se relayer par équipes d’étudiants à tour de rôle sur le terrain, en Asie, Amérique Latine et Afrique pour une année, afin de mesurer bénévolement l’impact d’entrepreneurs sociaux qui apportent des réponses concrètes aux grands défis économiques, sociaux, environnementaux et culturels. Autre exemple, Thomas et Guilhem, deux étudiants de l’École Centrale de Lyon, ont créé le projet "Tiens le Cap", en partenariat avec l’ONG internationale FIDESCO, dans le but de communiquer sur le volontariat et le développement en Afrique par le biais d'une web-série. Les étudiants sont en effet nombreux à envisager l'idée de partir en tant que volontaires pour donner un à deux ans de leur vie au service de ceux qui en ont besoin, mais beaucoup d'entre eux se heurtent à un manque d'informations concrètes sur les réalités du volontariat et la teneur des projets de développement. Les épisodes courts de leur web-série permettent de suivre un volontaire dans son quotidien. Le crowdfunding leur a permis de récolter 1 069 € auprès de 20 soutiens. Théo Rohfritsch, étudiant à l’ESC Toulouse, a, lui, décidé de participer à l’Expédition internationale en Antarctique organisée par l’organisation 2041, qui est dédiée à la protection permanente du Protocole sur la protection environnementale de l'Antarctique. L’expédition vise à informer, engager et inspirer les nouvelles générations, afin que chacun prenne en main ses responsabilités environnementales. Le projet de Théo sur Ulule lui a permis de récolter 3 000 € auprès de 89 donateurs. Les initiatives étudiantes de ce type sont nombreuses. Le crowdfunding est une démarche complémentaire d’autres types de financements, qu’ils proviennent d’institutions, de banques ou d’entreprises mécènes. En deux ans d’existence, Ulule a permis à plus de 1 300 projets de voir le jour, pour des financements de plus de 3,7 m€. Le crowdfunding n’en est qu’à ses débuts en France et en Europe et les projets d’étudiants de grandes écoles de plus en plus nombreux !]]>
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    Le mot du président, Pierre Tapie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-18/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mot-du-president-pierre-tapie-18/ Césure, aventure et découverte…. tout un programme pour des élèves audacieux, qui interrompent leurs études pour s’ouvrir l’esprit à d’autres cultures, d’autres modes de pensées et des expériences d’immersion parfois très originales et très exigeantes. Mais partir suppose une longue préparation ; l’imagination des élèves quant aux moyens de financer leur périple, souvent assorti d’un projet précis (documentaire, étude, etc.), avec l’aide de sponsors, par le crowdfunding, (un article de ce numéro y est consacré) montre déjà leurs capacités de « chefs de projet ». Au retour, leur reprise d’études ne pourra qu’être enrichie de ces confrontations et la valorisation de leur expérience fera partie intégrante de leur apprentissage.

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    L'interview https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linterview/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linterview/ CGE : Trois grands succès successifs, trois reconnaissances par vos pairs : les Olympiades nationales de sciences de l’ingénieur en 2011 ; Le concours C.Génial en mai 2012 et enfin tout récemment le prix EIROForum catégorie Engineering au concours EUCYS en septembre dernier à Bratislava. Pouvez-vous revenir un peu sur les origines de cette grande aventure et sur la complicité de votre trio ?

    [Fanny] Notre travail sur le robot hexapode a commencé dans le cadre du TPE (Travaux Personnels Encadrés) en classe de première. Nous étions alors dans des classes différentes, et ce projet nous a permis de passer du temps ensemble et de travailler efficacement puisque nous connaissions déjà les points forts et les méthodes de travail de chacune d’entre nous. Quand notre professeur de sciences de l’ingénieur, M Garreau, nous a inscrites aux Olympiades de sciences de l’ingénieur, nous n’espérions pas la victoire. Voir notre travail ainsi récompensé quelques mois plus tard nous a donc donné envie de poursuivre notre travail sur ce projet, et nous avons participé au Concours C.Génial l’année suivante. A titre personnel, je pense que ce que ce projet nous a réellement apporté, plus qu’un diplôme ou un quelconque prix (bien que je sois rentrée de Bratislava avec plein de bons souvenirs), c’est une expérience unique de travail d’équipe en particulier (et oui, ce n’est pas en se tapant dessus qu’on a fait marcher le robot !). La complicité qui existe aujourd’hui entre Céline, Ophélia et moi est aussi le fruit de ce travail d’équipe, qui nous a beaucoup rapprochées. CGE : Pendant toutes les phases de présentation et de jauge de votre projet, vous avez été confrontées à de nombreux homologues étrangers. Que pensez-vous de l’émulation générée par le rassemblement de toutes ces graines de scientifiques ? Et quelle est votre idée des capacités collaboratives des pays et/ou des scientifiques les uns avec les autres dans une perspective d’apport pour la collectivité mondiale ? [Céline] Les concours auxquels nous avons participé nous ont vraiment encouragées à persévérer dans la voie scientifique. Les projets des autres participants étaient très intéressants. Ils nous ont fait découvrir des aspects des sciences que nous ne connaissions pas. Ces concours nous ont aussi motivées pour améliorer notre projet et apprendre à communiquer pour mieux le défendre tant en français qu’en anglais, face aux jurys et aux autres participants. Le concours international EUCYS nous a donné envie de progresser car il nous a permis d’appréhender différentes approches d’un même problème. Lors des concours auxquels nous avons participé, la majorité des projets présentés étaient le fruit d’un travail collectif, ce qui nous a confortées dans l’idée que le travail en équipe conduit à un meilleur résultat que lorsque que l’on travaille seul. Aujourd’hui l’anglais facilite la communication et la collaboration entre scientifiques de pays différents. Les centres de recherches européens qui offraient des prix pour le concours EUCYS, comme le CERN, l’ILL ou l’ERSF, sont performants sur le plan mondial et illustrent donc l’efficacité des collaborations entre pays et scientifiques. CGE : Trois jeunes femmes de sciences à l’époque où l’on a encore du mal à convaincre un fort public féminin de s’engager dans les études scientifiques. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Quels seraient vos arguments pour convaincre des qualités de ces filières vos homologues en quête de la bonne orientation ? [Ophélia] Si elles sont encore peu nombreuses dans les filières scientifiques, comme nous avons pu le voir lors des différents concours, leur nombre semble augmenter au fur et à mesure. Nous avons eu la chance au long de notre parcours d’être inscrites dans des classes dans lesquelles les filles étaient relativement nombreuses (par exemple, elles représentent 1/3 de notre classe de MPSI cette année). L’ambiance nous semble plus détendue et collaborative. Les filles apportent une vision différente dans les projets, plus globale et favorisant la recherche de consensus nécessaire au bon fonctionnement d’une équipe. L’école devrait davantage offrir aux jeunes l’occasion de rencontrer des scientifiques, de comprendre leurs métiers et de partager leurs passions. Nous avons eu la chance de faire des rencontres déterminantes pour notre projet et d’être soutenues par un coach hors pair… S’orienter dans une filière scientifique, que l’on soit homme ou femme, demande une véritable curiosité, pour toujours aller plus loin, tout en s’amusant. Mon message serait donc de privilégier avant tout ce que l’on aime. Les études scientifiques ont l’avantage d’ouvrir aujourd’hui la voie à un grand nombre de domaines, mais également d’explorer les technologies qui constituent notre vie de tous les jours, d’expliquer les phénomènes qui nous entourent et de contribuer à construire le monde de demain. CGE : Vous êtes toutes trois en classes préparatoires, comment vivez-vous cet univers ? Comme une suite logique aux bancs du lycée, comme une nouvelle marche à gravir ou comme un tremplin vers tous les possibles ? Au fait, votre « robot hexapode », il sait monter un escalier ? [Ophelia] Non, notre robot ne gravit pas (encore) d’escalier, seulement des petits obstacles. Par contre, il les dévale !!! Effectivement la prochaine évolution de notre robot hexapode sera de monter le long d’un mur… mais chut !!! [Fanny] Ah les classes prépas !… Oui le rythme est soutenu, la charge de travail considérable et on ressent une certaine pression liée à la préparation d’un concours et non d’un examen. Pourtant, c’est aussi un univers très épanouissant ! L’ambiance est, contrairement à ce qu’on entend souvent, excellente, il y a une grande entraide entre les élèves et un esprit de camaraderie dans les classes, qui permet de supporter le rythme. On travaille souvent en groupe et je retrouve donc cet échange d’idées et de points de vue qui m’avais plu lors de notre travail sur le robot. [Céline] Les classes préparatoires sont la suite assez logique du lycée dans le cursus français, notre programme d’étude est également dans la continuité de celui du lycée et nous sommes très encadrés. Mais le niveau d’exigence est beaucoup plus élevé et la charge de travail y est plus importante. Il n’a pas été facile pour moi de reprendre le rythme soutenu qui nous est demandé en prépa, après six jours de compétition à Bratislava dans le cadre du concours EUCYS 2012. [Ophélia] Suivre les enseignements de la classe préparatoire de MPSI à Chaptal est pour moi un véritable plaisir : j’apprécie beaucoup la qualité de l’enseignement et des enseignants en sciences ou en langues, c’est la première fois que je peux dire que nous nous amusons véritablement en cours. C’est donc un plaisir que d’y étudier même si les exigences sont élevées et que j’attends les vacances pour penser à l’avenir ! CGE : Même si la maturité de vos personnalités et de votre projet semble évidente, avez-vous encore des rêves et comment comptez-vous vous en rapprocher ? Comment imaginez-vous les suites de cette aventure et vos futures collaborations ou carrières solos ? [Ophélia] À 18 ans, tout le monde a des rêves ! Et c’est parce que l’on a toutes des rêves que l’on s’est impliquées dans cette aventure. Entre rock star et ingénieur en aéronautique, le choix est encore difficile ! Mais l’hexapode nous a permis de rencontrer des gens du monde entier, passionnés et passionnants. Cela donne envie de voyager, d’aller voir ce qui se fait ailleurs, dans les grandes universités à l’étranger, particulièrement du monde anglophone. [Fanny] J’aime le soleil, la carrière de rock star est donc exclue pour moi, et je me contente de rêver de voyages, de rencontres et de découvertes… Si je suis aujourd’hui en classe préparatoire, c’est pour me donner les moyens de réaliser certains de mes rêves et de choisir un métier qui me plait. La fin de cette aventure à trois, qui aura duré près de deux ans, a été marquée par notre retour de Bratislava. Maintenant, je ne regarde plus les cafards de la même façon ! [Céline] Le projet a été mis entre parenthèse en raison de la charge de travail que nous avons en prépa mais sera peut-être repris en TIPE (Travaux d’initiative personnelle encadrés).]]>
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    CGE : Loi Cherpion - Mode d'emploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-loi-cherpion-mode-demploi/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-loi-cherpion-mode-demploi/ La Loi Cherpion est le nom communément donné à la Loi n° 2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance, la sécurisation des parcours professionnels et le partage de la valeur ajoutée, présentée par les députés Gérard Cherpion, Bernard Perrut et Jean-Charles Taugourdeau. En savoir plus...

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    CGE - Rapport d'activité 2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-rapport-dactivite-2012/ Fri, 02 Nov 2012 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-rapport-dactivite-2012/ Les activités de la CGE en 2011-2012 ont connu une très forte intensité en partie liée à notre environnement. La question relative à l’emploi des diplômés étrangers hors Union européenne a mobilisé beaucoup d’énergie. Les échéances électorales de 2012 nous ont conduits à formaliser des propositions pour notre pays au-delà du seul périmètre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ces propositions pour les candidats à l’élection présidentielle étaient regroupées sous un titre exprimant notre démarche « pour une société de la connaissance et de la compétence » : tel est le pacte que la CGE souhaite bâtir pour donner à la France le niveau de performance qui doit être le sien, tant au plan économique que social et culturel. Ce document a été l’occasion de présenter des données factuelles sur l’enseignement en France, certes, mais aussi de montrer que la CGE ne se limitait pas à son périmètre propre, à savoir la formation en amont des futurs candidats des grandes écoles, mais qu’elle se préoccupait plus globalement des enjeux sociétaux que sont l’ouverture sociale, l’éducation pour tous pour une insertion réussie, la dimension internationale de l’enseignement supérieur français, bref la réussite de notre pays et de sa jeunesse. (...)

    Lire la suite et télécharger le document complet en cliquant ici...]]>
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    Equipements et services pour handicapés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/equipements-et-services-pour-handicapes/ Wed, 28 Nov 2012 14:35:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/equipements-et-services-pour-handicapes/ La première édition du guide annuel La Centrale des collectivités vient de paraître. Ce guide technique recense tous les types d’aides techniques et de services pour handicapés. Il est destiné aux acheteurs et décideurs des collectivités territoriales, désormais soumises à des obligations de mise en accessibilité des Etablissements recevant du public (ERP).

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    Nomination de Christian Margaria à la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nomination-de-christian-margaria-a-la-delegation-interministerielle-a-la-lutte-contre-le-racisme-et-lantisemitisme/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nomination-de-christian-margaria-a-la-delegation-interministerielle-a-la-lutte-contre-le-racisme-et-lantisemitisme/ 21105 0 0 0 Partenariat avec France Culture https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partenariat-avec-france-culture/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partenariat-avec-france-culture/ Lors de son congrès des 4 et 5 octobre 2012 à Nantes, la CGE, en la personne de son président, Pierre Tapie, a signé un accord de partenariat avec Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Culture.

    Par ce partenariat, la CGE et ses membres s’engagent à participer à l’essor de France Culture Plus. Depuis mi-octobre 2012, ce webmédia permet aux établissements d’enseignement supérieur de valoriser et de diffuser des contenus audiovisuels de tous types : cours, radios étudiantes, conférences, productions culturelles, … via 4 espaces différents :
    • Le Campus France Culture
    • La Sélection France Culture
    • Radio Campus
    • France Culture Factory
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    Assemblée annuelle des commissions Développement durable de la CGE et de la CPU https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-annuelle-des-commissions-developpement-durable-de-la-cge-et-de-la-cpu/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-annuelle-des-commissions-developpement-durable-de-la-cge-et-de-la-cpu/ Le 17 octobre dernier, le comité Développement durable de la Conférence des présidents d'université et la commission Développement durable de la CGE ont tenu leur assemblée annuelle. Un des objectifs principaux a été la présentation de la Charte et du référentiel sur la biodiversité dans les établissements d'enseignement supérieur ainsi que des retours de l'auto-évaluation des établissements.

    Par ailleurs, dans le cadre des Assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche, la CPU et la CGE ont publié un texte sur la contribution des établissements d'enseignement supérieur et de la recherche au développement durable et au redressement productif de la France. (voir CP)

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    Dossier letudiant.fr : « Réussir son année de césure », un article de Sylvie Lecherbonnier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dossier-letudiant-fr-reussir-son-annee-de-cesure-un-article-de-sylvie-lecherbonnier/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dossier-letudiant-fr-reussir-son-annee-de-cesure-un-article-de-sylvie-lecherbonnier/ Proposée par les écoles de commerce et d’ingénieurs, l’année de césure permet d’interrompre ses études pendant un an pour effectuer un stage en entreprise, partir à l’étranger ou mener à bien un projet plus personnel. Comment et pourquoi partir ? Quels bénéfices en tirer ? Quels sont les pièges à éviter ? Les réponses à vos questions.

    UNE ANNÉE DE CÉSURE : COMMENT ÇA MARCHE ? Année sabbatique, année de mobilité internationale, stage hors cursus… L’année de césure peut porter différentes appellations et prendre des noms et des formes multiples : un ou plusieurs stages en entreprise en France ou à l’étranger, un séjour à l’étranger ou un projet humanitaire. La plupart du temps, les étudiants optent pour des stages en entreprise, de préférence à l’étranger. À côté des expériences de 9 à 12 mois, la formule "2 stages de 6 mois" a tendance à se développer. Un "break" surtout proposé en écoles de commerce La très grande majorité des écoles de commerce et écoles d’ingénieurs proposent ce "break" entre l’avant-dernière et la dernière année d’études. Si quelques établissements n’offrent pas cette possibilité, d’autres, comme Audencia, ont rendu cette césure obligatoire. "Cette année d’internat professionnel en management est totalement intégrée dans notre schéma pédagogique, explique Jean Charroin, directeur d’Audencia Grande École. Elle se situe en milieu de cursus, entre les 3 semestres fondamentaux et les 3 semestres de spécialisation. Elle a ainsi un rôle essentiel : confirmer ou infirmer les choix de l’étudiant." Le dispositif est moins répandu dans les écoles d’ingénieurs, sous la pression de la CTI (Commission des titres d’ingénieur). Cette instance, qui donne aux établissements le droit de délivrer le titre d’ingénieur, souhaite que "la pratique demeure marginale" pour ne pas arriver à "un allongement systématique de la durée des études". Passer la barrière de la sélection À partir du moment où votre école propose une année de césure, vous pouvez postuler, mais sans avoir la garantie que votre établissement vous délivrera une réponse positive – seuls quelques établissements la rendent obligatoire. L'École centrale de Lille a ainsi un quota de 50 césures par promotion de 250 étudiants. La directrice des études, Véronique Lecourtois, dresse une typologie des étudiants qui candidatent : "Il y a tout d’abord ceux qui se cherchent et n’ont pas encore trouvé leur voie. Ceux qui ont un projet plus défini en tête et veulent acquérir une expérience significative dans leur domaine. Ceux, enfin, qui souhaitent profiter de cette année pour donner de leur temps sur un projet qui leur tient à cœur." Et d’ajouter : "Attention, cette expérience ne convient pas à tout le monde. Il faut tout de même avoir une certaine maturité." À chaque école son calendrier Chaque établissement possède sa procédure et son calendrier pour accepter ou non les candidats à la césure. Impossible d'en profiter sans avoir l’aval de votre établissement d’origine, qui s’engage en contrepartie à vous réintégrer à votre retour. À Centrale Lille, les étudiants intéressés doivent déposer avant le 31 mars un dossier dans lequel ils expliquent leur projet et leur motivation. "Nos refus se fondent la plupart du temps sur des critères académiques, précise Véronique Lecourtois. Il est préférable qu’un étudiant qui doit passer des rattrapages ne parte pas." POURQUOI SE LANCER DANS UNE ANNÉE DE CÉSURE ? 77 % des étudiants tirent un bilan personnel très positif de leur année de césure, selon une enquête du BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs) datée de 2008. Pour les étudiants interrogés, la motivation est évidente : se doter d’un maximum d’atouts pour intégrer le marché du travail par le gain d’expérience, l’amélioration du niveau linguistique et le choix du domaine d’activité. Avoir un projet "à mûrir" Un véritable plébiscite qu’il faut toutefois nuancer. "Il faut être assez sûr de son projet pour pouvoir ensuite capitaliser sur son année de césure. Sinon, l’expérience peut s’apparenter à une année de perdue", estime Sacha Kalusevic, directeur chez Page Personnel, une filiale de Michael Page. Benoît, étudiant à Télécom École de management actuellement en année de césure, complète : "Une année de césure vaut le coup quand on ne sait pas trop ce qu’on veut faire plus tard : ce dispositif permet de mûrir son projet. Cela dit, quand on est décidé sur à son avenir, cela permet d’effectuer une césure cohérente." Le "must" : faire son année de césure en marketing quand on projette de se lancer dans ce secteur. Une immersion en entreprise "tout bénéf" Sous réserve de cette cohérence, le consultant de Page Personnel voit beaucoup de bénéfices à tirer d’une année de césure. "C’est une immersion totale dans une entreprise qui permet d’en appréhender les tenants et les aboutissants. En un an, vous avez le temps de gérer des projets de A à Z. Vous savez ensuite si le métier que vous visez va vous convenir. Vous gagnez indéniablement en crédibilité." Un atout pour l’insertion pro… pas une garantie L’année de césure facilite-t-elle pour autant l’insertion professionnelle de l’étudiant une fois diplômé ? Les avis sont partagés. Pour Sacha Kalusevic, c’est indéniable : "Cette expérience rassure les recruteurs. Vous n’êtes plus un jeune diplômé comme un autre. Vous pouvez être embauché plus rapidement et plus vite. Certaines entreprises en profitent pour repérer les potentiels qu’elles recruteront plus tard." La CTI (Commission des titres d'ingénieur) est plus mesurée : "Si de tels stages peuvent aider à l’orientation, l’insertion professionnelle n’est pas facilitée, dans la mesure où les écoles qui n’utilisent pas ce dispositif ne rencontrent pas de difficultés spécifiques dans le placement de leurs élèves." Niveau rémunération, en revanche, tout le monde est d’accord. L’impact d’une année de césure n’est pas flagrant. "Il ne faut pas attendre une plus-value sur le salaire d’embauche du jeune diplômé" confie le directeur à Page Personnel. La CTI renchérit : "En général, le salaire à l’embauche d’un diplômé ayant effectué une année de césure est inférieur à celui d’un diplômé travaillant depuis un an." COMMENT PRÉPARER SON ANNÉE DE CÉSURE ? Plus vous aurez mûri votre projet, plus votre année de césure sera bénéfique. "Un étudiant qui souhaite faire une césure doit se poser auparavant la question de ce qu’il souhaite en retirer, conseille Véronique Lecourtois, la directrice des études de l'École centrale de Lille. Dès le premier trimestre de sa deuxième année, il doit cibler les entreprises, les secteurs ou les pays dans lesquels il veut partir." Visez plutôt 6 mois que 3 Les projets humanitaires sont souvent très personnels. Pour les stages, vous pouvez commencer à démarcher les entreprises dès l’automne qui précède l’année universitaire où vous souhaitez faire un "break". Sacha Kalusevic en est convaincu : "Les entreprises sont de plus en plus demandeuses de stages longs. Les expériences de 3 mois passent trop vite. En 6 mois et plus, le stagiaire a le temps de mettre en place des actions." Tirez parti des rencontres organisées par votre école Forums entreprises, espaces carrières, offres de stages… Les dispositifs mis en place par les établissements pour rencontrer les recruteurs peuvent être des relais utiles pour préparer votre année de césure. David, étudiant à l’ENSCM (École nationale supérieure de chimie de Montpellier), a trouvé son année de césure par le biais d’un partenariat entre son établissement et le laboratoire pharmaceutique GSK. "Chaque année, l’entreprise vient faire passer des entretiens dans notre école pour accueillir quelques stagiaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Les troisièmes années qui en avaient bénéficié m’ont fait voir l’opportunité de cette expérience par rapport à mes compétences en chimie organique. Nous avons passé les entretiens à l’automne pour partir en août de l’année suivante. GSK nous a en plus offert un aller-retour en Angleterre en juillet pour trouver un logement." David profite ainsi d’une colocation avec 4 Anglais. Votre école peut également vous aider à vérifier le sérieux de l’offre de stage. Jean Charroin, le confirme : "Nous regardons attentivement si la mission correspond au niveau de qualification d’un étudiant en école de commerce." ANNÉE DE CÉSURE : LES PIÈGES A ÉVITER Si les étudiants plébiscitent les années de césure, il ne faut pas se lancer sans filets de sécurité. Tour d’horizon des garanties à obtenir. Ne partez pas sans vérifier quel sera votre statut juridique Vous pouvez avoir différents statuts lorsque vous êtes en année de césure. Pour un projet personnel, il s’agira d’un "break" pour lequel vous devrez solliciter une autorisation d’absence auprès de votre école. Même chose si la césure se déroule sous la forme d’un CDD (contrat à durée déterminée). Le plus souvent, l’étudiant signe une convention de stage avec son école et l’entreprise qui l’emploie. Il conserve donc son statut étudiant qui lui donne accès à la Sécurité sociale étudiante. Il devra néanmoins s’acquitter de frais de scolarité. Les écoles affichent différentes politiques à ce sujet. Certaines ne font payer aucun droit d’inscription pendant cette année blanche, d’autres demandent des frais réduits, d’autres enfin font payer l’année universitaire dans son intégralité. Le BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs) juge cette dernière pratique "inique", puisque "les étudiants ne sont plus dans l’établissement pour la durée de leur césure". Vérifiez bien la façon de procéder de votre école avant de vous lancer. L’impact financier pourrait modifier votre décision de faire une césure ou non. Gare aux abus pour les stages ! Pour la présidente du BNEI (2009-2010), Noémie Aubry, "on ne peut pas négliger le risque d’exploitation dans les stages. Les élèves qui partent en année de césure ont déjà 4 années d’études supérieures derrière eux. Il semble logique que leurs missions et leur salaire soient en conséquence." Benoît, étudiant à Télécom École de management, partage cet avis. Le jeune homme, qui a opté pour une année de césure dans le but de l'aider à choisir sa spécialisation de 3e année, a lui-même ayant vécu une mauvaise expérience. "Je m’y suis pris un peu au dernier moment pour chercher mon stage. J’ai trouvé une offre de 6 mois dans une petite entreprise qui a ouvert des fast-foods à Londres. J’avais estimé qu’être dans une PME [petite et moyenne entreprise] en développement me permettrait d’avoir plus de responsabilités. Mais c’est l’inverse qui s’est produit, raconte-t-il. Je me suis retrouvée dans un stage très mal payé et très peu enrichissant. Il fallait que je compte les sandwichs invendus à la fin de la journée par exemple. Après en avoir discuté avec mon école, j’ai décidé de mettre fin à cette expérience au bout de 2 mois." Benoît a retrouvé 2 mois plus tard un nouveau stage de 6 mois au sein de l’équipe finance d’Orange à Londres. "Je m’éclate, confie l’étudiant. Ma mission principale : analyser l’évolution du marché mobile multimédia. Une expérience qui correspond vraiment à ma formation." N'hésitez pas à négocier votre salaire Si le salaire ne doit pas être la principale motivation d’une année de césure, il peut quand même être intéressant de réussir à couvrir les frais engendrés par ce "break" grâce à votre rémunération. Il ne faut pas se faire d’illusions, vos marges de manœuvre seront très minces. La loi prévoit le versement d’une gratification de 417 € minimum. Certains arrivent à négocier jusqu’à 1.600 € brut, voire exceptionnellement 2.000 € brut. "À Audencia, la moyenne se situe autour de 1.200-1.300 €", prévient Jean Charroin. Payé 1.300 € brut par mois, David relativise la question du salaire : " C’est donnant-donnant. Les entreprises se dotent d’une main-d’œuvre pas trop chère, mais elles offrent l’opportunité aux personnes en année de césure d’apprendre et de se former." Ne perdez pas le contact avec votre école Dans la plupart des écoles de commerce et écoles d’ingénieurs, les étudiants peuvent s’appuyer sur un enseignant référent aussi baptisé tuteur. N’hésitez pas à faire appel à lui par courrier électronique ou téléphone dès que vous avez une question. En cas de litige, votre établissement peut vous être d’une grande aide. Ne négligez pas le retour Au bout d’un an, il vous faudra revenir sur les bancs de l’école. Un retour pas toujours facile à gérer après avoir pris goût à l’autonomie. Selon les établissements, vous pourrez avoir un rapport à fournir et/ou une soutenance orale pour partager votre expérience de la césure. Mais n'oubliez pas que 6 mois plus tard, vous repartirez déjà en entreprise pour votre projet de fin d’études. Alors patience... Sources : www.letudiant.fr - Avril 2010

    Sylvie Lecherbonnier Rédactrice en chef adjointe d'EducPros.fr

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    La césure, une opportunité pour préciser ou définir son projet professionnel et personnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cesure-une-opportunite-pour-preciser-ou-definir-son-projet-professionnel-et-personnel/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cesure-une-opportunite-pour-preciser-ou-definir-son-projet-professionnel-et-personnel/ DÉFINITION

    L’« année de césure tutorée » à Montpellier SupAgro permet aux étudiants d’interrompre leur cursus d’ingénieur agronome, pour réaliser des stages et/ou des formations courtes en cohérence avec leur formation. L’étudiant autorisé à effectuer une année de césure s’inscrit dans une formation délivrant un diplôme d’établissement : le Certificat d’Etudes Supérieures en Agronomie. L’année de césure tutorée se distingue de l’année sabbatique, au cours de laquelle l’étudiant réalise un projet personnel. Dans les 2 cas, l’étudiant revient au sein de l’établissement pour poursuivre son cursus. Évolution de la césure La césure à Montpellier SupAgro est encadrée depuis la fin des années 90. Depuis sa mise en place, le nombre d’étudiants réalisant une césure n’a cessé d’augmenter jusqu’à atteindre les 2/3 de la promotion aujourd’hui (83 étudiants en cesure en 2012). Elle répond à un réel besoin des étudiants. Pourquoi un tel engouement ? Les étudiants évoquent :
    • L’envie de faire un break
    • Le besoin d’avoir quelques expériences pour décider de leur option de 3ème année
    • La confrontation avec le milieu professionnel
    • L’acquisition de compétences en langue
    • L’occasion d’ouverture à d’autres cultures et de découvertes

    Les vertus de la césure

    Les étudiants au retour de la césure ont gagné en maturité. Pour la grande majorité d’entre eux (90%), ils ont fait un stage à l’international et se sont organisés, préparés pour cela. Ils ont aussi dû faire face à des problèmes administratifs qu’ils ont résolus. Ils ont pris du recul sur leur parcours de formation, et ont identifié les compétences à acquérir pour atteindre leur objectif professionnel. Les expériences de stage sont valorisées au travers du CV. Elles peuvent être accélérateur d’embauche car les recruteurs prennent très souvent en compte ce type de critères dans la sélection des candidatures. La césure : ses inconvénients ? La décision de partir en césure ne doit pas se prendre à la légère. Cette année recule de 12 mois l’arrivée sur le marché du travail. Cela est d’autant plus important si l’étudiant compte compléter son diplôme d’ingénieur par un mastère spécialisé ou un doctorat. Cela a également un impact financier, car pendant une année, l’étudiant boursier ne peut plus prétendre aux aides financières sur critères sociaux et réaliser un stage à l’étranger peut se révéler très coûteux. LA CÉSURE À MONTPELLIER SUPAGRO : UN PROJET INDIVIDUEL TRÈS ENCADRÉ L’année de césure est optionnelle, l’objectif étant qu’elle réponde aux attentes des étudiants en terme de projet professionnel. Lorsque les étudiants souhaitent s’y engager, ils sont suivis par une équipe pédagogique. L’année de césure est située entre la 2ème et la 3ème année du cursus ingénieur. Elle consiste à faire des stages de 2 à 6 mois dans des structures d’accueil diverses (entreprises, organismes de recherche, associations, ONG…), et/ou à suivre des formation(s) complémentaire(s). Validée par un certificat de l’établissement : le Certificat d’Études Supérieures Agronomiques (CESA), elle s’inscrit dans une démarche individuelle de l’étudiant. Dans ce cadre, les stages sont obligatoires. Les étudiants de 2ème année assistent aux tables rondes de retour d’expérience des césuriens. Ils participent à des séances d’information sur la césure et la recherche de stages. Les étudiants sollicitent ensuite un ou plusieurs tuteurs pédagogiques, enseignants-chercheurs de l’établissement. Les tuteurs de césure accompagnent, conseillent les étudiants dans leur projet, s’assurent que les conditions d’accueil et d’encadrement sont satisfaisantes ; ils constituent les référents pédagogiques pour la structure d’accueil ; ils avalisent le contenu et le sérieux du stage. Au cours du 2ème semestre, les étudiants montent un dossier de candidature contenant une lettre de motivation et un CV. Les tuteurs pédagogiques de césure donnent également leurs avis sur le parcours de césure des étudiants. Pour présenter un dossier, les étudiants ont l’obligation de trouver leur 1er stage. L’attribution du statut d’étudiant en césure relève de la décision d’un conseil d’enseignants sur proposition d’un comité d’agrément « Année de césure tutorée ». Le comité examine les candidatures, donne un avis –agrément- et conseille les étudiants sur la cohérence de leur projet. Sont pris en considération : la pertinence, l’utilité et l’intégration de l’année de césure dans la perspective d’un projet personnel et professionnel cohérent, le sérieux des structures d’accueil et du dossier dans son ensemble, les compétences validées préalablement (compétences linguistiques en particulier), la validation de toutes les unités d’enseignement du cursus des deux premières années. Tout au long de l’année de césure, les étudiants transmettent à leurs tuteurs, les évaluations faites par leurs maîtres de stage et complètent une grille d’analyse d’expérience, qui leur permet d’identifier les compétences acquises lors des stages. De retour en 3ème année du cursus d’ingénieur, les étudiants réalisent le bilan de leur année de césure avec leur tuteur pédagogique. Le tuteur évalue les acquis de connaissances, mais également la contribution de la césure au projet professionnel de l’étudiant. Les tuteurs se basent sur les appréciations des maîtres de stage via les fiches d’évaluation de chaque stage. Le CESA est attribué aux étudiants ayant satisfait aux exigences du dispositif de l’année de césure tutorée, en particulier le respect de durée des stages et la validation du parcours avec le tuteur pédagogique.

    Géraldine Chamussy Ingénieur d’études (Profil Viadéo) En poste à Montpellier SupAgro – Service Emploi Formation – Unité insertion professionnelle - depuis septembre 2010 en tant que chargée de mission année de césure tutorée et projet d’élèves ingénieurs.

     
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    Largement ouvert sur la Méditerranée et les pays du Sud, le Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques - Montpellier SupAgro - est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, doté du statut de grand établissement. Il propose aux étudiants et aux professionnels trois cursus d’ingénieurs et un large éventail de formations inscrites dans le référentiel européen LMD (licence, master, doctorat).

    Sa vocation internationale se traduit par l’accueil d’étudiants de 69 nationalités différentes. Ils représentent 22 % des effectifs de l’établissement. A la rentrée 2012, Montpellier SupAgro reçoit 1 586 étudiants dont 700 élèves ingénieurs et 200 doctorants. Montpellier SupAgro compte 21 unités mixtes de recherche, dans lesquelles une centaine d’enseignants-chercheurs et de cadres scientifiques travaillent en étroite collaboration avec les équipes des grands organismes de recherche (Inra, Cirad, Ird, CNRS, Cemagref…) et des établissements d’enseignement supérieur régionaux (Université Montpellier 1, Université Montpellier 2, IAM…). Le transfert et la valorisation s’effectuent à travers un incubateur d’entreprises, un hôtel d’entreprises spécialisées dans la vigne et le vin, une unité de services d’appui et d’expertise, une plate-forme de montage et d’accompagnement de projets de valorisation (AgroValo Méditerranée) et quatre domaines agricoles expérimentaux. Montpellier SupAgro est membre de plusieurs réseaux internationaux et européens scientifiques. Il coordonne deux consortiums, supports de masters labellisés Erasmus Mundus. Plus d’une centaine d’agents interviennent régulièrement sur le terrain en réalisant chaque année des missions d’expertise et de formation dans une soixantaine de pays. Montpellier SupAgro bénéficie d’un environnement scientifique d’excellence, reconnu au niveau international (Agropolis Fondation, Agropolis International, Agreenium, Groupe consultatif pour la recherche agricole international…). Il participe activement à diverses instances régionales et nationales (CPU, CGE, PRES Sud de France, CODIGE…). L’établissement a créé la première fondation universitaire française en sciences agronomiques SupAgro Fondation. Il est l’initiateur de la chaire UNESCO Alimentations du monde. Il est également porteur, avec ses partenaires universitaires et scientifiques, de grands projets sélectionnés par l’Etat, notamment : le RTRA « Recherche agronomique et développement durable », «l’Université Montpellier Sud de France » (Opération Campus) et le Labex Agro labellisé dans le cadre du programme Investissements d’avenir.
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    SKEMA Globe Stoppeur : un tour des hommes, 40.000 kms, caméra embarquée, en stop et en solitaire, entre octobre 2012 et août 2013 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/skema-globe-stoppeur-un-tour-des-hommes-40-000-kms-camera-embarquee-en-stop-et-en-solitaire-entre-octobre-2012-et-aout-2013/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/skema-globe-stoppeur-un-tour-des-hommes-40-000-kms-camera-embarquee-en-stop-et-en-solitaire-entre-octobre-2012-et-aout-2013/ Aventure, détermination, défi : trois maîtres mots dans l’élaboration du projet de Benjamin Ferré : SKEMA Globe Stoppeur. Il a toujours aimé relever des défis. Fixer un objectif et travailler avec acharnement à son succès est toujours une source de motivation pour le jeune étudiant.

    À propos de SKEMA Business School : Déjà parmi les 5 premières écoles françaises en nombre d’étudiants et de diplômés, en nombre de professeurs et en terme de budget, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 5 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou) et 1 aux Etats- Unis (Raleigh). À propos de l’association des diplômés SKEMA ALUMNI : l'association regroupe à ce jour plus de 27 000 diplômés du programme Grande École (ESC) mais aussi des programmes bachelors (EAI et ACI), masters (MSc, MS et MBA), et PhD (programme international). L’association est présente dans de nombreuses actions : un site Internet dynamique avec son annuaire en ligne, des clubs en France et à l’étranger et des événements mensuels. Les conférences organisées autour de thématiques professionnelles dans le cadre des Clubs Métiers SKEMA ALUMNI, reflètent la volonté de l’association de renforcer ses liens avec les membres de son réseau, de prendre part aux débats, de se rapprocher des entreprises et de comprendre ses problématiques.]]>
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    Entretien avec Maud Fontenoy, navigatrice française née à Meaux le 7 septembre 1977 et pratiquant aussi bien la rame que la voile https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-maud-fontenoy-navigatrice-francaise-nee-a-meaux-le-7-septembre-1977-et-pratiquant-aussi-bien-la-rame-que-la-voile/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-maud-fontenoy-navigatrice-francaise-nee-a-meaux-le-7-septembre-1977-et-pratiquant-aussi-bien-la-rame-que-la-voile/ Maud Fontenoy est tombée dans la marmite « océan » très jeune. Embarquée dès l’âge de 7 jours sur la goélette familiale, elle y passe toute son enfance en parcourant les mers du globe. Elle suit la formation de l'école de voile des Glénans et se forme par la suite à la discipline de la rame en référence à la performance de Gérard d'Aboville, qui est le premier à traverser l'Atlantique à la rame. En 2003 elle est la première femme à réaliser cet exploit. Après de nombreux autres exploits elle crée la Fondation Maud Fontenoy, reconnue d’utilité publique, qui s’engage pour la sauvegarde des océans et du littoral, notamment grâce à des actions pédagogiques auprès de la jeunesse.

    CGE : la Fondation Maud Fontenoy promeut la défense des océans, ce qui est logique au regard de votre parcours. Votre ambition est elle de vous servir de la thématique « océan » comme une clé d’entrée pour embrasser l’ensemble des enjeux du développement durable ? M.F. : Tout à fait, le credo de notre fondation c’est de dire que sauver les océans c’est aussi sauver les hommes. Les océans couvrent les ¾ du globe, ils participent grandement à la régulation du climat, au cycle de l’oxygène et permettent de nourrir une grande partie de la population mondiale. Les océans recèlent aussi les énergies de demain. La vague verte que nous vivons actuellement pourrait être allègrement teintée de bleue et la France a une responsabilité toute particulière car elle est la deuxième puissance maritime mondiale en termes de surface marine territoriale. L’enjeu environnemental lié aux océans est vital pour l’humanité et la France a un rôle majeur à jouer. CGE : La question de l’exploitation des ressources halieutiques, notamment dans les eaux internationales, est-elle centrale pour votre fondation ? M.F. : Le risque majeur pour les ressources halieutiques est, avant la surpêche, celui de l’acidification des océans. Ce phénomène résulte de l’absorption massive du Co2 issu des activités humaines par les océans. Cette acidification a pour résultat d’empêcher tous les organismes tels que les coraux, les mollusques de se développer, c’est donc la base de la chaîne alimentaire marine qui est en danger. La surpêche est aujourd’hui une problématique largement prise en compte, ce qui n’empêche pas la pêche illicite de perdurer, que ce soit dans les eaux territoriales ou en haute mer. Il y a un fort besoin de régulation en la matière. Je suis personnellement favorable à l’instauration d’une Organisation mondiale de l’environnement, à l’image de l’OMC pour le commerce, qui soit capable d’édicter des règles communes et qui ait un pouvoir de sanction le cas échéant. Je suis cependant lucide sur le temps que cela prendra pour qu’une telle organisation voie le jour. Les négociations internationales sont longues et fastidieuses et Rio+20 n’a pas réussi à accoucher d’une telle résolution. Fort heureusement mon travail au sein de la fondation me permet d’avoir des résultats beaucoup plus rapides, ce qui est très satisfaisant. Je pense notamment à l’attitude de la jeunesse qui évolue très vite grâce, entre autres, à nos actions de sensibilisation. CGE : L’éducation des enfants est un axe central de votre action, vous adressez-vous aussi aux jeunes adultes ? M.F. : On s’adresse à tout le monde. Nous avons cette année un programme que nous mettons en place dans les lycées, en partenariat avec le CNRS, sur la thématique des métiers liés à l’environnement et plus spécifiquement sur ceux en rapport avec l’énergie. Nous avons également des programmes grand public via nos campagnes d’affichage et nos campagnes de sensibilisation généralement en lien avec des ouvrages que j’ai pu rédiger. CGE : Avez-vous des actions spécifiques concernant l’enseignement supérieur ? M.F. : A ce jour non mais je pense qu’il est essentiel que ce creuset d’intelligences et de compétences soit associé et mobilisé, via la recherche notamment, sur les sujets de la transition énergétique et de l’innovation plus largement. Aujourd’hui il faut investir et nous comptons beaucoup sur les grandes écoles pour former les futurs ingénieurs qui inventeront le monde de demain. CGE : Imaginez-vous la Fondation Maud Fontenoy parrainer une chaire, une activité de recherche au sein d’une grande école ou d’une université ? M.F. : J’adorerais, ce serait fabuleux ! CGE : Une question un peu plus personnelle : de quel monde rêvez-vous pour votre petit garçon ? Etes vous optimiste ou pessimiste ? M.F. : Alors je suis évidemment une éternelle optimiste, et si moi j’ai réussi à traverser deux océans à la rame avec mes petits bras c’est bien que tout est possible. Je crois beaucoup en l’Homme et en sa capacité de changer, d’inventer, d’avoir des rêves plus grands que lui et de les réaliser néanmoins. Je pense qu’il faut être audacieux et ambitieux. Je constate énormément de changements auprès de la jeunesse et nous devons continuer à diffuser les connaissances qui permettront à ces jeunes de devenir des décideurs responsables. C’est en comprenant mieux la nature que l’on apprend à l’aimer et c’est pour cela que j’ai basé une grande partie des missions de ma fondation sur l’éducation via des partenariats avec des instituts scientifiques. Je rêve d’une société qui se tourne vers les océans, en ne les considérant pas uniquement comme un lieu de loisir ou d’expression de la liberté mais comme un bien commun qu’il faut préserver. CGE : Et si votre fils un jour vous dit « cela ne m’intéresse pas tout cela, j’ai juste envie de penser à moi et de bien gagner ma vie » ? M.F. : En tant que parent je ne suis pas là pour décider de son avenir, il fera ses propres choix. Je fais de mon mieux par contre pour lui transmettre un certain nombre de valeurs en lesquelles je crois et pour lui faire découvrir les merveilles de la nature. J’imagine assez mal que son projet de vie se résume à gagner de l’argent, même s’il n’y a aucun mal à vouloir en gagner, même beaucoup. Ce qui compte, c’est pourquoi on le fait et ce que l’on en fait, adopter un mode de consommation durable par exemple.

    Propos recueillis par Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission développement durable de la CGE

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    Véronique Le Courtois, directrice des études de l'École Centrale de Lille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/veronique-le-courtois-directrice-des-etudes-de-lecole-centrale-de-lille/ Thu, 22 Nov 2012 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/veronique-le-courtois-directrice-des-etudes-de-lecole-centrale-de-lille/ Véronique Le Courtois est diplômée de l'Institut Industriel du Nord. Elle est également titulaire d'un DEA et d'une thèse en Génie des Procédés de l'institut National Polytechnique de Lorraine obtenus respectivement en 1986 et 1989. Recrutée en tant que maître de conférences à l'École Centrale de Lille en 1989, elle y a assurée la fonction de chef du département Génie des Procédés de 2000 à 2004 et est responsable de l'option associée depuis 2003. Elle est actuellement directrice des études de l'École Centrale de Lille, poste qu'elle occupe depuis 2005.

    CGE : Votre poste est au carrefour de la stratégie de développement de votre établissement et des attentes de vos étudiants. Comment accompagnez-vous vos étudiants dans la cohérence de leurs projets de césure et de leurs études ? V.LC. : La constitution d'un dossier de candidature à une césure demande aux étudiants une réflexion sur ce qu'ils en attendent. Ils sont amenés à en définir les objectifs, à s'interroger sur les questions auxquelles ils souhaitent éventuellement répondre grâce à leur césure, sur les connaissances et compétences qu'ils cherchent à acquérir. S'ils souhaitent consacrer une partie de cette année à une expérience à caractère humanitaire, nous les incitons à se pencher sur leurs motivations et sur les compétences professionnelles qu'ils pourront éventuellement développer au travers de cette expérience. Nous cherchons à faire en sorte que les étudiants ne se contentent pas de nous dire : "j'ai envie de..." mais qu'ils conçoivent leur césure comme un projet et qu'ils nous expliquent pourquoi ils ont envie de... Pour cela, ils peuvent s'appuyer sur des séances d'accompagnement à l'élaboration du projet professionnel que les élèves de deuxième année suivent au cours du 1er semestre. CGE : Vous avez fixé à 1/5ème le quota des dossiers de présentation d'un projet de césure, soit 50 étudiants en moyenne sur 250. Quels sont les critères sélectifs ou distinctifs qui sont déterminants pour mesurer les projets les plus réalisables et que vous accompagnerez ou encouragerez ? V.LC. : Les mobilités d'après 2e année sont de diverses natures : double diplôme international, mobilité entre Ecoles Centrales, double diplôme EDHEC et césures, et concernent environ la moitié d'une promotion. Au sein de ces mobilités, les césures représentent généralement une cinquantaine d'élèves tous les ans qui choisissent de construire autrement leur parcours de formation. Les projets des étudiants sont d'une grande diversité. Certains vont consacrer cette année de césure à un parcours purement académique afin de préparer une formation post diplôme ou d'aborder un champ d'étude totalement nouveau. D'autres vont profiter de cette opportunité pour mieux définir leur projet professionnel en réalisant plusieurs stages. D'autres enfin vont choisir de se mettre au service des autres et s'investir dans une action à caractère humanitaire. Aucune de ces voies n'est exclusive des autres et de nombreux projets sont à multiples facettes. Ce qui caractérise finalement un dossier de césure de qualité, c'est la motivation de l'étudiant qui se traduit dans la construction de son projet et dans sa capacité à convaincre de l'intérêt que représente pour lui ou elle cette année de césure. CGE : Dans cette volonté personnelle de porter un projet, sorte d'antichambre d'un futur univers professionnel et/ou de mobilité internationale, est-ce que cette phase "intermédiaire" n'interfère pas trop dans le déroulement du cursus après le retour des étudiants en césure ? V.LC. : Après une année de césure consacrée à un projet personnel et/ou professionnel au cours de laquelle l'étudiant a généralement évolué dans un environnement totalement différent de celui de son établissement de formation, revenir sur "les bancs de l'école" demande souvent quelques semaines de réadaptation même si, pour certains, retrouver la vie estudiantine est un réel plaisir avant de se lancer définitivement dans la vie active. Comme dans toutes les Écoles Centrales, l'organisation de notre dernière année est matricielle. Les élèves-ingénieurs sont répartis dans des options à caractère disciplinaire et dans des filières métiers, ils ont par ailleurs des cours communs, ils passent donc sans cesse d'un groupe à un autre. Les étudiants de retour de césure se répartissent de façon assez homogène dans ces différents groupes et contribuent généralement à leur animation. Ils portent en effet un regard différent sur leur formation, ils en voient plus nettement les enjeux et ceci est particulièrement vrai pour ceux dont la césure s'est majoritairement déroulée en entreprise. La vie des options et des filières s'en trouve grandement enrichie. CGE : Mesurez-vous des éléments supplémentaires de maturité et/ou de fidélité à leur établissement formateur de la part des diplômés qui sont préalablement passés par la case césure ? V.LC. : Je ne saurais répondre quant à la fidélité à leur établissement mais sur le plan de la maturité, leur progression est incontestable. Les élèves ayant quitté l'école pendant un an pour se consacrer à leur projet de césure reviennent transformés, la quasi-totalité d'entre eux ayant trouvé les réponses à leurs questions au cours de cette période. Leurs choix de dernière année de cursus sont plus réfléchis et ils ont gagné en maturité. Pour certains d'entre eux, cette césure est une expérience d'autonomisation et de prise de risque tout à fait nouvelle : une première immersion dans le "monde réel" par opposition au monde académique plutôt sécurisé qu'ils ont connu jusqu'à présent. A l'EC Lille, les étudiants de 3e année qui le souhaitent peuvent, au travers d'un questionnaire, évaluer leurs compétences comportementales. Les élèves de retour de césure, conscients de l'importance de ces compétences pour leur future vie professionnelle, sont majoritairement volontaires. Ils ont par ailleurs une expérience plus conséquente et plus diversifiée que les autres étudiants ce qui enrichit considérablement l'entretien de restitution qui est systématiquement mené.

    CGE : Comment valorisez-vous les projets aboutis auprès des nouvelles promotions ?

    V.LC. : Il n'y a pour l'instant pas de réelle valorisation des projets de césure auprès des élèves de 1e et 2e année, ce qui est très certainement un manque. C'est plutôt au travers des entretiens que je conduis avec les candidats à la césure que j'en fais la promotion. En effet, en assistant à toutes les soutenances orales de retour de césure et ayant le plaisir de rencontrer certains de ces élèves au moment des entretiens de restitution évoqués plus haut, je m'enrichis de leurs expériences et apprend beaucoup grâce à eux. Je suis alors en mesure d'en parler aux futurs candidats à la césure.

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

    En savoir plus sur l'École Centrale de Lille

    Fondée en 1854, L’École Centrale de Lille est une grande école d’ingénieurs généralistes en 3 ans, après classes préparatoires. Elle fait partie du Groupe des Écoles Centrales.

    L'École Centrale de Lille forme des ingénieurs généralistes de haut niveau. Chaque année, ce sont près de 300 diplômés qui rejoignent l’encadrement de nombreuses entreprises régionales, nationales et internationaux. Après deux années de tronc commun, où l’élève-ingénieur a déjà la possibilité d’élargir ses connaissances par des cours électifs, la 3e année permet un réel approfondissement dans un domaine plus précis. Le parcours personnalisé des élèves leur permet également d’effectuer des périodes en entreprises (stages, césure) et à l’international (double diplômes, stages…) et même en école de commerce (double diplôme Edhec). L’École Centrale de Lille s'affirme également comme un acteur incontournable de la Recherche au niveau international, national et régional. Elle intervient directement en tant que porteur ou partenaire dans six laboratoires (donc 4 CNRS) et quatre laboratoires internationaux associés sont notamment rattachés à l’École. La couverture thématique de ses laboratoires est très large et est en adéquation avec le caractère généraliste de la formation : Informatique industrielle, Électronique, Génie civil, Nanotechnologie / NEMS, Génie industriel, Acoustique, Modélisation d’entreprise, Génie des procédés, Mécanique des fluides, Mécanique des matériaux, Métallurgie, Génie électrique, Traitement de l’information, Automatique. Aussi, l’École est habilitée par l’État à délivrer en propre le diplôme de Master II dans 8 spécialités et le Doctorat. Chaque année, elle diplôme une centaine de doctorants.
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    Assises de l'Enseignement supérieur et de la Recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assises-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assises-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Dans le cadre des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, la CGE soumet ses propositions ainsi qu'un Socle de données.

    Dix thèmes ont été considérés commes prioritaires pour l'ESR par la communauté des grandes écoles. Ils ont chacun fait l'objet d'un état des lieux suivi de propositions concrètes :

    Ces contributions pourront être enrichies au fil du débat...

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    Entretien avec Philippe Gloaguen, directeur du Guide du routard https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-philippe-gloaguen-directeur-du-guide-du-routard/ Sat, 03 Nov 2012 14:35:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-philippe-gloaguen-directeur-du-guide-du-routard/ Philippe Gloaguen est né le 6 août 1951 à Suresnes (92). C'est un homme d'affaires français, cofondateur en 1973 et aujourd'hui directeur du Guide du routard (édité chez Hachette). CGE : Vous étiez un étudiant de 21 ans à l’époque où la route des « Zindes », sous votre plume, a ouvert la voie aux Guides du routard désormais incontournables. Vous qui avez suivi le cursus de l’ESCP Europe (anciennement Sup de Co Paris) où cette étape est devenue fondamentale dans la construction de chacun, quel est votre point de vue à propos de l’année de césure ?

    P.G. : A mon époque, la césure n'existait pas. C'est une occasion formidable pour les étudiants de se poser, réfléchir, penser à leur avenir. C'est l'année idéale pour tenter des opportunités, rencontrer des gens. Après, une fois diplômé, on n'a plus le temps car il faut chercher du boulot. C'est un parcours du combattant. Moi, c'est pendant les vacances que je réfléchissais. J'avais enfin trouvé ce que je voulais faire : ouvrir un resto! Je l'ai tenu 4 mois. Ensuite, j'ai continué ce qui était, en fait, un job d'été : le Routard ! CGE : Imaginez-vous qu’un Guide du routard de la césure puisse un jour paraître ? P.G. : Pourquoi pas ? Bonne idée mais il ferait plus de 2 000 pages... CGE : Bientôt, le Guide du routard fêtera 40 années de voyages et d’aventures. Comment le définiriez-vous aujourd'hui ? P.G. : Le Routard est une auberge espagnole. Certains le lisent pour les bons plans, d'autres pour des hôtels de charme. Il y a évidemment une grande palette de motivations dans la consultation de ces guides. Il y en a même qui le lisent pour draguer. Et ça marche. Un jour, on vous dira où et comment... CGE : Selon vous, quel serait le titre pertinent du livre de l’auteur américain Arthur Frommer Europe on five dollars a day, s’il paraissait aujourd’hui ? P.G. : Je le connais. J'ai essayé même de lui proposer le Routard quand j'avais 24 ans. Ces guides se sont embourgeoisés plus que les nôtres. Maintenant, c'est plutôt 500 dollars a day. D'ailleurs Google l'a racheté quelques millions de dollars. Nous, on tient toujours... CGE : « Personne n’a le courage d’éditer le Routard », « On peut apprendre sérieusement du voyage, sans se prendre au sérieux ». Ces phrases de vous datent d'une autre époque, que vous inspirent-elles aujourd'hui ? P.G. : Le courage ? Il en fallait car j'exigeais des éditions annuelles, ce qui était un risque financier énorme. Enfin, on essaie de ne pas trop se prendre au sérieux car nos lecteurs sont en vacances. Ils veulent bien s'éduquer à condition que nous ne soyons pas trop ennuyeux. On n'y arrive pas toujours... CGE : Vous êtes engagés dans de nombreuses actions de générosité et particulièrement au Cambodge avec le financement de la construction d’un orphelinat et d’une école hôtelière. Comment poursuivez-vous le suivi de ces actions, avez-vous d’autres chantiers en perspective et dans quelle mesure vos voyages et vos expériences guident-ils le choix de ce type d’actions ? P.G. : Certaines actions sont très personnelles donc n'ont pas besoin de publicité. Je vous en citerais toutefois deux :
    • Mon implication à la FIDH (Mouvement mondial des droits de l'Homme) et là, mon Dieu, il reste un sacré boulot.
    • Pour la sortie du prochain film de Dany Boon (Le plan parfait) dans lequel il est rédacteur au Routard, je loue la salle de cinéma de mon village (La Couarde, dept. 17) et j'invite mes copains et les familles qui n'ont pas les moyens d'aller au cinéma.

    Je suis parfois heureux que le Routard se vende bien.

    Propos recueillis par Pierre Duval CGE - Chargé de mission Communication

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    L'AUF lance son programme PHARE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-lance-son-programme-phare/ Mon, 03 Dec 2012 14:35:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-lance-son-programme-phare/ L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a annoncé le développement pour 2013 de son projet phare, IFADEM, lors du WISE (World Innovation Summit for Education). Le projet IFADEM (Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres) reflète les ambitions de l'AUF quant à la globalité de sa mission de développement de l'éducation dans les pays émergents. Ce programme de formation des enseignants, en partie à distance, améliore véritablement leurs compétences pédagogiques.

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    La parole à M'hamed Drissi, directeur de l'INSA Rennes, animateur de la commission Recherche & Transferts de la CGE et Président de la Conférence des Directeurs des Grandes Écoles de Bretagne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-mhamed-drissi-directeur-de-linsa-rennes-animateur-de-la-commission-recherche-transferts-de-la-cge-et-president-de-la-conference-des-directeurs-des-grandes-ecoles-de-bretagne/ Mon, 03 Dec 2012 14:35:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-mhamed-drissi-directeur-de-linsa-rennes-animateur-de-la-commission-recherche-transferts-de-la-cge-et-president-de-la-conference-des-directeurs-des-grandes-ecoles-de-bretagne/ SE RENOUVELER EN PERMANENCE DANS UNE DIVERSITÉ CULTURELLE ET DISCIPLINAIRE MET L’INNOVATION À PORTÉE DE MAIN

    L’innovation est réputée être l’un des moyens clés d’acquérir un avantage compétitif. Souvent appréhendée sous l’angle technologique, elle peut être aussi organisationnelle, thérapeutique, environnementale, artistique, sociale, pédagogique...

    Elle constitue avant tout une capacité à se renouveler et à transférer, de manière concomitante, en valorisant ses compétences et, à créer de la valeur en apportant quelque chose de nouveau au produit ou service considéré.

    Le transfert vers les entreprises peut principalement s’opérer de deux manières :

    • Par la recherche et en particulier via les travaux des chercheurs et des doctorants
    • Par la formation des étudiants (ingénieurs, docteurs…) dans un environnement propice à l’innovation

    Cette deuxième voie revêt bien évidemment un caractère primordial car elle répond de manière massive et rapide aux besoins d’innovation et de modernisation des entreprises.

    Les liens de proximité qu’entretiennent les grandes écoles avec les entreprises favorisent le croisement entre les thématiques de recherche de leurs laboratoires et les demandes issues du monde socio-économique. De ces interactions naissent des projets collaboratifs souvent portés par les écoles au sein de différentes structures : pôles de compétitivité, instituts Carnot, plus récemment IRT (Instituts de recherche technologique) et IEED (Institut d'excellence sur les énergies décarbonées) du programme Investissements d’avenir. Un phénomène, qui s’apparente à des ondes stationnaires, est ainsi créé entre recherche et innovation. Comment préparer les nouvelles générations pour qu’elles soient porteuses d’innovation, pour en faire un élément de compétitivité pour le développement économique et social ? Dans un contexte mondial où les situations de crise ne sont plus l’exception mais l’ordinaire, il est vital d’apporter un soutien fort aux PME et ETI innovantes qui composent notre tissu industriel. Pour se faire, les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche développent des initiatives pour mieux préparer les futurs cadres aux enjeux à la fois économiques et sociétaux du monde de demain. Une nécessité pour eux d’être aussi bien armés que possible, en maîtrisant les différentes phases de la chaine de valeurs de l’innovation. A titre d’exemples, de nombreux modules et projets de sensibilisation à la recherche et à l’innovation ont été mis en place au sein des cursus de formation des grandes écoles. Des stages en laboratoire et des espaces d’incubation interne aux écoles sont également proposés aux étudiants, souvent à partir de la deuxième année du cycle d’ingénieur. A cela, il faut également ajouter l’investissement des jeunes dans les activités associatives, culturelles et humanitaires. Les objectifs recherchés sont essentiellement de développer la curiosité et la rigueur, d’accompagner l’initiative d’innovation, de catalyser la créativité, de mobiliser l’intelligence collective. Le rapport de synthèse du groupe de travail conjoint des commissions Recherche et Transferts et Formations de la CGE met en exergue ces aptitudes majeures à développer chez nos ingénieurs et managers. Il précise que l’initiation à la recherche développe l’ensemble de ces aptitudes, même si les résultats constatés restent hétérogènes selon les écoles. Il confirme, si besoin était, la pertinence d’un modèle de campus intégré, ouvert à la recherche, à l’innovation, à la société et à l’international dès la première année de formation. Des progrès significatifs ont été réalisés et le mouvement déjà amorcé mérite d’être amplifié. Il faut toutefois noter que les idées les plus novatrices dans ce domaine n’ont pas encore été mises en œuvre, souvent bloquées faute de ressources suffisantes et de manque de reconnaissance de ces activités dans les carrières des enseignants-chercheurs. On ne peut donc que se réjouir des mesures annoncées le 7 novembre 2012 par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans une société en changement, il est important de tirer profit de la différence générationnelle pour sensibiliser et initier les jeunes très tôt à la recherche et à l’innovation. La sensibilisation doit avoir lieu dès les premières phases d’orientation, en permettant notamment aux lycéens d’y participer. Aussi, nous avons besoin d’une pédagogie, elle aussi, innovante qui responsabilise les étudiants et les prépare à assumer la complexité, la diversité et le changement. Le futur diplômé doit fonder sa légitimité sur des compétences encore plus élargies et pas seulement sur un parcours aussi élitiste soit-il. Il me semble essentiel de casser la « boîte » qui masque nos vrais problèmes culturels de l’innovation. C’est un état d’esprit à développer chez les jeunes pour les placer en situation d’innovation. La multiplicité des canaux de transmission du savoir nous conduit à privilégier les échanges et l’accompagnement de projets communs portés par de futurs ingénieurs, managers et designers, au sein d’un campus local ou international. La diversité de leur culture et de leur démarche permet souvent de créer, en visitant des espaces à la frontière de leur discipline. Le brassage se vit et ne s’apprend pas. Il permet de se renouveler en permanence dans une diversité culturelle et disciplinaire qui met l’innovation à portée de main. A quoi sert l’innovation si elle n’est pas échangée et appropriée par tout acteur dans la perspective de la faire grandir ? Quels sont les outils ou les axes d’amélioration qu’une grande école peut prévaloir ? Il est de notre responsabilité de grande école de créer un environnement vertueux à l’innovation, en s’appuyant sur nos réseaux des anciens élèves, sur nos clubs partenaires entreprises et sur l’écosystème local, en orchestrant les différents flux d’innovation issus de nos structures pour alimenter le développement économique et social.

    M’hamed DRISSI Directeur de l’INSA de Rennes Animateur de la commission Recherche & Transferts de la CGE Président de la Conférence des Directeurs des Grandes Écoles de Bretagne

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    Comment favoriser l’initiative pédagogique : l’expérience de Montpellier SupAgro, par Bruno Tisseyre, maître de conférence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-favoriser-linitiative-pedagogique-lexperience-de-montpellier-supagro-par-bruno-tisseyre-maitre-de-conference/ Sat, 22 Dec 2012 14:35:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-favoriser-linitiative-pedagogique-lexperience-de-montpellier-supagro-par-bruno-tisseyre-maitre-de-conference/ Dans le cadre de son projet d’établissement, Montpellier SupAgro a lancé une action spécifiquement dédiée à l’initiative pédagogique, après avoir mis en place une journée annuelle dédiée à la pédagogie depuis quatre ans (Les assises de la formation de SupAgro).

    Ce choix a été motivé par la plus grande hétérogénéité des apprenants accueillis dans notre institution (en partie liée à l’ouverture à l’international) mais aussi, de manière concomitante, au souhait de rendre les apprenants plus autonomes dans leur apprentissage. L’objectif de cette action est de créer un groupe d’enseignants pour explorer, proposer, expérimenter des pratiques pédagogiques différentes de celles habituellement pratiquées et susceptibles de répondre aux contraintes précédemment évoquées. À l’échelle de l’institution, il s’agit de créer une véritable dynamique de réflexion, d’animation et de formation autour de pratiques pédagogiques innovantes. En effet, si les enseignants-chercheurs ont l’habitude de collaborer dans les projets de recherche ou l’ingénierie pédagogique, ce n’est pas le cas de la pratique enseignante. L’action a initialement été portée par un enseignant et un administratif. La première phase a consisté à recenser tous les enseignants qui étaient confrontés à l’hétérogénéité des apprenants et qui avaient diversifié leurs pratiques pédagogiques. L’objectif de ce recensement était double ; d’une part, il s’agissait d’identifier des forces vives susceptibles de participer à un groupe d’animation plus conséquent et d’autre part, il s’agissait d’avoir un inventaire de la diversité des initiatives mises en œuvre au sein de notre établissement. Le résultat de cette enquête a été surprenant puisqu’elle a mis en évidence une grande proportion d’enseignants qui mettaient en œuvre des pratiques pédagogiques originales. La mise en place de ces pratiques n’était pas nécessairement liée à la gestion de publics d’apprenants hétérogènes. Ce recensement nous a permis de mettre en évidence la grande diversité (méconnue) des pratiques pédagogiques de notre établissement : pédagogie par projet, jeu de rôle, activité pédagogique en autonomie via la plateforme d’e-learning de l’établissement, etc. Suite à cet état des lieux, il nous est apparu nécessaire de réunir toutes ces dynamiques dispersées au sein de l’institution afin de fédérer ces volontés et surtout d’identifier des actions communes susceptibles de nous aider. Au sein de l’institution, ces réflexions se sont articulées autour de trois types d’actions :
    • un réseau d’échanges et de pratiques : concrètement cela revient à organiser un café pédagogique d’une heure le premier vendredi de chaque mois après le repas de midi. Une heure par mois consacrée à des discussions et des échanges sur nos pratiques pédagogiques. Afin de faciliter l’animation des discussions, un thème est choisi à l’avance, par exemple « comment rendre les étudiants plus participatifs en amphi ? ». Outre le réseau d’échange et de savoir, l’objectif du « café pédago » est aussi de faire remonter des idées, des besoins, des demandes et de permettre à n’importe quel enseignant de l’institution de rejoindre le groupe initial s’il le souhaite. La volonté de ce café pédago est en quelque sorte de maintenir une dynamique que tout enseignant peut rallier lorsqu’il le souhaite.
    • la mise en place d’outils et de méthodes collectives sur le moyen terme : dans ce cas, il s’agit de groupes d’enseignants dont la composition est stable et qui souhaitent investir un champ particulier. Compte tenu du caractère récent de notre groupe, nous avons encore peu de recul sur ce niveau et son évolution à moyen terme. Deux actions ont d’ores et déjà été mises en œuvre :
    • un groupe d’analyse de pratiques pédagogiques : il est constitué de 16 enseignants qui se réunissent tous les 2 mois. Chaque séance a pour objectif d’analyser les pratiques d’un enseignant qui se porte volontaire.
    • un groupe « jeu de rôle », dont l’objectif est d’échanger entre enseignants qui pratiquent cette forme pédagogique, en vue de diffuser cette pratique au sein de l’établissement.
    • enfin, la formation continue des enseignants, avec l’aide d’intervenants extérieurs de services universitaires de pédagogie ou de spécialistes d’une pratique particulière. À titre d’exemples, deux actions de formation continue sont programmées en avril 2013.

    Par ailleurs, l’objectif de l’établissement est de collaborer avec d’autres établissements pour avoir également des échanges avec des équipes pédagogiques qui ont le même intérêt à innover dans leurs pratiques.

    Bruno Tisseyre Maître de conférence Montpellier SupAgro

    Montpellier SupAgro

    Largement ouvert sur la Méditerranée et les pays du Sud, le Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques - Montpellier SupAgro - est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, doté du statut de grand établissement. Il propose aux étudiants et aux professionnels trois cursus d’ingénieurs et un large éventail de formations inscrites dans le référentiel européen LMD (licence, master, doctorat).

    Sa vocation internationale se traduit par l’accueil d’étudiants de 69 nationalités différentes. Ils représentent 22 % des effectifs de l’établissement. A la rentrée 2012, Montpellier SupAgro reçoit 1 586 étudiants dont 700 élèves ingénieurs et 200 doctorants. Montpellier SupAgro compte 21 unités mixtes de recherche, dans lesquelles une centaine d’enseignants-chercheurs et de cadres scientifiques travaillent en étroite collaboration avec les équipes des grands organismes de recherche (Inra, Cirad, Ird, CNRS, Cemagref…) et des établissements d’enseignement supérieur régionaux (Université Montpellier 1, Université Montpellier 2, IAM…). Le transfert et la valorisation s’effectuent à travers un incubateur d’entreprises, un hôtel d’entreprises spécialisées dans la vigne et le vin, une unité de services d’appui et d’expertise, une plate-forme de montage et d’accompagnement de projets de valorisation (AgroValo Méditerranée) et quatre domaines agricoles expérimentaux. Montpellier SupAgro est membre de plusieurs réseaux internationaux et européens scientifiques. Il coordonne deux consortiums, supports de masters labellisés Erasmus Mundus. Plus d’une centaine d’agents interviennent régulièrement sur le terrain en réalisant chaque année des missions d’expertise et de formation dans une soixantaine de pays. Montpellier SupAgro bénéficie d’un environnement scientifique d’excellence, reconnu au niveau international (Agropolis Fondation, Agropolis International, Agreenium, Groupe consultatif pour la recherche agricole international…). Il participe activement à diverses instances régionales et nationales (CPU, CGE, PRES Sud de France, CODIGE…). L’établissement a créé la première fondation universitaire française en sciences agronomiques SupAgro Fondation. Il est l’initiateur de la chaire UNESCO Alimentations du monde. Il est également porteur, avec ses partenaires universitaires et scientifiques, de grands projets sélectionnés par l’Etat, notamment : le RTRA « Recherche agronomique et développement durable », «l’Université Montpellier Sud de France » (Opération Campus) et le Labex Agro labellisé dans le cadre du programme Investissements d’avenir.
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    9 % des jeunes d'une classe d'âge diplômés d'une grande école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9-des-jeunes-dune-classe-dage-diplomes-dune-grande-ecole/ Sat, 22 Dec 2012 14:35:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9-des-jeunes-dune-classe-dage-diplomes-dune-grande-ecole/ La France affiche l’ambition de mener 50 % d’une classe d’âge à un diplôme de l'enseignement supérieur, mais qu’en est-il de la situation actuelle ?

    Les étudiants qui obtiennent aujourd’hui leur baccalauréat et accèdent à l’enseignement supérieur sont nés en 1994 et un peu avant. Cela représente de 750 000 à 800 000 jeunes suivant les années. (voir source INSEE)

    Le taux d’obtention du baccalauréat a largement progressé depuis 30 ans comme illustré dans le diagramme ci-dessous pour atteindre :

    • En 2007, 62,7 % d’une classe d’âge avec 33,7 % de bacheliers généraux, 16,4 % de bacheliers technologiques et 12,6 % de bacheliers professionnels. Cela représente donc environ 500 000 bacheliers qui en tenant compte d’une progression sans échec dans le supérieur pourraient avoir atteint en 2012 le niveau master.
    • En 2012, 77,5 % d’une classe d’âge avec 37,8 % de bacheliers généraux, 15,9 % de bacheliers technologiques et 23,7 % de bacheliers professionnels. Cela représente donc environ 580 000 bacheliers.
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    Contribution de la CGE aux Assises Nationales de l’enseignement supérieur et de la Recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/contribution-de-la-cge-aux-assises-nationales-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Mon, 03 Dec 2012 14:35:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/contribution-de-la-cge-aux-assises-nationales-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Notre congrès de Nantes a fait l’objet d’une préparation particulièrement intensive. En effet, son thème « Grands enjeux pour l’Éducation, l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’innovation : des propositions à l’action », était directement lié aux propositions de la CGE formulées dans le cadre des Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’objectif était d’y réfléchir et de les approfondir.

    Nous avons bâti un argumentaire solide, un vademecum destiné aux directeurs des écoles, afin qu’ils puissent parler au nom d’une communauté, avec un langage commun, sur les principaux thèmes qui sous-tendent l’enseignement supérieur français. La CGE préconise :
    • De soutenir fortement l’enseignement supérieur et la recherche sur la base de 1% de PIB supplémentaire soit + 20 Mds€ en dix ans et d’afficher l’ambition internationale d’un triplement autofinancé du nombre d’étudiants étrangers
    • D’encourager l’engagement des universitaires et de leur capacité d’ingénierie pédagogique à s’attaquer à la question des décrocheurs scolaires
    • De renforcer l’autonomie des établissements universitaires, responsables du choix de leurs étudiants, de leur formation et de leur employabilité
    • De reconnaître la contribution de tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, et la source d’innovations et de flexibilité fruit de leur diversité ; de répartir les moyens en conséquence ; de mettre les structures au service des projets car les différentes fonctionnalités de l’ESR correspondent à des niveaux différents de regroupement

    Au sein de dispositif, les Grandes Ecoles constituent un système de formation et de recherche de masse et une originalité « commune » :

    • La filière des CPGE/GE regroupe 350 000 étudiants soit 15% de l’effectif total français ou encore 26% des effectifs cumulés des universités. 42% des masters et 28% des doctorats sont délivrés chaque année par les Grandes Ecoles, proportions qui montent à 58% des masters et 48% des doctorats si l’on prend en compte les champs disciplinaires dans lesquels elles forment.
    • La diversité - de taille, de statuts, de disciplines - des grandes écoles en fait leur richesse et leur permet de répondre à la variété des métiers, des secteurs, des typologies d’entreprises.
    • En dépit de ces disparités, elles se rejoignent dans une cohérence profonde de l’amont à l’aval, entre les critères de sélection des étudiants, le contenu pédagogique exigeant et les métiers auxquels ils sont préparés. Ce principe engendre un très faible taux d’échec et une insertion professionnelle facile.
    • L’autonomie institutionnelle est un élément constitutif de leur organisation et facilite l‘élaboration des programmes pédagogiques en fonction des profils de leurs élèves, de leurs moyens et des attentes du monde du travail, autant que des politiques de recherche-innovation originales.
    • Le modèle de ces écoles est aujourd’hui compris et reconnu au plan international : en témoignent leurs nombreux partenariats sous des formes très diverses avec les universités équivalentes dans le monde et leurs attractivité auprès des étudiants étrangers.

    Enfin nous souhaitons un rayonnement de la France qui dépasse la distinction obsolète entre Université et Grande Ecole. Alors que le vocable « institution universitaire » traduit parfaitement que nous parlons des mêmes métiers, des mêmes professionnels, des mêmes missions et présente en outre une image unifiée du système d’enseignement supérieur français à nos interlocuteurs étrangers.

    Au cœur d’une de ces missions est l’idée de la réussite pour tous ainsi qu’un engagement social des Grandes Ecoles. Nous sommes convaincus qu’il nous faut construire à la fois une société de la connaissance et de la compétence. Pour la performance économique, pour le plein emploi, pour la satisfaction des attentes individuelles, pour la présence de citoyens éclairés, ces deux composantes conjuguées sont indispensables. Ainsi à chaque institution correspond des profils d’étudiants, qu’il est essentiel que chaque établissement universitaire puisse choisir, filière par filière, en veillant à ce que ces formations ne satisfassent pas seulement l’intérêt personnel des étudiants mais les mènent à des emplois. La recherche de l’équilibre entre les contraintes financières qui pèsent sur les établissements, la formation du plus grand nombre et l’ambition de qualité est l’enjeu crucial qui doit nous inciter à poursuivre un processus d’orientation positive, à diversifier les profils des admis, à développer les formules telles que l’apprentissage, permettant à tous d’avoir accès à la formation, voire par la responsabilisation financière des étudiants. Cette orientation commence dès le lycée, et implique une valorisation de toutes les voies de formation (et pas seulement des études supérieures) en apportant une attention toute particulière à ce que les fondamentaux de chaque étape de la formation soient acquis et en mobilisant une large palette d’acteurs dans les dispositifs d’ouverture sociale. Enfin nous avons imaginé la création d’Instituts Horizon Métiers pour répondre aux 150 000 décrocheurs par an, qui sortent du système d’enseignement sans diplôme. Il s’agit d’un projet politique de solidarité inter et intra générationnelle. Nous proposons qu’aucun étudiant du supérieur ne puisse être diplômé sans avoir obtenu un « quitus citoyen » pour sa participation à des dispositifs impliquant leur engagement social. Augmentation du budget de la recherche et accueil massif d’étudiants étrangers autofinancés sont des recommandations que nous avons déjà largement étayées lors de rencontres passées et qui sont reprises dans la synthèse jointe à ce numéro de Grand Angle. Enfin nous attirons l’attention de nos gouvernants sur l’importance des structures juridiques des contributeurs à la mission nationale de service public, lesquelles induisent des fonctionnements différents qui ne doivent pas être freinés par des mesures limitant les ressources (telle la réforme de la taxe d’apprentissage) ou empêchant l’innovation technologique et organisationnelle. L’autonomie accordée par la LRU doit être complétée par des dispositions assurant la cohérence des missions des établissements. En 2013 la CGE poursuivra son implication pour bâtir ce « pacte national » qui requiert l’engagement cohérent et communautaire de tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

    Pierre Tapie Président de la Conférence des Grandes Écoles

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    Dialogue art-science – une ingénierie créatrice d’innovation, par Claire Leroux, directrice du laboratoire ARNUM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dialogue-art-science-une-ingenierie-creatrice-dinnovation-par-claire-leroux-directrice-du-laboratoire-arnum/ Mon, 03 Dec 2012 14:35:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dialogue-art-science-une-ingenierie-creatrice-dinnovation-par-claire-leroux-directrice-du-laboratoire-arnum/ Peut-on penser de la même manière les rapports entre art et science à l’époque de Vinci, de Copernic, de Galilée, de Descartes, de Darwin ou de Wiener ? Si le thème est en vogue, les clichés demeurent, issus d’une méfiance réciproque et, au fond, d’une méconnaissance.

    Succédant à une vision qui s’illustre encore sous la IIIe république, séparant, aux frontons gravés de ses lycées, les sciences (à droite) et les arts (à gauche), notre époque entend réinscrire le rapport art-science dans la forme du dialogue. En effet, il n’y a jamais eu autant de projets de recherche, de financements et de rencontres art-science que ces dernières années, avec un intérêt réciproque. On peut s’interroger sur la raison d’un tel revirement de situation, mais il n’a rien de nouveau : les histoires des arts et des sciences se superposent épisodiquement. Les aléas sont provoqués dans les deux sens par les excès qui conduisent à l’incompréhension ou à la déréalisation. Associer les contraires provoque une autorégulation (quels que soient les moyens mis en œuvre pour y parvenir), alors que, laissés en vase clos, ils se radicalisent. Une idée sans borne devient abstraite et se détache des valeurs et de l’éthique. L’art contemporain par exemple, trop libre et autoréférencé, n’est plus compris, ce qui a conduit à une importante crise de l’art en 1995. La science, seule, ne s’intéresse plus qu’à son objet. C’est ainsi que Szilard, alors qu’il était révolté par l’utilisation de la bombe atomique, a conçu une bombe au cobalt aux effets bien plus dévastateurs. Les frontières se dissipent à nouveau grâce à l’action conjuguée de passeurs, de décloisonneurs dans l’après-guerre, parmi lesquels Wiener, Bachelard ou Morin. La méfiance s’estompe et la curiosité dans la pluridisciplinarité renaît. C’est la raison pour laquelle j’ai créé, au sein de l’ESIEA, le laboratoire ARNUM – Art et Recherche Numérique – qui est un espace d’échange, d’innovation et d’expérimentations croisées entre artistes et ingénieurs en sciences et technologies du numérique. Les réalisations finalisées sont consultables dans les rapports de la recherche de l’ESIEA et celles en cours ici. En ce qui concerne les échanges, j’ai pu constater certains points communs – essentiellement en termes de compétences - entre les deux parties malgré les différences d’objectifs, de moyens et de vocabulaire. Et ce sont elles qui rendent possible la finalisation de projets transversaux. Pourtant, elles ne sont pas développées de la même façon et au même niveau en art et en science, ce qui permet une complémentarité productive. Commençons par la créativité, inhérente à toute innovation, qui est certainement la compétence la plus difficile à acquérir et à enseigner car elle résiste aux rassurantes méthodes dites de créativité. Elle se situe même à l’opposé de ces recettes censées l’encourager : pour être créative, l’idée doit avoir quelque chose d’unique, d’original, de spécifique. Provoquer la créativité des étudiants ingénieurs en exigeant d’eux la formulation complète d’une idée originale depuis son commencement jusqu’à son aboutissement les contraint à déplacer leur centre d’intérêt de la réalisation technique vers la conception d’une part, et d’autre part vers la valorisation et la diffusion de leur travail. Les artistes le savent bien, le savoir-faire n’est rien sans le faire savoir. L’ouverture d’esprit et l’adaptabilité sont indispensables à la compréhension mutuelle des objectifs et du processus de réalisation. Quant à la rigueur, elle se mesure au respect de ce qui a été prévu – cahier des charges / maquette – du planning – dead line / vernissage – et en terme de qualité – tests fonctionnels / « qualité musée ». A l’originalité des échanges, des processus et des projets est le plus souvent associé un véritable plaisir à travailler ensemble. La réémergence du dialogue art - science rend à nouveau possible la mutualisation des savoirs et des techniques pour l’aboutissement de réalisations toujours valorisantes dans lesquelles l’imagination créatrice retrouve sa place centrale.]]>
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    Signature d'une convention avec Plug & Start https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-avec-plug-start/ Sat, 22 Dec 2012 14:35:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-avec-plug-start/ Le 11 décembre la CGE signera une convention avec la Technopole de l’Aube en Champagne, qui organise chaque année les journées Plug & Start Campus dont le but est de favoriser un état d’esprit entrepreneurial et d'inciter à la création d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance auprès des étudiants.

    Les deux partenaires s'engagent à promouvoir ces journées, auxquelles les grandes écoles participent déjà activement.]]>
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    Les écoles laboratoires de l'expérimentation et développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-laboratoires-de-lexperimentation-et-developpement-durable/ Sat, 22 Dec 2012 14:35:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-laboratoires-de-lexperimentation-et-developpement-durable/ Démonstrateur « social » : réintégrer les jeunes sans diplôme dans le système éducatif L’EPMI, Ecole supérieure d’ingénieurs en génie électrique, productique et management industriel, est un établissement d’enseignement supérieur associatif sous contrat avec l’État, créé en juillet 1992 à l’initiative de quatre grands groupes industriels (EDF, Schneider, PSA et Philips). Elle forme, en cinq ans,  actuellement plus de 600 élèves ingénieurs par an et diplôme plus de 150 ingénieurs généralistes chaque année.

    Sur le plan humain, l’EPMI se distingue par l’importance qu’elle accorde à l’épanouissement de ses élèves, par sa diversité sociale (20 % de ses élèves sont boursiers), son ouverture scolaire (25 % de ses élèves sont de profil technologique bac STI, BTS, DUT), par les aides qu’elle consent aux élèves en difficultés financières ainsi que par son engagement associatif. Le projet Apprenti : Pourquoi pas moi s’inscrit dans le même état esprit que le programme  Grande École - Pourquoi Pas Moi ? auquel l’EPMI s’est jointe en 2006. L’EPMI entend aller plus loin dans sa politique d’ouverture sociale en proposant "une passerelle", un autre programme destiné aux jeunes sortis du système éducatif national sans métier, sans projet. Ce projet offrira aux jeunes concernés une première adaptation professionnelle leur ouvrant des portes vers des carrières d’ouvriers professionnels. À cet effet, un programme sur neuf mois de formation dans l’école et en entreprise comprend la reprise des fondamentaux scolaires, professionnels et comportementaux. Après ce cycle, les stagiaires agréés pourront évoluer dans leur apprentissage en rejoignant des CFA, des établissements de chambres des métiers, ou encore en intégrant directement des entreprises industrielles. L’innovation pédagogique de ce projet repose sur un double constat :
    1. Depuis une quinzaine d’années environ 17 % des jeunes sortent chaque année sans aucun diplôme du système éducatif : les méthodes traditionnelles d’apprentissage ne sont pas adaptées à cette population.
    2. Les méthodes que l’on appellera "de la rue" sont des méthodes (même si l’on doit réprouver leurs finalités) qui apportent des savoirs et qui démontrent que ces jeunes peuvent les acquérir.

    Le projet propose donc de réintégrer ces jeunes dans le système éducatif traditionnel en passant par une étape qui utilise la transposition des mécanismes éprouvés "de la rue", qui sont les suivants :

    • la référence à une personne (le chef) et une organisation de confiance (la bande) pour transmettre la connaissance et évaluer la personne
    • une transmission des savoirs pour une utilisation rapide et concrète
    • une transmission des savoirs par l'action
    • une transmission des savoirs qui utilise le désir, fort pour la tranche d'âge considérée, d'appartenance à un groupe : rite initiatique suivi au rythme du postulant
    Pour plus d’informations vous pouvez contacter : Jean-Patrice Coudert]]>
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    L’accompagnement des étudiants pour l’insertion professionnelle, une priorité pour l’association étudiante Forum Organisation ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laccompagnement-des-etudiants-pour-linsertion-professionnelle-une-priorite-pour-lassociation-etudiante-forum-organisation/ Mon, 03 Dec 2012 14:35:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laccompagnement-des-etudiants-pour-linsertion-professionnelle-une-priorite-pour-lassociation-etudiante-forum-organisation/ Unique en son genre, Forum Organisation est une association composée d’étudiants bénévoles, qui organise des salons de recrutement physiques et en ligne parmi les plus importants en France.

    Toujours à la pointe de l'innovation pour créer du lien entre les étudiants et les entreprises, cette association fait du renforcement dans l’accompagnement des étudiants sa priorité nunméro 1.

    Une association d’étudiants bénévoles

    Créée en 1985, l’association se compose d’étudiants bénévoles de différentes écoles d’ingénieurs de la Région Rhône-Alpes, majoritairement de l’INSA de Lyon. Leur raison d’être est de rapprocher étudiants et entreprises par l’organisation de salons de recrutement et de différents évènements d’aide aux étudiants. Avec ses 28 années d’existence, l’association s’appuie sur une expérience solide. Sa force réside dans son état d’esprit tourné vers le challenge et l’innovation avec un objectif clair : « rapprocher étudiants et entreprises ». Dans cette optique, chaque année, une cinquantaine d’étudiants s’emploie à mettre en place de nombreux événements dans un esprit entrepreneurial, dynamique et combatif et ce, en plus de leur cursus scolaire. Exemple de diversité, Forum Organisation compte sur la collaboration de membres de 8 grandes écoles d’ingénieurs différentes (INSA Lyon, CPE Lyon, ECAM Lyon, ISTIL, EI.CESI, ISARA Lyon, Grenoble INP, ITECH), mais aussi de cultures et origines variées. ]]>
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    La parole à Pierre Tapie, président de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-pierre-tapie-president-de-la-cge/ Sun, 03 Feb 2013 14:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-pierre-tapie-president-de-la-cge/ La CGE : une somme d'expériences irremplaçables

    En 2010 la CGE a publié le Livre blanc de l’ouverture sociale des grandes écoles. Cet ouvrage s’appuyait sur le travail de plusieurs centaines de personnes dans les établissements. L’association a alors, présenté aux pouvoirs publics, sept propositions visant à :favoriser l’égalité des chances pour les élèves de milieu modeste

    - améliorer l’aide à l’orientation dans le secondaire

    - encourager les jeunes à oser les grandes écoles

    - aider au passage de l’enseignement secondaire vers l’enseignement supérieur.

    Aujourd’hui, le Chapitre des Ecoles de management de la CGE publie le Livre blanc des accréditations internationales des business schools.

    Cet excellent travail, entrepris par Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble et Bernard Belletante, président du Chapitre, est le fruit d’une double légitimité ; la France est le 4e pays d’accueil des étudiants étrangers dans le monde et notre pays est troisième en nombre de business schools détenant une ou plusieurs accréditations internationales. L’explosion du nombre d’étudiants dans le monde représente un défi ; c’est avant tout une chance et nos établissements ont tous les atouts pour les attirer, les accueillir et les former. Ce fut le thème en 2010 de notre congrès de Paris. Les conclusions d’alors restent plus que jamais d’actualité. Nous avons la volonté et les capacités de former plus d’étudiants étrangers en France. L’objectif promu par la CGE pour la France, est d'accueillir  500 000 étudiants étrangers supplémentaires en 2020. C’est un chiffre ambitieux, mais réaliste au regard de la future demande. Les besoins de « l’entreprise monde » en femmes ou hommes et en compétences sont multiples et différenciés. Les formations supérieures dispensées dans notre pays ont l’aptitude à répondre à l’ensemble des demandes internationales identifiées. De notre capacité à proposer, en coopération étroite avec les milieux économiques et les pouvoirs publics, une offre de formations et de recherche à déclinaisons multiples, qui réponde aux besoins variés des entreprises, dépend l’avenir des jeunes français d’une part et de l’influence de la France d’autre part. Ceux qui choisissent de partir à l’étranger sont nos meilleurs ambassadeurs. L’ambition des grandes écoles est de faire en sorte que, non seulement, notre modèle de formation mondialement reconnu, conserve son avance pour perdurer, mais encore, l’accentue pour se développer. De cette progression collective dépend le rayonnement de notre enseignement supérieur, bien sûr, mais aussi de notre culture et de la place de notre pays dans le monde. Les écoles membres de la CGE ont démontré le savoir-faire de leurs équipes et la pertinence de leurs formations. Elles font rayonner l’excellence à la française dans un monde complexe. Unies au sein de la CGE, elles représentent une somme d’expériences irremplaçables.

    Pierre Tapie Président de la CGE

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    5 février : Signature du partenariat entre la CGE et la SEM de la Technopole de l’Aube https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5-fevrier-signature-du-partenariat-entre-la-cge-et-la-sem-de-la-technopole-de-laube/ Fri, 22 Feb 2013 14:35:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5-fevrier-signature-du-partenariat-entre-la-cge-et-la-sem-de-la-technopole-de-laube/ La Société d’économie mixte de la Technopole de l’Aube en Champagne, dirigée par Francis Becard, et la CGE vont conclure un partenariat visant à promouvoir le développement et le rayonnement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, à susciter et coordonner des réflexions et travaux sur l’enseignement, la pédagogie et la recherche, dans une perspective d’amélioration du bien-être social et du développement durable.

    La Technopole de l’Aube en Champagne organise chaque année les journées Plug & Start Campus dont le but est de favoriser un état d’esprit entrepreneurial et d'inciter les étudiants à la création d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Organisées sous la forme d’un séminaire intensif de trois jours, les journées Plug & Start Campus accompagnent des étudiants créateurs d’entreprises innovantes pour qu'ils concrétisent leurs projets. En mobilisant plus de 230 experts et dirigeants d’entreprises dans tous les domaines (marketing, entrepreneuriat, finance, protection industrielle, droit, …etc), de manière bénévole, le C.E.E.I de la Technopole de l’Aube en Champagne accompagne, par session, une vingtaine de projets sélectionnés, afin d’aller le plus loin possible dans la démarche de création. Les deux partenaires s’engagent à promouvoir les journées Plug & Start Campus au sein des établissements d’enseignement supérieur membres de la CGE.]]>
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    Le concept Plug & Start Campus : détecter les talents « entrepreneuriaux » au sein des écoles et créer des start-up innovantes en France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-concept-plug-start-campus-detecter-les-talents-entrepreneuriaux-au-sein-des-ecoles-et-creer-des-start-up-innovantes-en-france/ Sat, 22 Dec 2012 14:35:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-concept-plug-start-campus-detecter-les-talents-entrepreneuriaux-au-sein-des-ecoles-et-creer-des-start-up-innovantes-en-france/ En 2009, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a lancé un appel à projet visant à encourager et à développer l’entreprenariat étudiant. Par cette initiative, le nombre d’entreprises créées par des étudiants s'est vu augmenter sensiblement. Cette tendance permet de réaliser une fois encore que l’entrepreneuriat attire de plus en plus de Français désireux de se lancer dans l’aventure de la création. Les jeunes diplômés n’échappent pas à ce mouvement de fond. D’après une étude réalisée par le fonds d’amorçage Petit Poucet, ils sont 21 000 à se lancer chaque année dans l’aventure. C’est donc pour eux, que le Centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI) de la Technopole de l’Aube en Champagne et ses partenaires ont étendu le concept de Plug & Start à une cible étudiante à travers une marque forte : Les Journées Plug & Start Campus. Qu’est-ce que le concept Plug & Start ?

    Organisées sous la forme d’un séminaire intensif de trois jours, se déroulant en mai et en novembre chaque année depuis 2002, les journées Plug & Start accompagnent des créateurs d’entreprises innovantes pour concrétiser leurs projets. En mobilisant à chaque session plus de 230 experts et dirigeants d’entreprise dans tous les domaines (marketing, entrepreneuriat, finance, protection industrielle, droit, …etc), de manière bénévole, le CEEI de la Technopole de l’Aube en Champagne accompagne une vingtaine de projets (sélectionnés sur dossiers) par session, afin d’aller le plus loin possible dans la démarche de création. Chaque projet est suivi par un parrain, deux chefs d’entreprise ou cadres dirigeants, qui l’aide à avancer dans son business plan, dans sa vision du projet et dans sa capacité à pouvoir l’exprimer le mieux possible pour le vendre et convaincre ainsi ses futurs partenaires financiers, techniques ou commerciaux. Sous la forme d’ateliers de travail, de rencontres individuelles avec des experts – tous unis dans un réseau pro-actif-, avec un objectif partagé par tous de parvenir à un accompagnement personnalisé, les journées Plug & Start se concluent par un Grand Oral, au cours duquel chaque entrepreneur présente son projet devant un jury, jugeant de sa pertinence et de sa faisabilité. La force de Plug & Start réside dans sa capacité à mobiliser l’ensemble des acteurs de l’innovation (fonds d’amorçage, capital risqueur, réseau Retis, experts, etc…)/ Depuis sa création, les journées Plug & Start ont accueilli 337 projets au cours de 18 sessions sur plus de 4 397 candidats. Cet événement a favorisé la création de centaines d’entreprises avec plus de 130 toujours en activité (plus de 12 millions d’euros de fonds levés). Le concept de Plug & Start Campus En 2009 pour la première fois en France, huit grandes écoles (membres de la confédération des Grandes Ecoles) s’unissent autour du concept Plug & Start initié il y a plus de 7 ans par la Technopole de l’Aube en Champagne et le Centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI). Favoriser un état d’esprit entrepreneurial et inciter à la création d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance paraît indispensable pour participer au renouvellement de notre économie. De nombreux projets de création d’entreprises sont portés par des jeunes qui ne savent pas toujours vers quel interlocuteur se tourner et comment faire pour avancer. C’est donc pour libérer les énergies créatrices auprès des étudiants des grandes écoles, tout comme auprès de leur réseau de diplômés, que le CEEI de la Technopole de l’Aube en Champagne envisage de décliner le concept des journées Plug & Start sur cette cible spécifique avec le label Plug & Start Campus. Différent des concours de création d’entreprise, l’objectif de Plug & Start Campus n’a pas pour objectif de déclarer « gagnant » ou « perdant » des projets de créations au cours d’une compétition, mais au contraire de les accompagner vers la réussite, et ce, quel que soit leur stade d’avancement. En 2011 porté par 13 Grands établissements d’enseignement supérieur, ce projet contribue à démontrer que des synergies intéressantes sont possibles pour un seul objectif : développer la création d’entreprises innovantes, afin d’apporter une vraie plus-value sur le plan économique. Nos partenaires :
    • La sélection des projets a été effectuée par les établissements partenaires de l’opération. Acette opération se sont déjà associées les écoles suivantes : ESIEA, Groupe ESC Troyes, Incubateur HEC, INSEEC, Institut d’optique Graduate School, Reims Management School, Télécom & Management SudParis, Université de Technologie de Troyes (UTT), EPF Ecole d’ingénieurs, Ecole Centrale d’Electronique (ECE), EFREI, l’URCA et l’ESSEC Venture. Une vingtaine de projets étudiants en création d’entreprises sont issus de cette collaboration.
    • Cette opération est organisée grâce au soutien du conseil régional de Champagne-Ardenne, du conseil général de l’Aube, du réseau RETIS, du réseau EBN, du groupe La Poste, de Malakoff Médéric, d’EDF, d’Astrid Conseil, de la Caisse de dépôts et consignations, de SFR et du CIC Est.

    Il s’agit également de capitaliser sur la marque Plug & Start qui est reconnue dans le milieu de l’entrepreneuriat et de l’innovation par ses nombreuses actions et ses partenariats privilégiés avec de grands réseaux nationaux et européens.

    Au niveau national  : Les Journées Plug & Start Campus ont obtenu lors du Trophées des grandes écoles 2009 le Grand Prix de la Catégorie Relations avec les entreprises.

    Au niveau européen : Le concept des journées Plug & Start a été reconnu parmi les 15 meilleures pratiques européennes par le réseau EBN (European Business Network).

    Détails opérationnels prévisionnels  : Plug & Start Campus se déroule une fois par an, sur le site de la Technopole de l’Aube en Champagne. Chaque école ou partenaire du projet s’est vu confier en amont un travail de promotion afin de pré-sélectionner les projets susceptibles de participer à l’opération. Ces journées sont organisées à travers deux parcours, en fonction de l’état d’avancement du projet :
    • Le Module Emergence - destiné aux étudiants/jeunes diplômés étant au stade de l’idée. Ces trois journées leur permettront de regarder sous un autre angle leur business plan.
    • Le Module Création développement – destiné aux étudiants/jeunes diplômés qui ont déjà rédigé leur Business plan, en situation de devoir convaincre des futurs partenaires techniques, financiers ou encore commerciaux.

    Le planning

    1e journée : Analyse des points forts et points faibles du projet, rencontre avec leur parrain, ateliers pratiques et conférences. 2e journée : Rencontre avec le panel d’experts dans différentes thématiques, entretiens-conseils, avancement du projet, coaching par des professionnels pour la formalisation de leurs documents. 3e journée : Enregistrement de rocket pitch (vidéo de présentation de leur projet), passage devant un jury d’expert, cocktail de clôture. Prochaine Edition : 5-6-7 décembre 2012]]>
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    Principe de précaution et activités scientifiques, par Christian Brodhag, directeur de recherche à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/principe-de-precaution-et-activites-scientifiques-par-christian-brodhag-directeur-de-recherche-a-lecole-des-mines-de-saint-etienne/ Tue, 22 Jan 2013 14:35:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/principe-de-precaution-et-activites-scientifiques-par-christian-brodhag-directeur-de-recherche-a-lecole-des-mines-de-saint-etienne/ Les débats autour du principe de précaution prennent toujours un ton passionné. Ils incarnent un clivage profond entre la société profane et la science. Ce qui avait atteint un paroxysme lors de son introduction dans la Constitution par la Charte de l’environnement, resurgit régulièrement, comme récemment sur les OGM. Mon propos est ici de resituer le rôle des scientifiques dans un dispositif complexe où ils ne jouent qu’un rôle trop souvent minoré. Le principe de précaution est un des éléments d’une mise en cause plus générale de l’autorité scientifique, ce qui explique la difficulté pour la communauté scientifique de s’en emparer.

    On peut considérer que les communautés et les sociétés sont soumises à des règles et des connaissances qui proviennent de différents types d'autorités : tradition, politique, institutions, normalisation, science et médias. Il y a une compétition de légitimité entre ces autorités, ce qui affaiblit dans la société la place des connaissances scientifiques établies. Les médias, par exemple, motivés par l’affluence et l’audimat, vont mettre en scène des controverses scientifiques ou organiser des polémiques dans lesquelles les faits scientifiques établis n’ont que peu de poids. Secondement, il y a un mouvement fort de revendication des sociétés de ne plus subir ces autorités. La revendication « citoyenne profane » en face des scientifiques relève de ce mouvement général de défiance. Les conséquences négatives de certaines applications technologiques de la science, nourrissent aussi une suspicion généralisée contre la science. Le principe de précaution exacerbe cette situation. Appliquer le principe de précaution nécessite en effet de se situer sur deux échelles, qui appartiennent à deux autorités différentes. La première, celle de la connaissance, relève du monde scientifique. Elle permet de passer progressivement de l’inconnu, celui de spéculations scientifiques non vérifiées, vers un mal connu où la science et le raisonnement scientifique ne peuvent écarter la possibilité d’un risque, et enfin la connaissance scientifique établie qui cerne le risque permettant une analyse coût/avantage. La seconde échelle relève du champ politique et qualifie l’importance des risques acceptables (graves ou irréversibles) pour la société et l’environnement. Dans la zone du mal connu se pose la question de la précaution et ensuite quand la connaissance est suffisamment établie celle de la prévention. C’est cette intervention conjointe du politique et du scientifique qui rend la question d’autant plus difficile qu’elle est arbitrée par les médias qui remettent en cause à la fois les autorités politiques et scientifiques. Les politiques de précaution et de prévention nécessitent une adhésion de la société, l’organisation rigoureuse du débat public sur les risques associé à une expertise scientifique collective compétente, pluraliste, transparente et indépendante vis-à-vis des intérêts à arbitrer. Le risque zéro n’existe pas, et pourtant nos sociétés se plaisent à entretenir l’illusion qu’il serait possible d’éradiquer les risques. Mais il y a un piège à embrasser sous le même terme de risque des réalités qui sont de natures très différentes :
    • Les risques que prend l’entrepreneur de réussir ou non : cette prise de risque est au cœur de l’innovation
    • Les risques que l’on fait prendre aux autres : certaines innovations qui induisent à terme des effets négatifs, verront leur diffusion finalement bloquée. L’identification précoce de ces risques, la prise en compte des futurs usagers, l’innovation ouverte et coopérative, permettent une meilleure innovation et garanti son succès en éliminant les risques financiers de s’engager dans des impasses
    • Enfin les risques collectifs graves et irréversibles qui sont d’une autre nature. Eviter les risques collectifs est un puissant moteur d’innovation pour trouver les solutions d’évitement, mais c’est aussi une condition du succès, de l’acceptabilité sociale de l’innovation.

    Dans cette logique le principe de précaution peut être un moteur d’innovation, comme en son temps Michael Porter a montré que les réglementations environnementales pouvaient être des moteurs d’innovation. S’agissant d’inventions et d’innovations techniques, cette affirmation doit conduire à accueillir avec davantage de prudence certains types d’applications au regard des risques qu’ils peuvent présenter, tout en renforçant considérablement le besoin dans d’autres domaines de recherche et de développement technologique. C’est l’objectif de l’économie verte sur laquelle certains pays investissent massivement en vue d’acquérir un avantage stratégique et compétitif. C’est dans cette logique aussi que l’article 9 de la charte de l’environnement établit que « la recherche et l’innovation doivent apporter leur concours à la préservation et la mise en valeur de l’environnement. »

    Les considérations sur les risques sont très sociales, conduisant à distinguer l’individu et son expérience immédiate et les risques collectifs souvent représentés par la statistique. La prise de risque individuelle peut contribuer à diminuer des risques collectifs, comme les vaccins. Un médicament peut avoir des effets indésirables marginaux, pour quelques individus, mais des bénéfices pour un grand nombre. Par ailleurs, un risque subi est moins accepté qu’un risque issu d’un comportement individuel (tabagisme). Sur le champ de la connaissance, la question est souvent le déséquilibre entre science agissante et science éclairante. La science agissante est celle qui permet les applications techniques, la science éclairante est celle qui vise la compréhension et la connaissance. Cette distinction va plus loin que celle qui sépare science fondamentale et appliquée. On ne voit aucune limite à la légitimité de la science éclairante, sauf peut-être la limite budgétaire. De nombreuses connaissances essentielles pour éclairer les décisions publiques sont en effet délaissées dans les budgets publics au profit d’autres qui apparaissent plus opératoires : l’écologie, l’épidémiologie…. sont sous-développées en comparaison avec la physique nucléaire ou la génétique par exemple. Mais la rédaction du principe de précaution dans de la Charte de l’Environnement a perdu un élément essentiel que Dominique Bourg et moi-même proposions : celui de lier la mise en œuvre du principe de précaution avec la mise en place d’un programme de recherches. Le texte final, la proposition du Conseil d’Etat amendée par l’Assemblée nationale, évoque une expertise des risques préalable à l’application du principe de précaution, évacuant de facto la question de la connaissance scientifique. La mise en place d’une échelle graduée de risque couplée à une échelle de certitude scientifique permettrait d’identifier pour chacun des niveaux quel type d’activité scientifique à mener : veille, programme de recherche, observation des signes précurseurs... Elle permettrait d’en assurer une lisibilité pour le citoyen. Enfin il convient de bâtir des protocoles de recherche aptes à dissiper ou, le plus souvent, réduire seulement l’ignorance scientifique. Il est intéressant de considérer que les critiques envers le protocole adopté dans l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM, n’ont pas été jusqu’à définir un protocole auxquels les parties feraient confiance et qui permette de lever les incertitudes scientifiques. Appliquer le principe de précaution devrait conduire les pouvoirs publics à faire élaborer des protocoles scientifiques, à les faire exécuter par des équipes diversifiées et en tirer les conclusions. Selon les résultats ils pourraient soit reconduire les mesures de précaution, soit les lever, soit passer à une approche de prévention en considérant que l’estimation des risques est établie sur des bases solides. C’est plus et mieux de science qui est nécessaire. On pourrait en appeler à une responsabilité sociétale des organisations de recherche. Les principes de responsabilité sociétale qui s’imposent à un nombre croissant d’organisations (par exemple à travers l’ISO 26000) pourraient être mobilisés par la communauté scientifique : redevabilité (accountability), transparence, prise en compte des parties prenantes, conformité aux normes internationales de comportement par exemple… Une science sociétalement responsable saurait ainsi retrouver la confiance de la société.

    Christian Brodhag

    Christian Brodhag est directeur de recherche à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne. Il a été membre de la Commission Coppens sur la Charte de l’Environnement qui a introduit le principe de précaution dans la Constitution.

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    Des animations pédagogiques innovantes en sciences physiques et chimiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-animations-pedagogiques-innovantes-en-sciences-physiques-et-chimiques/ Thu, 03 Jan 2013 14:35:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-animations-pedagogiques-innovantes-en-sciences-physiques-et-chimiques/ Afin de faciliter la compréhension de notions et phénomènes complexes présents dans les programmes de sciences physiques et chimiques au lycée, le CNDP et le CEA s’associent pour proposer une série d’animations pédagogiques innovantes adaptées aux besoins et pratiques des enseignants.

    Les trois premières animations de la série concernent :
    • l’effet Doppler (point du programme de Terminale scientifique)
    • Les lois de Kepler (point du programme de Terminale scientifique)
    • Spectres et composition chimique du Soleil (point du programme de Seconde)
    (voir CP)]]>
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    OGM et précaution, un mariage singulier, par Pierre-Benoît Joly, directeur de recherche à l'INRA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ogm-et-precaution-un-mariage-singulier-par-pierre-benoit-joly-directeur-de-recherche-a-linra/ Thu, 03 Jan 2013 14:35:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ogm-et-precaution-un-mariage-singulier-par-pierre-benoit-joly-directeur-de-recherche-a-linra/ Pierre-Benoit Joly est économiste et sociologue et directeur de recherche à l’INRA, UR 1326 Sens. Il dirige l’Institut francilien recherche, innovation, société (IFRIS) et coordonne le Laboratoire d'excellence (Labex) SITES. Il est actuellement membre du conseil de la European Association for the Studies of Science and Technology (EASST) et du Comité de prévention et de précaution et préside le conseil scientifique du Programme OGM du ministère de l'Ecologie. Il enseigne à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et à Sciences Po.

    C’est l’une des premières technologies où ce principe fut appliqué, avant même qu’il soit intégré dans le droit positif, et le principe est fréquemment invoqué par les acteurs impliqués, souvent à des fins contradictoires. Mais en même temps, rares sont les positions prises (ou les actions conduites) en son nom qui peuvent authentiquement le revendiquer.

    Repères Interroger les rapports entre OGM et précaution est affaire complexe si l’on veut éviter de verser dans les dénonciations faciles ou dans un optimisme béat. Pour commencer, il faut s’entendre sur une définition du principe. On se réfère habituellement à celle qui fut intégrée en février dans la Constitution française et notamment l’article 5 de la Charte de l’environnement. Bien évidemment, on ne doit pas s’en tenir au seul texte de loi, car le débat porte sur la mise en œuvre concrète du principe et sur ses effets. C’est au titre de ses effets (supposés) sur la croissance que la commission Attali recommanda que l’on retire le principe de précaution de la Constitution. Le dossier des OGM est assez connu pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir de façon détaillée. On se limitera à observer d’une part qu’en Europe, contrairement aux États-Unis, nous avons adopté une démarche de gestion des OGM fondée sur la nouveauté de la technique de la transgénèse, et que cette démarche fait explicitement référence au principe de précaution qui a connu en l’espèce une concrétisation originale ; et d’autre part que, dans ce cadre, le contexte européen est un espace ouvert à toute une série de jeux qui se traduisent à ce jour par un blocage de la commercialisation des OGM. On proposera ensuite d’élargir l’analyse en examinant les rapports entre précaution et maîtrise sociale de la technique.

    Deux voies opposées L’Europe a instauré un contrôle systématique de la technologie des OGM Aux États-Unis, le compromis établi en 1986 par la Maison-Blanche (Coordinated Framework) concluait une longue controverse en considérant qu’il n’était pas nécessaire de soumettre les OGM à une réglementation spécifique. Il en alla différemment en Europe. Parce que les OGM sont issus de techniques nouvelles, parce que leur développement a d’emblée provoqué une controverse et des différences de position entre les différents États membres, la Commission européenne a choisi de soumettre leur développement à un contrôle obligatoire, depuis les premiers stades de la recherche jusqu’à leur mise sur le marché. Alors qu’aux États-Unis le contrôle s’effectue sur les produits, quels que soient les modes d’obtention, l’Europe instaura donc un contrôle systématique de la nouvelle technologie, avant même que les risques soient avérés. C’est pourquoi l’on a pu parler à ce propos de l’application d’un « principe de précaution pur ».

    Grands principes Les grands principes de la réglementation étaient les suivants : évaluation préalable au cas par cas par un comité d’experts scientifiques ; distinction entre une utilisation confinée ou non et distinction de deux types de dissémination des OGM dans l’environnement (expérimentale et commerciale). À partir de 1996, alors qu’aux États-Unis les plantes transgéniques connaissent leur première utilisation à grande échelle, il se développe en Europe une grande controverse publique qui va avoir un impact majeur sur les politiques conduites. En juin 1999 est instauré un gel de l’autorisation des nouveaux événements transgéniques (et un moratoire de fait des OGM alors autorisés). Cette période est mise à profit pour toiletter la réglementation européenne des OGM. En résulte un ensemble de textes qui précisent et renforcent le régime de précaution.

    Réglementations européennes (Directive CE/2001/18) L’évaluation implique une démarche scientifique d’analyse des risques; elle procède par une approche comparative (OGM versus non-OGM isogénique); l’évaluation est révisable en cas d’informations nouvelles. La directive renforce le caractère progressif de la démarche : l’introduction d’OGM dans l’environnement doit se faire selon le principe d’une progression par étapes. En outre, les autorisations sont temporaires, elles sont assorties d’un plan de surveillance et l’ensemble des procédures fait l’objet d’une obligation d’information du public. La directive a été transcrite en droit français par la loi du 25 juin 2008 sur les OGM.

    Règlements CE/1829/2003 et CE/1830/2003 Ces règlements introduisent des dispositions nouvelles en matière de traçabilité et d’étiquetage, de manière à garantir que les opérateurs et les consommateurs disposent d’informations précises qui leur permettent d’exercer de manière effective leur liberté de choix, et qui permettent le contrôle et la vérification des indications figurant sur les étiquettes. La communication du commissaire Fishler sur la coexistence des cultures OGM, conventionnelles et d’agriculture biologique vient compléter cet édifice juridique.

    Analyse des risques En mentionnant que l’évaluation des OGM implique «une démarche scientifique d’analyse des risques», le dispositif juridique européen s’inscrit dans l’esprit de la communication de la Commission sur le principe de précaution, qui positionne le principe au niveau de la gestion des risques et non au niveau de leur évaluation. La question de la nature des connaissances à produire pour traiter des situations d’incertitude ou d’ignorance n’est pas abordée et ne se distingue pas de ce qui est fait dans un régime de prévention ; la seule innovation consiste ici dans le caractère progressif et réversible des mesures, au fur et à mesure que l’on obtient des informations sur l’OGM.

    Libre choix Organiser de façon durable le pluralisme technologique Plus innovant est le volet concernant le libre choix, la traçabilité, l’étiquetage et la coexistence. Ce volet n’est pas une application stricte du principe de précaution, car la garantie du libre choix ne s’inscrit pas dans le registre du droit à un environnement sain mais dans celui du droit à l’information et au libre consentement. À cette fin, l’enjeu est d’organiser de façon durable le pluralisme technologique. Comme on le verra ensuite, ce second volet rejoint le principe de précaution en organisant la réversibilité des choix technologiques.

    OGM, précaution et jeux stratégiques Alors que la suspension des autorisations d’OGM a pris fin en 2004, les principaux pays agricoles européens sont encore en 2012 – Espagne mise à part – dans un moratoire de fait concernant la culture des OGM. Que s’est-il passé ? Comment interpréter cette situation? Quelle est l’influence du principe de précaution dans cette affaire ? Science contre politique  ? Gestion politique Olivier Godard a fait une analyse dense de ce dossier en observant que, dans la pratique, le principe de précaution a eu un impact bien différent de ce que l’on pouvait en attendre. L’application du principe de précaution a en réalité conduit à une gestion politique, sous l’influence des opposants aux OGM qui ont gagné la bataille de l’opinion publique et s’imposent comme les propriétaires du dossier. Dans la longue saga des rapports tumultueux entre science et politique, l’épisode du comité de préfiguration de la Haute Autorité est considéré comme l’exemple même de dérive liée au principe de précaution. Ce comité fut constitué au lendemain du Grenelle de l’environnement afin de donner un avis sur le dossier du «MON 810», un maïs résistant aux insectes. Le sénateur Jean-François Legrand, président de ce comité, en présenta les conclusions le 9 janvier 2008, faisant état de « faits scientifiques nouveaux » et de « doutes sérieux » quant à l’innocuité du MON 810. Sur cette base, le gouvernement activa la procédure de suspension de l’autorisation de mise en culture, procédure maintenue en dépit des avis de l’AFSSA et de l’EFSA indiquant que l’expertise du comité n’apportait aucun élément probant de nature à remettre en cause les évaluations antérieures. Entre pressions et polémiques La polémique qui s’engagea révéla qu’en réalité l’avis faisait état d’informations nouvelles, pas nécessairement négatives (une des informations concernant la faible teneur en mycotoxines étant à l’avantage du MON 810), et aucunement de doutes sérieux. De plus, soumis à une pression très forte, ce comité n’avait manifestement pas eu le temps de travailler sérieusement, ce qui explique que l’une des informations nouvelles retenues (la toxicité sur les lombrics) s’appuie sur une base scientifique faible.

    Désordres Décision politique Comme l’indiquait le journal Le Monde le 28 novembre 2011, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a assuré que le gouvernement examinerait «tous les moyens de ne pas cultiver le maïs Monsanto». Il a déclaré que le gouvernement restait «défavorable» à cette culture car « il reste encore trop d’incertitudes sur les conséquences pour l’environnement». On peut donc regretter que l’expertise scientifique (et avec elle la référence répétée à l’incertitude) soit instrumentalisée pour justifier une décision qui, sur le fond, est de nature politique. Après un recours contre la décision de suspension de l’autorisation et au terme de trois ans de procédure, la légalité de la suspension est définitivement remise en cause par le Conseil d’État. Celui-ci relève que le ministre de l’Agriculture n’a pas apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement, car l’avis du comité de préfiguration sur lequel il se fonde se borne à faire état d’interrogations. Les réactions des responsables politiques confirment l’état de confusion dans lequel on se trouve.

    Manipulations Ce dévoiement résulte-t-il de l’application du principe de précaution ? À toute nouvelle technique est inévitablement associée une incertitude radicale. A priori non, car les manipulations dont l’expertise scientifique a en l’occurrence fait l’objet s’expliquent d’abord par les faibles marges de manœuvre dont dispose le politique dans le cadre réglementaire européen. La seule possibilité de s’opposer à une autorisation européenne sur le territoire national est d’activer la clause de sauvegarde. Or, pour ce faire, l’évaluation scientifique des risques constitue le point de passage obligé car il est nécessaire d’établir « l’existence d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement » (CJUE, Arrêt du 8 septembre 2011).

    Stigmatisation En seconde analyse, on peut évidemment se demander si la différence entre l’Europe et les États-Unis ne tient pas, au moins pour partie, au fait qu’ici nous avons considéré les OGM comme des entités nouvelles à contrôler spécifiquement quand là-bas ils ont été « invisibilisés ». La cristallisation de l’opposition aux OGM doit en effet beaucoup à cette mise en visibilité qui a permis une stigmatisation. Mais il faut d’emblée ajouter que l’opposition ne s’explique pas principalement par la question des risques qui est pourtant le seul motif qui puisse être invoqué pour en restreindre l’utilisation. Et il faut ajouter que cette gestion de la nouveauté s’inscrit dans une conception profondément nouvelle de la maîtrise sociale des techniques.

    La question de la réversibilité Au fond, le principe de précaution conduit à poser deux problèmes essentiels : le premier concerne l’évaluation des risques elle-même; le second la maîtrise sociale de la technique. Concernant le premier problème, il convient de souligner qu’à toute nouvelle technique est inévitablement associée une incertitude, au sens où l’on ne peut estimer des dangers que l’on ignore. Or, la démarche d’analyse des risques conduit à réduire cette incertitude et à ne retenir que les dangers qui sont identifiables et caractérisables. Dans ce cadre, l’absence de preuve d’un risque ne peut être tenue comme la preuve de l’absence d’un risque1. L’évaluation des risques n’est valable que dans un cadre cognitif nécessairement limité, et elle doit être révisable avec le gain de connaissances.

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    L’Etat face à la prévention et la gestion des risques. Quels défis en termes de formation et d’innovation ? par Fabrice Larat, diirecteur du Centre d'expertise et de recherche administrative (CERA) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/letat-face-a-la-prevention-et-la-gestion-des-risques-quels-defis-en-termes-de-formation-et-dinnovation-par-fabrice-larat-diirecteur-du-centre-dexpertise-et-de-recherche-administ/ Tue, 22 Jan 2013 14:35:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/letat-face-a-la-prevention-et-la-gestion-des-risques-quels-defis-en-termes-de-formation-et-dinnovation-par-fabrice-larat-diirecteur-du-centre-dexpertise-et-de-recherche-administ/ L’histoire, tout comme les événements récents de Fukushima, nous apprennent que le risque peut survenir de manière impromptue et prendre des formes surprenantes voire même improbables. Pour tout responsable public comme privé, cette dimension évolutive et difficilement prévisible représente un double défi. Celui-ci est tout d’abord d’ordre cognitif : il faut comprendre ce qui se passe, détecter et savoir interpréter les signaux forts et faibles, sachant que l’origine des crises est souvent plus endogène qu’exogène, ce qui représente une difficulté supplémentaire. Le défi se pose également en termes d’adaptation continue rendue nécessaire par le fait que le risque est inhérent à toute activité. La gestion d’un projet consiste ainsi en grande partie à savoir réagir à tout événement pouvant impacter négativement son déroulement et porter atteinte à sa réalisation.

    Face à la vulnérabilité croissante des populations et des territoires confrontés à des risques nouveaux et hétérogènes, la réponse généralement adoptée par les pouvoirs publics est celle du renforcement des politiques publiques de prévention de ces risques. Or, dans bien des cas, la complexité des enjeux soulevés ne peut se satisfaire d’une seule et unique réponse, en particulier au cours de la mise en œuvre de ces politiques.

    Il convient donc de préparer les responsables et notamment les décideurs publics qui ont la charge de notre sécurité et de la protection des populations et des territoires à faire face aux différents problèmes et défis qui se posent, et ce, tant sur le plan technique que pour ce qui est des réflexes, de la capacité de réaction, de même que pour ce qui est de l’analyse des origines et des conséquences des différents aléas, de manière à apporter la ou les réponses appropriées. Nos organisations doivent notamment disposer des compétences et de capacités nécessaires afin, d’une part, de pouvoir distinguer dans le brouhaha du quotidien comme dans la quiétude trompeuse de la routine l’émergence d’un risque grave, et, d’autre part, pour se préparer à innover en réponse aux menaces de même que par rapport aux remises en cause auxquelles nous contraint le risque. Parce qu’elle forme les cadres administratifs de l’Etat, l’ENA est particulièrement concernée par cette nécessaire préparation à la prévention et à la gestion des différents risques. En effet, compte tenu de leur nature polymorphe ainsi que de la baisse générale de tolérance des populations face aux risques, ce ne sont pas seulement les préfets qui sont concernés par leur prévention et par leur gestion, mais l’ensemble des fonctionnaires en charge du pilotage des politiques publiques. La formation dispensée à l’ENA en la matière passe donc tout d’abord par une attention particulière portée à ces questions dans le cadre de la formation initiale des élèves-fonctionnaires issus des trois concours. L’organisation d’un exercice portant sur le fonctionnement des services publics face à une crise majeure vise ainsi quatre grands objectifs :
    1. tester la capacité des élèves à s’organiser, à définir les rôles de chacun et à travailler en équipe
    2. évaluer leur aptitude à distinguer l’essentiel de l’accessoire face à un flot d’informations continu et à prendre des décisions de bon sens et réalistes
    3. apprécier leur capacité à prendre du recul face à l’évènement et à anticiper l’évolution de la situation
    4. estimer leur compétence à gérer la communication de crise.

    Cela étant, parce que la responsabilité de la gestion des risques ne relève pas uniquement des acteurs étatiques mais qu’elle est aussi partagée avec les acteurs sociaux et économiques, l’ENA s’adresse également à un public plus large et a ainsi développé un mastère spécialisé ouvert à des étudiants et des professionnels évoluant dans un environnement de communication et de gestion des crises, que ce soit dans le domaine de la sécurité civile, de la santé publique ou de l’environnement (gestion des risques naturels). L’objectif de cette formation accréditée par la CGE est de former des managers des risques capables de faire face à des situations de crise dans les secteurs public et privé, mais aussi de travailler ensemble à la prévention de différents types de risques, à l’évaluation des mesures existantes ainsi qu’à la recherche de méthodes innovantes.

    En effet, la réflexion en profondeur sur les risques ne peut être dissociée d’une démarche favorisant l’innovation, c’est-à-dire orientée vers l’amélioration continue, fondement de tout système qualité et/ou d’organisation. Une confrontation avec les risques visant à comprendre leur nature constitue donc une importante source d’innovations potentielles, y compris pour l’administration et l’organisation des services publics. Ainsi, en mars 2011, une équipe d’élèves du mastère spécialisé de gestion des risques de l’ENA a-t-elle remporté le premier prix du Challenge administration 2020, organisé par le ministre des Finances, pour un projet de géolocalisation des services publics sur téléphone portable en lien avec différents types de risques.

    Dans la même veine, une élève du mastère spécialisé 2011-2012 a participé à la mission annuelle de la Fondation nationale entreprise et performance consacrée aux « Risques majeurs industriels et naturels : gestion de crise, conditions d’efficacité de l’action publique et de l’action des entreprises ».

     

    Fabrice Larat, directeur du Centre d'expertise et de recherche administrative (CERA), directeur-adjoint de la formation en charge de la recherche et des masters, à l'Ecole nationale d'administration Pour plus d’information sur le Mastère spécialisé "Prévention et de gestion territoriales des risques" organisé par l’ENA

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    Enseignement supérieur : la stratégie des petits pas… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-superieur-la-strategie-des-petits-pas/ Tue, 22 Jan 2013 14:35:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-superieur-la-strategie-des-petits-pas/ Tout le monde n’est pas HEC ou Sciences Po… Et alors ! Quatre ans après le vote de la loi LRU sur l’autonomie des universités, voici quelques initiatives intéressantes – et réalistes – en matière de collecte auprès d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche à petite ou moyenne échelle. Histoire de mieux comprendre comment, avec de bonnes idées et un peu de patience, la stratégie des petits pas peut porter ses fruits…

    On les appelle les « mastodontes ». HEC qui entend collecter 100 millions d’euros sur cinq ans, Polytechnique qui vise un objectif de 35 millions… Il y a aussi l’université de Strasbourg qui a déjà trouvé 40 % des 20 millions d’euros recherchés d’ici 2014. Ou, dans une moindre mesure, l’université de Bordeaux qui a levé 5 millions depuis la création de sa fondation il y a un an. Las ! Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR) n’ont pas tous les ambitions « pharaoniques » – ni les moyens – des grandes écoles ou des grosses universités. L’histoire, encore balbutiante, du fundraising dans le secteur de l’ESR est ainsi jonchée de projets modestes, de collectes de quelques milliers d’euros, de démarrages laborieux, de galères organisationnelles… Bien loin de l’image d’Epinal des établissements anglo-saxons, dont certains bénéficient d’équipes de centaines de personnes et de capitaux qui se comptent en plusieurs millions de livres ou milliards de dollars. Lutter contre la pensée unique Pourtant, il est possible de faire un peu – voire beaucoup – avec peu de moyens. Et surtout, de faire autrement que les modèles qu’on nous assigne. La sacro-sainte campagne de levée de fonds n’a par exemple rien du passage obligé : « On parle beaucoup des campagnes, c’est une des manières, mais pas la seule ! Si on n’a jamais fait de fundraising, mieux vaut d’ailleurs ne pas s’y engager », conseille Nathalie Levallois-Midière. De même que créer une fondation (ou un fonds de dotation) n’est pas forcément la voie unique : « La création d’une structure juridique ne doit pas être une finalité en soi, avertit Lyoko Miyoshi. Il faut s’interroger sur sa stratégie sur cinq à dix ans. Ensuite, on peut choisir de travailler uniquement sur la taxe d’apprentissage, sur les partenariats-entreprise, sur les chaires… » Un autre rapport à l’entreprise Ce n’est pas l’université de Poitiers qui dirait le contraire. L’établissement a tricoté un travail remarquable avec les entreprises locales. La fondation de l’université, créée dès 2008, a dans un premier temps rassemblé 24 partenaires, pour une dotation initiale comprise entre 1,3 et 1,4 million d’euros. Parmi les fondateurs, quelques particuliers et collectivités locales, mais aussi le Medef, la CCI de la région, et, surtout, des petites entreprises déjà partenaires ppur les stages des étudiants ou versant la taxe d’apprentissage. « Notre réseau naturel », résume Bernard Chauveau, le directeur général de la fondation qui dirigeait auparavant le service d’insertion professionnelle de l’université de Poitiers. Des « contrats » d’engagement d’une durée de trois ans sont signés en 2009. Aujourd’hui, la fondation a choisi de développer une nouvelle manière de travailler avec le secteur économique : étroite et humaine. Aider les mentalités à évoluer Cette idée des « petits pas » pour dissiper les peurs a également été l’objectif premier de Barbara Vassener, ancienne du Certificat français du fundraising (AFF/ESSEC) après avoir travaillé sur la valorisation de la recherche à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon. Aidée par un cabinet extérieur, elle a conduit à l’école un travail de fond sur le discours en interne à destination des enseignants, des élèves et de l’administratif « car la mise en place du fundraising leur apporte un surcroît de travail », explique-t-elle. En interne, un travail de six mois est mené en collaboration avec les chercheurs du labo. « Je voulais montrer à tout le monde que le fundraising prend du temps », précise-t-elle. Le temps de définir le projet et en quoi il est porteur de sens, le temps de chiffrer les besoins et de réfléchir aux contreparties, et même, le temps d’élaborer un case for support. « Aujourd’hui, les chercheurs, qui ont été préparés à aller parler aux chefs d’entreprise, se sont rendu compte qu’il n’est pas si difficile de demander de l’argent ». Quand les enseignants eux-mêmes se mettent à devenir fundraisers, que demander de plus ? Faire la preuve de son utilité S’il est une ressource encore peu explorée par les établissements de l’ESR, c’est bien les anciens. Même celles qui comptent de nombreux soutiens potentiels, comme l’université de Nantes : « Pour l’instant, c’est difficile de retrouver les coordonnées d’un million d’anciens », indique Thibault Breteché, qui explique qu’un début de communication sera réalisée à l’occasion du cinquantenaire de l’université. Désormais, il s’agit donc d’impliquer au maximum toutes les parties prenantes. Notamment les bénéficiaires des bourses de la fondation, soit en leur demandant un don, soit de s’impliquer autrement, comme cet étudiant qui réalisera les cartes de vœux de la structure pour les fêtes de fin d’année. Le tout est « de continuer à être patients, de ne pas se précipiter, de garder le lien de confiance avec les administrateurs de la fondation », ajoute Marie, sûre que cette philosophie est la seule garantie d’avenir.

    Pauline Graulle

    Fundraisine n°29

     

    Pauline Graulle Journaliste spécialisée dans le secteur de la philanthropie, Pauline Graulle est sociologue de formation. En 2004, elle se plonge pendant près d'un an dans le cercle très fermé des mécènes particuliers de l'Opéra de Paris. A la suite de cette enquête de terrain, elle rédige son mémoire de DEA de "Sociologie du pouvoir" sur les motivations de ces grands donateurs et se voit remettre le Prix du Jury du meilleur mémoire sur le mécénat culturel décerné par le ministère de la Culture. Elle est journaliste pour diverses publications, notamment au sein de la rédaction du magazine Fundraizine.

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    12ème promotion de l’Orange Graduate Programme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/12eme-promotion-de-lorange-graduate-programme/ Tue, 22 Jan 2013 14:35:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/12eme-promotion-de-lorange-graduate-programme/ Le processus de recrutement de la 12ème promotion de l’Orange Graduate Programme, dispositif conçu pour attirer les jeunes diplômés à fort potentiel issus des meilleurs cursus internationaux chez Orange, a débuté avec l’ouverture des candidatures en ligne.

    Cette année, l’objectif est d’intégrer une quarantaine de diplômés au sein d’Orange en leur proposant un premier poste opérationnel en relation client avec une dimension managériale, dans la perspective de les accompagner à terme sur des postes à fortes responsabilités. Orange a lancé officiellement le recrutement de la 12ème promotion de l’Orange Graduate Programme. Le dispositif complet est présenté sur le site qui lui est dédié et une plateforme de candidature en ligne permet à tous les candidats éligibles d’y déposer leur CV et leur lettre de motivation avant le 31 janvier 2013. Les candidats sélectionnés seront amenés à participer à un processus de recrutement en plusieurs étapes. Après une phase de présélection, les candidats retenus seront conviés à un Assessment Centre à Paris, qui se déroulera en avril 2013. A cette occasion, ils prendront part à des épreuves individuelles et collectives qui leur permettront d’être évalués puis positionnés pour leur premier poste, et de découvrir le groupe France Télécom-Orange et ses activités. Les jeunes diplômés recrutés pourront intégrer leurs nouvelles fonctions à partir du mois de septembre 2013. Rejoindre Orange, c’est intégrer un Groupe de 170 000 femmes et hommes qui accompagnent chaque jour des millions de clients pour faciliter leur vie numérique partout dans le monde. Les réseaux, les produits et les services d’Orange sont au coeur du monde numérique. A travers la diversité des métiers proposés par le Groupe, les femmes et les hommes d’Orange transforment au quotidien un défi technologique en une aventure humaine. A propos de l’Orange Graduate Programme Créé en 2002, l’Orange Graduate Programme est destiné à recruter dans le Groupe des diplômés à fort potentiel à l’issue de leurs formations en écoles d’ingénieur et/ou de commerce (Bac +5). Il permet de préparer l’avenir d’Orange, en contribuant au recrutement des futurs cadres dirigeants du Groupe et en offrant l’opportunité aux personnes recrutées d’évoluer rapidement vers des fonctions variées et à fortes responsabilités. Le programme fait bénéficier les personnes recrutées (environ quarante par an) d’un accompagnement individualisé sur une durée de 3 ans, par la mise en oeuvre de dispositifs spécifiques d’intégration, de développement, de suivi et d’accompagnement, détaillés ci-dessous. Intégration :
    • Premier poste opérationnel en relation client avec une dimension managériale
    • Journées d’intégration et de découverte du Groupe
    • Dispositif de parrainage

    Développement :

    • Dispositif de développement professionnel par entretiens individuels
    • Conférences stratégiques animées par un dirigeant du Groupe
    • Mentoring par un cadre dirigeant
    • Opportunités vers des mobilités diversifiées

    Suivi et accompagnement :

    • Conseils carrière personnalisés
    • Mise en visibilité dans le cadre des dispositifs de Talent Management Groupe
    • Dispositif d’évolution salariale spécifique à l’Orange Graduate Programme

    Quelques chiffres depuis la création du programme (données à fin 2012) :

    • 561 recrutés
    • 35 nationalités
    • 19 pays d’accueil
    • 35% sont non-français
    • 60% ont une formation d’ingénieur (vs business)
    • 41% sont des femmes
    • 40% travaillent ou ont travaillé dans un pays qui n’est pas le leur

    Pour plus d’information sur l’Orange Graduate Programme

    Contacts presse : 01 44 44 93 93 Sébastien Audra - Mylène Blin ]]>
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    Avant le 25 janvier : stages du groupe LIESSE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avant-le-25-janvier-stages-du-groupe-liesse/ Thu, 03 Jan 2013 14:35:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avant-le-25-janvier-stages-du-groupe-liesse/ La formation continue est une des actions qui font partie des missions des écoles d’ingénieurs. Celles-ci participent à cette mission en organisant des stages à l’attention des professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles, tous champs disciplinaires confondus. Cette action est pilotée par le groupe LIESSE (Liaison interdisciplinaire avec les écoles d'enseignement supérieur pour une structuration des échanges), émanation de la commission Amont de la Conférence des Grandes Ecoles.

    Pour l’année scolaire en cours, les demandes des professeurs portent en priorité sur deux thèmes en lien avec les nouveaux programmes de CPGE applicables à la rentrée 2013 :

    • Probabilités-statistiques
    • Langages informatiques (Matlab, Scilab, Python)

    Les thèmes proposés peuvent aussi relever des autres champs disciplinaires (voir sur le site) Les écoles sont invitées à envoyer leurs offres de stage avant le 25 janvier 2013 à Jean-Pierre Lowys ou Patrick Boucher

    Voir présentation

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    Lancement de la "Stratégie numérique à l'Ecole" - Discours de Fleur PELLERIN https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-de-la-strategie-numerique-a-lecole-discours-de-fleur-pellerin/ Thu, 03 Jan 2013 14:35:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-de-la-strategie-numerique-a-lecole-discours-de-fleur-pellerin/ Le 13 décembre, Fleur Pellerin, minitre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique, a lancé officiellement le programme Stratégie numérique à l'Ecole.

    Voir discours

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    Jeunes diplômés des grandes écoles : des entrepreneurs pas si frileux... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jeunes-diplomes-des-grandes-ecoles-des-entrepreneurs-pas-si-frileux/ Tue, 22 Jan 2013 14:35:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jeunes-diplomes-des-grandes-ecoles-des-entrepreneurs-pas-si-frileux/ Selon une étude du groupe DIDAXIS publiée en août 2012, nos jeunes diplômés seraient des entrepreneurs timorés… Cela reste à démontrer.

    En effet, si environ 1 % d’entre eux passe effectivement à l’acte (hors statut d’auto-entrepreneur), dès la fin de leurs études, 80 % se déclarent prêts à envisager de se lancer dans la création d’entreprise si le contexte leur semble favorable. Ceci n’est donc peut-être qu’une question de sémantique...ou de temps..

    Au mois de septembre 2012, la CGE dévoilait son panorama national de l’enseignement de l’entrepreneuriat – innovation et de l’entrepreneuriat étudiant 2011 dans les grandes écoles.

    Cette étude, première du genre, permettait d’établir une photographie nationale des enseignements entrepreneuriaux dans les formations initiales des grandes écoles membres de la CGE.

    Ainsi, tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les étudiants assis sur les bancs des grandes écoles apparaissent comme des entrepreneurs en puissance dès lors qu’ils font preuve de dynamisme, d’esprit d’initiative ou de volonté de développer leur autonomie. Les écoles programment des enseignements en entrepreneuriat depuis 35 ans. Cette dynamique a débuté dans les écoles de Management pour atteindre dans les années 90, les écoles d’ingénieurs.

    La nature même des grandes écoles leur a permis de tisser des liens avec des incubateurs et des pépinières d’entreprises afin de mettre sur pieds des projets innovants et entreprenants pérennes. Les initiatives d’accompagnement et de tutorats se sont multipliées afin de limiter l’échec, seul frein véritable à une initiative innovante ou entreprenante.

    Il est communément admis que les projets de création ou de reprise d’entreprises interviennent après 3 à 5 ans d’expérience professionnelle. Pourtant, l’étude démontre que beaucoup de projets se multiplient pendant la durée des cursus. Cette expérience est fortement valorisée en termes de compétences sur un curriculum vitae.

    Au niveau européen, les étudiants titulaires d’un bac+5 sont 2,8 % à avoir créé leur entreprise entre 2009 et 2011. Pour la CGE, qui a effectué son étude sur un échantillon représentant 48 % de ses écoles membres, le taux des étudiants français engagés dans un processus de création ou de reprise d’entreprise s’élève à 1,43 %, soit presque 0,5 point de plus que le chiffre avancé par le groupe DIDAXIS. Ceci s’explique par la prise en compte des statuts d’auto-entrepreneur qui constituent une solution transitoire avant de se lancer dans un projet plus ambitieux. On peut raisonnablement penser que ce chiffre serait supérieur avec un taux de réponse plus élevé…

    Aussi, on ne peut que se féliciter de l’appétence d’une partie des étudiants des grandes écoles pour les parcours entrepreneuriaux et innovants, même si ce n’est pas toujours un premier choix dès la sortie de leur formation initiale. Les programmes post master dédiés à ces sujets se multiplient, notamment en Mastères Spécialisés.

    La maturité associée au socle de connaissances des profils formés dans les grandes écoles font de ces étudiants, à terme, des créateurs de richesse et d’emploi pour les années à venir.

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    Une année joyeuse, féconde et solidaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-annee-joyeuse-feconde-et-solidaire/ Thu, 03 Jan 2013 14:35:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-annee-joyeuse-feconde-et-solidaire/ Chers collègues, chers amis de la CGE,

    L’année qui s’achève aura vu la CGE s’exprimer et émettre des propositions à de nombreuses occasions. Certaines ont été entendues, d’autres ont ouvert de vrais débats, toutes ont été reçues avec intérêt. Au-delà de ces contributions, la CGE s’est attachée à toujours privilégier l’action. En 2013, la CGE fêtera son 40éme anniversaire ; nous aurons l’occasion de le célébrer ensemble en particulier le mardi 11 juin en après-midi et en soirée, où nous organiserons un vaste colloque. Avant ces moments, au terme d’une année d’intense activité et à la veille d’une année charnière pour notre association, le début d’année me permet de formuler un espoir et d’émettre quelques vœux. J’espère que, tous ensemble, enseignant, citoyen, parent, directeur d’école, élu local ou national, nous déciderons la France à accélérer son investissement intellectuel par un soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche de 1% de PIB supplémentaire. Cette source de croissance durable ouvrira les portes des entreprises françaises et internationales à la génération qui vient. Je forme le vœu que l’enseignement, l’innovation et la recherche soient érigés en priorités nationales pour répondre aux nouveaux enjeux industriels et économiques et aux nouvelles langues techniques, informatiques et numériques que les jeunes devront pratiquer. Je forme le vœu que soient valorisées, dès le lycée, toutes les voies de formation. Je forme le vœu que soit encouragé l’engagement des universitaires à affronter la question des décrocheurs scolaires et soient apportées des réponses au défi posé à la France tout entière, par les 150 000 élèves qui sortent chaque année du système d’enseignement sans aucun diplôme. Je forme le vœu que chaque établissement universitaire puisse décider, filière par filière, comment des formations adaptées à des étudiants choisis mèneront les étudiants à l’emploi, pour que soit trouvé l’équilibre entre les contraintes financières, la formation du plus grand nombre et l’ambition de qualité, et que soit ardemment poursuivi un processus d’orientation positive. Je forme le vœu que nos gouvernants, conscients des différents fonctionnements de nos écoles et des structures juridiques de chaque contributeur à la mission nationale de service public, décident de les soutenir toutes avec équité, favorisant ainsi l’innovation intellectuelle et organisationnelle. Je forme le vœu que la CGE écrive, dès 2013, la première ligne de ce pacte national qui requiert l’engagement et l’adhésion communautaire de tous les acteurs de l’enseignement supérieur. Enfin je forme un vœu plus personnel, pour que 2013 vous trouve en excellente santé et soit pour vous, votre famille et tous ceux qui vous sont chers, une année joyeuse, féconde et solidaire. Merci à toutes et à tous pour votre confiance et vos témoignages d’amitié.

    Pierre Tapie Directeur Général de l’ESSEC Président de la CGE

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    21202 0 0 0
    Création du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-du-haut-conseil-a-legalite-entre-les-femmes-et-les-hommes/ Sun, 03 Feb 2013 14:35:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-du-haut-conseil-a-legalite-entre-les-femmes-et-les-hommes/ Un décret du 3 janvier 2013 crée le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, dont la mission sera d'assurer la concertation avec la société civile et d'animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l'égalité, notamment en ce qui concerne la lutte contre les violences de genre, la place des femmes dans les médias et la diffusion de stéréotypes sexistes, la santé génésique, l'égal accès aux fonctions publiques et électives et la dimension internationale de la lutte pour les droits des femmes

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    21204 0 0 0
    Le programme PEERS de l'AIRD L’Agence inter-établissements de recherche pour le développement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-peers-de-laird-lagence-inter-etablissements-de-recherche-pour-le-developpement/ Sun, 03 Feb 2013 14:35:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-peers-de-laird-lagence-inter-etablissements-de-recherche-pour-le-developpement/ L'Agence inter-établissements de recherche pour le développement a créé le Programme d’Excellence pour l’Enseignement et la Recherche au Sud (PEERS) qui est un des programmes de renforcement des capacités mis en oeuvre par l’IRD – dans sa fonction d’agence.

    Dans l’objectif de renforcer les capacités individuelles et collectives de recherche, de formation et d’innovation dans les pays des Suds, l’AIRD soutient les communautés scientifiques des Suds dans leur recherche d’autonomie et de reconnaissance internationale, ainsi que dans le développement de réseaux collaboratifs et de synergies entre collectifs scientifiques du Nord et des Suds. Dans ce cadre, le programme PEERS a été lancé par l’IRD en 2007 afin de soutenir le démarrage ou le renforcement de projets partenariaux entre deux enseignants-chercheurs (et/ou chercheurs) confirmés, l’un du Nord, l’autre du Sud, dans le domaine de la recherche pour le développement, de la formation et/ou de l’innovation et la valorisation.

    Date limite de candidature : 15 Février 2013

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    Santé et protection sociale des étudiants : rapport du Sénat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sante-et-protection-sociale-des-etudiants-rapport-du-senat/ Sun, 03 Feb 2013 14:35:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sante-et-protection-sociale-des-etudiants-rapport-du-senat/ Créé en février 2012, le groupe de travail de la commission des affaires sociales consacré à la sécurité sociale et à la santé des étudiants a organisé dix-sept auditions et quatre déplacements.

    Au-delà, l'avenir du régime doit être considéré sans passion. Il doit au minimum évoluer vers un plus grand partage des tâches de gestion avec le régime général, notamment en ce qui concerne l'informatique, pour diminuer les coûts de gestion. Pour aller plus loin, le groupe de travail présente les avantages et les inconvénients d'une évolution plus radicale : soit conserver le régime délégué, mais ne confier sa gestion qu'à un seul organisme ; soit supprimer le régime délégué, en maintenant l'affiliation de l'étudiant au régime de ses parents, à titre indépendant.

    Par ailleurs, si les étudiants sont dans leur très grande majorité en bonne santé, les pouvoirs publics doivent rester attentifs à certaines difficultés éventuelles, notamment la fréquence de la fragilité psychologique, le développement des conduites à risques ou addictives et l'accès aux soins en dentaire, optique ou gynécologie. Le groupe de travail formule plusieurs propositions dans ce domaine, notamment en faveur d'un meilleur accompagnement des étudiants au sein de leurs établissements et d'une plus grande coordination des acteurs de la prévention Régulièrement interpellés par des familles sur les dysfonctionnements du régime étudiant de sécurité sociale, les sénateurs ont souhaité apporter des réponses concrètes et proposent des mesures d'urgence pour simplifier le système qui souffre d'une complexité abracadabrante. Pour obtenir le rapport complet]]>
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    Livre blanc des accréditations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/livre-blanc-des-accreditations/ Sun, 03 Feb 2013 14:35:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/livre-blanc-des-accreditations/ Fruit d’un long travail de Bernard Belletante, directeur d’Euromed Management et président du Chapitre des écoles de management, et de Jean-François Fiorina, directeur général adjoint de Grenoble Ecole de Management et animateur du projet, l’objectif du livre blanc est de présenter les 3 principales accréditations internationales - AACSB, EQUIS/ EPAS, AMBA - leur rôle et la stratégie des écoles en la matière. (voir CP)

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    28 janvier 2013 : Signature de la charte Egalité Femmes-Hommes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/28-janvier-2013-signature-de-la-charte-egalite-femmes-hommes/ Sat, 02 Feb 2013 14:35:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/28-janvier-2013-signature-de-la-charte-egalite-femmes-hommes/ La CGE,- représentée par Pierre Tapie, président, et Florence Darmon, présidente de la commission Diversité, a co-signé une charte Egalité Femmes-Hommes (F/H), avec Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes. Sont également signataires la Conférence des Présidents d'Université (CPU) et la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'Ingénieurs (CDEFI). Consciente de la responsabilité des grandes écoles sur ce sujet, la CGE mène, depuis 2004, une politique forte grâce à un groupe de travail dédié et composé d’une centaine de référents. L’élaboration de la charte par ce dernier est une étape fondatrice dans l’engagement de la CGE pour l’égalité Femmes–Hommes. (voir CP)

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    ENTREPRENEURIAT https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat/ Fri, 22 Feb 2013 14:35:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat/ L’École d’affaires publiques de Sciences Po Paris lance un incubateur de politiques publiques :

    L’École d’affaires publiques de Sciences Po Paris lance un incubateur de politiques publiques pour former les étudiants à trouver des solutions innovantes et concrètes aux politiques publiques. Ce programme combine ingénierie, design et numérique avec les sciences sociales pour transformer les politiques publiques en privilégiant l’expérience des citoyens, et développer de nouvelles start-ups.

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    Un nouveau site dédié à la chimie : mediachimie.org https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-site-dedie-a-la-chimie-mediachimie-org/ Sun, 03 Feb 2013 14:35:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-site-dedie-a-la-chimie-mediachimie-org/ Depuis la Haute Antiquité, les sciences et l’innovation ont amélioré la qualité de la vie des hommes et sont liées au développement de l’économie et de la prospérité des États. Pourtant, actuellement, leurs applications, et notamment celles des sciences de la chimie, sont souvent mal connues et injustement décriées pour leurs nuisances potentielles ou avérées lorsqu’il en est fait un usage...

    Mediachimie est un site de documentation et d’information sur la chimie, ses métiers et ses formations. Ouvert depuis novembre 2012, il s'adresse à tous les publics.]]>
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    50 ans du Traité de l'Elysée : événements https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/50-ans-du-traite-de-lelysee-evenements/ Fri, 22 Feb 2013 14:35:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/50-ans-du-traite-de-lelysee-evenements/
  • Google et l'Université franco-allemande
  • Google met en ligne quatre expositions en partenariat notamment avec l'UFA. L'Université franco-allemande retrace les efforts visant à mobiliser étudiants et professeurs à participer à des échanges d'idées et des partenariats universitaires entre les deux pays, le tout agrémenté de vidéos d'étudiants et de professeurs dont la carrière a été directement influencée par l'Université franco-allemande. Toutes ces expositions sont disponibles en ligne sur l'Institut culturel de Google.

    Voir aussi le site du Traité de l'Elysée
    • Discours de Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative

    La ministre a présenté Praxes, le nouveau programme de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), à l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand, à Berlin.

    Le 22 janvier 1963, Charles de Gaulle et Konrad Adenauer ont signé à Paris le traité d'amitié et de coopération entre les deux pays. Pour les noces d'or du couple franco-allemand, Gérard Saint-Paul, journaliste et membre du comité scientifique de la Fondation, revient sur les 9 couples franco-allemands qui ont rythmé ces 50 années de coopération.

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    Ouverture de l’enquête en ligne Conditions de vie des étudiants 2013 à partir du 18 mars prochain ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-de-lenquete-en-ligne-conditions-de-vie-des-etudiants-2013-a-partir-du-18-mars-prochain/ Fri, 22 Feb 2013 14:35:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-de-lenquete-en-ligne-conditions-de-vie-des-etudiants-2013-a-partir-du-18-mars-prochain/ La grande enquête triennale Conditions de vie des étudiants, portée par l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) aura lieu du 18 mars au 18 juin prochain pour son édition 2013.

    Près de 200 000 étudiants des grandes écoles, des écoles d’ingénieurs, de gestion et de management, les écoles d’architecture et les écoles d’art sous tutelle du ministère de la culture et de la communication ainsi que des universités et des classes de STS et de CPGE seront invités à répondre à un questionnaire en ligne sur leur budget, leur santé, leurs conditions de vie et d’études au sein de leur établissement et en-dehors, ou encore sur leur mobilité internationale. Grande nouveauté 2013, chaque thème articulera systématiquement questions sur la situation objective des étudiants et questions relatives à son évaluation par les étudiants eux-mêmes.

    Les données recueillies permettront notamment d’identifier et d’analyser les éléments déterminants qui, en matière de conditions de vie, peuvent influer sur la poursuite des études et la réussite aux examens. L’enquête Conditions de vie des étudiants 2013 permettra à la fois d’analyser l’évolution de la situation étudiante dans ses principales dimensions depuis 2010 et d’établir un diagnostic précis de la situation actuelle qui, pour la première fois, tiendra compte du ressenti des étudiants sur les différents aspects. Grâce à la participation de l’OVE au programme Eurostudent de données de comparaison internationale, l’enquête 2013 permettra également de comparer la situation française avec celle des autres pays de l’espace européen d’enseignement supérieur, et d’apporter des éléments de compréhension sur les leviers et les freins étudiants au développement de leur mobilité internationale.

    A l’heure des grands débats publics sur les conditions de vie des étudiants en termes de santé, d’activités rémunérées ou de précarité des étudiants, aussi bien que sur les services rendus par les établissements, l’édition 2013 de l’enquête Conditions de vie des étudiants menée par l’OVE est particulièrement attendue. Seule enquête sur les mondes étudiants pilotée par un organisme public autonome d’études et de recherche, validée par un collège scientifique composé de personnalités du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, ses résultats font l’unanimité quant à leur impartialité. Traditionnellement utilisées par les chercheurs, les journalistes, les décideurs politiques et les responsables d’établissements d’enseignement supérieur qui y trouvent un outil d’aide à la décision, les données de l’enquête conditions de vie 2013 contribueront également à l’élaboration d’indicateurs pertinents et utiles à la décision en matière d’amélioration des conditions de vie étudiante.

    C’est pourquoi l’OVE invite tous les acteurs concernés ou simplement intéressés par les résultats de cette enquête à diffuser l’information de l’ouverture de l’enquête 2013 au sein de leurs réseaux et auprès des étudiants, notamment en partageant l’information communiquée par l’OVE à partir du 18 février prochain sur son site internet, son facebook et son compte twitter.

    Plus les étudiants répondront à l’enquête en ligne, plus les résultats seront intéressants. 33.000 répondants sur 130.000 étudiants interrogés en 2010 : combien en 2013 ? La réponse dépendra aussi de la mobilisation de chacun…

    L’OVE sur internet : Compte facebook Compte twitter : @OVE_National Site internet :

    Carole Waldvogel Directrice de l'OVE

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    Développement durable et temps : lançons le débat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developpement-durable-et-temps-lancons-le-debat/ Wed, 27 Feb 2013 14:35:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developpement-durable-et-temps-lancons-le-debat/ Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui de débattre sur le sujet de ce mois-ci, autrement dit le petit texte ci-dessous est une introduction et un appel à la réflexion collective

    Repondez-y et nous publierons les réponses, pour peu qu’elles soient constructives et non de simples critiques, dans le prochain numéro de Grand Angle. Faites marcher vos neurones et à vos claviers. Avant d’introduire le débat sur l’intrication des termes de « développement durable » et de « temps » je propose déjà que l’on revienne à l’expression originelle anglaise de sustainable development car la traduction que nous en avons faite s’est écarté d’un sens originel bien plus intéressant, je crois que nous en convenons tous. Par contraction et reformulation je vous convie à une réflexion qui démarrerait sur la question suivante :  quelles relations entre le temps et le soutenable pour l’écosystème terre ? La réponse à une telle question ouvre d’emblée le débat philosophique sur une autre question : qu’est-ce donc que le temps ? Est-ce une notion objective ? Newton le pensait. Une notion subjective, quelque chose au-delà de l’objectif et du subjectif (transcendantal) ? Rien de tout cela ou tout à la fois ? Pour ma part, et il s’agit bien d’un parti pris, j’opterais pour la proposition de Bergson : le temps c’est une durée vécue, l’expérience du changement avant même que celui-ci se produise. Le temps serait donc un changement considéré dans sa continuité, et non comme une succession d’avant et d’après, qui « traverserait » les existences des êtres, des institutions, des organisations, des écosystèmes et de tout en fin de compte.

    Revenons maintenant à notre première question et interrogeons nous sur ce que veut dire « soutenable pour l’écosystème terre ». La soutenabilité est bien plus intéressante que la notion de durabilité car elle met dans la balance l’action de l’homme et l’état des écosystèmes ce qui est une vrai rupture dans la façon de penser notre rapport au monde, le changement de paradigme dont on parle si souvent. Elle permet de conférer artificiellement une conscience à la nature et une des conséquences de cela est, en ce qui concerne notre propos, qu’elle permet d’imaginer une correspondance, un dialogue entre les durées vécues des systèmes naturels et les durées vécues des systèmes humains. Cette projection de la conscience de l’Homme sur la Nature n’est pas sans danger car elle peut déboucher soit sur un ré-enchantement, soit sur un utilitarisme dissimulé de la Nature selon le degré de spiritualité que tout un chacun associe à la notion de développement. Mais quel autre choix avons-nous en tant qu’espèce si nous voulons perdurer ? La Terre ne se pose pas de question existentielle, plusieurs extinctions massives d’espèces ont déjà eu lieu et malgré tout, à chaque fois la vie a repris ses droits, toujours avec plus de diversité et de complexité. La Terre dispose de ce temps là, pas l’Homme. Alors in fine comment les cycles temporels des hommes et de leurs créations peuvent-ils s’arranger des cycles temporels de la Nature sans mettre en danger l’espèce humaine ? Puisque nous avons peu de liberté d’action sur les cycles temporels de la Nature, ne faut-il pas repenser l’ADN de nos sociétés humaines pour y introduire du temps long ? Voici mes propositions, sans autocensure:

    1. Dans le champ politique Protéger les citoyens et la nature des effets néfastes de la politique à court terme en renforçant régulièrement la constitution des états avec les avancées sociétales. Donner une existence légale aux générations futures.
    2. Dans le champs des organisations (entreprises, associations..) Intégrer les missions sociales et environnementales au même niveau que les missions économiques dans les statuts des organisations
    3. Dans le champ individuel Favoriser la diffusion d’une culture humaniste et spirituelle permettant de ré-enchanter la Nature.

    C’est à vous de jouer maintenant, envoyez moi vos réflexions et propositions ici.

    Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission développement durable de la CGE

    60 millions de tonnes de déchets électroniques par an dans le monde : et si on en parlait ?

    Par Cédric Gossart, docteur en sciences politiques et économiques, membre du groupe de recherche KIND de Télécom Ecole de Management et du groupe EcoInfo du CNRS.

    Il vient de publier « Impacts écologiques des Technologies de l’Information et de la Communication » (EDP Sciences). Il enseigne au sein du département Langues et Sciences Humaines de l’école.

    Dans le monde, près de 60 millions de tonnes de déchets électroniques sont générées chaque année. L’Union Européenne arrive en tête (12%), juste devant les États-Unis (11%) et la Chine (9%), qui devrait toutefois nous dépasser en 2015 avec 15% des 76 millions de tonnes de déchets électroniques qui seront alors générées dans le monde. Alimentés par une industrie du numérique florissante, ces déchets contiennent de nombreuses substances toxiques qui en font des produits dangereux, qu’il est en principe interdit d’exporter. Mais comme les technologies de l’information et de la communication (TIC) semblent immatérielles et qu’elles sont au cœur de la croissance des économies des pays à haut niveau de revenu, on ne parle guère de leurs impacts écologiques : peu d’informations circulent sur le cycle de vie des TIC, et encore moins sur la collecte et le recyclage des déchets électroniques… Lire la suite Plus d'infos Blog du groupe de recherche KIND de Télécom Ecole de Management Page perso de Cédric Gossart Contact : Cédric Gossart  
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    5 février : Signature du partenariat entre la CGE et Passeport Avenir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5-fevrier-signature-du-partenariat-entre-la-cge-et-passeport-avenir/ Fri, 22 Feb 2013 14:35:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5-fevrier-signature-du-partenariat-entre-la-cge-et-passeport-avenir/ Créer la diversité au plus haut niveau dans les entreprises et les administrations françaises

    L'association Passeport Avenir, créée en 2006, à l’initiative d’entreprises issues du secteur des nouvelles technologies, a pour vocation d’accompagner les jeunes issus des milieux modestes, engagés dans des parcours d’études supérieures de haut niveau. Les objectifs de Passeport Avenir et de ce partenariat sont notamment :
    • de combattre les déterminismes géographiques, sociaux et culturels en permettant aux jeunes gens et jeunes filles de milieux modestes, ruraux et urbains, s’ils en ont la volonté et le potentiel, d’accéder à des emplois de haut niveau, via notamment les grandes écoles d’ingénieur ou de management et les universités,
    • d’accompagner et de développer la réussite de ces élèves, depuis la classe de première jusqu’à l’accès à l’emploi, après l’obtention d’un diplôme de grande école ou d’université,
    • de créer ainsi des exemples positifs de réussite et de favoriser concrètement la diversité au plus haut niveau dans les entreprises et les administrations françaises.
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    Le bridge scolaire encouragé par l'Education nationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-bridge-scolaire-encourage-par-leducation-nationale/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-bridge-scolaire-encourage-par-leducation-nationale/ Recommandé par l’Éducation Nationale, qui préconise l’usage des jeux pour apprendre, le bridge peut être utilisé comme support à l’enseignement des mathématiques, depuis la rentrée 2012. La convention signée entre le ministère et la Fédération française de bridge vient formaliser les nombreuses actions entreprises par la FFB pour développer le bridge scolaire. (voir CP)

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    Les grandes écoles veulent davantage d’ambition pour la France et son enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-veulent-davantage-dambition-pour-la-france-et-son-enseignement-superieur/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-veulent-davantage-dambition-pour-la-france-et-son-enseignement-superieur/ Dans le cadre de la préparation de la loi sur l’Enseignement supérieur et la recherche, la Conférence des grandes écoles a rendus publics deux documents :

    • l’un concerne des extraits du courrier adressé le 1er février à la ministre Geneviève Fioraso, après un échange du 5 février entre les représentants du bureau de la CGE et la ministre
    • l’autre, plus technique, a été adressé au cabinet le 30 janvier. (voir CP)
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    Signature d’un accord-cadre de coopération entre la CDEFI et le CNRS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dun-accord-cadre-de-cooperation-entre-la-cdefi-et-le-cnrs/ Sun, 03 Mar 2013 14:35:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dun-accord-cadre-de-cooperation-entre-la-cdefi-et-le-cnrs/ Le 21 février 2013, le président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), Christian Lerminiaux, et le président directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Alain Fuchs, ont signé un accord cadre de coopération.

    Cet accord constituera le cadre de référence de coopération entre le CNRS, d’une part, et des écoles d’ingénieurs, représentées par la CDEFI, d’autre part. Cette collaboration CDEFI-CNRS, qui intègre la trilogie Formation – Recherche – Innovation, a pour principe de base celui d’un co-pilotage scientifique dans le respect de l’autonomie de chacune des parties et de l’égalité des droits et des responsabilités. (voir CP)]]>
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    Etudiants étrangers et grandes écoles, une histoire faite pour durer https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-etrangers-et-grandes-ecoles-une-histoire-faite-pour-durer/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-etrangers-et-grandes-ecoles-une-histoire-faite-pour-durer/ L’attractivité de l’enseignement supérieur français pour les étudiants étrangers n’est plus à prouver. Ainsi, dans son édition 2012, Repères et références statistiques affiche 12,3 % d’étudiants étrangers parmi les étudiants inscrits, toutes filières confondues de l’enseignement supérieur, ce pourcentage étant rigoureusement le même pour les 3 dernières années. Il est à noter toutefois que les chiffres présentés par la DEPP ne permettent pas, en l’état, de connaître la proportion d’étudiants étrangers inscrits dans les formations de niveau M2, et par suite, interdisent de pousser la comparaison à son terme. Toutefois quelques faisceaux existent.

    L’enquête « Effectifs » de la CGE, menée du 12 octobre au 14 décembre 2012, permet d’afficher un résultat légèrement supérieur avec 12,6 % d’étudiants étrangers au sein des 164 grandes écoles françaises membres de la CGE qui ont joué le jeu de la déclaration de leurs effectifs. Totalisant 182 677 inscrits au Programme Grande Ecole (apprentis compris), ces écoles accueillent 23 018 étudiants étrangers, soit 12,6 % et 0,3 % de mieux qu’à l’échelon national. Les écoles d’ingénieurs accueillent 15 330 étudiants étrangers, soit 13,53 % de leurs 113 336 étudiants. C’est 0,63 % de mieux que ce qu’annonce Repères et Références statistiques pour les formations d’ingénieur non universitaires (12,9 % en 2012). Les écoles de management de la CGE accueillent 11,51 % d’étudiants étrangers sur leurs bancs (7 229 parmi les 62 779 inscrits). Aucune comparaison n’est ici possible avec les chiffres présentés par la DEPP. En effet, si les « écoles de commerce, gestion, vente et comptabilité » accueillent 14,4 % d’étudiants étrangers dans leurs formations, il ne faut pas perdre de vue le fait que ces écoles ne délivrent pas toutes le grade de master et que toute mise en relation des chiffres ne serait que purement hasardeuse. Quant aux écoles dites d’autres spécialités (parmi lesquelles les écoles militaires, vétérinaires ou encore d’architecture), qui accueillent 6 562 étudiants, 6,99 % de leurs inscrits sont des ressortissants étrangers. Ici, aucune donnée de la DEPP ne permet d’avoir une information à l’échelle nationale. A y regarder de plus près, il est intéressant de noter que les écoles d’ingénieurs, dont le taux de féminisation est de 27,52 %, attirent, toute proportion gardée, plus de filles étrangères que de garçons. En effet, 15,75 % des étudiantes sont étrangères alors que seulement 12,68 % des garçons le sont. Dans les écoles de commerce, traditionnellement plus féminisées (49,25 %), la différence est moins marquée : 12,22 % des étudiantes sont étrangères, contre 10,83 % des garçons. Dans les écoles dites d’autres spécialités, la proportion s’inverse à la faveur des garçons : seulement 6,22 % des étudiantes sont étrangères contre 8,19 % des garçons. Tous types de formations confondus enfin, lorsque le taux de féminisation des étudiants français est de 35,82 %, celui constaté parmi la population d’étudiants étrangers est de 38,86 %, soit 3 points de mieux, ce qui tend à démontrer que les jeunes filles étrangères ont moins de réticence à s’engager dans des études longues et exigeantes que leurs homologues françaises. L’étude des données déclarées par les écoles de la CGE prouve par ailleurs que si les accords internationaux (Erasmus, double diplôme, etc.) accessibles dès la 3ème année remportent un certain succès auprès des étudiants étrangers (voir tableaux ci-dessous), il n’en demeure pas moins que plus de 6,6 % des étudiants peuplant les amphithéâtres de 1ère et 2ème année des écoles en 5 ans, sont des étudiants étrangers. Ces derniers, contrairement aux étudiants ayant choisi de suivre une partie de leurs études en France via accord international, ont manifesté le choix délibéré de confier l’intégralité de leur formation supérieure à des grandes écoles françaises.]]>
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    Comité interministériel de la jeunesse : 47 mesures pour une politique de jeunesse nouvelle génération https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comite-interministeriel-de-la-jeunesse-47-mesures-pour-une-politique-de-jeunesse-nouvelle-generation/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comite-interministeriel-de-la-jeunesse-47-mesures-pour-une-politique-de-jeunesse-nouvelle-generation/ Le Comité interministériel de la Jeunesse (CIJ), qui s’est réuni le 21 février sous la présidence du Premier ministre Jean-Marc AYRAULT, a permis à l’adoption de 47 mesures concrètes, cohérentes et innovantes pour réformer en profondeur l’action publique destinée aux jeunes. Avec pour mot d’ordre « Priorité Jeunesse », ces 47 mesures ont été élaborées de manière transversale par 24 ministères, sous la coordination de Valérie Fourneyron, ministre en charge de la Jeunesse. (voir CP, rapport du CIJ et synthèse)

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    Assemblée générale de la CGE : les moments forts https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-generale-de-la-cge-les-moments-forts/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-generale-de-la-cge-les-moments-forts/ L’assemblée générale de la CGE a eu lieu le 5 février 2013 dans les locaux de l’ESCE. Son directeur, Jean Audouard, a accueilli les directeurs des grandes écoles. Membre récent de la CGE, il s’est déclaré très fier et ému de recevoir cette assemblée générale, première manifestation officielle dans ses nouveaux locaux.

    Florence Darmon, trésorier, a présenté les comptes de l’exercice budgétaire 2011 / 2012 (clôturé le 31 août 2012). Ils ont été approuvés à l’unanimité, après la présentation du rapport des commissaires aux comptes. Une grande partie de l’assemblée générale a été consacrée aux résultats des Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche et aux différents enjeux du Projet de Loi sur l'orientation de l'enseignement supérieur et la recherche. Pierre Tapie a répondu aux questions de la salle concernant notamment les établissements privés associatifs, les procédures d’habilitation et d’accréditation, les projets numériques, le devenir de l’AERES, des PRES, le problème du financement de l’enseignement supérieur, la définition des « communautés d’universités », les périodes transitoires … Florence Darmon, présidente de la commission Diversité, est revenue sur les enjeux de la signature par la CGE de la Charte pour l’égalité homme-femme. Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL, a fait un bilan de la convention signée il y a un an entre la CGE et l’autorité de contrôle en matière de protection des données personnelles. Elle a incité les écoles à nommer des correspondants « Informatique et libertés » et à développer les formations dans ce domaine. Elle a illustré les enjeux liés à la protection des données personnelles, levier d’innovation durable et de différenciation économique]]>
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    ESCP Europe : Des programmes ExEd européens pour les entreprises d’Europe et d’ailleurs, par Ines Khedhir, chef de projets, Division Corporate ESCP Europe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/escp-europe-des-programmes-exed-europeens-pour-les-entreprises-deurope-et-dailleurs-par-ines-khedhir-chef-de-projets-division-corporate-escp-europe/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/escp-europe-des-programmes-exed-europeens-pour-les-entreprises-deurope-et-dailleurs-par-ines-khedhir-chef-de-projets-division-corporate-escp-europe/ Les programmes Executive Education délivrés par ESCP Europe s’adressent à des cadres et dirigeants à des moments-clés de leur carrière, soit parce qu’ils prennent de nouvelles responsabilités, soit parce qu’ils sont repérés comme des talents à accompagner. Le portefeuille de programmes répond à tous types d’enjeux, de durée, et de diplômes : l’Executive MBA, classé 21e mondial par le Financial Times, est un programme très international avec moins de 35 % d’étudiants français et 27 nationalités, délivré dans 5 langues, tandis que les Executive Mastères Spécialisés et les programmes courts sont davantage ancrés localement, les formations sur-mesure sont quant à elles conçues en fonction des objectifs de l’entreprise cliente.

    ESCP Europe recrute à partir de ses 5 campus (Paris, Londres, Berlin, Madrid et Turin), attirant de fait les cadres des principaux pays européens, mais également les managers d’autres continents attirés par la spécificité européenne de l’Ecole. En cohérence avec la signature European identity, global perspective, il s’agit de s’inscrire dans une logique de mondialisation tout en analysant les spécificités locales de chaque pays européen. Ainsi, Geodis a confié à ESCP Europe la formation de ses cadres à haut potentiel venant non seulement de France, d’Allemagne et d’autres pays européens, mais aussi des Etats-Unis, du Mexique, de Singapour, d’Inde, de Chine… afin de les faire travailler ensemble sur la stratégie du groupe à travers des ateliers, des études de cas, des visites d’entreprises de secteur comparable, et un projet appliqué. C’est également le cas de Rentokil Initial, qui s’est adressée à ESCP Europe à partir du campus de Londres, d’abord pour proposer à ses cadres un module Problem solving and decision making, puis pour concevoir et réaliser une formation sur mesure. Les modules dispensés entre Londres, Paris et Berlin, répondent à la problématique de développement international du groupe. Au-delà des entreprises européennes, ESCP Europe est également sollicitée par les entreprises d’autres continents, notamment des pays émergents, qui souhaitent mieux comprendre et pénétrer les marchés européens. Ces formations s’adressent aux dirigeants de grands groupes, privés ou nationaux, et à des hauts fonctionnaires. Ainsi, a lieu chaque année un programme conçu pour la Reserve Bank of India, qui regroupe des cadres dirigeants de la banque centrale indienne et de plusieurs grandes banques commerciales régionales. Le European Learning Tour s’articule autour de composantes académiques relatives au management, tout en développant la compréhension de la complexité européenne, permettant ainsi de découvrir les logiques interculturelles et de tisser des réseaux d’affaires dans différents pays. Dans cette perspective, le programme inclut des conférences et des visites d’entreprises, parmi lesquelles : la Bundesbank, la banque Santander en Espagne, BNP Paribas et Banque de France à Paris, HSBC et Bloomberg à Londres… Ce type de programmes intéresse également les partenaires académiques, comme l’Université de Tsinghua à Pékin avec laquelle ESCP Europe a collaboré pour former les administrateurs du Fonds Souverain Chinois CIC (China Investment Corporation) dans le cadre d’un séminaire sur la gouvernance des institutions privées ou semi-publiques françaises et européennes. Autre exemple, un programme sur le développement durable a été réalisé pour Veolia Water Chine et les dirigeants chinois issus de grandes entreprises d’Etat sous la tutelle de la SASAC (State owned assets supervision and administration commission of the state Council), qui supervise et gère les actifs des entreprises d’Etat chinoises et oriente la réforme des entreprises publiques) afin de les sensibiliser au développement durable et leur permettre de comprendre comment la protection de l'environnement est appréhendée en Europe. Les participants, présidents, vice-présidents ou directeurs de grands groupes chinois, incluaient le DG adjoint de Sinopec (5e plus grande entreprise mondiale et première de Chine), le président de China Railway First group, le DG adjoint de The China State Construction Engineering Corporation … Le programme intégrait notamment un regard de la Commission européenne sur l’environnement et le développement, les politiques industrielles et environnementales, l’intervention d’experts de l’Agence française de l’eau, ainsi que la visite d’usines de traitement de l’eau. Certains de ces participants voyagent pour la première fois en Europe. Les parcours multi-campus leur permettent de comparer des cultures voisines - qu’ils pensaient similaires, mais dont la différence leur apparaît ensuite ostensible – et permettent d’échanger sur les spécificités culturelles et institutionnelles européennes mais également de chaque pays européen.

    Ines Khedhir Chef de Projets Division Corporate ESCP Europe

     
    A propos de ESCP Europe

    Fondée en 1819, ESCP Europe est la plus ancienne école de commerce au monde et a formé plusieurs générations de dirigeants et de penseurs d'avant-garde. Grâce à ses cinq campus urbains (à Paris, Londres, Berlin, Madrid et Turin) et à son identité profondément européenne, ESCP Europe dispose d'un style unique de formation managériale et d'une perspective globale des problématiques liées au management. Bénéficiant d'une triple accréditation (EQUIS, AMBA, AACSB), ESCP Europe accueille chaque année 4 000 étudiants et 5 000 cadres-dirigeants de 90 pays différents. Le réseau des anciens de l'école compte à ce jour 40 000 membres, représentant 200 nationalités et présents dans 150 pays. ESCP Europe est membre du pôle universitaire HeSam.

    Plus d’informations sur l'ESCP Europe
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    GDF SUEZ lance « J’apprends l’énergie » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gdf-suez-lance-japprends-lenergie/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gdf-suez-lance-japprends-lenergie/ GDF SUEZ vient de lancer « J’apprends l’énergie », un dispositif interactif gratuit conçu pour faciliter l’enseignement, la compréhension et l’apprentissage des enjeux de l’énergie.

    Avec ce dispositif complet, dédié aux enseignants et aux élèves du primaire et du secondaire en France, GDF SUEZ met à la disposition de l’Education nationale des supports en adéquation avec les programmes scolaires, les pratiques pédagogiques et les nouveaux enjeux du système éducatif. Parmi les outils dédiés, « J’apprends l’énergie » propose notamment le premier serious game de l’énergie développé spécifiquement pour les collèges.]]>
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    Une diplomatie scientifique pour la France, Ministère des Affaires étrangères https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-diplomatie-scientifique-pour-la-france-ministere-des-affaires-etrangeres/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-diplomatie-scientifique-pour-la-france-ministere-des-affaires-etrangeres/ Depuis des années, la France a fait de la coopération scientifique et de recherche un élément clé de sa politique étrangère. En étroite coopération avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère des Affaires étrangères (MAE) assure en interministériel la cohérence de cette coopération internationale et mobilise son réseau diplomatique au service de notre stratégie nationale de recherche et d'innovation.

    Afin de mieux vous permettre d'appréhender les objectifs et les moyens de cette action, la Direction des politiques de mobilité et d'attractivité du MAE présente le document de stratégie intitulé "Une diplomatie scientifique pour la France", également en ligne sur France diplomatie.]]>
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    Réponses au débat sur le temps lancé dans le précédent numéro de Grand Angle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reponses-au-debat-sur-le-temps-lance-dans-le-precedent-numero-de-grand-angle/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reponses-au-debat-sur-le-temps-lance-dans-le-precedent-numero-de-grand-angle/ Une chaire Accenture en Stratégie durable et une plateforme multidisciplinaire en Management durable à HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège (Belgique) Nous avons décidé dans ce numéro de Grand Angle de mettre en avant les écoles étrangères de la CGE. La majeure partie des actions de la commission Développement durable de la CGE, cadre légal de l'art. 55 du Grenelle oblige, se concentrent sur le territoire national. Il était donc normal de donner un éclairage sur des écoles actives dans le champ du développement durable mais de fait peu présentes au sein de la commission Développement durable. Deux écoles (sur 14) ont répondu positivement à notre main tendue, 2IE au Burkina Faso dont vous trouverez l'article dans la rubrique Clin d'oeil et HEC-ULg en Belgique qui fait l'objet de l'article ci-dessous.

    Le développement durable au sein des écoles étrangères de la CGE

    Nous partageons l'idée que le développement durable (nous préférons soutenable) est une vision porteuse d'un projet éminemment politique visant au bien-être humain maintenant et demain, ici et ailleurs. Ce bien-être passe par un nouveau modèle de développement qui se positionne clairement aux interfaces entre les enjeux sociaux, économiques et environnementaux, en se fixant trois objectifs concomitants :
    • la durabilité écologique
    • la viabilité économique
    • l'équité sociale
    Le 15 décembre 2010, HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège (Belgique) (HEC-ULg) et Accenture ont annoncé l’inauguration de la chaire Accenture en Stratégie durable. Les responsables de cette chaire académique sont les professeurs Nathalie Crutzen et Thomas Froehlicher (également directeur général et doyen à HEC-ULg). Cette collaboration en matière de recherche et d’enseignement combine les recherches, le savoir et l'expérience d’Accenture Management Consulting avec les recherches scientifiques et le savoir-faire académique de HEC-ULg. La mission de la chaire Accenture porte sur trois aspects : l’enseignement, la recherche scientifique et la sensibilisation des parties prenantes en matière de « stratégie durable » dans un monde multipolaire. En ce qui concerne l’enseignement, un séminaire intensif de trois semaines intitulé Sustainable Strategies in a Multi-Polar World est notamment organisé, chaque année académique (en janvier), pour l’ensemble des 270 étudiants de master 2 à HEC-ULg. En janvier 2013, les étudiants ont notamment travaillé sur l’élaboration de propositions stratégiques durables en matière de mobilité pour la ville de Liège. Partant du postulat que les enjeux du développement durable requièrent l’éclairage de multiples disciplines, une plateforme multidisciplinaire intitulée « Plateforme pour un Management durable » a également été lancée à HEC-ULg en 2010, sous la coordination de Nathalie Crutzen. Cette plateforme a pour objectif de favoriser les échanges interdisciplinaires sur la thématique du développement durable. Elle rassemble actuellement des professeurs et des chercheurs de HEC-ULg provenant de diverses disciplines (économie, économie sociale, marketing, GRH, théorie des organisations, marketing, logistique, finance, stratégie, contrôle de gestion). Des collaborations avec des professeurs et des chercheurs provenant d’autres disciplines (d'autres facultés de l’Université de Liège, par exemple) ainsi que des collaborations (internationales) avec d’autres plateformes sont en cours d’élaboration. La plateforme coordonne une série de projets divers, tout en s’assurant du maintien d’un équilibre entre les projets à dimension locale (exemple : réflexion sur le développement durable du territoire liégeois) et à dimension internationale (exemples : recherche collaborative à portée internationale, ancrage dans des réseaux internationaux) ; entre les projets de nature interne (exemple : exemplarité au sein de l’école de gestion) et de nature externe (exemple : sensibilisation des parties prenantes via l’organisation de conférences spécifiques) ainsi qu’entre les projets scientifiques (exemples : réalisation d’un ouvrage collectif ; participation à l’organisation de conférences scientifiques) et les projets de terrain (exemple : projets de réhabilitation durable du territoire liégeois). Concernant l’exemplarité, un recensement des activités de HEC-ULg en matière de développement durable a été réalisé sous la coordination de la plateforme en 2012. Ce recensement montre que les principes du développement durable et de la responsabilité sociétale font partie intégrante des valeurs, de la mission, de la recherche, des enseignements et du dialogue au sein de l’école de gestion. D’autres chaires de HEC-ULg dont les domaines d’activités sont liés au pilier social du développement durable peuvent être citées : Chaire Baillet Latour, CERA Chair in Social Entrepreneurship, SRIW-SOWECSOM Chair in Social Economy Management, Chaire Diversité et innovation sociale. Pour plus d’informations vous pouvez contacter Nathalie Crutzen

    Isabelle Cadet, enseignant-chercheur en Droit, Ethique et RSE à INSEEC Business Schools attire notre attention sur deux articles qu'elle a écrits :

    • Le temps, la règle de droit et le développement durable, Revue Sciences de Gestion, n°49, 2005, p.39-59
    • La norme ISO 26000 relative à la responsabilité sociétale : une nouvelle source d’usages internationaux, Revue Internationale de Droit économique, déc. 2010, (2010/4), p.401-439 (la notion de durée est effectivement fondamentale pour constituer des usages).

    Isabelle Cadet est disposée à ouvrir un débat et faire part de travaux sur ce thème d’un grand intérêt, n'hésitez pas à la contacter !

    Actualités DD dans les écoles et de leurs partenaires

    Les établissements d’enseignement supérieur français sont, depuis quelques années, nombreux à s’être engagés à prendre en compte les enjeux du développement durable - tant dans la gestion de leur campus que dans le contenu des enseignements qu’ils proposent à leurs étudiants. C’est ce que cherche à montrer la quatrième édition du Guide des Campus Responsables, répertoire des bonnes pratiques de développement durable des établissements d’enseignement supérieur français publié par l’initiative éponyme.

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    Une chaire Accenture en Stratégie durable et une plateforme multidisciplinaire en Management durable à HEC-Ecole de Gestion de l’Université de Liège (Belgique) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-chaire-accenture-en-strategie-durable-et-une-plateforme-multidisciplinaire-en-management-durable-a-hec-ecole-de-gestion-de-luniversite-de-liege-belgique/ Fri, 22 Mar 2013 14:35:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-chaire-accenture-en-strategie-durable-et-une-plateforme-multidisciplinaire-en-management-durable-a-hec-ecole-de-gestion-de-luniversite-de-liege-belgique/ Nous avons décidé dans ce numéro de Grand Angle de mettre en avant les écoles étrangères de la CGE. La majeure partie des actions de la commission Développement durable de la CGE, cadre légal de l'art. 55 du Grenelle oblige, se concentrent sur le territoire national. Il était donc normal de donner un éclairage sur des écoles actives dans le champ du développement durable mais de fait peu présentes au sein de la commission Développement durable. Deux écoles (sur 14) ont répondu positivement à notre main tendue, 2IE au Burkina Faso dont vous trouverez l'article dans la rubrique Clin d'oeil et HEC-ULg en Belgique qui fait l'objet de l'article ci-dessous.

    Le développement durable au sein des écoles étrangères de la CGE

    Nous partageons l'idée que le développement durable (nous préférons soutenable) est une vision porteuse d'un projet éminemment politique visant au bien-être humain maintenant et demain, ici et ailleurs. Ce bien-être passe par un nouveau modèle de développement qui se positionne clairement aux interfaces entre les enjeux sociaux, économiques et environnementaux, en se fixant trois objectifs concomitants :

    • la durabilité écologique
    • la viabilité économique
    • l'équité sociale
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    Coup d’envoi d’une concertation nationale en vue de la création d’un Ordre des Ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coup-denvoi-dune-concertation-nationale-en-vue-de-la-creation-dun-ordre-des-ingenieurs/ Wed, 03 Apr 2013 13:35:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coup-denvoi-dune-concertation-nationale-en-vue-de-la-creation-dun-ordre-des-ingenieurs/ Bilan de la 1ère Journée nationale de l’ingénieur Afin de participer au redressement productif de la France, Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) lançait le 18 mars 2013 la première Journée nationale de l’ingénieur. L’angle choisi pour cet évènement a été de développer l’esprit d’entreprenariat chez les ingénieurs, l’objectif visé étant de doubler la mise avec 8 % d’ingénieurs entrepreneurs en 2020. De plus, afin de mieux protéger le public et pour que les ingénieurs défendent tous les mêmes valeurs, une concertation nationale autour de la création d’un Ordre des Ingénieurs a été lancée sur 2013, avec des premières conclusions partagées lors de la 2ème Journée nationale de l’ingénieur prévue le jeudi 3 avril 2014. (voir CP)

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    Etude Mutationnelles 2012 - Enquête 2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-mutationnelles-2012-enquete-2013/ Tue, 02 Apr 2013 13:35:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-mutationnelles-2012-enquete-2013/ En effet, depuis 4 ans, l'Etude MutationnellesTM réalisée pour Orange confirme que d'année en année l'emploi des femmes progresse constamment dans les métiers liés à l’innovation, aux sciences et aux technologies. Mais cette progression se heurte à un obstacle majeur : la désaffection croissante des jeunes, et plus particulièrement des filles pour les sciences et technologies. C’est pourquoi l'un des objectifs clés de l'enquête online 2013, mise en place par Global Contact, est d’identifier les leviers d'attractivité pour ces métiers afin d’établir un benchmark sur la mixité.

    L’Enquête en ligne 2013 qui sera ouverte jusqu’à la fin mars 2013. Elle permettra ainsi à Global Contact d’analyser les informations reçues pour en déduire les tendances.

    Voir l'Enquête 2012.

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    La protection des données personnelles en Europe : plus de 90 personnalités du monde académique prennent position https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-protection-des-donnees-personnelles-en-europe-plus-de-90-personnalites-du-monde-academique-prennent-position/ Tue, 02 Apr 2013 13:35:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-protection-des-donnees-personnelles-en-europe-plus-de-90-personnalites-du-monde-academique-prennent-position/ L'informatique doit respecter l'identité humaine, les droits de l'homme, la vie privée et les libertés. (devise de la CNIL)

    Le traitement automatique de données personnelles se développe à un rythme invraisemblable. Dans ce contexte, une refonte de la réglementation protégeant les données personnelles est actuellement en discussion en Europe. Un projet de texte est en cours d'examen par le Parlement européen ; il devrait notamment permettre une meilleure harmonisation et renforcer l’effectivité des règles de protection des données personnelles. Ce sujet est stratégique et porteur d’enjeux économiques et sociétaux forts et d’importants groupes de pression tentent d’influencer massivement les instances réglementaires. Pour contribuer à la formation d’une opinion plus objective dans ce débat passionné, des personnalités académiques de toutes l’Europe ont élaboré un texte de soutien à cette législation qui répond à certains arguments visant à affaiblir la protection des données en Europe. Voir liste des signataires, dont Eurecom]]>
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    Manifeste pour la diversité des talents : 12 patrons s’engagent pour l’égalité des chances dans l’Ecole et dans l’entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/manifeste-pour-la-diversite-des-talents-12-patrons-sengagent-pour-legalite-des-chances-dans-lecole-et-dans-lentreprise/ Fri, 22 Mar 2013 14:36:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/manifeste-pour-la-diversite-des-talents-12-patrons-sengagent-pour-legalite-des-chances-dans-lecole-et-dans-lentreprise/ L’École, puis l’entreprise, devraient être les lieux où le talent et le travail priment, pour permettre à chacun de s’épanouir. Pourtant, les inégalités et les discriminations frappent, durement, ce rêve français, au détriment des jeunes issus des milieux populaires. Selon votre naissance, votre entourage, et vos moyens, l’accès aux études supérieures, en particulier celles qui préparent aux responsabilités dans les entreprises et les administrations, reste inéquitable.

    Nous, chefs d’entreprise, croyons en la diversité des talents, et voulons que nos futures équipes dirigeantes soient représentatives de l’ensemble des composantes de notre pays. Le pluralisme de nos équipes doit être une réalité, non seulement par exigence morale, mais aussi parce que cette diversité est pour nous un gage d’efficacité et d’innovation. Voir manifeste]]>
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    De 1973 à 2013, les classes prépas, ces méconnues ! par Hervé Biausser, président de la commission Amont https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-1973-a-2013-les-classes-prepas-ces-meconnues-par-herve-biausser-president-de-la-commission-amont/ Fri, 22 Mar 2013 14:36:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-1973-a-2013-les-classes-prepas-ces-meconnues-par-herve-biausser-president-de-la-commission-amont/ Vice-président Ecoles de la CGE, H. Biausser dirige l’Ecole Centrale Paris depuis 2003. Diplômé de cette école en 1973, il est licencié en sciences économiques à Paris 1 (1975). Il soutient sa thèse de docteur-ingénieur à l’Ecole Centrale (1976). En 1977, il entre chez Usinor au service Haut fourneau, puis est chef du service Laminage jusqu'en 1988, et dirige le département Métallurgie métallique (1990-1995).

    Ingénieur à l’Institut de recherche de la sidérurgie française (IRSF), centre de recherche du groupe Usinor, il effectue quatre missions d’étude dans la sidérurgie japonaise (1980-1988). De 1983 à 1993, il est également expert auprès de la Communauté européenne du Charbon et de l’Acier (CECA). De 1995 à 2003, il est professeur de sciences générales et industrielles à l’Ecole Centrale Paris, où il dirige la recherche et l’Ecole doctorale à partir de 2001. Hervé Biausser est Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’Honneur.
    DE 1973 à 2013, LES CLASSES PREPAS, CES MÉCONNUES ! S’il est une constante dans l’histoire de l’enseignement supérieur en France, c’est la prégnance des idées reçues sur les classes préparatoires aux grandes écoles. En tant que vice-président de la CGE, président de la commission Amont de la CGE depuis 2006, et directeur de l’Ecole Centrale de Paris, j’ai pu constater à quel point nos classes préparatoires déchaînaient les passions. Les nombreux témoignages de nos élèves sur la véritable solidarité et la qualité du travail en petit groupe, qui est désormais la règle en prépas, en réaction, souvent indignée, à un article de la romancière Marie Desplechin voulant présenter la prépa comme une école d’individualisme, voire d’égoïsme, en sont un exemple récent. Aussi est-il important de rappeler quelques chiffres pour dépasser ces a priori, ce à quoi travaille la commission Amont de la CGE. Seulement 38,5 % des étudiants qui ont intégré une grande école à la rentrée 2011 (écoles d’ingénieurs et écoles de management) sont issus d’une classe préparatoire. Cela signifie, qu’en 40 ans, le recrutement des grandes écoles s’est considérablement diversifié. De nombreuses voies d’admission parallèle, depuis l’université par exemple, ont été créées. Des formations en apprentissage sont proposées dans de plus en plus d’écoles. De même, les classes préparatoires ont évolué et pris en compte de nouveaux enjeux : les créations de nouvelles filières en CPGE au cours des dernières années, en particulier par le développement de classes réservées aux bacheliers technologiques, permettent à des étudiants de différents profils de candidater aux meilleures écoles. On ne sait pas qu’il y a davantage de boursiers (de type Crous) en classes prépas (27 % en 2011-2012 contre 20 % en 20081) qu'en deuxième année de médecine (15 %). La presse ne fustige pas régulièrement ce mode de formation, pourtant bien plus sélectif. Les équivalences (validation de crédits ECTS) existent également pour permettre de poursuivre ses études dans d’autres établissements et notamment à l’université (avec les plus grandes chances de réussite) en cas d’échec en CPGE ou par choix. 85 % des étudiants débutant une CPGE scientifique intègrent une grande école et, au besoin via une réorientation, 99 % obtiennent un grade de master. Depuis de nombreuses années, la CGE et la commission Amont œuvrent à :
    • l’amélioration de l’information sur les CPGE (à la promotion des carrières scientifiques, auprès des jeunes issus de milieux défavorisés, mais aussi auprès des femmes),
    • la réflexion partagée sur l’évolution de leur pédagogie et de leurs programmes,
    • la poursuite de la diversification de ce mode de recrutement (suivi de l’évolution du taux de boursiers …),
    • l’analyse des freins qui empêchent davantage d’élèves de rejoindre cette voie (chaque année, près de deux mille places restent non pourvues dans les grandes écoles).

    Hervé Biausser Directeur de l'Ecole Centrale Paris

    1) RERS 2012, proportion boursiers CPGE]]>
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    Les institutions d'enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-institutions-denseignement-superieur-de-gestion-et-leur-corps-professoral/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-institutions-denseignement-superieur-de-gestion-et-leur-corps-professoral/ Une nouvelle étude de la FNEGE propose des pistes de réflexion et d’action Alors que le recrutement, l’évaluation et la gestion de carrière des enseignants-chercheurs font partie des sujets les plus sensibles du débat français qui accompagne le projet de loi d’orientation de l’enseignement supérieur et de la recherche, cette étude avance des pistes de réflexion utiles à l’action pour l’ensemble des acteurs du secteur. (voir CP)

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    Bien universel, par essence, l'article scientifique, n'est pas un bien comme les autres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bien-universel-par-essence-larticle-scientifique-nest-pas-un-bien-comme-les-autres/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bien-universel-par-essence-larticle-scientifique-nest-pas-un-bien-comme-les-autres/ 10 ans après l’initiative de Budapest en faveur de l’Open Access1 , entre encouragement et réalité, il faut admettre que l’accessibilité aux résultats des recherches financées sur fonds publics, reste encore modeste : en France de 5 à 10 %, des articles scientifiques, sont libres.

    Les institutions universitaires ne disposent plus de tous les moyens financiers leur permettant de garantir l’équité d’accès à l’information scientifique alors que leurs efforts se concentrent sur la production et la diffusion des découvertes et des nouvelles connaissances. L’Open Access peut résoudre ce dilemme à condition de repenser le rapport qu’entretiennent les chercheurs et les institutions de recherche avec la diffusion des résultats de la science. Médias numériques et diffusion des résultats scientifiques par les éditeurs Les apports des médias numériques ont transformé l’économie de la connaissance et bouleversé l’édition scientifique : accélération de la circulation des idées, accès à la documentation sur le poste de travail du chercheur et traitements possibles sur de grandes masses de données numériques, ont rendu ce secteur plus attractif pour les éditeurs et leurs financeurs et plus intéressant pour le pilotage de la recherche par les pouvoirs publics, au détriment de l’objectif premier d’une large diffusion des résultats de la recherche C’est ainsi que de partenaires scientifiques des chercheurs, certaines sociétés d’édition se transforment en « secteur d’activité rentable pour les investisseurs », avec des marges annuelles pouvant atteindre 28 % comme l’annonce Reed Elsevier2 dans son rapport d’activité 2012. Conséquence de deux décennies de folle envolée des prix (de 4 à 15 % par an), la stratégie de concentration de l’édition scientifique, notamment dans les secteurs des sciences fondamentales, biologiques et technologiques, a radicalement modifié la perception de l’accès à l’information. Les offres d’abonnement sont globales (on parle de bouquets de revues) : le chercheur a le sentiment d’accéder à toutes les connaissances dont il a besoin. Les bibliothèques doivent convertir leurs abonnements en accès à des bouquets, pour des coûts croissants annuellement dans des proportions qui les obligent à suspendre les achats non liés à ces bouquets. Le mécanisme de concentration mais aussi de dispersion de l’édition3 a pour conséquence la fragilisation d’un très grand nombre d’éditeurs, notamment en Sciences humaines et sociales, car ils sont plus souvent frappés par les vagues de désabonnement, en raison de la taille, plus modeste, de leurs catalogues. Dans le même temps, la raréfaction générale des moyens pousse la puissance publique à subordonner l’attribution de financements aux chercheurs, à des critères de qualité dépendant de la notoriété des revues dans lesquelles sont publiés leurs travaux. Or, si publier dans des revues à haut facteur d’impact devient une stratégie scientifique, toutes les conditions sont réunies pour que le système s’emballe dans une stérile surenchère ayant pour conséquence une surévaluation marchande de ce bien indispensable qu’est l’article scientifique. Bien universel, par essence, l’article scientifique, n’est pas un bien comme les autres. Hormis pour s’assurer de la qualité scientifique des articles soumis, la validation, par les pairs, devrait être la seule condition à leur diffusion. Or, comme le souligne Yves Gingras4, l’article scientifique change subtilement de rôle, passant d’une contribution à la connaissance à une unité d’évaluation pour la carrière, les financements, les recrutements. Les éditeurs voient là un potentiel de profit et les chercheurs perdent peu à peu le contrôle sur la diffusion de leurs travaux. Tout peut changer avec l’Open Access Le mouvement pour l’Open Access, porté depuis 20 ans par des chercheurs et des bibliothécaires, encourage les chercheurs à devenir des acteurs de la diffusion ouverte de leurs travaux. Entre dépôt des travaux scientifiques dans des archives ouvertes (green open access) et création de revues ouvertes (gold open access), de grands succès jalonnent ce mouvement : arXiv5 en sciences physiques avec 830 000 dépôts, le Directory of Open Access Repositories6, avec plus de 2200 archives ouvertes, le Directory of Open Access Journal7 avec près de 9000 revues ouvertes et plus modestement, en France, l’archive HAL8 avec 220 000 dépôts. En France, le consortium Couperin9 s’est prononcé en faveur de l’Open Access et conduit un ensemble d’actions et de projets pour promouvoir l’Open Access auprès de ses membres. Par exemple, OpenAire, infrastructure de diffusion en libre accès des publications issues des recherches conduites avec des financements européens, est portée depuis 2 ans, en France par Couperin. Le dispositif Open Aire Plus la complète et s’attachera à valoriser les données de la recherche. Dernières des actions en date, les 5èmes Journées Open Access10, co-organisées par Couperin, la CPU, la CGE, la CDEFI et le CNRS, les 24 et 25 janvier 2013, ont fortement marqué le débat car elles ont mis l’accent sur l’importance des politiques publiques et institutionnelles. Dans le même temps la Bibliothèque scientifique numérique, cadre de politique globale pour l’information scientifique et technique en France, instruit, dans le segment BSN411 , la politique d’archive ouverte avec la signature de la convention HAL pour une infrastructure d’archive partagée entre tous les établissements de recherche et connectée aux archives institutionnelles ; la BSN4 prépare, également, des éléments pour une politique Open Access. Enjeu pour les Etats et pour les institutions universitaires Le mouvement vers l’Open Access s’accélère avec des prises de position, récentes et majeures. En juillet 2012, la Commission européenne12 a adopté des recommandations, débattues le 19 février 2013 par le Conseil de l’Europe13 enjoignant les Etats à se doter de politiques Open Access pour conserver et diffuser les publications scientifiques et les données de la recherche. Le 22 février 2013, la Maison Blanche demande aux agences fédérales de recherche de rendre accessibles les publications ainsi que les données de la recherche14.

    La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso15, prend position en indiquant sa volonté d’avancer sur la question de l’Open Access, une prochaine étape étant la signature de la convention HAL pour rendre l’archive compatible avec les archives institutionnelles et pour en repenser la gouvernance dans une UMS (Unité mixte de services).

    Plusieurs établissements présentent des politiques institutionnelles fortes (INRIA, IFREMER) avec une obligation de dépôt de leurs publications dans une archive institutionnelle ouverte, mais peu d’établissements universitaires affichent clairement leur position alors que les conférences universitaires (CPU, CGE, CDEFI) souhaitent voir leurs membres s’engager. Refonder les dispositifs de diffusion de la science Il s’agit de s’engager dans une transformation profonde et plusieurs verrous sont à l’œuvre, notamment le glissement du rôle de la publication scientifique, ainsi que la pression exercée par l’éditeur pour l’obtention d’une cession exclusive des droits de publication. Tous les leviers sont à notre portée : prendre conscience du glissement du rôle de la publication scientifique pour le replacer à sa juste valeur ; diffuser les publications dans des archives ouvertes, se saisir des technologies numériques pour repenser le rôle des acteurs de l’édition et assurer, plus économiquement, le processus de validation des articles et leur publication. Nombreuses sont les pistes d’actions. Notamment, une réflexion approfondie doit être conduite avec les éditeurs qui jouent un important rôle d’accompagnement des chercheurs et de promotion de leurs travaux ; ceci est particulièrement vrai des nombreux éditeurs en sciences humaines et sociales et les conditions de la transformation de l’édition vers une diffusion ouverte doit être pensée avec eux. Instruire ces questions, collectivement, dans les institutions universitaires, avec les conseils scientifiques, avec les chercheurs, avec les instances d’évaluation et de financement, avec les pouvoirs publics et avec les éditeurs, est la bonne méthode. Le consortium Couperin est acteur de cette réflexion et il institue un groupe de travail se donnant pour objectif d’explorer quelques unes de ces pistes : créer les conditions d’un déploiement généralisé des archives ouvertes pour le dépôt des publications (green open access) et explorer les conditions de la transformation des dispositifs de l’édition vers la publication nativement ouverte (gold open access). Portée par les professionnels de l’information, cette réflexion associera les trois Conférences et leurs instances, ainsi que les chercheurs.

    Au-delà de l’enjeu scientifique pour la conduite de la recherche, de l’enjeu économique et social pour une meilleure appropriation des résultats de la recherche par la société, l’accès ouvert aux résultats de la recherche représente un enjeu démocratique pour le partage de l’information entre tous les citoyens. Les conférences universitaires se fixent l’ambitieux objectif d’agir, sereinement, et de témoigner de leur engagement car elles se reconnaissent dans les valeurs et les enjeux de l’accès ouvert aux résultats de la recherche.

    Monique Joly, Responsable du Département Etudes et Prospectives de Couperin,

    1) Open Access 2) Reed Elsevier, rapport d'activité 2012 3) Selon une étude conduite sur la base Scopus en 2009, 98 % des éditeurs publient 46 % des articles dans des catalogues de moins de 50 revues alors que 2 % des éditeurs publient 54 % des articles dans des catalogues de plus de 50 revues. Journal article mining : the scholarly publisher’s perspective. Smit, Esfke ; Van Der Graaf, Maurits. Learned Publishing, vol 25, 1, Jan 2012, pp 35-46(12). 4) Une période de transition où tout est possible. Yves Gingras ; propos recueillis par David Larousserie. Le Monde supplément Science et Techno. Samedi 2 mars 2013. 5) arXiv 6) Directory of Open Access Repositories 7) Directory of Open Access Journal 8) Hal Archives ouvertes 9) Consortium Couperin 10) Journées Open Access 11) BSN4 : Bibliothèque Scientifique Numérique, segment 4 : Archives ouvertes 12) Commission européenne : recommandations 13) Conseil de l'Europe 14) Memorandum de la Maison Blanche 15) Position de la ministre Geneviève Fioraso

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    Le Cloud Computing : un enseignement novateur à l’EISTI, par Florent Devin et Yannick Le Nir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cloud-computing-un-enseignement-novateur-a-leisti-par-florent-devin-et-yannick-le-nir/ Mon, 29 Apr 2013 13:35:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cloud-computing-un-enseignement-novateur-a-leisti-par-florent-devin-et-yannick-le-nir/ Les Auteurs : Florent Devin : docteur en informatique (LIFL, Université de Lille1), spécialité : Informatique parallèle, Interface graphique. Enseignant-Chercheur à l'EISTI depuis septembre 2003

    Yannick Le Nir : docteur en informatique (Université de Rennes I), spécialité : Traitement intelligent de l'information. Enseignant-Chercheur à l'EISTI depuis septembre 2004  

    Le Cloud Computing est devenu depuis environ deux ans le nouveau paradigme que tout ingénieur en informatique se doit de maîtriser. En 2006, à l’EISTI, une spécialisation dédiée fut créée en dernière année du cycle ingénieur. Au- delà d’une simple technologie, le Cloud Computing émergeait alors comme une nouvelle utilisation de technologies existantes, basée sur la croissance exponentielle des moyens de communications (fibre, ADSL, 3G, …).

    Dès le début de l’informatique une question est apparue et a conditionné l’évolution de cette science émergente : “ Pouvons nous faire mieux ? ”. De cette question découlent plusieurs autres : “ Si nous pouvons prévoir le temps sur une semaine, est-ce possible sur un mois ? ”, “ Pouvons- nous manipuler et visualiser une image toujours plus grande ? ”, “ Pouvons-nous interagir avec l’énorme quantité de données présente sur le Web ? ”, … La réponse fut toujours positive mais nécessitait d’augmenter les capacités de traitement. Pendant quelques décennies, les efforts se focalisèrent sur la vitesse de traitement et la capacité de stockage des ordinateurs. Aujourd’hui, avec l’émergence des réseaux à très haut débit, les efforts portent sur la mutualisation des ressources via la programmation parallèle et distribuée. Le Cloud Computing en est l’évolution logique qu’il devient indispensable de maîtriser. Parallèlement est apparue la notion d’architecture logicielle orientée services (SOA), modèle de conception logicielle précurseur de ce qu’est aujourd’hui le Cloud Computing. Y résident l’ensemble des concepts d’accès distant permettant de construire des solutions performantes et souples, actuellement présentes dans les applications de Cloud Computing (Gmail, facebook, twitter, ...). Dernier point essentiel : la sécurité. Elle porte à la fois sur les technologies et les usages liés au Cloud Computing ; il est en effet primordial de sécuriser aussi bien les données que les transactions. Elle constitue la réponse à l’éternelle réticence des entreprises vis- à- vis de la migration vers le Cloud Computing. La seule position valable pour lever les doutes est de garantir une sécurité absolue, que ce soit au niveau du chiffrement des informations, de la redondance des données, que de la tolérance aux pannes. L’ensemble de ces notions, historiquement à l’origine du Cloud Computing, constitue l’un des socles de pré-requis de la spécialisation enseignée à l’EISTI. Elle couvre ensuite la totalité des connaissances nécessaires à la conception et à l’utilisation de ce nouveau paradigme, en particulier certaines technologies innovantes spécifiques au Cloud Computing. Celles-ci peuvent être regroupées en trois grandes familles : les technologies issues des grilles de calcul, celles issues des architectures orientées services et enfin celles issues du Cloud Computing lui-même. Concernant les technologies issues des grilles de calcul, la formation existante en parallélisme est complétée par l’étude de deux environnements dédiés au Cloud Computing que sont GridGain (une solution “clés en main” permettant de déployer très facilement une grille d’ordinateurs afin d’y répartir des traitements) et Akka (un environnement complet de développement permettant d’élaborer des infrastructures complètes sécurisées et performantes de manière simplifiée). Ces deux exemples illustrent le concept de Cloud privé, car leur déploiement nécessite de disposer de machines réservées. Concernant les technologies orientées services, deux types d’architecture permettant d’accéder aux traitements à distance, sont étudiés : les services Web SOAP et REST. À eux deux, ils représentent l’essentiel des solutions offrant une interopérabilité maximale avec les différents acteurs logiciels présents dans le Cloud Computing, tels Amazon et Google (Cloud public). Concernant les technologies spécifiques du Cloud Computing, la première abordée concerne un stockage original des données : le NoSQL. Il apporte la souplesse nécessaire aux applications gourmandes en espace de stockage et pouvant accepter un grand nombre d’utilisateurs simultanés (problématique typique des réseaux sociaux). Une seconde technologie abordée, concerne les nouveaux langages de programmation spécifiques au Cloud Computing, comme Scala ou Groovy, ainsi que les environnements les exploitant au maximum (par exemple Hadoop, Google App Engine et Amazon S3 et EC2). Des compétences transverses utiles à la création d’applications impactées par le Cloud complètent la formation. Ainsi l’évolution des données (ajout de sens, accroissement de volumétrie, ouverture des données publiques) est illustrée par les aspects sémantiques, Big Data, Open Data. La visualisation des données est impactée : des interfaces riches et performantes cachent en réalité de véritables applications dédiées, également étudiées. Les applications mobiles (android, iOS) permettent enfin d’accéder à l’information depuis des terminaux à capacité restreinte (smartPhone, tablettes, et autres objets connectés). Forte de sept promotions formées dans cette spécialité, l’école se place comme un acteur majeur auprès des entreprises du secteur du Cloud Computing. Elles apprécient en effet les compétences incontournables acquises par leurs futurs collaborateurs, leur permettant de mettre en oeuvre rapidement des projets innovants. Cette reconnaissance se traduit également par leur implication à nos côtés dans la recherche, les projets d’entreprise et la réflexion autour de l’évolution constante de la pédagogie. Enfin, la concrétisation essentielle de cet enseignement est que ses diplômés représentent des profils très recherchés sur le marché actuel.
    L’EISTI

    L’EISTI est une Grande Ecole d’Ingénieurs, dispensant des formations en informatique et en mathématiques, disposant de deux campus, l’un à Cergy Pontoise (95) et l’autre à Pau (64).

    Un descriptif interactif de la spécialisation ICC
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    Enjeux du Green IT pour les entreprises et les ingénieurs : échange entre Nicolas Gutowski et Olivier Philippot, ESAIP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-du-green-it-pour-les-entreprises-et-les-ingenieurs-echange-entre-nicolas-gutowski-et-olivier-philippot-esaip/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-du-green-it-pour-les-entreprises-et-les-ingenieurs-echange-entre-nicolas-gutowski-et-olivier-philippot-esaip/ On parle beaucoup du Green IT, on l’applique peu, on en connait rarement tous les tenants et aboutissants. Nicolas Gutowski de l’école d’ingénieur ESAIP et Olivier Philippot de la société Kaliterre via leur participation à de nombreux réseaux Green IT (Green Lab Center, Green Code Lab et Alliance Green IT) reviennent sur les réels enjeux du green IT pour les entreprises et les ingénieurs. Regards croisés entre le monde de l’entreprise et le monde de l’enseignement et de la recherche.

    L’usage des technologiques est croissant mais quel est vraiment l’impact sur l’environnement ?

    Nicolas Gutowski : Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont responsables de 2 % des émissions mondiales de CO2 (rapport Gartner). Constat d’autant plus inquiétant que les pratiques actuelles comme l’usage de plus en plus prépondérant d’Internet augmente ce chiffre. Est-ce un mal nécessaire pour résoudre d’autres maux de notre société et continuer notre progression technique ?

    Olivier Philippot : La « digitalisation» de l’économie (dématérialisation, virtualisation ou tout simplement cloud) est par exemple actuellement présentée comme une avancée pour l’environnement par de nombreux acteurs. Si l’on regarde de plus près, les gains environnementaux ne sont pas si clairs que cela. Le matériel étant la cause principale de la consommation électrique et de nombreuses sources de pollutions, s’en affranchir peut paraître séduisant. C’est ce que la dématérialisation ou le cloud promettent. Mais, en appliquant à la technologie la loi de Lavoisier, énonçant « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », on peut dire : « La matérialité ne disparaît pas, elle se transforme simplement ».

    D’autant plus que l’effet rebond (paradoxe de Jevons) renforce cet impact. Son principe est simple : il s’agit de « l’augmentation de consommation liée à la réduction des limites à l’utilisation d’une technologie ». Si l’on simplifie l’accès à une technologie alors on augmente mécaniquement son taux d’utilisation et donc son impact environnemental. Cet effet s’est ressenti ces dernières années avec l’accès à une source infinie de données avec Internet : le nombre d’impressions n’a jamais été si important. Face à cette situation, il était nécessaire de réfléchir à l'aspect économique mais aussi environnemental des TIC. Le Green IT traite cela par deux démarches interdépendantes. La démarche Green for IT a pour but de rendre le système informatique moins polluant tant dans le matériel que dans les pratiques. La démarche IT for Green (ou Green IT 2.0) a pour but d'utiliser les TIC pour diminuer les gaz à effet de serre. Quels sont les enjeux pour les entreprises et collectivités ?

    Olivier Philippot : L’intégration des bonnes pratiques dans les organismes est donc un axe qu’il ne faut pas négliger.

    Tout d’abord d’un point de vue économique : non seulement l’optimisation qu’apporte le Green IT va permettre de réduire les besoins énergétiques mais aussi les coûts de possession (TCO) des entreprises. En effet, le Green IT préconise de prolonger la durée de vie des TIC, car les impacts se concentrent principalement lors de la phase de fabrication. Ceci réduit automatiquement les investissements. Ensuite, du point de vue environnemental, le Green IT est un passage obligatoire. Que ce soit via la législation (obligation de reporting de responsabilité sociétale des entreprises, bilan carbone, taxe carbone…) ou via une politique de développement durable volontaire, les TIC sont des leviers d’amélioration importants. Les enjeux sont d’autant plus importants pour les organismes qu’ils engagent de nombreuses parties prenantes. Les principaux interlocuteurs sont les informaticiens et les managers qui gèrent le parc informatique et applicatif. Leur rôle va être de déployer les solutions de gestion de l’alimentation des PC, de consolider les serveurs, de suivre l’efficience énergétique des centres de données… Sur le sujet Green IT, ils seront en interaction avec de nombreux autres acteurs. Les acheteurs vont, par exemple, être un point d’entrée pour l’intégration de plus de responsabilités : mise en place de critère RSE (responsabilité sociétale des entreprises) dans les achats, évaluation et suivi des fournisseurs… L’organisation doit aussi prendre en compte le Green IT, car elle sera elle-même évaluée en terme de développement durable par des parties prenantes extérieures : client en recherche de fournisseurs responsables, collectivités souhaitant travailler avec des acteurs locaux engagés… Ce constat sera d’autant plus fort quand l’entreprise développera des innovations technologiques et devra intégrer le Green IT dans sa recherche et développement. Le Green IT, en même temps qu’un vecteur de réduction de l’impact environnemental et économique, est donc un avantage concurrentiel pour nos entreprises : un investissement pour le futur. Quels sont les enjeux pour les ingénieurs ? Nicolas Gutowski : Afin d’atteindre les objectifs « Europe 2020 », dont le déploiement du Green IT, et de répondre au challenge du siècle qui s’est ouvert à nous avec la domination de l’ère de l’information (Big data), un enjeu de taille s’ouvre pour les écoles d’ingénieurs en informatique afin d’accompagner les entreprises dans la progression et le développement des nouvelles problématiques liées au Green IT. Capable à la fois de mobiliser des compétences techniques de haut niveau, des connaissances et un savoir-faire ingénieur ainsi que des compétences transversales comme le management, la capacité à s'exprimer dans plusieurs langues, l’ingénieur que nous formons aujourd’hui serait-il donc devenu « has-been » ? D’aucuns souriaient hier encore lorsque nous osions arborer fièrement notre drapeau de formation ESAIP Ingénieur en informatique durable . Pourtant aujourd’hui la Commission européenne considère le Green IT comme un des moteurs de la croissance des prochaines années. De telles considérations nous amènent à comprendre clairement que notre avenir devra compter sur des ingénieurs « nouvelle génération » devant impérativement intégrer les notions de durabilité et d’éco-responsabilité durant leur cursus. Les compétences de l’ingénieur en développement informatique ou en réseaux ne seront plus suffisantes. Ces ingénieurs devront être capables de savoir programmer et de déployer les systèmes d’information de demain en garantissant certes leur conformité aux attentes techniques, fonctionnelles et de métiers formulées mais tout en prenant en compte l’impact environnemental, économique et social de ceux-ci. Ainsi, un nouveau parc informatique ne pourra être déployé au profit d’un ancien jugé trop obsolète sans avoir fait l’objet d’une étude en faveur de la prolongation de sa durée de vie, de son possible reconditionnement ou bien entendu de son recyclage. Les nouvelles machines mises à disposition devront être sélectionnées selon des critères reconnus par de vrais éco-labels ou des normes, évaluant l’efficacité énergétique (ex : EnergyStar), la durabilité (ex : EPEAT), ou encore l’extraction de matières premières respectant les normes éthiques et environnementales (ex : ISO 26000, ISO 14001). En vue d’éviter la prolifération de ce que nous appelons les « obésiciels » (ou bloatware), le développement d’un nouveau logiciel également, devra être étudié et développé selon différents critères d’éco-conception à travers l’ACV (Analyse de cycle de vie). Allant de la fabrication (ex : nombre de fonctionnalités réellement nécessaires), en passant par son utilisation (ex : consommation énergétique x nombre d’utilisateurs) jusqu’à la gestion de sa fin de vie (ex : désinstallation), l’ensemble du cycle de vie du logiciel devra être mesuré, analysé et optimisé. Depuis septembre 2011, l’école d‘ingénieur ESAIP (Angers), a commencé à relever le défi de former les ingénieurs informatique de demain. Forte de son équipe pédagogique dans les domaines pointus tels que le développement Java EE, Oracle, SQL Server, la certification Cisco, la certification Ethical Hacker, et aujourd’hui de ces intervenants-partenaires, experts français et européens du Green IT, elle a su construire et mettre en œuvre un nouveau syllabus innovant permettant de répondre « en partie » à la problématique du Green IT. « En partie » ? Car le reste c’est à nos futurs ingénieurs de le faire. »]]>
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    L’informatique en nuage : gardons les pieds sur terre, par Malika Benarab-Attou, députée européenne, et Louise Ferry, assistante parlementaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linformatique-en-nuage-gardons-les-pieds-sur-terre-par-malika-benarab-attou-deputee-europeenne-et-louise-ferry-assistante-parlementaire/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linformatique-en-nuage-gardons-les-pieds-sur-terre-par-malika-benarab-attou-deputee-europeenne-et-louise-ferry-assistante-parlementaire/ Malika Benarab-Attou est diplômée de l'École nationale supérieure de sécurité sociale. Après s'être tournée vers les sciences humaines, la linguistique et la sociologie, elle obtient un DEA en Société contemporaine du Maghreb et travaille à Lyon comme formatrice pour des publics adultes en insertion avant de devenir cadre à la CPAM de Chambéry. En 2002, elle participe aux élections cantonales à Joinville-le-Pont sur la liste des Verts. En juin 2009, elle est élue au Parlement européen dans la circonscription sud-est, où elle est membre titulaire de la commission pour la Culture, l'éducation et l'audiovisuel. Très impliquée sur les questions de droits d'auteur à l'ère du numérique, elle a notamment été rapporteur pour avis sur le haut débit en Europe.

    Avec l’avènement d’Internet sont apparus de nouveaux services permettant de communiquer, de partager images et photos et d'écouter de la musique en ligne, grâce, par exemple, à Spotify ou Deezer. Comme l’attestent les chiffres, l’engouement pour ce secteur est immense. D’après une étude menée par le cabinet iSuppli, on compterait aujourd’hui environ 375 millions d’utilisateurs de services de stockage en ligne, partagés par des acteurs bien implantés tels que Box, Google Drive, SugarSync et Dropbox. L’apparition de ces services pose pourtant de nombreuses questions : basés sur le développement de l’informatique en nuage, ils contribuent au stockage, au traitement et à l’utilisation de données contenues dans des centres abritant des milliers d’ordinateurs et accessibles par Internet. À Bruxelles, on observe avec enthousiasme le succès du cloud. En effet, les bénéfices économiques tirés de l'adoption du nuage dans les entreprises de l'Union européenne sont tangibles, d'après les résultats d'une étude de l'International Data Corporation réalisée en 20111. Sur les quelques 500 entreprises interrogées utilisant l'informatique en nuage, 81 % ont réduit leurs coûts de 10 à 20 %, 46 % ont amélioré leurs résultats en matière de mobilité du travail, 41 % ont accru  leur productivité, 35 % ont amélioré leur processus de normalisation, 33 % ont pénétré de nouveaux marchés tandis que 32 % ont trouvé des débouchés dans de nouveaux pays. "Le nuage informatique", ajoute la Commission européenne dans sa communication de septembre 2012, "pourrait s'avérer particulièrement important pour les petites entreprises dans les économies en difficulté ou les régions reculées et rurales" en leur permettant d'utiliser les infrastructures à haut débit "pour vaincre la tyrannie de la distance"2. Cependant, les négociations actuelles sur le cadre financier pluriannuel de l'Union européenne laissent présager des coupes drastiques dans le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE), un instrument que la Commission comptait doter de 9 milliards d'euros pour financer le haut et très haut débit sur la période 2014-2020. Austérité oblige, le Conseil a annoncé qu'il diviserait par neuf la part programmée pour le volet télécoms du MIE. Un cadre juridique européen à consolider Par ailleurs, le marché unique européen du numérique, qui doit favoriser la libre circulation de contenus et de services en ligne au sein de l'UE et consolider les droits et la protection juridique des utilisateurs, reste très morcelé. En raison d'une multitude de cadres juridiques nationaux et d'incertitudes concernant le droit applicable et la localisation du contenu numérique et des données, il est encore difficile de gérer des services et des modes d'utilisation couvrant plusieurs territoires. Pour les distributeurs de musique comme Apple, Spotify ou Deezer, il est obligatoire de signer des accords pays par pays. Certains morceaux du catalogue de l'iTunes Store sont ainsi disponibles en Allemagne, mais pas en France… Cette fragmentation du marché à l'échelle européenne est en grande partie le fait des 250 sociétés de gestion des droits d'auteur qui favorisent les licences nationales. On peut bien sûr saluer le projet de directive en cours visant à simplifier l'octroi de licences transnationales et qui devrait permettre d'améliorer le fonctionnement du nuage comme plateforme de services de contenu numérique. Sources d'inquiétudes En revanche, les inquiétudes restent grandes concernant l'accès aux données personnelles et leur portabilité, le contrôle des modifications et la propriété de ces données. Les usagers doivent être informés de ce qui arrive à leurs données et être en mesure de refuser ou d’accepter leur traitement en connaissance de cause, car mettre toutes les données d'une entreprise ou d'une personne dans un nuage externe géré par une entreprise de services peut entraîner des risques d’abus, comme le prouve l’exemple de Path qui vient d’être mis à l’amende par le gendarme américain. Il faut espérer que le projet de directive sur la protection des données en tiendra suffisamment compte. L’informatique en nuage pose aussi la question de la consommation d’énergie. Si l’on peut, chez soi, allumer et éteindre son disque dur selon ses besoins, il en va tout autrement dans les centres de données où les milliers d’ordinateurs restent allumés nuit et jour. Les centres abritant les ordinateurs où sont stockées les données consomment ainsi une très grande quantité d’électricité. Selon une étude de Greenpeace International3, le nuage, s'il était un pays, représenterait la cinquième demande d'électricité la plus importante du monde, derrière les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Japon. En Allemagne, l’un des quatre principaux pays européens hébergeant les centres de données de grandes entreprises (AT&T, Dell, IBM), le charbon représente 44 % de l'énergie consommée totale contre 20 % pour les autres pays. L'informatique en nuage a donc une incidence significative sur l’environnement en termes de consommation d’énergie et d'émissions de gaz à effet de serre. Dans son rapport, Greenpeace propose quelques critères pour surveiller l’activité des grandes entreprises du nuage : engagement en faveur des énergies renouvelables, transparence sur la consommation d’énergie et ses sources, etc. Les résultats sont parfois surprenants : ainsi, Apple arrive bon dernier du classement, avec son centre de données de Chicago. Vue la croissance phénoménale de ce secteur, l’installation de nouveaux centres en Inde ou à Hong-Kong est très préoccupante pour notre environnement. L’informatique en nuage s’inscrit dans la révolution fondamentale opérée par Internet dans notre façon de travailler, de produire, de communiquer et de consommer. Ces mutations profondes doivent être accompagnées d’outils juridiques nouveaux pour protéger les droits de chacun, et demande d’anticiper plus que jamais nos besoins énergétiques et leur impact sur notre environnement. Les entreprises devraient communiquer de manière transparente sur leurs habitudes de consommation et engager une stratégie de fonctionnement intégrant les enjeux écologiques.

    Malika Benarab-Attou, députée européenne, membre de la commission Culture, Louise Ferry,  assistante parlementaire

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    Enquête OVE Conditions de vie des étudiants 2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-ove-conditions-de-vie-des-etudiants-2013/ Wed, 03 Apr 2013 13:35:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-ove-conditions-de-vie-des-etudiants-2013/ Voir CP)]]> 21302 0 0 0 Où en est la mise en oeuvre de "l’Approche Compétences" dans le supérieur ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ou-en-est-la-mise-en-oeuvre-de-lapproche-competences-dans-le-superieur/ Wed, 03 Apr 2013 13:35:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ou-en-est-la-mise-en-oeuvre-de-lapproche-competences-dans-le-superieur/ Au début de l’année 2013, les membres de la commission Pédagogie Numérique de l’Association Pasc@line ont présenté les résultats de leurs travaux devant la Commission des Titres d’Ingénieur – CTI et la Conférence des Grandes Écoles.

    Suivant les directives de la CEE, l’Approche Compétences va être généralisée : dans un premier temps à l’ensemble des écoles d’ingénieurs certifiées CTI, puis au-delà, aux grandes écoles de commerce et de management. (voir CP)]]>
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    Etude du Réseau européen des migrations : "L’immigration des étudiants étrangers en France" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-du-reseau-europeen-des-migrations-limmigration-des-etudiants-etrangers-en-france/ Wed, 03 Apr 2013 13:35:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-du-reseau-europeen-des-migrations-limmigration-des-etudiants-etrangers-en-france/ L’étude principale du Réseau européen des migrations1 est consacrée en 2012 à l’immigration des étudiants étrangers au sein de l’Union européenne. Loin d’être un phénomène nouveau, la mobilité des étudiants étrangers suscite un intérêt croissant au sein des États membres, se traduisant par d’importants changements à l’échelle nationale et européenne. L’accroissement du nombre d’étudiants étrangers au sein de l’UE, la complexité de la composition de ce groupe et les enjeux actuels liés à la mobilité internationale soulignent la nécessité de dresser aujourd’hui un bilan de l’immigration des étudiants ressortissants de pays tiers au sein de l’UE et des politiques menées par les États membres.

    Voir note d'information et étude complète

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    11 juin : LA CGE FETE SES 40 ANS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11-juin-la-cge-fete-ses-40-ans/ Wed, 22 May 2013 13:35:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11-juin-la-cge-fete-ses-40-ans/ A l'occasion de ses 40 ans la CGE organise plusieurs événements :

    Matin : Assemblée générale à l'Institut du monde arabe (réservée aux membres) : élection du président, du bureau et des administrateurs

    Après-midi : Colloque à l'Institut du monde arabe (inscription gratuite à partir du 13 mai sur le site de la CGE) avec :

    • accueil de Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe et ancien ministre de l'Education nationale
    • table ronde : "Quelles pédagogies des grandes écoles pour répondre à la demande économique et sociale des entreprises ?"
    • table ronde : "Quelle recherche dans les grandes écoles, entre excellence et pertinence ?"
    • table ronde : "Quelle mission sociétale pour les grandes écoles, en France comme sur la scène internationale ?"

    Soir : Visite privée du musée d'Orsay et dîner de gala (réservés aux membres, avec participation aux frais)

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    2 avril : Signature de la convention HAL https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2-avril-signature-de-la-convention-hal/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2-avril-signature-de-la-convention-hal/ La CGE signera la convention « HAL et les archives ouvertes » le 2 avril 2013 à 17 heures 30 à l'Académie des sciences. Cette manifestation est organisée conjointement par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et l'Académie.

    Cette signature est l'aboutissement des travaux de la Bibliothèque Scientifique numérique (BSN), segment 4, validés par le comité de pilotage BSN. Cette convention, pour une infrastructure d'archive, partagée entre tous les établissements de recherche et connectée aux archives institutionnelles, permettra de repenser la gouvernance de l'archive HAL dans une UMS (Unité Mixte de Services).

    C'est M'hamed Drissi, animateur de la commission Recherche & Transferts de la CGE qui signera au nom de la CGE.

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    Barack Obama, Ambassadeur du "Learn to code", par Robert Erra, professeur à l'ESIEA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barack-obama-ambassadeur-du-learn-to-code-par-robert-erra-professeur-a-lesiea/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barack-obama-ambassadeur-du-learn-to-code-par-robert-erra-professeur-a-lesiea/ Le mouvement Learn to code s’est trouvé en la personne de Barack Obama un ambassadeur extraordinaire. Pendant une interview du président des États-Unis sur une chaîne nationale1, Eric Schmidt, le CEO de Google, propose à Barack Obama de lui faire un faux entretien d’embauche chez Google, et pose la question What is the most efficient way to sort a million 32-bit integers ?2 Cette question est une question de type “entretien d’embauche chez Google”. Obama répond I think the bubble sort would be the wrong way to go2, ce qui est une assez bonne répartie, même s’il ne répond pas vraiment à question.

    Pour comprendre le mouvement Learn-To-code, il suffit de regarder le site de l’association Code.Org3 qui annonce clairement la couleur sur sa page web : Every student in every school should have the opportunity to learn to code. Les membres de l’association militent activement pour défendre l’idée que tout le monde peut apprendre à coder (et suggèrent que tout le monde devrait apprendre à coder). Leur idée est simple : un maximum d’étudiants devraient apprendre à coder pour combler les immenses besoins présents et à venir des entreprises américaines. L’association a réalisé des vidéos et milite auprès des politiques pour développer les formations en informatique, plus précisément pour développer les cours de programmation. Dans leur plus longue vidéo, très bien faite, qui commence avec une phrase : Everybody in this counrty should learn how to program a computer … because it teaches you how to think4, on entend un créateur d’entreprise dire : The programmers of tomorrow are the wizards of the future … having magic powers compared to everybody else5. On y voit plusieurs personnes dirent leur intérêt ou leur passion pour la programmation. Will.I.am (musicien rappeur américain) y explique que nous dépendons tous de la technologie et qu’il apprend à coder, tandis que Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook, explique qu’ils cherchent à embaucher TOUS les ingénieurs talentueux qu’ils peuvent trouver. Il fait ainsi une ellipse, car il parle d’ingénieurs pouvant travailler dans le monde du numérique. Le monde est numérique ? Oui, c’est une lapalissade que de le dire, le corollaire immédiat c’est que nous avons, et nous aurons besoin, de plus en plus, de développeurs, expérimentés et créatifs. Aujourd’hui on sait déjà que les systèmes éducatifs des pays ne forment pas assez de développeurs. Le métier de développeur (au sens noble du terme) est réellement en plein boum. Et ceci dans le monde entier. Un nombre élevé de sites vous proposent de vous initier à l’art de la programmation, de manière non payante ou payante6,7. Et en France ? Oh, ça bouge. Ainsi, les CPGE devraient avoir bientôt un programme d’informatique assez conséquent. La France est la 5e puissance économique mondiale mais pour l’économie du numérique elle ne se trouve que 8e (voire, 20e cela dépend du classement choisi). Il nous reste encore une bonne marge de progression. La French Touch des ingénieurs en informatique formés en France est très appréciée à l’étranger (j’avais écrit cette phrase avant la publicité !), notamment aux États-Unis, il nous reste juste peut être à débrider les imaginations, le savoir faire est sans conteste là. Alors, les développeurs, les rockstars du futur ? Hum ! c’est peut-être un peu excessif, et bien que j’enseigne l’informatique depuis très longtemps, il me semble qu’il faille un peu tempérer cette vague. Oui, nous aurons besoin d’énormément de programmeurs dans les années qui viennent ; oui, nous sommes dans un monde numérique communiquant et ce monde a besoin de développeurs talentueux ; oui, l’idée d’enseigner la programmation au plus grand nombre d’étudiants est une bonne idée, ne serait-ce que pour que ces futurs citoyens comprennent un peu mieux ce qu’on peut faire et ne pas faire avec un ordinateur (et surtout avec un logiciel), qu’ils soient de futurs ingénieurs ou pas. Et enfin, oui, former aujourd’hui des analphabètes du clavier dans quelque discipline que ce soit est probablement une très mauvaise idée pour l’économie d‘un pays ; mais n’oublions pas que le monde n’est pas que numérique et que nous aurons besoin aussi d’ingénieurs et de scientifiques capables d’inventer des produits, avec ou sans logiciel, en sachant ou en sachant pas coder ….

    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément : au même titre qu’il importe que chacun apprenne l’art de bien exprimer sa pensée, il serait bénéfique à tous d’être initiés à l’art de bien programmer …

    Robert Erra Enseignant-chercheur Ecole supérieure d'informatique, électronique, automatique

    [1] Interview sur Youtube [2] Question de E. Schmidt : Quelle est la façon la plus efficace de trier un million d’entiers 32 bits ? Réponse de B. Obama : Je pense que le tri à bulles serait une mauvaise façon de procéder [3] Association Code.org [4] Tous les gens de ce pays devraient apprendre à programmer un ordinateur... parce cela apprend à penser [5] Les programmeurs de demain sont les sorciers du futur.... ils ont des pouvoirs magiques comparés aux autres [6] Team Treehouse [7] Bloc ]]>
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    Sécurité informatique : la réponse ne vient pas que des informaticiens…, par Pascal Berthome, professeur des universités, https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/securite-informatique-la-reponse-ne-vient-pas-que-des-informaticiens-par-pascal-berthome-professeur-des-universites/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/securite-informatique-la-reponse-ne-vient-pas-que-des-informaticiens-par-pascal-berthome-professeur-des-universites/ L'informatique a pris depuis quelques années une place essentielle dans l'activité humaine. Imaginons quelques instants la vie quotidienne si on enlevait tout ce qui dépend de l'informatique : plus de téléphone portable, plus d'internet, plus de système bancaire en place, la quasi-totalité des entreprises arrêtées, même celles dont l'activité ne dépend pas de l'informatique.

    Un cauchemar pour certains, un retour aux sources pour quelques autres, en tout cas, une belle pagaille en perspective. Notre mémoire elle-même s'est informatisée : toutes nos données, même les plus insignifiantes, sont ainsi stockées dans le disque dur de notre ordinateur personnel. Elles sont maintenant aussi stockées dans le cloud au travers des divers services de sauvegarde proposés sur Internet : on ne sait plus où elles sont physiquement. Dans ce contexte d'hyper dépendance à l'informatique, tout événement affectant son bon fonctionnement peut avoir des conséquences qu'il est parfois difficile de quantifier. Il suffit de se rappeler la panique lors de l'effondrement du réseau Orange l'an dernier pour imaginer les conséquences d'un événement plus important. De l'attaque artisanale (défi) à un phénomène qui prend une ampleur sans précédent… Avec l'évolution des technologies et des moyens de communication, les attaques sur les systèmes informatiques ont évolué suivant le même rythme. Ainsi, les attaques se sont perfectionnées et ont atteint un niveau de sophistication important. Pour s'en convaincre : les premiers virus attaquaient le système en détruisant tout ou partie de la mémoire, rendant inopérant l'ordinateur infecté. Puis, les virus ont rapidement évolué : étant devenus détectables facilement par les bases de signature des antivirus, ils sont alors devenus polymorphes, c'est-à-dire que leur composition change à chaque transmission vers un autre ordinateur, ce qui les rend plus difficilement détectables. On assiste ainsi à un perpétuel jeu du chat et de la souris entre les virus et les antivirus, la difficulté étant d'avoir des bases de virus le plus à jour possible. Les moyens mis en œuvre pour mettre en péril un système informatique au sens large sont de plus en plus colossaux. Le temps du hacker solitaire est désormais révolu. Des organisations de type mafieux ont pris le relais. Le vocabulaire militaire est désormais utilisé dans ce cadre : la cyber-guerre. Deux exemples largement médiatisés illustrent ce phénomène. L'attaque des serveurs estoniens en 2007 est imputée aux autorités russes. Cette attaque a opéré un déni de service : un nombre important de requêtes sur ces serveurs ont été réalisées simultanément, rendant inopérantes les demandes légitimes. Ce type d'attaque nécessite de coordonner un grand nombre de machines pour synchroniser les requêtes. Le deuxième exemple est le virus stuxnet qui a paralysé la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr en 2010. La sophistication de ce virus laisse à penser que seuls des États très bien organisés peuvent mettre en place de tels systèmes. De nombreux autres exemples apparaissent actuellement au grand jour, mais ce n'est sans doute que la face cachée de l'iceberg. Pourquoi de telles attaques ? La finalité des cyber-attaques est multiple. Elle constitue pour certaines une forme d'activisme idéologique, comme dans le cas du mouvement Anonymous. Cependant, cette partie est négligeable dans l'immensité des attaques. Nous avons évoqué des attaques à grande échelle contre des États. Il existe des cibles assez faciles dont on ne parle que très peu : les entreprises. Chaque entreprise possède des données sensibles qui constituent sa richesse intrinsèque : ses brevets, ses commandes, ses prospects... Ce sont autant de cibles possibles dont la prise par une partie adverse peut avoir des conséquences dramatiques pour l'entreprise, allant jusqu'à la fermeture de celle-ci. Malheureusement, peu d'entreprises communiquent sur les attaques qu'elles ont subies. Cependant, le manque à gagner en raison d'attaques informatiques a pris une part de plus en plus importante au cours de ces dernières années et suit une évolution quasi exponentielle. Communiquer sur ces événements implique pour certaines entreprises une dévalorisation de leur image et peut avoir des répercussions importantes auprès des investisseurs toujours à l’affût d'indicateurs positifs. Ceci explique leur silence. Un nombre croissant de cibles Les attaques deviennent d'autant plus faciles que le nombre de cibles potentielles est en constante évolution. Le monde de l'entreprise et la sphère privée sont maintenant entremêlés de manière quasi fusionnelle. Combien de personnes utilisent leur portable (smartphone ou ordinateur) dans les deux contextes, sans vraiment faire de distinction entre les deux mondes. La problématique du BYOD (Bring Your Own Device) est apparue ces dernières années au sein des entreprises, laissant la porte ouverte à de nombreuses possibilités d'attaques. La liste des points d'entrée possibles dans un système d'information nécessiterait un article à part entière. Comment se préserver de ces attaques ? Face à toutes ces attaques, différentes stratégies sont possibles. En premier lieu, il convient de protéger le maillon faible de toute la chaîne : l'homme. Il s'avère qu'il est la cible directe d'attaques (ingénierie sociale) et que nombre d’entre elles pourraient être évitées par une simple "hygiène informatique". Quelques exemples simples tiennent du bon sens : ne pas laisser un libre accès à des locaux de l'entreprise, ne pas communiquer son mot de passe d’accès au système informatique sous aucun prétexte. Il s'avère que ces recommandations sont très facilement mises en défaut, même dans des organisations de grande taille. Il est également essentiel de mettre en œuvre des réponses technologiques pour éviter les attaques informatiques directes. C'est ce qu'apprend un ingénieur informaticien spécialisé en sécurité informatique. Il saura par exemple mettre en place des pare-feu (firewalls) pour filtrer les connexions entrantes et sortantes dans l'entreprise. Il saura aussi sécuriser les serveurs de l'entreprise, en particulier le boîtes de messagerie (mail) et les sites internet (web). Il saura détecter les points de vulnérabilités dans l'organisation et proposer les solutions adéquates. Ce ne sont là que des exemples de ses nombreuses missions. Cependant, devant les conséquences d'une attaque potentielle, l'ingénieur sécurité ne doit pas rester seul. En effet, une attaque sur une entreprise pétrolière ne vise pas directement la santé de celle-ci. Elle peut aussi viser les cours du pétrole, dont les conséquences dépassent largement le cadre de l'entreprise. C’est pourquoi la responsabilité de la protection dépasse les prérogatives d'un ingénieur informaticien chargé de la sécurité. D'un point de vue organisationnel, les entreprises et les administrations ont bien compris cette problématique en mettant en place des RSSI (Responsables de la sécurité des systèmes d'information). Ceux-ci dépendent directement de la direction générale de l'entreprise et non de la direction des systèmes d'information (DSI). L'action du RSSI est de définir les choix sur tous les aspects de la sécurité de l'entreprise (sécurité des systèmes, des réseaux, des applications, plan de reprise d'activité...) en lien avec les intérêts stratégiques de l'entreprise, ceux-ci étant définis par la direction générale. Ainsi, il apparaît de manière claire que la sécurité du système d'information dépend de tous les acteurs de l'entreprise. L'ingénieur en sécurité informatique aidera à mettre en place des solutions qui ne seront efficaces que si elles répondent à la menace effective contre l'entreprise et si elles sont mises en pratique par tous les collaborateurs de l'entreprise. La société toute entière commence ainsi à intégrer et à comprendre dans le cas de l'informatique le danger inhérent à toute avancée technologique majeure.

    Pascal Berthome Professeur des Universités, Responsable de la filière Sécurité et Technologies Informatiques

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    Les Green IT : entretien avec Frédéric Bordage, expert https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-green-it-entretien-avec-frederic-bordage-expert/ Mon, 22 Apr 2013 13:35:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-green-it-entretien-avec-frederic-bordage-expert/ Frédéric Bordage est un expert Green IT et éco-conception logicielle : Conseil (stratégie Green IT, plan d’actions, pilotage des projets) - Formation (accompagnement des responsables Green IT) - Responsable Green IT délégué - Sensibilisation des parties prenantes.

    Frédéric cumule plus de 18 ans d'expérience dans l’informatique. Il est reconnu comme l'un des précurseurs et meilleurs experts Green IT en Europe. En plus de ses missions de conseil et de formation auprès de grandes entreprises et administrations, il collabore avec différentes institutions françaises - Ademe, Afnor, Cigref, Syntec, etc. - et la Commission européenne pour les aider à définir des bonnes pratiques sectorielles et adapter les normes liées au Green IT.

    Auteur de nombreux livres, d’études et de chiffres clés originaux, et de plus de 50 conférences ces trois dernières années, Frédéric anime GreenIT.fr : la communauté de référence du Green IT (67 contributeurs, 1 million de visiteurs uniques dans 43 pays). Frédéric est également le co-fondateur de l’Alliance Green IT, l’association des spécialistes français du Green IT (40 sociétés) et du Green Code Lab, une association qui fédère les acteurs de l’éco-conception logicielle en France. Parmi ces récentes missions, Frédéric a été chargé par l’Ademe et le Cigref de créer la méthode officielle en France pour évaluer et réduire les émissions de gaz à effet de serre des systèmes d’information. Il a également mis en place la première formation Green IT certifiante officielle en France et Belgique. Il vient de publier « Eco-conception web : les 100 bonnes pratiques ».   Frédéric Bordage est reconnu comme l'un des précurseurs et meilleurs experts Green IT en Europe. En plus de ses missions de conseil auprès de grandes entreprises et administrations, il intervient en expertise auprès de différentes institutions françaises (Ademe, Afnor, etc.) et de la Commission Européenne pour les aider à définir des bonnes pratiques sectorielles et adapter les normes liées au Green IT. Il s’intéresse particulièrement aux « Key Performance Indicators (KPI) » du green IT et à l’éco-conception des logiciels. Gérald Majou de La Debutrie (CGE) : Bonjour, en guise d’introduction pouvez vous nous décrire votre parcours et ce qui vous a conduit au « Green IT » ? Frédéric Bordage (FB) : Au départ un cursus en école de commerce (ESCEM) complété par un DESS en informatique mais je me suis toujours plus considéré comme un informaticien qu’un manager. Je développais déjà des sites web avant mon cursus dans l’enseignement supérieur. A la sortie de mes études j’ai travaillé dans une SSII puis je me suis installé en indépendant, tout cela sur du conseil technique. Par la suite je suis devenu journaliste, j’écrivais pour des supports comme l’Usine Nouvelle ou 01 Informatique ; le regard que je portais à l’époque (2003) sur l’informatique était assez conventionnel même si j’avais déjà une sensibilité pour le développement durable. Un évènement d’ordre personnel est à l’origine de ma « conversion » au Green IT : j’ai eu un grave accident de parapente, qui heureusement ne m’a pas laissé de séquelles physiques visibles. Mais, à l’époque, le traumatisme de l’accident a remis en cause pas mal de choses dans ma façon de voir la vie et, notamment, les valeurs qui la guidaient jusqu’alors. Le Green It est devenu une évidence pour moi, même si à l’époque le sujet était tout à fait anecdotique, j’avais la conviction que c’était la voie à explorer. D’ailleurs, quand j’ai commencé à m’intéresser au sujet, le terme de Green IT n’existait pas, on parlait vaguement de green computing, j’ai du mal à raccrocher ma démarche à un mouvement quelconque, je crois que c’était vraiment une recherche personnelle. Les premiers temps où j’ai commencé à parler de Green IT auprès des professionnels de l’informatique on me regardait comme un extra-terrestre, aujourd’hui de nombreuses entreprises ont un "monsieur Green IT", certes cela concerne surtout les grandes entreprises mais il y eu beaucoup de chemin parcouru en quelques années. CGE : Quelle est la nature de votre métier au quotidien aujourd’hui ? FB : C’est très variable parce que j’ai un positionnement d’expert assez vertical, je vais de la conduite du changement, à la mise en place de techniques d’impression responsables en passant par de la revue critique multicritères d’ACV encadrée par le WWF pour un opérateur téléphonique ou la mise en place de critères d’achats IT responsable pour le premier énergéticien français. C’est très varié. J’ai trois niveaux d’intervention : un premier sur du conseil standard pour des entreprises privées et des administrations et collectivités locales ; un deuxième qui concerne de l’expertise pure pour des institutions comme l’Ademe (méthode bilan carbone adaptée aux systèmes d’information), l’AFNOR ; et un troisième qui concerne mes activités bénévoles qui me prennent entre un jour et un jour et demi par semaine : conférences, greenit.fr, l’Association des professionnels du Green IT (AGIT). CGE : J’ai lu sur greenit.fr que vous aviez un cheval de bataille en ce moment : « le rôle clé des logiciels dans l’obsolescence programmée des ordinateurs, des tablettes et autres smartphones ». Pouvez-vous nous en dire plus ? FB : Si vous citez le mot clé Green IT, ce qui est « référencé » aujourd’hui sur la toile et dans l’esprit des gens c’est surtout la consommation d’énergie des datacenters. Or c’est une idée reçue puisque je prouve dans un article écrit récemment que ces datacenters impactent cent fois moins l’environnement que les terminaux individuels. Le marché du Green IT s’est malheureusement construit sur beaucoup d’idées fausses avec de nombreuses entreprises qui font du greenwashing et qui surfent sur la vague sans trop maîtriser le sujet. Je ne dis pas que les datacenters n’ont pas d’impacts environnementaux mais, en termes d’empreinte écologique, les terminaux individuels sont nettement plus préjudiciables à l’environnement. La différence avec les datacenters c’est que les impacts relatifs aux terminaux individuels sont beaucoup plus diffus. Aujourd’hui, dans le domaine du Green IT, le champ de progrès en termes d’économie, d’écologie et de social se situe au niveau de l’environnement utilisateur. Au centre de cet environnement utilisateur on trouve l’ordinateur portable et de bureau et, au sein de ce terminal, essentiellement la carte mère, la mémoire vive et le processeur, dont les Analyses de Cycle de Vie (ACV) réalisées par des laboratoires indépendants montrent le niveau important de leurs impacts sur l’environnement. CGE : Je suppose que vous parlez de l’étape qui concerne la production de ces éléments ? FB : Oui tout à fait, l’impact de l’usage est assez minime au regard des pollutions et des consommations engendrées par la production d’un ordinateur, surtout dans un pays comme la France pour lequel l’origine de l’électricité engendre assez peu d’émissions de gaz à effet de serre. C’est donc la fabrication qui pose problème et notamment celle des composants électroniques. La façon la plus simple et la plus efficace de réduire cette empreinte écologique est d’allonger la durée de vie active des équipements. Pour cela nous avons deux pistes d’actions principalement : la première étant d'améliorer les performances (upgrade) des machines en ajoutant de la mémoire par exemple, ce qui exige que les ordinateurs soient modulables, ce n’est malheureusement pas la tendance du design actuel (tablettes..). La deuxième piste étant de concevoir différemment les logiciels car on constate que le remplacement des machines est généralement effectué pour pouvoir supporter la puissance requise par les nouvelles générations de logiciels et non pour changer du matériel hors d’usage. CGE : N’y a-t-il pas une volonté délibérée des constructeurs d’organiser l’obsolescence programmée des ordinateurs pour alimenter les affaires ? FB : Je ne le crois pas, l’obsolescence programmée est plutôt un système qui résulte de la dilution des responsabilités de la chaîne d’acteurs d’un secteur comme celui de l’informatique. Tout le monde trouvant son intérêt dans cette course au renouvellement, il n’y a même pas besoin de s’organiser pour arriver à ce résultat, c’est une sorte d’accord tacite, non concerté. Deux chiffres sont intéressants pour qualifier cette course : le premier résulte de la loi de Koomey, « l’efficacité énergétique des ordinateurs double environ tous les 18 mois », ce qui indique un réel progrès côté matériel ; le deuxième résulte du constat suivant : il faut 70 fois plus de mémoire vive sur un ordinateur pour accueillir les versions récentes de Windows et Office comparé à Windows 98/Office 97, et ceci est valable pour les autres éditeurs de logiciels. Soit 70 fois plus de mémoire pour écrire le même texte, à la même vitesse. La comparaison entre les deux évolutions a donné naissance à la loi de Wirth qui dit, pour faire simple, que le logiciel ralentit plus vite que le matériel n’accélère. Tout cela pour quoi ? Pas pour un gain en fonctionnalités, il faut être réaliste, on utilise aujourd’hui les mêmes fonctions qu’il y a dix ans avec windows 98. L’éco-conception des logiciels est née de ce constat et, dans ce domaine, l’Europe est plutôt en avance, nous disposons aujourd’hui de centaines de bonnes pratiques qui vont dans ce sens. Ces bonnes pratiques ne s’arrêtent pas au code écrit par le développeur mais elles couvrent tout le cycle de vie du logiciel en partant de l’expression des besoins fonctionnels de l’utilisateur jusqu’à l’arrêt de serveurs supportant des logiciels inutilisés. CGE : Peut-on dire que cela revient à dépouiller les logiciels de toutes leurs fonctionnalités « superflues » ? FB : Tout à fait, il y a 45 % des fonctionnalités des logiciels qui ne sont jamais utilisées. Tout commence donc par une réponse aux besoins fonctionnels réels des utilisateurs, les 20 % qui font les 80 % des utilisations. CGE : L’open source a-t-il une place particulière au sein de ce marché ? FB : L’intérêt de l’open source est double. En premier, son architecture technique est conçue d’emblée pour concevoir des logiciels modulaires, le noyau de ces derniers est généralement plus petit et donc consomme moins de ressources. Le logiciel répondra aux besoins spécifiques de tel ou tel utilisateur grâce à des extensions (modules). Ceci garantit que chaque utilisateur dispose de ce dont il a besoin, ni plus ni moins. Le deuxième intérêt de l’open source c’est son support technique, qui perdure car le code est ouvert contrairement à un logiciel propriétaire qui, lorsque sa commercialisation est arrêtée, perd rapidement tout support technique (non rentable pour l’éditeur de logiciel). CGE : Comme pour les pièces détachées d’une machine à laver dont on aurait arrêté la production FB : Exactement, j’ai personnellement un ordinateur portable haut de gamme qui a 11 ans et j’ai conservé des logiciels de cette époque (windows 2000). La plupart du temps je suis plus rapide et plus performant que mes clients équipés des configurations matériel/logiciel récentes. En puissance mon ordinateur équivaut à ¼ d’Iphone, mais il m’est difficile de proposer des solutions aussi « radicales » à mes clients. CGE : Est-ce le résultat d’un marketing agressif et performant de la part des constructeurs ? FB : Bien évidemment, on cherche la nouveauté, les marques jouent sur l’obsolescence perçue, elles ont habilement su transférer l’expression de la virilité, de la puissance de ces messieurs sur les produits high tech notamment. Le smartphone est l’archétype de ce type de marketing, les « marketeurs » ont réussi le tour de force de transmettre ce phénomène d’obsolescence perçue à l’ensemble de la population. Pour l’environnement c’est catastrophique par contre. CGE : J’aimerais aborder avec vous la question des compétences nécessaires à un professionnel du Green IT, avez-vous l’impression que les étudiants informaticiens sont correctement formés pour travailler dans ce domaine ? Y a-t-il un marché de l’emploi pour ce genre d’expertise ? FB : Il y a clairement des besoins. Les entreprises, les administrations cherchent des personnes qualifiées et, même si le marché est encore assez étroit, on manque de compétences. En termes de formation continue, on commence à voir des formations très courtes, de 3 à 5 jours, qui sont suffisantes pour avoir un vernis permettant de piloter des prestataires. Par contre on manque vraiment de bonnes formations initiales, ceci parce qu'il faut d’abord une formation technique de qualité, d'une école d’ingénieur ou similaire, doublée d’une bonne compétence en développement durable. Ce que je constate c’est que les personnes qui ont cette double compétence ne maîtrisent généralement pas les bons concepts du développement durable. CGE : Pouvez vous préciser ? FB : Typiquement il s’agit du raisonnement que je vous ai exposé sur le rôle central du logiciel dans une approche Green IT. La plupart du temps, les étudiants connaissent la date de signature du protocole de Kyoto mais n’ont aucune idée où se situe l’empreinte écologique des équipements informatiques. Ils n’ont pas les compétences opérationnelles qui leur permettraient de mener à bien des projets de Green IT. CGE : Cela passe-t-il par une maîtrise d’outils comme l’Analyse de cycle de vie (ACV) ? FB : Il faut au moins maîtriser les concepts fondamentaux des ACV : sensibilité, marges d’incertitudes, unités fonctionnelles, etc…Les formations au développement durable sont à mon avis encore trop généralistes pour des cursus spécialisants comme ceux d'ingénieurs informaticiens par exemple. Les attentes des entreprises sont claires dans ce domaine, elles souhaitent d’abord un retour sur investissement puis une diminution de leurs impacts environnementaux, et quand on peut avoir un impact social positif tant mieux, mais ce dernier point passe souvent à la trappe. En tant que consultant Green IT, Il faut donc un peu de maturité pour combiner amélioration de l’empreinte écologique et retours sur investissement pour finalement le traduire en amélioration d’image pour l’entreprise. CGE : Si je comprends bien vos propos, il vaut mieux avoir un peu d’expérience professionnelle pour valoriser pleinement les acquis d’une formation au développement durable aujourd’hui ? FB : C’est mon constat personnel. J’anime quelques journées de formations dans des mastères specialisés en alternance  (Grenoble EMSI, SKEMA) et c’est là que l’on trouve le public le plus réactif, le plus à même de comprendre où sont les enjeux du développement durable, parce qu’il en perçoit les applications concrètes, les opportunités de développement et d’innovation. Mais attention, je ne suis pas entrain de dire que seuls les professionnels expérimentés doivent suivre ce genre de formation, je pense plutôt que les formations initiales actuelles ne sont pas adaptées aux jeunes étudiants, elles ne leur permettent pas d’aborder concrètement ce que signifie le développement durable pour une entreprise en dépit d’un intérêt manifeste des jeunes générations pour une telle quête de sens. CGE : D’un point de vue global, quel est, à votre avis, la contribution des TIC au développement durable ou non durable ? FB : C’est très compliqué à quantifier. Un rapport issu d’entreprises du secteur de l’informatique, donc forcément biaisé, Smart 2020, précise que les TIC contribuent pour 3 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial. Pour un pays comme la France c’est plutôt de l’ordre de 5 à 6 %. Ce même rapport indique que les TIC peuvent permettre d’éviter entre 15 et 20 % des émissions de GES. C’est un des sujets les plus intéressants de ce que j’appelle les TIC durables, un terme moins réducteur que Green IT, car on rejoint ici les éco-innovations de rupture ou comment créer de la valeur ajoutée, des nouveaux produits ou services, avec les objectifs du développement durable en ligne de mire et en s’appuyant sur les TIC. Deux modèles émergent actuellement :
    • la re-mutualisation de l’économie, l’économie de fonctionnalité, un exemple : les sites web de co-voiturage
    • l’outillage des processus permettant des mesures très fines afin de gérer des activités par exception plutôt que d’appliquer une règle de gestion systématique, un exemple : l’équipement de containers à ordure avec des capteurs de remplissage pour optimiser la tournée des camions bennes (30 % de kms en moins, 30 % de durée de vie des bennes en plus, moins de nuisances pour les citoyens..)
    Pour le cas de l’économie de fonctionnalité la rencontre de la demande et de l’offre étaient impossibles avant l’existence des plateformes web ou des applications pour smartphone. CGE : Quelles sont les tendances à venir pour les métiers du Green IT ? FB : Mis à part ce dont nous venons de parler, je constate, à l’instar du développement durable au sens large, que l’on va vers une appropriation lente, parfois avec de fausses bonnes idées, mais large des notions de green IT au sein des entreprises et des administrations. Il est probable qu’il y ait peu de postes spécialisés en Green IT au sein des entreprises à l’avenir, tout comme il y a peu de postes spécialisés en développement durable. Par contre les concepts de développement durable et de Green IT infusent petit à petit dans les stratégies des organisations. Les mesures réglementaires ont aussi un impact assez fort sur cette évolution, la circulaire État exemplaire de 2008 par exemple a donné une véritable impulsion au sein des administrations d’État et des collectivités. Je constate aussi que les actions top down des directions des grandes entreprises et des administrations commencent à rencontrer les actions bottom up des individualités de ces organisations. Les directions générales ou du développement durable commencent à prendre conscience du poids de l’informatique. Cette prise de conscience va se généraliser dans nos pays car notre économie est majoritairement tertiaire, ce qui signifie qu’elle s’appuie fortement sur les systèmes d’informations. Dans une grande société d'assurances par exemple, la consommation du système d’information peut représenter jusqu’à près de 50 % de la facture électrique. J’identifie une autre tendance au sein des entreprises à la pointe sur le sujet, grandes ou petites, c’est la volonté de se comparer (benchmark) entre elles, mais elles manquent encore d’outils pour le faire. elles avanceront vraiment d’un cran le jour où elles auront des indicateurs et des outils normés pour se comparer au niveau international. CGE : Qu’en est il au sein des petites et moyennes entreprises (PME) ? FB : Nous avons assez peu de visibilité sur ce secteur, il faut comprendre que pour qu’une société investisse dans les services d’un consultant il faut qu’elle puisse faire des économies d’échelles et c’est rarement le cas des PME. Je sais qu’il y a quelques très bons « élèves » et une majorité pour lesquels ce n’est pas un sujet prioritaire ou pas un sujet du tout, souvent par manque de temps ou de compétences. La prestation de service n’est pas la bonne solution à mon avis pour accompagner les PME, de grandes campagnes de sensibilisation et bien évidemment des outils coercitifs et incitatifs (fiscalité notamment) seraient certainement plus efficaces. CGE : Avez-vous des messages clés à diffuser à nos lecteurs des grandes écoles ? FB : Premièrement le développement durable n’est pas un centre de coûts mais une source d’économies, même à court terme. Deuxièmement, et je suis volontairement radical, l’ordinateur le plus « vert » est l’ordinateur que l’on n’achète pas. Troisièmement, le développement durable est avant tout une question de comportement, l’outil est rarement la solution. Il ne faut donc pas se cacher derrière des outils pour refuser le changement. Quatrièmement, les économies générées par des actions de développement durable doivent être partagées avec les utilisateurs car il faut valoriser concrètement les évolutions de comportement pour qu’elles s’ancrent (via des plans d’intéressement d’entreprise par exemple). Je ne vous cache pas que ce dernier point est encore culturellement difficile à faire passer dans les organisations même si individuellement tout le monde est d’accord. De toute façon nous n’aurons pas d’autre choix que de partager à l’avenir.

    Entretien réalisé par Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission développement durable de la CGE

    Actualités DD dans les écoles

    À l’occasion des Premières Rencontres PME – Grandes Écoles d’Ingénieurs, l’École Centrale de Marseille et le CRITT Chimie ont signé lundi 25 mars une convention de partenariat dont l’ambition est d’établir une collaboration dynamique dans les domaines de la chimie durable, du traitement des matières premières végétales et du recyclage. L’objectif est de contribuer à une impulsion nouvelle pour la filière chimie en PACA, en soutenant la création et le développement des PME et les ETI. Pour en savoir plus. L’Association Ingénieurs Développement Durable (I2D) de l’École des Mines d’Albi mobilisée pour la Semaine du Développement Durable du 2 au 8 avril 2013. Pour en savoir plus. La société ECHY, créée en 2010 par les élèves-ingénieurs de l’École des Ponts, Quentin Martin-Laval et Florent Longa du département Génie Mécanique et Matériaux, propose l'Eclairage Hybride ECHY : une alternative écologique à l'utilisation d'électricité pour l'éclairage en plein jour : la lumière naturelle est captée à l'extérieur des bâtiments et amenée à l'intérieur grâce à des fibres optiques ». Pour en savoir plus. Investissements d'avenir: communiqué de presse commun au ministère de l’ Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère du Redressement productif, de ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, le Commissariat général à l’Investissement et le ministère de l’Economie et des Finances, relatif aux investissements d’avenir.
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    Service IESF : certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/service-iesf-certificat-dinscription-au-repertoire-des-ingenieurs/ Wed, 22 May 2013 13:36:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/service-iesf-certificat-dinscription-au-repertoire-des-ingenieurs/ Pour obtenir un visa, pour justifier votre diplôme d’ingénieur français dans le cadre d’un contrat de travail à l’étranger ou encore pour passer des examens professionnels hors de France, une copie de votre diplôme s’avère parfois insuffisante.  Un document officiel de l’organe représentatif de la profession d’ingénieur est souvent demandé. Ingénieurs et Scientifiques de France peut répond à de besoin en délivrant  un certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs et des Scientifiques. Il peut être établi en français, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, japonais ou russe. Pour passer commande et connaître les tarifs :

    • après avoir vérifié votre présence sur le Répertoire
    • vous pouvez écrire à cette adresse

    Plus d’information

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    L’Innovation : un enjeu majeur pour la France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-un-enjeu-majeur-pour-la-france/ Wed, 22 May 2013 13:36:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-un-enjeu-majeur-pour-la-france/ Le ministère du Redressement productif et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche publient le Rapport Beylat-Tambourin : L’Innovation : un enjeu majeur pour la France - Dynamiser la croissance des entreprises innovantes Le rapport émet des recommandations :

    • développer la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat,
    • accroître l’impact économique de la recherche par le transfert,
    • accompagner la croissance des entreprises innovantes,
    • mettre en place les instruments d’une politique publique de l’innovation.

    Auteurs : Jean-Luc Beylat et Pierre Tambourin

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    10-11 octobre : séminaire 2013 de la CGE à Grenoble https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-11-octobre-seminaire-2013-de-la-cge-a-grenoble/ Wed, 22 May 2013 13:36:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-11-octobre-seminaire-2013-de-la-cge-a-grenoble/ Le séminaire (manifestation réservée aux membres) 2013 de la CGE aura pour thème :  Innovation et création de valeur. L’objectif est de mettre en avant le rôle des écoles de la CGE dans l’innovation. Des tables rondes aborderont les aspects suivants : la contextualisation de l’innovation (les facteurs déclenchant et freins, écosystèmes à développer), le numérique (création de valeur, numérique dans l’enseignement), l’éthique et l’ innovation, la rupture technologique et organisationnelle.

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    221 écoles, 200 000 étudiants, 48 000 diplômés annuels - la photo des 40 ans ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/221-ecoles-200-000-etudiants-48-000-diplomes-annuels-la-photo-des-40-ans/ Wed, 22 May 2013 13:36:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/221-ecoles-200-000-etudiants-48-000-diplomes-annuels-la-photo-des-40-ans/ Du changement de dénomination (simple ou multiple) aux fusions et, cas beaucoup plus rare, à l’éclatement d’une école en deux établissements de spécialités distinctes ; des données consignées dans le système d’information, à celles retrouvées sur des notes manuscrites sur papier pelure ; quelques opérations de spéléologie ont été nécessaires pour établir la courbe de croissance de la CGE, précision faite que nous ne parlons ici que des écoles aujourd'hui membres.

    Composée à l’heure actuelle de 221 écoles dont 14 étrangères, la CGE compte parmi ses écoles membres 155 écoles d’ingénieurs (dont 10 étrangères), 44 écoles de management (dont 4 étrangères) et 22 écoles dites d’autres spécialités.

    Fondée par 12 écoles, la CGE, après seulement une année de plein exercice, comptait déjà 46 membres. Chaque période de 5 années est marquée par l’adhésion de 16 à 26 écoles. Toutefois, la période 2004-2008 atteint le nombre record de 36 adhésions. Les écoles d’ingénieurs sont venues gonfler les rangs des adhérents chaque année, ce qui n’est pas le cas pour les écoles de management. Après 10 années d’existence, la CGE en dénombrait 10 parmi ses adhérents ; mais la décennie qui s’achève a été marquée par l’adhésion de 15 écoles de management (essentiellement concentrée sur la période 2005-2008 avec 9 adhésions). Cet élan d’adhésion massif trouve son explication dans le fait qu’après la création de la CEFDG en 2002, des écoles en 4 ans ont évolué vers des formations en 5 ans, permettant d’obtenir le grade de master, sésame nécessaire en préalable à toute adhésion à la CGE. Les écoles d’autres spécialités (écoles militaires, d’architecture, vétérinaires ou encore de la fonction publique) dont la première a rejoint la CGE en 1974, ont adhéré sans continuité et assez lentement jusqu’en 2002. A suivi une période de 9 années durant laquelle 11 d’entre elles sont devenues membres.

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    Evolution de la base de données THESA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evolution-de-la-base-de-donnees-thesa/ Wed, 22 May 2013 13:36:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evolution-de-la-base-de-donnees-thesa/ Après plusieurs années de bons et loyaux services, la base de données THESA va évoluer.

    En effet, l’INIST-CNRS a arrêté son support technique en septembre 2012. Par ailleurs, certaines grandes écoles, déjà membres de STAR pour la gestion de leurs thèses soutenues, souhaitaient utiliser STEP pour leurs thèses en préparation. La CGE a donc pris acte de la difficulté de l’INIST de continuer à intervenir pour le site THESA. La CGE a néanmoins souhaité continuer à conserver la visibilité des thèses des grandes écoles. Elle a, depuis, négocié une convention de partenariat avec l’ABES (Agence bibliographique de l’enseignement supérieur). La CGE souhaite que ses établissements membres puissent recenser leurs thèses en préparation dans l’application STEP gérée par l’ABES, et que dans theses.fr il soit facile d’identifier quel établissement de soutenance est membre de la CGE et donc quelles sont les « thèses CGE » au sein de l’ensemble des thèses de doctorat. En pratique, il a été convenu que :
    • Les grandes écoles habilitées à délivrer en propre le diplôme de doctorat rejoindront l’application STEP gérée par l’ABES et seront identifiées sur les sites de l’ABES (STEP et theses.fr) par un logo CGE.
    • Les grandes écoles non habilitées à délivrer en propre le diplôme de doctorat seront identifiées sur les sites de l’ABES (STEP et theses.fr) par le biais de leur laboratoire d’accueil, avec le logo CGE.
    • La CGE conservera les informations de nature éditoriale sur la recherche dans les grandes écoles, présentes actuellement dans le site THESA (annonces de colloque, portraits de chercheurs, prix de thèse, bourses …). Elles seront intégrées directement dans le site web de la CGE. La CGE continuera à valoriser, sur son site, la recherche dans les grandes écoles, qu’elles soient habilitées à délivrer en propre le diplôme de doctorat ou non.
    • Sur ce même site web, seront accessibles les thèses en cours et soutenues des grandes écoles habilitées à délivrer le diplôme de doctorat, à partir d’un accès filtré aux données de l’ABES (soit des thèses enregistrées sur STEP ou theses.fr).
    • Pour les grandes écoles non habilitées à délivrer le diplôme de doctorat, la CGE développera sa propre base (dans une application hors STEP), avec une structure de données comparable à celles de STEP ou theses.fr. La CGE gèrerait donc les « autres thèses » (qui ne sont pas recensées ou qui ne répondent pas aux critères de l’ABES, comme les Ph.D, par exemple).

    Calendrier des opérations pour les grandes écoles habilitées à délivrer en propre le diplôme de doctorat :

    • Fermeture du site THESA le 30 juin 2013. Aucune reprise de données ne sera assurée (elles ne sont pas suffisamment complètes et mises à jour pour être acceptées).
    • La CGE confie à l'ABES le signalement des thèses en préparation dans les grandes écoles (par une application nationale gratuite de signalement des thèses en préparation mise en place par l'ABES. La visibilité des données saisies dans STEP est assurée par le moteur de recherche theses.fr. NB : Les établissements membres de la CGE et habilités à délivrer le doctorat intéressés pour signaler leurs thèses en préparation dans STEP sont invités à candidater avant le 30 juin 2013 en adressant un courrier signé par le directeur de l'école ou de l'établissement à :

    M. Raymond Bérard, Directeur de l'ABES 227 avenue du professeur Jean-Louis Viala CS 84308 34193 Montpellier cedex 5.

    • Les établissements de la CGE habilités à délivrer le diplôme de doctorat pourront commencer à produire des données dès septembre 2013 dans STEP (la prise en main de l'application STEP ne présente en effet aucune difficulté particulière). Par ailleurs, pour les établissements déjà en production dans STAR, la prise en main sera facilitée par l'interconnexion des deux applications.
    • Des formations (à distance et gratuites) seront proposées au dernier trimestre 2013, une documentation est d'ores et déjà disponible pour effectuer ses premiers pas sans attendre. Documentation pour effectuer ses premiers pas disponible à cette adresse  et accès aux cours en ligne

    Conditions pour entrer dans STEP :

    • être un établissement habilité à délivrer le diplôme le doctorat (les Grandes écoles non habilitées mais hébergeant les doctorants ou les Grandes Écoles associées ne peuvent pas candidater en leur nom propre pour une entrée dans le réseau STEP ; les sujets de thèses des étudiants qu'ils accueillent peuvent en revanche être signalés par l'établissement habilité). Pour déterminer quel établissement est habilité à délivrer le diplôme de doctorat, l'ABES se réfère à l'Annuaire des formations doctorales et des unités de recherche disponible sur le web
    • s'engager à désigner des correspondants dans son établissement (un coordinateur thèses et un correspondant STEP dans son établissement) voir les fiches de fonction ci-jointes.
    • se former à la nouvelle application via des formations à distance gratuites (webinaires) assurées par l'ABES au dernier trimestre 2013.
    • signer une convention avec l'ABES définissant les conditions d'utilisation de l'application STEP.

    Pour toutes vos questions concernant le déploiement de votre établissement dans STEP ou la production de données dans l'application, nous vous invitons à utiliser le guichet d'assistance de l'ABES dédié à STEP.

    Nadia Hilal Chargée de mission, CGE

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    Ecoles, entreprises, étudiants… des liens encore plus forts, par Bernard Ramanantsoa, président de la commission Aval https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-entreprises-etudiants-des-liens-encore-plus-forts-par-bernard-ramanantsoa-president-de-la-commission-aval/ Wed, 22 May 2013 13:36:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-entreprises-etudiants-des-liens-encore-plus-forts-par-bernard-ramanantsoa-president-de-la-commission-aval/ Directeur général d’HEC depuis 1995

    Professeur de stratégie et politique d’entreprise il a commencé sa carrière professionnelle à la SNCF où il a notamment été chef de la division Marketing Voyageurs. Ses travaux académiques portent sur la stratégie des entreprises et les problèmes des changements organisationnels. Il a publié une dizaine d’ouvrages et une centaine d’articles. Ingénieur de l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique (1971) et diplômé du MBA d’HEC (1976), il obtient un DEA de sociologie (1987), un doctorat en sciences de gestion à Paris Dauphine (1991) et un DEA d’histoire de la philosophie à Paris 1 (1993). Arrivé au groupe HEC en 1979 comme enseignant, il exerce la fonction de doyen du corps professoral et de la recherche de 1993 à 1995, avant d’être nommé directeur général. Bernard Ramanantsoa est membre de l’Awarding body du système d’accréditation EQUIS (European Foundation for Management Development). Il a travaillé avec des cabinets de conseil comme McKinsey et publié de nombreux ouvrages et articles. Il est également chroniqueur au Figaro entreprises depuis 2004. Distinctions : Chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'Honneur, Officier dans l'Ordre national du Mérite
    ÉCOLES, ENTREPRISES, ÉTUDIANTS... DES LIENS ENCORE PLUS FORTS Avec les membres de la commission Aval nous avons, depuis une dizaine d’années, été les témoins privilégiés des grandes mutations qui ont transformé l’enseignement supérieur en France comme à l’étranger. La commission Aval a suivi l’ensemble de ces évolutions. L’essentiel de sa mission est de faciliter les échanges les plus fructueux, dans un espace triangulaire écoles – élèves – entreprises, les connexions au sens le plus large. Un observatoire des relations entreprises-écoles Observatoire privilégié des relations entre entreprises et grandes écoles, la commission Aval, enquête, analyse, anticipe la nature de ces relations, parfois complexes, toujours vertueuses, entre ces deux protagonistes, moteurs de l’économie. Les entreprises « aiment » nos jeunes diplômés et, de leur côté, nos institutions ont besoin des entreprises pour exister. Dans cet esprit, nous avons, pendant de nombreuses années, professionnalisé et formalisé la première étape de cette relation : le stage en entreprises. Définition du stage, durée, conditions, conventions ont fait l’objet de nombreuses réunions de concertation et de travail. Ce travail, mené avec la commission Formation, a débouché sur des propositions très concrètes acceptées le plus souvent par les entreprises et par les différents gouvernements. L'enquête Insertion des jeunes diplômés : une référence annuelle Au centre de nos préoccupations, l’enquête Jeunes diplômés, dont nous allons publier cette année la 21e édition, est un indicateur objectif de notre performance collective. Elle est au cœur de nos travaux et fait chaque année l’objet de maintes évolutions tant en termes qualitatifs que quantitatifs. Son traitement et son analyse sont de plus en plus « pointus » et elle est devenue une référence dans le monde de l’enseignement supérieur. Attendue avec beaucoup d’intérêt par la communauté éducative, les médias en ont fait un outil de mesure dont les résultats sont largement relayés. Les contributions d'experts Autre axe fort de notre activité : chaque année nous invitons des conférenciers extérieurs afin d’enrichir nos réflexions. Sociologues, économistes, chercheurs, statisticiens, directeurs de think tanks ont toujours répondu présents et sont venus nous faire partager, leur vision prospective et leurs réflexions sur l’évolution des métiers et des formations. Des visions en évolution constante Parce que nous savons que nos écoles doivent former les jeunes cadres répondant aux exigences de l’évolution de l’économie, nous avons conscience des lourdes missions qui reposent sur nos épaules. Face aux défis de la mondialisation, les écoles ont bouleversé leurs enseignements dans un contexte financier contraint et dans un environnement de plus en plus concurrentiel. La formation fonctionne aujourd’hui avec des exigences de compétitivité et de mutation accélérée. Au-delà d’être de bons praticiens, sachant s’adapter aux nouvelles donnes, nos diplômés doivent désormais être aussi des « visionnaires », capables de sortir des modèles existants et de penser autrement. Nos pédagogies doivent être à la fois de leur époque tout en étant déjà dans le futur, faire le grand écart entre adaptation aux besoins actuels des entreprises et anticipation des exigences futures de la Société. Dans ses échanges avec les entreprises, la commission Aval n’oublie jamais que nous avons certes la responsabilité de contribuer au développement de l’économie mais aussi de former des dirigeants assez libres et émancipés qui seront les grands patrons de demain, remplissant des fonctions inconnues, dans des domaines technologiques relevant aujourd’hui du domaine de la science-fiction. La commission Aval n’est pas un simple observatoire qui enregistre les performances de nos membres, elle joue également un rôle essentiel dans la compréhension et l’anticipation des attentes de nos partenaires. C’est par cette notion de partenariat que j’aimerais achever ma réflexion. Dans un univers de plus en plus concurrentiel, nous avons bien sûr besoin des entreprises pour qu’elles recrutent nos diplômés et éclairent nos réflexions sur notre développement et, ne le cachons pas, pour qu’elles contribuent à notre financement. Un contrat de confiance mutuel lie intimement nos institutions et l’entreprise, et ce contrat est le garant de nos développements réciproques : en ce qui nous concerne, notre mission est de former les jeunes diplômés les plus performants et les plus innovants. Pour ce qui est des entreprises, celles-ci doivent s’engager à participer au recrutement des meilleurs professeurs, au financement des bourses sociales de plus en plus nécessaires. Attirer les élèves français et internationaux les plus brillants de leur génération, équiper nos écoles pour répondre aux standards internationaux, proposer des programmes novateurs, tout cela ne pourra se faire sans l’appui fidèle des entreprises. Vous l’aurez compris : d’immenses défis nous attendent car l’univers de l’enseignement supérieur n’a probablement pas achevé sa mutation. Sachons les relever ensemble, écoles, entreprises et jeunes diplômés !

    Bernard Ramanantsoa Directeur général d'HEC

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    Dans la peau d’un futur officier de la Marine, déployé en mission Jeanne d’Arc… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-la-peau-dun-futur-officier-de-la-marine-deploye-en-mission-jeanne-darc/ Mon, 22 Apr 2013 13:36:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-la-peau-dun-futur-officier-de-la-marine-deploye-en-mission-jeanne-darc/ Rencontre avec Olivier, 22 ans, en fin de formation à l’Ecole Navale.

    Olivier Pesquet est officier-élève à l’Ecole Navale et dans quelques semaines, un diplôme d’ingénieur en poche, il sera jeune officier à bord de l’un des bâtiments de la Marine nationale.

    Issu des classes préparatoires du Lycée Janson de Sailly à Paris, Olivier a choisi il y a quelques années d’embrasser une carrière d’officier. Il nous invite, au travers de son témoignage, à découvrir ce qui rend, pour lui, sa formation unique et atypique, et nous livre les raisons qui l’ont poussé à faire ce choix. D’étudiant civil à jeune officier : le choix d’une carrière professionnelle différente.

    « Le temps insouciant des classes prépa, à Paris au Lycée Janson de Sailly, paraît bien loin mais c’est pourtant là que tout a commencé. A la sortie du bac, je ne savais pas vraiment quoi faire et j’ai alors opté pour les classes préparatoires scientifiques afin d’avoir un large choix. J’ai découvert, pendant ma première année de prépa (mat sup), les écoles militaires d’officiers. L’idée d’un engagement dans les armées a alors pris corps et c’est avec une réelle envie de servir mon pays et de partager les valeurs militaires que j’ai abordé ma deuxième année de prépa (mat spé). Depuis tout petit, je rêvais de voyages et de contrées lointaines. Mon choix s’est donc rapidement fixé sur la Marine. Et en 2010, me voici donc arrivé à l’Ecole Navale, sur la presqu’île de Crozon, face à l’Océan Atlantique ». J’y ai découvert la possibilité d’exercer un métier qui demande du recul et de la réflexion dans un environnement dynamique et stimulant.

    Une formation de trois ans qu’Olivier qualifie de « grand tourbillon de découvertes et de satisfactions ».

    « Si la majeure partie de la formation est dédiée à l’obtention du diplôme d’ingénieur, elle est aussi ponctuée par l’apprentissage de la navigation et de la vie de marin lors d’embarquements de plusieurs semaines avec des escales un peu partout en Europe. Imprégnée par la discipline militaire et les traditions marines, la formation est également axée sur le leadership notamment lors d’exercices sur le terrain ou encore de stages d’aguerrissement encadrés par des commandos qui, au-travers desquels j’ai pu mesurer ma capacité à endurer le manque de sommeil, la faim, le froid…

    Sur le site de l’Ecole Navale, le centre de recherche scientifique, les installations sportives et le bâtiment Orion, où logent les élèves, sont les points névralgiques de l’Ecole. Entre deux projets d’ingénierie, les opportunités pour partir à l’étranger ou faire des stages dans les unités opérationnelles de la Marine sont nombreuses. En deuxième année, j’ai choisi de me spécialiser dans la voie « océanographie et météorologie » et l’année suivante j’ai passé trois mois dans une université étrangère, aux Etats-Unis, pour finaliser la partie scientifique de ma formation ».

    A mon retour en France, toute la promotion est revenue pour quelques mois à l’Ecole navale afin de préparer la mission Jeanne d’Arc, une participation à un déploiement opérationnel à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC), un des bateaux les plus récents de la Marine, et d’une frégate. C’est, selon moi, le temps fort de notre formation durant lequel nous terminons d’apprendre véritablement notre métier d’officier de Marine.

    La mission Jeanne d’Arc : un stage d’application à la mer qui finalise une formation d’officier, d’ingénieur et de marin.

    La mission Jeanne d’Arc correspond en fait au stage de fin d’étude que les ingénieurs effectuent dans une entreprise dans le but de décrocher leur premier emploi. Cette mission de 5 mois est d’une richesse extraordinaire tant sur le plan humain, culturel qu’opérationnel. Les nombreuses escales dans les pays arabes, africains et asiatiques m’ont ouvert à la géopolitique de ces régions du monde en ébullition. J’ai pu apprendre le fonctionnement des opérations militaires au travers de la participation du groupe Jeanne d’Arc à la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalanta et à la mission de lutte contre le terrorisme Enduring Freedom.

    Je pense que la formation généraliste dispensée par l’Ecole navale nous a fournis les outils nécessaires pour comprendre les systèmes complexes que sont nos bateaux, nos sous-marins et nos avions. Exaltante, elle nous prépare à assumer les responsabilités que nous aurons très rapidement, celle notamment de nous entraîner au combat et d’y conduire nos équipages.

    l’Ecole navale

    L’École navale forme les officiers de carrière de la Marine nationale. Les officiers de marine ont vocation à assurer des fonctions d’encadrement et de commandement au sein des unités opérationnelles (navires de combat, sous-marins, flottilles de l’aéronautique navale, commandos marine). Au cours de leur formation à l’École navale, ils développent les compétences qui feront d’eux les chefs de la Marine de demain. L’École navale délivre un diplôme d’ingénieur reconnu par la Commission des titres d’ingénieur.

    Formation

    La formation, théorique et pratique, comprend 6 semestres et est organisée au cours des trois axes fondamentaux que sont la formation maritime, la formation militaire et humaine et la formation scientifique.

    La formation maritime se fonde sur l’acquisition progressive du sens marin, l’apprentissage et la pratique de la manœuvre et de la navigation ainsi que sur la connaissance des systèmes de propulsion et de production d’énergie en service à bord des navires.

    La formation humaine et militaire permet à l’élève-officier de développer ses qualités de chef militaire, d’acquérir une culture générale et maritime et de cultiver le savoir-être et le savoir-faire indispensables à l’exercice de son métier.

    La formation scientifique délivrée à l’École navale est adossée à l’Institut de Recherche de l’École navale (IRENav) dont les domaines de recherche sont au cœur du domaine maritime et parfaitement cohérent avec les activités de formation de l’école : Mécanique et Energie en Environnement Naval (M2EN) et Modélisation et Traitement de l’Information Maritime (MoTIM).

    Le cursus distingue deux filières professionnelles : - la filière « énergie » dont sont issus les officiers chargés de la mise en œuvre des systèmes de propulsion, de gestion et de maintien en condition opérationnelle des unités opérationnelles de la marine nationale (notamment l’énergie nucléaire) indispensables à l’action opérationnelle des unités. Plus spécifiquement, sont issus de cette filière les officiers énergie aéronautique spécialisés sur dans le maintien en condition opérationnel des aéronefs embarqués ;

    - la filière « opérations » dont sont issus les officiers chargés de la conduite directe des opérations aéromaritimes.

    Si la formation n’est différenciée qu’au début de la 2ème année, les élèves-officiers sont orientés dans une filière dès l’intégration. Tous ont vocation à embarquer à bord des bâtiments de surface ou des sous-marins et acquièrent donc, à un degré variable selon la filière, les savoir-faire communs de la mise en œuvre d’un bâtiment de combat.

    Tous mettent en pratique ces savoir-faire lors de la mission d’application à la mer à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et d’une frégate à laquelle le 6ème semestre de scolarité est consacré et qui constitue un stage d’immersion professionnelle. A l’issue de leur scolarité, en fonction de leur orientation professionnelle, les jeunes officiers sont directement affectés dans les forces ou poursuivent une formation de spécialité (énergie, énergie aéronautique, commando, pilote, plongeur démineur…)

    Site internet de l'Ecole Navale : www.ecole-navale.fr Site internet de Recrutement de la Marine : www.etremarin.fr et http://ecole.nav.traditions.free.fr/ Contact EN : dircom@ecole-navale.fr

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    L’Agence universitaire de la Francophonie soutient le Programme « Horizon Francophone » pour la bioéthique. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagence-universitaire-de-la-francophonie-soutient-le-programme-horizon-francophone-pour-la-bioethique/ Sat, 22 Jun 2013 13:36:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagence-universitaire-de-la-francophonie-soutient-le-programme-horizon-francophone-pour-la-bioethique/ L’Agence universitaire de la Francophonie a signé, dans le cadre du programme « Horizons Francophones », une entente de collaboration d’une durée de deux ans avec l'Université de Montréal et deux universités d'Afrique de l'Ouest : l'Université d'Abomey-Calavi à Cotonou (Bénin) et l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (Côte d'Ivoire). Cette entente permettra de favoriser le développement des capacités d’enseignement et de recherche en bioéthique francophone dans les deux pays d’Afrique. La bioéthique est l’étude des problèmes moraux soulevés par la recherche biologique, médicale ou génétique et certaines de ses applications. (voir CP)

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    L'enseignement de l'informatique en France : rapport de l'Académie des Sciences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-de-linformatique-en-france-rapport-de-lacademie-des-sciences/ Sat, 22 Jun 2013 13:36:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-de-linformatique-en-france-rapport-de-lacademie-des-sciences/ Préparé par un groupe de travail de l’Académie des sciences dans le cadre de son Comité sur l’enseignement des sciences, ce rapport débute par une alerte : il est urgent de ne plus attendre ! « Nous avons besoin d’un véritable plan de formation national si nous voulons sortir notre pays de l’illettrisme informatique dans lequel il se trouve aujourd’hui. » Après avoir évoqué le fort potentiel de l’informatique dans l’essor économique et culturel de nos sociétés modernes, et dressé le constat de la place trop faible dévolue à la science informatique dans l’éducation des élèves et des citoyens, l’Académie des sciences émet des recommandations en faveur de la création, en France, d’un enseignement d’informatique structuré et adapté, dispensé par des professeurs qu’il conviendra de former spécifiquement à cet enseignement. Voir communiqué et rapport complet

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    CDEFI : Elections du président et des membres du bureau https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cdefi-elections-du-president-et-des-membres-du-bureau/ Sat, 22 Jun 2013 13:36:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cdefi-elections-du-president-et-des-membres-du-bureau/ La Conférence Des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI) s’est réunie en assemblée générale vendredi 24 mai 2013 et a procédé au renouvellement de ses instances.

    Christian Lerminiaux, directeur de l’Université Technologique de Troyes, a été réélu président de la Cdefi pour un mandat de 2 ans. Il sera accompagné d’un bureau de trois vice-présidents, également élu au cours de l’assemblée générale :
    • 1er vice-président : Jean Marie Chesneaux, Directeur de Polytech Paris UPMC.
    • 2e vice-président : François Cansell, Directeur de l’Institut Polytechnique de Bordeaux.
    • 3e vice-président : Valérie Cabuil, Directrice de Chimie ParisTech. (voir CP)
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    Discours de Philippe Jamet, président de la CGE, lors du dîner de gala des 40 ans de l'association https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/discours-de-philippe-jamet-president-de-la-cge-lors-du-diner-de-gala-des-40-ans-de-lassociation/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/discours-de-philippe-jamet-president-de-la-cge-lors-du-diner-de-gala-des-40-ans-de-lassociation/ Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les représentants du monde économique, chers membres de la CGE, chers amis,

    Merci tout d’abord à tous et en particulier à la délégation générale de la CGE pour l’organisation de cette journée et de cette soirée splendide, qui clôture les festivités du 40e anniversaire de la Conférence. Merci à nos invités d’honneur pour le lustre que leur présence donne à cet événement. Merci à Pierre Tapie pour son engagement durant 4 ans à la présidence de la Conférence et merci enfin, chers collègues pour votre confiance dont j’espère me montrer digne. Permettez-moi de commencer cette courte allocution par un souvenir personnel. Lorsque la CGE fêtait ses 10 ans, j’étais alors élève dans une école d’ingénieurs située non loin d’ici qui, elle, célébrait en cette même année 1983 son bicentenaire. Le directeur de cette école s’appelait Pierre Laffitte, fondateur de la Conférence des grandes écoles, que je tiens à saluer tout particulièrement. Le rappel de la conjonction entre un âge tendre (10 ans) et un âge vénérable (deux siècles) illustre à merveille certains traits qui font le charme des grandes écoles :
    • elles s’inscrivent dans une tradition bien comprise, à savoir la transmission d’héritages dans une perspective de progrès, l’innovation et le développement. Nos écoles contribuent à façonner et inspirer le pays et son économie dans leurs mutations, en particulier au sein des territoires où elles s’enracinent
    • ces écoles, indépendantes d’esprit et jalouses de leur succès, ont mis un certain temps (deux siècles) pour assumer leur communauté de destin et percevoir la nécessité de s’organiser afin de défendre et illustrer une certaine idée de l’excellence dans l’enseignement supérieur et la recherche de la Nation.
    Lire la suite du discours de Philippe Jamet ]]>
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    Les réunions de la rentrée 2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-reunions-de-la-rentree-2013/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-reunions-de-la-rentree-2013/ Veuillez noter dés à présent les réunions déjà planifiées par les commissions et les groupes de travail de la CGE. Les lieux et  horaires seront précisés en temps voulu :

    • Commission Amont : 18 septembre et 13 novembre
    • Commission Diversité - Groupe Handicap : 9 octobre
    • Commission Formation - Groupe Apprentissage : 10 octobre à 14 h
    • Commission Relations internationales  : 21 novembre, de 10 h à 12 h
    Chapitre des Ecoles de management : un nouveau groupe de travail Diversité

    Ce GT recouvre les sujets portés par la commission Diversité de la CGE et ses3 groupes de travail : Egalité Hommes Femmes, Handicap et Ouverture sociale. Il a vocation à être mobilisé sur des sujets qui présentent une dimension spécifique aux écoles de management. Une réunion plénière, au niveau du Chapitre, des référents de ces 3 groupes pourrait être proposée à l'automne. A noter la signature en janvier 2013 d'une charte Egalité femmes-hommes par la CGE avec le MESR et le Ministère des droits des femmes, à décliner par la signature d'un engagement individuel des écoles.

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    11 juin : 40 ans de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11-juin-40-ans-de-la-cge/ Mon, 01 Jul 2013 13:36:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11-juin-40-ans-de-la-cge/ Colloque de la CGE à l’Institut du monde arabe

    Dans le cadre de l’anniversaire de ses 40 ans et profitant de la présence à Paris des directeurs d’établissement, la CGE a organisé un colloque, animé par de nombreuses personnalités, présidents de grandes entreprises, scientifiques, chercheurs et politiques. Les débats sur la loi ESR qui se déroulaient simultanément au Sénat ont hélas, retenu au palais du Luxembourg, les sénatrices et sénateurs inscrits au colloque et au dîner de Gala.

    Jack Lang Président de l’IMA et ancien ministre a ouvert le colloque aux côtés de Pierre Tapie. Ecouter l'allocution de Jack Lang

    Ont suivi 2 tables rondes et une séances de questions-réponses avec la salle :

    Table ronde n°1 : Quelles pédagogies des grandes écoles pour répondre à la demande économique et sociale des entreprises ? Animateur Hervé Biausser, directeur de l’Ecole Centrale de Paris, président de la commission Amont - Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci - Michel Pébereau, président d’honneur de BNP Paribas Ecouter la table ronde N°1

    Table ronde n°2 : Quelle recherche dans les grandes écoles, entre excellence et pertinence ? Animateur Gérard Pignault, directeur de CPE Lyon, président de la commission Recherche - Jean Botti, directeur général délégué technologie et innovation d’EADS, membre de l’Académie des technologies - Patrick Flandrin, directeur de recherche CNRS à l’ENS de Lyon, membre de l’Académie des sciences - Jean-Paul Laumond, directeur de recherche au LAAS CNRS) Ecouter la table ronde N°2

    Echanges avec la salle: - Philippe Jamet, directeur de l’Ecole des mines de Saint-Etienne) - Pierre Tapie, directeur général du groupe ESSEC Ecouter les échanges avec la salle

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    11 juin : élections et nouvelles nominations à la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11-juin-elections-et-nouvelles-nominations-a-la-cge/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11-juin-elections-et-nouvelles-nominations-a-la-cge/ L''anniversaire des 40 ans de la CGE a également été le jour d'importantes élections, notamment en raison du départ de Pierre Tapie, le président sortant.

    Philippe Jamet, directeur de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, a été élu président de la CGE. Il était déjà membre du bureau et président de la commssion Développement durable.

    P. Jamet a énoncé son credo en 4 "R" pour son mandat : rassemblement, réussite, rayonnement et représentativité. Son élection coïncide avec les débats parlementaires sur la loi sur l'enseignement supérieur. A cet égard, il continuera l'action de la CGE menée par P. Tapie sur la question de l'organisation de l'enseignement supérieur. Pour P. Jamet, la CGE a une véritable mission de syndicat professionnel au service de la promotion de écoles, qui sont les PME de l'enseignement supérieur et une de ses composantes essentielles.

    Au bureau, P. Jamet sera entouré de :

    • Vice-président Entreprises : Xavier Cornu, directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation à la CCI Île-de-France, qui succède à François Veysset
    • Vice-Président Ecoles : Hervé Biausser, directeur de l'Ecole Centrale Paris
    • Secrétaire : Eric Maurincomme, directeur de l'INSA Lyon
    • Trésorière : Florence Darmon, directeur général de l'ESTP

    De nouveaux élus ont rejoint le conseil d'aministration et des changements sont intervenus à la présidence des commissions permanentes :

    • Accréditation : Alain Storck, directeur de l’Université de technologie de Compiègne (UTC), succède à Eric Parlebas
    • Communication : Philippe Courtier, directeur de l’EM Lyon succède à Xavier Cornu
    • Développement durable : Anne Beauval, directrice de l’Ecole des mines de Nantes succède à Philippe Jamet
    • Diversité : Pascale Ribon, directeur de l’École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (ESTACA) succède à Florence Darmon
    • Formation : Régis Vallée, directeur de l’École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP)
    • Recherche et Transferts : Gérard Pignault, directeur de l'École supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon (CPE Lyon)
    • Relations internationales : Yves Poilane, directeur de Télécom ParisTech succède à Pascal Codron

    (voir CP)

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    Convention entre APAJH et deux ministères pour améliorer la scolarisation d'élèves en situation de handicap et publication d'un rapport https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convention-entre-apajh-et-deux-ministeres-pour-ameliorer-la-scolarisation-deleves-en-situation-de-handicap-et-publication-dun-rapport/ Wed, 31 Jul 2013 13:36:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convention-entre-apajh-et-deux-ministeres-pour-ameliorer-la-scolarisation-deleves-en-situation-de-handicap-et-publication-dun-rapport/ La Fédération des APAJH, principale association « tout handicap », a signé une convention pour améliorer et développer la scolarisation des élèves en situation de handicap avec deux ministères (ministère de l’Education nationale et ministère des Affaires sociales).

    Cet accord permettra de créer une dynamique de coopération et de collaboration étroites entre les différents acteurs afin de développer des synergies communes en faveur de l’inclusion scolaire, avec pour finalité la mise en place d’actions concrètes pour favoriser les parcours de droit commun. La convention, dont l’objectif est de rendre l’école accessible à tous, portera sur trois domaines clés : l’amélioration des parcours scolaires, la formation et l’accompagnement de tous les personnels et la personnalisation, ainsi que l’accessibilité des réponses et ressources pédagogiques. (voir CP)

    Par ailleurs Le rapport Professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap, dont les travaux ont été menés pendant plusieurs mois sous la présidence de Pénélope Komitès, a été remis aux ministres George Pau-Langevin et à Marie Arlette Carlotti. L’APAJH est satisfaite qu’il soit enfin publié et que la réflexion sur la professionnalisation des accompagnants ait été guidée par le souci de la prise en compte des besoins des élèves.

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    le dîner de gala https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-diner-de-gala/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-diner-de-gala/ Philippe Jamet remet à Geneviève Fioraso, la médaille de la CGE

    Après la visite privée des collections permanentes et temporaires du musée d'Orsay et en ouverture du dîner de gala, Pierre Tapie, président sortant, Philippe Jamet, nouveau président, et Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ont prononcé leur discours.

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    La transversalité et l’hybridation des parcours, l'un des chevaux de bataille de l’école champenoise, par Francis Bécard, directeur général du Groupe ESC Troyes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transversalite-et-lhybridation-des-parcours-lun-des-chevaux-de-bataille-de-lecole-champenoise-par-francis-becard-directeur-general-du-groupe-esc-troyes/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transversalite-et-lhybridation-des-parcours-lun-des-chevaux-de-bataille-de-lecole-champenoise-par-francis-becard-directeur-general-du-groupe-esc-troyes/ Francis Bécard est directeur général du Groupe ESC Troyes depuis 1997. Il dirige également la Technopole de l’Aube en Champagne. Vice-président du Chapitre des Ecoles de Management de la Conférence des grandes écoles, il est notamment très impliqué dans tout ce qui concerne l’entrepreneuriat étudiant en France.

    Lorsque l’on parle de formations hybrides, on pense surtout transversalité On la retrouve cette thématique à différents niveaux, à la fois dans la pédagogie, dans le mode de fonctionnement d’une école ou d’une entreprise, dans la vie étudiante, dans les projets académiques et associatifs… Valeur centrale du Groupe ESC Troyes, la transversalité et l’hybridation des parcours  sont des chevaux de bataille de l’école champenoise. Retour sur le livre « Le Groupe ESC Troyes et le droit à l’expérimentation » paru en mars 2013 et coédité avec l’Etudiant, avec des extraits du chapitre consacré à la transversalité.

    Le Groupe ESC Troyes s’est construit dans un esprit d’ouverture Aujourd’hui, le groupe compte un programme grande école, une école de management internationale, une école de management spécialisée dans le tourisme, une école supérieure de design, une École de la 2e Chance, un établissement de formation continue, des classes préparatoires aux concours paramédicaux et sociaux, un centre d’études des langues…

    Cette politique alimente notre stratégie d’innovation. De la rencontre entre différentes cultures naissent de nouvelles idées. Un principe toujours d’actualité. Stéphane Marchand rapporte dans son livre La Ruée vers l’intelligence une citation de Benjamin Soffer, directeur des transferts de technologies du Technion de Haïfa : « Le Technion a une chance : il est pauvre. Ses chercheurs ont toujours été obligés de partager équipements et ressources. Ils ont donc toujours échangé les uns avec les autres. […] Cette règle du partage donne parfois des idées qui ne seraient pas venues autrement".

    L’enseignement supérieur français n’est pas pauvre, mais il n’est pas suffisamment innovant pour autant. Il ronronne dans un système qui a peu évolué depuis des décennies. Une de ses caractéristiques principales réside dans la séparation des disciplines. Les universités de lettres et sciences humaines sont indépendantes des universités scientifiques. Bien que les contacts tendent à se développer de plus en plus entre les écoles d’ingénieurs et les écoles de management, ceux-ci devraient être encore plus riches et plus intenses.

    Le Groupe ESC Troyes s’est construit sur un autre modèle. Il est primordial pour nous que le manager soit formé à côté d’autres étudiants, comme, par exemple ceux en architecture, en médecine ou en design. Sur les pelouses de Harvard, les futurs ingénieurs discutent avec des étudiants en lettres ou en économie. Nous voulons nous inspirer des meilleurs pour créer notre propre modèle. Sur nos campus et dans nos associations, des étudiants de différents programmes se fréquentent, apprennent à vivre ensemble et à apprécier les qualités de chacun. Nos actions sont appelées à être reproduites ailleurs.

    Des passerelles entre les formations Le Groupe ESC Troyes est l’un des premiers à avoir rapproché une école de design d’une école de management. Ce choix, loin d’être anodin, s’est avéré payant et nous permet de réelles innovations au sein du groupe.

    Revaloriser l’image du design Les formations en design doivent lutter contre un manque de reconnaissance académique. Elles sont imaginées parfois comme des voies de garage pour étudiants originaux ou en difficulté dans les filières classiques. Il s’agit d’une erreur monumentale. Aujourd’hui, le design est une pierre angulaire de l’industrie. Si Apple est tant prisé, le design de ses produits est loin d’être étranger au phénomène. En 2009, Renault a fait appel à un Hollandais, Laurens van der Acker, pour prendre la tête de son département design pour dynamiser ses nouvelles gammes dans un contexte difficile.

    Il s’agit d’un réel camouflet pour les écoles françaises. Nous devons former des designers capables d’être inventifs dans le cadre de l’entreprise, et créatifs dans le cadre des contraintes industrielles. En France, du fait du peu de contacts qu’ils ont durant leurs études, managers et designers ont parfois du mal à communiquer efficacement en entreprise. On sent de l’incompréhension entre les uns et les autres et trop souvent aussi de la méfiance, voire du mépris.

    Car l’entreprise a besoin de tous les profils Chacun doit avoir sa place et il faut savoir tirer le meilleur des différences. C’est ce que nous enseignons au sein du groupe. En adossant l’école supérieure de design à une école de management, nous rassurons les potentiels recruteurs. Nos designers sont confrontés aux réalités de l’entreprise via des cours, des projets et leurs liens avec les étudiants des autres programmes.

    Inversement, leur présence fait souffler un vent de créativité sur nos étudiants et nos professeurs. Tous les enseignants ayant été amenés à enseigner l’économie, par exemple, au sein de l’école supérieure de design, ont été surpris de voir des étudiants très intéressés et réceptifs à d’autres formes de pédagogie.

    Le projet ARTEM, à Nancy, a par exemple bien compris cette importance du design en rapprochant, dès 1999, l’art, la technologie et le management via des collaborations étroites entre trois écoles spécialisées.

    Transversalité sociale et verticale L’intégration d’une Ecole de la 2ème Chance dans le Groupe ESC Troyes illustre aussi cette volonté de mélanger les publics et les populations. Avoir cette école sur le campus est une chance pour les stagiaires qui suivent cette formation et pour les autres étudiants du groupe. Nous développons des projets dans lesquels les étudiants travaillent avec les stagiaires de l’Ecole de la 2ème Chance. Notre Groupe est à l’image de la société : il accueille des personnes ayant quitté l’école avant l’école et d’autres poursuivant jusqu’en bac +5. Il n’y a aucune raison pour que les études soient un instant hors du temps pendant lequel les jeunes fréquentent les seules personnes partageant le même parcours.

    Création d’un semestre commun pour les bachelors La rentrée 2013 représente un nouveau pas en avant dans la transversalité puisque les élèves de l’école supérieure de design, du bachelor international (INBA) et du programme EMVOL (management du tourisme) vont tous suivre un semestre commun en début de cursus. Le but de ce programme commun est multiple. Il permet à des étudiants de différentes filières de se rencontrer et de se côtoyer dans le cadre scolaire. Après avoir vécu ensemble, ils vont donc apprendre à travailler ensemble. Nous souhaitons également que les étudiants se frottent à des disciplines nouvelles afin de mieux comprendre les autres et, peut-être, de permettre l’émergence d’idées nouvelles par la rencontre de différents univers.

    Lors de leur entrée dans notre école, après le bac, les étudiants de tous nos programmes bachelor seront réunis dans un semestre commun. Ils devront suivre trois types de cours : les cours communs, les matières d’ouverture sur d’autres programmes (tourisme, design ou management international), et leur spécialité. Grâce à ce dispositif, les étudiants peuvent conforter leur choix d’orientation et découvrir d’autres secteurs. En d’autres termes, profiter du décloisonnement opéré au sein du Groupe ESC Troyes.

    Permettre le changement d’orientation À l’issue du premier semestre, les étudiants retournent à temps plein dans leur programme d’origine. Ces six premiers mois passés ensemble nous assurent que la vie étudiante sur notre campus sera mixte. Nous laissons à la disposition des étudiants de multiples occasions de créer ensemble. À travers les programmes SIFE, les Cordées de la réussite, l’incubateur transversal étudiant (le YEC, labellisé pôle entrepreneuriat étudiant), les mini-entreprises, les associations, les étudiants s’engagent, montent des projets, prennent des responsabilités ensemble hors du cadre des cours. Le semestre commun offre une autre opportunité. À l’issue des six premiers mois, des aménagements peuvent être mis en place afin de changer de filière. L’orientation est l’un des problèmes majeurs de notre système éducatif.

    Beaucoup trop de jeunes sont orientés par défaut parce qu’ils ne peuvent pas faire de choix informé et éclairé. Ils ne maîtrisent pas toutes les données du problème et ne connaissent pas les formations qu’on leur propose. Ils s’en font une idée souvent fausse. Grâce à ce semestre commun, il est possible pour un étudiant de toucher du doigt d’autres disciplines, et ainsi, de prendre une décision basée sur une connaissance personnelle des filières qui lui sont ouvertes.

    Francis Bécard Directeur général du Groupe ESC Troyes

    Le Groupe ESC Troyes et le droit à l’expérimentation : récit d’une expérience

    Trouver sa place parmi les grandes écoles de management lorsqu’on est la dernière-née dans une petite ville de province, loin de la mer et de la montagne, n’est a priori pas un défi aisé à relever.

    Et pourtant, depuis vingt ans, la «petite » ESC Troyes avec ses 180 étudiants est devenue le Groupe ESC Troyes, avec 1700 étudiants de 40 nationalités différentes et des pôles de formation continue et socioprofessionnelle. Une croissance qu’il faut mettre sur le compte d’innovations généralement en rupture avec les normes traditionnelles. À travers 3 grandes thématiques (entrepreneuriat, transversalité et ouverture sociale), cet ouvrage alterne actions vécues et propositions concrètes qui peuvent contribuer à poser un regard différent sur l’enseignement supérieur aujourd’hui.

    Télécharger le livre « le Groupe ESC Troyes et le droit à l’expérimentation : récit d’une expérience » et poursuivez le débat.

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    Formations hybrides et développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formations-hybrides-et-developpement-durable/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formations-hybrides-et-developpement-durable/ Michel Ricard est docteur en sciences et professeur de biologie et d'écologie. Après 15 ans de recherches scientifiques sur l'écologie des systèmes aquatiques, il a été président de deux universités françaises puis directeur d'un institut sur les ressources naturelles. A partir de 2002 il a consacré ses activités au développement durable en tant que président du Conseil national du développement durable rattaché au Premier ministre. Michel Ricard est actuellement président de l'Université numérique thématique sur l'environnement et le développement durable (UNT/UVED) et titulaire de la chaire UNESCO francophone sur le développement durable.

    Le numérique prend de plus en plus d'importance dans tous les secteurs de notre société, à tel point que c'est devenu un enjeu majeur :

    • au plan politique en amenant des changements de gouvernance pour répondre au défis résultant des innovations du numérique
    • aux plans social et culturel avec les transformations induites par les réseaux sociaux (Facebook, Linkedin, Twitter) qui représentent un nouvel espace pour l'expression des libertés démocratiques
    • au plan économique avec le passage à l'économie numérique
    • au plan technologique avec trois grandes innovations : les outils nomades, tablettes et smart phones (qui conduisent à l'explosion de la mobilité basée sur l'utilisation d'internet pour le recueil et d'utilisation des données), l'émergence de "l'internet des objets" (qui permet d'identifier des objets physiques et numériques, de les intégrer à des réseaux et les faire communiquer directement entre eux), et le Cloud Computing (avec la dispersion du traitement et de la conservation des données)
    • au plan pédagogique en permettant l'émergence de nouvelles pratiques qui facilitent l'accès à la connaissance de l'ensemble des jeunes et des citoyens et s'inscrivent dans le cadre d'une éducation pour tous et tout au long de la vie.

    Apport des outils numériques Dans les secteurs de l'éducation et de la formation, les innovations dans le domaine du numérique entraînent de profonds changements dans les pratiques pédagogiques et c'est conscients de l'enjeu du numérique que les institutions gouvernementales, de même que les structures publiques et privées, ont créé un certain nombre d'enseignements à distance via des universités virtuelles et que de nombreux pays ont introduits l'e-learning dans leurs établissements. Un bon exemple est celui de la Corée du Sud, dont une étude réalisée par l'UNESCO en 2010 indique que 80 % des établissements ont adopté cette démarche destinée à la fois à l'enseignement scolaire et universitaire et à la formation des éducateurs comme des élèves.

    1 - Technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE), e-learning et MOOC Ces innovations pédagogiques viennent renforcer, parfois remplacer, les démarches antérieures qui se sont développées par le biais des TICE en donnant accès à des sites de e-learning à vocation éducative comme les universités virtuelles ou les open universities accessibles au plus grand nombre, et en permettant le recueil sur le net de masses de données par le biais de moteurs de recherche. Les TICE, et les Espaces numériques de travail (ENT) et d'apprentissage (ENA) qui leurs sont associés, représentent un important potentiel d'innovations pédagogiques pour l'ensemble du système éducatif. Les TICE sont en effet un incontournable moyen de formation et d'acquisition de nouvelles connaissances en permettant aux enseignants, comme aux étudiants, de bénéficier de la meilleure éducation possible et de répondre ainsi à la fois à leurs besoins propres mais également à ceux de la société à laquelle ils appartiennent. Le e-learning, est une modalité pédagogique et technologique qui concerne essentiellement l'enseignement supérieur, la formation continue mais aussi la formation en entreprise, c’est-à-dire tout apprenant ayant une certaine autonomie dans l’organisation de son processus d'apprentissage. Plus basé sur l'utilisation des nouvelles technologies de connexion et de navigation comme les outils nomades, le e-learning va au delà des TICE en intégrant les démarches d'échanges, de collaboration à distance et de co-construction via les réseaux sociaux. Les plateformes pédagogiques en sont un bon exemple. Elles capitalisent à elles seules un nombre conséquent de cours et d’activités mis à disposition par des enseignants à destination des apprenants et sont structurées de manière à proposer aux utilisateurs des fonctionnalités de formation à distance. Ainsi Moodle, une plateforme d'apprentissage libre qui intègre bon nombre d’activités interactives, des parcours pédagogiques personnalisables par l’enseignant ainsi que des outils de communication (chats, forums) et qui permet un échange plus étroit avec les apprenants. Autre exemple, les MOOC, ou Massive Open Online Courses (Open pour Open registration), initiés par Stanford, Harvard ou le MIT qui ont commencé à organiser gratuitement ces cours en ligne fin 2011. En un an, plusieurs millions d’internautes se sont inscrits à ces MOOC en anglais via Coursera, une entreprise privée partenaire de ces grandes universités et qui offre gratuitement des cours en ligne. Les premiers MOOC de Stanford ont réuni jusqu'à 150 000 participants sur certains de ses cours. Les MOOC en français n’atteignent pas ces tailles, même sur Coursera. Le MOOC "Gestion de Projet" (École Centrale de Lille) a réuni 3600 étudiants; les MOOC organisés par Polytechnique à la rentrée 2013 visent plusieurs dizaines de milliers d’étudiants. 2 - Numérique et pédagogie L'utilisation de plus en plus marquée des outils nomades facilite l'accessibilité à la connaissance et son attractivité, permet une meilleure capitalisation des savoirs et contribue à l'innovation pédagogique. Ces outils entraînent également un changement dans les rapports entre enseignants et apprenants mais également entre les enseignants de même qu'entre les apprenants :
    • l'enseignant peut trouver des compléments de cours, s'inscrire plus facilement dans une démarche interdisciplinaire, mais également mieux organiser, mieux suivre et mieux évaluer le travail de ses élèves et toucher un plus grand nombre d'apprenants par le biais du e-learning
    • l’apprenant peut compléter ses connaissances acquises en présentiel, vérifier l’état de ses connaissances, échanger avec l'enseignant, de même qu'avec les autres apprenants, et donc se mettre en situation et développer des compétences transversales; l'apprenant peut ainsi mieux apprendre, mais aussi mieux comprendre la société dans laquelle il aura à s'insérer
    • enseignants et apprenants peuvent également évaluer la qualité des informations et des opinions auxquelles ils sont confrontés, particulièrement si l'on considère la tendance à mettre l'accent sur l'apprentissage par échange d'expériences, l'interaction et les outils sociaux de mise en réseau.

    L'e-learning permet de travailler à la fois dans et hors de l'établissement entraînant ainsi un décloisonnement des activités d'apprentissage qui rendent possible, par tous et pour tous, le recours à des formes d’enseignement et d’apprentissage alternatives.

    3 – Education au Développement Durable (EDD) et e-Learning En ce qui concerne plus spécifiquement l'EDD, le numérique apporte une réelle plus-value pédagogique grâce au développement, à la mutualisation et à la diffusion d’outils et de processus d’apprentissage innovants (modules d’enseignement interactifs, jeux de rôles, études de cas, simulations, serious games…) qui permettent à l'enseignant comme à l'apprenant, tous deux confrontés à une problématique inscrite dans un contexte virtuel complexe comme le développement durable, de mieux appréhender leurs démarches respectives :
    • développer une éducation réellement transdisciplinaire au sein des institutions et multiplier les initiatives pour développer une politique éducationnelle qui encourage de manière plus explicite l'incorporation du numérique dans les curriculums prenant en compte le DD
    • ancrer une stratégie s'inscrivant dans la durée, en référence à l'éducation tout au long de la vie, de manière à permettre à chacun, quel que soit son âge et son statut, d'être en mesure de prendre des décisions et d'agir de manière responsable tant dans sa vie personnelle que professionnelle
    • accompagner l'innovation numérique pour mieux maîtriser les changements dans nos sociétés, notamment en ce qui concerne la transition écologique et l'écologisation des professions en référence à la "green economy" grâce au renforcement de la formation professionnelle
    • définir de nouveaux dispositifs pour mesurer les acquis de l'apprentissage dans un environnement basé sur les TICE ainsi que pour déterminer à quel point les diverses pédagogies, outils et environnements éducatifs contribuent à éduquer les citoyens pour qu'il change de comportement et adopte des modes de vie durables.

    Au-delà des contenus et des cursus, l'apprentissage en ligne doit contribuer à mobiliser l'ensemble des acteurs qui concourent à l'accès à la connaissance pour que chacun puisse avoir la possibilité de continuer à se former à tout moment et à tout âge via les technologies numériques modernes.

    Professeur Michel Ricard

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    Diplômés de MASTERE SPECIALISE®, manifestez-vous ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diplomes-de-masteres-specialises-manifestez-vous/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diplomes-de-masteres-specialises-manifestez-vous/ Il y a quelques semaines, nous annoncions notre volonté de réaliser un annuaire des diplômés de MASTERE SPECIALISE® dans le but de vous valoriser et de protéger votre diplôme, de plus en plus usurpé car prisé.

    Dans le souci du respect du cadre juridique délimité par la CNIL, l’annuaire devient un répertoire, vocable synonyme de simple liste de diplômés accessible sur le web via divers critères tels, votre nom, l’intitulé du MS que vous avez suivi, le nom de l’école qui vous a diplômé ou encore votre année de diplomation. Aujourd’hui constituée de plus de 100 000 diplômés, la population des titulaires d’un MS sera la première bénéficiaire de ce service, dont les chasseurs de têtes, et plus largement les recruteurs, feront usage pour détecter des compétences extrêmement recherchées, ou encore vérifier l’obtention réelle d’un diplôme. Persuadée de l’intérêt de ce produit, pour vous, pour les écoles qui vous ont formés, pour les recruteurs, la CGE a besoin que vous manifestiez votre volonté d’y figurer. Pour ce faire, merci d’adresser par mail à Elodie Barré ou à Isabelle Laurençot copie de votre diplôme et autorisation de traitement en vue de publication dans le répertoire des diplômés de MS. Désireuse d’offrir ce service au plus grand nombre d’entre vous, la CGE vous encourage à relayer largement cette information auprès de vos amis diplômés de MS ainsi qu’à vos associations de diplômés ou d’anciens pour qu’à leur tour, elles diffusent largement le message.

    Pour information : déclaration CNIL enregistrée sous le n° 1675848 v 0

    Isabelle Laurençot Responsable du Pôle Gestion de l’Information

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    ECAM Lyon et ESSCA d'Angers réunissent leurs compétences pour former des ingénieurs-managers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecam-lyon-et-essca-dangers-reunissent-leurs-competences-pour-former-des-ingenieurs-managers/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecam-lyon-et-essca-dangers-reunissent-leurs-competences-pour-former-des-ingenieurs-managers/ La double compétence Manager–Ingénieur de plus en plus recherchée par les entreprises Deux semestres académiques de Master consécutifs au sein de l’ESSCA, un mémoire et un stage composeront leur parcours. Durant le Master 1, les étudiants pourront suivre un semestre dans la filière de leur choix (marketing, finance ou management) sur l’un des quatre sites ESSCA (Paris, Angers, Budapest et Shanghai). Ils choisiront ensuite, lors du Master 2, l’un des semestres spécialisés programmés à Angers ou Paris (Conseil Ingénierie Financière, International Business, Management des Réseaux Automobiles, Webmarketing, Ingénierie des Ressources Humaines, Management de la Communication d’Entreprise…). Ils achèveront leur double cursus par un stage de fin d’études (d’une période minimale de cinq mois) alliant les dimensions entreprise, managériales et expertise technique métier suivi par les deux écoles. En parallèle, les jeunes rédigeront un mémoire de fin d’études. Ils disposeront d’outils pédagogiques d’aide à la Recherche à l’ESSCA. Ce mémoire intégrera une problématique de Management et mettra en lumière les compétences attendues du stage d’ingénieur ECAM. Voir article complet

    A propos de l’ECAM Lyon

    Depuis 1900, l’ECAM Lyon forme des Ingénieurs dans la tradition Arts et Métiers. Administrée par une Fondation Reconnue d’Utilité Publique depuis 1977, elle veille à conserver ses valeurs telles que l’attention aux autres, la solidarité ou l’engagement. L’école propose une formation d’ingénieur généraliste Arts et Métiers sous statut étudiant, deux formations d’Ingénieur de spécialité en alternance et un Mastère Spécialisé Lean Management et Amélioration Continue.

    L’ECAM Lyon est particulièrement soucieuse de l’accompagnement des élèves-ingénieurs dans leur projet pédagogique et cultive une grande proximité entre les étudiants et le personnel. Flexible et adaptable, elle est constamment en recherche de solutions innovantes pour anticiper et répondre au mieux aux besoins des entreprises. L’école est habilitée par la CTI à délivrer le titre d’Ingénieur et est membre de la CGE
    A propos de l’ESSCA

    Créée en 1909 à Angers, l'ESSCA est une grande école de management qui propose une formation complète et accessible dès l'obtention du baccalauréat. Membre de la CGE, elle délivre un diplôme Bac + 5 visé et revêtu du grade de master. Implanté sur quatre sites d’enseignement à Angers, Paris, Budapest et Shanghai, le Groupe ESSCA propose un cursus international en lien avec un réseau de 160 universités partenaires dans plus de 40 pays. L’ESSCA est la première école française après-bac à avoir obtenu en 2006, l'accréditation européenne EPAS pour l'excellence de son programme, son ouverture internationale et sa proximité avec les entreprises. Le cursus de formation est également accessible par la voie de la formation continue.

    De plus, l’École développe un ensemble de programmes et de formations conçus pour les dirigeants, les managers et les équipes opérationnelles. Le Groupe ESSCA, porte des valeurs d’humanisme qui placent l’étudiant au cœur de son projet pédagogique, favorisant ainsi l’épanouissement personnel et la recherche de l’excellence.
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    Ingénierie, architecture, management : fertilisation croisée en Alsace https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenierie-architecture-management-fertilisation-croisee-en-alsace/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenierie-architecture-management-fertilisation-croisee-en-alsace/ Le réseau Alsace Tech des 14 grandes écoles encourage la mixité des profils de ses étudiants par la mise en place de cursus croisés entre établissements. Les étudiants de l’Ecole de management (EM) Strasbourg sont sensibilisés au monde de l’ingénierie à travers des enseignements et la réalisation de projets dans plusieurs écoles du réseau. Les diplômés ingénieurs et architectes peuvent quant à eux doubler leur expertise technique par des compétences en management à l’EM Strasbourg. Cette année, 10 cours ont été ouverts aux étudiants dans les écoles d’ingénieurs du réseau Alsace Tech sur des thématiques telles que le développement durable, le management de projet, la gestion industrielle, la qualité et la propriété industrielle. Ils ont apprécié travailler avec leurs collègues ingénieurs et avoir une nouvelle approche pédagogique. Le choix de cours sera renouvelé et déployé à la rentrée prochaine avec par exemple comme nouveautés Management intégré qualité - sécurité – environnement de l’école d’ingénieurs du Cesi et Ecoconception – cycle de vie du produit de l’Ecam Strasbourg Europe, école d’ingénieurs généralistes. Voir article complet et bio de Marie Wolkers

    Marie Wolkers, directrice d'AlsaceTech

    AlsaceTech, présentée par sa directrice, Marie Wolkers

    Alsace Tech fédère les 14 grandes écoles d’ingénieurs, d'architecture et de management basées en Alsace. L’association est présidée par Marc Renner, directeur de l’Insa de Strasbourg. Les 14 écoles membres du réseau sont l’Ecam Strasbourg-Europe, l’ECPM, l’eiCesi, l’eiCnam, l’EM Strasbourg, l’Engees, l’Ensas, l’ENSCMu, l’Ensiie, l’Ensisa, l’EOST, l’ESBS, l’Insa de Strasbourg et Télécom Physique Strasbourg.

    Le réseau représente plus de 8 350 étudiants issus de 50 spécialités de formation en ingénierie, architecture et management, niveaux master et doctorat. Outre le projet ingénieur-manager, le réseau porte comme actions la représentation commune des écoles sur des salons, l’organisation du premier salon écoles-entreprises du grand Est, le forum Alsace Tech entreprises, et du concours étudiant de création d'entreprise innovante, le concours Alsace Tech - Innovons Ensemble
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    ENSGSI et ICN à Nancy : une formation d’Ingénieurs-Managers créatifs et entrepreneurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensgsi-et-icn-a-nancy-une-formation-dingenieurs-managers-creatifs-et-entrepreneurs/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensgsi-et-icn-a-nancy-une-formation-dingenieurs-managers-creatifs-et-entrepreneurs/ L’ENSGSI et ICN partageaient déjà des éléments pédagogiques communs : une formation très orientée « compétences », une forte pédagogie par l’action, du travail en réseau et l’apprentissage des projets en équipes, l’interdisciplinarité en particulier par des projets en ATI© (Ateliers de transfert et d’innovation créés conjointement en 2006) mêlant des étudiants des deux Ecoles, … ces démarches visant à favoriser les synergies et donner une dimension collective (dépassant la dimension individuelle) aux compétences. Le développement personnel des étudiants occupe aussi une place importante au sein des 2 Ecoles, avec un accompagnement individualisé de chaque étudiant. La mission d'ICN est de former des étudiants et des cadres pour gérer les entreprises de manière efficace et responsable et contribuer à y développer l'innovation par la créativité. L’ENSGSI est une ENSI qui se veut différente des autres Ecoles d’ingénieurs. Cette singularité tient autant à sa capacité d’innovation qu’à son esprit d’ouverture. Centrée sur le pilotage de l’innovation en entreprise, la formation ENSGSI est basée sur une forte dimension scientifique mais aussi managériale et « humaine ». C’est sur ces valeurs communes que les 2 Ecoles s’unissent pour former des Ingénieurs-Managers créatifs et entrepreneurs. Voir article complet

    A propos de l'ENSGSI

    Habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieur, membre de la CGE et de la CDEFI, composante de l’Université de Lorraine, l’École nationale supérieure en génie des systèmes industriels a été créée en 1993 sous l’impulsion d’une recherche des nouveaux référentiels en termes d’emplois et de compétences attendus par les entreprises. Par son ancrage et sa proximité étroite avec celles-ci et, en particulier, avec les PME-PMI, l’ENSGSI forme des ingénieurs experts en innovation et en conduite du changement sur la base de connaissances scientifiques généralistes et de dimensions humaines adaptées à ces objectifs. Elle met ainsi en oeuvre des pratiques pédagogiques originales et par l’action alliant formations scientifique et managériale. Elle est aussi la première école en France à s’être dotée d’un FabLab et encore la première en 2013 à disposer d’un FabLab mobile. Par ailleurs, l’ENSGSI bénéficie depuis 2012 d’une accréditation internationale en « Management de la Technologie », délivrée pour la première fois à une formation en Europe par l’association internationale IAMOT (International Association for Management of Technology). Également détentrice du label EURACE, elle encourage la mobilité des étudiants par de nombreux parcours internationaux (cinq doubles-diplômes actifs, possibilités de parcours internationaux en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Asie, Océanie,… grâce à ses propres accords et ceux de l’Université de Lorraine).

    www.ensgsi.univ-lorraine.fr

    A propos d’ICN Business School

    Membre du Chapitre des Grandes Écoles de Management au sein de la CGE et membre fondateur de la Banque d’Épreuves ECRICOME, ICN fait partie des premières grandes écoles de management françaises. Créé en 1905 par l’Université de Nancy et la CCI de Meurthe-et-Moselle, l’Institut commercial de Nancy devient en 2003 ICN Business School, établissement d’enseignement supérieur privé, reconnu par l’État, rattaché à l’Université de Lorraine. Répartie sur 3 campus, Nancy, Metz et Nuremberg, ICN accueille 2 400 étudiants dont 25 % d’étudiants étrangers, qui bénéficient des accords de l’Ecole avec plus de 120 universités étrangères dans 45 pays. Le Groupe compte également 67 professeurs permanents, 18 professeurs affiliés, 50 visiting professors, 300 intervenants d’entreprises et près de 10 000 Diplômés. ICN Business School forme des étudiants et des cadres pour gérer les entreprises de manière efficace et responsable et contribuer à y développer l’innovation par la créativité. ICN oriente sa pédagogie sur la transversalité au travers notamment de son partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure des Mines et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy (ARTEM). La communauté ICN est animée par trois valeurs fondamentales qui prennent tout leur sens dans l’ambition portée par ARTEM : l’ouverture, l’engagement et l’esprit d’équipe. Accréditée EQUIS et AMBA, ICN fait partie des meilleurs Masters in Management mondiaux selon le Financial Times. Elle est particulièrement appréciée des recruteurs.

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    18 juin : présentation à la presse de l'Enquête 2013 Insertion des jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/18-juin-presentation-a-la-presse-de-lenquete-2013-insertion-des-jeunes-diplomes/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/18-juin-presentation-a-la-presse-de-lenquete-2013-insertion-des-jeunes-diplomes/ La CGE a présenté à la presse la 21e édition de son enquête annuelle sur l'Insertion des jeunes dipllômés des grandes écoles.

    Les indicateurs d'insertion de la promotion 2012 sont toujours très élevés. Après les excellents résultats de l’an dernier, l’insertion de la promotion 2012 marque un léger fléchissement avec un taux net d’emploi de 81,5 % sur l’ensemble des diplômés des grandes écoles, contre 84,9 % sur l’année 2012. Globalement, les ingénieurs de la dernière promotion sont moins touchés par la baisse puisque le taux net d’emploi se maintient à 83,5 % contre 78,4 % chez les managers.

    Voir communiqué de presse

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    Le programme I.D.E.A. ou l’école concrète créatrice de valeur , par Renaud Gaultier responsable du programme I.D.E.A. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-i-d-e-a-ou-lecole-concrete-creatrice-de-valeur-par-renaud-gaultier-responsable-du-programme-i-d-e-a/ Mon, 29 Jul 2013 13:36:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-i-d-e-a-ou-lecole-concrete-creatrice-de-valeur-par-renaud-gaultier-responsable-du-programme-i-d-e-a/ « Dans le monde interconnecté où nous vivons aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à une accélération des processus à tous les niveaux. Elles doivent constamment s’adapter aux mutations, innover pour exister et se développer sur des marchés souvent extrêmement concurrentiels. Pour rétablir la compétitivité, l’un des enjeux est de réintégrer la créativité au cœur de l’entreprise, d’en faire le pont entre la R & D et le marketing.

    Le programme I.D.E.A. pour Innovation, Design, Entrepreneurship & Arts, a été créé ex nihilo pour répondre à ces nouveaux enjeux avec la volonté de proposer aux entreprises un nouveau profil de manager, un profil hybride capable de porter des projets transdisciplinaires à des fins d’innovation. Dans le cadre de l’Alliance initiée en 2009 entre EMLYON Business School et l’Ecole Centrale de Lyon, nos écoles ont réfléchi à la meilleure manière de répondre à cette nécessité émise par le tissu économique et industriel. Une pédagogie inspirée du design thinking Très vite est apparue comme une évidence la nécessité d’inventer un modèle de formation qui n’existait pas encore, basé sur la philosophie du design thinking théorisée par Tim Brown*. Cette forme de management de l’innovation enracinée dans la pratique correspond bien au processus à l’œuvre au sein des entreprises. Notre objectif était donc d’amener les futurs jeunes diplômés à travailler dans la co-conception, le co-design et la coopération. Nous avons décidé de baser le processus de sélection sur la diversité des parcours et des profils en privilégiant les qualités d’adaptabilité, d’aptitude au collectif et de créativité. En résumé, nous avons recherché des profils hybrides comme par exemple commercial/bricoleur ou designer/humanitaire. « Notre métier est de former des entrepreneurs précoces à la conduite de l’innovation par le design thinking et l’effectuation. » Le FabLab, un lieu hybride par excellence Notre métier est de former des entrepreneurs précoces à la conduite de l’innovation par le design thinking et l’effectuation. L’un des pivots du dispositif est le FabLab. Il permet aux étudiants de concevoir des prototypes dans un environnement intelligent. C’est un lieu d’élaboration véritablement hybride lui aussi, à la fois manuel, informatique et numérique. Il permet de rendre l’innovation perceptible. De fait, les étudiants pratiquent l’innovation entrepreneuriale. Ils mènent à bien plusieurs projets tout au long du cursus. Mixer les disciplines et les pratiques leur ouvre de nouvelles potentialités. L’équipe pédagogique qui les accompagne est constituée d’une quarantaine de professeurs et d’intervenants d’horizons très divers : scientifiques, entrepreneurs, spécialistes de l’innovation mais aussi plasticiens, designers, architectes ou cinéastes. Nous travaillons notamment en partenariat avec l’Ecole nationale des beaux arts de Lyon ou le Conservatoire national supérieur de musique et de danse. Les étudiants apprennent à concilier rigueur et ouverture. Nous sommes dans ce que j’appelle « l’école concrète ». Pour autant, nous avons mis en place un groupe de recherche transdisciplinaire afin de tirer les enseignements théoriques de l’approche I.D.EA. et de les partager, à terme, avec l’ensemble des acteurs du monde pédagogique. Une dotation de 6,3 millions d’euros Nos deux écoles expérimentent et construisent ensemble la première pédagogie hybride dans une formation diplômante intégrée. En tant que responsable du programme, je suis un homme heureux car c’est un défi passionnant ! Cette expérimentation est soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui l’a dotée d’un budget de 6,3 millions d’euros dans le cadre de l’appel à projets IDEFI (Initiatives D'Excellence en Formations Innovantes) en 2012. De grandes entreprises comme SEB ou Hutchinson soutiennent également notre initiative, car contribuer à l’amélioration des processus de l’innovation dans l’entreprise, c’est in fine créer de la valeur et de l’emploi. Nous investissons même l’espace public puisque les étudiants ont présenté leurs réalisations lors de la Fête des Lumières puis dans le cadre de Lyon City Design, événement en résonnance avec la Biennale du Design de Saint-Etienne.»

    Renaud Gaultier Responsable du programme I.D.E.A.

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    L’ESG Management School et le Cours Florent mettent en place des projets pédagogiques communs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesg-management-school-et-le-cours-florent-mettent-en-place-des-projets-pedagogiques-communs/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesg-management-school-et-le-cours-florent-mettent-en-place-des-projets-pedagogiques-communs/ Le Cours Florent Créé en 1967 par François Florent, le Cours Florent forme des professionnels de l’art du jeu et de la comédie. La formation d’acteur du Cours Florent dure trois ans. Accessible après un stage de 36 heures, elle permet de se spécialiser en cinéma ou théâtre, ou de préparer le concours d’entrée du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique et propose des options variées (danse, chant, improvisation). Depuis 46 ans, la « classe libre » dirigée un temps par Françis Huster, la liste prestigieuse des anciens élèves, ses nombreuses réussites au concours d’entrée du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique fond-elle une école renommée.

    Membre du groupe Studialis depuis juin 2012, Le cours Florent qui forme au jeu de la comédie s’associe à la grande école de commerce parisienne l’ESG Management School pour proposer aux étudiants de participer à des ateliers « Leadership et Management ». En effet, les étudiants de l’ESG Management School pourront désormais se voir dispenser par les enseignants du Cours florent des cours d’improvisation théâtrale et de teambulding. Concrètement, les étudiants pourront participer à des cours de théâtre en Summer Academy sur de nombreux thèmes : la scène, l’improvisation et l’Acting in English afin d’acquérir un double diplôme les formant à la fois au management et à l’art de la comédie. Exemple de cette collaboration, les étudiants de l’ESG Management School et du Cours Florent ont lancé dernièrement la Palme des Talents étudiants, cérémonie au cours de laquelle les étudiants de toute la France ont concouru pour défendre leur établissement avec un numéro de chant, de danse ou de comédie. Enfin, toujours dans l’optique de développer son offre de formation, une spécialisation en Management des affaires culturelles et artistiques en partenariat avec l’IESA ouvrira ses portes à la rentrée 2013.
    ESG Management School

    Membre du Pôle ESG, l’ESG Management School fait partie des grandes écoles de commerce parisienne affiliée à la conférence des Grandes écoles. L’ESG Management School propose un cursus en 5 ans accessible par concours après bac (1er année), bac+2 (3ème année) ou bac+3/4 (4ème année). L’ESG Management School compte 2500 étudiants et 70 enseignants permanents, elle délivre le diplôme de l’ESG Management School visé par le Ministère de l’Education Nationale – Grade de Master-. Elle figure régulièrement dans le trio de tête des écoles de commerce Post Bac, et donne accès à 17 spécialisations et à un programme d’échange international.

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    ENSC Rennes : les Projets HSE : entre pédagogie par projet et pédagogie hybride https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensc-rennes-les-projets-hse-entre-pedagogie-par-projet-et-pedagogie-hybride/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensc-rennes-les-projets-hse-entre-pedagogie-par-projet-et-pedagogie-hybride/ Les étudiants de 2e année du cycle ingénieur de l’Ecole nationale supérieure de chimie de Rennes ont réalisé un cours hybride à destination de l’ensemble de leur promotion.

    Cet exercice s’inscrit dans le cadre des projets HSE (hygiène, santé, environnement) de l’année 2012/2013. La commande consistait à préparer un module de formation à distance (1h) suivi d’un TD en présentiel (45 min). Douze cours ont ainsi été créés. Le but de cette pédagogie est de développer l’aspect “connaissances” en ligne et “compétences” en présentiel, par le biais d’activités interactives centrées sur l’apprentissage. Les étudiants se sont investis dans la réalisation de la partie en ligne, dans la préparation et la participation aux différents TD. Des activités de jeux de rôle, d’études de cas, des travaux de groupes, des débats ont animés les cours en présentiel. Les étudiants ont été à la fois animateur et apprenant. Pour ce travail, ils ont utilisé des supports variés comme des tablettes graphiques et des boîtiers de votes interactifs qui ont été très appréciés dans la mesure où ils permettent de dynamiser l’amphithéâtre. Les cours en ligne, encore accessibles sur la plateforme E-formation de l’école, sont constitués de modules de formation intégrant des diaporamas sonorisés ainsi que des QCM dont l’objectif était de faire un appel virtuel et surtout de vérifier que les connaissances de bases étaient acquises. Les étudiants devaient également mettre en ligne une version PDF de leurs cours pour tenir compte des différents profils cognitifs des apprenants qui pouvaient choisir leur support d’apprentissage. Bilan de cette expérience, des commentaires positifs de la part des étudiants qui dans leur majorité encouragent l’école à poursuivre dans sa volonté d’innover en matière pédagogique : “L'interactivité des TD était vraiment intéressante! Au début je pensais que le passage de tous les groupes allait être très long mais finalement avec la diversité des thèmes proposés et les formes différentes des exposés, les heures sont passées assez vite” / “La forme est très bien. Le fait de faire cela sous forme de TD est plus instructif. Les présentations sont beaucoup plus intéressantes que sous forme de CM”. Pour plus de renseignements : 02 23 23 81 39]]>
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    Discours de Pierre Tapie, président d'honneur de la CGE, lors du dîner de gala du 11 juin 2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/discours-de-pierre-tapie-president-dhonneur-de-la-cge-lors-du-diner-de-gala-du-11-juin-2013/ Mon, 22 Jul 2013 13:36:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/discours-de-pierre-tapie-president-dhonneur-de-la-cge-lors-du-diner-de-gala-du-11-juin-2013/ Madame la Ministre, Madame la Sénatrice Dominique Gillot Monsieur le Sénateur Pierre Laffitte Monsieur le Député Jean-Yves Le Déaut Monsieur le Président de la CCI Paris Ile de France, Monsieur le Président de l’APLCPGE Madame la Présidente de l’UPS, Messieurs les Présidents de la FESIC et de l’UGEI Monsieur le Directeur de Cabinet, Mesdames, Messieurs,

    Merci de votre présence tout d’abord, qui est un honneur et un bonheur à la fois, pour les écoles de la Conférence. Je souhaite saluer tout particulièrement la présence du sénateur Pierre LAFFITTE, qui fut un des créateurs de la CGE voici 40 ans quand il dirigeait l’Ecole des Mines de Paris avant d’aller créer Sophia Antipolis. Madame la Ministre, quel chemin pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche, depuis 40 ans ! Sur cette période, on a pu observer tout d’abord une massification de l’ESR, convergence de l’ESR ensuite un phénomène de convergence des différents types d’établissements. Les universités ont inclus la professionnalisation dans leur mission, et la loi que vous portez soulignera, à juste titre, l’importance de l’Innovation et du transfert de technologie. En réciproque, sur la même période, les Grandes Ecoles sont devenues de plus en plus un acteur majeur de la recherche, et un acteur de masse désormais quant à l’accueil des étudiants : la filière prépas + école représente désormais 15% du stock d’étudiants, 42% du flux de diplômés au niveau Master, et 30% du flux des docteurs. Nos écoles ont la particularité de présenter une très vaste diversité assortie d’une profonde convergence. La diversité est celle des statuts tout d’abord (publics, consulaires, associatifs, parmi les publics, diversité de ministères) ; elle est celle des métiers ou des fonctions auxquelles préparent les écoles, qui vont de l’ingénieur en aéronautique au pilote de chasse, en passant par des agrégés de grammaire, chercheurs en mathématiques, agriculteur, commissaire aux comptes, banquiers, entrepreneurs. Mais elles manifestent trois convergences fondamentales : celle du continuum entre les profils recrutés, la formation exigeante (pour ces profils) auxquels ils sont soumis, pour préparer à un certain type de professionnalisation ; celle de l’alternance, systématiquement utilisée comme paradigme pédagogique, entre la formation théorique et la mise en expérience ; celle d’une impérieuse obligation d’expérience internationale, développée aussi bien par les langues étrangères que par une expérience internationale personnelle. Madame la Ministre, nous nous sommes beaucoup réjouis du lancement des Assises de l’ESR. Les écoles et la CGE collectivement se sont considérablement engagées dans cette démarche à la suite des 20 propositions que nous avions faites pour la présidentielle, pour vous partager nos meilleures pratiques et suggérer des idées venues de notre expérience.

    Lire la suite du discours de Pierre Tapie

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    Il n’est pas possible de former un expert efficace si on ne le connecte pas à son environnement humain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/il-nest-pas-possible-de-former-un-expert-efficace-si-on-ne-le-connecte-pas-a-son-environnement-humain/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/il-nest-pas-possible-de-former-un-expert-efficace-si-on-ne-le-connecte-pas-a-son-environnement-humain/ La vie étudiante est-elle seulement la traduction de l’obligation de vivre ensemble, le passage obligé de jeunes amenés à fréquenter un même établissement, ou peut-elle être une composante passive ou active de la formation ? Les réponses balaient tout un spectre d’attitudes qui vont du désintérêt, à l’intégration totale à la formation et attribution de crédits comptabilisés pour l’obtention du diplôme. Les grandes écoles ont historiquement et très fréquemment été installées sur un mode campus et une vie commune des étudiants s’est rapidement et facilement établie. Beaucoup estiment que leur rôle est non seulement de former l’expert dans la discipline de son choix, mais aussi les hommes et femmes, les citoyens dans une vision complexe d’un individu, dont les composantes ne sont pas séparables, mais bien au contraire interagissent.

    En ce sens il n’est pas possible de former un expert efficace si on ne le connecte pas à son environnement, notamment humain. La vie étudiante est donc un terrain d’expérimentation, un laboratoire des relations, des échanges qui préparent à l’insertion dans la vie de l’économie, de l’entreprise et du citoyen. Croire que la vie étudiante se cantonne à quelques activités sportives ou festives, serait une erreur. On y croise des investissements humains porteurs de sens pour l’individu et la société. Aider des enfants hospitalisés à découvrir l’informatique, organiser des événements, accompagner des jeunes de milieux défavorisés vers des ambitions d’études supérieures, participer à un concours de création d’entreprise, faire du théâtre, sont des moments de vie étudiante riches d’apports pour la construction de l’étudiant. Ces activités sont souvent des lieux essentiels de prise de responsabilité dont l’apprentissage participe à la formation d’un diplômé aux compétences multiples, doté d’une vision élargie de la société et du rôle qu’il sera amené à y jouer. Pour beaucoup d’écoles la vie étudiante est donc bien un élément indispensable, constitutif d’une formation adaptée au siècle, garante d’un diplômé lucide, parfois critique mais toujours impliqué et engagé. Ne serait-ce pas l’une des clés de la performance de notre pays et de sa capacité d’innovation !

    Pierre Aliphat Délégué général de la CGE

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    Le numérique "Grande cause nationale" : 28 organismes constituent un collectif à l'initiative de la CNIL https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-grande-cause-nationale-28-organismes-constituent-un-collectif-a-linitiative-de-la-cnil/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-grande-cause-nationale-28-organismes-constituent-un-collectif-a-linitiative-de-la-cnil/ 28 organismes - dont la CGE - ont officiellement constitué un collectif le 10 juillet, à l'initiative de la CNIL, pour faire de l'éducation au numérique une " Grande cause nationale " en 2014. Ce collectif regroupe des représentants des acteurs économiques, de la société civile, du monde de l'éducation et des institutions qui sont investis dans ce domaine. Cette première rencontre a permis de converger autour de grands principes et d'établir une feuille de route en vue de l'attribution du label « grande cause nationale ».

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    Erasmus + : nouveau programme pour l'éducation et la formation (2014-2020) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/erasmus-nouveau-programme-pour-leducation-et-la-formation-2014-2020/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/erasmus-nouveau-programme-pour-leducation-et-la-formation-2014-2020/ La présidence irlandaise a obtenu un accord sur Erasmus+ parmi les États membres et avec le Parlement européen. Erasmus + (2014-2020) est le nouveau programme-cadre de 16 milliards d'euros pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

    Le nouveau programme est composé de trois piliers principaux: l'éducation et la formation, la jeunesse et le sport. Sur l'enveloppe totale, 77,5% seront alloués au secteur de l'éducation et de la formation, 3,5% au mécanisme de garantie de prêts. Le secteur de la jeunesse bénéficiera de 10%, le sport de 1,8%.]]>
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    Un service IESF : «EUR ING », Titre d'ingénieur européen https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-service-iesf-eur-ing-titre-dingenieur-europeen/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-service-iesf-eur-ing-titre-dingenieur-europeen/ IESF propose parmi ses services l’obtention du titre d’ingénieur européen (EURopean INGineer). Il s’agit d’un passeport de mobilité pour que les ingénieurs puissent travailler dans d’autres pays à l’intérieur et à l’extérieur de la zone géographique représentée par les membres nationaux de la FEANI. Chaque  dossier EUR ING est validé par le Comité de Contrôle de France « NMC » (National Monitoring Committee), pour être ensuite présenté au Comité Européen de Contrôle « EMC » (Engineering Monitoring Committee) de la FEANI. Les EUR ING(s) sont enregistrés dans le répertoire de la FEANI. Tous les renseignements et les documents nécessaires pour constituer un dossier de demande du titre EUR ING, se trouvent sur le site de la FEANI et sur le site d’IESF. Pour plus d’information contacter Martine Lecointe -

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    Journée mondiale de l’Afrique : L’AUF rapproche les universités du continent : l’enseignement supérieur francophone contribue au développement de l’économie des pays. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/journee-mondiale-de-lafrique-lauf-rapproche-les-universites-du-continent-lenseignement-superieur-francophone-contribue-au-developpement-de-leconomie-des-pays/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/journee-mondiale-de-lafrique-lauf-rapproche-les-universites-du-continent-lenseignement-superieur-francophone-contribue-au-developpement-de-leconomie-des-pays/ Le 25 mai dernier, le continent africain a célébré la journée mondiale de l’Afrique, 50ème anniversaire de la signature des accords OUA (Organisation de l’Unité Africaine). L’occasion pour chaque pays d'organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains. L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a profité de l’événement pour dresser un état des lieux des principaux projets et actions mis en place ces dernières années sur le continent. Les projets IFADEM (initiative francophone pour la formation à distance des maîtres), « Horizons Francophones », IFGU (institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire) et IFIC (institut de la francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance) ont permis de développer les systèmes universitaires (enseignement, gouvernance, formation du corps professoral…).

    Voir dossier de presse

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    OCDE : Regards sur l'Education 2013. Comment se porte la France ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ocde-regards-sur-leducation-2013-comment-se-porte-la-france/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ocde-regards-sur-leducation-2013-comment-se-porte-la-france/ Dans ses notes par pays, l'OCDE caractérise l'enseignement en France. Voici l'extrait sur la recherche : Sur la base des taux d’obtention d’un diplôme de 2011, on estime que dans les pays de l’OCDE, en moyenne 1.6 % de jeunes termineront avec succès un programme de recherche de haut niveau contre également 1.6% en France. [...  Cette proportion dépasse 2% en Allemagne, en Autriche, en Chine, au Danemark, en Finlande, au Royaume Uni, en Suède et en Suisse. Plus de 35 % des doctorants ont choisi un domaine scientifique au Chili, en France et en Israël (contre 23% en moyenne OCDE).

    À noter pour la France que ce chiffre est dans la moyenne des pays de l’OCDE mais qu’environ un étudiant sur trois titulaires d’un doctorat ou d’un Ph.D. est en mobilité internationale, ce qui peut dénoter à la fois une attractivité de ses filières pour les étudiants étrangers et une peur de s’y engager pour les étudiants nationaux. Cela se traduit aussi par des faibles taux de scolarisation après l’âge de 25 ans parmi les jeunes qui ont déjà un diplôme de niveau supérieur en France. Ainsi, en moyenne dans les pays de l'OCDE, le pourcentage de jeunes adultes de 25 à 29 ans diplômés de l’enseignement supérieur et encore en formation est de 18% contre seulement 7% en France. Cette proportion dépasse 25 % en Autriche, au Danemark, en Italie et en Suède.]]>
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    La féminisation des conseils d’administration des grandes entreprises en France : au-delà des apparences : une étude de l'EDHEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-feminisation-des-conseils-dadministration-des-grandes-entreprises-en-france-au-dela-des-apparences-une-etude-de-ledhec/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-feminisation-des-conseils-dadministration-des-grandes-entreprises-en-france-au-dela-des-apparences-une-etude-de-ledhec/ La question de la représentation des femmes dans les conseils d’administration et de surveillance (CA) est un sujet de débats et d’études à l’échelle internationale. Les missions d’un CA étant très variées, certains décideurs et chercheurs insistent sur les bénéfices que peut apporter une plus grande mixité dans les profils des administrateurs. De nombreuses entreprises ont entamé un premier effort de recomposition de leur conseil dès la préparation de la loi Copé-Zimmerman. Cependant, atteindre les objectifs de la loi aux horizons 2014 et 2017 nécessitera des ajustements sensibles. Par exemple, dans le cas des entreprises du SBF 120, la nomination de 70 à 80 femmes par an de 2013 à 2017 sera nécessaire.

    (voir CP)

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    Congrès Retis de mai 2013 : synthèse et prix https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-retis-de-mai-2013-synthese-et-prix/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-retis-de-mai-2013-synthese-et-prix/ Ester Technopole a accueilli cette année le congrès du réseau français de l'innovation, Retis, ses membres et nouveaux membres adhérents : technopoles, incubateurs d'écoles, incubateurs publics, centres européens d'entreprise et d'innovation (CEEI), pôles de compétitivité et de nouveaux acteurs comme des collectivités. Valoriser les pratiques, les expériences, les métiers, faire connaître les réussites et les succès auprès des élus et des entrepreneurs, échanger sur les bonnes pratiques, miser sur la notoriété et les savoir-faire du réseau : tels ont été les mots d'ordre de ce congrès Retis. Avec également un grand moment de convivialité et de partage lors de la remise des « Congrès Retis Awards ».

    Voir synthèse

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    Global Entrepreneurship Monitor : analyse de l'enquête internationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/global-entrepreneurship-monitor-analyse-de-lenquete-internationale/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/global-entrepreneurship-monitor-analyse-de-lenquete-internationale/ En écho aux récentes Assises de l’entrepreneuriat, les résultats de la France en matière de création d’entreprise dans la grande enquête internationale Global Entrepreneurship Monitor (GEM sont analysés et mis en perspective par Alain Fayolle, professeur d’entrepreneuriat et pilote de l’enquête GEM pour la France (voir dossier)

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    Les nouvelles accréditations de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-accreditations-de-la-cge/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-accreditations-de-la-cge/ 20 nouveaux MASTERE SPECIALISE® (MS), 9 MSc et 4 BADGE sont accrédités pour 2013-2014. Les MS, MSc et BADGE sont des marques collectives et déposées de la CGE.

    A ce jour, 418 MS, 59 MSc et 97 BADGE sont proposés par les grandes écoles. Ils peuvent être portés par un ou plusieurs établissements membres de la CGE. Dans l’année 2012-2013, plus de 10 000 étudiants ont suivi un programme accrédité par la CGE. (voir CP)

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    Une étudiante du Groupe ESC Pau se distingue au Concours National de la Commercialisation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-etudiante-du-groupe-esc-pau-se-distingue-au-concours-national-de-la-commercialisation/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-etudiante-du-groupe-esc-pau-se-distingue-au-concours-national-de-la-commercialisation/ Aurélie Auboiroux accède à la finale parisienne du concours – 3 finalistes sur 10 000 candidats

    Juillet 2013 – Le Groupe ESC Pau participe régulièrement au Concours National de la Commercialisation (CNC) organisé chaque année par les Dirigeants Commerciaux de France (DCF). Après avoir été sélectionnée au niveau local puis au niveau régional dans la catégorie BAC +4/5, Aurélie Auboiroux, étudiante en deuxième année à l’ESC Pau, vient d’accéder à la phase finale du concours, aux côtés de deux autres candidats. Etre ainsi distinguée sur plus de 10 000 candidats, c’est une belle performance qui prouve le sérieux, l’engagement et la qualité des étudiants du Groupe ESC Pau.

    Mis en place en collaboration avec le Ministère de l'Education nationale et le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le CNC est l'occasion pour les étudiants d'aller à la rencontre du réseau DCF - le premier réseau des experts de la performance commerciale en France - de se faire connaître et reconnaître en tant que jeune talent et donc en tant que futur professionnel. Le tout en s'exerçant sur une problématique avérée d’entreprise.

    Plusieurs phases de sélection « Ce concours démarre en mars par une épreuve écrite de 4 heures au cours de laquelle nos étudiants traitent de cas concrets » explique Michèle Ambaye, enseignant-chercheur à l’ESC Pau et « coach » des étudiants. Ainsi, l'épreuve 2013 s’est déroulée dans les locaux de l'école de commerce paloise. La copie d’Aurélie a été sélectionnée au niveau local, puis régional, par un jury constitué de professionnels de la fonction commerciale, responsables de l'Education Nationale et partenaires de l'opération. « Aurélie a ensuite défendu sa copie à l’oral, pendant 8 minutes exactement. Sa prestation a été remarquée par le jury : notre étudiante s’est montrée synthétique, claire et percutante. Elle a ainsi décroché son ticket pour la finale parisienne, en septembre prochain » se félicite Michèle Ambaye.

     Aurélie Auboiroux, étudiante ESC finaliste du concours DCF « C’était l’occasion de plancher sur un cas concret et d’actualité (Adecco), avec une vraie problématique. Qui plus est, je recherchais à ce moment-là un apprentissage dans les métiers du recrutement ; Manpower venait choisir un apprenti à l’Ecole quelques jours après les sélections, je me suis dit qu’il fallait que je me positionne pour augmenter mes chances ! ». Et son raisonnement a payé puisqu’Aurélie a décroché l’apprentissage qu’elle visait. Lors de l’entretien avec le Directeur de Secteur Manpower de La Rochelle, un ancien membre de l’association DCF, elle a pu échanger sur le cas Adecco, cela a joué en faveur de sa candidature. « Je n’imaginais pas que j’accèderais à la finale à Paris. J’ai vu dans ce concours une opportunité de me tester sur un cas qui allie du marketing et de la communication et de la RH à du recrutement. Se confronter à 10 000 participants et faire partie des trois finalistes dans ma catégorie, ce n’est pas rien ! Je suis très fière d’être arrivée jusque-là. Il y aura certainement un peu de stress avant de refaire ma présentation orale devant quelque 300 personnes… mais je pense que c’est une belle opportunité et un bon entraînement ! Cette finale représente pour moi un double challenge : c’est une réussite personnelle, mais aussi une façon de participer au rayonnement de mon école. Je suis relativement sereine : Michèle Ambaye, enseignant-chercheur à l’ESC PAU, me suit depuis le début de mon parcours et ses conseils me sont très utiles ». Verdict le 27 septembre prochain, à Paris
    A propos de l'ESC Pau

    Créée en 1969, l’ESC Pau est une Grande Ecole de Management à taille humaine, résolument tournée vers l'international, accréditée EPAS, qui place l’étudiant au centre de ses projets. La Grande Ecole accueille environ 900 étudiants (plus de 1 300 pour le Groupe, en formation initiale et continue) dont une centaine d’étudiants étrangers, encadrés par une équipe pédagogique constituée de 33 professeurs permanents, 5 professeurs affiliés et plus de 250 professeurs chargés de cours. Elle propose un cursus mixant harmonieusement les parcours purement académiques, en France et à l’étranger, et les parcours plus professionnalisants. Elle propose notamment plusieurs doubles diplômes dont un MBA franco-indien en partenariat avec de très grandes entreprises mondiales… Son propre diplôme est visé et revêtu du grade Master. Avec 40 % des étudiants du cycle Master en contrat d’apprentissage (sur deux années), l’ESC Pau est l’école qui offre sans doute la plus forte proportion d’apprentis parmi les Grandes Ecoles françaises de management, mettant ainsi l’ouverture sociale et les relations entreprises au centre de ses préoccupations. Environ 1 400 apprentis ont été formés depuis 1994, avec plus de 550 entreprises partenaires. L’école compte par ailleurs 6 170 diplômés. Mais, le Groupe ESC Pau héberge aussi un programme Bachelor, un Bac + 3 et un Bac + 5 sur les métiers de l’immobilier au sein de son campus parisien, « l’Institut International de l’immobilier », un Mastère spécialisé « management des entreprises patrimoniales et familiales » accrédité CGE, plusieurs 3ème cycles et quantité de formations exécutives, et des programmes diplômant du Bac au Bac +3 du Réseau NEGOVENTIS, portés par l'IPC.

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    Le MESR publie l'Atlas régional des effectifs d'étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mesr-publie-latlas-regional-des-effectifs-detudiants/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mesr-publie-latlas-regional-des-effectifs-detudiants/ Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche met en ligne dès aujourd’hui la nouvelle édition de l'Atlas régional des effectifs d'étudiants. Nouveauté pour cette année 2013 : un dispositif entièrement revu, permettant d’assurer une diffusion la plus large possible des données des effectifs étudiants. (voir CP)

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    L'investissement des étudiants dans la vie associative https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linvestissement-des-etudiants-dans-la-vie-associative/ Wed, 25 Sep 2013 13:36:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linvestissement-des-etudiants-dans-la-vie-associative/ Une association, c'est avant tout un regroupement de personnes autour d'un centre d’intérêt commun. À travers l’investissement associatif, nous nous retrouvons autour d’une noble cause comme la solidarité, la musique, l'écologie, le sport, etc. D'après l'INSEE, 43,4 % des 15-30 ans adhèrent à au moins une association et 25 % pratiquent le bénévolat (ces chiffres sont proches de la moyenne française). Ainsi, l'engagement des jeunes dans la vie associative s'avère particulièrement important. Parmi les associations concernées par cet engagement, nous retrouvons majoritairement des associations sportives (51 % de l'ensemble des associations), des associations culturelles (35 %) et des associations d'anciens élèves (9 %). Bien que des jeunes et des étudiants s'investissent fortement dans la vie associative, favoriser le développement de cet engagement associatif et permettre à un maximum d'étudiants de participer à des projets associatifs (voire de les porter) est une question perpétuelle.

    L’investissement associatif apporte beaucoup aux étudiants. Sur le plan professionnel, il permet de côtoyer des profils très variés et d'acquérir des compétences spécifiques, qui plus est le plus souvent complémentaires au cursus suivi. Par exemple, un étudiant en économie prenant part à un projet associatif européen pourra compléter ses connaissances théoriques par une expérience pratique de gestion de projet allant de l'identification de l'appel d'offre à la rédaction du rapport final, en passant par la recherche de partenaires, le montage de budget, la rédaction du projet, la gestion de la subvention et l'organisation du projet. Dans cet esprit, le projet Mobil'campus, porté par les branches parisiennes, angevines et roumaines de l'association Etudiants pour une société durable (ESD), a été géré par trois étudiants de niveau et de cursus variés, qui ont pu compléter leur formation par une expérience extrêmement enrichissante. Au sein de la même association, un étudiant en histoire a acquis des connaissances en droit et de fiscalité en créant l'antenne strasbourgeoise de l'association, soumise à une loi locale particulière, différente de la loi de 1901. Ces connaissances ont donné à cet étudiant en histoire une ouverture d'esprit qui ne pourra que lui être bénéfique pour la suite de son parcours. Les étudiants qui s'engagent dans une association deviennent ainsi polyvalents et multi-tâches. L’engagement associatif contribue donc à la maturité professionnelle, et peut parfois être un moyen de préciser son projet professionnel. Ainsi, un étudiant en master d'histoire de Paris 3 Sorbonne nouvelle, qui se destinait à l'enseignement, a décidé de changer ses projets à la suite d'une expérience associative. En 2010, grâce à ESD, il a participé à Model European Union, une simulation de grande ampleur du Parlement et du Conseil européen, qui a réunit 200 jeunes de toute l'Europe au Parlement européen de Strasbourg, pour simuler des négociations politiques. Chargé d'incarner un lobbyiste travaillant pour Total, il s'est impliqué avec passion dans la simulation et a décidé de devenir lobbyiste – ayant par la même occasion acquis des contacts professionnels fort utiles durant ce projet associatif. Dans les pays anglo-saxons, l'engagement associatif retient l'attention des recruteurs et s'avère être un plus qui influence fortement le décrochage d'un entretien d'embauche. Cet effet ne semble malheureusement pas s'observer en France. Ainsi, d'après Yannick L’Horty, chercheur associé au CEE (Centre d’études de l’emploi) : « Dans l’ensemble, le fait d’être engagé dans une activité bénévole n’augmente pas les chances d’être invité à un entretien d’embauche par un recruteur ». Néanmoins, cela peut valoriser un candidat lors d'un entretien, en permettant de créer une proximité avec le recruteur par la discussion autour d'une passion commune. D'un autre point de vue, l'activité dans une association peut être comprise comme un loisir, où l'on combine l'utile et l'agréable. L'engagement des étudiants au milieu associatif n'est pas que du travail bénévole : c'est aussi de l’amitié, de l'apprentissage et, pourquoi pas, une forme de détente. Il n'y a pas d'experts dans une association, chaque membre a des connaissances propres qu'il partage avec les autres. Au sein d’une association, l'équation 1+1 = 3 prend tout son sens : aucun projet associatif ne peut tenir sans le travail d'équipe. C'est aussi en cela qu'il faut favoriser le développement de l'engagement associatif des étudiants. Malheureusement, l'engagement associatif ne ressemble pas toujours à un long fleuve tranquille et les difficultés que rencontrent les associations étudiantes sont nombreuses et variées. Les trois principaux obstacles à l'engagement associatif rencontrés par les étudiants sont la difficulté de financer un projet, les problèmes de communication avec leur administration et parfois le manque de possibilité d'aménagement des emplois du temps. Les financements pour les projets ne sont pas toujours évidents à obtenir, les universités et les écoles refusant de plus en plus de financer seules les projets. En conséquence il devient nécessaire de trouver des partenaires privés ou de décrocher des financements des collectivités (dont les procédures s'avèrent souvent obscures pour les non-initiés). Pour les collectivités, les conditions d'attributions et les dates de soumission des projets changent avec chaque ville et chaque échelon : il est impossible pour la plupart des associations étudiantes d'assimiler toutes ces règles sans aide. Il arrive également que des projets étudiants échouent faute de communication et d'échanges entre les responsables universitaires. Ainsi, le projet « Met ton campus à l'an vert » n'a pas pu être réalisé l'an dernier par le REFEDD (le Réseau français des étudiants pour le développement durable) dans certains établissements : il fallait obtenir l'autorisation de la présidence tout en montant le projet avec la personne chargée de développement durable. En fin de compte, le temps nécessaire pour ces démarches n'a pas rendu possible la réalisation du projet. Enfin, le temps consacré à une activité associative peut également concurrencer celui consacré aux études alors que ces deux temps sont complémentaires. Cela est d'autant plus regrettable que de plus en plus d'universités et d'écoles mettent en place des UE facultatives qui pourraient intégrer les activités associatives, avec un double objectif : apprendre aux étudiants à valoriser leurs expériences extra-universitaires et développer leur champ de compétences. Pour le moment, nombres d'associations étudiantes sont obligées durant les périodes d'examens de freiner, voire de stopper l'ensemble de leurs projets, ce qui les oblige le plus souvent à restreindre l'ampleur de leurs projets, donc l'ampleur des retombées positives qu'ils pourraient avoir sur les étudiants et l'établissement qui les accueille. La multiplication du contrôle continu a également eu pour effet de diminuer le temps disponible des bénévoles pour monter des projets. Il est donc crucial de faire en sorte que l'engagement associatif soit reconnu dans les diplômes pour valider des crédits. Plusieurs écoles de commerce montrent la voie en proposant à leurs étudiants d'effectuer un stage au sein de leurs associations ou de prendre une année de césure pour se consacrer à un projet associatif. Cette initiative intéressante mériterait à nos yeux d'être généralisée pour assurer la pérennité des projets associatifs étudiants et développer ainsi l'engagement étudiant dans la vie associative.

    Marina Bodescu, présidente de Etudiants pour une société durable Paris Administratrice du REFEDD Étudiante en Master 1 à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne

    Alain Tord, président du REFEDD Étudiant ne Master 1 à l’université de Dauphine

    Actualités DD des écoles et de leurs partenaires

    Agro Sup Dijon organise les 26 et 27 septembre 2013 un Symposium sur les agroéquipements et le développement durable. Pour en savoir plus

    Le Prix des Jeunes Reporters pour l’Environnement, organisé par l’office français de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe (of-FEEE), a été remis le 22 mai. Pour en savoir plus Dans le cadre du projet européen BRIDGE, l’ESITC Caen, en partenariat avec la Miriade, a organisé le 2 juillet une journée de rencontres et débats sur la valorisation des déchets issus de la construction. Pour en savoir plus
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    Le gouvernement rend plus accessible la mobilité européenne et internationale des jeunes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-gouvernement-rend-plus-accessible-la-mobilite-europeenne-et-internationale-des-jeunes/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-gouvernement-rend-plus-accessible-la-mobilite-europeenne-et-internationale-des-jeunes/ Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, ont présenté le 24 juillet en Conseil des ministres les priorités du gouvernement en matière de mobilité européenne et internationale des jeunes.

    Actuellement 180 000 jeunes Français, majoritairement issus de milieux favorisés, partent chaque année à l’étranger grâce à des programmes nationaux ou européens dans le cadre de leur formation, d’un stage, d’un échange sportif ou culturel, d’un projet associatif ou d’un volontariat. L’objectif aujourd’hui pour le Gouvernement est d’augmenter ce nombre tout en diversifiant le profil des bénéficiaires. Trois leviers sont utilisés pour y parvenir :
    • le futur programme « Erasmus Plus »
    • un soutien renforcé aux dispositifs existants, dont l’Office franco-allemand de la jeunesse (OFAJ)
    • la création de plateformes régionales de mobilité (voir CP)
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    Cpas1Option.com : l’outil indispensable pour l’amélioration des conditions de vie et de santé des étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cpas1option-com-loutil-indispensable-pour-lamelioration-des-conditions-de-vie-et-de-sante-des-etudiants/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cpas1option-com-loutil-indispensable-pour-lamelioration-des-conditions-de-vie-et-de-sante-des-etudiants/ Pour plus d’information, contacter sophie.suivre@cge.asso.fr ]]> 21484 0 0 0 Qu’ils soient humanitaires, sportifs, culturels ou encore professionnels, les projets associatifs sont particulièrement riches en enseignement. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quils-soient-humanitaires-sportifs-culturels-ou-encore-professionnels-les-projets-associatifs-sont-particulierement-riches-en-enseignement/ Wed, 25 Sep 2013 13:36:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quils-soient-humanitaires-sportifs-culturels-ou-encore-professionnels-les-projets-associatifs-sont-particulierement-riches-en-enseignement/ Jean-Christophe HAUGUEL Titulaire d’un DEA « Monnaie, Banque, Finance » de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et d’un certificat « Management & Leadership in Education » de la Harvard Graduate School of Education, Docteur en économie de l’Université de Rouen. Après avoir enseigné dans plusieurs établissements, il rejoint l’EM Normandie en 2005 en tant que professeur à temps plein en économie. Il est ensuite successivement responsable de Master 2 du programme grande école, directeur adjoint des programmes et, depuis 2008, directeur général adjoint et directeur des programmes.

    La vie étudiante : un pilier indispensable au développement personnel

    Qu’ils soient humanitaires, sportifs, culturels ou encore professionnels, les projets associatifs sont particulièrement riches en enseignement. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreuses Business Schools, l’EM Normandie en premier, en ont fait un pilier majeur de leur pédagogie ! Ces expériences de terrain permettent aux étudiants de cultiver une certaine intelligence des situations, de développer leur esprit d’initiative, d’apprendre à s’adapter, à travailler en équipe et à gérer les éventuels conflits. Des clés indispensables à nos futurs managers pour évoluer sereinement dans le monde de l’entreprise ! Un trait d’union entre les appétences des étudiants et l’expertise de l’Ecole S’il est des domaines dans lesquels l’EM Normandie est particulièrement reconnue, c’est sans nul doute l’entrepreneuriat, la responsabilité sociétale et l’ancrage territorial. Au carrefour de ces trois domaines d’expertise, l’association de coaching à la création d’entreprises ACCESS a naturellement été soutenue par l’Ecole, dès ses débuts, en 2009. Son leitmotiv est d’accompagner des jeunes porteurs de projets issus de quartiers classés en Zone Urbaine Sensible (Z.U.S) du Havre et de sa périphérie afin de maximiser leurs chances de réussites. Exit la barrière du cadre social ! L’idée est de mettre les compétences en gestion des étudiants au service de ces entrepreneurs peu prédisposés à la création du fait de leur environnement, de favoriser les rencontres et les échanges, de proposer un accompagnement personnalisé et de créer in fine une émulation positive. Un projet fédérateur par excellence Ce beau projet d'entrepreneuriat social bénéficie d’un maillage fort. Le sourcing des porteurs de projets est assuré par CitésLab, agence de développement locale; le financement est pris en charge par l'Acsé (l'Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l'Égalité des chances), l’EM Normandie et la Société Générale; la direction de l’Ecole et l’équipe pédagogique assurent, quant à elles, sa coordination, son développement et la croissance de sa notoriété. Le dispositif fait, en outre, l’objet d’une étude menée par deux enseignants chercheurs en gestion de l’Ecole qui, après une communication en colloque, publieront un article à Comité de Lecture sur ce thème. La CGE est également active sur le sujet. Dans le cadre de son groupe de travail axé sur l’entrepreneuriat, elle s’est donnée pour mission d’essaimer encore davantage au sein de nos institutions. Lorsque nos étudiants ont de bonnes idées, il est effectivement de notre devoir et dans notre mission éducative de les faire partager…

    D’une initiative locale à un dispositif national Le Commissariat à la Diversité et à l’Egalité des Chances a rapidement identifié le potentiel de cette initiative étudiante. En mars 2011, il a lancé le dispositif à l’échelle nationale, sous le label des « Cordées de l’entrepreneuriat ». Ce nom fait écho aux « Cordées de la Réussite », également fondées sur ce principe d’aide aux jeunes pousses prometteuses issues de milieux sociaux défavorisés. Plusieurs écoles de la CGE ont rejoint le dispositif pour le faire vivre à leur façon sur leur propre territoire : Grenoble Ecole de Management, l’Ecole des Mines d’Alès, le Groupe ESC Troyes ou encore l’EDHEC. A chaque fois, le même constat s’impose : les Cordées de l’entrepreneuriat offrent un enrichissement mutuel, fondé sur la confiance et le respect. Elles permettent de lier les chemins de porteurs de projets qui n’auraient jamais imaginé qu’une Grande Ecole puisse les soutenir dans leurs démarches et des étudiants bénévoles, généreux, curieux et soucieux de mettre à profit leurs compétences. L’EM Normandie s’apprête, à la rentrée de septembre 2013, à déployer pour la 5ème année consécutive ce dispositif. Beaucoup de chemin a d’ores et déjà été parcouru depuis sa création : de 3 à 4 projets accompagnés les premières années, une dizaine ont été suivis en 2012-2013. Des entreprises ont été créées dans des domaines aussi variés que la boulangerie ambulante ou le repassage au kilo ; d’autres sont en phase d’études et devraient donner des résultats ces prochains mois. Certains projets ont malheureusement été avortés faute de viabilité mais cette expérience a permis aux porteurs d’en sortir véritablement grandis. Ils ont utilisé cet accompagnement comme un accélérateur de réinsertion professionnelle et ont signé un contrat de travail, mettant fin ainsi à de trop nombreux mois de chômage et d’errance professionnelle.

    Jean-Christophe HAUGUEL Directeur Général Adjoint Directeur des programmes EM Normandie

     
    La première Junior-Entreprise ingénieure d'Europe à être certifiée ISO 9001

    A l'ISEP, la formation va au-delà du cadre strictement scolaire et les initiatives associatives sont vivement encouragées. Si l’implication dans une association est source d’épanouissement personnel, cela constitue également une occasion supplémentaire de s'impliquer dans la conception d'un projet et de participer au développement des compétences. Junior ISEP est une association d’excellence créée en 1984, qui propose des prestations dans les différents domaines d’enseignement de l’école. Encadrés par une structure normée ISO 9001 depuis plus de 12 ans, les élèves ingénieurs ont la possibilité de prendre part à des missions pour des grands Groupes, des SSII, des starts-up et de gérer des projets d'envergure nationale et internationale. Champ d’action Junior ISEP intervient dans différents domaines pour des professionnels et des particuliers. Cela va de la création de site internet au développement d’applications mobile ou de logiciels de gestion ou plus largement dans les domaines d’enseignement de l’ISEP que sont l’électronique, les télécommunications, les réseaux ou encore les systèmes embarqués. La qualité de service récompensée Soucieuse de la qualité, Junior ISEP est devenue la première Junior-Entreprise ingénieure d'Europe à être certifiée ISO 9001 et conserve cette certification depuis plus de 11 ans. Chaque année, l’association est soumise à une campagne d'audit, qui vérifie les processus qualité définis par la norme ISO 9001 version 2008. En plaçant la qualité de ses processus et de ses prestations au centre de ses préoccupations, Junior ISEP s’engage à poursuivre ses efforts en matière d’organisation et de gestion. Le professionnalisme et la qualité de service de Junior ISEP l'imposent en tant que leader des Junior-Entreprises ingénieurs. Cela se traduit par le plus gros chiffre d'affaires de ces dernières années avec 160 K€ en 2012 et par de nombreux prix. Ainsi, Junior ISEP a remporté ces dix dernières années, deux labels Ingénieur récompensant la meilleure Junior-Entreprise Ingénieur de France, trois labels Dynamisme et un label Communication. En 2010, Junior ISEP était en Finale du prix d'Excellence qui récompense la meilleure Junior-Entreprise de France. 2011 et 2012 furent marquées par la présence de Junior ISEP en finale du Prix Européen.

    Des clients reconnus L’expertise des élèves ingénieurs qui composent la Junior, a permis de gagner la confiance nombreuses entreprises, de niveau national et international. A l’instar des sociétés de conseils & de services, Junior ISEP, applique une méthodologie éprouvée et basée sur une parfaite connaissance des besoins de ses clients. Aujourd’hui, Junior ISEP compte dans son portefolio, des clients tels que la Société Générale ou Nokia France. Le 8 Mars dernier, La Junior Entreprise de l'ISEP a décroché lors du JADE Spring Meeting (European Confederation of Junior Enterprises) dans la catégorie « Most Innovative and Creative Project » un Excellent Award. Le projet présenté portait sur la création d'une plateforme de e-learning pour une institution humanitaire d’envergure internationale. Ce service de formation en ligne doit fournir les conseils d’utilisation d’un téléphone satellitaire au travers un tutoriel rédigé dans plusieurs langues, intégrant notamment une simulation du terminal. Au total, cela concerne près de 100 000 utilisateurs répartis dans 193 pays et sur les 6 continents.

    Un tremplin vers l’avenir Sébastien Bortenlanger, Président de Junior ISEP 2012-2013 affirme : « cette année m’a permis de développer des compétences aussi bien sur le plan personnel que sur le plan managérial, venant ainsi compléter les cours de l’ISEP ». A l’ISEP, nous sommes convaincus que l’insertion professionnelle repose principalement sur l’excellence pédagogique et sur l’expérimentation. En cela, l’implication dans une association représente souvent une première expérience et constitue un véritable tremplin vers la vie professionnelle.

    Magali Caillart Responsable Communication www.isep.fr

     
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    Camille Fromaget & Renaud Dor Fondateurs du Projet SOURCE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/camille-fromaget-renaud-dor-fondateurs-du-projet-source/ Sun, 22 Sep 2013 13:36:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/camille-fromaget-renaud-dor-fondateurs-du-projet-source/ Comment le projet est-il né ? Ce projet est né de l’initiative de deux étudiants de EMLYON Business School : Camille Fromaget et Renaud Dor, désireux tous deux de réaliser un projet d’économie solidaire profitable au niveau français et ce avant d’entrer dans la vie active. C’est ensuite notre intérêt pour l’entrepreneuriat et l’international qui est à la base de ce projet. Nous avons constaté lors de nos études secondaires et préparationnaires que l’enseignement occidental ne s’intéressait que très peu à l’entrepreneuriat dans les pays africains, sud-américains et asiatiques (en dehors de quelques exceptions) et que pourtant cet entrepreneuriat devait être plein de richesses. En effet, l’entrepreneuriat présent dans ces régions est ce qu'on pourrait dire un entrepreneuriat primaire et naturel : les individus entreprennent par nécessité et le plus souvent sans savoir ce qu'implique être réellement dirigeant d'« entreprise ». Nous avons alors décidé de partir à la rencontre de ces entrepreneurs dans leur milieu d'origine afin d’étudier leur comportement et leur vision de ce que nous appelons « entrepreneuriat ».

    En rencontrant des institutions telles que le LESSAC ou le Département de Recherche en Entrepreneuriat de EMLYON afin de réaliser les protocoles utiles à cette étude, nous nous sommes très vite aperçus que l’entrepreneuriat que nous allions rencontrer n’était pas si éloigné d’un entrepreneuriat de plus en plus présent dans notre société : « l’entrepreneuriat par nécessité » (expression de Alain Fayolle, directeur du Département de Recherche en Entrepreneuriat de EMLYON et chercheur émérite dans ce domaine). En effet, de plus en plus d’individus en France se voient aujourd’hui obligés d ’entreprendre non plus par vocation ou par opportunité mais par nécessité n’arrivant plus à subvenir à leurs besoins vitaux (chômeurs de longue durée, jeunes diplômés, personne issues de quartiers défavorisés).Tout comme dans les régions que nous souhaitions au départ visiter, ces personnes deviennent « entrepreneurs » par besoin naturel sans être prédestinées au départ à devenir créateurs et dirigeants d’entreprise.

    Néanmoins, la différence majeure entre ces personnes françaises et les personnes que nous allions rencontrer est, qu’en France, le statut d’entrepreneur est connu et reconnu au point d’avoir créé un certain complexe, un mythe : la création d’entreprise semble être réservée à un cercle d’initiés, une élite possédant capital financier et capital culturel. Nous avons ainsi fait le pari suivant : briser ce mythe et ainsi promouvoir la création d’entreprise auprès de ces personnes françaises en situation de précarité en nous appuyant sur une étude internationale de ce phénomène. En collaboration avec un réseau de partenaires institutionnels et de recherche nous avons monté le Projet SOURCE, qui en recueillant des témoignes et des données expérimentales auprès d’entrepreneurs partout dans le monde se destine à produire un documentaire de sensibilisation à la création d’entreprise ainsi qu’un manifeste entrepreneurial fournissant les clefs fondamentales à toute personne, même en situation de précarité, voulant créer sa propre activité.

    Comment le projet est-il financé ? Le projet a reçu dès le départ le soutien d’institutions œuvrant contre l’exclusion sociale par l’emploi. Notre travail avec les entrepreneurs locaux comprenant toute une étude de leur comportement et de leur psychologie, le LESSAC (Laboratoire d'Expérimentation en Sciences Sociales et Analyse du Comportement de Dijon) intéressé par ce travail et nos données est devenu notre premier partenaire financier. Ce sont ensuite la Fondation EMLYON, Entrepreneurs pour le Monde ainsi que notre école EMLYON Business School qui se sont joints financièrement au projet en échange des outils que nous produisons actuellement sur base de notre étude. La CCI de Lyon, également intéressée par cette étude et ces outils pour la région Rhône-Alpes est devenue par la suite également partenaire financier. Ces partenariats nous permettent de financer 70% du projet, le reste étant financer en fonds propres dans l’attente de nouveaux partenariats.

    Comment le tour a-t-il été organisé ? Les pays ont été sélectionnés en premier abord par le potentiel entrepreneurial lié au phénomène de nécessité. Plus exactement, dans chacun des pays que nous visitions 90% des entrepreneurs présents ont dû entreprendre non pas par opportunité mais par nécessité de survie quitte à tout risquer dans leur projet. Le parcours a ensuite été tracé en fonction des ouvertures des frontières et des situations sociopolitiques actuelles. Nous pouvons ainsi traverser librement ces pays et rencontrer les entrepreneurs locaux sans difficultés ou dangers.

    Quels types d'entrepreneurs avez-vous rencontrées ? Les entrepreneurs que nous rencontrons partagent tous les mêmes points communs : - Ils sont partis de rien (aucun patrimoine préalable important) afin de monter leur projet indispensable à leur survie, - Ils sont originaires de la communauté dans laquelle nous les rencontrons, - Ils sont à l’initiative de leur projet.

    Nous comptons ainsi rencontrer (au moins) 70 entrepreneurs au total : 25 en Afrique, 25 en Amérique du Sud puis 20 en Asie. Nous nous appliquons à passer du temps avec chacune de ces personnes afin de les connaître professionnellement et personnellement. Nous observons ainsi leur comportement dans leur entreprise mais également au sein de leur communauté afin de déceler les aspects importants de leur comportement. Nous procédons à deux travaux avec ces personnes : - Une partie story-telling où nous recueillons leur témoignage, leur histoire personnelle ainsi que celle de leur projet de création d’entreprise avec ses problèmes, ses atouts, ses débouchés présentes et futures, - Une partie expérimentale où nous leur faisons passer quelques tests destinés à cerner leur psychologie : sont-ils enclins au risque ? ont-ils tendance à outrepasser les autorités ? comment perçoivent-ils leurs concurrents ? quelle hiérarchisent-ils les acteurs entourant leur projet ? Nous avons ainsi rencontré à ce jour 47 entrepreneurs en six mois de travail.

    Quelle pédagogie souhaitez-vous tirer de ce projet pour les entrepreneurs français que nous ciblons ? Encore une fois, notre objectif n’est pas d’aiguiller ces entrepreneurs sur des aspects marketing, financiers, législatifs ou de Business Plan en général. Nous laissons ce travail à des institutions œuvrant déjà dans ce domaine et qui seront bien plus performantes que nous- mêmes.

    Non, notre travail se situe en amont de tout cela et se destine davantage à accompagner et encourager la personne lors de la formalisation de leur projet. Plus exactement nous serons présents au moment où la personne se posera les questions suivantes : « je n’ai pas d’idées d’activité », « je n’ai jamais été fait pour ça », « je ne connais personne qui pourrait m’aider », « je n’ai jamais été bon pour organiser quoi que ce soit » etc. Bref, toutes ces questions légitimes dans notre société pour toute personne qui se verrait un jour obligée d’entreprendre afin de survivre. Cette étape est cependant cruciale pour la survie du projet qui suivra car l’individu doit avoir dès le départ confiance et passion en celui-ci et ne doit pas se lancer dans un projet par défaut, sans réellement y croire.

    Promouvoir et encourager à la création d’entreprise en amont du projet afin de laisser par la suite, un projet construit sur des bases saines à des institutions qui viendront cons eiller la personne dans sa réalisation pratique.

    Quels sont les résultats et quels constats tirez-vous de ces rencontres ? Nous avons à ce jour rencontré 47 entrepreneurs (25 en Afrique, 22 en Amérique du Sud) dont les analyses nous ont permis de dégager les résultats suivants. Il existe deux formes d’entrepreneurs par nécessité que nous avons appelé dans un article le « duplicateur » et le « rêveur ». Je changerai néanmoins aujourd’hui ces termes pour le « duplicateur » et le « proactif ». Rappelons tout d’abord que ces personnes entreprennent par besoin de survie et non par choix. Le « duplicateur » est l’entrepreneur type qui a construit son projet par défaut sans réellement y croire. Il s’agit dans la majorité des cas d’un simple « copié/collé » d’un business model déjà existant fait à partir du raisonnement suivant : mon voisin (ou une connaissance) était dans la même situation que moi-même, il a créé telle activité qui semble marcher, je vais faire de même. Vous serez étonnée de voir le nombre de business identiques en tout point (produits, prix, packaging) dans la même rue ! Bien évidemment, tous ces « copiés/collés » réalisés sans passion et sans vision à long terme ne décollent pas, stagnent voire déclinent. Parlez avec un entrepreneur duplicateur correspond bien souvent parler à une coquille vide : ils n’ont aucun intérêt pour ce qu’ils font et du coup ne réinvestissent pas leurs quelques bénéfices. De même ils ne pourront nous répondre sur comment ils songent faire évoluer leur entreprise qui n’est alors qu’une solution temporaire à leur situation. Le cas du « proactif » est bien plus intéressant dans notre étude. Cet entrepreneur, lui aussi en situation de précarité, a quant à lui construit son projet suite à un travail d’introspection plus ou moins conscient. Leur projet s’est formalisé à partir de leur histoire personnelle et devient dès lors directement relié au cœur même de l’individu. Les exemples sont nombreux : un ancien délinquant voulant régler le problème de la violence dans son quartier par le sport (ce qui devient une salle de sport), le frère d’un barbier qu’il aidait étant jeune voulant développer son habilité avec sa passion des jeux vidéos (ce qui devient salon de coiffure avec Playstation pour attirer les adolescents) ou plus dramatiquement un ancien déporté avec sa communauté voulant faire survivre les siens de manière durable tout en conservant l’écosystème (je vous invite à lire l’article suivant : http://www.projetsource.com/entreprendre-pour-sa-communaute/). Quoiqu’il en soit, ces entrepreneurs sont, grâce à ce petit travail d’introspection, tout de suite passionnés et focalisés sur leur projet alors que RIEN ne les destinait au départ à devenir entrepreneurs (à part un concours de circonstances malheureux qui les a conduit dans une situation de précarité). Ces personnes nous ont surpris par leur lucidité et leur rigueur. Ils connaissent leur business model (sans pour autant savoir qu’il s’agit d’un « business model ») sur le bout des doigts, insistent longuement sur l’importance de l’épargne et de la patience et ont des projets plein la tête pour leur entreprise à 5 ou 10 ans. Ces entrepreneurs sont en plus bien souvent unanimes sur ce qui fait la réussite d’un projet issu d’une situation de nécessité, quelque soit la région où nous les avons rencontré : - Le savoir-faire et sa mise en valeur dans son projet : c’est ce dont nous parlons depuis tout à l’heure, il est crucial pour toute personne devant entreprendre par besoin (et non par choix) de réaliser un travail d’introspection et de trouver, dans son histoire personnelle, sur quoi reposer et construire son projet. - L’activation du réseau : nous avons également pris conscience en rencontrant ces individus que toute personne sur terre a un réseau déjà existant (famille, amis, voisins, communauté) mais n’en a bien souvent pas conscience. Les projets que nous avons rencontré se sont lancés à partir de ce réseau. Que ce soit au niveau des premiers clients, du bouche-à-oreille, des fournisseurs ou des petits coups de pouce ce sont bien souvent les proches, amis et connaissances qui sont à la base de tout cela. Il faut dès lors juste que la personne est le déclic suffisant afin de réaliser qu’il connaît déjà tout le réseau nécessaire au lancement de son projet. - La gestion des premiers flux de trésorerie : ces personnes étant en situation de précarité, il est tentant pour eux d’utiliser leurs premiers flux financiers pour des besoins personnels au détriment des besoins de l’entreprise. D’où l’importance de rattacher le projet à un trait personnel ! L’entrepreneur doit avoir conscience que son projet ne pourra lui permettre de survivre sur le long terme que si, dans les premiers temps, il réinvestit la majorité de ses gains même si dans ce genre de situation, cela est plus que difficile. Nous pouvons ainsi résumer les trois points clefs de la création d’entreprise pour une personne en situation de précarité à partir de l’étude actuelle. Un travail approfondi sur ces trois points en amont du projet est indispensable à la survie et la réussite de celui-ci. Comment allez-vous communiquer auprès des personnes françaises que vous ciblez ? Nous réalisons dans un premier temps un documentaire sur nos rencontres entrepreneuriales destiné à sensibiliser les plus jeunes, ainsi que les plus vieux à la création d’entreprise. Nous montrons à travers ce support vidéo qu’entreprendre n’est pas une question de moyens culturels ou financiers mais de volonté et de persévérance. Nous montrons ainsi des entrepreneurs des quatre coins du monde partis de rien et qui sont arrivés à de belles réussites tout en écoutant leurs témoignages. Ce documentaire montre également la similarité des discours entre tous ces entrepreneurs qui ne se sont jamais côtoyés et qui insistent sur les mêmes points clefs de la création d’entreprise. Bien évidemment, nous montrerons à travers ce documentaire des exemples français afin que les spectateurs voient bien les similarités dans ces discours, quelque soit l’emplacement géographique, même dans leur pays. Nous souhaitions au départ produire ce documentaire essentiellement dans les collèges ou lycées mais nous réfléchissions actuellement à une production à plus grande échelle si nos moyens le permettent. Réponse en 2014 ! Un manifeste sur l’entrepreneuriat cette fois destiné essentiellement aux personnes en situation de précarité. A travers ce livrable qui se veut accessible à tous et pédagogique, nous partirons de notre expérience afin d’encourager ces personnes à créer leur propre projet en « cassant » le mythe évoqué plus haut ainsi qu’en dévoilant les 3 points clefs évoqués dans Résultats & Constats.

    Camille Fromaget & Renaud Dor Fondateurs du Projet SOURCE

    www.projetsource.com

     
    Biographies

    Camille Fromaget - 23 ans Fier de ses origines du Sud-Ouest de la France, Camille a fait la majorité de ses études en Normandie, à Caen. Toujours enclin à voyager et réaliser de nouvelles rencontres, ayant le goût du contact et de l’animation (il est animateur diplômé BAFA), il est notamment passionné par le sport, le dessin et l’écriture.

    Camille est à l’initiative de ce projet et il est responsable de sa partie « investigation ». C’est en classe préparatoire qu’il commença à s’intéresser et à étudier le rôle entrepreneurial dans nos sociétés. Passionné par ce sujet, c’est très logiquement qu’il intégra en 2010 EMLYON Business School. Très motivé après la publication en décembre 2010 de sa copie d’économie écrite pour le concours 2010 d’entrée aux grandes écoles de commerce dans la revue Alternatives Economiques, Camille se propose de rédiger à la suite de ce voyage les outils utiles non seulement aux économistes et aux chercheurs spécialisés, mais aussi à tous ceux qui se sentent animés par « le goût d’entreprendre ». Renaud Dor - 23 ans Originaire du Sud lui aussi, c’est à Marseille qu’il fait sa classe préparatoire où il commence à cultiver son intérêt pour la recherche académique. C’est également au sein de cette ville cosmopolite qu’il comprend la réelle richesse des différences culturelles. Plusieurs fois lauréat au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, ancien membre du conservatoire de Toulon, passionné de dessin et de musique, il représente le « côté créatif » du projet. Fier de ses nombreuses expériences à l’étranger, et conscient de sa grande sociabilité, il est animé d’un désir de rencontres et de découvertes. C’est donc avec une grande curiosité, et une motivation très forte, qu’il rejoint ce projet d’investigation si riche d’opportunités, de créativité et de rencontres.

     
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    Territoire et économie intelligente par Eric Valin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/territoire-et-economie-intelligente-par-eric-valin/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/territoire-et-economie-intelligente-par-eric-valin/ Consultant et formateur en intelligence économique. directeur d’un 3ème cycle-M2 Créateur à l'ISEAM du premier master d'IE en alternance Deux mandats de vice-président chargé de la formation, de l'enseignement et de la recherche dès la création de la Fédération des Professionnels de l'IE Membre de la commission IE du Medef d'Ile de France Initiateur d'un concours inter écoles et universités en Haute Normandie avec l'association régionale de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale dont il est le référent IE ayant fédéré pour le projet le Rectorat, la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie, le chargé de mission régional CRIE délégué du SCIE de Bercy.

    L’intelligence économique territoriale (IET) n’est pas un concept relevant de la génération spontanée, même si elle est particulièrement innovante dans sa pratique par rapport au mode traditionnel d’aménagement du territoire. L’IET est l’application de l’intelligence économique à un territoire, c'est-à-dire que l’on va gérer l’information pour dégager un avantage compétitif à ce territoire; c’est son aspect novateur avec les effets qu’il induit. Par ailleurs, elle s’applique à des territoires sur lesquels des systèmes productifs existent depuis très longtemps et elle bénéficie d’un savoir-faire ancien en matière de projets de développement. La référence à la compétitivité d’un territoire est belle mais occulte une distinction, à savoir que d’une part l’avantage compétitif est d’abord celui du système productif sur ce territoire et que, d’autre part, l’avantage compétitif d’un territoire se résume à son attractivité par les externalités positives et les aménités qu’il offre aux entreprises et résidents.

    Un savoir-faire passé mais pas dépassé. La France dispose d’un savoir-faire en matière d’aménagement du territoire qui a plusieurs sources : 1° Au moment de la révolution industrielle, pays de grande taille, peuplé, aux ressources diversifiées et plutôt abondantes, des régions à spécificité économique pour ne pas dire mono-industrielle, tout cela à l’époque d’une économie peu marquée par la mobilité. 2° Conséquences des deux guerres mondiales : déplacement de lieux de production et destructions massives qui imposent de penser l’aménagement du territoire à partir d’un Etat jacobin. Apparition en 1945 du plan (« ardente obligation stratégique » selon C de Gaulle, différent des plans normatifs soviétiques). 3° Création de la DATAR (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale) en février 1963; organisme de prospective,        conceptualisation et rationalisation auprès du Premier Ministre.

    La conjonction de ce passé vécu et de l’idéologie égalitaire républicaine a produit un axiome de référence: l’égalité des territoires en terme d’équipement, de désenclavement et de développement. Cette notion volontariste d’aménagement équilibré était partiellement démentie par les faits au point de susciter le cri d’alarme de JF Gravier en 1947 « Paris et le désert français » dont l’écho résonne encore non seulement à cette échelle mais aussi au sein de certaines régions entre la ville siège de la Préfecture et le reste… Cela s’appelle le phénomène de centralité, processus « naturel », qui explique les mouvements de métropolisation et de polarité avec leurs avantages et inconvénients au-delà de leurs caractéristiques.

    A partir de son savoir-faire, la DATAR a pérennisé son rôle dans un registre légèrement différent sous l’influence de la mondialisation; le A de action signifie autant attractivité pour relever le défi de la concurrence internationale des territoires et le champ de compétence s’est élargi à la problématique des pôles de compétitivité.

    Une vraie fausse révolution Avec la mondialisation telle que nous la connaissons, c’est à dire troisième avatar d’un processus apparu au XVIème siècle, la production est devenue délocalisable au gré des flux de capitaux et de la création d’externalités de conquête par les territoires visant l’implantation d’entreprises. Cela d’autant plus facilement que l’information, mobile par nature et par les TIC, est la source essentielle de richesse. En conséquence, la théorie d’A Smith sur la division internationale du travail est agonisante et celle de D Ricardo sur l’avantage comparatif se trouve sérieusement effritée.

    C’est alors qu’un charlatan, qui passe pour un gourou, a théorisé le concept de clusters comme solution neuve et d’avenir alors qu’A Marshall les avait étudiés dès 1890 dans « Principes d’économie ». On ne peut ignorer les organisations spatiales anciennes de productions dédiées et organisées telles que Thiers et la coutellerie, les ports et leurs arrières pays dotés de corderies, de biscuiteries et de salaisons, les zones viticoles, les pays miniers et sidérurgiques, etc, etc. La réussite bien médiatisée de la Silicon Valley et de quelques districts italiens a fait de ce modèle renouvelé une référence pour le futur. Seconde conséquence de la mondialisation, les territoires sont entrés en concurrence mondiale pour attirer ou ancrer les entreprises créatrices d’emplois (le chômeur est plus sédentaire que les capitaux) et de richesses. Autre conséquence: l’information, matière première de l’innovation à la mercatique en passant par l’organisation et la stratégie, est le facteur de rapprochement des activités de production, de recherche et d’enseignement au sein de pôles de compétitivité. Ces derniers sont les descendants naturels d’une bonne centaine de technopôles et districts que comptait la France; sans oublier les manufactures royales de JB Colbert qui faisait sans le savoir de l’intelligence économique mieux que monsieur Jourdain faisait de la prose.

    Alors quoi de neuf pour aujourd’hui ? Sous l’impulsion d’un préfet (R Pautrat) visionnaire et déterminé, ce que l’on appelle l’IET est apparu en Basse-Normandie. Le programme de développement mis en place est élaboré avec les éléments constitutifs d’une pratique de l’IE: fédération des énergies pour chasser en meute, partage des bonnes pratiques, partage d’informations pour innover ou conquérir des marchés, valorisation de l’image et influence au profit du territoire et de ses entreprises, travail en réseau, partenariat public-privé, veille d’intérêt collectif. La formule séduit puisque la France dispose désormais de 71 pôles de compétitivité se divisant en trois catégories:7 pôles mondiaux, 11 pôles à vocations mondiale et 53 pôles nationaux. Ils sont des lieux d’excellence dans un domaine qui est dédié à un territoire sur la base des concentrations antérieures de savoir-faire. En plus des réseaux d’entreprises au sein des pôles, il existe souvent un réseau d’entreprises associées bien qu’au-delà du périmètre du pôle.

    Si l’IET est un concept facile à définir, sa concrétisation ne peut se décrire qu’à partir d’une typologie car les applications sont multiples en forme, densité et ampleur. Les politiques de développement à partir de ce concept relèvent autant d’une technique identifiée et assimilable par tous que d’une connivence entre le Préfet de Région représentant l’Etat, le Président du Conseil Régional élu du peuple ainsi que des milieux consulaires et patronaux.

    Les conseils régionaux pratiquent l’IET de façon inégale, mais tout le monde a t’il les mêmes chances? L’Etat à partir du Service de Coordination de l’IE (SCIE à Bercy) intervient dans les régions par les chargés de mission à l’IE (CRIE). Sans oublier la DATAR qui vient en appui de cette politique avec ses compétences en conception et réalisation de projets territoriaux. Madame Claude Revel, Déléguée Interministérielle à l’IE (D2IE) nommée en mai 2013, dispose depuis août dernier de moyens de mobilisation d’acteurs dont les collectivités locales pour le développement de l’IE et des bénéfices économiques que l’on en attend. Sa présence a été sollicitée pour le colloque « IE-Ressources Humaines » qui se déroulera à l’EDC le 12 décembre prochain avec la GPEC territoriale parmi les sujets traités.

    Quoi de neuf pour demain ? On dit qu’à l’avenir, dans le sillage de la théorie de K Ohmae, il y aurait une forte métropolisation de la planète avec deux cents « régions-états », sortes de gigantesques pôles de compétitivité (pas seulement l’Ile de France mais tout le bassin parisien serait un des deux cents), constitués à partir de la logique territoriale des entreprises. Les Etats tels que nous les connaissons avec leur rôle socio-politique autant que juridico-économique seraient réduits à peu de choses….. L’idée peut séduire, sa réalisation…à voir.

    Eric Valin Consultant et formateur en intelligence économique Directeur d’un 3ème cycle-M2

     
    EDC Paris EDC Paris, qui délivre un diplôme visé à bac+5 conférant le grade de master, a été fondée en 1950. L’École a la particularité d’appartenir à 230 de ses Anciens. Elle est réputée pour son puissant réseau et consacre, depuis 20 ans, sa pédagogie à la création d’entreprise. EDC Paris est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Le groupe EDC Paris a développé Sup de Luxe (Chaire Cartier), formation devenue la référence pour la profession, et Sports Management School (SMS), qui a ouvert ses portes à la rentrée 2011.
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    Une urgence stratégique : élargir la diffusion de l’intelligence économique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-urgence-strategique-elargir-la-diffusion-de-lintelligence-economique/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-urgence-strategique-elargir-la-diffusion-de-lintelligence-economique/ L’intelligence économique est habituellement définie comme la gestion stratégique de l’information économique. Mais au-delà de l’information nécessaire ou pertinente, ce sont les connaissances stratégiques qui permettent d’améliorer la compétitivité des entreprises ou des territoires, ainsi que leur potentiel d’innovation, et de se préserver de multiples risques et menaces. C’est encore la détention et l’élaboration de connaissances pertinentes qui peuvent leur permettre de mieux anticiper les évolutions de l’environnement, notamment les mutations économiques sectorielles, localisées ou globales. Ces connaissances peuvent être techniques mais toutes les connaissances stratégiques ne le sont pas. Beaucoup d’autres connaissances revêtent aujourd’hui une importance vitale pour l’activité quotidienne de l’entreprise comme pour lui permettre de faire face aux crises de tous ordres qui l’affectent. On peut citer quelques exemples : la géopolitique des matières premières (le marché du coton peut être vital pour une PMI) ; des particularités culturelles dans la manière de concevoir un raisonnement stratégique (déchiffrer la réalité des intentions et objectifs de divers acteurs économiques à l’international) ; les bases psychologiques des procédés d’influence (convaincre les membres d’une instance où s’élaborent des normes techniques, juridiques ou sanitaires pouvant être favorables ou nuisibles à l’activité).

    La gestion stratégique de l’information est donc le fil conducteur de l’intelligence économique et stratégique, fil conducteur qui mène entreprises et territoires de l’élaboration continue des connaissances stratégiques à l’action (décision) et, autant que possible, à l’anticipation. Pourtant, l’intelligence économique reste mal connue, insuffisamment diffusée et parfois caricaturée. L’un des problèmes cruciaux qui se pose désormais à l’intelligence économique, tant en termes de diffusion que de renouvellement, est donc celui de la formation : une formation professionnelle de qualité et évolutive, pour suivre les mutations émergentes et le renouvellement des idées.

    Pourquoi se former à l'intelligence économique et stratégique? La globalisation génère toujours plus de compétition et de pratiques agressives, de risques et d’incertitudes de tous ordres (économique, financier, politique, commercial, écologique, social, culturel, etc.). Cette conflictualité, latente ou manifeste, est le fait d’entreprises mais aussi de certains États et de multiples autres organisations, y compris criminelles. Face à ces évolutions du contexte des affaires et du développement économique, l’intelligence économique et stratégique représente une solution de protection et d’anticipation ainsi que l’opportunité de ne plus subir les changements et les crises mais d’y faire face avec intelligence, sinon d’en tirer parti. Ses modes d’analyse de l’environnement et ses manières d’élaborer les décisions puis de les mettre en œuvre offrent aux entreprises comme aux territoires les moyens de sécuriser leur développement, leurs projets et leurs stratégies. Ils permettent aussi de détecter ou de favoriser les opportunités servant leurs objectifs.

    Au-delà des solutions immédiates, nécessaires et utiles, c’est la capacité de chaque organisation – entreprise ou territoire - à produire ou acquérir, puis à utiliser des connaissances extrêmement diversifiées qui lui procure une sureté accrue dans son développement économique et dans la réalisation de ses projets stratégiques. Un même projet, une même crise peuvent mêler des facteurs économiques, managériaux, culturels, politiques, technologiques, psychologiques et/ou géopolitiques. La faculté à les identifier et à les articuler, à hiérarchiser les facteurs dans chaque cas, à en comprendre aussi la dynamique d’ensemble, apporte à l’entreprise ou au territoire concerné une sureté accrue de ses décisions, sureté dont de moins en moins d’organisations peuvent faire l’économie. La globalisation produit un monde complexe à tous points de vue. Comment se déployer dans ce monde sans tenir compte de cette complexité toujours plus grande ? L’intelligence économique et stratégique propose un changement d’attitude individuel et organisationnel qui passe par un nouveau rapport, notamment, à l’information et à la connaissance, à leur protection comme à leur production et à leur valorisation. C’est aussi une remise en cause de multiples cadres et de routines car l’entreprise, comme tous les acteurs économiques, doit développer de nouvelles capacités et de nouvelles compétences (organiser son influence, assurer le contrôle des informations stratégiques, évaluer les ressources locales non mobilisées, améliorer l’appréhension des aspects interculturels dans le déploiement international, être consciente du poids des rapports de force géoéconomique dans l’évolution de son activité, etc.). Les plus concernées sont certainement les petites organisations (PME-PMI) dans la mesure où la pertinence de l’allocation des ressources comme de leurs décisions engage plus vite et plus souvent leur survie. Cependant, de nombreux événements récents, médiatiques pour certains, peu connus pour d’autres, montrent que les grands groupes aussi ont tout intérêt à se saisir des méthodes et démarches de l’intelligence économique et stratégique, car les grands groupes aussi peuvent disparaître parfois… Pour répondre à ces problématiques, l’ENSICAEN et l’EM Normandie se sont alliées pour proposer avec leur partenaire académique, l’Université de Caen Basse-Normandie, deux outils :
    • le Campus Intelligence économique de Basse-Normandie (Campus IE BN),
    • le premier BADGE Intelligence économique & stratégique (le « Bilan d'Aptitude Délivré par les Grandes Écoles » est une marque déposée de la Conférence des grandes écoles).

    Pourquoi le campusIntelligence économique de Basse-Normandie ? Ce campus est une traduction des politiques nationale et régionale d’intelligence économique, dont l’objectif central est l’amélioration de la compétitivité des entreprises comme des territoires, de leur sécurité économique et de leur potentiel d’innovation. Dans le cadre bas-normand, le Campus IE BN est né de l’impulsion du Secrétariat permanent à l’intelligence économique et, grâce à son soutien, est cofinancé par le conseil régional de Basse-Normandie, l’État et les fonds FEDER.

    Les acteurs publics et privés exigent et exigeront de plus en plus de leurs parties prenantes la preuve qu’elles ont la capacité à protéger et à optimiser leur potentiel d’innovation et leurs facteurs de compétitivité, en ne négligeant aucune dimension, aucune échelle, aucun acteur. Ce processus s’observe de manière déjà bien visible au sein des pôles de compétitivité et est une manière de maîtriser la complexité croissante des environnements d’affaire. Parmi les lignes directrices de ces politiques, la convergence privé-public a une importance particulière. Pour la favoriser, l’acquisition d’une culture commune semble indispensable. L’intelligence économique et stratégique peut être cette culture commune en permettant à chacun de mieux cerner les intérêts communs ou convergents, mais aussi en permettant à tous d’acquérir une même conscience des enjeux que sont aujourd’hui la compétitivité et la capacité d’innovation du tissu économique et des territoires. Tout cela impose une culture de la coopération privé-public. Par ailleurs, le Campus IE BN est une innovation territoriale dans le sens où c’est le premier outil de ce type construit et expérimenté à un échelon régional. Il s’agit d’inventer un modèle territorial et territorialisé de formation et d’expertise en IE, complémentaire des outils nationaux mais rapproché des multiples réalités économiques locales. L’enjeu, ce sont nos PME/PMI/TPE innovantes, qui sont les gisements d’innovation, de compétitivité et d’emploi de demain. Il faut être au plus près pour les rencontrer, les sensibiliser, les appuyer, les accompagner et plus largement collaborer avec elles pour exploiter toutes les ressources de leurs territoires. Enfin, le Campus IE BN est en phase avec les nouvelles lignes directrices définies pour l’action de la Déléguée interministérielle à l’intelligence économique, Mme Claude Revel. Le Campus IE BN s’efforce ainsi d’être en région le lieu de rencontre et de convergence des forces qui assurent et assureront la protection et le renforcement du potentiel économique du territoire. Il est en soi un outil expérimental.

    Le BADGE "Intelligence économique et stratégique" Le « bras armé » de cette politique est la mise au point d’une offre de formation dont le cœur est le BADGE IE&S et dont le référentiel a été validé par plusieurs experts reconnus, dont notamment les président d’honneur et vice-président d’honneur du Campus IE BN, Messieurs Rémy Pautrat (préfet honoraire, un des principaux initiateurs de l’IE en France) et Philippe Clerc (CCI France).

    Le BADGE IE&S consiste en un ensemble de dix séminaires à réaliser dans un délai maximal de 24 mois. Ces séminaires couvrent les thématiques classiques de l’IE plus des thématiques émergentes qu’il faut aujourd’hui couvrir :
    • Information et connaissances Protection du patrimoine immatériel & sécurité économique
    • Identification, collecte et traitement de l’information stratégique
    • Acteurs Intelligence économique et développement territorial
    • Lobbying, influence et contre-influence
    • Stratégies et tactiques Management & stratégie
    • Mettre en place un projet d’IE pour son entreprise ou une collectivité
    • Gérer une crise
    • International Géo-économie et guerre économique
    • L’Intelligence culturelle comme avantage compétitif
    • Les dispositifs d'IE dans le monde et leurs conséquences sur le déploiement à l'international.

    En conclusion, la formation est un enjeu-clé de la diffusion des outils, méthodes et idées de l’IE. Elle seule peut permettre de créer un cadre culturel collectif propre à changer notre rapport au monde et au fait historique majeur de la fin du XXème siècle : la globalisation économique. Il ne s’agit ni de l’adopter, ni de l’encenser, ni de la diaboliser, mais de prendre acte de nouvelles donnes géoéconomiques et de définir ce que nous voulons devenir dans ce monde transformé.

    Ludovic JEANNE et Sylvain ANGER-VALOGNES

     
    Ludovic JEANNE et Sylvain ANGER-VALOGNES Ludovic JEANNE Docteur en Géographie de l’Université de Caen Basse-Normandie. Après avoir enseigné dans plusieurs composantes de cette Université, dont son IAE, il intègre le groupe industriel CPC comme responsable commercial sur l’un de ses sites spécialisés (impression en héliogravure pour le packaging). En 2007, il rejoint l’EM Normandie en tant que professeur de Management interculturel. Il est rattaché, depuis 2011, à l’Institut du Développement Territorial, composante de l’EM Normandie, au sein de laquelle il enseigne la Stratégie du Développement Territorial. Il est également chargé de mission intelligence économique territoriale et coordinateur du Campus IE Basse-Normandie avec son homologue Sylvain ANGER-VALOGNES de l’ENSICAEN. Sylvain ANGER-VALOGNES Après de nombreuses expériences professionnelles en informatique dans l’industrie et plus particulièrement dans les secteurs nucléaire et Telecom, il obtient un Mastère Spécialisé de la Conférence des Grandes Ecoles en Intelligence Economique. A la suite de cela, Il rejoint l’ENSICAEN et prend en charge, au sein du Pôle ATEN (partenariat entre l’ENSICAEN et la Chambre régionale des Métiers et de l’artisanat), l’accompagnement des entreprises artisanales dans leurs démarches d'innovation dans le domaine des technologies numériques. Il devient ensuite chargé de mission Intelligence Economique et prend la responsabilité pédagogique du Mastère Spécialisé Traitement Décisionnel de l’Information appliqué à l’IE. Membre de la commission de normalisation AFNOR du management de l'innovation et expert du groupe de travail management de l'intelligence stratégique, il est missionné par l’ENSICAEN pour enseigner sur ses champs d’expertise et mener les projets relevant des problématiques d’Intelligence Economique. Parmi eux figure notamment la mise en place du Campus IE BN en collaboration avec Ludovic Jeanne, son homologue de l’’EM de Normandie.
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    Mondialisation, économies dangereuses et Intelligence économique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mondialisation-economies-dangereuses-et-intelligence-economique/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mondialisation-economies-dangereuses-et-intelligence-economique/ L'intelligence économique peut être définie comme l'ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l'information stratégique utile à des fins d’action et ce, pour les acteurs économiques.

    Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleures conditions de délais et de coûts. L'information utile est celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de l'entreprise ou de la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à l'atteinte des objectifs définis par l'entreprise dans le but d'améliorer sa position dans son environnement concurrentiel. Ces actions, au sein de l'entreprise, s'ordonnent autour d'un cycle ininterrompu, générateur d'une vision partagée des objectifs de l'entreprise.... L’intelligence économique n’est plus un luxe dans notre économie globalisée ! Elle est même devenue indispensable pour qui doit travailler dans des pays dangereux.

    Avec la mondialisation, l’entreprise est devenue une cible, parfois une proie Les entreprises peuvent être complices, voire actrices, d’activités criminelles !  Mais elles peuvent être aussi de véritables cibles, des proies, des victimes. Si les entreprises n’ont jamais été aussi puissantes qu’aujourd’hui, elles n’en sont pas moins mortelles, contrairement aux Etats, toujours souverains et à priori immortels (même si les gouvernements, eux, ne le sont pas). Des géants comme Enron, Arthur Andersen, Worldcom, Lehman Brothers sont tombés en quelques semaines (fraudes comptables internes ou erreurs stratégiques majeures), démontrant l’extrême fragilité de ces mastodontes économiques internationaux. Il en faut peu pour déstabiliser une entreprise et la faire trébucher.

    En même temps que l’Etat a perdu en puissance financière relative (vis-à-vis des entreprises), on observe que l’Entreprise, créatrice de richesses mais dépourvue des moyens légitimes de défense et de contrainte des Etats, suscite, un peu partout sur la planète, de la convoitise. Ciblée, elle devient de plus en plus la victime de provocations, voire de véritables attaques illégales (parfois d’attaques légales illégitimes) de la part de concurrents (peu scrupuleux), d’Etats (à la gouvernance suspecte), de groupes médiatiques et d’organes de presse (manipulés), d’organisations terroristes, criminelles ou mafieuses, de fonds d’investissement, d’ONG, éventuellement de sectes : attaques déloyales contre un produit avant même sa sortie ; attaques contre les biens et personnes (vols, cambriolages, pillages, kidnappings…) ; espionnage économique ; distorsions de concurrence dues au blanchiment d’argent ; extorsion de fonds ; racket fiscal, judiciaire ou douanier ; vols de données, d’échantillons et de prototypes ; attaques informatiques et sur les systèmes d’information ; attaques informationnelles en Bourse ; attaques sur le capital image ; fausses actions en justice ; faux appels d’offres/faux devis ; faux recrutements montés par des sociétés concurrentes ; pillage de connaissances et de savoir-faire ; contrefaçon ; écoutes téléphoniques ; piraterie ; boycott ; chantage et intimidation ; braquages ; attaques terroristes…

    Les exemples sont multiples :

    • LVMH, victime depuis longtemps de contrefacteurs asiatiques ;
    • DCN (attaque terroriste en 2002 au Pakistan / 14 morts) ;
    • AIR FRANCE, CARREFOUR et RENAULT, affectés par l’appel au boycott lancé par les autorités turques en 2006 (suite à la reconnaissance française du génocide arménien) ;
    • MBDA & EADS, touchés en 2006 par une campagne de désinformation lancée par les autorités israéliennes (prétendue vente de missiles Aster 15 au Hezbollah) ;
    • Société Générale et sociétés françaises continuellement victimes en Afrique francophone de racket judiciaire, fiscal et douanier ;
    • RAZEL, visé en Algérie, en juin 2008, par un double attentat terroriste (1 ingénieur français tué) ;
    • MAERSK, armateur danois victime en 2008, 2009 et 2010 des pirates somaliens ;
    • DANONE (querelle en 2007/2008 et 2009 avec WAHAHA, son partenaire chinois, suite à l’espionnage et aux fuites d’informations stratégiques) - GOOGLE & Gmail, victimes en 2010/2011, en Chine, de hackers particulièrement virulents (Etat chinois ?) ;
    • AREVA et SATOM (7 membres du personnel enlevés par AQMI en septembre 2010 à leur domicile, à Arlit, dans le nord du Niger) ;
    • ACCOR, qui dut déplorer en avril 2011 l’enlèvement puis l’assassinat de l’un de ses directeurs (Novotel d’Abidjan) par des hommes armés proches de Gbagbo ;
    • AUCHAN (intimidations et vols suspects de marchandises en Russie) ;
    • SONY et FoxNews, attaqués en 2011 (après la CIA et le Sénat américains) par le groupe de pirates informatiques LulzSec.

    Depuis 2006, les services de renseignement français ont enregistré plus de 4000 attaques trois ans, qu’il s’agisse d’atteintes au savoir-faire, à l’image, aux systèmes d’information, à la réputation de l’entreprise ou encore aux biens et personnes, ce ne sont pas moins de 2600 entreprises françaises qui ont été touchées, évoluant dans 150 secteurs d’activité différents. Pour se défendre, l’entreprise devrait pouvoir compter sur la police et la justice des Etats. Or, comme nous le constatons de plus en plus, de nombreux Etats, sur la planète, sont soit dramatiquement défaillants (« Quasi-Etats », « Etats faillis », « Etats-marionnettes » ou « Etats faibles »)… soit complices des structures attaquantes (Etats « voyous »). Par ailleurs, dans de très rares cas, et ce, même dans des Etats de droit, certaines attaques dévastatrices (cyberattaques et attaques informationnelles) restent, par définition, mal réprimées car les parades et ripostes légales sont quasi inexistantes : l’entreprise est alors particulièrement démunie pour se battre. Comment donc, cette dernière, peut-elle se protéger ?  La clef est, d’abord et avant tout, dans l’anticipation et la pro-action (plus que dans la ré-action)…

    L’Intelligence Economique comme outil d’approche opérationnelle des économies dangereuses. Rappelons tout d’abord quelques vérités géoéconomiques !

    • La mondialisation est une donnée que tout responsable économique se doit d’intégrer dans sa réflexion et stratégie d’action : dans cette perspective, toutes les menaces (entrants potentiels, concurrence, rumeurs, intimidations, contrefaçon, criminalité…) et opportunités (nouveaux marchés, innovations, financements, fournisseurs, chercheurs, salariés…) sont à reconsidérer de façon urgente pour réduire les coûts et maximiser les marges opérationnelles.
    • L’horizon économique est devenu planétaire, même pour les PME.
    • La priorité temporelle est aujourd’hui, presque partout sur Terre, le court-terme (pour le meilleur et pour le pire).
    • En termes de stratégie économique, les deux maîtres-mots sont, pour tout pays, compétitivité des entreprises et attractivité du territoire.
    • Dans les économies à coûts élevés, l’innovation est clef : celle-ci doit impliquer à la fois les universités/Grandes écoles, les laboratoires/centres de recherche et les entreprises.
    • Internet et les réseaux sociaux sont devenus incontournables (recherche d’informations/anticipation, influence/contre-influence, sécurité/sûreté…).
    • Un peu partout dans le monde, la loi du plus fort s’est imposée (en lieu et place de la loi du plus compétitif).

    Dans un tel contexte, la maîtrise de l’univers informationnel pertinent est nécessairement le premier objectif de tout acteur économique: c’est même un préalable à toute action.

    L’Intelligence Economique (IE) peut contribuer à cette maîtrise car l’IE vise précisément à comprendre, anticiper et façonner l’environnement stratégique (concurrents + parties prenantes) de l’entreprise. Dans sa dimension opérationnelle, l’IE permet à la fois de transformer l’information en connaissance utile à des fins d’action, d’identifier les opportunités de développement (croissance externe, innovation technologique, marketing…), de prévenir les risques (sinistres naturels, malveillance humaine…), enfin d’influencer le monde extérieur au lieu de le subir, le tout dans un cadre éthique et légal.

    Donnons un exemple concret ! En 2009/2010, une transnationale européenne connue tenta de se développer, sous forme de JV (joint venture), au Monténégro sur la demande pressante du chef de gouvernement de l’époque, Milo Djukanovic. A la suite d’une grosse étude de 9 mois, tant interne qu’externe, les co-investisseurs monténégrins furent validés par PWC (PricewaterhouseCoopers Allemagne) ainsi que par plusieurs avocats d’affaires internationaux et locaux : la transnationale, sûre de son fait, s’apprêtait donc à investir 120 millions d’euros dans une JV au nord du Monténégro.

    C’est à la demande expresse de l’un des dirigeants de cette transnationale, méfiant, qu’une contre-investigation de 6 mois fut menée par un expert en Intelligence Economique pour qu’en définitive le projet fût définitivement abandonné : l’étude IE révéla en effet que les co-investisseurs monténégrins appartenaient tous à un gang balkanique mafieux, à la fois fortement impliqué dans le trafic de cocaïne avec les FARC/Colombie (2,7 tonnes saisies pendant l’investigation) et extrêmement violent (1 personne clef du dossier assassinée par balle durant l’étude). De plus, une myriade de sociétés troubles, toutes enregistrées dans des paradis fiscaux, était reliée, de près ou de loin à la JV déjà créée par les Monténégrins.

    La méthodologie suivie durant l’étude, extrêmement rigoureuse, permit de pénétrer le monde de l’invisible et de faire remonter à la surface un certain nombre d’éléments troubles qui étaient passés complètement inaperçus à PWC et aux avocats consultés. Sans cette méthodologie, rien n’aurait été possible…

    Pour mémoire, les points méthodologiques clefs de toute bonne recherche d’information sont les suivants :

      méthodologie de recherche et d'information en intelligence économique
    • problématique à définir
    • champs sémantiques à préciser dans les mondes visible et invisible (avec fabrication d'une carte heuristique)
    • stratégie et methodologie de recherche à arrêter ("chasser l'information" vs "attirer l'information" vs "provoquer l'information")
    • plan de veille à bâtir
    • langues de travail à sélectionner
    • supports informationnels à fixer (texte, chiffre, image, son, codes..)
    • moteurs de recherche à choisir (généralistes et verticaux)
    • mots clefs à sélectionner (dans toutes les langues utiles)
    • outils légaux de pénétration du web invisible (ou profond) à arrêter
    • équation de recherche à bâtir (avec optimisation de l'usage des opérateurs gooléens)
    • répertoires et annuaires thématiques à consulter
    • BDD (banques de données) à exploiter
    • sourcing image et audio à construire
    • sourcing humain (avec stratégie d'approche/info blanche et grise) à définir
    • sources web 2.0 à exploiter sur un mode dynamique = infos qui se construisent (wikis, blogs, forums, plateformes de partage..)
    • protection des sources (le cas échéant) à conduire
    • évaluation des sources à mener
    • visualisation et cartographie des sources à fabriquer.

    Toutes les étapes ci-dessus furent scrupuleusement respectées pour mener à bien l’investigation monténégrine. Caractéristique de cette dernière, il y eut une très grosse mise en commun coordonnée de renseignements géopolitiques, macro- et microéconomiques, douaniers, commerciaux, financiers et criminels... Après quoi, vinrent les phases de l’analyse, la synthèse, l’anticipation et la diffusion des conclusions.

    Comme on peut le constater, l’Intelligence Economique est donc une discipline clef pour appréhender, investiguer, comprendre, anticiper les environnements économiques, à la fois complexes et dangereux, nés de la mondialisation.

    Sans renseignement d’anticipation ni capacité d’influence, c’est clair : pas de compréhension pointue des économies dangereuses, pas d’action volontariste gagnante dans le contexte actuel, pas de victoire possible dans la compétition mondialisée… L’Intelligence économique est devenue incontournable !

    Comme l’indiquait Auguste Comte : «L’essentiel est de toujours savoir pour prévoir afin de pouvoir ». Avec la mondialisation, cette maxime est devenue terriblement vraie…

    Christophe Stalla-Bourdillon Professeur à ICN Business School

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    Former à l'intelligence économique, une réponse aux enjeux de l'économie de la connaissance pour soutenir la compétitivité des entreprises. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alice-guilhon-directrice-generale-skema-business-school/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alice-guilhon-directrice-generale-skema-business-school/ L’économie de la connaissance ne se caractérise pas fondamentalement par la quantité de connaissances utiles mises à la disposition des agents économiques, mais par son mode d’organisation : c’est-à-dire par le fait que l’Etat et les entreprises s’organisent pour créer, protéger, disséminer et exploiter la connaissance qui acquiert la dimension d’une ressource productive fondamentale.

    L’économie de la connaissance est très différente de l’économie industrielle puisqu’elle engendre un mode d’organisation et de coordination des acteurs qui s’inscrit dans le long terme (non pas par l’accumulation mais par le partage et la diffusion) et crée des mécanismes durables de performances économique et sociale. En cela, cette économie de la connaissance prend racine dans le développement durable et l’alimente. Dans ce cadre, sachant que la formation est un levier de compétitivité majeur des nations, la mission de l’enseignement et de la recherche en sciences sociales (économie et gestion principalement) se trouve profondément bouleversée, sinon remise en question par cette économie nouvelle. L'utilisation pertinente du capital connaissance nécessite quatre grande capacités:
    • capacités d’interpréter l’information, c’est-à-dire de l’évaluer et de l’expertiser;
    • capacités de la traduire en action, donc de s’en servir comme d’une ressource productive;
    • capacités d’atteindre des résultats (innovations, part de marché, brevets, image de l’entreprise)
    • capacités de capitaliser sur ces trois précédents aspects afin d'en tirer de nouvelles connaissances.

    Ces capacités nécessitent un personnel qualifié et expert notamment en termes de traitement d'information et des connaissances. Les capacités mentionnées sont celles qui sont acquises par la formation en IE1. Celle-ci joue donc un rôle crucial dans les dispositifs d’apprentissage a deux niveaux : sur le type de connaissances/compétences acquises et sur les méthodes d’apprentissage employées pendant le cursus d’une part ; sur les contenus spécifiques des formations en IE d’autre part.

    Mais, il faut noter qu’il a deux risques généralement liés à la formation qui nécessitent de préparer les jeunes à l’IE : La prise de conscience des problèmes liés à la sécurité: le personnel des entreprises, des institutions et des collectivités doit être formé et sensibilisé aux enjeux de la sécurité économique, notamment sur la partie immatérielle de ces derniers comme l'information, les brevets, les marques, les réseaux sociaux, etc. lesquels sont autant de failles de nature à nuire à la compétitivité de l'entreprise et du pays, si elles ne sont pas maîtrisées. Les risques en termes de formation d'une manière générale:

    L’économie du savoir inverse le sens des transferts de connaissances entre les générations. C’est la notion de « néoténie ». Il faut donc investir dans les nouvelles technologies mais également dans l’éducation et la formation des individus de tous âges. Cette nécessité de formation s'accompagne du "danger" de voir les personnes hautement qualifiées émigrer. Ce risque de délocalisation de l’intelligence est grand aujourd’hui mais peut être ralenti par une solide formation en intelligence économique. Longtemps réservée à des initiés (les fondateurs dans les années 90), l’IE a acquis ses lettres de noblesse dans les années 2000 mais a surtout permis une prise de conscience nationale de l’impérieux besoin de former les étudiants français à l’IE. Dès 2003, avec la création d’un poste de Haut responsable à l’IE, puis de Délégué(e) interministériel à l’IE, des actions décisives ont été prises et notamment en matière de formation et d‘éducation. La politique publique d’IE était née et même si les acteurs de l’enseignement supérieur ont eu du mal, maintenant encore d’ailleurs, à mettre en place les référentiels et les cursus ad hoc, de gros efforts en matière de formation ont été conduits jusqu’à maintenant. Le dernier en date étant le projet d’enseignement pilote en IE conduit par le MEDEF et l’INHESJ. L’enjeu de l’IE pour les entreprises est d’organiser et de structurer les flux d’informations et de connaissances à partir de leurs contextes structurels en utilisant des outils, une philosophie du partage, des procédures et des routines. Dans cette vision « comportementale et organisationnelle », le rôle des réseaux et des communautés de pratiques constitue le cœur du processus d’IE. Il mobilise donc des ressources à deux niveaux :

    1. la création d’un contexte favorable à la circulation et au partage de l’information ;
    2. l’accroissement des compétences individuelles et collectives pour rendre les acteurs « intelligents », c’est-à-dire ayant la capacité de développer des réseaux personnels, de se former, de pratiquer, de partager, de médiatiser l’information.

    L’individu devient ainsi « agent du savoir » et croise le sien avec ceux des autres.

    Ainsi, le processus d’IE dans les organisations existe-t-il parce que des individus compétents, organisés en communautés, interagissent pour identifier, traiter, diffuser et transformer l’information en connaissances et en innovations. Favorisé par l’équipe dirigeante, le capital social tisse des liens d’échanges entre les différentes couches de l’organisation. L’IE construit ou aide à structurer des formes d’organisations plus interconnectées et donc plus réactives. La formation en IE est donc une priorité et doit conduire les diplômés (et notamment les futurs manageurs) à adopter des réflexes qui généreront de la performance et assureront la sécurité économique de leur organisation. Il existe trois niveaux d’apprentissage de l’IE :
    • Sensibiliser : identifier les enjeux de l’information, de son traitement et de sa valeur dans l’entreprise ;
    • Approfondir : décortiquer les mécanismes de veille, d’influence, de diffusion de l’information et de management des connaissances ;
    • Spécialiser : se rendre expert dans les métiers de l’IE ou acquérir une double compétence.

    A chacun de déterminer le degré de connaissances en IE nécessaires à son organisation ou à son projet professionnel.

    En conclusion, nous pouvons noter que la formation à l’IE est née naturellement d’une évolution économique sans précédent et de l’avènement de l’économie de la connaissance. La difficulté de sa reconnaissance d’abord et de sa mise en œuvre systématique, notamment sur le plan de la formation, s‘explique par les conséquences structurelles et managériales importantes qu’elle produit dans les organisations : horizontalisation, interconnections, évolution des savoirs-être et savoir-faire, acquisition de doubles compétences et donc mobilité, volatilité des compétences. Pour autant, il est aujourd’hui impensable de diplômer des étudiants qui dédieront leur vie professionnelle à des organisations globales, sans les avoir au moins sensibilisés aux enjeux de l’IE ! Le défi est grand mais il est garant de la compétitivité de notre pays et de nos entreprises dans le monde. Former à l’intelligence économique, une réponse aux enjeux de l’économie de la connaissance pour soutenir la compétitivité des entreprises.

    Alice GUILHON, Directrice générale SKEMA Business School, Membre du Groupe IE de l’INHESJ, Membre du Conseil Economique de Sécurité

    1 Il existe de très nombreuses définitions de l’IE, celle retenue ici et qui fait consensus, a été définie dans le cadre des travaux sur le référentiel d’IE piloté par Alain Juillet, Haut Responsable à l’IE en 2003 : la maîtrise de l’information stratégique.

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    Droit de séjour des étudiants et chercheurs étrangers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/droit-de-sejour-des-etudiants-et-chercheurs-etrangers/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/droit-de-sejour-des-etudiants-et-chercheurs-etrangers/ Une circulaire du 30 juillet 2013 est parue, qui concerne le droit de séjour des étudiants et des chercheurs étrangers.

    Elle prolonge notamment la durée de validité de l'APS de 6 à 12 mois et élargit la notion de première expérience professionnelle.

    Voir circulaire

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    Attirer les talents étrangers en France : bonnes pratiques et enseignements tirés : une étude du REM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/attirer-les-talents-etrangers-en-france-bonnes-pratiques-et-enseignements-tires-une-etude-du-rem/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/attirer-les-talents-etrangers-en-france-bonnes-pratiques-et-enseignements-tires-une-etude-du-rem/ Le point de contact français du Réseau européen des migrations (REM) publie sa première étude ciblée 2013 "Attirer les talents étrangers en France : bonne pratiques et enseignements tirés" L’objectif de cette étude est d’examiner les politiques et les mesures mises en oeuvre en France afin d’attirer les ressortissants de pays tiers qualifiés et hautement qualifiés, tout en s’interrogeant sur leur efficacité et sur les obstacles éventuels. (voir aussi la note de présentation)

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    Ce que les DRH pensent de l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ce-que-les-drh-pensent-de-lenseignement-superieur/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ce-que-les-drh-pensent-de-lenseignement-superieur/ Compétences des diplômés, contenu de l'offre de formation, relations avec les établissements... La rédaction du site d'Educpros a demandé à une trentaine de DRH comment ils perçoivent l'enseignement supérieur. Les premiers résultats, en demi-teinte, laissent entrevoir la persistance de certains clichés.

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    Programme grande école, taux de féminisation, apprentissage – les chiffres de la CGE 2012-2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-grande-ecole-taux-de-feminisation-apprentissage-les-chiffres-de-la-cge-2012-2013/ Wed, 30 Oct 2013 14:36:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-grande-ecole-taux-de-feminisation-apprentissage-les-chiffres-de-la-cge-2012-2013/ Regroupant 66 % des écoles d’ingénieurs habilitées par la CTI, 83 % des écoles de management conférant le grade de master et 20 % des écoles dites d’autres spécialités, la CGE est un acteur majeur de l’enseignement supérieur français. Les effectifs étudiants inscrits dans les programmes Grande École s’élèvent à 208 868 étudiants en 2012-2013, dont 36,2 % de femmes et 12,8 % d’étrangers (contre 12,1 % à l’échelon national tous périmètres de l’enseignement supérieur confondus ; cf. RERS 2013).

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    L’Intelligence Economique : pour que nos étudiants aient une longueur d’avance ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lintelligence-economique-pour-que-nos-etudiants-aient-une-longueur-davance/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lintelligence-economique-pour-que-nos-etudiants-aient-une-longueur-davance/ Les pouvoirs publics en parlent, les collectivités territoriales s’y intéressent, les chambres de commerce la pratiquent et les grandes entreprises l’ont intégrée depuis de nombreuses années dans leur stratégie. Mais qu’est-ce que l’intelligence économique (IE), cette matière un peu obscure qui devient peu à peu à la mode en France et quelle peut être sa place dans l’enseignement ? La question est importante car depuis que l’intelligence économique est apparue en France dans les années quatre-vingt-dix, cette matière a été interprétée de manière assez différente selon que l’on était dans une entreprise, un ministère, une école ou dans un service de renseignement. Aujourd’hui, les choses sont plus claires et une majorité d’acteurs publics ou privés s’accorde sur la définition suivante : « L’intelligence économique consiste à collecter, analyser, valoriser, diffuser et protéger l’information économique stratégique, afin de renforcer la compétitivité d’un Etat, d’une entreprise ou d’un établissement de recherche». Dans cette définition, que l’on trouve dans la circulaire du Premier ministre en date du 15 septembre 2011, la dernière partie explique à elle seule l’importance de l’intelligence économique pour les entreprises, les services de l’Etat, les collectivités et les opérateurs publics en charge d’accompagner le développement économique. En effet l’IE vise à renforcer la compétitivité de notre tissu économique. Les difficultés que nous connaissons en France et en Europe éclairent d’un jour nouveau cette matière. Avoir une fine connaissance de son environnement concurrentiel, réglementaire, technologique et être conscient de l’importance de protéger son savoir-faire (brevet, innovation, RH) deviennent des actions stratégiques nécessaires pour accompagner et pérenniser le développement d’une entreprise. Aujourd’hui, l’Intelligence Economique est un outil de pilotage stratégique des organisations au même titre que la gestion des RH, la définition des prix, le suivi comptable ou le processus qualité. C’est un outil qui permet d’anticiper et d’avoir un coup d’avance. A l’heure où aucune entreprise n’est à l’abri de difficultés économiques, avoir une vision prospective de son marché devient une priorité. Nos étudiants sont les mieux placés pour s’emparer de cette « culture » de l’anticipation. Futurs managers et cadres à haut potentiel dans nos PME ou nos grands groupes, leur maitrise de l’information sera une des clefs de leur réussite et de la croissance des entreprises françaises. Pour s’en convaincre, notons la multiplication rapide des initiatives associant intelligence économique et enseignement supérieur. La Délégation Interministérielle à l’Intelligence Economique (D2IE) s’est largement mobilisée pour faire de la formation à l’IE une priorité. L’objectif est clair : faire en sorte que l’ensemble des étudiants qui obtiennent un diplôme supérieur puisse être sensibilisé à l’intelligence économique. La rédaction d’un référentiel « IE » comme support de formation pour l’enseignement supérieur ou encore le lancement du label « Euclès » (formation à la sécurité économique) en collaboration avec l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice sont la concrétisation de l’activisme de la D2IE. Dans cette volonté d’implanter l’intelligence économique dans l’enseignement supérieur, le réseau des Ecoles de Commerces a un rôle évident et une place stratégique à occuper. Le rôle clef des Ecoles de Commerce et de Management Avec près de 117 000 étudiants accueillis chaque année (chiffre ministère de l’enseignement supérieur 2011-2012), le réseau des Ecoles de Commerces et de Management a une position stratégique. Nous avons vocation à prendre une part active dans la diffusion de cette culture « IE » et dans son intégration au cœur de nos enseignements. L’émergence de l’IE dans nos enseignements sera une chance pour nos étudiants notamment dans le cadre de l’apprentissage. La maitrise des techniques de veille stratégique et de protection économique associée à la connaissance des rouages de l’économie permettra à nos étudiants d’apporter aux entreprises une vision à 360° sur l’approche stratégique d’un marché. Ce positionnement clef sera un élément de différenciation qui leur permettra une intégration à long terme dans le monde économique. A Pau, dans le cadre d’une vraie synergie entre l’ESC Pau, la Chambre de Commerce et les établissements d’enseignement supérieur, cette sensibilisation à l’intelligence économique se développe et s’intègre progressivement au contenu pédagogique « classique ». Dans notre approche, l’innovation provient du fait que l’enseignement peut s’appuyer sur des exemples concrets de PME locales accompagnées par Département de Veille et d’Intelligence Economique de la CCI Pau Béarn dans le domaine de la veille stratégique et de la protection économique. Les étudiants peuvent donc intégrer facilement le concept de l’IE par des exemples très concrets qui portent sur l’analyse d’un marché émergent, la veille sur une nouvelle réglementation, la détection d’une nouveauté technologique ou encore la mise sous surveillance d’un nouveau concurrent. Avec l’intelligence économique, nous travaillons pour avoir un coup d’avance pour nos étudiants, pour le positionnement des Ecoles de Commerce et pour la compétitivité de notre pays !

    Thibault Chenevière Chargé de cours Groupe ESC Pau

    Thibault Chenevière

    Né en 1978 à Chartres, Thibault Chenevière a d’abord travaillé dans le domaine de la communication institutionnelle. Sa spécialité : les relations presse, notamment au sein de la Chaine Parlementaire Assemblée nationale, au sein de la Délégation à l’Information et la Communication de la Défense (DICOD) puis à la Présidence de la République. A partir de 2007, il choisit de retourner sur les terres de son enfance, à Pau. Il poursuit dans le domaine de la communication en devenant le Directeur de la communication de la Chambre de Commerce et d’Industrie Pau Béarn. En 2011, les élus de la CCI Pau Béarn décident de créer le département de veille et d’intelligence économique (DVIE) et lui en confient la direction. Depuis cette date, avec une équipe de chargés de veille, le DVIE accompagne des PME, des pôles de compétitivité et sensibilise les étudiants de l’ESC Pau à la pratique de l’intelligence économique. Par ailleurs, Thibault Chenevière est membre de la réserve citoyenne « Cyberdefense ». Formation : - Diplôme universitaire en communication et marketing - Classe à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr - Unité de valeur « analyse du système international » CNAM - Cycle Intelligence économique à l’Institut des Hautes Etudes de Défense National (IHEDN) - Cycle de veille à l’IHEDN - Obtention du label EUCLES délivré par l’Institut des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice

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    Intelligence économique et stratégique : ne pas se tromper de formation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/intelligence-economique-et-strategique-ne-pas-se-tromper-de-formation/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/intelligence-economique-et-strategique-ne-pas-se-tromper-de-formation/ Une offre intégrée et systématique de formation à l'intelligence économique (IE) dans les Grandes Ecoles et les formations professionnelles de cadres, apporterait aux apprenants des compétences indispensables pour affronter, en tant que futurs managers, les dynamiques souvent agressives du monde actuel. La prise de conscience de cette nécessaire étape de la formation, requiert toutefois de présenter une vision élargie du concept d'Intelligence Economique, souvent mal appréhendé. En outre, il ne saurait se produire d'appropriation réelle de la part des apprenants, sans la mise en place de séances de travaux d'applications leur permettant d'adopter, en équipes, une posture anticipatrice et d'étudier des situations réelles grâce à des méthodes appropriées, en particulier en matière d'élaboration du renseignement.

    Les caractéristiques actuelles de notre monde "mondialisé", interconnecté tout en restant atomisé, font que les décideurs s'agitent souvent au cœur de réalités qui leur échappent, restant parfois ignorants des risques réels encourus ou des opportunités dont ils pourraient se saisir bien en avance, par rapport à d'éventuels compétiteurs. Du fait d'une méconnaissance volontaire ou non, ils peuvent être confrontés brutalement à des situations critiques, surpris voire déboussolés par des actions hostiles ou malveillantes soutenues pour ne pas dire parfois orchestrées par des Etats ou des acteurs plus ou moins crapuleux ou agressifs voire violents. Contraints, sur leur territoire, par des règlementations drastiques et par des logiques de coût difficilement compatibles avec les exigences sociales, ils engagent des activités sur des terres étrangères sans se préoccuper réellement du bien-être des populations locales, accroissant, dans le même temps, leur risque d'image. En quête de matières premières ou briguant de nouveaux marchés, ils sont conduits à opérer dans des zones hostiles où le manque de préparation peut multiplier les risques de sinistres. Les marchands (Etats inclus) du 21 siècle, régulièrement contrecarrés par des ONG ou d'autres acteurs de la société civile, s’affrontent alors dans des rapports de force amis/ennemis/coopétiteurs/ en faisant parfois courir des dangers considérables à leurs représentants. Des opérationnels, impuissants car non préparés, risquent à tout moment d’être kidnappés, rackettés, rançonnés, pris en otage, manipulés, assassinés, emprisonnés, contaminés, diffamés, etc. Et, tandis que de multiples formes de fraude, de corruption, d'entrisme, d'espionnage infiltrent le cœur des affaires et que le "sabotage" des environnements naturels s'universalise, beaucoup se voilent la face n'ayant pour objectif que la rentabilité espérée de leurs opérations à court-terme. Le sacro-saint principe du « time is money » encourage des managers fébriles à décider en s'exonérant du temps de la réflexion, à prendre des mesures au gré des aléas et des tendances du moment, ou en accordant une confiance aveugle aux modèles statistiques bien maîtrisés par des générations de managers et d'ingénieurs. Dans ce climat, la France devrait compter sur ses nombreux atouts et un fort potentiel d'expertises diverses, mais la culture des affaires y est imprégnée de cloisonnements, de nombrilismes, d’idées d’infaillibilité, de naïvetés récurrentes qui sont autant d'obstacles à une prise de risque éclairée, à la conception et à la mise en œuvre de stratégies offensives. Il faut dire que l'intelligence économique, telle que redéfinie en 2004 par Alain Juillet ancien Haut fonctionnaire chargé d'intelligence économique, n'est pas systématiquement inscrite dans les mœurs, ce qui crée une asymétrie dans les champs de force de l'hyper-compétition mondiale. Des personnalités comme Edith Cresson avaient pourtant déjà tenté, antérieurement au rapport Martre publié en 1994, de convaincre que l'information était un facteur de compétitivité et de développement. Où en est-on aujourd'hui, malgré les efforts soutenus d'ardents supporters de la démarche et malgré une pléthore de formations dans le supérieur ? Les anglo-saxons auraient-ils eu tort de dire, en se moquant de nos pratiques, "You think and we do ?

    En fait, peu de managers, ainsi que de décideurs de la sphère publique, sont à l'aise dans la maîtrise stratégique concertée de l'information. Ils assimilent difficilement qu'elle représente des atouts quand les finalités et les objectifs répondent à des ambitions de compétitivité, de sûreté économique ou d'influence. Cela ne prépare guère à anticiper les "stratégies étrangères", au sens général de "non habituelles" et pas seulement rattachées à un territoire. Certains pays ont en effet bien compris les enjeux et la portée de l'intelligence économique. Ils veillent à en perpétuer, à leur avantage, les principes et les pratiques parfois séculaires. Sans compter qu'un nouveau terrain, celui du cyberespace, laisse le champ libre à des stratégies particulièrement offensives.

    Face à ce constat, il ne serait guère pertinent d'enfermer les générations futures ou les cadres actuels dans une psychose de la précaution ou de les encourager à se livrer perpétuellement à une quête quantitative de la performance, tout en ignorant la face cachée des affaires. Il ne serait pas plus judicieux non plus de les induire en erreur en cautionnant une pratique irraisonnée car irréfléchie des technologies de l'information et de la communication. N'est-il pas de la responsabilité des Grandes Ecoles et des Universités, d'engager une réflexion globale sur les enjeux géostratégiques et sociétaux de l'information tout en attisant, auprès de jeunes cerveaux agiles, l'envie de questionner, d'écouter, de découvrir, de créer et d'agir, en insistant sur l'esprit du "Just In Intelligence". Intégrer cette logique en fonction de laquelle "Le bon renseignement doit parvenir au bon moment pour qui en a l'utilité" revient à investir pour l'avenir. Certes, cette incitation se prête bien à l'énonciation mais elle est plus difficile à concrétiser malgré les facilités technologiques offertes par la société de l'information, et inversement osons le dire, du fait de ses leurres. Maîtriser le processus d'élaboration du renseignement final, utile à la décision, relève d'exigences permanentes qu'il est indispensable d'ancrer dans une culture élargie de l'intelligence économique. Celle-ci, faut-il le rappeler, n'est guère réductible à la veille, au management des connaissances, à la sécurité informatique ou à l'espionnage. Transdisciplinaire et anticipatrice par essence, elle se doit d'élargir le champ de vision et d'ouvrir des perspectives sur des contextes chaque fois singuliers, où la connaissance des acteurs et de leurs modes opératoires se révèle essentielle. Grille de lecture à partir de sources ouvertes, elle s'érige aussi en politique publique ou d'entreprise avec pour ambition de sortir les organisations et les Hommes d'un vide stratégique et de les transporter au cœur d'une aventure où le développement demeure le principal enjeu. BEM (aujourd'hui Kedge Business School) a, depuis de nombreuses années, fait le choix de sensibiliser à l'IE ses étudiants les plus motivés à travers une approche intégrée, leur apportant par là même une compétence professionnelle "stratégique", en particulier dans les programmes Master ESC et Mastère spécialisé IMR (Gestion globale des risques). Une journée de conférences (Rencontres Intelligence économique et Sécurité globale"), organisée en partenariat avec le Centre française de recherche sur le renseignement Cf2r, complète l'enseignement. Cette initiative de longue date devrait être généralisée afin que tout futur manager issu des Grandes Ecoles comprenne la réelle dimension de l'intelligence économique, et soit à l'avenir en mesure de la "personnaliser", cela évidemment en adéquation avec les missions qui lui incomberont . Fidèle à une vision élargie de l'IE, l'enseignement vise, au-delà de la compréhension globale et contextualisée du concept, l'appropriation d'une douzaine de principes, étroitement interdépendants. Se préparer à comprendre les singularités des situations émergentes afin d'anticiper et de mettre en action des stratégies adéquates demeure une constante, de même qu'agir en toute intelligence de manière concertée. Encore faut-il assimiler la nécessité de mettre en œuvre certaines volontés : volontés d'anticiper, de stimuler, d'accorder ou d'obtenir des ressources financières et humaines, d'impulser une culture d'intelligence économique et de contre-intelligence ou de s'y inscrire, de susciter la collaboration à travers les échanges d'informations et d'expertises à bon escient. Notons que la connaissance des acteurs de la sphère "intelligence économique", à savoir les services publics - y compris ceux du renseignement - ainsi que des prestataires privés dignes de confiance, facilite des actions conjointes permettant d'influer positivement sur la scène économique. Il n'est pas non plus inutile d'apporter un éclairage sur le marché de l'information, sur les stratégies des "infocapitalistes" ainsi que sur la diversité de l'offre, qu'elle soit structurée ou pas. Les médias sociaux ouvrent largement l'exploration. Cette culture de la sphère informationnelle va de pair avec une certaine humilité, celle qui fait dire « je ne sais pas, je veux savoir », celle qui permet d'écouter, celle qui incite à un questionnement permanent, fondement de tout processus de construction du renseignement. Ce terme polysémique, souvent défini à la fois comme produit, processus ou service, devrait, au lieu d'effrayer, susciter une réflexion approfondie au sein des entreprises et des cercles académiques. La lecture des "Intelligences Studies" menées par les anglo-saxons depuis une cinquantaine d'années est en mesure, par exemple, de susciter des interrogations pertinentes sur les difficultés de l'analyse, les freins à la circulation de l'information – toutes questions récurrentes.

    Certes, on peut voir dans ces objectifs une incitation à sortir du cadre traditionnellement défini, mais développer l'impertinence, cultiver l'audace, l'imagination, rompre avec les habitudes pour gagner en maturité par rapport aux pratiques étrangères et garder sa liberté d'information, de décision et d’action sont quelques-uns des réflexes que devraient développer les nouvelles générations de managers pour mieux affronter nombre de compétiteurs étrangers quant à eux beaucoup plus à l'aise dans l'art de s'informer, d'informer, mais aussi de désinformer pour déstabiliser. Mais ne faudrait-il pas plutôt parler d'intelligence globale, d'intelligence stratégique et de "Grande stratégie", tout en cherchant à adapter ces concepts relevant de la pensée militaire et diplomatique aux impératifs de la vie des affaires et à la culture d'entreprise ? Ne perçoit-on pas dans ces diverses réflexions, de multiples pistes de recherche passionnantes à explorer sur le plan académique, que ce soit par les enseignants-chercheurs ou par les étudiants ainsi plongés dans le concret du monde actuel des affaires ?

     Claude Delesse Professeur chercheur à Kedge Business School 9 septembre 2013

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    Référentiel "Intelligence economique et nouveaux risques du 21ème siècle" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/referentiel-intelligence-economique-et-nouveaux-risques-du-21eme-siecle/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/referentiel-intelligence-economique-et-nouveaux-risques-du-21eme-siecle/ Le référentiel "Intelligence economique et nouveaux risques du 21ème siècle" est déployé depuis fin 2011 à titre expérimental dans un certain nombre de formations universitaires, d'écoles d'Ingénieurs et d'écoles de management. Il a été établi sous la houlette du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avec la participation active de plusieurs organisations, dont la CGE. (voir ci-joint)

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    Entreprendre au féminin : des opportunités pour elles - Une clé pour la compétitivité et l’emploi. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entreprendre-au-feminin-des-opportunites-pour-elles-une-cle-pour-la-competitivite-et-lemploi/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entreprendre-au-feminin-des-opportunites-pour-elles-une-cle-pour-la-competitivite-et-lemploi/ Lors du comité interministériel aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes qui s’est tenu le 30 novembre 2012, le Premier ministre a décidé, sur proposition de la ministre des Droits des femmes, la mise en oeuvre d’un plan de développement de l’entrepreneuriat féminin. Cette mobilisation est la résultante d’un constat : les femmes ne représentent en France que 30% des créations d’entreprise et seules 10% des entreprises innovantes nouvellement créées sont dirigées par des femmes. (voir Synthèse)

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    19 septembre : retour sur la 9e journée des référents Egalité Hommes-Femmes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/19-septembre-retour-sur-la-9e-journee-des-referents-egalite-hommes-femmes/ Wed, 30 Oct 2013 14:36:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/19-septembre-retour-sur-la-9e-journee-des-referents-egalite-hommes-femmes/ Le 19 septembre dernier, la 9e journée des référents Egalité H/F de la CGE s’est déroulée sur le campus parisien de Skema business school, à la Défense .

    Animée par Marie-Sophie Pawlak (ESSEC), en charge du groupe de travail Égalité, elle a réuni une cinquantaine de référent-e-s de grandes écoles et une douzaine d’intervenants, qui se sont succédé tout au long de la journée et ont présenté leurs actions en faveur de l’égalité professionnelle, dont 3 représentants d’entreprises (GDF Suez, Total et Thalès) et 4 représentants des pouvoirs publics et hauts fonctionnaires (Enseignement supérieur et Recherche, Droits des Femmes, Redressement productif). Cette journée s’est articulée en 2 temps : le matin a été consacré aux outils de mise en œuvre de la charte Egalité dans les grandes écoles, (charte signée le 28 janvier dernier par la CGE avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et des Droits des femmes) ; l’après-midi a été l’occasion de faire un tour d’horizon des structures dédiées à la mise en œuvre du plan égalité F/H au plan national et territorial et de recueillir des témoignages concrets des politiques égalitaires portées au sein des entreprises et des ministères. Dans ce cadre, la CGE prévoit la diffusion aux écoles d’un kit de sensibilisation destiné aux personnels et aux étudiant-e-s (comprenant notamment une video en cours d’élaboration), la publication d’un baromètre de l’égalité et la rédaction d’une lettre de mission des référent-e-s dans les écoles. Ces actions se feront en liaison et en concertation avec les pouvoirs publics, conformément à ce que stipule la Charte. Elles rentreront dans le cadre du dialogue contractuel avec le MESR. Les écoles souhaitant développer leurs actions « égalité » auprès de leurs étudiants, étudiantes et personnels peuvent s’inscrire au groupe Égalité pour recevoir toutes les informations relatives à cette thématique ainsi que pour participer aux réunions du groupe et être invités à la journée annuelle des référents. La lettre d’engagement individuel de chaque école est téléchargeable ci-dessous.]]>
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    Guide de l’intelligence économique pour la recherche en 2010 - Expérimentation à l’Insa Lyon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-de-lintelligence-economique-pour-la-recherche-en-2010-experimentation-a-linsa-lyon/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-de-lintelligence-economique-pour-la-recherche-en-2010-experimentation-a-linsa-lyon/ Fort d’une expérience d’enseignement de l’intelligence économique auprès des ingénieurs de 5ème année depuis 2005 et de la mise en place d’une sensibilisation des laboratoires de recherche de son campus, l’INSA de Lyon a participé à l’élaboration du Guide de l’intelligence économique pour la recherche en 2010 et 2011 sous l’égide de la D2IE (Délégation interministérielle pour l’intelligence économique) et expérimente actuellement l’application de ce guide au sein de l’école d’ingénieur et de ses 21 laboratoires de recherche.

    Le challenge : Comment faire adopter par l’organisation et par ses chercheurs les « bonnes pratiques » recommandées dans le guide ? L’objectif inscrit dans la démarche nationale est d’amener les chercheurs à s’approprier et à utiliser les méthodes, outils, documents de référence couvrant les 5 dimensions de l’intelligence économique et scientifique :
    • veille stratégique
    • gestion du patrimoine immatériel
    • politique de sécurité des systèmes d’information
    • développement de l’interface entre la recherche et le monde socio-économique
    • politique internationale

    Portée par une équipe réactive et motivée, soutenue par la direction de l'INSA, cette démarche IE, rebaptisée IES pour intelligence économique et scientifique, est actuellement en cours d'expérimentation à l'INSA de Lyon.

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    Eduquer à l’intelligence économique : une invitation à « entrer ensemble en stratégie » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eduquer-a-lintelligence-economique-une-invitation-a-entrer-ensemble-en-strategie/ Tue, 22 Oct 2013 13:36:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eduquer-a-lintelligence-economique-une-invitation-a-entrer-ensemble-en-strategie/ « Agir pour ne pas subir ». Agir et non simplement réagir, accompagner et même anticiper les mutations économiques plutôt que passer son temps à colmater les brèches de navires échoués qu’il sera souvent impossible de remettre durablement à flot. Agir donc pour ne pas subir… c’est ne pas se tromper de cibles et rompre alors avec des décennies de vide stratégique et d’incapacité chronique à mobiliser les acteurs économiques, tous les acteurs. Pour ce faire, une dynamique mérite d’être soutenue et développée : l’intelligence économique. L’intelligence économique est un mode d’organisation et d’action qui fait de la maîtrise et de la protection de l’information stratégique un levier de compétitivité. Elle induit une nouvelle grille de lecture des menaces et opportunités liées à la mondialisation et un mode de management en réseau qui rompt avec le modèle pyramidal. C’est pourquoi l’intelligence économique vise à mobiliser tous les acteurs dans une synergie public-privé afin de renforcer la compétitivité des entreprises, des territoires et des Etats. Regardons, par exemple, du côté des Etats-Unis, de la Chine, du Japon ou de l’Allemagne. Dans ces pays existent de véritables stratégies collectives parce qu’existent de véritables dispositifs d’acteurs capables de définir ensemble des axes de développement à moyen et long terme, de partager leurs informations et de produire des connaissances synonymes de conquêtes de marchés et d’innovation. Avec, ne le nions pas, une subtile dose de patriotisme économique plus ou moins masqué. Par exemple, influencer les normes sera jugé par ces pays comme le meilleur moyen de protéger ses entreprises et les marchés considérés comme stratégiques. Or, est-ce le cas de la France quand on observe notamment la faiblesse de son lobbying au sein des institutions européennes ? Tel est, depuis vingt ans, le crédo de l’intelligence économique « à la française » avec deux rapports officiels, des milliers de professionnels, des centaines d’ouvrages, des dizaines de formations, une académie, un syndicat et une politique publique nationale et régionale qui vise à articuler les fonctions de veille stratégique, de prospective, d’influence et de sécurité économique au service du développement des entreprises comme des territoires (www.intelligence-economique.gouv.fr). Avec une philosophie : si la compétence est individuelle, l’intelligence est nécessairement collective. Une évidence ? La récente réussite des Jeux Olympiques de Londres devrait nous rappeler combien nous n’avions pas su lors de la candidature de Paris 2012 nous organiser collectivement, méconnaissant alors la réalité des rapports de forces au sein du CIO et reniant même le rôle clé du lobbying et de l’influence. Est-il également nécessaire d’insister sur les nombreux marchés soi-disant gagnés et finalement perdus ces dernières années (avions de combat ou centrales par exemple), le déficit de notre commerce extérieur avec des PME françaises sous-dimensionnées et pas assez présentes sur les marchés émergents ou sur nos faiblesses en terme d’innovation, de recherche et d’enseignement supérieur (voir le dernier classement de Shanghai une nouvelle fois subi !) ? La valeur des acteurs n’est pas ici en question mais bien plutôt cette incapacité à penser autrement pour entrer ensemble en stratégie. Dans ce contexte, l’intelligence économique est d’abord une question de posture et de culture et donc d’éducation. Une éducation aux fonctions clés bien sûr : la veille, le management des connaissances, la protection de l’information et l’influence. Mais surtout, une éducation à la culture de l’information et à la pensée stratégique. Car au-delà des futurs professionnels du domaine, c’est l’ensemble des cadres et des citoyens qu’il convient de préparer à un monde complexe et incertain.

    Dans Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur, Edgar Morin estime ainsi qu’il est devenu nécessaire de promouvoir une connaissance capable de saisir les problèmes globaux et fondamentaux pour y inscrire les connaissances partielles et locales. Or : « La suprématie d’une connaissance fragmentée selon les disciplines rend souvent incapable d’opérer le lien entre les parties et les totalités et doit faire place à un mode de connaissance capable de saisir ses objets dans leurs contextes, leurs complexes, leurs ensembles. Il est nécessaire de développer l’aptitude naturelle de l’esprit humain à situer toutes ses informations dans un contexte et un ensemble. ». Et de donner récemment l’exemple de la décroissance, une question généralement abordée de manière exclusive - « êtes-vous pour ou contre la décroissance ? » - quand la question serait plutôt de déterminer les secteurs où la décroissance pourrait s’appliquer et ceux où c’est la croissance qu’il faudrait promouvoir. Autrement dit, si nous pouvons avoir confiance dans la capacité des hommes à trouver des solutions, n’oublions pas qu’ils ont également prouvé maintes fois leur capacité à poser les problèmes de manière restrictive. Et à Edgar Morin de conclure dans le cadre de son cinquième savoir fondamental intitulé Affronter les incertitudes : « Il faudrait enseigner des principes de stratégie, qui permettent d’affronter les aléas, l’inattendu et l’incertain, et de modifier leur développement, en vertu des informations acquises en cours de route. Il faut apprendre à naviguer dans un océan d’incertitudes à travers des archipels de certitude. ». Habileté à comprendre finement et globalement un environnement complexe et à prendre la bonne décision, l’intelligence économique ne dit pas autre chose...

    Nicolas Moinet Professeur des universités à l’IAE de Poitiers Enseignant au programme Management industriel (MIND) EIGSI La Rochelle, école d’ingénieurs / Groupe Sup de CO

    Nicolas Moinet est Professeur des universités à l'Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Poitiers et enseignant au programme Management industriel (MIND) – EIGSI La Rochelle, école d’ingénieurs / Groupe Sup de Co La Rochelle. Docteur en Sciences de l’information de la communication et Habilité à Diriger des Recherches, il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur le sujet, notamment : La Boîte à outils de l’intelligence économique (Dunod, 2011) ou Intelligence économique. Mythes & réalités (CNRS Editions, 2011).

    Internet outil clé pour l’intelligence économique e

    par Christian Brodhag, Délégué au Développement Durable Directeur de recherche Département Etudes sur la Performance, l’Innovation et le Changement en Entreprise (EPICE) Institut Henri Fayol Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne Etablissement membre de l’Institut Mines Télécom Courriel : brodhag@emse.fr http://emse.fr, http://brodhag.org

    Publications: http://www.emse.fr/statique/publications/index.php?&auteurs=christian,brodhag Publications : http://scholar.google.fr/citations?user=zWE7MxwAAAAJ&hl=fr&oi=ao L’intelligence économique à deux composantes complémentaires. L’une vise à donner aux acteurs économiques l’accès à l’information pertinente sur les marchés et les innovations, l’autre, inversement, vise à accroître l’influence de l’entreprise sur ces marchés. La politique d’influence de l’entreprise a ainsi pour objectif de propager les informations qui favorisent sa propre stratégie, ce qui implique de cibler les acteurs dont le comportement et les actions vont conforter cette stratégie. Internet apporte de nombreux outils dans ces deux domaines : permettant à la fois la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, et inversement, notamment par l’intermédiaire des réseaux sociaux, d’organiser une partie de l’influence. L’innovation est souvent une connaissance nouvelle ou une technologie qui va se diffuser à travers le marché. Mais cette approche poussée par la technologie n’est pas la seule. Elle concerne aussi les produits, les procédés ou le marketing, mais elle peut tout aussi bien être de nature organisationnelle. Le développement de l’innovation ouverte, c’est-à-dire de l’innovation impliquant les consommateurs par exemple, rend essentielle l’implication de différents acteurs, que l’innovateur cherche à enrôler et à associer à l’innovation. Comme l’intelligence économique, elle a une double composante, l’une est liée à l’information, aux connaissances, à la nature substantielle et matérielle de l’innovation et l’autre aux acteurs qui vont être associés à la genèse et la diffusion de cette innovation. Notamment, ceux qui vont en faire la promotion. Il s’agit en fait de développer des systèmes, qui sont, selon l’expression de Michel Callon, des réseaux d’innovation hybrides mêlant humains (les acteurs) et non humains (les technologies et les connaissances). Cette notion de système d’innovation est mobilisée par les politiques publiques d’innovation à travers par exemple les Pôles de compétitivité qui connectent, sur un territoire et autour d’un domaine particulier, les acteurs économiques avec ceux de la recherche et de la formation. Cette notion de système s’applique aussi aux entreprises innovantes elles-mêmes qui vont créer des écosystèmes d’affaire (comme le font les géants de l’Internet) et plus modestement des réseaux d’innovation autour de leurs innovations. L’intelligence économique et les stratégies d’innovation sont donc intimement liées et partagent une même dualité : l’une vise la maîtrise des connaissances et l’autre la maîtrise des acteurs. Il n’est pas pertinent d’aborder séparément ces deux composantes : c’est leur l’intégration conjointe qui est nécessaire dans des systèmes hybrides. Internet peut apporter des solutions sur ces deux aspects car le web 2 comporte aussi cette dualité : les informations et les documents d’une part, les communautés et les réseaux sociaux d’autre part. Une stratégie d’intelligence économique et de promotion de l’innovation au niveau de l’entreprise doit aujourd’hui de se décliner via une véritable stratégie sur Internet. Celle-ci combinant veille et influence, organisant alertes et collecte d’informations d’un côté et présence et influence dans les réseaux sociaux pertinents de l’autre. Pour stimuler et organiser les mutations (transition énergétique et environnementale notamment) des plateformes collectives pourraient permettre d’« éduquer » le marché et d’organiser de véritables systèmes d’innovation à l’échelle des pays ou des espaces économiques. C’est l’objectif de la plateforme européenne « Construction21 », dédiée aux professionnels de la construction durable (http://construction21.eu/france/). Conçue pour fonctionner en mode collaboratif, elle accompagne les professionnels pour développer de nouvelles façons de construire et de rénover, accélérant ainsi la transition vers une économie verte du bâtiment. Lancée dans 6 pays en mars 2012 (Allemagne, Espagne, France, Italie, Lituanie, Roumanie) par 9 partenaires européens, elle devrait couvrir l’ensemble de l'Union européenne à l’horizon de cinq ans et même d’autres pays d’ores et déjà intéressés. Construction21 combine à la fois une vitrine des solutions en identifiant et décrivant les meilleures réalisations et les technologies mobilisées, en identifiant les acteurs économiques qui ont participé à leur réalisation, et la mise en place de communautés de travail, de type réseau social, pour identifier et discuter des freins et des leviers de ce changement. Un tel système d’information est utile pour le développement d’un système d’innovation national. Il propose aux pouvoirs publics et aux acteurs nationaux un environnement commun privilégié pour dialoguer directement entre eux et avec ceux qui sont impactés par les politiques. Il permet aussi aux entreprises et aux professionnels de mener une véritable activité d’intelligence économique tout en développant leur propre réseau d’innovation en identifiant à la fois des solutions innovantes et des partenaires potentiels. Il s’agit, en fait, d’un système d‘intelligence économique collectif. Car, en donnant à comprendre l’ensemble du système national d’innovation avec ses composantes juridiques, politiques, économiques…, il permet aux professionnels de se positionner, de façon relativement aisée, en termes d’intelligence économique et d’innovation. Christian Brodhag Directeur de Recherche à l’Ecole nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne Président de Construction21 international
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    Connectée aux milieux économiques, l'ESDES développe l'esprit d'entreprendre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/connectee-aux-milieux-economiques-lesdes-developpe-lesprit-dentreprendre/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/connectee-aux-milieux-economiques-lesdes-developpe-lesprit-dentreprendre/ Véritable rampe de lancement pour entreprendre, l’ESDES stimule et valorise les étudiants porteurs de projets. Grâce à son cursus en cinq années, l’École permet aux futurs entrepreneurs de mûrir leur concept, de le valider. Aperçu des dispositifs proposés par l’ESDES, à l’heure où le CUBE - le pré-incubateur créé en partenariat avec l’UCLy (Université Catholique de Lyon) - accueille ses premiers entrepreneurs.

    5 années pour murir son projet professionnel et pourquoi pas de création d'entreprise ? L’ESDES, école de management post-bac, offre 5 années à ses étudiants pour concrétiser leurs ambitions. En effet, pour mûrir pleinement leurs projets, ils peuvent notamment s’appuyer sur le dispositif d’insertion professionnelle organisé par l’école et confronter leurs aspirations et leurs talents aux réalités du marché grâce à de nombreux échanges avec les professionnels, tels que les tables rondes ou les 10 événements annuels dédiés aux entreprises : les « matching days ». Ce dispositif a prouvé son efficacité puisque chaque année, 4% des diplômés créent leur entreprise. Les missions ou études-terrain réalisées par tous les étudiants pendant le cycle Master constituent déjà un terreau d’expérimentation : en travaillant sur des sujets confiés par des entreprises, et encadrés par leurs professeurs, ils mettent en pratique les outils de gestion qui leur ont été enseignés, cultivent leur capacité d’analyse et développent leur créativité. «J’ai fait le choix de l’ESDES pour ses 14 mois de stages mais aussi pour sa vie associative. Vie associative à l’ESDES/Entrepreneuriat, le parallèle est parfait : c’est une formidable expérience de vie, on peut apprendre beaucoup et mettre déjà des actions en place alors qu’on est encore très jeune. » Benoît BELLONGA, diplômé 2009, fondateur de Label Ferme. Des concours pour se démarquer Tout au long de l’année, les étudiants sont encouragés à participer aux concours et challenges proposés par de nombreuses entreprises ou organisations : ce sont autant d’occasions de répondre à des problématiques concrètes et actuelles qui permettent de mettre en pratique leurs connaissances en grandeur nature… et les étudiants de l’ESDES s’illustrent tout particulièrement dans l’exercice ! Cette année ce sont près de 10 podiums nationaux et internationaux qui ont été remportés par les esdessiens !

    Jeunes pousses de l'ESDES; révéler des projets entrepreneuriaux Les étudiants de 3e année suivent 42 heures de cours sur la création d’entreprise. Ce module d'enseignement vise à leur insuffler l'esprit entrepreneurial, à développer leur créativité et l'identification d'opportunités d'affaires et également à acquérir les compétences nécessaires au développement d'un projet. Dans ce cadre, les étudiants créent plusieurs projets d’entreprises virtuelles. La finale se déroule devant un jury composé de professionnels et d’experts. Au-delà de l'aspect pédagogique, ce concours permet : - de stimuler la production de projets en récompensant les meilleurs d'entre eux, - de favoriser les échanges autour de l'entrepreneuriat entre les étudiants et les professionnels, - d’apprendre à travailler sur un mode collaboratif, à évoluer dans un champ concurrentiel et apprendre à argumenter. Parmi les lauréats de ce concours, certains poursuivent le projet et créent leur entreprise pendant ou à l’issue de la formation. Innovation 2013: le cube, ou comment faire de chaque projet une réalité Pour mieux accueillir et encourager cette appétence des étudiants pour la création d’entreprise, l’ESDES et l’UCLy ont créé le CUBE. Ce pré-incubateur offre aux créateurs d’entreprise, au sein de l’ESDES notamment : coaching interne par des enseignants-chercheurs spécialisés, mentoring par des chefs d’entreprises du réseau ESDES, financement d’expertises (dans les domaines juridique, financier, marketing, communication digitale, informatique…) avec un budget dédié et un espace de travail. L’esprit d’entreprendre sera entretenu par les rencontres mensuelles entre étudiants, jeunes créateurs et professeurs de l’Ecole. L’objectif est de permettre aux étudiants de faire des choix éclairés, c’est-à-dire en connaissance des risques et des enjeux nichés dans l’ambition de la création de sa propre entreprise.

    A propos de l'ESDES Créée il y a plus de 25 ans au sein de l’Université Catholique de Lyon (UCLy), cette école de management post-bac, membre de la Conférence des Grandes Écoles, délivre un diplôme Bac+5, visé par le MESR et conférant le Grade de Master. L’ESDES propose 8 filières de spécialisation dans son programme Grande Ecole :
    • Achats Internationaux
    • Audit et Finance d'Entreprise
    • Développer et Entreprendre
    • Finance et Marchés
    • Marketing - Communication - Vente
    • Ressources Humaines
    • Risques Internationaux
    • Management et Stratégie de l'Entreprise (en alternance)
    En 2013, elle rassemble plus de 1 500 étudiants, 160 professionnels intervenants dans le cursus, 44 enseignants permanents dont 23 enseignants-chercheurs. Son pôle ESDES-Recherche se distingue particulièrement dans trois domaines qui font son originalité dans le monde académique des grandes écoles :
    • responsabilités sociétales, éthique et entrepreneuriat social
    • finance, gouvernement et théorie de la firme
    • économie et management de l'innovation environnementale.
    Chaque année, l’ESDES forme 250 étudiants dans son Programme Grande École. Fortement ancrée à l’international, elle compte plus de 130 universités partenaires dans 34 pays. www.esdes.fr
    Focus avec Aurélien Eminet Reponsable de la filière "Développer et entreprendre" et animateur du cube, le pré-incubateur CGE : Comment l’ESDES développe l’esprit d’entreprendre? A.E. : l’Ecole a créé un véritable parcours dans le cursus avec stimulation de la créativité, de l’innovation et ateliers de coaching pour permettre aux étudiants d’explorer des opportunités de création d’entreprise. La clé de ce parcours repose sur un fort ancrage dans le fonctionnement réel de la vie des affaires. CGE : Quels sont les dispositifs mis en place par l’ESDES pour favoriser l’émergence de projets étudiants ? A.E. : les étudiants sont encouragés à participer à des concours internes et externes qui sont de véritables tremplins pour lancer ou développer des projets. Par exemple, le concours « Jeunes pousses de l’ESDES », réalisé en partenariat avec des chefs d’entreprise, récompense les meilleurs d’entre eux. Aux côtés de l’ESDES, l’Association des parents et amis soutient des projets étudiants à travers le « Challenge e+ » doté de 14 000 €. Et depuis 2013, LE CUBE (pré-incubateur créé avec l’UCLy) offre de l’accompagnement, des locaux professionnels et le financement de conseils d’experts aux jeunes créateurs.
    4 entreprises "made in ESDES" - 2POINT1 est une marque de prêt-à-porter éthique et solidaire basée sur la logique du « Buy one, give one » créée par deux étudiants de 5e année http://www.2point1.fr - My French Lifeguard : deux étudiants de 4e année ont lancé une agence d’accueil des étudiants étrangers en France proposant des services clés en main. http://www.myfrenchlifeguard.com - e-Sublet, créé par un étudiant de 4e année, est un site de petites annonces en ligne de sous-location. http://www.e-sublet.fr - UrbanGirl est un webzine féminin haut de gamme et une agence de communication évènementielle éponyme créés par une étudiante de 5e année. http://www.urbangirl.fr/
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    Business de service et technologies innovantes : la fertilisation croisée à tous les stades et par tous les moyens ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/business-de-service-et-technologies-innovantes-la-fertilisation-croisee-a-tous-les-stades-et-par-tous-les-moyens/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/business-de-service-et-technologies-innovantes-la-fertilisation-croisee-a-tous-les-stades-et-par-tous-les-moyens/ Regards croisés d’Emilie Alliot-Abel, responsable de l’incubateur HEC, de Frédéric Iselin, directeur du Centre d’Entrepreneuriat d’HEC et d’Etienne Krieger, professeur affilié à HEC Paris. les business de services, positionnement de l’incubateur HEC, possèdent peu de barrières à l’entrée car ils ne reposent pas sur des brevets ou sur des technologies, et sont souvent développés dans un contexte extrêmement concurrentiel. Comment pallier cette faiblesse structurelle et valoriser au maximum les start-ups dès leur origine ? Par une conquête du marché très rapide, une stratégie de développement bien construite et bien séquencée et un renforcement des actifs de l’entreprise. Et sur ce point, nos entrepreneurs ont toutes les cartes en main pour aller rapidement au contact des disciplines scientifiques, des technologies et des laboratoires du Plateau de Saclay. Les étudiants des diverses écoles du Plateau de Saclay sont en effet sensibilisés très tôt, avant même d’avoir fait le choix de l’entrepreneuriat pour la plupart, à la richesse scientifique et technique de leur environnement, première clé du succès pour leurs entreprises futures. Les étudiants d’HEC dès leurs premières années d’études sont ainsi amenés à travailler directement, dans le cadre d’un programme intitulé « Fact Innov », avec un chercheur ou ingénieur-entrepreneur issu du programme HEC Challenge+, qui accompagne depuis 25 ans des créateurs d’entreprises innovantes et souvent technologiques. Les étudiants travaillent donc sur des projets très innovants, en mettant en œuvre leurs connaissances « business » : choix des marchés prioritaires, étude de la concurrence et l’environnement, positionnement stratégique, choix du modèle économique, etc. Plus tard dans leurs cursus, lorsqu’ils ont fait le choix de leur spécialisation, les étudiants d’HEC sont encore fortement poussés à croiser, rencontrer, échanger avec les ingénieurs du Plateau. Dans le cadre du programme « Silicon Saclay », l’Institut d’Optique, l’INRIA, l’Ecole Polytechnique, le CEA et l’Université Paris Sud ont par exemple récemment ouvert leurs portes aux étudiants d’HEC Entrepreneurs qui y partent désormais en « learning expedition ». A un autre stade encore, lorsque nos diplômés ont fait le choix de la création d’entreprise, et que des laboratoires de recherche ont identifié des technologies qu’ils souhaitent valoriser via la création d’une entreprise, nombreuses sont encore les formes qui permettent de faire se rencontrer les deux mondes et de leur faire parler le même langage. Le meilleur exemple en est certainement le programme HEC Start Up In Vitro, qui met en relation des entrepreneurs sans projet d’une part, et des apporteurs de projets sans entrepreneur d’autre part. Les équipes ainsi formées bénéficient de l’accompagnement d’un coach, avec lequel elles travaillent sur la dynamique humaine, et d’un tuteur, qui intervient sur les aspects business. Le renforcement des équipes entrepreneuriales peut également passer par d’autres manifestations, qui favorisent les liens entre profils « commerciaux » et développeurs : on ne compte plus les « Mash Up », les « Start-Ups Week-ends », les « Open Coffee Clubs », les « Adopt a CTO » et autres événements formels ou informels, destinés à faire se rencontrer ces porteurs de projets aux profils différents. Ces rencontres n’ont pas toujours lieu à la naissance du projet et de l’équipe, mais peuvent intervenir plus tard, après une première levée de fonds, de premiers tests, un premier lancement. Lorsque les entrepreneurs sont accompagnés dans leur création, il leur est alors aisé de faire jouer les synergies entre les différents acteurs du Plateau pour développer cette logique de fertilisation croisée. L’un des projets incubés à HEC a ainsi pu développer, à la fin de son incubation et en partenariat avec le CEA, un service d’intermédiation reposant sur une technologie de pointe. C’est là un exemple percutant de renforcement des actifs initiaux de l’entreprise, argument qui ne laisse d’ailleurs pas insensibles les investisseurs ! Dans tous les cas de figure, la création et le développement d’entreprises innovantes résulte de la collaboration de personnes aux compétences et aux tempéraments complémentaires. Une telle complémentarité ne se décrète pas ; mais des mécanismes pédagogiques comme ceux décrits ci-dessus contribuent significativement à la percolation science-business, dans un environnement unique en Europe : celui du Plateau de Saclay.

     

    Après deux créations d’entreprise et une spécialisation en Entrepreneuriat à HEC, Emilie Alliot-Abel devient responsable de l’incubateur d’HEC en juin 2011 ; elle a, depuis, accompagné plus de 50 entreprises. Chargée d’enseignement à HEC, elle est également à l’origine d’un programme de sensibilisation à l’entrepreneuriat à destination des participants de l’Executive MBA d’HEC.

    Professeur affilié à HEC Paris et directeur du Centre d‘Entrepreneuriat, Frédéric Iselin est Docteur en sciences de gestion, diplômé HEC Executive MBA et titulaire d'un Master de recherche en marketing de l'innovation. Fondateur de deux entreprises innovantes, médiateur agréé par le CMAP et expert auprès d'Oséo Innovation, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "Entrepreneurs, managers, vendez-vous assez cher ?" (L'Harmattan 2010).

    Etienne Krieger, diplômé d’HEC (1987) et docteur ès sciences de gestion à l’Université Paris-Dauphine, est cofondateur et Vice-Président de Navidis SA. Professeur Affilié à HEC Paris, il est président du Club CHALLENGE +, association regroupant une centaine de créateurs d’entreprises innovantes et administrateur ou conseiller de plusieurs start-up. Il a publié plusieurs articles ou ouvrages sur le thème de l’innovation, de la confiance et du financement des jeunes entreprises.

       
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    Devenir entrepreneur en sortant d'une grande école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/devenir-entrepreneur-en-sortant-dune-grande-ecole/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/devenir-entrepreneur-en-sortant-dune-grande-ecole/ La France est une mine de start-up High-tech, comme le confirme le palmarès Deloitte. Aujourd’hui, 0,6% des jeunes diplômés créent une entreprise à la sortie de leur grande école. Inexpérimentés ou visionnaires pour les uns, aventuriers ou fins stratèges pour les autres, quelles sont leurs motivations ? Loin de prétendre répondre à toutes ces interrogations nous pouvons néanmoins vous expliquer ce qui nous a motivé dans la création de notre start-up: proposer les formations les plus pertinentes en fonction du profil de l’étudiant. Très classiquement, l’idée vient d’une situation de manque ou d’une problématique rencontrée. Dans le cas de Studizz, l’expérience des membres fondateurs (qui ont fréquenté entre 2 et 5 établissements différents au cours de leurs études supérieures) fut l’élément déclencheur. Notre idée ? Avec seulement 6 formations analysées avant une orientation (par manque de temps ou pour cause de découragement), la diversité de l’offre en France est impossible à analyser pour un jeune le condamnant à choisir parmi une goutte dans l’océan. Notre ambition est de transformer cette difficulté en réelle opportunité. Comment ? En suggérant des formations basées sur le profil de l’étudiant et ses centres d’intérêt via un système d’affinités. Il peut ensuite consulter les profils précis et intuitifs des formations proposées. Mais l’idée ne suffit jamais à elle seule et un grand nombre d’étapes se succède dans l’entrepreneuriat. De la vision au business model, de la R&D à la production, du porte-à-porte auprès des banques au statut de lauréat du Réseau Entreprendre, créer et faire grandir une start-up est un défi passionnant. Défi dont le premier enjeu pour un jeune diplômé est d’être très vite capable de compléter ses compétences en formant son équipe. Et le risque dans tout ça ? il faut en être conscient, le quantifier et le maitriser au mieux. Mais celui-ci est essentiellement lié à un manque d’information ou à une incapacité l’analyser. Or, il faut vivre avec cette notion et accepter que c’est une partie intégrante de l’aventure. En effet, il est parfois difficile de savoir si, ce qui fera la différence, est de réussir à garder son cap ou au contraire de se repositionner sur son prix, son offre ou son approche. Aujourd’hui, nous avons la chance de continuer notre programme d’innovation grâce à nos partenaires de l’enseignement supérieur (150 écoles impliquées en l’espace de quelques mois) et nos soutiens institutionnels (Oséo et le Centre Francilien de l’Innovation). Pourquoi se lancer ? Mille raisons peuvent vous inciter à entreprendre, mais la meilleure à suivre est en vous. Demandez-vous à quel point votre volonté vous fournira à la fois enthousiasme et endurance face à un projet dont les premiers temps seront rudes et la remise en question fréquente. Une fois décidé, faites simple et foncez !

    L’équipe Studizz
     

    Né en 1987, Antoine Balourdet aborde ses études supérieures avec une classe préparatoire. Il rejoint l’Ecole des Mines d’Alès et bénéficie du partenariat avec Polytechniques Montréal pour effectuer une spécialisation sur les énergies nucléaires. De retour en France, effectue son année de spécialisation en innovation aux Mines de Saint Etienne. Il obtient en parallèle de son diplôme d’ingénieur, un Master en Intelligence Economique de l’université de Saint Etienne en 2010. A la sortie de ses études il commence à travailler avec d’autres jeunes diplômés sur un concept innovant d’orientation gratuite aussi bien pour les étudiants que pour les établissements d’enseignement supérieur. Lancée en 2012, Studizz.fr, la plateforme d’aide à l’orientation nouvelle génération est Lauréate 2013 de Réseau Entreprendre. Fort d’un algorithme d’affinité candidat/formation Studizz permet à tous les établissements de recruter des profils toujours plus pertinents et motivés.

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    À l’ISEP, expertise technique et formation managériale se conjuguent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-lisep-expertise-technique-et-formation-manageriale-se-conjuguent/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-lisep-expertise-technique-et-formation-manageriale-se-conjuguent/ À l’ISEP, expertise technique et formation managériale se conjuguent pour fonder un profil ingénieur généraliste. L’Ecole développe chez ses élèves les capacités de management désormais indispensables en entreprise et encourage depuis plus de 10 ans l’esprit d’entreprendre au travers d’un dispositif complet. Apprendre à Manager Savoir manager une équipe, un projet ou encore un budget ne s’improvise pas. Aussi, dès la première année du cycle ingénieur, des cours de management et de finances, sont dispensés. La formation managériale repose également sur de nombreux autres cours tels que « macroéconomie », « marketing » ou encore « stratégie » pour apporter aux élèves un socle de compétences solide. En parallèle, les élèves peuvent mettre en pratique leurs connaissances en rejoignant la Junior ISEP, association d’excellence, pour prendre part à des missions pour le compte de grands Groupes, des SSII, des starts-up et gérer des projets d'envergure nationale et internationale. Le professionnalisme et la qualité de service de Junior ISEP lui ont permis de remporter de nombreux prix ces dix dernières années comme en mars dernier, lorsque l’association a décroché un Excellent Award dans la catégorie « Most Innovative and Creative Project » lors du JADE Spring Meeting. Le projet présenté portait sur la création d'une plateforme de e-learning pour une institution humanitaire internationale. Président de Junior ISEP 2013, Sébastien Bortenlanger reconnait que : « cette année lui a permis de développer des compétences aussi bien sur le plan personnel que sur le plan managérial, venant ainsi compléter les cours de l’ISEP ». Fort de cette expérience et pour parfaire sa formation, il prépare aujourd’hui un double diplôme ingénieur-manager avec Audencia Nantes, école de commerce avec laquelle l’ISEP a noué un partenariat. Apprendre à Entreprendre Les élèves de l’ISEP ont par ailleurs la possibilité de se former à l’entrepreneuriat. Pour les préparer, l’Ecole propose dès la deuxième année du cycle ingénieur, des électifs spécifiques tels que la « création d’entreprise ». Ces cours ont notamment été suivis par Gabriel Jarrosson, aujourd’hui élève-ingénieur en 3ème année à l’ISEP (parcours Architecte des Systèmes d'Information). Interrogé sur le sujet, il confie : « l’ISEP qui soutient fortement l’entrepreneuriat me permet de travailler sur mon projet parallèlement à mes études, grâce notamment aux cours dédiés à la création d’entreprise». Autre point fort du dispositif, le partenariat avec l’incubateur de l’ENSAM. Après la validation du projet de Gabriel par un jury d’entrepreneurs en 2012, sa start-up a été hébergée à l’incubateur dirigé par Henry Pironin, qui assure par ailleurs le module de « création d’entreprise » proposé à l’ISEP. En juin dernier, Gabriel a reçu le premier prix de la meilleure start-up dans le domaine du numérique, des mains de Jean-Louis MISSIKA adjoint au Maire de Paris Chargé de l'Innovation, de la Recherche et des Universités. Son entreprise, levindefrance.com, (site de référencement et de commercialisation en ligne de vins français) a été récompensé pour sa dimension innovante. L’ISEP offre également la possibilité de suivre des animations liées à l’entrepreneuriat via des conférences dédiées, des témoignages ou encore des retours d’expériences. Il y a quelques mois, dans le prolongement des outils existants, le dispositif s’est renforcé avec la création d’ISEP Business Angels. L’association a pour objectif de faciliter l’entreprenariat et de fournir des moyens concrets aux jeunes créateurs via un accompagnement technique, humain et financier pour lancer la création de l’activité. Grâce à la diversité des parcours proposés à l’ISEP, à une pédagogie innovante fondée sur une double approche compétences et projets et à une formation managériale, la formation ingénieur ISEP fait écho aux besoins des entreprises et aux aspirations professionnelles des élèves qui construisent leur propre formation en fonction de leurs goûts.

    Située au cœur de Paris, l’ISEP

    Située au cœur de Paris, l’ISEP, école d’ingénieur généraliste, forme depuis 1955 des ingénieurs en technologies du numérique : Informatique ; Electronique ; Télécommunications et Multimédia. L’ISEP met en œuvre une pédagogie innovante qui intègre la pédagogie par projet et « l’approche par compétences ». L’école forme chaque année 200 ingénieurs pluridisciplinaires qui bénéficient tout au long de leur cursus d’un enseignement technique, scientifique et managérial. L’engagement dans la vie associative est très présent à l’ISEP. La Junior Entreprise, JUNIOR ISEP, fleuron associatif de l’esprit entrepreneurial est, depuis ces 10 dernières années, la meilleure Junior entreprise Ingénieur française (Prix d’excellence 2005 et 2008, 2e européenne en 2011). En 2013, elle s’est de nouveau illustrée en remportant le Prix d’Excellence Européen. http://www.isep.fr

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    L’entrepreneuriat, une affaire d’état d’esprit et d’écosystème https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-une-affaire-detat-desprit-et-decosysteme/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-une-affaire-detat-desprit-et-decosysteme/ L’innovation constitue aujourd’hui un des principaux moteurs de la croissance. Aussi, dans le contexte économique actuel, la création d’entreprises innovantes et à fort potentiel, les fameuses start-up, est devenue un enjeu majeur pour les pays. Elle l’est par voie de conséquence également pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui forment les talents et génèrent des inventions qui pourront faire les succès entrepreneuriaux de demain. Force est de constater que, dans notre pays et contrairement à ce qui se passe par exemple dans tous les quartiers résidentiels américains, les enfants ne profitent pas, dès leur plus jeune âge, de la moindre occasion pour vendre de la limonade ou des cookies à tous les coins de rue pour financer évènements, projets ou dons à une charité. Force est de constater également qu’en France, les enseignements dispensés tout au long de la scolarité générale ne sont pas de nature à donner l’envie d’essayer, d’accepter et d’apprendre de ses erreurs puis de recommencer. Le rôle des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, qui accompagnent étudiants et élèves lors de leur passage vers la vie professionnelle, est donc fondamental : c’est finalement à nous qu’il appartient de promouvoir l’entrepreneuriat, l’innovation et la prise de risques auprès d’eux. Il nous faut leur apprendre que le succès n’est jamais acquis, l’échec jamais définitif, car porteur d'expérience. Un état d’esprit entrepreneurial : un déclic à créer Cet état d’esprit qui donne envie d’oser, d’être audacieux, à l’affut des besoins non satisfaits et des opportunités de changement de son environnement, n’est pas inné ; il s’acquiert. Et bien souvent, il suffit de peu pour le développer. Les étudiants et jeunes diplômés sont aujourd’hui, plus encore qu’hier, à l’écoute de leur environnement. Ils sont dynamiques et enthousiastes, souvent prêts à prendre des risques, ce à quoi les incitent une absence de situation personnelle et professionnelle établie mais aussi, parfois, un peu d’insouciance. Les occasions offertes aux étudiants de se confronter à l’entrepreneuriat ne manquent pas : rencontres avec des entrepreneurs qui viennent partager leurs expériences mais aussi avec des chercheurs ou des entreprises qui disposent d’une invention qu’ils ne savent pas valoriser ; mise en œuvre pratique d’un cours consacré à la création d’entreprises ; travaux en équipe, stage ou même projet entrepreneurial. Nous pouvons facilement les décupler. Ces opportunités de toucher du doigt la création d’entreprises sont des moyens de créer le déclic dans l’esprit de nos étudiants et de leur faire prendre conscience que chacun peut se lancer dans une telle aventure. N’oublions pas que plus de la moitié des entrepreneurs ont créé leur première entreprise alors qu’ils avaient moins de 30 ans, beaucoup à la sortie de leurs études, voire même pendant. Un écosystème propice à l’échange et favorable aux initiatives L’écosystème dans lequel sont baignés les étudiants est lui aussi essentiel. Accompagnement par des laboratoires et des enseignants-chercheurs, business angels, love money, pré-amorçage qui se développe, fablab, incubateurs, constituent des éléments de l'écosystème qu'il importe de déployer autour de l'entrepreneur, jeune ou non. Un établissement d’enseignement supérieur et de recherche comme l’École polytechnique et ses 21 laboratoires multidisciplinaires constituent à cet effet un terrain propice à l’éclosion de start-up innovantes. Mais, plus encore que cet écosystème, il est nécessaire de leur offrir plus d'outils concrets modernes ainsi qu'un mode d'emploi clair, simple et approprié. En matière d'outils concrets, le seul fait d'accompagner les entrepreneurs permet d'abord de les écouter puis de décrypter leurs besoins, que ces derniers puissent être satisfaits ou non. Ainsi, il devient possible de compléter progressivement cet écosystème par des outils adaptés, potentiellement innovants, répondant à leurs besoins non encore satisfaits. Il pourra s’agir par exemple d’augmenter les opportunités de rencontres avec les grands comptes, clients et partenaires potentiels ou de favoriser l’accès à des ressources dont l’entrepreneur qui se lance a besoin mais qu’il ne peut s’offrir seul. En matière d'accès des entrepreneurs à cet écosystème, il importe de centrer soigneusement l'offre sur leurs besoins. Il ne s'agit nullement de leur proposer un écosystème dont la maitrise leur consommerait un temps dont, indéniablement, ils ne disposent pas. Il s'agit bien de leur dessiner un accès progressif, convivial et centré sur leurs priorités. Les opportunités entrepreneuriales se multiplient et pour ceux qui préfèreront rejoindre grands groupes et administrations, les occasions d’interagir avec des start-up sont et continueront à être toujours plus nombreuses. Le monde en plein changement y incite inévitablement. La concurrence les démultiplie. L'appétit des grands groupes les renforce. Aussi, insuffler une culture entrepreneuriale à tous nos étudiants est un défi, probablement aussi ambitieux qu’essentiel, que nous nous devons de relever : il permet de les aider à en comprendre au mieux les problématiques et à disposer, quand ils se lancent, des meilleures chances de succès.

     
    Matthieu Somekh

    Matthieu Somekh a débuté sa carrière dans l’industrie du laser et eu plusieurs expériences entrepreneuriales au cours desquelles il a eu l’occasion de construire des collaborations industrie – recherche académique au service du développement de produits fortement innovants.

    Depuis 5 ans, il est en charge à l’Ecole Polytechnique de valoriser la recherche scientifique et développer l’entrepreneuriat. Il intervient notamment auprès des porteurs de projet de création d’entreprise, tant issus de la recherche que des idées des étudiants, pour les accompagner dans les premières étapes de lancement de leur projet.

    L’École polytechnique L’École polytechnique, largement internationalisée (30% de ses étudiants, 20% de son corps d’enseignants-chercheurs), associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à dominante scientifique, ouverte dans une forte tradition humaniste. A travers ses trois cycles – ingénieur, master et doctorat – l’École polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes, pour répondre aux défis de la société du XXI° siècle. Avec ses 21 laboratoires, tous unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance, sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.
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    Plus que jamais, l'Entrepreneuriat au cœur de la formation des managers de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plus-que-jamais-lentrepreneuriat-au-coeur-de-la-formation-des-managers-de-demain/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plus-que-jamais-lentrepreneuriat-au-coeur-de-la-formation-des-managers-de-demain/ Comme a pu le confirmer l’étude conduite par L’institut de l’Entreprise fin 2012, le Manager de demain sera transversal, novateur et entreprenant. Jamais nous n’avons connu pareille mobilisation nationale pour promouvoir et développer l’entrepreneuriat chez les jeunes. Après un plan national sans précédent pour l’entrepreneuriat Etudiant, la naissance sur l’ensemble du territoire des Pôles Entrepreneuriat Etudiant, l’organisation des premières Assises de l’Entrepreneuriat et plus récemment l’avènement du Conseil National Etudes Entreprises ainsi que le lancement du mouvement national « Entrepreneurs demain », nul doute subsiste quant à la priorité de cet enjeu dans la formation des générations actuelles et futures. La Conférence des Grandes Ecoles, mobilisée au travers de son groupe de travail Entrepreneuriat, s’est très tôt positionnée sur le sujet, d’une part au travers de ses membres, comme le démontre le panorama national sur l’Enseignement de l’Entrepreneuriat réalisé par ce même groupe en 2011, mais également dans sa participation active à chacune des grandes avancées nationales dans ce domaine. La CGE a ainsi co-écrit et cosigné en 2012 le Référentiel de Compétences Entrepreneuriat et Esprit d’entreprendre, réalisé à la demande du MESR et du DGESIP M. Patrick Hetzel, et ayant eu notamment pour incidence l’attribution de crédits ECTS pour les enseignements en entrepreneuriat. De même, la CGE siège depuis la création de ce dernier en 2011, au comité national de pilotage des Pôles Entrepreneuriat Etudiant et a répondu favorablement à une sollicitation de la cour des comptes en 2012 dans le cadre de l’évaluation des dispositifs d’aide à la création d’entreprises. Plus récemment encore, elle a contribué activement à la préparation des Assises nationales de l’Entrepreneuriat et plus spécifiquement au travers du groupe de travail dédié à la diffusion de l’esprit d’entreprendre chez les jeunes dont l’une des préconisations majeures verra bientôt le jour au travers du futur statut d’Etudiant Entrepreneur. Ces derniers jours, elle franchit une nouvelle étape avec le mouvement « Entrepreneurs Demain » en affichant, aux côtés de M. Philippe Hayat, fondateur de ce mouvement national rassembleur, sa ferme volonté d’œuvrer à la structuration d’un contenu efficace de sensibilisation à l’entrepreneuriat pour les jeunes du Secondaire, du Supérieur et pour les enseignants. Les objectifs nationaux ainsi nouvellement définis sont désormais orientés vers le déploiement le plus large possible, le rassemblement et la professionnalisation des acteurs et enfin, la préservation d’une cohérence nationale. Autre élément d’actualité venant en renfort de cette logique, il s’agit du premier bilan des Pôles Entrepreneuriat Etudiant, 3 ans après leur création. Comme le soulignait un récent rapport de la cour des comptes, les résultats de ces dispositifs sont particulièrement encourageants et ces derniers se doivent de s’inscrire dans une politique à long terme. Ainsi donc, il y a non seulement lieu d’être confiant quant à leur renouvellement mais également à se féliciter de l’élargissement de leur rôle notamment en termes de transversalité, d’interdisciplinarité, d’innovation , et de passerelle entre les divers univers académiques et les économies territoriales. Tout un ensemble de nouveaux challenges dans lequel nos écoles sont déjà inscrites depuis plusieurs années et ce tout particulièrement au travers du groupe de travail CGE Entrepreneuriat qui s’évertue, notamment depuis le rapport Loos-Bécard de 2007 ou même le livre blanc RETIS 2008, de relayer le travail effectué en termes de coopérations et d’aider à leur déploiement national dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur. En commençant par les rapprochements inter-écoles et inter disciplines, car ces derniers sont non seulement utiles à une meilleure gestion de ressources d’enseignement en entrepreneuriat devenant rares, mais également car ils constituent probablement le meilleur moyen d’aider à la construction d’équipes entrepreneuriales performantes. Ces dernières bénéficient ainsi de la performance d’associations plurielles originales faites de design, d’ingénierie et de management comme cela est développé déjà depuis de nombreuses années dans certaines de nos régions. Les passerelles avec l’enseignement secondaire sont également impératives et désormais plus aisées que jamais en raison du nouveau cadre défini par l’éducation nationale. Il ne sera ainsi plus question de rupture dans le parcours de formation initiale de l’entrepreneur mais bien d’une continuité construite autour de l’élève et de son projet d’entreprise. Comment ne pas citer pour finir les liens alors tout naturels que nos écoles se devront encore d’accroître et de développer avec les entreprises (déjà très performantes) ainsi que le renforcement des coopérations avec les écosystèmes territoriaux et l’ensemble des professionnels de la création et du développement d’entreprises qui les composent. Il apparaît donc vraisemblable que cela soit au sein des futurs PEPITE (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat – nouvelle appellation des PEE) que l’ensemble de ces interactions trouveront leur place et dans lesquelles les écoles membres de la CGE entendent occuper naturellement les premiers rangs.

    Francis Bécard DG groupe ESC Troyes VP Chapitre écoles de management animateur groupe entrepreneuriat CGE

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    Entrepreneuriat social et économie verte : l’équation gagnante des ingénieurs 2iE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-social-et-economie-verte-lequation-gagnante-des-ingenieurs-2ie/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-social-et-economie-verte-lequation-gagnante-des-ingenieurs-2ie/ Alors que les pays développés doivent faire face au ralentissement de leur économie et à la saturation des marchés, l’Afrique, elle, connait aujourd’hui une période de développement économique sans précédent, avec un taux de croissance moyen de près de 5% sur la dernière décennie. L’émergence du continent attire un nombre toujours plus grand d’investisseurs et d’entrepreneurs à la recherche de nouvelles opportunités. Stimulé par la croissance du continent, l’entrepreneuriat africain se développe, imprégné par la tradition de partager les bénéfices avec la communauté. « Avec une démarche RSE, on peut positivement changer les choses en Afrique » affirme un étudiant en License à 2iE. A l’heure actuelle il est donc primordial d’accompagner le dynamisme des économies africaines en formant les ingénieurs-entrepreneurs responsables dont le continent a besoin. Et à ce titre, la RSE s’impose de plus en plus comme un outil de compétitivité et de valeur ajoutée permettant le développement d’une économie durable à l’africaine. L’éveil des consciences et l’adoption de bonnes pratiques en matière de RSE sont désormais le fait de la jeunesse africaine, futurs ingénieurs et entrepreneurs, qui devront faire rimer progrès et responsabilité sociale et environnementale. Pour les encourager à adopter à l’avenir des pratiques professionnelles responsables qui prennent en compte les enjeux sociaux économiques et environnementaux du continent, la formation à 2iE intègre des modules de formation à la RSE pour tous les étudiants ingénieurs. 2iE s’est également associé à des professionnels pour que ces derniers présentent aux étudiants la stratégie de RSE de leur entreprise en Afrique, les défis qu’ils ont à relever et les avantages qu’ils en retirent dans l’exercice de leurs activités. Ces échanges d’expérience permettent aux étudiants de palper la réalité du terrain et mieux comprendre les innovations managériales adaptées aux problématiques locales. Créer un écosystème éducatif et professionnel favorable à l’émergence de l’entrepreneuriat social Plateforme internationale de services dédiée à l’innovation et à l’entrepreneuriat en Afrique, le Technopôle 2iE permet de faire le lien entre le secteur privé, la recherche et le monde académique. Afin d’accompagner les étudiants et diplômés dans la création d’entreprises pour une croissance verte du continent, le Technopôle gère le dispositif de formation d’ingénieurs-entrepreneurs. Il s’agit de combiner à la formation d’ingénieur l’octroi de compétences poussées en sciences managériales. 2iE organise aussi des conférences dédiées à l’entrepreneuriat et à l’innovation, ainsi que des concours de création d’entreprise pour favoriser la créativité. L’incubateur technologique accueille les diplômés et offres des services techniques, scientifiques, managériaux et financiers pour leur permettre d’optimiser leurs prototypes et parfaire leur business plan. Le Technopôle s’appuie sur les équipes et laboratoires de recherche de 2iE mais aussi sur son réseau de Business Angels. Les projets actuellement en incubation à 2iE sont tous en lien avec l’économie verte et l’entrepreneuriat social. Citons par exemple TECO² qui produit des toitures à base de déchets plastiques recyclés, et Eco-Isolant, qui propose des isolants à partir des déchets de l’industrie cotonnière. Une fois que le projet de création d’entreprise est mature, il est invité à rejoindre la pépinière 2iE, où la start up pourra bénéficier de conditions favorables à son succès. A ce jour, 2 entreprises ont été crées, dans le domaine de la nutrition et de l’énergie. Être acteur du changement Les jeunes ingénieurs-entrepreneurs africains sont devenus les véritables acteurs du changement, capables aujourd’hui d’observer le terrain et de savoir comment valoriser les ressources locales et répondre à partir du contexte qui est le leur à des enjeux plus globaux, qui nous concernent tous. Ils reprennent à leur compte la philosophie africaine de l’ubuntu, qui valorise l’incitation réciproque, le partage qui enrichit mutuellement les individus. Pour Mireize Alladatin, étudiante à 2iE, l’avenir des agriculteurs africains passe par le refus des pesticides. Issue d’une famille d’agriculteurs, elle décide de développer une solution saine, respectueuse de l’homme et de la nature, pour entretenir les cultures. De cette volonté est née GREEN FARMER, une gamme de bio-pesticides pour une alternative efficiente aux pesticides chimiques, destructeurs et pour lutter contre les pollutions issues de l’agriculture. Simples dans leur élaboration et accessibles pour les populations, les produits GREEN FARMER pourraient apporter, au terme de leur développement, une solution pour une chaine alimentaire saine, la préservation de la santé et de l’environnement. Kahitouo Hien est le porteur du projet FASO PRO. En observant son environnement, il a dressé un constat : dans de nombreux endroits en Afrique, la chenille de karité est abondante et intégrée dans l’alimentation quotidienne des populations. Traditionnellement récoltée par les femmes, elles représentent également un vecteur d’émancipation économique et sociale. Il a donc décidé de mettre à profit la haute valeur nutritionnelle de l’insecte pour le transformer en complément alimentaire à destination des populations qui souffrent de malnutrition. La chenille de karité, avec 63 % de protéines, est en effet une ressource précieuse. Transformée en poudre, elle vient compléter et enrichir les aliments et permet donc de réduire la malnutrition. Cette initiative, présentée lors de la Global Social Venture Competition 2012 à Berkeley (Californie), a remporté en finale le prix du projet ayant le meilleur impact social. Créée en 1999, la GSVC est la seule compétition internationale de Business Plans de projets d’entreprises alliant viabilité économique et impact social, destinée à des étudiants et jeunes diplômés. En 2013, pour la première fois, une équipe non-américaine remporte le premier prix : il s’agit de Moctar DEMBELE et Gérard NIYONDIKO, étudiants en première année de master à 2iE, avec leur projet Faso Soap, une solution innovante et accessible pour la prévention du paludisme. Aujourd’hui, pour favoriser l’émergence d’entreprises innovantes et à fort impact social et/ou environnemental, 2iE a lancé sa propre compétition internationale, le Green Star Up Challenge. À la clé, les lauréats remportent un accompagnement technique, managérial et financier dans la mise en œuvre de leur entreprise. Ils pourront rejoindre l’incubateur ou la pépinière et bénéficier de locaux et infrastructures, d’un accès à des laboratoires de pointe, d’un accompagnement managérial sur mesure et d’un réseau de Business Angels pour concrétiser leur projet et créer leur entreprise. Construire l’Afrique de demain, c’est mobiliser, dès aujourd’hui, la première de ses ressources, sa jeunesse afin qu’elle fasse sienne cette maxime de Gandhi : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

     
    Paul GINIES, Directeur général de 2iE

    Paul Ginies est Ingénieur du Génie rural, des Eaux et Forêts et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris (IEP-Paris). Il débute sa carrière au sein du Ministère de l’Agriculture, où il est en charge de la gestion de la protection des récoltes. Il devient Conseiller du Comité permanent inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), basé à Ouagadougou, responsable des questions de sécurité alimentaires jusqu’en 1992. Il œuvre alors à la mise en place d’infrastructures hydrauliques dans la vallée du fleuve Sénégal, la construction de barrages dans les régions agro-pastorales et la gestion de l’eau en zone rurale. De 1994 à 2000, il occupe la fonction de Conseiller du Ministre mauritanien du Développement rural et de l’Environnement. Par la suite, il occupe plusieurs postes clés au sein de la Commission européenne, au Malawi et à Bruxelles, en tant que Conseiller pour la sécurité alimentaire. Depuis sa nomination en tant que Directeur Général de 2iE, des réformes majeures ont été déployées, telles que l’ouverture de 2iE au secteur privé, aux pays anglophones et la mise en place de règles de gouvernance innovantes, tant sur les plans académique que financier. Le nombre d’étudiants à 2iE a été multiplié par 10 et le budget doublé en 7 ans. Paul Ginies possède une riche connaissance des organisations internationales et est l’un des acteurs de premier plan de l’Initiative Africaine pour la Science et la Technologie, lancée par l’Institut Nelson Mandela. Il est membre de l’African Renaissance Initiative of Science and Technology (ARIST). Il est également le Président-fondateur de l’Institut d’Afrique, un partenariat public-privé pour la promotion d’une éducation de qualité en Afrique

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    Francis Jouanjean : nouveau délégué général de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/francis-jouanjean-nouveau-delegue-general-de-la-cge/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/francis-jouanjean-nouveau-delegue-general-de-la-cge/ Francis Jouanjean est le nouveau délégué général de la CGE depuis le 1er novembre 2013. Il succède à Pierre Aliphat, qui occupait cette fonction depuis 2009.

    Francis Jouanjean connaît le monde des grandes écoles pour avoir dirigé l’ENSTA Bretagne pendant 6 ans.]]>
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    Le numérique "Grande cause nationale" : la CGE est partenaire de la CNIL https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-grande-cause-nationale-la-cge-est-partenaire-de-la-cnil/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-grande-cause-nationale-la-cge-est-partenaire-de-la-cnil/ 28 organismes - dont la CGE - ont officiellement constitué un collectif le 10 juillet, à l'initiative de la CNIL, pour faire de l'éducation au numérique une " Grande cause nationale " en 2014. Ce collectif regroupe des représentants des acteurs économiques, de la société civile, du monde de l'éducation et des institutions qui sont investis dans ce domaine. Cette première rencontre a permis de converger autour de grands principes et d'établir une feuille de route en vue de l'attribution du label « grande cause nationale ». Le collectif a déjà fixé une liste de 5 propositions :

    1. Lancer un évènement d’envergure nationale sur le numérique (journée « éducation au numérique » ou « cafés numériques »).
    2. Créer une plateforme collaborative de contenus disponibles en ligne gratuitement : glossaire animé, MOOC…
    3. Réaliser et diffuser des formats courts en partenariat avec France TV.
    4. Créer des modules d’éducation au numérique destinés aux jeunes enfants de 6 à 12 ans.
    5. Lancer des actions de sensibilisation au numérique à destination des entrepreneurs.
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    Sophie Commereuc, présidente de la commission Communication de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sophie-commereuc-presidente-de-la-commission-communication-de-la-cge/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sophie-commereuc-presidente-de-la-commission-communication-de-la-cge/ Sophie Commereuc, directrice de l'Ecole nationale supérieure de chime de Clermont-Ferrand, prend la présidence de la commission Communication de la CGE.

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    Reconnaissance du diplôme d’ingénieur français comme niveau master aux États-Unis https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reconnaissance-du-diplome-dingenieur-francais-comme-niveau-master-aux-etats-unis/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reconnaissance-du-diplome-dingenieur-francais-comme-niveau-master-aux-etats-unis/ L’AACRAO (American Association of Collegiate Registrars and Admissions Officers), qui établit les équivalences internationales des diplômes d’enseignement supérieur dans tous les États-Unis, reconnaît désormais le diplôme d’ingénieur français comme niveau master.

    La Commission des Titres d’Ingénieur se félicite de l’aboutissement du travail de coopération entre les instances françaises et américaines ayant entraîné la reconnaissance du niveau de diplômes français. Les ingénieurs français bénéficieront ainsi outre-Atlantique d’avantages en termes de valorisation académique, comme l’admission directe au doctorat ; et professionnelle, comme l’accès à certains types de visa réservés aux diplômés de master. Pour contribuer à faire connaître cette importante nouveauté dans la coopération entre nos deux pays, la CTI organisera en février 2014 un atelier franco-américain relatif aux études d’ingénieur.]]>
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    2012-2013 : Une année dense pour l’Université franco-allemande (UFA) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2012-2013-une-annee-dense-pour-luniversite-franco-allemande-ufa/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2012-2013-une-annee-dense-pour-luniversite-franco-allemande-ufa/ Un réseau qui tisse sa toile, des diplômés binationaux et trinationaux en constante augmentation. L’UFA poursuit son ambition pour répondre à son objectif de croissance de 2020.

    Il y a plus d’une décennie que les premières pierres de l’Université franco-allemande (UFA) ont été apposées à Sarrebruck. Quinze après, elle est devenue un établissement incontournable sur le plan européen. L’UFA est la seule institution de droit international à promouvoir la coopération universitaire entre deux pays : la France et l’Allemagne. Elle est devenue au fil des années, le point de rencontre par excellence où se retrouvent les spécialistes de chaque branche. Elle forme les étudiants, de manière optimale, à une formation franco-allemande dans plus de 80 villes universitaires et au sein de 163 établissements : universités, grandes écoles, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, IEP. (voir CP)]]>
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    «Ouvrir l'éducation» pour stimuler l’innovation et les compétences numériques dans les écoles et les universités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouvrir-leducation-pour-stimuler-linnovation-et-les-competences-numeriques-dans-les-ecoles-et-les-universites/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouvrir-leducation-pour-stimuler-linnovation-et-les-competences-numeriques-dans-les-ecoles-et-les-universites/ La Commission européenne lance le programme «Ouvrir l'éducation» pour stimuler l’innovation et les compétences numériques dans les écoles et les universités

    Plus de 60 % des enfants de neuf ans de l’Union européenne fréquentent des écoles qui ne sont pas encore équipées de matériel informatique performant. La Commission a présenté aujourd’hui le programme «Ouvrir l’éducation», un plan d’action visant à combler cette lacune technologique, parmi d'autres, qui empêche les écoles et universités de dispenser un enseignement de qualité élevée et d'enseigner les compétences numériques qui seront exigées dans 90 % des emplois d’ici à 2020. Pour contribuer au lancement de cette initiative, la Commission ouvre aujourd'hui un nouveau site web, Open Education Europa, qui permettra aux étudiants, aux professionnels de l'éducation et aux établissements d'enseignement de partager gratuitement des ressources éducatives libres. (voir CP)]]>
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    Entreprendre sans barrières https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entreprendre-sans-barrieres/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entreprendre-sans-barrieres/ Concours étudiant Alsace Tech – Innovons Ensemble 2013-2014

    Faire vivre la réalité de la création d‘entreprise aux étudiants alsaciens, c’est l’objectif du concours Alsace Tech. 120 entrepreneurs en herbe ont 5 mois pour monter le business plan d’une entreprise dont ils auront imaginé le produit ou service innovant. Et pour sa 5ème édition, le concours du réseau des grandes écoles d’ingénieurs, d’architecture et de management d’Alsace est plus que jamais multidisciplinaire et mixe les compétences d’une trentaine de profils d’étudiants. Semer la graine de l’entrepreneuriat Le top départ a été donné samedi 19 octobre aux 120 participants au Concours Alsace Tech. Issus d’une trentaine de filières d’études différentes, ils travaillent durant 5 mois en équipes pour monter le plan d’affaires d’une entreprise innovante. La diversité des profils, coeur-même du concours, est d’autant plus grande cette année que des étudiants d’IUT et des doctorants participent pour la première fois. Chaque équipe est épaulée d’octobre à mars par un coach, spécialiste de l’aide à la création d’entreprise. CCI, Adira, BPI, Chambre de métiers, Alsace Innovation, Alsace Active, Semia, Etena, …, les accompagnateurs sont toujours plus nombreux à répondre présents. Ils y trouvent enthousiasme, fraîcheur, et surtout naïveté et innovation sans barrières. C’est un véritable « mix de compétences pour des projets passionnants » se réjouit l’un des coachs. De même, c’est un moyen pour les étudiants de s’ouvrir aux nombreux organismes existant dans la région en appui à l’entrepreneuriat. « Je ne pensais pas que ce concours pouvait m’apporter tant humainement que professionnellement. C’est une très belle aventure, du coup, je reparticipe cette année. » Amélie, participant au concours 2012-2013, Engees Les participants sont également amenés à prendre part à 5 ateliers, en cohérence avec l’avancement de leur projet : Gérer un projet, construire un business plan, établir un financement d’entreprise, protéger son innovation et savoir présenter son projet. Une table-ronde « A la rencontre d’entrepreneurs » organisée lors du forum Alsace Tech entreprises, le 7 novembre au Parc des expositions de Strasbourg, permettra aux étudiants de découvrir le quotidien du développement d’une entreprise. Interviendront Denis Clement, gérant de l'Arche du bois, Wilfrid Girard, co-fondateur de Medeuronet, Jasmina Legros, diplômée de l'ENSCMu développant une entreprise de produits cosmétiques. 19 entreprises innovantes La séance de créativité qui a lancé le concours a vu naitre de multiples idées inspirées de notre quotidien, des besoins actuels du monde, des défis de demain. Lors du « Pitch fire », une quarantaine de projets, plus inventifs les uns que les autres, ont été présentés par leur porteur. Beaucoup proposaient des solutions écologiques (récupération et revente d’énergie, allongement de la durée de vie de certains appareils) et d’amélioration de la vie quotidienne. 19 équipes pluridisciplinaires se sont constituées au final. « Plusieurs étudiants vont devenir entrepreneurs grâce à Alsace Tech », Jean-Bruno Guerra, senior manager, spécialiste en stratégie de développement, Cabinet Alixio. D’année en année, les participants sont de plus en plus nombreux à émettre le désir d’aller plus loin, soit en participant à d’autres concours ou en franchissant le pas de la création d’entreprise. Alsace Tech, association de droit local, est présidée par Marc Renner, directeur de l’Insa de Strasbourg. Les 14 écoles membres du réseau sont l’Ecam Strasbourg-Europe, l’ECPM, l’eiCesi, l’eiCnam, l’EM Strasbourg, l’Engees, l’Ensas, l’ENSCMu, l’Ensiie, l’Ensisa, l’EOST, l’ESBS, l’Insa de Strasbourg et Télécom Physique Strasbourg.

    toutes les informations sur l'édition 2013-2014 sur notre site web : http://www.alsacetech.org/FR/concours-alsace-tech/L-edition-2013-2014.html

    Contact presse Dominique Becht, coordinatrice concours Alsace Tech dominique.becht@alsacetech.org/ tel: 03 88 14 47 90

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    Création d'un jeu sur l'orientation des jeunes avec un handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-jeu-sur-lorientation-des-jeunes-avec-un-handicap/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-jeu-sur-lorientation-des-jeunes-avec-un-handicap/ Starting-Block vient de créer un tout nouveau jeu autour de l’orientation, pour l’animation des séances de tutorat Handivalides : l’Orient Express. Nous avons décidé de vous mettre au cœur du processus pédagogique  en proposant plusieurs articles sur la création de ce jeu, des objectifs de départ aux 1ères phases tests avec les jeunes.

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    Quand les langues et l’interculturel riment avec l’esprit d’entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-les-langues-et-linterculturel-riment-avec-lesprit-dentreprise/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-les-langues-et-linterculturel-riment-avec-lesprit-dentreprise/ Rigoureux, fiables, à l’écoute, innovants, ouverts sur le monde : les étudiants de l’ISIT cumulent les qualités propres aux créateurs d’entreprises. Plus de 10% des diplômés ont ainsi créé leur propre structure, en particulier dans les domaines de la communication et de la traduction. Un goût pour l’entrepreneuriat distillé tout au long de la formation, à l’image de notre communauté de Grandes Ecoles. A l’heure où le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche annonce la création du statut d’«étudiant-entrepreneur», les Grandes Ecoles ont su placer la dimension entrepreneuriale au cœur de leur projet éducatif et s’affirmer comme des moteurs de compétitivité, y compris à l’international. L’esprit d’initiative : au cœur de la formation en Master Cours, conférences thématiques, entretiens avec des professionnels : les dispositifs se combinent pour stimuler l’esprit d’entreprise auprès des étudiants de l’ISIT et les doter des réflexes des entrepreneurs. Tous les étudiants de Master 1 de la spécialisation Management interculturel réalisent ainsi un « Projet de Recherche Appliquée » destiné à confronter leurs acquis théoriques à des problématiques concrètes d’entreprises. Par groupe de 4, l’exercice consiste à simuler une création d’entreprise en développant un « business model » et en en testant la viabilité. Autre exercice : pour le compte d’une entreprise réelle, imaginer des solutions innovantes fictives, que ce soit de nouveaux produits, des nouvelles gammes, une stratégie de diversification ou d’implantation dans un nouveau pays. 3ème et dernière option laissée aux choix des étudiants : analyser la stratégie d’une entreprise ou d’une marque, tant sur ses réussites que sur ses échecs. L’objectif de ces modules de formation ? Deux ans avant le diplôme, permettre aux étudiants de s’approprier et de mettre en pratique les savoirs et savoir-faire indispensables à leur future insertion professionnelle, en termes de management, marketing, communication, finances ou ressources humaines. Mais aussi susciter des vocations d’entrepreunariat en aiguisant le sens de l’autonomie, la prise de confiance en soi et le goût pour le risque. Pour permettre aux entrepreneurs en herbe de se projeter le plus concrètement possible, des conférences professionnelles consacrées à la création d’entreprise et animées par des anciens de l’ISIT complètent le dispositif de formation. Parmi les thématiques abordées en 2012/2013 : « quels sont les différents statuts pour créer son entreprise ? », « Réussir en indépendant : les bonnes recettes ». Un laboratoire de la création d’entreprise : JUNIOR ISIT Autre opportunité pour tester son profil d’entrepreneur en appliquant in vivo les cours enseignés à l’ISIT auprès de vrais clients : faire partie de JUNIOR ISIT, seule Junior de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises à mettre à la disposition des entreprises des compétences interculturelles. Ses prestations recouvrent ainsi les principales spécialités développées à l’ISIT : l’expertise interculturelle dans 5 langues minimum au service de la communication rédactionnelle, du marketing et du management Interculturel, la veille media et la recherche d’informations. 3 ans après sa création, JUNIOR ISIT vient d’être consacrée Junior Entreprise par l’Assemblée générale des Junior-Entreprises, la reconnaissance ultime pour une association qui incarne à la perfection le professionnalisme et le sens de l’engagement des étudiants de l’ISI. Des qualités reconnues au niveau européen puisque c’est l’ancien président de Junior ISIT qui préside désormais la Confédération Européenne des Junior-Entreprises. Regroupant l’ensemble des départements d’une entreprise, JUNIOR ISIT permet non seulement de se spécialiser (en marketing, en communication, en finances, en ressources humaines), mais aussi de développer toutes les compétences clefs du futur créateur d’entreprise : la gestion de projet, le sens de la relation client, la réactivité, la tenue d’un budget, l’initiation au travail à la performance. Parmi les clients fidèles de JUNIOR ISIT, l’Union Cycliste Internationale, le WWF, l’AMREF, BOSE, UBISOFT, HARCOURT, ING, VIGEO, FLEISHMAN HILLARD. Pour en savoir plus : http://juniorisit.com/ et www.isit-paris.fr

    Nathalie Gormezano Directrice Générale Institut de Management et de Communication Interculturels (ISIT)

    Une nouvelle façon d’apprendre à entreprendre à Novancia Business School Paris

    L’Union Européenne a fait de l’esprit d’entreprendre une priorité puisqu’elle l’a désigné comme étant la 7ème compétence clé pour la formation tout au long de la vie (2006). Elle définit cette notion comme « l’esprit d’initiative et d’entreprise (qui) consiste en la capacité de passer des idées aux actes » et souligne, entre autres, l’importance de la créativité, de l’innovation, des prises de risques, de la capacité à programmer et gérer des projets en vue de la réalisation d’objectifs… Si l’esprit d’entreprendre est favorisé par certaines dimensions de la personnalité (extraversion, ouverture, besoin d’accomplissement, locus de contrôle interne) et par le milieu d’origine des personnes, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas inné. On peut apprendre à entreprendre. Cela passe par 4 principes fondamentaux : l’expérimentation (l’enseignement doit accorder une place importante à l’action), la responsabilisation (qui doit être progressive), la collaboration et la coopération car on n’entreprend jamais seul, et enfin la réflexivité. L’esprit d’entreprendre n’est pas réductible à une compétence individuelle : il se développe en groupe, par imprégnation, imitation, essai-erreur et travail réflexif en menant des projets innovants successifs au sein d’un écosystème favorable à l’entrepreneuriat. C’est une dynamique : plus on entraîne les personnes à réagir en groupe collaboratif de manière entreprenante à des situations et des problèmes de degré de complexité et d’incertitude progressif en les encourageant, plus elles sont susceptibles de réussir. Ce faisant, elles développent leur sentiment d’auto-efficacité, ce qui contribue à renforcer leur motivation. La pédagogie pour apprendre à entreprendre doit avant tout donner envie et confiance aux étudiants. C’est en nous basant sur ces constats que nous avons imaginé un module d’un nouveau genre pour nos étudiants de Master. Intitulé « Esprit d’entreprendre », ce module, inauguré l’an dernier, repose sur un changement complet du paradigme éducatif car ce sont les étudiants qui sont maîtres de leur apprentissage. Ils choisissent ce qu’ils veulent apprendre en matière d’entrepreneuriat et c’est également eux qui doivent s’évaluer. Dans un premier temps, au lieu de "faire cours", les enseignants font témoigner des jeunes anciens enthousiasmants sur leur parcours intrapreneurial ou entrepreneurial. L’objectif est de donner envie aux étudiants et de susciter des questions. Puis vient l’aventure créative : on leur demande par exemple d’échanger un stylo Novancia dans la rue, de rapporter le plus d'objets possibles puis de construire un poster illustrant l'esprit d'entreprendre à l’aide des objets récoltés. C’est une manière de rentrer dans le sujet. Ensuite, les enseignants coachent les étudiants pour les aider à formaliser un contrat d'apprentissage afin de définir eux-mêmes (seuls ou en groupe) leur objectif et leur stratégie d'apprentissage sur l'esprit d'entreprendre. Lors du dernier cours, chaque groupe restitue ses découvertes aux autres groupes. L’originalité de ce dispositif réside notamment dans la liberté qui leur est laissée quant aux questionnements, aux activités à réaliser et à la forme de leur présentation. Autre challenge pour les étudiants : nous leur demandons d’élaborer leur propre grille d'évaluation et de décider des critères précis d’attribution des notes. Les réalisations présentées au dernier cours, l’an dernier, ont été d'une grande variété tant sur la forme que sur le fond, tout à fait emblématiques de la diversité des manifestations possibles de l'esprit d'entreprendre : présentation-découverte d'un incubateur, jeu théâtral simulant un comité d'investissement, entretiens filmés auprès d'entrepreneurs amis, émission TV avec micro-trottoir, interview d'un prof et d'un responsable de l'école, critique littéraire du roman de Paasilinna "un homme heureux", témoignage et montage sur l'analogie entre l'esprit d'entreprendre et le ski... La qualité des rendus et l'implication des étudiants ont été au rendez-vous. Leurs retours sur ce module atypique étaient très positifs. Ils ont notamment apprécié de pouvoir mettre leur imagination à contribution, de prendre des risques. Ils ont également souligné le fait que la liberté totale qui leur était laissée contribuait à leur mettre une pression supplémentaire. « On est obligé de rendre un travail à la hauteur de la confiance que vous nous avez accordée » nous ont-ils dit.

    Caroline Verzat, Enseignant-chercheur en entrepreneuriat

    Novancia Business School Paris

    Caroline Verzat

    Caroline Verzat est professeur en entrepreneuriat à Novancia Business School Paris depuis 2009. Ancienne élève de l'ENS, diplômée de l'ESSEC, elle a d'abord été consultante en organisation et stratégie. Puis, après un doctorat de sociologie des organisations (Paris IX-Dauphine), elle a rejoint l'Ecole Centrale de Lille, comme maître de conférences, où elle a notamment été responsable des projets d'innovation. Depuis 2003, elle mène des recherches en pédagogie de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Elle a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches en 2012 sur l'éducation à l'esprit d'entreprendre.

    A propos de Novancia Business School Paris

    Novancia est une grande école de la CCI Paris Ile-de-France dédiée au Business Development. Née de la fusion d’Advancia, positionnée sur l’entrepreneuriat, et de Négocia, spécialisée dans le commercial, elle capitalise sur les expertises de ces 2 écoles et sur leurs points forts en termes de pédagogie, recherche, partenariats à l’étranger, débouchés… Novancia accorde une place particulière, tant dans sa recherche que dans ses enseignements, à la détection de nouvelles opportunités pour développer le business. La pratique et la conduite de projets sont au cœur de sa pédagogie, avec études de cas réels, simulation de création d'entreprises, réalisation de missions pour des entreprises, obligation pour les étudiants de s’impliquer dans des projets de la vie de l’école ou associatifs… www.novancia.fr

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    Horizon 2020 : nouveau portail du MESR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/horizon-2020-nouveau-portail-du-mesr/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/horizon-2020-nouveau-portail-du-mesr/ Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vient de lancer horizon2020.gouv.fr, le portail français dédié au programme-cadre européen Horizon 2020 qui démarrera le 1er janvier 2014.

    Destiné aux futurs porteurs de projets européens (chercheurs, enseignants-chercheurs, industriels…), horizon2020.gouv.fr rassemble toutes les informations relatives à Horizon 2020, le programme de financement de la recherche et de l'innovation de l'Union européenne pour la période 2014-2020. Il s’inscrit dans le cadre de l’agenda stratégique France Europe 2020 et doit contribuer en particulier à augmenter la participation des scientifiques et industriels français (notamment les PME) aux projets européens de recherche et d’innovation.

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    Sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat collectif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sensibiliser-les-jeunes-a-lentrepreneuriat-collectif/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sensibiliser-les-jeunes-a-lentrepreneuriat-collectif/ L’entrepreneuriat est souvent présenté comme un acte individuel mais dans les faits, les équipes entrepreneuriales sont aussi nombreuses que les entrepreneurs seuls. Il faut donc remettre l’entrepreneuriat collectif à sa juste place. Cela est d’autant plus important que la croissance des entreprises passe par la création d’équipes entrepreneuriales aux compétences complémentaires. Il faut donc changer le discours auprès des jeunes et favoriser l’apprentissage de l’entrepreneuriat en groupe. La fin d’un mythe Il y a une tentation journalistique à vanter les mérites du self-made man. Mais le modèle de l’entrepreneur qui doit sa réussite à lui seul est largement remis en question. De nombreux auteurs ont ainsi reconnu que si les grands entrepreneurs avaient un réel talent, ils n’auraient pas pu s’exprimer sans l’intervention de tierces personnes : un camarade, un parent, un conjoint, etc. En fait, dans bien des cas, l’entrepreneur dispose d’un réseau (certains diront un capital social) qui l’aide dans son parcours d’entrepreneur. L’histoire est truffée d’exemples de ce type : les Rockefeller, Carnegie ou Vanderbilt ont réussi en partie grâce à leur environnement relationnel et non pas seulement du fait de leurs caractéristiques entrepreneuriales innées. La nature collective de l’entrepreneuriat Si le réseau est mobilisé, il n’est pas toujours intégré dans une équipe entrepreneuriale. Les personnes de l’entourage de l’entrepreneur restent à la périphérie du projet. Ils apportent simplement une aide ponctuelle en fonction des besoins mais ne sont pas formellement considérés comme des associés. Mais on constate une tentation chez certains entrepreneurs de créer en équipe, c’est-à-dire d’intégrer formellement des éléments de leur réseau social dans leur entreprise. Bien évidemment, l’équipe est parfois virtuelle. Mais on fonction du projet, il est souvent nécessaire d’intégrer de façon active les membres de son réseau. Ceux-ci constituent alors des associés à part entière avec un rôle actif dans l’apport de ressources, de compétences ou de carnets d’adresses. Ils sont par ailleurs présents dans l’entreprise et participent de façon active aux décisions stratégiques. La plupart des équipes entrepreneuriales sont composées ainsi de deux personnes, parfois trois ou quatre, mais rarement au-dessus. Un modèle loin d’être isolé Ces équipes entrepreneuriales ne sont pas des cas particuliers en matière d’entrepreneuriat. La plupart des études internationales font état de 50% de créations d’entreprise en équipes (dont une grande majorité de binômes) contre 50% de solo-entrepreneurs. Des variations sont généralement observées selon les projets et les pays. Les projets high-tech de la Silicon Valley, par exemple, sont souvent portés par des équipes alors que des projets peu innovants de type commerce-artisanat restent l’œuvre d’une seule personne. Contrairement à une idée reçue, les Etats-Unis (qui ont longtemps défendu le modèle du self-made man) ne sont pas plus individualistes que d’autres en matière d’entrepreneuriat. Il est même surprenant de constater qu’ils le sont moins qu’en France. Depuis 2009, date de création du régime de l’auto-entrepreneur, environ 80% des entrepreneurs français sont seuls, alors que 20% créent en équipe. Un modèle en phase avec les tendances actuelles Même si le régime de l’auto-entrepreneur a permis à de nombreuses personnes de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, il reste un modèle d’entrepreneuriat de faible croissance. Or, alors que les acteurs publics français veulent des entreprises de taille plus importante, il faut davantage mettre l’accent sur l’entrepreneuriat en équipe. C’est en effet, par ce modèle, que l’on peut innover et assurer la croissance des petites entreprises, même si les risques associés à ce modèle existent. L’entrepreneuriat en équipe est également en phase avec le développement de l’économie sociale et solidaire. Ce modèle économique alternatif modifie certaines règles de gouvernance classique du fait de l’insertion d’organismes externes dans les instances de décisions ou de la création de statuts coopératifs. Il soulève ainsi des questions relatives à l’adhésion de parties prenantes à un projet entrepreneurial avec ce que cela implique en termes de conflits et de décisions collégiales. L’entrepreneuriat en équipe n’est donc pas seulement un entrepreneuriat de start-up. C’est un modèle qui s’applique à des situations variées. Pour un développement de l’apprentissage de l’entrepreneuriat en groupe Pour des raisons évidentes qui tiennent à la confiance que procure l’équipe et aux besoins que génère certains projets, les entrepreneurs s’associent. Or, dans l’imaginaire collectif, l’entrepreneur reste assimilé à un individu exceptionnel qui ne doit sa réussite qu’à lui-même. Cette idée reçue nous semble devoir être abandonnée. D’une part, elle ne correspond pas à la réalité et d’autre part les nouvelles générations portent certainement plus d’idéaux collectifs que d’idéaux individuels. Ils fonctionnent par ailleurs davantage en réseau et ont compris que l’association est meilleure que l’isolement. Un autre élément va dans le sens de l’entrepreneuriat collectif. Les écoles de commerce et d’ingénieurs ont compris depuis une quinzaine d’années l’intérêt des formations-actions à l’entrepreneuriat en groupe. Que ce soit les mini-entreprises chez les collégiens et lycéens ou les « Entrepreneuriales » dans l’enseignement supérieur, l’éducation à l’entrepreneuriat va dans le sens du collectif. Il faut sans aucun doute poursuivre dans cette voie. L’effort que déploient de nombreux pays en matière de sensibilisation à l’entrepreneuriat, via la gestion de projets en groupe par exemple, est à poursuivre indéniablement. Il faut sans doute, en parallèle, apporter un regard critique et lucide sur l’entrepreneuriat en équipe. Beaucoup d’étudiants envisagent d’entreprendre avec des camarades alors que les associations exclusivement basées sur l’amitié présentent des risques. Il s’agit-là d’un vrai challenge pour tous les formateurs en entrepreneuriat : comment donner envie tout en apprenant à mesurer les risques ? Pour approfondir : Condor, R. (2013), « Entreprendre à plusieurs, une autre forme d’entrepreneuriat », in Le Grand Livre de l’Entrepreneuriat, Sous la direction de Catherine LEGER-JARNIOU, Dunod, p. 63-79.

    Pour échanger sur le sujet : « L’entrepreneuriat du futur : vers un modèle entrepreneurial à plusieurs », Journée d’étude Créactive Place, à Deauville, le 15 novembre 2013 (ouvert à tous). http://www.creactiveplace.fr/page/l-entrepreneuriat-du-futur.html
    Roland CONDOR

    Roland CONDOR est titulaire de la chaire Entrepreneuriat-Projet-Innovation de l’EM Normandie et professeur de stratégie et de management de projet. Ses travaux de recherche sont axés sur la gestation du projet entrepreneurial, l’entrepreneuriat collectif, l’accompagnement à la création d'entreprise et le contrôle de gestion dans les PME. En parallèle de ses activités à l’Ecole, il est également trésorier à l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation et membre de l’Association Internationale de Recherche en entrepreneuriat et PME (AIREPME).

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    2e Rencontre franco-colombienne : ASCUN-CGE/CPU/CDEFI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2e-rencontre-franco-colombienne-ascun-cgecpucdefi/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2e-rencontre-franco-colombienne-ascun-cgecpucdefi/ Les 28 et 29 octobre a eu lieu la 2e rencontre entre les recteurs de l'ASCUN (Association colombienne des universités) et les représentants de la CPU (Conférence des présidents d'université), de la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieur) et de la CGE. Depuis la signature d'accords institutionnels entre l'ASCUN et les trois conférences d'établissements d'enseignement supérieur français, des rencontres ont lieu régulièrement pour suivre la coopération entre la Colombie et la France, tant dans le domaine de l'enseignement supérieur que de la recherche.

    Cette année, la rencontre a eu lieu au siège de la CPU à Paris. L'accent a été mis sur le thème "Doctorats et recherche, les deux piliers fondamentaux de la coopération franco-colombienne".

    Yves Poilane, président de la commission Relations internationales, est intervenu au nom de la CGE et des grandes écoles. Depuis la signature de l'accord entre l'ASCUN et la CGE (en janvier 2011), les échanges entre les grandes écoles et les universités colombiennes sont en croissance.

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    Du paysage au territoire de l'alternance, par C.Gérard, G. Munoz, M. Rousseau https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-paysage-au-territoire-de-lalternance-par-c-gerard-g-munoz-m-rousseau/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-paysage-au-territoire-de-lalternance-par-c-gerard-g-munoz-m-rousseau/ Une intelligence collective à l’oeuvre Christian Gérard, Grégory Munoz, Marion Rousseau Collection : Cognition et Formation ISBN : 978-2-343-01715-0 • octobre 2013 • 334 pages • Prix éditeur : 34 euros

    Émergeant de la culture des territoires, ce livre est l’oeuvre d’une intelligence collective. Véritable travail de modélisation, il est le procès d’une dynamique générée au sein d’une organisation dite « Réseau alternance ». En mobilisant des praticiens-réflexifs, des chercheurs, des entrepreneurs, cet ouvrage est un passeur, invitant à comprendre l’alternance. Ainsi, aux origines de l’expérience réfléchie, se dévoile une politique de l’alternance en situation. Sans procurer une cartographie des typologies de l’alternance, ce livre engage le lecteur à en contempler les paysages. Et, dans la double perspective des praticiens et des chercheurs, se dégage une éthique du territoire, en mouvement, s’appréhendant à trois niveaux : Macro, Méso,Micro (voir présentation)]]>
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    Panorama de l'entrepreneuriat 2012 - Etude OCDE, 2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/panorama-de-lentrepreneuriat-2012-etude-ocde-2012/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/panorama-de-lentrepreneuriat-2012-etude-ocde-2012/ Cette deuxième édition de Panorama de l’entrepreneuriat, un produit du Programme d’indicateurs de l’entrepreneuriat OCDE-Eurostat (PIE), présente une collecte originale d’indicateurs destinés à mesurer l’état de l’entrepreneuriat accompagnée d’explications sur le contexte politique et sur l’interprétation des données. Cette édition contient des chapitres spéciaux qui traitent de problèmes de mesures concernant l’entrepreneuriat féminin et le financement de l’entrepreneuriat. Elle comporte aussi une sélection d’indicateurs des déterminants de l’entrepreneuriat féminin. (voir présentation)

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    De l’intérêt du Business Modèle… par Olivier Schwartz https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-linteret-du-business-modele-par-olivier-schwartz/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-linteret-du-business-modele-par-olivier-schwartz/ Même si Le Business Plan (BP) reste un outil indispensable pour l’entrepreneur… et ses financeurs, il n’en reste pas moins remis en cause par les entrepreneurs et consultants les plus en vue du moment : Steve Blank, Eric Ries et Alexander Osterwalder pour ne citer que les plus connus. Le début d’une nouvelle ère ? Business Model : Modèle connu ? Instinctivement certains entrepreneurs ont compris qu’il valait mieux parler de BM que de BP… La notion a le vent en poupe, autant en profiter ! Encore faut-­‐il savoir pourquoi ? Et surtout quelle réalité mettre derrière cette expression ? Lors de mes nombreux échanges avec les entrepreneurs, je me suis aperçu que 9 fois sur 10, à la question « Pouvez-­‐vous me parler de votre BM ? », la réponse portait sur la tarification, la structure de prix, voire les différentes manières de générer du chiffre d’affaires. En un mot, les sources de revenus et uniquement cela !A qui la faute ? A la traduction française et à l’expression initiale de « modèle économique » qui a été utilisée durant de nombreuses années. D’où aussi cette confusion dans l’esprit des entrepreneurs avec le BP puisque finalement, on ne parle que de chiffres : les coûts et les revenus, autrement dit la partie financière uniquement. Appréhender l’ensemble S’il est vrai que la partie financière joue un rôle important – et est constitutif à part entière du BM -­‐, elle n’en est qu’une partie seulement. L’intérêt du BM est justement de donner une vision globale de la manière dont l’entreprise peut générer de la valeur pour elle et ses clients. Il couvre donc les thèmes suivants : stratégie, marketing, finance. Si c’est bien l’offre et sa proposition de valeur qui sont au cœur du BM, doivent aussi être prises en compte : la gestion de l’interface client, des ressources et des activités en interne ainsi que les relations avec l’écosystème existant (ou à créer). On est donc loin des interrogations sur la rémunération par clic, par action ou par vente que se posent les start-­‐up du web… Le BM plus adapté aux start-­‐up ? Le BP est le plan d’exécution de l’entreprise et d’une certaine manière donc du BM. Il s’attache à définir aussi précisément que possible les coûts et les revenus de l’entreprise ainsi que les aspects afférents au financement et à la trésorerie. Choses bien utiles en vérité… mais surtout pour des entreprises bien engagées qui ont déjà acquis une connaissance avérée de leur environnement… mais pas pour les start-­‐up ! Les start-­‐up sont des organisations qui évoluent dans une grande incertitude : incertitude quant au marché et son potentiel, aux segments et besoins clients ainsi que des caractéristiques de l’offre (produits ou services). Dans ce cas-­‐là, nul besoin d’un plan d’exécution – le BP – mais plutôt d’un « modèle de recherche de modèle ». C’est la définition même de la start-­‐up : c’est une entreprise à la recherche de son business modèle, un modèle qui peut passer à grande échelle et que l’on peut reproduire, d’une manière industrielle dirai-­je. Itératif vs. linéaire Il s’agit donc pour l’entreprise de construire un modèle global de création, livraison et capture de valeur et de le tester au plus vite, sur le terrain, en sortant des bureaux et abandonnant « formules magiques » et « tableurs ». Si le BP ne résiste pas aux premiers rendez-­‐vous clients, le BM lui s’en nourrit pour évoluer. Et c’est bien la fonction itérative du BM qui en fait un outil adéquat des start-­‐up plutôt que l’aspect linéaire, séquentiel du BP. Le succès est dans l’itération et la confrontation. C’est ce que j’ai tenté d’expliquer à cette femme qui se lançait dans l’aventure entrepreneuriale. Pour augmenter ses connaissances, réduire les risques, rassurer ses partenaires tout en se rassurant elle-­‐même, elle s’était inscrite à diverses formations continues en marketing, stratégie… alors que l’urgence pour elle -­‐ et sa société -­‐ était d’aller sur le terrain, de trouver des clients et d’élaborer sa proposition de valeur au contact des utilisateurs. Le temps est sûrement la ressources la plus précieuse de l’entrepreneur : il faut savoir la gérer intelligemment. Et les autres entreprises ? Est-­‐ce à dire que les entreprises établies doivent se détourner d’un outil comme le Business Modèle ? La réponse est certainement négative. Premièrement, toutes les entreprises peuvent ‘mapper’ leur business modèle. Et le représenter graphiquement, c’est déjà le comprendre… Mais cela ne suffit pas ! Aujourd’hui, les nouvelles technologies, le raccourcissement des cycles et les innovations de rupture sont de nature à bouleverser à plus ou moins court terme l’écosystème d’un marché : aucune entreprise n’est à l’abri ! Charge à elles d’anticiper ces changements en réfléchissant à de nouveaux business modèles pour leur activité actuelle ou en devenir. Des exemples de la filière automobile Prenons l’exemple de la filière automobile au sens large. Celle-­‐ci traverse une période de bouleversement en profondeur, notamment avec l’émergence du véhicule électrique. L’innovation de ce véhicule n’est pas seulement lié à son énergie mais plutôt à la reconfiguration de la chaîne de valeur qu’il entraine : la batterie devient un élément-­‐clé, le rechargement également et les services en général. Ou comment un service de location de voiture a fait naître un constructeur automobile ! L’accord en septembre 2013 qui scelle l’alliance entre Renault et le Groupe Bolloré est révélateur à cet égard. Autre exemple de changement de modèle dans la filière automobile, lié à nouveau à l’émergence d’une offre de nouveaux services : Michelin, leader mondial des pneumatiques. L’entreprise familiale, pourtant ancrée dans la tradition et sa région, n’a pas manqué de faire évoluer son modèle économique. Lancée au début des années 2000, l’activité Michelin (Fleet) Solutions apporte « des solutions contractuelles visant à faciliter la mobilité et à améliorer la profitabilité ». De quoi s’agit-­‐il ? Tout simplement d’une révolution, c’est-­‐à-­‐dire le passage de la vente de pneus à la vente de kilomètres avec la prise en charge de la gestion complète des pneumatiques de la flotte de véhicules d’un client (transporteur public ou privé). Maintenance prédictive, gonflage, conseil et optimisation : autant d’éléments nouveaux à intégrer dans ce nouveau modèle largement centré sur la notion de service. L’entreprise industrielle classique est-­‐elle morte ? En conclusion Entreprises et start-­‐up peuvent utiliser le Business Modèle… mais dans des conditions différentes. Les premières sont à la recherche de nouveaux relais de croissance et cherchent à anticiper des évolutions quand les secondes souhaitent trouver la stabilité qui leur assurera leur pérennité. Elles pourront alors à nouveau utiliser le Business Modèle quand de nouvelles start-­‐up viendront les challenger ! La vie est un éternel recommencement…

    Olivier Schwartz

    Olivier Schwartz

    Olivier Schwartz, Directeur de la majeure « Entrepreneuriat » à EDC Paris, Professeur de stratégie et marketing Fondateur du cabinet UpSO Conseil Olivier Schwartz co-dirige la majeure "Entrepreneuriat" à EDC Paris (Ecole des Dirigeants et Créateurs d’entreprise) et y a lancé les "Ateliers de l'Entrepreneuriat", ouverts aux étudiants de l'école mais aussi aux partenaires de l'école (incubateur de l'ENSAM, couveuse Astrolabe). Il est également professeur de stratégie et marketing, spécialiste des Business Modèles. Olivier Schwartz est aussi un praticien : il a passé environ 15 ans dans les domaines du marketing et du business développement – B2B et B2C - dans de grandes entreprises internationales : Sony, Motorola, Texas Instruments. Depuis quelques années, il se concentre sur l’entrepreneuriat, cofonde une entreprise de maintenance puis crée son cabinet conseil. Au sein d’UpSO Conseil, il accompagne entrepreneurs, start-up, TPE/PME dans les phases : • Amont : diagnostic stratégique, recommandations stratégiques, repositionnement, business plan • Aval : traduction opérationnelle de la stratégie via le développement des ventes, le plan marketing et communication. Par ailleurs, il est expert auprès de Paris Incubateurs, de l’ACCET-Val d’Oise Technopole ainsi que de Scientipôle.

    Olivier Schwartz @ EDC : olivier.schwartz@edcparis.edu Olivier Schwartz @ Linkedin (http://www.linkedin.com/in/schwartzolivier), @ Viadeo (http://fr.viadeo.com/profile/olivier.schwartz2), @ Twitter (@OlivierSchwart1)
    A propos d' EDC Paris

    "EDC Paris est une école supérieure de commerce indépendante fondée en 1950 qui délivre un diplôme visé à bac+5 conférant le grade de master. L’École est la seule en Europe à appartenir à ses Anciens. EDC Paris est membre de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE). La pédagogie EDC Paris est axée sur l’esprit et la création d’entreprise (entrepreneur et intrapreneur). De nombreux dispositifs ont été mis en place afin de favoriser la création d’entreprise, en particulier EDC Capital, un fonds d’investissement créé en 2006 par les actionnaires EDC. Ainsi, la société Parkadom, primée au Concours National le Petit Poucet (service en ligne de partage de parkings) a été aidée par EDC Capital. Le groupe EDC Paris a développé Sup de Luxe (Chaire Cartier), formation devenue la référence pour la profession, et Sports Management School (SMS) qui a ouvert ses portes à la rentrée 2011"

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    Instiller l'esprit d'entreprendre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/instiller-lesprit-dentreprendre/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/instiller-lesprit-dentreprendre/ Qui n'a jamais entendu les phrases suivantes : « Lui, c'est un entrepreneur mais c'est normal, ses parents sont entrepreneurs », ou « C'est facile pour lui, il a trouvé la bonne idée », ou encore « Entreprendre ne s’apprend pas, c'est inné ». Pourquoi alors enseignons-nous l'entrepreneuriat dans nos écoles ? Force est de constater que le discours public n'est pas une invitation ni à enseigner ni à apprendre l'entrepreneuriat. Mais tenons bon et essayons de revenir sur quelques idées reçues. 1. Faut-il être fils ou fille d'entrepreneur pour entreprendre ? Heureusement, la réponse est non. Ce qui peut nous le faire croire, c'est le fait que les enfants d'entrepreneur apprennent effectivement en quoi consiste ce « métier » dans le cadre de leur apprentissage familial. Ils apprennent ainsi au contact de leurs proches à concevoir de nouvelles idées d’affaires. Cela passe pour un héritage, mais c'est en réalité un apprentissage tacite. Les plus sceptiques pourront consulter les travaux de Robert A. Baron sur la génétique et l'entrepreneuriat.

    2. « C'est facile pour lui, il a trouvé la bonne idée ». Il y a une certaine inégalité entre les individus face à la recherche d'une idée pour entreprendre, mais elle est avant tout posturale. Il y a celui qui est en veille, qui est vigilent aux changements sociaux, démographiques, réglementaires, politiques, sociétaux, qui grâce à sa perception conçoit l'information qui lui parvient comme le terreau d'une idée entrepreneuriale et il y a celui qui dit : « c'est facile pour lui, il a trouvé l'idée ». Oui, changer sa posture et passer de celle d'attentiste à celle de traqueur d'opportunités n'est pas un changement facile à opérer mais, à nouveau, il s'apprend !!! 3. « Entreprendre ne s'apprend pas, c'est inné » c'est une phrase qui reflète, d'une part, la peur de l'entrepreneuriat et d'autre part, la plus belle barrière à l'entrée jamais créée. Ceux qui en ont peur, ceux dont la propension à prendre des risques est limitée se conforment volontiers à une sorte de :« Je n'entreprends pas, donc je ne suis pas entrepreneur ». Quel déni ! Et pour certains entrepreneurs, ce n'est sûrement pas à l'école que l'on apprend à entreprendre. A ceux-là, j'adresse mes félicitations pour leur bonne compréhension de la notion de « barrière à l'entrée » si chère à Michaël Porter. Ils auront réussi à écarter des entrepreneurs potentiels de la formation et du coup probablement de l'entrepreneuriat. Nos efforts quotidiens sont nombreux : dans un premier temps, lutter contre les idées reçues, puis déconstruire des processus qualifiés d'intuitifs en des processus accessibles pour tous les étudiants qui voudront produire l'effort de s'ouvrir au monde, enfin, et c'est probablement l'une des tâches qui nous incombe et qui est la plus délicate : vous aider à pensez que vous pouvez y arriver... Comment y parvenir : en montrant que des opportunités sont accessibles à tous et que l'idée du siècle n'est pas forcément celle qu'il faut chercher, qu'en maîtrisant des compétences entrepreneuriales, techniques et de management vous pouvez envisager l'entrepreneuriat comme faisable. Enfin, il faut aller au charbon. Remplir la boîte à outils ne sert à rien si on ne l'ouvre pas et entreprendre devient une aberration si l'on ne montre à personne ce que l'on à bricolé avec. Il faut se confronter au monde : rencontrer des clients et des fournisseurs potentiels, et toutes les autres parties-prenantes (banques, chambres de commerce, etc.). Combien de personnes ont réfléchi trois ans et n'ont jamais réellement entrepris parce qu'ils cherchaient des informations, ou réfléchissaient à la manière optimale d'apporter sur le marché un produit ou un service dont le marché n'avait pas besoin ? Notre rôle est bien d’aider nos jeunes à crever ces vessies qu’on prend pour des lanternes. L'entrepreneuriat consiste à la fois en pratique et en théorie, théories et pratiques. Ne nions ni l'un ni l'autre. Enseignons les deux.

    Vincent Lefebvre

    enseignant-chercheur en entrepreneuriat

    ISC Paris

    ISC Paris

    L’ISC Paris, association à but non lucratif créée en 1963, est un établissement privé d’enseignement supérieur reconnu par l’Etat. L’ISC Paris compte parmi les grandes écoles de commerce et de management parisiennes et est membre de la Conférence des Grandes Écoles et du Chapitre des Écoles de Management. Forte d’un corps enseignant de 70 professeurs permanents et enseignants-chercheurs et de 300 experts professionnels, notre institution s’appuie sur un réseau international de 172 universités partenaires dans 56 pays, des coopérations actives avec plus de 1 200 entreprises et l’association ISC Paris Alumni qui regroupe 14 400 diplômés. L’ISC Paris compte 2 400 étudiants inscrits dans ses différents programmes : - le Bachelor in Business, programme post-bac en 3 ans ; - le Master Grande Ecole (Bac +5 – Grade de master), accessible sur concours après une classe préparatoire ou en admission sur titre après un Bac +2 ou un Bac +3 ; - 14 MBA Spécialisés en management, finance et marketing, accessibles après un Bac +4/5 ainsi qu’à des professionnels expérimentés ; - la Formation Continue, qui propose un large portefeuille de formations inter et intra-entreprises, des certificats co-labellisés, l’ingénierie et la création d’universités d’entreprises, et enfin le Master Grande Ecole en Formation Continue. L’ISC Paris, ses étudiants et diplômés partagent un socle de valeurs communes : dynamisme, pragmatique, humilité, engagement, convictions, diversité et respect. La vie associative est l’identité de notre institution, le trait marquant de notre pédagogie et la force reconnue de notre diplôme. A l’instar des écoles d’ingénieurs, l’ISC Paris a, dès sa création, imaginé des travaux pratiques, des « laboratoires entrepreneuriaux » qui permettent à nos étudiants d’affirmer leur personnalité et de gagner en savoir-faire et en savoir-être. Ce sont aujourd’hui 22 Entreprises Etudiantes qui font la vie associative et entrepreneuriale de l’ISC Paris.

    www.iscparis.com
    Vincent Lefebvre

    Vincent Lefebvre est enseignant-chercheur en entrepreneuriat à l’ISC Paris, dont il dipômé et il finit actuellement un doctorat au CNAM Paris (Lirsa). Il assure à l’ISC Paris la co-responsabilité de la filière Entrepreneur avec Eric Simon, directeur de la Recherche. Dans ce cadre, il travaille à la fois avec des jeunes, en formation initiale en année de spécialisation, et des adultes, dans le cadre des MBA spécialisés, qui se forment au métier d’entrepreneur. Il assure également la responsabilité de l’incubateur de l’école, qui héberge ses anciens diplômés. L’entrepreneuriat a toujours été son moteur. Depuis treize ans, il a développé un profil au plus proche des entrepreneurs, que cela soit en tant que chef de projets formation à ADVANCIA, en charge des formations pour les adultes au métier d’accompagnateur d’entrepreneurs ou de dirigeants, avec entre autre le lancement d’un Mastère Spécialisé Finance Entrepreneuriale, créateur d’une manifestation permettant la rencontre des professionnels de l’accompagnement, responsable d’équipe d’accompagnement, enseignant, coordinateur régional de dispositif pour la transmission, ou en tant que responsable de clubs de dirigeants. Ces différentes fonctions lui ont permis de découvrir l’environnement entrepreneurial dans des structures de diverses natures : association, agence de développement économique, services d’appui de la CCIP et Grandes Ecoles, en France ou à l’étranger. www.isc-entrepreneurs.com

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    ISMA 360®, La boussole de l’entrepreneur innovateur, de Dominique Vian, professeur à SKEMA Business School, https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/isma-360-la-boussole-de-lentrepreneur-innovateur-de-dominique-vian-professeur-a-skema-business-school/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/isma-360-la-boussole-de-lentrepreneur-innovateur-de-dominique-vian-professeur-a-skema-business-school/ juillet 2013, Editions DE BOECK, Collection : Le management en pratique, ISBN 10: 2804181006, 200 pages. Pour acheter cet ouvrage en ligne Prix du livre : 24 €

    Qui pourrait nier aujourd’hui l’importance de l’innovation pour nos sociétés? Néanmoins, nombreux sont ceux qui croient que l’innovation repose sur un talent inné que certains auraient et d’autres pas, qu’elle nécessite de trouver l’idée géniale sans laquelle il est impossible de démarrer, qu’elle repose sur la capacité à trouver le meilleur chemin pour atteindre un but précisément défini. Tous ces présupposés sont heureusement faux. En effet, innover s’apprend, repose sur une logique particulière et le chemin peut être balisé pour toutes les personnes désireuses d’introduire une nouveauté dans un contexte social particulier. Ce chemin s’appelle la méthode ISMA360®. Elle permet d’innover de façon logique, en étant guidé pas à pas pour affronter l’incertain et le complexe. Ceux qui l’ont essayé ont découvert qu’un fil d’Ariane existe. Il ne dépend pas de la nouveauté, ni de l’innovation recherchée. (Voir CP et article de présentation)]]>
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    Le financement de l’apprentissage : Un peu plus de la moitié des contributions sont assurées par les pouvoirs publics https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-financement-de-lapprentissage-un-peu-plus-de-la-moitie-des-contributions-sont-assurees-par-les-pouvoirs-publics/ Fri, 22 Nov 2013 14:36:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-financement-de-lapprentissage-un-peu-plus-de-la-moitie-des-contributions-sont-assurees-par-les-pouvoirs-publics/ • 24 % du financement de l’apprentissage est assuré par les régions Les régions versent une indemnité forfaitaire compensatrice régionale (appelée prime) aux employeurs pour les encourager à accueillir et à former les apprentis dans les meilleures conditions. Cette prime constitue un facteur important pour le développement de l’apprentissage. En 2010, 584 millions d’euros ont été versés au titre des primes de la part des régions. Il existe également d’autres contributions de la part des régions, notamment les dépenses de fonctionnement et d’équipement de l’offre de formation, les aides directes et indirectes pour le transport, l’hébergement et la restauration, et les actions de promotions de l’apprentissage. Notons que les dépenses de fonctionnement constituent la plus grande part des dépenses des régions soit 1 milliards d’euros en 2010 (figure 1). 1 Source: Enquête annuelle auprès des Régions. DARES 2012. • Les dépenses liées à l’apprentissage sont inégales entre les régions La part des régions représente 24 % de l’ensemble des fonds dédiés à l’apprentissage (8 milliards d’euros), soit 1965 milliards d’euros. Toutefois, la répartition des dépenses liées à l’apprentissage reste inégale entre les régions (figure 2). Ce constat apporte un argument supplémentaire aux critiques souvent avancées sur les disparités d’une région à l’autre concernant les montants des primes versées et les critères d’attribution qui nuisent à la clarté de cette mesure. Notons que 17 % des dépenses liées à l’apprentissage sont concentrées dans la région Île-de-France alors que pour la région Limousin ces dépenses sont de 1 %. Par ailleurs, environ 1/3 des dépenses sont le fait de 3 régions, tel que le montre le graphique ci-après (Île-de-France, Rhône-Alpes et Pays de la Loire). • L’Etat contribue au financement de l’apprentissage à hauteur de 27% L’Etat exonère les employeurs des charges sociales et fiscales sur le salaire des apprentis et leur proposent des crédits d’impôts apprentissage, destinés à soutenir le développement des contrats d’apprentissage. Ces crédits sont déductibles des impôts (IS ou IR) des entreprises sous certaines conditions. La part de l’Etat s’élève à 2,2 milliards d’euros en 2010. Cette part a connu une augmentation de 4 % en 2010. Dans un contexte de stabilité de l’effectif annuel moyen d’apprentis, la progression des dépenses de l’État pour l’apprentissage provient essentiellement de la prime pour l'embauche d'un apprenti supplémentaire, pour laquelle les montants versés triplent entre 2009 et 2010 (98 millions d’euros). Définition de l’apprentissage L’apprentissage permet aux jeunes de 16-25 ans d’avoir une qualification en combinant à la fois des périodes d’emploi en entreprise et des périodes en centre de formation. Les jeunes participent directement à la vie économique, ils ont un contrat de travail avec 60 à 75 % du temps en entreprise et perçoivent un salaire. La formation théorique est le complément de la formation pratique dispensée dans les centres de formation d’apprentis (CFA). Elle se base sur l’utilisation systématique des acquisitions réalisées en entreprise. L’apprentissage permet donc d’établir des passerelles entre les besoins des entreprises, donc du marché du travail, et les compétences des jeunes. Source : DARES (2012)  

    Imen Missaoui Chargée de mission

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    Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche promeut les CLOMs (MOOCs) avec l'AUF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-ministere-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche-promeut-les-cloms-moocs-avec-lauf/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-ministere-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche-promeut-les-cloms-moocs-avec-lauf/ Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche souhaite promouvoir l’offre française et francophone des Cours en Ligne Ouverts Massifs (CLOMs ou MOOCs – Massive Online Open Courses) en collaboration avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF)

    Acteur de longue date du développement numérique universitaire dans le monde grâce à ses formations ouvertes à distance (FOAD) et son réseau de Campus Numériques Francophones (CNF ®), l’AUF est un des principaux vecteurs du développement du savoir, par le numérique, à travers le monde. En toute logique l’Agence accompagnera le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), pour la promotion de l’offre française et francophone en CLOMs (ou MOOCs - cours en ligne et services associés). Un échange de compétences qui attirera des étudiants francophones du monde entier sur le portail France Université Numérique (FUN), lancé le 2 octobre par la Ministre Geneviève Fioraso. Alors que s’ouvrent les inscriptions sur la plate-forme FUN, l’Agence réaffirme son ambition pour le développement de cette révolution numérique dans l’enseignement supérieur.]]>
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    La Commission Innovation rend son rapport https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-commission-innovation-rend-son-rapport/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-commission-innovation-rend-son-rapport/ La Commission Innovation, composée de 20 personnalités aux profils variés, a été installée par le Président de la République le 18 avril 2013. Il lui a été demandé, par lettre de mission du Premier ministre, de sélectionner, en nombre limité, des ambitions fortes, reposant sur des innovations majeures, pour assurer à la France prospérité et emploi sur le long terme1. Son objectif est de stimuler l’innovation au sein des entreprises de toute taille autour de priorités durables. Cette commission, présidée par Anne Lauvergeon, a rendu son rapport Un principe et sept ambitions pour l'innovation.

    Par ailleurs, Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a annoncé au début du mois de novembre le grandes lignes d'un nouveau plan pour l'innovation, également souhaité par le Premier ministre. (voir dossier et actions)

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    Étudiants étrangers et marché du travail. Une comparaison Allemagne, France et Royaume-Uni https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-etrangers-et-marche-du-travail-une-comparaison-allemagne-france-et-royaume-uni/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-etrangers-et-marche-du-travail-une-comparaison-allemagne-france-et-royaume-uni/ Accueillir des étudiants étrangers est un enjeu de rayonnement international et d’excellence scientifique, mais également d’élévation du niveau de qualification de la main-d’œuvre.

    Comment attirer une main-d’œuvre qualifiée et se positionner dans l’économie de la connaissance, sans modifier les ressorts de notre modèle social ? Mieux intégrer les étudiants étrangers sur le marché de l’emploi pourrait bien constituer une réponse pour la France. En se fondant sur une analyse comparée des étudiants étrangers dans l’emploi en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, le rapport publié par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective formule six propositions concernant le cas de la France.

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    Des licences pour l'Europe pour étoffer l'offre de contenus sur le marché unique numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-licences-pour-leurope-pour-etoffer-loffre-de-contenus-sur-le-marche-unique-numerique/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-licences-pour-leurope-pour-etoffer-loffre-de-contenus-sur-le-marche-unique-numerique/ Des licences pour l'Europe : l'industrie promet des solutions pour étoffer l'offre de contenus sur le marché unique numérique Piloté par la Commission européenne, le dialogue avec les parties prenantes sur le thème «Des licences pour l’Europe» a été mené conjointement par les commissaires Michel Barnier (marché intérieur et services), Neelie Kroes (stratégie numérique) et Androulla Vassiliou (éducation, culture, multilinguisme et jeunesse). L’enjeu est de résoudre les problèmes auxquels les citoyens européens peuvent se heurter dans quatre domaines: l'accessibilité et la portabilité transfrontières des services; les contenus créés par les utilisateurs et l'octroi de micro licences; le patrimoine audiovisuel et la fouille de textes et de données.

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    Graciela Sacco fait le Mur à l’École Spéciale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/graciela-sacco-fait-le-mur-a-lecole-speciale/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/graciela-sacco-fait-le-mur-a-lecole-speciale/ Dans le cadre de l’exposition América Latina 1960-2013 du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, l’École spéciale d’architecture est heureuse d’accueillir l’artiste Argentine Graciela Sacco pour une intervention sur son mur extérieur boulevard Raspail, face à la Fondation Cartier, qui présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le museo Amparo de Puebla (Mexique). Rassemblant plus de soixante-douze artistes de onze pays différents, cette présentation unique, véritable plongée dans l’histoire du continent, invite à (re)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.

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    Mathsbook : site de cours et exercices https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathsbook-site-de-cours-et-exercices/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathsbook-site-de-cours-et-exercices/ Lancé par Tony Haddad, élève-ingénieur de l’École des Mines d’Alès, le nouveau site gratuit Mathsbook propose des cours, des exercices corrigés, des vidéos, des annales et des QCM interactifs de mathématiques aux élèves de la 6ème à la terminale. Le site a un contenu très organisé et répertorie 10 ans d’annales, du brevet des collèges jusqu’au baccalauréat. Le design, l'ergonomie et le graphisme plaisent beaucoup aux jeunes, qui apprécient aussi les outils ludiques : des vidéos, un développement des plus récent, un suivi en ligne très détaillé ainsi que forums de discussion. Mathsbook est aussi un outil utile pour les enseignants et les étudiants qui donnent des cours particuliers.

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    Lancement du projet MOOC SILLAGES https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-projet-mooc-sillages/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-projet-mooc-sillages/ Le projet MOOC SILLAGES a été officiellement lancé à l'occasion de la rencontre SILLAGES 2013 qui s'est tenue ce 17 octobre au lycée Henri IV, à Paris, en présence de Clara Danon, directrice de la Mission numérique pour l'Enseignement Supérieur (MINES), et d'acteurs du domaine représentant notamment trois universités numériques thématiques (AUNEGE, UNISCIEL et UOH) engagées dans France Université Numérique (FUN) et trois grandes écoles (l'Ecole Polytechnique ParisTech, l'EDHEC et l'Ecole centrale de Lille) engagées dans différents MOOCs. Le projet MOOC SILLAGES, structurant pour l'ensemble des développements en cours, s'articulera autour de parcours pédagogiques adaptés à la demande du public de l'accès aux grandes écoles. La seconde phase des projets menés par SILLAGES en terme d'ouverture sociale (POST) et internationale (PASE, PAN...) est abordée en ce sens.

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    Taxe d'apprentissage : la CGE réaffirme ses positions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/taxe-dapprentissage-la-cge-reaffirme-ses-positions/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/taxe-dapprentissage-la-cge-reaffirme-ses-positions/ La CGE réitère ses inquiétudes face aux nouvelles orientations de la taxe d’apprentissage préfigurées par la loi de finances rectificative. Suite aux mesures dévoilées par le conseil des ministres du 13 novembre. La CGE constate que ses préoccupations exprimées au cours de la concertation pilotée par le ministère du travail ont été peu prises en compte.Un communiqué a été émis le 13 novembre à ce sujet. (voir CP et positions)

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    Le numérique va-t-il bouleverser l’enseignement supérieur ? par Yves Poilane https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-va-t-il-bouleverser-lenseignement-superieur-par-yves-poilane/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-va-t-il-bouleverser-lenseignement-superieur-par-yves-poilane/ Il faudrait être aveugle et ne pas voir comment le numérique a bouleversé (et bouleverse encore) tous les aspects de l’activité humaine, qu’elle soit économique ou sociale, pour en douter. Accessibilité permanente, mondiale et ubiquitaire de contenus (partiellement auto-produits), multiplication des terminaux d’accès et leur ergonomie croissante, interactivité en temps réel et différé quasiment sans limites, multiplication des réseaux sociaux, outils de recherche et traitement de l’information toujours plus performants, abaissement des barrières à l’entrée, variabilisation extrême des coûts, pression à la gratuité des services, interpénétration des métiers et bouleversement des chaînes de valeur, création de marchés bi-face… bref, tout ce qui fait les bases de la révolution du numérique finira (et, en fait, finit d’ores et déjà) par se décliner dans l’enseignement supérieur. La question du "pourquoi maintenant" ?, posée notamment par ceux qui entendent parler de l’enseignement numérique depuis 20 ans, peut être rapidement traitée par la mise en avant des 3 facteurs déclenchant ce tsunami numérique :

    • la maturité technologique des plateformes, logiciels et terminaux, ainsi que la maturité du marché des jeunes à l’égard des pratiques mobilisant ces technologies,
    • le développement récent de start-up sans complexe, bousculant les chaînes de valeur des plus grandes universités, depuis le recrutement jusqu’à la diplômation,
    • le fait que le e-learning va devenir un territoire d’une bataille de marques de plus en plus vive que se livrent désormais les établissements d’enseignement supérieur.

    Les seules questions qui vaillent désormais sont donc «comment ?» et surtout « comment en tirer parti » ? en tant qu’acteur de l’enseignement supérieur. S’agissant du « comment », le lecteur de Grand Angle n’aura pas de peine à comprendre que la e-éducation ne va pas supprimer le présentiel, la relation enseignant-enseigné, les salles de classe ou de travaux pratiques, pas plus que la nécessité d’un projet pédagogique cohérent pour des formations longues d’un, deux ou trois ans. Le lecteur conviendra également que le e-learning va par contre modifier profondément la place, le poids et la nature de ce présentiel dans le processus d’apprentissage. De nombreux articles sont parus dans la presse grand public sur cet aspect sans qu’il soit besoin que j’y revienne. Un des enjeux de la période actuelle pour chacun de nos établissements est donc d’engager le plus grand nombre d’opérations pilotes d’e-learning pour « vivre de l’intérieur » cette évolution et adapter en conséquence l’organisation de la formation. Un des bénéfices de collectifs comme celui des groupes d’écoles de tous types (territoriaux, nationaux, thématiques, sans oublier la CGE) est de permettre, pour tous nos établissements, le partage d’expérience sur cette période pionnière, en laissant aux plus pionniers le bénéfice légitime de la médiatisation de leurs initiatives. De ces expériences et de leur partage naîtra une nouvelle représentation individuelle, d’établissement et collective nationale/internationale, du métier d’enseignant/chercheur, des compétences qu’il mobilise, aussi bien de ce que sont une formation, une évaluation et une certification. Un deuxième enjeu, de plus long terme mais dont il faut s’emparer dès maintenant, est celui de l’avenir de nos établissements et plus généralement de notre système d’enseignement supérieur. 1) Nos établissements font en effet face au challenge du e-learning au plan de leur marque. Sous quelle(s) marque(s) dois-je distribuer mon offre de e-learning, quand on sait qu’elle sera visible à Shanghai, qu’elle pourra servir de produit d’appel pour d’autres formations, plus lourdes voire plus lucratives ? A cet égard, les futures CUE doivent rapidement prendre pied sur le sujet sous peine de rater l’un des objectifs qui leur a été assigné. La désignation explicite d’un vice-président pour le numérique dans les CUE est la réponse symbolique et préalable à la définition et la mise en œuvre d’une stratégie. 2) Comment le e-learning impacte mon modèle d’affaire ? A cet égard, tous nos établissements et plus généralement tous les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas logés à la même enseigne. Les établissements avec des frais de scolarité faibles abordent la question du e-learning de façon moins fébrile que ceux dont le financement est très majoritairement assuré par ces recettes. Les établissements sans activité de formation continue également. Les autres établissements doivent se pencher d’urgence sur ces questions, en distinguant formation initiale et formation continue (où risques et opportunités se côtoient). A noter que, pour tous les établissements, l’e-éducation doit pouvoir être un facteur de réduction des coûts de formation en régime permanent, après un investissement initial non négligeable, il est vrai.

    Au vu des premières interactions des services de direction de mon école et des enseignants-chercheurs pionniers avec la grande majorité de nos enseignants-chercheurs, j’en retiens, pour mon école, qu’il est urgentissime : -de communiquer et re-communiquer sur les fondements et les enjeux de cette révolution pour l’établissement -de faire témoigner les enseignants pionniers auprès de leurs pairs pour créer l’effet d’entraînement, -de lever ou réorienter des moyens pour susciter puis accompagner les initiatives, aux plans matériels, humains et financiers.

    Faute de quoi la France risque de rater le virage de l’enseignement par le numérique, comme elle n’a, pour l’instant, que très partiellement tiré parti de celui de l’économie numérique.

    Yves Poilane

    Directeur Général

    TELECOM ParisTech

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    Utilisation des plateformes pédagogiques dans l’enseignement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/utilisation-des-plateformes-pedagogiques-dans-lenseignement/ Sun, 29 Dec 2013 14:36:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/utilisation-des-plateformes-pedagogiques-dans-lenseignement/ GrandAngle: La création de nouveaux outils n’est-elle pas une difficulté technique supplémentaire pour les enseignants qui n’ont pas tous la maîtrise du numérique ? Emmanuelle Bernardin : Ce n’est pas un problème de compétence, mais d’appétence. L’ergonomie des plateformes a considérablement évolué et elles ne sont pas vraiment difficiles à maîtriser. En revanche, leur utilisation se prépare et prend du temps. Certains professeurs estiment que se faisant, ils ne font pas leur métier, c'est-à-dire enseigner et faire de la recherche. On assiste alors à différentes formes de contournement et donc, selon qu’un professeur utilise volontiers la plateforme ou à minima, à de grandes disparités dans le développement de contenus et dans l’usage. Cette disparité peut perturber les étudiants qui ont encore besoin que le contenu proposé soit structuré et homogène au sein d’un même programme. Cette attente conduit à une nécessité d’harmonisation des contenus et de leur animation. GA: Quelles sont les applications pédagogiques de ces nouvelles plateformes ? EB: Elles sont multiples, avec une dualité intéressante : elles permettent d’individualiser l’apprentissage et la relation entre l’enseignant et l’étudiant, tout en favorisant le travail collaboratif. Toutefois il faut les utiliser à bon escient et se méfier de l’engouement général pour se concentrer sur leur pertinence. Certains fournisseurs proposent aujourd’hui d’adjoindre aux cours des systèmes de vote en ligne utilisables en présentiel. Très bien, mais pourquoi ? alors que les élèves peuvent si facilement lever la main. GA: La diversité de ces applications ne rend elle pas l’acceptation pas les étudiants plus difficile ? EB: Les élèves sont paradoxaux, ils font une très nette différence entre ce qui est du ressort du privé et ce qui est professionnel. A titre privé, ils sont capables d’utiliser plusieurs plateformes et de passer de l’une à l’autre sans aucune difficulté. En revanche, pour les plateformes pédagogiques, ils demandent une harmonisation. Personnellement et après les avoir questionné, je ne fais plus aucune formation formelle à l’utilisation de la plateforme. Ils découvrent une nouvelle plateforme et se l’approprient intuitivement, c’est générationnel, mais ils doivent pouvoir prendre les mêmes réflexes automatiques qu’ils ont pris sur d’autres plateformes. Aujourd’hui, l’enjeu est plus dans le développement de contenus. Les éditeurs l’ont compris et proposent désormais des contenus intégrables aux différentes plateformes, incluant la création d’examens en ligne, la lutte contre le plagiat, ou encore la réalisation de quizz avec notation automatique. GA: Estimez vous que l’enseignement en ligne soit désormais incontournable ? EB: Oui, mais à des échelons différents selon les écoles et les professeurs. A minima, et ce n’est pas de l’enseignement en ligne mais une simple utilisation de la technologie dans l’enseignement, le dépôt de documents est indispensable et attendu par les étudiants. Le développement de programmes entièrement dispensés en ligne dépendra de la stratégie de l’école mais apparaît de plus en plus comme un vecteur de croissance et une réponse aux attentes d’une certaine catégorie d’apprenants. GA: Quelles sont vos conclusions ? EB: L’utilisation d’une plateforme est de 3 ordres Cela va du simple dépôt de documents au tout en ligne, en passant par le blended learning (formule mixte), il est donc difficile de faire une conclusion générale. En ce qui concerne un usage mixte, l’idée est d’utiliser la technologie en amont des cours pour ne plus la subir pendant, ce qui a été le cas avec les présentations de type Powerpoint qui peuvent brider l’enseignement. Une bonne utilisation d’une plateforme doit permettre de gagner en flexibilité. Pour nous, l’intérêt d’une plateforme est de faire en ligne tout ce qui est possible, afin de ne garder en séance que les discussions et les interrogations majeures et nous savons, parce qu’ils nous l’ont dit, que nos étudiants préfèrent poser leurs questions en face à face. Certains professeurs peuvent aujourd’hui arriver en cours avec les mains dans les poches, non pas parce qu’ils n’ont rien préparé, mais précisément parce qu’ils sont parfaitement prêts et avec ces professeurs, le cours devient beaucoup plus vivant et plus interactif. La valeur ajoutée d’un professeur, par rapport au « tout en ligne » c’est précisément de pouvoir sortir du cadre. Je dirais donc, pas d’engouement excessif et pas de systématisme. Il faut avant tout se poser les bonnes questions, quel est l’apport de la technologie ? La technologie ne peut en aucun cas remplacer la pédagogie, mais elle peut nous aider à la transformer, à faciliter l’apprentissage, sans perdre de vue notre objectif principal, qui est de guider nos étudiants dans la construction de leurs connaissances et l’acquisition de leurs compétences.

    Emmanuelle Bernardin Professeur associé Responsable de la Cellule Innovation Pédagogique Audencia Group

      Formation • Doctorat en Sciences de Gestion - Université de Nantes • DEA ès Sciences de Gestion (Approches Organisationnelles des pratiques de Management) - Université de Nantes • DESS Nouveaux médias de communication à distance et Management de Projet Thèmes de recherche • Management de projet • Efficacité des systèmes e-learning Thèmes d'enseignement • Management des Systèmes d'Information • E-marketing • Management de projet • Méthodes et outils de conseil Expérience • Professeur associé affilié- Boston University, MA • Enseignant à temps partiel - Université de Georgia State à Atlanta • Chargée d’enseignement à la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion - Université de Nantes • Directrice Générale - NewMed : société de production de supports multimédias
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    Le numérique et l’enseignement : L’Homme augmenté et la pédagogie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-et-lenseignement-lhomme-augmente-et-la-pedagogie/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-numerique-et-lenseignement-lhomme-augmente-et-la-pedagogie/ A une époque où l’on parle de plus en plus « d’Homme augmenté », peut-on imaginer une pédagogie dans nos établissements d’enseignement supérieur qui ne s’appuie pas sur des outils numériques ?

    Les outils numériques sont là et nous les avons adoptés ! Ils font partie de notre « moi ». Ils se comportent vis à vis de l’Homme comme une prothèse ou une orthèse. Ils soutiennent, accompagnent, voire remplacent une ou plusieurs de nos fonctions, Comment imaginer que la pédagogie puisse échapper à cette évolution? Ce n’est pas possible.

    Quelle place donner aux outils numériques sans nuire à la qualité de l’enseignement? Il faut leur donner une place tout en restant centrés sur le plus important, les apprenants, et ne pas perdre de vue que ce sont des « Êtres ». Ils sont « la matière » à travailler, ceux qui doivent apprendre, et qui, tout au long de leur vie, devront modifier leurs représentations mentales pour rester en cohérence avec leur environnement et la société.

    Le savoir est partout. « L’Homme augmenté » est connecté en permanence et accède de la manière la plus simple possible à un nombre infini et sans cesse renouvelé d’informations. Dans son école, en stage ou en alternance, dans sa vie sur les réseaux sociaux ou encore dans sa vie personnelle et professionnelle, « L’Homme augmenté » doit savoir tirer profit de toutes ces situations pour bien apprendre et s’épanouir. C’est ici que pédagogie et numérique se croisent et doivent se combiner pour apporter à l’apprenant la capacité à bien apprendre. La pédagogie doit articuler avec équilibre, le transfert des savoirs, l’intégration des savoirs informels, c’est à dire les savoirs glanés à l’extérieur de l’établissement de formation, et le recours aux outils numériques. La pédagogie multimodale et ubiquitaire : des réponses sur le comment articuler l’acte d’apprendre et le numérique.

    Apprendre dans une organisation pédagogique multimodale, c’est être immergé dans des situations d’apprentissage impliquantes et variées, sur site et hors site, des situations collaboratives et individuelles. C’est construire et co-construire des savoirs nouveaux par des recherches, des restitutions et des simulations. C’est être placé en situation de faire, de choisir, de prendre des décisions partagées en équipe. C’est apprendre à créer, apprendre à apprendre. C’est aussi apprendre à identifier ses compétences lorsque l’on est en stage ou en alternance en entreprise par exemple. C’est être capable d’apprendre avec ses pairs sans la présence permanente de l’enseignant et du formateur.

    Cette pédagogie multimodale et ubiquitaire ne peut être mise en œuvre qu’avec la régulation des enseignants/formateurs et l’appui des outils numériques en tant qu’outils supports. Plus spécifiquement, ce sont les technologies en lien avec la mobilité qui sont au cœur de la pédagogie multimodale. L’école doit former en fonction du profil de l’apprenant, de son vécu personnel et professionnel et doit tenir compte de ses acquis, de son contexte de vie et de sa géolocalisation à un moment donné.

    Le dispositif pédagogique doit être repensé. Il doit intégrer les usages actuels des apprenants et des entreprises pour répondre aux défis de l’insertion professionnelle. Un apprenant aujourd’hui, qu’il soit en alternance, en stage longue durée, en France ou à l’autre bout du monde, a besoin d’accompagnement, d’individualisation, de flexibilité, de continuité de l’apprentissage. Il a besoin d’interactivité, de partager et de collaborer pour développer ses savoirs et ses compétences. La pédagogie multimodale et ubiquitaire, avec le support du numérique, permet de gérer cette complexité en s’appuyant sur des pratiques nouvelles et sur une infrastructure technique. L’accès à de nouveaux supports d’information, à de nouveaux canaux de communication, la volonté d’être en situation de « communication permanente » au sein de sa communauté apprenante ou encore la recherche de contenus pertinents pour un apprentissage, sont autant de comportements récents modifiant la manière dont doit être imaginé et dessiné un dispositif pédagogique. Dans ce modèle, l’enseignant/formateur n’est plus un « simple » vecteur de transmission du savoir. C’est un expert facilitateur et régulateur de postures d’apprentissage variées devant se réaliser en sa présence ou sans sa présence. Il anime, coordonne et distribue les actions à accomplir. Il recueille des données produites par les apprenants, il reformule et s’assure que les apprentissages visés soient effectifs.

    ormer nécessite aujourd’hui de proposer un service capable de répondre à de multiples situations qui doit être : Permanent. Le lien avec l’apprenant doit être maintenu quel que soit son statut, en études dans une université à l’étranger, en alternance dans une entreprise éloignée du centre de formation, ou adulte en activité professionnelle (formation tout au long de la vie)... ; Une pédagogie centrée sur l’apprenant, impliquante, individualisée, collaborative et ubiquitaire; Innovant dans les médiations formateurs/apprenants en inscrivant l’établissement de formation dans un processus de changement pédagogique : une école 2.0.

    En réseau avec d’autres institutions, régionales, nationales et internationales car l’attractivité d’un réseau bien distribué permet de développer l’implication dans un apprentissage et la qualité du dispositif de formation; En réseau avec l’entreprise qui contribue à l’apprentissage par les savoirs informels. L’apprentissage devient partagé entre l’entreprise et le système d’enseignement et de formation; De grande qualité. Tout dispositif de formation doit s’inscrire dans un processus pédagogique validé par l’établissement où l’application et le respect du processus seront sans faille avec un corps professoral acteur majeur du processus; Professionnalisant. L’alternance et les stages de longue durée doivent être un constituant incontournable du dispositif de formation visant à favoriser grandement l’insertion professionnelle. La SmartEcole® de l’EM Normandie L’approche pédagogique multimodale et ubiquitaire a été récemment mise en œuvre à l’EM Normandie auprès de près de 500 étudiants du programme Grande Ecole. Après le développement de différents dispositifs de formation s’appuyant sur le numérique, l’école a travaillé sur l’évolution de ses pratiques pédagogiques et mis en place une articulation modalités d’apprentissages/outils numériques qui, dans un délai de 3 à 4 ans, concernera l’ensemble de l’établissement. Les objectifs visés sont nombreux : une transformation des pratiques pédagogiques répondant aux usages et aux attitudes des apprenants; plus d’implication dans les apprentissages; plus de travail collaboratif; une intégration des apprentissages informels; une amélioration de la qualité et la réussite par des processus d’accompagnement et d’individualisation; une meilleure insertion professionnelle en s’appuyant sur les expériences en entreprise durant la formation. La mise en œuvre du projet a nécessité de repenser le rôle des acteurs du dispositif de formation, apprenants, enseignants/formateurs et personnels administratifs. Il a fallu structurer l’école autour d’outils numériques facilitateurs comme un réseau social dédié, un Environnement Numérique de Travail (ENT), un ePortfolio - portefeuille de compétences - et un espace de gestion des parcours de formation et de distributions des ressources pédagogiques formelles et informelles. MOOCs et Serious Games intégreront le dispositif en 2014.

    Olivier LAMIRAULT

    La SmartEcole® : http://www.youtube.com/watch?v=_7hhjhlZFbo

    Olivier LAMIRAULT

    Olivier LAMIRAULT est le pilote du projet La SmartEcole® de l’EM Normandie. Il dirige depuis 10 ans à Caen Ingenium eLearning, organisation spécialisée dans l’ingénierie, la production et la distribution de dispositifs de formation médiatisée.

    C’est un spécialiste de l’ingénierie pédagogique et particulièrement de la formation multimodale. Il est titulaire d’un 3ème cycle de Paris II enseignement à distance.

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    Tribune : développement durable et numérique, vers un bouleversement du système éducatif? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tribune-developpement-durable-et-numerique-vers-un-bouleversement-du-systeme-educatif/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tribune-developpement-durable-et-numerique-vers-un-bouleversement-du-systeme-educatif/ Depuis quelques temps je me pose la question suivante : est-ce un hasard si la révolution numérique et le changement de paradigme réclamé par le développement soutenable ont déboulé dans nos vies à peu prés en même temps ? Ma conviction personnelle est qu'il y a convergence de deux dynamiques, l’une, le développement soutenable, conceptualise le système terre - société humaine et vise à l’amélioration de son capital d’informations (organisations sociales, technologies, savoirs..) sans pénaliser la dynamique du vivant (condition de base) et au moindre coût énergétique (condition de développement : confort et libre accès à un minimum décent pour vivre à tous). L’autre, le numérique, est à la fois l’outil et le moteur de la dynamique systémique d’amélioration du capital d’informations des sociétés humaines actuelles et au moindre coût énergétique. A l’instar de la biodiversité pour le vivant, la révolution numérique est aujourd’hui une dynamique quasi-autonome qui, pour peu que l’on ne sape pas ses fondements, assure sa propre pérennité et façonne déjà nos sociétés en profondeur. La révolution numérique est certainement le moteur de transformation de la société le plus puissant que nous ayons initié dans l’histoire humaine. Cependant si nous voulons que cette révolution soit soutenable nous devons allier cette dynamique numérique à la dynamique du vivant et concomitamment changer notre système éducatif. Pour illustrer ce dernier point je vous propose le résumé d’une intervention de Ken Robinson, expert en éducation internationalement reconnu pour ses interventions en faveur du développement de la créativité et de l’innovation, qui je l’espère vous fera réagir :

    « La plupart des pays du monde sont en train de réformer leur système d’enseignement publique. Il y a deux raisons à cela : - Permettre à nos enfants de trouver leur place dans les économies du 21ème siècle tout en sachant que l’on a aucune idée de ce qu’elles seront à la fin de la semaine ; - Permettre aux différentes communautés du monde de transmettre leurs « gènes culturels » aux enfants de leur communauté alors que le monde se globalise.

    Comment résoudre de telles contradictions ? Certainement pas en réutilisant les vieilles méthodes éducatives du passé qui ont été élaborées dans un contexte et pour un objectif totalement dépassés aujourd’hui et qui conduisent à l’aliénation de millions d’enfants. Je m’explique, quand ma génération est allée à l’école on nous a dit, et cela se vérifiait encore alors, qu’en travaillant dur, en se conduisant bien, nous ferions de bonnes études et nous trouverions un travail. Mais nos enfants ne croient plus en cela, comment les en blâmer alors que non seulement les diplômes ne sont plus une garantie pour trouver du travail mais ce que l’on enseigne marginalise grandement ce qui est important à leurs yeux. Il s’agit bien là d’une rupture et nous, enseignants, devons relever nos standards éducatifs. Le problème c’est que notre système éducatif a été conçu dans la culture des Lumières et dans les circonstances économiques de la révolution industrielle.

    Il faut comprendre que l’école publique a été une véritable révolution, au 17ème siècle seuls quelques privilégiés avaient accès au savoir et lorsque la société de l’époque a posé les fondements de l’école publique il y eut beaucoup d’opposition reposant sur l’idée que les couches populaires n’étaient pas capables de tirer un avantage de l’éducation et qu’il ne fallait donc pas perdre de temps et d’argent avec ces « gens là ». A cela s’ajoutait la vision particulière que l’on avait de l’intelligence au siècle des Lumières : un mélange de capacités déductives et de connaissances des « classiques ». C’est ce que l’on a appelé par la suite les capacités académiques et cette conception est toujours dans les gènes de notre système éducatif. Cela conduit à séparer la population en deux catégories de personnes, les académiques et les non académiques, les premiers étant intelligents, les autres non. Une des conséquences de ce système est que beaucoup de gens brillants croient qu’ils ne le sont pas. Mon point de vue est que ce système éducatif reposant sur deux piliers, économique et intellectuel, est responsable du chaos dans la vie d’une grande quantité de personnes. Certains s’en sortent merveilleusement bien dans un tel système mais la plupart en souffrent.

    Nous voyons poindre depuis une vingtaine d’années ce que d’aucun appelle une épidémie de syndromes d’hyperactivité chez nos enfants, mon avis est que cette épidémie est une fiction, non pas que ce syndrome n’existe pas en soi, mais la forme épidémique que l’on constate est à mon sens une conséquence du décalage entre le monde réel dans lequel vivent nos enfants et le système éducatif dans lequel on les envoie. D’un côté nos enfants vivent dans un univers technologique hyper stimulant (internet, téléphones, des centaines de chaînes de télévision..) et de l’autre, en classe, on leur demande de se concentrer sur des choses ennuyeuses. On a par ailleurs remarqué que ces troubles de l’attention avaient augmenté avec la généralisation des systèmes de notation standardisés. Le recours à la médication pour les enfants « hyperactifs » est une catastrophe. Toutes les disciplines sont victimes de ces traitements mais il en est certaines qui le sont plus que d’autres, les activités artistiques sont des cas d’école en la matière. Ces dernières requièrent une forme d’attention qui mobilise tous les sens, il s’agit d’expériences esthétiques, lorsque que vous êtes « drogués » vos sens sont coupés, on peut dire que l’expérience est inesthétique. Je pense que plutôt que d’endormir nos enfants pour qu’ils supportent les cours nous ferions mieux de les réveiller.

    Par ailleurs notre modèle éducatif est proche d’un modèle industriel ou de l’image que nous en avons. Les établissements sont organisés comme des usines, les enfants sont organisés en classe d’âge. Pourquoi faisons-nous cela, pourquoi partons nous du principe que la caractéristique principale qu’ils ont en commun est leur âge ? Les enfants/les étudiants devraient pouvoir travailler en petits groupes, en groupes plus larges, seuls ou encore avec des enfants d’âge ou de disciplines différentes le tout à différents moments de la journée de leur choix et en différents lieux. Les curricula sont standardisés, les notes sont standardisées, tout cela n’est que standardisation, je propose d’aller dans le sens opposé, c’est ce que j’appelle changer de paradigme. De récentes études mettent en évidence le processus de pensée divergente, ce n’est pas la même chose que la créativité qui est le processus qui conduit à des idées qui ont de la valeur mais c’est une capacité essentielle pour avoir de la créativité. Il s’agit de l’aptitude à interpréter de nombreuses façons différentes une question, de lui trouver de nombreuses réponses différentes ou encore de ne pas considérer la résolution de problème uniquement de façon linéaire ou convergente. Des tests de « pensée divergente » ont été réalisés sur une population de 1500 personnes qui ont été suivies depuis le plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte, les résultats ont été les suivants : - En maternelle 98% de cette population avait le niveau « génie » - Entre 8 et 10 ans il n’y avait plus que 50% de cette population au niveau « génie » - Entre 13 et 15 ans on était à 25% de la population.

    Cette étude nous enseigne deux choses, nous avons tous cette capacité à la naissance, elle se détériore rapidement pour une grande majorité de personnes. La grosse différence au sein de cette population entre la période ou elle était en maternelle et la période de l’adolescence s’explique par l’éducation. Mon avis est que nous devons en finir avec un certain nombre de mythes de l’éducation qui opposent académique et non académique, théorie et pratique, qui interdit de copier sur son voisin en cours alors que l’on attend les jeunes professionnels sur leur capacité à collaborer. Encore une fois cela ne relève pas de la volonté consciente des enseignants, c’est dans les gènes du système. Il faut enfin reconnaître qu’une grande part des apprentissages et des créations se fait au sein de groupes, que la collaboration est une clé essentielle de la croissance et il faut en finir avec les évaluations uniquement individuelles. Si l’on sépare les individus dans le système éducatif on crée une divergence entre l’éducation et l’environnement « naturel » des individus. »

    Le changement de paradigme éducatif réclamé par Ken Robinson est, comme tout changement de cet ordre, conditionné par une volonté politique forte, surtout s’agissant du système éducatif. En fait ce n’est pas totalement vrai, ainsi que je l’ai dit en introduction le numérique n’est pas seulement un outil, c’est aussi une dynamique qui est en train de bouleverser nos sociétés modernes, au point que le politique en est souvent réduit à suivre ou encadrer à postériori un mouvement sur lequel il n’a que peu de prises. C’est à la fois une immense opportunité mais aussi une menace et la vigilance est de mise. Il ne se passe pas une semaine sans que l'on parle des MOOCS en ce moment, effet de mode? Ces plateformes éducatives en ligne vont-elles provoquer la révolution tant espérée par Ken Robinson ? Nul ne saurait l’affirmer catégoriquement mais il y a un risque certain pour nos écoles à ne pas s’y intéresser, qui plus est lorsque l’on perçoit les menaces sous-jacentes sur le modèle économique de nos établissements. Et si c’était le bon train ou du moins le train à ne pas manquer ? Pour toutes ces raisons, besoin de changement de paradigme éducatif (réponse à la quête de sens et d’utilité des générations actuelles), dynamique puissante de destruction créatrice du numérique, je crois que les établissements qui sauront établir des liens forts entre leur stratégie de développement durable et leur stratégie numérique seront les plus à même de prendre le train de la révolution éducative à venir (et déjà en route). Etre agile et réactif est une condition sine qua none pour s’adapter et mieux encore, anticiper ces bouleversements, nos écoles ont leur carte à jouer. Pour terminer je vous propose un certain nombre de site et de liens vers diverses plateformes numériques, cette liste est loin d’être exhaustive et je vous invite fortement à l’enrichir de vos initiatives en cours ou à venir au cas ou vous ne les y retrouveriez pas en m’écrivant à (gerald.majou@cge.asso.fr): Commençons par cet excellent et riche Wiki réalisé par Michel Briand (Directeur adjoint de la formation - Télécom Bretagne): Vous y trouverez, parmi de multiples références, cette cartographie des MOOC français réalisée et mise à jour par Rémi Bachelet (maitre de conférence à Centrale Lille) et un lien vers un moteur de recherche (version béta) de MOOC. Les grandes plateforme de MOOC sont Coursera, edX, et la dernière venue, francophone celle-ci, FUN. Dans la catégorie des MOOC sur le développement durable (ceux dans lesquels le mot « durable » est clairement mentionné) en français voici ce que j’ai trouvé : - Un cours sur la durabilité sur la plateforme Coursera proposé par l’université de Lausanne; - Un cours sur le développement durable sur la plateforme FUN proposé par Centrale Paris; - Un cours sur la ville durable sur la plateforme FUN proposé par l’université de Montpellier 2; - Un cours sur les ressources naturelles et le développement durable sur edX proposé par l’université de Louvain. Vous en trouverez aussi quelques uns en anglais  (avec le mot « sustainable ») en cliquant ici.

    Enfin, et pour clore provisoirement cette tribune, je tenais à mentionner la création d'un campus numérique en Bretagne, une intiative unique en Europe: UEB C@mpus.

    Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission développment durable et animation régionale

     
    Actualités DD des écoles et de leurs partenaires

    Label humanité: Comment attester de la capacité d’un futur professionnel à s’inscrire dans une démarche de développement durable ? Tel est l’objectif du “label humanité” ! Mis en place dans le cadre de l’Institut Polytechnicum de Lille (IPL) en 2010 pour les écoles HEI, ISA, ISEN et la Faculté Libre des Sciences et Techniques, le Label est complémentaire au diplôme délivré par ces institutions. En savoir sur l’IPL et le label humanité

    THE BIG CONF”: La plus grande conférence étudiante de France sur les enjeux énergie/climat actuels se déroulera du 3 au 7 février 2014, dans une centaine d’établissements de l’enseignement supérieur. Cette opération nationale de grande envergure, portée par l’association Avenir Climatique, a pour but la sensibilisation d’environ 10 000 étudiants aux enjeux énergétiques et climatiques par des étudiants eux-mêmes. En savoir plus. Les Ruchers de SUPMECA: 11 ruches ont été installées ce printemps à Supméca, école d’ingénieurs en mécanique située à Saint‐Ouen. La première récolte totalise 161kg de miel. Les abeilles de Supméca ont eu un été très productif ! Cette action, qui regroupe enseignants, étudiants et administration, permet de sortir du clivage habituel professeurs/élèves en partageant un intérêt commun. En plus de partager et transmettre ses connaissances en apiculture, l’objectif de l’association est de participer, à son échelle, à la préservation des populations d’abeilles. En savoir plus
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    Considérer les professeurs comme LA ressource https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/considerer-les-professeurs-comme-la-ressource/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/considerer-les-professeurs-comme-la-ressource/ Depuis plusieurs années, nous assistons à un formidable développement des technologies de l’information et à la démocratisation des outils de médiation. L’accès à la connaissance ne constitue plus un axe de différenciation pour les formations supérieures car la question de leur mise à disposition est résolue : les connaissances sont disponibles partout, à tous et tout le temps. Dans ce contexte, construire une stratégie numérique constitue un défi majeur des institutions et peu d’entre elles sont aujourd’hui matures en terme de culture web. Elles doivent arbitrer entre ce que réclament les apprenants, ces « digital native’s » dans la vie desquels les outils technologiques sont omniprésents et indispensables, et l’offre d’outils et services croissante. La plupart des institutions d’enseignement supérieur se sont déjà dotées de systèmes de gestion d’apprentissage (Learning Management System) désormais utilisés par les professeurs et étudiants, à minima comme un espace de partage et stockage des ressources pédagogiques.

    Presque libérés de la tâche élémentaire de mise à disposition des connaissances, les pédagogues peuvent ainsi se consacrer aux autres phases du processus d’apprentissage. Le développement des outils numériques permet donc (paradoxalement) de (re)mettre la relation pédagogue-apprenant au cœur du processus qui comprend l’appropriation des connaissances, un usage éclairé (méthodes de traitement, appréhension critique, contextualisation, etc.) et leur transformation en compétences. La qualité du processus d’apprentissage dépend des méthodes pédagogiques, articulant logique et outils, que vont mobiliser les pédagogues au service de la « construction » intellectuelle des apprenants. Ces outils ne sont pas que des véhicules de la connaissance. Ils ont un impact sur le sens et les usages de la connaissance et sur les apprentissages réalisables. Le choix opéré n’est pas neutre. La gamme d’outils est aujourd’hui très large : business games (1), serious games (2), podcast (3), etc. On constate une tendance importante à la « gamification (4) » des modalités proposées ainsi qu’une mobilisation croissante des modalités expérientielles permettant d’opérationnaliser les connaissances dans des travaux de groupes et d’intégrer l’expérience pratique des étudiants.

    Le professeur est au cœur du processus. Il a la responsabilité du choix des outils les plus pertinents au service de ses objectifs pédagogiques et de l’accompagnement qualitatif à opérer pour que l’apprenant maîtrise et cultive son apprentissage. Pédagogie et technologie doivent être conjuguées par l’enseignant au service d’une plus grande adéquation des moyens pédagogiques aux besoins évolutifs des apprenants. Cette articulation permet une plus grande disponibilité des ressources (distanciel, asynchrone) et une plus grande personnalisation des parcours d’apprentissage en offrant les moyens à chacun d’améliorer ses connaissances et compétences. Les limites du temps et de l’espace en matière d’éducation sont encore repoussées grâce au développement d’applications pédagogiques sur smartphone, tablettes, fablettes. Comme le souligne Michel Serres, ces outils nous permettent de « tenir notre tête en main »(5) et, au-delà, de tenir le monde en main « maintenant, tenant en main le monde ». Il rappelle qu’il vaut mieux avoir « une tête bien faite que bien pleine », têtes formées par les professeurs et non par les outils. C’est le professeur qui enseigne des méthodes de recherche, de sélection, d’appropriation et d’usages des connaissances. Les professeurs constituent donc les « outils » web 2.0 ultimes dans lesquels il faut investir par de la formation et de l'accompagnement. Considérer les professeurs comme LA ressource et les accompagner dans le développement d’une pédagogie sans cesse innovante est un des axes stratégiques majeurs de NEOMA Business School afin d’éduquer et d’accompagner les managers et entrepreneurs de demain, capables d’exercer un leadership responsable et de dépasser les modèles dominants.

    Marie-Laure Massué Directrice du Teaching & Learning Center NEOMA Business School

    Thomas Canniot Chargé de Développement TICE au sein de NEOMA Business School

    (1) Business Game est un outil pédagogique permettant la découverte et l'utilisation de connaissances, savoir-faire, savoir-être liés à l'entreprise, de manière concrète, ludique et interactive. Cet outil pédagogique est basé sur un logiciel modélisant un environnement concurrentiel et l'action d'entreprises dans cet environnement. Les entreprises en question sont gérées par les participants à l'action pédagogique, regroupés en équipes concurrente.

    (2) Serious Game est un logiciel qui combine une intention « sérieuse » - de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement - avec des ressorts ludiques2. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux vidéo qui s'écartent du seul divertissement. (3) Le podcasting, la diffusion pour baladeur, est un moyen de diffusion de fichiers (audio, vidéo ou autres) sur Internet appelés « podcasts » par l'entremise d'un abonnement à un flux de données au format RSS ou Atom, le podcasting permet aux utilisateurs l'écoute immédiate ou le téléchargement automatique d'émissions audio ou vidéo, à destination par exemple de baladeurs numériques en vue d'une écoute ultérieure. (4) Gamification est le transfert des mécanismes du jeu dans d’autres domaines, en particulier des sites web, des situations d'apprentissage, des situations de travail ou des réseaux sociaux. Son objet est d’augmenter l’acceptabilité et l’usage de ces applications en s’appuyant sur la prédisposition humaine au jeu. (5) Petite Poucette, 2012, Ed Manifestes

    Marie-Laure Massué et Thomas Canniot

    Marie-Laure Massué, Directrice du Teaching & Learning Center de NEOMA Business School Titulaire d’un DEA en Sciences de l’Homme et Technologie de l’Université de Technologie de Compiègne, Marie-Laure Massué rejoint le groupe Reims Management School (devenu NEOMA Business School) dès 1993 en tant que professeur en Gestion des Ressources Humaines. Elle prend ensuite dès 1998, la direction du programme Sup’TG puis celle de TEMA en 2000, tout en poursuivant ses fonctions de professeur au sein de la faculté de l’Ecole. Elle est nommée en 2013, Directrice du Teaching & Learning Center de NEOMA Business School, animateur de la créativité pédagogique de NEOMA BS dont l’objectif est de développer des ressources intégrant les technologies afin de stimuler et d’accompagner la production de contenus et processus pédagogiques innovants.

    Thomas CANNIOT est Chargé de développement TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement) au sein de NEOMA Business School depuis 2010. Il est diplômé d’un Master 2, Pedagogical and multimedia Engineering de l’Université des Sciences et Technologies de Lille (Lille I). Dans le cadre de ses fonctions, il accompagne le corps enseignant dans l’appropriation des technologies de l’information pour l’éducation.

    A propos de NEOMA Business School

    NEOMA Business School, née de la fusion de Rouen Business School et Reims Management School affiche une double ambition : être classée parmi les meilleures Ecoles européennes, tout en étant reconnue comme le partenaire privilégié des entreprises. Dirigée conjointement par son Président, Yves Bénard, et son Directeur général, Frank Bostyn, NEOMA Business School a été créée sous le statut « Association loi 1901 », et son siège social est basé à Rouen. L’Ecole, à travers ses 3 campus, propose un portefeuille de programmes du Bachelor à l’Executive Education. Sa faculté, articulée autour de 7 départements académiques, recense plus de 200 professeurs permanents. L’Ecole compte plus de 40 000 diplômés, basés dans plus de 120 pays, à travers le monde.

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    Accompagner l’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques : le cas de l’IÉSEG https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accompagner-lintegration-du-numerique-dans-les-pratiques-pedagogiques-le-cas-de-lieseg/ Sun, 29 Dec 2013 14:36:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accompagner-lintegration-du-numerique-dans-les-pratiques-pedagogiques-le-cas-de-lieseg/ Dire que l’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques est une tendance lourde est une évidence renforcée chaque jour par l’émergence de phénomènes ou d’outils nouveaux – le dernier en date étant les MOOC (Massive Open Online Courses – cours en ligne ouverts à tous gratuitement et suivis par des milliers de participants). Cependant, un focus trop important sur la seule dimension numérique ou technologique peut parfois éloigner de la pédagogie en tant que telle. Or, il est primordial de garder à l’esprit que, quelle que soit la puissance des outils et moyens que nous avons maintenant à notre disposition, il ne s’agit toujours que d’outils. Ces derniers favorisent certes la mise en place de nouveaux dispositifs pédagogiques, mais uniquement dans le cadre d’une réflexion amont sur leur utilité, leurs usages et leur adéquation au projet pédagogique du professeur, ou plus largement de son institution. Face à la multiplicité des outils existants, cependant, cette réflexion n’est pas toujours aisée. Elle l’est même d’autant moins que la plupart des enseignants n’ont pas reçu de formation ex-ante leur permettant d’appréhender les changements en cours. Ainsi, même avec la meilleure volonté du monde, connaître les outils numériques existants et en appréhender le déploiement de façon cohérente dans son enseignement n’est pas évident pour un professeur. Dès lors, il est nécessaire de les accompagner dans la démarche. Pour cela, l’IÉSEG a mis en place un centre dédié à l’innovation pédagogique et technologique. Le CETI a plusieurs missions, tour à tour techniques, de production, d’accompagnement et d’évaluation/ réflexion. Tout d’abord, l’administration de la plate-forme de cours (LMS – Learning Management System) de l’IÉSEG, basée sur le logiciel open-source Moodle, qui permet aux enseignants d’y déposer des supports de cours (fichiers pdf, excel, ppt, doc, supports vidéos, etc.) ou des informations à destination de leurs étudiants, d’échanger avec eux en dehors des séances de face à face, etc. Il s’agit de la pierre angulaire du dispositif e-learning, car c’est l’outil où se réalisent tous les échanges en ligne entre étudiants et enseignants. Ensuite, le CETI assure aussi la création de modules e-learning en partenariat avec les enseignants, dont les formats (intégration de quizz, d’interactions, etc.) et la nature sont diversifiés et adaptés aux besoins de l’enseignant, des étudiants et au contenu des cours concernés. Une personne est dédiée à plein temps à cette co-création de contenus avec les professeurs. Nous sommes par ailleurs équipés d’un studio et de matériel audiovisuel professionnel pour enregistrer des podcasts vidéo qui complètent les séances de cours. La vidéo est en effet un support de formation intéressant, prisé par les étudiants, certes, mais surtout un support à forte efficacité pédagogique dès lors qu’il est bien utilisé. L’ensemble de ces contenus est hébergé sur la plate-forme Moodle. La veille et le partage sont au cœur de la troisième mission. En effet, le regroupement d’une expertise à la fois technique et pédagogique en un même lieu facilite la veille sur les nouveaux outils et les nouvelles tendances, ainsi que la diffusion de ceux-ci auprès des professeurs. Cette communication prend la forme de « Pedagogical Cafés », sorte de workshops thématiques visant à: • Sensibiliser les enseignants sur les évolutions de leur environnement, car tous n’ont pas le temps de pratiquer cette veille. Cela permet de faire évoluer les pratiques. • Les aider à apprécier les différents usages de ces technologies, l’impact sur leurs pratiques d’enseignement, sur leurs relations avec les étudiants, etc. • Leur permettre de bénéficier d’un moment pour partager leurs expériences, ce que là encore tous n’ont pas le temps de faire en dehors de ces rencontres dédiées, pris par leur activité quotidienne. Ces échanges débordent d’ailleurs souvent la seule dimension technologique, preuve complémentaire si besoin est de ce que ce sont bien les modalités pédagogiques qui restent au cœur de la réflexion. Ainsi, les discussions portent bien souvent sur les meilleures pratiques au sens large, et sur la manière de diversifier les expériences d’apprentissage proposées aux étudiants. De ces workshops et des échanges avec les étudiants ressort un point saillant : l’importance du blended Learning, mix pédagogique entre de l’apprentissage « classique », en salle, et de l’apprentissage à distance, et qui vise, d’une certaine façon, à réunir le meilleur des deux mondes. Cette combinaison des modes pédagogiques fonctionne très bien, mais nécessite là encore d’être bien pensée en amont. Parmi les nombreuses illustrations possibles, le cours d’introduction à l’entreprise pour nos étudiants de première année fonctionne en blended learning. Les étudiants travaillent la théorie en dehors des sessions de cours, vont chercher de l’information complémentaire sur le site du cours (podcasts, vidéos tirées de YouTube ou d’autres sites identifiées préalablement par l’enseignant et complémentaires à la thématique hebdomadaire traitée dans le cours), et lorsqu’ils arrivent en cours, sont évalués sur leurs connaissances « brutes » grâce à un QCM, puis mettent en pratique ces connaissances en utilisant différents supports, en réalisant des présentations, ou en prenant part à des jeux de rôles. Enfin, le CETI endosse aussi une mission de recherche visant à évaluer l’impact de ces innovations sur la qualité de l’apprentissage par les étudiants. Ainsi, tous les enseignants de l’école souhaitant travailler sur ces thématiques peuvent rattacher leurs travaux à ce centre. Ce travail réflexif sur les pratiques est essentiel, car il permet d’évaluer progressivement l’influence réelle des changements apportés, mais aussi de réfléchir à partir de la littérature académique et professionnelle sur les pratiques à mettre en place ou à éviter.

    Loïc PLÉ, Ph.D. Associate Professor – Strategy & Organization Head of the Center for Educational and Technological Innovation (CETI)
    A propos de l’IÉSEG

    Créée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la FESIC, l’IÉSEG fait partie aujourd’hui des meilleures Ecoles de Management en France et est la seule école post-bac à avoir les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Pour sa première année de participation au classement des meilleurs Masters en management du Financial Times, l’IÉSEG se classe 24ème au niveau international et 7ème parmi les Ecoles françaises. A noter que l’IÉSEG est la seule Ecole Post-Bac dans ce classement. Le diplôme Grande École de l’IÉSEG, visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, délivre le grade de Master. L’enseignement peut être suivi en anglais pendant les 5 années du programme. L’IÉSEG propose également des programmes de type MSc in International Business et Fashion Management pour un public international. L’activité de formation continue est déployée, comme l’ensemble des programmes, sur les 2 campus de l’école, Lille et Paris – La Défense.

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    L'impact du numérique sur la statégie d'AXA par Henri de Castries PDG https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/limpact-du-numerique-sur-la-stategie-daxa-par-henri-de-castries-pdg/ Sun, 29 Dec 2013 14:36:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/limpact-du-numerique-sur-la-stategie-daxa-par-henri-de-castries-pdg/ http://entreprises-et-cultures-numeriques.org/publications/Cercle-ES&CN-HdeCastries/   avec l'aimable autorisation du CIGREF.]]> 21596 0 0 0 La révolution du numérique enjeux et nouveaux défis pour notre société https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-revolution-du-numerique-enjeux-et-nouveaux-defis-pour-notre-societe/ Sun, 29 Dec 2013 14:36:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-revolution-du-numerique-enjeux-et-nouveaux-defis-pour-notre-societe/ L’avènement du numérique appelle à une modification profonde des habitudes de notre société, du mode de travail et des modèles d’affaires des entreprises. Dans cette mutation, la chaîne de valeur subit une reconfiguration de ses processus, de ses coûts et de ses leviers de croissance. Parmi les tendances qui influencent cette transformation de nos sociétés par le numérique : l’open innovation et la génération Y. • L’open innovation : c’est la mise en réseau de structures pour travailler et collaborer autour de projets communs et innovants grâce à l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’open innovation est caractérisée par la réduction du time to market, c'est-à-dire le temps nécessaire entre l’idée du projet et/ou un produit et sa mise effective sur le marché. Elle nécessite un besoin de réactivité et de différenciation et implique un partage des risques sur des marchés en pleine évolution. Les entreprises de la Silicon Valley aux Etats Unis, qui évoluent dans des écosystèmes qualifiés d'ouverts et innovants, sont un exemple d’une open innovation. • La génération Y ou digital natives : c’est la génération née dans un monde où Internet est devenu accessible. Elle représente selon l’INSEE, 13 millions de personnes en France soit 21% de la population. L’arrivée de la génération Y modifie l’organisation de travail et instaure de nouveaux modes de management et de gouvernance. Ces tendances sont couplées à l'arrivée de plusieurs outils innovants : le Cloud Computing, le Smartphone, les Big Data, les réseaux sociaux, l'imprimante 3D, la montre connectée… .Ces éléments soulignent la naissance d’une étape nouvelle dans nos vies, dans nos entreprises et dans nos établissements d’enseignement, on parle alors de culture numérique, de l’entreprise numérique, de l’Homme radar voire de la révolution du numérique. Cette nouvelle étape modifie le savoir-faire et le leadership. Les écoles et le monde de l’entreprise doivent s’organiser pour répondre et s’adapter à des nouveaux challenges du monde du numérique. Face à cela, les ressources humaines, plus particulièrement la gestion des compétences est un levier de création de valeur incontournable pour la compétitivité de nos entreprises. L’existence d'une synergie entre les entreprises et les établissements d'enseignements est une nécessité. Elle permet d'anticiper les besoins notamment en termes de compétences et d'orienter les formations en fonction de l'évolution des marchés. L'urgence est d'accompagner les jeunes dans cette transformation par le numérique en leur proposant une meilleure compréhension des apports du numérique (réactivité, travail en réseau, dématérialisation, traitement de l'information...) mais également en les sensibilisant aux enjeux d'une utilisation intensive. Le risque est de se retrouver emprisonné dans cette bulle du numérique par le biais d'une utilisation addictive, détruisant ainsi tout mode d’interaction directe nécessaire à l’équilibre de notre organisme et de notre vie. L'impact du numérique sur le comportement, notamment des jeunes dans les établissements d'enseignement doit être analysé dans ces différentes dimensions afin de mieux appréhender les enjeux futurs.

    Imen Missaoui Chargée de mission

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    Centrale Nantes: qu’est ce qu’un Tedx ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centrale-nantes-quest-ce-quun-tedx/ Sun, 22 Dec 2013 14:36:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centrale-nantes-quest-ce-quun-tedx/ Centrale Nantes accueille l’innovation Ce 23 Novembre a eu lieu à l’école d’ingénieur Centrale de Nantes une conférence TEDx, organisée par ses propres étudiants, autour du thème « Ever expanding circles ».

    Qu’est ce qu’un Tedx ? Le concept TED été créé il y a une vingtaine d’années dans la SiliconValley : sous forme de courtes conférences (18 min maximum), des conférenciers de talent, leaders de leurs domaines viennent présenter et partager les idées de demain sur des sujets aussi variés que possible. Forts de leurs découvertes sensationnelles et projets époustouflants, ces derniers tiennent en haleine un public passionné qui s’arrache régulièrement des places à 6000$ ! Alors que chacune des conférences est ensuite en libre accès sur internet (jusqu’à 20 millions de vues !) Ce phénomène issu de l’élite américaine a pris une ampleur mondiale et tient désormais lieu de référence dans les secteurs d’innovation. Aussi, pour encore plus élargir le cercle de cette diffusion, les créateurs de TED ont ouvert leur concept aux villes du monde entier, c’est la naissance des TEDx : même format, même but mais n’importe où dans le monde.

    Le programme : Pour cette journée, 12 éminents spécialistes ont été réunis et les Talks allaient de l’impact de la publicité à l’enseignement peer-to-peer, de la nanotechnologie au rôle du scientifique : - Olivier CROUZET, directeur de la nouvelle école 42 (informatique). Peer learning : another path to education. - Anthony HAMELLE, directeur technique de la société de publicité CLM BBDO. How do you go from lawyer to advertiser ? You don’t… - Ian ARDOUIN-FUMAT, designer d’interaction pour The Office for Creative Research, groupe de recherche qui emprunte aux arts et aux sciences pour redéfinir les usages de l’information. How I learned to stop worrying and love big brother. - Frédéric GRELLIER, traducteur aveugle qui veut montrer comment la technologie lui a permis d'exercer sa passion, après avoir perdu la vue. What’s the sense ? - Adrien LEYGUE, copilote de la Chaire EADS avec Paco Chinesta. Who needs a supercomputer… When one has a drawing ? - Vincent MINIER, astrophysicien au CEA Saclay. Astrophysique, paradigmes d’invention et d’innovation. - Stephan KNERR, dirigeant du leader mondial de la reconnaissance d’écriture. Why handwriting is not obsolete. - Benoît MENU, expert en énergie chez ITG Groupe. Electron & octet : new close friends. - Christine EVAIN, maître de conférences et enseignant-chercheur à l’Ecole Centrale de Nantes et Christopher DE MARCO, enseignant-chercheur à Audencia. « Serious reading » and Gen Z : The Mary Poppins strategy. - Delphine SAURIER et Florian DE BON, enseignant-chercheur à SciencesCom, Audencia Groupe et futur diplômé de ce même programme. L’influence des écrans dans la salle de classe. Bref, un programme bilingue, varié et surtout très enrichissant, ponctué des six vidéos de TED préférées des organisateurs. Pourquoi un tel événement ? Prévu seulement quelques jours après l’ouverture à Centrale Nantes du 1er MOOC français (cours en ligne disponibles au monde entier), cet événement s’intègre parfaitement dans la stratégie actuelle de l’école Centrale, qui est de vivre à l’ère du numérique et du partage mondial des connaissances. Quels ont-été les retours ? « Des étoiles pleins les yeux »… A seulement 3 jours de l’événement, il est délicat d’avoir une vue globale des retombées, mais les premiers retours semblent très positifs voire élogieux. Qu’il soit étudiant centralien ou extérieur à l’école, chacun semble avoir été conquis par les différentes conférences, et amplement satisfait de l’organisation, qui prévoyait un petit-déjeuner, un buffet à midi et une collation à 16h ainsi que des démonstrations effectuée par Orange (partenaire de l’événement) durant les pauses. Ainsi, les étudiants, qui organisaient un TEDx pour la première fois et maintenant forts de leur expérience, comptent bien renouveler l’expérience dès l’année prochaine. Les vidéos des conférences sont à retrouver d’ici le mois prochain sur notre site internet : TEDxCentraleNantes.com]]>
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    La CGE aux rencontres CampusFrance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-aux-rencontres-campusfrance/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-aux-rencontres-campusfrance/ DU 25 au 27 novembre ont eu lieu les rencontres CampusFrance, qui rassemblent les établissements adhérents et les personnes en poste dans les bureaux CamspusFrance à l'étranger. En tant que membre du conseil d'administration de l'agence, la CGE était présente à ces rencontres ; Francis Jouanjean, délégué général, a participé à l'ouverture aux côtés de la CPU et de la CDEFI.

    Quelques jours plus tard, le 11 décembre, s'est tenu le Forum CampusFrance, espace permettant aux adhérents de s'exprimer et de travailler sur des sujets concrets. Depuis un an, 7 commissions se sont penchées sur des thèmes relatifs aux relations internationales et ont remis leurs recommandations au conseil de CampusFrance. Yves Poilane, président de la commission internationale de la CGE, est intervenu lors du bilan du Forum ; Bruno Héraud, responsable du recrutement international à l'ESSEC et membre de la commission internationale, a présenté les résultats des travaux de la commission 5, dont il est l'animateur, et qui a travaillé sur le "Développement des échanges d'étudiants avec les pays cibles des établissements d'enseignement supérieur et de la recherche (Amérique du Nord, BRIC)".

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    La CGE à l'assemblée générale des CEF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-a-lassemblee-generale-des-cef/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-a-lassemblee-generale-des-cef/ Le 28 novembre a eu lieu l'assemblée générale annuelle des CEF (Centres pour les études en France). La CGE, tout comme la CPU et la CDEFI, est signataire de la convention CEF, à laquelle de nombreuses grandes écoles ont adhéré. A ce titre, Francis Jeanjouan est intervenu lors de l'ouverture de le réunion pour rappeler l'importance de la présence des étudiants étrangers en France, notamment en raison du rôle qu'ils sont amenés à jouer par la suite en faveur de l'économie française, en mettant à profit leur expérience internationale dans les entreprises françaises ou dans les entreprises étrangères travaillant avec la France.

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    Réforme des classes préparatoires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reforme-des-classes-preparatoires/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reforme-des-classes-preparatoires/ Le gouvernement prépare actuellement des mesures ciblées sur les classes préparatoires aux conséquences directes ou indirectes sur les grandes écoles, leur recrutement, leur excellence et la diversité qu'elles représentent. La CGE a exprimé ses craintes sur cette réforme dans un communiqué de presse.

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    Pourquoi le développement durable a-t-il une telle importance pour les Grandes Ecoles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pourquoi-le-developpement-durable-a-t-il-une-telle-importance-pour-les-grandes-ecoles/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pourquoi-le-developpement-durable-a-t-il-une-telle-importance-pour-les-grandes-ecoles/ La réponse à cette question s’appuie sur les principes qui sont à la base de toute grande école. Nos formations visent en effet à former des ingénieurs et managers professionnels, ce qui souligne d’emblée un sens des responsabilités (et la responsabilité du sens de ce qu’ils décident et font), une capacité à agir sur leur environnement, une volonté d’engagement dans leurs missions, et rejoint fortement l’un des grands principes du développement durable : le fait que chaque individu soit un acteur responsable et engagé. Nos écoles sont en elles-mêmes, des écosystèmes, c'est-à-dire une communauté d’êtres vivants dans leur environnement. De par leur taille, tout ce qui s’y fait peut être visible et perçu de tous, personnels comme étudiants. Elles ont donc l’obligation de viser l’exemplarité dans la prise en compte des enjeux du développement durable sous toutes ses dimensions, car cela participe à leur pédagogie même. Ces écosystèmes sont des écosystèmes ouverts, ancrés dans leur territoire, avec lequel les interactions sont particulièrement fortes et riches, allant dans certains cas jusqu’à l’animation des dynamiques territoriales en matière de développement durable, contribuant ainsi à « mettre en mouvement » tant les entreprises que les collectivités. Nos écoles sont également des acteurs innovants, qui, adossés sur des activités de recherche en étroite proximité avec l’entreprise, contribuent à identifier, tester, mettre en œuvre les solutions technologiques qui répondent aux grands enjeux présents et à venir.

    L’engagement des Grandes Ecoles est donc fortement ancré depuis la charte de la CGE pour le développement durable en 2003. La loi Grenelle du 3 août 2009 leur a donné une impulsion supplémentaire, en demandant que les établissements d’enseignement supérieur élaborent un Plan Vert pour les campus. Pour cela, la CGE, la CPU et le REFEDD ont travaillé ensemble, avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministère en charge de l’environnement, pour proposer à l’ensemble des établissements un canevas, permettant à chaque établissement de constituer son plan de stratégie de développement durable, et un référentiel, pour évaluer la mise en œuvre de cette politique développement durable. C’est donc par le Plan Vert que nous, Grandes Ecoles, nous engageons, en rendant possibles et concrètes les transitions attendues et indispensables. Depuis la constitution de ce référentiel en 2010, 2 campagnes d’auto-évaluation ont été successivement conduites. Fin 2013, une centaine d’établissements s’étaient ainsi engagés dans cette démarche d’auto-évaluation. Un niveau conforme aux objectifs du Plan Vert a en particulier été atteint pour le développement des compétences et la mobilité interne ; la politique de la qualité de vie dans l’établissement ; la politique d’égalité des chances pour les étudiants. A l’inverse d’autres points restent encore partiellement conformes, comme les ressources et le pilotage du développement durable et de la responsabilité sociétale ; la politique en faveur de la biodiversité ; le développement des compétences en DD&RS des personnels ; la promotion de la recherche interdisciplinaire. Fort de cette expérience, nous avons lancé au niveau international « The Platform for Sustainability Performance in Education » réunissant les différents outils d’évaluation comme le Plan Vert. Soutenue pour les Nations Unies, cette plateforme couvre aujourd’hui les 5 continents. Nous accompagnons en effet en ce moment nos collègues sud-américains à créer leur propre outil. Ainsi nous progressons, c’est indéniablement vrai. Nous avons pris l’initiative et avons conscience des enjeux du développement durable, du rôle de la recherche d’exemplarité qui est le nôtre pour l’impulsion et la promotion des valeurs sous-tendant le développement durable, du rôle déterminant que nous jouons dans la construction de la pensée des décideurs de demain, du rôle d’entraînement enfin que nous devons jouer au sein de nos écosystèmes. Mais nous n’allons pas assez vite face aux enjeux écologiques et humains vitaux. Il nous faut désormais aller plus loin et mettre en place la labellisation qu’annonçait la loi Grenelle, que nous construisons actuellement au sein d’un groupe de travail rassemblant des Grandes Ecoles et des Universités volontaires. Il nous faut également être plus nombreux, et mobiliser l’ensemble de notre communauté, pour faire en sorte que toutes les Grandes Ecoles s’engagent dans cette démarche et, que chacune, ainsi, « prenne sa part ». Un challenge… durable !

    Anne Beauval Directrice de l'École des mines de Nantes

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    La CGE lance des actions régionales dans le cadre des futurs regroupements de sites https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-lance-des-actions-regionales-dans-le-cadre-des-futurs-regroupements-de-sites/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-lance-des-actions-regionales-dans-le-cadre-des-futurs-regroupements-de-sites/ La Loi Fioraso met en place de nouvelles modalités de regroupements de site, dont les ComUEs, successeurs des PRES : leurs projets sont à construire et leurs statuts à écrire.

    La CGE considère que ces évolutions sont structurantes dans le paysage de l'enseignement supérieur, que les écoles doivent participer à la réflexion et y occuper une place à la mesure de leur importance nationale et internationale. A cette fin, la CGE organisera, au début de l'année 2014, des sessions régionales d'information auprès de ses écoles, afin de conduire, avec les conférences régionales, une réflexion qui intègre les problématiques nationales et territoriales. Cette action s'inscrit également dans une volonté de rapprochement et de coordination entre la CGE et les conférences régionales de grandes écoles.]]>
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    Lancement du programme Horizon 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-programme-horizon-2020/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-programme-horizon-2020/ Le 16 décembre, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a lancé le nouveau programme cadre pour la recherche et l’innovation « Horizon 2020 », en présence d’Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l’éducation, la culture, le multilinguisme et la jeunesse, de M. Robert Jan Smits, Directeur Géneral de la Recherche et de l’Innovation, représentant Mme Maire Geoghegan Quinn, commissaire européenne à la recherche, de Dainius Pavalkis, ministre de l’Education et de la Science, représentant la présidence lituanienne et d’Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Français de l'étranger.

    Nouveau programme de financement de la recherche et de l'innovation de l'Union européenne pour la période 2014-2020, Horizon 2020 couvre l’ensemble de la chaîne de l’innovation, depuis l’idée jusqu’au marché. Avec 79 milliards d’euros, les crédits orientés vers la recherche et l’innovation ont augmenté de 20 % par rapport au 7ème programme cadre, notamment grâce à une action très forte menée par le Président de la République et le Gouvernement au nom du « Pacte pour la croissance européenne ».]]>
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    Le Grenelle de l’environnement : Objectif et principales mesures https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-grenelle-de-lenvironnement-objectif-et-principales-mesures/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-grenelle-de-lenvironnement-objectif-et-principales-mesures/ La transformation de la politique de l’écologie en France est l’axe principal du Grenelle de l’environnement. Lancé en 2007, le Grenelle de l’environnement est un ensemble de rencontres politiques en France qui visent à prendre des décisions à long terme en matière d’environnement et de développement durable. Il s’inscrit dans la volonté de renouveler la politique de l’écologie en France et d’instaurer de nouvelles pratiques en matière de croissance. Pour atteindre ces objectifs, une concertation a été organisée entre juillet et octobre 2007 réunissant l’ensemble des acteurs de la société (Etat, collectivités territoriales, entreprises, syndicats, associations de protection de l’environnement). La mise en place d’un modèle de gouvernance participatif est un apport majeur du Grenelle.

    268 engagements ont été actés en octobre 2007 autour de quatre thèmes :

    • lutter contre le changement climatique
    • préserver et gérer la biodiversité et les milieux naturels
    • préserver la santé et l’environnement tout en stimulant l’économie
    • instaurer une démocratie écologique.

    La mise en œuvre s’est accompagnée d'une modification législative notamment à travers la loi Grenelle 1 et 2 . La plupart des engagements, soit 96% , ont été lancés avec des degrés divers de réalisation. Sur les 268 engagements 18% sont totalement réalisés et plus de la moitié sont en cours de réalisation sans difficultés prévues. La mise en place d’un modèle de « gouvernance à cinq » basée sur la participation renforcée des parties prenantes est sans doute l’une des principales réalisations du Grenelle. Ce nouveau modèle s’est appuyé sur un processus de décision participatif rassemblant l’ensemble des acteurs concernés par la protection de l’environnement : les collectivités territoriales, les entreprises, les syndicats de salariés et les associations de protection de la nature.

    Imen Missaoui Chargée de mission CGE

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    Retour d'expérience sur la conception et l'installation d'une École d'ingénieur dans un bâtiment écologique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-dexperience-sur-la-conception-et-linstallation-dune-ecole-dingenieur-dans-un-batiment-ecologique/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-dexperience-sur-la-conception-et-linstallation-dune-ecole-dingenieur-dans-un-batiment-ecologique/ Marc F. Gayda, géographe-urbaniste de formation, directeur adjoint des études de l’EIVP (1996), secrétaire général de l’Ecole depuis 2000, a travaillé sur la définition des nouveaux statuts de l’Ecole en 2005, chef du projet Rébeval (2010).

    En janvier 2010, s’est présentée à l’École l’opportunité de déménager à Belleville, rue Rébeval, Paris XIXe, dans les anciens bâtiments libérés par l’École nationale d’architecture de Paris Belleville depuis son installation boulevard de la Villette. La réhabilitation des bâtiments préalable au déménagement a constitué une occasion exceptionnelle pour l’École de consolider son ancrage dans le développement durable. Il a en effet été décidé de faire de ce nouveau bâtiment, classé historiquement, un bâtiment exemplaire notamment du point de vue écologique. L’objet du présent article est de présenter la démarche adoptée et en particulier dans le domaine informatique où les efforts entrepris ont permis des économies d’énergie notable. Le projet de réhabilitation est réparti entre trois bâtiments : les deux premiers anciennement à vocation industrielle sur près de 3700 m², le troisième en rez-de-jardin de 738 m².

    Le statut juridique des locaux partagés entre deux bailleurs sociaux dont l’un est bénéficiaire d’un bail emphytéotique, l’autre affectataire et gestionnaire des bâtiments a conduit à un montage particulier avec une équipe projet très légère organisée autour de :

    • un chef de projet : le secrétaire général
    • un groupe de pilotage : le président du conseil d’administration, le directeur, le secrétaire général, le directeur informatique
    • un groupe référent : le conseil d’administration (compte rendu trimestriel) qui a approuvé chaque étape du projet et suivi les travaux.
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    Quoi de neuf à l'international ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quoi-de-neuf-a-linternational/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quoi-de-neuf-a-linternational/ Nous vous avions parlé de la Conférence des Nations Unies de Rio en juin 2012 et des répercussions pour l’enseignement supérieur. Rio+20, c’est surtout la reconnaissance de la responsabilité des établissements d'enseignement supérieur dans le déploiement du développement durable. Parce que nous formons des futurs leaders, nous avons un rôle primordial dans la diffusion des concepts auprès de nos étudiants, apprenants et partenaires.

    Mais qui dit responsabilité, dit cadre. Ce cadre a été précisé notamment grâce à la déclaration de Rio pour l’enseignement supérieur (Higher Education Sustainable Inititative) couvrant aussi bien la recherche, la pédagogie que le gestion sociale ou environnementale de nos compus . Rappelons que cette initiative, dont la France a apporté le plus grand nombre de signataires est devenue la plus importante contribution volontaire de tout le sommet de la Terre…

    Il y a quelques mois, nous vous annoncions le lancement de la plateforme internationale d’évaluation de la performance lors du congrès du programme des nations unies pour l’environnement à Nairobi. Cette première réalisation tangible dans l’enseignement supérieur depuis Rio, rassemble aujourd’hui les organisations ayant fabriqué des outils similaires au plan vert sur les 5 continents. Le soutien de l’UNEP, l’UNPRME, Global compact et l’UNESCO montre combien l’ensemble de nos parties prenantes ont compris notre rôle clef, la nécessité d’une véritable vision systémique dans nos établissements et l’obligation de l’évaluation des stratégies mises en place (Paragraphe 47 « Assess and Report » du texte final de Rio).

    Mais si avoir des outils d’évaluation pour nos établissements est une chose nécessaire, ils ne sauraient se substituer à l’évaluation sur ces enjeux de nos apprenants eux-mêmes. C’est pour cela que nous lançons aujourd’hui le « Sustainability Literacy Test » ; un test de connaissance minimum sur le développement durable. Aujourd’hui pour rentrer dans beaucoup d’établissements d’enseignement supérieur, les étudiants doivent prouver qu’ils savent se « débrouiller en anglais » avec des tests comme le TOEFL. L’objectif de notre test est de créer un standard reconnu à l’échelle mondiale, avec l’idée qu’un jour plus aucun étudiant ne sortent sans un minimum de connaissance sur les grands enjeux du monde et la responsabilité des organisations.

    Ce test que nous venons de faire passer à plus de 6000 étudiants sera déployé dès le printemps prochains dans plus de 16 pays (dont les US, le Brésil, l’Inde et la Chine). Soutenu par l’UNEP, le UNDP, UN DESA, notre objectif est de dépasser les 100 000 étudiants, offrant la première photographie mondiale de l’état de la connaissance des grands enjeux.

    En novembre 2014 se tiendra à Nagoya (Japon) la prochaine conférence des Nations Unies sur l’éducation. Gageons qu’encore une fois la France fasse figure d’exemple sur le développement durable et que nos établissements puissent montrer que l’intégration du DD dans leur stratégie est une réalité pour chacune de nos institutions.

    JC. Carteron Directeur RSE - KEDGE BS

    Jean-Christophe Carteron

    http://Jean-Christophe CarteronDirecteur RSE (Responsabilité sociétale des Entreprises) KEDGE Business School - France

    Titulaire d'un MBA Management International, Jean-Christophe CARTERON (44 ans) a travaillé une dizaine d'années dans le secteur de l'aéronautique (à l’Aéro-Club de France à Paris et AMS à Greenwich - U.S.A.). Il rentre à l'école de management de Marseille en 2001 et dirige le département marketing/promotion avant de se consacrer pleinement au développement durable. Lors de la fusion avec Bordeaux Ecole de Management, il devient Directeur de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de Kedge Business School. Il coordonne aujourd'hui la stratégie développement durable de l'école tant sur la formation, la recherche que sur la gestion durable les campus recevant près de 10 000 étudiants. Quatre chaires de recherche sur la thématique du développement durable ont été lancée : la Chaire sur la performance durable en 2007*, la Chaire « Finance autrement » sur l’ISR en 2008**, la Chaire « Achats Durables et Socialement Responsable » en 2010*** et la chaire « Business as unusual » en 2013****.

    Parallèlement Jean-Christophe Carteron co-anime depuis six ans le Réseau du Management Responsable réunissant mensuellement 25 entreprises et ONG. Ce réseau a crée entre autre un référentiel de compétence pour les managers responsables et mène sur cette thématique une enquête nationale en partenariat avec le MEDEF. Il a piloté la première notation extra financière pour un établissement d’enseignement supérieur (Acadix AA en 2009) ainsi que la première consultation de parties prenantes avec Deloitte en 2010.

    Il est en charge des projets internationaux de la commission développement durable de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles) et est très actif dans différents groupes de travail internationaux, notamment focalisés sur la responsabilité propre des établissements d’enseignement supérieur: Pacte Mondial des Nations Unies (UNGC Academic Working Group), PRME (Principle for Responsible Management Education), GRLI (Globally responsible Leadership Initiative) et GUPES (UNEP). En Juin 2012, il est le représentant Français de l’enseignement supérieur au sommet de Rio+20 et fortement impliqué dans la « déclaration de Rio de l’enseignement supérieur» en tant que conseiller spécial de la plus importante contribution volontaire de ce sommet.

    Il pilote par ailleurs “The Platform for Sustainability Performance in Education” lancée lors du Congrès du PNUE (programme des nations unies pour l’environnement) en février dernier à Nairobi. En septembre 2013, il contribue à la Conférence environnementale (Table ronde "éducation à l'environnement et au développement durable"). En parallèle il pilote le sustainability literacy test (premier test international de connaissance sur le DD) dans 15 pays et soutenu par divers instances Onusiennes (UNEP, UNDP, DESA…)

    Jean-Christophe Carteron est aussi membre du Conseil d’Administration d’organisations (Comité 21, Fondation ONET, Extramuros, Institut de l’économie circulaire). Il est enfin membre de comités scientifiques (PRME International MBA Survey, Wiki2D) et relecteur pour le Journal of Management development. En septembre 2012, il reçoit à Cap Town le prix CEEMAN Champions’ Award (catégorie éducation au management responsable). Passionné par les approches systémique et convaincu de la place centrale de l’homme dans toute stratégie, il intervient régulièrement sur le thème des « RSE : enjeux pour la Société / enjeux pour les sociétés ».

    Amoureux de la plongée et du kayak de mer, il aime aussi prendre de la hauteur à bord de sa montgolfière.

    Dernier article / Rapport integré de l’école (*) Avec La Poste (**) avec the AG2R/La Mondiale (***) avec le WWF, Max Havelaar, Sodexo, L’Occitane, ERDF et la SNCF (****) avec La Poste, SNCF, Orange,Capenergies, la Fondation Ellen Mac Arthur, Green Cross, l’Institut Inspire, l’Institut de l’économie Circulaire et Orée
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    L’IÉSEG – School of Management : L’engagement DD/RSE dans le cadre du Plan vert https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lieseg-school-of-management-lengagement-ddrse-dans-le-cadre-du-plan-vert/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lieseg-school-of-management-lengagement-ddrse-dans-le-cadre-du-plan-vert/ L’IÉSEG a fait du « Développement Durable et RSE » un des piliers majeurs de son projet pédagogique. En effet, très attachée à sa mission de former des managers responsables, l’école a décidé de participer à un certain nombre de programmes et d’initiatives. En 2007, elle a adhéré au Global Compact (Nations Unies), au Globally Responsible Leadership Initiative (GRLI) créée par l'EFMD et aux "Principles for Responsible Management Education" (PRME). Ces programmes ont pour objectif de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans l’enseignement du management, afin de préparer une nouvelle génération de leaders responsables dans un monde qui se globalise. Aussi, l’IÉSEG a été la cheville ouvrière dans la création, en 2008, de l’Institut du Développement Durable et Responsable (IDDR) à l’Université Catholique de Lille (UCL) dont la mission est d’encourager les bonnes pratiques dans les établissements membres et de sensibiliser les étudiants à travers leurs projets et engagements. En mai 2009, notre école a rejoint "Campus Responsables", campagne soutenue par la Conférence des Grandes Écoles. Cette initiative recommande à ses membres d’être "exemplaires" en matière de développement durable et de RSE et d’intégrer progressivement ces enjeux dans leurs programmes d'enseignement et de recherche ainsi qu’à l'ensemble des activités administratives et associatives. Enfin, en conformité avec l’article 55 de la Loi Grenelle 1 du 3 août 2009 l’IÉSEG a élaboré son «Plan vert» et s’est engagée à continuer dans cette démarche en désignant un référent et en renseignant le référentiel annuel commun à la CGE et à la CPU. Convaincue de la justesse de son action, l’IÉSEG est plus que jamais engagée dans une démarche de développement durable et de responsabilité globale dans le cadre du Plan vert et ce à tous les niveaux :

    I. Stratégie et gouvernance Une structure de pilotage du Développement Durable et de la RSE est mise en place à l’IÉSEG. Des moyens humains et financiers lui sont dégagés pour réussir pleinement sa mission. Aussi, les différentes parties prenantes (stakeholders) tant internes (enseignants, personnel administratif, étudiants,) qu’externes (parents, réseau des anciens, milieu professionnel, institutionnels,…) sont consultées sur les grandes décisions et projets stratégiques de l’École. Toutes les composantes contribuent à la démarche pour relever le défi de l’engagement responsable. Un comité de pilotage DD/RSE a été mis en place à l’IÉSEG en 2010, il est composé de 13 membres (1 membre de la direction, 5 enseignants, 3 administratifs, 3 étudiants présidents d’associations, et 1 représentant du territoire).

    II. Enseignement et formation Plusieurs cours sont dispensés sur ce thème dès la 3ème année comme « Entreprise et Développement Durable », « Social and Environmental Management Responsibility », « Sustainable Development », « Handimanagement » (dont le projet a reçu plusieurs prix), « Managers In Vivo », « Créenso »… Ceci représente environ 250 heures (étudiants de Bachelor 3 et Master), correspondant à 30 ECTS. En matière de travaux de fin d’études (Master 2), plusieurs mémoires, projets consulting et projets entrepreneuriaux à finalité sociétale sont menés sur le thème du DD/RSE. Ces travaux sont généralement en phase avec les projets professionnels des étudiants concernés et apportent une réelle valeur ajoutée à leur CV et à l’insertion professionnelle.

    III. Recherche Des recherches sont menées en matière de DD et RSE, elles ont débouché sur de nombreuses valorisations et publications notamment en Marketing et Finance. Aussi, des travaux et mémoires étudiants ont été primés récemment dans ce champ disciplinaire. En outre, les chercheurs de l’IÉSEG sont partie prenante dans l’organisation et la participation à la Journée Recherche sur le thème du « Développement Durable et RSE » à l’Université Catholique de Lille. La recherche sur les thèmes de la RSE est portée par l’ICRL (IÉSEG Centre for Responsible Leadership). Ce centre a pour objectif de mettre notre école à un niveau internationalement reconnu en matière d'enseignement et de la recherche dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises. Il a pour but aussi de promouvoir les bonnes pratiques et de fédérer les différents travaux et recherches menés en la matière. Enfin, des projets de recherche transversaux orientés DD/RSE sont menés avec des chercheurs d’universités étrangères, notamment avec Louvain-La-Neuve. Une chaire dédiée entre autres aux questions de DD/RSE a été signée avec la Société Générale et Adecco sur la période 2011-2013.

    IV. Projets associatifs étudiants L’IÉSEG encourage les associations et projets orientés DD/RSE en mettant à leur disposition des locaux et équipements. Des salles de cours et amphis leur sont également prêtés pour promouvoir leurs actions et évènements. Sur le plan financier, il est demandé aux étudiants impliqués dans des projets à l’IÉSEG (y compris les actions à finalité sociétale) de monter eux-mêmes un business plan pour justifier de la viabilité de leurs actions, ceci fait partie de l’exercice d’apprentissage et de formation. Néanmoins, il est arrivé que l’IÉSEG intervienne ponctuellement pour soutenir certains projets. Parmi les projets associatifs présents à l’IÉSEG, on peut citer : dans le domaine de la jeunesse en difficulté (Matern’Elles, 1001 sourires, Handi’Couvertes, Standhope, Jeux d’enfants, On Paris, I Have a Dream, Des Livres et Moi) ; le soutien à la culture (Discov’Art, Roumalille, Rockn’Heart), le Handicap / maladie (A Ciel ouvert, Travel Bear, Cap Handicap, Handuo, Handicap’Job, Handipro, AEH) ; aide aux seniors (Clic 3 G, Papy Boum, Récit d’une vie) ; prévention santé (Cent T Fruits, SportezVousBien, Des Couverts du Monde, Sang Pour 100 VIES, Défil Cancer, File Rouge, Art’IST, Coup de Pousse) ; sécurité routière (Sûre la Route, Ado d’vélo), soutien scolaire (Brev’aide, Activ’aide, Keyschool) ; environnement (Lille en Mer, Green Phone, EcoLib) ; solidarité Internationale (Afriqu’enfance, Daar’aid, Les Enfants de Ouaga, Electricity, Vue d’Ailleurs, Molda’Vie, Solidarschool) ; recherche d’emploi et insertion (Cap Coaching , La Force de l’Age , BE SPORT, Voies d’avenir, Tremplins de style, InkSertion, Renfor, Link Them Up). Tous ces projets ont permis un développement de relations fortes et étroites avec le territoire. Régulièrement, des projets sont primés pour la qualité de leur engagement, c’est le cas d’Ecolib (1500€) et Green Phone (500€), récompensés en 2010 par l’Institut du Développement Durable et Responsable au titre de meilleure initiative étudiante. V. Gestion écologique et responsable

    la responsabilité globale est intégrée à la politique d'achats (fournitures, produits d’entretien, prestations diverses,…), elle conditionne même certaines passations de marchés. Un système de tri sélectif et de gestion de déchets est opérationnel et tous les nouveaux bâtiments sont dotés de toitures végétalisées et aux normes BBC. Aussi, deux ruches ont été installées début septembre 2012. Un « comptage carbone » existe depuis 2009 (mis en place par une étudiante IÉSEG dans le cadre de son mémoire de fin d’études). L’usage des transports alternatifs ou doux est encouragé notamment dans le cadre du Plan de Déplacement de l’Université de l’UCL. En complément de ce PDU, l’IÉSEG a réalisé son propre comptage carbone dans le cadre d'un mémoire étudiant de Master 2 (2009). Un bilan carbone vient d'être réalisé par l'IÉSEG (avec la FUPL) dans le cadre de la contractualisation ADEME/Conseil Régional/PRES.

    VI. Politique sociale et ancrage territorial L’IÉSEG valorise les compétences et favorise la formation professionnelle de ses salariés. Dans sa politique de recrutement, une attention particulière est accordée à la diversité, mixité et multiculturalité. Des actions sont également menées en faveur des étudiants en difficulté, des personnes à mobilité réduite de même qu’en matière de prise en charge des risques sanitaires et des addictions. Dans le cadre du module Managers In Vivo (MIV) proposé aux étudiants de Master, l’axe « Santé, Alcool, Bien-être » traite des problématiques de l’addiction sur lesquelles ceux-ci sont amenés à sensibiliser leurs camarades de 1ère année ou en dehors de l’école. L’IÉSEG s’inscrit dans une démarche forte de positionnement comme un acteur incontournable dans son territoire. C’est dans ce cadre que l’école encourage la participation de ses étudiants dans JADDE (Journée Annuelle Développement Durable et Entreprise) organisée par la CCI Grande Lille et dans le World Forum, par le Réseau Alliance (sur le thème de l’économie responsable), témoigne d’une forte volonté de notre École de se positionner comme un acteur incontournable dans le paysage économique régional.

    L'IÉSEG partage un certain nombre de services communs avec l'Université Catholique de Lille (UCL) dont le CPSU (Centre Polyvalent de Santé Universitaire). Ce service de l’Association d’Entraide Universitaire (AEU) reçoit les étudiants fréquentant les établissements de l'UCL, dont des étudiants IÉSEG. Le centre reçoit 4000 étudiants inscrits en 1ère année pour une visite médicale obligatoire. 7000 patients consultent le centre de soins chaque année. C’est un vrai observatoire de la santé des étudiants et de l’évolution de leurs comportements.

    L’IÉSEG adhère au dispositif « Cordées de la Réussite », lancé en 2008 dans le cadre du plan Espoirs banlieue. L’opération a visé dans un premier temps 3 collèges classés dans les zones sensibles et l’objectif est d’en faire impliquer l’ensemble des collèges de cette catégorie. L’IÉSEG a obtenu le « label Cordées de la réussite » pour son opération de 2011. Pour l'année 2011/2012 d’accompagner 66 collégiens venus de 3 collèges (Collège De Flandre à La Madeleine ; Anatole France à Ronchin et Francisco Ferrer à Lille FIVES). L’opération 2013 est en cours de préparation. La cible est les collégiens appartenant au RAR (Réseau Ambition Réussite), souvent issus de quartiers en difficulté. Le repérage de ces collégiens bénéficiaires se fait conjointement par les équipes pédagogiques, la direction mais bon nombre d’élèves se sont inscrits dans une démarche volontariste. Pour conclure, l’IÉSEG entend continuer à développer et à consolider son engagement en matière de DD/RSE. Le Plan vert est le canevas lui permettant de structurer ses actions et initiatives et lui permettre d’être à termes au rendez-vous de l’échéance de labellisation.

    Hassan EL ASRAOUI Professeur Associé Référent DD/RSE

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    L’Enssat : projet innovant et engagement sociétal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenssat-projet-innovant-et-engagement-societal/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenssat-projet-innovant-et-engagement-societal/ Ancrée au cœur d’un bassin mondial en télécommunication, l’École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie (Enssat, composante de l’Université de Rennes 1) forme des ingénieurs dans les domaines de l’électronique, l’informatique et l’optronique. Consciente de sa responsabilité sociétale, tant sur son territoire qu’au niveau global, l’École forme de futurs cadres responsables qui assumeront leur rôle dans une société durable.

    L’association nationale Les Papillons de Charcot qui vient en aide aux malades atteint de la sclérose latérale amyotrophique (dite maladie de Charcot) a sollicité l’Enssat sur un projet nommé Kikoz. Les personnes atteintes de cette maladie dégénérescente sont progressivement diminués jusqu’à ne plus pouvoir parler et ne bouger que la tête. Kikoz et un système innovant basé sur un pointeur laser et un tableau de pictogrammes qui permet aux malades de communiquer dans beaucoup situations. Il est robuste et facilement réparable. Son faible coût en fait un système accessible à tous.

    L’aspect sociétal de ce partenariat est prépondérant. Il est porté par l’École et entre en résonance avec sa stratégie de mise en œuvre du Plan Vert. C’est aussi une opportunité pour l’association de faire connaître son combat.

    L’un des objectifs est donc pédagogique et vise à favoriser le développement des compétences DD&RS des élèves ingénieurs. Pour ce projet, un groupe d’étudiants met en œuvre ses acquis scientifiques et technologiques au service d’une cause sociétale. À toutes les phases du projet, ils sont amenés via une approche systémique à travailler en relation avec des personnes touchées par cette maladie à l’issue inéluctable. L’un d’eux, en dernière année en option électronique précise : « Pour ce projet, nous ne sommes pas là que pour le côté technique, mais aussi pour l’humain. » « Cela nous apprend à avoir une approche transversale, plus innovante, de la gestion de projet ». L’Enssat, forte d’un écosystème riche, et grâce aux partenariats avec les laboratoires de recherche de l’École (Inria, CNRS, UR1), peut faire bénéficier le projet Kikoz des avancées technologiques développées au sein de ses équipes de recherche. L’objectif technique du projet Kikoz vise l’évolution du système. Les axes prioritaires d’innovation sont l’optimisation énergétique, la diminution du poids et du volume, l’ergonomie. D’autres fonctionnalités basées sur l’électronique numérique, le traitement de l’information et d’autres technologies émergentes seront ensuite ajoutées. Les mots-clés associés sont : laser, capteurs, optronique, électronique embarquée, efficacité énergétique.

    Dédié tout d’abord aux personnes atteintes de la maladie de Charcot, le système Kikoz pourrait venir en aide à des personnes touchées par d’autres pathologies.

    Philippe Quémerais responsable du projet (ingénieur de recherche à l’Enssat, membre de l’équipe de recherche Inria Cairn, responsable DD&RS membre du comité de pilotage Agenda 21 de l’Université de Rennes 1)

    contacts: 6, rue de Kerampont - CS 80518 - 22305 Lannion Cedex Courriel : philippe.quemerais@enssat.fr Téléphone : +33 (0)2 96 46 90 40]]>
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    Le plan vert : une démarche ambitieuse pour le développement d’un enseignement supérieur durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-plan-vert-une-demarche-ambitieuse-pour-le-developpement-dun-enseignement-superieur-durable/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-plan-vert-une-demarche-ambitieuse-pour-le-developpement-dun-enseignement-superieur-durable/ A l’heure où la transition écologique vers un développement durable devient pour toute la société un enjeu à relever d’urgence tous ensemble, les établissements d’enseignement supérieur ont un rôle extrêmement important à jouer, tant sur le plan de la formation que celui de leur excellence propre : chacun le sait, la meilleure pédagogie se fait par l’exemple.

    Pour cela, la conférence des présidents d’université (CPU) et la Conférence des grandes écoles (CGE), avec le ministère de l’Écologie, avaient lancé le 17 juin 2010 le Plan Vert, dispositif élaboré ensemble en application de l’article 55 de la loi du 3 août 2009 (1) , et destiné à aider les établissements d’enseignement supérieur à élaborer leur propre démarche de développement durable, dans toutes ses composantes : protection et à la valorisation de l’environnement, développement économique, progrès social.

    Un Plan Vert est avant tout un dispositif opérationnel, qui s’attache à la gestion écologique de l’établissement, il recouvre également sa politique sociale et ses enseignements et travaux de recherche. Il s’adapte à chaque établissement, en fonction du niveau de mise en œuvre de sa politique de développement durable, en proposant des outils ad hoc : « canevas de plan vert » pour un établissement qui démarre, « référentiel plan vert » si l’établissement est davantage engagé, lui proposant un outil de pilotage de sa politique qui, à terme, devrait mener à sa labellisation.

    Cadre commun à tous les établissements d’enseignement supérieur, ce référentiel Plan Vert démontre les actions menées, les initiatives développées et souligne les pratiques performantes : il constitue également un instrument de dialogue avec les parties prenantes et contribue à l’amélioration des processus au sein de l’établissement.

    Ses atouts et sa visibilité institutionnelle font du Plan Vert l’outil indispensable pour tous les établissements qui se lancent dans une démarche de développement durable : il est d’ailleurs certain que le recensement et la diffusion des bonnes pratiques en favorisera un rapide et large déploiement dans l’enseignement supérieur. Si ce dispositif Plan Vert est d’ores et déjà mis en œuvre par un grand nombre d’établissements, son déploiement sur l’ensemble de la sphère de l’enseignement supérieur reste d’une brûlante actualité ; la dernière Conférence environnementale, qui s’est tenue en septembre 2013, a conclu – entre autres – à la nécessité d’accélérer la transition vers des campus durables et de mettre en place les labels correspondants. La feuille de route de mise en œuvre de cette Conférence a repris clairement cette exigence, et sera suivie de près par le Conseil national de la transition écologique, que préside le ministre, et dont font désormais partie la CGE et la CPU.

    On le constate donc clairement : la labellisation des démarches de développement durable, préconisée par la loi Grenelle et rappelée dans les conclusions de la Conférence environnementale 2013, est très importante. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l’Ecologie suit d’ailleurs avec attention les travaux lancés conjointement par la CPU et la CGE sur ce thème, et encourage les démarches volontaires des établissements : la transition écologique nécessite l’engagement de tous face aux défis considérables que nous devons relever.

    Yann Gourio

    Adjoint à la chef de la Délégation au développement durable

    Commissariat général au développement durable

    1« les établissements d’enseignement supérieur élaborent un « plan vert » pour les campus. Les universités et grandes écoles pourront solliciter une labellisation sur le fondement de critères de développement durable ». Loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement, art. 55.

    Yann Gourio

    adjoint à la chef de la Délégation au développement durable, Commissariat général au développement durable. La Délégation au développement durable organise les Conférences environnementales et assure le suivi des feuilles de route qui en sont issues. Sorti de l’ENA en 2003 – après différents postes budgétaires en administration centrale, Yann Gourio a servi comme sous-préfet. Depuis plus de deux ans à la Délégation au développement durable, il a co-rédigé la stratégie ministérielle de décembre 2011, et anime les relations du CGDD avec les services déconcentrés du ministère.

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    Mieux être pour mieux apprendre chez Kedge Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mieux-etre-pour-mieux-apprendre-chez-kedge-business-school/ Wed, 22 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mieux-etre-pour-mieux-apprendre-chez-kedge-business-school/ Dans un souci d’optimisation de la qualité de vie des étudiants et de leur réussite scolaire et professionnelle, KEDGE BS a mis en place le dispositif Wellness. Ce service de soutien étudiant créé en 2011, repose une équipe de collaborateurs bénévoles et de psychologues qui rencontrent les étudiants en difficultés, dans l’objectif général d’optimiser la qualité de vie des étudiants et leur réussite scolaire et professionnelle. Au-delà de cet accompagnement par les équipes des étudiants en difficultés, la politique de prévention apparait comme essentielle pour intervenir en amont des situations à risques, en sensibilisant les individus à l’adoption de comportements adaptés.

    Comment cela fonctionne-t-il ? Le dispositif, actuellement présent sur les campus marseillais et toulonnais, est en cours de déploiement sur le campus bordelais, pour une mise en place effective en septembre 2014. Une psychologue assure déjà des permanences, le premier axe de travail de l’équipe administrative en gestion du dispositif est donc la mise en place et la formation d’une équipe de collaborateurs bénévoles. Le développement du versant prévention de la santé est également en cours afin de proposer des animations adaptées aux problématiques étudiantes de santé. Ancré dans les objectifs stratégiques de la nouvelle école, Wellness quitte le monde des projets RSE et devient un véritable service aux étudiants.

    Les objectifs du dispositif En contexte de grande Ecole, un tel dispositif de soutien a deux objectifs clairement définis : • améliorer la qualité de vie des étudiants • améliorer la performance individuelle, scolaire et professionnelle, en prévenant les risques psychosociaux.

    Le dispositif représente les volontés portées par les parties prenantes de l’Ecole : nous cherchons à proposer un cadre et un environnement favorables au bien-être de l’ensemble des étudiants, mais également à favoriser leur réussite scolaire et professionnelle.

    Les moyens humains et matériels 10 membres volontaires, 3 psychologues (Bordeaux, Marseille, Toulon), une coordinatrice à temps plein et une équipe de pilotage multi-campus. Des moyens matériels ont été nécessaires dans la mise en place du dispositif : aménagement de locaux de consultation confidentiels « Wellness Counseling Centre », des lieux de détente et de mise à disposition de documentation avec présentation de brochures « Wellness Centre », du matériel pour les activités (rollups, kits prévention avec éthylotest et préservatifs, etc.) et des outils de communication (outils de communication).

    Quelles Actualités ? Pour la troisième fois à KEDGE Business School - Marseille, et en partenariat avec la MEP, le dispositif Wellness a proposé du 18 au 22 novembre 2013 une semaine d’animations abordant des problématiques de promotion de la santé et de bien-être étudiant. A cette occasion une douzaine d’activités ont été proposées tout au long de la semaine en collaboration avec les associations étudiantes du campus marseillais et des organismes et intervenants externes : petit-déjeuner d’ouverture, atelier de réflexologie et d’automassages, dépistage organisé VIH/IST par les équipes médicales du CG 13, journée de sensibilisation sur la problématique alcool/addictions chez les étudiants ou encore séances de yoga, de massages, dégustation de thé, etc. Quelle contribution des étudiants ? Cet axe va être enrichi sur les campus de l’école, nationaux dans un premier temps, par la création d’une nouvelle association étudiante inter-campus : Zest – Students for Healthy Lifestyles, qui a pour objectif d’assurer une prévention et une sensibilisation autour des différentes problématiques de santé que peuvent connaitre les étudiants. Parrainée par Unis-Terre et Solid’earth, associations marseillaises et bordelaises traitant du développement durable et de la RSE, Zest a été proposée pour intégrer les associations étudiantes de l’école et a été soutenue par l’ensemble de la communauté. Zest – Students for Healthy Lifestyles deviendra donc sans aucun doute un allier du dispositif Wellness dans la prévention de la santé des étudiants et la promotion du bien-être sur les différents campus de l’école.

     
    KEDGE Business School

    BEM et Euromed Management ont fusionné le 1er Juillet 2013 pour créer une nouvelle Business School mondiale. Le groupe propose une offre de 31 formations en management visées par l'Etat Français et accréditées au niveau international pour des publics étudiants et professionnels, en temps plein et en alternance, accréditées au niveau mondial par EQUIS, AACSB et AMBA. KEDGE Business School dispose de campus en France (Bordeaux, Marseille, Paris, Toulon), en Chine (Suzhou, Shanghai) et 4 campus associés (Avignon, Bastia, Bayonne, Dakar) La Communauté KEDGE BS se compose de 9600 étudiants (dont 25% d'internationaux), 172 professeurs permanents (dont 41% d'internationaux), 273 partenaires académiques et 30000 diplômés dans le monde.

    Plus d'infos sur : www.kedgebs.com @kedgebs Facebook/kedgebs
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    Plan vert: une dynamique interne et une nécessité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plan-vert-une-dynamique-interne-et-une-necessite/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plan-vert-une-dynamique-interne-et-une-necessite/ Une dynamique interne pour Jacqueline Méjean, Montpellier Sup Agro (photo de gauche)  et une nécessité de s'engager pour Cendrine Le Locat, Télécom Bretagne : du diagnostic partagé aux futur dispositif de labelisation.

    Plan vert:  une dynamique interne par Jacqueline Méjean

    Avant de démarrer tout projet, il est important d’effectuer un diagnostic. L’originalité de Montpellier SupAgro a été de s’appuyer, dans un premier temps, sur le regard de ses agents. Le diagnostic avait également pour objectif, au-delà des informations qu’il apportait, de lancer une dynamique de sensibilisation et d’adhésion à la démarche engagée.

    Ainsi, une trentaine de D-délégués ont été désignés. Ces agents motivés et volontaires, avaient pour mission principale, d’organiser et d’animer des réunions pour l’élaboration d’un diagnostic partagé avec les personnes de leurs communautés de vie, selon les trois volets du développement durable. Les diagnostics ont ensuite été présentés à tous les personnels lors d’une journée de convivialité. Cet état des lieux objectif a permis de dégager cinq grands thèmes : Incitation et facilitation à l’utilisation des vélos, réduction et tri des déchets, télétravail, gestion du parc automobiles, et biodiversité. Des groupes de travail se sont ainsi constitués, mêlant agents administratifs, enseignants, chercheurs, étudiants, tous sensibilisés par ces problématiques. Il était important, en effet, de commencer par une démarche empirique basée sur des préoccupations partagées, mettant en valeur également les initiatives existantes, avant de se lancer dans l’élaboration d’un Plan vert. La construction d’une stratégie de développement durable constitue un objectif inscrit comme l’une des priorités du projet d’établissement 2011-2014. La nouvelle directrice générale de Montpellier SupAgro, Anne-Lucie Wack, souhaite donner un nouvel élan à cette dynamique DD et renforcer cette stratégie par la mise en place d’un Plan Vert au cours des prochaines années. Une stratégie bien engagée Sur cette base, Montpellier SupAgro a établi une stratégie forte en collaboration avec le Centre Inra de Montpellier hébergé sur son campus principal. Elle est orientée selon trois axes principaux : Axe 1 : faire évoluer les pratiques individuelles et collectives, en stimulant les échanges entre unités et bâtiments pour faire connaître et partager les initiatives. Axe 2 : améliorer les actions des services d’appui par une meilleure prise en compte du DD en associant les usagers, via le relais des D-Délégués. Axe 3 : mettre en place des projets spécifiques et transversaux : les identifier et les concevoir, rechercher des financements, les mettre en œuvre et en assurer le suivi.

    Une communication ouverte à tous Afin de rendre compte des actions menées, un site web consacré au DD vient d’être créé. Il présente les missions du Comité DD, les projets menés par les D-délégués, et les actions spécifiques. Sans oublier les infos à connaître, les gestes "verts", les initiatives des agents, et le coin étudiants. Pour le consulter : https://www6.montpellier.inra.fr/developpement-durable Les acquis Côté environnement : sur 20 ha environ d’espaces verts, désherbage manuel, prairies fleuries, paillage, palmiers traités au Biopalm, site LPO, une biodiversité comportant 230 espèces végétales et un arboretum planté d’espèces dont certaines sont rares. Des vélos et « voiturette » électriques, un site de covoiturage, une multiplication des salles de visioconférences, des déplacements nationaux en train, un plan de gestion et d’optimisation du parc automobiles, une perspective de réduction et tri des déchets améliorée, etc. Pour le volet social : Le « Pacte », référentiel qui définit les modalités de recrutement et de rémunération des contractuels, dans un cadre de sécurisation des parcours professionnels. Des filières d’ingénieurs qui accueillent 42 % de boursiers sur critères sociaux. Une référente disponible pour toutes les difficultés rencontrées par les étudiants en situation d’handicap, etc. Une politique orientée vers l’égalité Femmes-Hommes avec la signature de la Charte CGE en octobre dernier. Mais également une prévention personnels et étudiants : formations secouristes et prévention des conduites à risques offertes, guide d’organisation de soirées étudiantes, présence d’un poste de secours lors de soirées importantes, etc. Deux délégués à la vie étudiante et leur assistante, un psychologue, un groupe d’écoute et de soutien. En cours… Montpellier SupAgro élabore un plan général de réduction de coûts (économie de fluides, révision des certains marchés, etc.), et des mesures structurelles visant notamment la réduction du coût des fonctions support, la réorganisation des activités de l’établissement, et la réforme de l’offre de formation pour poser les bases d’un modèle économique durable.

    Des étudiants impliqués durablement Les étudiants ne sont pas en reste de cette dynamique. Très impliqués dans de nombreuses associations, ils proposent des cours bénévoles pour des élèves du primaire au lycée, des actions de parrainage pour les étudiants étrangers, une sensibilisation au handicap, des soirées caritatives, des outils pour réparer des vélos, etc. Un Club Poules, nourrit des poules et vend les œufs aux élèves, le Club Pouce Vert jardine Bio et récupère le marc de café ainsi que les déchets organiques de la cantine et partage le fruit de ses efforts. Une nouvelle étape Après cette 1ère étape interne à l’établissement, Montpellier SupAgro se tourne maintenant vers ses partenaires de site (Cirad, Agropolis International, Ville de Montpellier, etc.) afin d’élargir son champ expérimental. C’est sur ce terreau fertile que s’élaborera le futur Plan Vert, enrichi d’expériences qui permettront à Montpellier SupAgro, uni dans ses actions avec le centre Inra de Montpellier, de s’ancrer au sein du territoire.

    Jacqueline Méjean Chargée de mission développement durable Montpellier SupAgro

    Jacqueline Méjean

    Autodidacte, Jacqueline Méjean, s’est orientée dans un premier temps vers la communication, au sein des éditions Larousse et pour la presse écrite. A la Cité des sciences et de l’Industrie, tout en participant à la mise en place du Plan de formation avec les différentes directions, elle a réalisé et animé un stage destiné à l’ensemble des personnels. Responsable des stages au Celsa, école de communication de la Sorbonne, elle agissait en interface avec les entreprises et les étudiants, qu’elle aidait dans la réalisation de leur Cv et lettre de motivation. Déjà impliquée dans le développement durable elle a travaillé pour une ONG à but humanitaire qui envoyait, dans les pays du Sahel, des ingénieurs chargés de réaliser des fours de cuisson avec des matériaux récupérés sur place. En poste à Montpellier SupAgro, elle est chargée de mission développement durable depuis janvier 2013.

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    Télécom Bretagne: de la nécessité de s’engager dans le Plan vert https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/telecom-bretagne-de-la-necessite-de-sengager-dans-le-plan-vert/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/telecom-bretagne-de-la-necessite-de-sengager-dans-le-plan-vert/ De la nécessité de s’engager dans le Plan vert et son futur dispositif de labellisation Retour d’expérience de Télécom Bretagne

    Gérald Majou : Télécom Bretagne effectue chaque année, depuis 2010, une auto-évaluation de sa démarche développement durable, via le référentiel Plan vert. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous réalisez cette auto-évaluation ? Cendrine Le Locat : Cette auto-évaluation constitue, pour la direction de l’École, une aide à la conduite de la démarche et ce, dans une logique d’amélioration continue. Elle permet d’identifier nos réussites et nos difficultés et de nous fixer des objectifs à court, moyen et long terme. Le fait que le référentiel Plan vert soit spécifique et commun à l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur est par ailleurs important. Même si des améliorations et/ou simplifications pourraient être apportées au référentiel, il a le mérite de nous permettre de nous situer sur des axes qui font sens par rapport à nos activités (ex. : formation, recherche) et de nous situer par rapport à la communauté des établissements d’enseignement supérieur français. Enfin, c’est un excellent moyen de communiquer en interne sur la démarche. En ce qui concerne Télécom Bretagne, chaque année, nous informons le personnel et les étudiants de l’École des résultats de l’auto-évaluation, tant pour Télécom Bretagne que pour l’ensemble des établissements l’ayant complétée et pour lesquels la CGE nous communique la synthèse. GM : Votre École, s’est engagée depuis cette année, au même titre que 19 autres établissements d’enseignement supérieur, dans la conception du dispositif de labellisation Plan vert. Quelles sont vos motivations ? CLL : Il nous a semblé important de nous engager dans cette voie. En 2012, nous avons fait l’expérience de l’audit Queste-SI (Quality System of European Scientific and Technical Education - Sustainable Industry). L’objectif de cet audit était pour nous multiple. Tout d’abord, nous le testions en tant qu’école pilote de l’Institut Mines-Télécom et nous souhaitions pouvoir nous comparer par rapport à d’autres établissements d’enseignement supérieur européens. Par ailleurs, il nous semblait particulièrement important et intéressant d’avoir un regard extérieur sur nos pratiques en termes de développement durable – il s’est avéré que nous avions tendance à nous sous-évaluer [Télécom Bretagne a obtenu un score de 3 sur 4 pour chacune des 4 dimensions du label]. L’audit a permis au personnel et aux étudiants, d’une part de se sentir acteurs de la démarche DD-RSE (plus de 30 personnes ont été impliquées dans l’audit) et, d’autre part, d’entendre un avis extérieur sur la démarche de l’École. Ce regard extérieur est, de mon point de vue, fondamental lorsqu’un établissement est engagé dans une démarche développement durable depuis quelques années. C’est comme dans une famille. Lorsqu’on a des choses à dire, celles-ci sont souvent mieux entendues lorsqu’elles viennent de l’extérieur, qu’elles soient positives ou négatives. Cela permet également de « relancer la machine » avant que celle-ci ne retombe comme un soufflet. C’est également valable pour les démarches qualité. Cette expérience, nous avons donc souhaité la mettre à profit de la communauté des établissements d’enseignement supérieur français en participant activement à la conception du dispositif de labellisation Plan vert. C’est ce que nous faisons à présent. GM : Dans le cadre d’un séjour d’étude organisé par le DAAD et pour lequel la CGE a fait la promotion auprès des grandes écoles, vous vous êtes rendue en Allemagne en octobre dernier. Ce séjour avait pour thème « Higher Education for Sustainability and Green Campus ». Quels points de convergence et/ou de divergence avec la France avez-vous pu observer sur place ? CLL : Nous étions une 15aine de personnes issues de différents établissements d’enseignement supérieurs français à participer à ce séjour. Nous avons pu observer que les universités allemandes prennent en considération trois axes dans leurs démarches de développement durable : le management environnemental des campus, la formation au développement durable et la recherche pour la durabilité. Certaines ajoutent un 4e axe qui est les collaborations partenariales. L’axe du management environnemental des campus fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des universités visitées [1]. Elles ont toutes un responsable du management du système environnemental et sont toutes labellisées EMAS (Eco Management and Audit Scheme). Ce référentiel, créé en 1995 par l’Union européenne pour cadrer des démarches volontaires d’écomanagement utilisant un Système de management de l’environnement, est encore plus exigent que la norme ISO 14001. Globalement, les universités allemandes se sont engagées dans des démarches développement durable plus tôt que les établissements d’enseignement supérieurs français. Malgré une structure fédérale, l’Allemagne s’est dotée d’un comité national composé d’une 30aine d’experts. Ce comité s’est engagé de façon claire en faveur de « l’éducation au développement durable », suite à la conférence de Johannesburg de 2002 (UN Decade of Education for Sustainable Development 2005-2014). Dans le prolongement du comité d’experts, des groupes de travail ont été créés autour de plusieurs axes, dont un spécifique sur l’enseignement supérieur. Le gouvernement allemand a créé un label national intitulé Project of the Decade afin d’encourager et rendre visibles les projets innovants. À ce jour, 1700 projets et 17 villes sont labellisés. Je pense que les allemands sont plus pragmatiques que nous dans leur façon d’aborder le développement durable. Ils n’en sont plus au stade de se demander s’il faut, ou pas, engager leurs établissements dans une démarche en faveur d’un développement durable. » Cendrine Le Locat Responsable Développement durable et solidaire Chef de projet "Humanités et sciences sociales" Télécom Bretagne [1] Universität Bremen, Leuphana - Universität Lüneburg, TU Berlin, Hochschule für Nachhaltige Entwickung Eberswalde et Freie Universität Berlin]]>
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    A Mines Douai, un groupe de six élèves audite, dans un premier temps, quatre Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-mines-douai-un-groupe-de-six-eleves-audite-dans-un-premier-temps-quatre-grandes-ecoles/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-mines-douai-un-groupe-de-six-eleves-audite-dans-un-premier-temps-quatre-grandes-ecoles/ Dans le cadre de la promotion du Développement Durable des campus, le Conseil Régional Nord Pas de Calais a souhaité aider les Universités et les Grandes Ecoles à mettre en place des plans verts sur leurs campus respectifs. La mission a été confiée à la Conférence Régionale des Grandes Ecoles (CRGE), qui a choisi comme méthode de retenir six établissements (Centrale Lille, ENSCL Lille, ENSIAME Valenciennes, ICAM Lille, ISA Lille et Mines Douai) pour initier une campagne d’audit des écoles par des étudiants. A Mines Douai, un groupe de six élèves et des référents « plans verts » participent à ce programme. Leur projet consiste à auditer dans un premier temps quatre Grandes Écoles (CESI Arras, ENSIAME Valenciennes, FFBC Lille, HEI Lille) sur la base du Référentiel National Plan Vert CPU/CGE-2012 pour confirmer leurs niveaux d’auto-évaluation ou bien de coréaliser avec eux cette évaluation et également de recenser puis constituer un catalogue des bonnes pratiques. Dans un deuxième temps, la diffusion de ces bonnes pratiques à d’autres d’écoles sera réalisée et une évaluation de l’engagement DD des écoles au niveau régional pourra être effectuée par la CRGE.

    Conférence régionale des Grandes Écoles

    Lille Nord de France

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    l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais: un campus sans voiture https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-polytechnique-lasalle-beauvais-un-campus-sans-voiture/ Wed, 29 Jan 2014 14:36:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-polytechnique-lasalle-beauvais-un-campus-sans-voiture/ En Janvier 2014, le campus de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais sera devenu piéton ; une étape de plus en faveur d’un éco-campus. Cette transformation est le résultat de différentes actions amorcées il y a déjà trois ans pour la mobilité durable, la biodiversité, la sécurité et le bien être de chacun. A l’occasion de la journée Mobilité Durable réalisée en Avril 2011, LaSalle Beauvais a pu expérimenter son campus piéton en interdisant l’accès aux voitures de 8h à 18h30. Différentes animations ont permis à chacun de (re)découvrir les alternatives à l’usage de la voiture personnelle: vélo classique ou électrique, covoiturage, roller et plus anecdotique hippomobile et passage de la police montée.

    Depuis, différentes actions ont été menées dans ce sens. Notre plan de déplacement campus en partenariat avec la Ville de Beauvais a permis de renforcer la desserte des bus sur le campus. Aujourd’hui, l’arrêt de bus « Campus LaSalle » est le terminus de la ligne 9 avec 19 rotations par jour (contre 9 fois en 2011).

    Plus récemment, nous avons accueilli une conférence-débat autour des nouvelles formes de mobilité. Organisée par les associations Vellovaque et AU5V, la conférence « Mieux partager la rue dans les Villes de l’Oise » a permis un tour d’horizon des nouvelles obligations imposées en milieu urbain (accessibilité, partage de la voirie,...) et leur mise en œuvre dans les communes de l’Oise. La manifestation a reçu le soutien de l’Union des Maires de l’Oise, l’ADEME et de la Communauté d’agglomération du Beauvaisis.

    Enfin, le piétonisation définitive du campus est un véritable atout pour notre plan de gestion de la biodiversité :
    • Interdire l’accès des voitures dans le cœur du campus, comme cela se fait dans les centres-villes, permettra de réduire les impacts (stationnement sauvage, vitesse excessive, bruit, …) ;
    • Faciliter les déplacements à pied ou à vélo permettra de faire découvrir la richesse écologique du campus. Ainsi, des panneaux pédagogiques ont été installés pour expliquer la gestion différenciée des espaces verts, pour décrire les zones d’intérêt écologique, ou tout simplement pour donner le nom des arbres de l’arboretum.

    Le campus LaSalle Beauvais est comme une petite ville de 2000 habitants. Nous avons donc les mêmes problématiques et les mêmes enjeux pour le développement durable. Notre campus, lieu de vie, doit être exemplaire car nous avons la responsabilité de former des ingénieurs engagés dans la société. Aussi, il est important d'impliquer chacun des usagers dans la réduction des impacts de notre développement en priorisant comme un des axes de notre plan vert, la mobilité durable, la biodiversité, la sécurité et le bien être.

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    France Université Numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/france-universite-numerique/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/france-universite-numerique/ MOOCs, cours en ligne. Les huit premiers MOOCs ont commencé le jeudi 16 janvier 2014. Parmi ceux-ci :
    • Éléments de santé au travail pour les ingénieurs et managers, du CNAM
    • Introduction aux technologies des médias interactifs numériques, du CNAM
    D’autres écoles ont ouvert des MOOC sur FUN : les Ecoles Centrales, l’Ecole Polytechnique, les écoles de l’Institut Mines-Télécom.]]>
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    L’AUF s’engage dans les MOOCs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-sengage-dans-les-moocs/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lauf-sengage-dans-les-moocs/
  • L'AUF collabore à la mise en place des CLOMs (MOOCs) et au projet France Université Numérique dans sa globalité. La 17ème, conduite avec l'AUF, verra le déploiement d’actions spécifiques à destination de la Francophonie :
  • L’Agence aidera les universités francophones du Sud à produire et à former les enseignants à ces nouvelles pratiques pédagogiques des cours en ligne.
  • L’Agence, qui dispose de 44 campus numériques francophones (CNF ®), tous habitués à organiser les soutenances et examens proposés dans le cadre de formations ouvertes à distance (FOAD), établira les certifications des universités choisies par le Ministère pour déployer leurs cours en ligne.
  • L’Agence a lancé début novembre 2013 un appel à projets pour financer des expérimentations dans des universités du Sud. Il permettra d’enrichir l’offre francophone en la matière.
  • L’AUF soutient l’initiative du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui contribuera efficacement à diffuser la science en Français à travers le monde (...) Les CLOMs (MOOCs) seront un véritable complément à l’enseignement traditionnel et permettront de développer l’université de demain.
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    Campus Responsables lance un guide de la consommation responsable d'alcool https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campus-responsables-lance-un-guide-de-la-consommation-responsable-dalcool/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campus-responsables-lance-un-guide-de-la-consommation-responsable-dalcool/ Cohérent avec sa mission d’accompagnement des campus français dans leur démarche de responsabilité sociétale, Campus Responsables lance une série de guides consacrés au bien-être étudiant afin de proposer différents outils et solutions pour traiter efficacement différentes thématiques. Le premier guide de cette série porte sur la consommation responsable d’alcool, sujet incontournable pour les campus français. Voir guide complet - (voir CP)

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    Guide pratique de la formation professionnelle (2e édition) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-pratique-de-la-formation-professionnelle-2e-edition/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-pratique-de-la-formation-professionnelle-2e-edition/ Ce guide a été réalisé par le Ministère du travail, de l'emploi et de la santé et édité par la Documentation française - Année d'édition : 2012 - 2040 pages

    Résumé :
    • Dispositifs (bilan de compétences, bilan d’étape professionnel, actions de formation continue...) ;
    • Le plan de formation, qu’il s‘agisse de son élaboration ou de la situation du salarié pendant et à l’issue de la formation ;
    • Le droit individuel à la formation (DIF), qui relève de l’initiative du salarié, tout en nécessitant un accord avec l’employeur sur le choix de l’action de formation ;
    • Le congé individuel de formation (CIF), grâce auquel le salarié peut suivre la formation de son choix, qu’il s’agisse par exemple, d’accéder à un niveau supérieur de qualification, de changer d’activité ou de profession ou de se préparer à l’exercice des responsabilités associatives bénévoles ;
    • La validation des acquis de l’expérience (VAE) ;
    • Droit à la formation ayant une finalité spécifique : congé de formation économique, sociale et syndicale, formation économique des membres du comité d’entreprise, de ceux du CHSCT, des conseillers prud’hommes...
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    CNIL : La CGE poursuit son engagement dans l'éducation au numérique "grande cause nationale" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cnil-la-cge-poursuit-son-engagement-dans-leducation-au-numerique-grande-cause-nationale/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cnil-la-cge-poursuit-son-engagement-dans-leducation-au-numerique-grande-cause-nationale/ Le dossier de candidature au Label « grande cause nationale » a été soumis au directeur du Service d’Information du Gouvernement. L’équipe de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) dédiée à l’éducation au numérique travaille actuellement sur le plan d’action. La CGE poursuit son travail de coopération avec la CNIL sur ce dossier.

    La décision des services du Premier ministre devrait intervenir courant février.

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    Les masters internationaux : la CGE et la CDEFI s'expriment https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-masters-internationaux-la-cge-et-la-cdefi-sexpriment/ Thu, 23 Jan 2014 14:36:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-masters-internationaux-la-cge-et-la-cdefi-sexpriment/ Laissons à l’enseignement supérieur français les moyens de rayonner au-­delà de ses frontières !  C'est le titre du communiqué de presse publié le 23 janvier 2014 par la CGE et la CDEFI, qui alertent le MESR sur la réforme en cours des masters internationaux.

    Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) prépare actuellement une nouvelle réforme des masters internationaux des grandes écoles, des formations conçues pour attirer les meilleurs étudiants étrangers dans les écoles françaises, et qui contribuent au rayonnement de la France à l’international. La CGE et la CDEFI s’inquiètent des conséquences de cette nouvelle réforme sur l’attractivité des grandes écoles à l’international. (voir CP)]]>
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    1er avril : Demi-Journée de la commission Formation de la CGE sur l’utilisation du numérique dans les grandes écoles dans l’enseignement distanciel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1er-avril-demi-journee-de-la-commission-formation-de-la-cge-sur-lutilisation-du-numerique-dans-les-grandes-ecoles-dans-lenseignement-distanciel/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1er-avril-demi-journee-de-la-commission-formation-de-la-cge-sur-lutilisation-du-numerique-dans-les-grandes-ecoles-dans-lenseignement-distanciel/ La commission Formation organise le 1er avril une demi‐journée sur le thème de l’utilisation du numérique dans les grandes écoles, pour ce qui concerne l’enseignement distanciel (MOOC, e‐learning, utilisation de plates‐formes diverses…..). L’objectif est de partager les bonnes pratiques en la matière et d’avoir les retours d’expériences des écoles. Cette demi‐journée sera animée par Monsieur Pascal Barbier, Chef de département à l’Ecole nationale des sciences géographiques (ENSG). En préparation de cette journée un appel à contributions est lancé. Date limite d’envoi des communications : 3 mars 2014

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    PISA 2012 : l'Asie truste les 7 premières places https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pisa-2012-lasie-truste-les-7-premieres-places/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pisa-2012-lasie-truste-les-7-premieres-places/ Pilotée par l’OCDE, la 5ème enquête triennale PISA, Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves, a été menée en Mai 2012 au sein de 65 pays membres ou « économies partenaires » de l’OCDE. Représentatifs des quelque 28 millions de jeunes de 15 ans de ces pays, ce sont environ 510 000 élèves nés en 1996 qui ont pris part à cette enquête.

    Mise en œuvre sous la responsabilité de la DEPP pour la France, elle s’est déroulée dans plus de 200 établissements accueillant des élèves de 15 ans scolarisés dans des collèges et lycées sous tutelle du ministère de l’éducation nationale et du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. 5 700 élèves ont ainsi été soumis à PISA 2012 pour la France.

    Publiés le 3 décembres 2013, les résultats de PISA 2012 ont été largement commentés par la presse et les pouvoirs publics. En France, les résultats des élèves français, sur lesquels nous reviendrons brièvement plus loin, ont été mis en perspective des résultats des autres pays européens et de quelques économies partenaires à des fins de comparaison et/ou de dédramatisation. En revanche, très peu d’analyses macro ont osé mettre ces mêmes résultats en perspective de ceux d’une « économie partenaire » particulièrement offensive en matière d’éducation : Shanghai !

    Résultats France : une présentation des résultats très factuelle

    Chaque édition de PISA est consacrée à un thème en particulier : lors de l’édition 2012, le focus était mis sur la culture mathématique, les thèmes de la compréhension de l’écrit et de la culture scientifique étant annexes.

    2 numéros de Note d’Information (DEPP) ont été publiés en décembre dernier suite à communication des résultats internationaux par l’OCDE.

    Il est intéressant de constater que le premier n° paru, n° 13.30, ne présentait pas les résultats en culture mathématique, mais était consacré à « L’évolution des acquis des élèves de 15 ans en compréhension de l’écrit et en culture scientifique – premiers résultats de l’évaluation internationale PISA 2012 ». Dédié aux thèmes annexes de PISA 2012, ce numéro se veut rassurant. En effet, les résultats obtenus par les élèves français en compréhension de l’écrit sont stables et même, pour la première fois depuis la première édition, sont supérieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Par ailleurs, en culture scientifique, les résultats des élèves français restent stables et dans la moyenne des pays de l’OCDE. Rappelons toutefois que ces thèmes étaient mineurs dans PISA 2012.

    Le n° 13.31 de Note d’Information, paru également en décembre 2013 est plus inquiétant. Dédié au thème principal de PISA 2012, la culture mathématique, il fait état d’un niveau qui reste dans la moyenne des 34 pays de l’OCDE, mais qui baisse significativement depuis l’édition 2003 (-16 points), elle aussi consacrée à la culture mathématique. Supérieur au score moyen des pays de l’OCDE il y a 9 ans, le niveau des élèves français est désormais juste à la moyenne ; notons toutefois que c’est le cas de la majeure partie des pays avec lesquels la France aime à être comparée (Danemark, Canada, Finlande, Suède pour ne citer qu’eux). Outre la baisse constatée du niveau des élèves français en culture mathématique, c’est l’amplification des inégalités qui est révélée par les résultats. En effet, si la proportion d’élèves très performants en maths reste à peu près stable entre 2003 et 2012, celle des élèves en difficulté, voire grande difficulté (sous le niveau 2 de compétence) a fortement augmenté, démontrant que la dégradation du système s’est opérée par le bas. Origine sociale, milieu socio-économique et/ou culturel des parents, immigrants de 1ère ou 2ème génération sont autant d’éléments à prendre en compte pour expliquer que le système éducatif est plus inégalitaire aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 9 ans. Dommage collatéral, les élèves issus de milieux moins ou peu favorisés que la moyenne sont également ceux qui sont le moins impliqués dans leur processus d’apprentissage, démontrant moins de motivation que leurs camarades et initiant ainsi, voire confirmant, une spirale descendante dénommée « déterminisme social » dans Note d’Information. Le tout étant aggravé par le contexte de crise économique et par suite, sociale, dans lequel évolue le pays depuis 5 ans.

    Malgré ceci, la quasi-totalité de la presse écrite, audio, télévisuelle française, a présenté les résultats de cette 5ème enquête comme démontrant, nonobstant une légère baisse du niveau des élèves en mathématiques, une grande stabilité des scores moyens autour de la moyenne des pays de l’OCDE et suivant des courbes comparables à celles des pays homologues à la France.

    Rappelons que PISA n’est pas limitée aux 34 pays de l’OCDE… Les élèves de 15 ans de 31 autres pays, dénommés « économies partenaires » y sont également soumis. Et leurs résultats, pour le moins impressionnants, sont omis de bon nombre de papiers.

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    les conseils pour la préparation d’un concours. - préparation d’épreuves écrites - préparation d’épreuves orales... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-conseils-pour-la-preparation-dun-concours-preparation-depreuves-ecrites-preparation-depreuves-orales/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-conseils-pour-la-preparation-dun-concours-preparation-depreuves-ecrites-preparation-depreuves-orales/ les conseils pour la préparation d’un concours. - préparation d’épreuves écrites: annales, tests blancs en centre d’examen... - préparation d’épreuves orales: chat interactifs, simulations d’entretien... Comment se décider pour passer un concours d’école de commerce ?

    Avant de passer un concours pour intégrer une grande école de management, il est nécessaire de faire un point sur son parcours, ses activités et ses attentes. Le candidat doit se poser des questions sur ce qu’il est aujourd’hui, ce qu’il a fait hier et sur ce qu’il envisage de faire demain.

    L’élève fait ainsi un bilan sur ses expériences dans le cadre scolaire, familial, associatif, sportif, artistique. En dehors de ce que le candidat aime ou n’aime pas, il est important de connaître ses qualités et ses limites. Et il faut avant tout savoir les présenter et les valoriser. En fait, il s’agit de dresser une « carte d’identité » détaillée, un panorama de ses compétences académiques et personnelles.

    Présenter une école de commerce, c’est d’abord identifier ce qui caractérise cette école. C'est également savoir ce qui me différencie d’un autre candidat et pourquoi je suis un élément positif pour cette école. Les journées et les soirées portes ouvertes des écoles sont des évènements incontournables pour choisir l’école qui vous correspondra le mieux, mais aussi pour réunir un maximum d’informations nécessaires pour réussir les épreuves.

    Comment préparer les épreuves écrites ? La plupart des concours des grandes écoles de management comprennent des épreuves de logique et de compréhension. Pour le Concours Link, le test CAC est un QCM de 2h évaluant la mémorisation de textes, l’analyse de séries logiques, le calcul mental et la résolution de problèmes.

    La clef de la réussite réside dans l’entrainement via la répétition des exercices. Le candidat acquiert alors des automatismes, des mécanismes cérébraux. A force de s’entraîner avec un chronomètre, le candidat renforce son sens de l’observation, sa capacité à lire vite et bien, à retenir un maximum d’informations en un minimum de temps.

    Comment préparer les épreuves orales ? Il est conseillé de structurer son discours, tout d’abord de façon chronologique, mais surtout en mettant l’accent sur ses réalisations principales, sur ce qui caractérise le candidat et le rend unique. Il est essentiel de doser le volume d’informations : être synthétique tout en sachant argumenter et expliciter certain éléments majeurs. Un conseil pour les oraux : soigner sa présentation et avoir un argumentaire structuré, tout en gardant le sourire et une attitude enjouée, dynamique, investie et volontaire. Pour vous entrainez, réalisez un entretien fictif avec un membre de sa famille. Choisissez un membre proche sachant être réaliste et pédagogue lors d’un entretien formel. Un autre outil positif est la caméra. Nous avons tous des mimiques ou des façons de nous exprimer, de bouger qui altèrent notre discours. Se filmer permet de visualiser directement les points à travailler pour être plus clair et convaincant.

    Concrètement, comment se déroule des épreuves orales ? Ces épreuves permettent justement au candidat de valoriser sa personnalité et ses projets. Le candidat est évalué à l’oral lors d’un entretien individuel ou de groupe. Les écoles recherchent des profils variés : un candidat créatif, possédant des qualités d’écoute ou qui sait être force de proposition au bon moment est autant apprécié qu’un candidat fédérateur, charismatique ou entrepreneur.

    L’entretien individuel dure entre 30mn et 1h15. Conçu comme une rencontre, les jurys y découvrent un stagiaire en herbe, un partenaire ou un collaborateur potentiel. Les membres du jury cherchent à évaluer l’engagement du candidat, son envie d’intégrer l’école et son adhésion aux valeurs et aux programmes. Dans certains entretiens individuels, le candidat prépare un sujet, le développe de façon synthétique, puis est interrogé par le jury. C’est la façon de s’exprimer et de structurer sa pensée qui est testée, plus que les connaissances.

    L’entretien de groupe dure environ 1h. Dans certains entretiens collectifs, les candidats sont mis en situation, dans un cas lié à l’entreprise, aux relations humaines, à une gestion de crise, à un lancement de produit. L’entretien collectif peut également prendre la forme d’un débat, qui réunit 2 équipes pour/contre. Après préparation, chaque équipe expose son analyse, un échange se déroule, puis le jury questionne les équipes.

    Quels outils peuvent servir pour se préparer ? Les annales permettent aux candidats de se préparer aux épreuves écrites. Certaines écoles proposent des sessions d’entraînement dans leurs établissements. Une fois bien entraîné, le candidat peut venir se tester en conditions réelles. Ces concours blancs synthétisés sont l’occasion de découvrir le fonctionnement des épreuves du concours et d’appréhender sereinement le jour J. Dans le cadre du Concours Link, les candidats peuvent poser en direct leurs questions lors de chats interactifs d’1h organisés plusieurs fois dans l’année. Le candidat se connecte sur une plateforme Internet et entre dans une classe virtuelle. Ces séances on line permettent d’obtenir des conseils personnalisés via webcam et des réponses précises de professeurs sur le contenu du concours et son organisation.

    Que retenir pour réussir un concours d’entrée à une grande école de commerce ? Le concours doit être préparé afin d’anticiper les conditions d’examen, d’optimiser la gestion du temps et de maximiser ses résultats. En dehors des compétences académiques, il n’y a pas de profil type, les candidats sont évalués à travers leur personnalité, leurs motivations et les passions qui les animent. Avoir une bonne culture générale et être au fait des dernières questions d’actualité est valorisé, tout autant qu’un discours argumenté, clair, précis et engagé d’une skippeuse aguerrie ou d’un philatéliste enthousiaste.

    Laurence Madelin Déléguée générale Concours Link

    Concours Link Un concours commun post-Bac, 3 Grandes écoles internationales de management délivrant le grade de master à Paris: EBS Paris, EDC Paris Business School et ESG École de management.   en savoir plus  
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    COOPERATIONS - PARTENARIATS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cooperations-partenariats/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cooperations-partenariats/ CPE Lyon : Lancement de la chaire Diversité et Développement Personnel Soutenue par l’Oréal, cette chaire a pour objectif de mener des actions combinant l’ouverture aux autres (accueil et intégration d’étudiants étrangers, d’étudiants en situation de handicap) et le bien-être personnel (santé, résistance au stress, développement personnel).

    EC Paris et ESSEC : les deux écoles renforcent leur partenariat Suite à un premier accord de double diplôme (2009), les deux écoles renforcent leur complémentarité dans trois domaines : la formation (initiale et continue), le digital et la pédagogie numérique, l’international.  Elles souhaitent ainsi développer des cursus communs, partager leurs réseaux internationaux (notamment les implantations à l’étranger) et rapprocher leurs centres de ressources dans le domaine des TICE. (voir CP)

    EM Normandie signe une convention de partenariat avec Moveo Mov’eo, pôle de compétitivité dans le domaine automobile et transports collectifs implanté en Haute-Normandie et Basse-Normandie et en Île-de-France et l‘EM Normandie veulent favoriser l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés de l’école, accompagner les membres de Mov’eo par des actions de formation et réunir leurs expertises et leurs moyens afin de contribuer ensemble à la compétitivité internationale des entreprises françaises dans le secteur automobile. En recherche appliquée, des collaborations porteront sur des thématiques transversales et structurantes de Mov’eo : Intelligence Economique, Compétences, PME et International. L’EM Normandie pourra mobiliser les enseignants chercheurs associés à sa chaire Entrepreneuriat-Projet-Innovation (E.P.I) et à son axe de recherche « management et entrepreneuriat » ainsi que ceux du campus Intelligence Economique de Basse-Normandie créé avec l’ENSICAEN et l’université de Basse-Normandie.(voir CP) ENSTA ParisTech et EY : signature d’une convention de mécénat de compétences L’ENSTA ParisTech est engagée dans une démarche de renforcement de ses liens avec ses principales entreprises partenaires. EY est reconnu comme un groupe leader dans les secteurs de l’audit, de la fiscalité et du droit, des transactions et du conseil. Depuis plusieurs années, EY apporte son soutien à l’ENSTA ParisTech sous forme de conseils et de partage de savoir-faire en matière intellectuelle. Ces liens étroits se sont récemment intensifiés par la prise en charge par EY d’un cours de 2e année du cycle ingénieur de l’ENSTA ParisTech intitulé Analyse financière et stratégique d'entreprises. (voir CP) ENV Alfort : lancement de la chaire d’entreprise « Alfort Entreprendre » Le métier de vétérinaire a évolué ces dernières années. Le vétérinaire n’est plus exclusivement praticien mais peut aujourd’hui prétendre à devenir chercheur, acheteur, manager ou encore chef d’entreprise. Il est donc devenu indispensable de développer les compétences non médicales des étudiants vétérinaires, et ce, avant la fin de leurs études. Partant de ce constat, l’E de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort. s’est rapprochée de ses partenaires pour créer une chaire d’enseignement et de recherche dédiée à l’introduction des sciences de gestion dans le cursus initial : le MBA des Ponts et la Fondation des Ponts, l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne ainsi que ZOETIS, NESTLE et PURINA, participent à la chaire. (voir CP)

    SKEMA business School : des étudiants intègrent l'Ecole nationale du Barreau 13 étudiants de SKEMA Business School engagés dans le cursus de double diplôme Programme Grande Ecole SKEMA et Master 2 Droit des Affaires intègreront l’année prochaine la prestigieuse Ecole Nationale du Barreau pour devenir avocats. Cette filière Droit des Affaires encourage les étudiants et les prépare au concours du Barreau en organisant des journées « plaidoirie » où ils peuvent plaider en public sur des dossiers concrets. Des conseils de lecture, revues de presse, préparations à l’oral pour l’examen du barreau sont également proposés. (voir CP)

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    La MAIF : un nombre conséquent de talents diplômés des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-maif-un-nombre-consequent-de-talents-diplomes-des-grandes-ecoles/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-maif-un-nombre-consequent-de-talents-diplomes-des-grandes-ecoles/ La MAIF peut s’enorgueillir de disposer en interne d’un nombre conséquent de talents diplômés de différentes Grandes Ecoles. A titre d’exemple, nous pouvons notamment compter sur la contribution de collaborateurs diplômés de l’Ecole Polytechnique, de l’ENA, de Centrale, de HEC, de l’ESSEC, de Sciences Po, de l’ENSAE…

    Pour la plupart, nos collaborateurs issus des Grandes Ecoles sont recrutés après une expérience professionnelle validée sur des postes de cadres et non à la sortie de l’école. En effet, à l’image des formations par alternance qui rencontrent beaucoup de succès dans notre entreprise comme dans beaucoup d’autres, l’expérience professionnelle acquise lors des stages de longue durée est très appréciée et permet de mieux sécuriser l’insertion de ces publics. Mais c’est aussi un choix des jeunes diplômés : peu sont enclins à rejoindre la Mutuelle à la fin de leurs études, la ville de Niort semblant moins attractive pour un début de carrière et les jeunes intéressés par le « don de soi » se centrent finalement sur les ONG plus que sur les entreprises comme la nôtre.

    La relation de la MAIF avec les Grandes Ecoles peut prendre la forme d’un partenariat dans le cadre de la formation. Citons par exemple l’association de la MAIF à l’aventure de la Chaire d’entrepreneuriat social de l’ESSEC entre 2003 et 2013. La MAIF, assureur mutualiste, porte au plus haut niveau les valeurs de solidarité, de respect de l’homme et de l’environnement, de l’intérêt collectif. L’enseignement de l’économie traditionnelle est trop souvent privilégié à celui des économies alternatives. Ces modèles alternatifs, vertueux par essence, permettent pourtant de résister aux crises et de progresser. Former et préparer les dirigeants et entrepreneurs de demain à ces « autres » modèles est une opportunité qu’il nous fallait saisir. L’économie sociale doit savoir et oser innover. Les travaux menés par la Chaire doivent être pour nous source d’inspiration pour que la MAIF continue d’occuper la place qui est la sienne non seulement sur son cœur de métier d’assureur mais aussi dans la Société elle-même.

    Militante de l’éducation pour tous, la MAIF porte par ailleurs avec l’ESSEC le projet Phares (Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir des Etudes), prolongement dans le domaine du handicap du programme « Une grande école, pourquoi pas moi ? ».

    Côté MAIF (et peut-être plus largement pour d’autres entreprises), la notion de « Grandes Ecoles » est une appellation qui mériterait toutefois d’être mieux identifiée tant il peut y avoir des différences entre les écoles. Au final, l’entreprise peut parfois avoir du mal à bien cibler son sourcing de talents dans une telle diversité d’offre éducationnelle. Pour ce qui est de notre cas à la MAIF, nous sommes plutôt à la recherche de « bons profils » capables de s’adapter rapidement à la complexité et aux nombreuses mutations que connaît aujourd’hui notre société : enjeux technologiques (digital), sociaux, financiers, environnementaux, de dématérialisation de l’économie.

    Au-delà des savoirs sur les domaines précités, et compte-tenu de l’accélération croissante des changements poussée par le besoin de se différencier constamment et l’impératif de rester compétitif, l’enjeu des compétences relationnelles devient de plus en plus crucial dans les organisations. Les savoirs sont essentiels mais ne suffisent plus : leur vulgarisation sur le web font que ces derniers sont rapidement accessibles au plus grand nombre. Les équipes ont de plus en plus besoin d’encadrants qui savent accompagner le changement et les transformations, dénouer des situations tendues, donner du sens dans des périodes de crise en sachant garder le cap et sans sacrifier le long terme au court terme, veiller au maintien de la qualité de vie au travail…ces situations requièrent une forme d’intelligence émotionnelle qui est de plus en plus recherchée par les recruteurs que nous sommes et bien souvent, le constat que nous pouvons faire est que ces jeunes diplômés des Grandes Ecoles sont insuffisamment préparés et à l’aise sur ces questions de management et de comportement qui font pourtant la différence dans la conduite des projets.

    Sur un plan plus opérationnel de gestion prévisionnelle de nos emplois et compétences, et même si notre contexte actuel nous commande d’ être particulièrement attentif à nos effectifs Siège (et donc d’être vigilant sur nos ambitions de recrutement), les métiers à la MAIF susceptibles d’attirer demain des jeunes diplômés des grandes écoles après une première expérience professionnelle se concentreront plus particulièrement sur les filières de l’actuariat ou des statistiques financières, du marketing, de la communication et des métiers de la finance sans oublier l’informatique et les fonctions de contrôle et/ou de mise en conformité (contrôle interne, audit, réglementaire) qui sont appelées à connaître un certain essor dans notre secteur de l’assurance pour ces dernières.

     

    Patrick Adam Directeur Adjoint Direction Déléguée Ressources Humaines de la MAIF

    La MAIF en quelques mots

    Créée en 1934 par et pour ses sociétaires, la MAIF a su se développer en restant fidèle à ses valeurs fondatrices : solidarité, responsabilité, respect de la personne et laïcité. Société d'assurance mutuelle, elle s'est dotée de règles originales de fonctionnement, issues de son histoire, qui témoignent de son ancrage dans l'économie sociale. En tant que mutuelle, la MAIF n’a ni capital social ni actionnaire à rémunérer. L’assurance n’est pas pour elle une source de profit, mais uniquement un moyen de garantir la qualité et la pérennité de ses services, au bénéfice de ses sociétaires. Notre objectif est simple : créer les meilleurs contrats au meilleur prix et servir scrupuleusement les intérêts de nos sociétaires.

    A la MAIF, chaque sociétaire est plus qu’un adhérent ou un client. C’est un acteur à part entière de la vie de la mutuelle. Chiffres clés (31 décembre 2012) : • Plus de 2,9 millions de sociétaires, dont 155 000 Associations et collectivités. • Près de 5 millions de contrats en assurance auto, habitation. • Chiffre d’affaire Groupe : 3 milliards d’€ dont 689 millions d’€ en vie. • Actifs gérés : 13,5 milliards d’€. Et… plus de 6700 salariés, dont près de 2000 au siège social à Niort.

    MAIF Associations & Collectivités : www.maif.fr/associationsetcollectivites

    La MAIF assure des personnes morales sans but lucratif depuis 1965. Avec ses 155 000 sociétaires, elle est le 1er assureur des associations et des établissements publics. MAIF Associations & Collectivités est une marque du groupe MAIF spécialisée sur les marchés des associations (ainsi que toute collectivité de l'Economie Sociale et Solidaire), des établissements publics de l’enseignement, de la culture et de la recherche, et des petites collectivités territoriales.

    Nous proposons : • des solutions d’assurance, adaptées aux demandes les plus techniques, • au-delà des contrats et services, un accompagnement de terrain (analyses de risques, conseils juridiques, réunions d'information, visites bilan, réseau dédié de proximité...). De part sa proximité avec le monde enseignant et ses compétences sur l’assurance des enseignants mais aussi des établissements et activités, la MAIF est naturellement partenaire de la Conférence des Grandes Ecoles depuis 2012, présente dans le Collège Entreprises.

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    Les 19 écoles d’ingénieurs chimistes françaises exportent leur savoir-faire en Chine https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-19-ecoles-dingenieurs-chimistes-francaises-exportent-leur-savoir-faire-en-chine/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-19-ecoles-dingenieurs-chimistes-francaises-exportent-leur-savoir-faire-en-chine/ La Fédération Gay-Lussac (FGL), un réseau national regroupant 19 Ecoles de Chimie et de Génie des procédés a créé en 2009 le programme « 3+3 » en partenariat avec la East China University of Science & Technology (ECUST). Cette université, située à Shanghai compte parmi les 15 premières universités nationales de Chine.

    Il s’agit d’un programme intégré sino-français de formation d’ingénieurs en chimie/génie des procédés/génie environnemental/matériaux fondé sur l’alternance de la formation entre la Chine et la France selon le schéma : « 3 » années préparatoires à l’ECUST en Chine, « 3 » années dans les cycles ingénieurs de l’une des 19 écoles de la FGL.

    A l’issue de la 4ème année du parcours, les étudiants chinois obtiennent le Bachelor (Benke) délivré par l’ECUST, puis à l’issue de la 6ème année, le titre français d’ingénieur diplômé d’une des Ecoles de la FGL et un grade de Master.

    Dans le même temps, des élèves ingénieurs français sont accueillis à l’ECUST pour y effectuer des stages ou des semestres d’étude.

    Toute l’originalité de ce programme repose sur la formation d’étudiants chinois au diplôme d’ingénieur français, dans les écoles en France, sans création d’implantation en Chine. Ces étudiants sont ainsi culturellement rompus aux méthodes et au savoir-faire des écoles d’ingénieurs. Afin de préparer nos étudiants chinois à leur arrivée en France, des cours scientifiques dispensés en français par des enseignants des écoles de la fédération émaillent les trois premières années de la formation en Chine. Il est vrai que, si le niveau scientifique des étudiants est excellent, l’apprentissage du français nécessaire pour permettre suivre des enseignements est une grande difficulté pour eux.

    Outre les missions d’enseignement, le programme vit aussi autour de différentes missions bilatérales et manifestations. En 2013, une délégation constitué de la vice-Présidente des relations internationales et de 4 directeurs de départements scientifiques a visité 4 des écoles de la fédération : l’ENSCCF à Clermont-Ferrand, CPE à Lyon, Centrale Marseille et l’ENSCM à Montpellier. Un peu plus tôt, c’est une mission dirigée par le Président du conseil de l’ECUST qui était venue à Paris dans les locaux de l’ESPCI Paris Tech et de Chimie Paris Tech. Mais 2013 a surtout été marquée, pour ce qui concerne ce programme, par l’organisation à Shanghai du second workshop entre la fédération Gay-Lussac et l’ECUST : Second Sino-French Workshop on Education and Research (voir photo).

    La première promotion d’étudiants de l’ECUST, arrivée en France en 2012 ne comptait que 12 élèves. Il y en avait 23 à la rentrée 2013. En 2014, le cap des 40 étudiants sera franchi. L’ambition du programme est de stabiliser ces chiffres autour de 50 à 60 élèves.

    C’est consciente des enjeux stratégiques que représente pour nos entreprises la formation d’ingénieurs biculturels que la Fédération Gay-Lussac a passé cette convention avec l’ECUST qui prévoit une répartition équilibrée des rôles entre notre fédération et cette université. Cette répartition est organisée par la mise en place de deux co-directions l’une en Chine et l’autre en France. Côté français, la co-direction est assurée par les Professeurs Daniel Plusquellec et Pierre Briend de l’école de chimie de Rennes. Du côté Chinois, c’est le Professeur WU Wei qui est en charge du programme, dans le cadre de l'"International College of Engineering" où l’ECUST met à notre disposition des locaux dédiés et tout le support administratif nécessaire au fonctionnement du programme.

    Pour assurer le fonctionnement pérenne de ce programme, la Fédération Gay-Lussac bénéficie du soutien de diverses entreprises françaises et européennes des secteurs de la chimie, de la cosmétologie, de la pharmacie et des matériaux ainsi que d’entreprises de service.

    http://www.19ecolesdechimie.com/

    Jacques Mercadier Président de la Fédération Gay-Lussac]]>
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    L’ESTACA renforce son offre de formation : par Dominique Gentile nouveau directeur de l’innovation pédagogique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lestaca-renforce-son-offre-de-formation-par-dominique-gentile-nouveau-directeur-de-linnovation-pedagogique/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lestaca-renforce-son-offre-de-formation-par-dominique-gentile-nouveau-directeur-de-linnovation-pedagogique/ Avec la nomination d’un nouveau directeur de l’innovation pédagogique, l’ESTACA entend renforcer son offre de formations à destination des étudiants passionnés du secteur des transports et des mobilités.

    Une ambition qui se traduit par trois grands champs d’actions : - D’une part, redéfinir les contenus de formation dans une logique d’approche compétences métiers pour coller davantage aux attentes des industriels. - D’autre part, diversifier l’offre académique, pour proposer des formations plus modulaires qui répondent aux besoins de chacun, (formation continue, licences pros, mastères spécialisés…). - Enfin, travailler sur l’innovation pédagogique (MOOC, formation à distance, développement du numérique dans les cours, serious game…) tout en continuant à s’appuyer sur ce qui fait la force de la formation à l’ESTACA à savoir la pédagogie par projet.

    L’objectif est d’être capable d’adapter en permanence l’offre de formations aux attentes des entreprises, mais aussi aux pratiques cognitives des nouvelles générations d’étudiants et aux besoins de formation tout au long de la vie des ingénieurs.

    Concrètement au sein de l’ESTACA, cela signifie imaginer, décrire, étudier, concevoir ce que pourrait être un environnement numérique d’apprentissage stimulant et utile pour accompagner l’étudiant dans son travail de développement des compétences nécessaires à la validation de son diplôme. Notre but est de donner aux étudiants les clefs pour prendre leur place dans le monde.

    C’est un défi pour la plupart des écoles d’ingénieurs que de se remettre en question rapidement pour former les compétences dont l’industrie a besoin et d’assurer la qualité et la fiabilité du profil à la sortie de l ‘école.

     

    Dominique Gentile directeur de l’innovation pédagogique

    Focus sur l’ESTACA

    Localisée sur 2 sites (Levallois-Perret (92) et Laval (53)), l’ESTACA, école d’ingénieurs post-bac spécialisée, est un acteur européen majeur dans le domaine des transports et de la mobilité. Grâce à une pédagogie innovante au cœur des problématiques actuelles des transports (écoconception, systèmes embarqués, système propulsif et énergie à bord, …) et à un centre de recherche en ingénierie en plein développement, l’école diplôme des ingénieurs dotés d’un savoir-faire technique reconnu dans le monde industriel et économique. Ouverte sur le monde, l’école compte une quarantaine de partenaires universitaires étrangers et travaille avec de nombreuses organisations (NASA,...). Passionnés et professionnels, les ingénieurs ESTACA sont reconnus dans le monde industriel pour leur capacité à s’adapter rapidement. Très demandés par les entreprises, près de 80% des élèves-ingénieurs de l’école signent un contrat avant l’obtention de leur diplôme.

    Pour plus d’informations: https://twitter.com/Estaca_twit http://www.facebook.com/EcoleESTACA Site web de l’ESTACA : http://www.estaca.fr/

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    Avec son nouvel écosystème de programmes, NEOMA Business School veut pousser plus loin la logique de l’accompagnement de ses étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avec-son-nouvel-ecosysteme-de-programmes-neoma-business-school-veut-pousser-plus-loin-la-logique-de-laccompagnement-de-ses-etudiants/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avec-son-nouvel-ecosysteme-de-programmes-neoma-business-school-veut-pousser-plus-loin-la-logique-de-laccompagnement-de-ses-etudiants/ Depuis la rentrée dernière, NEOMA Business School affiche une approche pédagogique inédite. Nos étudiants bénéficient désormais d’un écosystème de services unique dans le paysage des Business Schools, en totale adéquation avec la mission de l’Ecole : « Eduquer et accompagner les managers et entrepreneurs de demain, capables d’exercer un leadership responsable et de dépasser les modèle dominants ». C’est dans ce sens que nous avons développé le « Talent & Behavioural Development Unit », composé notamment d’un service carrière organisé en zones géographiques (Amérique du Nord, Amérique Latine, Europe, Asie) et animé par des conseillers carrières spécialistes de ces régions du monde. Avec cette unité d’appui à l’ensemble de nos programmes, notre démarche est particulièrement innovante : mettre les avancées de notre recherche en matière de management et de trajectoire professionnelle au service du développement des compétences de l’étudiant. Ainsi, les travaux de notre Chaire Nouvelles Carrières, ainsi que les résultats d’études scientifiques menées à l’international pour identifier les critères de succès de carrières des managers, nous ont permis d’élaborer un précieux référentiel de compétences. Ces savoir-faire et savoir-être managériaux sont précisément ceux que nous devons aujourd’hui développer auprès de nos étudiants afin qu’ils puissent envisager une trajectoire professionnelle de haut-niveau. Ces référentiels, et les compétences qui y sont directement liées, irriguent aujourd’hui le contenu pédagogique de l’ensemble des cursus dispensés sur notre campus. Nos conseillers carrières s’en inspirent également pour accompagner nos étudiants de manière personnalisée, en fonction de chaque profil, de chaque programme et de chaque objectif professionnel. Un suivi de haut niveau et sur mesure qui, irrigué par notre recherche, nous permet de délivrer des cours et des séances de coaching en parfaite cohérence avec les attentes des entreprises. Ce lien très étroit avec le monde professionnel est également renforcé grâce au contact permanent de cette unité avec nos Alumni et les entreprises de notre réseau à l’international. C’est ensuite tout un travail de déclinaison pédagogique adapté aux différents programmes de notre portfolio qui est entrepris avec l’appui d’une autre de nos nouvelles unités : le « Teachning & Learning Centre ». Son rôle ? Animateur de la créativité pédagogique, notamment en développant des ressources intégrant les technologies. Nous sommes pleinement conscients que la qualité et la crédibilité de NEOMA Business School reposent sur sa capacité à exceller dans les formations qu’elle propose. Voilà pourquoi nous avons développé cette unité qui propose également un terreau d’expérimentations et de projets d’innovations pédagogiques pour l’ensemble de nos programmes. Les étudiants en sont bénéficiaires par ricochet, l’objectif étant de mener une démarche pro-active sur les nouveaux modes de délivrance des connaissances pour optimiser durablement l’acquisition des savoirs. Il contribue ainsi au développement d’une puissante capacité d’« apprendre à apprendre ». Mais pour que l’étudiant tire au maximum profit de ces services, et plus globalement des enseignements dispensés sur le campus, les conditions de son apprentissage et des temps forts de son cursus doivent être optimisées. Cela fait partie du rôle d’une Grande Ecole de garantir une expérience campus de qualité. Dans cet esprit, nous avons également mis en place le « Student Affairs », dont l’objectif est d’offrir aux étudiants un service d’accompagnement haut-de-gamme. Son rôle est de faciliter l’intégration des étudiants et de favoriser le développement de leur parcours académique en les guidant dans leurs choix. Nous refusons l’idée qu’un étudiant puisse rester dans l’incertitude. En conséquence, partant du principe que chaque question doit trouver une réponse, les étudiants peuvent, dès qu’ils en ressentent le besoin, tirer profit de conseils personnalisés sur des sujets tels que le tutorat, le choix des séjours à l’international, la nature des missions en stage, les poursuites d’études… Cette unité traite également des questions liées à la vie associative, l’égalité des chances et la prise en compte du handicap. L’ensemble de ces services de pointe sont volontairement rattachés à la DGA Programmes. En optant pour une approche institutionnalisée, NEOMA Business School se recentre ainsi sur son rôle premier : la formation, en gestion et en management, de diplômés capables de répondre aux attentes de l’entreprise. Notre objectif est clair : développer les talents des étudiants afin de leur permettre de se construire une solide employabilité et de bénéficier d’évolutions professionnelles rapides ».

    Céline DAVESNE DGA Programmes de NEOMA Business School

     
    Céline Davesne

    DGA Programmes de NEOMA Business School Diplômée d’un Master de Recherche de l’Université de Rouen, Céline Davesne est également titulaire d’un PhD, obtenu à l’université de Caen en 2002. Elle débute sa carrière en qualité de terminologiste au service de la Communauté Européenne et devient dès 1998 conférencière notamment pour les Universités de Rouen et de Caen. Cette enseignante-chercheur spécialisée notamment en linguistique et en communication interculturelle, affiche une solide expérience en recherche. Elle rejoint le corps professoral permanent de l’Ecole rouennaise en 2004 et prend en 2009 la responsabilité du département académique Langues, Cultures et Société avant de devenir, en 2012, Directeur académique de Rouen Business School.

    A propos de NEOMA Business School NEOMA Business School, née de la fusion de Rouen Business School et Reims Management School affiche une double ambition : être classée parmi les meilleures Ecoles européennes, tout en étant reconnue comme le partenaire privilégié des entreprises. Dirigée conjointement par son Président, Yves Bénard, et son Directeur général, Frank Bostyn, NEOMA Business School a été créée sous le statut « Association loi 1901 », et son siège social est basé à Rouen. L’Ecole, à travers ses 3 campus, propose un portefeuille de programmes du Bachelor à l’Executive Education. Sa faculté, articulée autour de 7 départements académiques, recense plus de 200 professeurs permanents. L’Ecole compte plus de 40 000 diplômés, basés dans plus de 120 pays, à travers le monde. Plus d’informations : http://www.neoma-bs.fr
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    La formation dans les Grandes Ecoles : le soutien de la commission « Formation » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-dans-les-grandes-ecoles-le-soutien-de-la-commission-formation/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-dans-les-grandes-ecoles-le-soutien-de-la-commission-formation/ Les écoles de la Conférence dispensent des formations de haut niveau scientifique, technique, de gestion ou de management selon des objectifs fixés par leurs conseils respectifs, scientifiques, de perfectionnement ou autre.

    Des principes de base ponctuent ces formations, à savoir le recrutement d’étudiants à fort potentiel, issus des classes préparatoires pour un grand nombre, mais aussi de l’université, française ou étrangère, qui, formés par une pédagogie de projet et en alternance, vont se diriger vers un large éventail de métiers dans un ou plusieurs domaines d’activités identifiés. On parle d’enseignement généraliste ou spécialisé, la limite entre les deux étant souvent difficile à préciser.

    La création de nouvelles formations répond à l’évolution des métiers et emplois d’un domaine professionnel, nécessitant en terme de savoirs, de compétences, d’innovation, de compétitivité, d’esprit d’entrepreneuriat, des profils dont vont découler des référentiels nouveaux de formation, des plans d’études, y compris des périodes en entreprises ou à l’international.

    Pour ce qui concerne le choix des pédagogies, il dépend de l’ensemble du projet, qui peut se décliner sous la forme, de formation initiale classique, de formation continue, d’apprentissage, des MS, MSc, badges, intégrant de l’enseignement en présentiel, à distance, dans lequel l’utilisation des outils numériques est en forte augmentation, des périodes en entreprises et en laboratoires de recherche, en France ou à l’international. Dans le cas de la formation continue (y compris dans le cas d’une VAE), la motivation des stagiaires peut être une réorientation, une progression de carrière ou l’intérêt personnel. C’est souvent le cas dans les MS, MSc et Badges de la CGE. Pour les financements, outre le financement provenant des stagiaires ou étudiants, on recherchera des investissements au sein d’une chaire d’enseignement et de recherche, de la taxe d’apprentissage, des régions au-delà des tutelles des écoles (Etat, collectivités territoriales, entreprises…) dont les budgets sont de plus en plus contraints.

    L’évaluation de ces formations, quelles que soient leurs formes, est essentielle, et est conduite par la CTI, la CEFDG, l’AERES, EQUIS….. Celle des étudiants l’est également, souvent de façon moins formelle et se mesure par les travaux effectués pendant les stages, les activités extra-scolaires ou lors de la création d’entreprises, start-up ou autres. Ces compétences acquises, au-delà des savoirs, comme c’est le cas dans le cadre des activités physiques et sportives ou les langues lorsqu’il s’agit de management de groupes ou de culture, sont également très importantes pour une insertion professionnelle réussie.

    C’est pourquoi la commission « Formation » de la CGE s’est structurée autour de groupes de travail, permettant tout à la fois la formation des personnels des grandes écoles et l’échange de savoirs et d’expériences répondant aux attentes de ses membres. Ces groupes sont les suivants : « Apprentissage », « APS », « Compétences », « Entrepreneuriat », « Langues », « Stages ».

    Par ailleurs, la commission peut organiser sur certains thèmes une journée spécifique telle que celle du 1er avril 2014 sur « Les outils numériques de la formation ». Elle est également l’interlocutrice de ceux qui souhaitent proposer des formations nouvelles aux écoles. Elle intervient alors en informant ses membres car elle ne peut pas se substituer aux différents conseils des écoles, souverains en la matière.

    Régis Vallée Président de la Commission formation

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    Des formations académiques validées par des diplômes professionnels : une clé pour la réussite ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-formations-academiques-validees-par-des-diplomes-professionnels-une-cle-pour-la-reussite/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-formations-academiques-validees-par-des-diplomes-professionnels-une-cle-pour-la-reussite/ L’exemple de la filière « Finance et Marchés » de l’ESDES

    Depuis 2010, les étudiants de la filière « Finance et Marchés » de l'ESDES ont la possibilité d'obtenir un complément au diplôme dans deux domaines - analyse financière et marchés. Les diplômes de la SFAF et la certification AMF, dont la préparation est intégrée au cursus pédagogique, leur procurent un double avantage : en termes d'employabilité et en termes d'évolution de carrière.

    L’ESDES propose dans son cycle master une spécialisation Finance et Marchés dont l’objectif est d’acquérir un bon niveau académique et professionnel pour prétendre à des postes à responsabilité, en France comme à l'international, dans les activités liées aux marchés financiers (analyse financière, gestion de fonds, vente de titres ou de matières premières, communication financière...), dans le secteur bancaire (analyse crédit, gestion de patrimoine, direction d'agence...) et dans le conseil en financement comme en placement (capital investissement, assurance, immobilier...).

    Pour leur permettre d’accéder dès la sortie de l’Ecole à des postes normalement ouverts à de jeunes cadres avec expérience, l’ESDES propose aux étudiants de sa filière « finance et marchés », de valider, pendant leur cursus pédagogique, les diplômes délivrés par la SFAF (le CEFA* et le CIIA**) et la certification AMF.

    100% de réussite pour les étudiants de l’ESDES aux diplômes de la SFAF

    Alors que ces examens s’adressent normalement à des jeunes professionnels Bac+5 avec 2 ans d’expérience minimum, les étudiants de l’ESDES répondent parfaitement aux exigences pour l’obtention de ces diplômes. A savoir : la SFAF (Société Française des Analystes Financiers) a validé, dès 2010, le programme de formation en finance de l'ESDES et a signé une convention avec l’Ecole. Par cette convention, les étudiants de la filière «Finance et Marchés» bénéficient d’équivalences et peuvent passer en anticipation les autres épreuves nécessaires à l’obtention des deux diplômes délivrés par la SFAF : le CEFA et le CIIA.

    Ainsi, chaque année depuis la mise en œuvre de cette convention, une partie des étudiants de la filière choisissent volontairement de se présenter à ces examens et tous ont obtenu le diplôme de la SFAF.

    Ce supplément au diplôme se révèle être un atout pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés puisque 100% d’entre eux sont embauchés dès la sortie de l’école !

    Parmi les jeunes diplômés, certains occupent aujourd’hui des postes convoités en analyse financière : analyste financier sell side chez CM-CIC Securities, analyste financier buy side chez Nextstage, asset management au Crédit Mutuel, analyste conseil entreprises à la Société Générale, junior financial analyst chez SCOR, business analyst chez PUIG…

    *CEFA : Certified European Financial Analyst, délivré par l’EFFAS (European Federation of Financial Analysts Societies). **CIIA : Certified International Investment Analyst.

    La certification AMF pour tous les jeunes diplômés de la filière « Finance et Marchés » de l’ESDES Pour assurer à ses jeunes diplômés la conformité de leur formation avec les exigences du marché, tous les étudiants de la filière « Finance et Marchés » passent obligatoirement la certification AMF (Autorité des marchés financiers) en début de 5e année. Cette certification atteste du niveau de connaissances des professionnels souhaitant travailler chez des Prestataires de Services d'Investissement (PSI) : banques, assurances, sociétés de gestion financière. Cette certification peut être réalisée en passant l’examen proposé par l'un des 11 organismes certifiés par l'AMF : c’est le cas à l’ESDES qui travaille avec un prestataire partenaire afin de faciliter l’accès à cette certification pour ses étudiants.

    Laurence GIALDINI responsable de la filière « Finance et Marchés »

     
    Laurence GIALDINI responsable de la filière « Finance et Marchés »

    Docteur en sciences de gestion (université Pierre-Mendes France-CERAG Grenoble) Diplômée IEP Grenoble, Master management stratégique et finance EM-Lyon3 Enseignant-chercheur, co-responsable du pôle Finance, responsable de la filière « Finance et Marchés » et de la chaire « Financement des valeurs moyennes », ESDES Université Catholique de Lyon Ancien opérateur sur les marchés actions (Baring, CDC, BNPParibas) Membre de la SFAF

    Thématiques de recherche : formation de la stratégie et pratique de la finance, gouvernance responsable, financement des PME-ETI, épistémologie et pragmatisme en sciences de gestion. Courriel : lgialdini@univ-catholyon.fr

     
    A propos de l’ESDES Créée il y a 26 ans au sein de l’Université Catholique de Lyon (UCLy), cette école de management post-bac, membre de la Conférence des Grandes Écoles, délivre un diplôme Bac+5, visé par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et conférant le Grade de Master. L’Ecole rassemble près de 1600 étudiants, 44 enseignants permanents dont 23 enseignants-chercheurs et compte 160 professionnels intervenant dans le cursus. Chaque année, 260 nouveaux étudiants sont admis en 1ère année dans son Programme Grande École qui repose sur un 1er cycle de formation généraliste et un cycle Master avec 7 filières de spécialisation et 1 en alternance. Pour préparer leur insertion professionnelle, tous les étudiants bénéficient d’un parcours d’intégration professionnelle de la 1ère à la 5e année, de 14 mois minimum de stage en entreprise, et passent a minima 1 semestre d’études dans l’une des 130 universités partenaires de l’Ecole, avec possibilité d’obtenir un double-diplôme dans 7 d’entre elles. Son pôle ESDES-Recherche se distingue particulièrement dans les domaines suivants : - responsabilités sociétales, éthique et entrepreneuriat social - finance, gouvernement et théorie de la firme - économie et management de l'innovation environnementale.
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    Jean-François Fiorina : à GEM nous disposons depuis de nombreuses années d’une cellule de crise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-francois-fiorina-a-gem-nous-disposons-depuis-de-nombreuses-annees-dune-cellule-de-crise/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-francois-fiorina-a-gem-nous-disposons-depuis-de-nombreuses-annees-dune-cellule-de-crise/ « A Grenoble Ecole de Management, comme dans toute organisation, nous sommes confrontés à une multitude de risques internes et externes. De par le passé, nous avons eu à gérer de nombreuses situations de crise, toutes différentes, tant au niveau de leur degré de gravité que de leur nature, allant d’une alerte à la méningite, jusqu’à des problématiques de rapatriement d’étudiants ou de collaborateurs dans des zones de tensions géopolitiques… Pour ce faire, nous disposons depuis de nombreuses années d’une cellule de crise, qui vient de s’équiper de l’application YOUSTON. Ce nouvel outil nous permettra de simplifier nos procédures existantes et de piloter avec encore plus de réactivité notre réponse aux différentes crises. », explique Jean-François FIORINA, directeur adjoint de Grenoble Ecole de Management.

     

    Développée par un spécialiste en gestion de crise et un spécialiste des solutions informatique/web, l’application YOUSTON est un nouvel outil très efficace pour optimiser la gestion de crise. Bâti sur une longue expérience et pensé pour répondre de manière intuitive aux enjeux des crises modernes, ce bouquet de services accessible 24/24 à partir d’un smartphone ou un ordinateur depuis le monde entier, rencontre aujourd’hui un véritable succès.

    Abordant la gestion de crise dans sa globalité, cette application est capable de recueillir les dispositifs de crises préexistants et constitue non seulement une base d’optimisation de la gestion de crise (accès, mise à jour et harmonisation facilités des dispositifs existants) mais propose également des services innovants à forte valeur ajoutée en cas de crise : mobiliser en un clic une cellule de crise ; analyser objectivement chaque situation ; déclencher des conférences téléphoniques d’urgence ; sanctuariser les contacts et documents essentiels en cas de crise (procédures d’urgence, plans de locaux, etc.) ; recourir à des experts ; bénéficier d’une assistance premiers instants ; tracer toutes les actions pour prouver (aux juges, aux médias,…) que l’organisation a agi.

    En somme, dans le contexte actuel de sur médiatisation et de judiciarisation des crises, YOUSTON permet aux dirigeants d’avoir en permanence avec eux, sur leur smartphone, tous les moyens de réagir vite et bien pour protéger leurs organisations face aux enjeux des crises modernes.

    Commercialisée depuis mi 2013 après 3 ans d’études et de tests pour obtenir un outil optimal, YOUSTON rencontre aujourd’hui une demande importante de la part d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, mais aussi de collectivités et d’institutions comme des établissements de soin, des CCI, des associations professionnelles, des grandes écoles, dont GRENOBLE ECOLE DE MANAGEMENT qui s’est récemment dotée de l’application.

    Découvrez YOUSTON en 1 clic : http://youston.com/authentification.html puis "voir une vidéo de présentation"

    Plus d’infos : www.youston.com Contact : Alain d’Eudeville +33(0)6-76-05-49-10 adeudeville@youston.com

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    CIEP ET CTI : une convention définissant les modalités de leur collaboration https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ciep-et-cti-une-convention-definissant-les-modalites-de-leur-collaboration/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ciep-et-cti-une-convention-definissant-les-modalites-de-leur-collaboration/ Le Centre international d’études pédagogiques (CIEP) et la Commission des titres d’ingénieur (CTI) ont signé une convention afin de :

    • valoriser les formations en français langue étrangère dans les écoles d’ingénieurs françaises
    • promouvoir les formations en langue française
    • renforcer la coopération dans le domaine de l’éducation

    La convention vise également à favoriser des partenariats internationaux dans des projets intéressant la qualité dans l'enseignement supérieur. (voir CP)

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    Bourses Michelin-UFA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bourses-michelin-ufa/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bourses-michelin-ufa/ A l’occasion de la journée franco-allemande du 22 janvier dernier, l’Université franco-allemande, Michelin Hombourg (dans la Sarre) et la Hochschule für Technik und Wirtschaft des Saarlandes (htw saar) ont signé officiellement une déclaration commune d’intention concernant la mise en place d’un programme binational de « bourses Michelin-UFA ». Ce programme prévoit le soutien financier d’un étudiant français et allemand sur une période de dix mois, à hauteur de 300 euros par mois. L’UFA, Michelin et la htw saar se proposent d’octroyer ces bourses, une fois par an. (voir CP)

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    EDF et les Grandes écoles : des relations durables https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edf-et-les-grandes-ecoles-des-relations-durables/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edf-et-les-grandes-ecoles-des-relations-durables/ Le Groupe EDF entretient depuis toujours des relations étroites avec le monde académique, et en particulier avec les Grandes écoles.

    Ces relations participent d’une politique plus large dont les objectifs principaux sont de plusieurs ordres : - Couvrir de façon qualitative des besoins en recrutement élevés et favoriser l’alternance. En 2013 EDF a recruté 1 700 ingénieurs et cadres en France dont plus de 70% issus d’écoles d’ingénieurs. 12% d’entre eux sont des jeunes issus d’un parcours en alternance au sein du Groupe. Ce taux devrait continuer à progresser dans les années à venir, car nous avons la conviction que l’alternance représente un formidable levier de recrutement ; - Soutenir l’ascenseur social, en particulier par la formation professionnelle continue (promotionnelle et managériale) dans l’entreprise qui représente plus de 9% de la masse salariale sur le périmètre France en 2013. Les écoles accompagnent notamment EDF dans la conception des programmes de formation promotionnelle, avec des résultats réels puisque la moitié des salariés du "collège cadres" de l’entreprise est issue du  "collège maîtrise" ; - Et bien sûr, accompagner les programmes de R&D, auxquels le groupe EDF attache une grande importance. Nos investissements en matière de recherche et développement sont massifs, puisque l’entreprise y consacre plus d’un million d’euros par jour. Ses partenariats en France et à l’international, permettent par ailleurs à EDF de s’adosser à des laboratoires et de disposer ainsi de compétences de haut niveau.

    C’est pour contribuer à répondre à ces différents enjeux qu’EDF entretient des relations de proximité avec une trentaine d’écoles pour lesquelles des actions particulières de parrainage de promotions, forums, visites de sites, amphis dédiés, etc. sont organisées. Plus de 1 000 salariés et managers d’EDF, anciens de ces écoles, participent à ces actions à travers le réseau "EDF Graduates Network", animé par la petite équipe en charge des relations avec l’Enseignement Supérieur Long, et font partie d’une communauté d’échanges sur le réseau social interne de l’entreprise (Vivre EDF On Line). De nombreux managers de l’entreprise se mobilisent également chaque année lors d’Energy Day pour faire connaître leur activité et donner envie aux jeunes de rejoindre EDF et ses 240 métiers (cf. encadré).

    L’enseignement que dispensent les Grandes écoles est un enseignement reconnu des entreprises et de grande qualité. La proximité avec l’entreprise permet aux écoles d’être exemplaires en termes de placement de leurs étudiants, même si parfois l’industrie n’est pas toujours au premier plan de l’attractivité, ce qu’une entreprise comme EDF ne peut que déplorer. Si, comme nous l’avons déjà évoqué, 2013 a été pour EDF une année faste de recrutements d’ingénieurs et cadres, avec par ailleurs un taux de féminisation de 34%, ce sont sur les 5 dernières années plus de 6500 ingénieurs diplômés qui ont rejoint notre Groupe.

    Certains de ces jeunes ingénieurs seront les futurs dirigeants du Groupe EDF d’ici une vingtaine d’années, à condition d’avoir réussi "l’épreuve du management", d’avoir certes été performants scientifiquement et techniquement, mais aussi humainement ; d’avoir certes obtenu des résultats, mais en ayant interrogé et considéré le problème avant de le résoudre.

    Bien sûr, l’enseignement dispensé au sein des Grandes écoles a connu des évolutions ces dernières années, les sciences "souples" côtoyant dorénavant les plus "dures" d’entre elles, mais il ne faut surtout pas s’arrêter en chemin ! Grandes Ecoles, ouvrez-vous encore, accueillez davantage de jeunes femmes, davantage de diversité, renforcez les enseignements de culture générale, de sociologie, de philosophie, de relations humaines ; croyez en l’interdisciplinarité ! Vos étudiants devront dans leur vie professionnelle faire preuve d’agilité, d’habileté, d'ouverture; le monde qui les attend est devenu de plus en plus incertain, de plus en plus complexe; il faut donc encore davantage savoir écouter, prendre en compte les points de vue différents et faire preuve d’altérité ! Le chemin est peut-être semé d’embûches, mais vous avez beaucoup d’atouts !

    Florence Cordier Responsable Marque Employeur et Recrutement Groupe EDF

     

    Florence CORDIER est Responsable Marque Employeur et Recrutement du groupe EDF, au moment où celui-ci connaît un renouvellement très important de ses compétences et des projets de développement majeurs à l’international comme en France. Diplômée en Sciences Sociales du Travail, elle a d’abord exercé son activité dans l’évaluation des politiques publiques d’emploi, puis dans le conseil social aux entreprises. A EDF depuis une dizaine d’années, elle y a piloté le dialogue social européen et la négociation de l’accord sur la Responsabilité Sociale du Groupe, avant de rejoindre la Direction de la Production et de l'Ingénierie dans des fonctions de détection des talents et de gestion de carrière.

    7eme Energy Day, le 12 décembre 2013 : 2200 étudiants ont rencontré plus de 500 managers d’EDF

    Au-delà des actions menées tout au long de l’année auprès du monde académique et des étudiants, les managers d’EDF se mobilisent une fois par an lors d’Energy Day, une journée dédiée à la présentation des 240 métiers d’EDF et au contact direct avec les étudiants de niveau Bac+5, venus de toute la France. Cette année les étudiants y ont trouvé des conseils RH, 10 pavillons métiers, des conférences et certains d’entre eux ont pu passer des entretiens sous forme de speed-meeting destinés à pourvoir les 600 offres de stages proposées.

    www.edfrecrute.com

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    Alumniportal Deutschland : un réseau social universitaire riche de potentialités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumniportal-deutschland-un-reseau-social-universitaire-riche-de-potentialites/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumniportal-deutschland-un-reseau-social-universitaire-riche-de-potentialites/ L’Alumniportal Deutschland est un réseau social en ligne des "anciens". Il s’adresse à ceux qui ont effectué au cours de leurs études ou de leur carrière un séjour professionnel, d’études ou de recherche en Allemagne. Le site a de nombreuses fonctionnalités : il informe et permet à l’utilisateur de publier les informations qu’il souhaite diffuser, notamment sur des cursus universitaires, des bourses, des offres de postes, des manifestations culturelles. Ceci est rendu possible par la diversité des acteurs présents sur le portail à travers différents types de profils : les Alumni, mais aussi les entreprises et les institutions universitaires. Ce projet est financé par le gouvernement allemand et porté par de grandes institutions à l’instar du DAAD, du Goethe-Institut et de la fondation Humboldt. L’inscription est gratuite et les données sont protégées.

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    L’AGERA crée un parcours Innovation industrielle en entreprise pour les enseignants-chercheurs des écoles du réseau https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagera-cree-un-parcours-innovation-industrielle-en-entreprise-pour-les-enseignants-chercheurs-des-ecoles-du-reseau/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagera-cree-un-parcours-innovation-industrielle-en-entreprise-pour-les-enseignants-chercheurs-des-ecoles-du-reseau/ Développer l’excellence industrielle et scientifique des territoires

    L’AGERA crée un parcours Innovation industrielle en entreprise pour les enseignants-chercheurs des écoles du réseau.

    Le renforcement de la proximité entre monde économique et enseignement supérieur est un levier privilégié pour développer une culture d’innovation et d’entrepreneuriat et ainsi contribuer à l’industrialisation durable des territoires.

    Traditionnellement les enseignants chercheurs sont reconnus au travers d’indicateurs de performance académique ou scientifique, relativement éloi- gnés d’une connaissance pratique de la réalité de l’industrie. C’est pour- quoi, l’AGERA propose pour les enseignants-chercheurs des écoles de son réseau, un parcours en alternance en entreprise leur permet- tant d’acquérir des bases de connaissance solides et pratiques de l’industrie et des mécanismes de l’innovation et faciliter le développement de partena- riats industriels. L’entreprise d’accueil, elle, bénéficie d’un autre regard sur son activité et accède, pendant un temps donné, à un réseau de chercheurs. L’établissement d’enseignement supérieur, peut ainsi renforcer ses liens avec les entreprises et consolider la dynamique des relations industrielles partenariales en impliquant directement ses enseignants et en favorisant leur Formation continue.

    Le programme est organisé en 3 volets complémentaires : -Un parcours en entreprise sous la forme d’une participation à un projet en équipe autour de l’innovation, de l’amélioration ou de la création de valeur dans toutes ses dimensions. Proposé et piloté par l’entreprise d’accueil, ce projet conduit le candidat à prendre en charge des actions concrètes. La du- rée prévue de la mission est de 14 à 16 semaines en équivalent temps plein, à raison d’une immersion initiale de 4 semaines, suivie de périodes en alternance représentant au total 10 à 12 semaines sur 6 à 12 mois, selon le calendrier du projet.

    -Des séminaires professionnels sous la forme de 3 ou 4 modules de 2 jours pour aborder stratégie, marketing/conception produit, innovation, ges- tion économique, systèmes et techniques de production, management du changement et des hommes.

    -Un tutorat académique sous la forme d’une personne ressource affectée à chaque participant sur la durée du parcours. L’accompagnement est réalisé lors de temps prévus en individuel et en groupe mais également au fil de l’eau en fonction des besoins.

    Des écoles du réseau AGERA ont déjà testé le parcours avec succès : l’IFMA à Clermont-Ferrand, l’ENSM à Saint Etienne, école initiatrice du parcours, et l’ECAM-Lyon par exemple.

    L’AGERA, grâce à une subvention du F2I*, prend en charge tous les frais de séminaires et déplacements. Le salaire de l’Enseignant chercheur, maintenu pendant le parcours, reste à la charge de l’école.

    Contacts : Guillemette LAFERRERE AGERA Coordonnatrice de Projets 04 27 46 57 38 laferrere@agera.asso.f

    L’AGERA en bref Un réseau de 38 Grandes Ecoles en Rhône-Alpes et Auvergne
    • 22 Ecoles d’ingénieurs
    • 6 Ecoles de Management
    • 4 Ecoles d’Architecture
    • 2 IEP
    • 4 Ecoles à enseignement spécialisé (ARCNAM, EI du CESI,
    • ENSAM Chambéry, ENSATT).
      Représentant 28000 étudiants soit 12% de la population étudiante de Rhône-Alpes

    Intégration des Ecoles de la Région Auvergne : ENSCCF et IFMA ,ENSA Clermont et POLYTECH Clermont

    Missions de l’AGERA :

    - Représentation de ses membres auprès des instances régio- nales (essentiellement la Région Rhône-Alpes) et nationales (CGE…) - Animation de groupes de travail thématiques permettant le partage des meilleures pratiques et la mutualisation de moyens ; ces groupes de travail organisent des manifestations de type Rencontres des Etudiants Internationaux, Journée Portes Ouvertes, Journée Pays - Think Tank, prospective : organisation de colloques, mission de prospective aux Etats-Unis… - Promotion et développement des Ecoles du réseau : le site web, les Echos de l’AGERA, les communiqués et conférences de presse. Pour plus d’informations : www.agera.asso.fr

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    13 février : retour sur l'assemblée générale de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/13-fevrier-retour-sur-lassemblee-generale-de-la-cge/ Sat, 22 Feb 2014 14:36:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/13-fevrier-retour-sur-lassemblee-generale-de-la-cge/ L’Assemblée générale s’est tenue dans les locaux de l’Ecole des ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP).

    Après avoir remercié Régis Vallée, directeur général de l’EIVP, pour son accueil, Philippe Jamet, président de la CGE, a présenté Jean Pisani-Ferry, commissaire général à la stratégie et à la prospective, qui a commenté son étude en cours Quelle France dans 10 ans ? avant de répondre aux questions de la salle. Philippe Jamet a ensuite fait le tour des questions d’actualité :
    • climat général de l'enseignement supérieur
    • stratégie enseignement supérieur/recherche/emploi
    • réforme de la formation professionnelle, taxe d’apprentissage
    • stages
    • masters Duby
    • classes préparatoires
    •  regroupements de sites

    Philippe Jamet a dépeint un climat général "peu favorable" en dépit des messages rassurants du MESR). Un compte rendu des rencontres, des auditions et des entretiens avec les différents cabinets ministériels a été fait (Travail, Enseignement supérieur et Recherche, Economie et Finances, Redressement productif). Philippe Jamet a ensuite, répondu aux questions de la salle.

    Anne Beauval, présidente de la commission Développement durable et nouvelle animatrice du groupe LUCA (Lutte contre les conduites addictives), a ouvert un débat avec la salle sur les addictions, en présence de Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie), de Christian Lerminiaux, président de la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs), et de Pierre Trovero, président du BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs).

    Une convention a été co-signée par la CGE et la CDEFI avec la MILDT, qui précise que la MILDT et la CDEFI rejoignent le groupe LUCA. Prochaine assemblée générale de la CGE : le mardi 10 juin 2014 à 10 h (lieu non encore arrêté)]]>
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    Gérard Pignault nommé administrateur de la SATT Lyon-Saint Etienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gerard-pignault-nomme-administrateur-de-la-satt-lyon-saint-etienne/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gerard-pignault-nomme-administrateur-de-la-satt-lyon-saint-etienne/ Gérard Pignault, président de la commission Recherche de la CGE, a été nommé administrateur de la SATT Lyon–Saint-Etienne nouvellement créée.

    Cette société de transfert de technologies permettra aux entreprises innovantes d’éclore et aux entreprises existantes de créer de l’activité et des emplois, par transfert des résultats de la recherche publique. Elle regroupe deux organismes existants : la structure de valorisation de la recherche « Lyon Science Transfert » (LST) et l’incubateur d’entreprises innovantes « Crealys ». C'est au titre d’ex-Président de Crealys que Gérard Pignault est un des administrateurs de cette structure.]]>
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    https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-trophees-solidaires-lengagement-solidaire-dans-lenseignement-superieur/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-trophees-solidaires-lengagement-solidaire-dans-lenseignement-superieur/ Concourez et gagnez l'une des dotations

    Les Trophées Solidaires et OpenClassrooms lancent le premier MOOC sur l’accompagnement à l‘engagement solidaire dans l’enseignement supérieur

    Chaque année, de nombreux établissements incitent leurs étudiants à réaliser des projets à vocation humanitaire, solidaire ou de développement durable. Certains commencent dans cette voie, d'autres en font un élément déterminant de leur pédagogie, et valorisent les compétences ainsi acquises, que cela soit dans le cadre de la vie associative ou au sein même des cursus. Aujourd’hui, Les Trophées Solidaires et OpenClassrooms proposent à ces jeunes, et à tous ceux qui désirent initier de nouveaux projets, de rejoindre le premier MOOC (Massive Open Online Courses) dédié à leurs initiatives. « Comment financer son projet solidaire », a été réalisé par des étudiants, pour des étudiants, en partenariat avec l’école de journaliste IICP.

    Un MOOC gratuit pour apprendre à financer son projet solidaire Dès le 14 avril 2014, les participants pourront s’initier au financement de projets solidaires. Durant 3 semaines, des étudiants et des professionnels de l’accompagnement de projet et de la collecte de fonds partageront leurs expériences en présentant les différentes étapes indispensables pour réussir le financement de son projet solidaire : des méthodes les plus simples aux approches les plus innovantes. Certification + Crédits UDiscover Inscription : URL

    À propos des Trophées Solidaires Lancés par des acteurs de l’éducation et de la solidarité, les Trophées Solidaires veulent créer une dynamique et promouvoir l’engagement solidaire comme une composante clef des cursus d’enseignement supérieur. De nombreux établissements, tels que Kedge Business School et l ‘ESG Management School, grands partenaires de cette édition rejoignent le réseau des écoles et universités solidaires, et valorisent l ‘engagement de leurs étudiants. Les Trophées Solidaires proposent un concours et des mises en contacts avec des associations, des acteurs de la solidarité, des tutoriels vidéos, des témoignages, facilitant ainsi l’échange d ‘expérience et les bonnes pratiques. Tous les étudiants porteurs d’un projet de solidarité de proximité ou à l ‘international, peuvent participer au concours, et tenter de remporter un des huit prix , dotés de 15 000€ et autres avantages en nature proposés par Demain Nos Enfants, organisateur des Trophées , et ses partenaires tels que l’UNICEF, le groupe SOS, L’AFF, l’AFEV, ZupdeCo, la fondation Gloriamundi.

    http://www.trophees-solidaires.fr/ contact presse: contact.trophees-solidaires.fr Marthe Lemelle 06 62 79 96 70 avanadia@edustyle.fr

     
    À propos d’OpenClassrooms

    Depuis 1999, OpenClassrooms développe une plateforme d’e-Éducation réunissant des cours de qualité, libres, ouverts et accessibles à tous, imaginée par Mathieu Nebra alors qu’il n’avait que 13 ans. OpenClassrooms est depuis plusieurs années le premier site d’e-Éducation en français avec près de 850 cours sous la forme de MOOCs (Massive Open Online Courses), en partenariat avec des écoles et des universités, et permet chaque mois à 2,5 millions de personnes d’apprendre et d’enseigner, tout simplement, en rejoignant une communauté qui participe, qui s’entraide, qui échange, qui débat, qui interagit et qui partage son savoir. OpenClassrooms développe une offre Premium proposant des services à forte valeur ajoutée pour ses membres : la certification des connaissances à l’issue des cours, le téléchargement d’eBooks, de vidéos, l’organisation de sessions live avec des professeurs ou experts, etc.

    http://fr.openclassrooms.com/
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    Effectifs du supérieur 2012-2013 : 11,26 % des étudiants sont formés dans des Ecoles de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/effectifs-du-superieur-2012-2013-1126-des-etudiants-sont-formes-dans-des-ecoles-de-la-cge/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/effectifs-du-superieur-2012-2013-1126-des-etudiants-sont-formes-dans-des-ecoles-de-la-cge/ Sollicité par l’OCDE, l’Observatoire de la CGE, en charge notamment des études statistiques, s’est à nouveau penché sur la volumétrie de la Conférence pour l’année 2012-2013. Retour sur des chiffres…

    L’édition 2013 de Repères et Références Statistiques présente dans son tableau 6.1 les effectifs du supérieur en France pour l’année 2012-2013. Les données proviennent de diverses sources (enquête SISE, enquêtes menées par le SIES, données collectées par les ministères de tutelle des établissements) et sont compilées afin d’obtenir une vision globale.

    Ainsi, pour l’année 2012-2013, ce sont 2 386 900 étudiants qui sont comptabilisés dans les établissements d’enseignement supérieur français (métropole + DOM). Le commentaire qui accompagne la ventilation des étudiants dans l’enseignement supérieur mentionne qu’entre 2011 et 2012, les inscriptions dans les formations d’ingénieur ont augmenté de 3 %. Depuis les années [90], elles ont connu une progression importante (+ 133 % entre 1990 et 2012). A la rentrée 2012, le nombre d’étudiants augmente fortement dans les établissements privés d’enseignement universitaire (+ 3 %) et les écoles de commerce, gestion, vente et comptabilité (+ 3,4 %). Comme les formations d’ingénieurs, les écoles de commerce et de gestion ont connu un essor important depuis les années 90 (+ 184 % entre 1990 et 2012).

    Les données de l’Observatoire de la CGE, trop récentes pour travailler sur des séries longues ne permettent pas d’établir de courbe de tendance fiable et exploitable. En revanche, en matière de volumétrie simple, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

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    Officialisation du partenariat entre l’ISEP et l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech, initié en 2009 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/officialisation-du-partenariat-entre-lisep-et-lincubateur-du-centre-arts-et-metiers-paristech-initie-en-2009/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/officialisation-du-partenariat-entre-lisep-et-lincubateur-du-centre-arts-et-metiers-paristech-initie-en-2009/ L’ISEP est fière d’annoncer la signature de son partenariat avec l’école d’Arts et Métiers ParisTech officialisant ainsi une collaboration solide initiée en 2009 et déjà couronnée de succès. Ce partenariat offre une grande opportunité aux élèves de l’ISEP suivant la formation spécifique à l’entrepreneuriat : les projets les plus prometteurs profitent ainsi d’un accès à l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech et bénéficient de tout le dispositif d’appui à la création d’entreprise. L’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech : un véritable tremplin pour les élèves de l’ISEP Grâce à ce partenariat, les élèves porteurs de projets peuvent bénéficier d’un appui à la création d’entreprise pendant 18 mois, au sein de l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech. Pour avoir la chance d’y participer, les candidats de l’ISEP doivent passer devant un Comité d’Incubation. Une fois sélectionnés, les élèves-créateurs bénéficient à la fois d’un appui logistique (bureaux, ordinateur, internet, téléphone, salle pour recevoir les clients) et d’un soutien moral, intellectuel et professionnel (coaching, conseils juridiques, financiers et commerciaux, formations pratiques, conférences spécialisées sur les principales problématiques liées à l’entreprenariat dans les TIC, réseau professionnel). Henry Pironin, responsable de l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech depuis 2011 explique : « Le concept d’incubateur est aujourd’hui un moteur précieux à la création d'entreprise pour les étudiants et les jeunes diplômés. Ils ont ainsi la possibilité de vivre une expérience de création unique, de tester la cohérence de leurs projets et d’être coaché par un réseau d'experts dans les disciplines fondamentales de l’entrepreneuriat. Preuve de sa réussite, l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech peut se prévaloir d’un taux de succès des projets incubés proche des 90 % sur ces 10 dernières années ».

    Un partenariat initié en 2009 et générateur de réussite ! Depuis 2009, l’ISEP offrait déjà de manière expérimentale la possibilité à ses élèves de se faire incuber. Ainsi, de multiples startups ont vu le jour (plus de 15 sur les 5 dernières années), dont la plupart ont été couronnées de succès.

    Gabriel Jarrosson, diplômé de l’ISEP en 2013, a créé son entreprise en ligne « levindefrance.com » grâce à l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech. En 2012, il eut l’idée d’une plateforme de vente en ligne destinée aux petits vignerons qui ne disposaient pas de canaux de diffusion pour ainsi proposer un panorama élargi et de qualité du vignoble français. Toujours incubé à ce jour, Gabriel Jarrosson a reçu plusieurs prix pour la startup qu’il a créée, dont le dernier concours organisé par la Mairie de Paris : MyStartupInParis en 2013.

    Gabriel Jarrosson

    « J’ai eu l’immense privilège de voir mon projet d’entreprise sélectionné par l’incubateur du Centre Arts et Métiers ParisTech. En parallèle de mes études, j’ai pu développer ma startup et la tester aux diverses réalités du marché, grâce aux membres de l’incubateur et aux services mis en place. Ce fut un véritable tremplin qui m’a permis de devenir chef d’entreprise dès la sortie de mes études» affirme-t-il.

    Gabriel Jarrosson. Diplômé ISEP en 2013 et fondateur de la plateforme "LeVindeFrance.com".

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    L’entrepreneuriat : une dynamique insufflée à l’ISEP depuis 13 ans ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-une-dynamique-insufflee-a-lisep-depuis-13-ans/ Sat, 22 Mar 2014 14:36:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-une-dynamique-insufflee-a-lisep-depuis-13-ans/ Depuis 2001, l’ISEP encourage l’esprit d’entreprise chez ses élèves en intégrant à sa formation une forte dimension entrepreneuriale et managériale. Ce partenariat s’inscrit dans la volonté de l’ISEP de former des ingénieurs ouverts sur le monde de l’entreprise et vient compléter la formation d’ingénieurs suivie à l’école.

    En plus des enseignements managériaux habituels, les élèves ont la possibilité de suivre un module spécifique sur la création d’entreprise, en deuxième année du cycle ingénieur. Animé par Henry Pironin, responsable de l’incubateur de l’école des Arts et Métiers ParisTech, les élèves bénéficient d’interventions d’experts portant sur les aspects juridiques, la finance, la levée de fonds ou encore la croissance d’entreprise et apprennent notamment à concevoir un business plan et réaliser une étude de marché. ). Les élèves de l’ISEP peuvent aussi bénéficier d’un service d’aide à la création d’entreprise disponible à travers la structure associative ISEP Business Angels, dont ISEP Alumni (association des diplômés de l’école), est à l’initiative. Elle a pour objectif de faciliter l’entrepreneuriat et de fournir des moyens concrets aux jeunes créateurs.

    L’ISEP offre également la possibilité à ses élèves d’obtenir un double diplôme avec l’école de commerce et de management Audencia à Nantes. L’esprit entrepreneurial de l’ISEP passe également par ses associations étudiantes, notamment la Junior Entreprise « JUNIOR ISEP » qui a obtenu le titre de meilleure Junior Entreprise Ingénieur française (Prix d’Excellence 2005 et 2008, 2e place au Prix d’Excellence Européen en 2011 et 1ere place en 2013.

    Modèle de réussite et diplômé de l’ISEP en 2008, Michel Racat a créé son entreprise à la suite des cours sur l’entrepreneuriat dans le cadre du cycle ingénieur qu’il a suivi à l’ISEP. « BeezUP » est aujourd'hui un acteur européen reconnu du monde de l'eCommerce et rassemble 20 personnes entre Paris et Francfort où l'entreprise est présente.

     
    Michel Racat « Ma formation à l’ISEP m'a permis d'acquérir les connaissances d’ingénieur et les compétences entrepreneuriales qui m’ont conduit à concevoir puis développer ma startup dans les meilleures conditions» affirme-t-il. Michel Racat. Diplômé ISEP en 2008 et fondateur de "BeezUP”.
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    Le lien entre les entreprises, l'emploi et les Grandes Ecoles est historique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-lien-entre-les-entreprises-lemploi-et-les-grandes-ecoles-est-historique/ Sat, 22 Mar 2014 14:37:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-lien-entre-les-entreprises-lemploi-et-les-grandes-ecoles-est-historique/ « Le lien entre les entreprises, l'emploi et les Grandes Ecoles est historique. Mais il n'en demeure pas moins aujourd'hui qu’il reste une, voire LA marque de fabrique des Grandes Écoles »

    Il fut un temps où l’on faisait le choix de l'Université pour recevoir une formation intellectuelle et devenir professeur et chercheur, tandis que les bancs des Grandes Écoles proposaient des formations professionnalisantes afin de préparer les cadres dont avaient besoin les entreprises. Ce temps est bien sûr révolu… Les Grandes Écoles produisent désormais une activité de recherche de qualité dans des domaines très variés et l'Université inscrit, quant à elle, l’insertion professionnelle de ses diplômés parmi ses priorités.

    Il n'en demeure pas moins que les Grandes Écoles Françaises ont conservé dans leur ADN ce lien précieux entre formation délivrée et besoin des entreprises pour proposer des diplômés en phases avec les attentes du marché du travail. C’est cet atout majeur qui pousse encore aujourd’hui les étudiants désireux d’intégrer une Grande Ecole, à accepter des règles de sélection souvent drastiques (classes préparatoires intégrées ou extérieures, concours sélectifs). C’est également ce qui encourage les familles à assumer le financement des études, qui, dans le cadre d’une formation universitaire, aurait été supporté par la collectivité nationale. Une formation professionnalisante et la garantie d’une insertion rapide sur le marché du travail sont les principales contreparties de ces efforts concédés par étudiants et familles.

    La dernière enquête de Juin 2013 sur l'insertion des jeunes diplômés de la Conférence des Grandes Écoles est éloquente… Plus de 80% des diplômés de Grandes Ecoles trouvent un emploi en moins de deux mois, dont une grande majorité en tant que cadres, en contrat à durée indéterminée. Passé le cap des six mois, la quasi-totalité d’entre eux sont en situation d'emploi. Des données qui renforcent le constat que ces profils répondent aux besoins des entreprises et ce malgré un climat de très grande tension économique et de difficulté globale des entreprises à se projeter dans l'avenir.

    Comment expliquer cette performance ? Dans un premier temps par les relations particulièrement étroites que les Grandes Ecoles entretiennent avec le monde des organisations : les entreprises et plus largement le secteur productif et marchand, sont très présents dans les Grandes Écoles ! D’abord, dans les organes de gouvernance où ils pèsent de tout leur poids sur l'ensemble des décisions qui prévalent aux orientations prises par les Grandes Écoles sur leurs activités de recherche, le contenu de leurs enseignements et les pédagogies mises en œuvre. Ensuite, au cœur même des programmes. A titre d’exemple, NEOMA Business School a la chance de pouvoir s’appuyer sur près de 1600 intervenants professionnels expérimentés, issus de l’ensemble des secteurs d’activités. Ces professionnels, aux côtés de notre corps professoral permanent, assurent une formation concrète aux pratiques de l'entreprise. Enfin par l’implication des diplômés dans la vie de l’Ecole. En position de responsabilité dans les entreprises, ils assurent un lien de qualité avec les étudiants : dispositifs de "coaching" pour aider à la formalisation du projet professionnel puis la recherche d'emploi, aide dans la recherche des stages et participation aux forums carrières mis en place sur les sites des Grandes Écoles.

    En parallèle de cette proximité avec l’entreprise, NEOMA Business School a développé plusieurs dispositifs internes pour favoriser l’insertion professionnelle de ses diplômés sur le marché de l’emploi et garantir leur parfaite adéquation avec les besoins des entreprises. Je peux citer notamment le centre carrière, qui tout au long du parcours des étudiants, leur propose une réflexion et une préparation progressive à leur entrée dans la vie active. Notre service relation entreprise France et international, est également un précieux appui en la matière. Il est à l’origine de nos nombreux partenariats avec les entreprises que ce soit au niveau des interventions dans les programmes comme au niveau de leur participation aux forums emploi ou tout autre événement qui rythment la vie de nos campus. Nous pouvons aussi, pour renforcer nos liens avec le monde des organisations, nous appuyer sur notre direction académique et recherche. Elle joue un rôle primordial dans les relations que nous entretenons avec le monde professionnel, en encourageant toutes les initiatives permettant aux professeurs de travailler au service des entreprises dans des dynamiques de recherche ou d'accompagnement par exemple.

    Mais, au-delà des services proposés aux étudiants, notre rôle de Business School reste de les préparer, grâce à un portfolio de programmes pertinents, à une carrière de haut-niveau en les formant aux outils et pratiques professionnels les plus innovantes. Cela passe par les différents parcours que nous proposons sur nos campus. Au sein de chacun de nos programmes, nous veillons tout particulièrement à ce que la « capacité critique » de nos étudiants soit développée lors de leur expérience chez NEOMA Business School. Selon nous, une formation aux pratiques professionnelles doit comporter une dimension intellectuelle. C’est la combinaison des deux qui permettra à nos diplômés de faire évoluer ces pratiques et de les améliorer. La réflexion critique est indispensable, et c'est une dimension que nos professeurs intègrent pleinement dans leur méthode d'enseignement.

    La maturation propre de l'étudiant, via le développement personnel, ainsi que son immersion progressive dans la vie professionnelle réelle, au travers des stages et de l’apprentissage, doivent aussi être au cœur de son parcours de formation. Car ces dimensions joueront un rôle clé dans le futur épanouissement professionnel de nos diplômés.

    On le voit, le lien entre les entreprises, l'emploi et les grandes Ecoles est historique. Mais aujourd'hui encore il reste une, voire LA marque de fabrique des Grandes Écoles. C’est cette relation de proximité Ecole / Organisations qui nous permet de former efficacement des responsables et futurs dirigeants d'entreprises pour le marché tant national qu'international. D’ailleurs, les partenaires étrangers de nos institutions ne s’y trompent pas et considèrent cette relation comme la véritable valeur ajoutée de nos formations et de nos diplômes."

    François BONVALET DGA Développement et Relations Internationales NEOM

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    Entrepreneuriat : la CGE et le MEDEF joignent leurs forces https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-la-cge-et-le-medef-joignent-leurs-forces/ Sat, 22 Mar 2014 14:37:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-la-cge-et-le-medef-joignent-leurs-forces/ Suite à l’engagement annoncé au Salon des entrepreneurs le 5 février dernier, la CGE et le MEDEF envisagent de coopérer afin de mieux valoriser l’entrepreneuriat et l’innovation dans les grandes écoles.

    Cette collaboration va se traduire par la mise en place d’actions communes entre les deux structures, notamment au sein du groupe de travail Entrepreneuriat de la CGE.]]>
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    Arnaud Vaissié : chaque année, nous recrutons dans le monde un millier de jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arnaud-vaissie-chaque-annee-nous-recrutons-dans-le-monde-un-millier-de-jeunes-diplomes/ Sat, 22 Mar 2014 14:37:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arnaud-vaissie-chaque-annee-nous-recrutons-dans-le-monde-un-millier-de-jeunes-diplomes/ Arnaud Vaissié est Co-fondateur et président directeur général d’International SOS* Président de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie françaises à l’Etranger

    En Europe comme en France, l’emploi des jeunes est l’une des priorités majeures des gouvernements. Contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre parfois, il est utile de rappeler qu’un diplôme, et a fortiori un bon diplôme, est un rempart efficace contre le chômage. Aujourd’hui, en France, 20% des chômeurs ont moins de 29 ans et parmi eux 36% n’ont aucun diplôme. Ce taux tombe à 10% pour les bac +2 et à 6% pour les bac +3. Le diplôme n’améliore pas seulement les perspectives d’emploi, il augmente également les chances de garder cet emploi en période de crise.

    De manière générale, quels sont les freins à l'embauche en entreprise pour les jeunes ? La méconnaissance des métiers et des codes du monde du travail ; le manque de temps de la part des entreprises pour les sélectionner et les accompagner ; enfin, le risque que constitue l'embauche d'un jeune sans expérience s'il ne donne pas entière satisfaction en raison d’un droit du travail en France qui n’est pas assez flexible. Au sein d’International SOS, nous recrutons chaque année dans le monde un millier de jeunes diplômés parmi les meilleures écoles françaises et universités étrangères sur des postes hautement qualifiés. Nous faisons partie de ces entreprises qui recrutent des Français à l’étranger et pas seulement en France. Ce que nous privilégions chez ces jeunes et quelle que soit leur formation, c’est leur capacité à travailler en équipe multiculturelle d’où la recherche de candidats qui ont une double formation ou une expérience démontrant une originalité dans leur cursus. La langue de travail d’International SOS étant l’anglais, nous demandons au moins une pratique de bon niveau. Nous mesurons chaque année les compétences en anglais de nos collaborateurs et nous proposons des formations adaptées le cas échéant. Il est important de garder à l’esprit qu’un diplôme, quel qu’il soit, ne donne pas pour autant de droit. Les jeunes doivent accepter de faire leurs preuves pendant les premières années de leur vie en entreprise. En échange, c’est à l'entreprise de leur offrir des perspectives de carrière satisfaisantes. L’accompagnement proposé aux élèves de grandes écoles françaises (stages en entreprise dans le cadre des enseignements et suivi personnalisé dans l’élaboration de projet professionnel) est un avantage concurrentiel important par rapport aux universités étrangères qui commencent seulement à généraliser les stages dans le cursus des étudiants. La formation reçue au sein des grandes écoles françaises est parfaitement adaptée au marché mondial de l’emploi et pour preuve : l’année dernière, 23% de nos diplômés d’écoles de commerce ont décroché leur premier emploi à l’étranger.

    C’est à travers la qualité de son éducation et de sa recherche qu’un pays est capable de stimuler l’innovation, clef de la montée en gamme d’une économie. En jouant sur la proximité entre écoles, centres de recherche et entreprises, on peut encourager une économie d’innovation fondée sur le transfert des connaissances et la création de richesses.

    Dans ce contexte, l’économie de demain passe par une approche « transversale » des connaissances : la « cross-fertilisation ». Dans ce domaine, des efforts sont encore à faire en France en raison du manque de pluridisciplinarité des centres de formation et de recherche. Chaque filière demeure trop isolée : le futur médecin ne côtoie pas l’ingénieur qui ne côtoie pas le diplômé en gestion qui ne côtoie pas le diplômé en sciences sociales. Conséquence : 2/3 des échecs des start-ups françaises s’expliquent par la non-complémentarité de l’équipe managériale : ingénieurs sans commerciaux ou commerciaux sans ingénieurs.

    Si l’on prend l’exemple britannique, la « cross-fertilisation » de la recherche universitaire, initiée il y a une vingtaine d’années, a permis au Royaume-Uni de faire des biotechnologies l’une des priorités de sa politique industrielle. Il s’agit là d’un secteur clef de l’économie de demain et à forte valeur ajoutée. La France, qui a été un pays pionnier dans ce domaine avec l’Institut Pasteur, s’est fait assez largement distancer en quelques années seulement : 40% des entreprises européennes de biotechnologies cotées en bourse sont britanniques, alors que seulement 10% sont françaises. La France bénéficie pourtant dans le domaine de la santé des facultés de médecine, des écoles d'ingénieurs, des hôpitaux parmi les meilleurs au monde.

    Aujourd’hui, tous les grands systèmes universitaires sont à la lutte pour attirer les meilleurs étudiants et professeurs. La quête de la masse critique et la course aux moyens sont sur l’agenda de tous les gouvernements. L’enjeu dépasse en effet le seul cadre de l’éducation et de la formation. Il s’agit pour la France de faire mieux connaître la qualité de son modèle éducatif et de rester dans la compétition internationale pour l’intelligence qui ne cesse de s’accélérer.

    Arnaud Vaissié Co-fondateur et président directeur général d’International SOS* Président de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie françaises à l’Etranger

     
    A propos d' International SOS *International SOS est le leader mondial de la maîtrise des risques de santé et de sécurité à l’international. Le groupe compte aujourd’hui 10 500 collaborateurs, dont 1 200 médecins à temps plein et 200 spécialistes de la sécurité. Présent dans 76 pays, International SOS accompagne depuis plus de 25 ans les entreprises dans la gestion des risques liés à la santé et à la sécurité de leurs expatriés et voyageurs d’affaires. International SOS compte aujourd’hui 9 200 entreprises clientes, dont 70% des entreprises du Fortune 500 ainsi que des organisations non gouvernementales et des gouvernements. https://www.internationalsos.com/fr/
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    GDF SUEZ, mettre l’énergie au cœur d’un monde plus responsable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gdf-suez-mettre-lenergie-au-coeur-dun-monde-plus-responsable/ Sat, 22 Mar 2014 14:37:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gdf-suez-mettre-lenergie-au-coeur-dun-monde-plus-responsable/ - Quelles perspectives propose GDF SUEZ aux étudiants issus des grandes écoles? GDF SUEZ a toujours entretenu des liens étroits avec les grandes écoles, que ce soit via des chaires, les forums, le sponsorat d’associations étudiantes ou le partenariat avec le Challenge du Monde des Grandes Ecoles et Universités.

    Le Groupe s’attache en effet à cultiver ses relations avec les étudiants et leurs écoles et à s’investir dans leur formation et leur intégration au marché du travail. Entre 2013 et 2015, ce sont 3000 jeunes qui vont intégrer le Groupe, dont plus de 1000 cadres jeunes diplômés. Parmi eux, on retrouve 80% d’ingénieurs, mais aussi des managers, principalement pour des carrières à l’international. Car si le Groupe a un fort ancrage en France de par son histoire, il est également présent dans 70 pays, où il recrute activement, avec 15 000 CDI par an dans le monde dont 9 000 hors de France (où le Groupe est le plus gros recruteur français du CAC40) : du plus grand parc éolien du monde au Maroc, au 1e producteur d’énergie privé du Brésil, en passant par les systèmes de climatisation de mégapoles chinoises, l’efficacité énergétique de la tour Burj Khalifa à Dubai, ou encore la centrale 100% biomasse de Polaniec en Pologne. La liste est longue ! Cette diversité des pays s’ajoute à celle des profils, dans un Groupe qui considère que la différence est source de richesse (GDF SUEZ a obtenu le label diversité en 2012).

    - Quelles sont les attentes et les besoins des entreprises en matière de formation dans les grandes écoles ? Le Groupe GDF SUEZ est un acteur international qui entend agir au cœur de la cité de demain et des enjeux du XXIème siècle, comme la décarbonisation de l’énergie permise par le développement d’énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. C’est cette ambition que reflète notre signature : « Être utile aux hommes ». Les compétences techniques sont bien sûr essentielles pour rester à la pointe de la performance et de l’innovation dans nos différents métiers mais la gestion des hommes et des projets sont également clés dans nos domaines d'activité – électricité, gaz, et services à l'énergie - du développement des projets jusqu'à leur exécution. Nous avons besoin de recruter celles et ceux qui seront aptes à appréhender les enjeux techniques, économiques et géopolitiques de l’énergie. Ils devront savoir prendre des initiatives, faire adhérer et convaincre. Adaptables, autonomes, ouverts et désireux de travailler en mode projet au sein d’équipes multiculturelles, ces nouvelles recrues trouveront leur place dans un Groupe en développement international.

    Le Groupe engage ainsi les étudiants à multiplier les expériences à l’étranger, et propose des programmes qui le permettent , parmi lesquels les VIE (une centaine par an), ou les « graduate programs » comme « Cuanta Energia Tienes », qui recrute les managers et ingénieurs chefs de projets du Groupe en Amérique latine. Nos attentes à l’égard de formations d’enseignement supérieur sont donc multiples. Nous souhaitons que les jeunes que nous recruterons demain se comportent comme de véritables entrepreneurs. Les formation doivent permettre de développer cet état d’esprit.

    - Quel lien peut-on établir entre innovation/formation et recherche ? Aujourd’hui, et surtout dans les marchés matures, la clé de la croissance réside dans la capacité à mettre en œuvre des innovations de rupture à même de rebattre les cartes concurrentielles ; Cela invite d’abord les responsables d’entreprises a construire des modèles de développement équilibré tant en terme de business que de marchés, ce qui est le cas de GDF SUEZ dont le business model est équilibré sur le plan de ses activités, de son mix énergétique, de ses types de clients, et des zones géographiques, mais cela invite aussi à cultiver un environnement de travail propice à l’émergence d’innovations. Celles-ci peuvent venir de partout : des collaborateurs sur le terrain, mais aussi des chercheurs des universités et des grandes écoles qui sont connectés en réseaux transdisciplinaires ; Les entreprises travaillent déjà avec des laboratoires de recherche de grandes écoles et d’universités, par exemple dans le cadre de chaires, et nous devons aussi mettre en place des processus ouverts entre la recherche d’entreprise et celles des universités de façon à pouvoir partager les avantages et les moyens des deux façons de travailler et conjuguer les enjeux de court terme et de moyen terme. Les projets communs et passerelles entre les centre de recherche des entreprises et les laboratoires de recherche des écoles permettront de développer de nouveaux produits et de nouvelles offres créatrices de valeur. La mise en place en 2014 d’une entité dédiée à l’innovation dans le Groupe va tout à fait dans ce sens, et permettra de capter de nouveaux relais de croissance, comme le biogaz, le GNL de détail, les smart cities, ou encore pilotage de la demande et les offres digitales.

    René Rozot Directeur Attraction des talents et Marque Employeur

    A propos de René Rozot

    Après obtention d’un diplôme de Doctorat d’état en Science Politique l’ayant conduit a avoir tout un parcours au sein de la filière RH, à des postes de DRH d’entités opérationnelles, puis de DRH Régional en Méditerranée, René Rozot est nommé Directeur du recrutement à la DRH de Gaz de France en 2006. Il a ensuite accompagné la fusion entre ce Groupe et Suez pour devenir mi 2008 Directeur Relation écoles et Marque employeur du nouveau Groupe GDF SUEZ. Il est aujourd’hui Directeur Attraction des talents et Marque Employeur et est particulièrement attaché aux liens entre GDF SUEZ et les grandes écoles.

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    L’alternance chez GDF SUEZ, c’est … https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lalternance-chez-gdf-suez-cest/ Sat, 22 Mar 2014 14:37:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lalternance-chez-gdf-suez-cest/
  • Analyse économico-politique et veille sur le marché de l’énergie en Russie,
  • Etudes de faisabilité sur les smart-grids en France,
  • Business development au Pérou et au Mexique,
  • Participation à la négociation de contrats de construction maintenance,transfert et acquisitions d’usines au Moyen Orient et en Afrique,
  • - Un groupe faisant confiance à ses collaborateurs, et développant leurs compétences (2/3 des collaborateurs ont suivi au moins une formation en 2013).
    Le Groupe propose des solutions performantes et innovantes aux particuliers, aux villes et aux entre

    GDF SUEZ inscrit la croissance responsable au cœur de ses métiers (électricité, gaz naturel, services à l’énergie) pour relever les grands enjeux énergétiques et environnementaux : répondre aux besoins en énergie, assurer la sécurité d’approvisionnement, lutter contre les changements climatiques et optimiser l’utilisation des ressources. Le Groupe propose des solutions performantes et innovantes aux particuliers, aux villes et aux entreprises en s’appuyant sur un portefeuille d’approvisionnement gazier diversifié, un parc de production électrique flexible et peu émetteur de CO2 et une expertise unique dans quatre secteurs clés : la production indépendante d’électricité, le gaz naturel liquéfié, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. GDF SUEZ compte 147 200 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires en 2013 de 81,3 milliards d’euros. Coté à Paris, Bruxelles et Luxembourg, le Groupe est représenté dans les principaux indices internationaux : CAC 40, BEL 20, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe et Euronext Vigeo (World 120, Eurozone 120, Europe 120 et France 20). GDF SUEZ est également actionnaire de référence de SUEZ Environnement, expert dans les métiers de l’eau et des déchets. Découvrez nos activités et rejoignez nous sur http://www.gdfsuez.com/espace-candidats/

    Chiffres clés au 31.12.2013 • 147 200 collaborateurs dans le monde - dont 59 700 dans l’électricité et le gaz naturel et 87 500 dans les services à l’énergie • 81,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 • Des activités dans près de 70 pays • 13,5 milliards d’euros d’investissements sur la période 2014-2016 • 800 chercheurs et experts dans 7 centres de R&D.  
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    Notre société a besoin de former des élites qui lui ressemblent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/notre-societe-a-besoin-de-former-des-elites-qui-lui-ressemblent/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/notre-societe-a-besoin-de-former-des-elites-qui-lui-ressemblent/ Dans un monde qui bouge très vite, qui se recompose, et dont les paradigmes changent, il est indispensable d’aller chercher nos futurs dirigeants dans toutes les couches de la société afin de se donner le maximum de chance pour faire émerger les élites dont nous aurons besoin.

    L’ouverture sociale est donc d’abord un enjeu d’efficacité sociétale avant d’être un enjeu social. Les grandes écoles s’y sont attelées depuis un certain nombre d’années avec des succès indéniables même si l’horizon de notre ambition recule toujours au fur et à mesure que les résultats avancent. Les cordées de la réussite, mises en place en 2008, ont connu un vaste succès et permis la mise en place de nombreux dispositifs, associant nos étudiants, via du tutorat, et permettant de préparer des lycéens et des collégiens qui ne l’envisageaient pas à passer nos concours et à viser l’excellence pour leurs études.

    Ce dispositif, financé par le ministère de la Ville, est cependant aujourd’hui confronté à une baisse des crédits publics et a besoin d’un second souffle : entre les pouvoirs publics locaux et nationaux et les entreprises, il faudrait qu’un nouveau modèle de financement puisse émerger pour permettre d’inscrire ces démarches dans une phase de développement et de consolidation. L’observatoire mis en place par l’Etat à partir de 2012 devrait aussi nous permettre de piloter ces dispositifs avec une bonne analyse des résultats obtenus. En tout cas les résultats sont là et l’augmentation du taux des boursiers en témoigne. La dynamique choisie par les grandes écoles est donc préférentiellement de donner les moyens académiques et psychologiques aux jeunes issus des classes moyennes et défavorisées de se lancer dans des études longues et exigeantes. Le modèle Sciences Po n’a pas été reproduit car le concours est pour les grandes écoles le moyen d’identifier la capacité ultérieure à réussir les études. Il ne s’agit pas de faire rentrer des étudiants pour ensuite les mettre en risque d’échouer. Il est cependant probable que des évolutions devront avoir lieu dans les contenus des concours. Nombreux sont les jeunes qui ont réussi ces dernières années grâce aux cordées de la réussite, mais ces dispositifs restent forcement limités : une plus large communication grand public pourrait permettre de toucher plus de jeunes, et, en leur donnant des modèles, de les pousser à s’engager eux aussi sur cette voie. Il est vraiment dommage que, sur ces sujets, de nombreux médias soient plus prompts à parler de ce qui ne va pas qu’à valoriser les réussites. Ce faisant, ils confortent auprès des jeunes l’idée que ce n’est pas pour eux et renforcent les stéréotypes ! Cependant, toutes ces démarches sont des démarches individuelles : elles permettent de donner leur chance à quelques individus plus motivés que les autres, dans des milieux éloignés des études longues et de l’accès à des carrières de cadres supérieurs. C’est important, nécessaire mais pas suffisant. Cela ne permettra pas de changer les représentations des classes dirigeantes et leur compréhension des réalités sociales sur lesquelles elles ont ensuite à agir, au sein de l’entreprise comme auprès des pouvoirs publics. Il faut donc agir aussi sur les contenus des enseignements délivrés dans nos écoles pour que la question de l’ouverture sociale s’inscrive dans les compétences attendues à la sortie. L’étape suivante va consister à tirer parti des expériences menées ces dernières années pour modifier la pédagogie. Nous devons mettre nos étudiants au contact des réalités sociales dans le cadre de leur cursus. L’ouverture sociale devra ainsi se faire dans la tête de chacun de nos étudiants pour qu’ensuite, dans le cadre de sa vie professionnelle, il soit en capacité de comprendre le monde dans lequel il vit et d’agir en conséquence. Cette nouvelle étape, à imaginer avec les équipes pédagogiques de nos établissements, devrait donner un deuxième souffle à l’ouverture sociale pour favoriser la diversité des origines, des intelligences et des sensibilités dans nos écoles, et répondre à l’attente de nos sociétés, pour que nous formions des élites plus ouvertes et plus au contact de la réalité des évolutions du monde qui est le nôtre.

    Pascal Ribon Présidente de la Commission diversité Directrice de l'ESTACA

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    Comment définir l’ouverture sociale d’une école ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-definir-louverture-sociale-dune-ecole/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-definir-louverture-sociale-dune-ecole/ Anne Stéfanini : Il s’agit de lever les barrières financières ou sociales pouvant empêcher l’accession à des études supérieures, pour permettre à chacun d’avoir la possibilité d’entrer dans la formation souhaitée. Mais il s’agit aussi de donner à tous les meilleures chances de réussite une fois entrés dans l’école, et en terme d’insertion professionnelle. Les écoles de management ont l’image d’établissements sélectifs, où les études sont onéreuses. L’ouverture sociale y est pourtant de plus en plus réelle. Nous devons faire passer ce message dans les lycées et auprès du grand public car l’autocensure et/ou la méconnaissance des dispositifs existants freinent encore trop de vocations.

    Comment peut-on prendre la mesure de l’ouverture sociale d’une école ? AS: L’ouverture ne se limite pas au taux de boursiers calculé sur la base des étudiants en temps plein. Certains classements des grandes écoles établis par les médias prennent malheureusement ce raccourci et cantonnent l’ouverture sociale au nombre de boursiers. Il existe toute une panoplie de dispositifs mis en place par les écoles de commerce qui contribuent à cette ouverture. L’apprentissage en fait partie, même s’il ne doit pas être choisi uniquement pour des raisons financières car c’est un cursus exigeant. A Novancia, 29% des étudiants sont apprentis.

    Quels sont les dispositifs mis en place à Novancia ? AS: L’ouverture sociale intervient dès le recrutement. Dans le cadre des deux banques d’épreuves dont nous faisons partie (Atout+3 pour le Bachelor et Passerelle 2 pour le Master), le concours est gratuit pour les boursiers, et ces derniers payent moitié prix pour l’oral. Pour passer le concours Atout+3 par exemple, un étudiant débourse 15 euros par école. Ça permet de lever certains freins. L’école a par ailleurs intégré le dispositif Passerelle Ascension sociale, voie d’admission à niveau bac destinée aux lycéens de Terminales STG, L, S et ES issus de milieux modestes et ayant de bons résultats scolaires. Nos critères de recrutement laissent également une large place à l’ouverture sociale puisque les candidats ne sont pas seulement jugés sur des critères académiques mais beaucoup plus sur leur motivation. Nous évaluons leur potentiel et l’adéquation de leur projet professionnel au cursus proposé par l’école. Nous accueillons des profils très variés. C’est une vraie richesse à laquelle nous tenons beaucoup. Ayant des parcours différents, ils peuvent ainsi confronter leur vision et leurs idées. C’est particulièrement important en regard de la pédagogie par projets mise en œuvre dans nos programmes, et qui bénéficie de cette diversité dans les travaux de groupe. Dans les faits on s’aperçoit que moins de 50% de nos étudiants ont un parent référent cadre. Un budget d’exonération des frais de scolarité existe afin d’aider les familles en difficultés à supporter le coût des études de leur enfant. A cela s’ajoutent bien sûr les bourses : 10% environ des étudiants en temps plein bénéficient d'exonérations et(ou) de bourses du CROUS. Depuis cette année, le Club DCF Premier, regroupant les directeurs commerciaux des plus grandes entreprises françaises, a également lancé une bourse afin d’encourager les futurs diplômés de Novancia Business School Paris à s’engager dans des carrières commerciales de haut niveau. Des étudiants de Master sont ainsi sélectionnés sur critères sociaux, sur leur parcours et leur projet professionnel, et se voient attribuer une bourse de 1 500 €, déductible de leurs frais de scolarité. Enfin, l’école négocie avec les banques afin d’obtenir le meilleur taux pour le prêt étudiant.

    Vous avez également lancé un dispositif pour faciliter le cumul emploi/études ? AS: Novancia a effectivement lancé un dispositif original permettant aux étudiants d’exercer une activité en parallèle de leurs études. Ce dispositif, testé depuis la rentrée 2012 par une trentaine d’étudiants en deuxième année de Bachelor, sera accessible dès la première année à partir de la rentrée 2014. Les étudiants qui optent pour ce dispositif bénéficient d’un emploi du temps aménagé. Ils ont cours tous les matins et sont en entreprise l’après-midi (15 à 25h de travail hebdomadaire). Un tuteur au sein de l’école les accompagne. Il veille au bon déroulement du contrat, dans le respect du rythme de l’étudiant, afin que sa vie professionnelle ne mette pas en péril sa réussite académique. C’est le risque lorsque les étudiants sont livrés à eux-mêmes et mènent deux vies de front…

    L’obligation de séjours à l’étranger n’est-elle pas un frein à l’ouverture sociale ? AS: Les familles doivent être vigilantes sur ce point et bien se renseigner en amont pour savoir comment s’organisent ces séjours. Ils peuvent être de 2 types : st ages en entreprise ou séjours académiques. Dans ce dernier cas, s’ils sont régis par un véritable accord d’échange, l’étudiant n’aura, sauf exception pour certains pays, rien à payer en plus des frais de scolarité de son école française. Il aura juste les frais de voyage et de vie sur place à sa charge, sachant que le coût de la vie est très différent d’un pays à l’autre. Certaines écoles ont d’autres types d’accords pour lesquels il faut payer en plus. C’est donc un paramètre à avoir en tête au moment de choisir son école !

    Anne Stéfanini Directeur de Novancia

    Anne Stéfanini :

    Directeur de Novancia depuis janvier 2011, Anne Stéfanini a débuté sa carrière dans le privé, et a notamment été attachée à la Direction financière puis à la Direction Générale d’une filiale du Groupe Compagnie Générale d’Electricité. En 1989, elle rejoint la Chambre de commerce et d’industrie de Paris en tant que responsable de l'ingénierie de formation pour les entreprises d’ESCP Europe (alors Groupe ESCP). Elle rejoint ensuite NEGOCIA, ancêtre de Novancia avant sa fusion avec Advancia, puis prend la direction de Gobelins, l'école de l’image, et de l'ESIV (Ecole Supérieure des Industries du Vêtement) en 1997. En 2004, elle devient Directeur de l’enseignement de la CCIP, aux côtés de Xavier Cornu, Directeur Général Délégué de la CCIP, chargé de l'enseignement recherche formation. A ce titre, elle a contribué à la formalisation de l'engagement éducatif des 11 écoles de la CCIP et à sa mise en œuvre à travers la création du CIRPP (Centre d'Innovation et de Recherche en Pédagogie de Paris). Elle a notamment supervisé les missions de développement commercial et de communication de la mission formation de la CCIP ainsi que la direction de son CFA. Anne Stéfanini est diplômée de l’ESCP.

    Novancia Business School Paris :

    Novancia est une grande école de la CCI Paris Ile-de-France dédiée au Business Development. Née de la fusion d’Advancia, positionnée sur l’entrepreneuriat, et de Négocia, spécialisée dans le commercial, elle capitalise sur les expertises de ces 2 écoles et sur leurs points forts en termes de pédagogie, recherche, partenariats à l’étranger, débouchés… Novancia accorde une place particulière, tant dans ses activités de recherche que dans ses enseignements (formation initiale + formation continue), à la détection et à la mise en œuvre d’opportunités pour développer le business. www.novancia.fr

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    Un des quatre axes stratégiques de la politique générale du Groupe Sup de Co Montpellier BS. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-des-quatre-axes-strategiques-de-la-politique-generale-du-groupe-sup-de-co-montpellier-bs/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-des-quatre-axes-strategiques-de-la-politique-generale-du-groupe-sup-de-co-montpellier-bs/ Depuis plus de dix ans, le Groupe Sup de Co Montpellier Business School, porté par des valeurs de diversité, de responsabilité et performance globales a déployé des dispositifs d’information, d’ouverture des voies d’intégration et d’aides financières visant à permettre à tous les talents, où qu’ils se trouvent et quelque soient leurs possibilités financières et leurs milieux sociaux culturels, d’accéder à des études supérieures de haut niveau comme l’est un Programme grande Ecole de Management. Cette ouverture permet de former des profils très différents, complémentaires, qui feront la force des entreprises et des organisations demain, et qui se seront enrichis les uns les autres pendant la durée du cursus, de par les interactions organisées entre eux, et de par les contenus de formation. En 2007, avec la création de la Fondation Groupe Sup de Co Montpellier sous l’égide de la Fondation de France, le Groupe Sup de Co Montpellier Business School plaçait le « développement de sa politique de promotion sociale et de diversité » comme un des quatre axes stratégiques de sa politique générale.

    Cette intensification de la politique de promotion sociale et de diversité comprend plusieurs volets :

    1. En amont du cursus: - Cordée de la réussite Chaque année depuis 2009 la Cordée de la Réussite intitulée « Le Fil d’Ariane vers le Master, pourquoi pas moi ? » déploie une quinzaine de projets pilotés par 130 étudiants des programmes Bachelor et Master. A ce jour, près de 1200 collégiens et lycéens ont bénéficié d’actions diverses telles que du tutorat, des séjours au ski et à Paris, des sorties sportives et culturelles, des visites d’entreprises, des visites des grandes universités montpelliéraines, des rencontres avec des chefs d’entreprises ou encore avec des sportifs de haut niveau. - Programme Phares Lancé en 2012, le Programme Phares (Par-Delà le Handicap, Avancer et Réussir ses Etudes Supérieures) réunit chaque samedi matin une dizaine de collégiens et lycéens en situation de handicap dans l’académie de Montpellier et une dizaine d’étudiants du programme Master Grande Ecole. Ces séances hebdomadaires permettent aux élèves de travailler la prise de parole en public, la confiance en soi ou encore l’esprit d’équipe au travers de multiples ateliers. - Parcours Excellence et App’titude Professionnelle (EAP) Chaque année, une dizaine d’étudiants issus d’un baccalauréat professionnel et inscrits en BTS dans un lycée partenaire disposent de 200 heures d’enseignements complémentaires en culture générale, langue vivante, français et note de synthèse afin de se préparer pour les épreuves du concours Passerelle 1. Ce dispositif s’inscrit dans notre académie comme la main tendue d’une Grande Ecole pour des jeunes bacheliers professionnels dont le taux de réussite sur une première année d’études supérieures est très faible, notamment sur les cursus universitaires.

    2. A l’entrée dans le cursus - Gratuité des frais de concours pour les étudiants boursiers. - Oraux des concours basés sur les compétences personnelles des candidats, sans entrer dans les questions de culture générale qui amènent intrinsèquement des différences de traitement entre jeunes issus de milieux socioéconomiques favorisés et ayant accès à la culture et les autres. - Plusieurs voies d’accès au Programme Master Grande Ecole afin d’intégrer des profils différents au sein de nos murs (concours prépa, admission sur titres, passerelle Ascension Sociale, passerelle Handicap, concours spécifiques : formation professionnelle, apprentissage, international, sportifs de haut niveau).

    3. Pendant le cursus: - 80 Bourses d’Excellence financées par la Fondation Groupe Sup de Co Montpellier Business School chaque année qui prend en charge l’intégralité des coûts de formation pour les étudiants désignés sur critères sociaux et académiques. - 6 Bourses du mérite financées chaque année par les entreprises partenaires du Groupe. - 3 Bourses internationales délivrées par la Fondation Groupe Sup de Co Montpellier qui prend en charge l’intégralité des coûts de formation et des frais de vie pour des étudiants recrutés dans des pays en voie de développement. - Plus de 600 apprentis qui suivent leur formation sur un rythme alterné de trois semaines en entreprise pour une semaine sur le campus. L’apprentissage est l’outil fondamental de notre politique de promotion sociale, car si tous ne choisissent pas l’alternance pour des motifs financiers, les jeunes en apprentissage n’acquittent pas de droits de scolarité et perçoivent une rémunération. - Une douzaine de bourses apptitude proposées aux apprentis, qui peuvent venir en complément de leur rémunération pour pouvoir assurer les imprévus liés à leur rythme de formation (transports, double logement…). - 25 postes de moniteurs sont créés chaque année et permettent à des étudiants de travailler une dizaine d’heures par semaine dans un service de l’école afin de percevoir une rémunération non négligeable pour faire face à leur frais de vie sur Montpellier. - Le cursus Job Alterné permet à des étudiants en difficulté financière de suivre les cours sur le rythme de l’apprentissage à raison d’une semaine de cours par mois et ainsi de consacrer trois semaines par mois à la réalisation de missions d’intérim ou de jobs étudiants. - Les Prêts d’Honneurs délivrés par le conseil social du Groupe, viennent en aide chaque année à plusieurs étudiants qui rencontrent des fins de mois difficiles. - Prise en charge des droits d’inscription de l’année à l’étranger pour l’ensemble des étudiants qui partent en deuxième année dans une des 145 universités partenaires réparties dans 34 pays. - Une permanence sociale pilotée par notre partenaire FACE Hérault est à disposition des étudiants qui rencontrent des difficultés sur le plan social ou familial. - Une permanence psychologique permet aux étudiants qui en ressentent le besoin de rencontrer un psychologue une à deux fois par mois directement sur le campus. - Le dispositif Passeport Avenir qui propose chaque année à une douzaine d’étudiants issus de prépa techno un programme de tutorat avec des professionnels d’Orange afin d’apprendre à déchiffrer tous les codes de l’entreprise et du milieu professionnel. - Les étudiants de niveau M1 et M2 peuvent dispenser des heures de tutorat auprès de étudiants L1, L2 et L3 et perçoivent pour cela une rémunération afin d’arrondir leurs fins de mois.

    L’application concomitante de l’ensemble de ces mesures a conduit à une augmentation visible et constante du nombre et du taux de boursier de l’Etat au sein du programme Master, 37% de nos élèves ne payent aucun droit de scolarité et 51% sont aidés financièrement.

    Le 28 octobre 2009, le Groupe Sup de Co Montpellier devenait la première institution française d’enseignement supérieur et de recherche reconnue par le « label diversité », qui a pour l’occasion été étendu en sus de la gestion des ressources humaines, à la politique de promotion sociale du Groupe, à son enseignement et sa recherche, et au recrutement de ses élèves.

    Le développement de l’apprentissage et l’augmentation des moyens de la Fondation Groupe Sup de Co Montpellier devraient permettre, dans les années à venir, d’intégrer un nombre encore plus important d’étudiants de grande qualité académique mais en difficulté financière, et de financer un nombre accru de scolarités pour les élèves méritants issus de milieux défavorisés, participants ainsi à une plus grande ouverture sociale des promotions.

    Toutes ces mesures en faveur de l’Ouverture Sociale ont été développées et ont progressé de manière concomitante avec la reconnaissance académique du Groupe Sup de Co Montpellier Business School qui a obtenu successivement plusieurs accréditations internationales : Epas en 2010, AACSB en 2011 et AMBA en 2012 pour notre executive MBA. Preuve que la diversité peut se conjuguer avec la performance !

    Caroline CAZI Directrice des Ressources Humaines de la Diversité et de la RSE Direction Générale Groupe Sup de Co Montpellier Business School

    Benjamin FERRAN Responsable Ouverture Sociale, Service Diversité et RSE, Groupe Sup de Co Montpellier Business School

     
    A propos du Groupe Sup de Co Montpellier Business School :

    Le Groupe Sup de Co Montpellier Business School, Grande École, est l’héritier d’une longue tradition d’enseignement à l’écoute des besoins des entreprises et des marchés. Fondé en 1897 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier, il a su faire évoluer continuellement ses enseignements spécialisés en sciences de gestion et du management pour adapter ses formations aux changements incessants des environnements économiques locaux et globaux.

    La stratégie de l’institution est « d’être une grande école européenne de management de la Région Languedoc-Roussillon, reconnue internationalement pour les valeurs qu’elle promeut, l’excellence académique en matière d’innovation managériale et d’entrepreneuriat qui l’anime et la préoccupation de responsabilité et de performance globales qui caractérise ses fonctionnements, ses parties prenantes et ses résultats ».

    Pour atteindre cet objectif stratégique de performance globale et durable, le Groupe Sup de Co Montpellier Business School, dont les activités de recherche le positionnent sur les champs thématiques de l’innovation managériale et de l’entrepreneuriat, a adopté des valeurs fortes de diversité, d’ouverture et de responsabilité globale, le tout inspirant sa mission qui est « de former par des programmes d’enseignement supérieur des managers forts de leur diversité, conscients de leur responsabilité globale, aptes à mettre en œuvre esprit d’innovation et esprit d’entreprise dans la réalisation de leurs activités professionnelles et à s’adapter aux changements incessants des environnements locaux, nationaux et internationaux ».

    La qualité de sa stratégie et de ses résultats est reconnue internationalement. Reconnaissance qu’attestent sa triple accréditation internationale (AACSB, AMBA, EFMD/EPAS), sa place dans le TOP 40 mondial des meilleurs Master in Management du Financial Times 2013, ainsi que son rang dans les classements français.

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    La mobilité des étudiants dans les grandes écoles - 8e enquête Mobilité de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mobilite-des-etudiants-dans-les-grandes-ecoles-8e-enquete-mobilite-de-la-cge/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mobilite-des-etudiants-dans-les-grandes-ecoles-8e-enquete-mobilite-de-la-cge/ Voici donc l’édition 2013 de l’enquête biennale de la Conférence des grandes écoles sur la mobilité internationale de ses étudiants, portant sur l’année scolaire 2011-2012.

    Cette enquête, à laquelle 92 % des écoles membres ont répondu, démontre l’importance qu’elles accordent à cette dimension de leur activité dans une économie et un enseignement supérieur de plus en plus mondialisés. Ce taux exceptionnel pour n’importe quelle enquête, et plus encore dans le monde de l’enseignement supérieur, permet deux constats :
    • l’international est une dimension essentielle pour les grandes écoles françaises, et de façon accrue pour les écoles d’ingénieurs, dont le nombre de répondants a augmenté significativement par rapport à l’enquête précédente
    • la Conférence des grandes écoles jouit d’une forte légitimité auprès de ses membres, qui attendent d’elle qu’elle porte leur voix au niveau national sur des sujets majeurs pour l’enseignement supérieur

    L’enseignement le plus marquant de cette enquête est tout d’abord la croissance générale des flux d’étudiants, que ce soit dans le sens étranger->France (+20 %) ou France->étranger (+12 %), traduisant bien l’internationalisation croissante des grandes écoles.

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    Témoignage : le Plan Vert à l’Ecole de chimie de Montpellier (ENSCM) mené par les élèves de l’option Dépollution et Gestion de l’Environnement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/temoignage-le-plan-vert-a-lecole-de-chimie-de-montpellier-enscm-mene-par-les-eleves-de-loption-depollution-et-gestion-de-lenvironnement/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/temoignage-le-plan-vert-a-lecole-de-chimie-de-montpellier-enscm-mene-par-les-eleves-de-loption-depollution-et-gestion-de-lenvironnement/ L’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM) est depuis longtemps engagée dans les problématiques liées au développement durable et fut la première école de chimie à proposer une option dédiée au développement durable, intitulée Dépollution et Gestion de l’Environnement (DGE) Les élèves de l’option DGE travaillent ainsi, tous les ans, sur un projet lié au développement durable dans l’établissement. Ce projet d’option est totalement intégré dans la formation ; il constitue ainsi 4 crédits ECTS et 70 heures en troisième année.

    Cette année, un groupe de cinq élèves était chargé d’auto-évaluer l’école selon le référentiel Plan Vert. Des actions et une évaluation partielle avaient déjà été effectuées par la promotion 2010-2011. Il était alors nécessaire de réactualiser ce travail en répondant de manière approfondie à l’ensemble des questions posées par le nouveau référentiel.

    L’étendue du travail à effectuer représentait de nombreux défis. La première difficulté rencontrée fut l’assimilation du vocabulaire associé au référentiel Plan Vert, souvent très éloigné de celui employé dans le monde de la chimie. De plus, les élèves devaient, en moins de cinq mois, acquérir le recul nécessaire afin de réaliser une cartographie approfondie de l’ensemble des actions déjà mises en place à l’Ecole. L’enjeu était de contacter les personnes susceptibles de répondre au mieux aux questions posées. Le groupe a également dû apprendre à s’organiser, entre les cours, afin de travailler efficacement et en équipe.

    La mission confiée aux élèves a été nettement facilitée par l’accueil de l’ensemble des acteurs sollicités. Malgré le fait que peu d’entre eux connaissent l’enjeu du Plan Vert, ils se sont tous montrés disponibles afin d’aider les élèves dans leur démarche.

    Le travail effectué s’est clôturé par la revue de direction, pendant laquelle les élèves ont présenté les résultats de l’évaluation ainsi que leurs suggestions d’amélioration aux personnes à la tête des principaux services opérationnels de l’établissement. Cette intervention, autrefois considérée à titre purement pédagogique, a donné lieu à une formalisation permettant ainsi d’intégrer le travail réalisé au sein de la stratégie de l’Ecole. Cette démarche qui s’est appuyée sur une forte implication de l’ensemble des membres du groupe d’élèves affecté à la mission Plan Vert, constitue aujourd’hui un élément clef de l’engagement de l’établissement dans une politique durable et sociétale.

    Ce projet professionnalisant fut également très enrichissant pour les élèves en leur permettant, non seulement d’acquérir de nouvelles compétences parfaitement adaptées à la formation choisie, mais également de découvrir le rôle d’acteurs et de partenaires habituellement peu en contact avec les élèves. La démarche est allée ainsi bien plus loin qu’une simple évaluation en créant un réel échange entre les parties prenantes concernées et les élèves de l’option Dépollution et Gestion de l’Environnement.

    Le futur du Plan Vert à l’Ecole de Chimie de Montpellier est maintenant entre les mains des promotions suivantes aidées par le responsable d’option et soutenues par la direction. Les principaux enjeux à relever seront le suivi d’année en année du processus d’amélioration continue ainsi que l’intégration des problématiques du Plan Vert à l’ensemble des parties prenantes de l’établissement.

    L’environnement s’invite à l’INP-ENSAT

    Depuis plusieurs années, l’environnement a pris une place de choix à l’INP-ENSAT, en témoigne l’obtention de la certification ISO 14001 en janvier 2014. L’INP-ENSAT est ainsi devenue la première école d’agronomie française ayant cette certification, qui atteste d’un système de management environnemental. Les étudiants de la spécialisation QEGR, Qualité de l'Environnement et Gestion des Ressources, ont donc naturellement pris les thématiques éco-responsables comme fil rouge pour réaliser leur Projet Commun en Environnement. Carte blanche leur a été donnée pour verdir l’INP-ENSAT et s’inscrire dans la démarche d’amélioration continue de l’ISO 14001.

    Une association pour pérenniser les actions Afin de pérenniser les actions et projets mis en place, les étudiants ont créé une association : GreenSAT, Projet Eco’logique de l’Agrobiopole, qui a pour vocation de promouvoir l’environnement à l’INP-ENSAT et sur son territoire. Cette association implique tous les acteurs de l’ENSAT (étudiants, personnels, enseignants et chercheurs) et souhaite impulser une dynamique de cohésion et d’échanges autour de thèmes enrichissants et valorisants : sensibilisation aux bonnes pratiques, énergies, potager et espaces verts, transports et restaurant universitaire. A ces projets initiaux pourront s’ajouter d’autres au fil de l’évolution de l’association.

    Trois jours de sensibilisation du 24 au 26 février Afin de clôturer leur cycle académique, les étudiants de QEGR ont souhaité réunir l’ensemble de leur Ecole pour trois jours de sensibilisation à l’environnement autour des cinq thèmes “fondateurs” de l’association GreenSAT. Des stands et de nombreuses activités ont rythmé ces journées : sensibilisation au tri sélectif, quizz, dégustation de produits locaux, exposition sur les insectes et leur diversité, atelier d’entretien des vélos et bien d’autres ! Mercredi 26 février, les étudiants QEGR ont terminé cette action par leur soutenance durant laquelle s’est déroulée l’assemblée générale de passation du conseil d’administration de l’association. Ce que les étudiants espèrent le plus de ces trois jours : que leurs actions se pérennisent. Désormais, ils suivent depuis leur lieu de stage leurs projets, avec la fierté d’avoir impulsé une évolution dans l’environnement de leur Ecole.

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    Etudiants français des grandes écoles à l'étranger https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-francais-des-grandes-ecoles-a-letranger/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-francais-des-grandes-ecoles-a-letranger/ Le deuxième enseignement est que le solde des entrées/sorties est nul, les grandes écoles accueillant 48 039 étudiants étrangers tandis qu’elles envoient 47 917 de leurs élèves franças à l’étranger. Par contre, il y a des déséquilibres structurels par zone.

    Les 47 917 élèves partis à l'étranger, soit une progression de 12 %, se répartissent en :

    • 20 470 élèves en séjour d’études à l’étranger, dont :

    - 46 % en Europe de l’Ouest - 17 % en Asie-Pacifique - 19 % en Amérique du Nord

    • 27 447 élèves en stage dans une entreprise établie à l’étranger, dont :

    - 48 % en Europe de l'Ouest - 18 % en Asie-Pacifique - 15 % en Amérique du Nord

    Concernant la mobilité sortante, la disparité est forte entre écoles de management (+20 %) et écoles d’ingénieurs (+3,5 %). En termes de destinations, les surprises viennent du recul des flux sortants pour des études dans les pays anglophones (à l’exception d’une stabilité pour les Etats-Unis) et en l’Espagne, et de la diminution des départs en stages vers les pays d’Europe centrale et orientale.

    Ce sont donc environ 80 % des étudiants qui auront effectué un séjour à l'étranger au cours de leur scolarité, ce qui reflète bien l'obligation du séjour pour l'obtention du diplôme dans pratiquement toutes les grandes écoles.

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    Etudiants étrangers dans les grandes écoles : venus du monde entier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-etrangers-dans-les-grandes-ecoles-venus-du-monde-entier/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-etrangers-dans-les-grandes-ecoles-venus-du-monde-entier/ Les étudiants étrangers viennent de 164 pays différents (contre 152 dans l'enquête précédente). Les nouveaux pays d'origine sont :

    • 10 d'Afrique sub-saharienne : Botswana, Cap Vert, Erythrée, Gambie, Guinée équatoriale, Lesotho, Namibie, Seychelles, Sierre Leone, Zambie)
    • 2 d'Europe centrale : Monténégro et Tadjikistan
    • quelques iles d'Asie-Pacifique

    En 2011-2012, les 48 039 étudiants étrangers venus dans les grandes représentent une progression de 32 % par rapport à l'enquête précédente. Concernant la mobilité entrante, si les flux (et leur variation à la hausse entre deux enquêtes) sont sans surprise pour l’Asie et l’Amérique Latine, en revanche il est étonnant de constater que les flux en provenance d’Afrique sub-saharienne connaissent la plus forte croissance de toutes les régions du monde (+ 41 %).

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    Grenoble École de Management: une forte tradition d'ouverture https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grenoble-ecole-de-management-une-forte-tradition-douverture/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grenoble-ecole-de-management-une-forte-tradition-douverture/ Parler d’ouverture sociale dans nos grandes écoles, c’est parler de réalités et de situations très diverses. Il existe à Grenoble Ecole de Management une forte tradition d’ouverture depuis sa création il y a 30 ans. Panorama des actions et des constats sur l’ouverture sociale dans cette Ecole.

    La diversité des profils à GEM. En effet, notre Ecole recrute depuis 26 ans également via les concours Passerelle, c’est-à-dire des étudiants qui ne sont pas issus de CPGE mais de formations diplômantes bac+2/3. Les programmes d’échanges et les programmes internationaux, les parcours doubles compétences, l’apprentissage et les contrats de professionnalisation, les programmes en formation continue favorisent aussi la diversité des profils, des âges, des nationalités, des situations, dans nos salles de classe. Par ailleurs, plus de 130 nationalités sont représentées dans notre population étudiante, plus d’une centaine chez nos collaborateurs.

    Si l’on regarde certains critères socio-économiques, on constate qu’à côté des bourses du CROUS, coexistent des demandes d’aide complémentaire que peuvent faire les étudiants auprès de l’école (exonération partielle des frais de scolarité, bourse au mérite…), cela représente environ 300 dossiers par an. Ces chiffres sont stables depuis 4 ans. Sur les catégories socio-professionnelles des parents de nos étudiants, même si les catégories cadres, ingénieurs, professions libérales, chefs d’entreprises, professeurs sont toujours majoritairement représentées, artisans, commerçants, professions intermédiaires, ouvriers, employés, techniciens, retraités, sont également présentes.

    Des dispositifs pour favoriser l’égalité des chances. Depuis 2006, notre école s’est aussi engagée sur un enjeu éducatif fort et que l’on a relié à l’ouverture sociale de nos écoles : l’égalité des chances dans l’accès aux études supérieures. Dans le cadre du programme Diversité de Grenoble Ecole de Management, nous avons souhaité travailler en priorité sur deux populations étudiantes, éloignées de la poursuite d’études en enseignement supérieur, dont école de commerce : les étudiants en situation socio économique fragile et les étudiants en situation de handicap, respectivement Passerelle post-bac Ascension Sociale et Passerelle post-bac Handicap. Ces dispositifs nous permettent de rencontrer des élèves de Terminale, de les sélectionner à travers des jurys et un concours Passerelle post-bac, de les accompagner durant leur formation bac+2/3 puis de les intégrer dans notre école sans repasser de concours, à partir du moment où ils valident leur diplôme. Notre travail dépend beaucoup de la proximité et d’une collaboration proche avec les établissements partenaires.

    Difficulté d’accès à l’information et autocensure : deux freins à lever. En rencontrant nos étudiants dès la Terminale, nous voulons lever deux freins qui sont inhérents à la question de l’ouverture sociale dans nos écoles : l’accès à l’information et l’autocensure. L’accès à l’information sur les poursuites d’études dans le supérieur reste problématique : lorsque nous rencontrons pour la première fois ces élèves de Terminale, peu d’entre eux savent ce qu’est une école de commerce ! Il faut aussi provoquer la rencontre, sinon elle ne se fait pas et le jeune reste avec sa méconnaissance. Par ailleurs, cette information doit être connectée au projet professionnel du jeune : ce type de démarche restera infructueuse si l’élève ne relie pas cette orientation et poursuite d’études, à leur propre projet et ambition, si nous ne les accompagnons pas à formaliser cela.

    Quant à l’autocensure, c’est une réalité sur laquelle il faut travailler de manière continue avec le jeune. Une fois admis dans nos dispositifs, tout le travail d’accompagnement, effectué pendant leur formation après le bac, va permettre de s’apprivoiser et de démystifier. Le jeune pourra ainsi se projeter dans sa poursuite d’études et de construire son projet professionnel. Nous en profitons aussi pour favoriser la rencontre avec l’entreprise : en effet ces jeunes se préparent à une école de l’entreprise mais méconnaissent l’entreprise à leur arrivée dans le programme. Nous travaillons avec Unilever France et le Groupe Casino, entreprises marraines de ces programmes.

    Des outils pour évaluer, recruter et accompagner. Autour des critères socio-économiques, nous travaillons depuis le début avec la Fondation Agir Contre l’Exclusion. A partir d’un outil de travail réévalué chaque année, nous essayons d’appréhender objectivement l’environnement dans lequel le jeune se situe. L’objectif est de savoir si le candidat est dans les conditions qui permettent une poursuite d’études, s’il peut avoir du soutien, ou si au contraire son environnement l’en éloigne ou a minima ne lui ait d’aucune aide. Dans cette étude, nous ne sommes pas focalisés sur les seuls critères de bourse ou de résidence en CUCS et en ZUS mais aussi la situation du foyer, des membres de la famille.

    Avec le recul, nous constatons encore une fois que l’ouverture sociale repose sur des réalités bien plus éclectiques qu’il n’y paraît à première vue : nos candidats au concours ne viennent pas tous des quartiers dits « de la Politique de la Ville », mais aussi de famille monoparentale avec une fratrie à charge, des parents non diplômés ou en situation de handicap qui peinent à retrouver un emploi de manière durable, etc… A nous d’identifier et de comprendre ces situations, d’en mesurer autant que possible les impacts sur une la vie de nos candidats. C’est un travail délicat mais qui nous permet depuis 2006 de recruter des étudiants qui ont depuis montré leur potentiel ! Avec un accompagnement personnalisé, nos étudiants construisent et réussissent leur parcours. Nous avons diplômé nos premiers étudiants en 2012 et nous essayons de suivre maintenant leur carrière professionnelle afin de savoir ce que deviennent nos diplômés. Depuis 2006, nous suivons chaque année une cinquantaine d’étudiants qui sont dans le dispositif en formation bac+2/3 ou scolarisés dans notre Programme Grande Ecole.

    Laëtitia Czapski Grenoble Ecole de Management Chargée du programme Diversité, référente handicap Diplômée GEM 10

    A propos de Grenoble Ecole de Management

    Créée par la CCI de Grenoble en 1984, Grenoble Ecole de Management est l’une des meilleures écoles de management françaises (6ème sur 30) et européennes (25ème sur 100). Elle forme chaque année 6000 étudiants et cadres au sein de ses 50 programmes nationaux et internationaux, allant du Bac + 3 au doctorat. Accréditée EQUIS, AACSB et AMBA, membre de la Conférence des Grandes Ecoles et régulièrement classée dans la presse internationale et nationale, Grenoble Ecole de Management compte parmi les rares business schools mondiales à détenir cette triple accréditation, gage de la qualité de ses activités. Basée à Grenoble, ville d’innovation, Grenoble Ecole de Management a développé une solide expertise autour du Management de la Technologie et de l’Innovation. Grâce à cette spécificité unique en France, l’Ecole est aujourd’hui membre fondateur du campus mondial d’innovation GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New technologies), qui représente un investissement d’1,3 milliard sur 5 ans.

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    La pédagogie de terrain, recette pour de futurs managers responsables https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-pedagogie-de-terrain-recette-pour-de-futurs-managers-responsables/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-pedagogie-de-terrain-recette-pour-de-futurs-managers-responsables/ Des échos de plus en plus nombreux se font entendre, dans la presse et ailleurs, concernant la pertinence pour les étudiants des Grandes Écoles de suivre au cours de leur cursus une expérience citoyenne et sociale de terrain. Celle-ci ayant pour objectif de remodeler profondément une ouverture sociale aujourd’hui trop souvent perçue – à juste titre – comme unilatérale.

    Nous ne pouvons que nous féliciter de ce qui semble être une salutaire prise de conscience. Au sein du Groupe ESC Dijon-Bourgogne, nous sommes persuadés depuis longtemps qu’une telle expérience est la voie pour que les futurs managers soient complètement en phase avec la société au sein de laquelle ils vont être amenés à évoluer et avoir des responsabilités, qu’ils prennent la mesure de la portée humaine de leurs décisions.

    Ce crédo a été et demeure ainsi la base de notre réflexion concernant les modules pédagogiques et les enseignements que nous avons développé à l’ESC Dijon, au sein du Département Développement et Accompagnement Personnels (DAP). Parmi eux : la Pédagogie par l’Action Citoyenne (PAC).

    Il s’agit d’un module obligatoire de 40h intégré au cursus des étudiants de 1ère et 2ème année qui a été mis en place dès 2005 pour concrétiser la volonté de former des managers responsables et animés d’un esprit éthique. Le principe est de venir en aide aux actions solidaires de la société civile locale et d’aller au-delà des actions associatives humanitaires classiquement orientées dans les écoles de management vers les pays défavorisés, en ouvrant les étudiants aux réalités de la société dans laquelle ils vivent.

    Au total près de 25 000 heures sont consacrées aux actions solidaires de la société civile chaque année à travers des partenariats avec des collectivités territoriales, des établissements publics (écoles, hôpitaux, musées) et des associations : SAMU Social, établissements scolaires et maisons de retraite des environs, Secours Catholique, Secours Populaire ou encore Cada Adoma (soutien scolaire aux enfants de réfugiés) sont autant de structures régionales qui collaborent ainsi avec notre École.

    Le caractère obligatoire de ce bénévolat nécessite encore d’être justifié auprès des étudiants par la volonté de la direction de les mobiliser au service de la cité. Pour certains d’entre eux, ces actions leur donnent envie de continuer à s’impliquer, et c’est un retour de plus en plus observé. L’expérience leur apprend beaucoup et leur permet d’être au contact de personnes moins favorisées qu’eux. Cela leur permet également de prendre conscience que leur situation n’est pas forcément la norme.

    Pour compléter cette approche, des cours de Psychologie du Management sont dispensés et permettent aux étudiants de 1ère année d’intégrer que l’humain est la valeur centrale des entreprises. Ils évitent ainsi certains écueils lorsqu'ils débutent leur carrière de manager. C’est une façon de penser l’humain autrement que par les chiffres et la productivité en se focalisant sur le bien-être des salariés, la reconnaissance, le sens au travail, etc.

    Nous pouvons certes regretter que de tels programmes soient encore si peu nombreux dans les Grandes Écoles, même si à défaut d’être encore mieux généralisées, quelques initiatives ont au moins le mérite d’exister. Il est évident que ces expériences terrain sont essentielles pour développer les compétences comportementales des futurs managers, qui en apprennent ainsi autant sur les réalités sociales que sur eux-mêmes.

    Parce que les grands destins se méritent et pour que l’ouverture sociale continue de se développer dans les Grandes Écoles, nous espérons que notre exemple précurseur puisse servir de relai.

    Alexandrine Bornier

    Responsable du département DAP (Développement et Accompagnement Personnels)

    et de la Mission Handicap

    Groupe ESC Dijon-Bourgogne

    Le Groupe ESC Dijon-Bourgogne :

    Créé en 1900, le Groupe ESC Dijon-Bourgogne est une Grande École de management qui compte aujourd’hui plus de 1850 élèves, dont un tiers d’étudiants internationaux de 65 nationalités différentes. Elle propose 12 programmes d’enseignement, du Post Bac à l’Executive Education, sur 3 campus (Dijon, Paris, Lyon). Le positionnement du l’École s’appuie sur un triptyque : haut de gamme et différenciation, accompagnement et International. Une stratégie qui passe notamment par une véritable valeur ajoutée offerte aux étudiants d’un côté, et d’un autre l’acquisition d’un leadership mondial dans le Wine & Spirits Business, matérialisée par la création en 2013 de la School of Wine & Spirits Business (SWSB), une Institution à forte autonomie regroupant toutes les activités de formation et de recherche du Groupe en management du vin et des spiritueux.

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    Passeport Avenir : un barème pour lutter contre les stéréotypes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/passeport-avenir-un-bareme-pour-lutter-contre-les-stereotypes/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/passeport-avenir-un-bareme-pour-lutter-contre-les-stereotypes/ Comment agir contre les stéréotypes dans l'enseignement supérieur L'obtention d'un diplôme d'une grande école de management ou d'ingénieurs ou d'une filière d'excellence universitaire est en France un élément déterminant pour accéder à l'emploi dans les meilleures conditions. Pourtant, le constat est récurrent : les jeunes issus de milieux modestes, en raison de discriminations persistantes et d'un déterminisme social, géographique et culturel, sont peu représentés dans ces formations, même s’ils en ont le potentiel. Créée en 2005, l'association Passeport Avenir est née d'une conviction : les entreprises ont un rôle à jouer pour changer cette situation. Faciliter l'accès au monde professionnel, faire percevoir les enjeux au-delà des études, susciter des vocations, accompagner et donner confiance, autant de facettes où l'intervention de l'entreprise complète, sans s'y substituer, le travail des familles et des acteurs de l'éducation. L’association, en partenariat avec 65 grandes écoles et 70 classes préparatoires technologiques, accompagne les jeunes à travers des actions de tutorat individuel, des ateliers collectifs et des aides logistiques tout au long de leur scolarité. Les partenaires ont élaboré un barème de l'ouverture sociale des grandes écoles (voir article complet)

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    2006-2014 : l’engagement d’EMLYON Business School dans l’ouverture sociale, bilan et perspectives https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2006-2014-lengagement-demlyon-business-school-dans-louverture-sociale-bilan-et-perspectives/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2006-2014-lengagement-demlyon-business-school-dans-louverture-sociale-bilan-et-perspectives/ par Christine Di Domenico, professeur, responsable du programme d’ouverture sociale d’EMLYON Trait d’Union Multicampus Multiquartiers est une cordée de la réussite qui repose sur l’établissement d’un lien social entre étudiants et lycéens. Elle est fondée sur le partage d’expériences, l’entraide et le volontariat. Le programme s’organise autour de trois activités : le tutorat étudiant hebdomadaire, la création de projets culturels et l’accompagnement à l’orientation.

    Développer le lien social étudiants-lycéens Après huit ans d’expérience, le programme Trait d’Union Multicampus Multiquartiers a permis de créer une dynamique sociale. Plus de 4000 élèves ont déjà été accompagnés par 1600 étudiants d’EMLYON et de Centrale Lyon. Les étudiants se sont appropriés le cadre et ont pu exprimer leur talent entrepreneurial en co-construisant avec les lycéens un peu plus d’une cinquantaine de projets culturels. Il n’est donc pas étonnant de constater que, via les réseaux sociaux, les lycéens restent en contact avec les étudiants plusieurs années après la période de tutorat. Ce lien étudiants-lycéens permet à ces derniers de se projeter plus facilement dans le questionnement du parcours post bac. Les projets leur apportent confiance et envie d’apprendre par eux-mêmes. Aujourd’hui d’anciens élèves tutorés devenus étudiants viennent à leur tour accompagner les lycéens de leur ancien établissement ou témoigner sur leur parcours aux rencontres « orientation ».

    Le programme contribue à réduire l’autocensure des lycéens et élève leur niveau d’ambition. Si le nombre de lycéens concernés à l’échelle de l’agglomération (450 à 500 lycéens par an) reste modeste, il y a un effet d’entrainement visible sur les réseaux sociaux liés au programme. Reconnaitre l’engagement social et solidaire des étudiants .

    Il est impératif de professionnaliser et de reconnaitre l’engagement des étudiants pour donner du sens à leur action et parce qu’on ne nait pas tuteur, mais on peut le devenir. Il faut aussi prévoir un travail collaboratif avec les étudiants pour qu’ils s’approprient et fassent évoluer le programme. Pour cela, nous travaillons en étroite collaboration avec l’association ASTUCE-Lycéens (Association des Tuteurs pour la Culture et l’Epanouissement des Lycéens) qui fédère les étudiants et gère l’encadrement des équipes de tuteurs dans nos dix lycées partenaires. D’après les questionnaires de motivation que nous réalisons en début d’année, le premier motif d’engagement de nos étudiants dans le tutorat est ce que l’on pourrait qualifier un élan social « je souhaite aider les autres ». Mais à la question "Quel type d’accompagnement voulez-vous faire auprès des lycéens" ?, nous avons moins de 3% de réponses. Il était donc essentiel de mettre en place des formations et des débriefings réguliers pour nos étudiants. Cela prend la forme de trois modules d’une trentaine d’heures afin de donner un cadre pédagogique au tutorat et à l’engagement. Nous délivrons un certificat de bénévolat pour ceux qui ont un an d’engagement dans le tutorat hebdomadaire. Nous proposons un certificat d’entrepreneuriat social pour ceux qui ont deux à trois ans d’engagement, 60 heures de formation et rédigent un mémoire. On parle beaucoup de responsabilité sociale dans les grandes écoles. Par ce type d’actions, les étudiants apprennent en faisant. C’est une école d’humilité et l’occasion pour les étudiants de se construire autrement, notamment sur des valeurs d’entraide et de volontariat, dans une boucle maussienne (donner, recevoir, rendre).

    Créer un continuum : Lycées, Classes préparatoires, Universités et Grandes écoles Le lien essentiel créé entre lycées et établissements d’enseignement supérieur permet la mise en relation des professeurs de lycée avec ceux des grandes écoles. Il participe à la constitution d’une communauté où se rencontrent régulièrement les étudiants, lycéens, professeurs et proviseurs. Nous avons montré à nos partenaires que l’engagement d’EMLYON ne relevait pas d’un effet de mode mais d’un engagement de fond sur le long terme. Ce ne fut pas évident au début, mais aujourd’hui certains enseignants n’hésitent pas à solliciter nos étudiants pour des projets internes aux lycées.

    S’ouvrir à des initiatives plus larges en termes de territoire et de lycéens Par exemple depuis deux ans, nous avons mis en place une collaboration tripartite avec le lycée Condorcet de Saint-Priest en banlieue Est de Lyon, l’Académie de Lyon et EMLYON pour valoriser les parcours des filières technologiques. Ainsi, le 25 février 2014, a eu lieu à EMLYON, la deuxième édition de la journée dédiée aux parcours d’excellence pour la filière technologique. Elle s’adresse aux lycéens de classes de Terminale « Sciences et Technologies du Management et de la Gestion » (STMG). 350 lycéens de dix établissements de la région Rhône-Alpes se sont réunis sur le campus d’EMLYON pour participer à la finale du jeu concours « les challenges du management ». L’objectif global de cette journée pilote est de montrer aux jeunes lycéens que la filière STMG est une filière d’excellence comme les autres. Les meilleurs lycéens finalistes du Challenge ont été récompensés en présence de Vincent Camet, inspecteur pédagogique régional d’Economie-Gestion au sein de l’académie de Lyon.

    Au bout de huit ans, nous voyons bien les liens forts entre étudiants, lycéens, professeurs, proviseurs, directeurs des grandes écoles. Cette dynamique sociale est catalyseur d’inclusion sociale, d’engagement et d’ouverture de part et d’autre. Mais le maintien de ce type d’initiative n’est pas évident. Sur le terrain, les parties prenantes souhaitent poursuivre mais sont parfois prises à partie dans des débats idéologiques sur les filières dites sélectives. Les moyens, notamment financiers, des politiques de la ville se réduisent peu à peu et les relais du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche se font attendre et sont éclatés. Dans cette période de transition, la pérennité de ces dispositifs repose sur le bon vouloir des partenariats entre lycées et établissements d’enseignement supérieur et sur des bouclages financiers instables.

    Christine Di Domenico

    Professeur Associé, Economie, Finance et Gestion, Christine Di Domenico enseigne la macroéconomie, l’économie internationale et industrielle et plus récemment l’économie sociale et solidaire. Ces recherches portent sur la dynamique du capitalisme chinois. Elle est Co-directeur du Master 2 France - Chine à Canton. Elle est aussi engagée dans le programme d’ouverture sociale d’EMLYON Business School « Trait d’Union Multicampus Multiquartiers » dont elle est responsable. Formation 1988 nternational Teachers Programme (ITP) - SDA, Bocconi, Italy 1989 1983 : DEA Economie Mathématique et Econométrie - Université de Toulouse I 1990 1982 : Master 2 en Econométrie - Université des Sciences Sociales Toulouse I Expériences Depuis 1990 : Professeur EMLYON Business School Depuis 2008 : Directeur du MBA France - Chine au Lingnan College à Canton et Responsable du Programme d'ouverture sociale d'EMLYON Business School « Trait d’Union Prépas » Depuis 2006 : Responsable du programme d’ouverture sociale d’EM LYON Business School « Trait d’Union Multicampus Multiquartiers » 2003 : Professeur visitant , Université de Belgrano , Argentine 2002 : Coopération de recherche, “ Development of SME in Shanghaï”, entre l’Université de Fudan , l’Université de Shanghai et EMLYON Business School 1997 : Professeur visitant , Lingnan College , Université Sun Yat Sen à Canton Enseignement Domaines d’enseignement niveau Master et Excutive MBA : • Conjoncture Macroéconomique • Economie industrielle • Intégration économique Européenne • Economie sociale et solidaire • Diversité du capitalisme

    Thèmes de recherche Diversité du capitalisme notamment en Chine

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    L'Association Francophone de l'Innovation vous informe... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lassociation-francophone-de-linnovation-vous-informe/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lassociation-francophone-de-linnovation-vous-informe/ L'Association Francophone de l'Innovation souhaite partager avec vous, de manière régulière, des informations à retenir sur l'actualité de l'économie de la connaissance à l'échelle francophone. Les articles retenus valorisent l'actualité de l'innovation hors France et révèlent le potentiel des francophones qui entreprennent et qui innovent, sans pour autant que cela soit exhaustif.

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    Les cordées de la réussite : rapport 2013 de l'ACSÉ https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cordees-de-la-reussite-rapport-2013-de-lacse/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cordees-de-la-reussite-rapport-2013-de-lacse/ L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances est chargée de la conduite et du financement des actions menées en faveur de la cohésion sociale et de l'égalité des chances, dans le cadre de la politique de la ville, ainsi que des actions de prévention de la délinquance et des discriminations.

    Elle publie son Rapport 2013 sur les cordées de la réussite. Les grandes écoles ont été impliquées dés la création de ces cordées et ont été des moteurs de ce dispositif. Ces cordées font partie des activités suivies par le groupe Ouverture sociale de la CGE. (voir rapport)

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    Enquête CGE sur la Mobilité des étudiants dans les grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-cge-sur-la-mobilite-des-etudiants-dans-les-grandes-ecoles/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-cge-sur-la-mobilite-des-etudiants-dans-les-grandes-ecoles/ Le 18 mars dernier, la CGE a présenté à la presse les résultats de sa 8e enquête biennale sur la mobilité des étudiants dans les grandes écoles. Le président Philippe Jamet a rappelé le dynamisme des écoles qui voient les flux de mobilité augmenter chaque année. Il a rappelé que des dispositifs plus adaptés permettraient d’étendre cette internationalisation aux programmes en alternance, et enfin que la France doit favoriser l’accueil des étrangers sans perdre de vue les zones géographiques à fort potentiel.

    Yves Poilane, président de la commission Relations internationales, a commenté les 48 039 étudiants étrangers venus dans les grandes écoles en 2011-12, flux équilibré par rapport aux 47 917 étudiants français partis en séjour d’études ou en stage à l’étranger à la même période. Voir rubrique Observatoire de ce numéro - Voir CP, synthèse, et étude complète]]>
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    EGERA Effective Gender Equality in Research and the Academia https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egera-effective-gender-equality-in-research-and-the-academia/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egera-effective-gender-equality-in-research-and-the-academia/ EGERA est un projet européen qui vise à promouvoir et à réaliser dans les institutions partenaires des changements structurels en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la prise en compte des enjeux liés au genre dans l’enseignement supérieur et la recherche.

    Le 20 mars, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche est intervenue lors de l'inauguration du projet à Sciences Po, institution coordinatrice. EGERA, sélectionné dans le cadre de l’appel « Sciences et Société » du 7e Programme cadre de recherche et de développement technologique de l’Union européenne est cofinancé pour 4 ans à hauteur de 2,2 millions d’euros par la Commission européenne. Ce projet engage aux côtés de Sciences Po, 7 institutions de recherche et d’enseignement supérieur, couvrant les sciences sociales et humaines, mais aussi les sciences du vivant, de la terre et des mathématiques. Le consortium s’étend sur 7 Etats membres (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Pays-Bas, Portugal, République tchèque) ainsi que la Turquie et associe des centres de recherche, des universités et des établissements de recherche et d’enseignement supérieur de tailles différentes.]]>
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    La commission Formation se penche sur le numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-commission-formation-se-penche-sur-le-numerique/ Thu, 03 Apr 2014 13:37:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-commission-formation-se-penche-sur-le-numerique/ Suite à la réunion du 1er avril  consacrée l’utilisation du numérique dans les grandes écoles, pour ce qui concerne l’enseignement distanciel (MOOC, e‐learning, utilisation de plates‐formes diverses…..), la commission a décidé de créer un groupe de travail dédié à la stratégie du numérique dans les formations.

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    L’École polytechnique s’engage depuis sa création, en faveur de l’égalité des chances https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-polytechnique-sengage-depuis-sa-creation-en-faveur-de-legalite-des-chances/ Wed, 30 Apr 2014 13:37:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-polytechnique-sengage-depuis-sa-creation-en-faveur-de-legalite-des-chances/ Cet engagement pour une plus grande diversité est motivé par le devoir sociétal de l’École et par la conviction que la diversité est un levier de performance. Mais la volonté n'y suffit pas : ainsi, si en 2013, 39% des candidats au concours de l’X étaient boursiers, la promotion ayant intégré l’École en septembre dernier n’en compte pourtant que 15% dont 64% issus des classes préparatoires parisiennes. Quelle lecture donner à ces chiffres? Il est évident que ces jeunes boursiers souffrent surtout d’évoluer dans un environnement social, culturel et familial qui ne les prépare pas à intégrer une grande école, contrairement aux enfants issus de familles aisées qui disposent des ressources culturelles et financières nécessaires à la bonne réussite aux concours. On notera, toujours selon les chiffres de 2013 que la majorité des boursiers admissibles sont des enfants d’enseignants : la bonne maîtrise des rouages de l’environnement académique peut en effet compenser des lacunes sociales.

    Les leviers d’ouverture sociale des grandes écoles passent ainsi par une meilleure information, un soutien scolaire renforcé et une ouverture culturelle plus large. C’est ainsi qu’en 2006, l’École polytechnique a mis en place le programme d’ouverture sociale « Une Grande École Pourquoi Pas moi ? »

    Un pôle Diversité et Réussite pour coordonner les différentes actions 2014 marque un tournant dans l’organisation de l'École avec la création du Pôle Diversité et Réussite dont la vocation est d'être le facilitateur d’idées et d’initiatives pour l’égalité des chances et plus largement autours des 3 thématiques que sont la diversité sociale, le handicap et l’égalité Femmes Hommes.

    Premier levier : informer et communiquer auprès de tous les jeunes sur "le bon chemin à emprunter" en s'appuyant par exemple sur le relais efficace des 135 polytechniciens de première année en stage civil pendant 7 mois via la Direction de la Formation Humaine et Militaire (DFHM). Durant cette période, ils interviennent auprès de quelques 4000 collégiens et lycéens en menant des actions de soutien scolaire et d'information à l'orientation. Deuxième levier: proposer également des dispositifs dépassant largement le cadre du soutien scolaire et aborder les questions de l’ouverture culturelle, de la découverte des métiers, de la linguistique et de l’expression orale. C’est le cas des programmes labellisés « Cordée de la réussite » comme « Une Grande Ecole Pourquoi Pas Moi? » qui a déjà accompagné 206 jeunes lycéenn-es issus de milieux éloignés des études afin d'accroître leur chance de poursuivre des études ambitieuses dans le supérieur.

    Le caractère innovant du pôle Diversité et Réussite réside dans son fonctionnement transverse, idéal pour faciliter l'émulation et le partage des bonnes pratiques. Il vise à développer des actions conjointes, à valoriser les actions existantes et être un lieu de formation "learning by doing" pour nos étudiants afin qu'ils deviennent des managers responsables de la diversité Les associations d’élèves (Action Sociale de la Kes ou l’association Missettes qui mène des actions ciblées destinées à promouvoir les filières de l’École polytechnique auprès des jeunes filles et encourager les carrières scientifiques féminines), les associations extérieures impliquées dans l'égalité des chances (Zupdeco, GEPPM, Tremplin) les agents de l’École polytechnique, la DFHM et les entreprises partenaires sont également des acteurs clefs de l’ouverture sociale de l’École polytechnique. Un public diversifié et une implication des partenaires Quel public touche-t-il? Le Pôle Diversité et Réussite agit en montant des dispositifs sur le territoire essonnien en direction d'un public varié : des collégiens, des lycéens, des universitaires et des préparationnaires. Quel moyen? Le pôle dispose de ressources techniques de l’École (cars, salles, amphis, restauration) et s'appuie également sur la diversité des métiers de l'X ainsi que sur son réseau d’entreprises partenaires pour organiser par exemple des stages pour des collégiens de 3e et du shadowing (une journée avec un professionnel). En matière de ressources financières, le pôle Diversité et Réussite bénéficie de différentes subventions : un financement public en premier lieu, via des subventions de l’État qui, en finançant ces programmes, entend porter un message positif et républicain à l’attention des jeunes bénéficiaires: « L’ascenseur social fonctionnera si tu t’en donnes les moyens et t’en montres méritant » La Région Île-de-France et le Conseil général de l’Essonne participent également au financement de ce pôle dans lequel ils voient un moyen d’agir efficacement pour l’égalité des chances des jeunes sur leur territoire. Le Pôle Diversité et Réussite bénéficie également d’un financement privé : en effet, les entreprises et les particuliers peuvent lui apporter leur contribution via la campagne de levée de fonds organisée par la Fondation de l’X. Toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour mener une politique efficace et accueillir demain plus de diversité sociale à l’École : existence d'un service dédié, doté de moyens techniques et humains, implication de l'ensemble des acteurs de l'École (élèves, associations, personnels civils et militaires), maillage fin des partenaires et des acteurs du territoire (collectivités, associations, entreprises). Cet outil innovant, s’il est principalement au service de l’École, saura également mettre au service de ses partenaires (publics et privés) son expertise et ses moyens pour répondre aux besoins de son territoire et y mener des actions : projets et expérimentations sur des publics plus variés (décrocheurs, chantiers d’insertion).

    Alice Fiorina

    Responsable du Pôle Diversité et Réussite

    École polytechnique

    Alice Fiorina :

     Issue du monde associatif et spécialisée dans l’accompagnement socio-professionnel des jeunes, Alice Fiorina a travaillé avec des publics infra-bac (chantier d’insertion réseau 2000, Mission locale des Ulis) et post bac (en alternance et universitaires). Elle s’est également intéressée à la question de l’accès à l’enseignement supérieur pour les étudiants en situation de handicap (programme Hanploi & School). Arrivée à l’École polytechnique en septembre 2013 et forte de sa connaissance du territoire essonnien, de ses acteurs (école, université, association secteur de l’insertion) et des dispositifs d’accompagnement et d’insertion, elle occupe désormais le poste de responsable du Pôle Diversité et Réussite de l’École.

    A propos de l'École polytechnique

    Largement internationalisée (30% de ses étudiants, 23% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers ses trois cycles – ingénieur, master et doctorat – l’École polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes pour répondre aux défis de la société du 21e siècle. Avec ses 19 laboratoires, tous unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.

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    Deux études sur la parité, par Isabelle Allemand, Odile Barbe et Bénédicte Brullebaut, Chaire Gouvernance d'entreprise de l'ESC Dijon-Bourgogne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-etudes-sur-la-parite-par-isabelle-allemand-odile-barbe-et-benedicte-brullebaut-chaire-gouvernance-dentreprise-de-lesc-dijon-bourgogne/ Wed, 30 Apr 2014 13:37:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-etudes-sur-la-parite-par-isabelle-allemand-odile-barbe-et-benedicte-brullebaut-chaire-gouvernance-dentreprise-de-lesc-dijon-bourgogne/ Après l'étude de la représentation et du profil des femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées des compartiments A et B (plus de 150 millions d'euros de capitalisation), disponible sur le site de l'Observatoire de la Parité, la Chaire en Gouvernance d'Entreprise du Groupe ESC Dijon-Bourgogne, en partenariat avec l'AFECA (Association des Femmes Experts-Comptables Administrateurs) et le Conseil Régional de Bourgogne, publie deux nouvelles études :

    • une sur les sociétés cotées du compartiment C ;
    • une autre sur la représentation des femmes administrateurs dans les comités spécialisés au sein des entreprises cotées françaises des compartiments A et B. Avec des résultats qui vont parfois à l'encontre des idées reçues.
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    20 mars : lancement des MOOC par SILLAGES https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20-mars-lancement-des-mooc-par-sillages/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20-mars-lancement-des-mooc-par-sillages/ A l’occasion d’une conférence de presse, qui s'est déroulée à la Conférence des grandes écoles, le 20 mars 2014, Nathalie Van de Wiele, Coordinatrice de l’initiative SILLAGES et présidente de Femmes & Sciences a présenté les premiers MOOC SILLAGES sur un concept absolument innovant.

    SILLAGES est une association de 13 membres présidée par la CGE, en la personne de Francis Jouanjean, délégué général. Son objectif est de développer des ressources et des formations en ligne pour l’ouverture sociale et internationale de l’accès aux grandes écoles.

    Pour illustrer cette mission, les MOOC SILLAGES, mis en ligne sous l’appellation FLOT (formations en ligne ouvertes à tous), sont francophones, ouverts à des synergies avec tous les acteurs du domaine, libres et gratuits, labellisés, adaptés à la demande du public visé, soutenus par une communauté de pratique internationale, développés selon un modèle économique inédit, constituant parfois des premières nationales voire internationales, valorisant et enrichissant les ressources SILLAGES existantes. Quatre FLOT sont déjà accessibles. D’autres formations sont en développement.

    1er avril : commission Formation de la CGE sur l’utilisation du numérique dans les grandes écoles

    La commission Formation organise le 1er avril une demi‐journée sur le thème de l’utilisation du numérique dans les grandes écoles, pour ce qui concerne l’enseignement distanciel (MOOC, e‐learning, utilisation de plates‐formes diverses…..). L’objectif est de partager les bonnes pratiques en la matière et d’avoir les retours d’expériences des écoles. Cette demi‐journée sera animée par Pascal Barbier, Chef de département à l’Ecole nationale des sciences géographiques (ENSG).

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    Chapitre des Grandes écoles de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chapitre-des-grandes-ecoles-de-management/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chapitre-des-grandes-ecoles-de-management/ La Chapitre tiendra son assemblée générale le 21 mai à Marseille. Les 22 et 23 mai le Chapitre organise ses journées annuelles sur les Relations avec les entreprises,  à Barcelone

    21-22 mai : R2D2 à Beauvais

    La candidature de l’Institut Polytechnique Lasalle Beauvais a été retenue pour l’organisation des R2D2 2014 qui se dérouleront les 21 et 22 mai.

    A noter que ces Rencontres du développement durable auront une dimension internationale cette année puisqu’une délégation allemande profitera de son séjour en France cette semaine là (et ce n’est pas un hasard...) pour assister à une matinée d'échanges. Les R2D2 aborderont entre autres les questions relatives au management énergétique (techniques et usages), aux rapports d’activité DD et aux démarches DD dans le cadre des projets territoriaux (IDEX, Communautés d’universités, SCOT…).
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    HEI : L'homme a été mis au coeur du projet de l'école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/hei-lhomme-a-ete-mis-au-coeur-du-projet-de-lecole/ Tue, 22 Apr 2014 13:37:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/hei-lhomme-a-ete-mis-au-coeur-du-projet-de-lecole/ H.E.I. (Hautes Etudes d’Ingénieur) forme des ingénieurs généralistes depuis près de 130 ans. Le champs des domaines proposés se développe et se renforce avec la création du groupe HEI ISA ISEN rendant naturelle la transdiciplinarité, permettant de démultiplier les projets de recherche et d’obtenir des résultats significatifs dans le domaine de la santé et tout particulièrement en chimie pharmacologique orientée vers le traitement du cancer. Depuis l’origine, l’Homme a été mis au cœur du projet de l’Ecole et la réaffirmation de nos valeurs (Solidarité, Honnêteté, Adaptabilité, Respect, Excellence) donne tout son sens aux projets développés autour de la diversité. La création de la Fondation HEI-Ingénieur pour le Monde * fut le signal pour accélerer ces actions et mettre en valeur le travail déjà accompli en interne.

    La valorisation de l’Excellence s’est faite en plusieurs étape. Un premier partenariat (toujours actif) avec ARELI Emergence permet d’accueillir 2 élèves sélectionnés par leur soins en prenant en charge 75% des frais de scolarité. Puis avec la mise en place du dispositif des « Cordées de la Réussite » accompagné par des élèves via l’association « Au nom de l’Avenir », la Fondation HEI a signé un partenariat avec la Fondation Spie Batignolles. Comme l’évoque son secrétaire général Maurice Neyme "l’originalité du projet d’HEI est qu’il prolonge le dispositif une fois que les bacheliers ont intégré l’école. Cette idée de ne pas abandonner les élèves au milieu du gué mais de les accompagner tout au long de leur cursus nous semble particulièrement pertinente". Les bacheliers sélectionnés sont accompagnés tout au long de leur scolarité par un enseignant, un étudiant et, fait inédit dans la mise en œuvre des cordées, par un salarié de Spie Batignolles nord. Ce dernier aura pour mission d’aider l’étudiant dans sa réflexion sur son projet personnel et professionnel mais aussi de lui permettre d’appréhender l’environnement de l’entreprise et le métier d’ingénieur. "C’est l’originalité et la pertinence des accords signés avec HEI dans le cadre des cordées de la réussite à travers l’implication des salariés volontaires de Spie Batignolles Nord, qui s’engagent à titre bénévole dans cette démarche".

    Sur le plan financier, Spie Batignolles prend en charge 100% des frais de scolarité en cycle préparatoire puis 90% des frais du cycle ingénieur. Les bénéficiaires apprécient de manière très forte cet accompagnement. Grégoire qui s’oriente vers le domaine Bâtiment Architecture Aménagement jubile : « Outre ces aspects humains, le parrainage avec Spie Batignolles est réellement un enrichissement pour moi…grâce à ce parrainage j’apprends le vocabulaire du métier, je découvre de nouveaux métiers que je ne connaissais pas ». De même Hanane complète le propos : "Mon parrain me fait part de ses expériences professionnelles ; il me permet de connaître le monde du travail et d’accéder au quotidien à ses attentes économiques, sociétales et environnementales".

    Aujourd’hui, toutes les entreprises développent leur stratégie et leur vision avec la RSE en trame conductrice. Certaines passent de l’obligation légale au devoir de bon sens avec intelligence. Maurice Neyme en est le témoin : "Depuis sa création, Spie Batignolles porte des principes éthiques et des valeurs humaines qui ne sont pas un vain mot : l’homme est au centre de son organisation. Nous croyons qu’au-delà de leurs vertus morales, ces valeurs sont économiquement rentables. Cette idée que nos actions et notre organisation doivent se placer à hauteur d’homme se retrouve à HEI".

    HEI forme des Ingénieurs, mais au-delà de la technique, c’est la formation humaine qui les différentie dans leur future activité. Si vous souhaitez rencontrer vos futurs collaborateurs et les aider à devenir responsables engagés, porteurs des valeurs présentées ci-dessus, nous sommes ouverts à monter avec vous les projets qui conviennent à votre stratégie RSE.

    Xavier THIERRY Directeur Mécénat et Développement HEI Délégué Général Réseau HEI ALUMNI Délégué Fondation HEI – Ingénieurs pour le Monde

    A propos de HEI :

    HEI (Hautes Etudes d’Ingénieur) est une grande école d’ingénieurs privée à statut associatif créée en 1885, membre de plusieurs réseaux dont l’Université catholique de Lille et le réseau FESIC, reconnue par l’Etat et habilitée par la CTI (commission des titres d’ingénieur) depuis 1935. L’Ecole dispose de trois campus : deux à Lille et un à Châteauroux depuis la rentrée 2012, dédié à la filière Mécatronique en apprentissage. Ecole en 5 ans, HEI forme des ingénieurs généralistes, capables de conduire des projets d’envergure à haute valeur technique et de manager des équipes dans un contexte international et multiculturel. Dotée de 4 pôles de recherche (Réseaux Electriques - Transports Intelligents ; Matériaux Innovants ; Procédés, Chimie Durable et Santé ; et d’un axe thématique transversal : Energies Habitats Environnement), l’école compte 2000 élèves ingénieurs, 200 permanents, 350 intervenants extérieurs, près de 30 doctorants et plus de 100 partenaires internationaux. Son réseau de plus de 15400 diplômés fait rayonner la marque HEI en France et dans le monde. Depuis fin 2012 HEI fait partie du Groupe HEI ISA ISEN. Plus d’informations sur http://www.hei.fr/ *la Fondation HEI-Ingénieur pour le Monde, créée en 2008 est sous égide de la Fondation de France. www.lafondationhei.fr

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    Lancement du premier test international de connaissances sur le développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-premier-test-international-de-connaissances-sur-le-developpement-durable/ Thu, 22 May 2014 13:37:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-premier-test-international-de-connaissances-sur-le-developpement-durable/ La CGE, la Conférence des présidents d’université (CPU), le Réseau français des étudiants pour le développement durable (REFEDD) et leurs partenaires lancent en France le Sustainability Literacy Test, premier test international de connaissances en développement durable. Cette initiative lancée par la France sera déployée dès cette année dans 25 pays.

    Le sustainability literacy test est universellement applicable, quels que soient la discipline étudiée, le type ou le lieu de formation en se focalisant uniquement sur les connaissances. Il recouvre un large éventail de questions. Pour permettre de vérifier la compréhension de l’ensemble des grands défis auxquels la société et la planète doivent faire face, ces questions portent sur des connaissances générales, sur les aspects sociaux, environnementaux et économiques, ainsi que sur la compréhension de base du fonctionnement de notre planète, comme les cycles de l’eau ou du carbone, l’effet de serre, etc. Chaque établissement d’enseignement supérieur qui mettra en œuvre des sessions de test pourra apprécier le niveau de ses étudiants et le comparer à l’échelle internationale. Ces résultats peuvent servir d’indicateurs dans le cadre de la stratégie de développement durable de l’établissement. Une comparaison internationale des scores de plus de 100 000 étudiants internationaux sera présentée lors de la conférence mondiale de l’UNESCO pour l’éducation au développement durable à Nagoya au Japon en novembre 2014. Pour en savoir plus et passer le test]]>
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    ComUE : la CGE et la CDEFI envoient une lettre commune à leurs membres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comue-la-cge-et-la-cdefi-envoient-une-lettre-commune-a-leurs-membres/ Thu, 22 May 2014 13:37:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comue-la-cge-et-la-cdefi-envoient-une-lettre-commune-a-leurs-membres/ La CDEFI et la CGE ont envoyé une lettre commune à leurs écoles membres pour leur rappeler d'une part les modalités des regroupements de sites prévus par la loi du 22 juillet 2013 ainsi que le calendrier d’application, et d'autre part l'importance pour elles de participer activement aux discussions préliminaires.

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    Parution du Choiseul 100, classement des 100 futurs leaders de l'économie française https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parution-du-choiseul-100-classement-des-100-futurs-leaders-de-leconomie-francaise/ Thu, 22 May 2014 13:37:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parution-du-choiseul-100-classement-des-100-futurs-leaders-de-leconomie-francaise/ Ils ont moins de 40 ans. Ils sont entrepreneurs à succès, dirigeants et cadres à haut potentiel d’entreprises performantes ou d’administrations influentes. Ils ont en commun l’excellence du parcours, une réputation flatteuse, une influence grandissante et un potentiel hors norme. Ils seront dans les années à venir à la tête des grandes entreprises françaises, ou aux commandes des PME les plus dynamiques et florissantes du pays.

    Pour la deuxième année consécutive, l’Institut Choiseul publie le Choiseul 100, classement des cent futurs leaders de l’économie française. Découvrez les classements complets (Choiseul 100 et 200) sur le site du Figaro.fr.]]>
    21800 0 0 0
    De la Bolivie aux sociétés multinationales, par Andres Burgos (ECE Paris) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-bolivie-aux-societes-multinationales-par-andres-burgos-ece-paris/ Thu, 22 May 2014 13:37:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-bolivie-aux-societes-multinationales-par-andres-burgos-ece-paris/ Je m'appelle Andres Burgos. Suite à l’obtention de mon diplôme en ingénierie électronique à l’Université Mayor de San Simon de Cochabamba (Bolivie) en 2008, j’ai débuté mon expérience professionnelle [...] d’abord comme consultant puis comme responsable du service solutions informatiques. J’ai ensuite souhaité reprendre mes études en 2012 afin d’obtenir un master en systèmes d’information à l’ECE Paris. [...] J’ai choisi la France car c’est un pays qui m’attirait tant sur le plan culturel qu’universitaire. La présentation du cursus à l’ECE Paris m’a incité à venir dans cette Ecole et à m’orienter vers la majeure « systèmes d’information ». Les cours de première année furent donnés en anglais, ce qui m’a laissé du temps pour améliorer mon français. [...) En cherchant mon premier stage, j’ai découvert que le processus de recrutement en France différait de celui en Bolivie. J’ignorais comment les entreprises françaises évaluaient un CV, les informations que le CV devait contenir et la manière de les présenter. L’entretien d’embauche était également un exercice que je ne maîtrisais pas. Mes études, mon expérience professionnelle et mes motivations ne suffirent en fait pas à elles seules à justifier mes candidatures. J’ai dû expliciter les raisons qui m’ont poussé à venir en France, mais aussi ma capacité à m’adapter à un environnement professionnel différent.

    C’est pour cette raison que j’ai postulé dans des sociétés multinationales. Leur environnement de travail multiculturel m’est apparu comme idéal pour intégrer progressivement le monde du travail en France en évitant la barrière de la langue. Cette stratégie s’est avérée payante : mon CV n’avait retenu que très peu l’attention des entreprises françaises, mais a beaucoup plus intéressé les multinationales. Au final, j’ai accepté une offre de stage de 4 mois chez Procter & Gamble. L’entretien de recrutement fut ardu, mais mon expérience professionnelle m’a permis d’être retenu. En commençant mon stage, j’ai été surpris de constater que j’allais non seulement travailler sur deux projets, mais que l’on m’avait en plus confié la responsabilité de les gérer et de réorganiser l’équipe de travail. Les méthodes de travail françaises m’ont semblé compliquées dès le départ. Que ce soit la façon de communiquer ou d’exprimer des idées, ou même des choses plus triviales comme les pauses déjeuner ou les pauses café. Même si la plupart des réunions et des discussions se tenaient avec des collaborateurs d’origines diverses et parlant tous en anglais, j’ai dû apprendre à me débrouiller en français. Pour mener mes deux projets à bien, j’ai dû me rapprocher de mes collaborateurs, collecter les informations nécessaires, avancer mes idées de manière intelligible, et gagner l’approbation de mes collègues tout en les faisant réagir. Mes fonctions étaient en fait celles d’un ingénieur process. Mes compétences techniques et en affaires m’ont aidé à élaborer des solutions et à déterminer la stratégie adéquate. Mon rapport final a repris mon analyse, la liste des résultats obtenus et des actions menées, et l’ensemble des améliorations apportées aux différents processus, mais également mon manque de communication ponctuel avec certains collègues. Cette lacune eut pour conséquence une progression parfois lente, et un manque de réactivité occasionnel au sein de l’équipe. La leçon que j’ai tirée de cette première expérience est que l’essentiel ne réside pas dans les résultats et les actions menées, tout au moins pour un stagiaire, mais dans une communication constante sur son propre processus de réflexion lors de l’étude d’un projet. (voir son témoignage complet).]]>
    21804 0 0 0
    De l’Inde à la France, de la multinationale à la SSII, stage made in France mode d’emploi, par Parvathy Sakthi (EPF Ecole d'ingénieurs) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-linde-a-la-france-de-la-multinationale-a-la-ssii-stage-made-in-france-mode-demploi-par-parvathy-sakthi-epf-ecole-dingenieurs/ Thu, 22 May 2014 13:37:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-linde-a-la-france-de-la-multinationale-a-la-ssii-stage-made-in-france-mode-demploi-par-parvathy-sakthi-epf-ecole-dingenieurs/ Je m’appelle Parvathy Sakthi, j’ai 30 ans et je suis étudiante à l’EPF actuellement en stage de fin d’études. Après avoir obtenu un Bachelor en Informatique (Bac+4) d’une prestigieuse Université en Inde, au fond de moi, j’ai toujours voulu faire des études supérieures. Finalement, c’est uniquement après 6 ans au sein de la première SSII en Inde que toutes les conditions se sont réunies pour reprendre mes études. Grâce au réseau « n+i », j’ai rejoint l’EPF directement en 4ème année en démarrant par un cycle d’harmonisation de six mois à l’issue duquel j’ai pu arriver à un niveau de Français me permettant de suivre les cours avec les élèves français. Arrivée en dernière année j’ai décidé de me spécialiser en Engineering Management afin de m’orienter vers une carrière d’ingénieur d’affaires dans l’informatique.

    Comment avez-vous trouvé votre stage ? Après des expériences réussies en Inde et aux Etats-Unis, je voulais découvrir le fonctionnement d’une SSII française dès mon stage de fin d’études. Avec beaucoup de chance, j’ai trouvé mon stage en SAP CRM au sein d’Iliade Consulting, une SSII à taille humaine avec une très bonne ambiance ! Au-delà du fait que ce soit une nouvelle technologie pour moi, je n’ai pas vraiment eu d’autres difficultés à m’intégrer à cette entreprise à l’esprit familial. Dès le début, mes collègues ont tout fait pour je puisse m’adapter rapidement et devenir opérationnelle. Avez-vous rencontré des obstacles dans votre recherche de stage ? Convaincue qu’une bonne maîtrise du Français était indispensable pour faciliter mon intégration en France, j’avais commencé à me préparer bien avant mon arrivée en France. De ce fait, j’ai pu obtenir un très bon niveau en Français au moment de ma recherche de stage. Par crainte que la barrière de la langue puisse être un handicap sérieux, les entreprises sont en général réservées pour recevoir un étudiant étranger en entretien. Avec du recul, le plus difficile a été de décrocher un entretien en face à face pour valoriser mon expérience professionnelle et faire part de ma motivation. Etonnamment, la plupart des multinationales se sont montrées réticentes à me proposer un stage du fait que j’avais déjà une expérience significative, même si je reste persuadée que sur le plan professionnel, j’aurais pu apporter un plus. Au final, ma recherche de stage a pris un peu plus de temps que j’avais estimé mais je dois dire que j’ai bénéficié d’un fort soutien de ma directrice de programme tout au long de cette phase. Quels sont les avantages de faire un stage en France ? Ayant travaillé plusieurs années pour une multinationale Indienne de plus de 250 000 salariés, j’apprécie vraiment le fait de pouvoir intégrer une petite entreprise pour bénéficier d’une vision globale de son fonctionnement et de ses enjeux.]]>
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    Un stage en béton armé à l’INSA de Lyon, par Wendpanga Serge Auguste Nana (2IE Burkina Faso) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-stage-en-beton-arme-a-linsa-de-lyon-par-wendpanga-serge-auguste-nana-2ie-burkina-faso/ Thu, 22 May 2014 13:37:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-stage-en-beton-arme-a-linsa-de-lyon-par-wendpanga-serge-auguste-nana-2ie-burkina-faso/ Je me nomme NANA Wendpanga Serge Auguste, je suis titulaire d’un baccalauréat Série C (option mathématiques et sciences physiques) et lauréat des Olympiades nationales de l’enseignement secondaire (ONES 2009, le 2ème prix du Burkina Faso en Sciences Physiques des séries C et E). J’ai par la même année intégré l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) sur un concours de l’Etat Burkinabé.

    J’ai obtenu mon diplôme de bachelor en ingénierie de l’eau et de l’environnement (option scientifique) avec une reconnaissance de major de ma promotion. Je suis actuellement en co-diplomation, en master 2 Routes et Ouvrages d’arts de 2iE, et en master 2 recherche de l’école doctorale MEGA de l’INSA de Lyon (Mécanique, Energétique, Génie Civil et Acoustique). Avec un choix de parcours en Matériaux et structures. Je suis actuellement en stage au Laboratoire de Génie civil et d’ingénierie environnementale (LGCIE) à L’INSA. Le LGCIE a été créé le 1er janvier 2007 sous la double tutelle de l'INSA de Lyon et de l'Université Claude Bernard Lyon 1. Il regroupe environ 140 personnes, dont 55 enseignants chercheurs et sensiblement autant de doctorants. Son objectif ambitieux est de constituer un laboratoire couplant des recherches en Génie civil, chimie et génie des procédés pour améliorer la prise en compte des questions environnementales dans l'aménagement et la gestion des espaces construits.]]>
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    2e stage au CIRSEE chez Suez Environnement, par Kady Josiane Jeannine Dicko (2IE Burkina Faso) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2e-stage-au-cirsee-chez-suez-environnement-par-kady-josiane-jeannine-dicko-2ie-burkina-faso/ Thu, 22 May 2014 13:37:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2e-stage-au-cirsee-chez-suez-environnement-par-kady-josiane-jeannine-dicko-2ie-burkina-faso/ Je suis Kady Josiane Jeannine Dicko, étudiante en master 2 Option Eau et Assainissement, à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE). Je suis Burkinabé et j’ai 23 ans. J’ai rejoint le 2iE en septembre 2009, après un baccalauréat série D (scientifique). A la suite de mon Bachelor en ingénierie de l’Eau et de l’Environnement, une formation au cours de laquelle j’ai été initiée aussi bien au génie civil, à l’hydraulique qu’à l’énergie, j’ai choisi d’effectuer un master en Eau et assainissement. Ce choix a été motivé par l’enjeu majeur que représente l’accès pour tous à l’eau potabl

    Afin de satisfaire aux exigences de compétence attendues du cursus, des stages sont requis au cours de la formation à 2iE. C’est dans ce cadre que j’effectue en ce moment pour la deuxième fois, un stage au CIRSEE. Créé en 1981, le CIRSEE, Centre international de recherche sur l’eau et l’environnement, est le principal centre de recherche et d’expertise de Suez Environnement. Il accueille aujourd’hui près de 130 experts, chercheurs et techniciens. Avec l’appui d’environ 80 partenaires scientifiques, industriels et universitaires au niveau international, il intervient dans les problématiques liées au traitement et à la production d’eaux potables, au traitement des eaux usées et des déchets et fournit une expertise analytique dans les domaines Eaux, Déchets et Air et dans les domaines de Santé Publique et d’Environnement. Mon premier stage effectué de juin à août 2013 a porté sur la mise en place de méthodes analytiques pour la caractérisation et le suivi des matières organiques dans les déchets, les eaux résiduaires urbaines et les boues de stations d’épuration. Cette caractérisation devait permettre d’identifier et de quantifier les différentes fractions de matrices environnementales afin d’optimiser dans certains cas leur valorisation et dans d’autres leur élimination. Mon stage actuel porte sur la mesure en temps réel de composés organiques volatils dans les eaux destinées à la consommation humaine. Les composés organiques volatils constituent l’un des groupes les plus importants de contamination de l’eau potable et l’intérêt d’une analyse en ligne de ces composés est entre autres, de pouvoir surveiller et gérer de façon optimale une nappe d’eau souterraine contaminée par des composés organiques volatils. La difficulté majeure que j’ai rencontrée dans le cadre de mes deux stages fut les longues démarches administratives et la longue attente pour la mise en règle de tous les documents préalables au début de stage (convention de stage, autorisation des autorités françaises, visa Stagiaire). Cependant plusieurs avantages font de ces deux stages une expérience bénéfique et constructive. En effet, ils sont l’occasion pour moi de pouvoir me former à l’utilisation de technologies de pointe dans le domaine des analyses de matrices environnementales comme la GC-MS (Chromatographie en phase gazeuse couplée à de la spectrométrie de masse), la GCxGC (Chromatographie en phase gazeuse bidimensionnelle), l’HPLC (Chromatographie liquide haute performance). Ils représentent une expérience professionnelle valorisante car effectués dans le centre de recherche de l’un des leaders mondiaux des métiers de l’eau et des déchets. Par ailleurs, mon stage actuel me permet d’apprendre à gérer un projet de manière autonome. Enfin, mes stages effectués au CIRSEE me permettent de côtoyer et de tisser des relations avec des experts et chercheurs dans le domaine de l’eau et de l’assainissement et représentent une expérience riche en échanges interculturels.]]>
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    Fabriquer des ingrédients d’origine naturelle à Avignon, par Yara Benaides, Colombienne (LaSalle Beauvais) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fabriquer-des-ingredients-dorigine-naturelle-a-avignon-par-yara-benaides-colombienne-lasalle-beauvais/ Thu, 22 May 2014 13:37:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fabriquer-des-ingredients-dorigine-naturelle-a-avignon-par-yara-benaides-colombienne-lasalle-beauvais/ Yara Benavides a obtenu une bourse du gouvernement colombien pour compléter ses études en France durant deux ans. Diplômée en ingénierie des aliments de la Corporacion Universitaria Lasallista (Bac + 5), elle a choisi de compléter sa formation avec les deux dernières années du cursus ingénieur en Alimentation & Santé de LaSalle Beauvais. Pour obtenir son diplôme d’ingénieur, elle doit effectuer un stage de 6 mois en entreprise qui lui permettra de rédiger son mémoire de fin d’études. C’est l’entreprise Naturex, spécialisée dans la fabrication d’ingrédients d’origine naturelle à Avignon, qui lui a offert une expérience dans la R&D appliquée.

    La principale difficulté qu’elle rencontre ? La langue ! J’ai découvert le français 6 mois avant mon départ. A LaSalle Beauvais, les autres étudiants m’aidaient et la direction des relations internationales était toujours disponible pour mes questions. En l’entreprise, on doit être plus indépendant avec moins d’aide. Au début, j’ai eu peur d’être isolée et de ne pas bien comprendre ce qu’on attendait de moi. Mais depuis 2 mois, je suis plus à l’aise et je me suis intégrée à l’équipe grâce à ma maître de stage. Elle est patiente et prend le temps de me réexpliquer ! Yara note également plusieurs différences de fonctionnement entre les deux pays : Au niveau académique, j’ai trouvé qu’on nous apprenait des méthodes plus efficaces pour mener à bien un projet. De plus, on a eu l’opportunité d’être en contact direct avec des entreprises soumises à des problématiques réelles et qui attendaient de nous des solutions. J’ai apprécié aussi qu’on reçoive en parallèle une formation humaine nous permettant de nous investir dans les différentes activités ou événements. Cela nous permet d’avoir plus de compétences pour travailler en équipe et d’avoir plus de responsabilités pour gérer les projets dans nos futures vies professionnelles. Au niveau de la vie dans l’entreprise, la principale différence se trouve dans la rigueur avec laquelle les Français travaillent, la bonne gestion du temps et la bonne planification, ce qui vous permet d’être plus performants avec vos tâches individuelles et par conséquent pour le rendement de l’entreprise. C’est grâce à cela que vous avez une capacité et une vitesse impressionnante d’innovation ; vous êtes toujours à l’avant-garde en matière de R&D dans le secteur de l’agroalimentaire. C’est justement tout cela qui me motive à rester en France pour mon premier emploi, pour continuer à enrichir mes connaissances et construire ma carrière dans le secteur de l’agroalimentaire. Yara a clairement dépassé le premier frein de la langue, son intégration dans le monde professionnel français semble également sur la bonne voie.]]>
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    Stages en entreprises (5e édition), Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/stages-en-entreprises-5e-edition-ministere-du-travail-de-lemploi-de-la-formation-professionnelle-et-du-dialogue-social/ Thu, 22 May 2014 13:37:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/stages-en-entreprises-5e-edition-ministere-du-travail-de-lemploi-de-la-formation-professionnelle-et-du-dialogue-social/ 2012, la Documentation française, collection : « les Indispensables Jeunes », 96 p., 7 € ISBN : 978-2-11-009141-3 Réf. : 9782110091413

    Convention de stage, rémunération, couverture sociale, fiscalité… Cette nouvelle édition fait le point sur tout ce qu’il y a à savoir lorsque l’on doit effectuer un stage en entreprise. Sa présentation sous forme de fiches offre une approche claire et complète qui en fait un véritable guide pratique. (voir présentation)  ]]>
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    Les stages : une phase pédagogique essentielle des formations, initiales, continues ou par l’apprentissage, des écoles de la CGE. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-stages-une-phase-pedagogique-essentielle-des-formations-initiales-continues-ou-par-lapprentissage-des-ecoles-de-la-cge/ Thu, 22 May 2014 13:37:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-stages-une-phase-pedagogique-essentielle-des-formations-initiales-continues-ou-par-lapprentissage-des-ecoles-de-la-cge/ Depuis longtemps, les Grandes écoles françaises, en relation avec les entreprises ont patiemment mis en place et construit ces périodes pendant lesquelles l’étudiant prend contact avec les organisations professionnelles, postule pour un stage, en rédigeant un CV, en se présentant, en précisant les thèmes du stage…. Et enfin en s’insérant dans ces organisations.

    C’est une période de progression forte de « l’employé ou ouvrier « au « chef de groupe ou d’équipe », puis de l’insertion dans des bureaux d’études ou de recherche, jusqu’au travail de fin d’études où l’étudiant est mis en situation d’exercer son futur métier. Par ailleurs, une année de césure peut compléter utilement ce parcours en permettant à l’étudiant d’acquérir une année d’expérience professionnelle en affinant sa compréhension des organisations, en France ou à l’international, en stimulant sa motivation.

    Les stages : un moment unique du dialogue profession-école. Ce sera l’occasion d’aborder les problèmes d’insertion des jeunes, de compétences, de comparaison entre formations, d’évolution des métiers, des technologies, d’internationalisation, des cultures d’entreprises, de l’économie des différents domaines d’activité. Les bénéfices sont pour tous, entreprises, étudiants, écoles. Le stage : c’est aussi la reconnaissance de la compétence acquise pendant la période au même titre que dans un processus de VAE, avec un suivi, une évaluation. C’est pourquoi la CGE est très attentive à l’évolution de la loi en la matière, et en particulier pour l’encadrement des stages ou année de césure, qui doivent être parfaitement définis par les conseils pédagogiques, d’enseignement, de perfectionnement ou autres, en fonction des structures. Le groupe de travail « stages » de la CGE vis à vis de la proposition de loi tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires, attire l’attention sur les points cruciaux que sont : 1. La nécessité de faire une distinction entre le rôle de l’enseignant référent et celui du responsable de stage afin d’éviter toute confusion pour les étudiants, les écoles et les entreprises 2. L’obligation des entreprises à l’étranger, souhaitant accueillir des stagiaires, à respecter la règlementation fixée par la France risque de freiner le développement des stages étudiants à l’international 3. L’engagement de la responsabilité de faute inexcusable contre l’établissement d’enseignement devrait se faire dans le cadre de conditions précises 4. Par ailleurs, il est souhaitable que ces évolutions reconnaissent l’existence et la possibilité de faire une année de césure, ce qui présente pour nombre d’étudiants en fonction de leur parcours un intérêt indéniable.

    La Conférence des grandes écoles s’inscrit ainsi totalement dans un processus de rationalisation des stages pour éviter certains excès et favoriser l’apprentissage en entreprise, ce qui constitue un savoir-faire indéniable des écoles de la CGE.

    Régis Vallée Directeur de l'EIVP

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    Le stagiaire dans l’entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-stagiaire-dans-lentreprise/ Thu, 22 May 2014 13:37:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-stagiaire-dans-lentreprise/ Jusqu’à une période récente, le stage en entreprise ne bénéficiait pas d’une définition juridique à proprement parler. Le Code de l’Education se contentait en effet de préciser que le stage ne pouvait se résumer à l’exécution d’une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent de l’entreprise. C’est désormais chose faite depuis l’été dernier. La section du Code de l’Education traitant des stages s’est étoffée et encadre davantage les stages étudiants en milieu professionnel, afin de renforcer les droits des stagiaires, tout en s’assurant que le stage soit qualifiant. Le stage correspond ainsi à « une période temporaire de mise en situation en milieu professionnel au cours de laquelle l’étudiant acquiert des compétences professionnelles qui mettent en œuvre les acquis de sa formation en vue de l’obtention d’un diplôme ou d’une certification. Le stagiaire se voit confier une ou des missions conformes au projet pédagogique défini par son établissement d’enseignement et approuvées par l’organisme d’accueil ».

    La protection du stagiaire Avant tout, le stagiaire n’a pas le statut de salarié. Cependant, malgré l’absence de contrat de travail, le stagiaire bénéficie de certaines dispositions du droit du travail et règles de protection sociale.

    Protection juridique, la convention de stage obligatoire Tout stage en milieu professionnel, qui ne relève ni de la formation initiale des jeunes de moins de seize ans, ni de la formation professionnelle tout au long de la vie, doit être intégré à un cursus pédagogique et obligatoirement faire l’objet d’une convention. Les établissements d’enseignement dispensant une formation supérieure dont les étudiants accomplissent, à titre obligatoire ou optionnel, des stages en entreprise élaborent une convention de stage, à laquelle est annexée la « Charte des stages étudiants en entreprise » du 26.04.2006. En l’absence de contrat de travail, la convention de stage constitue « le cadre » et donc une protection juridique du stagiaire.

    Tripartite, c'est-à-dire signée par le stagiaire, l’organisme d’accueil (entreprise, administration publique, association…) et l’établissement d’enseignement, la convention fixe les engagements respectifs de chacun, précise les éléments visant à encadrer les modalités précises du déroulement du stage et comporte nécessairement les 11 clauses énoncées par le Code de l’Education (article D.612-50). Aménagements supplémentaires, le stagiaire bénéficie de la protection octroyée par certaines dispositions du Code du Travail, à savoir, contre la discrimination, le harcèlement (moral, sexuel), relatives aux conditions de travail (durée, repos hebdomadaire, hygiène et sécurité…), mais également relatives aux droits et libertés individuelles des salariés .

    Protection sociale du stagiaire Bien que n’ayant pas le statut de salarié, les stagiaires bénéficient au même titre que les salariés, des prestations prévues par le Code de la Sécurité Sociale en matière d’accidents du travail . Le stagiaire est ainsi couvert pour les accidents, qu’ils surviennent, au sein de l’entreprise lors du stage, ou lors des trajets domicile du stagiaire/lieu de stage et établissement d’enseignement/lieu de stage.

    Stagiaire et responsabilité en cas d’accident Deux typologies d’accidents peuvent survenir au cours d’un stage : Le stagiaire victime d’un accident du travail Comme on a pu le voir précédemment, le stagiaire victime d’un accident à l’occasion de son stage bénéficie du régime d’indemnisation de la Sécurité Sociale relatif aux accidents du travail. Cependant, le Code de la Sécurité Sociale prévoit également la possibilité de rechercher la responsabilité de l’employeur, en l’occurrence l’établissement d’enseignement, sur le fondement de la faute inexcusable ; la jurisprudence considère en effet de manière constante que c’est l’établissement d’enseignement qui doit en répondre en tant qu’employeur, sans possibilité de recours à l’encontre de l’entreprise d’accueil. Il importe également de noter que la notion de faute inexcusable a évolué depuis 2002 et l’interprétation qui est faite de l’obligation de sécurité de l’employeur par les tribunaux revient quasiment, pour ce dernier, à garantir l’absence d’accident du travail.

    Le stagiaire occasionnant un accident Si lors de son stage, le stagiaire occasionne un dommage à un tiers (autre que les salariés de l’entreprise), la jurisprudence, en termes de responsabilité, n’est à l’heure actuelle pas bien arrêtée. Dans pareil cas, plusieurs types de responsabilités pourraient être recherchés : la responsabilité directe de l’entreprise d’accueil du stagiaire sur la base d’une faute par exemple dans l’encadrement du stagiaire, la responsabilité personnelle du stagiaire qui a commis l’acte, ou potentiellement la responsabilité de l’établissement d’enseignement. C’est pourquoi, compte tenu de l’exposition à ces risques, et pour plus de sérénité, il convient d’intégrer dans le contrat d’assurance de l’établissement d’enseignement, aussi bien la couverture de la responsabilité de l’établissement lui-même, que celle de ses étudiants stagiaires ; et ce quand bien même aucune obligation légale de couverture de la responsabilité du stagiaire n’est à la charge des établissements de l’enseignement supérieur.

    Une couverture complète souscrite par l’établissement d’enseignement et de l’étudiant est un gage de tranquillité et de simplification des relations tripartites entreprise d’accueil/établissement d’enseignement/stagiaire.

    Maryline AUBINEAU Juriste au Service Etudes Direction Associations et Collectivités MAIF

      Créée en 1934 par et pour ses sociétaires, la MAIF a su se développer en restant fidèle à ses valeurs fondatrices : solidarité, responsabilité, respect de la personne et laïcité. Société d'assurance mutuelle, elle s'est dotée de règles originales de fonctionnement, issues de son histoire, qui témoignent de son ancrage dans l'économie sociale. En tant que mutuelle, la MAIF n’a ni capital social ni actionnaire à rémunérer. L’assurance n’est pas pour elle une source de profit, mais uniquement un moyen de garantir la qualité et la pérennité de ses services, au bénéfice de ses sociétaires. Notre objectif est simple : créer les meilleurs contrats au meilleur prix et servir scrupuleusement les intérêts de nos sociétaires. A la MAIF, chaque sociétaire est plus qu’un adhérent ou un client. C’est un acteur à part entière de la vie de la mutuelle. Chiffres clés (31 décembre 2012) : • Plus de 2,9 millions de sociétaires, dont 155 000 Associations et collectivités. • Près de 5 millions de contrats en assurance auto, habitation. • Chiffre d’affaire Groupe : 3 milliards d’€ dont 689 millions d’€ en vie. • Actifs gérés : 13,5 milliards d’€. Et… plus de 6700 salariés, dont près de 2000 au siège social à Niort. MAIF Associations & Collectivités : www.maif.fr/associationsetcollectivites La MAIF assure des personnes morales sans but lucratif depuis 1965. Avec ses 155 000 sociétaires, elle est le 1er assureur des associations et des établissements publics. MAIF Associations & Collectivités est une marque du groupe MAIF spécialisée sur les marchés des associations (ainsi que toute collectivité de l'Economie Sociale et Solidaire), des établissements publics de l’enseignement, de la culture et de la recherche, et des petites collectivités territoriales. Nous proposons : • des solutions d’assurance, adaptées aux demandes les plus techniques, • au-delà des contrats et services, un accompagnement de terrain (analyses de risques, conseils juridiques, réunions d'information, visites bilan, réseau dédié de proximité...). De part sa proximité avec le monde enseignant et ses compétences sur l’assurance des enseignants mais aussi des établissements et activités, la MAIF est naturellement partenaire de la Conférence des Grandes Ecoles depuis 2012, présente dans le Collège Entreprises.
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    Le stage: main d'oeuvre bon marché ou levier à l'embauche ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-stage-main-doeuvre-bon-marche-ou-levier-a-lembauche/ Thu, 22 May 2014 13:37:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-stage-main-doeuvre-bon-marche-ou-levier-a-lembauche/ Alors que la législation s’apprête à évoluer à nouveau et que le cadre se fait de plus en plus précis et restrictif, le stage n’a jamais autant fait parler de lui dans la presse que ces dernières semaines. Certains articles ont eu tendance à faire du stage la « bête à abattre », mettant en avant les abus en tout genre et faisant d’exceptions une généralité. Si les abus existent, il ne faut pas oublier le nombre d’étudiants des Grandes écoles à qui ces expériences ont pu apporter compétences et savoir-être en entreprise, atouts indispensables pour conduire à l’emploi sur un marché tendu.

    Focus sur le stage en entreprise. Des abus indéniables … Quelle école n’a jamais reçu l’appel d’une entreprise à la recherche d’un stagiaire pour remplacer une salariée en congé maternité ? Combien de stagiaires ont-ils été recrutés puis formés par le stagiaire précédent, et ce même depuis la mise en place par la loi Cherpion en 2011 du délai de carence entre 2 stages ? Nous avons tous été confrontés un jour au dilemme : « mon étudiant me dit qu’il est heureux d’avoir de nombreuses responsabilités car l’entreprise ne travaille qu’avec des stagiaires … moi qui sais que ce n’est pas cela un « bon » stage, dois-je le sortir de sa structure d’accueil ? » Et tout cela sans parler de l’offre de stage de 12 mois non gratifiée à Londres ou du stagiaire travaillant 50h par semaine (officiellement 35h) pour 436,05€ par mois à Paris…

    Certes, des exemples d’abus, nous en avons tous en tête ! En étant sur le terrain, nous ne pouvons pas le nier, nous voyons parfois passer de drôles de choses… Souvent involontaires, par manque d’information sur les pratiques ou la législation, parfois malhonnêtes, avec ce chantage simple mais insidieux : « si tu ne te plies pas, tu ne valides pas ».

    … mais qui restent des exceptions !

    Fort heureusement, si ces exemples marquent les esprits, ils n’en restent pas moins très largement minoritaires. Alors que le rapport de 2012 du Conseil économique, social et environnemental estime le nombre de stagiaires à 1,6 millions (avec une évolution de +165% en 6 ans), la CGT dénombre de son côté 100.000 stages abusifs, soit près de 94% de stages bénéfiques à toutes les parties ! Il ne faut pas non plus oublier que nos écoles, qui ont fait de l’application des enseignements en entreprise leur cheval de bataille depuis de nombreuses années, prennent leur rôle d’encadrement très au sérieux et restent vigilantes quant au bon déroulement des stages et au respect des droits de leurs étudiants.

    Le stage : visa pour un emploi choisi

    Si les stages se sont développés dans nos formations, et tendent désormais à être présents dans les cursus universitaires, ce n’est pas pour créer un vivier de main d’œuvre bon marché, mais bien pour préparer au mieux nos étudiants à accéder dans les meilleures conditions possibles au marché de l’emploi et les accompagner dans leur choix de métier. Car c’est bien de cela qu’il s’agit avant toute chose : l’assurance et la « ré-assurance » de construire le bon projet professionnel ! Nombre d’étudiants arrivent dans nos écoles avec cette question en suspens : à quel métier suis-je destiné ? Et nous voyons bien qu’au-delà des cours, des serious games et des ateliers de développement personnel et professionnel, rien ne vaut la mise en pratique de tous ces enseignements dans un contexte réel : tester son futur métier, se rendre compte par soi-même que tel environnement de travail convient mieux que tel autre, que ce métier qui paraissait exaltant est ennuyeux au quotidien, mais que tel autre, découvert lors d’un stage pourrait être intéressant… Avoir le choix, multiplier les expériences et avoir le droit de se tromper, encore un peu, et sans conséquence dramatique sur l’avenir ! Une fois le projet professionnel élaboré, les stages ouvrent la voie royale vers l’emploi : acquisition des compétences, meilleure connaissance du secteur et de ses enjeux, adoption des savoir-être liés au milieu, etc… Bref, ainsi préparé, le jeune diplômé a en main tous les atouts pour décrocher l’emploi qu’il a choisi et dans lequel il sait qu’il s’épanouira. Le stage peut même mettre le pied à l’étrier encore plus rapidement ! L’Association pour l’emploi des cadres estime à 20% les jeunes diplômés ayant décroché leur 1er emploi sur leur lieu de stage.

    La proposition de loi sur les stages qui sera étudiée au Sénat fin avril vise à limiter les abus et à donner des droits complémentaires aux stagiaires. Même si certains articles proposés semblent difficiles à mettre en œuvre, l’objectif est louable. Reste à voir si cette loi qui cible principalement les 6% de « mauvais » stages ne sera pas au détriment des 94% d’expériences positives tant pour l’étudiant que pour l’organisme d’accueil. Une de ses conséquences pourrait être la disparition des « années de césure » pratiquées par nos écoles… Ne risque-t-on pas de priver nos étudiants d’un apprentissage professionnel et d’un enrichissement personnel inégalables ?

     

    Cécile BASTIEN Responsable des Stages Groupe ESC Troyes

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    Voyage initiatique et accomplissement en Afrique du Sud par Aline Potiron, Agrosup Dijon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voyage-initiatique-et-accomplissement-en-afrique-du-sud-par-aline-potiron-agrosup-dijon/ Thu, 22 May 2014 13:37:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voyage-initiatique-et-accomplissement-en-afrique-du-sud-par-aline-potiron-agrosup-dijon/ Mon séjour en Afrique du Sud fût pour moi un voyage initiatique vers quelque chose d’indescriptible et de très personnel : l’accomplissement de soi. Le stage de deuxième année à Agrosup Dijon se fait obligatoirement à l’étranger ceci en vue d’améliorer notre anglais. Avec 11 langues officielles dont l’anglais, l’Afrique du Sud est un parfait exemple de multiculturalité. De plus, le stage doit se passer dans un laboratoire de recherche pour nous familiariser avec ce milieu qui sera peut-être le notre un jour. Dans le cadre de ma formation, ce stage correspondait parfaitement aux exigences de l’école mais aussi aux miennes. J’ai toujours été très attirée par la génétique et la biologie moléculaire, exactement ce que j’ai étudié là-bas. Il m’a permis de confirmer ce sentiment et ainsi j’ai su que je voulais continuer dans la biologie et plus particulièrement la biologie moléculaire et la microbiologie. Il a également joué un rôle dans le choix de ma spécialisation en troisième année. En effet, cette année j’étais en spécialité MIB (Microbiologie Industrielle et Biotechnologies). Enfin, mon stage m’a persuadée à poursuivre mon cursus par une thèse. Le monde de la recherche a été pour moi une vraie révélation. J’ai vraiment apprécié travailler dans ce domaine et c’est pourquoi aujourd’hui j’effectue mon stage de troisième année dans le département R&D d’une entreprise fabricant différents types de ferments lyophilisés. Je n’ai pas quitté la microbiologie et je souhaiterais faire ma carrière dans ce domaine.

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    A la découverte des énergies marines en Malaisie - Charles Dumortier, étudiant EPF en 4ème année, Filière Energie (Campus de Montpellier) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-la-decouverte-des-energies-marines-en-malaisie-charles-dumortier-etudiant-epf-en-4eme-annee-filiere-energie-campus-de-montpellier/ Thu, 22 May 2014 13:37:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-la-decouverte-des-energies-marines-en-malaisie-charles-dumortier-etudiant-epf-en-4eme-annee-filiere-energie-campus-de-montpellier/ Actuellement étudiant en quatrième année à l’EPF, je suis les enseignements de la filière énergie dispensés à Montpellier. Le premier semestre de cette année était consacré à un stage d’une durée minimale de 15 semaines. En tant que futur ingénieur, il me semble indispensable d’être ouvert au monde. En effet, aujourd’hui la mondialisation fait qu’un pays isolé rencontre des difficultés majeures à se développer. Les liens techniques et commerciaux sont à la base de toute évolution. Cela explique mon désir d’expatriation durant cinq mois, en Asie.

    Pourquoi l’Asie ? Parce que la culture asiatique est très différente de celle du monde occidental. Elle n’a pas, ou peu, été influencée par l’Europe. C’est un ensemble de cultures millénaires qui ont perduré jusqu’à aujourd’hui. De plus, c’est actuellement la zone la plus active économiquement. La Malaisie est l’un des pays qui connaît aujourd’hui un très fort développement, et tout particulièrement dans les domaines technologiques. Il fallait que je voie cela de mes propres yeux ! Pour ce qui est de la recherche de ce stage, j’ai travaillé sur internet. J’ai pris contact par e-mail avec celui qui allait devenir mon maître de stage : le Professeur Omar Yaakob de l’UTM (Universiti Teknologi Malaysia). Après plusieurs échanges, il m’a invité à rejoindre un projet dans son département : le Centre des Technologies Marines, intégré à la faculté d’Ingénierie Mécanique qui est située sur le site de Johor Bahru aux portes de Singapour. Ce département est équipé d’un bassin de carène de 120 mètres de long, 4 mètres de large pour une profondeur de 2.5mètres. Il permet d’effectuer toutes sortes de tests, allant de la tenue en mer des bateaux et des installations off-shore, aux systèmes de récupération des énergies marines. Les énergies marines… c’est précisément ce qui m’a attiré à l’UTM. En tant que plongeur et apnéiste j’ai toujours été proche de l’océan. Ainsi, grâce à ce stage, j’ai eu l’occasion d’allier passion et formation. Cette expérience fût formidable. En effet, je me suis vu confier l’intégralité du management d’un projet. Il s’agissait d’adapter un système de récupération de l’énergie des vagues, aux conditions de mer de la Malaisie. Etre seul à gérer ce projet a représenté un véritable challenge en termes d’autonomie et d’adaptation très rapide à mon environnement. J’ai dû échanger très souvent avec différents docteurs et doctorants pour obtenir les informations essentielles me permettant d’optimiser les orientations techniques de ce projet.

    A la conclusion de cette période de stage, j’ai pu développer une nouvelle idée qui est en cours d’étude de protection intellectuelle (brevet). En effet, les vagues malaisiennes étant de faibles amplitudes, il a fallu beaucoup innover pour relever le défi technologique qui m’avait été lancé !

    Charles Dumortier étudiant EPF en 4ème année Filière Energie (Campus de Montpellier)

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    High Tech et secteur web : un stage aux Etats-Unis https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/high-tech-et-secteur-web-un-stage-aux-etats-unis/ Thu, 22 May 2014 13:37:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/high-tech-et-secteur-web-un-stage-aux-etats-unis/ par Gilles Yvetot, étudiant en dernière année à l'ECE Paris, spécialisé en systèmes d'information et réseaux.

    Je suis actuellement étudiant en dernière année à l'ECE Paris, spécialisé en systèmes d'information et réseaux. J'ai intégré l'ECE Paris après mon bac en prépa intégrée, j'ai pu me familiariser avec les enseignements liés à la high tech pendant ces deux années avant de partir étudier un semestre à Kuala Lumpur en Malaisie. Je me suis ensuite spécialisé durant ma 2e année de cycle ingénieur avant donc de repartir en stage aux Etats-Unis, puis pour un semestre d'études à UCSD aux Etats-Unis. Je suis actuellement en stage de fin d'étude dans cette même entreprise, Vendilis Corp., basée en Floride.

    L'ECE Paris m'a apporté le goût du voyage et de l'aventure grâce au semestre d'étude que l'on effectue en 1e année du cycle ingénieur, ce qui m'a amené à chercher un stage aux Etats-Unis car cela reste le meilleur pays pour l'innovation et la high tech. Après avoir rédigé un CV anglo-saxon solide, j'ai commencé à postuler dans presque tous les états et j'ai reçu une réponse positive d'une start-up web basée à Miami.

    Ce stage m'a conforté dans mon projet professionnel, je souhaiterais faire quelques années à l'étranger pour commencer ma carrière. Ce stage m'a apporté une autre vision sur le monde du travail, notamment la relation avec les supérieurs, j'ai pu acquérir de nouvelles compétences techniques et perfectionner mon anglais. Je n'avais pas du tout de vision entrepreneuriale avant et cela m'a donné des envies de créer quelque chose dans le futur.

    La valeur diplôme d'ingénieur français est très peu connue aux États-Unis, il faut souvent préciser que c'est l'équivalent d'un Master of Science et non d'un Bachelor. L'idéal est de trouver une entreprise où des Français travaillent ou ont travaillé pour avoir une vraie reconnaissance. Le visa, les assurances et les billets d'avion représentent un vrai parcours du combattant avec un coût non négligeable mais la valeur ajoutée sur son CV en vaut clairement la chandelle. J'ai évidemment consolidé mes compétences techniques mais j'ai aussi acquis une culture générale relative au secteur du web. En travaillant en startup j'ai pu voir qu'un ingénieur ne travaille pas forcément que sur de longs projets, et doit savoir aussi s'adapter au jour le jour aux besoins, attentes et visions.

    Grâce à ce stage, j'ai aussi réalisé qu'on pouvait créer son entreprise sans pour autant avoir une idée révolutionnaire, on peut très bien réussir en proposant un service déjà existant de meilleure qualité par exemple.

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    Cap sur Londres ! Charlotte Lecomte, étudiante EPF, Filière Mécanique, orientation Mécanique des Matériaux et des Structures– 5ème année (Campus de Sceaux) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cap-sur-londres-charlotte-lecomte-etudiante-epf-filiere-mecanique-orientation-mecanique-des-materiaux-et-des-structures-5eme-annee-campus-de-sceaux/ Thu, 22 May 2014 13:37:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cap-sur-londres-charlotte-lecomte-etudiante-epf-filiere-mecanique-orientation-mecanique-des-materiaux-et-des-structures-5eme-annee-campus-de-sceaux/ Alors que j’étais en semestre Erasmus en Suède, j’ai voulu continuer à vivre à l’étranger et chercher à réaliser mon Projet de Fin d’Etudes à Londres, une ville qui m’attirait beaucoup.

    Un cap décisif a été franchi alors que je déclinais des offres de stages, intéressantes mais en France. Ma recherche a alors été plus ciblée et précise : trouver un stage dans un bureau d’étude ou une entreprise de construction, à Londres, pour intervenir idéalement dans les premières phases de conception des systèmes fluides des bâtiments. J’ai eu quelques entretiens grâce au réseau d’anciens de l’EPF qui m’a mis en relation avec des entreprises de construction générale et des bureaux d’étude anglais. Un de ces derniers s’est avéré intéressé et prêt à m’accueillir pour six mois. Peu coutumiers des stages obligatoires faisant partie intégrante du cursus, des discussions ont été nécessaires avec l’entreprise afin de bien comprendre quelles étaient les modalités. Très ouverts et prêts à s’adapter, l’accueil s’est très bien passé.

    Mon cursus français et complété de mon expérience en Suède me donnait un certain savoir-faire et de bonnes bases pour commencer mon stage. Les stagiaires qu’ils prennent sont souvent des étudiants, pour une courte période l’été, qui cherchent à connaître le métier exercé par l’entreprise. Une fois embauché, le système de progression interne permet à chacun d’approfondir ses connaissances afin d’avoir des responsabilités croissantes. Soucieux de me proposer un projet dont je puisse rendre compte dans mon rapport et lors de ma soutenance, ils ont été vigilants pour me confier une mission intéressante et définie, une chance.

    L’organisation de l’entreprise veut que des duos entre ingénieurs débutants et expérimentés soient définis afin d’encadrer les documents rendus et permettre un contact privilégié en cas de questions techniques. J’ai donc eu une « mentor » qui a activement participé à mon intégration au sein des équipes et lors d’événements sociaux en dehors des heures de travail dont les anglais sont friands. Le management est proche des équipes, le dialogue est assez facile notamment autour d’un verre le soir.

    En dehors du stage, Londres étant une ville assez cosmopolite et française notamment, il est possible de s’intégrer aux différentes communautés qu’elle concentre. Beaucoup des Français rencontrés travaillent dans des entreprises françaises, la découverte de la culture anglaise peut alors être différente. J’ai par exemple l’occasion de travailler au rythme local et c’est une chance : des journées sans pauses déjeuner mais avec des pauses dédiées au thé, qui se terminent tôt et régulièrement au pub...

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    Lamphun (Thaïlande) : 6 mois pour découvrir le monde industriel chez Zodiac Aerospace Par Carole Laubignat (ISAE) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lamphun-thailande-6-mois-pour-decouvrir-le-monde-industriel-chez-zodiac-aerospace-par-carole-laubignat-isae/ Thu, 22 May 2014 13:37:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lamphun-thailande-6-mois-pour-decouvrir-le-monde-industriel-chez-zodiac-aerospace-par-carole-laubignat-isae/ "Sa wat dee kha Ra kha tao rai ? 120 baths kha Khoop khun kha." [1] L'hôtesse me salue, je remonte ma vitre droite et avance jusqu'à la sortie du parking de l'aéroport international de Chiang Mai. "Tu es devenue thaï on dirait !", lance mon père alors que je les conduis vers leur hôtel. Ma famille est venue me rendre visite pour les fêtes de Noël. Cela faisait 5 mois que je ne les avais pas vus.

    Faire un stage à l'autre bout du monde est une expérience extraordinaire que je recommande à tout le monde. C'est au nord de la Thaïlande, à Lamphun, sur le plus gros site mondial constructeur de chariots et de galleys pour avions que j'ai passé mes 6 premiers mois dans le monde de l'industrie. J'ai travaillé en tant que chef de projet, mon but était de réduire les coûts sur une chaine de production de barres profilées d’aluminium.

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    Optimisation du processus de production de l’Airbus A 350 en Californie Par Kamel LAHSSINI (ISAE) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/optimisation-du-processus-de-production-de-lairbus-a-350-en-californie-par-kamel-lahssini-isae/ Thu, 22 May 2014 13:37:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/optimisation-du-processus-de-production-de-lairbus-a-350-en-californie-par-kamel-lahssini-isae/ Kamel LAHSSINI (ISAE) est étudiant en majeure Dynamique du Vol (Aérodynamique, Propulsion, Structures et Performances en vol) A l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE)

    La recherche de stage Dès le départ j’ai envisagé d’effectuer mon année de césure à l’étranger, à la fois pour des raisons académiques (il est nécessaire d’avoir une expérience à l’étranger pour valider le diplôme) mais aussi pour des raisons professionnelles et personnelles. Une expérience d’un an est toujours valorisée et c’était l’occasion pour moi de découvrir un nouveau pays et une nouvelle culture. Je n’envisageais pas forcément de me rendre aux USA mais je tenais beaucoup à effectuer mon stage dans un pays anglophone d’une part (pour parfaire ma maîtrise de l’anglais) et dans l’industrie aéronautique d’autre part. Je me suis donc naturellement orienté vers les grands groupes aéronautiques français dont je savais qu’ils étaient implantés un peu partout dans le monde.

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    LaSalle Beauvais: des stages à l’étranger qui font grandir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lasalle-beauvais-des-stages-a-letranger-qui-font-grandir/ Thu, 22 May 2014 13:37:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lasalle-beauvais-des-stages-a-letranger-qui-font-grandir/ A LaSalle Beauvais, les stages à l’étranger sont obligatoires dans les formations d’ingénieurs. Chaque étudiant, selon son âge et son expérience, va retirer de ses stages ce qui le fait avancer dans son parcours professionnel et humain : l’expertise et la découverte. Béatrice Leblanc, élève-ingénieur de 2e année en Alimentation & Santé, est partie, quant à elle, dans une association aux Philippines pour un stage linguistique de 4 mois. Cette association, composée de dix salariés, est rattachée à l’université LaSalle Bacolod. Sa mission est de favoriser le développement de l’île de Negros.

    Béatrice évoque sa mission : « La cantine n’existe pas aux Philippines. La pauvreté est telle que les enfants des écoles publiques ne mangent pas le midi et leur IMC (Indice de masse corporelle) est trop faible. J’ai fait partie d’un programme de création de repas du midi pour les 36 écoles élémentaires de l’île. Mon rôle était d’aller à la rencontre des instituteurs et des mamans volontaires pour les sensibiliser à la préparation de repas mieux équilibrés et de les conseiller dans la durée. Je les ai formés à l’hygiène, à la cuisine et à la nutrition de base en leur faisant ajouter notamment des légumes et des fruits au riz quotidien. »

    Les difficultés que Béatrice a rencontrées étaient rattachées au choc culturel : difficulté de la logistique, manque de moyens matériels, décalage du rythme de vie et surtout différences des normes sociales.

    « J’ai été frustrée de ne pas pouvoir appliquer tout ce que j’ai appris dans ma formation. Le régime alimentaire aux Philippines est tellement différent que c’est impossible de calquer nos conseils occidentaux. J’ai été au cœur de situations difficiles à accepter : nous ne disposions pas d’un budget permettant de nourrir tous les enfants ; nous étions obligés de choisir les plus malnutris et d’écarter les autres. »

    Malgré tout, ce stage reste important dans le parcours de Béatrice qui juge que cette expérience lui a ouvert de nouvelles perspectives : « J’ai vécu un dépaysement positif. Les Philippins sont très généreux avec un grand sens de l’hospitalité ; ils sont heureux tout simplement parce qu’on échange avec eux. J’ai très envie de repartir car je me suis sentie utile au cours de ce stage. »

    L’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais est une école d’ingénieur post-bac – membre de la Conférence des Grandes Écoles – qui propose, à ses 1750 élèves, 3 formations d’ingénieurs reconnues par la CTI : Agriculture, Alimentation & Santé et Géologie. Ses domaines de compétences en enseignement et recherche sont les agro-ressources, les sciences agronomiques et animales, les sciences et techniques agro-industrielles, l’agroalimentaire et la nutrition, les géosciences et l’environnement. LaSalle Beauvais est membre du réseau mondial des 72 universités La Salle.

    Contact Presse : Estelle BULTEZ 03 44 06 93 49 estelle.bultez@lasalle-beauvais.fr

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    Des modems satellites en Norvège par Nina Lorho - Polytech Nantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-modems-satellites-en-norvege-par-nina-lorho-polytech-nantes/ Thu, 22 May 2014 13:37:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-modems-satellites-en-norvege-par-nina-lorho-polytech-nantes/ Nina Lorho est née à Breisach am Rhein (Allemagne) en 1990. Elle a reçu son diplôme d’ingénieur en électronique Polytech Nantes en 2013. Pendant ses études, elle effectue deux stages à l’étranger : en 2012 à Oslo (Norvège) pour l’entreprise STM (maintenant EMC) et en 2013 à Montréal (Canada) au laboratoire Poly-Grames de l’école Polytechnique de Montréal. Elle travaille maintenant sur une thèse de doctorat en collaboration avec l’entreprise Thales. Ses travaux de recherche portent sur la conception d’une antenne ultra large-bande, compacte et à diversité de polarisation pour application en guerre électronique.

    STM Norway AS, Juin-Aout 2012. Oslo, Norvège J’ai travaillé 3 mois en 2012 en tant que stagiaire à STM Norway, en banlieue d’Oslo. STM (maintenant EMC) est une entreprise qui développe des modems satellites destinés à proposer de l’internet et autres services de communications via ce biais. Ce qui m’a poussée à rechercher un stage dans un pays scandinave, c’était d’abord la curiosité que j’avais par rapport à des pays dont on n’entend que du bien. Pourquoi ? Qu’en est-il en réalité ? Comment est organisée la société, quels sont les choix qui ont été faits, pour que les retombées à long terme soient si positives ?

    A cela s’ajoute aussi une vision qui s’inscrivait dans la perspective de la future ingénieure que j’allais être : y a-t-il des bonnes idées, des bonnes pratiques, que l’on pourrait importer avec succès pour améliorer les environnements de travail en France ? Le choix de la société en lui-même était plus en fonction de l’opportunité et de l’intérêt pour leurs activités, vu que je n’avais pas à l’époque dans mes recherches une grande visibilité ni sur le lieu de travail ni les personnes.

    Je n’ai pas eu de temps pour la déception : l’endroit est fait de manière à rendre le travail agréable aux collaborateurs de l’entreprise. Cela passe par de petites choses mises bout à bout. Le lieu de travail en lui-même, est une ancienne maison dont les chambres sont des bureaux. Elle dispose d’une terrasse où l’on mange tous ensemble le midi en été, et la vue sur le jardin d’en face est toujours agréable. Le management est « plat » et proche des salariés : Bjørn, le manager général, ne manquait pas de plaisanter avec ses collègues et Helge, le directeur technique, était plus apprécié que craint.

    Le bien-être des salariés était mis à l’honneur là aussi : un panier de fruits livré chaque semaine était à la disposition de tous les salariés, le café était gratuit cela va sans dire et une sortie d’entreprise était organisée deux fois par an (j’ai ainsi -en tant que stagiaire pu participer à la sortie karting, qui était suivie d’un restaurant avec tout le monde). STM était littéralement une grande famille (environ 25 collaborateurs) où tout le monde avance ensemble. L’ambiance est très bonne et les gens sont accessibles, gage de l’esprit d’équipe qui est le moteur du groupe. Un esprit d’équipe fort où l’individualité et le résultat de chacun n’est cependant pas oublié : la charge de travail est là, et elle est évaluée à la fois individuellement (entretiens d’activité) et collectivement (retombées économiques dans l’entreprise). Les salariés sont constamment sous pression mais, semblerait-il, ils le vivent bien.

    L’entreprise est cependant un peu comme une bulle dans le pays : contexte international (une dizaine de nationalités représentées) et anglais comme langue de travail en particulier. Car l’intégration dans la société norvégienne n’est pas non plus si facile si l’on ne parle pas le norvégien …

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    Au Brésil, tous les types d'enseignements supérieurs sont dispensés dans les universités, le système des Écoles d'Ingénieur n'existe pas, par Adailton Lopes (24 ans ISAE-ENSICA Toulouse) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/au-bresil-tous-les-types-denseignements-superieurs-sont-dispenses-dans-les-universites-le-systeme-des-ecoles-dingenieur-nexiste-pas-par-adailton-lopes-24-ans-isae-ensica-toulouse/ Thu, 22 May 2014 13:37:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/au-bresil-tous-les-types-denseignements-superieurs-sont-dispenses-dans-les-universites-le-systeme-des-ecoles-dingenieur-nexiste-pas-par-adailton-lopes-24-ans-isae-ensica-toulouse/ Aujourd’hui stagiaire chez Airbus, Adailton n’a pas seulement un prénom différent, mais aussi un parcours de vie particulier. Né à Aracaju, au nord-est du Brésil, Adailton a vécu là-bas jusqu’à la fin du lycée, puis, cherchant à faire des études d'aéronautique, il a déménagé à São Paulo. Après la classe préparatoire, il est rentré à l'ITA. Après deux ans et demi, il a décidé de faire une année de césure spirituelle dans une communauté Focolari, en Suisse. À son retour, il lui a été proposé de faire sa dernière année d'études à l’ISAE-ENSICA, basée à Toulouse, France, reconnue pour être la capitale européenne de l’aéronautique.

      Être étranger peut être quelque chose de difficile : des difficultés liées à la langue, aux différences de cultures, ou même au choix du pays qu'on supportera pendant la Coupe du Monde. Mais cela peut être aussi quelque chose de très agréable : apprendre une nouvelle langue, apprendre à mieux connaître un autre peuple, ou pouvoir supporter deux pays à la Coupe du Monde (et doubler ses chances d’être champion). L’expérience peut être bonne ou mauvaise, mais cela dépendra surtout de la façon de la regarder. Cela dit, l’opportunité de travailler (ou de faire un stage) à l’étranger, peut se révéler être une expérience très enrichissante, comme c'est le cas pour moi.

    En fait, mon expérience a déjà commencé avec les études. Après trois années et demie d'études dans une université d’ingénierie aéronautique au Brésil, j’ai eu l’occasion de faire ma troisième année à l’ISAE-ENSICA, une école d'aéronautique basée à Toulouse. Et il y avait déjà des différences significatives. Au Brésil, tous les types d'enseignement supérieur sont dispensés dans les universités, il n’y a pas le système des Écoles d'Ingénieur comme en France. Ce système français m’a permis d’avoir une vision plus claire du rôle d’ingénieur, dirigé vers l’industrie, notamment grâce au contact avec plusieurs intervenants venus de diverses entreprises des secteurs aéronautique et spatial.

    La première tâche par rapport au stage, c'est justement d'en trouver un. Cela commence par la composition du CV, dont la forme n’est pas exactement la même dans tous les pays. Ensuite, il faut encore se préparer pour les entretiens et maîtriser le vocabulaire lié aux sujets qui pourront être abordés, en français et aussi parfois en anglais. Personnellement, j’ai suis allé demander à mes amis français et au service Stages & Carrières de mon école, de façon à être prêt pour les entretiens. Après la procédure de sélection, j’ai été choisi pour faire mon stage chez Airbus, sur le site de Toulouse.

    Que ce soit pour la taille de l’entreprise, ou pour l'immersion dans un environnement technique de référence dans l’aéronautique, travailler chez Airbus est une expérience fascinante. Même si l’entreprise est assez grande et désormais implantée un peu partout, c’est remarquable comment, dès le premier jour, on ressent l'esprit Airbus et la fierté de ceux qui travaillent ici. Ça aide beaucoup pour susciter l’esprit d’innovation et d'engagement qui sont requis.

    Dans le cadre de mon stage, je suis amené à rencontrer des personnes qui ont développé les lois de contrôle des derniers avions Airbus. C’est quelque chose qui me fait vraiment grandir en tant qu’ingénieur car cela me donne l’opportunité d'être en contact et de discuter avec ceux qui ont conçu les avions qui volent aujourd’hui dans le monde entier et aussi avec ceux qui sont en train de travailler sur les prochains avions, comme l'A350 XWB, qui est en pleine phase d'essais en vol.

    Puis, même si Airbus est désormais une entreprise européenne, comme je suis localisé à Toulouse, la plupart des employés sont français et j'utilise donc plus le français que l’anglais. D'un côté, cela m’aide beaucoup à progresser dans la langue mais, d'un autre côté, cela me conduit parfois dans des situations bizarres, comme par exemple ne pas bien savoir si je dois « vouvoyer » ou « tutoyer » quelqu’un, une particularité qui n’existe pas explicitement dans ma langue maternelle (le portugais).

    Une autre chose que je trouve très agréable et que je crois liée au fait que l’entreprise est située en France, ce sont les relations qu’on peut établir sur le lieu de travail. Selon moi, pour un fonctionnement optimal d’une équipe, c’est important d’avoir des personnes qualifiées, mais aussi d’avoir une ambiance et un état d'esprit agréable dans le groupe, de façon à pouvoir extraire le meilleur que chacun peut donner. Et cela est réalisable grâce aux liens qu’on crée ici lors des moments de détente, par exemple quand quelqu’un a reçu son PPL (licence de pilote privé) et nous invite tous à passer dans son bureau pour partager un morceau du gâteau qu'il a fait lui-même pour l'occasion ou quand quelqu’un apprend qu’il va être papa et, le lendemain, apporte des croissants au département pour célébrer la nouvelle avec nous.

    Cela fait maintenant presque deux mois que j'ai débuté mon stage et, pour le moment, j’ai beaucoup de bonnes expériences à emporter avec moi. Même si je dois m'attendre à quelques difficultés, je crois aussi que ce sera important pour mon développement, en me poussant hors de ma zone de confort et en m'obligeant à toujours garder l’esprit ouvert.

    Ah, et pour la Coupe du Monde, désolé mais bien sûr je supporterai le Brésil, mais j’aurai quand même de bonnes pensées pour la France.

    Adailton Lopes 24 ans

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    Une volonté de s’ouvrir à l’international dès la première année du cursus ingénieur, par Tristan Berchoux, diplômé ingénieur Saads en 2013, Montpellier SupAgro https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-volonte-de-souvrir-a-linternational-des-la-premiere-annee-du-cursus-ingenieur-par-tristan-berchoux-diplome-ingenieur-saads-en-2013-montpellier-supagro/ Thu, 22 May 2014 13:37:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-volonte-de-souvrir-a-linternational-des-la-premiere-annee-du-cursus-ingenieur-par-tristan-berchoux-diplome-ingenieur-saads-en-2013-montpellier-supagro/ Dès son stage en entreprise agricole de première année, Tristan fait le choix de partir en Israël, dans une exploitation agricole d’élevage ovin et caprin. En deuxième année, pour son stage avec une mission d’assistant ingénieur, et ayant comme objectif de s’orienter dans le développement agricole et rural au sud, Tristan mobilise le réseau des enseignants. Il est sélectionné pour un stage au Vietnam avec l’ONG « Sourires d’enfants », sur la thématique des pratiques de recours aux crédits des ménages. Il prolonge ce stage en césure puis part au Tchad, avec l’ONG Acted, sur le suivi et l’évaluation de programmes d’aide d’urgence. « Lors de ces stages en ONG, j’ai été considéré comme un véritable employé. On m’a confié des responsabilités et j’avais une grande liberté d’action. Au Tchad, j’avais un rôle de manager et j’encadrais une équipe de 10 coordinateurs d’enquêtes. Il s’agit d’excellentes expériences, même si autant d’autonomie peut faire peur au départ ».

    Un stage de fin d’études en Tanzanie et en Ouganda De retour à Montpellier, Tristan suit l’option : Marchés, Organisations, Qualité, Services en appui aux agricultures du Sud (Moquas). Il candidate à un stage de fin d’études au Gret (ONG), sur la problématique des marchés de gros en Afrique de l’Est. « Nous étions une cinquantaine de candidats pour deux stages. J’ai mis en avant mes points forts : ma capacité à m’adapter et m’organiser dans des situations difficiles à l’étranger, mon autonomie et ma maîtrise de l’anglais ».

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    Proposer un stage permet à l'entreprise d’identifier des potentiels, mais également de développer ou d’améliorer sa marque employeur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/proposer-un-stage-permet-a-lentreprise-didentifier-des-potentiels-mais-egalement-de-developper-ou-dameliorer-sa-marque-employeur/ Thu, 22 May 2014 13:37:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/proposer-un-stage-permet-a-lentreprise-didentifier-des-potentiels-mais-egalement-de-developper-ou-dameliorer-sa-marque-employeur/ A l’Ecole Centrale de Lyon depuis de nombreuses années, Nadia Couturier a pour rôle de développer la collecte d’offres de stages, d’en assurer la gestion administrative, d’accompagner les élèves dans leur recherche de stage en France ou à l’étranger. Elle a également un rôle de conseil auprès des entreprises ; par ailleurs, elle s’applique à promouvoir l’offre de formation (initiale, continue, par alternance), la recherche, les différentes activités de l’École Centrale de Lyon auprès des entreprises pour construire des axes de collaboration afin de développer des relations pérennes.

    Les stages s'insèrent complètement dans le projet pédagogique et permettent à l’élève de mieux comprendre le monde de l'entreprise, d’acquérir du savoir-faire et du savoir-être professionnel. Le stage en entreprise est une étape importante dans la vie de l’élève-ingénieur : ces premières expériences professionnelles sont autant de passerelles qui le mèneront vers son premier emploi.

    Le cursus de l’Ecole Centrale de Lyon est ponctué par une période de stage en fin de chaque année scolaire. En première année, le stage d’exécution vise à faire découvrir à l’élève le fonctionnement d'une entreprise, la nature du travail d'exécution et les relations entre opérateurs et cadres. Ce stage d’une durée de 4 semaines minimum doit avoir lieu dans une entreprise industrielle de taille suffisante et dans laquelle évoluent des ingénieurs. En deuxième année, le stage d’une durée de 12 semaines minimum vise à faire découvrir à l'élève les métiers de l'ingénieur par une intégration active dans une équipe d'ingénieurs. La fonction exercée et le travail effectué correspondent, sur une période relativement courte, à ce qui est demandé à un ingénieur en début de carrière. Enfin, en troisième année, le Travail de Fin d’Etudes s’effectue entre avril et septembre. Ce travail clôt la formation d’ingénieur via une mission en entreprise ou dans un laboratoire. Il s’agit de mener à bien une étude de haut niveau sur les plans scientifiques, techniques et méthodologiques. Il se conclut par la rédaction d’un mémoire écrit et une soutenance orale devant un jury. Par ailleurs, les élèves de l’Ecole Centrale de Lyon ont la possibilité de faire une année de césure. Celle-ci se situe le plus souvent entre la 2ème et la 3ème année. Elle permet aux élèves d’une part de découvrir le monde de l’entreprise et différents secteur d’activité sur une période longue, d’autre part d’effectuer un séjour à l’étranger. Les stages permettent aux élèves de mieux connaître l’entreprise mais surtout de préciser leur projet professionnel. La moitié des élèves de l’Ecole Centrale de Lyon sont embauchés par l’entreprise dans laquelle ils ont effectué leur stage de 3ème année.

    Côté entreprises, proposer un stage permet d’identifier des potentiels, mais également de développer ou d’améliorer sa marque employeur. L’élève devient un ambassadeur, un lien entre l’entreprise et son école. Un stagiaire « épanoui » est une manière pour l’entreprise de mieux se faire connaitre, de se promouvoir auprès d’une population ciblée.

    Offrir un stage est souvent pour l’entreprise le premier maillon dans sa relation avec l’Ecole. Cet échange permet à chacun de mieux se connaître pour ensuite élaborer si nécessaire une relation pérenne. L’Ecole pourra alors proposer un partenariat « sur mesure » avec les entreprises souhaitant s’investir à ses côtés. L’Ecole pourra par exemple proposer des réponses aux attentes des entreprises en terme de recrutement, de formation initiale et continue, de problématique recherche et technologique.

    Au sein de la Direction du Développement et des Relations Entreprises, le service des stages est une véritable interface entre les élèves et les entreprises. Le service reçoit, valide puis diffuse les offres de stages. Il a également un rôle de conseil auprès des élèves pour les aider dans leurs recherches et selon leur projet professionnel. Il conseille par ailleurs les entreprises et veille au respect de la réglementation. Pour déposer une offre de stage, les entreprises doivent se connecter sur le site internet de l’Ecole : www.ec-lyon.fr

    Plus de renseignements, les entreprises peuvent contacter : Myriam.bedejus@ec-lyon.fr et Nadia.couturier@ec-lyon.fr

    Nadia Couturier Responsable administrative Stages et Projets Responsable des relations entreprises à l’Ecole Centrale de Lyon

    A propos de l' École Centrale de Lyon

    L’École Centrale de Lyon est une école d’ingénieurs généralistes qui a pour particularité d’être également un pôle de recherche d’excellence et de recherche à dimension internationale. Sa mission est tridimensionnelle puisque elle propose à la fois une formation d’ingénieur en 3 ans, des formations de niveau master et doctorat mais également de la formation continue et de la production de connaissances.

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    Le stage mène-t-il au premier emploi ? Oui quand le Career Centre sert de tremplin ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-stage-mene-t-il-au-premier-emploi-oui-quand-le-career-centre-sert-de-tremplin/ Thu, 22 May 2014 13:37:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-stage-mene-t-il-au-premier-emploi-oui-quand-le-career-centre-sert-de-tremplin/ Le stage est un élément stratégique dans la construction du projet professionnel ; c’est indéniable. Mais pour autant il serait dangereux de généraliser l’impact des stages sur le recrutement 1er emploi, tant la diversité des missions sur le marché est importante et leur qualité hétérogène.

    Un "bon stage", c'est : - Du point de vue de l'entreprise, un stage qui permet un recrutement à risque maîtrisé avec un futur jeune diplômé, rapidement opérationnel. - Du point de vue de l'étudiant, c'est du concret, une potentielle offre d'emploi, dans des conditions transparentes permises par le stage préalable, - Du point de vue du Career Centre de l'Ecole, le bon stage contribue à un indicateur clé de performance de nos actions : le taux de conversion des stages en 1er emplois.

    Alors comment faire un "bon stage" ? Pour les étudiants il est difficile de faire le bon choix entre mission embellie et réelle plus-value ! Certaines entreprises sont devenues maître dans l’art de rédiger des offres alléchantes… Il est par ailleurs difficile de se retrouver dans la jungle des différents canaux de diffusion : via les Ecoles, les jobboards, les réseaux sociaux, sites de entreprises, …

    Donc afin d’éviter les pièges des missions de stages non valorisantes, les Career Centre deviennent des experts de l’interface étudiants – entreprises, par leur connaissance des profils étudiants, leur connaissances du marché de l’emploi et ses leviers d’accélération de carrière, et par le développement du réseau de professionnels (entreprises partenaires, diplômés, experts…).

    Le Career Centre doit apprendre aux étudiants à identifier les éléments différenciant, plus en cohérence avec leur projet professionnel. A cela s’ajoute une évolution des processus de recrutement qui deviennent de plus en plus structurés et impliquent des outils exigeants et sélectifs. Le Conseil pour la préparation est donc un facteur de réussite.

    C’est pourquoi à l’EDHEC nous proposons le Talent Identification & Career Development Programme, programme qui aide les étudiants à une meilleure connaissance de soi par l’identification de ses forces et axes de progrès. Ensuite, nous construisons un programme de développement des compétences clés qui permette aux candidats de se démarquer. Auquel nous ajoutons des "tracks" préparation sur-mesure selon les métiers et des ateliers de "pitch" pour les entretiens collectifs et individuels.

    Le Career Centre devient un véritable "Talent center" interface à valeur ajoutée entre l'étudiant et l'entreprise. Notre objectif quotidien au Career Center Edhec : augmenter le taux de conversion des stages en 1er emploi.

    Florence da Costa EDHEC Career Centre Master in Pscychology 5 years as Counselor for young graduates at HEDEC Business School

    A propos de l' EDHEC Business School 6 200 étudiants et 10 000 cadres en formation continue 17 programmes diplômants : ESPEME – programme postbac, Master in Management, Masters of Science, 2MBAs, un PhD in Finance… 23 000 participants aux conférences et séminaires organisés dans 28 capitales économiques mondiales Plus de 25 000 diplômés dans 120 pays 142 professeurs permanents (49% d’internationaux) et 810 enseignants vacataires 13 chaires de recherche et d’enseignement Un budget de 82M€, 1/3 provenant des entreprises, et 20% investis dans la Recherche 5 campus (Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour) Triple Accréditations EQUIS – AACSB – AMBA L’ambition du Groupe EDHEC est d’être reconnu pour l’impact de ses recherches et de ses formations sur les entreprises, par les idées innovantes et les outils qu’il leur propose. Cette stratégie, appelée « EDHEC for Business », s’appuie ainsi sur une recherche académique d’excellence qui se poursuit par une diffusion systématique de ses résultats au sein de ses programmes (Masters of Science, PhD…), au monde des affaires et à la société. Plus d’informations sur le site du Groupe EDHEC : www.edhec.com
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    Premier séminaire de sensibilisation sur les conduites addictives en milieu étudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premier-seminaire-de-sensibilisation-sur-les-conduites-addictives-en-milieu-etudiant/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premier-seminaire-de-sensibilisation-sur-les-conduites-addictives-en-milieu-etudiant/ Le 24 avril 2014, le BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs) et le BNEC (Bureau national des élèves en écoles de commerce) ont organisé avec le soutien de la CGE (Conférence des grandes écoles) et la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) un séminaire de sensibilisation sur les conduites addictives en milieu étudiant.

    Ce séminaire ayant rassemblé plus de 100 directeurs d’école et responsables d’associations étudiantes  a permis d’échanger autour du programme de prévention « Cpas1option » et de prendre la mesure de l’importance d’un travail commun : le dialogue et la confiance mutuelle sont les bases de la lutte contre les conduites à risques dans le milieu étudiant. Le guide pratique Cpas1option, qui précise ces conseils, bonnes pratiques et la réglementation en vigueur pour mener une démarche de prévention efficace et constructive, est disponible auprès du BNEI : developpement@bnei.orgest disponible. (voir CP)]]>
    21849 0 0 0
    20 mai : signature d’une convention entre la CGE et CED Hanploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20-mai-signature-dune-convention-entre-la-cge-et-ced-hanploi/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20-mai-signature-dune-convention-entre-la-cge-et-ced-hanploi/ Depuis plusieurs années, CED Hanploi organise tous les mois des journées d’information et de formation à destination des référents Handicap de l’enseignement supérieur, en liaison avec la CGE. Les deux structures ont souhaité formaliser leur coopération par une convention qui précise leurs actions communes, notamment au sein du groupe Handicap de la CGE, auprès des entreprises, lors des événements liés au handicap et enfin dans le cadre du réseau uDiversal.

    Cette signature a eu lieu au CNIT, où se tenait le même jour le 5e Open Forum (Forum pour l'emploi et la formation des personnes handicapées) organisé par Hanploi.com et l'ESSEC, où la CGE était présente.]]>
    21850 0 0 0
    Le nouveau groupe de travail de la CGE "Stratégies et formations à distance" lance une enquête sur l’état des lieux du numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-nouveau-groupe-de-travail-de-la-cge-strategies-et-formations-a-distance-lance-une-enquete-sur-letat-des-lieux-du-numerique/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-nouveau-groupe-de-travail-de-la-cge-strategies-et-formations-a-distance-lance-une-enquete-sur-letat-des-lieux-du-numerique/ Le premier avril 2014, la CGE a pris la décision de lancer un nouveau groupe de travail  Stratégies et formations à distance,  afin de dégager les lignes directrices d'une tendance qui est aujourd'hui bien plus qu'un phénomène de mode dans l'enseignement supérieur : l'utilisation du numérique au cœur des écoles !

    Le groupe commence son action par un état zéro de la situation au mois de mai 2014, en lançant un questionnaire permettant à chaque école membre de la CGE de décrire son "état des lieux du numérique".
    Prochain congrès de la CGE : 2 et 3 octobre 2014 à Strasbourg

    Le congrès 2014 de la CGE aura pour thème : Regroupements de site : A la recherche d’un équilibre entre uniformité et diversité.

    Une partie importante du programme sera dévolue aux politiques de site et aux évolutions en cours de mise en place dans les territoires ; d’autres points seront abordés, tels que le financement de l’enseignement supérieur, le développement de formation courtes type Bachelor, les problématiques d’accréditation et de délivrance des diplômes, le numérique et la pédagogie.
    • La matinée du 2 octobre se déroulera à l'Ecole de Management de Strasbourg
    • L'après-midi du 2 octobre se déroulera à l'INSA
    • La matinée du 3 octobre se déroulera à l'ENGEES
    (voir programme)
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    21 mai : Elections au Chapitre des Écoles de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/21-mai-elections-au-chapitre-des-ecoles-de-management/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/21-mai-elections-au-chapitre-des-ecoles-de-management/ Réunis en assemblée générale sur le campus de Kedge Business School à Marseille, les membres du Chapitre ont élu à l’unanimité des suffrages exprimés Loïck Roche, directeur de Grenoble Ecole de Management, à la présidence.

    A ses côtés, deux vice-présidents - Francis Bécard, directeur général du Groupe ESC Troyes, et Jacques Igalens, directeur de Toulouse Business School - complètent une direction, qui se veut collégiale et fédératrice et qui se présente comme un "Chapitre fort pour une CGE forte".]]>
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    La CDEFI signe un accord de reconnaissance mutuelle des diplômes avec le Japon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cdefi-signe-un-accord-de-reconnaissance-mutuelle-des-diplomes-avec-le-japon/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cdefi-signe-un-accord-de-reconnaissance-mutuelle-des-diplomes-avec-le-japon/ Le 5 mai 2014, la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) a signé avec la Japan Association of National Universities (JANU) une convention de reconnaissance mutuelle des études, des diplômes et des crédits en vue d'une poursuite d'études dans les établissements d'enseignement supérieur du Japon et de la République française.

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    Concours Lépine : l'ECE a la 3e place avec E-Stylus https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-lepine-lece-a-la-3e-place-avec-e-stylus/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-lepine-lece-a-la-3e-place-avec-e-stylus/ L’ECE Paris, Ecole d’Ingénieur s’est distinguée lors de la dernière édition du concours Lépine en remportant la 3e place (prix de l’Assemblée nationale) pour le projet E-Stylus. L’école a également remporté trois autres prix : Le Prix Jeune Inventeur avec le projet SMART, le prix du ninistère de la Santé pour le projet Bee-Bot et une médaille d’or pour le projet Smart Smoking, parmi plus de 500 projets présentés. Ces résultats sont une récompense pour les étudiants de l’école mais aussi pour le programme VPE (Valorisation des Projets Etudiants) mis en place depuis 2012, l’un des pivots de la pédagogie innovante qui singularise l’école et labélisé IDEFI (Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes).

    E-Stylus, réalisé par 5 étudiants en 2e année du cycle ingénieur est une aide au traitement du diabète par l’ajout d’un module sur les stylos à insuline. E-Stylus propose un suivi numérique des injections et une automatisation de la préparation des doses, afin de faciliter le quotidien des malades.]]>
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    Les IESF, nouveaux acteurs du paysage politique et économique français 2010 – 2014 : La présidence de Julien Roitman https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-iesf-nouveaux-acteurs-du-paysage-politique-et-economique-francais-2010-2014-la-presidence-de-julien-roitman/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-iesf-nouveaux-acteurs-du-paysage-politique-et-economique-francais-2010-2014-la-presidence-de-julien-roitman/ Durant les quatre années de sa présidence, Julien Roitman a construit les bases d’une nouvelle perception des ingénieurs et des scientifiques français en menant de front de nombreuses actions destinées à valoriser la profession auprès de tous les acteurs et les leaders d’opinion de la société française des années 2010. Fort de ces bases, le prochain président d’IESF bénéficiera d’une feuille de route avec quatre projets majeurs : la création d’une structure professionnelle des ingénieurs (projet SPRING), la Fabrique des vocations scientifiques et techniques dans le cadre des IA, la bataille pour une meilleure parité hommes/femmes chez les ingénieurs, et la pérennisation de la Journée Nationale de l’Ingénieur.

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    Union européenne : rapport Eurydice - Le déficit d’information, frein à l’enseignement supérieur dans de nombreux pays de l’UE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/union-europeenne-rapport-eurydice-le-deficit-dinformation-frein-a-lenseignement-superieur-dans-de-nombreux-pays-de-lue/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/union-europeenne-rapport-eurydice-le-deficit-dinformation-frein-a-lenseignement-superieur-dans-de-nombreux-pays-de-lue/ Un nombre insuffisant de pays mettent à profit les informations qu’ils recueillent sur l’enseignement supérieur pour améliorer leurs universités et les possibilités qu’elles offrent aux étudiants. C’est ce qu’indique un rapport Eurydice publié aujourd’hui. Celui-ci, intitulé «Modernisation of Higher Education in Europe: access, retention and employability» (Modernisation de l’enseignement supérieur en Europe: accès, rétention et employabilité), examine ce que font les gouvernements et les établissements d’enseignement supérieur pour élargir l’accès à ce dernier, pour augmenter le nombre d’étudiants poursuivant les études supérieures jusqu’à leur terme (rétention) et pour conseiller les étudiants en ce qui concerne l’entrée sur le marché du travail (employabilité). Plus de 30 pays ont participé à l’enquête: tous les États membres de l’UE à l’exception du Luxembourg et des Pays-Bas, ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, le Monténégro, la Norvège et la Turquie.

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    L’ENSCCF, membre fondateur de l’Institut Analgesia, découvre les antalgiques de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensccf-membre-fondateur-de-linstitut-analgesia-decouvre-les-antalgiques-de-demain/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensccf-membre-fondateur-de-linstitut-analgesia-decouvre-les-antalgiques-de-demain/ La douleur représente un problème de santé publique majeur touchant près de 1,5 milliard de personnes dans le monde. En France, 90% des consultations chez le médecin ont pour cause la douleur et 7 millions de Français souffrent de douleur chronique, soit 15% de la population. Au-delà de son rôle d’alerte, la douleur peut devenir réellement pathologique jusqu’à affecter la qualité de vie des patients (dépression, problème de concentration, manque d’énergie, insomnie, mobilité réduite). Outre les conséquences humaines, la douleur représente également un fardeau économique et social énorme (coût des traitements, absentéisme, perte d’emploi). [1]

    Bien que le marché de la douleur soit en croissance (10 milliard de dollars en 2010), celle-ci ne résulte pas de la mise sur le marché de nouvelles entités chimiques onéreuses mais plutôt d’un usage en hausse par une population, certes vieillissante, mais qui aspire surtout à une meilleure qualité de vie. Les antalgiques (médicaments utilisés dans le traitement de la douleur) sont classés selon l’intensité de la douleur qu’ils traitent. Ainsi la douleur faible peut être soignée par le paracétamol ou des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ibuprofène) alors que la douleur modérée fait appel aux opioïdes faibles tels que le tramadol ou la codéine. Les douleurs intenses, quant à elles, nécessitent l’usage d’opioïdes forts tels que la morphine ou l’oxycodone. Malgré cet arsenal thérapeutique, 2/3 des patients déclarent que le prise en charge de leur douleur est insuffisante et 60% sont très affectés par les effets secondaires de leur traitement (intolérance, dépression respiratoire, accoutumance). Il est vrai que depuis 20 ans les stratégies de développement ont surtout conduites à la conception de nouvelles formulations (libération prolongée) ou voies d’administration innovantes (patch) ou à l’association d’antalgiques connus, avec très peu (7%) d’antalgiques présentant de nouveaux mode d’action. [2]

    Aujourd’hui l’enjeu est de taille mondiale. Le ratio bénéfice/risque des antalgiques n’est pas satisfaisant, la pharmacopée vieillissante (50 ans au mieux) a eu plutôt tendance à s’appauvrir (retrait du Di-antalvic en 2009, et tétrazépam en 2013) qu’à s’enrichir de produits issus de nouveaux concepts pharmacologiques (Sativex en 2014 mais usage très limité). Le marché de la douleur chronique est ainsi dominé par des génériques (34%) et l’oxycodone (31% dont le brevet a expiré en 2012), suivi par le fentamyl (7%). En terme d’antalgie, l’innovation n’est pas à la hauteur des espoirs ouverts par l’évolution des connaissances fondamentales. Il subsiste un fossé entre les progrès espérés et l’absence de franche innovation thérapeutique. Pour autant, des espoirs apparaissent et la prise en compte des multiples facettes du phénomène « douleur » permettra sans doute de progresser.

    L’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF) est membre fondateur de l’Institut Analgesia. Premier pôle européen dédié à l’innovation contre la douleur, il rapproche des structures d’horizons très variés (équipes de recherche, cliniciens et personnels soignants, partenaires institutionnels, entreprises et associations de patients) afin de développer une démarche de recherche translationnelle inverse (approche partant du patient pour aller vers la recherche en laboratoire) pour innover contre la douleur. Son objectif est de développer les antalgiques du 21ème siècle, plus efficaces, plus surs, plus personnalisés avec peu (voire pas) d’effets indésirables. Depuis 2009, les enseignant-chercheurs de l’ENSCCF œuvrent au sein de l’équipe de recherche CESMA (Conception Et Synthèse de Molécules Antalgiques) associée depuis 2012 à l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (UMR6296 CNRS/UBP/ENSCCF). L’institut Analgesia permet aux chimistes Auvergnats de collaborer avec des pharmacologues (Institut NeuroDol UMR1107 INSERM/UDA), des cliniciens (Centre d’investigations cliniques 501) et des entreprises (ANS Biotech, Neuronax), pour développer de nouveaux outils et des candidats-médicaments prometteurs.

    L’un des axes de recherche de l’institut s’intéresse aux mécanismes d’action des antalgiques utilisés en clinique, tels que la morphine. Utilisée depuis prés de deux siècles par notre société, la morphine est connue pour être agoniste des récepteurs opioïdes de type-µ (MOR), ce qui lui confère son effet bénéfique (antalgique de référence pour le traitement des douleurs modérées à sévères) mais également ses effets indésirables (constipation, nausée, vomissements, dépression respiratoire, dépendance). Les pharmacologues de l’Institut NeuroDol ont récemment démontré qu’il était possible de dissocier ces effets en ciblant le canal potassique TREK-1 (TWIK1-related K + channel), situé en aval du récepteur opioïde-µ. [3] L’hypothèse que l’activation directe de TREK-1 pourrait conduire à une analgésie [4] a conduit les chimistes de l’ENSCCF à cribler une chimiothèque. Une étude de relation structure-activité autour du chef de fils les a conduits à l’identification de molécules organiques capable d’activer les canaux TREK-1 et possédants des activités antalgiques notables sur plusieurs modèles de douleur in vivo. [5] Ces travaux sont actuellement financés par l’ANR EMERGENCE « TREK-ANALGESIA ».

    Sylvie DUCKI Professeure de chimie organique et médicinale à l’ENSCCF

    Références [1] B. Harald, C. Beverly, V. Vittorio, C. Rob, G. Derek: Survey of chronic pain in Europe: Prevalence, impact on daily life, and treatment. European journal of pain (London, England) 10 (2006) 287-333. [2] G. Burgess, D. Williams: The discovery and development of analgesics : new mecanisms, new modalities. The Journal of Clinical Investigation 120 (2010) 3753-3759. [3] M. l. Devilliers, J. Busserolles, S. Lolignier, E. Deval, V. Pereira, A. Alloui, M. Christin, B. Mazet, P. Delmas, J. Noel, M. Lazdunski, A. Eschalier: Activation of TREK-1 by morphine results in analgesia without adverse side effects. Nature Communications 4 (2013) 2941-2948. [4] A. Alloui, J. Busserolles, M. Lazdunski, A. Eschalier: The TREK-1 channel: an attractive target for the development of new analgesics? Douleur Et Analgesie 21 (2008) 215-220. [5] N. Rodrigues, K. Bennis, D. Vivier, V. Pereira, F. C. Chatelain, E. Chapuy, H. Deokarb, J. Busserolles, F. Lesage, A. Eschalier, S. Ducki: Synthesis and structure–activity relationship study of substituted caffeate esters as antinociceptive agents modulating the TREK-1 channel. European Journal of Medicinal Chemistry 75 (2014) 391-402.  
     

    Sylvie DUCKI est Professeure de chimie organique et médicinale à l’ENSCCF depuis 2007. Diplômée d’un doctorat de l’University of Manchester (UK) en 1998, elle a poursuivi sa carrière à l’international (USA 1998-2000, Italie 2000-2001, Angleterre 2001-2007) où elle a acquis une expertise dans le développement de médicaments anticancéreux. Aujourd’hui, elle met cette expertise au service de l’Antalgie. Elle est responsable de l’équipe CESMA (Conception Et Synthèse de Molécules Antalgiques) au sein de l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (UMR6296 CNRS/UBP/ENSCCF) et vice-présidente de l’Institut Analgesia

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    EDF Pulse : un exosquelette pour remarcher sans béquilles, l'éclairage par le soleil même sans fenêtre, un scooter électrique pliant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edf-pulse-un-exosquelette-pour-remarcher-sans-bequilles-leclairage-par-le-soleil-meme-sans-fenetre-un-scooter-electrique-pliant/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edf-pulse-un-exosquelette-pour-remarcher-sans-bequilles-leclairage-par-le-soleil-meme-sans-fenetre-un-scooter-electrique-pliant/ Le palmarès des 5 prix EDF Pulse Les Prix EDF Pulse constituent une démarche concrète en faveur de l’innovation ; EDF a décidé de récompenser 5 initiatives menées dans des domaines liés à l’électricité : - trois start-up présentant des innovations concrètes, permettant d’améliorer le quotidien dans 3 domaines : habitat, mobilité et santé ; - un laboratoire de recherche travaillant sur le stockage de l’électricité ; - un projet d’accès à l’électricité dans un pays en développement. Sur quelques 100 projets de start-up candidates, un jury présidé par Henri Proglio, PDG du Groupe EDF, a retenu 6 finalistes, qui ont été soumis au vote du public sur internet. Du 2 au 21 avril 2014, 260 000 votes ont été recueillis sur la plateforme pulse.edf.com. La cérémonie de remise des prix aux trois lauréats (un par catégorie) a eu lieu le 30 avril 2014 : chaque équipe a reçu une dotation de 50 000 euros. Lire le dossier de presse les 6 lauréats récompensés
     

    Le groupe EDF, un des leaders sur le marché de l’énergie en Europe, est un énergéticien intégré, présent sur l’ensemble des métiers: la production, le transport, la distribution, le négoce et la vente d’énergies. Premier producteur d’électricité en Europe, le Groupe dispose en France de moyens de production essentiellement nucléaires et hydrauliques fournissant à 95,9 % une électricité sans émission de CO2. En France, ses filiales de transport et de distribution d'électricité exploitent 1 285 000 km de lignes électriques aériennes et souterraines de moyenne et basse tension et de l’ordre de 100 000 km de réseaux à haute et très haute tension. Le Groupe participe à la fourniture d’énergies et de services à environ 28,5 millions de clients en France. Le Groupe a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires consolidé de 75,6 milliards d’euros dont 46,8% hors de France. EDF, cotée à la Bourse de Paris, est membre de l’indice CAC 40.

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    10 juin 2014 : Retour sur l’assemblée générale de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-juin-2014-retour-sur-lassemblee-generale-de-la-cge/ Thu, 12 Jun 2014 13:37:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-juin-2014-retour-sur-lassemblee-generale-de-la-cge/ Dans son rapport moral, le président, Philippe Jamet, a rappelé le rôle de la CGE dans la promotion du modèle économique des grandes écoles. Il a abordé les dossiers dans lesquels elle est actuellement fortement engagée : les regroupements de sites, l’attractivité internationale avec une contribution à la STRANES, la loi sur les stages, la taxe d’apprentissage, le statut des professeurs de CPGE, les masters internationaux

    Philippe Thébaud, responsable du service Développement Associations et Collectivités à la MAIF, a abordé le thème de la responsabilité des établissements quant aux stages et leur a donné des informations et des conseils utiles sur les périmètres de leur responsabilité et les démarches en mettre en œuvre, quand celle-ci est en cause. Sophie Béjean, présidente de la STRANES, et Bertrand Monthubert, rapporteur général, ont fait le point sur l’avancement des travaux du comité, qui travaille sur l’attractivité de l’enseignement supérieur français. Un dialogue très constructif s’est engagé avec les directeurs et les directrices sur les grands thèmes de la stratégie nationale de l’enseignement supérieur :
    • La démocratisation de l’enseignement supérieur
    • La coordination des formations post-bac.
    • L’Emploi et les métiers : la formation tout au long de la vie
    • La stratégie nationale de recherche
    • L’internationalisation

    La CGE a remis sa contribution à la STRANES dans les jours qui ont suivi.

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    Gestion de la formation 2.0, de Virgile Lungu https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gestion-de-la-formation-2-0-de-virgile-lungu/ Sun, 29 Jun 2014 13:37:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gestion-de-la-formation-2-0-de-virgile-lungu/ Aujourd'hui, beaucoup de nos entreprises donnent plus d'importance à l'automatisation, à la fluidité de l'information et à la logistique, afin de « faire mieux avec moins ». Pourtant, l'Homme demeure une des plus précieuses ressources de nos organisations ! C'est pourquoi, afin de garantir la production, il est indispensable d'améliorer le processus de l'apprentissage, de la formation et de l'instruction sous toutes ses formes.

    La gestion de la formation 2.0, à travers des solutions Learning Management System, fait partie des démarches à mettre en place pour mieux gérer l'information et la multiplicité des tâches d'un service ressources humaines du 21e siècle.

    Véritable pédagogie d'entreprise aux multiples facettes, la gestion de la formation 2.0 offre de nouvelles réponses pour les ressources humaines, le management, la gestion de projet, l'efficacité professionnelle, le développement personnel et la communication.

    Fort de son expérience, l'auteur vous accompagne dans la mise en place d'une gestion intelligente de la formation pour améliorer la performance de vos collaborateurs. Virgile Lungu : est ingénieur en systèmes d'information. Consultant auprès de directions opérationnelles et formateur en management d'entreprise, il accompagne le développement d'activité des organisations dans la mise en place de leurs applications métier.]]>
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    Notre objectif : créer en 2014, le 1er pôle européen dédié à la recherche translationnelle et à l’innovation contre la douleur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/notre-objectif-creer-en-2014-le-1er-pole-europeen-dedie-a-la-recherche-translationnelle-et-a-linnovation-contre-la-douleur/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/notre-objectif-creer-en-2014-le-1er-pole-europeen-dedie-a-la-recherche-translationnelle-et-a-linnovation-contre-la-douleur/ La douleur chronique, épidémie mondiale silencieuse… Souvent considérée comme un simple symptôme de nombreuses maladies, la douleur dès lors qu’elle se chronicise, devient une maladie à part entière. Elle touche en moyenne 1 adulte sur 5 en Europe. Avec un arsenal thérapeutique ancien et insuffi sant, le besoin médical est considérable. Le constat est encore plus amer lorsque l’on considère les deux extrêmes de la vie : les personnes âgées, chez qui la prévalence de la douleur s’accroît considérablement et les nourrissons et les enfants, pour qui persiste un besoin important de traitements adaptés.

    La douleur chronique s’accompagne souvent de comorbidités telles que la dépression ou l’anxiété, et d’une altération de la qualité de vie, avec un retentissement social majeur pour les patients comme pour leur famille. Force est de constater que l’impact socioéconomique de la douleur reste largement sous-estimé, alors que de récentes études laissent entrevoir qu’il pourrait excéder celui de toutes les autres maladies. Chacun de nous est concerné ! L'Institut Analgesia ]]>
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    Les étudiants de l’ESTACA parcourent 1768 km avec un litre de carburant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-de-lestaca-parcourent-1768-km-avec-un-litre-de-carburant/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-de-lestaca-parcourent-1768-km-avec-un-litre-de-carburant/ Le véhicule Odyssée, entièrement conçu et développé par les étudiants de l’association PV3e de l’ESTACA s’est classé 5e du Shell Eco Marathon, en parcourant 1768km avec un seul litre de carburant. Une belle illustration de l’importance des technologies et de leurs usages pour la société qui sont au cœur des préoccupations de l’ESTACA.

    Les technologies durables, un enjeu fort pour l’avenir des transports

    Ecole d’ingénieurs post-bac, l’ESTACA forme des ingénieurs pour l’un des secteurs industriels les plus dynamiques aujourd’hui : l’industrie des transports. Respect de l’environnement, maitrise de la consommation énergétique et de matières premières, limitation des émissions polluantes, congestion des agglomérations sont autant de défis auxquels l’ESTACA tente de trouver de nouvelles solutions technologiques et de nouveaux usages pour la mobilité de demain. Grâce à une pédagogie innovante au cœur des problématiques actuelles des industriels et à un centre de recherche en ingénierie en plein développement, l’ESTACA diplôme des ingénieurs qui répondent parfaitement à ces nouveaux enjeux. L’école collabore activement avec les industriels, notamment dans le cadre des pôles de compétitivité sur des domaines tels que l’allègement des véhicules, les systèmes embarqués de traitement de l’information, l’intégration et la fusion des technologies ou encore l’efficacité énergétique.

    Des étudiants moteurs sur les nouvelles technologies grâce à une vie associative dynamique

    L’ESTACA a fait de la vie associative au sein de l’école un véritable lieu de recherche où les étudiants sont confrontés aux problématiques de la mobilité durable dans tous les secteurs du transport. L’association PV3e (projet véhicule énergétique), fabrique et développe des véhicules énergétiques en vue de participer chaque année au Shell Eco Marathon, une course qui a pour but de parcourir la plus grande distance avec un litre de carburant seulement. Tout au long de l’année, les 18 étudiants de l’association travaillent en mode projet pour la conception du véhicule. « Les membres de l’équipe sont répartis en trois pôles qui travaillent respectivement sur la motorisation, l’aérodynamisme et la structure du véhicule » explique Léon Laverda, étudiant en 4e année de la filière automobile et secrétaire de l’association PV3e. Un mode de fonctionnement qui les confronte dès leur formation aux attentes du monde professionnel.

    Le Shell Eco Marathon, le rendez-vous incontournable des mobilités de demain Organisé depuis 1985, le Shell Eco Marathon rassemble chaque année 200 équipes et plus de 3000 étudiants venant des établissements les plus prestigieux d’Europe. L’édition 2014 a eu lieu du 14 au 18 mai à Rotterdam dans le stade d’Ahoy. « Pendant les trois premiers jours, les équipes assemblent leur véhicule en vu de passer au contrôle technique réalisé par des inspecteurs. Ils se référent au règlement technique de la compétition pour s’assurer que le véhicule remplit les normes très strictes de sécurité » affirme Léon Laverda. « Ensuite, les équipes réalisent leurs essais sur la piste de course qui fait exactement, 1,6 km. C’est à ce moment là que l’on teste l’accélération, la décélération, le freinage du véhicule et que l’on élabore des stratégies de course ». Deux pilotes devant faire plus de 50 kg se relaient ensuite dans l’habitacle pour réaliser les 4 « run » de 10 tours chacun, soit 16,4 km, en moins de 39 min. Au départ et à l’arrivée de chaque passage, le jury mesure la quantité de carburant utilisée par rapport à la distance parcourue et extrapole ces chiffres pour estimer la distance parcourue avec un litre d’essence.

    Odyssée, le véhicule ultra-innovant de PV3e Le véhicule Odyssée, qui a été aligné cette année par l’équipe de l’ESTACA, est un petit concentré d’innovation. Entièrement fabriqué en fibre de carbone, de la structure en passant par les roues, le véhicule fait 35kg moteur compris. Profilé en goutte d’eau, tout a été pensé pour qu’il soit le plus léger possible tout en ayant une résistance aérodynamique minime. « Les pneus ont été spécialement fabriqués par Michelin pour le Shell Eco Marathon et nous permettent d’avoir une résistance très élevée au roulement. Le moteur 4 temps du véhicule est un prototype entièrement conçu par les élèves et fabriqué par le constructeur Renault. Sa combustion spécifique lui permet d’avoir un rendement particulièrement élevé. Pour la fabrication des pièces du véhicule, un de nos partenaires nous a fournis une imprimante 3D qui nous a permis de fabriquer des pièces résistantes très rapidement ». Le moteur situé à l’arrière du véhicule permet de relancer le véhicule pendant 7 secondes avant de le laisser progresser en roue libre 96% du temps à une vitesse comprise entre 15 et 35km/h. Cette année encore, l’équipe PV3e a confirmé sa place parmi les meilleurs établissements d’Europe en se classant 5e du classement du Shell Eco Marathon 2014.

    Catherine Forveille

    Directrice de la communication

    Focus sur l’ESTACA :

    Localisée sur 2 sites (Levallois-Perret (92) et Laval (53)), l’ESTACA, école d’ingénieurs post-bac spécialisée, est un acteur européen majeur dans le domaine des transports et de la mobilité. Grâce à une pédagogie innovante au cœur des problématiques actuelles des transports (écoconception, systèmes embarqués, système propulsif et énergie à bord, …) et à un centre de recherche en ingénierie en plein développement, l’Ecole diplôme des ingénieurs dotés d’un savoir-faire technique reconnu dans le monde industriel et économique. Ouverte sur le monde, l’Ecole compte une quarantaine de partenaires universitaires étrangers et travaille avec de nombreuses organisations (NASA….). Passionnés et professionnels, les ingénieurs ESTACA sont reconnus dans le monde industriel pour leur capacité à s’adapter rapidement. Très demandés par les entreprises, près de 80% des élèves-ingénieurs de l’école signent un contrat avant l’obtention de leur diplôme. Pour plus d’informations, www.estaca.fr    et www.facebook.com/EcoleESTACA

    https://twitter.com/Estaca_twit

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    Cpas1option – Informations, conseils et bonnes pratiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cpas1option-informations-conseils-et-bonnes-pratiques/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cpas1option-informations-conseils-et-bonnes-pratiques/ Cpas1option a été initié par le BNEI et propose les bases d’un programme global de prévention adapté aux Grandes Écoles. Cet outil affirme la volonté des 4 signataires (BNEI, CDEFI, CGE, BNEC) d’agir de manière concertée pour une lutte efficace contre les comportements à risques durant les événements festifs et ainsi de protéger la santé des étudiants. Ce programme est basé sur une charte rationnalisée en 7 principes, représentant les 3 étapes de la démarche : stratégie, mise en application et rétroaction. Cette démarche s’appuie sur le travail synergique entre Président du Bureau des Élèves et Directeur d’école en plaçant au cœur de celui-ci le dialogue et la transparence, et en mettant à leur disposition différents outils pour les accompagner.

    Les 7 principes Associer BDE & Direction Associer en synergie le binôme BDE-Direction et intégrer les acteurs extérieurs de prévention : une démarche prévention n’aboutira que si elle est comprise et partagée par toutes les parties prenantes. Former les acteurs Afin de remplir pleinement leurs fonctions, les médiateurs étudiants et les médiateurs d’établissement doivent bénéficier d’une formation. Identifier les risques Avant d’entreprendre toute démarche prévention, il est indispensable d’identifier les problématiques qui touchent la population des élèves de l’établissement. Sensibiliser Les BDE et les chefs d’établissements sont encouragés (notamment à la lumière des résultats des enquêtes) à mener conjointement des actions de sensibilisation auprès des élèves. Concrétiser par des actions La prévention passe à la fois par la sensibilisation mais aussi par la maîtrise des risques et la mise en place de dispositifs adaptés à chaque situation, qualifiés d’actions matérielles. Réagir face à l'addiction Parce que l’abus d’un produit dangereux pour la santé ou d’une pratique est en général la manifestation d’une détresse de l’individu, il est important d’adopter la réaction la plus appropriée face à un cas d’addiction individuel. Améliorer et pérenniser Afin d’entrer dans une dynamique d’amélioration continue, il est important d’effectuer des bilans réguliers des actions menées pour dégager les points forts et les points faibles de la démarche entreprise.

    Les différents outils La charte Cette charte énonce les 7 principes rationalisant la démarche prévention qui est abordée au sein des établissements et plus particulièrement par le binôme de travail président de BDE et directeur d’école. Chacun de ces principes est accompagné des indicateurs de performance et des moyens méthodologiques permettant leur application concrète dans le contexte des établissements. Cette charte représente la formalisation de l’engagement entre directeurs d’école et Bureaux des élèves pour l’adoption d’une démarche constructive de sensibilisation et de prévention au sein de l’établissement. Cette démarche se conduit autant dans la vie quotidienne de l’école que dans le cadre d’événements étudiants ponctuels. Un événement étudiant peut être défini comme une manifestation organisée sous l’égide d’une association étudiante de l’école, au sein ou à l’extérieur d’un établissement visant à regrouper des étudiants. D’envergure et d’objectifs différents, on retrouve galas, tournois sportifs, week-end d’intégration et autres soirées étudiantes. Cette charte est un document cadre qui propose aux acteurs de la vie étudiante dans les écoles de manifester, au-delà de leurs obligations réglementaires, leur engagement pour une collaboration synergique sur les problématiques de prévention. Le guide Le guide pratique a été mis en place afin d’accompagner les étudiants associatifs bénévoles. Ce guide contient les informations nécessaires pour mettre en place un cadre adapté afin de réduire les risques des événements festifs. Voici les thèmes abordés : • Responsabilité des organisateurs • Réglementations des débits de boissons • Bonnes pratiques en amont, pendant et après les événements • Présentation des acteurs majeurs de la prévention • Addictions Ce guide est issu d’une mutualisation et d’une capitalisation des bonnes pratiques identifiées par les 4 signataires accompagnés de grands acteurs de la prévention quant à l’organisation d’événements et la mise en place de démarches prévention au sein de nos établissements. Il s’agit de la concrétisation d’un fait qui est la responsabilisation déjà bien avancée de l’ensemble des animateurs de la vie étudiante s’appuyant sur le binôme Directeur d’école Président de BDE dans les Grandes écoles.

    Les partenaires Des acteurs majeurs de la prévention et des conduites addictives soutiennent cette démarche. Parmi eux, la MILDECA (Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives, anciennement MILDT), la Sécurité routière, le réseau de mutuelles EmeVia, Fédération addiction ou encore Avenir Santé. Ces partenaires participent à l’amélioration et au rayonnement de la démarche « Cpas1option ».

    Le séminaire Les signataires ont organisé le 24 avril dernier le premier séminaire de sensibilisation à la démarche « cpas1option ». Rassemblant plus de 100 directeurs d’écoles et responsables associatifs, ce rendez-vous a été l’occasion d’informer BDE et directeurs, sur les risques liés à l’alcool. Cela a aussi permis de créer un projet commun entre associatifs étudiants et administration.

    Pour plus d’informations : www.Cpas1option.com ou à envoyer un mail à l’adresse contact@cpas1option.com.

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    Technologies et usages : considérer l’usage comme déterminant de la valeur d’une innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/technologies-et-usages-considerer-lusage-comme-determinant-de-la-valeur-dune-innovation/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/technologies-et-usages-considerer-lusage-comme-determinant-de-la-valeur-dune-innovation/ La technologie, au sens étymologique, est le discours sur la technique ; par discours, on doit bien sûr inclure tout ce que l’on écrit, depuis que ce mode de transmission s’est ajouté à la tradition orale en vigueur depuis nos ancêtres de Cro-Magnon ou Neandertal.

    L’usage de la technologie, c’est donc ce qu’on fait avec ce qu’on a dit. Il est toujours réjouissant de constater que l’être humain, depuis sa prime jeunesse, ne réagit pas de façon conforme aux injonctions des entreprises, mais dispose d’une capacité de détournement, elle-même génératrice d’innovation. Rappelons-nous que le téléphone fut inventé pour transmettre des opéras en province ; Dans les années 80, les fabricants d’ordinateurs personnels, étonnés de vendre autant d’objets chers et peu utiles, ont mandatés des hommes de marketing pour comprendre ce que les clients faisaient avec leurs PC. Le résultat, c’est-à-dire que la majorité des gens jouaient, aurait valu le renvoi à tout commercial, s’il n’était pas issu d’une étude d’usage réel. La taille du marché du jeu a depuis dépassé celle du marché de l’acier. Depuis l’aventure de la physique nucléaire et la technologie de son utilisation, le débat invention-utilisation a atteint un niveau de gravité maximal : guérir des maladies, produire de l’énergie, avoir les bombes les plus puissantes.

    Il est donc capital que nous comprenions l’usage qui peut être fait des technologies que nous développons ; pour en assurer le succès, en éviter le détournement. Il me semble que cette question est fortement liée à d’autres. Le développement économique du monde, de la démocratie, sont notamment liées à l’accroissement formidable de l’imprimerie, et aussi du nombre d’humains capables de lire et d’écrire. Si nous voulons que les développements technologiques à venir s’inscrivent dans cette dynamique, il faudra que le nombre d’êtres humains capables de programmer, de comprendre le monde qui les entoure, soit lui aussi en croissance. L’éducation de base doit prendre en compte une éducation à la technologie – informatique, physique, biologie- pour que, comme les leçons de choses d’autrefois, qui donnaient, dans un monde alors rural, une compréhension des phénomènes quotidiens, les jeunes grandissent dans un monde lisible et familier.

    Au fond, cette obligation de se rapprocher sans cesse des groupes, pour comprendre ce qui leur est utile, adopté, ou pas, nous oblige à considérer l’usage comme déterminant de la valeur d’une innovation, et rend le pouvoir aux consommateurs. Comprendre les usages – soyons modestes, nous ne les prévoirons pas vraiment- suppose une approche centrée sur les humains : cette empathie fait appel à la psychologie, la philosophie, la sociologie, et il est intéressant de voir que ces disciplines sont de plus en plus convoquées dans les cursus des grandes écoles de la Conférence. C’est à encourager, et c’est constitutif de la formation d’esprits libres et compétents, que nous souhaitons tous. Quant à l’usage qu’ils feront de leur formation, nous ne le prévoyons donc pas complètement non plus. La surprise fait partie des joies de notre métier.

    Gérard Pignault Président de la Commission recherche et transferts Directeur CPE Lyon Ecole Supérieure de Chimie, Physique, Electronique de Lyon

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    L’enseignement des technologies a fortement sa place dans une Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-des-technologies-a-fortement-sa-place-dans-une-business-school/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-des-technologies-a-fortement-sa-place-dans-une-business-school/ Vers une techno-société… La « technologisation » de la société se manifeste sous de nombreux aspects : • les jeunes de 19 à 24 ans consomment aujourd’hui davantage d’internet que de télévision, • si Facebook était un pays, ce serait la troisième population mondiale derrière la Chine (1.34 milliard d’habitants) et l’Inde (1.17 milliard), • en 60 secondes sur Internet, sont visionnées 20 millions de photos sur Flickr, effectuées 2 millions de requêtes sur Google, téléchargées 72h de vidéos sur YouTube et 15 000 musiques sur iTunes, échangés 278 000 tweets, envoyés 204 millions d’emails, effectuées 83 000$ de ventes sur Amazon, etc.

    En 2012, The Economist annonçait que 2013 serait l’année du Thingternet, c’est-à-dire l’internet des objets. On parle aujourd’hui de l’internet du tout (Internet of Everything ou IoE) à l’horizon 2020 où personnes, processus, données et objets seront interconnectés. Après l’ère de l’internet fixe (1995-2000), puis celle de l’internet en mobilité et du Bring Your Own Device (2004-2013), arrive donc l’ère des objets connectés et de l’interconnexion massive des personnes, des objets, des données et des processus (2013 - 2020). D’ici 2020, 99,4% des objets physiques sont encore à connecter (réfrigérateur, four, chauffe-eau, radiateurs, voiture, etc.) et l’enjeu économique des objets connectés est estimé à horizon 2022 à 14 000 milliards de dollars (Cisco IBSG, 2013).

    La révolution digitale que nous avons connue ces dernières années n’est que le point de départ d’un mouvement à la fois plus profond, plus vaste et plus structurel. En effet, après la première étape qui a été la digitalisation du monde réel (par exemple : livre, musique, cinéma, énergie), on observe maintenant un second mouvement de réciprocité par l’incarnation du digital dans le monde réel grâce à l’arrivée massive des objets (inter) connectés et intelligents (téléphone portable, Google Car, robots aspirateur Roomba d’iRobot, Google Glass, Samsung SmartWatch, bracelets e-santé iHealth, tissus intelligents, maison connectée, etc.).… pour laquelle de nouveaux managers sont nécessaires et attendus.

    Ce mouvement de « technologisation » de la société s’accompagne de changements importants dans le comportement des individus comme par exemple regarder la TV et être sur sa tablette, accepter la collecte de données du quotidien à travers son téléphone ou les objets connectés. Ces changements sont également présents dans les relations entre individus telles que publier sa vie privée sur les réseaux sociaux, dans les modes d’organisation des entreprises comme assurer une présence et une activité en ligne 24h/24 ou manipuler les Big Data pour anticiper par l’algorithmie prédictive, et dans leurs interrelations (avec par exemple les places de marché B2B). On les retrouve aussi dans l’organisation de la société avec le développement par exemple de la numérisation des services publics (ex : télé-déclaration fiscale).

    Ces nouvelles logiques pourraient sembler naturelles pour les fameuses nouvelles générations : la génération digitale ou Y née entre 80/90 et 2000, et aussi la génération Z ou 4C - Communication, Collaboration, Connexion et Créativité - née à partir de 2000. Pour autant, nous constatons au sein de nos cours que ces jeunes ne sont pas obligatoirement à l’aise avec toutes les technologies et leurs évolutions et qu’ils ont surtout une vision d’utilisateur des technologies. En effet, rares sont ceux qui : • anticipent les problématiques d’adoption généralisée d’une innovation technologique, • perçoivent les enjeux stratégiques pour une entreprise d’intégrer telle ou telle technologie dans les processus organisationnels ou de production de l’entreprise, • ont une idée claire de la manière dont les fonctions traditionnelles de l’entreprise sont impactées par les nouvelles technologies.

    Il est donc nécessaire de les former pour aller au-delà de leurs réflexions d’utilisateur et les amener à être des décideurs éclairés quant aux enjeux technologiques et donc sociétaux du monde d’aujourd’hui et de demain.

    L’enseignement des technologies à NEOMA Business School NEOMA Business School développe depuis 1999 l’enseignement des technologies dans le contexte d’une Business School par l’intermédiaire du programme post-bac TEMA (qui forme des managers en environnement technologique). Rapidement les enseignements « en digital » ont été soit intégrés dans les cours (utilisation de simulation informatique pour le pilotage d’une entreprise) soit fait l’objet de cours spécifiques (communication digitale, systèmes d’information, etc.). Plus récemment, dans le cadre de l’« action learning », NEOMA Business School met les technologies en situation au sein des cours en s’appuyant sur son Teaching & Learning Centre (T&LC) et son nouvel institut de recherche le Smart Product & Consumption (SPoC), co-fondé par Gaël Bonnin et Alain Goudey. Ainsi, depuis deux ans, dans le cadre de cours, les étudiants de NEOMA Business School ont pu expérimenter et travailler autour de technologies comme la voiture électrique urbaine Twizy de Renault, la maison connectée Home de SFR, les objets connectés de santé d’iHealth, le robot compagnon Nao d’Aldebaran Robotics ou encore les imprimantes 3D. Très concrètement, sur cette dernière technologie par exemple, les étudiants des cours Marketing des produits High-Tech et Marketing & Design ont eu l’opportunité en avril dernier d’utiliser, dans le cadre de leurs projets, une imprimante 3D et un scanner 3D. Ils ont ainsi pu expérimenter l’impact pratique de ces technologies sur leur futur métier, la valeur et les problèmes soulevés, ainsi qu’échanger sur les impacts plus globaux sur notre société.

    Marie-Laure Massué Directrice du Teaching & Learning Centre NEOMA Business School

     

    Alain Goudey Professeur associé de marketing NEOMA Business School

    A propos de T&LC Le Teaching & Learning Centre a pour mission d’animer la créativité pédagogique en développant les ressources intégrant notamment les technologies. L’intégration de l’impression et du scanner 3D à des fins pédagogiques dans des cours en est un exemple. A propos de SPoC Co-fondé par Gaël Bonnin et Alain Goudey, l’objectif de l’Institut Smart Product & Consumption est d’élaborer des grilles d’analyses pertinentes pour aider les dirigeants et spécifiquement les responsables marketing actuels et futurs à relever les défis posés par les « smart-products ». Spécifiquement, le projet scientifique de l’institut est d’identifier et de comprendre : • les manifestations de la mutation des objets vers les smart-products ; • le design, en particulier le design sensoriel, des smart-products ; • l’appropriation des smart-products par les consommateurs et leurs conséquences sur les pratiques de consommation ; • l’appropriation des smart-products par les entreprises et leurs conséquences sur les pratiques marketing.

    A propos d’Alain Goudey

    Alain Goudey est professeur associé de marketing à NEOMA Business School. Il est également associé fondateur de l’agence de communication sonore et de design musical AtooMedia. Au sein de NEOMA Business School, il intervient notamment niveau master sur les cours Marketing des Produits High-Tech, Marketing de l’Innovation et Marketing technologique. Diplômé en 2001 de TELECOM Ecole de Management (ex-INT Management) et d’une maîtrise en sciences de gestion, il obtient un doctorat ès sciences de gestion à l’Université Paris - Dauphine en 2007. Il publie en France et à l'international dans des revues scientifiques mais est aussi sollicité par les medias tels que Stratégies, 01 Business, CB News, LSA, France 3, France Inter, France Culture, 60 Millions de Consommateurs, etc. Pour plus d’informations : http://alain.goudey.eu

    A propos de Marie-Laure Massué

    Marie-Laure Massué, Directrice du Teaching & Learning Centre de NEOMA Business School. Titulaire d’un DEA en Sciences de l’Homme et Technologie de l’Université de Technologie de Compiègne, Marie-Laure Massué rejoint le groupe Reims Management School (devenu NEOMA Business School) dès 1993 en tant que professeur en Gestion des Ressources Humaines. Elle prend ensuite dès 1998, la direction du programme Sup’TG puis celle de TEMA en 2000, tout en poursuivant ses fonctions de professeur au sein de la faculté de l’Ecole. Elle est nommée en 2013, Directrice du Teaching & Learning Centre de NEOMA Business School, animateur de la créativité pédagogique de NEOMA BS dont l’objectif est de développer des ressources intégrant les technologies afin de stimuler et d’accompagner la production de contenus et processus pédagogiques innovants.

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    Le nouveau parcours « Numérique et santé » voit le jour à l’ISEP pour former des ingénieurs conscients des problématiques liées à l’innovation dans la santé https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-nouveau-parcours-numerique-et-sante-voit-le-jour-a-lisep-pour-former-des-ingenieurs-conscients-des-problematiques-liees-a-linnovation-dans-la-sante/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-nouveau-parcours-numerique-et-sante-voit-le-jour-a-lisep-pour-former-des-ingenieurs-conscients-des-problematiques-liees-a-linnovation-dans-la-sante/ L’ISEP met en place le parcours « Numérique et santé » dès la rentrée 2014, afin de répondre aux besoins grandissants du monde de la santé en terme de technologies et d’innovation, et de préparer ses élèves aux défis de demain dans un domaine en pleine croissance.

    Un parcours sur-mesure L’ISEP s’est entourée des meilleurs acteurs, pour mettre au point un programme sur-mesure basé, d’un côté, sur les évolutions technologiques les plus avancées, et d’un autre côté, sur les besoins du domaine de la santé, toujours en recherche d’innovation afin de contribuer au bien-être des individus et de leur assurer le meilleur traitement médical.

    Le comité de programme qui a conçu le parcours est composé de la direction de l’enseignement de l’ISEP, d’enseignants-chercheurs de l’école et également de partenaires professionnels du milieu (l’hôpital Hôtel-Dieu de Paris, General Electrics, Sorin Group, Vitec et Dosisoft) qui ont pu apporter à la conception du programme leurs visions concrètes des besoins réels en numérique dans le domaine de la santé. Ces professionnels ont pu aussi donner un éclairage sur l’interface qui doit exister entre le « technologue de la santé » et le corps médical ; une sorte de langage commun, indispensable eu égard à la complexité des situations et aux enjeux vitaux qu’elles comportent.

    Ainsi, ce parcours s’inscrit dans la volonté de l’école de garder à l’esprit la finalité « métier » dans la formation de ses élèves. Ce nouveau parcours « Numérique et Santé » est transverse puisqu’il réunit toutes les compétences numériques qui peuvent être impliquées dans le domaine médical : l’informatique, le signal et l’image, les télécommunications et l’électronique embarquée. Les élèves de l’ISEP auront la possibilité d’entamer ce parcours dès la rentrée 2014.

    Des compétences prisées Le parcours « Numérique et Santé », tout comme les autres parcours proposés à l’ISEP, s’adresse à l’ensemble des élèves. Il leur est présenté à la fin de la première année du cycle ingénieur, et ce en présence de professionnels partenaires afin de préciser les rapports du « numérique » à la « santé ». Parmi les cours dispensés dans ce parcours, aussi bien techniques que scientifiques, un large éventail de sujets est étudié. Ils se projettent sur 4 axes : - l’imagerie et son traitement avec le recours à la vision par ordinateur et le développement de technologies avancées telles que la réalité mixte et la réalité augmentée, et toutes technologies déterminantes dans la science du cerveau et la chirurgie de demain. - l’électronique embarquée avec les réseaux de capteurs et les systèmes en temps réel (notamment les objets communicants/machine-to-machine). - l’informatique qui offre plusieurs compétences : celles liées au développement d’applications sur smartphones pour la santé et le bien-être, et celles permettant de traiter les problématiques du Big Data et du Data Mining inhérents aux données médicales sans oublier la problématique de stockage de ses données et le rôle important du Cloud Computing dans ce domaine.. - la sécurité et la sûreté de fonctionnement des systèmes numériques dans le contexte médical où la survie et la confidentialité des individus sont en jeu. L’ISEP a donc mis l’accent sur ces compétences particulières afin de former des ingénieurs conscients des enjeux et des besoins en matière d’innovation dans ce domaine, et pour ce faire des conférenciers experts du secteur seront conviés pour parler aux élèves de leurs diverses expériences et leur faire percevoir les modalités d’insertion des technologies dans l’univers médical.

    A l’ère de l’homme connecté et du « patient numérique », l’innovation et les différentes composantes du numérique sont sollicitées pour améliorer et traiter des problèmes médicaux de tous genres. L’ISEP forme donc des ingénieurs capables de comprendre le langage médical et de concevoir de nouveaux outils ergonomiques et normalisés en portant une grande attention à la gestion des risques inhérents à leur usage.

    Un tremplin vers l’avenir Chaque année en France, il y a un manque important d’ingénieurs, et en particulier dans le domaine du numérique. Avec le secteur automobile, la défense, l’astronomie, entre autres, la santé est en demande constante d’innovation et de nouvelles technologies. Nos diplômés pourront alors se diriger vers une carrière passionnante apportant leurs compétences techniques au monde médical d’un point de vue large, car les métiers peuvent être très divers. Par exemple : ingénieurs systèmes (fonctionnement en temps réel des systèmes avec réseaux de capteurs et communications permanentes entre les objets), ingénieurs informaticiens (gestion des données massives en respectant la sécurité et la confidentialité), développeurs produits (développement de logiciels et applications mobiles e-santé et bien-être), consultants en maintenance des équipements (gestion des risques avec respect des normes et de la réglementation). De plus, les compétences acquises lors de ce nouveau parcours sont tout à fait transférables à d’autres secteurs d’activités car elles peuvent aussi bien servir dans tous les domaines où ces technologies de pointe tiennent une place capitale.

    Dieudonné Abboud Directeur de l’enseignement à l’ISEP

    Contact presse ISEP Emmanuelle VATEL / Chargée de communication emmanuelle.vatel@isep.fr - 01 49 54 52 93
    Biographie de l’auteur : Dieudonné Abboud

    Dieudonné Abboud est le directeur de l’enseignement à l’ISEP. Physicien de formation, il est titulaire d’un Doctorat en Didactique de la Physique de l’Université Paris 7, obtenu en 1984. De 1980 à 1989, il a travaillé sur l’enseignement de la physique dans le supérieur et a participé à la formation des professeurs de lycées en physique et à l’Université de Beyrouth. Ensuite, de 1990 à 1994, il a enseigné la physique dans des classes préparatoires à Paris (CYPRESI). Puis, de 1994 à 2002, il a occupé le poste de Directeur des Etudes à l’Institut Supérieur d’Ingénierie Appliquées à Paris où il a développé une ingénierie pédagogique pour une meilleure professionnalisation des formations dispensées, et assuré la conception de nouvelles formations en rapport avec l’essor de l’informatique. En 2003 il a intégré l’ISEP et a été Directeur des classes préparatoires jusqu’en 2008 puis Directeur de l’enseignement. Dans ce cadre, il a déployé l’approche par compétence dans le cycle ingénieur, et a participé activement à la diffusion de cette approche dans les écoles d’ingénieurs (par le biais, par exemple, du « groupe compétences » à la CGE, de colloques, de conférences d’expertise dans les écoles et universités partenaires). L’innovation pédagogique est au cœur de ses activités à l’ISEP, où il conçoit de nouveaux programmes et parcours, et met en place de nouvelles approches pédagogiques, notamment l’apprentissage par projet, le nouveau Cycle Intégré International avec une pédagogie active et une plateforme robotique pour l’enseignement.

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    La CGE : un opérateur de poids https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-un-operateur-de-poids/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-un-operateur-de-poids/ L’objet principal de la CGE, créée en 1973, est la promotion, sous toutes ses formes, tant en France qu’à l’étranger, du développement et du rayonnement de ses établissements d’enseignement supérieur et de recherche, publics ou privés, par une recherche constante de l’excellence, en liaison avec le monde de l’entreprise, les acteurs de l’économie et de la société civile. C’est une association loi de 1901 regroupant trois collèges de membres :

    • Le collège « Écoles » comprend, en 2013-2014, 214 établissements d’enseignement supérieur et de recherche dont 14 étrangers. 4 nouveaux membres ont rejoint ce collège en 2013-2014 dont 2 établissements étrangers par ailleurs marquée par des fusions d’écoles françaises.
    • Le collège « Entreprises » rassemble 9 entreprises
    • Le collège « Autres organismes » est composé de 43 organisations, associations de diplômés, d’enseignants, de proviseurs de lycée… 1 nouveau membre a rejoint ce collège en 2013-2014.
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    ENSAE ParisTech : le tournant de la Data Science https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensae-paristech-le-tournant-de-la-data-science/ Sun, 22 Jun 2014 13:37:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensae-paristech-le-tournant-de-la-data-science/ L’ENSAE ParisTech a mis en place en octobre dernier une nouvelle filière Data Science en 3ème année de son cycle ingénieur: quelle en est la genèse ? Les méthodes quantitatives font partie de l’ADN de l’ENSAE ParisTech. Nous formons, de longue date, des statisticiens-économistes, qui possèdent tout à la fois les compétences techniques nécessaires à l’analyse des données et la capacité à en saisir les enjeux stratégiques, en particulier en économie et en finance. Or on assiste depuis quelques années à une très forte croissance du volume de données disponibles, dans des domaines très divers, mais aussi à une prise de conscience, de la part des entreprises, de l’intérêt qu’elles peuvent trouver à exploiter ces données. Nous nous sommes donc efforcés de faire évoluer notre offre de formation pour répondre encore mieux à ces nouveaux besoins. Nous y sommes d’ailleurs encouragés par les pouvoirs publics, qui ont fait des enjeux associés aux Big Data l’un des 34 plans prioritaires de reconquête industrielle, ou bien encore l’une des 7 ambitions mises en avant par la Commission Innovation 2030. En quoi consiste concrètement cette formation ? Concrètement, cette filière comporte un tronc commun en statistique (en particulier machine learning, datamining,…), en informatique (notamment les outils logiciels et matériels nécessaires au traitement des Big Data, ainsi que des cours d’algorithmique et optimisation distribuées) et en économétrie avancée, puis 3 parcours de spécialisation : marketing quantitatif et aide à la décision ; statistique et apprentissage ; économie et sociologie quantitatives. Les futurs Data Scientists auront par construction des profils hybrides, maîtrisant tout à la fois les statistiques, l’informatique, ainsi que leurs domaines d’application.

    Peut-on faire un premier bilan ? Nous diplômons environ 150 ingénieurs par an : dès cette année, plus d’un tiers d’entre eux ont choisi cette nouvelle voie. Au-delà de cet engouement, nous suivrons bien sûr attentivement leur devenir professionnel. Et à côté de cette offre de formation initiale, nous allons ouvrir à la rentrée prochaine un mastère spécialisé en Data Science ainsi qu’un certificat Big Data en formation continue.

    Des entreprises sont-elles partenaires de ces formations ? Nous sommes en relation tout à la fois avec des grandes entreprises (des banques et des compagnies d’assurances notamment) et avec des startups qui sont particulièrement intéressées par cette nouvelle filière. Un projet de chaire, développée dans le cadre du Groupe des écoles nationales d’économie et statistique (GENES), verra le jour dans les tous prochains mois. Le GENES a par ailleurs lancé il y a quelques semaines, en partenariat avec la société de conseil BLUESTONE, spécialisée dans le domaine de la Data Science, le site datascience.net, première plateforme francophone de challenges Big Data : il s’agit d’animer la communauté des Data Scientists qui est en train de se constituer, en permettant aux acteurs de l’innovation de se rencontrer, de se mesurer et de créer les modèles scientifiques de traitement de la donnée aujourd’hui attendus par les entreprises. L’ENSAE va rejoindre prochainement le campus de Paris-Saclay : ce campus sera-t-il un atout pour le développement de l’enseignement et de la recherche en Data Science ?

    Au sein du campus Paris-Saclay, l’ENSAE ParisTech devrait trouver des interactions particulièrement fructueuses avec les autres écoles, universités et les organismes de recherche qui s’attachent également à faire progresser la gestion, l’utilisation et l’exploitation des bases de données massives. La plus-value de l’ENSAE ParisTech dans ce contexte, c’est l’analyse statistique, en articulation avec les problématiques économiques ou financières notamment et dans une perspective d’aide à la décision. En amont, la gestion des systèmes d’information, la collecte et le stockage de ces données numériques soulèvent des questions importantes : Paris-Saclay comprend des établissements phares dans ces domaines. Nous avons d’ores et déjà monté avec nos partenaires de la future Université Paris-Saclay un projet de « Paris-Saclay Center for Data Science » qui devrait voir le jour dans les tous prochains mois.

      Julien Pouget, né en 1975, ancien élève de l’Ecole Polytechnique, diplômé de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique, titulaire d'un diplôme d'études approfondies de l'Institut d'études politiques de Paris, est administrateur hors classe de l'Insee. Il a notamment été chercheur au Centre de recherche en économie et statistique (CREST) de 2001 à 2003, puis chef de la section salaires et coût du travail au département de l'emploi et des revenus d'activité de l'Insee de 2003 à 2006. Chef du bureau des études structurelles et de l'évaluation à la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES, Ministère des affaires sociales) de 2006 à 2008, il a été nommé en 2008 directeur du cabinet du directeur général de l’Insee. Depuis septembre 2011, il est directeur de l’ENSAE ParisTech. Il est par ailleurs, depuis 2007, professeur chargé de cours au département d'économie de l'Ecole polytechnique.
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    22e Enquête CGE sur l'Insertion des diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/22e-enquete-cge-sur-linsertion-des-diplomes/ Thu, 03 Jul 2014 13:37:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/22e-enquete-cge-sur-linsertion-des-diplomes/ La 22e enquête Insertion des jeunes diplômés des grandes écoles auprès de 161 grandes écoles révèle un taux net d’emploi de 80,5 % dont 11,7 % trouvent leur premier emploi à l’étranger. Les salaires restent stables, le taux de CDI aussi (85 %). Malheureusement la situation des diplômées reste défavorisée, avec des écarts de salaires entre hommes et femmes qui perdurent ainsi qu’une proportion plus importante d’emplois en CDD pour ces dernières. Voir CP et Enquête complète

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    Première édition des prix PEPITE – Tremplin Entrepreneuriat Etudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premiere-edition-des-prix-pepite-tremplin-entrepreneuriat-etudiant/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premiere-edition-des-prix-pepite-tremplin-entrepreneuriat-etudiant/ Dix projets de création d’entreprises portés par des lauréats étudiants ou jeunes diplômés, âgés de 20 à 26 ans, ont été sélectionnés pour la première édition des prix « PEPITE – Tremplin Entrepreneuriat Etudiant », une des quatre actions phares du plan en faveur de l’entrepreneuriat étudiant lancé par Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et la Recherche, à l’automne 2013.

    Ces prix sont intégrés dans le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, créé en 1999 par le MENESR et qui associe la BPI. 300 000 euros seront attribués aux 50 lauréats des Prix « PEPITE – Tremplin Entrepreneuriat Etudiant », dont 10 000 euros pour chacun des 10 projets lauréats. La culture de l’entrepreneuriat sera facilitée par la généralisation des formations à l’entrepreneuriat et à l’innovation ainsi qu’à la conduite de projets et la création d’entreprises. Ces formations seront développées dans le cadre des Pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat (PEPITE), créés au premier trimestre de cette année. Les ministres annoncent, à cette occasion, la mise en place du statut « étudiant entrepreneur » dès la rentrée universitaire 2014, accompagné de la création d’un diplôme d’établissement (D.E.) dédié à l'entrepreneuriat au sein de chaque PEPITE.

    Quatre étudiants de grandes écoles sont parmi les lauréats

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    Maxime Merli, professeur à l’EM Strasbourg, reçoit le prix du meilleur article publié dans la revue Finance en 2013 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/maxime-merli-professeur-a-lem-strasbourg-recoit-le-prix-du-meilleur-article-publie-dans-la-revue-finance-en-2013-2/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/maxime-merli-professeur-a-lem-strasbourg-recoit-le-prix-du-meilleur-article-publie-dans-la-revue-finance-en-2013-2/ Le 20 mai 2014, le prix du meilleur article publié dans la revue Finance en 2013 a été décerné à Maxime Merli (laboratoire Large, EM Strasbourg) et Tristan Roger (DRM Finance, université Paris Dauphine) pour leur article « What drives the herding behavior of individual investors ? » sur l’étude du comportement moutonnier des investisseurs individuels.

    Le prix du meilleur article publié dans Finance, la revue officielle de l'Association française de finance (AFFI), est attribué annuellement par un jury composé de spécialistes de la finance. Cette année, le jury présidé par Patrick Navatte (université de Rennes 1) était constitué par Jocelyn Martel (ESSEC), Christophe Pérignon (HEC) et Philippe Raimbourg (université de Paris 1). Le prix a été remis lors de la soirée de gala de la conférence de printemps de l'AFFI, le mardi 20 mai à l’IAE d’Aix à Maxime Merli (EM Strasbourg) et Tristan Roger (université Paris Dauphine) pour leur article « What drives the herding behavior of individual investors ? ».

    L’article primé analyse le comportement moutonnier (ou de herding) des investisseurs individuels. En étudiant près de 8 millions de transactions, réalisées par 87 373 investisseurs individuels sur la période 1999 – 2006, les auteurs démontrent la persistance temporelle de ce comportement et le rôle prépondérant joué par les performances passées des portefeuilles. Les auteurs soulignent, en outre, que les investisseurs les plus sophistiqués sont moins sujets au comportement moutonnier après de mauvaises performances passées. Les auteurs démontrent enfin l’impact du comportement moutonnier sur la performance des portefeuilles détenus. Plus précisément, les portefeuilles des investisseurs jouant contre la foule présentent des rentabilités plus élevées mais également de plus faibles couples rendement/risque (et par voie de conséquence de plus faibles performances).

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    La recherche s’est développée et structurée au prix d’investissements considérables … https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-sest-developpee-et-structuree-au-prix-dinvestissements-considerables/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-sest-developpee-et-structuree-au-prix-dinvestissements-considerables/ La recherche en management s’est considérablement développée ces dernières années dans la communauté des écoles de management françaises. Comme on a déjà eu l’occasion de l’écrire dans cette lettre, elle est désormais au cœur des activités des écoles sur le plan stratégique, organisationnel et managérial. Elle a généré des passerelles originales entre monde des grandes Ecoles et Universités et elle a profondément transformé et enrichi l’enseignement en management dans ses méthodes comme dans ses contenus, ce qui était l’effet attendu. Elle a enfin changé le profil des corps professoraux et déplacé le centre de gravité des écoles, traditionnellement focalisé sur la fonction « enseignement ».

    Toute cette transformation a nécessité de la part des établissements des investissements considérables en moyens matériels et humains pour installer des centres de recherche et développer de manière productive leurs résultats, et augmenter la qualité de l’enseignement et de l’environnement dans lequel les apprenants évoluent. Ces investissements interviennent à plusieurs niveaux simultanément : développement du savoir-faire scientifique par l’augmentation de la qualification des corps professoraux, reconfiguration totale des « plans de vol » des enseignants avec une partie substantielle de leur temps consacré à la recherche, budgets de fonctionnement à la hausse pour être au rendez-vous du cycle de vie scientifique (bases de données, traductions, colloques, workshops d’experts, editing, manifestations animant la communauté …). Ces investissements se sont faits dans le cadre d’un renchérissement très important de leur masse salariale lié à la concurrence exacerbée sur le marché des enseignants-chercheurs « publiants » et tout porte à croire qu’ils continueront tant que nos établissements ne seront pas tous dans les standards internationaux en matière de taux d’encadrement de leurs élèves et taux de « publiants » parmi leurs docteurs. Or on sait que profitant d’une attractivité sans précédent de leur filière, nos établissements ont augmenté fortement le nombre de leur élèves !

    Tamym ABDESSEMED Directeur Académique et de la Recherche ICN Business School

    A propos de Tamym ABDESSEMED

    Tamym ABDESSEMED est Directeur Académique et de la Recherche d’ICN Business School où il est également professeur de management stratégique. Membre du CEREFIGE, il est membre du bureau de ce laboratoire lorrain en gestion, chargé de la communication. Il est par ailleurs vice-président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles aux côtés de Jérôme CABY qui en assure la présidence. Il dirige également le Ph.D Universa d’Ecricome et est depuis décembre 2013, membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE coordonné par Eric LAMARQUE.

    Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise). Auparavant, il a été notamment Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, et Directeur Général de l’ESCEM.

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    Audencia et l’ONG WWF France, une coopération qui dure depuis 4 ans https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-et-long-wwf-france-une-cooperation-qui-dure-depuis-4-ans/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-et-long-wwf-france-une-cooperation-qui-dure-depuis-4-ans/ Au départ de la collaboration entre Audencia et le WWF France, il y a l’opération « 1600 pandas » menée avec Nantes Métropole en 2009 à l’occasion de la semaine nationale du développement durable. Cette opération d’envergure, impliquant les étudiants d’Audencia, consistait notamment à sensibiliser les nantais sur le nombre restant de pandas dans le monde et sur les enjeux de la biodiversité.

    Cette action, bien que ponctuelle, donne la tonalité au partenariat qu’Audencia a souhaité développer avec le WWF, à savoir imaginer une collaboration qui rayonne sur le territoire et qui implique des parties prenantes diverses. Un premier partenariat a été signé en 2010 pour une durée de 3 ans et en 2013, Audencia a reconduit sa coopération pour trois années supplémentaires.

    Collaborer avec une ONG enrichit la nature des interlocuteurs et bouscule les habitudes. Le partenariat porte sur trois volets : la recherche, la pédagogie et l’exemplarité. De cette manière, sont impliqués les enseignants-chercheurs, les étudiants et les salariés.

    Ce qui est novateur dans ce type de partenariat est d’avoir favorisé l'émergence de groupes transversaux. Les salariés ont avancé conjointement sur un des six chantiers (politique climat, achats responsables, déchets et recyclage, papier, gestion des espaces verts, sensibilisation) sur lesquels AUDENCIA Group s’est engagé à progresser. En plus de déployer des actions qui ont pour but de réduire notre impact environnemental, cette organisation favorise les échanges inter-services et permet de partager les initiatives durables mises en place par les salariés. Au niveau pédagogique, la coopération a permis de réfléchir à la manière dont la vision du WWF pouvait se refléter dans le contenu de l’enseignement.

    Cette collaboration est aussi une source nouvelle d’inspiration pour des projets de recherche, croisant les compétences des enseignants-chercheurs à l’expertise du WWF, valorisée à la fois sur le terrain dans ses missions de conservation de la biodiversité et dans l’accompagnement de ses entreprises partenaires vers une réduction de leur empreinte écologique.

    Plus précisément, au cours de la période 2010 – 2013, Audencia a réalisé un bilan carbone©, à la suite de quoi une charte éco-évenement a été rédigée. Elle se matérialise par une attention particulière des organisateurs d’événements à Audencia sur les impacts générés : critères RSE sur les goodies, auprès des traiteurs, distribution de tickets de transport en commun sur des congrès. Conscient des émissions carbonées liées aux déplacements (activité internationale des enseignants-chercheurs, semestre d’études et de stage à l’international pour tous les étudiants du programme grande école, internationalisation des étudiants), de nouvelles méthodes de recrutement se développent s’appuyant sur les diplômés ambassadeurs dans les pays visés, sur les systèmes de visio-conférence et plus largement sur les TICE. Des formules d’enseignement à distance sont en cours d’élaboration. Audencia utilise exclusivement du papier labellisé. Par ailleurs, l’établissement fait appel à une association d’insertion professionnelle pour le recyclage du papier de bureau et la valorisation des cartouches d’encre et du matériel informatique. Un certain nombre d’actions existaient déjà, le partenariat a permis de les rendre visibles, de les valoriser et de mieux les exploiter dans le groupe, notamment à travers la diffusion en interne d’un éco-guide.

    Sur le plan pédagogique, Audencia s’est engagé auprès du WWF à faire monter en puissance la place de la responsabilité globale de manière transversale dans l’ensemble des cours. Afficher clairement cette volonté a permis à la faculté de réfléchir à cet aspect au cœur de l’enseignement de leur discipline. De cette maturité croissante est né le MBA in Responsible Management en 2013. Toujours à vocation généraliste, le curriculum a été refondu sous le prisme de la responsabilité globale.

    Le WWF International intervient en cours et participe au comité de programme dans lequel, chaque année, est questionnée l’évolution des contenus des cours. L’objectif est bien de former des managers et des leaders responsables pour lesquels les questions d’éthique, de responsabilité sociétale et environnementale sont au cœur de leurs décisions, au même titre que les questions économiques. Dans ce même esprit de diffusion transversale, en mai 2014, Audencia a lancé son premier MOOC rassemblant 900 inscrits à travers le monde. Sa thématique est CSR and value Creation. La responsabilité globale a pris plus de place au sein d’Audencia à travers la coopération avec le WWF. Les initiatives ont été mieux structurées, recentrées sur une ligne directrice vérifiée pour la première fois par un tiers extérieur. Cette expérience a nourri l’envie d’aller plus loin en se lançant dans une démarche de labellisation basée sur l’ISO 26000, label obtenu en mars 2013. Aujourd’hui, le WWF accompagne Audencia dans l’avancée de ses engagements formalisés auprès du label Lucie sur le champ de l’exemplarité mais la priorité demeure de progresser là où l’école a le plus d’impact : la formation de managers responsables. Le travail de transformation du curriculum entrepris dans le MBA se poursuit dans l’ensemble des programmes. C’est un véritable challenge où le WWF est aussi aux côtés d’Audencia.

    Aline Polipowski Responsable pôle pédagogie Institut pour la Responsabilité Globale – Audencia Group.

    Nicolas Loz de Coëtgourhant Corporate Engagement Manager, WWF France]]>
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    « Nous sommes cette génération future dont vous aimez tant parler ! » : les étudiants veulent la transition énergétique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nous-sommes-cette-generation-future-dont-vous-aimez-tant-parler-les-etudiants-veulent-la-transition-energetique/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nous-sommes-cette-generation-future-dont-vous-aimez-tant-parler-les-etudiants-veulent-la-transition-energetique/ « Prenez-nous en compte dans la rédaction de la loi cadre sur la transition énergétique » (Mathilde IMER, REFEDD).

    Seule organisation jeune présente lors du Débat National sur la Transition Energétique (DNTE), le RÉseau Français des Etudiants pour le Développement Durable (REFEDD) a porté la voix des étudiants grâce notamment à Ivan Pascaud et Mathilde Imer, respectivement président du REFEDD et vice-présidente de CliMates et administratrice du REFEDD à cette époque. Dans cette optique, le REFEDD a publié en juin 2013 un livre blanc (http://refedd.org/transition-energetique/), fruit d’un travail intense démarré en septembre 2012, où se sont succédées une phase de sensibilisation (40 conférences interactives – The Big Conf’ ), une phase de consultation (1700 réponses d’étudiants) et une phase de délibération (6 débats dont 1 représentatif). Ce document montre que les jeunes générations dont les décideurs politiques et économiques aiment tant parler ont des idées en la matière. Porteur de 21 recommandations pour une transition énergétique citoyenne, ce livre blanc s'intitule ainsi en tout logique : « Nous sommes cette génération future dont vous aimez tant parler ! ».

    Un regard positif sur la transition énergétique. Lorsqu'il est demandé aux étudiants ce que représente pour eux la transition énergétique, 66 % des étudiants interrogés déclarent qu'elle est « une opportunité de réduire le coût de l’énergie à long terme et de créer des emplois » et 32 % qu'elle est « un coût important mais inférieur aux coûts potentiels de l’inaction ». Il en ressort que les étudiants ont une vision positive de la transition énergétique. Selon eux la transition énergétique améliorera la situation économique quoi qu'il arrive.

    En demande d'informations sur les enjeux de la transition énergétique. Si 53 % des étudiants interrogés n'ont jamais entendu parlé du DNTE, 61 % demandent plus d'informations sur les enjeux énergétiques. Ceci est encourageant car on constate malheureusement dans le même temps que les étudiants ont une faible connaissance des enjeux, notamment concernant le déficit commercial ou la précarité énergétique.

    21 recommandations pour faire évoluer les comportements. En conséquence, les 21 recommandations énoncées par le REFEDD portent sur la nécessaire évolution des comportements, qu'il s'agisse des comportements en matière d'investissement, de consommation ou de prise de décision. Sensibiliser et éduquer aux enjeux énergétiques tout au long de la vie, redonner du poids au long-terme dans le calcul financier, revoir la place du nucléaire dans le mix énergétique, revoir nos modes d'urbanisation des territoires, tels sont parmi d'autres les thèmes sur lesquels les étudiants se positionnent.

    Alain TORD Président

    Vidéo de la présentation du livre blanc lors de la 8e réunion du conseil du DNTE accessible à l'adresse suivante : http://www.youtube.com/watch?v=ZZ_A6FjY3R4
    Réseau Français des Étudiants pour le Développement Durable (REFEDD) Le REFEDD est un réseau national constitué d’une centaine d’associations étudiantes qui déploient des projets en lien avec le développement durable. Le réseau a pour mission de mettre en lien ces associations et plus largement de les accompagner ainsi que tout étudiant souhaitant mettre en place un projet de développement durable.
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    La CGE acteur de la Formation tout au long de la vie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-a-cteur-de-la-formation-tout-au-long-de-la-vie/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-a-cteur-de-la-formation-tout-au-long-de-la-vie/ Le monde de demain sera toujours plus technique et demandera [...] de faire appel à toutes les formes de talents. La satisfaction de cette exigence nécessite l'excellence à tous les niveaux et l'adoption d'une approche multiforme de la réussite, moins radicalement centrée sur la formation initiale comme nous le voyons aujourd'hui.

    C'est ainsi que la CGE introduit sa contribution à la StraNES (juin 2014) en matière de nécessité d'évolution de l'offre de formation. Au coeur du système, la professionnalisation à tous les niveaux, la démocratisation de la formation tout au long de la vie, la recherche d'un meilleur équilibre entre formation initiale et formation tout au long de la vie, la mise en perspective dynamique et alternée du couple formation/expérience.

    La CGE préconise que l'offre de formation évolue dans 3 directions parmi lesquelles, "la généralisation de l'offre de formations tout au long de la vie diplômantes, très insuffisamment présentes dans notre pays."

    Retour sur quelques chiffres...

    En matière de formation continue dans l'enseignement supérieur, le nombre de stagiaires à l'échelle nationale atteint 448 500 en 2011. Très élevé, ce nombre de stagiaires n'a guère de sens dans la mesure où il est impossible de le rapporter à un nombre d'individus, le stagiaire pouvant être compté autant de fois que de participations à des actions de formation continue pendant l'année civile [in : RERS 2013, p. 220].

    Sur la base des données déclaratives collectées annuellement lors de son "enquête effectifs", la CGE affiche 7 365 personnes physiques inscrites dans des cursus de formation tout au long de la vie. Ce nombre de stagiaires n'est par suite qu'une donnée factuelle à prendre telle qu'elle se présente, sans possibilité aucune de la mettre en perspective de la volumétrie nationale.

    A contrario, il devient intéressant de s'attarder sur les flux de diplômés à l'issue de formations tout au long de la vie puisque ne sont comptabilisés dans les statistiques nationales que les cursus validés dans leur intégralité, soit peu ou prou 1 par individu.

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    Gaz de schiste : éléments pour éclairer le débat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gaz-de-schiste-elements-pour-eclairer-le-debat/ Wed, 30 Jul 2014 13:37:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gaz-de-schiste-elements-pour-eclairer-le-debat/ En France, comme dans les autres pays possédant des res­sources en gaz de schiste, il apparaît nécessaire de disposer d'un bilan actualisé des risques induits par leur extraction et d'une évaluation raisonnée des incertitudes. Conformément à sa mission de conseil et d'expertise, l'Académie des sciences s'est saisie de cette question complexe, et en a confié l'analyse à son Comité de prospective en énergie.

    Voici, avec l'aimable autorisation de l'Académie des sciences quelques-uns des constats et recommandations qui ressortent de ce travail, rendu public en novembre 2013 (voir L'avis Éléments pour éclairer le débat sur les gaz de schiste) et résumé, accompagné d'une interview de Sébastien Candel, dans le N°32 de La Lettre de l'Académie des sciences.

    Une préoccupation centrale: la maÎtrise de l'impact environnemental Le principe de l'exploitation des gaz de schiste rencontre au­ jourd'hui une opposition, conséquence principale d'inquiétudes relatives aux risques qu'elle pourrait entraîner pour l'environne­ ment, notamment en termes de pollution des eaux et de l'atmos­phère. Des questions centrales sur lesquelles l'Académie des sciences s'est attachée à faire le point.

    Impact sur les ressources en eau et leur qualité La gestion de l'eau constitue un aspect majeur de l'exploitation des gaz de schiste : elle doit notamment prendre en compte la disponibilité en eau, la prévention de la contamination des nappes phréatiques et le re­cyclage des eaux utilisées pour le forage et la fracturation. La consommation d'eau concerne les phases de forage et de mise en exploitation. Les quantités nécessaires, qui sont importantes, doivent toutefois être mises en perspective avec la consommation engendrée par d'autres activités, y compris de loisirs, et d'autres filières de produc­tion d'énergie. À titre d'exemple, la quantité d'eau nécessaire - 15 000 m3 - à la réalisation d'un puits par fracturation hydraulique correspond à 2 mois de consommation d'un golf haut de gamme de 18 trous en France.

    La pollution des nappes phréatiques par le méthane ou les produits de fracturation est possible, mais peut être évitée en respectant une distance - verticale - de sécurité minimale entre la zone de fracture et les aquifères, ces derniers étant plus superficiels que les gisements de roche-mère. Il convient également d'assurer l'étanchéité des tubages au passage des aquifères : cette technique est maîtrisée par l'industrie du gaz et du pétrole, mais la question de l'étanchéité à long terme des forages (vieillissement des cimentations et corrosion des tubages) mérite un examen attentif et l'élaboration d'une réglementation adaptée. Concernant les additifs utilisés pour augmenter l'efficacité de la fractura­ tian, certains sont bénins (sable, gélifiants, etc.), d'autres le sont moins, et il convient d'entamer des recherches pour mettre au point des agents qui minimisent l'impact sur l'environnement. Les eaux de forage sont potentiellement contaminantes et il faut, avant toute exploration ou ex­ ploitation, définir et mettre en place des filières de traitement adaptées.

    Conséquences sur l'effet de serre Pour obtenir une même quantité d'énergie, l'utilisation du gaz divise par 2 les émissions de C02 par rapport à celle du charbon. On peut encore gagner un facteur 2 dans les applications où le gaz est utilisé pour pro­duire de l'électricité au moyen de centrales à cycle combiné, dont leren­ dement est près du double de celui des centrales électriques classiques à charbon. Du point de vue de la contrainte climatique, le bilan du remplacement du charbon par du gaz naturel est donc positif, à condition toutefois que le niveau de fuite de méthane reste faible. Pour tirer tout le bénéfice de l'exploitation du gaz, il faut clairement minimiser les fuites de méthane, que l'exploitation soit conventionnelle ou non conventionnelle. L'utilisation du gaz évite par ailleurs les émissions polluantes particulières au charbon (métaux lourds et éléments radioactifs naturels) et réduit les émissions d'oxydes de soufre et d'azote, et de particules, dans des proportions importantes.

    Autres risques Le risque de sismicité induite par les activités de forage a, notamment, été évalué au Royaume-Uni. Les niveaux de magnitude enregistrés sont plus faibles que ceux de la sismicité naturelle ou liée aux activités mi­nières, elle-même réduite. Pour autant, ce risque doit être évalué en fonction des conditions locales et nécessite la mise en place d'un suivi de la sismicité (monitoring) robuste et efficace. Quant aux nuisances sur l'occupation des sols, le bruit, le paysage, la valeur des biens immobiliers, etc., elles doivent être systématiquement évaluées et réduites à des niveaux socialement acceptables.

    Vers une Autorité scientifique sur les gaz de schiste... Les risques pour l'environnement décrits plus haut sont, pour la plupart, connus et maîtrisés dans l'exploitation d'autres types de ressources (pé­ trole, charbon, gaz, géothermie, etc.). Pour l'Académie des sciences, l'étape d'exploration, menée en connaissance de cause, ne devrait donc pas avoir d'impact environnemental significatif. Néanmoins, elle considère que " rien ne saurait être entrepris sans des vérifications et expérimentations préalables encadrées par une réglementation rigoureuse, afin de maÎtriser les risques potentiels pour l'environnement et pour la santé ". Ces évaluations relèvent de programmes de recherche scientifique et technologique dont la France est en partie dotée - notamment en géo­logie, géophysique ou géochimie - ou qu'elle est en mesure de lancer. C'est dans ce cadre que l'Académie des sciences suggère de mettre en place une '' Autorité scientifique indépendante et pluridisciplinaire pour le suivi des actions qui seraient engagées pour l'évaluation objective des ressources et des méthodes d'exploitation ". Il s'agit de la quatrième des neuf recommandations de son Avis Éléments pour éclairer le débat sur les gaz de schiste.

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    Cinq questions à Sébastien Candel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cinq-questions-a-sebastien-candel/ Tue, 22 Jul 2014 13:37:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cinq-questions-a-sebastien-candel/ Président du Comité de prospective en énergie, qui a prépa­ré l'Avis de l'Académie des sciences sur les gaz de schiste, Sébastien Candel revient sur le contexte de ce travail, dont il est le coordinateur. © Brigitte Eymann - Académie des sciences

    publié dans la Lettre N°32 de l'Académie des sciences www.academie-sciences.fr/activite/lettre/lettre_32/index.html#p=1

    L'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique a fait l'objet de vives discussions en France avant d'être interdite par la loi en juillet 2011. Le moment est-il venu de relancer le débat?

    Sébastien Candel Membre de l'Académie des sciences, professeur à l'École centrale et à l'Institut universitaire de France, Paris Il était naturel de se préoccuper de ce sujet dans le cadre du Comité de prospective en énergie de l'Académie. La réflexion sur cette question ne fait que commencer en France. Des prises de position négatives ont pu être alimentées par la peur comme principal argument. Puis une loi a fermé le dossier avant de l'instruire. Il nous a semblé que l'Académie pouvait, quant à elle, aborder cette question sous un angle scientifique, raisonné, afin d'éclairer le débat, sans parti pris. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur la conférence-débat organisée à l'Académie en février 2013, mais aussi sur les travaux de plusieurs agences internatio­nales et sur les réflexions menées, au Royaume-Uni par un groupe de travail conjoint entre la Royal society et la Royal academy of engineering, et aux États-Unis par le Research Partnership to Secure Energy for America. Les membres de l'Académie, enfin, ont enrichi notre texte par leur relecture, au point que l'une des recommandations adoptées pro­vient d'un spécialiste en hydrologie qui n'appartient pas à notre Comité.

    Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas seuls à prôner ainsi une attitude scientifique et réfléchie. C'est la position, entre autres, du récent rapport de l'Office parlementaire des choix scientifiques et tech­nologiques. Et ces questions seront probablement abordées à un niveau interacadémique par l'European Academies Science Advisory Council, au sein duquel siège l'Académie des sciences.

    L'Avis publié par l'Académie porte sur " les gaz de roche-mère ". De quoi s'agit-il? " Roche-mère , évite un débat terminologique: en géologie, le " schiste " est une roche métamorphique ou sédimentaire, selon les cas, mais seule la roche sédimentaire (shale en anglais) contient assez d'hydrocar­bures pour intéresser l'industrie. Quant au pluriel, il annonce que, dans cette roche-mère, on ne trouve pas seulement du gaz " sec " - principalement du méthane, dont l'utilisation est courante en France dans le secteur énergétique. On peut aussi extraire du " gaz à condensat , : des condensats de gaz naturel coulent alors à l'état liquide dans les réser­voirs de production. Riches en hydrocarbures légers, ils présentent, pour la chimie, un intérêt similaire à celui du pétrole. On trouve aussi dans les gaz de roche-mère de l'éthane, qui peut être facilement transformé en éthylène, ce qui ouvre toute la chimie des polymères. Notre industrie chimique l'a bien compris: elle est en train de s'exiler aux États-Unis, où ces innovations ont lieu.

    En matière énergétique, quel est l'intérêt, pour la France, de s'ap­puyer sur son propre gaz de schiste? Ce gaz, tout d'abord, nous garantirait une sécurité d'approvisionne­ment. La France importe 98 % du gaz qu'elle consomme, ce qui la rend dépendante des puissances nationales exportatrices et sensible à des conditions géopolitiques évolutives. Selon les estimations actuelles, la France serait, avec la Pologne, le plus grand réservoir de gaz de schiste d'Europe et nous aurions de quoi couvrir plus de soixante-dix ans de nos besoins nationaux. L'autonomie énergétique est un horizon stra­tégique à ne pas négliger. Des années 1960 à nos jours, le gaz naturel extrait à Lacq, dans le Béarn, couvrait presque le tiers de la demande française, ce qui réduisait nettement la facture nationale. Il y a matière à s'inspirer de ce projet d'envergure qui a stimulé la compétitivité éco­ nomique française. Qui plus est, si l'on veut aller vers la réduction du nucléaire et insérer des énergies renouvelables, il est nécessaire de préserver le miracle continu qu'est la stabilité du réseau électrique: le rendement de l'éolien et du solaire dépendent de conditions météorolo­ giques irrégulières. Pour compenser les manques de ces énergies, des pays comme l'Allemagne semblent s'orienter vers un accroissement de la part du charbon - dont l'impact écologique est pourtant négatif. Or le méthane (CH4), principal constituant du gaz naturel, est la substance qui contient le plus d'hydrogène par atome de carbone. Sa combustion émet 2 fois moins de C02 que celle du charbon, 20 fois moins d'oxydes de soufre, 4 fois moins d'oxydes d'azote et 70 fois moins de particules.

    L'extraction du gaz de schiste ne comporte-t-elle pas des risques? Le Comité de prospective en énergie considère que le procédé actuelle­ment utilisé, la fracturation hydraulique, comporte effectivement des risques, que nous avons détaillés: risques de fuite de méthane, de sismicité, de pol­lution et de contamination de l'eau, atteintes au paysage, etc. Mais toute entreprise humaine en comporte, et le principe de précaution ne saurait être un principe d'inaction - sans quoi nous ne pourrions plus marcher dans la rue, circuler en voiture, voyager en avion ou en train! Or, parmi les risques invoqués, beaucoup ne sont pas propres à la fracturation hydraulique et un grand nombre sont déjà maîtrisés. Nous pouvons tirer parti de l'expé­rience accumulée par l'industrie pour les contrôler, par des réglementations strictes et de bonnes pratiques: l'exploitation du gaz de Lacq n'a pas été sans danger, mais la sécurité a pu être assurée durant des décennies, au prix d'un véritable apprentissage. Plutôt que de se voiler la face devant des risques que l'on n'a pas cherché à évaluer, mieux vaut, pour les maîtriser, en faire un objet de recherche.

    La recherche est donc la clé des prochaines années? C'est bien souvent la recherche qui dessine l'avenir. Le monde actuel ne serait pas le même sans la découverte du transistor. Des recherches sur les gaz de roche-mère permettraient d'améliorer les méthodes, de développer des techniques alternatives à la fracturation hydraulique, de renforcer nos compétences de terrain - autant d'aspects qui rendraient notre industrie compétitive au niveau international. La France dispose de communautés de recherche de très haute qualité, aussi bien dans le domaine des géosciences que dans ceux de l'extraction des matières premières, du raffinage ou de la pétrochimie. Il faut en tirer parti. Nous préconisons, pour suivre et encadrer ces recherches, la mise en place d'une Autorité scientifique indépendante et pluridisciplinaire. Sous son égide, nous pourrions commencer par analyser toutes les données dor­mantes disponibles, puis réaliser les études nécessaires à l'évaluation des impacts environnementaux, des ressources et des méthodes d'ex­ploitation avec, graduellement, des expérimentations, depuis l'échelle d'un échantillon jusqu'à la dimension d'un site d'extraction. Il faut avan­cer, avec prudence, mais la pire des positions serait de ne plus réflé­chir.

    Propos recueillis par Nicolas Rigaud

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    Energie et responsabilité : un enjeu de développement pour les nations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/energie-et-responsabilite-un-enjeu-de-developpement-pour-les-nations/ Wed, 30 Jul 2014 13:37:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/energie-et-responsabilite-un-enjeu-de-developpement-pour-les-nations/ Depuis la révolution industrielle les sociétés humaines n’ont cessé de progresser dans la production et la distribution d’une énergie, et son vecteur l’électricité, bon marché, de qualité régulière et source de rente pour ses opérateurs. Cette production est assise majoritairement sur le prélèvement et la dégradation de ressources fossiles d’origine organique ou minérale accumulées depuis des millions d’années dans les sous-sols terrestres. La première prise de conscience générale de la finitude de ces ressources date de la crise du pétrole en 1973, il y a quarante ans maintenant que nous savons que le choix, rationnel en son temps, du tout fossile ne pourra être celui des générations futures. En outre, si nous n’engageons pas rapidement la transition énergétique, les tensions sociales et géopolitiques que nous connaissons déjà en raison de la rareté et de la répartition inégale des ressources fossiles prendront de l’ampleur.

    Deuxième constat, lui aussi largement partagé, la dégradation des ressources fossiles par combustion est en train de recréer les conditions de concentrations de CO2 dans l’atmosphère que la planète connaissait il y des millions d’années. Le problème, pour la vie, pour nos vies, n’est pas tant la concentration absolue en CO2 que la rapidité avec laquelle nous recréons ces conditions « initiales ». La planète et ses écosystèmes, dont nous sommes partie en tant qu’espèce humaine, sont des systèmes complexes et résilients lorsque l’on considère une échelle temporelle dont l’unité serait le millier d’années. Cette échelle « naturelle » n’est plus celle de sociétés humaines dont les activités croissent exponentiellement depuis les années 60. Les impacts induits ne sont plus absorbés et des changements radicaux d’équilibre (effet de seuil) sont à craindre, le dérèglement climatique en est la manifestation la plus visible, d’autres plus discrètes comme l’évolution du pH des océans n’en sont pas moins présentes. Avons-nous su répondre aux défis énergétiques identifiés jusqu’alors ? La réponse est oui. Le modèle de développement dominant de nos sociétés a permis d’apporter des réponses aux défis sociaux, techniques et économiques liés à l’énergie. L’énergie est accessible à presque tous, son prix n’est pas encore un obstacle à l’activité individuelle et collective, son transport (voire son stockage) est maitrisé, sa qualité (intensité, débit..) est régulière, les opérateurs énergétiques ont les moyens de développer, déployer et maintenir les technologies nécessaires à sa production et sa distribution. Enfin les états maintiennent, non sans difficultés politiques (cf Ukraine), la sécurité de leurs approvisionnements énergétiques. Cette situation va-t-elle perdurer ? La réponse est loin d’être aussi affirmative, les éléments rappelés précédemment sont révélateurs de tendances de fond qui ne peuvent être ignorées en se reposant uniquement sur nos capacités d’innovations technologiques. De plus il n’est pas question de se passer d’énergie car elle permet à un être ou un objet de se constituer dans sa forme propre (elle informe) : elle est propre à la vie et est à la source de notre développement. Nous n’avons donc pas d’autres choix que d’ajouter une quatrième responsabilité aux responsabilités sociales, techniques et économiques « classiques »: la responsabilité environnementale. Cette extension de notre référentiel de responsabilité redéfinit notre rapport au monde, dans cette nouvelle réalité le déterminisme cartésien est rongé par l’incertitude inhérente aux systèmes complexes et l’espèce humaine est partie prenante de l’histoire planétaire du vivant. La réponse que nous cherchons à donner aux défis énergétiques actuels et futurs n’en est que plus complexe. Les modélisations déterministes ne sont plus satisfaisantes, ce nouveau référentiel nous engage à produire des scénarios prospectifs, sortes d’arborescence des futurs possibles et souhaitables pour l’énergie au service du développement. Le périmètre habituel de nos responsabilités est bouleversé : la référence spatiale n’est plus seulement l’enceinte du bureau dans lequel nous travaillons mais le territoire et la planète, la référence temporelle n’est plus uniquement la durée moyenne d’une vie humaine ou d’un mandat électoral mais les générations futures et la durée des grands cycles naturels. Ainsi prises ensemble, ces quatre responsabilités constituent La Responsabilité des sociétés humaines face aux défis énergétiques et assumer cette responsabilité c’est agir pour un développement soutenable.

    Gérald Majou de La Débutrie

    Chargé de mission Développement durable

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    Les nouvelles formations accréditées pour 2014-2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-formations-accreditees-pour-2014-2015/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-formations-accreditees-pour-2014-2015/ La commission Accréditation de la CGE a clôturé sa campagne et accrédité 48 nouvelles formations :

    • 30 Mastères Spécialisés
    • 13 MSc
    •   5 formations Badge (voir liste)

    Ce sont ce sont près de 600 formations (MS, MSc, BADGE) labellisées par la CGE qui sont proposées par les grandes écoles.

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    Politique handiaccueillante : un enjeu collectif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politique-handiaccueillante-un-enjeu-collectif/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politique-handiaccueillante-un-enjeu-collectif/ La forte participation à la dernière édition R2D21 en mai dernier à Beauvais (une soixantaine de participants) est un bon indicateur de l’engagement de nos écoles en faveur du développement durable. Celui-ci revêt pour nous, deux enjeux majeurs : comment faire comprendre à nos élèves que demain ils auront une véritable responsabilité sociale dans l’entreprise et envers la société, et comment nous appliquer à nous-mêmes ce que nous enseignons, afin d’être exemplaires et en cohérence. Dans l’ensemble des champs couverts par la RSE2 , l’accueil des personnes présentant un handicap demeure un challenge.

    En effet, nos écoles ont bien pour mission de former TOUS les jeunes à des métiers dans lesquels ils s’épanouiront. Pour autant, accueillons-nous, à la hauteur de ce que devrait être notre ambition, des étudiants en situation de handicap ou porteurs d’une maladie invalidante ? La réponse est vraisemblablement non (même si des progrès notables ont été faits dans certaines écoles) et les raisons en sont multiples : autocensure des jeunes handicapés qui n’osent pas envisager de faire des études sélectives ; difficultés parfois d’accompagner les étudiants du fait de la diversité des handicaps et des coûts engendrés (et ce malgré les aides qui existent) ; difficultés, enfin, à faire connaître les efforts qui ont été réalisés par les établissements afin de mieux les accueillir (à quoi bon investir des millions d’euros de mise aux normes si nous n’accueillons que peu d’étudiants porteurs de handicap).

    La réponse à ce challenge tient dans le collectif. Ensemble, au niveau de la CGE, nous devons faire savoir auprès des jeunes en situation de handicap qu’ils peuvent pousser, eux aussi, la porte de nos écoles. Le collectif joue également en interne, car c’est en équipe, avec les enseignants et les étudiants, que l’on pourra mieux accueillir ces jeunes et leur donner toutes les chances de réussir. Enfin, les entreprises doivent prendre part à ce collectif, en étant des partenaires de cette dynamique : accueil d’élèves en stages, embauche, voire même en faisant du mécénat ciblé.

    L’enjeu d’accueillir des étudiants ou des salariés en situation de handicap est aussi de permettre à nos étudiants de connaître et d’appréhender la différence. Ainsi familiarisés à la réalité du handicap, ils seront demain des responsables sensibilisés et, nous l’espérons, engagés. Engager son campus dans une telle politique, ce n’est pas pour faire « bien ». Cette démarche doit être une décision stratégique. Bien conduite, une politique handicap peut créer une dynamique positive et inclusive pour l’ensemble de la communauté éducative, ainsi que pour les étudiants. Permettre à des jeunes en situation de handicap de poursuivre leurs rêves professionnels, c’est aussi permettre à nos futurs jeunes diplômés d’être acteurs de notre société par leurs compétences, et porteurs d’humanité par leurs valeurs et leur ouverture.

    Philippe Choquet Directeur Général de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais

    1Rendez-vous des Responsables du Développement Durable 2Responsabilité Sociétale des Entreprises

    Philippe Choquet et LaSalle Beauvais Philippe Choquet est Directeur Général de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais. Il est aussi Vice-président de l’International Association of La Salle Universities (72 universités dans 20 pays). Ancien élève de LaSalle Beauvais (ISAB), Philippe Choquet est également diplômé du MBA d’HEC. LaSalle Beauvais a lancé sa politique handicap en 2010, et a obtenu les trophées APAJH et Handi-Friends en 2013.
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    ERASMUS : statistiques sur le programme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/erasmus-statistiques-sur-le-programme/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/erasmus-statistiques-sur-le-programme/ Les dernières statistiques sur Erasmus publiées par la Commission montrent que près de 270 000 étudiants (un nouveau record) ont bénéficié de bourses de l’UE pour étudier ou suivre une formation à l’étranger en 2012-2013. Si les études dans une autre université continuent d’être le choix le plus populaire, un étudiant sur cinq (55 000) a opté pour des stages Erasmus en entreprise. En 2012-2013, les trois destinations les plus prisées par les étudiants ont été l’Espagne, l’Allemagne et la France. Les pays qui ont envoyé le plus d’étudiants en Erasmus en pourcentage de leur population de diplômés étaient le Luxembourg, le Liechtenstein, la Finlande, la Lettonie et l’Espagne. (voir CP)

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    Les 15 ans de l'Université franco-allemande https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-15-ans-de-luniversite-franco-allemande/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-15-ans-de-luniversite-franco-allemande/ L’Université franco-allemande (UFA) fête ses 15 ans d’existence et de collaboration franco-allemande dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche. Cet anniversaire a eu lieu les 5 et 6 juin 2014 à la Préfecture du Rhône (Lyon) en présence d’officiels et à l’INSA Lyon avec les  établissements des états membres et les responsables de programmes. Cet anniversaire marquait les 12 000èmes doubles diplômés de l’UFA.

    Dans l’Agenda 2020, le volet « Croissance, innovation, recherche, éducation et enseignement supérieur » stipule notamment que l’UFA doit doubler le nombre d’étudiants, d’étudiants en doctorat et de jeunes chercheurs d’ici 2020. En 2013, plus de 3800 étudiants ont participé à ses différentes actions : cotutelles de thèse, ateliers de recherche, universités d’été, collèges doctoraux franco-allemands. Parmi tous ces programmes notons Huit programmes « PhD-Track » (en vue d'une meilleure préparation aux carrières de la recherche) , les séminaires scientifiques de l’UFA. Renforcement des relations avec les entreprises Le 28 et 29 novembre 2014, le « Forum franco-allemand » rassemblera à Strasbourg environ 200 exposants et accueillera sur deux jours entre 6 000 et 7 000 visiteurs. Le programme de bourses Michelin-UFA se poursuit et offre aux étudiants la possibilité de rédiger leur mémoire de fin d’études en coopération avec l’entreprise. Pour les prochaines années l’UFA approfondira les relations avec le monde économique, encouragera le développement des formations en ligne, s’ouvrira aux pays tiers.]]>
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    Chapitre des Grandes écoles de management : animateurs des commissions et des groupes de travail https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chapitre-des-grandes-ecoles-de-management-animateurs-des-commissions-et-des-groupes-de-travail/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chapitre-des-grandes-ecoles-de-management-animateurs-des-commissions-et-des-groupes-de-travail/ Le Chapitre des écoles de management s'est réorganisé. Le Conseil du Chapitre se compose des responsables d'établissements suivants :

    • Isabelle Barth - EM Strasbourg
    • Francis Bécard - Groupe ESC Troyes
    • Jean-Michel Blanquer - ESSEC
    • Jérôme Caby - ICN Business School
    • Alice Guilhon - Skema Business School
    • Jacques Igalens - Toulouse Business School
    • Catherine Lespine - INSEEC
    • Eloïc Peyrache - HEC Paris
    • Loïck Roche - Grenoble Ecole de Management
    • Franck Vidal - Audencia
    Commissions opérationnelles et groupes de travail du Chapitre :
    • Amont/concours : Jacques Chaniol, INSEEC
    • Innovations pédagogiques : Jean-Christophe Hauguel, EM Normandie
    • Qualité & Accréditations internationales : Julie Perrin-Halot, GEM & Florence Lesavre, Audencia
    • Recherche : Tamym Abdessemed, ICN Business School
    • Relations Entreprises : Paul Lauriac, Toulouse Business School
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    Handi-numérique : 14 grandes entreprises du numérique mobilisées en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handi-numerique-14-grandes-entreprises-du-numerique-mobilisees-en-faveur-de-lemploi-des-personnes-en-situation-de-handicap/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handi-numerique-14-grandes-entreprises-du-numerique-mobilisees-en-faveur-de-lemploi-des-personnes-en-situation-de-handicap/ 14 grandes entreprises du numérique, dont AKKA Technologies, s’engagent pour l’emploi des personnes handicapées et lancent le portail « Handi-numérique » : premier site web dédié aux métiers et aux formations du secteur, à destination des personnes handicapées.

    L’objectif du site Handi-numérique est de permettre aux personnes en situation de handicap de découvrir les métiers du numérique, secteur qui offre de nombreuses opportunités de carrière. Partenaires du collectif « Handicap & Numérique », l’Agefiph, le Syntec Numérique et CED s’engagent à soutenir cette initiative en mettant leur expertise au service de ce site.]]>
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    Quelle France dans dix ans? rapport Pisany-Ferry https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelle-france-dans-dix-ans-rapport-pisany-ferry/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelle-france-dans-dix-ans-rapport-pisany-ferry/ A la demande du président de la République, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (France Stratégie) a introduit un séminaire gouvernemental consacré à la France dans dix ans. Le document Quelle France dans dix ans ? a ainsi identifié les grandes questions qui se posent à la France à cet horizon. Pour résumer :

    • Le rapport propose d’"achever la structuration de l’enseignement supérieur autour de pôles intégrés dotés d’une autonomie accrue" en matière de gestion, d’organisation et de politique scientifique (autonomie plus faible en France que dans les autres pays comparables). Il prévoit la naissance d’une "dizaine de grandes universités pluridisciplinaires de classe mondiale", "non pour rechercher un gigantisme artificiel et source d’inefficacité" mais pour intégrer tous les acteurs. Parmi les handicaps nationaux, on compte "les déficiences de la gouvernance et la faible capacité financière des institutions éducatives, la raréfaction des ressources publiques et un cloisonnement obsolète - qui a heureusement commencé à se fissurer - entre universités, grandes écoles et institutions de recherche".
    • Sur l'aspect international (les propositions de la CGE sont reprises), le rapport demande d’imposer une "tarification économique" aux étudiants en mobilité (complétée d’un développement "substantiel" des bourses) : il fixe un objectif d’au moins 200 000 étudiants étrangers accueillis d’ici 10 ans.
    • Il préconise de doubler la proportion des étudiants français (un sur dix) en mobilité internationale d’ici dix ans (avec "la portabilité des bourses").
    • Il recommande de "se saisir de la révolution numérique" (opportunité permettant aux établissements d’investir le champ ("délaissé") de la "formation professionnelle").
    • Il envisage aussi de porter la R&D des entreprises à 2 % du PIB.
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    L'emploi des personnes handicapées - 5e édition https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lemploi-des-personnes-handicapees-5e-edition/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lemploi-des-personnes-handicapees-5e-edition/ Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social 2013, la Documentation française, collection : « les Indispensables », 464 pages, 15 €

    La loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » opère une réforme d’envergure fondée sur le droit à compensation des conséquences du handicap et sur le principe général de non-discrimination. Du contrat unique d'insertion (CUI) aux modalités d'emploi en milieu ordinaire, des conditions d'accès et d'emploi dans la fonction publique au droit à la formation, des aides personnelles à la protection sociale, cet ouvrage fournit à ses lecteurs, une présentation claire et détaillée de tous les dispositifs d'aide à l'emploi en vigueur pour les personnes handicapées, avec un accès facile à l’information. Adresses utiles d’associations, d’institutions ou de sites internet, références précises aux textes de loi et index complètent ce guide.

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    L'Officiel du Handicap 2014 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lofficiel-du-handicap-2014/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lofficiel-du-handicap-2014/ La 5e édition de l'Officiel du handicap vient de paraître. Cette année, les sujets relatifs à l'emploi et à la formation sont au centre de la ligne éditoriale.

    Cette édition contient une vingtaine d'articles sur les actions de la CGE et de ses écoles membres en matière de lutte contre le handicap :

    - une présentation du groupe Handicap de la CGE - 7 écoles d'ingénieurs (ou groupes d'écoles) - 9 écoles de management - le dispositif Passerelle Handicap

    Rappelons aussi que la CGE est représentée par son délégué général au comité de rédaction de l'Officiel du handicap.

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    « Initiatives RH » : un programme pédagogique de terrain de l'ESDES sur le thème du handicap au travail https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/initiatives-rh-un-programme-pedagogique-de-terrain-de-lesdes-sur-le-theme-du-handicap-au-travail/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/initiatives-rh-un-programme-pedagogique-de-terrain-de-lesdes-sur-le-theme-du-handicap-au-travail/ Le handicap au travail reste, malgré les nombreuses avancées juridiques ainsi que la multitude de structures œuvrant à l’insertion des travailleurs en situation de handicap, parfois difficile à aborder et même dans certains cas un tabou autant du côté des directions d’entreprise, que des collaborateurs voire des personnes en situation de handicap. A titre d’exemple, dénombrer le nombre de collaborateurs en situation en handicap constitue parfois une gageure dans la mesure où les collaborateurs eux-mêmes concernés ne se déclarent pas dans cette situation en raison de stigmatisations dont ils pourraient faire l’objet.

    L’objectif est donc d’introduire cette thématique dans la formation Programme Grande Ecole de l’ESDES, plus précisément de sensibiliser nos étudiants en cycle Master de la filière Ressources Humaines via un projet pédagogique de terrain. En effet, en tant que futurs professionnels avec une orientation managériale et RH, les étudiants seront au cœur des préoccupations des organisations en matière de gestion du handicap au travail. A ce titre, ils devront collaborer avec différents acteurs de l’entreprise notamment communiquer, sensibiliser, accompagner, faire appliquer la loi etc.

    Le projet présente un double intérêt par l’acquisition de nouvelles connaissances : • sur un sujet incontournable de la diversité, le handicap • sur des métiers/activités de l’entreprise par les rencontres des différents acteurs qui la compose.

    Le programme pédagogique Une phase d’acculturation des étudiants et tuteurs école est indispensable pour les mobiliser sur le sujet afin qu’ils se l’approprient : rencontre avec un conférencier ‘extra’ordinaire pour déjà rompre avec les préjugés, cours sur le B.A-ba (cadre de la loi 2005, grandes familles de handicaps, moyens…), visite d’un ESAT et présentation des pratiques par deux référents handicap. Au terme de cette période, les étudiants doivent rendre un premier rapport d’étonnement, pour les aider à transcrire leur ressenti de cette 1ère phase.

    Le projet de terrain Il s’agit de proposer à des entreprises partenaires une mission concrète sur le handicap : bilan chiffré, représentations des acteurs, pratiques des managers (en termes d’intégration, évolution professionnelles, etc.), actions de communication etc. . Pour l’année 2013/2014, les étudiants ont mené leur projet en équipe de 4 à 5 personnes. Chaque équipe, encadrée par un tuteur entreprise et un tuteur de l’école, a travaillé en parallèle sur un cas d’entreprise. Concrètement, le projet s’est déroulé entre novembre 2013 et mai 2014, auprès des 4 entreprises partenaires suivantes : Résidence Lagrange City, Feu Vert, EDF Septen et La Poste Centre Financier. Les problématiques traitées par les groupes d’étudiants ont été : • Recrutement et intégration • Sensibilisation et communication d’entreprise • Parcours de formation professionnelle • Audit des pratiques et outils d’accompagnement des personnes en situation de handicap Ce travail a été évalué par leurs tuteurs entreprise selon des critères bien précis.

    Suivi pédagogique Les étudiants réalisent leur mission directement dans les entreprises sur les plages horaires prévues à cet effet. Ils sont donc autonomes mais ils ont des rencontres régulières avec le tuteur entreprise, et doivent rendre compte régulièrement de l’état d’avancement de leur projet auprès du tuteur ESDES. Différentes évaluations sur cet état d’avancement sont réalisées en cours d’année tant sur les aspects professionnelles que pédagogiques.

    Valorisation Les étudiants de la filière RH ont présenté le fruit de leur travail à l’occasion d’une rencontre intitulée « Le handicap en entreprise, aujourd’hui, demain ? Regards croisés autour de quatre missions professionnelles », et organisée à l’ESDES en mai 2014. Une quarantaine de RRH, référents handicap… issus de Grands groupes, de PME et institutions étaient présents et ont pu bénéficier d’un retour d’expériences des étudiants et de leurs tuteurs entreprise réunis pour partager sur le sujet. Pour clôturer cette rencontre, un exemple d’action de sensibilisation originale a rencontré un vif succès (commandes à suivre) : une pièce de théâtre de la troupe ALGED Solutions jouée par des acteurs accueillis en ESAT suivie d’un partage avec les acteurs qui grâce à leur metteur en scène, ont effectué un travail exemplaire sur eux-mêmes.

    Au terme de la journée, les étudiants ont produit un nouveau rapport/bilan individuel sur le programme pour clôturer cette mission.

    Conclusion Un exemple de pédagogie active dans et surtout hors les murs avec rapprochement du monde de l’entreprise, qui permet aux étudiants de se projeter dans leurs futurs rôles de managers.

    En savoir plus : Gaëlle de Chevron Villette - référent sujet du handicap - gdechevron@univ-catholyon.fr Nathalie Tessier - enseignant chercheur responsable pédagogique du programme Initiatives RH responsable pédagogique de la filière RH en cycle Master ntessier@univ-catholyon.fr
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    The Handipreneur Project est né d’un constat préoccupant ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/the-handipreneur-project-est-ne-dun-constat-preoccupant/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/the-handipreneur-project-est-ne-dun-constat-preoccupant/ La notion de handicap et les représentations sociales des personnes porteuses d’un handicap ont considérablement évolué durant les dernières décennies. Le XXe siècle fut le témoin d'une transition partant d’une conception initiale issue de la bienfaisance, vers une conception actuelle du handicap comme véritable enjeu social et sociétal. Cette évolution est particulièrement marquée en matière d’employabilité, bien que des discriminations subsistent. En France, et d’après la lettre de l’INSEE datée de juillet 2010, 41 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont victimes de ségrégation à cause de leur état de santé (Bouvier et Niel, 2010). Cette tendance est moins subie par les plus de 25 ans. Elle est aussi davantage perceptible chez les demandeurs d’emploi par rapport aux personnes handicapées en activité (Maâlaoui, Mallet, Germon, Le Figaro, 9 décembre 2013).

    Ce phénomène est loin d’être nouveau puisqu'une prise de conscience est déjà bien ancrée dans plusieurs pays. En France, nous témoignons aussi d'une prise de conscience récente avec des actions spécifiques proposées principalement par l’UPTIH (Union Professionnelle des Travailleurs Indépendants Handicapés) et par l’AGEFIPH (Association de GEstion du Fond pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées).

    The Handipreneur Project est né d’un constat préoccupant ! A l’heure actuelle, il est très difficile pour des personnes en situation de handicap de se faire accompagner de manière efficace dans leur projet de création d’entreprise, et ce pour deux raisons principales : • Très peu d’organismes « classiques » accordent leur confiance aux handipreneurs. Ces derniers ont donc très difficilement accès à l’aide d’experts en création et financement. • L’accompagnement des personnes handicapées est une discipline qui requiert un niveau d’écoute et de compréhension particulier.

    Nous souhaitons à travers The Handipreneur Project, remédier cet état de fait afin de créer un écosystème favorable aux handipreneurs.

    L’entrepreneuriat est, dès lors, utilisé comme un outil psychologique permettant de retrouver une certaine confiance en soi. Parallèlement, une fois que la personne porteuse d’un handicap s’immerge dans l’expérience entrepreneuriale, alors le degré et la nature d’estime de soi s’améliorent et favorisent une plus grande confiance en soi. Finalement, il semble que l’handipreneuriat constitue le meilleur moyen d’intégration sociale et économique. Ceci expliquerait ainsi l’influence de l’entrepreneuriat sur la santé perçue des personnes atteintes d’un handicap.

    C’est la dimension "salutogène" de l’entrepreneuriat pour cette catégorie de la population, comme le souligne Olivier Torrès dans ses travaux sur la santé des dirigeants. L’handipreneuriat présente un certain nombre d’avantages dans la mesure où il leur permet de s’extirper du schéma de la maladie, et donc de prendre le pouvoir sur cette situation de handicap. Cette forme de challenge, de revanche, leur permettra de s’accomplir au niveau personnel. En définitive, cela permettrait aux handipreneurs de s’affirmer en tant qu’"acteur-actif".

    L’ESG management School au travers de sa chaire « Entrepreneurship and Sustainable Business » a mis en place un partenariat avec l’Union Professionnelle des Travailleurs Indépendants Handicapés (UPTIH) en 2012. Cette association a permis d’accompagner sur la base d’un protocole de recherche 4 handipreneurs. Cette expérience s’est soldée par la mise en place d’un programme d’accompagnement en présence de trois catégories d’acteurs : professeur-chercheur, étudiants du master Entrepreneuriat et Handipreneurs sélectionnés par l’UPTIH. Cette expérience a été riche en enseignements : • un travail de recherche sur les spécificités du processus d’accompagnement, les motivations et l’intention entrepreneuriale des handipreneurs • un réel apprentissage pour les étudiants du master Entrepreneuriat de l’ESG Management School, tant sur le niveau pratique de la réalisation d’un business plan mais également une sensibilisation à la diversité en entrepreneuriat • un accompagnement dans la démarche de création d’entreprise par les handipreneurs.

    Résultats attendus : 1. Accompagnement d’handipreneurs et mise en place d’une recherche action via un protocole d’accompagnement ESGMS-UPTIH ; étude longitudinale 2. Rédaction d’un livre blanc de l’accompagnement des handipreneurs ; 3. Compréhension des motivations, profils et auto-détermination des handipreneurs, vigilance entrepreneuriale 4. Apport pédagogique et sensibilisation des étudiants du master Entrepreneuriat 5. Trophées de l’Handipreneuriat pour la promotion et la démocratisation de l’handipreneuriat 6. Proposition d’un incubateur dédié exclusivement aux handipreneurs.

    Adnane Maalaoui et Rony Germon professeurs-associés de stratégie et entrepreneuriat ESG Management School

    Adnane Maalaoui est professeur-associé de stratégie et entrepreneuriat à l’ESG Management School où Il y dirige le master entrepreneuriat, l’incubateur AUDACE by ESGMS et la chaire de recherche « Entrepreneurship & sustainable business ». Il est l’auteur de nombreux articles académiques et professionnels. Il s’intéresse aux publics désavantagés et principalement les immigrés, les seniors et les personnes porteuses d’un handicap qui souhaitent se lancer dans l’expérience entrepreneuriale.
    Rony Germon

     est professeur-associé de stratégie et entrepreneuriat à l’ESG Management School, il est docteur en sciences des systèmes technologiques et organisationnels (Université de Technologie de Troyes, 2013). Il est le lauréat 2012 du programme de soutien financier aux doctorants mené conjointement par l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) et le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN). Il s’intéresse à l'entrepreneuriat publics désavantagés et principalement les minorités et les personnes porteuses d’un handicap, l'entrepreneuriat social, le crowdfunding et les entreprises digitales.

    A propos de l’ESG Management School

    Régulièrement citée comme l’une des meilleures écoles post-Bac en France, l’ESG Management School propose un programme Grande Ecole en 5 ans délivrant un diplôme conférant le Grade de Master. L’école qui compte 75 enseignants permanents et 2560 étudiants à la rentrée 2013 est par ailleurs membre de la Conférence des Grandes Ecoles. La mission de l’ESG Management School consiste à former des managers ouverts et opérationnels, et développer leur savoir être afin de les aider à agir avec sens dans leur vie de manager citoyen. L’ESG Management School propose en cycle master 15 spécialisations, dont le Master Entrepreneuriat. Elle est largement ouverte à l’international, avec 140 universités partenaires dans le monde entier. Ouverte vers l’entreprise, elle a mis en place l’incubateur Audace, qui accompagne les étudiants porteurs de projets de création d’entreprise, et la chaire Entrepreneuriat & Sustainable Business qui développe plusieurs projets dont : Entrepreneuriat des seniors et intergénérationnel, Ethnic Entrepreneuriat, crowdfunding, The Handipreneur Project et les Adopreneurs. La chaire répond par ailleurs aux diverses sollicitations des entreprises et leur propose des études et audits afin de répondre de la meilleure des manières à leurs problématiques d’entrepreneuriat social.

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    L’Agefiph a la mission, essentielle, d’accroître les moyens pour favoriser l'emploi des personnes handicapées dans les entreprises privées - entretien avec Odile Menneteau sa Présidente https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagefiph-a-la-mission-essentielle-daccroitre-les-moyens-pour-favoriser-lemploi-des-personnes-handicapees-dans-les-entreprises-privees-entretien-avec-odile-menneteau-sa-president/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lagefiph-a-la-mission-essentielle-daccroitre-les-moyens-pour-favoriser-lemploi-des-personnes-handicapees-dans-les-entreprises-privees-entretien-avec-odile-menneteau-sa-president/ Odile Menneteau est depuis le 13 septembre 2012 Présidente de l’Agefiph, l'Association de gestion du Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Spécialiste des questions d’emploi, elle est plus particulièrement en charge de l’emploi des jeunes, des cadres, de l’égalité professionnelle, des séniors et des personnes handicapées au sein de la Direction des relations sociales du MEDEF. Elle a, à ce titre, participé à plusieurs négociations nationales interprofessionnelles et a siégé dans plusieurs conseils d’administration.

    Odile Menneteau, pouvez-vous tout d'abord nous expliquer quel est le rôle de l’Agefiph auprès des entreprises et des personnes handicapées ?

    L’Agefiph a depuis sa création en 1987 la mission, essentielle, d’accroître les moyens pour favoriser l'emploi des personnes handicapées dans les entreprises privées. A ce titre, l’association accompagne et aide au quotidien, sur le terrain, les personnes handicapées, qu’elles soient en recherche d’emploi ou salariées, et les entreprises avec un seul objectif : développer, grâce à une palette d'aides et de services adaptés, l'emploi des personnes handicapées.

    Depuis plusieurs années, nous assistons incontestablement à une prise de conscience de la société en général et des chefs d'entreprise en particulier. Depuis la loi de 1987, toutes les entreprises françaises de 20 salariés et plus ont l’obligation d'avoir au moins 6 % de personnes handicapées au sein de leurs effectifs. Différentes options s'offrent à elles : recruter, faire appel au secteur protégé et adapté, signer un accord sur l’emploi des personnes handicapées ou accueillir des stagiaires. Les entreprises qui ne remplissent pas cette obligation par l’un de ces moyens, versent une contribution financière à l’Agefiph : ce sont ces contributions qui nous permettent de financer l'ensemble de nos actions. Depuis bientôt 30 ans, les lignes bougent et les entreprises sont de moins en moins nombreuses à nous verser une contribution. C’est positif ! Mais beaucoup reste à faire, et nos priorités se construisent en fonction du chemin qui reste à parcourir !

    L’une de vos priorités depuis votre élection à la présidence de l'Agefiph est de développer l'alternance. Pensez-vous que ce soit l'une des clés pour permettre aux personnes handicapées d'accéder plus facilement à l'emploi ? Vous savez, les solutions qui permettent à l'ensemble des demandeurs d'emploi d'accéder plus facilement à un emploi dans notre pays sont les mêmes pour les personnes valides et pour les personnes handicapées. Mais ces dernières pâtissent d'un très faible niveau de qualification, puisque près de 80 % d'entre elles n'ont pas le bac. L'alternance, que ce soit l'apprentissage ou la professionnalisation, est donc une voie à privilégier pour favoriser la formation et l'insertion sur le marché du travail. Nous savons par ailleurs que l'une des raisons du chômage est souvent une inadéquation entre les compétences des personnes qui cherchent un emploi et les besoins des entreprises. Les contrats en alternance permettent de pallier ce fossé structurel. Ces dispositifs sont donc vraiment « gagnant-gagnant », pour l'entreprise et pour la personne handicapée à la recherche d'un emploi. Un seul chiffre à retenir : près de 70 % des personnes passées par un contrat en alternance sont en poste deux ans après.. C'est donc tout naturellement qu'ils se sont imposés comme devant être des priorités, L’un des enjeux reste néanmoins d’encourager et de développer l’alternance dans les voies d’excellence de l’enseignement supérieur car il y a moins de 8 % de cadres handicapés. Nous déployons également de nombreuses actions en faveur du maintien dans l'emploi des personnes touchées par un handicap ou subissant une aggravation de leur handicap, en finançant des adaptations de postes de travail par exemple.

    Vous évoquiez l'apprentissage comme étant également une de vos priorités. N'est-ce pas complexe de mettre en place ce type de dispositif ? Les voies d’accès à l’apprentissage sont identiques, que le public soit handicapé ou non. La seule différence tient au critère d’âge, levé en ce qui concerne le handicap. Les questions d’accessibilité peuvent être un frein, qui peuvent être réglées au cas par cas. Mais le jeu en vaut la chandelle : l'apprentissage est un formidable outil puisqu'il permet de former et de qualifier des personnes handicapées à tous les métiers de l’entreprise, quels que soient leur âge et leur niveau de qualification, avec à la fin l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État et enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles. Cette reconnaissance de la qualification est fondamentale pour la personne handicapée : c'est l’accès, au-delà du diplôme, à des parcours professionnels futurs qui reconnaissent les compétences et les potentiels. Est-ce que vous arrivez à mesurer les effets des politiques que vous menez ? Les résultats que nous enregistrons sont extrêmement encourageants. En ce qui concerne l’apprentissage par exemple, nous avons noté pour 2013 une augmentation de 24 % du nombre de contrats signés. Notre objectif pour 2014 est d’accroître encore de 25 % le nombre global d’alternants. Les retours des chefs d'entreprise sont également encourageants puisque 72 % des employeurs ayant recruté une personne handicapée en contrat d’apprentissage sont satisfaits du déroulement du contrat.

    Quel rôle les grandes écoles peuvent-elles jouer pour améliorer l'accès à l'emploi des personnes handicapées? Le handicap est maintenant de mieux en mieux pris en compte, que ce soit par l’accueil de jeunes étudiants handicapés dans les grandes écoles mais également par la sensibilisation croissante des managers de demain à ce sujet. De nombreuses personnes handicapées ont des parcours universitaires exceptionnels, mais ce n'est jamais simple pour elles, elles doivent souvent déployer deux fois plus d'énergie qu'une personne valide. Il faut absolument que leur intégration dans le cursus scolaire se fasse comme pour n'importe quelle personne valide. Nous avons encore du chemin à faire en matière d'accessibilité des locaux par exemple.

    Nous assistons à une augmentation constante du nombre de demandeurs d'emploi dans notre pays. Les personnes handicapées subissent-elles également cette aggravation de la situation ? Elles ne sont malheureusement pas à l'abri de la crise économique, bien au contraire. Leur faible niveau de qualification rend leur accès à l'emploi encore plus complexe. Plus que jamais, c'est la mobilisation de tous, écoles, organismes de formation et entreprises, qui permettra de consolider les améliorations observées ces dernières années.

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    Pour NEOMA « Le handicap ne doit en aucun cas constituer un frein à l’accès à la Grande école, ni à celui du marché de l’emploi ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-neoma-le-handicap-ne-doit-en-aucun-cas-constituer-un-frein-a-lacces-a-la-grande-ecole-ni-a-celui-du-marche-de-lemploi/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-neoma-le-handicap-ne-doit-en-aucun-cas-constituer-un-frein-a-lacces-a-la-grande-ecole-ni-a-celui-du-marche-de-lemploi/ En tant que Business School, l’une de nos missions est de repérer, d’accueillir et de former les futurs talents de demain. Le handicap ne peut pas être un frein à la bonne réalisation de cette mission. L’intégration et surtout la poursuite des études dans le supérieur dans les meilleures conditions doit être garantie à tous ! Cela fait partie des engagements forts de NEOMA Business School, comme cela était déjà le cas au temps de Rouen Business School et Reims Management School. Nous sommes particulièrement sensibles à la question du soutien et de l’insertion des jeunes et des étudiants en situation de handicap. Quel que soit la situation de handicap, elle ne doit en aucun cas constituer un frein à la poursuite d’études ni à la réussite professionnelle. Et c’est de notre responsabilité de mettre en place les dispositifs nécessaires pour garantir aux étudiants en situation de handicap des conditions de travail optimales. Pour ce faire, nous avons la chance de pouvoir compter sur le soutien des institutionnels et des entreprises…

    Lorsque l’on parle de soutien et d’accompagnement de jeunes en situation de handicap il y a une dimension importante, celle de l’humain. La proximité est une dimension essentielle, et nous en sommes pleinement conscients. C’est pourquoi nous disposons sur chacun de nos campus régionaux d’un référent handicap. Notre mission est de jouer à la fois un rôle d’interlocuteur privilégié pour les candidats et étudiants qui souhaitent échanger en toute confidentialité et un rôle de facilitateur à l’intégration des personnes en situation de handicap pour la mise en place des mesures d’accompagnement et de compensation requises. Nous portons et animons les projets sociétaux en faveur du handicap dans lesquels s’est engagée l’Ecole. Nous sommes donc partie prenante de plusieurs dispositifs … et jouons le rôle d’interlocuteurs privilégiés pour les nombreux partenaires qui nous soutiennent dans nos démarches.

    Les institutionnels locaux font partie de ces partenaires impliqués à nos côtés. Par exemple, notre Ecole développe sur nos deux territoires locaux, la Seine-Maritime et la Marne, le dispositif PHARES (Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir des Etudes Supérieures) avec le soutien des deux rectorats. Destinés à des jeunes collégiens et lycéens en situation de handicap, ce dispositif est labellisé «Cordées de la Réussite». Par un programme de tutorat et d’accompagnement, nos étudiants animent bénévolement un calendrier d’ateliers et de sorties culturelles à l’attention de jeunes en situation de handicap. Le but ? Les aider à se projeter dans l’enseignement supérieur, leur apprendre à surpasser le handicap pour valoriser leurs atouts et les accompagner dans le développement des compétences transversales.

    Nos étudiants sont eux-mêmes impliqués sur le sujet… Notre vie associative compte d’ailleurs une association étudiante, Handi’Namic, impliquée dans le projet PHARES. Handi’Namic organise également depuis 2008 des journées de sensibilisation sur les problématiques du handicap, qui s’adressent à la fois à tous les étudiants mais aussi au personnel enseignant et administratif.

    De nombreuses entreprises partagent également cette vision où la diversité des profils est une richesse. Nous avons notamment signé il y a quelques mois un partenariat avec EY (ex-Ernst & Young), précisément en faveur de l’accueil des étudiants en situation de handicap. Nous défendons des valeurs communes, une collaboration autour de ce projet sociétal s’est donc imposée tout naturellement. L’objectif de cet accord ? Apporter à l’Ecole davantage de moyens pour accompagner et former les étudiants en situation de handicap. Ainsi, nous avons pu continuer à développer des investissements pour rendre toujours plus accessibles nos campus et nos contenus pédagogiques au public handicapé. Par exemple la traduction en braille de documents et de supports de cours, la mise à la disposition d’auxiliaires de vie pour accompagner les étudiants en situation de handicap lors des examens -, ou l’équipement de tableaux blancs interactifs…. Mais ce partenariat ne s’arrête pas au volet « Accessibilité ». L’insertion professionnelle est réellement au cœur de cette démarche conjointe. Ainsi, ces « talents » qui souhaitent faire carrière dans le conseil, dans l'audit, ou en fiscalité peuvent à termes rejoindre EY, qui mène depuis de nombreuses années une politique engagée en faveur de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Nos étudiants en situation de handicap ont notamment la possibilité d’y suivre des stages. L’objectif pour EY, en tant que recruteur est de pouvoir identifier ses futurs collaborateurs. Si le stage est concluant, une intégration sera proposée uniquement sur la base de leurs compétences et de leurs performances. EY est convaincue que la diversité est source d'idées nouvelles, d’innovation et d'ouverture d'esprit pour son organisation. Etre en mesure de développer le potentiel des étudiants en situation de handicap, dans les meilleures conditions, comme pour tous étudiants, c’est une priorité pour NEOMA Business School, et cela doit se généraliser dans l’enseignement supérieur. Mais cela ne peut s’arrêter là. Lui donner les moyens de concrétiser un projet professionnel à la hauteur de son talent est tout aussi primordial. C’est dans ce double-objectif que l’association Institutionnels / Ecole / Entreprises prend tout son sens. Ces différentes actions ont d’ores et déjà prouvé leur pertinence en donnant de formidables résultats…. De quoi se mobiliser davantage sur le sujet !

    Céline Articlaut Référente Handicap NEOMA Business School, campus de Reims Daniele Pederzoli Référent Handicap NEOMA Business School, campus de Rouen

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    La Salle Beauvais : le partenariat grandes écoles/entreprises, facteur de réussite pour la formation et l’inclusion socioprofessionnelle des jeunes en situation de handicap. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-salle-beauvais-le-partenariat-grandes-ecolesentreprises-facteur-de-reussite-pour-la-formation-et-linclusion-socioprofessionnelle-des-jeunes-en-situation-de-handicap/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-salle-beauvais-le-partenariat-grandes-ecolesentreprises-facteur-de-reussite-pour-la-formation-et-linclusion-socioprofessionnelle-des-jeunes-en-situation-de-handicap/ En décembre 2010, l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais signait un partenariat avec l’entreprise Total, dans l’objectif de créer une mission handicap. Ce soutien a permis à l’Institut de développer une réelle dynamique inclusive, sous la coordination d’un chargé de mission handicap en poste à temps plein. Aujourd’hui une cinquantaine d’étudiants en situation de handicap ou porteurs d’une maladie invalidante sont accompagnés. En 2013, LaSalle Beauvais recevait le Trophée Handi-Friends catégorie « Handi-Intégration ». Un prix délivré par l’association CED Hanploi pour une école de terrain en moyenne montagne rendue accessible à un étudiant en fauteuil roulant, de la formation de technicien supérieur professionnel en Géologie. Cette même année, l’ensemble de la dynamique inclusive du campus était récompensé par le Trophée de l’APAJH , catégorie « Ecole et Culture ».

    Et après l’école, quelle place en entreprise ? L’accompagnement d’un élève doit aller au-delà de sa vie sur le campus, pour son avenir professionnel. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place des partenariats entre l’enseignement supérieur et les entreprises. Des partenariats qui peuvent être une chance pour faire tomber les préjugés en entreprise face à l’intégration de jeunes diplômés parfois porteurs de déficiences amenant une invalidité à plus de 80%. Les stages longs et les alternances sont alors des moyens possibles pour ces étudiants de faire leurs preuves. Tout en démystifiant la mise en place d’aménagements adéquats pour l’entreprise.

    Total, Nestlé : deux exemples concrets. A LaSalle Beauvais, deux exemples issus de cette année 2013-2014, illustrent la richesse de ces partenariats. L’entreprise Total a proposé un stage de fin d’études à un étudiant en fauteuil roulant, au sein des services de Géosciences de la Direction Exploration. Ce stage, réalisé à Pau, a demandé un travail conjoint entre les missions handicap de LaSalle Beauvais, de Total et de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. La coordination de ces trois missions handicap, avec l’aide du Centre Local des Œuvres Universitaires et Scolaires de Pau, a permis autant l’accessibilité du stage que celle de la vie quotidienne de cet étudiant (trouver un logement accessible, mettre en place un service de transport et d’aide ménagère à domicile, et organiser le suivi médical-paramédical).

    En septembre 2013, LaSalle Beauvais accueillait au sein de sa formation d’Ingénieurs en Alimentation & Santé, une étudiante sourde, nécessitant l’interprétation de ses cours en Langue des Signes Française. Le financement de ces heures de traduction a été possible grâce à l’engagement de l’entreprise Nestlé. En parallèle, cette entreprise a proposé à l’étudiante un stage de six semaines dans son Centre de Production Technologique de Beauvais. Une expérience qui déterminera la proposition d’une alternance à partir de la troisième année. Nestlé a reçu en juin 2014 le Trophée du Mécénat en Picardie pour ce soutien.

    Tout le monde y gagne ! Les partenariats entre les entreprises et les Grandes Ecoles, en plus d’être des facteurs de soutien à la réussite scolaire des étudiants en situation de handicap, sont aussi l’occasion de permettre à ces jeunes de commencer à appréhender le monde professionnel. Tout en sensibilisant les entreprises à l’accueil de ces étudiants, probables futurs collaborateurs de ses salariés. Le soutien des Grandes Ecoles peut se faire dans une dynamique de mécénat, ou peut entrer dans le cadre d’accords d’entreprises.

    Xavier Quernin Chargé de mission handicap à LaSalle Beauvais Responsable adjoint du groupe Handicap de la CGE

    L'Institut Polytechnique LaSalle Beauvais

     est une école d'ingénieurs post-bac qui propose à ses 1 750 élèves 3 formations d'ingénieurs reconnues par la CTI : Agriculture, Alimentation & Santé et Géologie; et une formation de techniciens supérieurs professionnels en Géologie. Ses domaines de compétences touchent ainsi les agroressources, les sciences agronomiques et animales, les sciences techniques et agro-industrielles, l'agroalimentaire et la nutrition, les géosciences industrielles et l'environnement. LaSalle Beauvais fait partie du réseau mondial des 72 universités La Salle.

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    Réussir collectivement en acceptant d'être autrement capable, par Christel Prado, présidente de l'UNAPEI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reussir-collectivement-en-acceptant-detre-autrement-capable-par-christel-prado-presidente-de-lunapei/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reussir-collectivement-en-acceptant-detre-autrement-capable-par-christel-prado-presidente-de-lunapei/ Nous n'avons pas eu la chance de grandir ensemble. Nous sommes donc mutuellement désemparés devant nos différences. Nous croyons les uns a priori capables et les autres a priori incapables.

    En ne grandissant pas ensemble, rares sont ceux d'entre nous qui ont fait l'expérience de la fragilité de la vie. Et pourtant, comme le rappelle Emmanuel Levinas, cette expérience est essentielle pour comprendre notre interdépendance, le fait sociétal, comment nous pouvons contribuer à faire société. Que savons-nous d'un quart de la population française ? La représentation du handicap, sa définition, les politiques publiques et les actions de la société́ civile organisée répondant à cette problématique ont évolué́ considérablement depuis la fin du XIXe siècle. La reconnaissance par la IIIe République d’une responsabilité́ collective dans la production du handicap, comme résultant d’évènements extérieurs (industrialisation, guerres, épidémies) a débouché́ sur l’émergence d’un champ du handicap :
    • la loi du 9 avril 1898 sur l’indemnisation des accidents du travail redonne une place économique et sociale aux accidentés du travail victimes de l’ère industrielle ;
    • la guerre de 1914-1918 laisse un million d’invalides de guerre, dont des centaines de milliers d’aliénés. Ces 7,8 millions d’invalides représentent 1/5e de la population française d’après-guerre, qui compte alors près de 39 millions de Français ;
    • les premières organisations à répondre à ces nouvelles réalités sociales sont les syndicats et les mutuelles, qui créent vers 1880 des caisses de secours pour réduire l’impact de la maladie, de la déficience, des accidents du travail ou encore du chômage.

    Ce mouvement s’amplifie dès la promulgation de la loi de 1901, qui permet à la société civile de s’organiser sous une nouvelle forme collective, celle de l’association. C’est ainsi que naît l’ère de la « philanthropie organisée », qui prend petit à petit le pas sur un champ largement couvert par les congrégations religieuses du fait de l’absence du secteur public pour répondre à ces problématiques. Au-delà de droits à conquérir et à défendre, la dynamique de la politique en faveur des personnes handicapées est celle de la réadaptation. C’est ainsi que se construisent, sous l’impulsion du secteur associatif, des établissements spécialisés gérés par des associations dites gestionnaires. Les espaces spécialisés qui accueillent alors les personnes handicapées sont aussi des espaces de droits spécifiques. Les droits des personnes en situation de handicap sont peu à peu créés en fonction des nouvelles donnes sociétales : à travers divers textes sur le reclassement professionnel des travailleurs handicapés (loi du 23 novembre 1957), sur la reconnaissance des droits fondamentaux des personnes handicapées (droit au travail, à une garantie minimum de ressources et à l’intégration scolaire, loi du 30 juin 1975), sur l’égalité de droits et la participation citoyenne (loi du 11 février 2005).

    Enfin la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées tend à « promouvoir, protéger et assurer » la dignité, l’égalité devant la loi, les droits humains et les libertés fondamentales des personnes avec des handicaps en tous genres. L’objectif est la pleine jouissance des droits humains fondamentaux par les personnes handicapées et leur participation active à la vie politique, économique, sociale et culturelle. Elle a été adoptée par l’assemblée générale des Nations unies en décembre 2006. Elle a été ratifiée avec son protocole facultatif par la France en février 2010, pour une entrée en vigueur en mars 2010. Malgré son caractère contraignant, son application demeure incomplète, notamment concernant la protection des majeurs (art.12). Des travaux de mise en conformité du droit français par rapport aux attendus de cette convention sont donc nécessaires. La vie sociale d'une personne en situation de handicap Quel que soit le corpus législatif et réglementaire, la vie sociale d’une personne en situation de handicap repose encore essentiellement sur l’intervention de proches et notamment de la famille sans que l’impact de ces interventions quotidiennes ait pu être mesuré en termes économique et social pour les aidants. Les personnes politiques et les publications spécialisées parlent beaucoup des proches aidants ou aidants familiaux depuis quelques années sans pour autant que les revendications des intéressés puissent trouver des réponses concrètes : simplification des démarches administratives et des processus d’orientation et de prises de décision, droit au répit. Les réponses apportées aux personnes handicapées sont toujours très institutionnelles et cloisonnées par rapport au droit commun. Qu'est-ce qu'un handicap ? La seule définition légale du handicap en France date de la loi du 11 février 2005 : « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » Le handicap moteur résulte de toute atteinte de la capacité de tout ou partie du corps à se mouvoir, réduisant l’autonomie de la personne et nécessitant parfois le recours à une aide extérieure pour l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.

    Le handicap sensoriel résulte de l’atteinte d’un ou plusieurs sens. Les plus connus concernent la vue et l’ouïe. Des séquelles de traumatisme crânien peuvent aussi altérer l’odorat et en répercussion le goût.

    Le handicap mental résulte d’une déficience intellectuelle. Cette déficience est mesurée par rapport à ce qui est considéré, dans une société donnée, comme un développement intellectuel normal en fonction de l’âge réel de la personne. En fonction des individus, le handicap s’avère plus ou moins important, le degré d’autonomie des personnes est donc plus ou moins grand. Du fait de la limitation de ses ressources intellectuelles, une personne handicapée mentale pourra éventuellement éprouver certaines difficultés à :

    • comprendre son environnement immédiat ou élargi
    • comprendre les concepts généraux et abstraits
    • se repérer dans l’espace et/ou dans le temps
    • fixer son attention
    • mobiliser son énergie
    • traiter et mémoriser les informations orales et sonores
    • apprécier l’importance relative des informations mises à sa disposition
    • maîtriser le calcul et le raisonnement logique
    • comprendre les modes d’utilisation des appareillages, automates, et autres dispositifs mis à sa disposition
    • maîtriser la lecture et/ou l’écriture
    • prendre conscience des conventions tacites de la vie en société
    • s’exprimer
    • s’adapter aux changements imprévus.

    Le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique, reste de cause inconnue à ce jour. Les capacités intellectuelles sont indemnes et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui est déficiente. La symptomatologie est instable, imprévisible. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soin visant à pallier, voire à réadapter, les capacités à penser et à décider. Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies : les psychoses, et en particulier la schizophrénie ; le trouble bipolaire ; les troubles graves de la personnalité (personnalité border line, par exemple) ; certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs). Les manifestations du handicap psychique peuvent se traduire négativement sur l’organisation du temps, l’anticipation des conséquences d’un acte, la possibilité de communiquer de façon participative, de mémoriser, de concevoir les réactions des autres... associés à la non-reconnaissance des troubles, à la dénégation (le déni), à l’absence de participation sociale.

    Le handicap cognitif réunit les grandes problématiques de handicap qui ont en commun le rôle déterminant de l’altération de fonctions cognitives. La classification proposée distingue les troubles cognitifs spécifiques, développementaux et acquis, les troubles envahissants du développement, et enfin les troubles cognitifs évolutifs. On appelle trouble cognitif toute altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit l’étiologie. On peut les représenter sur deux dimensions, au moins, en fonction de l’étendue de l’altération et de l’âge d’apparition : ils peuvent être globaux, affectant toutes les fonctions cognitives de façon homogène, communément appelés déficiences intellectuelles, ou spécifiques à une ou plusieurs fonctions cognitives particulières. Ces troubles cognitifs peuvent, aussi, être envahissants du développement, l’autisme ; ils peuvent apparaître aux différents stades de la vie : dès la naissance, au cours de l’enfance, de l’adolescence ou à l’âge adulte Le polyhandicap associe une déficience mentale sévère ou profonde et un déficit moteur grave entraînant une mobilité réduite et une restriction extrême de l’autonomie. Aux handicaps neurologiques, intellectuels et moteurs, s’ajoutent fréquemment des déficits auditifs ou visuels, des troubles comportementaux et relationnels. Quelle qu’en soit l’étiologie, même si la pathologie est fixée, le polyhandicap s’aggrave au fur et à mesure des complications qui majorent les multiples handicaps intriqués. Au fil du temps, les soins deviennent de plus en plus lourds et complexes, y compris lors des accompagnements de fin de vie. Je vous invite à la découverte de cette altérité qui est la simple reconnaissance de notre humanité une et indivisible.

    Christel PRADO Présidente de l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) Membre du Conseil économique social et environnemental Rapporteur de l’Avis « Mieux accompagner et inclure les personnes en situation de handicap : un défi, une nécessité »

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    Groupe Sup de Co Montpellier Business School : Il faut augmenter la visibilité de l’école auprès des partenaires locaux au sujet du handicap et montrer que nous sommes prêts à accueillir ces jeunes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/groupe-sup-de-co-montpellier-business-school-il-faut-augmenter-la-visibilite-de-lecole-aupres-des-partenaires-locaux-au-sujet-du-handicap-et-montrer-que-nous-sommes-prets-a-accueillir-ces/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:31 +0000 Une des valeurs forte du Groupe Sup de Co Montpellier Business School est l’ouverture et la diversité. C’est pourquoi l’établissement a mis en place des dispositifs pour permettre l’intégration d’étudiants issus de tous les milieux (sensibilisation en amont avec les dispositifs Cordées de la Réussite et, une fois ces étudiants intégrés, avec le développement d’une politique d’aides sociales) et porte une attention particulière aux étudiants en situation de handicap (présence dans l’établissement de 5 référents Handicap, un dans chaque programme, afin de garantir le meilleur accueil possible).

    Dans cette optique, le Groupe a décidé il y a deux ans de mettre en place un groupe PHARES dans l’école. Ce dispositif permet à des jeunes collégiens et lycéens en situation de handicap de reprendre confiance en eux, de les encourager à poursuivre des études supérieures (quelles qu’elles soient). Pour repérer en amont des lycéens -ennes en situation de handicap, il faut augmenter la visibilité de l’école auprès des partenaires locaux au sujet du handicap et montrer que nous sommes prêts à accueillir ces jeunes et à faire les aménagements nécessaires pendant leur scolarité. La promotion et la recherche des jeunes tutorés pour PHARES a permis au Groupe d’entrer en contact avec des lycées, par le biais des enseignants référents, avec des associations spécialisées pour toutes sortes de handicap et avec le rectorat. Le Groupe participe à une réunion par an avec tous les enseignants référents de l’académie de Montpellier, ce qui lui donne l’occasion de présenter ses dispositifs en faveur du handicap en amont de l’entrée à l’école.

    Nous faisons passer le message auprès des lycées que le Groupe Sup de Co Montpellier est non seulement capable mais tout à fait désireux d’accompagner les élèves vers une plus grande autonomie et une plus grande confiance en eux afin qu’ils puissent se projeter vers des études supérieures.

    D’autre part, le Groupe est aujourd’hui organisé pour pouvoir accueillir dans de bonnes conditions tout étudiant, quels que soient son handicap ou sa situation individuelle particulière. Entre autres, le Groupe a rejoint depuis cette année le Concours Passerelle Handicap, et est soutenu depuis 3 ans déjà par le dispositif Passerelle Handicap, qui l’aide à financer l’accompagnement des étudiants concernés.

    Cinq collaborateurs ont été formés au rôle de référent Handicap et une commission Handicap se réunit deux fois par an pour évaluer les adaptations nécessaires à entreprendre et les progrès à réaliser pour une meilleure autonomisation des jeunes en situation de handicap dans les locaux et dans les cursus.

    Sophie Gosselin Chargée de mission Santé, Handicap et Développement Durable

    Présentation du Groupe Sup de Co Montpellier Business School

    Depuis 1897, Le Groupe Sup de Co Montpellier Business School développe des formations de haut niveau dans une tradition de qualité et d’innovation. Son placement récent sous statut d’association loi de 1901 lui assure l’ouverture et la stabilité de sa gouvernance, dans laquelle on compte désormais les collectivités territoriales, des chambres de commerce, les grandes entreprises partenaires, des représentants d’universités ou encore, l’Association des Diplômés.

    Établissement d’enseignement supérieur et de recherche spécialisé en gestion et management, reconnu par l’Etat français, qui développe des activités sous la métathématique de l’Innovation et l’Entrepreneuriat en formation initiale (doctorat, master, bachelor), en formation professionnelle et continue (Executive MBA, formation longues et courtes, qualifiantes, certifiantes, inter ou intra-entreprises, sur mesure en fonction des besoins, pour le top ou le middle management) et en conseil aux entreprises, en France et hors du territoire français. Le Groupe travaille régulièrement avec plusieurs milliers d’entreprises.

    Le Groupe Sup de Co Montpellier Business School détient les 3 accréditations les plus prestigieuses : l’AMBA pour le programme Executive MBA, l’EPAS pour le Programme Master Grande Ecole et l’AACSB pour l’ensemble des programmes et activités du Groupe. Le Groupe Sup de Co Montpellier en quelques chiffres :

    • 1897 : création par la Chambre de Commerce et d’industrie de Montpellier
    • 2400 étudiants, dont au moins 20% d’étrangers
    •   153 universités partenaires dans plus de 35 pays
    •  600 élèves envoyés annuellement à l’étranger en année académique d’échange
    •    83 professeurs permanents, 70 personnels administratifs
    •    70% des élèves et formés recrutés avant d’être diplômés
    •    + de 10 000 diplômés à ce jour
    • En relation courante avec des milliers d’entreprises en France et à l’étranger.
    • 31 grands partenaires
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    Atelier Facile à Lire et à Comprendre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/atelier-facile-a-lire-et-a-comprendre/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/atelier-facile-a-lire-et-a-comprendre/ Les Atelier du Littoral dunkerquois  ont mis sur pier un atelier de traduction en « Facile à lire et à comprendre »  soutenu par la Fondation Caisse d’Epargne Nord Europe

    Cet atelier de l’ESAT de Téteghem, établissement des Papillons Blancs de Dunkerque, est le premier atelier en France à proposer, d'après une méthode européenne, la traduction de documents en langage simple et compréhensible des personnes déficientes intellectuelles, dans tous les domaines de la vie. L’atelier traduit donc des informationsdes utiles telles que celles émanant de structures associatives, médico-sociales, institutionnelles, culturelles, touristiques, etc. La particularité est que les personnes déficientes intellectuelles participent à l’élaboration de ces documents.]]>
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    Quand la vie en décide autrement pour Lionel (Esigelec) et Rémy (Grenoble INP) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-la-vie-en-decide-autrement-pour-lionel-esigelec-et-remy-grenoble-inp/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-la-vie-en-decide-autrement-pour-lionel-esigelec-et-remy-grenoble-inp/ Lionel Bore est un étudiant, originaire de l’Ain, entré en 2010 à l’ESIGELEC en 1ère année de cycle ingénieur. Bon élève, sportif, bien intégré, apprécié par ses camarades, il s’est investi à côté des cours dans la vie étudiante comme membre actif du BDE (Bureau des Elèves) où il organise le traditionnel voyage au ski en 2012. Désireux d’effectuer un cursus à l’étranger, il soigne son dossier scolaire et est accepté pour effectuer sa dernière année en double diplôme à l’Université de Cranfield (UK). Mais après avoir validé ses 2 premières années, à l’occasion d’un stage, le doute s’installe. Découragé, il tente de mettre fin à ses jours, mais la vie décidera autrement. Immédiatement pris en charge, il survit à son traumatisme.

    Il revient aujourd’hui sur les difficultés qui l’ont conduit à son geste et nous livre son témoignage sur cette dure expérience, et sa gestion du handicap :

    « J’ai effectué mon stage technicien dans une entreprise située à Saint-Etienne (42). Le sujet était très intéressant, et concernait le domaine de l’automatisme. Dès le début, je me suis retrouvé seul et je ne me sentais pas à la hauteur de la mission même si je n’étais que stagiaire et que l’entreprise n’attendait pas de moi autant que je le croyais. Je ne me sentais pas efficace, et mon entourage voyait bien que quelque chose n’allait pas… Très stressé par ma sélection à l’étranger, je me suis beaucoup mis la pression. Je n’étais plus moi-même. Je suis tombé malade, en dépression. Je me rabaissais constamment. Rentré chez mes parents après avoir vu un médecin à l’hôpital qui m’a prescrit du repos, c’est là que j’ai tenté de me suicider en sautant par la fenêtre de ma chambre.» Lionel restera un mois et demi dans le coma. A son réveil, il est sous assistance respiratoire, ne peut plus déglutir et a besoin d’une gastrostomie (mise en place d’une sonde d’alimentation). Il ne peut plus parler et souffre d’une hémiparésie gauche (ses mouvements sont ralentis).

    L’année universitaire 2012/2013 sera le temps de la convalescence et de la rééducation. A la lecture de l’encéphalogramme, les médecins parlent de plusieurs années pour recouvrir la motricité et la parole. Ils notent tout de même une absence de séquelles cognitives, seul signe positif à l’époque. Lionel reçoit le soutien de sa famille, de ses amis élèves ingénieurs, de l’école, de ses amis du rugby : « Je n’ai pas eu le temps de me morfondre, et j’ai tout de suite repris goût aux choses. On ne m’a jamais lâché, l’école la première, mes amis ne m’avaient pas oublié. Beaucoup de monde était malheureux de ce qui m’était arrivé. La perspective de pouvoir reprendre l’école était très importante pour moi et ma santé mentale » nous confie-t-il. Lionel est très assidu dans son travail de rééducation. Il est suivi par divers spécialistes, psychologue, orthophoniste, kiné. Il aura beaucoup de contacts à l’hôpital avec le personnel soignant et les autres patients. « Il faut se donner les moyens, provoquer la réussite » Cet investissement sera payant, et contre toute attente, il laissera de côté son fauteuil roulant au bout d’un an seulement de convalescence.

    « L’ESIGELEC a pu aménager un cursus sur 2 ans pour ma 3ème année, comprenant même des cours en auditeur libre vu que les cours finissent fin janvier pour les 3ème année » explique-t-il. Il suit un cursus « à la carte » combinant des modules de 2° et 3° année. Il dispose également d’une chambre CROUS adaptée au handicap à proximité de l’école.

    A l’ESIGELEC, 3 personnes, (référent pédagogique, référent vie étudiante, professeur) suivent le parcours de Lionel. Il a également assisté avec ses camarades aux conférences sur les handicaps animées par Bouygues Energies Services et Assystem.

    L’histoire de Lionel et sa force intérieure face au handicap nous ont beaucoup touchés. Sa prise de recul par rapport aux évènements est une leçon de vie. « Cela peut arriver à n’importe qui de se sentir mal. Il faut rester ouvert, sortir de sa bulle. J’ai fait une bêtise, c’était une très mauvaise expérience mais une expérience tout de même ». Depuis le 23 juin, Lionel est en stage chez TECHNIP à La Défense. L’entreprise lui a proposé un parcours adapté à son handicap : « Pendant 3 mois, je vais développer un outil de gestion sous Microsoft Project. Mon handicap n’est pas un frein au travail, quand on veut on peut, les entreprises disposent de solutions pour s’adapter ». Il a aussi réalisé de nouveaux progrès et arrive depuis peu à monter les escaliers sans se tenir à la barre. Il terminera notre entretien sur cette belle phrase : « Le cerveau est une sacrée machine, il faut la nourrir d’informations positives. »]]>
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    Rémy, élève à Grenoble INP - Génie industriel, raconte comment il a mené ses études à la Prépa des INP malgré la maladie de Crohn https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remy-eleve-a-grenoble-inp-genie-industriel-raconte-comment-il-a-mene-ses-etudes-a-la-prepa-des-inp-malgre-la-maladie-de-crohn/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remy-eleve-a-grenoble-inp-genie-industriel-raconte-comment-il-a-mene-ses-etudes-a-la-prepa-des-inp-malgre-la-maladie-de-crohn/ Quand avez-vous informé l'école de votre handicap? Dès les premiers jours. Mon cas est un peu particulier : ma maladie s’est déclenchée en début de terminale et avait été « contenue » grâce à la cortisone jusqu'à l’été précédent l’entrée à la prépa des INP. La reprise du rythme scolaire, très soutenu en prépa, avait participé à une baisse ingérable de mon état de santé. Il s’est donc imposé à moi de faire un retour à la direction le plus rapidement possible, avant de décrocher.

    Comment et par qui avez-vous été pris en charge? J’ai été pris en charge par la directrice des études de la prépa, qui m’a orienté vers le centre de santé. J’ai pris rapidement rendez-vous avec le médecin, avec qui j’ai défini les aménagements dont j’avais besoin. Cela a été très simple car j’ai la « chance » d’avoir une maladie bien connue (pour ses désagréments). J’ai transmis la fiche des aménagements au Service Accueil Handicap (à qui j’ai bien expliqué que je ne nécessitais pas de prise en charge particulière) et à la scolarité. S’en est suivi une relation directe pendant deux ans avec le personnel de la scolarité, toujours sous la tutelle de la directrice des études.

    Quels ont été les aménagements? Qu'en pensez-vous? J’ai bénéficié d’une dispense d’assiduité et d’un tiers-temps aux épreuves. Je pense tout simplement que sans ces aménagements ma scolarité n’aurait pas été possible. Tout d’abord car j’ai malheureusement manqué un nombre incalculable de cours, ensuite car le tiers-temps (dont je ne voulais pas initialement, car ça me dérangeais de ne plus être sur un pied d’égalité) m’a permis d’être moins angoissé à l’idée d’avoir mal au ventre durant l’examen et de perdre du temps. Par choix personnel, je n’ai finalement fait que compenser le temps passé aux toilettes et je respectais les deux heures de travail. Je tiens aussi à souligner que l’intelligence avec laquelle la situation a été gérée, un vrai échange et une vraie relation, ont permis au personnel de la prépa de toujours s’adapter à mes impératifs avec beaucoup de gentillesse et je leur en suis très reconnaissant.

    Comment vous sentiez vous intégré à la vie de l'école? A la vie étudiante? Je me suis parfaitement intégré à la vie étudiante grâce à un ami de longue date. Il est vrai que loin de chez moi et sans ami la situation aurait été encore plus compliquée à gérer.  Au niveau de la vie de l’école, aucun changement par rapport à d’autres élèves, sinon des relations privilégiées que ma situation a créées avec le personnel.

    Comment avez-vous abordé la recherche de stage? Ma recherche de stage est arrivée à un moment où j’allais un peu mieux. Je me suis donc présenté normalement en entretien et j’ai rapidement expliqué ma situation et mes contraintes. Cela n’a posé aucun problème. J’ai même rencontré une certaine sympathie, ce qui n’est, je pense, pas toujours le cas.

    Quelles pistes d'amélioration proposeriez-vous concernant l'accueil des étudiants en situation de handicap qui sont admis à Grenoble INP ? En termes d’accueil et d’adaptabilité à la Prépa : rien à changer ! Il est vrai que je pense que des cours magistraux filmés auraient pu être un vrai plus : on ne rattrape jamais complètement un cours en s’appuyant sur des notes.

    Quelles pistes d'amélioration par rapport à l'information aux candidats ? Mon handicap un peu particulier ne me permet pas d’avoir un recul sur d’autres handicaps. Je pense qu’il peut être intéressant de sensibiliser les personnes en situation de handicap au fait qu’ils ne sont pas livrés à eux-mêmes en intégrant Grenoble INP, que le SAH, le centre de santé et l’école travaillent ensemble pour trouver des solutions adaptées à chaque personne (car aucun handicap est similaire). Il est vrai que si j’avais su l’accompagnement possible, mon stress initial par rapport à la gestion des cours et de ma maladie aurait été différent. (Bien que, encore une fois, mon cas soit particulier car mon handicap était récent).

    Mon état de santé s’est nettement amélioré en première année de Génie industriel par rapport à mes deux années de prépa. Aujourd’hui, je gère beaucoup mieux ma situation et je passe quasi inaperçu aux yeux de l’administration. Le seul réel aménagement est le fait que je suis placé près de la porte en examen pour sortir rapidement si besoin pendant l’épreuve.

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    Exemples d’accompagnement pendant la formation à Grenoble INP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/exemples-daccompagnement-pendant-la-formation-a-grenoble-inp/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/exemples-daccompagnement-pendant-la-formation-a-grenoble-inp/ A Grenoble INP, un référent Handicap existe depuis une trentaine d’années. Historiquement, il s’agit du responsable du service scolarité, qui travaille en relation avec le service Accueil Handicap (SAH) de l’université de Grenoble, dont les actions s’articulent autour d’une prise en compte globale et individualisée des besoins de tout étudiant confronté à un problème lié à la maladie ou au handicap, permanent ou temporaire afin de lui permettre de mener au mieux son projet d’études et sa vie étudiante.

    Jusqu'en 2008, ce référent Handicap était la seule ressource officiellement identifiée pour Grenoble INP. Son action consistait : • à faire connaître le cadre juridique propre au handicap et à accompagner les écoles dans l’adaptation de la loi de 2005 et ses textes d’application, • à favoriser le recrutement et à faciliter l’intégration des étudiants dans les formations dispensées à Grenoble INP par l’utilisation des canaux d’information : site web, présence sur les salons… • à diffuser des offres de stages et emplois spécifiques aux chargés de relations industrielles dans les écoles, • à assurer les remontées statistiques ministérielles et à répondre aux enquêtes internes ou vers les partenaires extérieurs.

    Le référent Handicap assiste également aux journées annuelles de regroupement des responsables d’accueil et d’accompagnement des étudiants handicapés, organisées par le ministère de l’Enseignement supérieur ; au niveau national encore, il participe aux travaux du groupe Handicap de la Conférence des grandes écoles ; il est aussi, au niveau régional, l’interlocuteur d’associations locales.

    Depuis 2008 et la nomination d'un chargé de mission Handicap pour Grenoble INP, le réseau des acteurs à destination des étudiants en situation de handicap s'est considérablement étendu. Les référents locaux -directeurs des études- repèrent et conseillent en amont les candidats handicapés susceptibles d’intégrer nos formations ; ils sont membres de l’équipe plurielle chargée de la mise en œuvre des aménagements prescrits par les médecins du centre de santé. Un personnel de l'Espace Information Emploi est en relation avec les entreprises pour gérer les offres de stages et d'emplois spécifiques, ainsi que les supports de communication des entreprises vers les étudiants. Un personnel de l’établissement travaille à mi-temps au SAH pour superviser tous les aménagements mis en place pour les étudiants.

    Nous organisons à Grenoble INP une session annuelle de formation des enseignants et des personnels administratifs sur le handicap : conseils techniques pour prendre en compte les besoins spécifiques des étudiants en situation de handicap : gestion de situation de groupe, échange d'expériences, etc…

    Un groupe de travail, identifié dans le schéma directeur de l'établissement et piloté par le référent handicap, est force de proposition pour imaginer des actions propres à améliorer le recrutement et l’accueil d’étudiants en situation de handicap.

    Françoise ROUL Référent handicap, Chef du service Scolarité Institut polytechnique de Grenoble

    Guillaume, jeune diplômé de Grenoble INP – Phelma, témoigne : « J’ai contacté la directrice des études avant de choisir Phelma. J’ai pu discuter facilement de mes problèmes et des différents aménagements que l’on pourrait mettre en place afin d’avoir une scolarité la plus adaptée possible à mon handicap et pouvoir mieux le vivre. Dès la première semaine, j’ai rencontré le service de la scolarité qui m’a informé de toutes les démarches administratives à faire pour obtenir des aménagements. Cela m’a semblé plus simple et plus adapté que les années précédentes pendant mes années de prépa. L’accueil au service handicap a été chaleureux. C’est un service qui s’occupe de tous les étudiants handicapés en études supérieures à Grenoble.

    La seconde langue est obligatoire mais grâce aux conseils de la directrice des études et aux choix disponibles, j’ai étudié la langue des signes. Le calvaire était fini et j’ai pu progresser dans un nouveau domaine ! Mon intégration n’a pas posé de souci particulier. L’organisation des cours, avec beaucoup de travaux pratiques en début d’année avec un changement de binôme chaque semaine, permet de découvrir tous les élèves de la classe. Des liens peuvent commencer à se tisser. Les professeurs sont toujours à l’écoute et n’hésitent pas à utiliser leur temps libre pour aider. L’administration est très présente et nous encadre efficacement. Grenoble INP - Phelma qui m’a permis d’obtenir mon diplôme d’ingénieur dans des conditions très favorables aux études, en m’ôtant le stress de mon handicap. »

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    Observatoire de l'Ingénieur 2014 des Ingénieurs et Scientifiques de France : les derniers chiffres sur les ingénieurs français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/observatoire-de-lingenieur-2014-des-ingenieurs-et-scientifiques-de-france-les-derniers-chiffres-sur-les-ingenieurs-francais/ Mon, 22 Sep 2014 13:37:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/observatoire-de-lingenieur-2014-des-ingenieurs-et-scientifiques-de-france-les-derniers-chiffres-sur-les-ingenieurs-francais/ L'enquête fait ressortir quatre points :

    1. Un ingénieur multiforme : il travaille dans tous les secteurs de l'emploi en France. Et contrairement aux idées reçues, plus de 50% travaille dans l'industrie. Enfin, l'ingénieur occupe tout type d'emploi : de l'expert au PDG.
    2. Le sens des valeurs avant tout ! Il est fortement attaché à son entreprise. Et sa satisfaction est plus liée à l'ambiance au travail ou à la variété des tâches qu'à la seule rémunération.
    3. L'appel de l'international : 15,5% des jeunes ingénieurs vont travailler à l'international sur leur propre initiative. La formation d'ingénieur français est de plus en plus appréciée dans le monde.
    4. Pas de pénurie : Aujourd'hui, la France forme 37 000 ingénieurs par an. L'offre satisfait aujourd'hui à la fois la demande intérieure et extérieure.

    Quelques chiffres clés :

    • Salaire médian de l'ingénieur (55 200 €) = 2,5 fois le salaire médian français
    • Presque le plein emploi : 96% des ingénieurs travaillent
    • Pas d'inquiétude sur l'avenir : seuls 8% craignent pour leur emploi en 2014
    • 50 % ont une responsabilité hiérarchique
    • 1 homme sur 17 de moins de 30 ans est ingénieur (et 1 femme sur 48)
    • 755 000 ingénieurs : 755 000 histoires individuelles

    Brigitte Porée Chargée de mission

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    Handicap et Emploi : un engagement inscrit dans l’ADN du groupe Efrei https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-et-emploi-un-engagement-inscrit-dans-ladn-du-groupe-efrei/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-et-emploi-un-engagement-inscrit-dans-ladn-du-groupe-efrei/ Réaffirmer son engagement en faveur du handicap a été cette année l’une des ambitions de Frédéric Meunier, directeur du groupe Efrei. Comment articuler déroulement des études et insertion professionnelle des élèves atteints d’un handicap ? Cette problématique majeure a été explorée au sein d’un groupe de travail nouveau dédié à l’Innovation Pédagogique pour l’Egalité des Chances et la Parité (IPECP). Ce groupe, piloté par Annick Fitoussi depuis septembre 2013, a pris le parti de ne pas traiter le handicap à part. Et pour cause, cette thématique transversale qui a pour enjeu le respect de la différence est à mettre en perspective avec celui de la parité et de l’ouverture sociale. Puisque handicap, parité et diversité sont les sujets les plus débattus en entreprise, l’IPECP offre un terrain d’expérimentation du milieu dans lequel les étudiants souhaitent tous faire carrière et réussir.

    Une dynamique qui rime avec respect de la différence Cette année, l’IPECP a pu compter sur la contribution d’une quarantaine de membres : étudiants, enseignants-chercheurs, anciens et intervenants extérieurs. L’implication de chacun a largement porté ses fruits et offert de belles perspectives de développement. A titre d’exemple, au concours Ingénieuses’14 organisé par la CDEFI, le groupe Efrei a reçu le 16 juin dernier le prix du projet le plus original. Le prochain objectif de l’IPECP est de proposer, comme pour la parité, avec le concours d’associations comme Tremplin et du réseau associatif, des actions innovantes en faveur du handicap. Pour l’heure, les travaux de l’IPECP, impulsés par les témoignages d’élèves handicapés, ont abouti à la création d’un relais handicap/emploi.

    Un espace de déconstruction des stéréotypes La dynamique intellectuelle de l’IPECP, formalisée dans sa charte de fonctionnement, s’appuie sur trois principes : le respect d’autrui, le pragmatisme et la confidentialité. L’objectif de ce cadre déontologique est de comprendre le poids des stéréotypes appliqués au handicap. Les membres de l’IPECP ont établi un même constat : les stéréotypes ont la dent dure et rien ne sert d’en déjouer les mécanismes par la seule force de la volonté. En revanche, comprendre peu à peu que leur persistance est étroitement liée à la peur de l’inconnu, de l’étrange et de l’Autre, c’est déjà développer une sensibilité à la différence, seule garante d’une ouverture à l’altérité. Elle est corrélée à l’apprentissage de la tolérance. Un premier pas a été franchi.

    Une culture de la diversité portée par les valeurs du groupe Efrei Le cheminement personnel que les étudiants de l’IPECP construisent et partagent fait pleinement écho aux principales valeurs du groupe Efrei : l’exigence, la solidarité, la proximité, la créativité. Ce sont celles-là mêmes qui caractérisent le dispositif pédagogique, le réseau associatif et le développement international. Si le handicap a maintenant une place dans le parcours des étudiants, c’est parce qu’il donne, avec une acuité particulière, un autre sens à la réussite. Elle est partagée par toutes les parties prenantes du groupe Efrei. Donner à des étudiants atteints d’un handicap toutes les chances de réussir leurs études et leur insertion professionnelle, c’est enrichir un dispositif pédagogique qui prône l’égalité des chances, sans jamais brader le sens de l’ambition.

    Annick Fitoussi Référente handicap et diversité, EFREI

    A propos d'Annick Fitoussi, Référente handicap et diversité, EFREI Titulaire d’un DEA de Littérature Générale et Comparée et diplômée de l’EHESS en Sciences du langage, Annick Fitoussi a enseigné pendant une vingtaine d’années dans le Supérieur. Elle est aujourd’hui responsable du dispositif de suivi académique du groupe Efrei. En tant que référente handicap et diversité, elle est chef de projet du groupe dédié à l’Innovation Pédagogique pour l’Egalité des Chances et la Parité (IPECP).
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    EDHEC : L’accès des étudiants en situation de handicap à l’enseignement supérieur reste insuffisant même si la prise de conscience est réelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edhec-lacces-des-etudiants-en-situation-de-handicap-a-lenseignement-superieur-reste-insuffisant-meme-si-la-prise-de-conscience-est-reelle/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edhec-lacces-des-etudiants-en-situation-de-handicap-a-lenseignement-superieur-reste-insuffisant-meme-si-la-prise-de-conscience-est-reelle/ Ces dernières années, les grandes écoles se sont dotées de référents handicap avec pour objectif d’augmenter le nombre d’étudiants en situation de handicap. Mais au-delà de l’accessibilité aux locaux ou l’organisation de tiers-temps pour passer les concours et les examens, il est aujourd’hui indispensable d’envisager des actions plus ambitieuses qui contribueront progressivement à changer le regard sur le handicap dans l’enseignement supérieur.

    La difficulté d’accéder aux formations de haut niveau pour les étudiants en situation de handicap est réelle. Faute de prise en compte des conséquences liées à leur handicap dans le cadre de la poursuite des études, ils ne bénéficient pas des conditions de réussite adaptées à leur situation. « Avant d’entrer à l’EDHEC, même si j’ai eu la chance d’être guidée dans mes choix, j’ai eu très souvent à me battre face au manque d’informations et surtout d’accessibilité des infrastructures », explique Lucie DEBIOLLE, étudiante.

    Premier axe de travail : l’information des prépas et des grandes écoles sur ce qu’est le handicap et en quoi consiste sa compensation. De fait, bien loin des plus connus handicaps moteurs et sensoriels, il peut être également mental, psychique ou relever de nombreuses maladies invalidantes comme la sclérose en plaque ou encore le diabète… Et il existe bien des moyens à mettre en œuvre pour compenser les conséquences du handicap et permettre l’accessibilité aux études. Un second axe de travail concerne l’indispensable information des jeunes en situation de handicap eux-mêmes qui, encore trop souvent pensent que les difficultés seront telles qu’ils n’envisagent pas l’enseignement supérieur comme une possibilité. Ils sont également parfois freinés par leurs familles qui par souci de protection cherchent des solutions alternatives, autres que l’université ou les grandes écoles.

    Ainsi l’action de l’association ARPEJEH est de diffuser cette information et d’accompagner les jeunes comme en témoigne Boris BERTIN, Délégué Général de l’association ARPEJEH : « Les jeunes ont besoin d’être accompagnés, guidés, orientés vers des parcours qualifiants ; ils ont aussi besoin d’être initiés au monde du travail, qu’ils soient handicapés ou non. Tous les acteurs doivent être mobilisés, surtout lorsque l’on sait que les élèves handicapés représentent 2,1% du total des élèves, mais seulement 0,47% des étudiants, car un collégien handicapé sur six poursuit sa formation au lycée. Ils sont donc encore moins nombreux à intégrer l'enseignement supérieur et ainsi à pouvoir se faire une place dans le monde de l'entreprise. C'est pour lutter contre cette situation, que l'association ARPEJEH œuvre depuis six ans, sur le terrain, pour conduire les jeunes handicapés à réaliser un parcours de formation le plus ambitieux possible et les aider à construire un projet professionnel avec, et au-delà, du handicap. »

    Or, sous l’effet de la loi du 11 février 2005, obligeant les entreprises à compter dans leurs effectifs 6% de salariés handicapés, les jeunes diplômés des grandes écoles et des universités en situation de handicap sont aujourd’hui très recherchés. Les entreprises affichent de plus en plus leur volonté de favoriser l’intégration de personnes handicapées et communiquent sur leur politique handicap. Les étudiants handicapés qui le souhaitent peuvent ainsi contacter la mission handicap de l’entreprise qui fera le lien avec les recruteurs. Le parcours de Lucie DEBIOLLE en témoigne : « Je suis entrée à l’EDHEC en septembre 2011 par le concours dédié aux classes préparatoires. J’ai pu m’investir dans mes études tout en participant à la vie de deux associations de l’école, Music’All et Un Des Sens. Dans le cadre d'une année de césure, j’ai effectué un premier stage de 6 mois chez CANAL+ et je suis actuellement en stage chez Hewlett Packard en marketing, où je m’épanouis dans la qualité et la diversité des missions qui me sont confiées ». Lorsqu’ils présentent leurs dossiers d’admission aux Grandes Ecoles, les étudiants en situation de handicap sont sélectionnés sur les mêmes critères et ont les mêmes objectifs à atteindre que leurs camarades valides. De même, dans l’entreprise, il n’y a pas de stages ou de postes réservés aux étudiants handicapés. L’entreprise est avant tout à la recherche de compétences. Elle saura prendre en compte les conséquences du handicap et prévoir les aménagements nécessaires lorsque ceux-ci sont clairement exprimés par l’intéressé lui-même. Il est important d’instaurer la relation de confiance qui permettra à l’étudiant en situation de handicap de s’exprimer et de construire son projet professionnel.

    Conclusion : le principal frein de l’accessibilité des étudiants en situation de handicap aux études supérieures est essentiellement lié au manque d’informations. Les efforts doivent s’intensifier pour accompagner les jeunes en situation de handicap dans la mise en place des compensations dans le suivi de leurs études.

    Florence DA COSTA EDHEC Career Centre

    Les entreprises partenaires des actions de l'EDHEC

    La coopération entre grandes écoles et entreprises tend aujourd’hui à se développer et les initiatives des entreprises en faveur d’une plus grande prise de conscience et d’une meilleure intégration des personnes handicapées se multiplient. Citons quelques exemples :

    Procter&Gamble, par exemple, organise une journée de solidarité à laquelle les employés et stagiaires peuvent participer sur le principe du volontariat. Benoît PERRIN, étudiant EDHEC : « Dans le cadre de mon année de césure, Procter&Gamble m’a donné l’opportunité de m’impliquer auprès de jeunes enfants handicapés. J’ai choisi les accompagner au parc zoologique de Vincennes. »

    EY (anciennement Ernst & Young), un des leaders mondiaux de l’audit, du conseil, de la fiscalité et du droit, des transactions, déploie une politique handicap depuis plus de 5 ans. Au titre de ses relations écoles, EY soutient depuis 2 ans de la course Handivoile, qui, dans le cadre de la Course Croisière EDHEC, permet à des étudiants en situation de handicap de participer aux régates du Trophée Mer. Et récemment également, lors de la 3e édition du Prix EY de la Meilleure Association (PEYMA), un prix spécial handicap a été attribué à l’association Music‘All de l’'EDHEC pour son projet de création d'un forum emploi pour personnes en situation de handicap. Dans les grandes écoles, de nombreuses associations étudiantes intègrent la dimension handicap dans leurs projets par des actions de sensibilisation ou via la participation d’étudiants handicapés dans les activités.

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    Passerelle Handicap : 12 grandes écoles engagées ! Depuis 2009, le Dispositif Handicap Passerelle mis en place par l’Association Passerelle réunit 12 Ecoles de commerce et de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/passerelle-handicap-12-grandes-ecoles-engagees-depuis-2009-le-dispositif-handicap-passerelle-mis-en-place-par-lassociation-passerelle-reunit-12-ecoles-de-commerce-et-de-management/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/passerelle-handicap-12-grandes-ecoles-engagees-depuis-2009-le-dispositif-handicap-passerelle-mis-en-place-par-lassociation-passerelle-reunit-12-ecoles-de-commerce-et-de-management/ Il propose un accompagnement global des étudiants en situation de handicap : concours de niveau bac, aide et suivi en cours de cursus, financement d’aménagements spécifiques, propositions de stages … Ce dispositif bénéficie du soutien financier de huit entreprises et des associations CED (ex-Hanploi), Tremplin « Etudes, Handicap, Entreprises » et la FEDEEH. Au cœur de ce dispositif, les référents Handicap. En place dans chacune des 12 grandes écoles membres, ils viennent en soutien aux étudiants en situation de handicap pour leur permettre de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions.

    Actuellement 13 500 étudiants en situation de handicap suivent un cursus dans l’enseignement supérieur, alors qu’ils sont 136 000 dans le primaire. Un chiffre en croissance depuis la loi de 2005 mais qui montre bien qu’il y a encore du chemin à parcourir. « Lorsqu’ils arrivent dans nos Ecoles, les étudiants en situation de handicap se sont déjà bien battus et n’ont pas toujours envie d’être stigmatisés », explique Alexandrine Bornier, référente handicap au sein de l’ESC Dijon. « Lorsqu’ils s’adressent au référent handicap, c’est qu’ils ont un réel besoin d’aménagement de leur parcours. Mais nous sommes aussi là pour être à leur écoute car le lien avec les autres étudiants n’est pas toujours facile du fait généralement d’incompréhensions », poursuit-elle.

    Comme Alexandrine Bornier, chacun des 12 référents handicap de l’Association Passerelle est invité à suivre le module de formation dispensé par l’association CED « Comprendre le rôle du référent et le contexte dans lequel il va travailler ». Un module qui, selon Laëtitia Czapski, référente Handicap à Grenoble Ecole de Management (GEM), « aide à bien définir les missions du référent et le cadre à ne pas dépasser. Nous ne sommes ni médecin ni psychothérapeute et surtout pas des super(wo)men ! Nous sommes là pour aider les étudiants à trouver des solutions adaptées à leurs difficultés au sein de l’Ecole. » C’est en effet là leur principale mission : anticiper, prévenir et déployer les solutions adaptées au handicap. Le référent handicap fait également le lien avec le corps enseignant et le personnel administratif de l’Ecole. Dans certaines écoles comme SupdeCo Montpellier Business School, des commissions handicap sont réunies dès la fin des concours pour identifier les aménagements à faire et anticiper les besoins de la prochaine rentrée. « Chaque année nous procédons à des aménagements spécifiques au sein de l’établissement. Nous avons par exemple installé un ascenseur à l’entrée de l’Ecole pour compenser les dix marches de l’escalier d’accès », précise Sophie Gosselin, référente handicap de l’Ecole. L’Association Passerelle, en lien avec CED, propose et finance chaque année trois modules de formation pour les référents handicap qui le souhaitent, sur le rôle du référent, le handicap psychique et l’insertion professionnelle.

    Faire le lien avec les entreprises Huit grandes entreprises sont partenaires du dispositif Handicap Passerelle. Dans ce cadre, les référents handicap des écoles peuvent être amenés à leur transmettre des CV de candidats. Les offres de stage, alternance, emploi des entreprises partenaires sont également diffusées. La contribution financière des entreprises partenaires permet notamment à l’Association Passerelle d’allouer chaque année des financements à des étudiants qui en font la demande pour des besoins d’aménagements spécifiques à leur cursus : preneurs de note, cours particulier d’anglais, secrétariat d’examen, matériels adaptés…

    Sensibiliser les futurs managers au handicap Les Ecoles de Passerelle sont également engagées dans une démarche de sensibilisation des étudiants valides au management du handicap. Comme à GEM où les étudiants peuvent suivre le certificat Management & Handicap ou à l’ESC Dijon avec le module « pédagogie par l’action citoyenne ». Les étudiants de 1ère et 2ème année sont invités à donner 40 heures de leur temps pour aider des personnes en difficulté. En moyenne, 20% des étudiants réalisent leur mission auprès de personnes en situation de handicap. « C’est une manière de les confronter à la réalité et de les aider à porter un regard différent sur le handicap », explique Alexandrine Bornier. « Si la loi de 2005 porte ses fruits, nos futurs managers devraient voir arriver de plus en plus de personnes en situation de handicap dans leurs entreprises. A nous de les aider à combattre les préjugés et à savoir manager des publics différents. » Depuis la création du Concours Handicap Passerelle en 2009, entre 1 à 5 étudiants bénéficient chaque année de ce dispositif. Pour Yolaine Drouilly, Déléguée générale de l’Association Passerelle, « cela peut paraître peu mais c’est autant de parcours réussis pour des jeunes qui se disent enfin que c’est possible ». Les 12 Ecoles membres de l’Association Passerelle :

    • EDC Paris Business School
    • EM Normandie
    • EM Strasbourg
    • ESC Dijon
    • ESC Grenoble
    • ESC La Rochelle
    • ESC Montpellier
    • ESC Pau
    • ESC Rennes School of Business
    • ESC Troyes
    • Novancia Business School Paris
    • Télécom Ecole de Management.

    Les 8 entreprises partenaires du dispositif Handicap Passerelle :

    • Auchan
    • Groupe BPCE
    • Casino
    • Crédit Agricole
    • Crédit Mutuel Arkea
    • HP
    • Manpower
    • Natixis.

    En savoir plus : www.passerelle-esc.com

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    Proche du terrain, CED propose un programme pionnie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/proche-du-terrain-ced-propose-un-programme-pionnie/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/proche-du-terrain-ced-propose-un-programme-pionnie/ Proche du terrain, CED propose un programme pionnier qui répond à un manque d'informations, de formation et de passerelles entre les acteurs clefs des entreprises et des écoles. Ces acteurs doivent mieux se connaître et avancer ensemble pour favoriser l'intégration des étudiants handicapés.

    Dès 2005, les écoles et universités sollicitent CED pour sensibiliser les étudiants, futurs managers et pour accompagner les étudiants handicapés dans leurs recherches d'emploi.

    En 2009, les demandes augmentent et un nouveau besoin naît : former et accompagner les relais/référents handicap. La CGE et Passerelle ESC s'associent à CED pour créer le programme Hanploi & School. Grâce à ce partenariat, plus de 80 référents sont formés, plus de 1600 étudiants sont sensibilisés et des dizaines d’étudiants handicapés sont accompagnés vers l’emploi chaque année.

    Les entreprises, soucieuses de se rapprocher de l'enseignement supérieur avec pragmatisme, financent le programme pour créer un lien différenciant avec leurs établissements cibles et créer des partenariats innovants pour mieux intégrer au quotidien le handicap.Les actions de formations et de sensibilisation sont gratuites pour les écoles : inscrivez-vous !

    Marion SEBIH Responsable Innovation & Partenariats Institutionnels

    Témoignages

    - Former les référents et les relais handicap des établissements de l’enseignement supérieur Sollicitée par les écoles et les universités pour accompagner les référents handicap dans leur fonction, le programme Hanploi & School propose trois modules de formation financés par les partenaires du programme. Ces formations fédèrent plus de 60 établissements par an. L’objectif de ces formations est de comprendre le rôle du référent handicap et d’échanger sur les bonnes pratiques dans les écoles et les universités. Elles abordent également des points sensibles comme la déficience psychique et permettent aux référents de se tisser le bon réseau. L'accent est mis sur la continuité à créer entre l'accompagnement dans les études et l'insertion professionnelle. « Quel est mon rôle en tant que référent ? Quel réseau tisser ? Quelles actions mener ? Quel est le cadre juridique ? Comment anticiper les aménagements de postes ? Quels sont les mots justes ? » sont autant de questions posées par les relais/référents handicap et auxquelles CED répond avec pragmatisme.

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    Nathalie Bertin-Boussu, Directrice de la promotion et de la diversité et Référente Handicap, France Business School Campus d’Amiens https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nathalie-bertin-boussu-directrice-de-la-promotion-et-de-la-diversite-et-referente-handicap-france-business-school-campus-damiens/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nathalie-bertin-boussu-directrice-de-la-promotion-et-de-la-diversite-et-referente-handicap-france-business-school-campus-damiens/ « En tant que Référente Handicap de France Business School Campus d’Amiens, j’ai suivi la formation proposée par CED avec une dizaine de référents. J’ai apprécié la formation autant sur le fond que sur la forme. Nous avons eu des informations précises sur les typologies de handicap, la représentation du handicap selon la culture, la peur ou la maladresse liées à la méconnaissance du handicap... J’ai beaucoup aimé le côté pragmatique de cette formation, où nous avons eu des réponses concrètes à nos interrogations et de précieux conseils. »

    - Sensibiliser les étudiants à la non discrimination Les étudiants d’aujourd’hui constituent bien souvent les collaborateurs et les managers de demain. Il est donc essentiel de les sensibiliser le plus tôt possible aux enjeux du handicap et de la diversité qu’ils seront amenés à traiter ou à rencontrer au cours de leur carrière. CED propose ainsi des conférences-débats animées par un consultant de l’association afin de favoriser l’échange et l’interaction.

    L’objectif : permettre aux étudiants, futurs collaborateurs et managers, de changer de regard face au handicap, d’adopter la bonne posture, d’appréhender les différents enjeux du cadre légal (recrutement, intégration, maintien dans l’emploi) et de favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap dans leur vie étudiante et professionnelle.

    "Au-delà d’avoir appris énormément de choses sur la question du handicap lors de l’intervention de CED dans mon école, j’ai beaucoup aimé l’animation du consultant du programme Hanploi & School, qui faisait participer tous les étudiants. Ce sont les conférences de sensibilisation au handicap qui nous permettent de découvrir ce qu'est vraiment le handicap, de casser l'image faussée qu'on peut en avoir et de comprendre l'importance du rôle de l'équipe et du manager pour une insertion réussie dans l'équipe d'une personne en situation de handicap".

    Emeline, étudiante à Centrale Marseille - Accompagner les étudiants vers l’emploi CED propose des ateliers de recherche d’emploi s’appuyant sur des exemples concrets pour mettre les étudiants handicapés en situation (ex. simulation d’entretiens d’embauche) et ainsi leur donner toutes les clés pour devenir les acteurs de leur recherche d’emploi. Parmi les thématiques traitées, CED leur permet ainsi de connaître et développer le bon réseau ou encore de savoir comment se présenter et s’approprier la question du handicap face au recruteur. Une manière efficace d’aborder ces enjeux sans tabous, sous un angle pratique et adapté.

    - Une campagne de sensibilisation En 2014, CED met en place des outils de sensibilisation inédits. A titre d’exemple, l’association propose une série de cartes drôles, touchantes ou frappantes pour mieux attirer l’attention de chacun sur le handicap. Distribuées à chaque intervention de l’association dans les écoles et universités françaises, ces cartes ont pour objectif de faire prendre conscience aux étudiants de ces problématiques sur un ton à la fois décalé et inattendu.

    - Former les chargés de relations écoles Pour favoriser l'intégration des étudiants, un acteur doit être touché : le/la chargé(e) de relations écoles en entreprise. En 2012, le programme se complète en proposant un atelier dédié à la question des relations écoles et du handicap. Synergie Campus Entreprises soutient cette nouveauté et devient partenaire du programme. Irène IDEC – Schools Relations Specialist EMEA – Dassault système « Lorsque Dassault Systèmes s’est engagé en 2004 dans sa Politique Handicap, nous n’avions pas mesuré l’ampleur des difficultés liées au recrutement ; du fait, notamment, de notre niveau d’exigence à recruter à Bac+5. Nous nous sommes rendus compte qu'il est nécessaire de nous appuyer sur des experts pour dynamiser le réseau des Ecoles et des Universités.

    Le programme Hanploi & School propose une bonne sensibilisation du public étudiant et professoral et une formation dédiée aux référents handicap. C’est pour nous la bonne voie pour renforcer nos relations avec les Ecoles et les Universités, d’atteindre notre objectif de sensibiliser toujours plus de futurs managers et de recruter davantage d'étudiants en situation de handicap. Encourager les parcours de formation, parler de nos métiers, être tourné résolument vers l'avenir sont des axes essentiels de notre politique de recrutement. Dassault Systèmes s'appuie aujourd'hui sur l'expérience et l'expertise d'Hanploi & School pour véhiculer au sein des Ecoles et des Universités notre culture et nos valeurs. »

     
    Les chiffres du programme Hanploi & School en 2013 85 établissements touchés 70 référents et relais handicap formés 1 550 étudiants sensibilisés 54 chargés de relations école en entreprises formés Plus d’informations sur le site Hanploi & School : http://www.hanploi-school.com/
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    Handicap et architecture : expériences pédagogiques à l’Ecole Spéciale d’Architecture (ESA) par Marie-Hélène Fabre, Directrice des études à l’ESA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-et-architecture-experiences-pedagogiques-a-lecole-speciale-darchitecture-esa-par-marie-helene-fabre-directrice-des-etudes-a-lesa/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-et-architecture-experiences-pedagogiques-a-lecole-speciale-darchitecture-esa-par-marie-helene-fabre-directrice-des-etudes-a-lesa/ L’exercice de l’architecte praticien a bien souvent quelque chose de paradoxal : à moins d’être en lien direct avec la maître d’ouvrage, il doit concevoir un projet sans connaître les futurs occupants et usagers et respecter sa mission première d’offrir un cadre de vie (professionnelle, privée, institutionnelle…) de qualité et respectueux de l’autre. Cette difficile tâche se réalise dans un contexte normatif souvent lourd, sensé assurer notamment le respect de contraintes propres à certains usages ou dimensions.

    La formation en architecture doit donc relever un double défi : apprendre aux étudiants à construire une pensée libre, créative et innovante d’une part et, d’autre part, les sensibiliser et les préparer à des réalités professionnelles contraignantes.

    D’un point de vue réglementaire, l’enseignement de l’architecture doit répondre à des exigences législatives liées à la prise en compte, par exemple, du handicap. Toutefois, ce n’est pas pour autant que les écoles doivent développer des enseignements spécifiques à chaque obligation : elles n’en auraient pas nécessairement les moyens (structurels, financiers, humains) et sa pédagogie se verrait morcelée et fragilisée dans sa cohérence. Dans ce contexte, l’Ecole Spéciale d’Architecture fait le choix de pousser la capacité de ses étudiants à réfléchir au-delà des cadres, à développer une pensée ouverte sur le monde, expérimentale et innovante, une pensée des possibles.

    Témoins de cet engagement et de cette stratégie, des projets de diplômes portant sur des problématiques très spécifiques. C’est le cas par exemple du diplôme de Thomas Carpentier, lauréat du Prix du Meilleur diplôme 2011, intitulé Inter-dit et dont le travail engage une réflexion sur une architecture prenant en compte un corps/des corps non standards, c’est-à-dire hors des normes et catégorisations. (plus d’informations sur le site de l’ESA.

    Certains enseignants tentent également dans le cadre de leur cours des expérimentations pédagogiques, voire partent du postulat de l’a-normalité pour pousser les étudiants à changer de perspective. A l’automne 2013, Catherine Zaharia a par exemple fait travailler ses étudiants de semestre 5 (niveau licence) avec des personnes aveugles et mal-voyantes pour les faire réfléchir autrement sur la ville dans son cours « Hsitoire des sciences humaines et sociales ». Autre exemple, au printemps 2014, avec le séminaire de Maria Martinez Gragera « Corps et technologie », pour lequel les étudiants ont dû partir d’une situation de handicap concrète pour s’interroger différemment sur la conception architecturale.

    1On peut noter entre autres les risques sismiques, les risques majeurs, la transition écologique, la sécurité incendie, etc. Les articles ci-dessous développent en détail ces deux expériences.

    Le handicap comme moteur de réflexion-conception pour les futurs architectes, Maria Martinez Gragera

    Les cours « Corps et technologie » est un séminaire semestriel de master à l’Ecole Spéciale d’Architecture. Son but est d’introduire les étudiants à la condition technologique contemporaine dans sa relation au corps et d’y développer une capacité à prendre position de façon critique et constructive. Le handicap avait naturellement sa place dans les contenus du cours : une partie des technologies s’est développée pour venir en aide aux personnes ayant un handicap; afin de discuter de la perception de l’espace en début de semestre nous faisons des parcours les yeux bandés; comprendre ce qu’est un schéma corporel renvoie à la notion de membre fantôme... La question était déjà là, mais pendant l’année scolaire 2013/2014, elle a trouvé une place d’honneur.

    Chaque semestre, un thème est donné aux enseignants pour s’y référer en toute liberté dans leur enseignement. À l’automne 2013 ce fut « la marche », c’est là que j’ai saisi l’opportunité de proposer aux étudiants d’accompagner leur travail théorique d’une réflexion personnelle sur la « non marche ». L’objet de l’exercice était l’aménagement d’un appartement (le même pour tous) pour une personne semblable à soi, mais amputée des deux jambes au niveau du genou. Il ne s’agissait pas de concevoir le projet, mais de poser les éléments de recherche et de réflexion qui le permettraient. Pour préparer leur texte final, les étudiants devaient analyser leur propre corps dans la vie quotidienne ainsi que, par remémoration, celui de leur enfance : gestes, rapport aux autres, relation avec des objets technologiques et avec l’espace environnant. Ils pouvaient imaginer des dispositifs technologiques liés au corps ou à l’espace, sans limite économique, tant que la technologie évoquée existait, même comme prototype. L’exercice cherchait à ouvrir la réflexion au delà de ce qui est posé par la règlementation que les architectes doivent respecter dans leurs projets. Il s’agissait de dépasser le corps dans la réalité des mouvements nécessaires et possibles en cherchant à reconnaître ceux plaisants ou ludiques. Ce premier essai s’est révélé très positif, certains étudiants ont montré une motivation et une sensibilité remarquables. Ils ont engagé des pistes de recherche diverses et originales, et surtout ils ont été capables d’énoncer que ce travail avait un potentiel de réflexion qui dépassait la question première de l’amélioration du cadre de vie des personnes handicapées.

    Au printemps 2014 le thème du semestre était « le passage », nous avons encore travaillé sur le handicap. Forte de l’expérience de l’automne, j’ai élargi la portée d’étude à une condition de handicap choisie par chaque étudiant. L’énoncé de l’exercice cherchait explicitement à interroger de façon critique la norme et le standard, notions héritées de la modernité et porteuses de controverses contemporaines. Au début du semestre, j’ai craint que nous n’y arriverions pas, le handicap étant un sujet qui se prête aux maladresses issues des meilleures intentions, mais porteuses d’une pensée limitée. Par ailleurs, je n’avais pas anticipé qu’une partie des étudiants allaient faire des choix de personnes non seulement handicapées mais gravement malades. Heureusement, après quelques séances, les doutes initiaux ont disparu grâce au travail théorique, aux échanges en groupe, qui ont libéré la parole, et au rapprochement de chaque étudiant d’une personne handicapée, pour certains même par des entretiens directs.

    A l’aide des références3 travaillées ensemble les étudiants ont pu faire évoluer et structurer leur pensée. A partir des exemples d’attitudes plus créatrices que réparatrices comme celles d’Aimee Mullins ou Neil Harbisson , ils ont été amenés à s’interroger sur la position à prendre en tant que concepteurs. Paradoxalement la réflexion sur un corps « hors norme » permet d’échapper aux contraintes corporelles que l’on ne questionne plus pour ceux que l’on considère « normaux ». On s’est plus s’intéressé aux leviers qui connectent expérience, plaisir et identité qu’aux aspects fonctionnels. Les étudiants ont été invités à s’appuyer sur les spécificités de la personne choisie pour asseoir les bases qui leur auraient permis de développer un projet de dispositif. Ils ont analysé et identifié ce qui était essentiel dans la vie pour la personne étudiée, sans chercher à la rapprocher de ce que la majorité est ou fait. À partir de ce travail, ils ont posé, par écrit et par un travail sous forme de collage, une première problématique, qui a ensuite évolué. Certains ont atteint une maturité et une finesse du regard prometteuses. Ils ont ouvert leur imagination à des positions singulières (hors normes) de la construction de l’identité des personnes étudiées et dans la richesse des rapports sensoriels et sociaux qu’elles peuvent entretenir avec le monde. Le détour par les diverses réalités des personnes handicapées dépasse la pure question de l’attention nécessaire aux situations de handicap. Il permet aussi aux futurs architectes de questionner le monde normalisé de ceux qui s’autoproclament « normaux » et d’envisager des prises de liberté nouvelles.

    Je ne sais pas encore quelle sera la thématique du semestre prochain à l’ESA, mais ce ne sera pas compliqué de donner une inflexion au cours qui permette de continuer encore sur cette direction pédagogique. Il importe de préciser que ce cours n’est pas un atelier de projet, mais un lieu de recherche, de construction de pensée et de formulation de problématiques. Cela vaudrait la peine d’aller jusqu’au développement des projets, dans le cadre, par exemple, d’un workshop transdisciplinaire. L’invitation est lancée.

    Maria Martinez Gragera architecte et ingénieur enseignante Ecole Spéciale d’Architecture Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris La Villette

    1Références consultables dans le dossier des travaux des étudiants disponible en ligne
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    Voir la ville : rencontre avec des personnes aveugles par Catherine Franceschi-Zaharia https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voir-la-ville-rencontre-avec-des-personnes-aveugles-par-catherine-franceschi-zaharia/ Wed, 24 Sep 2014 13:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/voir-la-ville-rencontre-avec-des-personnes-aveugles-par-catherine-franceschi-zaharia/ Une des motivations les plus courantes des étudiants pour s’engager dans des études d’architecture est un formidable enthousiasme pour améliorer le cadre de vie des gens, disent-ils souvent dès leur premier semestre d’études. Mais il est exceptionnel que l’architecte puisse connaître « les gens » pour qui il conçoit un bâtiment, un équipement, une place publique, un quartier de ville. Alors, qu’est-ce que « les gens », cette entité abstraite et anonyme sur laquelle il est si aisé de projeter ses propres idéaux ? Soulever cette question, c’est ouvrir la boîte paradoxale de l’architecture.

    D’un côté des énergies fabuleuses et créatrices portées vers la construction d’un monde meilleur, de l’autre un fréquent rejet par le public des architectures construites qui ne répondraient pas aux attentes des habitants. Les cours de Sciences humaines et sociales dispensés lors de la formation à l’architecture ne suffisent pas pour faire céder ce paradoxe intrinsèque au fait architectural, mais s’ils parviennent à transmettre aux étudiants l’impossible réduction de la diversité du monde à cette entité abstraite « les gens », dont les étudiants font d’ailleurs partie, alors la partie ne sera pas entièrement perdue. Pour atteindre cet objectif, je demande aux étudiants de quitter un instant la position de surplomb qu’ils ne peuvent pas ne pas occuper lorsqu’ils conçoivent un projet d’architecture pour (re)trouver leur condition d’habitant-citoyen marchant, arpentant, traversant, usant de la ville au quotidien, mais ceci en prêtant plus attention qu’ils ne le font généralement à ce monde dans lequel ils ne cesseront d’intervenir tout au long de leur pratique professionnelle.

    Le thème du semestre d’automne 2013, La Marche, se prêtait tout particulièrement à la mise en œuvre de cet objectif. M’en saisissant, chaque groupe d’étudiants devait réaliser un dossier sur le thème « Marcher en ville » construit à partir de la lecture de deux ouvrages, d’une expérience personnelle de la marche, et de quelques entretiens auprès de « passants-marchants » poussés jusqu’au point de rencontre de l’altérité. C’est dans ce cadre que quelques étudiants ont répondu à cette proposition de faire l’expérience du « marcher en ville » en compagnie de personnes aveugles ou malvoyantes.

    A l’origine de cette proposition : la lecture de La Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient écrite par Diderot en 1749, suivi de Addition à la lettre sur les aveugles. Ces deux textes font comprendre non seulement que les aveugles voient, mais aussi que le déficit, s’il en est, est plutôt du côté des voyants que des aveugles. Ceci n’atténue évidemment en rien les difficultés de déplacement des personnes aveugles ou non-voyantes, mais cette Lettre ouvre le débat sur les différents sens en laissant de côté les termes de handicap et de déficience : deux termes négatifs situant potentiellement à la marge toute personne ne pouvant disposer librement de cet organe optique qu’est l’œil.

    C’est donc sous le signe de la rencontre entre deux groupes de personnes ne disposant pas des mêmes moyens pour appréhender la ville que cette expérience a été proposée. Après quelques péripéties pour parvenir à constituer un groupe de personnes aveugles ou malvoyantes intéressées à rencontrer des étudiants en architecture , nous sommes parvenus à créer les conditions d’une première prise de contact à l’ESA autour d’un verre, à la sortie du travail. La maïeutique a pris et nous avons très vite compris l’ampleur de notre ignorance. Il n’a pas seulement était question des entraves permanentes qui scandent leur parcours quotidien et connu , ils nous ont parlé du paysage des villes qu’ils ont visité, de celles qu’ils aiment et d’autres plus difficiles d’accès. Nous avons parlé des lieux qu’ils connaissent à Paris, de ceux qu’ils aimeraient connaître sans avoir toujours le courage de s’aventurer tout seul. Ils nous ont dit l’importance que revêt pour eux la description des lieux. Nous avons vu Myriam dessiner sur la table un trajet pour nous le faire comprendre ; nous les avons entendus rire du manque de précision des voyants à qui ils demandent leur chemin lorsqu’ils ont perdu un des points de repère indispensables à leur orientation ! Nous avons compris l’extrême concentration que suppose pour eux tout déplacement en ville. Nous avons été séduit par leur connaissance des noms des lieux : la mémorisation leur est indispensable. Entendre Jacqueline recevoir littéralement l’impression qu’a faite sur elle l’ampleur de l’espace de l’atrium, l’entendre nous dire les limites en hauteur de la ville appréhendable, la crainte des grands et larges carrefours où tout point de repères disparaît. Nous avons partagé ce moment extraordinaire d’ouverture vers le non-connu. Rendez-vous fut alors pris en fonction des disponibilités des uns et des autres pour « Marcher ensemble en ville ».

    A l’issue de ces parcours, les étudiants ont composé un petit livret co-joignant leur écritures à celles de Jeanine, Emmanuel, Laetitia, Jonathan, Marie-Pierre avec qui ils ont marché dans la ville. Ils l’ont imprimé en braille. Six mois plus tard, que reste-t-il de cette expérience pour les étudiants ? Ces étudiants-là concevront-ils différemment les espaces architecturaux qui leur seront confiés ? Laissons la parole à Marie, Sophia et Minghao pour le dire. Je souhaiterais réitérer l’expérience mais autrement, avec un enseignant de projet : en invitant ceux qui sont devenus nos amis et d’autres de leurs amis à participer à un séminaire-atelier pour réaliser un travail conjoint avec des étudiants fondé sur le triptyque expérience d’espaces choisis, écritures, et fabrication de projet par le dessin parlé et la maquette. Avec Jacqueline, friande de description : quel meilleur moyen que d’apprendre aux étudiants à décrire les dispositifs spatiaux, les matériaux, les ambiances qu’en s’adressant à Jacqueline friande de descriptions pour visualiser les espaces ; Emmanuel dit Manu nous a mis au défit de nous bander les yeux et de nous accompagner le long d’un trajet dans la ville, tandis que Myriam si vive, si présente nous fait comprendre sans ménagement et avec raison, à quel point nous ne savons pas voir tout en avouant que leur ville idéale serait une ville où tout resterait sans cesse à la même place. Une ville figée dont eux-mêmes ne voudraient pas.

    N’y a-t-il pas d’autres alternatives entre des pratiques urbaines ignorantes, qui excluent sans le savoir une partie d’entre nous et la ville figée qui rassurerait les personnes qui voient autrement qu’avec l’organe optique de l’œil ? Y a-t-il suffisamment de souplesse dans les dispositifs pédagogiques des écoles d’architecture, d’art ou autres formations pour laisser place à ce type d’expériences exigeant une plus grande attention à l’autre ? être présents, écouter et être écoutés, accompagner et décrire, se rendre compte et rire de nous-mêmes, nous les voyants sans vue ! Y a-t-il encore une place dans cette économie mondialisée pour cela, sans courir ?

    Catherine Franceschi-Zaharia géographe, chercheure, enseignante à l’ESA1 et à l’ENSAPLV2

    1Ecole Spéciale d’Architecture 2Ecole Nationale Supérieurs d’Architecture Paris La Villette 3Des passants qui marchent 4Un grand merci à Laurent Notarianni (IDACT), à Pierre Marragou (GIAA) et à Mariam El Gouzi (contactée par L. Notarianni) pour leur aide précieuse. Et merci à ma collègue Yasmine Abbas de m’avoir fait rencontrer Laurent Notarianni. Un grand merci à Jacqueline, Emmanuel, Laétitia, Jonathan et Marie-Pierre 5Ces entraves sont constituées de tout ce qui change de place sur un trottoir : poubelles, motocyclettes, vélos), de tout ce qui apparaît ou disparaît d’un jour à l’autre (échafaudages, barrières de chantier, les terrasses de café dont l’étalement n’est pas fixe selon le temps qu’il fait, les protections contre un trou dans le bitume, etc.) sans parler des stations de vélib’ placées parfois si près d’un passage piéton qu’il suffit d’une petite déviation de la trajectoire pour butter contre un vélo garé. D’après des estimations réalisées en l’an 2000, il y aurait 50 millions d’aveugles dans le monde, et 135 millions de malvoyants. En France, d’après une enquête de l’INSEE faite entre 1999 et 2000, ce nombre est respectivement de 61 000, soit 1,02 pour 1000 personnes, et 1 078 000, soit près de 18 pour 10000 personnes sur une populations de 60 millions d’habitants. 

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    Les enquêtes de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enquetes-de-la-cge/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enquetes-de-la-cge/ Le groupe Egalité Femmes-Hommes de la commission Diversité lance son premier baromètre de l’Egalité : il a été envoyé en septembre aux référents Egalité des écoles et permettra de recueillir des informations sur :
    • les effectifs de femmes parmi les élèves, les personnels, les enseignants, les chercheurs
    • les salaires et les progressions de carrières
    • la présence de femmes au sein des instances de direction
    Le groupe Entrepreneuriat de la commission Formation lance 2 enquêtes nationales  :
    • Le renouvellement du « Panorama National de l’Entrepreneuriat de la CGE », dont la première édition a été publiée en 2011. Il permettra la mise à jour des chiffres liés à l’entrepreneuriat
    • Le recensement de l’ensemble des « bonnes pratiques en entrepreneuriat dans les grandes ecoles ». Cette enquête, davantage qualitative, recensera les initiatives et les actions des écoles en la matière.
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    30 octobre, à Paris : la CGE et la CPU organisent l’assemblée plénière des référents Développement durable des écoles et universités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/30-octobre-a-paris-la-cge-et-la-cpu-organisent-lassemblee-pleniere-des-referents-developpement-durable-des-ecoles-et-universites/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/30-octobre-a-paris-la-cge-et-la-cpu-organisent-lassemblee-pleniere-des-referents-developpement-durable-des-ecoles-et-universites/ Cette année elle sera élargie pour la première fois à l’ensemble des réseaux et des partenaires de l’enseignement supérieur impliqués dans les enjeux liés au développement durable et à la responsabilité sociétale.

    La matinée d’information institutionnelle abordera la mobilisation de l’enseignement supérieur et de ses réseaux partenaires en 2014/2015 : Nagoya, Transition énergétique, COP2015 ; bilan de la campagne 2013/2014 du référentiel d’autoévaluation CGE/CPU ; état d’avancement des travaux des groupes de travail thématiques L’après-midi se déroulera en ateliers d’échanges approfondis sur les travaux en cours (compétences, COP21..)

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    Lutte contre le racisme et l'antisémitisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lutte-contre-le-racisme-et-lantisemitisme/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lutte-contre-le-racisme-et-lantisemitisme/ La CGE, déjà engagée dans des actions de non-discrimination (dans ses groupes Ouverture sociale, Egalité femmes-hommes et Handicap), soutient activement la politique adoptée lors du Comité Interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme du 26 février 2013 et les initiatives lancées dans ce sens.

    Dans les prochaines semaines, elle signera la Charte de la Diversité, aux côtés de la CPU et de la CDEFI, en présence de Genieviève Fioraso, secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La CGE incite fortement ses écoles membres à rejoindre les établissements déjà impliqués et à participer activement à toutes les formes de luttes contre le racisme et l’antisémitisme. Pour consulter la charte]]>
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    Erasmus favorise l'employabilité et la mobilité professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/erasmus-favorise-lemployabilite-et-la-mobilite-professionnelle/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/erasmus-favorise-lemployabilite-et-la-mobilite-professionnelle/ L'étude d’impact d'Erasmus confirme que le programme d'échange d’étudiants de l’UE favorise l’employabilité et la mobilité professionnelle

    En étudiant ou en se formant à l'étranger, les jeunes acquièrent non seulement des connaissances dans des disciplines précises mais renforcent aussi des compétences transversales très appréciées par les employeurs. Une nouvelle étude sur les effets du programme Erasmus de l'UE pour l'échange d'étudiants montre qu'avec une expérience internationale, les diplômés réussissent nettement mieux sur le marché de l’emploi. Ils risquent deux fois moins de devenir chômeurs de longue durée par rapport à ceux qui n'ont pas étudié ni suivi de formation à l'étranger et, cinq ans après l'obtention de leur diplôme, leur taux de chômage est inférieur de 23%. Cette étude, réalisée par des experts indépendants, est la plus importante en son genre. Près de 80 000 réponses ont été recueillis, dont celui d'étudiants et d'entreprises]]>
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    Université franco-allemande : Enquête 2014 des diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/universite-franco-allemande-enquete-2014-des-diplomes/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/universite-franco-allemande-enquete-2014-des-diplomes/ L’Université franco-allemande (UFA) publie les résultats 2014 de l’enquête d’insertion auprès des diplômés des promotions 2000 à 2013. Chaque année, plus de 1000 étudiants terminent leurs études binationales avec leur double diplôme certifié par l’UFA. A travers ce sondage, l’Université franco-allemande s’est donné un double objectif : celui de recueillir le retour d’expérience de ses diplômés sur leur parcours professionnel et de s’assurer de la qualité des cursus de l’UFA pour faire face au marché de l’emploi international.

    Principaux indicateurs d’insertion professionnelle des diplômés Il apparaît que pour plus de 60 % des doubles diplômés, le diplôme franco-allemand a représenté un atout lors de leur entrée sur le marché du travail. Plus de 70 % des diplômés ont mis moins de trois mois à trouver un emploi adéquat. Enfin, 90 % recommanderaient en outre et sans hésiter un cursus intégré franco-allemand à de futurs étudiants.]]>
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    Femmes & Développement Durable : un réseau, un regard https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/femmes-developpement-durable-un-reseau-un-regard/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/femmes-developpement-durable-un-reseau-un-regard/ Entretien avec Barbara Weiss-d’Anglade - Secrétaire générale de l’association Femmes & Développement Durable

    Gérald de la Débutrie (CGE) : Pouvez-vous nous parler de la genèse du réseau Femmes & Développement Durable ? Barbara Weiss-d’Anglade (BWA) : Le réseau est né en 2000 à l’initiative de trois pionnières. Sans organisation formelle et visant uniquement un public féminin dans un premier temps, le réseau Femmes & Développement Durable (FDD) s’est structuré en 2012 en association loi 1901, ouverte aussi à un public masculin. Il fédère près de 600 personnes à ce jour. Son objectif consiste, d’une part, à promouvoir un regard féminin sur toutes les questions liées à l’environnement, à la santé et, plus généralement, au développement durable. D’autre part, l’association s’attache à valoriser les actions des femmes en faveur du développement durable. Les activités de l’association s’organisent autour des échanges professionnels, du partage d'expériences et de bonnes pratiques, et du networking. CGE : Vous évoquez le « regard féminin », quelles sont ses spécificités ? BWA : Tout d’abord je tiens à dire que notre réflexion se place dans le cadre du monde du travail. Nous pensons que les femmes ont une approche différente (des hommes) de la créativité, moins empreinte de calculs politiques ou stratégiques et tournée vers des solutions pragmatiques. Leur mode de communication est aussi plus ouvert, plus à l’écoute, ce qui est particulièrement important dans la résolution (et la prévention) des conflits dans l’entreprise, créant ainsi la base pour un échange plus constructif. Nous constatons aussi que la compétition régit très souvent les rapports entre hommes alors que les femmes ont plus tendance à avoir recours aux compétences collectives (esprit d’équipe, …). Notre propos n’est pas de dire que les hommes ou les femmes sont meilleures pour telle ou telle chose mais plutôt que la diversité au sein des équipes, et pas uniquement des genres, est plus prolifique pour l’entreprise. Ceci explique d’ailleurs que nous ayons ouvert notre association aux hommes : c’est en croisant les regards que l’on avance. CGE : Y a-t-il un regard féminin concernant le développement durable ou l’environnement ? BWA : Nous ne pouvons parler qu’en termes de généralités, chaque individu pris indépendamment ayant ses propres caractéristiques. Mais globalement, nous remarquons que les femmes font plus preuve de capacité à gérer sur le long terme, d’où cette sensibilisation accrue à la notion de génération future comme le révélait une enquête d’Harris Interactive en mars dernier. L’homme est plus réactif, plus attaché à agir sur le court terme. C’est pour cela que les deux visions sont complémentaires et à même de créer des synergies. Concrètement, cela se traduit, par exemple, dans notre rapport aux ressources, naturelles notamment. Le penchant masculin serait de penser en termes d’exploitation, de maximisation et d’optimisation alors que le penchant féminin serait plutôt de penser en termes de gestion, de valorisation et de pérennisation. L’enjeu qui se cache en arrière-plan de ce schéma est la quête du pouvoir et la recherche de profit immédiat, sans doute plus chères aux hommes, que l’on retrouve aussi dans les usages de la science. Que recherche-t-on ? La puissance ou la pérennité ? Un compromis des deux est aujourd’hui indispensable pour construire une société soutenable. Nous souhaitons travailler avec notre environnement et pas contre, c’est pourquoi nous sommes particulièrement intéressées par les courants d’innovations tels que le bio mimétisme. CGE : Qu’attendez-vous des grandes écoles ? BWA : Nous souhaitons qu’elles soient moteur sur l’accès des femmes aux secteurs techniques et scientifiques. Certains secteurs d’activités sont encore largement dominés par le masculin, la parité doit pouvoir s’y installer en luttant contre les stéréotypes de ces métiers encore perçus comme masculins- je pense au BTP, à l’industrie. Les grandes écoles peuvent apporter leur contribution à améliorer l’égalité professionnelle en communiquant en amont de leur recrutement sur les filières scientifiques dès le lycée, à l’occasion par exemple de girls’ days organisés pour découvrir des métiers atypiques. Au-delà des disciplines scientifiques, nous souhaitons qu’il y ait de plus en plus de femmes à des postes de décisionnaires : les grandes écoles forment les responsables de demain, elles doivent donc être proactives sur ce champ, tant dans leurs missions d’enseignement et de recherche qu’au sein de leurs établissements (leurs personnels). De par leur relation privilégiée avec les entreprises, les grandes écoles devront être un vecteur du message sur la parité. Enfin, nous attendons des élèves des grandes écoles, hommes et femmes formés pour devenir les décideurs de demain, un engagement plus important dans le DD tant au niveau entreprise que politique. Pour avoir plus d'informations vous pouvez consulter le site internet de l'association.
    Actualités DD dans et pour les écoles

    L’Académie d’Agriculture de France, en partenariat avec Rennes-Métropole, Agrocampus Ouest, l’Inra et l’Académie des Technologies, organise les 14 et 15 octobre 2014 à Rennes un colloque sur le thème ”Devenir Métropole Soutenable”. Programme, inscription.

    Vient de paraître chez Dunod : « l’éco-conception dans le bâtiment », coécrit par Jean-Luc Menet, référent développement durable de l’ENSIAME. Pour en savoir plus. La 6ème édition du Challenge Green TIC Campus est officiellement lancée ! Les étudiants ont jusqu'au 31 décembre pour nous déposer des projets pour le campus de demain sur le site internet. Voir le communiqué de presse. L’Association Bilan Carbone (ABC) propose désormais aux établissements d’enseignement supérieur d’établir un accord payant et spécifique afin d’intégrer une formation diplômante « Bilan Carbone® » pour les étudiants sur la comptabilité et les enjeux carbone, dans leur cursus estudiantin. Ces modules d’enseignement délivrent aux étudiants des attestations de formation Bilan Carbone®, reconnues par l’ABC, pour être utilisées en entreprises et collectivités. Pour en savoir plus sur ce partenariat vous pouvez visiter le site de formation IFC.
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    Tout sur les langues ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tout-sur-les-langues/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tout-sur-les-langues/ L’Europe fait beaucoup d’efforts pour préserver la diversité et le caractère unique des langues. Cet automne, un nouvel outil pour atteindre ce but sera disponible en 17 langues : la plateforme en ligne lingvo.info. Ce site sera l’une des outils en ligne les plus innovants et amusants pour promouvoir le multilinguisme sur Internet. Il a pour but de fournir des informations sur toutes sortes de sujets liés aux langues et d’encourager l’apprentissage des langues. La devise de l’Union européenne est « Unis dans la diversité », et c’est dans les nombreuses langues que nous parlons que cette diversité est la plus évidente. Mais la plupart d’entre nous ne connaissent pas bien les langues de leurs voisins, sans parler des langues parlées à l’autre bout du continent. Et qu’en est-il des questions telles que « Pourquoi l’allemand a tellement de mots aussi longs ? » et « Pourquoi les chansons italiennes sont si belles ? »

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    Congrès de la CGE : 2 et 3 octobre 2014 à Strasbourg https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-de-la-cge-2-et-3-octobre-2014-a-strasbourg/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-de-la-cge-2-et-3-octobre-2014-a-strasbourg/  Regroupements de site : à la recherche d’un équilibre entre uniformité et diversité

    Affluence record pour ce congrès 2014. Merci à tous ceux qui ont pu y assister.

    Les photos sont accessibles en page d'accueil de GrandAngle. Les actes vous seront adressés fin octobre. La partie  du programme dévolue aux politiques de site et aux évolutions en cours de mise en place dans les territoires a connu un grand succès ; les ateliers se sont tenus à guichets fermés  (le financement de l’enseignement supérieur, le développement de formations courtes type Bachelor, les problématiques d’accréditation et de délivrance des diplômes, le numérique et la pédagogie).

    La table ronde portant sur "La loi ESR du 22 juillet 2013 : politique de site et schémas régionaux en France - configuration retenues, quelles questions, quelles propositions ?" fut, selon les premiers retours, d'un très haut niveau et d'un grand intérêt.

    Merci aux intervenants, aux animateurs, à l'EM Strasbourg, l'INSA, l'ENGEES et AlsaceTech.

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    22002 0 0 0
    Masters internationaux : un pas dans la bonne direction https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/masters-internationaux-un-pas-dans-la-bonne-direction/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/masters-internationaux-un-pas-dans-la-bonne-direction/ Le 19 septembre dernier, lors de l'assemblée générale de la CDEFI, Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, a annoncé que le ministère reviendrait sur l’obligation imposée aux établissements publics à caractère administratif (EPA) de s’adosser à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) pour délivrer des masters internationaux. C’est une première étape positive dont se réjouit la CGE, qui  poursuivra les discussions avec le ministère sur le principe même de délivrance des diplômes nationaux de master par les établissements d’enseignement supérieur.

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    Où sont les ingénieurEs ? Objectif parité dans les écoles d’ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ou-sont-les-ingenieures-objectif-parite-dans-les-ecoles-dingenieurs/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ou-sont-les-ingenieures-objectif-parite-dans-les-ecoles-dingenieurs/ Cinquante-deux filles sur 117 élèves ingénieurs en première année à l’EIVP. Soit 44% de femmes en génie urbain à la rentrée 2014. Un recrutement exceptionnel ? Oui, si l’on considère les 15% de femmes à l’X ou encore les 25% à Centrale Paris. Cependant, à l’EIVP, l’unique école d’ingénieurs en génie urbain, la jupe a investi les salles de cours depuis longtemps. Chaque année le taux de féminisation des promotions frôle la parité et redonne l’espoir aux statistiques nationales. Et pour cause ! L’EIVP fait exception dans le paysage des grandes écoles d’ingénieurs. D’autres filières scientifiques d’excellence peinent à recruter les filles. Les jeunes femmes sont toujours moins nombreuses que leurs collègues masculins à s’inscrire dans les programmes techniques ou scientifiques. A en croire les études, elles sont davantage attirées par les sciences de la santé que par les emplois impliquant l’utilisation d’équipement ou de matériaux. Comment expliquer alors cet engouement des filles pour le programme d’ingénieur en génie urbain proposé par l’EIVP ? Pour mieux comprendre les motivations des jeunes ingénieures, et trouver l’argument phare de l’EIVP qui attire les femmes dans le secteur de la construction et de l’aménagement, réputé pourtant dernier bastion masculin, nous les avons interrogées.

    L’approche du génie urbain enseigné à l’EIVP séduit les filles ! Pour Kelly, élève ingénieure, le génie urbain c’est « plus pratique, concret et utile qu’une formation en mécanique, électronique, ou informatique. Ce domaine permet de comprendre la ville, connaître l’environnement urbain où l’on vit ». Pour Marie-Amandine l’enseignement allie « les compétences techniques tout en laissant place à l’imagination ». Claire a choisi cette école parmi 200 autres « pour sa pluridisciplinarité : on y étudie l’urbanisme, la construction, l’architecture, les transports, l’énergie, les TIC pour les villes… Cela permet d’acquérir une vue d’ensemble et comprendre le fonctionnement de la plupart des projets urbains ». Le génie urbain à l’EIVP c’était aussi une évidence pour Sophie qui voulait « comprendre le fonctionnement et améliorer le cadre de vie de 5 milliards de citadins sur Terre ». De plus l’enseignement, très concret initie, très tôt dans la scolarité, la culture du projet. Les élèves regroupés par équipe abordent ainsi chaque année un champ complexe du génie urbain, une mise en situation grandeur nature qui facilite l’insertion professionnelle. Même la constitution des groupes n’a rien d’aléatoire, l’Ecole va jusqu’à imposer la présence d’une fille au moins par équipe. Voilà donc la formule miracle.

    Ingénieure en génie urbain – une vocation plus qu’un métier ? Claire, doctorante à l’EIVP prépare une thèse sur les bâtiments de grande hauteur en ville. Cette passionnée des sciences et de l’enseignement, est arrivée à l’Ecole après une Licence de physique: «j’ai fait de la physique pour comprendre le monde et du génie urbain pour changer le monde. Se pencher sur la construction d’un bâtiment c’est passionnant, mais on le fait pour une poignée d’usagers. Ce qui m’intéresse c’est faire la ville, pour tous. Insérer ce même bâtiment en ville, imaginer l’espace urbain autour en prenant en compte toutes les implications sociales que cela comporte, cela donne une autre dimension au métier d’ingénieur».

    Les futures ingénieures de l’EIVP désirent un emploi qui leur permettra d’entrer en contact avec les autres, qui répondra à des problèmes affectant directement la vie des gens.

    Si les filières scientifiques attirent moins les filles c’est, peut-être, que la formation d’ingénieur est plus souvent associée à un diplôme qu’à un métier. De ce fait le processus d’identification n’est pas évident pour les filles. Pour lutter contre la méconnaissance des métiers du secteur, l’EIVP a axé une grande partie de sa communication sur la variété de carrières et de métiers du génie urbain. Faire aimer la ville et faciliter la vie de ses usagers sont au centre de chaque projet élaboré au sein de l’Ecole. Un leitmotiv qui conforte le choix des filles : leur travail est essentiel à la qualité de vie en ville. Régis Vallée qui a pris la direction de l’Ecole en 2008, lance un défi dans son message aux candidats admissibles: «De nouveaux modèles urbains sont à inventer. Le monde a besoin d’ingénieurs créatifs, à vous donc de réinventer et de rêver la ville de demain. » Et ce sont les filles qui ont envie de relever ce défi ! Les ingénieures en génie urbain sont donc des femmes providentielles, dotées d’une mission : permettre à des milliards de citadins de « mieux vivre en ville »! Intuition féminine oblige, les filles auraient-elles flairé le potentiel de ce secteur, porteur d’emplois pour les années à venir ?

    Agnieszka PLES Responsable de la communication de l'EIVP

    Agnieszka Ples

    Responsable de communication à l’EIVP, l’école d’ingénieurs spécialisée en génie urbain Après des études universitaires en sciences du langage, littérature et communication, Agnieszka Ples a débuté dans la presse écrite féminine (magazine ELLE), l’audiovisuel (France Télévisions et LCI) et l’édition (Seuil). Grâce à ce parcours éclectique elle a acquis une vision transversale de la communication. Depuis 9 ans Agnieszka Ples développe la communication dans les grandes écoles d’ingénieurs, d'abord à l'ENSTA ParisTech, et aujourd'hui à l'EIVP.

    A propos de l’EIVP

    L’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris a été fondée en 1959 pour doter la Ville d’un corps d’ingénieurs spécialisés en génie urbain. Ouverte aux élèves civils depuis 1986, elle est encore à ce jour l’unique école, habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieurs, à délivrer le diplôme d’ingénieur spécialisé en « génie urbain ». Dotée d’un statut de régie autonome de la Mairie de Paris depuis 2006, l’EIVP a, par ailleurs, été rattachée, au sens de partenariat, à l’Ecole des Ponts ParisTech en 2011, et est membre de la Communauté d’universités et établissements (ComUE) Université Paris Est.

    L’Ecole assure une double mission de formation (initiale et continue) et de recherche. Environ 90 ingénieurs en génie urbain sont diplômés chaque année par l’EIVP à l’issue de trois années de formation au cours desquelles l’EIVP fait du développement urbain durable le fil conducteur de ses enseignements. L’enjeu de l’EIVP est de taille : former aujourd’hui les professionnels qui feront la ville de demain, dans une approche transversale des projets d’aménagement.

    Pour suivre l’actualité de l’EIVP : http://www.eivp-paris.fr/ www.facebook.com/paris.eivp
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    L’EPF décline ingénieurE au féminin depuis 90 ans https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lepf-decline-ingenieure-au-feminin-depuis-90-ans/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lepf-decline-ingenieure-au-feminin-depuis-90-ans/ Plus de 7200, c’est le nombre de femmes ingénieures diplômées par l’EPF depuis sa création en 1925. A l’aube de ses 90 ans, zoom sur une école forte d’une histoire singulière et d’un développement exemplaire, avec aujourd’hui 1 700 étudiant-e-s, sur 3 campus, à Sceaux, Troyes et Montpellier.

    Sous le buste de la fondatrice de l’EPF, Marie-Louise PARIS

    Une histoire singulière L’EPF est née de la volonté d’une pionnière, Marie-Louise Paris, l’une des premières femmes diplômées d’une école d’ingénieur, en 1922. Face aux besoins croissants d’ingénieurs juste après la 1ère guerre mondiale, elle décide de créer une école réservée aux femmes puisque très peu d’écoles acceptaient alors de les former : l’Institut Electromécanique Féminin naît en 1925 grâce à la farouche détermination et force de conviction de cette passionnée des sciences et technologies. Férue d’aéronautique, elle décide ensuite d’élargir les enseignements proposés et change le nom de l’établissement en 1933 qui devient l’Ecole Polytechnique Féminine. En 1938, l’EPF est habilitée à délivrer le Diplôme d’ingénieur par la CTI, avant d’obtenir la tutelle du Ministère de l’Education Nationale en 1943. Forte de la reconnaissance croissante des industriels, l’école poursuit son développement et forme dans les années 70 la moitié des ingénieures diplômées en France. En 1994, l’école devient mixte et ne décline plus son sigle. Mais elle reste fidèle à ses origines en accueillant aujourd’hui près de 40 % d’étudiantes contre 17 % en moyenne dans les autres écoles d’ingénieurs. Sa vocation est respectée grâce à son statut de Fondation reconnue d’utilité publique, dont l’objet principal est de valoriser la diversité dans le monde de l’ingénieur, en renforçant particulièrement la présence et la reconnaissance de la femme dans les métiers de l’ingénierie et les fonctions de management.

    Des actions particulières L’école continue donc d’agir en faveur de la promotion du métier d’ingénieurE, avec des actions spécifiques auprès des lycéennes et étudiantes, ainsi qu’à travers des partenariats, en particulier avec l’association « Elles bougent » (visites de sites industriels, de salons professionnels comme Le Bourget ou le Mondial de l’Automobile, Forum « Réseaux et Carrières au féminin », etc.) ou la CDEFI pour la campagne « Ingénieuses » chaque année en mars. Des conférences sont régulièrement organisées pour valoriser des « Parcours d’IngénieurEs ». Certaines traitent également de la thématique égalité professionnelle femme / homme sur laquelle l’EPF s’engage au quotidien. Un blog a été créé pour sensibiliser sur les stéréotypes de genre, avec un ton humoristique décalé : http://touslesjours8mars.tumblr.com/ L’EPF fédère également sa communauté féminine autour de certains événements, comme la course La Parisienne : depuis 4 ans, une équipe composée d'une cinquantaine d’élèves, diplômées et membres du personnel de l'EPF se mobilisent pour cette course qui permet de financer des projets de recherche sur le cancer du sein, en partenariat avec la Fondation pour la Recherche Médicale. Par ailleurs, la Fondation EPF œuvre pour « concourir à la formation supérieure des femmes dans les domaines scientifiques et techniques ». Ce projet a l’ambition de relever un défi essentiel, éveiller la vocation aux métiers de l’ingénieur en levant les obstacles - financiers, culturels et sociaux - qui, aujourd’hui encore, freinent l’accès des jeunes filles à l’enseignement supérieur.

    En France, des bourses d’études « Marie-Louise Paris » ont été créées en hommage à la fondatrice de l’école. Elles sont attribuées à des étudiantes intégrant l’école sur des critères sociaux (boursières CROUS) et de mérite (résultats aux concours d’entrée à l’EPF et au bac).

    A l’international, l’EPF a lancé en 2012 le programme « IngénieurEs en Afrique » qui répond aux attentes des organisations publiques et privées africaines soucieuses de mettre en œuvre une politique de mixité et de promouvoir ainsi l’accès au marché du travail de femmes cadres et dirigeantes africaines francophones. Plusieurs grandes entreprises et l’Agence française pour la francophonie soutiennent ce programme, en partenariat avec 2iE au Burkina-Faso. Sur le plan académique, ce programme est un véritable succès. Il permet à une vingtaine de jeunes africains, majoritairement des jeunes filles, d’accéder à un niveau de formation scientifique, économique et humaine afin de poursuivre leurs études, à l’issue d’un cycle préparatoire de 2 ans, au sein d’établissements principalement africains.

    La parité, une priorité pour Grenoble INP

    Avec 43 % de filles parmi ses nouvelles recrues (soit 10 points de plus qu’à la rentrée précédente), la Prépa de Grenoble INP explose les compteurs et entrevoit pour la première fois de près la parité ! Ces chiffres enthousiasmants sont le résultat d’une action volontariste de notre établissement pour encourager les jeunes filles à ne pas hésiter à s’engager dans des études scientifiques. Mais ils ne sauraient faire oublier que la route est encore longue vers la parité dans les filières d’ingénieur. En effet, malgré de lents progrès, les femmes sont toujours sous-représentées dans les métiers scientifiques et techniques, tout particulièrement de haut niveau. De nombreuses actions sont menées pour lutter contre cette situation par diverses institutions nationales et internationales. Alors que le nombre de jeunes s’engageant dans les filières scientifiques et techniques est insuffisant pour subvenir aux besoins de la France en ingénieurs et techniciens dans les années à venir, le manque d’enthousiasme des filles prive société de nombreux talents ! Pour inverser la tendance, Grenoble INP a créé la fonction de « chargé de mission équité femmes-hommes » que j’occupe depuis deux ans. Dans ce cadre, ma mission est de développer et de multiplier les actions déjà existantes afin de parer au désintérêt des filles pour les filières scientifiques, et de ce fait réduire l'écart entre le nombre de filles et de garçons dans nos écoles. Outre le travail de promotion réalisé par les écoles elles-mêmes, Grenoble INP engage en effet régulièrement des campagnes d'information et de promotion des études d'ingénieur auprès de jeunes filles lycéennes. Citons par exemple la Journée Femme IngénieurE de Grenoble INP, dont la seconde édition a été récompensée à la cérémonie Ingénieuses’14, le 12 juin 2014 à Paris en présence de Geneviève Fioraso, Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. L’événement, qui s’est déroulé le jeudi 20 février 2014, avait rassemblé des étudiants (dont un certain nombre de garçons !), des enseignants, mais aussi des représentants d’institutions et d’entreprises. Plusieurs associations telles que l’Association pour la Parité dans les Métiers Scientifiques et Techniques (APMST), l'association « Elles Bougent », Grenoble INP Alumni Au Féminin, l’association "Ingénieur-e et Technicien-ne Demain" Objectif Pour l'Emploi étaient également présentes. A noter que Grenoble INP accueillera la journée de l’association « Elles bougent » le 26 mars 2015.

    Isabelle Schanen Chargée de mission équité hommes-femmes également directrice de la Prépa des INP de Grenoble
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    Enquête sur les stéréotypes et les choix de carrière https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-sur-les-stereotypes-et-les-choix-de-carriere/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-sur-les-stereotypes-et-les-choix-de-carriere/ Just Different a mené en mars 2014, auprès d’un public large, une enquête ayant comme objectif la réalisation d’une photographie de la manière dont est perçue l’influence des stéréotypes associés aux femmes et aux hommes sur les choix de carrière des jeunes. Plus de 700 personnes ont répondu, dont 23 % d’hommes et 77 % de femmes). Quatre questions ont été posées :

    • A votre avis, les stéréotypes sur les filles et les garçons, sur les hommes et les femmes, influencent-ils les choix de carrière des jeunes ?
    • D’après-vous les stéréotypes influencent-ils davantage les filles, davantage les garçons ou de manière identique ?
    • Selon vous, est-il important de travailler sur les stéréotypes sur les hommes et les femmes afin que ceux-ci nous influencent moins ?
    • Si vous considérez qu’il est important de travailler sur les stéréotypes sur les hommes et les femmes, à qui incombe ce travail, selon vous ?

    Les répondants sont majoritairement d’accord (84%) sur l’existence d’une influence des stéréotypes sur les choix de carrière des jeunes, filles et garçons.

    A qui la mission de faire évoluer les mentalités ? A tout le monde

    • 70 % répondent que c’est tout à fait le rôle des parents
    • 43 % celui de l’éducation nationale
    • 39 % tout à fait le rôle des entreprises
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    22014 0 0 0
    Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-parlement-a-definitivement-adopte-le-projet-de-loi-pour-legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes/ Wed, 22 Oct 2014 13:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-parlement-a-definitivement-adopte-le-projet-de-loi-pour-legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes/ Le projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes porté par Najat Vallaud-Belkacem a été définitivement adopté en juillet par le Sénat et l’Assemblée nationale. C’est en effet la première fois qu’une loi s’attaque aux inégalités femmes-hommes partout où elles se manifestent encore, travail, foyer, séparations, violences, responsabilités… Mais inédite la loi l’est surtout dans son objet …

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    22015 0 0 0
    EDHEC: développer en toute liberté la création d’entreprise voire le « self-employment » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edhec-developper-en-toute-liberte-la-creation-dentreprise-voire-le-self-employment/ Sat, 22 Nov 2014 14:36:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edhec-developper-en-toute-liberte-la-creation-dentreprise-voire-le-self-employment/ A l’heure où la réforme envisage de limiter le recours à l’auto-entreprise en abaissant le montant des seuils au risque de décourager les énergies, prenons conscience de l’incroyable opportunité que représente ce statut pour nos étudiants. En effet, la possibilité pour tous ou presque de créer une activité à titre principal ou à titre complémentaire s’applique aux étudiants qui sont, par ailleurs, protégés par leur statut social et peuvent ainsi développer en toute liberté la création d’entreprise voire le « self-employment » . Pour ceux de nos étudiants qui ont une compétence technique déjà acquise – on pensera ici par exemple à la réalisation de site web pour les plus geeks d’entre eux, à des travaux de traduction pour ceux qui ont la maîtrise d’une langue étrangère … – l’auto-entreprise leur permet d’exercer sans attendre un métier dans un cadre professionnel en toute indépendance. Ils se retrouvent ainsi très tôt dans une posture professionnelle avec cependant cette autonomie qui leur permet de concilier formation et envie d’entreprendre. En effet, à la différence du salarié, l’auto-entrepreneur bénéficie d’une souplesse d’organisation de son travail qui peut se révéler un véritable atout pour gérer, en parallèle, les contraintes liées à sa formation. Pour les autres, la possibilité de tester une idée business, d’amorcer un projet est permise grâce au régime de l’auto-entrepreneur qui devient alors un formidable instrument juridique d’effectuation. L’effectuation c’est cette idée simple mais révolutionnaire qui a été développée notamment par Saras D. Sarasvathy et qui consiste à voir l’entrepreneur, non pas comme celui qui prédit l’avenir dans un business plan plus ou moins documenté, mais comme celui qui expérimente, celui qui, sur le terrain, en s’adaptant aux contingences, fait grandir son idée étape après étape. En synthèse, l’accès à l’auto entreprise s’inscrit dans la conviction que la vie professionnelle peut commencer sans attendre l’après-étude. Ainsi, que ce soit à titre purement alimentaire, ou pour tester une idée, en devenant auto-entrepreneur l’étudiant apprend, grandit et renvoie à un éventuel futur employeur une image très positive : esprit d’initiative, autonomie, professionnalisme… C’est ce que nous a confirmé encore récemment cet étudiant qui a obtenu son stage en contrôle de gestion dans un grand groupe en évoquant son activité de location de fontaines de chocolat les week-end pour des mariages.

    Parce que nos étudiants
    • sont connectés et sont ouverts au monde
    • ont des idées et sont les créateurs de demain
    • ont besoin de générer des revenus complémentaires
    • auront à travailler plus longtemps et peuvent dès à présent conquérir de précieux trimestres
    • auront à s’insérer dans un monde professionnel et qu’un cv s’enrichit de la diversité des expériences,

    le régime de l’auto-entrepreneur constitue pour ces beaux profils une opportunité à ne pas négliger. L’EDHEC Business School, consciente de sa mission, choisit de sensibiliser et d’encourager les étudiants pour qu’ils ne reportent pas à demain ce qui peut être fait maintenant.

    Cours d'Entrepreneuriat, concours d'innovation, pédagogie en mode projet, spécialisation en Entrepreneuriat, sont autant de pré-requis pour diffuser le goût de l'Entrepreneuriat pour que tous, quelque soit leur fonction ou leur entreprise fassent de l'innovation et de la création de valeur leur credo de demain. Mais la détection de profils entreprenants, l’accompagnement des porteurs de projets, le soutien au rayonnement de la vie associative, la présence d’incubateurs sur nos différents campus sont déterminants pour que la vie d’entrepreneur de nos étudiants commence maintenant. Si le statut d’auto-entrepreneur doit être réformé, il est capital que le message qui sera associé à la réforme soit aussi positif que celui qui a porté son lancement : Lancez-vous! Et pourquoi pas, pour le rendre encore plus attractif auprès de ce jeune public, ne pas le rendre plus collaboratif : Associez-vous et lancez-vous ! Mais surtout, il est déterminant de parvenir à gommer l'impact psychologique du dépassement de seuil pour que le message soit désormais : Lancez-vous et n’ayez plus peur de faire grandir votre chiffre d'affaires ! Au lieu de combiner des périodes de job étudiants alimentaires et des stages pour l'expérience professionnelle, le salut de nos étudiants ne serait-il pas plutôt en fait dans la création d'entreprise et la création de valeur ? Alors, à quand l'intégration du nombre d'étudiants auto-entrepreneurs dans les critères de développement des grandes écoles ? L’EDHEC y croit et la responsabilité de notre école est d’être utile pour la société de demain et de porter le développement économique dés aujourd’hui.  

    Dominique SERIO Professeur Tax and Law, EDHEC Business School, Auteur de Indépendant, auto-entrepreneur, EIRL - Le guide pratique, Prat éditions 2014.

    Emmanuelle DEGLAIRE Professeur Tax and Law Directrice du Msc Entrepreneurship, EDHEC Business School.

     
    A propos de l’EDHEC Business Scholl
    • 6 000 étudiants et 10 000 cadres en formation continue
    • 17 programmes diplômants : ESPEME – programme postbac, Master in Management, Masters of Science,
    • 2MBAs, un PhD in Finance…
    • 23 000 participants aux conférences et séminaires organisés dans 28 capitales économiques mondiales
    • 24 700 diplômés dans 116 pays
    • 134 professeurs permanents (49% d’internationaux) et 810 enseignants vacataires
    • 13 chaires de recherche et d’enseignement
    • Un budget de 82M€, 1/3 provenant des entreprises, et 20% investis dans la Recherche
    • 5 campus (Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour)
    • Triple Accréditations EQUIS – AACSB – AMBA.
    L’ambition du Groupe EDHEC est d’être reconnu pour l’impact de ses recherches et de ses formations sur les entreprises, par les idées innovantes et les outils qu’il leur propose. Cette stratégie, appelée « EDHEC for Business », s’appuie ainsi sur une recherche académique d’excellence qui se poursuit par une diffusion systématique de ses résultats au sein de ses programmes (Masters of Science, PhD…), au monde des affaires et à la société. Plus d’informations sur le site du Groupe EDHEC : www.edhec.com
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    Les femmes et la science : explorez les données https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-et-la-science-explorez-les-donnees/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-et-la-science-explorez-les-donnees/ Ce nouvel outil interactif présente les dernières données disponibles sur les pays, quel que soit leur niveau de développement. Conçu par l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), l’outil permet d’explorer et de visualiser les écarts qui se creusent entre les sexes pendant le cursus censé conduire à une carrière dans la recherche, de la décision d’obtenir un diplôme de doctorat aux domaines des sciences dans lesquels les femmes s’investissent en passant par les secteurs dans lesquels elles travaillent.

    Voir aussi la page sur les sciences et l’égalité des genres]]>
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    Les femmes et les sciences : au-delà des idées reçues https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-et-les-sciences-au-dela-des-idees-recues/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-et-les-sciences-au-dela-des-idees-recues/ L’association Femmes & Sciences, en partenariat avec les associations femmes & mathématiques et Femmes Ingénieurs, propose un livret qui servira d’outil aux enseignant-e-s pour lutter contre les idées reçues sur les études et l’orientation des filles et des garçons. Ce document sera également utile aux responsables de l’orientation, aux parents et aux partenaires des entreprises attentifs à défendre les valeurs de l’égalité des chances entre les sexes.

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    Ingénieuses 14 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieuses-14/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieuses-14/ La cérémonie de remise de prix "Ingénieuses'14" s'est déroulée le 12 juin dernier en présence de Geneviève Fioraso, clôturant l'opération lancée par la CDEFI en faveur des femmes ingénieures. De nombreux projets et candidatures avaient été déposés - 43 projets égalité/de découverte des métiers de l'ingénierie déposés par les écoles d'ingénieur-e-s - 46 écoles d'ingénieur-e-s participantes - 96 candidatures reçues pour le Prix de l'élève ingénieure - 18 candidatures reçues pour le Prix de la femme ingénieure - 5 prix remis grâce au soutien de Pasc@line - 250 amis Facebook supplémentaires sur le profil Deviens ingénieur grâce au jeu-concours

    Les lauréat-e-s sont : - L'EPITA pour le Prix de l'école mobilisée - Le Groupe Efrei pour le Prix du projet le plus original - Grenoble INP pour avoir remporté le jeu Facebook - Nina Essowaza Tchalla, étudiante à l'UTBM, pour le Prix de l'élève ingénieure - Anne-Cécile Bouscary, SOPRA, pour le Prix de la femme ingénieure  ]]>
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    Création de l’Association pour les femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-de-lassociation-pour-les-femmes-dirigeantes-de-lenseignement-superieur-de-la-recherche-et-de-linnovation/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-de-lassociation-pour-les-femmes-dirigeantes-de-lenseignement-superieur-de-la-recherche-et-de-linnovation/ 30 % des recteurs sont des rectrices, 11 % des présidents d’universités sont des présidentes, 7 % des directeurs d’écoles d’ingénieurs sont des directrices, 22 % des directeurs généraux d’organismes de recherche sont des directrices générales, 21 % des directeurs généraux des services (DGS) des établissements les plus importants sont des directrices…

    Ces chiffres témoignent, s’il en est besoin, de l’accès insuffisant des femmes aux fonctions électives et administratives les plus élevées de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ESRI).

    Au-delà d’activités de sensibilisation et de communication, l’association mènera diverses actions concrètes : conseils, échanges, rencontres, etc. L’objectif : accompagner les femmes dirigeantes de l’ESRI, mais aussi toutes celles qui envisagent, mais éventuellement redoutent, d’assumer des responsabilités importantes.

    Brigitte Plateau, Administratrice générale de l'Institut polytechnique de Grenoble, en est la première présidente. Valérie Cabuil, directrice de Chimie ParisTech, en est la trésorière.

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    Les femmes ont leur rôle à jouer dans les nouvelles problématiques de la mobilité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-ont-leur-role-a-jouer-dans-les-nouvelles-problematiques-de-la-mobilite/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-ont-leur-role-a-jouer-dans-les-nouvelles-problematiques-de-la-mobilite/ 17% seulement sont des femmes. Cela s’explique en partie par un certain désamour de la gente féminine pour les filières scientifiques, mais également par des idées reçues qui perdurent malgré le nombre de campagnes de sensibilisation régionales ou nationales. En temps qu’école d’ingénieur post bac spécialisée dans le secteur des transports, l’ESTACA se doit de briser les stéréotypes et de tout mettre en œuvre pour susciter l’intérêt des jeunes filles pour un des secteurs les plus dynamiques de notre pays. Au delà d’un souci de parité, cet engagement fait écho à un réel besoin exprimé par les industriels dans le secteur des transports. Davantage de femmes à des postes clefs du secteur permettrait l’émergence de plus de solutions innovantes pour répondre aux nouveaux défis sociaux, économiques et environnementaux. Les jeunes filles peuvent tout aussi bien que les garçons se projeter dans ces métiers qui allient compétences technologiques, économiques mais aussi sociales et relationnelles.

    Pour susciter des vocations, l’ESTACA met en place des actions de sensibilisation, et ce, dès le lycée. L’association « Elles bougent », créée en 2005, regroupe des étudiantes et des jeunes diplômées de l’ESTACA qui interviennent dans les lycées pour susciter l’intérêt des jeunes filles pour les études scientifiques et les carrières d’ingénieurs, notamment dans le secteur des transports.

    Dans un même objectif, l’ESTACA a participé aux expositions « Infinités plurielles » de l’artiste Hélène Le Ny et « Femmes et Sciences 53 », qui dressent le portrait de femmes scientifiques et présentent les constats sur l’orientation des jeunes filles. Actuellement au CCSTI de Laval, l’exposition « Femmes et Sciences 53 » fait régulièrement le tour des collèges et lycées mayennais.

    Par ailleurs, l’opération « Les métiers n’ont pas de sexe » co-organisée par l’ESTACA et qui s’est tenue le 19 novembre 2013 à Laval s’inscrit aussi dans cette dynamique. A l’occasion de cette journée, présentations, débats et tables rondes ont été animés par des professionnels, des étudiants et des enseignants de l’ESTACA afin d’interpeller le public sur cette question de la diversité.

    Ces actions ont pour but de convaincre les jeunes filles qu’une carrière d’ingénieur est possible. Les exemples ne manquent pas. D’ailleurs, les jeunes filles qui choisissent de s’orienter vers l’ingénierie des transports sont le plus souvent satisfaites de leur choix et s’épanouissent dans leur formation puis dans leur carrière professionnelle, comme leurs camarades masculins. Elles l’affirment sans détour, ces carrières engageantes et riches d’opportunités leur apportent équilibre et gratification, sans pour autant sacrifier leur vie familiale.

    Avis aux amatrices !

    Pascale Ribon Directrice de l’ESTACA

     
    Pascale Ribon, Directrice de l’ESTACA

    Ingénieure diplômée de l'Ecole Polytechnique (X87) et de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (1992), Pascale Ribon a notamment été Directrice Départementale de l'Equipement, puis Sous-Directrice en charge du développement des ressources humaines au Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement des territoires. En janvier 2010, Pascale Ribon quitte la Direction de l'Equipement d'Ile de France, où elle était directrice régionale adjointe, pour mettre ses compétences au service de l'ESTACA en tant que directrice de l’établissement.

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    22005 0 0 0
    Comment lutter contre l’auto-censure des jeunes filles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-lutter-contre-lauto-censure-des-jeunes-filles/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-lutter-contre-lauto-censure-des-jeunes-filles/ Uniquement 17,68 % des candidats au concours de l’X étaient des candidates. Cependant, selon une étude du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publiée en 2011 on compte 41,90% de filles en classe préparatoire aux grandes écoles. Elles ne semblent donc pas réticentes à suivre les enseignements préparatoires aux concours d’entrée aux grandes écoles. En y regardant de plus près, on constate que 29,7% des élèves de classes préparatoires scientifiques sont des jeunes filles ; cela nous amène à constater qu’elles n’aiment pas vraiment les sciences. Pour sa promotion 2014, l’X comptabilise 16,46% de filles alors que le chiffre national pour le nombre de filles en écoles d’ingénieurs s’élève à 27,8%. Face au constat d’autocensure manifeste chez les jeunes qui ne s’estiment visiblement pas capables d’entrer à l’X, quelles actions peuvent être mises en place pour inciter les jeunes filles à intégrer Polytechnique ?

    Une étude de 2011 s’est penchée sur les raisons pouvant expliquer ce faible pourcentage de jeunes femmes à l’École. Il semble en premier lieu que les écoles d’ingénieurs – et l’X en particulier, de par son aspect militaire – ne renvoient pas aux jeunes filles une image attractive suscitant une vocation. Par ailleurs, l’X est également perçue comme étant une école très spécialisante alors que les jeunes filles privilégient une formation académique plus équilibrée et diversifiée. Enfin, les jeunes filles privilégieraient la reproduction du schéma familial au détriment de leur réussite professionnelle alors même que les polytechniciennes sont issues d’un milieu social plus favorisé avec, a priori, un meilleur accès à la sphère scientifique, que celui de leurs homologues masculins L’École polytechnique est convaincue que la mixité au sein des promotions serait une véritable force : former plus de polytechniciennes permettrait à l’École de favoriser une plus grande parité dans le top management des entreprises.

    L’École polytechnique, via le Pôle Diversité et Réussite et son groupe égalité Femmes/Hommes s’est d’abord interrogée sur le périmètre de sa responsabilité sur cette question avant de réfléchir au meilleur moyen de faire concrètement « bouger les lignes ». Comme sur les autres thématiques du pôle, l’idée était de mettre en place une stratégie efficace et innovante pour agir simultanément à deux niveaux : à court terme pour rattraper les chiffres nationaux et améliorer rapidement le pourcentage de filles qui intègrent l’X ; à long terme, pour informer sur les métiers scientifiques, les débouchés et participer à l’augmentation des jeunes filles s’orientant vers les CPGE scientifiques en travaillant avec les institutions et les partenaires universitaires du territoire du plateau de Saclay. La première action qui débutera en 2014-2015 sera donc en direction des jeunes filles préparationnaires issues des lycées sources : des polytechniciennes se rendront dans un premier temps dans leur lycée d’origine pour présenter l’École avec comme objectifs de : 1. Rendre plus attrayant l’aspect militaire de la formation en insistant sur la formation humaine qui l’accompagne 2. Expliquer qu’il n’existe pas un, mais des parcours de formation à l’X, comme il n’existe pas un, mais des débouchés professionnels à l’issue de l’X. 3. Se raconter et de parler de leur propre autocensure qui aurait pu les dissuader d’intégrer l’X.

    Dans un second temps, des lycéennes se verront proposer la participation à un stage sur le campus de Palaiseau qui alternera rencontres, discussions et ateliers pour travailler contre l’autocensure et développer la confiance en soi.

    La seconde action se fera plus largement avec les acteurs du territoire : l’École continuera à accueillir des groupes de jeunes filles, à organiser des visites d’entreprises et à toujours veiller à la parité des bénéficiaires de l’ensemble de ses actions diversité. Dans les deux projets, Polytechnique souhaite s’appuyer sur son réseau de polytechniciennes et sur ses laboratoires pour présenter la diversité des métiers et des parcours scientifiques (ingénieurs, enseignement et recherche).

    Alors, les jeunes filles ne rêvent pas de faire l’X ? L’École polytechnique reste convaincue du contraire et espère réussir à faire évoluer la situation sur cette question.

    1Etude réalisée par 6 polytechniciens dans le cadre de leur Projet Scientifique Collectif.

    Alice Carpentier-Fiorina

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    22007 0 0 0
    Entretien avec Aude Durand président du binet X au féminin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-aude-durand-president-du-binet-x-au-feminin/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entretien-avec-aude-durand-president-du-binet-x-au-feminin/ Pourquoi est-il pertinent selon toi que les élèves polytechniciennes retournent dans leurs lycées sources pour témoigner ? De façon générale, l’auto-censure des lycéennes est quelque chose qu’elles n’arrivent pas à dépasser par elles-mêmes, ou avec le seul avis de leurs parents. Leur principale crainte tient dans le fait que le monde des classes préparatoires leur est inconnu, et donc est mythifié comme une forme d’enfer, qu’elles ne sont pas sûres de pouvoir surmonter : alors dans le doute, elles s’abstiennent. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de quitter le foyer familial pour partir en classe préparatoire à Paris ou Lyon, par exemple, dans ces « grandes prépas » que beaucoup pensent être la seule voie d’entrée aux plus grandes écoles. Si beaucoup d’entre elles vont chercher des réponses auprès de leurs professeurs, ce n’est pas pour autant une garantie de trouver un encouragement. Dans beaucoup de lycées, les professeurs pratiquent également une forme de censure à leur insu, avec la meilleure intention vis-à-vis de leurs élèves : souvent, leur éviter un stress trop important et un échec douloureux. Résultat, les seules à pouvoir apporter un avis vraiment positif et encourageant sont les anciennes : celles qui sont passées par la même voie et qui ont brillamment réussi. Nous croyons véritablement qu’un message du type « je m’en suis sortie, ça n’a pas été si terrible, et je suis sûre que tu peux y arriver » est une forme inespérée d’encouragement pour beaucoup de jeunes filles, d’autant plus si elles sont issues de contextes sociaux modestes. Evidemment, nous sommes conscientes que nous faisons un travail de fourmis par ce biais. Mais beaucoup d’entre nous ont connu parmi leurs amies du lycée des filles qui, étant pourtant brillantes, se sont auto-censurées, que ce soit pour préférer les écoles à admissions post-bac, les universités, ou même l’étranger. C’est ce qui nous pousse, avec le recul que nous avons aujourd’hui, à nous investir à notre niveau pour que cela se reproduise le moins possible. Nous voulons transmettre notre expérience, décrire aux filles toutes les opportunités qui nous sont offertes aujourd’hui pour qu’elles fassent un choix réellement informé pour leur avenir, et leur l’ambition de réussir.

    A propos de l'École Polytechnique

    Largement internationalisée (30% de ses étudiants, 23% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers ses trois cycles – ingénieur, master et doctorat – l’École polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes pour répondre aux défis de la société du 21e siècle. Avec ses 19 laboratoires, tous unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.

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    22008 0 0 0
    Les « Telecom-Girls » d'ETIS : à la pointe de la recherche ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-telecom-girls-detis-a-la-pointe-de-la-recherche/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-telecom-girls-detis-a-la-pointe-de-la-recherche/ Ci-contre : Inbar, Iryna, Laura, Myriam et Véronica sont cinq enseignantes-chercheuses titulaires en télécommunications. Si l’on ajoute les doctorantes et les post-doctorantes, Agathe, Anne, Elsa, Najett et Raouia, la proportion de femmes est encore plus importante, celles-ci sont majoritaires ! Alors pourquoi se sont-elles toutes retrouvées à Cergy-Pontoise ? L'unité de recherche ETIS, commune à l'ENSEA, à l'Université de Cergy-Pontoise et au CNRS, est internationalement reconnue dans le domaine des sciences et technologies de l'information et de la communication, et en particulier dans le domaine des télécommunications. Une approche scientifique rigoureuse « En dirigeant ETIS pendant presque 10 ans, j'ai demandé aux comités de recrutement de sélectionner les meilleurs candidats, sans critère de genre. Guidés par une approche scientifique rigoureuse, en télécommunications, ce furent très souvent des femmes qui ont été choisies. » dit Inbar Fijalkow, professeure à l'ENSEA depuis 1994, la plus ancienne des « telecom-girls » d'ETIS. Dans les domaines de l'ingénierie où il y a souvent plus d'hommes que de femmes, les télécommunications sont le seul secteur où, au niveau de la rémunération en 2013, les femmes ont gagné plus que les hommes. Ce secteur attirerait-il plus les femmes car il requiert plus d'abstractions ?

    Elles façonnent le monde futur Au sein d'ETIS, elles sont à la pointe de la recherche pour proposer de nouveaux codes correcteurs d'erreurs pour les systèmes sans fils ou le stockage dans le cloud, optimiser les ressources fréquentielles des futurs systèmes de radio-communication 5G qui seront plus intelligents « radio-cognitive », écologiques « green-telecom »... Elles s'intéressent aussi à la sécurité des systèmes de transmission et de stockage et à leur robustesse aux imperfections des composants électroniques « dirty-RF ». En termes d'enseignement comme de recherche, elles communiquent leur passion de la théorie de l'information, du traitement du signal et des communications numériques aux étudiants et étudiantes qui sont souvent rassuré(e)s d'avoir aussi des professeures pour encadrer leurs projets.

    Une remarquable cohésion Et leurs collègues masculins, qu'en pensent-ils ? David Declercq, directeur scientifique de l'ENSEA qui fait partie de ce groupe de chercheurs en télécommunications déclare que « Dans les domaines liés à l'électronique, les télécommunications numériques représentent un bon exemple de parité entre chercheurs et chercheuses. Au laboratoire ETIS, sans avoir vraiment provoqué cette situation, une majorité de l'équipe de Télécommunications sont des femmes. L'approche scientifique féminine n'est aucunement différente d'une approche masculine, et nous ne faisons aucune différentiation dans le travail quotidien entre les membres de l'équipe. Au contraire, cette mixité en faveur des femmes conduit le groupe à une socialisation plus importante que s'il n'y avait que des hommes, et apporte une bonne ambiance de travail, profitable à tous et toutes. »

    Inbar Fijalkow Professeure des Universites ETIS, UMR 8051 ENSEA - Université Cergy-Pontoise – CNRS

    A propos d'Inbar Fijalkow

    Inbar Fijalkow en quelques dates : • doctorat de TélécomParis en 1993 • post-doctorat à Cornell University (NY, USA) • recrutement à l'ENSEA en octobre 1994 comme maître de conférences • habilitation à dirigé des recherches de l'Université de Cergy-Pontoise en 1999 • recrutement comme professeure des universités en 2000 • responsable du master recherche SIC « systèmes intelligents et communicants » de 2000 à 2004 • directrice d'ETIS, UMR 8051 de 2004 à 2013 • nommée professeure classe exceptionnelle en 2012 Dans le domaine du traitement du signal pour les télécommunications, Inbar Fijalkow a participé à plus de 130 publications et de nombreux contrats de recherche financés par le pôle de compétitivité SYSTEMATIC, l'ANR, THALES Communications ou Orange.

    A propos de l’ENSEA

    L’ENSEA prépare aux métiers d’ingénieurs dans les secteurs de l’électronique, l’informatique, les télécommunications, les systèmes embarqués et la mécatronique. C'est un établissement public, sous tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’école intègre ses élèves à BAC+2 et pratique un recrutement national, diversifié et de qualité. Les admissions se font sur plusieurs concours communs aux grandes écoles, tels que Centrale-Supelec, Arts et Métiers ParisTech, concours ATS et banque d’épreuves DUT-BTS. L'ENSEA abrite deux équipes de Recherche internationales de haut niveau, qui forment le creuset du génie électrique, des Sciences de l'Information et de l'intelligence embarquée sur le Val d'Oise. L'école est membre de plusieurs réseaux et programmes de coopération internationale; elle attire chaque année plusieurs étudiants étrangers. Ses formations d'ingénieurs en formation initiale ou par l'apprentissage accueillent chaque année des promotions de 250 élèves-ingénieurs, dont 16% de jeunes femmes.

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    22011 0 0 0
    Femmes & Sciences : pourquoi et pour quelles actions ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/femmes-sciences-pourquoi-et-pour-quelles-actions/ Wed, 29 Oct 2014 14:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/femmes-sciences-pourquoi-et-pour-quelles-actions/ L’association Femmes & Sciences, fondée en 2000, vise à « Promouvoir les sciences et les techniques auprès des femmes, promouvoir les femmes dans les sciences et les techniques ». S’adressant à un large public (milieu scolaire et enseignant, grand public, femmes scientifiques), elle compte plus de 200 membres, personnes physiques et personnes morales. De rayonnement national et international, active sur le web et les réseaux sociaux, elle conduit ses missions en menant de nombreuses actions et en développant des outils adaptés, s’adressant notamment à 4500 jeunes par an. www.femmesetsciences.fr Des liens privilégiés avec la CGE, une position forte pour l’égalité femme-homme Femmes & Sciences est tout naturellement concernée par le thème choisi pour Grand Angle n°55. Ses liens sur ce thème avec la CGE sont forts, puisque c’est à deux d’entre nous que Christina Margaria, alors président de la CGE, a demandé en 2003 d’animer un groupe qui a posé les jalons de la « Convention pour la promotion de l’égalité entre hommes et femmes » signée en 2005 par le président de la CGE et la ministre de la Parité et de l’Egalité professionnelle, Nicole Ameline et du groupe Egalité femmes/hommes de la CGE.

    Le paysage scientifique mondial est en pleine mutation et le désintéressement des jeunes pour les activités scientifiques en Europe est connu depuis plus d’une décennie. Il est lié à de nombreux facteurs qu’une association comme la nôtre peut analyser sereinement puisque une partie d’entre nous est en activité, une autre a eu une activité professionnelle réussie. Notre rôle est de faire connaître les nombreux métiers passionnants que les connaissances scientifiques génèrent, de contribuer à donner une image forte des femmes dans ces métiers, de montrer qu’une société équilibrée en genre est une société mieux préparée aux défis du futur car les qualités des femmes complètent celles des hommes et ceci est vrai aussi dans les domaines scientifiques. Les missions, actions et outils de Femmes & Sciences Les missions de Femmes & Sciences sont de : • renforcer la position des femmes exerçant des professions scientifiques et techniques dans les secteurs public et privé • promouvoir l’image des sciences chez les femmes et l’image des femmes dans les sciences • inciter les jeunes, et en particulier les jeunes filles, à s’engager dans les carrières scientifiques et techniques.

    Les actions et outils développés en réponse à ces missions se déclinent en : • interventions auprès des scolaires et des enseignant-e-s • actions pour le grand public et pour les femmes scientifiques • conseil auprès des institutions • organisation de colloques • échanges avec des associations étrangères partageant les mêmes objectifs.

    Ainsi, l’association agit en faveur des femmes scientifiques, en particulier en dénonçant les stéréotypes et représentations sexistes, l’absence de femmes dans des comités ou dans des documents d’organismes scientifiques. Elle a demandé dès sa création la mise en place d’une formation des enseignants sur le genre et à l’égalité filles-garçons et l’instauration d’une véritable égalité filles-garçons dans les études scientifiques, en donnant par exemple accès aux filles à davantage d’internats en classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques.

    Les membres de l’association témoignent auprès d’environ 4500 jeunes, collégiens et lycéens, par an, dans diverses régions de France : forums des métiers, tenues de stands, Fête de la science ; rencontres-débats et visites de classes, opération « Mille Ambassadrices pour les sciences », en partenariat avec la Mairie de Paris puis les rectorat de Paris et Créteil depuis 2007…

    Femmes & Sciences organise un colloque par an, à Paris ou en région. Le prochain colloque aura lieu à Paris le 4 octobre à Paris, sous le haut patronage de la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, sur « L’égalité en question : de la formation scientifique et technique aux métiers de la recherche et de l’entreprise ». Nous avons participé à l’organisation et sommes intervenues au colloque de Poitiers « Femmes, sciences et technologies : quel diagnostic à l’échelle régionale, quelles perspectives et quels impacts sur les pratiques ? » les 27 et 28 janvier 2014. Le colloque de 2013 à Paris, au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche traitait de « Nouveaux parcours, doubles cursus et passerelles à l’Université, Sont-ils favorables aux femmes scientifiques dans l’entreprise et la recherche ? ». Les actes de tous les colloques de l’association sont téléchargeables à partir du lien http://www.femmesetsciences.fr/colloques/.

    Femmes & Sciences intervient dans des rencontres, réunions, colloques, séminaires, tables-rondes. Elle est membre d’EPWS (European Platform of Women Scientists) www.epws.org, association d’associations qui porte la parole de 12.000 femmes scientifiques au niveau européen ; elle coopère avec des associations de femmes scientifiques de plusieurs pays européens et hors d’Europe (Tunisie, Maroc, Côte d’Ivoire…).

    Femmes & Sciences participe à divers évaluations et jurys de prix scientifiques, comme le Prix Irène Joliot-Curie du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les bourses l’Oréal France, les Prix Fem’Energia, Faites de la Science, etc.

    Femmes & Sciences contribue également à la création d’outils pédagogiques, parmi lesquels : • le site www.elles-en-sciences.net à l’intention des filles, des parents et des enseignants, proposant le « marrainage » de jeunes filles • des documents pour les jeunes et les enseignant-e-s téléchargeables à la page http://www.femmesetsciences.fr/outils/documentation/jeunes-et-enseignants/ : o le livret et le diaporama « Filles et garçons, osez les sciences et les technologies ! » o le livret "Les femmes et les sciences... au delà des idées reçues" • le quizz DVD : 20 questions « Tu t’es vu dans la rue » • des vidéos de témoignages de femmes scientifiques mises en ligne sur sa chaîne YouTube https://www.youtube.com/user/FemmesetSciences/.

    Notre association est ouverte : nous vous invitons à nous rejoindre en téléchargeant un bulletin d’inscription en ligne et en participant à nos réseaux sociaux !

    http://www.femmesetsciences.fr https://twitter.com/FemmesSciences https://www.facebook.com/pages/Femmes-Sciences/136873313154730 https://www.linkedin.com/groups?mostPopular=&gid=4891792

     
    L’association compte parmi ses membres :

    • des personnes, femmes et hommes, scientifiques ou non, résidant en France ou à l’étranger, qui partagent les objectifs de l’association Femmes & Sciences (plus de 200 membres à ce jour), • des personnes morales comme des grandes écoles et des institutions : o Conférence des Grandes Ecoles o Ecole normale supérieure de Cachan o Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris o Anciens de l’ESIEA o Institut National Polytechnique de Grenoble Elle a pour partenaires : • l’Association pour la parité dans les métiers scientifiques et techniques (APMST), • l’association femmes & mathématiques, • l’association Femmes Ingénieurs, • la plateforme européenne des femmes scientifiques (EPWS).

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    22013 0 0 0
    La CGE et la CDEFI mobilisent les directeurs d'écoles à propos des ComUE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-la-cdefi-mobilisent-les-directeurs-decoles-a-propos-des-comue/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-la-cdefi-mobilisent-les-directeurs-decoles-a-propos-des-comue/ La CGE et la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieur) ont envoyé une lettre commune à Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour attirer son attention sur le fait que des projets de statuts de regroupements de site prévoient des liens d'association entre deux établissements membres d'une même ComUE, ce qui ne paraît pas conforme ni à la lettre ni à l'esprit de la loi du 2 juillet 2013.

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    22017 0 0 0
    Signature d'une convention de partenariat avec les Business Angels des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-de-partenariat-avec-les-business-angels-des-grandes-ecoles/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-de-partenariat-avec-les-business-angels-des-grandes-ecoles/ La Conférence des grandes écoles et les Business Angels des grandes écoles ont signé une convention de partenariat pour valoriser l’entrepreneuriat dans les grandes écoles.

    Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions menées par la CGE depuis plusieurs années pour favoriser l’entrepreneuriat. Les deux partenaires ont pour ambition :
    • d'offrir aux Alumnis des grandes écoles la possibilité de rejoindre le réseau national des Business Angels issus de grandes écoles en vue de les accompagner dans leurs réseaux d’activité ;
    • d'offrir aux étudiants entrepreneurs l’accès à un réseau national de Business Angels, pour le financement de leurs projets et potentiellement renforcer leur accompagnement.

    Ce rapprochement va se concrétiser par la mise en place d’actions communes, notamment au niveau des conférences régionales et favorisera une meilleure visibilité des activités des business angels par les jeunes entrepreneurs issus des grandes écoles. Il contribue également à l’enrichissement des actions de la CGE sur ce sujet.

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    22018 0 0 0
    Les Instituts de recherche technologique, deux ans après… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-instituts-de-recherche-technologique-deux-ans-apres/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-instituts-de-recherche-technologique-deux-ans-apres/ Lancés dans le cadre du programme d’investissement d’avenir, les Instituts de recherche technologique ont pour mission de développer des filières technologiques et économiques très compétitives. Thématiques, orientés marchés et interdisciplinaires, ils rassemblent des compétences académiques et industrielles pour leur permettre d‘innover dans des domaines stratégiques pour la France. Leur deuxième forum national a été est l’occasion de tirer un premier bilan, deux ans après leur démarrage :

    • Plus de 120 projets de recherche ont été lancés.
    • Près de 150 PME technologiques sont entrées dans les IRT
    • Une cinquantaine d’équipements structurants, de plateformes et de moyens d’essais ont été mis en place
    • Les IRT ont engagé leur développement à l’international, et en particulier au plan européen
    • Il s ont commencé à développer des programmes dans des domaines complémentaires à la recherche
    • Dans la plupart des IRT, le projet est largement accompagné par les collectivités locales
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    22022 0 0 0
    Concours Génération Développement Durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-generation-developpement-durable/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-generation-developpement-durable/ Le Magazine La Recherche organise, en partenariat avec la Conférence des Grandes Ecoles, l'Ademe et Bouygues Immobilier, le Concours Génération Développement Durable à destination des étudiants.

    Ce concours est doté de prix financiers et le lauréat du premier Prix bénéficie d'un accompagnement de projet d'un an par Christelle Capdupuy, Directrice du développement durable de Bouygues Immobilier. Repenser l'usage de biens de consommation, économiser de l’énergie, réduire l'empreinte carbone, augmenter la qualité de vie... la thématique du concours est très ouverte et propose d’ « Inventer le monde demain ». Voir présentation et plus d'information sur le site]]>
    22023 0 0 0
    L’UFA élargit son réseau d’établissements partenaires et lance 11 nouveaux doubles diplômes franco-allemands https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lufa-elargit-son-reseau-detablissements-partenaires-et-lance-11-nouveaux-doubles-diplomes-franco-allemands/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lufa-elargit-son-reseau-detablissements-partenaires-et-lance-11-nouveaux-doubles-diplomes-franco-allemands/ L’Université franco-allemande (UFA) accueille 13 nouveaux partenaires académiques français, allemands et de pays tiers.

    l’École des mines de Saint-Étienne , l’Université de Bordeaux, l’Université Jean-Monnet Saint-Etienne, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et l’Ensta Bretagne en France, la Staatliche Hochschule für Musik Karlsruhe, l’Universität Duisburg-Essen, la Technische Universität Chemnitz, la Hochschule Furtwangen, la Hochschule Zwickau et le Fraunhofer-Institut für Intelligente Analyse- und Informationssysteme IAIS en Allemagne ainsi que la Hosei University au Japon et la Jihočeská univerzita en République tchèque. Ce sont également 8 nouveaux cursus binationaux et 3 cursus trinationaux en licence et master qui sont proposés aux étudiants de l’UFA en cette rentrée universitaire 2014-2015 dans quatre grands domaines : sciences humaines et sociales, sciences de la vie et de la Terre, sciences de l’ingénieur et informatique. Au total, l’UFA propose 166 doubles diplômes franco-allemands accueillant quelque 6 000 étudiants.]]>
    22027 0 0 0
    Handicap et emploi : qu’en pensent les Français ? Plus de 4 Français sur 5 se disent à l’aise à l’idée de travailler aux côtés d’une personne en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-et-emploi-quen-pensent-les-francais-plus-de-4-francais-sur-5-se-disent-a-laise-a-lidee-de-travailler-aux-cotes-dune-personne-en-situation-de-handicap/ Mon, 24 Nov 2014 14:37:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-et-emploi-quen-pensent-les-francais-plus-de-4-francais-sur-5-se-disent-a-laise-a-lidee-de-travailler-aux-cotes-dune-personne-en-situation-de-handicap/ A l’occasion de la Semaine pour l’emploi des personnes en situation de handicap qui débutera le 17 novembre, CED dresse l’état des lieux des perceptions des Français à l’égard du handicap et de l’emploi grâce à une étude inédite réalisée par CSA1. Elle révèle que les Français semblent à l’aise avec le handicap au sein des organisations.

    Ainsi, ils sont 94 % à penser que l’on peut exercer une activité professionnelle lorsque l’on est en situation de handicap. 88 % d’entre eux déclarent être à l’aise avec le fait de travailler avec une personne handicapée. Conscients du fait qu’il reste encore des progrès à accomplir, 94 % des Français estiment qu’une personne en situation de handicap est confrontée à des difficultés sur son lieu de travail. Un quart d’entre eux estime que les entreprises françaises mettent en place les actions nécessaires pour favoriser le recrutement des personnes en situation de handicap. (voir CP)

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    De Grenoble à Bordeaux, ils ont choisi une ville, une école, un engagement : portraits de Bediss Cherif et d'Alexandre Canhela https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-grenoble-a-bordeaux-ils-ont-choisi-une-ville-une-ecole-un-engagement-portraits-de-bediss-cherif-et-dalexandre-canhela/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-grenoble-a-bordeaux-ils-ont-choisi-une-ville-une-ecole-un-engagement-portraits-de-bediss-cherif-et-dalexandre-canhela/ Après deux ans en classe préparatoire ECE au lycée François Couperin à Fontainebleau, j’ai décidé d’intégrer l’INSEEC Business School pour la suite de mes études. J’ai choisi le campus de Bordeaux car cette ville présente un cadre agréable, mais ce qui m’a avant tout attiré sur ce campus c’est sa Junior-Entreprise, Inseec Conseil-Bordeaux. Cette association se charge de réaliser des études dans des domaines tel que le marketing, la finance ou encore la communication et la traduction pour des professionnels.

    Lors de ma première année au sein de l’association Inseec Conseil-Bordeaux, j’ai été chef de projet. Le chef de projet est au cœur de l’activité de la Junior car il veille au bon déroulement d’une étude ainsi que son suivi, de la proposition commerciale à la remise du rapport de l’étude de marché au client. Il est amené à manager des intervenants (étudiants de l’Inseec), qui vont réaliser des missions de la simple administration de questionnaires à la rédaction du rapport, en passant par des analyses sur le logiciel Sphinx. Lors de ma première année à l’INSEEC, j’ai réalisé deux stages : un premier en Moldavie, très intéressant sur le plan culturel dans lequel j’étais assistant du responsable import-export. Ensuite, j’ai effectué mon stage de fin d’année au sein de la Junior-Entreprise, très enrichissant professionnellement parlant. Ce dernier m’a permis de toucher à tous les domaines de l’association afin d’avoir un plus grand aperçu de son fonctionnement général. A la fin de cette année, j’ai proposé ma candidature au poste de président de l’association. Le jour des élections fut un moment fort en émotions car j’ai finalement été élu Pprésident de la Junior-Entreprise. Suite à cette élection il était essentiel de m’impliquer un maximum dans les projets de l’association. J’ai décidé de travailler en alternance pendant un semestre pour perfectionner le fonctionnement de la J.E. et me rendre régulièrement sur Paris afin de développer l’antenne parisienne pour que celle-ci devienne une Junior-Entreprise indépendante comme la nôtre. Lors de mes années au sein de la Junior-Entreprise, je me suis énormément investi au sein de l’association mais notamment dans le mouvement des Junior-Entreprises en général. J’ai pris un réel plaisir à travailler pour la Junior-Entreprise parce qu’elle m’a très rapidement formé sur des domaines qui m’étaient inconnus comme le marketing ou encore la prospection. De plus, il y a une réelle complémentarité entre la théorie observée en cours et la mise en pratique en Junior-Entreprise. En tant que président, je manage aujourd’hui une équipe de 39 membres. Ni les stages ni l’alternance en entreprise n’auraient pu m’offrir cette expérience. Pour moi, la Junior-Entreprise a été et est toujours un moyen de développer à la fois mes compétences et mon réseau professionnel de par la participation à des congrès régionaux et nationaux organisés par la Confédération nationale des junior-entreprises (CNJE) mais également sur des évènements organisés par les partenaires, comme la remise du prix de l’entrepreneur de l’année 2014 par EY. Aujourd’hui, la Junior-Entreprise n’est pas seulement une association mais aussi une grande famille composée de ses membres ainsi que de ses anciens. Par ailleurs, l’Inseec Business School met tout en œuvre pour permette à notre association de se développer tant au sein de l’école qu’au niveau régional et national. Ce soutient s’illustre par la mise à disposition de locaux pour les membres, des aménagements de planning, des possibilités de stages et d’alternance au sein de la Junior… Je recommande donc vivement « l’aventure » Junior-Entreprise qui constitue un véritable tremplin pour les étudiants souhaitant acquérir des compétences dans des domaines tel que le marketing, la communication ou encore le management, les propulsant de manière prématurée dans la vie professionnelle et leur permettant de développer un réseau utile pour l’obtention de stage ou d’un emploi dans le futur.
     

    2013 - 1er année à Inseec Conseil – Bordeaux : Chef de projet de septembre à avril dans le pôle étude. Je me suis énormément investi dans le mouvement des Junior-Entreprises. Stage de janvier à février : Moldavie, assistant d’import/export

    2014 - Président depuis juin 2014 Stage d’été : à la Junior, suivi d’étude, management des intervenants et des membres gestionnaires de l’association.
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    Mines Albi intègre l’associatif dans le cursus de ses ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mines-albi-integre-lassociatif-dans-le-cursus-de-ses-ingenieurs/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mines-albi-integre-lassociatif-dans-le-cursus-de-ses-ingenieurs/ L’Ecole des Mines d’Albi met en place pour la première fois une formation à la gestion associative. Une initiative innovante, qui s’inscrit dans le rapprochement de deux mondes, celui des grandes écoles et celui des associations, qui se découvrent des valeurs communes et des enrichissements croisés.

    « Savoir bien calculer ne suffit plus pour faire un bon ingénieur. Aujourd’hui, on attend plus et mieux d’un nouveau diplômé ». C’est à partir de ce constat que Philippe Farenc, directeur des Etudes adjoint de l’Ecole des Mines d’Albi, aborde la mise en place, pour la toute première fois cette année dans l’école albigeoise, d’une formation au CFGA, Certificat de Formation à la Gestion Associative.

    Au premier abord, l’initiative pourrait surprendre : l’imaginaire collectif accorde à l’ingénieur les vertus de la rigueur, de l’efficacité, de la rentabilité. Et à l’associatif celles de la générosité, du bénévolat, du temps offert aux autres. Comme s’il y avait l’esprit d’un côté et le cœur de l’autre. Opposition trompeuse, que les recruteurs des entreprises ont clairement abolie depuis quelques années : disposer sur son CV d’une expérience associative est un plus appréciable, qui montre que le jeune diplômé est capable de s’investir et de s’impliquer sur un projet. Cette réalité se traduit d’ailleurs par la multiplication des activités associatives sur les campus des grandes écoles.

    En mettant en place la formation CFGA, Mines Albi franchit un cap supplémentaire. Il ne s’agit plus simplement d’inviter les étudiants à effleurer le monde associatif, mais de leur donner les clefs et les outils qui vont leur permettre de comprendre cet univers particulier, d’y être efficace et de s’y enrichir d’un regard nouveau. « L’industrie et l’association ont chacune leur langage et leurs codes spécifiques, explique Philippe Farenc. Mais les deux se rejoignent sur la nécessité d’agir sur le concret, d’aller au bout d’un projet. Et l’humain est dans les deux cas le moyen et la condition de la réussite. Apprendre aux futurs ingénieurs les codes de l’associatif, comme ils apprennent déjà les codes de l’entreprise, c’est contribuer à en faire des créateurs de valeur, économique, sociale et environnementale »

    De la théorie au terrain Cette innovation a reçu le soutien financier de deux programmes de l’IDEX porté par l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées : l’appel à projet Toulouse Ingénierie et le projet IDEFI « Défi diversités », démontrant l’intérêt de l’enseignement supérieur en Midi Pyrénées pour cette initiative.

    Très concrètement, c’est dans le cadre d’un programme coordonné par la CREDIGE (Conférence Régionale des Directeurs de Grandes Ecoles), qui regroupe les Grandes écoles d’ingénieurs, de management et d’enseignement supérieur de Midi-Pyrénées, que prend place la formation théorique du CFGA : 30 heures d’enseignement (gestion administrative, financière et humaine) en présence d’acteurs associatifs, et en prélude à des actions pratiques au service d’associations.

    Karine Pinel, responsable de l’antenne de Castres de la structure associative l’Université pour Tous est l’une des intervenants de cette formation. Pour elle, « il est très intéressant de réunir ainsi des publics qui se connaissent en réalité assez peu. On va amener ces jeunes élèves, souvent très performants dans leur domaine, à venir sur notre domaine à nous, celui de l’engagement associatif, du vécu, de l’humain et du concret. » Elle souligne également l’originalité de l’inversion de la démarche : « Généralement, le CFGA vient après plusieurs années d’expérience associative d’un bénévole. Là, il va s’inscrire au début du parcours, et c’est après que les jeunes vont aller sur le terrain. C’est une façon innovante d’aborder les choses».

    La sincérité de l’engagement Le terrain, Guillaume Quelin le connaît bien. Ingénieur diplômé de Mines Albi en 2014, il a eu durant ses études un fort engagement associatif : conteur bénévole dans un service pédiatrie, créateur des Savanturiers, une association de coopération internationale avec le Togo, coordinateur d'une association regroupant des étudiants et jeunes professionnels d'Albi… Une expérience qui selon lui « permet d’améliorer sa relation à l’autre, de s’engager, de réaliser un travail d’équipe. L’apport vient aussi parfois là où on ne l’attend pas : c’est un jour en jouant au théâtre que j’ai eu une idée de présentation d’un dossier technique… A l’inverse, la coordination et l’optimisation des ressources qui sont au cœur du métier d’ingénieur sont également utiles au fonctionnement associatif » Mais c’est avant tout la sincérité de la démarche qu’il met en avant : « Faire bien sur un CV n’est pas la motivation. On ne peut pas tricher, en tout cas pas sur le long terme. Le premier moteur de l’associatif, c’est l’ouverture, la générosité, l’engagement dans la durée. » Des termes qui collent bien à la définition de l’ingénieur moderne, manager « durable » dans l’entreprise citoyenne…

    Philippe Farenc Directeur des études adjoint responsable du pôle logistique et vie scolaire

    à propos de Philippe Farenc

    Ingénieur Divisionnaire de l'Industrie et des Mines, Philippe Farenc a rejoint l'Ecole des Mines d'Albi en 2006. Originaire d’Albi, il connait bien cette école et son environnement, issu des premières promotions d'ingénieurs (diplômé en 1999). Après une carrière en DRIRE, il intègre l'Ecole en tant que responsable du département technique, puis est nommé Directeur des études adjoint, responsable du pôle logistique et vie scolaire, poste qu'il occupe depuis 2010. Parallèlement à ses missions régaliennes, il intervient dans les activités de formation de l'Ecole en assurant de nombreuses fonctions de tutorat d'élèves (missions innov'actions, stages, suivi d'apprentis et d'élèves.) Il assure un cours sur le risque industriel accidentel et depuis cette année, fait partie des tuteurs d'un MOOC sur la santé sécurité au travail. Au contact des élèves et de leurs préoccupations, il est à l'origine de cette formation "étudiant & bénévole".

    à propos de l'École des Mines d’Albi-Carmaux

    Dirigée par Alain Schmitt, l’École nationale supérieure des Mines d’Albi-Carmaux est une grande École d’ingénieurs généralistes placée sous la tutelle du ministère en charge de l’industrie. Elle a pour mission de former des ingénieurs et des docteurs et d’effectuer des travaux de recherche de haut niveau orientés vers l’entreprise. Elle contribue au développement économique et participe à la création d’activités notamment au travers de son incubateur et de son implication dans les technopôles et les pôles de compétitivité. L’École fait partie, depuis le 1er mars 2012, de l'Institut Mines-Télécom qui constitue le premier groupe de grandes Écoles d’ingénieurs et de management de France. Elle est également membre associé de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. En savoir + www.mines-albi.fr

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    L’ISC Paris a été précurseur dans la mise en œuvre d’une pédagogie originale : entreprendre pour apprendre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lisc-paris-a-ete-precurseur-dans-la-mise-en-oeuvre-dune-pedagogie-originale-entreprendre-pour-apprendre/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lisc-paris-a-ete-precurseur-dans-la-mise-en-oeuvre-dune-pedagogie-originale-entreprendre-pour-apprendre/ Fort de 50 ans de vie associative, plus que des associations étudiantes, l’ISC Paris a développé des « Entreprises Etudiantes », dotées chacune de savoir-faire particuliers. Inscrites dans l’ADN de l’ISC Paris depuis 50 ans, les entreprises étudiantes sont une voie royale pour s’exprimer et trouver sa trajectoire professionnelle. Cette spécificité reconnue par les recruteurs constitue le fer de lance du projet pédagogique de l’ISC Paris. Il s’agit, en effet, de mettre directement en pratique les enseignements dispensés en cours.

    Certaines sont n°1 en France dans leur domaine d’expertise tel que la job service ISC Network, d’autres sont certifiées ISO 9001. Six d’entre elles ont décidé de passer de la culture associative à la solidarité entrepreneuriale. La vie associative constitue un des fondamentaux du dynamisme es écoles de commerce dans un environnement ultra-compétitif. Véritable révélateur de talents pour les étudiants qui s’engagent dans des projets associatifs, elle reflète l’esprit d’entrepreneuriat, d’initiative et de passion qui les anime.

    L’objectif : faire le train d’union entre la théorie et la pratique dans leurs Entreprises Etudiantes. Motivés par des projets qui leur tiennent à cœur et responsabilisés par la prise de décision et la gestion de ces derniers, les étudiants seront ensuite bien plus performants en entreprise.

    « A l’ISC Paris, la pédagogie de l’action passe par les entreprises étudiantes qui s’inscrivent dans l’ADN de l’école depuis sa création. Elles constituent une voie royale pour s’exprimer et trouver sa trajectoire professionnelle. Apprendre en réalisant, c’est apprendre à se réaliser.

    La force et la particularité de l’ISC Paris réside en un accompagnement rapproché et intégré dans la pédagogie qui permet aux étudiants de mettre en place des procédures pour délivrer un service qualité optimal. Véritables antichambres du monde entrepreneurial, elles permettent aux étudiants de passer de l’idée à la réalisation d’un projet depuis sa conception jusqu’à sa concrétisation en passant par les différentes étapes clés : financement, recherche et négociation de partenaires, gestion du budget et animation des équipes et permettent ainsi de leur faire vivre un apprentissage axé sur le pragmatisme.» explique Mathieu Millet, Directeur des Entreprises Etudiantes à l’ISC Paris qui encadre à ce jour près de 200 projets étudiants et responsable de l'Entrepreneurial Track ISC Paris.

    Quelle est l’actualité de l’ISC Paris en matière d’implication des étudiants dans la vie associative ? L'Entrepreneurial Track est un programme renforcé d'enseignement de deuxième année de l’ISC Paris qui permet aux étudiants de s'investir dans des fonctions dirigeantes d'une Entreprise Étudiante grâce à une formation renforcée intensive aux principales problématiques qu'ils vont rencontrer lors de leur future création ou reprise d'entreprise. L’emploi du temps prévoit un statut à temps plein pendant 3 mois au sein d’une entreprise étudiante pour se consacrer à un projet qui leur tient à cœur :

    Septembre : cours intensifs et préparation de la stratégie de l'année D'octobre à Décembre : plein temps dans les Entreprises Etudiantes : mise en place, production, recherche de partenariat, recherche de financement De Janvier à Avril : électifs et part time dans les Entreprises Etudiantes : poursuite des projets.

    Mai : bilan des projets, élection des nouveaux bureaux et passation Par ailleurs, un des programmes phares de l’ISC Paris, le Bachelor in Business, lancé en 2013 propose un rythme alterné d’apprentissage : une pédagogie inspirée des méthodes de travail en entreprise avec des cours concentrés le matin afin de permettre aux élèves de se consacrer l’après-midi à des activités au sein d’une des 22 entreprises étudiantes de l’école ou bien d’effectuer une mission dans l’entreprise de leur choix.

    2 exemples d’entreprises étudiantes emblématiques de l’ISC Paris A l’ISC Paris, grande école de commerce et de management parisienne, les entreprises étudiantes ont le vent en poupe et fourmillent de projets, qu’elles oeuvrent dans le secteur de la mode, les projets solidaires ou la compétition sportive. Parmi elles, ISC Network et YOUR, certifiées par des normes internationales de qualité (Iso 9001), font parler d’elles aujourd’hui : - ISC Network, se place en tête des Jobs Services en France. Elle répond aux besoins de plus de 100 entreprises par an pour des missions ponctuelles en proposant aux étudiants de l’ISC Paris une rémunération de 10 euros net /heure. C’est par cette volonté de qualité démontrée depuis plus de 20 ans qu’elle a versé en 2013, 180 000 euros aux étudiants correspondant à près de 330 missions ponctuelles ou annuelles proposées aux élèves de l’ISC Paris pour financer partiellement leurs études. A titre d’exemple, pour son traditionnel inventaire annuel " La Grande Epicerie de Paris" a renouvelé sa confiance pour la 6è année en faisant appel à plus de 180 étudiants de l’ISC Paris durant 2 jours. Présidée par Blandine Macouin, l’entreprise étudiante a également inscrit à son expertise depuis 2010, une activité de services à la personne « ISC Network Services ». www.networkisc.com / - YOUR, la Junior-Entreprise de l’ISC Paris a élargi son expertise cœur de métier- les études de marché pour les entreprises- avec l’organisation de cycles de conférences thématiques : les « YOUR Conférences », qui abordent des sujets de société portés par des personnalités telles que Thomas Sotto, François Barouin, Bernard de la Villardière, Charles Beigbeder (ancien patron de Selftrade et Poweo)… Your est aussi à l’origine d’un tout nouveau concept d’émission télévisée « La Parole aux Etudiants » (LPE). Le Principe : convier 3 personnalités reconnues de la sphère économique, politique et des medias pour débattre sur des sujets d’actualité. Ces rendez-vous trimestriels réunissent près de 1000 auditeurs au sein de l’école se veulent un forum d’échange et d’excellence. Loin des traditionnelles conférences en écoles de commerce, qui voient rarement des contradicteurs aux idées présentées, la volonté des LPE est de « mettre en face ceux qui définissent les règles économiques … et ceux qui les vivent ! ».

    Les LPE sont relayées en direct sur le site de l’ISC Paris et sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, YOUR est l’une des six entreprises étudiantes de l’ISC Paris mobilisées par Mathieu Millet au cœur du nouveau pré-incubateur de l’école « Route 66 » crée en 2013. Sa mission est de vérifier l'existence d’un marché pour les porteurs de projet retenus et incubés.

    Présidée par Camille Mascret, YOUR réalise près de 30 études de marché par an pour près de 20 grandes entreprises tous secteurs confondus. Fort de ses 43 ans d’expérience, YOUR est membre de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE). Elle regroupe 1500 anciens et permet de mobiliser 1800 étudiants. En 2007 : élue "Most entrepreneurial Junior-Enterprise in Europe" par le JADE (Confédération européenne des Junior-Entreprises) En 2006 : finaliste du prix d’Excellence décerné par » KPMG » et » Les Echos » pour l’organisation, la gestion financière et la qualité de ses actions. www.your-etude.com/conferences

    Mathieu Millet Directeur des Entreprises Étudiantes Responsable de l'Entrepreneurial Track ISC Paris

     
    A propos de L’ISC Paris

    Créée en 1963, ISC Paris est une grande école de commerce et de management, membre de la Conférence des grandes écoles. Forte d’un corps enseignant de 60 professeurs permanents et enseignants chercheurs et de 300 experts professionnels, l’ISC Paris s’appuie sur un réseau international de 150 universités partenaires dans 56 pays, des coopérations actives avec plus de 1200 entreprises et une association d’alumni qui regroupe 15 000 diplômés.

    www.iscparis.com

    Contact Presse ISC PARIS GRAYLING FRANCE Marie-France Bergamo Tél : 01 55 30 70 77 / portable : 06 32 66 72 49 mariefrance.bergamo@grayling.com

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    La campagne « L'ingénieur citoyen... c'est moi ? » dans les écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-campagne-lingenieur-citoyen-cest-moi-dans-les-ecoles/ Sat, 22 Nov 2014 14:37:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-campagne-lingenieur-citoyen-cest-moi-dans-les-ecoles/ Katharina Schlierf a fait des études supérieures en ingénierie en environnement et en sciences sociales en Allemagne, Espagne et en France. Elle a été ensuite postdoctorante à l'ENGEES à Strasbourg. Depuis 2014, elle est chargée du projet Former l'ingénieur citoyen à Ingénieurs Sans Frontières.

    L'association Ingénieurs Sans Frontières a lancé en septembre dernier sa campagne « L'ingénieur citoyen... c'est moi ?». Cette campagne a pour but d'engager les étudiants dans la réflexion et l'action sur le rôle de leur formation dans l’éducation à la citoyenneté. Cet article présente les motivations et les objectifs de cette campagne.

    En utilisant la notion d’ingénieur citoyen, cette campagne, inscrite dans le projet Former l'Ingénieur Citoyen, interroge la place et la forme d'une éducation à la citoyenneté dans les formations d'ingénieurs. La notion de citoyenneté renvoie pour ISF à la nécessité d’une implication de l'ingénieur pour une justice sociale et environnementale (comme l'explique sa charte), et donc pour l’intérêt général, qui ne peut résulter que d’une construction collective. Cette construction collective se passe aujourd'hui dans de multiples espaces qui décrivent un continuum entre démocratie délégative et participative. Prendre sa juste place dans ce continuum demande à l'ingénieur des compétences et des attitudes qui relèvent autant d'un esprit critique et de l'autonomie que de la coopération.

    Dans l’histoire française, la formation à la citoyenneté est un projet de société principalement porté par l’école primaire et secondaire. Pour autant, la responsabilité de l’enseignement supérieur dans l’éducation à la citoyenneté mérite d’être creusée. Étant l'espace où l'étudiant commence à construire sa place dans la société en tant que professionnel, il semble nécessaire d'examiner l’adéquation de ses contenus et de sa forme par rapport aux objectifs de l'éducation à la citoyenneté énoncés ci-dessus.

    S'intéresser aux contenus des formations veut dire pour ISF s'interroger sur la façon d'aborder la notion de la responsabilité de l'ingénieur dans les cursus, et mesurer la préparation des étudiants à répondre à la complexité des enjeux socio-environnementaux qui vont entourer leur future activité professionnelle. Ceci renvoi à une question de méthode : appréhender des situations hautement complexes demande de s'intéresser à la pluralité de perspectives en jeu et participer à leur mise en contraste. Dans cette approche pluraliste, il est nécessaire de veiller à la présence d'un regard critique sur le modèle de société actuel et de la place de la technique dans celui-ci, et à la transmission de compétences pour participer à la construction d'alternatives.

    Pour ISF en tant qu'association étudiante, il s'agit de reconsidérer la place de l'étudiant dans son processus d'apprentissage de la citoyenneté. Ce processus demande une implication de l'étudiant dans son projet de formation, à l'échelle de son école et à l'échelle de la gouvernance démocratique de la formation supérieure plus largement. Cette implication est un premier pas vers l'exercice de sa responsabilité. Des groupes ISF vont proposer au cours de l'année scolaire des événements et des activités à leurs co-étudiants pour explorer leur place dans la construction démocratique de leurs formations pour l’intérêt général. Ainsi, la campagne s'offre comme un espace d'enquête et d'expérimentation au niveau local, et de partage de ces expériences au niveau national. Ce partage permettra de contribuer à une mise en perspective des expériences locales et d'avancer vers une meilleure connaissance des enjeux qui se présentent dans le panorama français d'établissements de formation d'ingénieurs, marqué par une diversité considérable, par rapport à l'objectif d'une formation citoyenne.

    La campagne est une des réalisations du programme Former l’Ingénieur Citoyen au sein de la fédération ISF. Ce programme est construit sur une expérience de quinze ans de réflexions et d'activités sur l'ingénieur citoyen. Ainsi, ISF a créé des espaces de réflexions sous forme de séminaires et de colloques et a participé en 2003 à la mise en place de l'Initiative pour la responsabilité des cadres (IRESCA). En 2008, le projet « Transformons nos formations » visait à développer une meilleure prise en compte des enjeux énergétiques et environnementaux dans les cursus de quatre écoles d'ingénieurs. Entre 2009 et 2011, le projet de recherche-action « Former l'ingénieur citoyen : savoirs, pratiques et acteurs », une collaboration entre ISF et le Centre Maurice Halbwachs avec le soutien de la région Île-de-France, a permis d'analyser l'évolution historique de la place des sciences humaines et sociales dans les formations d’ingénieurs en France et en Belgique. Avec le projet en cours « Former l'Ingénieur Citoyen 2 », ISF se donne les moyens d'approfondir sa démarche de recherche-action et ainsi de contribuer à intégrer ses apprentissages dans la formation des ingénieurs français.

    Katharina Schlierf Ingénieurs Sans Frontières

    Ingénieurs Sans Frontières

    Attachée aux valeurs de la solidarité internationale, Ingénieurs Sans Frontières s’engage à favoriser le développement durable, l’égalité des droits entre les populations et un exercice harmonieux des droits civils, politiques et économiques, en questionnant le rôle et les pratiques des ingénieurs, pour que la technique soit pensée et placée au service du développement durable, de l’homme et de la planète. Ingénieurs Sans Frontières est ainsi une association de solidarité internationale créée en 1982 qui se donne pour objet de participer à la construction du développement durable par une pratique critique de la démarche de l'ingénieur.

    Ingénieurs sans frontières est une fédération composée de 28 associations, qui sont pour une part des « groupes locaux » implantées dans 70 écoles d’ingénieurs françaises sur tout le territoire français et pour l'autre part des « groupes thématiques d'ingénieurs » composés de jeunes ingénieurs en activité. Près de 600 adhérents essentiellement élèves-ingénieurs et jeunes ingénieurs sont membres de l'association.

    Ingénieurs Sans Frontières, en quelques chiffres : - Plus de 400 projets de développement réalisés dans les pays du Sud depuis sa création, - Plus de 150 actions de sensibilisation organisées chaque année dans les écoles et sur les territoires, - Plus de 5 000 personnes sensibilisées et formées chaque année. Le site web dédié au programme Former l'ingénieur citoyen : https://www.isf-france.org/Ingecit
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    Diplômés 2013 : quelle situation professionnelle en 2014 ? Zoom sur les Docteurs, 5 ans après l’obtention de leur diplôme. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diplomes-2013-quelle-situation-professionnelle-en-2014-zoom-sur-les-docteurs-5-ans-apres-lobtention-de-leur-diplome/ Fri, 28 Nov 2014 14:37:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diplomes-2013-quelle-situation-professionnelle-en-2014-zoom-sur-les-docteurs-5-ans-apres-lobtention-de-leur-diplome/ Le 8 octobre dernier, l'APEC a organisé une table ronde pour présenter une étude sur l'insertion professionnelle des diplômés Bac+5 et plus en 2013.

    Elle porte sur les jeunes sortants diplômés en 2013 à un niveau Bac+5 et plus. Un échantillon de 4 500 jeunes a été interrogé en avril 2014, soit un peu moins d’un an suivant l’obtention du diplôme. La proportion des jeunes diplômés en emploi au moment de l’interrogation atteint 63 %, soit sept points de moins qu’en 2012 (pour la promotion 2011) et onze points de moins qu’en 2008 (pour celle de 2007). La situation est identique à celle de l’an dernier pour la promotion 2012. La part des jeunes diplômés cherchant toujours un premier emploi a quant à elle progressé de trois points, traduisant les difficultés du marché. (voir compte rendu)

    L'étude est sur le site de l'Apec, à la rubrique Observatoire de l'emploi

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    TNS Sofres présente les résultats du baromètre 2014 des Grandes Ecoles de commerce et d'ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tns-sofres-presente-les-resultats-du-barometre-2014-des-grandes-ecoles-de-commerce-et-dingenieurs/ Sat, 29 Nov 2014 14:37:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tns-sofres-presente-les-resultats-du-barometre-2014-des-grandes-ecoles-de-commerce-et-dingenieurs/ Depuis 29 ans, le baromètre annuel grandes écoles de TNS Sofres interroge les étudiants des grandes écoles de commerce et d'ingénieurs pour connaître leurs attentes à l'égard des entreprises et l'attractivité de leurs futurs employeurs.

    2025 étudiants de dernière année parmi 39 écoles retenues ont été interrogés par TNS Sofres pour l'édition 2014. Sur le plan de l'emploi, le niveau record de pessimisme atteint l'an dernier, revient doucement à celui observé en 2012. Au classement des entreprises attractives, Google et Airbus tirent nettement leur épingle du jeu.]]>
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    L'utilité sociale : une valeur forte pour les étudiants des grandes écoles ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lutilite-sociale-une-valeur-forte-pour-les-etudiants-des-grandes-ecoles/ Mon, 24 Nov 2014 14:37:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lutilite-sociale-une-valeur-forte-pour-les-etudiants-des-grandes-ecoles/ Publiés en septembre 2014, les résultats de l'enquête de l’OVE (Observatoire de la vie étudiante) sur les "Conditions de vie" 2013 montrent que près d’un étudiant sur deux (46 %) travaille, et a, par suite, une activité rémunérée, durant l’année universitaire.

    Parmi ces étudiants, 35 % ont une activité professionnelle représentant moins d’un mi-temps, 6 % travaillent au moins à mi-temps mais moins de 6 mois par an, et enfin, 13 % consacrent plus d’un mi-temps et ceci, plus de 6 mois par an à une activité salariée.

    Malgré des emplois du temps chargés, l’investissement des étudiants au sein des associations étudiantes est remarquable. Il suffit pour s’en convaincre de consulter le Portail étudiant proposé par le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,  ou encore le site d’Animafac (le réseau des associations étudiantes) et son gigantesque annuaire des associations étudiantes.

    Sur la base de données déclarées par les écoles elles-mêmes, 275 associations de 43 grandes écoles françaises membres de la CGE sont visibles sur www.cge.asso.fr (voir l'onglet "associations" de chacune des écoles). Elles démontrent la richesse de l’investissement étudiant et prouvent combien, au-delà des traditionnels BDE, des Juniors Entreprises ou encore des associations d’anciens et/ou de diplômés, le bénévolat, ainsi que l’action humanitaire ou sociale sont des valeurs fortes partagées et portées haut par les étudiants.

    En effet, tous types d’écoles confondus, les « autres types d’associations » (i.e. qui ne soit ni d’anciens, ni de diplômés, ni BDE, ni sportive, ni Junior) représentent à elles seules un peu plus de 45 % des associations étudiantes. Parmi elles, les Clubs photo, musique, radio, théâtre ou encore cinéma, mais aussi les Bureaux des Arts au sens large, tirent leur épingle du jeu. Sont apparues en nombre depuis quelques années les clubs œnologie et plus surprenant, des associations « terroir » au sein desquelles il est question de cuisine. Mais la plus belle part revient aux associations à vocation humanitaire ou sociale : soutien scolaire aux enfants, interventions en milieu carcéral, entraide, accompagnement de personnes en difficulté, lutte contre la faim, projets solidaires tournés vers l’Afrique, l’Inde ou plus largement, vers les pays du Sud sont autant de sujets d’envergure sociétale pour lesquels les étudiants s’investissent et donnent d’eux-mêmes.

    Exclusion, pauvreté, discrimination, inégalité sont des maux qui parlent aux étudiants ; par leur engagement, ils démontrent combien la notion d’utilité sociale est au cœur de leurs préoccupations, de leurs actions et de leur vie.

    Quelques chiffres :
    • 21,6 % des grandes écoles françaises membres de la CGE ont souhaité rendre les associations étudiantes de leur institution visibles sur le site web de la CGE (21,4 % des écoles d’ingénieur, 32,3 % des écoles de management et 13 % des écoles dites d’autres spécialités)
    • 30 écoles d’ingénieur ont déclaré 120 associations étudiantes
    • 10 écoles de management ont déclaré 139 associations étudiantes
    • 3 écoles dites d’autres spécialités ont déclaré quant à elles 16 associations
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    La vie associative : une école dans l’école… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-vie-associative-une-ecole-dans-lecole/ Mon, 24 Nov 2014 14:37:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-vie-associative-une-ecole-dans-lecole/ Qu’elle soit à vocation culturelle, sportive, solidaire, professionnelle ou encore événementielle, la vie associative est communément affublée d’une étiquette de vie festive à laquelle elle doit sa grande popularité auprès des jeunes étudiants nouvellement intégrés. Mais, même si cet aspect est une réalité (et même une force), cette vision est beaucoup trop restrictive et ne laisse entrevoir que la partie immergée de l’iceberg sans dévoiler toutes ses richesses plus profondes. Mais les trésors qu’elle recèle sont loin d’être ignorées des Business Schools !

    La vie associative est aujourd’hui au cœur des dispositifs pédagogiques et nombreuses sont les Grandes Ecoles à déployer des politiques de valorisation pour récolter les meilleurs fruits de ces expériences de terrain. A titre d’exemples, nous avons vu ces dernières années se démocratiser l’octroi de crédits ECTS, preuve que la conduite de projet associatif fait désormais partie intégrante de la formation des futurs managers. De la même manière, des services dédiés à l’accompagnement des étudiants dans leurs démarches ont naturellement fleuri dans les établissements pour devenir progressivement un service standard incontournable. Mais pourquoi un tel engouement ? Quels sont les leitmotiv des équipes pédagogiques ?

    L’école de la cohésion Le développement de la vie associative dans les Grandes Ecoles répond tout d’abord à une logique de lien social. Sans ce pilier fédérateur, une école risquerait d’être une simple somme d’individus sans unité ni joie de vivre. Nous sommes bien loin de la mission éducative des business schools ! Fraîchement sortis du lycée et du cocon familial, les étudiants en études supérieures doivent, au contraire, rompre la solitude, se familiariser avec leur école, lier de nouvelles amitiés et s’octroyer des moments de « détente » pour évoluer dans des conditions d’apprentissage sereines et agréables. Il s’agit là d’un cadre incontournable pour se réaliser pleinement au cours de son cursus.

    L’école du management Elle permet également de prendre toute la mesure de ce que recouvre la notion de management et ce dans des conditions souvent plus délicates qu’en entreprise. Leur statut de bénévoles, les liens d’amitié tissés au sein des équipes et les contours parfois flous de l’organigramme créent un climat en marge du contexte professionnel, difficilement conciliable avec l’idée de réprimande ou de sanction. Difficile par exemple de blâmer le trésorier de son équipe, qui n’est autre que son fidèle acolyte lors des soirées, pour avoir négligé une demande de subvention qui pourrait pourtant mettre en péril le budget de l’association. Même si le reproche et la confrontation ne sont bien sûr pas exclus (et sont au contraire primordiaux), l’exercice doit se faire avec tact et diplomatie et nécessitent en ce sens de grandes capacités d’écoute, d’adaptation et d’empathie. Ensuite, il appartient à chaque membre du groupe de se responsabiliser, de développer son sens de l’engagement, de prioriser ses activités, de distinguer vie professionnelle et vie personnelle. Toutes ces compétences, ces savoir-être ainsi développés posent les jalons d’un manager accompli et constituent un véritable passeport vers l’emploi. Nombreux sont d’ailleurs les recruteurs à favoriser, à niveau de diplôme égal, un candidat engagé dans une association étudiante.

    L’école de l’autonomie et de l’entrepreneuriat Bien que l’enseignement prône de plus en plus les parcours à la carte et le recours aux méthodologies de gestion de projet, les associations restent par ailleurs la meilleure école de l’autonomie. Les étudiants choisissent leur projet, leur équipe, leurs règles de fonctionnement, leur plan d’actions et deviennent véritablement acteurs de leur formation. Ils s’appuient sur les enseignements dispensés - créativité, comptabilité, gestion de projet, marketing, ressources humaines, etc. - pour concevoir et mettre en œuvre des actions concrètes qui participent à la construction de leur futur profil professionnel. Mêmes s’ils ne deviendront pas nécessairement tous de grands leaders, ils auront appris à innover, à planifier, à gérer, à collaborer, à se fixer des objectifs, à s’entourer de compétences complémentaires pour mener à bien leur projet… des compétences qui font écho à un profil bien particulier… celui d’un homme libre, meneur d’hommes, gestionnaire… UN ENTREPRENEUR ! La vie associative constitue une pierre angulaire dans la formation à l’entrepreneuriat ; elle permet de réveiller l’appétence d’étudiants pour ce domaine souvent méconnu et ô combien appréhendé tout en mettant en lumière des talents qui seraient sans nul doute restés dans l’ombre…

    Et si la vie associative était tout simplement l’école de la vie ? Etudiants, corps professoral, diplômés et recruteurs s’entendent à dire que l’expérience associative est une source d’enrichissement réelle. Doutes, victoires, échecs, stress, conflits, désengagements, solidarité, investissement rythment le quotidien des équipes et permettent véritablement aux étudiants de se construire. Confrontés à la réalité du terrain, ils découvrent qu’une bonne idée ne sera pas forcément suivie ou encouragée, que la créativité bien qu’indispensable n’est pas suffisante, que la méthode s’avère capitale ou encore qu’un professionnel aguerri doit savoir concilier savoir, savoir-faire et savoir-être… autant de leçons qui leur seront utiles à l’aube de leur carrière professionnelle et qui prédit encore de belles années à la vie associative dans les Business Schools...

    Caroline Bacon Responsable du Service à l'Etudiant  de l’EM Normandie Roland CONDOR titulaire de la chaire Entrepreneuriat-Projet-Innovation de l’EM Normandie et professeur de stratégie et de management de projet  
    A propos de Caroline Bacon et Roland Condor

    Caroline Bacon est Responsable du Service à l'Etudiant sur le campus de Caen de l’EM Normandie. Dans le cadre de ses fonctions, elle coordonne la vie associative dans sa partie pratique et théorique, encadre les projets associatifs menés par les étudiants, accompagne les équipes dans leurs démarches au travers de formations dédiées, d’ateliers spécifiques et d’un coaching personnalisé, et fait le lien avec les professeurs de gestion de projet. Roland CONDOR est titulaire de la chaire Entrepreneuriat-Projet-Innovation de l’EM Normandie et professeur de stratégie et de management de projet. Ses travaux de recherche sont axés sur la gestation du projet entrepreneurial, l’entrepreneuriat collectif, l’accompagnement à la création d'entreprise et le contrôle de gestion dans les PME. En parallèle de ses activités à l’Ecole, il est également trésorier à l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation et membre de l’Association Internationale de Recherche en entrepreneuriat et PME (AIREPME).

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    L’expérience associative, passeport de choix pour la vie professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lexperience-associative-passeport-de-choix-pour-la-vie-professionnelle/ Mon, 24 Nov 2014 14:37:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lexperience-associative-passeport-de-choix-pour-la-vie-professionnelle/ S’engager dans la vie associative est un levier important pour la construction du profil personnel et professionnel des étudiants. Au-delà de l’expérience enrichissante du moment, voilà aussi un formidable terreau de compétences pour l’avenir, qu’il s’agit de savoir identifier et valoriser dans la perspective professionnelle. C’est en tout cas dans cet esprit que nous accompagnons nos élèves au sein du Groupe ESC Dijon-Bourgogne.

    S’enrichir dans des situations réelles Être membre du bureau d’une association est un véritable complément du savoir académique et du diplôme. C’est l’occasion de mettre en pratique les enseignements reçus, d’en comprendre les interactions et surtout de tester les compétences personnelles et professionnelles en travaillant en groupe avec d’autres étudiants.

    Il s’agit d’une expérience très complète qui permet d’être en situation réelle et d’apprendre de ses erreurs sans que cela remette en cause l’avenir professionnel des étudiants. Travail en équipe, défis à relever, objectifs à atteindre, prise de responsabilités, gestion de conflits et bien évidemment de bons moments, de belles rencontres et des liens d'amitié qui perdurent dans le temps, longtemps après la sortie de l’école… Voilà tout ce à quoi l’on goute au sein d’une association.

    La vie associative est riche, dynamique et variée. Chacun peut y trouver sa place pour s’investir pleinement dans un projet ou une passion. Au sein du Groupe ESC Dijon-Bourgogne, c’est le département Développement et Accompagnement Personnels (DAP) qui est en charge du suivi et de l’accompagnement de la vie associative.

    Il est en effet important d’être à l’écoute, de conseiller et surtout de rappeler le cadre et les implications, l’association se situant dans une école, elle-même située dans une ville puis dans d’autres ensembles… Le rôle et la place de ce département prennent ainsi tous leurs sens pour les élèves.

    Grâce à cet environnement et ce vécu au sein des associations, les élèves ont de sérieux atouts à faire valoir dans leur CV et peuvent ainsi vraiment se démarquer lors des entretiens. Mais soyons clairs : il s’agit d’un passeport et non d’un laissez-passer.

    Capitaliser sur les compétences acquises Pour que ce passeport obtienne le meilleur cachet possible, il est d’abord nécessaire d’identifier les compétences développées à l’occasion des expériences associatives.

    La démarche BSB® (Building up Skills for Business) permet aux étudiants d’identifier les compétences qu’ils développent lors d’activités pédagogiques (cours, semestre à l’international, stages-apprentissage-année professionnelle, etc.).

    Les expériences associatives sont une occasion privilégiée de mettre en œuvre des connaissances acquises lors des cours (comptabilité, marketing, comportements organisationnels, etc.) et de développer des compétences (gérer une trésorerie, constituer un argumentaire pour la recherche de financement d'un projet, organiser un événement, etc.).

    L’École a mis en place un outil permettant aux étudiants de faire le point sur les actions qu’ils ont menées, les résultats obtenus, et de prendre conscience des compétences développées à ces occasions. Cet outil d’auto-évaluation des compétences est mobilisable par tous les étudiants investis dans les associations et permet de faire le lien avec le référentiel de compétences des programmes de la formation suivie.

    Par l’utilisation de cette auto-évaluation, l’École possède ainsi une vision plus fine des compétences développées et peut alors reconnaître l’importance de l’implication étudiante dans les associations.

    Forts de cette prise de conscience, les étudiants sont mieux à même de construire leur projet professionnel parce qu’ils savent dans quels domaines du management sont leurs atouts. Ils peuvent de ce fait également valoriser leurs compétences auprès des entreprises lors des processus de recrutement.

    C’est le cas par exemple d’Adrien Voillemot, qui fut président de la Junior Entreprise en 2013 et qui est aujourd’hui Junior Auditor chez PwC Luxembourg. « Mon expérience dans une association professionnelle pendant une année et les cours de gestion suivis à l’ESC m’ont permis de comprendre le monde de l’entreprise », confirme-t-il. « En choisissant par ailleurs de faire une année professionnelle avec deux stages, aujourd’hui je valide mes acquis théoriques et prépare au mieux mon entrée dans le monde professionnel. » « Surtout, j’ai pu prendre conscience au cours de mon expérience en tant que Président de la JE de certains de mes atouts comme la relation client – de la prise de contact à la signature du contrat, la gestion de projets et la coordination de travail en équipe. Des compétences associées à d’autres que j’ai pu valoriser à travers un stage de gestion dans un Hôtel*** et, prochainement, dans le cadre d’un stage en audit de comptes ».

    Alexandrine Bornier Responsable du département DAP (Développement et Accompagnement Personnels) et de la Mission Handicap au Groupe ESC Dijon-Bourgogne Fabrice Galia Professeur d’économie au Groupe ESC Dijon-Bourgogne, Co-fondateur et Responsable de la démarche BSB® Christelle Havard Professeur spécialisé en Ressources Humaines au Groupe ESC Dijon-Bourgogne, Co-fondateur et Responsable de la démarche BSB®
    Le Groupe ESC Dijon-Bourgogne :

    Créé en 1900, le Groupe ESC Dijon-Bourgogne est une Grande École de management qui compte aujourd’hui plus de 1850 élèves, dont un tiers d’étudiants internationaux de 65 nationalités différentes. Elle propose 12 programmes d’enseignement, du Post Bac à l’Executive Education, sur 3 campus (Dijon, Paris, Lyon). Le positionnement du l’École s’appuie sur un triptyque : haut de gamme et différenciation, accompagnement et International. Une stratégie qui passe notamment par une véritable valeur ajoutée offerte aux étudiants d’un côté, et d’un autre l’acquisition d’un leadership mondial dans le Wine & Spirits Business, matérialisée par la création en 2013 de la School of Wine & Spirits Business (SWSB), une Institution à forte autonomie regroupant toutes les activités de formation et de recherche du Groupe en management du vin et des spiritueux.

      Alexandrine Bornier (à gauche) Responsable du département DAP (Développement et Accompagnement Personnels) et de la Mission Handicap au Groupe ESC Dijon-Bourgogne Christelle Havard (à droite) Professeur spécialisé en Ressources Humaines au Groupe ESC Dijon-Bourgogne, Co-fondateur et Responsable de la démarche BSB®   Fabrice Galia (ci-dessus) Professeur d’économie au Groupe ESC Dijon-Bourgogne, Co-fondateur et Responsable de la démarche BSB®
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    L’investissement associatif, un apport humain pour l’étudiant valorisable pour l’avenir professionnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linvestissement-associatif-un-apport-humain-pour-letudiant-valorisable-pour-lavenir-professionnel/ Wed, 26 Nov 2014 14:37:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linvestissement-associatif-un-apport-humain-pour-letudiant-valorisable-pour-lavenir-professionnel/ Le cursus en école est de loin un des moments les plus propices, pour les élèves ingénieurs, pour s’investir, créer, innover et prendre des risques. L’esprit de désintéressement et de bénévolat, moteurs de notre investissement, fait que la vie associative de nos établissements dépasse largement le cadre des activités bien connues des BdE. Ainsi, l’attractivité des écoles et le dynamisme de leurs campus est intimement lié aux nombreuses associations culturelles, sportives, festives et humanitaires qui s’y développent.

    A travers cette diversité, la vie associative permet à l’étudiant d'acquérir de nombreuses compétences essentielles à son avenir professionnel. En effet, la formation de nos élèves ingénieurs ne s’arrête pas à la sortie des cours mais se prolonge à chaque activité que celui-ci entreprend. Dans ce cadre, il apprend à prévoir, anticiper et organiser. Fondamental à l’activité de l’ingénieur contemporain, il apprend aussi à communiquer et gérer son travail en équipe bénévole mais structurée au service de la collectivité. Il met directement en application son savoir-faire pour mener à bien des projets transversaux au cours desquels il se forme à nombre d’aptitudes techniques (trésorerie, gestion, partenariat, réglementation,…). Ainsi, la vie associative apparaît comme totalement complémentaire aux cursus de formations proposés par les écoles d’ingénieurs. Il devient responsable, ouvert d'esprit, en un mot : employable !

    De plus, la participation à la vie associative de son école est un apport humain personnel extrêmement fort. S’investir dans une association est l’occasion de se connaître, de se découvrir et par conséquent de se construire. S’investir c’est aussi s’épanouir en aidant les autres de façon désintéressée si ce n’est la satisfaction du travail accompli. La vie associative est synonyme de rencontre inattendue et d’ouverture sur le monde. Les valeurs véhiculées par cet investissement sont universelles et font qu’elles se révèlent un fantastique levier d’intégration. C’est pourquoi plus de 60% des étudiants de nos écoles y prennent part et que plus devraient encore s’y lancer.

    Pierre Trovero Président du Bureau National des Élèves Ingénieurs

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    Les nouveaux enjeux de l'édition scientifique : rapport de l'Académie des sciences adopté le 24 juin 2014, animateurs Jean-François Bach et Denis Jérome https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-enjeux-de-ledition-scientifique-rapport-de-lacademie-des-sciences-adopte-le-24-juin-2014-animateurs-jean-francois-bach-et-denis-jerome/ Wed, 26 Nov 2014 14:37:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-enjeux-de-ledition-scientifique-rapport-de-lacademie-des-sciences-adopte-le-24-juin-2014-animateurs-jean-francois-bach-et-denis-jerome/ L’Académie des sciences recommande que les modalités de diffusion des publications scientifiques soient réorganisées selon deux axes complémentaires comprenant, d’une part, les archives ouvertes, et d’autre part un Open Access institutionnel, financé selon des accords nationaux entre l’État et les éditeurs, tout en préservant les standards académiques de qualité  scientifique.

    Les archives ouvertes Les archives ouvertes sont complémentaires des publications dans les revues à comité de lecture et doivent être développées pour permettre la conservation pérenne de la connaissance scientifique. Ce modèle n’a cependant pas encore pénétré toutes les cultures disciplinaires et sa généralisation devra passer par des mesures incitatives. Ces archives peuvent en outre servir de base à la création d’ « épijournaux », dont le principe consiste à ajouter l’expertise sur les articles archivés. Cette solution, d’application limitée et complexe, engendre des coûts d’infrastructure qu’il faut analyser et mettre en perspective.

    Un Open Access institutionnel Le modèle lecteur-payeur a montré ses limites : coût excessif imposé par certains éditeurs et manque d’accessibilité à la plupart des articles, contraire au principe d’accès libre aux résultats de la recherche publique. Son aménagement par la méthode des embargos ne se justifie qu’à titre transitoire et limité dans le temps. La condamnation du modèle « classique » doit cependant être nuancée sur deux points :

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    Résultats des Trophées APAJH https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/resultats-des-trophees-apajh/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/resultats-des-trophees-apajh/ La cérémonie des Trophées APAJH a été célébrée dans une ambiance survoltée le 17 novembre 2014, au Carrousel du Louvre.  Ont été primés :

    • Dans la catégorie "accessibilité universelle" : la compagnie théâtrale C3I pour son dispositif permettant aux structures médico-sociales d’appréhender la question de la sexualité avec les personnes qu’elles accompagnent
    • Dans la catégorie "ville citoyenne et service public"  : la Ville de Metz pour son initiative visant à garantir le droit de vote pour tous
    • Dans la catégorie "École et Culture" : le Musée du Quai Branly pour sa démarche visant à accueillir tous les publics
    • Dans la catégorie "Sport" : l’Ecole l’Odyssée pour son action visant à ouvrir la pratique de la plongée sous-marine à tous
    • Dans la catégorie "Entreprise citoyenne" : le groupe Ethik Investment, connue notamment pour ses restaurants et SPAS dans le Noir.
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    Guide pratique des MOOC, par G. Daïd, P. Nguyên https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-pratique-des-mooc-par-g-daid-p-nguyen/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-pratique-des-mooc-par-g-daid-p-nguyen/ Editions Eyrolles

    Les mondes de l’éducation et de la formation professionnelle vivent un bouleversement avec l’essor des Mooc, cours en ligne accessibles à tous, dispensés par des universités et des écoles prestigieuses du monde entier. La France bascule à son tour dans l’ère de l’apprentissage en ligne « ouvert » avec la plate-forme France Université Numérique (FUN) mise en ligne récemment par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Aujourd’hui, les internautes s’inscrivent par millions pour acquérir de nouvelles compétences, se cultiver ou approfondir leurs connaissances, sans contrainte de temps ou de lieu.

    L’ouvrage se propose de guider les utilisateurs dans la jungle des quelque 2 500 Mooc disponibles (des dizaines de nouveaux cours sont proposés chaque semaine), toutes plates-formes confondues. (voir CP) Les auteurs : Gilles Daïd, auteur, photographe est un curieux infatigable, passionné d’innovation et de nouvelles technologies, thématiques sur lesquelles il assure une veille quotidienne. Pascal Nguyên est journaliste pour plusieurs magazines et auteur de plusieurs ouvrages pratiques. Il est en apprentissage perpétuel et se forme en permanence, notamment grâce aux Mooc.]]>
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    Agence Erasmus+ France/Education Formation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agence-erasmus-franceeducation-formation/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agence-erasmus-franceeducation-formation/ L'agence 2E2F change de nom et devient Agence Erasmus+ France/Education Formation.

    Dans les récentes actualités de l'agence, il est dit qu'en plus d'offrir 4 millions de subventions au cours des sept prochaines années pour les échanges au sein de l'UE et des pays associés, Erasmus + financera également 135 000 bourses pour des possibilités d'études à court terme ou d'enseignement impliquant des pays à travers le monde

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    LA CGE au sein de l’Alliance ATHENA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-au-sein-de-lalliance-athena/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-au-sein-de-lalliance-athena/ L’Alliance ATHENA, qui représente la communauté scientifique des sciences humaines et sociales, fait partie des cinq Alliances thématiques de recherche créées à partir de 2009 pour définir les priorités de la recherche en France. Elle rassemble aujourd’hui parmi ses membres un certain nombre d’opérateurs de la recherche : le CNRS, la CPU, l’INED, l’IRD, l’INRA, le CEA, et bien sûr la CGE, présente dès la création de l’Alliance en juin 2010.

    L’Alliance ATHENA s’efforce de mieux faire reconnaître les SHS dans le paysage de la recherche en France, de favoriser leur développement et de stimuler les coopérations pour répondre aux nouveaux défis de la connaissance. Dans les deux dernières années, l’Alliance a notamment produit deux contributions écrites, sur la base de vastes concertations : l’une pour le programme Horizon 2020, l’autre pour l’agenda stratégique de la recherche. Elle a rédigé dix propositions tirées de ces travaux, concrétisant les réflexions menées en son sein (voir www.allianceathena.fr).

    Ces dix propositions correspondent pleinement aux besoins identifiés de la recherche en SHS dans les grandes écoles françaises. Elles concernent tout autant la nécessité d’accroître les moyens, d’adapter les dispositifs de soutien aux projets, et de mieux intégrer les SHS dans les programmes de recherche en général. Au sein des grandes écoles comme ailleurs, les SHS apportent en effet une contribution spécifique dans la compréhension des phénomènes humains, dans la conscience que la société peut avoir d’elle-même, dans les réponses scientifiques à apporter aux grands défis contemporains.

    Une difficulté pour nous est de bien circonscrire le paysage de la recherche en SHS dans les écoles. Sur son site internet, l’Alliance Athena recense 1 900 enseignants-chercheurs sur les 28 000 au total en France, ce qui est loin d’être négligeable, surtout si l’on associe à ce nombre la qualité et la visibilité de cette recherche menée dans les écoles. Il existe depuis longtemps déjà des laboratoires reconnus dans certaines grandes écoles, mais peu nombreuses au départ, il faut le dire. Le mouvement d’internationalisation des grandes écoles, comme conséquence du processus de Bologne et du développement des standards d’évaluation et de certification, a entraîné une académisation du système au sens où les institutions, pour ressembler aux modèles des universités mondialisées, ont cherché à recruter des enseignants-chercheurs (là où l’on faisait intervenir souvent des professionnels) et à développer des activités de recherche, avec une production visible (articles, projets financés, etc.). Beaucoup d’équipes de recherches se sont ainsi constituées dans les écoles depuis deux décennies, la plupart du temps au sein d’organismes mutualisés avec d’autres établissements d’enseignements supérieurs ou organismes de recherche (comme au sein des structures du CNRS de type UMR), et dans des cadres de coopération internationaux.

    Même si elle est plus présente dans les écoles de management ou plus généralement dans les écoles formant des professionnels en SHS, cette recherche se développe aussi dans les écoles d’ingénieurs (comme en témoigne le Réseau Ingenium – recherches en SHS dans les écoles d’ingénieurs). Une caractéristique de la recherche en SHS dans les écoles est sa pluridisciplinarité, due en partie à la nécessité de recruter au sein des équipes des spécialistes de différentes disciplines (par ex. : en sociologie, en économie, en gestion), pour couvrir différents domaines de spécialité. Une autre caractéristique forte est l’approche thématique transversale plutôt que disciplinaire, autour des problèmes qui concernent les secteurs professionnels auxquels les écoles préparent leurs diplômés, qu’il s’agisse de l’industrie, de l’agriculture, de l’administration, de la santé ou de l’éducation, parmi d’autres. Ainsi la recherche se structure-t-elle autour de grandes questions clés comme la décision, le risque, les usages, l’innovation, etc., sur lesquelles les SHS sont attendues pour éclairer les progrès des sciences de la matière et des techniques. En ce sens elles contribuent à aider les SHS à prendre et occuper leur place dans le paysage de la recherche, conformément aux objectifs que poursuit l’Alliance ATHENA.

    Denis Lemaître professeur à l’ENSTA Bretagne

    A propos de Denis Lemaître Denis Lemaître est professeur à l’ENSTA Bretagne et chercheur en sciences de l’éducation au Centre de recherche sur la formation (EA 1410). Il dirige l’équipe de recherche « Formation et professionnalisation des ingénieurs » et le pôle SHS de l’ENSTA Bretagne. Ses recherches portent notamment sur l’enseignement supérieur et en particulier sur les politiques éducatives des grandes écoles. Il est expert auprès de la CTI et représentant de la CGE auprès du directoire de l’Alliance Athena. Publications récentes en lien avec les SHS dans les grandes écoles : LEMAITRE D. (2014). « Quelles finalités pour les sciences humaines et sociales dans la formation des ingénieurs ? » In Kalim, revue de l’Université d’Alger 2, p. 25-40. LEMAITRE D. (2012). « Internationalisation des grandes écoles et réformes curriculaires », in MENDEZ A., TCHOBONIAN R. & VION A. (dir.), Travail, Compétences et Mondialisation. Les dynamiques sociétales en question, Paris, Armand Colin, collection Recherches, p. 113-125. LEMAITRE D. (2011). « Professionnalisation et modèles professionnels dans les grandes écoles françaises », Recherche & formation, n°66, Ecole normale supérieure de Lyon, Institut français de l’éducation, p. 93-104. LEMAITRE D. (2007). « La recherche en SHS dans les écoles d’ingénieurs : une sécularisation des humanités classiques ? », in FAUCHEUX M. & FOREST J. Les recherches en sciences humaines et sociales dans les écoles d’ingénieurs, Paris, Pétra, p. 62-73. LEMAITRE D. (2003). La formation humaine des ingénieurs, Paris, P.U.F., 200 pages.
    A propos de l’ENSTA Bretagne

    Située à Brest, l’ENSTA Bretagne est un établissement public sous tutelle de la DGA (ministère de la défense), qui forme conjointement des ingénieurs civils et militaires. Les ingénieurs diplômés sont destinés à assurer, dans un environnement international, la conception et la réalisation de systèmes industriels complexes à dominante mécanique, électronique et informatique pour les secteurs innovants : le naval, l’automobile, l’aérospatiale, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), la défense, l’énergie… Elle offre également des formations de master, mastère spécialisé et doctorat. Elle déploie une importante activité de recherche au sein de trois pôles : mécanique, STIC et SHS. La recherche en SHS est menée au sein de l’équipe pluridisciplinaire « Formation et professionnalisation des ingénieurs », composante du Centre de recherche sur la formation (EA 1410). www.ensta-bretagne.fr

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    De Sciences Humaines et Sociales à Economy and Society https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-sciences-humaines-et-sociales-a-economy-and-society/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-sciences-humaines-et-sociales-a-economy-and-society/ Naciba HANED est responsable du pôle Economy and Society de l’ESDES. Elle enseigne l’économie générale et forme à la responsabilité sociétale des entreprises à l’ESDES. Docteur en économie, ses thèmes de recherche s’articulent autour de l’économie et du management des innovations environnementales, de la créativité et de la responsabilité sociétale des organisations.

    Dans le cadre de l’évolution de ses programmes et de sa pédagogie, l’ESDES, la Business School de l’Université Catholique de Lyon réaffirme sa vocation de former des managers pour le développement économique et social et renforce ses enseignements transversaux sur le socle de l’économie et à l’intersection des sciences humaines et sociales. Objectif : former une nouvelle génération de managers ayant intégré les éléments de contexte et de compréhension macro et micro-économiques, capables d’innover et d’entreprendre afin de favoriser l’émergence d’une économie responsable®.

    Le pôle Economy and Society de l’ESDES propose de renforcer l’enseignement des fondamentaux autour d’un triptyque « économie/sociologie/éthique », afin que les étudiants soient plus aptes à comprendre la complexité des mécanismes économiques du monde dans lequel ils évoluent. Plus globalement, le nouvel objectif fixé aux étudiants est de savoir mobiliser la théorie économique à des fins d’analyse des nouveaux modèles sociaux qui se développent dans un contexte mondialisé.

    L’objectif est d’acquérir un niveau académique leur permettant de comprendre le contexte socio-économique contemporain et d’être formés à l’analyse critique des nouveaux modes de régulation de l’économie quels que soient leurs choix de carrière professionnelle. En tant que futurs managers et gestionnaires responsables, il est nécessaire de former ces jeunes étudiants à l’étude et à la compréhension des problématiques sociétales que l’évolution du capitalisme a tracées en insistant sur les règles de fonctionnement des organisations.

    Partant, les enseignements du pôle Economy and Society ne se limitent pas à explorer les connaissances relevant des sciences économiques, humaines et sociales car les savoirs font aussi échos aux enseignements de management de l’ESDES, dispensés au sein du pôle Business and development, qu’aux programmes de finance et de marketing. En effet, les programmes se fondent sur une vision commune, alimentée par le projet d’École qui permet de donner une orientation transversale aux enseignements.

    Cette base commune d’enseignements à l’ESDES se centre sur les formes d’organisations créatives qui doivent être mises en place pour favoriser l’émergence d’idées nouvelles et la conduite responsable, performante et durable de projets innovants. Cette démarche pédagogique permet aux étudiants de se former aux solutions qu’apportent aujourd’hui les organisations en réponse aux défis économiques du monde contemporain avant d’en répliquer les modèles les plus innovants dans leurs réflexions managériales.

    À titre d’exemple, les cours de responsabilité sociale des organisations sont consacrés à l’analyse des conditions d’émergence de l’éthique des affaires (le champ business and society) et de son évolution normative à l’échelle internationale. Cet enseignement se traduit par des connaissances analytiques en sciences sociales et s’applique de manière précise en termes de gestion de projets entrepreneuriaux.

    Ainsi, le champ des enseignements du pôle Economy and Society se base sur un débat pluridisciplinaire du développement durable à travers le prisme de l’entreprise. Ce pôle repose sur l’analyse d’une société responsable dans laquelle il est désormais difficilement concevable de séparer les considérations sociétales des impératifs économiques. Enfin, ces changements s’accompagnent d’outils numériques afin de s’adapter aux évolutions cognitives des jeunes générations et de faciliter la diffusion des connaissances. Des cours en ligne sont proposés aux étudiants dès la 1ère année, afin de les inciter à s’impliquer dans leur propre apprentissage.

     

    L’ESDES est la Grande Eécole de management de l’Université Catholique de Lyon (UCLy). École en 5 ans, membre de la Conférence des Grandes Écoles, l’ESDES délivre un diplôme Bac+5, visé par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) conférant le grade de Master. L’École rassemble 1 500 étudiants, 44 enseignants permanents dont 22 enseignants-chercheurs et compte 160 professionnels intervenant dans le cursus. Son pôle ESDES Recherche se distingue particulièrement dans 3 domaines : responsabilités sociétales, éthique et entrepreneuriat social ; finance, gouvernement et théorie de la firme ; économie et management de l'innovation environnementale ; consolidés par les travaux menés dans 2 chaires de recherche. Chaque année, 250 étudiants sont admis en 1ère année dans son Programme Grande École. Pour préparer leur insertion professionnelle, tous les étudiants bénéficient d’un parcours d’intégration professionnelle, de 14 mois minimum de stage en entreprise, et 1 semestre d’études a minima dans l’une des 130 universités partenaires de l’école. www.esdes.fr

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    Mise en place des nouveaux programmes de 1ère année en CPGE : réaction de l'UPS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mise-en-place-des-nouveaux-programmes-de-1ere-annee-en-cpge-reaction-de-lups/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mise-en-place-des-nouveaux-programmes-de-1ere-annee-en-cpge-reaction-de-lups/ L’Union des professeurs des classes préparatoires scientifiques réagit à la libération du rapport de l’Inspection générale

    Le rapport de l’Inspection générale sur la mise en place des nouveaux programmes de première année en CPGE est disponible sur le site du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR). Les professeurs des classes préparatoires scientifiques souhaitent voir étendre l’exercice à la réforme du lycée et rappellent leur fort engagement portant sur l’enseignement des sciences au lycée.]]>
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    L’UPSTI se positionne sur le numérique à l’école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lupsti-se-positionne-sur-le-numerique-a-lecole/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lupsti-se-positionne-sur-le-numerique-a-lecole/ Suite aux recommandations du Conseil national du numérique et aux annonces du président de la République François Hollande sur le numérique à l’école, l’Union des professeurs en sciences et techniques industrielles émet des préconisations, notamment :

    • l’informatique est déjà enseignée dans les collèges et les lycées : l'UPSTI propose de la développer dans toutes les disciplines
    • au sujet du bac Humanités numériques en filière générale : l'UPSTI propose de généraliser l’enseignement « Informatique et Sciences du Numérique » à toutes les filières générales et les filières technologiques et professionnelles ; de valoriser et de développer le baccalauréat technologique STI2D SIN
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    De la profondeur, plutôt que du saupoudrage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-profondeur-plutot-que-du-saupoudrage/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-profondeur-plutot-que-du-saupoudrage/ En tant qu’école recrutant après le baccalauréat, l’ESSCA Ecole de Management (Angers/Paris), estime que les connaissances et les compétences transmises par les Sciences Humaines et Sociales (SHS) sont une composante essentielle du projet pédagogique de l’école. Dans cette perspective, l’ESSCA a décidé de ne pas se contenter de faire appel à des enseignants externes, mais de fonder ses enseignements en SHS sur une activité de recherche soutenue au sein même du corps professoral permanent et de se doter d’un laboratoire de recherche original et innovant.

    Albrecht Sonntag est directeur du nouveau «EU-Asia Institute»

    www.essca.fr/EU-Asia

    Quelles ont été les motivations de l’école derrière la création de cet institut ? Albrecht Sonntag : Dès 2006, l’ESSCA a pris l’initiative de se doter d’un Centre d’expertise et de recherche en « European Studies ». Il s’agissait de donner une identité propre à une équipe d’enseignants-chercheurs venant de la sociologie, des sciences politiques ou de l’histoire et qui avait été à l’origine d’un certain nombre de modules et de programmes à forte tonalité européenne, dispensés sur les différents site du groupe ESSCA. L’expérience s’est avérée très concluante, avec une production significative de publications et des financements obtenus à la clé. Et étant donné notre implantation à Shanghai et l’intérêt grandissant pour les thématiques liées aux relations entre l’Europe et l’Asie, l’évolution vers un institut qui affiche l’Union européenne et l’Asie dans son nom n’a été que logique.

    Un institut plutôt positionné dans les sciences politiques est-il crédible dans une école de management ? Albrecht Sonntag : C’est justement les résultats de recherche qui lui donnent toute sa crédibilité. Grâce à des contrats importants – comme une Chaire Jean Monnet axée sur les relations Europe-Chine, ou la coordination d’un projet transnational sur les dynamiques identitaires européennes à travers le prisme du football, soutenu à hauteur de 2,4 millions d’Euros par le 7ème programme cadre européen de la recherche – l’institut a acquis une très bonne notoriété dans la communauté académique internationale dans son domaine. Visibilité renforcée par les ouvrages régulièrement publiés dans des maisons d’éditions de renom international comme Routledge ou Palgrave Macmillan, ainsi que par l’organisation d’événements. L’ESSCA a ainsi été la première institution française à accueillir la conférence annuelle de l’UACES, la plus importante association académique des études européennes. Des partenaires prestigieux font appel à notre expertise : récemment, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) a sollicité l’institut pour contribuer à la préparation de son 40ème anniversaire en 2015, tandis que l’UNESCO vient de lui commanditer un rapport sur des questions liées au racisme et aux discriminations.

    Quel sont les liens entre ces activités de recherche et l’enseignement ? Les enseignants-chercheurs membres de l’institut sont répartis sur les quatre sites de l’ESSCA, à Angers, Paris, Budapest et Shanghai. Ils contribuent à la création de modules qui confrontent les étudiants aux différentes manières d’appréhender les processus non seulement économiques, mais aussi politiques, culturels, et sociaux qui imprègnent un environnement global en mutation. Dès la première année, par exemple, nos étudiants suivent un cours de « globalisation studies » qui leur permet à la fois de mieux évaluer la place de l’Europe dans le monde et de se familiariser avec les approches de ces problématiques menées par la recherche internationale en SHS. D’autres modules sont dispensés en troisième année ou de manière ponctuelle à d’autres moments de leur scolarité, toujours en anglais. Les sites à Budapest et Shanghai proposent différents programmes où la compréhension du monde contemporain à l’aide des sciences humaines et sociales est également un objectif pédagogique prioritaire.

    Les travaux de votre « EU-Asia Institute » sont-ils valorisés par l’environnement ? Si nous pouvons être très satisfaits de la notoriété acquise dans la communauté académique de notre domaine, la reconnaissance de nos travaux au sein de l’enseignement supérieur du management français ne va pas de soi. Certes, le besoin de développer la recherche interdisciplinaire est mis en avant dans tous les discours, mais dans la pratique, ni les instances d’accréditation ni les classements des revues académiques qui font autorité ne valorisent réellement une telle initiative d’ouverture. C’est paradoxal : on demande aux écoles de management de former des têtes bien faites, des diplômés à l’esprit ouvert et capables d’évoluer dans un monde globalisé et de plus en plus complexe. Mais quand une école va au-delà du saupoudrage et engage des travaux en profondeur dans les sciences humaines et sociales, conformes à son « ADN » internationale et humaniste, on lui répond que cela ne relève pas de l’économie et de la gestion. Pour ma part, j’estime que l’ESSCA a raison d’aller au bout de ses convictions dans son projet pédagogique et son identité institutionnelle.

    Albrecht Sonntag

    Doyen délégué aux accréditations internationales à l’ESSCA Ecole de Management depuis 2009, Albrecht Sonntag est aussi directeur du « EU-Asia Institute » www.essca.fr/EU-Asia. Après une formation universitaire en lettres, langues modernes et sciences de l’éducation à Stuttgart (Allemagne), il s’installe en France en 1991. Titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université de Nantes, il rejoint l’ESSCA en 1999, d’abord en tant que directeur adjoint des relations internationales, puis en tant que responsable scientifique du Centre d’Expertise et de Recherche en Intégration Européenne. Depuis 2011, il est le coordinateur, au nom de l’ESSCA, d’un consortium de neuf universités européennes dans le cadre du projet de recherche interdisciplinaire « FREE » www.free-project.eu

    ESSCA Ecole de Management

    Créée en 1909 à Angers, l’ESSCA est une Grande École de commerce qui propose une formation en gestion et en management accessible dès l’obtention du Baccalauréat. Membre de la Conférence des Grandes Écoles et accréditée par AACSB International, elle délivre un diplôme Bac+5 visé, revêtu du grade de Master et accrédité EPAS pas l’EFMD. Implantée sur 4 sites d’enseignement à Angers, Paris, Budapest et Shanghai, l’ESSCA propose un cursus international en lien avec un réseau de 171 universités partenaires dans 47 pays. Fort d’un corps professoral de 78 professeurs permanents, l’école compte aujourd’hui 3000 étudiants et auditeurs d’entreprise. Contact presse ESSCA : Joëlle ISAAC, 02 41 73 57 78, joelle.isaac@essca.fr. Contact EU-Asia Institute : Albrecht SONNTAG, 02 41 73 57 18, albrecht.sonntag@essca.fr

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    ISF anime le débat sur le rôle des SHS dans un projet de formation citoyenne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/isf-anime-le-debat-sur-le-role-des-shs-dans-un-projet-de-formation-citoyenne/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/isf-anime-le-debat-sur-le-role-des-shs-dans-un-projet-de-formation-citoyenne/ Katharina Schlierf a fait des études supérieures en ingénierie en environnement et en sciences sociales en Allemagne, Espagne et en France. Elle a été ensuite postdoctorante à l'ENGEES à Strasbourg. Depuis 2014, elle est chargée du projet Former l'ingénieur citoyen à Ingénieurs Sans Frontières.

    Depuis cinq ans, Ingénieurs sans frontières mène un travail de réflexion sur la contribution des Sciences Humaines et Sociales (SHS) dans les formations en ingénierie. Pour ISF, apprendre aux ingénieurs de demain à intégrer des enjeux techniques et économiques, mais aussi sociaux et environnementaux, devrait être une préoccupation de toutes les formations en ingénierie. Ceci nécessite entre autre d'acquérir des compétences de construction démocratique des choix techniques, pour permettre une implication de l'ensemble des acteurs concernés et une véritable appropriation citoyenne de la technique. La place des SHS semble essentielle dans un tel projet pédagogique. Pour autant, cette apparente évidence correspond-elle au rôle que les SHS jouent aujourd’hui dans les formations ?

    ISF a exploré cette question sous deux angles : d'abord une perspective historique et ensuite en se focalisant sur les pratiques actuelles. D'un point de vue historique, l'évolution de la présence et de la place des SHS dans les écoles françaises a été l'objet d'un projet de recherche-action en sociologie, mené en collaboration avec le centre Maurice Halbwachs entre 2009 et 2011. Les pratiques actuelles en SHS ont ensuite été appréhendées en échangeant avec des acteurs engagés dans un projet de « formation citoyenne », comme l'appelle ISF. Une journée de travail en partenariat avec la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme en juin 2014 a ainsi permis de connaître les pratiques et les difficultés rencontrées par des enseignants en SHS et acteurs de la formation en ingénierie. Les discussions ont permis de dégager une série de conditions nécessaires à la contribution des SHS à un projet de formation citoyenne.

    Pour que les SHS prennent part à un tel projet de formation, il est important de s'écarter de la vision utilitariste généralement acceptée, consistant à cantonner les SHS à un rôle d'outil de management. Ceci implique notamment de rendre visible la pluralité d'approches et de perspectives au sein de ces disciplines. Si on considère que tout contenu enseigné comporte, explicitement ou implicitement, des choix en termes de modèle de société, le pluralisme dans l'enseignement est un ingrédient clé pour permettre à l'étudiant d'opérer ses propres choix.

    Aussi, convient-il de favoriser le dialogue entre les SHS et les enseignements techniques. Sans ce dialogue, voire une approche transversale, les SHS se trouvent facilement dans une situation d'isolement face aux autres enseignements, au détriment de leur crédibilité auprès des étudiants et d'un vrai impact sur leur processus d'apprentissage.

    Pourtant, des exemples de ce que les SHS peuvent apporter à la formation des ingénieurs existent. On trouve des cours de philosophie ou d'éthique qui forment à la pensée scientifique et qui favorisent la capacité de prise de recul. Certains créent des espaces ouverts qui permettent aux étudiants d'approfondir des sujets qui les questionnent par rapport à leurs études ou à leur futur professionnel, avec un effet de prise en main de leur propre processus d'apprentissage. On trouve également des cours de sociologie qui permettent de décrypter les rapports entre sciences, techniques et société, par l'analyse des controverses scientifiques et techniques et par l'étude des jeux d'acteurs. D'autres initiatives mettent en place des liens avec les autres acteurs du monde professionnel et de la société civile pour introduire dans l'enseignement des apprentissages par l'interculturalité et la transdisciplinarité et donc par la confrontation de savoirs et vécus appartenant à des espaces sociaux différents. Enfin, on trouve des expériences d'intégration de perspectives venues des SHS, ou plus généralement du recul critique, dans l'enseignement scientifique et technique : des collaborations entre enseignants en SHS et enseignants en sciences et techniques qui peuvent parfois aller jusqu'à l'encadrement des cours en binôme, ou enfin la mise à disposition des enseignants en sciences et techniques de fiches leur apportant les informations sr le contexte social ou environnemental pouvant enrichir leurs enseignements.

    ISF s'engage à rendre visible et à mettre en valeur ces expériences qui participent à la construction d'une formation citoyenne en ingénierie. C'est leur mise en réseau et leur diffusion qui permettra d'avancer sur le renouvellement toujours nécessaire de l'enseignement supérieur face aux nouveaux enjeux socio-environnementaux.

     
    A propos d' Ingénieurs Sans Frontières

    Attachée aux valeurs de la solidarité internationale, Ingénieurs Sans Frontières s’engage à favoriser le développement durable, l’égalité des droits entre les populations et un exercice harmonieux des droits civils, politiques et économiques, en questionnant le rôle et les pratiques des ingénieurs, pour que la technique soit pensée et placée au service du développement durable, de l’homme et de la planète. Ingénieurs Sans Frontières est ainsi une association de solidarité internationale créée en 1982 qui se donne pour objet de participer à la construction du développement durable par une pratique critique de la démarche de l'ingénieur.

    Ingénieurs sans frontières est une fédération composée de 28 associations, qui sont pour une part des « groupes locaux » implantées dans 70 écoles d’ingénieurs françaises sur tout le territoire français et pour l'autre part des « groupes thématiques d'ingénieurs » composés de jeunes ingénieurs en activité. Près de 600 adhérents essentiellement élèves-ingénieurs et jeunes ingénieurs sont membres de l'association.

    ngénieurs Sans Frontières, en quelques chiffres c'est : - Plus de 400 projets de développement réalisés dans les pays du Sud depuis sa création, - Plus de 150 actions de sensibilisation organisées chaque année dans les écoles et sur les territoires, - Plus de 5 000 personnes sensibilisées et formées chaque année. Programme Former l'ingénieur citoyen : www.isf-france.org/Ingecit

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    21,57 % de lycéens et 39,29 % d’étudiants issus de CPGE parmi les intégrants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2157-de-lyceens-et-3929-detudiants-issus-de-cpge-parmi-les-integrants/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2157-de-lyceens-et-3929-detudiants-issus-de-cpge-parmi-les-integrants/ De façon globale, c'est-à-dire tous niveaux d’intégration confondus, le taux des élèves étant passé par les classes prépa est stable à un peu plus de 38 % de CPGE 2A (contre 37,20 % en 2010-2011). La proportion s’élève à 39,29 % (contre 38,5 % pour la 1ère édition de l’enquête) si l’on y intègre les élèves qui, en fin de 1ère année de CPGE, rejoignent une école post-bac (en 1ère année redoublant ou en 2ème année).

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    Admissions parallèles : 39,14 % des intégrants porteurs de talents, de richesse et d’expériences différentes… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/admissions-paralleles-3914-des-integrants-porteurs-de-talents-de-richesse-et-dexperiences-differentes/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/admissions-paralleles-3914-des-integrants-porteurs-de-talents-de-richesse-et-dexperiences-differentes/ Près de 4 600 étudiants issus de DUT ou de BTS intègrent les grandes écoles. Ils représentent 12,10 % des intégrants. Leur entrée en 1ère ou 2ème année post-bac est marginale. En revanche, ils représentent 20 % des étudiants intégrant en 3ème année post-bac.

    Issus de formations universitaires de L1 à M2, 4 700 étudiants viennent renforcer les effectifs des grandes écoles. Représentant 12,39 % des intégrants, ils contribuent ainsi à la diversification des voies d’accès aux grandes écoles. Issus d’autres formations supérieures françaises que celles mentionnées ci-dessus, 2 230 étudiants intègrent les grandes écoles et représentent 5,88 % des flux entrants. S’ils peuvent être des transfuges d’une école à une autre, que celle-ci soit « grande » ou pas, 1/3 d’entre eux est constitué d’étudiants étrangers venus commencer leurs études en France et repartis dans leur pays d’origine pour les terminer. Au nombre de 1 830, les étudiants titulaires d’un bachelor étranger de niveau équivalent L3 ou M1 représentent 4,82 % des intégrants. Si la grande majorité d’entre eux est de nationalité étrangère, les autres sont des étudiants de nationalité française qui ont choisi de donner une impulsion internationale à leurs études supérieures. Assez logiquement, c’est en 4ème année post-bac, où ils représentent 22 % des nouveaux entrants, que ces étudiants intègrent massivement les grandes écoles. Enfin, 3,96 % des entrants proviennent d’autres origines, non représentées dans les catégories envisagées dans les paragraphes qui précèdent. Ce sont des étudiants qui pour la plupart sont étrangers et présentent à l’entrée un diplôme qui n'est pas un bachelor étranger ; 10 % d’entre eux intègrent la 1ère année des écoles post-bac et nous pouvons supposer qu’ils proviennent de lycées étrangers.

    Les résultats détaillés et analysés de cette enquête seront publiés prochainement et disponibles sur www.cge.asso.fr

    Ils démontrent d’ores et déjà combien les grandes écoles sont ouvertes à tous les profils, dès lors que ceux-ci sont porteurs de talents, de richesses et d’expériences différentes tous tournés vers la recherche de l’excellence.]]>
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    Le challenge : former des ingénieurs de haut niveau technologique capables d’animer une équipe pluridisciplinaire et multi générationnelle dès 25 ans https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-challenge-former-des-ingenieurs-de-haut-niveau-technologique-capables-danimer-une-equipe-pluridisciplinaire-et-multi-generationnelle-des-25-ans/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-challenge-former-des-ingenieurs-de-haut-niveau-technologique-capables-danimer-une-equipe-pluridisciplinaire-et-multi-generationnelle-des-25-ans/ Passer des certitudes acquises lors de la préparation des concours à l’équilibre instable du monde du travail.

    Pendant les trois années d’études d’ingénieur à l’IFMA, les élèves devront acquérir une bonne perception de leur personnalité pour exploiter le plus possible leurs potentiels, se libérer du jugement et du regard des autres, développer leurs possibilités de créativité et leurs relationnels. Ils devront apprendre à appréhender la réalité des autres et voir les choses sous différents angles pour s’intégrer rapidement dans leurs entreprises et bien piloter les équipes qui leur seront confiées.

    Des concepts forts et innovants qui ont forgé l’esprit de l’école Le développement personnel fait partie des Sciences Humaines et Sociales qui occupent une large place dans le cursus de formation des élèves de l’IFMA (30%) avec la communication, les langues étrangères, l’économie, le management, la stratégie... Ce pôle vient en parfaite complémentarité des pôles « métiers ».

    Sciences Humaines et Sociales et Développement de la Personne Pour l’IFMA, l’objectif est de doter les futurs ingénieurs de méthodes qui leur permettront de décoder leur environnement, de comprendre qui ils sont et ce qui se passe autour d'eux. Cela passe par une réflexion sur l'estime que les élèves se portent à eux-mêmes, aux règles de conduite qu'ils vont se fixer à l'avenir et à la personnalité professionnelle qu'ils vont chercher à construire. L’objectif est ensuite de les amener à devenir ce qu’ils sont capables de devenir.

    Le développement de la personne est conçu autour de deux thématiques principales à l’IFMA : - La connaissance de soi : qui suis-je et comment je fonctionne ? - La dynamique de groupe : comment j’interagis avec l’autre ou les autres ? Comment je conduis les autres ?

    Théorie et pratique Le programme s’inspire largement des recherches en psychologie, en ressources humaines, du coaching et team building en entreprise. La méthode active est largement favorisée partant de l’expérience et de la compétence de chacun et valorisant chacun des étudiants. Le programme aborde une douzaine de thèmes parmi lesquels l’image de soi, les valeurs, les croyances, les talents, la confiance en soi, les émotions, l’affirmation de soi. Chaque séquence aborde un thème spécifique au travers d’exercices pratiques et ludiques. Par ailleurs, chaque élève fait découvrir une de ses passions (rock, jonglage, tir à l’arc, théâtre, bel canto ...) à ses camarades, c’est l’occasion pour lui de transmettre, de partager et d’acquérir de l’aisance à l’oral.

    Cette pratique permet de développer sa confiance en soi, une bonne cohésion de groupe et favorise aussi le développement de bonnes capacités d’adaptation et de communication.

    Le savoir transmis aux étudiants éclaire leur comportement et oriente leur développement. Les méthodes inductives utilisées en ateliers accroissent la motivation des étudiants qui découvrent que des phénomènes isolés qu’ils ont observés peuvent trouver une formulation théorique générale. Le contact personnel entre le formateur et l’élève-ingénieur permet un encouragement et un soutien individuel. Il permet également un repérage et une correction immédiate des erreurs. Les enseignants mettent l’accent sur les progrès qui restent à accomplir et non pas sur les défauts.

    La dimension psychologique dans la formation en développement de la personne est déterminante. Il s'agit de mettre les apprenants dans un état d'esprit tel qu'ils vont vivre leur formation différemment. En entreprise, l'importance de la dimension psychologique dans le fonctionnement des équipes est également reconnue. En conclusion, plus un étudiant a progressé dans son cheminement personnel, plus il est conscient de l'intérêt collectif et plus les approches d'autodiscipline se substituent à une autorité centralisée. Le développement de la personne doit être et est un lieu de passion, d'expériences, d'audace, d'initiatives, d'évolution, de plaisir, de défi, d'accomplissement, de résultats, d'échanges… de vie.

    L’IFMA souhaite, ainsi, voir éclore des ingénieurs responsables, qui prennent des décisions réfléchies et en assument les conséquences, qui s’engagent vers la réussite par le respect de soi et de l’autre. Le Développement de la Personne participe à leur épanouissement et les prépare à leur parcours professionnel. Pour les recruteurs, cette dimension humaine fait la différence !

    Jean-Pierre Vaudelin (photo de gauche) Yamina Attar (photo de droite) Cécile Joannet (photo de droite Enseignants du pôle Communication International, Management, Economie (CIME) de l'IFMA Arnaud Bonhomme (photo de droite) Responsable du pôle CIME

    L'institut Français de Mécanique Avancéee (IFMA)

    Créé en 1991, membre fondateur de Clermont Université et associée à l’Institut Mines-Télécom, l'IFMA est une école d'ingénieurs du ministère de l’Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui forme chaque année plus de 180 ingénieurs dont 18 en génie industriel par la voie de l'apprentissage à dimension internationale, de haut niveau scientifique, experts en mécanique avancée et dont le savoir-être enrichit harmonieusement le savoir et le savoir-faire. Le recrutement s'effectue sur concours, après deux années de classes préparatoires scientifiques et technologiques, sur dossier après DUT, L3 ou M1 et après DUT, BTS, Licence pour la voie par apprentissage. Le cursus se déroule sur trois ans, avec 100% de mobilité internationale en entreprise d'au moins cinq mois en stage (2 mois pour les élèves ingénieurs en apprentissage).

    Chiffres-clés :

    • 595 élèves ingénieurs
    • 53 apprentis ingénieurs
    • 2387 ingénieurs diplômés de l'IFMA
    • 32 étudiants en master Recherche ou Management
    • 64 doctorants
    • 44 entreprises et organismes membres de la fondation IFMA
    • 50 enseignants permanents
    • 30 enseignants chercheurs
    • 2 laboratoires de recherche associés au CNRS en partenariat avec l’Université Blaise Pascal
    • 1 laboratoire et un équipement d'excellence
    • 3 200 m2 d'équipements high-tech au centre de transfert de technologie
    Près de 80 partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur étrangers facilitent l’accueil d’étudiants internationaux et le départ des élèves IFMA.   Campus de Clermont-Ferrand / Les Cézeaux, CS 20265, 63175 Aubière Cedex Tél. : 04 73 28 80 00 - Fax : 04 73 28 81 00 direction@ifma.fr   http://www.ifma.fr
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    La communication, c’est du contenu https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-communication-cest-du-contenu/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-communication-cest-du-contenu/ La communication est un monde de paradoxes. Activité fondamentale de nos vies, c’est aussi un secteur professionnel. Art de faire ancien, c’est l’un des symboles de notre modernité, avec ses médias, ses experts, ses dispositifs. On parle de la société de communication sans bien savoir ce qu’on entend par là, si on l’adore ou l’abhorre.

    Nos diplômés sont en permanence confrontés à la communication en tant que personnes capables d’innovation, en tant que managers, en tant que citoyens. Un ingénieur doit avoir un rayonnement personnel et c’est ce à quoi les écoles comme les élèves sont le plus sensibles. En réalité, c’est la qualité de son travail qui passe par des outils relationnels de plus en plus intimement liés à l’action ; l’animation de communautés fonde la création des objets, leur évaluation, leur promotion ; des métiers naguère autonomes entrent dans un continuum indiscernable. Dès lors, penser ce qui bouge devient fondamental : ce n’est pas seulement un moyen de faire passer des décisions déjà prises, mais un moyen de mieux décider. Le Celsa fait de ces questions un objet de formation. Par-delà la nécessaire spécialisation, il s’agit de s’appuyer sur la recherche, très active dans ce domaine, pour cultiver le recul critique et stratégique et comprendre les normes et les processus qui émergent. Qui eût dit, en plein délire sur la dématérialisation, que le travail sur supports permettrait à un constructeur de matériels de reconquérir un marché passé sous le contrôle des acteurs du réseau ? C’était pourtant hautement prévisible pour qui portait quelque attention à l’histoire de l’écriture. La pédagogie développée en école, avec l’art de regarder ensemble la complexité des objets, est particulièrement efficace pour explorer sans préjugé ni précipitation ce monde en invention. Le Celsa a créé une chaire pour prolonger cette observation avec les acteurs de la société, de l’industrie, de la recherche. Il accueille un mastère spécialisé qui accompagne les jeunes entrepreneurs dans la communication et les médias, afin de participer à l’invention du monde industriel, économique et technique qui façonnera les sociétés. Toutes les écoles ne peuvent se donner des objectifs aussi ambitieux, mais elles gagnent à aborder la communication, comme toutes les autres disciplines, en tant qu’objet de savoir fondamental et stratégique. Leurs élèves, qui sont des vrais scientifiques, ne peuvent se satisfaire des seules recettes ou des effets de mode utopiques ou catastrophistes. Tout cela demande une certaine dose d’ambition mais impose beaucoup de modestie, car la complexité de ces phénomènes interdit à coup sûr de prétendre les maîtriser.

    Yves Jeanneret

    Responsable de la chaire pour l’innovation et la création d’entreprises dans la communication et les médias

    A propos du CELSA

    Le CELSA est rattaché à l’université Paris-Sorbonne et membre de la Conférence des grandes écoles (CGE). L’École forme aux métiers du journalisme, de la communication des entreprises et des institutions, du marketing et de la publicité, des ressources humaines, du management de la communication. Pionnière depuis sa création il y a plus de 50 ans, l’école a fait le pari d’une pédagogie interactive : double ancrage universitaire et professionnel, encadrement pédagogique et tutorats renforcés, alternance entre formation académique et stages pratiques, politique active d’ouverture sur l’international, souci de l’insertion des diplômés. Aujourd’hui, l’école affirme sa volonté de rester la référence dans ses champs de compétences en se mobilisant sur des principes d’humanisme, de performance et de réactivité. En 2010, le CELSA a créé une chaire pour l'innovation et la communication dans les médias visant à animer une réflexion sur le rôle social de la communication et la place que joue cette activité structurante dans le développement social et économique.

     

    Yves Jeanneret, Responsable de la Chaire pour l’innovation et la création d’entreprises dans la communication et les médias. « Les transformations très importantes que connaît aujourd’hui le monde de la communication et des médias n’affectent pas seulement la technologie, mais avec elle les métiers, les rôles des uns et des autres, les phénomènes de pouvoir et de valeur et donc le sens même du geste de communiquer dans la société. Puisque la communication est une réalité essentielle des sociétés humaines, qu’il ne faut ni idéaliser ni stigmatiser, le dialogue entre universitaires, entrepreneurs et citoyens est crucial ». Yves Jeanneret est professeur des universités à l’université Paris Sorbonne CELSA. Ancien élève de l’école normale supérieure de la rue d’Ulm, il est docteur en études littéraires et habilité à diriger les recherches en histoire et sémiologie de l’écriture et de l’image. Il a enseigné les lettres en collège et en lycée, a créé et dirigé le département Formation humaine de l’école des télécommunications (aujourd’hui Télécom Paristech) et enseigné dans le domaine de la communication scientifique (Télécom), de l’information et du document (Université Lille 3), des médiations de la culture et du patrimoine (Université d’Avignon) et des différents secteurs de la communication et des médias (Celsa).

    Yves Jeanneret appartient au réseau franco-brésilien Médiations et usages sociaux des savoirs et de l’information et au réseau international Visual studies. Il codirige la revue Communication & langages et dirige la collection « Communication, médiation et construits sociaux » chez Hermès science publications. Il a été invité à donner des conférences à Bruxelles, Québec, Milan, Barcelone, Budapest, Dublin, Rio de Janeiro, Los Angeles, Shanghaï, Delhi. Il a notamment publié Écrire la science : formes et enjeux de la vulgarisation (PUF), L’affaire Sokal ou la querelle des impostures (PUF), Y a-t-il (vraiment) des technologies de l’information (Presses du Septentrion), Penser la trivialité (Hermès), Where is Monna Lisa et autres lieux de la culture (Le Cavalier bleu). Ses recherches et celles qu’il dirige portent principalement sur le rôle des dispositifs d’information et de communication dans la circulation sociale des savoirs et des objets culturels, ainsi que sur les transformations de l’écriture liées à l’arrivée de la communication en réseau.

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    Retour sur la journée CGE-CPU des référents Développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-la-journee-cge-cpu-des-referents-developpement-durable/ Wed, 31 Dec 2014 14:37:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-la-journee-cge-cpu-des-referents-developpement-durable/ Le 30 octobre, à Paris, la CGE et la CPU ont réuni 120 référents Développement durable des écoles et des universités. Cette assemblée a été élargie pour la première fois à l’ensemble des réseaux et des partenaires de l’enseignement supérieur impliqués dans les enjeux liés au développement durable et à la responsabilité sociétale. Les sujets abordés :

    • la mobilisation de l’enseignement supérieur et de ses réseaux partenaires en 2014/2015 : Nagoya, Transition énergétique, COP2015 ; (voir contribution de la CPU et de la CGE à la table ronde sur la COP 21 et document préparatoire pour Nagoya)
    • le bilan de la campagne 2013/2014 du référentiel d’autoévaluation CGE/CPU ; état d’avancement des travaux des groupes de travail thématiques
    • le Label DD&RS
    • le référentiel de compétences transversales liées au DD
    • le sustainability literacy test
    • CIRSES (Collectif pour l’intégration de la responsabilité sociétale et du développement durable dans l’enseignement supérieur) et le prochain séminaire des 18 et 19 décembre.
    La CPU et la CGE viennent d'éditer un dépliant bilingue présentant leurs travaux en cours en matière de développement durable.]]>
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    Place et rôle des sciences humaines et sociales dans les formations d’ingénieur : une question d’une particulière acuité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/place-et-role-des-sciences-humaines-et-sociales-dans-les-formations-dingenieur-une-question-dune-particuliere-acuite/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/place-et-role-des-sciences-humaines-et-sociales-dans-les-formations-dingenieur-une-question-dune-particuliere-acuite/ Par Patrick Obertelli Professeur à l’Ecole Centrale de Paris Chercheur au CRF-Cnam Expert Sciences Humaines et Sociales auprès de la Commission des titres d’ingénieur (CTI). Membre du Conseil d’Orientation de l’Observatoire des Think Tanks, et de celui de l’IFRASEC (Institut Français de la Sécurité Civile). ECP, Ingenium, CRF-Cnam

    Considérer la place et le rôle des sciences humaines et sociales dans les formations d’ingénieur nécessite d’abord de situer des composantes principales du contexte social et sociétal actuel. Seront ensuite décrites les grandes familles de formations développées dans les écoles d’ingénieurs. Après cette partie sur l’existant, j’ouvrirai la réflexion aux questions de mise en œuvre, et je suggèrerai notamment trois pistes pour aider les futurs ingénieurs à faire face aux enjeux qui les attendent.

    1. Le contexte social et sociétal actuel Les écoles, ou les modèles des écoles, sont issues du 19° siècle. Or, depuis cette époque, les rôles des ingénieurs ont très largement évolué sous l’effet de plusieurs facteurs, et le conduisent à se positionner fortement dans la société. Les principaux facteurs qui ont conduit à cela sont :

    - les évolutions des technologies, de leur place et de leurs effets sur la vie de chacun. Si à l’origine elles étaient surtout dédiées à des fonctions industrielles à l’intérieur des unités de production, l’appropriation technologique s’est répandue à la société qui les détourne pour des usages non initialement prévus.

    - L’accroissement considérable des capacités des installations technologiques et des puissances énergétiques en jeu, avec pour corolaire le développement de niveaux de risques d’intensités jusqu’alors inégalées pour des activités civiles. L’accident de Fukushima est là pour en témoigner.

    - Les enjeux de société actuels et futurs, que ce soit en matière d’environnement, de santé, de transport, d’énergie, d’économique, de communication, etc... . Les ressources sont limitées, et ce qui disparait, l’est de façon irréversible. Nous sommes donc dans une relation d’interdépendance où la biodiversité, mais aussi où la diversité des connaissances est essentielle.

    - L’internationalisation des activités, la globalisation qui caractérise la modernité (pour reprendre Anthony Giddens), avec des relations complexes entre implications locales et interactions à distance.

    Le développement des sciences humaines et sociales s’inscrit dans ce contexte. Mais avant de poursuivre, je souhaite rappeler deux trivialités : les SHS sont des sciences, elles concernent l’humain et le social.

    Ce sont des sciences au même titre que les sciences de la nature ou les sciences logico - formelles. Une pluralité de disciplines scientifiques en constituent la base, toutes aussi exigeantes les unes que les autres. A ce titre, elles doivent être soutenues par un haut niveau de rigueur intellectuelle et donc par des recherches. En cela, elles rejoignent les autres disciplines. Un niveau médiocre, et a fortiori l’absence de recherches dans ce champ décrédibiliserait peu ou prou la formation aux yeux des élèves et altèrerait leur confiance dans la formation d’ensemble que dispense l’école.

    Mais par ailleurs ce ne sont pas des disciplines comme les autres. Elles concernent l’homme, son être et son devenir. Michel Foucault, dans « Les mots et les choses » précise cela : « L’homme pour les sciences humaines, ce n’est pas ce vivant qui a une forme bien particulière (une physiologie spéciale et une autonomie à peu près unique) ; c’est ce vivant qui de l’intérieur de la vie à laquelle il appartient de fond en comble et par laquelle il est traversé de tout son être, constitue des représentations grâce auxquelles il vit, et à partir desquelles il détient cette étrange capacité de pouvoir se représenter justement la vie ». Interroger le vivant n’est pas chose neutre ; penser l’homme et la société, c’est avoir des effets sur eux.

    lire l'intégralité de la Communication de Patrick Obertelli

     

    Patrick OBERTELLI est ctuellement : Professeur à l’Ecole Centrale de Paris Chercheur au CRF-Cnam Expert Sciences Humaines et Sociales auprès de la Commission des titres d’ingénieur (Cti). Membre du Conseil d’Orientation de l’Observatoire des Think Tanks, et de celui de l’IFRASEC (Institut Français de la Sécurité Civile). Antérieurement : 1998-2013 : Directeur du département de Sciences Humaines et Sociales de l’Ecole Centrale Paris . 2008-2012 : Président de l’Association Ingenium, association regroupant des enseignants chercheurs de sciences humaines et sociales exerçant en écoles d’ingénieur. Depuis 1987 : activités de consultation interne ou externe en entreprises. Formation académique : Docteur en psychologie, HDR en sociologie, Maîtrise de mathématiques. www.ecp.fr

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    Quatrième édition de la Semaine de la Philosophie : une réelle valeur ajoutée pour les préparationnaires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quatrieme-edition-de-la-semaine-de-la-philosophie-une-reelle-valeur-ajoutee-pour-les-preparationnaires/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quatrieme-edition-de-la-semaine-de-la-philosophie-une-reelle-valeur-ajoutee-pour-les-preparationnaires/ Pour la quatrième année consécutive, l’ESC Pau organise sa Semaine de la Philosophie, du 24 au 28 novembre 2014, sur le thème de « la vérité ». Cet événement - qui avait remporté un franc succès l’an dernier en réunissant près de 1 500 personnes sur les quatre jours - répond à un double objectif pour l’école de management : former des étudiants mobiles intellectuellement, ouverts sur le monde, en les dotant d’un sens critique et apporter une réelle valeur ajoutée aux préparationnaires du concours d’accès aux Grandes écoles de commerce. La Semaine de la Philosophie est un événement original qui s’adresse à plusieurs cibles. Les étudiants de l’ESC Pau bien sûr, mais aussi des élèves de CPGE. Localement, il cible aussi les chefs d’entreprise et les cadres dirigeants, et, plus largement, le grand public. Tous peuvent accéder gratuitement aux conférences, dans la limite des places disponibles. Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, il est possible de suivre les conférenciers en streaming, sur www.semainedelaphilosophie.fr.

    Philosophie et école de management « Depuis quelques années déjà, nous avons introduit l’enseignement de la philosophie à l’ESC Pau» explique Stephen Platt, directeur du Groupe ESC Pau. « D’ailleurs notre Directeur Académique est Docteur en Philosophie ! Et nous attachons une grande importance à ces modules qui affichent les mêmes objectifs que la Semaine de la Philosophie : offrir aux jeunes une opportunité de mieux comprendre le monde dans lequel leur organisation évolue, et au-delà leur permettre de trouver du sens à leur mission dans l’entreprise».

    Pour cette quatrième édition, ce sont de prestigieuses figures de la pensée contemporaine qui vont se succéder à la tribune à Pau. Les conférenciers vont traiter de la problématique de « la vérité » sous différents angles. Géraldine Muhlmann, philosophe et journaliste, interviendra sur « Vérité et politique », Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste évoquera « la Vérité dans les relations humaines », Cynthia Fleury, philosophe, traitera de la thématique « Sciences, éthique et vérité » et la dernière soirée sera l’occasion pour Luc Ferry, philosophe, François Bayrou, Maire de Pau, Jacques le Cacheux, économiste et Titouan Lamazou, navigateur, artiste et écrivain, de débattre autour de la vérité dans trois domaines : politique, économique et artistique.

    Les conférences seront complétées par une série d’événements impliquant les principaux acteurs locaux de la culture. Projection cinématographique suivie d’un débat avec le Melies, cinéma d’art et d’essai de la ville, ou encore table-rondes débat dans les médiathèques de Pau et de son agglomération sont autant de temps forts au service du rayonnement de la philosophie et de l’événement au sens large.

    Un outil de travail pour les élèves de CPGE La vérité est le fil conducteur de la Semaine de la Philosophie 2014. C’est aussi le thème de l’épreuve de culture générale du concours d’accès aux grandes écoles de management. « Notre école veut apporter une réelle valeur ajoutée aux préparationnaires en les aidant à préparer cette épreuve» conclut Fernando Cuevas, professeur de management à l’ESC Pau et coordinateur de l’événement. Ainsi, des synthèses des conférences, enrichies de bibliographies et autres conseils pour l’épreuve, seront mises à disposition des candidats à l’issue de l’événement. Ces synthèses seront disponibles sur www.semainedelaphilosophie.fr ou sur simple demande à matthieu.moulas@esc-pau.fr Contact Presse, Groupe ESC Pau : Nathalie Salmon : 06 43 87 40 18 / 05 59 98 88 56

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    Former des ingénieurs et managers stratèges par Alain Storck https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-des-ingenieurs-et-managers-strateges-par-alain-storck/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-des-ingenieurs-et-managers-strateges-par-alain-storck/ Former les étudiants de nos écoles par la pensée critique en considérant que la formation en sciences humaines et sociales n’est pas « réductible » aux visions utilitaristes de ces sciences et à l’enseignement des langues, du management, de la communication, de la connaissance de l’entreprise… est un impératif éducatif face aux crises actuelles de notre monde où se jouent tout autant des mutations des systèmes sociotechniques que de profondes transformations des façons de les penser. Au delà de l’engagement de nos écoles dans la formation d’ingénieurs et de managers responsables socialement, aptes au développement durable… (peu importe la terminologie), la période incertaine et complexe que nous connaissons nous invite aussi à réfléchir à la manière de former des ingénieurs et managers penseurs et stratèges et à promouvoir la stratégie dans la décision, mais aussi dans l’interprétation du monde et de notre environnement. De ce point de vue, le rôle des Sciences humaines et sociales, de la philosophie, de l’histoire, de la sémiotique, des sciences politiques… est essentiel.

    La formation en sciences humaines et sociales ne peut simplement viser « L’adaptation des profils des ingénieurs et managers » à un environnement socio-économique prédéfini. Elle doit bien plutôt offrir des outils conceptuels et des méthodes qui puissent les aider, comme technologues, managers et comme citoyens, à participer à la construction d’un environnement socio-économique en devenir. Leurs métiers et modes d’intervention subissent des évolutions rapides, variées, essentiellement imprévisibles. Ils sont de plus en plus amenés à concevoir des situations d'activités plus que des dispositifs techniques. Ces situations intègrent des solutions techniques mais aussi des prescriptions organisationnelles et sociétales, des schémas d'usage, voire une idéologie particulière de la technique (allocation des rôles entre l'homme et la machine par exemple). Ces situations ont la particularité de s'étendre dans le temps et dans l'espace (physique et social) et nécessite des solutions "intégrées". Les compétences transmises en SHS à nos étudiants doivent être pensées comme une introduction à une démarche réflexive qui les prépare à imaginer et concevoir des situations à venir inconnues, plutôt que comme un ensemble de connaissances théoriques et pratiques supposément calquées sur les besoins à court-terme des emplois sur lesquels débouche actuellement leur formation. Savoir penser la complexité des systèmes socio-techniques, nécessite des capacités d’autocritique et de décentrement que doit apporter une culture générale sur la construction historique des idées et des outils, culture que l’on peut alors confronter à l’actualité des stages et diverses expériences professionnelles rencontrées par les étudiants.

    Des outils et méthodes pour aider à penser l’innovation émergente Il ne s’agit pas seulement de donner des connaissances sur la culture d’entreprise et son contexte économique et social, ou bien encore de développer des capacités à communiquer dans un contexte politique et culturel international. L’innovation technique ne peut plus se détacher du sens que leur donneront les utilisateurs, sens qui dépend lui-même d’une dynamique socio-économique sans cesse modifiée par les innovations. Il faut donc fournir aux futurs ingénieurs et managers sortant de nos écoles les outils intellectuels pour penser le pouvoir transformant des innovations techniques dans la société contemporaine, anticiper ses évolutions et mesurer le sens de leur responsabilité dans le mouvement de l’évolution technologique. C’est là encore, les introduire à une démarche de réflexivité dont on ne peut prétendre connaitre d’avance les résultats.

    Il est essentiel de leur fournir des savoirs et des méthodes qui participent directement et essentiellement aux processus de conception eux-mêmes en aidant à comprendre le sens des techniques, pour critiquer, agir, imaginer, créer, dialoguer et intervenir socialement. De ce point de vue il faut affirmer aujourd’hui qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale du changement technique, mais toujours une co-construction, co-conception, plus ou moins heureuse, réussie ou non, dans un réseau d’acteurs qui échangent sans cesse leurs rôles de décideurs, concepteurs, utilisateurs ou producteurs.

    A l’Université de Technologie de Compiègne, le cursus de tronc commun HuTech (Humanités et Technologie), porté par notre département « Technologie et Sciences de l’Homme », a été mis en place récemment et s’adresse notamment aux lycéens de la filière littéraire ; il vise, au sein du cycle préparatoire à nos filières d’ingénieur, à réconcilier science, ingénierie, technologie, philosophie et sciences humaines et sociales.

    Le présent numéro de Grand Angle est le témoin de l’engagement de nos écoles dans cette réflexion.

    Alain Strock Président de l'Université de technologie de Compiègne

     

    L'UTC, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, a été créée en 1972 pour être une université expérimentale de technologie. Combinant dans ses statuts les atouts d'une université avec ceux d'une école d'ingénieurs, l'UTC, véritable écosystème local d’innovation, interagit aujourd'hui avec la société et le monde économique en anticipant les besoins en recherche des entreprises et en facilitant l'insertion professionnelle de ses 5000 étudiants. Construite sur une pédagogie de l'autonomie et une recherche technologique transdisciplinaire orientée vers l'innovation, l'UTC forme des ingénieurs, masters et docteurs aptes à appréhender les interactions de la technologie avec l'homme et la société, et à évoluer dans un environnement concurrentiel mondial, dans un souci de développement durable. Les enseignants-chercheurs et ingénieurs de l'UTC donnent un sens à l'innovation, en permettant l'émergence de nouveaux axes d'innovation et en introduisant l'entreprenariat et l’apprentissage au cœur de leurs préoccupations, associant sa marque à celle de la COMUE Sorbonne Universités dont elle est devenue membre fondateur autour de projets communs, tout en s’ancrant sur son territoire , la Picardie. L'ouverture internationale est enfin une priorité pour l'UTC, qui a tissé depuis sa création des liens avec des partenaires universitaires et entreprises du monde entier et développé un campus à Shanghai en Chine et à Viña del Mar au Chili.

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    Enseignement de la sociologie à l’ISARA-LYON https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-de-la-sociologie-a-lisara-lyon/ Mon, 22 Dec 2014 14:37:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-de-la-sociologie-a-lisara-lyon/ par Annie Dufour et les enseignantes et enseignants du département ASTER : Agriculture, Systèmes alimentaires et Territoires- septembre 2014

    1. L’histoire de la socio dans l’établissement

    La formation en sociologie contribue à la formation des élèves-ingénieurs de l’ISARA-Lyon depuis la création de l’école en 1968. Maurice Manificat est le premier sociologue recruté à l’ISARA-LYON en 1969. Afin de définir la place et le rôle de la formation en sciences sociales dans la formation de l’ingénieur ISARA, il compose un conseil de perfectionnement qui réunit Henri Desroche et Placide Rambaud, sociologues à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, Joseph Klatzmann, économiste à l’Agro de Paris et Michel Petit, économiste à l’Agro de Dijon. L’initiative est soutenue par le directeur de l’ISARA, Eloi Laget, ancien directeur des études à Angers. La formation en sciences sociales est pensée en interrelations étroites avec la formation scientifique et technique des élèves-ingénieurs, son objectif est d’apprendre aux futurs ingénieurs à observer et comprendre les groupes sociaux avec lesquels ils seront amenés à travailler, les agriculteurs et les organisations professionnelles agricoles. Au fur et à mesure des transformations de son environnement : réforme de l’enseignement supérieur agricole, transformations du secteur agricole, ouverture au domaine de l’agro-alimentaire, évolution des débouchés, développement de la recherche,… l’école fait évoluer le curriculum et la formation en sciences sociales.

    Une réactualisation des enseignements en sciences sociales, humaines et de gestion a été effectuée en 2013 avec pour objectifs de raisonner avec une pédagogie par compétences, d’adapter l’enseignement à la diversité des métiers (alimentation et management), et au champ de la formation (agriculture, agro-alimentaire, environnement), d’améliorer la cohérence et la complémentarité entre les enseignements et les années et enfin, d’améliorer la visibilité de cette formation pour les élèves-ingénieurs.

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    Économie et management du Vin, par Jérôme Gallo et Steve Charters de la School of Wine & Spirits Business https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/economie-et-management-du-vin-par-jerome-gallo-et-steve-charters-de-la-school-of-wine-spirits-business/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/economie-et-management-du-vin-par-jerome-gallo-et-steve-charters-de-la-school-of-wine-spirits-business/ Économie et management du vin est le premier ouvrage de référence en la matière, embrassant toutes les problématiques du management et du marketing du vin. Codirigé par Jérôme Gallo et Steve Charters, respectivement Directeur et Directeur de la Recherche au sein de la School of Wine & Spirits Business (SWSB) du Groupe ESC Dijon-Bourgogne, le livre vient de paraître cet automne chez Pearson France.

    Chaque aspect du management et du marketing du vin est ici analysé :

    • le contexte mondial et évolutif de l'industrie du vin
    • les meilleures pratiques managériales identifiées dans les entreprises du secteur, incluant les aspects financiers, la planification stratégique et l'innovation, le leadership et la gestion des ressources humaines
    • les aspects essentiels du marketing stratégique
    • deux domaines évolutifs : l'œnotourisme et les réseaux sociaux
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    https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/se-former-en-alternance-4e-edition-actualisee/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/se-former-en-alternance-4e-edition-actualisee/ Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

    L’alternance, qui peut s’inscrire dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation, est un système original de formation alternant des périodes de travail en entreprise et des périodes d’enseignement ou de formation. Ces contrats s’adressent à des jeunes qui ont satisfait à l’obligation scolaire, c'est-à-dire qui, sauf exception, ont au moins 16 ans. Ils constituent, à l’heure actuelle, un des meilleurs passeports pour l’emploi. Réalisé par le ministère du travail, ce guide intéressera tout autant les jeunes désireux de s’insérer dans la vie active, que leurs parents et les employeurs. Ils y trouveront une présentation détaillée de l’ensemble des règles applicables à chacun de ces contrats, accompagnée de conseils pratiques et d’adresses utiles de sites internet. Voir présentation et sommaire

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    Publication du décret d’application de la loi sur les stages : des avancées importantes pour les stagiaires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-du-decret-dapplication-de-la-loi-sur-les-stages-des-avancees-importantes-pour-les-stagiaires/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-du-decret-dapplication-de-la-loi-sur-les-stages-des-avancees-importantes-pour-les-stagiaires/ Le décret d’application de la loi n° 2014-788 du 10 juillet 2014 tendant au développement, à l'encadrement des stages et à l'amélioration du statut des stagiaires a été publié le 30 novembre au Journal officiel.

    Le décret précise les conditions de mise en œuvre du triple objectif de cette loi : l’intégration des stages dans les cursus de formation, leur encadrement pour limiter les abus et l’amélioration de la qualité des stages et du statut des stagiaires. Le décret renforce la dimension pédagogique du stage ainsi que le statut des stagiaires et décret unifie le cadre réglementaire applicable à l’ensemble des stages.]]>
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    Réformes, Investissement et croissance : un agenda pour la France, l’Allemagne et l’Europe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reformes-investissement-et-croissance-un-agenda-pour-la-france-lallemagne-et-leurope/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reformes-investissement-et-croissance-un-agenda-pour-la-france-lallemagne-et-leurope/ A la demande d'Emmanuel Macron et de son homologue allemand, Sigmar Gabriel, les économistes Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein ont présenté leur rapport pour contribuer à la croissance en France et en Allemagne lors d'une conférence de presse.

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    La CGE partenaire du label Qualité français langue étrangère https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-partenaire-du-label-qualite-francais-langue-etrangere/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-partenaire-du-label-qualite-francais-langue-etrangere/ Le label Qualité français langue étrangère est le résultat d’une démarche d’assurance qualité engagée conjointement par 3 ministères :

    • le ministère des Affaires étrangères et du Développement international ;
    • le ministère de la Culture et de la Communication ;
    • le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Ces 3 ministères sont réunis au sein d’une commission interministérielle de labellisation, présidée par l’enseignement supérieur, qui attribue le label aux centres candidats sur la base d’un rapport d’audit.

    Créé en 2007 par décret ministériel, ce label s’inscrit dans les politiques de promotion de la mobilité étudiante vers la France et de la francophonie. Il permet au grand public d’identifier des centres garantissant des cours et des services de qualité ; aux centres de langues de bénéficier d’une reconnaissance officielle de la qualité de leurs formations et d’une promotion institutionnelle. Sa gestion est assurée par le CIEP, établissement public du ministère de l’éducation nationale, enseignement supérieur et recherche. Le label est doté d’un conseil d’orientation qui examine le référentiel de labellisation et les règles d’audit des centres de français langue étrangère, et propose à la commission interministérielle de labellisation toute adaptation de la procédure de labellisation. Ȧ ce jour, une centaine de centres en France sont labellisés dont plusieurs grandes écoles (INSA de Lyon, EPF, ESTP, IAM de Montpellier, l’école des Mines de Nantes, l’école Polytechnique, Sup de Co à La Rochelle, Bordeaux), une vingtaine d’universités et des centres associatifs ou privés (Cavilam, des alliances françaises etc.).]]>
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    Taxe d'apprentissage : une réforme qui pénalise les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/taxe-dapprentissage-une-reforme-qui-penalise-les-grandes-ecoles/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/taxe-dapprentissage-une-reforme-qui-penalise-les-grandes-ecoles/ Jean-Paul Soubeyrand est ingénieur ECP 1976. Après quelques années au CEA, il rejoint le monde de l'enseignement et entre à l'ISEP en 1982. Après y avoir été chef de laboratoire de physique, directeur des études, directeur des concours FESIC, il est actuellement directeur général adjoint, responsable de l'apprentissage et de la formation continue. Il est animateur du groupe de travail Apprentissage de la Conférence des Grandes écoles.

    "Tout l'argent de la taxe d'apprentissage doit aller à l'apprentissage" est l'argument facile martelé par ceux qui feignent d'ignorer que la taxe d'apprentissage a été créée pour financer le développement des formations technologiques et professionnelles, quel que soit le statut. Résultat : la réforme de la taxe d'apprentissage qui s'appliquera l'an prochain va dans ce sens : le "barème" baisse, de nouveau, ce qui va évidemment poser des problèmes de financement à toutes les formations technologiques et professionnelles initiales hors apprentissage, que ce soit dans le secondaire ou dans le supérieur. En bref on déshabille Pierre pour habiller Paul…

    Les grandes lignes de la réforme Qu'en est-il précisément de cette réforme ? Cela est un peu technique, essayons de rentrer dans les chiffres tout de même pour mieux comprendre et avoir quelques repères. La masse salariale française annuelle (secteur privé) dont dépend directement la taxe d'apprentissage est d'environ 500 milliards d'euros. Un bon point pour commencer : la réforme simplifie un peu les calculs. La taxe d'apprentissage représente, en première approximation, 0.68% de la masse salariale des entreprises assujetties soit 3 milliards d'euros environ. La moitié de cette taxe revient aux Régions (51% précisément), 26% aux CFA ("le quota"), 23% aux formations technologiques et professionnelles (le "barème", ou "hors quota").

    Si l'on compare à la situation antérieure, les CFA reçoivent quasiment le même pourcentage de la masse salariale (le quota passe de 0.175% à 0.1768% de la masse salariale), le barème diminuant lui de 0.215% à 0.1564%, soit une baisse de 27%.

    Plus en détail C'est en fait plus complexe puisque les CFA toucheront en plus du quota la "CSA", contribution supplémentaire que doivent payer les entreprises de plus de 250 salariés ayant moins de 4% d'apprentis dans leurs effectifs. Cela représente environ 250 M€. En sens inverse, les entreprises ayant plus de 4% d'apprentis verront leur contribution allégée, sur la part barème.

    Relevons au passage ce paradoxe qui ne va dans le bon sens : plus il y a d'apprentis, moins il y a de taxe disponible pour financer les formations.

    Précisons que les entreprises peuvent compléter, et sont d'ailleurs de plus en plus sollicitées dans ce sens, leur participation au financement de la formation de leurs apprentis par du barème. Le barème est aussi amputé de quelques % pour couvrir des "frais de stage". Tout cela contribue à diminuer le barème disponible.

    Quelques autres dispositions vont intervenir sur la répartition de taxe disponible dont les effets sont difficilement quantifiables. Par exemple là où il y avait 3 catégories de barème il n'y en aura plus que deux. Et non seulement le barème va diminuer mais en plus le pourcentage dédié aux formations de niveau 1 va baisser, une vraie double peine pour le supérieur* !

    En bref Au final les CFA devraient recevoir un peu plus de taxe d'apprentissage, mais on leur demande d'accueillir plus d'apprentis, les écoles et le supérieur (hors apprentissage) toucheront nettement moins de barème, les Régions indiquent qu'elles recevront à peu près les mêmes montants (elles percevront en plus de la taxe 150 M€ de TICPE). L'utilisation de cette part régionale dépend des Régions. Une tendance générale : le soutien va plutôt vers l'apprentissage aux niveaux V et IV, même si aucun acteur ne manque de souligner avec fierté que l'apprentissage est accessible au niveau ingénieur. Quelques régions ne financent même pas du tout l'apprentissage dans le supérieur.

    Une inquiétude à terme partagée par toutes les formations : aucun texte n'oblige les régions à utiliser toute cette taxe pour soutenir l'apprentissage…

    Les entreprises quant à elles n'ont guère de raisons d'être satisfaites, puisqu’elles perdent de plus en plus la liberté d’affecter de la taxe à leurs partenaires. Et le quota d'apprenti demandé aux plus grandes va encore croître, de 4% à 5%.

    Financement d'un apprenti en grande école Pour une entreprise de plus de 250 salariés qui tient l’objectif de 4 % d’apprentis, le quota disponible par apprenti est de l’ordre de 2 500 à 3 000€, pas plus. C’est la somme qu'elle est tenue de verser au CFA pour financer la formation de son apprenti, quelle que soit cette formation. Quand il s’agit d’une grande école, le compte n’y est évidemment pas, le coût d’une année de formation est généralement supérieur à 10 000 € ! Comme indiqué précédemment les entreprises ont la possibilité (mais pas l’obligation, cela fait l’objet de négociations) de compléter leur versement par du barème mais même cela ne suffit pas et des ressources complémentaires sont nécessaires.

    Si la région a donné son accord, le CFA peut demander une contribution complémentaire sous forme de facturation à l’entreprise. Mais l’entreprise n’est pas obligée de l’accepter. Les CFA et les écoles ont l'obligation eux d’accepter le contrat de travail.

    Conséquences Tout le monde sort sa calculette, mais les paramètres sont si nombreux qu'une boule de cristal serait sans doute plus utile. Certaines écoles craignent d'ores et déjà une baisse de 50 % de leur financement par le barème : réponse en juillet 2015… Un dernier point à signaler : la réforme des OCTA en 2016 va engendrer des incertitudes supplémentaires, notamment sur la répartition des "fonds libres", taxe non ciblée par les entreprises et répartie par les OCTA.

    Du côté de l'apprentissage le risque à terme, si les compléments de financement ne se développent pas et si les Régions ne l'encouragent pas, est une diminution du nombre d’apprentis en Grandes écoles, à moins d'imaginer des formations "low cost". Certaines écoles vont jusqu'à envisager la fermeture de leur filière en apprentissage.

    Jean-Paul Soubeyrand

    *Avant la réforme, il existait trois catégories, selon les niveaux de formation : catégorie A – niveaux 4 & 5 ; catégorie B - niveaux 2 & 3 ; catégorie C - niveau 1. Les écoles étaient habilitées à recevoir du B et du C (60% du barème). Avec la réforme, il n’existe plus que deux catégories : une catégorie A pour les niveaux 3, 4 et 5, une catégorie B pour les niveaux 1 et 2 (35% du barème). L'assiette globale pour le supérieur baisse de plus de 50%.
    A propos de l’ISEP

    L’ISEP est une école d’ingénieurs qui forme depuis 1955 des ingénieurs aux compétences multiples dans le secteur du numérique. Située au cœur de Paris, l’ISEP a ouvert en septembre 2014 un deuxième campus à Issy les Moulineaux, ville phare dans le secteur du numérique. Ce nouveau site accueille notamment les laboratoires de recherche et le centre de formation continue. www.isep.fr.

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    Nour ZERHOUNI, actuellement élève ingénieur à Polytech Lille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nour-zerhouni-actuellement-eleve-ingenieur-a-polytech-lille/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nour-zerhouni-actuellement-eleve-ingenieur-a-polytech-lille/ Nour Zerhouni, actuellement élève ingénieur à Polytech Lille, en 4ème année du département IMA (Informatique, Microélectronique et Automatique) par la voie de l’apprentissage. Son contrat d’apprentissage s’effectue à la SBE (Société Boulonnaise d’Electronique).

    «A l’issue de mes 2 années de classes préparatoires option MP (Mathématiques, Physique Chimie), j’ai effectué un demi parcours dans une école d’ingénieur, qui ne correspondait pas à mes attentes. J’ai donc décidé de rejoindre Polytech Lille afin d’entamer des études par alternance, et cela pour plusieurs raisons, mais surtout pour accumuler de l’expérience professionnelle tout en étant étudiante. Les employeurs sont de plus en plus nombreux à exiger des candidats expérimentés. Sortir d’une école avec un bagage professionnel était pour moi l’élément clé pour bien démarrer ma carrière. Pendant les périodes où nous sommes à l’école, on reçoit les mêmes cours que les étudiants en cycle “normal”, nos semaines sont néanmoins un peu plus chargées. Lorsque je suis en entreprise, je suis en immersion totale dans le monde du travail. J’ai réellement ma place à la SBE et ma mission est bien déterminée; de surcroît, un suivi régulier est assuré par mon tuteur école.

    Au terme de chaque période en entreprise, un rapport écrit et/ou oral est à préparer. Ce travail peut être plus ou moins conséquent en fonction du cahier des charges déterminé en amont.

    Une mobilité à l’étranger est également prévue dans le cadre du cursus, mon N+1 prévoit de m’envoyer dans l’une des filiales de SBE à Ashford (UK) ou à Toronto (Canada). Si l’entreprise ne possède pas de filiales à l’étranger, des solutions alternatives sont toujours envisageables pour effectuer une mobilité.

    De nature plutôt timide et réservée, j’appréhendais mon insertion dans le monde du travail. Celle-ci s’est cependant très bien passée, il suffit de s’impliquer et de montrer sa motivation pour rapidement faire partie intégrante de l’équipe, puis petit à petit, on gagne en confiance, en maturité professionnelle, et en compétence" !

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    Cyprien Courtin, ingénieur diplômé du département « Ingénierie d’Exploitation des Systèmes de Production » par apprentissage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cyprien-courtin-ingenieur-diplome-du-departement-ingenierie-dexploitation-des-systemes-de-production-par-apprentissage/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cyprien-courtin-ingenieur-diplome-du-departement-ingenierie-dexploitation-des-systemes-de-production-par-apprentissage/ " Pour moi, l’alternance était une évidence ! Ma formation au sein de Polytech Lille m’a permis de reprendre un cycle d’études d’ingénieur et de continuer à acquérir de l’expérience professionnelle. Entre les différents cours, les enseignements de spécialité, les visites d’entreprises, les conférences, le stage à l’étranger, mon expérience au sein de l’école a été très riche. Associer les temps de situation de travail en entreprise et les périodes à l’école m’a demandé un investissement personnel fort, qui s’est traduit par une montée en compétences dans de nombreux domaines.

    Mon programme de formation ma donné l’opportunité de réaliser un stage à l'international, que j’ai réalisé à Muizenberg en Afrique du Sud dans le cadre d’une mission humanitaire. 5 semaines durant lesquelles j’ai pu intervenir en tant qu’enseignant et éducateur sportif pour des jeunes défavorisés. Cette expérience m'a énormément apporté en matière de relations humaines, dans la découverte d'une autre culture et d’ouverture d'esprit.

    Ma formation d’ingénieur, spécialité : « Exploitation des Systèmes de Production » me donne aujourd’hui l’opportunité d’être jeune cadre au sein de l’entreprise SNCF. C’est en tant que gestionnaire opérationnel de la flotte TGV de l’axe sud-est de la France que j’exerce mes premières fonctions d’ingénieur. Au travers de mes actions quotidiennes, mes responsabilités sont nombreuses fortes puisqu’elles touchent directement à la sécurité d’exploitation ferroviaire. La dynamique entre la technicité du produit train et le management transversal avec les autres entités du groupe SNCF sont mes axes de travail.

    Mes possibilités d’évolution s’orientent sur des postes d’encadrement. Les métiers qui m’attirent nécessitent de la polyvalence entre la technicité et l’humain. L’apprentissage m’a fourni ces éléments qui, je pense, caractériseront le management de demain. »

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    L’apprentissage a pour objectif de former des jeunes ayant un profil différent à partir d’une pédagogie prenant appui sur le développement de compétences en entreprise... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-a-pour-objectif-de-former-des-jeunes-ayant-un-profil-different-a-partir-dune-pedagogie-prenant-appui-sur-le-developpement-de-competences-en-entreprise/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-a-pour-objectif-de-former-des-jeunes-ayant-un-profil-different-a-partir-dune-pedagogie-prenant-appui-sur-le-developpement-de-competences-en-entreprise/ A l’ENISE, dans le cadre des formations sous statut étudiant, Vinci-Construction France et l’ENISE ont voulu aller plus loin en développant un partenariat fort qui concerne ces mêmes formations sous-statut étudiant. Depuis 2006, chaque année, 12 jeunes, issu de DUT Génie Civil, ont la possibilité d’intégrer l’école tout en se formant sur le terrain chez le N°1 français de la construction. Ce cursus est proposé à des jeunes passionnés par la construction, ayant l’ambition d’intégrer un groupe bâti sur des valeurs humaines fortes et souhaitant être rapidement opérationnel. Ainsi, le partenariat permet à ces étudiants :

    • de réaliser deux périodes industrielles d’un semestre dans ce grand-groupe en étant en suivi personnalisé par un tuteur salarié,
    • d’être parrainé par un cadre dirigeant de l’entreprise,
    • d’avoir un contenu adapté, notamment en 5ème année, et dispensé par des professionnels de VINCI Construction France sur les thèmes des études, chiffrages et conduite de travaux,
    • d’avoir accès à la culture et à des formations internes de l’entreprise,
    • de s’engager dans un projet citoyen avec la fondation VINCI pour la cité.

    Pour ces jeunes, il s’agit d’un tremplin vers les métiers de la construction avec la perspective d’un contrat de travail à l’issue de la formation.

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    La mise en relation des expériences professionnelles individuelles et des savoirs disciplinaires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mise-en-relation-des-experiences-professionnelles-individuelles-et-des-savoirs-disciplinaires/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mise-en-relation-des-experiences-professionnelles-individuelles-et-des-savoirs-disciplinaires/ Le dispositif mis en place à ESCP Europe

    Dans le cadre d’une formation en alternance, les apprentis bénéficient d’une double appartenance, à l’école et à l’entreprise. Cette double appartenance les conduit à confronter expérience professionnelle et savoirs académiques et devrait ainsi faciliter la construction de compétences managériales. Néanmoins articuler les savoirs avec les expériences individuelles ne va pas de soi et pour faciliter cette mise en lien, les institutions de formation devraient être amenées à repenser l’organisation des enseignements.

    Il ne suffit pas de mettre en place un suivi de type institutionnel (listes d’activités à renseigner, grilles de compétences à compléter…), mais d’initier de réels changements dans les enseignements et les salles de cours (Hahn et al, 2008). Cette dimension pédagogique et didactique de l’alternance est fondamentale, à ce niveau de formation particulièrement, compte tenu de l’importance des savoirs théoriques mais elle est ausi particulièrement complexe à appréhender dans la formation au management (Geay, Hahn, Besson, 2005).

    Nous avons travaillé cette question du lien entre savoirs disciplinaires et expérience professionnelle dans le cadre de la filière apprentissage de à ESCP Europe. Tout d’abord, chacun de nos apprentis est accompagné par un expert d’une des disciplines du management : tous les professeurs tuteurs sont des professeurs permanents dont le domaine d’expertise est en relation avec l’activité de l’apprenti en entreprise. Ensuite, cet accompagnement individualisé est complété par trois séminaires spécifiques construits autour des trois dimensions de la formation au management : métier, organisation, personne. Au cours de ces séminaires, conçus et animés par une équipe interdisciplinaire, les apprentis réalisent des constructions collectives généralisables à d’autres environnements grâce à la confrontation avec des cadres de recherche. Le premier séminaire a lieu au premier semestre de première année et est centré sur la dimension métier. L’objectif est qu’au-delà des différences (un même métier, on le sait, peut prendre des formes très variées en fonction de secteurs et des entreprises), les apprentis soient en mesure d’identifier quelles sont les caractéristiques des différents métiers, à partir des expériences de ceux qui l’exercent. Les apprentis élaborent en groupe des « fiches métier » qui font l’objet d’un échange avec les maîtres d’apprentissage et les professeurs experts du domaine. Ils présentent ensuite le résultat de leur travail aux futurs apprentis qui n’ont pas encore d’expérience du terrain.

    Le second séminaire, au second semestre de première année, porte sur la dimension organisationnelle. Ce séminaire prend appui sur les vécus individuels des apprentis et les difficultés qu’ils ont pu rencontrer en entreprise. Au travers d’un mini cas qu’ils doivent rédiger en groupe, les apprentis sont amenés à poser un problème, à le construire et à l’analyser. Dans un premier temps, il leur est demandé, à partir de problématiques individuelles, issues de leur expérience en entreprise et recueillies par questionnaire, de poser un problème générique (les groupes étaient constitués d’apprentis qui, dans les questionnaires individuels, avaient décrit des problématiques similaires). Dans un deuxième temps, les apprentis construisent le problème ainsi posé, en développant son contexte puis en effectuant des lectures croisées à l’aide d’une grille individuelle. Au cours de la troisième phase, ils analysent la problématique qu’ils ont décrite et mise en situation en faisant appel aux théories vues à l’école. L’atelier se conclut par une phase d’institutionnalisation au cours de laquelle les problèmes sont présentés à la classe et débattus avec les autres apprentis, puis font l’objet d’un retour de la part des professeurs ainsi que d’experts extérieurs.

    En seconde année les étudiants travaillent sur la dimension personnelle des parcours professionnels. Ils étudient le parcours de managers et réfléchissent au leur pour mieux se projeter dans la suite de leur vie professionnelle. Au cours de ce séminaire, ils élaborent une « fiche parcours ».

    Au-delà de l’apport à la construction des compétences managériales de nos apprentis, les séminaires de la filière apprentissage irriguent l’ensemble des formations de l’école puisque les réalisations des apprentis (mini-cas, fiches métier et fiches parcours) sont réinvestis dans d’autres cadres par les professeurs qui interviennent aussi dans la formation « traditionnelle ». Il est en effet important que les apprentis soient des membres actifs de la communauté académique. Le partenariat fort avec le monde professionnel que l’alternance permet de construire est un vecteur d’innovation, pour les entreprises comme pour les institutions de formation. Il faut que tous se saisissent de cette opportunité, mieux sans doute qu’ils ne le font aujourd’hui.

    Corinne Hahn Professeur Associé Directeur scientifique de la filière apprentissage ESCP Europe

    Références : Geay, A., Hahn, C. & Besson, M., 2005. Evolution et spécificité de l’alternance dans l’enseignement supérieur de management, Education permanente n°163, p.15-28. Hahn, C., Alexandre-Bailly, F., Geay, A., Vignon, C., 2008. Former les managers, quand l’alternance s’invite dans le débat, Vuibert, Paris.

     

    Corinne Hahn est professeur associé à ESCP Europe où elle enseigne la statistique. Elle est également directeur scientifique de la filière apprentissage du master grande école. Ses recherches portent sur le rôle des savoirs académiques dans la construction des compétences professionnelles et sur l’impact des formations en alternance. Elle a conçu plusieurs dispositifs innovants dans le but d’aider les étudiants à conceptualiser leurs pratiques. (Dernier article paru : Linking academic knowledge and professional experience in using statistics: A design experiment for business school student. Educational Studies in Mathematics, 2014).

    Elle a co-édité deux ouvrages collectifs sur l’alternance : L’alternance dans l’enseignement supérieur : enjeux et perspectives chez L’Harmattan en 2005 et Former les managers, quand l’alternance s’invite dans le débat chez Vuibert en 2008. Elle a récemment publié chez Pearson avec Sandrine Macé, professeur de marketing, un manuel de statistique associé à une plate-forme elearning.

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    PRESENTATION DU CFSA Hubert Curien https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/presentation-du-cfsa-hubert-curien/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/presentation-du-cfsa-hubert-curien/ Si Anne Lauvergeon (2005), alors Présidente d’Areva, Claudie Haigneré (2008), spationaute et première femme française dans l’espace ou encore Yves Dubreil (2013), ancien directeur de l’innovation et de la prospective chez Renault, à l’origine d’un des plus grands succès commercial de la marque au losange (la Twingo), sont quelques-uns des grands noms à avoir présidé les remises de diplômes des apprentis du CFSA Curien, ce n’est pas un hasard.

    Le CFSA Hubert Curien, c’est une histoire à part, étroitement liée à celle de l’homme dont il porte le nom. • Ministre de la Recherche et de la Technologie à deux reprises • Ancien Président de l’Académie des Sciences, du CNES, de l’Agence Spatiale Européenne • Directeur général du CNRS de 1969 à 1973 Hubert Curien a marqué de son empreinte le CFSA.

    S’il accepta de lui donner son nom, il apporta à travers son engagement une notoriété importante au CFSA, qui lui permet aujourd’hui encore de disposer d’une expertise reconnue dans les formations par l’apprentissage dans le domaine Qualité-Santé-Sécurité-Environnement et de se prévaloir d’un réseau professionnel exceptionnel. Depuis 2013, le CFSA Hubert Curien et l’INSA Centre Val de Loire sont partenaires pour la formation Énergie, Risques et Environnement.

    La notoriété du CFSA Hubert Curien permet de développer des relations étroites et permanentes avec un réseau de plus de 700 entreprises partenaires qui conseillent, accompagnent et recrutent les apprentis.

    Les enseignements au CFA Hubert Curien : apprentissage et entreprise Les démarches de gestion des risques sont au cœur des préoccupations des formations du CFSA Hubert Curien depuis maintenant plus de 20 ans. Le CFSA place l’entreprise au centre de ses démarches.

    La formation "Gouvernance des Risques" du CFSA Hubert Curien se positionne prioritairement dans le domaine de la gestion de la sécurité de l’installation industrielle, en particulier lors de sa phase d’exploitation.Ceci n’exclut pas la prise en compte du domaine de la conception en particulier au travers de ses formations "Ingénierie de la Qualité" et « Maîtrise de l’Efficacité Energétique".

    L’objet de notre démarche de formation dans ce domaine est aussi de favoriser les rapprochements entre exploitant et concepteur dont l’insuffisance est la cause de nombreuses catastrophes. Le dispositif général de maîtrise des risques ne peut, sous peine de graves déconvenues, ignorer les enseignements tirés de l’expérience souvent douloureuse des accidents antérieurs. Il en découle qu’une formation à la gouvernance des risques industriels ne doit pas céder à la tentation de traiter des problèmes aux contours plutôt bien définis alors que les situations professionnelles présentent rarement des problèmes mono-disciplinaires. Les professionnels de la sécurité sont confrontés à des situations mêlant différents éclairages (techniques, humains, organisationnels, financiers) et différentes disciplines (stratégie de l’entreprise, production, performance, gestion des ressources humaines). Il en résulte une réelle difficulté à appréhender ces situations dans leur complexité. D’où l’intérêt d’une formation qui permette la possibilité d’une intégration.

    Pour mener à bien ce type de formation l’entreprise est centrale. Elle est à la fois le lieu de production du risque et lieu d’application des moyens de sa maîtrise. Des entreprises aussi réputées que AREVA, ARKEMA, EDF, MICHELIN,… ont choisi avec le CFSA Hubert CURIEN de développer cette formation supérieure par l’apprentissage. C’est en effet au sein de l’entreprise que doivent s’établir les conditions d’une gestion dynamique et efficace des risques surtout dans un contexte marqué par la complexité des techniques, des processus de production, des produits élaborés et des organisations du travail. Le programme de nos formations au CFSA Hubert Curien aborde tous les aspects essentiels de ces métiers. De fait, la connaissance des difficultés rencontrées sur le terrain est essentielle pour le futur chargé de sécurité.

    L’apprentissage qui mêle savoir scientifique et technique, pratiques professionnelles et initiation des comportements professionnels, en donnant une expérience industrielle à l’étudiant/apprenti, répond aux demandes fréquentes du futur employeur d’engager une personne ayant une certaine expérience (acquise souvent dans la même entreprise). Volontairement longues, les alternances sont trimestrielles et permettent aux étudiants de travailler en entreprise sur des projets en adéquation avec le niveau du titre et de suivre à l’école un enseignement exigeant. http://www.ecole-curien.fr/

    Jean-Michel Giardina Directeur du CFSA Hubert Curien

    A propos de Jean-Michel Giardina

    Jean-Michel Giardina est diplômé de ENSEMM (Ecole Nationale supérieure de mécanique et microtechniques – ENSI Besançon) et débute sa carrière d’ingénieur chez Giat Industries, où il restera 10 ans. Il rentre au CFSA Hubert Curien en 1999 où il participe à l’élaboration du Master IREX (Ingénierie du retour d’expérience) et prend en charge la pédagogie de la filière Risques Industriels en tant que Directeur des études. Puis en 2010, il devient Directeur du pôle Enseignement Formation de la CCI du Cher et Directeur du CFSA Hubert Curien. Ses conventions pédagogiques, Jean-Michel Giardina les puise à la source de son expérience industrielle. L’essentiel est dans l’excitation de la découverte et la soif de comprendre le monde de demain.

    CFSA Hubert Curien

    Véritable précurseur, le CFSA Hubert Curien a participé activement par cette initiative réussie au mouvement de revalorisation de l’apprentissage. Ses modes d’enseignement sont sans conteste une des raisons du succès des formations de notre école. Ce succès est attesté par les parcours individuels des titulaires du titre. « Mais à quoi servirait de progresser dans la découverte et l’invention si nos contemporains ressentaient une montée d’angoisse et de vertige devant un avenir dont ils pourraient penser qu’il est incontrôlé ? Une analyse systématique et rationnelle des risques réels est la condition d’un progrès significatif des activités humaines. Créer des risques réels ne se conjugue pas qu’au futur. Au présent aussi, la vigilance est nécessaire. Le rapport de l’homme au travail a changé : tant mieux, mais les règles de sécurité méritent souvent des adaptations, voire une redéfinition.

    La démarche que l’on désigne souvent sous le nom de "retour d’expérience" ou encore de progression par "essai et retouche" est maintenant de règle. La perfection sera peut-être un jour de ce monde. Elle ne s’atteindra, en tout cas, que par étapes jalonnées de réflexions salutaires.

    Voilà le programme de l’Ecole de Bourges. Sécurité et qualité, modestie devant les faits et fermeté dans les objectifs. C’est un monde plus sûr et plus convivial que nous voulons préparer. Les précautions bien pesées font bon ménage avec les ambitions bien pensées. »

     

    Hubert CURIEN Ancien Président du CNES Ancien Ministre de la Recherche Ancien Président de l’Académie des sciences

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    Apprentissage et Académisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apprentissage-et-academisme/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apprentissage-et-academisme/ La formation obtenue par le biais de l’apprentissage délivre-t-elle un diplôme de même qualité que la formation classique ? Cette interrogation rappelle l’image résiliente de l’apprentissage essentiellement centré sur les formations professionnelles avec un bas niveau de qualification. Mais au-delà elle interroge notre capacité à concevoir une formation à la fois valorisée sur le plan académique et fondée sur des apprentissages au sein de l’entreprise. Ce constat nous a conduit à analyser les pratiques académiques de nos étudiants apprentis et mesurer leurs résultats notamment sur le mémoire de recherche, condition sine qua non de l’obtention de leur diplôme de Master. Cette analyse nous a tout d'abord permis de vérifier que la plupart d’entre eux avaient choisi une problématique de recherche en phase avec leur terrain professionnel et susceptible d’apporter une valeur ajoutée à l’entreprise les accueillant. Cette posture est donc le signe de la bonne intégration d’une pratique de recherche au sein des entreprises permettant ainsi une valorisation globale du travail réalisé. L'écriture du mémoire de recherche permet à l’apprenti d’allier théorie scientifique, conceptualisation et perspectives professionnelles. L’entreprise bénéficie d’un retour académique sur ses pratiques et accompagne souvent l’étudiant dans l'évolution de sa recherche. Enfin l’école améliore sa connaissance générale autour de la thématique choisie notamment grâce à l’accompagnement des professeurs référents, qui pourront, à leur tour, irriguer leurs enseignements des travaux réalisés. De plus, la qualité des travaux de recherche des apprentis s’est avérée très bonne malgré leur moindre disponibilité. L’apprenti a donc développé de nouvelles compétences pour réussir à intégrer cet exercice dans son emploi du temps déjà bien fourni : organisation, gestion des priorités, prise de recul sur son activité au sein de l'entreprise, travail en réseau dans le cadre de son emploi pour récupérer les bonnes données,… L’apprentissage apparaît donc, au regard de cette analyse, non plus comme une formation académique minorée mais bel et bien comme une nouvelle fertilisation croisée entre dimensions académique et professionnelle. Cette réalité nous autorise un regard positif et encourageant sur la pertinence de la posture de recherche en entreprise. Une première étape vers une plus grande intégration de docteurs dans les entreprises françaises, à l'instar de ce qui se passe dans de nombreux pays ? Quoiqu'il en soit, le meilleur reste à venir pour nos étudiants, nos entreprises et les écoles qui sauront accompagner ces derniers vers une excellence académiquement pragmatique !

    Anne Stéfanini Directeur de Novancia Business School Paris

    A propos d'Anne Stéfanini

    Directeur de Novancia depuis janvier 2011, Anne Stéfanini a débuté sa carrière dans le privé, et a notamment été attachée à la Direction financière puis à la Direction Générale d’une filiale du Groupe Compagnie Générale d’Electricité. En 1989, elle rejoint la Chambre de commerce et d’industrie de Paris en tant que responsable de l'ingénierie de formation pour les entreprises d’ESCP Europe (alors Groupe ESCP). Elle rejoint ensuite NEGOCIA, ancêtre de Novancia avant sa fusion avec Advancia, puis prend la direction de Gobelins, l'école de l’image, et de l'ESIV (Ecole Supérieure des Industries du Vêtement) en 1997. En 2004, elle devient Directeur de l’enseignement de la CCIP, aux côtés de Xavier Cornu, Directeur Général Délégué de la CCIP, chargé de l'enseignement recherche formation. A ce titre, elle a contribué à la formalisation de l'engagement éducatif des 11 écoles de la CCIP et à sa mise en œuvre à travers la création du CIRPP (Centre d'Innovation et de Recherche en Pédagogie de Paris). Elle a notamment supervisé les missions de développement commercial et de communication de la mission formation de la CCIP ainsi que la direction de son CFA. Anne Stéfanini est diplômée de l’ESCP.

    A propos de Novancia Business School Paris

    Novancia est une grande école de la CCI Paris Ile-de-France dédiée au Business Development. Née de la fusion d’Advancia, positionnée sur l’entrepreneuriat, et de Négocia, spécialisée dans le commercial, elle capitalise sur les expertises de ces 2 écoles et sur leurs points forts en termes de pédagogie, recherche, partenariats à l’étranger, débouchés… Novancia accorde une place particulière, tant dans ses activités de recherche que dans ses enseignements (formation initiale + formation continue), à la détection et à la mise en œuvre d’opportunités pour développer le business. www.novancia.fr

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    Mines Nantes : les premiers diplômés de la Formation en ingénierie logicielle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mines-nantes-les-premiers-diplomes-de-la-formation-en-ingenierie-logicielle/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mines-nantes-les-premiers-diplomes-de-la-formation-en-ingenierie-logicielle/ Trois ans après son lancement, la Formation en ingénierie logicielle (FIL) de Mines Nantes a diplômé le 21 novembre 2014 sa première promotion. Ce cursus original en trois ans, entièrement en apprentissage, accueille des titulaires d'un DUT informatique, voire d'un BTS, pour les conduire au diplôme d'ingénieur.

    La réussite de ce programme est l'aboutissement de plusieurs années d'efforts. En 2011, un partenariat a été mis sur pied avec l'ITII (Institut des Techniques d'Ingénieur de l'Industrie) des Pays de Loire, avec le soutien financier de la Région des Pays de la Loire et l'appui de plusieurs industriels pour former des ingénieurs capables de concevoir et de faire évoluer les grands systèmes logiciels, et d’accompagner leur mise en oeuvre. Aguerris aux technologies émergentes, ils ont vocation à occuper des postes d’études et de développement, d’ingénieur d’intégration, d’architecte technique ou de chef de projet informatique dans des structures variées : sociétés de services, start-up, grands groupes de l'industrie ou des services. Pour former ces profils, il a fallu imaginer un parcours original et adapter la pédagogie, notamment pour tenir compte de l'hétérogénéité des niveaux des étudiants. Outre son département informatique, Mines Nantes s’est appuyée pour cela sur l’expertise de son département de Sciences sociales et de gestion (SSG). Le parcours proposé vise notamment à renforcer la capacité d'abstraction des élèves, et à les rendre rapidement opérationnels. A côté d'enseignements spécifiques, il comprend des cours communs avec les autres élèves-ingénieurs de l'école. La taille réduite de l'effectif - 24 étudiants par promotion, en rythme de croisière - permet d'assurer une grande proximité avec les enseignants, et d’offrir un suivi personnalisé de qualité. L'accent est également mis sur le niveau d'anglais, avec le passage obligatoire, au bout de deux ans, du test IELTS du British Council, utilisé pour l'accès aux universités américaines et plus largement à l’international. Un stage à l'étranger complète le dispositif. De quoi, au final, permettre une bonne intégration dans le monde professionnel, avec un diplôme apprécié par les entreprises. D’ailleurs une des diplômés a décroché un très joli poste dans une société à Cambridge (Angleterre).

    Nous n'avions aucune inquiétude concernant les débouchés, indique Lionel Luquin, le directeur des études. Le secteur informatique est très demandeur. De grands groupes comme Thales, de grosses PME réputées comme Somfy et des entreprises de services du numérique (ESN) s'intéressent aux diplômés issus de ce programme." De fait, l'insertion de la première promotion s’est déroulé de façon très satisfaisante. Sur la quinzaine de diplômés, quatre ont accepté une proposition d'embauche de leur entreprise d'accueil en apprentissage, les autres ont opté pour un autre employeur partenaire de la formation. Plusieurs d’entre eux ont choisi de poursuivre leurs études, dont l'un à HEC et un autre à l’ESSEC. Forte de l'expérience accumulée avec FIL, l'Ecole n'exclut pas de monter une autre filière ce ce type... si des entreprises en expriment le besoin.

    Lionel Luquin Directeur des études École des Mines de Nantes

    A propos de Lionel Luquin

    Lionel Luquin est docteur en physique nucléaire de l'Université Clermont II (thèse au Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont-Ferrand et au Centre Européen de Recherche Nucléaire à Genève). A partir de 1998, attaché de recherche au laboratoire SUBATECH (UMR 6457, Mines Nantes, Université de Nantes, CNRS-IN2P3), il est responsable du groupe ALICE Dimuon de SUBATECH et enseigne dans toutes les années du cycle de formation ingénieur de Mines Nantes. De 2000 à 2006, maître assistant, il prend la responsabilité du groupe de recherche appliquée Instrumentation Capteurs et Détecteurs de SUBATECH, devient adjoint d’enseignement du département et est chargé du développement de l’activité de recherche contractuelle du laboratoire. Il enseigne aussi dans le Master Rayonnements Ionisants et Applications cohabilité entre l’Ecole des Mines de Nantes et l’Université de Nantes. Nommé en 2007, directeur adjoint, chargé de la formation, il gère toute l’offre de formation de Mines Nantes et est responsable de la direction des études. Il a participé au développement de nouvelles formations (Apprentissage, Master DNM, Formations spécialisées), mis en oeuvre la démarche compétence au sein de la formation, et mis en place une réforme du programme pédagogique. Expert auprès de la CTI, il est aussi membre du conseil d’administration de l’ITII Pays de la Loire, de la commission formation du Syntec, de la commission de labellisation du pôle de compétitivité EMC2, (section matériaux et mise en œuvre) et participe au commisionning et à l’exploitation de l’expérience Alice auprès de l’accélérateur LHC.

    A propos de l'École des Mines de Nantes

    L’École des Mines de Nantes est une école d'ingénieurs généralistes qui dépend du ministère en charge de l'industrie. Elle a construit son offre de formation en s'appuyant sur ses relations avec le monde de l’entreprise, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Forte d’une riche expérience en ingénierie pédagogique, l'École propose cinq types de diplômes : ingénieur, ingénieur par apprentissage spécialisé en ingénierie logicielle, masters internationaux, doctorat, masters cohabilités. L'École accueille plus de 1000 élèves dans ses différentes formations. L’École des Mines de Nantes forme des ingénieurs en s’appuyant sur une recherche de pointe. Ses domaines d’excellence se regroupent en deux grands pôles : • Les sciences et technologies de l'information : informatique, systèmes d'information, automatique, productique, logistique • Les sciences et technologies de l'énergie et de l'environnement : énergétique, biocarburants, génie des procédés pour l'environnement, physique subatomique fondamentale et nucléaire pour l'énergie, l'environnement, la santé et la société.

    L’École est organisée en cinq départements d’enseignement et de recherche intégrés dans des UMR toutes évaluées A ou A+ : • Département Informatique (UMR LINA, équipes INRIA) • Département Automatique et productique (UMR IRCCYN) • Département Systèmes énergétiques et environnement (UMR GEPEA) • Laboratoire Physique subatomique et technologies associées (UMR SUBATECH) • Département Sciences sociales et de gestion (EA LEMNA). Pour en savoir plus: www.mines-nantes.fr

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    Former les cadres dirigeants des entreprises agricoles de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-cadres-dirigeants-des-entreprises-agricoles-de-demain/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-cadres-dirigeants-des-entreprises-agricoles-de-demain/ Le dispositif modèle de la formation d’ingénieur agronome par la voie de l’apprentissage proposé par Bordeaux Sciences Agro Chaque année, la formation ingénieur agronome par la voie de l’apprentissage permet à 15 jeunes issus de BTS agricole et qui ont un projet de reprise ou de création d’entreprise de production agricole, d’acquérir une formation solide d’ingénieur agronome.

    En 2008, Bordeaux Sciences Agro était interpellé par des professionnels de l’association Fruits et Légumes d’Aquitaine confrontés à la question du difficile renouvellement des générations des chefs d’entreprise dans le secteur de la production agricole. En réponse, l’Ecole a proposé une formation par la voie de l’apprentissage pour des ingénieurs agronomes polyvalents qui possèdent un haut niveau d’expertise dans le domaine spécifique de la reprise, de la création et du management d’entreprise agricole. Cette formation implique les trois principales filières de production d’intérêt régional : fruits et légumes, productions animales, et viticulture. La formation d’ingénieurs par l’apprentissage répond à un ensemble d’objectifs forts de Bordeaux Sciences Agro. (i) Renforcer les liens avec les filières professionnelles d’Aquitaine et de répondre à leurs attentes fortes en matière de formation de futurs cadres dirigeants. Pour mettre en place cette formation, l’Ecole s’est appuyée sur un partenariat étroit avec le CFA agricole du Lot-et-Garonne, porteur de la formation, des représentants des filières professionnelles d’Aquitaine ainsi que trois partenaires pédagogiques : les CFAs de Gironde pour la filière « Vin », des Pyrénées Atlantiques pour la filière « Productions animales », et du Lot-et-Garonne pour la filière « Fruits et légumes ». Ces derniers proposent cinq semaines d’enseignement spécifique à chaque filière et réalisent le suivi des apprentis en entreprise au cours des trois années de la formation. (ii) Mettre en œuvre des méthodes pédagogiques adaptées et innovantes qui laissent une place importante à l’autonomie et à l’intégration des retours d’expérience, en mettant l’accent sur la participation des entreprises à la formation et à l’évaluation des élèves ingénieurs.

    Concrètement, la formation se déroule sur trois années scindées en deux périodes. Les trois premiers semestres permettent l’intégration des élèves apprentis à la promotion étudiante Ingénieur en formation initiale sur l'ensemble du tronc commun. Il s’agit là d’encourager un esprit de promotion incluant les apprentis, de favoriser les échanges et l’effet dynamisant de la diversité des publics, et de valoriser auprès de l’ensemble des élèves ingénieurs, les retours d’expériences vécus par les apprentis durant les périodes en entreprise. Les élèves apprentis sont également mis en situation professionnelle dans l’entreprise d’accueil dans laquelle ils réalisent quatre diagnostics/audits (global, économique & financier, équipements, QHSE). Les trois derniers semestres, les apprentis intègrent la spécialisation «Création, reprise et management des entreprises agricoles». Ils réalisent un projet d’ingénieur en entreprise. Toutes les 4 à 8 semaines, des sessions de regroupement permettent des échanges sur les avancées des projets. Par ailleurs, l’élève-apprenti est amené à réaliser une mission à l’étranger. (iii) Ouvrir la formation ingénieur à de nouveaux publics qui ne se destinaient pas, a priori, à l’enseignement supérieur de niveau ingénieur. Les 15 apprentis qui intègrent cette formation sont majoritairement issus de BTS Agricole. Ils présentent des parcours scolaires atypiques ; en 2014, 5 des 14 apprentis sont détenteurs d’un bac professionnel, 2 d’un bac technologique et 7 de bac général. Pour faciliter l’accès de ces candidats à la formation, Bordeaux Sciences Agro a mis en place avec les CFA un dispositif original de préparation à distance (FOAD) organisé en amont de la formation et en direction d’étudiants BTSA à fort potentiel détectés en par les équipes pédagogiques. Il s’agit d’un dispositif efficace qui a contribué à améliorer le niveau scientifique des jeunes recrutés. Pour la rentrée 2015, le mode de recrutement des apprentis évolue en raison de la mise en place par le Ministère de l’Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt d’un concours national «Apprentissage» afin de permettre un accès possible aux formations par apprentissage proposées par l’ensemble des écoles supérieures agronomiques.

    En conclusion, le cursus de la formation ingénieur agronome par apprentissage à Bordeaux Sciences Agro associe la polyvalence et un haut niveau d’expertises spécifiques en gestion d’entreprise de production agricole permettant à l’ingénieur de s’adapter aux évolutions des entreprises dans un contexte agricole mondialisé. En six années, la formation a produit 43 ingénieurs agronomes. Tous possèdent un emploi stable, à travers la reprise de l’exploitation agricole familiale, la création de leur propre entreprise ou la fonction de cadre dirigeant.

    Emilie Sarrazin-Biteye Responsable de la formation Ingénieur par Apprentissage Michel Le Hénaff Délégué Communication
    A propos de Bordeaux Sciences Agro

    l’unique établissement d’enseignement supérieur agronomique au cœur du campus universitaire de Bordeaux. En quelques chiffres, Bordeaux Sciences Agro c’est :

    • 580 étudiants dont 390 élèves ingénieurs en formation initiale et 42 élèves ingénieurs en formation par apprentissage
    • 450 stagiaires de la formation continue
    • 3.347 diplômés ingénieurs
    • 46 enseignants-chercheurs + 400 intervenants professionnels
    • 10 unités de recherche + 3 unités de transfert de technologie
    •   1 campus de 17 hectares (11.000 m2 de locaux + 350 logements étudiants)
    •   1 domaine viticole Château Luchey-Halde www.luchey-halde.com

    Plus d’infos sur : www.agro-bordeaux.fr ; « Bordeaux Sciences Agro (officiel) »

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    Des Grandes écoles résolues… par Philippe Jamet Président de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-grandes-ecoles-resolues-par-philippe-jamet-president-de-la-cge/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-grandes-ecoles-resolues-par-philippe-jamet-president-de-la-cge/ Le Nouvel An est la période des vœux et des bonnes résolutions. Résolution est un mot qui sied bien à nos Écoles. Il renvoie à des principes et à un esprit constructif et combatif.

    Oui, les Grandes écoles sont plus que jamais résolues, à occuper toute leur place dans la construction de l’excellence de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Elles demeurent déterminées à contribuer à l’intérêt général, en offrant aux jeunes de solides perspectives professionnelles et aux entreprises, les compétences nécessaires à leur développement. Elles ont la volonté d’encourager les réformes utiles et urgentes de système éducatif national

    L’enseignement supérieur se transforme à grande vitesse. La Conférence des grandes écoles doit y jouer un rôle moteur, en valorisant l’exemplarité des établissements qu’elle rassemble et en apportant toujours plus d’idées innovantes dans les débats en cours.

    Son action se fonde sur la conviction que la diversité, l’exigence, la responsabilité, le leadership, sont les valeurs essentielles d’une communauté universitaire tournée vers l’avenir et qui tient son rang dans le concert mondial.

    Durant l’année écoulée, les nombreux sujets législatifs et réglementaires qui ont mobilisé l’action de la CGE, les multiples débats stratégiques dans lesquels elle s’est impliquée, ont montré que la promotion de ces valeurs est un combat difficile et permanent. Mais cette réalité n’est pas de nature à entamer notre conviction, ni notre ardeur. C’est cela, la résolution…

    Mais elle a pour compagne indispensable l’ouverture. Les Grandes écoles sont convaincues de la pertinence de leurs valeurs fondatrices et elles multiplient les innovations, notamment en matière de diversité de recrutement. Ce numéro de GrandAngle consacré à la formation initiale par apprentissage en est l’illustration.

    Les voies d’accès par l’apprentissage représentent aujourd’hui 10% des étudiants inscrits dans les Grandes écoles. Elles ont triplé leurs effectifs en une décennie et sont toujours en croissance soutenue, en dépit des incertitudes qui pèsent sur l’avenir de l’apprentissage dans le supérieur. Un ingénieur sur six est issu d’un cursus en alternance.

    Ce développement considérable représente non seulement une contribution majeure à la diversification sociale dans les Grandes écoles et à la démocratisation de l’enseignement supérieur sélectif, mais il est aussi un moteur d’innovation pédagogique bénéfique pour l’ensemble des étudiants. Par l’importance accordée à la mise en situation concrète, par la relation étroite entre l’établissement de formation et l’entreprise et par le recours aux pédagogies numériques et aux outils éducatifs à distance, les formations par apprentissage incarnent ce qu’il y a de meilleur dans les principes pédagogiques des Grandes écoles.

    Donner les moyens aux Écoles de poursuivre le développement quantitatif et qualitatif des formations en alternance doit demeurer une priorité nationale. Il en va de la construction d’un enseignement supérieur d’excellence tourné vers l’innovation et le développement économique. Cette cause sera en 2015, comme elle le fut dans les années précédentes, portée au premier plan par la Conférence des grandes écoles. Que ces fêtes de fin d’année soient pour vous tous, pour vos familles, pour vos collaborateurs, des moments de joie, de paix et de repos mérité.

    Bonne et heureuse année 2015 !

    Philippe Jamet Président de la CGE Directeur général Institut Mines-Télécom

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    Conférence nationale du Handicap : les conclusions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-nationale-du-handicap-les-conclusions/ Wed, 28 Jan 2015 14:37:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-nationale-du-handicap-les-conclusions/ Cette année, la conférence nationale du Handicap a pris une forme particulière :

    • Elle était un point d’étape du premier Comité interministériel du handicap du 25 septembre 2013 qui avait acté 71 mesures concrètes.
    • 4 forums thématiques en régions ont été organisés pour la préparer
    • Une conférence nationale, présidée par le Président de la République, s’est tenue à Paris, le jeudi 11 décembre 2014. Voir  le relevé de conclusions
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    20 ans d'apprentissage à l'ESSEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20-ans-dapprentissage-a-lessec/ Thu, 22 Jan 2015 14:37:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20-ans-dapprentissage-a-lessec/ 20 ans depuis que Jean‐Pierre Boisivon (directeur général de l’ESSEC) et Alain Bernard (professeur du Département Management) ont proposé aux étudiants du programme Grande Ecole de suivre leur cursus en apprentissage. Avec l’esprit pionnier, qui anime l’institution et malgré de multiples critiques, une première promotion de 80 étudiants s’engage dans cette filière.

    20 ans plus tard, 5000 étudiants des différents programmes du Groupe (Grande Ecole, MBA in Hospitality Management, Bachelor, Mastères Spécialisés) ont été diplômés en suivant cette voie. Plus de 1000 entreprises de tous les secteurs d’activité ont accueilli et permis aux apprentis d’acquérir et de développer leur professionnalisme.

    20 ans après : une fierté pour le chemin parcouru. L’apprentissage s’est peu à peu imposé à tous :

    • aux instituts de formation, il n’est qu’à voir le nombre de formations de niveau 1 et 2 qui proposent aujourd’hui des formations par cette voie.
    • aux étudiants dont l’appétence croit sans cesse. Selon une enquête menée en Septembre 2014 auprès des anciens apprentis, la gratuité des études (96 %), l’augmentation des chances d’intégrer rapidement la vie professionnelle (84 %), la possibilité d’avoir une expérience professionnelle longue (82 %) constituent des motivations importantes ou essentielles.
    • aux entreprises partenaires qui mettent en place de véritables politiques de l’alternance et proposent desoffres toujours plus nombreuses.
    20 ans après : la reconnaissance de l’apprentissage comme une filière de formation aux métiers de haute technicité : manager, chirurgien, chef d’orchestre, …facilitant l’acquisition d’un savoir être complétant le savoir‐faire professionnel et le savoir académique Tel était le sens de la manifestation organisée le 17 Novembre 2014 pour fêter les 20 ans de l’apprentissage à l’ESSEC.

    Dans sa conclusion, Jean‐Michel Blanquer , Directeur Général de L’ESSEC nous invitait à aller de de l’avant : « une innovation doit se renouveler en permanence pour prendre toute sa force » Certes, les lignes ont bougé en 20 ans mais de nombreux défis nous attendent encore dont certains d’une actualité brûlante :

    • ‐ Comment assurer le financement de l’apprentissage alors que les politiques publics recherchent une augmentation substantielle du nombre d’apprentis mais que la taxe d’apprentissage reste stable ?
    • ‐ Comment renforcer la qualité de l’apprentissage et l’adapter aux nouvelles générations ?
    • ‐ Comment améliorer le tutorat et la pédagogie ?
    • ‐ Comment intégrer l’utilisation des nouveaux outils digitaux dans la formation ?
    • ‐ Créer un apprentissage européen voir mondial ?

    Michel Gordin Professeur Associé Département Comptabilité/Contrôle de gestion Directeur exécutif du CFA CCIV ESSEC

    A propos de Michel Gordin Professeur Enseignant Associé, Département Comptabilité-Contrôle de Gestion Directeur Executif au CFA de l'ESSEC Autres activités pédagogiques Tutorat, Tuteur du programme Projet Interdisciplinaire en Entreprise, Tuteur de Programme d'Expérience d'une organisation Autres activités - Conseil Consultant en Stratégie, Management et Gestion - Stratégie de Développement/Fusions Acquisitions - Gestion/Systèmes de gestion/Outils de pilotage - International/Nouvelles implantations/Suivi, Création filiales - Animation des hommes/Constitution d'équipes/Motivation
      L'ESSEC Business School - Chiffres clés
    • 3 campus, Cergy, Paris-La Défense et Singapour
    • 4 400 étudiants en formation initiale
    • 30% d'étudiants internationaux
    • 90 nationalités représentées
    • 5 000 managers en formation permanente
    • 18 chaires et 6 instituts d'enseignement et de recherche
    • 2 000 diplômes délivrés chaque année dont 1 600 de niveau Master
    • 19 programmes de doubles diplômes (14 programmes internationaux et 5 programmes
    • nationaux)
    • 157 universités partenaires dans 42 pays
    • 46 000 alumni à travers le monde, 60 représentations dans les plus grandes capitales
    • 100 associations étudiantes
    Le corps professoral en chiffres Le corps professoral de l’ESSEC comprend 130 professeurs et 17 Emeritus. 50 % du corps enseignant est international (hors Emeritus) avec 30 nationalités représentées. Partageant leurs connaissances dans 3 campus, au sein de 8 départements et 18 chaires d'enseignement et de recherche et 6 instituts. 725 articles et ouvrages publiés au cours de ces 5 dernières années. Former les leaders de demain L’ESSEC est une institution créatrice de valeur, portée par l’innovation et centrée sur l’individu. Elle cultive sa singularité pour conserver et développer son leadership dans un environnement désormais global et hautement concurrentiel. Les leaders de demain devront avoir en effet des convictions suffisamment profondes et réfléchies pour qu’elles leur servent de boussole personnelle dans les décisions ou les circonstances difficiles. Dialogue, créativité, innovation, responsabilité, excellence et ouverture sur le monde : autant de valeurs sur lesquelles l’ESSEC s’appuie non seulement pour former les futurs leaders du monde des affaires et de la vie publique, mais aussi pour bâtir son avenir et développer sa reconnaissance dans le monde.
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    LA CGE partenaire du prix OCIRP Acteurs économiques & Handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-partenaire-du-prix-ocirp-acteurs-economiques-handicap/ Wed, 25 Feb 2015 14:37:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-partenaire-du-prix-ocirp-acteurs-economiques-handicap/ L’OCIRP (Organisme Commun des Institutions de Rente et de Prévoyance) a créé en 2008 le Prix OCIRP Acteurs Économiques & Handicap avec pour objectif d'encourager, faire connaître et valoriser toutes les actions lancées par l’ensemble des entreprises et organisations privées, publiques ou de l’économie sociale visant à améliorer l’intégration des personnes handicapées et faire de la différence une richesse.

    Sous la présidence d’honneur d’Axel KAHN, la 8e édition valorise les actions présentées à travers neuf thématiques :
    • Accompagnement personnalisé
    • Citoyenneté
    • Communication et sensibilisation
    • Emploi et carrière
    • Parcours scolaire et enseignement
    • Réalisations et partenariats territoriaux
    • Recherche appliquée et innovation technologiques
    • Sport, culture et loisirs
    • Vie affective et sexualité

    Des « Relais experts », associations de l’économie sociale et solidaire, organismes publics et privés, légitimes sur les thématiques abordées sont associés. La CGE est associée à la thématique « Parcours scolaire et enseignement » et sera membre du jury de présélection des dossiers.

    Date limite de remise des dossiers : 22 mars 2015 pour des actions en cours entre le 1er janvier 2014 et le 23 mars 2015. Tous les renseignements sur le site officiel du Prix OCIRP Acteurs Economiques & Handicap]]>
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    Perspectives politiques de l’éducation 2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/perspectives-politiques-de-leducation-2015/ Sun, 22 Feb 2015 14:37:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/perspectives-politiques-de-leducation-2015/ Publiées le 19 janvier, les Perspectives politiques de l’éducation 2015 : les réformes en marche examinent le besoin d’amélioration du secteur éducatif selon une approche comparative, en tenant compte de l’importance du contexte national. Lancée en 2012, cette série de l’OCDE se propose [dans l’édition 2015] d’aider les pays et leurs dirigeants à tirer des enseignements de l’expérience des autres, dans le but d’améliorer les politiques éducatives et, par là même, la vie de tous les citoyens. De l’éducation pré-primaire à l’enseignement supérieur, tous les cycles éducatifs sont envisagés. Puisque ce sont bien tous les cycles éducatifs sur lesquels les pouvoirs publics se penchent, cherchant à optimiser l’investissement dans l’éducation qui, rappelons-le, n’a pas été diminué malgré la crise économique. Se tourner vers l’éducation est enfin devenu une priorité mondiale pour restaurer une croissance économique durable et inclusive. Ainsi, ce rapport révèle l’ampleur des réformes entreprises dans les 34 pays membres de l’OCDE et détaille plus de 450 initiatives individuelles prises au cours des sept dernières années sans pour autant négliger les défis qui restent à relever, parmi lesquels œuvrer pour le développement de l’enseignement supérieur, fluidifier les transitions entre parcours de formation et faciliter l’entrée dans la vie active (chapitres dédiés pages 78 et 82).

    Catégorisé en 2 types*, l’enseignement supérieur a vu ses taux d’inscription et de diplômés progresser, et ce depuis les années 2000 (taux d’accès Type A = 58 % soit + 10 points en 15 ans – taux d’accès Type B = 18 % soit + 2 points en 15 ans – pourcentage de diplômés de ces niveaux de l’enseignement supérieur = 39 % pour les 25-34 ans, contre 24 % pour les 55-64 ans). * Type A = enseignement supérieur théorique / Type B = enseignement supérieur professionnalisant]]>
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    Le Groupe ESC Troyes a été la première école de management à faire le choix d’intégrer une école supérieure de design et de multiplier les passerelles entre ses différents programmes. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-esc-troyes-a-ete-la-premiere-ecole-de-management-a-faire-le-choix-dintegrer-une-ecole-superieure-de-design-et-de-multiplier-les-passerelles-entre-ses-differents-programmes/ Sun, 22 Feb 2015 14:37:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-esc-troyes-a-ete-la-premiere-ecole-de-management-a-faire-le-choix-dintegrer-une-ecole-superieure-de-design-et-de-multiplier-les-passerelles-entre-ses-differents-programmes/ Pour mettre en œuvre leurs métiers, les étudiants designers s’appuient sur un socle de capacités techniques, créatives et humaines qu’ils mettront au service du projet (et du client quand ils seront professionnels) en fonction d’un modèle social et économique. Un enseignement du design ne doit pas se limiter à la simple créativité mais aborder les services, les business models, les manières de communiquer, de distribuer, de vendre.

    Fort de sa diversité, Le groupe ESC Troyes permet à ses étudiants designers de développer des complémentaires et de s’ouvrir sur d’autres disciplines. Cette transversalité est également développée sur nos programmes de management. De quoi faire prendre conscience aux étudiants de la diversité du monde qui les entoure et des compétences à conjuguer pour réussir leur carrière professionnelle.

    Savoir anticiper les tendances, créer des objets, des formes et des services nouveaux est important mais savoir les adapter à un marché, à une demande et être en accord avec le monde de l’entreprise est un autre enjeu.

    Trop souvent, le rôle du Design dans l’entreprise est incompris ou sa valeur sous-estimée. Les dirigeants, notamment ceux des PME, ne saisissent pas toujours l’impact du Design dans la valeur de leur produit et de leur marque.

    La société est aujourd’hui en quête de nouveaux modèles et l’industrie est en plein bouleversement.

    Le designer a un rôle important à jouer pour offrir des solutions innovantes et performantes au service du développement des entreprises. Il existe de nombreuses formations en Design qui apportent savoir-faire techniques et culturels. Cependant, il est aussi fondamental d’apporter une culture d’entreprise globale pour engager un dialogue adapté aux enjeux de l’entreprise.

    Pour devenir cet accélérateur de changement, il faut intégrer le Designer au niveau stratégique de l’entreprise.

    En développant un MBA Design Strategy le Groupe ESC Troyes répond à ce besoin. Les cours magistraux sont réduits au maximum et l’apprentissage est centré autour de projets qui engagent designers et entreprises. Le Design interagit alors directement avec les différentes entités et se place au cœur de l’écosystème professionnel.

    Nous développons une approche transversale en relation avec des profils mixtes issus de formations complémentaires. Nous défrichons les terrains fertiles dans l’industrie comme dans les start-up, dans les projets comme dans le quotidien. Nous participons à la diffusion du Design pour le rendre indispensable à l’entreprise de demain.

    Francis Bécard, Directeur général du Groupe ESC Troyes Séverine Nomdedeu, dirige l'École de design  intégrée au Groupe ESC Troyes

    A propos des auteurs :

    Francis Bécard, Directeur Général du Groupe ESC Troyes, Directeur de la Technopole de l'Aube en Champagne, Vice-Président du Chapitre management Chapitre de la Conférence des grandes écoles et Animateur de la commission Entrepreneuriat de la Conférence des Grandes Ecoles. Après avoir dirigé des entreprises dans la robotique, l’agroalimentaire et l’industrie textile, Francis Bécard pilote la Technopole de l’Aube en Champagne depuis juin 1996 et le Groupe ESC Troyes depuis mars 1997. Séverine Nomdedeu dirige l’Ecole Supérieure de Design intégrée au Groupe ESC Troyes depuis 2005.

    A propos de l’école :

    Le Groupe ESC Troyes est un pôle de formation transdisciplinaire pour particuliers, entreprises et collectivités mettant l'accent sur l'innovation entrepreneuriale, l'ouverture sociale et la pluridisciplinarité avec 5 programmes de formation de bac à bac+5 (en management – PGE et INBA, tourisme - Emvol, design et prépa santé/social), un pôle de formation continue et des formations socio-professionnelles. Premier groupe de formation à avoir intégré une Ecole de la 2ème Chance destinée aux jeunes sans qualification.

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    Philippe Jamet élu à l’Académie des technologies https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/philippe-jamet-elu-a-lacademie-des-technologies/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/philippe-jamet-elu-a-lacademie-des-technologies/ dernière assemblée plénière le 9 décembre. L’Académie compte à ce jour 298 membres. Notons qu’Alain Cadix, ancien président de la CGE et chargé de la mission Design par deux ministres, a également été élu le même jour.]]> 22165 0 0 0 Enquête de la CGE sur l’entrepreneuriat dans les grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-de-la-cge-sur-lentrepreneuriat-dans-les-grandes-ecoles/ Tue, 03 Feb 2015 14:38:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-de-la-cge-sur-lentrepreneuriat-dans-les-grandes-ecoles/ Les résultats de l’enquête 2014 indiquent qu’il s’agit d’un investissement payant puisque plus d’1/3 des projets aboutissent à des réalisations entrepreneuriales. En moyenne, 37 % des projets identifiés lors des cursus aboutissent à des réalisations entrepreneuriales avec un taux sensiblement identique entre écoles d’ingénieur et écoles de management. Le nombre estimatif de réalisations entrepreneuriales nouvelles durant l’année 2013/2014 est ainsi estimé à 1200 tout en affichant une progression de presque 15 % sur 3 ans. (voir synthèse)

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    10 grandes écoles s’engagent à porter la démarche Cpas1option de prévention des addictions et des comportements à risque https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-grandes-ecoles-sengagent-a-porter-la-demarche-cpas1option-de-prevention-des-addictions-et-des-comportements-a-risque/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-grandes-ecoles-sengagent-a-porter-la-demarche-cpas1option-de-prevention-des-addictions-et-des-comportements-a-risque/ Le 4 décembre dernier, le Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) et la CGE organisaient le 3e séminaire depuis le lancement de leur démarche conjointe de prévention « Cpas1option ». La démarche Cpas1option a vocation, depuis sa création en 2012, à encourager les grandes écoles à mettre en place une démarche de prévention des addictions et des comportements à risque.

    Cette journée a permis d’évoquer des questions telles que :
    • la nécessité morale de diffuser une culture commune de la prévention au sein des grandes écoles
    • l’adaptation des messages de prévention aux nouvelles pratiques de consommation des jeunes
    • la dynamique d’échange indispensable entre les administrations d’écoles et les associations d’étudiants, au coeur même de la démarche Cpas1option

    Trois moments ont marqué cette rencontre :

    • la signature d’un engagement en tant que pilotes de la démarche Cpas1option par 10 binômes administration/associatifs
    • la volonté des établissements présents de faire participer leurs étudiants à une étude sur le binge drinking
    • la formalisation d’un partenariat entre le BNEI et les élèves officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) (voir CP)
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    Arts et Métiers ParisTech à la pointe de la technologie ! L’impression 3D pour tous en formation continue https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arts-et-metiers-paristech-a-la-pointe-de-la-technologie-limpression-3d-pour-tous-en-formation-continue/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arts-et-metiers-paristech-a-la-pointe-de-la-technologie-limpression-3d-pour-tous-en-formation-continue/ Arts et Métiers ParisTech, grand établissement technologique

    L'Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers est une « Grande Ecole d'Ingénieurs » qui forme plus de 6 000 étudiants par an toutes formations confondues. Etablissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPCSCP) placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, elle fait partie du PRES ParisTech dont elle est membre fondateur. En 2007, elle adopte « Arts et Métiers ParisTech » comme nom de marque.

    Le campus Arts et Métiers ParisTech de Lille Tous les enseignements de l’Ecole, dispensés en formation initiale ou continue, s’appuient sur des compétences développées dans ses laboratoires de recherche, des partenariats industriels soutenus et nombreux, des échanges internationaux en plein essor avec les pays du nord de l’Europe (Suède, Danemark, Pays-Bas…).

    Quatre laboratoires d’excellence et deux plateformes technologiques sont implantés au sein du campus Arts et Métiers ParisTech de Lille. Ces activités de recherche ont permis de développer des formations en lien direct avec les besoins industriels.

    Le Campus Arts et Métiers de Lille dispense depuis 2014 une formation à l’impression 3D destinée aux chefs d’entreprises, aux salariés et aux demandeurs d’emploi :

    L’ambition de la formation : La formation à l’impression 3D va de la simple initiation jusqu’aux applications industrielles complètes, avec une durée de formation allant de 1 à 5 jours. Les participants auront le choix entre 5 jours de formation consécutifs et une formation discontinue (1 à 2 jours par mois pendant plusieurs mois). Les participants maitriseront les aspects techniques de l’impression 3D et découvriront ses potentialités stratégiques. Le campus Arts et Métiers de Lille offrira toute une gamme d’équipements permettant aux participants de réaliser des pièces de A à Z (modélisation, scan 3D, impression).

    Notre ambition est de proposer un module qui permet d’appréhender toute la chaîne de conception. À la fois sur la fabrication et la mise en production, et sur la conception d’un fichier 3D, et ce, en fonction de la source, que ce soit un scan ou une modélisation. Comment faire pour l’optimiser, le modifier, quelle que soit la technologie d'impression, et parvenir à faire les bons choix ?

    A la sortie de cette formation, le participant doit pouvoir se mettre dans les bons cadres. Le dernier point essentiel que nous abordons c'est le « penser différemment ». À la fois pour un aspect purement technique : repenser nos façons de fabriquer - l'objectif étant de pouvoir économiser de la matière, et de ce fait, diminuer les coûts de productions. C'est la partie analytique de notre cursus. Dans un second temps, nous développons une vision beaucoup plus systémique et plus heuristique où là, on va tendre vers des questions comme : Comment vais-je faire pour penser différemment ? C'est-à-dire , s'extraire des concepts que l'on a déjà en tête - par lesquels la fabrication nous permettait de faire telle ou telle chose, et de repartir de l’usage, du besoin, afin de faire émerger des solutions qui soient pensées de façon à optimiser toutes les facettes de l'impression 3D..

    Pour consulter le programme de la formation : www.ensam.eu/fr/Formation-Continue/Lille-FichesDescriptives/Se-former-a-l-impression-3D

    L’art, la culture et l’impression 3D quelles perspectives ? Nous savons aujourd’hui que les technologies de l’impression 3D ou plus précisément de la fabrication additive sont une avancée considérable pour l’industrie. Que ce soit pour prototyper rapidement des produits, réaliser de petites séries à moindres coûts voire de fabriquer des pièces jusqu’alors irréalisables avec les technologies traditionnelles, l’impression 3D offre de nouvelles perspectives au monde industriel.

    Qu’en est-il alors du monde artistique et culturel ? Il est aisé dans un premier temps de pouvoir imaginer de premières applications liées à la conservation du patrimoine culturel. Le scanner 3D qui évolue dans les sphères de la fabrication additive en serait un outil facilitant. Toute œuvre peut être scannée pour, dans un premier temps, garantir une sauvegarde numérique, voire leur exploitation numérique via le Web pour favoriser l’accessibilité de l’art à tous. Ensuite, ces œuvres pourraient être imprimées afin de les mettre à disposition du public en plusieurs endroits de la planète sans trop de difficultés de mise en œuvre. Ce qui constituerait une solution pour les œuvres craignant les dégradations dues aux atmosphères parfois agressives. Si cette pratique est déjà réalisée par des artistes reproduisant les œuvres des grands maîtres dans ce travail de conservation du patrimoine culturel, le scanner 3D et l’impression 3D peuvent apporter une précision d’exécution pouvant aller jusqu’au micron. Évidemment, les retouches d’un artiste seront indispensables car certains effets seront sans doute difficiles à reproduire par la machine mais nous pourrions alors imaginer un travail de masse sur l’ensemble des œuvres existantes en associant les performances de la machine et la touche artistique de l’Homme.

    Pour ce qui est de la création artistique, le lien semble plus complexe. Il pose tout au moins question. En effet, on peut facilement imaginer qu’un artiste qui crée via le média numérique saisisse l’opportunité de pouvoir imprimer son œuvre afin qu’elle devienne réelle. Nous serions alors dans une valorisation du geste artistique virtuel et nous verrions naître des œuvres sans véritable limite de forme, si ce n’est celles répondant à nos lois gravitationnelles. Dès lors plusieurs questions se posent : « quelle est la valeur du geste artistique ? », « un artiste peut-il réellement exprimer ses émotions au travers d’un média numérique ? », « les gestes artistiques traditionnels sont-ils amenés à disparaître face au geste numérique ? »… bien des questions qui se posent dans d’autres disciplines comme l’écriture manuscrite pour laquelle certains pays nordiques ont fait le choix de l’abandonner au bénéfice du clavier.

    L’impression 3D ne répond pas à ces questions mais offre des possibilités à explorer, que ce soit dans le prototypage d’une œuvre, dans sa diffusion réelle et virtuelle ainsi que dans la conservation.

    Elle pose aussi des questions de protection intellectuelle des droits d’auteur. Comme pour la musique et les films il y a quelques années, c’est au tour des œuvres artistiques de craindre le même phénomène. La grande différence est que nous avons aujourd’hui un peu de recul et que nous savons que plutôt que de tenter d’empêcher la copie, il est préférable pour tous d’en maitriser la diffusion. Cette vision pourrait constituer un nouvel essor de l’art au niveau de ses sources de financement mais aussi de son intégration de la vie courante. Il me reste qu’à vous laisser après la lecture de cet article dans vos clivages du « pour » ou du « contre » l’usage de l’impression 3D et de ses outils dans la création artistique. A moi d’espérer que vous aurez su entendre qu’à toute invention est attachée son lot de bons et mauvais usages et que nous sommes en mesure en réduire les effets néfastes en prenant exemple sur les solutions trouvées par le passé.

     

    Franck RYKACZEWSKI Président de l’association EVERYTEK Association œuvrant pour la promotion des nouvelles technologies. Président d’Entreprise Ouverte Société de mutualisation de moyens de fabrication numérique.

    Dorine Van Der WAALS Responsable Pôle Formation Continue Arts et Métiers ParisTech Campus de Lille]]>
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    Le prix ArtScience : un exemple réussi d’initiation à l’innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-prix-artscience-un-exemple-reussi-dinitiation-a-linnovation/ Sat, 28 Feb 2015 14:38:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-prix-artscience-un-exemple-reussi-dinitiation-a-linnovation/ Former leurs élèves à la pratique de l’innovation est désormais une mission primordiale pour les écoles d’ingénieurs. Outre les cours et les stages, se multiplient aujourd'hui des projets d’initiations pragmatiques à l’innovation sous la forme de concours montés en partenariat avec l’industrie. Le prix ArtScience en constitue un exemple intéressant parce qu’il associe diverses écoles et disciplines pour immerger ses candidats dans le monde de la recherche, de l’industrie, du design et de l’art. Télécom-ParisTech, par la médiation de la chaire MODIM (Modélisations des imaginaires. Innovation et création), s’est engagé dans ce projet dès sa création en 2010.

    Le prix ArtScience a été fondé à Boston en 2009 et importé à Paris en 2010 par David Edwards au Laboratoire : un espace consacré à l’innovation et à la création, 3 rue du Bouloi. Ce professeur à Harvard a inscrit ce concours dans un réseau international, ArtScience Labs, qui en fédère toutes les éditions à travers le monde : États-Unis, France, Singapour, Irlande, Arabie Saoudite et Afrique du Sud. Un thème est choisi chaque année : il y eut l’avenir de l’eau, les mondes virtuels, la biologie synthétique et l’énergie du futur ; en 2015, voici la biodiversité. Par groupe de trois à six élèves ingénieurs et designers, les candidats imaginent et montent un projet défini à l’issue d’une grande séance de brainstorming. Durant six mois, d’octobre à mars, les étudiants se réunissent chaque semaine sous la houlette de leurs tuteurs et conçoivent peu à peu un objet ou un service ; ils en feront la maquette pour la présentation finale de mars devant un jury constitué par les principaux acteurs du prix, les partenaires industriels du concours et des invités extérieurs. Un premier prix distingue le (ou les) groupes qui participeront au grand workshop d’été réunissant à Harvard ou, désormais, à Cambridge (USA) tous les gagnants à travers le monde ; une somme d’argent (8000€) est offerte sous réserve de l’affecter exclusivement au développement du projet ; d’autres prix de valeur moindre récompensent les travaux les plus intéressants et innovants. Outre Télécom ParisTech, Centrale Paris et Strate College, présents dès 2010, d’autres établissements ont rejoint l’aventure, tels l’ENS Cachan et IESA multimédia en 2015.

    Le prix ArtScience relève un défi majeur et prégnant, mettre en œuvre une réelle transdisciplinarité entre les sciences dites dures, les sciences humaines, l’art et le design. Cette ambition, assez communément affichée, se réduit trop souvent à un vœu pieux immolé au pied des équations ; trois atouts permettent cependant à notre concours de l’actualiser : la disparité des candidats formés à des méthodes de réflexion différentes, leur jeunesse encore imprégnée de leur formation scolaire généraliste puis, enfin, la spécialité SHS et design des tuteurs.

    La méthodologie du prix mène, en effet, à subordonner les compétences scientifiques et techniques à l’aura du rêve, des idéaux, voire même des utopies : une gageure pour des scientifiques ! Le recours à des représentants des sciences dures se fait ponctuellement, en fonction des besoins. Nous avons observé que les lauréats du concours sont toujours d’excellents élèves en culture générale selon le nom donné aux enseignements de philosophie, de sciences humaines et d’esthétique à Télécom ParisTech. Le travail en groupe parfait l’expérience en obligeant les candidats à la confrontation intellectuelle et personnelle tout en combattant le découragement toujours possible et provoqué par des thématiques étrangères aux exigences purement scolaires. Chaque année, depuis 2010, des groupes comptant des Télécommiens ont été lauréats des prix ArtScience, dont le grand prix, des brevets ont été signés et des start up montées.

    Notre concours a connu un changement important à la rentrée 2014 : si David Edwards en conserve la « marque » et accueillera au Laboratoire le jury de la présentation finale le 2 mars 2015, Strate College a repris la conduite du prix sous la responsabilité de son directeur, Dominique Sciamma. Un lauréat de l’édition 2010, Bastien Perdriault, est maintenu dans les difficiles fonctions de coordinateur qu’il assure pour la troisième fois : le prix a besoin d’un Maître Jacques responsable, cette année, de 45 candidats ! Faute de disposer des fantastiques locaux du Laboratoire, le prix a trouvé refuge au CRI*, dans le Marais, avec quelques séances à Télécom ParisTech et à Strate College. Orange demeure le partenaire historique du concours que soutinrent aussi jadis Danone et Disney. Une victoire reste à remporter : persuader tous les lauréats de poursuivre leur projet une fois obtenues les validations scolaires et les récompenses. Beaucoup retournent à la vie ordinaire sans essayer de fonder la start up que la qualité et l’originalité de leurs réalisations menaient à espérer.

    *Centre de Recherches Interdisciplinaires

    Brigitte Munier Enseignant-chercheur et tutrice du prix ArtScience Télécom-ParisTech

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    Un nouveau directeur pour le CFA Midisup : Alain Ayache, a dirigé l'INP-ENSEEIHT de 2005 à 2014. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-directeur-pour-le-cfa-midisup-alain-ayache-a-dirige-linp-enseeiht-de-2005-a-2014/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-directeur-pour-le-cfa-midisup-alain-ayache-a-dirige-linp-enseeiht-de-2005-a-2014/ Alain Ayache a consacré sa carrière à la vie de son école, depuis l'obtention du diplôme d'ingénieur en informatique ENSEEIHT en 1979, occupant tour à tour les fonctions de directeur adjoint et de directeur de département avant de prendre la tête de l'école. Aujourd'hui, il succède à Germain LACOSTE à la direction du CFA MidiSup.

    Le CFA Midisup est le premier CFA de Midi-Pyrénées, dédié aux futurs diplômés d'écoles d'ingénieurs et d'établissements d'enseignement supérieur par la voie de l'apprentissage. Soutenu par la Région Midi-Pyrénées, il a été créé en 2007 à l'initiative des écoles d'ingénieur régionales. Il englobe aujourd'hui des formations de Chambre de commerce et de l'Université Toulouse Capitole.

    Il est géré par l’association MidiSup, loi 1901, composé de membres répartis en deux collèges : le collège « établissements de l'enseignement supérieur » et le collège «professionnels ». Le conseil d'administration présidé par Eric DE SAINTIGNON ( Airbus Defence and Space) est composé à parité d' administrateurs issus des deux collèges. Le CFA compte aujourd'hui plus de 500 partenaires industriels et gère en formation près de 600 apprentis. En 2014, le CFA compte 14 formations sur 10 établissements d'enseignement supérieur et diplôme des masters et des ingénieurs.

    Avec un recul de 7 ans, le CFA a acquis une réelle expertise dans la mise en place de l'apprentissage dans le supérieur. Accompagnant les réflexions de la Commission des Titres d'Ingénieurs, il a insufflé la transformation de la pédagogie en l'adaptant à l'alternance et aux caractéristiques des formations du supérieur. Parmi les conséquences de ce travail, l'enseignant chercheur a du s'approprier des approches pédagogique inductives qui n'étaient pas dans son spectre et qu'il a su aussi appliquer dans les formations par la voie initiale.

    Si les apprentis du CFA Midisup sont issus en majorité de Midi Pyrénées (55%), 45 % viennent de l'ensemble des autres régions. Cette répartition se retrouve au niveau de l'accès au premier emploi. Sur la totalité des apprentis diplômés, 70 % trouvent un emploi dans les 3 mois dont 32% restent dans l'entreprise de formation. Sur les 30 % restants, 14% sont en poursuite d'étude. Ce taux d'insertion est similaire à celui des étudiants par la voie initiale. Contrairement aux étudiants formés par la voie initiale (que l'on retrouve majoritairement dans les grands groupes ), la répartition des apprentis dans les entreprises d'accueil se fait pour 48 % dans les ETI, 33% en PME et 6 % dans les TPE.

    Plus de la moitié des apprentis du CFA Midisup (53%) sont dans le domaine Mécanique/Aéronautique/Energie/ BTP , 24% travaillent dans les fonctions support (bureau d'étude, informatique, conseil) et 22 % sont dans une entreprise du secteur Chimie ou Agronomie.

    Enfin, le CFA Midisup a décidé de travailler sur plusieurs axes de développement parmi lesquels on peut citer la mobilité, l'approche qualité ou les relations avec les organismes professionnels.

    La formation des cadres qu'elle soit en formation initiale ou en formation par alternance doit comporter un volet international. Plus que la maitrise de plusieurs langues vivantes, l'ouverture internationale des formations doit intégrer un savoir être multiculturel. Les CFA doivent aujourd'hui s'interroger sur cet aspect de la formation, et le CFA Midisup l'a d'ores et déjà inscrit dans ses perspectives.

    Pour anticiper des demandes de nos partenaires, de nos formations, de nos apprentis en terme d'approche qualité, le CFA Midisup a décidé de faire la démarche de certification ISO 9001. L'objectif est d'obtenir cette certification au cours de l'année 2015.

    Le centre de formation Midisup souhaite aussi développer les relations avec les organismes professionnels dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle. D'ores et déjà des contacts ont été pris avec le Syntec, l'IUMM...

    Julie, 23 ans "L’apprentissage, une véritable valeur ajoutée sur un CV" "J’ai effectué mon apprentissage chez Exco Fiduciaire dans le cadre de mon Master II « Droit et Management social de l’entreprise » à l’Université Toulouse I Capitole. J’ai choisi la voie de l’alternance pour plusieurs raisons. Tout d’abord, après quatre années de droit, j’avais envie d’aller sur le terrain, de plonger dans la réalité du monde de l’entreprise. Bien sûr, il y a les stages, mais ce n’est pas comparable avec l’apprentissage. (...) L’alternance a ainsi le double avantage qui fait que l’on acquiert de l’expérience dans notre domaine, tout en gagnant un salaire. En résumé, selon moi, un apprentissage représente une véritable valeur ajoutée sur un CV. Ce sont des choses qui ne s’apprennent pas à la Fac, mais bien en entreprise."

    Asmaâ, 24 ans "Un véritable tremplin" "J’ai vécu au Maroc jusqu’à mes 18 ans. Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai choisi d’entamer mes études en France. J’ai intégré l’INSA, Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, pour préparer un diplôme d’Ingénieur, spécialité Génie Civil, en double cursus Architecture. (...) En octobre 2009, mon dossier a été accepté au CFA Midisup : j’ai commencé l’apprentissage. Cela fait deux ans que je travaille pour le Groupe Vinci, et cela se passe très bien. J’ai d’ailleurs été embauchée en CDI dans un programme spécial.

    L’apprentissage a été un véritable tremplin, cela m’a permis d’intégrer rapidement le monde du travail. Nous qui avons choisi l’apprentissage au travers du CFA MIDISUP et l’INSA, nous avons des profils très demandés, car notre expérience en entreprise fait de nous des personnes compétentes et qualifiées. L’apprentissage, pour moi, c’est une expérience ultra positive." www.midisup.com

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    L’apprentissage à INSIGNIS Business School , la Grande école du Groupe INSEEC (ex-INSEEC Business School) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-a-insignis-business-school-la-grande-ecole-du-groupe-inseec-ex-inseec-business-school/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-a-insignis-business-school-la-grande-ecole-du-groupe-inseec-ex-inseec-business-school/ INSIGNIS Business School, la Grande école du Groupe INSEEC (ex-INSEEC Business School) est pionnière en matière d’apprentissage : elle est en effet l’une des premières écoles de commerce à avoir proposé de l’apprentissage, en 1996 et est devenue depuis l’une des écoles de référence pour l’alternance.

    INSIGNIS propose un cursus en apprentissage sur ses campus de Paris et de Chambéry. La Grande école a noué des partenariats solides avec le CFA Sacef et le Conseil régional d’Île-de-France, ainsi que le CFA FormaSup Pays de Savoie et le Conseil régional Rhône-Alpes pour développer la filière apprentissage de la Grande école. Les 3 campus INSIGNIS (Paris, Bordeaux et Chambéry) proposent également aux étudiants la possibilité d’effectuer une ou deux années en stage alterné.

    Chaque année, INSIGNIS Business School ouvre environ 200 places en apprentissage, 1re Grande école en termes de places ouvertes. Elle permet ainsi aux étudiants de bénéficier de la gratuité de leurs études lorsqu’ils sont sous contrat mais aussi d’être rémunérés pendant leur cursus. Plus de 2200 apprentis ont été diplômés depuis 1996 et près de 400 apprentis du programme Grande école sont aujourd’hui en poste dans de grands groupes mondiaux et dans des PME dynamiques comme, IBM, LCL, Société Générale, Microsoft, Thales, Métro Cash & Carry ou Giorgio Armani.

    L’apprentissage à INSIGNIS Business School : - Une expérience professionnelle de 1 à 3 ans que les apprentis pourront valoriser à leur entrée dans la vie active. - Des rythmes d’alternance appréciés des entreprises : 3 jours en entreprise et 2 jours à l’école à Paris / 2 semaines en entreprise et 2 semaines à l’école à Chambéry. Des semaines entières sont également réservées aux entreprises et à l’école pour des sessions spéciales.

    Les apprentis et l’étranger : une combinaison gagnante À INSIGNIS Business School, les étudiants peuvent réaliser une ou plusieurs missions à l’étranger tout en conservant leur statut d’apprenti. Ces missions leur permettent d’acquérir une expérience professionnelle dans un pays étranger ou dans un contexte international et de mettre en pratique leurs acquis académiques. Ils peuvent effectuer ces missions dans l’entreprise d’accueil ou dans une autre organisation qui évolue dans un environnement international.

    INSIGNIS a créé spécialement pour les apprentis, un programme spécifique “Business & Language“ sur le campus de Londres : un programme de 4 semaines qui prévoit des visites de grandes entreprises, des cours d’anglais professionnel, des séminaires sur la rédaction de lettres de motivation et de CV en anglais, etc.

    Marina Galderisi directrice Apprentissage et Alternance INSIGNIS Business School

     

    Marina Galderisi est directrice Apprentissage et Alternance au sein de INSIGNIS Business School : Professeur à INSIGNIS Business School puis responsable de la vie associative, elle dirige le département apprentissage et alternance du programme Grande école depuis 2007

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    Une expérience très innovante dans le secteur de l’apprentissage ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-experience-tres-innovante-dans-le-secteur-de-lapprentissage/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-experience-tres-innovante-dans-le-secteur-de-lapprentissage/ Dauphine propose aux étudiants de trois parcours (Business development, Business transformation, Financial control) d’associer l’exigeante formule de l’apprentissage à la richesse d’un séjour universitaire à l’international. Une dizaine d’étudiants bénéficient chaque année de cette formule innovante en commençant leur année de Master 2 par trois mois de cours dans une université ou école partenaire à l’international, notamment en Allemagne et en Angleterre pour l’Europe et en Argentine, au Canada, en Inde ou encore au Pérou pour les autres continents. Chaque année des entreprises soutiennent ainsi le développement de profils internationaux expérimentés.

    Témoignage d’Anne Laroche (ci-dessus) apprentie en Master Management et Organisations à l’Université Paris-Dauphine « J’ai intégré le parcours d’Economie et Gestion de l’Université Paris directement après le baccalauréat. Après une troisième année de licence effectuée en échange en Italie (dans le cadre du programme Erasmus) et un stage au sein d’une ONG locale aux Philippines, j’ai poursuivi le Master 1 en Management & Organisations à Dauphine.

    Puis, ne sachant pas encore vers quelle voie m’orienter professionnellement, j’ai décidé d’effectuer une année de césure durant laquelle j’ai réalisé deux stages, le premier dans une ONG internationale de défense des droits de l’Homme, et le second dans un cabinet d’avocats.

    Cette année de césure m’a permis de confirmer mon envie d’évoluer dans une atmosphère internationale et de travailler dans le sens d’un meilleur dialogue entre le secteur associatif et le monde des entreprises. Le nouveau parcours international en apprentissage du Master en Management de Dauphine m’est apparu comme une réelle opportunité. En effet, il me permettait d’allier mon envie de découvrir une nouvelle culture, à celle de m’insérer rapidement sur le marché du travail, dans la continuité de mon année de césure.

    Le premier semestre effectué en Inde a été extrêmement formateur, tant sur le plan personnel, académique que et professionnel. Il m’a par ailleurs aidé à obtenir mon apprentissage, en renforçant mes compétences linguistiques et ma connaissance des pays émergents.

    J’ai donc rejoint le département RSE du siège international d’un grand groupe français d’assurances (AXA) en tant qu’apprentie, les semaines en entreprise venant compléter de manière pratique la formation dispensée à l’Université. Le fil conducteur de cette expérience a été la rédaction d’un mémoire sur le développement d’une stratégie de micro-assurance dans les pays émergents, pour lequel j’ai reçu un suivi régulier, constructif et bienveillant à la fois de mon maître d’apprentissage et de mon tuteur académique.

    Le choix de ce parcours m'a permis de m'orienter progressivement et assez naturellement vers le domaine de la responsabilité sociétale des entreprises. Je suis actuellement embauchée en CDD dans l'entreprise dans laquelle j'ai effectué mon apprentissage. » Un parcours vraiment gagnant !!

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    L’apprentissage, une autre voie pour devenir ingénieur-e EPF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-une-autre-voie-pour-devenir-ingenieur-e-epf/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-une-autre-voie-pour-devenir-ingenieur-e-epf/ L'EPF propose depuis 2009 une formation d’ingénieur-e par l’apprentissage sur son campus parisien (Sceaux), en collaboration avec le CEFIPA. Après avoir diplômé 3 promotions de 30 apprentis, l’école va décliner cette formation sur son campus de Montpellier à la rentrée 2015*, en partenariat avec le CFA de Montpellier Business School.

    Cette formation, à l’instar de la formation généraliste que l’EPF met en œuvre depuis 90 ans, est riche et polytechnique. Accessible après bac+2, elle prépare au diplôme « d'Ingénieur-e en Systèmes Informatiques et Industriels », au carrefour des systèmes d’information des entreprises et de l'organisation industrielle. L'objectif de l’EPF est de former et diplômer par l’apprentissage, des ingénieur-e-s proches du terrain, capables de gérer les aspects organisationnels économiques, financiers, humains et techniques d'un projet. Les apprentis bénéficient, en plus d’un diplôme d’ingénieur habilité par la CTI, de 3 années d’expérience professionnelle.

    Les compétences à acquérir sont très proches d’une formation d’ingénieur-e généraliste classique. C’est le mode d’acquisition de ces compétences qui diffère. Il s’appuie sur l’alternance entre l’EPF (comme centre de formation) et le maître d’apprentissage et le service d’accueil de l’entreprise pour laquelle il est salarié. Le travail en entreprise apporte une réelle valeur ajoutée : l’apprenti est responsabilisé (son statut est celui de salarié et non de stagiaire) et les tâches confiées répondent à des besoins réels d’organisation. L’apprenti apprend « en faisant » dans des équipes qui le considèrent comme un collègue à part entière. Les entreprises qui collaborent avec l’EPF sont très diverses en taille et en activité, avec cependant une prédominance d’entreprises industrielles et du secteur des transports : PSA, Renault, Air Liquide, Airbus, SNCF, EDF, Areva, Siemens, Thalès, RTE, INEO, etc.

    Par ailleurs, l’apprenti bénéficie du suivi individualisé d’un formateur de l’EPF qui l’accompagne tout au long de son parcours : bilans, travaux académiques, montée en compétence mais aussi encouragements et conseils.

    Une forte dimension internationale L’ingénieur-e EPF est un ingénieur-e- ouvert sur le monde. C’est également le cas pour ses ingénieur-e-s formés en apprentissage, qui partent pendant 12 semaines minimum pour une mission à l’international.

    Clément Bouyer, alumni 2014, a effectué son apprentissage chez Make Up For Ever (groupe LVMH), au service Logistique. Sa mission principale - optimiser la gestion des stocks et notamment la gestion des testeurs « Make Up For Ever » dans le monde - l’a ainsi emmené à Singapour et à Dubaï. « J’ai effectué ma deuxième année de DUT en alternance et c’est donc tout naturellement que je me suis orienté vers la formation d’ingénieur en apprentissage de l’EPF. Elle m’a permis d’enrichir mon expérience professionnelle, de mieux connaître le monde de l’entreprise et d’optimiser la gestion de mon temps. Les nombreux voyages effectués pendant mon apprentissage m’ont donné envie de continuer l’aventure et je suis donc à la recherche d’un VIE.»

    La formation en apprentissage de l’EPF est un vrai tremplin vers l’emploi. Ainsi, 90% des élèves de la promotion 2014 ont été embauchés à l’issue de leur période d’apprentissage. (*sous réserve de l’autorisation administrative de la Région Languedoc Roussillon)

    Témoignage d’un apprenti diplômé en 2014 : Tristan Pintenat – Servair Après un DUT Génie mécanique et Productique, Tristan a souhaité mettre en pratique ses connaissances acquises et a intégré l’EPF pour la formation en apprentissage. Il a effectué ses 3 années d’alternance chez Servair, leader français et 3ème acteur mondial de la restauration et des métiers de la logistique du transport aérien. Ses missions principales : réduire le temps de cycle en production et améliorer le processus logistique. Il a effectué sa mission à l’étranger en Chine en 2013 et a également trouvé le temps de participer au 4L Trophy pendant sa dernière année d’études ! « Ces trois années d'études d'ingénieur en alternance ont été extrêmement formatrices. J'ai eu la chance d'être pilote sur de nombreux projets transverses par le biais desquels j'ai pu comprendre l'importance de la communication, comment manager une équipe, comment accompagner la conduite du changement et comment mettre en place dans les meilleures conditions les solutions définies. » Tristan poursuit sa carrière chez Servair, avec un poste d’Ingénieur Process proposé à la fin de son contrat d’apprenti.

    Norberto COTAINA, Responsable de la Formation par l’Apprentissage à l’EPF

    A propos de l’EPF : L’EPF est une grande école formant des ingénieur-e-s généralistes innovants, responsables et de dimension internationale. Depuis 1925, l’école valorise la diversité au service de l’excellence, avec 9 200 alumni, dont 80% de femmes. L’ex-Ecole Polytechnique Féminine est mixte depuis 1994 et ne décline plus son sigle. Aujourd’hui, 1 700 élèves et apprentis (dont près de 40% de filles) sont formés sur 3 campus, à Sceaux, Troyes et Montpellier. Fondation reconnue d’utilité publique, l’EPF est membre de la CGE, de la CDEFI et de l’UGEI. Ses diplômes sont habilités par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs). www.epf.fr
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    Les balcons de l'INSA : Expériences et pédagogie constructive… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-balcons-de-linsa-experiences-et-pedagogie-constructive/ Sun, 22 Feb 2015 14:38:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-balcons-de-linsa-experiences-et-pedagogie-constructive/ Contexte Le bâtiment historique de l’INSA de Strasbourg date de 1955. Il ne répond plus aux normes imposées par les réglementations thermiques successives. Les grandes baies vitrées en bois, notamment, qui rythment les façades des bâtiments principaux ne sont pourvues ni de double vitrage, ni d’ébrasements étanches à l’air. Ce constat d’obsolescence amène à envisager leur remplacement. Pourtant, les baies d’origine, et notamment celles qui se trouvent en façade sud, présentent des singularités intéressantes. Equipées de doubles vitres (et non pas de doubles vitrages), elles génèrent, lorsqu’elles sont soumises au rayonnement solaire, un apport de chaleur non négligeable l’hiver, au début du printemps ou en fin d’automne.

    Enjeux A une période où il paraît indispensable d’être les plus économes, les plus innovants et les plus pertinents possibles, il devient nécessaire de s’interroger sur la décision prise du remplacement, dès lors que les fenêtres existantes présentent, au-delà de leurs défauts, d’indéniables qualités !

    C’est cette réflexion qui met en jeu l’innovation au service d’un bâtiment patrimonial qui a été soumise aux étudiants architectes de l’INSA de Strasbourg, auxquels ont été associés peu après des étudiants des départements génie civil et génie climatique.

    L’enjeu consiste donc à trouver une solution qui permette de répondre aux réglementations thermiques en vigueur, tout en maintenant les façades initiales, ou en préservant en tout cas leurs valeurs et leurs qualités. De ces réflexions émerge au final une proposition d’évolution des façades sud sous deux formes : une double-peau vitrée, et une greffe habitable, permettant de mener une réflexion à la fois sur les usages de l’espace en plus des intérêts énergétiques.

    Pédagogie Du fait de l’intérêt que présente cet exercice, les nombreux étudiants impliqués travaillent en parallèle sur plusieurs projets. Le fruit de ces réflexions, matérialisées en dessins, maquettes, simulations et calculs va nous conduire prochainement au choix d’un projet de double-peau et d’un projet de greffe, qui trouveront leur aboutissement dans la réalisation de deux prototypes qui seront posés sur la façade au cours de l’été prochain. Les simulations font état de résultats prometteurs en terme de confort thermique et d’économie d’énergie.

    Les étudiants, qu’ils soient architectes, ingénieur génie civil ou génie climatique ont ici l’occasion de confronter leurs connaissances et leurs capacités de questionnement, d’articuler intelligemment leurs champs de formation, de s’inscrire dans une problématique de recherche expérimentale dont l’un des outils est la matérialisation de l’expérience.

    Ils sont également engagés dans une logique de transversalité puisque les compétences multiples des architectes et des ingénieurs sont ici sollicitées de manière croisée et itérative. Le processus est relativement lent, car cette confrontation est encore rare dans l’univers des écoles, mais il est extrêmement formateur.

    Le projet attire de nombreux partenaires, en premier lieu la Fondation Alcoa et le groupe Electricité de France/Electricité de Strasbourg, qui se sont engagés dès le début du projet. L’implication des partenaires actuels et de ceux à venir va permettre le financement et la réalisation des deux prototypes.

    Cet aboutissement n’est pas une fin en soi. Il va permettre, en plus d’une matérialisation à l’échelle 1/1 d’un concept théorique mené par des étudiants, sous l’égide d’enseignants de divers départements, de vérifier et de comparer ensuite, par la mesure, l’ensemble des résultats des différentes simulations construites au cours de l’année, de prendre la mesure des capacités de la matière à agir pour elle-même, mais également des capacités de l’espace et de l’architecture à agir sur le fonctionnement d’une institution.

    L’INSA de Strasbourg se sert ici de ses propres locaux pour expérimenter à la fois des problématiques de formation et de recherche. Elle se sert de ses propres locaux pour amener ses étudiants à réfléchir ensemble et à intervenir ensemble et de manière complémentaire afin de tenter de répondre à des enjeux locaux et planétaires.

    Si ce projet est l’occasion d’une magnifique valorisation personnelle pour chacun des acteurs, il préfigure certainement une route passionnante et stimulante sur les moyens de mieux former les architectes et les ingénieurs du bâtiment, de les motiver plus fortement dès lors qu’il existe la possibilité de dépasser les cadres institutionnels et pédagogiques pour s’engager sur des voies différentes et complémentaires de la formation, accompagnés par des partenaires intéressés, motivés et confiants. Gageons que cette expérience en appellera d’autres…

    A propos de Franck Guêné : Architecte ENSAIS, Franck Guêné est Maître de conférence en Architecture. Architecte praticien, il est enseignant chercheur au Département Architecture de l'INSA de Strasbourg. Franck Guêné est passionné par les dimensions transverses de l'architecture, qu'il s'agisse d'évoquer les dimensions philosophiques, politiques ou techniques du processus de conception architecturale.
    A propos de l’INSA de Strasbourg

    Placée sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l’INSA Strasbourg est la seule école en France à diplômer à la fois des ingénieurs et des architectes. Elle compte 1700 étudiants et diplôme chaque année 300 ingénieurs dans sept spécialités et 45 architectes. Née en 1875, l’école rejoint le Groupe INSA en 2003. Depuis septembre 2014, la formation d'architecte évolue : tous les élèves architectes et des élèves ingénieurs sélectionnés sont formés ensemble pendant trois ans d'un cursus de six ou sept ans. Le recrutement en architecture se fait sur concours propre à l'INSA de Strasbourg, à bac+1. Le recrutement en ingénierie se fait sur concours commun aux INSA.

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    Depuis bientôt 80 ans, dans l’architecture exceptionnelle du Grand Palais, le Palais de la découverte présente les sciences au public et aux jeunes générations de façon vivante et attractive https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/depuis-bientot-80-ans-dans-larchitecture-exceptionnelle-du-grand-palais-le-palais-de-la-decouverte-presente-les-sciences-au-public-et-aux-jeunes-generations-de-facon-vivante-et-attractive/ Wed, 25 Feb 2015 14:38:01 +0000 par Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience (établissement public regroupant le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie)

    En 1937, Paris accueillait l’Exposition Universelle « des arts et techniques dans la vie moderne ». Le Grand Palais en constituait l’écrin et la vitrine. L’aile ouest de ce bâtiment prestigieux, (le Palais d’Antin), accueillait ce qui était alors l’exposition « Palais de la découverte » présentant à tous les sciences dans la réalité de ses expériences et de sa réalisation.

    Dans ce décor unique qui mêle classicisme et intemporalité, le Palais de la découverte donnait vie et corps à l’ambition nourrie par son fondateur Jean Perrin : révéler les sciences et la recherche, telles qu’elles se construisent, au jour le jour, dans la réalité de leurs expériences, souvent spectaculaires et surprenantes.

    Depuis, Universcience s’attache à faire vivre au quotidien ces ambitions : partager les connaissances scientifiques, rencontrer des chercheurs, échanger autour des sciences, par des démonstrations expérimentales, des exposés, des ateliers et des expositions.

    En 2017, ce lieu vivant qui offre rigueur scientifique et émerveillement, aura 80 ans. Une date historique qui s’inscrit pour Universcience dans une phase d’ores et déjà engagée de rénovation de ce lieu emblématique.

    La perspective d’un Grand Palais des Arts et des Sciences offre en effet l’opportunité de repenser le Palais de la découverte pour en faire le musée des sciences et techniques du futur, dans un ensemble architectural et patrimonial totalement rénové. Les espaces seront décloisonnés, la volumétrie, la fluidité et la beauté originelles seront restaurées pour une pleine mise en lumière d’une offre nouvelle et innovante, ancrée dans le XXIème. Dans ce cadre, l’association patrimoine et innovation prend tout son sens.

    Aujourd’hui, dans un contexte de mutations des usages comme des attentes de nos publics, il nous apparait en effet essentiel de renouer avec l’audace originelle de Jean Perrin, avec son esprit novateur et pionner pour transformer ce lieu presque centenaire en un espace de partage et de dialogue innovant.

    L’établissement se mobilise, aux côtés de la communauté scientifique, pour mener à bien cette rénovation. Un comité d’orientation pour le Palais de la découverte proposé par le Collège de France, l’Académie des sciences, le CNRS et la conférence des Présidents d’université œuvre à la définition d’un nouveau projet culturel scientifique.

    Sur le principe d’un « Palais laboratoire », ce Palais rénové dans son architecture comme dans son projet scientifique, s’adressera au public et tout particulièrement aux jeunes et participera activement à la mise en valeur de la recherche et de l’innovation française et européenne.

    Au sein de ce nouveau grand opérateur culturel que sera le Grand Palais des Arts et des Sciences, en complément des formes traditionnelles de médiation qui font le succès et l’esprit « Palais de la découverte » de nouvelles formes d’interaction avec les laboratoires seront développées pour «montrer la science en train de se faire » selon le principe d’origine mais renouvelé de Jean Perrin.

    En offrant à chacun la capacité d’une découverte voire d’un apprentissage, en synergie avec l’éducation scolaire et d’autres pratiques culturelles, ce nouveau Palais de la découverte sera un « laboratoire de médiation » à disposition de tous où s’inventeront de nouvelles pratiques, innovantes et participatives avec des publics élargis, toujours au service d’une curiosité et d’une compréhension de la science.

    Ce projet d’envergure qui mobilise les équipes d’Universcience, fait également partie intégrante de la politique de mécénat développée par l’établissement. Outre le Cercle de donateurs Jean Perrin, qui suit et finance les projets de médiation, un grand dîner de gala de levée de fonds au profit de la rénovation muséographique du Palais de la découverte a permis, le 15 décembre dernier, de récolter 300 000€. Un engagement de 230 donateurs aux côtés d’Universcience - entreprises, groupes industriels, fondations, individuels mécènes - qui prouve un attachement fort à ce projet de rénovation du Palais de la découverte et à sa mission de partage des connaissances scientifiques, techniques et de l’innovation avec le plus grand nombre.

     
     

    Claudie Haigneré est, depuis le 16 février 2010, Présidente d’Universcience, l’établissement public du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie. A ce titre, elle est également Présidente du Conseil d’administration de la Géode et Vice‐Présidente du fonds de dotation Universcience Partenaires.

    Claudie Haigneré docteur en médecine, titulaire de certificats d’études spécialisées en rhumatologie et en médecine aéronautique et spatiale biomécanique et physiologie du mouvement et d’un Doctorat ès Sciences, Docteur Honoris Causa de l’Ecole Polytechnique de Lausanne et de la Faculté de Mons.

    A 57 ans, elle est aujourd’hui la première femme astronaute française et européenne. A ce titre, elle a effectué deux vols, respectivement à bord de la station spatiale russe MIR en 1996 (mission Cassiopée CNES Centre national d’études spatiales) et de la Station spatiale internationale – ISS (mission Andromède ESA : Agence spatiale européenne) en 2001. Membre de l’Agence spatiale Européenne (ESA), elle était la seule femme du corps des astronautes européens jusqu’en 2008.

    Claudie Haigneré a également été Ministre déléguée à la Recherche et aux nouvelles Technologies de 2002 à 2004 puis aux Affaires européennes de 2004 à 2005. Avant d’assurer la présidence d’Universcience, Claudie Haigneré a été conseiller du Directeur général de l’Agence spatiale européenne de 2005 à 2009. Claudie Haigneré a initié et dirigé un ouvrage intitulé Plaidoyer pour réconcilier les sciences et la culture (2010). Elle est également l’auteure d’un ouvrage intitulé Lettre à tous ceux qui aiment l’école (2003) ainsi que de multiples chroniques et articles scientifiques et médicaux. Membre de l’Académie des technologies, de l’Académie de l’air et de l’espace, de l’Académie des sports et vice-présidente de l’IAA (International Academy of Astronautic), Claudie Haigneré est par ailleurs administrateur de France Télécom, de Sanofi Aventis et de plusieurs fondations qui ont toutes un rapport avec la science et les jeunes : Fondation C. Génial, Fondation Lacoste, Fondation L’Oréal, Fondation de France.

    Claudie Haigneré est marraine de la Cité de l’espace de Toulouse, de l’Institut de myologie de la Pitié-Salpêtrière et soutient plusieurs associations de santé comme les maisons de parents pour enfants hospitalisés, l’Alliance des maladies rares ou bien encore l’association Kourir des enfants atteints de polyarthrite juvénile.

    Commandeur de la Légion d’Honneur, elle a reçu d’autres distinctions étrangères, russes et allemandes. Auteure de multiples chroniques et articles scientifiques et médicaux, Claudie Haigneré est aussi férue d’art contemporain (peinture, sculpture), de golf et de lecture. Elle a également pratiqué la gymnastique sportive en compétition.

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    Les professeurs de classes préparatoires contestent les décisions de fermetures de classes et souhaitent des éclaircissements sur le statut APB https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-professeurs-de-classes-preparatoires-contestent-les-decisions-de-fermetures-de-classes-et-souhaitent-des-eclaircissements-sur-le-statut-apb/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-professeurs-de-classes-preparatoires-contestent-les-decisions-de-fermetures-de-classes-et-souhaitent-des-eclaircissements-sur-le-statut-apb/ A l’initiative de certains recteurs, la carte des classes préparatoires se trouverait modifiée à la rentrée prochaine. Les professeurs de l’UPS et de la Conférence des classes préparatoires aux grandes écoles contestent ces décisions et réaffirment le caractère national du système. Les enjeux de l’enseignement supérieur sont nationaux, voire internationaux, et les stratégies de l’enseignement supérieur ne se conçoivent qu’à l’échelle nationale.

    Alors que la cohérence et l’efficacité du continuum bac-3/bac+3 concentrent légitimement l’attention du MENESR, en vue d’atteindre l’objectif de 50 % d’une classe d’âge à la licence, il est impératif que les décisions stratégiques restent l’apanage du Ministère. Il est impératif qu’une réflexion à l’échelle nationale assure, par-delà les enjeux locaux, cohérence et équilibre à l’offre de formation dans le Supérieur, aussi bien en termes de modèles que de distribution géographique. Les classes préparatoires s’inscrivent naturellement dans un cadre national. Elles font l’objet d’un suivi national par l’intermédiaire d’une instance de « suivi et de concertation » qui devrait être réunie plus régulièrement et avec plus de sérieux dans la concertation justement.

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    UPSTI se positionne sur les conventionnements Classes préparatoires aux grandes écoles/Universités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/upsti-se-positionne-sur-les-conventionnements-classes-preparatoires-aux-grandes-ecolesuniversites/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/upsti-se-positionne-sur-les-conventionnements-classes-preparatoires-aux-grandes-ecolesuniversites/ La loi ESR du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche prévoit la signature systématique de conventions entre les lycées publics ayant des classes post-baccalauréat et les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel.

    Chaque lycée public doit conclure une convention avec un ou plusieurs EPCSCP dans son académie, afin de prévoir des rapprochements dans les domaines pédagogique et de la recherche et de faciliter les parcours de formation des étudiants. La convention prévoit les modalités de mise en œuvre d’enseignements communs. Le président Hervé Riou exprime les positions de l'UPSTI]]>
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    Réseaux et relations internationales : la stratégie de la Fédération Gay Lussac, réseau des 20 écoles d’ingénieurs en chimie et génie des procédés. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reseaux-et-relations-internationales-la-strategie-de-la-federation-gay-lussac-reseau-des-20-ecoles-dingenieurs-en-chimie-et-genie-des-procedes/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reseaux-et-relations-internationales-la-strategie-de-la-federation-gay-lussac-reseau-des-20-ecoles-dingenieurs-en-chimie-et-genie-des-procedes/ Les relations internationales sont bien souvent l’un des premiers objets que l’on envisage de mettre en commun lors des regroupements d’établissements ou de simples collaborations entre partenaires. Une fois ces intentions affichées, il est parfois difficile de passer à l’acte. Cela n’est pas forcément plus facile pour la fédération Gay-Lussac (FGL) qui regroupe en France les écoles de chimie et de génie des procédés. Néanmoins, la fédération a développé plusieurs partenariats importants, d’une part avec le Brésil, d’autre part avec la Chine.

    Avec le Brésil, c’est dans le cadre de Brafitech que s’inscrit l’action des écoles. Ce ne sont pas moins de 4 programmes de coopération qui ont été montés au sein du réseau. Regroupant entre 3 et 7 écoles, ils explorent les frontières de la chimie, des matériaux des procédés ou encore la chimie durable. Mais c’est dans les relations avec la Chine que la fédération apporte la plus-value la plus spectaculaire. Le programme conclut en 2009 avec la East China University of Science and Technology (ECUST) implique la totalité des 20 écoles. Il permet chaque année à une trentaine d’étudiants d’intégrer, après 3 années passées à Shanghai, l’une des formations d’ingénieurs de la FGL. 3 ans plus tard, ils sont les ingénieurs bi-culturels dont l’industrie française a besoin pour réussir son développement et répondre aux enjeux de ce pays et de ses 1,3 milliards d’habitants. Aujourd’hui, la fédération voit encore plus loin et envisage – en collaboration avec la Beijing University of Chemical Technology – rien de moins qu’une implantation en Chine : la 21ème école de la fédération Gay-Lussac, en quelque sorte. La FGL ne compte pas s’arrêter là et a encore dans ses cartons d’autres projets de développement, mais son but n’est en aucun cas de se substituer aux relations que peuvent avoir les écoles individuellement. Sa philosophie est de permettre le développement de programmes qu’aucun de ses membres n’aurait pu réaliser seul : l’abord de zones géographiques, vastes, éloignées, souvent compliquées est donc son credo.

    Jacques Mercadier Président de la Fédération Gay Lussac Directeur de l’ENSGTI

    Vers de nouvelles frontières : la fusion de l’ENSCCF et de l’IFMA

    L’idée du projet ambitieux de fusion des deux grandes écoles d’ingénieurs clermontoises en janvier 2016 est née en 2013 ; créer une nouvelle grande école à Clermont-Ferrand intégrant la mécanique et la chimie, afin de profiter des effets de synergie qui se développent à l’interface entre les deux filières. Dans cet esprit, les services des relations internationales des deux écoles se sont lancé un défi de taille : être les pionniers en créant un service fusionné et fonctionnel dès la rentrée de septembre 2015, 4 mois avant la création officielle de la nouvelle école fusionnée.

    Une nouvelle stratégie commune d’internationalisation a été élaborée avec les acteurs internationaux des deux écoles : oser de nouvelles coopérations tout en consolidant les partenariats existants. Plusieurs missions auront lieu en Europe et en Asie pour développer de nouveaux liens forts pour la nouvelle école. Depuis longtemps déjà, des universités d’’Amérique Latine, et surtout du Brésil et du Mexique, sont des partenaires préférentiels pour la coopération académique et la recherche des deux écoles. Ces pays ont un fort potentiel économique et une ouverture exceptionnelle envers l’internationalisation des universités. Des partenaires d’excellence ont été ciblés et, depuis, des relations cordiales de collaboration se mettent en place. De plus, la nouvelle école a choisi de poursuivre et renforcer son rôle en Afrique. L’esprit humanitaire de l’ensemble des étudiants et du personnel va continuer à soutenir des projets de haute importance pour le développement scientifique en Afrique, notamment au Mali, au Congo et en Algérie. L’école déploie des moyens humains et financiers pour ce faire, et ces actions en Afrique sont également reconnues et soutenues par le Ministère des Affaires Etrangères à travers ses ambassades. Le rôle international de la nouvelle école au sein des réseaux Mines-Télécom et Fédération Gay-Lussac est primordial, avec entre autres des actions d’envergure en Amérique latine et au Vietnam. En 2015 un projet MEXFITEC porté par l’ENSCCF a su intégrer l’IFMA et l’Ecole des Mines de Saint-Etienne. Ce projet est donc un premier point de liaison important entre les deux filières et deux réseaux tout en promouvant la coopération scientifique avec le Mexique. Dans le réseau FGL, la nouvelle école contribuera fortement au succès du campus off-shore FGL à Shanghai en Chine (ECUST). Au sein de l’IMT, l’école poursuivra sa participation active, entamée il y a trois ans, dans le Master « matériaux » de l’Ecole Nationale des Transports et Communications d’Hanoï. Tous les projets à l’international de la nouvelle école fusionnée pourront continuer à compter sur un soutien appuyé de sa Fondation d’industriels. Celle-ci joue un rôle significatif dans la vie de l’école en apportant une aide essentielle à l’internationalisation, à travers l’accès privilégié aux partenaires industriels, ainsi que des soutiens financiers sous forme de bourses. L’école possède, par exemple, un programme d’échange avec deux universités brésiliennes en étroite collaboration avec Michelin, qui participe au projet dans une perspective de recrutement. Les bourses de mobilité internationale de la Fondation permettent tous les ans à de nombreux étudiants d’effectuer des stages internationaux, éléments fondamentaux d’employabilité future, dans de bonnes conditions. Présentation des écoles : L’ENSCCF et l’IFMA font partie de l’ensemble scientifique de Clermont-Ferrand. Située au Campus des Cézeaux, les deux écoles forment des ingénieurs responsables à dimension internationale qui allient des compétences techniques pointues, l’adaptabilité et le sens du service, ainsi qu’un haut niveau scientifique ; des experts en chimie, génie chimique, mécanique avancée et génie industriel. La fusion des deux écoles, qui sera effective en janvier 2016, est née d’un effet de synergie qui favorise l’intégration des enjeux de l’innovation en Chimie et Mécanique. La nouvelle école sera un pôle de référence permettant l’émergence d’interfaces entre Chimie et Mécanique. Les auteurs : Tobias Beilicke – Responsable des Relations Internationales ENSCCF. Après avoir travaillé en Suède, Tobias Beilicke, allemand d’origine, est venu en France en 2010 pour occuper un poste de lecteur DAAD (Service allemand d’échange universitaire) au sein de l’IFMA. Depuis est chargé des relations internationales pour les échanges européens et la coopération avec le Brésil. En 2014 il prend le poste du responsable des relations internationales à l’ENSCCF. Actuellement il coordonne, en collaboration avec son homologue à l’IFMA, David Turner, la fusion du futur service des relations internationales de la nouvelle école clermontoise. David Turner – Issu du secteur privé, est à l’IFMA depuis 11 ans, dont 7 à la direction des Relations Internationales
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    Le Réseau n+i https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-reseau-ni/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-reseau-ni/ Le Réseau "n+i" association sans but lucratif reconnue d'intérêt général, fédère près de 60 grandes écoles d’ingénieurs françaises et a des accords de coopération avec plus de 80 universités étrangères.  Depuis 1998, plus de 2 500 ingénieurs de 80 pays différents ont été diplômés via le Réseau "n+i", dont 35 % de femmes.  Le Réseau offre, via une plateforme unique de candidature, des programmes de formation conduisant, entre autres, à des diplômes de Masters, y compris le diplôme d'ingénieur, et de Doctorats.

    1. La mutualisation Le Réseau "n+i" est au service de ses écoles membres dans l’intérêt des étudiants. Son originalité est, notamment, de prendre en compte les difficultés d’adaptation rencontrées par les étudiants étrangers en leur proposant un « parcours réussite » mutualisé. La stratégie d’un réseau est de mutualiser de nombreuses actions essentielles dans le cadre d'une coopération universitaire internationale efficace. Le réseau organise et gère pour ses membres :
    • les inscriptions des candidats (validation des dossiers, CEF, aide au visa, etc.),
    • des évaluations obligatoires des candidats via des interviews et des QCM,
    • des accueils (aéroport, transferts, assurances, assistance, etc.) et suivis (Package d’Intégration Culturelle),
    • des formations spécifiques mutualisées (Package d’Intégration Linguistique, Package d’Intégration Méthodologique),
    • les programmes communs (cf. 2),
    • des missions communes de promotion à l’étranger,
    • divers programmes de bourses et de projets européens (ERASMUS Plus),
    • des visites de délégations d’universités étrangères,
    • des journées d’information (Erasmus, Double diplôme, Masters, etc).

    2. Les programmes du Réseau "n+i" Le Réseau "n+i" propose plusieurs programmes dont le point commun est de former les ingénieurs et décideurs à vocation internationale que les entreprises, les institutions, les organisations, françaises ou étrangères recherchent.

    • Les « International Bachelor » qui permettent aux étudiants étrangers de passer 6 à 12 mois de leur cursus de Bachelor dans une grande école française d’ingénieurs
    • Les programmes d'obtention de Masters français, voire des doubles diplômes, pour des diplômés « Bachelor » (Licence) d’une université étrangère
    • Les « pré-masters" : une période mutualisée de 6 à 12 mois de remise à niveau en langue (français et/ou anglais), mathématiques, sciences, etc
    • L’accueil des étudiants recrutés « en direct » par les écoles membres (par accords de coopération bilatéraux). Le réseau propose ses packages culturel et linguistique
    • Les masters « métiers » pour les entreprises : créer des formations d’ingénieurs internationaux autour du métier (pluri technologique) d’une entreprise
    • Les programmes courts "n+i" : un séjour de 24 jours en France, comme une expérience culturelle et linguistique unique associée à une découverte scientifique, technologique et industrielle
    • Les programmes d’ingénierie pédagogique (création d’écoles d’ingénieurs, de formations scientifiques et technologiques à l’étranger, par exemple Kazakhstan, Azerbaïdjan, Afrique du Sud, Indonésie, etc.)
    • Les Pré-docs : pour orienter le futur doctorant vers le bon laboratoire d’accueil.
    • Les programmes de bourses d’entreprises, de ministères, de gouvernements étrangers, etc.

    Le Réseau milite pour que ses écoles membres soient reconnues par des organismes de bourses étrangers. 3. Les partenaires Le Réseau "n+i" coordonne ses actions avec différents organismes :

    • la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs, CDEFI
    • la Commission des Titres d’Ingénieurs, CTI
    • la Conférences des Grandes Ecoles, CGE
    • les Alliances Françaises
    • l’Agence et les Espaces Campus France
    • l’Agence AUF
    • le ministère des Affaires étrangères et les ambassades de France
    • le Secrétariat à l’Enseignement spérieur et à la Recherche et la Direction des Relations européennes et internationales et de la Coopération
    • les universités étrangères (90 accords de coopération)
    • des régions et des villes françaises
    • des entreprises

    Jean-Pierre Trotignon Directeur de n+i

    Jean Pierre Trotignon, Directeur du Réseau "n+i", fut professeur et président du département Matériaux aux Arts et Métiers de Paris avant son poste au service scientifique de l’Ambassade de France à Londres au cours duquel, sous l’égide de la CDEFI, il lance le programme "n+1" pour l’accueil des étudiants étrangers en France, qui deviendra quelques années plus tard, le Réseau "n+i" d’écoles d’ingénieurs françaises. Les écoles membres peuvent choisir parmi les programmes "n+i", les actions, les pays,… selon leur propre politique.

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    Auditions de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-de-la-cge/ Wed, 22 Apr 2015 13:37:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-de-la-cge/ La CGE a obtenu le dépôt de deux amendements sur les stages et l’apprentissage, lors de l’examen de la loi Macron :

    • Sur les stages, co-signé par plusieurs sénateurs
    • Sur l’apprentissage, déposé par M. le sénateur Philippe Adnot

    11 mars 2015 : Dans le cadre du projet de label sur “les cordées de l’entrepreneuriat” portée par la CGE, une réunion de travail s’est tenue avec Guillaume Prunier, conseiller Innovation, entrepreneuriat et PME auprès d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et des représentants de la Direction générale des entreprises (DGE), du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et du Commissariat général à l’égalité des territoires.

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    L'EPF et l'Afrique : 50 ans d'engagement au service de la formation des femmes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lepf-et-lafrique-50-ans-dengagement-au-service-de-la-formation-des-femmes/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lepf-et-lafrique-50-ans-dengagement-au-service-de-la-formation-des-femmes/ L’EPF, forte de sa tradition de formation des filles aux métiers de l’ingénieur, a accueilli tout au long de son histoire des jeunes Africaines qui ont, par la suite, contribué au développement de leurs pays respectifs, en créant leurs entreprises ou en accédant à des fonctions éminentes dans les entreprises et dans les gouvernements d’Afrique francophone.

    Les premiers contacts institutionnels de l’EPF avec l’Afrique ont démarré formellement en 2004, avec l’ESMT (Ecole supérieure Multi-nationale des Telecoms), une école créée dans les années 60 par un consortium de 7 pays pour participer au déploiement des TIC en Afrique de l’Ouest, basée à Dakar. Sa structure d’école internationale, recrutant des étudiants provenant de toute l’Afrique francophone, et son ambition pour le continent africain, nous ont rapidement mené à coopérer sur un projet de création d’un cycle préparatoire scientifique, à Yaoundé au Cameroun, à la demande du lycée VOGT, d’excellente réputation. La ‘prépa VOGT’ est née en 2006, grâce à un partenariat pédagogique avec ESMT, EPF, et deux autres écoles d’ingénieurs françaises : ESIGELEC et 3IL. Ces écoles partenaires se sont engagées à suivre la formation préparatoire par une participation aux moments clés de la prépa VOGT : accueil annuel des nouveaux étudiants, participation aux jurys et à l’évaluation finale du programme. L’objectif était de créer une formation scientifique de haut niveau pour des élèves talentueux visant des carrières d’ingénieur, à moindre coût pour leurs parents, grâce à un premier cycle préparatoire réalisé au plus près des familles et à une orientation en cycle d’ingénieur des élèves vers des institutions d’enseignement africaines (ESMT, Université de Yaoundé, Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire..) ou françaises (vers les 3 partenaires de départ mais aussi, par le biais des concours, vers d’autres structures). La prépa VOGT accueille aujourd’hui une quarantaine d’étudiants camerounais sur deux ans, une quinzaine d’entre eux intègrent chaque année, en cycle ingénieur, l’un des 3 campus de l’EPF. Ils obtiennent de très bons résultats académiques, certains d’entre eux se destinent au doctorat après leur diplôme d’ingénieur. Un premier bilan de cette opération a montré que fort peu de filles – pourtant très présentes dans le secondaire scientifique des lycées africains – fréquentent cette filière sélective. Or les femmes cadres ont un rôle central à jouer dans un continent africain en développement et les grandes entreprises en particulier reconnaissent l’urgence de les associer à leur encadrement. Le frein économique et social, doublé d’une réticence des parents à laisser s’éloigner leurs filles, provoque donc une vraie ‘perte de chance’ pour les jeunes Africaines. L’EPF a donc initié un nouveau programme, ‘IngénieurEs en Afrique’, de type cycle préparatoire, en partenariat avec 2iE, Institut International d’Ingénierie de l’eau et de l’Environnement implanté au Burkina Faso. C’est aussi l’une des seules écoles d’ingénieurs d’Afrique subsaharienne habilitée par la CTI à délivrer le titre d’ingénieur. Ce programme qui vise en particulier les jeunes filles, par le biais de financements ciblés d’entreprises-sponsors, a démarré en septembre 2012, avec l’aide d’entreprises comme Areva, EDF, Agrekko, Cofely-Inéo, dans le domaine de l’énergie, Devoteam pour l’informatique, d’une PME, Paritel Telecom, appuyées par les Fondations EPF et 2iE et quelques financeurs institutionnels dont l’AUF. Les premiers étudiants sortis de ce cycle préparatoire en juin 2014 (17 élèves dont 89 % de filles dans cette première promotion) ont trouvé une suite d’études chez 2iE, à Ouagadougou, ou dans d’autres universités/écoles d’ingénieurs africaines ou françaises. Trois étudiantes ont intégré l’EPF en septembre 2014, grâce à une bourse de la Fondation EPF et l’aide d’entreprises, pour y achever leurs études d’ingénieur-e. Le développement des promotions formées chez 2iE à Ouagadougou devrait se poursuivre, et nous cherchons activement des sponsors pour accueillir tous les ans de nouvelles candidates, le plus souvent issues de milieux défavorisés mais pleines de talent ! Nous travaillons également avec notre partenaire 2iE, à élargir le cercle des établissements d’accueil, tant en Afrique qu’en France, voire dans d’autres pays francophones afin d’assurer la poursuite de la formation scientifique de nos élèves. Enfin, un partenariat déjà actif de l’EPF avec Passeport Avenir (qui mobilise des tuteurs d’entreprise pour le mentorat d’élèves socialement défavorisés en France) pourrait s’élargir, en 2015, aux élèves des programmes menés avec nos partenaires africains, pour leur permettre d’avancer sur toutes les composantes de leur projet professionnel.

    Odile Sarralié Responsable du cycle L

    L'auteur : Odile Sarralié a une formation d’Ingénieur et a exercé pendant 11 ans à différents postes : ingénieur bureau d’Etudes puis Ingénieur d’Affaires dans la société Fluent, éditeur de logiciels Mécanique des Fluides. Après avoir passé l’agrégation de mécanique, préparée à l’ENS Cachan, elle a rejoint il y a 4 ans l’EPF en tant responsable du cycle préparatoire puis du cycle L. En charge des programmes de la formation généraliste, d’enseignements et du suivi des élèves de première à 3ème année, elle participe aux jurys locaux des classes préparatoires africaines partenaires de l’EPF, recrute et elle suit les élèves africains qui intègrent l’EPF.

    A propos de l’EPF

    L’EPF est une grande école formant des ingénieur-e-s généralistes innovants, responsables et de dimension internationale. Depuis 1925, l’école valorise la diversité au service de l’excellence, avec 9 200 alumni, dont 80% de femmes. L’ex-Ecole Polytechnique Féminine est mixte depuis 1994 et ne décline plus son sigle. Aujourd’hui, 1 700 élèves et apprentis (dont près de 40% de filles) sont formés sur 3 campus, à Sceaux, Troyes et Montpellier. Fondation reconnue d’utilité publique, l’EPF est membre de la CGE, de la CDEFI et de l’UGEI. Ses diplômes sont habilités par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs).

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    Une architecture des intelligences au service du développement international, par Laurent Perez https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-architecture-des-intelligences-au-service-du-developpement-international-par-laurent-perez/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-architecture-des-intelligences-au-service-du-developpement-international-par-laurent-perez/ L’ouverture européenne et internationale constitue un vecteur fort du développement du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). La direction du développement européen et international (DDEI) porte l’ambition d’un plan d’action caractérisé par une politique partenariale accrue, la valorisation de la dimension contemporaine du Conservatoire, un retour sur investissement pour l’établissement public, obéissant à des modèles économiques rentables et équilibrés.

    Le Cnam entend conjuguer des actions inspirées par une logique de solidarité, avec celles davantage guidées par une logique de rayonnement et d’attractivité, au service de la politique d’influence de la France et de l’Union européenne à l’étranger, en particulier dans le champ de la francophonie. L’internationalisation des formations proposées par l’établissement, la politique des langues et les usages pédagogiques du numérique concourent à cet objectif. Le Cnam appuie prioritairement les projets structurants. Il privilégie le transfert de compétences et d’ingénierie auprès de ses partenaires institutionnels, des entreprises françaises dans leurs projets d’implantation ou de développement à l’étranger. Le renforcement de ses liens avec le réseau des postes diplomatiques et l’Agence française de développement (AFD), vise à le positionner comme un opérateur de référence en ingénierie de formation tout au long de la vie auprès du réseau français de coopération. Dans les pays francophones, les priorités sont concentrées en Algérie, en Côte d’Ivoire, en Haïti, au Liban, au Maroc, au Sénégal et en Tunisie. Dans les pays émergents, les priorités sont ciblées au Brésil, en Chine et en Russie. La définition de ces priorités n’empêche pas de saisir certaines opportunités géographiques et/ou thématiques, conformes aux orientations de l’établissement ou de l’État. Le Conservatoire poursuit aussi ses efforts en matière de mobilité des élèves et des enseignants chercheurs. Il soutient les projets portés par l’ensemble des membres du réseau pour accroître leur positionnement sur les programmes nationaux (bourses de mobilité internationales proposées par les conseils régionaux, le MENRS, le MAE), bilatéraux (ex : Brafitec et Sciences sans frontières avec le Brésil) et européens (ex : Erasmus+). La DDEI encourage les projets de mobilité des professionnels, d’entreprise à entreprise, dans une approche interculturelle. L’établissement met par ailleurs en œuvre une stratégie de rapprochement avec les institutions multilatérales de manière à valoriser ses activités, à accroître sa visibilité au plan international, à étendre son attractivité et son rayonnement, à développer ses ressources propres. À ce titre, une réflexion est engagée autour de la labellisation internationale de ses certifications. La création d’un « pôle Europe » apporte enfin aux porteurs de projets un soutien administratif et financier mutualisé. Dans le même temps, il a pour mission de valoriser le Cnam auprès des instances de l’Union européenne, en tant qu’établissement de référence dans le domaine de la formation professionnelle supérieure tout au long de la vie. L’évolution structurelle de l’économie de la formation sur le plan international nous amène en effet à repenser le pilotage actuel en se positionnant sur le champ concurrentiel. La participation accrue à des groupes de réflexion et de travail en réseau, en particulier dans une dynamique interministérielle, alimente notre connaissance des mécanismes de coopération et de financement, et renforce notre capacité à positionner notre offre auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux. La coopération décentralisée constitue désormais l’une des composantes de l’action extérieure de la France. Le maillage territorial dont le Cnam dispose à travers son réseau de centres régionaux lui offre la possibilité d’apparaître comme un opérateur de proximité, au service des politiques de coopération internationale décentralisées engagées par les collectivités territoriales et l’État en région. Une convention a ainsi été signée fin 2014 avec l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Le Cnam favorise la mise en réseau de ses centres et de ses partenaires à l’étranger, à travers la participation croisée à la gestion de projets. À terme, les centres et institutions partenaires constitueront des pôles d’excellence mobilisables en fonction des savoir-faire acquis dans le cadre des orientations stratégiques des États d’origine. C’est l’idée de réseau international renforcé dont le Cnam est porteur. Le Cnam prend en considération les axes stratégiques des communautés d’universités et établissements partenaires dans chacune des régions. Et demain, la Fondation de l’établissement portera les chaires industrielles hors des frontières…

    Laurent Pérez Directeur du développement européen et international

    Le Conservatoire national des arts et métiers

    Le Cnam est le seul établissement d’enseignement supérieur français entièrement dédié à la formation des adultes. Placé sous la tutelle du ministère chargé de l’Enseignement supérieur, il pilote un réseau de 30 centres régionaux et 158 centres d’enseignement. Les parcours de formation proposés par ses deux écoles, Sciences industrielles & technologies de l’information (Siti) et Management & société (MS), sont dispensés à distance ou en présentiel, en journée, en cours du soir ou le week-end, et débouchent sur des diplômes de l’Enseignement supérieur, de la Licence au Doctorat, en passant par le titre d’ingénieur. Chaque année le Cnam accueille près de 80 000 élèves sur l’ensemble de son réseau, dont 10 000 à l’étranger au sein de centres partenaires, et délivre 1 000 titres d’ingénieurs.

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    Bien que ne datant pas d'hier, le développement international de nos grandes écoles a crû ces dernières années au rythme de la mondialisation des échanges https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bien-que-ne-datant-pas-dhier-le-developpement-international-de-nos-grandes-ecoles-a-cru-ces-dernieres-annees-au-rythme-de-la-mondialisation-des-echanges/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bien-que-ne-datant-pas-dhier-le-developpement-international-de-nos-grandes-ecoles-a-cru-ces-dernieres-annees-au-rythme-de-la-mondialisation-des-echanges/ Ainsi, entre les deux dernières enquêtes biennales de la CGE sur les flux de mobilité internationale, la croissance a été de plus de 15%, dans un sens comme dans l’autre.

    Mais qu'y a-t-il vraiment de commun entre l'ambition des plus grands acteurs de l'enseignement supérieur français de figurer dans les grands classements mondiaux et l'ambition d’établissements de taille plus modeste de former les ingénieurs ou des managers les plus interculturels possibles et capables, dès la sortie de l'école, d'évoluer sur un marché du travail totalement international et dans des entreprises le plus souvent transnationales ?

    Qu'y a-t-il de commun entre la politique d'un ministère des Affaires étrangères, certes de plus en plus au service du développement des relations économiques entre la France et les pays étrangers, et celle d'un ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche « hypnotisé » par l'insuffisante visibilité mondiale de nos établissements d'enseignement supérieur et de recherche ?

    Qu'y a-t-il de commun entre la politique internationale d'une grande école de statut privé à but lucratif et celle d'une université publique financée à 90 % par les impôts ? Auront-elles la même approche quant à la politique d'attraction d'étudiants étrangers et les tarifs afférents ? Auront-elles la même approche quant au business model pour la création d'un campus à l'étranger ?

    Pour toutes ces raisons, il ne saurait y avoir une seule politique internationale qui transcenderait les statuts, les tailles, les domaines d'intervention des établissements d'enseignement supérieur et de recherche.

    Chaque établissement, en particulier dans le contexte économique qui est le nôtre aujourd'hui, doit définir sa politique internationale en relation avec son objet, son propre modèle d'affaires, les attentes de sa ou de ses tutelles, mais dans tous les cas, en ayant l'œil rivé sur le modèle d'affaires afférent (notamment celui hautement subventionné par l’Etat, à partir du moment où il est assumé, y compris financièrement, par ce dernier).

    Pour ce qui la concerne, et pour tenir compte de la diversité des politiques internationales de ses membres, la Conférence des Grandes Ecoles s'est fixé, pour son action internationale, des priorités qui transcendent cette diversité :

    • Développer une communication cohérente et volontariste pour promouvoir les grandes écoles françaises à l'étranger et combattre le message sur la prétendue complexité du système français. S’il est légitime et même souhaitable que des communautés d’universités et d'établissements aient vocation à devenir visibles, voire proéminentes dans le paysage mondial de l'enseignement supérieur et de la recherche, elles ne sauraient devenir la seule modalité de présentation et de structuration de l'enseignement supérieur français. À cet égard, il serait paradoxal que les grandes écoles, ces PME-PMI de l'enseignement supérieur, disparaissent dans la communication au profit de ces superstructures, au moment où l’on fait l'apologie des PME-PMI dans le monde de l'entreprise, sous la condition, bien sûr, qu'elles sachent chasser en meute avec des grands groupes industriels. Nous mettons actuellement la dernière main à un jeu de transparents présentant les grandes écoles ayant vocation à être diffusé dans le réseau des promoteurs de l'offre française de formation en poste à l'étranger.
    • Travailler à la reconnaissance factuelle et à la promotion des diplômes d'ingénieur, de manager, et des autres grandes écoles dans les systèmes d'enseignement supérieur étrangers. Le fait que nos diplômes valent grade de master les positionne dans le système mondial d'enseignement supérieur, mais rend assez mal compte de leur valeur au sein de l'ensemble des diplômes de même niveau. Nous traitons actuellement le cas de la reconnaissance du diplôme d'ingénieur en Israël, suite à plusieurs remontées sur cette question.
    • Travailler à lever tous les obstacles à la mobilité des étudiants depuis ou vers nos grandes écoles. Nous avons ainsi combattu la circulaire Guéant en son temps et contribuons aujourd'hui activement à la préparation de la nouvelle loi sur le droit des étrangers, qui se présente sous les meilleurs auspices. Nous suivons également de près et mettons une amicale pression sur le ministère des Affaires étrangères dans ses discussion avec la Chine sur la question des visas pour les étudiants français souhaitant faire un stage d'ingénieur en entreprise en Chine.

    N'hésitez pas à nous faire part, à la déléguée à l'international et à moi-même, de vos attentes ainsi que des problèmes que vous rencontrez dans la mise en œuvre de votre politique internationale. Si les sujets concernent un nombre significatif d'établissements, soyez assurés que nous prendrons les problèmes à bras le corps !

     

    Yves Poilane est le Président de la Commission Internationale de la CGE et le directeur de Telecom ParisTech, 1er grande école française du numérique. Diplômé de l'Ecole Polytechnique (en 82), et de Telecom ParisTech (en 84), il est ingénieur général du corps des Mines. Il a partagé sa carrière entre des postes de management technique et commercial au sein d'Orange et les Grandes Ecoles (Telecom Bretagne entre 1990 et 1994, puis Telecom ParisTech depuis 2007)

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    Quand hybridation égale internationalisation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-hybridation-egale-internationalisation/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-hybridation-egale-internationalisation/ Difficile de dire avec certitude à partir de quel moment une Grande Ecole a réussi son internationalisation. Quand elle accueille un fort pourcentage d’étudiants internationaux ? Quand son corps professoral est majoritairement composé de non-Français ? Quand elle dispose d’un ou de plusieurs campus à l’étranger ? On sera naturellement porté à répondre positivement à cette liste de questions comme à d’autres de même nature. Mais on pourra également soutenir que les leviers traditionnels d’internationalisation de nos écoles auxquels cette liste renvoie sont désormais insuffisants, je dirais même volontiers qu’ils peuvent être trompeurs ou illusoires, s’ils ne visent à actualiser une conception de l’enseignement plus résolument en phase avec notre temps.

    Comme beaucoup, nous pensons à Audencia que l’objectif premier de nos enseignements et de nos recherches doit être de contribuer à l’émergence de réponses adaptées aux besoins urgents d’un monde en radicale transformation. Deux ‘tensions’ qui sont aussi deux de nos trois valeurs, nous guident pour ce faire : l’innovation et la responsabilité, la troisième de nos valeurs étant la coopération que l’on doit lire comme une "façon de faire" au service des deux premières. On connait bien l’implication pionnière d’Audencia en faveur de la RSE. Pour ce qui est de l’innovation, nous la déclinons également depuis plusieurs années au travers de l’hybridation des compétences, hybridation que nous savons propice à l’émergence de nouveaux business models comme à la formation de ceux qui les créent. C’est forts de cette conviction que nous avons d’abord noué une alliance stratégique avec l’Ecole Centrale de Nantes, à la croisée du management et de l’ingénierie. En 2014, cette alliance s’est élargie à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes (ensa Nantes) et conjugue désormais différents domaines disciplinaires à l’interface desquels se fertilise l’innovation : ingénierie, management, architecture, communication, design. Le succès de ce modèle en France nous a servi de tremplin vers le marché international. Les beaux parcours internationaux de nos premiers diplômés hybrides et le soutien des entreprises les plus innovantes nous ont ainsi permis de signer des partenariats académiques inédits, en dehors du champ du management, que ce soit en Europe ou sur le continent américain. En parallèle, l’expertise hybridée développée avec l’Ecole Centrale de Nantes nous a ouvert d’importants marchés de formation continue, notamment en Russie. En octobre dernier, cette internationalisation par l’hybridation a atteint un autre niveau avec l’ouverture de notre premier Cooperative Center for Studies, une initiative menée en Chine avec une université technologique, le Beijing Institute of Technology (BIT). Le centre servira de base aux activités nées de la coopération multidisciplinaire entre les deux partenaires. Dans un premier temps, le développement le plus important concernera la création de semestres d’étude de niveau master, enseignés en anglais par des professeurs d’Audencia et du BIT. Suivront rapidement un double diplôme MBA, un Master international commun et un double diplôme destiné aux étudiants bac + 3 du BIT (ingénieurs ou managers) articulé au programme Grande Ecole d’Audencia. La déclinaison ailleurs qu’en Chine de ce modèle fait partie de nos projets. De même, son extension à d’autres domaines que ceux de l’ingénierie et du management est à l’agenda : des voies hybrides conjuguant le management avec l’architecture, les beaux-arts, le design, etc. possèdent en effet de beaux potentiels à l’international. Là comme ailleurs, il conviendra cependant de se garder de tout esprit de système. Car loin de nous satisfaire de l’alignement de chiffres ou de ratios sensés démonter un haut niveau d’internationalisation, il s’agira pour nous de demeurer constants dans l’atteinte de notre but : être acteurs de l’innovation, une innovation responsable, construite dans une coopération internationale propice à un développement respectueux de chacune des parties prenantes.

    Frank Vidal Directeur général d’Audencia Group

    A propos de Frank Vidal

    Né à Marseille en 1964, Frank Vidal est depuis 2011 Directeur Général d’Audencia Group (Audencia Nantes Ecole de Management, SciencesCom, l’Ecole Atlantique de Commerce). Diplômé en droit (université d’Aix-Marseille 3), sciences politiques (Institut d’études politiques de Paris) et management (MBA executive d'HEC Paris), il est nommé adjoint au directeur de l’enseignement de la CCIP (chambre de commerce et d’industrie de Paris) en 2001 et ainsi prend la responsabilité de la prospective et de la coordination du développement pédagogique des 12 écoles relevant de l’institution consulaire. En 2003, il prend la direction d’une des écoles de management de la CCIP, Advancia. Trois ans plus tard il est également confié la direction de Négocia, école des métiers commerciaux de la CCIP. En 2007, ces deux écoles deviennent Novancia. Il est membre de la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion, concepteur de l’Ecole de la Seconde Chance de Seine St Denis, créateur du Céraltes (Centre d’études et de recherche sur l’alternance dans le supérieur) et expert en entrepreneuriat.

    A propos d’Audencia Group

    Audencia Group est constitué d’Audencia Nantes Ecole de Management, SciencesCom - l’Ecole de la communication et des médias – et l'Ecole Atlantique de Commerce, un établissement d’enseignement supérieur post bac. En 2010, les trois écoles se rapprochent pour donner naissance à une seule entité juridique, tout en maintenant chacune son originalité et son identité. Avec près de 3 800 étudiants de 81 nationalités, 280 collaborateurs, 110 professeurs permanents et près de 200 partenaires académiques dans une soixantaine de pays, ce pôle d'enseignement supérieur consolide son ancrage territorial auprès des PME régionales et accentue son rayonnement national et international.

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    22208 0 0 0
    La CPU, la CGE et la CDEFI réaffirment la nécessité de préserver les fonds de roulement des établissements d’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cpu-la-cge-et-la-cdefi-reaffirment-la-necessite-de-preserver-les-fonds-de-roulement-des-etablissements-denseignement-superieur/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cpu-la-cge-et-la-cdefi-reaffirment-la-necessite-de-preserver-les-fonds-de-roulement-des-etablissements-denseignement-superieur/ Au moment où chacun s’accorde à dire que l’éducation est une priorité absolue en France, l’Etat s’apprête à prélever 100 millions d’euros dans les fonds de roulement des établissements d’enseignement supérieur, universités et grandes écoles dépendant du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les trois conférences ont émis un communiqué de presse commun.

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    22215 0 0 0
    La Conférence des grandes écoles et la Conférence des présidents d’université militent pour une meilleure valorisation des filières par apprentissage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-des-grandes-ecoles-et-la-conference-des-presidents-duniversite-militent-pour-une-meilleure-valorisation-des-filieres-par-apprentissage/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-des-grandes-ecoles-et-la-conference-des-presidents-duniversite-militent-pour-une-meilleure-valorisation-des-filieres-par-apprentissage/ Alors que le nombre d’apprentis a baissé au cours de ces dernières années (baisse de 8 % de l’effectif constatée au niveau national), le gouvernement maintient l’objectif d’atteindre 500 000 apprentis en 2017. Dans un communiqué de presse, la Conférence des grandes écoles (CGE) et la Conférence des présidents d’université (CPU) jugent l’objectif atteignable, bien que difficile, à condition de soutenir l’apprentissage à tous les niveaux de formation.

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    22216 0 0 0
    Le président de la CGE s’exprime sur le critère de la non-lucrativité : le ministre François Rebsamen lui répond https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-president-de-la-cge-sexprime-sur-le-critere-de-la-non-lucrativite-le-ministre-francois-rebsamen-lui-repond/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-president-de-la-cge-sexprime-sur-le-critere-de-la-non-lucrativite-le-ministre-francois-rebsamen-lui-repond/ Philippe Jamet, président de la CGE, a attiré l'attention de François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, sur la définition du critère de la non-lucrativité par rapport à l’inscription des formations sur les listes préfectorales. Le ministre lui a répondu par lettre du 18 février 2015.

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    Les défis de nos Business Schools françaises se jouent plus que jamais en dehors de nos frontières ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-defis-de-nos-business-schools-francaises-se-jouent-plus-que-jamais-en-dehors-de-nos-frontieres/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-defis-de-nos-business-schools-francaises-se-jouent-plus-que-jamais-en-dehors-de-nos-frontieres/ Dans un contexte de concurrence internationale accrue, les défis des Business Schools françaises se jouent plus que jamais en dehors de nos frontières.

    Elles doivent maintenir et poursuivre leur développement international. Attractivité auprès des étudiants internationaux, recrutement des enseignants-chercheurs du meilleur niveau, identification à l’international de zones de développement pertinentes pour les entreprises…. Les enjeux qui en découlent pour elles sont majeurs… NEOMA Business School en prend la pleine mesure et son engagement va plus loin ! L’international commence sur chacun de ses campus… Chaque jour des institutions du meilleur niveau naissent à travers le monde. Autant de concurrents sérieux pour les écoles ! Pour preuve, chaque année de nouvelles Business Schools font leur entrée dans le classement international du Financial Times, comme l’Indian Institute of Management en 2014 ….Ce marché concurrentiel qui s’intensifie nous impose de maintenir une visibilité renforcée sur la scène internationale. Notre premier enjeu ? Continuer à attirer les meilleurs profils d’étudiants étrangers. Sur les 15 dernières années, le nombre d’étudiants dans le monde a augmenté de plus de 50 %. Le modèle « Grande Ecole à la française » continue à séduire à l’étranger. Notre pays reste la troisième destination mondiale pour les étudiants étrangers et si nous voulons maintenir notre rang nous devons rester attractifs tant sur le plan de notre portfolio de programmes que sur nos infrastructures pour mener à bien notre mission : former les futurs talents qui feront l’entreprise de demain. Cependant, nos enjeux sont beaucoup plus larges. A NEOMA Business School, la faculté constitue la base de compétences. Nous devons donc veiller à séduire les enseignants-chercheurs les plus qualifiés, qui animeront une recherche et un enseignement du meilleur niveau dans les différents cursus. Cette diversité culturelle contribue à rendre le portfolio de notre école toujours plus pertinent et compétitif. Elle se décline quotidiennement sous la forme d’approches et de méthodologies pédagogiques innovantes. Nous avons également un rôle à jouer auprès de nos partenaires, qu’ils soient entreprises ou institutionnels. Quand ils font le choix de s’associer à NEOMA, ils recherchent, au-delà de l’excellence académique, une porte ouverte sur l’International. Nous devons faciliter leurs ambitions à l’étranger via notre réseau. Nous connaissons le potentiel de développement de certaines zones émergentes et bénéficions de connexions locales. Autant d’alliances stratégiques qui peuvent s’avérer précieuses pour eux. Notre Confucius Institute for Business lancé en mars dernier l’illustre parfaitement. Développé en partenariat avec l’Université chinoise de Nankai située à Tianjin, c'est une plateforme d’échanges pour favoriser les relations économiques entre la France et la Chine. Il nous permet d’accompagner concrètement les acteurs économiques français dans le développement de leurs activités et leurs investissements sur le territoire chinois. Ce fut notamment le cas lors des deux missions de développement économique organisées en Chine par la région et la métropole Rouen Normandie avec près d’une dizaine d’entreprises. Autre signe de l’attractivité de l'Institut : il compte dans le cercle de ses partenaires privilégiés le groupe chinois TCL, l’un des acteurs florissant de l’industrie.

    Au-delà des entreprises, avec 300 partenaires académiques dans 75 pays, 40 000 diplômés répartis dans le monde entier, notre réseau est particulièrement précieux pour l’ensemble de nos communautés et notamment nos étudiants. Dans un contexte d’économie globalisée, la connaissance de l’international et des environnements multiculturels fait désormais partie des prérequis recherchés par les entreprises. Study tours, échanges académiques, doubles diplômes….

    Ouvrir les portes de l’international à nos étudiants fait donc partie de nos devoirs et nous avons à cœur de respecter cette promesse. Chaque année, ils font plus de 1 700 stages à l'étranger et nos programmes bénéficient de nombreux accords de doubles diplômes, notamment le CESEM, dont 50 % du cursus se déroule à l’étranger. Cela contribue à développer les savoir-être et savoir-faire des étudiants. 25 % de nos diplômés sont en poste dans plus de 120 pays et sont rassemblés autour de 45 tribus. Des compétences multiculturelles qui se travaillent d'abord en France : avec plus de 1 500 étudiants étrangers de plus de 100 nationalités différentes et plus d’un tiers de notre corps professoral international, nos campus offrent un environnement de travail résolument multiculturel. Les étudiants évoluent quotidiennement dans des groupes où la diversité règne, découvrent de nouvelles méthodes et apprennent à contourner les difficultés liées à la langue ou à la culture.

    L’expérience internationale du corps professoral lui permet d’avoir une vision plus large des évolutions du management dans le monde. L’apprentissage des langues est une priorité dans une approche de double compétence linguistique et multiculturelle. Nous proposons des cours pour une dizaine de langues étrangères, et nos programmes se déclinent en English track du niveau Undergraduate au DBA. C’est cette alternance, entre pratiques sur et en dehors du campus, qui assure aux étudiants une réelle expérience internationale et leur délivre les clés pour mener une carrière aux quatre coins du monde.

    Les défis pour nos Ecoles en dehors des frontières françaises ne manquent pas ! Mesurant pleinement ces enjeux, la vision internationale de NEOMA Business School s’intègre à l’ensemble de son activité. L’Ecole continue d’explorer de nouvelles pistes pour occuper de la manière la plus pertinente qui soit la scène internationale, tout en  impulsant une dynamique multiculturelle forte sur ses 3 campus. Céline Davesne DGA Programmes NEOMA Business School
    Céline Davesne, DGA Programmes de NEOMA Business School

    Diplômée d’un Master de Recherche de l’Université de Rouen, Céline Davesne est également titulaire d’un PhD, obtenu à l’université de Caen en 2002. Elle débute sa carrière en qualité de terminologiste au service de la Communauté Européenne et devient dès 1998 conférencière notamment pour les Universités de Rouen et de Caen. Cette enseignante-chercheur spécialisée notamment en linguistique et en communication interculturelle, affiche une solide expérience en recherche. Elle rejoint le corps professoral permanent de l’Ecole rouennaise en 2004 et prend en 2009 la responsabilité du département académique Langues, Cultures et Société avant de devenir, en 2012, Directeur académique de Rouen Business School.

    A propos de NEOMA Business School

    NEOMA Business School, née de la fusion de Rouen Business School et Reims Management School affiche une double ambition : être classée parmi les meilleures Ecoles européennes, tout en étant reconnue comme le partenaire privilégié des entreprises. Dirigée conjointement par son Président, Yves Bénard, et son Directeur général, Frank Bostyn, NEOMA Business School a été créée sous le statut « Association loi 1901 », et son siège social est basé à Rouen. L’Ecole, à travers ses 3 campus, propose un portefeuille de programmes du Bachelor à l’Executive Education. Sa faculté, articulée autour de 7 départements académiques, recense plus de 200 professeurs permanents. L’Ecole compte plus de 40 000 diplômés, basés dans plus de 120 pays, à travers le monde. Plus d’informations : http://www.neoma-bs.fr

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    Ecrire le management du 21e siècle. Tel est l’objectif de Scribe 21, piloté par l'EM Strasbourg https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecrire-le-management-du-21e-siecle-tel-est-lobjectif-de-scribe-21-pilote-par-lem-strasbourg/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecrire-le-management-du-21e-siecle-tel-est-lobjectif-de-scribe-21-pilote-par-lem-strasbourg/ Ecrire le management du 21e siècle. Tel est l’objectif de Scribe 21, un consortium d’universités européennes et australiennes piloté par l’EM Strasbourg Business School. Sabine Menu, enseignant-chercheur à l’EM Strasbourg et coordinatrice du projet, revient sur les enjeux de cette coopération internationale inédite.

    Scribe 21, cela veut dire quoi ? Sabine Menu : Il fallait trouver un acronyme pour nommer notre candidature à l’appel à projet UE – Australie ! On a mis des mots ensemble « Sustainable competitive regions and international business in the 21st Century »… et finalement cela décrit bien notre vision : écrire le management international du 21è siècle…

    Qu’est-ce que le projet « Scribe 21 » que pilote l’EM Strasbourg Business School ? Sabine Menu : Lancé en décembre 2013 afin de créer des synergies entre l’Europe et l’Australie, Scribe 21 a le soutien financier de la Commission Européenne et du gouvernement australien. Ce projet a été retenu parmi 18 candidatures mondiales et vise à créer de nouvelles collaborations entre des universités prestigieuses européennes (Corvinus University à Budapest, Ca' Foscari University à Venise) et australiennes (University of Adelaide, University of Western Australia).

    En quoi consiste-t-il pour les étudiants ? Sabine Menu : Les étudiants passent une année dans leur université d’origine, une année dans l’université partenaire et effectuent des stages internationaux. Ils se rencontrent aussi lors de trois sessions intensives. A l’issue de leur parcours, ils obtiennent un double diplôme, c’est-à-dire un master des deux universités.

    Justement, une première session intensive vient de se dérouler à Strasbourg, quel était le programme ? Sabine Menu :. Cette première session a regroupé les participants au programme (étudiants, enseignants-chercheurs) ainsi que des élèves internationaux de l’EM Strasbourg en filière European management, soit une centaine de personnes. Les matins se sont déroulés à l'EM Strasbourg, avec des séminaires de développement professionnel en contexte international. Les après-midis au Parlement Européen s'organisaient autour d'ateliers sur les enjeux des échanges commerciaux entre l'Australie et l'Europe. Temps fort de la semaine, les étudiants ont participé à un grand jeu de simulation au Parlement Européen où ils étaient dans la peau de parlementaires, lobbyistes ou membres de la Commission...

    Quels sont les autres volets de cette coopération ? Sabine Menu : Des collaborations de recherche et d'enseignement communs se sont mis en place sur la base des spécialisations des universités : entrepreneuriat, management du vin, agro-alimentaire, tourisme, commerce, économie… Grâce à cette nouvelle collaboration qui s’inscrit dans un plan d’action (Memorandum of Understanding) dans le temps, l’objectif est de monter en qualité dans les enseignements et d’explorer de nouveaux terrains de recherche commun.

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    La dimension internationale à l’Ecole des Mines de Nantes est un élément prioritaire de la stratégie de développement en formation et en recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-dimension-internationale-a-lecole-des-mines-de-nantes-est-un-element-prioritaire-de-la-strategie-de-developpement-en-formation-et-en-recherche/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-dimension-internationale-a-lecole-des-mines-de-nantes-est-un-element-prioritaire-de-la-strategie-de-developpement-en-formation-et-en-recherche/ Notre stratégie internationale se décline sur plusieurs axes dont la formation d’ingénieurs capables de se mouvoir en contexte international et l’internationalisation de notre campus avec l’accueil d’étudiants du monde entier. Ceci passe entre autre par l’internationalisation de nos programmes de formation et de nos équipes pédagogiques.

    Le développement de ces programmes est aussi lié à la demande des entreprises françaises ou des grands groupes internationaux ayant des liens économiques avec la France et l’Europe afin de recruter des ingénieurs capables d’agir en contexte international, capable de comprendre plusieurs cultures et de parler plusieurs langues.

    Pour atteindre nos objectifs mais aussi pour attirer les meilleurs étudiants et les meilleurs enseignants/chercheurs internationaux, l’école, pionnière en la matière, développe depuis 1998 des programmes de formation de haut niveau enseignés 100 % en langue anglaise.

    Aujourd’hui, Mines-Nantes offre 3 masters internationaux avec 5 spécialisations :

    • Master PM3E Master in Project Management for Environmental and Energy Engineering. Ce master aborde les problématiques énergétiques et environnementales ainsi que les apprentissages associés aux stratégies globales et le management de projets interculturels.. Ce master fait partie du Joint Master ME3, parcours Européen Erasmus Mundus.
    • Master MOST Master in Management and Optimization of Supply chains and Transport. Ce master aborde les concepts, méthodes et outils du génie industriel appliqué au management et à l’optimisation des systèmes logistiques et de production de biens et de services
    • Master SNEAM : Master in Sustainable nuclear Engineering : Applications and Management. Ce master permet de répondre à trois préoccupations importantes pour l’industrie nucléaire: assurer son exploitation conformément aux exigences de sûreté, garantir sa compétitivité économique, et la rendre aussi neutre que possible sur le plan de l’environnement et de l’héritage transmis aux générations futures. Le master SNEAM offre trois spécialisations :

    Advanced Nuclear Waste Management (ANWM) -  Nuclear Energy Production and Industrial Applications (NEPIA) -  Nuclear Technologies for Medical Applications (NUTMA)

    L’Ecole accueille environ 150 étudiants en masters internationaux dont 95 % d’étudiants internationaux de plus de 35 nationalités différentes. La stratégie de communication des masters passe par un choix de pays bien ciblés en fonction du domaine d’étude mais aussi de l’importance que ces pays auront pour l’économie mondiale et pour le développement de nos entreprises, comme l’Afrique du Sud, l’Indonésie, le Nigéria ou encore la Colombie.

    L’internationalisation des programmes passe aussi par l’internationalisation de nos équipes pédagogiques avec plus de 50 % des intervenants, enseignants/chercheurs, venant de notre réseau mondial d’universités partenaires, experts de leur domaine, ainsi que des industriels venant de notre réseau international d’entreprises.

    Dans ce contexte d’internationalisation des programmes, un point incontournable pour que nos étudiants internationaux puissent être capables de comprendre plusieurs cultures et parler plusieurs langues, c’est le développement de cours de Français Langue Etrangère (FLE). L’école a, depuis plus de 10 ans, mis en place un centre ActiFLE, qui offre des cours de langue et de culture françaises intensifs et extensifs. Les étudiants en masters doivent suivre 100 heures de FLE par semestre. Et notre French Summer School ouverte en juillet et août permet d’accueillir une centaine d’étudiants étrangers qui partiront faire leurs études dans toute la France.

    Nous l’aurons compris, l’internationalisation des programmes de formation est un élément prioritaire de la stratégie de développement international de l’Ecole des Mines de Nantes.

    Dr Annya Réquilé Responsable de la Graduate School Internationale et des relations internationales

    A propos d'Annya Réquilé

     Docteur en informatique de l’Université de Lille 1, Annya Réquilé a choisi de débuter sa carrière en entreprise. Elle a tour à tour été ingénieure de recherche puis chef de projet et responsable produits pour les sociétés CRIL Engineering et Parallax. 7 années plus tard, aspirant à renouer avec l’enseignement et la recherche, elle intègre quasi naturellement une école d’ingénieurs, les Mines de Nantes, en tant qu’enseignant-chercheur en informatique.

    Elle a été à l’initiative du montage et de la coordination de plusieurs projets européens, et de la création, en 1998, d’une formation originale associant des partenaires d’Europe et d’Amérique Latine, un Master of Science en informatique entièrement enseigné en anglais. Nommée en 2005, responsable de la Graduate School des Mines de Nantes, elle a assuré avec dynamisme la gestion de 12 programmes de master, leur promotion sur la scène internationale ainsi que le recrutement et le suivi des étudiants sur le site et à l’étranger. La dimension internationale est toute naturelle pour Annya qui a élu très tôt les destinations exotiques pour effectuer un post doc au Japon à l’Institut de 5ème génération d’ordinateurs de Tokyo, puis pour être « senior lecturer » en Australie à la Monash University de Melbourne. Aujourd’hui elle est responsable de la Graduate School internationale et des relations internationales à Mines-Nantes.

     

    L’École des Mines de Nantes est une école d'ingénieurs généralistes qui dépend du ministère en charge de l'industrie. Elle a construit son offre de formation en s'appuyant sur ses relations avec le monde de l’entreprise, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Forte d’une riche expérience en ingénierie pédagogique, l'École propose cinq types de diplômes : ingénieur, ingénieur par apprentissage spécialisé en ingénierie logicielle, masters internationaux, doctorat, masters cohabilités. L'École accueille plus de 1000 élèves dans ses différentes formations.

    L’École des Mines de Nantes forme des ingénieurs en s’appuyant sur une recherche de pointe. Ses domaines d’excellence se regroupent en deux grands pôles : • Les sciences et technologies de l'information : informatique, systèmes d'information, automatique, productique, logistique • Les sciences et technologies de l'énergie et de l'environnement : énergétique, biocarburants, génie des procédés pour l'environnement, physique subatomique fondamentale et nucléaire pour l'énergie, l'environnement, la santé et la société.

    L’École est organisée en quatre départements d’enseignement et de recherche intégrés dans des UMR toutes évaluées A ou A+ : • Département Automatique et productique et informatique (UMR IRCCYN- UMR LINA) • Département Systèmes énergétiques et environnement (UMR GEPEA) • Laboratoire Physique subatomique et technologies associées (UMR SUBATECH) • Département Sciences sociales et de gestion (EA LEMNA). Pour en savoir plus: www.mines-nantes.fr

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    La pédagogie de L’INSEEC Business School : un cursus tourné vers l’international https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-pedagogie-de-linseec-business-school-un-cursus-tourne-vers-linternational/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-pedagogie-de-linseec-business-school-un-cursus-tourne-vers-linternational/
  • Au niveau pédagogique d’abord, avec des cours et séminaires dispensés en anglais dès la 1re année, une 2e voire une 3e langue, et des spécialisations en cycle master qui s’effectuent sur les campus à l’étranger ou des parcours 100% internationaux.
  • Plus de 180 partenariats permettent aux étudiants de l’INSEEC Business School de partir étudier un semestre ou d’effectuer un double diplôme dans une des universités partenaires dans le monde entier.
  • Des summer sessions offrent la possibilité pour les étudiants de 1re année de partir étudier 2 à 3 mois sur les campus INSEEC à Londres ou Chicago ou dans une université étrangère prestigieuse (Berkeley, UCLA…).
  • Des stages obligatoires à l’étranger, 7 mois au minimum, permettent de valider une expérience professionnelle internationale, et de se familiariser avec des cultures business différentes. Pour ceux qui souhaitent renforcer leur CV international, l’année de césure (optionnelle) et le stage de fin d’études peuvent aussi s’effectuer aux quatre coins du monde.
  • Le + de l’INSEEC Business School : Inseec Travel Tips, le blog des bons plans à l’étranger des étudiants de l’INSEEC Business School. Des idées de sorties à Kuala Lumpur ? Besoin d’informations sur les logements à Buenos Aires ? Une seule adresse.

    Olivier Guillet Directeur international du Groupe INSEEC

    Olivier Guillet rejoint le Groupe INSEEC en 2002 au poste de professeur de management international au BBA INSEEC à Lyon. Il poursuit ensuite sa carrière au sein du Groupe : il est d’abord nommé directeur des admissions et des études du programme BBA en 2004 puis de l’INSEEC Business School à Paris. En 2011, il devient le directeur international du Groupe INSEEC.

    Témoignage de Clémence, étudiante en 3e année à l’INSEEC Business School Bien qu’elle soit admise dans plusieurs Grandes écoles, Clémence choisit l’INSEEC Business School. Une choix évident : déjà sensibilisée au commerce international, Clémence souhaite renforcer son parcours académique et professionnel à l’étranger. Et, passionnée des nouvelles technologies, elle se dirige naturellement vers une carrière dans le design et le digital. LA combinaison gagnante de l’INSEEC Business School ? Un campus au cœur de Chicago, ville précurseur dans le secteur du design, qui offre des spécialisations en Visual communication et Design Strategy. « Mon expérience à l’étranger après le bac a été un déclic : je voulais déjà repartir ! Mon choix s’est naturellement tourné vers l’INSEEC Business School. Tout d’abord car elle répondait à l’une de mes exigences premières : la dimension internationale avec la possibilité de réaliser un semestre académique et des stages à l’étranger. De plus, la majeure Digital web collait parfaitement à mon projet professionnel d’évoluer dans le marketing digital. En 2e année, j’ai donc réalisé plusieurs stages à Londres au poste de responsable marketing avec des missions variées en digital : community management, SEO, création de bannières web, etc. Pour la 3e et dernière année, le campus de Chicago s’est imposé comme une évidence : j’ai intégré la majeure Design & Visual communication et ai ainsi développé mes compétences en graphisme, en communication, gagné en créativité… Une expérience enrichissante mais surtout un atout majeur auprès des agences de communication. »
    Témoignage de François-Xavier, diplômé 2014 de l’INSEEC Business School

    François-Xavier a toujours été attiré par l’étranger ; son parcours académique et professionnel en témoigne : son 1er stage, il l’effectue à Dublin au sein du service financier de Toyota. Puis en M1 il intègre la majeure International management & purchasing et opte pour un double diplôme à la SRH Hochschule à Berlin.

    Mais l’objectif de François-Xavier, c’est de travailler en Afrique. En guise de stage de fin d’études, il effectue un V.I.E* chez RAZEL-BEC FAYAT, 4e groupe français de BTP, à Douala, la capitale économique du Cameroun. Dans le cadre d’un projet de construction d’une nouvelle route, “La Pénétrante Est de Douala“, il est recruté au poste de responsable administratif et comptable. Il anime une équipe qui assure le suivi des dépenses, des stocks, des contrats de sous-traitance, des fournisseurs, etc. Il aborde ainsi tous les aspects comptables, financiers et administratifs. Ses connaissances en finance, en management, sa capacité d’adaptation, sa flexibilité ont été remarquées, il poursuit donc son aventure chez RAZEL-BEC FAYAT où il est aujourd’hui cadre, en CDI.

    « J’ai clairement choisi l’INSEEC Business School pour sa dimension internationale. Au sein de la majeure International management, de nombreux séminaires sont dispensés en anglais par des professeurs de prestigieuses universités étrangères et des cadres de grands groupes mondiaux. J’ai également apprécié les nombreux partenariats conclus avec des établissements étrangers qui m’ont permis de partir une année en Allemagne et de bénéficier des enseignements de la renommée SRH Hochschule. L’INSEEC Business School nous offre des opportunités de réussir à l’étranger, grâce aux stages, à son réseau international, à la possibilité de réaliser un échange académique… à nous de les saisir et de les développer. »

    * V.I.E (volontariat international en entreprise) : permet aux entreprises françaises de confier une mission professionnelle à des jeunes âgés de moins de 28 ans à l’étranger. Ces missions, d’une durée comprise entre 6 et 24 mois, sont variées : commerciales, études de marchés, prospection, accompagnement d’un chantier, participation à la création d’une filiale, etc.

    A propos de l'INSEEC

    L’INSEEC Business School, l’école de commerce du Groupe INSEEC, bénéficie de la force du Groupe à l’étranger : 6 campus internationaux (Londres, Monaco, Chicago, Genève, Shanghai et bientôt San Francisco), plus de 180 partenariats avec de prestigieuses universités et une présence à plus de 90 salons internationaux. Au niveau du Groupe, environ 13% des étudiants des écoles de management sont étrangers, soit environ 40% de plus qu’en 2013, un chiffre clé preuve de la stratégie de développement international du Groupe.

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    Vers une université mondiale de technologie… lieu d’expériences interculturelles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-une-universite-mondiale-de-technologie-lieu-dexperiences-interculturelles/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-une-universite-mondiale-de-technologie-lieu-dexperiences-interculturelles/ Depuis sa création en 1972, l’Université de Technologie de Compiègne a placé les relations internationales au cœur de son projet de développement. Celles-ci ont commencé et se poursuivent naturellement par des conventions d’échange et de doubles diplômes. Mais, depuis le début des années 2000, l’UTC s’est engagée dans une stratégie ambitieuse d’internationalisation basée sur la création de plateformes dans des régions cibles.

    Cette stratégie est née du constat que contrairement à l’Europe où les collaborations sont faciles à développer grâce à des différences de culture relativement faibles et des distances qui permettent des missions courtes et régulières, le reste du monde est caractérisé par des distances qui rendent difficiles des missions régulières et des différences culturelles fortes. L’objectif général de ces plateformes est donc de déployer les missions des universités de technologie (formation, recherche technologique et partenariats avec les milieux socio-économiques) en créant de réelles expériences d’interculturalité, expériences indispensables pour préparer l’ingénieur contemporain, professionnel capable de s’adapter à des environnements hétérogènes et multiculturels. Ces plateformes contribuent en particulier à atteindre les objectifs spécifiques suivants :

    1. Favoriser les phénomènes d’interculturalité sur le campus de Compiègne en maintenant un pourcentage d’étudiants étrangers supérieur à 25 % ; l’objectif est donc de passer de 12 à 20% d’étudiants étrangers en échange en cycle ingénieur, ce qui amènerait le pourcentage d’étudiants étrangers sur le campus de 20 à plus de 26 % ;
    2. Favoriser des séjours longs et diversifiés pour les étudiants de l’UTC en développant des cursus bi-diplômants voire des formations conjointes ou délocalisées ; en augmentant la durée de la mobilité (un an ou plus) et en diversifiant les activités (études plus stages), les chances de vivre de réelles expériences d’interculturalité augmentent ;
    3. Favoriser la mobilité du personnel administratif, technique et académique ;
    4. Dynamiser la réalisation de projets internationaux de formation, de recherche et d’innovation avec les partenaires universitaires, économiques et institutionnels locaux.

    Ainsi, en 2005, l’Université de technologie sino-européenne de l’Université de Shanghai (UTSEUS) a été créée par l’Université de Shanghai (SHU), l’UTC, l’UTT (Troyes) et l’UTBM (Belfort-Montbéliard). Dix ans après sa création, l’UTC reçoit chaque année une soixantaine d’étudiants chinois qui terminent leur cursus d’ingénieur et envoie une vingtaine d’étudiants en semestre d’échange. En 2014, un laboratoire commun SHU-UT a été créé dans le domaine de la ville durable (ComplexCity). Enfin grâce à des conventions avec plusieurs entreprises installées en Chine, UTSEUS remplit aujourd’hui les trois missions fondamentales des universités de technologie.

    Plus récemment, en 2014, l’UTC a inauguré un campus à Viña del Mar (Chili). Ayant la même vocation que la plateforme UTSEUS, ce campus de l’UTC propose un tronc commun de deux ans aux élèves non seulement chiliens mais aussi sud-américains. Aux termes de ces deux années, les étudiants peuvent poursuivre leurs études d’ingénieur à l’UTC ou intégrer une université partenaire au Chili (l’Université technique Federico Santa María, l’Université catholique de Valparaíso ou l’Université de Valparaíso). Cette initiative constitue une des toutes premières réalisations du programme PITES (Partenariats internationaux triangulaires d’enseignement supérieur) visant à faciliter l’internationalisation de l’enseignement supérieur français et la poursuite d’études en France.

    Les plateformes à l’étranger ont pour vocation de se développer autour de thèmes prioritaires (bioéconomie, mobilité intelligente et santé et technologies) et d’être mises en réseau via non seulement les mobilités des étudiants et des enseignants-chercheurs, mais aussi les outils collaboratifs et pédagogiques (TICE, MOOC, SPOC, …).

    Concernant le statut des plateformes, la forme juridique n’est pas unique et s’adapte en fonction du contexte local (création d’une faculté co-gérée au sein de SHU en Chine, création d’un campus délocalisé de l’UTC au Chili).

    Enfin, concernant les aspects financiers, le modèle économique n’est pas non plus unique. En Chine, la collaboration financière avec SHU repose sur une exemption mutuelle des frais de scolarité pour les étudiants en mobilité depuis et vers la plateforme, et par une subvention annuelle de SHU aux bénéfices des trois universités de technologie pour l’organisation et la réalisation des enseignements sous leur responsabilité. Au Chili, le modèle économique repose sur des frais d’inscription compensés par un fonds de bourses alimenté par GDF Suez. Pendant la phase de démarrage, le campus bénéficie du soutient de la région Picardie, du ministère des Affaires étrangères, de la corporation du lycée français Jean d’Alembert dans lequel le programme est hébergé et par le Sénat français.

    L’UTC, en partenariat avec les autres membres du groupe Universités de Technologie, l’UTT et l’UTBM, souhaite poursuivre cette dynamique dans d’autres régions du monde (le Maghreb, l’Asie du Sud-Est et les Emirats Arabes Unis font d’ores et déjà l’objet de prospections) afin de construire une réelle université mondiale de technologie, lieu d’expériences interculturelles.

    Olivier Schoefs Directeur aux Relations Internationales de l’UTC

    A propos d'Olivier Schoefs

    - Diplomé en ingénierie de l’Ecole Nationale Supérieure de Génie Chimique de Toulouse (promotion 1995) - Diplômé de l’Ecole Polytechnique de Montréal (Québec, Canada), M.Sc.A (1996) et Ph.D (2002) - Stages post-doctoraux à l’Université Catholique de Louvian La Neuve (2002-2003) et à L’Université de Nantes (GEPEA, 2003) - Maître de Conférence à l’Université de Technologie de Compiègne depuis 2003 au Département de Génie des Procédés - 2007-2011 : Assistant technique du MAE, directeur de l’Ecole Franco-Chilienne d’Ingénierie, Viña del Mar, Chili - 2013-… : Directeur aux Relations Internationales de l’UTC.

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    CentraleSupélec, un positionnement exceptionnel à l’international https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centralesupelec-un-positionnement-exceptionnel-a-linternational/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centralesupelec-un-positionnement-exceptionnel-a-linternational/ CentraleSupélec est un Grand Établissement Public né en 2015 du rapprochement de l’École Centrale des Arts et Manufactures (Ecole Centrale Paris) et de l’École supérieure d’électricité (Supélec). Installé sur quatre campus en France, il couvre l’ensemble des disciplines d’enseignement des sciences et de l’ingénierie.

    La création de CentraleSupélec est le fruit d’une longue collaboration entre les deux écoles, engagée dès 1969 avec la mise en place du concours homonyme commun. Depuis 2009, elles n’ont cessé de renforcer leurs partenariats et leurs collaborations dans l’objectif de couvrir la totalité de leurs activités (formation initiale, recherche et formation continue) et d’affirmer les valeurs partagées d’excellence, d’innovation, d’entrepreneuriat et d’ouverture internationale.

    Avec 30 % d’étudiants étrangers, CentraleSupélec est en effet reconnue comme le leader à l’international des grandes écoles françaises. Elle compte 193 partenaires académiques et de recherche dans 45 pays et plus de 80 accords de double diplôme.

    La forte présence de CentraleSupélec à l’international, avec des partenaires publics ou privés, est portée aujourd’hui comme un leitmotiv par sa direction. Au-delà d’un objectif légitime de visibilité, partagé avec les principaux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, CentraleSupélec ambitionne d’être présent dans les grands pays du monde, dont les dynamismes démographique et économique les rendent essentiels, voire incontournables dans l’avenir.

    A long terme, CentraleSupélec inspire à devenir le nœud « central » d’un réseau mondial d’implantations interconnectées actuellement composé de l’Ecole Centrale Pékin en Chine (créée avec le Groupe des Ecoles Centrales en 2005) et de Mahindra Ecole Centrale à Hyderabad en Inde (2014) prochainement rejoint par l’Ecole Centrale Casablanca qui ouvrira à la rentrée 2015 au Maroc.

    Dans un contexte mondial où les besoins en formation augmentent chaque année, la demande d’enseignement supérieur croissant de plus de 5 millions d’étudiants par an, CentraleSupélec a ainsi pour stratégie de consolider ses implantations à l’étranger, de développer des partenariats académiques et de recherche dans les principaux pays développés et émergents où la croissance explose, pour recruter les meilleurs élèves, les meilleurs enseignants-chercheurs.

    Aussi, en accompagnant les entreprises et les laboratoires français qui se développent dans les grandes régions du monde (Asie, Afrique, Amérique du Sud), où les besoins industriels, d’infrastructures, énergétiques, de services, de transports, etc, sont gigantesques, CentraleSupélec constitue un véritable levier pour le développement des liens économiques entre la France et ces pays, mettant à disposition des entreprises, grands groupes, ETI, PME et start-ups un vivier d’ingénieurs bi-culturels, de diplômés en master et de chercheurs de très haut niveau.

    Dans un futur proche, de multiples initiatives et des projets de recherche seront développés à l’international dans le même esprit.

    Dans ce cadre, en termes de recherche, les activités existantes vont s’élargir au périmètre CentraleSupélec. A Singapour, dans le domaine des radars, avec l’unité mixte internationale de recherche SONDRA (UMI) développée par Supélec en 2004 avec la National University of Singapore et, plus récemment, en Chine avec les Laboratoires internationaux associés (LIA) en informatique, mécanique et matériaux via l’Ecole Centrale de Pékin.

    Concernant le réseau des alumni de Centrale Paris et de Supélec, il représente une communauté de 31 000 diplômés en activité dans le monde, dont un grand nombre embrasse des carrières internationales. Ces dernières années des groupes d’alumni se sont formés indépendamment en Europe, en Chine, au Japon, au Brésil et aux États-Unis. La création de CentraleSupélec sera l’occasion pour ces groupes régionaux de se structurer afin de mutualiser leurs forces et leurs intérêts.

    En créant CentraleSupélec, au sein de l’Université Paris-Saclay, celle-ci constituant une opportunité unique d’accès à un environnement scientifique de classe mondiale, Centrale Paris et Supélec se sont donné les moyens de réaliser une grande ambition : devenir un pôle de référence dans le domaine des sciences de l’ingénierie et des systèmes et une grande école française leader dans l’enseignement supérieur et la recherche, classée parmi les meilleures institutions mondiales.

     

    Etienne Dages-Desgranges Responsable de la communication externe et des relations presse CentraleSupélec

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    Think global… Act worldwide https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/think-global-act-worldwide/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/think-global-act-worldwide/ Parmi les contraintes qui pèsent sur les grandes écoles de commerce et de management, la vision internationale est sans aucun doute celle qui représente un des plus gros enjeux. Pourquoi ? Tout simplement parce que la concurrence se situe à cette échelle. Avec les accréditations Epas, Equis et AACSB entres autres, les meilleurs établissements made in France sont engagés dans une conquête de visibilité au niveau planétaire.

    En matière de relations internationales, nos institutions se doivent bien entendu de poursuivre leurs efforts pour nouer des partenariats avec d’autres Business Schools reconnues. Mais il faut aller au-delà, avec par exemple la création de nouveaux campus offshore pour attirer davantage de candidats étrangers et français, séduire les entreprises et engranger les bienfaits d’une approche différenciée. Même si le fait d’aller chercher de nouvelles ressources exige des investissements couteux, notamment hors de nos frontières, c’est sans doute l’une des conditions de notre survie et de notre existence parmi les leaders européens.

    En ce qui nous concerne, nous avons fait en 2014 le pari d’une implantation en Angleterre, au cœur du centre historique d’Oxford. Cette visibilité supplémentaire pour l’EM Normandie contribue au rayonnement de notre modèle, tout en ouvrant plus largement nos recrutements.

    Notre choix d'implantation s'inscrit dans notre logique stratégique "Axe Manche" qui va de la Grande-Bretagne à Paris en passant par la Normandie. C’est indéniablement une voie d’avenir. D’ici à un an, une centaine d’étudiants de différents programmes, des professionnels en formation continue et des étudiants internationaux séjourneront sur le campus que nous envisageons déjà plus grand pour répondre à l’engouement de nos publics pour cette destination.

    Ce n’est certes qu’un début. Mais une chose est sûre : notre développement ne passe plus exclusivement par des partenariats ou des doubles diplômes. Tous ces dispositifs doivent désormais être complétés par l’émergence de véritables antennes à l’étranger, pilotées directement. Un certain nombre de grandes écoles ont d’ailleurs emprunté cette voie avec succès.

    S’il ne s’agit pas de créer des campus sur tous les continents, il est clair que les grandes écoles de commerce doivent explorer toutes les opportunités de croissance… worldwide. C’est ce que nous faisons notamment en Afrique, en Tunisie et en Côte d’Ivoire pour promouvoir nos activités de formation continue et, plus récemment, au Vietnam. C’est un défi que nous relevons avec enthousiasme et avec de grandes ambitions.

    Jean-Guy Bernard Directeur Général EM Normandie

     

    Jean-Guy Bernard est directeur général de l’École de management de Normandie depuis septembre 2004. Après un DEUG (diplôme d'études universitaires générales) de lettres modernes spécialisées à Paris 4 - Sorbonne, il obtient un diplôme d’État de niveau II au CEFAC (Centre d’études et de formation des assistants techniques au commerce) à Paris. Il poursuit par un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) CAAE (certificat d’aptitude à l’administration des entreprises) à l’IAE (institut d'administration des entreprises) de Caen.

    De 1994 à 2003, Jean-Guy Bernard dirige l’Icom (Institut consulaire de la Manche). Directeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage au conseil régional de Basse-Normandie, il devient ensuite directeur général des services de la chambre de commerce et d’industrie de Caen de 2002 à 2004.

    A propos de l’EM Normandie

    Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle est accréditée AACSB et EPAS pour son Programme Grande Ecole (formation initiale). Elle compte près de 2 800 étudiants et professionnels dans ses programmes et 13 000 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde. L’école est implantée à Caen, Deauville, Le Havre, Paris et Oxford.

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    Stratégie internationale de SKEMA business school https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/strategie-internationale-de-skema-business-school/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/strategie-internationale-de-skema-business-school/ SKEMA a choisi un positionnement thématique, l’Economie de la Connaissance qui lui permet de répondre aux besoins des entreprises d’envergure mondiale en formant des futurs managers et dirigeants mobiles et adaptables, capables d’engendrer de la performance durable en respectant les enjeux sociaux, environnementaux et financiers, désireux de créer de la valeur en innovant constamment. Le modèle pédagogique de l’école est fondé sur une présence globale au sein de grandes technopoles mondiales, permettant aux étudiants de conjuguer mobilité, diversité, multiculturalisme, innovation, management des connaissances et entrepreneuriat. L’exposition globale systématique leur offre une exceptionnelle expérience d’apprentissage mais aussi sociale, sociétale et dans des champs connexes au management.

    Dans une économie mondialisée, l’avenir de l’enseignement passe par le décloisonnement et la confrontation à d’autres cultures dans les modèles d’apprentissage, dans les expériences professionnelles et sociales : L’Ecole s’est engagée dans une stratégie d’implantation directe à l’étranger et le modèle multi-campus lui confère sa dimension internationale tout en assurant des points d’ancrage multiples, soit autant de possibilités de développement, au niveau régional et national. La quête d’internationalisation des Ecoles se traduit par des stratégies très différentes : échanges, implantation de programmes à l’étranger, double diplômes, ouverture de bureaux ou d’antennes, lancement de campus en partenariat et rarement des campus autonomes. SKEMA a choisi une stratégie atypique : celle de donner une éducation et une expérience globale à tous ses étudiants, et principalement en leur offrant des parcours hors de leur continent d’origine. L’école a donc choisi de développer des campus en propre dans des régions à forte croissance, proches des entreprises, pour permettre aux étudiants d’apprendre et de vivre les défis de la mondialisation sur les plans académiques, professionnels et sociaux.

    A sa création, SKEMA disposait de 4 campus (Lille, Paris, Sophia et Suzhou en Chine), les deux écoles fondatrices ayant déjà engagé un tournant international depuis 2007. En 2010, SKEMA a ouvert un 5ème campus aux Etats-Unis, à Raleigh en Caroline du Nord. L’école va ouvrir un 6e campus au Brésil en 2015. La stratégie est de créer une école globale, c’est-à-dire qui possède des implantations sur les 5 continents et cela en vue d’atteindre plusieurs objectifs : 1. Exposer tous les étudiants à une expérience internationale et multiculturelle nécessaire à leur carrière professionnelle en leur garantissant un très haut niveau de qualité d’enseignement ; 2. Former des étudiants étrangers et les faire bénéficier des programmes de formation de SKEMA en France et à l’étranger ceci afin de faire connaître le modèle pédagogique de l’Ecole et la robustesse du modèle d’enseignement du management Français; 3. Recruter des étudiants français et étrangers grâce à ses campus et les former sur les territoires historiques et internationaux pour participer au rayonnement des régions dans lesquelles SKEMA est implantée ; 4. Nouer des partenariats avec des entreprises nationales et internationales sur tous les campus de SKEMA pour le bénéfice des professeurs et des étudiants. 5. Contribuer activement en termes d’enseignement, de recherche et de rayonnement à la compétitivité des territoires dans lesquels l’école a développé des campus.

    Cette stratégie de développement à l’international ainsi que la poursuite de l’excellence des formations et de la recherche a permis à SKEMA de développer sa marque et ses programmes de formation sur tous les continents et de se hisser rapidement dans les classements internationaux. SKEMA compte en 2015 plus de 6700 étudiants de 110 nationalités différentes. Les reconnaissances obtenues pour ses programmes par les différents systèmes de certifications des régions dans lesquelles SKEMA est implantée lui permettent de délivrer des diplômes Bachelor, Grande Ecole, Masters avec une forte visibilité.

    La politique de site de SKEMA à l’international a aussi pour objet de développer des partenariats stratégiques avec des institutions académiques de premier plan afin de gagner en visibilité et en attractivité sur les différentes zones géographiques ciblées et d’étoffer son portefeuille d’accords double-diplôme dans des champs disciplinaires différents. Le contenu des partenariats est variable ; accords de double diplôme, initiatives communes en matière de recherche, exploitation de toute autre complémentarité stratégique. La présence de l’école dans des technopoles lui assure une visibilité internationale auprès de plus de 500 des entreprises mondiales les plus actives dans l’économie de la connaissance.

    Alice Guilhon Directrice générale de SKEMA Business School

    A propos de SKEMA Business School

    Avec plus de 6700 étudiants et 32 000 diplômés, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 5 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou) et 1 aux Etats- Unis (Raleigh). SKEMA est accréditée EQUIS et AACSB.

    A propos d'Alice Guilhon

     Alice Guilhon est Directrice Générale de SKEMA Business School.Titulaire d'un Doctorat de Sciences de Gestion et d'une Habilitation à Diriger les Recherches de l'Université de Montpellier 1, Alice Guilhon est spécialiste en Intelligence Economique (auditrice de l'INHESJ et de l'IHEDN). Elle commence sa carrière académique à l'Université de Méditerranée puis au CERAM, avant d'être nommée Directrice Générale de l'école. Elle a piloté la fusion CERAM-ESC Lille en 2009, qui donnera naissance à SKEMA Business School. SKEMA est aujourd'hui une grande école de commerce internationale présente sur 5 campus dans le monde (France, Chine, USA) et qui réunit plus de 6700 étudiants, 160 professeurs permanents et 32 000 diplômés.

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    Dans la société de ce début du XXIe siècle la question de la maîtrise des risques est de plus en plus prégnante https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-la-societe-de-ce-debut-du-xxie-siecle-la-question-de-la-maitrise-des-risques-est-de-plus-en-plus-pregnante/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-la-societe-de-ce-debut-du-xxie-siecle-la-question-de-la-maitrise-des-risques-est-de-plus-en-plus-pregnante/ Dans quel cadre situez-vous les questions liées à la Santé et à la Sécurité au travail ? Dans la société de ce début du XXIe siècle la question de la maîtrise des risques est de plus en plus prégnante et elle adresse des défis à trois « univers » que l’honnête homme d’aujourd’hui, l’honnête ingénieur de demain, doit être en mesure d’interpeller de façon synchrone et continue : l’univers de la science pour se saisir à bon escient des possibilités ouvertes par les avancées de la recherche ; l’univers de la société pour en entendre et comprendre les aspirations et les besoins, les peurs, les idées neuves, l’éthique et l’esthétique ; l’univers socioéconomique et professionnel pour le rendre à même d’ajuster ou d’innover dans ses réponses en termes de produits, de services, de normes, d’usages. L’ingénieur a majoritairement vocation à être immergé dans l’univers socioéconomique et c’est là qu’il doit démontrer sa capacité à bien situer son activité dans ce « dialogue » sciences – société. Il en va de sa crédibilité. Les concepts du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises sont en toile de fond de la maîtrise des risques.

    Qu’en est-il aujourd’hui de la formation des ingénieurs ? L’espace de la formation initiale des ingénieurs devra permettre à ces derniers de développer leurs capacités à repérer les risques et à apporter des réponses dans un dialogue multidisciplinaire, avec une pluralité d’acteurs et dans une logique de coproduction. Au premier chef, il est concerné par l’univers même de la production, celui du travail et les principes de préventions des risques professionnels doivent lui être familiers et devenir un élément de fond de sa culture professionnelle. Chacun doit pouvoir parler « risques » en référence à son univers professionnel qu’il s’agisse du BTP, des TIC, de la fonderie ou de la navigation maritime. La Cti a inscrit « la santé et la sécurité au travail » parmi les 11 domaines de compétences de tout ingénieur. A ce jour, 140 écoles d’ingénieurs sur 200 déclarent que, a minima, un enseignement obligatoire est dispensé aux élèves ingénieurs. Cela ne résume pas la question des risques mais c’est primordial. Comment compter vous avancer sur cette problématique ? Au-delà du module obligatoire, il importe de mesurer si cette culture infuse peu à peu et de manière transverse l’ensemble des possibles, tant dans le dialogue avec les enseignants chercheurs, que dans l’ouverture sur les questions de société et dans l’univers de l’entreprise. En matière de SST, les attentes des pouvoirs publics sont fortes et depuis des années exprimées en direction des écoles d’ingénieurs et de management. Une convention de partenariat impliquant le ministère en charge de l’enseignement supérieur a été signée fin 2014 afin de promouvoir, notamment avec l’appui de l’INRS, cette nouvelle culture. La CTI tient à y apporter son appui sans vision dogmatique ou action prescriptive mais en développant dans un premier temps l’observation des pratiques des écoles, à l’occasion des visites périodiques et dans le recueil des données certifiées. Un partenariat avec l’INRS va s’engager tout à la fois pour former les membres et experts de la Cti et pour conjoindre nos démarches.

    Laurent Mahieu Président de la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI)

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    Faciliter l’intégration de notions liées à la prévention des risques professionnels dans les programmes des formations de l’enseignement professionnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faciliter-lintegration-de-notions-liees-a-la-prevention-des-risques-professionnels-dans-les-programmes-des-formations-de-lenseignement-professionnel/ Sun, 22 Mar 2015 14:38:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faciliter-lintegration-de-notions-liees-a-la-prevention-des-risques-professionnels-dans-les-programmes-des-formations-de-lenseignement-professionnel/ Vous êtes membre du Conseil National pour l’Enseignement de la Santé et de la Sécurité au Travail (CNES&ST). Quelle est la mission de ce conseil ? Claudine Tacquard : Le CNES&ST1 est un organe d’expertise et de proposition. Sa création fait suite à la Directive-Cadre européenne 89/391/CEE qui impose « la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail ». Sa création répond alors au constat que l'acquisition de compétences nécessaires en santé et sécurité au travail doit se faire au plus tôt, durant la formation initiale. La mission première du CNES&ST, avec l’appui de l’INRS, est donc de faciliter l’intégration de notions liées à la prévention des risques professionnels dans les programmes des formations de l’enseignement professionnel. Le CNES&ST se compose de seize membres : huit représentants de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur et huit représentants du réseau prévention des risques professionnels de la Sécurité sociale (Cnamts, INRS, réseau Assurance maladie-risques professionnels…). La diversité des profils des membres du CNES&ST et des personnes invitées à participer à nos commissions nous permet d’apporter des points de vue différents sur un même sujet, ce qui évidemment enrichit nos débats. J’ai rejoint le CNES&ST en 2011 et depuis l’automne j’anime les travaux de sa commission « enseignement supérieur ».

    Sur quels niveaux de formation portent les travaux du CNES&ST ? CT : Le champ d’action est très large et réparti en plusieurs commissions de travail. Chacune se concentre sur des niveaux de formations initiales différents (du niveau V au niveau I).

    En 2011, la commission enseignement supérieur a mené une action forte en direction des écoles d’ingénieurs : la création du référentiel « Bases Essentielles de la Santé et Sécurité au Travail » (BESST) que la CTI a adopté comme faisant partie du référentiel de formation de l’ingénieur en France. Ce référentiel décrit un ensemble de compétences minimales que devrait posséder toute personne en situation de management. Il a depuis été décliné en acquis de l’apprentissage et est maintenant devenu l’outil indispensable pour définir le programme d’enseignement d’un socle commun « santé au travail » d’une formation d’ingénieur.

    Nos réflexions portent plus récemment sur l’introduction de ces enseignements dans les programmes de formations des écoles de management et des universités. Ces actions sont plus compliquées à mener car nous ne sommes plus face à une seule instance qui définit un cadre normé d’habilitation de formation, comme peut le faire la CTI. Nous espérons que la journée d’échange du 26 mars, à destination des formations de l’enseignement supérieur, permettra de faciliter nos futures collaborations.

    Quel est l’objectif de la journée d’échange organisée par le CNES&ST le 26 mars ? CT : L’objectif de la journée est de présenter des retours d’expérience d’établissements ayant mis en place des enseignements et projets pédagogiques abordant la thématique plus générale du « Mieux vivre au travail » (santé au travail, qualité de vie au travail, performance globale …). La journée se déroulera en plusieurs temps. D’abord des intervenants situeront les enjeux globaux de la démarche. Dans un deuxième temps nous proposerons des témoignages d’actions mises en œuvre sur le terrain dans une école d’ingénieurs, une école de management et une université. Ces témoignages introduiront des tables rondes permettant des débats plus généraux (perspectives, valorisation des démarches, vision des parties prenantes …) et des échanges avec la salle. Finalement nous présenterons des propositions de modèles d’action, de bonnes pratiques et d’appuis pour les établissements qui souhaiteront se lancer. http://www.cge-news.com/main.php?p=347

    Les formations de Polytech Tours intègrent depuis la rentrée 2014 des enseignements en santé et sécurité au travail : Suite aux 7èmes assises nationales du réseau Polytech qui se sont tenues à Tours en 2011 sur le thème « La santé et la sécurité au travail, gérer pour mieux prévenir », nous collaborons avec la CARSAT-Centre pour introduire les bases de l’enseignement de la santé et sécurité au travail (BESST) dans nos formations. Depuis la rentrée 2014, les futurs ingénieurs diplômés de Polytech Tours suivent un module intitulé « Mieux vivre au travail ». Durant les trois années du cycle ingénieur, chaque élève ingénieur de Polytech, indépendamment de sa spécialité, est désormais sensibilisé aux principes de prévention en santé et sécurité au travail. Les compétences acquises dans des enseignements sont systématiquement mises en œuvre lors du stage qui fait l’objet d’un rapport d’étonnement sur le sujet abordé durant l’année. La première année, l’étudiant est amené à étudier et identifier diverses situations à risques. Les années suivantes, les enseignements de droit, économies ou management intègrent désormais un volet Santé et Sécurité permettant d’aborder les enjeux juridiques, économiques ou sociétaux associés. La création d’un module « Mieux vivre au travail » de 40 heures, n’a pas fait l’objet d’une réforme importante en termes de volume horaire global. La moitié des enseignements du nouveau module « Mieux vivre au travail » existaient dans le socle commun SHS des années précédentes. Leur contenu pédagogique, sans être réduit, met désormais mieux en avant les éléments liés à la Santé et la Sécurité : par exemple l’étude du document unique en droit, l’étude des risques psychosociaux en management... Les nouveaux enseignements créés correspondent à l’acquisition des compétences référencées dans le BESST qui n’existaient pas jusqu’à présent. Ces enseignements sont accompagnés d’une partie en FOAD.

    L’université de Tours s’est également engagée dans cette démarche, par la création en 2012 d’un enseignement d’ouverture de niveau Licence intitulé « Mieux vivre au travail » ainsi que la création d’un groupe de travail chargé de mettre en place des enseignements en santé et sécurité au travail de niveau Master dès la prochaine rentrée universitaire.

    1Journal officiel du 13 janvier 2012 - MENE1135623A

    Claudine Tacquard Ecole Polytechnique de l’université de Tours - Polytech Tours Animatrice de la commission « Enseignement supérieur » du CNES&ST

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    Une formidable opportunité de devenir très vite ce que l’on est https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-formidable-opportunite-de-devenir-tres-vite-ce-que-lon-est/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-formidable-opportunite-de-devenir-tres-vite-ce-que-lon-est/ « Le goût de l’excellence et du dépassement, ont conduit Camille, Florence et Alexis aux sommets. J’ai eu l’occasion de les rencontrer tous les trois à plusieurs reprises. Ils partageaient ce feu intense, cette force et cette foi inébranlable dans le pouvoir de cette « sainte alliance » - passion, audace, engagement - à faire plier déterminismes et destins adverses.

    Au-delà de leurs différences, ils partageaient ces marqueurs identitaires de cette grande famille, dans laquelle j’ai grandi et me suis moi aussi construit. Je les connaissais peu, mais finalement tant, car ce sont bien des « sœurs et frère d’âme » que j’ai perdu. Ils s’en sont allés, chercher ailleurs d’autres défis…

    La quête de l’or mondial ou olympique est avant tout une quête et une découverte de soi. Un défi ambitieux, entre rêve et objectif, qui offre une formidable opportunité de devenir très vite ce que l’on est et de se découvrir dans la relation à l’autre. Cette quête devient sans doute pour beaucoup, consciemment ou non, plus importante que le Graal.

    Oser ou renoncer, se résigner ou persévérer, céder ou résister, perdre ou gagner, respecter ou transgresser, continuer ou arrêter… autant de choix et de réalités au quotidien, auxquels le sport de haut niveau vous soumet. Il n’en a certes pas l’exclusivité, mais il a pour lui la singularité de le faire, corps et âme, dans un contexte où, face au doute et à l’ampleur de la tâche, le plus profond du « pourquoi ? » réside dans l’intime et l’intrinsèque.

    Pour un observateur extérieur, cette quête peut légitimement être considérée comme une preuve d’inconscience ou d’ego démesuré. De l’ego, il en faut en effet a minima pour pouvoir se dire « Pourquoi pas moi ? » quand les autres se disent « Pourquoi moi ? ». Ce n’est pas grand-chose, mais c’est essentiel. Il ne s’agit donc pas de cet ego démesuré et mythologique, puisé dans des certitudes inébranlables, quant à la nature de ses gènes ou quant à une bienveillance divine à son égard ressentie dès le plus jeune âge, mais tout simplement de cet ego embryonnaire qui permet de s’accorder tout simplement, ce précieux « bénéfice du doute positif » qui donne le pouvoir d’oser et d’entreprendre.

    Le sport m’a donc beaucoup appris, mais comment aurait-ce été possible, si mes adversaires n’avaient pas choisi eux aussi de s’engager avec ardeur et passion dans la compétition ? Je ne les remercierai jamais assez de m’avoir permis de me découvrir pleinement en mettant la barre toujours plus haut! Le sport de haut niveau est un outil d’éducation très puissant certes, mais il n’est qu’un outil, au service des valeurs qu’on lui fait servir, sciemment ou non, pour le meilleur ou pour le pire. J’ai eu la chance il me semble d’avoir été accompagné pour le meilleur.

    Pour avoir fréquenté les bancs de l’ESCP Europe, pendant 6 ans durant ma carrière d’athlète, je sais à quel point les Grandes Écoles partagent cette même culture de l’excellence, individuelle et collective, tant sur le plan du savoir-faire, que sur celui du savoir-être indispensable.

    Il n’est donc pas étonnant de voir que le sport a depuis longtemps toute sa place au sein des Grandes Écoles.

    Au-delà du fait qu’il soit une formidable opportunité éducative, le sport en tant que vecteur d’activité physique, est en plus paraît-il très favorable à la neuro-genèse hippocampique adulte et donc au maintien de la mémoire et à la lutte contre les états anxieux… Alors, vite tous en short ! »

    Stéphane Diagana double Champion du Monde d’athlétisme ESCP Europe 2004

     

    A propos de Stéphane Diagana Champion du monde du 400m haies en 1997, puis Champion d'Europe en 2002 et Champion du monde en 2003, du relais 4 × 400 mètres avec Marc Raquil, Leslie Djhone et Naman Keita, Stéphane Diagana fut le premier Champion du monde d'athlétisme masculin français et détient depuis 19 ans le record d'Europe du 400 m haies.

    En 2003, il devient Champion du monde du relais 4 × 400 m avec Marc Raquil, Leslie Djhone et Naman Keita. Stéphane Diagana est diplômé 2004 de l’ESCP Europe. Il est également titulaire d'un DUT de biochimie agroalimentaire. En 2007, il devient premier président de la Ligue nationale d'athlétisme. Il est consultant pour France Télévisions, aux côtés de Patrick Montel, Bernard Faure, Alexandre Boyon et Nelson Monfort. En janvier 2008, Stéphane Diagana prend la tête d'une mission sur le développement du sport universitaire qui lui est confiée par Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et Bernard Laporte, secrétaire d'État chargé des Sports. Stéphane Diagana exerce également des activités de conférencier, souhaitant aider les entreprises à piloter la performance collective, faire évoluer les méthodes de management et améliorer l’efficacité des équipes. En juillet 2011, il devient chef de produit et partenaire technique de la marque de running Kalenji. En collaboration avec les ingénieurs matériaux et les designers de la marque, il développe la gamme de chaussures performance Kiprun. Fervent militant de la cause anti-dopage, il est membre du comité des sportifs de l'Agence mondiale antidopage. Stéphane Diagana est Chevalier de l'Ordre national du Mérite Diplômé d'Honneur de l'Académie des sports en 1992, Prix de la Ville de Paris par l'Académie des sports en 1997. Plusieurs enceintes sportives portent son nom en France.

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    La CGE valorise ses formations auprès de la CNCP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-valorise-ses-formations-aupres-de-la-cncp/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-valorise-ses-formations-aupres-de-la-cncp/ Les formations labellisées par la CGE – Mastère spécialisé (MS), MSc (Master of Science) et BADGE (Brevet d’aptitude délivré par les grandes écoles) sont éligibles depuis plusieurs années au Répertoire national des certifications professionnelles. La convention qu’elles ont signée, stipule que la CGE et la Commission nationale des certifications professionnelles travailleront ensemble pour que les dossiers de formation que les grandes écoles souhaitent voir figurer au RNCP soient conformes aux exigences de la CNCP.

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    Les enjeux du développement de la représentation du sport féminin dans les médias audiovisuels, rapport du CSA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enjeux-du-developpement-de-la-representation-du-sport-feminin-dans-les-medias-audiovisuels-rapport-du-csa/ Wed, 29 Apr 2015 13:38:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enjeux-du-developpement-de-la-representation-du-sport-feminin-dans-les-medias-audiovisuels-rapport-du-csa/ Conseil supérieur de l'audiovisuel - Janvier 2014

    La sous-représentation du sport féminin ne doit pas être considérée comme une fatalité et une action volontariste peut améliorer la représentation du sport féminin dans les médias audiovisuels. Dans cette perspective, le Conseil formule cinq préconisations à l'égard des éditeurs de services de télévision et de radio visant à l'amélioration de l'exposition du sport féminin dans les médias audiovisuels.

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    Un double cursus d’excellence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-double-cursus-dexcellence/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-double-cursus-dexcellence/ Etre sportif de haut niveau tout en étant étudiant dans un établissement de la Conférence des Grandes Ecoles, c’est être engagé dans deux projets d’ «excellence ». C’est orchestrer un emploi du temps dense, partagé entre des études ambitieuses et une vie de SHN où les entrainements et les compétitions s’enchainent.

    Personne ne se retrouve dans cette situation par hasard Cela peut être une formidable source d’épanouissement, un moyen de développer l’estime de soi, en s’engageant dans 2 projets différents et exigeants, qui nous tiennent à cœur. Notre expérience d’enseignant et de préparateur mental, ainsi que nos échanges avec d’autres collègues de l’APSCGE montrent que les étudiants/SHN peuvent être moteur dans leur promotion, voire leur établissement. L’énergie mise dans leur double projet, peut-être partagée dans la promotion avec enthousiasme et fierté. Dans le même temps, nous constatons que ce double projet peut devenir une source d’interférences. Les contraintes organisationnelles, physiques sont nombreuses. Elles peuvent avoir pour conséquences de produire des interférences internes (doute, peur de l’échec, stress, difficultés à gérer ses émotions, à rester investi dans les deux projets…).

    Cette situation extra-ordinaire (dans le sens de non fréquente), demande de la part de nos établissements un accompagnement spécifique. Celui-ci doit permettre aux individus concernés d’être dans les meilleures conditions afin qu’ils puissent être en capacité d’atteindre leurs objectifs sportifs et scolaires.

    Il semble alors important d’apporter une aide, des compétences individualisées. Chaque individu est dans une situation spécifique. S’il faut encourager et reconnaitre l’intérêt des aménagements d’horaires mis en place par les établissements de la CGE ainsi que les différentes bourses octroyées aux SHN (par des fédérations, collectivités territoriales,…). Il faut admettre que cela n’est pas toujours suffisant. Face à ces situations ambitieuses et complexes, il semble utile et parfois responsable, d’apporter des outils permettant aux étudiants/SHN en demande de s’adapter à cette situation dans les meilleures conditions. Dans notre école, c’est ainsi que nous proposons aux étudiants concernés et volontaires un travail en préparation mentale. Cela se fait en plusieurs étapes :

    • Informer les étudiants engagés dans un double projet de la possibilité d’avoir une préparation mentale au sein de l’école, par un enseignant de l’établissement, formé et diplômé.
    • A ce stade, nous expliquons ce qu’est la préparation mentale, ainsi que notre méthode de travail : définition du double (voire du triple) projet, évaluation des habiletés mentales (gestion du stress, confiance en soi, gestion émotionnel, fixation d’objectifs…) puis mise en place d’une planification d’entrainement mental.
    • Début du travail de préparation mentale pour les étudiants intéressés et échanges fréquents par rapport au travail réalisé.

    En travaillant la préparation mentale, les étudiants/SHN acquièrent des compétences leur permettant d’aborder les situations de leur double projet dans les meilleures dispositions mentales. C’est lors de ces modules que certains apprennent par exemple qu’il est possible d’agir sur la confiance en soi spécifique ou sur le stress. D’autres découvrent la prégnance des croyances limitantes sur leurs comportements et les objectifs qu’ils se fixent… Plus simplement, certains apprennent à contrôler leur respiration pour se relaxer ou se dynamiser. Ils restent acteurs des situations qu’ils rencontrent, là où nous constatons, parfois une certaine lassitude ou un surinvestissement (pour combien de temps ?), chez d’autres personnes n’ayant pas cet accompagnement ni cette « formation ». Ces compétences les aident « ici et maintenant » mais elles seront aussi utiles dans leur vie professionnelle future, tout comme pour leur développement personnel. En donnant la possibilité aux étudiants SHN de pratiquer la préparation mentale, nous leur donnons la chance de vivre leur double projet dans les meilleures conditions et aussi d’acquérir des compétences utiles pour le reste de leur vie.

    Raphaël HOMAT Raphaël Homat, enseignant d'EPS à Agrocampus-Ouest centre d'Angers depuis 2009.

      A propos de Raphaël Homat Enseignant d'EPS à Agrocampus-Ouest, centre d'Angers depuis 2009. Raphaël Homat est préparateur mental diplomé de l'université de Lille, responsable de la commission préparation mentale de l'APSCGE. Il intervient également dans le suivi de sportifs de haut niveau et de cadres. Raphaël Homat est l'auteur d'un blog traitant de préparation mentale : http://www.raphaelhomat.com/blog/
    A propos de Agrocampus Ouest Agrocampus Ouest (Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage) a été créé le 1er juillet 2008 par fusion d’Agrocampus Rennes et de l’Institut national d’horticulture d’Angers. Agrocampus Ouest propose un diplôme d'ingénieur du vivant à 4 spécialités : agronomie, agroalimentaire, horticulture et paysage. www.agrocampus-ouest.fr/infoglueDeliverLive/fr/agrocampus-ouest
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    EIGSI La Rochelle - Pôle d’Excellence Voile https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eigsi-la-rochelle-pole-dexcellence-voile/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eigsi-la-rochelle-pole-dexcellence-voile/ L’EIGSI est entrée en 2009 dans le cercle très fermé des écoles d’ingénieur proposant des aménagements et allongements de scolarité aux sportifs de haut niveau en créant son Pôle d’Excellence Voile (PEV).

    Concrètement les élèves sélectionnés bénéficient d’un partenariat signé avec le Centre d’Excellence Voile de La Rochelle qui assure de son côté le suivi sportif des élèves-ingénieurs EIGSI inscrits au pôle et des aménagements de la scolarité permettant de valider l’équivalent des enseignements de deux années du cursus (120 ECTS) en 3 ans.

    L’accessibilité aux infrastructures sportives et au plan d’eau offre aux étudiants du PEV un cadre idéal pour pouvoir s’entraîner et étudier en même temps : moins d’un kilomètre sépare l’école du centre d’entraînement. Concernant le suivi pédagogique, Xavier Detappe à l’origine de la création du PEV, Responsable de la formation par apprentissage à l’EIGSI et lui-même ancien sportif de haut niveau en 420 et Fireball assure l’encadrement des étudiants sportifs et la coordination avec le Centre d’Excellence Voile.

    Les élèves inscrits au sein du Pôle d’Excellence Voile de l’EIGSI sont majoritairement issus du recrutement post-bac de l’EIGSI (Concours Avenir) et intègrent l’école en 1ère année. Côté performance sportive : ils sont soit déjà sélectionnés en voile olympique ou pratiquent la voile à haut niveau d’entraînements et de compétition depuis plusieurs années.

    Six ans après sa création, le Pôle d’Excellence Voile de l’EIGSI poursuit son développement avec 19 élèves-ingénieurs (rentrée 2014) inscrits dans les principales catégories sportives de la Fédération Française de Voile et s’illustrant sur des supports olympiques (RS:X, Nacra 17, 470, Laser) ou sur d’autres supports, dériveurs ou habitables : course en flotte (Formula, Laser Radial) ou Match Racing…

    Bilan de l’été 2014 :

    • 3 champions de France, 1 médaillé de bronze, et en janvier 2015 : 1 médaillé d’Argent en Championnat du Monde.
    • Paul Catagnedoli, Champion de France Espoir en Laser Radial (étudiant en 1ère année)
    • Nicolas Goyard, Champion de France Espoir en SLALOM
    • Thomas Goyard, 1 médaille de bronze au Championnat du Monde de RS:X Homme à Santander en septembre 2014 et médaille d’Argent à l’ISAF Sailing World Cup Miami, une étape de Coupe du Monde (étudiant en 4ème année)
    • Julien Lebrun, Champion de France Espoir en équipage en Match Racing 470 (étudiant en 5èmre année)

    Côté Jeux Olympiques de Rio en 2016 3 étudiants du Pôle d’Excellence Voile sont d’ores-et-déjà engagés dans une Préparation Olympique assidue (Charlie Ageneau sur 470, Eliot Merceron en Laser et Thomas Goyard en RSX). Le Pôle d’Excellence Voile contribue à l’ambiance sportive de l’école et à son attractivité dans le milieu sportif en général.

    Témoignage : Thomas Goyard, élève-ingénieur en 4ème année à l’EIGSI La Rochelle affiche plusieurs podiums en RS:X dont son tout 1er au championnat du monde il y a tout juste quelques semaines. Originaire de Nouvelle-Calédonie, il fait partie du Pôle Excellence Voile (PEV) de l’école depuis déjà 5 ans. « Le choix de l’EIGSI s’est fait sur le caractère généraliste de la formation et, les nombreuses dominantes proposées permettent de se laisser le temps de réfléchir les 3 premières années et de se consacrer à son projet sportif. Le PEV nous accompagne au mieux dans ce parcours et permet de concilier les deux projets. C’est un excellent choix compte-tenu de ma discipline, la planche à voile, le plan d’eau de La Rochelle étant très intéressant et formateur. De plus, la proximité de l’école par rapport au site d’entrainement est un gain de temps très appréciable et le climat plutôt agréable permet de naviguer une bonne partie de l’année. Le Pôle d’Excellence Voile de l’EIGSI met en place un bon nombre d’aménagements possibles sur chaque année à l’école, nos coordinateurs sont ouverts et au courant de ce que nous faisons, on se sent vraiment bien encadré, aidé et suivi pour aller chercher nos objectifs scolaires et sportifs. Tout ou presque est possible, il faut juste en parler et il est facile de le faire dans cette école grâce au PEV. En plus, l’école est fière d’héberger des sportifs et cela est gratifiant et encourageant !

    Pour Sylvain Orsat, Directeur de l’EIGSI «Le Pôle d’Excellence a eu pour ambition de favoriser dès sa création l’esprit d’équipe et sportif au sein des étudiants de l’EIGSI. Aujourd’hui, l’école élargi le Pôle d’Excellence au rugby en partenariat avec le Stade Rochelais (Top 14). D’autres disciplines y sont aussi représentées : équitation, tir à l’arc, judo.»

    A propos de l'EIGSI

    Créée en 1901, l’EIGSI forme des ingénieurs généralistes sur deux campus : La Rochelle et Casablanca. Elle accueille 930 étudiants et un réseau d’anciens de 8000 diplômés depuis sa création. En 4ème et 5ème année, les étudiants précisent leur parcours en choisissant l’une des 8 dominantes : Mécatronique – Intégration des Réseaux et des Systèmes d’Information – Conception et Industrialisation des Systèmes Mécaniques – Energie et Environnement (axe transport ou axe bâtiment) – Management & Ingénierie des Systèmes Industriels - Bâtiment et Travaux Publics – Management des Systèmes d’Information & de la Supply Chain (par apprentissage uniquement). Au cours de leur cursus, les étudiants effectuent un minimum de 44 semaines de stages en entreprises et 12 semaines à l’international. L’EIGSI a conclu des accords avec plus de 70 partenaires internationaux et propose, en outre, plus de 35 parcours bi-diplômants en France et à l’étranger. Dès la rentrée 2015, la nouvelle résidence étudiante de l’EIGSI offrira 150 studios entièrement meublés et situés en face de l’école. Plus d’infos sur www.eigsi.fr

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    Le sport et Audencia : Une histoire qui dure https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-et-audencia-une-histoire-qui-dure/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-et-audencia-une-histoire-qui-dure/ Performance, compétition et dépassement de soi : telles sont les valeurs que 76% des cadres attachent au sport. « Des valeurs qui apparaissent comme de véritables valeurs travail », selon l’Apec qui a mené une étude dans ce domaine.

    La place du sport reste fondamentale au sein des Grandes Ecoles. Il existe une diversité de disciplines sportives qui permet aux étudiants d’accéder aux valeurs universelles du sport. Les associations d’étudiants sont notamment garantes de sa pratique et de l’intégration de ses valeurs. Cette grande diversité est due à la variété des infrastructures proposées par les Grandes Ecoles au sein des campus. L’implication d’Audencia Nantes dans l’accès au sport va au-delà des associations. En effet, elle intègre dans son programme Grande Ecole l’enseignement du sport obligatoire, créant ainsi de la solidarité, de la coopération et de l’entraide entre les élèves.

    Le sport représente un aspect bénéfique et valorisant pour les étudiants qui par l’intermédiaire des multiples pratiques sportives développent leur épanouissement personnel et leurs capacités à prendre des décisions. Au travers de rassemblements sportifs, les étudiants, qu’ils soient organisateurs ou participants, accèdent aux valeurs fondamentales du sport que sont le progrès, la réussite et l’excellence.

    Moment phare de l’année pour Audencia Nantes, le Triathlon Audencia-La Baule occupe une place importante dans le processus d’intégration des nouveaux étudiants. Plus qu’une compétition sportive, l’événement se situe au cœur même de l’ADN de l’école. Grâce à cette compétition, Audencia Nantes met en avant l’importance du sport dans la vie de ses étudiants ainsi que son pouvoir de cohésion et de rassemblement.

    Epaulée par un professeur-encadrant, une association d’étudiants motivés assure l’organisation du Triathlon Audencia-La Baule, réalisant aussi bien le financement que sa logistique en passant par la gestion des inscriptions. Depuis sa première édition en 1988, ce grand rendez-vous sportif annuel a connu une évolution significative du nombre de ses participants. Seulement 350 athlètes concourraient en 1988 alors que l’édition 2014 en comptait 6000. Certains viennent de très loin, notamment d’Australie et du Canada et plus de 60 000 spectateurs y assistent chaque année.

    Considéré comme le plus grand rassemblement sportif français organisé par des étudiants, le Triathlon Audencia-La Baule s’adresse à tous les sportifs, des plus jeunes aux plus expérimentés et milite pour la reconnaissance des nouveaux enjeux de notre société. Le sport favorise en effet l’ouverture et la diversité mais touche aussi à d’autres valeurs comme le handicap et l’engagement environnemental. Précurseur dans la création d’un grand événement sportif, Audencia Nantes incite ses étudiants à se surpasser et à relever les challenges qui les attendront dans leur vie professionnelle. Une forte analogie est présente entre le monde du sport et celui de l’entreprise et c’est pour cela que les Grandes écoles comme Audencia Nantes investissent du temps dans le domaine du sport.

    Audencia Nantes s’est même dotée en 1992 d’un Mastère Spécialisé dans le Management des Organisations de Sport qui affiche une forte notoriété fondée sur plus de 20 années d’existence. Professionnaliser les activités liées au secteur sportif a été un enjeu de taille qui permet aujourd’hui à l’école d’afficher un solide taux d’insertion de ses diplômés dans le secteur du sport : 85 %. Ce cursus spécifique organisé en partenariat avec de grandes institutions spécialisées affiche 550 heures de cours auxquelles s’ajoute un stage de professionnalisation en fin d’année.

    Un grand réseau s’est construit autour de ce Mastère Spécialisé permettant ainsi aux diplômés de se rencontrer et d’échanger sur leurs parcours professionnels. Un réseau dont profitent aussi les étudiants à la recherche d’un stage ou d’un emploi. Des initiatives qui montrent que de toute évidence, l’histoire du sport et des Grandes Ecoles n’est pas prête de s’arrêter.

    Hervé Delaunay Responsable Discipline Sport Audencia Nantes Ecole de Management Organisateur du Triathlon Audencia-La Baule

    A propos d'Hervé Delaunay

    Responsable de la Discipline Sport à Audencia Nantes, Hervé Delaunay est président d’« Audencia Compétitions » en charge de l’organisation du Triathlon Audencia-La Baule aux côtés des étudiants. Diplômé entraineur fédéral de triathlon et d’un professorat d’Education Physique de l’IFEPS d’Angers, il a occupé le poste de professeur conseiller pédagogique d’EPS pendant 14 ans. Directeur sportif des Sables Vendée Triathlon de 2005 à 2014, il est depuis 1999 responsable de la formation auprès de la Ligue Triathlon des Pays de La Loire.

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    Échange croisé entre Estelle Mossely, élève ingénieure à l’ESILV et championne de Boxe répond à Jérôme Da Rugna, Directeur de la Formation à l‘ESILV https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/echange-croise-entre-estelle-mossely-eleve-ingenieure-a-lesilv-et-championne-de-boxe-repond-a-jerome-da-rugna-directeur-de-la-formation-a-lesilv/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/echange-croise-entre-estelle-mossely-eleve-ingenieure-a-lesilv-et-championne-de-boxe-repond-a-jerome-da-rugna-directeur-de-la-formation-a-lesilv/ Estelle Mossely, élève ingénieure à l’ESILV et championne de Boxe répond à Jérôme Da Rugna, Directeur de la Formation à l‘ESILV Bonjour Estelle, tout d’abord, comment êtes-vous arrivée à l’ESILV ?

    A la suite d'une recherche sur les différentes écoles d'ingénieurs en Ile de France, j'ai effectué 3 concours. L'ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) est la première école à m'avoir donné une réponse favorable. De plus, mon statut de sportive de haut niveau n'était pas un frein à mon intégration dans cette école puisque l'on m'a assuré qu'elle s'adapterait au mieux à mes exigences sportives (surtout en termes de déplacements, donc d’absentéisme). J'avais la possibilité de m'absenter pour mes championnats et parfois de rattraper les examens si je venais à en manquer.

    Qu’est-ce que l’ESILV vous a apporté ? L'ESILV m'a d'abord apporté une sérénité vis à vis de mon double parcours scolaire et sportif. Même si la charge de travail personnelle était importante, j'avais la possibilité de m'absenter sans trop être pénalisée si mes notes d'examens étaient convenables. Et puis bien sûr elle m'a apporté le bagage technique nécessaire pour devenir ingénieure.

    Comment la boxe est-elle arrivée dans votre vie ? La boxe est arrivée dans ma vie par hasard. A 12 ans j’avais déjà testé beaucoup de sports, mais aucun ne me convenaient, puis j'ai eu envie d’expérimenter un sport de combat, et la boxe me plaisait bien. J’ai essayé et j'ai très vite accroché. Les compétitions sont vites venues et je pense que ça a aussi été une source de motivation pour persévérer dans ce sport, en plus de tout l'aspect physique, technique et tactique que j'appréciais dans cette discipline.

    Comment arrivez-vous à concilier une carrière de championne de boxe / les compétitions et vos études à l'ESILV ? La conciliation est possible d'abord grâce à ma motivation et à ma détermination. Ensuite, mes objectifs qui me poussent à continuer malgré les obstacles.

    En terme d'organisation, la plupart des supports cours étaient en ligne ce qui me permettait de récupérer assez facilement ceux que je manquais. Mes camarades et internet m’ont aussi beaucoup aidée. La grande majorité des professeurs étaient très à l'écoute : ils me permettaient d'effectuer certains rendus un peu plus tard ou trouvaient le moyen de me noter différemment lorsque j’étais absente à un examen. Certains professeurs étaient même admiratifs face à mon parcours et s'y intéressaient, ce qui fait toujours plaisir car ce n'est pas tous les jours facile. Voir de l’intérêt à un retour de compétition ou de stage cela booste et motive pour se remettre au travail.

    Mes camarades suivent mes résultats : certains ne comprennent pas comment j'arrive à tout gérer. Mes amis proches m'aident beaucoup dans la récupération des cours ou si j'ai du mal à comprendre certaines choses.

    Tout est une question de calcul et de motivations car, à certaines périodes, on ne peut pas combiner sport et études à fond : il faut choisir. C'est le cas lorsque j'arrivais aux gros championnats : je faisais parfois l'impasse sur certains cours pour pouvoir être performante au combat. Mais c'était aussi le cas à l'école, à l'approche des examens où il fallait parfois mettre un peu de côté l'aspect sportif pour avoir le temps de rattraper les cours, de réviser et de rendre les devoirs à temps. D'ailleurs, je me suis parfois retrouvée avec des examens au retour de compétition et ça n'a pas toujours été évident. Surtout qu'en cas d'échec en compétition, on n’est pas toujours apte mentalement à se remettre au travail, il faut gérer la déception ou l'euphorie, et c'est aussi ce qui m'a permis de garder les pieds sur terre.

    En suivant la filière SHN (Sportif de Haut Niveau) de l’ESILV, on a la possibilité d’avoir des cours aménagés, et une vraie organisation prenant en compte les contraintes des sportifs, parce que certains moments sont compliqués à gérer (grosse charge de travail en cours et à l'entrainement, manque de sommeil) qui fait, que parfois –sans accompagnement- on peut passer à côté de tout. Il est très difficile de concilier des études d'ingénieurs et du sport de haut niveau mais pas impossible, la preuve…. D'ailleurs je pense que proposer un véritable aménagement aux sportifs et musiciens de haut niveau est un plus à l'ESILV. Très peu d'écoles le font en Ile de France et il faut souvent partir en province pour en bénéficier. Alors que ces jeunes peuvent être un atout pour l'école et pour les entreprises.

    Sportive de haut niveau et ingénieure un atout ou un inconvénient ? Un atout sans aucun doute. Une voie difficile c'est certain, mais qui, une fois réussie, ouvre beaucoup de portes. Déjà d'un point de vue personnel, je pense que la maturité vient beaucoup plus vite. On est confronté à beaucoup de choses : l'échec, la réussite, les voyages -donc l’expérience hors des frontières nous l'avons -, une charge de travail importante, ce qui crée une capacité d'adaptation aux situations compliquées importante. Et puis dans la réussite, beaucoup de personnes se tournent vers nous, même les sociétés. J'ai moi-même eut un stage de fin d'étude très rapidement chez Allianz grâce à mon cursus mais également à mon parcours sportif. Quoi qu'il en soit je pense que cela reste un accélérateur de vie si on est bien entouré et que l'on fait les bons choix.

    Comment voyez-vous l'avenir ? Je suis en plein questionnement. Mon souhait est de me consacrer au maximum à ma qualification olympique, donc si j'intègre une société ce ne sera que si j'ai un aménagement adéquat.

    Quels sont les atouts / inconvénients d'être sportive de haut niveau face à un recruteur ? L'inconvénient est sans nul doute l’absentéisme qui rend la gestion de l'employé compliquée surtout dans le cadre de projets avec des fortes contraintes de planning. Les atouts sont la capacité d'adaptation, le dynamisme. Au retour d’une compétition on fait en sorte d'être très efficace pour rattraper le « temps perdu ». Aussi, beaucoup de sportifs parlent plusieurs langues ce qui est un réel atout face aux recruteurs.

    En plus, lorsque l'on a un beau palmarès cela impressionne toujours un peu, à notre avantage : savoir gagner c’est important pour une entreprise !

    Jérôme Da Rugna, Directeur de la Formation à l‘ESILV répond à Estelle Mossely, élève ingénieure à l’ESILV et championne de Boxe

    Je suis, comme je vous l’ai dit, arrivée par un heureux hasard à l’ESILV, alors pourriez-vous m’expliquer comment est née la filière Sportifs de Haut Niveau au sein du Groupe Léonard de Vinci ?

    Le sport est dans l’ADN du Pôle Léonard de Vinci (dont l’ESILV fait partie) depuis sa création. Au cours du premier cycle, c’est une matière comme une autre qui est prise en compte au moment de l’évaluation de fin d’année académique. L’école a naturellement attiré des jeunes sportifs dont certains à la carrière prometteuse dont les contraintes d’entrainement ne s’inséraient pas facilement dans un emploi du temps classique. Nous avons alors imaginé la filière « Sportifs de Haut Niveau » permettant de suivre un cursus adapté. Nous voulions créer une filière dédiée avec des cours sur-mesure pour ces jeunes qui souhaitent combiner études et compétitions.

    Cette filière s’adresse-t-elle à tous les sportifs ? La filière Sportifs de Haut Niveau s’adresse aux SHN prometteurs dont quelques-uns vont confirmer sportivement pendant leurs années d’études et devenir de très haut niveau, aux sportifs qui pratiquent un sport dont ils ne pourront pas vivre (le cas de la plupart des sports) et qui doivent donc développer leurs propres compétences et pour entrer dans la vie professionnelle.

    Quels sont les critères retenus pour intégrer cette filière ? Le diplôme préparé est-il équivalent à celui de la filière classique ? La motivation est le principal critère d’entrée : il faut qu’intégrer la filière SHN soit un réel booster à la pratique sportive et aux performances. Les SHN préparent le Diplôme d’Ingénieur de l’ESILV parfaitement identique à celui des élèves qui suivent la filière classique, il n’y a que l’aménagement qui change : la gestion des absences et des examens par exemple.

    Comment avez-vous réussi à optimiser les temps de formation ? Même s’il s’agit d’un groupe de taille raisonnable (une vingtaine d’étudiants par année d’études), l’effet « promotion » de sportifs entre eux joue beaucoup dans l’optimisation du temps de formation car à côté des échanges entre l’école et l’étudiant, il y a les échanges entre étudiants pour progresser dans les études. Les étudiants ont accès à notre plateforme de e-learning qui leur permet de suivre même s’ils sont absents à certains moments.

    Avec plus d'une dizaine d'années d'existence pour cette filière, quel bilan de formation / d'insertion tirez-vous ? En dehors de toute modestie, la fierté d’avoir accompagné chaque année de nombreux élèves dans leurs performances sportives en leur ayant permis d’être dans un endroit fait pour eux qui les comprend et les suit. Pour chacun d’entre eux, il y a une vie après le sport et cette vie – professionnelle – nous leur avons permis de la préparer pendant leur activité sportive et non pas après, au moment de la « retraite sportive ». L’insertion professionnelle est tout à fait comparable à celle des autres étudiants de l’école. Nous faisons très peu de communication sur la filière et c’est entre eux dans leurs clubs ou leurs fédérations que les élèves de l’école font la communication en faveur du programme et conduisent vers nous les futurs étudiants.

    A propos de Jérôme Da-Rugna

    Directeur de la formation à l’ESILV depuis 2014 et responsable du département informatique. Il est docteur en informatique et traitement d’images. Maitre de conférences à Télécom Saint-Etienne avant de rejoindre l’ESILV, il met à profit son parcours parmi plusieurs universités et établissements prestigieux (Ecole Normale Supérieure de Lyon, Université d’Ottawa, Mines de Saint-Etienne, Université of California of San Diego). Il est spécialiste du Big Data et de l’analyse des réseaux sociaux.

    A propos d’Estelle Mossely

    22 ans ; en 5ème année à l'ESILV (majeure Informatique et Sciences du numérique). Elle pratique la Boxe Anglaise, 4 fois championne de France, Vice Championne d'Europe et médaille de bronze au championnat du Monde. Elle prépare les JO et travaille au sein d'un groupe de 4 personnes de l’ESILV sur les objets connectés avec la création d’une application de surveillance pour les personnes vulnérables (enfants et personnes âgées).

    Estelle Mossely ci-contre © Stevan Lebras
    A propos de l’ESILV

    L'École Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieur généraliste au coeur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI 2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 980 élèves - 1250 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- www.esilv.fr

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    La filière sportive dans l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-filiere-sportive-dans-lenseignement-superieur/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-filiere-sportive-dans-lenseignement-superieur/ En l’espace de dix années, le nombre de nouveaux entrants (au sens de 1e inscription en 1e année de cursus licence) à l’université a augmenté de 6,15 % (299 200 nouveaux entrants en 2013-2014 contre 281 856 en 2004-2005). Durant la même période, celui des nouveaux entrants en filière STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives, dont les débouchés à l’issue du master sont la performance sportive, le sport et la santé, le management du sport ou encore les métiers liés à l'ergonomie) a progressé de 38,93 % (15 594 en 2013-2014 contre 11 224 en 2004-2005). Ils représentent 5,21 % des nouveaux entrants. En termes de variation annuelle, les chiffres sont spectaculaires et prouvent l’attrait des formations de la filière STAPS. En effet, le nombre des nouveaux entrants dans cette filière a progressé de 15,5 %, contre 4,6 % toutes filières universitaires confondues.

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    Professeur d’EPS dans un lycée amiénois, Nicolas MARION est responsable des sports à l’ESIEE-Amiens depuis 2008 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/professeur-deps-dans-un-lycee-amienois-nicolas-marion-est-responsable-des-sports-a-lesiee-amiens-depuis-2008/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/professeur-deps-dans-un-lycee-amienois-nicolas-marion-est-responsable-des-sports-a-lesiee-amiens-depuis-2008/ Professeur d’EPS dans un lycée amiénois, Nicolas MARION est responsable des sports à l’ESIEE-Amiens depuis 2008. Il gère le Bureau des Sports (BDS) de l’école d’ingénieurs amiénoise avec les étudiants de l’association et coordonne la pratique de tous les sports avec l’Université de Picardie Jules Verne, partenaire de l’école. Au sein de l’école, il organise la participation des étudiants sportifs à des tournois nationaux (Ovalies à Beauvais (Rugby)) et internationaux (Turin et Casablanca (football)), mais aussi aux grandes compétitions étudiantes telles que le Challenge du monde des Grandes Ecoles chaque année.

    A l’approche du baccalauréat, plusieurs questions viennent se mêler dans la tête d’un lycéen sportif de haut niveau. Ne pas abandonner sa passion pour poursuivre ses études ou ne pas se donner une chance dans les études à cause des entraînements et des compétitions ? Aujourd’hui plusieurs grandes écoles proposent des parcours adaptés qui permettent aux étudiants de pratiquer leur sport à haut niveau tout en validant leurs études supérieures. C’est le cas de l’ESIEE-Amiens, une école d’ingénieurs en Electronique et Electrotechnique qui prépare ses étudiants à des carrières dans l'Informatique, les Réseaux et Télécommunications, la Mécatronique, le Génie Energétique du Bâtiment ou encore le Génie Electrique appliqué au Développement Durable. Depuis 2 ans, elle adapte le cursus d’étudiants sportif de haut niveau afin de concilier la pratique de leur sport et leurs études dans une grande école d’ingénieurs. Tout est mis en place au sein de l’école et du club pour faciliter le parcours de l’étudiant. La scolarité se déroule en 5 ans comme pour les autres étudiants, ils ont les mêmes contrôles et les mêmes ECTS à valider. L’organisation de la pratique sportive est coordonnée par un tuteur au sein de l’ESIEE-Amiens, en étroite relation avec les entraineurs, les clubs et les structures d’entrainement. L’aménagement individuel se décide avec le tuteur, le directeur des études et le Directeur de l’école. L’étudiant Sportif de Haut Niveau met en place un double projet et planifie ses semaines en fonction des priorités du calendrier sportif et de ses examens.

    Jason Thorrignac est étudiant de 19 ans en 2ème année du cycle préparatoire et hockeyeur sur glace dans l’équipe U22 des Gothiques d’Amiens. Il a commencé le hockey sur glace à 7 ans et a suivi un cursus aménagé au Lycée Ste Famille d’Amiens afin qu’il puisse coupler son sport de haut niveau avec ses études. Le bac en poche, il souhaitait continuer ses études dans le secteur du Développement Durable tout en continuant ses entraînements intensifs. Être sportif de haut niveau et étudiant en école d’ingénieurs s’avère un véritable challenge. « Il ne faut pas avoir peur de se coucher tard, être rigoureux et privilégier les études ». Il s’est fixé comme règle de ne pas aller à l’entrainement si les notes ne suivent pas. « Le plus difficile, c’était de pouvoir gérer la sortie des cours, manger et aller à l’entraînement. Mon tuteur aménageait mon emploi du temps avec l’administrateur et justifiait mes absences du matin lors de matchs tardifs de la veille ». Grâce à la plateforme de cours en ligne développée dans l’école, il pouvait facilement récupérer les cours manqués et se faire aider par ses professeurs. Lors de sa 1ère année en école d’ingénieurs, Jason a ainsi pu décrocher en parallèle le titre de Champion de France de Hockey sur glace en U22. L’école d’ingénieurs compte également deux autres sportifs de haut niveau. Clément Gourle, 20 ans, est dans la même promo que Jason et pratique l’aviron depuis 7 ans. Ses entrainements se concentrent essentiellement les week-ends puisqu’il est licencié dans l’Aisne. Il adaptera la cadence au fil de son parcours à l’ESIEE-Amiens. Clément a déjà 3 championnats de France et deux coupes de France avec la ligue de Picardie à son actif. Il a participé cette année à une finale de Coupe de France et 2 demi-finales de Championnat de France.

    Victor Roussel, 18 ans est étudiant en 1ère année du cycle préparatoire et pilote un planeur. Le vol libre se pratique essentiellement sous forme de stages d’une semaine. Si ces stages se déroulent sur les périodes de cours, ses absences sont justifiées et il rattrape cours et examens à son retour. Victor s’entraine entre 4 à 6h essentiellement les week-ends également. Avoir la possibilité de pratique son sport tout en suivant un cursus dans l’enseignement supérieur est désormais possible et encouragé par toutes les instances qui accompagnent les sportifs de haut niveau. L’ESIEE-Amiens accueillera à la rentrée prochaine des nageurs sportifs de haut niveau.

    Nicolas Marion Responsable des sports à l’ESIEE-Amiens

    A propos de l’ESIEE-Amiens L'école d’ingénieurs à la croisée de l’électrique et de l’énergétique propose une formation d'ingénieur de qualité. L'ESIEE-Amiens prépare ses étudiants à des carrières dans l'informatique, les réseaux et télécommunications, la mécatronique ou encore le génie électrique appliqué au développement durable. Plus d’informations sur l’ESIEE-Amiens : cliquez ici
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    Le programme Bachelor de SKEMA Business School offre depuis 25 ans une approche flexible des études supérieures adaptée à l’étudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-bachelor-de-skema-business-school-offre-depuis-25-ans-une-approche-flexible-des-etudes-superieures-adaptee-a-letudiant/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-bachelor-de-skema-business-school-offre-depuis-25-ans-une-approche-flexible-des-etudes-superieures-adaptee-a-letudiant/ Depuis de nombreuses années, poursuivre son sport au plus haut niveau et assurer sa formation dans l’enseignement supérieur est devenu possible. De plus en plus d’Ecoles aménagent leur parcours, leur scolarité pour intégrer ces forts potentiels dotés de savoirs-êtres recherchés dans le monde de l’entreprise et porteurs de valeurs fédératrices pour l’école et ses étudiants. Grâce au travail effectué en étroite collaboration avec les clubs de sports de haut niveau, les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) où SKEMA Business School est implantée, l’école offre des filières spécifiques pour les sportifs de haut niveau accessibles sur différents programmes (Grande Ecole, Bachelor, MSc) et campus (Sophia-Antipolis, Paris et Lille) Si l’accès à la filière « Grande École » reste de nos jours difficile pour la majorité d’entre eux eu égard au passage en classe préparatoire et aux concours d’admissions, les programmes post bac sont eux de plus en plus accessibles et investis.

    Le programme Bachelor de SKEMA Business School offre depuis 25 ans une approche flexible des études supérieures adaptée à l’étudiant tant sur les concours d’entrée ou dossiers d’admissions que sur la délivrance des cours et l’allongement de la scolarité. Ils choisissent librement les dimensions qualitatives et quantitatives de chacun de leur semestre d’études, et chaque matière se valide indépendamment, sans compensation. De par cette grande flexibilité, notre programme a été rapidement et naturellement identifié par des sportifs de haut niveau comme une opportunité de poursuite d’études supérieures tout en maintenant une vie sportive intense. Ainsi, dès 1992, un nageur du Cercle des Nageurs d’Antibes a intégré le programme à son retour des J.O et a pu concilier études et préparations des Jeux d’Atlanta en 1996 qui ont représenté d’ailleurs sa meilleure performance olympique, tout en répondant présent aux 2 échéances européennes qui ont ponctué son cursus. Rejoint par d’autres nageurs ensuite, mais aussi par des sportifs émanant d’autres disciplines, nous avons fait le choix de construire avec eux un statut spécifique, qui permette de formaliser les aménagements nécessaires à leur double vie, mais aussi de leur donner une visibilité en tant qu’étudiant. Tous ces sportifs bénéficient d’une scolarité répartie sur 10 mois de cours au lieu des 8 habituels, d’une prise en compte de leur emploi du temps sportif dans la construction de leur emploi du temps académique, d’un soutien scolaire à distance et en présentiel, de sessions d’examens en accord avec leur planning de compétition, d’une possibilité de finaliser leur cursus sur 6 ans au lieu de 4, d’un tuteur spécifique, et d’une bourse au mérite sportif pouvant aller de 500 à 1800 euros par an. Des suspensions de scolarité sont également possibles lors des périodes intenses de préparation olympique par exemple. Depuis plus de 20 ans, nous avons ainsi pu accueillir nombre de champions nationaux, européens, mondiaux ou olympiques, dans la natation mais également en athlétisme, tennis, golf, cyclisme, gymnastique, ski… ainsi que des disciplines moins communes, comme le trampoline, le mountain bike, le sport automobile, le kyte surfing… Si une prédominance des sports individuels est observée, nous avons également eu dans nos rangs des joueurs de basket-ball, hand-ball, football, water-polo, natation synchronisée… Pour l’école, l’intérêt est triple. Tout d’abord, en tant qu’enseignant, cela nous donne le plaisir d’avoir des étudiants qui ont des valeurs véhiculées par le sport qu’ils déclinent dans leur scolarité. Le sens de l’engagement, de l’effort, l’envie de se dépasser, d’atteindre des objectifs ambitieux, la capacité à ne jamais baisser les bras, à savoir que le travail finit toujours par payer, sont autant de traits de caractères très appréciables par tout professeur, recherchés par tout recruteur, et leur présence en classe permet de diffuser ces valeurs auprès des autres étudiants. De plus, cela nous permet de nous améliorer, face à un public aux contraintes multiples. Quand nous vantons la flexibilité et la personnalisation de nos cursus, la prise en compte des individualités de nos étudiants, la capacité à s’adapter aux contraintes et attentes de chacun, accueillir des sportifs de haut niveau permet de tester les résistances de son modèle pédagogique, et de l’amener dans ses retranchements : tout autre profil particulier n’en devient alors que plus facile à intégrer. Enfin, c’est une forme de fierté et un sens du devoir que nous accomplissons : si l’on peut se souvenir d’un temps où l’on trouvait des dentistes et des ingénieurs dans nos équipes nationales, la montée en puissance des exigences, le caractère à plein temps de l’engagement sportif demandé, voire la professionnalisation, ont souvent eu comme impact de réduire la préparation de l’après-sport, la reconversion de nos sportifs. Si les plus prestigieux, ou plutôt les plus médiatiques, trouveront toujours une voie, beaucoup se heurtent à des options de carrière très limitées, et bien souvent enfermées dans le monde du sport. En intégrant ces étudiants, nous leur offrons la possibilité de construire une carrière professionnelle indépendamment de leur parcours sportif : nous sommes très fiers de voir nos anciens sportifs d’élite évoluer aujourd’hui dans les plus grande places financières mondiales, créer des entreprises qui rencontrent le succès ou constituer des managers très appréciés dans des industries diverses à travers la planète. Et cette fierté n’est que plus forte quand en parallèle de leur cursus scolaire, nous avons pu vibrer derrière nos écrans de télévision en les regardant décrocher un titre qui contribue au rayonnement de la France à travers le sport. Denis Boissin Directeur des programmes Bachelors de SKEMA Business School

    Nathalie Sanchez Professeur et Responsable du service des sports de SKEMA Business School Présidente du groupe APS CGE

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    En 2016, La Section Sport de Haut Niveau de l’INSA de Lyon aura 35 ans, l’âge d’un jeune cadre dynamique ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-2016-la-section-sport-de-haut-niveau-de-linsa-de-lyon-aura-35-ans-lage-dun-jeune-cadre-dynamique/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-2016-la-section-sport-de-haut-niveau-de-linsa-de-lyon-aura-35-ans-lage-dun-jeune-cadre-dynamique/ Un peu d’histoire Par la circulaire du 15 novembre 1973, l’Etat français met en place le dispositif des sections sport études dans l’enseignement secondaire. Depuis son ouverture en 1957, l’INSA de Lyon a une très forte culture sportive : enseignement de l’EPS obligatoire de la 1ère à la 5ème année, vie très riche de l’association sportive (1500 licenciés aujourd’hui) affiliée à la Fédération Française du Sport Universitaire. Il est donc logique qu’à la fin des années 70, deux enseignants du Centre des Sports, Robert VANEL et Marcel MENDEZ, s’interrogent sur un prolongement dans l’enseignement supérieur du dispositif « sport études » mis en place dans les lycées.

    Ils soumettent un projet à la direction de l’INSA. Raymond HAMELIN, alors Directeur, va cautionner et s’enthousiasmer pour ce projet qu’il portera sur les fonts baptismaux devant les ministères concernés.

    A l’automne 1981, la Section Sport de Haut Niveau de l’INSA de Lyon accueille la première promotion. Robert VANEL en assure la direction. Jean Pierre HIRTZIG lui succèdera.

    Ainsi donc depuis plus de 30 ans, l’INSA de Lyon affiche une politique, met en place des moyens financiers, structurels, humains, … pour permettre à des étudiantes et des étudiants sportifs de haut niveau de conjuguer réussite scientifique et réussite sportive, avec le soutien de l’ensemble des personnels enseignants, administratifs et techniques.

    La Section Sport de Haut Niveau aujourd’hui L’aménagement et l’organisation des études L’aménagement standard prévoit de faire

    • Les deux premières années en trois ans
    • La troisième et la quatrième année en trois ans
    • Un éventuel aménagement de la cinquième année

    Pour des sportifs de très haut niveau (préparation olympique, statut professionnel, ...), après la première année, l’aménagement peut être entièrement personnalisé. La durée moyenne de 7 ans peut passer ainsi exceptionnellement à 10 ans.

    Des séjours à l’étranger (de six mois à un an) sont possibles, dans des cadres universitaires permettant la poursuite du double projet.

    Des cours de soutien faits par les enseignants, des tutorats encadrés par des étudiants et d’éventuelles sessions d’examens, décalées ou à distance, complètent le dispositif.

    Pour préparer des échéances sportives de très haut niveau international, des interruptions de scolarité peuvent être accordées.

    La pratique sportive L’INSA n’a pas pour vocation d’entrainer les sportifs de haut niveau. Cependant une salle de musculation est spécifiquement réservée aux sportifs de haut niveau. Les sportifs de haut niveau doivent participer aux compétitions universitaires de niveau national ou international.

    L’accompagnement psychologique La gestion d’un double cursus d’excellence scientifique et sportive, est complexe et génératrice de nombreux problèmes, particulièrement de stress. Un psychologue, spécialisé dans la préparation mentale, intervient tout au long de l’année

    • A la rentrée, un séminaire de trois jours est organisé pour les étudiants arrivant à l’INSA de Lyon.
    • Ensuite, chaque mois, le psychologue est présent, une ou deux journées, pour des entretiens individuels.
    • L’accompagnement médical

    Un ostéopathe intervient tous les jeudis après-midi.

    Hébergement et restauration L’internat est vivement conseillé. Un système spécial de restauration permet aux étudiants sportifs de haut niveau de prendre des repas traditionnels chauds jusqu’à 23 h 30.

    Quelques chiffres 140 étudiants : 79 au premier cycle et 61 dans les départements du second cycle (38 filles et 102 garçons) 77 sur listes du ministère des sports ou dans des clubs professionnels (centres de formation, …). 35 disciplines sportives.

    Quelques sports

    • Athlétisme : 13 étudiants dont 10 sur listes de haut niveau
    • Aviron : 19 étudiants dont 16 sur listes de haut niveau
    • Basket Ball : 5 étudiants dont 2 sur listes de haut niveau ou statut pro
    • Course d’orientation : 14 étudiants dont 13 sur listes de haut niveau
    • Cyclisme : 14 étudiants dont 6 sur listes de haut niveau ou statut pro
    • Handball : 10 étudiants
    • Rugby : 4 étudiants dont 2 statuts pro
    • Triathlon : 5 étudiants dont 2 sur listes de haut niveau ou statut pro
    • Voile : 5 étudiants dont 4 sur listes de haut niveau .

    La SSHN et les Jeux Olympiques Depuis 1988 avec Bruno MARIE-ROSE, Stéphane LAPORTE, Eric NEISSE, Pascal BAHUAUD, l’INSA de Lyon est toujours représenté aux Jeux Olympiques d’été par des étudiants, des ingénieurs INSA.

    En 2008 à Pékin, ce sont 7 athlètes qui représentent l’INSA de Lyon, et obtiennent trois médailles (Sara El BEKRI, Jonathan COEFFIC, Guillaume FLORENT, Brice PANEL, Jean Christophe PERAUD, Jeremy POUGE, Yan ROCHERIEUX). En 2012 deux étudiants ou jeunes ingénieurs INSA de Lyon participaient aux J.O. de Londres. Plusieurs étudiants et jeunes ingénieurs de l’INSA de Lyon espèrent participer aux JO de Rio en 2016. Deux grands noms actuels du sport français sont ingénieurs, diplômés de l’INSA de Lyon En voile, François GABART, devient Champion du Monde « Jeune » de Tornado pendant ses études à l’INSA de Lyon. Ingénieur en Génie Mécanique Développement en 2007, il devient ensuite skipper professionnel. Le 27 janvier 2013 il est le plus jeune vainqueur du Vendée Globe en battant le record de l’épreuve en 78 jours…passant sous la barre mythique des 80 jours. En cyclisme, Jean-Christophe PERAUD, est diplômé de l’INSA de Lyon en Génie Energétique et Environnement en 2004. Il devient vice-champion olympique de VTT à Pékin en 2008. Tout en poursuivant sa carrière en VTT (JO de Londres) il débute la course sur route. Pour son premier Tour de France en 2011, il termine 10ème. En juillet 2014, il termine deuxième du Tour de France.

    Dans les années à venir, l’INSA de Lyon continuera de mener une politique d’accompagnement des étudiants-sportifs de haut niveau pour les aider à acquérir les compétences nécessaires dans les domaines du savoir, du savoir-faire, du savoir-être…. En passant de l’envie à la détermination, en conjuguant passion-ambition-conviction, ces jeunes femmes et ces jeunes hommes s’approprieront pleinement la devise de la Section Sport de Haut Niveau « Etre champion dans les études – Etre champion sur les terrains – Devenir le champion de sa vie » .

    Pour nous, enseignants, c’est à les voir s’épanouir personnellement, à les voir devenir les champions de leur vie, que nous pourrons revendiquer d’avoir participé à leur formation.

     

    Michel Bouvard Professeur EPS Directeur de la SSHN INSA de Lyon

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    Le sport au cœur de l’EDHEC : pourquoi se mobiliser pour le sport dans les grandes écoles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-au-coeur-de-ledhec-pourquoi-se-mobiliser-pour-le-sport-dans-les-grandes-ecoles/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-au-coeur-de-ledhec-pourquoi-se-mobiliser-pour-le-sport-dans-les-grandes-ecoles/ Tout d’abord, le sport est porteur de sens et d’épanouissement. « C’est un impératif pour nous de voir le sport intégré au cursus, » indique Olivier Oger, Directeur Général d’EDHEC Business School. Que ce soit par la pratique sportive proprement dite, les valeurs qu’il véhicule - esprit d’équipe, engagement, solidarité, respect – et le bien-être collectif qu’il apporte, le sport à l’EDHEC joue un rôle fondamental dans la formation des élèves et se vit au quotidien. Les étudiants participent activement au rayonnement de notre école par le biais des compétitions universitaires qui voient chaque année nos équipes et athlètes récompensés :

    • 2 fois médailles d’or pour les Red Girls de la coupe de France des ESC en Basket Féminin
    • Médaille d’argent 2014 pour l’équipe de Volley et d’Handball- coupe de France des ESC
    • 4éme meilleure équipe 2014 en Tennis mixte
    • Equipe de Hand-ball masculine vainqueur de l’Inter Régions à Reims pour le CRSU en 2015
    • Equipe de basket féminin et hand Masculin en phase finale France FFSU en 2015

    Intégrer le sport au cursus Les campus académiques de Lille et Nice disposent d’infrastructures sportives et de personnel dédié. Lille offre à ses étudiants 3200 m² d'équipements sportifs : piscine, salle omnisports, salle de danse, squash, fitness et musculation. Chacun peut exercer le sport qu'il aime, plus de 20 disciplines sportives coachées par des professeurs sont proposées chaque semaine. « Les infrastructures sportives sont ouvertes à l’ensemble des étudiants de l’EDHEC et du personnel, le sport peut être pratiqué à loisir, il représente 1640 heures, plus de 2000 licenciés, 22 professeurs de sport », commente Stéphane Planque Responsable des Sports à l’EDHEC. De façon pratique, le jeudi après-midi est réservé aux activités sportives, les étudiants peuvent également profiter des installations sportives de façon individuelle en s’inscrivant en ligne les autres jours. Les responsables sportifs sont aidés par le Bureau des sports, association étudiante, qui co-anime la pratique du sport et se fait relais auprès des 6200 étudiants. Adoptez la culture de la performance et du bien-être A l’EDHEC, le sport est également festif : il est rassembleur, nos étudiants viennent de tous pays, de parcours différents et le sport constitue alors un moyen pour bien vivre ensemble et s’intégrer. Dans cet optique, le BDS organise tout au long de l'année de multiples événements comme le Tournoi Inter-Associations ou la semaine d'intégration sportive, l'EDHEC'athlon. L’objectif de ces manifestations sont bien sur de s’illustrer en sport, de se dépasser mais également de partager en équipe, de gérer la fatigue, le stress… des composantes que chacun vivra en situation professionnelle.

    S’adapter aux contraintes des sportifs de haut niveau EDHEC Business School propose également une filière qui conjugue sport et études dans le cadre de son programme post-bac BBA EDHEC. Cette filière respecte le rythme, les contraintes et les calendriers des athlètes. Ce n’est plus au sportif de s’adapter mais c’est l’école qui vient à lui. « La présence d’un tuteur pour chaque membre de la filière constitue un relais précieux avec l’école, les professeurs et le bon déroulement des études. En bref, une filière sur mesure pour les sportifs de haut niveau! », explique Damien Chouly-Rugby - Pro ASM Clermont- Champion du Monde 2006 Champion de France top 14-2009 (USAPerpignan). 3 sportifs qui ont entre autre choisi cette filière : Thomas Roussel : Participation aux Championnats du monde de Hockey sur glace, avec l'équipe de France. Karim Souchu : Participation à la Coupe de France de Basket-ball à Bercy (Finale) Mathilde Grumier : Titre de Championne de France Universitaire à l'épée, actuellement Chef de publicité Digitale. Les valeurs du sport peuvent facilement être transposables au monde de l’entreprise. La force du sport c’est de se retrouver dans une situation difficile et de la dépasser, être capable d’en tirer les leçons. C’est aussi leur apprendre différemment le management que de leur proposer le Sport.

    Olivia Minassian Chargée de Mission Communication Corporate

    A propos de l’EDHEC Business School

    5 campus : Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour 6 200 étudiants et 10 000 participants en formation continue, conférences et séminaires organisés dans 28 capitales économiques mondiales 17 programmes diplômants : post-bac, Master in Management, Masters of Science, MBAs, PhD. Plus de 30 000 diplômés dans 120 PAYS 142 professeurs permanents (50% d’internationaux) et 810 enseignants vacataires 13 chaires de recherches et d'enseignement un budget de 85M€, 1/3 provenant des entreprises, et 20% investis dans la Recherche L’une des 60 business Schools au monde - sur près de 14 000 établissements - à avoir la triple couronne AACSB, EQUIS et AMBA. EDHEC For Business L’ambition d’EDHEC Business School est d’être reconnue pour l’impact de ses recherches et de ses formations sur les entreprises, par les idées innovantes et les outils qu’il leur propose. Cette stratégie, appelée « EDHEC for Business», s’appuie ainsi sur une recherche académique d’excellence qui se poursuit par une diffusion systématique de ses résultats au sein de ses programmes (du post-bac au PhD), au monde de l’entreprise et à la société. Plus d'informations sur : www.edhec.com Contacts - Olivia Minassian, Chargée de Communication Tél. 03 20 15 45 96 olivia.minassian@edhec.edu - Stéphane Planque, responsable des Sports EDHEC Tél 03 20 40 08 stephane.planque@edhec.edu

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    L’INSEEC Business School se positionne comme une Grande école en phase avec le sport de haut niveau. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linseec-business-school-se-positionne-comme-une-grande-ecole-en-phase-avec-le-sport-de-haut-niveau/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linseec-business-school-se-positionne-comme-une-grande-ecole-en-phase-avec-le-sport-de-haut-niveau/ Intégrer la Grande école, c’est tout d’abord profiter de l’expertise, de la pédagogie et du réseau du Groupe INSEEC (conférences de chefs d’entreprise de l’industrie du sport, de sportifs de haut niveau, intervenants professionnels, offres d’emploi, etc.). À titre d’exemple, l’INSEEC Business School a récemment reçu Guillaume Néry, recordman d’apnée, lors d’une conférence sur la performance sportive et en entreprise, destinée notamment aux étudiants de la majeure Sport & Événements.

    Avec son campus de Chambéry, la Grande école offre également un emplacement stratégique, au plus près des entreprises et des compétitions sportives internationales. La région Rhône-Alpes, 1re région française pour la pratique sportive, accueille le plus grand nombre d’entreprises du secteur (Go Sport, Lafuma, Rossignol, Quechua, etc.). Au total, près de 250 entreprises (450 marques) de l’industrie du sport sont implantées dans la région, soit autant d’opportunités professionnelles pour les étudiants sportifs d’intégrer des postes dans le secteur qui les passionne. De plus, la Savoie accueille des compétitions d’envergure mondiale telles que des championnats de ski ou d’aviron ou la coupe du monde de parapente. C’est aussi le plus grand domaine skiable au monde (185 stations). Au niveau pédagogique, les étudiants de l’INSEEC Business School peuvent choisir d’intégrer en 3e année la spécialisation Sports & Événements sur le campus de Chambéry, qui forme les futurs cadres de sociétés organisatrices d’événements sportifs dans le monde entier, de grands clubs sportifs, de médias internationaux, d’institutions sportives, etc. Au programme, des enseignements pointus : compréhension des enjeux dans l’événementiel sportif international, du fonctionnement d’une organisation de l’industrie du sport, droit du sport, marketing des marques sportives et gestion d’événements, etc. Les étudiants athlètes de haut niveau peuvent également s’investir au sein du Sporting, le plus grand club sportif étudiant de France qui regroupe toutes les associations sportives de l’INSEEC Business School à Paris, Bordeaux et Chambéry. Le club omnisport figure aujourd’hui parmi les poids lourds du sport étudiant en France ! Il y en a pour tous les goûts : collectif (handball, basket, volley,…), individuel (tennis, golf, équitation,…) ou extrême (saut en parachute, surf, ski,…). Le Sporting dirige également les bureaux des sports qui proposent des activités et événements à sensations : In’Sky avec la Snow Session ; INSEEC Motors et les compétitions de karting ; Sail INSEEC, l’association 100% marine, etc. Le Sporting participe également chaque année aux championnats étudiants. Un palmarès impressionnant en 2013 et 2014 : champion de France en rugby, basket et handball à la Coupe de France des ESC pour la 2e année consécutive ; 3e du championnat des Grandes écoles en football ; champion d’Aquitaine à la Coupe de France FFSU ; vainqueur de la Sup Sailing Cup,… Témoignage de Sallah, sportif de haut niveau, promotion 2013 Sallah a commencé les arts martiaux en 2008, discipline dans laquelle il excelle. Il se dirige d’abord vers le judo puis vers le jiujitsu brésilien et est aujourd’hui combattant professionnel en MMA (mixed martial art). Plusieurs titres à son actif : vainqueur de compétitions régionales de judo et jiujitsu (Critérium de Paris, championnat de Paris) ; demi-finaliste du championnat de France de judo ; 3e place au NAGA (North American Grappling Association), une compétition de renommée internationale,… Sallah fait aujourd’hui partie de l’élite française en MMA et vient de signer un contrat avec le Desert Force, la plus importante organisation de MMA en Asie. Il a combattu en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis, combats desquels il est sorti victorieux. En parallèle de sa carrière sportive, Sallah choisit l’INSEEC Business School, du fait de l’emplacement stratégique de la Grande école à Paris, ce qui lui permet de poursuivre sa carrière et de rester dans son club. Dès la 1re année, il intègre le Sporting dans le pôle… sports de combat ! Sallah ne mise pas à 100% sur une carrière sportive et garde comme 1er objectif l’obtention de son diplôme, garantie d’une éventuelle reconversion et bagage solide à son entrée dans la vie active. Il s’oriente alors vers la spécialisation Corporate finance et souhaite évoluer au sein d’un service financier d’une grande entreprise du secteur sportif, d’une banque ou d’une société de conseils, au poste d’analyste financier. Pour sa dernière année à la Grande école, il souhaite intégrer le cursus en apprentissage : « Ma priorité, c’est mes études et de me préparer au mieux à ma future vie professionnelle. L’apprentissage est à mon avis la meilleure option offerte par l’INSEEC Business School d’acquérir une expérience significative en entreprise mais aussi de concilier vie professionnelle et carrière sportive. Si tout va bien, je vais intégrer le service financier de l’un de mes sponsors ! Une opportunité qui me permettra de poursuivre un avenir dans le sport, l’entreprise ayant des infrastructures adaptées à ma discipline. »
    A propos de Pascale Rey Martin

    Après des études de droit, Pascale Rey Martin exerce la profession d’avocat de 1987 à 2002 tout en étant professeur de droit dans de grandes écoles et universités. Elle rejoint l’INSEEC Business School en 1999 et est devenue récemment responsable de la majeure Sport & Événements. Pascale Rey Martin enseigne le droit du sport et intervient régulièrement sur des problématiques de responsabilité en montagne. Elle finalise par ailleurs une thèse sur la responsabilité civile appliquée aux sports alpins.

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    Le Sport de Haut Niveau à Grenoble INP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-de-haut-niveau-a-grenoble-inp/ Wed, 22 Apr 2015 13:38:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-sport-de-haut-niveau-a-grenoble-inp/ Grenoble INP propose des aménagements d’études pour les étudiants Sportifs de Haut Niveau (SHN) souhaitant concilier leurs études d’ingénieur et leur pratique sportive à haut niveau. Si cet accompagnement est prioritairement pédagogique, afin de permettre à ces étudiants d’être dans des conditions optimales de réussite, un accompagnement sportif, médical, paramédical et social est également proposé sur le campus.

    Ci-contre Julie Roux kayakiste

    Quelques chiffres pour 2014/2015 :
    • 63 étudiants Sportifs de Haut Niveau
    • 31 disciplines, une richesse de parcours et de personnalités très importantes !
    • 22 filles – 41 garçons
    • 25 à la Prépa des INP et 38 en école d’ingénieur sur les sites de Grenoble et Valence

    L’accompagnement pédagogique Le statut est délivré de droit pour les sportifs identifiés sur liste SHN et Espoir du ministère des sports. Il est également accordé par l’établissement sur critères sportifs déterminés pour chaque discipline, caractérisant un niveau national ou international avec de fortes contraintes d’entraînement, qui ne permettraient pas la poursuite d’études en école d’ingénieurs sans aménagements. La Prépa des INP (Grenoble et Valence) ainsi que toutes les écoles de Grenoble INP (Ense3, Ensimag, Génie industriel, Pagora, Phelma et Esisar), proposent le statut étudiant SHN. L’accompagnement pédagogique comprend des étalements de cursus, des dispenses de cours, des aménagements d’emploi du temps hebdomadaire, des dispenses d’assiduité éventuelles, des cours de soutien ou encore des sessions spéciales d’examens. Ces aménagements sont une nécessité pour ces étudiants au fort potentiel, souhaitant mener de front leur projet sportif et leur projet professionnel amenant aux métiers d’ingénieur. Chaque étudiant signe un contrat de scolarité précisant ses droits et devoirs avec la direction des études de son école et le référent SHN de l’établissement. Les aménagements et accompagnements sont donc ensuite déclinés au cas par cas, selon le niveau sportif de l’étudiant et le niveau de contraintes engendrées par sa pratique : la charge d’entraînement, sa répartition dans le temps, son calendrier de compétitions... Le statut d’étudiant SHN permet en particulier aux étudiants de réaliser leur Prépa en 3 ans ou d’étaler une (ou plusieurs) année(s) en école d’ingénieurs sur 2 ans. Le suivi est individualisé afin de répondre à la spécificité de leur parcours et de permettre la réussite de chacun.

    L’accompagnement sportif, médical, paramédical et social – un dispositif unique en France L’accompagnement des étudiants SHN de Grenoble INP s’inscrit dans un dispositif commun aux universités de Grenoble. Le CIUSHN (Comité Inter Universitaire du Sport de Haut Niveau), sous l’égide du SIUAPS (Service Inter Universitaire des Activités Physiques et Sportives), organise l’accompagnement des étudiants SHN, notamment sur le plan sportif avec la mutualisation des moyens des différents établissements. Les étudiants SHN ont ainsi accès à une salle de musculation sur des créneaux qui leur sont réservés pour réaliser leur programme d’entraînement sur site plusieurs fois par semaine. S’ils se trouvent loin de leurs sites d’entraînement, les étudiants peuvent intégrer un des onze Centres Universitaires de Formation et d’Entraînement (CUFE) (athlétisme, aviron, canoë kayak, escalade, football féminin, natation, judo, rugby masculin et féminin, tennis, tennis de table), tout en restant licencié dans leur club. Ces CUFE permettent un entraînement sur le site universitaire (installations mises à disposition par les universités de Grenoble), avec des entraîneurs dépêchés par le milieu sportif, ce qui permet de diminuer les déplacements et donc la perte de temps, tout en bénéficiant de leur encadrement sportif. Ils peuvent également bénéficier de consultations en traumatologie avec des médecins ainsi que des soins de récupération avec des kinésithérapeutes ou grâce à la présence de matériel à la pointe (bottes de récupération, sauna, bain de cryothérapie...) Le CROUS est également partenaire du CIUSHN en mettant à disposition des logements pour les étudiants SHN sur liste ministérielle. C’est donc dans un dispositif de pointe, unique en France, où tous les services sont concentrés en un même lieu, que les étudiants SHN inscrits à Grenoble INP peuvent pratiquer leur sport à haut niveau tout en menant leurs études en cycle préparatoire ou en cycle d’ingénieur. Le dispositif Inter’Val pour les spécialistes des sports d’hiver Grâce à un partenariat avec la Fédération Française de Ski (FFS), la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) et la Région Rhône-Alpes , les établissements du supérieur de Grenoble membres du CIUSHN, Inter’Val propose un accompagnement spécifique qui permet aux spécialistes de sports d’hiver listés ministériels SHN et engagés sur les circuits de compétition internationaux de continuer la pratique de leur discipline sportive sans sacrifier pour autant leurs études. En plus des dispositifs et accompagnements proposés à tous les étudiants SHN, les étudiants intégrés au dispositif Inter’Val bénéficient d’un accompagnement adapté aux contraintes spécifiques de leur pratique : scolarité asynchrone leur permettant d’être libérés sur la période hivernale, suivi personnalisé et organisé en partie à distance grâce à divers supports (podcasts, visioconférences...). Chaque étudiant peut ainsi travailler à son rythme.  

    Emmanuelle Zanders Responsable SHN Grenoble INP

    Des exemples de parcours

    Clément DURET, (ci-dessous) vice-champion du monde de 2 de pointe poids léger en aviron Clément termine sa scolarité à Phelma où il sera diplômé en fin d’année à l’issue de sont Projet de Fin d’Etudes (PFE). Il a brillamment réussit, à la fois dans ses études et dans son sport, l’aviron. La régularité de ses résultats et son sérieux lui ont permis de réaliser une progression fulgurante et de se faire une place dans le bateau olympique, le 4 de pointe sans barreur poids léger. L’objectif pour Clément est donc de terminer son année et de valider son diplôme tout en préparant les sélections pour les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, ce qui est possible grâce à son engagement de tout instant ainsi qu’à l’aménagement de sa scolarité.

    Lucas DUPERREX, (ci-dessous) champion du monde du relai 4x2.5km handiski Après avoir obtenu le statut SHN en ski de fond pendant sa Prépa des INP, Lucas a poursuivi sa carrière sportive en handiski en tant que guide d’Anthony Chalencon (non voyant) pendant son cursus à Ense3. Il a récemment décroché le titre de champion du monde du relai ainsi que 2 victoires en coupe du monde sur les épreuves de 10km skating et de sprint skating. Pour lui permettre de réaliser ce parcours, Grenoble INP l’autorise à étaler sa formation. Lucas a donc réalisé sa 1ère année d’école à Ense3 en 2 ans. Il projette de finir sa scolarité sans étalement de cursus mais en bénéficiant des dispenses de crédits.

    Julie ROUX, membre de l’équipe de France de kayak polo Julie a intégré Phelma après être passée par la Prépa des INP à Grenoble. Pendant sa Prépa, réalisée en 3 ans, elle a réussi à être vice-championne du monde avec l’équipe de France. Elle a, cette année, intégré l’école Phelma et poursuit sa préparation qui se passe en semaine sur Grenoble (préparation physique) et en déplacements de nombreux week-ends pour les entraînements avec son équipe à Montpellier ou pour les stages en équipe de France et les matchs de championnat.

    Contact et informations : http://sports.grenoble-inp.fr/haut-niveau/ Chargée de mission SHN : emmanuelle.zanders@grenoble-inp.fr
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    Sport et grandes écoles : une association naturelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sport-et-grandes-ecoles-une-association-naturelle/ Wed, 29 Apr 2015 13:38:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sport-et-grandes-ecoles-une-association-naturelle/ Le sport récapitule les luttes nécessaires qui jalonnent la réalisation de soi dans un monde où la compétition règne en maître. Comprendre et intégrer les ressorts du succès, mobiliser son intelligence situationnelle, sociale et relationnelle dont l’action est un enjeu pour chacun d’entre nous. Savoir vivre dans nos sociétés occidentales, c’est développer un art de vivre avec la compétition, cela nécessite des efforts personnels, de nombreux apprentissages et de l’intelligence.

    C’est pourquoi la préparation des professionnels d’entreprise rappelle celle des hauts potentiels sportifs. Comme dans les sports, constituer des équipes de haut vol en entreprise est un art difficile. La constitution d’un comité de direction est donc tout aussi stratégique que le recrutement des sportifs qui portent l’étendard d’un pays ! Les pénuries de talent ne sont pas rares dans les deux domaines. Le sport de haut niveau est porteur de comportements et de pratiques éclairantes qui font échos dans les entreprises. Les comprendre et les tester a toute son utilité. Les managers ont plaisir à découvrir leur mode de fonctionnement et leurs relations managériales en se comparant aux sportifs de haut niveau ou à leur coach. Assimiler les enseignements sportifs leur permet également d’améliorer leur pratique et de développer leur performance. Nous encourageons donc la pratique du sport, car celui-ci constitue un excellent moyen de maintenir son équilibre. Ses valeurs sont celles du monde de l’entreprise : l’esprit d’équipe, le goût de l'engagement, le sens de la stratégie, la rapidité de décision … car tout ceci ne s'apprend pas dans les livres. C’est pourquoi l’image des intellectuels chétifs et ignorants du monde sportif est un cliché dont il faut sortir. Le bon manager est celui qui pratique un ou plusieurs sports et qui s’intéresse à sa pratique, dans tous ses domaines. Ceci explique pourquoi, depuis la création de l’école en 1819, le sport fait partie de sa pédagogie et sa pratique permet d’obtenir le crédit de développement personnel, indispensable au diplôme final. ESCP Europe figure parmi les écoles les plus représentées à la FFSU (Fédération Française des Sports Universitaires) et elle possède 28 licenciés en compétition, sans compter les 400 pratiquants de sports de loisirs et de la salle de musculation et cardio. ESCP Europe a surtout une filière particulière d’accès réservée aux sportifs de haut niveau. Ceux-ci figurent sur une liste du Ministère et après leur entrée, ils suivent une scolarité similaire à tous les autres étudiants, à l’exception du fait qu’ils peuvent étaler celle-ci du double de la normale. En revanche, ils suivent tous les cours, effectuent des stages et rendent leurs mémoires comme tout un chacun. Ils sont totalement intégrés à l’ensemble des autres élèves de l’école et contribuent à la notoriété de celle-ci, notamment dans les championnats universitaires où ils remportent d’excellents résultats. Généralement, nous recrutons des pratiquants de sports individuels avec notamment des escrimeurs et divers athlètes et en sports collectifs des hockeyeurs sur gazon. Ces étudiants un peu particuliers sont très recherchés à l’issue de l’école par les entreprises car ils ont des profils exceptionnels : ils sont matures, savent gérer des emplois du temps surchargés, ont le goût de l’effort dans la durée et l’esprit de compétition, bien sûr.

    Frank Bournois Directeur Général ESCP Europe

     

    Témoignage de Alex Fava - Master 2 Sportif de haut niveau (escrime – épée) – finaliste de la Coupe du monde d'épée « Je pense qu’être sportif de haut niveau inculque un certain nombre de valeurs qui sont recherchées par les entreprises. Je suis devenu sportif grâce au goût que j’avais pour la compétition. Par la compétition nous apprenons à gérer l’échec dès l’enfance. L’échec est sans doute ce que le sportif déteste le plus, et je pense que cela n’est pas une mauvaise chose. Il doit transformer la frustration qu’il a connu en une motivation supplémentaire pour mieux réussir lors de la prochaine échéance, montrer aux autres que ce n’était qu’un accident. Ce qui est formidable dans le sport c’est que les seules limites qui existent sont celles que l’on s’impose. Nous avons des ambitions très élevées (comme les Jeux Olympiques) et connaissons les étapes intermédiaires pour y arriver (intégrer l’équipe de France des jeunes, puis des élites, être performant au niveau national, puis international etc.). L’objectif lors de ma carrière professionnelle sera de retrouver l’épanouissement que je connais dans ma carrière sportive. Je ne me mettrai donc pas de limites dans mes ambitions. Si j’échoue, c’est tout simplement car je n’ai pas été le meilleur. Pour moi le véritable objectif n’est pas d’être médaillé aux Jeux Olympiques mais de ne pas avoir de regret dans les moyens que je me suis donné pour y arriver».

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    La sécurité et la santé des élèves, un objectif commun pour l’administration et les associations étudiantes des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-securite-et-la-sante-des-eleves-un-objectif-commun-pour-ladministration-et-les-associations-etudiantes-des-grandes-ecoles/ Fri, 22 May 2015 13:38:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-securite-et-la-sante-des-eleves-un-objectif-commun-pour-ladministration-et-les-associations-etudiantes-des-grandes-ecoles/ Mercredi 8 avril 2015, le Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) et la Conférence des Grandes écoles (CGE), organisaient la rencontre annuelle de sensibilisation à la démarche Cpas1option au sein des locaux de Novancia Business School.

    La démarche Cpas1option a vocation, depuis sa création en 2012, à encourager les grandes écoles à mettre en place une démarche de prévention des addictions et des comportements à risque. Cette année, plus de 120 participants dont 60 responsables associatifs étudiants se sont réunis à Paris pour échanger autour du thème de la prévention en milieu étudiant. L’objectif de cette journée était de sensibiliser les participants présents à l’importance d’une démarche de prévention au sein de leur établissement, fondée sur un dialogue permanent et une relation de confiance mutuelle entre directions et étudiants. Cette journée a vu se succéder plusieurs intervenants acteurs de la prévention, notamment la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), partenaire fort de Cpas1option. Elle a également permis de présenter les nouveaux projets mis en place dans le cadre de la démarche : • la création de “fiches réflexes” face à des situations à risque et d’un mémento législatif, proposés par l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale ; • les premiers résultats de l’enquête « Binge-drinking, qualité de vie et aspects identitaires en milieu étudiant » présentés par le Dr Amandine Luquiens, psychiatre-addictologue à l’Hôpital Paul Brousse à Villejuif. L’après-midi, des ateliers de travail animés par des binômes direction/étudiants des écoles signataires de la charte Cpas1option ont permis de couvrir des thématiques variées : • L’initiation d’une démarche prévention au sein d’un établissement d’enseignement supérieur ; • La sécurité routière ; • La prévention des addictions et comportements à risque au sein des résidences étudiantes • La gestion d’effectifs importants lors de manifestations • La gestion des risques dans le cadre d’un événement • Les campus et l’hygiène de vie. Parmi ces écoles fortement engagées dans la démarche Cpas1option, sont à citer particulièrement Novancia Business School, ayant accueilli gracieusement cette journée, les Arts et Métiers ParisTech, l’École normale supérieure, l’ICAM Lille, l’ESSEC, les Mines de Saint-Étienne et l’EOGN ayant participé à l’animation de ce séminaire. Sont également ambassadrices de la démarche Cpas1option l’ENSI Poitiers, Polytech Orléans, les Mines de Nantes, l’ICN Business School, l’EBI, l’ESTP Paris, l’EDC Paris, l’ESCOM et Télécom Physique Strasbourg. L’ensemble de ces échanges a permis, d’une part, de recenser et de diffuser les bonnes pratiques préventives mises en place par les établissements présents et, d’autre part, de dresser une ébauche de la feuille de route à construire pour pérenniser et développer la démarche. Enfin, cette journée a offert aux binômes direction/étudiants présents l’occasion de dialoguer et de nourrir leur collaboration en vue d’assurer la sécurité des événements festifs et le bien-être des étudiants.
    À propos de la CGE Créée en 1973, la Conférence des grandes écoles (CGE) regroupe 218 établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et étrangers représentant tout le spectre des formations supérieures en grandes écoles de niveau Master et au-delà. Organismes de formation de masse (40 % des masters délivrés chaque année en France) et de recherche intensive (50 % des thèses dans les disciplines couvertes par les grandes écoles), les grandes écoles mettent en cohérence un projet pédagogique en fonction du profil de l’étudiant et des débouchés professionnels. Véritable label qualité, la CGE s’assure du respect par l’ensemble de ses membres de ses principes fondamentaux (excellence, sélection, ouverture internationale, accréditation des formations, …). Les 218 grandes écoles membres permettent à la France de proposer une offre de formation et de recherche à déclinaisons multiples et de répondre ainsi aux besoins très variés des entreprises. Contacts presse : Lucille SIMON, 04 37 47 36 28 / 06 33 21 48 66, lucille.simon@tbwa-corporate.com André BISMUTH, Conférence des grandes écoles, 01 46 34 77 58, andre.bismuth@cge.asso.fr
    À propos de la CDEFI Fondée en 1976, la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs) réunit l'ensemble des directeurs des établissements ou composantes d'établissement, publics ou privés, habilités par la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI) à délivrer le titre d’ingénieur diplômé. Elle a pour principale mission d'étudier tous sujets relatifs au métier et à la formation des ingénieurs, ainsi qu'au développement de la recherche et à la valorisation de celle-ci. Elle a, de plus, vocation à promouvoir l’ingénieur de l'Ecole française, dans le monde comme en France. Ainsi, la dimension internationale est au cœur de ses préoccupations, notamment dans l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche. Contacts presse, Agence Noir sur Blanc : Corinne Robert, 09 70 44 89 12, crobert@noirsurblanc.com Sandra Ammara 01 41 43 72 74 / 06 79 92 71 34 sammara@noirsurblanc.com
    À propos du BNEI Le BNEI a pour objectif d’informer, de former et de représenter l’ensemble des 130 000 élèves-ingénieurs en fédérant les Bureaux des Élèves des écoles, quel que soit leur statut et leur ministère de tutelle. La représentation des élèves-ingénieurs se fait auprès des organismes sociaux et gouvernementaux en relation avec la formation d’ingénieurs, mais également auprès des Ministères, des industriels, ou encore à l’étranger. Le BNEI dispense également régulièrement des formations pour les élus étudiants et les responsables associatifs, afin d’accompagner le développement des associations étudiantes et favoriser une implication toujours plus importante des élèves dans la vie et le pilotage de leur établissement. En outre, le BNEI informe constamment les élèves-ingénieurs des évolutions des formations et de leur environnement, aussi bien au niveau national, qu’à l’échelle de l’établissement. Contact presse : Raphaël Silveira Costa, 06 82 20 74 02, president@bnei.org
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    TIC & Santé à Mines Alès : Former des professionnels maîtrisant les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) supports de la médecine et de la santé numériques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tic-sante-a-mines-ales-former-des-professionnels-maitrisant-les-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-tic-supports-de-la-medecine-et-de-la-sante-numeriques/ Fri, 22 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tic-sante-a-mines-ales-former-des-professionnels-maitrisant-les-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-tic-supports-de-la-medecine-et-de-la-sante-numeriques/ Former des professionnels maîtrisant les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) supports de la médecine et de la santé numériques est l’objectif de l’offre de formations TIC & Santé Montpellier. Depuis 2010, les Facultés de Médecine et des Sciences de l’Université de Montpellier, l’Institut Mines-Télécom et Mines Alès se sont associés pour concevoir des parcours de formations pluridisciplinaires et innovants (www.telecom-montpellier.fr).

    Aujourd’hui, l’offre de formation s’articule autour d’un Diplôme d’Université en Télémédecine et d’un Master Sciences et Numérique pour la Santé de l’Université de Montpellier. Ce master est composé de trois parcours : Ingénierie des dispositifs de santé – Physique biomédicale – Bioinformatique, connaissances, données. Misant sur la complémentarité des formations d’ingénieur avec les spécialités des différents parcours du master, il est accessible en double diplôme Master et Ingénieur. Les étudiants sélectionnés suivent des parcours aménagés au terme desquels les élèves de l’Institut Mines-Télécom et de ses établissements partenaires ont la possibilité d’obtenir le master Sciences et Numérique pour la Santé de l’Université de Montpellier en plus de leur diplôme d’ingénieur tandis que les étudiants du master ont la possibilité d’obtenir un diplôme d’ingénieur d’une des écoles de l’Institut Mines-Télécom en plus de leur master.

    L’offre de formations TIC & Santé Montpellier s’adresse aux étudiants venant aussi bien du monde de l’informatique, de l’électronique et de l’automatique que de la physique, la biologie, la médecine, l’odontologie, ou la pharmacie. Depuis 2010, ce sont plus de 200 professionnels qui ont été formés dont près de 20% par la voie de la formation continue ou permanente. Les débouchés se situent principalement dans les entreprises technologiques, dans les sociétés de conseil et de service informatique et auprès des acteurs de la santé : milieu hospitalier, prestataires de soins, acteurs de l’assurance et de la prévention.

    Les enseignants de Mines Alès intervenants dans l’offre de formations TIC & Santé Montpellier mènent également des travaux de recherche dans un des trois centres de recherche de l’EMA : le Centre des Matériaux des Mines d'Alès, le Laboratoire de génie de l’environnement industriel et le Laboratoire de Génie Informatique et d’Ingénierie de Production. Mines Alès dispose également d’une plateforme mécatronique qui vise à développer des projets associant plusieurs disciplines, la mécanique et l’électronique mais également la robotique, l’optique, l’énergétique, l’informatique, l’automatique, etc. La recherche scientifique menée à Mines Alès est fortement connectée à son incubateur technologique et lui permet de contribuer au développement économique régional. Afin de fédérer les compétences et expertises de Mines Alès en termes de formation, recherche & développement et innovation autour de grands défis sociétaux, des dorsales scientifiques ont été définies. L’une d’elles concerne « la santé, la longévité et la qualité de vie ».

    Gérard Dray Enseignant chercheur Laboratoire de Génie Informatique et d’Ingénierie de Production (LGI2P) Mines Alès

    A propos de Gérard Dray

    Gérard Dray est enseignant chercheur au Laboratoire de Génie Informatique et d’Ingénierie de Production (LGI2P) de Mines Alès. Il a obtenu en 1993 un doctorat de l’Université Montpellier 2 en Génie Informatique, Automatique et Traitement du Signal. Ses thèmes de recherche sont la découverte de connaissances à partir de données et la fouille de données dans le domaine d’application privilégié du biomédical. Il anime la dorsale scientifique « Santé, Longévité, Qualité de Vié » de Mines Alès et conduit l’équipe dédiée TIC & Santé du LGI2P au sein d’EUROMOV. Il est également responsable des relations entre les formations TIC & Santé Montpellier et les écoles de l’Institut Mines-Télécom.

    A propos des Mines Alès Créée en 1843 à Alès, Mines Alès s'y est développée et s'est adaptée aux évolutions du monde industriel et de la société. Fondée pour former des cadres pour l'industrie minière, elle est maintenant une grande école d'ingénieurs pluridisciplinaire au rayonnement international. Elle est membre de l'Institut Mines-Télécom, de l’Institut Carnot M.I.N.E.S ; de la Conférence des Grandes Écoles et membre associé de la COMUE Languedoc-Roussillon. Suite aux différents avis rendus par la CTI (commission du titre d’ingénieur), l’école des mines d’Alès est habilitée à délivrer un diplôme d’ingénieur (généraliste) en formation initiale et continue et à délivrer trois diplômes d’ingénieurs spécialisés par la voie de l'apprentissage en « informatique et réseaux » ; « conception et management de la construction » et « mécatronique ». L’école propose aussi deux Mastères Spécialisés « Sécurité Industrielle et Environnement » et « Exploitation et Environnement Miniers » ; et trois Masters « Bio-ingénierie en partenariat avec l'Université de Montpellier » ; « Sciences et Numérique pour la Santé en partenariat avec l'Université de Montpellier» ; « Communication et technologie numérique en co habilitation avec le CELSA » ainsi que des diplômes par la voie de la VAE. www.mines-ales.fr
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    Le Service de santé des armées crée et déploie un Centre de traitement des soignants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-service-de-sante-des-armees-cree-et-deploie-un-centre-de-traitement-des-soignants/ Fri, 22 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-service-de-sante-des-armees-cree-et-deploie-un-centre-de-traitement-des-soignants/ Créer et organiser une nouvelle formation pour une mission extraordinaire, dans un délai particulièrement contraint et un contexte psychologique majeur, ultra médiatisé : tel est l’objectif assigné à l’École du Val-de-Grâce (EVDG). Le Service de santé des armées (SSA) doit projeter une équipe médicale afin d’armer un Centre de traitement des soignants (CTS) : il répond à l’extension de la maladie à virus Ebola (MVE). Implication et réactivité sont requises… Le médecin en chef Christian BAY, chef du bureau préparation opérationnelle (BPO) du Département préparation milieux et opérationnelle (DPMO) de l’EVDG est mandaté par la Direction centrale du service de santé (DCSSA) pour mettre en place et animer le groupe de travail (GT) « formation ». A l’exorde, il s’agit de répondre à la question « comment peut-on incrémenter la formation depuis la conception jusqu’au déploiement effectif du CTS ? ». La nouveauté réside dans le fait qu’il faille concevoir un enseignement sur mesure tout en construisant et déployant l’unité médicale opérationnelle (UMO) de circonstance avec son personnel.

    Le comité de pilotage du GT, rencontre plusieurs difficultés tant en termes d’ingénierie pédagogique que d’ingénierie de formation : « quel enseignement à créer pour quel type de population ? Comment former en même temps des participants qui sont répartis dans les neuf hôpitaux d’instruction des armées (HIA) mais également des Centres médicaux des Armées du SSA en métropole ? » La décision de mise en place d’un apprentissage mixte (blended learning) est prise. L’apprentissage est conçu entre une répartition entre un parcours en e-formation dispensé en amont et la formation en ateliers présentiels sur la biosécurité, la simulation des séquences de fonctionnement et la cohésion de l’équipe du CTS. Ainsi est favorisée la juste durée, nécessaire et suffisante, de la formation présentielle. Des experts de tous domaines Les objectifs pédagogiques sont définis par une équipe de marque constituée d’experts du SSA (chercheurs, biologistes, hygiénistes, épidémiologistes, vétérinaires, et EVDG, entre autres). Il s’agit pour ces experts de la maladie à virus Ebola, les mêmes qui étaient déjà largement sollicités pour la création du centre de traitement des soignants, de concevoir un laboratoire de sécurité microbiologique de type P3 mobile et de réaliser des travaux liés à la prise en charge médicale. Ils doivent aussi rédiger des procédures notamment dans le domaine de la biosécurité pour le CTS de Guinée-Conakry. Le GT s’est aussi appuyé sur les données et l’expérience des organismes non-gouvernementaux (Médecins sans frontières, Croix-Rouge Française) et des travaux gouvernementaux (Task Force Ebola). Une mission : une réponse de formation adaptée Le parcours de formation en ligne élaboré est construit à l’aide de divers outils de création de contenus internes ou externes au système permettant de créer et de gérer de la matière pédagogique pour la formation, le LCMS*. Celui utilisé est un fork (ramification) de Claroline® puis de Dokéos® : Chamilo®. La motivation des équipes médicales, prévues de servir le CTS, a permis une adhésion aux cours en ligne proposés sur la plate-forme d’enseignement à distance du SSA (www.gedissa.org). On peut y trouver :
    • des contenus de cours enregistrés via le logiciel Speechi® créant des Powerpoint®, sonorisés,
    • des contenus de formation élaborés validés par des experts de chaque domaine,
    • des vidéos et liens accessibles par URL de redirection en complément d’informations,
    • un parcours de formation avec une progression de l’apprenant,
    • un suivi des participants qui permet d’envisager une aide de la part des formateurs,
    • des exerciseurs en ligne, type quiz(ou QCM), avec une validation,
    • un e-certificat délivré en ligne de façon automatique lorsque les résultats atteignent le niveau requis.

    Les principales difficultés sont liées au volume de détachement à préparer (80 à 100 personnes), à la définition de la durée de la mission (2 mois) qui nécessite une préparation opérationnelle tous les 2 mois, à la validation des procédures pour le CTS pour pouvoir les enseigner. L’idée est de faciliter l’apprentissage : on ne peut apprendre à la place de quelqu’un toutefois notre rôle est de mettre les apprenants dans les meilleures dispositions afin qu’ils puissent apprendre. Le réservoir réduit d’experts formateurs au sein du SSA est aussi un facteur à prendre en compte pour pouvoir dispenser une formation présentielle de qualité pour cette nouvelle mission pas comme les autres.

    *LCMS : learning content management system

    MC Christian Bay (EVDG) - chef du projet MC Stéphane Travers (BSPP) - partie e-formation IACaS Alexandre Schauer (EVDG) - partie e-formation

    A propos de Christian Bay

    Christian BAY, 54 ans, marié, 4 enfants. Il est aujourd’hui chef du bureau préparation opérationnelle au sein du Département préparation milieux et opérationnelle à l’École du Val-de-Grâce (Paris V), médecin en chef et praticien certifié. Auparavant, il a occupé le poste de conseiller santé de l’État-Major du commandement des forces terrestres après une longue carrière de médecin opérationnel. Son parcours professionnel s’est étendu au-delà des frontières : Arabie Saoudite, ex-Yougoslavie, Kosovo, Gabon, Côte-d’Ivoire, Afghanistan et Mali. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue « Médecine et armées » ; secrétaire adjoint, représentant la médecine des forces, de la « société française de médecine des armées » ; membre de la commission formation spécialisée des professionnels de santé de l’Établissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires (EPRUS). Il a été promu officier dans l’Ordre National du Mérite et chevalier de de la Légion d’honneur.

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    L'Université franco-allemande s'exprime sur l'enseignement de l'allemand au collège https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/luniversite-franco-allemande-sexprime-sur-lenseignement-de-lallemand-au-college/ Fri, 22 May 2015 13:38:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/luniversite-franco-allemande-sexprime-sur-lenseignement-de-lallemand-au-college/ L’Université franco-allemande (UFA) à fait part de son inquiétude relativement au projet de réforme des collèges en France qui menace la diversité des langues enseignées.

    Plus de 6 000 jeunes Français et Allemands ont suivi l’an dernier un des 166 cursus à double diplôme de l'UFA, et 5 000 jeunes chercheurs français et allemands ont pris part à des manifestations scientifiques proposées par cette même institution. Malgré la concurrence massive de l’anglais, l’intérêt pour la langue et la culture du pays voisin est toujours là, mais cet intérêt a besoin d’être soutenu en permanence afin de pouvoir perdurer.

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    La CGE demande au Conseil d’Etat de mettre fin aux discriminations concernant la délivrance du diplôme national de master https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-demande-au-conseil-detat-de-mettre-fin-aux-discriminations-concernant-la-delivrance-du-diplome-national-de-master/ Fri, 22 May 2015 13:38:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-demande-au-conseil-detat-de-mettre-fin-aux-discriminations-concernant-la-delivrance-du-diplome-national-de-master/ La CGE a saisi le Conseil d’Etat pour contester les dispositions visant à lier la possibilité de délivrer un diplôme national de master (DNM) au statut de l’établissement.

    Dans plusieurs courriers adressés au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR) au cours des derniers mois, la CGE a demandé l’abrogation de deux dispositions issues de deux arrêtés empêchant un grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur d’être éligibles à la délivrance d’un diplôme de master. Ces courriers étant restés sans réponse, la CGE, soucieuse des intérêts de ses membres et de la promotion d’une vision de l’enseignement supérieur fondée sur des critères objectifs d’excellence et non de statut, a saisi le Conseil d’Etat d’une demande d’abrogation de dispositions illégales au regard du droit et discriminantes à l’égard des établissements d’enseignement supérieur ne disposant pas du statut d’EPSCP. La CGE souhaite mettre fin à une hiérarchisation des établissements privés ou publics, universités ou écoles ; elle demande que tout établissement d’enseignement supérieur soit éligible à la délivrance du diplôme national de master, sous réserve de justifier des critères d’accréditation par l’État qui détient le monopole de la collation des grades et titres universitaires. (voir CP)]]>
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    19e appel à projets des pôles de compétitivité : 62 nouveaux projets voient le jour https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/19e-appel-a-projets-des-poles-de-competitivite-62-nouveaux-projets-voient-le-jour/ Fri, 22 May 2015 13:38:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/19e-appel-a-projets-des-poles-de-competitivite-62-nouveaux-projets-voient-le-jour/ L’ensemble des ministres en charge de la politique des pôles de compétitivité se félicitent, avec les présidents des conseils régionaux et l’association des régions de France, de l’émergence de 62 nouveaux projets collaboratifs de R&D, suite au 19e appel à projets des pôles de compétitivité. Ces projets impliquent 50 pôles de compétitivité, 280 entreprises et 120 laboratoires publics de recherche. Ils seront soutenus à hauteur de 88,5 millions d’euros, dont 47,4 millions d’euros de la part de l’Etat et de 41,1 millions d’euros de la part des collectivités territoriales et des fonds communautaires (FEDER).

    Sélectionnés parmi les 137 dossiers présentés au 19e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI), ces projets d’excellence s’inscrivent dans les priorités de la politique industrielle, que le Gouvernement a placée au cœur du Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi.]]>
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    Le Lab’s Day vu par Eric Simon, Directeur général délégué de l’ESME Sudria https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-labs-day-vu-par-eric-simon-directeur-general-delegue-de-lesme-sudria/ Fri, 22 May 2015 13:38:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-labs-day-vu-par-eric-simon-directeur-general-delegue-de-lesme-sudria/ «Le Lab’s Day présente trois intérêts. D’abord pour les étudiants de l’école, en particulier ceux de 2e et 3e année, cela leur permet de voir la richesse des projets sur lesquels ils peuvent travailler dans le cadre de la formation proposée par l’école à travers l’exemple de Neuromoov’ et Handi’Light, deux projets qui ont été récompensés par des prix et peuvent donner lieu à une création d’entreprise. Ensuite, ce Lab’s Day est également l’occasion de montrer le caractère pluridisciplinaire de l’ESME Sudria. C’est d’ailleurs pour cette raison que la thématique de la santé a été choisie car, dans ce domaine, toutes les disciplines et technologies sur lesquelles nous travaillons sont mises en œuvre conjointement : énergie, électronique, robotique, informatique, etc. Enfin, le dernier avantage de cet événement est qu’il démontre une nouvelle fois les compétences et l’expertise de l’ESME Sudria aux personnes extérieures à l’école ainsi qu’à nos partenaires avec qui nous développons des projets innovants. Les projets menés à l’ESME Sudria sont des projets collaboratifs qui mettent en jeu à la fois la compétence des étudiants mais aussi celle des responsables de laboratoires et des partenaires extérieurs comme Sogeti ou de nombreux hôpitaux. »

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    L’homme “augmenté” : une affaire de normes, un questionnement éthique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lhomme-augmente-une-affaire-de-normes-un-questionnement-ethique/ Fri, 29 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lhomme-augmente-une-affaire-de-normes-un-questionnement-ethique/ Humaniste militant, Julian Huxley était convaincu, comme de nombreux biologistes du début du XXe siècle, que l’eugénisme était un moyen acceptable d'améliorer la population humaine. Il croyait à l’utilisation de la science et de la technologie pour que l'homme puisse dépasser ses propres limites, lorsqu’il emprunta à Pierre Teilhard de Chardin le terme “trans-humanisme”. François Jabob écrivait, en 1981 : « Par une singulière équivoque, on cherche à confondre deux notions pourtant bien distinctes : l'identité et l'égalité (…). L'égalité n'est pas un concept biologique. (…) Comme si l'égalité n'avait pas été inventée précisément parce que les êtres humains ne sont pas identiques ». C’est pourtant sur la prétendue « inégalité biologique » évoquée par Huxley, que la technoscience a développé, depuis Francis Bacon au XVIIe siècle, un ensemble de promesses, très récurrentes, mais rarement mises en débat afin de considérer en quoi et comment elles affectent globalement notre futur, à court ET à long terme. On est ainsi aujourd'hui dans « le monde selon Monsanto », dans la séquence de l'ADN à la portée de tous (ou presque…), et dans « la mort de la mort », dans une société où « nous sommes tous de jeunes barbares que nos jouets neufs émerveillent encore », ainsi que l’écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des hommes, en 1939.

    Tels Dédale, nous sommes toujours à l'affût de solutions techniques tant pour résoudre les problèmes qu’ont créées nos techniques précédentes, que pour répondre à nos angoisses d’imperfection (la « honte prométhéenne » de Günther Anders), à nos limites biologiques insupportables. Mais, à la suite de Norbert Wiener, nous pouvons nous demander si nous ne devenons pas « esclaves de nos progrès techniques », si nous ne sacrifions pas sur l’autel de notre « savoir-faire » (know how) la recherche du sens de ce que nous faisons (know what). Nous sommes là au cœur du questionnement éthique dont le CCNE disait, en 2008, qu’il ne se limitait pas à des questions techniques ou scientifiques, et qu’il imposait que « toutes les applications de la recherche scientifique ne doivent pas être nécessairement et systématiquement autorisées ».

    L'émergence de règles de responsabilité, de gouvernance, ou de gestion des risques, et la prise de décision en situation d'incertitude scientifique sont nécessaires pour la compréhension et l'appropriation de savoirs de plus en plus complexes. Mais elles n'épuisent pas les questionnements éthiques. De fait, les progrès technoscientifiques sont souvent perçus comme de potentiels problèmes avant d'être compris comme des progrès pour l’humain. La soi disant augmentation de l’humain, par exemple, doit être questionnée à l’aune d'une société individualiste (égoïste) où les valeurs principales sont la concurrence et une hiérarchie fondée sur des considérations matérielles, l'argent en particulier. Le généticien Albert Jacquard affirmait que « le moteur de notre société occidentale est la compétition, et c’est un moteur suicidaire ». Partant, il devient indispensable de questionner les normes sur lesquelles certains se vantent de pouvoir « améliorer » l'espèce humaine, quelle est leur origine, qui les établit, et de s’interroger sur la légitimité de placer la performance maximale de l’individu au rang de valeur suprême, de norme de fonctionnement sociétal. Dans un monde idéal, les normes devraient naître d’un consensus social. Dans le monde réel, elles se développent plutôt au travers de déséquilibres et de conflits de pouvoir, sur la base du système de valeurs qui détermine ainsi ce qui est normal/permis et ce qui est anormal/interdit. L'évolution des normes semble repousser toujours plus les limites de l'inacceptable. Dans quel sens et dans quelle mesure? Ces questions génèrent de l'anxiété, et donc des conflits ... Conflits éthiques, bien sûr. Aujourd’hui, certaines valeurs scientifiques, techniques, souvent marchandes, veulent s’imposer à nous comme des évidences, mais nous enferment dans des carcans réflexifs. Certains, comme Hans Jonas, nous rappellent à la prudence devant une dérive utopique de la technique et à notre responsabilité vis-à-vis de la nature, humaine en particulier. L’éternité ne nous appartient pas, et nous préférons nous satisfaire d’un présent immédiat où l’irréparable n’est plus, au mieux, qu’une composante de la réflexion, voire une variable d’ajustement. L’humain lui-même devient relatif puisqu’on envisage sans frémir de le modifier. La tentation est grande de céder à la peur, aux peurs de ce « meilleur des mondes » qu’on nous prépare. Mais la peur est une ligne de défense bien fragile, que la honte nous empêche d’affirmer devant ce que les « technoprogressistes » voudraient nous imposer au nom d’un prétendu progrès autoproclamé. L'alternative est de pousser la réflexion sur les causes et les motivations génératrices de dérives, de révéler leur dimension éthique et leur charge sociale et humaine, afin de donner à la société le choix (démocratique) des valeurs auxquelles elle souhaiterait se référer si on lui en donnait l'occasion.

    Patrick GAUDRAY Directeur de recherche au CNRS Membre du Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE)

    Notes • Alexandre L. (2011). La mort de la mort, Editions JC Lattès. • Huxley J. (1957). “Transhumanism”, in New Bottles for New Wine, London: Chatto & Windus, pp. 13-17. • Jacob F. (1981). Le jeu des possibles, LGF - Livre de Poche (1986), ISBN-10: 2253039071. • Radman M. (2011). Au-delà de nos limites biologiques, Plon, ISBN : 978-2-259-21513-8. • Robin, M. (2008), Le monde selon Monsanto. De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, La Découverte - Arte Editions, Paris. • Wiener N. (1954). The human use of Human beings. Cybernetics and society, Houghton Mifflin Harcourt publishing company.  
    A propos de Patrick Gaudray

    Généticien, ayant réalisé son doctorat en virologie moléculaire à l’Université de Nice, Patrick Gaudray est ensuite parti au Salk Institute à San Diego (Californie) afin d’étudier les altérations génétiques caractéristiques des tumeurs. Revenu en France, il s’est spécialisé en génétique oncologique et en cartographie génomique. Il est aujourd’hui directeur de recherche au CNRS. Il s’est également investi dans de nombreuses réflexions éthiques autour des relations entre sciences et société, particulièrement dans le domaine des sciences de la vie et de la santé, au sein d’institutions telles que le Comité Consultatif National d’éthique (CCNE), le Haut Conseil des Biotechnologies et le Comité éthique et cancer.

    A propos du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé

    Le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), créé en 1983, est une assemblée de 40 personnalités d’horizon professionnels (pluridisciplinarité) et culturels divers, dont la loi a défini la mission qui est de donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé. En 32 années d’existence, il a rendu publics 123 avis sur des sujets très variés. Dans l’objectif affiché de faire participer les citoyens à la réflexion éthique et leur permettre de comprendre les enjeux que soulèvent certaines avancées scientifiques dans le domaine des sciences de la vie et de la santé, le CCNE stimule sans cesse la réflexion sur la bioéthique, sans jamais la confisquer, et contribue à alimenter des débats contradictoires au sein de la société. Les avis du CCNE peuvent être obtenus, au format pdf, à l’adresse suivante : http://www.ccne-ethique.fr/fr/type_publication/avis

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    DAMAE Medical, ou comment diagnostiquer les tumeurs cutanées sans biopsie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/damae-medical-ou-comment-diagnostiquer-les-tumeurs-cutanees-sans-biopsie/ Fri, 29 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/damae-medical-ou-comment-diagnostiquer-les-tumeurs-cutanees-sans-biopsie/ On peut déjà parler de Success Story*! Anaïs Barut et David Siret, deux jeunes ingénieurs issus de la filière Innovation-Entrepreneurs de SupOptique, et Arnaud Dubois, enseignant-chercheur en biophotonique du Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School, ont mis en commun leurs compétences pour mettre au point un dispositif qui a le potentiel de révolutionner le procédé d’analyse du problème de santé mondial qu’est le cancer cutané. Une solution pour un problème majeur de santé publique La solution innovante proposée par DAMAE Medical permet de transformer radicalement le processus de diagnostic de cancer de la peau. Ce dispositif d’imagerie d’optique est capable de sonder les tissus biologiques in vivo et à l’échelle cellulaire. De quoi diagnostiquer, de manière non invasive et rapide, des cellules cutanées tumorales.

    Un changement de procédés pour une prise en charge meilleure à un moindre coût Le diagnostic classique se fait aujourd’hui au cours d’un processus long et coûteux : repérage visuel par le dermatologue des anomalies cutanées suspectes, prélèvement cutané pouvant engendrer une biopsie et donc une cicatrice, longue attente de résultats pour un diagnostic qui révèle que l’examen n'est pas toujours nécessaire car un grand nombre de prélèvements effectués sont en fait bénins. De plus les traitements des cancers cutanés sont d’autant plus efficaces que leur détection est faite précocement. La révolution de la biopsie optique non invasive DAMAE Medical change tout cela grâce à la biopsie optique à haute résolution et en temps réel : le dermatologue pourra obtenir grâce à un dispositif léger, au sein même de son cabinet, des images en profondeur à l’échelle cellulaire de toute anomalie cutanée. Envoyées grâce à un réseau sécurisé à un laboratoire d’experts, le médecin recevra immédiatement le résultat. La mise en place ou non d’un protocole de soins peut donc être décidée sur place. Savoir s’entourer : la clé du succès Les tests sont en cours auprès d’établissements hospitaliers. Les résultats du premier prototype, très prometteurs permettent de prévoir l’arrivée d’un second, plus léger et maniable, au cours de l’été 2015. Entourés d’ingénieurs de valorisation et de développement, d’une attachée de recherche clinique et d’un doctorant, l’équipe DAMAE Medical s’apprête à conquérir un marché prometteur.
    *A propos de DAMAE Medical

    Le 15 avril 2015 à Paris, la MIT Technogy Review a dévoilé la promotion 2015 de ses "jeunes innovateurs de moins de 35 ans". Lauréat du Concours Mondial d'Innovation, DAMAE Medical a été récompensé par la Commission Innovation 2030, dans la catégorie « Médecine individualisée ». Le 13 Juillet 2014, Anaïs Barut et David Siret, cofondateurs de DAMAE Medical ont été reçus à l’Elysée pour présenter leur entreprise à François Hollande, Président de la République, à de nombreux ministres ainsi qu’à Anne Lauvergeon, Présidente de la Commission Innovation 2030. En savoir plus : www.damaemedical.fr

    Questions à Anaïs Barut Présidente de DAMAE Medical

    Le talent des jeunes créateurs et dirigeants de DAMAE Medical a été reconnu et salué à de nombreuses reprises, notamment par François Hollande Président de la République. Double diplômée d'HEC Paris et de le la Filière Innovation-Entrepreneurs de l'Institut d'Optique Graduate School, Anaïs illustre parfaitement l'entrepreneuriat tel qu'il est vécu par les diplomé(e)s des Grandes écoles. GrandAngle (GA) : Avez-vous fait une prépa, laquelle ? Anaïs Barut (AB) : Classes préparatoires PCSI, Ecole Sainte Geneviève, Versailles GA : Quels souvenirs en gardez-vous ? AB : Je garde d’excellents souvenirs de « Ginette » ! Le travail au quotidien était intense mais la solidarité entre élèves était extrêmement forte. La vie en internat faisait que le cadre de travail était très agréable. Au-delà de l’apprentissage de compétences scientifiques, Ginette m’a permis de développer un réel esprit d’initiative, de créativité et de travail en équipe. En première année, un couvre-feu à 23h nous apprenait à écouler toute notre charge de travail en un temps très limité. Des années plus tard, j’ai conservé au quotidien ces principes d’efficacité et de bien-être dans mon travail.

    GA : Dans quelle ville, région ou pays êtes-vous née ? AB : Je suis née à Revin, dans les Ardennes. Une région que je connais très peu car ma famille a déménagé après ma naissance. GA : A quel âge avez-vous décidé de faire ce que vous faites aujourd’hui ? AB : Vers 18 ans, lorsque j’ai choisi d’intégrer SupOptique, j’avais déjà une forte passion pour l’entrepreneuriat, et un goût pour les responsabilités. Dès ma première année, j’ai pu mener une première aventure entrepreneuriale qui m’a permis d’apprendre les bases de la création d’entreprise directement sur le terrain. Suite à cette expérience, puis à un stage immersif au sein d’une toute jeune start-up, j’’étais convaincue de vouloir entreprendre. GA : Vous êtes double diplômée d'HEC et de l’Institut d’Optique, tous les grands groupes auraient souhaité vous recruter et vous garder, vous avez préféré entreprendre, pourquoi ? AB : J’ai eu l’opportunité d’avoir de courtes expériences au sein de grands groupes, et cela ne m’a jamais déplu ! Cependant, après la rencontre avec mes deux associés, David Siret et Arnaud Dubois, et la naissance du projet DAMAE Medical, je n’avais pas envie de laisser passer cette opportunité. Etant convaincus du potentiel de cette technologie couplé à la pertinence du besoin de santé auquel elle pourrait répondre, nous avons breveté l’invention moins d’un an après notre rencontre. Avec David, nous avons ensuite continué à valoriser les travaux de recherche d’Arnaud en parallèle de nos études. Jugeant l’opportunité plus séduisante que risquée, nous avons déposé les statuts de l’entreprise en Septembre 2014, avant même notre remise des diplômes ! GA : Comment s’est constitué votre équipe avec David Siret et Arnaud Dubois ? AB : J’ai rencontré David Siret dès mon arrivée à SupOptique dans le cadre du projet entrepreneurial que nous avions monté. Arnaud Dubois, quant à lui, dirige une équipe de recherche spécialisée en techniques d’imagerie optique pour la recherche biomédicale et pour des applications médicales de diagnostic. Expert reconnu au niveau international, il mène des activités de recherche de pointe depuis plus de vingt ans, est un acteur important de la scène scientifique international. En 2012, le fruit de ses travaux lui ont permis de mettre au point une technique novatrice. Il décide alors de s’associer à deux entrepreneurs, David et moi-même, pour valoriser son invention, la breveter, la développer et l’amener sur le marché de l’imagerie médicale. GA : Vous auriez pu vous installer partout dans le monde, pourquoi en France ? AB : La France possède à la fois des forces et des faiblesses dans la course à l’innovation. La recherche publique, le niveau de formation des ingénieurs, ainsi que le soutien de l’Etat sont trois des nombreux atouts français reconnus à l’échelle internationale. En parallèle, le capital investissement en France reste malheureusement très limité par rapport aux autres pays européens, et surtout par rapport aux Etats-Unis. DAMAE Medical bénéficie de nombreux soutiens que ce soit auprès de partenaires académiques (CNRS, Institut d’Optique, HEC Paris) ou encore de partenaires financiers (Bpifrance, Scientipôle). Tous ces soutiens nous ont permis de créer un environnement unique extrêmement propice à l’innovation, et ce en France ! GA : Avez-vous trouvé les moyens financiers de votre développement technique et commercial à venir ? AB : Nous prévoyons une levée de fonds d'ici la fin de l'année 2015, afin de financer les prochaines phases cliniques ainsi que l’industrialisation de notre premier dispositif. GA : Comment voyez-vous la médecine demain ? AB : La manière de se soigner en 2030 sera très différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Le défi majeur sera de développer des traitements personnalisés guidés par la biologie et par l’imagerie. De plus, d’ici 15 ans, les seniors seront beaucoup plus nombreux (1,2 milliard d’habitants auront plus de 60 ans dans le monde) et seront aussi plus technophiles. La médecine sera plus proche du patient, et ce notamment grâce au développement du numérique et des objets connectés. GA : Les médecins/chirurgiens seront-ils remplacés par des robots ? AB : De nombreuses disciplines médicales utiliseront des robots d’assistance, qui permettront de guider la main du praticien de façon extrêmement précise, d’avoir accès à une visualisation augmentée (parfois en trois dimensions), et de réduire sa fatigue lors d’une longue intervention. GA : Avez-vous encore des rêves à accomplir ? AB : Je rêve de créer une société fleurissante, avec un nombre de collaborateurs plus important. Chez DAMAE Medical, nous avons tous l’ambition de créer une entreprise française dynamique dans le domaine des technologies médicales, qui aura pour but d’améliorer la qualité du traitement des patients. Pour cela, nous espérons rapidement gagner en crédibilité, en installant nos dispositifs dans des premiers hôpitaux et cliniques. 
    A propos de l'Institut d'Optique Graduate School

    L’Institut d’Optique Graduate School "SupOptique" est une Grande École membre fondateur de ParisTech dont le rayonnement international repose à la fois sur la qualité de la formation qui y est dispensée et sur les contributions scientifiques majeures de son centre de recherche. L’Institut d'Optique Graduate School forme des ingénieurs physiciens, des étudiants en master et des docteurs parmi les plus innovants du monde de l’entreprise et du secteur académique. A la fois science et technologie, l’optique et la photonique ont révolutionné de nombreux secteurs économiques, ont fortement modifié notre environnement quotidien et ont contribué à faire progresser ou émerger de nouveaux domaines (télécommunication, transport, santé, biotechnologies, spatial, éco-industries…). En savoir plus : http://www.institutoptique.fr/

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    Lab’s Day 2015 : les nouvelles technologies au service de la santé ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/labs-day-2015-les-nouvelles-technologies-au-service-de-la-sante/ Wed, 27 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/labs-day-2015-les-nouvelles-technologies-au-service-de-la-sante/ Consacré cette année aux nouvelles technologies au service de la santé, l’événement a permis  de mettre en avant des initiatives liées à ce domaine et différents projets innovants. L’édition 2015 du Lab’s Day recevait deux représentants de Sogeti, Béatrice Guy et Robert Demaille qui profitaient de l’événement pour rappeler l’action de l’entreprise de services du numérique autour du handicap physique et psychique. À travers la Mission Handicap, qui permet l’insertion et le maintien d’emplois de personnes handicapées ou la mise en place de SogetiLabs en 2010, une « structure-communauté » qui lance et suit de nouveaux projets proposant une approche originale de l’innovation pour traiter le handicap, la filiale de Capgemini ne manque jamais une occasion d’aller de l’avant.

    Un partenariat entre l’école et Neuromoov’ Fauteuil électrique commandé par la pensée et le clignement des yeux à partir d’un casque de type Mindwave, Neuromoov’ s’est fait remarquer en remportant un prix lors du concours i-LAB 2014 et, depuis, continue à se développer. « Désormais, nous avons monté un partenariat avec l’ESME Sudria pour faire progresser le projet", expliquait ainsi Pierre Pagliughi (ESME Sudria promo 2014). "Avec le CHC de Strasbourg et le créateur d’un Segway pour handicapés, gagnant du concours Lépine, nous collaborons pour apporter au Segway notre technologie de commande poussée par la pensée. Notre objectif est de monter une société en partenariat avec l’école et de pouvoir proposer une carte capable de s’adapter à tous types de fauteuils et d’handicaps. » L’idée lumineuse d’Handi’Light récompensée Vainqueur en 2014 du prix de l'Innovation de la 3e édition du Défi H organisé par Sogeti et Le Monde Informatique, ce projet de lunettes stimulantes par luminothérapie pour les patients atteints de traumatismes crâniens continue sa progression. Réunis lors de ce Lab’s Day, Henri Buyse, Romain Cancilliere et Julien Carbonnier (ESME Sudria promo 2014) profitaient de l’occasion pour faire le point. « Nous avons trouvé une certification et une mutuelle qui va nous permettre de rentrer dans une phase de protocole de test officiel », se félicitait le trio, toujours en relation étroite avec l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches avec qui le dépôt d’un brevet conjoint est à l’étude. Autre satisfaction pour Handi’Light : il a depuis été transformé en projet « innovation & recherche » chez Sogeti. Les données, un autre enjeu pour l’innovation au service de la santé Le Professeur Eric Lepage, directeur du programme Innovation /TerriS@nté au GCS en Île-de-France (GCS D-SISIF) clôturait ce Lab’s Day. L’occasion de revenir sur la place et l’utilisation des données de santé, l’objectif de TerriS@nté étant d’améliorer la coordination des parcours de soins entre la ville et l’hôpital, grâce au déploiement massif de solutions numériques. Une présentation qui donnera peut-être des idées aux futurs étudiants porteurs de projets à l’ESME Sudria, l’école s’intéressant de très près aux systèmes d‘information et au Big Data.

    Arnaud Rollet Rédacteur IONIS Education Group

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    La chirurgie augmentée : aider le chirurgien à optimiser son geste https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-chirurgie-augmentee-aider-le-chirurgien-a-optimiser-son-geste/ Fri, 29 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-chirurgie-augmentee-aider-le-chirurgien-a-optimiser-son-geste/ Les questions de santé, de bien-être et d’autonomie des personnes sont au cœur de nos sociétés. Les pathologies liées à l’âge et l’augmentation du nombre de personnes âgées posent des défis à la fois sociétaux et économiques. Les sciences et technologies de l’information ont depuis une vingtaine d’années aidé à relever ces défis, et les termes de télésanté, télémédecine, e-santé font à présent partie de notre quotidien. Parmi ces technologies, celles fondées sur l’imagerie médicale sont essentielles. Des recherches dans ce domaine sont menées à l’Institut Mines-Télécom. A Télécom Bretagne, entourée d’une équipe de recherche pluridisciplinaire associant cliniciens et chercheurs en traitement de l’information, Chafiaâ Hamitouche a participé à de nombreuses innovations ouvrant la voie à une « chirurgie augmentée ».

    Chafiaâ Hamitouche, chercheur à Télécom Bretagne, s’est intéressée très tôt aux processus de modélisation, en commençant par la morphologie. « La forme et la fonction agissent l’une sur l’autre. C’est grâce aux mouvements du fœtus dans le ventre de sa mère que les articulations se forment », explique la chercheuse. Elle s’engage alors dans l’étude d’un espace de représentation conjoint de la morphologie (la forme) et du mouvement des articulations (la fonction). Ces recherches permettent de mieux comprendre certains désordres ostéo-articulaires, connus sous forme d’entorses ou d’arthrose ; leur restauration nécessite alors l’intervention du kinésithérapeute ou du chirurgien. L’avènement de la chirurgie naviguée En 2001, la chercheuse s’intéresse plus particulièrement à la chirurgie orthopédique naviguée. « L’enjeu est de taille : chaque année, plus de 150 000 prothèses sont posées en France » rappelle Chafiaâ Hamitouche. Or, la planification de la pose d’une prothèse se fait encore classiquement à partir de radiographies 2D, et l’intervention s’effectue sans aucun contrôle quantifiable, entraînant des risques d’erreurs et de reprise d’opération. L’objectif de la chirurgie assistée est d’optimiser le geste chirurgical, afin de le rendre plus précis. Ceci implique une réorganisation au sein du bloc opératoire – avec l’introduction d’un localisateur 3D et d’instruments chirurgicaux adaptés – et l’utilisation des outils de guidage dont certains furent développés au LaTIM1. Ces techniques permettent de réduire l’invasivité de l’intervention et parfois sa durée. Elles peuvent également éviter ou limiter l’exposition du patient et des personnels de santé aux rayons X. La chercheuse ajoute : « Grâce à la modélisation de forme et aux images médicales, on fournit au chirurgien avant l’opération les moyens d’identification des structures osseuses du patient et des instruments chirurgicaux utilisés pendant l’opération, ainsi qu’une planification de l’opération. » Durant l’intervention, les données issues de différents capteurs sont fusionnées, et un suivi 3D en temps réel est proposé. Cette fusion de données préopératoires, peropératoires et cinématiques permet de compléter ce que les yeux du chirurgien ne voient pas parce que la taille de l’incision est réduite ou que telle partie de la région opérée est cachée ou inaccessible. La fusion de données permettrait également de prédire les conséquences d’un geste avant de l’effectuer. OSTESYS et IMASCAP, deux sociétés issues des laboratoires L’ostéotomie supérieure du tibia est une technique chirurgicale qui permet de traiter l’arthrose du genou. Peu invasive, peu coûteuse et rapide à exécuter, elle concerne 7 000 patients par an. Mais, pour obtenir de bons résultats à long terme, il faut être extrêmement précis. Issue d’un premier projet de l’équipe de recherche de Chafiaâ Hamitouche autour de l’ostéotomie du genou, la société OSTESYS, fondée en mars 2009, conçoit et fabrique des dispositifs médicaux intelligents intégrant technologies de chirurgie augmentée, instrumentations chirurgicales innovantes et implants mini-invasifs qui permettent d’atteindre cette précision. www.ostesys.com C’est dans le cadre d’un projet ANR, avec comme partenaires le LaTIM et le CHU de Nice, qu’a été créée en 2009 la start-up IMASCAP, spécialisée dans la navigation guidée par l’image de la chirurgie de l’épaule. La prothèse totale de l’épaule apporte en effet des difficultés complémentaires : l’environnement est mou, les muscles sont très importants dans cette zone, la prise de repères n’est pas très sûre. La technologie permet de reconstruire, à partir de l’image scanner, une représentation en 3D des différentes structures de l’épaule, qui seront recalées de façon robuste et fiable sur quelques points prélevés par palpation sur le patient dans une zone très réduite, rendant possible l’opération sur les cas les plus complexes. Chaque année en France, 25 000 personnes sont concernées. www.imascap.com Personnalisation du traitement et de l’acte L’aventure de la navigation continue, et la chercheuse s’intéresse depuis 2010 à la navigation de l’ablation par radio-fréquence de tumeurs osseuses. « L’avenir est à ces systèmes de chirurgie augmentée », s’enthousiasme Chafiaâ Hamitouche qui participe avec son équipe à un ambitieux projet européen ITEA2 de développement des environnements interventionnels de la prochaine génération, piloté par un leader mondial des systèmes d’imagerie médicale, Philips Healthcare, et qui réunit 27 partenaires sur 4 pays, dont 6 PME en France. La scientifique coordonne le consortium français. Celui-ci vise à accroître la productivité et l’efficacité dans les soins de santé, et à réduire risques et inconfort pour le patient, en aidant les professionnels de santé à passer de la chirurgie invasive à la chirurgie mini-invasive guidée par l’image. Caractérisés par leur interactivité, leur interopérabilité et leur multimodalité, ces environnements faciliteront la mise en œuvre de procédures tenant compte des spécificités du patient. Les techniques apportées par l’équipe de Chafiaâ Hamitouche permettent de planifier ces paramètres avant l’intervention, et d’irradier les tumeurs plus efficacement et plus raisonnablement. De la recherche fondamentale à l’exploitation clinique Ces procédures de navigation augmentée sont utilisées aujourd’hui en routine clinique. C’est grâce à de très nombreuses discussions avec les chirurgiens que la chercheuse a pu développer des solutions nouvelles, sources d’économies, de meilleure maîtrise de leur geste et finalement, de bien-être pour le patient. Ainsi en est-il des travaux effectués depuis 2006 sur les prothèses adaptatives, qui évoluent en fonction de la vie du patient. Ces prothèses embarquent de l’électronique et des éléments mécaniques mouvants, permettant des réglages post-opératoires pour en ajuster le fonctionnement. Aujourd’hui, quatre verrous technologiques sont en passe d’être levés grâce aux chercheurs : la génération d’énergie dans la prothèse, l’évaluation du déséquilibre ligamentaire, la mise en place du système de télémétrie, et l’actionnement. De nouvelles opportunités pour créer des start-up et des emplois ? A suivre…

    Lire également http://blogrecherche.wp.mines-telecom.fr/2015/03/10/la-biomecanique-au-service-de-la-sante/

    A propos de Chafiaâ Hamitouche

    Chafiaâ Hamitouche aurait pu s’orienter vers des études de médecine, mais elle voulait avant tout faire des mathématiques. Elle obtient son diplôme d’ingénieur en Algérie en 1987, et est lauréate d’une bourse pour un doctorat à l’étranger. Préférant le traitement du signal à l’électronique, elle s’oriente vers la recherche pour retrouver le domaine médical. Elle s’intéresse dès 1988 à l’imagerie médicale tridimensionnelle et soutient une thèse de doctorat en 1991 sur un sujet prometteur : l’analyse d’images médicales tridimensionnelles, application à l’extraction de structures anatomiques, au Laboratoire de traitement du signal de l’image de l’Université Rennes 1. Ayant toujours vécu à proximité de la mer, elle choisit de poursuivre sa carrière à Brest, un environnement où elle apprécie qualité de la recherche et qualité de vie. Elle soutient en 2005 son Habilitation à diriger des recherches sur la modélisation géométrique et cinématique en imagerie médicale 3D. Professeur en Traitement du signal et de l’image à Télécom Bretagne, elle est aujourd’hui également directrice adjointe du LaTIM. Impliquée dans plusieurs projets relatifs à la chirurgie augmentée, elle a coordonné des projets nationaux et européens, et dirigé plus de 12 thèses de doctorat. Elle est co-inventeur de 5 brevets nationaux ou internationaux et de dépôts de logiciel. Mais la chercheuse souligne l’importance du travail d’équipe. À son arrivée à Télécom Bretagne, Christian Roux, l’actuel directeur scientifique, s’intéressait déjà aux structures ostéo-articulaires. Eric Stindel, chirurgien orthopédiste et actuel directeur du LaTIM a été par la suite le déclencheur pour de nombreuses innovations dans le domaine de la chirurgie orthopédique, auxquelles elle a participé. « J’ai également eu beaucoup de chance avec les doctorants que j’ai dirigés et encadrés », s’enthousiasme-t-elle, racontant leur passion pour le domaine de la chirurgie naviguée, jusqu’à susciter des vocations de créateurs d’entreprise.

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    Comment l’impression 3D peut nous soigner par la création de prothèses, de tissus cellulaires et d’organes artificiels https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-limpression-3d-peut-nous-soigner-par-la-creation-de-protheses-de-tissus-cellulaires-et-dorganes-artificiels/ Fri, 29 May 2015 13:38:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-limpression-3d-peut-nous-soigner-par-la-creation-de-protheses-de-tissus-cellulaires-et-dorganes-artificiels/ Avec l'aimable autorisation de blog e-media, Econocom (econocom.com) La bio-impression est maintenant explorée pour simuler des opérations chirurgicales complexes. C’est également une technologie extrêmement prometteuse pour la création de prothèses, de tissus cellulaires et d’organes artificiels.

    Produire des tissus cellulaires et des organes à la demande est une des finalités pour le bioprinting. Au rang des dernières avancées, des chercheurs canadiens ont mis au point une imprimante 3D baptisée pour produire sous forme de bandages, de la peau artificielle aux caractéristiques semblables à celles des tissus du patient. Finalité de cette recherche : améliorer les greffes pour les grands brulés en limitant la douleur, les risques de rejets et en diminuant le temps et les coûts d’intervention. Cette innovation est dans la droite ligne des précédentes expérimentations en bioprinting : comme la création d’une oreille biocompatible implantée sans rejet sur un rat ou la conception par Organovo dès 2010 du 1er vaisseau sanguin artificiel à partir de cellules souches humaines et implanté avec succès une greffe de nerf sur un animal de laboratoire. Si une majorité de chercheurs dans ce domaine pose l’horizon des 5 à 10 prochaines années comme point de mire pour des résultats probants, Organovo manifeste plus d’optimisme et envisage les essais sur l’homme dès cette année, peut-être pour un rein. Créer des modèles pour faciliter les interventions chirurgicales critiques bioprinting-surgeryC’est un autre débouché des technologies de bioprinting. Une belle histoire a récemment fait le tour du web. Un et de la tumeur dont elle était atteinte pour guider les chirurgiens à pratiquer une intervention moins invasive et moins risquée que les procédures traditionnelles. Tentée par le centre de neurochirurgie robotique de l’Université de Pittsburg aux USA, l’opération a été un succès. Dans la même veine, en 2011, pour une reconstruction faciale complexe, Materialise, une société belge a fourni aux chirurgiens des modèles imprimés en 3D des parties de la face à reconstituer pour organiser les différentes interventions chirurgicales. Le bioprinting au service des prothèses Pour la chirurgie réparatrice, le bioprinting représente une vraie révolution, avec d’ores et déjà de nombreuses concrétisation. Et les premières mondiales se succèdent. Un bébé a ainsi été sauvé début 2013 aux États-Unis grâce à l’implantation d’une trachée artificielle à base de polymère biodégradable qui ne nécessitera pas d’intervention chirurgicale supplémentaire lors de la croissance de l’enfant. Autre première réalisée en Belgique : une patiente âgée souffrant d’ostéomyélite (dégénérescence osseuse) a reçu en 2011 un ‘’os’’ de mâchoire inférieur artificiel et articulé, imprimé en titane. Il a été réalisé par la société LayerWise (voir la vidéo). Construites auparavant à la main, ces prothèses issues du bioprinting peuvent être réalisées dans des délais beaucoup plus courts, essentiel si un pronostic vital est engagé, avec beaucoup plus de précision et des matériaux plus facilement acceptés par le corps.

    A propos d'Econocom

    Econocom conçoit, finance et accompagne la transformation digitale des entreprises. Avec plus de 8 000 collaborateurs présents dans 20 pays, et un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards d'euros, Econocom dispose de l’ensemble des capacités nécessaires à la réussite des grands projets digitaux : conseil, approvisionnement et gestion administrative des actifs numériques, services aux infrastructures, applicatifs et solutions métiers, financement des projets. L’action Econocom Group (BE0974266950 - ECONB) est cotée sur Euronext à Bruxelles depuis 1986 et fait partie de l’indice Bel Mid. Pour plus d'informations : http://econocom.com Twitter : @econocom_fr

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    Ingénieurs et managers : complémentaires au service de la santé ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieurs-et-managers-complementaires-au-service-de-la-sante/ Fri, 29 May 2015 13:38:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieurs-et-managers-complementaires-au-service-de-la-sante/ Vieillissement de la population et accroissement des déserts médicaux en territoire français combinés mènent naturellement à s’interroger sur des alternatives possibles garantissant pour tous, autant que faire se peut, l’accès aux soins, mais aussi au diagnostic ainsi qu’à certaines thérapies.

    La robotique, l’explosion des technologies de l’information et de la communication, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, les nanotechnologies, les serious game et plus récemment l’impression 3D etc, sont autant de technologies qui seules ou combinées, peuvent apporter des réponses et ainsi concourir au développement rapide de la e-médecine et de la e-santé.

    Parmi les champs couverts par la e-médecine et la e-santé, citons par exemple la téléconsultation, la télé-expertise, la télésurveillance de patients, la téléassistance médicale, l’opération à distance, les environnements immersifs à visée thérapeutique, la stimulation cognitive, certains objets connectés (non commerciaux), l’impression 3D d’organes, etc. La branche pharmaceutique s’intéresse également de près aux possibilités offertes notamment par les big data et le cloud pour collecter et analyser les données biométriques des patients dans le cadre d’essais cliniques en réalisant des économies de temps et d’argent. Notons aussi que la médecine vétérinaire, tout autant que la médecine humaine est concernée par les possibilités induites par ces (r)évolutions technologiques.

    Certains outils existent déjà et pourraient être rapidement déployés pour aider, seconder, assister les soignants mais en aucun cas pour les remplacer. Des dispositifs sont opérationnels dans des hôpitaux, des centres de soins, des laboratoires, majoritairement à titre expérimental. D’autres sont prêts à équiper des patients. D’autres encore sont en cours de développement ou de mise au point, parfois arrivés au stade du prototype, voire pour les plus avancés, aptes à être industrialisés. Toutefois, nombreux sont les freins d’ordre éthique, économique ou encore juridique qui entravent une mise à disposition généralisée, ou a minima, massive, de ces dispositifs.

    Malgré ces points de blocage, les projets germent dans les hôpitaux, dans des centres de recherche mais également, dans des start-up hébergées pour certaines au sein d’incubateurs ou de pépinières d’entreprises.

    Au cœur des laboratoires de recherche et des start-up, des diplômés des grandes écoles issus pour certains de formations dédiées proposées tant par les écoles d’ingénieur que par les écoles de management (1 formation Mastère Spécialisé® en e-santé accrédité par la CGE, 13 formations Mastère Spécialisé®, 1 MSc et 1 BADGE dans le domaine « santé-médical » totalisant 370 étudiants inscrits en 2014-2015), pour d’autres, d’écoles d’ingénieur dont les formations initiales portent sur l’informatique, l’électronique, l’automatique, la robotique, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle etc… D’autres encore issus d’écoles de management et enclins à la commercialisation de tels outils ou dispositifs.

    Paris Biotech Santé est un très bel exemple de complémentarité des diplômés d'écoles de management et d'ingénieur au service du monde de la santé et de la e-santé : Paris Biotech Santé, fondé en 2000 par l’Université Paris Descartes, l’ESSEC, l’Ecole Centrale Paris et l’INSERM, est un incubateur d’entreprises innovantes spécialisées dans le développement de médicaments, de dispositifs médicaux et de services innovants au bénéfice des patients au sein desquelles oeuvrent des diplômés des grandes écoles. L’Académie de Médecine précise au sujet de Paris Biotech Santé que « cet incubateur a permis de créer en une décennie 87 sociétés innovantes, 1 500 emplois, de lever plus de 90 millions de fonds et d’atteindre une valorisation cumulée de 1 200 millions. »

    En parallèle des incubateurs et pépinières, des manifestations d’ampleur sont organisées afin de favoriser les rencontres entre professionnels du numérique et professionnels. Le Hacking Health Camp, a tenu sa 2ème édition à Strasbourg du 19 au 22 mars dernier, à l’initiative de Hacking Health, (organisation internationale à but non lucratif.) de l’association Alsace Digitale et de l’ASIP Santé. Outre conférences et workshops qui furent l’occasion d’envisager la e-santé sous l’angle éthique ou encore juridique, le Health Hackathon a été, comme lors de la 1ère édition en 2014, l’occasion de faire travailler ensemble, durant 50 heures, des programmeurs, des hackers, des designers et des professionnels de santé à la création de prototypes innovants pour relever des défis imposés. Ce sont ainsi 54 projets qui ont été présentés, parmi lesquels 26 ont été retenus, dont 11 ont été lauréats récompensés. 2 projets ont été primés par bpifrance. Au sein des équipes à l’origine des prototypes, il y avait des professionnels reconnus ou en début de carrière issus de grandes écoles, mais également des étudiants ingénieurs, pour certains primés lors du concours.

    C’est dire combien les grandes écoles, à travers leurs maquettes pédagogiques et grâce aux enseignants et enseignants-chercheurs passionnés qui les font vivre, contribuent à faire germer au sein de leurs étudiants, le goût pour l’innovation technologique (tant en matière de conception qu’en matière de valorisation) au service de notre bien le plus cher : la santé !

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    La CGE proteste contre les déclarations relatives aux Mastères Spécialisés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-proteste-contre-les-declarations-relatives-aux-masteres-specialises/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-proteste-contre-les-declarations-relatives-aux-masteres-specialises/ Dans son communiqué de presse du 20 mai,  la CGE s’insurge contre l’attitude discriminatoire de certains membres du CNESER et les propos mensongers et diffamatoires qui l’ont accompagnée lors de l’examen, en section permanente du 19 mai 2015, des demandes d’accréditation des ComUE Paris-Est et Paris-Seine.

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    Pratique des mathématiques et formation à la conceptualisation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pratique-des-mathematiques-et-formation-a-la-conceptualisation/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pratique-des-mathematiques-et-formation-a-la-conceptualisation/ Par Jean-Pierre Bessis , ancien élève de l’Ecole polytechnique, enseigne la philosophie à l’Ecole polytechnique, à l’ENSTA Paristech et à l’ENSTA Bretagne et préside le groupe X-philosophie.

    Tant dans le secondaire que dans les cursus scientifiques de l’enseignement supérieur, les mathématiques n’ont jamais eu à justifier leur place, souvent prépondérante. Détentrices et gardiennes de l’art calculatoire, elles sont indispensables au développement intime des sciences dures et irriguent tous les projets de réalisation à caractère technique (notamment ceux des ingénieurs). Elles ont, depuis longtemps, constitué le socle de sélection à l’entrée de grandes écoles prestigieuses qui préparent à de brillantes carrières de responsables dans l’industrie et le monde de l’entreprise.

    Mais que reste-t-il, dix ans après l’obtention du diplôme, des mathématiques de haut niveau (et tout particulièrement des mathématiques pures) qu’ont ingurgitées les étudiants, en Taupe et dans les grandes écoles ? Pour nombre d’entre eux, devenus assez vite d’efficaces managers, elles ne sont plus qu’un souvenir sans rapport direct avec leur quotidien professionnel. Elles restent attachées, avant tout, à un événement marquant, celui de l’époque « héroïque » où les intéressés triomphaient des épreuves très exigeantes des concours d’entrée aux grandes écoles.

    A tous ceux qui se sont éloignés professionnellement d’une activité technique, les mathématiques auront néanmoins légué quelque chose de valeur : une façon de penser et d’appréhender les problèmes à résoudre, d’où qu’ils viennent… Il est courant de dire que les mathématiques forment à la rigueur, capacité qui se révèle déterminante dans l’examen et la modélisation des systèmes complexes, ainsi que dans le travail d’élaboration des grands projets (techniques, commerciaux, entrepreneuriaux,...). Cette valorisation de la rigueur par les mathématiques paraît d’autant plus immédiate que les mathématiques se présentent naturellement comme « la » science exacte, où l’imprécision et l’à peu près sont bannis. Mais la clairvoyance n’a pas nécessairement besoin de la précision ultime : une compréhension équilibrée et pertinente est souvent la plus à même d’être agissante. A ce titre, des formations autres, comme celles des écoles de commerce ou celles issues de cursus de sciences sociales, accompagnent souvent de brillants esprits qui analysent, avec la même exigence de rigueur, les dossiers les plus complexes. Mais la pratique des mathématiques nous procure une autre forme d’agilité mentale bien plus prégnante et spécifique, liée à l’exercice de la conceptualisation. Dès les classes de première et de terminale, les objets mathématiques deviennent assez théoriques et, sans capacité de conceptualisation, il n’est guère possible de les manipuler, condition sine qua non de l’obtention de résultats. C’est cette aisance, souvent mise en synonyme avec l’aptitude au raisonnement théorique ou à l’abstraction, qui permet à l’étudiant de combiner et d’agencer les éléments d’une solution, voire de conserver la généricité des méthodes de résolution par-delà la spécificité des cas à traiter. Dès le secondaire, les élèves savent qu’un point géométrique n’est pas un point matériel mais une « entité » purement théorique, sans dimension ni épaisseur. En analyse, la notion de « limite », indispensable aux calculs différentiel et intégral, admet un formalisme de définition parfois compliqué, qui ne peut être embrassé qu’en saisissant le concept sous-jacent, finalement assez synthétique. L’algèbre, à son tour, se propose d’identifier et de décrire les grandes structures de portance calculatoire (théorie des groupes ou algèbre linéaire, par exemple) et les élèves sont confrontés, en cours comme en exercices, à des questions théoriques plus qu’à des applications numériques sur exemples concrets. Enfin, la topologie est la théorisation d’un domaine mathématique aux confins de la géométrie et de l’analyse, où l’on cherche à donner une raison profonde aux phénomènes qualitatifs d’adjacence, de voisinage et de connexité, en se dégageant de la réalité numérique de la « cartographie » géométrique ordinaire. Dans la résolution d’un exercice mathématique, la « démonstration logique » dicte son ordre immuable sous forme d’un affichage formel de manipulations symboliques, nécessairement visuel, car écrit. Mais derrière cette façade d’apparence, il y a tout le travail préalable de réflexion de l’étudiant qui a cherché, essayé, bifurqué, repris sa route, ressayé, et finalement croisé parfois fortuitement un chemin inattendu, qu’il a identifié comme étant le bon itinéraire. Dans sa pérégrination combinatoire, l’étudiant aura mêlé étroitement représentation mentale et conceptualisation, les deux étant par nature intimement liées car on est d’autant plus à l’aise avec des concepts qu’ils admettent, même de façon subtile, des formes de représentations mentales. Se dégager de ce qui n’est que spécificité contingente d’un schéma et cerner ce qui en fait le principe, la structure, l’ordre profond, c’est justement remonter au niveau du concept. Et en cela les mathématiques sont très formatrices. Au sein des disciplines scientifiques, les mathématiques se singularisent en incluant leurs concepts dans une combinatoire complexe et difficile. Mais c’est peut-être hors de la science qu’il convient d’oser une mise en parallèle avec une autre discipline : la philosophie. Jouant du concept comme la chimie du tube à essai, elle en a fait son affaire quotidienne… Platon, un des fondateurs de la philosophie grecque, était même allé jusqu’à donner une réalité ontologique aux concepts en en faisant des entités premières (Idées platoniciennes). Rappelons-nous simplement que, séparées aujourd’hui par un fossé académique, les deux disciplines furent naguère rassemblées : « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », comme, selon la tradition, il était inscrit au fronton de l’Académie de Platon.

    A propos de l'École polytechnique

    Largement internationalisée (30% de ses étudiants, 23% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers ses trois cycles – ingénieur, master et doctorat – l’École polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes pour répondre aux défis de la société du 21e siècle. Avec ses 19 laboratoires, tous unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.

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    Mathématiques et Management : y a-t-il aujourd’hui un intérêt pour le futur dirigeant à se former aux mathématiques ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathematiques-et-management-y-a-t-il-aujourdhui-un-interet-pour-le-futur-dirigeant-a-se-former-aux-mathematiques/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathematiques-et-management-y-a-t-il-aujourdhui-un-interet-pour-le-futur-dirigeant-a-se-former-aux-mathematiques/ A l’heure des nouvelles technologies où les savoirs semblent de plus en plus parcellisés tout en devenant accessibles au plus grand nombre, y a-t-il aujourd’hui un intérêt pour le futur dirigeant à se former aux mathématiques ?

    On pense bien sûr tout de suite à la finance, qui fait un usage intensif des mathématiques, et à la comptabilité, construite sur la base de calculs, qui assurent aujourd’hui comme hier les conditions d’existence des entreprises. Cependant, l’importance des mathématiques pour les firmes va bien au-delà de ces deux exemples. Lorsque l’on accède à des niveaux de l’entreprise plus macroscopiques et stratégiques, en allant de la gestion des opérations vers l’optimisation de l’organisation industrielle, les mathématiques ne disparaissent pas. Ce sont des outils souvent différents de deux utilisés en finance qui sont alors requis, mais pas toujours : par exemple, le contrôle stochastique admet un très large champ d’application dans le cadre de la gestion. Comme l’indique la devise des actuaires anglais: certum ex incertis (le certain tiré de l’incertain), la maitrise des mathématiques peut contribuer (certes parmi d’autres éléments) à réduire l’incertitude à laquelle sont confrontées les entreprises. C’est cette même incertitude qui intéresse les chercheurs en économie et gestion depuis les travaux de Knight et de Keynes et qui est au cœur de l’activité de l’entrepreneur. Après tout, l’entrepreneur n’est-il pas un virtuose qui excelle à évoluer en environnement incertain ? Ainsi, ce n’est peut-être pas un hasard si de nombreux entrepreneurs ont été formés aux mathématiques, même quand bien sûr ils n’en font plus un usage direct. En dehors de la partition usuelle des sciences de gestion, est en train d’apparaitre un nouvel instrument utile pour les dirigeants - l’Enterprise Risk Management (ERM) - qui a été construit par les assureurs mais s’applique à tout type d’activité industrielle ou de service. L’ERM vise à catégoriser l’ensemble des risques stratégiques, financiers et opérationnels qui affectent les entreprises, à quantifier et à qualifier ces risques, puis à en permettre la gestion. Il s’agit d’un remarquable exemple où mathématiques et management sont intriqués de manière extrêmement fine. On notera aussi au passage qu’entrepreneuriat et gestion des risques sont les deux faces d’une même médaille, qui est celle du succès de l’organisation. Un pan entier de l’activité de nos sociétés relève aujourd’hui du Big Data. Ce concept n’est pas étranger à une forme traditionnelle du marketing visant à tirer des lois à partir de larges bases de données. Ce qui a changé aujourd’hui c’est la taille des bases de données et le nombre important d’applications qui en sont faites. Il serait illusoire de vouloir gérer la complexité, et notamment la complexité produite par le Big Data, en se passant de toute forme de mathématisation. En fait, et comme les exemples traités plus haut l’esquissent, le concept clef est celui de formalisation. Ainsi par exemple, il est plus pertinent de distinguer entre finance formalisée et finance non formalisée qu’entre finance de marché et finance d’entreprise. Pouvoir formaliser un problème (au sens large) et définir le champ de ses hypothèses est une condition importante avant d’espérer pouvoir le résoudre et auditer ses résultats.  

    Olivier Le Courtois Professeur de finance et d’assurance à EMLYON Business School et Directeur du centre d’analyse des risques financiers (CEFRA)

    A propos d'Olivier Le Courtois

    Olivier Le Courtois est professeur de finance et d’assurance à EMLYON Business School et directeur du centre d’analyse des risques financiers (CEFRA). Auteur d’articles et d’ouvrages utilisant les mathématiques pour résoudre des problématiques économiques et de gestion, il est par ailleurs membre du jury d’agrégation de mathématiques.

    À propos d¹EMLYON Business School Fondée en 1872 N°14 classement des 80 meilleures business schools européennes du Financial Times (déc. 2014) 113 professeurs permanents dont 40% d¹internationaux 3 300 étudiants dont 40% d¹internationaux 130 partenaires académiques 26 000 diplômés dans 107 pays 5 campus : Lyon ­ Paris – Saint Etienne ­ Shanghai - Casablanca 5 500 participants en formation continue chaque année triple accréditation AACSB ­ EQUIS ­AMBA www.em-lyon.com - @EMLYON
    Présentation du CEFRA :

    L¹analyse du risque, notamment financier, est le sujet privilégié des chercheurs du CEntre for Financial Risks Analysis (CEFRA), dont l¹objectif est de stimuler les échanges entre finance d¹entreprise, finance de marché, assurance et management du risque. Avec ce centre de recherche, EMLYON affiche deux convictions : la compréhension et l¹appréhension du risque (notamment le risque financier, mais pas uniquement) sont au c¦ur de la dynamique entrepreneuriale ; la relation de l¹entrepreneur au risque (notamment le risque financier, mais pas uniquement) varie selon les systèmes institutionnels.

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    Une école de pensée à laquelle tous les utilisateurs de téléphones portables doivent avoir accès ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-ecole-de-pensee-a-laquelle-tous-les-utilisateurs-de-telephones-portables-doivent-avoir-acces/ Mon, 29 Jun 2015 13:38:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-ecole-de-pensee-a-laquelle-tous-les-utilisateurs-de-telephones-portables-doivent-avoir-acces/ Là où il est question de l'importance des mathématiques et de leur rapport à la réalité, il est difficile en ce moment d'échapper au téléphone mobile brandi d'un air gourmand sur la question « combien de théorèmes de mathématiques dans cet objet ? ». A chaque fois, je regrette que la réponse ne soit pas fournie dans l'exposé qui suit cette entrée en matière. Combien de théorèmes, et comment ils s'appellent. Font-ils partie des théorèmes personnalisés, comme le Pythagore ou le Didon, le Weierstrass ou le Poisson, ont-ils des noms qui racontent des histoires, comme les quatre couleurs, le passage des douanes, la tache d'huile, ou font-ils partie de la nébuleuse des sans-grade, de ceux qu'on cite en « théorème qui dit que » ? N'empêche, les mathématiques sont là, et elles ont contribué à développer cet objet technologique qui révolutionne les codes sociétaux.

    Alors, populaires, les mathématiques ? D'une certaine manière, oui. Elles font parler d'elles dans la sphère publique. Quelquefois pour tuer le débat. « C'est mathématique ! » est un argument imparable. Que dire contre « 2 et 2 font 4 » ? Elles font aussi parfois des coupables idéales. La crise financière de 2008 et ses répliques leur ont largement été attribuées. Les marchés rendus fous par des algorithmes mathématiques, le message était calibré pour percuter l'opinion. Il occultait pourtant l'essentiel : les mathématiques n'étaient de la fête qu'à travers des modèles, et les modèles, pour être utilisables de façon prédictive, ont besoin de conditions favorables. Le modèle de Black-Scholes comme les autres. En 2008, les conditions finirent par ne plus être favorables. Et les utilisateurs imaginèrent pouvoir sortir du domaine de validité du modèle. Et ça, les mathématiques n'aiment pas du tout : « cela reste malgré tout un micro-modèle, un peu comme si l'on suivait une seule particule de l'atmosphère sans s'occuper des interactions avec la multitude de ses semblables »1 . On connaît la suite.

    Au passage, on a noté que l'image choisie par le mathématicien Olivier Pironneau pour montrer le caractère hasardeux de l'entreprise était prise dans le monde physique, la particule étant jugée plus concrète que le cours d'un produit financier. Mais la particule elle-même est un modèle, une équation, et elle ne doit son image de concret qu'au malentendu entretenu par l'utilisation du modèle planétaire de l'atome. On cherche le réel, on trouve le modèle !

    Or, pour que s'exprime vraiment la puissance des mathématiques, il faut dépasser le modèle. Pour éviter de déclencher la crise de 2008, il aurait fallu interroger les mathématiques sur la validité du modèle et s'arrêter avant le franchissement de la ligne rouge. Ce recul et cette réflexion sur les outils et les techniques font partie du bagage mathématique et doivent être développés très tôt dans la formation. A l'heure du plan Stratégie Mathématiques, il faut espérer qu'ils feront partie des objectifs recherchés. Les raisonnements mathématiques élémentaires tels qu'on peut les enseigner au collège, voire plus tôt, sont une école de pensée à laquelle tous les utilisateurs de téléphones portables doivent avoir accès !

    Sylvie Bonnet Présidente de l'UPS 1« Les mathématiques sont-elles responsables de la crise ? », Olivier Pironneau, le Figaro, 21/12/2012  
    A propos de Sylvie Bonnet

    Sylvie Bonnet est professeur de mathématiques en classes préparatoires, actuellement en PC* au lycée Victor Hugo de Besançon. Depuis avril 2013, elle est présidente de l'UPS, première femme élue à cette fonction. Depuis juin 2013, elle est membre du CA de la CGE, où elle représente les différentes associations de professeurs de classes préparatoires regroupées en Conférence des classes préparatoires.

    A propos de l'UPS

    L’Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques (UPS, anciennement l'Union des Professeurs de Spéciales) est une association « loi de 1901 » créée en 1927. Elle regroupe actuellement 2800 membres, soit la quasi-totalité (plus de 90%) des professeurs de mathématiques, informatique et physique chimie des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. L’UPS milite pour une CPGE scientifique pleinement inscrite dans le paysage de l'enseignement supérieur, premier cycle des écoles d'ingénieurs, écoles normales supérieures et magistères universitaires qui recrutent en leur sein.

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    Des questions des plus philosophiques aux plus pratiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-questions-des-plus-philosophiques-aux-plus-pratiques/ Mon, 29 Jun 2015 13:38:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-questions-des-plus-philosophiques-aux-plus-pratiques/ Mathématiques : importance et réalité" : ce titre soulève immédiatement plusieurs questions au directeur d’école d’ingénieurs en mathématiques et en informatique que je suis, allant des plus philosophiques aux plus pratiques. Questions que je propose d’évoquer dans cet article. Quelle est la relation entre les mathématiques et la réalité, et de quelle réalité s'agit-il ?

    En faisant un raccourci, nous pouvons dire qu’une approche parmi les mathématiciens reconnaît l’existence d'une réalité mathématique par laquelle tout raisonnement et tout concept mathématique est bâti. Une autre approche consiste à dire que les mathématiques sont un système de déductions logiques axiomatiques où les objets mathématiques n'ont pas d'existence réelle en dehors de ces axiomes formels. Cette différence d’attitude vis à vis de la réalité mathématique est intimement liée à l’interprétation du théorème de Gödel, qui dit que dans un système (suffisamment complexe) il y a toujours un théorème vrai qui n'est pas démontrable dans le système. En poussant l'idée que ce théorème vrai peut être démontrable dans un autre système, et en observant le succès de la modélisation mathématique de l'univers physique, on peut même être amené à admettre que la réalité matérielle est incluse dans la réalité mathématique. (cf. [C]). Quelle est l'importance des mathématiques dans la réalité de la société actuelle ? De toute évidence la société sous sa forme actuelle ne connaîtrait pas le même visage sans la formidable évolution des sciences depuis plusieurs siècles. Les mathématiques et les autres sciences évoluent en symbiose. Nombreux sont les exemples. Pour n’en mentionner seulement que quelques-uns, je citerai : en physique les théories mathématiques de Géométries non Euclidiennes et la théorie de la relativité générale de la gravitation, la mécanique quantique et les algèbres d’opérateurs, la mécanique du contenu et les équations différentielles partielles. Ajoutons l’apport des mathématiques à la finance avec le mouvement Brownien introduit par Bachelier en 1900 (qui a donné lieu à la modélisation de la bourse), puis, indépendamment, introduit par Einstein en physique en 1905 ; enfin en 1923, Wiener crée la théorie probabiliste du mouvement Brownien. Ces travaux restent les fondements de la finance mathématique moderne. La modélisation quantitative en finance et économie repose sur des méthodes mathématiques de plus en plus sophistiquées (processus stochastiques, EDP, solutions de viscosité…). En informatique, les travaux des mathématiciens Gödel, von Neumann et Turing sont à la base de l'ordinateur et de la programmation. Des applications technologiques comme le GPS et la téléphonie mobile ne seraient pas (ou difficilement) possibles sans l'utilisation de la relativité générale et des méthodes numériques très efficaces pour synchroniser des horloges. En informatique encore émerge le besoin de traiter des masses de données de plus en plus importantes (aussi appelé le ``Big Data''). Voilà un autre challenge mathématique. Au CERN (déjà inventeur du World Wide Web en 1989) le Large Hadron Collider (LHC) produit 10 gigaoctets de données par seconde et certains observatoires astronomiques pourraient avoir un débit de 10 à 500 teraoctets par secondes en 2020 (cf. [BD]). Le problème étant de reconnaître parmi toutes ces données les très rares événements significatifs. Quelle est l'importance des mathématiques dans la réalité de l’enseignement actuel ? En mathématiques, les deux aptitudes cruciales sont la compréhension et la créativité, ceci à tous niveaux, tant pour l’étudiant que pour le chercheur. Malheureusement, on ne leur accorde plus autant d’importance dans l’enseignement des mathématiques aujourd’hui. Donc, l’enseignement devrait mettre beaucoup plus l’accent sur le développement de la compréhension et de la créativité chez les élèves, car une fois acquises, on ne peut plus les perdre ! Un autre point important consiste en la vérification des raisonnements tenus et des résultats obtenus, ce qui est le cas dans la résolution de problèmes pour un étudiant. Il ne faut perdre de vue que l’acquisition de la « technicité » des mathématiques n’est ni innée ni spontanée. Elle exige un important travail de la part de l’apprenant et un important travail pédagogique de la part de l’enseignant. A titre d'exemple, à l'EISTI nous avons beaucoup investi dans la formation mathématique de nos élèves ; c’est ainsi que dans notre spécialité Génie mathématique, la 1ère année du cycle ingénieur consacre en tronc commun plus de 300 heures aux mathématiques. Cette première année se poursuit en 2ème année par 2 parcours : l’un en Maths- Finance et l’autre en Maths –Informatique, qui ouvrent à trois options en dernière année : Ingénierie Financière, Ingénierie Mathématique et Simulation Informatique, et enfin Data Science.

    Nesim Fintz Directeur général de l’EISTI Ref: [C] http://www.larecherche.fr/idees/entretien/alain-connes-realite-mathematique-archaique-01-06-2000-78066

    [BD] http://home.web.cern.ch/about/updates/2013/10/preparing-tomorrows-big-data
    A propos de Nesim FINTZ

    Directeur-général et fondateur de l’EISTI Nesim FINTZ est né le 05/11/1950 à ISTANBUL (TURQUIE), il est marié et père de quatre enfants. Diplômé de l’ESSEC en 1975, il obtient une maîtrise en Mathématiques et ses applications fondamentales en 1974 puis un DEA en Mathématiques de la Décision en 1975. Jusqu’en 1977, il est chargé d’enseignement à l’Université de Paris-Dauphine, et prépare en parallèle sa thèse de doctorat de Mathématiques Appliquées. De 1977 à 1983, il est Professeur et Chef de Département à l’EDHEC . Il fonde l’EISTI (Ecole Internationale des Sciences du Traitement de l’Information) en 1983 et en devient le Directeur général. Expert auprès de l’OCDE catégorie III entre 1986 et 1991, il a effectué plusieurs missions internationales pour cette organisation. Il a été membre de la « Higher Education Software Library Comitee » d’UNISYS Corporation (14 membres représentant pour moitié l’Europe et pour l’autre moitié l’Amérique du nord) entre 1986 et 1994. Il a été administrateur de l’EDHEC jusqu’en février 2000. Il a été Président de la Plate-forme d’Agglomération de Cergy-Pontoise pour le Réseau de Recherche d’Enseignement et de Technologie (PACRRET) de 2006 à 2012. Vice Président de l’UGEI de 2007 et 2010, il en est le Président depuis décembre 2011, fonction qu’il quittera en juin 2015. Il est membre du Conseil Académique de l’université de Galatasaray où l’EISTI est l’une des grandes écoles et universités françaises membres du Consortium, créé à cet effet. Nesim FINTZ est Chevalier dans l’Ordre National du Mérite et Chevalier des Palmes Académiques.

    A propos de l’EISTI

    Depuis plus de trente ans, l’EISTI (École Internationale des Sciences du Traitement de l’Information) forme des ingénieurs en génie informatique et génie mathématique en 3 ans ou en 5 ans. Habilitée à délivrer le diplôme d’Ingénieur par la Commission des Titres d’Ingénieur et reconnue par l’Etat, l’École accueille 1300 étudiants sur ses 2 campus (Cergy – 95, Pau – 64). La Prépa EISTI est accessible après un Bac S via le Concours Avenir. L’Ecole d’Ingénieur est accessible directement après la Prépa EISTI, après une classe préparatoire aux grandes écoles via les concours communs polytechniques ou par admission parallèle pour les DUT, L2, L3, M1, ATS.

    L’École poursuit également une politique active et ambitieuse de doubles diplômes tant dans l’Hexagone (ESSEC, Grenoble Ecole de Management, Universités Paris Dauphine, Paris Sud, Cergy Pontoise, et Pau et des Pays de l’Adour) qu’à l’étranger. Trois mois de mobilité à l’étranger sont obligatoires pour valider le diplôme. Par ailleurs, l'EISTI est habilitée par l’État à délivrer deux Diplômes Nationaux de Master : Master en Finance Quantitative et Risk Management, Master en Systèmes décisionnels (Business Analytics/Big Data) : Architecture, Exploration de Données et Optimisation. Ces Masters à vocation internationale sont dispensés en anglais et attirent des étudiants de tous pays. Enfin, l’EISTI propose six Mastères Spécialisés, accrédités par la Conférence des Grandes Écoles. Site internet : www.eisti.fr
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    Mathématiques en fin de collège : une courbe qui tend vers le bas https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathematiques-en-fin-de-college-une-courbe-qui-tend-vers-le-bas/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mathematiques-en-fin-de-college-une-courbe-qui-tend-vers-le-bas/ Largement commentées par la presse et les pouvoirs publics dès leur parution, les performances des élèves de 15 ans (zone OCDE + économies partenaires) en matière de culture mathématique révélées par l’enquête PISA 2012 faisaient état, pour les élèves français, d’un niveau restant dans la moyenne des 34 pays de l’OCDE, mais qui baisse significativement depuis l’édition 2003 (-16 points) et d’une amplification des inégalités avec une forte augmentation du groupe constitué des élèves en difficulté, voire, en grande difficulté. (voir Grand Angle n° 48, février 2014). PISA 2015, dont le thème central est la culture scientifique, mais qui abordera toutefois les compétences en mathématiques, est en cours dans tous les pays participants, et les résultats en sont attendus en fin d’année 2016.

    En parallèle, tous les pays menant par ailleurs des évaluations nationales thématiques tournantes, la DEPP vient de publier les premiers résultats de CEDRE 2014 portant sur le niveau en mathématiques de 8 400 élèves de 3e générale répartis dans 300 classes des collèges publics et privés sous contrat de France métropolitaine.  (voir Note d'information n° 19, mai 2015) [Le Cedre], « cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillons, engagé depuis 2003, permet de mesurer les compétences des élèves en fin d’école et en fin de collège. Il couvre la plupart des domaines disciplinaires en référence aux programmes : maîtrise de la langue (école), compétences générales et langagières (collège), langues vivantes étrangères, histoire-géographie et éducation civique, sciences expérimentales, mathématiques. La présentation des résultats permet de situer les performances des élèves sur des échelles de niveau. Renouvelées à intervalle régulier, ces évaluations permettent de suivre l’évolution du « niveau des élèves » dans le temps. L’analyse fine des compétences dans les différentes disciplines constitue en soi un matériau très riche au service des enseignants. » [et qui sait, des réformes des programmes…]

    Les résultats de CEDRE 2014 viennent malheureusement confirmer ceux de PISA 2012 : baisse de niveau et accroissement des inégalités sont une fois de plus confirmés.

    A l’instar de PISA, CEDRE 2014 visait à connaître les aptitudes en matière de résolution de problèmes, tester les connaissances des définitions et principaux concepts et évaluer les aptitudes à raisonner sur 4 domaines mathématiques que sont la géométrie, les nombres et le calcul, la gestion de données, et les grandeurs et mesures. Les élèves ont ainsi été soumis à 236 questions (dont 57 % déjà présentes dans l’édition 2008, les autres étant nouvelles) sous forme de QCM, questions ouvertes et calcul mental. Par ailleurs, en plus des 57 % d’items d’ancrage, et dans le but de permettre une réelle comparaison entre les éditions de 2008 et de 2014, les données de l’enquête 2008 ont été ré-analysées avec celles de 2014. Retour sur quelques résultats, en gardant à l’esprit que le score moyen a été fixé par construction à 250 pour l’échantillon de 2008 et que les élèves sont répartis dans une échelle de 6 groupes de compétences :
    • Le score moyen est passé de 250 à 243 entre 2008 et 2014
    • 47,3 % des élèves (contre 41,7 % en 2008) se situent en dessous du score moyen de l’échantillon (groupes <1, 1 et 2)
    • 19,5 % des élèves (contre 14,9 % en 2008 – soit une hausse de 31 %) se situent dans les groupes <1 et 1. Les élèves du groupe <1 affichent des compétences attendues en fin de CM2, voire en début de collège. Les élèves du groupe 1 quant à eux sont capables d’un « premier pas vers l’interprétation ou la mise en relation »
    • Le nombre d’élèves constituant le groupe 2, toujours en dessous du score moyen, augmente de 3,7 % entre les sessions
    • Le nombre d’élèves du groupe 3, dont les résultats se situent autour du score moyen de l’échantillon diminue de 4,4 %
    • Quant au pourcentage des élèves répartis dans les 2 groupes affichant les meilleurs scores, il diminue de 4,2 % s’établissant à 24,4 % pour l’édition 2014.
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    Donner aux filles l’ambition de devenir des scientifiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/donner-aux-filles-lambition-de-devenir-des-scientifiques/ Wed, 24 Jun 2015 13:38:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/donner-aux-filles-lambition-de-devenir-des-scientifiques/ L’association « Femmes & Sciences », créée en 2000 (voir Grand Angle n° 55) a pour buts de : - renforcer la position des femmes exerçant des carrières scientifiques et techniques dans les secteurs publics et privés ; - promouvoir l’image des sciences chez les femmes et l’image des femmes dans les sciences ; - inciter les jeunes, et en particulier les jeunes filles, à s’engager dans les carrières scientifiques et techniques.

    Nos actions auprès des jeunes sont menées en commun avec les associations amies femmes et mathématiques et Femmes Ingénieurs, et en région grenobloise avec l’APMST (Association pour la parité dans les métiers scientifiques et techniques). Nous intervenons à la demande des enseignants dans des classes ou lors de forums des métiers, pour témoigner de notre expérience de femmes scientifiques et pour communiquer notre passion pour notre profession. En 2014, les membres de l’association Femmes & Sciences ont rencontré 7 200 jeunes à travers la France, principalement en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Alsace et Midi-Pyrénées. En classes préparatoires, nous intervenons lors de tables rondes de présentation de métiers, comme cela a été le cas à Paris aux lycées Claude Bernard (2014) ou Saint-Louis (2015). Il y a peu d’évènements car le temps manque en prépa. Nos amies de l’association femmes et mathématiques organisent des journées Filles et maths, une équation lumineuse, suivies par des étudiantes de classes préparatoires. L’essentiel de notre activité se situe en amont des classes préparatoires, au lycée et en collège. Nous montrons aux jeunes comment la science est partout, dans la recherche comme dans notre vie quotidienne et nous cherchons à les convaincre, en particulier les filles, que si les sciences et les techniques les intéressent un tant soit peu, elles et ils peuvent en suivre les études et en faire leur métier : les jeunes d’aujourd’hui sont aussi capables que celles et ceux qui les ont précédés ! Ce discours, qui vise à donner de l’ambition aux jeunes, est très important dans des établissements de quartiers socialement moins favorisés, où les exemples de femmes scientifiques ne sont pas nombreux et où nous espérons ainsi encourager l’orientation vers les études supérieures longues et les classes préparatoires. Dans les lycées de « centre-ville », nous montrons plutôt que les métiers scientifiques accompagnent une passion qui durera toute la vie professionnelle, à la différence d’autres a priori plus lucratifs. Pour toucher un public géographiquement dispersé, et nous adresser aux jeunes à l’aide d’un support qui leur est plus proche, depuis deux ans nous avons réalisé des vidéos d’interviews de jeunes femmes scientifiques, chercheuses, ingénieures ou techniciennes supérieures, mises en ligne sur la chaîne YouTube https://www.youtube.com/user/FemmesetSciences/ Ces femmes témoignent de leur métier et également de l’articulation entre leurs vies professionnelle et personnelle, un point qui questionne particulièrement les jeunes. Par ailleurs, les enseignants et les parents ont un rôle notable dans l’orientation des jeunes. Nous nous adressons à eux dans un document qui cherche à démonter les stéréotypes limitant les ambitions des jeunes et surtout des filles et les détournant des voies scientifiques, présumées trop difficiles pour certain-e-s. En conclusion, nous pensons que la décision des filles à aller en classes préparatoires scientifiques est pour beaucoup le résultat d’une suite de rencontres et de contacts avec des personnes « modèles » et qu’il faut intervenir largement en amont pour créer chez elles un goût pour les sciences, en insistant sur leur utilité sociétale. Les choix des jeunes étant influencés par ce que leur entourage et leurs enseignants leur disent, il convient également de convaincre parents et enseignants du bien-fondé d’un tel choix. Claudine Hermann Présidente d'honneur de l’association Femmes & Sciences
    A propos de Claudine Hermann

    Claudine Hermann est ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Jeunes Filles (Promotion 1965), agrégée de physique, docteure ès sciences. Après avoir enseigné 10 ans à la préparation à l’agrégation de physique de l’ENS, elle a été Maître de Conférences, puis professeure de physique à l’École polytechnique et elle est à la retraite depuis début 2006. Elle a consacré ses travaux de recherche à l’optique des solides. Elle a été la première femme à être nommée professeure à l’École polytechnique (1992). Depuis lors, parallèlement à ses activités de physicienne, elle s’est intéressée à la situation des femmes scientifiques en Europe occidentale et s’est engagée dans la promotion des carrières scientifiques auprès des jeunes filles et plus généralement auprès des jeunes, par le biais de publications et de conférences, en France comme à l’étranger. Elle a collaboré régulièrement avec la regrettée Huguette Delavault, professeure d’université en mathématiques à Paris. Elle a été membre fondatrice et première présidente (2001-2004) de l'association Femmes & Sciences, dont elle est maintenant présidente d’honneur. De 2005 à 2014, elle a été membre du Conseil d’administration de la Fondation d’entreprise EADS et de 2006 à 2010 elle a été membre du conseil scientifique de la Cité des Sciences et de l’Industrie de La Villette à Paris.

    Elle a été, de 1999 à fin 2005, représentante française dans le groupe des fonctionnaires nationaux Femmes et Sciences (dit "groupe d'Helsinki") de la Direction Générale Recherche de l'Union européenne. Elle est vice-présidente de la Plateforme européenne des femmes scientifiques (European Platform of Women Scientists-EPWS), association dont les membres sont des associations de femmes scientifiques, et qui regroupe actuellement une centaine d’associations et représente ainsi 12 000 femmes scientifiques à travers l’Europe. Elle est auteure de 85 publications en physique, de 45 publications dans le domaine de la promotion des sciences pour les jeunes et de l’analyse de la situation des femmes dans les carrières scientifiques et techniques.
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    Les Mathématiques : importance et réalité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-importance-et-realite/ Wed, 24 Jun 2015 13:38:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-importance-et-realite/ Au cours de l’histoire, le potentiel intellectuel des femmes a été mis en doute, bafoué, nié. Pourtant, à toutes les époques, certaines d’entre elles ont bravé les interdits, ont réussi à accéder à des connaissances de haut niveau, voire même à en produire dans des domaines variés, et parfois sont devenues célèbres. Cela signifie que, depuis ses débuts, l’humanité s’est privée des compétences de la moitié de ses membres. De nos jours, dans un grand nombre de pays, il est considéré comme normal pour les femmes d’accéder à toutes les connaissances, et en théorie à tous les emplois. En France, la généralisation de la mixité en 1975 dans l’enseignement primaire et secondaire laissait espérer une évolution vers l’égalité entre les femmes et les hommes dans la formation, l’orientation et l’accès à toutes les professions. Quarante ans plus tard, des avancées importantes ont eu lieu, mais certains domaines demeurent très peu mixtes, en particulier les mathématiques.

    L’importance des mathématiques dans notre société devrait s’imposer, à tous et à toutes. Les mathématiques sont un instrument irremplaçable de formation à la rigueur et au raisonnement ; elles développent l’intuition, l’imagination, l’esprit critique ; elles sont aussi un langage universel, et un élément fort de la culture. Elles jouent en outre, par leurs interactions avec les autres sciences et par leur capacité à décrire et expliquer des phénomènes complexes mis en évidence dans la nature et dans le monde technologique, un rôle grandissant dans notre vie quotidienne. Cet état de fait est bien souvent ignoré ou du moins minoré par la majorité de nos concitoyens, pour qui les mathématiques sont une discipline abstraite, qui n’évolue plus, figée et qui a peu à voir avec le monde réel. Les idées reçues sur les mathématiques sont nombreuses. Celles sur les personnes qui en font le sont encore plus. Depuis une quinzaine d’années, les mathématicien-ne-s ont éprouvé le besoin de communiquer sur leur discipline en pleine expansion. Une des premières initiatives fut la publication de l’Explosion des Mathématiques en 2002. Puis le colloque Math à venir 2009 et de nouvelles brochures : Zoom sur les métiers des mathématiques, L’explosion continue, et la plus récente le Zoom sur les métiers des mathématiques et de l’informatique. L’association femmes et mathématiques a participé à plusieurs de ces initiatives. L’enseignement des mathématiques au collège et au lycée a pour but de donner à chaque élève la culture mathématique indispensable pour sa vie de citoyen ou citoyenne et les bases nécessaires à son projet de poursuite d’études. L’apprentissage des mathématiques cultive des compétences qui facilitent une formation tout au long de la vie et aident à mieux appréhender une société en évolution. Au-delà du cadre scolaire, il s’inscrit dans une perspective de formation la plus complète possible de l’individu. La réalité oblige à constater que, si « l’élève » est considéré comme un individu neutre, le système fonctionne au masculin. Les filles d’aujourd’hui ont prouvé qu’elles sont tout aussi capables que les garçons de réussir dans tous les domaines d’études, mais des freins de différentes natures existent à tous les niveaux. Parce que les filles n'ont pas les mêmes parcours scolaires que les garçons, parce que les stéréotypes véhiculés par la société sur les rôles et les compétences différenciés selon le sexe sont intériorisés, parce qu'à niveau égal, elles ne s'engagent pas autant que les garçons dans les filières scientifiques et techniques, il est nécessaire de les encourager, de leur donner confiance et de leur ouvrir le champ des possibles. Face à cette situation, les actions menées par l’association femmes et mathématiques sont nombreuses et variées. Elle joue un rôle d’alerte auprès des instances officielles. Elle crée des documents, souvent en partenariat avec d’autres organisations : Les femmes et les sciences … au-delà des idées reçues, ainsi que ceux préalablement cités… Elle organise des actions spécifiques, comme les journées « Filles et maths : une équation lumineuse » et le « Forum des jeunes mathématiciennes ». Appel : pour nos actions auprès des élèves du secondaire, nous sollicitons des étudiantes des Grandes écoles qui accepteraient de venir témoigner de leur parcours.

    Annick Boisseau et V.Slovacek-Chauveau

    A propos de femmes et mathématiques

    Depuis sa création en 1987, l’association femmes et mathématiques a pour objectifs d’encourager la présence des filles dans les études mathématiques et, plus généralement, scientifiques et techniques, d’agir pour la parité dans les métiers des mathématiques et pour le recrutement de plus de femmes en mathématiques dans les universités et les organismes de recherche. Elle s’efforce de sensibiliser la communauté scientifique et éducative à la question de l’égalité femme/homme.

    http://www.femmes-et-maths.fr/
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    Panthéonisation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pantheonisation/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pantheonisation/ Le 27 mai,  les Corps constitués étaient appelés à rendre hommage à Geneviève Anthonioz de Gaulle, Germaine Tillion, Pierre Brossolette et Jean Zay. Au nom de la CGE, Philippe Jamet, président,  et Francis Jouanjean, délégué général,  ont déposé une gerbe et signé le livre d'or : "L'exemplarité est la plus sincère, la plus universelle des pédagogies. Merci pour les jeunes, merci pour la France de demain".

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    La CGE publie sa 2e enquête sur les voies d'accès aux grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-sa-2e-enquete-sur-les-voies-dacces-aux-grandes-ecoles/ Wed, 03 Jun 2015 13:38:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-sa-2e-enquete-sur-les-voies-dacces-aux-grandes-ecoles/ L'enquête porte sur les étudiants ayant intégré la filière grande école à la rentrée 2013 de niveau L1 à M2. Pour cette seconde édition, 57 % des écoles ont répondu à l’enquête soit une hausse de près de 20 % par rapport à la précédente.

    L’échantillon étudié est parfaitement représentatif puisque 40,5 des écoles ayant répondu sont des écoles post-bac en 5 ans, une proportion identique à celle du nombre total des écoles en 5 ans membres de la CGE.

    Deux constats ressortent de cette enquête : les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) restent la voie d’accès privilégiée pour intégrer une grande école, tandis que les voies parallèles continuent de contribuer à la diversité de profils au sein des programmes grande école.

    (voir synthèse  et document complet)

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    Les CPGE : un modèle de référence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cpge-un-modele-de-reference/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cpge-un-modele-de-reference/ Dans un système national d’enseignement qui doit impérativement se réformer sous la pression internationale, force est de constater que la filière CPGE/GE reste l’une des filières d’excellence de notre pays, largement reconnue à l’étranger comme le démontre ses succès répétés à l’international.

    Les CPGE, non pas simple préparation aux concours mais première partie d’une formation intégrée de cinq ans menant directement au grade de master, y jouent un rôle essentiel par leurs qualités elles aussi largement reconnues : • encadrement serré et s’adaptant à chaque élève, • haut niveau d’exigence leur permettant d’acquérir une méthode de travail qu’en règle générale, le secondaire ne leur a pas donnée, • cohérence nationale et excellent maillage territorial conduisant à une forte ouverture sociale (plus de 29 % de boursiers dans les CPGE publiques). Les bacheliers ne s’y trompent pas qui continuent à choisir massivement les filières sélectives et en particulier les CPGE, parce que ces dernières conduisent dans la quasi-totalité des cas au grade de master et à l’emploi, argument décisif dans un pays où le chômage continue d’augmenter. D’autant que les CPGE poursuivent leur évolution en accord avec les attentes de la société, le dernier exemple en étant l’introduction de l’informatique en tant que discipline à part entière dans toutes les filières scientifiques. On peut dès lors comprendre que la Loi du 22 juillet 2013, dite « Loi Fioraso », concerne essentiellement le dispositif universitaire et peu, du moins de façon directe, cette filière qui représente pourtant une partie essentielle du dispositif national (15 % des étudiants du supérieur mais plus de 40 % des grades de master délivrés en France). Pour les CPGE, elle modifie cependant l’environnement sur deux points : • Relations conventionnelles impératives avec les établissements universitaires
    • Obligation pour chaque lycée à classes préparatoires de signer une convention avec un EPCSCP de son Académie, cette convention détaillant les services que l’EPCSCP propose aux élèves de CPGE,
    • Obligation pour des élèves de CPGE de s’inscrire et de payer des frais d’inscription dans cet EPCSCP (qui dès lors ne peut être qu’un établissement délivrant des diplômes nationaux de premier cycle, donc une Université ou une COMUE) ;

    • Priorité d’accès aux CPGE des meilleurs élèves de terminale (les élèves classés dans les premiers 10 %) quel que soit leur lycée d’origine. Que penser de ces évolutions ? Dans la réalité, elles vont avoir peu de conséquences : • Partout où un accord est vraiment nécessaire entre un lycée à classes préparatoires et un EPCSCP (cas des filières littéraires notamment), ces accords existent depuis longtemps et fonctionnent ; • Pour les autres filières, il est clair que les élèves de CPGE n’auront guère le temps de fréquenter l’EPCSCP conventionné, car ils mettront la priorité sur leurs études en CPGE, sachant qu’elles les conduisent à l’emploi ; • Enfin, les chiffres démontrent que les bacheliers classés dans les premiers 10 % de leur lycée, y compris les boursiers, n’hésitent pas dès maintenant à demander dans APB une admission en CPGE. Pourtant, la vigilance s’impose : • La tendance indiquée par la Loi au rapprochement des CPGE et du système universitaire, si elle est comprise et acceptée par la communauté des CPGE et des Ecoles, doit cependant respecter rigoureusement la position d’interface des CPGE entre le secondaire et le supérieur, pertinente et efficace! Il serait paradoxal de perturber cet équilibre au moment même où l’Etat veut développer le segment dit « -3/+3 » pour améliorer la transition du lycée vers le supérieur, auquel les bacheliers continuent d’être mal préparés. • Plus inquiétante est la tendance à laisser de plus en plus d’initiatives locales aux Recteurs, mettant en péril la cohérence nationale du dispositif des CPGE. Ainsi, les décisions d’ouverture/fermeture de classes doivent faire l’objet d’un dispositif national de concertation associant toutes les parties prenantes. • Pour les filières scientifiques, alarmantes sont les conséquences de la réforme du lycée qui donnent notamment aux bacheliers une idée très vague de ce qu’est la physique et a rompu la relation entre sciences physiques et mathématiques. • Enfin, il est essentiel de continuer de soutenir les CPGE, et en particulier les enseignants, dans leur volonté de progrès au service de nos futurs élèves.

    Vigilance, donc, mais surtout vigilance de tous, y compris des Ecoles en cinq ans et des Ecoles recrutant sur d’autres dispositifs que les CPGE ! Chaque fois que les CPGE progressent et sont confortées, c’est l’ensemble du dispositif CPGE/GE qui progresse. Parce que, implantées dans les lycées, les CPGE sont notre référence et notre racine, à la fois historique et territoriale. Parce que nos filières, et en particulier la filière CPGE/GE, forment plus que jamais le gros bataillon de ce dont notre pays a un besoin impératif : des cadres performants, des entrepreneurs audacieux et des scientifiques de haut niveau.

    Hervé Biausser Président de la commission Amont

    A propos d'Hervé Biausser

    Né en février 1951, Hervé Biausser est diplômé de l’Ecole des Arts et Manufacture (Ecole Centrale Paris), promotion 1973, en sciences économique. A sa sortie de l’école, il entre à l‘Institut de Recherche de la Sidérurgie (Centre de Recherche du groupe Usinor) où, après la préparation d’une thèse et une carrière d’ingénieur de recherche, il prend en 1990 la direction du département Métallurgie mécanique. Hervé Biausser intègre l’Ecole Centrale Paris en 1995 (où il enseigne depuis 1988), en qualité de professeur de sciences générales et industrielles. Il occupe successivement les fonctions de directeur de l’option Science et Génie des Matériaux, de directeur du Laboratoire d'Élaboration des Matériaux (1998), avant d’être nommé directeur de la Recherche, de l'École Doctorale et de Centrale Recherche SA (2001). De septembre 2003 à décembre 2014, Hervé Biausser est directeur de l’Ecole Centrale Paris. En parallèle, Il occupe la fonction de directeur général de l’Ecole Supérieur d’Electricité (Supélec) de septembre 2013 à décembre 2014. Le 1er janvier 2015, il est nommé Directeur de CentraleSupélec. Hervé Biausser occupe également les mandats de vice-président de la Conférence des Grandes Ecoles, de président de la Commission Amont de la Conférence des Grandes Écoles et de président du Groupe des Écoles Centrales. Depuis 2005, il est co-président de l’Ecole Centrale de Pékin (Chine), depuis 2014 vice-président de Mahindra Ecole Centrale (Inde) et vice-président de l’Ecole Centrale Casablanca (Maroc). De 2012 à 2014, Hervé Biausser a occupé les fonctions de président du réseau T.I.M.E. (Top Industrial Managers for Europe). Hervé Biausser est Officier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre national du Mérite.

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    Elections à la CGE : Anne-Lucie Wack, directrice générale de Montpellier Supagro est élue présidente de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elections-a-la-cge-anne-lucie-wack-directrice-generale-de-montpellier-supagro-est-elue-presidente-de-la-cge/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/elections-a-la-cge-anne-lucie-wack-directrice-generale-de-montpellier-supagro-est-elue-presidente-de-la-cge/ L'assemblée générale de la CGE réunie le 9 juin 2015 à Paris School of Business (ex ESG) a élu son nouveau bureau.

    • Anne-Lucie Wack, directrice générale de Montpellier SupAgro est élue présidente
    • Hervé Biausser, directeur de CentraleSupélec est réélu vice-président Écoles
    • Xavier Cornu, directeur général adjoint Enseignement-recherche-formation à la CCI Paris Ile-de-France est réélu vice-président Entreprises.
    • M'Hamed Drissi, directeur de l’Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA de Rennes) est élu secrétaire
    • Florence Darmon, directeur général de l’École spéciale des travaux publics (ESTP) est élue trésorière.
    Les Présidents des commissions sont invités permanents du Bureau :
    • Accréditation : Alain Storck, directeur de l’Université Technologique de Compiègne (UTC)
    • Amont : Hervé Biausser, directeur de CentraleSupélec
    • Aval : Bernard Ramanantsoa, directeur général du groupe HEC
    • Chapitre des Écoles de Management : Loïck Roche, directeur général de Grenoble École de Management
    • Communication : Sophie Commereuc, directrice générale de l'ENSC Clermont-Ferrand
    • Développement durable : Anne Beauval, directrice générale de Mines Nantes
    • Diversité : Pascale Ribon, directrice générale de l’ESTACA
    • Formation : Régis Vallée, directeur de l’École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP)
    • Recherche et transferts : Gérard Pignault, directeur de l'École supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon (CPE Lyon)
    • Relations internationales : Yves Poilane, directeur général de TELECOM ParisTech

    Philippe Jamet, président sortant n'était pas candidat à sa succession. Il a été nommé Président d'honneur de la CGE.

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    « Destination Prépa » : un film réalisé par 11 élèves-ingénieurs centraliens. La première a eu lieu le 30 mai 2015 au lycée Louis Le Grand https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/destination-prepa-un-film-realise-par-11-eleves-ingenieurs-centraliens-la-premiere-a-eu-lieu-le-30-mai-2015-au-lycee-louis-le-grand/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/destination-prepa-un-film-realise-par-11-eleves-ingenieurs-centraliens-la-premiere-a-eu-lieu-le-30-mai-2015-au-lycee-louis-le-grand/ http://www.destinationprepa.fr/]]> 22395 0 0 0 Prises de position de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prises-de-position-de-la-cge/ Mon, 22 Jun 2015 13:38:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prises-de-position-de-la-cge/ Stages La CGE a écrit à François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, au sujet de la loi relative à l'encadrement des stages et à l'amélioration du statut des stagiaires. Dans ce courrier la CGE pointe les difficultés de mise en œuvre du décret d’application du 30 novembre 2014 et énonce ses propositions.

    PEPITE Dans une lettre adressée à Pascal Faure, directeur général des Entreprises (DGE), la CGE a fait part de ses propositions concernant les Pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat (PEPITE). La CGE suggère un co-pilotage CPU/CGE des PEPITE. Intelligence économique Le 1er juin à l’Hôtel de l’Industrie, la CGE s’est exprimée sur les enjeux de l’intelligence économique dans l’enseignement supérieur et la recherche, lors de la conférence sur « l’Intelligence économique et stratégique : une gouvernance en marche », à l’invitation de la D2IE, en présence notamment de Thierry Mandon, de parlementaires et de représentants d’entreprises. Rôle des régions dans l'enseignement supérieur et la recherche Sous l’égide de la CGE, l’AGERA a organisé à Lyon, un débat entre Laurent Wauquiez, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et une douzaine de directeurs de grandes écoles de Rhône-Alpes et d'Auvergne. La discussion a porté sur le rôle des régions dans l’ESR et dans le développement de l’apprentissage, les besoins de formation et le renforcement de l’excellence dans certaines filières régionales.]]>
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    La datascience est un mélange subtil des savoirs de plusieurs domaines https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-datascience-est-un-melange-subtil-des-savoirs-de-plusieurs-domaines/ Mon, 29 Jun 2015 13:38:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-datascience-est-un-melange-subtil-des-savoirs-de-plusieurs-domaines/ Les datas sont partout. Nous posons des capteurs sur tout ce qui produit, conditionne, achemine, tout ce qui bouge, respire ou se déplace. La « e-santé » est en pleine expansion, on souhaite utiliser les données fournies par les objets médicaux connectés pour développer de nouvelles pratiques de prévention, d’accompagnement, de soin. On équipe les sportifs de capteurs pour optimiser leurs performances sans trop les user, on les recouvre de « e-textiles » qui mesurent les paramètres biologiques en temps réel, on veut détecter ceux qui trichent en se dopant. Les datas sont partout, massives, véloces et hétérogènes.

    Dans cette « révolution » du Big Data, certains scientifiques – je pense notamment aux mathématiciens et aux statisticiens – sont encore en retrait. Ils disposent de la connaissance, de la curiosité, mais tout cela va vite, trop vite, et les choses ne sont pas faites de manière suffisamment cartésienne pour bon nombre d’entre eux. Est-ce à dire que ceux-là risquent de manquer le train lancé à pleine vitesse vers les usages de demain ? Je ne le pense pas.

    Des champs de recherche inexplorés Après l’euphorie aussi grisante que tâtonnante des premiers émois sur ces fameuses données massives, nous voilà en effet entrés dans une nouvelle phase, que je qualifierais de plus... rationnelle. Les acteurs de cet éco-système bouillonnant, ceux qui produisent, collectent ou achètent des datas, cherchent aujourd’hui des solutions scientifiques, raisonnées, structurées. Ils ont en effet compris qu’avec le Big Data, du point de vue purement statistique, le problème n’est pas tant la variance que le biais. Que certaines données, pour faire court, ne contiennent finalement rien d’intéressant ou presque.

    De leur côté, une partie des scientifiques a compris qu’il y a dans ce Big Data matière à traiter des problématiques nouvelles, une ressource extraordinaire susceptible d’ouvrir de champs de recherche inexplorés. La contribution des mathématiciens au phénomène Big Data est donc bien évidemment impérative et nécessaire, et ce, à plusieurs niveaux.

    Celui de l’acquisition de l’information tout d’abord. Je l’ai souligné, toutes les données ne se valent pas dans le Big Data. Le mathématicien pourra adapter ou créer une nouvelle théorie pour aider les décideurs à repérer l’essentiel dans cet amas en mouvement. On peut penser déjà aux théories sur les grandes matrices, sur les estimations par pénalisation pour sélectionner un petit nombre de variables qui concentrent presque toute l’information utile.

    Concernant les applications liées à l’image, à la vidéo, nous savons que le volume des données dépassera toujours les capacités techniques de stockage et que les data centers sont des ogres énergivores dont il faudra bien, à court ou moyen terme, raisonner l’appétit. La compression à l’acquisition devient alors une problématique scientifique fondamentale que les mathématiques permettent de solutionner en caractérisant le nombre minimum de données qu’il est nécessaire de retenir pour reconstruire le signal d’origine sans altération tout en limitant l’impact écologique des infrastructures.

    Mathématiciens, statisticiens, économistes, sociologues Au niveau du traitement et de l’analyse des données enfin. Celles-ci ont souvent une structure de faible dimension. Les mathématiques peuvent aider à identifier cette structure, à la caractériser, à vérifier que c’est bien celle à laquelle on avait pensé initialement. Les mathématiques pourront également dire (et prouver) quand les algorithmes bâtis par d’autres scientifiques vont fonctionner. Cela fait plus d’un demi-siècle que les statisticiens proposent des méthodes récursives pour estimer les paramètres de modèles basées sur une simple mise à jour à chaque fois que de nouvelles données arrivent. Aujourd’hui, on redécouvre ces méthodes et on les applique au contexte du Big Data.

    En conclusion, retenons que les mathématiciens, au même titre que les informaticiens, ont toute la légitimité pour répondre aux défis de la datascience. Mais retenons également que d’autres scientifiques, comme les économistes ou les sociologues, ont aussi leur place dans ce formidable challenge. Causalité, endogénéité... sont des concepts parfaitement connus et maîtrisés par les sciences humaines et sociales. La datascience est donc un mélange subtil des savoirs de plusieurs domaines et les meilleures réponses aux défis de demain seront celles qui sauront s’appuyer sur l’ensemble de ces savoirs.

    Valentin Patiléa Professeur des universités Responsable du Centre de recherche en économie et statistique –Ensai (Crest-Ensai)
    A propos de Valentin Patilea

    Docteur en statistique diplômé de l’Université catholique de Louvain, Valentin Patilea est Professeur des universités, responsable du Centre de recherche en économie et statistique de l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (Ensai) et membre de l’Institut de recherche mathématique de Rennes (Irmar). Ses travaux de recherche portent notamment sur les méthodes statistiques semi et non paramétriques ainsi que sur les méthodes statistiques en économétrie et finance. Il co-dirige par ailleurs le Master international Big Data de l’Ensai.

    A propos de l’Ensai

    L’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse de l’information est la seule grande école d’ingénieurs entièrement dédiée aux métiers de l’ingénierie statistique et du traitement de l’information. L’Ensai donne à ses étudiants des compétences scientifiques à la fois en statistique et en informatique, mais également en économétrie. La double compétence statistique et informatique est particulièrement prisée par les employeurs, permettant à la fois la conception des systèmes d’information jusqu’à l’analyse des données, indispensable à la prise de décision. L’apprentissage académique est harmonieusement associé à la découverte du milieu de l’entreprise au travers de stages et de séminaires professionnels. L’école forme chaque année environ 90 ingénieurs et ouvre un Master international Big Data à la rentrée 2015. Elle forme par ailleurs les attachés statisticiens de l’Insee. http://www.ensai.fr

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    Les mathématiques : bientôt une technologie-clé ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-bientot-une-technologie-cle/ Mon, 29 Jun 2015 13:38:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-bientot-une-technologie-cle/ Big Data, modélisation, calcul intensif, modélisation-simulation-optimisation (MSO), algorithmes, fiabilité, statistiques, cryptographie... Autant de spécialités qui répondent aux besoins de secteurs en évolution et où la complexité est croissante : l'automobile, l'aéronautique, les sciences du vivant et la santé, les TIC, le bâtiment, la finance, l'assurance, la chimie, les matériaux, les procédés, l'énergie, l'environnement, l'agroalimentaire, etc. Les mathématiques sont partout sans que l'on sache vraiment à quelle hauteur se situe leur contribution.

    Après le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Australie et le Canada, la France vient de faire réaliser, par le cabinet de conseil en stratégie CMI, une étude de l'impact socio-économique des mathématiques sur son territoire. Commanditée par AMIES, l’Agence pour les Mathématiques en Interaction avec l’Entreprise et la Société, en partenariat avec la FSMP, la FMJH, et avec le soutien des labex de mathématiques, cette étude souhaitait : - Mesurer l’impact socio-économique, direct et indirect, des mathématiques en France en objectivant la contribution économique actuelle et potentielle des mathématiques au développement industriel et à l’innovation. - Analyser les liens entre entreprises et expertises en mathématiques pour éclairer les responsables des programmes de recherche et du management dans les entreprises sur l’importance accrue des mathématiques. - Préciser les domaines thématiques ainsi que les outils qui devraient être développés pour une meilleure synergie entre mathématiques et entreprises afin de soutenir la mise en visibilité de l’excellence mathématique française.]]>
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    Former les « ingénieurs mathématiciens » et apporter des compétences numériques indispensables https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-ingenieurs-mathematiciens-et-apporter-des-competences-numeriques-indispensables/ Mon, 29 Jun 2015 13:38:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-ingenieurs-mathematiciens-et-apporter-des-competences-numeriques-indispensables/ Aujourd’hui, le recours à des outils numériques est devenu incontournable dans la conception de nouveaux objets, le management des services, l’optimisation des processus ou la commande des systèmes. Les mathématiques appliquées comme fondement de ces outils sont plus que jamais présentes dans tous les secteurs économiques.

    Certains champs disciplinaires ont déjà une longue tradition : la modélisation et la simulation numérique des équations aux dérivées partielles dans le domaine des transports (automobile, aéronautique, maritime), de l’énergie (nucléaire, prospection pétrolière, …), les statistiques dans le domaine des services (économie, assurance, santé). D’autres ont explosé il y a une vingtaine d’années : la finance mathématique (secteur bancaire), l’optimisation et la recherche opérationnelle (gestion des réseaux, réservation des places, …), pour ne citer que les plus emblématiques.

    Il apparait encore de nouvelles utilisations des mathématiques appliquées, en particulier dans le domaine des sciences du vivant. Le dernier avatar de cette implication des mathématiques dans le monde de l’entreprise est le « big data » qui allie statistique et optimisation dans le but d’extraire de l’information de données massives. L’utilisation et le développement de logiciels accompagnent les mathématiques utilisées dans les applications avec bien souvent, en dépit du progrès des ordinateurs, un recours à du calcul intensif (dit haute performance) mettant en jeu du parallélisme (multi core, gpu, …).

    Cette présence accrue des mathématiques affirme l’ingénierie mathématique comme un métier à part entière dans le monde de l’entreprise. Même les métiers d’ingénieurs plus classiques (mécanique, physique, chimie) sont dorénavant en prise avec des outils de simulation numérique qui s’appuient sur des mathématiques parfois très sophistiquées. Même s’ils n’auront probablement pas en charge leur développement, les ingénieurs auront à les manipuler et donc à en connaître les principes afin de les utiliser dans leur domaine de validité. Pour une école comme l’ENSTA ParisTech dont l’objectif est de former des ingénieurs à vocation technique pouvant irriguer les secteurs de la recherche&développement et de l’innovation (72% des étudiants de l’ENSTA ParisTech), l’enseignement des mathématiques est plus que jamais un enjeu fondamental. Il doit fournir à tous les étudiants des outils fondamentaux de mathématiques appliquées (analyse des équations aux dérivées partielles, discrétisation des équations, optimisation, contrôle des systèmes, probabilités et statistiques), poursuivre une approche mathématique permettant de développer la rigueur et la logique et enfin, donner des bases solides aux étudiants qui se destinent à des métiers d’ingénierie mathématique. Aujourd’hui, l’ENSTA ParisTech répond pleinement à ces objectifs à travers une formation progressive : un tronc commun en première année, un cursus de mathématiques appliquées à large spectre en deuxième année et une spécialisation de troisième année, couplés au master de « Mathématique et Applications » de l’Université Paris-Saclay.

    Environ un tiers des étudiants d’une promotion choisit les cursus d’ingénierie mathématique, les conduisant vers le secteur R&D (entreprise ou milieu académique). Cette réussite s’appuie en grande partie sur l’implication des enseignants-chercheurs de l’Unité de Mathématiques Appliquées de l’ENSTA ParisTech dont les sujets de recherche sont largement en symbiose avec les grands domaines de l’ingénierie mathématique (modélisation et simulation des phénomènes de propagation d’ondes, analyse stochastique, optimisation des grands systèmes, optimisation dans les graphes, commande et contrôle optimale). A titre d’exemple, Erell Jamelot, diplômée de l’ENSTA 2002 qui, entrée à l’ENSTA ParisTech attirée par la physique, s’est orientée vers l’ingénierie mathématique, a suivi un master de « Modélisation et Simulation » en parallèle de sa troisième année, a effectué une thèse à l’Unité de Mathématiques Appliquées puis a travaillé comme ingénieure R&D à Dassault System, à Phasics et est maintenant ingénieure de recherche au CEA : « L’enseignement des mathématiques appliquées à l’ENSTA ParisTech permet d’acquérir une excellente culture de base, et de découvrir de nombreuses applications concrètes ».

    Dans une société où les évolutions techniques s’appuient sur des outils mathématiques de plus en plus sophistiqués, l’enseignement des mathématiques appliquées a plus que jamais sa place dans les écoles d’ingénieurs, pour former les « ingénieurs mathématiciens » de demain mais aussi pour apporter des compétences numériques indispensables à tout ingénieur.

    Éric Lunéville Directeur de l'Unité de Mathématiques Appliquées

    A propos d'Éric Lunéville

    Eric Lunéville est docteur de l'Université Paris 6 en Analyse numérique. Il est professeur de l’ENSTA ParisTech en mathématiques appliquées et chercheur dans le domaine de la simulation numérique de la propagation des ondes. Il est directeur de l'Unité de Mathématiques Appliquées de l'ENSTA ParisTech.

    A propos de L’ENSTA ParisTech École d’ingénieurs sous tutelle du ministère de la défense, l’ENSTA ParisTech est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui dispense des formations diplômantes, cycle ingénieur en 3 ans, masters et doctorat et qui développe une recherche appliquée de haut niveau en lien notamment avec des partenaires industriels. Elle est particulièrement reconnue par les entreprises pour son expertise dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’ingénierie des systèmes industriels complexes. Elle est une des écoles d’application de l’École polytechnique et accueille à ce titre des élèves polytechniciens mais également normaliens pour leur cursus d’approfondissement d’un an. L’ENSTA ParisTech est fortement impliquée dans le développement et le rayonnement de l’enseignement supérieur français, que ce soit au niveau international, national ou local : elle est l’un des membres fondateurs de l’Université Paris-Saclay, de ParisTech et du groupe ENSTA. Les chiffres-clés sont : • 680 étudiants en 2014-2015 dont 516 élèves en cycle ingénieur • 30 % de filles • 30 % d’étudiants internationaux • 70 accords de partenariats internationaux • 18 accords de double-diplôme internationaux • 13 mentions de masters en 2015 dans le cadre de l’Université Paris-Saclay • 1 école doctorale ED 447 • 4 Mastères Spécialisés www.ensta-paristech.fr 
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    Du chiffre aux applications, les mathématiques à notre service https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-chiffre-aux-applications-les-mathematiques-a-notre-service/ Mon, 29 Jun 2015 13:38:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-chiffre-aux-applications-les-mathematiques-a-notre-service/ Les nouvelles technologies, aux nombreux enjeux sociétaux, ne font plus partie d’un rêve mais bel et bien d’une réalité. Nous vivons dans un monde numérique et connecté dans lequel l’innovation devient un moteur pour la recherche et l’éducation.

    Ces avancées technologiques dynamisent fortement les travaux de recherche en science appliquée et théorique, qui eux-mêmes nourrissent et encouragent notre monde moderne. Par exemple, la possibilité de zoomer une image volumineuse sur un Smartphone sans pertes d’informations utilise des algorithmes de compression très complexes et puissants à base d’ondelettes, outils mathématiques sophistiqués, qui sont énormément utilisés dans les nombreux champs d’applications liés au traitement du signal. Si pour beaucoup les mathématiques restent un mystère, elles sont et resteront la clé de voûte de l’innovation et du développement économique. Il est important de rappeler que de nombreux problèmes issus de la biologie, de la santé, de l’énergie, de l’écologie, des transports, de la finance sont décrits par des modèles mathématiques, sans cesse améliorés pour répondre aux besoins des entreprises et industriels. Le développement des mathématiques financières dans les années 80 a permis un important développement des méthodes quantitatives à la fois dans la recherche et l'industrie financière. Celui-ci demande l'utilisation de techniques de pointe sur les plans théorique et appliqué, en particulier quant à la quantification des risques de manière dynamique et l'évaluation des produits financiers modernes. La compréhension et la maîtrise de ces différents enjeux du monde financier nécessitent la maîtrise de compétences transverses telles que mathématiques de haut niveau, statistiques, informatique, économie, management... C’est pourquoi de nombreuses écoles s’adaptent à l’évolution fulgurante des techniques de modélisation des marchés et proposent des formations spécifiques aux besoins formant ainsi de futurs ingénieurs financiers ou chercheurs pouvant collaborer avec l’industrie bancaire. L’objectif pédagogique essentiel est de donner un sens aux concepts mathématiques enseignés en montrant leur utilisation dans des situations concrètes. Pour cela, certaines écoles d'ingénieurs, comme l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) investissent dans des salles de marchés équipées de terminaux Bloomberg, par lesquels les étudiants sont directement connectés à la réalité des marchés. Cela leur permet d’accéder à des données réalistes, de mettre en place des stratégies d’optimisation de portefeuille, de valorisation d’une option et de gestion des risques. Cette possibilité d'expérimenter, habituellement réservée aux autres disciplines, est motivante et permet de passer de la conceptualisation d’un problème mathématique financier à la mise en œuvre informatique sur des exemples concrets et permettant ainsi de vérifier la véracité d’un modèle et aussi de tester les performances des algorithmes utilisés. Ceci est d’autant plus enrichissant dans le sens où cela forme nos jeunes étudiants à rentrer naturellement dans une démarche de projet, d’auto-évaluation et de « learning by doing ». Cet outil pédagogique donne aussi un aperçu de l’explosion de la masse de données qu’ont à traiter les entreprises. Ceci est le signe d’une importante transformation économique. Cette explosion de données a maintenant un nom : le Big Data. L’intérêt pour le Big Data s’est largement développé avec l’effervescence que suscite le monde de l’internet et des réseaux sociaux et il s’est propagé comme une trainée de poudre au sein de différents domaines comme la santé, la ville intelligente, le trading haute fréquence, le tourisme, la cyber-conflictualité et bien d’autres... Malgré la croissance quasi-exponentielle des performances des ordinateurs, la grande difficulté liée au Big Data réside dans l’analyse et la vitesse de traitement de données massives, c’est-à-dire leur transformation en connaissances, en innovations technologiques et en valeurs commerciales. De nouveaux challenges technologiques et économiques génèrent de nouvelles stratégies industrielles et de nouveaux métiers comme le data-scientist. Le data-scientist doit s’appuyer naturellement sur des compétences de haut niveau en mathématiques et informatique, en apprentissage statistique et doit maitriser les méthodes d’analyse complexes des données de grande dimension. On y retrouve ici le besoin de puissance du calcul numérique utilisé habituellement pour décrire des modèles aéronautiques, météorologiques ou encore biologiques. La révolution numérique est en marche et elle sera sans aucun doute un tournant de l'histoire.

    Radoin Belaouar Enseignant-chercheur en mathématiques appliquées à l'ESILV

    A propos de l’ESILV

    L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI 2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 980 élèves - 1250 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- www.esilv.fr

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    De nouveaux dispositifs financiers pour les étudiants en master Erasmus + https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-nouveaux-dispositifs-financiers-pour-les-etudiants-en-master-erasmus/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-nouveaux-dispositifs-financiers-pour-les-etudiants-en-master-erasmus/ Les étudiants en master Erasmus+ vont bénéficier d'un nouveau mécanisme de prêts et du soutien des anciens étudiants du programme. Les premiers prêts pour les étudiants qui effectuent leur master à l’étranger sont désormais disponibles au titre du mécanisme de garantie des prêts Erasmus+ pour les étudiants en master. L'accord qui porte sur 30 millions d'euros a été signé par Microbank et le Fonds européen d'investissement. Ce premier accord permettra de fournir un soutien financier aux étudiants espagnols qui effectuent leur master dans l'un des 33 pays participant au programme Erasmus+ ou aux étudiants de ces pays préparant un master en Espagne.

    Tous les étudiants bénéficiant d'une bourse ou d'un prêt Erasmus+ pourront désormais compter sur l'aide et les conseils de la nouvelle Association des étudiants et anciens étudiants du programme Erasmus+.]]>
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    Guide interactif des stages étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-interactif-des-stages-etudiants/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/guide-interactif-des-stages-etudiants/ Le 21 mai dernier, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé la mise en ligne du guide interactif des stages étudiants, consultable dès à présent.

    Véritable mode d’emploi issu de la loi du 10 juillet 2014 tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires, ce guide interactif, réalisé par le ministère, s’adresse aux étudiant(e)s, aux organismes d’accueil et aux établissements d’enseignement supérieur, en France ou à l’étranger.]]>
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    Nomination de Thierry Mandon au poste de secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nomination-de-thierry-mandon-au-poste-de-secretaire-detat-a-lenseignement-superieur-et-a-la-recherche/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nomination-de-thierry-mandon-au-poste-de-secretaire-detat-a-lenseignement-superieur-et-a-la-recherche/ Dans un communqiué du 17 juin, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a salué la nomination de Thierry Mandon au poste de secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

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    Nouvelle bourse de recherche franco-canadienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-bourse-de-recherche-franco-canadienne/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-bourse-de-recherche-franco-canadienne/ Pour cette première promotion, 36 bourses « Mitacs Globalink – Campus France » d'une valeur de 7200 euros (10.000 CAD) chacune seront allouées aux étudiants français et canadiens sélectionnés. Un nombre qui devrait augmenter d'année en année pour renforcer la compétitivité et l’innovation en France et au Canada, ainsi que les liens entre les deux pays.

    Pendant 6 mois au maximum, les étudiants - de niveaux M2 ou doctorants, toutes disciplines confondues – travailleront auprès des professeurs de renommée internationale. Co-financé par les gouvernements français et canadiens, cet accord de mobilité a été signé le 03 novembre 2014, lors de la visite de François Hollande au Canada.]]>
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    La CGE félicite Thierry Mandon pour sa nomination https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-felicite-thierry-mandon-pour-sa-nomination/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-felicite-thierry-mandon-pour-sa-nomination/ Dans un communiqué de presse du 17 juin, la CGE a félicité Thierry Mandon pour sa nomination en tant que secrétaire d’État, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a exprimé son souhait de poursuivre le dialogue et des échanges constructifs avec le cabinet et l’administration du nouveau secrétaire d’État.

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    Parution de l'enquête 2015 Insertion des jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parution-de-lenquete-2015-insertion-des-jeunes-diplomes/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parution-de-lenquete-2015-insertion-des-jeunes-diplomes/ Le 16 juin 2015, la CGE a présenté à la presse les résultats de sa 23e enquête sur l'insertion des jeunes diplômés. Les diplômés des grandes écoles résistent malgré la crise. Leur insertion professionnelle est toujours excellente dans un contexte économique tendu.

    Plus de 8 diplômés actifs sur 10 ont un emploi moins de 6 mois après leur diplôme.

    • Le taux net dʼemploi1 sʼétablit à 80,6 % pour la dernière promotion (contre 81,2 % lʼan dernier
    • 17,6 % trouvent leur premier emploi à l'étranger
    • On note un léger resserrement  des écarts de salaires entres les femmes et les hommes (voir communiqué, les chiffres marquants en images et l'enquête complète)
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    1-4 juillet, à Londres : Exposition New Designers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1-4-juillet-a-londres-exposition-new-designers/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1-4-juillet-a-londres-exposition-new-designers/ Les projets de fin d'études de 12 diplômés de l’École de Design Nantes Atlantique seront rassemblés au sein de Design l’expo à l'occasion du salon britannique dédié aux jeunes designers.

    New Designers, reconnu comme l'événement le plus important au Royaume-Uni en matière de design émergent, met en avant une grande diversité de projets de jeunes talents designers. Plus de 3 000 exposants designers jeunes diplômés étaient ainsi présents à l'édition 2014, rassemblant pas moins de 17 700 visiteurs. Aux côtés des universités et des écoles de design anglaises, irlandaises et écossaises, L'École de design Nantes Atlantique sera la seule école continentale à exposer sur le salon New Designers 2015, qui fêtera ses 30 ans cette année. Cette exclusivité donne un relief particulier aux 12 projets de fin d'études des étudiants diplômés 2014 sélectionnés pour être exposés.]]>
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    Bilan des concours scientifiques de la session 2014 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bilan-des-concours-scientifiques-de-la-session-2014/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bilan-des-concours-scientifiques-de-la-session-2014/ Le service des concours des écoles d'ingénieurs [scei] regroupe les banques de concours X-ENS, Mines-Ponts, Centrale-Supélec, e3a, CCP, la banque PT et agro-veto. L'objectif principal de ce regroupement est de réduire les démarches administratives des candidats : un dossier d’inscription unique, un paiement centralisé, un centre de réponse téléphonique unique, une liste de vœux (classement des écoles par ordre de préférence du candidat) unique et un dossier unique de demande d'aménagement d'épreuves. La gestion de ces étapes est confiée à un des partenaires, le Service des Concours Communs Polytechniques (SCCP). Commençons tout d’abord par quelques chiffres. 25 997 candidats se sont inscrits, par le biais du scei, à la session 2014. 17 282 places au total étaient proposées, 20 629 candidats ont été classés, 572 n’avaient pas fait de liste de vœux. 19 268 candidats (93,4 %) ont eu une proposition dès le premier appel du mois de juillet. Sur l’appel suivant, fin août, 68 candidats (0,4 %) ont reçu une proposition identique à celle du premier appel, 432 (2,2 %) ont eu une nouvelle proposition. Le pourcentage important du premier appel est dû en partie au surbooking, variable, réalisé par les écoles, fruit de l’expérience et notamment basé sur les statistiques des années précédentes. Un surbooking un peu trop important conduit à un taux de remplissage supérieur à 100 %. Ces chiffres tendent à démontrer qu’il faut rester lucide vis-à-vis des listes d’attente, les élus étant peu nombreux. 721 (3,5 %) candidats n’ont reçu aucune proposition à l’issue des différents appels. Une des explications de ce chiffre est la différence entre le nombre de places offertes et le nombre de candidats, une autre probablement un manque de clairvoyance des candidats quant à l’adéquation entre leurs choix et les résultats obtenus. L’analyse sur 4 ans montre l’augmentation constante du nombre de places offertes par les écoles. Le taux de remplissage moyen reste toujours, même s’il a été remarquable en 2014, inférieur à 100 %. Cette tendance se confirme si on complète l’étude avec les 4 années antérieures. Cela signifie que, tous les ans, des places ne sont pas pourvues dans les écoles.

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    SILLAGES : des MOOC et des ressources en ligne par et pour les CPGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sillages-des-mooc-et-des-ressources-en-ligne-par-et-pour-les-cpge/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sillages-des-mooc-et-des-ressources-en-ligne-par-et-pour-les-cpge/ SILLAGES édite des ressources et des formations en ligne, labellisées, libres et gratuites, le plus souvent créées par des professeurs de CPGE, contribuant notamment à l’ouverture sociale, territoriale et internationale de l’accès aux grandes écoles de toutes filières. Depuis le printemps 2014, SILLAGES propose des FLOT/MOOC (formations en ligne ouvertes à tous/massive online open courses) et cela a révolutionné le positionnement de l’initiative. D’une part, SILLAGES a vu son audience et son public s’élargir de façon spectaculaire : les 1 000 ressources et les 7 FLOT/MOOC proposés à ce jour comptabilisent 750 000 connexions. D’autre part, les auteurs SILLAGES ont vu leurs méthodes pédagogiques transformées par l’utilisation de leurs MOOC, utilisation qu’ils en font eux-mêmes dans leur CPGE, ou utilisation qu’en font leurs collègues pour leur propre usage ou celui de leurs élèves (la licence Creative Commons choisie par SILLAGES permettant ce partage). Classe inversée, pédagogie participative, classe hors des murs, échanges entre « apprenants» de divers pays sur les forums … la matière vivante des FLOT/MOOC se prête admirablement aux nouvelles pratiques, rendant chacun acteur de sa formation, pour le bénéfice de tous.

    Deux exemples d’utilisation des FLOT/MOOC SILLAGES sont décrits ici par leurs auteurs, tous deux professeurs en CPGE au lycée Montesquieu, au Mans. Le premier par Michèle TILLARD, professeure en CPGE littéraire, auteure des FLOT « Grec ancien pour débutants » et « Latin pour débutants », le second par Yannick LE BRAS, professeur en CPGE scientifique, co-auteur avec Serge ABITEBOUL et Benjamin NGUYEN du FLOT « Bases de données relationnelles ». Michèle TILLARD Les FLOT de grec et latin, destinés aux étudiants de Lettres et Première Supérieures grands débutants en langue ancienne, permettent, en une vingtaine de leçons chacun, d'acquérir les principales bases grammaticales et lexicales conduisant à un niveau L2 à l'issue d'une année d'apprentissage, à raison de 4 heures par semaine. Ces deux FLOT, ouverts toute l’année comme l’ensemble des FLOT SILLAGES, répondent à plusieurs besoins, identifiés au terme d'une longue pratique en classe : • Pour les étudiants de CPGE ou de l'Université, ils offrent un outil en ligne moderne, mieux adapté au niveau réel de nos élèves que les manuels jusque là utilisés ; • Pour les enseignants, ils constituent un outil pédagogique améliorable en permanence grâce aux remarques des apprenants sur les forums (personnellement, j’utilise ces FLOT quotidiennement dans mes classes, mettant progressivement en place une « pédagogie inversée » qui donne la part belle à l'autonomie des élèves) ; • Pour des étudiants qui ne peuvent bénéficier directement d’un enseignement de latin ou de grec, parce qu'ils sont trop loin d'un lycée, ou faute d'enseignant là où ils se trouvent, ils permettent à la fois de suivre une formation pas à pas et de participer à une véritable communauté éducative. De fait, le public des FLOT dépasse largement celui des étudiants à qui ils étaient originellement destinés puisque nos apprenants vont aujourd'hui de la cinquième à ... la retraite ! Quant à leur zone géographique, elle est très vaste, les FLOT latin et grec comptabilisant chacun 13 % d'apprenants étrangers ; ceux-ci appartenant à 27 pays différents, répartis sur l'ensemble des continents, y compris l'Afrique, l'Extrême-Orient et le continent américain. Enfin, ces FLOT, couplés aux fiches de vocabulaire éditées sur le wiki SILLAGES et aux « kits de survie » de l'helléniste et du latiniste publiés sur la plate-forme SILLAGES, déboucheront à terme sur une suite : un FLOT de version grecque, en cours de développement. Les FLOT de langue ancienne offriront ainsi un apprentissage complet du latin et du grec, ouvert à tous, partout, de manière libre et gratuite. C'est, je crois, le seul moyen de sauver ces langues, et de créer, avec les outils d'aujourd'hui, une communauté d'humanistes digne de nos devanciers du XVIème siècle. Yannick LE BRAS Le FLOT Bases de données relationnelles est en place sur sillages.info depuis juin 2014. Il est né de la nécessité de formation des enseignants de classes de CPGE dans ce domaine : à la rentrée 2013, les nouveaux programmes ont introduit un enseignement d'informatique commun comprenant un chapitre concernant les bases de données relationnelles, destiné à être assuré par des enseignants non formés. En juin 2013, Serge ABITEBOUL, directeur de recherche Inria, professeur affilié à l’ENS Cachan, et Benjamin NGUYEN, professeur en informatique à l’INSA Centre Val de Loire, se sont proposés pour écrire un polycopié à destination de ces professeurs et plus tard, l'idée du MOOC est née afin de rendre ce travail accessible à tous. Et en effet, le FLOT a su toucher un public très large, issu aussi bien du milieu de l'enseignement et de l'université que du monde professionnel. Il est suivi à 23 % par des étudiants (CPGE, Université...), à 37 % par des étrangers, et par des enseignants en CPGE qui cherchaient à se former en complément des stages proposés par les grandes écoles elles-mêmes. Benjamin NGUYEN témoigne : « Les élèves intégrant l'INSA CVL en 3e année ont des profils très différents : cycle préparatoire intégré, CPGE, IUT, Licence, ... Certains sont axés sur le côté théorique, d'autres le côté pratique. Je les ai tous invités à suivre le FLOT. Ceci a permis à chaque élève de se former sur les aspects auxquels il avait été moins préparé par son cursus précédent, pour aborder sereinement les enseignements plus avancés de bases de données. » Ce FLOT a l'avantage de proposer un lien entre les aspects pratiques et théoriques des bases de données. Serge ABITEBOUL explique : « Les bases de données relationnelles proposent un exemple brillant de l’informatique en action. C’est une industrie florissante avec des systèmes de gestion de données extrêmement utilisés comme celui d’Oracle et des logiciels libres très populaires comme MySQL. Et c’est en même temps une théorie passionnante à la frontière de la logique mathématique et de la théorie informatique de la complexité. L’industrie propose sans cesse de nouveaux challenges. La théorie participe au développement de solutions. » On retrouve d'ailleurs ces deux aspects dans les motivations des 181 inscrits à ce jour : certains cherchent à acquérir des compétences opérationnelles dans un cadre professionnel, d'autres à se préparer à dispenser un enseignement plus formel. En ce sens, la construction de ce FLOT respecte entièrement l'idée des classes préparatoires : offrir aux étudiants une base formelle et théorique forte dans le but de maîtriser les outils qu'ils rencontreront dans leur vie professionnelle.
    A propos de Nathalie VAN DE WIELE

    Présidente d’ePrep, coordinatrice de SILLAGES, administratrice de Femmes & Sciences

    Après une préparation à l’Ecole normale supérieure en tant qu’auditrice, Nathalie VAN DE WIELE obtient l’agrégation de physique en 1978. En 2000, elle ouvre un site mettant en accès libre et gratuit les ressources qu’elle bâtit pour ses élèves de CPGE. Elle se tourne alors définitivement vers les TICE au service de l’ouverture sociale et internationale de l’accès aux grandes écoles en lançant l'initiative à but non lucratif ePrep qu’elle dirige depuis 2001. Le développement d’ePrep lui ouvre de nouveaux domaines, comme celui de la recherche européenne, et lui permet de constituer un réseau de partenaires aujourd’hui investis avec ePrep dans l’initiative SILLAGES.info qu’elle coordonne depuis sa création, en 2010. Nathalie Van de Wiele est également administratrice de Femmes & Sciences, association qu’elle rejoint en 2008 et préside en 2013-2014.
    A propos de Michèle TILLARD

    Professeure de littérature, le latin et le grec ancien en CPGE au Lycée Montesquieu, au Mans

    Ancienne élève de l'ENS de Sèvres (promotion 1979 lettres), Michèle TILLARD a obtenu l'agrégation de grammaire en 1982, puis un doctorat de littérature en 2005. Elle enseigne la littérature et les langues anciennes en classe préparatoire littéraire, et n'a de cesse, depuis le début de sa carrière, d'allier l'enseignement, particulièrement du latin et du grec, et les TICE. Elle anime depuis 2001 le site Philo-lettres consacré à la littérature et à l'antiquité grecque et latine.
    Yannick LE BRAS

    Professeur de mathématiques et d’informatique en CPGE au Lycée Montesquieu, au Mans

    Ancien élève de l’ENS de Cachan, Yannick LE BRAS a obtenu l’agrégation de mathématiques option informatique en 2007. De 2007 à 2011, il étudie à Télécom Bretagne où il obtient une thèse dans le domaine des bases de données en 2011. Ses recherches, dirigées au sein de laboratoire LabSTICC par Philippe LENCA et Stéphane LALLICH,
    A propos de Sillages

    SILLAGES.info 7 FLOT/MOOC et 1 000 ressources comptabilisant 750 000 visites

    L’initiative SILLAGES, lancée au Palais du Luxembourg en 2010, vise à contribuer à l’offre numérique de l’enseignement supérieur français de niveau L0 à L2 en proposant des ressources et des formations labellisées, libres et gratuites. SILLAGES s’adresse aux étudiants préparant leur entrée en grande école ou dans des formations équivalentes en France comme dans les pays francophones, mais aussi aux tuteurs accompagnant ces étudiants, aux enseignants recherchant des supports pédagogiques et plus largement à tout étudiant ou tout apprenant. SILLAGES édite notamment des ressources et des formations favorisant l’ouverture sociale et territoriale comme l’ouverture internationale de l’accès aux grandes écoles. L’initiative SILLAGES est conduite par une association de 14 membres présidée par la Conférence des grandes écoles et s’appuie sur une communauté d’auteurs et une communauté de pratique. Les membres de SILLAGES sont à ce jour : la Conférence des grandes écoles et ePrep, à l’origine de l’initiative, des grandes écoles (l’Ecole normale supérieure, l’École normale supérieure de Cachan, l’École polytechnique, l’EDHEC et l’ESSEC), des associations (l’Association des proviseurs de lycées ayant des CPGE - APLCPGE -, des associations de professeurs de ces classes - l’ADEPPT et l’APPLS - et l’association Passeport Avenir), des universités numériques thématiques représentant les filières économiques et commerciales, littéraires et scientifiques (respectivement AUNEGE, UOH et UNISCIEL).
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    L'attractivité des filières scientifiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lattractivite-des-filieres-scientifiques/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lattractivite-des-filieres-scientifiques/ Parce qu’elles participent à la formation des futurs cadres de notre pays, les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques recrutent des étudiants aux profils multiples, des filles comme des garçons, des bacheliers généraux comme technologiques. Ces jeunes ont en commun de se destiner à des carrières qui associent sciences et innovation au service de la société.

    Parce que des messages faux continuent à être véhiculés sur les CPGE scientifiques, certains élèves pensent à tort que ces classes ne leur sont pas destinées. Quel dommage ! Dans ce contexte, comment convaincre les jeunes qui hésitent qu’ils ont leur place dans les filières scientifiques de l’enseignement supérieur ? Donner de l’ambition aux jeunes ! Aider un élève à choisir son orientation ne devrait pas se limiter à lui conseiller des filières, mais devrait faire émerger un projet professionnel solide et motivant, dans lequel il pourra se projeter. Les acteurs institutionnels ou associatifs peuvent aider les familles et professeurs dans cet accompagnement. Des métiers à mieux faire connaître Le quotidien d’un scientifique, ingénieur ou chercheur, reste mystérieux pour la plupart des lycéens. Une enquête IPSOS de 2014 montre que l’identification à un « modèle » n’avait motivé l’orientation que de 3 étudiants scientifiques sur 10. Si l’expertise scientifique et technique de l’ingénieur est reconnue, la dimension sociale de ce métier semble inconnue : gestion d’équipe et de projets, rencontre avec les clients, négociation pour de nouveaux marchés, innovations techniques, prospective financière … Le quotidien d’un ingénieur est riche. Sa formation scientifique, mais aussi économique et humaine, lui permet de faire évoluer sa carrière, tout au long de sa vie, vers les missions qu’il souhaite privilégier. On peut citer quelques initiatives intéressantes pour mieux faire connaître les métiers des sciences : • l’ONISEP propose un site internet www.mavoiescientifique.onisep.fr • des entreprises proposent des conférences pour présenter le métier et le quotidien des ingénieurs, • des réseaux sociaux comme www.jobirl.com permettent aux jeunes d’échanger en direct avec des professionnels. Convaincre les jeunes filles qu’elles réussiront Parce que les filles s’orientent moins que les garçons vers les filières scientifiques, il est primordial de les convaincre qu’elles y ont toute leur place. Sur ce terrain, le travail d’associations comme « Femmes et sciences » ou « Elles bougent » vise à faire émerger des « modèles » de femmes scientifiques afin d’aider les jeunes filles à se projeter dans de telles carrières. L’impact des recherches et des innovations scientifiques sur la société mériterait d’être mieux mis en lumière, afin de donner aux jeunes qui souhaitent exercer un métier utile pour la société, des raisons de s’y engager. Lutter contre l’autocensure Parce que « accompagné, on se sent plus fort », des dispositifs comme les « Cordées de la réussite » ont vocation à lutter contre l’autocensure. Ils touchent de nombreux élèves à la sortie du lycée. Alors que traditionnellement les familles les moins favorisées tendent à privilégier les voies d’études courtes comme les STS et les IUT, il faut rappeler que la voie « CPGE + Grandes Ecoles » est également une voie professionnalisante. Un élève qui entre en CPGE scientifique est assuré de réussir : 80 % des étudiants intègrent une école d’ingénieur en 2 ans et 99 % en 3 ans. Quelle autre formation de l’enseignement supérieur peut assurer de telles chances de réussite ? Au cours des dix dernières années, la part d’étudiants boursiers en CPGE a doublé grâce à un travail d'information visant à réduire les craintes et mieux expliquer les qualités d'accueil, de suivi et d'accompagnement dans ces classes. Une enquête de 2010, conduite par la CGE, avait par ailleurs conclu que, contrairement aux idées reçues de sélection accrue, l'enseignement reçu en CPGE contribue à réduire les écarts qui peuvent être constatés entre boursiers et non boursiers au sortir de l’enseignement secondaire. Donner à voir le quotidien des scientifiques, convaincre de l’utilité sociale de ces carrières : les pistes de travail ne manquent pas pour motiver les jeunes et ouvrir le champ de leurs perspectives professionnelles ! Dans ce contexte, la voie « CPGE + Ecole d’ingénieur » est un formidable tremplin pour des carrières riches et évolutives. Sachons en être des relais positifs auprès des jeunes.

    Jean Lamerenx Professeur de chimie en CPGE dans la voie PC. Membre du comité de l’UPS (Union des Professeurs de classes préparatoires scientifiques) Animateur du groupe de travail sur l’attractivité des filières scientifiques au sein de la commission Amont de la CGE.

     
    A propos de Jean Lamerenx

    Jean Lamerenx est professeur de chimie en classes préparatoires, en PC au lycée Marcelin Berthelot de Saint Maur-des-Fossés. Membre du comité de l’UPS (Union des Professeurs de classes préparatoires scientifiques), il anime un groupe de travail sur l’attractivité des filières scientifiques au sein de la commission Amont de la CGE.

    A propos de l'union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques

    L’Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques (UPS, anciennement l'Union des Professeurs de Spéciales) est une association « loi de 1901 » créée en 1927. Elle regroupe actuellement 2800 membres, soit la quasi-totalité (plus de 90%) des professeurs de mathématiques, informatique et physique chimie des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. L’UPS milite pour une CPGE scientifique pleinement inscrite dans le paysage de l'enseignement supérieur, premier cycle des écoles d'ingénieurs, écoles normales supérieures et magistères universitaires qui recrutent en leur sein.

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    Les nouveaux bacheliers dans les écoles en 5 ans https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-bacheliers-dans-les-ecoles-en-5-ans/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-bacheliers-dans-les-ecoles-en-5-ans/ ont mis en place une démarche pragmatique partant du constat, suivi d’une phase de remédiation entraînant une réflexion sur la redéfinition des objectifs de formation, provoquant enfin une évolution des rythmes pédagogiques et des programmes. Constat : Les élèves admis sont systématiquement soumis à des tests de rentrée portant dans les disciplines fondamentales. Il est reconnu qu’ils présentent globalement un déficit important en techniques calculatoires dû à des pans de programmes non abordés en lycée et à l’utilisation intensive des outils de calcul formel. Ces lacunes en mathématiques pénalisent les autres champs disciplinaires qui les considèrent toujours comme des prérequis. Au niveau des aptitudes, il est constaté un manque de structure logique et des problèmes de conceptualisation entraînant des difficultés dans la mise en œuvre d’un raisonnement scientifique et de sa rédaction. Ces difficultés d’abstraction ne leur permettent pas de mobiliser leurs connaissances dans une phase de transfert ou pour résoudre un problème. Remédiation : Le choix des écoles sur l’adaptation de ces nouveaux bacheliers est de toucher au minimum les contenus des programmes afin de conserver le niveau d’excellence affiché. Dans ces conditions, les bases de programmes antérieurs non vues en lycée sont réintroduites en début de 1ère année avec un renforcement des capacités d’abstraction. Il peut être fait appel à l’utilisation d’outils d’autoformation à distance pour combler une part de ces lacunes. Evolutions pédagogiques : Compte tenu de la mise en place des outils de remédiation au cours de la 1ère année et de l’aptitude de ces nouveaux bacheliers, une redéfinition des orientations des Premiers Cycles ont amené les équipes pédagogiques à déséquilibrer les emplois du temps en augmentant significativement les enseignements en mathématiques en début de cursus. L’introduction d’une approche transversale pluridisciplinaire, en 2ème année, faisant appel à une pédagogie active dans le cadre de projets et approfondissements thématiques doit accompagner l’élève dans son apprentissage de l’autonomie. Ces expériences pédagogiques visant à forcer l’élève à devenir acteur de sa formation le sollicitent en permanence et l’encouragent à utiliser les plateformes de calcul formel pour la résolution numérique de situations problèmes. Bilan : les responsables des formations ont conscience que leurs réactions vis-à-vis de la réforme des lycées doit être rapide sous peine de réduire les ambitions. Les exigences demandées aux élèves, non préparés à ces nouveaux modes pédagogiques faisant appel à une autonomie, accentuent l’hétérogénéité des promotions et de nombreux élèves se trouvent en grandes difficultés très tôt dans l’année scolaire. Des outils d’aides passant par du tutorat et du soutien académique doivent être mis en place pour accompagner ces élèves dans leur nouvelle démarche d’apprentissage.  

    Yves JAYET Professeur à l’INSA Lyon

    A propos d'Yves Jayet

    Yves JAYET, 62 ans, Professeur à l'INSA de Lyon. Après une activité de recherche dans le domaine de l'acoustique ultrasonore, Y Jayet est devenu directeur du département de Premier Cycle de l'INSA de Lyon de 2000 à 2009. Président de la CA2I ( Commission des Admissions Inter INSA) de 2008 à 2014, Directeur du Centre Diversité et Réussite de l'INSA de Lyon depuis 2009 et Secrétaire général du Groupe INSA depuis 2012.

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    Classes préparatoires scientifiques : objectif bac+5 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/classes-preparatoires-scientifiques-objectif-bac5/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/classes-preparatoires-scientifiques-objectif-bac5/ La classe préparatoire scientifique est une porte vers l'enseignement supérieur avec l'objectif bac + 5 et des carrières de cadres dans les entreprises et les administrations publiques. C'est une filière sélective mais ouverte : chaque année, il reste des places libres dans les classes. La sélection à l'entrée a pour unique objet de ne pas exposer les étudiants à l'échec. Vu du côté du bachelier, ce dispositif est rassurant : il doit savoir que s'il est accepté dans telle ou telle classe préparatoire, c'est qu'il y a sa place et qu'il y trouvera les conditions de sa réussite.

    La palette est large à l'entrée et elle est large à la sortie. Les classes préparatoires scientifiques et les grandes écoles sont tout sauf un lieu de formatage et elles ne sont pas réservées aux premiers de la classe. Un élève de terminale S ou STI2D qui a le goût des sciences et qui se trouve dans la première moitié de sa classe en mathématiques et physique-chimie, a sa place en classe préparatoire s'il est prêt à jouer le jeu de l'exigence en termes de quantité et de qualité de travail. Les différentes filières d'accès lui permettent d'ajuster son parcours avec ses goûts, ses points forts, ses objectifs. Mais "le" concours? "Le" concours joue parfois un rôle de repoussoir, avec ce que l'imaginaire collectif lui associe en termes de stress, de risque d'échec définitif et sans appel. La réalité est tout autre et c’est justement la continuité dans le parcours classe préparatoire - grande école qui fait l’efficacité et la force du système. Après deux ans de classe préparatoire scientifique, les concours (le pluriel est important) offrent globalement autant de places qu'il y a de candidats. Tous n'iront pas dans la même école, bien sûr, mais dans l'une des 150 écoles d'ingénieurs qui recrutent sur les fameux concours, cinq grands concours et une dizaine de banques de notes associées. Là encore la palette est large, et les capacités testées varient d'un concours à l'autre, en fonction des demandes des écoles qui les utilisent dans leur recrutement : plus de capacités d'abstraction ici, plus de compétences techniques là, des profils équilibrés ailleurs. Qu'attend une école de son concours de recrutement ? Qu'il classe les candidats qui pourront suivre la formation dispensée dans cette école et qu'il mette les étudiants sur la bonne trajectoire. Le grand mot est lâché : c'est de formation qu'il s'agit, depuis la formulation du vœu et la constitution du dossier sur APB par le futur bachelier jusqu'à la diplomation. Pendant les deux années de classes préparatoires, c'est une formation scientifique à large spectre qui est dispensée et qui prépare à des suites de cursus de haut niveau conceptuel, cette signature de « l'ingénieur à la française », ce profil particulier recherché tant par les entreprises nationales qu'à l'international. On y fait des mathématiques, beaucoup, de la physique chimie, beaucoup, mais ce n'est pas tout. On touche aux sciences industrielles, à l'informatique, on y entretient et consolide son niveau dans au moins une langue étrangère, et on y affine son sens de l'analyse et de la synthèse sur des grandes questions de société, en appui sur des textes littéraires et philosophiques sur un thème renouvelé annuellement : « la guerre » est le thème au programme 2015 par exemple. Sur cette base, les écoles d'ingénieurs pourront construire des formations plus techniques ou plus généralistes, avec l'assurance que tous ces étudiants auront acquis un langage commun leur permettant de travailler ensemble, tout en cultivant des profils variés. Les bacheliers entrent en classes préparatoires avec des goûts, des capacités et des projets différents, ils évoluent dans des filières différenciées et sont répartis dans des écoles qui ont besoin d'une grande diversité de profils. La formation en école d'ingénieurs comprend une grande part de travaux sur projets traités en groupe par leurs étudiants. Pour bien fonctionner, un groupe de travail doit s'enrichir de compétences variées, parfois complémentaires, parfois cumulatives. Il y faut une part de culture commune et une part de différences irréductibles. Toutes choses que la formation pendant ces cinq années de cursus intègre à chaque étape.

    Sylvie Bonnet Présidente de l’UPS Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques

    A propos de Sylvie Bonnet Sylvie Bonnet est professeur de mathématiques en classes préparatoires, actuellement en PC* au lycée Victor Hugo de Besançon. Depuis avril 2013, elle est présidente de l'UPS, première femme élue à cette fonction. Depuis juin 2013, elle est membre du CA de la CGE, où elle représente les différentes associations de professeurs de classes préparatoires regroupées en Conférence des classes préparatoires.
    A propos de l'UPS

    L’Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques (UPS, anciennement l'Union des Professeurs de Spéciales) est une association « loi de 1901 » créée en 1927. Elle regroupe actuellement 2800 membres, soit la quasi-totalité (plus de 90%) des professeurs de mathématiques, informatique et physique chimie des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. L’UPS milite pour une CPGE scientifique pleinement inscrite dans le paysage de l'enseignement supérieur, premier cycle des écoles d'ingénieurs, écoles normales supérieures et magistères universitaires qui recrutent en leur sein.  prepas.org

    Les TIPE : travaux d’initiative personnelle encadrés

    En classe préparatoire scientifique, le contact de l'étudiant avec la recherche est très tôt effectif. Dès le début du deuxième semestre, l’étudiant est très concrètement plongé dans une activité de recherche. Il en aborde les deux aspects : l'approfondissement de la culture scientifique, à travers la fréquentation de textes qu’il est amené à lire, comprendre et restituer sous forme condensée, mais aussi le questionnement dans le domaine scientifique ou technologique. Chaque année, un thème est fixé nationalement, dans lequel chaque étudiant inscrit une question, une piste de recherche qui lui est propre ou qu'il construit au sein d'un groupe qui se répartira le travail. Encadré par ses professeurs, guidé par des personnes ressources qu'il aura contactées dans des laboratoires de recherche ou des entreprises, il montera une expérience s'il a choisi un sujet dans le domaine des sciences expérimentales, produira du code ou des algorithmes, des conjectures qu’il essaiera de valider par des preuves ou d'illustrer par exemples ou contre-exemples. Ce double exercice s'inscrit dans un volume de deux heures hebdomadaires, dont le contenu évolue de façon très nette au cours des trois semestres où elle est effective : de la découverte à la production d'un résultat personnel qui sera présenté à l'oral des concours. Le résultat est quelquefois surprenant d'inventivité et de maîtrise.

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    Les CPGE scientifiques : Agro-Véto-Géosciences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cpge-scientifiques-agro-veto-geosciences/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cpge-scientifiques-agro-veto-geosciences/ Les filières "Agro-Véto-Géosciences" représentées par les classes préparatoires BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre) et TB (Technologie - Biologie) sont des voies de formation privilégiées vers les domaines du vivant et des géosciences, donnant accès à plus de 40 écoles d'ingénieurs, aux Écoles nationales vétérinaires et aux Écoles normales supérieures (1 850 places offertes au total). Présentes dans plus de 50 lycées, les classes BCPST dessinent un maillage régional permettant l'accès à tous les étudiants dans des conditions de proximité en métropole et dans les DOM. Ces classes se caractérisent aussi par un pourcentage élevé de jeunes filles (entre 60 et 70 %), choisissant là une voie d'accès remarquable vers les carrières scientifiques. Une formation complète, équilibrée et diversifiée : La spécificité de la voie BCPST est d'associer à la solidité d'une formation en mathématiques et en physique-chimie, les connaissances et les compétences que développe plus particulièrement l'enseignement de la biologie et de la géologie : sens aigu de l'observation, sensibilisation aux systèmes complexes sur les exemples du vivant, prise en compte et intégration des différentes échelles d'organisation, de la molécule à la cellule jusqu'à l'écosystème et la biosphère, ou de temps, de l'instantanéité du séisme aux lentes évolutions de l'état actuel ou des visages passés de la planète.

    Ces approches confèrent aux étudiants BCPST une aptitude particulière à la synthèse et développent les qualités d'expression écrite et orale, dans la production de textes ou d'exposés construits, argumentés et synthétiques sur des questions scientifiques et techniques. La pratique des objets naturels dans leur complexité leur apporte un mode de raisonnement original, naturaliste, fondé d'abord sur l'analyse "par l'extérieur" de situations toujours nouvelles. L'exercice de ces capacités trouve aussi un champ d'expression particulièrement adapté dans la pratique des travaux d'initiative personnelle encadrés (TIPE). Ceux-ci sont conduits dans le thème commun défini pour l'ensemble des filières scientifiques, mais avec des modalités spécifiques à la filière, imposant, sur des sujets à dominante biologique ou géologique, de véritables démarches et réalisations expérimentales, menées dans le cadre du lycée ou en relation avec des chercheurs, à l'extérieur de l'établissement et donnant lieu à la rédaction d'un rapport évalué aux concours. Le travail, conduit par groupe de 2 à 4 étudiants, favorise le travail en équipe et développe échanges et discussions, encadrés de manière interdisciplinaire par l'ensemble des professeurs scientifiques de la classe. Les compétences transversales et le regard singulier acquis grâce à la formation BCPST ont autorisé des recrutements conduits avec profit par des écoles habituellement tournées vers d'autres voies (certaines écoles de Chimie, l’ENTPE, les Ponts et Chaussées, les Mines d'Albi, d’Alès, de Douai). La réussite de nombre d'anciens élèves aux plus hautes fonctions de groupes industriels divers atteste de la pertinence et de la qualité de la formation. Construction d'un parcours personnel La solidité de la formation scientifique, complétée par des enseignements d'informatique, de langues, de français et de géographie, laisse une très grande liberté à l'étudiant pour construire, en relation avec les écoles, un parcours professionnel tourné vers des secteurs d'activités très variés, ce qui constitue un atout très fort de la filière. Le secteur le mieux identifié d'emblée par les étudiants est le domaine vétérinaire qui a la particularité de correspondre clairement à une profession, du moins aux yeux de nombreux étudiants, pour certains motivés depuis le collège. Les autres champs d'activités sont les lieux d'exercices des ingénieurs, professions dont les fonctions, les rôles ou l'exercice sont souvent perçus avec moins de discernement. Ainsi la diversité de ce que recouvrent aujourd'hui les domaines de l'agronomie, de l'agro-alimentaire ou des géosciences, de la gestion de l'environnement à celle de la santé, de la gestion des ressources à celle des risques, dépasse largement les regards trop étroits qu'ont encore les étudiants au sortir de l'enseignement secondaire. C'est alors l'un des rôles majeurs du professeur de CPGE que de guider l'étudiant et d'aider à son orientation et c'est une qualité essentielle des CPGE que de laisser à l'étudiant l'opportunité de deux années très ouvertes pour mieux s'informer et mieux déterminer son projet.  

    Jean-François Beaux Professeur agrégé de SVT en BCPST au Lycée Hoche à Versailles Docteur de l'Université Paris VI (Pétrologie) Président de l'UPA

    Sylvain Chaillou Professeur de biologie végétale à AgroParisTech Secrétaire Général des Concours Agronomiques et vétérinaires Jean-Marc Montel Ingénieur ENSG (1982) Professeur des Universités (Minéralogie) Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure de Géologie Président du Concours Géologie-Eau-Environnement (G2E)
    A propos de l'UPA

    UPA : Union des Professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles Agronomiques, Biologiques, Géologiques et Vétérinaires ; Union associant les professeurs des disciplines scientifiques (mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la terre) des classes BCPST et TB. 1, rue Oger 92 340 Bourg-la-Reine http://upa.it-sudparis.eu

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    Connaître, ou mieux connaître, les classes préparatoires littéraires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/connaitre-ou-mieux-connaitre-les-classes-preparatoires-litteraires/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/connaitre-ou-mieux-connaitre-les-classes-preparatoires-litteraires/ Moins bien connues que leurs grandes sœurs scientifiques et économiques, les classes préparatoires littéraires n’en occupent pas moins une place essentielle dans l’univers des études de lettres et de sciences humaines dans notre pays. En effet, si elles font accéder moins massivement à de grandes écoles que les scientifiques et les économiques, elles offrent aux élèves qui, après le baccalauréat, les choisissent une formation générale qui les muscle intellectuellement et les conduits à toutes sortes de réussites, académiques et professionnelles.

    Des CPGE, comme les autres, à la charnière stratégique du secondaire et du supérieur Avant de préciser leurs spécificités, il importe de rappeler leurs caractéristiques communes avec les autres filières de CPGE. D’abord, leur inscription dans le cadre des lycées (publics et, dans une moindre mesure, privés) de toutes les grandes et moyennes villes de France ; une scolarité en deux ans, parfois trois, conduisant à un concours aux débouchés multiples ; leur insertion fluide, par le jeu des conventions de partenariat avec les universités et du système de validation des acquis par crédits ECTS, dans l’architecture européenne de l’enseignement supérieur. Ensuite, le principe d’une formation reposant sur un nombre important d’heures de cours hebdomadaires et annuels, sur une évaluation régulière, aussi bien à l’oral (de plus en plus important) qu’à l’écrit, sur un encadrement rapproché par des équipes de professeurs motivés et exigeants, mais attentifs, parce que conscients du défi que choisissent de relever leurs élèves. Cette attention se manifeste par un dialogue constant avec les étudiants, favorisé par la stabilité du groupe-classe et de l’équipe pédagogique. Elle porte aussi bien sur le parcours qui se dessine pour l’aval que sur la transformation des méthodes de travail issues de l’amont. Autrement dit, les CPGE littéraires jouent un rôle essentiel de charnière entre le lycée et l’enseignement supérieur, entre les connaissances fondamentales du secondaire, le socle qu’il faut consolider dans cette phase de propédeutique, de début du premier cycle du supérieur, et les exigences à la fois plus libres et moins rassurantes de la recherche à laquelle souvent se destinent les étudiants de ces classes. La pluridisciplinarité comme principe Plus encore que dans les autres filières de CPGE, le principe de la formation dispensée par la filière littéraire est celui de la pluridisciplinarité. Dans les classes de première année (Lettres supérieures ou hypokhâgnes), tous les élèves reçoivent, selon un horaire strictement équilibré, à hauteur d’une trentaine d’heures hebdomadaires, un enseignement de littérature, de philosophie, d’histoire, de langues vivantes, de géographie, et de langues et cultures de l’Antiquité. Dans certains établissements sont proposés en outre des cours de spécialités artistiques (cinéma ou théâtre, ou histoire des arts ou histoire de la musique). L’ensemble de ces disciplines définit un champ homogène où l’étudiant apprend à évoluer en établissant les liens indispensables à une culture générale bien comprise ; chaque discipline est un point de vue depuis lequel toutes les autres sont rencontrées et traversées. L’exigence de lectures et de rédactions de formes à la fois diverses et convergentes, développe chez l’étudiant une vue d’ensemble, et une maîtrise de l’expression écrite et orale, qui le rendront performant à la fois dans les disciplines considérées et dans quantité d’autres domaines où les qualités d’attention, d’analyse, de synthèse, de traitement de l’information, de rédaction et d’expression sont requises. La deuxième année maintient ce principe de la pluridisciplinarité, en reprenant toutes les disciplines de la première, que ce soit dans la filière dite Ulm (orientée vers le concours d’entrée à l’École normale supérieure, rue d’Ulm à Paris) ou dans la filière dite Lyon (orientée vers le concours d’entrée à l’ÉNS Lyon). Elle permet cependant un acheminement progressif vers une discipline de prédilection en proposant d’approfondir l’une de ces disciplines de la première année. En général, pour les étudiants qui poursuivent ensuite leur parcours à l’université, cette discipline deviendra la dominante de leur année de L3, et la classe préparatoire aura joué à plein son rôle de sas progressif entre les fondamentaux du secondaire et la recherche du deuxième cycle universitaire. Des classes qui mènent à l’université comme aux grandes écoles Ici vient de se découvrir une forte spécificité des classes préparatoires littéraires : 80 % de leurs étudiants poursuivent leur formation à l’université, témoignant avec force, s’il en était besoin, de la compatibilité extrême de ces deux modes de formation que propose le système français. Les étudiants des CPGE littéraires s’acclimatent bien à l’université, et réussissent leur licence, en grande majorité en trois ans (2 ans de prépa, 1 an de L3 ou parfois, par équivalence, en doublant leur deuxième année de prépa). Ils alimentent ensuite les masters, et sont en général les bons lauréats des concours de recrutement (Capes et Agrégation) de l’Éducation nationale. Laquelle recrute en eux des professeurs qui combinent maîtrise disciplinaire et ouverture aux problématiques transversales. Ceux qui poursuivront jusqu’à la thèse constitueront enfin préférentiellement le vivier des maîtres de conférences puis des professeurs de l’université. Les compétences acquises, et inventoriées plus haut, sont de nature à intéresser aussi d’autres mondes que celui de l’enseignement, et les écoles de management ou les instituts d’études politiques, pour ne citer qu’eux, sont très intéressés par le recrutement des étudiants des CPGE littéraires. Pour rendre visible cet intérêt, et pour organiser de façon cohérente le parcours des étudiants littéraires, les Écoles normales supérieures (voir encadré) ont organisé en accord avec le ministère un concours commun qui donne accès à leurs deux établissements, ainsi qu’à une trentaine d’autres, désormais regroupés par la Banque d’Épreuves Littéraires. ENS, donc, écoles de management de la BCE ou du groupement Ecricome, IEP de province, écoles de traduction (ESIT) et de management en langue étrangère (ISIT), de communication (CELSA) et de management public (ISMAPP), École des Chartes et École Supérieure Militaire de Saint-Cyr recrutent désormais chaque année plus de 800 des 4 000 élèves de deuxième année, portant à plus de 20 %, la proportion des intégrations littéraires en grande école, et manifestant la polyvalence professionnelle dont sont capables ces étudiants. Un réseau homogène à l’ouverture sociale forte La filière peut sembler fort malthusienne, comme peuvent sembler trop concentrés les résultats d’excellence de certains établissements que chacun connaît si bien qu’il est inutile de les nommer. Mais il importe de rappeler quelques faits, qui sont de bien plus grand poids pour qui veut réfléchir à ces classes sans céder à la facilité. D’abord, la poursuite d’études à l’université est évidemment, et sans l’ombre d’une discussion possible, également un parcours de réussite. Ensuite, la très grande majorité des lycées du réseau national des classes préparatoires littéraires est « en prise » sur le concours, permettant à leurs meilleurs étudiants d’accéder aux plus grandes écoles, d’une part, et assurant du même coup une formation de grande qualité partout sur le territoire. Loin des idées reçues sur le bachotage et la reproduction des élites, ce réseau prend un peu partout en charge des élèves qui ne sont pas toujours très forts, ni issus des milieux sociaux les plus protégés, ni en tout cas en provenance de la série du baccalauréat la plus courue, puisqu’il recrute évidemment d’abord des bacheliers L. Et il met un point d’honneur à les accompagner vers la réussite, consolidant le socle de leurs connaissances et facilitant leur saut vers les exigences et les ambitions de la formation supérieure. Et, une fois rappelés cette conscience des réalités de l’insertion professionnelle, ce souci de contribuer à la réussite de tous ceux qui passent par les prépas littéraires, ce désir de renouveler (et non pas de reproduire) les élites de la nation, en puisant dans toutes les couches de la société, autant qu’il est possible, on ne peut finir cette brève présentation sans évoquer le plaisir que donne l’enseignement, autant que l’étude, dans ces classes, de la littérature, des arts, des langues, des espaces, des temps, des civilisations, des idées. On s’y fatigue parfois un peu, mais c’est à force d’y entendre souffler les vents de l’esprit, dans le vacarme de ce que Victor Hugo appelait « une tempête sous un crâne ». On quitte presque toujours sa prépa littéraire en regrettant par avance ce moment d’intense nourriture de l’esprit. Qu’il soit dit ici nettement que c’est avec joie et fierté, autant qu’avec le sens d’un vrai devoir politique, qu’on y enseigne tous les jours, et qu’on y accueille la jeunesse littéraire, pour qu’elle se forme, et se trouve une place dans un monde qui a besoin d’elle.

    Marc Even Professeur au lycée Faidherbe Président de l'APPLS

    La banque d’épreuves littéraires (BEL) : un dispositif nouveau et encore mal connu

    A l’origine de la banque d'épreuves littéraires se trouve un triple projet : contrecarrer une représentation fausse selon laquelle les Écoles normales supérieures, recrutant 200 élèves pour 4 000 candidats, feraient des khâgnes des classes où 96 % des étudiants connaîtraient l'échec ; simplifier la structure des concours des ENS afin d'en augmenter la lisibilité ; développer les débouchés directs de ces concours de fin de deuxième année dans la filière littéraire. A tout le moins, il s’agissait de rendre visible une diversité de débouchés de longue date effective, mais mal connue. Sa mise en place a supposé un véritable travail de construction. Elle a commencé par un rapprochement des Écoles normales supérieures de Paris et de Lyon en vue d'élaborer des programmes et des épreuves susceptibles d'être communes aux deux écoles. Ceci acquis, il a fallu procéder à une réforme des programmes d'enseignement en première année de CPGE littéraire, puis opérer, du côté des ENS, un travail d'encadrement de la notation du concours, en vue d'une plus grande compatibilité avec les exigences des partenaires potentiels (augmentation des moyennes et des écarts types ; affinement et structuration de la cohorte des notes). Il restait alors à solliciter et convaincre les partenaires de se joindre aux ENS pour constituer la nouvelle banque.

    Les réformes se sont ainsi mises en place progressivement, au fil de plusieurs années : 2007 : réforme des programmes et objectifs de formation en hypokhâgne (première année CPGE) 2008 : transformation de la préparation dans les khâgnes (deuxième année CPGE) 2009 : première session de la BEL (3 épreuves communes - philosophie, histoire, langues vivantes ; débouchés limités) 2010 : deuxième session de la BEL (4 épreuves communes - philosophie, histoire, littérature, langues vivantes ; débouchés limités) septembre 2010 : activation d'une BEL aux débouchés réellement ouverts (réunion au MENESR, présidée par V. Pécresse ; rédaction des circulaires en novembre) 2011 : première session de la BEL aux débouchés ouverts à 40 écoles : ISMAPP, ESIT, ISIT, CELSA, IEP de province, écoles de management de la BCE et du groupe Ecricome, école des Chartes, ENS de Cachan, Lyon, Ulm 2012 : deuxième session de la BEL (intégration dans la banque de deux licences de Paris-Dauphine (mentions « Sciences de la société » et « Gestion ») 2013 : troisième session de la BEL ; franchissement historique de la barre des 400 littéraires admis dans les écoles de management 2014 : stabilisation du dispositif : nombre de candidats légèrement supérieur à 4 000 ; taux d'admissions à 32 % ; taux d'intégrations à 19 % 2015 : entrée de l'ESM Saint-Cyr, dont la BEL devient l’opérateur ; chiffre record de 4 700 candidats, pour plus de 10 000 candidatures (2,5 par étudiant en moyenne ?). Résultats et bilans Dès la session 2011, les Écoles normales supérieures intègrent, comme à leur habitude, 184 étudiants ; le nombre d'admissions aux ENS / ou à la BEL ? dépasse le millier et la barre des intégrations le chiffre de 600. Lors des sessions 2012, 2013 et 2014, ces chiffres sont encore améliorés : un peu plus de 700 intégrations en 2012 ; 774 en 2013, 761 en 2014, soit 32 % des candidats de la BEL qui trouvent un débouché. En octobre 2014, tous les partenaires de la BEL se déclarent satisfaits des recrutements qu'ils ont effectués, en quantité et, surtout, en qualité : les khâgneux s'intègrent bien dans les écoles, et réussissent leur poursuite d'études. Les IEP de Rennes et Toulouse se sont retirés de la banque en 2013, pour des raisons de charge logistique. Lyon et Lille se déclarent très satisfaits de leur participation au dispositif. Dans un certain nombre d'établissements partenaires, on note une diminution légère du nombre d'inscription, tandis que le nombre d'admis et surtout d'intégrés reste stable ou en progression. C'est le signe d'une meilleure efficience du dispositif de recrutement : les candidats sont moins nombreux mais plus déterminés parce que mieux informés. Aux 700 intégrations directes consécutives à des réussites au concours de la banque d'épreuves littéraires s'ajoutent d'abord l'intégration hors BEL, par les khâgneux, d'établissements partenaires de la BEL (notamment au CELSA ou dans les IEP), ou non partenaires (Sciences Po Paris par exemple, qui admet un nombre important de khâgneux en master), et bien sûr la validation par l'université des acquis de plus de 95 % des étudiants de 2ème année. La poursuite d'études à l'université constitue ainsi le premier des débouchés des khâgnes, qu'il s'agisse, pour les cubes (étudiants de troisième année) d'un accès direct en Master 1, que les universités leur autorisent fréquemment en leur donnant à l'issue de leur deuxième khâgne 180 ECTS, ou d'un accès en L3 pour les étudiants qui quittent (ils sont le plus grand nombre) les classes préparatoires après deux ans. Qu’il s'agisse des concours de recrutement de l'Education nationale, de ceux des autres secteurs de la fonction publique, ou des accès au marché du travail consécutifs à l'obtention de masters professionnalisants, l'avenir des étudiants des classes préparatoires littéraires est ainsi bien préparé. L'objectif de la BEL n'est donc de toute évidence pas de soustraire 100 % des khâgneux à la poursuite d'études à l'université, mais de permettre à ceux des établissements d’enseignement supérieur qui veulent les recruter de le faire dans des conditions de visibilité, d'efficacité et de qualité optimales. C'est dans cet esprit que travaillent les partenaires de la banque de concours. Chantiers en cours Le Comité de suivi de la BEL travaille à l’adaptation des outils dont disposent les Écoles normales supérieures pour gérer les inscriptions, encadrer la notation, assurer la logistique et la communication d’un concours multipartenaires. L'horizon prévu pour la première utilisation du site d’inscription, de gestion et d’information de la BEL est la session 2016 (décembre 2015 pour la campagne d'inscriptions). Au plus tard, le dispositif, développé par l’équipe qui a en charge le SCEI (service des concours des écoles d'ingénieurs) à Toulouse sera prêt pour la session 2017. La BEL recherche en outre à obtenir la diffusion des réussites vers davantage de candidats : la multi-admission des 500 meilleurs candidats est l'un des facteurs qui expliquent l'écart entre le nombre des admissions et le nombre des intégrations. Le développement de l'information sur les débouchés et leurs spécificités devrait permettre une adéquation plus fine entre les candidatures et les formations offertes, et par voie de conséquence une meilleure ventilation des intégrations. Elle envisage la proposition de nouveaux débouchés, pourquoi pas l’IEP de Paris, l’École du Louvre, ou des masters sélectifs.

    Dans les lycées, on constate que le recrutement des classes préparatoires littéraires résiste bien, et connaît même une réelle progression. On constate ensuite une bonne mobilisation des élèves de seconde année vers l'objectif du concours : la banque d'épreuves, au-delà de la diversité des débouchés visés, mobilise dans la même direction les étudiants, qui spécifient leur préparation au moment où les oraux, dans leur diversité, se profilent. Les enseignants des classes préparatoires, de leur côté, voient d’un bon œil l'augmentation des possibilités ainsi offertes à leurs étudiants, même si elle leur a demandé, ces dernières années, d'importants efforts d'adaptation à un contexte constamment mouvant.

    A propos de Marc Even

    Marc Even enseigne la littérature en classes préparatoires depuis 1994, la littérature et le cinéma en classes préparatoires littéraires depuis 2003. Professeur au Lycée Faidherbe de Lille, il préside l’APPLS depuis 2010, et a participé à la mise en place et à la consolidation de la Banque d’Épreuves Littéraires.

    A propos de l'APPLS L’APPLS (Association des Professeurs de Premières et de Lettres Supérieures) est une association cinquantenaire dont l’objet est de défendre les classes préparatoires littéraires et les intérêts de leurs élèves comme de leurs professeurs, toutes disciplines confondues. Elle se définit par son attachement à un enseignement pluridisciplinaire de qualité, indispensable à la bonne formation humaniste de l’étudiant, du professeur, du chercheur dans les disciplines littéraires. Constructive et ouverte sur le monde, elle travaille en outre activement à la reconnaissance des qualités développées par la formation littéraire, ainsi qu’à l’ouverture des débouchés professionnels pour les étudiants des CPGE littéraires.
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    Les classes préparatoires économiques et commerciales : un peu d’histoire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-classes-preparatoires-economiques-et-commerciales-un-peu-dhistoire/ Fri, 03 Jul 2015 13:38:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-classes-preparatoires-economiques-et-commerciales-un-peu-dhistoire/ Dernière-née des filières de CPGE, la classe préparatoire commerciale apparaît en 1886 lorsque la Chambre de commerce de Paris met en place une année préparatoire à l’École des Hautes Études Commerciales (HEC), fondée quelques années plus tôt. A partir de 1970, les classes préparatoires « HEC » se développent dans les lycées publics. Ne proposant d’abord qu’une voie, dite voie générale, elles sont ensuite ramifiées : création de la voie technologique en 1976 et de la voie économique en 1981.

    Durant de nombreuses années, le cursus a été d’un an (sauf pour la voie technologique, en deux ans dès l’origine). Mais la réforme de 1995 instaure un cycle préparatoire de deux ans, sur le modèle de la préparation aux écoles d’ingénieurs. Cette réforme s’accompagne d’une refonte des programmes. Dispensé sur deux années dont l’une non soumise à la perspective rapprochée du concours, l’enseignement des classes préparatoires, désormais appelées économiques et commerciales (en abrégé : EC), se trouve approfondi et enrichi. Le programme d’enseignement : Il se caractérise par la diversité des disciplines enseignées et par un certain équilibre entre elles. Ainsi l’enseignement dans les voies scientifique (ECS) et économique (ECE) repose-t-il à parts sensiblement égales (les mathématiques étant toutefois renforcées par des heures de TD) sur les 4 « piliers » suivants : - La culture générale (notamment lettres et philosophie) ; - Les langues vivantes, au nombre de deux dont obligatoirement l’anglais ; - Les mathématiques (et l’informatique) ; - En voie E, l’économie (« Economie, sociologie et histoire du monde contemporain ») ; en voie S, l’histoire/géographie (« Histoire, géographie et géopolitique du monde contemporain »). En voie technologique, cinq domaines constituent le programme d’enseignement. A la culture générale, aux mathématiques et aux langues vivantes s’ajoutent : - Le management et la gestion, - L’économie et le droit. Cette diversité requiert des élèves un profil équilibré entre les différents domaines (lettres, sciences et techniques, sciences humaines). Ces savoirs et ces compétences variés constituent des bases indispensables, tant pour l’enseignement en sciences de gestion qui sera dispensé en école, que dans la perspective de l’insertion ultérieure dans la vie professionnelle. Les trois valeurs du concours : Au terme de leur classe préparatoire, les élèves présentent les concours des grandes écoles de management. Outre le rôle de sélection des candidats pour l’entrée dans les écoles, le concours fournit un objectif à leurs deux premières années d’enseignement supérieur. En lui-même, il possède trois valeurs importantes : républicaine, pédagogique, professionnelle et humaine. Les candidats venus de tout le territoire sont réunis le jour des épreuves. Égaux devant la copie blanche, ils ont quatre heures pour mettre en œuvre leur savoir et démontrer leur savoir-faire face au sujet. Lorsque l’épreuve est terminée, les copies sont rassemblées et enregistrées ; on fait disparaître le nom du candidat et les copies sont brassées. La correction est anonyme : chacun est évalué selon son ouvrage. Egalité devant l’épreuve, anonymat de la correction, évaluation selon son mérite sont les pierres d’angle du concours et lui confèrent sa valeur républicaine. Cette valeur puise ses racines dans l’histoire et transcende d’ailleurs les frontières idéologiques, comme en témoigne cette citation de Vauban, inspirateur des premiers examens d’admission aux écoles militaires : « Personne ne doit être reçu […] par faveur ou par recommandation. Il faut que le mérite seul et la capacité des gens leur attirent les emplois. ».

    Quoique cela ne soit pas toujours reconnu, le concours possède une forte valeur pédagogique, aussi bien sur le plan du savoir que sur celui des compétences. Certaines épreuves couvrent de vastes parties du programme, ainsi des mathématiques ou du management, par exemple. Elles permettent au candidat de démontrer l’étendue de ses connaissances et sa capacité à les mettre au service d’un raisonnement rigoureux. Dans d’autres épreuves, le candidat doit produire un écrit original dans une langue de qualité : est alors évaluée sa capacité à bâtir un plan, à structurer son propos, à gérer les transitions, à relier et à synthétiser, à affirmer et à nuancer. Les mêmes qualités sont requises dans les épreuves de langues vivantes, qui permettent en outre d’évaluer l’aptitude à communiquer, à dégager le sens précis des textes, ainsi que la connaissance des cultures en rapport avec les aires linguistiques. Dernière valeur du concours, mais non la moindre : la valeur professionnelle et humaine. Se tenir prêt le jour J, après deux années de préparation, requiert une méthode et une organisation qui sont justement l’un des points forts de l’enseignement donné en classe préparatoire. Les aptitudes et qualités ainsi développées seront des atouts précieux dans la vie personnelle et professionnelle des élèves.

    Actualité et avenir des classes préparatoires économiques et commerciales : Typiquement français, le système des classes préparatoires bénéficie d’une reconnaissance dans nombre de pays étrangers. Même si ce sont surtout les classes préparatoires aux écoles d’ingénieurs qui sont connues, le modèle des CPGE économiques et commerciales a lui aussi inspiré des créations de classes sur le même modèle dans des pays étrangers francophones, ainsi au Maroc ou, plus récemment, au Luxembourg. En outre, une réflexion est en cours pour le développement de CPGE internationales. Quant aux grandes écoles de management françaises qui sont confrontées à un défi d’internationalisation dans un contexte de concurrence accrue, elles restent très attachées à la CPGE, pour la qualité de sa formation, et continuent d’y recruter une part très importante de leurs élèves.
    A propos de Philippe Régimbart

    Philippe Régimbart, 53 ans, diplômé de l'ESSEC, a commencé sa carrière comme consultant en systèmes d’information et responsable de formation. De 1997 à 2012, il a occupé différentes fonctions de direction au sein des grandes écoles françaises de management : directeur des études et des admissions de l’ESSEC de 1997 à 2007, puis directeur de l’INSEEC Paris et directeur du programme grande école de SKEMA. De 2009 à 2011, il a présidé l’association SIGEM, qui gère de manière centralisée l’affectation des candidats des classes préparatoires aux grandes écoles de management. Depuis 2013, il est directeur des admissions et concours de la Chambre de commerce et d’Industrie de Région Paris Île-de-France.

    A propos de la CCI Paris Île-de-France

    La Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Île-de-France accompagne au quotidien les entreprises dans le développement de leurs projets, les représente et défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics. Elle fait des recommandations pour dynamiser la croissance, forme les talents aux défis de demain et participe à la promotion de la région capitale. Rattachée à la direction de l’enseignement, la direction des admissions et concours (DAC) gère au plan national plusieurs concours pour le compte de grandes écoles de management (Banque commune d’épreuves BCE, concours CAD, concours Atout+3).

    www.concours-bce.com

     
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    29-30 juin 2015 : Séminaire Diversité à Toulouse https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/29-30-juin-2015-seminaire-diversite-a-toulouse/ Tue, 30 Jun 2015 13:38:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/29-30-juin-2015-seminaire-diversite-a-toulouse/ Les trois groupes de la commission Diversité – Ouverture sociale, Egalité femmes-hommes, Handicap - ont organisé conjointement un séminaire sur le thème « Les grandes écoles, acteurs du vivre ensemble », qui a clôturé l’année académique et s’est tenu à l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC) à Toulouse. L’objectif était d’aborder les thèmes de l’ouverture sociale, du handicap et de l’égalité femmes-hommes sous l’angle de la transversalité, comme composantes liées dans le projet global de la diversité des établissements.

    62 participants ont assisté aux conférences, aux tables rondes et aux ateliers : 49 référents des écoles membres de la CGE, et des représentants d’organismes partenaires. Après les paroles de bienvenue du directeur de l’ENAC, Marc Houalla, et l’introduction du séminaire par Pascale Ribon, présidente de la commission Diversité, des invités extérieurs sont intervenus sur les politiques régionales, la loi de 2005, l’école de Jean Zay, l’autisme, leurs expériences d’étudiants. La consule des Etats-Unis à Toulouse a exposé le contexte américain. La table ronde finale a permis de définir les objectifs communs des trois groupes et de les resituer dans une politique plus générale de développement durable/RSE (voir programme). Les participants ont eu l’honneur d’être reçus dans la salle des Illustres de la mairie de Toulouse au Capitole par François Chollet, adjoint au maire, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche et Francis Grass, en charge des politiques culturelles.]]>
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    Premier MOOC sur l’Egalité femmes-hommes : par Sillages.info sous l'égide de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premier-mooc-sur-legalite-femmes-hommes-par-sillages-info-sous-legide-de-la-cge/ Wed, 29 Jul 2015 13:38:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premier-mooc-sur-legalite-femmes-hommes-par-sillages-info-sous-legide-de-la-cge/ Le 3 juin dernier, au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, sera lancé le premier MOOC sur l’Egalité femmes-hommes, en présence de Pascale Boistard, Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes.

    Ce MOOC "Etre en responsabilité demain : se former à l’égalité femmes-hommes" a été développé à l’initiative de SILLAGES.info, sous l'égide de la Conférence des grandes écoles. Il est le fruit d’un large travail collaboratif associant notamment Femmes & Sciences, femmes & mathématiques, Femmes Ingénieurs et REFH.]]>
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    Les Classes préparatoires aux grandes écoles sur le long chemin de l’ouverture sociale et de l’égalité des chances https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-classes-preparatoires-aux-grandes-ecoles-sur-le-long-chemin-de-louverture-sociale-et-de-legalite-des-chances/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-classes-preparatoires-aux-grandes-ecoles-sur-le-long-chemin-de-louverture-sociale-et-de-legalite-des-chances/ Les Classes préparatoires aux grandes écoles sur le long chemin de l’ouverture sociale et de l’égalité des chances : un atout pour la France, une reconnaissance de l’effort consacrée par l’ascension scolaire et sociale de tous les élèves méritants. La sélection au mérite doit se comprendre ici avec le mérite comme étant défini par les performances développées par les individus, ce qui ne se confond pas strictement avec leurs résultats. Il faut en effet tenir compte de la distance sociale, culturelle, géographique et de l’éloignement familial au diplôme. Chacune de ces distances doivent être réduites par l’École de la République. Il n’y a pas de fatalité si l’École de la République est justement le creuset de la Nation qui valorise les efforts et le mérite.

    CPGE : effort, mérite et réussite Drôle de pays que la France où on stigmatise toujours les voies de réussite au motif qu’elles porteraient un vice originel de reproduction alors qu’il faut au contraire garantir leur accès à tous par l’égalité des chances. Cette égalité réelle des chances doit être voulue, organisée, vérifiée, instituée. Elle relève non de la chance, mais de la justice, non du hasard, mais de la Politique et des Lois ! Chaque dénigrement des CPGE fragilise surtout les plus modestes et les plus fragiles des élèves qui n’ont que leur potentiel pour réussir. Ces élèves ne craignent pas l’effort, mais ils craignent l’échec scolaire. Tout doit être fait par la puissance publique pour que cette crainte de l’échec se transforme en véritable ressort de progrès. Les élèves (étymologiquement celles et ceux que l’on doit élever) sont le moteur principal de leur ascension scolaire, académique, professionnelle, sociale. Le parcours en CPGE met en avant l’effort individuel certes, mais mis au service du collectif. Il faut admirer les efforts que développent ces jeunes qui s’engagent dans des voies réputées difficiles d’accès, mais synonymes de réussite. CPGE : réseau, équité, solidarité Il se trouve que tous les établissements scolaires et supérieurs rassemblent des équipes pédagogiques dont l’engagement et la qualité pédagogique sont assez voisins dans quelque établissement où l’on se trouve, mais l’organisation en réseau national des CPGE exige que cette qualité soit uniformément distribuée dans toutes les classes pour garantir l’égalité de traitement de futurs candidats à des concours nationaux. Les CPGE première année représentent un réseau national d’environ 1 200 classes distribuées dans environ 500 établissements, elles sont pilotées au niveau national et structurent un véritable campus délocalisé. Les structures, les maquettes horaires, les programmes sont à définition nationale : l’offre de la puissance publique est donc équitablement répartie. Les professeurs de CPGE sont recrutés aussi bien pour leurs aptitudes académiques (agrégation)que pour leurs compétences en matière de recherche scientifique (doctorat) et ils constituent un ensemble remarquable par son engagement, totalement dédié à la réussite des élèves qui leur sont confiés. En CPGE comme dans toutes les structures post-baccalauréat, les cohortes d’élèves ne sont homogènes ni au niveau local ni au niveau national. Cette hétérogénéité est liée aux différences multiples qui caractérisent les origines diverses (sociale, géographique, culturelle, etc.), mais ne doivent pas être agrégées en inégalités et doivent être utilisées pour que chaque individu se sente considéré et que le système éducatif lui montre toutes les opportunités positives qu’il lui appartiendra de saisir ou de refuser. Ainsi en CPGE, et singulièrement depuis la mise en place de l’impulsion visant à recruter 30 % de boursiers depuis 2006, de la pédagogie progressive du premier semestre (2011), une attention positive est portée à tous les élèves, mais particulièrement à ceux qui osent s’engager dans cette voie alors que, par exemple, ils n’ont pas eu de mention au bac (30 %) et/ou qu’aucun de leurs parents n’ont un diplôme de niveau égal au bac (15 %en CPGE contre 65 % en sixième). Chaque établissement ne peut pas présenter localement toutes les options, tous les parcours, mais il doit être en lien solidaire avec d’autres environnements et il doit pouvoir montrer à tous les élèves que la perspective de réussite au départ de leur établissement d’origine est possible, positive, multiple, que les formes d’excellence sont plurielles et également dignes : c’est toute la philosophie des « Cordées de la Réussite » auxquelles participent massivement les lycées à CPGE. Le maillon CPGE redresse les différences initiales et resserre les écarts entre les élèves en valorisant leur potentiel et leur ardeur au travail. Depuis 2004, le recrutement transparent des élèves est assuré en CPGE grâce au dispositif Admission Post Bac (800 formations en 2004, 11 000 en 2014). Ce sont les candidats en CPGE qui choisissent librement d’exprimer leurs vœux conformément à leur projet. Le niveau géographique de recrutement est le territoire national et cela permet une mobilité géographique. Il est curieux d’entendre promouvoir la mobilité étudiante intra-européenne ou même mondiale et de constater que tout est fait pour tenter de réduire la mobilité inter-académique ou interrégionale lors de la transition post-bac. Les élèves des classes terminales doivent pouvoir élaborer librement leurs priorités quant à leur parcours post-bac : c’est ce que permet de vérifier le dispositif APB. CPGE : réactivité, perspective, histoire, efficience Les CPGE sont destinées à des étudiants qui acceptent de travailler pendant 60 semaines sur les deux années (36 + 24), environ 60 heures par semaine, dont 30 heures de cours et de travaux encadrés. La réforme, en cours, des programmes de CPGE et des modalités didactiques comme le séquençage en semestre, commencée début 2012, renforce le rôle des interrogations orales dans l’adaptation des CPGE aux nouveaux bacheliers et au nouveau public socialement plus divers. L’ouverture sociale en cours ne sera garantie que si ces heures d’accompagnement individualisé sont maintenues et assurées, partiellement au moins, par les professeurs de la classe. Le passage de première en seconde année est quasi assuré si aucune rupture de contrat d’assiduité n’est constatée. D’après la DEPP (note d’information 08.16), dans une classe d’âge qui entre en CPGE, il y a 80 % d’intégration dans une grande école en CPGE scientifiques et 67 % d’intégration dans une grande école en CPGE économiques et commerciales. Les taux d’intégration en sortie des CPGE lettres ont été considérablement ouverts par la mise en place dynamique de la Banque d’Épreuves Littéraires qui couvre des écoles de plus en plus nombreuses et variées. Pour cette période des deux années standard, le coût de l’étudiant pour la Nation est voisin de 30 000 euros (2x15 000 euros), la scolarité standard est gratuite et le coût des inscriptions aux concours est nul si l’étudiant est boursier et même boursier échelon Zéro. Les Résidences pour la Réussite des étudiants boursiers qui peuvent désormais émarger aux Plans d’Investissements d’Avenir offrent des conditions d’hébergement et d’accompagnement qui prolongent les actions des « Cordées de la Réussite ». En résumé, depuis 2009, ce sont environ 80 000 (84 689 en 2015) élèves de terminales qui sollicitent au moins une CPGE. Entre 42 000 et 45 000 (42 280 en 2015) d’entre eux reçoivent une proposition positive de CPGE conformément à leurs vœux alors que 45 000 (44 976 en 2015) places sont ouvertes. Ce taux de sélectivité globale est le plus faible observé dans les voies sélectives. Le dispositif APB n’est pas un système d’affectation et les candidats peuvent renoncer à une proposition positive pourtant sollicitée par eux ; c’est le cas chaque année de 7 500 à 8 500 candidats. Par ailleurs, des candidats à une CPGE auraient pu avoir une offre, mais par autocensure, ils ont mal hiérarchisé leurs vœux. Ils sont ainsi entre 700 et 900 chaque année. Finalement, entre 8 000 et 9 000 élèves de terminale ne se retrouveront pas en CPGE parce qu’ils en auront fait le choix alors qu’ils ont bien candidaté. Quand on analyse les origines des étudiants présents à la rentrée en CPGE, il ne faut pas faire comme si ces élèves n’existaient pas et considérer que leurs lycées d’origine n’adressent pas de candidatures en CPGE. Un groupe de travail sur le coût de l’étudiant, piloté par la DEPP, a publié son rapport en 2012. Sur un graphe comparatif des dépenses de parcours types en 2009 (p.21), il apparaît que le coût d’une licence (en trois ans) est sensiblement équivalent (légèrement plus élevé) à celui d’un BTS (en deux ans) ou bien à celui de 2 années de CPGE ... Cette affirmation repose sur des dépenses moyennes de formation qui, en 2010, sont de 10 180, 13 800, 15 240 euros respectivement pour un étudiant d’université, de BTS et de CPGE. Ces indicateurs moyens méritent une analyse critique puisqu’ils s’appuient sur les effectifs d’étudiants inscrits … et non sur ceux des étudiants assidus aux enseignements. Ainsi, quand on connaît la volatilité des étudiants dans certaines formations universitaires, on peut raisonnablement considérer que le chiffre moyen avancé pour un étudiant universitaire est singulièrement plus élevé que celui affiché. Si l’on admet un taux de « fuite » des inscrits de l’ordre de 20 % et que l’on rapporte la masse des crédits engagés au nombre d’étudiants assidus en université, on passe de 10 180 euros à 10 180/0,8 = 12 725 euros. La comparaison devient alors plus réaliste. Ensuite, on peut aussi s’intéresser aux parcours réels d’une cohorte d’étudiants qui s’engagent soit en CPGE soit en Licence où seulement 27% des inscrits obtiennent leur licence en trois ans (ONISEP, 2013). En voie scientifique et en voie économique, les nombres de places offertes aux candidats aux concours sont égaux ou supérieurs aux nombres d’étudiants qui passent de première en seconde année. Il reste chaque année environ 10 % de places vacantes dans les écoles. Depuis la Réforme de 1994, voici ce qui a été fait dans le secteur CPGE : recrutement transparent devenu ensuite APB, TIPE ou l’ouverture à la démarche de recherche scientifique, ECTS et sécurisation des parcours en lien avec les universités, ouverture aux boursiers qui va bien au-delà des commentaires spécieux sur le taux zéro ou le changement des assiettes d'octroi des bourses du supérieur, « Cordées de la Réussite » largement portées par les écoles. Tout ce qui a été entrepris l’a été dans l'intérêt général et l’intérêt des plus défavorisés des élèves. Le caractère de boursier sur critère social dans le supérieur agrège en réalité des facteurs d’inégalités de nature très différentes (CEREQ). Certains élèves cumulent des inégalités ou des distances à la situation moyenne nationale dans divers domaines : social ou économique, culturel, isolement géographique, handicap, éloignement des parents au diplôme ... 1- Les CPGE doivent accueillir le même taux de boursiers que l’université soit de l’ordre de 35 %. C’est atteignable : si les 1 000 étudiants de C.S.P. défavorisées actuellement non boursiers demandaient leurs bourses d’enseignement supérieur, ce taux de 35 % serait atteint. 2-Les CPGE peuvent accueillir, à coût constant, au moins 4 000 étudiants de plus qui devraient justement bénéficier de cette formation très individualisée et qui eux aussi devraient être repérés en amont compte tenu de leur potentiel (cf. « Cordées de la Réussite »). 3-Les CPGE sont le seul lieu où un boursier qui y entre avec, en moyenne, 1,5 à 2 points de moins au Bac que ses camarades filles ou fils de cadres, en sort à égalité au moment des concours (étude CGE 2010), cela alors que l’enquête PISA constate un creusement de l'écart entre les performances des élèves (de 15 ans) de milieux aisés et celles des élèves de milieux modestes au collège. 4-Les moyens utilisés en CPGE sont les plus contrôlés et aucune heure de colle ou d’enseignement n’est rémunérée sans une validation administrative préalable. 5-Les étudiants sont assidus et les moyens alloués sont bien affectés à des services réels devant les étudiants inscrits et présents. 6-L’admission en CPGE vaut « Contrat de réussite », surtout depuis 2007 et la mise en place d’attestations descriptives des parcours et de créditations ECTS. 7-Les CPGE ne rejettent plus d’étudiants en cours de scolarité sans une réorientation personnalisée. 8-Les CPGE sont le maillon le plus réactif aux changements issus du Lycée. Ainsi la semestrialisation renforcée à la rentrée 2013 a été mise en place en constatant les effets de la réforme du lycée. 9-Enfin, 12 des 13 prix Nobel de Physique et Chimie, souvent de milieu modeste, viennent des CPGE, tandis que tous les médaillés Fields sont passés par les CPGE ... On remarque ici la pertinence de la critique récurrente de certains beaux esprits qui affirment, sans d'ailleurs le démontrer, que le passage en CPGE serait castrateur vis-à-vis de la créativité et de l'aptitude à la recherche ! En CPGE on prend les élèves de terminale tels qu’ils sont et on les aide dans leurs efforts à maîtriser les connaissances et les compétences requises pour les concours, mais plus encore à leur assurer une formation durable qui les rend aptes à la variabilité du monde. Les CPGE sont un outil unique de réduction des inégalités qui valorise le travail, les efforts des étudiants engagés dans une quête de réussite qui est la traduction exemplaire de la méritocratie républicaine. Depuis 10 ans, le niveau des élèves de 15 ans baisserait en moyenne. Depuis 10 ans, le niveau des concours n’a pas baissé, bien au contraire. Depuis 10 ans, le nombre de boursiers en CPGE a doublé (passage de 15 % à 30 %). Depuis 10 ans, les CPGE se sont adaptées et ouvertes avec une grande réactivité. Depuis 10 ans, 400 000 élèves de CPGE scientifiques ont appréhendé une ou plusieurs démarches de recherche et d'innovation scientifique et technologique lors de leur TIPE. Quand un élève de terminale a « osé » déposer un dossier de candidature pour une CPGE, il a, selon le type de lycée d’origine, entre 68 et 76% de chances d’avoir une réponse favorable (rapport Salima SAA), avec une dispersion heureusement faible. La sélectivité des CPGE est donc loin d’être draconienne ! Par contre, selon le type d’établissement, on observe des cohortes de demandes de CPGE qui varient entre 9 et 25 % de leur effectif de terminale. Il faut donc cibler les efforts, ce qui est l’exacte philosophie des « Cordées de la Réussite ». La solution qui s’impose, c’est qu’il faut donner sa chance au plus grand nombre, en réduisant les freins à l’ambition et en levant les inhibitions de toute forme, car il faut d’abord que les élèves soient candidats à toutes les voies de formation post-baccalauréat, sélectives et non sélectives, sans réduire l’excellence à une singularité : l’excellence caractérise des formes multiples d’intelligence et donc de profils d’élèves très différents.

    Claude Boichot Ancien conseiller chargé de la formation et de l'orientation au cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

    A propos de Claude Boichot Ancien conseiller chargé de la formation et de l'orientation au cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, de juillet 2009 à avril 2010. Igen (inspecteur général de l'Education nationale), et depuis 2002, chargé de mission auprès de tous les ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur (Darcos, Fillon, Robien, Pécresse), sur les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Claude Boichot a notamment excercé les missions suivantes :
    • 2013 Expert égalité des chances auprès des Mines Paritech
    • 2012 Conseiller du Directeur Général de L’ESCP Europe
    • 2011 Médiateur de l’académie de Paris
    • 2010-2012 Chargé d’une mission conjointe de la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du Ministre de l’Education nationale sur l’Egalité des chances, l’ouverture sociale des CPGE , les Cordées de la réussite et les internats
    • 2009 Chargé d’une mission par le Premier Ministre sur l’ouverture sociale des CPGE , les Cordées de la réussite et les internats.
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    La qualité de la formation dispensée et les compétences de ces bacheliers technologiques sont reconnues par l’ensemble du système éducatif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-qualite-de-la-formation-dispensee-et-les-competences-de-ces-bacheliers-technologiques-sont-reconnues-par-lensemble-du-systeme-educatif/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-qualite-de-la-formation-dispensee-et-les-competences-de-ces-bacheliers-technologiques-sont-reconnues-par-lensemble-du-systeme-educatif/ Nous savons tous que les bachelier(e)s de la série scientifique ne suffisent pas à fournir à l’enseignement supérieur les futur(e)s technicien(ne)s - ingénieur(e)s dont la France a et aura besoin. Les bacheliers technologiques représentent plus de 21% des bacheliers à la session du baccalauréat 2014, et de très nombreux talents y sont repérés (plus de 40 % obtiennent une mention au baccalauréat). C’est pour ces raisons que de nombreuses écoles d’ingénieurs, et parmi les plus prestigieuses, et aussi les IUT, recrutent des bachelier(e)s technologiques, pour leurs compétences différentes et spécifiques.

    Les réformes conjointes des programmes et des modalités pédagogiques des filières STI2D, STL et STMG mises en place il y a quatre années ont tout d’abord permis d’arrêter la chute importante des effectifs en filières technologiques, mais aussi d’enclencher une dynamique de recrutement très favorable. En effet, à titre d’exemple, la série STI2D connaît une hausse de plus de 12 % de ses effectifs en 4 ans, ce qui justifie bien l’intérêt des élèves et la nécessité de la présence d’une telle série dans le panorama des dispositifs de formation de l’enseignement pré-baccalauréat français, à l’instar des voies scientifiques et professionnelles. De la même façon, la série TB, offrant des places vers les écoles d'ingénieurs dans les domaines de l'agronomie et de l'agro-alimentaire et vers les écoles vétérinaires, a connu récemment l'ouverture de nouvelles sections permettant un accroissement notable d'effectif. La qualité de la formation dispensée et les compétences de ces bacheliers technologiques sont reconnues par l’ensemble du système éducatif. En effet, et pour preuves, plus de 2200 bachelier(e)s technologiques ont intégré des grandes écoles sur concours ou interclassement en 2014, ainsi que par les nombreux nouveaux dispositifs de recrutement mis en place. Les diplômés issus d’un baccalauréat technologique sont très reconnus en France, mais encore plus à l’étranger, et certaines écoles mettent en place des actions spécifiques, sous la forme de soutien ou de tutorat, pour faciliter l’adaptation et la diplomation de leurs étudiants. Ces preuves ne doivent cependant pas cacher les difficultés d’intégration rencontrées par les candidats avec la mise en place de quotas, parfois très faibles, dans les écoles recrutant sur concours. On note particulièrement, pour les filières technologiques, que le nombre de places en écoles d’ingénieur stagnent, voire régressent, bien que celles-ci soient réservées pour chaque filière, et qu’elles ne suivent pas du tout les évolutions du nombre de futurs bacheliers technologiques et des demandes via le dispositif APB (+ 6% pour la voie TB, + 21% pour la TPC, + 44% pour la TSI et -0.7% pour la ECT par rapport à 2012). Ceci tend à rendre ces formations post-baccalauréat très sélectives, et peut donc freiner les ambitions des bacheliers technologiques. L’interclassement mis en place pour la voie EC (Economique et Commerciale) procure raisonnablement de bons résultats sur l’intégration des bacheliers technologiques. Le taux de remplissage (nombre d’intégrés/nombre de places réservées) aux concours et via l’interclassement tend vers 80 % lors de la session 2014, ce qui laisse peu de marge de manœuvre pour les futurs candidats. Les modalités pédagogiques d’enseignement ainsi que l’évaluation en école doivent aussi être adaptées, afin de permettre à ces étudiants d’exprimer leurs compétences spécifiques sans jugement de valeurs.

    Les injonctions gouvernementales de mai 2009 avec des actions précises détaillées dans le rapport de M. Yazid Sabeg, en tant que Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, n’ont malheureusement pas toutes été mises en œuvre. De nouvelles actions concrètes, avec l’appui des ministères de tutelle, sont absolument nécessaires afin de permettre au plus grand nombre de futurs bacheliers technologiques d’avoir une formation de grande qualité afin de relever les défis du 21ème siècle.

    La filière ATS (Adaptation pour Techniciens Supérieurs), réservée aux titulaires d’un diplôme de technicien supérieur ou d’un DUT, offre aussi la possibilité aux bacheliers technologiques de poursuivre des études longues, en intégrant une école d’ingénieur sur concours ou dossier, après une année de formation en classe préparatoire aux grandes écoles. De nombreuses places (373 en 2014) sont offertes sur le concours ATS, avec un taux de remplissage de 75 %. Cette filière, rénovée en 2014, propose une formation de spécialisation, dans les domaines de la chimie, de la biologie, de l’ingénierie industrielle, du génie civil et du tertiaire. Ces étudiants, lorsqu’ils intègrent une école, sont aussi très demandés et reconnus par les industriels, car ils possèdent, à la fois les compétences scientifiques, mais aussi technologiques, permettant une adaptation très rapide à leur futur métier. L’école des Mines ParisTech et l’ENS Rennes viennent de rejoindre les 38 écoles d’ingénieur recrutant sur le concours ATS Ingénierie Industrielle, reconnaissant, si cela était encore nécessaire, les talents et les compétences de ces étudiants. La diversité du recrutement souhaitée par les grandes écoles passe inévitablement par la formation de bacheliers technologiques compétents, par un système de formation adapté, par une revalorisation de ces formations et par une ouverture sociale. Mais celle-ci doit encore plus être mise en œuvre, affirmée et assumée de la part des écoles, car il en va de l’avenir de l’économie, de l’industrie française et de la jeunesse.

    Sébastien GERGADIER professeur de Sciences de l’Ingénieur en classes préparatoires TSI lycée Richelieu de Rueil Malmaison Vice-président de l’UPSTI

    À propos de Sébastien GERGADIER

    Sébastien GERGADIER est professeur de Sciences de l’Ingénieur en classes préparatoires TSI, au lycée Richelieu de Rueil Malmaison. Il est vice-président de l’UPSTI, et responsable de la filière TSI depuis 6 ans. Il anime le groupe de travail sur les Filières Technologiques de la commission Amont de la CGE, afin de défendre et promouvoir ces filières, dont il est issu.

    À propos de l’UPSTI

    L’UPSTI, Union des Professeurs de Sciences et Techniques Industrielles, est une association de professeurs de Sciences de l’Ingénieur et d’Informatique exerçant en Classes préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) et en pré-baccalauréat. Créée en 1982, elle fédère et crée un réseau de plus de 700 professeurs, répartis dans plus de 200 établissements, en France et à l'étranger. L'UPSTI entretient un dialogue privilégié avec les Grandes Ecoles et l'ensemble des acteurs institutionnels de la formation d'ingénieur. Elle participe à tous les débats concernant la formation scientifique et technologique, et est un laboratoire d'idée permettant de regarder l'avenir de la formation scolaire pour l’adapter aux défis industriels de demain.

    Adresse du site : www.upsti.fr
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    Les prépa ATS en économie-gestion : https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-prepa-ats-en-economie-gestion/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-prepa-ats-en-economie-gestion/ La filière économie-gestion s’enrichit d’un troisième type de classes préparatoires. Après les classes « ENS Cachan » formant au concours d’entrée de l’École normale supérieure et les prépas ECT « Économique Commerciale Technologique » pour les concours des écoles de management, l’arrêté du 5 mai 2015 créé les prépas « ATS économie gestion ».

    Ces classes préparatoires en un an ont pour finalité principale de permettre à des étudiants titulaires d’un BTS ou d’un DUT tertiaire une poursuite d'études par la réussite aux concours d’admission sur titres 2e année d’une école supérieure de management ou par l’intégration dans un master universitaire, via l’obtention d’une L3. Elles doivent aussi contribuer à une meilleure ouverture sociale en privilégiant le recrutement d’étudiants issus initialement d’un bac professionnel ou technologique.12 prépas ATS existeront au 1er septembre 2015 *. Outre la réussite aux concours des écoles de commerce, les prépas ATS économie-gestion ont pour objectif d’assurer un accompagnement aux étudiants pour leur permettre une intégration réussie dans le système universitaire. L’accent est mis sur le développement de nouvelles compétences méthodologiques, d’approfondissement des connaissances mais aussi sur l’accompagnement du projet de chaque étudiant (grâce à des interrogations orales régulières), afin de favoriser une meilleure insertion dans la vie professionnelle. www.adeppt-asso.fr * Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Massy, Montpellier, Paris (2), Poitiers, Strasbourg, Toulouse.  

    Jean-Luc KOEHL Président de l’Association de Promotion des classes préparatoires technologiques (Adeppt)

    A propos de Jean-Luc KOEHL

    Diplômé d’un baccalauréat technologique (G3) je suis aujourd’hui professeur de management – gestion en classe préparatoire aux grandes écoles de commerce voie technologique au lycée René Cassin de Strasbourg Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, agrégé d’économie et gestion et docteur en sciences de gestion j’ai été nommé en CPGE en septembre 2003. J’interviens également dans différentes grandes écoles et universités et dans des formations aux concours de l’Education Nationale en France et à l’étranger. Je suis auteur ou co auteur d’un certain nombre d’ouvrage en droit, en économie ou en marketing. Je suis également membre de différents jurys de concours : Capet, Agrégation ou encore des concours d’entrée ou de sortie de l’ENA J’ai été élu président de l’Adeppt (Association de Promotion des classes préparatoires technologiques) en 2009 lors de notre assemblée générale de Dijon.

    A propos de l'ADEPPT - Association de promotion des classes préparatoires technologiques

    La voie technologique des concours (ECT – Economique Commerciale Technologique) a été créée en 1976. Jusqu’à cette date, seuls les bacheliers scientifiques pouvaient intégrer les écoles de commerce. Pendant une dizaine d’années, il n’y avait que 9 classes, atteignant péniblement la centaine d’élèves : un chiffre qui interdisait toute reconnaissance de la filière. Mais la création régulière de nouvelles classes (il y en aura 43 à la prochaine rentrée totalisant un peu plus de 2000 étudiants) a nécessité la création d’une association chargé de les promouvoir auprès des élèves, des parents et bien sur aussi des écoles de management. C’est ainsi que l’Adeppt est né en 1995. Sa mission est triple : • persuader les élèves des classes terminales technologiques du domaine tertiaire (STMG) d’intégrer les prépas ECT, pour ensuite entrer dans une Grande Ecole ; • s’assurer que nos élèves sont appréciés dans ces mêmes écoles ; • faire en sorte que les concours assurent l’équité entre toutes les voies. L’association participe ainsi à la promotion de la filière auprès de différents partenaires (les grandes écoles, les banques de concours, les organismes d’information et d’orientation, mais aussi aux différents travaux sur les définitions des programmes d’enseignement et d’élaboration des réglementations et sujets de concours.

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    Formation continue des professeurs de CPGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-continue-des-professeurs-de-cpge/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-continue-des-professeurs-de-cpge/ Le groupe LIESSE, Liaisons Interdisciplinaires avec les Ecoles d'enseignement Supérieur pour une Structuration des Echanges, trouve son origine dans les besoins de formation des professeurs des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE), induits par la réforme des programmes en septembre 1995. Constatant la nécessité d’une structure coordonnant et harmonisant dans la durée les contenus des activités futures de formation continue, l'Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques (UPS) a demandé la création d’une telle structure à la Commission Amont de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE). Le groupe LIESSE a ainsi été constitué et a vocation à rassembler des représentants des Inspections Générales, des associations de professeurs (UPS, UPSTI, UPA), des CPGE et des Grandes Ecoles membres de la CGE.

    LIESSE est chargé chaque année de recueillir les besoins de formations souhaitées par les enseignants de CPGE, de lancer auprès des Grandes Ecoles un appel à propositions de stages et d'en piloter la mise en place. Sa composition lui permet d’assurer le lien entre les CPGE et les Grandes Ecoles, grâce en particulier au relais efficace que constitue la CGE. LIESSE est particulièrement attaché à promouvoir la diversité et l’interdisciplinarité, aussi bien du point de vue des thèmes abordés que du public concerné, les stages s’adressant à des enseignants de toutes régions, ainsi que de filières et de disciplines diverses (scientifiques, économiques ou agronomiques). Ces stages offrent l’occasion aux professeurs de CPGE, non seulement de parfaire leurs connaissances scientifiques, mais également d’échanger avec les enseignants-chercheurs des Grandes Ecoles. Cette synergie contribue ainsi à une meilleure connaissance des Ecoles et des métiers auxquels elles préparent. Il s’ensuit la possibilité, pour les professeurs d'apporter une aide aux étudiants de CPGE dans la détermination de leur choix ultérieur. Enfin ces échanges peuvent aussi fournir de nombreuses illustrations aux notions théoriques présentées dans les cours de CPGE. Depuis 1998, ce sont ainsi en moyenne, chaque année, 700 professeurs de CPGE qui bénéficient des 60 journées de stage proposées par une vingtaine de Grandes Ecoles. LIESSE bénéficie d’un statut officiel auprès du Ministère de l’Education Nationale, qui jusqu'en 2003, prenait partiellement en charge les frais pédagogiques des Grandes Ecoles organisatrices de stages ; ce n'est malheureusement plus le cas aujourd’hui où le coût des formations est entièrement à la charge des Grandes Ecoles et des enseignants de CPGE. Le Ministère envoie la liste des stages agréés aux Recteurs d'académie, ce qui permet aux professeurs de CPGE d’obtenir auprès de leurs proviseurs des ordres de mission mais aucune indemnité de transport ni dégrèvement de frais. L’assiduité constante des professeurs de CPGE mérite hommage et encourage à perpétuer le projet. C’est ainsi que, suite à la nouvelle réforme des programmes de CPGE et en particulier à l’introduction des cours d’informatique « pour tous » au programme des CPGE, 77 stages ont été organisés en 2012-2013, dont 56 dans le domaine de l’informatique, proposés par 23 Grandes Ecoles, permettant ainsi à plus de 1500 enseignants d’acquérir ou de consolider leurs connaissances, notamment dans le secteur informatique. Le bilan de l’année 2013-2014, avec 77 stages et environ 1800 participants, a confirmé le besoin de formation des professeurs de CPGE suite à l’évolution des programmes des Lycées et du profil des élèves intégrant les CPGE. Au cours de ces deux décennies, le groupe Liesse a donc largement atteint son objectif initial, en répondant à un besoin de formation, mais il a également permis de favoriser les échanges entre les différents acteurs de CPGE, contribuant ainsi à une meilleure connaissance du monde des Ecoles, de l’Industrie et de la Recherche et pour les futurs diplômés des Grandes Ecoles à la qualité de leur formation.
    A propos de Patrick Boucher

    Patrick Boucher est Professeur Honoraire de CentraleSupélec, ancien Chef du Département Automatique de Supélec. Depuis 2013, il est animateur du groupe Liesse avec Maurice Charbit et également Président du Conseil Scientifique du pôle de compétitivité S2E2 (Sciences et Systèmes de l’Energie Electrique).

    A propos de Maurice Charbit

    Maurice Charbit est Professeur émérite de Télécom-Paristech, membre du département Signal/Image. Il coordonne avec Patrick Boucher les activités du LIESSE depuis 2013. Ses domaines de recherche sont les statistiques appliquées au traitement du signal, aux communications et au traitement d’image. Il a organisé à plusieurs reprises, pour le LIESSE, des stages de formation sur les logiciels de traitement du signal.

    A propos de Benoit Jean Benoit Jean est délégué aux Affaires Générales de Télécom-Paristech, il est chargé de la logistique et de la maintenance du site au sein du groupe Liesse.
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    L'ouverture sociale dans les CPGE ECT https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/louverture-sociale-dans-les-cpge-ect/ Wed, 29 Jul 2015 13:38:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/louverture-sociale-dans-les-cpge-ect/ L'ouverture sociale n'est pas nouvelle dans les classes préparatoires économiques et commerciales de filière technologique, qui recrutent depuis leur création une proportion importante d'élèves issus de milieux modestes. Actuellement, les classes ont, en moyenne, une proportion de boursiers de l'ordre de 30 à 40%.

    Au fil des dix dernières années, de multiples facteurs ont contribué à développer le nombre d'étudiants dans la filière technologique, à commencer par l'augmentation du nombre de classes et/ou de places d'internat, ce qui permet aux étudiants de faire l'économie de coûts de transport et d'hébergement. Les équipes enseignantes des classes préparatoires ont également déployé des efforts, pour lever les freins qui pèsent sur les candidats issus de milieux dans lesquels classes préparatoires, grandes écoles, solutions de financement sont peu connus : séances d'information, demi-journées en immersion, mises en relation avec les anciens élèves. L'expérience montre que la parole de ceux qui ont réussi leur parcours est extrêmement importante pour ces lycéens : dans les classes, arrivent maintenant des jeunes, frères, sœurs, relations des anciens élèves. Pour mieux accueillir les étudiants et leur permettre de se projeter dans l'avenir, les classes ECT sont accompagnées à la fois par l'association Passeport Avenir qui propose à la fois des actions de parrainage collectif et individuel des classes et des étudiants, et par des dispositifs spécifiques, pilotés par les grandes écoles au travers des « Cordées de la Réussite ». Françoise Coulomb Association ADEPPT
    A propos de Françoise Coulomb

    Membre du Bureau de l'Association de Promotion des Classes Préparatoires Technologiques Elle enseigne actuellement le management au Lycée Michelet dans une classe dédiée aux bacheliers STMG : inscrite dans la Cordée de la Réussite du groupe HEC, cette classe prépare les étudiants aux concours des écoles de commerce. Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, elle a commencé sa carrière chez KPMG Audit, puis travaillé comme gérant d'OPCVM chez Indosuez Asset Management, et exercé des responsabilités dans le domaine de la formation pour adultes.

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    X-ENS au Féminin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/x-ens-au-feminin/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/x-ens-au-feminin/ L’École polytechnique s’engage, via son pôle « Diversité et Réussite », à promouvoir les carrières scientifiques auprès des jeunes filles. Chaque année, en lien avec l’association des élèves polytechniciennes « X-au féminin », des actions sont mises en place en direction des lycéennes et des jeunes filles en classes préparatoires scientifiques : rencontres dans les lycées, tables rondes métiers, visites de l’X et tutorat. L’objectif est de sensibiliser au travers de ces différentes actions plus d’un millier de jeunes filles par an.

    Cette année, l’École polytechnique et l’ENS s’associent et lancent un projet commun : « X-ENS au Féminin ». Ce projet s’adresse spécifiquement aux jeunes filles en classes préparatoires scientifiques. En 2014, seulement 10 % de filles intégraient l’ENS Ulm (cursus scientifique) et 16 % l’X. De plus, 29 % des jeunes filles inscrites au concours X/ENS en 2014 ne s’y sont pas présentées. Des études ont mis en évidence de nombreuses causes pour expliquer ces phénomènes : le caractère militaire de l’Ecole polytechnique, le côté purement recherche de l’ENS (trop spécialisée) ; l’autocensure liée au manque de confiance en soi des jeunes filles ; la « fidélité au milieu social » et la date très avancée du concours X/ENS (premier concours dans le calendrier). A court terme, l’idée est d’accroître le nombre de jeunes filles s’inscrivant au concours de l’X/ENS et celles le passant réellement afin d’augmenter, à moyen terme, le nombre de jeunes filles intégrant ces deux écoles. Phase 1 : la campagne X-ENS au féminin

    Les Experts Pour réussir ce projet ambitieux, l’Ecole polytechnique et l’ENS peuvent compter sur l’expérience et le soutien de différentes associations et entreprises agissant déjà depuis longtemps sur cette thématique ou connaissant bien le système des CPGE. Ils sont nos Experts : Fondation l’Oréal et Fondation de l’Ecole polytechnique, les associations Femmes & Science et Femmes et Mathématiques, l’UPS (Association des professeurs de classes préparatoires), le Conseil général de l’Essonne et le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces experts ont eu comme première mission de mettre en place un discours pour guider les élèves polytechniciens ou normaliens (ambassadeurs) pendant les forums et différentes interventions.

    Les experts ont ainsi également identifié deux grands groupes de jeunes filles cibles : les héritières, dont les parents frères ou sœurs font ou ont fait une grande école, et les précurseuses, dont la famille n’est pas familière du monde de l’enseignement supérieur. Ces deux types de public doivent en effet faire face à un certain nombre de facteurs comme la mobilisation ou, au contraire, la dissuasion des parents, de la famille, de leur entourage et de leurs professeurs. Les ambassadeurs (élèves polytechniciens et normaliens) Les ambassadeurs ont pour mission de rencontrer les jeunes filles de classes préparatoires et de les questionner sur leur envie d’orientation, leur parcours scolaire, leur environnement familial. Les réponses reçues leur permettront d’orienter leur discours et de convaincre leurs interlocutrices de tenter le concours d’entrée à l’Ecole polytechnique et à l’ENS. La phase 2 : la recherche action X-ENS au féminin Cette campagne X-ENS au féminin est la première phase d’un projet plus ambitieux. Une deuxième phase du projet, dite de recherche, s’intéressera aux facteurs explicatifs du faible nombre de jeunes filles dans certaines classes préparatoires scientifiques : comment expliquer qu’elles soient relativement moins présentes en CPGE alors même qu’elles sont plus nombreuses que leurs homologues masculins en terminales scientifiques ? Pourquoi sont-elles moins présentes en classes étoilées ? Ce travail de recherche nécessite la mise en place de partenariats efficaces en termes de financement et d’expertise dans les domaines des sciences de l’éducation, de la sociologie et des sciences cognitives.

    Alice FIORINA CARPENTIER Responsable Pôle Diversité et Réussite de l’École polytechnique

    A propos d'Alice Fiorina

    Issue du monde associatif et spécialisée dans l’accompagnement socio-professionnel des jeunes, Alice Carpentier Fiorina a travaillé avec des publics infra-bac (chantier d’insertion réseau 2000, Mission locale des Ulis) et post-bac (en alternance et universitaires). Elle s’est également intéressée à la question de l’accès à l’enseignement supérieur pour les étudiants en situation de handicap (programme Hanploi & School). Arrivée à l’École polytechnique en septembre 2013 et forte de sa connaissance du territoire essonnien, de ses acteurs (école, université, association secteur de l’insertion) et des dispositifs d’accompagnement et d’insertion, elle occupe désormais le poste de responsable du Pôle Diversité et Réussite de l’École.

    A propos de l’École polytechnique :

    Largement internationalisée (30 % de ses étudiants, 23 % de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers ses trois cycles – ingénieur, master et doctorat – et ses programmes de formation continue l’École polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes pour répondre aux défis de la société du 21e siècle. Avec ses 22 laboratoires, dont 21 unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.

    A propos du Pôle Diversité et Réussite :

    Le Pôle Diversité et Réussite (PDR) coordonne les actions destinées à diversifier l'enseignement supérieur français dont l’École polytechnique elle-même, sur les thématiques de l’égalité sociale, de l’égalité femmes-hommes et sur celle du handicap. Le pôle a pour mission de porter l’ensemble des projets de l’École polytechnique, à savoir :> Des programmes visant à permettre aux jeunes de milieux défavorisés, dès lors qu'’ils en ont les aptitudes et la volonté, d’entreprendre avec succès des études supérieures. > Des mesures ciblées, destinées à promouvoir les filières de l’École polytechnique auprès des jeunes filles pour encourager les carrières scientifiques féminines. > Des actions de sensibilisation menées auprès des élèves polytechniciens pour aborder la question du handicap en tant que citoyens et futurs professionnels.

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    Collection de cas ICN orientés sur la créativité et la transdisciplinarité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/collection-de-cas-icn-orientes-sur-la-creativite-et-la-transdisciplinarite/ Wed, 29 Jul 2015 13:38:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/collection-de-cas-icn-orientes-sur-la-creativite-et-la-transdisciplinarite/ En cohérence avec le positionnement d’ICN Business School sur la créativité et l’ouverture disciplinaire au travers de son engagement dans l’Alliance Artem avec Mines Nancy et l’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy, l’Ecole vient de lancer la collection de cas ICN à la CCMP (Centrale de Cas et de Médias Pédagogiques).

    Cette collection a pour objectif de favoriser l’apprentissage et la discussion des concepts de management au travers de cas utilisables par tous publics en formation au management et notamment des publics mixtes.]]>
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    Baromètre 2015 des classes préparatoires de l'EM Strasbourg https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-2015-des-classes-preparatoires-de-lem-strasbourg/ Wed, 22 Jul 2015 13:38:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-2015-des-classes-preparatoires-de-lem-strasbourg/ L’EM Strasbourg lançait en juin 2014 le premier baromètre des classes préparatoires en partenariat avec Espace Prépas. Cette année, l’école de management et la revue spécialisée, dévoilent une enquête développée, plus précise, portant l’accent sur la vie en prépa et sur les compétences douces (soft skills) développées par les élèves. Les  résultats présentent aussi les différences filles/garçons.

    Cette enquête a été adressée à plus de 10 000 élèves de classe préparatoire HEC dans toute la France. 1 051 répondants ont complété les 46 questions regroupées par thèmes :
    • Le travail en prépa : comment gèrent-ils leur temps et quelle est la hauteur de leur investissement ?
    • Après la prépa, l’école et l’emploi : leur connaissance et exigences des grandes écoles et leurs attentes et perspectives dans le milieu professionnel
    • Connais-toi toi-même : Au-delà des connaissances académiques, quelles qualités et compétences ont-ils développé en prépa ?
    • Les tendances 2015 : leur vision du monde
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    Trous noirs et lumière du management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trous-noirs-et-lumiere-du-management/ Sat, 22 Aug 2015 13:38:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trous-noirs-et-lumiere-du-management/ Dans L’Antimanagement, psychanalyse de l’innovation dans l’entreprise, ouvrage publié il y aura bientôt 20 ans, je comparais le management avec la matière. Celle-ci, comme je l’écrivais alors, manifeste sa présence de plusieurs façons.

    En premier lieu, par « le champ de gravité, le lien gravitationnel que le management exerce, seul susceptible d’expliquer la densité de l’univers entreprise et l'agrégat des différentes matières (stratégie, marketing, gestion, finance, comptabilité, R&D, production...) ; et l’existence de perturbations que ce champ provoque sur les corps avoisinants : les hommes, les femmes qui font l’entreprise».

    En second lieu, «comme il est possible d’observer les étoiles, le management peut se manifester par la lumière qu’il émet. Cette propriété, pourtant, comme l’écrit Hubert Reeves, n’est pas universelle. Comme on a établi que plus de 90% de la matière de l’univers ne brille pas, plus de 90% du management des entreprises n’est pas très brillant". « Si l’on peut s’en étonner, ou plutôt s’en émouvoir, pour prendre appui sur une image de Deleuze, il est rare, qu’à l’analyse minutieuse, les modes de management tiennent debout. Semblables aux équilibres artistiques, ils ne ressemblent à du Klee, à du Miro qu’à la condition qu’on ne les regarde pas longtemps. De loin, cela tient, de près, les hommes souffrent. Le plein a fait place au vide. Un vide toujours empli de la souffrance des salariés : stress, risques psycho-sociaux, burn-out... »

    Libérer la lumière du management Comment inverser ce rapport ? Faire que plus de 90% du management brille ! Qu’en lieu et place de sa masse sombre, matière manquante, trous noirs — harcèlements, disqualifications, perversions —, le management libère de la lumière : bien-être ; engagement ; éthique ; responsabilité sociale, sociétale, environnementale ; créations, innovations ; performance des organisations...

    • Libérer la lumière, non la retenir, c’est recruter plus fort que soi. Ouvrir à la diversité. Batailler pour la parité. Comprendre que le but du management c’est la cessation du management. À l’impératif « Tu dois », préférer la question « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » • Libérer la lumière, c’est penser autrement, accepter de casser ses jouets comme le recommandait Boris Vian. C’est avoir le courage, écrivait Nietzsche, d’aller contre ses propres convictions. • Libérer la lumière, c’est inscrire le bon sens au cœur même des organisations. Trop d’entreprises sont sur-managées et sous-dirigées. • Libérer la lumière, c’est inspirer, donner du sens, des signes de reconnaissance, de l’espoir. • Libérer la lumière, c’est renoncer à son désir de toute-puissance, vouloir se faire aimer des hommes et des femmes de l’entreprise. • Libérer la lumière, c’est "travailler sur l’organisation, l’engagement contractuel et les erreurs qui ne doivent plus être déniées mais au contraire pistées, valorisées".

    Comme pour la matière, le management pourrait ainsi bien exister sous deux formes : management et antimanagement.

    Le premier territorialise, s’ancre au coup par coup, s’amarre au seul court terme. Il névrotise. Béant, concentré sur lui-même, il fait rétention de la lumière. Le second fait déterritorialisation. Il s’inscrit dans le long terme, la pérennité de l’organisation. Parce qu’il instruit une schizophrénie, parce qu’il s’échappe à lui-même, il s’inscrit dans un monde ouvert, un monde qu’il va contribuer à inventer. Des ténèbres, il libère la lumière*.

    Loïck Roche Directeur général de GEM Président du Chapitre des écoles de management

    * « proclamant 2015, Année Internationale de la lumière, l’ONU reconnaît l’importance de sensibiliser le public à la capacité des techniques utilisant la lumière de contribuer au développement durable et d’apporter des solutions aux grands défis contemporains tels que l’énergie, l’éducation, l’agriculture et la santé. » (Comité National d’Optique et Photonique)

     
    A propos de Loïck Roche

    Diplômé de l'ESSEC, titulaire d’un DU en ergonomie et écologie humaine, docteur en psychologie, docteur en philosophie, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) en sciences de gestion, AMP (Advanced Management Program) Harvard, Loïck Roche a commencé sa carrière comme ingénieur conseil en 1988 au sein du cabinet BPI avant de fonder et diriger en 1990 son propre cabinet conseil en management & organisations. En 1995, il intègre Grenoble École de Management comme enseignant-chercheur et dirige le département management technologie & stratégie. Nommé Doyen du corps professoral en 1999, il sera dans le même temps directeur de la pédagogie, de la recherche, directeur de la doctoral school avant de devenir directeur adjoint de GEM en 2004, puis directeur général en 2012. Loïck Roche http://www.loick-roche.com est spécialiste du leadership, du management, du bien-être des personnes et de la performance des organisations. Conférencier, il intervient une vingtaine de fois par an, il tient un blog http://loickroche.blog.lemonde.fr, et est l’auteur ou le coauteur d’une trentaine d’ouvrages et essais.

    Parmi ses derniers titres : Roche L. (2011), The Laugh of The Mona Lisa, An Essay on Suicide,http://www.scribd.com/doc/55820193/An-Essay-on-Suicide-Loick-Roche ; Le Slow Management, Éloge du Bien-être au travail, 2010, coécrit avec D. Steiler et J. Sadowsky (Ed. PUG) ; Les 7 règles du Storytelling : inspirer et transformer vos équipes par un leadership authentique, 2009, co-écrit avec J. Sadowsky (Ed. Pearson).

    A propos de Grenoble École de Management

    Créée par la CCI de Grenoble en 1984, Grenoble Ecole de Management est l’une des meilleures écoles de management françaises et européennes. Elle forme chaque année 6 000 étudiants et cadres au sein de ses 50 programmes nationaux et internationaux, allant du Bac + 3 au doctorat. Accréditée EQUIS, AACSB et AMBA, membre de la Conférence des Grandes Écoles et régulièrement classée dans la presse internationale et nationale, Grenoble École de Management compte parmi les rares business schools mondiales à détenir cette triple accréditation, gage de la qualité de ses activités. Basée à Grenoble, ville d’innovation, Grenoble École de Management a développé une solide expertise autour du Management de la Technologie et de l’Innovation. Grâce à cette spécificité unique en France, l’École est aujourd’hui membre fondateur du campus mondial d’innovation GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New technologies), qui représente un investissement d’1,3 milliard sur 5 ans. http://www.grenoble-em.com/

    http://www.grenoble-em.com/institut-sport-et-management

    http://www.grenoble-em.com/formations-pour-sportifs-de-haut-niveau-en-e-learning

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    Publication de l’édition 2015 de l’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-de-ledition-2015-de-letat-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Tue, 22 Sep 2015 13:38:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-de-ledition-2015-de-letat-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche met en ligne la 8e édition de L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Etat des lieux annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche, cet ouvrage s’est enrichi de nouvelles contributions et propose, dans sa version numérique, de nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs. 49 thèmes y sont abordés avec, à l'appui, graphiques, tableaux illustratifs et commentaires.

    Un état des lieux annuel et chiffré source de référence Avec l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le MENESR dispose d’un outil de qualité témoignant d’une volonté de transparence sur les données de l’action publique :
    • il présente une vision synthétique, chiffrée et rigoureuse du paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche en France ;
    • il propose une mise en perspective de la situation française avec celle des leaders mondiaux en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

    9 thèmes sont abordés dans l’édition 2015, parmi lesquels :

    • L'accès à l'enseignement supérieur
    • Le parcours des étudiants et leur réussite
    • Niveau d'études et insertion professionnelle des étudiants
    • La parité dans l’enseignement supérieur
    • Financement, dépenses et moyens humains de la R&D
    • Recherche en biotechnologies, nanotechnologies et environnement
    • Le positionnement de la France dans le monde par ses publications scientifiques
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    Secrétariat de Bologne : passage de relais entre l’Arménie et la France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/secretariat-de-bologne-passage-de-relais-entre-larmenie-et-la-france/ Tue, 22 Sep 2015 13:38:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/secretariat-de-bologne-passage-de-relais-entre-larmenie-et-la-france/ La France est le prochain pays organisateur de la conférence ministérielle du processus de Bologne qui réunira 48 pays, en 2018, pour développer à l’échelle du continent européen un espace commun de l’enseignement supérieur. Elle succède ainsi à l’Arménie et assure, pour la période 2015-2018, la vice-présidence de l’instance intergouvernementale chargée du suivi du processus (BFUG) ainsi que le portage du secrétariat de Bologne. Cette instance assurera l’ensemble des activités liées au suivi et au développement du processus qui a abouti entre autres à la mise en place du système harmonisé « LMD » (Licence, Master, Doctorat) et des crédits ECTS, des initiatives qui ont permis l’internationalisation des formations françaises et une mobilité accrue des étudiants et des enseignants chercheurs.

    Lors de la cérémonie de passation entre l’Arménie et la France qui s’est tenue le 7 juillet 2015, Simone Bonnafous, Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, a présenté les objectifs principaux de la France pour les trois années à venir :
    • proposer des actions concrètes pour rapprocher l’espace européen de l’enseignement supérieur et l’espace européen de la recherche car le lien entre formation, recherche et innovation fait la force des universités européennes dans le monde ;
    • intégrer la coopération avec les pays tiers au programme de travail en nous appuyant notamment sur la coopération étroite avec les pays du bassin méditerranéen ;
    • affirmer l’importance de l’ouverture sociale de l’enseignement supérieur pour élever le niveau de qualification en Europe, et élargir les publics ;
    • dynamiser l’usage du numérique au service de la mobilité, des échanges et de l’intégration de tous et favoriser les pratiques pédagogiques innovantes ;
    • redonner toute leur place aux acteurs de l’enseignement supérieur et plus largement de la société civile et du monde économique dans ce processus qui au fil des années a pu s’éloigner des valeurs fondamentales d’une Europe des citoyens démocratique : l’enseignement supérieur est avant tout un investissement d’avenir (et non une seule dépense), qui tout en diversifiant ses sources de financement a besoin de garder un investissement public important.
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    Portrait des Ingénieurs 2015 : 26e enquête socio-professionnelle des IESF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/portrait-des-ingenieurs-2015-26e-enquete-socio-professionnelle-des-iesf/ Thu, 03 Sep 2015 13:38:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/portrait-des-ingenieurs-2015-26e-enquete-socio-professionnelle-des-iesf/ L'association de Ingénieurs et Scientifiques de France publie sa 26e enquête socio-professionnelle sur la situation des ingénieurs en France.

    • 175 associations d’ingénieurs diplômés ont invité leurs adhérents à répondre au questionnaire très détaillé. En complément des rubriques traditionnelles portant sur la formation, l'emploi, l'innovation, la rémunération et la motivation, les ingénieurs ont répondu en grand nombre à des questions spécifiques optionnelles.
    • Près de 55 000 réponses ont été recueillies cette année. La représentativité de cette enquête est sans égal, elle fait un vaste tour d’horizon de la situation des ingénieurs en activité et offre l’information de référence en France sur ce sujet.

    Il apparaît que le diplôme d'ingénieur est celui qui offre la plus large gamme de métiers possibles aux diplômés.

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    Prévention de la corruption en France, rapport 2014 du SCPC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prevention-de-la-corruption-en-france-rapport-2014-du-scpc/ Sat, 22 Aug 2015 13:38:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prevention-de-la-corruption-en-france-rapport-2014-du-scpc/ Le rapport annuel 2014 du Service central de prévention de la corruption (Ministère de la Justice)  publié le 18 juin 2015 par la Documentation française, est disponible gratuitement en téléchargement.

    Cadres et élèves des grandes écoles pourront prendre utilement connaissance, notamment :
    • du chapitre IV (p. 197 à 242) consacré à "La protection des lanceurs d'alerte" : il comporte 11 propositions pour l'amélioration de cette protection, tant pour les lanceurs d'alerte du secteur public que pour ceux du secteur privé. Ces propositions méritent une attention particulière, dans le contexte créé par l'affaire de la FIFA, mais aussi dans la perspective de l'examen par le Parlement du projet de lois sur les droits et obligations des fonctionnaires présenté en Conseil des ministres le 17 juin 2015.
    • du chapitre V (p. 245 à 304) intitulé " La prévention de la corruption, un impératif pour les entreprises françaises" : les "lignes directrices" proposées par le SCPC (p. 296 à 304) invitent les entreprises françaises à un effort d'anticipation et d'adaptation, notamment après l'amende de 772 millions de dollars (720 millions d'euros) infligée en décembre dernier au groupe ALSTOM par les autorités américaines.

    Nota bene: une coquille est répétée à plusieurs reprises dans le chapitre IV : la loi n°2013-907 date en réalité du 11 octobre 2013 et non du 11 décembre 2013.

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    Publication du baromètre 2015 de l’ouverture sociale des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-du-barometre-2015-de-louverture-sociale-des-grandes-ecoles/ Thu, 03 Sep 2015 13:38:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-du-barometre-2015-de-louverture-sociale-des-grandes-ecoles/ Le baromètre 2015 de l’ouverture sociale des grandes écoles a été réalisé par la CGE et l’association Passeport Avenir, en partenariat avec le cabinet Inergie et le mécénat de compétences des groupes Orange et Accenture.

    Selon la 2e édition de ce baromètre, la moitié des grandes écoles comptent aujourd’hui plus de 30 % de boursiers contre un tiers il y a 5 ans. Une progression qui montre leur implication dans l’ouverture sociale et se traduit par des actions concrètes et mesurables : budgets et moyens humains alloués, développement des programmes « amont » de sensibilisation et d’accompagnement, diversification des voies de recrutement, mise en oeuvre de partenariats « aval » visant à accompagner et soutenir les étudiants de milieu modeste dans les filières d’excellence.]]>
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    La formation continue des seniors : une étude d'EDHEC Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-continue-des-seniors-une-etude-dedhec-business-school/ Thu, 03 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-continue-des-seniors-une-etude-dedhec-business-school/ Le pôle de recherche en économique d'EDHEC Business School publie un article : Maintenir la formation continue pour les seniors : Pourquoi ? Comment ? Combien ?

    Dans cette étude, il est fait le constat d’un décrochage de l’investissement dans la formation des seniors, les chercheurs plaidant pour un aménagement du dispositif actuel de soutien à la formation continue. Il sagit de renforcer et de rééquilibrer les dépenses de formation engagées par les employeurs, en faveur de leurs salariés de plus de 50 ans, pour atteindre un montant de l’ordre de 3 milliards d’euros, soit environ 10% de plus que l’effort actuellement consenti. À travers cette étude, le pôle de recherche en économie d’EDHEC Business School souhaite alerter l’opinion publique sur la nécessité de soutenir la formation des salariés autour de 50 ans, enjeu qui se trouve renforcé par la perspective d’augmentation de la durée des carrières.]]>
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    Ingénieur diplômé par l’Etat : publication de l’avis d’ouverture de l’examen conduisant à la délivrance du titre pour les professionnels https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieur-diplome-par-letat-publication-de-lavis-douverture-de-lexamen-conduisant-a-la-delivrance-du-titre-pour-les-professionnels/ Thu, 03 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieur-diplome-par-letat-publication-de-lavis-douverture-de-lexamen-conduisant-a-la-delivrance-du-titre-pour-les-professionnels/ Besoins de formation tout au long de la vie, évolutions de carrière nécessitant la présentation d’un diplôme, validation officielle de compétences sont autant d’éléments contribuant au développement de la formation continue pour les professionnels, sujet au cœur des préoccupations du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et bien sûr, des grandes écoles, fussent-elles publiques ou privées.

    Plusieurs dispositifs sont accessibles aux professionnels désireux de faire reconnaitre leur travail d’ingénieur par un diplôme. La VAE (validation des acquis de l’expérience), dispositif créé en 2002 permet l’obtention de tout ou partie d’une certification, et est accessible à des candidats attestant de 3 années d’expérience dans un poste d’ingénieur, les travaux d’enseignement et de recherche étant admis comme travail d’ingénieur. Elle est sanctionnée par un diplôme d’ingénieur d’école. Elle peut être accompagnée d’un complément de formation préalable à la délivrance du diplôme d’ingénieur, et englobe la notion de VAP (validation des acquis professionnel), créée en 1985. Elle est enfin évaluée par une commission pédagogique. La VAP quant à elle est le seul dispositif permettant l’obtention du titre d’Ingénieur Diplômé par l’Etat (IDPE). Ce diplôme d’Etat, créé en 1934, répond à des règles d’admission strictes définies par décret. Seules 37 écoles d’ingénieur sont autorisées à organiser les épreuves de l’examen conduisant au titre d’ingénieur diplômé par l’Etat et ce, pour 21 spécialités. L’avis d’ouverture de l’examen conduisant à la délivrance du titre d’ingénieur diplômé par l’Etat au titre de l’année 2016 définissant les conditions d’accessibilité et communiquant les listes de spécialités et d’écoles autorisées a été publié au JO du 21 Juillet 2015. Dans ce dispositif précis, le candidat doit justifier de 5 années (contre 3 pour la VAE) d’expérience professionnelle dans un poste d’ingénieur incluant de la conception. Toutefois, travaux de recherche et d’enseignement ne sont pas reconnus ici (à la différence de la VAE) comme travaux d’ingénieurs. Après validation de son parcours par l’école, le candidat aura un mémoire à rédiger et à soutenir devant un jury composé à la fois de professeurs et d’ingénieurs. Cette « formalité » accomplie et réussie, le dossier complet du candidat sera ensuite soumis à un jury national qui décidera ou non d’attribuer le titre d’ingénieur diplômé par l’Etat. Cette double validation relevant d’une procédure extrêmement normée est la seule permettant d’adhérer à la charte éthique de l’ingénieur. Plus lourde que la VAE, cette option est finalement assez peu choisie par les candidats. Alors que la promotion 2009 comprenait 52 ingénieurs répartis dans 16 spécialités, la promotion 2014 n’a diplômé que 24 ingénieurs répartis dans 10 spécialités. Investissement personnel, disponibilité, capacité à absorber une charge de travail importante et à respecter une procédure très normée sont les qualités minimales requises pour prétendre à ce dispositif ; qualités inhérentes au métier d’ingénieur.

    Isabelle Laurençot Responsable du Pôle Gestion de l'information-Process

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    Le pacte d’engagement avec le MEDEF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-pacte-dengagement-avec-le-medef/ Sat, 29 Aug 2015 13:38:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-pacte-dengagement-avec-le-medef/ Le 27 août, la CGE, la CPU (Conférence des présidents d’université) et la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) ont signé un pacte d’engagement avec le MEDEF portant sur les points suivants :

    • International  : le MEDEF associera les responsables des établissements supérieurs à ses manifestations et ses voyages à l’étranger
    • Valorisation des docteurs et de leurs compétences et doublement d’écoles doctorales labellisées «Parcours compétences pour l’entreprise»
    • Compétences et emplois : lancement d’un appel à projets pour l’élaboration de certifications et de diplômes répondant à des besoins en recrutements d’emplois de niveau intermédiaire
    • Innovation : création de 3 chaires de recherche partenariale universités/grandes écoles/PME ; création de 3 start-up insiders créées à partir de projets de start up étudiantes. (voir CP)
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    Les CPGE : un modèle de référence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cpge-un-modele-de-reference-2/ Wed, 29 Jul 2015 08:31:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cpge-un-modele-de-reference-2/ Dans un système national d’enseignement qui doit impérativement se réformer sous la pression internationale, force est de constater que la filière CPGE/GE reste l’une des filières d’excellence de notre pays, largement reconnue à l’étranger comme le démontre ses succès répétés à l’international.

    Les CPGE, non pas simple préparation aux concours mais première partie d’une formation intégrée de cinq ans menant directement au grade de master, y jouent un rôle essentiel par leurs qualités elles aussi largement reconnues : • encadrement serré et s’adaptant à chaque élève, • haut niveau d’exigence leur permettant d’acquérir une méthode de travail qu’en règle générale, le secondaire ne leur a pas donnée, • cohérence nationale et excellent maillage territorial conduisant à une forte ouverture sociale (plus de 29 % de boursiers dans les CPGE publiques). Les bacheliers ne s’y trompent pas qui continuent à choisir massivement les filières sélectives et en particulier les CPGE, parce que ces dernières conduisent dans la quasi-totalité des cas au grade de master et à l’emploi, argument décisif dans un pays où le chômage continue d’augmenter. D’autant que les CPGE poursuivent leur évolution en accord avec les attentes de la société, le dernier exemple en étant l’introduction de l’informatique en tant que discipline à part entière dans toutes les filières scientifiques. On peut dès lors comprendre que la Loi du 22 juillet 2013, dite « Loi Fioraso », concerne essentiellement le dispositif universitaire et peu, du moins de façon directe, cette filière qui représente pourtant une partie essentielle du dispositif national (15 % des étudiants du supérieur mais plus de 40 % des grades de master délivrés en France). Pour les CPGE, elle modifie cependant l’environnement sur deux points : • Relations conventionnelles impératives avec les établissements universitaires
    • Obligation pour chaque lycée à classes préparatoires de signer une convention avec un EPCSCP de son Académie, cette convention détaillant les services que l’EPCSCP propose aux élèves de CPGE,
    • Obligation pour des élèves de CPGE de s’inscrire et de payer des frais d’inscription dans cet EPCSCP (qui dès lors ne peut être qu’un établissement délivrant des diplômes nationaux de premier cycle, donc une Université ou une COMUE) ;

    • Priorité d’accès aux CPGE des meilleurs élèves de terminale (les élèves classés dans les premiers 10 %) quel que soit leur lycée d’origine. Que penser de ces évolutions ? Dans la réalité, elles vont avoir peu de conséquences : • Partout où un accord est vraiment nécessaire entre un lycée à classes préparatoires et un EPCSCP (cas des filières littéraires notamment), ces accords existent depuis longtemps et fonctionnent ; • Pour les autres filières, il est clair que les élèves de CPGE n’auront guère le temps de fréquenter l’EPCSCP conventionné, car ils mettront la priorité sur leurs études en CPGE, sachant qu’elles les conduisent à l’emploi ; • Enfin, les chiffres démontrent que les bacheliers classés dans les premiers 10 % de leur lycée, y compris les boursiers, n’hésitent pas dès maintenant à demander dans APB une admission en CPGE. Pourtant, la vigilance s’impose : • La tendance indiquée par la Loi au rapprochement des CPGE et du système universitaire, si elle est comprise et acceptée par la communauté des CPGE et des Ecoles, doit cependant respecter rigoureusement la position d’interface des CPGE entre le secondaire et le supérieur, pertinente et efficace! Il serait paradoxal de perturber cet équilibre au moment même où l’Etat veut développer le segment dit « -3/+3 » pour améliorer la transition du lycée vers le supérieur, auquel les bacheliers continuent d’être mal préparés. • Plus inquiétante est la tendance à laisser de plus en plus d’initiatives locales aux Recteurs, mettant en péril la cohérence nationale du dispositif des CPGE. Ainsi, les décisions d’ouverture/fermeture de classes doivent faire l’objet d’un dispositif national de concertation associant toutes les parties prenantes. • Pour les filières scientifiques, alarmantes sont les conséquences de la réforme du lycée qui donnent notamment aux bacheliers une idée très vague de ce qu’est la physique et a rompu la relation entre sciences physiques et mathématiques. • Enfin, il est essentiel de continuer de soutenir les CPGE, et en particulier les enseignants, dans leur volonté de progrès au service de nos futurs élèves.

    Vigilance, donc, mais surtout vigilance de tous, y compris des Ecoles en cinq ans et des Ecoles recrutant sur d’autres dispositifs que les CPGE ! Chaque fois que les CPGE progressent et sont confortées, c’est l’ensemble du dispositif CPGE/GE qui progresse. Parce que, implantées dans les lycées, les CPGE sont notre référence et notre racine, à la fois historique et territoriale. Parce que nos filières, et en particulier la filière CPGE/GE, forment plus que jamais le gros bataillon de ce dont notre pays a un besoin impératif : des cadres performants, des entrepreneurs audacieux et des scientifiques de haut niveau.

    Hervé Biausser Président de la commission Amont

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    Après la réforme du Lycée, une nouvelle stratégie doit s’élaborer https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apres-la-reforme-du-lycee-une-nouvelle-strategie-doit-selaborer-2/ Wed, 29 Jul 2015 08:36:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apres-la-reforme-du-lycee-une-nouvelle-strategie-doit-selaborer-2/ Entamée à la rentrée 2010, la réforme du Lycée a présenté ses premiers bacheliers en 2013, nous en sommes donc cette année à la deuxième session. Les Grandes écoles et les universités sont en mesure d’en apprécier les effets pour le moins contrastés. Elles n’ont pas manqué d’en faire part en appui des travaux menés par la Conférence des grandes écoles et, dans une certaine mesure, par la Conférence des Présidents d’Université. C’est pourquoi sans attendre, il faut que soit posé un premier bilan d’une réforme dont il convient de rappeler la matrice initiale : - favoriser une orientation progressive, plus tardive et moins définitive dans l’enseignement secondaire, - accompagner par des moyens horaires et humains conséquents les élèves, afin d’améliorer leur réussite scolaire, avec comme perspective un accès pour la moitié d’une classe d’âge au niveau Licence et une réduction drastique du nombre de jeunes (actuellement 140 000) quittant le système éducatif sans diplôme ni qualification reconnus, - développer les pratiques pédagogiques fondées sur les technologies numériques, notamment dans le domaine concerné par l’enseignement des langues vivantes dont on sait qu’il fait l’objet d’un étalonnage dans le cadre européen, - donner de nouvelles marges d’autonomie pédagogiques et éducatives aux lycées, afin que soient mieux prises en considération la situation scolaire et sociale de leurs élèves. Peu de voix se sont élevés contre ces principes généreux, car ils répondent très précisément à des critères de justice sociale très largement partagés dans notre pays. En ce sens, cette réforme s’inscrit dans le long processus mené par notre pays pour mener une démocratisation de son enseignement et de l’accès aux savoirs. Toutefois, à y regarder de près, deux périodes méritent à cet égard d’être considérées. L’une s’étend de la période révolutionnaire jusqu’au mitant des années 60 où l’on voit, lentement mais progressivement, s’améliorer le niveau de qualification académique et professionnel des jeunes français, en correspondance avec l’évolution économique. Période chargée de controverses véhémentes et de débats houleux, mais néanmoins marquée par un attachement et une confiance accordés unanimement, ou quasi, en l’Ecole de notre pays.

    Des réformes qui ne font guère évoluer les contradictions fondamentales  La seconde est plus complexe. Les attentes sociales et économiques se font davantage pressantes, puisqu’il faut tout à la fois garantir une égalité d’accès aux enseignements donnés dans les collèges et les lycées et favoriser l’émergence d’une élite intellectuelle plus diverse dans ses origines sociales et géographiques, tout en formant toujours davantage de cadres pour l’industrie, le commerce et l’enseignement dont les besoins ne sont pas appelés à faiblir. Une première vague de réformes a engendré la massification de l’enseignement secondaire pour atteindre un premier seuil de son développement au milieu des années 90, montrant que l’objectif visant 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat pouvait être atteint, mais sans que cela ne se traduise ni par une meilleure réussite de l’enseignement supérieur, ni par une meilleure insertion dans le monde du travail, même si l’on sait que la formation n’est pas l’unique cause, et de loin, du chômage massif et angoissant des jeunes de notre pays. Depuis, les réformes de l’enseignement s’enchaînent à un rythme accéléré, sans jamais produire les effets escomptés : la part des bacheliers généraux dans une classe d’âge ne progresse plus depuis 20 ans (mais avec un taux de réussite bien plus élevé …), l’échec demeure massif dans l’enseignement supérieur et la qualité de nos enseignements régresse dans les comparaisons internationales, au point que même nos meilleurs élèves régressent dans évaluations conduites par PISA. Faire émerger une nouvelle stratégie Evaluer, innover et réformer sont à la source du progrès de nos sociétés, c’est dire combien nous sommes favorables à l’idée même de réforme mais aussi comptables de celles qui sont à l’œuvre et dont les effets ne peuvent pas être masqués ; c’est une question qui renvoie à la loyauté et à la rectitude dont doit manifester la preuve le monde de l’enseignement à l’égard des élèves et des étudiants. La dernière réforme du lycée s’est emparée de la question cruciale consistant à concevoir un lycée alliant formation des élites et formation pour tous, en prescrivant une dose assez massive des exigences portées par les programmes de mathématiques et de sciences (comme on le pratique depuis près de 25 ans …) et des enseignements d’accompagnement personnalisés qui, pour qu’il en soit bien ainsi, viennent dévorer les heures que l’on prélève sur les enseignements fondamentaux. Les premiers constats ne sont guère rassurants : - l’orientation vers les filières générales des lycées ne s’améliore pas, tandis que la section S en devient la formation de référence, sans pour autant qu’elle ne dégage davantage de flux d’orientation vers les études scientifiques. A cet égard, les données d’Admission Post Bac sont hautement instructives. Elles mettent en lumière une baisse d’attractivité inquiétante, pour l’économie de notre pays, des filières de la physique et de la chimie. On aurait sûrement tort de ne pas en imputer une large part aux programmes et aux horaires des disciplines concernées. - loin de se réduire, les écarts entre les établissements, et des classes au sein d’un même établissement, ne font que s’accentuer sous l’effet de l’emploi que l’on fait localement des heures d’enseignement non directement fléchées. Le phénomène est devenu à ce point visible que les filières électives de l’enseignement supérieur ont déjà acquis une bonne connaissance des nouvelles pratiques horaires conduites dans les lycées. - en classe préparatoire, en école en cinq ans ou à l’université on note une difficulté nouvelle en sa prépondérance chez les étudiants : peu rompus à la mémorisation des connaissances fondamentales, à l’appropriation progressive des notions complexes et au travail conceptuel, ils sont désormais très nombreux, en deuxième année, à ne plus assimiler dans la durée les connaissances nécessaires à la satisfaction des compétences attendues. Certes la réforme du lycée a été suivie d’une profonde refonte des programmes et de l’agencement des classes préparatoires, du premier cycle des Ecoles en cinq ans et de nombreux parcours de Licences scientifiques et technologiques. Les professeurs ont su aménager les enseignements donnés durant le premier semestre pour développer chez leurs étudiants les bonnes pratiques et méthodes de travail, les encourager aussi et souvent combler certaines de leurs lacunes parfois cruciales. Accueillir les élèves tels qu’ils sont et les mener sur les chemins de la réussite constitue une ambition très forte que partagent les établissements concernés. Ils ont su placer au coeur de leur projet cette politique par essence volontariste et en faire un élément considérable de leur attractivité. Mais au total, la situation n’est guère satisfaisante, puisque nos étudiants ne sont pas plus nombreux qu’hier et que nous ne parvenons pas à les former tous aussi bien qu’hier. Seuls les tous meilleurs d’entre eux n’ont rien cédé dans ce nouveau schéma construit depuis 2010. Cela ne fait que conforter l’efficience des formations les plus prestigieuses données en Classe Préparatoire puis en grande école, dans les grandes écoles en cinq ans et dans les meilleures formations données en IUT ou à l’université. Personne n’en doute : ce n’était pas le but de cette réforme que d’en administrer une nouvelle preuve. Le temps d’une profonde réforme de l’Enseignement est encore en attente, elle gagnera sans doute en s’inspirant des travaux conduits par la CGE et le Comité en charge de la Stratégie Nationale de l’Enseignement Supérieur. Michel Bouchaud Proviseur du Lycée Louis-le-Grand Président de l’APLCPGE
    A propos de Michel Bouchaud

    Après avoir enseigné les mathématiques pendant quatorze ans en lycée (Delacroix de Drancy et Léon Blum de Créteil dans les sections terminales C et D) et en IUT (Villetaneuse, département informatique), il devient personnel de direction en 1990. Proviseur depuis 1993, il dirige successivement les lycées Blanqui à Saint-Ouen, Parc de Vilgénis à Massy, Faidherbe à Lille, puis Montaigne à Bordeaux. Il est proviseur du lycée Louis le Grand depuis septembre 2012. Membre de l’Association des Proviseurs de Lycée à Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles depuis 1997, il en est le président depuis cinq ans, après en avoir été vice-président pendant deux ans. Il siège également depuis cinq ans au Conseil d’administration de la Conférence des Grandes Écoles, il est membre de la commission Amont où il co-anime la commission en charge du suivi de la réforme du Lycée et de l’entrée dans le Supérieur (CPGE et Écoles en cinq ans). Membre du Comité de concertation et de suivi des classes préparatoires aux Grandes Écoles Membre du Comité de pilotage du dispositif « Admission-postbac » Membre du Comité en charge de la Stratégie Nationale de l’Enseignement Supérieur Ancien membre du Haut comité pour l’éducation, l’emploi et l’économie Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur Officier dans l’ordre des Palmes académiques

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    Remise des conclusions de la concertation pour l’élaboration d’un Plan national de vie étudiante https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remise-des-conclusions-de-la-concertation-pour-lelaboration-dun-plan-national-de-vie-etudiante/ Tue, 22 Sep 2015 13:38:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remise-des-conclusions-de-la-concertation-pour-lelaboration-dun-plan-national-de-vie-etudiante/ Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, ont reçu les conclusions de la concertation pour l’élaboration d’un plan national de vie étudiante. Formulées autour de quatre axes prioritaires, les 54 mesures proposées par la concertation permettent d’apporter des réponses utiles, efficaces et attendues par les étudiants pour améliorer leur quotidien, favoriser leur réussite universitaire et accompagner leur prise d’autonomie. Elles abordent la vie des étudiants dans l’ensemble de ses dimensions (cf. rapport en pièce jointe) : démarches administratives, accès aux soins, engagements associatifs, accès au sport et à la culture, intégration des étudiants en situation de handicap, prise en compte de la situation des étudiants salariés...

    Après instruction de ces recommandations, les ministres annonceront à la rentrée le plan national de vie étudiante. D’ores et déjà, les ministres ont confirmé l’ouverture à la rentrée prochaine du portail de vie étudiante pour simplifier les démarches. Les ministres se sont aussi engagés à avancer sur la mise en œuvre de la proposition de carte étudiante européenne, destinée à accompagner la mobilité étudiante et sur la reconnaissance de l’engagement étudiant.]]>
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    FranceTerme : vous pouvez le dire en français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/franceterme-vous-pouvez-le-dire-en-francais/ Tue, 22 Sep 2015 13:38:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/franceterme-vous-pouvez-le-dire-en-francais/ Franceterme, site de référence, contient l’ensemble des termes officiellement recommandés (environ 7 000) et est constamment actualisé. Les termes y sont classés par domaine ou par date de publication au JO. La recherche d’occurrences peut se faire soit en anglais, soit en français. C’est là tout l'intérêt de cette base qui permet de trouver rapidement un équivalent français correspondant à un terme anglais, ainsi que sa définition.

    Franceterme est en outre disponible sur application gratuite pour les usagers de téléphones mobiles et tablettes Android (et bientôt pour le système d’exploitation d’Apple IOS). A la rubrique Librairie figurent les versions PDF des vocabulaires spécialisés ; certains d’entre-eux sont disponibles en papier sur simple demande. (voir présentation)]]>
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    La Chance aux concours : Cette année encore plus de 2/3 des étudiants boursiers admis dans une école reconnue ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-chance-aux-concours-cette-annee-encore-plus-de-23-des-etudiants-boursiers-admis-dans-une-ecole-reconnue/ Wed, 30 Sep 2015 13:38:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-chance-aux-concours-cette-annee-encore-plus-de-23-des-etudiants-boursiers-admis-dans-une-ecole-reconnue/ La Chance aux concours annonce la réussite de 26 étudiants de la promo 2015 aux concours des écoles de journalisme.

    Soucieuse de favoriser une plus grande diversité dans les médias, La Chance aux concours, animée par un réseau professionnel de 200 journalistes bénévoles, est entièrement gratuite et exclusivement réservée aux étudiants boursiers. De novembre à juin, l’association propose aux aspirants journalistes une remise à niveau en culture générale et en expression écrite, des quizz d’actualité, des cours thématiques et exercices journalistiques, des concours blancs, des visites de rédaction et des cours d’anglais. Outre une préparation à court terme est proposé aussi un véritable suivi d’insertion professionnelle. Une enquête montre que, parmi les anciens étudiants insérés dans la vie active, plus de 85 % d’entre eux travaillent dans le journalisme. Plus d’une centaine travaille aujourd'hui pour des médias reconnus.

    26 étudiants de La Cac de Paris et de l’antenne de Clermont-Ferrand rejoindront dès la rentrée prochaine l’IFP, l’IPJ, Sciences Po Paris, le CFJ, l’ESJ-Lille, le Celsa, le Cuej, l’IJBA ou l’EJT.

    Les inscriptions pour l’année 2015/2016 sont ouvertes jusqu’au 11 octobre (dossier de candidature et infos)

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    L'électricité décarbonnée, un levier efficace pour un développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lelectricite-decarbonnee-un-levier-efficace-pour-un-developpement-durable/ Tue, 22 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lelectricite-decarbonnee-un-levier-efficace-pour-un-developpement-durable/ À six mois de la conférence Paris Climat 2015 (COP21)1, le changement climatique et les gaz à effet de serre émis par les énergies fossiles (charbon, fuel et gaz), sont sous les projecteurs. L’électricité représente à elle seule 25% des gaz à effet de serre émis par l’homme. Pour un électricien comme EDF, il s’agit à la fois de décarboner l’électricité en utilisant des moyens de production peu ou pas émetteurs de gaz à effet de serre, comme les énergies renouvelables et le nucléaire. Mais aussi d’utiliser l’électricité (décarbonée), en substitution des énergies fossiles dans certains usages comme le transport ou le chauffage. L'électricité est un facteur essentiel de développement,tant d’un point de vue économique que social. Sans elle, impossible de conserver des vaccins au frais dans les pays en développement par exemple ou difficile encore d’étudier ses leçons le soir... Difficile aussi de faire fonctionner une économie moderne. Pourtant, aujourd’hui, 1,3 milliards d’individus en sont privés.

    L’électricité est une partie du problème, mais également de la solution ! Il s’agit à la fois de l’accès à l’électricité des plus pauvres mais ceci n’aurait pas beaucoup d’effet sur les émissions de CO2. Il s’agit surtout de permettre le développement économique des pays pauvres en s’appuyant sur une électricité aussi peu émettrice de CO2 que possible. D’ici 2040 avec le développement des pays du Sud, la consommation d’énergie et en particulier la demande mondiale d’électricité devrait croître de 70 %.

    L’équation devient alors économique : le charbon est la source la plus accessible et la moins chère. Pour certains, l’enjeu de la COP 21, qui se tiendra à Paris en décembre prochain, consistera donc à promouvoir l’utilisation d’autres énergies peu carbonées en remplacement du charbon. Mais ce n’est pas le seul loin de là ! Le gaz naturel peut apparaître comme une énergie de transition mais demain il s’agira aussi d’en réduire l’usage car sa combustion émet tout de même beaucoup de CO2. À moyen terme soit en 2050, l’AIE propose un scénario où les deux tiers des énergies utilisées pour produire de l’électricité sont non fossiles (hydraulique, autres énergies renouvelables, nucléaire), c’est à dire non émettrices de CO2. Le but : inverser la tendance pour limiter à 2°C le réchauffement climatique.

    EDF, champion de la croissance bas carbone Dans ce contexte, EDF considère que l’électricité doit jouer un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. Une électricité très peu carbonée et une utilisation plus étendue des usages de l'électricité constituent des priorités développées par EDF dans la durée.

    Le groupe EDF s’y engage au quotidien avec un mix de production compétitif et diversifié. En France continentale en 2014, EDF a produit près de 98% de son électricité sans émission de CO2. EDF fournit aujourd’hui en France une électricité avec un contenu carbone de 17g /kWh produit, 15 fois inférieur à la moyenne européenne et 30 fois inférieur à la moyenne mondiale. Partout dans le monde, EDF investit de façon très significative dans les nouvelles énergies renouvelables, prioritairement l’éolien et le solaire. En 2013, il a lancé la première obligation verte (green bond) en euros réalisée par une grande entreprise, levant ainsi 1,4 milliard d’euros pour le financement de nouveaux projets d’energies renouvelables. Dans les villes, dans les bâtiments ou dans les transports, EDF soutient activement la substitution d’une électricité peu carbonée aux énergies fossiles (le pétrole et son dérivé le fuel pour les voitures par exemple, sont remplacés par des véhicules électriques). Il développe des usages innovants de l’énergie au profit des villes et des territoires (réseaux de chauffage urbain utilisant les énergies renouvelables, bornes de recharge pour les voitures électriques, pompes à chaleur sur eau de mer pour les logements, climatisation à eau de mer).

    À Marseille, le nouvel éco-quartier Smartseille3, sera alimenté par 75% d’énergies renouvelables grâce à la récupération des calories de l’eau du port (dont la température varie de 12 à 26°C selon la saison). Cette solution énergétique, signée EDF Optimal Solutions, permettra ainsi de chauffer ou de refroidir les bâtiments de l’éco-quartier en réduisant de 85% les émissions de CO24 ! En accompagnement de la transition énergétique en France, EDF a mis à disposition de ses clients un nouveau service digital baptisé e.quilibre qui leur permet de mieux comprendre et maîtriser leur budget, grâce à un suivi personnalisé de leur consommation d’électricité en € et en kWh. Les clients d’EDF ont ainsi la possibilité de découvrir quels sont les équipements les plus énergivores et d’optimiser l’utilisation des heures creuses. Des conseils personnalisés sont également disponibles en ligne, et ce afin que la somme des éco-gestes contribue à une démarche d’efficacité énergétique.

    Par des actions concrètes de ce type, EDF se positionne comme un acteur responsable de la lutte contre le changement climatique.

    Claude Nahon Directrice développement durable et environnement du groupe EDF

     
    A propos de Claude Nahon

    Diplômée de l'Ecole Polytechnique, Claude Nahon travaille à EDF depuis 1978 où elle a occupé des fonctions de manager dans lessecteurs de la production, du transport et de la distribution. Elle a notamment dirigé le projet Boutre-Carros, une ligne 400kV dans le sud Est de la France, projet qui fut l'occasion du premier débat public pour EDF. Depuis 2003, elle est directrice du développement durable et de l'environnement du groupe EDF, s'attachant à promouvoir les enjeux environnementaux et sociétaux au sein du Groupe ainsi que le dialogue avec les parties prenantes. Auparavant, elle a occupé les fonctions de directrice déléguée à la production hydraulique et aux énergies renouvelables. En plus de ses activités à EDF, elle assure la fonction Council Member au sein du WBCSD (World Business Council for Sustainable Development). Elle est membre du bureau élargi d'EPE (Entreprises pour l’Environnement) et vice-présidente de l’IDDRI (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales). Claude Nahon est également membre du UNSDSN (United Nation Sustainable Development solutions Network leadership council) présidé par le Pr. Jeffrey Sachs et créé par Ban-Kimoon pour contribuer à la construction et au suivi des objectifs de développement durable (ODD) qui seront adoptés en septembre prochain par l'ONU. Elle est chevalier dans l'ordre national du mérite et de la légion d'honneur.

    A propos du Groupe EDF

    Le groupe EDF, un des leaders sur le marché de l’énergie en Europe, est un énergéticien intégré, présent sur l'ensemble des métiers : la production, le transport, la distribution, le négoce et la vente d'énergies. Premier producteur d'électricité en Europe, le Groupe dispose en France de moyens de production essentiellement nucléaires et hydrauliques fournissant à 97,6% une électricité sans émission de CO2. En France, ses filiales de transport et de distribution d'électricité exploitent 1 285 000 km de lignes électriques aériennes et souterraines de moyenne et basse tension et de l'ordre de 100 000 km de réseaux à haute et très haute tension. Le Groupe participe à la fourniture d'énergies et de services à environ 37,8 millions de clients, dont 28,3 millions en France. Le Groupe a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires consolidé de 72,9 milliards d'euros dont 45,2% hors de France. EDF, cotée à la Bourse de Paris, est membre de l’indice CAC 40.

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    Des luminophores associés à des LEDs pour répondre aux exigences de l’éclairage de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-luminophores-associes-a-des-leds-pour-repondre-aux-exigences-de-leclairage-de-demain/ Wed, 30 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-luminophores-associes-a-des-leds-pour-repondre-aux-exigences-de-leclairage-de-demain/ En France, l’éclairage représente environ 12 % de la consommation totale d’électricité, soit environ 56 TWh par an [1]. Les luminaires à LEDs (Diode ElectroLuminescente ou Light-Emitting Diode) représentent une alternative "verte" aux lampes fluorescentes en répondant notamment à des critères de préservation de l’environnement : réduction de la consommation d’énergie, technologies sans mercure ni plomb et recyclables à 98%. Que de chemin parcouru entre la première LED rouge mise au point par Nick Holonyak en 1962 et la mise sur le marché des premières LEDs blanches pour le grand public il y a quelques années, sans oublier le Prix Nobel de Physique accordé aux inventeurs de la LED bleue (I. Akasaki, H. Amano et S. Nakamura) en 2014 ! Selon certaines études [2], les ampoules à LEDs devraient occuper près de 70% du marché mondial en 2020, représentant un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards de dollars et ce malgré la crise économique actuelle. Ces chiffres laissent entrevoir les enjeux liés aux avancées technologiques dans ce secteur d’activité hautement concurrentiel. Comme le rappel OSRAM [3], la France a pour objectif de généraliser les bâtiments à énergie positive d’ici 2020, et de réduite la consommation des bâtiments existants de 38% à cette même échéance. Les facilités de gestion et la performance énergétique de la LED représentent des atouts incontournables dans l’atteinte de ces objectifs. Si elles sont encore assez peu répandues sur le marché de l'éclairage, les lampes à LEDs sont de plus en plus performantes et pourraient représenter une grande partie de l'éclairage en 2020. A l'horizon 2016, l'éclairage domestique devrait constituer le plus gros segment de marché des LEDs : avec 45 % de part de marché en 2016 et 70 % en 2020, selon une étude de McKinsey [2].

    Les acteurs du domaine de l’éclairage axent leurs recherches sur l’exploitation des capacités de l’éclairage avec toujours à l’esprit la volonté d’éclairer au bon endroit au bon moment, par le biais d’une gestion adaptée. Les utilisateurs s’affranchissent ainsi des commandes et la lumière intelligente se régule en fonction des situations. Avec la LED, qui offre sur bon équilibre entre énergie et ambiance, nous sommes passés à l’ère du numérique et des automatismes. Comme l’illustre la figure ci-dessous, plusieurs méthodes sont envisageables aujourd’hui pour produire de la lumière blanche en associant des LEDs et des luminophores [4] ...

    Télécharger et ire la suite de l'article de Geneviève Chadeyron, Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF-ICCF UMR 6296)

    http://www.cge-news.com/contenus//99/cms_pc/fichier/1322/150724124924_ensccf---pdf.pdf

     
    A propos de Geneviève Chadeyron

    Geneviève Chadeyron a intégré l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont Ferrand (ENSCCF) en 1997 en tant que Maître de Conférences. Professeur à l’ENSCCF depuis 2009, elle est également co-animatrice de l’axe thématique « Chimie et Matériaux » de l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF) et directrice du cycle préparatoire intégré de la Fédération Gay Lussac à Clermont-Ferrand. Elle développe ses activités de recherche au sein du groupe Matériaux Luminescents (ML) de l’équipe Matériaux Inorganiques de l’ICCF. Depuis 2001, ses activités de recherche s’orientent plus particulièrement vers le développement de luminophores pour des dispositifs d’éclairage à base de diodes électroluminescentes (LEDs). Les travaux du groupe autour de ces matériaux luminescents ont abouti en 2012 à la création de la start-up « RevLum ».  genevieve.chadeyron@ensccf.fr

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    Lumière et rayonnement : Mines Albi relève le défi de l’Année Internationale de la Lumière https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lumiere-et-rayonnement-mines-albi-releve-le-defi-de-lannee-internationale-de-la-lumiere/ Wed, 30 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lumiere-et-rayonnement-mines-albi-releve-le-defi-de-lannee-internationale-de-la-lumiere/ C’est à l’initiative de l’ONU, orchestrée sous l’égide de l’UNESCO, que 2015 a été déclarée Année Internationale de la Lumière. Cette opération a pour objectif de souligner l’importance de la lumière face aux grands défis contemporains, tant scientifiques que sociaux ou environnementaux. Décryptage de l’histoire de l’univers, mesure des distances ou des vitesses, transmission et codage de l’information… de l’astrophysique aux applications médicales, de la découpe laser aux capteurs photovoltaïques, la lumière est partout présente dans notre environnement et ses applications sont multiples. L’Ecole des Mines d’Albi, toujours prête à lancer des passerelles et à offrir des espaces de rencontre entre le monde scientifique et le grand public, ne pouvait pas laisser passer une telle opportunité. Au cours du premier semestre 2015, plusieurs manifestations ont ainsi été proposées, tant en direction de la communauté scientifique que du grand public.

    CTRPM-5, un colloque exceptionnel sur les multiples aspects du rayonnement Pivot de ce cycle de manifestation, le colloque international CTRPM-5 (Computational Thermal Radiation in Participating Média) a rassemblé, en avril, des scientifiques et industriels venus du monde entier. Dédié au rayonnement et à ses déclinaisons scientifiques et technologiques, ce colloque n’a lieu que tous les trois ans. « Pouvoir accueillir une manifestation de cette envergure est très intéressant, explique Mouna El-Hafi, enseignant-chercheur à l’Ecole des Mines d’Albi, qui a supervisé l’organisation de ce colloque avec son homologue du laboratoire Laplace à Toulouse Richard Fournier. C’est l’occasion de renforcer les échanges et les partenariats avec de nombreuses universités et centres de recherches, et d’amorcer des collaborations futures. » Pour Mines Albi et particulièrement pour son centre de recherche RAPSODEE, c’est une reconnaissance supplémentaire de la montée en puissance réalisée au cours des dernières années. Mines Albi, rappelons-le, fait partie du GDR CNRS ACCORT (GDR CNRS 3438), dont la mission est de favoriser les échanges au sein de la communauté française des chercheurs en rayonnement thermique. L’Ecole y est présente au travers de l’équipe « Modélisation des transferts radiatifs », appartenant au centre RAPSODEE et pilotée par Mouna El-Hafi. « Les notions de rayonnement et de transfert de chaleur couvrent un très vaste domaine, explique M. El-Hafi. Elles interviennent dans les problématiques de performances thermiques des bâtiments, dans la conception de chambres de combustion pour l’aéronautique dans la compréhension de l’effet de serre… L’Ecole des Mines d’Albi est aujourd’hui impliquée dans plusieurs programmes de recherche qui, à partir de l’étude et de la compréhension du rayonnement, visent des applications concrètes dans des secteurs très différents. Il s’agit par exemple de projets d’énergie solaire à concentration, de travaux sur la croissance de micro-algues sous rayonnement solaire concentré, de production d’électricité ou de création de biocarburant. »

    De la médecine à l’énergie, des applications concrètes dans tous les domaines Du 1er au 3 avril, plus d’une soixantaine de scientifiques ont participé aux débats et présentations, venus de près d’une quinzaine de pays sur tous les continents : Belgique, Turquie, Pologne, Russie, Etats-Unis, Portugal, Australie, Japon, Canada, Chine, Brésil, Suisse, Suède, Tunisie… Ils ont pu y partager un menu très dense, composé d’une trentaine de communication orales de 20 minutes chacune et de 3 conférences plénières. Parmi les thématiques abordées, des sujets tels que la résolution des équations de transfert radiatif, les problèmes de transfert radiatif aux échelles microscopiques et nanoscopiques, les applications aux systèmes de combustion ou aux échangeurs thermiques à haute température, les transferts radiatifs pour les applications médicales, ou encore le transfert radiatif dans les atmosphères planétaires et les océans…

    D’ici la fin de l’année, il sera possible de retrouver une partie des travaux de ce colloque CTRPM-5 dans le Journal of Quantitative Spectroscopie and Radiative Transfert, qui a décidé d’en publier les meilleures présentation. «Au travers des travaux présentés et de l’intérêt des participants, ce colloque a confirmé l’importance de la place qui est aujourd’hui accordée, internationalement, à la recherche autour des thématiques du rayonnement, souligne Mouna El Hafi. C’est un domaine extrêmement actif, où émergent des avancées dont nous verrons les applications dans de très nombreux aspects de notre vie quotidienne, particulièrement pour tout ce qui touche au défi énergétique des prochaines décennies.»

    A propos de Mouna El Hafi

    Mouna El Hafi, enseignant-chercheur à Mines-Albi, est Docteur de l’Université Paul Sabatier (spécialité mécanique des fluides énergétiques). Elle a obtenu son habilitation à diriger des recherches dans le domaine du rayonnement thermique. Spécialiste des transferts radiatifs, elle enseigne cette discipline et mène ses recherches dans des applications très diversifiées : systèmes de combustion, solaire à concentration, croissance des microalgues sous rayonnement solaire, rayonnement atmosphérique…

    A propos de l'École des Mines d’Albi-Carmaux

    Dirigée par Alain Schmitt, l’École nationale supérieure des Mines d’Albi-Carmaux est une grande École d’ingénieurs généralistes placée sous la tutelle du ministère en charge de l’industrie. Elle a pour mission de former des ingénieurs et des docteurs et d’effectuer des travaux de recherche de haut niveau orientés vers l’entreprise. Elle contribue au développement économique et participe à la création d’activités notamment au travers de son incubateur et de son implication dans les technopôles et les pôles de compétitivité. L’École fait partie, depuis le 1er mars 2012, de l'Institut Mines-Télécom qui constitue le premier groupe de grandes Écoles d’ingénieurs et de management de France. Elle est également membre associé de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. En savoir + www.mines-albi.fr

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    La lumière : un prisme pour penser nos villes techniquement et socialement intelligentes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-lumiere-un-prisme-pour-penser-nos-villes-techniquement-et-socialement-intelligentes/ Tue, 29 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-lumiere-un-prisme-pour-penser-nos-villes-techniquement-et-socialement-intelligentes/ Toutes les activités humaines, économiques et sociales sont sur le point de connaître des changements radicaux et se transforment déjà à la vitesse de la lumière. Sans que nous en soyons conscients, la lumière intervient dans tous les aspects de nos vies : santé, télécommunications, arts et spectacles, énergie, recherche, éclairage ; la lumière est partout. Mais où est-elle ? Sans un bruit, elle nous fait changer de paradigme. Aujourd’hui au cœur du développement de nos lieux de vies, elle nous propose un défi essentiel : comment faire évoluer nos villes vers des espaces intelligents, sans les rendre impersonnelles.

    Et la lumière fut…

    Un feu. L’Homme a toujours essayé de poursuivre ses activités après la nuit tombée et la découverte du feu fut la première lumière artificielle. Dans un monde où les ténèbres régnaient, cette lumière, alors cantonnée au rôle d’éclairage, était cependant synonyme de sécurité et de confort. Nos villes ont ainsi été modelées autour de points lumineux qui sont souvent les lieux de rencontres et d’échanges.

    Au fil du temps, les découvertes scientifiques éclairèrent les propriétés de la lumière : lois optiques, dualité onde-particules, effet photoélectrique, découverte du photon etc. Grâce à ces découvertes, la photonique, ensemble des sciences et technologies de la lumière, s’est développée et prend son essor aujourd’hui.

    La ville intelligente, un espace lumineux Diverses technologies en lien avec la lumière deviennent pertinentes pour le développement de ce que l'on appelle les "villes intelligentes". Ces technologies portent une nouvelle vision de nos espaces de vie : augmenter les communications entre les personnes, tout en les rapprochant de leur environnement direct, et améliorer leur bien-être au quotidien.

    L’éclairage intelligent L’éclairage représente 30% de la consommation électrique mondiale. En octobre 2014, trois scientifiques japonais obtiennent le prix Nobel de physique pour l’optimisation du fonctionnement de la diode électroluminescente bleue, la LED bleue qui, associée avec les LED rouge et verte forment la lumière blanche. Les LED sont principalement utilisées pour l’affichage et l’éclairage. Par son potentiel d’utilisation, cette lumineuse technologie de rupture, durable et moins énergivore, offre une opportunité de redéfinir l’éclairage de demain en le rendant intelligent.

    La santé La lumière régule le rythme biologique de tous et influe sur notre état psychique. Elle est de plus en plus présente dans le secteur médical en tant qu’outil de chirurgie, sous forme de lasers, ou d’aide au diagnostic. La lumière devient aujourd’hui une solution à des problèmes de santé.

    La communication Les télécommunications utilisent de plus en plus la lumière comme support. Que ce soit sans fil (Li-Fi) ou avec (Fibre optique), ces technologies ouvrent de nouvelles possibilités mais proposent aussi de redessiner notre rapport au réseau. Ainsi, la fibre optique permet de communiquer à des débits bien supérieurs à ceux disponibles auparavant tout en offrant ce haut débit dans les deux sens : en envoi et en réception. L’usager devient alors un acteur de la communication et du réseau et non plus simplement un consommateur. Si les usages ne sont pas encore concrètement développés, le réseau se prépare à refléter un fonctionnement plus ouvert.

    Une possibilité de renouveau Finalement, le cas de l'éclairage public peut être utilisé comme analogie pour comprendre nos futurs choix de société. Allons-nous conserver notre système centralisé et aveugle qui contrôle les lampadaires de nos rues en fonction d'heures prédéterminées ? Allons-nous rendre individuellement chaque lampadaire autonome en le couvrant de capteurs... Ou allons-nous réellement tendre vers une ville intelligente, en faisant collaborer ces systèmes d'éclairage pour qu'ils optimisent leur consommation tout en offrant des services complets, des trajets lumineux, des informations ponctuelles sur les environs ou les transports. À l'ESILV, nous croyons à ce dernier modèle, et nous savons que pour prendre des décisions éclairées, les futurs ingénieurs devront considérer tout autant l'énergétique, le numérique que les enjeux sociétaux ; il n'y a que comme cela que nous ferons rayonner nos villes.

     

    Pierre Courbin Enseignant-chercheur responsable du département d'enseignement et de recherche "Nouvelles Énergies" ESILV Pascal Clain Enseignant-chercheur en "Nouvelles Energies" ESILV

     
    A propos de Pascal Clain

    Doctorat en énergétique des procédés de l’Université Pierre et Marie Curie effectué à Irstea (Antony) (2010-2013) Ingénieur recherche sur les émissions polluantes de véhicules non-routiers à Irstea (2014) Enseignant-chercheur en Nouvelles Energies à l’ESILV depuis septembre 2014* *Travaux de recherche : Développement de nouveaux procédés pour le stockage de l’énergie thermique

    A propos Pierre Courbin

    Ingénieur en systèmes embarqués de l'ECE Paris (2009) Doctorat en informatique de l'Université Paris-Est (2009-2013) Enseignant-chercheur et responsable du département d'enseignement et de recherche "Nouvelles Énergies" à l'ESILV depuis mai 2014 * *Travaux de recherche : Étude de l'utilisation du numérique dans le domaine de l'énergie à des fins d'optimisation, application aux smart grids notamment.

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    Meerkat et Périscope, des applications pour mobile de microstreaming https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/meerkat-et-periscope-des-applications-pour-mobile-de-microstreaming/ Tue, 29 Sep 2015 13:38:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/meerkat-et-periscope-des-applications-pour-mobile-de-microstreaming/ Le direct pour tous : des applications pour devenir tous reporters ? Deux applications récentes permettent de filmer et de diffuser en direct un flux d’informations, à partir d’un téléphone portable connecté : Meerkat et Periscope. Elles s’appuient toutes les deux sur une couche d'usages déjà installée, celle consistant à suivre et d'être suivi à partir d’un compte Twitter, par des abonnés. Cette possibilité, qui existait déjà auparavant avec des outils comme Bambuser, est facilitée car les interfaces des deux applications sont très simples d’utilisation et la possibilité de diffuser est immédiate, sans réglages techniques ou nécessité de se fixer des rendez-vous entre diffuseur et récepteur.

    Il suffit ainsi sur Periscope d’activer le bouton «broadcast now» («diffuser maintenant») pour envoyer à son cercle de suiveurs via Twitter un tweet d’alerte indiquant que l’on filme. Ces suiveurs peuvent ensuite décider de s’ouvrir un compte dans Périscope puis de s’abonner à différents autres profils présents dans l’application). La magie du direct est accessible à tous ; cependant, une telle possibilité pose question. Que filmer ? Et surtout, comment maîtriser un tel dispositif ne permettant pas de montage ni de pouvoir anticiper ce qui sera dit ou comment ceux qui sont filmés vont réagir ? Les premiers usagers sont encore en phase de tests ; Un peu comme les frères Lumières aux débuts du cinéma, la plupart des pionniers dans l’exploration des possibilités de ces applications essaie de filmer, ou de « streamer » en proximité, avec des directs liés à leurs déplacements ordinaires, à des sorties en concert, lors de spectacles, ou bien encore dans des coulisses d’émissions ou de tournage.

    La lumière est alors mise sur des moments habituellement non visibles d’un grand public (les couloirs d’un plateau, les interruptions de publicité pendant une émission). La narration est minimale, mais le plaisir et l’émotion de la connexion immédiate, qui « dévoile » se situent clairement au centre des usages proposés par ces deux applications directement concurrentes, dans cette logique de «prise sur le vif » d’une situation ou d’un événement.

    Pour les journalistes et les médias, cette similarité d’objectifs (immédiateté, émotion, témoignage, découverte rendue possible des coulisses) entraîne un grand intérêt pour ces deux outils. Certains d’entre eux tentent de construire des « petits récits » particuliers, ainsi qu’a pu le tenter Jean Birnbaum lors des Assises du roman, à Lyon, en juin 2015. Son média de rattachement, le quotidient Le Monde, était partenaire de cet événement et animateur des rencontres, Jean Birnbaum a pu ainsi confier à ses followers sur Twitter quelques petites scènes en proximité des auteurs invités à se confier sur leurs œuvres et visions de la littérature. Dans un autre registre l’animateur Nikos Aliagas a pu filmer les coulisses du programme télévisé The Voice, en se filmant principalement ou en s’approchant des candidats entre les directs de la chaîne TF1. La logique de ces deux hommes de médias se situe alors dans une prolongation de leurs activités professionnelles et en quelque sorte au service de leurs entreprises. Pour des personnes dont les vies ou trajectoires sont plus éloignées des médias, de telles applications permettent d’être potentiellement et rapidement en posture de vidéaste témoin d’un événement, qui dès lors, sera toujours constitué comme un kaléidoscope d’images, de tweets et désormais de « microstreams », preuve que l’information est toujours une construction, un montage, une narration.

    Valérie Jeanne-Perrier Chercheure en sciences de l’information et de la communication Professeure au CELSA

    A propos de Valérie Jeanne-Perrier

    Chercheure en sciences de l’information et de la communication, Professeure au CELSA. Experte sur la question des transformations des médias et du journalisme, en lien avec les réseaux sociaux, Valérie Jeanne-Perrier a contribué à l’élaboration de nombreux ouvrages collectifs portant sur les mutations des médias. Tout récemment, elle a rédigé le chapitre 3 de l’ouvrage Communication paru aux Editions Dunod en juin 2015 et dirigé par Olivier Aïm et Stéphane Billiet. Ce chapitre porte sur les usages des réseaux sociaux par les journalistes et les médias. Elle a également coordonné le dossier « L’Europe sur les réseaux sociaux », paru en mars 2015 dans la revue Communication & Langages.

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    Le Gnomon illuminé https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-gnomon-illumine/ Wed, 30 Sep 2015 13:38:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-gnomon-illumine/ La variété des pratiques textuelles mises en œuvre par les acteurs du passé pour traiter du gnomon est remarquable: les sources sanskrites, arabes ou latines comportent poèmes, traités et commentaires, diagrammes ou tables numériques, qui témoignent d’observations, de calculs et de raisonnements parfois d’une grande virtuosité sur cet instrument. Les textes permettent ainsi d’esquisser une histoire du gnomon pensé tout à la fois comme un objet matériel et comme un objet de savoir. Bhāskara est, au VIIème siècle, le plus ancien commentateur connu de l’Āryabhaṭīya, une œuvre fondatrice pour l’astronomie et les mathématiques du sous-continent indien, rédigée deux siècles plus tôt. Cet érudit décrit de façon détaillée les différentes sortes de gnomon dont il a connaissance. Puis il traite deux thèmes auxquels le gnomon (śaṅku en sanskrit) sera par la suite plus spécifiquement attaché dans la tradition savante sanskrite: il se trouve, d’un côté, au centre d’une sous-discipline des mathématiques (« les ombres » chāyā) qui propose des procédures utilisant la Règle de Trois et le Théorème de Pythagore pour résoudre un ensemble de problèmes mettant en œuvre des gnomons de taille fixe, une source de lumière et leurs ombres; le gnomon est lié, par ailleurs, à des problèmes d’astronomie visant à déterminer l’altitude du soleil, le zénith et la latitude au moyen d'une trigonométrie du Sinus naissante. En astronomie, les savoirs attachés à cet instrument seront par la suite communément développés dans le contexte d’un sujet devenu classique, les « trois questions » (tripraśna) : la direction, le lieu et l'heure. C’est ce qu’illustre le cas de l’astronome Parameśvara, qui a vécu au Kerala, au sud de l'Inde, au tournant des quatorzième et quinzième siècles. Ce dernier donne de remarquables exemples du raffinement mathématique qu’ont pu prendre certaines procédures impliquant le gnomon dans un cadre astronomique. Ainsi dans le Goladīpikā, littéralement « la sphère (Gola) illuminée (dīpikā) », qui traite de la sphère armillaire, Parameśvara propose une méthode récursive permettant de déterminer l’altitude du Soleil (mahā-śaṅku) Littéralement « grand gnomon » à une heure du jour donnée. Cette méthode repose sur la possibilité de calculer, à partir d’une estimation provisoire de l’heure, une même grandeur géométrique de deux façons indépendantes. Ces deux méthodes n’aboutissent au même résultat que si l’estimation est correcte et l’écart entre les deux résultats peut être utilisé pour affiner l’estimation initiale. Le rôle essentiel du gnomon dans la vie religieuse musulmane, en particulier pour déterminer les heures de prières, a assuré à la gnomonique, en tant que champ de recherche, une visibilité importante dans les milieux savants aussi bien qu’auprès d’un public plus large. La réalisation de cadrans solaires très élaborés pour des mosquées prestigieuses, comme celle de Damas, a préoccupé les meilleurs astronomes et nécessité le développement de nouvelles connaissances en géométrie (théorie des coniques) et en trigonométrie (invention de la tangente, de la sécante etc.). On sait moins peut être que la gnomonique arabe a aussi conduit au calcul de tables mathématico-astronomiques qui comptent probablement parmi les plus volumineuses avant l’aire digitale. Ainsi un astronome plutôt ambitieux, Najm al-Din al-Misri, a produit au XIVème siècle un ensemble de tables à triple entrée pour le calcul des heures contenant plus de 420 000 valeurs ! Le gnomon se fait plus discret dans les sources latines médiévales. On le rencontre pourtant dans les sources comme un objet d’enseignement permettant d’introduire quelques notions astronomiques et mathématiques fondamentales. Ainsi, le manuscrit Erfurt F. 377 donne à voir les notes prises par Jean de Saxe à Paris en 1323 dans les marges d’un texte de son maître à la faculté des arts, Jean de Lignières. Par le biais de différents diagrammes et en s’appuyant sur les Eléments d’Euclide, l’élève s’approprie la définition de points et de lignes essentiels (zénith, horizon, points cardinaux …), et il apprend à les déterminer en un lieu donné. Il se familiarise également, sur des cas simples, avec les principaux outils mathématiques de l’astronomie médiévale : le théorème de Pythagore, les triangles semblables et les tables trigonométriques. Ces savoirs(-faire) sur le gnomon, dont les plus élémentaires étaient enseignés à tout apprenti astronome, ont beaucoup circulé, d’est en ouest et vice-versa. Chemin faisant, comme le montrent les sources, de nouvelles facettes, de nouvelles fonctions se sont agrégées à cet artefact matériel. C’est en prêtant de la sorte attention aux relations entre textes et artefacts qu’on peut espérer renouveler notre approche de l'histoire de l'astronomie comme de l'histoire des mathématiques.

    Sho Hirose

    SPHERE, CNRS & Université Paris-Diderot, SAW

    Matthieu Husson

    CNRS-SYRTE, Observatoire de Paris

    Agathe Keller

    CNRS, SPHERE, Université Paris Diderot Clemency Montelle

    University of Canterbury, Nouvelle Zélande

    Dans le cadre du projet du Conseil Européen de la Recherche (ERC) “Sciences mathématiques dans les mondes anciens (SAW)”  ]]>
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    A mi-chemin entre le biomimétisme et la biologie synthétique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-mi-chemin-entre-le-biomimetisme-et-la-biologie-synthetique/ Wed, 30 Sep 2015 13:38:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-mi-chemin-entre-le-biomimetisme-et-la-biologie-synthetique/ L’objectif : offrir une solution alternative écologique et magique à l’éclairage électrique dans le paysage urbain, en passant par les vitrines, les façades, la signalétique ou encore le mobilier urbain. A mi-chemin entre le biomimétisme et la biologie synthétique, Glowee créé la rupture à tous les niveaux. Tout d’abord, sa matière première est vivante, ce qui implique une production par culture, très intéressante car les infrastructures sont légères et peu émettrices de CO2. La consommation d’un tel produit d’éclairage est elle aussi disruptive, puisqu’elle propose un éclairage sans électricité ni raccordement, donc très facile d’installation, à la forme personnalisable, transparent. Le système acte aussi en faveur de la réduction de la pollution lumineuse, puisque sa longueur d’onde, le fait que ce soit une lumière froide et moins intense ne viennent pas perturber les écosystèmes des villes, notamment les insectes et les oiseaux.

    Le travail de recherche s’effectue sur 4 niveaux : l’augmentation de l’intensité lumineuse, l’augmentation de la durée de lumière, l’adaptabilité aux variations de températures et les couleurs. Tous ces axes de développement dépendent les uns des autres, et demandent un travail d’ingénierie à la fois sur la bactérie et sur le contenant.

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    la pré-vente auprès d’entreprises s'est faite notamment via une campagne de crowdfunding réussie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-pre-vente-aupres-dentreprises-sest-faite-notamment-via-une-campagne-de-crowdfunding-reussie/ Wed, 30 Sep 2015 13:38:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-pre-vente-aupres-dentreprises-sest-faite-notamment-via-une-campagne-de-crowdfunding-reussie/ Une première phase de recherche est actuellement en train de se finir amenant à la sortie d’un premier produit éphémère pendant la COP21 en fin d’année, dont la pré-vente auprès d’entreprises s'est faite notamment via une campagne de crowdfunding réussie sur Ulule, (Hopscotch Group Event (ex Le Public Système), ou encore Plastic Omnium et Temaco) pour des opérations événementielles.

    Pour faire de la bioluminescence une véritable alternative à l’éclairage électrique là où c’est possible, Glowee s’est fixé différents objectifs. Techniques tout d’abord, puisqu’ils souhaitent avoir un système d’une durée de lumière de 1 mois à la fin 2016 afin de proposer un système d’abonnement aux magasins pour l’éclairage de leurs vitrines. Législatifs ensuite, puisque l’utilisation de de micro-organismes modifiés est réglementé pour l’agriculture ou encore pour la production de médicaments, mais pas dans le cas d’un simple usage comme celui de Glowee.

    Sandra Rey Master en Design Industriel à Strate, Ecole de Design majeure en entrepreneuriat social à ESCP Europe

    A propos de Sandra Rey

    Sandra Rey est une entrepreneur rêveuse et passionnée, convaincue qu’une pensée non-experte sur un sujet d’expertise est une source infinie d'innovation de rupture. Elle a obtenu un Master en Design Industriel à Strate, Ecole de Design, après s’être spécialisée dans le design d’objets et de systèmes interactifs. Elle s’est vite tournée vers le milieu de l’innovation et de la prospective, en effectuant des stages chez Microsoft/Sensorit en objets connectés, chez Peclers, agence de cahiers de tendances, ou encore à la Fing, Think Tank de la transformation numérique. Freelance par la suite, elle a compléter sa formation par une majeure en entrepreneuriat social à l’ESCP Europe.

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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en octobre 2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-octobre-2015/ Tue, 29 Sep 2015 13:38:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-octobre-2015/ 1er octobre : Commission Formation : groupe Apprentissage de 14 h à 16 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 2 octobre :    Commission Recherche, de 9h 30 à 13 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 2 octobre :    Chapitre des écoles de management : groupe Innovations pédagogiques, de 11 h à 15 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 6 octobre :     Bureau, de 10 h à 13 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 8-9 octobre :  CONGRES ANNUEL DE LA CGE « L’ENTREPRENEURIAT » 8 octobre : ESCP – 79 avenue de la République – 75011 Paris 9 octobre : Télécom ParisTech – 43 rue Barrault – 75013 Paris 8 octobre :      Commission Diversité : groupe Ouverture sociale, de 10 h à 16 h Lieu : Mines ParisTech – 60 Bd St Michel – 75006 Paris 13 octobre :   Chapitre des écoles de management : groupe Recherche, de 10 h à 13 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 14 octobre :    Commission Diversité : groupe Handicap, de 10 h à 16 h Lieu : CESI, 30 rue Cambronne – 75015 Paris 15 octobre :    Commission Diversité, groupe Egalité femmes-hommes, de 15 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 15 octobre :    Chapitre des écoles de management : Conseil, de 14 h à 16 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    16 octobre : Formation CED-Hanploi pour les référents Handicap

    3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :

    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur : prochaine session le vendredi 16 octobre 2015
    • le référent face au handicap psychique des étudiants : prochaine session le vendredi 6 novembre 2015
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle : prochaine session le mardi 24 novembre 2015

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2015-2016. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Remise du rapport StraNES https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remise-du-rapport-stranes/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remise-du-rapport-stranes/ Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche ont participé le 8 septembre à la remise du rapport sur la Stratégie nationale de l’enseignement supérieur au président de la République, par Sophie Béjean, présidente et Bertrand Monthubert, rapporteur général du comité StraNES.

    Ce rapport doit permettre à la France de se fixer des objectifs et des orientations pour les 10 prochaines années. La stratégie nationale pour l’enseignement supérieur propose un cap nécessaire pour permettre à la France de relever les défis de nos sociétés contemporaines, qu’il s’agisse d’emploi, de développement économique, de transition écologique et énergétique, de révolution numérique, de cohésion sociale, d’égalité... Relever ces défis appelle nécessairement un développement des savoirs et leur diffusion la plus large dans la société.]]>
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    Signature d'une convention avec le CIEP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-avec-le-ciep/ Tue, 29 Sep 2015 13:38:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dune-convention-avec-le-ciep/ En juillet dernier, la CGE a signé une convention avec le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) par laquelle elle s'engage à participer à la promotion des centres labellisés Qualité français langue étrangère par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de la Culture et de la Communication. Le CIEP mettra à disposition des écoles son test de connaissance du français (TCF) et des formations pour les personnels.

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    La région Rhône-Alpes a souhaité avoir un "représentant des grandes écoles" l’aidant dans sa politique ambitieuse https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-region-rhone-alpes-a-souhaite-avoir-un-representant-des-grandes-ecoles-laidant-dans-sa-politique-ambitieuse/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-region-rhone-alpes-a-souhaite-avoir-un-representant-des-grandes-ecoles-laidant-dans-sa-politique-ambitieuse/ C’est à la fin des années 1970 que quelques directeurs de Grandes Ecoles de Grenoble, Lyon et Saint-Étienne décident de se rencontrer périodiquement pour mettre en place un organisme destiné à contribuer au développement, à la promotion des Grandes Ecoles de la Région Rhône-Alpes, à engager des actions communes et à être le représentant unique auprès des instances régionales, rectorales, industrielles, administratives ainsi qu’avec des collègues responsables des universités.

    Le rôle de la région Rhône-Alpes a été essentiel dans le lancement de cette opération car elle a souhaité avoir un "représentant des grandes écoles" l’aidant dans sa politique ambitieuse de développement de l’enseignement supérieur.

    Cet organisme prend le nom de Conférence Régionale des Directeurs des Grandes Ecoles Rhône-Alpes (CDGERA). La CDGERA s’organise en association loi 1901 et dépose ses statuts en 1987.

    Dans le but de répondre aux évolutions de la Conférence, d’avoir un sigle plus lisible en France et à l’étranger, la CDGERA change de sigle le en 2000 : elle devient l’Alliance des Grandes Ecoles Rhône-Alpes – AGERA.

    En 2012, afin de concrétiser des collaborations existantes entre les Ecoles de Rhône-Alpes et d’Auvergne et de renforcer la dimension inter territoriale, l’AGERA s’ouvre aux Ecoles auvergnates.

    Son sigle évolue à nouveau et devient en 2014 l’Alliance des Grandes Ecoles Rhône-Alpes Auvergne. Elle précède ainsi la réforme territoriale.

    Le périmètre et les missions de l’AGERA L’AGERA regroupe 40 grandes écoles localisées en Rhône-Alpes et Auvergne : 23 Ecoles d’ingénieur, 7 Ecoles de Management et de Sciences Politiques, 6 Ecoles d’Architecture, d’Art et de Design, 4 Ecoles à enseignement spécialisé.

    Elles représentent 33000 étudiants soit 12% de la population étudiante de Rhône-Alpes Auvergne ce qui fait de notre réseau la 1ère conférence régionale de grandes écoles.

    L’AGERA a d’ailleurs à cœur de travailler étroitement avec la Conférence des grandes écoles, en relayant des chantiers conduits nationalement sur le périmètre régional ou en étant force de proposition par rapport à des initiatives conduites en région.

    La pluralité des formations et des Ecoles fédérées à l’AGERA apporte une grande richesse au travers de projets transdisciplinaires alliant ingénierie, management, art et est porteur de nombreuses innovations.

    Les missions de l’AGERA sont les suivantes: - représentation de ses membres auprès des instances régionales et nationales, - animation de groupes de travail thématiques permettant le partage des meilleures pratiques et la mutualisation de moyens : (ex : réforme de la taxe d’apprentissage et de la formation professionnelle), production de livrables (ex : guide des plateformes technologiques, actes pour les Journées Pays). Ces groupes de travail pilotent des manifestations de type Rencontres des Etudiants Internationaux, Journée Portes Ouvertes, Journée Pays, - think tanks, prospective : organisation de colloques sur le thème de l’innovation, de l’appétence pour l’industrie, de l’innovation pédagogique, étude sur la Santé et Sécurité au Travail, mission aux Etats-Unis, - promotion et développement des Ecoles du réseau : le site web, le webzine, les Echos de l’AGERA, les communiqués et conférences de presse.

    Les commissions (composées de personnels des Ecoles), dont les thématiques peuvent évoluer dans le temps sont les suivantes : apprentissage, formation continue, innovation pédagogique, partenariat avec les milieux économiques, VAE.

    L’AGERA déploie actuellement un nouveau plan stratégique visant à développer les collaborations avec les milieux économiques et à les faire entrer dans la gouvernance de l’association.

    L’AGERA dans le périmètre de l’enseignement supérieur régional Un grand nombre d’Ecoles de l’AGERA sont aussi partie prenante des COMUE Lyon St Etienne et Grenoble et de l’association d’établissements à Clermont-Ferrand, soit en tant que membre, soit en tant qu’associé. Les champs de compétences, le périmètre (logique de site versus logique régionale), la taille et les moyens de ces deux structures sont différents.

    L’AGERA, structure de taille modeste mais néanmoins agile se situe dans une position de laboratoire d’idées et de facilitateur de projets, ouverte aux collaborations avec les universités.

    A noter que parmi les membres de l’AGERA, environ ¼ ne sont pas associés aux regroupements de sites. La mission de représentation et de mise en réseau assurée par l’Alliance est donc essentielle pour ce qui les concerne.

    D’autre part la spécificité des grandes écoles, dans leur diversité mais aussi les particularités qu’elles partagent rend relativement aisé le développement d’actions communes à l’échelle régionale et interrégionale aujourd’hui.

    Pascale Payan Déléguée Générale de l’AGERA

    www.agera.asso.fr www.facebook.com/ageraasso www.linkedin.com/grp/home?gid=8302931&trk=my_groups-tile-flipgrp payan@agera.asso.fr]]>
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    Le Club des Grandes Ecoles de Bordeaux-Aquitaine compte actuellement 22 membres*. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-club-des-grandes-ecoles-de-bordeaux-aquitaine-compte-actuellement-22-membres/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-club-des-grandes-ecoles-de-bordeaux-aquitaine-compte-actuellement-22-membres/ Un tiers d’entre eux sont des écoles d’ingénieur membres ou associés à Bordeaux INP, mais on trouve également des écoles de management et de commerce, d’autres écoles d’ingénieurs ainsi que des structures plus atypiques comme l’Ecole Nationale de la Magistrature. Les écoles du club sont bien représentées dans la COMUE d’Aquitaine, puisque Science Po Bordeaux, Bordeaux Sciences Agro et Bordeaux INP participent au conseil des membres avec l’Université de Bordeaux, l’Université de Bordeaux-Montaigne et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. La situation est un peu moins brillante si l’on considère que des écoles telles que KEDGE, l’INSEEC ou encore l’ESTIA en sont tout au plus des partenaires. Si l’on peut comprendre que la COMUE n’ait pu se constituer avec une bonne douzaine de « membres fondateurs », la façon dont seront pris en compte dans son fonctionnement les étudiants de la moitié des membres du club n’est pas encore connue. Il ne serait évidemment pas acceptable qu’ils n’aient pas accès aux même droits et services offerts par le territoire, quel que soit le statut de leur école de rattachement… C’est aujourd’hui une préoccupation de l’ensemble des membres du club. Une autre préoccupation, plus enthousiasmante celle-là, concerne l’extension du club. Dans la redéfinition des régions, l’Aquitaine se marie avec le Limousin et Poitou-Charentes. Des contacts sont déjà établis avec plusieurs des écoles de ce nouveau territoire. Plusieurs d’entre elles devraient rejoindre le club dans les prochaines semaines. C’est l’occasion d’associer à notre réseau et à nos travaux, des écoles membres de la Conférence des Grandes Ecoles, qui jusqu’à présent, ne s’étaient pas structurées au sein d’une « conférence » régionale. Cela contribuera certainement à donner à la nouvelle région quelques pistes de collaborations pour l’enseignement supérieur. On ne sait pas encore comment les COMUEs Centre et Aquitaine vont évoluer, mais nos écoles ont, une nouvelle fois, l’occasion de jouer un rôle moteur dans la construction de l’espace de l’enseignement supérieur.

    *Les 22 membres du Club des Grandes Ecoles de Bordeaux Aquitaine : Arts et Métiers Paris Tech Bordeaux, Bordeaux Sciences Agro, CESI Bordeaux, CESI Pau-Assat, EBABX, EISTI, ENM, ENSAP, ENSC, ENSCBP, ENSEIRB MATMECA, ENSGTI, ENSTBB, ESTIA, Groupe ESC Pau, IAE Bordeaux, IAE Pau-Bayonne, IPB, IEP, INSEEC, ISA BTP, KEDGE.

    Jacques Mercadier Président du Club des Grandes Ecoles de Bordeaux - Aquitaine (2014-2016)

    A propos de Jacques Mercadier

    Professeur des universités Directeur de l’ENSGTI (2007-2012 puis 2012 -2017) Président de la Fédération Gay-Lussac (2013-2015) Président du Club des Grandes Ecoles de Bordeaux - Aquitaine (2014-2016) Co-Président de la commission formation de la CDEFI (2014- ) Ecole Nationale Supérieure en Génie des Technologies Industrielles Laboratoire de Thermique, Energétique et Procédés (Equipe d’accueil 1932) Université de Pau et des Pays de l’Adour. Informations complémentaires : 6 Thèses co-dirigées La 1ère a obtenu le prix de la meilleure thèse au congrès de l’International Society for the Advance of Supercritical Fluids, Antibes 2000 16 DEA et masters recherche encadrés ou co-encadrés Titulaire de la prime d’encadrement doctoral jusqu’en 2002 - 2014 3 Participations à des ouvrages collectifs 25 publications dans des revues internationales Reviewer pour J. of Supercritical Fluids, Environmental Engineering Science, Combustion Theory and Modelling, Int. J. of Chemical Reactor Engineering, Agence Nationale de la Recherche. Activités administratives principales Directeur de l’ENSGTI depuis le 14 juin 2007 Président de la Fédération Gay-Lussac depuis mars 2013 Président du club des grandes écoles de Bordeaux-Aquitaine depuis décembre 2014 Co-président de la commission formation de la CDEFI depuis novembre 2014 Membre de la section permanente de la CDEFI depuis mai 2013 Administrateur de l’ENSGTI du 10 novembre 2006 au 14 juin 2007 Directeur des études de l’ENSGTI entre 2002 et 2006 Directeur des études adjoint entre 1997 et 2002.

     
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    La Conférence Régionale des Grandes Ecoles Nord pas de Calais – Picardie (CRGE) fête cette année ses 40 ans https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-regionale-des-grandes-ecoles-nord-pas-de-calais-picardie-crge-fete-cette-annee-ses-40-ans/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-regionale-des-grandes-ecoles-nord-pas-de-calais-picardie-crge-fete-cette-annee-ses-40-ans/ Fondée en 1975 par 11 écoles de la Région Nord Pas de Calais, ses effectifs ont augmenté au fil des années pour atteindre aujourd’hui le chiffre de 30 écoles, et son champ géographique est passé de la région Nord Pas de Calais à celui de la nouvelle région Nord Pas de Calais – Picardie en anticipant, dès le début de l’année 2015, la fusion des régions administratives. Sa stratégie est axée sur trois dimensions : C’est d’abord une association de Grandes Ecoles qui pratiquent l’échange d’idées et d’informations et de bonnes pratiques dans une grande convivialité. Pour mémoire, la CRGE a d’abord été créée comme une association de directeurs d’écoles d’ingénieurs.

    C’est ensuite un groupe professionnel qui porte des projets communs : • L’ouverture sociale, tant en amont (recrutement), qu’en interne (bourses), et aussi et surtout sur le thème de l’ingénieur au féminin ; • La promotion auprès des étudiants du concept de « grandes écoles » ; • La promotion auprès des entreprises : diplômés, stages, … ; • La défense de l’apprentissage et de l’alternance dans les grandes écoles ; • Le développement de la création d’entreprises – innovation, recherche, valorisation vers les entreprises ; • L’accompagnement des PME en particulier au sein de la Région en matière, de recherche, d’innovation et de développement à l’international ; • Une réflexion sur la pédagogie et la vie étudiante (gestion des étudiants, santé, logement,…) ; • Le développement à l’international. C’est enfin un organe de promotion des écoles auprès : • des pouvoirs publics : Région, Lille Métropole Européenne, SGAR, … • de la ComUE Lille Nord de France ; • des pôles de compétitivité ; • des financeurs de l’enseignement supérieur (Etat, Région, Lille Métropole Européenne, CCI, Europe…) • et de tout réseau ayant un intérêt aux yeux de la CRGE

    Cette stratégie se traduit par le travail en commissions : Ouverture sociale : action d’élargissement des publics étudiants ; R&D, Innovation, Création d’entreprise, Relations PME/PMI : action aval vers nos partenaires économiques ; Innovation pédagogique, Accompagnement Etudiants, Apprentissage, Pédagogie, Vie Etudiante : action vers nos étudiants.

    Parmi les acquis des trois dernières années figurent : • La participation à la mise en place du Programme Régional de Réussite en Etudes Longues – volet Ambition, programme financé par la Région Nord Pas de Calais, calqué sur les cordées de la réussite et destiné à faciliter l’accès à l’enseignement supérieur pour des publics peu favorisés. La CRGE est l’interlocuteur privilégié des services du Conseil Régional pour cette action ; • L’organisation de deux colloques, l’un sur les nouvelles méthodes pédagogiques (2013), l’autre sur l’entreprise comme espace pédagogique (2014). Un colloque sur la valorisation des initiatives étudiantes est en préparation pour 2015 ; • La reconnaissance de l’action des écoles dans le domaine du développement durable avec le financement par la Région d’une action « Plan Vert de la CRGE » qui a consisté en un relevé de bonnes pratiques de chacune des écoles et en l’accompagnement d’écoles volontaires pour le développement d’actions en développement durable ; • La reconnaissance de la CRGE comme un pilier de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans la Région, aux côtés des universités publiques, des organismes de recherche et de la FUPL. La CRGE siège à ce titre au Parlement du Savoir mis en place par la Région et dans l’Espace Prospectif et Stratégique qui anime ce Parlement du Savoir ; • Un poste de Vice Président Délégué au Comité Economique, Social et Environnemental Régional Nord Pas de Calais ; • Une représentation de la CRGE dans certains pôles de compétitivité (PICOM, i-Trans) et des instances comme la SATT.

    Par la mise en place de cette stratégie, la CRGE vise à être un acteur reconnu de l’enseignement supérieur : institutionnels, entreprises, organisations comme les pôles de compétitivité, ce qu’elle a déjà partiellement obtenu, comme le montrent les premiers résultats listés ci-dessus.

    Même si elle défend le modèle des Grandes Ecoles, la CRGE n’est pas sans liens avec l’Université. Ainsi, 8 écoles membres de la CRGE sont aussi membres de l’Université de Lille qui fédère les universités de Lille 1, Lille 2, Lille 3 et Centrale Lille, l’ENSAIT, l’ENSCL, l’ESJ Lille, Sciences Po Lille, Telecom Lille, l’Ecole d’Architecture de Lille et Mines Douai, et la CRGE entretient de bonnes relations avec la ComUE Lille Nord de France.

    La CRGE, forte de ses 30 écoles et de ses 40 000 étudiants, constitue une composante importante de l’enseignement supérieur et de la recherche en Région. Ainsi, environ 250 thèses sont soutenues chaque année dans ses différents écoles et établissements et elle représente ainsi une partie importante de la recherche régionale (environ le tiers des thèses soutenues).

    Ces atouts permettent à la Région d’attirer plus étudiants qui viennent se former d’autres régions et de l’étranger avant de partir essaimer dans la France entière et dans le monde.

    A propos de Daniel Coutellier

    Professeur des Universités (depuis 1997), Daniel Coutellier est Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique, Automatique, Mécanique, Energétique et Electronique (ENSIAME) depuis 2008. Il est titulaire d’un doctorat de Mécanique, Université de Lille 1988 et d’une Habilitation à Diriger des Recherches en Génie Mécanique, Université de Valenciennes 1997. Responsabilités : Daniel Coutellier a été Directeur des Etudes ENSIMEV 1992-1999, Directeur Général de PRIMECA (Pôle de Ressources Informatiques pour la MECAnique) de juillet 2000 à mai 2001, Directeur du réseau National AIP-PRIMECA de mai 2001 à décembre 2005, Vice-président Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis de 2005 à 2010 et Membre Nommé Conseil National des Universités 2007-2009. Il est Directeur ENSIAME depuis Avril 2008 et Président de la CRGE depuis juin 2015.

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    Décès de Bernard Sutter https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deces-de-bernard-sutter/ Tue, 29 Sep 2015 13:38:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deces-de-bernard-sutter/ Les membres de la CGE ont appris avec tristesse le décès de Bernard Sutter survenu dimanche 4 octobre. Bernard Sutter était un acteur essentiel de la vie de la Conférence des grandes écoles depuis de longues années : il avait lancé la commission internationale, contribué à la création et à l'élaboration du Mastère Spécialisé ; grâce à lui de nombreux projets de recherche internationaux ont été menés par les grandes écoles françaises en partenariat avec des universités du monde entier, activité qui a été l'objet de l'association ARIEL créée spécifiquement à cette fin par la CGE et qu'il animait avec un engagement total. Son dynamisme, sa curiosité intellectuelle et sa foi en l'avenir ont été intacts jusqu'à la fin.

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    Publications de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publications-de-la-cge/ Tue, 29 Sep 2015 13:38:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publications-de-la-cge/
  • Le rapport d’activités 2015 de la CGE est en ligne
  • Dans la série des fiches thématiques éditées régulièrement par la CGE, une nouvelle fiche a fait son apparition : « L’émergence du fundraising dans les grandes écoles ». De 2008 à 2013, la collecte de fonds cumulées par les grandes écoles membres s’élève à 273 M€
  • Le Guide de l’Accompagnement des étudiants handicapés dans les Grandes écoles sera officiellement lancé le 3 décembre lors d’une manifestation où seront abordées, sous forme de tables rondes, des questions centrales liées au handicap.
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    Chaires PME : Appel à projets https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chaires-pme-appel-a-projets/ Tue, 29 Sep 2015 13:39:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chaires-pme-appel-a-projets/ Dans l’objectif de favoriser le rapprochement des établissements d’enseignement supérieur avec le tissu des PME françaises, les trois conférences, la CGE, la CDEFI et la CPU ont signé avec le MEDEF, lors de son Université d’été en août 2015, un Pacte d’engagements pour l’enseignement supérieur. La CGE, la CDEFI et la CPU s’y sont engagées à accompagner la création et le développement de chaires "de recherche" ou "de formation et de recherche" associant les Grandes écoles et les universités à une ou plusieurs PME.

    Afin d’accomplir cet engagement, les trois conférences lancent un appel à propositions auprès de leurs membres pour qu’ils leur soumettent des projets de chaires impliquant une ou plusieurs PME sur des thématiques à caractère innovant. Cet appel à projets est ouvert à toutes les disciplines. Le porteur de projet doit être localisé en France.

    Les propositions sont à envoyer avant le 15 avril 2016 à Imen Missaoui.

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    ALSACE TECH s’engage sur l’industrie du futur ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alsace-tech-sengage-sur-lindustrie-du-futur/ Thu, 29 Oct 2015 14:38:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alsace-tech-sengage-sur-lindustrie-du-futur/ Alsace Tech fédère depuis 2007 les 14 grandes écoles d’ingénieurs, d’architecture et de management alsaciennes. Alsace Tech se mobilise et s’engage au travers des écoles du réseau, pour accompagner les industriels alsaciens dans leur mutation vers l’industrie de demain aussi appelée « industrie 4.0 » ou « usine du futur ».

    Le projet Alsace Tech, intégré au Plan régional Usine du futur porté par La Région Alsace et la CCI Alsace, se concentre sur l’axe compétences. En collaboration avec les centres de recherche, les plateformes des écoles et plusieurs entreprises telles que Siemens et Cisco, l’objectif est d’offrir aux industriels des formations et des expertises adaptées à leurs besoins.

    Le projet Alsace Tech Usine du futur répond concrètement à trois objectifs :

    • Sensibiliser et convaincre par des démonstrateurs des enjeux du passage nécessaire à l’Usine du futur pour les entreprises,
    • développer les compétences nécessaires à cette mutation
    • renforcer la recherche partenariale sur les thèmes prioritaires et adaptés aux besoins des entreprises.

    Forte des expertises déjà présentes dans les écoles telles que l’Ecam Strasbourg Europe, le eiCesi, l’EM Strasbourg, l’Ensisa, l’Insa, Télécom Physique Strasbourg … sur les technologies 4.0 matures, Alsace Tech développe un « démonstrateur » ou « plateforme collaborative inter-écoles » qui présentera les fonctionnalités et les concepts innovants de l’Usine du futur : comment mieux servir ses clients grâce à une flexibilité accrue de la production et à l’optimisation des ressources ? Les industriels verront ainsi une chaine numérique intégrée de la conception à la fabrication sur des machines flexibles et intelligentes en réseau, une personnalisation des produits, le traitement numérique des données, l’optimisation des ressources (matières, énergie, déchets, eau) et la prise en compte des impacts sur les organisations et les hommes, sous oublier la cybersécurité sur les réseaux.

    Les entreprises pourront identifier les atouts générés par ces innovations ainsi que leurs besoins par rapport à leur marché, leur situation propre et leur stratégie de développement. Les modalités de collaborations possibles avec les centres de recherche et plateformes technologiques sont en cours d’élaboration. Cette plateforme doit aussi servir de supports à des projets de recherche ciblés sur leurs besoins, réalisés par les étudiants et/ou des chercheurs.

    La mise en œuvre d’une offre de formation initiale et continue à destination des entreprises et des étudiants est aussi inscrite au programme. Elle permettra aux entreprises de conduire des projets d’innovation par l’accroissement de leurs compétences internes et/ou par le recrutement d’ingénieurs formés dans ces nouveaux parcours.

    Dominique Vivé Chef de projet Usine du futur

    A propos de Dominique Vivé

    Chef de projet Usine du Futur Alsace Tech depuis août 2015, Ingénieur de l'ENSIAA (école nationale des industries agroalimentaires) complété par un Master en management des entreprises, Dominique Vivé totalise 30 ans d'expérience dans l'industrie à des postes opérationnels, du chef de projet industrialisation à des directions Supply Chain et Opérations, au sein de multinationales (groupe Lesieur, groupe Cadbury) mais aussi de PME. Dominique Vivé est fondatrice d'une entreprise de conseil et de formation en Alsace, accompagnement de structures d'enseignement supérieur.

    A propos d’Alsace Tech

    Alsace Tech fédère les 14 grandes écoles d’ingénieurs, d'architecture et de management basées en Alsace. L’association est présidée par Marc Renner, directeur de l’Insa de Strasbourg. Les 14 écoles membres du réseau sont l’Ecam Strasbourg-Europe, l’ECPM, l’eiCesi, l’eiCnam, l’EM Strasbourg, l’Engees, l’Ensas, l’ENSCMu, l’Ensiie, l’Ensisa, l’EOST, l’ESBS, l’Insa de Strasbourg et Télécom Physique Strasbourg.

    Le réseau représente plus de 8 350 étudiants issus de 70 spécialités de formation en ingénierie, architecture et management, niveau master et doctorat.

    Unies sous forme d’association depuis 2007, les écoles ont choisi de s’associer pour présenter d’une seule voix leurs formations et mettre en place des projets communs tels que :

    • le salon du recrutement Forum Alsace Tech entreprises qui accueille chaque année 3 000 visiteurs et une centaine d’exposants. La prochaine édition a lieu le 15 octobre 2015 à Strasbourg
    • le projet ingénieur-manager : MAE Alsace Tech formation accélérée en management proposée aux diplômés ingénieurs et architectes du réseau et le parcours manager-ingénieur, sensibilisation à l'ingénierie pour les étudiants de l'EM Strasbourg
    •  le concours Alsace Tech – projet d’entreprise innovante, concours étudiant de création d'entreprise
    • une école d’été franco-allemande die Brücke en partenariat avec 3 Hochschulen allemandes et suisse de la toute récente alliance TriRhenatech.
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    Participez aux Premières Assises d’Initiative Grandes Ecoles & Universités ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/participez-aux-premieres-assises-dinitiative-grandes-ecoles-universites/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/participez-aux-premieres-assises-dinitiative-grandes-ecoles-universites/ Entreprises : vous souhaitez soutenir de jeunes entreprises innovantes ? Ecoles et Universités : vous désirez développer l’entrepreneuriat dans vos établissements ?

    Initiative Grandes Ecoles & Universités organise ses Premières Assisses le 30 novembre 2015 à 18h00 dans le Salon de l’Hôtel des Arts et Métiers, pour présenter le dispositif des prêts d’honneur, son impact et ses bénéfices tant pour les porteurs de projet que les partenaires financiers. Pour participer, vous pouvez contacter Florent Mérian, Délégué général de l’IGEU, à florent.merian@mines-telecom.fr Créée en 2011, Initiative Grandes Ecoles & Universités est une association membre d’Initiative France, premier réseau de financement et d’accompagnement de la création d’entreprise en France. Initiative Grandes Ecoles & Universités a permis de financer plus de 40 projets et d’octroyer plus de 1,5 millions d’euros en prêts d’honneur depuis sa création.

    Quel est son objectif ? Initiative Grandes Ecoles & Universités a pour objectif de promouvoir le prêt d’honneur au service des créateurs de projets innovants issus des incubateurs des grandes écoles, universités et laboratoires de recherche. Le prêt d’honneur est un effet de levier sur les autres sources de financement.

    Comment fonctionne le dispositif ? Initiative Grandes Ecoles & Universités accorde des prêts à taux zéro et sans garantie personnelle à des porteurs de projet préalablement sélectionnés, pour renforcer leurs fonds propres et faciliter l’accès à des financements bancaires. La durée de remboursement est fixée à 5 ans. Pendant toute la durée de remboursement du prêt, les créateurs bénéficient d’un accompagnement entrepreneurial et d’une expertise technique apportés par les incubateurs et Initiative Grandes Ecoles & Universités.

    Qui sont les bénéficiaires ? Initiative Grandes Ecoles & Universités accueille actuellement deux fonds de prêts d’honneur, co-financés par la Caisse des Dépôts, à destination des startups innovantes : - le Fonds Numérique, soutenus financièrement par la Fondation Télécom, pour des projets issus des incubateurs des écoles Télécom de l’Institut Mines-Télécom - le Fonds Arts et Métiers, soutenu financièrement par la Fondation Arts et Métiers, pour des projets issus des incubateurs de l’Ecole d’Arts et Métiers, ou d’autres incubateurs liés à ses différents campus « Le prêt d’honneur nous a beaucoup aidés, car il est arrivé au moment où notre produit allait être commercialisé. Grâce à ce prêt, nous avons pu investir techniquement et embaucher pour développer notre stratégie de commercialisation ».

    Amir Malekzadeh

    CEO de la start-up Focusmatic

    incubée à Télécom ParisTech Entrepreneurs lauréat d’un prêt d’honneur en 2014

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    Trophées EDUCNUM, la 2ème édition est lancée ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trophees-educnum-la-2eme-edition-est-lancee/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trophees-educnum-la-2eme-edition-est-lancee/ Parce que la sensibilisation et la formation de tous les publics, et notamment les plus jeunes, à un usage responsable et éclairé des technologies numériques est un enjeu national, la Conférence des grandes écoles est investie en tant que membre actif au sein du collectif EDUCNUM, animé par la CNIL.

    Et c'est avec enthousiasme que nous annonçons le lancement de la 2ème édition des Trophées EDUCNUM avec comme thème central d'encourager les jeunes de 6 à 14 ans à protéger leur vie privée en ligne.

    Soutenu cette année à la fois par le Ministère de l’Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche et par le Ministère de la Ville, de la jeunesse et des sports, le concours est réalisé en partenariat avec Skyrock, France 4 et Francetv éducation. Le parrain, dont l'identité sera révélée le 12 Octobre est le jeune Président et cofondateur d’une entreprise d'e-éducation en plein essor. Ouverts à tous les étudiants d'universités et de grandes écoles agés de 18 à 25 ans, les Trophées Educnum, visent à transmettre les bons réflexes en matière de protection de la vie privée aux plus jeunes générations par le biais de projets innovants et/ou créatifs.

    Vivre une expérience unique, se faire connaître, obtenir un coup de pouce financier, élargir son réseau, sont les objectifs mis en avant par le collectif Educnum.

    Les lauréats des projets pédagogiques les plus originaux et les plus pertinents ainsi récompensés auront la chance de rencontrer des professionnels du secteur mais aussi se partager une dotation de 10.000 € !

    Mais s'il n'y avait qu'une vraie raison de participer, retenons celle-là : participer à l'éducation des plus jeunes, à leur sensibilisation, pour qu'internet et les réseaux sociaux redeviennent des espaces de liberté !

    Membre du collectif Educnum, la CGE vous donne rendez-vous sur educnum.fr où trouver toutes les informations (règlement, dossier de candidature…) ainsi qu'une webographie sur le thème de la protection de la vie privée en ligne. Premier jalon de ces Trophées, l'inscription au concours et le dépôts de projets innovants sur tous types de supports avant le 15 février 2016.

    Retour sur les Trophées 2014 Le Grand Prix du jury a été attribué à des étudiants de l’Université Panthéon Sorbonne, auteurs du web documentaire Les aventures croustillantes de Prince chip, entièrement réalisée en stop motion ; cette vidéo a été testée directement auprès des 8-10 ans et a fait l’objet d’une table-ronde lors de la tenue de Futur en Seine 2015.

    Et le Prix spécial du jury a été remporté par deux étudiants de l’Ecole Boulle pour le projet Datafiction, le site dont vous êtes le héros !, destiné à un public de 14 ans et plus.]]>
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    En janvier 2012, un colloque, organisé conjointement par la Conférence des Présidents d’Université (CPU) et la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), a eu lieu à l’UNESCO. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-janvier-2012-un-colloque-organise-conjointement-par-la-conference-des-presidents-duniversite-cpu-et-la-conference-des-grandes-ecoles-cge-a-eu-lieu-a-lunesco/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-janvier-2012-un-colloque-organise-conjointement-par-la-conference-des-presidents-duniversite-cpu-et-la-conference-des-grandes-ecoles-cge-a-eu-lieu-a-lunesco/ Ce colloque baptisé «Eco-campus - Formations et responsabilité sociétale : quelles stratégies de transition des établissements européens d’enseignement supérieur ? », avait pour but de présenter les initiatives en matière de responsabilité sociétale des établissements d’enseignement supérieur au niveau européen. La dynamique créée par ce colloque ainsi que les retours positifs des 450 participants et partenaires ont conduit à renouveler cette manifestation lors d'un deuxième colloque « Vers des campus durables ? », organisé à Nantes, les 7 et 8 novembre 2013, par l'Université de Nantes et l'Ecole des Mines de Nantes, avec le soutien actif de la CPU et de la CGE. Entre temps au mois de juillet 2012, la communauté internationale de l’enseignement supérieur, France en tête, marquait les esprits en réalisant la plus importante opération d’engagements volontaires à l’occasion du Sommet international de Rio+20 : the Higher Education Sustainability Initiative (HESI).

    Profitant de l'opportunité de la tenue de la COP 21 en France en décembre 2015, il a été décidé d'organiser un troisième colloque Eco-campus légèrement en amont de ce grand événement international afin d’affirmer l'importance des établissements d'enseignement supérieur comme acteurs du changement climatique.

    Partant des engagements d’actions de HESI, Eco-campus 3 élaborera des solutions pour l’Agenda de la COP21et se déroulera en trois temps :

    1 - Au cours de la soirée du 14 octobre, HESI (Higher Education Sustainability Initiative) présentera les contributions volontaires de la communauté académique internationale pour le climat qui contribueront à l’agenda des solutions de la COP21 pour l’enseignement supérieur. Important : Les écoles sont invitées à s’engager ici puis à poster leurs contributions là

    2 – Le jeudi 15 octobre, à Nanterre, Les établissements d’enseignement supérieur interpellent les pouvoirs publics et la société civile : débats autour des outils existants et à créer, innovations et enjeux climatiques, cadres favorables et points de blocages à lever pour passer du discours à l’action ensemble, etc. La soirée de gala sera dédiée aux rôles des réseaux académiques internationaux (GPU, GCE, Global Alliance, HESI…) pour le déploiement de l’agenda des solutions de la COP21.

    3 – Le vendredi 16 octobre à La Défense, les universités et écoles proposeront un forum des parties prenantes : passage de l’action aux solutions, en confrontant les items de la déclaration HESI à l’expertise issue de l’enseignement supérieur et de ses parties prenantes : collectivités, entreprises, ONG, réseaux territoriaux…

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    Un rôle clé pour les conférences régionales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-role-cle-pour-les-conferences-regionales/ Thu, 29 Oct 2015 14:38:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-role-cle-pour-les-conferences-regionales/ Les écoles recrutent nationalement et internationalement, leurs diplômés sont embauchés nationalement et internationalement. Pourtant, le territoire sur lequel elles sont implantées est essentiel dans leur stratégie et il existe un dialogue permanent entre « la région » et l’école que ce soit pour la recherche, pour la formation, pour le lien avec l’industrie et plus généralement le développement économique. Toutes les régions de France se sont livrées, il y a deux ans, à la définition de leur propre schéma régional d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, qui vise à répondre aux grands défis actuels en mettant la connaissance au cœur du développement de la région. L’Europe, en demandant ce travail aux régions, a reconnu leur caractère central et leur capacité à être moteurs en termes d’innovation en particulier.

    La récente réforme régionale a confié des responsabilités élargies aux régions en matière de formation. Même si les conditions d’exercice de cette responsabilité sont compliquées en raison des restrictions budgétaires qui accompagnent cette évolution de leur champs de compétences, cela montre bien le rôle privilégié qu’elles jouent.

    Au moment où les regroupements et les communautés d’universités et d’établissements se mettent en place sans que toutes les écoles en soient parties prenantes, le rôle des conférences régionales est essentiel pour préserver, autant que faire se peut, l’identité des écoles et leur permettre de parler d’une seule voix. Dans de nombreuses régions, le dialogue qui s’est développé entre les écoles et les universités au sein des PRES a montré tout l’intérêt qu’il y avait à travailler ensemble dans la recherche, dans la co-accréditation de masters et bien souvent dans l’accompagnement des docteurs. A cet égard, les conférences régionales ont souvent été un intermédiaire de poids. Dans le cadre des regroupements issus de la loi du 22 juillet 2013, il ne faudrait pas croire que leur rôle va diminuer, bien au contraire. Les écoles ne sont pas associées de la même façon aux communautés, certaines sont encore en dehors de la logique de regroupement.

    Elles doivent pourtant pouvoir exprimer leur diversité de point de vue, qui est une partie intégrante de la richesse de notre enseignement supérieur. La CGE, au niveau national, s’attache à promouvoir cette diversité et les valeurs fondatrices qui font la force des écoles. Il n’est pas toujours facile de dépasser ses propres intérêts à court terme au profit d’une communauté, quelle qu’elle soit. Pourtant, il faut le faire dans l’intérêt de tout l’enseignement supérieur. Le relai régional est alors essentiel et il doit être pris par les conférences, qui doivent elles aussi porter auprès des élus de leur région, la parole des grandes écoles, expliquer sans relâche la qualité de leur système, leur capacité à s’adapter, le bénéfice de leur présence pour l’emploi, pour l’innovation, pour le développement de toute la région, et enfin pour le rayonnement international, à travers les diplômés étrangers qu’elles accueillent.

    Francis Jouanjean Délégué général de la CGE

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    Campus-Channel convie tout au long de l’année, les étudiants, futurs étudiants et les professionnels à «faire passer l’ORAL» aux Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campus-channel-convie-tout-au-long-de-lannee-les-etudiants-futurs-etudiants-et-les-professionnels-a-faire-passer-loral-aux-grandes-ecoles/ Thu, 22 Oct 2015 13:38:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campus-channel-convie-tout-au-long-de-lannee-les-etudiants-futurs-etudiants-et-les-professionnels-a-faire-passer-loral-aux-grandes-ecoles/ Grandes écoles de commerce (ESSEC Business School, ESCP Europe, EMLYON Business School, Audencia Nantes,...), écoles d’ingénieurs (Polytechnique, CentraleSupélec, Telecom ParisTech, Les Mines, ...), écoles spécialistes (Tourisme/Hôtellerie, Mode, Communication...), instituts d’études politiques et universités. Depuis le studio Campus Channel, un directeur et un étudiant répondent en LIVE aux questions des internautes connectés sur leur ordinateur ou tablette.

    Les Grandes écoles membres de la CGE qui passent l'ORAL en octobre ]]>
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    Enquête Mobilité 2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-mobilite-2015/ Thu, 29 Oct 2015 14:38:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-mobilite-2015/ Le 19 novembre la CGE présentera à la presse les résultats de l’enquête Mobilité 2015, qui recense le nombre d’étudiants étrangers dans les grandes écoles et le nombre des étudiants français des grandes écoles partant en séjour d’études ou en stage dans une entreprise à l’étranger.

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    Collecte 2015 de la taxe d'apprentissage : un bouleversement financier pour les grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/collecte-2015-de-la-taxe-dapprentissage-un-bouleversement-financier-pour-les-grandes-ecoles/ Thu, 29 Oct 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/collecte-2015-de-la-taxe-dapprentissage-un-bouleversement-financier-pour-les-grandes-ecoles/ Dans un communiqué de presse commun, la CGE et la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieur) présentent un état des lieux de la collecte 2015 de la taxe d'apprentissage.

    La CGE et la CDEFI ont mesuré les conséquences de la réforme de la taxe d’apprentissage en analysant l’évolution entre 2014 et 2015 de la part du « barème ». Fondée sur les réponses d’un panel représentatif de 120 écoles, l’enquête montre une baisse moyenne du barème de 37 % (soit 60 millions d’euros) pour l’ensemble des grandes écoles, toutes spécialités confondues (ingénieur, management, architecture, autres formations).

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    Enjeux géopolitiques du réchauffement climatique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-geopolitiques-du-rechauffement-climatique/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-geopolitiques-du-rechauffement-climatique/ Qu’est-ce que la géopolitique ? La politique est une fonction à deux dimensions, tandis que la géopolitique englobe la terre, l'air et tout le reste. C'est une façon de concevoir la sécurité, ainsi que la géographie, en mettant de côté les limites des conceptualisations traditionnelles. Il est possible de comprendre les climats et leurs changements ; de comprendre la géographie de l'endroit où vivent les gens et la sociologie de leurs mœurs, sans pour autant comprendre que tous ces facteurs sont liés entre eux. Ainsi, les changements climatiques, en particulier que le concept de réchauffement climatique, doivent être abordés avec l'approche géopolitique – ou intégrée et systémique – afin de vraiment comprendre comment les changements nous affectent comme population humaine et comment ils peuvent être atténués. Considérez la mise en garde de Swynedouw : ... en d'autres termes, si nous nous soucions vraiment profondément du climat et d’autres conditions socio - environnementales, notre regard théorique et nos passions politiques doivent passer d’une simple préoccupation pour l'environnement en soi à une préoccupation et une passion pour l’élaboration de nouvelles politiques. (Swynedouw, 2013, p. 2).

    Dans ce contexte, la géopolitique peut signifier beaucoup de choses, et en fonction de l’interprète, elle peut même signifier plusieurs choses en même temps. La notion générale de politique , celle qu’une majorité de gens comprend, est que la politique consiste à prendre le contrôle de personnes, de lieux et de ressources pour utiliser le tout à son avantage. À l’échelle internationale, il est difficile de parler de la notion de politique sans parler des pouvoirs que possèdent de par le monde différents pays, et de plus en plus, divers groupes religieux politisés. À titre d'exemple, il suffit d’effectuer une recherche sur l’« influence du ministère de la Défense sur les énergies alternatives » pour découvrir des centaines de milliers d'articles, blogues, livres et messages qui traitent non seulement de l’intrusion du ministère de la Défense dans le développement de sources d'énergie alternative (et de son utilisation de sources qui existent déjà), mais aussi dans l'esprit de disciples de l’accumulation qui croient au stockage de diverses formes d'énergie pendant que « nous » essayons de déterminer de quelles façons les décisions de la Chine ou celles de la Russie concernant l'énergie affecteront les choix politiques.

    Le Journal of Energy Security, un magazine en ligne, s’intéresse particulièrement aux problèmes liés à la sécurité énergétique. La lecture de récentes rubriques incite le lecteur à conclure que les rédacteurs en chef du magazine (et par conséquent les rédacteurs) étaient beaucoup plus préoccupés par des questions liées à l'accaparement et au stockage des sources d’approvisionnement en énergie et des réserves énergétiques que par l’évaluation de la capacité de développement des énergies de remplacement (Journal of Energy Security, 2014). Pourtant, certains articles semblent suggérer une approche géopolitique, même si le sujet n'est pas ouvertement abordé ; le lecteur est plutôt exhorté à comprendre qu'il pourrait s’avérer nécessaire de trouver un compromis entre l'environnement et l'énergie. Il s’agit certainement d’une approche géopolitique, bien qu'elle ne soit pas manifestement explicitée.

    Plutôt que de considérer des solutions possibles d’un point de vue environnemental, le Journal suggère qu'il est temps de développer l'énergie nucléaire en Europe, apprendre à utiliser le charbon proprement et efficacement et apprendre à utiliser les gaz non conventionnels comme combustibles (Journal of Energy Security, 2014). Pourtant, quand on lit l'intégralité du rapport, il semble que la raison invoquée est qu'il temps de rompre la dépendance européenne à l’égard du pétrole et du gaz russes, au cas où cette alliance politique se détériorerait. Le Journal a également recommandé l'ouverture de négociations avec la Turquie ainsi que l’accumulation des stocks d'énergie. Presque comme une remarque innocente, on a recommandé de commencer à explorer les façons de contrôler les cas de combustion spontanée du gaz naturel, qui dit-on consume jusqu’à 25 % du gaz naturel disponible (Journal of Energy Security, 2014). Comment cela est-il lié au réchauffement climatique? À son niveau le plus fondamental, soit celui de la perception. La Russie souhaite être perçue comme une puissance mondiale. Par conséquent, toutes les autres nations prennent les précautions nécessaires pour éviter d’offenser la Russie et ainsi se prémunir contre une perte d'accès à son énergie. Voilà pourquoi le Journal suggère de développer d’autres voies d'accès à l'énergie. Il ne suffit pas de reconnaître que différents types d'énergie sont limités et non renouvelables ; on doit également reconnaître que différents facteurs politiques entrent dans le contrôle de cette énergie.

    Lorsque les changements climatiques font l’objet de discussions, presque tout le monde peut se remémorer (ou imaginer) des différences dans la nature, des tempêtes sévères et inhabituelles comme l'ouragan Katrina, des sécheresses sahariennes, des incendies au Sud de l’Europe, au Nouveau-Mexique et ainsi de suite. Les médias encouragent ces discussions et ces croyances (Boykoff, 2011). Toutefois, et c'est là l’élément clé, le sujet des changements climatiques apparait dans le débat public de la façon dont il est présenté par les institutions politiques. Pour Elden (2013) allègue que les politiques sont liées aux changements climatiques et à la géographie. Les peuples se sont habitués à faire face à la géographie, mais aujourd’hui celle-ci est tridimensionnelle. Il s’agit d’un facteur clé lorsqu'on discute de changements climatiques, en raison des questions soulevées précédemment : la nécessité de préserver le territoire et les ressources pour sa nation, et pour la protection de sa population. Ainsi, de nos jours, il n’est plus seulement question de la terre et des ressources (par exemple), mais de l'atmosphère même. Si nous étions en contrôle d’un territoire, ça pourrait être une affaire relativement simple – mais comment préserver une atmosphère ? Considérons la différence entre les deux représentations graphiques, ci-dessous.

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    Une école de management face au « défi climat » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-ecole-de-management-face-au-defi-climat/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-ecole-de-management-face-au-defi-climat/ La prise de conscience de la problématique de l’effet de serre sur la scène politique est relativement récente et la complexité des négociations internationales montrent bien les difficultés pratiques que pose la coordination des politiques de lutte contre la pollution. Dans ce contexte de la COP 21 programmée en décembre 2015 à Paris, les établissements d’enseignement supérieur ont une double responsabilité, en premier lieu par leur mission éducative qui suppose de former de futurs acteurs du monde professionnel responsables pleinement conscients des enjeux de la problématique environnementale, puis, au travers de leur propres actions qui montrent au quotidien leur engagement dans la réduction des gaz à effet de serre (GES).

    L’ESSCA-Ecole de Management, depuis toujours engagée dans une approche humaniste et sociale, a renforcé significativement, ces dernières années, ses actions en faveur de l’environnement, en accord avec les recommandations de la Stratégie Nationale Durable. La réalisation de son Bilan Carbone, la structuration et la mise en œuvre de son plan d’action DD/RS (ou Plan Vert) construit et évalué d’après le « Référentiel DD/RS » proposé par la CGE et la CPU, ont permis d’impliquer l’ensemble de ses parties prenantes. Dès lors, l’ESSCA a intégré expressément à son plan de développement stratégique sa démarche durable et responsable.

    Une action concrète qui contribue à réduire les GES et qui a également fonction d’exemple Parmi les actions phares, la mise en place d’une Gestion Technique de ses Bâtiments (GTB), pilotée par un technicien formé à la gestion énergétique, qui a permis d’ajuster les besoins en chauffage et électricité aux horaires d’occupation des locaux, a entraîné une réduction des consommations énergétiques. L’utilisation croissante des plateformes d’apprentissage et le paramétrage des imprimantes en RV ont permis de limiter la consommation de papier. Un autre aspect fortement énergivore, et pourtant difficile à maîtriser, est celui du transport. L’ESSCA a pris des mesures en ce point en proposant des garages à vélo, en encourageant le co-voiturage et l’utilisation des transports en commun (par la mise à disposition de tickets de bus notamment) ou encore en incitant les collaborateurs à effectuer, autant que possible, les réunions inter-campus en visio.

    La sensibilisation qui concoure à ouvrir l’esprit sur un monde durable Afin d’accroitre la sensibilité de ses étudiants au réchauffement climatique et à ses enjeux, l’ESSCA propose à ses étudiants différents moments de rencontres avec les acteurs économiques et institutionnels du Développement Durable. En ce sens, à la rentrée, les étudiants de 1ère année ont profité d’une journée d’animation sur le tri sélectif et la démarche durable effectuée par les agents de la section Environnement et Sensibilisation à la gestion des déchets d’Angers Loire Métropole. Dans le même temps, l’ensemble de la communauté ESSCA a pu découvrir et échanger autour de deux expositions sur les énergies renouvelables (l’une de Yann Arthus Bertrand sur les choix énergétiques de demain et l’autre sur les gestes simples à effectuer au quotidien pour limiter les GES).

    Le prolongement académique d’une volonté de prise de conscience efficiente par les étudiants de la problématique climat se traduit également, outre la connexion qui est faite dans le cadre de nombreux enseignements, par l’étude approfondie d’entreprises de recyclage. On peut mentionner, la visite, en octobre 2015, des ateliers de l’entreprise d’insertion et de recyclage « Anjou Envie 49 », qui a par la suite donné lieu à l’étude de son business model, par les étudiants des Majeures « Entrepreneuriat » et « Innovation Sociale et Management de l’Economie Sociale et Solidaire ».

    On peut citer aussi, la programmation, le 23 novembre prochain, d’une table ronde réunissant des dirigeants d’entreprise et les étudiants autour de la thématique des enjeux du réchauffement climatique pour les entreprises et leurs effets sur les emplois de demain.

    Un engagement renouvelé de l’école au niveau de sa gouvernance en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique Enfin, en vue de renforcer son engagement, l’ESSCA, qui avait déjà rejoint le réseau Higher Education Sustainability Initiative (HESI) créé à l’occasion de RIO+20, a, tout dernièrement, par la voie de sa Directrice Générale, signé la lettre ouverte de l’enseignement supérieur pour la COP21.

    Les établissements d’enseignement supérieur, et au premier rang desquels les grandes écoles, sont en charge de la formation des futurs cadres et dirigeants qui devront agir de manière pleinement responsables en ayant conscience des grands enjeux environnementaux. Ces établissements ont donc le devoir de transmettre à leurs étudiants, tout au long de leur parcours académique (enseignements, conférences, ateliers), en les associant à leurs connaissances théoriques, les principes durables qui leur permettront d’appréhender les enjeux complexes du réchauffement climatique et feront d’eux, des individus aptes, par la suite, à intégrer cette problématique à leur prise de décision, lorsqu’ils auront rejoint l’entreprise.

    Pascale Beldent Chargée de mission DD/RS ESSCA – Ecole de Management

    A propos de Pascale Beldent

    Pascale Beldent, Collaboratrice de l’ESSCA-Ecole de Management, a occupé différents postes de gestion administrative au sein de l’ESSCA depuis 1989 avant d’être nommée Chargée de mission DD/RS en janvier 2014. Titulaire d’un M2 en Management – Elle a effectué un Mémoire sur la diversité des origines et des profils des étudiants.

    A propos de l'ESSCA

    Fondée à Angers en 1909, membre de la Conférence des Grandes Écoles, l’ESSCA est une école de management qui propose différents cursus pour des métiers en marketing, commerce, finance, ressources humaines, digital, entrepreneuriat et conseil. Elle recrute sur concours 720 bacheliers qui préparent en 5 ans le diplôme Grande École grade de Master. Une admission parallèle sur concours est également possible en 3e ou en 4e année. Titulaire des labels EPAS et AACSB, elle délivre un Master en management classé parmi les meilleurs mondiaux par le Financial Times. L’ESSCA déploie ses programmes sur plusieurs sites d’études en France et à l’international auprès de 3 000 étudiants en formation initiale et continue. La puissance de ses réseaux - 183 universités partenaires dans 48 pays, 12 700 diplômés, 2 500 entreprises partenaires - contribue à la réussite de ses étudiants et de ses diplômés, en France et à l’international.

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    Politique climatique mondiale : nos gouvernants décident sur la base de résumés de rapports du GIEC incompréhensibles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politique-climatique-mondiale-nos-gouvernants-decident-sur-la-base-de-resumes-de-rapports-du-giec-incomprehensibles/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politique-climatique-mondiale-nos-gouvernants-decident-sur-la-base-de-resumes-de-rapports-du-giec-incomprehensibles/ A la veille de l’ouverture de la COP 21 à Paris, une étude inédite publiée le 12 octobre dans la revue Nature Climate Change* par des enseignants-chercheurs de KEDGE Business School, University of Leeds, University of Bonn et Roma Universita démontre que les résumés produits depuis 1990 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à l’attention des décideurs politiques sont de plus en plus inintelligibles alors même qu’ils ont donné lieu à une augmentation de leur couverture médiatique de plus en plus pessimiste.

    «L’action mondiale sur le changement climatique est gravement entravée parce que les conseils du corps scientifique du GIEC qui, s’ils font référence en la matière, sont si difficiles à comprendre qu’il faut un doctorat minimum pour en saisir les recommandations » soutient Ralf Barkemeyer, enseignant-chercheur à KEDGE BS, qui a dirigé cette étude.

    Le GIEC publie tous les 5 ans un Rapport accompagné d’un résumé destiné aux décideurs politiques et aux médias afin de synthétiser et de communiquer l'état actuel de la recherche climatique et de la rendre accessible au public non-scientifique.

    Mais pour Ralf Barkemeyer, "si les gouvernements ne sont pas en mesure de comprendre les faits scientifiques qui leur sont présentés, comment peuvent-ils espérer parvenir à un consensus ou à une décision commune ?".

    Suraje Dessai, Professeur à l'Université de Leeds, et co-auteur de l’étude, ajoute : "Le GIEC a été créé pour apporter une information sur la politique climatique mondiale, mais il est clair qu'il ne remplit pas sa mission quand ses résumés pour les décideurs politiques sont si illisibles. Il a échoué dans sa tâche ".

    L’étude produit une analyse linguistique des résumés des Rapports du GIEC en appliquant des métriques de lisibilité et en les comparant à la couverture médiatique obtenus par ces rapports dans plusieurs magazines (Daily Mail, The Mirror et The Sun) et journaux quotidiens (New York Times, Washington Post, The Independent et The Times).

    Les résultats démontrent qu’au fur et à mesure que les informations publiées par le GIEC dans ses résumés perdaient en lisibilité, la représentation médiatique qui en était faite par la presse grand public devenait de plus en plus pessimiste, au-delà de ce que contenaient les rapports du GIEC eux-mêmes, accroissant l’écart entre les scientifiques et non-scientifiques dans leur compréhension des enjeux climatiques.

    Pour Ralf Barkemeyer, "les résumés du GIEC sont si difficiles à comprendre qu’ils peuvent donner lieu à de nombreuses interprétations différentes sur un même point. Ils peuvent facilement être mal interprétés par les sceptiques du changement climatique, par exemple. Si ces résumés étaient plus simples et accessibles, le grand public pourrait directement bénéficier de ces documents et découvrir la véritable nature des défis". Reference de l’article :

     
    A propos de Raïf Barkemeyer

    Ralf Barkemeyer  est Professeur en Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) à KEDGE Business School. Ses recherches portent sur les relations entre l’entreprise, l’environnement et la société, et plus particulièrement sur les liens entre la RSE et la représentation des enjeux du développement durable dans les médias. Ralf Barkemeyer est membre de The Higher Education Academy et rédacteur en chef adjoint de Business Ethics: European Review.  ralf.barkemeyer@kedgebs.com

    A propos de KEDGE Business School

    KEDGE Business School est une Ecole de management française de référence présente sur 4 campus en France (Paris, Bordeaux, Marseille, Toulon), 2 en Chine (Shanghai, Suzhou) et 4 campus associés (Avignon, Bastia, Bayonne, Dakar). La Communauté KEDGE BS se compose de 12 000 étudiants (dont 25% d’étudiants étrangers), 184 professeurs permanents (dont 44% d’internationaux), 300 partenaires académiques internationaux et 50 000 diplômés à travers le monde. KEDGE BS propose une offre de 31 formations en management visées par l'Etat français et accréditées au niveau international EQUIS, AACSB et AMBA. KEDGE BS déploie également des formations sur-mesure pour les entreprises en France et à l'international. www.kedgebs.com - @kedgebs - Facebook/kedgebs

    Contacts Recherche KEDGE BS : Frank FIGGE est Professeur et Directeur du Centre de recherche « Responsabilité Sociale des Entreprises et Développement Durable » à KEDGE Business School. Frank Figge a été un des concepteurs de l’approche de la Valeur Durable. Avant de rejoindre l’enseignement supérieur, Frank Figge a travaillé comme analyste dans la gestion de portefeuilles responsables et consultant dans le domaine de la RSE en particulier dans la finance responsable.  frank.figge@kedgebs.com

    Contacts presse KEDGE BS :

    Julien RAVIER Tel. +33 (0) 671 535 161 / julien.ravier@kedgebs.com Boris GALINAT Tel. +33 (0) 556 842 212 / boris.galinat@kedgebs.com

    A propos de Nature Climate Change

    Nature Climate Change est une revue scientifique mensuelle à comité de lecture rattachée à la revue Nature et éditée par le groupe de presse britannique Nature Publishing Group. Elle traite des divers aspects du réchauffement climatique. D'après le Journal Citation Reports, son facteur d'impact (indicateur de la visibilité d'une revue scientifique) est en 2014 de 14,547, ce qui la place au second rang des 221 revues de la catégorie « Sciences environnementales ».

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    Comment l’économétrie nous aide à comprendre les changements climatiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-leconometrie-nous-aide-a-comprendre-les-changements-climatiques/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-leconometrie-nous-aide-a-comprendre-les-changements-climatiques/ Quand en 2010 Claude Allègre a publié son livre L’imposture Climatique, il remettait en cause le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique, mais peu nombreux sont aujourd’hui les scientifiques qui en doutent. Cela peut paraître évident : depuis la révolution industrielle, nous avons produit d’énormes quantités de gaz. Dans l’intervalle, les températures ont augmenté.

    Pourtant, au cours des quinze dernières années, la hausse des températures semble s’être ralentie, voire arrêtée. C’est un aspect peu connu du grand public, souvent appelé hiatus du réchauffement. Plusieurs explications ont été proposées pour expliquer ce ralentissement : il pourrait être dû à une réduction cyclique de l’activité solaire ou une suractivité volcanique (dont les cendres projetées dans l’atmosphère filtrent les radiations solaires). Il a été également montré que les réductions de gaz à effet de serre qui ont suivi la signature du Protocole de Montréal en 1989 ont sans doute joué un rôle.

    Mais que savons-nous précisément du réchauffement climatique, de ses causes et de ses solutions ? Il y a encore tant de facteurs que nous ne comprenons pas suffisamment. Un simple exemple : la capacité d’absorption des couches profondes des océans est encore mal comprise. Elles sont peut-être capables d’emmagasiner davantage de chaleur qu’on pensait auparavant, avec un risque potentiel de la libérer dans le futur. Mais alors, avec quel degré de certitude peut-on affirmer que ce réchauffement (ou la pause récente) est dû à la main de l’homme ? Tout professeur de probabilités ou de statistiques sait bien insister auprès de ses élèves la différence entre corrélation et causalité. Ce n’est pas parce que deux phénomènes se produisent ensemble que l’un entraîne nécessairement l’autre. Ainsi ce n’est pas simplement parce que les températures ont d’abord augmenté ni qu’elles se sont stabilisées que les scientifiques concluent ou non à l’existence d’un réchauffement d’origine humaine. Les lois physiques demeurent difficiles à comprendre bien que les climatologistes continuent de réaliser des progrès formidables.

    Pour prouver une hypothèse scientifique, la plupart des chercheurs procèdent à des séries d’expérimentations, pour montrer que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Mais s’il est possible de procéder à des expériences en laboratoire, il n’est pas possible de les reproduire à l’échelle mondiale pour étudier l’impact des émissions sur les températures. C’est alors que les méthodes économétriques se révèlent utiles pour l ‘étude du réchauffement. Certaines ont en effet été développées dans le cadre de la macroéconomie pour analyser les relations sans avoir à expérimenter. Dans la « vraie vie », aucun gouvernement ne peut se permettre de répéter des expériences à grande échelle sur sa population dans une visée purement scientifique ! Les économistes tentent en général de discerner les lois économiques en adoptant un point de vue historique, afin de voir comme Candide, si « plus ça change, plus c’est la même chose ».

    Le Prix Nobel en Economie a été attribué en 2003 au britannique Sir Clive Granger pour ses travaux économétriques sur la modélisation des interactions de long terme entre variables économiques. La méthodologie qu’il a développée, appelée « co-intégration » permet de mettre en évidence les lois économiques. Elle a par exemple été utilisée pour établir les relations entre l’inflation, le PIB, les taux d’intérêts et la monnaie à travers des analyses statistiques de leurs fluctuations (leurs co-mouvements) de long terme. Cette méthodologie a été mise à profit dans l’analyse des interactions sur longue période entre les émissions de gaz d’origine humaine et les variations climatiques. Elle s ‘est toutefois heurté à un problème majeur pour l’économiste ou le climaticien : le manque de données ou plutôt leur absence de compatibilité. En effet, si nous sommes capables de mesurer la concentration de certains gaz, en particulier ce qu’on nomme leur « forçage radiatif », au cours des siècles (par exemple via l’analyse de leur concentration dans des carottes de glace, dans les cernes de croissance des arbres ou via des données océaniques) les données récentes issues de sources différentes ne sont pas toutes obtenues de la même manière. S’ensuit un problème difficile, parfois impossible de reconstitution de données historiques.

    Dans un article à paraître dans la revue Econometric Reviews, j’ai proposé une méthode alternative pour mettre en évidence les relations de long terme entre les émissions de gaz d’origine humaine et la température de surfaces des océans de 1850 à 2011. L’avantage de cette méthode est que non seulement elle permet de prouver un lien de long terme malgré les disparités entre sources des données, mais elle permet également de le quantifier. De fait que je peux montrer que le hiatus récent semble bien temporaire ; un effet de rattrapage de la hausse manquante est d’ailleurs fortement possible, ce que les données les plus récentes semblent d'ailleurs confirmer.

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    La CGE en quête de ses archives web https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-en-quete-de-ses-archives-web/ Thu, 29 Oct 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-en-quete-de-ses-archives-web/ Média mouvant par essence, le world wide web a fêté ses 25 ans en 2014 !

    25 ans de publications qui ont évolué au fil du temps, passant de sites statiques au dynamisme explosif que nous connaissons aujourd'hui.

    Evolutions successives des formats, changements répétés de technologies, passage(s) d'un hébergeur à l'autre, refontes partielles ou intégrales de sites font que... la mémoire se perd et, avec elle, quelques pans de la culture des institutions.

    Toujours précurseur, le Canada, à travers sa Bibliothèque nationale, a lancé ses premiers projets d'archivage du web dès 1994. Deux années plus tard, en 1996, naissait l'Internet Archive, institution à but non lucratif se proposant d'archiver le web par aspiration des sites.

    Depuis, de grands projets ont été initiés par les Etats, conscients de l'importance de garder trace du web à des fins patrimoniales et de définir un nouveau cade du droit d'auteur et des droits voisins appliqués à ce média mouvant.

    C'est ainsi qu'ont été promulguées des lois relatives à la société de l'information, comme la loi DADVSI (2006) pour la France ; c'est également ainsi que le dépôt légal, initialement réservé aux monographies et aux publications en séries s'est vu étendu aux sites web.

    Que l'archivage du web soit institutionnel (i.e. réalisé par exemple par la BNF, l'INA...) ou non (projet Internet Archive par exemple), la préoccupation majeure reste la même : conserver, à intervalles réguliers ou non, des photographies du web et par suite, de la société au sens large.

    Quid des archives du site de la CGE ?

    La WayBack Machine d'Internet Archive est une mine de souvenirs... Preuve en est, la multitude de marqueurs noirs présents sur la frise ci-dessous :

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    En décembre, La France accueille la 21e conférence des Nations unies sur les changements climatiques : la COP21 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-decembre-la-france-accueille-la-21e-conference-des-nations-unies-sur-les-changements-climatiques-la-cop21/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-decembre-la-france-accueille-la-21e-conference-des-nations-unies-sur-les-changements-climatiques-la-cop21/ Une semaine d'événements concacrés à la COP21

    En décembre, La France accueille la 21e conférence des Nations unies sur les changements climatiques : la COP21. À cette occasion, l’école d’ingénieurs Grenoble INP – Ense3 en collaboration avec Génie industriel, Pagora et Grenoble Ecole de Management, organise une Semaine COP21 du 2 au 6 novembre pour améliorer la connaissance et la compréhension de ces enjeux à l’ensemble des publics, des plus proches (étudiants, chercheurs, industriels) aux plus larges (élèves, grand public, citoyens).

    Au programme de cette semaine : conférences et débats, projection de film, animation théâtrale, exposition photo et vidéo… L’objectif de cette Semaine COP21 est d’identifier les enjeux et les difficultés associés aux négociations sur le climat et connaitre les solutions existantes ou à venir pour se passer des énergies carbonées.

    Les impacts du réchauffement climatique Le réchauffement climatique tel qu’il est décrit par les experts du GIEC est le résultat du renforcement de l’effet de serre naturel par l’ajout de quantités massives de gaz à effet de serre. Cette quantité de carbone rejetée dans l’atmosphère est au cœur des négociations de la COP21.

    Le réchauffement est une réalité et ses conséquences sont déjà réelles pour certaines populations. Cette Semaine COP21 a été pensée pour répondre aux nombreuses questions que se posent chacun : • Quelle perception du réchauffement climatique en Europe et sur les autres continents ? • Quel rôle demain pour les énergies propres, dont l’hydroélectricité, avec le réchauffement climatique ? • Comment comprendre le mécanisme des négociations lors de sommets internationaux comme la COP21 ? • Quelle place pour l’Homme, le Citoyen et l‘entreprise dans une société impactée par les enjeux énergétiques ? • Comment moi, à mon échelle, je peux agir pour la planète ?

    Des invités de marque venus de différents horizons Pour répondre à ces questions, Grenoble INP - Ense³, en collaboration les écoles de Grenoble INP (Génie industriel et Pagora) et Grenoble École de Management, ont invités des experts issus de différents domaines pour apporter leur point de vue et leurs connaissance. • Gaël DERIVE, scientifique et réalisateur • Jacques PERCEBOIS, professeur agrégé d’économie et président de la commission « Énergie 2050 » • Vincent MAZAURIC, directeur de recherche à Schneider Electric, Délégué à la COP21, Observateur de Nations Unies pour le changement climatique depuis 2006 (COP12), représentant le secteur privé et concurrentiel • Sébastien BALIBAR, Ecole Normale Supérieure de Paris et Académie des sciences • Et de nombreux autres intervenants issus de milieux de l’enseignement et de la recherche, de l’entreprise, des collectivités…

    L’ingénierie au secours du changement climatique ? Pour Delphine RIU et Anne-Catherine FAVRE, co-organisatrices de la semaine COP21, le projet de construire une semaine dédiée à la COP21 est venu naturellement : « Notre école est celle de l’énergie, l’eau, l’environnement. Nous, enseignants, chercheurs et étudiants, somme déjà engagés quotidiennement dans les grands enjeux de l’énergie. La COP21 qui va se dérouler en France est une chance immanquable pour communiquer et sensibiliser le plus grand nombre au changement climatique et à ses impacts dans de nombreux domaines. Aujourd’hui, avec cette semaine COP21 ; notre école tient à jouer un rôle de transmission de connaissances et de valeurs, d’autant plus que les ingénieurs ont un rôle primordial à jouer, notamment dans la transition énergétique.

      Delphine RIU et Anne-Catherine FAVRE, co-organisatrices de la semaine COP21 Programme et inscriptions  http://ense3.grenoble-inp.fr/cop21/ Contacts presse  : Maxime TRAN TO  Responsable de la communication 07 60 07 02 10
    A propos de l'IRSI

    L’IRSI est un institut de recherche qui a pour mission est de contribuer au développement des cadres conceptuels, des outils et process à disposition des entreprises en matière de responsabilité sociétale, vers la création d’un environnement favorable au développement durable de notre société. Au-delà des projets menés au sein de l’IRSI et de leur contribution directe pour chacune des parties impliquées, il s’agit de renforcer les relations entre le monde professionnel et le monde académique par un apprentissage croisé Entreprise-Ecole, une co-construction de projets.

    A propos du Groupe Sup de Co La Rochelle Le Groupe Sup de Co La Rochelle est membre permanent de la Conférence des Grandes Ecoles. Le Groupe a su acquérir une reconnaissance internationale à travers l’accréditation AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) en 2013, le positionnant ainsi parmi le top 5% des Ecoles de Commerce mondiales. Le Groupe a intégré pour la première fois en 2014 le prestigieux classement international du Financial Times, le plaçant parmi les 80 meilleures Business Schools européennes et parmi les 70 meilleurs Masters en Management au monde (Programme Grande Ecole). Le classement 2015 positionne le Master du Groupe parmi les 50 meilleurs Masters en Management au Monde. Chiffres clés : • 7 programmes d’enseignement supérieur, du Bachelor au MBA • 173 universités partenaires dans 48 pays • 3 campus associés en Finlande, en Chine et aux Etats-Unis • 50 grands groupes internationaux partenaires • 4 000 stages par an dans le monde Plus informations : http://www.esc-larochelle.fr

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    Le défi climatique est aussi une affaire de communication https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-defi-climatique-est-aussi-une-affaire-de-communication/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-defi-climatique-est-aussi-une-affaire-de-communication/ La question climatique n’est pas seulement une affaire scientifique ou une question de choix de société. Son acuité à l’heure de la Cop21 renvoie à des manières de dire, à des représentations sociales et à un traitement médiatique que prennent en charge les sciences de l’information et de la communication, discipline phare du Celsa. L’installation de la question environnementale s’est opérée par un travail de déconfinement d’un problème scientifique qui est « entré » en société et structure désormais l’agenda institutionnel et médiatique.

    L’organisation régulière depuis 1972 de conférences internationales dédiées et enrôlant les états et sociétés civiles, la multiplication quasi industrielle de la thématique climatique déclinée sur le plan journalistique, cinématographique et électronique participent d’une installation sociale de la question. Le façonnage de la préoccupation climatique par des acteurs individuels ou collectifs, par des institutions (internationales et locales) et par des médias marque l’irruption d’un pouvoir d’interpellation, de dramatisation, d’explication et de prescription. Dans le flux éditorial et visuel qui circule à travers la planète, se construit autant qu’elle se discute une vision du monde et des activités humaines. La construction publique des problèmes écologiques et de leurs enjeux suppose des choix (terminologiques ou icôniques), des cadrages, des manières de dire mobilisant des registres qui couvrent un large éventail : de la peur à l’espoir, de la dénonciation à la préconisation, de l’esthétique à l’éthique. La question climatique est une question ouverte, portée par des acteurs multiples qui se croisent, s’opposent et coopèrent sur le sujet.

    Attentif à l’évolution des discours et des pratiques de communication, le Celsa (et son laboratoire le GRIPIC) développe depuis dix ans des travaux significatifs (thèses, ouvrages, articles, études) sur cette question. Une journée d’étude intitulée Cop’Com 21 se déroulera le 10 décembre prochain au Celsa sur ce thème.

    Nicole D’Almeida Professeure en sciences de l’information et de la communication Celsa - Université Paris-Sorbonne Chercheure au GRIPIC et responsable de l’axe de recherche : Dynamiques de communication dans l’espace public
    A propos du CELSA

    Le CELSA est rattaché à l’université Paris-Sorbonne et membre de la Conférence des grandes écoles (CGE). L’École forme aux métiers du journalisme, de la communication des entreprises et des institutions, du marketing et de la publicité, des ressources humaines, du management de la communication. Pionnière depuis sa création il y a plus de 50 ans, l’école a fait le pari d’une pédagogie interactive : double ancrage universitaire et professionnel, encadrement pédagogique et tutorats renforcés, alternance entre formation académique et stages pratiques, politique active d’ouverture sur l’international, souci de l’insertion des diplômés. Aujourd’hui, l’école affirme sa volonté d'être le centre de pensée et d'analyse des transformations médiatiques, en se mobilisant sur des principes d’humanisme, de performance et de réactivité. En 2010, le CELSA a créé une chaire pour l'innovation et la communication dans les médias visant à animer une réflexion sur le rôle social de la communication et la place que joue cette activité structurante dans le développement social et économique.

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    La transition énergétique au Groupe Sup de Co La Rochelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transition-energetique-au-groupe-sup-de-co-la-rochelle/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transition-energetique-au-groupe-sup-de-co-la-rochelle/ Le Groupe Sup de Co La Rochelle s’inscrit dans la réflexion sur le réchauffement climatique, notamment en accueillant pour la troisième fois l’Université d’été e5t les 26 et 27 août 2015. Labellisée COP21 par le ministère de l’environnement, cette manifestation a été l’occasion de réunir plus de 300 personnes autour d’un programme ambitieux, en résonnance avec la conférence de Paris. Le thème central retenu, « À la veille de Paris 2015/COP21, la France et l’Europe sont-elles exemplaires ? », a amené les personnalités représentatives du débat sur la transition énergétique (élus, chefs d’entreprise, intellectuels) à dresser un bilan de l’ensemble des projets, actions et mesures les plus innovantes en matière d’énergie, d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement, en les mettant en perspective dans une logique de croissance durable.

    Parmi la soixantaine d’intervenants, Myriam Maestroni (Économie d’Énergie), Michel Derdevet (ERDF), Michèle Sabban (R20), Corine Lepage (Cap21), Michèle Pappalardo (Vivapolis), Nathalie Boyer (Orée), Denis Baupin (vice-président Assemblée Nationale), Jean-Marie Chevalier (professeur émérite Paris Dauphine, Cercle des Économistes), Thomas Porcher (professeur Paris School of Business), Robert Bell (professeur Brooklyn College), Marc Teyssier d’Orfeuil (Com’Public) ont pu s’exprimer sur un format concis de 10 minutes chacun. De nombreux speakers ont insisté sur le fait que la réflexion doit aller au-delà de la transition énergétique et englober d’autres transitions telles que la démographique, la démocratique ou encore l’économique et financière.

    Organisée en collaboration avec la Fondation e5t (Énergie, Efficacité Énergétique, Économie d’Énergie et Territoire), l’EIGSI et la CCI de La Rochelle, l’Université d’été e5t a été aussi l’occasion de soutenir les projets les plus innovants contribuant au respect de l’environnement lors de la remise des Trophées de l’Initiative Territoriale.

    La mise en œuvre de l’évènement a été confiée à l’IRSI (Institut de la Responsabilité Sociétale par l’Innovation), pôle d’expertise RSE du Groupe Sup de Co La Rochelle, chargé aujourd’hui d’animer et de développer l’Observatoire des Métiers de la Transition Énergétique. Cet observatoire a pour ambition d’anticiper très en amont les futurs besoins des entreprises en nouvelles compétences directement ou indirectement liées à la transition énergétique. Cette transformation concerne en effet aussi bien les métiers techniques dans le secteur de l’énergie que les fonctions comptables de toutes les entreprises, amenées petit-à-petit à intégrer des éléments extra-financiers dans leurs documents ; aussi bien le secteur du bâtiment que les collectivités locales confrontées à de nouvelles normes.

    Myriam Maestroni, présidente de la Fondation e5t, a conclu l’événement avec un peu de poésie, rappelant les citations des speakers sur le Petit Prince de Saint Exupéry ou le Conte du Colibri de Pierre Rabhi et d’ajouter un proverbe africain : « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ». Le rendez-vous est pris les 24 et 25 août 2016 pour la 4ème édition de l’Université d’été e5t. Peut-être faudra-t-il envisager alors l’appellation « e6t » en y adjoignant la problématique de l’Eau… Pour accéder aux conclusions et vidéos des conférences : www.institut-irsi.org

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    Lancement du portail sup-numerique.gouv.fr https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-portail-sup-numerique-gouv-fr/ Sun, 22 Nov 2015 14:38:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-portail-sup-numerique-gouv-fr/ En 2013, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lançait la stratégie numérique pour l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, la plateforme France Université Numérique fait l’objet d’une large refonte et devient sup-numerique.gouv.fr. Pour ceux qui veulent enseigner ou apprendre « en ligne », ce nouveau portail est un véritable guichet unique dédié à l’enseignement supérieur par le numérique. Avec son nouvel agenda des MOOCs et son moteur de recherche proposant plus de 30 000 supports de formation, l’ambition de ce portail est, à terme, de présenter l’ensemble des formations en ligne proposées par les établissements d’enseignement supérieur.

    Conçu pour les étudiants, les équipes enseignantes, les personnels mais également le grand public désireux d’apprendre, le portail sup-numerique.gouv.fr évolue afin que les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en deviennent les pilotes. Il présente un certain nombre de nouvelles fonctionnalités. (voir CP)]]>
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    Plateforme STREAM sur la reconnaissance des diplômes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plateforme-stream-sur-la-reconnaissance-des-diplomes/ Sun, 22 Nov 2015 14:38:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plateforme-stream-sur-la-reconnaissance-des-diplomes/ Le Centre ENIC-NARIC France, centre français d’information sur la reconnaissance des diplômes étrangers, annonce la mise en ligne de la plateforme STREAM* de formation et d’échanges sur les bonnes pratiques en matière de reconnaissance des diplômes étrangers. Cette plateforme est destinée aux chargés des admissions internationales au sein des établissements d’enseignement supérieur européens, et plus largement à toute personne ou organisme impliqué dans la reconnaissance académique, afin d’améliorer l’évaluation des diplômes étrangers et permettre le partage des connaissances et bonnes pratiques en la matière au sein de l’Espace européen de l’enseignement supérieur.

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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en novembre 2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-novembre-2015/ Thu, 29 Oct 2015 14:38:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-novembre-2015/ 2 novembre :   Commission Formation, groupe Formations courtes, de 14 h à 16 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 4 novembre :   Commission Relations internationales, de 16 h 30 à 18 h 30 Lieu : Arts et Métiers ParisTech - 151 Boulevard de l'Hôpital - 75013 Paris 12 novembre :  Commission Accréditation, de 10 h à 12 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 17 novembre :  Chapitre des écoles de management :                             - Groupe Relations entreprises, de 10 h à 12 h 30                             - Groupe Amont-Concours, de 10 h 30 à 12 h 30 - Assemblée générale, de 14 h à 17 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 17 novembre :   Commission  Formation, groupe Stages, de 10 h à 12 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 boulevard Saint Michel – 75006 Paris 25 novembre :  Commission Amont, de 14 h 30 à 17 h Lieu : Mines ParisTech -  60 boulevard Saint Michel – 75006 Paris.
    19 novembre : Conférence de presse sur l'enquête Mobilité internationale, : REPORTEE au 2 décembre

    Anne-Lucie Wack, présidente, et Yves Poilane, président de la commission internationale, présenteront à la presse les résultats de la 9e édition de l’enquête Mobilité internationale 2015. Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap

    3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :

    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur : prochaine session le jeudi 10 décembre 2015
    • le référent face au handicap psychique des étudiants : prochaine session le vendredi 6 novembre 2015
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle : prochaine session le mardi 24 novembre 2015

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2015-2016. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Congrès 2015 : retour sur la table ronde du 8 octobre 2015, animée par Francis Bécard, Directeur général Groupe ESC Troyes – l' entreprise du futur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-2015-retour-sur-la-table-ronde-du-8-octobre-2015-animee-par-francis-becard-directeur-general-groupe-esc-troyes-l-entreprise-du-futur/ Thu, 29 Oct 2015 14:39:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-2015-retour-sur-la-table-ronde-du-8-octobre-2015-animee-par-francis-becard-directeur-general-groupe-esc-troyes-l-entreprise-du-futur/ Francis Bécard, Directeur général Groupe ESC Troyes, Directeur de la Technopole de l’Aube en Champagne, Vice-président du Chapitre, en charge du groupe de travail Entreprenariat.

    Contexte : En septembre 2013, le gouvernement a lancé 34 plans de reconquête industrielle : « La Nouvelle France Industrielle » avec pour ambition de :

    • rassembler les acteurs économiques et industriels autour d’un objectif commun
    • mettre les outils de l’Etat au service de ce dessein
    • mobiliser les écosystèmes locaux autour de la construction d’une offre industrielle française nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché en France, à l’international et de créer ainsi des emplois nouveaux.

    Parmi ces 34 leviers de croissance se trouve le plan «Usine du Futur» qui a pour objectif d’aider les petites entreprises à moderniser leur outil productif et à créer et développer les processus et les outils de production de demain.

    Problématique de la table ronde : Comment conjuguer l’éthique et la responsabilité sociétale avec les défis de l’entreprise du futur ? Pour y répondre des acteurs de divers horizons ; des grande Ecoles parties prenantes de l’acquisition des softs et hards skills des acteurs de l’usine du futur, des financeurs, des starts up et des grands groupes.

    Les institutions présentent travaillent chaque jour à relever le défi de l’entreprise du futur. Il ressort des échanges que l’entreprise de demain devra d’abord placer l’Humain au cœur du dispositif, savoir conjuguer les talents et la transdisciplinarité (management, design, technologies), s’adapter à des générations ayant des réflexes nouveaux, parfois antagonistes, avec les modèles traditionnels. En effet, le rapport au travail change :

    • l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est de plus en plus important à tous niveaux de la hiérarchie
    • le niveau hiérarchique s’est aplani au regard des nouveaux modes de fonctionnement de l’entreprise
    • la place pour l’Humain est de plus en plus importante
    • les qualités de réactivité et d’agilité deviennent prépondérantes
    • les compétences maîtrisées sont de plus en plus larges : du mode projets aux technologies
    • l’attachement à l’entreprise tend à s’effacer.

    L’entreprise du futur performante est celle qui saura mettre en perspective des femmes et des hommes qui sauront superposer toutes les composantes du monde d’aujourd’hui et de demain : réunir des compétences transversales et très évolutives, savoir trouver les financements, maîtriser les différents réseaux, conjuguer éco-responsabilité et socio-responsabilité, s’inscrire dans un monde rapide, agile, aux frontières disparues, à la compétition internationale sur tous les fronts : celui du savoir, des technologies, de l’industrie, des services.

    Francis Bécard Directeur général Groupe ESC Troyes

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    De la COP21 aux nouveaux objectifs du développement durable : les Grandes écoles en action https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-cop21-aux-nouveaux-objectifs-du-developpement-durable-les-grandes-ecoles-en-action/ Wed, 25 Nov 2015 14:38:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-cop21-aux-nouveaux-objectifs-du-developpement-durable-les-grandes-ecoles-en-action/ Dans un mois à peine, s’ouvrira au Bourget la « COP21 », la conférence des Nations Unies sur le climat, souvent présentée comme décisive pour lutter contre le changement climatique. Si les Etats, qui règlementent, incitent ou sanctionnent fiscalement, les entreprises, qui sont perçues souvent comment les principaux « pollueurs » et les ONG, qui alertent ou déploient des solutions locales, sont les parties prenantes à la problématique du climat les plus médiatisées, les Grandes Ecoles, et plus généralement l’enseignement supérieur et la recherche, ne peuvent être absents des débats et des enjeux du climat.

    Comme toute organisation disposant d’infrastructures et ayant une activité opérationnelle, une Grande Ecole mobilise des ressources naturelles, produit des déchets, consomme de l’énergie et contribue, directement ou indirectement, à l’émission de gaz à effet de serre.

    La première responsabilité « climat » d’un établissement est donc de connaître les émissions dont il est à l’origine, pour ensuite pouvoir mieux travailler à les réduire. Cela n’est pas si aisé tant les sources d’émissions sont diverses et parfois masquées : on pense immédiatement au chauffage des bâtiments ou au carburant utilisé dans les transports, mais l’impact carbone se trouve aussi dans le traitement des déchets que nous produisons ou dans la fabrication des équipements que nous achetons. Chacun de ces postes peut être analysé et optimisé.

    La seconde responsabilité est celle de l’enseignement et de la recherche. Les Grandes Ecoles forment les ingénieurs, les manageurs, les architectes, les agronomes... de demain, autant d’acteurs qui pourront, et devront, agir professionnellement pour conserver notre planète climatiquement viable : le climat est en effet désormais l’affaire de tous et non plus seulement de quelques experts scientifiques ou de quelques domaines techniques spécifiques. Lutter contre le changement climatique ou s’adapter aux transformations déjà inéluctables peut également devenir une formidable source d’innovation, d’entrepreneuriat et de création de valeurs pour toutes les parties prenantes.

    Cette approche duale, entre, d’une part, la connaissance puis la réduction des impacts négatifs intrinsèques à notre activité et, d’autre part, l’amplification d’actions, au cœur de notre métier d’enseignement et de recherche, porteuses de bénéfices d’une bien plus grande ampleur, ne se limite pas à la problématique du climat. Elle concerne toutes les dimensions du développement durable et de la responsabilité sociale, ou sociétale, des organisations.

    Dans ce domaine, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté le 25 septembre dernier, au terme d’un remarquable processus de concertation multilatérale, ouvert à la société civile, et en une rare unanimité, les 17 objectifs du développement durable (ODD). Dans l’ombre de la COP21, cet évènement est passé relativement inaperçu en France. Il est pourtant fondamental, constituant une feuille de route pour les quinze prochaines années. Nos étudiants, nos futurs diplômés, seront au cœur de sa mise en œuvre. Il est de notre responsabilité de les y préparer. Et pour être légitimes, nos écoles se doivent d’être exemplaires dans la maîtrise et l’optimisation de leur propre impact économique, social et environnemental.

    La CGE est au rendez-vous du climat et de la responsabilité sociétale en cet automne 2015. Présente dans les débats, lors de son récent congrès, ou à l’occasion de la conférence Eco-campus, qu’elle a co-organisée avec la CPU, elle agit également de façon très concrète par le développement de nouveaux outils ou le soutien à leur déploiement : référentiel de compétences transverses liées au développement durable, Label Développement Durable et Responsabilité Sociale (label DD & RS), Sustainability Literacy Test.

    Ces outils sont à votre disposition pour accompagner des démarches ambitieuses et préparer les générations futures à porter un développement responsable et désirable de la société sur une planète durablement accueillante.

    Denis Guibard Directeur de Télécom École de Management Vice-président de la commission développement durable de la CGE
    A propos de denis Guibard

    Denis Guibard a débuté sa carrière dans la R&D au CNET (Centre national d’études des télécommunications) dans le domaine des télécommunications spatiales puis du pilotage stratégique de la recherche. Il a poursuivi son parcours au sein de France Télécom et d’Orange, où il a notamment été directeur du développement au sein de la division Marketing Grand Public et Directeur de l’innovation et des nouveaux écosystèmes. Il a également dirigé la conception et le déploiement du réseau paneuropéen en fibre optique de France Télécom et participé au lancement du premier laboratoire de France Télécom à l’étranger (Silicon Valley en 1996) et à la création d’Orange TV en 2003. Il s’est et s'est beaucoup investi dans le développement économique et social des pays africains grâce au numérique. Denis Guibard était depuis 2008 Directeur du Développement Durable pour les produits et services du Groupe Orange, faisant du développement durable un levier de création de valeur et d’innovation pour l’opérateur et ses parties prenantes. En décembre 2014, il a pris la direction de Télécom Ecole de Management, la business school de l’Institut Mines-Télécom. Denis Guibard est diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications et de la Sloan School of Management (MIT). Il est vice-président du Collège des Directeurs du Développement Durable, administrateur du Comité 21 et vice-président de la commission développement durable de la Conférence des Grandes Ecoles

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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en décembre 2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-decembre-2015/ Sun, 29 Nov 2015 14:38:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-decembre-2015/ 1er décembre : Conseil d’administration, de 14 h à 16 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 4 décembre :     Commission Recherche, de 9h 30 à 12 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 8 décembre :     Commission Diversité : groupe Ouverture sociale, de 10 h à 16 h Lieu : Mines ParisTech – 60 Bd St Michel – 75006 Paris 9 décembre :     Commission Diversité : groupe Handicap, de 10 h à 16 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 11 décembre :   Commisison Formation : groupe Stages, de 10 h à 12 h 30 Lieu : Mines ParisTech – 60 Bd St Michel – 75006 Paris 17 décembre :   Chapitre des écoles de management : groupe Relations entreprises, de 10 h à 13 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 17 décembre :   Commission Accrédiation, de 10 h à 12 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    2 décembre : Conférence de presse sur l'enquête Mobilité internationale : 8h30 à 10 h

    Anne-Lucie Wack, présidente, et Yves Poilane, président de la commission internationale, présenteront à la presse les résultats de la 9e édition de l’enquête Mobilité internationale 2015.

    Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    3 décembre : Lancement du guide CGE "Accompagner les étudiants handicapés dans les grandes écoles"

    Le lancement de ce guide aura lieu à l'ESSEC-CNIT La Défense de 14 h à 17h. A cette occasion sont organisées 3 tables rondes sur les questions :

    • Pourquoi un guide de plus ?
    • A quoi bon une grande école ?
    • Pour quelle carrière ?

    Un cocktail de clôture est prévu à partir de 16 heures. Participation sur inscription

    3 décembre à l'ENSAM : 2e séminaire Cpas1Option

    La CGE, la CDEFI et le BNEI organisent, le 3 décembre 2015 à l’ENSAM, le deuxième séminaire de travail Cpas1Option sur les conduites addictives en milieu étudiant. Une occasion pour les écoles de la CGE et de la CDEFI de marquer leur engagement sur cet problématique en signant la charte Cpas1Option. Pour rappel, une dizaine d’établissement avait signé la charte en 2014.

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    Le MENESR rappelle à l’ordre des sites internet proposant irrégulièrement des conventions de stages https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-menesr-rappelle-a-lordre-des-sites-internet-proposant-irregulierement-des-conventions-de-stages/ Tue, 22 Dec 2015 14:39:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-menesr-rappelle-a-lordre-des-sites-internet-proposant-irregulierement-des-conventions-de-stages/ A la suite de plusieurs signalements d’étudiants, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a décidé d’engager des procédures visant à faire respecter le cadre légal et règlementaire portant sur la délivrance de conventions de stages.

    Certains sites internet proposent en effet, contre paiement, la délivrance de conventions de stages qui ne respectent pas les conditions posées par la loi, en particulier l’obligation d’inscrire le stage au sein d’une formation annuelle de 200h au minimum en présence des étudiants : des cours en ligne ne permettent pas de signer une convention de stage conforme à la loi française. Les étudiants et leurs familles sont par ailleurs souvent induits en erreur par une utilisation frauduleuse du logotype officiel de la République française, mis en avant comme garantie de qualité.]]>
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    Enseignement supérieur et recherche en France : une ambition d’excellence, par Anne Mascret https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-superieur-et-recherche-en-france-une-ambition-dexcellence-par-anne-mascret/ Tue, 22 Dec 2015 14:39:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-superieur-et-recherche-en-france-une-ambition-dexcellence-par-anne-mascret/ 2015, La Documentation française, coll. « Les Etudes » n° 5410-11

    La publication du premier "classement de Shanghai", en 2003, a créé un véritable choc dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) français : on y apprenait en effet, avec une stupéfaction et une incrédulité mêlées, que seuls deux établissements hexagonaux figuraient dans le top 100 des "meilleures" universités mondiales, dominé par les grandes universités de recherche anglo-saxonnes. Depuis lors, les gouvernements successifs se sont employés à promouvoir l’"excellence" au sein de l’ESR français, en vue de se doter d’établissements capables de participer à la compétition mondiale. Cet objectif se traduit par une série de mesures concrètes allant de la réforme de la gouvernance des établissements d’enseignement supérieur à leur regroupement en vue d’atteindre une taille critique, en passant par le développement du financement compétitif de la recherche ou encore de la culture d’évaluation.

    L’ensemble de ces dispositifs est clairement décrit dans cet ouvrage très à jour qui intéressera les principaux concernés (enseignants-chercheurs, étudiants…) mais aussi les responsables politiques et économiques et tous ceux préoccupés par l’évolution de ce secteur fondamental pour l’avenir de la France. (voir Sommaire)

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    Concours CGE Stereotypes busters https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-cge-stereotypes-busters/ Tue, 22 Dec 2015 14:39:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-cge-stereotypes-busters/ Le groupe Egalité femmes-hommes de la CGE a lancé un concours à destination des élèves de grandes écoles intitulé Stereotype Busters.

    Il s'agira pour les candidats de réaliser une affiche ou une courte vidéo sur le thème des stéréotypes qui freinent l'égalité entre les femmes et les hommes dans la vie politique, éducative, professionnelle et quotidienne. Voir règlement et inscriptions avant le 31 décembre 2015]]>
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    3 décembre : lancement du Guide "Accompagner les étudiants handicapés dans les grandes écoles" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3-decembre-lancement-du-guide-accompagner-les-etudiants-handicapes-dans-les-grandes-ecoles/ Wed, 30 Dec 2015 14:39:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3-decembre-lancement-du-guide-accompagner-les-etudiants-handicapes-dans-les-grandes-ecoles/ A l'occasion du lancement du guide "Accompagner les étudiants handicapés dans les grandes écoles" et en présence de Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, la CGE organise, avec ses écoles membres, les organismes et les entreprises partenaires, une rencontre avec des tables rondes, qui aborderont des questions centrales liées au handicap.

    Ce guide s’adresse aux référents Handicap des grandes écoles, afin de les aider dans leur mission et de leur fournir un cadre de réflexion et d’informations utiles. Ce vade-mecum traite tous les aspects du parcours de l’étudiant handicapé : l’accès aux concours, le déroulement et l’aménagement des études, la vie sur les campus et l’insertion professionnelle. Il aborde également les actions de sensibilisation et de communication sur le handicap, le rôle du référent Handicap et donne des informations sur les sources de financement possibles.

    Voir communiqué de presse et guide en ligne ]]>
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    EDF et le financement de l'Enseignement supérieur et de la Recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edf-et-le-financement-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Tue, 29 Dec 2015 14:39:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/edf-et-le-financement-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Les relations entre EDF et le monde académique et la recherche sont anciennes et solides. Ces liens sont le résultat de l’histoire de l’entreprise, de son ancrage dans les territoires et du poids du monde académique dans la prise des décisions économiques et politiques. Un partenariat obéit à différents objectifs : sécuriser les recrutements et développer la marque employeur, accompagner les efforts de R&D, faire rayonner l’image de l’entreprise et mettre en place une coopération dans le cadre de la formation continue. Dans un contexte de fort renouvellement des compétences (25 000 recrutements à EDF et ERDF depuis 2009) ces coopérations ont pris une importance stratégique et revêtent différentes formes. EDF S.A. est l’un des principaux partenaires des universités et des grandes écoles en France et cet engagement se traduit notamment par un partenariat au sein d’une vingtaine de chaires. Les chaires financées par EDF s’inscrivent dans la durée et font l’objet d’un engagement pluri annuel (souvent de 3 à 5 ans), pour des montants souvent significatifs visant à soutenir le développement d’activités de recherche ou d’enseignement dans un domaine qui intéresse l’entreprise. En 2014 EDF S.A. a soutenu 20 chaires dont 6 financées via la Fondation EDF. Une chaire peut prendre la forme d’un partenariat global avec un établissement, du versement d’un budget alloué à une équipe de recherche, en financement unique par EDF ou en partenariat avec une ou plusieurs entreprises (Areva ou le CEA par exemple ) Pour EDF la création de chaires dans l’enseignement supérieur permet de tisser des liens nouveaux avec les établissements pour définir des axes de recherche, bénéficier des résultats, mais aussi participer aux enseignements. Être visible sur les campus et participer à la formation des étudiants qui, pour certains, seront nos futurs cadres est également un enjeu. En complément des chaires, EDF R&D conclut des contrats de partenariat avec des grandes écoles et des universités françaises et étrangères. Ainsi en 2014 plusieurs centaines de contrats de partenariat ont été finalisés pour un montant total de plusieurs millions d’euros. EDF finance également des masters et soutient activement des fondations d’universités et de grandes écoles. Par ailleurs EDF est un partenaire de référence de l’ESR au titre de la taxe d’apprentissage, ainsi en 2015 l’entreprise a accueilli plus de 900 apprentis qui préparent un diplôme bac+5 et a versé la taxe au titre du quota et pour les projets à de nombreux établissements partout en France. Enfin la Fondation EDF aide chaque année plus de 120 étudiants qui suivent des cursus supérieur longs soutenus par EDF par le versement de bourses sur des critères sociaux et académiques et un tiers de ces étudiants rejoignent l’entreprise après l’obtention de leur diplôme.

     

    Jean-Philippe Sandrock Responsable des relations avec l’Enseignement supérieur à la DRH Groupe d’EDF

    A propos de Jean-Philippe Sandrock

    Jean-Philippe Sandrock (52 ans) est diplômé de Sciences Politiques et d’un troisième cycle de gestion. Il rejoint le Groupe EDF en 1987 et accomplit l’essentiel de sa carrière dans des postes RH à ERDF, dans l’ingéniérie thermique et nucléaire puis dans le développement commercial successivement à Paris, Tours, Mulhouse et Strasbourg. En 2002 il est adjoint du DRH d’Electricité de Strasbourg et de 2004 à 2010 il travaille à Karlsruhe en Allemagne auprès du DRH d’EnBW, une filiale d’EDF. En 2010 il est gestionnaire de carrière à la Division production ingénierie thermique d’EDF. Il est Responsable des relations avec l’Enseignement supérieur à la DRH d’EDF depuis octobre 2013.

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    Défis climatiques : le numérique, une réponse à surveiller ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/defis-climatiques-le-numerique-une-reponse-a-surveiller/ Wed, 30 Dec 2015 14:39:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/defis-climatiques-le-numerique-une-reponse-a-surveiller/ Le numérique peut offrir des réponses concrètes aux enjeux climatiques que nous rencontrons, mais son utilisation doit rester mesurée et intelligente. Cela n'est possible qu'avec des personnes formées à comprendre et à appréhender les importants atouts de cette solution mais aussi ses limites.

    Convaincre, inciter, former : pédagogie à tous les étages Le schéma utilisé aujourd’hui pour appréhender les défis climatiques semble suivre trois étapes. Convaincre, en utilisant la science, les modèles mathématiques, l'analyse massive de données... Convaincre les populations et les dirigeants que nous sommes face à de réels défis climatiques. Inciter, en utilisant des méthodes de marketing, de communication engageante, des leviers financiers... Inciter les populations et les dirigeants à prendre des décisions apparemment constructives pour faire face à cette situation. Former, en réalisant des ateliers, des fiches pratiques, des jeux éducatifs... Former les populations et les dirigeants en leur apprenant des gestes basiques et en favorisant leur appropriation de concepts essentiels pour affronter ces challenges.

    Malheureusement, l’étape “convaincre” semble souffrir de résultats fluctuants et un nombre important de personnes deviennent sceptiques quant à la réalité des défis climatiques ou aux solutions possibles. Le désintérêt croissant des populations et donc des dirigeants (ou l'inverse), peut être plus préoccupés par le contexte économique actuel, laisse en effet place à des détracteurs attaquant notamment l’aspect "scientifique" qui apparaît parfois comme un argument d'autorité utilisé à mauvais escient.

    Le numérique, une approche concrète Des personnes ne croient pas assez aux défis qui nous font face ? On ne peut pas s’appuyer avec certitude sur leur engagement ? Une réponse qui semble se dessiner est d’utiliser des méthodes numériques pour automatiser nos réponses et maîtriser précisément les enjeux de ces challenges.

    Automatiser les villes, les maisons, les usines… En développant des systèmes “intelligents” dans nos espaces de vie et de travail, l’idée est d’automatiser des processus afin de garantir une optimisation de la consommation et donc de la production. Ceci se fait essentiellement grâce à des outils numériques et l’usage de grandes quantités de données (Big Data) afin de prendre des décisions automatiques pour garantir un niveau de service optimal sans gaspillage.

    Des solutions nécessairement diverses La nature ne semble pas aimer l’uniformité, elle favorise la diversité et les échanges complexes, inspirons-nous en : pour ces systèmes numériques intelligents, il faut se concentrer sur des protocoles d’échanges clairs et ouverts, laissant à chacun la possibilité de développer sa propre technologie mais s’appuyant sur l’interopérabilité avec l’ensemble de l’environnement. Comme pour la nature, cela augmente la résistance aux défauts, aux pannes et aux attaques.

    Des limites à comprendre et à intégrer Si le numérique est une solution intéressante pour répondre aux défis climatiques, il ne faut pas oublier que rien n’est gratuit. La technologie consomme, génère des déchets, nécessite de la maintenance et de la supervision. Utiliser un ensemble d’objets connectés reliés à des serveurs d’analyses doit évidemment permettre d’économiser plus de ressources que ce nouveau système n’en consomme.

    Former, inciter, convaincre : se replacer au centre de la solution avec le numérique L’automatisation semble être une solution techniquement viable mais nous savons qu’aucun changement n’est possible sans réel engagement de la population. Et il semble en fait bien pessimiste de penser qu’une réelle et profonde prise de conscience n’est pas en marche.

    Que dire des mouvements tels que les “makers” avec les FabLabs, les “AMAP”, les réseaux sociaux de proximité pour échanger des services ou des biens, des voitures, des logements ? Toutes ces approches s'appuient sur le numérique pour créer du lien et mettre les personnes en relation afin d’inventer un nouveau mode d’échange et de partage décorrélés des habitudes de consommation classiques.

    Alors tout serait déjà sur la bonne voie grâce au numérique ? Oui. Et non. On a parfois tendance à penser que les générations actuelles, celles “nées avec le numérique”, ont une compréhension innée des technologies. Ce serait une grave erreur de confondre utilisation et compréhension. Nous avons besoin de personnes qui ont une réelle maîtrise des enjeux de ces technologies, de leurs limites et de leurs possibilités. Le numérique pourra être une réelle solution, notamment pour les défis climatiques, si nous formons massivement les nouvelles générations à ne pas simplement utiliser mais réellement à comprendre cette discipline et que nous leurs donnons les outils et les connaissances nécessaires à son utilisation raisonnée et mesurée. Bien formés, ils feront le reste : inciter et convaincre les autres.

       

    Pierre Courbin Enseignant-chercheur Responsable du département Nouvelles Energies ESILV

    A propos de Pierre Courbin

    Enseignant Chercheur ECE Paris, Pierre Courbin est Responsable du département d’enseignement et de recherche « Nouvelles Énergies » à l' ESILV, Paris-La Defense.

    Publications : IGI’2010 Laurent George et Pierre Courbin. « IGI Global ». In : sous la direction de Mohamed Khalgui et Hans-Michael Hanisch. IGI Global, 2011. Chapitre Reconfiguration of Uniprocessor Sporadic Real-Time Systems : The Sensitivity Approach, pages 167–189. isbn : 978-159904-988-5. doi : 10.4018/978-1-60960-086-0.ch007 Refereed Journal Papers TS’2010 Antoine Pédron, Florence Laguzet, Tarik Saidani, Pierre Courbin, Lionel Lacassagne et Michelle Gouiffès. « Parallélisation d’operateurs de TI : multi-coeurs, Cell ou GPU? » In : Traitement du Signal 17.2 (2010), pages 161–187. doi : 10.3166/ts.27.161-187 JSA’2011 Laurent George, Pierre Courbin et Yves Sorel. « Job vs. portioned partitioning for the earliest deadline first semi-partitioned scheduling ». In : Journal of Systems Architecture 57.5 (2011), pages 518–535. issn : 1383-7621. doi : 10.1016/j.sysarc.2011.02.008 RTS’2012 Pierre Courbin, Irina Lupu et Joël Goossens. « Scheduling of hard real-time multi-phase multi-thread (MPMT) periodic tasks ». In : Real-Time Systems 49.2  (2013), pages 239–266. issn : 0922-6443. doi : 10.1007/s11241-012-9173-x

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    SPARTE : un exemple de partenariat Grande école - Entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sparte-un-exemple-de-partenariat-grande-ecole-entreprise/ Tue, 29 Dec 2015 14:39:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sparte-un-exemple-de-partenariat-grande-ecole-entreprise/ Le 23 Mai 2012, l’école d’ingénieurs ENSTA Bretagne et le groupe iXBlue, deux acteurs majeurs de la recherche et de l’innovation en France pour l’exploration sous-marine, ont décidé d’unir leur force au sein d’un laboratoire commun. Ce rapprochement entre ENSTA Bretagne et iXBlue est le fruit d’une longue et étroite collaboration faite d’échanges continus : formations, contrats de recherche, assistance technique, stages, encadrements de thèses.

    Le laboratoire dénommé SPARTE, acronyme pour Signal Processing and Acoustic Research Team, a pour objectif d’impulser des travaux de recherche dans le domaine de l’imagerie sous-marine (sonar, lidar) et dans celui du positionnement acoustique et inertiel afin de développer de nouvelles solutions plus performantes en navigation et imagerie sous-marine en terme de précision et de résolution notamment. Il a pour principale modalité de permettre la pratique effective de travaux en commun avec l’accueil, sur le campus, d’ingénieurs d’IXBlue, favorisant ainsi un transfert rapide de compétences.

    Les principales réalisations à ce jour du laboratoire sont l’étude d’un prototype de plateforme multifonctionnelle (navigation et imagerie) développé dans le cadre d’un projet, MUSE1 , financé par la DGA et le développement d’une bibliothèque de traitement avancé d’imagerie pour le sonar grands fonds (SAMS-DT6000) commercialisé par iXBlue. Le projet MUSE, qui vient de s’achever, a nécessité l’embauche de 5 personnes dont 3 à plein temps pendant 2 ans, et a abouti à la construction d’un système fonctionnel, ainsi qu’au dépôt de plusieurs brevets. Les travaux sur les traitements avancés sonar ont abouti à la réalisation d’une nouvelle plateforme de traitement, qui a été intégrée au système sonar actuellement commercialisé.

    Le laboratoire participe également à l’étude et au développement des fonctionnalités d’un nouveau sondeur multifaisceau, SEAPIX, et trois thèses de doctorat sont actuellement en cours et couvrent l’ensemble des thématiques du laboratoire : Etude des méthodes de caractérisation des fonds avec le sondeur SEAPIX commercialisé par iXBlue, Fusion des méthodes ensemblistes et Kalman pour l’amélioration des systèmes de positionnement acoustique, Hybridation des données GPS/INS et imagerie Lidar pour la réalisation d’image centimétrique et la géolocalisation précise d’un robot.

    1Contrat de financement DGA-DGCIS RAPID n°112906186&112906187

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    Cap sur l’esprit d’entreprendre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cap-sur-lesprit-dentreprendre/ Tue, 22 Dec 2015 14:39:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cap-sur-lesprit-dentreprendre/ Les Grandes écoles d’Ingénieur, internes aux universités et sous tutelle du ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche souffrent plus que d’autres de la baisse de leurs moyens financiers. Sans augmentation des dotations allouées par l’Etat et sans possibilité d’augmenter les droits d’inscription des étudiants (bloqués à 610 € / étudiants), la baisse structurelle des ressources collectées au titre de la taxe d’apprentissage par les entreprises dans les écoles d’ingénieurs (environ 200 €/étudiant en 2015) les impactent durement. Dans ce contexte très contraint où la concurrence fait rage pour attirer les meilleurs élèves issus des classes préparatoires, des BTS ou des DUT, et convaincre les entreprises de verser leur taxe d’apprentissage, elles doivent créer, innover et oser. Mines Nancy, bien que située en Province, a compris il y a plus de 15 ans qu’elle devait cultiver sa différence. En 1999, elle a fondé avec l’ICN Business School et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy, l’Alliance Artem. Cette alliance mobilise et entrecroise les compétences des scientifiques et ingénieurs, des commerciaux et managers, des artistes et designers.

    Un campus unique en France abrite depuis 2012 Mines Nancy et réunira en 2017 les 3 écoles de l’Alliance Artem, avec deux de leurs laboratoires de recherche : l’Institut Jean Lamour (IJL) et le Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises (CEREFIGE). Les projets communs se multiplient et permettent aux entreprises ou aux collectivités territoriales, en poussant la porte du campus Artem, d’accéder à des ressources étudiantes et enseignantes compétentes pour le travail en équipe dans la transdisciplinarité et l’interculturalité. Artem Entreprises ne s’y est pas trompée, cette association regroupe des entreprises qui soutiennent et participent depuis l’origine au pilotage de l’Alliance Artem. Fondée avec 20 membres en 2000, elle regroupe aujourd’hui plus de 40 entreprises partenaires. C’est aujourd’hui encore une source de soutien indispensable au développement pédagogique des projets scientifiques, technologiques, artistiques, sociaux ou économiques développés dans les ateliers Artem ou d’actions innovantes telles Artem Insight (workshop d’une semaine autour de la créativité et de l’innovation en entreprise).

    Cette émulation, ce nouveau campus et ce panel de compétences mobilisables ont également permis à Mines Nancy de développer son programme Esprit d’Entreprendre. Ses particularités : être co-construit avec les étudiants réunis dans l’Association Mines Nancy Entrepreneurs, une association fondée par Salah Ghamizi et Abdelmoghith El Belhadji en 2012 qui est devenue la plus importante association étudiante de l’école avec 80 membres actifs ; être soutenu par un incubateur collaboratif qui associe les partenaires locaux et nationaux de l’école ainsi que son réseau de diplômés ; être financé quasiment exclusivement par la campagne « Ambitions 2016 », une levée de fonds de la Fondation Mines Nancy auprès des seuls diplômés (alumni) et parents d’élèves de l’école ; être parcouru par le fil rouge de l’entrepreneuriat social et solidaire. Sur ce dernier point, Mines Nancy peut témoigner de l’effet de levier pédagogique et financier de cette approche.

    Dans un contexte de mutation des modèles de développement, les stratégies des acteurs économiques évoluent. Nos étudiants et nos Alumni sont sensibles à l’économie du partage, à l’économie circulaire, au développement durable et constatent que c’est une voie possible d’action pour les ingénieurs, pour peu qu’ils sachent s’entourer de compétences complémentaires aux leurs, comme celles des managers ou des designers. Les étudiants sont par ailleurs de plus en plus attirés par la création d’entreprise et nombre d’entre eux souhaitent conjuguer efficacité économique et impact sociétal. La philosophie d’Artem qui place l’humain au centre, pour créer du lien et de la valeur, est un terreau qui leur donne la possibilité de créer et accélère la maturation de leur projet. C’est également un champ d’action de proximité avec les acteurs des territoires, une ouverture aux acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) qui constitue à l’échelle de l’agglomération nancéienne, 18 000 emplois dont 3 200 créés depuis 2008 et 1 220 structures (source ADUAN 2015). C’est réciproquement un moyen concret pour nos étudiants de s’ouvrir à d’autres formes d’organisations, de gouvernances, de problématiques sociales, tout en apportant leurs compétences méthodologiques, scientifiques et techniques ou managériales.

    Ce sont jusqu’à présents des Alumni ou des parents d’élèves convaincus et mobilisés qui, par leurs dons fléchés, permettent le développement de ces actions dans l’esprit d’entreprendre. Une communauté d'Alumni créateurs ou repreneurs d'entreprises se mobilise fortement pour aider les étudiants porteurs de projets et financer les actions. Cette approche enrichit les liens avec le réseau des Alumni de plusieurs générations. C’est ainsi qu’ils ont financé en 2014-2015, avec les parents d’élèves donateurs, 3 nouveaux projets tournés vers l’entrepreneuriat social et solidaire, l’amorçage de la chaire Mines et Société, un atelier Artem piloté par Mines Nancy et co-conçu avec ICN Business School et l’Ecole d’art et de design, la capitalisation de l’expérience des équipes projets Enactus Mines Nancy, un road trip international en Afrique du Sud pour promouvoir ce thème (lien sur le blog).

    La chaire et l’atelier Artem négocient actuellement leur partenariat financier afin de poursuivre leur développement en dehors de la levée de fonds qui a un rôle de catalyseur et de levier dans la conception et le lancement des actions créatrices et productives. L’atelier Artem « entreprendre autrement » a pour ambition de devenir une chaire-action Artem grâce au mécénat de compétences et au soutien financier des entreprises du secteur de l’entrepreneuriat social et solidaire.

    En savoir + www.mines-nancy.univ-lorraine.fr

     

    Isabelle Le May Directrice des relations entreprise et de l’entrepreneuriat Mines Nancy

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    Livre blanc : e-falc* : Le langage Facile à Lire et à Comprendre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/livre-blanc-e-falc-le-langage-facile-a-lire-et-a-comprendre/ Tue, 29 Dec 2015 14:39:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/livre-blanc-e-falc-le-langage-facile-a-lire-et-a-comprendre/ livre blanc est le résultat de la conférence « L'information Facile à Lire et à Comprendre » du Jeudi 1er octobre 2015 qui a eu lieu à la CCI IDF à Paris.]]> 22577 0 0 0 Innovation et financement par Jacques-Charles Flandin, Président d'honneur des Business Angels des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/innovation-et-financement-par-jacques-charles-flandin-president-dhonneur-des-business-angels-des-grandes-ecoles/ Tue, 29 Dec 2015 14:39:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/innovation-et-financement-par-jacques-charles-flandin-president-dhonneur-des-business-angels-des-grandes-ecoles/ Tous les économistes s’accordent maintenant à reconnaître que la principale source d’innovation ne se trouve plus dans les grandes entreprises mais dans les jeunes start-up. La plupart des grands groupes industriels ont ou vont créer des fonds d’investissements dans le but d’acheter ces jeunes start-up dès qu’elles ont fait la preuve de la validité de leur concept : de Schneider à Safran ou de Sanofi à Legrand sans parler de Google qui s’est emparé de plus de 70 d’entre elles depuis 4 ans. Les mêmes économistes commencent à constater que la croissance de l’emploi est aussi essentiellement le fait de ces jeunes créations car les gros industriels ont plus tendance à réduire leurs effectifs qu’à les augmenter.

    Nos écoles ont anticipé ces évolutions depuis plusieurs années. La plupart d’entre elles ont mis en place des filières consacrées à l’entreprenariat et nombreuses sont celles qui ont créé des incubateurs ou des pépinières pour aider leurs étudiants à concevoir et définir leurs projets puis à les mettre en œuvre le plus efficacement possible. La création du statut d’étudiant-entrepreneur et des Pépites n’est pas le fruit du hasard.

    Mais, dès qu’un projet commence à émerger, le jeune créateur potentiel d’une entreprise va se trouver face à une problématique très matérielle : celle du financement que ce soit pour lui mais aussi pour son équipe même réduite à quelques personnes. Lorsque notre créateur a épuisé les ressources de sa famille, de ses amis et de ses relations personnelles, il va se tourner vers les quelques associations de soutien existantes. Mais celles-ci ont des moyens limités à quelques dizaines de milliers d’euros ce qui est encore insuffisant.

    C’est ici que vont pouvoir et devoir intervenir des investisseurs providentiels comme on les a parfois appelés. Il en est de deux sortes, les Business Angels d’une part et le Crowdfunding d’autre part. Précisons tout de suite qu’il ne faut considérer dans le crowdfunding que ce qui concerne la partie « equity » hors immobilier. Les volumes réellement investis sont assez similaires et sont de l’ordre d’une quarantaine de millions d’euros par an. Ces deux catégories d’intervenants fonctionnent de façon très similaire dans la pratique : ils reçoivent des candidatures, ils les valident, ils les sélectionnent, ils les instruisent, ils les proposent à leurs adhérents et, enfin, ils les accompagnent une fois que l’investissement a été concrétisé.

    Les différences entre ces deux modèles sont dépendantes de leur statut juridique. Les Business Angels sont des individus qui agissent bénévolement à titre individuel. Ils se regroupent en associations selon la loi de 1901. Il en existe environ 4.500 en France répartis en 74 réseaux géographiques, thématiques ou par origine. Le réseau BADGE (les Business Angels Des Grandes Ecoles) a vocation à accueillir tous les anciens des écoles membres de la CGE. Les Plateformes de crowdfunding « equity » sont des entreprises commerciales dont les salariés sont rémunérés en finale par un prélèvement sur les investissements réalisés par leurs souscripteurs.

    Jacques-Charles Flandin Président d'honneur des Business Angels des Grandes Écoles

    A propos des Business Angels des Grandes Écoles

    L’association « Les Business Angels des Grandes Écoles » a pour objet :

    • le soutien à la création, au développement et au financement d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance
    • la promotion de l’accompagnement de ces jeunes entreprises par leurs aînés et en particulier par les anciens élèves des grandes écoles ;
    • la mise en relation de ces entrepreneurs, créateurs de projets innovants à fort potentiel de développement avec des Business Angels expérimentés.

    Elle a pour souci constant de veiller à entretenir un réseau de personnes physiques et morales, utiles à ses membres et aux porteurs de projets que ses membres accompagnent. Dans cette continuité de volonté d'apporter aux Entrepreneurs une aide personnalisée et technique pour le développement de leur projet professionnel, l'Association a souhaité pouvoir être accompagnée par des experts, sélectionnés pour leurs compétences techniques. Pour en savoir plus : www.business-angels.info

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    L'étude de la CGE vient mettre des chiffres sur un phénomène encore récent et pas toujours bien intégré dans l’enseignement supérieur français. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/letude-de-la-cge-vient-mettre-des-chiffres-sur-un-phenomene-encore-recent-et-pas-toujours-bien-integre-dans-lenseignement-superieur-francais/ Tue, 22 Dec 2015 14:39:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/letude-de-la-cge-vient-mettre-des-chiffres-sur-un-phenomene-encore-recent-et-pas-toujours-bien-integre-dans-lenseignement-superieur-francais/ Le 8 octobre dernier, à l’occasion de son congrès annuel, la Conférence des Grandes Ecoles présentait la première étude jamais réalisée en France sur le fundraising dans les Grandes écoles. Cette étude vient mettre des chiffres sur un phénomène encore récent et pas toujours bien intégré dans l’enseignement supérieur français. Pourtant dans cette période de restriction budgétaire la nécessité de diversifier les sources de financement est très prégnante et le fundraising est une voie vers laquelle de plus en plus d’établissements (mais aussi d’acteurs de l’intérêt général au sens large) se tournent sans toujours savoir comment s’y prendre ni par quel bout commencer.

    Ce que met l’étude en relief est frappant : en 2013 ce ne sont pas moins de 54 millions d’euros qui ont été collectés par 36 grandes écoles. Pas de quoi bouleverser le modèle économique mais certainement de quoi donner le jour à de beaux projets et poursuivre l’innovation qui, sans cela serait au point mort dans le contexte actuel, c'est un moyen d'améliorer l'accueil des étudiants à travers le financement de bourses, l'attrac¬tivité de nos établissements à l'étranger... C'est un petit plus dont on ne peut pas se passer car ce modèle est déjà présent chez nos concurrents étrangers qui se donnent les moyens d'avoir des campus performants. On note également une forte concentration puisque à eux seuls, les 13 établissements les plus actifs (au moins 500 000 euros collectés) récoltent 49 millions d'euros. Ensuite arrive un deuxième groupe de 23 établissements ayant collecté 4,9 millions soit un montant moyen de 213 000 euros.

    De toute évidence c’est encore bien trop peu par rapport à l'immensité des besoins des institutions de ces écoles. Il est possible de faire bien mieux et d'aller beaucoup plus loin. Alors quel est le dénominateur commun de ce premier groupe ? Il apparaît dans l’étude que le succès tient plus à la professionnalisation qu'à la notoriété de l'école. Ainsi "des établissements de moindre renom parviennent à réunir des montants significatifs dans leurs campagnes de fundraising".

    Une seule certitude pour assurer le succès d'une démarche de fundraising, la professionnalisation et des moyens dédiés sont un impératif ! C’est que le fundraising ne s’improvise pas, il faut sortir du mythe du carnet d’adresses, surtout dans un contexte concurrentiel où l’enseignement supérieur et la recherche sont loin d’être les seuls à aller à la rencontre des entreprises potentielles mécènes et des individus potentiels donateurs. D’autres secteurs tels que celui de la solidarité ont fait sont monté en expertise depuis plus de 20 ans maintenant. Le fundraising est une démarche stratégique de long terme qui doit suivre une méthodologie.

    Quels sont alors les facteurs clés de cette démarche stratégique ? Disposer de véritables moyens humains et techniques, du temps et de la disponibilité au plus haut niveau de l’organisation. La réussite d’une stratégie de levée de fonds passe par une forte volonté politique et un engagement de la direction de l’établissement. Il s’agit de créer une véritable culture du fundraising au sein de l’École. Aux Etats-Unis l’expérience en fundraising est un des prérequis pour diriger un établissement. Si nous voulons réussir dans cette démarche : combler le déficit de formation au fundraising qui prévaut aujourd’hui sera incontournable !

    Le fundraising est un métier, qui s’apprend : c’est la mission de l’AFF que de permettre aux professionnels d’apprendre les uns des autres, de se former et de monter en compétences. Nous avons démarré notre action au sein de l’ESR depuis plus de 10 ans maintenant et nous avons accompagné des nouveaux entrants universités ou écoles. Une chose est certaine : ceux qui ont pris le temps de se former, d’échanger avec leurs pairs, de penser stratégiquement ont obtenu des résultats.

    Nous disposons en France d’un cadre fiscal parmi les plus incitatifs au monde. Nous avons un enseignement supérieur de qualité avec des acteurs engagés. Beaucoup de choses restent à faire, les potentiels sont énormes si nous nous en donnons les moyens. A l’AFF nous travaillons, avec nos adhérents, dans le but de construire et de renforcer une culture philanthropique au travers de la professionnalisation, une culture du « give back » comme l’appellent les anglo-saxons. Les fundraisers ne pourront mener tout cela sans moyens et sans l’implication de leurs dirigeants.

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    Mobilité européenne : les apprentis seront désormais à parité avec les étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobilite-europeenne-les-apprentis-seront-desormais-a-parite-avec-les-etudiants/ Tue, 22 Dec 2015 14:39:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobilite-europeenne-les-apprentis-seront-desormais-a-parite-avec-les-etudiants/ Le vote du budget 2016 pour l'Union européenne, c'est aussi le vote des crédits et l'approbation du projet pilote visant à promouvoir la mobilité des apprentis sur le territoire européen.

    Désormais les apprentis seront à parité avec les étudiants pour accéder aux bourses Erasmus. Dès septembre 2016, les apprentis pourront compléter leur formation professionnelle en accomplissant un long séjour hors de leur pays d'origine.

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    Regards sur l'éducation 2015 - indicateurs de l'OCDE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2015-indicateurs-de-locde/ Wed, 30 Dec 2015 14:39:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2015-indicateurs-de-locde/ Lors du dernier sommet des Nations Unies tenu il y a quelques semaines, 17 objectifs de développement durable ont été adoptés, l’éducation en étant un des piliers. Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie est l’ambition portée par les Nations Unies à échéance 2030. Regards sur l’éducation 2015, publié le 24 novembre 2015 par l’OCDE, précise que la nouveauté « dans ce programme en faveur de l’éducation à l’horizon 2030 [réside] dans la priorité qu’il accorde à l’amélioration de l’accessibilité, de l’inclusion, de l’équité, de la qualité et des résultats de l’apprentissage à tous les niveaux d’enseignement – et à tous les âges ». Notons immédiatement que les indicateurs présents dans Regards sur l’éducation évolueront dans les éditions futures afin de proposer un retour factuel permettant de mesurer la progression des 34 pays membres de l’OCDE et des économies partenaires vers l’objectif 2030 en matière d’éducation.

    La présente édition, comme les précédentes, propose un jeu d’indicateurs permettant des comparaisons internationales en matière de « résultats des établissements et impact de l’apprentissage », « ressources financières et humaines investies dans l’éducation », « accès à l’éducation, participation et progression » et enfin « environnement d’apprentissage et organisation scolaire ». Malgré cette stabilité des indicateurs, il est à noter que pour la première fois, il est possible d’obtenir des statistiques détaillées par niveau de l’enseignement supérieur (formations de cycle court, licences, masters et doctorats) grâce à l’utilisation de la nouvelle classification des niveaux d’éducation (CITE 2011 [précédemment, CITE 97 était utilisée]. Statistiques sur lesquelles nous ne manquerons pas de revenir dans un prochain n° de Grand Angle. Focalisons ici sur quelques indicateurs en matière de financement de l’enseignement…

    L’OCDE pointe d’abord le fait que si entre 2010 et 2012 le PIB est reparti à la hausse, il n’en demeure pas moins que les dépenses publiques au titre des établissements d’enseignement (tous niveaux confondus) ont diminué dans plus d’un tiers des pays membres de l’OCDE (p. 31). Salaires des enseignants et ressources dédiées à la formation professionnelle des enseignants ont subi les dommages collatéraux de la crise financière de 2008.

    En moyenne pour l’année 2012, 5,3 % du PIB des pays de l’OCDE étaient investis dans les établissements d’enseignement, du primaire au supérieur. La France est juste à cette moyenne mais une analyse de la répartition des dépenses d’éducation démontre un coût annuel par élève du lycée beaucoup plus élevé que dans les autres pays de l’OCDE (13 070 USD en France contre une moyenne de 9 876 USD pour les pays de l’OCDE, soit 32 % de plus) ; il est a contrario inférieur de 15 % à la moyenne OCDE concernant le primaire (7 013 USD contre 8 247 USD en moyenne).

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    EST-IL TROP TARD ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/est-il-trop-tard/ Tue, 29 Dec 2015 14:39:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/est-il-trop-tard/ Voilà plusieurs années que nous voyons se dégrader les ressources publiques ou parapubliques (je mets dans cette catégorie les dotations des Chambres de Commerce aux écoles de commerce) destinées à l’Enseignement supérieur, aux Grandes écoles en général et aux écoles de commerce en particulier.

    J’ai parfois l’impression que les différents messages d’alerte, lancés par les Universités, par les Écoles, bien sûr par la CGE tombent dans une profonde indifférence. Les chiffres macro-économiques sont pourtant criants : en consacrant 1,5% de son PIB à l’enseignement supérieur, la France se situe en-dessous de la moyenne des pays de l'OCDE. Or pour atteindre celle-ci, il faudrait rajouter 0,1% du PIB, c'est-à-dire non pas un milliard d'euros comme évoqué par Monsieur Thierry Mandon, mais plutôt deux milliards d’euros. Sans pour autant rattraper les pays leaders… européens !

    Alors pourquoi tant d’insouciance, voire de désinvolture ? Certains suggèrent qu’il est trop tard, que nous aurions du « hurler », quand il était encore temps, que de toute façon, la France ne peut pas, ne peut plus investir aussi massivement dans l’Enseignement Supérieur. Il est vrai que, pendant longtemps, nous en sommes-nous remis à l’esprit entrepreneurial des grandes écoles françaises. Longtemps, elles ont su saisir toutes les opportunités qui se présentaient à elles. Création de nouveaux programmes, développement de la formation continue, pour certaines fundraising. Les mauvais esprits rajouteront narquoisement… « augmentation des frais de scolarité », oubliant volontairement que nous sommes très en dessous de nos équivalents étrangers.

    Faut-il regretter cet esprit entrepreneurial ? Sûrement pas…sauf que…sauf que la concurrence s’est développée en parallèle. Du coup, les formations ont coûté de plus en plus cher ; plus cher pour pouvoir attirer des candidats étrangers, plus cher pour pouvoir améliorer les conditions d’accueil, plus cher pour pouvoir recruter des professeurs aux standards internationaux.

    Reconnaissons aussi que nos messages d’alerte ont souvent été brouillés par les campagnes de communication institutionnelle valorisant les réussites. Difficile de donner de la force à un message d’inquiétude quand on déclare en même temps être une École ou une Université en parfaite ascension... Faut-il alors se résigner et écouter ceux qui disent que plus rien n’est faisable en France ? Je n’ai pas envie de partager leur pessimisme. Je crois qu’il y a des « signaux faibles », très faibles certes mais qui vont dans le bon sens, une prise de conscience qui atteint de nombreux acteurs, de tout âge et de toutes catégories sociales. Tant d’étudiants voyagent, leurs parents aussi ; nous sommes à un stade où l’écart entre les pays qui investissent et ceux, comme nous, qui attendent je ne sais quel miracle, devient patent. De plus en plus de parents privilégient la possibilité pour leurs enfants d’aller faire leurs études à l’étranger : il faut lire cela comme une alerte. Je fais le pari qu’ils seraient prêts à accepter des réallocations de ressources, pour voir « leur » Enseignement Supérieur, « notre » Enseignement Supérieur, reprendre du lustre. Alors, j’espère que la phase de douce anesthésie, d’endormissement collectif se termine. Je fais l’hypothèse que les responsables du monde politique sont en train de comprendre qu’il n’est plus possible de surfer sur cette vision apaisée d’un monde académique, épargné par la concurrence internationale. Oui, il est encore temps. A nous de nous mobiliser et d’aider nos dirigeants à prendre conscience de ce défi qui conditionne la compétitivité française pour les vingt années qui viennent.

    Bernard Ramanantsoa Directeur général d’HEC Paris de février 1995 au 1er septembre 2015

    A propos de Bernard Ramanantsoa Bernard Ramanantsoa est Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique (Sup’Aéro), diplômé du MBA d’HEC et possède également un DEA de Sociologie de l’Université Paris Diderot, un Doctorat en Sciences de Gestion de l’Université Paris-Dauphine et un DEA d’Histoire de la Philosophie de l’Université Paris 1. Bernard Ramanantsoa a rejoint HEC en 1979 comme Professeur et a exercé la fonction de Doyen du Corps Professoral et de la Recherche de 1993 à 1995. Il a été le Directeur général d’HEC Paris de février 1995 au 1er septembre 2015. Il a également été Advisor chez McKinsey. Il a été pendant de nombreuses années Président de la Commission Aval de la CGE et à ce titre membre du Bureau. Il est aujourd'hui membre de plusieurs Conseils de Surveillance et membres de plusieurs boards d’institutions académiques internationales. Il vient de publier « Apprendre et Oser », chez Albin Michel, où il tire la sonnette d’alarme sur le « risque de décadence » de l’enseignement supérieur français et sur l’impact que cela aurait sur la compétitivité française
    Apprendre et oser de Bernard Ramanantsoa Editions Albin Michel - octobre 2015 La France traverse une crise sans précédent et chaque jour les critiques contre les patrons, la mondialisation et l’affairisme font reculer une ambition simple : permettre à notre pays de rester une grande puissance et de garantir à ses habitants un haut niveau de vie. Pire, en handicapant, par une succession de politiques de gribouille, le long terme comme l’esprit d’initiative, nous voici marginalisés. Or, comme le martèle Bernard Ramanantsoa : « Au XXIe siècle, le business fait l’histoire. » Il faut donc défendre ceux qui chaque jour agissent pour maintenir la France au cœur du monde des affaires et des affaires du monde.
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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en janvier 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-janvier-2016/ Sun, 29 Nov 2015 14:39:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-janvier-2016/ 6 janvier :   Chapitre des écoles de management Conseil d’administration, de 12 h 30 à 14 h Assemblée générale, de 14 h à 17 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    12 janvier : Bureau de la CGE, de 10 h à 13 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 18 janvier : Commission Formation : groupe Stages, de 10 h 30 à 12 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 boulevard Saint-Michel – 75006 Paris 19 janvier : Chapitre des écoles de management : groupe Innovations pédagogiques, de 11 h à 15 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 21 janvier : Chapitre des écoles de management : groupe Relations entreprises, de 10 h à 12 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 21 janvier : Commission Accréditation, de 10 h à 12 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    21 janvier :  Commission Formation , groupe Langues/Uplegess, de 13 h 30 à 17 h Lieu : CNAM - 292 rue Saint-Martin - 75003 Paris

    26 janvier : Chapitre des écoles de management : groupe Amont-Concours, de 14 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    27 janvier :  Groupe Secrétaires généraux, de 14h à 16h (première réunion) Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 28 janvier : ASSEMBLEE GENERALE de la CGE, de 9 h 15 à 14 h Lieu : Institut Français de la Mode (IFM) – 36 Quai d’Austerlitz 75013 Paris 28 janvier : Commission Formation : groupe Apprentissage, de 14 h à 16 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 boulevard Saint-Michel – 75006 Paris 28-29- janvier : Chapitre des écoles de management : journées Relations internationales Lieu : KEDGE Business School - Campus de Bordeaux,  680 cours de la Libération - 33405 Talence

    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap

    3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :

    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur : prochaine session : 17 mars
    • le référent face au handicap psychique des étudiants : prochaine session : 28 janvier
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle : prochaine session : 18 février

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2016. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Lancement du Guide Handicap de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-guide-handicap-de-la-cge/ Wed, 30 Dec 2015 14:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-guide-handicap-de-la-cge/ Environ 90 personnes - référents Handicap des écoles, représentants d'entreprises et d'organismes - étaient venues assister au lancement du Guide "Accompagner les étudiants handicapés dans les grandes écoles", qui s'est déroulé à l'ESSEC Business School à la Défense.

    Après l'accueil par Eric Delecourt, directeur général des Affaires internes de l'ESSEC, et une introduction de Pascale Ribon, présidente de la commission Diversité de la CGE, Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, a rappelé, dans son allocution, l'importance d'une stratégie globale mobilisant tous les acteurs du handicap pour faire en sorte que les personnes handicapées accèdent à l'enseignement supérieur et à l'emploi.

    Des échanges nombreux ont ponctué les trois tables rondes sur les thèmes : Pourquoi un guide de plus ? A quoi bon une grande école ?  Pour quelle carrière ? Puis Marie-Anne Montchamp, présidente de l'agence Entreprises et handicap, a conclu les débats en rappelant qu'au-delà des lois, qui ont fait progresser la situation des personnes handicapées, c'est désormais l'apport économique de ces personnes à la société qu'il convient de prendre en compte. Enfin Alain Frouard, président de CED Handicap & Diversité, partenaire de la CGE, a clôturé la journée.

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    Une année 2016 sous le signe de l’engagement et de la responsabilité, par Anne-Lucie Wack, Présidente de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-annee-2016-sous-le-signe-de-lengagement-et-de-la-responsabilite-par-anne-lucie-wack-presidente-de-la-cge/ Tue, 29 Dec 2015 14:39:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-annee-2016-sous-le-signe-de-lengagement-et-de-la-responsabilite-par-anne-lucie-wack-presidente-de-la-cge/ Plus que jamais notre enseignement supérieur doit évoluer, dans un contexte de grandes transitions – numériques, climatiques, énergétiques, politiques, économiques… - et d’événements tragiques qui bouleversent les référentiels de la jeunesse et de la société, et donnent encore plus de force aux valeurs d’engagement et de responsabilité.

    L’année 2015 a été marquée par de grands débats qui ont agité l’enseignement supérieur : regroupements de site, rapprochement ou fusion d’établissements, orientation et sélection, droits d’inscription et modèles de financement, enseignement privé et public, attractivité et visibilité internationale, innovation pédagogique, enseignement numérique, entrepreneuriat, apprentissage, stages et césures….

    L’impact des nouvelles lois, la publication du rapport sur la Stratégie Nationale de l’enseignement supérieur (StraNES) ou de nombreuses études, sur l’efficience des écoles d’ingénieur, l’enseignement supérieur privé, l’inclusion sociale, ou encore le rapport Attali sur l’X, ont nourri nombre de colloques, séminaires, ou prises de positions des grandes écoles, des universités ou des organisations étudiantes sur ces questions. Ces débats vont se poursuivre. Entre mise en place effective des nouvelles Régions et perspective des élections présidentielles, l’année qui s’ouvre va constituer une année charnière.

    Face aux nouveaux défis que doit relever la société, la CGE place ses actions 2016 sous le signe de l’engagement et de la responsabilité.

    Les trois grands chantiers lancés lors du congrès d’octobre dernier -inclusion sociale et diversité des talents, efficience et impact, financement- seront au cœur des débats lors du colloque de la CGE le 12 mai 2016 à Paris, et des propositions qui seront faites avec les parties prenantes- étudiants, familles, entreprises, territoires- et les autres acteurs de la communauté éducative.

    Les grandes écoles ont la capacité de changer la donne, montrons-le, osons et expérimentons !

    Au nom de la CGE, je vous souhaite une année riche en succès et réussites, et à titre personnel, permettez-moi de vous adresser mes très sincères vœux de bonheur auprès de ceux qui vous sont chers.

    Bien à vous.

    Anne-Lucie Wack Présidente de la CGE Directrice générale de Montpellier SupAgro]]>
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    La CGE publie les actes de son congrès 2015 à Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-les-actes-de-son-congres-2015-a-paris/ Sun, 29 Nov 2015 14:39:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-les-actes-de-son-congres-2015-a-paris/ Le congrès, qui s'est tenu les 8 et 9 octobre à à l'ESCP Europe et à Télécom ParisTech, avait pour thème « Entrepreneuriat et création de valeurs économiques, sociales et environnementales ».

    Les Grandes écoles sont un pilier du développement territorial, notamment à travers la mise en place d’accélérateurs et la création de synergies avec les entreprises et les porteurs de projets entrepreneuriaux : 83 % des fondateurs d’entreprises ayant participé au Consumer Electronic Show de 2016 à Las Vegas ont été formés dans les Grandes écoles, en formation principale ou en formation complémentaire. C'est au regard de ces enjeux majeurs que la CGE avait décidé de faire de l’entrepreneuriat le thème de son congrès 2015, qui a réuni près de 300 directeurs d'écoles, enseignants, dirigeants et managers d’entreprises, étudiants et journalistes.

    Voir document complet

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    9e édition du Prix OCIRP Acteurs Économiques & Handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9e-edition-du-prix-ocirp-acteurs-economiques-handicap/ Wed, 27 Jan 2016 14:39:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9e-edition-du-prix-ocirp-acteurs-economiques-handicap/ L’OCIRP (Organisme Commun des Institutions de Rente et de Prévoyance) a créé en 2008 le Prix OCIRP Acteurs Économiques & Handicap avec pour objectif d'encourager, faire connaître et valoriser toutes les actions initiées par l’ensemble des entreprises et organisations privées, publiques ou de l’économie sociale visant à améliorer l’intégration des personnes handicapées et faire de la différence une richesse.

    La CGE est partenaire du prix et "relais expert" pour la thématique "Parcours scolaire et enseignement" parmi les 9 proposées :
    • Accompagnement personnalisé
    • Citoyenneté
    • Communication et sensibilisation
    • Emploi et carrière
    • Parcours scolaire et enseignement
    • Réalisations et partenariats territoriaux
    • Recherche appliquée et innovations technologiques
    • Sport, culture et loisirs
    • Vie affective et sexualité
    Pour participer et retrouver toutes les informations]]>
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    COP 21 : éducation et agenda des solutions de l’ESR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cop-21-education-et-agenda-des-solutions-de-lesr/ Wed, 27 Jan 2016 14:39:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cop-21-education-et-agenda-des-solutions-de-lesr/ La COP 21 vient de s’achever sur un succès diplomatique (pour la France notamment), 195 pays ont signé un même document (accord_final_cop21).

    En soi c’est une réelle avancée mais quelle portée réelle a ce document ? Tout d’abord il s’agit plus d’un accord cadre que d’un traité, sa mise en musique opérationnelle dépendra des prochaines résolutions prises lors des COP suivantes ce qui n’est pas choquant en soi car il s’agit bien d’un processus.

    Ce cadre est il contraignant ? Oui mais partiellement, rien n’empêche un pays de se retirer, à tout moment, de l’accord. Cet accord est il engageant pour les parties ? Oui, les pays développés se sont engagés à versés aux pays en voie de développement 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 mais il y encore des incertitudes sur les pays qui vont abonder et les montants des contributions « différenciées ».

    Enfin s’agit-il d’une feuille de route ? Oui pour des révisions régulières permettant une adaptation de la trajectoire vers le « nettement en dessous de 2°c par rapport aux niveaux préindustriels » mais là aussi si une tarification (bonus/malus ; taxe..) du carbone avait pu faire consensus entre les parties nous pourrions être plus sereins. Est-ce une garantie de résultat ? Bien sûr que non mais le signal envoyé aux « décideurs », politiques et économiques, est suffisamment fort pour que nombre d’observateurs s’entendent pour dire qu’il y aura un avant COP 21 et un après COP 21.

    Suivre la bonne trajectoire vers des sociétés « décarbonées » dépends maintenant de deux choses : 1) La ratification de cet accord par les pays (parlements..) 2) la mobilisation de la société pour (i) rappeler à ces mêmes gouvernements leurs engagements et (ii) continuer à agir, chacun à son niveau d’échelle et de responsabilité, dans le sens de cet accord. Qu’en est-il de l’éducation et de l’enseignement supérieur dans cette grande messe internationale ? Ils n’étaient pas au cœur des débats, loin s’en faut mais ils ont fait une apparition timide et cependant remarquée dans le texte de l’accord car c’est un des rares paragraphes qui a perdu ses crochets ([..]) dés la première semaine de négociation.

    Le président de la COP 20 (LIMA), à l’occasion d’une conférence à laquelle j’ai assisté, a qualifié la COP 21 de « first in history » du point de vue de l’éducation : ce fut la première fois qu’une COP organisait un « education day » notamment grâce au lobbying actif de pays comme la Pologne (réticente sur la taxe carbone par contre), la République Dominicaine ou le Pérou. Autre indicateur important, nombre de pays ont délégué des représentants de leurs ministères, Ministres inclus, de l’éducation et de l’enseignement supérieur à Paris. Cette présence de l’éducation dans l’accord n’est pas non plus étrangère à la mobilisation remarquée des établissements d’enseignement supérieur lors du sommet de Rio+20 (naissance du réseau HESI). La France ayant été le plus gros contributeur à l’époque, nous tous sommes donc un des petits ruisseaux qui a donné naissance à cette présence officielle, n’est ce pas réconfortant et chargé de sens pour notre action collective ?

    Avant de vous présenter la contribution de l’ESR français (CGE et CPU) j’aimerais vous parler de ce qui se pratique, à la fois dans les institutions et dans la société civile, dans divers pays du Nord et du Sud car nous ne sommes évidemment pas seuls et nous ne sommes pas non plus les plus avancés : • Le Pérou par exemple a mis en place un Plan d’Education national à l’environnement : -il vise à former des citoyens responsables, -le plan concerne la formation tout au long de la vie -la dernière version des programmes nationaux de formation intègre le développement durable et le changement climatique (quelles que soient les formations). Les formations sont élaborées dans le cadre de partenariats public privé. -le management des risques en est la pierre angulaire.

    • La République Dominicaine a inscrit l’atténuation et l’adaptation au changement climatique dans la Constitution depuis 2010. Ils ont déjà formé, sur fonds propres et onusiens, plus de 4000 enseignants au changement climatique dans le cadre de leur stratégie nationale co-construite avec les ONG, la société civile et l’enseignement supérieur. Cette politique a fait l’objet d’un consensus national pour dépasser les enjeux électoraux à court termes.

    Article 12 Les Parties coopèrent en prenant, selon qu’il convient, des mesures pour améliorer l’éducation, la formation, la sensibilisation, la participation du public et l’accès de la population à l’information dans le domaine des changements climatiques, compte tenu de l’importance que revêtent de telles mesures pour renforcer l’action engagée au titre du présent Accord. • Xiuhtezcatl, jeune activiste (16 ans) et artiste des earth guardians (100.000 dans le monde), engage depuis l’âge de 6 ans (!!) tous les jeunes de la planète à prendre leur avenir en main, à agir, à créer et à casser les barrières entre éducation formelle et informelle pour adresser, entre autres, les enjeux climatiques. • La « Foundation of environmental education » représente indirectement un réseau international de 15 millions d’élèves/étudiants. Cette fondation vise l’engagement et « l’empowerment » des populations par l’éducation active (l’élève est acteur de la formation).

    Les deux dernières initiatives relèvent de ce qu’un intervenant indien a nommé le « hand print » par opposition au « foot print » dont la connotation est plus négative et moins porteuse d’engagement et d’action. Elles questionnent clairement les formes éducatives traditionnelles plus passives. Un représentant du Danish Board of Technology, auteur d’une étude sur la perception des enjeux climatiques sur un échantillon représentatif de personnes dans 76 pays posait la question suivante : « Comment se fait il que nous soyons si peu à nous engager individuellement (associations, quotidien etc.) pour changer cette situation alors que 78% des interrogés déclarent être très concernés par les enjeux climatiques ? Que ces mêmes personnes déclarent, à 77%, que l’éducation est la meilleure façon d’y apporter des solutions ? ». Pour l’anecdote les personnes simples citoyens ou issues de la société civile avait de meilleur « score » que les personnes issues du monde politique. Il poursuivait « n’y a-t-il pas quelque chose qui ne fonctionne pas dans la façon dont nous éduquons notre jeunesse ? Aujourd’hui les citoyens veulent participer aux décisions politiques et il en est de même pour les jeunes vis-à-vis de l’éducation, laissons les devenir des acteurs et non des observateurs ».

    Le mot clé de ces « education day », un projet à part entière, c’était « l’empowerment » et il est intraduisible en français ce qui en dit long sur notre tradition en termes de gouvernance. Heureux hasard, mais je ne crois pas à ce genre de hasard, ce mot est aussi un des projets forts de l’agenda des solutions de l’enseignement supérieur et de la recherche que la CGE et la CPU ont élaboré à l’occasion d’Ecocampus 3. Ce texte sera notre feuille de route de plaidoyer et d’actions « climat » pour les années à venir bien qu’il dépasse largement les enjeux climatiques. Vous pouvez le télécharger ici agenda solution esr. La CGE et la CPU l’ont présenté trois fois lors de cette COP 21, une fois en zone de la société civile du Bourget dite « zone orange », une fois en zone des négociations « dite zone bleue (accréditation obligatoire) » et enfin une fois au Grand Palais. Je peux vous dire d’ors et déjà que le premier à s’en être emparé est le Commissariat Général au Développement Durable ce qui augure d’une collaboration encore renforcée. C’est aussi à nous, tous ensemble, d’en faire quelque chose, au travail (avec le sourire..) !

    le discours du 04/12/2015 de Najat Vallaud-Belkacem

     

    Gérald Majou de La Débutrie Chargé de mission Conférence des grandes écoles

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    La nouvelle plateforme FUN https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-nouvelle-plateforme-fun/ Fri, 22 Jan 2016 14:39:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-nouvelle-plateforme-fun/ Cette plateforme FUN est une référence en France et dans le monde francophone. Elle diffuse des cours en ligne gratuits et ouverts à tous, produits par les universités, les grandes écoles de l’enseignement supérieur, et les partenaires.

    Projet phare de la stratégie numérique de l’enseignement supérieur, la création du GIP FUN MOOC vise à répondre aux besoins grandissant de formation d’un large public, de la formation initiale et l’apprentissage tout au long de la vie, au service de l’étudiant comme aux salariés du monde de l’entreprise, ou toute personne souhaitant se former.]]>
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    Lancement du prix PEPS pour valoriser et diffuser l'innovation pédagogique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-prix-peps-pour-valoriser-et-diffuser-linnovation-pedagogique/ Fri, 22 Jan 2016 14:39:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-prix-peps-pour-valoriser-et-diffuser-linnovation-pedagogique/ Le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lance un Prix annuel « Passion Enseignement et Pédagogie dans le Supérieur » (PEPS) afin de valoriser l'engagement des enseignants, des chercheurs, des équipes pédagogiques et des équipes d'appui dans la transformation des pratiques de formation dans les établissements d'enseignement supérieur français. En créant ce prix, comme il en existe déjà pour la recherche, le ministère entend marquer symboliquement l’importance de la pédagogie dans l’enseignement supérieur et valoriser la diversité des pratiques. Ce prix sera décerné par un jury composé de personnalités françaises et internationales reconnues.

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    Allocution de Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/allocution-de-thierry-mandon-secretaire-detat-charge-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Fri, 22 Jan 2016 14:39:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/allocution-de-thierry-mandon-secretaire-detat-charge-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ Je suis très content d’être parmi vous. Il me semble que Madame Geneviève FIORASO avait clôt votre dernière Assemblée Générale et je veux voir dans cette habitude naissante un mouvement naturel. Il est normal que la personne en charge de l’enseignement supérieur dans ce pays soit à vos côtés. Vous menez une action très importante dans ce secteur et, de votre statut institutionnel particulier, participez à toutes les grandes réflexions nationales sur les enjeux de l’enseignement national, notamment sur le dernier en date : la Stratégie Nationale Pour l’Enseignement Supérieur (StraNES).

    Nous nous inscrivons dans un mouvement durable et souhaitable de démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur. Démographiquement, la pression va être forte sur les établissements et, culturellement, les jeunes ont conscience qu’un diplôme de l’enseignement supérieur les protège davantage des difficultés d’emploi que le fait de ne pas avoir fait d’études. Ils savent également que l’évolution des emplois à moyen et long terme est très incertaine et qu’il est plus qu’important de se doter au plus tôt d’un stock de connaissances. Nos écoles et universités ont réussi ces dix dernières années leur ancrage territorial et génèrent ainsi, en conséquence naturelle, une demande supplémentaire d’étudiants. Le Grand Paris demande à réussir cette démocratisation qui implique un changement de modèle économique et des politiques sociales d’accompagnement fortes et un grand effort sur la vie de campus et l’accompagnement de projets éducatifs.

    Le grand projet des dix ans à venir n’est pas tant la démocratisation que la démocratisation exigeante. Nous savons accueillir plus d’étudiants et leur faire obtenir des diplômes. Nous devons désormais réfléchir à la fluidité et la diversité des parcours, et exiger de tous les acteurs du système un certain nombre de responsabilités plus importantes encore que celles qui leur sont demandées aujourd’hui. Je crois que la nation, face à ce choix de démocratisation, devra consolider son engagement en direction de son système d’enseignement supérieur. C’est la raison pour laquelle je me suis beaucoup battu sur le budget 2016 pour signifier que le mouvement qu’allait vivre notre secteur était déjà amorcé. Les 165 millions d’euros supplémentaires ainsi obtenus constituent un geste fort dans un budget de l’Etat en légère baisse. Cet engagement sera certes insuffisant pour stabiliser un mouvement économique et exige de ceux qui vont en bénéficier des responsabilités supplémentaires. Cette somme sera en effet insuffisante vis-à-vis des fonds apportés par les inscriptions universitaires. Je crois à ce sujet que l’Etat ne doit pas envoyer de signal-prix contradictoire avec ses objectifs. Augmenter les tarifs dissuaderait certaines couches sociales nouvelles d’accéder à l’enseignement supérieur, même si un nouveau système de bourses serait mis en place.

    Je tiens également à évoquer la diversité de l’enseignement supérieur français et l’intérêt d’utiliser au maximum cette richesse. Les ComUE ont été créées à cette fin mais le résultat de leur application n’est pas encore satisfaisant. Je vais prochainement faire le tour de France de toutes les ComUE pour faire évoluer certaines situations. Elles sont le cadre dans lequel les écoles peuvent apporter leur expérience aux universités. Enfin, nous allons mettre en place une réflexion et des actions sur la révolution de l’acquisition des compétences que vont créer le numérique et la compétition grandissante au niveau international de l’ensemble des acteurs du système d’enseignement. Ici encore, votre expertise et expérience seront les bienvenues.

    Vous avez eu raison de placer ces journées sous le thème de l’entrepreneuriat. De nouveaux dispositifs et partenariats se développent sur ce sujet qui, culturellement, intéresse grandement les nouvelles générations. Je penserais même, pour ma part, qu’il y a aujourd’hui trop de dispositifs d’aide et de soutien à la création d’entreprises. Je remettais encore la semaine dernière un prix de l’entreprise à un lauréat qui ne l’avait pas encore proprement créée. Les progrès devraient ainsi aller vers une vision plus large de l’entrepreneuriat, non limitée au moment de sa création, mais accompagnant également sur les premières années. La France devient un des plus grands incubateurs mondiaux d’entreprises. Nous en créons, et nous nous les faisons voler. Un très récent voyage au Japon m’a confirmé leur volonté de se rapprocher de la France, à savoir d’un pays qui ne cesse de créer mais qui ont du mal à faire grandir ce qu’ils créent. Il faut donc aller au-delà de l’encouragement à la création d’entreprise. La réforme d’un certain nombre de structures peut permettre aux jeunes pousses de croître durablement.

    Thierry Mandon Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

    Questions et réponses Philippe Jamet - Vous avez parlé d’un signal-prix qui ne devrait pas contrecarrer les objectifs d’une ouverture sociale. Nous croyons pour notre part à ce signal-prix à l’international où le recrutement d’étudiants étrangers est un marché que chaque pays s’est approprié. Or, la France n’envoie pas de signal-prix à cette échelle. Qu’est ce qui s’y oppose aujourd’hui économiquement et politiquement ?

    Thierry Mandon - Je confirme votre diagnostic. Certains pays étrangers ont analysé l’appréciation portée sur notre système d’enseignement supérieur et la faiblesse d’un certain nombre de réinscriptions à nos écoles et surtout à nos universités comme un défaut de qualité. Je ne sais pas quoi penser pour l’instant mais je vais étudier ce sujet de près. Il ne relève pas seulement de l’enseignement supérieur mais également de considérations diplomatiques. Les décisions prises doivent en tout cas être ancrées sur un certain nombre de principes politiques lisibles et assumés, à défaut d’être partagés par tous.

    Isabelle Barth- Je suis directrice de l’école de management de Strasbourg et également professeur des universités, cette école étant la seule business school à être intégrée dans une université. J’ai enseigné vingt ans en université avant d’arriver à la direction de cette école. J’ai investi dans l’apprentissage pour l’enseignement supérieur dès 1994 et mon sujet de recherche est le management de la diversité et la lutte contre les discriminations. Je crois aujourd’hui intensément au contrat pédagogique inversé, à savoir ne pas lâcher un étudiant tant qu’il n’aura pas acquis le stock de connaissances de son diplôme. Toutefois, si cette promesse est tenable en école, elle ne l’est pas dans une faculté. J’aimerais vraiment que l’on trouve une solution à cette fracture. Seuls les étudiants d’école, et sans socle social, ont à ce jour tout le support pour être amenés vers l’international et l’insertion professionnelle.

    Thierry Mandon - J’adorerais pouvoir vous apporter la réponse aujourd’hui. Nous pouvons prendre ce problème sous plusieurs aspects. Je crois à cette idée de contrat et il est regrettable de ne la réserver qu’à un certain nombre d’écoles. Il manque aujourd’hui à l’entrée de l’université une formalisation qui, individuellement, met un fil entre le destin du jeune et une institution qui va le pendre en charge. D’autre part, un parcours de réussite passe par un conseil d’orientation pertinent. Les étudiants titulaires d’un bac pro connaissent par exemple 97% d’échec en université, alors qu’ils auraient pu être conseillés vers d’autres orientations les amenant vers la réussite et l’insertion. Les structures d’organisation des universités mêmes doivent fournir un effort supplémentaire vers l’insertion professionnelle de leurs étudiants. Peu sont aujourd’hui performantes en matière de formation et engrangent des recettes face à cela. Enfin, de part les ComUE, les écoles pourraient fréquenter plus étroitement les universités et leur communiquer leurs bonnes pratiques, comme elles auraient elles-mêmes à en apprendre en échange. Thomas Froehlicher - J’ai la chance de diriger une école située sur Bordeaux, Marseille, Toulon mais aussi présente à Dakar et Shanghai. En instaurant une internationalisation de nos programmes et en créant un environnement interculturel dans nos écoles où 70 et 80 nationalités se côtoient quotidiennement, faisons-nous partie des orientations que l’Etat souhaite mener ? Thierry Mandon - Tout à fait.

    Gérard Pignault - J’ai beaucoup apprécié que vous souligniez la nécessité d’une grande diversité d’établissements dans l’enseignement supérieur pour répondre à la diversité des jeunes. Je dirige pour ma part le CPE Lyon, un établissement de structure associative qui est associé par décret à une université publique. Comment allez-vous maintenir cette diversité essentielle de l’enseignement supérieur que sont les établissements associatifs, qui sont aujourd’hui nombreux à souffrir sur le plan financier, alors que leur contribution à la hausse du nombre d’étudiants dans l’enseignement supérieur est considérable ?

    Jean-Louis Blanquer - Je vous remercie pour votre fierté des grandes écoles. Il est vrai que le Financial Times classe la France première dans la catégorie grandes écoles master et management. Le Ministère est-il prêt à afficher fortement cet atout ? D’autre part, êtes-vous prêt à soutenir les mécanismes d’ouverture sociale que nous allons mettre en œuvre dans les temps à venir ?

    Pierre Tapie - Pourquoi dîtes-vous que la démocratisation de l’enseignement supérieur signifiera plus d’étudiants ? Des études très précises ont montré que la colonne de distillation fractionnée sociale fonctionne merveilleusement de la 6ème à la terminale et que les classes préparatoires sont capables de récupérer les trois quarts de ce delta. S’agit-il de donner à tous ceux qui en ont le potentiel d’aller jusqu’au bout ou de considérer que 60% d’une classe d’âge diplômée dans l’enseignement supérieur vaut mieux que 50% ? Un benchmark fait à l’international révèle qu’il n’y a aucune corrélation entre le taux de chômage des jeunes et la proportion de jeunes qui ont accès à l’enseignement supérieur.

    Vous avez également affirmé, avec la hausse d’étudiants dans l’enseignement supérieur, l’ambition d’obtenir des modèles économiques plus efficaces et performants, mais avez-vous conscience que la situation de ce secteur ces huit dernières années, ramenée à l’étudiant et au paysage compétitif international, s’est considérablement dégradée en France ? L’obsession économique de tout dirigeant aujourd’hui dans l’enseignement supérieur, politique et privé, l’empêche de faire correctement son métier. Comment espérer sur le long terme, en bloquant les frais de scolarité à leur niveau actuel, répondre à ce désastre financier ? Thierry Mandon - J’ai effectivement conscience des difficultés budgétaires des acteurs de l’enseignement supérieur. Je ne parle d’ailleurs que de ça. Notre pays s’est inscrit dans une stratégie de réduction de ses coûts qui touchent tous les acteurs de notre société. Je soutiens la fonction sociale des établissements et soutiendrai donc largement les démarches d’ouverture sociale des écoles. Je soutiens également bien sûr la diversité des écoles, essentielle dans une réponse à l’hétérogénéité grandissante des publics qui arrivera avec la démocratisation.

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    Lancement d’une expérimentation franco-allemande pour favoriser la mobilité des apprentis https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-dune-experimentation-franco-allemande-pour-favoriser-la-mobilite-des-apprentis/ Fri, 22 Jan 2016 14:39:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-dune-experimentation-franco-allemande-pour-favoriser-la-mobilite-des-apprentis/ Afin d’encourager la mobilité des jeunes apprentis, le Ministère du travail, le Secrétariat d'Etat aux Affaires européennes, en partenariat avec le Medef et la CFDT, lancent ce 23 novembre un projet pilote d’échanges d’apprentis français et allemands au sein des mêmes groupes implantés de part et d’autre du Rhin.

    En effet, pour le Medef, le développement de l’apprentissage, une voie de formation d’excellence qui insère en moyenne 65 % des jeunes 7 mois après leur cursus, doit aussi passer par la mobilité des jeunes alternants. Pourtant, la mobilité intra-européenne des salariés en général reste faible, autour de 3 %, et plus encore s’agissant des alternants.]]>
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    Atelier Accréditations et RSE animé par Anne Beauval - restitution de Pascal Barbier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/atelier-accreditations-et-rse-anime-par-anne-beauval-restitution-de-pascal-barbier/ Wed, 27 Jan 2016 14:39:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/atelier-accreditations-et-rse-anime-par-anne-beauval-restitution-de-pascal-barbier/ Accréditations et RSE L’atelier a regroupé quelques spécialistes très au fait du développement durable et du RSE dans les écoles et d’autres personnes présentes par curiosité. Il avait pour objet de recueillir des propositions de recommandations et d’évolutions de référentiels d’organisme tels que la CEFDG et l’HCERES. Les enjeux du développement durable et de la responsabilité sociétale des établissements sont très inégalement repris par les organismes d’accréditation des écoles. Toutes doivent toutefois décliner le Plan Vert, dispositif décliné pour les établissements d’enseignement supérieur et de la recherche à partir de la stratégie nationale en matière de développement durable. Ce label comporte quatre grands objectifs :
    • - Valoriser le travail effectué par les parties prenantes internes des établissements engagés dans cette démarche.
    • - Valoriser l’image des établissements auprès des parties prenantes externes
    • - Limiter les coûts financiers de l’engagement dans le dispositif de labellisation.
    • - Créer une dynamique émulative entrainant la communauté des établissements vers une démarche de développement durable de plus en plus responsable, et ce par une montée en compétence collective.
    Nous constatons que les organismes s’articulent différemment avec le Plan Vert. Ils sont globalement satisfaisants, à l’exception d’AMBA. Il faut essayer d’harmoniser les différents dispositifs en restant lisible à l’international et en ayant une implémentation réaliste, notamment en termes de coûts, grâce justement au Plan Vert qui factorise les efforts des établissements pour ne pas attaquer directement une réglementation ISO. L’idée de faire progresser l’ensemble des acteurs plutôt que de certifier seulement quelques bons élèves.

    Un certain nombre d’outils sont disponibles aux établissements : - La plate-forme www.sustainabilityperformance.org regroupe des initiatives internationales de type label et Plan Vert - La plate-forme EVADDES permet une auto-évaluation des établissements par rapport au référentiel - Le test Sustainabilityliteracy Test permet de mesurer des connaissances et bientôt une partie des compétences. Nous avons tiré quatre recommandations : - Intégrer le référentiel Plan Vert dans les critères d’accréditations de la CEFDG. - Faire en sorte que l’HCERES et la CIT coordonnent leurs actions en matière de développement durable et RSE. - Déployer l’utilisation du référentiel Plan Vert dans les établissements sert ainsi que le label. - Favoriser l’acculturation générale en développement durable et RSE pour améliorer l’évaluation par les pairs.

    Nos attentes vont ainsi vers un progrès collectif, une amélioration de la visibilité des établissements à l’international sur ces points, une atteinte des objectifs du Plan Vert dans ses composantes RSE et un appui de ces progrès par une évolution du réglementaire.  

    animation Anne Beauval

    Directrice Mines Nantes restitution Pascal Barbier Responsable du département d'e-learning de l'ENSG

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    Les nouveaux standatds européens https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-standatds-europeens/ Sun, 03 Jan 2016 14:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-standatds-europeens/ L'ENAEE (European Network for Engineering Accreditation) publie la version révisée des standards européens pour les formations d'ingénieurs (EAFSG)

    Par ailleurs deux grands réseaux mondiaux (IEA et ENAEE) publient un document "best practice..." sur les standards pour les procédures d'accréditation.]]>
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    Entrepreneuriat : rôle et positionnement des grandes écoles dans les PEPITE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-role-et-positionnement-des-grandes-ecoles-dans-les-pepite/ Fri, 22 Jan 2016 14:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-role-et-positionnement-des-grandes-ecoles-dans-les-pepite/ L'atelier Entrepreneuriat : rôle et positionnement  des grandes écoles dans les PEPITE ? animé par Michel Coster, Directeur de l'incubateur EMLYON. La restitution a été effectuée, le 9 octobre 2015 à Télécom Paritech par Francis Jouanjean, Délégué général de la CGE.

    Les PEPITE créées depuis un peu plus d’un an ont pour objectif de favoriser la mutualisation et le co-working dans le but d’accompagner les étudiants à la maturation de leurs projets d’entreprises. Ils se juxtaposent au ComUE sans entrer dans les mêmes périmètres. Suivant tous des modèles différents, leurs mises en place se sont faites progressivement et tous ne fonctionnent pas encore sur le territoire alors que d’autres sont déjà très actifs. Ils accompagnent l’entrepreneuriat et l’intrapreneuriat mais pas tant la reprise d’entreprise qui est un sujet souvent trop compliqué pour un étudiant encore inexpérimenté.

    Valeur ajoutée Les étudiants diplômés peuvent bénéficier en PEPITE du statut d’étudiant entrepreneur qui leur donne une visibilité sociale et l’accès à un régime étudiant spécial dans lequel ils sont accompagnés par un tuteur enseignant et un entrepreneur. Le diplôme d’étudiant entrepreneur reste toutefois encore peu défini et les écoles sont invitées à le remplir de contenu.

    Les PEPITE ont permis une mobilisation plus importante de la Commission d’éthique pour ingénieurs en interrogeant ses critères concernant l’entrepreneuriat dans les écoles. Il est en offert aux étudiants ingénieurs de développer à la fin de leur cursus un projet d’entreprise en lieu du traditionnel stage. Toutefois, si ce projet échoue, l’étudiant n’aura pas réalisé de projet de fin d’étude, qui pourrait lui être alors proposé de nouveau par l’école.

    Enfin, 60% des projets des PEPITE sont transversaux et fruits de la mise en réseau d’écoles issues de domaines différents.

    Points de vigilance Le carcan administratif de PEPITE ne doit pas être frein à la dynamique instaurée dans nos écoles vis-à-vis de l’entrepreneuriat. La question de l’articulation avec les ComUE reste encore à préciser et revient finalement à la responsabilité de chaque PEPITE en fonction de son efficacité de fonctionnement.

    Les écoles ont l’opportunité de se saisir du Diplôme d’Etudiant Entrepreneur qui reste toutefois à financer, le diplôme étant quasiment gratuit.

    Nous ne savons pas encore très bien comment les PEPITE vont arriver à fédérer autour d’eux à travers la multiplication des concours et des diverses actions menées par les grands groupes et les réseaux. Enfin, la CEFDG et l’HCERES accusent un peu de retard vis-à-vis de la CTI mais elles travaillent sur ces sujets.

    Points d’amélioration Les processus de sensibilisation doivent être beaucoup plus déterminés au sein des pôles. La qualité des projets et la maturité de leurs porteurs sont extrêmement variables et les PEPITE doivent développer leurs capacités à mieux les sélectionner.

    Nous pourrions développer ce que nous avons appelé les « inside start-upers », à savoir des étudiants qui pourraient créer des start-up directement depuis l’intérieur du PME. PEPITE se met en route, inégalement selon les sites et des dynamiques entrepreneuriales qui y existaient. Un travail collaboratif s’annonce avec la FNEGE dans ce domaine.

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    la CGE organise le jeudi 12 mai 2016 à Paris, une journée de réflexions et de débats sur l’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-organise-le-jeudi-12-mai-2016-a-paris-une-journee-de-reflexions-et-de-debats-sur-lenseignement-superieur/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-organise-le-jeudi-12-mai-2016-a-paris-une-journee-de-reflexions-et-de-debats-sur-lenseignement-superieur/ Au-delà des tables rondes et des interventions, l’objectif de la CGE est de donner largement la parole aux  lycéens et aux étudiants, à leurs parents et aux enseignants. Toutes les  parties prenantes pourront exprimer leurs attentes et leurs perceptions vis-à-vis de l’enseignement supérieur. Les principaux thèmes abordés seront :

    • l’inclusion et la mixité sociale
    • l’efficacité et l’impact du système actuel
    • le financement de l’enseignement supérieur.

    L'accès sera gratuit dans la limite des places disponibles. Les inscriptions se feront, dès mars 2016, en ligne sur le site de la CGE.

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    Clara Gaymard, Présidente et CEO de General Electric France, Présidente du Fonds de Dotation RAISE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clara-gaymard-presidente-et-ceo-de-general-electric-france-presidente-du-fonds-de-dotation-raise/ Fri, 22 Jan 2016 14:39:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clara-gaymard-presidente-et-ceo-de-general-electric-france-presidente-du-fonds-de-dotation-raise/ a vécu ma fille, ancienne élève, et rencontrer le vivier d’étudiants qui va construire le monde de demain.

    Mon intervention peut vous paraître étrange, mais GE a aussi été une start-up, il y a 150 ans. Elle compte aujourd’hui 300.000 employés dans le monde et, par l’acquisition d’Alstom, plus de 120.000 salariés en Europe, dont 15.000 en France. La culture de GE est restée très entrepreneuriale. En 2006, l’activité de l’entreprise était financière à 50% et faisait plus de 50% de son activité aux Etats Unis. Avec l’acquisition d’Alstom, l’entreprise fonctionnera à 60% en dehors des USA et sera à 80% une entreprise digitale industrielle.

    Nous avons eu avec Gonzague De Blignieres un coup de colère il y a quelques années en lisant un article de Libération titré «Jeunes de France, barrez vous». Nous nous sommes alors dits que, nous qui avions eu la chance de réussir, ne pouvions pas nous contenter de dire, en tant que privés, que le gouvernement ne faisait pas ce qu’il fallait mais devions retrousser nos manches et aider les jeunes à rester en France et construire leur avenir et celui de ce pays. Nous avons alors donc commencé comme une start-up et avons décidé de demander aux grandes entreprises françaises, qui sont pour la plupart à 95% à l’international, de rendre à la France le service qu’elle leur avait rendu.

    Nous les avons conviés au sein d’une société que dirige aujourd’hui Gonzague De Blignieres et qui investit, en minoritaires, dans ces fameuses entreprises de taille intermédiaire, les plus belles que nous ayons dans ce pays. Nous faisons confiance aux dirigeants. RAISE leur apporte aujourd’hui de 10 à 30 millions d’euros, qui sont des montants qui n’existent plus en France. Il n’y a en effet eu que 180 millions d’euros investis dans le private equity dans ce pays, soit quasiment rien. L’équipe que nous avons recrutée a accepté d’emblée de donner 50% de son bénéfice à une fondation. J’ai aujourd’hui le plaisir de la présider et je constate que son conseil d’administration ne comprend que des hommes, car tous issus d’entreprises au CAC40, où aucune femme ne siège encore. La fondation a pour vocation d’accompagner les jeunes entrepreneurs, pas au moment de leur amorçage comme le font déjà les grandes écoles, mais dans le temps d’après, à deux ou trois ans d’âge, dans ce que nous appelons le tunnel de la mort, car 50% des entreprises françaises disparaissent à cette étape. Je préfère appeler ces entreprises des bébés africains. Elles n’ont que deux ans d’âge et nous leur demandons de se comporter comme des adultes.

    Si vous avez chez vous des PEPITE qui ont envie de nous voir et de participer à nos conférences, nous associons systématiquement un patron de grand groupe et une jeune entreprise qui a réussi sur un thème précis. Si vous avez le sentiment de ne pouvoir aller plus loin dans votre accompagnement, nous sommes à votre disposition pour prendre le relais.

    je pense aujourd’hui à une petite fille. Alice au Pays des Merveilles. Comme pour elle, le monde que nous avons devant nous est excitant, passionnant et terrifiant. Plein de possibles s’ouvrent à nous aujourd’hui. Nous entendons parler d’économie collaborative et participative. Une dissolution est en train de se créer va transformer complètement notre façon de travailler et d’apprendre. Nous n’en sommes qu’aux prémisses. Airbnb ou Uber ne sont que le début de quelque chose. Les jeunes que vous éduquez ont aujourd’hui un pouvoir entre les mains que nous n’avions pas. Il nous fallait apprendre en allant la bibliothèque. Mon fils a appris à composer de la musique de film derrière son ordinateur, sans avoir eu besoin d’apprendre le solfège. Cette capacité de création des jeunes dans vos écoles est extraordinaire, et ce simplement derrière leur ordinateur.

    Mais ce monde est aussi terrifiant. Alice pleure parce qu’elle ne le comprend. Nous entendons ces lamentations aujourd’hui dans notre beau pays. Mais les larmes créent un torrent qui l’emporte vers un autre paysage. C’est exactement ce que nous sommes en train de vivre. Nous pouvons faire le constat de la destruction des emplois que va entraîner le big data, la compétition avec les USA et le manque d’outils, ou nous pouvons saisir cette chance formidable pour notre pays et nos jeunes d’être acteurs de cette transformation.

    Nos principaux concurrents ne sont pas dans nos secteurs d’activité mais sont ceux qui vont venir nous frapper de plein fouet. Je pense aux fameuses GAFA : Google, Apple, Facebook, Amazon, mais aussi à la petite start-up qui va venir changer notre manière de travailler et vient bousculer les grandes structures que nous sommes. Nous avons peur nous aussi et celui qui prétend connaître le futur se trompe généralement.

    Je vous vois aujourd’hui incarner cette phrase de Saint-Exupéry : «notre rôle n’est pas de prévoir l’avenir mais de le permettre». C’est ce que vous faites au quotidien dans vos écoles. Alice traverse tout un tas de situations qu’elle ne comprend pas et, à la fin, il lui est demandé d’être un témoin de la scène. Elle rencontre une reine extrêmement capricieuse qui veut couper la tête de tout ce qu’il ne lui plaît pas. Alice se lève et témoigne. La reine n’est pas contente et veut lui couper la tête. Pour la première fois, Alice ici n’a pas peur. Voilà votre responsabilité vis-à-vis de la jeunesse : leur donner confiance en eux, en leur potentiel et en leur capacité à comprendre le monde de demain et d’apprendre par eux-mêmes. Nous sommes aujourd’hui dans une économie de la connaissance. Ce n’est pas celui qui sait qui peut, mais celui qui partage. Vos étudiants, et je peux vous le garantir pour travailler dans une entreprise internationale, sont mieux formés qu’ailleurs, plus ouverts qu’ailleurs, plus curieux, parlant souvent plus de langues et ont tout en main pour réussir. Ils sont formidables et notre avenir est entre leurs mains.

    Je souhaiterais conclure par une phrase que j’ai entendue dans une interview de Jacques Brel. Jacques Chancel lui demandait : « Quel est votre idéal ?». Brel a répondu : « Essayer ». C’est le témoignage que j’aimerais vous laisser, à vous et à vos jeunes.

    Clara Gaymard Présidente et CEO de General Electric France Présidente du Fonds de Dotation RAISE

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    L'Europe en panne ? pas pour la mobilité etudiante en tous cas https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/leurope-en-panne-pas-pour-la-mobilite-etudiante-en-tous-cas/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/leurope-en-panne-pas-pour-la-mobilite-etudiante-en-tous-cas/ il est heureux de constater que, s'il y a bien un domaine où l'Europe continue de se construire, c'est bien celui de l'enseignement supérieur. En effet, si l'on en croit les statistiques européennes sur le programme Erasmus, depuis sa création en 1987, ce programme a permis à 3,3 Millions d'étudiants européens d'aller étudier à l'étranger, avec un nombre d'étudiants annuel en croissance constante, puisque, s'il a fallu 14 ans pour atteindre le 1er million, puis 7 pour atteindre le 2ème, il n'en aura fallu que 4 pour envoyer le 3ème million d'étudiants européens dans un autre pays d'Europe.

    Cette croisssance continue des flux se constate également en France puisque la dernière enquête "mobilité internationale" de la CGE montre que les étudiants des Grandes écoles françaises n'ont jamais été aussi nombreux à partir à l'étranger, en Europe (29 000, en croissance de 45% par rapport à 2 ans auparavant) et que, symétriquement, les étudiants étrangers européens n'ont jamais été aussi nombreux à venir en France (14 000, en croissance de 15% par rapport à 2 ans auparavant).

    Alors, malgré les réticences de notre génération qui n’a pas connu la 2nde guerre mondiale,et pour qui l’Europe n’est donc pas apparue, à la fin du XXème et au début du XXIème siècle, comme une évidence, contrairement à la vision des pères fondateurs pour qui la paix en Europe passait par la réconciliation des peuples… ces évolutions de la mobilité étudiante suffisent à elles seules à rassurer la construction européenne sur le long terme, car, en effet, à force de fréquenter les mêmes « auberges espagnoles », « biergarten » ou « baraques à frites », ces millions d’étudiants finiront bien par nous la faire cette Europe !

    Yves Poilane Directeur de Télécom ParisTech Président de la  commission Relations internationales de la CGE

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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en février 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-fevrier-2016/ Fri, 29 Jan 2016 14:39:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-fevrier-2016/ 2 février :   Chapitre des écoles de management : groupe Qualité-Accréditations, de 13 h 30 à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    4 février :   Commission Formation : groupe Compétences, de 10 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 4 février :   Commission Diversité : groupe Ouverture sociale, de 10 h à 16 h Lieu : Mines ParisTech – 60 Boulevard Saint Michel – 75006 Paris 5 février :   Commission Diversité : groupe Handicap, de 10 h à 16 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 9 février :   Commission Formation : groupe Stages, de 10 h 30 à 12 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 Boulevard Saint Michel - 75006 Paris 10 février : Commission Relations internationales : animateurs géographiques, de 14 h à 16 h Lieu : Télécom ParisTech – 43 rue Barrault- 75013 Paris 10 février : Chapitre des écoles de management : conseil du Chapitre, de 13 h à 16 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 12 février :  Commission Formation : groupe Stratégies numériques, de 10 h à 16 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 17 février :  Commission Recherche, de 14 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    18 février :  Commission Accréditation, de 10 h à 12 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris

    24 février :  Commission Formation : groupe Formations courtes, de 15 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap 3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :
    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur - prochaine session : 17 mars
    • le référent face au handicap psychique des étudiants - prochaine session : 19 avril
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle - prochaine session : 18 février

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2016. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Création d'un service d’attestation numérique des diplômes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-service-dattestation-numerique-des-diplomes/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-service-dattestation-numerique-des-diplomes/ Najat Vallaud-Belkacem a annoncé la création d'un service d’attestation numérique des diplômes, unique en Europe.

    Aujourd'hui, un diplôme d’État dans sa forme "papier filigrané" ne peut être délivré qu’une seule fois à son titulaire. Parallèlement, l’utilisation des diplômes et attestations lors de démarches de recrutement est réputée peu fiable. Un service public numérique sera créé pour délivrer des attestations de diplômes certifiées pour l’ensemble des diplômes nationaux visés par l’État et conférant un grade universitaire, délivrés depuis 15 ans, avec un triple objectif :
    • Simplifier la relation à l’usager par la mise en place d’un service innovant de numérisation et certification des diplômes, qui prévoit la possibilité de les transmettre aux tiers intéressés (recruteurs, administrations, etc.) sous forme numérique, sécurisée et faisant foi, ainsi que d’en faire état sur les réseaux sociaux professionnels ;
    • Automatiser les demandes pour l’administration ;
    • Garantir l’authenticité des diplômes produits et lutter contre la fraude.
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    ABG signe une convention avec le Comité Richelieu en faveur des docteurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/abg-signe-une-convention-avec-le-comite-richelieu-en-faveur-des-docteurs/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/abg-signe-une-convention-avec-le-comite-richelieu-en-faveur-des-docteurs/ Le Comité Richelieu et l’Association Bernard Gregory (ABG) considèrent que le recrutement de docteurs en sciences (PhD) par les start-up, PME et ETI innovantes de France est utile au rapprochement entre le monde économique et le monde académique. Ils considèrent également que cette dynamique est bénéfique à l’innovation des PME et donc à la compétitivité et au développement économique du pays.

    Pour ces raisons, une convention de partenariat a été signée, qui vient renforcer leurs relations ainsi que celles entre docteurs en sciences et entrepreneurs par la dynamisation des recrutements et des échanges (partage des réseaux respectifs, manifestations communes, rencontres entre les différents acteurs de l’innovation). (voir CP)

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    La plasticité du principe méritocratique. Pourquoi sélectionne-t-on différemment en France, en Angleterre et en Suède ? par Nicolas Charles, Maître de conférences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-plasticite-du-principe-meritocratique-pourquoi-selectionne-t-on-differemment-en-france-en-angleterre-et-en-suede-par-nicolas-charles-maitre-de-conferences/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-plasticite-du-principe-meritocratique-pourquoi-selectionne-t-on-differemment-en-france-en-angleterre-et-en-suede-par-nicolas-charles-maitre-de-conferences/ Les inégalités d’accès aux études supérieures demeurent importantes bien que les politiques publiques cherchent à garantir une compétition équitable, via notamment une sélection à l’entrée sur une base méritocratique. Cette uniformité apparente du principe méritocratique masque néanmoins une interprétation très variable ce que recouvre le mérite dans les trois pays étudiés (Angleterre, Suède et France), ce qui nous en dit long sur la conception de la justice sociale propre à chaque système d’enseignement supérieur (voir « Enseignement supérieur et justice sociale. Sociologie des expériences étudiantes en Europe » .

    En Suède, la logique méritocratique est imprégnée par la visée égalitaire de la société. Toutes les formations supérieures recrutent leurs étudiants à partir de deux procédures principales, la moyenne générale au lycée et le test national d’aptitude, qui évaluent différemment le mérite des individus. La coexistence de ces deux procédures d’accès rend le jugement sur le mérite individuel moins absolu, pour au moins deux raisons. D’une part, la dualité des procédures de sélection promeut l’idéal de la seconde chance : en cas de difficultés scolaires au lycée, le test national d’aptitude offre une nouvelle chance d’accéder à l’enseignement supérieur. D’autre part, en montrant qu’aucune procédure de sélection ne permet de juger parfaitement du mérite des individus, ces deux procédures parallèles contribuent à délégitimer le principe méritocratique, à la faveur de l’idéal égalitaire. Il en va ainsi du modèle suédois : conserver les grands principes méritocratiques, mais les mettre en œuvre dans le but de relativiser leur portée réelle.

    En Angleterre, la logique méritocratique peut être considérée comme pragmatique, en raison de son attachement aux conséquences réelles du principe méritocratique et non à l’idéal qu’il recouvre. La méritocratie scolaire joue certes un rôle central dans la sélection, mais tout concourt à ne négliger aucune forme de mérite. Ainsi, les procédures de sélection, basées sur une logique individualiste, dans laquelle le mérite des candidats est évalué à l’aune de leur potentiel, contribuent à valoriser les multiples formes du mérite, y compris extra-scolaires. Le référentiel méritocratique anglais va jusqu’à ignorer, à la marge (avec le système de « premier arrivé, premier inscrit » à l’Open University), toute évaluation objective du mérite, dans le but même d’apprécier, à sa juste valeur, l’ensemble des qualités intellectuelles et morales des individus (worth) qu’il est difficile de mesurer. C’est bien tout l’enjeu du système anglais : détecter le potentiel des individus, en restant toujours à la limite d’une procédure perçue comme trop subjective.

    Quant au modèle français, sa logique méritocratique peut être qualifiée d’idéaliste, au sens où elle devient sa propre fin. Les procédures de sélection valorisent presque exclusivement les performances scolaires initiales – plus facilement objectivables – et s’inscrivent dans une logique universaliste. Ainsi, au sein de chaque filière d’études, la procédure est bien souvent unique et standardisée. La stricte égalité de traitement, poussée en France à son paroxysme, garantit à chaque candidat les mêmes droits formels de participer à la compétition scolaire. L’équité est censée émerger de cette égalité initiale de traitement, qui concourt à envisager les procédures de sélection comme "naturellement" méritocratiques. La méritocratie scolaire en vient à être sacralisée. Dès lors, le modèle français vise à approfondir toujours davantage la recherche du mérite scolaire, en visant l’égalité de tous devant des procédures universelles : c’est la République.

    Nicolas CHARLES Maître de conférences Université de Bordeaux

    A propos de Nicolas CHARLES

    Nicolas Charles est Maître de conférences à l'université de Bordeaux et chercheur en sociologie au Centre Emile Durkheim. Il mène des travaux sur les systèmes universitaires, les étudiants et les différents âges de la vie, dans une perspective comparative. Il a notamment publié en 2015 "Enseignement supérieur et justice sociale. Sociologie des expériences étudiantes en Europe" à la Documentation française. ( voir la communiqué de presse )

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    Vers un ingénieur européen ? par le Professeur Bernard Remaud, Président de la CTI (2006-2012) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-un-ingenieur-europeen-par-le-professeur-bernard-remaud-president-de-la-cti-2006-2012/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-un-ingenieur-europeen-par-le-professeur-bernard-remaud-president-de-la-cti-2006-2012/ Depuis les années 2000, le processus de Bologne a eu un impact certain sur l’enseignement supérieur français et européen. La face la plus connue de ce processus est l’harmonisation des cycles d’études (LMD) et de systèmes de crédits (ECTS) pour favoriser la mobilité des étudiants. Dans le grand public, on connait moins la mise en place de l’approche compétences : conception et caractérisation des programmes par leurs objectifs d’apprentissage et non par les contenus, et les systèmes d’assurance qualité, pour assurer que les objectifs visés sont effectivement atteints. La récente version des « European Standards and Guidelines (ESG-2015) » est le document le plus abouti sur le sujet.

    L’ensemble (l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur) s’il est encore loin d’avoir atteint les objectifs des fondateurs, fournit néanmoins un cadre cohérent aux établissements et aux instances qui les évaluent. Mais il ne dit rien sur les profils de formation visés. Ceci est particulièrement sensible pour les formations en lien direct avec l’accès à une profession, comme les diplômes d’ingénieurs, d’architectes, médecins, etc...

    Dans un rapport récent, l’OCDE notait que, malgré la très grande diversité des systèmes éducatifs et des réglementations professionnelles, “ à l’échelle mondiale, il y a un large consensus sur ce qu’un ingénieur est supposé savoir et être capable de faire ». Cette convergence liée à la globalisation de l’économie … et de l’enseignement supérieur, se traduit par la mise en place de standards et de procédures, de plus en plus largement admises.

    Aussi, en parallèle avec le processus général de Bologne, les représentants académiques et professionnels des ingénieurs établissaient les bases du profil des ingénieurs diplômés dans les principaux pays industriels européens (projet ESOEPE, the “European Standing Observatory for the Engineering Profession and Education”). Ce travail, financé par la Commission Européenne, aboutit en 2006 à la création de ENAEE (European Network for Accreditation of Engineeering Education) .

    Au sein d’ENAEE, les organisations professionnelles d’ingénieur, les organisations universitaires et les agences d’accréditation élaborent les standards EUR-ACE (procédures et connaissances/compétences des diplômés) communs aux formations d’ingénieurs en Europe (et au-delà). Les programmes de formation qui satisfont ces standards se voient délivrer le label de qualité EUR-ACE par les agences habilitées. Deux labels sont délivrés selon le niveau de qualification : « Bachelor » et « Master ».

    En 2016, 15 agences de l’espace européen – dont la Commission des Titres d’ingénieur (CTI) -opèrent dans une vingtaine de pays ; 2500 programmes ont été labellisés. Elles ont signé en Novembre 2014, l’accord EUR-ACE de reconnaissance mutuelle de leurs programmes labellisés.

    Le label EUR-ACE n’est pas un label d’excellence, mais un label de qualité, qui ne se réduit pas au plus petit commun dénominateur des exigences nationales ; les standards EUR-ACE définissent les connaissances et compétences pré-requises pour l’exercice de la profession d’ingénieur ; ils ont eu un profond impact, par exemple pour le développement des « soft skills » dans les pays qui n’avaient qu’une approche technicienne de la profession d’ingénieur.

    L’«autre » système de référence à l’échelle mondiale pour les ingénieurs est « l’Accord de Washington », antérieur à ENAEE, qui définit les critères d’accréditation pour les formations d’ingénieurs sur le modèle anglo-saxon (la norme étant le Bachelor en 4 ans). L’accord de Washington fait partie de l’International Engineering Alliance (IEA) qui gère d’autres accords de reconnaissance mutuelle pour les assistants ingénieurs et les techniciens dans une vingtaine de pays.

    Les 2 systèmes (ENAEE, IEA) ont entamé un travail pour comparer leurs standards et viser un cadre homogène (pas unique) de certification pré-professionnelle des ingénieurs, valable à l’échelle globale.

    Une première étape a été franchie par l’approbation (Istanbul Juin 2015) d‘un document conjoint sur les processus qualité (pour les établissements et les agences). Le travail est en cours pour élaborer un document commun sur les résultats d’apprentissage visés (« learning outcomes » pour ENAEE, « graduate attributes » pour IEA). Ainsi se dessine une convergence globale, au-delà des diversités nationales et continentales, vers un cadre commun pour les capacités et compétences requises pour l’exercice de la profession d’ingénieur et pour les processus nécessaires à leur acquisition par tous les diplômés.

    Revenant à la France, la CTI est un « bon » élève en termes de labels décernés et de satisfaction des critères internationaux. Les écoles françaises se distinguent par leurs stages industriels obligatoires, leurs exigences de mobilité internationale et leur haut niveau de formation aux « soft skills ». Nulle part au monde, on peut faire état de 15% de diplômés ingénieurs par l’apprentissage (inclus dans le cursus académique).

    La France se distingue aussi, par l’absence de diplômes d’ingénieur labellisés au niveau Bachelor. Cette situation pourrait évoluer, car une partie des licences professionnelles sont éligibles au label EUR-ACE Bachelor (certaines n’ont pas le niveau scientifique requis). Enfin et surtout, les nouvelles filières « Bachelor » qui se mettent en place (au sein de la CGE et de la CDEFI), pour faire bénéficier les jeunes issus des formations professionnelles des environnements des écoles d’ingénieurs, ont tout intérêt à s’inscrire dans le cadre EUR-ACE, qui leur donnerait immédiatement une visibilité et une reconnaissance internationale.

    1www.oecd-ilibrary.org, mots-clés Tuning-Ahelo 2 http://www.enaee.eu/ 3EUR-ACE Framework Standard and Guidelines (2015), www.enaee.org

    4www.ieagreements.org/ 5“Best practice in Engineering Accreditation » (IEA/ENAEE 2015), disponible sur www.eur-ace.org

     

    Bernard Remaud (bjremaud@gmail.com) Président de la CTI (2006-2012) Président de ENAEE

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    Rapport du Parlement Européen sur l’enseignement supérieur dans l’Union – extraits https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-du-parlement-europeen-sur-lenseignement-superieur-dans-lunion-extraits/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-du-parlement-europeen-sur-lenseignement-superieur-dans-lunion-extraits/ Publié par le Service de recherche pour les députés en mars 2015, le rapport Enseignement supérieur dans l’Union européenne : approches, problématiques et tendances propose une analyse approfondie reposant sur une « étude comparative ciblée portant sur les principaux éléments composant les politiques de l’Union et des Etats-Unis ».

    Les lignes qui suivent n’ont pas vocation à analyser ce rapport mais à en proposer quelques extraits au lecteur… Contribuant au développement économique des états, au « bien-être social » et considéré comme « antidote contre les conséquences de la crise financière mondiale sur l’emploi », l’enseignement supérieur, et plus particulièrement sa performance et sa qualité marquent « l’aptitude d’un pays à préparer son développement futur ». Mais à l’instar des économies devenues très concurrentielles, les établissements d’enseignement supérieur (quelle que soit leur renommée) sont également lancés dans une course « internationale pour attirer les meilleurs profils ». Rappelons ici que la France est la 3ème terre d’accueil d’étudiants étrangers (ex-aequo avec l’Allemagne, derrière les Etats-Unis, et le Royaume-Uni). La préface du rapport mentionne que bien que les Etats membres de l’Union aient de larges marges de manœuvre pour décider et mettre en œuvre les politiques en matière d’enseignement supérieur, il n’en demeure pas moins que ces dernières doivent être conformes au « droit et au principe de l’Union », notamment « l’égalité de traitement, principe selon lequel les Etats membres ne peuvent pas exiger des frais d’inscription plus élevés pour les étudiants non-ressortissants de l’Union. » Et c’est bien là que se joue l’attractivité des universités européennes : les frais d’inscription pratiqués sont inférieurs à ceux des universités américaines. « Même si la crise économique a contraint de nombreux pays de l'Union à réduire leurs investissements dans l'enseignement, et à rechercher des moyens plus efficaces pour déployer les ressources financières disponibles, l'importance relative des fonds publics reste encore assez élevée, et le poids des frais d'inscription sur le budget des ménages est limité grâce à un système élaboré de subventions, de prêts et de bourses d'études. » Le rapport envisage également l’étude de l’enseignement supérieur sous l’angle des cadres d’accréditation et d’assurance qualité visant à « assurer la mobilité dans l’Union et la mise en place du processus de Bologne » ; ce sont ici des domaines ou l’Europe fait figure de modèle, étant une des régions du monde les plus avancées sur ces sujets. Outre les considérations politiques, économiques, d’accréditation, d’assurance qualité, il est aussi question dans ce document de l’impact de la technologie numérique sur l’enseignement supérieur. Nous pensons immédiatement à l’impact sur l’accès à l’enseignement supérieur, la réduction des coûts, les méthodes et modèles pédagogiques, l’offre de formation, etc… mais le rapport revient également sur le fait que le numérique permet désormais aux étudiants et à leurs familles de réaliser des évaluations comparatives des établissements d’enseignement supérieur via les classements et plus récemment, via les outils de classification tel U-Multirank. Les auteurs rappellent enfin que le déséquilibre précédemment d’ordre économique entre pays industrialisés et pays en développement relève désormais de l’ordre des compétences et des connaissances. Le processus de Bologne qui a permis d’évoluer d’un modèle fondé sur l’enseignement vers un modèle fondé sur l’apprentissage, bénéficie, pour combler ceci, de tentatives de déclinaisons dans certains pays méditerranéens et d’Asie centrale. Les évolutions technologiques, et notamment la révolution numérique ont introduit un nouveau déséquilibre, y compris au sein de l’Europe elle-même où l’apprentissage numérique progresse de manière inégale alors que certaines régions du monde profitent pleinement des capacités et opportunités induites et réinventent rôle et mission des établissements d’enseignement supérieur. Le rapport conclut sur la nécessaire participation de toutes les parties prenantes (étudiants, enseignants, familles, décideurs politiques, société civile) à l’échelle locale, en faveur de la mise en œuvre de « changements durables à grande échelle » (impliquant tout à la fois une « mutualisation des efforts et des mesures ciblées ») assortis d’une coopération internationale permanente pour favoriser l’enseignement supérieur sous tous ses aspects.]]>
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    "Le monde est ma maison" précise Tobias Beilicke https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-est-ma-maison-precise-tobias-beilicke/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-est-ma-maison-precise-tobias-beilicke/ « Je voulais atterrir en Belgique ! » précise Tobias Beilicke, Responsable du service des Relations Internationales à SIGMA Clermont, mais c’est à Clermont-Ferrand que j’ai été nommé en 2010 par le Service Allemand d’Echanges Académiques (DAAD). "En fait, je suis très content d’avoir été nommé à l’Institut Français de Mécanique Avancée (IFMA)j’ai découvert l’environnement des écoles d’ingénieurs et un travail dont je rêvais".

    Originaire de l’Allemagne centrale, Tobias Beilicke a étudié l’Allemand et le Portugais à l’Université de Leipzig. Dès ses études, il vit ses premières expériences professionnelles à l’étranger en faisant des stages dans l’administration de l’Université d’Anvers en Belgique et l’Université de Lille3. Pendant ses études il passe une année d’échange Erasmus à l’Université nouvelle de Lisbonne pour étudier les relations internationales : « Dans mon travail à SIGMA Clermont, l’école née de la fusion de l’ENSCCF et de l’IFMA, le fait d’avoir vécu moi-même des stages et des mobilités académiques à l’étranger m’aide chaque jour dans le travail avec nos élèves ingénieurs. Je comprends d’autant plus facilement leurs interrogations et leurs préoccupations ».

    Après ses études, Tobias travaille à l’Université d’Uppsala en Suède au sein de la faculté de sciences humaines. Arrivé en France en 2010, il avoue avoir du faire des efforts pour comprendre le système éducatif français, très diffèrent de celui de la Scandinavie ».

    Ses expériences aidant, il a pu s’adapter très rapidement. « Ce qui me plait le plus ici à SIGMA Clermont, c’est le dialogue constant de l’école avec le monde des entreprises tant au niveau national qu’international». Les huit langues (dont cinq au niveau bilingue) qu’il maîtrise favorisent l’échange avec les partenaires académiques et industrielles de l’école. Focalisé sur le développement des programmes avec le Brésil à son arrivée, il a élargi progressivement son champ d’action ouvert aujourd’hui sur une large partie du globe.

    « J’ai la chance d’avoir un travail qui me permet de promouvoir le savoir-faire et la capacité d’innovation des ingénieurs et des chercheurs français, et qui en même temps m’amène à découvrir le monde et à rencontrer de gens fascinants ». Il précise « le monde est ma maison en quelque sorte et où que je suis, je me sens rapidement chez moi». C’est une capacité essentielle pour le travail avec les partenaires industriels et académiques internationaux de SIGMA Clermont. Avant chaque mission « je me prépare sur un plan interculturel. Il est important de montrer aux personnes rencontrées un intérêt réel pour leurs pays et leurs cultures pour pouvoir déclencher des bonnes coopérations ».

    A propos de Thomas Beilicke

    Depuis 2014 Responsable des Relations Internationales Ecole Nationale Supérieure de Chimie - Clermont-Ferrand. 2010-2014 Coordinateur des Relations Internationales Institut Français de Mécanique Avancée - Clermont-Ferrand.

    Principales missions exercées :

    • Développement de partenariats académiques, scientifiques et industriels
    • Coordinateur du programme Erasmus+, Brafitec, Mexfitec et Sciences sans frontières
    • Pilotage des différents accords internationaux (double diplômes, conventions Erasmus, etc.)
    • Suivi budgétaire, contrôle des coûts
    • Rédaction de documents contractuels
    • Interface opérationnelle entre les différents acteurs
    • Gestion mobilité entrante et sortante, tuteur des étudiants
    • Accueil et intégration des étudiants entrants, accompagnement des étudiants sortants
    • Gestion administrative, guide pratique et réunion d’information avant la mobilité
    • Organisation du service logement (CAF, recherche, collaboration avec le CROUS, etc.)
    • Suivi des aspects réglementaires liés à l’immigration (Visa, OFII, carte de séjour, sécurité sociale, etc.)
    • Organisation de congrès et meeting en France et à l'International
    • Missions à l’international
    • Organisation des sessions d’examens et gestion logistique
    • Gestion administratives / recrutement des vacataires
    • Organisation des tests de langue (TOEIC, BULATS, Certification Goethe, DELE)
    • Evaluation et suivi des étudiants dans la construction de leur projet professionnel
    • Enseignement de langues : anglais, allemand, portugais (focus économie)
    • 2009-2010 Coordinateur de mobilité internationale - Université d’Uppsala (Suède)
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    Pour les jeunes et leurs parents, l’orientation s’apparente à un casse-tête... D’autant plus qu’elle intervient tôt dans l’année de terminale par Sébastien Chantelot https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-les-jeunes-et-leurs-parents-lorientation-sapparente-a-un-casse-tete-dautant-plus-quelle-intervient-tot-dans-lannee-de-terminale-par-sebastien-chan/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-les-jeunes-et-leurs-parents-lorientation-sapparente-a-un-casse-tete-dautant-plus-quelle-intervient-tot-dans-lannee-de-terminale-par-sebastien-chan/ Pour les jeunes et leurs parents, l’orientation s’apparente à un casse-tête... D’autant plus qu’elle intervient tôt dans l’année de terminale. L’offre de formation est pléthorique et les informations abondantes. Il s’agit donc pour les candidats à l’enseignement supérieur de faire le bon choix. La problématique est la même pour les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études, après un Bac+2 ou un Bac+3.

    En préambule, je voudrais préciser une chose importante : APB n’est pas un outil d’orientation. Il permet de faire acte de candidature et d’avoir une proposition en retour. Aussi, quand un jeune émet des vœux sur le portail, il doit avoir au préalable réfléchi sur son projet. Et ce dès la classe de première. Cela éviterait à certains de formuler des vœux irréalistes et de se retrouver sans proposition… La réforme APB pour 2016 a d’ailleurs été pensée pour éviter ce genre d’écueils. Elle élargit ainsi l'offre d'orientation post-bac pour les bacheliers professionnels et aide tous les bacheliers à faire de meilleurs choix, c’est-à-dire à éviter autant que possible les orientations « faute de mieux ». Concrètement, pour les filières les plus demandées, le lycéen choisira une filière en priorité, devra avoir en back-up un autre choix non-sélectif, au cas où… et surtout, il aura à sa disposition davantage d’informations pour se positionner sur quelque 12 000 formations disponibles. Je pense que cette réforme est positive. Néanmoins, elle devra permettre aux écoles de communiquer assez tôt avec les candidats pour les informer des échéances à venir.

    Pour les bacheliers, le choix des possibles est large… D’abord, il y a l’université, un système au bord de la saturation : en 2015, on comptait plus de 60 000 étudiants supplémentaires ! A l’entrée, il suffit d’avoir le baccalauréat… Puis la sélection s’opère, drastique, au fil des ans. Pour ceux qui préfèrent une insertion professionnelle rapide, il y a le Bachelor : des formations généralistes comportant une dimension internationale et une troisième année de spécialisation. Pour choisir le bon, étudiez les réseaux partenaires (entreprises, universités à l’étranger) et l’insertion professionnelle à la sortie. L’entrée en Bachelor se fait via des concours (écrit puis oral). Le profil des étudiants que l’on préfère : des jeunes mobiles, désireux de façonner un projet personnel et professionnel, avec une personnalité bien affirmée. La qualité de cette formation post-bac (académique, expériences professionnelles et internationales) permet à la majorité des diplômés de réussir les concours d’entrée dans les Ecoles Supérieures de Commerce. Une belle opportunité de poursuite d’études. Ensuite, il y a les grandes écoles de commerce et d’ingénieurs (bac+5). Accessibles post-bac ou après deux ans d’études, elles offrent en général à leurs diplômés de bons taux d’insertion dans la vie professionnelle. De nombreux bacheliers choisissent désormais d’entrer dans ces écoles sans passer par les classes préparatoires, via des admissions parallèles (accessibles à bac+2 ou bac+3). Dans les écoles de commerce, ces candidats admis sur titres, par exemple via le concours Passerelle I ou II font des étincelles : autonomes, proactifs, ils apportent un réel plus dans les promotions par leur ouverture d’esprit et leur envie d’avancer.

    L’importance des accréditations Sur la palette des écoles, donnez la priorité à celles qui sont accréditées. A ce titre, le label « Conférence des Grandes Ecoles » reconnait l’excellence des enseignements dispensés et garantit l'adéquation des programmes des écoles de management, d’ingénieurs ou d’enseignement supérieur spécialisé avec les attentes du marché du travail. Sachez-le, pour être membre de cette association, il faut obligatoirement délivrer un diplôme validé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : le VISA pour le Bachelor, VISA et Grade de Master pour le programme Grande Ecole.

    Les classements peuvent aussi vous éclairer… Sans oublier les Journées Portes Ouvertes organisées par les établissements. Rien ne remplace les échanges avec ceux qui « vivent » les écoles de l’intérieur, étudiants et enseignants.

    Enfin, chaque jeune doit mener une réflexion personnelle : dans quel environnement je veux étudier ; suis-je mobile à l’international ; ai-je un goût pour la professionnalisation… Autant de clés pour faire un choix éclairé ! C’est ce que je souhaite à tous les jeunes…

    Sébastien Chantelot assure l’intérim de la direction du Groupe ESC Pau depuis août 2015

    A propos de Sébastien Chantelot

    Sébastien Chantelot assure l’intérim de la direction du Groupe ESC Pau depuis août 2015. Il est docteur en sciences économiques de l’Université Toulouse 1 Capitole. Auparavant professeur d’entrepreneuriat à Brest Business School puis au Groupe ESC Pau, ses recherches se concentrent sur la dynamique de diffusion des connaissances dans les environnements urbains et le lien entre la créativité et les territoires.

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    Quels étudiants pour quelles Universités ou Écoles ? Par Luc Weber, Recteur émérite de l’Université de Genève https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quels-etudiants-pour-quelles-universites-ou-ecoles-par-luc-weber-recteur-emerite-de-luniversite-de-geneve/ Mon, 29 Feb 2016 14:39:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quels-etudiants-pour-quelles-universites-ou-ecoles-par-luc-weber-recteur-emerite-de-luniversite-de-geneve/ Très longtemps réservées aux élites (à certaines élites), les Universités se sont largement démocratisées et par conséquent massifiées après la seconde guerre mondiale. Cette question classique de l’égalité des chances d’accès à l’Université indépendamment de l’origine sociale est complétée aujourd’hui par deux autres questions. Premièrement, la connaissance s’est imposée comme un facteur de production et de cohérence sociale au moins aussi important que le capital physique suite aux progrès de la science et des techniques et suite aussi à la globalisation, qui ont tous les deux exacerbé la concurrence. Deuxièmement, en se transformant, bien que très lentement, les caractéristiques démographiques des nations modifient le rapport entre la demande et l’offre d’emploi sur le marché du travail, ce qui peut provoquer une pénurie de personnel ou au contraire du sous-emploi si les flux migratoires et les règles qui régissent le marché du travail ne réussissent pas à les compenser. Au gré de ces facteurs et des politiques nationales de formation, on observe de grands écarts d’un pays à l’autre en ce qui concerne la proportion d’une classe d’âge faisant un bac et des études supérieures, le taux de chômage et l’émigration ou l’immigration des personnes très qualifiées. Bien que voisins au centre de l’Europe de l’Ouest, la France et la Suisse se situent à bien des égards et de façon intéressante dans des positions diamétralement opposées, même si les deux pays offrent tous les deux de très bonnes formations universitaires. Elles le font cependant de manière fort différente. Voici succinctement les principales différences de système avec quelques-unes de leurs forces et de leurs faiblesses. La France mène une politique visant à octroyer le plus grand nombre de bac possible, ce qui fait que plus de 87% d’une classe d’âge obtient son bac. Comme tous les jeunes n’ont pas les mêmes capacités intellectuelles (ou pratiques), les différents types de bac décernés ne requièrent pas les mêmes aptitudes intellectuelles et ne préparent pas tous, ou pas de la même manière, à des études universitaires. La Suisse suit un chemin fort différent. En moyenne nationale, moins de 30% d’une classe d’âge obtient une maturité ce qui, à l’équivalence du bac, marque la fin des études post-obligatoires donnant accès, sans autre exigence, à n’importe quelle faculté d’une université de recherche. La grande majorité des porteurs de maturité poursuivent cette voie, mais tous ne terminent pas, souvent faute de motivation. On peut ainsi dire que le système suisse est très sélectif, mais que cette sélection est effectuée plus ou moins régulièrement dès l’âge de 12 ans, jusqu’à l’accès au master, voire au doctorat. En revanche, la Suisse pratique un système de formation dual très prononcé dans lequel la majorité des jeunes quitte l’école à la fin de la scolarité obligatoire et fait ce que l’on appelle un apprentissage. Les jeunes qui suivent cette voie sont engagés par un employeur actif dans les domaines de l’économie ou de l’administration pour y apprendre un métier en le pratiquant sous la direction d’un maître d’apprentissage. Cet enseignement pratique est enrichi par un à deux jours par semaine de cours et de travaux pratiques dans une école professionnelle. Les apprentis motivés peuvent faire en plus une maturité professionnelle d’une année qui leur donne accès à une Université professionnelle (Haute Ecole Spécialisée/HES) dans les domaines de la technique, de la santé, de la gestion et de la pédagogie, dont ils sortent avec un bachelor (licence) professionnel, qui peut être suivi par un master dans une HES, voire sous certaines conditions, dans une Université de recherche. Une deuxième différence importante entre la Suisse et la France réside dans l’organisation de la formation universitaire et de la recherche. En France, il y a deux types d’Universités, celles où l’on entre avec un bac – quel qu’il soit – et les Grande Ecoles où le bac est suivi d’une à deux années supplémentaires préparant à un concours où seul un nombre bien défini de candidats est admis. Ce système est donc caractérisé par une sévère sélection à l’entrée dans les Grandes Ecoles contrairement aux Universités qui doivent accepter tous les porteurs de bac, ce qui se traduit par un nombre élevé d’échecs ou d’abandon. Quant à la recherche, elle est fortement orchestrée, voire directement conduite par des organismes de recherche nationaux dans leurs propres laboratoires ou en finançant des équipes qui travaillent dans les universités, mais avec un statut de chercheur par opposition à celui d’enseignant-chercheur propre aux universités. En Suisse, la recherche est en principe conduite au sein des universités sur la base d’une sélection très compétitive des projets par le Fonds National de la recherche scientifique, les fonds européens, des fondations, voire l’industrie. Cette recherche nourrit de ce fait très directement l’enseignement universitaire. Les deux systèmes forment des élites, la France peut-être encore mieux que la Suisse. La France se trouve cependant dans une position moins confortable en ce qui concerne le nombre de gradués universitaires qui n’ont pas d’emploi à la mesure de leurs compétences et de tous ces jeunes qui, le bac en poche, ne sont pas bien préparés pour réussir à l’Université ou qui ne trouvent pas ou ne peuvent pas accéder à des formations professionnelles alternatives. La Suisse souffre au contraire d’une insuffisance de gradués qualifiés, en particulier dans les sciences et les sciences de l’ingénieur, ce qui l’oblige à recruter massivement à l’étranger, dans l’économie ainsi que dans les Universités elles-mêmes. Ainsi, si l’essor de la Suisse dépend en partie du recrutement de personnes qualifiées formées à l’étranger, la France devrait s’interroger sur l’efficacité de son système de formation qui, en dépit de l’excellence de certaines élites sortant de ses Grandes Ecoles et de nombreuses universités, se situe derrière la Suisse en matière de capacité d’innovation ou de classement mondial des Universités. En résumé, je constate que pour garantir une bonne efficacité du système de formation, il est indispensable que les écoles primaires et secondaires soient raisonnablement sélectives dans le cadre des missions qui leurs sont confiées et que le système de formation réponde tout autant aux besoins de formation professionnelle qu’universitaire.

    Luc Weber

    Recteur émérite de l’Université de Genève

    Président du « Glion Colloquium »

    A propos de Luc Weber

    Économiste, professeur, Recteur émérite de l'Université de Genève et Président de la Conférence des Recteurs des Universités suisses, Luc Weber s'est engagé pendant plus de trente ans pour l'enseignement supérieur et la recherche. Sur le plan international, il a servi diverses organisations universitaires gouvernementales ou non gouvernementales: il a notamment été vice-président de l'Association internationale des Universités (AIU) et membre fondateur de l'European University Association (EUA). Cet engagement l'a amené à évaluer de très nombreuses universités en Europe et dans le monde et à créer et animer depuis 1998 les "Glion Colloquium », un lieu de rencontre et de réflexion international qui réunit l'élite des grandes universités de recherche du monde entier

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    L’accès aux études en Allemagne : entre ouverture et sélection https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lacces-aux-etudes-en-allemagne-entre-ouverture-et-selection/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lacces-aux-etudes-en-allemagne-entre-ouverture-et-selection/ Le système d’enseignement supérieur allemand est, tout comme le système français, très majoritairement un système public, ne chargeant pas de frais d’études proprement dits et accessible à tous ceux qui sont en possession d’une Hochschulzugangsberechtigung , c’est-à-dire d’un diplôme secondaire donnant accès aux études supérieures. En Allemagne, un peu plus de la moitié des élèves d’une classe d’âge (51 %) obtient le Abitur, le baccalauréat allemand. Chaque année, ce pourcentage augmente d’un point. Néanmoins, il reste, pour l’instant, largement inférieur au taux des bacheliers français (77.2% en 2015).

    La plupart des bacheliers décident de faire des études à l’université ou à la Fachhochschule. 56 % des bacheliers s’inscrivent directement après l’obtention du baccalauréat. Quatre ans et demi après le baccalauréat, une augmentation à 78 % de la même classe d’âge peut être constatée.

    En Allemagne, il y a trois types d’établissements d’enseignement supérieur : Le statut d’université est conférée aux universités généralistes traditionnelles, mais également aux universités techniques et aux institutions spécialisées telles que les Ecoles supérieures ecclésiastiques catholiques et protestantes et les Ecoles supérieures de pédagogie. Les Fachhochschulen proposent des formations appliquées, notamment en sciences d’ingénieur et de gestion. Contrairement aux universités, les Fachhochschulen n’ont pas le droit de décerner des doctorats. Un troisième type d’établissement d’enseignement supérieur sont les écoles supérieures des beaux-arts et de musique.

    Dans le semestre d'hiver 2015/2016, le nombre d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur allemand s’élevait à 2 759 000, dont 503.000 en première année. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par l'Office fédéral de la statistique (Destatis). Par conséquent, le nombre d’étudiants inscrits a atteint un niveau record. En comparaison avec le semestre d'hiver 2014/2015, le nombre d'étudiants a augmenté de 2,2 %.

    La hausse substantielle du nombre d’étudiants qui a pu être constatée ces dernières années est en partie due au fait que les lycées allemands sont passés d’une scolarité de 9 à 8 ans et aux doubles promotions de bacheliers arrivant dans les universités allemandes. Mais à part cette situation particulière, les chiffres augmentent de façon permanente depuis des décennies. Pour donner un exemple : En 2001, il n’y avait que 1,9 millions d’étudiants inscrits. Tandis que le nombre d’étudiants augmente constamment, celui des jeunes en formation professionnelle diminue. Le duales System d’apprentissage en entreprise qui est un des piliers de l’économie allemande vacille ce qui préoccupe beaucoup les experts du marché de l’emploi en Allemagne.

    La condition principale pour être admis dans un établissement d’enseignement supérieur, c’est d’être titulaire du baccalauréat. Ceci vaut pour les universités et les Fachhochschulen.. Contrairement à la France, il n’existe donc pas de distinction fondamentale entre un secteur accessible à tous les bacheliers et un secteur sélectif.

    Par contre, cet accès généralisé aux études est contrecarré par le « numerus clausus », mécanisme de sélection assez répandu en Allemagne. Un nombre considérable de cursus est confronté à une demande nettement supérieure aux places disponibles. L’accès aux places d’études est donc restreint, ce qui signifie que les étudiants sont soumis à une procédure de sélection. Celle-ci s’effectue principalement sur la base des notes obtenues au diplôme précédent, soit le baccalauréat ou la licence. Parmi les autres critères qui sont appliqués de façon variable, il y a d’abord le temps d’attente, ensuite des tests d’aptitude et des entretiens de candidature.

    En matière d’accès restreint aux études, il faut distinguer entre les matières sans « numerus clausus » (inscription libre à l'université), les matières avec un numerus clausus interne à l'université et les matières avec un « numerus clausus » national en vigueur dans toute l’Allemagne. Dans les filières de médecine, médecine vétérinaire, dentisterie et pharmacie, qui sont très demandées et donc soumises à une sélection au niveau national, l'admission ne dépend pas exclusivement de l'université, mais s’effectue à travers un office central, la Stiftung für Hochschulzulassung.

    Cette restriction de l'accès à certaines filières d’études est établie dans près de la moitié des universités et des Fachhochschulen en Allemagne. Dans les 20 universités les plus grandes en Allemagne, deux tiers des filières sont soumises au « numerus clausus ». Cependant, le nombre de filières à numerus clausus est actuellement en baisse. Selon une étude du Centrum für Hochschulentwicklung (CHE), on comptait, au semestre d’hiver 2015/16, 42 % des filières avec un « numerus clausus ». Par rapport au semestre d’hiver 2013/14, leur taux a diminué de 3,4 %.

    Contrairement aux universités et Fachhochschulen qui ne sélectionnent pas ou très peu leurs futurs étudiants, il faut passer un examen d'aptitude pour accéder aux études de sport ainsi que dans les académies d’arts plastiques et les conservatoires de musique. Les deux universités prestigieuses de Munich, la LMU et la TUM ont récemment décidé de suivre cet exemple et d’introduire des concours pour certaines filières.

    Après quelques années d’expérimentation avec des frais de scolarité, ceux-ci ont été supprimés successivement dans tous les Länder. Il n’y a donc plus de frais d’inscription, sauf dans certains établissements privés. Par contre, les étudiants doivent s’acquitter d’une cotisation semestrielle au moment de leur inscription ou de leur réinscription. Le montant varie selon les établissements entre 100 et 250 euros- Il comprend des contributions au service des étudiants (Studentenwerk) et à la représentation élue des étudiants (Allgemeiner Studierendenausschuss, AStA). Dans de nombreuses villes, le paiement de la cotisation semestrielle donne droit au ticket semestriel qui permet aux étudiants d’utiliser gratuitement les transports publics.

    En Allemagne, il n’existe pas de sélection spécifique pendant les études. Comme il n’y a pas le concept d’année universitaire telle qu’il existe en France, les étudiants reportent et répètent des examens sans qu’il y ait une forme de sanction. Dans certaines filières, les étudiants doivent passer un examen intermédiaire afin de pouvoir continuer leur cursus, par exemple en droit, médecine, pharmacie et en sciences de l’ingénieur. Pour les étudiants en médecine, c’est le Physikum qui s’effectue au terme du quatrième ou cinquième semestre.

    L’absence quasi-totale de sélection formalisée pendant les études n’empêche pourtant pas qu’un pourcentage assez élevé d’étudiants abandonne ses études. Ceci vaut surtout pour les études de licence où le taux d’abandon s’élève à 28 %, selon une étude du Deutsches Zentrum für Hochschul- und Wissenschaftsforschung (DZHW) publiée en 2014. L’étude montre que ce taux varie selon les types d’établissements et les disciplines. Avec 34% d’abandons, les Fachhochschulen sont légèrement plus performants que les universités (39% d’abandon). Parmi les disciplines, ce sont les mathématiques qui sont en tête, avec un taux d’abandon de 47 %, suivi des sciences de l’ingénieur avec 36 % d’abandons. Pour ce qui est des étudiants étrangers, le taux d’abandon est de 41 %, donc nettement supérieur à celui des étudiants allemands. Ceci permet de conclure que, malgré une sélection plutôt faible et l’absence de frais de scolarité en Allemagne, il reste du chemin à faire pour rendre encore plus accessible et plus performant le système d’enseignement supérieur allemand, notamment à l’échelle internationale.

    Christiane Schmeken Directrice du bureau parisien du DAAD

    A propos de Christiane Schmeken Christiane Schmeken Directrice du bureau parisien du DAAD En tant que directrice du bureau parisien du DAAD (Office Allemand d’Echanges Universitaires) à Paris, ma tâche principale est d’encourager et de soutenir les échanges franco-allemands en matière de coopération universitaire. Notre bureau gère une variété de programmes de bourses, entretient un réseau de 50 lecteurs enseignant l’allemand dans des universités françaises et propose des conférences et des rencontres autour de l’internationalisation de l’enseignement supérieur en France et en Allemagne. Ethnologue de formation, j’ai rejoint le siège du DAAD à Bonn en 2000. Depuis, j’ai occupé plusieurs postes au sein du DAAD, entre autres dans le domaine du marketing international de l’enseignement supérieur, de la création de cursus à double diplôme et des stratégies institutionnelles d’internationalisation. J’ai ainsi pu acquérir une vision assez large des processus d’internationalisation de l’enseignement supérieur en Europe et dans le monde ainsi que des connaissances approfondies dans la gestion de programmes et le management de projets.
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    Aborder l’enseignement du management européen (comme champ de recherche et comme marché) est un véritable défi mais une école comme la nôtre l’a relevé il y a bien longtemps ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/aborder-lenseignement-du-management-europeen-comme-champ-de-recherche-et-comme-marche-est-un-veritable-defi-mais-une-ecole-comme-la-notre-la-releve-il-y-a-bien-longtemps/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/aborder-lenseignement-du-management-europeen-comme-champ-de-recherche-et-comme-marche-est-un-veritable-defi-mais-une-ecole-comme-la-notre-la-releve-il-y-a-bien-longtemps/ ESCP Europe est, en effet, à la fois la plus ancienne école de management du monde – avec une première promotion déjà internationale (1819) – et la seule école multicampus en Europe (1974). Nous avons toujours été enthousiastes pour définir et enseigner les spécificités du management européen.

    Les business schools anglo-saxonnes ont longtemps prôné (et beaucoup le font encore) la convergence des modèles nationaux d’enseignement et de recherche vers un modèle unique. Chaque pays européen, par son histoire, a pourtant développé des modes différents d’enseignement de la gestion et donc des façons différentes de produire ses élites d’entreprise ainsi que l’a montré le professeur Andreas Kaplan, Directeur académique de ESCP Europe, dans le European Management Journal (2014, n°32). Nier ces différences risque même de devenir destructeur de valeur pour l’économie en aboutissant à un rejet du monde des affaires par un corps social empreint de particularismes séculaires. En écho avec la devise de l’Europe (unis dans la diversité), l’idée de l’école était d’offrir à des jeunes à haut potentiel la possibilité d’explorer ces différents systèmes et d’être performants partout en Europe et dans le monde.

    En effet, l’Europe est le continent où les diversités culturelles cohabitent dans un minimum d’espace ! Ces différences ne sauraient s’apprendre dans un livre ou par transmission orale : elles ne s’inculquent qu’en vivant dans plusieurs pays, à travers des enseignements locaux, des résolutions de cas locaux, des stages locaux. Plutôt que la convergence, place à l’apprentissage à la compréhension, à l’analyse et au décodage de plusieurs modèles différents.

    ESCP Europe a développé en 40 ans un savoir-faire qui la rend unique. Année après année, nous avons capitalisé sur les différences pédagogiques, académiques et scientifiques des pays où nous sommes implantés en mélangeant des étudiants très différents (par leur culture comme par leur profil académique) dans des parcours à la fois cohérents et sur-mesure. Le modèle français des Grandes Ecoles, construit sur l’accès après classes préparatoires, a ainsi vécu un mariage heureux avec les modèles européens. Nos Mastères Spécialisés sont harmonisés avec nos MSc. Et notre nouveau Bachelor en 3 ans, qui a débuté à Londres cette année, sera ouvert à Paris d’ici deux ans.

    Certes, les doubles diplômes sont une voie possible pour découvrir l’Europe. La voie que nous avons choisie passe par une rigueur dans le processus de production pédagogique : à ESCP Europe, les départements d’enseignement, les directions académiques et fonctionnelles sont européens. Dans un double diplôme, le « continuum » pédagogique peut être difficile à gérer. Cela n’exclut pas que nos élèves puissent bénéficier de doubles-diplômes hors d’Europe, mais j’ai tendance à penser que leur parcours européen leur donne quelques longueurs d’avance pour bénéficier pleinement de ces expatriations internationales. Le professeur Marion Festing, qui dirige notre campus de Berlin, a démontré par une recherche primée par l’Academy of Management (2015) que plus un élève s’expose à l’international et au multiculturel, plus sa carrière sera réussie.

    Cet enseignement ne s’adresse pas qu’aux étudiants européens, mais aussi aux Chinois, Indiens ou Brésiliens qui viennent dans notre école pour s’initier à ces modes de fonctionnement et pour s’affranchir de modèles qui ont montré leurs limites.

    Frank Bournois Directeur général ESCP Europe

    A propos de Frank Bournois

    Frank Bournois est Directeur général de ESCP Europe. Il a été Professeur des universités à l’Université Panthéon-Assas Paris 2 en management général et management interculturel et est Board member de l’EFMD. Il est membre du conseil d’orientation de l’Institut Montaigne et du Cercle Turgot.

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    A l'occasion du nouvel an chinois : le premier MOOC sur la Chine https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-loccasion-du-nouvel-an-chinois-le-premier-mooc-sur-la-chine/ Tue, 22 Mar 2016 14:39:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-loccasion-du-nouvel-an-chinois-le-premier-mooc-sur-la-chine/ A l'occasion du Nouvel an chinois, placé sous le signe du Singe, l'Institut catholique de Paris lance le premier MOOC intitulé Géopolitique de la Chine Contemporaine, thématique inédite, disponible sur la plateforme France Université Numérique (FUN). Dans bien des domaines, la Chine est déjà la première puissance économique du monde. Son développement mais aussi ses difficultés, en un mot son évolution même engage notre propre avenir. Le marché chinois transforme les circuits commerciaux et industriels, bouleverse les savoirs et les pratiques du monde.

    Accessible à toute personne désireuse de se former aux affaires chinoises, il couvre un très large spectre de thématiques (écologie, développement durable, enjeux sociaux, droits de l’homme, gouvernance mondiale, relations internationales, histoire, culture, économie…). Il permet de comprendre l’un des enjeux les plus déterminants de la globalisation : l’ascension de la Chine.]]>
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    Eduquer et Former au monde de demain : Colloque international francophone https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eduquer-et-former-au-monde-de-demain-colloque-international-francophone/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eduquer-et-former-au-monde-de-demain-colloque-international-francophone/ Ce colloque est organisé par la CGE et la CPU (Conférence des présidents d'université) et se tiendra à l'ESPE de Clermont-Ferrand  les 6 et 7 avril 2016. Le thème sera : De la créativité à l’innovation dans les dispositifs et les pratiques, pédagogiques et professionnelles. Voir programme  - Pour s’inscrire

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    RUE 2016 les 24 et 25 mars : la CGE est partenaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rue-2016-les-24-et-25-mars-la-cge-est-partenaire/ Mon, 22 Feb 2016 14:39:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rue-2016-les-24-et-25-mars-la-cge-est-partenaire/ Le rendez-vous annuel des acteurs universitaires, économiques et institutionnels aura lieu au  Palais des congrès à Pari, les 24 & 25 mars 2016.

    La CGE y participera activement : sa présidente Anne-Lucie Wack interviendra lors de l'ouverture des journées ; la CGE sera également présente sur un stand conjoint avec la Conférence des présidents d'université.

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    Coopérer en formation, contribuez au site Innovation-pédagogique pour une mise en réseau des initiatives et innovations de l'enseignement supérieur francophone https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cooperer-en-formation-contribuez-au-site-innovation-pedagogique-pour-une-mise-en-reseau-des-initiatives-et-innovations-de-lenseignement-superieur-francophone/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cooperer-en-formation-contribuez-au-site-innovation-pedagogique-pour-une-mise-en-reseau-des-initiatives-et-innovations-de-lenseignement-superieur-francophone/ Nos usages du numérique transforment les formations et l'accès au savoir avec de plus en plus de connaissances accessibles à tous, de nouveaux comportements des étudiants, le besoin d'apprendre de nouveaux métiers tout au long de la vie ainsi que l'émergence de dispositifs de formation à distance ouverts et massifs. Dans nos établissements nombreux sont les enseignants qui innovent et mettent en œuvre des pédagogies actives, en mode projet, renforçant l'autonomie et le travail en groupe des étudiants.

    Une collecte locale à Telecom Bretagne, initiée en 2013 par André Guyomar, ingénieur pédagogique, nous a montré que les initiatives et innovations étaient abondantes : plus de 40 fiches descriptives ont été collectées et publiées pour 150 E/C de l'établissement.

    D'où l'initiative en 2014 d'élargir cette collecte à l'enseignement supérieur francophone. Dans une société qui devient plus contributive nous avons fait le choix d'un site ouvert à chacun-e en écriture : http://www.innovation-pedagogique.fr/ L'initiative rencontre un lectorat puisque nous avons plus de 100 000 visiteurs par an. Mais "donner à voir" ses initiatives et innovations n'est pas dans la culture des enseignants du supérieur et le magazine ne reçoit encore qu'une centaine d'articles par an là où des milliers d'initiatives et d'innovations existent. Le site Innovation-pedagogique.fr propose une écriture ouverte pour mutualiser, fiches pédagogiques, retours d'expériences, actes de conférences et annonces de rencontres ou formation.

    Pour favoriser la diffusion, Innovation-pédagogique fait le choix d'une licence par défaut qui permet une réutilisation (creative commons) et reprend des contenus d'autres sites contributifs notamment québecois ou de colloques partenaires (avec l'accord explicite des auteurs) qui restent libres du choix de leur licence).

    Ouvert en 2014, Innovation-pédagogique compte aujourd'hui plus de 200 articles écrits par 192 rédacteurs et plus de 300 visiteurs par jour.

    Le site innovation-pédagogique initié dans le cadre de l'Institut Mines Télécom est ouvert au partenariat avec d'autres acteurs de la pédagogie. Créé par André Guyomar et Michel Briand, il est aujourd'hui co-animé par Gilles Jacovetti, ingénieur pédagogique. Par une simple inscription il est possible de proposer ou relayer un article. Nous vous invitons à contribuer pour diffuser vos initiatives et innovations, réutiliser d'autres savoir-faire et participer à une approche coopérative de la formation. Cette mise en réseau et ce donner à voir figurent parmi les préconisations remises en janvier 2016 au ministre à l'enseignement supérieur par le Conseil National du Numérique dans le rapport « L’Université de la société numérique : expérience d’apprentissage et formation tout au long de la vie » (à paraître).

    A propos de Michel Briand Michel Briand, directeur adjoint de la formation, membre du Conseil National du Numérique de 2013 à janvier 2016 et acteur des réseaux coopératifs. Contact : Michel.Briand@telecom-bretagne.eu ou Gilles.Jacovetti@telecom-bretagne.eu
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    Entrée dans la pédagogie active « mode projet » à Télécom SudParis grâce au projet éducatif innovant GATE® pour élèves ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entree-dans-la-pedagogie-active-mode-projet-a-telecom-sudparis-grace-au-projet-educatif-innovant-gate-pour-eleves-ingenieurs/ Tue, 22 Mar 2016 14:39:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entree-dans-la-pedagogie-active-mode-projet-a-telecom-sudparis-grace-au-projet-educatif-innovant-gate-pour-eleves-ingenieurs/ Le projet de Gestion et Apprentissage du Travail en Equipe, GATE®, partie intégrante du cursus, répond parfaitement à l'un des objectifs de la formation de l’Ecole qui est de promouvoir les mises en situation via un apprentissage innovant en mode projet (17% de la charge globale de travail).

    Dès le début de sa formation, chaque étudiant est intégré dans une équipe multiculturelle et participe au développement d'un projet long qui peut être à caractère scientifique et technique, humanitaire, social, sportif, musical, théâtral, ou consister en l'organisation de manifestations, de campagnes de sensibilisation. Il peut choisir de mener son projet au sein de l'une des nombreuses associations étudiantes présentes sur le campus et doit répondre au besoin précis d’un client avec lequel il est en constante relation.

    La validation, indispensable pour l’obtention de son diplôme d’ingénieur de l’Ecole (4ECTS) lui permet dans ce cas d’allier une passion, ou un fort intérêt à une activité, à une obligation scolaire.

    L’organisation pédagogique favorise le développement de l’autonomie et s’articule autour d’une charge de travail totale de 120h/étudiant, essentiellement à distance (90h) et d’un volume horaire programmé réduit (30h). Elle mobilise d’importantes ressources à la fois humaines et logistiques auxquelles les entreprises partenaires s’associent un peu plus chaque année.

    La notoriété de ce programme pédagogique atypique est telle qu’il est devenu transverse à plusieurs départements d’enseignement/recherche et à de nombreux services de l’Ecole. Il dispose de sa propre marque ® déposée depuis 2012 (concept pédagogique/ logo).

    Chaque année, la vingtaine d’équipes-projets de l’année en cours, réparties dans les 5 catégories campus, citoyenneté, humanitaire, promotion de l’Ecole et sciences & technologies, entre en compétition pour l’élection du meilleur « responsable communication » lors d’un exercice d’interview journalistique et pour la création du meilleur clip, de la meilleure affiche, du meilleur logo et du stand le plus attractif lors d’une journée de clôture. Chaque prestation orale et chaque création artistique est appréciée par un jury de préférence extérieur et neutre. Les meilleures se voient récompensées. A ces 5 prix offerts, vient s’ajouter un prix spécial « coup de cœur » décerné au projet qui touche sur des critères subjectifs.

    A ces 2 challenges internes, viennent s’ajouter plusieurs concours externes. Citons la coupe de France de robotique, la compétition CanSat France, les challenges citoyens CGI, la bourse Care TeamTotal, l’IT for all Devoteam, le prix Fondation Stéria, les Trophées EducNum et Génération Accenture.

    Le programme s’inscrit dans la politique d’établissement de Télécom SudParis et plus largement dans la politique du site d’Evry. Il favorise le rapprochement des étudiants avec les PME dans le cadre des projets qui parfois débouchent sur des opportunités de stage et contribue ainsi au soutien au développement économique. Il accroit la visibilité de Télécom SudParis auprès de ses pairs (dans et hors Institut Mines Télécom), de ses entreprises partenaires, du territoire Evryen, de la CTI… et contribue à rendre le site d’Evry attractif. Les parrains de promotion ont la chance de pouvoir nouer dès la 1ère année des contacts avec des étudiants à fort potentiel sur des compétences essentielles en entreprise.

    La responsabilité pédagogique de ce programme est un défi quotidien et passionnant. Il ne s’arrête quasiment jamais puisque l’été est souvent propice aux échanges avec les futurs partenaires de l’année scolaire à venir (clients, tuteurs, parrains…).

    http://gate.wp.telecom-sudparis.eu/

     
    A propos de Corinne Truche

    Corinne Truche est Responsable pédagogique du programme GATE®, Chargée de mission « Compétences transversales» et correspondante de l’association Passeport Avenir à Télécom SudParis. Elle continue à enseigner ponctuellement dans le domaine des Réseaux & Télécoms. Elle est référente locale du MOOC francophone «ABC de la Gestion de projets».

    A propos de Télécom SudParis

    Télécom SudParis est une grande école publique d’ingénieurs reconnue au meilleur niveau des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). La qualité de ses formations est basée sur l’excellence scientifique de son corps professoral et une pédagogie mettant l’accent sur la gestion de projet, l’innovation et l’inter-culturalité. Télécom SudParis fait partie de l’Institut Mines Télécom, premier groupe d’écoles d’ingénieurs en France, sous tutelle du ministre en charge de l’industrie. Avec 10 autres écoles d’ingénieurs, 2 universités et 7 organismes de recherche, elle est membre fondateur de l’Université Paris-Saclay. Elle partage un campus international avec Télécom Ecole de Management. Elle compte 1000 étudiants dont 700 élèves ingénieurs et près de 200 doctorants. http://gate.wp.telecom-sudparis.eu/

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    Pédagogie inversée ! Étudiants et enseignants mieux alignés ? Quel responsable pédagogique n’a pas été interpellé par ces étudiants revenant d’un séjour académique sur un campus anglo-saxon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pedagogie-inversee-etudiants-et-enseignants-mieux-alignes-quel-responsable-pedagogique-na-pas-ete-interpelle-par-ces-etudiants-revenant-dun-sejour-academique-sur-un-campus-anglo/ Thu, 03 Mar 2016 14:39:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pedagogie-inversee-etudiants-et-enseignants-mieux-alignes-quel-responsable-pedagogique-na-pas-ete-interpelle-par-ces-etudiants-revenant-dun-sejour-academique-sur-un-campus-anglo/ Pédagogie inversée ! Étudiants et enseignants mieux alignés ?

    Quel responsable pédagogique n’a pas été interpellé par ces étudiants revenant d’un séjour académique sur un campus anglo-saxon et avouant que, malgré un faible nombre d’heures de cours, ils n’avaient jamais travaillé autant de leur vie ?

    Après examen, on constate que le tropisme français associant qualité d’enseignement et quantité des heures de cours est moins important dans le système anglo-saxon qui privilégie un modèle où un travail personnel très important et régulier est exigé des étudiants et dans lequel le rôle des enseignants est bien d’enseigner (pas trop) et d’évaluer mais aussi de « coacher » les étudiants lors de rencontres individuelles durant ce qui s’appelle les « office hours ».

    Il apparait que les nouvelles pédagogies et notamment la pédagogie inversée permettent d’aller dans ce sens en rendant plus fécondes les périodes de face à face – collectives ou individuelles - dans la mesure où les étudiants ont sérieusement travaillé en amont. Comme toujours, la perspective d’une évaluation induit ce travail préparatoire, les étudiants étant en général évalués en début de séance par un quizz ou autre méthode rapide ayant l’intérêt de révéler très rapidement ceux qui ne jouent pas le jeu.

    Toujours est-il que les résultats sont là. Des étudiants qui développent un comportement plus autonome, qui (re)découvrent l’intérêt et l’efficacité du travail régulier en s’éloignant du modèle trop classique de l’apprentissage/bachotage juste avant des contrôles de connaissances semestriels. Bien sûr, toutes les disciplines ne se prêtent pas aussi aisément à ce modèle. Mais pour peu que les enseignants jouent le jeu sérieusement aussi, en déployant des supports de qualité, multimédia voire interactifs, la plupart des disciplines enseignées dans nos écoles peuvent y trouver leur compte.

    Le rôle de l’enseignant s’en trouve également transformé car il est beaucoup plus gratifiant d’échanger avec des étudiants demandeurs et actifs que d’asséner un savoir descendant à des groupes apathiques ou vaquant sur le net comme c’est trop souvent le cas.

    La pédagogie projet s’inscrit évidemment pleinement dans une pédagogie inversée généralisée, les étudiants, libérés de trop d’heures de face à face, pouvant à l’occasion de tel ou tel projet demander un accompagnement sur des connaissances non prévues au programme mais nécessaires pour la réalisation du projet. Etudiants et enseignants se retrouvent « partenaires », bien « alignés » pour agir ensemble au service du projet et donc d’un objectif collectif.

    C’est dans cette dynamique que s’inscrit aujourd’hui l’ESILV, école d’ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci dans le cadre d’une pédagogie projet s’attachant à renforcer lorsque faire se peut, les coopérations entre élèves ingénieurs, managers et designers qui travaillent en équipe sur des projets globalisant, intégrant l’ensemble des dimensions technologiques, managériales et de design.

    Pascal Brouaye Directeur de l’ESILV Président du Groupe Léonard de Vinci
    A propos de Pascal Brouaye

    Pascal Brouaye est président du groupe Léonard de Vinci depuis janvier 2013. Il était depuis septembre 2012 directeur général du pôle universitaire Léonard de Vinci, après avoir été pendant quatorze ans directeur général du groupe ECE (École centrale d’électronique). Après avoir fait ses classes préparatoires à Saint-Louis (Paris), il intègre l’École normale supérieure de Saint-Cloud en 1977. Agrégé de mathématiques en 1980, il obtient l'année suivante un DEA en informatique. Il débute sa carrière en 1982 au Centre mondial informatique à Paris. En 1986, il intègre la société Bull avec pour mission d’y développer des partenariats avec des centres de recherche. Un an plus tard, il devient directeur des études de l’Efrei (École française d'électronique et d'informatique) puis codirecteur. En 1997, il entre au CPA (Centre de perfectionnement aux affaires) d’HEC (École des hautes études commerciales) et y obtient un MBA (Master of Business Administration). L'année suivante, il reprend avec Nelly Rouyres l’ECE et l’Ectei (École centrale des techniques de l’environnement industriel). En 2002, ils créent Hetic (Hautes Études des technologies de l'information et de la communication) en partenariat avec le Cifap à Montreuil. Ces institutions forment aujourd’hui le groupe ECE, groupement pédagogique spécialisé dans les technologies de l’information. En 2004, ils adossent le Groupe ECE au Réseau Laureate International Universities, premier groupe mondial d’universités privées. À l'été 2012, Pascal Brouaye quitte la direction de l'ECE et rejoint, quelques semaines plus tard, le pôle universitaire Léonard de Vinci. Pascal Brouaye est un alpiniste chevronné. Il est également passionné de voyages et de sciences. Compte twitter: https://twitter.com/PBrouaye

    A propos de l’ESILV

    L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1300 élèves - 1250 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- www.esilv.fr

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    Accompagner l'innovation en éducation à SKEMA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accompagner-linnovation-en-education-a-skema/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accompagner-linnovation-en-education-a-skema/ Soutenir et accompagner l’innovation fait partie intégrante de l’ADN de SKEMA, cet objectif est inscrit dans notre stratégie depuis la création de notre école, et l’innovation en éducation ne fait pas exception. C’est pourquoi les conditions structurelles, matérielles et organisationnelles ont été réunies pour accompagner les projets d’innovation, mesurer leur impact et les transformer en best practices afin de compléter et enrichir l’identité pédagogique de SKEMA.

    Défenseurs d’une approche globale des situations, nous avons choisi d’étendre la politique d’accompagnement interne à toutes les initiatives en éducation, qu’il s’agisse de pédagogie, d’organisation des études, de projets d’associations étudiantes, … Notre démarche vise à encourager le foisonnement et le développement d’initiatives, en lien direct avec l’esprit d’entreprendre qui caractérise notre institution. Le KCenter, une structure dédiée à l’accompagnement SKEMA s’est donné dès sa création les moyens de soutenir l’innovation en investissant les ressources nécessaires au développement du Knowledge Center, structure multicampus chargée de garantir l’accès aux sources d’information physiques et digitales, aux plateformes pédagogiques, mais dont l’objectif est avant tout d’accompagner les initiatives innovantes par la veille technologique, le conseil, l’ingénierie, analyse d’impact et par la mise à disposition d’espaces modulables et de lieux d’expérimentation. Le KCenter n’est pas simplement une « unité support », c’est une équipe étendue, incluant les parties prenantes de l’école qui jouent un rôle direct dans les projets innovants. Cette vision durable de l’innovation contribue à la réussite des projets mais aussi la création d’un écosystème (interne et externe) pérenne et qualifié.

    Culture de l’expérimentation La source de l’innovation pédagogique réside évidemment dans le corps professoral et ses initiatives. SKEMA a su développer une culture de l’expérimentation basée sur ces initiatives : chaque année, parallèlement aux expérimentations au sein de cours ou programmes, plusieurs projets pilotes à dimension stratégique sont lancés afin de confirmer des hypothèses sur les dispositifs permettant d’enrichir l’expérience d’apprentissage. Après une analyse d’impact, et parfois plusieurs itérations, ces activités viennent enrichir nos best practices. Cette année, un cursus pilote, totalement libéré de la salle de classe et axé sur l’action learning a été lancé. En ce moment même, les participants mènent une campagne de crowdfunding pour finaliser la production d’une web serie. Parallèlement, plus de 1500 étudiants de M1 répartis sur 6 campus en France, Chine, Etats-Unis et Brésil ont participé simultanément à la première édition d’un séminaire sur le management interculturel : devenir un Global Knowledge Economy Talent. Ils ont pu tester, individuellement et en groupe, leur niveau de compétence sur le sujet et produire des supports d’évaluation vidéo associant argumentation, mise en contexte et pouvoir de conviction.

    D’un point de vue pratique, de nombreuses solutions sont testées afin de répondre aux requêtes des enseignants et pour permettre plus d’interactivité, plus de rapidité et d’efficacité dans les retours aux étudiants, ainsi qu’une plus large gamme d’activités collaboratives en réseau. Le KCenter s’appuie aujourd’hui sur une palette diversifiée d’usages et d’outils en constante évolution. Chaque lundi, un atelier web est proposé à l’ensemble des collaborateurs sur tous les campus afin d’échanger et faire découvrir une technologie, une pratique, un usage. Les dernières sessions ont couvert des sujets aussi divers que le rôle de l’infographie, le Team Based Learning, les outils de veille informationnelle ou encore les solutions de sondages/quiz en cours. Une mise en valeur de démarches innovantes très diverses, mais centrées sur l’ADN SKEMA Une des fonctions du KCenter est en effet de mettre en valeur des approches très variées et de les partager : si l’EdTech est évidemment un élément clef du dispositif pédagogique compte tenu notamment des activités intercampus qui sont menées, les expérimentations « lowtech » ne sont pas négligées pour autant. En particulier, une large sensibilisation et des formations aux pratiques d’intelligence collective sont réalisées, ce qui permet d’induire de nouvelles postures et redéfinir clairement les scénarii pédagogiques.

    Sophie Gay Anger Directrice Adjointe du Programme Grande Ecole Responsable du Knowledge Center

    A propos de Sophie GAY ANGER

    Directrice Adjointe du Programme Grande Ecole, responsable du Knowledge Center Après un MBA et un Ph.D. en sciences de l’administration à l’Université Laval, Qc, Sophie Gay a occupé des postes d’enseignement et de gestion de programmes en France, au Canada, en Suisse et au Royaume Uni. Elle a aussi travaillé dans le secteur bancaire, en analyse financière et gestion des risques. Ses intérêts de recherche incluent la gestion des risques, l’intention entrepreneuriale et l’innovation pédagogique

    A propos de SKEMA Business School

    Avec plus de 7200 étudiants et 33 000 diplômés, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. L’école est présente sur 6 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh) et 1 au Brésil (Belo Horizonte). SKEMA bénéficie de la double accréditation EQUIS et AACSB.

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    L’innovation pédagogique : une chance pour la pédagogie et un levier stratégique pour les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-pedagogique-une-chance-pour-la-pedagogie-et-un-levier-strategique-pour-les-grandes-ecoles/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-pedagogique-une-chance-pour-la-pedagogie-et-un-levier-strategique-pour-les-grandes-ecoles/ Révolution digitale, évolution des attentes des étudiants et des entreprises, nouveaux acteurs sur le marché de l’enseignement supérieur ... autant de facteurs qui ont (re)mis l’innovation pédagogique et la pédagogie au coeur de la réflexion stratégique des écoles. Si la précédente décennie a été, notamment pour les business schools, celle de la recherche, la prochaine sera celle de la pédagogie. Les étudiants, mieux informés de la diversité de l’offre disponible, vont plus nettement intégrer des critères liés à la pédagogie dans leurs choix d’école et c’est une très bonne nouvelle pour nos établissements.

    Tordons le cou à quelques idées reçues Quelques ‘vérités’ régulièrement assénées laissent penser que l’enseignement serait trop top-down, trop théorique et que les enseignants seraient conservateurs et peu enclins à innover. Ceux qui l’affirment n’ont probablement pas mis récemment les pieds dans une salle de cours ni échangé avec des enseignants et des étudiants sur les pratiques d’apprentissage actuelles. De nombreuses initiatives ont émergé et une dynamique d’innovation existe. Pas de satisfecit béat ici car les besoins d’évolution sont indéniables mais un rappel que l’innovation pédagogique peut s’appuyer sur un terrain favorable avec un socle pédagogique solide et des professeurs qualifiés et motivés. L’enjeu pour les établissements est d’amplifier la dynamique d’innovation pédagogique au service de toutes leurs parties prenantes (étudiants, enseignants, entreprises, ...).

    Réaffirmons les fondamentaux de l’enseignement et de l’apprentissage L’innovation pédagogique ne doit pas être une fin de soi ni répondre à des impératifs de communication. Elle n’a de sens que si elle s’appuie sur des principes fondamentaux garants de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage : objectifs d’apprentissage précis, adaptation continue des contenus et méthodes d’enseignement (sans céder aux effets de mode), implication forte de l’ensemble des parties prenantes, mesure de l’atteinte des objectifs d’apprentissage, ...

    Au coeur de l’innovation pédagogique, la diversité des pratiques doit être encouragée. Imposer un modèle pédagogique unique (‘One size fits all’) gommerait cette richesse. La transversalité, l’hybridation des compétences sont également fondamentales pour traiter de problématiques complexes et évacuer la critique fréquente d’un apprentissage en silo.

    Investissons dans la pédagogie Combien d’enseignants participent chaque année à une formation ? Quel budget pour la formation des enseignants et l’innovation pédagogique ? Les enseignants sont-ils au fait des dernières découvertes en sciences de l’éducation, en neurosciences ? ... A l’instar de la recherche, l’innovation pédagogique doit être formalisée dans l’activité des enseignants et dans le business model des établissements. L’ambition doit être exprimée, des objectifs fixés, des moyens alloués et des mécanismes d’incitation dédiés pour récompenser la prise d’initiative, les projets et la diffusion des résultats. L’échec, inhérent à toute innovation, doit être accepté et constituer un apprentissage.

    N’opposons pas ‘enseigneurs’ et ‘chercheurs’ Le besoin d’adaptation pédagogique, notamment sous l’impact du digital, conduit certains à prédire une segmentation du corps professoral avec d’un côté des ‘enseigneurs’ qui joueraient de plus en plus un rôle de coach et seraient impliqués dans l’innovation et de l’autre côté des ‘chercheurs’ spécialisés dans la production d’articles. ‘Innovate or Perish’ face à ‘Publish or Perish’ ? Certaines écoles adopteront probablement ce modèle pour des raisons de coûts voire de facilité managériale. A terme, un tel clivage est risqué car il compromettrait la complémentarité entre production de connaissances et enseignement de haut niveau, ADN des Ecoles.

    Favorisons l’innovation ouverte et collaborative A l’instar des entreprises, les Grandes Ecoles ont tout à gagner à développer des collaborations en mode ‘open innovation’. Le groupe de travail ‘Innovation pédagogique’ du Chapitre est un exemple avec une vraie richesse des échanges entre des établissements qui oublient toute logique de concurrence pour partager leurs pratiques dans un esprit de progrès collectif.

    Valérie Claude-Gaudillat Directrice d’Audencia Innovation professeur de stratégie

    A propos de Valérie Claude-Gaudillat

    Valérie Claude-Gaudillat est directrice d’Audencia Innovation. Ses thèmes d’enseignement et de recherche sont la stratégie, le management de l’innovation et les nouveaux business models. Docteure en Stratégie d’HEC Paris, elle est également professeure-visitante à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. Elle a été chercheuse-visitante à UC Berkeley et a été consultante chez CapGemini.

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    Les nouvelles technologies permettent le déploiement de nouvelles formes d’apprentissage qui viennent compléter et parfois même se substituer aux formes d’enseignement traditionnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-technologies-permettent-le-deploiement-de-nouvelles-formes-dapprentissage-qui-viennent-completer-et-parfois-meme-se-substituer-aux-formes-denseignement-traditionnel/ Thu, 03 Mar 2016 14:39:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-technologies-permettent-le-deploiement-de-nouvelles-formes-dapprentissage-qui-viennent-completer-et-parfois-meme-se-substituer-aux-formes-denseignement-traditionnel/ Les nouvelles technologies liées à l’usage d’internet, des ordinateurs aux téléphones portables et aux tablettes, permettent le déploiement de nouvelles formes d’apprentissage qui viennent compléter et parfois même se substituer aux formes d’enseignement traditionnel. L’exemple le plus criant de cette révolution numérique, ce sont sûrement les MOOC (Massive Open Online Courses) et les SPOC (Small Private Online Courses). En général, l’utilisation de support vidéo à but pédagogique se révèle très performante au niveau de l’apprentissage. Cela est dû au fait que l’apprenant peut suivre le cours « à son propre rythme », en marquant des pauses ou même en revenant en arrière si nécessaire. En plus, un cours en vidéo se prête à être vu dans des situations diverses et variées, qui le rend compatible avec la plupart des emplois du temps. Les vidéos permettent en plus d’exploiter les animations, qui en soi sont des outils pédagogiques de grande puissance.

    Cependant, il ne faut pas voir les MOOC et les SPOC comme la fin de l’enseignement classique et la fin de la nécessité de la figure du professeur. Bien qu’un cours puisse être centré sur l’utilisation du support vidéo, les forums de discussion dans le cas des MOOC ou bien les amphis de restitution dans le cas des SPOC restent tout de même indispensables. La compréhension d’un sujet passe nécessairement par un questionnement, et pour accélérer le processus d’apprentissage il est nécessaire que ce questionnement trouve vite des réponses. C’est ici clairement le rôle du professeur, qui en aucun cas ne peut être substitué. En effet, il faut voir les cours en vidéo comme un « support », au même titre qu’un livre. Pouvez-vous vous imaginer un cours sans livre ou polycopié ? Bien sûr que non. Et bien une vidéo, c’est juste un outil de plus pour permettre à l’apprenant de comprendre davantage un sujet, d’aller plus loin et même d’accélérer le processus d’apprentissage.

    À l’ENSTA ParisTech, nous avons essayé un mélange de pédagogie active et d’utilisation de cours en vidéo, par SPOC et MOOC, dans le cours de tronc commun de physique quantique. Les étudiants voient au préalable les vidéos, et les amphis sont basés sur des questions-réponses ainsi que sur l’utilisation de boitiers de vote électronique, qui permettent de tester la compréhension des étudiants de façon ludique. Nous avons remarqué ainsi une plus grande compréhension des sujets traités de leur part. En effet, cette méthode stimule les discussions entre les apprenants, ce qui renforce la compréhension des sujets traités. Comme disait Socrate, « la connaissance est la seule chose qui s’accroît en la partageant ». Alors partageons-nous notre savoir, et nous comprendrons mieux toutes les disciplines.

    Davide Boschetto Professeur à l’ENSTA ParisTech chercheur au LOA (Laboratoire d’Optique Appliquée)

    A propos de Davide Boschetto

    Davide Boschetto est Professeur à l’ENSTA ParisTech et chercheur au LOA (Laboratoire d’Optique Appliquée), où il étudie les processus de la dynamique ultrarapide des atomes et des électrons à l’échelle de la femtoseconde en matière condensée. Responsable de l’enseignement de Physique Quantique ainsi que de l’enseignement des Nanosciences à l’ENSTA ParisTech, il assure en particulier les cours magistraux de physique quantique.

    A propos de L’ENSTA ParisTech Grande École d’ingénieurs sous tutelle du Ministère de la défense, l’ENSTA ParisTech est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui dispense des formations diplômantes, cycle ingénieur en 3 ans, master, doctorat, Mastère Spécialisé, et qui développe une recherche appliquée de haut niveau en lien notamment avec des partenaires industriels. Elle est particulièrement reconnue par les entreprises pour son expertise dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’ingénierie des systèmes industriels complexes. Elle est une des écoles d’application de l’École polytechnique et accueille à ce titre des élèves polytechniciens mais également normaliens pour leur cursus d’approfondissement d’un an. L’ENSTA ParisTech est fortement impliquée dans le développement et le rayonnement de l’enseignement supérieur français, que ce soit au niveau international, national ou local : elle est l’un des membres fondateurs de l’Université Paris-Saclay, de ParisTech et du groupe ENSTA. Les chiffres-clés sont : • 680 étudiants en 2014-2015 dont 516 élèves en cycle ingénieur • 30 % de filles • 30 % d’étudiants internationaux • 72 accords de partenariats internationaux • 19 accords de double-diplôme internationaux • 13 mentions de masters en 2015 dans le cadre de l’Université Paris-Saclay • 1 école doctorale ED 447 • 4 Mastères Spécialisés www.ensta-paristech.fr
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    Deux exemples d’innovations pédagogiques pour former les ingénieurs de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-exemples-dinnovations-pedagogiques-pour-former-les-ingenieurs-de-demain/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-exemples-dinnovations-pedagogiques-pour-former-les-ingenieurs-de-demain/ L’acquisition de compétences pose la question de l’adéquation entre les méthodes d’enseignement d’aujourd’hui et les compétences recherchées chez nos ingénieurs par les entreprises de demain. Trois raisons majeures nous motivent à réfléchir et enrichir nos pratiques pédagogiques :

    • les possibilités d’accès faciles et rapides à des savoirs plus ou moins fiables et utiles,
    • le renforcement des usages des TIC qui accélèrent le temps, réduisent les distances et initient de nouveaux réseaux de communication et de collaborations interculturelles et interdisciplinaires.
    • de nouveaux comportements d’apprentissage qui priorisent souvent la pratique avant la théorie, qui demandent du sens (génération why ?), qui privilégient les données du Web, qui sont souvent dans la procrastination et qui se retrouvent parfois en décalage voire en avance avec les pratiques plus ou moins numériques des enseignants.

    Accès aux données du Net, usages des TIC et nouveaux comportements induits, vont ainsi influencer fortement chez nos futurs ingénieurs leurs façons d’acquérir les compétences attendues par les entreprises. C’est à partir des travaux d’une équipe d’enseignants-chercheurs de l’ISEN-Toulon, en sociologie des usages et des e-comportements, que nous avons mis en place de nouvelles méthodes pédagogiques pour initier et développer les compétences attendues chez nos ingénieurs qui vont évoluer dans des modèles changeants et initiateurs de remises en causes permanentes. Voici deux exemples d’expériences d’innovations pédagogiques mariant l’usage des technologies du numérique, le travail collaboratif et la transdisciplinarité : Le garageweek : mode projet, classe inversée et accompagnement interdisciplinaire : Dés le début de la première année du cycle ingénieur, nos étudiants issus des classes préparatoires intégrées ou externes, ainsi que des DUT du numérique, sont mixés par équipe de cinq et équipés de cartes Arduino, de pc portables et bien sûr d’accès à Internet. Un cadre et un objectif leurs sont fixés. Ils sont suivis par des enseignants en informatique, en électronique, en sociologie des usages et en communication. Nous sommes dans un modèle de classe inversée où nos élèves sont lâchés dans la réalisation d’un produit et/ou d’un service pour un usage pratique sans avoir eu aucun cours dans les domaines cités. En une semaine, dans un modèle de compétition, ils sont amenés à s’organiser, se répartir les tâches, trouver des informations pour apprendre à utiliser les technologies mises à disposition, et présenter à la fin de chaque journée leur niveau d’avancement devant les autres équipes et les enseignants concernés par ce challenge. Facebook, twitter et tumbler sont naturellement utilisés, les méthodes agiles, des pitchs de présentation, l’écriture de livrables, sont intégrés au fur et à mesure de l’avancée du projet par des enseignants-chercheurs en sciences dures et douces qui travaillent en synergie.

    La fabweek : mode projet, équipes mixtes inter écoles et interdisciplinaires, accompagnement transdisciplinaire : Nous retrouvons ici, nos élèves ingénieurs de cinquième année de l’ISEN-Toulon avec ceux d’une école de management, KEDGEBS et d’une école de design KEDGEDesignSchool. Ces équipes interdisciplinaires doivent répondre en une semaine à un cahier des charges donné par une entreprise. Leurs compétences techniques, d’innovation, de créativité, d’ingénierie d’affaires et de management de projet autour de l’internet des objets au sein d’un espace de coworking joint à un fablab (labellisé MIT) vont être mises à l’épreuve. Les enseignants-chercheurs des domaines concernés, cadres de l’entreprise partenaire, sont présents pour suivre les équipes. Dans ces deux cas, la dernière journée est consacrée à la présentation des résultats, à la remise de récompenses aux équipes qui ont su tirer le meilleur parti de leurs différences et un bilan des apprentissages est effectué. Ces expériences serviront de points de référence aux futurs enseignements qui seront donnés au cours de l’année.

    Ces deux méthodes initiant le travail en codesign, l’agilité dans les conduites des projets, l’innovation et la créativité, la communication interculturelle, le travail en équipe interdisciplinaire, l’usage intelligent des données du web, le développement de la vision systémique, le renforcement de l’autonomie et de la responsabilisation, la capacité d’apprendre à apprendre et à s’auto-évaluer … sont des exemples d’actions pédagogiques qui facilitent les apprentissages et permettent de développer de nouvelles compétences chez nos élèves-ingénieurs afin de mieux répondre aux attentes des entreprises de demain.

    Jean-Michel ROLLAND Directeur du site de Nîmes Directeur de la formation à l’ISEN-Toulon

    A propose de Jean-Michel ROLLAND

    Jean-Michel ROLLAND, directeur du site de Nîmes (ISEN-Toulon), Institut Supérieur de l’Electronique et du Numérique, directeur de la formation à l’ISEN-Toulon, docteur en sciences de l’information et de la communication et enseignant-chercheur sur les e-comportements. Il est chargé de piloter la création de 18 MOOC avec 5 écoles d’ingénieurs dans le cadre d’un projet IDEFIn. Il est aussi consultant-formateur en entreprises dans les domaines du management de proximité et à distance pour les Hommes, les équipes et les projets et professeur à KEDGE Business School en management à distance. Il est l’auteur de l’ouvrage : « Manager les e-comportements aux éditions Eyrolles, 2013 ».

    A propos de l'ISEN

    L’ISEN (Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique) est un groupe d’écoles d’ingénieurs présents à Lille, Toulon, Brest, Fès et bientôt Nîmes. Ce sont des associations à but non lucratif sous contrat avec l’état, habilitées par la CTI (Conférence des Titres d'Ingénieurs) et membres de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles). A ce jour plus de 7800 ingénieurs ont été formés par des enseignants-chercheurs dans les domaines des systèmes embarqués, des réseaux, communications mobiles et objets connectés, de la robotique, du développement logiciel et du big data, de la smart energy et de la domotique, du numérique dans le biomédical, des ingénieur d’affaires dans le numérique…

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    Dépasser le déclaratif et impliquer les étudiants dans la prise de décision https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/depasser-le-declaratif-et-impliquer-les-etudiants-dans-la-prise-de-decision/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/depasser-le-declaratif-et-impliquer-les-etudiants-dans-la-prise-de-decision/ Traditionnellement, le management, le comportement organisationnel, la gouvernance, sont des matières enseignées sous forme théorique dans les Écoles de management et d'ingénieurs. Une des innovations pédagogiques développée au sein du Groupe ESC Dijon-Bourgogne est de proposer une « approche expérientielle » aux étudiants, basée sur le principe du learning by doing ou apprentissage expérientiel.

    Cette innovation pédagogique repose sur trois principes :

    • 1/ les étudiants apprennent mieux lorsqu'ils sont impliqués dans l'expérience d'apprentissage
    • 2/ la connaissance est co-construite par les étudiants
    • 3/ les étudiants sont plus engagés dans leurs apprentissages.

    Envergure de la méthode expérimentale La méthode mobilisée pour réaliser cette innovation pédagogique est l'économie expérimentale, qui permet aux étudiants de vivre de l'intérieur une situation dans laquelle ils ont à faire des choix liés aux tâches de management, de prise de décision ou de gouvernance d'entreprise. Les expérimentations permettent de fournir aux étudiants les clés de la compréhension des comportements dans les entreprises.

    Par la combinaison unique d'une expertise en expérimentation sociale, un ciblage détaillé des problématiques d'entreprise, une plateforme technique et des procédures précises, nous avons pu sensibiliser les étudiants aux dernières méthodes de recherche et d'enseignement sur la prise de décision.

    La méthode expérimentale est devenue un outil indispensable dans les mains du manager depuis l'intérêt suscité par les prix Nobel obtenus en 2002 par Daniel Kahneman et Vernon Smith. À travers l'utilisation de l'économie expérimentale comme outil pédagogique, nos enseignements offrent une vision originale pour comprendre le comportement et la prise de décision. Cette méthode est utilisée en complément ou en remplacement des méthodes déclaratives, biaisées par nature.

    L’étudiant acteur de sa formation Dans le cadre de nos enseignements, chaque semaine un sujet lié au comportement et à la prise de décision managériale est abordé et expérimenté. Ceci permet d'explorer la méthode expérimentale, tirer des conclusions non-biaisées, analyser les interactions et comprendre les comportements. À la fin de chaque séance, les étudiants ont pu mesurer tout l’intérêt de la méthode expérimentale en management, mais savent surtout construire une expérience de laboratoire ou de terrain pour étudier un comportement spécifique; comprendre et analyser ce comportement dans divers contextes ; travailler de manière logique sur ce comportement; et justifier les conclusions sur ce comportement.

    Chaque séance se déroule sous forme de « jeu », implémenté le plus souvent à travers la plateforme informatique spécialement développée à cet effet. Par exemple, depuis 3 ans, 3.000 étudiants sont concernés par une expérimentation au cours de laquelle ils constituent eux-mêmes des conseils d'administration en sélectionnant les membres un à un, et en choisissant pour chaque membre ses caractéristiques.

    Cette innovation pédagogique est une réponse à l'intérêt grandissant des étudiants d'être acteurs de leurs formations, et à celui des enseignants-chercheurs d'inscrire leur activité dans le triangle vertueux recherche-pédagogie-innovation. Avec le recul, cette innovation pédagogique a un impact positif sur l'implication des étudiants dans leur formation, mais permet surtout une meilleure rétention des connaissances à long terme, comme en témoignent leurs évaluations.

    Fabrice Galia, Enseignant-Chercheur, Membre de la Chaire Management et Innovations Responsables – MIR au Groupe ESC Dijon-Bourgogne Frank Lentz, Enseignant-Chercheur, Membre de la Chaire en Microfinance au Groupe ESC Dijon-Bourgogne Sylvain Max, Enseignant-Chercheur, Membre du Laboratoire d'Expérimentation en Sciences Sociales et Analyse des Comportements – LESSAC au Groupe ESC Dijon-Bourgogne Angela Sutan, Enseignante-Chercheuse, Directrice du Laboratoire d'Expérimentation en Sciences Sociales et Analyse des Comportements - LESSAC au Groupe ESC Dijon-Bourgogne Emmanuel Zenou, Enseignant-Chercheur, Membre de la Chaire en Gouvernance d'Entreprise au Groupe ESC Dijon-Bourgogne]]>
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    Innovation pédagogique : mettre les apprenants en apprentissage organisationnel triple boucle par des mises en situation réalistes et paradoxales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/innovation-pedagogique-mettre-les-apprenants-en-apprentissage-organisationnel-triple-boucle-par-des-mises-en-situation-realistes-et-paradoxales/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/innovation-pedagogique-mettre-les-apprenants-en-apprentissage-organisationnel-triple-boucle-par-des-mises-en-situation-realistes-et-paradoxales/ L’apprentissage organisationnel par la résolution de problèmes est un processus primordial et essentiel pour garantir la pérennité des transformations organisationnelles mais qui est malheureusement peu pris en compte ou pas compris par les managers. Comment créer de la vitesse et de l’accélération au sein des processus de résolution de problèmes et d’amélioration continue dans les organisations ? Cette question est très intéressante car elle s’intègre à la dynamique non linéaire des organisations. La formation Mastère Spécialisé « Manager de l’amélioration continue » de l’ECAM Lyon contribue à apporter des éléments de réponses à cette question primordiale pour la formation de nos apprenants, futurs acteurs organisationnels et décisionnels.

    Une première expérience pédagogique de 10 jours est menée au cours de cette formation pour mesurer le niveau d’apprentissage de nos candidats dans le domaine de l’amélioration continue par les biais de l’apprentissage organisationnel. Afin de mieux cerner leurs niveaux d’apprentissage et leurs déterminants, nous nous proposons de mettre en œuvre une mise en situation au sein d’une plate-forme (mini entreprise hiérarchisée avec différentes fonctions, nommée INEXO) avec des vrais moyens de production et la fabrication de produits réels. Au cours de la simulation, nous avons créé deux outils d’évaluation de la maturité de l’entreprise « simulée » (relations entre systèmes opérationnels / pratiques managériales et pratiques d’amélioration continue / déterminants de l’apprentissage organisationnel) afin d’aider les groupes d’étudiants à mesurer la maturité de leur processus de résolution de problèmes et d’amélioration continue. Les participants doivent identifier non seulement les manières d’améliorer les aspects techniques de leurs processus, mais surtout de comprendre et maîtriser la manière d’agir sur les aspects humains dans le cadre de l’apprentissage organisationnel et de l’entreprise apprenante (amélioration continue des processus d’amélioration continue). Le but de cette simulation interactive et pragmatique est de mieux comprendre les impacts humains (sociaux, psychologiques, cognitifs, comportementaux) individuels et collectifs et les impacts organisationnels induits par les changements (niveau et prise de décision, responsabilisation, hiérarchie, groupes de travail pluridisciplinaires, déploiement des outils d’amélioration continue…) apportés par la transformation organisationnelle. Un autre but est de mieux comprendre les freins à l’atteinte de la culture de l’amélioration continue qui est soumis aux variabilités de la gestion des processus de résolution de problèmes. Cette pédagogie est innovante dans le sens où elle permet à nos apprenants d’observer et de comprendre les manques de « flexibilité » cognitive des acteurs organisationnels qui sont inhérents à la présence de paradoxes organisationnels.

    Deuxièmement, nous proposons pour ce cursus, une innovation pédagogique qui est basée sur la formation de formateur. En effet, pendant 5 jours, nos apprenants préparent une formation et forment des élèves-ingénieurs sur les basiques de l’amélioration continue. Il s’agit d’une pédagogie innovante car elle met en situation nos apprenants dans l’apprentissage de l’apprentissage.

    Pour finir, nous dédions 5 jours de mise en place de techniques d’animation des principes du management visuel. En effet, nos apprenants passent 5 jours dans une « entreprise inconnue ». Ils doivent comprendre les problématiques de l’entreprise et accompagner les équipes dans la résolution de problèmes. Il s’agit d’une pédagogie qui les met dans une situation réaliste. Cette pédagogie est un moyen efficace de mesurer l’évolution de la maturité de nos apprenants dans la maîtrise des principes clé du changement organisationnel.

    A propos de Zahir Messaoudene

    Zahir Messaoudene est enseignant-chercheur à l’ECAM Lyon en apprentissage organisationnel et amélioration continue. Ses travaux de recherche s’articulent autour de la dynamique des entreprises dans le cadre de l’incertitude, la complexité et la pérennité des démarches d’amélioration continue. Il s’intéresse aux théories des paradoxes organisationnels dans le cadre des changements dans les entreprises comme le Lean Management. Il enseignant le Lean Management et l’apprentissage organisationnel dans la filière d’ingénieur par alternance (génie industriel et mécanique). Il est le fondateur et a été responsable de la formation Mastère Spécialisé « Manager de l’amélioration continue » pendant 9 ans. Il accompagne des entreprises dans le développement de la culture de l’amélioration continue. Il est spécialisé dans la construction des espaces de management visuel et de l’amélioration continue des processus de résolution de problèmes. Son approche d’enseignement et de recherche utilise le paradigme de pensée hérité de la dialectique. Il étudie les organisations face aux paradoxes organisationnels comme : l’apprentissage, l’identité organisationnel, la performance. Il a fondé le concept de compétences paradoxales organisationnelles dans le cadre des démarches d’amélioration continue. Il travaille également sur les compétences du « manager de l’amélioration continue » en situation praxéologique.

    À propos de l’ECAM Lyon L’ECAM Lyon est une grande école d’ingénieurs membre de la Conférence des Grandes Ecoles, créée en 1900, qui allie, dans tous ses programmes de formation, une exigence scientifique et technique, une forte dimension humaine et sociale, et une ouverture internationale. L’ECAM Lyon propose différentes formations : • INGÉNIEURS ECAM ARTS ET MÉTIERS • INGENIEURS ECAM INTERNATIONAL • INGÉNIEURS ECAM EN ALTERNANCE o Spécialité GÉNIE INDUSTRIEL ET MÉCANIQUE o Spécialité ÉNERGIE EXPLOITATION ET MAINTENANCE o Spécialité BOIS • BACHELOR ECAM • MASTÈRE SPÉCIALISÉ Espace de recherche et de développement en prise direct avec les entreprises, lieu de construction du jeune adulte ouvert et engagé, l’ECAM Lyon forme des ingénieurs qui contribuent activement à relever les défis de leur époque. Flexible et adaptable, l’Ecole est constamment en recherche de solutions innovantes pour anticiper et répondre au mieux aux besoins des entreprises (site de l’Ecole : www.ecam.fr)
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    L'innovation n'est pas faite de grandes idées, mais de grandes pratiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-nest-pas-faite-de-grandes-idees-mais-de-grandes-pratiques/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-nest-pas-faite-de-grandes-idees-mais-de-grandes-pratiques/ L'innovation au sein d'une école de management nécessite la transformation d'idées novatrices en services qui fournissent davantage de valeur pour les étudiants et les entreprises que pour l'institution et ses actionnaires. Traditionnellement, les écoles de commerce n'ont pas fait preuve d'être des archétypes d'innovation. Tout au contraire, leurs processus sont les plus souvent optimisés pour améliorer leur profitabilité, diminuer leurs coûts de fonctionnement et produire des managers types. Plusieurs traits de l'école "type" renforcent cette norme : les bâtiments, les amphithéâtres et les salles de classes sont conçus pour faciliter l'enseignement plutôt que la pratique du business, la faculté et les programmes sont organisés en silos en fonction des disciplines, la promotion de la méthodologie d'étude de cas favorise le mythe de "one best way", et les processus d'accréditation sont élaborés afin de réduire la variabilité et assurer l'adhésion aux normes.

    Au sein de Groupe ESC Pau, nous avons proposé un cadre de référence, DSign4Change, qui apporte une pédagogie structurée afin d'inciter l'innovation des étudiants dans l'application des principes du management aux problématiques d'entreprise. Le cadre de référence est une application de la "théorie des actions" qui explique que les défis actuels à la créativité et à la performance viennent des usages inadaptés des technologies physiques et numériques, de la culture des organisations, et des normes et des procédures institutionnelles. DSign4Change nous incite à focaliser notre attention sur d'autres approches aux technologies, à la culture et aux normes d'entreprises, qui peuvent transformer nos perceptions du lieu d'apprentissage et de nos pratiques de management. Dans l'application des fondamentaux de Design Thinking à la gestion des parcours - l'empathie, l'idéation, l'expérimentation et la qualification de la valeur ajoutée - DSign4Change suggère que la notion d'éducation au management peut effectivement être synonyme d'innovation.

    L'innovation de service ne se manifeste pas dans des grandes idées, mais à travers de grandes pratiques. Les projets mis en place cette année par les étudiants, en cours et en ville, démontrent le bien-fondé potentiel de cette vision. L'initiative "Global Boosters", dans laquelle les projets étudiants du trimestre sont organisés autour des défis et des objectifs des sponsors en entreprise, continue d'être une fondation d'innovations de service de la part de nos étudiants. Le programme de finance, mené conjointement avec l'Université de Londres et ISBF à Delhi offre à nos étudiants une pédagogie de tout premier niveau, dans un contexte des marchés en voie de développement. Les événements comme Pau’se Culture et les 24 heures d'Innovation, qui traitent de l'économie, de la culture et de l'histoire de notre territoire, facilitent l'appropriation des réalités de notre région. Dsign4News, qui explore les causes des difficultés de lecture et de production des ressources "académiques", propose de nombreux outils numériques conçus pour consommer et produire l'information à l'âge digital.

    Les pratiques créatives mènent à l'innovation si elles fournissent une valeur ajoutée mesurable pour nos étudiants et nos entreprises, dans l'amélioration de l'éducation au management aujourd'hui, et dans un avenir proche. Notre initiative actuelle autour du Big Data a pour objectif d'améliorer notre compréhension des contextes d'apprentissage, de l'enseignement et de la recherche propre à nos populations cibles. Plutôt que de se satisfaire des sondages, des évaluations et des accréditations, cette initiative fournira de nouveaux éléments pour apprécier les objectifs et les motivations de nos étudiants et de nos clients en entreprise. Cette initiative comporte la collecte des données sur l'application concrète de nos propositions, les analyses en "éteignoir" pour comprendre les causes d'engagement et de désengagement institutionnel, et l'usage du contexte et des réseaux dans l'adaptation et l'enrichissement des pratiques de management, à l'école et dans l'entreprise.

    Ces projets constituent les premiers pas dans la transformation des théories d'innovation en pratiques applicables à notre école de management. Le chemin vers l'innovation de services est devant nous : nous aurons besoin d'engagement, de ressources et d'une vigilance constante afin de progresser sur ce chemin. Intégrer l'innovation au sein de l'ADN de l'école exige une application appuyée d'empathie, d'idéation, d'expérimentation et de métriques, dans la construction d'une Ecole de tous les Talents. Au bout du compte, l'innovation ne dépend ni des classements ni des pratiques universelles, mais de la qualité de notre état d'esprit.

    Lee Schlenker Directeur délégué du Groupe ESC Pau Professeur des systèmes d’information

    A propos de Lee Schlenker

    Lee Schlenker est le Directeur délégué du Groupe ESC Pau et professeur des systèmes d’information. Lauréat du prix EDSF pour son utilisation des TIC en enseignement, il participe à la commission "Stratégies Digitales" de la Conférence des Grandes Ecoles. Reconnu en tant qu’expert en e-learning par la Commission Européenne, Prof. SCHLENKER a dirigé de multiples missions et études visant à améliorer l'utilisation des TIC en entreprise en Europe, en Asie et en Afrique du Nord.

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    La dépense pour le parcours d’un élève ou d’un étudiant en France et dans l’OCDE en 2012 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-depense-pour-le-parcours-dun-eleve-ou-dun-etudiant-en-france-et-dans-locde-en-2012/ Tue, 22 Mar 2016 14:39:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-depense-pour-le-parcours-dun-eleve-ou-dun-etudiant-en-france-et-dans-locde-en-2012/ Selon une note du 5 février 2016 publiée par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), en 2012, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique  est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend d’une part du coût annuel  par élève dans chaque cycle et d’autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. La France dépense moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires.

    La dépense pour un parcours dans l’enseignement supérieur est un peu plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE.

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    Le Parlement adopte définitivement la loi sur le droit des étrangers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-parlement-adopte-definitivement-la-loi-sur-le-droit-des-etrangers/ Tue, 22 Mar 2016 14:39:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-parlement-adopte-definitivement-la-loi-sur-le-droit-des-etrangers/ Le 18 février, le Parlement a adopté définitivement le projet de loi relatif au droit des étrangers en France. Pour les étudiants étrangers, la mesure la plus importante est la création d’un titre de séjour de deux à quatre ans (délivré après le premier titre d’un an) pour éviter « aux personnes concernées des allers-retours inutiles et pénalisants en préfecture ». Ce document reste valable jusqu’à la fin de leurs études.

    Apèrs leurs études, les étudiants étrangers pourront obtenir une APS (autorisation provisoire de séjour) d'un an non renouvelable, s'ils ont "obtenu, dans un établissement d'enseignement supérieur habilité au plan national, un diplôme au moins équivalent au grade de master". Ce texte crée également une carte de séjour "passeport talent"  pluriannuelle dès l’entrée sur le territoire, pour neuf catégories d’étrangers : scientifiques, artistes, investisseurs, jeunes diplômés embauchés dans une entreprise innovante… Elle pourrait concerner environ 10 000 personnes par an.]]>
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    ICN business school : une politique volontariste et structurée en faveur de l’innovation pédagogique au sein de l’alliance ARTEM ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/icn-business-school-une-politique-volontariste-et-structuree-en-faveur-de-linnovation-pedagogique-au-sein-de-lalliance-artem/ Tue, 22 Mar 2016 14:39:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/icn-business-school-une-politique-volontariste-et-structuree-en-faveur-de-linnovation-pedagogique-au-sein-de-lalliance-artem/ On pourrait penser, en entendant les discours assez réducteurs que certains se plaisent à diffuser à foison, que dans les écoles de management, il n’y en aurait plus que pour la recherche et que la pédagogie serait devenue le parent pauvre de leurs choix académiques, au détriment des élèves, comprenez-bien. Que nenni ! Ce procès caricatural est largement exagéré pour ne pas dire profondément injuste vis-à-vis d’enseignants-chercheurs dans l’ensemble plutôt au rendez-vous dans la salle de cours, animés par la vocation de transmettre leur savoir et de l’adapter dans ses contenus comme dans ses contenants, en formation initiale comme en formation continue. Animés aussi souvent par l’ardent souci de cultiver des passerelles entre l’enseignement et la recherche. Animés enfin par le plaisir de la rencontre avec l’entreprise autour de constructions pédagogiques aussi audacieuses qu’incertaines. Il l’est aussi vis-à-vis d’établissement plutôt soucieux, dans un environnement fortement standardisé, d’ancrer leur différenciation dans des actions pédagogiques idiosyncratiques et porteuses de sens et d’expériences.

    C’est ainsi qu’à ICN Business School, nous avons fait le choix d’une politique volontariste et structurée en faveur de l’innovation pédagogique, organisée comme un écosystème vertueux. Cette politique s’inscrit dans le choix de l’établissement de promouvoir, dans le cadre de l’alliance ARTEM, un environnement pédagogique favorisant la transdisciplinarité, la créativité et le travail collaboratif tout au long du cursus, entre les étudiants comme entre les enseignants. Elle a un objectif explicitement posé : celui de faire «sortir du placard » les innovations pédagogiques afin de les caractériser, de les formaliser, de les consigner pour être en mesure de les pérenniser, de les valoriser et d’en faciliter la transférabilité et le partage au sein de nos départements comme au sein de notre communauté éducative, au-delà des frontières de l’établissement. L’idée simple qui se trouve derrière nos choix : une innovation n’existe que lorsqu’elle se matérialise par un matériau identifiable que l’on peut référencer et à laquelle on peut se référer. C’est une production intellectuelle en tant que telle !

    Pour cela, nous avons imaginé plusieurs dispositifs complémentaires qui ont contribué à créer un environnement propice à l’engagement pédagogique continu de notre corps professoral.

    • 1/ La création des Ateliers de la pédagogie en 2012, espace de partage et de discussion de pratiques au sein de la Faculté. Une fois par mois, un Professeur met en partage une démarche pédagogie initiée dans un de ses enseignements afin de la diffuser parmi ses pairs, ce qui accélère d’ailleurs l’acculturation pédagogique des nouveaux collègues arrivés dans l’établissement.
    • 2/ La création d’un axe de développement pédagogique en 2014, lieu de présentation et de discussion des productions pédagogiques en cours de gestation. L’axe CDIP est le « pendant » des axes de recherche, c’est là où s’élaborent et se présentent des matériaux pédagogiques en construction dans une logique d’évaluation par les pairs et de « passage à l’acte ». Les travaux de l’axe se déroulent cinq fois par an.
    • 3/ Le lancement d’une collection de cas ICN business school en 2015 à la Centrale des Cas et des médias pédagogiques (CCMP), empreinte de l’identité artem et dont le comité éditorial est composé de personnalités des trois écoles de l’alliance ARTEM. La collection de cas représente désormais le « réceptacle » naturel de publication des cas pédagogiques développés par le corps professoral et discutés dans l’axe CDIP.
    • 4/ La mise en place d’un prix de l’innovation pédagogique en concertation avec le Fonds ICN, levier de reconnaissance et de mise en lumière des savoirs-faire de l’équipe pédagogique. Lancé en 2013, ce Prix s’organise d’abord en une sélection par le comité académique de l’Ecole où siègent les directeurs de programmes et les responsables de département, sous la présidence du Directeur académique et de la recherche, puis en un choix final par le Conseil d’administration du fonds ICN où siègent des entreprises partenaires privilégiés et qui désignent les lauréats après avoir auditionné les projets finalistes.
    • 5/ La reconnaissance institutionnelle de l’engagement pédagogique par un cadre incitatif : les professeurs peuvent choisir une dominante pédagogie sur trois ans en l’assumant pleinement, création d’une responsabilité de chargée du développement pédagogique au sein du Décanat, mise en place de primes de publication pédagogique au même titre qu’il en existe pour les publications scientifiques, soutien d’ « artem entreprises » et du fonds ICN, renforcement du service NTE pour soutenir et accompagner les évolutions numériques, formalisation d’une mission de coordinatrice artem afin de soutenir et d’institutionnaliser les projets transversaux de l’alliance.

    Le résultat de cet écosystème mis progressivement en place depuis quatre années sont palpables : une vitalité pédagogique retrouvée, un goût du matériau pédagogique travaillé, élaboré, fini, une culture du travail collaboratif singulièrement renforcée. En trois années, quatre dispositifs pédagogiques « artémisants » sont apparus (« Creative Business Days », « ICN creative awards », « artem insight », atelier « living consulting », …), trois prix de l’innovation pédagogique ont couronné des initiatives récentes (« Entrepreneurship: Managing Early Growth and Performance », « Creative Business Days », « Pédagogie Responsable dans l’enseignement de l’Analyse de données »), deux équipes d’étudiants d’ICN business school ont obtenu deux années consécutives le prix « Most Creative Graduate Team Award for creative, innovative & unique case solutions & delivery » lors de la Global Family Enterprise Case Competition organisée par l’Université du Vermont aux Etats-Unis, enfin 15 cas pédagogiques peuplent déjà la toute récente collection de cas.

    Comme quoi, l’innovation pédagogique se manage aussi quand on en fait une priorité du développement d’un établissement et un des volets de son dynamisme et de sa distinctivité !

    Tamym Abdessemed Professeur de stratégie directeur académique et de la recherche ICN Business School

    A propos de Tamym Abdessemed

    Tamym ABDESSEMED est Directeur Académique et de la Recherche d’ICN Business School où il est également professeur de management stratégique. Membre du CEREFIGE, il est membre du bureau de ce laboratoire lorrain en gestion, chargé de la communication. Il est par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles. Il dirige également le Ph.D Universa d’Ecricome et est depuis décembre 2013, membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE coordonné par Eric LAMARQUE. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, et Directeur Général de l’ESCEM. Tamym ABDESSEMED est le responsabe de l’axe de développement pédagogique ICN et est le directeur de la collection de cas ICN à la CCMP.

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    Vient de paraître : Grande Enquête Entrepreneuriat social BCG-Ipsos-CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-grande-enquete-entrepreneuriat-social-bcg-ipsos-cge/ Thu, 03 Mar 2016 14:39:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-grande-enquete-entrepreneuriat-social-bcg-ipsos-cge/ Les résultats de la consultation Entrepreneuriat social BCG-Ipsos-CGE menée en décembre 2015 et janvier 2016 mettent l'accent sur les attentes et les critères de choix de carrière des étudiants et anciens étudiants des Grandes écoles membres de la CGE. Une génération exigeante et généréreuse.

    (voir communiqué  et les conclusions de l'enquête complète)

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    Mines Nantes partenaire français de SUSTAIN : La main à la pâte appliquée à l’éducation au développement durable… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mines-nantes-partenaire-francais-de-sustain-la-main-a-la-pate-appliquee-a-leducation-au-developpement-durable/ Wed, 30 Mar 2016 13:39:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mines-nantes-partenaire-francais-de-sustain-la-main-a-la-pate-appliquee-a-leducation-au-developpement-durable/ le projet européen « Sustain » d’éducation au développement durable vise à promouvoir et faciliter cet apprentissage dès l’école primaire à travers l’enseignement des sciences fondé sur l’investigation. "Sustain» compte 10 partenaires* européens dont Mines Nantes, en collaboration avec le laboratoire Arronax-Université de Nantes, pour la France. Lancé en 2013, le projet entre dans sa phase de finalisation. Carl Rauch et Lotfi Lakehal-Ayat du Centre de Ressources en Pratiques Expérimentales (CRPE) ont présenté sous forme d’atelier à Dublin fin 2015, l’état d’avancement de la partie du module « Energie et société » dont ils ont la charge et qui en constitue le cœur, en présence de représentants de l’ensemble des partenaires.

    Mines Nantes est engagée dans l’opération La main à la pâte depuis 1996. Son expertise dans cette méthode pédagogique en a fait l’un des 2 centres de références en France (avec St-Etienne) pour contribuer à la dissémination de la méthode d’enseignement des sciences par l’investigation en Europe dans le cadre du projet Fibonacci .

    La fondation La main à la pâte désireuse de capitaliser sur le savoir faire et l’implication de ce réseau de partenaires européens a choisi l’Ecole des Mines de Nantes et plus particulièrement son Centre de Ressources en Pratiques Expérimentales (CRPE) pour participer au projet «Sustain». Son savoir-faire en matière de formation d’enseignants à la démarche d’investigation, tout comme la place accordée au développement durable par Mines Nantes, en faisait un partenaire intéressant voire un acteur incontournable pour représenter la France dans le projet, avec pour conseiller scientifique Bernard Lemoult, le responsable développement durable de l’Ecole. « Energie et société » « L'objectif du réseau Sustain est d’appliquer la démarche pédagogique de l'investigation à l'éducation au développement durable. Cette démarche a fait la preuve de sa capacité à modifier en profondeur les pratiques de classe et la qualité d’apprentissage des élèves. Or l’éducation au développement durable passe très logiquement par une mise en situation que les enseignants ont parfois des difficultés à organiser et gérer. Pour nous, l’enjeu est de combiner avec pertinence les problématiques environnementales et scientifiques aux questions de citoyenneté, d'éthique et de responsabilité en investiguant les champs économiques et sociétaux, » expliquent Carl Rauch et Lotfi Lakehal-Ayat. Pour aider les formateurs et les enseignants de tous les pays européens à aborder les thématiques du développement durable, « Sustain » développe des outils et ressources pédagogiques dans trois domaines. Mines Nantes se penche avec ses partenaires d’Irlande, de Slovénie, et de Roumanie sur le module «énergie et société ». Les « objets du quotidien » et « l’alimentation » sont explorés par les autres partenaires. Chaque groupe travaille sur le contenu et les ressources à mettre à disposition des enseignants : à terme trois manuels seront élaborés sur les trois sujets, proposant des activités prêtes à l'emploi et des ressources pour la classe, et destinés à être largement diffusés. Les ressources pédagogiques sont développées en anglais pour des élèves de 8 à 13 ans, elles se présentent sous forme de progressions réalisables en 7 à 8 séances. En septembre 2014, une première conférence publique s’est tenue sur le projet à Bled en Slovénie, -quatre séminaires ont suivi : à Belgrade en décembre 2014, Trnava (Slovakia) en septembre 2015, Leicester en novembre 2015, et dernièrement à Dublin en décembre 2015. Une présentation du contenu de tous les chapitres du module « Énergie et Société » a été faite au séminaire de Dublin sous forme d'ateliers. « Nous avons proposé aux participants d’effectuer 4 activités en se mettant à la place des élèves et en travaillant en démarche d'investigation. L'objectif de ces activités était de comprendre les notions de source et forme d'énergie, les transformations, et la chaine énergétique.» expliquent Carl Rauch et Lotfi Lakehal-Ayat. Des représentants des deux autres thématiques étaient présents. Ce séminaire a été pour tous l’occasion de noter les avancées malgré les différences d'approches, mais aussi le travail qui reste à faire, d’ici le séminaire de Naples en avril, pour rapprocher les points de vue et finaliser le module « Energie et société », pour pouvoir ainsi entamer les traductions et les tests en classe, passage obligé pour d’éventuels ajustements, avant une diffusion publique.

    www.sustain-europe.eu

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    Du tableau blanc à la tablette numérique, LaSalle Beauvais - Esitpa bouge les lignes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-tableau-blanc-a-la-tablette-numerique-lasalle-beauvais-esitpa-bouge-les-lignes/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-tableau-blanc-a-la-tablette-numerique-lasalle-beauvais-esitpa-bouge-les-lignes/ Classes inversées ou vraiment renversées, apprentissage par problèmes, MOOC, serious game, tablettes numériques, videos, boitiers de vote, toutes les méthodes et outils pédagogiques sont au cœur de l’actualité des institutions universitaires. Dans telle école, telle expérience d’enseignement à distance, dans une autre, ce sont des étudiants qui font cours et c’est ainsi que la pédagogie, longtemps « parent pauvre » de l’enseignement supérieur est passée sur le devant de la scène ! Effet de mode, engouement ou réalité incontournable, elle permet - semble-t-il - de libérer la créativité des enseignants tout en mettant en mouvement des étudiants restés trop longtemps passifs face « au maître ».

    Travailler en équipe, partager ses expériences, prendre des initiatives, s’interroger, critiquer, l’enseignant est désormais invité comme tout professionnel à bouger les lignes et à se « former tout au long de la vie ». Et s’il éprouve en plus le désir de travailler autrement, il dispose de ressources variées, nouvelles technologies oblige !

    Depuis quelques années, l’ « innovation pédagogique », terme générique, est dans toutes les bouches, quitte à en agacer certains. Il n’y a pourtant aucune injonction à « faire autrement », seulement la possibilité offerte de découvrir et d’expérimenter d’autres voies ; c’est en tout cas, la philosophie à LaSalle Beauvais - Esitpa , école d’ingénieurs post-bac en 5 ans dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation et santé et la géologie. Le premier acte fondateur de cette évolution a été de réinscrire la pédagogie dans le plan stratégique à long terme de l'établissement. Si les étudiants restent au centre de toutes les préoccupations, leur réussite dépend aussi de l'attention portée au corps enseignant. A cet effet, des « rendez-vous pédagogiques », des « formations à la pédagogie », « les jeudis des TICE » et le « coaching individualisé » sont proposés à chacun tout au long de l’année selon un calendrier établi à l’avance. La présence des enseignants à ces activités comme leur enthousiasme et leurs initiatives nous prouvent que ce déploiement d’actions était attendu, voire nécessaire. Cette cellule d’appui à l’enseignement n’a été rendue possible qu’avec la création en 2012 d’un « conseil de perfectionnement en pédagogie », composé d’experts européens indépendants. Ce conseil se réunit une fois par an pour réfléchir sur les orientations à prendre dans un contexte national et international en évolution permanente et permet à l’école d’envisager les investissements d’avenir nécessaires.

    L’Institut a ainsi fait le pari de l’innovation en assurant toujours « la formation intégrale » de ses élèves-ingénieurs ; ainsi, les nouvelles approches pédagogiques peuvent se déployer en garantissant toujours, pour chaque étudiant, l’équilibre entre « enseignements, vie associative et le vivre ensemble sur le campus », principe fondateur de la pédagogie lasallienne. L’ensemble du processus engagé pour accompagner les professeurs dans leur métier nous permet aussi de parler de « formation intégrale » des enseignants. Depuis 2013, cinq d’entre eux ont été nommés « conseillers pédagogiques » sur la base de leurs expériences et motivation pour la pédagogie avec pour mission de soutenir leurs collègues. Si LaSalle Beauvais - Esitpa s’est résolument engagée à valoriser ou à développer les pratiques pédagogiques, il appartient aujourd’hui à chacun d’inventer demain en s’appuyant sur l’ensemble du dispositif.

    Pascale Rigaud Directrice aux Etudes

    A propos de Pascale Rigaud

    Directrice aux Etudes depuis 2012 à Lasalle Beauvais - Esitpa, Pascale Rigaud pilote la mise en œuvre des programmes (Organisation et Qualité, évaluation des enseignements…) et la cellule d’appui à l’enseignement (RV pédagogiques, formations, conseil de perfectionnement, groupe recherche…). Depuis 20 ans, elle a occupé différentes fonctions dans le réseau FESIC : d’abord Responsable de la Formation humaine et des Admissions à l’EI Purpan-Toulouse de 1995 à 2008, puis Directrice des opérations à la FESIC de 2008 à 2012. Une de ses phrases de référence est celle de Sénèque : « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles ».

    A propos de LaSalle Beauvais – Esitpa

    LaSalle Beauvais – Esitpa est une école d’ingénieurs post-bac qui propose notamment à ses 2500 étudiants 3 formations d’ingénieurs reconnues par la CTI : Agriculture, Alimentation & Santé et Géologie & Environnement. LaSalle Beauvais – Esitpa possède deux sites : l’un à Beauvais, l’autre à Rouen.Ses domaines de compétences sont les agro-ressources, les sciences agronomiques et animales, les sciences et techniques agro-industrielles, l’agroalimentaire et la nutrition, les géosciences et l’environnement. LaSalle Beauvais – Esitpa est membre du réseau mondial des 72 universités La Salle.

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    L'égalité femmes/hommes dans les métiers scientifiques, l'enseignement supérieur et la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/legalite-femmeshommes-dans-les-metiers-scientifiques-lenseignement-superieur-et-la-recherche/ Wed, 30 Mar 2016 13:39:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/legalite-femmeshommes-dans-les-metiers-scientifiques-lenseignement-superieur-et-la-recherche/ Le Réseau francilien "Egalité femmes/hommes dans les métiers scientifiques, l’enseignement supérieur et la recherche" a été créé dans le cadre du programme "Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes" du Conseil Régional d’Ile de France. Il est co-financé par la Région Ile de France et par la Commission européenne (projet GenderTIME, Programme Science in Society, 7e Programme cadre).

    Il publie son Livret 2014-2015.]]>
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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en avril 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-avril-2016/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-avril-2016/ 1er avril : Commission Diversité : groupe Handicap, de 10 h à 16 h Lieu : Novancia -3 rue Armand Moisant – 75015 Paris 5 avril :     Commission Formation : groupe Stages, de 10 h 30 à 12 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 Boulevard Saint Michel - 75006 Paris 12 avril :   Bureau, de 10 h à 14 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 12 avril :   Commission Communication, de 14 h à 17 h : ANNULÉE Lieu : Novancia -3 rue Armand Moisant – 75015 Paris 12 avril :   Commission Recherche, de 14 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 13 avril :   Commission Vie étudiante, de 10 h à 16 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 14 avril :   Commission Diversité : groupe Egalité Femmes-Hommes, de 10 h à 12 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 14 avril :   Commission Formation : groupe Entrepreneuriat, de 15 h à 17 h : ANNULÉE Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 14 avril :   Commission Relations internationales : animateurs géographiques, de 16 h à 18 h Lieu : Télécom Paristech, 43 rue Barrault - 75013 Paris 28 avril :   Commission Formation : groupe Entrepreneuriat, de 15 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap

    3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :

    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur : prochaine session : 3 juin
    • le référent face au handicap psychique des étudiants : prochaine session : 19 avril
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle : prochaine session : 10 mai

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2015-2016. Toutes les formations ont lieu : 43 bis rue d’Hautpoul, 75019 Paris. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Le lien à court terme et long terme entre endettement public et croissance : une mise en perspective internationale, étude de l'EDHEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-lien-a-court-terme-et-long-terme-entre-endettement-public-et-croissance-une-mise-en-perspective-internationale-etude-de-ledhec/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-lien-a-court-terme-et-long-terme-entre-endettement-public-et-croissance-une-mise-en-perspective-internationale-etude-de-ledhec/ Cette étude explore la relation entre endettement public et croissance économique, à la fois dans une perspective de court et de long terme. Nous soulignons qu’un niveau élevé d’endettement public peut non seulement pénaliser durablement la croissance économique, mais également être source d’instabilité conjoncturelle. Nous nous basons notamment sur les travaux de Nishimura, Nourry, Seegmuller et Venditti [2015], suggérant que l’endettement public peut être à l’origine de phénomènes autoréalisateurs (spéculatifs) amplifiant les fluctuations macroéconomiques. Ces problématiques sont illustrées en examinant les évolutions conjointes de la dette et du PIB à l’aide d’un panel de pays de l’OCDE. (voir CP)

    Les auteurs Arnaud Chéron : Professeur des Universités en Sciences Economiques (Le Mans) et directeur du pôle de recherche en économie de l’EDHEC Business School. Alain Venditti : Directeur de Recherche au CNRS en Sciences Economiques (AMSE - GRE QAM , Marseille) et professeur en économie affilié à l’EDHEC Business School.

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    Sondage Atout+3 : critères de choix https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sondage-atout3-criteres-de-choix/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sondage-atout3-criteres-de-choix/ Sondage Atout+3 auprès des candidats au concours 2015 et des étudiants en Bachelor : Quels critères avez-vous pris en compte pour choisir votre école post-bac ?

    La dimension internationale, la proximité avec le monde professionnel et l'accompagnement individualisé : sur le podium des motivations les plus citées. Concours post-Bac destiné aux Terminales et Bac+1, Atout+3 a sondé les candidats du concours 2015 et les étudiants en Bachelor des 8 grandes écoles de commerce et de management membres, sur les motivations qui les ont amenés à s'orienter vers cette formation. Au total, le concours a comptabilisé près de 1 000 répondants. La grande majorité d'entre eux a choisi d'intégrer un Bachelor pour son principal atout : un cursus court qui permet de continuer les études vers un Master ou d'entrer directement sur le marché de l'emploi. Mais aujourd'hui, face à la multitude d'établissements qui proposent cette offre de formation, comment les étudiants font-ils leur choix ? Sur quels critères s'appuient-ils pour sélectionner la bonne école, en fonction de leurs attentes et de leurs projets ?]]>
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    Le Projet de loi relatif aux droits des étrangers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-projet-de-loi-relatif-aux-droits-des-etrangers/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-projet-de-loi-relatif-aux-droits-des-etrangers/ Le Projet de loi relatif aux droits des étrangers a été adopté définitivement par l’Assemblée nationale le 18 février 2016.

    La mesure la plus importante pour les établissements est la création d’un titre de séjour pluriannuel de 2 à 4 ans (délivré après le premier titre dont la durée restera d’un an) pour éviter « aux personnes concernées des allers-retours inutiles et pénalisants en préfecture », qui sont aujourd’hui annuels. Pour des étudiants étrangers, ce document restera valable jusqu’à la fin de leur cycle d’étude. A la fin de leurs études en France, les étudiants étrangers pourront obtenir une Autorisation Provisoire de Séjour (APS) d'un an non renouvelable pour chercher un emploi, s'ils ont "obtenu, dans un établissement d'enseignement supérieur habilité au plan national, un diplôme au moins équivalent au grade de master". Si un étranger diplômé possède un contrat de travail en France, il peut demander une Carte de Séjour Provisoire. Les nouvelles dispositions pour les APS et les cartes de séjour provisoires nécessitent toutefois la publication d’un décret du Conseil d’Etat qui va fixer un seuil de rémunération minimal pour les emplois que les étrangers peuvent exercer. Est également créé le « Passeport Talent », un titre de séjour valide jusqu’à 4 ans pour des catégories ciblées d’étrangers hautement qualifiés, dont les chercheurs et les enseignants.]]>
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    Auditions, prises de position https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-prises-de-position/ Tue, 29 Mar 2016 13:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-prises-de-position/ La CGE a été auditionnée, le 9 mars, par la sénatrice Colette Melot (Les Républicains, Seine-et-Marne), Vice-présidente de la commission de la Culture, de l'Education et de la Communication, sur le projet de loi pour une République numérique (et notamment sur la fouille de textes et de données, articles 17 et 18, soutenus par la CGE).

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    La CGE participe à une visite au Maroc d’une délégation du MEDEF https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-participe-a-une-visite-au-maroc-dune-delegation-du-medef/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-participe-a-une-visite-au-maroc-dune-delegation-du-medef/ Les 10 et 11 mars, une délégation du Medef conduite par Pierre Gattaz s’est rendue au Maroc. Elle était composée de plus de 100 dirigeants d’entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs, et d’établissements d’enseignement supérieur. La CGE y était représentée par M’Hamed Drissi, co-président de la commission Recherche de la CGE.

    A cette occasion, un Memorandum of Understanding a été signé avec la Confédération générale des entreprises au Maroc par le MEDEF, la CPU (Conférence des présidents d’université), l’ADIUT (Association des directeurs d’IUT) et la CGE, afin d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur au Maroc, d’étudier les conditions dans lesquelles l’entreprise est associée dans les processus actuels de formation au Maroc et de poser les bases d’une évolution des pratiques le cas échéant. Le développement des dispositifs d’alternance est un des premiers objectifs envisagés.]]>
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    Sondage CGE-TNS Sofres sur la perception des grandes écoles par les Français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sondage-cge-tns-sofres-sur-la-perception-des-grandes-ecoles-par-les-francais/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sondage-cge-tns-sofres-sur-la-perception-des-grandes-ecoles-par-les-francais/ Un sondage a été lancé auprès de la population française pour recueillir les attentes des jeunes, de leurs familles mais aussi des entreprises et mieux comprendre la perception qu’ont les Français de l’enseignement supérieur. Les résultats ont été présentés le 16 mars à la presse. Malgré la très bonne opinion du public vis-à-vis des grandes écoles, le sondage a révélé une méconnaissance à leur sujet, notamment des voies d’accès à leurs formations et des coûts de celles-ci. A partir des conclusions, la CGE bâtira une feuille de route pour une meilleure information des différentes cibles, en insistant sur les programmes d’inclusion sociale et les dispositifs d’aides aux étudiants.

    Ce sondage constituait l’étape préparatoire du colloque de la CGE qui aura lieu le 12 mai à Paris et qui réunira les étudiants, les parents d’élèves, les représentants d’entreprises afin d’aborder tous ces thèmes liés au modèle des grandes écoles.]]>
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    Evaluation des politiques publiques en faveur de la mixité sociale dans l'éducation nationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evaluation-des-politiques-publiques-en-faveur-de-la-mixite-sociale-dans-leducation-nationale/ Wed, 27 Apr 2016 13:39:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evaluation-des-politiques-publiques-en-faveur-de-la-mixite-sociale-dans-leducation-nationale/ Rapport Public 2015 : Rapport d'information déposé (...) par le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mixité sociale dans l'éducation nationale

    En octobre 2014, le Comité de contrôle et d'évaluation des politiques publiques (CEC) a inscrit à son programme de travail l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mixité sociale dans l'éducation nationale. La loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République a en effet confié une nouvelle mission au service public de l'éducation : celle de veiller à la mixité sociale des publics scolarisés dans les établissements d'enseignement.

    Auteur(s) : Yves Durand, Tudy Salles

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    Les Cordées de la Réussite ou comment mener chacun sur le chemin de sa propre excellence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cordees-de-la-reussite-ou-comment-mener-chacun-sur-le-chemin-de-sa-propre-excellence/ Wed, 27 Apr 2016 13:39:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-cordees-de-la-reussite-ou-comment-mener-chacun-sur-le-chemin-de-sa-propre-excellence/ A l’origine il y a le collège créé en 1253 par Robert de Sorbon. Patrick Gérard recteur de l’académie de Paris le 19 avril 2012 : « Nous sommes réunis aujourd’hui pour faire vivre le bel esprit de solidarité des « Cordées de la réussite ». Cet esprit se fonde sur le renforcement des liens entre l’école et l’enseignement supérieur à travers l’accompagnement des élèves par des étudiants. Ce beau principe nous ramène aux origines de notre système d’enseignement. Vous le savez peut être, la Sorbonne était autrefois un collège destiné à l’accueil des étudiants pauvres. Et au Moyen Âge, il existait quatre facultés au sein de l’Université de Paris : les facultés de Droit, de Médecine, de Théologie et des Arts. La Faculté des Arts rassemblait des étudiants qui n’avaient pas encore obtenu le baccalauréat et qui apprenaient les savoirs fondamentaux. Ces étudiants suivaient naturellement les cours de maîtres de l’université. Mais ils étaient aussi accompagnés par des étudiants titulaires du baccalauréat qui étaient chargés de les faire répéter leurs leçons. Et ces bacheliers apprenaient en même temps à devenir des maîtres.

    Plus tard, avec la disparition de la faculté des Arts sous la Révolution et avec la création des lycées par Napoléon, ce lien a été rompu. Les élèves et les étudiants n’appartenaient plus à la même communauté du savoir. Et c’est ce lien qui existait autrefois entre élèves et étudiants que recréent aujourd’hui les « Cordées de la Réussite ».

    Ce dispositif est au cœur de notre action en faveur de l’égalité des chances. Il s’inscrit dans le prolongement de la Charte de 2005 « pour l’égalité des chances aux formations d’excellence » et de la loi de 2006 pour l’égalité des chances » .

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    Impact et efficience des Ecoles de Management : le succès du BSIS (Business School Impact Survey) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/impact-et-efficience-des-ecoles-de-management-le-succes-du-bsis-business-school-impact-survey/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/impact-et-efficience-des-ecoles-de-management-le-succes-du-bsis-business-school-impact-survey/ En France, près de 19 % des étudiants font du management la discipline principale de leur enseignement. Et beaucoup d’autres apprennent le management en discipline complémentaire, que ce soit par exemple au sein des Ecoles d’ingénieurs ou des Universités. Les Ecoles de management françaises sont régulièrement citées dans les premières places des classements internationaux (Financial times, par exemple). Le World Economic Forum de Davos en 2014 a cité l’enseignement du management comme l’un des deux atouts principaux de notre économie ! Ces Ecoles de Management (EM) sont certainement les institutions d’enseignement supérieur les plus évaluées : outre les diverses habilitations de diplômes (notamment le grade de Master accordé par la CEFDG, Commission d'Evaluation des Formations et Diplômes de Gestion), nombre d’entre elles sont lauréates des accréditations données par l’EFMD (EQUIS et EPAS de l’European Fondation for Management Development), l’AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) ou l’AMBA (Association of MBAs). Au surplus, les médias nationaux publient régulièrement des classements des Ecoles de Management qui, quelle que soit la rigueur de leur méthodologie, influencent sensiblement les choix des candidats et de leurs parents.

    Ces multiples évaluations mettent de nombreuses Ecoles de Management « sous tension ». La satisfaction des critères d’évaluation, dans un univers de plus en plus compétitif, a le double effet de peser sur leurs charges et d’entraîner un mouvement général et vertueux de qualité qui tire les établissements vers le haut notamment dans leur capacité à remplir leurs missions essentielles de progression des connaissances et de pédagogie au profit des élèves !

    Mais force est de constater que dans leur propre environnement, sur leur territoire propre, nombre de parties prenantes (diverses tutelles, collectivités locales, administrations, grand public, etc.) ignorent ou n’ont pas pris la mesure de la contribution de leur Ecole de Management en termes économiques et financiers, en termes d’emplois, en termes d’impact sur les entreprises et les administrations, en termes culturels et sociétaux, en termes d’image et d’attractivité du territoire !

    Un tel constat, fait par de nombreux chefs d’établissements, a conduit l’EFMD et la FNEGE à proposer un instrument de mesure original et standardisé de l’impact d’une Ecole de Management sur son environnement, le BSIS (www.fnege.org/nos-programmes/bsis). Le BSIS est un processus comprenant plus de 100 critères qui permet d’évaluer le rôle réel de l’EM sur son territoire, en complément ou en synergie avec ses missions d’enseignement et de recherche.

    Cette vision complémentaire par rapport aux processus d’accréditation permet de répondre à de multiples questions que se posent légitimement les parties prenantes : à quoi servent les ressources investies dans l’Ecole ? Quelles sont les retombées pour le territoire ? Ne finance-t-on pas la scolarité d’élèves qui viennent d’ailleurs et repartent ensuite hors de la région ? Quelles sont les effets sur nos entreprises ? Quelle attractivité pour notre ville, notre territoire ? etc.

    En 3 ans, le BSIS EFMD-FNEGE a permis à plus de 20 EM en France (Grandes Ecoles et IAE) et dans le monde (Saint Gall, HEC Liège, San Telmo, Corvinius, CEIBS Shanghai, USEK Liban) de répondre, chiffres en main et preuves à l’appui, à ce type d’interrogation. Et ces réponses vont bien au-delà des attentes. Et, aux dires mêmes des chefs d’établissement, elles se sont traduites (1) par des effets positifs vis-à-vis de chaque partie prenante, chaque apporteur de ressources, (2) par une forte reconnaissance du travail des équipes internes, de toute la chaîne de valeur qui permet aux EM de remplir leurs nombreuses missions (alumni, stages, insertion, échanges internationaux, évènements, vie associative, etc.) et (3) par la mise en place d’un système d’information élargi qui n’est pas sans impact sur l’efficacité et l’efficience des actions menées et, au-delà, sur la décision stratégique.

    Dans notre monde connecté, dans le village mondial, aucune institution ne peut agir sans considérer les utilités et les risques de désutilité externes de son action. Le BSIS est simplement une tentative pionnière de réponse à cet enjeu. Aujourd’hui, les grands organismes d’accréditation mettent l’accent sur l’impact des Institutions ! La CGE en a fait récemment un de ses 3 enjeux prioritaires ! L’EFMD et la FNEGE ont décidé de faire du BSIS un label, le Business School Impact System ! Le lancement récent d’ENSIS, qui s’adresse aux Ecoles d’Ingénieurs, offre à celles-ci une opportunité de mettre en exergue leur indéniable impact sur la société et de prouver leur efficience (www.fnege.org/nos-programmes/ensis).

    Pierre-Louis Dubois Délégué général FNEGE

    A propos de Pierre-Louis Dubois

    Pierre-Louis Dubois, un Délégué Général passionné par la gestion et le marketing Docteur d’Etat et agrégé des Facultés, Pierre-Louis Dubois est Délégué Général de la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises). Il a dirigé notamment les IAE de Paris et de Montpellier. Il a été vice-président du CNU, président du Concours d’agrégation des Facultés en Sciences de gestion. Auteur de nombreuses publications, il a enseigné le marketing et la méthodologie de la recherche à l’Université (Montpellier, Lille, Paris 2, Nancy…) et dans de nombreuses Ecoles de Management en France (ESCP Europe, HEC, ESSEC, EDHEC, Sup de co Montpellier, Sup de Co Lille, etc.) et à l’étranger. Il est président des jurys de l’INSEAD, de NEOMA (Reims), de l’Institut Français de la Mode et de Novancia, président du Conseil Scientifique du Groupe INSEEC, membre de l’Advisory Board de l’EM Strasbourg et du Conseil Scientifique de l’ESC Troyes. Il est aussi membre du Conseil d’administration de la CGE et de l’EIASM (Institut Européen, Bruxelles) et membre d’EQUAL (European Quality Link).

    A propos de la FNEGE La FNEGE, la Fondation au service de l’excellence de l’enseignement & de la recherche en management La Fondation Nationale pour l'Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE) a été créée le 15 mai 1968 par l'Etat et des entreprises. La FNEGE a eu pour mission, à l'origine, de développer en France l'enseignement supérieur de gestion pour le porter à un niveau comparable à celui des grands pays industrialisés. La FNEGE est un lieu d'échanges privilégié entre les Universités, les Instituts d'Administration des Entreprises (IAE), les Grandes Ecoles de Gestion et les entreprises. Elle propose aux établissements une gamme de services, tels que des tests d'aptitude pour la sélection des étudiants, des séminaires pour doctorants et enseignants de gestion, une aide au recrutement de professeurs... Par ailleurs, elle organise régulièrement des forums permettant le débat sur des thèmes d'intérêt commun (Etats Généraux du Management, Journées de Recherche, Colloques....). Le Conseil d'Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et d'entreprises. Son Président est un dirigeant d'entreprise.
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    Le coût des études en Grande école et le financement de l’enseignement supérieur en France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cout-des-etudes-en-grande-ecole-et-le-financement-de-lenseignement-superieur-en-france/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cout-des-etudes-en-grande-ecole-et-le-financement-de-lenseignement-superieur-en-france/ Selon l’enquête TNS Sofres pour la CGE paru en mars 2016, de par la qualité des formations, l’accompagnement des étudiants, la reconnaissance à l’international ou sa modernité, la modèle Grande école est plébiscité par les Français. Pourtant cette reconnaissance ne saurait occulter le fait que pour un français sur deux, ce qui différencie avant tout une Grande école d’une université est le coût des études. Si l’on considère en plus que 50% des jeunes (16-20 ans) estime que le niveau intellectuel requis pour accéder à une Grande école est inaccessible, ce sont la moitié des jeunes qui ne vont a priori pas tenter leur chance pour intégrer une Grande école. Ce constat est encore plus accablant quand l’on considère les Classes Préparatoires aux grandes Ecoles (CPGE), parmi les 30% de parents qui ne souhaitent pas que leur enfant intègre une CPGE, plus de la moitié soulèvent le coût comme principale raison.

    Pourtant, malgré cette vision onéreuse des Grandes écoles, les parents sont 72% à souhaiter que leurs enfants intègrent une Grande école, et les trois quarts des Français estiment qu’il s’agit là d’un investissement rentable à long terme.

    Une conclusion s’impose : cette image tronquée du coût des études ainsi qu’une méconnaissance de la diversité des Grandes écoles conduit une partie des Français à écarter par principe cette voie de formation pour eux-mêmes ou leurs enfants. Il s’agit là d’un défi majeur pour les Grandes écoles et l’enseignement supérieur qui doivent au contraire aller chercher tous les talents où qu’ils soient. Aucun jeune en France ne devrait écarter la possibilité de faire des études supérieures ambitieuses parce qu’il ou elle pense ne pas en avoir les moyens.

    Si l’on se place du point de vue d’un jeune qui choisit ses études post-bac, les principaux critères sur le coût des études vont être les frais d’inscription et la vie étudiante (logement etc…). Ce qui résonne comme des évidences pour un public averti ne l’est plus nécessairement pour un jeune faisant face à la multitude d’options qui s’offrent à lui dans ce moment anxiogène où il doit décider de son avenir1 . Qui sait que les boursiers sont exemptés de frais d’inscription pour les concours ? Qui connait la multitude de bourses et d’aides aux étudiants versées par les régions et les collectivités territoriales, notamment pour les séjours à l’étranger ou les stages ? Qui sait que près des deux tiers des Grandes écoles sont publiques, avec des frais d’inscription fixés par les ministères à des niveaux raisonnables pour les étudiants ? Qui sait que plus de 80% des CPGE sont publiques et ne coûtent pas plus cher que l’université ?

    Bref, quel jeune au moment de décider de son orientation est capable d’évaluer combien vont réellement couter ses études? Et comment faire un choix éclairé et ambitieux sans une information claire et non-biaisée ?

    Des efforts de transparence et de pédagogie sont indubitablement à faire du côté des établissements eux-mêmes ou de leurs tutelles. Mais cette transparence ne devrait-elle pas fonctionner dans les deux sens ? Un étudiant dans un établissement public ne devrait-il pas savoir exactement combien l’Etat français investi dans sa formation grâce aux impôts des citoyens par rapport à ce qu’il paye comme frais d’inscription? En 2011, un étudiant coûtait en moyenne 13 873 euros par an en France, contre 10 032 euros pour un élève de secondaire et 6 364 euros pour un élève de primaire. Ainsi, la dépense totale pour un parcours moyen d’étude est de 55 280 euros et 80 % de ce financement est d’origine publique, soit plus que dans la moyenne des pays de l’OCDE (70 %)2 .

    En pourcentage du PIB, la Suède consacre en cumulant tous types de financement 1,7 % du PIB à l’enseignement supérieur, la Grande Bretagne 1,8 %, les Etats-Unis 2,8 % et la France seulement 1,4 %3 .

    Face à la hausse attendue des besoins d’investissement dans l’enseignement supérieur (la Stratégie nationale pour l’Enseignement Supérieur fixe l’objectif de 60% d’une classe d’âge diplômée du supérieur contre 42% aujourd’hui), et dans un contexte de raréfaction des finances publiques, les leviers qui peuvent permettre d’augmenter les ressources propres des établissements d’enseignement supérieur tout en permettant la démocratisation exigeante du secteur doivent tous être actionnés. De nouvelles pistes émergent, comme la Formation Tout au Long de la Vie, l’introduction large du numérique qui invitent à réinventer complètement le modèle de financement actuel. Les entreprises, premiers bénéficiaires des talents qui sortent des Grandes écoles doivent y prendre leur part (taxe d’apprentissage, chaires, mécénat…). Les établissements eux-mêmes doivent apprendre à mieux mobiliser les fonds via leurs alumni, les fondations, ou aller chercher les fonds mis à dispositions par l’Europe pour financer les activités de recherche. Enfin, et surtout, l’Etat et les collectivités locales doivent également allouer un niveau d’investissement reflétant l’importance stratégique de ce secteur pour l’avenir du pays et de sa jeunesse Le niveau d’investissement public doit apporter la visibilité et la sécurité financière dont l’enseignement supérieur français a besoin dès aujourd’hui pour préparer son avenir, sous peine de devenir une destination de second choix sur le marché mondial de l’éducation supérieure.

    Dans un contexte de mondialisation de l’enseignement supérieur et avec l’émergence d’une compétition internationale pour les meilleurs étudiants ou professeurs, qui sont de plus en plus mobiles, l’enseignement supérieur français est un vecteur de rayonnement et d’excellence pour le pays qui doit être préservé et développé5 . Les effectifs de l’enseignement supérieur dans le monde ont doublés entre 2000 et 2012 à près de 200 millions d’étudiants, un nombre qui devrait croître à 265 millions en 2025. Dans le même temps, l’Organisation Internationale de la Francophonie estime qu’il y aura 750 millions de francophones dans le monde en 2050 contre 220 millions en 2012.

    A l’avenir, le financement de l’enseignement supérieur doit être à la fois soutenable à long terme et permettre d’offrir l’accès au savoir le plus large possible tout en développant des formations d’excellence adaptées aux futurs besoins de l‘économie et de la société française. Les frais d’inscriptions des étudiants ne représentent qu’une ressource parmi d’autres pour les établissements.

    Il revient à tous d’imaginer ce nouveau modèle où chaque acteur financera équitablement un système d’enseignement supérieur de masse et de qualité, et où aucun jeune ne se refusera à tenter des études supérieures pour une question de coût.

    La Conférence des grandes écoles

    178% des français estiment que l’orientation post-bac est un moment « difficile » » et 66% d’entre eux s’estiment « mal informés ». Enquête TNS Sofres « Les Français et les Grandes écoles » Mars 2016. 2Note d’information Février 2016 DEPP http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/67/5/depp-ni-2016-05-depense-parcours-eleve-ou-etudiant-France-OCDE-2012_539675.pdf 3Source Regard sur l’éducation OCDE 2012 4Rapport STRANES septembre 2015 http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid92442/pour-une-societe-apprenante-propositions-pour-une-strategie-nationale-de-l-enseignement-superieur.html 5La France est le 3ème pays au monde attirant le plus d’étudiants étrangers avec 271 399 étudiants étrangers en 2012 (Source UNESCO, Statistiques de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche, juin 2014)

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    Le programme de parrainage proposé par l’Institut Télémaque fait marcher l’ascenseur social pour des centaines de jeunes. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-de-parrainage-propose-par-linstitut-telemaque-fait-marcher-lascenseur-social-pour-des-centaines-de-jeunes/ Wed, 27 Apr 2016 13:39:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-de-parrainage-propose-par-linstitut-telemaque-fait-marcher-lascenseur-social-pour-des-centaines-de-jeunes/ L’Institut Télémaque, qui fête ses 10 ans cette année, s’est donné pour ambition de relancer l’ascenseur social en parrainant des jeunes collégiens et lycéens issus de milieux défavorisés, talentueux et désireux de réussir leurs études. Grâce à l'intervention sociale de 50 entreprises et de 100 établissements partenaires, chaque « filleul Télémaque » est encadré par un tuteur du monde de l’entreprise et un référent pédagogique du milieu éducatif. Objectifs pour les parrains : favoriser l’ouverture socio-culturelle de leur filleul, lui faire découvrir le monde professionnel, lui donner confiance en lui et l’encourager à viser des études à la hauteur de son potentiel. L’égalité des chances dans l’accès aux filières d’excellence : une question qui s’anticipe dès le collège Les élèves qui ont de bons résultats tout en étant issus d’un milieu socialement défavorisé ont besoin d’un accompagnement particulier, et ce le plus tôt possible dans leur scolarité. Durant leur parcours scolaire ou professionnel, ils risquent d’être confrontés à des obstacles d’ordre financier, culturel ou social que les enfants de cadres ne connaîtront pas. Or la culture générale, l’ouverture sur le monde, l’aisance écrite et orale, ou encore l’acquisition des codes, sont des notions qui se jouent dès le collège. C’est donc très tôt, bien en amont des concours pour les grandes écoles, qu’il faut agir pour éviter que les écarts ne se creusent et que les chances d’intégrer des filières d’excellence ne s’amenuisent. Agir dès le collège, c’est justement ce que propose le programme de parrainage Télémaque, puisque les jeunes sont accompagnés dès la 5ème. Le système de double tutorat mis en place depuis 10 ans fonctionne extrêmement bien, les résultats de l’étude d’évaluation que l’Institut Télémaque a menée en 2015 le prouvent. L’accompagnement personnalisé, dès le collège et sur la durée de chaque filleul Télémaque permet de déjouer les inégalités dans 4 domaines essentiels : la lutte contre l’autocensure, l’acquisition des codes, l’ouverture socioculturelle et la découverte du monde professionnel. C’est la complémentarité du double accompagnement « Education-Entreprise » et l’implication personnelle des parrains qui font la force de l’Institut Télémaque et sont extrêmement enrichissantes pour les jeunes, qui obtiennent d’ailleurs d’excellents résultats au baccalauréat avec 97 % de réussite, 77 % de mentions dont 15 % de mentions Très Bien. Soutenir les jeunes talentueux de milieu modeste : une responsabilité et un atout pour les grandes écoles Les grandes écoles sont des acteurs sociaux à part entière et leur soutien est précieux auprès de ces jeunes qui peinent à intégrer les filières d’excellence malgré leur mérite et leur talent. Plus qu’une question d'altruisme et de générosité, il s’agit d’une responsabilité et d’un besoin, car pour rester compétitive et innovante, la France doit miser sur une plus grande diversité dans les profils et les parcours de ses cadres et de ses élites. Le projet de l’Institut Télémaque fait la preuve que l’accompagnement individuel des jeunes dès le collège permet de lutter efficacement contre l’autocensure. Afin de préparer les « filleuls Télémaque » aux exigences des filières d’excellence, l’association a noué des partenariats avec de grands lycées comme Henri IV, Louis le Grand, Janson de Sailly, Chaptal et Condorcet à Paris, ou le Lycée du Parc à Lyon. Cet accompagnement, complété par un travail sur la confiance en soi et sur l’ouverture culturelle, permet effectivement aux filleuls d’accéder à des filières d’excellence, à l’instar de Lewis Accrombessi (bachelier 2007), diplômé de l’ESCP Europe Business School, Stefana Sabo (bachelière 2011), actuellement à Sciences-Po Paris, ou encore Mikaël Quesseveur (bachelier 2012), actuellement à l’Ecole Normale Supérieure : «Si aujourd’hui je suis à l’École Normale Supérieure, c’est parce que j’y ai cru. Ou plutôt, parce que l’Institut Télémaque m’a aidé à y croire. Est-ce que j’imaginais ce parcours quand j’étais au collège ? Certainement pas. Je n’imaginais pas aller aussi loin, et certainement pas occuper une place telle que celle que j’occupe aujourd’hui. À savoir si le pari est gagné, je dirais que c’est plus que cela. Il a été dépassé, et très largement même ! Je fais plus que ce que je n’aurais jamais pu espérer faire alors». Pour répondre aux enjeux d’avenir et permettre à plus de jeunes d’accéder aux filières d’excellence, l’Institut Télémaque souhaite développer ses liens avec les grandes écoles. Leur rôle est déterminant pour répondre aux besoins de la société de demain et permettre aux jeunes talents issus de milieux défavorisés d’avoir autant de chances que les enfants de cadres d’accéder aux filières d’excellence et d’envisager leur avenir en GRAND.

    Henri Lachmann Président de l'Institut Télémaque

    A propos d' Henri Lachmann

    L’Institut Télémaque est aujourd’hui présidé par Henri Lachmann, ancien Président-Directeur général de Schneider Electric. « Le projet Télémaque est une formidable aventure. Il permet d’associer les acteurs du système éducatif, les entreprises et leurs collaborateurs, au développement des jeunes issus de milieux défavorisés ayant un potentiel de réussite. Je suis heureux et fier de présider cette association, qui constitue un bel outil de développement, d’ouverture et d’intégration des jeunes. »

    Henri Lachmann est Diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC 1961) Un parcours d’entrepreneur : 1963 – 1970 Arthur Andersen, Auditeur puis Directeur du département de révision comptable 1970 – 1998 Compagnie Industrielle et Financière de Pompey devenue Strafor-Facom, Directeur du Plan, Directeur général (1976), Président-Directeur Général (1981-1998) Depuis 1999 chez Schneider Electric Administrateur depuis 1996 Président-directeur général de 1999 à 2006 Président du Conseil de Surveillance de 2006 à 2013 Vice Président, Administrateur Référent de Schneider Electric depuis avril 2013 Administrateur de Schneider Electric depuis mai 2014.

    Autres fonctions : Vice-président d'Honneur du Conseil de Surveillance de VIVENDI Membre du Conseil de Surveillance de NORBERT DENTRESSANGLE Administrateur de CARMAT Censeur de FIMALAC Président du Conseil d’Administration du Centre Chirurgical MARIE LANNELONGUE (CCML) Président de l’Institut Télémaque Administrateur de la Fondation Entreprendre Vice-président et trésorier de l’Institut Montaigne Vice-président fondateur de l’association Pacte PME Membre du Conseil d’Administration de PlaNet Finance Président du Comité de Campagne Fondation Université de Strasbourg.

    Décorations et distinctions : Ordre du Soleil Levant (Japon), Etoile d’Or et d’Argent Commandeur de la Légion d’Honneur et Officier des Palmes Académiques Commandeur dans l’Ordre National du Mérite Docteur Honoris Causae de l’Ecole de Management de Grenoble

    A propos de l'Institut Télémaque Créé en 2005 en partenariat avec le Ministère de l’Education nationale, et actuellement présidé par Henri Lachmann, Ancien Président de Schneider Electric, l’Institut Télémaque s’est donné pour ambition de relancer l’ascenseur social en parrainant des jeunes collégiens, lycéens et apprentis issus de milieux défavorisés, talentueux et désireux de réussir leurs études. Grâce à l'intervention sociale de 50 entreprises partenaires et de 100 établissements partenaires, ce dispositif permet à chaque « filleul Télémaque » d’être encadré par un tuteur du monde de l’entreprise et un référent pédagogique du milieu éducatif. Aujourd'hui, l'Institut Télémaque c'est : • 740 jeunes accompagnés depuis 2005, dont 430 filleuls en cours de parrainage • 1640 parrains engagés depuis 2005 • 6 années de suivi individuel pour chacun des filleuls • 50 entreprises partenaires • 100 établissements partenaires • 97% de réussite au baccalauréat, 77% de mentions, dont 15% de mentions Très Bien • 3 régions d’implantation (Ile-de-France, Nord-Pas de Calais et Rhône Alpes) Afin de développer le programme et d’accompagner plus de jeunes sur le chemin de la réussite, l’Institut Télémaque est toujours à la recherche de nouvelles entreprises partenaires ! Gaëlle SIMON - Déléguée Générale – gaelle.simon@institut-telemaque.org www.institut-telemaque.org Facebook, Twitter, Linkedin, Dailymotion
    Entreprises partenaires de l'Institut Télémaque

    1000 MERCIS, ACCENT JOBS, ALSTOM GRID, ANKAMA, AXA/AXA ATOUT CŒUR, BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS, BIOMERIEUX, BNP PARIBAS, CAISSE DES DEPOTS, CANAL+, CEA GRENOBLE, CREDIT AGRICOLE CENTRE-EST, DARTY, DELOITTE, ELECTRO DEPOT, ENGIE, EUROP ASSISTANCE, EY, FONDATION APRIL, FONDATION EDF, FONDATION FDJ, FONDATION GROUPE ADECCO, FONDATION HSBC POUR L’EDUCATION, FONDATION KIABI, FONDATION SFR, FONDATION TOTAL, FONDATION VENTE-PRIVEE.COM, FONDATION VEOLIA, FONDS GROUPE SEB, GROUPE LA POSTE, IMERYS, KERING, MALAKOFF MEDERIC, MAZARS, MERIEUX NUTRISCIENCES, MOBILIS, MY LITTLE PARIS, NEXITY, PROJECTIM, REXEL, SANOFI, SANTE VET, SAS FINANCIERE DE L’ACHIGAN, SCHNEIDER ELECTRIC, SESAME, SNCF, SOLVAY, TECHNIP, UBISOFT, UBS, ZARA.

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    Sofiane : l’ascension d’un ouvrier de chez Peugeot aux bancs de l’Essec https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sofiane-lascension-dun-ouvrier-de-chez-peugeot-aux-bancs-de-lessec/ Wed, 27 Apr 2016 13:39:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sofiane-lascension-dun-ouvrier-de-chez-peugeot-aux-bancs-de-lessec/ Sofiane interviendra au colloque organisé par la CGE le 12 mai 2016 à l'ISC Paris. Il fait partie des intervenants de la Table ronde " égalité des chances et ouverture sociale".

    Ayant arrêté ses études après son bac, Sofiane ne connaissait même pas l’existence de l’ESSEC alors qu’il était ouvrier sur une chaîne de montage, chez Peugeot. Pourtant, trois ans après, c’est bien dans la prestigieuse école de Cergy que ce jeune homme de 22 ans suit des cours, sans trop savoir – ce qui lui plaît – où tout cela le mènera : l’important est d’ouvrir toutes les portes, le reste suivra. Un impératif unique guidera ses choix de carrière : être utile et pouvoir rendre à tous ceux qui l’ont aidé à devenir qui il est, un aspirant leader qui ne renie rien de son histoire.

    Sofiane Mabouth "Etre l’aîné d’une fratrie de cinq vous donne beaucoup de responsabilités. Qu’un seul tienne et les autres suivront. Vous faites des études brillantes et vos quatre cadets vous suivent ; vous vous résignez et vous déclassez et vous insufflez à vos petits frères l’idée que l’ascenseur social n’est pas pour eux. Sofiane sait tout cela, pourtant, après une scolarité qui le mène sans encombre jusqu’au bac STG, il arrête. Je ne savais pas quoi faire, les études ne me motivaient pas et je voulais gagner de l’argent. Mon père venait d’avoir une promotion chez PSA à l’usine de Poissy. Il était responsable de chaîne et a pu me faire embaucher au contrôle des sièges. Un emploi qui a été pris par un robot depuis. J’ai discuté avec les ouvriers, la plupart étaient les pères de mes copains du quartier. Ils m’ont expliqué qu’ils travaillaient dur pour que leurs enfants aient le choix » .

    Sofiane vacille, il part l’été avec sa MJC, direction le Mali pour six mois et aider à construire une école. Révélation : « l’enthousiasme pour l’éducation, c’était fou ! L’école n’était même pas construite et tout le monde en rêvait, j’ai compris que je me privais d’une chance inouïe ».

    Problème, de retour en France il faut remplir ces kafkaïennes APB… Il coche tous les DUT pour boucler ses études en deux ans et un étrange acronyme, CPGE, en dernier recours. Bizarrement, c’est là qu’il est reçu. En réalité, la prépa manquait d’élèves et, avouons-le, les ambitions de l’établissement sont très modérées. Alors qu’il passe le plus clair de son temps à rattraper son retard et essayer de reprendre des bonnes habitudes scolaires, un email annonçant une réunion d’information de Passeport Avenir titille sa curiosité et l’ennuie, car il faut écrire une lettre de motivation. Chronophage aberration… à laquelle il se soumet. Il rencontre Mathieu Derand, d’Accenture, qui devient son parrain (il l’est toujours) et son rapport à la réussite bascule.

    « Mathieu était exalté, il croyait en moi comme personne. Les limites et autres autocensures, il n’en avait cure. Il m’a emmené au siège d’Accenture à de multiples reprises, d’abord pour me faire aimer l’entreprise, puis pour me faire répéter les oraux ».

    Sofiane se prend au jeu et le résultat dépasse ses espérances… Après les écrits, il est admissible aux écoles parisiennes, pour lesquelles il n’avait même pas préparé les oraux, aucun élève de son lycée n’y étant admissible. Mobilisation générale chez les profs pour le préparer à fond et le résultat est là, incroyable : l’ESSEC. Passer en si peu de temps de l’établi de Peugeot aux bancs de Cergy, voilà bien un résultat qu’aucun algorithme sociologique n’aurait pu prévoir. Il appelle son parrain, évidemment, lequel n’a qu’un défaut à ses yeux : être supporter de l’OM. Impardonnable pour ce fan du PSG « non mais sérieux, il vient d’Aulnay en plus, c’est un traître ! Mais bon, avec tout ce qu’il a fait pour moi, je lui passe… »

    Préjugés, préjugés et demi Arrivé à l’ESSEC, Sofiane est seul de sa prépa quand les anciens d’Henri IV ou de Louis le Grand se retrouvent à vingt ou trente. Le choc culturel est rude et pousse le jeune homme à une méfiance généralisée à l’égard des fils de bourgeois… Une attitude qu’il regrette bien vite, conscient qu’on ne peut plaider pour la lutte contre les préjugés à son propos et l’appliquer aux autres : il donne une seconde chance à la jeunesse dorée.

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    Accueil > Actualités Première étude CAMPUS France/BVA sur la mobilité sortante des étudiants de France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accueil-actualites-premiere-etude-campus-francebva-sur-la-mobilite-sortante-des-etudiants-de-france/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accueil-actualites-premiere-etude-campus-francebva-sur-la-mobilite-sortante-des-etudiants-de-france/ La mobilité internationale mondiale se développe et l’expérience à l’étranger devient un enjeu majeur de la formation des étudiants de France. Aucune recherche d’envergure ne permettait de mesurer avec exactitude la réalité. Pour la première fois et dans le cadre de son Observatoire de la mobilité étudiante, Campus France et BVA ont interrogé 26 000 étudiants de France, représentatifs et issus de 330 établissements d’enseignement supérieur. Cette étude permet de faire un point précis sur la mobilité internationale de ces étudiants, leurs motivations, destinations, préparations au voyage, mais également les obstacles qui finissent par dissuader ou empêcher le départ.

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    Ouverture des RUE 2016 par les Présidents des trois conférences représentatives de l’Enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-des-rue-2016-par-les-presidents-des-trois-conferences-representatives-de-lenseignement-superieur/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-des-rue-2016-par-les-presidents-des-trois-conferences-representatives-de-lenseignement-superieur/ Ouverture des RUE 2016 par les Présidents des trois Conférences représentatives de l’Enseignement supérieur, Anne-Lucie Wack, Présidente de la CGE, François Cansell, Président de la Cdefi et Jean-Loup Salzmann, Président de la CPU.

    Allocution d' Anne-Lucie Wack du 24 mars 2016 « C’est la première fois que la CGE participe à ce salon de l’Enseignement supérieur, aux côtés de la CPU et de la Cdefi, ce qui permet une représentation complète de la diversité et de la richesse du paysage de l’enseignement supérieur, et je trouve cela très positif.

    Je rappelle en effet que la CGE rassemble 220 Grandes écoles françaises, réparties sur tout le territoire national, les écoles d’ingénieur que nous partageons avec la Cdefi, mais aussi des écoles de management, de santé, de journalisme, d'architecture, d'art, de design, des IEP... Or ces Grandes écoles ont des choses à dire et à apporter, face aux grands défis que doit relever l’enseignement supérieur, sur la transformation numérique qui est le thème de ce salon, mais aussi sur tous les autres sujets-clé pour l’évolution de notre enseignement supérieur.

    Face à ces défis et à l’accélération des changements, il est essentiel que tous les acteurs de l’Enseignement supérieur se mobilisent et échangent leur expérience, pour avancer ensemble, mieux et plus vite.

    C'est le message que la CGE a souhaité envoyer en partageant un espace avec la Cdefi et la CPU sur ce salon ».

    Anne-Lucie Wack Présidente de la CGE

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    Les procédures d’admission dans l’enseignement supérieur au regard de quatre pays Européens : Royaume-Uni, Suède, Allemagne, Italie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-procedures-dadmission-dans-lenseignement-superieur-au-regard-de-quatre-pays-europeens-royaume-uni-suede-allemagne-italie/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-procedures-dadmission-dans-lenseignement-superieur-au-regard-de-quatre-pays-europeens-royaume-uni-suede-allemagne-italie/ La mise en place d’une approche comparative permet de mieux comprendre les enjeux présents au niveau des procédures d’admission à l’entrée dans l’enseignement supérieur et de limiter les visions nationalement situées. Il est alors intéressant de relever des éléments qualitatifs relatifs aux structures de l’enseignement, et aux manières de concevoir l’accès et la sélection dans le supérieur. Bien sûr on ne peut occulter les éléments plus quantitatifs comprenant les taux d’admission, de réussite, d’accès ou encore d’obtention des diplômes de l’enseignement supérieur. En tout cas, l’ensemble de ces éléments permet de mettre en lumière et de relativiser les analyses ethnocentriques de l’accès et des procédures d’admission dans l’enseignement supérieur au regard de quatre pays : le Royaume-Uni, la Suède, l’Allemagne et l’Italie.

    L’admission et l’orientation dans l’enseignement supérieur sont souvent déterminées dès le secondaire. Ainsi, le système britannique, détenant en apparence un système unifié, connait une forte diversification en termes de prestige scolaire entre ces établissements qui conditionnent en grande partie l’entrée dans de « grandes universités ». En Suède, les réformes libérales de l’éducation ont en partie impacté sur la cohésion d’un système unifié. Cependant on observe peu de différenciation à l’œuvre entre les établissements. Par contre, il existe une forte segmentation menant à forte « dépendance au sentier » chez les élèves Allemands. Dès l’âge de 10 ans, ils doivent choisir entre trois formes de parcours scolaires plus ou moins spécialisées. Enfin, le système italien se rapproche du système français avec un tronc commun jusqu’au environ de 14 ans donnant lieu à une séparation en trois axes d’enseignement.

    Pour saisir les conditions d’admission et d’accès dans l’enseignement supérieur, il faut bien distinguer les conditions d’éligibilité, des procédures de sélection. Le Royaume-Uni est le seul pays de notre échantillon à ne pas détenir des conditions d’éligibilités définies nationalement. Chaque université met en place des procédures de sélection, plus au moins strictes, propre au cursus demandé. L’accès au supérieur en Suède se fait par le biais d’une diversité des conditions d’admission : 1/3 sont admis par la validation du certificat de fin d’études secondaire, 1/3 par des tests standardisés d’aptitude et le dernier par une procédure choisie par l’établissement. Ce pays prône une politique de la seconde chance. En Allemagne, c’est l’Abitur qui donne principalement accès au supérieur. D’autres formations du secondaire ou pour adultes, plus spécialisées, ne donnent accès qu’à certaines filières. Il existe aussi des numerus clausus nationaux et locaux donnant parfois lieu à des procédures de sélections supplémentaires notamment des tests standardisés. Pour finir, l’Italie détient comme condition sine qua non d’admissibilité, à l’image de la France, une validation de l’examen de fin d’études secondaires. Des examens multiples peuvent être mis en place dans les « Grandes écoles ». De plus, comme les universités publiques sont autonomes, en fonction des filières, l’acquisition de compétences spécifiques peut être demandée.

    Les diplômes de l’enseignement secondaire sont ainsi pour beaucoup de pays un critère d’éligibilité mais ils ne le sont ni de manière systématique, ni de manière exclusive. C’est surtout en France et en Italie, à moindre degrés en Allemagne, qu’ils sont un critère quasiment indispensable. De ce fait, on peut refuser les analyses classificatrices en termes de systèmes « ouverts » et « fermés ». D’autant plus que les taux d’accès et d’obtention des diplômes de l’enseignement supérieur ne reflètent pas nécessairement le type de sélection à l’entrée. En effet, les systèmes d’admission dit « non-sélectifs » procèdent à une sélection pyramidale en cours de parcours, et a priori dans le secondaire. Ils ne sont pas forcément plus inclusifs et n’offrent pas mécaniquement une plus grande égalité des chances. Un système plus « sélectifs » peut également avoir un nombre de place disponible supérieur à la demande, différentes voies d’accès, des critères diversifiés ou encore prendre en compte des modalités plus individuelles et contextuelles.

    Les processus politiques, les choix et les incitations avant et après l’admission, influencent l’accès dans le système d’enseignement supérieur. Il est alors important de penser l’information et la formation au courant du secondaire, avant et après l’inscription définitive dans un cursus, afin d’améliorer l’aptitude à l’orientation, l’accès au supérieur et la réussite scolaire. Il est aussi nécessaire de penser les remises à niveau et les formations aux méthodes de travail pour offrir de nouvelles chances aux « exclus » du système et ne pas faire d’un processus d’apprentissage un état d’échec. La mise en place de conditions d’éligibilité plus précises et adaptées au cursus serait peut-être le moyen de reconsidérer le projet de l’étudiant et de l’enseignement supérieur, tout en motivant chacune des parties à une réussite commune, mais doit être pensée en parallèle d’une diversification des procédures d’accès et d’une orientation adéquate.

    Morgan Lans étudiant en Master 2 de recherche en sociologie Université de Bordeaux

    A propos de Morgan Lans Morgan Lans est étudiant en Master 2 de recherche en sociologie à l’Université de Bordeaux. Alors qu’il s’est intéressé dans un premier temps à l’esprit critique des adolescents à l’époque du multimédia, son sujet de recherche porte aujourd’hui principalement sur les associations spécialisées dans l’intégration des nouveaux arrivants. Après une immersion d’un an au Danemark, c’est dans une démarche comparative qu’il a souhaité investir ce sujet. La comparaison est ainsi devenue une méthode de travail privilégiée dans sa compréhension du monde social et institutionnel. Son projet est de mener une thèse s’inscrivant dans la continuité de ses travaux de Master.
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    Le coût des études en Grande école, le financement de l’enseignement supérieur en France et les procédures d’admission dans l’enseignement supérieur dans quatre pays Européens https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cout-des-etudes-en-grande-ecole-le-financement-de-lenseignement-superieur-en-france-et-les-procedures-dadmission-dans-lenseignement-superieur-dans-quatre-pays-europeens/ Fri, 22 Apr 2016 13:39:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cout-des-etudes-en-grande-ecole-le-financement-de-lenseignement-superieur-en-france-et-les-procedures-dadmission-dans-lenseignement-superieur-dans-quatre-pays-europeens/ 22753 0 0 0 CGE : Vie des commissions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-vie-des-commissions/ Fri, 29 Apr 2016 13:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-vie-des-commissions/
  • Commission Formation : Régis Vallée, directeur de l’EIVP, annonce son départ à la retraite. Il présidait la commission depuis décembre 2008 et faisait partie du bureau de la CGE. La CGE le remercie vivement pour son action, notamment dans la conduite des dossiers liés à l'apprentissage, les stages et le numérique dans les grandes écoles. C’est Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’ESSEC, qui lui succède à la présidence de la commission.
  • Commission Financement : Laurent Batsch conduit, dans le cadre de cette commission, un groupe de réflexion relatif au financement de l’enseignement supérieur dans la perspective de formuler des propositions pour les élections présidentielles de 2017.
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    Les trois temps forts de l'année 2016 de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-trois-temps-forts-de-lannee-2016-de-la-cge/ Fri, 29 Apr 2016 13:39:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-trois-temps-forts-de-lannee-2016-de-la-cge/ Les trois temps forts de l’année 2016 de la CGE : - un sondage national CGE/TNS Sofres pour mesurer et quantifier les attentes de la société, - un colloque pour débattre avec les lycéens, les étudiants, les familles, les entreprises et les politiques, - des propositions en vue des présidentielles 2017.

    Les lignes bougent ! Sur toutes les grandes questions qui agitent l’enseignement supérieur : ouverture sociale, attractivité internationale, insertion professionnelle, orientation et sélection, frais d’inscription, augmentation d’effectif étudiants, formations courtes, formation continue, financement, entrepreneuriat, innovation pédagogique, transformation numérique, regroupements et fusions… ces derniers mois ont été riches d’enseignements et nourrissent le débat sur la place des Grandes Ecoles dans le dispositif national, leur contribution au développement socio-économique du pays, et le rayonnement de la France à l’International.

    Mais qu’en pensent les français et les entreprises? Comment perçoivent-ils l’enseignement supérieur et les Grandes Ecoles ? Qu’en connaissent-ils ? Qu’en attendent-ils? Sont-ils opposés à la sélection, à l’orientation, aux frais d’inscription ? Trop souvent la voix d’un petit nombre masque ou déforme la réalité ! Il faut faire parler de nos écoles par les premiers concernés, les étudiants et leurs familles, les recruteurs et employeurs.

    C’est pourquoi la CGE a lancé en début d’année 2016 un sondage national réalisé par TNS-Sofres sur les attentes des français et des entreprises concernant l’enseignement supérieur et les Grandes écoles. Les résultats de ce sondage, présentés dans ce numéro de grand Angle, sont édifiants: les Grandes écoles sont plébiscitées, ainsi que les parcours sélectifs et professionnalisants. Mais le sondage nous alerte aussi sur un important besoin d’information et des freins ressentis.

    Ce sont les résultats de ce sondage qui serviront de point d’entrée à notre Colloque du 12 mai 2016, colloque gratuit et ouvert à tous qui se tiendra à l’ISC (Paris), et pendant lequel la parole sera donnée aux lycéen(e)s, étudiant(e)s, familles, entreprises et territoires, sur trois grands sujets: ouverture et mixité sociale, efficience et impact, et financement de l’enseignement supérieur.

    Enfin, troisième temps fort de cette année 2016, alimenté par le sondage, le colloque et les groupes de travail et commissions de la CGE, la présentation des propositions de la CGE en vue des élections présidentielles 2017, lors d’un événement à la Maison de la Chimie (Paris). Notre sondage le montre : 87% des recruteurs pensent que l’action en faveur de l’enseignement supérieur doit être une priorité pour l’avenir de la France. Il faut que les politiques s’en saisissent, et dans cette perspective la CGE portera avec ses membres des propositions concrètes pour un enseignement supérieur français plus inclusif, agile et innovant.

    Anne-Lucie Wack Présidente de la CGE

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    Génération Y : les jeunes revoient-ils leurs aspirations à la baisse ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/generation-y-les-jeunes-revoient-ils-leurs-aspirations-a-la-baisse/ Fri, 29 Apr 2016 13:39:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/generation-y-les-jeunes-revoient-ils-leurs-aspirations-a-la-baisse/ Avec l'aimable autorisation d'Epoch Times Une importante étude parue dans The Guardian observe que sur les trente dernières années, l’augmentation du revenu des vingtenaires est dérisoire par rapport au reste de la population.

    « Un nombre croissant de gens pensent que dans leur pays les enfants gagneront moins bien leur vie que leurs parents », a récemment rapporté Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, au Guardian. Depuis quelques années, ces propos résonnaient comme une rumeur : Génération Y rimait pour certains avec « génération sacrifiée » ou « enfants de la crise ».

    Une première sonnette d’alarme fut tirée par Louis Chauvel, sociologue à l’université du Luxembourg, dans un rapport publié en 2014. Mais ses conclusions étaient contestées par d’autres économistes français, comme M. Allègre qui réfutait un « discours décliniste ». L’hypothèse de Chauvel s’appuyait sur quelques statistiques sociales comme le fait que les jeunes quittent de plus en plus tard le domicile familial. On en sait désormais un peu plus depuis la publication d’un rapport sur la question par Angus Hanton, cofondateur de l’Intergenerational Foundation, un think tank indépendant. D’après l’étude, menée dans sept pays riches et parue dans The Guardian, les natifs d’entre 1980 et le milieu des années 90 sont la tranche de population dont les revenus ont le moins augmenté ces dernières décennies. Alors que cette tranche d’âge a dans l’histoire toujours eu les revenus les plus forts, l’inversion de la tendance est inquiétante.

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    Une grande campagne collective et nationale pour valoriser le label CGE des Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-grande-campagne-collective-et-nationale-pour-valoriser-le-label-cge-des-business-school/ Fri, 29 Apr 2016 13:39:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-grande-campagne-collective-et-nationale-pour-valoriser-le-label-cge-des-business-school/ Le groupe de travail Amont-Concours du Chapitre des écoles de management débat de toutes les questions liées au recrutement des étudiants pour les différents programmes des écoles. Il propose également des réflexions sur l’évolution des concours et recrutements (en relation avec la diversité, l’international, les classes préparatoires, les concours sur titre, recrutement à Bac…) et tout autre sujet sur demande des écoles. Enfin, il est un lieu d’échanges et de coordination sur des thèmes communs à l’ensemble des écoles, qu’elles aient fait le choix de la BCE, d’ECRICOME, de concours indépendants ou d’autres banques de concours.

    C’est dans ce cadre et à l’initiative du groupe de travail Amont-Concours qu’a été confié à l’agence Madame-Monsieur une campagne de communication pour valoriser le label CGE, et donc les 36 écoles de management qui peuvent le revendiquer. Les écoles constatent en effet chaque jour la difficulté des jeunes et des familles à se repérer entre visa, grade de master, RNCP et autres vocabulaires d’initiés. La CGE peut donc aussi être un label rassurant car c’est un marqueur d’excellence.

    L’objectif fixé est triple : 1. Valoriser le terme « école de commerce », et mettre en avant les écoles de la CGE par rapport aux autres. Si des centaines d’écoles de commerce (qui se disent ou se veulent toutes supérieures) existent en France, seules trente-six peuvent se prévaloir d’avoir été admises au sein de la CGE 2. Associer l’appartenance à la CGE à la garantie d’une formation de qualité favorisant l’employabilité des diplômés 3. Rassurer les jeunes et leurs familles sur l’investissement que représente le coût de ces études.

    Une approche décalée et humoristique, plutôt qu’un discours institutionnel, a été choisie pour atteindre l’objectif : création d’une vidéo virale à destination des médias sociaux et de packs à destination des écoles, médiatisation du message poussée par un investissement sur les réseaux sociaux (Facebook et YouTube) et l’achat d’espace « on-line ».

    La campagne a été lancée le 15 mars et une semaine plus tard, la vidéo a déjà été vue plus de 550000 fois, avec des retours très positifs via les boutons « like » de Facebook.

    Jacques Chaniol Directeur INSEEC Business School]]>
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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en mai 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-mai-2016/ Sun, 29 May 2016 13:39:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-mai-2016/ 4 mai :   Commission Formation : groupe Stratégies numériques, de 10 h à 16 h 30 Lieu : Université de Bretagne Loire 9 mai :   Commission Formation : groupe Entrepreneuriat, de 15 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 10 mai : Commission Formation : Groupe Stages, de 10 h 30 à 12 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 Boulevard Saint Michel - 75006 Paris 11 mai : Groupe des secrétaires généraux, de 14 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 12 mai : COLLOQUE CGE Lieu : ISC Paris - 22 Boulevard Fort de Vaux 75017 Paris 18 mai : Bureau, de 10 h à 13 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 19 mai : Commission Diversité : Journée des référents Egalité femmes-hommes, de 9 h 30 à 19 h Lieu :  Arts et Métiers ParisTech, 151 boulevard de l'Hôpital - 75013 Paris 19 mai : Commission Accréditation, de 10 h à 13 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 23 mai :  Commission Diversité : groupe Handicap, de 10 h à 16 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 24 mai :  Commission Diversité : groupe Ouverture sociale, de 10 h à 16 h Lieu : Mines ParisTech - 60 Boulevard Saint Michel - 75006 Paris 25-26-mai : R2D2 - GOS Développement durable - Ouverture sociale Lieu : Montpellier Business School - 2300, avenue des Moulins - 34185 Montpellier 26 mai :  Commission Formation : Groupe Apprentissage, de 14 h à 16 h 30 Lieu : Mines ParisTech - 60 Boulevard Saint Michel - 75006 Paris 31 mai :  Chapitre des écoles de management, groupe Qualité/accréditations, de 13 h 30 à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    19 mai : Journée Egalité femmes-hommes : remise des prix du concours CGE Stereotypes busters

    La journée des référents Egalité femmes-hommes se déroulera à Arts & Métiers ParisTech, 151 boulevard de l'Hôpital - 75013 Paris.

    La matinée sera notamment consacrée à l'international avec des représentants d'universités étrangères.

    L'après-midi sera clôturé par la remise des prix du concours Stereotypes busters : plusieurs affiches et vidéos seront récompensées par le jury, composé de représentants de grandes écoles et d'entreprises partenaires du concours.

    25-26 mai : R2D2 - GOS à Montpellier

    Le rendez-vous annuel des référents du développement durable (R2D2) ainsi que celui du Groupe Ouverture Sociale (GOS) sont organisés par la Conférence des Grandes Ecoles et par l’établissement membre du réseau sélectionné.

    Pour cette 8e édition, c'est Montpellier Business School qui accueillera les participants. Le 25 mai sera consacré à un programme commun aux deux communautés de référents DD et OS et le 26 mai 2016  à des programmes spécifiques aux deux communautés de référents DD et OS. Cette année, les aspects économiques et sociaux du développement durable seront prioritairement traités, la parole sera donnée aux parties prenantes (entreprises, enseignants, diplômés, étudiants) sur le rôle que doit jouer l’établissement d’enseignement supérieur en matière de politique RSE dans la gouvernance mais aussi dans les formations et la recherche.

    Inscription et programme

    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap

    3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :

    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur : prochaine session : 3 juin
    • le référent face au handicap psychique des étudiants : prochaine session : 21 juin
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle : prochaine session : 10 mai

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2015-2016. Toutes les formations ont lieu : 43 bis rue d’Hautpoul, 75019 Paris. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Parents, voisins, amis de personnes handicapées...participez au concours FAB Life https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parents-voisins-amis-de-personnes-handicapees-participez-au-concours-fab-life/ Wed, 25 May 2016 13:39:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parents-voisins-amis-de-personnes-handicapees-participez-au-concours-fab-life/ De nombreuses familles concernées par le handicap d'un proche sont confrontées à l'achat de matériel spécialisé souvent trop onéreux ou à des lacunes du marché. Face à ces difficultés, elles innovent, aménagent, bricolent et favorisent, avec presque rien, l'autonomie et l'épanouissement des personnes en situation de handicap ou de dépendance.

    Déplacement, loisirs, soins, apprentissages, vêtements adaptés... Grâce à la plateforme du concours, qui a vu le jour en 2015 et qui réunit plus de 6500 inscrits, les proches des personnes à besoins particuliers ont accès à 270 inventions facilement identifiables grâce à un système de tri par catégorie, par année, par prix. Le concours Fab Life réunit sur son site de nombreuses personnes aux profils différents mais aux envies communes : partager, en réseau, les astuces et idées d'inventions qui amélioreront le quotidien de leurs proches en situation de handicap.]]>
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    La CGE devient membre du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-devient-membre-du-conseil-national-consultatif-des-personnes-handicapees-cncph/ Sun, 29 May 2016 13:39:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-devient-membre-du-conseil-national-consultatif-des-personnes-handicapees-cncph/ La CGE vient d’être admise à participer aux travaux du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), qui a pour mission d’étudier les dossiers d’actualité concernant la politique en faveur des personnes handicapées. Ses commissions abordent tous les aspects du handicap, depuis l’éducation jusqu’à l’emploi et notamment les questions du handicap dans l’enseignement supérieur.

    Elle y sera représentée par Xavier Quernin, chargé de mission Handicap de LaSalle Beauvais-Esitpa et Annick Fitoussi, responsable du Pôle Egalité des chances et diversité du Groupe Efrei, qui sont respectivement animateur et co-animatrice du groupe Handicap de la CGE.

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    Le Centre National de la Fonction Publique et l'INET au cœur des mutations des collectivités locales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-centre-national-de-la-fonction-publique-et-linet-au-coeur-des-mutations-des-collectivites-locales/ Sun, 22 May 2016 13:39:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-centre-national-de-la-fonction-publique-et-linet-au-coeur-des-mutations-des-collectivites-locales/ Restrictions budgétaires, gouvernance évolutive et multi-niveaux, mise en place d’un projet politique réaliste, prise en compte de la participation citoyenne, paradoxes de l’usager-client, relation aux élus, gestion de la ressource psycho-sociale, dialogue social, enjeux numériques… C’est l’environnement professionnel d’un cadre territorial. Penser et agir globalement dans la complexité. Décrypter, décider, donner un cap, fédérer, partager le sens, rendre lisible. Guider les équipes, parfois dans l’incertitude. S’adapter aux enjeux, aux équipes, aux élus… C’est le quotidien professionnel d’un cadre territorial.

    Dans un contexte de hausse de la demande sociale et de baisse des dépenses publiques, l’évolution presque continue des périmètres du service public local appelle les cadres de direction de grandes collectivités territoriales, à réinventer leur action, aux côtés des élus, avec leurs équipes pour les usagers.

    Au sein du CNFPT, l’INET les accompagne dans ces transitions en leur permettant : - de repenser leur posture managériale, - développer son agilité, ses capacités d’innovation et à donner du sens - de cultiver des ressources et savoir-agir essentiels pour piloter les collectivités territoriales, - de renforcer leurs réseaux d’entraide, - de partager leurs problématiques, - d’imaginer de nouveaux scenarii territoriaux, - de contribuer à la réflexion sur l’avenir territorial.

    École de formation professionnelle, l’INET offre à ses élèves et stagiaires des échanges avec des directeurs généraux des grandes collectivités territoriales, des experts et des élus à travers ses cycles de formation, ses stages, ses immersions en collectivités et ses événementiels. Une vitrine de l’innovation managériale et de l’action publique locale

    Un des moments clés pour questionner ses pratiques, prendre de la hauteur, développer des techniques d’intelligence collective… c’est le rendez-vous des managers territoriaux : les Entretiens territoriaux de Strasbourg (ETS) en décembre.

    Design thinking, intelligence collective, world café, théâtre managérial, rendez-vous pro, conférence-débat, atelier de co-développement. Des formats originaux, des expériences, pilotes, menées au sein de collectivités territoriales, des nouveaux modes de pensées... pour une interactivité entre des publics issus de différents horizons : technique, sécurité, social, culture, administratif...

    Deux jours de rencontres durant lesquelles plus de 1200 cadres de direction territoriaux se retrouvent pour confronter leurs expériences, faire germer des idées sur les évolutions de la vie des territoires, développer les énergies créatives et expérimenter de nouvelles façons de faire. Un programme riche plébiscité par les participants à 90% depuis plusieurs années.

    Un aperçu de sujets :

    • Territoire hautement citoyen : mode d’emploi
    • Résilience sociétale et transition écologique
    • L’administration libérée !
    • Communiquer & décider dans l’incertitude.
    Pour plus d’informations : www.inet-ets.net  

    Véronique Robitaillie Directrice générale adjointe du CNFPT en charge de la direction de l’INET

    A propos de Véronique Robitaillie

    Véronique Robitaillie, administratrice territoriale, est Directrice générale adjointe du CNFPT en charge de la direction de l’INET depuis septembre 2014. Diplômée d’un troisième cycle de l’Institut d'administration des entreprises de Paris, ancienne élève administratrice territoriale (INET, promotion Jean Vilar, 2001-2002), Véronique ROBITAILLIE a été directrice des territoires d’action sociale au Conseil départemental du Finistère (2003-2006) avant d’occuper le poste de directrice générale adjointe en charge des ressources de cette même collectivité (2006-2009). Elle occupe ensuite les fonctions de directrice générale des services du Conseil départemental des Côtes d'Armor (2009 – 2014) avant de devenir directrice générale adjointe du CNFPT en charge de la direction de l’INET. fr.linkedin.com/in/véronique-robitaillie-824206a3

    L’Institut national des études territoriales (INET)

    L’Institut national des études territoriales (INET), la grande école du service public local L’INET forme et accompagne les cadres et futurs cadres de direction des grandes collectivités territoriales (villes de plus de 40 000 habitants, conseils départementaux, conseils régionaux, métropoles…). Cette grande école pluridisciplinaire regroupe les cadres territoriaux exerçant ou se préparant à des fonctions au sein d’équipes de direction : administrateurs, ingénieurs, conservateurs du patrimoine, conservateurs de bibliothèques, médecins, officiers supérieurs de sapeurs-pompiers, directeurs de police municipale. Située à Strasbourg, elle fait partie du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), organisme paritaire et territorialisé qui produit 900 000 jours de formation au bénéfice des agents de la fonction publique territoriale. Cultiver de nouvelles compétences Accompagner l’évolution des compétences des cadres supérieurs, c’est explorer de nouveaux champs de réflexion sur le management de la complexité, l’efficacité du service public et l’innovation territoriale. L’INET leur permet de cultiver des ressources et savoir-agir essentiels pour piloter les collectivités : compréhension des transitions en cours, vision stratégique de l’action publique locale, pratiques managériales d’organisation et d’expertise et développement personnel fort. Missions de terrain, publications, formation initiale des lauréats des concours de direction générale, formation continue des cadres de direction territoriaux, accompagnement à la mobilité… tout savoir sur www.inet.cnfpt.fr

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    Etienne Craye, Directeur de l’ESIGELEC et Président de l’association CESAR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etienne-craye-directeur-de-lesigelec-et-president-de-lassociation-cesar/ Sun, 22 May 2016 13:39:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etienne-craye-directeur-de-lesigelec-et-president-de-lassociation-cesar/ Etienne Craye, directeur de l’ESIGELEC, est président de l’association CESAR (Conférence de l’Enseignement Supérieur de l’Agglomération de Rouen). Créée en 2008 à l’initiative de l’ensemble des chefs d’établissements de l’enseignement supérieur de la métropole rouennaise , CESAR est une association qui a pour objet d’accroître l’attractivité du territoire métropolitain en développant la notoriété de son enseignement supérieur et de sa recherche, tout en offrant un cadre de vie de qualité aux étudiants.

    Pour ce faire, l’association contribue à l’animation de la vie étudiante axant son action autour de quatre grands thèmes : la culture, les relations internationales, le développement durable et la vie sportive. Grâce à des collaborations avec des partenaires locaux tels que la ville de Rouen, la Métropole Rouen Normandie ou bien encore le CROUS, elle facilite l’accès à l’offre culturelle et sportive pour les étudiants en assurant l’organisation ou la promotion de nombre d’événements (Nuit des Etudiants au Musée, Nuit des Etudiants du Monde, Rouen Sup Cup, …). Dans le domaine international, CESAR peut se féliciter de l’organisation de l’événement International Staff Training Week qui accueille tous les 2 ans des universités partenaires du monde entier. Elle travaille ainsi à favoriser l’accueil des étudiants et des enseignants/chercheurs internationaux. Le développement durable n’est pas en reste, car CESAR se veut un acteur efficace en permettant une meilleure intégration de diverses pratiques au sein de ses membres: programme ReduceIT (baisse des consommations dans le domaine des technologies de l’information), développement du co-voiturage afin de faciliter les déplacements entre les différents sites d’enseignement supérieur, encourager la création de jardins étudiants,… En résumé : participer au rayonnement du territoire. C’est donc tout naturellement qu’Etienne Craye a récemment ajouté une casquette supplémentaire à son CV, celle d’Ambassadeur de la marque territoriale Enjoy Rouen Normandy. « Chaque étudiant formé, chaque partenaire reçu doit jouer un rôle d’ambassadeur. Outre la qualité de nos formations, c’est l’accueil et la qualité de vie qui permettront d’attirer salariés et entreprises », souligne Etienne Craye, convaincu lui-même des atouts de la métropole normande pour s’y être installé.

    Pour rappel, l’ESIGELEC, école d’ingénieurs située sur le Technopôle du Madrillet à l’entrée sud de Rouen, accueille sur son campus 1 600 étudiants par la voie classique, l’alternance et la formation continue. Elle diplôme 400 ingénieurs par an, dont un tiers de nationalité étrangère. La formation généraliste (assortie de 15 dominantes dans les systèmes embarqués et objets connectés, secteurs des services, de la finance et de la banque) qui y est dispensée est multiculturelle et prépare les futurs ingénieurs à appréhender le monde. Pour ce faire, l’ESIGELEC s’appuie sur un nombre important de collaborations internationales avec des partenaires situés aux quatre coins du monde.

    Etienne Craye Directeur de l’ESIGELEC

    A propos d'Etienne Craye Né à Roubaix,  Etienne CRAYE a 54 ans • Marié, père de trois enfants • Diplômé de l’Ecole Centrale de Lille, dont il est directeur de 2005 à 2014 • Directeur de l’ESIGELEC depuis 2014 • Président de la Conférence de l’Enseignement Supérieur de l’Agglomération de Rouen depuis novembre 2015. • Ambassadeur Enjoy Rouen Normandy, marque territoriale de la Métropole Rouen Normandie.
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    L'INP Toulouse, un acteur de son territoire aux interfaces de la recherche et du monde économique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linp-toulouse-un-acteur-de-son-territoire-aux-interfaces-de-la-recherche-et-du-monde-economique/ Sun, 29 May 2016 13:39:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linp-toulouse-un-acteur-de-son-territoire-aux-interfaces-de-la-recherche-et-du-monde-economique/ L’INP Toulouse développe une recherche ancrée sur l’excellence académique, tournée vers les défis industriels et sociétaux de demain, conscient de l’évolution du besoin des entreprises dans un contexte économique difficile où l’innovation est devenue un des facteurs clés de leur compétitivité. Ses équipes de recherche sont fortes de cette culture, certainement une conséquence de la place de choix de l’entreprise dans la formation (stages, apprentissage, participation aux instances…).L'INP Toulouse bénéficie d'un environnement technologique de pointe et participe activement aux 7 pôles de compétitivité de renommée internationale qui l’entourent: AérospaceValley, Cancer bio-santé, Agri Sud-Ouest Innovation, Derbi (énergies renouvelables), le Pôle Eau, Elopsys (Hautes technologies), et lePôle Européen de la Céramique.

    L’INP Toulouse, un acteur majeur de la construction de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. L’INP Toulouse s’est fortement engagé dans la démarche de structuration du site, à la construction de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, à la réussite de l’IDEX UNITI ou à la co-construction du Contrat de Plan Etat/Région 2014-2020. Il s’est également impliqué dans la réalisation d’actions concrètes : l’opération Campus, le portage de l'UMS CALMIP, la mise en place et la gouvernance de l'UMS de microcaractérisation R. Castaing, le développement des archives ouvertes du site ou le fonctionnement de la SATT TTT.

    Diplômant plus de la moitié des ingénieurs du site Midi-Pyrénées, l'INP Toulouse a participé activement à la construction de Toulouse Ingénierie et s’engage fortement dans le pilotage et la mise en œuvre des actions ducollégium. Toulouse Ingénierie porte des enjeux majeurs pour le site comme le développement d'une offre de formation en ingénierie en adéquation avec les besoins en compétences des employeurs.

    L'INP Toulouse, un acteur au cœur du pilotage des grands programmes du site. L’INP Toulouse est présent au sein de 5 instituts Carnot et de l’incubateur régional, interlocuteur privilégié des pôles de compétitivité et de la SATT Toulouse Tech Transfer, porteur de plateformes de partenariat avec les PME telles que 3DFI, AGROMAT, les CRITT CATAR et Génie des Procédés, les 3 LabCom C2R BIONUT, SOpHy et COCOON… Il a construit des partenariats équilibrés avec les nouveaux acteurs apparus sur le site de Toulouse, tels que la SATT TTT, l’IRT Saint-Exupéry et le CEA Tech. Il collabore étroitement avec le CNRS etl’INRAau sein des 18 laboratoires qui lui sont adossés.

    L’INP Toulouse, un acteur impliqué dans le développement de l’emploi et de l’entreprise. La richesse apportée par la diversité des écoles et des laboratoires permet à l’INP Toulouse de former des étudiants en capacité de répondre aux enjeux industriels et sociétaux, de faire émerger de nouveaux sujets de recherche et de formation aux interfaces des disciplines scientifiques notamment en sciences de la vie et sciences de l'ingénieur, qui sont le moteur de son développement.S'appuyant sur sa culture historique de partenariat avec les entreprises tant en formation qu'en recherche, l’INP Toulouse mène de nouvelles actions pour accroître son impact économique sur le territoire :la création de nouveaux laboratoires mixtes avec les PME, un service renforcé aux équipes en matière de gestion des contrats industriels (SAIC) et de licencing (avec la SATT), ou encore le déploiement du statut d’étudiant – entrepreneur et l'accompagnement des personnels dans la création d'entreprise.

    Olivier Simonin Président de l’INP Toulouse
    A propos de l'INP Toulouse

    L’INP Toulouse : la force de l'Université, la puissance de 7 Grandes Ecoles Université originale dans le paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’INP Toulouse regroupe 7 Grandes Ecoles et près de 7000 étudiants. Agronomie, Chimie, Electronique, Hydraulique, Informatique, Télécommunications, Mécanique, Sciences vétérinaires, Météorologie… sont autant de domaines dans lesquels l’INP Toulouse dispense des formations d’excellence reconnues au niveau national et international. Un cycle préparatoire est également proposé : la Prépa des INP. Formation en deux ans. Evaluation sur la base du contrôle continu. A l'issue de la formation, possibilité d'intégrer l'une des 30 écoles d'ingénieurs du Groupe INP, composé des instituts polytechniques de Bordeaux, Nancy, Grenoble et Toulouse. Outre la force de son enseignement, l’INP Toulouse s’appuie sur un potentiel de plus 500 enseignants-chercheurs issus des 17 laboratoires ancrés au cœur de ses écoles. En lien étroit avec le CNRS, l’INRA et les universités toulousaines, la puissance de cette recherche permet à l’établissement d’entretenir et de développer des relations avec le monde industriel, notamment dans le cadre de partenariats. Pluridisciplinaire, l’INP Toulouse s’appuie sur les nombreux champs de compétences de son réseau d’écoles et de laboratoires pour proposer des formations transversales qui répondent aux enjeux actuels. L’INP Toulouse, une université multi-disciplinaire qui décloisonne sciences du vivant et sciences de l'ingénieur pour développer des synergies et offrir à chacun le choix de son propre parcours !

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    L’ENSIAME acteur majeur du développement économique du territoire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensiame-acteur-majeur-du-developpement-economique-du-territoire/ Sun, 22 May 2016 13:39:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensiame-acteur-majeur-du-developpement-economique-du-territoire/ L’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique, Automatique, Mécanique, Énergétique et Électronique existe sous ce nom depuis 2002 mais est, en réalité, née en 1979 lors de la création d’une ENSI à Valenciennes. L’École accueille chaque année 1000 élèves dans l’ensemble de ses formations. À ce jour, elle a formé près de 5 500 ingénieurs.

    Membre du Groupe INSA en tant qu’INSA Partenaire, l’ENSIAME a forgé sa réputation dans les domaines de la mécanique des fluides, la mécanique des structures et l’énergétique. L’École a construit son excellence dans l’ingénierie numérique, tout en restant attachée à l’expérimentation sur des équipements le plus souvent de nature industrielle. Chaque année, 200 ingénieurs en sont diplômés dans 5 spécialités. Trois spécialités généralistes en «Mécanique et Énergétique», «Mécatronique» et «Informatique et Génie Industriel» permettent de former des ingénieurs en Conception, Recherche et Développement. Deux autres spécialités, dispensées en apprentissage en «Génie Industriel» et «Génie Électrique et Informatique Industrielle», forment plus spécifiquement des ingénieurs destinés aux métiers de la production.

    Grâce à la diversité de ses formations, l’ENSIAME couvre tous les secteurs de l’entreprise et l’ensemble du cycle de vie des produits et des services. Sa situation géographique lui permet d’être au cœur d’un territoire dont l’un des axes majeurs est le domaine des transports. Première Région en matière de ferroviaire et d’automobile et 3ème pour la logistique, l’ENSIAME a su concrétiser des accords de partenariat avec des acteurs majeurs au sein de sa région. L’ENSIAME a signé des conventions cadres avec TOYOTA en 2014 et ALSTOM en 2015 qui concrétisent les liens existant depuis plusieurs années et renforcent les synergies en matière de formation et de recherche. Les projets et stages qui débouchent sur des emplois ou des thèses et l’augmentation du nombre d’apprentis ingénieurs sont deux exemples concrets des collaborations qui favorisent la proximité avec le monde socio-économique du territoire. Dans le domaine de l’Energie, second axe majeur de l’ENSIAME, la même stratégie est déployée avec le parrainage de la promotion 2014 par le directeur régional d’EDF. Le partenariat renouvelé avec RTE Nord Est permet de décliner une réelle synergie avec l’utilisation d’outils ou de simulateurs de dispatching d’électricité pour l’ENSIAME et la formation de ses cadres par la voie de l’apprentissage ou de la formation continue pour l’entreprise. Cette proximité avec le territoire se traduit aussi par une participation importante au sein du conseil d’administration de l’ENSIAME de l’ensemble des grands groupes industriels présents en Région.

    L’école est devenue un acteur important du pôle de compétitivité mondial I-Trans. Ainsi, le directeur de l’ENSIAME est administrateur et membre du bureau d’I-Trans pour représenter la partie académique et la recherche. L’ensemble de l’offre des formations de l’Ecole est labellisé par le pôle. L’ENSIAME est aussi une école de référence pour l’Institut de Recherche Technologique (IRT) RAILENIUM, avec lequel plusieurs actions concrètes sont régulièrement menées.

    L’Ecole, grâce aux liens noués avec les collectivités locales, est en relation étroite avec le technopôle TRANSALLEY. Le technopôle est un site créé en 2010 dédié aux mobilités innovantes et durables et regroupe en un même lieu des entreprises, des équipes de recherche et des opérateurs de la mobilité durable. Plusieurs PME s’appuient régulièrement sur l’ENSIAME pour la mise en place de projets, de stages et surtout pour recruter de jeunes ingénieurs diplômés.

    Enfin, l’activité à l’international de l’ENSIAME, avec ses cursus académiques, ses doubles diplômes, ses partenaires industriels étrangers, permet aussi aux acteurs socio-économiques du territoire implantés dans le monde entier d’avoir la possibilité de recruter des diplômés étrangers passés par l’Ecole ou d’employer en région ou dans leurs filiales à l’étranger des diplômés de l’École.

    Ces cinq dernières années, le nombre d’ingénieurs diplômés de l’ENSIAME et embauchés en Région a ainsi augmenté notablement. En parallèle, plus de 20% des jeunes diplômés sont recrutés à l’étranger dès leur sortie de l’école et pour les 2/3 des diplômés, l’insertion professionnelle se fait au sein des Grands Groupes Industriels notamment en R&D.

    A propos de Daniel Coutellier

    Après un Doctorat en mécanique obtenu à l’Université de Lille en 1988, Daniel Coutellier obtient l’habilitation à diriger des recherches en génie mécanique en 1997. Il occupe un poste d’ingénieur dans le secteur privé avant de devenir Maître de Conférences puis Professeur des universités. En 2000, il dirige le réseau national PRIMECA puis de 2001 à 2005 l’AIP-PRIMECA regroupant 9 pôles régionaux spécialisés dans les domaines de la conception intégrée et de la productique. Il est élu en 2005 pour 5 ans Vice-président de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis en charge de la Valorisation de la recherche et des Relations avec le monde professionnel. En 2008, Daniel Coutellier prend la direction de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique, Automatique, Mécanique, Energétique et Electronique. Renouvelé en 2013 pour un second mandat, il est élu en 2015 à la présidence de la Conférence Régionale des Grandes Ecoles Nord Pas de Calais Picardie. Daniel Coutellier est spécialiste du calcul des structures en composite sous sollicitations sévères. Il réalise ses recherches au LAMIH UMR CNRS. Ses travaux de recherche trouvent une application particulière dans le domaine des transports avec de nombreux partenariats pour l’aéronautique, pour l’automobile avec de nombreuses thèses supervisées pour l’industrie allemande (Bosch, Daimler,…) et pour le ferroviaire.

    A propos de l'ENSIAME L'ENSIAME est une école d’ingénieurs publique reconnue par la Commission des Titres d'Ingénieur depuis 1979. Elle est habilitée par le Ministère de l'Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. C’est une école résolument tournée vers l’international, qui bénéficie du label EUR-ACE. La situation géographique de Valenciennes place l'ENSIAME au carrefour de l'Europe du Nord, au cœur d’une région de tradition culturelle et industrielle, à proximité des principales capitales : Bruxelles, Paris, Amsterdam, Berlin, Londres et Luxembourg. Elle compte environ 1000 étudiants, dont 750 élèves ingénieurs. L’école propose 2 voies de formation d’ingénieur : • La voie Généraliste est accessible via les Concours Communs Polytechniques, sur dossier pour les titulaires d’un DUT, d’un niveau Licence 3 ou d’un Master 1 ou par un cursus préparatoire INSA Partenaire au sein de l’Ecole, recrutant au niveau du Baccalauréat. • La voie Apprentissage, sous statut étudiant, apprenti ou, pour les salariés, en formation continue, est accessible aux titulaires d’un Bac+2 sur dossier et entretien. 5 spécialités sont proposées : • « Ingénieur par la voie Généraliste » o Mécanique et Energétique, o Mécatronique, o Informatique et Génie Industriel. • « Ingénieur par la voie Apprentissage » o Génie Industriel, o Génie Electrique et Informatique Industrielle. En complément de ses formations d’ingénieurs, l’ENSIAME propose : • Un Master Qualité/ Hygiène/Sécurité, • Un Mastère Spécialisé en Systèmes des Transports Ferroviaires et Urbains, • Un Diplôme de Recherche Technologique Universitaire, • Un Master International en Transport et Energie, • Un Diplôme Universitaire en Stratégies des Entreprises du Transport, • Un Diplôme Universitaire Etudiant Entrepreneur.
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    L’ESILV, la grande école d’ingénieurs de Paris-La Défense https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesilv-la-grande-ecole-dingenieurs-de-paris-la-defense/ Sun, 22 May 2016 13:39:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesilv-la-grande-ecole-dingenieurs-de-paris-la-defense/ Le nombre important d’écoles d’ingénieurs réparties sur toute la France en fait, le plus souvent, des acteurs de premier plan au niveau des territoires notamment pour ce qui concerne la recherche et développement, le transfert de technologies ou encore la formation continue dans des domaines de pointe.

    La Défense, un territoire particulier… Mais qu’en est-il lorsqu’on se situe au sein du premier quartier d’affaires européen, à savoir Paris-La Défense ? Comment jouer un rôle, être visible et reconnu au sein de cette hyper concentration de sièges sociaux et de grandes entreprises qui attirent des compétences du monde entier. Rappelons que La Défense abrite 3 600 entreprises dont 15 des 50 premières entreprises mondiales et 160 000 salariés dont 90 000 cadres. Bref, comment rendre l’ESILV visible et à la hauteur, au milieu de toutes ces tours… Voici quelques exemples.

    L’expertise des diplômés et des enseignants-chercheurs avant toute chose Elle représente évidemment le principal vecteur pour le déploiement de coopérations et Paris-La Défense compte de belles entreprises d’ingénierie qui trouvent intérêt dans les filières déployées à l’ESILV comme la modélisation numérique, le Big Data, les objets connectés, l’efficacité énergétique ou encore la modélisation des risques financiers. Le point commun à ces domaines est qu’ils s’inscrivent tous dans la transformation numérique qui impacte tous les secteurs à marche forcée et notamment ceux de l’ingénierie et des services. La présence de nombreux représentants de grandes entreprises basée à La Défense au cycle de conférences (*) délivrées par les enseignants-chercheurs de l’ESILV concernant le Big Data ou encore la Blockchain, montre tout l’intérêt des relations de proximité.

    Un cluster à La Défense pour une offre partenariale en formation continue La formation continue représente évidemment un enjeu important au sein d’un écosystème économique comme Paris-La Défense et à l’initiative du Député Maire de Courbevoie, un projet de cluster rapprochant universités, écoles et entreprises est en train de voir le jour. Il s’agit d’inviter des acteurs de l’enseignement supérieur situés à La Défense à mutualiser leurs compétences afin d’offrir un programme de formation continue adapté aux entreprises. Un projet de formation au Big Data, bâti conjointement par les Universités de Nanterre et Dauphine ainsi que l’ESSEC et l’ESILV, verra le jour prochainement. Un bel exemple d’hybridation de contenus comme ceux qui se développent en formation initiale ! Cette approche montre à quel point la société de la connaissance nécessite la coopération des institutions d’enseignement supérieur pour « booster » et valoriser les espaces économiques bien au-delà des seules infrastructures.

    Quand une filière par l’apprentissage est le support de coopérations renforcées PDMS (« Plant Design Management System ») est un logiciel de conception 3D utilisé dans les études d’ingénierie, notamment pour la construction de plateformes pétrolières off-shore ou de sites industriels dans les domaines énergétiques. De grandes entreprises dans le secteur de l’énergie, basées à Paris-La Défense telles que EDF, AREVA, ATOS, AVEVA, SOFINEL et ORINOX recherchent des diplômés maîtrisant cet outil. Ce besoin a été à l’origine d’une coopération renforcée entre l’ESILV et ces entreprises pour offrir des contrats d’apprentissage à des élèves-ingénieurs volontaires pour suivre en parallèle à leur cursus, une formation spécifique à cet outil dont la mission en entreprise est bien évidemment un terrain privilégié d’application.

    Opportunités et agilité, les mots-clés ! Des exemples qui montrent que la société de la connaissance et les transformations importantes qu’elle génère, mettent les grandes écoles en position d’acteurs de premier plan. Celles-ci doivent en revanche faire preuve d’agilité pour saisir les opportunités et bâtir des coopérations qui peuvent être de natures très diverses. De quoi mettre à l’épreuve les organisations. Mais comment prétendre à former les compétences de demain sans montrer l’exemple dans notre fonctionnement ?

    (*) http://www.devinci.fr/person-of-interest-lancement-du-cycle-de-conferences-2016/  

    Pascal Brouaye Directeur de l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) Président du Pôle Léonard de Vinci

    A propos de Pascal Brouaye

    Pascal Brouaye est président du groupe Léonard de Vinci depuis janvier 2013. Il était depuis septembre 2012 directeur général du pôle universitaire Léonard de Vinci, après avoir été pendant quatorze ans directeur général du groupe ECE (École centrale d’électronique). Après avoir fait ses classes préparatoires à Saint-Louis (Paris), il intègre l’École normale supérieure de Saint-Cloud en 1977. Agrégé de mathématiques en 1980, il obtient l'année suivante un DEA en informatique. Il débute sa carrière en 1982 au Centre mondial informatique à Paris, comme chef de projet pour le développement de réseaux informatiques régionaux pour l’éducation et la recherche. En 1986, il intègre la société Bull avec pour mission d’y développer des partenariats avec des centres de recherche. Un an plus tard, il devient directeur des études de l’Efrei (École française d'électronique et d'informatique) puis codirecteur. En 1997, il entre au CPA (Centre de perfectionnement aux affaires) d’HEC (École des hautes études commerciales) et y obtient un MBA (Master of Business Administration). L'année suivante, il reprend avec Nelly Rouyres l’ECE et l’Ectei (École centrale des techniques de l’environnement industriel). En 2002, ils créent Hetic (Hautes Études des technologies de l'information et de la communication) en partenariat avec le Cifap à Montreuil. Ces institutions forment aujourd’hui le groupe ECE, groupement pédagogique spécialisé dans les technologies de l’information. En 2004, ils adossent le Groupe ECE au Réseau Laureate International Universities, premier groupe mondial d’universités privées. À l'été 2012, Pascal Brouaye quitte la direction de l'ECE et rejoint, quelques semaines plus tard, le pôle universitaire Léonard de Vinci. Pascal Brouaye est un alpiniste chevronné. Il est également passionné de voyages et de sciences. Compte twitter: https://twitter.com/PBrouaye

    A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1300 élèves - 1250 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- www.esilv.fr
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    SIGMA Clermont une dynamique qui prend sa source dans un ancrage territorial fort https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sigma-clermont-une-dynamique-qui-prend-sa-source-dans-un-ancrage-territorial-fort/ Sun, 22 May 2016 13:39:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sigma-clermont-une-dynamique-qui-prend-sa-source-dans-un-ancrage-territorial-fort/ SIGMA Clermont est née de la fusion de l’ENSCCF et de l’IFMA au 1er janvier 2016, écoles dont l’histoire est inscrite dans le tissu industriel régional. En effet, l’Institut Français de Mécanique Avancée (IFMA) a été créé en 1991 en liaison forte avec Michelin. De longue date, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF, créée en 1908) a été connectée au site industriel de Vertolaye, de Roussel UCLAF à aujourd’hui Sanofi. Les trajectoires de nos deux écoles ont convergé pour créer SIGMA Clermont sous l’impulsion de leurs partenaires industriels.

    Profondément ancrée dans son territoire, l’école est actrice de la politique du site universitaire clermontois (Labex IMOBS3, Equipex Robotex, SATT Grand Centre, Institut Analgesia, projet I-Site CAP2025) dans le respect de sa stratégie de gouvernance propre. Pour autant, SIGMA Clermont n’en est pas moins ouverte sur le Monde et étroitement liées à deux réseaux nationaux (Fédération Gay-Lussac et Institut Mines-Telecom) au sein desquels elle est contributrice. Cette dualité constitue une caractéristique forte des Grandes Ecoles. En particulier, SIGMA Clermont est école associée de l’IMT dont elle partage de façon pleine et entière les valeurs au service de l’industrie, de l’économie et de la Société.

    L’Auvergne compte un solide tissu industriel et il est important de souligner que ¼ de ses effectifs salariés exerce dans l’industrie : automobile et pneumatiques, plasturgie, mais aussi produits pharmaceutiques, sans oublier l’agroalimentaire. Et de citer les noms d’entreprises emblématiques au rayonnement international, des « poids-lourds » qui ont confirmé leur volonté de demeurer en « terres auvergnates », engageant des investissements importants : Aubert & Duval, Constellium, Limagrain, Sanofi, Merck … mais aussi des PME qui grâce à leur savoir-faire et leur capacité d’innovation ont acquis une reconnaissance internationale et ont déjà le pied sur plusieurs continents telles que les Laboratoires Théa, Technomodul ou encore Greentech. Certaines choisissent même l’Auvergne pour y développer une aventure industrielle comme Fareva pour la production de molécules destinées au traitement anticancéreux au Puy en Velay.

    Ces exemples d’entreprises sont toutes des partenaires de SIGMA Clermont ! Membres de sa Fondation, la plupart siègent au Conseil d’Administration. Elles ont participé à la création de SIGMA Clermont et accompagnent son développement.

    SIGMA Clermont joue son plein rôle dans le territoire Il est important pour une école de trouver des ancrages territoriaux qui fonctionnent afin qu’elle puisse jouer son rôle de vecteur de développement économique local. À ce titre, sa filiale 2MATech (Matériaux et Mécanique Avancée technologie, www.2matech.fr) est un levier important pour SIGMA Clermont, au service des entreprises de par ses doubles compétences en matériaux et mécanique. 2MAtech les accompagne sur des projets de développement par le biais de prestations technologiques et de transfert en élaborant des solutions innovantes s’appuyant sur les expertises des enseignants-chercheurs de l’école. 80% du CA de 2MAtech est réalisé pour le tissu industriel régional, en particulier 50% de ce CA est au bénéfice de PME du territoire.

    Ainsi, contribuer au développement de l’économie et des territoires en irriguant le marché des PME est un objectif affiché de SIGMA Clermont : 25% des stages des élèves-ingénieurs en fin de cursus, 30% de l’insertion des jeunes diplômé-e-s, 25% de la formation par apprentissage en Génie industriel pour le compte d’une PME, 30% des projets de recherche partenariaux associent une PME. Enfin, pour compléter ces chiffres, soulignons le flux migratoire positif en faveur du territoire avec environ 10% d’étudiants recrutés pour un peu plus de 15% de diplômé-e-s qui trouvent un premier job en Auvergne.

    Par ailleurs, les campus sont plus que jamais appelés à être appréciés comme des leviers de développement économique local et des acteurs environnementaux. Aussi SIGMA Clermont, avec les autres établissements situés sur le Campus des Cézeaux, s’est porté volontaire à une expérimentation terrain pour évaluer et modéliser l’impact territorial des campus français (impact économique local et environnemental) basée sur l’outil LOCAL FOOTPRINT® (CGE, CPU, Caisse des Dépôts et Consignations, l’Association des Villes Universitaires de France).

    Pour SIGMA Clermont fusionner, c’est grandir, c’est faire mieux et plus, c’est démultiplier les synergies et l’école n’a pas attendu la fusion des régions Auvergne - Rhône Alpes pour se projeter dans une nouvelle dimension territoriale. L’IFMA et l’ENSCCF ont « frappé à la porte » de l’AGERA qui a créé une structure interrégionale, l’Alliance des Grandes Ecoles Rhône-Alpes Auvergne, dès 2012. En adhérant à l’AGERA, nos deux écoles entendaient renforcer leur visibilité en région Rhône-Alpes, confirmer leur ancrage dans le Massif Central et affirmer un engagement actif dans un réseau d’écoles particulièrement dynamique, dont la diversité et la complémentarité constituent une force (http://www.agera.asso.fr ).

    Pour conclure, je me permets de reprendre les propos de Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin et président de la Fondation SIGMA, lors d’une interview à ENTREPRENDRE (N° d’Avril 2016) : « faire entrer le client dans l’usine est une clé de succès ». SIGMA Clermont s’est construite sur un modèle unique en appui sur une Fondation d’entreprises spécifique, fortement présente dans la vie de l’école. A l’instar des propos du président, la Fondation SIGMA, c’est l’Entreprise dans l’Ecole. La Fondation SIGMA est un véritable trait d’union privilégié de l’école avec les entreprises. Elle réunit un ensemble d’entreprises et d’acteurs du monde socio-économique, reflet de la variété des secteurs d’activité industrielle des partenaires de l’école, de la typologie des entreprises qui recrutent nos diplômé-e-s (grands groupes mais aussi ETI et PME, start-up).

    JDS dans cette même interview présente l’agilité comme un facteur de succès et prône la réactivité de l’entreprise. Ces valeurs font partie de l’ADN de SIGMA Clermont afin d’assurer la cohérence entre les besoins des entreprises et la formation dans un monde en pleine mutation, pour préparer les ingénieurs de demain.

    Sophie Commereuc Administratrice provisoire de SIGMA Clermont Directrice de l’ENSCCF

    A propos de Sophie Commereuc

    Sophie Commereuc est aujourd’hui administratrice provisoire de SIGMA Clermont. Directrice de l’ENSCCF depuis 2007, elle a engagé avec son homologue de l’IFMA le processus de fusion des 2 écoles en septembre 2013 et a assuré simultanément une période d’administration provisoire de l’IFMA fin 2015. Elle représente les Grandes Ecoles au sein du bureau de l’Université Clermont-Auvergne et Associés, Association territoriale au sens de la loi ESR 2013. Elle s’est en particulier investie dans la création du Pôle Entrepreneuriat Etudiant Auvergne, labellisé PEPITE. A l’échelle régionale, elle est présidente de la Commission Relations avec le Monde Economique de l’AGERA et vice-présidente du pôle Auvergne. A l’échelle nationale, Sophie Commereuc est vice-présidente de la Fédération Gay-Lussac depuis 2010. Présidente de la Commission Communication.

    A propos de SIGMA Clermont SIGMA Clermont est un EPSCP créé au 1er janvier 2016 par fusion de l’ENSCCF et de l’IFMA, membre de la Fédération Gay-Lussac et école associée de l’Institut Mines-Telecom. SIGMA Clermont forme des ingénieur-e-s en « chimie », « mécanique avancée » et par la voie de l’apprentissage en « mécanique et génie industriel ». Chiffres clés : 950 élèves-ingénieurs de 30 nationalités différentes dont 38% de boursiers, 90 élèves en classes préparatoires intégrées de la FGL dont 10% d’élèves sportifs de haut et bon niveau, 60 enseignants-chercheurs, 150 intervenants extérieurs, 16M€ de budget, 89 accords internationaux et 10 accords de double diplôme avec universités étrangères.
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    Les défis qui se présentent à nous sont aussi motivants qu’ambitieux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-defis-qui-se-presentent-a-nous-sont-aussi-motivants-quambitieux/ Thu, 19 May 2016 13:39:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-defis-qui-se-presentent-a-nous-sont-aussi-motivants-quambitieux/ Les Régions forment cette collectivité particulière, agissant certes sur le terrain au plus près des acteurs mais ayant aussi un rôle spécifique de stratège sur la préparation de l’avenir de leur territoire.

    De leurs orientations en matière de recherche et d’innovation à celles portant sur le développement économique, en passant par l’aménagement durable du territoire, l’intermodalité ou la formation, les Régions sont en quelque sorte l’ensemblier de l’action publique territoriale et de son articulation avec les initiatives privées.

    Il apparaît immédiatement que les Grandes écoles ont vocation à être des partenaires de premier plan, étant à la fois un acteur clé pour l’avenir de la jeunesse, pour une économie prospère et durable et pour le rayonnement de notre pays. Les synergies et les intérêts partagés entre Régions et Grandes écoles sont en effet nombreux. Je n’en citerai que quelques exemples.

    Synergies en matière d’industrie notamment, laquelle représente un pan essentiel du développement économique régional et représente des milliers de TPE et PME accompagnées par les Régions. Des métiers passionnants, des emplois qualifiés bien rémunérés, des exportations fortes pour une économie florissante… Tels sont les objectifs des Régions mais tout cela n’est possible qu’avec une industrie robuste et compétitive pouvant s’appuyer sur des formations de très haut niveau comme celles que prodiguent les grandes écoles, répondant à tous les besoins de compétences, des bureaux d’études jusqu’aux fonctions commerciales, financières et de management.

    La concertation peut assurément être renforcée pour davantage de cohérence, aussi bien sur le plan du lien entre formation et emploi qu’en matière de stratégies de soutien à l’innovation des Régions par exemple. D’autant que les défis qui se présentent à nous sont aussi motivants qu’ambitieux : la révolution numérique qui concerne tous les secteurs et tous les publics, la protection de la planète et les défis sociétaux, le décloisonnement entre les différents types de sciences, etc. Pour relever ces défis, pour que la France garde sa place sur la scène internationale dans une économie à la complexité croissante, l’excellence des grandes écoles est une chance.

    Synergies en matière d’orientation professionnelle et de formation également, du fait des compétences des Régions sur les lycées, sur l’apprentissage ou sur la vie étudiante. Valoriser les filières de formation des grandes écoles, en faciliter l’accès, c’est permettre aux élèves qui y aspirent de s’épanouir et de contribuer par leur activité future au dynamisme de nos territoires.

    Synergies en matière d’attractivité et d’influence aussi. La France a su créer de Grandes écoles qui servent son économie mais aussi son rayonnement. Qu’il s’agisse des investisseurs internationaux faisant le choix de s’implanter ici parce qu’ils y trouveront les bonnes compétences ou des étudiants étrangers qui garderont une attache avec notre pays, ou bien encore de la crédibilité des acteurs français à l’international, ces écoles sont un vecteur important.

    On le voit, sans les citer toutes, les raisons de considérer les Grandes écoles comme un levier déterminant de développement de nos territoires sont multiples et couvrent un large spectre. Pour les Régions, le fait de les associer à l’élaboration de leurs stratégies est devenu incontournable, tant pour bénéficier de leur apport que pour contribuer à leur développement et à leur rayonnement. Les différents schémas que les lois territoriales récentes imposent aux Régions de formaliser constituent une excellente opportunité de travailler ensemble pour préparer l’avenir dès aujourd’hui.

    Anne BESNIER Vice-Présidente de la Région Centre-Val de Loire déléguée à l’Enseignement Supérieur et à la recherche Présidente de la commission Enseignement Supérieur et Recherche de l’Association des Régions de France

    A propos d'Anne Besnier

    Vice-Présidente de la Région Centre-Val de Loire déléguée à l’Enseignement Supérieur et à la recherche. Présidente de la commission Enseignement Supérieur et Recherche de l’Association des Régions de France. Anne BESNIER est ingénieure chimiste de formation (ESCOM). Son parcours professionnel s’inscrit dans de grands groupes privés multinationaux : SOPRA (chef de projet informatique) puis MARS GROUP (notamment chef de projet informatique nomenclature et production, responsable informatique développement R&D et responsable veille technologique et concurrentielle, brevets). Sur le plan politique, Anne Besnier a été Maire de Fay-aux-Loges (Loiret) de 2001 à 2014 et Conseillère Générale du Loiret de 2011 à 2014. Vice-Présidente de la Communauté de Communes des Loges depuis 2008, elle est devenue Vice-Présidente du Conseil Régional Centre-Val de Loire en 2015.

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    Grandes Ecoles : acteurs de plusieurs territoires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grandes-ecoles-acteurs-de-plusieurs-territoires/ Sun, 29 May 2016 13:39:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grandes-ecoles-acteurs-de-plusieurs-territoires/ Lancé en 2014 par l’European Foundation for Management Development (l’EFMD), le Business School Impact System (BSIS) vise à mesurer l’impact économique, social et sociétal d’une école sur ses territoires. La mise en place d’un tel outil souligne l’importance du lien entre une institution d’enseignement supérieur et sa région d’implantation.

    En France, ce lien et l’impact qui en résulte s’avèrent une caractéristique historique de notre système des Grandes Ecoles. A la différence d’autres pays, nos écoles de commerce se sont développées sous l’égide des CCI. Cette particularité se concrétise par un réseau d’écoles implantées dans des villes dont elles portent souvent le nom, et qui s’insèrent dans un tissu économique qui influence leurs activités.

    Aux Etats-Unis, le pays phare de l’enseignement en management, cette logique s’applique rarement. Selon le Financial Times, les écoles américaines suivantes se classent dans le top 20 au monde pour leurs programmes MBA : Harvard, Stanford, Columbia, MIT, Kellog, Yale. Qui sera capable de mettre le nom d’une ville sur chacune d’entre elles ?

    Même en Europe, l’appartenance affichée à un territoire ne fait pas toujours partie de l’identité des meilleures écoles. Ainsi, on trouve dans ce même top 20 du FT, Insead, IE Business School et IMD, des établissements réputés dont les noms ne donnent aucune indication de leur lieu d’implantation.

    Pour bien comprendre cette situation, il faut tenir compte des trois dimensions qui peuvent rendre une école attractive : la marque, la différenciation et, enfin, la localisation. Les exemples d’écoles ci-dessus montrent qu’une marque forte peut oblitérer la notion de territoire. On intègre Insead pour son prestige et sa qualité, pas pour sa localisation à Fontainebleau. Il est évident que cette petite ville ne serait pas la même si une école mondialement connue n’était pas toute proche. En revanche, cette même école aurait pu bâtir son campus ailleurs sans pour autant compromettre le niveau des professeurs et des étudiants recrutés. Pourtant, rares sont les écoles ou les universités dont la force de la marque permet de se passer de l’avantage procuré par le territoire. Pour la plupart des Grandes écoles françaises, la notion de territoire fait partie intégrante de leur identité et constitue des facteurs de différenciation et de renforcement sur lesquels elles capitalisent.

    Typiquement, une école sera colorée par les caractéristiques de son lieu d’implantation et de son environnement socio-économique et en retirera des avantages pour rayonner à l’international. Si, par exemple, sa ville de localisation, comme Nantes, est réputée pour son côté ‘vert’, elle fera de la RSE l’une de ses spécialités. Dans la plupart des cas, cet ADN lié à la localisation est un élément essentiel de la stratégie d’une Ecole.

    Néanmoins, si les Français et les Grandes écoles françaises sont fiers de leurs territoires, il faut bien admettre qu’à l’étranger et particulièrement en dehors de l’Europe, cette identité n’est pas forcément aisée à faire reconnaitre. Les écoles de l’Hexagone prônent l’internationalisation pour rester compétitives et font prioritairement référence à la France comme ancrage géographique pour bénéficier d’une visibilité au niveau mondial. A l’exception de Paris, les villes et les régions ne parlent, souvent, pas suffisamment à un public international qui voit le monde de façon macroscopique. Par conséquent, les directeurs généraux de Grandes écoles doivent savoir jongler habilement entre des contingences locales et globales.

    La formule choisie devrait donc être "acteur des territoires" plutôt que ‘acteur de territoire’. Il faut que les Grandes Ecoles françaises continuent à recourir au levier que constitue leur région de localisation pour se projeter vers un territoire d’appartenance et d’influence plus vaste qui est celui du monde.

    Christophe Germain Directeur Général d’Audencia Business school

    A propos de Christophe GERMAIN Formation • Doctorat en Sciences de Gestion - Université Montesquieu-Bordeaux IV • Diplômé de l’IHEE (Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise) Thèmes de recherche • Les systèmes de mesure et de pilotage de la performance • Conception et design des systèmes de contrôle • La mesure de la performance en matière de Responsabilité Globale Thèmes d'enseignement • Comptabilité de gestion • Planification et contrôle budgétaire • Contrôle de gestion, performance et stratégie • Mesure et pilotage de la performance Expérience • Directeur Adjoint du Programme Audencia Grande Ecole • Interventions en formation continue (Aker Yard, Evialis, Stryker, VediorBis, CIO, GL Events, Port Autonome Nantes Saint-Nazaire etc…) voir le profil complet de Christophe Germain
    A propos d'Audencia Business School

    Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde, gage de son engagement pour un enseignement d’excellence. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables, attentifs à donner du sens à leurs décisions et à leurs actions. Audencia dispose d’accords avec plus de 200 institutions académiques réputées dans 57 pays, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille environ 3 100 étudiants de plus de 80 nationalités, au sein de ses 16 programmes de formation initiale et continue. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.

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    Positionner le Groupe ESC Pau au sein du territoire est un défi majeur à la fois pour notre école et pour notre communauté. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/positionner-le-groupe-esc-pau-au-sein-du-territoire-est-un-defi-majeur-a-la-fois-pour-notre-ecole-et-pour-notre-communaute/ Sun, 22 May 2016 13:39:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/positionner-le-groupe-esc-pau-au-sein-du-territoire-est-un-defi-majeur-a-la-fois-pour-notre-ecole-et-pour-notre-communaute/ Plus que notre présence en ville ou dans la future métropole du Béarn, cette vision implique notre participation active à la dynamique économique et sociale dans le territoire. Aujourd'hui quel est notre impact dans l'économie locale ? Que veut-on dire par territoire et quels en sont les enjeux pour l'école et pour nos étudiants ? Comment se positionner demain dans notre territoire à travers des projets concrets, visibles, et mesurables ? Quels sont les enjeux qui restent à relever ?

    Notre application de la démarche BSIS de l'EFMD démontre la contribution essentielle de cette école à l'économie régionale. Le Groupe contribue près de 88 millions d’Euros à l'économie à travers son budget mais également par le biais de toutes ses dépenses directes et indirectes sur le territoire. En tant qu’acteur majeur de la formation continue, le Groupe réalise un chiffre d'affaires de près de deux millions d'euros par an, principalement en Aquitaine et Midi-Pyrénées. Précurseur et leader français dans le domaine de l'apprentissage, nous formons 350 apprentis par an sur le plan national, dont la moitié est localisée dans la région. Enfin, notre faculté et nos étudiants participent activement à une myriade d'activités économiques, sociales et politiques en ville et dans le département.

    Ces constats faits, notre objectif exige une vision plus ambitieuse de la finalité de nos actions et plus humaine du territoire. A la fois plus étendu et plus polarisé que ses limites administratives, le territoire englobe un espace économique transformé par le talent et le travail de nos concitoyens. Notre territoire propose plusieurs spécificités géographiques, juridiques, et culturelles qui sont l’héritage d’années de projets et de pratiques collectives. Face aux enjeux actuels de la ville de Pau, du Béarn et du Sud-ouest, se placer au centre du territoire implique la prise en compte et puis l’appropriation de ces différents enjeux. De ce constat est née la nécessité d’une école qui réunit tous les talents afin d’être une force de proposition et d’action qui apporte aux différents acteurs du territoire fier une certaine fierté.

    Ce processus d’appropriation a déjà donné naissance cette année à un grand nombre de projets pour placer l’école au centre de la ville et au centre du territoire. Notre « webzine » bi-trimestriel s’adresse d’abord aux acteurs de notre territoire, qu’ils soient dans l’école, anciens de l’école ou partenaires potentiels dans notre démarche d’innovation par la pratique. La conception et la réalisation de la première édition de l’évènement Pau’se Culture était destinée à aider nos étudiants à s'approprier l’histoire, la culture et l’actualité de la ville. La production d’une cuvée spéciale Aube 2012 constitue un travail sur l'identité de l'école : rare, ancrée dans le territoire et pleine de talent. Notre livret d’accueil interactif, en collaboration avec l’équipe Invest n Pau Pyrénées, est conçu pour aider nos invités internationaux à rencontrer progressivement la richesse de notre territoire.

    Par rapport à cette vision du territoire, trois nouveaux projets sont en cours de réalisation pour le premier semestre 2016. Le premier concerne le développement d'une cellule de veille et d'études économiques territoriales, en collaboration avec la CCI, pour fournir à la communauté des données propriétaires et "Open Data" dans les études micro et macro-économiques. La deuxième proposition de projets, en collaboration avec le CNPC, focalise sur une offre Bac+5 de formation dans l'économie du sport et une université américaine partenaire leader dans le domaine de l'analytique sportive ("Sports Analytics"), Enfin, la troisième proposition cherche à intégrer les analyses des données non-structurées au cœur du positionnement de nos programmes et services.

    Tout comme l’innovation, la richesse d’un territoire n’est pas construite par de grandes idées, mais par de grandes pratiques. Pour le Groupe ESC Pau, plusieurs défis fondamentaux restent à relever. Nous devrons aller quotidiennement à l’écoute des entreprises et des forces vives du territoire. Notre vision, et nos propositions, doivent être nourries, développées et puis portées par le plus grand nombre de nos étudiants, notre faculté et nos partenaires d’entreprise. Nous avons besoin de mettre l'avenir de notre communauté au coeur de nos objectifs. Une grande école n’est pas faite uniquement en fonction de son classement ; mais dans sa capacité à contribuer concrètement à l’avenir de son territoire.

    LE GROUPE ESC PAU, UN ATOUT IMPORTANT POUR LE DÉVELOPPEMENT ET L’ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE

    Lee Schlenker Professeur des systèmes d’information ancien Directeur délégué du Groupe ESC Pau
    A propos de Lee Schlenker

    Lee Schlenker est professeur des systèmes d’information et anciennement directeur délégué du Groupe ESC Pau. Lauréat du prix EDSF pour son utilisation des TIC en enseignement, il participe à la commission "Stratégies Digitales" de la Conférence des Grandes Ecoles. Reconnu en tant qu’expert en e-learning par la Commission Européenne, Prof. Schlenker a dirigé de multiples missions et études visant à améliorer l'utilisation des TIC en entreprise en Europe, en Asie et en Afrique du Nord.

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    Grandes écoles et territoires : un enrichissement mutuel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grandes-ecoles-et-territoires-un-enrichissement-mutuel/ Sun, 29 May 2016 13:39:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grandes-ecoles-et-territoires-un-enrichissement-mutuel/ Les Grandes écoles représentent-elles une réelle plus-value pour les territoires ? Comment estimer leur contribution au développement local et régional ? Les réponses à ces questions sont maintenant scientifiquement mesurables depuis la mise en place de l’outil BSIS1 par la FNEGE et l’EFMD en 2012 qui évalue l’impact des Business Schools sur leur environnement, révélant des résultats saisissants !

    Pour l’EM Normandie, le baromètre BSIS réalisé en 2013 révèle que son impact financier total incluant notamment les dépenses des étudiants (hors frais de scolarité) et du personnel, représente 152 millions d’euros. «Il s’agit d’un impact remarquable qui montre les effets visibles et importants liés à la présence et à l’action de l’EM Normandie dans son territoire », indique la FNEGE dans son rapport, précisant que « 1 euro investi dans l’école génère près de 17 euros d’impact financier direct et indirect, et près de 58 euros si l’on tient compte des effets multiplicateurs ».

    L’influence de la pédagogie et de la recherche sur l’activité économique révèle un impact tout aussi significatif : la présence en entreprise des étudiants et des enseignants via les missions, les stages ou le consulting ainsi que les actions menées en faveur de l’entrepreneuriat correspondent globalement à une entreprise du tertiaire de 416 collaborateurs qualifiés auxquels s’ajoutent 424 emplois créés ! Autres éléments passés au crible, l’innovation managériale et technologique et la contribution à l’image nationale et internationale. Et, une fois encore, les indicateurs sont au vert. La dénomination même de l’institution - EM NORMANDIE - n’est d’ailleurs pas étrangère aux résultats obtenus sur ce dernier critère servant directement, à travers les différentes prises de parole, le rayonnement de la région dans l’hexagone et au-delà de nos frontières.

    Mais si cette étude démontre clairement que produire du savoir dans nos régions revient à créer de la richesse pour elles, elle souligne également l’importance de travailler toujours plus en synergie avec l’ensemble des acteurs du territoire. Et c’est précisément sur cette dynamique que repose la stratégie de développement de l’EM Normandie comme en témoignent nombre de ses actions.

    Le développement de formations en lien direct avec les bassins d’expertise naturelle de ses implantations, comme le maritime et le portuaire au Havre ou le numérique à Caen, en est un exemple. A travers les activités de ses trois instituts - l’IPER, l’InsIDE et l’IDéT2 – l’école a également bâti des systèmes de coopérations multi-partenariales créant une véritable valeur ajoutée en termes d’innovation et de compétitivité.

    Aujourd’hui, si l’EM Normandie a su s’imposer comme une institution de référence dans l’univers des Business Schools à l’échelle nationale et internationale, elle n’en oublie nullement ses origines. Elle en tire, au contraire, une grande fierté. Le choix des vikings pour sa dernière campagne de communication n’est pas le fruit du hasard. Une école conquérante pour un territoire conquérant en somme, partageant la même volonté de progresser ensemble et riches d’un fort potentiel de développement sur l’axe Paris-Seine-Normandie.

    1BSIS : Business School Impact System 2IPER : Institut Portuaire d’Enseignement et de Recherche / IDéT : Institut du Développement Territorial / InsIDE : Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat

    Jean-Guy Bernard Directeur Général de l’EM Normandie

    A propos de Jean-Guy Bernard

    Jean-Guy Bernard est directeur général de l’École de management de Normandie depuis septembre 2004 et Président de l’association Passerelle depuis septembre 2015. Après un DEUG (diplôme d'études universitaires générales) de lettres modernes spécialisées à Paris 4 - Sorbonne, il obtient un diplôme d’État de niveau II au CEFAC (Centre d’études et de formation des assistants techniques au commerce) à Paris. Il poursuit par un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) CAAE (certificat d’aptitude à l’administration des entreprises) à l’IAE (institut d'administration des entreprises) de Caen. De 1994 à 2003, Jean-Guy Bernard dirige l’Icom (Institut consulaire de la Manche). Directeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage au conseil régional de Basse-Normandie, il devient ensuite directeur général des services de la chambre de commerce et d’industrie de Caen de 2002 à 2004.

    A propos de l’EM Normandie

    Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business School. Elle est accréditée AACSB et EPAS pour son Programme Grande Ecole (formation initiale). Avec plus de 3 100 étudiants et professionnels dans ses programmes et plus de 13 500 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq sites, à Caen, Deauville, Le Havre, Paris et Oxford. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière.

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    Quelques éléments phares de ces 2 textes… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelques-elements-phares-de-ces-2-textes/ Sun, 22 May 2016 13:39:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelques-elements-phares-de-ces-2-textes/ Le règlement européen sur la protection des données personnelles :

    • Il donne aux citoyens plus de contrôle sur leurs informations personnelles dans l’environnement 2.0 : le droit à l’oubli, c’est-à-dire à l’effacement des données se trouve conforté (sauf raison légitime de les conserver) ; le droit à la « portabilité des données » est instauré (possibilité pour tout citoyen de transmettre des données à caractère personnel entre fournisseurs de services) ; l’obligation de consentement clair et explicite est renforcée (tout citoyen devra expressément et de manière active donner son accord pour le traitement de données à caractère privé y compris à des fins de profilage) ; le droit d’être informé des politiques de vie privée d’une part et d’autre part, des piratages, est définitivement acquis aux citoyens ; les enfants ne sont pas omis du champ, leur droit à l’oubli étant plus clair, leur obligation « d’autorisation parentale » en dessous d’une certaine limite d’âge et pour certains usages étant entérinée
    • Il crée la clarté juridique pour les entreprises afin d’encourager l’innovation et le développement du futur marché unique du numérique : une autorité de surveillance unique sera créée avec mise en place d’un système centralisé pour les entreprises qui n’auront de fait plus à faire face aux 28 autorités nationales actuelles et pourront faire des affaires dans l’UE de manière plus simple et moins coûteuse
    • Il vise à renforcer la confiance et à garantir un niveau élevé de protection pour tous les citoyens de l’UE et pose le respect de la vie privée comme norme fondamentale : moins de données à caractère personnel devront être collectées par les entreprises et celles collectées devront être mieux sécurisées ; les entreprises devront désigner un responsable de la protection des données si elles gèrent des quantités importantes de données sensibles ou surveillent le comportement de nombreux utilisateurs ; les pouvoirs des agents de protection seront accrus et des amendes importantes pourront être appliquées en cas de violations
    • Il s’appliquera également à des entreprises non européennes mais ciblant des marchés et par suite, des consommateurs européens : « le règlement énoncera clairement que les entreprises basées en dehors de l’UE devront respecter les mêmes normes que celles qui proposent des biens et services sur le marché de l’UE. Cela contribuera à créer une concurrence équitable pour toutes les entreprises opérant au sein de l’Union. »

    La directive sur la protection des données couvre le traitement des données par le secteur de la police et la justice pénale :

    • Elle vise à protéger les données dans le cadre d’une enquête pénale ou d’une action d’application de la loi (incluant victimes, témoins, suspects…) : les traitements de données liés à l’application de la loi dans l’UE devront répondre au principe de nécessité, de proportionnalité et de légalité ; les règles s’appliqueront tant au niveau national des états que de manière transfrontalière au sein de l’Union ; le transfert de données à caractère personnel vers des pays tiers devra répondre à des règles très strictes assurant un niveau élevé de protection des données lors des transferts
    • Elle revêt, entre autres finalités, celle de favoriser les échanges transfrontaliers dans le cadre de la coopération policière et judiciaire afin de lutter plus efficacement contre la criminalité et le terrorisme à travers l’Europe : la directive complète les dispositions récentes sur le nouveau règlement d’Europol et sur la directive établissant un système de collecte des données des passagers aériens de l’UE

    Dans la pratique, le G29 (réunissant les CNIL européennes) qui est présidé jusqu’en février 2018 par Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL, sera remplacé par le CEPD, Comité Européen de la Protection des Données. Il verra son indépendance renforcée et pourra rendre des avis contraignants, notamment dans le cadre de procédures de sanctions. Pour l’heure, il va organiser des consultations avec les parties prenantes avant l’été 2016 afin d’accompagner au mieux des entreprises pour l’échéance 2018.

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    Le Chapitre des écoles de management : élections https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-chapitre-des-ecoles-de-management-elections/ Sun, 29 May 2016 13:39:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-chapitre-des-ecoles-de-management-elections/ Lors de son assemblée générale du 25 mai à Toulouse, le Chapitre a réélu Loick Roche, directeur général de Grenoble Ecole de Management, au poste de président. François Bonvalet, directeur de Toulouse Business School devient vice-président.

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    Egalité des chances et ouverture sociale dans l’Enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-des-chances-et-ouverture-sociale-dans-lenseignement-superieur/ Sun, 29 May 2016 13:39:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-des-chances-et-ouverture-sociale-dans-lenseignement-superieur/ Lors du colloque de la CGE tenu le 12 mai 2016 à Paris sur « l’enseignement supérieur : quelles attentes de la société ? », l’ouverture sociale et l’égalité des chances ont été l'un des sujets mis à l’honneur. Thierry Mandon1 , Jean Pisani-Ferry2 et Gérard Mestrallet3 sont chacun revenus sur ce qui est peut-être l’enjeu le plus crucial pour l’enseignement supérieur dans les dix années à venir.

    La Conférence des grandes écoles a également signé un « Pacte pour l’égalité des chances et l’ouverture sociale » avec les associations majeures qui œuvrent chaque jour pour accompagner des jeunes issus de quartiers défavorisés et isolés du collège aux études supérieures et jusqu’à leur insertion professionnelle : Passeport Avenir, la Fondation FACE, Frateli, L’Envol le campus de la Banque Postale, l’institut Télémaque, l’APEC, la fondation Deloitte et Mozaïc RH.

    Enfin, lors de cette journée, une table ronde était entièrement dédiée à l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur, le panel de personnalités représentant les partis prenantes et les usagers des établissements d’enseignement supérieur4 ont pu présenter et débattre de pistes qui doivent permettre au système d’accueillir dans 10 ans près de 460 000 étudiants supplémentaires tout en amplifiant les mesures d’ouverture sociale qui existent aujourd’hui.

    En effet, malgré toutes les bonnes volontés et les initiatives qui se sont multipliées depuis une quinzaine d’années, l’enseignement supérieur dans son ensemble souffre toujours en 2016 du manque de représentativité des effectifs étudiants par rapport à la réalité de la société française. Chaque année, environ 150 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme et 50% d’entre eux entre immédiatement dans la spirale du chômage dès leurs premiers pas dans la vie active ! Seuls un peu plus de 27% des entrants en première année obtiennent leur Licence trois ans plus tard. Les premières victimes de cet état de fait sont les jeunes issus de catégories sociales défavorisées, de banlieues et de zones rurales isolées.

    Les Grandes écoles et les établissements d’enseignement supérieur qui sont tributaires de situations sociales et culturelles établies en amont ont comme responsabilité d’aller « sur le terrain » pour accompagner les jeunes, les aider à développer un projet et leur donner la foi en un avenir dans lequel ils pourront s’accomplir.

    Comme l’a montré très clairement le dernier sondage CGE/TNS Sofres, le déficit d’information des jeunes, de leurs parents et même de leurs professeurs sur les carrières possibles, les voies qui y conduisent tant dans le secondaire que dans le supérieur est une des raisons majeures de l’échec dans les premiers cycles du supérieur et du décrochage massif d’une partie de la jeunesse. Les Conseillers d’orientation n’ont pas les moyens d’assurer leur mission première d’information et d’aide des jeunes dans leur orientation. La diversité des situations et l’offre dans l’enseignement supérieur sont telles qu’il est illusoire de demander à un CIO d’offrir une information complète et personnalisée à tous les jeunes qui en ont besoin. L’orientation et la préparation aux études supérieures doivent être inscrites tout au long du parcours scolaire, dès l’école primaire et intensifiée au lycée. A l’image des portfolios qui permettent aux élèves des grandes écoles de murir leur projet professionnel la préparation de l’orientation pourrait faire l’objet de périodes actives dédiées dans l’emploi du temps et trouver une expression dans un livret spécifique.

    Des milliers d’initiatives dans l’enseignement supérieur menées par les établissements comme les Cordées de la Réussite, ou bien des associations, des entreprises et autres initiatives privées accompagnent des dizaines de milliers de jeunes chaque année, mais encore faut-il que ces jeunes qui en aurait besoin soient au courant de leur existence. L’utilisation du numérique est cruciale pour faire connaitre ces programmes sur tous les territoires tout comme l’implication forte des collectivités locales.

    Enfin, la question du coût des études supérieures doit également être posée, la transparence et l’information là encore sont les maîtres mots afin que les jeunes et leurs familles sachent que la possibilité existe pour tous de suivre des études supérieures de haut niveau quel que soit leur niveau de ressources. L’apprentissage et, plus généralement l’alternance permettent à un jeune de financer et même d’être rémunéré lors de ses études.

    Ces voies qui concernent aujourd’hui près de 15% des diplômés des grandes écoles doivent être reconnues à tous les niveaux comme des formations d’excellence. Un effort particulier doit être fait sur l’information à propos de l’immense variété des bourses disponibles selon les parcours, l’origine sociale, les territoires, les établissements… Les établissements eux-mêmes doivent faire mieux connaitre leur politique de modulation des frais d’inscription selon les revenus des parents et de l’étudiant, voire considérer la prise en compte du quotient familial.

    Toutes ces pistes de réflexion évoquées lors de cette journée sont à considérer pour assurer la démocratisation exigeante de l’enseignement supérieur via une plus grande ouverture sociale, et contribuer à l’égalité des chances réelle en France. Il s’agit d’un enjeu majeur pour l’enseignement supérieur dans son ensemble et il s’agit d’une priorité de la Conférence des grandes écoles.

    1Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche 2Commissaire Général de France Stratégie 3Président d’ENGIE et de la Fondation Agir Contre l’Exclusion 4Dominique Gillot, sénatrice du Val d’Oise; Jean-Michel Blanquer, Directeur Général du Groupe ESSEC; Marc-Olivier Padis, Directeur des études de Terra Nova; Sofiane Mabouth, étudiant Passeport Avenir; Laurent Giry, administrateur de l’Union Nationale des Associations Familiales

    Lire la restitution de la table ronde N°1

    Lire le Pacte pour l'ouverture sociale et l'égalité des chances

    Jules Meunier Chargé de mission Ouverture sociale CGE

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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en juillet 2015 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-juillet-2015/ Wed, 29 Jun 2016 13:38:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-juillet-2015/ 7 juillet : Bureau , de 10 h à 14 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 7 juillet : Commission Recherche et transferts, de 14 h 3à à 17 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 8 juillet : Commission Formation, groupe Entrepreneuriat, de 14 h 30 – 17 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    Fermeture de la délégation générale Les bureaux de la CGE seront fermés du 24 juillet au soir au 17 août matin
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    La CGE admet trois nouveaux membres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-admet-trois-nouveaux-membres/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-admet-trois-nouveaux-membres/ Le 28 juin, le conseil d'administration a admis :

    dans le collège Écoles :

    • l'ICD École de commerce et de marketing - Directeur : Tawhid Chtioui L'école est située à Paris et à Toulouse. Elle recrute des titualires du baccalauréat et propose des cycles bachelors et masters.
    • l'IEP Paris (Sciences po) - Directeur : Frédéric Mion Etablissement d'enseignement des sciences sociales en 5 ans. Propose des programmes doctoraux.

    dans le collège Organismes :

    • ANASUP Associaiton nationale pour l'apprentissage dans l'enseignement supérieur - Président :  Yves Cimbaro ANASUP regroupe un réseau d'une trentaine de CFA de l'ensignement supérieur
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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en juin 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-juin-2016/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-juin-2016/ 1er juin : Commission Développement durable, groupe Label, de 14 h à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 2 juin :    Commission Financement, de 18 h à 19 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 15 juinCommission Amont, de 14 h 30 à 17 h Lieu : Ecole des Mines de Paris - 60 boulevard Saint Michel -75006 Paris 16 juin :  Commission Développement durable, groupe LUCA : de 14 h 3à à 17 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 21 juin :  Commission Formation : groupe Entrepreneuriat, de 14 h 30 à 16 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 21 juin :  Commission Formation, de 10 h à 12 h Lieu : Ecole des Mines de Paris - 60 boulevard Saint Michel -75006 Paris 21 juin :   Commission Recherche, de 14 h à 17 h Lieu : EI CESI, 30 rue Cambronne, 75015 Paris 21 juin :   Chapitre des écoles de management, groupe Qualité-Accréditations de 13 h 30 à 17 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 22 juin :   Chapitre des écoles de management, groupe Innovations pédagogiques, de 11 h à 15 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 28 juin :    ASSEMBLEE GENERALE, de 9 h à 12 h 30 Lieu : Ecole supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci – La Défense

    30 juin-1er juilletChapitre des écoles de management - groupe Relations Internationales   Lieu : Campus de Toulouse Business School à Barcelone

    15 juin : Résultats de l'enquête 2016 Insertion des jeunes diplômés

    La CGE présentera à la presse les résultats de l'Enquête 2016 sur l'Insertion des jeunes diplômés des grandes écoles. Lieu : CGE 11 rue Carrier-Belleure - 75015 Paris

    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap

    3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :

    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur - prochaine session : 3 juin
    • le référent face au handicap psychique des étudiants - prochaine session : 21 juin
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle - prochaine session : 7 juillet

    Vous trouverez sur site d'Hanploi le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates prévues en 2015-2016. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

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    Le financement des études en école de commerce, par Audencia Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-financement-des-etudes-en-ecole-de-commerce-par-audencia-business-school/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-financement-des-etudes-en-ecole-de-commerce-par-audencia-business-school/ Audencia Business School publie le 1er Livre Blanc sur  le financement des études supérieures : Un outil conçu pour aider les étudiants et leur famille à oser une grande école Actuellement, plus de la moitié des grandes écoles accueillent 30% de boursiers. Malgré de nombreux dispositifs d’aide au financement des études, 49% des Français pensent encore que la différence principale entre les universités et les grandes écoles concerne le coût des études, selon l’enquête nationale réalisée en mars 2016 par TNS Sofres pour la Conférence des Grandes Ecoles (CGE). Bien que confrontées à une baisse des subventions des collectivités publiques et l’augmentation des budgets pour le recrutement de professeurs et chercheurs réputés, l’ouverture sociale demeure une priorité des grandes écoles. Dans ce premier Livre Blanc sur le financement des études supérieures réalisé en partenariat avec la CGE, Audencia Business School donne la parole à ses consœurs dans l’optique de livrer aux familles toutes les clés des solutions de financement des études pour oser une grande école.

    Voir CP

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    Le colloque du 12 mai : la CGE signe avec 8 partenaires le Pacte pour l’ouverture sociale et l’égalité des chances https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-colloque-du-12-mai-la-cge-signe-avec-8-partenaires-le-pacte-pour-louverture-sociale-et-legalite-des-chances/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-colloque-du-12-mai-la-cge-signe-avec-8-partenaires-le-pacte-pour-louverture-sociale-et-legalite-des-chances/ Le colloque organisé par la CGE le 12 mai sur le thème « L’enseignement supérieur : quelles attentes de la société ? » a rassemblé 300 personnes et été suivi en ligne sur les réseaux sociaux. Thierry Mandon, , Secrétaire d’État en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a ouvert le colloque, dont les débat sont porté sur plusieurs aspects de l’enseignement supérieur : l’égalité des chances et l’ouverture sociale, l’efficience et l’impact social et économique, le financement. Christine Ockrent, journaliste et écrivain, a apporté une vision internationale de l’attractivité de l’enseignement supérieur français.

    A cette occasion, la CGE a signé avec 8 entreprises et associations, un Pacte pour l’ouverture sociale et l’égalité des chances, dans le but de renouveler leur engagement commun en la matière et de changer d’échelle.]]>
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    La CGE lance les bourses de recherche Bernard Sutter https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-lance-les-bourses-de-recherche-bernard-sutter/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-lance-les-bourses-de-recherche-bernard-sutter/ Fondée et animée par Bernard Sutter, l’association ARIEL a mené, durant plus de vingt ans, une action pilote en vue de la promotion de partenariats binationaux en recherche technologique, dans le domaine des sciences de l’ingénieur. ARIEL a favorisé l’émergence de projets de recherche binationaux reposant sur l’excellence scientifique, la pertinence des perspectives applicatives et la complémentarité des partenaires. La présence de jeunes chercheurs et d’industriels était requise. ARIEL apportait à ces actions un modeste soutien financier, destiné à faciliter la mobilité des chercheurs impliqués. En vue de prolonger cette action et de rendre hommage à son fondateur, la CGE crée les Bourses de mobilité Bernard Sutter. 3 à 5 bourses de mobilité par an pourront être attribuées à des jeunes chercheurs, français ou étrangers, thésards ou docteurs ayant soutenu leur thèse il y a moins de trois ans, participant à une recherche collaborative binationale, impliquant des équipes appartenant à des établissements d’enseignement et/ou de recherche et au moins un partenaire industriel (PME ou TPE de préférence). Ces bourses sont destinées à favoriser un séjour de recherche de 4 à 6 mois dans le pays partenaire.

    Pour l’année en cours, la date limite pour le dépôt des demandes est le jeudi 16 juin 2016.]]>
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    Lancement du Prix PEPITE - Tremplin pour l’Entrepreneuriat Etudiant 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-prix-pepite-tremplin-pour-lentrepreneuriat-etudiant-2016/ Wed, 22 Jun 2016 13:39:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-prix-pepite-tremplin-pour-lentrepreneuriat-etudiant-2016/ Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et la Caisse des Dépôts lancent dans le cadre de leur politique de développement de l’entrepreneuriat, le 25 avril 2016, la 3e édition du Prix PEPITE - Tremplin pour l’Entrepreneuriat Etudiant, second volet de i-LAB, dispositif de soutien à la création d’entreprises innovantes. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 juin 2016.

    Créé en 2014 par le MENESR dans le cadre de sa politique volontariste en faveur de l’entrepreneuriat étudiant, organisé en partenariat avec la Caisse des Dépôts, le Prix PEPITE a pour objectif de faire émerger des projets de création d’entreprises innovantes par les étudiant(e)s et les jeunes diplômé(e)s et de soutenir les meilleurs d’entre eux grâce à une aide financière. Le Prix PEPITE accompagne la montée en puissance du dispositif PEPITE : 29 pôles opérationnels dédiés à l’accueil des étudiants, 120 000 étudiants concernés par la sensibilisation et la formation en entrepreneuriat, 645 étudiants titulaires du statut étudiant-entrepreneur sur la période 2014/2015. L’édition 2016 s’adresse à tout étudiant(e) de l’année universitaire 2015-2016 et aux jeunes diplômé(e)s de l’enseignement supérieur depuis moins de trois ans, âgés de 18 à 28 ans, porteurs de projets de création d’entreprise innovante. Il peut récompenser une innovation aussi bien technologique que non technologique.]]>
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    Le CIEP lance une base de données d'expertise des diplômes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-ciep-lance-une-base-de-donnees-dexpertise-des-diplomes/ Wed, 22 Jun 2016 13:39:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-ciep-lance-une-base-de-donnees-dexpertise-des-diplomes/ Le CIEP- Centre ENIC- NARIC France a mis en place une base de données d’expertise des diplômes accessible surson site internet.  Cette base de données est une première initiative en France et en langue française sur la reconnaissance des diplômes étrangers qui reflète une expérience décennale en matière de reconnaissance des diplômes.

    Cet outil s'adresse aux établissements d’enseignement supérieur, aux employeurs, aux administrations, aux institutions concernées par la compréhension des diplômes étrangers.]]>
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    L’université Paris Dauphine fait découvrir des entreprises innovantes à des lycéens de Seine-Saint-Denis https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/luniversite-paris-dauphine-fait-decouvrir-des-entreprises-innovantes-a-des-lyceens-de-seine-saint-denis/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/luniversite-paris-dauphine-fait-decouvrir-des-entreprises-innovantes-a-des-lyceens-de-seine-saint-denis/ Créé en 2009 et soutenu par la Fondation Paris-Dauphine, le programme Egalité des chances travaille en collaboration avec 25 lycées d’Ile-de-France situés en zone dites « sensibles ». Ses objectifs: donner le goût des études supérieures aux lycéens et lutter contre l’auto-censure. Les moyens :

    • des cours de renforcement assurés en 1ère et terminale par 120 enseignants du secondaire.
    • des journées d’information/sensibilisation auprès de 1500 élèves chaque année.
    • la mobilisation de 170 parrains dauphinois : étudiants, enseignants et professionnels.
    • des sorties culturelles et des conférences thématiques.
    • des rencontres professionnelles grâce à plusieurs entreprises mécènes.

    Le 13 avril, à l’initiative de Frédéric Bedin, alumni et fondateur de l’agence Hopscotch, vingt élèves des lycées partenaires Maurice Utrillo de Stains et Suger de Saint-Denis, ont découvert l’univers de l’entrepreneuriat. Au programme : découverte du siège social de Hopscotch, échanges avec Julie Coudry, fondatrice de Jobmaker, et Hugues Lebret, cofondateur de compte Nickel. La journée, riche en questions et en rencontres, s’est conclue sur les mots de Dominique Seux, rédacteur en chef des Echos : « Travaillez dur et ne vous mettez aucune barrière. Vous aurez la chance d’exercer différents métiers au cours de votre vie, alors donnez-vous les moyens et profitez-en ! »

    Rien de tel que de prendre connaissance des témoignages des élèves pour réaliser l’impact d’une telle journée : « Ces rencontres m’ont permis de me rendre compte de l’importance de la volonté dans ce que l’on fait. Une phrase en particulier m’a interpellé : ne soyez pas demandeurs d’emploi mais offreur de compétences » Inès « C’était la première fois que je rencontrais des auto-entrepreneurs, partageant leurs expériences. Ils m'ont donné envie de devenir moi-même auto-entrepreneur. J’avais de nombreux préjugés sur le monde de l’entreprise, aujourd’hui, ils se sont envolés ! » Nesrine « Frédéric Bedin nous a immédiatement mis à l'aise en nous racontant son parcours à Dauphine. Les locaux de cette entreprise étaient juste fantastiques. » Myliane

    Contacts : Oriane Reynaud, chef de projet Egalité des chances :  oriane.reynaud@fondation-dauphine.fr Clémence Abry-Durand, chargée de mission Egalité des chances : clemence.abry-durand@fondation-dauphine.fr

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    Choisir sa filière et suivre ses choix : s’il aime à commenter ses choix, c’est pour partager les valeurs qui animent son parcours https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/choisir-sa-filiere-et-suivre-ses-choix-sil-aime-a-commenter-ses-choix-cest-pour-partager-les-valeurs-qui-animent-son-parcours/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/choisir-sa-filiere-et-suivre-ses-choix-sil-aime-a-commenter-ses-choix-cest-pour-partager-les-valeurs-qui-animent-son-parcours/ Un cursus à 100% en alternance A 28 ans, Thierry Ytournel est Ingénieur Etudes et Méthodes chez Bourg Industries, un acteur national de la fabrication d’articles de quincaillerie et de pièces sur plan pour toutes les industries, basé à Saint-Sixte, dans le pays d’Astrée (42). Arrivé dans l’entreprise en 2015, il a auparavant exercé différentes fonctions d’ingénieur en Slovaquie, au Maroc et en France, après sa formation d’ingénieur en mécanique et génie industriel réalisée en apprentissage à l’Institut Français de Mécanique Avancée (aujourd’hui SIGMA Clermont, l’école née de la fusion de l’IFMA et de l’Ecole nationale de Chimie de Clermont-Ferrand).

    Flash back sur le parcours de cet ardent défenseur de l’apprentissage C’est en troisième, qu’il fait le choix de l’alternance avec une orientation en CAP Chaudronnerie, suivi d’un Bac Pro, puis d’un BTS et d’un diplôme d’ingénieur, le tout avec brio et en alternance. Il précise « j’ai choisi d’aller au CFA du Roannais au grand dam de mes enseignants qui me poussaient à poursuivre en seconde générale. Mon orientation n’était pas une question de niveau, mais un choix, une forte envie d’alterner enseignements académiques et apprentissages sur le terrain. Ma famille, elle, n’a jamais considéré l’apprentissage comme une voie de garage. Bien au contraire, le passage par l’entreprise était considéré comme la garantie d’obtenir un travail.

    Choisir sa filière et suivre ses choix S’il aime à commenter ses choix, c’est pour partager les valeurs qui animent son parcours. « Choisir une voie professionnelle, c’est apprendre un métier, c’est voir où on va et évoluer très vite ». C’est aussi repousser les limites et s’investir à 200%. Au-delà de la capacité d’adaptation que nécessite l’alternance, savoir travailler plus peut s’avérer indispensable pour acquérir le niveau de langues requis pour travailler dans un environnement international et les bases scientifiques et technologiques nécessaires pour exercer des responsabilités d ingénieur.

    Si l’alternance a ses exigences, elle a aussi ses avantages. Très jeune, Thierry est autonome financièrement, même si sa famille l’aide encore pour certains aspects. En plus d’un parcours réussi chez SUC réalisations où il se voit confier de plus en plus de responsabilités, il obtient son BTS premier interacadémique de Paca, Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées, et est sélectionné par l’IFMA pour suivre la formation d’ingénieur par apprentissage.

    Apprendre aussi à se connaitre Continuer à apprendre : tel est le moteur de Thierry. A l’IFMA, il s’immerge dans de nouvelles disciplines, découvre de nouvelles méthodes ou de nouveaux environnements à Shanghai avec la mise en place d’un poste de travail et surtout au Maroc où il est chargé des méthodes et moyens d’industrialisation d’un nouveau marché obtenu par l’entreprise qui l’accueille. Au fil des années, il réalise l’importance d’un travail sur soi et de l’enseignement en développement personnel que dispense l’IFMA. « Bien se connaitre, prendre du recul, analyser et mesurer ses résultats est indispensable pour continuer d’avancer ». Aujourd’hui, après quelques années d’expériences à l’étranger, il exprime sa satisfaction de travailler pour une entreprise à taille humaine, impliquée dans son bassin d’emploi où il sait qu’il peut progresser et proposer des évolutions.

    A propos de SIGMA Clermont

    SIGMA Clermont est une grande école d’ingénieurs du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui a pour mission de former des ingénieurs et des doctorants, de réaliser des travaux de recherche en lien étroit avec le monde économique, et de favoriser l’innovation par des transferts de technologie vers les entreprises. L’école accueille 950 élèves ingénieurs dans 3 cursus, et diplôme 280 ingénieurs chaque année, experts en chimie, mécanique, génie industriels, capables de conjuguer rapidement leurs compétences avec celles des entreprises qui les recrutent.

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    C’est une double approche qui fait la spécificité de l’ École Supérieure d’Agricultures d’Angers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cest-une-double-approche-qui-fait-la-specificite-de-l-ecole-superieure-dagricultures-dangers/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cest-une-double-approche-qui-fait-la-specificite-de-l-ecole-superieure-dagricultures-dangers/ Réussir au Groupe ESA, c’est d’abord savoir apprendre Comme tous les établissements d’enseignement supérieur, l’Ecole Supérieure d’Agricultures d’Angers, a vu arriver ces dernières années ce que les sociologues de l’éducation appellent les « nouveaux étudiants », à savoir des étudiants parfois peu préparés aux exigences de l’enseignement supérieur mais néanmoins désireux de poursuivre leurs études.

    Afin de mener tous les étudiants à la réussite, tout en prenant en compte la grande variété de leurs parcours antérieurs, l’école a mis en place une formation à l’ « Apprendre à apprendre » qui s’adresse aux deux acteurs de la formation : les enseignants et les apprenants.

    Une formation intitulée « Que puis-je faire dans ma pratique quotidienne pour aider les élèves à mieux retenir ? » est proposée aux enseignants. Ils y reçoivent des apports théoriques sur le fonctionnement de la mémoire, sur les causes de l’oubli et surtout des conseils pratiques sur les activités de cours les plus à même de favoriser la mémorisation des informations par les apprenants : le rappel de début de cours, le résumé de fin de cours, la répétition, la multi-modalité entre autres exemples…

    De leur côté, les étudiants, très tôt dans l’année, bénéficient des mêmes apports théoriques mais aussi de conseils pratiques pour optimiser leur organisation personnelle : comment prendre des notes pour mieux retenir ; à quel moment et à quelle fréquence réviser pour aider sa mémoire ; suffit-il de lire pour apprendre, etc…ces apports étant basés sur les conclusions de la recherche en neurosciences et l’étude de McMillan1 sur les stratégies des étudiants qui réussissent. Ces apports méthodologiques, dispensés par des enseignants de communication et sciences de l’éducation, sont immédiatement suivis d’ateliers de mise en pratique concrète animés par des enseignants de matières techniques et scientifiques.

    C’est donc cette double approche qui fait la spécificité de la formation à l’ « Apprendre à apprendre » à l’Ecole Supérieure d’Agricultures d’Angers. Dans le même ordre d’idée, dans le but d’assurer une égale réussite de tous les élèves, et ce quelles que soient les trajectoires antérieures, l’école forme aussi les enseignants à mieux comprendre les blocages et réticences aux apprentissages, compétences qui s’avèrent essentielles dès lors que l’on vise l’égalité des chances de tous dans l’enseignement supérieur.

    1Pour une synthèse des travaux de McMillan, voir la très intéressante conférence de Franck Amadieu sur Canal U intitulée : « Les stratégies des étudiants en réussite ».

    Véronique Hébrard professeur d’anglais Groupe ESA

    A propos de Véronique Hébrard

    Véronique Hébrard est professeur d’anglais au Groupe ESA, membre de la Cellule d’Appui Pédagogique (C@P) et animatrice des « matinales pédagogiques », espace de formation pédagogique de proximité et lieu d'échanges de pratiques entre enseignants. Elle termine aussi une thèse en sciences de l’éducation, dont le but est de mieux comprendre les blocages aux apprentissages afin d’envisager de possibles remédiations chez les publics plus à risque de décrochage.

    A propos du Groupe ESA

    Le Groupe ESA (Ecole Supérieure d’Agricultures) réunit 3.000 élèves. Articulées autour de l’école d’ingénieurs (900 élèves), des formations de tous niveaux sont proposées, selon des modalités variées (initiale, continue, à distance, par apprentissage…) au service de l’agriculture, la viticulture-œnologie, l’élevage, l’horticulture et l’aménagement paysager l’alimentation, l’agro-industrie, l’agrobusiness, l’environnement et l’aménagement du territoire.

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    Une si petite différence d’impact social mérite-t-elle une telle « haine » ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-si-petite-difference-dimpact-social-merite-t-elle-une-telle-haine/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-si-petite-difference-dimpact-social-merite-t-elle-une-telle-haine/ par Didier Jourdan, Docteur d’Etat en Science politique, Directeur général de Montpellier Business School (Groupe Sup de Co Montpellier) depuis 1992 Chevalier dans l’Ordre National du Mérite (2003).

    Montpellier Business School (MBS) a très tôt pris le parti de valoriser la diversité, sous toutes ses formes, en l’inscrivant dans ses valeurs fondamentales, au même titre que l’éthique, l’ouverture, la responsabilité et la performance globales, c’est-à-dire économique, sociale, sociétale et environnementale. C’est pourquoi nous déployons une politique destinée à combattre toutes les formes de discrimination, notamment financières, à l’accès aux études supérieures dans nos programmes d’excellence.

    Ce positionnement politique en faveur de la diversité, de l’inclusion sociale, renvoie à une problématique bien connue des économistes, celle de la mobilité ascendante des jeunes qui, comme le prouvent de nombreux travaux de recherche, est « pour les individus d’origine populaire […] fortement liée à l’éducation, en particulier à l’obtention d’un diplôme du supérieur » (Clément Dherbécourt).

    Au vrai, MBS assure des missions d’intérêt général et, à ce titre, veut favoriser, en sa qualité de grande école de management, membre de la Conférence des Grandes Écoles (CGE), la mobilité sociale ascendante des jeunes. Le lieu d’implantation géographique de l’école a joué également un rôle dans ce choix politique car, comme l’on sait, l’impact de la dimension géographique sur cette mobilité sociale est grand.

    C’est donc, tout d’abord, un positionnement institutionnel citoyen pour plus de justice sociale qu’a adopté MBS. Toutefois, la diversité est également reconnue comme un « prérequis de l’innovation » (Jacques Chaize), ce qui la rend essentielle à l’évolution de notre société (Pascal Picq) et, partant, à l’intérêt commun. A minima, il est donc possible d’affirmer que ce double intérêt que représente la diversité justifie très concrètement l’engagement de MBS pour cette valeur humaine fondamentale et son goût prononcé pour l’altérité.

    Compte tenu de l’importance des moyens humains et financiers mis en œuvre au service de cette politique de promotion sociale et du recul d’expérience que nous possédons en l’espèce aujourd’hui, nous avons souhaité étudier avec rigueur les résultats obtenus et de mesurer la pertinence et l’efficacité de nos dispositifs de promotion sociale, en général, et de l’alternance, en particulier. Le rapport intitulé « Analyse de l’alternance comme vecteur prioritaire d’accès aux grandes écoles de management des étudiants issus des catégories socioprofessionnelles modestes (2008-2009 / 2014-2015) – Un exemple : le programme master grande école de Montpellier Business School » (C. Cazi et D. Jourdan), publié en mars 2016, répond à cette interrogation.

    Cette étude démontre combien l’image des grandes écoles de management déconnectées des réalités sociales procède d’un raisonnement réducteur, particulièrement pervers pour notre pays, en général, et pour sa jeunesse, quelles que soient les origines sociales, en particulier. En effet, Montpellier Business School, dans son programme master grande école, accueillait, en 2014-2015, 32 % de bousiers d’État, dont 39 % situés entre les échelons 4 à 7, et 26,50 % d’élèves issus de familles appartenant aux catégories socioprofessionnelles modestes (employés, ouvriers, retraités et inactifs).

    La même année de référence, les statistiques de la DEPP enregistraient 34,40 % de CSP modestes sur l’ensemble des étudiants de l’Université et 31,10 % en Master à l’Université. Une si petite différence d’impact social entre deux systèmes aussi différents, mais concourant à la même mission d’intérêt public, mérite-t-elle une telle « haine », pour reprendre le terme de mon collègue Jean-François Fiorina, à l’égard de nos grandes écoles ?

     
    La version intégrale de l'étude est disponible La CGE remercie Caroline Cazi, Directrice des ressources humaines, de la diversité et de la RSE de MBS et le Dr Didier Jourdan, Directeur général de MBS qui ont accepté de mettre gratuitement cette étude  à la disposition de ceux qui le souhaiteront sur simple demande  à l’adresse suivante : direction.generale@montpellier-bs.com
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    Devenir ingénieur après un BTS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/devenir-ingenieur-apres-un-bts/ Wed, 22 Jun 2016 13:39:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/devenir-ingenieur-apres-un-bts/ L’ESAIP s'est associée à plusieurs lycées du Grand Ouest pour mettre en place un dispositif d’accompagnement afin de permettre à des étudiants de BTS de se projeter et de réussir un projet de poursuite d’études en cycle ingénieur après l’obtention de leur BTS.

    Pendant deux années, les étudiants volontaires peuvent accéder à une formation supplémentaire, conçue et coordonnée par une équipe de référents issue de chaque établissement partenaire. Il est important qu’un élève engagé dans ce dispositif puisse s’appuyer sur un enseignant référent dans son propre établissement pour l’aider à faire murir son projet ingénieur. Les cours et l'accompagnement sont entièrement pris en charge par l’ESAIP.

    En 1ère année, l’objectif est de les aider à faire murir leur réflexion sur un projet de poursuite d’études et croire en soi pour relever un tel défi. Ils rencontrent des étudiants et des anciens élèves qui parlent de leur quotidien. C’est une étape importante car trop de jeunes s’autocensurent, ils ont besoin de se fixer des objectifs à court et moyen termes.

    En 2nde année, on intensifie le rythme par l’acquisition des méthodes de travail, l’approfondissement des savoirs scientifiques (surtout pour ceux qui viennent d’une filière pro ou technologique) mais aussi, et surtout, pour ceux qui voudraient rejoindre l’ESAIP ensuite : le développement d’une culture internationale. Cela représente 60 heures de formation. Il y a 5 sessions de 2 jours durant les vacances scolaires sur le campus de l’ESAIP où tous les étudiants se retrouvent en même temps.

    On termine le programme par la formalisation du projet professionnel. En général, 30% choisissent d’intégrer l’ESAIP, mais le plus important c’est que 100% d’entre eux poursuivent en cycle ingénieur, en Master universitaire et pour quelques-uns en Licence pro. Nos lycées partenaires : • Lycée Saint Aubin La Salle à Angers - St Sylvain d'Anjou • École Technique Supérieur de Chimie de l'Ouest (ETSCO à Angers) • Lycée Privé Ste Marie de Cholet • Campus La Salle Nantes

    Omar Hebbar Responsable du développement pédagogique et du projet éducatif ESAIP

     
    A propos d’Omar Hebbar

    Titulaire de deux thèses en mathématiques, Omar Hebbar débute à l’Université d’Oran (Algérie) comme enseignant et Directeur adjoint chargé de la pédagogie. 10 ans plus tard, en France, il sera enseignant chercheur en mathématiques à l’Université de Nantes puis intervenant à Angers (à l’UCO) puis rejoint l’ESAIP en 1997. Il devient également responsable du développement pédagogique et du projet éducatif de l’école. Il s’intéresse en particulier à la mise en place d’une politique de suivi et d’accompagnement des étudiants. Il participe notamment au programme de recherche « Les Elites » qui aboutira sur un livre « Former les élites autrement » (St Léger édition, rédigé au sein d’un collectif et coordonné par la sociologue de l’éducation Catherine Nafti-Malherbe).

    A propos de l'ESAIP

    L’ESAIP est une école d’ingénieurs implantée à Angers et Grasse, spécialisée dans les domaines du numérique, de la sécurité ainsi que de la prévention des risques industriels et environnementaux. L’école met un point d’honneur à rester en contact constant avec son territoire et le monde professionnel en impliquant les entreprises et les collectivités dans ses projets de développement (équipements pédagogiques, laboratoires, formations …). En tant qu’école du réseau La Salle (1 million de jeunes dans 80 pays), elle est attachée à des valeurs fortes de service envers la communauté, de respect de l’Autre et de la différence, de Justice et d’équité mais aussi de formation pour tous sans distinction d’origine sociale ou religieuse. Dans cette mouvance lasallienne, le profil des étudiants qui intègrent l’école est volontairement hétérogène, aussi bien en post-bac (2/3 filière scientifique et 1/3 filières technologiques) qu’en post-bac+2 (1/3 DUT, 1/3 CPGE, 1/3 BTS et Licence).

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    Vers une entreprise agile et inclusive https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-une-entreprise-agile-et-inclusive/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-une-entreprise-agile-et-inclusive/ Face à un environnement macro-économique et géopolitique de plus en plus instable, émerge imperceptiblement un nouveau modèle de société réticulaire qui s’inscrit, comme le soulignent Bruna, Autissier & Peretti (2016)1 , dans une continuité critique avec le modèle moderne d’organisation sociale et productive.

    Or, penser les forces et les fragilités d’une société réticulaire encore in fieri invite à en questionner les logiques sociales sous-jacentes, à en déceler les défis en termes de régulation et d’intégration, à en anticiper les impacts stratégiques sur le fonctionnement, la soutenabilité et la performance globale des organisations.

    Dans la pénombre, se profile un nouveau modèle de management des entreprises censé réaliser les promesses contradictoires (et encore largement conjecturales) de la postmodernité et réaliser la conciliation de l’agilité et de l’inclusion. Tel est le point de départ de la réflexion que la Chaire « Entreprise Inclusive », nouvellement créée au sein de l’IPAG Business School, a souhaité embrasser, dans le cadre d’un partenariat avec l’Association Française des Managers de la Diversité (AFMD). Cette chaire de recherche-action et de formation se propose d’investiguer les conditions d’un agir agile et inclusif, à la jonction de la théorie et de la pratique, par un chassé-croisé entre management, sociologie et éthique et des plongées très régulières dans la vie des organisations (études de cas, recherches-interventions…).

    L’entreprise postmoderne sera agile et inclusive, ou elle ne sera pas. L’un ne saurait aller sans l’autre. Car, l’agilité sans l’inclusion céderait aux fantômes du changisme de surface (et donc paradoxalement au fixisme de structure). L’inclusion sans l’agilité risquerait, quant à elle, de mal satisfaire aux injonctions paradoxales et à la volatilité qui connotent notre post-modernité liquide.

    Or, par-delà le caractère indissociable de l’agilité et de l’inclusivité, se fait jour la nécessité vitale de la transformation des entreprises en structures agiles et inclusives. L’entreprise post-moderne sera ainsi appelée à s’affranchir d’un management de défiance, reposant sur la centralisation du pouvoir, le contrôle et le poly-reporting, ainsi qu’à mobiliser une approche agile, fondée sur un humanisme pragmatique et une pratique de la relation. D’où la nécessité, comme le souligne l’Enquête Confiance&Croissance 2015, de démultiplier les espaces, les temps et les opportunités de dialogue au sein des entreprises (réseaux thématiques, fonctionnels, affinitaires ou de cause, espaces de parole, communautés de pratiques et d’échange, forum de parole, ateliers de créativité, hakathons, working labs...) ainsi que de pratiquer, au quotidien, un management responsable, à la fois éthique, équitable et coopératif (Bruna & Vernay, 2016)2 .

    Indissociable d’une praxis de la collaboration fondée sur la circulation de l’information, la capitalisation et le partage des connaissances, le power sharing, la pratique de la délégation et de la coopération en réseaux, l’agir agile et inclusif que nous appelons de nos vœux invite à penser la conciliation entre reconnaissance de l’altérité, respect de la diversité des équipes, et néanmoins recherche de leur cohésion organique et de leur performance économique.

    C’est pourquoi une entreprise postmoderne sera appelée à réinvestir pleinement les missions d’intégration sociale et de développement territorial qui lui incombent, dans une triple perspective de prévention des coûts (humains, sociaux et économiques) des discriminations, de recherche d’une croissance soutenable et de poursuite de l’intérêt général.

    Il s’agira d’emprunter de manière créative, les chemins de la citoyenneté organisationnelle, en encourageant les initiatives destinées à favoriser la mobilité sociale, l’égalité des chances et l’agilité des parcours, qu’elles émanent de l’entreprise ou de ses salariés, à commencer par les actions de parrainage égalité des chances et de tutorat à l’adresse de lycéens et d’étudiants méritants ainsi que de jeunes talents. Et ce, dans une double perspective d’ouverture sociale et d’accessibilité méritocratique de l’Enseignement Supérieur (dispositifs Cordées de la Réussite) et d’aide à l’intégration professionnelle.

    Comme en ont témoigné les dirigeants présents lors du lancement de la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive », nombres de firmes, tels les Groupes ENGIE, Casino, Orange, Dalkia et ADECCO, ont développé des dispositifs d’inclusion fondés sur l’alternance (apprentissage et contrats de professionnalisation), des pratiques de parrainage, de bénévolat et de mécénat de compétences.

    Soutenues par des organismes tels l’AFMD, les Clubs FACE, NQT ou Passeport Avenir, ces initiatives sont autant de marqueurs de l’implication sociale et sociétale des organisations. Nécessitant de l’implication (le plus souvent bénévole) des collaborateurs, elles sont des révélateurs de l’engagement social de salariés-citoyens, au travail et en dehors du travail. Elles constituent, en outre, des opportunités pour les collaborateurs d’acquérir des compétences et des savoir-faire qui méritent d’être identifiés, référencés et reconnus par les entreprises, y compris en termes de développement personnel et d’avancement professionnel.

    Fondées sur l’engagement et un mode d’organisation en réseaux privilégiant le partage de l’information, des savoirs et du pouvoir, les dynamiques coopératives et la réversibilité (et donc la circulation) des fonctions, ces pratiques innovantes se configurent aussi comme des laboratoires d’un management humaniste : agile et inclusif.

    1Bruna M.G., Autissier D., Peretti J.M., 2016, « Manœuvrer dans le labyrinthe de la complexité. Réflexions sur l’agir agile et inclusif des entreprises post-modernes », Working paper, Chaire ESSEC du Changement / Chaire IPAG « Entreprise Inclusive ». 2Bruna M.G., Vernay S., 2016 « Capital confiance : briques et leviers de confiance dans les grandes entreprises et ETI françaises » in Duhamel O., Lecerf E. (coord.), L’état de l’opinion 2016, Le Seuil/TNS Sofres, pp.225-244.

    Maria Giuseppina Bruna Guillaume Bigot Frédéric Teulon

    A propos de Maria Giuseppina Bruna

    Professeure-chercheure permanente à l’IPAG Business School, spécialiste du management de la diversité, de l’agilité et de l’inclusion, Maria Giuseppina Bruna, PhD, est Directrice scientifique de la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive ». Intervenante à l'Ecole Nationale d’Administration, elle dirige le programme diversité de l’École des Mines d’Albi-Carmaux, pour lequel elle a reçu la Victoire des Leaders du Capital Humain 2015, Catégorie « Entreprise Publique ». Auteure d’une trentaine d’articles académiques et chapitres d’ouvrages, elle a assuré, avec le prof. Yann Algan, la codirection scientifique de l’enquête Confiance & Croissance 2015 (Confiance&Croissance- TNS Sofres- Institut Montaigne-RAISE). Dans ce cadre, elle a contribué, conjointement avec Sophie Vernay, à l’ouvrage « L’état de l’opinion 2016 » (Le Seuil/TNS Sofres) avec un chapitre sur les briques et leviers de la confiance des cadres français. Membre du Groupe de Dialogue sur la Lutte contre les Discriminations au Travail et dans l’Emploi installé par les Ministres du Travail et de la Ville, elle siège, en tant que personnalité qualifiée, au Comité d'Orientation de la Fondation "Agir contre l'Exclusion" (FACE) et au Comité Exécutif de la Fondation ENGIE "Agir pour l'Emploi". Lauréate du Programme Découverte Chine 2014 (Ministère Français des Affaires Etrangères/Institut Français de Chine), elle est citée dans le Guide Décideurs « Leadership & Management du Capital Humain 2016 » parmi les 100 Leaders du secteur des Ressources Humaines de l’année 2016.

    A propos de Guillaume Bigot

    Chef d’entreprise et essaysite français, diplômé de Sciences Po Paris, Guillaume Bigot est Directeur Général du Groupe IPAG Business School et membre fondateur du Comité Orwell avec Natacha Polony. Politologue et prospectiviste, il est également essayiste et spécialiste en géopolitique. Parmi ses principaux ouvrages à succès : Les Sept Scénarios de l'apocalypse, Paris, Flammarion, 2000 ; Le Zombie et le fanatique, Paris, Flammarion, 2002 ; Le jour où la France tremblera : Terrorisme islamiste : les vrais risques pour l'Hexagone (avec Stéphane Berthomet), Paris, Ramsay, 2005 ; Toute l’histoire du monde : de la préhistoire à nos jours (avec Jean-Claude Barreau), Paris, Fayard, 2007 ; Toute la géographie du monde (avec Jean-Claude Barreau), Paris, Fayard, 2007 ; La Trahison des chefs, Paris, Fayard, 2013.

    A propos de Frédéric Teulon Economiste réputé internationalement, Frédéric Teulon est Directeur de la Recherche de l’IPAG Business School. Ancien élève de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENS Cachan), il est un auteur prolifique en économie et sciences de gestion. Parmi ses ouvrages récents : Dictionnaire d’histoire, économie, finance, géographie, PUF, "Major", 2010 ; Croissance, crises et développement, PUF, coll. « Major », 2010 ; Dictionnaire des grands économistes, PUF, coll. « Major », 2009 ; Initiation à la comptabilité nationale, PUF, coll. « Major », 2009 ; Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie, PUF, coll. « Major », 2008 ; Initiation à la macro-économie, PUF, coll. « Major », 2008 ; La nouvelle économie mondiale, PUF, coll. « Major », 2008 ; Initiation à la micro-économie, PUF, coll. « Major », 2007 ; Croissance, crises et développement, PUF, coll. « Major », 2006 ; Les FFD : la France aux mains des fils et filles de, Bourin éditeur, 2005.
    A propos de l' IPAG Business School

    L’IPAG Business School est une Business School créée en 1965 qui délivre un diplôme Grade Master visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle est membre de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles) et de l'UGEI (Union des Grandes Écoles Indépendantes). L’école compte plus de 2 500 étudiants répartis sur 4 campus : Paris, Nice, Yunnan (Chine) et Riverside (Californie, USA) et 9000 diplômés depuis sa création. Elle dispense 1 Programme Grande Ecole avec 15 spécialisations, 7 Bachelors et 6 MBA. En 2015, l’IPAG a lancé l’IPAG Executive Education, département en charge de ses programmes de formation continue.

    Liens : • Présentation de la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive » • Vidéo de la soirée de lancement de la Chaire IPAG Entreprise Inclusive. Tables-rondes sur le thème : Vers une Entreprise Agile et Inclusive : diversité, relations, innovation, IPAG Business School / AFMD, Paris, 30 Mars 2016. • Programme de formation continue IPAG-AFMD « Diversité & Inclusion » • Rapport de recherche l’Enquête Confiance& Croissance 2015, réalisée sous la direction scientifique de Yann Algan et Maria Giuseppina Bruna, par le cabinet Confiance&Croissance (Sophie Vernay, présidente) et l’Institut TNS Sofres (Emmanuel Rivière & Carine Marcé). • M.G Bruna, J. M. Peretti, Z.Yanat, 2016, « Les nouveaux défis de la diversité : totems à dépasser et paris à relever », RIHME, n°20, pp.68 – 88. • Site de l’Association Française des Managers de la Diversité M.G. Bruna & M. Zoberi, 2016,« Quand la diversité fait croître l’entreprise », Les Echos, Le Cercle, 17 mai.

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    Le Groupe HEI ISA ISEN a créé début 2015 une Direction Ouverture Sociale et Solidarités en la dotant d'un budget significatif d'interventions à hauteur de 100 000 € https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-hei-isa-isen-a-cree-debut-2015-une-direction-ouverture-sociale-et-solidarites-en-la-dotant-dun-budget-significatif-dinterventions-a-hauteur-de-100-000-e/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-hei-isa-isen-a-cree-debut-2015-une-direction-ouverture-sociale-et-solidarites-en-la-dotant-dun-budget-significatif-dinterventions-a-hauteur-de-100-000-e/ Ce financement complète les fonds de solidarité alimentés par les réseaux de diplômés et gérés en coopération avec leurs gouvernances, notamment la Fondation HEI et les programmes de partenariat menés avec des mécènes externes. Cette Direction, qui m’a été confiée, a débuté sa mission par un état des lieux de la situation des étudiants en prolongeant le baromètre social de la CGE et en réalisant un outil annuel d'évaluation et d'informations. Ensuite, l'analyse des bonnes pratiques effectuées, depuis des années, dans chaque école nous a permis de dupliquer et de développer les différents dispositifs. Ainsi l'assurance scolarité, les prêts d'honneur, le tutorat étudiant financé par le Conseil Régional ont été généralisé dans toutes les écoles.

    Ces dispositifs sont également ouverts aux non boursiers. Cette Direction au service des étudiants et en particulier des boursiers (20 % des effectifs) a aussi créé des programmes spécifiques, sur-mesure, dans chaque école en coopération avec les directions d’école, comme des bourses d'excellence portant 20 % des scolarités à l’ISEN Lille. Au sein de chaque établissement se met en place une commission solidarité qui de manière confidentielle résout les difficultés financières des étudiants. Cette commission associe des représentants des diplômés, des étudiants et des mécènes. Le partenariat avec des Fondations est recherché et une centaine d'étudiants boursiers ont été aidés de manière partielle ou totale depuis deux ans. Parmi ces Fondations, la Fondation de l'Université Catholique de Lille et la Fondation de Lille marquent l'ancrage territorial de proximité, fidèle au sens coopératif et fédératif régional. Ces aides reposent sur des critères sociaux, académiques et d’engagement associatif. D’excellents dossiers sont aussi présentés aux fondations associées à des grands groupes économiques français.

    Le travail en réseau se construit également avec les collègues de la CGE et différents acteurs engagés, rassemblés au sein du Groupe de travail Ouverture Sociale ; en région la Commission Ouverture Sociale de la CRGE a été acteur de l’évolution des programmes du Conseil Régional et constitue un lieu de discussion enrichissant.

    Il reste des actions à mener ensemble sur le travail étudiant offert par nos établissements et leur prise en charge partielle par l’état ou les collectivités territoriales en élargissant à toutes nos écoles les dispositions de la loi du 10 août 2007.

    D'autres dispositifs comme les contrats d'apprentissage (400) et de professionnalisation (50) répondent enfin au financement des études pour les jeunes en cycle ingénieur.

    Enfin, nous avons la possibilité de débloquer des aides d’urgence sur les frais de vie, directement ou au travers d’une commission de l’Université Catholique de Lille.

    Au-delà de ces dispositifs, c'est une empathie naturelle et un souci d'accompagnement des jeunes de l'ensemble des personnels (et tout particulièrement des relais au sein des écoles) qui permet la réussite de cette mission. Notre mission est d’accompagner les étudiants dans leur projet personnel et professionnel au-delà de la résolution des difficultés économiques personnelles, voire psychologiques. C’est des conseils sur les prêts, les logements, l’orientation.

    Vincent BUFQUIN Direction Ouverture Sociale et Solidarités Groupe HEI ISA ISEN

    A propos de Vincent Bufquin

    Après 20 ans passés dans l’industrie à divers postes de responsabilité, Vincent Bufquin intégré l’ISA comme secrétaire général durant 10 ans. La fusion HEI ISA ISEN a généré la création de la Direction Ouverture Sociale et Solidarités qu'il anime depuis dix-huit mois. Ancré également au sein de l’Université Catholique de Lille, il vient de terminer une étude regroupant 8000 réponses, sur le travail salarié des étudiants.

    A propos du Groupe HEI ISA ISEN Le Groupe HEI ISA ISEN regroupe trois écoles d’ingénieurs de Lille mais aussi quelques licences et masters. Parmi les 4 000 étudiantes et étudiants, sur les cinq années de formation ;
    • 10 % des étudiants sont des apprentis
    • 10 % des étudiants sont étrangers.
    Une attention toute particulière est portée  sur les 20 % de boursiers.
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    Ouverture sociale, égalité des chances et accès à l’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-egalite-des-chances-et-acces-a-lenseignement-superieur/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-egalite-des-chances-et-acces-a-lenseignement-superieur/ En France, l’ouverture sociale de l’enseignement supérieur reste un enjeu de société majeur qui suppose d’agir en amont avec un double enjeu de préparation et d’orientation. De ce point de vue, l’articulation entre le lycée et l’enseignement supérieur en assumant clairement la logique bac -3/bac+3 doit être une priorité éducative en France. Dans ce domaine, les cordées de la réussite constituent une expérience réussie, grâce à l’engagement et la responsabilisation de tous les partenaires, et notamment des grandes écoles. Il faut encourager, développer et consolider ce modèle.

    L’exigence d’ouverture sociale de l’enseignement supérieur et la réussite des étudiants recouvrent aussi un enjeu de façonnage des premières années de l’enseignement supérieur. En effet, si les études courtes professionnelles sont reconnues comme un succès français, encore faut-il que les formations de type BTS et DUT bénéficient pleinement aux bacheliers professionnels et technologiques. Par ailleurs, pour tous ceux qui se destinent à des études longues, nous devons installer une approche propédeutique permettant une appréhension progressive des enjeux et des exigences propres à l’enseignement supérieur et favorisant la maturation nécessaire pour définir et mettre en oeuvre un projet personnel.

    C’est la force des classes préparatoires aujourd’hui. Demain, cela devrait être une logique d’ensemble de notre système d’enseignement supérieur grâce à la création de « collèges » réalisant cette approche propédeutique. Cela devrait s’accompagner d’un système de bourses repensé pour les plus modestes et d’une mobilisation de la sphère économique au service de l’égalité des chances et de la réussite des étudiants.

    Jean-Michel Blanquer Directeur Général ESSEC Business School

    A propos de Jean-Michel Blanquer Jean-Michel Blanquer est Directeur Général du Groupe ESSEC depuis le 1er juillet 2013. Docteur en droit de l’Université Paris II et Professeur agrégé de droit public, il est également titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’un DEA d’études politiques obtenu à l’IEP de Paris. Il a également été Special student à Harvard University. Jean-Michel  Blanquer a occupé plusieurs responsabilités administratives et scientifiques dans le milieu de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Maître de conférences en Droit public à l'Université de Tours (1994-1996), professeur de droit public à l’Institut d’études politiques de Lille puis de l’Université de Lille 2 (1996-1998), il devient directeur de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine en 1998 à l'université Paris 3. Il occupera ce poste jusqu’en 2004, date à laquelle il est nommé Recteur de Guyane. En octobre 2006, il devient directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il est recteur de l’Académie de Créteil entre 2007 et 2009 et devient directeur général de l’Enseignement scolaire de 2009 à 2012. Jean-Michel Blanquer est également Président de l’Institut des Amériques depuis 2004. Il préside le concours SESAME depuis 2015. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur le droit constitutionnel, la théorie du droit, l’éducation et l’Amérique latine ainsi que d’ouvrages non-universitaires. Jean-Michel Blanquer est Capitaine de frégate dans la réserve citoyenne de la Marine Nationale. Il est Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier dans l'Ordre national du Mérite et Commandeur des Palmes académiques.
    A propos de l' ESSEC ESSEC Business School, The Pioneering Spirit Created in 1907, ESSEC Business School is an academic institution of excellence which throughout its history has been characterized by its pioneering spirit. lire la suite de la présentation (versions anglaise) projet stratégique ESSEC-3i (version française)
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    Effectifs étudiants en CPGE : + 10,84 % en 10 ans ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/effectifs-etudiants-en-cpge-1084-en-10-ans/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/effectifs-etudiants-en-cpge-1084-en-10-ans/ La Note Flash n° 5 publiée par le MENESR en Mai 2016 montre que les effectifs ont cru de près de 11 000 étudiants en 10 ans, et affichent une hausse de 2,3 % entre 2014-2015 et 2015-2016. Cette hausse globale est imputable d’une part à une augmentation des effectifs de nouveaux entrants (+ 1,2 %) et d’autre part à une augmentation du nombre de redoublement (5/2 et cubes) en 2ème année.

    La filière qui présente la plus importante évolution est la filière scientifique avec + 2,8 %, qui « concentre près des 2/3 des effectifs ». Elle est suivie de la filière économique regroupant 23 % des effectifs et ayant progressé de + 2,1 %.

    Vient enfin de la filière littéraire avec + 0,3 % et environ 15 % des effectifs totaux. Etudiés sur une période de 10 ans, les effectifs étudiants en CPGE ont progressé de façon impressionnante : + 9 778 étudiants, soit une évolution de 12,84 %. Par filière, l’évolution se traduit de la façon suivante : + 5 432 étudiants en filière scientifique soit une évolution de 11,37 % + 2 918 étudiants en filière économique et commerciale soit une évolution de 17,07 % + 1 428 étudiants en filière littéraire, soit une évolution de 12,64 %.

    En matière d’origine sociale, les tableaux annexes téléchargeables sur le site du MESR montrent que 11,7 % des étudiants de CPGE sont issus de parents relevant des professions intermédiaires, 10,2 % d’employés, 6,7 % d’ouvriers, 1,7 % d’agriculteurs, 6,4 % de parents retraités ou inactifs.

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    Réunions des commissions et des groupes de travail de la CGE en juillet 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-juillet-2016/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reunions-des-commissions-et-des-groupes-de-travail-de-la-cge-en-juillet-2016/ 5 juillet :   Commission Diversité, Groupe ouverture sociale, de 10h à 16h Lieu : Mines ParisTech - 60 boulevard Saint Michel -75006 Paris 5 juillet :   Comité d’orientation stratégique de 14 h 30 à 16 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 7 juillet :   Commission Formation : groupe Appel à projets chaires, de 9 h à 13 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 11 juillet : Commission Formation : groupe Appel à projets chaires, de 14 h à 18 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 12 juillet : Bureau, de 10 h à 13 h 30 Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris 19 juillet : Chapitre des écoles de management, groupe Relations entreprises, de 10 h à 14 h Lieu : CGE - 11 rue Carrier-Belleuse - 75015 Paris
    Formations CED-Hanploi pour les référents Handicap 3 modules de formation sont proposés aux référents handicap de la CGE :
    • le rôle du référent handicap dans l'enseignement supérieur : prochaine session : à la rentrée
    • le référent face au handicap psychique des étudiants : prochaine session à la rentrée
    • accompagner les étudiants handicapés dans leur insertion professionnelle : prochaine session : 7 juillet

    Vous trouverez ci-joint le descriptif des 3 modules de formation ainsi que toutes les dates de l'année 2015-2016 et le programme pour 2016-17. Les inscriptions sont à effectuer par courriel auprès de Mélanie Duval ou par téléphone au 06 46 85 61 06. Pour plus d'informations, visitez le site internet Hanploi & School.

    Fermeture annuelle La délégation générale de la CGE sera fermée du 22 juillet au soir au 16 août 2016 matin.
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    Les étudiant.e.s - entrepreneur.e.s optimistes sur leur avenir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiant-e-s-entrepreneur-e-s-optimistes-sur-leur-avenir/ Fri, 22 Jul 2016 13:39:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiant-e-s-entrepreneur-e-s-optimistes-sur-leur-avenir/ 95 % des étudiant.e.s-entrepreneur.e.s sont optimistes en ce qui concerne leur avenir personnel. C’est un des enseignements de l’étude de CSA que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a dévoilé ce jour sur les étudiants-entrepreneurs. De plus en plus d’étudiants sont tentés par l’entrepreneuriat mais peu sautent le pas pendant leur étude d’où la mise en place en 2014 du statut national d’étudiant.e-entrepreneur.e. Cette étude montre que ce dernier est bénéfique pour les étudiants qui souhaite mener à bien un projet d’entreprise.

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    Chapitre des écoles de management : un nouveau groupe de travail https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chapitre-des-ecoles-de-management-un-nouveau-groupe-de-travail/ Wed, 29 Jun 2016 13:39:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chapitre-des-ecoles-de-management-un-nouveau-groupe-de-travail/ Un nouveau groupe de travail au Chapitre des écoles de management se consacrera aux questions de Compétences. Il sera animé par : Julie Perrin-Halot -Grenoble Ecole de management  et Christine Arnoux (ESSEC)

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    Auditions et prises de position https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-et-prises-de-position/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-et-prises-de-position/
  • Le 25/8 : au MENESER, la CGE a participé à une réunion sur la mise en place du Comité de suivi LMD. La CGE est associée aux réflexions sur l'évolution des cycles de formation Licence-Master-Doctorat. Elle a été consultée sur la mise en place d'une éventuelle sélection en M1 à l'université.
    • Le 13/9 : Réunion entre la CGE et le Ministère de l’Agriculture sur l’ouverture sociale et l’égalité des chances. La CGE a rencontré les représentants du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et le cabinet du Ministre Stéphane Le Foll, en présence de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE). Leur volonté commune est la mise en place d’actions dédiées à l’ouverture sociale et l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur pour le secteur agroalimentaire. Ces actions seront annoncées à l’occasion du Salon International de l’Alimentation, à Paris, les 16-20 octobre (le SIAL).
    • Le 21/9 : Audition de la CGE à l’Assemblée nationale pour le PLF 2017. La CGE a été auditionnée par M. François André, Député d'Ille-et-Vilaine, Rapporteur sur le Projet de Loi de Finances pour les programmes enseignement supérieur, membre de la commission des Finances. Ont été évoqués les besoins de financement des établissements d’enseignement supérieur, la question de leurs ressources propres, mais aussi l’augmentation de la population étudiante dans les Grandes écoles et à l’université, la sélection, le fonctionnement des ComUE, l’autonomie et une évolution vers une gouvernance plus agile.
    • Le 29/9 : Présentation des propositions de la Conférence des Grandes Ecoles pour notre jeunesse et la Présidentielle de 2017, au Palais du Luxembourg. La conférence de presse a rassemblé des parlementaires (des Sénateurs LR, PS, PCF et UDI : M. Patrick Abate, Sénateur de la Moselle ; M. Jean-Léonce Dupont, Sénateur du Calvados, Mme Dominique Gillot, Sénatrice du Val-d'Oise, Mme Fabienne Keller, Sénatrice du Bas-Rhin et Mme Michel Danielle, Sénatrice des Landes), une trentaine de journalistes, 70 représentants des Grandes Ecoles et de l’enseignement supérieur au sens large : les propositions sont disponibles ici.
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    La CGE admet trois nouveaux membres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-admet-trois-nouveaux-membres-2/ Fri, 22 Jul 2016 13:39:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-admet-trois-nouveaux-membres-2/ Le 28 juin, le conseil d'administration a admis :

    dans le collège Écoles :

    • l'ICD École de commerce et de marketing - Directeur : Tawhid Chtioui L'école est située à Paris et à Toulouse. Elle recrute des titualires du baccalauréat et propose des cycles bachelors et masters.
    • l'IEP Paris (Sciences po) - Directeur : Frédéric Mion Etablissement d'enseignement des sciences sociales en 5 ans. Propose des programmes doctoraux.

    dans le collège Organismes :

    • ANASUP Associaiton nationale pour l'apprentissage dans l'enseignement supérieur - Président :  Yves Cimbaro ANASUP regroupe un réseau d'une trentaine de CFA de l'ensignement supérieur
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    9e Cérémonie de remise des prix OCIRP Acteurs Économiques & Handicap 2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9e-ceremonie-de-remise-des-prix-ocirp-acteurs-economiques-handicap-2016/ Wed, 27 Jul 2016 13:39:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9e-ceremonie-de-remise-des-prix-ocirp-acteurs-economiques-handicap-2016/ Cette 9e édition placée sous la présidence d'honneur d'Axel Kahn, s'est caractérisée par une forte participation avec la réception de 269 dossiers. Cette année encore, lors d'une soirée qui s'est tenue dans le mythique studio 104 de la Maison de la Radio, l'OCIRP a décerné un trophée à 10 initiatives réparties entre 9 thématiques et distingué un coup de cœur du jury.

    Ces projets innovants et/ou d'intérêt commun reflètent l'exemplarité des actions mises en œuvre à destination des personnes en situation de handicap à travers la France et dans tous secteurs d'activités confondus. Les actions primées seront valorisées à travers un vaste plan de communication et bénéficient ainsi d'une grande visibilité ayant pour vocation de partager et dupliquer ces bonnes pratiques.

    Rappelons que la CGE est relais-expert dans la catégorie Pascours scolaire et enseignement.

    A cette occasion une exposition de l'association Eg’Art avait été organisée.

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    Anaelle Deubel-Menges, 30 ans, diplômée 2015 du master contrôle de gestion à l'EM Strasbourg (major de promo) a gagné le trophée du futur Directeur Administratif et Financier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anaelle-deubel-menges-30-ans-diplomee-2015-du-master-controle-de-gestion-a-lem-strasbourg-major-de-promo-a-gagne-le-trophee-du-futur-directeur-administratif-et-financier/ Fri, 22 Jul 2016 13:39:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anaelle-deubel-menges-30-ans-diplomee-2015-du-master-controle-de-gestion-a-lem-strasbourg-major-de-promo-a-gagne-le-trophee-du-futur-directeur-administratif-et-financier/ Anaelle Deubel-Menges, 30 ans, diplômée 2015 du master contrôle de gestion à l'EM Strasbourg (major de promo) a gagné le trophée du futur Directeur Administratif et Financier (DAF) de la DFCG (association nationale des directeurs financiers et des contrôleurs de gestion) jeudi 9 juin au château de Luneville, à l'occasion de la remise des trophées des DAF Alsace et Lorraine. Ce trophée du futur DAF récompense un jeune diplômé prometteur sur la base de son mémoire, mémoire le plus innovant selon un jury de professionnels.

    Ce prix est un coup de projecteur sur sa personnalité ainsi qu'un levier pour sa carrière. Elle a déjà été recontactée par Schaeffler France, entreprise dans laquelle elle a fait son stage lors de ses études à l'EM Strasbourg, qui l'a embauché en tant que contrôleur de gestion. Le mémoire d'Anaelle avait pour thématique : en quoi le budget d'une entreprise lean est un paradoxe annuel.

    "Ce prix ne m'aurait pas été remis sans la recommandation de mes professeurs à l'EM Strasbourg, ni de mon maître de stage chez Schaeffler France. C'est une entreprise de grande envergure particulièrement dynamique, où j'ai pu ressentir une véritable culture d’amélioration continue, ceci à tous les niveaux. Les salariés que j'ai pu interroger dans le cadre d'un diagnostic socio-économique (Savall), se sont sans hésiter rendus disponibles et m'ont aidé à mettre en évidence les dysfonctionnements qui pouvaient avoir lieu durant le processus budgétaire. Je leur suis très reconnaissante. J'ai réellement pris plaisir à réaliser ce mémoire, à chercher différents points de vue pour ensuite les confronter (auteurs, professionnels du contrôle de gestion, dirigeants d'entreprise, consultants...). J'ai vraiment voulu sortir de la traditionnelle présentation du budget, en utilisant différents outils (lean, analyse socio-économique proposée par Savall...). Je pense que c'est cela qui a été particulièrement apprécié. Aujourd'hui je suis contrôleur de gestion au sein de la société Schaeffler France, je peux ainsi voir les effets positifs de la démarche que nous avions mise en place l’année dernière".

    En savoir plus sur le Master 2 Contrôle de gestion proposé par l'EM Strasbourg

    Le contrôle de gestion est une composante majeure du contrôle organisationnel : les contrôleurs de gestion interviennent dans le cycle du management pour favoriser l'articulation entre le modèle économique de l'entreprise, sa stratégie et l'action quotidienne de chacun. Ce Master d'un an, dont le niveau de recrutement est à bac+4 ou bac+5, est classé parmi les meilleurs masters universitaires en droit, économie et gestion par le magazine l'étudiant. Accessible en formation continue, formation initiale et compatible avec l'activité professionnelle, il a pour objectifs de :

    • Former des cadres de haut niveau au métier de contrôleur de gestion
    • Valoriser des compétences pour savoir répondre aux contraintes de l'environnement (mondialisation de la concurrence, normes IFRS, pression des marchés, etc.).
    • Développer un savoir-faire associé à la démarche stratégique de l'entreprise en :contrôlant le respect des procédures par les unités opérationnelles ; intervenant en tant que conseiller auprès des décideurs ; préconisant des actions correctrices ; réalisant des études économiques et/ou non financières (études de coûts, de marges, etc.).
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    Entrepreneurs du Monde : faire découvrir aux étudiants les entreprises sociales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneurs-du-monde-faire-decouvrir-aux-etudiants-les-entreprises-sociales/ Mon, 22 Aug 2016 13:39:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneurs-du-monde-faire-decouvrir-aux-etudiants-les-entreprises-sociales/ D’après la consultation Ipsos-BCG-CGE publiée en janvier 2016, un étudiant sur deux en France aimerait travailler dans le secteur de l’économie sociale et solidaire et de l’entrepreneuriat social et quatre étudiants sur cinq pensent que ce secteur va se développer à l'avenir. Cependant, la majorité d'entre eux ne voit que vaguement ce dont il s’agit. Il y a donc une forte demande et un besoin avéré de formation des étudiants sur ces sujets.

    C’est précisément ce qu’Entrepreneurs du Monde développe Depuis 2012, cette organisation non gouvernementale française, dont le cœur de métier est la microfinance et la création d’entreprises sociales en particulier dans le secteur de l’accès à l’énergie, intervient dans les établissements d’enseignement supérieur pour partager son expérience de terrain et ses pratiques. L’association accompagne les entrepreneurs vulnérables depuis 1998 et agit aujourd’hui dans douze pays d’Asie, d’Afrique et des Caraïbes.

    Mots clés : entrepreneuriat, incubateur, international Entrepreneurs du Monde voit croitre l’intérêt des étudiants et des établissements pour ses secteurs d’action. Au-delà des écoles formant à la solidarité internationale et des instituts d’études politiques sensibles à l’économie du développement, ce sont désormais les écoles de commerce qui intègrent largement l’entreprenariat social à leurs cursus. Le mouvement est plus timide au sein des écoles d’ingénieurs, mais la participation de leurs étudiants aux initiatives qui se multiplient (Enactus, Noise, Makesense, Ticket for change…) montre que le mouvement commence à les toucher aussi.

    Formations & projets étudiants A partir de son offre initiale de formation à la microfinance sociale, Entrepreneurs du Monde l’a élargie à la création d’entreprises sociales dans les pays en développement, la gestion de la performance sociale, les modèles économiques de l’accès à l’énergie, etc. L’approche est toujours pragmatique, interactive et alimentée par l’expérience de praticiens des intervenants. Les travaux de capitalisation et les ateliers régionaux organisés tous les dix huit mois entre les équipes terrain nourrissent également les actions menées.

    Autre forme de partenariat de plus en plus prisée, des groupes d’étudiants mènent des travaux en collaboration avec les équipes de l’association dans le cadre de leurs cursus d’études. Les étudiants du master ‘Gestion des risques dans les pays du sud’ de Sciences Po Bordeaux réalisent par exemple des études de risque sur les pays d’action et les projets qu’Entrepreneurs du Monde envisage. Ce type de collaboration confronte les étudiants à une véritable problématique et les immerge dans le monde professionnel, tout en apportant une contribution bienvenue aux activités de l’association.

    Et maintenant ? Promoteur d’une économie plus sociale et plus solidaire, Entrepreneurs du Monde se réjouit de l’intérêt croissant des étudiants et des établissements d’enseignement pour celle-ci. L’association a ajouté à sa mission de faire connaitre les entreprises sociales par le partage de son expérience. Elle a créé un poste au sein de son équipe ‘Formation et capitalisation’ pour porter cette activité. Comme pour toutes les activités de la structure, l’enjeu est maintenant de développer les actions pour créer le maximum de valeur sociale tout en atteignant l’équilibre financier, garant de la pérennité.

    Stéphanie Delépine Entrepreneurs du Monde

    A propos de Stéphanie Delépine

    Diplômée d’HEC, Stéphanie Delépine travaille pour Entrepreneurs du Monde depuis trois ans. Elle coordonne, anime et développe les activités de formation de l’association dans l’enseignement supérieur. De 2013 à 2015, elle était au Cambodge, où elle a appuyé les programmes de microfinance sociale de l’association en Asie sur la gestion de leur performance sociale et leurs services de formation et d’accompagnement. Elle a ensuite dirigé le programme d’accès à l’énergie au Cambodge. Elle travaillait auparavant chez Total, successivement dans la relation commerciale avec les exploitants de stations-service en France et à la direction de la formation du groupe.

    A propos d’Entrepreneurs du Monde

    Association française créée en 1998, Entrepreneurs du Monde agit auprès des populations des pays en développement. Elle permet à des milliers de femmes et d’hommes en situation de grande précarité d’améliorer leurs conditions de vie : elle les appuie dans leurs propres initiatives économiques et leur facilite l’accès à des produits à fort impact sanitaire, économique et écologique. Elle les aide à se mettre en situation de réussite et ainsi à réaliser des progrès économiques et sociaux.

    Aujourd’hui, l’association agit dans 12 pays, au travers de programmes et partenaires locaux, autour de 3 axes : • Microfinance sociale • Entrepreneuriat social • Création de très petites entreprises. En 2015, l’association a touché 153 000 personnes, dont 85% de femmes.

    http://www.entrepreneursdumonde.org/

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    L’innovation et la collaboration au service de notre société en mutation, l’apport des Grandes Ecoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-et-la-collaboration-au-service-de-notre-societe-en-mutation-lapport-des-grandes-ecoles/ Fri, 29 Jul 2016 13:39:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-et-la-collaboration-au-service-de-notre-societe-en-mutation-lapport-des-grandes-ecoles/ Après dix années de gestion d’un incubateur régional basé en Bretagne, nous constatons que les jeunes se comportent de façon innée comme des entreprises innovantes. Ils sont entrepreneurs- nés, et cela est aussi lié au monde en pleine mutation associé aux nouvelles technologies dans lequel ils se glissent avec facilité. Ils ont aussi un rapport nouveau à la connaissance et la connexion à leur environnement se fait dans un souci de « co-participation » à ce dernier, et cela pour être vraiment partie prenante de ce monde qui change vite.

    Ils cherchent du sens à leur vie dans un monde qui semble parfois le perdre ! Ainsi, nous pouvons comparer les jeunes à des organisations qui sont traditionnellement confrontées au dilemme résultant de la nécessité d’exploiter les connaissances actuelles pour en tirer une « rente » et la nécessité d’explorer de nouvelles connaissances pour construire un avantage concurrentiel futur (March, 1991 ; Sanchez et al., 1996). L’idéal pour la firme, comme pour les jeunes, consisterait à exploiter ses connaissances et ses capacités actuelles pour renforcer sa position sur le marché, tout en explorant de nouvelles opportunités pour le futur (March, 1991). Pour ce faire, les jeunes qui sont finalement ultra-ouverts au progrès, à la nouveauté, à l’innovation sont prêts à coopérer y compris avec ceux que d’autres auraient pu voir comme étant des concurrents. Au-delà du partage des coûts et des risques, coopérer avec un concurrent permet d’exploiter des complémentarités en termes de compétences (Gnyawali et al. 2008). Une relation de coopération entre concurrents permet à la firme d’acquérir les compétences techniques du partenaire et de créer de nouvelles capacités à partir des capacités existantes (Quintana-Garcia et Benavides-Velasco, 2004).

    Il en est de même pour les jeunes dans ce monde global qui s’offre à eux ! Les stratégies de coopétition permettent la mise en œuvre simultanée des processus d’exploitation des compétences existantes et d’exploration de nouvelles compétences, et de nouveaux métiers. Ainsi, même si les métiers de demain restent à découvrir, à créer, à inventer et à mettre en œuvre, les jeunes peuvent aujourd’hui acquérir les méthodologies pour arriver à faire émerger ses nouveaux métiers. En effet, la plupart des Grandes Ecoles disposent aujourd’hui de formations dédiées à l’entrepreneuriat et d’incubateurs. Par exemple, à Brest Business School, un parcours de formation s’appelle « La Fabrique de l’innovation » et l’incubateur permet la mise en œuvre d’innovations par les compétences collectives en coopération aussi avec des écoles d’ingénieurs de Bretagne. Et cela marche !! Ainsi, des jeunes arrivent à créer une entreprise comme Zéro-gâchis pour lutter contre le gaspillage alimentaire qui justifie aujourd’hui de plus de 12 salariés avec une présence en France mais aussi en Belgique, en Espagne... D’autres ont créé un site marchand au niveau national pour favoriser le maintien des personnes âgées à domicile avec Agelyance, d’autres encore vendent des solutions pour augmenter les économies d’énergies en masse tout en améliorant le confort et le mieux-vivre comme Proxima énergies … Qui peut dire que les jeunes ne se soucient pas de leur environnement et ne sont pas responsables en mettant aussi le numérique aux mains des générations qui les précédent, en mettant le monde en face de ses réalités pour un développement durable et ainsi protéger la planète et lutter contre toutes formes de gaspillage ou d’exclusion !

    David MERIEAU Professor of Strategy and Innovation Regional Incubator Manager Produced in Brittany incubator / Brest Business School

    A propos de david Merieau

    David Merieau, avec ses années d'expériences dans la création et la gestion de réseaux d'affaires et de filiales à l’étranger de PME et de grands groupes français, enseigne l'entrepreneuriat depuis plus de quinze années à BREST BUSINESS SCHOOL (BBS) sur le campus de Brest, mais aussi de Vannes. Il dirige et anime l'incubateur Produit en Bretagne, BBS avec l'appui fort de quatre partenaires que sont la CCI de Brest, ainsi que Brest Business School, la CCI de Région Bretagne et l'association Produit en Bretagne. Cette dernière compte plus de 370 entreprises membres, sur les 5 départements bretons, qui aident tous porteurs d'idées à la mise en place d'innovations dites « de marché » notamment. Depuis sa création, ce sont plus d’une trentaine d’entreprises innovantes qui sont nées et se sont développées au sein de Brest Business School avec, pour beaucoup d’entre elles, des réussites au niveau national, voire international.

    A propos de Brest Business School

    Brest Business School, anciennement Ecole Supérieure de Commerce Bretagne Brest (ESC Brest), a été créée en 1962 par la CCI métropolitaine de Brest. Elle accueille chaque année près de 800 étudiants dont 15% d’étudiants étrangers et 15% d’étudiants ingénieurs dans ses campus de Brest (Finistère) et de Vannes (Morbihan). Brest Business School est aussi un lieu de rencontre pour les entrepreneurs puisque qu’elle intègre un incubateur (Produit en Bretagne – Brest Business School), le siège de l’association « Produit en Bretagne », ainsi que les clubs et réseaux professionnels finistériens. http://entreprises.brest-bs.com/

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    Emploi dans le numérique : où sont les jobs, et pour quelle rémunération ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emploi-dans-le-numerique-ou-sont-les-jobs-et-pour-quelle-remuneration/ Fri, 29 Jul 2016 13:39:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emploi-dans-le-numerique-ou-sont-les-jobs-et-pour-quelle-remuneration/ Près d’une offre sur trois en région Ile-de-France, qui tire par ailleurs à elle seule le salaire moyen national vers le haut

    Adzuna, le moteur de recherche d’offres d’emploi en ligne, annonce aujourd’hui les résultats d’une étude réalisée sur la base des 719 455 offres d’emploi dédupliquées disponibles en juin 2016 sur site, portant sur l’emploi dans le numérique. Adzuna.fr regroupait à cette période près de 105 000 offres d’emploi et de stage à pourvoir dans le secteur du numérique et de l’informatique, soit environ 15% du total des offres disponibles sur le site. Un marché de l’emploi numérique principalement francilien Près d’une des offres d’emploi à pourvoir dans le numérique sur 3 se situe en Ile-de-France (29%). Un tel dynamisme s’explique notamment par le fait que 40% des établissements du numérique y sont installés, représentant 50% de l’effectif national de l’économie numérique . L’Auvergne-Rhône-Alpes arrive en deuxième position avec 12,5% des offres, largement portée par l’ancienne région Rhône-Alpes qui regroupe à elle seule 88% des offres de la Grande région. Vient ensuite le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, avec 8% des offres.]]>
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    Les écoles de management françaises investissent significativement le segment doctoral en synergie avec leur développement académique ! C’est heureux … mais compliqué ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-de-management-francaises-investissent-significativement-le-segment-doctoral-en-synergie-avec-leur-developpement-academique-cest-heureux-mais-complique/ Fri, 29 Jul 2016 13:39:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-de-management-francaises-investissent-significativement-le-segment-doctoral-en-synergie-avec-leur-developpement-academique-cest-heureux-mais-complique/ Il y a quelques années encore, dans le milieu des écoles de management, la préoccupation doctorale était l’affaire de quelques institutions, pour ne pas dire d’une seule école, résolument quand il s’agit du doctorat estampillé par les pouvoirs publics. En effet, pendant longtemps, seule HEC Paris était habilitée à délivrer un doctorat reconnu par l’Etat. C’est dire que sur ce diplôme universitaire par excellence, on assiste à un maintien forcené du monopole de l’Université, même si celui-ci a eu tendance à se fissurer au profit des institutions les plus prestigieuses et à la faveur du mouvement de construction d’Ecoles doctorales dépassant les frontières entre les établissements et faisant jouer les liens formels ou informels entre chercheurs et entre laboratoires. Quand on sait en effet le développement volontariste de la recherche dans les écoles de management ainsi que le développement intensif de leurs corps professoraux, cette évolution n’est pas étonnante en soi, même si le doctorat reste un élément fort de tensions, d’incompréhension et de rivalités souvent exacerbées. Autant entre les équipes de chercheurs, le courant passe entre collègues qui se connaissent quel que doit leur ancrage organisationnel, se fréquentent dans les associations scientifiques qui transcendent les clivages, autant au niveau institutionnel, la crispation peut être à son comble, explicite ou pire encore larvée, laissant souvent place à des impasses assez incompréhensibles et où l’inertie peut rester élevée.

    Le besoin de doctorat est naturel ! Aujourd’hui, la donne a donc changé et plus d’un tiers des écoles de management du Chapitre ont investi le segment doctoral sous une forme ou sous une autre. C’est dire que le besoin de doctorat est un prolongement naturel de l’élévation de la qualité des Ecoles en matière de recherche et d’augmentation du profil de leurs corps professoraux (souvent de plus en plus robustes en matière d’HDR malgré leur dimension internationale, ce qui est d’autant plus méritoire), représente un élément d’alignement du profil international des établissements et devient même un élément d’attractivité accrue pour le recrutement d’enseignants et la structuration d’équipes et d’agendas de recherche. Le doctorat, d’une certaine manière, apparaît à la fois comme un élément de déploiement de la stratégie scientifique et un de ses leviers. Comme aimait à le narrer notre collège Jean-Pierre Nioche, professeur émérite à HEC, mettant en exergue la genèse historique du doctorat de l’établissement, le directeur de l’enseignement de l’institution consulaire avait défendu fortement l’idée de la nécessité d’un programme doctoral en propre par la formule assez explicite : « un corps professoral est adulte à partir du moment où il est capable de se reproduire ! ». Bien évidemment, ces programmes, dans l’ensemble très jeunes, représentent encore de faibles promotions mais aussi des flux de soutenances encore confidentiels, sauf pour les plus établis d’entre eux. Ils sont en moyenne plus internationaux que les programmes doctoraux universitaires traditionnels et avec une ambition explicite de placement académique fort contrairement au placement effectué par leurs consoeurs écoles d’ingénieurs, en dehors de quelques exceptions de programmes centrés vers le placement en entreprise.

    Un développement aux formes variées Le développement de l’offre doctorale prend des formes variées, un peu au gré de la place que les écoles trouvent dans leur environnement national et de leur ambition internationale. On observe dans l’ensemble que les écoles françaises tentent quand elles le peuvent le jeu de leurs Ecoles doctorales territoriales quand le jeu institutionnel peut être favorable à leur affiliation, plus ou moins sur un siège confortable mais elles s’en affranchissent aussi par nécessité ou par vision au profit de programmes doctoraux à plusieurs, avec des Universités hors territoire ou même hors hexagone.

    On peut même observer des jeux originaux de contournement par des coopérations avec des ED au spectre disciplinaire élargi, par exemple dans le domaine de l’ingénierie. Ce développement peut prendre la forme de programmes Ph.D ou de programmes DBA, souvent lancés sur le marché hexagonal mais aussi dans le cadre de joint-ventures à l’étranger. En bref, tout se passe de manière assez foisonnante encore, comme si les établissements étaient à la recherche d’une trajectoire sur un segment dont elles savent qu’elles ne pourront faire l’économie comme elles n’ont pu faire l’économie d’une recherche forte mais qui s’avère institutionnellement complexe tant vis-à-vis du monde universitaire que du monde professionnel. Il est vrai qu’en dehors du DBA qui s’apparente au positionnement de l’Executive MBA, le doctorat n’est pas fait pour simplifier leur équation financière déjà fortement complexe en ces temps difficiles et où le coût de leur recherche leur est déjà renvoyé comme un boulet. Gageons qu’elles sauront trouver une fois encore avec agilité le nombre d’or pour faire rimer ancrage national, visibilité internationale et synergies organisationnelles.

    Tamym Abdessemed Directeur Académique et de la Recherche ICN Business School

    A propos de Tamym Abdessemed Tamym ABDESSEMED est Directeur Académique et de la Recherche d’ICN Business School où il est également professeur de management stratégique et membre du CEREFIGE. Il est par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles. Il dirige également le Ph.D Universa d’Ecricome et est depuis décembre 2013, membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, et Directeur Général de l’ESCEM. Tamym ABDESSEMED est par ailleurs le responsable de l’axe de développement pédagogique ICN et est le directeur de la collection de cas ICN à la CCMP.
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    Stimuler de nouveaux modes de création de valeur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/stimuler-de-nouveaux-modes-de-creation-de-valeur/ Fri, 29 Jul 2016 13:39:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/stimuler-de-nouveaux-modes-de-creation-de-valeur/ Dans un monde où les systèmes d’innovations sont de plus en plus décentralisés et ouverts, la technologie et la gestion des flux de connaissances ne sont plus à eux seuls les vecteurs les plus efficaces du progrès économique. La diffusion et la valorisation des connaissances dans les économies de marchés modernes sont des moteurs incontournables de la création de valeur. Désormais, l’avancée technologique est moins déterminante pour nos économies que ne le permettent la diffusion des savoirs et leur partage.

    Les systèmes de management actuels permettent d’appréhender les changements organisationnels auxquels les entreprises font face, alors même qu’il serait nécessaire de transformer les facteurs inhérents à leur évolution en opportunités organisationnelles. Cela constituerait un levier pour les salariés de l’entreprise dans le but d’acquérir des connaissances complémentaires et de devenir les acteurs de ces changements. En conséquence, les outils de gestion doivent évoluer vers des systèmes de management qui favorisent le partage des connaissances, la créativité et l’intrapreneuriat. Une grande révolution pour toutes les organisations, quelles que soient leur taille et leur secteur d’activité, car les systèmes de gestion actuels ne peuvent être efficaces lorsque les organisations sont dans un environnement en perpétuels changements.

    Tous ces facteurs sont favorables à la recombinaison des ressources de l’entreprise par une organisation qui serait alors basée sur sa capacité collective à exploiter de nouveaux modes de création de valeur. Ce fonctionnement permet aux entreprises de mettre en œuvre des innovations de nature différentes, davantage tournées vers la recherche d’opportunités entrepreneuriales tel que des marchés plus diversifiés. Ces mutations façonnent la formation des jeunes en école de commerce, et en l’occurrence à l’ESDES. Il s’agit de mieux les préparer à la complexité du monde socio-économique de demain, dans lequel l’efficacité des entreprises dépendra de leur flexibilité organisationnelle, laquelle constitue un véritable levier en faveur des innovations (technologiques et non technologiques).

    Dans le cadre de l’évolution de ses programmes et de sa pédagogie, l’ESDES - la Business School de l’Université Catholique de Lyon - réaffirme sa vocation de former des managers pour le développement économique et social. Dans ce but, l’école a fait le choix de renforcer ses enseignements transversaux sur le socle de l’économie et à l’intersection des sciences humaines et sociales. Conformément à la mission de l’ESDES, le programme Grande École a pour vocation de former des managers entrepreneurs qui auront la capacité à intervenir dans des contextes organisationnels et économiques complexes, risqués et internationaux. Pour cela, la formation est empreinte d’une dimension de créativité entrepreneuriale, économique et sociétale forte dès la première année.

    A titre d’exemple, les cours intitulés « Opportunités entrepreneuriales » ou « Organisations et innovation » sont consacrés à l’analyse des conditions d’émergence des opportunités d’affaires via des voies entrepreneuriales (intrapreneuriat, reprise/transmission, entrepreneuriat social). Cet enseignement se traduit par des connaissances analytiques en sciences sociales et s’applique de manière précise en termes de gestion de projets entrepreneuriaux. Objectif : former une nouvelle génération de managers ayant intégré les éléments de contexte et de compréhension macro et micro-économiques, capables d’innover et d’entreprendre afin de favoriser l’émergence d’une économie responsable®.

    Par Naciba HANED Directrice de la pédagogie et des programmes ESDES

    A propos de Naciba Haned

    Naciba Haned est directrice de la pédagogie et des programmes au sein de l’ESDES, Business School de l’UCLy. Docteure en sciences économiques, elle est également enseignante-chercheuse et travaille sur la thématique de la RSE comme moteur de l’innovation en entreprise. Ses thèmes de recherche recoupent le leadership technologique, la créativité écologique et la responsabilité sociale des organisations.

    A propos de l'ESDES

    L’ESDES est la 1ère business school engagée dans la mise en œuvre de la performance totale® et de la gouvernance durable® en faveur de l’émergence d’une économie responsable®. L’Ecole défend le partage responsable de la richesse créée entre toutes les parties prenantes de l’entreprise en faveur d’un modèle global dont la performance repose sur trois leviers - économique, social et environnemental - qui constituent le cœur de ses activités de recherche depuis plus de 10 ans. Sa recherche et son positionnement original lui confèrent une marque distinctive de formation « manager-entrepreneur responsable » by esdes, avec des concepts uniques dans l’enseignement supérieur et les écoles de commerce (RSE et gouvernance des entreprises mondialisées, Performance globale…). Ecole de management née en 1987 au sein de l’Université Catholique de Lyon (UCLy), membre de la CGE (Conférence des Grandes Écoles), l’ESDES délivre un diplôme Bac+5 visé par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) conférant le Grade de Master. Elle s’est engagée dans le processus d’accréditations internationales - membre AACSB et EFMD - et vise également l’obtention du label AMBA.

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    Ce que les jeunes des Grandes écoles attendent de leur emploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ce-que-les-jeunes-des-grandes-ecoles-attendent-de-leur-emploi/ Fri, 22 Jul 2016 13:39:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ce-que-les-jeunes-des-grandes-ecoles-attendent-de-leur-emploi/ En début d’année Ipsos, la Conférence des grandes écoles (« CGE ») et le Boston Consulting Group (« BCG ») ont publié les conclusions de leur consultation inédite auprès des jeunes des Grandes écoles concernant leurs attentes professionnelles : « Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi. Et si l’Economie Sociale et Solidaire était une solution ? ».

    Le thème de ce GrandAngle est l’occasion de revenir sur les résultats de cette enquête nationale qui a permis de déterminer la place de l’Economie Sociale et Solidaire (« ESS ») et de l’entrepreneuriat social dans les critères de choix.

    Elle permet aujourd’hui de faire le portrait d’une génération dont les membres ne sont pas centrés sur eux-mêmes et qui apparaissent de plus en plus intéressés par l’Economie Sociale et Solidaire.

    Une génération qui exige que son emploi ait un sens et soit un vecteur de développement personnel

    • le contenu de l’emploi et l’ambiance au travail comptent plus que les conditions matérielles associées à un métier.
    • les talents sont exigeants vis-à-vis de la qualité de leur futur emploi
    • des jeunes concernés par les problématiques environnementales
    • les attentes des étudiants coïncident avec les valeurs de l’Economie Sociale et Solidaire
    • une appétence encore plus forte chez les alumni

    Les femmes témoignent d’une meilleure connaissance du secteur et d’un attrait plus fort

    • elles sont plus nombreuses à vouloir s’y engager.
    • elles sont plus en phase avec les valeurs de l‘ESS.

    L’argent ne semble avoir que peu d’influence sur les décisions professionnelles des talents. Ils sont mêmes prêts à diminuer leurs prétentions salariales pour travailler dans l’Economie Sociale et Solidaire.

    Lire les conclusions de l'enquête BCG-Ipsos-CGE

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    English first ? Sommes-nous dans le coup ou totalement out ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/english-first-sommes-nous-dans-le-coup-ou-totalement-out/ Fri, 29 Jul 2016 13:39:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/english-first-sommes-nous-dans-le-coup-ou-totalement-out/ Encore trop peu de français manient couramment l’anglais. Et même si les diplômés des grandes écoles se défendent plutôt bien en la matière, de nombreux cadres ont encore des réticences quand il s’agit de s’exprimer autrement qu’en français. Les chiffres à ce sujet sont sans équivoque : selon l’indice de compétence réalisé par Education First (EF), nous serions parmi les plus mauvais élèves de toute l’Europe. Pour accélérer l’apprentissage des jeunes et des professionnels, nous devons donc impérativement miser sur de nouvelles méthodes, simples et ludiques.

    Une révolution en marche Dans l’ensemble des grandes écoles de management, l’environnement international favorise la maîtrise de l’anglais (mais aussi très souvent une LV2 voire une LV3 pour des langues courantes ou exotiques). Plus encore, cela est devenu pour la plupart d’entre elles une exigence stricto sensu : les étudiants ont l’obligation d’obtenir un score minimum au TOEIC pour décrocher leur diplôme. Les enseignants jouent un rôle essentiel dans l’apprentissage et les track 100% en anglais, les stages et séjours académiques hors de nos frontières sont autant de dispositifs qui ont fait leurs preuves. Mais avec le digital, les outils connaissent une véritable révolution. Et notre responsabilité est bel et bien de concevoir les pédagogies de demain. Il est impressionnant de voir combien les outils de traduction, les tutos, les MOOCs ou les exercices en ligne ont accéléré la formation voire l’autoformation. Internet a indéniablement fait bouger les lignes et la gamification1 a bouleversé les codes. Learning by playing Fort de ce constat, Jeffrey Hill, professeur d’anglais à l’EM Normandie, a choisi de sortir des méthodes d’apprentissage classiques en proposant de nouveaux outils aussi ludiques que pédagogiques. Ses grilles de mots croisés en sont le premier exemple. Cette alternative aux fastidieuses listes de mots à apprendre par cœur permet d’enrichir son vocabulaire en s’amusant. Après avoir publié deux ouvrages en 2015 (English Crossword Puzzles niveaux 1 & 2), il a lancé tout récemment un e-book avec des grilles thématiques (101 Thematic Crossword Puzzles for Learners of English) et un site Internet (www.crosswordenglish.com) avec des grilles à trois niveaux de difficulté. Dans le même esprit, il a créé une application « SmartEnglish by EM Normandie » avec des vidéos, de nombreux tests, des challenges et un guide de conversation numérique. Accessible sur tablettes et mobiles, elle offre la possibilité d’apprendre depuis chez soi, au bureau, dans les transports ou les salles d’attente et de pallier ainsi le manque de temps. Car c’est aussi cela la modernité : se former quand on le souhaite !

    Ces nouvelles méthodes d’apprentissage sont également une manière de rendre les apprenants acteurs de leur formation. Il s’agit là d’une clé capitale dans l’acquisition des compétences. En attestent les progrès des étudiants de l’EM Normandie depuis la mise en place de LaSmartEcole®, une pédagogie multimodale où l’élève est véritablement co-créateur de savoir.

    Aujourd’hui plus que jamais, il est donc fondamental pour les collèges, les lycées, les universités et bien entendu les grandes écoles de parier sur l’avenir en proposant de plus en plus d’outils agiles. Le « par cœur » est mort dans toutes les matières et c’est particulièrement vrai pour les langues qui doivent séduire les étudiants avec des concepts innovants. C’est comme cela que nous réajusterons les chiffres peu glorieux évoqués au début de cet article. Because, English is so easy… when you learn happy !

    1La gamification est le fait de transposer la mécanique du jeu dans un domaine non-ludique

    Jean-Christophe Hauguel Directeur Général Adjoint et Directeur des programmes EM Normandie

    A propos de Jean-Christophe Hauguel

    Jean-Christophe Hauguel est Directeur Général Adjoint et Directeur des programmes de l’EM Normandie. Docteur en économie de l’université de Rouen, Jean-Christophe Hauguel rejoint l’EM Normandie en 2005 en tant que professeur d’économie. En 2005, il prend la responsabilité pédagogique des M2/MS entrepreneurs, Finance et Marketing puis devient, en 2007, directeur adjoint des programmes. En 2008, il est nommé Directeur Général Adjoint et Directeur des programmes. Il est également responsable du groupe de travail "innovations pédagogiques" au sein du Chapitre des écoles de management et Président de Sigem (Système d'intégration aux grandes écoles de management) depuis avril 2015.

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    Concevoir des Systèmes Autonomes : apports et défis des techniques basées sur l’apprentissage. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concevoir-des-systemes-autonomes-apports-et-defis-des-techniques-basees-sur-lapprentissage/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concevoir-des-systemes-autonomes-apports-et-defis-des-techniques-basees-sur-lapprentissage/ L’automatisation des systèmes connait une révolution. Aux systèmes actuellement en service effectuant un ensemble de tâches prédéfinies dans un contexte parfaitement connu et caractérisé, succèdent désormais des systèmes dit intelligents, pouvant se substituer partiellement, voir complètement à l’homme et étant capable de prendre des décisions de manière autonomes et ce en toutes circonstances, y compris face à des situations totalement imprévues.

    Ces systèmes souvent mobiles et énergétiquement autonomes, doivent être capables d’interagir avec un environnement plus ou moins connu et plus ou moins caractérisé. Dans cette acceptation, la première forme d’intelligence consiste en la capacité que possède le système de percevoir et de s’adapter à son environnement.

    La vision à la fois par sa richesse mais aussi par son caractère passif et peu coûteux en énergie est une modalité de prédilection de nos recherches. Un point important de nos travaux de recherche porte sur l’étude des méthodes d’apprentissage liées à la perception visuelle, notamment la détection et la reconnaissance des objets mais aussi du mouvement. Le choix des méthodes est souvent limité par les ressources disponibles en fonction du système (robot, drone, voiture autonome) et des contraintes de détection en temps-réel. Nous privilégions des méthodes capables d’apprendre à partir d’une quantité de données très importantes pour tenir compte notamment de la diversité des situations pouvant être rencontrées mais aussi étant capables de fournir des résultats en temps-réels sur du matériel ayant une puissance de calcul relativement limité.

    De même, détecter les objets n’est pas suffisant, il est nécessaire de déterminer les représentations et les intentions. Pour exemple, détecter un piéton au bord de la route ne permet pas en soi au véhicule de décider s’il doit s’arrêter ou non, il est nécessaire de détecter en plus si ce piéton risque de s’engager sur la chaussée. Nous utilisons notamment le « deep learning » pour aborder cette classe de problème.

    Du fait même de la diversité des situations, nous ne pouvons pas nous contenter uniquement d’un apprentissage initial. Nous développons des algorithmes d’apprentissage capables d’apprendre en continu de situations nouvelles, « long-life learning ». Ces algorithmes d’apprentissage incrémental permettent au système d’apprendre de nouvelles situations mais aussi de s’adapter à l’évolution du contexte du système.

    Ces techniques d’apprentissage sont aussi utiles pour l’interaction entre l’humain et le robot. Il est ainsi possible d’adapter le comportement du robot ou du système à la charge émotionnelle mais aussi au caractère de l’humain interagissant avec ce système. Il est ainsi possible d’adapter la réponse du robot ou du système de façon à être à la fois la plus efficace possible mais aussi la plus conforme possible pour l’utilisateur du système.

    Le problème principal des techniques basées sur l’apprentissage reste la robustesse de ces approches et la pertinence des décisions ainsi prises. Si les progrès réalisés permettent de considérer que dans la plupart des cas, la perception de l’environnement et les décisions prises sont correctes, il reste des difficultés à déterminer quand l’algorithme fournit manifestement de mauvais résultats ou quand cet algorithme peut fournir des résultats potentiellement incorrects. Nous développons un environnement de modélisation des architectures systèmes implantant de tels algorithmes non déterministes ainsi qu’un ensemble de barrières de sécurité. Cet environnement propose une approche compositionnelle ainsi qu’un ensemble d’outils qui permettent d’estimer le niveau de confiance pouvant être obtenu par ces systèmes.

    Les techniques d’apprentissage ont connu ces dernières années un fort essor et elles commencent à être déployer dans l’industrie de manière effective. Même si des points difficiles restent encore présents, notamment la problématique de la robustesse de ces approches, l’accélération des développements en cours montrent que de plus en plus d’applicatifs reposeront sur ces techniques et qu’elles seront amenées à jouer un rôle essentiel dans les systèmes automatisés qui nous accompagnerons très prochainement.

    Bruno Monsuez Enseignant- chercheur Directeur de l'unité d'informatique et d'ingénierie des systèmes (U2IS) ENSTA ParisTech

    A propos de l’ENSTA ParisTech

    Grande École d’ingénieurs sous tutelle du Ministère de la défense, l’ENSTA ParisTech est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui dispense des formations diplômantes, cycle ingénieur en 3 ans, master, doctorat, Mastère Spécialisé, et qui développe une recherche appliquée de haut niveau en lien notamment avec des partenaires industriels. Elle est particulièrement reconnue par les entreprises pour son expertise dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’ingénierie des systèmes industriels complexes. Elle est une des écoles d’application de l’École polytechnique et accueille à ce titre des élèves polytechniciens mais également normaliens pour leur cursus d’approfondissement d’un an. L’ENSTA ParisTech est fortement impliquée dans le développement et le rayonnement de l’enseignement supérieur français, que ce soit au niveau international, national ou local : elle est l’un des membres fondateurs de l’Université Paris-Saclay, de ParisTech et du groupe ENSTA. www.ensta-paristech.fr Les chiffres-clés sont : • 720 étudiants en 2015-2016 dont 618 élèves en cycle ingénieur • 30 % de filles • 30 % d’étudiants internationaux • 72 accords de partenariats internationaux • 21 accords de double-diplôme internationaux - 2 campus Offshore (Tunisie et Chine) • 13 mentions de masters en 2015 dans le cadre de l’Université Paris-Saclay (référents pour 8 éléments de formation) • 1 école doctorale ED 447 • 4 Mastères Spécialisés

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    Les 3 lois de la robotique sont bien mortes et enterrées https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-3-lois-de-la-robotique-sont-bien-mortes-et-enterrees/ Wed, 28 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-3-lois-de-la-robotique-sont-bien-mortes-et-enterrees/ Dès que l'on parle de robot, les 3 lois de la robotique imaginées par Isaac Asimov reviennent immanquablement dans la discussion. Pour cet auteur, probablement le plus célèbre de l'âge d'or de la science-fiction, elles ne représentaient pas seulement le nœud des intrigues qu'il tissait dans ses nouvelles à propos des relations entre les hommes et les robots, mais aussi une sorte de code déontologique pour les scientifiques après Hiroshima et Nagasaki.

    La première loi, en effet, stipulait qu'un robot "ne pouvait porter atteinte à un humain ni, en restant passif, permettre qu'un humain soit exposé au danger".

    Non seulement les drones militaires ont déjà rendu ce "tu ne tueras point" d'inspiration biblique obsolète, mais les projets de robotique militaire envisagent une autonomie accrue des systèmes d'armes robotisés dans un futur proche.

    Ainsi, à titre d'exemple, la société IAI a présenté à Eurosatory 2016 un impressionnant véhicule blindé autonome de sept tonnes baptisé « RoBattle » capable de se déplacer et de combattre dans des terrains accidentés et difficiles.

    Un autre exemple est celui d'essaims de micro-drones largués par un avion de chasse, lui-même robotisé, pour saturer les défenses des forces armées ennemies, comme l'envisage Ashton Carter, le ministre américain de la Défense.

    Les applications ne se limitent pas à la réalisation de drones et de robots de plus en plus autonomes, mais aussi à des intelligences artificielles (IA) capables de rivaliser avec les meilleurs experts militaires. Ainsi, il n'y a pas eu que Lee Sedol, le meilleur joueur de Go, qui ait été battu par une IA cette année. Récemment, c'est aussi le Colonel Gene Lee de l'US Air Force, un instructeur de combat aérien ayant « une expertise considérable sur avion de chasse », qui fut systématiquement abattu dans une simulation hyperréaliste d'engagement aérien par « Alpha », « l'IA la plus agressive, dynamique et crédible » qui lui ai été donnée de combattre jusqu'à lors.

    Les avancées récentes de la robotique et de l'IA, en particulier dans le domaine de l'apprentissage profond (Deep Learning), ont donc un impact significatif sur les applications en robotique militaire et les systèmes intelligents opérationnels.

    Le risque est de voir se dérouler une nouvelle course à l'armement en matière d'armes autonomes, ce qui évoque forcément une sorte de « Skynet » et ses conséquences apocalyptiques, comme l'avait imaginé James Cameron dans la saga des films Terminator.

    Le principal argument des partisans de ces projets consiste à remplacer l'homme dans les conflits par des machines afin de limiter le nombre de victimes du côté de celui qui les détient, ce qui est vrai. Toutefois, cela ne pourrait conduire qu'à une escalade (probablement déjà engagée) car ces armes seraient très probablement disponibles assez rapidement commercialement de façon officielle ou sur le marché noir.

    Récemment, la communauté scientifique s'est inquiétée de la possibilité d'un tel scénario et un grand nombre de chercheurs en robotique et en IA ont signé une lettre ouverte qui alerte sur le développement de l'IA militaire et les « armes autonomes » capables d'ôter la vie.

    Plus que dans tout autre domaine d'application de la robotique et de l'IA, il est urgent d'engager des réflexions éthiques visant à encadrer ces développements et de replacer l'homme au centre des préoccupations.

    Jean-Claude Heudin Directeur de  Institut de l'Internet du multimédia (IIM) Groupe Léonard de Vinci
    A propos de Jean-Claude Heudin Jean-Claude Heudin est directeur de l'IIM (Institut de l'Internet du multimédia). Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques au niveau international ainsi que de plusieurs ouvrages dans les domaines l'intelligence artificielle et des sciences de la complexité dont Les 3 lois de la robotique aux éditions Science eBook.
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    rencontres d'Aix : la paroles aux étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rencontres-daix-la-paroles-aux-etudiants/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rencontres-daix-la-paroles-aux-etudiants/ Dans un monde de turbulences, qu'attendez-vous de la France? Comme chaque année depuis 4 ans et à l'issue de l'appel à idées "La Parole aux étudiants", 100 étudiants ont participé aux Rencontres Economiques d'Aix-en-Provence. Ils ont constitué 8 groupes de travail qui ont abouti aux 17 propositions ci-dessous ; ils ont posé leurs questions aux intervenants des sessions et ils ont eu le privilège de dialoguer en petits groupes avec Christine Lagarde, Jacques Attali, Ouided Bouchamaoui.. Retour sur " La parole aux étudiants " LES ETUDIANTS PRENNENT LA PAROLE … Il y a 4 ans le Cercle des économistes lançait un vaste appel à idées auprès de tous les étudiants de France sous le label « La Parole aux Étudiants ». La vigueur, l’originalité, la sincérité des propos ont encouragé Le Cercle, – depuis longtemps convaincu de la nécessité d’intégrer les jeunes dans le débat économique – à multiplier ses démarches auprès d’eux. La Parole aux Étudiants a donc pris cette année une forme supplémentaire, celle de forums qui se sont tenus dans plusieurs grandes villes universitaires. Un sondage sur l’Europe, l’innovation, les migrations, les inégalités… a confirmé et renforcé les grandes tendances de leur pensée. Contributions écrites, forums, sondage débouchent sur 17 propositions qu’ils nous livrent aujourd’hui. …ILS PROPOSENT 1. Suppression du cumul et du renouvellement des mandats électifs 2. Centrer la lutte contre les inégalités par l’éducation en redéfinissant le rôle des équipes éducatives, en renforçant leur formation en les familiarisant au monde du travail. Et ce dès le primaire. 3. Réduire les dépenses publiques de 5% à horizon 2025 en confiant des missions d’intérêt public non régaliennes à des acteurs privés évaluées ex post par des experts indépendants (le Contrat d’Impact Social). 4. Donner à tous les élèves du secondaire toutes les informations sur les formations qualifiantes existantes. 5. Systématiser les périodes d’essai au début de la première année d’enseignement supérieur et permettre les changements d’orientation. 6. L’environnement durable, c’est l’affaire de tous et à tous les niveaux : – éducation des citoyens au développement durable, – formation d’enseignants spécialisés, – incitations fiscales et sanctions des acteurs institutionnels en matière environnementale, – renégociation des traités internationaux. 7. Inclure de façon obligatoire un projet d’innovation dans tous les cursus de l’enseignement supérieur. 8. Rendre obligatoire dans tous les cursus de l’enseignement supérieur un trimestre dans une autre discipline. 9. Prévoir une formation à la gestion bottom up de l’entreprise étendue à l’ensemble de ses salariés, managers compris. 10. Développer le modèle d’entreprise pour le faire évoluer vers la multi-employabilité. Réviser le cadre légal. Développer les réseaux collaboratifs internes et externes de l’entreprise pour converger vers un nouveau modèle 2.0 qui conjugue l’innovation et l’humain. 11. Transformer le système éducatif national sur la base d’un modèle européen pour développer un sentiment d’appartenance européenne. Dans le même but développer la mobilité des élèves et des professeurs. 12. Créer un cadre fiscal incitatif pour l’entrepreneur 2.0. 13. Nettoyer mare nostrum. 14. Créer un Erasmus des deux rives de la Méditerranée. 15. Remplacer le Sénat par le CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) pour une meilleure représentation des corps intermédiaires et plus de contrôle des politiques publiques ex post. 16. Favoriser l’émergence d’un espace des cultures européennes : – cours d’histoire européenne commun à tous les pays-membres, – Érasmus dès le secondaire, – création de lycées européens dans le monde, – statut de réfugiés culturels européens. 17. Création d’un réseau d’étudiants au service de l’insertion des demandeurs d’asile et des réfugiés. (RESIDAR) – prospection pour cibler attentes et besoins réels – mise en relation des acteurs et élaboration de propositions concrètes,6 évaluation scientifique des résultats.]]> 22888 0 0 0 Un regard (décalé ?) sur Intelligence Artificielle et Défense/Sécurité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-regard-decale-sur-intelligence-artificielle-et-defensesecurite/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-regard-decale-sur-intelligence-artificielle-et-defensesecurite/ L’intelligence artificielle véhicule un nombre important de mythes et de fantasmes, en particulier en matière de défense : « l’intelligence artificielle surpassera l’homme » ; « les robots tueurs sont pour demain »… L’IA est anthropo-morphisée (si,si) à outrance. Le militaire fait peur. La robotique fait peur. L’intelligence artificielle fait peur. Alors les robots tueurs, pardon les SALA (le monde de la défense adore les acronymes, en l’occurrence les systèmes d’armes létaux autonomes) polluent la réflexion et empêchent de concevoir l’IA comme un domaine scientifique et d’ingénierie. On est très très loin de la supraconscience artificielle que de nombreux auteurs (et notamment le courant transhumaniste mené par le célèbre Ray Kurzweil) agitent comme un chiffon rouge. L’IA est certes un domaine en explosion, mais ce n’est pas la révolution de l’humanité qu’on veut nous faire accroire.

    Restons raisonnables et rationalisons les raisons pour lesquelles l’IA revient à la mode. Remarquons d’abord que certains concepts réapparaissent et sont présentés comme neufs alors qu’ils ne font que renaître sous une nouvelle appellation, tel le deep learning qui « ré-invente » les réseaux de neurones des années 50. L’IA revient à la mode grâce à la convergence de la disponibilité de puissances de calcul très importantes, d’une quantité de données considérable (en constante et rapide augmentation) et d’algorithmes agrégés. Songeons que 2 milliards de téraoctets de données sont créés chaque jour alors que l’ensemble des ouvrages de la BNF ne représentent « que » 10 milliards de téraoctets ! Ces big data (caractérisées par les 4 V de volume, véracité, vitesse, variété) posent des questions de société mais nécessitent d’avoir une éducation minimale pour les comprendre et les utiliser.

    Dans le monde civil, l’IA commerciale se développe actuellement via les objets connectés pour lesquels il est nécessaire de permettre une adaptation à l’utilisateur, une facilitation des interactions, une gestion automatique de l’interactivité. Dans ce domaine, la France possède une certaine avance en particulier grâce à son niveau en mathématiques, algorithmique et ingénierie. Remarquons aussi que, délaissant les activités liées au numérique (traitement des signaux), les GAFA achètent maintenant de l’« IA ». Leur financement est tiré entre autres par les véhicules autonomes et la robotique (vision par ordinateur)), l’interaction avec utilisateur (analyse sémantique/assistant personnel/speech to speech, …) et l’analyse de données au sens large, y compris big data.

    Les vrais enjeux de l’IA dans le monde de la défense et de la sécurité sont principalement liés à la robotique de soutien, à la simulation pour l’appui aux opérations, aux capteurs « intelligents » et à l’analyse de signaux, et pas, en priorité, aux systèmes d’armes. La robotique de soutien concerne en particulier le portage (souvent de charges de plus de 60 kg sur le terrain), l’ouverture d’itinéraire (en terrain hostile voire miné), la surveillance... Autant de tâches nécessitant des capacités d’analyse de l’environnement, d’autonomie, de vision, et pour lesquelles les techniques d’IA rendues « embarquables » sont utiles.

    L’IA permet également de modéliser le comportement d’entités humaines sur le terrain. Il est ainsi possible de réaliser des simulations des entités adverses, de jouer le déroulement d’une opération, d’en inférer un ou des modes d’action et de détecter les écarts par rapport aux prévisions. Tout cela à l’aide des données simulées ou enregistrées issues de différents capteurs installés sur différents systèmes (terrestres, avions, drones … voire satellites). C’est notamment le domaine de la simulation constructive.

    Donner de l’autonomie et de l’intelligence à des capteurs sur le terrain, c’est à dire réaliser le traitement, l’analyse et la classification dans le capteur lui-même, permet de transmettre à l’opérateur ou au décideur des informations qualifiées et pertinentes et ainsi de ne saturer ni les réseaux de transmission ni les exploitants. Pour prendre un exemple, il existe aujourd’hui des capteurs intelligents, telle une caméra thermique miniaturisée, de faible consommation, et embarquant une intelligence artificielle qui permet le traitement automatisé et en temps réel des images. Il devient ainsi possible de réaliser de la détection et du suivi d’images, de la détection de geste ou de mouvement, ou d’extraire des caractéristiques de haut niveau permettant d’implémenter une identification automatique de cible d’intérêt et un traitement de l’image correspondante. L’essentiel des opérations peut ainsi être réalisé au sein du capteur lui-même : toutes les opérations sont effectuées localement, sans devoir surcharger la bande passante du réseau, ni devoir transmettre des informations en vue d’en faire l’analyse sur un serveur distant. En découlent une économie de temps, un gain de sécurité et d’efficacité. On peut ainsi imaginer qu’un drone aérien soit capable de réaliser l’interprétation automatique et immédiate des images qu’il capte, sans devoir faire appel à une liaison vers un segment sol.

    Enfin (même si cette liste est loin d’être exhaustive), l’IA peut être employée à des fins de renseignement : analyse « intelligente », notamment des signaux faibles grâce à des techniques de « big data » (pensons à la monstrueuse quantité de données disponibles sur les réseaux sociaux comme en termes de transmission électronique de l’information). L’IA n’est pas la « superpuissance en devenir » régulièrement annoncée dans les media. Outre les problématiques éthiques et légales, elle doit encore se confronter à des défis techniques pour atteindre sa pleine maturité : apprentissage non supervisé et embarquabilité de la technologie pour n’en citer que deux. Dans le domaine de la défense, nul doute qu’elle sera à l’origine d’améliorations capacitaires dans tous les domaines. Loin de l’image du Terminator et des clichés transhumanistes, l’IA s’avère être un outil, un « couteau suisse » au service de l’opérationnel. Comme tout outil, il convient d’apprendre à s’en servir…

    Consulter le blog VMF214 dédié à l’innovation technologique de défense : https://blogvmf214.wordpress.com.

    Michel Bouvet Directeur général d’Yncréa

    Emmanuel Chiva Directeur général adjoint d’Agueris Conseiller des études à l’IHEDN

    A propos de Michel Bouvet

    Polytechnicien et docteur d’Etat es sciences physiques, Michel Bouvet a occupé divers postes à responsabilité au sein du ministère de la défense. Il a été en particulier chef du Centre Militaire d’Océanographie du SHOM, sous-directeur à la Délégation aux Affaires Stratégiques (DAS), directeur du programme VBCI (DGA) et responsables de formations au CHEAr. Il a ensuite occupé des postes de direction ou de direction générale dans le monde de la recherche publique, direction de la stratégie du développement et des relations extérieures de l’IRSN, chef du service de la tutelle des organismes de recherche au sein de la DGRI, siégeant dans certains conseils d’administrations (IRD, MNHN, CNES, …), directeur général délégué de l’IRD, chargé de l’AIRD. Michel Bouvet a fondé le cabinet ESR Conseil, accompagnant les acteurs publics et privés de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Il est directeur général d’Yncréa, premier pôle privé d’enseignement supérieur associatif d'écoles d'ingénieurs, regroupant les marques HEI, ISA, ISEN. Michel Bouvet est Ingénieur général de l’armement (CR), officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’Honneur et chevalier du Mérite agricole.

    A propos d'Emmanuel Chiva

    Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (1989-1996), Emmanuel Chiva est Docteur en Biomathématiques. Auditeur de la 49e session Nationale « Armement & Economie de Défense » et conseiller des études de l’IHEDN, il est également officier de réserve de la Marine nationale. Emmanuel Chiva a débuté sa carrière en 1997 chez MASA (Mathématiques Appliquées SA) Technologies logicielles de simulation - systèmes adaptatifs, intelligence artificielle, et modélisation du comportement humain pour la Défense et la Sécurité Globale où il a exercé les fonctions de directeur général adjoint puis de Vice-Président exécutif tout en fondant et développant la business unit Simulation militaire MASA-SCI. En 2007, il est cofondateur et associé de la société SILKAN spécialisée dans le calcul haute performance, les technologies embarquées et la simulation. Il est aujourd’hui directeur général adjoint en charge de la stratégie et du développement de la société AGUERIS, filiale de CMI Defence, spécialisée dans la simulation et l’entraînement pour les systèmes d’armes. Il est également depuis 2014 président de la commission R&T du GICAT (groupement des industriels de l’Armement Terrestre). Il a créé et anime le blog VMF214 sur l’innovation technologique de défense.

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    Intelligence artificielle et le Militaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/intelligence-artificielle-et-le-militaire/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/intelligence-artificielle-et-le-militaire/ L'intelligence artificielle, sous la forme de la technologie robotique, est actuellement capable d'action délibérée qui fut une fois imaginé dans des films et des romans. Les robots d'aujourd'hui, tels que les nouveaux modèles humanoïdes ATLAS de Boston Dynamics, ne peuvent agir non seulement sur commande, mais ils peuvent également planifier, contrôler, et raisonner. Marc Raibert, le fondateur de Boston Dynamics explique que ATLAS, « Utilise des capteurs dans son corps et ses jambes pour l’équilibre et détecter par laser (LIDAR). ATLAS, possède des stéréo capteurs dans sa tête pour éviter les obstacles, évaluer le terrain et aider à la navigation ».

    Ces nouveaux robots peuvent modéliser leurs activités avec celles des êtres humains, et ils peuvent interagir avec les humains et d'autres robots avec facilité, en plusieurs langues. Ils peuvent se déplacer facilement autour des environnements ouverts et choisir ce qu'il faut faire ensuite, sans aucune instruction de programmeurs.

    Boston Dynamics ‘Lab humanoïd robot’ Les progrès de la technologie robotique sophistiquée ont longtemps été associés positivement à des finalités futuristes militaires: il serait mieux que les êtres humains soient moins impliqués dans le combat direct. Un robot de l'intelligence artificielle qui est conçu pour fonctionner comme un outil militaire, comme la série Foster-Miller TALON des robots en armes, peut remplacer les soldats dans des situations de combat. Cela signifie qu'ils vont probablement être en mesure de protéger les vies humaines. Les robots qui peuvent utiliser des données d'intelligence artificielle peuvent aussi être plus efficaces, et peuvent se déplacer physiquement dans un terrain dangereux où les êtres humains mettraient leur vie en danger. Dans le même temps, la technologie de robot peut également poser des risques importants à elle-même.

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    La Maison Blanche met en garde contre les dérives de l'intelligence artificielle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-maison-blanche-met-en-garde-contre-les-derives-de-lintelligence-artificielle/ Thu, 22 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-maison-blanche-met-en-garde-contre-les-derives-de-lintelligence-artificielle/ Sous l'impulsion de Megan Smith, directrice technique de l'administration américaine, les Etats-Unis s'engagent dans un plan de réflexion et d'action pour prévenir les décisions liées à une intelligence artificielle défaillante. (crédit photo : D.R.)

    Dans un rapport, l'administration de Barack Obama pointe du doigt les décisions automatisées élaborées par des systèmes big data, d'apprentissage machine et d'intelligence artificielle. Défauts de programmation et pauvreté des algorithmes peuvent provoquer de sérieux problèmes.

    Le big bang des systèmes d'apprentissage machine est-il devant nous ? Alors que les plus sceptiques envisagent clairement un avenir à la « Skynet », le célèbre réseau informatique tout droit sorti de Terminator prenant le contrôle des machines afin d'anéantit l'humanité, l'administration de Barack Obama a pris du recul sur la montée en puissance des systèmes big data, d'apprentissage machine et d'intelligence artificielle. Dans un rapport publié en mai dernier, la Maison Blanche s'est ainsi penchée sur le problème lié aux systèmes simplistes débouchant sur des prises de décisions automatiques. Des systèmes utilisés dans une variété de domaines tel que l'emploi, l'éducation ou encore l'accès au crédit et plus globalement tout ce qui touche à la prise de décision automatisée.

    Pour le gouvernement américain, il ne fait plus aucun doute que les algorithmes ont pris une place très importante dans la vie des citoyens et qu'il est devenu urgent de développer des frameworks éthiques pour encadre ce type de systèmes. Cela passerait notamment par la mise en place de procédures de test et d'audit transparentes. Un autre effort consisterait à examiner l'impact de l'intelligence artificielle sur la société. « Les systèmes d'IA peuvent se comporter de façon surprenante », a indiqué Ed Felten, directeur technique à la fédération des échanges commerciaux (FTC). « Nous comptons de plus en plus sur l'IA pour prendre des décisions et opérer des mécanismes aussi bien physiques que virtuels, ajoutant à l'enjeu de la prédiction et du contrôle la complexité technologique sur laquelle ils reposent ». Après la tenue de sessions de travail qui débuteront le 24 mai à Seattle, le gouvernement américain va produire un rapport consacré à l'intelligence artificielle. S'en suivront ensuite des discussions à partir de juillet à Washington, Pittsburgh et New York.

    Lutter pour éviter les mauvaises décisions L'une des principales préoccupations est liée aux systèmes algorithmiques créant des discriminations par inadvertance en raison d'une conception défaillante. « Les failles difficiles à détecter pourraient proliférer », a prévenu la Maison Blanche dans un rapport publié cette semaine par la CTO de l'administration américaine, Megan Smith et d'autres responsables. Le rapport qui vient d'être réalisé n'a cependant pas pour objectif d'apporter des réponses aux problèmes posés mais plutôt, dans un premier temps, « d'identifier les problèmes et pousser les responsables informatiques, académiques, régulateurs et citoyens à discuter, mener des recherches et prendre des actions ». Une urgence à agir, tant les systèmes algorithmiques peuvent rapidement faire n'importe quoi en sélectionnant des données pauvres, incomplètes et fausses qui sont autant de biais aux prises de décisions pertinentes.

    Article de Patrick Thibodeau / IDG News Service (adapté par Dominique Filippone)

    avec l'aimable autorisation de lemondeinformatique.fr

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    L’unité d’enseignement et de recherche d’informatique et d’ingénierie des systèmes (U2IS) de l'ENSTA ParisTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lunite-denseignement-et-de-recherche-dinformatique-et-dingenierie-des-systemes-u2is-de-lensta-paristech/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lunite-denseignement-et-de-recherche-dinformatique-et-dingenierie-des-systemes-u2is-de-lensta-paristech/ Depuis peu, les techniques d’Intelligence Artificielle ont quitté le stade du laboratoire pour attirer l’attention du grand public. Que ce soit la victoire d’une machine sur le meilleur joueur de Go ou le premier accident mortel ayant pour origine une erreur d’appréciation d’une situation par un système, ces thématiques sont désormais couvertes par les médias et il est fort probable qu’elles continuent d’y être présentes.

    Parallèlement à ces avancées médiatisées, de plus en plus d’algorithmes « intelligents » sont utilisés dans diverses applications quotidiennes. Ces algorithmes sont employés par les établissements financiers pour déterminer notre solvabilité, ils servent à extraire de l’information de nos conversations ou de nos échanges dans le but de déterminer notre comportement, avec des applications tant dans le marketing que dans le domaine de la sécurité. Ces algorithmes servent enfin à analyser l’évolution des marchés et à passer des ordres de bourses. Ils peuvent être, comme cela a déjà été le cas, à l’origine de crash sans que l’homme ne soit intervenu dans le processus.

    De nombreuses entreprises s’intéressent désormais aux systèmes dits intelligents. Les plus connus sont les grands acteurs de l’Internet comme Google ou Facebook. Cependant, de nombreux acteurs du monde de la défense, du monde des assurances et de la finance ainsi que de l’industrie s’impliquent dans le domaine et développent ou expérimentent des applicatifs basés sur ces techniques.

    Ce qui différencie ces systèmes dits « intelligents » des systèmes « automatisés » est leur capacité « d’apprendre ». Si en ce qui concerne l’homme, l’intelligence ne peut se résumer à sa seule capacité d’apprentissage, en ce qui concerne les systèmes dits « intelligents », c’est bien cette capacité qui les distinguent des autres et qui leur permet d’effectuer des tâches que les autres algorithmes ne sont pas en mesure de réaliser. La raison principale qui nécessite de recourir à des techniques d’apprentissage est l’abondance des données qui doivent être traitées. Imaginons un groupe d’informaticiens devant concevoir un programme capable de reconnaître chacune des photos des 500 millions d’utilisateurs de Facebook. Analyser les images les unes après les autres est une mission fastidieuse et qui ne peut être réalisée en un temps raisonnable. Au contraire, les algorithmes spécialisés et basés sur l’apprentissage excellent à effectuer ce type de tâche et peuvent tirer pleinement partie de la puissance de calcul abondante et bon marché désormais disponible, ce qui rend ces opérations dès lors réalisables dans un délai acceptable. C’est pour cela que l’apprentissage est tout à fait pertinent quand il est nécessaire d’inférer la structure des données sur de grands ensembles dans un temps raisonnable. Les exemples d’application sont nombreux comme la reconnaissance d’objets ou de personnes, la détection de piétons dans des véhicules intelligents équipés de caméra, la recherche d’un « air de musique », d’une mélodie ou d’un son sur internet, des corrélations dans un ensemble de transactions financières pouvant laisser suspecter une fraude.

    Si les résultats des algorithmes d’apprentissage notamment des algorithmes d’apprentissage profond (« deep learning ») sont impressionnants, il ne faut pas les considérer comme « intelligents » dans le sens traditionnel. Il s’agit en effet d’algorithmes qui ont été conçus et réalisés pour effectuer des opérations bien précises. Ces algorithmes n’ont aucunement la prétention de réaliser des tâches en dehors du spectre relativement étroit pour lequel ils ont été conçus. Ils ne pourront jamais évoluer dans leur structure actuelle vers des algorithmes pouvant développer une forme de conscience ou même de libre arbitre. Ce sont avant tout des outils puissants et performants pour réaliser des applicatifs mais dont le comportement doit rester sous la responsabilité de celui qui les a programmés ou de celui qui les opère. La question de savoir quel crédit et quel pouvoir de décision nous souhaitons déléguer à de tels algorithmes est effectivement posée, ces algorithmes offrant de nouveaux champs d’application. Malgré ces limites et ces écueils, ces techniques d’apprentissage nous apparaissent comme une magnifique opportunité de rendre nos systèmes plus intelligents, plus sûrs et plus confortables, améliorant ainsi notre quotidien, d’une manière que nous commençons seulement à découvrir et qu’il nous reste à imaginer.

    Alexander Gepperth Enseignant-chercheur à l'U2IS ENSTA ParisTech

      traduit de l'allemand par Bruno Monsuez, Directeur de l'unité d'informatique et d'ingénierie des systèmes (U2IS).
    A propos de l’U2IS de l'ENSTA Paristech L’unité d’enseignement et de recherche d’informatique et d’ingénierie des systèmes (U2IS) développe son activité autour des Systèmes Complexes Artificiels. Elle regroupe les activités de recherche de l’École en informatique, robotique, vision, systèmes embarqués, traitement du signal et traitement des images.
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    Clin d'oeil à de valeureux (ex)étudiants ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clin-doeil-a-de-valeureux-exetudiants/ Wed, 28 Sep 2016 13:39:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clin-doeil-a-de-valeureux-exetudiants/ Quelques jours après la clôture des JO de Rio, ce n° de rentée est l'occasion de féliciter quelques uns des 93 médaillés français.

    Qu'ils soient sportifs professionnels, qu'ils travaillent en entreprise ou dans le service public, qu'ils soient encore étudiants, certains d'entre eux démontrent ou ont démontré une opiniatreté à toute épreuve pour allier exigence des études et réussite sportive au plus haut niveau.

    Voyez plutôt :

    • Estelle Mossely, médaille d'or féminine de boxe, catégorie poids léger, a été diplômée en 2015 de la formation "Informatique, Big data et objets connectés" de l'ESILV
    • Denis Gargaud Chanut, médaille d'or de canoë-kayak slalom canoë monoplace, a été diplômé de Kedge BS en 2016
    • Gauthier Grumier, médaille d'or d'épée par équipe, est professeur de sport et diplômé de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    • Teddy Riner, médaille d'or de judo catégorie plus de 100 kg est diplômé du Certificat de formation pour les sportifs de haut-niveau de Sciences Po
    • Emilie Andéol, médaille d'or de judo des plus de 78 kg, est titulaire d'une L3 en Management des organisation obtenue à l'Université Paris-Dauphine
    • Thibaut Vallette, médaille d'or de Sports équestres Concours complet par équipes, est diplômé de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr
    • Méline Robert-Michon, médaille d'argent en lancer de disque, est diplômé d'un master STAPS en management du sport
    • Sarah Ourahmoune, médaille d'argent de boxe, catégorie des poids mouche, est diplômé du cylce Communication de Sciences Po
    • Jean Paul Tony Helissey, médaille d'argent d'escrime, catégorie fleuret par équipe, est étudiant à l'ESCP Europe et par ailleurs diplômé en économie de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    • Blandine Dancette, médaille d'argent de handball, est diplômée de Licence pro en management du sport
    • Manon Houette, médaille d'argent de handball, est titulaire d'un bachelor en tourisme et actuellement étudiant en licence
    • Estelle Nze-Minko, médaille d'argent de handball, est diplômée du bachelor Communication et médias d'Audencia
    • Allison Pineau, médaille d'argent de handball, est étudiante en licence de management
    • Vincent Gérard, médaille d'argent de handball, est titulaire d'un diplôme de Grenoble Ecole de Management
    • Nikola Karabatic, médaille d'argent de handball, est très tôt devenu professionnel après un BAC S mention très bien obtenu avec 19/20 de moyenne
    • Daniel Narcisse, médaille d'argent de handball, est diplômé de l'INSEEC (ex ESC Chambéry Savoie)
    • Thibault Colard, médaille de bronze d'Aviron quatre de pointe poids péger est élève ingénieur à l'INSA de Lyon
    • Matthieu Peche et Gauthier Klauss, médaillés de bronze de canoë-kayak, slalom Canoë biplace (C2), ont tous 2 été diplômés en 2014 de l'ESC Pau
    • Pierre Le Coq, diplômé en dentaire est enseignant à la faulté dentaire de l'UBO

    Nombreux sont ceux qui sont diplômés ou actuellement étudiants en BTS.

    Quant à ceux qui sont en activité professionnelle, les kinésithérapeutes et les professeurs de sport ne manquent pas et s'ils ont aujourd'hui les situations qui sont les leurs, c'est bien parce qu'ils ont su mener de front études et sport au plus haut niveau.

    Et tous ont fait confiance à un système éducatif qui a su améganer les cursus pour les sportifs de haut niveau, façon habile de contribuer encore plus au rayonnement de la France de par le monde.

    Bravo à tous pour leur courage, leur volonté et pour le rêve !

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    La CGE félicite les médaillés des établissements d’enseignement supérieur aux JO de Rio https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-felicite-les-medailles-des-etablissements-denseignement-superieur-aux-jo-de-rio/ Thu, 22 Sep 2016 13:39:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-felicite-les-medailles-des-etablissements-denseignement-superieur-aux-jo-de-rio/ Une dizaine d'étudiants ont décroché une médaille d’or, d’argent ou de bronze lors des jeux olympiques de Rio, qui se sont tenus du 05 au 21/08/2016 au Brésil, d’après des résultats compilés par News Tank le 22/08/2016. Parmi eux : Pierre Houin, étudiant à l’université de Lorraine et médaillé d’or en aviron, ou Estelle Mossely , élève ingénieure à l’Esilv ESILV École supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci et médaillée d’or en boxe. ( photo : Stevan Lebras)

    Parmi les alumni d'établissements d’enseignement supérieur : Charline Picon, diplômée en kinésithérapie à l’université de Poitiers et médaillée d’or en voile, Thibaut Valette, diplômé de l’ESM St Cyr et médaillé d’or en équitation, ou encore Emilie Andel, diplômée de l’université Paris Dauphine, médaillée d’or en judo.

    Selon News Tank, ces données ont été obtenues à partir de la liste des 93 médaillés français lors des jeux olympiques, dans des sports individuels ou collectifs, en incluant les diplômés des universités, des grandes écoles et des écoles post-bac.

    Le groupe de travail « activités sportives et physiques » de la CGE mène une réflexion sur la place du sport et son rôle dans la formation de demain. Le groupe a créé l’année dernière un référentiel de compétence, véritable outil pour les enseignants souhaitant s’inscrire dans le projet de formation de leur École.

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    "Protéger les données de l’entreprise est une affaire de technologies, mais aussi de comportements" Une tribune de Narendra JUSSIEN, Directeur de Télécom Lille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/proteger-les-donnees-de-lentreprise-est-une-affaire-de-technologies-mais-aussi-de-comportements-une-tribune-de-narendra-jussien-directeur-de-telecom-lille/ Thu, 29 Sep 2016 13:39:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/proteger-les-donnees-de-lentreprise-est-une-affaire-de-technologies-mais-aussi-de-comportements-une-tribune-de-narendra-jussien-directeur-de-telecom-lille/ Le numérique n’a pas seulement bouleversé l’organisation des entreprises. Les technologies de l’information et de la communication impactent également en profondeur la vie des individus et les structures des états.

    Si la révolution numérique a donné un nouvel élan à l’économie, elle a aussi entraîné la criminalité dans une nouvelle ère. Les cyberdélinquants et le crime organisé évoluent dorénavant sur un terrain de jeu mondialisé, sans frontières ni violence physique, où l’on ne s’attaque plus en priorité aux personnes ni aux biens, mais bel et bien aux données. Et entre l’émergence du Big Data, les réseaux sociaux, les objets connectés, il y a de quoi faire ! On estime ainsi que 90 % de la masse d’informations produites depuis le début de l’humanité l’ont été au cours des trois dernières années (source IBM) ! Avec l’essor du Big Data, les données numériques sont plus que jamais au cœur des stratégies des entreprises, pour lesquelles elles constituent à la fois un gisement de profits potentiels – pour peu que l’on sache les analyser avec pertinence – et un patrimoine irremplaçable. La préservation de ces informations représente à l’évidence un enjeu majeur pour la compétitivité de notre économie. La sécurisation des données et des échanges numériques ne concerne pas uniquement les entreprises, mais concerne aussi la vie privée des citoyens. Une vie de plus en plus exposée, avec 294 milliards de mails échangés chaque jour dans le monde, plus d’1 milliard de requêtes quotidiennes formulées sur Google, des pétaoctets d’informations publiées sur Facebook et bientôt des milliards d’objets connectés qui collecteront en temps réel les informations sur la vie privée de leurs utilisateurs. La cybersécurité intéresse enfin les états qui doivent affronter de nouveaux enjeux en matière de protection de leurs infrastructures et de sécurité nationale. On pense bien sûr au développement du cyberterrorisme et aux risques d’attaques susceptibles de compromettre la sécurité des centrales nucléaires, les échanges bancaires et financiers ou de conduire à un blocage total du contrôle aérien, de la distribution d’énergie ou des réseaux de télécommunications. Etats, entreprises, particuliers, le coût de la cybercriminalité dépasse les 400 milliards de $ et pourrait atteindre 2000 milliards en 2020. La protection des données passe par le développement d’outils performants et au-delà par un changement des comportements individuels face à ces menaces. Télécom Lille a fait de la sécurité l’un de ses axes majeurs de formation et de recherche depuis plus de 20 ans. Depuis la rentrée 2016, notre école propose un mastère spécialisé® «Ingénierie de la Cybersécurité ». Conçue en partenariat avec des acteurs leaders du secteur, cette formation propose plus de 520 heures d’enseignements théoriques, de travaux pratiques et de travaux de groupes, ponctuées par une thèse professionnelle, qui préparent les étudiants à protéger les données numériques de l’entreprise contre les tentatives d’agressions, qu’elles soient externes ou internes. Un programme d’excellence à la hauteur des enjeux !
    A propos de Narendra Jussien

     Narendra Jussien est directeur de Télécom Lille depuis  le 1er janvier 2014. Diplômé de l'Institut de mathématiques appliquées d'Angers en 1994, docteur en informatique en 1997 (Rennes-I), titulaire d'une habilitation à diriger les recherches en 2003 (à l'université de Nantes), Narendra Jussien est membre du département informatique de l'école des Mines de Nantes depuis 1998. Il en a pris la responsabilité en 2008. Narendra Jussien a créé l'Association française de programmation par contraintes, ce qui correspond au thème de ses activités de recherche. Il reste aussi directeur de la collection «programmation par contraintes et recherche opérationnelle» aux éditions Hermes Sciences et ISTE/Wiley. Par ailleurs, ce « fan absolu d'Honoré de Balzac et de sa comédie humaine » anime un site web dédié à cet auteur.

    A propos de Télécom Lille

    Télécom Lille, grande école d’ingénieur publique créée en 1990, rattachée à l’Université Lille 1 et filiale de l’Institut Mines-Télécom, est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieur, elle accueille 730 étudiants et diplôme chaque année 150 Ingénieurs en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (télécoms, informatique & réseaux, internet & multimédia, communications mobiles, management de projets, systèmes d’information). Télécom Lille est accessible aux bacheliers S (formation initiale en 5 ans dont 2 ans de stages et projets en entreprises), aux classes préparatoires scientifiques (cycle ingénieur de 3 ans), aux Bac+2 (formation par apprentissage en 3 ans) et aux professionnels en activité (formation continue de 16 à 30 mois). Installée sur 9000 m2 au cœur du campus de l’université Lille 1, elle développe plusieurs axes de recherche dans les domaines de l’informatique, des réseaux et des communications.

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    Les 24 propositions 2017 de la CGE pour l'ESR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-24-propositions-2017-de-la-cge-pour-lesr/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-24-propositions-2017-de-la-cge-pour-lesr/ Faire réussir la jeunesse : une priorité stratégique nationale La CGE a présenté au Palais du Luxembourg, le jeudi 29 septembre 2016, en présence de Sénateurs et de Sénatrices, et d'une trentaine de journalistes, 24 propositions pour l’enseignement supérieur. Ce numéro de GrandAngle est entièrement consacré à ces propositions. La France a pour ambition d’atteindre 60 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur. C'est un défi de taille : en tenant compte de cette élévation du niveau d’éducation, qui s’ajoute à l’effet démographique, la population étudiante devrait ainsi s’accroître de 800 000 jeunes en plus, d’ici 2027, pour atteindre 3,2 millions d’étudiant-e-s. Une élection présidentielle est l’occasion de placer les questions d’éducation, d’enseignement supérieur et de recherche au cœur des débats. Cela n’avait pas été le cas lors de la campagne 2012, où ces questions étaient absentes des programmes des candidats. La Conférence des grandes écoles (CGE) se réjouit que des propositions aient déjà été émises par les candidats déjà déclarés à la Présidentielle 2017, et souhaite que tous les candidats à venir se saisissent de ce sujet-clé. Il en va de l’avenir de notre jeunesse et de notre pays

    Au terme d’une consultation nationale menée début 20161 et des travaux de son colloque du 12 mai dernier2, la CGE a élaboré 24 propositions structurées en 5 leviers de transformation du dispositif national d’enseignement supérieur et de recherche. Ces propositions visent à favoriser la réussite de la jeunesse, et rendre l’enseignement supérieur ouvert, agile, attractif et financièrement soutenable. Améliorer la réussite en premier cycle des études supérieures : le premier cycle universitaire ne permet pas à suffisamment de jeunes d’y réussir. Il faut donc le revoir pour permettre à chaque jeune de trouver sa voie via une information, un accompagnement et une orientation en bonne adéquation avec ses aspirations et les besoins du monde socio-économique. Le développement des filières professionalisantes courtes est une des conditions du succès de cette transformation. Faire de l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur une cause nationale et mener à bien sa démocratisation en assurant l’égalité des chances pour tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale ou géographique, tout en garantissant la qualité des formations. Faire de l’enseignement supérieur le ferment des dynamiques d’innovation dans les territoires et un facteur d’attractivité internationale pour le pays, et mettre à la disposition du développement économique des territoires le capital humain et de recherche, disponible dans nos établissements d’enseignement supérieur, en y associant de façon systématique les entreprises. Doter tous les établissements d’ESR d’une gouvernance et d'une organisation agiles. Leur donner la capacité et la liberté nécessaires pour mettre en œuvre des stratégies de développement nationales et internationales ambitieuses, et décider des rapprochements et des coopérations renforcées les plus pertinents compte tenu de leur spécificité et des besoins de leurs territoires. Développer un nouveau modèle de financement de l’enseignement supérieur pour faire face aux besoins d’investissements urgents et massifs nécessaires à sa modernisation. Pour recueillir les observations et suggestions de tous ceux qui souhaiteront participer au débat qui s’ouvre, la CGE met en place un blog https://fairereussirlajeunesse.wordpress.com/ N’hésitez pas à commenter ces propositions, la CGE accordera la plus grande attention à vos observations. 1) Sondage CGE-TNS Sofres, de mars 2016 2) Colloque CGE du 12 mai 2016  " l'Enseignement supérieur : Pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

    Anne-Lucie Wack Présidente de la CGE

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    Objectifs : améliorer la réussite en premier cycle des études supérieures en renforçant l’information,l’orientation active et éclairée. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-ameliorer-la-reussite-en-premier-cycle-des-etudes-superieures-en-renforcant-linformationlorientation-active-et-eclairee/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-ameliorer-la-reussite-en-premier-cycle-des-etudes-superieures-en-renforcant-linformationlorientation-active-et-eclairee/ Pour amener 60 % d’une classe d’âge dans l’enseignement supérieur(1), le véritable enjeu est d’abord de faire en sorte que ces jeunes puissent s’inscrire dans des parcours de réussite. L’absence d’orientation active à l’entrée de l’université crée, de fait, une sélection par l’échec en premier cycle (seulement 27 % des étudiants obtiennent un diplôme de licence sans redoubler). Les premières victimes en sont les jeunes issus de catégories sociales défavorisées. Il est indispensable de mettre en place des mesures d’information et d’orientation efficaces et transparentes en amont, mais également à l’entrée de l’enseignement supérieur.

    Le premier cycle universitaire doit proposer des cursus communs d’un à deux ans (années de propédeutique) qui permettront de donner un socle multidisciplinaire solide aux étudiants. Il leur permettra de définir un projet personnel et professionnel qui les conduira à s’orienter vers des formations professionnalisantes de type Bachelor de niveau Bac +3 ou vers des études longues à Bac +5 et au-delà.

    Cela nécessite une politique volontariste de développement de formations professionnalisantes courtes qui correspondent à des besoins non satisfaits des entreprises notamment des PME et ETI qui doivent donc être associées à la définition de ces formations. Il faut pour cela lever certaines barrières relatives en particulier au financement de l’apprentissage par les entreprises.

    Indissociable de la mise en place de formations professionnalisantes, un effort particulier doit être consenti dans le développement de la Formation Tout au Long de la Vie (FTLV) afin de permettre aux jeunes de compléter leur formation initiale, après une expérience professionnelle. La valorisation des acquis de l’expérience doit également être développée.

    Au sein de cet écosystème, les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) sont un modèle d’excellence à part entière se matérialisant in fine par un concours classant. Ce système, qui a fait ses preuves, peut inspirer le développement de cursus préparatoires favorisant la réussite dans l’enseignement supérieur et répondant aux besoins de la société française et du monde économique.

    L’ensemble de ces mesures suppose une véritable transformation culturelle de tous les acteurs, dans l’intérêt des jeunes et pour la pérennité, l’équité et la justice du modèle français d’enseignement supérieur.

    1. Selon les objectifs fixés par la StraNES. Cela signifie en contrepoint que les filières professionnelles du secondaire devront attirer 40 % des jeunes d’une classe d’âge, et qu’il est essentiel de revaloriser leur image.

    Propositions : pour la réussite en premier cycle

    1 - Mettre en place une véritable politique d’information et d’orientation afin d’accompagner, dès la troisième, les élèves vers le monde du travail ou les études supérieures en fonction de leurs attentes ; limiter ainsi le décrochage scolaire et l’échec en premier cycle des études supérieures. À cette fin, intégrer à la formation des enseignants du secondaire la connaissance des formations de l’enseignement supérieur et des formations professionalisantes du secondaire, notamment via les outils numériques. Associer les entreprises pour une meilleure information sur les métiers.

    2 - Diviser par 2 le taux d’échec en premier cycle du supérieur à l’horizon 2025 → donner la possibilité aux universités de définir et mettre en place une orientation active de leurs étudiants à l’entrée en Licence et à l’entrée du Master en s’appuyant sur une évaluation des potentiels individuels et sur une connaissance des débouchés professionnels. → donner aux étudiants les informations leur permettant de mieux éclairer leurs choix par une meilleure compréhension des prérequis et aptitudes nécessaires, et une meilleure connaissance des débouchés professionnels des différents cursus. → mettre en place, à l’université, des cursus communs d’un à deux ans (années de propédeutique) permettant une orientation effective des étudiants à leur issue ; éviter ainsi la sélection massive par l’échec subie par les étudiants aujourd’hui. → développer des formations professionnalisantes courtes (Bac +3) conférant le grade de Licence, répondant aux besoins des entreprises, et ayant massivement vocation à déboucher sur une insertion immédiate dans la vie active. Fixer l’objectif de 400 000 diplômés annuellement en 2025. Développer tout particulièrement pour ces diplômés, des formations diplômantes tout au long de la vie en accord avec les entreprises, instituer de vrais cursus à temps partiel au sein des établissements d’enseignement supérieur et fixer un objectif à 5 ans de plus de 100 000 diplômés par an à travers ces parcours de formation continue. → développer la formation tout au long de la vie en lien avec les acteurs du monde socio-économique et en rendant possibles et attractifs les parcours conduisant les actifs à l’obtention de masters voire à l’inscription en thèse. Faire de ces cursus de vrais produits d’appel pour les établissements d’enseignement supérieur.

    3 - Faire de la France la référence mondiale en matière de formation supérieure par apprentissage. Doubler le nombre d’apprentis dans l’enseignement supérieur d’ici à 2025. Fixer l’objectif de 25 % de diplômés des Grandes écoles par l’apprentissage en 2025 (environ 15 % en 2015) et en assurer le financement correspondant (cf. infra financement).

         

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    Objectifs : faire de l'ouverture sociale de l'enseignement supérieur une cause nationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-faire-de-louverture-sociale-de-lenseignement-superieur-une-cause-nationale/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-faire-de-louverture-sociale-de-lenseignement-superieur-une-cause-nationale/ L’enseignement supérieur doit contribuer à la mobilité et la cohésion sociales, l’apprentissage du vivre ensemble et des valeurs essentielles de la société française et de la démocratie. Il hérite cependant des inégalités sociales et culturelles qui se développent dès le primaire, voire le pré-scolaire.

    En 2011, environ 7 % de la population française métropolitaine étaient en situation d’illettrisme. Le niveau moyen des adultes français en lecture et en calcul est parmi les plus faibles des pays de l’OCDE (1). Il s’agit là d’un enjeu économique et de cohésion nationale, la maîtrise des compétences de base étant un élément essentiel pour l’insertion dans la société et le succès dans les études. Il est donc crucial d’assurer que chaque jeune maîtrise ces fondamentaux qui lui permettront de faire un choix éclairé au bout de sa scolarité obligatoire, qu’il s’agisse de poursuivre des études supérieures plus ou moins longues ou bien d’accéder au monde du travail. Environ 150 000 jeunes quittent le système scolaire chaque année sans diplôme. Entre 20 et 30 % des élèves d’une classe d’âge arrivent en fin de scolarité obligatoire avec des savoirs insuffisants, qui compromettent aussi bien leurs chances de vivre de façon autonome, que d’acquérir des compétences professionnelles(2). Le déficit criant de connaissance du monde de l’enseignement supérieur par les lycéens et leurs parents(3) pousse plus d’un jeune sur deux à ne pas envisager d’études longues à l’issue du Bac ; la filière professionnalisante et rémunérée de l’apprentissage est également largement méconnue ou injustement déconsidérée.

    Le diplôme constitue à ce jour la meilleure protection contre le chômage, et ce constat est encore plus vrai en période de crise économique. Le manque d’information sur les possibilités qu’offre l’enseignement supérieur, sur le niveau intellectuel requis et les nombreuses aides pour financer des études supérieures conduit à l’autocensure et à la sous-représentation des jeunes issus de milieux défavorisés ou de territoires isolés.

    L’information sur la poursuite d’études, les formations, l’apprentissage, les aides et les procédures d’admission doit débuter dès le collège et être renforcée au lycée pour tous les jeunes et leurs parents. Ce devoir d’information et d’accompagnement est un travail conjoint de tous les acteurs (conseillers d’orientation, personnel administratif et enseignants, établissements du secondaire et du supérieur, entreprises, associations…) qui doit toucher l’ensemble des territoires, particulièrement les zones rurales et les banlieues. De nombreuses initiatives existent (cordées de la réussite, parcours d’excellence, associations et fondations oeuvrant sur le terrain...), il faut désormais changer d’échelle et en faire une véritable politique publique nationale pour favoriser l’accès des jeunes issus de milieux modestes aux diplômes du supérieur.

    1. OCDE, Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes. 2. Rapport terra-Nova « Que doit-on apprendre à l’école ? Savoirs scolaires et politique éducative », mai 2016 3. Enquête CGE-TNS Sofres mars 2016

    Propositions : pour l'ouverture sociale

    4 - Changer d’échelle en développant un programme national d’égalité des chances et d’ouverture sociale permettant d’accompagner, dès la classe de troisième, les jeunes des milieux modestes et des zones rurales jusqu’aux études supérieures et à l’insertion professionnelle réussie. Y associer activement les entreprises dans le cadre d’actions d’information, d’orientation et de tutorat. Assurer le financement de programmes expérimentaux de changement d’échelle notamment à travers le troisième volet du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA3), et le financement dans la durée de programmes massifs d’inclusion sociale par un réacheminement d’une partie de la taxe d’apprentissage.

    5 - Mettre en place un fonds dédié à l’ouverture sociale, avec des financements public et privés, pour le soutien des initiatives et des projets innovants qui se développent localement afin de changer d’échelle dans le nombre de jeunes accompagnés vers la réussite sur tout le territoire.

    6 - Créer un observatoire national de l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur afin d’évaluer l’efficacité des programmes d’ouverture sociale et l’évolution de la composition des étudiants en France dans les grandes écoles et les universités.

    7 - Poursuivre la dynamique engagée sur l‘augmentation du montant et du nombre de bénéficiaires des bourses pour accompagner les jeunes dans leurs études et encourager particulièrement ceux issus de milieux modestes et des classes moyennes à une plus grande mobilité géographique et internationale.

    8 - Généraliser la responsabilité citoyenne dans les enseignements et former par l’action en instituant par exemple l’obligation pour chaque étudiant français en formation longue (Bac +5) de s’investir au cours de sa formation dans des actions d’engagement citoyen via le service civique ou autre (bénévolat, stage, réserve citoyenne…). Associer cette participation à une reconnaissance individuelle de la collectivité.

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    Objectifs : faire de l'enseignements supérieur le ferment des dynamiques d'innovation dans les territoires et un facteur d'attractivité internationale pour le pays https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-faire-de-lenseignements-superieur-le-ferment-des-dynamiques-dinnovation-dans-les-territoires-et-un-facteur-dattractivite-internationale-pour-le-pays/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-faire-de-lenseignements-superieur-le-ferment-des-dynamiques-dinnovation-dans-les-territoires-et-un-facteur-dattractivite-internationale-pour-le-pays/ À travers la formation de la population et des générations futures, l’enseignement supérieur est une clé pour assurer la compétitivité de l’économie française, l’emploi et la cohésion de la société. Près de deux tiers des français estiment que l’insertion professionnelle doit être la première priorité des études supérieures(1). Les formations proposées à la jeunesse doivent donc être en adéquation avec les besoins du monde économique et savoir les anticiper. Par ailleurs les jeunes diplômés montrent une appétence croissante pour la création d’entreprise, favorisée par les incubateurs développés dans les établissements, notamment les grandes écoles.

    Les premiers bénéficiaires de l’enseignement supérieur sont les jeunes, les entreprises mais également les territoires qui accueillent des établissements d’enseignement supérieur pour lesquels l’impact en termes économique et social est extrêmement positif. Pourtant, nombre de territoires ignorent ou sous-estiment le poids de l’enseignement supérieur alors même que les liens entre le monde économique, la formation, la recherche et les territoires sont les fondements de leur compétitivité et de leur développement.

    La qualité de la recherche française est internationalement reconnue. Cependant, des marges de progrès sont possibles quant à sa valorisation et son interaction dynamique avec les entreprises et au sein des territoires. Le paysage de la recherche française se compose d’une multitude d’entités (IRT, instituts Carnot, SATT, universités, grandes écoles, organismes de recherche…), sans qu’une stratégie cohérente entre tous ces acteurs ne soit clairement définie. Ainsi, malgré la qualité de sa recherche, la France a accumulé un retard sur ses partenaires en matière de valorisation de la propriété intellectuelle ou d’entrepreneuriat.

    Par ailleurs, le nombre d’étudiants dans le monde devrait atteindre 265 millions en 2025, dont 8 millions d’étudiants en formation dans un pays dont ils ne sont pas ressortissants. Dans le même temps, on estime qu’il y aura 750 millions de francophones en 2050(2). Avec près de 300 000 étudiants étrangers accueillis en 2014-2015, la France est la troisième destination mondiale des étudiants en mobilité. Elle doit impérativement conforter sa position.

    Dans un contexte de mondialisation accélérée, renforcer l’attractivité de l’ESR français sur la scène internationale est un enjeu crucial pour la France, son économie, son rayonnement dans le monde, ainsi qu’une opportunité de développement. Cela permet également d’accroître la réserve de talents au service de l’économie française et créé des ambassadeurs francophiles et francophones à travers le monde. L’internationalisation et la mobilité sont des caractéristiques clés du monde d’aujourd’hui et de demain. Le secteur de l’enseignement supérieur ne fait pas exception.

    En 2014, 54 000 étudiants de grandes écoles sont partis étudier ou en stage à l’étranger(3). Plusieurs écoles ont franchi le cap de l’internationalisation de leurs activités en créant des campus à l’étranger, en délocalisant des formations et en multipliant les partenariats internationaux, contribuant ainsi à la visibilité et la réputation de la France dans des régions stratégiques du globe. En 2015, deux étudiants français sur trois terminent encore leurs études sans expérience à l’étranger(4). L’ouverture internationale que les grandes écoles ont développée avec succès depuis des années doit être encouragée et généralisée autant que possible dans le plus grand nombre d’établissements universitaires.

    1. Enquête CGE-TNS Sofres mars 2016 2. Organisation Mondiale de la Francophonie 3. Enquête mobilité 2015, Conférence des grandes écoles 4. Campus France, « La mobilité sortante des étudiants de France : Un marqueur social, des attentes, des contraintes et des opportunités », mars 2016

    Propositions : pour soutenir les dynamiques d'innovation et renforcer l'attractivité internationale

    9 - Impulser un véritable changement de culture dans l’enseignement supérieur pour une alliance forte avec les entreprises en les associant étroitement à la gouvernance des établissements et à la conception des formations ; encourager la recherche partenariale notamment avec les entreprises locales. 10 - Soutenir la dynamique innovation et entrepreneuriat dans les territoires → Encourager la création d’entreprises par les étudiants et lier les pôles d’entrepreneuriat étudiant (PEPITE) aux SATT / incubateurs. → Créer au sein des territoires de véritables hub technologiques connectés réunissant les différents acteurs (établissements d’ESR, entreprises, Startup, incubateurs) de façon à favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat. → Inciter les SATT et les incubateurs à fusionner en une structure unique, source de mutualisation, de réduction de coût et de simplification pour les laboratoires, pour les entreprises et pour les territoires ; ouvrir les incubateurs largement à tous les porteurs de projets innovants (alumnis, salariés …). 11 - Valoriser la formation par la recherche et les parcours de chercheurs tant en laboratoires académiques qu’en entreprise → Valoriser les carrières et la formation par la recherche en révisant le référentiel de compétences des docteurs pour mieux les préparer au monde de l’entreprise et favoriser leur insertion professionnelle dans le secteur privé ; offrir à tous les doctorants la possibilité de suivre, en fin de première année de thèse, un stage en entreprise en lien direct avec leur sujet de thèse. → Accroître la part des Conventions Industrielles de Formation par la Recherche (CIFRE) dévolues aux sciences humaines et sociales. 12 - Favoriser l’utilisation du capital-risque en lien avec la recherche appliquée et sa valorisation. 13 - Doubler le nombre d’étudiants internationaux accueillis en France à horizon 2025 et généraliser l’expérience internationale des étudiants français au niveau Master → Améliorer les conditions et les capacités d’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers, poursuivre et amplifier les efforts de réhabilitation du patrimoine immobilier des établissements d’enseignement supérieur pour les mettre aux normes des meilleurs campus internationaux. → Encourager et faciliter la création et le développement de cursus de formation en langues étrangères. → Renforcer les dispositifs d’aide à la mobilité internationale pour que chaque étudiant au niveau Master puisse en bénéficier.]]>
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    Objectifs : doter les établissements d'une gouvernance agile https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-doter-les-etablissements-dune-gouvernance-agile/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-doter-les-etablissements-dune-gouvernance-agile/ Malgré deux lois en faveur d’une plus grande autonomie, les établissements publics d’enseignement supérieur ne disposent toujours pas de liberté d’initiative suffisante dans des domaines clés qui leur permettraient de définir de véritables stratégies de développement. Une gouvernance universitaire lourde, l’absence de maîtrise de la gestion des ressources humaines, la sujétion aux aléas des décisions politiques de l’autorité publique, notamment en matière de financement, ne leur permettent pas de mettre en oeuvre une stratégie et des investissements dans la durée, éléments pourtant nécessaires à leur développement et leur modernisation. Les établissements doivent pouvoir renforcer et revaloriser le volet pédagogique, mieux orienter et accompagner les étudiants, et s’ouvrir à l’entreprise et à un monde de plus en plus globalisé. Il s’agit donc de ramener le rôle de l’État à celui de véritable stratège tout en conférant plus d’agilité et d’autonomie aux acteurs de l’ESR sur tous ces domaines. Cette autonomie des établissements dont le principe est inscrit dans la loi doit devenir une réalité.

    L’optimisation du paysage de l’enseignement supérieur, souhaitable pour une meilleure lisibilité au niveau national et international, doit s’appuyer sur la diversité des établissements qui font l’excellence et la richesse du système français, avec une bonne articulation entre grandes écoles et universités, mais aussi entre établissements publics et privés dont la contribution à la mission d’intérêt général d’enseignement supérieur est avérée et essentielle(1). Or les récentes évolutions tendent à accroître la dichotomie entre établissements publics et privés en privant ces derniers de prérogatives fondamentales pour l’exercice de leur mission de formation et leur capacité de diplomation.

    Concernant les dynamiques de sites, la loi ESR du 22 juillet 2013 a enclenché le processus de regroupement que ce soit par le biais de fusions partielles ou totales, ou la création de Communautés d’universités et d’Établissements (ComUE) dont les modes de fonctionnement sont éminemment variables d’un territoire à l’autre. Mais la mise en place des ComUE en particulier n’a pas permis d’améliorer significativement la lisibilité et la performance de ces ensembles ; la taille et la gouvernance dont elles ont été dotées les privent de l’agilité nécessaire à l’impulsion de véritables dynamiques de site et de politiques communes de visibilité internationale qui étaient pourtant une raison essentielle de leur mise en place.

    Enfin, l’évolution de la société et du monde économique ainsi que la mondialisation requièrent le renforcement des liens entre formation, recherche et entreprises. Cela suppose une évolution majeure des formations et des pratiques pédagogiques favorisant l’acquisition de compétences transversales : travail en équipe, créativité, capacité à s’auto-informer… La nécessaire révolution numérique dans les pratiques pédagogiques est un élément d’adaptation au monde moderne.

    1. L’enseignement privé représente 17,7 % des effectifs étudiants en France.

    Propositions : pour un enseignement supérieur agile

    14 - Renforcer l’autonomie des établissements, leur laisser la possibilité de décider de leur stratégie, de leurs alliances nationales et internationales ; leur donner la maîtrise complète de la gestion des ressources humaines et toute latitude pour attirer des enseignants et enseignants-chercheurs internationaux ; leur permettre de moduler les effectifs dans les différents cursus en fonction des débouchés et des capacités d’accueil et d’adapter les modalités de recrutement de leurs étudiants, notamment dans les filières sous tension. 15 - Simplifier la gouvernance des regroupements de site et des ComUE pour une plus grande agilité et réactivité. Privilégier l’approche par projets et appliquer le principe de subsidiarité. Associer réellement dans la gouvernance tous les acteurs des territoires : universités, grandes écoles, organismes de recherche entreprises et collectivités territoriales. 16 - Inscrire la pédagogie dans la modernité, encourager et valoriser l’innovation pédagogique et numérique en donnant aux établissements la possibilité et les moyens d’expérimenter la mise en oeuvre de méthodes pédagogiques innovantes. Imaginer et expérimenter des campus et les formations du futur plaçant les étudiants au coeur d’un écosystème favorisant l’innovation, l’ouverture d’esprit, la curiosité et l’engagement. 17 - Créer une agence d’accréditation indépendante et paritaire (académiques/professionnels) pour habiliter les établissements et accréditer les formations au sein des dits établissements. L’État conserve le monopole de la collation des titres et grades universitaires mais tout établissement d’enseignement supérieur, quel que soit son statut, doit pouvoir, en fonction de la qualité de ses cursus, être habilité à délivrer des diplômes nationaux. 18 - Encourager la mobilité des étudiants, des enseignants et des enseignants chercheurs en favorisant les échanges avec les entreprises, les laboratoires en France ou à l’étranger à travers les stages et les années de césure.]]>
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    Objectifs : développer un nouveau modèle de financement de l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-developper-un-nouveau-modele-de-financement-de-lenseignement-superieur/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/objectifs-developper-un-nouveau-modele-de-financement-de-lenseignement-superieur/ En 2016 la mission « recherche et enseignement supérieur » représente le 3e budget de l’État derrière l’enseignement scolaire et la défense : plus de 23 milliards d’euros. Néanmoins la France investit moins dans l’ESR que l’Allemagne ou les États-Unis et à peine plus que la moyenne des pays de l’OCDE pour une performance globale insuffisante notamment en termes de réussite étudiante, d’insertion professionnelle et de réduction des inégalités sociales(1). Il s’agit pourtant d’un secteur stratégique pour l’avenir du pays, à travers l’élévation du niveau de formation de sa population et les avancées de la science.

    Dans un contexte de raréfaction des ressources publiques qui financent pourtant plus de 80 % du système d’enseignement supérieur français, il existe de nombreux leviers permettant de développer les ressources propres des établissements d’enseignement supérieur (droits d’inscription, apprentissage, Formation Tout au Long de la Vie, chaires, mécénat, contrats de recherche…). La diversification des sources de financement, tout en maintenant la qualité des pouvoirs publics comme premier financeur et garant du système d’enseignement supérieur, est une nécessité pour faire face aux défis du secteur dans les dix années à venir.

    L’enseignement supérieur français dans son ensemble souffre aujourd’hui d’une insuffisance chronique et structurelle de moyens et ce, malgré les efforts réels consentis par les pouvoirs publics. Les objectifs ambitieux de l’État pour le secteur, la démographie et la mondialisation de l’enseignement supérieur requièrent des investissements urgents et massifs. En premier lieu, la hausse des effectifs étudiants anticipée (+ 800 000 étudiants en 2027 par rapport à 2014(1)) couplée à l’objectif national de parvenir à 60 % d’une classe d’âge diplômés du supérieur (contre 42 % aujourd’hui) induirait, sans hausse corrélative des ressources des établissements, une forte baisse de la dépense par étudiant.

    Des investissements massifs sont également indispensables dans la rénovation et la mise à niveau du patrimoine immobilier, le renforcement des dispositifs de sécurité et l’achat du matériel nécessaire à l’introduction du numérique et de la pédagogie par projets. Enfin, le développement de la compétition internationale pour les meilleurs étudiants et professeurs, de plus en plus mobiles, appelle également la mise en oeuvre d’une stratégie adaptée et d’investissements significatifs pour que l’enseignement supérieur reste un vecteur de rayonnement et d’excellence de la France.

    Au total, on estime que 20 milliards d’euros supplémentaires dans l’enseignement supérieur et la recherche sont nécessaires sur les dix prochaines années pour absorber l’augmentation des effectifs étudiants et combler le retard par rapport à nos homologues européens.

    Au regard des défis auxquels l’ESR français doit faire face à court et moyen terme, il y a urgence à renforcer significativement l’effort budgétaire des pouvoirs publics en soutien du secteur, à offrir une réelle visibilité à long terme aux établissements afin qu’ils puissent investir dès aujourd’hui. En complément de cet effort public, le secteur privé et les ménages, premiers bénéficiaires du système d’enseignement supérieur, doivent également augmenter leur contribution à son financement via les divers leviers existants afin d’amorcer la dynamique de rattrapage qui permettra à la France d’être à la fois une société de la connaissance et une économie compétitive de rang mondial d’ici à 10 ans.

    1. France Stratégie, « Quelles priorités éducatives ? », mai 2016

    Propositions : pour un nouveau modèle de financement de l'enseignement supérieur

    19 - Mettre en place une loi de programmation de l’ESR permettant aux établissements d’avoir une vision à moyen terme des financements étatiques et d’élaborer une stratégie intégrant une part récurrente connue.

    20 - Investir 20 milliards d’euros supplémentaires dans l’enseignement supérieur et la recherche sur les dix prochaines années : → 11,5 milliards d’euros en provenance des pouvoirs publics afin de couvrir l’augmentation des effectifs étudiants tout en maintenant la dépense moyenne par étudiant au niveau de 2013 (soit 11 540 euros par an par étudiant). → 8,5 milliards d’euros en provenance des entreprises, des alumnis et des ménages via les leviers existants : formation continue, droits de scolarité, fundraising, contrats de recherche, chaires, etc.

    21 - Revoir le modèle d’allocation des ressources aux établissements publics d’enseignement supérieur en augmentant la part de financement liée à la performance des établissements sur des critères tels que les taux de réussite ou d’insertion des diplômés.

    22 - Prendre en compte le coût complet de l’apprentissage dans la contribution des organismes collecteurs de la taxe et des entreprises. Rendre éligibles les formations Bac +3 à la catégorie A du barème de la taxe d’apprentissage (limitée aux formations Bac +2 maximum aujourd’hui).

    23 - Moduler les droits de scolarité en fonction des revenus pour un système plus équitable et redistributif → Afficher clairement le coût réel d’une formation publique auprès des étudiants afin de mieux rendre compte de l’investissement consenti par l’État. → Autoriser les établissements publics à déterminer le montant des droits de scolarité et à les moduler en fonction des revenus des parents et/ou de l’étudiant. Dans ce cadre, augmenter les droits de scolarité en Licence dans la limite d’un plafond fixé par l’État, et augmenter de façon plus significative les droits de scolarité en Master. → Étudier la défiscalisation de tout ou partie des droits de scolarité de tous les établissements (publics ou privés)

    24 - Mettre en place des frais d’inscription différenciés pour les étudiants étrangers extra-communautaires ; Les fixer à 100 % du coût de revient de la formation suivie. Si 80 % des étudiants extra-communautaires étaient concernés, cela rapporterait environ 4 milliards d’euros supplémentaires en 2025. Les ressources ainsi dégagées devraient être investies dans le financement : → de bourses supplémentaires pour l’accueil d’étudiants étrangers avec exemption des droits de scolarité (services spécifiques d’aide à la recherche d’un logement ou d’un emploi étudiant). → des études pour des étudiants français boursiers. → de l’internationalisation des établissements (développement de l’offre numérique, renforcement des politiques d’attraction et de promotion de la France).

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    Le BNEI présentera ses propositions pour l'Enseignement supérieur le 5 novembre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-bnei-presentera-ses-propositions-pour-lenseignement-superieur-le-5-novembre/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-bnei-presentera-ses-propositions-pour-lenseignement-superieur-le-5-novembre/ Ce 77ème numéro du Grand Angle est une édition avec une dimension toute particulière. La CGE y dévoile sa vision et ses souhaits et ce qu’elle ambitionne pour l’Enseignement Supérieur de demain. Le Bureau National des Elèves Ingénieurs (BNEI) a jugé important de se joindre à ce numéro pour y dévoiler les espoirs des élèves ingénieurs sur ce même avenir.

    1. Transformations pédagogiques et nouveaux enjeux de la formation d’ingénieur À l’heure des enjeux écologique, politique, économique, dans un environnement international, global et numérique, les ingénieurs de demain devront être moteur du progrès scientifique et technique - en même temps qu’ils devront contribuer à répondre aux grands défis de société. Dans cet univers complexe, la formation d’ingénieur doit elle aussi se transformer. Une première piste consisterait en une évolution des pratiques pédagogiques et des enseignements. L’enjeu n’est pas de “faire du changement” et de “l’innovation pédagogique” pour utiliser les outils numériques, mais plutôt de tirer le meilleur parti du numérique en développant chez les étudiants la curiosité, l’autonomie, le recul épistémologique, l’esprit critique voire la vigilance éthique. Ainsi il ne s’agit pas d’apprendre plus, ou moins, mais d’apprendre différemment et cultiver l’esprit de se former tout au long de leur vie. Une autre piste consiste en favoriser l’épanouissement de la personnalité des étudiants en organisant les maquettes de façon à encourager, soutenir et valoriser les expériences extra-scolaires et en incluant des projets pédagogiques concrets, transdisciplinaires et collaboratifs. Instaurer la reconnaissance des compétences acquises en dehors des heures d’enseignement est également une évolution souhaitable. Nous avons développé ce thème en contribuant à l’élaboration du livre blanc IESF, au sein d’un chapitre intitulé “Repenser la formation des ingénieurs pour répondre au défi de la complexité”. 2. Développement et ouverture sociale des écoles d’ingénieurs L’ouverture des écoles d’ingénieurs est souvent critiquée et leur place dans le paysage de l’ESR est parfois remise en question. Nous pensons que les écoles d’ingénieurs sont un véritable atout pour l’industrie française, et plus largement pour la France. En même temps, elles constituent, pour les jeunes qui y accèdent, de véritables ascenseurs sociaux et tremplins pour l’emploi. Encore faut-il pouvoir y accéder, diront certains. Nous pensons que c’est précisément là que se situe l’effort principal, et cet effort est impératif. Encourager les vocations scientifiques et techniques chez les jeunes. C’est à dire renforcer l’apprentissage des sciences, de la technique, de la technologie et de l’industrie au plus tôt, et démystifier “l’ingénierie” au lycée en particulier avec davantage de classes S à dominante sciences de l’ingénieur. Nous pensons que les écoles d’ingénieurs doivent quant à elle continuer de développer leur offre de formation par apprentissage et de formation continue. En ce qui concerne l’ouverture de formations intermédiaires à BAC+3, attention à ne complexifier l’orientation des lycéens, en dégradant la lisibilité de l’offre de formations que nous voulons diversifier. Sur ce point, une solution doit être trouvée avec les IUT et les Universités. Enfin, au sujet la question des frais d’inscription, nous pensons qu’une augmentation généralisée renforcerait l’autocensure et dégraderait l’image des écoles. Ce n’est pas souhaitable, autant qu’il n’est pas viable de considérer les frais d’inscription comme la variable d’ajustement qui permettra de résoudre les problèmes budgétaires des établissements. Les financements publics doivent permettre d’assurer la pérennité des écoles. Néanmoins nous pensons également que les financements privés doivent être développés et massifiés : entreprises mais aussi anciens étudiants doivent contribuer au développement des écoles en finançant des projets. Le BNEI présentera ses propositions plus en détails le week-end du 5 novembre à l’occasion de son 18ème Congrès annuel, qui aura lieu à Paris. Contacts : Olivia Ulric - Présidente du BNEI - president@bnei.org - 06 82 20 74 02 Maxime De Simone - Responsable représentation du BNEI - representation@bnei.org - 06.08.02.85.58
    A propos du Bureau National des Elèves Ingénieurs (BNEI)

    Le BNEI est l'unique association représentative des 135 000 élèves ingénieurs français. Administré et animé par des élèves-ingénieurs, tous bénévoles, le BNEI a pour mission de représenter la filière ingénieure (en contribuant aux réflexions et projets d’évolutions de la formation et de la vie étudiante en école d’ingénieurs), de la valoriser mais aussi de former les représentants élus et les responsables associatifs des établissements, ainsi que d’informer les élèves-ingénieurs sur les actualités de l’enseignement supérieur. Tout au long de l’année le BNEI se déplace partout en France, et réunit plus de deux cents étudiants impliqués trois fois dans l’année pour ses Assemblées Générales.

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    "Regards sur l'éducation 2016 - les indicateurs de l'OCDE" est paru ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2016-les-indicateurs-de-locde-est-paru/ Sat, 22 Oct 2016 13:39:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regards-sur-leducation-2016-les-indicateurs-de-locde-est-paru/ Dans l'édito de ce numéro spécial de Grand Angle, Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles a rappelé combien faire réussir la jeunesse était une priorité stratégique nationale. Aussi, cet article n'a pour simple vocation que de présenter quelques indicateurs concernant la France, issus de Regard sur l'éducation 2016, publié par l'OCDE il y a quelques jours. Ces indicateurs sont mis en parallèle d'indicateurs issus des statistiques de la CGE lorsqu'ils existent.

    En France, les jeunes ont légèrement moins accès à l'apprentissage que dans la moyenne des pays de l'OCDE. Au sein des écoles membres de la CGE, 15,7 % des diplômés 2015 l'ont été par voie de l'apprentissage de plus en plus développé au sein du programme grande école. (source : CGE - enquête "diplômés") Les différences de taux d'emploi entre les hommes et les femmes sont relativement faibles par rapport aux autres pays de l'OCDE ou de l'UE22. En 2014, 82 % des femmes diplômées de l'enseignement supérieur occupaient un emploi, contre 86 % pour les hommes. Rappelons ici que le taux net d'emploi 6 mois après obtention du diplôme est de 83,1 % pour les diplômés des écoles de la CGE (84,4 % pour les hommes, 81,2 % pour les femmes). 24 à 30 mois après obtention du diplôme, ce qui est donc comparable à la notion de "diplômés de l'enseignement supérieur" retenue par l'OCDE, ce même taux net d'emploi grimpe à 95,7 % (96,3 % pour les hommes et 94,6 % pour les femmes). (source : CGE - enquête insertion des jeunes diplômés - édition 2016)

    En revanche, l'écart salarial est très marqué, notamment chez les diplômés de l'enseignement supérieur. Les femmes diplômées de l'enseignement supérieur gagnent 73 % de ce que perçoivent les hommes à niveau égal de formation, en France et en moyenne dans les pays de l'OCDE.

    Pour les femmes diplômées des écoles de la CGE, l'écart salarial avec les hommes n'est que de 5 %. (source : CGE - enquête insertion des jeunes diplômés - édition 2016)

    En 2015, la France comptait 34 % des 25-64 ans diplômés de l'enseignement supérieur, se situant ainsi au même niveau que la moyenne des pays de l'OCDE ou des pays européens. La proportion de diplômés de ce même niveau pour la classe d'âge des 25-34 ans, 45 %, se situe par contre au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE (42 %) et des pays européens (40 %).

    Avec près de 10 % d'étudiants en mobilité internationale, la France se situe en 10ème position dans l'accueil des effectifs mondiaux d'étudiants de l'enseignement supérieur scolarisés à l'étranger et sensiblement au-dessus de la moyenne de l'OCDE. Ce sont surtout les doctorants étrangers qui sont intéressés par les universités françaises.

    Pour le seul programme grande école, soit, les années précédant la délivrance d'un grade master, les écoles de la CGE totalisent 12,7 % d'étudiants étrangers au sein de leurs effectifs. (source : CGE - enquête "effectifs inscrits")

    Entre 2008 et 2013, en France, les dépenses publiques d'éducation ont augmenté à un rythme moins soutenu que les dépenses publiques totales (2 % contre 10 %). Cette tendance s'observe également au niveau des pays de l'OCDE, mais avec un écart moins prononcé (5 % d'augmentation des dépenses publiques d'éducation contre 7 % d'augmentation des dépenses publiques totales). La revalorisation de l'enveloppe budgétaire dévolue aux dépenses publiques d'éducation consentie en 2013 ne sera appréciable que dans la prochaine édition de Regards sur l'éducation.

    En 2013, la part des dépenses privées au titre des établissements d'enseignement supérieur était de 21 %, inférieure de 8 % à la moyenne OCDE. Toutefois, elle a progressé de 24 % entre 2008 et 2013.

    (Télécharger Regards sur l'éducation 2016)]]>
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    Le Japon, pays d’innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-japon-pays-dinnovation/ Sat, 22 Oct 2016 13:39:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-japon-pays-dinnovation/ L’AVRIST a le plaisir de vous convier au colloque « Le Japon, pays d’innovation », le 19 octobre 2016, de 9h00à 18h30, Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, Paris 75005, Salle Dussane ; Incriptions.

    Ce colloque est organisé en partenariat avec le Centre Jean Pépin et avec l’Ambassade du Japon en France ; il est accrédité dans le cadre de l’année France-Japon de l’Innovation. Avec la mondialisation, les changements techniques et ceux, notamment, des TIC, nous sommes tous confrontés à des évolutions drastiques. L’innovation est essentielle pour y faire face. Le Japon fait preuve de créativité pour relever des défis tels que la gestion des ressources énergétiques, la baisse du taux de natalité, le vieillissement des populations, l’ajustement du modèle de croissance économique. Il conserve une importante base de recherche et demeure une économie puissante et innovante. Il développe de nombreuses coopérations en Europe et dans le monde. Le Japon possède ainsi les atouts nécessaires pour devenir – ou redevenir - une source d’inspiration pour industriels, universités et écoles, centres de recherche, pôles de compétitivité et investisseurs européens. Ce colloque abordera d’abord les défis auxquels le Japon fait face et les stratégies mises en place pour les relever. Puis trois tables rondes successives traiteront par grands domaines de secteurs d’excellence du Japon. Enfin, un débat de conclusion avec la salle explorera de nouvelles pistes de coopération entre le Japon et la France, et plus généralement l’Europe. Programme : (Une traduction simultanée français-japonais est prévue). Allocutions d’ouverture par des représentants de l’Ecole normale supérieure, de l’AVRIST, de l’Ambassade du Japon en France. 9h15 Session 1. Défis du Japon : concurrence et avance industrielle, relations avec la Chine en matière d'économie et de géopolitique, statut professionnel des femmes, quelles innovations dans une société vieillissante et dont la population décroît ? Ces défis sont aussi des incitations au changement de l'organisation sociale et industrielle et à une recherche dont pourraient bénéficier d’autres pays: Robert Boyer, Directeur de recherches, Institut des Amériques, CNRS; Teru Kishi, Conseiller science et technologie auprès du ministre des Affaires étrangères du Japon. 10h15. Session 2. Stratégies d’Etat : Stimulation de l’innovation au Japon. Diplomatie scientifique du Japon : ses domaines thématiques et ses aires géographiques privilégiées. Jacques Maleval, Conseiller pour la Science et la technologie, Ambassade de France au Japon, Shigemitsu Toma, Attaché scientifique, Ambassade du Japon en France. La stratégie du CNRS au Japon, Arnaud Lalo, CNRS. 11h30. Présentation de la bourse Jiyuu Hugo Sarrade, en faveur de séjours universitaires au Japon, créée en janvier 2016 à l'initiative de Stéphane Sarrade en mémoire de son fils Hugo, jeune homme de 23 ans assassiné au Bataclan. Stéphane Sarrade sera présent. 11h40 Table Ronde 1 : Energie, environnement, transition énergétique, animée par Yukiko Fukasaku, consultante à Innovmonde, Paris. - Yveline Lecler, Professeur émérite Sciences-Po Lyon, Christophe Debouit, NEDO, New Energy and Industrial Technology Development Organization, Natacha Aveline, Directrice de Recherche, CNRS. 12h45 Déjeuner 14h00 Conférence invitée : Marc Giget, président de l'Institut européen de stratégies créatives et d'innovation. 14h45. Table Ronde 2 : Santé, neuro-sciences, vieillissement, animée par Roberte Manigat, Médecin de santé publique. - Denis Le Bihan, Directeur de Neurospin, CEA ; Hovagim Bakardjian, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, Paris ; Rachel Sherrard, Professeure à l’Université Pierre et Marie Curie; Katsuhiko Mikoshiba, Chef d'équipe principal au Laboratoire de neurobiologie du développement, Institute du Cerveau Science, RIKEN. 16h00 Table Ronde 3 : Organisation industrielle et numérisation, Usine du futur, Matériaux, Robotique, Technologies de l’information et de la communication, objets connectés, Espace, animée par Elisabeth Frémaux, Ingénieur robotique et coach. - Hadrien Szigeti, Développement stratégique à Dassault Systèmes ; Etienne Gheeraert, Professeur à l’université de Grenoble; Philippe Thomas, Directeur de recherches CNRS European Ceramic Center; Pierre-Henri Pisani, Centre National d’Etudes Spatiales, Tokyo ; Edouard Geoffrois responsable de programme à l’Agence Nationale de la Recherche. 17h30 Table ronde de conclusion animée par Pierrick Fillon, Asia desk officer à la Commission européenne et par Jean-François Sabouret, Directeur de recherches émérite CNRS, avec Teruo Kishi, Conseiller science et technologie auprès du ministre des Affaires étrangères du Japon et Pierre Caye, Directeur de recherches CNRS, directeur du Centre Jean Pépin. Inscription obligatoire sur le site  une participation de 25€ est demandée lors de l'inscription. Pour toute question, merci d’envoyer un message à contact@avrist.fr L’AVRIST remercie vivement le Centre Jean Pépin, l’Ecole normale supérieure, l’Ambassade du Japon et la Japanese Society for the Promotion of Science pour leur concours décisif à l’organisation de cette journée.  ]]>
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    Emlyon business school Afrique : échos du nouveau Campus à Casablanca https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-afrique-echos-du-nouveau-campus-a-casablanca/ Sat, 22 Oct 2016 13:39:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-afrique-echos-du-nouveau-campus-a-casablanca/ ou comment « rompre avec les logiques réductrices de délocalisation des formations et bâtir un projet éducatif et sociétal évolutif... »

    Dans une économie globalisée, les grandes écoles de rang mondial ne peuvent plus se limiter à des stratégies exclusives d’ancrage territorial. Elles se doivent d’inventer de nouvelles recettes, par l’instauration de réseaux internationaux et à travers des expériences d’immersion dans des régions du monde en pleine mutation. C’est dans ces nouveaux territoires qu’on peut aujourd’hui désapprendre, comprendre les nouvelles logiques qui structureront l’économie de demain et réapprendre en accédant aux connaissances les plus récentes. C’est toute la logique « early makers » d’emlyon. L’Afrique, continent de l’avenir, dessinera la nouvelle carte de la croissance économique. Le continent ne cesse d’attirer de plus en plus de multinationales qui se développent et diversifient leurs investissements au-delà du secteur traditionnel des industries extractives vers de nouveau secteurs porteurs comme la banque, l’énergie, les télécommunications et les services …. Nous nous devons de jouer un rôle dans la formation des jeunes et la transformation des pratiques professionnelles pour accompagner la croissance et le développement de ce marché émergent.

    L’enseignement supérieur en Afrique : « une croissance exceptionnelle dans les 10 années à venir. » Le nombre d’étudiants en Afrique a plus que triplé ces 15 dernières années : il est passé de 3,5 millions étudiants au début des années 2000 à plus de 12 millions actuellement, selon les dernières statistiques de l’UNESCO (environ 2/3 en Afrique sub-saharienne et 1/3 en Afrique du Nord). Nous continuerons à assister à une croissance explosive des effectifs scolarisés dans l’enseignement supérieur en Afrique dans les prochaines années avec un rythme annuel de croissance attendu de près de 10 % par an, dépassant ainsi toutes les autres régions du monde. Nous souhaitons être acteurs de cette nouvelle histoire qui s’écrit sur ce continent. Nous avons décidé de rompre avec les logiques réductrices de délocalisation des formations supérieures et de bâtir un projet éducatif et sociétal évolutif, reforgeant une appropriation des spécificités régionales et basée sur un socle de qualité académique distinctif d’emlyon. Le campus de Casablanca d’emlyon : « un lieu de brassage international, ouvert sur son environnement. » C’est ainsi que notre campus à Casablanca est un lieu ouvert sur son environnement, à travers non seulement nos programmes de formation (Le Global BBA, l’Executive MBA, le Programme Général de Management et nos formations sur mesure pour les entreprises ...) mais aussi un centre de recherche, un incubateur, un learning Lab, un learning Hub, un Fab lab ... Il représente ainsi un véritable espace où de jeunes étudiants, des professionnels expérimentés, des diplômés d’emlyon, des entrepreneurs, des journalistes, etc., se côtoient et échangent. Ce lieu de convergence d’expertises et d’expériences de différents horizons nous permettra aussi d’accompagner la dynamique extraordinaire de la ville de Casablanca, acteur majeur du monde des affaires en Afrique. Elle possède des atouts économiques et géographiques incontestables pour constituer un Hub financier (projet de Casablanca Finance City), économique (deuxième port du continent africain …) et de l’ESR sur le continent africain. Nous nous positionnons dans une perspective collégiale de co-conception de notre offre éducative et de (trans)formation avec nos partenaires locaux, entreprises et acteurs de la société civile, mais aussi établissements d’enseignement supérieur de haut niveau. Les logiques d’assistance en Afrique sont complétement dépassées. Nous nous situons dans une logique de coopération. Notre campus à Casablanca sera aussi international. Il accueillera, non seulement des apprenants du Maroc et des différents pays d’Afrique francophone et anglophone mais aussi nos apprenants des autres campus en France et à Shanghai, les étudiants de nos partenaires académiques à travers le monde dans le cadre de programmes d’échange ou de doubles diplômes ils viendront profiter de la qualité des programmes reconnue mondialement d’emlyon business school et s’imprégner de la richesse culturelle et du potentiel extraordinaire de ce continent. Nos programmes à Casablanca sont ainsi proposés en français et en anglais afin de favoriser cette dimension interculturelle du campus. Néanmoins, plusieurs défis restent encore à relever : il s’agit d’abord de mieux adapter l’offre de formation au marché de l’emploi. Notre rôle est aussi et avant tout d’orienter les étudiants vers les filières porteuses d’emplois et vers les métiers créateurs d’emplois tels que l’entrepreneuriat, l'une des pierres angulaires de la renommée d’emlyon. Nous avons le devoir non seulement de proposer des formations de même qualité que celles que nous proposons sur nos autres campus en France, mais aussi de les adapter au contexte local. Nous voulons contribuer à réduire l’inadéquation des compétences à l’environnement économique d’aujourd’hui et de demain et mieux préparer les jeunes diplômés du supérieur à évoluer dans une économie africaine en pleine mutation tout en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise dans l’objectif d’accompagner l’essor de ce continent en mouvement. Nous assistons à l’arrivée massive de fonds d’investissements et de groupes privés d’enseignement supérieur en Afrique et en particulier au Maroc comme cela fut le cas en France il y a quelques années, sauf que la demande et les attentes de nos différentes parties-prenantes (élèves, parents, entreprises, gouvernements…) sont complétement différentes et nécessitent des capacités d’adaptation et d’anticipation plus importantes qu’en Europe ou en Amérique du Nord où le secteur est beaucoup plus mature et structuré. Ensuite, l’enseignement supérieur en Afrique devra contribuer à réduire les inégalités entre les sexes. Les femmes restent, malgré une notable évolution ces dernières années, sous-représentées dans l’enseignement supérieur africain et, en particulier, en Afrique subsaharienne. C’est ainsi, par exemple, que nous accorderons des bourses spécifiques aux femmes dans l’ensemble de nos programmes proposés sur notre campus de Casablanca, en formation initiale et continue. Dans 10 ans, seules les institutions d’enseignement supérieur qui auront su se détacher de leurs logiques locales et se positionner comme des acteurs visionnaires et créatifs, réussiront leur mission sur ce superbe continent regorgeant de richesses et de talents humains. Nous serons un de ces acteurs, pleinement dans la logique de notre signature « early maker » : une grande école qui essaie, expérimente et innove en avançant avec les autres. Tawhid CHTIOUI Dean emlyon business school Africa twitter.com/tawhidChtioui Pour en savoir plus.  ]]>
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    Un moment de transition historique pour l’enseignement supérieur français par Laurent Bigorgne, Directeur de l’Institut Montaigne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-moment-de-transition-historique-pour-lenseignement-superieur-francais-par-laurent-bigorgne-directeur-de-linstitut-montaigne/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-moment-de-transition-historique-pour-lenseignement-superieur-francais-par-laurent-bigorgne-directeur-de-linstitut-montaigne/ Notre économie aura besoin de plus en plus de diplômés de l’enseignement supérieur pour tenir son rang. C’est une bonne nouvelle, car la population française est de mieux en mieux formée. Cela signifie également qu’il faut adapter notre modèle afin de donner au plus grand nombre les moyens de réussir. Dans le même temps, la concurrence universitaire internationale ne cesse de s’accroître. Enfin, des pans entiers de l’économie basculent et des millions d’emplois sont en train d’être transformés. La capacité de notre économie à rester parmi les premières mondiales tiendra beaucoup à celle des Universités à adapter leurs formations.

    Face à ces défis inédits, notre enseignement supérieur doit affronter sans détours plusieurs grandes questions. Contribue-t-il effectivement à l’égalité réelle ? La réponse est non. Certes, les inégalités se créent bien en amont, mais peut-on se contenter de ce constat ? Si nous voulons faire de l’Université une voie d’ascension sociale, il faut repenser notre système. Il faut cesser de croire – et de faire croire – que l’Université gratuite et non sélective permet la réussite de tous. Il faut affirmer le besoin de différenciation, la sélection, l’expérimentation, les pédagogies actives et les projets locaux. Nous devons également repenser l’aide sociale étudiante, en accordant des bourses conséquentes aux étudiants les moins favorisés et les plus méritants.

    Avons-nous les moyens de nos ambitions ? Là encore, la réponse est non. La France n’investit pas suffisamment dans l’enseignement supérieur et la recherche. En 2013, notre pays a consacré 1,5 point de PIB à l’enseignement supérieur ; c’est moins que la moyenne des pays de l’OCDE (1,6%), et bien moins que les États-Unis (2,6%), le Canada (2,5%) ou la Corée du Sud (2,3%). Ce sous-investissement est d’autant plus incompréhensible que les travaux des économistes montrent que l’investissement en faveur de l'université et de la recherche a un impact positif majeur sur la croissance.

    Notre modèle peut-il soutenir la concurrence internationale ? La réponse est toujours non. Notre système n’est pas aussi attractif qu’il le devrait et ne permet pas d’attirer les universitaires les plus talentueux. Il s’agit là davantage d’une question de moyens de travail que de rémunération.

    Pour que notre pays progresse réellement il faut être lucide sur nos faiblesses. 2017 doit permettre l’émergence d’une nouvelle vision et son partage avec l’ensemble de la nation. Il faut promouvoir sans ambiguïté un système d’enseignement supérieur dont des universités autonomes seront le pivot. Sans organiser la domination de ces dernières sur les grandes écoles ou les organismes de recherche, il s’agit de favoriser les collaborations les plus intelligentes et les plus intégrées possibles.

    Au-delà des alternances politiques, l’enseignement supérieur a besoin de stabilité dans sa relation avec l’État. Les universités doivent pouvoir jouir d’une véritable autonomie et se voir reconnaître un droit à l’expérimentation. Ces droits nouveaux conduiront à une différenciation plus forte et mieux assumée des établissements. L’excellence ainsi promue est indissociable d’un meilleur accompagnement des étudiants. Les étudiants les plus faibles et les moins préparés devront être aidés, encadrés, soutenus bien davantage qu’ils ne le sont aujourd’hui. Cette équité ne sera possible que par des moyens nouveaux. Là encore, l’État devra assumer son rôle et fixer des priorités budgétaires – l’enseignement supérieur en est assurément une.

    Au cœur de la responsabilité des pouvoirs publics, se trouve l’émergence d’une culture de l’évaluation et l’élaboration d’instruments conformes aux meilleurs standards internationaux. C’est la diffusion de cette culture de l’évaluation qui permettra à la Nation de réinvestir en confiance dans ses universités, parce qu’elle saura que son effort financier sera source d’efficacité, de compétitivité et d’une plus grande justice sociale.

    Laurent Bigorgne Directeur Institut Montaigne

    A propos de Laurent Bigorgne

    Agrégé d’histoire, Laurent Bigorgne a débuté sa carrière dans l’enseignement. Il a rejoint la direction de Sciences Po en 2000, au sein de laquelle il a notamment exercé les fonctions de directeur des études et de la scolarité puis de directeur adjoint. Il a également passé une année détaché à Londres auprès de la direction de la London School of Economics. Après en avoir pris la direction des études en 2009, il est le directeur de l’Institut Montaigne depuis 2010.

    A propos de l'Institut Montaigne

    Association à but non lucratif, l'Institut Montaigne est un laboratoire d'idées créé en 2000. Il élabore des propositions concrètes autour de quatre axes de politiques publiques : action publique, cohésion sociale, compétitivité et finances publiques. Adressés aux pouvoirs publics, ses travaux sont le fruit d'une méthode d'analyse et de recherche ouverte sur les comparaisons internationales, rigoureuse et critique. L’Institut Montaigne réunit des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des personnalités issues d’horizons très divers. Ses financements sont exclusivement privés, aucune contribution n'excédant 2 % d’un budget annuel de 3 millions d’euros. À travers ses publications et les événements qu’il organise, l'Institut Montaigne, think tank pionnier en France, souhaite jouer pleinement son rôle d'acteur du débat démocratique.

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    L'Intervention de Dominique Gillot, Sénatrice du Val-d'Oise en ouverture de la conférence de presse de la CGE du 29/09/2016 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lintervention-de-dominique-gillot-senatrice-du-val-doise-en-ouverture-de-la-conference-de-presse-de-la-cge-du-29092016/ Mon, 03 Oct 2016 13:39:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lintervention-de-dominique-gillot-senatrice-du-val-doise-en-ouverture-de-la-conference-de-presse-de-la-cge-du-29092016/ Madame la Présidente, Chers collègues, Mesdames et Messieurs les membres de la communauté du supérieur,

    Vraiment, je suis très heureuse de vous accueillir, d’accueillir la Conférence des grandes écoles ici, au Sénat, pour la présentation d’un travail dont j’ai connaissance depuis quelques temps, les propositions que la CGE a suscitées, réunies et organisées, dans la préparation des échéances électorales à venir, de façon à peser sur la réflexion des candidats et de leurs entourages. J’en suis heureuse, bien sûr, et à plusieurs titres.

    D’abord, car ça me permet de revoir des visages que je connais, des personnes avec qui j’ai des habitudes de travail et de réflexion, et puis parce que c’est une occasion de plus d’affirmer l’Enseignement Supérieur et la Recherche dans le débat public. La connaissance, sa construction, son partage, sont un enjeu majeur de notre époque, de nature à faire évoluer notre modèle de société.

    Vers une société de la connaissance partagée, bien évidemment, de la responsabilité assumée, aussi, mais vers un système plus respectueux de l’environnement, des individus, et qui permette d’entrevoir un avenir où l’Homme ne serait pas seulement cantonné à lutter pour survivre dans une compétition effrénée qui aurait vocation à broyer les plus faibles, à les éliminer.

    Il y a des responsables politiques - de part et d’autres de l’Atlantique - qui sont juste disposés à remettre en cause le travail, la vie de scientifiques à des seules fins électorales. Je pense que la Science, la connaissance, la Recherche, la formation, doivent être utiles dans le lien, le dialogue avec les élus, ou ceux qui prétendent l’être, pour éclairer les décisions, orienter les propositions. Les différentes personnes avec qui j’ai eu l’occasion de travailler dans cette salle me confortent dans cette ambition de construire le dialogue entre les scientifiques, les chercheurs, les enseignants, et les responsables politiques.

    Cette réunion, c’est aussi l’occasion de remettre dans l’actualité les enjeux et la place du développement de l’enseignement supérieur.

    On en parle beaucoup, mais trop souvent les débats sur l’Enseignement Supérieur sont limités, dans le débat public dans les médias, aux financements, aux lourdeurs, à la complexité, aux vêtements à avoir ou pas sur les campus, dans les écoles, à la meilleure façon d’adapter la Loi pour limiter l’accès à l’Enseignement Supérieur à ceux qui seraient préjugés dignes d’y réussir, et surtout ne pas pénaliser les élites qui pourraient en sortir…

    La question n’est pas de celles-là me semble-t-il : le débat que vous nous proposez avec vos travaux porte sur les changements à opérer pour que notre système éducatif, de la maternelle au titre d’ingénieur, au doctorat - et Jean-Michel Blanquer est tout à fait qualifié pour parler de l’enseignement, dès la maternelle -, vise l’amélioration, l’élévation du niveau de qualification du plus grand nombre, tout en accompagnant l’épanouissement des étudiants, l’épanouissement des apprenants pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes et que le système leur permettre d’atteindre le meilleur d’eux-mêmes.

    Je sais que la Conférence des grandes écoles a cette ambition, et agit concrètement pour renforcer la mixité sociale dans ses établissements, pour constituer un écosystème de l’Enseignement Supérieur où écoles et universités travaillent main dans la main au bénéfice de leurs étudiants, au développement des territoires, pour la Science et le renforcement économique.

    C’est l’enjeu du XXIe siècle, à mon sens ! J’aimerais que les autres conférences, qui se partagent la responsabilité de la réflexion et de l’organisation de l’enseignement supérieur, adhèrent à votre démarche et répondent à la main que vous leur tendez pour la définition d’un enseignement supérieur du XXIe siècle.

    Cet engagement n’est pas à analyser uniquement sous le prisme économique, car il s’inscrit bien dans la responsabilité sociale et environnementale des établissements. Et par ailleurs, je suis très sensible aux premiers travaux qui ont été concrétisés sous la présidence d’Anne-Lucie relatifs à l’accueil des étudiants porteurs de handicap. Il me semble que c’est une démarche qui témoigne véritablement de l’ouverture et de l’attention de vos écoles à offrir le meilleur à ceux qui sont considérés comme défavorisés, et que cette attention pour les plus défavorisés, elle bénéficie à tous. C’est une chose à laquelle je suis très sensible compte tenu des autres responsabilités que j’exerce au niveau national.

    Enfin, à titre plus personnel, je suis vraiment heureuse d’accueillir Madame la Présidente Anne-Lucie Wack, que j’ai eu le plaisir de connaître dans le cadre du comité STRANES, qui a collectivement contribué à faire de la stratégie nationale de l’enseignement supérieur une feuille de route ambitieuse et inclusive adoptée par le gouvernement. Anne-Lucie prouve chaque jour qu’une femme excelle dans l’Enseignement Supérieur, milieu encore trop masculin - même si j’apprécie une meilleure mixité dans cette salle -, Anne-Lucie suscite reconnaissance et admiration de ses pairs. Je peux en témoigner, car à chaque fois que j’ai à dire que nous nous connaissons, je n’ai que des échos favorables, notamment dans sa responsabilité à la tête de son école, mais aussi dans le dynamisme qu’elle a immédiatement engagé lorsque vous lui avez fait confiance pour présider la Conférence des grandes écoles.

    C’est avec un plaisir toujours renouvelé que nous nous retrouvons dans différentes instances, voire même que nous nous ménageons des rencontres personnelles pour discuter, échanger nos points de vue, conforter nos analyses et unir nos intentions pour un avenir meilleur, encore meilleur, de l’Enseignement Supérieur en France.

    Je vous souhaite un bon débat, des échanges fructueux, qui soient à la hauteur des enjeux de l’accessibilité et du développement de l’Enseignement Supérieur pour notre pays.

    Dominique Gillot sénatrice du Val-d'Oise

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    Avec le numérique, l’entreprise doit repenser son modèle organisationnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avec-le-numerique-lentreprise-doit-repenser-son-modele-organisationnel/ Tue, 22 Nov 2016 14:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avec-le-numerique-lentreprise-doit-repenser-son-modele-organisationnel/ Le numérique est aujourd’hui bien établi dans l’agenda des grandes entreprises, et se traduit notamment par la refonte de leur modèle organisationnel. L’enjeu est d’aller chercher l’innovation dans les usages, de s’ouvrir à l’intelligence collective, pour pouvoir répondre aux besoins des collaborateurs et des clients de l’entreprise.

    Dans cette refonte des organisations, les enjeux humains et sociaux sont essentiels. Les modes de management et les relations entre les collaborateurs évoluent. Le modèle hiérarchique se déplace vers un modèle plus organique, où la transversalité se révèle nécessaire pour accroître l’agilité et l’efficacité collective. Cette transversalité peut d’ailleurs s’étendre au-delà de l’entreprise, en intégrant également ses partenaires. La stratégie digitale impacte les modes de management La réussite du numérique dans les grandes entreprises est autant une question d’organisation que de collaboration et d’état d’esprit : la dimension d’acculturation au numérique des dirigeants, des managers et des salariés est centrale dans les conditions de succès. Il faut développer le « e-leadership de tous », pour remettre du sens au travail, réconcilier l’économique, le social et l’humain, faire renaître la confiance des collaborateurs. Le numérique fait évoluer les pratiques des managers, et nécessite des compétences évoluant vers plus d’agilité, de curiosité, d’adaptation, de communication et de collaboration. De nouvelles organisations du travail apparaissent alors pour prendre en compte cette réalité : reverse mentoring, création d’espaces d’intrapreunariat, de co-working, … De nouvelles formes d’emplois sont aussi expérimentées, avec moins de contrôle et plus de collaboratif, notamment vis-à-vis de jeunes collaborateurs qui souhaitent de la flexibilité et pouvoir choisir leur méthode de travail. L’entreprise devient ainsi apprenante, ce qui nécessite un important travail d’accompagnement, notamment auprès du middle management. Développer la responsabilisation des collaborateurs et l’attractivité Alors qu’incertitude et vitesse se développent, il faut désormais guider, orienter, coacher des équipes souvent dispersées géographiquement, pluridisciplinaires et multiculturelles, dans des entreprises devenues globales. Il s’agit moins pour le manager de contrôler ses collaborateurs que d’apprendre à leur faire confiance, les responsabiliser pour capter tout leur potentiel créatif et leur permettre d’agir de la meilleure façon possible pour le bien de l’entreprise. L’autonomie, la maîtrise et la pertinence de l’action sont les nouveaux facteurs de motivation des collaborateurs au travail au 21ème siècle. Ces nouvelles façons de travailler sont un facteur d’attractivité des talents pour l’entreprise. Elles lui permettent de retrouver l’agilité nécessaire pour développer sa compétitivité. Et parce que l’agilité peut être adoptée pour tous les projets, ces nouvelles méthodes remettent aussi en cause les processus traditionnels, et « débureaucratisent » tous les corpus méthodologiques pour passer du cost driven au value driven avec l’ensemble des acteurs, IT comme Métiers. Une gestion agile des compétences L’agilité dans les processus et dans le pilotage des projets de transformation numérique pose aussi la question de la nécessité d’une « gestion dynamique » des compétences pour tous les acteurs. Elle permet de développer et fluidifier le fonctionnement en mode projet, par un assemblage de compétences adéquates plutôt que de profils types (gestion de pools de compétences). Il s‘agit de mobiliser les compétences des collaborateurs au-delà des seules requises pour un travail décrit dans une fiche de poste. Les équipes deviennent pluridisciplinaires et protéiformes, avec une porosité grandissante entre les métiers : personne ne peut rester expert de sa discipline sans entrer dans le métier de l’autre. Le numérique n’est donc pas une simple évolution de l’informatique mais est surtout un changement culturel d’ampleur qui touche toute l’entreprise, l’obligeant à revoir en profondeur son organisation dans un souci de survie concurrentielle. Toutes les strates et silos, les salariés et l’écosystème de l’entreprise sont concernés, entraînant une remise en cause des modèles traditionnels d’organisation. Cette révolution révèle aussi un ensemble de nouveaux métiers, requérant de nouvelles qualités, qui ne sauront s’exprimer efficacement que si les modes de travail et de management s’adaptent.
    A propos de Bernard Duverneuil

    Bernard Duverneuil a rejoint le groupe Essilor en Février 2009 en tant que Directeur des Systèmes d’Information Groupe, et est à ce titre membre du Comité Exécutif. Il est chargé du pilotage des activités Systèmes d’Information à l’échelle du groupe, de la définition à la mise en œuvre de la stratégie informatique, ainsi que de la coordination des activités opérationnelles des Systèmes d’Information. Bernard Duverneuil a été élu DSI de l’année en 2013, et Président du Cigref en 2016.

    Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications, Bernard Duverneuil a développé une expertise de 25 années dans les systèmes d’information. Les premières années de sa carrière se sont déroulées au sein de sociétés de services (GSI), puis de cabinets de conseil en management et en stratégie (Coopers & Lybrand, puis A.T.Kearney). Il a rejoint ensuite le groupe Lagardère dont il fut pendant 8 ans le DSI Groupe avec en responsabilité additionnelle, de 2006 à 2008, la création et l’animation du Pôle Innovation, démarche transverse visant à dynamiser le développement d’offres média innovantes liées aux technologies numériques.
    A propos du Cigref

    Le CIGREF, réseau de grandes entreprises, a pour mission de « développer la capacité des grandes entreprises à intégrer et maîtriser le numérique ». Sa réflexion l’amène à regarder notamment la prise en compte de la dimension numérique dans la stratégie des entreprises, et son impact sur les organisations, les modes de travail, et les compétences numériques.

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    Le business model canvas comme analogie pour aider à penser l’emploi de demain ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-business-model-canvas-comme-analogie-pour-aider-a-penser-lemploi-de-demain/ Tue, 22 Nov 2016 14:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-business-model-canvas-comme-analogie-pour-aider-a-penser-lemploi-de-demain/ Un quart voire la moitié des emplois supprimés dans moins de 10 ans, le remplacement de nombreuses activités salariées par des robots ou des algorithmes, la fin du salariat, les diseurs d’avenir ne manquent pas pour prédire le futur du travail. Plutôt que de réinterroger des grandes tendances déjà bien connues, il nous a paru plus intéressant de proposer d’utiliser le modèle du business model canvas pour encourager les entreprises, les salariés ou futurs salariés et les entrepreneurs à réfléchir à leur positionnement et aux différentes modalités qui feront évoluer le travail et pourront être des leviers de différenciation.

    Les entreprises devront être encore plus qu’aujourd’hui très claires quant à leur proposition de valeur liée au travail. Les salariés, et encore plus la jeune génération, attendent de l’entreprise une user experience à l’instar de leurs expériences personnelles de consommation. Si les salariés ne sont satisfaits, l’user experience se fera ailleurs avec d’autres entreprises ou d’autres formes de travail comme le travail indépendant ou l’entrepreneuriat.

    Quelle est la nature des relations avec les clients (ici les salariés/fournisseurs de travail) ? Elles pourront passer par une assistance personnelle dédiée, des services en libre service ou automatisés ou encore par l’animation de communautés. Les réseaux sociaux d’entreprises et leurs connections avec les réseaux externes sont déjà dans cette logique. La notion de communauté est ici particulièrement intéressante car elle prend en compte les attentes croissantes d’appartenance, de sens et de partage.

    Différents canaux pourront être mobilisés pour communiquer la proposition de valeur « travail » afin d’aider les clients/salariés potentiels à évaluer la proposition de l’entreprise, pour mettre en œuvre cette proposition de valeur et pour fournir le service après-vente « travail » (formation, protection sociale, prévoyance, …).

    Tout comme pour les offres de produits/services, les mécanismes de rémunération pourraient varier et intégrer des mécanismes dynamiques par opposition aux mécanismes statistiques sur lesquels s’appuient aujourd’hui les entreprises. Elles pourraient intégrer de nouvelles modalités comme la négociation, le yield management, la fixation de la rémunération en temps réel ou encore les enchères.

    L’entreprise a plusieurs segments de clients/salariés auxquels elle doit adapter sa proposition de valeur. Avec cette question de la gestion de la diversité, on retrouve le challenge de gérer plusieurs business models au sein d’une même entreprise tout en limitant la cannibalisation. Donner la préférence à l’un des segments par rapport aux autres est toujours risqué. La recommandation est de s’organiser pour que les différents segments se renforcent.

    Une autre notion du business model canvas particulièrement intéressante pour réfléchir à l’emploi de demain est celle des partenaires clés et comme corollaire la place du travail dans un écosystème. L’emploi sera assuré via des constellations regroupant des entreprises ‘traditionnelles’, des startups, des organisations à but non lucratif, des indépendants et des groupements d’indépendants avec une forte mobilité au sein et entre les écosystème d’où la nécessité de penser les différents acteurs comme des partenaires plutôt que des prestataires et de faciliter la mobilité.

    Cette analogie avec le business model ne vise surtout pas à banaliser la valeur travail et l’emploi ou à les réduire à un simple produit. Tout au contraire, en plaçant la proposition de valeur au coeur, l’objectif est bien de contribuer à renforcer la valeur du travail en insistant sur les multiples dimensions qui la composent et ce en phase avec les évolutions de l’environnement (politique, économie, social, technologie, écologie, légal). Il faut également insister sur la nécessaire cohérence de l’ensemble des composants du business model canvas travail et de la capacité des acteurs à les faire évoluer rapidement.

    Si le business model canvas comme cadre pour réfléchir à l’évolution du travail et de l’emploi est ici développé du côté de l’entreprise, il doit aussi pouvoir s’appliquer pour les salariés, les entreprises mais aussi les acteurs de la formation comme les Grandes Ecoles !

    Valérie Claude-Gaudillat directrice de l’Institut pour l’Innovation, le Design et l’Entrepreneuriat Audencia Business School

    À propos d’Audencia Business School

    Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 236 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille environ 4 500 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 22 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.

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    Auditions et prises de positions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-et-prises-de-positions/ Sat, 29 Oct 2016 13:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/auditions-et-prises-de-positions/
  • Le 14/10, la CGE a participé à la 2ème Conférence nationale des stages étudiants organisée par l’AVUF (Association des Villes Universitaires de France). La CGE a rappelé ses propositions formulées dans le cadre de la démarche de simplification menée par le MENESER. Elle a également souligné certaines difficultés liées aux décrets d’application de la loi stages, notamment l’application des 200 heures de formation en présentiel et le quota de 16 stagiaires par enseignement-référent.
  • Le 18/10, la CGE a rencontré le Sénateur Philippe Adnot (Aube, non-inscrit), co-rapporteur général sur le PLF 2017 pour la MIRES. La CGE lui a remis ses propositions pour la Présidentielle 2017. Ont été évoqués la différenciation des frais de scolarité pour les étudiants extra-communautaires. La CGE a réaffirmé que les crédits supplémentaires du PLF 2017 (pour la vie étudiante, pour l’ESR) devaient être partagés entre les universités et les GE en fonction de leurs poids respectifs. En effet, la sécurisation des campus et la hausse des effectifs étudiants concernent tous les établissements de l’ESR. La CGE regrette qu’une grande partie des crédits supplémentaires du PLF 2017 soit absorbée par la mise en place des ComUE. La CGE a également alerté M. Adnot sur la baisse prévue des ressources pour les CCI dans le PLF 2017, ce qui pose des problèmes de financement pour de nombreuses écoles de management.
  • Le 25/10, la CGE a rencontré le Sénateur Jacques Grosperrin (Doubs, LR), rapporteur de la Commission Affaires culturelles et Education, pour la partie Enseignement Supérieur du PLF 2017. Le Sénateur et la CGE se rejoignent sur la nécessité d'augmenter les financements pour l'Enseignement supérieur et la Recherche dans son ensemble, sur un partage entre GE et Universités pour les crédits supplémentaires du PLF 2017, en fonction de leurs poids respectifs et, enfin, sur la nécessité de mettre l'accent sur la réforme du premier cycle universitaire et de l'enseignement primaire, deux moments charnières.
  • Suites de la conférence de presse de la CGE et de ses 24 propositions pour la Présidentielle de 2017 : voir l’article de M. Bernard Belloc, ancien Conseiller sur l’ESR du Président N. Sarkozy, qui rejoint les propositions de la CGE sur les formations professionnalisantes courtes.
  • Le 17/10, sur la sélection et le droit à la poursuite d’études, au Cneser : la CGE indique y voir un premier pas vers la mise en place réelle d’une sélection. Elle a souligné l’impérieuse nécessité de réformer le premier cycle universitaire en développant les formations professionnalisantes courtes, associées à la FTLV, pour améliorer l’insertion professionnelle.
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    La CGE lance le label « établissement certifié numérique » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-lance-le-label-etablissement-certifie-numerique/ Sat, 29 Oct 2016 13:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-lance-le-label-etablissement-certifie-numerique/ La CGE a organisé, avec le Conseil National du Numérique (CNNum), une journée de réflexion stratégique sur le numérique, le 19 octobre 2016 à l’ESSEC, dirigée par Jean-Michel Blanquer (dont le livre "L'École de demain" vient de paraître) . Une centaine de personnes a participé à cet évènement, riche en débats et marqué par quatre temps forts :

    le lancement officiel du label CGE « Établissement certifié numérique » ayant pour vocation d’habiliter ses écoles membres à délivrer des formations numériques entièrement à distance. L’obtention de ce label sera possible dès la rentrée 2017. Elle se fera en deux étapes : une certification de l’établissement qui sera réalisée par un comité d’habilitation numérique, ensuite la certification de la formation, grâce à la commission "Accréditation" de la CGE. Voir le CP. • la table ronde sur le référentiel d’action « Université numérique » du CNNum, qui a permis de montrer que la démarche de la CGE s’inscrit dans le cadre de ce référentiel. • la table ronde sur les MOOC et les stratégies de formation, qui a présenté les spécificités des trois plateformes : Fun MOOC, Future Lean et Openclassrooms, ainsi que les liens possibles avec les formations entièrement à distance accréditées par la CGE. • la visite du K-Lab de l’ESSEC, un lieu qui permet à chacun (étudiants, professeurs, membres du personnel, alumni et entreprises partenaires) de rencontrer l’expertise de l’ESSEC, de tester, développer, modéliser de nouvelles idées, dans un espace de 900 m2. La CGE a ainsi inscrit la transformation par le numérique au cœur de ses réflexions, pour garantir un enseignement supérieur mieux adapté aux besoins évolutifs des apprenants et du monde socio-économique, au bénéfice de ses écoles membres, des étudiants et de la pédagogie.]]>
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    Formation à distance : système éducatif pour temps de crise économique ou pour période de plein emploi ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-a-distance-systeme-educatif-pour-temps-de-crise-economique-ou-pour-periode-de-plein-emploi/ Thu, 03 Nov 2016 14:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-a-distance-systeme-educatif-pour-temps-de-crise-economique-ou-pour-periode-de-plein-emploi/ Par Jean-Pierre Lenisch, Docteur d’État en Droit, Licencié ès-Lettres Directeur fondateur du CNFDI (Centre National Privé de Formation à Distance) Auteur de « L’enseignement à distance » (éditions PUF, collection « Que sais-je ? »)

    La formation à distance est-elle un système éducatif pour temps de crise économique ou période de plein emploi ? La question est débattue depuis1850, date de création du 1er cours par correspondance en France par Emile Pigier. Les uns défendent l’idée que l’enseignement à distance est idéal en temps de crise afin de réajuster le marché du travail entre offres et demandes d’emplois. D’autres soutiennent la conviction que ce type de formation est surtout nécessaire en période d’euphorie économique, de plein emploi afin de répondre aux multiples sollicitations du marché de l’emploi. Alors qui a raison ?

    Allons de suite à la conclusion au risque de décevoir les amateurs de suspens intellectuel : il n’y a pas de contradiction entre les deux opinions ! Facilité de réponse pour ne pas prendre parti ? Non, car c’est une réalité historique de conforter les deux parties et voici pourquoi. En temps de crise économique Qui dit crise économique, dit chômage et parfois chômage massif. Or, une bonne partie de ces ruptures d’emplois provient de l’inadéquation entre offres et demandes d’emplois. Des métiers disparaissent rapidement, d’autres émergent. L’évolution technologique est rapide et à chaque coup d’accélérateur, des pans entiers de salariés perdent leur job. La formation à distance répond à ce problème car c’est un système très souple pour adultes. On peut continuer à suivre son emploi du temps tout en préparant ou en re-préparant son avenir professionnel. On peut ainsi se diriger vers des secteurs professionnels qui cherchent preneurs, et ce rapidement : quelques mois parfois suffisent si on a une motivation d’adulte responsable. En temps d’euphorie économique et de plein-emploi Contradiction ? En effet, pourquoi faire l’effort psychologique et financier de se former alors qu’on est bien installé dans son job ? En réalité, c’est un constat de surface, du haut de l’iceberg ! Car ces périodes provoquent des sollicitations tous azimuts. Il faut pouvoir y répondre ! De nouveaux métiers apparaissent, des créneaux inédits s’offrent sur le marché du travail et il faut pouvoir y répondre ! D’où le besoin en formation. Il suffit de constater le développement de la formation à distance durant les 30 glorieuses (1944-1974) pour être convaincu. D’ailleurs, la formation ouverte à distance (f.o.a.d) présentait un tel développement anarchique pour répondre rapidement à la demande qu’il a fallu l’intervention du législateur pour contrôler ces établissements (loi du 12/07/1971). Enfin, il n’est pas inutile d’ajouter que les périodes d’euphorie économique ne durent pas. Les creux arrivent inévitablement. Autant s’y préparer et anticiper cette évolution inévitable. En conclusion, la formation à distance est tellement souple qu’elle est capable de s’adapter à l’environnement économique, qu’il soit dépressif ou euphorique. Ceci est une chance pour l’ensemble des structures institutionnelles éducatives qui sont toujours plus lentes à s’adapter à un nouvel environnement professionnel. L’enseignement à distance peut leur servir alors d’études réelles de marché.]]>
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    Former autrement … et ouvrir de nouveaux horizons professionnels https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-autrement-et-ouvrir-de-nouveaux-horizons-professionnels/ Thu, 03 Nov 2016 14:39:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-autrement-et-ouvrir-de-nouveaux-horizons-professionnels/ La formation à distance à Télécom Lille, un savoir-faire reconnu de l’école depuis plus de 20 ans. La formation à distance fait partie de « l’ADN » Telecom Lille. Il s’agit d’un véritable projet stratégique d’école initié dès les années 90. C’est ainsi que le cursus d’ingénieur de Télécom Lille a été proposé dans des modalités distantes en 1994 pour la filière formation continue, puis en 2000 pour la filière apprentissage. Aujourd’hui plus de 900 ingénieurs ont ainsi pu être formés grâce à ces dispositifs de formation à distance (blended learning ).

    Les enseignants-chercheurs de Télécom Lille sont pleinement investis dans ces parcours. Ils mettent ainsi en œuvre des pratiques pédagogiques innovantes propres à ce type de dispositif de formation (classes inversées, apprentissages par problèmes, TP virtuels, tutorat à distance, animation de classes virtuelles, mise en œuvre de Mooc,…). L’équipe enseignante est également partie prenante dans la conception de ressources numériques de formation avec le soutien du service Corolia Formation dédié à l’ingénierie et au pilotage de formation à distance, à l’accompagnement pédagogique et à la production de ressources e-learning.

    Former autrement … et ouvrir de nouveaux horizons professionnels Régulièrement Télécom Lille a étoffé son offre de formation à distance pour répondre aux besoins des entreprises à la recherche d’acteurs académiques capables de proposer des parcours de formation flexibles permettant de limiter l’indisponibilité professionnelle des salariés, de réduire les coûts de déplacements et de développer des compétences métier « sur le terrain ».

    Plusieurs nouveaux cursus de formation diplômants, dont certains en partenariat avec l’Université de Lille1, ont ainsi été ouverts en mode blended learning pour amener la formation « sur le bureau du cadre en entreprise » :

    • une licence professionnelle Réseaux et télécommunications (spécialités Conception et Gestion d’infrastructures Réseaux et Architecture Full IP)
    • un Master 2 informatique TIIR (Technologies pour les Infrastructures de l’Internet et leur Robustesse)
    • un Master 2 VS2I (Veille Stratégique Intelligence et Innovation)
    • mais aussi un BADGE Ingénierie Radio ainsi qu’un parcours d’Expert en exploitation d’infrastructures réseaux.

    Télécom Lille a ainsi joué la carte de la Formation tout au long de la Vie en permettant à ce jour à plus de 1 000 salariés d’entreprises, dont plus de 80% ont au préalable obtenu une Validation des Acquis Professionnels, de décrocher un diplôme, les positionnant ainsi sur une nouvelle trajectoire professionnelle.

    Ce succès est à la fois dû à la qualité des dispositifs de formation, à l’expertise des intervenants (enseignants-chercheurs, experts métiers,…), au partenariat mis en place avec des entreprises comme ORANGE, mais aussi à l’individualisation du tutorat et de l’accompagnement pédagogique et humain proposé aux stagiaires en formation pour les aider à mener de front vie professionnelle, projet de formation … sans oublier la motivation des stagiaires en formation !

    Relever les défis de demain Le développement rapide des MOOCs, une demande croissante pour des formations plus courtes et capitalisables en vue de l’obtention, le développement des learning analytics, la nécessité croissante de savoir gérer la diversité des profils apprenants,… nous conduisent, entre autres, à adapter de plus en plus fréquemment nos méthodes pédagogiques et d’accompagnement, nos modalités d’évaluation et nos espaces d’apprentissage mais aussi nos modèles économiques, en résumé à faire preuve d’agilité.

    Jérôme Guenez responsable du pôle digital learning Télécom Lille, Corolia Formation

    1 Ecole de l’Institut Mines Télécom (IMT) 2 Dispositif mixte présentiel-distanciel alternant période de formation à distance depuis l’entreprise ou le domicile et période de formation en mode présentiel à Télécom Lille. 3 Bilan d'Aptitude Délivré par les Grandes Écoles (marque déposée)
    A propos de Jérôme Guenez

    Après un investissement de près de 20 années à Télécom Lille dans le domaine de l'ingénierie pédagogique innovante et du pilotage de parcours de formation continue à distance, Jérôme Guenez est depuis avril 2016, responsable du pôle digital learning de Télécom Lille, Corolia Formation.

    www.telecom-lille.fr/

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    Bureau de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bureau-de-la-cge/ Tue, 15 Nov 2016 14:40:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bureau-de-la-cge/ Nathalie Gormezano a été nommée, par le CA du 15 novembre 2016, Présidente de la commission Diversité de la CGE. Lire sa biographie.]]> 22989 0 0 0 2 décembre : résultats de l'Enquête Mobilité 2015 de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2-decembre-resultats-de-lenquete-mobilite-2015-de-la-cge/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2-decembre-resultats-de-lenquete-mobilite-2015-de-la-cge/ Le 2 décembre, la CGE présentera à la presse les résultats de l’enquête Mobilité 2015, qui recense le nombre d’étudiants étrangers dans les grandes écoles et le nombre des étudiants français des grandes écoles partant en séjour d’études ou en stage dans une entreprise à l’étranger.

    La synthèse et l’enquête complète sont en ligne. Voir communiqué de presse

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    « Travailler demain : l’emploi a-t-il un avenir ? » La réponse de Geoffroy Roux de Bezieux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/travailler-demain-lemploi-a-t-il-un-avenir-la-reponse-de-geoffroy-roux-de-bezieux/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/travailler-demain-lemploi-a-t-il-un-avenir-la-reponse-de-geoffroy-roux-de-bezieux/ L’emploi a un avenir mais ce ne sera plus forcément le même emploi, ni les mêmes formes d’emploi. Avec l’accélération des cycles et du progrès technologique, les métiers, les professions sont appelés à évoluer, certains vont disparaître, d’autres, dont on ne soupçonne pas l’existence aujourd’hui, vont apparaître. On considère généralement que 30 % des métiers dans 20 ans n’existent pas aujourd’hui. Parallèlement, d’autres formes de travail sont en train d’émerger au sein des entreprises avec la multiplication des statuts, des horaires discontinus où de plus en plus, à côté du CDI, coexistent différentes modalités d’emploi, comme le CDD, l’intérim, le CDI intérimaire, le contrat de mission, le télétravail mais aussi le portage salarial. Parallèlement, le travail indépendant, sous la forme du statut d’autoentrepreneur, la création d’entreprise, de société, continuent de progresser, surtout chez les jeunes où 50 % des moins de 25 ans ont envie de créer leur société ou leur entreprise. Le travail devient multiforme à la lisière du salariat qui, à moyen terme, ne sera sans doute plus la norme. Emploi, travail, activité professionnelle … on assiste à un développement de la pluriactivité qui brouille la frontière stricte entre salariat et entrepreneuriat. Ce contexte, propice à des virages, des changements de carrière et/ou à d’authentiques choix de vie, répond au souhait des jeunes générations d’un d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

    Cette révolution du marché du travail peut-être une véritable opportunité à condition de relever plusieurs défis. En premier lieu, celui de la formation. L’évolution des modes de production, la numérisation de certaines tâches et la robotisation vont entrainer la transformation, voire la disparition de certaines tâches et métiers et une requalification des compétences. La formation continue est l’instrument indispensable pour accompagner ces mutations irréversibles. Il est impératif de donner au salarié toutes les possibilités de développer les compétences en lien avec son activité immédiate mais aussi de lui permettre de les enrichir, de les renouveler afin de le préparer aux métiers à venir et de lui donner ainsi la maitrise de son avenir professionnel en lui garantissant son employabilité. C’est le sens du compte personnel de formation que nous avons mis en place avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle qui permet au salarié de se former tout au long de sa vie professionnelle. C’est une première étape et nous devrons aller plus loin dans les années qui viennent, mais la démarche de formation, la valorisation des compétences plutôt que des diplômes, la mobilité géographique mais aussi sociale et sociétale, sont des éléments sur lesquels nous devons progresser. C’est une première étape et nous devrons aller plus loin dans les années qui viennent : former et entretenir les compétences dont nos entreprises ont besoin, valoriser les expériences et les parcours plutôt que les seuls diplômes et assurer l’égalité des chances pour tous, sont des solutions pour l’emploi sur lesquelles nous pouvons et devons progresser.

    Autre défi à relever : le management. Aujourd’hui, avec le développement de l’économie numérique et l’apparition d’un capitalisme cognitif aussi déterminant que le capitalisme financier, nous sommes à un moment charnière de l’histoire du management. Il est urgent de (re) mettre l’homme au cœur de l’entreprise. Il n’y a pas de performance économique durable sans épanouissement humain. Toutes les études le démontrent : un salarié heureux est trois fois plus créatif et trois plus productif. Un management, fondé sur le dialogue et la pédagogie, est un facteur de bien-être susceptible de réenchanter le travail en lui donnant du sens. « Confiance », « autonomie », « responsabilisation », « coopération », « bien-être » doivent être aujourd’hui les maitre-mots du management. Le fonctionnement pyramidal doit céder la place à l’organisation horizontale, le travail en projet doit être favorisé, les initiatives individuelles valorisées, l’autonomie et la responsabilisation encouragées et les collaborateurs davantage impliqués dans la performance collective de l’entreprise.

    Enfin nous ne pourrons éviter de nous atteler à une refonte de notre droit du travail qui ne répond plus aux exigences de souplesse, de réactivité, d’adaptation qu’induit l’économie de la connaissance. La multiplicité des modes de travail et des façons de travailler ne s’accommodent pas des rigidités du droit social obsolète et inadapté qui, en outre, ne correspond plus aux attentes des salariés. Ce nouveau paradigme – la possibilité de passer de la position de salarié à celle d’indépendant - doit aussi nous inciter à réfléchir au financement de notre système de protection sociale afin d’assurer aux générations futures un système de sécurité sociale prenant soin de leur santé et de leur avenir. Le monde change très vite, tout l’enjeu va être pour nous de rebâtir un système qui protège les citoyens et responsabilise, qui accompagne et aide à la prise de risque, un système qui ne soit plus monolithique, basé uniquement sur le salariat, mais multiforme car prenant en compte la multiplicité des statuts. C’est tout l’enjeu des années à venir.

    Geoffroy Roux de Bézieux Vice-président délégué du Médef

     
    Geoffroy Roux de Bézieux

    Geoffroy Roux de Bézieux a 52 ans et est père de 4 enfants. Il est marié avec Sabine, consultante. Il a mené en parallèle une carrière d’entrepreneur avec plusieurs milliers d’emplois à son actif, une activité citoyenne dans le syndicalisme patronal et un engagement philanthropique.

    Président- fondateur d’OMEA TELECOM (VIRGIN MOBILE) Vice-président délégué du MEDEF, président du pôle Economie (Fiscalité, Innovation , Numérique, Développement Durable).

    Carrière : Diplômé de l’ESSEC et d’un DESS à Dauphine, en 1984 il s’engage dans les Forces Spéciales (Commandos Marine) au sein desquelles il intervient en Afrique et au Liban. Il est aujourd’hui Capitaine de Frégate de réserve. Il rejoint ensuite le groupe L’OREAL pendant 10 ans où il exerce de nombreuses fonctions en France et à l’étranger, notamment directeur marketing en Angleterre puis directeur général en Pologne. En 1996, il crée THE PHONE HOUSE la première chaîne de magasins entièrement dédiés à la téléphonie mobile. Un an après, il fait entrer au capital, le groupe anglais CARPHONE WAREHOUSE. En 2000, fort de 100 magasins, il revend THE PHONE HOUSE à ce groupe coté à Londres dont il devient Directeur Général pendant 4 ans pour développer Phone House en Europe.

    En 2004, il crée la société OMEA TELECOM qui lance BREIZH MOBILE, le premier opérateur mobile alternatif (MVNO). En 2006, il convainc le groupe VIRGIN d’investir dans ce projet et lance VIRGIN MOBILE. En 2008, OMEA rachète Télé 2 mobile. En 2013, OMEA TELECOM, avec 4 marques et près de 1.7 million de clients, a réalisé environ 500M € de CA et a généré près de 1000 emplois directs ou indirects.

    Autres activités : Il est administrateur de Peugeot SA et de Parrot et a été administrateur et ou investisseur dans les sociétés suivantes : IMS, Seloger.com, Micromania, Budget Télécom, Nocibé. Il a créé en 2009 avec d’autres entrepreneurs, ISAI, un fonds d’investissement doté de 70M€ à destination des start-up françaises de l’internet et du mobile.

    Engagements bénévoles : Il a été de 2003 à 2008 vice-président puis président de Croissance Plus, l’association des entreprises à forte croissance. Il a été membre du Conseil de France Investissement. Il a été vice-président, puis président de l’Unedic de 2008 à 2012, pour le MEDEF. Depuis juillet 2013, il est vice-président délégué et trésorier du MEDEF. Il a créé Alternative Mobile, association des opérateurs alternatifs qu’il a présidée de 2007 à 2009. Il est vice-président de la Fédération Française des Télécoms. Enfin, il a créé avec son épouse une fondation caritative, la Fondation ARAOK (« en avant » en breton), sous l’égide de la Fondation de France qui soutient financièrement des associations humanitaires.

    Publications : Il est l’auteur de « Salauds de Patrons ? » (Hachette) et de « Pour sortir de la crise, le capitalisme » (Editions du Moment).

    A propos du MEDEF (Mouvement des entreprises de France)

    Premier réseau d’entrepreneurs de France, avec 750 000 entreprises adhérentes dont 90% de PME de moins de 50 salariés, le MEDEF défend et promeut les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. C’est aussi et surtout :

    - Un interlocuteur privilégié des décideurs et des pouvoirs publics : en toute transparence, le MEDEF mène une action permanente de lobbying auprès de l’ensemble des décideurs aux niveaux local, régional, national et européen, afin de faire valoir le point de vue de l’entreprise. - Un partenaire essentiel du dialogue social : habilité par la loi pour négocier au nom de toutes les entreprises avec les partenaires sociaux, le MEDEF conduit toutes les grandes négociations interprofessionnelles. Il œuvre notamment pour un marché de l'emploi performant et une protection sociale moderne et efficace. - Un porte-parole des entreprises : plus de 20 000 mandataires portent et défendent les propositions des entrepreneurs dans toutes les instances paritaires économiques et sociales, à tous les niveaux. - Un acteur déterminé du changement : le MEDEF dialogue avec tous les acteurs de la société civile. Il lance de nombreuses initiatives concrètes avec ses partenaires pour amplifier la relation Ecole-Entreprise.

    http://www.medef.com/medef-tv.html

     
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    Former à des emplois tournés vers l’innovation ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-a-des-emplois-tournes-vers-linnovation/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-a-des-emplois-tournes-vers-linnovation/ Quelles sont les compétences que les étudiants des Grandes écoles et de l’enseignement supérieur doivent acquérir pour les emplois de demain ? Il est évidemment difficile de le dire : le passé a montré à quelle rapidité des pans entiers de l’activité économique peuvent changer, rendant certaines compétences obsolètes et d’autres plus importantes.C’est la destruction créatrice, fruit du processus d’innovation. Avec le processus de numérisation de l’économie et de la société, et les avancées rapides de la robotique et de l’intelligence artificielle, certains prédisent la disparition de pans entiers de certains emplois. Il est cependant certaines compétences qu’il est encore difficile de simuler pour les ordinateurs : la créativité, l’esprit critique, les relations interpersonnelles, toutes ces compétences qui contribuent à l’innovation.

    Il y a quelques années, une enquête internationale (Reflex-Hegesco) interrogeait les diplômés du supérieur cinq ans après la fin de leurs études sur leur utilisation des compétences au travail. Elle leur demandait aussi dans quelle mesure le développement de ces compétences était un des points forts (ou faibles) de leur formation d’enseignement supérieur.

    Qu’est-ce qui distingue les détenteurs d’emplois « hautement innovants », c’est-à-dire ceux travaillant dans une organisation innovante et participant eux-mêmes à l’innovation, des autres diplômés du supérieur? Tout d’abord, ils utilisent davantage l’ensemble de leurs compétences au travail, mais surtout, ils utilisent bien davantage les grandes compétences suivantes dans leur travail : créativité (trouver de nouvelles idées et solutions), esprit critique (volonté de questionner des idées), communication orale (présentations publiques), opportunisme (être prêt à saisir des opportunités), et pensée analytique. Il est intéressant que ce soit des compétences similaires que les employeurs enquêtés pour le Forum économique mondial mettent en avant comme les compétences clés pour 2020. Résolution de problèmes complexes, esprit critique et créativité sont les trois premières compétences du classement.

    Comment les études supérieures préparent-ils les diplômés français à ces compétences ? L’analyse de cette base de données montre que les forces et faiblesses perçues du système d’enseignement supérieur français ne sont pas différentes de celles des 19 autres pays couverts par l’enquête. Quoique l’ordre du classement soit légèrement différent, les quatre compétences les plus citées comme points forts des formations d’enseignement supérieur sont les mêmes : la pensée analytique, la maîtrise de son domaine disciplinaire, l’acquisition de nouveaux savoirs, et l’écriture de rapports et de documents. La France se distingue des autres pays du point de vue de l’utilisation des outils informatiques : alors que les étudiants européens y voient le sixième point fort de leur formation, c’est n’est que le onzième (sur dix-neuf) pour les étudiants français. A l’inverse, les étudiants français pensent que leurs formations ont davantage développé leur compétence de « clarté de pensée » que leurs homologues européens (huitième rang en France contre douzième rang en moyenne). Les points faibles sont eux aussi assez similaires, avec en première place des points faibles, le développement de l’apprentissage des langues étrangères.

    Cependant, comme partout, développer la créativité (trouver de nouvelles idées) et l’esprit critique (avoir la volonté de remettre en question des idées) ne figurent pas parmi les points forts de l’enseignement supérieur français. Si les diplômés français considèrent que leur formation a davantage développé leur pensée critique que leurs confrères européens et japonais (treizième rang des compétences les plus développées contre quinzième en moyenne), c’est l’inverse pour la créativité (quatorzième rang contre onzième en moyenne). Le développement des compétences de présentation orale est le cinquième point faible des formations suivies (et quatrième point faible en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête).

    Si l’enseignement supérieur français n’est pas particulièrement performant pour développer la plupart des compétences critiques pour l’innovation, on pourra se consoler en constatant que ce n’est pas plus le cas des autres pays pour lesquels l’information est également disponible. Ce n’en reste pas moins un des grands défis pour former des diplômés aux emplois de demain.

    Stéphan Vincent-Lancrin Le opinions exprimées et arguments présentés sont ceux de l'auteur et ne représentent pas nécessairement les positions de l'OCDE ou de ses membres".
    A propos de Stephan Vincent-Lancrin

    Stéphan Vincent-Lancrin est un analyste senior, chef de projet et chef de division adjoint à la Direction pour l'Education et les Compétences de l'OCDE. Il dirige actuellement plusieurs projets, notamment la Stratégie pour l'innovation dans l'éducation et la formation et les travaux sur l'enseignement supérieur ouvert du Centre pour la Recherche et l'Innovation dans l'Enseignement (CERI) de l'OCDE. Une dimension de ces travaux consiste à analyser le type d'éducation et de compétences favorables aux sociétés de demain qui feront une plus grande part à l'innovation. Un autre aspect du travail consiste à identifier les éléments et politiques clés pour favoriser l'innovation et l'amélioration continue dans le secteur de l'éducation. Stéphan Vincent-Lancrin a par ailleurs travaillé sur de nombreux aspects de l'enseignement supérieur, et a dirigé un travail de prospective internationale sur le secteur de l'enseignement supérieur, prenant en compte les changements démographiques, technologiques ou encore les mutations démographiques auxquels les pays de l'OCDE font face et les implications pour les systèmes d'enseignement supérieur. Continuant cette démarche prospective, le travail sur l'enseignement supérieur ouvert documente les apports et s'interroge sur les bouleversements éventuels du mouvement ouvert pour les établissements et systèmes traditionnels d'enseignement supérieur.

    bio version anglaise
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    L’Intelligence Artificielle est-elle dangereuse pour l’emploi ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lintelligence-artificielle-est-elle-dangereuse-pour-lemploi/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lintelligence-artificielle-est-elle-dangereuse-pour-lemploi/ Trois millions d’emplois vont être supprimés en France d’ici à 2025 à cause de l’intelligence artificielle (IA) et des robots. Telle est la prédiction de Roland Berger Strategy Consultants, une société de conseil stratégique.

    photo © Letitbe

    Depuis la victoire de DeepMind contre le meilleur joueur de Go, Lee Sedol, il ne se passe pas une semaine sans que les avancées récentes en IA, et plus particulièrement dans le domaine de l’apprentissage profond (Deep Learning), ne soient évoquées comme une sorte de cataclysme. Pour certains, comme l’entrepreneur Elon Musk ou l’astrophysicien Stephen Hawking, ce serait l’humanité tout entière qui serait menacée dans son existence.

    À l’inverse, les technoprophètes transhumanistes exultent et renforcent leur croyance utopique dans la singularité technologique prônée par Ray Kurzweil et l’avènement d’une supra-intelligence en 2045.

    Faut-il s’alarmer de ces prédictions alarmistes ou bien au contraire partager l’optimisme des transhumanistes ?

    L’IA est une jeune discipline dont l’origine remonte aux travaux d’Alan Turing au début des années 1950. Elle a connu déjà deux périodes d’avancées majeures et de prédictions fantasmatiques, suivies de longues périodes hivernales de désillusion. Il en a été ainsi avec les premières découvertes, puis dans les années 1980 avec les systèmes experts. Comme si l’histoire se répétait, nous voici à nouveau dans une période où l’IA, du fait de ses progrès certes spectaculaires, semble cristalliser les angoisses à propos d’un avenir, par définition incertain, où la place de l’homme serait remise en question.

    Selon le philosophe Michel Serres, la révolution numérique est la plus importante après celle de l’écriture et de l’imprimerie. Pour lui, nous ne vivons pas une crise, mais un changement de monde. De ce point de vue, l’IA et la robotique représentent en quelque sorte les sommets anthropomorphiques de l’iceberg que constitue de cette révolution.

    Cela s’est déjà passé dans l’histoire des sciences, en particulier avec les grands automates androïdes des biomécaniciens du siècle des Lumières, qui incarnaient la pensée mécaniste et anticipaient les révolutions scientifiques et industrielles qui allaient se produire ensuite.

    Il est aujourd’hui évident que la révolution numérique a des implications importantes en termes de compétences demandées par les entreprises et de redéfinition de certaines professions.

    Ainsi, à titre d’exemple, le marketing traditionnel laisse progressivement la place à un nouveau marketing dirigé par les « data ». Ces données, massives, collectées en temps réel sur les réseaux, sont analysées par des algorithmes où l’IA joue déjà un rôle prépondérant. Les futurs « marketeurs » doivent par conséquent maîtriser certaines compétences liées à l’analyse des données (data analytics) et comprendre les enjeux du « Machine Learning ».

    Au final, comme tout progrès technologique, l’IA et la robotique ne sont ni intrinsèquement bonnes ni mauvaises. C’est à nous de les employer pour bâtir un monde meilleur. Certains problèmes auxquels nous devons faire face sont si complexes que seules des approches qui combinent l’intelligence humaine et celle des machines pourront faire émerger des solutions potentielles.

    L’éducation supérieure a donc un rôle important à jouer pour se préparer à ces changements au lieu de les redouter. Elle doit non seulement introduire de nouveaux enseignements, mais aussi participer à une nécessaire réflexion éthique et humaniste.

    « L’Homme sera libre lorsque la navette filera toute seule sur le métier », disait Aristote.

    Cette conception a conduit à envisager les robots comme étant conçus pour remplacer l’homme dans les tâches jugées ingrates qu’impose le travail. Nous savons aujourd’hui que le travail permet aussi à l’homme de « réaliser ses plus profondes aspirations » comme le soulignait Kant. Il faut donc envisager l’IA et les robots non pour nous remplacer, mais comme des technologies qui vont augmenter nos capacités. C’est un changement de paradigme où il convient systématiquement de replacer l’homme au centre des préoccupations.

    Jean-Claude Heudin Directeur de Institut de l'Internet du multimédia (IIM) Groupe Léonard de Vinci

    A propos de Jean-Claude Heudin Jean-Claude Heudin est directeur de l'IIM (Institut de l'Internet du multimédia). Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques au niveau international ainsi que de plusieurs ouvrages dans les domaines l'intelligence artificielle et des sciences de la complexité dont Les 3 lois de la robotique aux éditions Science eBook.
    A propos de l’IIM

    L’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia) – Groupe Léonard de Vinci - est la première école française de l’Internet et du Multimédia, créée en 1995. Elle compte 950 anciens et regroupe plus de 1300 étudiants répartis dans les axes : Web & E-Business, Communication Digitale, Communication Visuelle, Design Interactif, Jeu Vidéo et Cinéma d’Animation. Elle possède 3 titres enregistrés au RNCP : « Chef de projet Multimédia – Niveau 2 », « Manager de la communication numérique – Niveau 1 » et « Réalisateur Numérique – Niveau 1 ». Ces formations sont accessibles par voie classique, en alternance ou en formation continue par VAE (Valorisation des Acquis de l’Expérience). L’IIM est membre du réseau des écoles du jeu vidéo du SNJV (Syndicat National du Jeu Vidéo). www.iim.fr

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    "Les Nouvelles organisations redéfinissent le design des talents" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-organisations-redefinissent-le-design-des-talents/ Tue, 22 Nov 2016 14:39:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouvelles-organisations-redefinissent-le-design-des-talents/ Les technologies de l’information et de la communication (T.I.C) ont transformé par vagues successives les pratiques RH, pour en arriver à modifier de manière durable les structures, les processus et les styles managériaux des organisations contemporaines. Même si encore aujourd’hui la fonction Ressources Humaines reste, dans de nombreuses organisations, fidèle à la tradition bureaucratique des systèmes de gestion du XXème siècle, les outils collaboratifs changent de plus en plus la manière de travailler au sein des sociétés. Le monde, converti en grande partie au format digital, traverse une période où le rapport au temps est revu à la baisse et l’espace de travail devient multipolaire. Ces changements profonds sont perçus par certains comme étant une opportunité permettant de créer des organisations plus flexibles et collaboratives et par d’autres, plutôt comme l’émergence d’une nouvelle génération de systèmes de contrôle.

    Dans ce contexte, comment aboutir à plus de performance en délaissant les méthodes de contrôle et de déresponsabilisation héritées du taylorisme ? Comment les entreprises se sont elles adaptées à ces changements notables d’organisation du travail ? Chacun des modèles d’organisation présentés ici apporte une réponse différente, avec, à la clef, des orientations managériales différentes.

    Le modèle des Organisations Agiles Apparue à l’origine dans les années 90 aux États Unis, la notion d’Organisation Agile (O.A) vise à augmenter l’efficacité organisationnelle selon trois dimensions : une capacité de réponse rapide, une capacité de compréhension de l’environnement externe et une capacité d’apprentissage et d’adaptation aux changements. Les théoriciens de l’O.A constatent que très peu (voire aucune) des organisations étudiées n’ont montré toutes les caractéristiques de l’agilité, proposées dans le cadre de leur modèle. Ce modèle resterait donc un idéal à atteindre. L’O.A présupposerait également une certaine capacité à attirer des talents possédant des compétences agiles (prédisposées à l’apprentissage et au changement) et des capacités à reconfigurer en permanence les processus, la structure et les systèmes d’informations, selon les besoins externes. Selon Dejoux (2016), le manager agile devrait avoir des compétences numériques pour adapter son organisation à la vitesse des changements, une capacité d’expérimentation, de stimuler la formation de communautés collaboratives internes et externes et celle de transformer la culture, pour produire des résultats rapides, même sous forme de solutions « bricolées ». Cela présupposerait, en résumé, une culture de la coopération pour faire face à la complexité des solutions innovantes.

    Le modèle des Entreprises Libérées Les organisations dites libérées n’ont souvent pas d’organigramme, ni même d’espace de travail fixe. Elles n’ont pas de pointeuse, permettant aux salariés de contrôler leur propre temps de travail. Certaines n’ont pas de managers, de poste formel ou de gestion de ressources humaines. Isaac Getz (2009) postule ainsi que, derrière toutes ces pratiques, la clé pour rendre les organisations plus créatives et innovantes consiste à migrer d’une logique du « comment » vers une mentalité du « pourquoi ». Les leaders deviendraient ainsi des « libérateurs », capables de créer une culture “égalitaire”, accordant à chaque salarié la liberté de décider comment il pourra mieux contribuer à la vision stratégique de l’organisation. Ils stimulent la créativité et rechercheraient à développer la « culture du bonheur » ayant pour ambition de construire des entreprises en perpétuelle recherche de développement. La libération commencerait donc ici par la « dé bureaucratisation et la ré humanisation » des relations, faisant évoluer la culture d’une mentalité dite des ressources humaines vers celle de la co-création avec des êtres humains. Les raisons pour libérer une entreprise ne seraient, pour autant, pas du tout altruistes : selon le rapport HOW (2012), les entreprises en mode d’auto-gouvernance auraient une performance en moyenne 20% supérieure à celles manageant son personnel selon un consentement informé et 50% supérieure aux entreprises demandant une obéissance aveugle de la part de ses salariés

    Cette « nouvelle » expérience du partage des responsabilités tendrait actuellement à prendre de l’ampleur, si l’on en croit les observateurs du management, dans les P.M.E et les P.M.I de l’hexagone. D’autre exemples existent, tel que celui de la fonderie Favi, qui verra son schéma de production se transformer, basé désormais sur la confiance et impliquant la suppression pure et simple de ses pointeuses; c’est également le cas de l’entreprise Sew Usocom, spécialisée dans la fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques, qui associe ses salariés à la création de profits, cultivant une certaine forme de transparence sur des sujets autrefois tabous.

    Pour résumer, il s’agirait avant tout d’une remise en question profonde du contrôle hiérarchique et de ses effets sur les employés. On chercherait ainsi à développer la capacité d’écoute des dirigeants, à faire disparaître les symboles et les privilèges dus aux statuts, à faire oublier la notion d’horaires imposés, à développer le principe de subsidiarité pour les salariés, et la disparition des contrôles externes du fait de l’autonomie des salariés en la matière. En termes de valeurs, quel est le message qui se cache derrière ces nouvelles pratiques ? Il s’agirait d’un « alliage » mêlant confiance, volontariat, autonomie dans le contrôle, liberté d’action et corrélativement, un droit à l’erreur.

    Michel DALMAS Professeur Associé Docteur en Sciences de Gestion Chercheur au De Vinci Business Lab EMLV (École de Management Léonard de Vinci)
    A propos de l’EMLV  

    L’EMLV est une école supérieure de commerce et de management post-bac, grade de Master, membre du Groupe Léonard de Vinci situé à Paris La Défense. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l’école figurent, le digital, le marketing, les RH, la finance, l’innovation et l’entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L’école accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d’un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu’à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Groupe Léonard de Vinci (Ingénieurs et Designers). La formation permet aux étudiants d’appréhender rapidement les exigences et codes de l’entreprise en France et à l'international. 1100 élèves - 100 élèves dans la filière Sportifs de Haut Niveau - 4350 anciens élèves – L’EMLV est membre d’AACSB, de l’EFMD et de Global Compact www.emlv.fr/  www.devinci.fr

     
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    "UN MILLION D’AMIS POUR L’ALLIANCE FRANÇAISE" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-million-damis-pour-lalliance-francaise/ Wed, 30 Nov 2016 14:39:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-million-damis-pour-lalliance-francaise/ LANCEMENT DU DÉFI « UN MILLION D’AMIS POUR L’ALLIANCE FRANÇAISE », le 8 novembre 2016 Pour la première fois, le réseau des 816 Alliances Françaises – le plus grand réseau culturel au monde – se mobilise dans son ensemble avec comme objectif de fédérer une collectivité de un million de personnes francophones à travers le monde grâce au numérique. Interpeller sur le dynamisme et l'importance de la langue française et des cultures francophones partout dans le monde, fédérer aujourd’hui pour soutenir et développer demain de multiples projets, tel est le but du « Défi 1 million d’amis pour l’Alliance Française ». Pour Jérôme Clément, président de la Fondation Alliance Française à l’initiative de ce défi : « La culture et la langue française ont un rôle unique à jouer dans un monde tenté par le repli identitaire. Elles sont à l’origine de multiples actions que les 816 Alliances Françaises mènent quotidiennement et qui doivent être soutenues. Ce soutien est l’affaire de tous ». Un nouveau site amisalliancefr.org, une page Facebook dédiée, un compte Twitter, une première « Journée des Amis » organisée dans la plupart des Alliances le 8 novembre, un logo symbole « J’aime la langue française », un spot et des campagnes d’affichage et numérique viendront en appui de ce défi. En France et à l’étranger, chacun est invité à devenir « Ambassadeur de l’Alliance Française » et devient ami avec un correspondant d’un autre continent. Cette nouvelle relation sera renforcée par des défis ludiques portant sur la francophonie que devront remporter ensemble ces nouveaux amis. Ils pourront interagir via le site amisalliancefr.org, la page Facebook les amis de l'Alliance Française et le compte Twitter amisalliancefr qui leur donneront une meilleure connaissance de l’action des Alliances et mettront à disposition des outils numériques pour recruter de nouveaux amis. Afin de faire vivre ce réseau en devenir, les Alliances Françaises partageront leur actualité culturelle, rédigeront des contenus pour le site, relayeront l’information sur leurs réseaux sociaux (2,8 millions d’amis sur Facebook, 208.000 abonnés Twitter). Présentation à la presse Une présentation à la presse du « Défi : Un million d’Amis pour l’Alliance Française » se tiendra lors d’un petit-déjeuner au siège de l’Alliance Française le 8 novembre prochain à 9h30. RVSP : info@fouchardfilippi.com.

    En 2050, la francophonie aura multiplié par 2,5 son nombre de locuteurs, passant de 274 millions en 2016 à 700 millions. 85% de ces locuteurs vivront en Afrique, 90% d’entre eux auront moins de 30 ans (source OIF). Ils seront au cœur de la vitalité du monde de demain. Un tel développement sera porteur d’innovation et de créativité mais aussi d’enjeux majeurs, économiques, diplomatiques, géostratégiques. Site internet : www.fondation-alliancefr.org]]>
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    Raphael Roumy, jeune diplômé SIGMA Clermont : expérience chez Michelin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/raphael-roumy-jeune-diplome-sigma-clermont-experience-chez-michelin/ Fri, 25 Nov 2016 14:39:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/raphael-roumy-jeune-diplome-sigma-clermont-experience-chez-michelin/ Inciter la création d’activités des salariés - mettre en place les conditions favorables à leur aboutissement - favoriser l’innovation : une volonté partagée de plusieurs entreprises, devenue réalité. 6 mois dans la peau d’un dirigeant de startup Raphaël Roumy, jeune diplômé en mécanique avancée de l’IFMA, aujourd’hui SIGMA Clermont, revient sur l’expérience qu’il a vécue au sein de la cellule d’incubation de Michelin lors du stage qu’il a effectué dans le cadre de son double diplôme Ingénieur Manager ESC - SIGMA Clermont.

    Cet incubateur est situé au sein du quartier numérique de Clermont-Ferrand « le Bivouac », un espace partenarial public privé, fruit d'un partenariat entre les collectivités locales, régionales et de grands groupes industriels de la région et qui a été inauguré le 16 juin dernier. Il héberge des startups du numérique en Auvergne avec une dizaine de projets à l’étude. Raphael s’est vu confié l’étude de la faisabilité d’un projet de transport de colis de manière collaborative. Pendant les 6 mois de son stage, il a côtoyé les porteurs des projets retenus par la cellule d’incubation de Michelin et soutenus par l’entreprise. Cette cellule fait partie des différents outils et démarches mis en place au sein du Groupe pour renforcer la dynamique d’innovation et encourager l’expression d’idées par les employés. Elle s’inscrit dans un objectif global de diversification du portefeuille d’activités de Michelin en tant que « fournisseur de mobilité, connecté et agile ». Raphael a étudié la rentabilité potentielle de l’idée : analyse du marché, état de la concurrence, simulation des flux, évaluation des couts, du chiffre d’affaires et des résultats, définition de la politique marketing et des actions de communication à mettre en place, tout comme le font les jeunes pousses hébergées au « Bivouac ». Tous les 90 jours, elles présentent un point d’avancement à des experts sur les différents aspects de leurs projets qui oriente leurs développements et décide du maintien de leur hébergement au sein de l’incubateur. Au terme du stage de Raphael, sa recommandation s’avère de geler l’idée de création d’une activité de transport de colis de manière collaborative. Il précise « les solutions techniques existent mais les clients ne seraient pas suffisamment nombreux pour permettre à la société d’être rentable ». Quant aux startups hébergées au sein de l’incubateur, elles vont bientôt voler de leurs propres ailes et permettre à ces nouveaux entrepreneurs de créer leurs propres activités.]]>
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    Nous entrons tout simplement dans une nouvelle ère, Dominique Méda (Dauphine/PSL) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nous-entrons-tout-simplement-dans-une-nouvelle-ere-dominique-meda-dauphinepsl/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nous-entrons-tout-simplement-dans-une-nouvelle-ere-dominique-meda-dauphinepsl/ On peut dater du début de la décennie 2010 le début de la production d’études alertant sur le fait que nous ne sommes pas en train de vivre une simple métamorphose mais que nous entrons tout simplement dans une nouvelle ère. C’est la thèse défendue par Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee en 2011 dans un livre intitulé « Race Against The Machine ». Les auteurs y expliquent que nous vivons une « Grande Restructuration » et que nous entrons dans « la seconde moitié de l’échiquier », c’est-à-dire dans une ère où les progrès permis par les technologies digitales vont devenir exponentiels comme le suggère la loi de Moore.

    A ce premier livre, extrêmement médiatisé est venue s’ajouter l’étude de deux chercheurs d’Oxford, Frey et Osborne, publiée en 2013, dressant un tableau apocalyptique des conséquences de ces transformations sur les emplois. Dans « The Future of Employment : how susceptible are Jobs to Computerisation », les auteurs étudient 702 métiers et estiment la probabilité qu’ils soient remplacés par des machines intelligentes. Selon leurs résultats, « 47% des actifs se trouvent dans un secteur à haut risque de chômage » dans un délai de dix à vingt ans.

    A la même époque a commencé à se déployer un discours enchanté sur les vertus de l’économie collaborative et le travail : le travail, déjà collaboratif, sera appelé à l’être encore davantage. Le crowdsourcing constituera l’une des modalités les plus répandues d’exercice du travail, laissant une place centrale à la co-production. Celle-ci ne sera plus réalisée principalement au sein de grandes organisations hiérarchisées mais au sein de plate-formes créatrices de valeur. Il n’y aura plus de différence entre travail et non travail, vie professionnelle et vie privée. C’en sera fini de la hiérarchie et du salariat : chacun sera son propre employeur, une entreprise de soi.

    Ces analyses doivent être considérées avec beaucoup de prudence. Concernant les effets sur l’emploi, les études sont extrêmement controversées. D’autres études, rétrospectives, montrent au contraire que les révolutions technologiques précédentes se sont accompagnées de créations d’emplois. L’économiste Jean Gadrey rappelle quant à lui, en s’en moquant, les prévisions alarmistes du rapport Nora-Minc sur l’informatisation de la société publié en 1978 en France : « Ils annonçaient la fin de la création d’emploi dans les services (p. 35). Or la part des services dans l’emploi total est passée de 57% en 1980 à plus de 70% en 2000 (…) Parmi les secteurs et professions dont l’emploi a le plus progressé depuis le rapport N/M on trouve presque tous ceux dont ce rapport annonçait qu’ils allaient devenir « la sidérurgie de demain » .

    De nombreuses critiques ont été apportées à l’étude de Frey et Osborne, notamment le fait qu’elle ne tient compte ni des résistances des travailleurs ou des consommateurs, ni de l’organisation du travail, pourtant décisive s’agissant de l’implantation de nouvelles technologies. Une étude allemande très récente, qui s’appuie sur une analyse précise des tâches réalisées par les travailleurs, estime quant à elle que 9% des emplois seraient menacés. En ce qui concerne le travail, la situation est tout à fait préoccupante : le développement de la digitalisation et de l’économie numérique a en effet déjà commencé à bouleverser les modalités d’exercice du travail. D’importants travaux ont mis en évidence ces dernières années les effets déstructurants de ces nouvelles organisations sur le travail. La désintermédiation organisée par les plate formes digitales conduit en effet non seulement à concurrencer un grand nombre de professions réglementées ou organisées mais aussi et surtout à mobiliser le travail d’autrui sous des formes dégradées. Les plates-formes digitales mettent en effet en relation des offreurs et des demandeurs de service et contribuent ainsi à découper le travail en prestations individualisées, en tâches fragmentées et à contribuer de ce fait à l’explosion des collectifs et à l’individualisation des relations de travail, en plus de leur précarisation.

    Cette thèse de la révolution technologique fait complètement l’impasse sur la nécessité dans laquelle nos sociétés se trouvent de s’engager dans la reconversion écologique. Cette dernière doit être considérée comme une opportunité de créer des emplois et de désintensifier le travail. C’est cette option qui doit aujourd’hui être mise sur la table et opérationnalisée.

    1 le mythe de la robotisation détruisant des emplois par millions

    Dominique Méda Professeure de sociologie et directrice de l’IRISSO Dauphine/PSL Research University

    Derniers ouvrages parus : L’âge de la transition (dir.), avec Dominique Bourg et Alain Kaufman Les Petits matins / Faut-il attendre la croissance ? avec Florence Jany-Catrie, La Documentation française. ]]>
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    Demain, tous auto-entrepreneurs ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/demain-tous-auto-entrepreneurs/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/demain-tous-auto-entrepreneurs/ Après l’avènement puis le déclin du modèle fordiste, après le développement des formes particulières d’emploi salarié notamment en début de vie active, les mutations du monde du travail se sont accélérées sur la dernière décennie et la question de la fin du salariat peut légitimement se poser. « L’ubérisation » va-t-elle gagner le marché du travail ?

    Le travail de demain deviendra-t-il essentiellement non salarié, sans contrat de travail ni convention collective, en toute autonomie et sans rapport de subordination, mais aussi sans garanties sociales organisées ? Les possibilités offertes par le numérique, à travers notamment l’essor des plateformes collaboratives, de services à distance, associées à de nouveaux modes d’innovation et de nouveaux modèles d’affaires, conduisent aujourd’hui à l’émergence d’une nouvelle économie dans laquelle les formes d’emploi traditionnelles ont semble-t-il du mal à trouver leur place. Les générations Y et Z, « digital natives », sont massivement promotrices de cette nouvelle économie collaborative où elles peuvent produire, consommer, échanger des produits et services grâce au numérique, aux robots, imprimantes 3D et app en tout genre ; où un statut autonome et entrepreneurial semble plus adapté pour faire fructifier leurs talents, qu’ils soient artistiques, scientifiques ou relationnels.

    Qu’en est-il réellement ? L’analyse des trajectoires des sortants de formation initiale est un très bon observatoire des tendances à l’œuvre. Celles-ci sont périodiquement scrutées par le CEREQ à travers ses enquêtes « Génération » et permettent d’examiner jusqu’où le salariat serait en perte de vitesse et pour quels types de population.

    La dernière enquête disponible, à destination des jeunes sortis du système éducatif en 2010 et interrogés en 2013 puis en 2015, montre que la part des non-salariés reste assez modeste : 5% sur l’ensemble de cette Génération, tous niveaux confondus. Si l’on peut relever une progression de ce statut en début de vie active, l’évolution par rapport aux générations précédentes est loin d’être exponentielle. Toutefois, une analyse plus approfondie révèle des différences sensibles selon le niveau de diplôme obtenu. Ainsi, les diplômés de l’enseignement supérieur sont deux fois plus concernés par l’entreprenariat que les autres. Et, au sein même de ces diplômés, des contrastes apparaissent ; ainsi, les masters universitaires et les docteurs devancent les diplômés des grandes écoles, dont seuls 4% des emplois ne sont pas salariés.

    Ce ne sont là bien sûr que quelques premiers repères qu’il conviendra de prolonger par des analyses plus approfondies, en particulier sur les systèmes d’emploi qui combinent salariat et « non salariat ». Mais tout comme les statistiques sur le statut d’auto-entrepreneur, ces quelques données montrent que loin d’assister à un bouleversement complet et brutal, nous assistons plutôt à une diversification renforcée des formes du travail. Certains pourront en saluer les vertus économiques, tandis que d’autres déplorer les risques sociaux associés.

    Florence Cordier Présidente

    Alberto Lopez Directeur

    Le Céreq : une expertise au service des acteurs de la formation et de l’emploi

    Créé en 1971, le Centre d’études et de recherches sur les qualifications est un pôle d’expertise au service des professionnels, des décideurs, des partenaires sociaux et plus largement de tous les acteurs de la formation, du travail et de l’emploi. Sous la double tutelle des ministères en charge de l’éducation et du travail, le Céreq porte, depuis près de 45 années, un regard éclairé sur les questions liées au rôle de la formation initiale et continue dans les parcours professionnels, à l’insertion professionnelle des jeunes, à l’évolution des métiers, du travail, des compétences et des certifications.

    www.cereq.fr

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    « Marché de l’emploi cadre : les grands facteurs d’évolution » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/marche-de-lemploi-cadre-les-grands-facteurs-devolution/ Tue, 29 Nov 2016 14:39:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/marche-de-lemploi-cadre-les-grands-facteurs-devolution/ Les cadres sont un rouage essentiel dans la société et les entreprises, impliqués, pas uniquement dans la décision des stratégies, mais surtout au niveau opérationnel dans le management par objectifs ou par projets et/ou dans de l’expertise. Ils font face à des évolutions de plus en plus rapides - sociétales, réglementaires, technologiques… - impactant les formes d’emploi, les métiers et les compétences associées ainsi que les organisations du travail.

    Si la majorité des cadres en poste occupent un emploi à temps plein et en CDI, de plus en plus aspirent à de nouvelles formes d’emploi, notamment chez les plus séniors. Interrogés récemment, près d’un cadre sur cinq envisagerait le statut d’auto-entrepreneur ou de concilier un CDI et d’autres contrats sur la base du temps partiel. Ces nouveaux modèles sont aujourd’hui portés par les entreprises cherchant à optimiser leurs coûts salariaux et les actifs eux-mêmes aspirant à la recherche de liberté et/ou de revenus complémentaires. Ces formes d’emploi non standard pourraient se multiplier dans les prochaines années. La plupart des métiers de cadres se transforment en permanence et requièrent toujours davantage de compétences. Certains se fragmentent et donnent naissance à des métiers hybrides, d’autres se créent sur des marchés de niches avant de devenir plus matures mais le volume d’emplois ou d’opportunités concernés reste limité. La transformation numérique est déjà en marche, venant bousculer les métiers, aussi bien tous les métiers informatiques que les autres métiers, au travers des évolutions technologiques (objets connectés, big data, impression 3D…) et de l’évolution des usages (communautés virtuelles…). Tous les secteurs sont concernés, avec de nouveaux domaines d’activité en pleine expansion (e-santé…). La transition énergétique impacte, elle, les métiers des secteurs de l’énergie, des transports et du bâtiment. En parallèle, les structures productives et l’organisation du travail se transforment. De nouveaux modes d’organisation du travail et du management se mettent en place dans les organisations, notamment sous l’impact de la transformation numérique, et ce dans tous les secteurs d’activités. La dématérialisation et la connexion permanente sont déjà pointées par les cadres comme les principales évolutions de leur organisation de travail, installant de nouvelles relations entre les cadres et les entreprises dans un autre rapport au temps et à l’espace. La proportion de cadres travaillant à distance en dehors des locaux de l’entreprise devrait logiquement continuer à progresser. Pour accompagner ces évolutions et ces transformations, la formation continue permet aux cadres de développer leurs compétences, et ainsi leur employabilité, tout au long de leur vie professionnelle. Le Compte Personnel de Formation, et plus récemment le Compte Personnel d’Activité, y contribueront, ainsi que la démarche novatrice via les blocs de compétences dans les diplômes professionnels, facilitant l’insertion professionnelle des jeunes tout en sécurisant les parcours professionnels des plus séniors. C’est aussi la priorité des directions des Ressources Humaines en entreprise et des branches professionnelles, en lien avec la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Photo : © Rémy Lecourieux

    Jean-Marie Marx Directeur Général de l’Apec

    1- Enquête Apec « Conjoncture et stratégies professionnelles des cadres » publiée en février 2016. 2- Par exemple, le métier de Webmaster apparu à la fin des années 90 a laissé place aux métiers de rédacteur on line, de référenceur et de développeur de site Web au début des années 2000, puis pour le seul métier de rédacteur on line, à ceux de de community manager et de responsable éditorial Web au début des années 2010, et plus récemment à ceux de social media manager et de content manager. 3- Enquêtes Apec « Le référentiel des métiers en émergence » et « Les métiers en émergence au travers des offres Apec » publiées respectivement en avril 2013 et en janvier 2015.
    A propos de Jean-Marie Marx

    Jean-Marie Marx a été nommé Directeur général de l’Apec par le Conseil d’administration, le 27 mars 2012. Il a pris ses fonctions au sein de l’association le 1er juillet 2012. Agé de 62 ans, il est ingénieur général des ponts, des eaux et forêts (IGPEF). Il a assuré la présidence de la concertation quadripartite sur la réforme de la formation professionnelle (lettre de mission de Michel SAPIN entre août 2013-décembre 2013). Il préside depuis 2014, le Conseil National de l’emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle (CNEFOP), placé auprès du Premier Ministre. En outre, il préside la commission de labellisation des Ecoles de la deuxième chance (E2C), depuis mai 2009. Par ailleurs, il est l’auteur d’un rapport sur la formation des demandeurs d’emploi (janvier 2010). De 1985 à 2000, il a notamment exercé des fonctions dans l’administration centrale et de conseiller dans des cabinets ministériels. En particulier, il a été de juin 1997 à octobre 2000 Conseiller technique, puis conseiller chargé de l’emploi au cabinet de la ministre de l’emploi et de la solidarité. En 2000, il rejoint l’ANPE en tant que directeur général adjoint et devient en 2008 directeur général délégué de l’ANPE. En mai 2009, il est nommé directeur général d’Agefaforia (Organisme paritaire collecteur agréé des industries alimentaires) et en septembre 2011, il est nommé directeur général d’Opcalim (OPCA des industries alimentaires, de la coopération agricole et de l’alimentation en détail).

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    A l’occasion de la COP 22 lancement d’ESResponsable.org en partenariat avec la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-loccasion-de-la-cop-22-lancement-desresponsable-org-en-partenariat-avec-la-cge/ Wed, 28 Dec 2016 14:39:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-loccasion-de-la-cop-22-lancement-desresponsable-org-en-partenariat-avec-la-cge/ Dans le cadre du partenariat de la CGE avec CIRSES, le réseau professionnel de personnes en charge de la mission DD&RS dans l’enseignement supérieur et la recherche, CIRSES lance le premier site contributif sur le développement durable et la responsabilité sociétale dans l’enseignement supérieur francophone. Ce site s’adresse à toutes les personnes, et à leurs institutions respectives, qui participent de près ou de loin au DD&RS dans l’enseignement supérieur. Il a l’ambition de les mettre en réseau, de leur donner un espace d’échange, de leur proposer une nouvelle forme de diffusion de l’information et de coopération où chacun peut tour à tour contribuer et réutiliser. Cet espace est largement ouvert, solidaire et soucieux d’équité entre les contributeurs, les lecteurs et les administrateurs. Toutes les contributions y sont déposées sous licence Creative Commons.

    Qui peut contribuer ? Tout le monde peut devenir auteur – en créant son compte - mais la contribution (article, nouvelle..) doit respecter une charte éditoriale allant à l’essentiel : «Mettre en réseau les initiatives des acteurs et des partenaires de l’enseignement supérieur et de la recherche francophones dans le domaine du développement durable et de la responsabilité sociétale. Les articles publiés sur ce site contributif pourront être des retours d’expérience, des annonces d’événements, des analyses, de la veille, des controverses en évitant les articles à caractère publicitaire.»

    Pourquoi un tel site ? Il s’agit d’abord de répondre à une attente, un besoin général de la communauté ESR : rassembler en un lieu ouvert les initiatives et les expérimentations DD&RS de l'écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche francophone. Ensuite le site souhaite plus spécifiquement valoriser les expérimentations, les pratiques, les évènements, la formation et la recherche liée au développement durable et à la responsabilité sociétale. Le site permet de mettre en réseau les personnes et les innovations qui émergent en parallèle. Il favorise les mutualisations et une culture de la coopération qui devient indispensable dans un contexte mondialisé et budgétairement contraint. Enfin il répond à un besoin plus spécifique de l’ESR français : rassembler en un lieu des pratiques consultables et utilisables par de nombreux acteurs (institutionnels, journalistes, les pairs...) dans le cadre du Grenelle 1 de l’environnement (Plan Vert).

    Comment s’organise les contenus ? Les contenus sont associés à des mots clés et organisés en 6 rubriques : 1- R&D (articles de recherche, études, rapports, outils et analyses) 2- Débats (les controverses, les mots d’humeur…) {{que l'on peut commenter}} 3- Témoignages (expérimentations, évènements passés, des fils rss d’autres sites…) 4- Veille (Articles et fil rss sur les réglementations, les normes, les accords multi-acteurs, les accréditations, les labels...Du local au global) 5- Agenda (formations, séminaires, colloques, workshops…) 6- Fiches pratiques (pratiques formatées du type Plan Vert) que l'on peut déclarer "utiles" en cliquant sur le petit cœur ♥ à gauche de l'article consulté

    Comment les contenus sont mis en ligne et sous quelle licence ? La publication, modérée, est validée par un membre du comité de rédaction en référence à la charte éditoriale. En cas de débat, le comité de rédaction est responsable de la décision de publication. La licence proposée par défaut, CC by-sa, permet une réutilisation en citant l’auteur et la source. Un auteur peut indiquer une autre licence en la mentionnant explicitement dans le menu déroulant du squelette de saisie du contenu.

    Focus thématiques

    Qu’est ce que le Creative Commons ? Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des œuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique. Creative Commons propose des contrats-type ou licences pour la mise à disposition d’œuvres en ligne. Inspirés par les licences libres, les mouvements open source et open access, ces licences facilitent l’utilisation d’œuvres (textes, photos, musique, sites web, etc). Les licenses creative commons: une vidéo du Ministère de la culture

    Peut-on sélectionner les actions « climat » sur ESResponsable.org ? Oui car ce mot clé est répertorié, une dizaine d’articles sont déjà référencés

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    Changement climatique : fin de l'humanité ou début d'une nouvelle ère ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/changement-climatique-fin-de-lhumanite-ou-debut-dune-nouvelle-ere/ Wed, 28 Dec 2016 14:39:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/changement-climatique-fin-de-lhumanite-ou-debut-dune-nouvelle-ere/ Cop21. COP22, Cop 23, l'ESR durablement au cœur des enjeux climat

    La COP221 n'a pas eu l'ampleur politique et, au moins dans une France focalisée sur d'autres enjeux, l'impact médiatique de la COP 21 qui s'était tenue au Bourget en décembre 2015 et qui a débouché sur « l’Accord de Paris ».

    Les résultats auraient pu, comme toujours dans ces grandes conférences multilatérales, être plus significatifs, mais des succès sont à souligner. D'autant plus que si la ratification admirablement rapide de l'Accord de Paris avait généré une certaine euphorie, l'élection présidentielle américaine et l'arrivée à la tête d'un des 2 premiers états émetteurs de gaz à effet de serre d'un climato-sceptique assumé avaient placé l'ouverture de cette COP 22 sous d'inquiétants auspices.

    La conférence, remarquablement organisée par le Maroc, a montré l'engagement de l'Afrique, continent du XXIé siècle sur les enjeux du climat. Comme à Paris, la société civile était mobilisée sur le lieu même de la conférence pour inspirer les négociateurs officiels. Tous ces acteurs "non étatiques" étaient focalisés sur un "agenda des solutions " visant à changer les modes de production et de consommation, à réduire les impacts environnementaux et à faciliter l'adaptation au changement climatique. Et l’éducation au développement durable a eu une place reconnue au sein de la COP 22, avec une journée dédiée, le 14 novembre, organisée sous l’égide l’Unesco.

    Cette approche est fondamentale : les traités internationaux seront impuissants à endiguer le changement climatique et à préparer les nécessaires adaptations aux dégradations déjà inéluctables sans une éducation, à tous les niveaux et à tous les âges, appuyée sur la recherche, indispensable pour lutter contre le climato-scepticisme, pour changer les comportements, pour transformer les modèles économiques et inspirer l’indispensable innovation.

    La CGE était naturellement partie à cette journée de l’Éducation au Développement Durable. Avec ses partenaires, en premier lieu le RéUniFEDD (Réseau Universitaire pour la Formation et l’Education au Développement Durable ) qui a piloté l’ensemble des actions, elle a participé à la rédaction de l’Appel de Marrakech de la Communauté éducative francophone – « PAS DE TRANSITION SANS EDUCATION » et elle a présenté dans des séminaires et conférences de partage international des expériences les dispositifs et outils mis en place pour accompagner la démarche des Grandes Ecoles :  (ex « plan vert »), guide de compétences DD & RS, site contributif ESRresponsable.org , Sustainability Literacy Test ( Sulitest) que la CGE accompagne et promeut depuis sa création. Cette présence à Marrakech a pu s’appuyer sur les travaux de l’Assemblée annuelle des responsables Développement Durable & Responsabilité Sociétale de la CPU et la CGE, tenue quelques jours auparavant. Notre assemblée a notamment tracé les perspectives de travail de notre commission Développement Durable, en les plaçant sous le cadre global de la contribution des Grandes Ecoles aux 17 Objectifs du Développement du Durable (ODD), feuille de route pour les 15 prochaines années adoptée par les Nations-Unies en septembre 2015. La lutte contre le changement climatique et l’éducation de qualité sont 2 ODD spécifiques mais ils contribuent à tous les autres, tout comme le 17eme « développer des partenariats pour atteindre les 16 autres objectifs » dans lequel nous nous inscrivons pleinement, car seul un effort collectif et partenarial permettra de relever ces défis !

    1Conference of Parties : 22ème conférence des parties à la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique

    Denis Guibard Président de la commission Développement Durable et RS de la CGE Directeur de Télécom École de Management

    A propos de Denis Guibard

    Denis Guibard a débuté sa carrière dans la R&D au CNET (Centre national d’études des télécommunications) dans le domaine des télécommunications spatiales puis du pilotage stratégique de la recherche. Il a poursuivi son parcours au sein de France Télécom et d’Orange, où il a notamment été directeur du développement au sein de la division Marketing Grand Public et Directeur de l’innovation et des nouveaux écosystèmes. Il a également dirigé la conception et le déploiement du réseau paneuropéen en fibre optique de France Télécom et participé au lancement du premier laboratoire de France Télécom à l’étranger (Silicon Valley en 1996) et à la création d’Orange TV en 2003. Il s’est et s'est beaucoup investi dans le développement économique et social des pays africains grâce au numérique. Denis Guibard était depuis 2008 Directeur du Développement Durable pour les produits et services du Groupe Orange, faisant du développement durable un levier de création de valeur et d’innovation pour l’opérateur et ses parties prenantes. En décembre 2014, il a pris la direction de Télécom Ecole de Management, la business school de l’Institut Mines-Télécom. Denis Guibard est diplômé de l’École polytechnique, de l’École nationale Supérieure des Télécommunications et de la Sloan School of Management (MIT). Il est vice-président du Collège des Directeurs du Développement Durable, administrateur du Comité 21 et président de la commission Développement durable et Responsabilité sociétale de la Conférence des grandes écoles.

     

    Télécom École de Management (ex INT Management) est une grande école de commerce publique dirigée par Denis Guibard, créée en 1979 et sous tutelle du ministère de l’Économie et des finances. Depuis 30 ans, elle est reconnue pour sa double expertise dans les sciences du management et les technologies de l’information et de la communication (TIC). École de management de l’Institut Mines-Télécom, groupe leader qui réunit les écoles d’ingénieur des télécommunications françaises, elle partage depuis sa création son campus avec Télécom SudParis, sa jumelle ingénieure : une proximité unique en France.

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    Former les gestionnaires au changement climatique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-gestionnaires-au-changement-climatique/ Wed, 28 Dec 2016 14:39:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-gestionnaires-au-changement-climatique/ Robert Lanquar Ph.D. La Rochelle Business School

    A propos de Robert Lanquar

    Robert Lanquar (robert.lanquar@gmail.com). Docteur en « Économie et Droit du Tourisme » de l’Université Aix-Marseille III, a obtenu aussi un Ph.D. en « Recreation Resources Organisational Development » à la Texas A&M University (États – Unis). Ancien fonctionnaire international de l’OMT, est conseiller et expert de plusieurs orga-nismes internationaux comme l'OMT, PNUE, Banque Mondiale, Commission Européenne, etc. Spécialiste de la Méditerranée, il anime plusieurs réseaux en faveur de la coopération méditerranéenne dont le MED-DEV- commerce, tourisme, environnement ainsi que du site Diplomatie et Développement Durable. Auteur d’une quinzaine de livres et plus de 300 rapports et articles sur le tourisme et l'environnement en français, anglais et espagnol, a été traduit à l’anglais, chinois, espagnol, turc, arabe, vietnamien. Durant sa carrière, a exercé comme professeur d’université au Canada, France, Belgique, Suisse et Espagne. Actuellement Président de Cordoba Horizontes. Cor-doba Horizontes est une entreprise dont l’objectif est de mettre à la disposition des entreprises et institutions son savoir – faire dans les secteurs de l’agro-alimentaire, du commerce et du tourisme sur la zone méditerranéenne et en premier lieu, au Maghreb. Elle est née de l’idée que le XXIème siècle sera celui du développement durable et que le monde des affaires doit s’adapter aux nouvelles conditions engendrées par le changement climatique. Il est aussi chroniqueur de L’Économiste (Casablanca) et coordonne les cours en Développement Durable à La Rochelle Business School. Robert Lanquar est détenteur de l'Ordre national du Mérite.

    A propos du Groupe Sup de Co La Rochelle

    Le Groupe Sup de Co La Rochelle est membre permanent de la Conférence des Grandes Ecoles. Le Groupe a su acquérir une reconnaissance internationale à travers l’accréditation AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) en 2013, le positionnant ainsi parmi le top 5% des Ecoles de Commerce mondiales. Le Groupe a intégré pour la première fois en 2014 le prestigieux classement international du Financial Times, le plaçant parmi les 80 meilleures Business Schools européennes et parmi les 70 meilleurs Masters en Management au monde (Programme Grande Ecole). Le classement 2015 positionne le Master du Groupe parmi les 50 meilleurs Masters en Management au Monde.

    Chiffres clés : • 7 programmes d’enseignement supérieur, du Bachelor au MBA • 173 universités partenaires dans 48 pays • 3 campus associés en Finlande, en Chine et aux Etats-Unis • 50 grands groupes internationaux partenaires • 4 000 stages par an dans le monde Plus informations : http://www.esc-larochelle.fr
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    Arctique et Antarctique : les glaces fondent, les entreprises sourient…. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arctique-et-antarctique-les-glaces-fondent-les-entreprises-sourient/ Wed, 28 Dec 2016 14:39:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arctique-et-antarctique-les-glaces-fondent-les-entreprises-sourient/ L’année 2016 a connu des records de chaleur. Sans entrer dans les querelles d’experts en matière de changement climatique tant sur les raisons de son intensification que sur l’étendue des changements (impacts sur la superficie et l’épaisseur des glaces permanentes), on sait que l’Arctique tout comme l’Antarctique sont confrontés au changement climatique global.

    Longtemps protégées des activités humaines, les régions polaires attirent les convoitises. Les perspectives d’utilisations économiques de la région s’intensifient tant au niveau de la navigation commerciale que de l’exploitation des ressources. Que ce soit au Nord, en Arctique, ou au Sud, en Antarctique, les appétits d’appropriation et d’exploitation s’amplifient. Au Sud, si l’exploitation des ressources minérales semble éloignée, le tourisme ne cesse d’augmenter. Au Nord, la fonte des glaces laisse envisager l’ouverture de nouvelles routes maritimes mais également l’exploitation de ressources minérales. Les Etats sont donc confrontés aux velléités d’entreprises avides de nouvelles activités commerciales dans des espaces qui se caractérisent pourtant par la fragilité de leur milieu naturel. Les risques de dommages à l’environnement sont manifestes. Les Etats doivent, en conséquence, relever le défi de prise de décisions internationales concrètes et contraignantes. Parmi les activités commerciales qui sont envisagées, nous avons choisi d’en retenir deux : l’exploitation des ressources minérales et le transport dans les eaux polaires. L’exploitation des ressources minérales Les images d’un drapeau russe planté au pôle Nord en 2007 ont fait le tour du monde. Elles ont pu faire croire à un retour vers l’époque des conquêtes territoriales. Pourtant, l’initiative russe est celle d’un Etat qui cherche à faire valoir ses droits sur le plateau continental qui s’étend au large de son territoire. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (Montego Bay, 1982) reconnaît aux Etats côtiers un droit d’explorer et d’exploiter les ressources du plateau continental en tant que prolongation naturelle de leur territoire terrestre. Elle leur reconnaît également le droit à un plateau continental étendu s’ils répondent aux conditions posées par la convention, en fonction, notamment, de caractéristiques géologiques et géomorphologiques du sol. L’initiative russe traduit ainsi, tout simplement, le vœu d’un Etat d’étendre, comme lui permet la Convention, son plateau continental. Les autres Etats côtiers de l’Arctique (Canada, Danemark, Etats-Unis et Norvège) partagent également la volonté d’accroître au maximum cet espace maritime. Les risques de chevauchements territoriaux sont néanmoins réels. Les demandes d’extension sont toujours en discussion au sein de la Commission des limites du plateau continental. Seuls quatre des cinq Etats côtiers de l’Arctique ont pu lui présenter leur demande, les Etats-Unis n’étant pas partie à la Convention. En conséquence, il n’est actuellement pas possible d’avoir une approche globale de la question et du partage qui serait fait des plateaux continentaux de la région arctique. Du côté de l’Antarctique, une extension des plateaux continentaux a également été engagée par les Etats qui ont émis des prétentions territoriales sur le continent. En raison du « gel » des prétentions territoriales qu’a consacré le Traité sur l’Antarctique (Washington, 1959), certains Etats, dont la France, ont choisi de proposer une soumission partielle à la Commission afin d’éviter des différents frontaliers et se garder le droit, à terme, de soumettre un dossier plus précis. Néanmoins l’extension du plateau continental ne présente pas la même importance dans les régions polaires, qui sont, toutes deux, riches en ressources minérales. Leur exploitation ne peut être projetée de la même manière. Envisagée actuellement principalement à proximité des côtes, l’exploitation des ressources minérales dépend, en Arctique, du cadre réglementaire de l’Etat côtier du territoire maritime concerné. En revanche, le Protocole au Traité sur l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement en Antarctique (Madrid, 1991) interdit l’exploitation des ressources minérales, sauf à des fins scientifiques. Contrairement au message alarmant que véhiculent certains médias, le protocole a consacré une interdiction infinie. Les étapes et conditions qu’exige le protocole pour lever l’interdiction sont telles que, pour le moment, l’Antarctique est bien à l’abri d’exploitation minière. Le transport dans les régions polaires Les océans arctique et antarctique sont redoutés par les navigateurs en raison des tempêtes qu’ils devront affronter tout comme les glaces ou icebergs. Pourtant, avec la fonte des glaces, certaines entreprises se disent prêtes à affronter les rigueurs du climat. Les changements climatiques font qu’il est désormais possible d’envisager une route commerciale maritime par le passage du Nord-Ouest et le passage du Nord-Est. Elles attisent les convoitises car elles permettraient de gagner du temps sur les chemins jusqu’ici empruntés, comme le canal de Panama et le canal de Suez. Aux traditionnels navires de recherche et brise-glaces, viendraient s’ajouter de plus en plus de navires de croisière et de commerce lors des saisons estivales. Pour aller de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique, il peut également être envisagé d’emprunter le passage du Nord Est. En ce qui concerne les questions de juridiction, la Russie cherche à contrôler cette route, alors même qu’elle passe par la haute mer pour laquelle la liberté de navigation est consacrée. La liberté de navigation est également au cœur d’un désaccord entre le Canada et les Etats-Unis du fait que la route du Nord-Ouest passe entre les îles canadiennes. Considérant que ses eaux internes sont empruntées, le Canada ne reconnaît la navigation internationale que tant que sont respectées ses réglementations nationales. Les Etats-Unis estiment, quant à eux, que la route passe par un détroit international qui permet un « passage en transit ». Ils considèrent ainsi que les navires peuvent y aller sans permission préalable et que les sous-marins peuvent naviguer en plongée, ce qui n’est pas possible dans les eaux territoriales. Ce point de contentieux réel entre le Canada et les Etats-Unis les conduit à réfléchir à des solutions de sécurité pragmatiques. Les deux nouvelles routes maritimes permettent d’envisager des opportunités de navigation dans l’océan arctique et de réduire la durée des traversées. Quoiqu’il en soit on serait encore loin de l’importance des routes traditionnelles par le canal de Panama ou celui de Suez. Même si on constate une ouverture possible chaque année, la route n’est pas praticable en permanence, la mer restant englacée la majorité de l’année. De plus, la navigation dans la région souffre d’un manque d’infrastructures portuaires et de dispositifs de sauvetage ainsi que d’une cartographie encore insuffisante. Depuis quelques années, le développement de ces routes polaires s’accompagne de celui du tourisme de croisière en Arctique. L’Antarctique aussi est une destination touristique. Les deux régions partagent l’image véhiculée de régions immaculées, vierges d’activités humaines que seuls des voyageurs en quête d’aventure découvriraient. Certains touristes mettent en avant la volonté de découvrir les deux régions « avant qu’il ne soit trop tard ». En Antarctique comme en Arctique, le nombre de visites augmente et le tourisme se diversifie. A l’origine de croisière, le tourisme devient d’aventure et permet de nouvelles activités comme le kayak et la plongée. Néanmoins, il ne faut pas oublier les aléas de tels voyages. En raison des risques humains et de la fragilité de la vie marine, tout évènement de mer prend des proportions plus importantes que dans toute autre région du globe. Des catastrophes comme celle de l’Exxon Valdez en Arctique en 1989 ont dramatiquement démontré que le transport de pétrole brut dans les eaux polaires est audacieux. Celle de l’Explorer en 1987 en Antarctique a pointé les risques de naviguer dans les eaux polaires, surtout lorsqu’il s’agit de gros navires de tourisme. L’Organisation Maritime Internationale a établi un recueil de règles obligatoires pour les navires exploités dans les eaux polaires (Code polaire). Il s’agit de mieux appréhender la navigation dans ces eaux en exigeant, entre autres, des normes de construction des navires, de formation des marins et d’assurance maritime. En 2014, la partie relative à la sécurité ainsi que les amendements à la Convention internationale de 1974 sur la sauvegarde de la vie en mer (SOLAS) ont été adoptés. En 2015, les Etats ont adopté la partie relative à la prévention des pollutions ainsi que les amendements à la Convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL 73-78). Le Code polaire entrera en vigueur en janvier 2017 et s’applique aux navires exploités dans les eaux couvertes par les glaces, qu’elles soient arctiques ou antarctiques. Les Etats ont adopté une position nettement prudente et préventive et cherchent à développer une réglementation stricte des activités humaines dans les régions polaires. Les entreprises sont toujours en quête de nouveaux terrains de jeux pour valoriser leurs activités. Avec des espaces quasiment vierges, les régions arctique et antarctique sont très attractives, ce qui appelle un droit visant à protéger ces espaces singuliers assurant un équilibre planétaire à condition néanmoins que ce droit ne soit pas instrumentalisé.

    Anne Choquet Enseignant-chercheur en droit Responsable des départements Compréhension du Monde et Innovation de développement Brest Business School

    A propos d'Anne Choquet

    Docteur en droit, Anne Choquet est enseignant-chercheur à l’école de commerce Brest Business School (anne.choquet@brest-bs.com). Elle y est, par ailleurs, Responsable des départements Compréhension du monde et Innovation et développement. Depuis sa thèse de doctorat en droit relative à la protection de l’environnement en Antarctique, Anne Choquet poursuit ses travaux de recherche sur la gouvernance des régions polaires (Antarctique et Arctique) non seulement en matière de développement durable des deux régions (protection de l’environnement et droit de la mer) mais également sur la gestion des activités privées en développement dans ces régions (tourisme et pêche) ou innovantes (drones). Ses travaux de recherche lui ont permis de participer régulièrement aux Réunions des Etats Parties consultatives au Traité sur l’Antarctique au sein de la délégation de la France. Anne Choquet est également membre du Comité National Français des Recherches Arctiques et Antarctiques (CNFRA).

    A propos de Brest Business School

    Brest Business School, anciennement Ecole Supérieure de Commerce Bretagne Brest (ESC Brest), a été créée en 1962 par la CCI métropolitaine de Brest. Elle accueille chaque année près de 750 étudiants dont 15% d’étudiants étrangers et 15% d’étudiants ingénieurs dans ses campus de Brest (Finistère) et de Vannes (Morbihan). Cet automne 2016, elle a signé un partenariat historique avec le groupe chinois Weidong Cloud Education. Brest Business School est aussi un lieu de rencontre pour les entrepreneurs puisque qu’elle intègre un incubateur (Produit en Bretagne – Brest Business School), le siège de l’association « Produit en Bretagne », ainsi que les clubs et réseaux professionnels finistériens.

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    Au-delà du changement climatique : former des cadres à l’intelligence de l’Anthropocène https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/au-dela-du-changement-climatique-former-des-cadres-a-lintelligence-de-lanthropocene/ Sat, 03 Dec 2016 14:40:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/au-dela-du-changement-climatique-former-des-cadres-a-lintelligence-de-lanthropocene/ L’Anthropocène est le nouveau paradigme en émergence pour appréhender les changements globaux, et les symptômes et risques induits. Au sens strict, l’Anthropocène est envisagé comme étant une nouvelle époque géologique stratigraphique où les activités humaines exercent des forces désormais aussi puissantes que les dynamiques naturelles. Plus largement, l’Anthropocène s’impose d’ores et déjà comme un cadre de compréhension et de conceptualisation de la complexité croissante des relations Homme-Nature, avec de nombreuses dynamiques en interactions, une accélération généralisée, une architecture global/régional/local en réorganisation permanente, et donc des trajectoires prospectives très incertaines et risquées.

    Le changement climatique est l’une des composantes de ce changement global. Il illustre bien la complexité au sens scientifique du terme, avec ses effets d’échelles et multidimensionnels, ses défis pluridisciplinaires et méthodologiques, ses inconnues et incertitudes. Il illustre également les défis humains associés, allant de la perception à l’adaptation et à l’anticipation, et couvrant le large spectre qui va de l’assimilation individuelle aux transformations sociétales et géopolitiques. D’autres aspects du changement global se combinent au changement climatique, en particulier les surexploitations et dégradations de ressources, les changements d’occupation du sol et l’urbanisation, les perturbations des cycles hydrologique et biogéochimiques, les réseaux et flux de la mondialisation… La tragédie des communs, au sens du Prix Nobel E. Orstrom, est actuellement à l’œuvre dans plusieurs domaines du changement global, dont le changement climatique, les tensions sur les ressources en eau, l’érosion de la biodiversité, et elle menace les facettes essentielles de la sécurité : alimentation, santé, énergie, événements catastrophiques, conflits en particulier. La complexité intrinsèque, les limites de l’observation, et le manque de recul sur le changement en cours limitent l’appréhension cognitive de l’ensemble. Chaque acteur individuel, économique, institutionnel se concentre donc spontanément sur certains aspects, et se projette dans l’avenir à plus ou moins longue échéance, selon ses perceptions, ses compétences, ses objectifs et ses prises de risque. Les cadres que nous formons actuellement, notamment dans le champ des sciences du vivant, devront exercer une intelligence nouvelle lors des quarante d’ans d’exercice professionnel qui s'ouvrent à eux, et en tant que citoyens. Ils devront être en veille, détection et compréhension des changements en cours, non seulement dans leur domaine de spécialité et de proximité, mais de manière holistique. Ils devront jongler avec les dynamiques de la nature physique et biologique ; les logiques économiques, systémiques, de territoire, de filière et de téléconnection ; les changements tendanciels, co-évolutifs et de rupture ; les emboîtements entre causes et conséquences à différentes échelles. Ils auront à gérer des crises multidimensionnelles nouvelles, devront piloter des stratégies d’adaptation voire de survie, et pourront identifier des chemins de transformation, d’innovation et de coopération. Il est de notre devoir de formateur de permettre à nos étudiants et nos interlocuteurs de développer les compétences sous-jacentes à cette intelligence de l’Anthropocène. Nous le faisons déjà pour partie en associant dans de nombreux cursus des démarches scientifiques, d’ingénierie et de management ; en articulant différentes logiques ; et en développant les agilités informationnelles, relationnelles et numériques. Mais ces compétences et leur mise en œuvre doivent désormais dépasser les approches sectorielles, et être mises dans la perspective systémique, dont les Objectifs de Développement Durable formulés par l’ONU fixent le cap collectif et éthique pour le moyen terme.

    Christophe Cudennec Professeur d’hydrologie AGROCAMPUS OUEST

    1- En cohérence avec le Guide Compétences Développement Durable & Responsabilité Sociétale, développé par la CGE et la CPU, 2016 – accessible en ligne : http://reunifedd.fr/?articleforge_summary=guide-competences-developpement-durable-responsabilite-societale

    A propos de Christophe Cudennec

    Christophe Cudennec est Professeur d’hydrologie à AGROCAMPUS OUEST, à Rennes, où il coordonne des enseignements pluridisciplinaires, des innovations pédagogiques transversales, et des recherches sur les enjeux liés à l’eau au sein de l’unité SAS mixte avec l’INRA. Il est Secrétaire Général de l’Association Internationale des Sciences Hydrologiques, actif dans l’exploration collective des questions liées au changement hydrologique. Il est expert auprès de l’UNESCO et de l’Organisation Mondiale de la Météorologie ; est membre réviseur du GIEC ; et a participé à la synthèse 2016 du Programme International Géosphère-Biosphère sur le concept d’Anthropocène.

    A propos de AGROCAMPUS OUEST

    AGROCAMPUS OUEST est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), de type Grand Etablissement, en sciences du vivant et de l’environnement, placé sous la double tutelle du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF) et du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR). Il développe ses missions dans les domaines de l’agronomie, de l’alimentation, de l’environnement, de l’horticulture et du paysage.

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    La question du changement climatique est devenue un problème mondial https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-question-du-changement-climatique-est-devenue-un-probleme-mondial/ Wed, 28 Dec 2016 14:40:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-question-du-changement-climatique-est-devenue-un-probleme-mondial/ Gouvernements et populations ont pris conscience des faits et la politique internationale, comme la COP21, structure les efforts de chacun. D’où vient le changement climatique ? Quels impacts sur l’humanité ? Et comment réduire notre impact sur le changement climatique ?

    Prise de conscience de notre responsabilité D’après le GIEC, en l’absence de nouvelles mesures pour réduire les émissions, la hausse globale des températures atteindra probablement en 2100 entre +3,7 et +4,8°C par rapport à 1900. Après la COP21 de 2015, les pays du monde s’engagent à ne pas dépasser le seuil de 2°C. Cela implique de réduire de 40 à 70% les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) d’ici 2050 par rapport à 2010. Or dans son scénario de référence, l’Energy Information Administration, estime que la consommation mondiale d’énergie pourrait croître de 50% en moins de trois décennies. Alors espérer contenir le réchauffement à seulement 1,5°C pour limiter l’impact sur l’humanité paraît presque irréalisable sans un véritable changement de paradigme. D’ailleurs, quels risques pour l’humanité ?

    Quels risques pour l’humanité ? Le dérèglement climatique sera la cause d’une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes : Sécheresses anormalement longues, pluies et inondations inédites, tempêtes et ouragans dévastateurs. Aujourd’hui, l’Administration américaine océanique et atmosphérique lui attribue un grand nombre de phénomènes météorologiques extrêmes de ces dernières décennies. Une autre conséquence du réchauffement climatique sera l’explosion du nombre de réfugiés climatiques. Les causes principales de leurs déplacements sont la désertification, la déforestation, la salinisation, l'érosion ou divers problèmes de toxicité du sol, de l'air ou de l'eau. Ces phénomènes sont les effets à long terme du changement climatique qui introduit un facteur supplémentaire d'inégalité et de disparité entre les différentes zones géographiques du globe. L’économie de ces zones géographiques mise sur des secteurs dépendant du climat tels que l’agriculture. Selon l'ONU, 20 millions de personnes ont déjà dû se déplacer ou être déplacées pour des raisons environnementales et d’ici 2050 ce nombre pourrait atteindre les 250 millions. Comment éviter ce bouleversement des populations ?

    La quatrième révolution industrielle Il nous faut réinventer notre façon de produire, d’acheminer et de consommer l’énergie. Aujourd’hui la révolution numérique offre l’espoir d’apporter à l’énergie l’intelligence dont nous avons manqué jusqu’à présent. Cependant, même si certains journaux titrent la quatrième révolution industrielle, il n'y a pas vraiment de nouvelles sources d'énergie comme dans les trois premières (la vapeur, l'électricité). De plus, comme le présente Jérémy Rifkin, la troisième révolution industrielle est aujourd'hui une période de questionnement et de recherche de solutions pour sortir d'une économie intensive en produits issus des énergies fossiles. On ne cherche plus une nouvelle exploitation intensive d’une source d’énergie, mais à se libérer d’un quasi-monopole. Ainsi, même en consommant plus, une consommation respectueuse de l’environnement, favorisant l’usage des énergies non fossiles et évitant le gaspillage à toute échelle permettra de réduire grandement l’émission de GES. Le futur réseau intelligent inclura des outils numériques d’aide à la décision et d’intelligence artificielle, ce sera un Smart Grid. Conscient de la transition énergétique s’opérant grâce à la révolution numérique, l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) propose une formation aux Nouvelles Energies. La connaissance à la fois de la physique liée à l’énergie, de la mise en place et la gestion de capteurs et des données générées, et la connaissance de méthode d’aide à la décision et d’optimisation opérationnelle fait des ingénieurs de l’ESILV les acteurs de demain. La transformation du réseau unidirectionnel centralisé vers un réseau bidirectionnel réparti se fera à l’aide d’ingénieur transverse, maniant aussi bien l’évolution scientifique que sociale que notre monde opère.

    Guillaume Guérard Enseignant-chercheur École Supérieure d’Ingénieurs Paris-La Défense (ESILV)

     

    Guillaume Guérard est enseignant-chercheur à l’ESILV (École Supérieure d’Ingénieurs Paris-La Défense), au sein du groupe de recherche Modélisation et enseignant dans la majeure Nouvelles Énergies. Par sa double formation en mathématiques et informatique dans un contexte de systèmes complexes (Licence en Mathématiques, Licence en Informatique, Master en Aide à la décision et Thèse en Informatique théorique), ses travaux de recherche portent sur l'étude et la modélisation de Smart Grids génériques. Ces modèles permettent de simuler tout types de réseau, comprenant toutes sortes d'appareils et technologies, dans un contexte quelconque.

    A propos de l’ESILV

    L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1700 élèves - 1400 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- A propos de l’ESILV

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    Le réchauffement climatique explose en 2016 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-rechauffement-climatique-explose-en-2016/ Wed, 28 Dec 2016 14:40:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-rechauffement-climatique-explose-en-2016/ Par et avec l'aimable autorisation de Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com

     

    2016 est en bonne voie de devenir l’année la plus chaude de l’histoire moderne, selon deux nouveaux rapports rédigés par la NOAA et la NASA / GISS. Cette année pourrait surpasser 2015 sur plusieurs indicateurs du réchauffement climatique, pourtant la plus chaude depuis le début des enregistrements météorologiques.

    Le réchauffement climatique continue à battre de nouveaux records. Juin 2016 est le 14e mois consécutif à battre un record de chaleur au niveau mondial. Les températures mensuelles n’ont plus été inférieures aux moyennes du 20e siècle depuis décembre 1984 ! Le 21e siècle compte déjà 15 des 16 années les plus chaudes depuis 1880. Des températures records sur l’ensemble du globe Selon les mesures satellites et les observations au sol de la NASA, les six premiers mois de l’année ont tous établi un nouveau record de température, par rapport aux températures moyennes de la période préindustrielle (1880). La première moitié de cette année est ainsi la plus chaude enregistrée, avec une température moyenne de 1,3°C au-dessus de la moyenne du 19e siècle. La NOAA précise que les températures moyennes dépassent de 1,05°C la moyenne enregistrée au 20e siècle, battant le record précédent de 0,20°C. Celui-ci avait été obtenu en 2015, battant celui de 2014, lui-même celui de 2010. L’objectif fixé lors la COP21, à savoir limiter le réchauffement climatique « bien en-deça de 2°C et de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5°C » par rapport à la période pré-industrielle, semble plus que jamais hors d’atteinte. De quoi mobiliser les scientifiques lors de la COP22 Marrakech en novembre prochain. Lire aussi : COP21 : vers un réchauffement mondial de 3°C Des régions particulièrement touchées Selon l’analyse régionale du NCEI, si les températures continentales sur les 6 premiers mois de l’année sont dans le top 3 des plus chauds par rapport à la période 1910-2000, le changement climatique ne se produit pas de façon homogène sur la planète. Pour l’Amérique du Nord, la moyenne des températures est en hausse de 2,2°C, pour l’Asie de 2,05°C, pour l’Europe de 1,73°C, pour l’Océanie de 1,53°C, pour l’Afrique de 1,35°C et pour l’Amérique du Sud de 1,22°C. Cinq des six premiers mois de 2016 connaissent un autre triste record : l’étendue de la banquise arctique est la plus faible depuis le début des mesures satellites, commencées en 1979. Le minimum d’étendue de glace de mer a atteint 14,52 millions de kilomètres carrés le 24 mars, battant le record obtenu en 2015 (14,52 millions de km2 le 25 février) d’après le National Snow & Ice Data Center. C’est 1.12 million de km2 de moins que la moyenne observée entre 1981 et 2010. Lire aussi : L’Arctique fond, fond, fond et bouleverse le climat Les gaz à effet de serre de plus en plus nombreux En 2015, la concentration de dioxyde de carbone a enregistré, en moyenne annuelle, « la plus forte augmentation depuis le début des relevés il y a 58 ans ». A Hawaï, sur le volcan de Mauna Loa, la barre symbolique des 400 parties par million (ppm), à 400,8 ppm. Sur l’ensemble de la planète, le CO2 atteignait en moyenne annuelle 399,4 ppm, soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone atteignent de nouveaux sommets en 2016. Elles ont franchi le cap des 400 ppm. Les niveaux varient selon la saison, mais la tendance sous-jacente est à la hausse : Juin 2016 enregistre une concentration proche de 407 ppm, 4 ppm de plus que Juin 2015. Dans tous les cas, les teneurs actuelles en CO2 sont inégalées depuis au moins 800 000 ans, les teneurs en CO2 ayant varié entre 180 ppm et 280 ppm selon que la Terre se trouvait dans une période glaciaire ou interglaciaire. L’événement El Niño dans le Pacifique tropical a augmenté les températures mondiales à partir d’octobre 2015. Il a été l’un des plus puissants enregistrés et a constribué à l’augmentation des températures jusqu’à sa dissipation en mai 2016. Mais c’est bien la tendance de long-terme au réchauffement, due à la hausse des émissions de gaz à effet de serre, qui produit ces nouveaux records. « Les précédents phénomènes El Niño ont entraîné les températures à ce qui était alors des niveaux records, comme en 1998. Mais en 2016, alors même que les effets du récent El Niño s’estompent, les températures mondiales ont augmenté bien au-delà de ceux d’il y a 18 ans, en raison du réchauffement qui a eu lieu entre-temps », assurent les experts de la NASA.]]>
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    La transition écologique, nouvelle utopie ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transition-ecologique-nouvelle-utopie/ Wed, 28 Dec 2016 14:40:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transition-ecologique-nouvelle-utopie/ Par Bernard Paranque, Kedge Business School, Chaire AG2R LA MONDIALE « Finance Autrement ». Nous vivons dans un monde où la monnaie permet la circulation des biens et des services. Sans monnaie il est impossible si ce n’est de survivre du moins d’accéder aux produits de base, y compris culturels ou éducatifs. Toutefois, cela nous fait oublier que la modalité de circulation des biens et des services que nous connaissons, à savoir principalement ‐ si ce n’est exclusivement ‐ l’échange marchand capitaliste, n’est qu’une des formes possibles de cette circulation, occultant la dynamique propre du capitalisme pour lequel la valeur d’usage n’est que le support de la valeur d’échange.

    Ceci posé, le vecteur des échanges marchands capitalistes est la monnaie. Si l’on veut instituer un autre régime de circulation, il faut le construire. Si l’on veut desserrer l’étreinte du seul échange marchand capitaliste, et la course à la productivité qui l’accompagne, il faut favoriser les échanges pour lesquels les seuls critères de prix et de coûts ne suffisent pas à justifier l’entrée en relation avec l’autre (Testart, 2007), comme dans le cas du commerce équitable par exemple. Ce qui est alors en jeu est la nature du lien social construit, à reconstruire ou à maintenir (Servet, 2012, 2013 ; Meiksins‐Wood, 2013, 2014 ; Graeber, 2013). Cet « en jeu » passe par notre capacité à proposer, non seulement une analyse de l’existant mais aussi une utopie ‐ c’est‐à‐dire une autre manière d’exercer notre pouvoir pour suivre Ricoeur ‐ qui nous invite à dépasser un modèle de croissance qui épuise notre humanité c’est‐à‐dire notre relation aux autres et à la nature, c’est‐à‐dire à nous‐mêmes. Cela nous oblige à (re)penser notre rapport à la nature et le fait « d’être privé du rapport naturel à ces objets essentiels que sont, pour un homme, les choses de la nature et les autres hommes » (Fischbach, 2014 :67). Autrement dit, quel rapport social de production de nos vies voulons nous construire ? En affirmant que « la nature est son [de l’homme] propre corps avec lequel il faut qu’il demeure dans un processus continuel pour ne pas mourir » (Marx, 1972 cité par Fischbach, 2014 :69) et « que la nature n’existe pour les hommes que par l’intermédiaire de l’activité sociale par laquelle ils se l’approprient et la transforment » (idem : 73) nous considérons qu’opposer l’homme à son environnement, y compris pour critiquer le modèle productiviste de croissance dominé par le « mythe d’une puissance humaine prométhéenne de maîtrise et de domination de la nature » (idem : 78), mène à une impasse car refusant toute place à l’homme. Ce défi nous oblige à comprendre le rapport social dans lequel nous inscrivons notre activité et qui se caractérise par la séparation de la majorité des hommes des conditions d’exercice de « leur propre puissance d’agir ».]]>
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    Faire du bien en se faisant du bien : une fenêtre sur les entreprises marocaines face au défi énergétique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faire-du-bien-en-se-faisant-du-bien-une-fenetre-sur-les-entreprises-marocaines-face-au-defi-energetique/ Thu, 22 Dec 2016 14:40:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faire-du-bien-en-se-faisant-du-bien-une-fenetre-sur-les-entreprises-marocaines-face-au-defi-energetique/ Le gouvernement marocain a adopté une stratégie ambitieuse dans le domaine de la réduction des émissions de gaz à effets de serre et aspire à produire 52% de sa consommation d’électricité en 2030 à partir de sources renouvelables. La réalisation de cet objectif semble en bonne voie et passe par des investissements massifs dans le solaire et l’éolien financés par des bailleurs de fonds nationaux et internationaux, privés et publics.

    Le Maroc dispose de très peu de réserves fossiles et importe 95% de sa consommation d’énergie, ce qui pèse très lourd sur la balance des paiements. Du fait d’une faible industrialisation, le Maroc consomme peu d’énergie et émet un très faible niveau de CO2 par habitant. Cependant, la croissance économique, entre 3 et 5%, induit une croissance parallèle des besoins en énergie et donc d’émissions de CO2. Le Maroc ne pourra pas supporter les coûts additionnels et doit adopter une stratégie volontariste pour réduire sa dépendance énergétique et la pression sur ses réserves en devises. La stratégie nationale, lancée par un discours royal en 2009, est bâtie sur deux piliers : amélioration de l’efficacité énergétique, pour minimiser la consommation, et diversification du mix énergétique en développant la production locale à partir de sources renouvelables. Ces deux axes se retrouvent, naturellement, dans les actions des grandes entreprises marocaines. La stratégie nationale d’efficience et d’autonomie énergétique est en marche. Les principaux industriels du pays font des efforts réels et sincères de maîtrise de leur consommation d’électricité et de développement d’alternatives aux sources fossiles. Les efforts des entreprises sont soutenus par le développement de spécialistes nationaux comme Nareva ou Masen, l’adaptation de l’opérateur public ONEE et l’engagement local d’entreprises internationales comme Engie ou Veolia. Un écosystème vertueux se met progressivement en place et donne corps à la stratégie énergétique nationale. En investissant dans l’efficience et la diversification énergétiques, les entreprises marocaines, à l’instar du pays en général, réduisent leurs émissions de CO2 et réduisent leur facture énergétique. Les efforts des entreprises marocaines en matière d’énergie restent insuffisamment promus et reconnus par les citoyens. Pourtant, les entreprises publient des rapports de développement durable mais la communication reste en deçà des réalisations. Le marocain moyen a une image peu favorable des grandes entreprises et les perçoit, souvent, comme des entités peu intéressées par le bien commun. Cette image doit être corrigée. La mise en valeur d’actions exemplaires est nécessaire pour deux raisons. La première est que les entreprises, moins grandes et moins visibles, ont une conscience modeste, pour ne pas dire faible, des enjeux de développement durable. Le patron d’une PME/TPE est plus soucieux du montant de sa facture d’électricité que des externalités négatives de sa consommation. Or, le prix de l’électricité est relativement moins cher au Maroc, en comparaison avec les pays développés. Les incitations purement économiques à la vertu ne suffisent pas et doivent être soutenues par une éducation des utilisateurs. La deuxième raison est que les pratiques des entreprises et des citoyens dans d’autres sphères du développement durable (eau, hygiène, pollution chimique, santé, éducation…) restent très en retrait par rapport aux standards mondiaux. Montrer que l’Etat et les grandes entreprises industrielles sont en train de relever ce défi devrait donner envie d’engager des combats sur d’autres fronts pour assurer à tous les citoyens le droit à une vie meilleure dans un environnement plus sain.

    Hamid Bouchikhi Professeur ESSEC Business School

    A propos de Hamid Bouchikhi

    Hamid Bouchikhi est professeur de management et entrepreneuriat à l’ESSEC Business School. Il est également le fondateur et le directeur du centre d'entrepreneuriat de l’école. Ses publications portent sur l’entrepreneuriat, l’innovation managériale et le changement.

    A propos de l'ESSEC Business School

    L’ESSEC Business School, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale. Avec 4 880 étudiants, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 47 000 diplômés, un corps professoral composé de 142 professeurs permanents en France et à Singapour et 18 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. www.essec.fr

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    Prises de position et rencontres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prises-de-position-et-rencontres/ Tue, 29 Nov 2016 14:40:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prises-de-position-et-rencontres/
  • Politique de site : les établissements ont avant tout besoin d’agilité.
  •          Comment répondre aux difficultés liées à la gouvernance des ComUE ? Comment  optimiser les rôles de chaque acteur (universités et grandes écoles) dans les regroupements ? Afin de répondre à ces questions, Jean-Richard Cytermann, chef de service de l’IGAENR a remis son rapport, le 15 octobre dernier, au secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Thierry Mandon. La CGE partage le constat dressé par ce rapport, mais rappelle son attachement à l’agilité des établissements, condition indispensable à l’efficacité de la politique de site.

    Voir le CP

    • Les MS et MSc labellisés par la CGE donnent officiellement accès aux titres de séjour des étrangers :

    Dans le cadre de la loi sur les droits des étrangers en France, le Décret n°2016-1463 du 28/10/16, qui vient d’être publié au Journal Officiel, fixe la liste des diplômes autorisant les étudiants étrangers diplômés en France à rester sur le territoire pour y exercer une activité professionnelle via différents titres de séjour (autorisation de séjour provisoire, carte de séjour temporaire ou « Passeport Talent »). Les MS et MSc labellisés par la CGE donnent donc en particulier officiellement accès à ces titres de séjour (APS, Passeport talent, carte de séjour mention travailleur ou salarié).

    • Le 24 novembre 2016, la CGE a rencontré l’ensemble de l’équipe de la Délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC) du MENESR, en charge des relations bilatérales et multilatérales au sein du MENESR.
    • Le 29 novembre 2016, la CGE a reçu MM. Bernard Ramanantsoa et Quentin Delpech qui ont remis, pour France Stratégie, un rapport intitulé « L’enseignement supérieur français par-delà les frontières : l’urgence d’une stratégie ». Ils ont présenté, à la CGE, leurs conclusions et ont discuté de la façon dont la CGE peut soutenir les propositions du rapport.
    • La CGE a particpé à un des groupes de travail d'IESF, aboutissant à une partie des propositions du rapport "Relever les défis d'une économie prospère et responsable".
    A venir :
    • Le 9 décembre, la CGE rencontrera M. Hervé Riou, Chargé de mission "Egalité des chances" pour la Région Ile-de-France.
    • Les locaux de la CGE seront fermés du 24/12 au 2/1.
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    Nouvelle commission permanente : Vie étudiante https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-commission-permanente-vie-etudiante/ Thu, 29 Dec 2016 14:39:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-commission-permanente-vie-etudiante/ Une nouvelle commission permanente a été créée à la CGE : la commssion Vie étudiante. Yves Demay, directeur général de l'Ecole polytechnique en prendra la présidence.

    Cette thématique est déjà partiellement abordée au sein de plusieurs commissions existantes : dans la commission Diversité, qui recouvre l'ouverture sociale, l'égalité femmes-hommes et le handicap ; dans la commission Développement durable, qui traite le problème des conduites addictives, le référentiel plan vert des établissements ; dans la commission Formation, dont le groupe Sports étudie le rôle de cette discipline dans la formation des étudiants. La nouvelle commission regroupera certains de ces travaux et inclura en outre les aspects de la vie associative des étudiants ainsi que l'environnement de travail et d'étude.

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    Partenariat entre la CGE et Pasc@line https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partenariat-entre-la-cge-et-pascline/ Thu, 29 Dec 2016 14:39:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partenariat-entre-la-cge-et-pascline/ Le 3 décembre, la CGE a signé une convention de partenariat avec Pasc@line, association qui a pour objectifs de promouvoir les formations, l'échange et la coopération entre les différents acteurs dans le domaine du numérique.

    Les deux partenaires s'engagent à se mobiliser de façon coordonnée pour développer les formations et les compétences des jeunes en matière de numérique dans l'enseignement supérieur.

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    Changement climatique : « Pour une éthique de la retenue et de la responsabilité ». https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/changement-climatique-pour-une-ethique-de-la-retenue-et-de-la-responsabilite/ Wed, 28 Dec 2016 14:40:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/changement-climatique-pour-une-ethique-de-la-retenue-et-de-la-responsabilite/ Depuis les années 1960, la capacité limitée de nos ressources mondiales est confirmée et depuis les années 1990, la sensibilisation aux changements climatiques et à la diminution de nos ressources a conduit à des inflexions au niveau des gouvernements. Dans le même temps, le conflit en cours entre les besoins de protection de l'environnement mondial et les besoins de consommation de l'individu suggère que la propriété individuelle et l'accès aux ressources semblent être plus importants que l'avenir de notre planète. La connaissance scientifique a été en mesure de démontrer la gravité de la situation, mais elle est entravée par l'attitude des pays leaders du monde, en raison d'un manque de volonté politique et populaire. Le principe de précaution suggère que lorsque l'avenir de l'environnement est en jeu, les gouvernements ne devraient pas baser leur décision sur une preuve scientifique absolument irréfutable pour que le public et les gouvernements suspendent les activités qui pourraient avoir un impact négatif continu sur l'environnement. La réalité est que l'ampleur des effets du changement climatique n'est pas totalement acceptée par le grand public et nous savons que les gouvernements locaux sont confrontés à la difficulté d'imposer un contrôle où il y a une résistance active au changement.

    Dans le même temps, le local est devenu mondial. Nous avons en tant que société, fondamentalement embrassé un niveau de vie qui repose sur l'accès aux ressources mondiales, des modes de résidence diasporiques, et la marchandisation généralisée des produits de consommation, qui sont disponibles immédiatement pour nous, peu importe où nous sommes situés; mais les déséquilibres de pouvoir entre acteurs mettent une pression supplémentaire sur les discussions qui plaident pour un engagement profond aux changements. Les nouvelles formes de protection de l'environnement mettent souvent l'accent sur ce qui est connu: nous avons les capacités, les connaissances et les transferts économiques qui permettent à certains pays de répondre aux préoccupations environnementales (faisant d’ailleurs l’objet d’accords internationaux). C’est un fait, lorsqu'un système écologique est affecté, cela a des répercutions dans le monde entier ! L'accent est mis aujourd’hui sur la réduction des nuisances environnementales pour un avenir durable. Mais que cela soit possible ou non, tel n’est plus le problème ! La pénurie d’eau et de nourriture en raison de l'acidification des sols et de l'évaporation, les changements en cours des niveaux d'eau de mer affectant les sources de nourriture et les rivages, et l'augmentation des maladies, comme le choléra, les destructions associées aux événements liés aux incidences climatiques sont bien là… Ce qu’il faut faire face à ces défis extrêmes pour que l'humanité survive, c’est donner une impulsion à une nouvelle ère, pour qu’une humanité fondée sur des pratiques durables et l’arrêt des blessures environnementales voit le jour. Il est nécessaire de reconnaître les raisons pour lesquelles notre monde est allé vers ce futur et pourquoi nous avons créé ce changement climatique anthropique ? L'économie ne doit plus continuer à se développer en faisant des sacrifices environnementaux. D’ailleurs, nous n’avons pas vraiment exploré de solutions durables, de construction d’entreprises sociales à grande échelle, ni envisagé l'impact de nos choix économiques et démographiques. Nous ne pourrons pas continuer à soutenir des objectifs purement financiers sans se préoccuper de la durabilité et de la qualité de vie, sans quoi cela conduira à la fin de l'humanité à court terme. Une pensée critique doit être portée sur notre vision du monde, sur l’accès aux biens de consommations et sur notre modèle de globalisation. Il s’agit d’adopter maintenant «Une Ethique de la Retenue et de la Responsabilité» Afin qu’une une nouvelle ère pour l'humanité soit possible !

    Edgar Bellow Professeur de Sustainable Business et de Management International NEOMA Business School

    A propos d’Edgar Bellow

    Edgar Bellow est Professeur Associé à la NEOMA Business School où il enseigne «Sustainable Business» et le Management International. Son champ de recherche et de publication, couvre Le Business en environnement hostile, les relations entre la Géographie et le Business, le Management de l’Impact social, le Développement et Entreprenariat Durable, l’Innovation Durable et Leadership Durable.

    A propos de NEOMA Business School

    Neoma Business School, est une école supérieure de commerce française née de la fusion de Reims Management School avec Rouen Business School. Triplement accréditée EQUIS, AACSB et AMBA, l'école propose une offre de programmes en management de bac à bac+8 dans lesquels sont formés 8 000 étudiants. Neoma-BS dispose de quatre campus répartis sur 3 sites : Rouen, Reims (deux campus) et Paris. Ce dernier est consacré à l' «executive education» (formation continue).

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    Adaptation au changement climatique: évaluations et recommandations, par l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/adaptation-au-changement-climatique-evaluations-et-recommandations-par-lobservatoire-national-sur-les-effets-du-rechauffement-climatique/ Wed, 28 Dec 2016 14:40:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/adaptation-au-changement-climatique-evaluations-et-recommandations-par-lobservatoire-national-sur-les-effets-du-rechauffement-climatique/ Une synthèse essentielle destinée à enrichir le prochain plan d'adaptation au changement climatique. En France, un plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) a été élaboré en 2011, à partir des recommandations de groupes de travail sous le pilotage de l’ONERC. La Table ronde « Mobilisation nationales vers la COP 21 sur les enjeux du climat et de la biodiversité » a prévu une stratégie d’adaptation après une évaluation externe de ce plan. C’est l’objet de ce rapport public. L'ONERC y aborde l'ensemble des problématiques concernées, parmi lesquelles : la biodiversité, les conséquences géostratégiques ou encore les enjeux agricoles et forestiers. Après une mise en perspective du plan national dans le contexte international, la mission d’évaluation présente une synthèse de son travail et esquisse vingt cinq recommandations pratiques. La mission invite à une réelle déclinaison territoriale avec participation de l’ensemble des acteurs économiques. Elle propose aussi d’intégrer à ces travaux des départements ministériels tels que ceux chargés de la défense et de l’économie. Voir sommaire

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    Thomas Pesquet : un astronaute ingénieur ISAE-SUPAERO à bord de l’ISS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/thomas-pesquet-un-astronaute-ingenieur-isae-supaero-a-bord-de-liss/ Thu, 29 Dec 2016 14:40:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/thomas-pesquet-un-astronaute-ingenieur-isae-supaero-a-bord-de-liss/ Nombreux sont les astronautes de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) à avoir un profil d’ingénieur. Parmi ceux-ci : Jean-François Clervoy, Samantha Cristoforetti, Luca Parmitano et Thomas Pesquet. Tous les quatre sont diplômés de l’ISAE-SUPAERO. Thomas Pesquet, le plus jeune d’entre eux, qui s’est envolé le 17 novembre pour la Station Spatiale Internationale (ISS) à bord du Soyouz MS03, fait la fierté des étudiants, des personnels et des anciens élèves de l’ISAE-SUPAERO. Plus de 150 personnes s’étaient d’ailleurs réunies quelques jours auparavant pour faire parvenir à Thomas une grande surprise sous forme de « Flashmob » que Thomas a pu découvrir une fois à bord de l’ISS. Tous ont suivi de près son aventure, notamment le décollage en direct depuis la Cité de l’Espace de Toulouse parmi une foule de plus de 6000 personnes ou en amphithéâtre à l’ISAE-SUPAERO. Pour l’amarrage du soyouz à l’ISS, l’ISAE-SUPAERO a organisé une soirée spéciale sur son campus. En partenariat avec l’ESA, le CNES, et OSE l’ISAE-SUPAERO, le programme d’ouverture sociale de l’Institut, l’événement a rassemblé étudiants, diplômés, personnels et enseignants-chercheurs. Au programme : partage et échanges autour de la mission Proxima, témoignages d’experts - Marc Pircher, Directeur du Centre Spatial toulousain, Philippe Perrin, astronaute, Jean Coisne, Chargé de communication de l’ESA, Bernard Comet, médecin spatial au MEDES et Président du Medical Board de l’ESA, Rémi Canton, ingénieur CNES dans les équipes Cadmos, chargé d’une grande partie des expériences réalisées par l’astronaute- et retransmission en direct de ce moment historique. Quelques jours plus tard, les collégiens et lycéens bénéficiaires du programme d’ouverture sociale, ont eu le privilège de rencontrer également experts et proches de Thomas Pesquet pour des témoignages exclusifs et un retour sur la première semaine à bord de l’ISS. Lors de la mission Proxima, les astronautes vont réaliser au total, une centaine d’expériences scientifiques. L’ISS est en effet un avant-poste de recherche exceptionnel, véritable tremplin pour l’exploration humaine de l’espace. En savoir plus sur la mission Proxima : https://proxima.cnes.fr/fr

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    Evénements à venir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evenements-a-venir/ Thu, 29 Dec 2016 14:40:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evenements-a-venir/
  • Le 18 janvier 2017, la CGE présentera ses propositions présidentielles 2017 aux Conférences régionales des grandes écoles de Bretagne (à Saint-Brieuc, le matin) et de Pays de la Loire (à Angers, dans l’après-midi). Une autre intervention est prévue en région PACA, à Aix-en-Provence, le 25 janvier.
  • La prochaine Assemblée générale de la CGE aura lieu le mardi 31 janvier 2017, de 9 h à 12 h 30 à l’École du Val-de-Grâce (1, place Alphonse Laveran, Paris Vème). Inscription obligatoire. Consulter le programme de l'Assemblée générale Accéder au site de présentation de l'Assemblée générale
  • La CGE organisera, le 18 mai 2017 à l’ESCP Europe (75011) un colloque dont le thème sera « l’innovation au service de la pédagogie ».
  • Le salon d'attractivité globale "¡Destino Francia!", organisé par l'Ambassade de France et Campus France, aura lieu à Bogota du 31 mars au 2 avril 2017. Les inscriptions sont en cours pour l'opération-phare de la zone Amériques pour l'année 2017. Ce salon, organisé dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017 sera l'événement le plus important dans le domaine de l’enseignement supérieur français jamais réalisé en Colombie. Informations et inscriptions
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    Année 2017 : un démarrage sur les chapeaux de roue ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/annee-2017-un-demarrage-sur-les-chapeaux-de-roue-2/ Thu, 29 Dec 2016 14:40:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/annee-2017-un-demarrage-sur-les-chapeaux-de-roue-2/ L’année 2016 a été riche en avancées, avec en point d’orgue les propositions de la CGE pour la présidentielle, dévoilées au Palais du Luxembourg le 29 septembre dernier, sur un thème central « faire réussir la jeunesse », autour de cinq leviers : réussite en 1er cycle, ouverture sociale, dynamique des territoires, agilité des établissements, nouveaux modèles de financement.

    L’intégration de 11 nouvelles écoles dans la CGE, l’activité intense des groupes de travail et des commissions et la création d’une nouvelle commission sur le sujet essentiel de la vie étudiante, des initiatives originales comme le concours stereotype busters, ou le sondage national TNS-Sofres/CGE sur les attentes des français vis à vis de l’enseignement supérieur, les résultats des études d’impact des établissement avec Campus Footprint, des nouveaux partenariats avec l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) et le CCNEF (comité national des conseillers du commerce extérieur de la France), le pacte avec FACE (Fondation Agir contre l’Exclusion) sur l’ouverture sociale…..Toutes ces avancées et constructions collectives permettent aux grandes écoles d’évoluer pour être toujours au meilleur niveau d’efficacité, de pertinence et d’impact.

    L’année 2016 a été également riche en signaux positifs : indicateurs à la hausse sur l’insertion professionnelle des diplômés et le rayonnement international des écoles, appétence des jeunes diplômés pour l’entrepreneuriat et l’engagement sociétal (enquête Ipsos-BCG-CGE de janvier 2016 et enquête entrepreneuriat de juillet 2016), performances remarquables des Grandes écoles françaises dans les classements internationaux.

    Tout cela a contribué à renforcer l’image positive des écoles et à démontrer leur rôle clé dans le dispositif d’Enseignement Supérieur et de Recherche et le rayonnement de la France à l’international.

    Mais les difficultés n’ont pas manqué non plus et la CGE a dû se mobiliser, avec les écoles, à la fois pour préserver les fondamentaux garants de leur réussite - par exemple les indispensables aménagements à la loi sur les stages ou les conditions d’accueil des étudiants étrangers - mais aussi pour faire évoluer le dispositifs d’enseignement supérieur dans le sens de l’intérêt général - notamment sur les formations professionalisantes courtes type Bachelor, la sélection en master, ou l’articulation grandes écoles-universités.

    Ces chantiers ne sont pas achevés. L’effervescence de la fin de l’année 2016 suscitée par le Rapport Cytermann et par les amendements à la Loi sur le Grand Paris ne risque pas de retomber début 2017, avec le lancement prévu des appels d’offres du PIA 3, les évaluations IDEX et ISITE et la proximité de l’élection présidentielle.

    Tout cela laisse présager un démarrage d’année 2017 sur les chapeaux de roue !

    Au nom de la CGE, je vous souhaite une année riche en succès et réussites, et vous adresse à titre plus personnel mes très sincères vœux de bonheur. Bien à vous.

    Anne-Lucie Wack Présidente de la Conférence des grandes écoles

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    Comment faire comprendre l’importance de la science aux décideurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-faire-comprendre-limportance-de-la-science-aux-decideurs/ Sun, 29 Jan 2017 14:40:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-faire-comprendre-limportance-de-la-science-aux-decideurs/ Une enquête réalisée par SciDev.Net met en évidence les obstacles à la prise en compte des résultats de la recherche dans les politiques et la pratique, et rappelle que les données à elles seules ne suffisent pas.

    [Sao Paulo] Selon les conclusions d'un rapport récent, l'innovation pharmaceutique dans les pays à revenu intermédiaire comme le Brésil ou l'Inde pourrait être stimulée par une application plus rigoureuse des droits de propriété intellectuelle et le renforcement des capacités de recherche. Publié par le groupe international d'experts-conseils Charles River Associates, le rapport identifie les conditions nécessaires pour encourager l'innovation dans les pays à revenu intermédiaire, en évaluant les politiques gouvernementales qui favorisent les investissements dans les activités d'innovation locales dans le domaine biopharmaceutique. Initié sous une commande de la Fédération internationale de l'industrie du médicament (en anglais, International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations ou IFPMA) -- une ONG représentant les secteurs pharmaceutique, biotechnologie et des vaccins -- le document a été publié lors de la 26ème Assemblée de l'IFPMA organisé le 31 octobre dernier. Avec pour intitulé 'Les politiques qui encouragent l'innovation dans les pays à revenu intermédiaire', le rapport se porte sur huit pays : l'Afrique du Sud le Brésil, la Chine, la Colombie, la Corée du Sud l'Inde, la Malaisie, et la Russie. Pour faire respecter les droits de propriété intellectuelle et renforcer l'innovation pharmaceutique dans ces pays, le rapport juge que les partenariats entre les secteurs public et privé sont nécessaires. Les auteurs prônent également la formation et des outils financiers pour stimuler les capacités scientifiques et exhortent aux chercheurs qualifiés de s'associer aux écoles de médecine et les hôpitaux, facteur important pour l'avancement d'essais cliniques. En outre, bien que la recherche et développement (R&D) pharmaceutique soit toujours concentrée dans les pays riches, le rapport constate que les entreprises biopharmaceutiques accroissent leurs investissements en Asie et en Amérique latine depuis 2005, en particulier au Brésil, pays qui a également connu une forte augmentation dans le nombre d'articles de revues sur les sciences médicales publiés au cours de la dernière décennie. Parmi les pays analysés, la Colombie et la Malaisie reçoivent la plus mauvaise côte en fonction d'un ensemble d'indicateurs d'innovation, comme les dépenses en R&D biopharmaceutique, le nombre de brevets déposés, d'articles de revues publiés ou d'essais cliniques effectués. Cela est en grande partie dû au fait qu'elles ne disposent pas d'un système cohérent pour garantir les droits de propriété intellectuelle, indique le rapport. "Disposer d'un système cohérent pour garantir les droits de propriété intellectuelle est essentiel pour établir la sécurité juridique et créer un environnement propice à l'innovation dans les pays en développement", souligne Alexandre Guimarães de l'Institut national de la propriété industrielle, au Brésil. "Il est important que ces pays soient en mesure d'utiliser le système de brevets pour accroître leur part de produits innovants". Germanna Righetto de l'Institut de biologie de l'Université de Campinas, au Brésil, soutient qu'en dépit de ses solides performances dans la recherche universitaire, le pays n'a pas fait assez pour faire usage de ces connaissances. "Une première étape importante consisterait à stimuler l'esprit d'entreprise et le développement d'idées applicables et rentables sur le plan industriel dans les universités", dit-elle.

    Nick Ishmael Perkins SciDev.Net

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    PISA 2015 : de l'urgence à agir pour un système moins inégalitaire en France ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pisa-2015-de-lurgence-a-agir-pour-un-systeme-moins-inegalitaire-en-france/ Wed, 25 Jan 2017 14:40:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pisa-2015-de-lurgence-a-agir-pour-un-systeme-moins-inegalitaire-en-france/ Rendus publics en décembre 2016, les résultats de PISA 2015 ont à nouveau été largement commentés.

    Retours sur quelques éléments et analyses…

    Pilotée par l’OCDE, la 6ème enquête triennale PISA, Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves, a été menée au printemps 2015 au sein de 72 pays membres ou « économies partenaires » de l’OCDE. Représentatifs des quelque 29 millions de jeunes de 15 ans de ces pays, ce sont environ 540 000 élèves nés en 1999 qui ont pris part à cette enquête.

    Mise en œuvre sous la responsabilité de la DEPP pour la France, elle s’est déroulée dans plus de 250 établissements accueillant des élèves de 15 ans scolarisés dans des collèges et lycées (professionnels, agricoles, d’enseignement général et technologiques). Environ 6 100 élèves ont été soumis à PISA 2015 pour la France.

    Résultats France : stabilité des scores mais augmentation de la part d’élèves en difficulté

    Chaque édition de PISA est consacrée à un thème en particulier : lors de l’édition 2015, le focus était mis sur la culture scientifique, les thèmes de la compréhension de l’écrit, de la culture mathématique et de la résolution collaborative de problèmes étant mineurs.

    2 numéros de Note d’Information (DEPP) ont été publiés en décembre dernier suite à communication des résultats internationaux par l’OCDE. Contrairement aux 2 Notes d’information publiées suite à communication des résultats de PISA 2012, la première, (n° 37) est bien dédiée au thème central, la seconde (n° 38) étant quant à elle dédiée aux thèmes mineurs, ce qui semble finalement assez logique.

    En revanche, on peut immédiatement mettre en exergue le fait que la première Note d’information publiée est celle qui présente les résultats les plus rassurant. En effet, en matière de culture scientifique, le score de la France est rigoureusement le même que lors de la précédente édition, 495 points, quand le score moyen de l’OCDE a baissé d’un point, s’affichant désormais à 493 points. En matière scientifique, le score de la France est donc très stable.

    Une lecture un peu rapide de la seconde Note (n° 38), pourrait être encourageante en matière de compréhension de l’écrit ou le score de la France a progressé de 2 points pour s’établir à 499 points alors que le score moyen de l’OCDE, 493, a baissé d’un point ; mais, puisqu’il faut un mais, elle montre que le score France de PISA 2000 (505 points) n’est pas rattrapé. Par ailleurs, cette note affiche la baisse de 4 points du score en mathématiques, quand celui de l’OCDE n’a baissé que d’1 point. Plus inquiétante encore, elle montre une baisse de 18 points entre 2003 et 2015 !

    Gabriela Ramos, Conseillère spéciale du Secrétaire général de l’OCDE et Sherpa G20, dans la note d’accompagnement des résultats France confirme que « même si la performance de la France ne s’est pas détériorée depuis 2012, elle ne montre guère d'amélioration par rapport aux cycles précédents. Les résultats de la France en sciences et en mathématiques se situent dans la moyenne des pays de l’OCDE, tandis que la performance en compréhension de l’écrit est légèrement au dessus de la moyenne. Toutefois, le système en France reste trop dichotomique : tenu par ses bons élèves, dont la proportion est stable et supérieure à la moyenne des pays OCDE, mais ne s'améliorant pas par le bas, avec une proportion d'élèves de 15 ans en difficulté en sciences toujours au-dessus de cette même moyenne OCDE. »

    Effectivement, avec 22 % d'élèves sous le niveau 2 de compétences, donc, en difficulté, la France, comme lors des 3 dernières enquêtes PISA, affiche une proportion d'élèves en difficulté supérieure à la moyenne de l'OCDE (20 %).

    Malgré cela, Gabriela Ramos souligne que la France, à l'instar d'autres pays, a mis en oeuvre des réformes allant dans la bonne direction, en lien avec les recommandantions de l'OCDE [...mais ] qu'il est trop tôt pour prendre la mesure des effets de ses réformes récentes dans les résultats de l'enquête PISA 2015. [...] Il importe surtout de souligner que, contrairement à une idée reçue assez répandue en France, les résultats de PISA 2015 démontrent que les réformes visant à réduire les inégalités sociales et scolaires ne conduisent pas à un nivellement par le bas des performances. Bien au contraire, dans les pays ayant entrepris de telles réformes, la proportion d’élèves en échec scolaire a en général reculé au cours des 10 années suivantes, alors même que celle des bons élèves a augmenté. Ainsi, parmi les pays de l’OCDE, le Canada, la Corée, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, le Japon, la Norvège et le Royaume-Uni sont autant d’exemples de pays parvenus à atteindre des niveaux élevés de performance en sciences et d’équité en termes de résultats scolaires, tels qu’évalués par l’enquête PISA 2015.

    Gabriela Ramos conclut sa note en rappelant combien l'éducation est cruciale et s'inscrit dans une démarche sociétale globale : Dans une perspective plus large, l’éducation est fondamentale en cette période difficile, alors que le populisme semble monter en flèche, que la France a été bouleversée par plusieurs attaques terroristes, et que les inégalités sociales dans le monde ont laissé pour compte un grand nombre de citoyens qui ne font plus confiance aux institutions. Plus que jamais, nous devons investir dans l’éducation scientifique de nos enfants, afin de répondre à cette ère post-factuelle par un dialogue ouvert et éclairé. Plus que jamais, nous devons renforcer nos systèmes éducatifs pour faire face à ces défis nous menaçant toujours de plus de divisions.

    Pour en savoir plus :

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    La science de la mesure au service de décisions efficientes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-science-de-la-mesure-au-service-de-decisions-efficientes/ Sun, 29 Jan 2017 14:40:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-science-de-la-mesure-au-service-de-decisions-efficientes/ Quel que soit le domaine, les mesures fondent les décisions. Or, et contrairement à nos « intuitions », les mesures ne sont pas justes, les décisions ne sont donc pas certaines ! De ce fait, chaque décision induit des risques.

    La Smart Metrology, concept développé par les auteurs de cet article, s’appuie sur ce constat peu rassurant à première vue. Les technologies actuelles ouvrent cependant de nouvelles opportunités remarquables qu’il faut saisir parce qu’elles sont les faces positives des risques, des opportunités, à prendre pour inventer un avenir durable. L’indispensable prise en compte des incertitudes de mesures Nos organisations industrielles ont hérité d’un modèle datant du siècle dernier. La mécanisation puis l’automatisation et l’informatisation ont incontestablement permis de faire des progrès spectaculaires en termes de productivité. En revanche, le mode de réflexion, la façon de penser et de piloter les entreprises, les processus et plus précisément encore les produits, n’ont pas encore fondamentalement changé. En effet, à l’heure de l’informatisation, de l’augmentation incessante de la puissance de calculs et de la capacité de stockage de l’information, il est surprenant de constater que le modèle de pensée n’a, quant à lui, que très peu évolué. On informatise et on robotise mais les produits sont principalement conçus aujourd’hui comme on les concevait à l’époque de la « table à dessin », les procédés sont pilotés comme on le faisait il y a cinquante ans et les décisions sont prises à partir de données mesurées échantillonnées. Dans ce contexte, la Métrologie, science de la Mesure, après deux cents ans de Métrologie Légale, vit dans le dogme de « mesures justes ». Pour répondre aux besoins légitimes des consommateurs sur le plan de la loyauté des échanges commerciaux, l’Etat a mis en place un système (Métrologie Légale) chargé d’assurer cette loyauté. Après ces deux siècles d’usage, le consommateur ne doute plus une seule seconde de la valeur indiquée par les instruments de mesure, contrairement à ses aïeux qui eux voulaient « un poids et une mesure » à la veille de la révolution française. Pour ce consommateur, les mesures sont justes, donc indiscutables. Or, ce consommateur est aussi l’opérateur qui, derrière sa machine, décide de régler ou non un processus ou le contrôleur qui décide d’accepter ou de refuser un lot. Il est aussi le directeur qui doit prendre des décisions, souvent de manière indirecte, sur la base de mesures dont il n’a aucune idée de la pertinence véritable. Un « bon » instrument est évidemment nécessaire à une « bonne » mesure, mais cette condition n’est pas suffisante. La mesure est un processus comme un autre qui fait intervenir différents facteurs. En se limitant à ne considérer que l’instrument de mesure1, la métrologie passe à côté des autres facteurs (environnement, opérateurs, objet mesuré lui-même, …) souvent bien plus influents, donc tout aussi essentiel à la qualité de la mesure et à la décision qui en découle. Or, qui dit « processus de mesure » dit, de manière inexorable, « incertitude de mesure ». La quantification probabiliste de cette incertitude exprime l’information à laquelle le processus de mesure donne accès dans un contexte d’utilisation : une infinité de valeurs potentielles de l’objet mesuré mais dont les probabilités de réalisation ne sont pas toutes identiques. Ce mode de représentation de la réalité mesurée ouvre alors la possibilité d’évaluer des risques décisionnels et de gérer les coûts de manière efficiente. 1 qui a déjà fait l’objet d’une attention toute particulière par son fabricant Alors que les mesures ne sont pas et ne peuvent pas être « justes », il est étonnant que, dans le quotidien industriel, les décisions soient majoritairement prises à partir d’une seule valeur mesurée sans que cette négligence ait de conséquences apparentes. Ce « prodige » est due au fait que les tolérances exprimées sont généralement déterminées à partir d’un modèle où les entités fonctionnellement conformes sont obtenues par itérations de mesures de mises au point. Les bornes de spécification ont donc été revues pour s’adapter à des valeurs mesurées considérées comme juge de paix. En contournant l’incertitude par une « manipulation d’exigences », l’industrie perd ainsi énormément de temps, d’argent et d’énergie. Des tolérances trop petites, c’est trop de matière première, trop d’énergie, trop de temps (dont celui consacré aux litiges inutiles) et bien d’autres impacts négatifs. L’incertitude de mesure se présente donc comme une fabuleuse opportunité pour tendre vers une expression plus rationnelle du besoin fonctionnel parce qu’elle permet d’élargir les spécifications actuelles au juste nécessaire et d’envisager non seulement des coûts de production plus faibles mais également de moindres consommations. Un avenir à construire pour le métrologue : la Smart Metrology La mesure est de fait un enjeu majeur pour l’entreprise. En Recherche et Développement, la qualité des mesures intervient directement sur les temps de développement et de mise au point. Pour prendre des décisions dans ce domaine (poursuivre une voie de recherche, valider un modèle, valider des performances…), la mesure doit être suffisamment fiable pour que les décisions soient pertinentes ; a contrario, l’entreprise risquerait de perdre du temps en revenant sur ses choix, en abandonnant des pistes, en reprenant des spécifications …. Ce temps peut être critique pour elle. Dès lors, le métrologue devrait être l’expert participant activement aux bonnes décisions. C’est en analysant la qualité des mesures disponibles, en proposant des technologies de mesure pour garantir le niveau de performance requis, en assurant la formation et l’accompagnement des opérateurs chargés des mesures que le métrologue pourra donner à sa fonction la place qu’elle mérite. Les technologies avancent et, à l’aube du XXIème siècle, la mesure va continuer à jouer un rôle majeur, notamment dans la mise en œuvre des nouvelles technologies dont la conséquence première est l’explosion de données à disposition. Alors que le « Big Data » se définissait, à ses débuts, par les «3V» (Volume, Variété et Vélocité), les précurseurs ont rapidement fini par comprendre, pour l’avoir expérimenté à leurs dépens, qu’il fallait aussi impérativement intégrer un quatrième V, celui de «Véracité». S’il est intuitif de s’attendre à tirer beaucoup de profits de ce nouvel « or numérique » que sont les données, il est tout aussi intuitif d’admettre que ces données doivent être impérativement fiables pour avoir des utilisations pertinentes. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l'entreprise du futur ne fonctionnera pas sans évoluer vers des solutions de collecte, de stockage et surtout d'exploitation des données. On évoque désormais la nécessaire « digitalisation des entreprises » permettant d’obtenir la « continuité numérique ». Les industriels pourront ainsi remettre en cause leurs pratiques empiriques et auront la possibilité d’optimiser leur fonctionnement. Dans ce nouveau monde, la métrologue a un tout autre rôle que celui qu’il tient traditionnellement. Il ne s'agit plus de s'assurer de la conformité d’une entité ou d'un instrument de mesure, mais bel et bien de garantir que la donnée (c’est-à-dire la mesure) représente le plus fidèlement possible la réalité, condition sine qua non pour espérer en tirer de la Valeur. Si l’inférence statistique est née du besoin de caractériser une population totale sur la base de quelques échantillons pour contourner la question des coûts importants liés à la mesure, la technologie permet de plus en plus de sortir de cette contrainte. Avec les capteurs actuels de toute sorte, filaires, Bluetooth, Wifi ou autre, qui délivrent de l’information en mode quasi-continu sur tout type de paramètres, nous sommes entrés dans l’ère du « 100 % mesuré » ou, tout du moins, du «100 % mesurable ». Toutes ces données qui deviennent disponibles sont stockables à un coût quasiment dérisoire. Cloud ou non, elles sont donc exploitables et archivables… le problème étant alors de les exploiter effectivement via les techniques de la « Data Science ». Illustrons cette évolution par un exemple pédagogique. Imaginons que nous recherchions les conditions optimales pour obtenir des plantes d’une longueur supérieure à une limite. En identifiant, dans un premier temps, les facteurs « arrosage» et «lumière» comme facteurs importants à considérer et en recueillant chaque jour, tout au long d’une production, les données relatives aux quantités de lumière et d’arrosage reçues par chaque plante, il est possible, au moment de la récolte, d’associer la longueur de la plante aux paramètres influents « arrosage cumulé» et «lumière cumulée». Chaque plante peut alors être représentée par un point de coordonnées dans le plan (« arrosage cumulé » ; « lumière cumulée ») tel que présenté sur la figure ci-dessous où le point est clair si la longueur est supérieure à la limite, foncé dans le cas contraire. Par un procédé algorithmique, il est possible de déplacer « intelligemment » un rectangle dans ce plan pour découvrir automatiquement une situation où se trouve un maximum de points clairs. Les côtés du rectangle ainsi déterminées spécifient les quantités cumulées de lumière et d’arrosage qui permettent d’obtenir des plantes de longueur au moins égale à la longueur souhaitée. On imagine très bien la potentialité d’une telle procédure appliquée à de nombreux autres facteurs pour déterminer automatiquement des conditions de performance dans un hyper-espace.]]>
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    Comment améliorer la gestion des catastrophes ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-ameliorer-la-gestion-des-catastrophes/ Sun, 29 Jan 2017 14:40:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-ameliorer-la-gestion-des-catastrophes/ Réduire les conséquences d’événements dramatiques, comme les catastrophes naturelles, implique une bonne information en amont. Des systèmes d’alerte précoce se sont développés pour pouvoir anticiper ces phénomènes. Mais de nombreux progrès restent à faire notamment dans l’enrichissement des données analysées.

    Les catastrophes naturelles sont une cause constante de souffrance humaine et de pertes économiques à travers le monde. Des outils informatiques, dits systèmes d’alerte précoce, ont été développés pour aider les autorités à anticiper ces événements. Contrairement au système d’alerte classique qui se déclenche une fois la catastrophe apparue (alertes enlèvements, etc), les systèmes d’alerte précoce interviennent en amont afin de laisser le temps d’agir. Ils reposent sur quatre fonctions : (1) l’expertise des risques qui détermine les zones et les populations les plus vulnérables, (2) le monitoring qui consiste à surveiller les différents paramètres du risque, (3) les méthodes de communication et de diffusion de l’alerte, (4) l’éducation et la capacité d’intervention (les habitants connaissent-ils les procédures à suivre, etc).

    Enrichir les informations de monitoring Elsa Negre, maître de conférences au LAMSADE, s’intéresse à l’amélioration de ces systèmes. En croisant théories de la data-science et étude de cas, l’auteure analyse plus particulièrement la fonction monitoring du système, où des données météorologiques et physiques (force du vent, niveau des précipitations, etc) sont collectées via des capteurs et analysées. Lorsque certains seuils sont franchis, une alerte se déclenche. Les informations contextuelles de l’expertise du risque (niveau de vie de la population, densité, etc) sont souvent ignorées. L’intégration de ces informations permettrait d’améliorer l’analyse.

    Répondre à la diversité des données Mais ce rapprochement soulève des problématiques techniques : comment agréger une densité de population et une vitesse de vent ? Les données sont de nature variable et traitées différemment. Les données colletées peuvent prendre toutes les valeurs numériques, tandis que les paramètres de monitoring correspondent à des seuils (alerte de niveau 1, 2 ou 3, etc). Le défi est donc double : (1) répondre à l’hétérogénéité des données et (2) créer un système reposant sur des intervalles plutôt que sur des seuils. Des outils mathématiques existent mais il faut valider leur pertinence dans ce cas précis. Il faut être prudent puisque la manière dont les données sont agrégées impacte directement le déclenchement de l’alerte.

    De l’alerte à la recommandation Un autre axe de recherche porte sur la prise de décision. Généralement, les messages délivrés par les systèmes d’alerte précoce se réduisent à « alerte de niveau X ». Aucune recommandation n’est fournie. L’objectif de la chercheuse est donc de réinjecter de l’expérience dans le système pour créer un système capable d’aider à la prise de décision en période de crise. Par exemple, en croisant la durée d’une évacuation passée, et le taux de croissance de la population concernée, l’outil estimerait le temps d’évacuation nécessaire aujourd’hui. Les recommandations seraient ainsi contextualisées, avec le moment, la population et le lieu concernés.

    Enfin, un travail est mené avec une doctorante sur la perception des systèmes d’alerte précoce et le comportement des populations. En effet, si un système est perçu négativement, il sera mal accepté par la population qui sera moins encline à suivre les instructions, rendant l’outil moins efficace.

    Sensibilisation, monitoring, diffusion d’information et prise de décision, aucun paramètre ne doit être délaissé. C’est ainsi qu’il sera possible d’accroître l’efficacité d’un système d’alerte précoce en offrant un temps de réaction plus important, et donc l’opportunité de réduire les conséquences du sinistre.

    Elsa Negre Maître de conférences Université Paris-Dauphine

    A propos de l'’Université Paris-Dauphine

    L’Université Paris-Dauphine est un grand établissement d’enseignement supérieur exerçant des activités de formation (initiale et continue) et de recherche dans le champ des sciences des organisations et de la décision (gestion, économie, droit, sciences sociales, journalisme, mathématiques et informatique). L’Université Paris-Dauphine est l’une des universités leader en Europe dans son domaine, avec 569 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents et assistants, 8 800 étudiants en formation initiale dont 39 % en Licence, 56 % en Master et 5 % en Doctorat, et une offre de formations de 6 Licences, 22 mentions de Masters et 5 programmes doctoraux, largement ouverte à l’apprentissage. Paris-Dauphine est membre fondateur de Paris Sciences et Lettres Research University. C’est la seule université française accréditée Equis et membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Pour en savoir plus : www.dauphine.fr

    Applications pratiques

    Dans le cadre de ses travaux au LAMSADE, sur l’aide à la prise de décision, Elsa Negre conduit plusieurs recherches sur l’amélioration des systèmes d’alerte précoce, utilisés notamment dans la prévention et la gestion des catastrophes naturelles. En croisant les indicateurs de risque (exposition à une zone inondable, densité de population…) aux données de monitoring et en intégrant le comportement des populations, elle vise à améliorer l’analyse et donc la qualité de l’alerte.

    A propos d'Elsa Negre

    Elsa Negre est Maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine et chercheuse au sein du pôle « Science des données » du LAMSADE (Laboratoire d’Analyse et Modélisation de Systèmes pour l’Aide à la DEcision). Ses travaux de recherche portent sur les systèmes de recommandations, les mesures de similarité, l’entreposage et l’analyse de (grands volumes de) données et plus généralement, sur les systèmes d’information. Auparavant, elle a travaillé au HELP University College (Kuala Lumpur, Malaisie), à l’Université du Québec en Outaouais (Gatineau, Québec, Canada) et au Laboratoire d’Informatique de Nantes-Atlantique (LINA). Site web du laboratoire Page personnelle 

    Bibliographie

    • Negre E., Systèmes de recommandation – Introduction. ISTE Editions, ISBN 978-1784058630 (2015). • Comes T., Mayag B., Negre E., Beyond Early: Decision Support for Improved Typhoon Warning Systems. In Proceedings of the International Conference ISCRAM (Information Systems for Crisis Response and Management), Kristiansand (Norvège), Mai 2015. • Comes T., Mayag B., Negre E., Decision Support for Disaster Risk Management: Integrating Vulnerabilities into Early-Warning Systems. In Proc. of the 1st International Conference ISCRAM-Med (Information Systems for Crisis Response and Management in Mediterranean countries) p.178-191, Toulouse (France), Octobre 2014. • Negre E., Towards a Knowledge (Experience)-Based Recommender System for Crisis Management. In Proc. of the 8th International Conference 3PGCIC (P2P, Parallel, Grid, Cloud and Internet Computing), session SN&DE (Social Networks and Digital Ecosystems), p.713-718, Compiègne (France), Octobre 2013.

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    L’intérêt de la prise de décision dans l’anticipation et la gestion des situations de crise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linteret-de-la-prise-de-decision-dans-lanticipation-et-la-gestion-des-situations-de-crise/ Sun, 29 Jan 2017 14:40:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linteret-de-la-prise-de-decision-dans-lanticipation-et-la-gestion-des-situations-de-crise/ Le développement d’une société de l’instant et du mouvement depuis la fin du XXe siècle soumet nos représentations à des modes de fonctionnement plus rapides et déstabilisants. Dans ce monde en constante évolution, les situations de crise impactent notre société, et nécessitent des prises de décision rapides et adaptées de la part de nos dirigeants. Or, les situations de crise constituent un contexte décisionnel particulier. Selon Edgard Morin, « Crise signifie indécision. C’est le moment où, en même temps qu’arrive une perturbation surgissent des incertitudes ». Devant le défi de la décision, le responsable doit être accompagné et protégé.

    Dans ce cadre, l’Université de Technologie de Troyes mène depuis plusieurs années des travaux de recherche interdisciplinaires sur la prise de décision dans les situations de risques et de crises. Anticipation, décision et retour d’expérience constituent trois axes de recherche complémentaires.

    L’anticipation tout d’abord, constitue le premier axe Placé dans un environnement évolutif et parfois ambivalent, le responsable des opérations doit assumer le compromis entre la rupture demandée par l’obligation de sécurité, et l’absence de rupture imposée par la continuité d’activité. Dans ce cadre, l’analyse et la configuration de l’écosystème décisionnel constitue un levier d’anticipation majeur, pour passer d’une situation où la décision est contrainte par les évènements, à une situation d’initiative.

    La focalisation sur le processus de prise de décision constitue le deuxième axe.

    Dans la minute d’après, la rupture événementielle impose des prises de décision (confinement, évacuation, annulation de spectacle, restriction d’accès…) qui impactent les populations et soulèvent des dilemmes éthiques qui, s’ils ne sont pas anticipés, augmentent les risques d’incompréhension et non adhésion. A la lumière de la sociologie des organisations et de l’éthique appliquée à la sécurité civile, l’intégration des enjeux éthiques en amont des situations de crise diminue les incertitudes et renforcent l’acceptabilité sociale des décisions.

    Enfin, le retour d’expérience et le travail de la mémoire constituent le troisième axe Ils forment un support naturel pour la création de la connaissance. Ce support permet, à partir de situations vécues, de mettre en place des méthodes et des pratiques pour mieux appréhender des situations de gestion de crise. Il permet aussi la conception de nouvelles techniques de formation basées sur des simulations proches de la réalité. Ces situations pourront aider les différents protagonistes, à travers ce type de formation, dans la prise de la bonne décision.

    Au centre du cyclone qu’est une situation de crise, les responsables doivent faire face au défi de la décision. L’UTT pérennise son engagement dans cette voie par la poursuite de projets de recherche concernant l’anticipation et la prise de décision face aux situations de crise, avec notamment un colloque de fin de projet sur la préparation des élus ruraux aux situations de crise le samedi 28 janvier, mais aussi la mise en place d’une chaire de recherche sur la Gestion des Situations de crise, en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers. Entre action et réaction, l’anticipation, la décision, et la mémoire constituent des enjeux majeurs pour une sécurité globale d’initiative.

      Guillaume Delatour est ingénieur de recherche à l’Université de Technologie de Troyes. Sa thèse de doctorat s’intitule « L’écosystème décisionnel du manager : une contribution au défi d’anticipation de la crise » et porte sur l’anticipation des accidents industriels majeurs. Il est actuellement coordinateur d’un projet de recherche portant sur la préparation des élus ruraux aux situations de crise.
     

    Paul-Henri Richard est ingénieur de recherche à l’Université de Technologie de Troyes. Sa thèse de doctorat, réalisée au sein de l’entreprise Engie Ineo s’intitule « Crise et ville intelligente au prisme de l’éthique appliquée à la sécurité civile ». Il est actuellement en charge de la mise en place d’une chaire de recherche sur la Gestion des Situations de Crise, en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs-Pompiers. Il est également sapeur-pompier volontaire

     

    Sammy TEFFALI est Officier de l’Armée Algérienne en retraite, et réalise actuellement une thèse à l’Université de Technologie de Troyes. Il s’intéresse à l’intégration de critères qualitatifs basés sur le retour d’expérience pour le pronostic des situations en gestion de crise. Il est issu du master Sécurité des Système d’Information de l’UTT.

    L'UTT en chiffres L’UTT EN CHIFFRES • 2 900 étudiants • 135 enseignants-chercheurs • 220 personnels support et d’appui • 184 doctorants • 6 diplômes d’ingénieur sous statut d’étudiant • 1 diplôme d’ingénieur par apprentissage • 1 Master avec 9 spécialités • 3 licences professionnelles • 3 diplômes de Mastère Spécialisé ® • 1 doctorat avec 3 spécialités • 41,44 millions d'euros de budget • 8 équipes de recherche au sein de l’Institut Charles Delaunay, labellisé CNRS • 42 360 m² de locaux dont 600 m² de salles blanches • 4 PIA1 : Labex Action, IRT M2P, ITE PIVERT et INNOVENT-e
    A propos de l'UTT

    Avec 2 900 étudiants, l’Université de Technologie de Troyes fait partie des dix plus importantes écoles d’ingénieurs françaises. L’UTT forme des ingénieurs en 7 branches, des Masters en 9 spécialités et des docteurs en 3 spécialités. La politique de développement de l’UTT mise sur une recherche de haut niveau, axée sur la thématique transverse Science et Technologies pour la Maitrise des Risques, et une stratégie internationale ambitieuse. L’UTT est membre de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieur, de la Conférence des Présidents d’Universités, de la Conférence des Grandes Écoles et de la European University Association. L’UTT fait partie du réseau des universités de technologie françaises.

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    Dans un monde idéal, la prise de décision, quelque soit le secteur dans lequel elle se situe, est toujours donnée à voir comme adaptée et légitime https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-un-monde-ideal-la-prise-de-decision-quelque-soit-le-secteur-dans-lequel-elle-se-situe-est-toujours-donnee-a-voir-comme-adaptee-et-legitime/ Sun, 29 Jan 2017 14:40:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-un-monde-ideal-la-prise-de-decision-quelque-soit-le-secteur-dans-lequel-elle-se-situe-est-toujours-donnee-a-voir-comme-adaptee-et-legitime/ Le fait d'avoir à décider sous les auspices de la raison et de la science est depuis longtemps l'un des fils rouges de la réflexion sur le gouvernement optimal des sociétés.

    Dans un monde idéal, la prise de décision, quelque soit le secteur dans lequel elle se situe —entreprise, administration, politique, monde académique...—, est toujours donnée à voir comme adaptée et légitime. Adaptée en ce qu'elle permet partout et toujours de trouver une solution à un enjeu donné, de renforcer la performance de l'organisation concernée. Légitime parce qu'elle est comprise et admise comme juste et nécessaire, tant par ceux qui sont chargés de la mettre en oeuvre que par ceux qui doivent en être les bénéficiaires (citoyens, usagers, clients). Dans la pratique, les décideurs auront tendance à inscrire formellement leurs actions dans un cadre rationnel, à les justifier à la fois par la nécessité et par le caractère objectif des solutions qu'ils préconisent. Il va de soi, pour eux (en tous cas dans leurs discours publics), que la décision ne saurait être dictée par une forme de hasard, de réactivité à l'événement, encore moins d'idéologie. Elle est telle qu'elle est parce que la raison, la technique, la science l'imposent. Mais on aura compris qu'il s'agit d'un monde idéal.... Si l'on entend par le mot "science" l'ensemble des arguments à prétention objective ou rationnelle que les décideurs avancent pour justifier de leurs actes, alors on peut considérer que la référence à la "scientificité" est plutôt un processus rhétorique et un outil politique. En effet, on comprend aisément qu'un décideur puisse difficilement expliquer qu'il a pris telle ou telle décision sans y avoir réellement réfléchi ou travaillé, sans savoir sérieusement ce que celle-ci aura pour résultats ou conséquences, ni dans quels délais. Or, il apparaît —si l'on s'en tient au travail gouvernemental que nous connaissons mieux— que les conditions mêmes du travail concret du décideur le "condamnent" presque à coup sûr à décider de façon non rationnelle, ou plus précisément selon des formes de rationalité politique qui ne correspondent pas nécessairement à l'idée que l'on se fait de la rationalité, et par extension de la science. En effet, des objectifs tels que "calmer" l'opinion, "donner des gages" à un allié politique, "conforter" une majorité rétive, "gagner du temps"... sont très (trop) présents parmi les bonnes raisons de décider de telle ou telle façon et ont très peu à voir avec une approche "scientifique". Les raisons en sont très diverses et renvoient globalement aux très fortes contraintes inhérentes au "métier" de décideur politique: gestion très difficile de son temps, pression constante exercée par les médias et par les enquêtes d'opinion, temps important consacré à travailler sur autres choses que les sujets "sérieux" (voyager, inaugurer, décorer, présider des réunions courtes et peu informatives...), dépendance vis-à-vis des conseillers eux-mêmes placés sous des pressions diverses, concurrence avec les détenteurs d'autres portefeuilles ministériels, objectifs personnels liés à la poursuite de la "carrière" et à la maximisation de ses positions. Il est donc plus juste sans doute de dire que, dans l'immense majorité des cas, la décision est parées des atours de la science (ou de l'objectivité et de la rationalité pour être plus précis) quand elle relève souvent du concept favori des spécialistes de politiques publiques: le modèle de la poubelle ou de l'anarchie organisée théorisé en leur temps par Marsh et Olsen. Ce constat étant posé, on doit constater que la question de la légitimation scientifique ou technique des décisions politiques se pose avec d'autant plus de force dans les pays dits développés que les populations se sont largement éloignées de la croyance dans la notion de progrès, et partant de la confiance qu'ils accordent aux scientifiques, et aux politiques, pour orienter la décision. Des situations aussi différentes que la contestation du tout nucléaire, la remise en cause de la vaccination, les doutes émis vis-à-vis des OGM et plus généralement de la qualité des aliments, le rejet de l'enfouissement des déchets fissiles, le refus du tracé d'une ligne de TGV ou d'un ligne à haute tension participent toutes peu ou prou d'une crise profonde du binome politique/science et technique. La multiplication de ce qu'il est convenu d'appeler des incertitudes cognitives -que savons exactement des conséquences possibles à moyen et long terme d'une décision prise à l'instant T- d'une part, la multiplication des mobilisations locales contre des décisions dictées a priori par des impératifs de rationalité d'autre part se conjugent pour interroger très fortement les mécanismes de la prise de décision et leur légitimité. L'installation du principe de précaution dans la Constitution de la France en 2005 illustre bien la difficulté à laquelle sont confrontés les décideurs politiques pour justifier toujours et partout leurs actions au nom de la science, et implicitement de l'amélioration constante des conditions d'existence.

    Pierre MATHIOT Professeur des universités en Science Politique à Sciences Po Lille Chercheur au CERAPS

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    La place de la science dans la prise de décision politique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-place-de-la-science-dans-la-prise-de-decision-politique-une-institution-originale-au-sein-de-la-republique-loffice-parlementaire-devaluation-des-choix-scientifiques-et-technolo-2/ Sun, 22 Jan 2017 14:40:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-place-de-la-science-dans-la-prise-de-decision-politique-une-institution-originale-au-sein-de-la-republique-loffice-parlementaire-devaluation-des-choix-scientifiques-et-technolo-2/ Une institution originale au sein de la République, l’Office parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques

    La question de la prise en compte des découvertes scientifiques et des avancées de la science dans les prises de décision politiques n’est pas nouvelle, elle se pose de manière régulière depuis le Siècle des Lumières qui a considéré que la science était la principale source potentielle du progrès de l’humanité toute entière. Toutefois, dans un passé récent, cette question s’est à nouveau posée avec une acuité nouvelle. C’est ainsi qu’au début des années 1980, à l’occasion d’un certain nombre de débats tels ceux concernant les orientations des programmes nucléaires, spatiaux ou des télécommunications, le Parlement avait constaté qu’il n’était pas en mesure d’apprécier, en toute indépendance et de façon rationnelle, les décisions du gouvernement sur les grandes inflexions de la politique scientifique et technologique. C’est dans ce contexte particulier que l’Assemblée nationale et le Sénat ont donc conjointement décidé de se doter d’un outil propre d’expertise et d’évaluation, dédié aux questions liées à l’évolution des connaissances scientifiques et au développement des nouvelles technologies : l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) . L’OPECST constitue un intermédiaire entre le monde politique et le monde de la recherche. Il est assisté d’un conseil scientifique qui reflète dans sa composition la diversité des disciplines scientifiques et technologiques.

    La méthode de travail de l’OPECST est désormais très éprouvée et beaucoup de parlements étrangers nous envient l’existence d’une telle instance et d’une telle procédure pour éclairer les parlementaires. Lorsqu’un sujet va être étudié par l’OPECST, un parlementaire membre est désigné comme rapporteur. Ce dernier effectue d’abord une étude de faisabilité. Cette étude a pour objet d’établir un état des connaissances sur le sujet, de déterminer d’éventuels axes de recherche, d’apprécier les possibilités d’obtenir des résultats pertinents dans les délais requis, et enfin de déterminer les moyens nécessaires pour engager un programme d’étude. Le rapporteur soumet ensuite aux membres de l’OPECST les conclusions de son étude de faisabilité qui doit être accompagnée d’une réflexion méthodologique. Il propose alors, soit d’engager un programme d’étude conduisant à l’établissement d’un rapport, ce qui est de loin le cas le plus fréquent, soit de reformuler la saisine (ainsi, une saisine portant initialement sur les biocarburants a été élargie aux perspectives du développement des productions agricoles à usage non alimentaire) soit, exceptionnellement, de ne pas poursuivre les travaux. Lorsque la décision d’engager l’étude est arrêtée, le rapporteur procède à des auditions privées qui lui permettent de recueillir l’avis de personnalités scientifiques ou de représentants d’entreprises, d’associations, d’administrations ou d’agences. Il peut également organiser des auditions publiques ouvertes à la presse et effectuer des missions en France ou à l’étranger. Pour l’assister dans ses travaux, le rapporteur peut constituer un groupe de travail, ou « comité de pilotage », composé de personnalités compétentes extérieures au Parlement. La particularité des rapports de l’OPECST c’est qu’ils ne se limitent pas à juxtaposer des points de vue d’experts. Les informations rassemblées sont analysées par les rapporteurs. À l’issue de leur étude, ils soumettent leurs conclusions et leurs recommandations aux membres de l’OPECST. Ces derniers se prononcent sur la publication de ces travaux. Il faut d’ailleurs noter à cet égard que les décisions de l’OPECST sont prises le plus souvent à l’unanimité, ce qui montre que sur des aspects ayant trait à la science et à la technologie, il est possible de trouver des points de convergence par-delà les clivages politiques traditionnels. Il faut noter que depuis la création de l’OPECST, pas loin de 200 rapports ont été publiés, abordant des sujets extrêmement variés, comme en témoignent les études portant sur l’évolution du secteur de la micro/nanoélectronique, les risques et dangers pour la santé humaine de substances chimiques d’usage courant, les enjeux de la biologie de synthèse, les apports de la science et de la technologie à la compensation du handicap, l’amélioration de la sécurité des barrages et ouvrages hydrauliques, l’apport de la recherche à l’évaluation des ressources halieutiques et à la gestion des pêches, la stratégie nationale en matière d’énergie ou encore sur les matières critiques et stratégiques. Au cours de la XIIIème législature, l’OPECST a été amené à s’intéresser d’une façon particulière à l’organisation de la recherche française, notamment en rendant, à la demande du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, un avis concernant la stratégie nationale de recherche et d’innovation et en encourageant, via une audition publique, la création des alliances thématiques de recherche. À la suite du lancement du Grand Emprunt depuis devenu Programme des Investissements d’Avenir (P.I.A.), l’OPECST a œuvré au rapprochement des alliances nationales de recherche et du Commissariat général à l’investissement, et s’est attaché à dresser un premier bilan des investissements d’avenir. Désormais, façon aux montées de l’irrationnel, un nouveau besoin se fait sentir, celui de promouvoir la culture scientifique et défendre le respect des acquis de la science. C’est pourquoi, nous sommes un certain nombre de parlementaires à avoir créé, avec des scientifiques et des professionnels des médias, une association appelée « Démo-Science » qui a pour objectif de valoriser la place de la science dans le débat public.

    Patrick Hetzel Député du Bas-Rhin Professeur des universités Membre de la commission des Finances, de l’Economie générale et du contrôle budgétaire Assemblée nationale

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    Vient de paraître : le Rapport d'activité 2016 est en ligne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-le-rapport-dactivite-2016-est-en-ligne/ Tue, 03 Jan 2017 14:40:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-le-rapport-dactivite-2016-est-en-ligne/ Le Rapport d'activté 2016 de la CGE vient de paraître : temps forts et chiffres clés, les activités des commissions, l'observatoire de la CGE...

    Lire le Rapport d'activité 2016 Lire en format feuilletable]]>
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    "Informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d'éclairer ses décisions" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/informer-le-parlement-des-consequences-des-choix-de-caractere-scientifique-et-technologique-afin-notamment-declairer-ses-decisions-2/ Sun, 22 Jan 2017 14:40:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/informer-le-parlement-des-consequences-des-choix-de-caractere-scientifique-et-technologique-afin-notamment-declairer-ses-decisions-2/ C’est parfois une tentation forte, face à un problème, de se laisser tenter par des solutions simples et radicales. C’est au contraire la tâche éminente de l’homme politique, en tant que représentant responsable de ses concitoyens, d’appréhender la complexité d’un contexte déterminé par de multiples paramètres pour orienter la décision publique au mieux de l’intérêt général.

    Une décision publique est en effet un arbitrage entre diverses considérations : l’emploi, dans des sociétés minées par le chômage ; la sécurité, pour des populations qui acceptent de moins en moins les risques ; la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre pour participer à l’effort mondial contre le changement climatique ; l’indépendance nationale, lorsqu’il faut éviter une mainmise directe ou indirecte d’une puissance étrangère ; l’éthique, telle qu’elle s’est construite à travers l’histoire culturelle de la nation, car elle varie d’un pays à l’autre, et elle évolue sous l’influence des générations successives ; et aussi le savoir scientifique, dans son état le plus à jour, pour tous les domaines où il peut jouer un rôle. L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) est au cœur de cet exercice de la responsabilité politique lorsqu’il s’applique à l’évaluation des questions scientifiques et technologiques émergentes, en vue de préparer des évolutions éventuelles du cadre législatif. C’est en constatant, au début des années 1980, que le développement des sciences et des techniques suscitait de nouveaux problèmes et de nouvelles inquiétudes, à l'occasion d'un certain nombre de débats tels ceux concernant les orientations des programmes nucléaires, spatiaux ou du plan "câble", que le Parlement a décidé de créer l’OPECST. Il a pour mission, aux termes de la loi du 8 juillet 1983, "d'informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d'éclairer ses décisions". À cette fin, il « recueille des informations, met en œuvre des programmes d’études et procède à des évaluations. » De fait, ces trois modes de fonctionnement évoqués par la loi rendent bien compte de la nature des travaux de l’OPECST - il « recueille des informations » : c’est ce qu’il fait en organisant plusieurs fois par an des auditions publiques, collectives, contradictoires sur des sujets justifiés par l’actualité : typiquement, le survol des centrales nucléaires par des drones, la menace d’expansion des maladies à transmission vectorielle illustrée par la propagation géographique du virus Zika, le brouillage des téléphones portables dans les prisons, ou encore les synergies entre les sciences humaines et les sciences technologiques en lien avec le problème de la radicalisation islamiste. Cette forme de recueille d’information, héritée des « hearings » à l’américaine se révèle particulièrement efficace pour traiter des sujets ciblés, et ces auditions donnent lieu à une publication qui intègre les conclusions de l’OPECST, sorte de débriefing qui permet de formuler des recommandations ; - il « met en œuvre des programmes d’études » : c’est le mode principal de travail pour l’Office, déclenché par une saisine d’un organe interne du Parlement (commission, groupe politique); en l’occurrence, c’est par ce canal qu’il travaille actuellement sur l’intelligence artificielle et la modification ciblée du génome ; - il « procède à des évaluations » : c’est un mode de fonctionnement en application d’une disposition législative. L’article 15 de la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieure et à la recherche confie à l’OPECST une évaluation biennale de la stratégie nationale de recherche. L’évaluation triennale du « Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs » (PNGMDR) lui est commandée par l’article 6 de la loi du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Un retour sur trente années d’évaluation scientifique et technologique en amont du travail législatif montre aujourd’hui combien la création de l’Office était pertinente pour traiter des questions faisant une place à la science, au point que des structures similaires ont été progressivement mises en place sur son modèle dans d’autres pays d’Europe.

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    L’OPECST est pourtant loin d’être en situation de monopole dans le domaine de l’évaluation scientifique en France. Outre les Académies, celles des sciences, des technologies, de médecine, de pharmacie, diverses agences du Gouvernement, comme l’ANSES, ou le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (France Stratégie) produisent des études sur l’impact des évolutions technologiques. Le Conseil économique, social et environnemental rend aussi parfois des avis sur certaines de ces évolutions.

    Au sein du Parlement lui-même, l'OPECST ne bénéficie d'aucune exclusivité, et les commissions s'approprient bien plus fréquemment qu'autrefois des questions scientifiques ou technologiques qui touchent à leur domaine de compétence, ce qui est le cas de certains aspects de la révolution numérique pour les commissions des lois, des affaires économiques ou des affaires culturelles. Sa place dans la décision politique n’en est pas moins tout à fait originale, car, quoique son domaine soit dévolu tout entier à la science et à la technologie, ses activités le situent en amont et en aval des procédures budgétaires et législatives. D'une part, en effet, il constitue par ses études, y compris sous la forme plus légère des auditions publiques, un outil d’information et de prospective en amont de la loi. D'autre part, il participe, pour son champ de compétence, à la troisième fonction du Parlement à côté du vote du budget et du vote de la loi, qui est la fonction de contrôle des administrations publiques. En effet, certains organismes de régulation dans des domaines scientifiques ou technologiques, comme l'Agence de biomédecine, l'Autorité de sûreté nucléaire ou le Centre scientifique et technique du bâtiment doivent, en vertu de la loi, lui présenter chaque année leur rapport d'activité. Au sein des institutions parlementaires, l’OPECST se distingue également par un fonctionnement évitant de façon assez générale la polémique politique et le combat partisan. Les questions dont il est saisi sont souvent conflictuelles dans la société : les OGM, les nanotechnologies, les gaz de schiste, le traitement et le stockage géologique des déchets nucléaires ou la bioéthique (cellules souches, procréation assistée, exploration du cerveau, greffes d'organe, épigénétique). Mais l’Office s’est donné pour objectif d’aborder ces questions de manière sereine et pluraliste, dans le but d'alimenter de la manière la plus complète et objective possible le débat public. D’abord, en soustrayant ses travaux à la pression des feux médiatiques : certaines auditions sont publiques et les rapports sont finalement présentés à la presse, mais les phases de discussion, de construction du consensus, restent internes. Ensuite, le fonctionnement de l’OPECST, composé de dix-huit députés et dix-huit sénateurs, traduit une recherche d’équilibre : dans la désignation des rapporteurs des études, souvent un duo, la « triple parité » (majorité-opposition, député-sénateur, homme-femme) est privilégiée autant que possible ; la présidence de l’OPECST est confiée alternativement, tous les trois ans, à un député, puis à un sénateur, le sortant conservant la position prééminente, parmi les membres de sa chambre, de « Premier vice-président » ; de fait, la concertation entre le Président et le Premier vice-président (appartenant toujours à l'autre chambre) est permanente. Ce travail dans un esprit très ouvert a permis qu’un consensus ait quasiment toujours pu être établi sur les conclusions des rapporteurs. L’obligation de s’appuyer sur les connaissances scientifiques contribue également à inscrire les travaux de l’OPECST dans une logique d’intérêt général. Chaque étude mobilise systématiquement une équipe de scientifiques autour des rapporteurs (un comité de pilotage) qui les aide à appréhender les enjeux plus en profondeur si c’est nécessaire. C'est ainsi que l'OPECST se trouve en contact permanent avec tous les organismes de recherche de France, qui ont été amené à le considérer comme leur relais privilégié avec le monde politique. L'OPECST assure encore une meilleure solidité et pérennité à ses analyses en veillant au pluralisme de ses sources. C’est en organisant cette consultation pluraliste que la dimension de l’éthique est prise en compte en tant que telle, certains sujets de bioéthique (les cellules souches, les dons d’organes, la procréation artificielle) conduisant même à auditionner des représentants des religions. A cette fin, l’Office recourt de plus en plus à l’outil de l’audition publique, collective et contradictoire, celle-ci permet de recueillir des informations et des éléments d’analyse considérés comme plus fiables et pertinents parce qu’ils ressortent d’un débat transparent et équitable organisé entre l’ensemble des parties prenantes d’un sujet : industriels, représentants de la société civile ou des pouvoirs publics, etc. Depuis maintenant plus de trente ans, l'OPECST a pu ainsi prendre ses marques progressivement, en développant son influence grâce à son apport essentiel pour la législation sur quelques thèmes-clefs : la gestion des déchets nucléaires, la sûreté nucléaire, la bioéthique, les biotechnologies, les technologies des économies d'énergie. Désormais, sa crédibilité lui permet de couvrir une large étendue de domaines, et l’Office remplit de surcroît une véritable fonction de médiation entre la communauté scientifique et le monde politique. En reconnaissance de sa place désormais éminente dans l’évaluation scientifique et technologique, l’OPECST a reçu récemment, le 22 novembre 2016, une forme de consécration très symbolique : l’hommage officiel qui lui a été rendu par l’Académie des sciences, en formation solennelle, sous la coupole, lors de la célébration de son 350e anniversaire. Cette réussite de l’OPECST a conduit divers parlements européens à s’inspirer de l’exemple français pour créer des structures homologues : d’abord le Parlement européen avec le STOA (Scientific and Technology Office Assessment), et le Parlement britannique avec le POST (Parliamentary Office of Science and Technology), puis plusieurs autres Parlements nationaux, l’allemand, le danois, le finlandais, l’italien, l’autrichien, le norvégien, le suisse, voire quelques « parlements » régionaux (Catalogne et Flandre, puis Wallonie). Certaines des structures concernées sont intégrées à leur parlement ; d’autres fonctionnent comme des cabinets de conseil travaillant pour le parlement national. Un réseau informel d’échange, l’EPTA (European Parliamentary Technology Assessment), réunit ces organismes deux fois l'an pour une concertation sur leurs travaux respectifs en cours, avec une présidence tournante. L'OPECST a profité de sa présidence en 2015 pour fêter son trentième anniversaire, en organisant une conférence élargie à une trentaine de parlementaires venus de toute l'Europe, officiellement préparatoire à la COP21, sur « Le rôle de l'innovation dans la lutte contre le changement climatique ».

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    L’expérience de l’OPECST depuis trente ans met en valeur un ingrédient essentiel à élaboration de décisions politiques qui intègrent à la fois tous les acquis de la connaissance scientifique, et toutes les préoccupations de l’opinion publique : le besoin d’un dialogue direct entre le monde politique et la communauté scientifique.

    Aujourd’hui, le savoir scientifique du chercheur et le savoir social du politique devraient mieux se renforcer l’un l’autre, alors qu’ils coexistent encore souvent sans se rejoindre. Il serait ainsi utile qu’à l’avenir, un plus grand nombre d’hommes politiques se retrouvent en capacité de juger directement des questions scientifiques, personnellement ou à travers des contacts de confiance. C’est une circonstance que l’OPECST a essayé de promouvoir depuis 2005 à travers son « partenariat avec l’Académie des sciences », en formant tous les deux ans une quinzaine de « trinômes » qui jumèlent un parlementaire avec un académicien et un jeune chercheur, afin que chacun découvre et comprenne mieux le monde professionnel de l’autre. En attendant, l’OPECST a contribué pour sa part à une meilleure prise en compte de la science dans la décision politique. A l'abri des clivages partisans, basées sur la science, nourries par une consultation large et pluraliste, et aboutissant à des réorganisations inscrites dans la loi, les évaluations conduites par l'OPECST permettent pleinement d'appréhender la complexité des problématiques scientifiques et technologiques nouvelles, afin d’essayer de mieux cerner les conditions de leur insertion dans notre environnement social.

    Jean-Yves Le Déaut Député de Meurthe-et-Moselle Président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

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    Faire des Grandes écoles des centres moteurs d’éthique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faire-des-grandes-ecoles-des-centres-moteurs-dethique-2/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faire-des-grandes-ecoles-des-centres-moteurs-dethique-2/ L’éthique dans les Grandes écoles, dans les formations, mais aussi appliquée à la recherche, est une idée neuve. Non à dire qu’avant il n’y avait rien, porte ouverte au tout. Parfois au pire. Mais si problèmes il y avait, ils étaient contenus. Et, finalement, peu connus. Dans les formations : le point de bascule a été le scandale Enron. Entreprise alors la plus innovante aux États-Unis. Nous sommes en 2001. Parmi ses dirigeants, Jeffrey Skilling, titulaire d’un MBA d’Harvard. Stimulus, réponse ! Si un diplômé de la meilleure université du monde peut commettre de telles fraudes, de tels délits, il faut faire entrer l’éthique dans les formations à destination des étudiants, des participants en formation continue.

    Appliquée à la recherche : le point de bascule a été, ajoutée au développement des nouvelles technologies, la puissance des réseaux sociaux. CV tronqués, résultats falsifiés, etc. Tout, aujourd’hui, se sait. Ou finira par se savoir. Le discrédit, au-delà de l’opprobre jeté sur le chercheur qui a failli, peut-être tel, qu’il peut mettre à mal son institution, voire son domaine de recherche.

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    Les Grandes écoles doivent s’emparer des questions liées à l’éthique. Parce que cela touche aussi tous les domaines du management. Tous les blocs de gestion-complexité que le management produit : décision, résolution de problèmes, délégation, motivation, mais aussi ajustement, rappel, recentrage, animation, anticipation, recrutement, formation, évaluation, etc.

    Les Grandes écoles doivent travailler les questions liées à l’éthique. Ne pas craindre de réintroduire la philosophie, et donc de la sagesse. Commencer, comme je n’ai de cesse de le dire, de l’écrire, par le commencement. Avec l’apport des philosophes qui ont pensé la question même de l’éthique. Aristote, Spinoza, Weber, Ricœur, etc. Une philosophie qui ne doit pas être prise comme telle, mais discutée, argumentée. Surtout, explicitée. Capacité à prendre du recul, à réfléchir sur des cas vécus, mais aussi sur des scénarios de possibles, anticipation de situations où pourront être posées des questions liées à l’éthique. Les Grandes écoles doivent incarner l’éthique. À commencer dans les relations qu’elles entretiennent entre-elles. Tous les coups ne sont pas permis. Dénigrer, propager de fausses rumeurs sur des écoles — plus simplement, autre cadre, ne pas être solidaire des écoles en difficulté — ce n’est pas seulement détruire la valeur de ces écoles, c’est aussi détruire de la valeur d’ensemble et donc détruire la valeur de sa propre école. C’est mettre à jour ce qui n’était qu’une posture. C’est, par le contre-exemple dévastateur, réduire à néant la capacité à transmettre des valeurs aux étudiants.

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    Les Grandes écoles doivent, sur le chemin de l’éthique, encore progresser. Résonnance à Érasme : «L’homme ne naît pas homme, il le devient».

    Alors les Grandes écoles pourront-elles devenir des centres moteurs d’éthique. Autrement dit, et comme Gianfranco Dioguardi, dans son Dossier Diderot, les définit : de vrais lieux citoyens, capables de créer un milieu adapté aux comportements éthiques et à leur diffusion. Capables d’évoluer en même temps que l’éthique, dans l’éthique.

    Loïck Roche Directeur général de Grenoble École de Management Président du Chapitre des écoles de management

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    L’optimisme de la puissance, par Delphine Toquet et Jocelyn Bonnerave https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/loptimisme-de-la-puissance-par-delphine-toquet-et-jocelyn-bonnerave/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/loptimisme-de-la-puissance-par-delphine-toquet-et-jocelyn-bonnerave/ Contrairement à d’autres professions, le métier d’ingénieur qui attend nos étudiants n’est soumis en France à aucun texte déontologique contraignant mais à une charte éthique. Ce qui pourrait être perçu comme une simple déclaration d’intentions est plutôt une chance à saisir, tant sur le plan de l’expérience des étudiants que sur celui de l’enseignement et de la recherche. Nous ne saurions travailler sur une obéissance formelle à la loi, dont l’adhésion intime ne serait qu’une option secrète. On ne peut contraindre l’ingénieur à bien agir ? La charte nous invite donc à des expériences sur l’aspiration intérieure à la « vie bonne ». L’enjeu est d’importance face au rôle que nos étudiants joueront dans les évolutions technologiques ayant déjà considérablement altéré nos existences. Remettant en perspective l’humanisme et ses valeurs, nous transformons la question ontologique « Qu'est-ce que l'homme ? » par celle inhérente au progrès scientifique « Quel type d'homme allons-nous construire ? » et plus précisément, quel ingénieur ? Ainsi, de fait, s’articulent ce que Ricœur appelle une éthique antérieure “pointant vers l’enracinement des normes dans la vie et dans le désir” et une éthique postérieure “visant à insérer les normes dans des situations concrètes” (des professions encadrées par un texte normatif ). In fine, il s’agit de donner aux étudiants les moyens de faire basculer ce louable « désir d’éthique » dans « une puissance d’agir » , qui détourne de la résignation en appelant vers une plus grande perfection : un optimisme de la puissance. Celui-ci nous a incités à construire des contextes pédagogiques innovants, en aller-retour avec une activité de production théorique : en somme, un projet de recherche-action . En voici les grands axes.

    La nécessité d’un travail sur le désir éthique ne saurait nous cantonner au format du cours magistral. Nous inscrivons d’abord notre pédagogie sur le plan de l’expérience. La création des intersemestres pour les trois premières années va dans ce sens. Chaque mois de janvier, les cours sont remplacés par des ateliers confiés à des professionnels. Ce moment à part est une articulation cruciale entre monde académique et monde extérieur : réalisation de reportages, atelier théâtre, spectacles interactifs avec la compagnie Impro Infini, formation à la lutte contre les discriminations, découverte du monde de l’entreprise avec d’anciens ouvriers, médiation scientifique… Est ainsi mis en évidence le fait que la mission de l'ingénieur ne se limite pas au rôle d’interface entre science et société mais qu'il est un véritable médiateur, et doit souvent savoir prendre position face à des choix véritablement politiques.

    L’exploration des spécificités de son désir éthique au sein des intersemestres rend alors l’étudiant apte à construire un projet complet baptisé « Ingénieur Honnête Homme » : socialement engagé et solide sur le plan organisationnel. Le cœur en est la réalisation d‘une action d’utilité sociale, généralement collective, mettant à disposition des compétences scientifiques ou personnelles. Elle passe par l’identification d’un besoin extérieur en accord avec une interrogation individuelle.

    Désormais sensibilisé aux problématiques majeures de la société, l’étudiant trouve enfin dans un module de 21 heures, l’occasion de s’en faire une représentation systémique et d’acquérir des outils d’évaluation de son futur métier grâce à des intervenants extérieurs. Outre des conférences, les étudiants sont formés en ateliers à l’éco-conception, au bilan carbone, aux nouveaux modèles économiques, mais aussi à la Responsabilité Sociale des Entreprises (jeux de rôles), ou encore à la santé au travail (MOOC).

    L’éthique est aussi un objet de recherche, scandé par la production régulière d’un savoir partagé. Chaque rentrée universitaire s’ouvre sur une question d’éthique à travers une leçon inaugurale assurée par un spécialiste, à destination des étudiants et chercheurs. Par ailleurs, un atelier « éthique de la recherche » validant des crédits ECTS est proposé en école doctorale, articulant études de cas et production théorique. A la rentrée 2017, un séminaire de recherche pluridisciplinaire s’attachera à une approche transversale de l’éthique dans les pratiques professionnelles.

    1 Christelle Didier, Penser l’éthique des ingénieurs, Paris, PUF, 2008. 2 Paul Ricœur, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1990. 3 Baruch Spinoza, Ethique, Paris, Folio Essais, 1994. 4 Michel Liu, Fondements et pratiques de la recherche-action, Paris, L’Harmattan, 1997. 5 Grand Prix National du Management Public en 2011, catégorie Management Durable.

    Delphine Toquet Doctorante en histoire et philosophie des sciences Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest

    Jocelyn Bonnerave Docteur en anthropologie sociale Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest
    A propos de Delphine Toquet

    Delphine Toquet est doctorante en histoire et philosophie des sciences et professeur à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest (ENIB) où elle enseigne depuis dix ans les « sciences humaines pour l’ingénieur » en cycle préparatoire et ingénieur.

    A propos de Jocelyn Bonnerave Jocelyn Bonnerave est normalien et agrégé de lettres modernes, et docteur en anthropologie sociale. Il enseigne les « sciences humaines pour l’ingénieur » à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest (ENIB).
    A propos de l'ENIB

    École d'ingénieurs publique dépendant du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, accréditée par la Commission des Titres d'Ingénieur, l'École Nationale d'Ingénieurs de Brest forme en cinq ans des ingénieurs généralistes en ingénierie des systèmes industriels dans les domaines de l'électronique, de l'informatique et de la mécatronique.

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    Les enjeux éthiques des nouvelles technologies dans la formation des managers et des ingénieurs : un défi pédagogique majeur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enjeux-ethiques-des-nouvelles-technologies-dans-la-formation-des-managers-et-des-ingenieurs-un-defi-pedagogique-majeur/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-enjeux-ethiques-des-nouvelles-technologies-dans-la-formation-des-managers-et-des-ingenieurs-un-defi-pedagogique-majeur/ Dans un environnement ouvertement dédié à l’innovation technologique et industrielle, un défi majeur consiste à sensibiliser nos étudiants « technophiles » aux conséquences éthiques des nouvelles technologies. En effet, comment aborder ce questionnement quand domine l’idée que le développement technoscientifique va nécessairement dans le bon sens ? Comment sensibiliser des jeunes générations aux conséquences humaines, sociopolitiques ou écologiques de technologies qui façonnent, au quotidien, leur intimité ? C’est à partir de notre enseignement de l’éthique au sein de deux grandes écoles d’ingénieur et de management de l’IMT (Télécom Ecole de Management et Télécom SudParis) que nous proposons trois pistes de réflexion.

    1) La réinscription des objets techniques dans leur historicité L’intégration des enseignements en éthique dans le cursus ingénieur et manager a pour ambition de réinscrire les technologies dans leur historicité pour souligner qu’elles se situent toujours dans des contextes sociopolitiques et culturels spécifiques. Par conséquent, il ne saurait être question de neutralité quant à la relation qu’une société entretient avec son développement technologique. Par exemple, nous montrons comment le développement de l’internet s’est nourri d’un ensemble de références idéologiques et notamment des utopies libertaires des années 60 et 70 aux Etats-Unis. L’inscription dans le temps des innovations technologiques les plus récentes (la biométrie par exemple) est aussi une façon de confronter les technologies aux idéaux qui les portent, en stimulant une prise de recul vis-à-vis du fétichisme suscité par la nouveauté. Ce qui est nouveau est le plus souvent considéré comme assurément bénéfique. Or il convient d’amener les étudiants à réfléchir sur le fait que ce qui est technologiquement possible n’est pas toujours humainement et socialement souhaitable. Par exemple, si les réseaux numériques peuvent servir des mouvements d’émancipation, ces mêmes réseaux peuvent être de redoutables moyens de surveillance. 2) L’utilisation du récit comme mise en perspective critique Une possibilité didactique que nous qualifierons de plus « indirecte » revient à privilégier une éthique narrative, qui consiste à exercer notre jugement critique par des récits. Par exemple, les scénarios de George Orwell dans 1984 peuvent nourrir une réflexion éthico-politique sur l'informatisation toujours croissante de la société. A partir d’un tel récit, les étudiants décryptent les formes de contrôle à même d’opérer dans nos sociétés dites « de l’information ». L'éthique du récit évite ainsi tout moralisme. Elle suggère plus qu’elle ne prescrit. Comme le souligne le philosophe danois Peter Kemp, « La littérature moralisatrice n'apporte rien à l'éthique (…). La seule littérature qui serve vraiment l'éthique, c'est celle qui décrit la vie individuelle et sociale de telle sorte que l'individu se sente à son tour tenu de décider ce qui, dans la vie quotidienne et dans la politique, représente la bonne ou la meilleure manière de vivre »1. 3) La confrontation à l’expérience réelle L'évaluation des technologies ne saurait relever d'une démarche purement théorique. Elle doit en permanence se confronter à des situations et des cas spécifiques. L’intérêt d’intégrer des éléments empiriques dans l’interprétation éthique est d’embrasser un certain niveau de complexité. De fait, l’éthique, comme domaine qui vise à guider l’action des individus, ne peut être saisie par une approche exclusivement théorique. Si l’objectif est d’amener les étudiants à transformer leurs jugements et leurs choix en situation, il est alors nécessaire de se référer à leurs expériences éthiques. Dans ce cadre, nos enseignements bénéficient d’une collaboration avec la Fondation Ostad Elahi2, dont la vocation est d’encourager la réflexion et la pratique de l’éthique au sein de la société et de l’enseignement supérieur. Notre approche pédagogique consiste à recueillir les expériences éthiques de nos étudiants et à organiser une confrontation de points de vue, en séance, en les mettant en perspective par rapport aux éléments théoriques évoqués. Nous nous appuyons ainsi sur les principes de l’éthique de la discussion3. Ce faisant, notre approche donne aux étudiants des clés pour développer leur discernement et leur capacité de raisonnement face aux problèmes éthiques, répondant ainsi à une exigence soulignée par Bauman. Pour ce dernier, la condition primordiale de l’éthique de l’individu reste la capacité d’exercer un jugement autonome, indépendant de l’organisation et de ses codes, ce qui nécessite de préserver un espace de réflexion éthique à l’individu.

    Cet article est partiellement extrait d’une réflexion plus développée publiée par Pierre-Antoine Chardel dans un chapitre d’ouvrage collectif intitulé Un état des lieux de la recherche et de l’enseignement en éthique, sous la direction d’Edwige Rude-Antoine (CNRS) et Marc Piévic (Fondation Ostad Elahi), Paris, Editions L’Harmattan, 2013. 1 Peter Kemp, L’irremplaçable. Pour une éthique technologique, traduit de l’allemand par Pierre Rusch, Paris, Cerf, 1997, p. 82-83. A propos de cette réflexion sur les vertus de l’imagination narrative, on pourra lire Marta Nussbaum, Les émotions démocratiques. Comment former le citoyen du XXIème siècle ?, traduction de Solange Chavel, Paris, Climats, 2011. 2 La Fondation Ostad Elahi - éthique et solidarité humaine est une fondation reconnue d’utilité publique, 3 Cf. Karl-Otto Appel, Ethique de la discussion, Traduction de l’allemand par Mark Hunyadi, Paris, Editions du Cerf, 1994.

    Pierre-Antoine Chardel Docteur en philosophie et sciences sociales Télécom Ecole de Management

    Loréa Baïada-Hirèche Docteur en sciences de gestion de formation Télécom Ecole de Management
    A propos de Pierre-Antoine Chardel

    Docteur en philosophie et sciences sociales, habilité à diriger des recherches, professeur permanent à Télécom Ecole de Management (Business School de l’IMT) où il co-dirige l’équipe de recherche « Ethique, Technologies, Humains, Organisations, Société » (ETHOS). Il est également chercheur au Centre Edgar Morin / IIAC (UMR 8177, CNRS / EHESS). Il publié une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels : Politiques sécuritaires et surveillance numérique, CNRS Editions, 2014 ; Datalogie. Formes et imaginaires du numérique (dir. avec Olaf Avenati), Editions Loco, 2016.

    A propos de Loréa Baïada-Hirèche

    Diplômée de l’ESSEC et Docteur en sciences de gestion de formation, professeur permanent en comportement organisationnel et éthique des affaires, Télécom Ecole de Management (Business School de l’IMT). Membre de l’équipe ETHOS à Télécom Ecole de Management, elle est également chercheure associée à PSL, Université Paris Dauphine, DRM. Antérieurement auditrice puis consultante en organisation dans différents cabinets pendant 10 ans. Elle est l’auteur de plusieurs publications académiques notamment dans Journal of Business Ethics.

    A propos de Télécom Ecole de Management

    Fondée en 1979, Télécom Ecole de Management est une grande école de commerce publique accréditée AACSB et AMBA. Reconnue pour son expertise dans les nouvelles technologies, l'école figure dans le classement mondial du Financial Times des meilleurs masters en management. Télécom Ecole de Management est la business school de l’Institut Mines-Télécom, premier groupe d’écoles d’ingénieurs de France. Elle partage son campus avec sa jumelle ingénieure Télécom SudParis. Télécom Ecole de Management compte 1200 étudiants, 76 enseignants-chercheurs et 5000 diplômés.

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    Cultiver l’éthique des affaires au cœur du programme grande école : le cas de l’IÉSEG School of Management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cultiver-lethique-des-affaires-au-coeur-du-programme-grande-ecole-le-cas-de-lieseg-school-of-management/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cultiver-lethique-des-affaires-au-coeur-du-programme-grande-ecole-le-cas-de-lieseg-school-of-management/ Par Simone de Colle et François Maon, professeurs associés à l’IÉSEG School of Management et membres du Centre IÉSEG pour la Responsabilité Organisationnelle (ICOR - http://icor.ieseg.fr/) Dans un environnement mondialisé et interconnecté, les managers doivent être capables d'écouter et de comprendre leurs principales parties prenantes (telles que les clients, employés, fournisseurs, financiers et communautés locales) et de faire preuve d’un leadership éclairé pour aligner les intérêts de ces dernières sur les processus de création de valeur. La prise de décision éthique et la responsabilité organisationnelle sont des piliers fondamentaux de ces processus.

    En lien avec sa mission visant à « former des managers du changement inspirants, multiculturels et éthiques », l’IÉSEG a repensé les activités d’apprentissage en lien avec l’éthique et la responsabilité organisationnelle et leur intégration dans son programme Grande Ecole. Ainsi, un parcours complet centré sur l’éthique et la responsabilité a été implémenté : « Responsibility Day » lors du séminaire d’intégration des étudiants de 1ère année et thématique de l’éthique au cœur de leur séminaire de méthodologie, nouveau cours d’éthique des affaires en seconde année, projet co-élaboré avec des entreprises sur des questions de responsabilité sociale et environnementale en troisième année, et enfin, cours de responsabilité sociétale de l’entreprise [RSE] et durabilité en quatrième année. « L’intégrité est l’une des valeurs fortes que nous portons à l’IÉSEG. Le cours d’éthique des affaires et le parcours pédagogique proposé en Responsabilité Sociale d’Entreprises en sont les déclinaisons naturelles et nous en avons fait l’un des piliers de notre stratégie » comme l’indique Caroline Roussel, Directrice Académique. Le nouveau cours obligatoire d'éthique des affaires de 2ème année permet de stimuler une réflexion critique et constructive des étudiants dès les premières années de leur parcours académique. L'éthique des affaires peut être définie comme l'application de la réflexion philosophique aux diverses institutions de l'économie, du niveau le plus général (état et marché) aux décisions et comportements individuels, en passant par les formes organisationnelles intermédiaires. L’objectif de cette démarche est de construire une justification morale de ces institutions, d’évaluer leur légitimité et, dans le cas des entreprises, d’affirmer les conditions de leur acceptabilité sociale. En tant que discipline académique, l'éthique des affaires est relativement jeune. Son émergence remonte aux années 1970, aux États-Unis, portée par l'attention croissante accordée par l’opinion publique à la montée en puissance économique et politique des multinationales. Elle a d’abord été développée par les philosophes, hébergés dans les départements de management d’écoles de commerce. Alors que l'étude des théories éthiques normatives – telles la déontologie, l'utilitarisme et l’éthique de la vertu – reste aujourd’hui un aspect central de la discipline, celle-ci a toutefois évolué au cours des dernières décennies avec le développement de la théorie des parties prenantes et les études empiriques en psychologie sociale et en économie comportementale. Comme l’écrivent Ed Freeman et Michelle Greenwood dans l’éditorial de janvier dernier du Journal of Business Ethics, l'éthique des affaires se doit en effet de constamment élargir sa base intellectuelle afin de mieux appréhender le monde de l’entreprise et ses impacts : «les questions éthiques difficiles comme le changement climatique, la pauvreté et le respect des droits fondamentaux exigent de multiples modes d'analyse». Partageant ce point de vue, le cours d’éthique des affaires de l'IÉSEG offre aux étudiants une perspective large sur la prise de décision éthique. Il y est discuté des différents critères éthiques que les philosophes ont appliqués à l’analyse de la dimension morale de l’activité managériale et entrepreneuriale. Les étudiants ont ensuite l’opportunité d’appliquer leurs raisonnements moraux à des études de cas, allant du cas ‘classique’ de Nike et des problématiques liées au travail des enfants au ‘Dieselgate’ de Volkswagen ou aux dilemmes éthiques posés par l’émergence de nos futures voitures autonomes. En raisonnant dans le cadre de la théorie des parties prenantes, les étudiants sont encouragés à se concentrer sur l'identification des revendications légitimes des acteurs impliqués et à discuter de la façon dont un manager peut identifier des solutions à la fois éthiques et génératrices de valeur durable. Les étudiants examinent enfin les idées mises en avant par les théories éthiques descriptives s’appuyant sur l’analyse empirique des comportements humains et soulignant le rôle des biais cognitifs inconscients des individus et l'influence de l'environnement sur les processus de prise de décision éthique au sein des organisations. L’intégration dans les programmes de questionnements relatifs aux enjeux éthiques et sociétaux et d’outils théoriques et pratiques s’affirme aujourd’hui plus que jamais comme une priorité pour les écoles de commerce. Elle requiert la mise en avant de choix clairs et le développement de démarches affirmées et proactives par les acteurs institutionnels, organisationnels et individuels concernés. L’IÉSEG emprunte cette voie afin de former de futurs leaders responsables devant contribuer au développement d’une société inclusive, durable et tournée vers l’avenir.
    A propos de Simone de Colle

    Simone de Colle a rejoint l'IÉSEG en septembre 2014 en tant que professeur associé d'éthique des affaires et stratégie. Il possède une expérience de vingt ans dans la recherche, l'enseignement et le conseil en éthique des affaires, responsabilité sociétale des entreprises (RSE),'sustainability reporting' et 'stakeholder theory'.

    A propos de François Maon

    François Maon, professeur associé et co-coordinateur du centre ICOR, a rejoint l’IÉSEG en 2009 après avoir occupé des postes d’enseignement et de recherche à la Louvain School of Management. Ses travaux portent sur la stratégie de marque de l’entreprise et la gestion de son identité, ainsi que sur sa responsabilité sociale, l’implication des parties prenantes et les pratiques d’influence.

    A propos de l’IÉSEG School of Management

    Créée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des grandes écoles et de la FESIC, l’IÉSEG fait partie aujourd’hui des meilleures écoles de management en France et se place dans le cercle très fermé des écoles mondiales ayant la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Dans le Classement des Masters en management du Financial Times, l’IÉSEG est classée 17ème au niveau mondial et 5ème parmi les programmes ‘Grande École’ en France. L’École compte 4 800 étudiants, et bénéficie d’un réseau de plus de 260 universités partenaires dans 66 pays.

    L’IÉSEG a également un corps professoral international de haut niveau : 84% des professeurs permanents sont étrangers, et 100% sont titulaires d’un doctorat ou d’un PhD. Son centre de recherche (IÉSEG Research) est également une composante essentielle d’une Unité Mixte de Recherche CNRS, Le LEM (Lille Économie et Management), qui regroupe près de 150 chercheurs. L’École propose plusieurs programmes : Programme Grande École en 5 ans, Bachelor, 9 Masters of Science, International MBA, Executive MBA et Mastère Spécialisé en Direction Financière, ainsi qu’une offre de formation sur mesure pour les entreprises. www.ieseg.fr
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    Les voies d’accès aux grandes écoles de La CGE - Diversité des origines et des profils https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-voies-dacces-aux-grandes-ecoles-de-la-cge-diversite-des-origines-et-des-profils/ Wed, 22 Feb 2017 14:34:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-voies-dacces-aux-grandes-ecoles-de-la-cge-diversite-des-origines-et-des-profils/ Dans l’esprit de beaucoup, grande école rime avec classes préparatoires aux grandes écoles. Si cette vision portait quelque vérité il y a deux à trois décennies, le paysage a profondément évolué. En effet les offres de formation en cinq années directement après le baccalauréat on vu une forte montée en puissance avec des établissements de grande dimension. Les INSA, UT, ENI et autres écoles d’ingénieurs hors réseaux offrent dorénavant quelque 8000 places directement accessibles après le baccalauréat. Ce chiffre est à rapprocher des 29000 diplômés annuels de la filière.

    Les écoles de management sont moins nombreuses sur ce format post bac (IESEG, ESDES, ESSCA, Ecole de Management de Normandie, Novancia, EDC, ESG, ESCE) mais par contre l’ensemble des écoles de management a des flux entrants au niveau L3, notamment via les IUT et BTS très importants. (...) Lire la suite et télécharger le document complet en cliquant ici...

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    Rapport du groupe de travail Compétences de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-du-groupe-de-travail-competences-de-la-cge/ Wed, 22 Feb 2017 14:34:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-du-groupe-de-travail-competences-de-la-cge/ (...) Le développement des compétences est un sujet d’importance, qui concerne autant les jeunes enformation initiale, qu’ils soient dans l’enseignement primaire, secondaire ou supérieur, que les professionnels et le monde du travail, qui se trouvent concernés par la diffusion généralisée du concept de compétence non seulement dans la gestion des ressources humaines, avec la formation tout au long de la vie, mais aussi dans le management stratégique des entreprises.

    Les compétences, tant individuelles que collectives, sont devenues un enjeu pour tous, afin de permettre à chacun de s’épanouir et d’être un citoyen actif et responsable, et aux sociétés de relever les défis du 21e siècle, dans un contexte international de plus en plus marqué par la mondialisation qui s’étend aussi à l’éducation et qui se traduit par la montée en puissance de la « société de la connaissance ». (...)

    Lire la suite et télécharger le document complet en cliquant ici...

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    Le mécénat, une ressource indispensable pour l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mecenat-une-ressource-indispensable-pour-lenseignement-superieur/ Wed, 22 Feb 2017 14:35:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mecenat-une-ressource-indispensable-pour-lenseignement-superieur/ Comme de nombreuses institutions culturelles qui se sont exprimées dans la presse toute cette semaine, les universités, les grandes écoles et le monde de la recherche partagent de vives inquiétudes quant aux mesures qui seraient prochainement présentées par le ministère du Budget visant à réduire l'avantage fiscal des entreprises en matière de mécénat (aujourd'hui, cet avantage fiscal attaché au mécénat des entreprises est de 60 % du montant du don. Le projet du ministère du Budget serait de le réduire à 30 %, ce qui signifie traiter cette dépense moins bien que les dépenses courantes d’une entreprise qui bénéficient d’un levier fiscal au taux d’imposition sur les sociétés, soit 33 %).

    Toucher à ce dispositif reviendrait à diminuer fortement le soutien du secteur privé à nos institutions académiques. Depuis 2003, ce dispositif a d’abord accéléré la familiarité culturelle entre entreprises et institutions universitaires. On sait que, comparée à de nombreux pays de l’OCDE, la France investit peu dans son enseignement supérieur et sa recherche. On sait que la part la plus faible (comparée à nos concurrents) correspond aux dépenses de recherche des entreprises. Ce dispositif est venu aider considérablement l’envie des entreprises à réaliser des recherches ou des innovations pédagogiques AVEC les institutions universitaires, source d’une meilleure compréhension des deux univers et d’une meilleure insertion de nos étudiants.

    Revenir sur ce dispositif créerait un manque à gagner très important pour nos chercheurs et nos étudiants. Ce mécénat représente souvent 5 à 10 % des financements totaux de nos établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Mais surtout, ce montant est en croissance constante et représente souvent la majorité des fonds libres qui permettent à une institution d’investir dans des projets stratégiques, notamment dans des institutions publiques où la ressource « libre » manque le plus.

    Dans le contexte de crise économique actuelle, il est très improbable que des subventions publiques nouvelles puissent pallier l’investissement des entreprises dans le monde universitaire au sens large. Ces économies d’aujourd’hui devraient être compensées par des ressources budgétaires supplémentaires demain.

    Est-ce donc vers une réduction du financement au monde de l’enseignement supérieur que l’on se dirige, alors que le système universitaire français pâtit déjà d’un sous-investissement chronique, en comparaison avec les systèmes de nos voisins européens et autres concurrents mondiaux ? Nous ne pouvons y croire, sachant que nos élus ont mis la jeunesse et son avenir professionnel au cœur de leurs priorités.

    Par ailleurs, le mécénat d'entreprise, via la « loi Aillagon », a permis de construire des relations plus solides entre le monde universitaire et le monde de l'entreprise, Il serait donc particulièrement dangereux de remettre en question ce lien patiemment construit, qui permet une meilleure connaissance mutuelle entre les universités, la recherche et l’entreprise, connaissance indispensable à l’amélioration des capacités en termes d’innovation et de compétitivité.

    Il s’agit donc d’un enjeu crucial, très supérieur aux quelques 200 millions d’euros que la mesure économiserait selon le gouvernement. Une telle mesure n'irait pas dans le bon sens et constituerait un mauvais signal envoyé à nos étudiants, nos institutions, nos entreprises.
    Au final, le coût de cette remise en cause du mécénat se révèlerait beaucoup plus élevé pour notre jeunesse.

    La CGE est tout entière disposée à examiner la bonne utilisation de ces ressources, afin de mieux encadrer ce mécénat dans le sens de l’intérêt général. Elle est favorable à la rédaction d’une « charte déontologique » nationale, sur laquelle les services du ministère de la Culture travaillent déjà.

    Pierre Tapie
    Président de la CGE
    Directeur général du groupe ESSEC

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    L’éthique a-t-elle sa place dans la recherche ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lethique-a-t-elle-sa-place-dans-la-recherche/ Tue, 28 Feb 2017 14:40:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lethique-a-t-elle-sa-place-dans-la-recherche/ L’éthique : kézako ? Quand on pense à l'éthique, on pense souvent à des règles distinguant le bien et le mal, comme (I) la règle d'or « ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas qu’ils vous fassent », (II) un code de conduite professionnelle comme le serment d'Hippocrate […] « je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice » […]), (III) une croyance religieuse comme les dix commandements «Tu ne tueras point ...», ou (IV) des aphorismes sages comme les paroles de Confucius. C'est effectivement la façon la plus courante de définir l'éthique : un ensemble de normes de conduite qui distinguent un comportement acceptable d’un comportement inacceptable.

    Nous apprenons plus ou moins consciemment des normes éthiques à la maison, à l'école ou dans d'autres contextes sociaux. Les normes éthiques sont si omniprésentes qu'on pourrait être tenté de les considérer comme du simple bon sens. Pourtant, si la moralité n'était rien d'autre que du bon sens, pourquoi y aurait-il tant de polémiques et de problèmes éthiques dans notre société ? Une explication plausible de ces désaccords est que toutes les personnes reconnaissent certaines normes éthiques communes mais les interprètent, les appliquent et les équilibrent de différentes façons à la lumière de leurs propres valeurs et expériences de vie. Qu’en est-il dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche ? Beaucoup de disciplines, d'institutions et de professions ont des normes de comportement adaptées à leurs buts et objectifs particuliers. Ces normes aident les membres à coordonner leurs actions ou activités et à établir une certaine forme de confiance avec le public. Par exemple, les normes éthiques régissent la conduite en médecine, en droit ou encore en ingénierie. Le domaine de la recherche n’échappe pas à la règle et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, les normes favorisent les objectifs de la recherche, tels que la connaissance, la vérité et l'évitement de l'erreur. Etant donné que la recherche implique souvent beaucoup de coopération et de coordination entre différentes personnes dans différentes disciplines et institutions, les normes éthiques favorisent également les valeurs essentielles au travail collaboratif, comme la confiance, la responsabilité, le respect mutuel et l'équité. Les lignes directrices relatives à la paternité, les politiques en matière de droit d'auteur et de brevets, les politiques de partage de données et les règles de confidentialité dans l'examen par les pairs visent ainsi à protéger les intérêts de la propriété intellectuelle tout en encourageant la collaboration. Autre argument majeur : les normes éthiques dans le monde académique contribuent à assurer la qualité et l’intégrité des travaux de recherche et ceci constitue un levier essentiel pour obtenir des financements publics. Mais ces normes vont bien au-delà de la sphère de la recherche ; elles encouragent également des valeurs morales et sociales capitales à la vie en entreprise ou même en société. Former les étudiants à cette éthique professionnelle fait donc partie intégrante de la mission des enseignants-chercheurs et des établissements d’enseignement supérieur. Il s’agit d’un excellent moyen de leur inculquer les notions d’honnêteté, d’objectivité, d’intégrité, de prise de recul, d’ouverture, de propriété intellectuelle, de confidentialité, de responsabilité, de respect, de compétence, de légalité ou encore de protection. Un vaste programme !

    Sébastien Bourdin Enseignant-chercheur École de Management de Normandie

    A propos de Sébastien Bourdin

    Sébastien Bourdin est enseignant-chercheur à l'Ecole de Management de Normandie (Institut du Développement Territorial) et chercheur associé à l'UMR IDEES - CNRS 6266. Il est Docteur en géographie et spécialiste de développement économique et territorial et de l'évaluation des politiques publiques. Ses recherches portent sur l'efficacité de la politique de cohésion, l'intégration économique dans l'Union européenne d'une part, et l'économie circulaire d'autre part.

    A propos de EM Normandie

    Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business School. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS (pour son Programme Grande Ecole en formation initiale). Avec 3 200 étudiants et professionnels dans ses programmes et près de 15 000 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur quatre sites, à Caen, Le Havre, Paris et Oxford. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.fr

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    L’enseignement (et la recherche) de l’éthique dans une business school : l’obstacle du relativisme moral. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-et-la-recherche-de-lethique-dans-une-business-school-lobstacle-du-relativisme-moral/ Tue, 28 Feb 2017 14:40:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-et-la-recherche-de-lethique-dans-une-business-school-lobstacle-du-relativisme-moral/ L’objectif d’une école est avant tout de former des personnes compétentes dans les différents métiers qu’elles exerceront plus tard, en entreprise ou ailleurs. Mais au-delà de la transmission des connaissances, il importe également que ces personnes puissent se comporter comme des managers ou des dirigeants responsables, capables de prendre la bonne décision quand elles se trouvent confrontées à un dilemme éthique.

    Parfois, on rencontre un certain scepticisme par rapport à la possibilité d’enseigner ce type de ‘soft skill’. Ce scepticisme est basé sur différentes raisons, du reste un peu contradictoires entre elles. D’une part, tout le monde s’estime un peu spécialiste de l’éthique. Luciano Floridi, un éthicien d’Oxford spécialiste des questions éthiques liées à la révolution digitale, compare à ce propos l’éthique avec le vin. Tout le monde pense qu’il peut en parler en expert, mais peu de gens s’y connaissent vraiment, et encore moins savent comment le fabriquer. D’autre part, nombreux sont ceux (et parmi eux beaucoup d’étudiants) qui estiment qu’on ne peut pas jamais juger de façon catégorique dans ce domaine. En tant qu’enseignant, on entend sans arrêt des objection du type : «Oui, mais c’est une vision occidentale des choses… » ou « la vie n’a pas la même valeur dans ces régions » ou encore : « la corruption c’est juste un autre mode de fonctionnement, un autre système social ». Bref, on entend ad nauseam que les jugements éthiques ne sont que des opinions, variables selon l’éducation ou la culture. Ce qui est évidemment faux. Il est très facile de démontrer que le relativisme moral est tout simplement absurde et de prouver par A plus B qu’il existe des raisons décisives pour juger certaines normes et pratiques comme moralement supérieures à d’autres (Voir Demuijnck 2015). Une fois libéré du dogme relativiste – par ailleurs souvent relayé de façon implicite, et erronée, dans nos écoles, dans des cours de management interculturel –, on peut enfin commencer à réfléchir sérieusement. Evidemment, rejeter le relativisme n’implique pas l’omniscience : nous n’avons pas toujours des réponses précises à des questions qui se posent dans des situations nouvelles et complexes. Mais nous ne sommes pas pour autant désarmés : en analysant de façon rationnelle et critique nos intuitions morales spontanées à propos d’un problème, c’est-à-dire en scrutant soigneusement les différents arguments et objections sous-jacent à nos jugements, on arrivera au minimum à conclure que toutes les réponses ne se valent pas et, dès lors, à en exclure certaines. Il importe en outre, dans le domaine de l’éthique de l’entreprise, de bien prendre en compte la finalité de l’entreprise, l’environnement compétitif de l’économie de marché et la division du travail moral entre régulation étatique et la responsabilité qui se situe au niveau des agents économiques, afin d’éviter des jugements hâtifs et une inflation du domaine de responsabilité de l’entreprise. A l’EDHEC Business School, les étudiants ont dans leur cursus des cours obligatoires qui forment à débattre des questions éthiques liées au management en général et à leur spécialisation. L’objectif n’est pas d’apprendre à jongler avec le jargon de la philosophie morale, mais plutôt d’apprendre à discuter des aspects éthiques de leur fonctions futures, de façon décomplexée et sans fausse pudeur. C’est surtout dans les discussions de cas concrets, en petits groupes, que les étudiants se rendent compte que cela n’a rien de ridicule ni de naïf que d’aborder une question d’éthique professionnelle, que tous les arguments avancés dans la discussion ne se valent pas, et qu’on peut aboutir à un consensus rationnellement fondé. Au niveau de la recherche dans le domaine de l’éthique appliquée, nous pouvons distinguer entre deux types de travaux. En premier lieu, des chercheurs produisent des recherche normatives dans lesquelles on essaie de clarifier, entre autre, en quoi consiste la norme éthique à suivre dans une situation complexe ou quelles sont les limites de la responsabilité morale des entreprises par rapport à un problème précis. Par exemple, comment délimiter le niveau de complicité acceptable d’une entreprise multinationale par rapport à des violations des droits de l’homme dans des pays où elle a des activités ? (Cf. Fasterling & Demuijnck 2013). Un deuxième type de recherche est empirique. Certains chercheurs assument que les normes éthiques sont connues et bien fondées. Par exemple, essayent d’examiner quelles techniques de management (incitations, contrôles) ont comme effet que les salariés respectent plus aisément les normes éthiques ; ou aussi, quels éléments (institutionnels, culturels, économiques, …) expliquent des différences significatives, du point de vue éthique, entre les comportements des entreprises par secteurs, par pays, ou selon la taille de l’entreprise, etc. Evidemment, il est aussi important, en vue de leurs futures responsabilités managériales, que les étudiants prennent connaissance des possibilités et des contraintes de la mise en œuvre concrète des normes éthiques. Références: Demuijnck, G. 2015 “Universal Values and Virtues in Management versus Cross-Cultural Moral Relativism.” Journal of Business Ethics, 128: 817–835. Fasterling, B. & G. Demuijnck. 2013 Human Rights Human Rights in the Void? Due Diligence in the UN Guiding Principles on Business and Human Rights, Journal of Business Ethics 116: 799-814.

    Geert Demuijnck Professeur d’éthique EDHEC Business School

    A propos de Geert Demuijnck

    Philosophe et économiste, Geert Demuijnck est professeur d’éthique à l’EDHEC Business School. Ses recherches portent sur des questions éthiques liées à l’entreprise et à l’économie de marché. Il est actuellement président de l’European Business Ethics Network (EBEN) et membre du Conseil d’Administration du Cercle d’Ethique des Affaires. Il fait également partie des comités éthiques de plusieurs entreprises multinationales.

    A propos de l'EDHEC Business School

    L’ambition d’EDHEC Business School est d’être reconnue pour l’impact de ses recherches et de ses formations sur les entreprises, par les idées innovantes et les outils qu’il leur propose. Cette stratégie, appelée « EDHEC for Business», s’appuie ainsi sur une recherche académique d’excellence qui se poursuit par une diffusion systématique de ses résultats au sein de ses programmes (du post-bac au PhD), au monde de l’entreprise et à la société.

    • 5 campus : Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour • 7 000 étudiants en formation initiale • 20 programmes diplômants : BBA, Master in Management, Masters of Science, MBAs, PhD. • Plus de 30 000 diplômés dans 125 pays • 142 professeurs permanents, 810 enseignants vacataires • 13 chaires de recherche et d’enseignement • Un budget de 121,5 M€ • 20 millions d’euros de chiffres d’affaires R&D, dont 15 millions à l’international • L’une des 75 business schools au monde - sur près de 14 000 établissements - à avoir la triple couronne AACSB, EQUIS et AMBA www.edhec.edu
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    Pratiquer l’éthique des sciences et des technologies à l’ENSGSI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pratiquer-lethique-des-sciences-et-des-technologies-a-lensgsi/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pratiquer-lethique-des-sciences-et-des-technologies-a-lensgsi/ L’École nationale supérieure en génie des systèmes industriels forme, en trois ou cinq ans, des ingénieurs généralistes aptes à piloter des projets complexes dans des secteurs variés. C’est d’abord une école dédiée à l’innovation et au management de la technologie. Depuis sa création en 1993, une part importante des enseignements concerne les sciences humaines et sociales. Les cours d’éthique sont donc intégrés au sein du pôle « Management, projet professionnel et personnel » qui comprend de nombreux autres enseignements qui sont en résonance avec eux (connaissance de soi, techniques de l’évaluation, management, communication).

    Le cursus des élèves dans le domaine de l’éthique est organisé de façon progressive tout au long de leur parcours dans l’école. En classe préparatoire un cours d’épistémologie leur fournit un cadre réflexif pour penser les enjeux philosophiques et méthodologiques du développement scientifique et technique. En première année ingénieur, un cours intitulé « Sciences technologies sociétés » propose un parcours d’introduction à l’éthique des sciences et des technologies. S’appuyant sur des études de cas historiques (affaire Lyssenko, commercialisation de l’essence plombée, eugénisme, mouvements luddite de résistance à la mécanisation au 19e siècle, histoire des formations d’ingénieurs, etc.) il a pour ambition de susciter une réflexion critique des élèves sur leur propre parcours scientifique en mettant en évidence le poids des facteurs sociaux, politiques, économiques, culturels et philosophiques qui ont pesé historiquement sur l’organisation des technosciences contemporaines. Plutôt que de s’appuyer sur une approche théorique, il privilégie les débats sur le déterminisme sociotechnique, sur les relations entre sciences pures et sciences appliquées ou sur les différentes manière de penser le progrès scientifique et technique sur le temps long. En seconde année d’ingénieur, le cours d’éthique de l’ingénieur prend appui sur ce premier parcours socio-historique pour amener les élèves à intégrer les problématiques éthiques dans leurs propres démarches. Après une courte présentation des différents courant philosophiques en éthique (éthique du bien, éthique du devoir, éthique utilitariste), il propose aux étudiants de pratiquer l’éthique concrètement en utilisant des outils d’aide à la décision pour analyser des problèmes en lien avec l’actualité scientifique et technique contemporaine (matrices, tests éthiques, schémas de raisonnement). Ces outils leur seront d’autant plus utiles que leur formation les destine à devenir de futurs chefs de projets et à piloter l’innovation en entreprise… En ce sens le maître mot de l’éthique doit être la prise de conscience que la responsabilité de l’ingénieur s’exerce largement au-delà d’une sphère technique et économique pour couvrir de larges champs de l’activité humaine : management des hommes et conduite du changement dans des organisations complexes mais aussi expertise sur l’acceptabilité sociale, politique et morale des choix techniques dans un monde fortement marqué par le spectre d’une dégradation environnementale. Dans cette perspective, actualité oblige, une partie du cours porte sur les fondements de l’éthique environnementale, non pas seulement pour le plaisir de la réflexion philosophique mais aussi et surtout pour aider les étudiants à réfléchir sur l’horizon de leur engagement éthique lorsqu’il s’agit de penser les relations entre ingénierie et développement durable. C’est d’ailleurs en ce sens que l’éthique est réinvestie en troisième année ingénieur, dans le cadre d’un cours dédié aux outils du développement durable, à travers un parcours réflexif sur les stratégies de monétarisation de la nature. Ces enseignements d’éthique demandent un investissement conséquent des étudiants. Les différents dispositifs d’évaluation – examens sur table, rapports de lecture, dossiers de réflexion – sont d’abord conçus pour les inviter à s’investir personnellement dans la réflexion critique, quitte à leur laisser le choix du mode d’expression qui leur paraîtrait le plus approprié (dissertations, articles courts, nouvelles, pièces de théâtre). Pour autant, cette forme très libre n’interdit pas, loin s’en faut, le respect de certaines exigences : construction de la problématique, stratégie d’argumentation, style et orthographe et – est-il besoin de le rappeler dans un cours d’éthique ? – respect de l’éthique du travail académique (citation des sources, interdiction du plagiat). Au final l’expérience menée à l’ENSGSI dans ce domaine milite en faveur de politiques pédagogiques volontaristes et intégrées. Volontaristes car il s’agit d’affirmer la pertinence et la légitimité de cet enseignement dans le projet de formation. Intégrées car il est aussi question de penser ses relations avec les autres modules, au risque parfois de devoir le redéfinir en fonction des évolutions souhaitées de la formation. Quelle que soit sa place dans une formation d’ingénieur, l’éthique ne peut pas être simplement un supplément d’âme destiné à donner un surplus de vernis culturel aux étudiants. Les questions éthiques qui traversent la société contemporaine sont fortement influencées par les sciences et les technologies et il semble peu responsable de former de futurs ingénieurs sans les amener à se poser – et à vivre – quelques questions qui seront déterminantes dans leur future vie professionnelle : Qu’est-ce qu’un ingénieur ? Quelles sont ses marges de liberté ? Que peut-il faire ? Comment peut-il agir ? Quels sont ses devoirs et ses responsabilités en tant que professionnel, en tant qu’expert et en tant que citoyen ? En un sens cela revient à réinvestir, en la réactualisant, la vieille formule baconienne : « Savoir = Pouvoir = Devoir ».

    Laurent Rollet Maître de conférences en épistémologie, histoire des sciences et des techniques École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation

    A propos de Laurent Rollet

    Maître de conférences en épistémologie, histoire des sciences et des techniques à l’École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation (Université de Lorraine), responsable des enseignements de « Sciences Technologies et Sociétés » et d’éthique dans l’école (et dans d’autres formations d’ingénieurs de l’Université de Lorraine) Chercheur au Laboratoire d’histoire des sciences et de philosophie – Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine) Membre élu de la section CNU 72 (épistémologie, histoire des sciences et des techniques, éthique des sciences) Éditeur de la correspondance du mathématicien Henri Poincaré, ses recherches portent sur l’histoire des mathématiques et l’histoire des institutions scientifiques. Il a récemment dirigé la publication d’un dictionnaire biographique des enseignants de la Faculté des sciences et des école d’ingénieurs de Nancy avant 1918 et il codirige actuellement un projet ANR consacré à l’histoire du Bureau des longitudes. Site web de l’ENSGSI Page de Laurent Rollet

    A propos de l'ENSGSI

    L'ENSGSI est une grande école d'ingénieurs en 3 ou 5 ans orientée en management de la technologie et innovation. Elle prépare ses élèves à devenir ingénieur en misant sur la pédagogie par l’action et sur un solide bagage scientifique. Promotions à dimension humaine, accompagnement et auto-apprentissage se conjuguent pour composer des parcours sur mesure. Dès le premier jour, le futur ingénieur plonge dans le vif du sujet avec des ateliers projet, des exercices de simulation,des séances de créativité…

    L’école dispose d’une plate forme technologique et d’un outil pédagogique unique :le GSI Lab. Les outils mis en place permettent de couvrir toutes les étapes de l’innovation, du concept jusqu’au prototype : Analyse d’usage et de tendance, recherche de fonctionnalités, tests d’ergonomie,mise en forme, maquettage… De quoi enrichir les cursus de formation des étudiants et répondre aux attentes formulées par les chercheurs et les entreprises.
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    La place de l’éthique dans la formation et la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-place-de-lethique-dans-la-formation-et-la-recherche/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-place-de-lethique-dans-la-formation-et-la-recherche/ Suite à l’affaire ENRON et la crise des subprimes, la question de la place de l’éthique dans la formation et la recherche a été passionnément discutée dans le monde nord-américain, pas seulement dans les médias grand public, mais aussi lors de colloques scientifiques et dans des revues académiques. Si la même question est posée aujourd’hui en France à l’égard des activités académiques des grandes écoles, les réponses seront-elles les mêmes, se référeront-elles au même cadre terminologique et conceptuel ? Bref, l’aspect culturel jouera-t-il un rôle ici ?

    La réponse est clairement : « oui ». Quand dans le monde anglophone on entend le mot « ethics », on pense traditionnellement à ce qu’on appelle en français la « philosophie morale », tandis que le mot « éthique » évoque en France plus un système de valeurs, surtout individuel, qui est, dans le cas d’ancrage religieux, souvent confiné au domaine de « l’intime ». Si la conception anglophone pousse à proposer pour le volet « formation » des cours et des exercices de « philo », et pour le volet « recherche » de revaloriser la discipline de l’« ethics », la conception française lance aux formateurs le défi d’aborder les questions éthiques sans révéler son intimité et en respectant celle des apprenants. Mission (im)possible ? Quant à la recherche, la conception française suggère de ne pas « faire d’amalgames » et de laisser la question en dehors d’une recherche « scientifique », donc « objective ». En d’autres mots, il n’y a pas de place pour l’éthique dans la recherche. A ICN Business School, nous essayons de répondre à la question en traduisant dans notre façon de former et de faire de la recherche, notre ADN : Artem (alliance de l’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy, d’ICN BS et de Mines Nancy), qui, en plus d’un nouveau campus partagé entre les 3 écoles, implique un véritable engagement interdisciplinaire et international. Nous avons donc choisi de sortir de la situation insatisfaisante décrite ci-dessus qui laisse seulement le choix entre imiter l’approche anglophone ou rester un peu bloqué ou désarmé en France face aux défis éthiques du XXIème siècle (mondialisation, nouvelles technologies, réchauffement de notre planète). C’est pour cela que nous distinguons régulièrement une éthique descriptive, donc une recherche de valeurs éthiques/morales dans une approche analytique comme en sociologie ou psychologie, et une éthique normative, une autre recherche qui elle-même fonde ou propose des normes. Cette distinction nous vient du monde anglophone et germanophone, où il est pratiqué depuis longtemps. A cela s’ajoute une concentration des analyses et des réflexions sur des valeurs éthiques/morales impliquées dans un problème de terrain, qu’on peut appeler une approche axiologique. Pour la formation, ce procédé a le grand avantage de pouvoir rendre l’acteur - dans notre cas, le manager - conscient et capable de découvrir et d’analyser d’abord la dimension éthique d’une problématique sans qu’il soit obligé d’adhérer dès le début aux normes d’une école de pensée, d’une philosophie ou d’une religion, donc d’agir comme un vrai chercheur « objectif ». Une fois la situation analysée, ce manager, grâce à des cours axiologiques en RH, est capable de connaître ses propres valeurs et celles de son entreprise (aujourd’hui souvent celles de la RSE). Ainsi il peut, dans un deuxième temps, prendre une position normative et décider. Dans le domaine de la recherche, l’éthique » a aussi sa place chez nous. D’une part nous la trouvons dans nos recherches comme une discipline académique équivalente d’ethics dans le monde anglophone, mais, d’autre part, la réflexion éthique nous sert également comme guide dans nos questionnements épistémologiques concernant l’objectivité d’une analyse « scientifique », vu qu’elle paraît régulièrement influencée par des paradigmes et axiomes de nature morale.

    E. Günter SCHUMACHER Responsable du département Environnement des affaires ICN Business School

    A propos de E.Günter Schumacher

    E.Günter SCHUMACHER, de nationalité allemande, est responsable du département Environnement des affaires d’ICN Business School et membre du laboratoire CEREFIGE. Dr. « rer.pol » (économie politique) de l’Université de Cologne/Allemagne, il enseigne l’économie internationale, les dimensions économiques, politico-juridiques et culturelles de l’Union Européenne, le management interculturel (surtout franco-allemand) et l’éthique des affaires. Sa recherche – en régulière collaboration avec des collègues nord-américains – porte sur la dimension éthique dans les différentes facettes de l’économie managériale (innovation, design, ressources humaines). Ses activités d’enseignement et de recherche se nourrissent aussi des expériences professionnelles acquises en amont de son travail en France dans le domaine de la coopération internationale (ONG et recherche en projet management) et de la finance internationale (Investment Banking).

    A propos de l'ICN Business School

    Membre du chapitre des écoles de management au sein de la Conférence des Grandes Écoles, ICN Business School forme ses étudiants et des cadres à développer dans les entreprises l’innovation par la créativité. Elle oriente sa pédagogie sur la transversalité grâce notamment à son partenariat avec Mines Nancy et l’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy (Alliance Artem). La communauté ICN est animée par trois valeurs fondamentales : l’ouverture, l’engagement et l’esprit d’équipe.

    ICN Business School, c’est également : - 3 000 étudiants dont 30 % d’étudiants étrangers - 70 professeurs permanents et 20 affiliés - 4 campus : Nancy et Metz (France), Nuremberg (Allemagne), et Chengdu (Chine) - 4 bureaux de représentation à l’étranger - 150 universités étrangères partenaires dans le monde - 13 000 diplômés Créé en 1905, l’Institut Commercial de Nancy est devenu en 2003 ICN Business School, établissement d’enseignement supérieur privé, reconnu par l’État et associé à l’Université de Lorraine. Il est accrédité EQUIS et AMBA. www.icn-groupe.fr
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    L’éthique dans la formation et dans la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lethique-dans-la-formation-et-dans-la-recherche/ Tue, 28 Feb 2017 14:40:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lethique-dans-la-formation-et-dans-la-recherche/ Par et avec l'aimable autorisation de Laurent Bibard.

    L’éthique de l’enseignement est actuellement à la fois servie et mise au défi par l’évolution des technologies. Le but de tout enseignement n’est pas tant en effet de former des têtes bien pleines que des têtes bien faites. Il s’agit de former le jugement et donc le sens critique des personnes. L’évolution des conditions de l’enseignement concentre de plus en plus le rôle des professeurs et des enseignants sur cette part de la formation, car les informations nécessaires au savoir sont de plus en plus disponibles à volonté. Former le jugement, c’est donner l’occasion aux étudiants et praticiens de réfléchir sur leur savoir, de le mettre en perspective, de l’interroger, de le situer dans un ensemble concret. Cette part de l’enseignement est d’ailleurs de plus en plus indispensable, car les informations disponibles sur la toile ne sont pas toutes les meilleures, c’est-à-dire vraies et pertinentes. Le rôle des professeurs et des enseignants est donc d’aider à trier, comparer, affiner le savoir, comme à approfondir l’apprentissage dans les bonnes directions. Et c’est enfin non seulement en contrepoint des apports des professeurs et des enseignants que s’exercent le sens critique et le jugement, mais également en fonction de ceux des autres apprenants. L’éthique de l’enseignement est à comprendre comme un exercice collectif nécessaire du sens critique et du jugement face à une information surabondante à trier et vérifier sans cesse.

    L’éthique de la recherche est aussi actuellement soumise à un défi important. La probité de la recherche veut que les chercheurs soient les plus neutres possibles dans leur travail, car s’il faut élaborer une connaissance rigoureuse, nulle passion ou nulle valeur ne doit l’altérer. Par ailleurs, la recherche est plus que hautement spécialisée. A la fois nécessaires et inhérentes à la recherche contemporaine, ces deux caractéristiques – neutralité et spécialisation – présentent le danger de favoriser un désengagement des chercheurs par rapport à leurs objets, et d’interdire l’accès à la réalité de la vie qui, elle, n’est pas différenciée par disciplines. Cependant, à y regarder de près, l’évolution contemporaine des sciences favorise la prise en compte de la complexité du réel, sur les deux plans de l’interdisciplinarité et de la relation des chercheurs à leurs objets. On sait en particulier, qu’il s’agisse de sciences dures comme en physique, ou de sciences humaines, que l’observateur (c’est-à-dire les chercheurs) et l’observé (i.e. les terrains d’études) sont non seulement inséparables, mais qu’ils interagissent inévitablement. On peut illustrer ce point en soulignant par exemple qu’un sociologue « neutre » pourrait indifféremment conseiller un Hitler ou un Churchill, alors qu’un sociologue averti du rôle de sa recherche sur le cours des choses ferait un choix dans la personne qu’il conseille. Et cette différence d’attitude est inséparable d’une prise de recul par rapport à toute discipline spécialisée. Car c’est en tenant compte du contexte d’ensemble d’une étude scientifique que s’impose la question du sens d’une recherche par rapport à la société où elle est menée. Autrement dit, le défi de l’éthique de la recherche est, lui, de faire prendre le recul suffisant aux chercheurs pour qu’ils interrogent le sens de leurs travaux en fonction du contexte toujours complexe où ils seront à la fois diffusés et utilisés.

    Au total, l’éthique de l’enseignement et de la recherche est respectée si se réalise un bon équilibre entre acquisition d’information et prise de distance d’un côté, et entre neutralité des chercheurs et prise de distance de l’autre. A chaque fois, une capacité essentielle à interroger l’évidence est nécessaire.

    A propos de l'auteur : Docteur en philosophie (1995) et en économie (1991), habilité à diriger des recherches en gestion (2001) et en philosophie (2013), Laurent Bibard est professeur au département Management de l’ESSEC, où il enseigne la philosophie politique, la sociologie, et l’économie du changement technique. Titulaire de la chaire Edgar Morin de la complexité créée en janvier 2014, il travaille sur les dynamiques de vigilance en situation de crise et sur les modes de leadership associés. Professeur visitant dans de nombreuses universités (entre autres Université de Mannheim, UQAM, Keio Business School), Laurent Bibard a publié de nombreux articles en éthique, économie du changement technique, et philosophie politique. Il a en particulier présenté et publié L’athéisme d’Alexandre Kojève (1998), publié La gestion, entre éthique et politique (2010), et ses livres Sexualité et mondialisation (2010) et La sagesse et le féminin (2005) ont respectivement été publiés aux Etats-Unis (trad. Ch. Edwards) et au Japon (trad. K. Katada) en 2014. Ses deux derniers ouvrages sont Terrorisme et féminisme, Le masculin en question (2016) et Kojève, l’homme qui voulait tout savoir (2016).

    A propos de la Chaire Edgar Morin de la complexité • VISION - En période de crise, la chaire veut aider à la transformation de la complexité croissante de notre monde en atout.

    • MISSION •La chaire vise à désenclaver le regard : sur la connaissance, sur notre rapport à l’environnement et sur l’humain, pour donner à tous, avec en premier lieu les parties prenantes actives sur la chaire les moyens théoriques et pratiques de s’approprier la complexité comme un atout. •Elle le fait : –En faisant expérimenter, dans un contexte de spécialisation excessive, une interdisciplinarité efficace et concrète, –En faisant reconnaître, au coeur d’une culture du contrôle simplificatrice, la vertu séminale de l’incertitude dont l’autre nom est chance, –En favorisant, dans un contexte de fragilisation du relationnel, un réapprentissage du sens du collectif.

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    Le modèle des «grandes écoles», source d’inspiration pour la modernisation de l’enseignement supérieur français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-modele-des-grandes-ecoles-source-dinspiration-pour-la-modernisation-de-lenseignement-superieur-francais/ Tue, 28 Feb 2017 14:40:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-modele-des-grandes-ecoles-source-dinspiration-pour-la-modernisation-de-lenseignement-superieur-francais/ La filière des grandes écoles en France dont 222 sont membres de la Conférence des grandes écoles, représente la diversité de l’enseignement supérieur et de la recherche en France : écoles d’ingénieur, de management, d’architecture, d’art, de design, de sciences politiques, de santé… Elle comptait 400 000 étudiants en 2015 soit 17 % des effectifs de l’enseignement supérieur répartis dans des établissements publics (60 % des écoles de la CGE) ou privés (40 % des écoles de la CGE).

    Contribution de l’AGERA à l’élaboration du schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (SRESRI)]]>
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    Éveiller à l’éthique, stimuler l’esprit critique, vivifier la capacité d’indignation des étudiants : (re)penser le management inclusif avec Mines Albi et l’IPAG Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eveiller-a-lethique-stimuler-lesprit-critique-vivifier-la-capacite-dindignation-des-etudiants-repenser-le-management-inclusif-avec-mines-albi-et-lipag-busines/ Fri, 03 Feb 2017 14:40:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eveiller-a-lethique-stimuler-lesprit-critique-vivifier-la-capacite-dindignation-des-etudiants-repenser-le-management-inclusif-avec-mines-albi-et-lipag-busines/  par Maria Giuseppina Bruna, avec la contribution de Frédéric Teulon et Jean-Paul Ramond Levier de responsabilisation sociale, le management inclusif invite à penser et pratiquer l’Humain et la Justice dans l’entreprise. Il se construit à la jonction d’un management bienveillant (qui en appelle à l’éthique de l’altérité et à l’exercice individuel de la responsabilité1), d’un management égalitaire et équitable (traduction praxistique d’un patrimoine de règles du jeu fondé sur les principes d’égalité, de justice et de justesse) et d’un nouvel ethos managérial (qui s’enracine dans une conception ouverte et humaniste du métier ou, plus précisément, de la fonction managériale2).

    Le management bienveillant présuppose la reconnaissance pleine et entière de la dignité de l’Autre-Homme et se concrétise dans l’exercice (toujours perfectible) de la responsabilité individuelle au travail. Dans une perspective levinassienne, il est l’accomplissement (provisoire) d’une démarche humaniste invitant le Sujet à se faire souci de l’Autre jusqu’à l’inscrire en Soi, dans un mouvement toujours asymptotique vers l’éthique, appréciée comme une « sainteté possible ». Face à la nudité du visage d’Autrui se fait jour une exigence de solidarité : « Autrui est visage », écrit Levinas (1982 : 80-81)3 , et le « visage est signification, et signification sans contexte ». L’appel d’Autrui confère au Sujet une responsabilité d’élection qui l’enjoint à respecter Autrui comme un Autre-Soi-Même et à prendre soin de lui. Cette diaconie (dévouement à l’égard de l’Autre) méconnaît (éthiquement parlant) les frontières temporelles (devoir de Mémoire, devoirs à l’égard des nouvelles générations) et géographiques (solidarité universelle). Elle se place au fondement d’une « socialité originaire » qui est d’abord non-indifférence à la vulnérabilité d’Autrui (Bruna, 2015 ; Bruna, Peretti & Yanat., 2016). Universel, inconditionnel et intransitif, ce devoir de solidarité demeure strictement individuel.

    C’est pourquoi le déploiement de démarches éthiques dans les Etablissements d’Enseignement Supérieur (au plan de la recherche, de la formation des étudiants et de la praxis organisationnelle) s’avèrent indissociables de mécanismes d’éveil à l’altérité et d’une stimulation de la réflexion et de la réflexivité (déconstruction des stéréotypes et des préjugés).

    Or, développer la conscience citoyenne des étudiants, leur esprit critique et leurs capacités réflexives accroît leur prédisposition à l’éthique, perçue comme cheminement nécessairement inachevé4 . Cela en accroît l’exigence éthique et donc la capacité de contestation de règles du jeu et de pratiques contrevenant aux principes légaux d’égalité (de droit, de traitement et des chances) et de non-discrimination. Cela stimule, en outre, la propension à la critique (constructive) d’habitudes et usages organisationnels qui divergent de la téléologie humaniste (égalité dans la singularité, pluralité dans la cohésion) et pragmatique (croissance durable) présidant à une démarche transformationnelle de RSE. In fine, stimuler une capacité d’indignation face à l’injustice permet de déceler des impensés organisationnels qui freinent la pratique d’un management égalitaire et équitable et entravent le bon fonctionnement (et donc la performance) de l’entreprise. Face aux comportements dissonants non-diagnostiqués, la déconstruction des implicites discriminants jette les bases de la dénonciation, permet la correction, la réparation, puis l’évolution du paradigme axiologique de la firme. Elle permet de donner corps et sens à la citoyenneté organisationnelle autant qu’à l’éthique personnelle.

    1. STIMULER L’ESPRIT CRITIQUE, LA PRISE D’INITIATIVE ET LA CAPACITE D’INDIGNATION FACE A L’INJUSTICE : LE PROGRAMME « ETHIQUE & INCLUSION » DE L’IPAG BUSINESS SCHOOL Conjuguée à la pratique personnelle de la responsabilité et au développement de l’esprit critique, la capacité d’indignation éthique est la clef-de-voûte d’une dynamique de renforcement de la Justice tant dans la société (Etat de droit lévinassien, conscient dans sa perfectibilité) que dans les organisations (quête perpétuelle de réduction des inégalités et d’asymétries iniques au travail). A cet égard, elle participe de la mise en place d’un management égalitaire et équitable.

    C’est pourquoi l’IPAG Business School, a souhaité mettre en place, sous l’égide de sa Chaire « Entreprise Inclusive », fondée et dirigée par le Dr. Maria Giuseppina Bruna, un dispositif pédagogique innovant sur le thème Ethique & Inclusion. Reposant sur l’articulation entre recherche, formation et praxis (des étudiants, des entreprises-partenaires et du corps académique), il articule : 1) la mise en place d’un Rapport d’étonnement « Ethique & RSE » à joindre à l’ensemble des Rapports de stage (ou d’alternance) des étudiants de 4e année : cet exercice pédagogique innovant se propose de stimuler le sens de l’observation, l’acuité du regard (et donc l’esprit scientifique – l’étonnement, en tant qu’aveu socratique d’ignorance, constituant, selon Aristote, le moteur même des spéculations philosophiques et donc l’incipit d’une démarche de recherche –), la capacité d’indignation au plan éthique et in fine la conscience citoyenne des Ipagiens. Ce dispositif pionnier, expérimenté en 4e année, sera étendu (et adapté) prochainement à l’ensemble des stages et apprentissages au sein de l’IPAG. 2) l’organisation d’une Journée « Ethique » (Ethics Day) à l’adresse de la promotion entière de l’IPAG 2e année (Paris/Nice), fondée sur le dialogue des expériences et l’articulation des expertises (académiques, professionnelles, associatives), en vue de sensibiliser les étudiants aux enjeux de l’éthique et de nourrir leur réflexion, 3) la création d’un cours transversal, obligatoire et polyphonique sur le thème « Regards croisés sur l’éthique » à l’adresse des étudiants de 4e année de l’IPAG Paris, fondé sur l’articulation entre des apports théoriques (en philosophie, sociologie, droit et sciences de gestion) et des exemplifications pratiques contextualisées, données par des experts issus du monde de l’entreprise, du monde juridique, de la communication, de la sphère institutionnelle et politique En articulant un apport de connaissances et une double stimulation de la réflexion et de la réflexivité, cet enseignement se propose de contribuer à l’éveil civique des étudiants, au développement de leur esprit d’analyse et de leur sens critique. Il participe de l’objectif de former de futurs managers-citoyens, à la fois ouverts, enracinés, inclusifs et innovants.

    Ainsi, le dispositif « Ethique et Inclusion » développé par l’IPAG, dans le cadre de sa Chaire « Entreprise Inclusive », se propose de conjuguer une montée en compétence des étudiants sur les enjeux, dilemmes et arbitrages éthiques qui jalonnent la prise de décision et leur accompagnement à la traduction pratique des préceptes du management inclusif. Il repose sur la fécondation entre recherche, pédagogie et relations avec les parties prenantes (à commencer par les entreprises). Ses objectifs pédagogiques ont été établis selon le paradigme des 5 R de l’agilité : réflexion, réflexivité, résilience, relation, restitution de sens élaboré par Bruna (2017). 2. EVEILLER LES CONSCIENCES ET EXPERIMENTER LE RAPPORT A L’ALTERITE POUR FORMER DES INGENIEURS HUMANISTES : LE DISPOSITIF DIVERSITE ET EGALITE DES CHANCES DE L’ECOLE DES MINES D’ALBI-CARMAUX

    Comme nous l’avons vu, l’éveil des consciences et la capacité d’indignation face à l’injustice se configurent comme des atouts professionnels pour celles et ceux qui ambitionnent des postes à responsabilité. Ils constituent aussi les pierres angulaires d’un nouveau ethos managérial d’estampille humaniste, appelé à jouer un rôle-phare dans la « naturalisation » du management inclusif auprès des futures générations de cadres et de dirigeants. D’où la nécessité de faire des jeunes à la fois les artisans (dès leurs études) et les ambassadeurs de cette nouvelle conception du métier de manager.

    Fidèle à la tradition républicaine et consciente du rôle-charnière incombant à l’Enseignement Supérieur, l’Ecole des Mines d’Albi-Carmaux5 se propose de former des ingénieurs humanistes. C’est pourquoi elle s’est engagée dans une démarche éthique, au travers d’enseignements ciblés sur la déontologie dans les métiers d’ingénieur, et surtout en mettant en place un dispositif de diversité et d’égalité des chances unique en France, qui vise à : - éveiller à l’éthique (au travers d’’enseignements sur l’éthique et la déontologie dans le monde de l’ingénieur et un cycle de conférences obligatoires sur le management de la diversité et la RSE), - former de manière éthique (en promouvant une conception partageuse, dialogique et évolutive du savoir), - pratiquer l’éthique dans le fonctionnement même de l’Ecole (notamment en matière d’ouverture sociale et d’accessibilité méritocratique des filières sélectives).

    Au cœur de cette démarche, le dispositif diversité et égalité des chances de Mines Albi se propose de former des ingénieurs humanistes, à la fois Business Partners et HR Partners. Il repose sur l’articulation de : • la Cordée de la réussite « Osez l’excellence » labellisée depuis 2009 dont l’Ecole assure le rôle de tête-de-Cordée depuis sa création (près de 450 jeunes tuteurés et plus de 160 élèves-ingénieurs assurant des missions de tutorat dans le cadre de la Cordée au profit de collégiens et de lycées répartis sur tout le territoire tarnais). Pilotée et animée par Marie Chrsitine Plantié, chargée de mission égalité des chances de Mines Albi, elle est placée sous l’égide de Jean-Paul Ramond, Directeur des Formations et Directeur Adjoint de l’Ecole. • d’un programme d’excellence diversité unique en France6 qui articule une formation obligatoire et évaluée des élèves-ingénieurs au management de la diversité (1) et le Certificat « Management de la Diversité & Egalité des Chances : Vers des Ingénieurs Humaniste » destiné aux seuls élèves-tuteurs engagés dans des missions de tutorat dans le cadre de la Cordée7(2). Il s’enrichit d’un volet de recherche (3), mené en étroite coopération avec la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive », notamment dans le cadre du Programme de recherche « Des femmes et des réseaux », promu et animé par la Chaire, en partenariat avec l’AFMD et Mines Albi et avec le soutien de la Fondation Egalité-Mixité. Le programme d’excellence dénombre également un volet de dissémination dans les enceintes académiques et professionnelles (4), au travers notamment d’un projet de MOOC francophone consacré aux enjeux du management de la diversité, de l’agilité et de l’inclusion dans les métiers de l’ingénieur. Et ce, afin de répondre aux objectifs de promouvoir et d’outiller un management inclusif dans les entreprises et de contribuer à l’essor d’un ethos managérial humaniste.

    Placé sous l’égide de la Fondation FACE et de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme, le Certificat se propose de stimuler la conscientisation citoyenne des élèves-ingénieurs (mise en situation, expérimentation et retour critique sur la pratique, exercice de la réflexivité) et leur éveil aux enjeux sociaux et économiques de la RSE. Et ce, tout en assurant leur initiation au cadre juridique, culturel, socio-économique présidant à la gestion de la diversité dans les entreprises et en développant leurs compétences managériales, en les outillant avec les instruments conceptuels, techniques et opérationnels propres à la gestion d’équipes diversifiées. Il s’inscrit en articulation avec la « Cordée » dont il partage les objectifs stratégiques et la visée sociétale (contribuer à la responsabilisation de l’Enseignement Supérieur ; restaurer l’égalité des chances en renouant le lien entre Enseignements Secondaire et Supérieur ; sensibiliser aux enjeux de l’égalité dans la diversité ; participer à l’éveil citoyen des étudiants). Le Certificat renforce la portée pédagogique de la « Cordée » en complétant la pratique active du tutorat par une formation académique complémentaire (modules ad hoc) destinée à disséminer des savoirs, à diffuser des outils et à stimuler la réflexivité des étudiants (Bruna, Plantié & Ramond, 2017). Il constitue une innovation pédagogique qui conjugue une démarche de formation par la recherche (apports académiques), le partage des pratiques (contributions d’experts professionnels) et l’expérimentation (expérience trisannuelle du tutorat, co-organisation et participation des activités de développement culturel, social et personnel mises en œuvre dans le cadre de la « Cordée », pratique active de la réflexivité, comme outil d’apprentissage, vecteur de mûrissement personnel et instrument de développement du futur ingénieur). Il permet, en outre, une triangulation (inédite en France dans une Ecole d’Ingénieur) entre recherche, formation et pratique organisationnelle de l’égalité des chances. A cet égard, il participe d’un renouveau (ou d’une deuxième génération) des programmes égalité des chances et consacre l’engagement sociétal de l’Ecole des Mines d’Albi (Bruna, Plantié & Ramond, 2017). Fidèle à son inspiration levinassienne, il s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue, d’amplification de sa portée stratégique et de renforcement sa charge transformationnelle.

    CONCLUSION : UNE ETHIQUE EN MARCHE Invitation au questionnement éthique, propédeutiques à un exercice pratique de l’éthique (dans la sphère professionnelle) et prolégomènes à un ethos managérial d’inspiration humaniste, le programme « Ethique et Inclusion » de l’IPAG Business School et la démarche de diversité et d’égalité des chances de Mines Albi se veulent des laboratoires et des porte-voix d’un management inclusif. Ils s’inscrivent dans une téléologie positive. Ils poursuivent un dessein humaniste et une visée pragmatique : former des ingénieurs et des managers humanistes, capables d’agir éthiquement au plan personnel par l’exercice de la responsabilité (diaconie à l’égard de l’Autre, management bienveillant) et insuffler une refondation du management. Autrement dit, de contribuer à renouveler des règles du jeu, des pratiques gestionnaires et des habitudes organisationnelles encore trop inégalitaires (promotion d’un management égalitaire et équitable). Et ce, tout en contribuant, par la pratique, à la sédimentation et à la désirabilité collective d’un ethos managérial humaniste.

    1 H. Corvellec (2003). « Il n’y a d’éthique que des manageurs. Une critique lévinasienne de l’éthique de l’entreprise », Working paper. H. Corvellec (2005). « An Endless Responsibility for Justice. For a Levinasian Approach to Managerial Ethics », Working paper. M.G. Bruna (2015). « Altérité, diversité et société : de l’égalité abstraite au principe de justice. Esquisse de réflexion sous le prisme levinassien et simmelien », Troisième Congrès « Philosophie(s) du Management », Université de Lorraine, Laboratoire de recherche CEREFIGE et Société de Philosophie des Sciences de Gestion, IAE Metz, 12 et 13 Mai 2015. M. G. Bruuna, J. M. Peretti, Z. Yanat (2016). « Les nouveaux défis de la diversité : totems à dépasser et paris à relever », RIHME, n°20, pp.68 – 88. 2 M. G. Bruna (2017). « Dynamique de changement, exercice de la réflexivité et apprentissage managérial dans la conduite d’une démarche transformationnelle de diversité », Revue des Sciences de Gestion, sous presse. 3 E. Levinas (1982). Éthique et Infini, (dialogues d'E. Levinas et P. Nemo), Paris, Fayard.

    4 Tout processus d’amélioration des comportements individuels et collectifs en matière d’éthique conduit tout au plus à réduire la part in-éthique -d’injustice ou d’arbitraire- en leur sein.

    5 Conformément à son projet pédagogique, elle cherche à former des ingénieurs humanistes, en stimulant la sensibilité sociétale, l’esprit citoyen et la pratique de la réflexivité de ses élèves-ingénieurs, tout en développant leurs compétences techniques et managériales. Au côté d’un engagement en faveur de l’ouverture sociale (45% des élèves-ingénieurs de Mines Albi sont bénéficiaires d’une bourse) et de la mixité des métiers (près de 40% de l’effectif recruté annuellement à l’Ecole est composé de femmes), l’Ecole se distingue par son implication en faveur de l’égalité des chances et de la diversité au travers d’un dispositif éponyme, unique en France.

    6 Le programme d’excellence diversité de Mines Albi est placé sous la direction scientifique de Maria Giuseppina Bruna. Il bénéficie d’une tutelle conjointe du Fonds de Dotation Mines Albi, dirigé par René David, et de la Direction des Formations de Mines Albi. Il a pour partenaire le Groupe ENGIE, représenté par sa DRH Corporate Muriel Morin. 7 Le Certificat « Management de la Diversité & Egalité des Chances : Vers des Ingénieurs Humanistes » s’adresse aux élèves-ingénieurs de Mines Albi (et de l’Ecole d’ingénieurs ISIS, un de ses partenaires) ayant assumé la fonction de tuteur égalité des chances trois années durant, ayant bénéficié d’ateliers d’approfondissement et d’un coaching adapté. Il est labellisé par l’Ecole, la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (DILCRA) et la Fondation Agir contre l’Exclusion (FACE).

    A propos de Maria Giuseppina Bruna

    Professeure-chercheure en management de la diversité, de l’agilité et de l’inclusion, Maria Giuseppina Bruna, PhD, est Directrice scientifique de la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive » et Conseillère stratégique de la Direction de l’IPAG en charge des domaines "Ethique, RSE, Management" et du développement des partenariats. Intervenante à l'Ecole Nationale d’Administration, elle dirige le programme diversité de l’École des Mines d’Albi-Carmaux, pour lequel elle a reçu la Victoire des Leaders du Capital Humain 2015, Catégorie « Entreprise Publique ». Elle dirige le programme « Des femmes & des réseaux », promu et animé par la Chaire, en partenariat avec l’AFMD et Mines Albi : il est labellisé et financé par la Fondation Egalité-Mixité (entreprises fondatrices : ENGIE, AXA, Michelin, Orange) et FACE. Auteure d’environ 35 articles académiques et chapitres d’ouvrages, elle est Rédactrice en chef adjointe de la revue scientifiques Management & Sciences Sociales. Elle est membre du Groupe de Dialogue sur la Lutte contre les Discriminations au Travail et dans l’Emploi installé par les Ministres du Travail et de la Ville et siège, en tant que personnalité qualifiée, au Comité d'Orientation de la Fondation "Agir contre l'Exclusion" (FACE) et au Comité Exécutif de la Fondation ENGIE "Agir pour l'Emploi". Lauréate du Programme Découverte Chine 2014 (Ministère Français des Affaires Etrangères/Institut Français de Chine) et de plusieurs prix d’excellence scientifique, elle est citée dans le Guide Décideurs « Leadership & Management du Capital Humain 2016 » parmi les 100 Leaders du secteur des Ressources Humaines de l’année 2016.

    A propos de Frédéric Teulon

    Economiste réputé internationalement, Frédéric Teulon est Directeur de la Recherche de l’IPAG Business School. Ancien élève de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENS Cachan), il est un auteur prolifique en économie et sciences de gestion, ayant publié dans les meilleures revues nationales et internationales. Parmi ses ouvrages récents : Dictionnaire d’histoire, économie, finance, géographie, PUF, "Major", 2010 ; Croissance, crises et développement, PUF, coll. « Major », 2010 ; Dictionnaire des grands économistes, PUF, coll. « Major », 2009 ; Initiation à la comptabilité nationale, PUF, coll. « Major », 2009 ; Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie, PUF, coll. « Major », 2008 ; Initiation à la macro-économie, PUF, coll. « Major », 2008 ; La nouvelle économie mondiale, PUF, coll. « Major », 2008 ; Initiation à la micro-économie, PUF, coll. « Major », 2007 ; Croissance, crises et développement, PUF, coll. « Major », 2006 ; Les FFD : la France aux mains des fils et filles de, Bourin éditeur, 2005.

    A propos de Jean-Paul Ramond

    Directeur Adjoint et Directeur des Formations, Ecole des Mines d’Albi-Carmaux Ingénieur (Polytechnique (promotion75) – SupAéro (promotion80) 18 ans dans l’industrie à divers postes à responsabilités 17 ans dans la formation.

    A propos de L'IPAG

    L’IPAG Business School est une Business School créée en 1965 qui délivre un diplôme Grade Master visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle est membre de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles) et de l'UGEI (Union des Grandes Écoles Indépendantes). L’école compte plus de 2 500 étudiants répartis sur 4 campus : Paris, Nice, Yunnan (Chine) et Riverside (Californie, USA) et 9000 diplômés depuis sa création. Elle dispense 1 Programme Grande Ecole avec 15 spécialisations, 7 Bachelors et 6 MBA. En 2015, l’IPAG a lancé l’IPAG Executive Education, département en charge de ses programmes de formation continue. L’IPAG a inauguré le 30 mars 2016 la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive », fondée et dirigée par le Dr. M.G. Bruna : son programme-phare « Des femmes & des réseaux », mené en partenariat avec l’AFMD et Mines Albi, est labellisé et financé par la Fondation Egalité-Mixité sous l’égide de la Fondation Agir contre l’Exclusion (entreprises fondatrices : ENGIE, AXA, Michelin, Orange). La Chaire dénombre parmi ses autres mécènes le Groupe CARREFOUR. L’Association Française des Managers de la Diversité est son partenaire stratégique.

    A propos de de Mines Albi École d'ingénieurs membre de l'Institut Mines-Télécom et de l'Université de Toulouse, centre de recherche et de valorisation économique, Mines Albi forme des ingénieurs généralistes à la fois internationaux, innovants et humanistes. C’est pourquoi sa démarche pédagogique vise à stimuler la sensibilité sociétale, l’esprit citoyen et la pratique de la réflexivité de ses élèves-ingénieurs, aux côtés du développement de compétences techniques et technologiques et d’un savoir-faire managérial. Au côté d’un engagement en faveur de l’ouverture sociale (45% des élèves-ingénieurs de Mines Albi sont bénéficiaires d’une bourse) et de la mixité des métiers (près de 40% de l’effectif recruté annuellement à l’Ecole est composé de femmes), l’Ecole se distingue par son implication en faveur de l’égalité des chances et de la diversité au travers d’un dispositif éponyme, unique en France qui a été distingué, le 10 décembre 2015, par une Victoire des Leaders du Capital Humain 2015, catégorie « Entreprise Publique » (ex aequo avec le CNRS), pour sa qualité et son caractère innovant. http://www.mondedesgrandesecoles.fr/cordees-de-reussite-a-mines-albi
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    Les nouveaux bacheliers dans les écoles en 5 ans https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-bacheliers-dans-les-ecoles-en-5-ans-2/ Wed, 08 Mar 2017 09:36:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-nouveaux-bacheliers-dans-les-ecoles-en-5-ans-2/ Les écoles en 5 ans au recrutement post-bac ont été confrontées immédiatement aux conséquences de la réforme des lycées. Ne pouvant anticiper les nouvelles connaissances et aptitudes de ces nouveaux bacheliers, les écoles contactées (INSA et INP), ont mis en place une démarche pragmatique partant du constat, suivi d’une phase de remédiation entraînant une réflexion sur la redéfinition des objectifs de formation, provoquant enfin une évolution des rythmes pédagogiques et des programmes.

    Constat : Les élèves admis sont systématiquement soumis à des tests de rentrée portant dans les disciplines fondamentales. Il est reconnu qu’ils présentent globalement un déficit important en techniques calculatoires dû à des pans de programmes non abordés en lycée et à l’utilisation intensive des outils de calcul formel. Ces lacunes en mathématiques pénalisent les autres champs disciplinaires qui les considèrent toujours comme des prérequis.
    Au niveau des aptitudes, il est constaté un manque de structure logique et des problèmes de conceptualisation entraînant des difficultés dans la mise en œuvre d’un raisonnement scientifique et de sa rédaction. Ces difficultés d’abstraction ne leur permettent pas de mobiliser leurs connaissances dans une phase de transfert ou pour résoudre un problème.

    Remédiation : Le choix des écoles sur l’adaptation de ces nouveaux bacheliers est de toucher au minimum les contenus des programmes afin de conserver le niveau d’excellence affiché. Dans ces conditions, les bases de programmes antérieurs non vues en lycée sont réintroduites en début de 1ère année avec un renforcement des capacités d’abstraction. Il peut être fait appel à l’utilisation d’outils d’autoformation à distance pour combler une part de ces lacunes.

    Evolutions pédagogiques : Compte tenu de la mise en place des outils de remédiation au cours de la 1ère année et de l’aptitude de ces nouveaux bacheliers, une redéfinition des orientations des Premiers Cycles ont amené les équipes pédagogiques à déséquilibrer les emplois du temps en augmentant significativement les enseignements en mathématiques en début de cursus.
    L’introduction d’une approche transversale pluridisciplinaire, en 2ème année, faisant appel à une pédagogie active dans le cadre de projets et approfondissements thématiques doit accompagner l’élève dans son apprentissage de l’autonomie. Ces expériences pédagogiques visant à forcer l’élève à devenir acteur de sa formation le sollicitent en permanence et l’encouragent à utiliser les plateformes de calcul formel pour la résolution numérique de situations problèmes.

    Bilan : les responsables des formations ont conscience que leurs réactions vis-à-vis de la réforme des lycées doit être rapide sous peine de réduire les ambitions. Les exigences demandées aux élèves, non préparés à ces nouveaux modes pédagogiques faisant appel à une autonomie, accentuent l’hétérogénéité des promotions et de nombreux élèves se trouvent en grandes difficultés très tôt dans l’année scolaire. Des outils d’aides passant par du tutorat et du soutien académique doivent être mis en place pour accompagner ces élèves dans leur nouvelle démarche d’apprentissage.

     

    Yves JAYET
    Professeur à l’INSA Lyon

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    L’entrepreneuriat étudiant à l’ENSTA Bretagne : zoom sur 4 projets https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-etudiant-a-lensta-bretagne-zoom-sur-4-projets/ Tue, 21 Mar 2017 11:03:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=38402 projet Surf Modulable - Entrepreneuriat Etudiant à l'ENSTA Bretagne - Projet L'ENSTA Bretagne sensibilise et accompagne ses étudiants dans l'apprentissage de l'entrepreneuriat par l'intervention de professionnels, la participation à des projets concrets (mises en situation) et à des challenges étudiants telles que « Les Entrepreneuriales ». Nous vous proposons de découvrir 4 projets portés par des étudiants  ENSTA Bretagne. Tous ont intégré le dispositif « les Entrepreneuriales » dont la finale régionale s'est déroulée le 28 mars 2017, à Rennes. MyM a remporté, à cette occasion, le prix de l'innovation sociale.  

    « Make Your Move »*, une application mobile au service des événements privés

    *Prix de l'innovation sociale aux Entrepreneuriales de Bretagne L’organisation d’un événement réserve souvent de nombreuses surprises. C’est le constat qu’a fait Maxime en préparant un enterrement de vie de garçon : problèmes de communication, de réservation de billets de transport… Face à ce constat, le futur ingénieur ENSTA Bretagne a imaginé l’application MyM. Son objectif : faire de la gestion des évènements privés une partie de plaisir ! Tout est inclus dans l’application MyM : posts de messages par thème, création de questionnaires, plateforme d’échange d’argent, géolocalisation des participants… MyM est actuellement en développement (programmation) par Maxime et Adrien tous les deux apprentis ingénieurs à l’ENSTA Bretagne. Les aspects marketing, finance, stratégie et gestion sont géré par quatre élèves de l'IAE de Brest.  

    " Foot for a Cause", quand sport rime avec humanisme

    Souvenez-vous… En 2014, la Coupe du monde de football se déroule au Brésil. A quelques centaines de mètres des stades ultra modernes, les habitants vivent dans les favelas… Romulo et André Georges, tous les deux brésiliens et étudiants à l’ENSTA Bretagne ont imaginé  « Foot for a cause » porté par l’envie de financer par le sport des projets humanitaires.  Leur idée : récupérer des équipements sportifs dédicacés par les joueurs (ballons, maillots, gants…), les vendre sur des plateformes d’enchère et reverser l’argent à des associations humanitaires. « Le coût de la scolarité d’un élève au Brésil s’élève à 60 €/mois. En Afrique, avec 400 euros, il est possible de construire une école. Certains maillots sont vendus aujourd’hui à plusieurs milliers d’euros sur les sites d’enchères. Imaginez alors tous les projets humanitaires qui pourraient être réalisés avec cet argent ! » explique André Georges. Le projet présenté au Stade brestois 29 et à leurs supporteurs a reçu un très bon accueil. Une première vente aux enchères est programmée courant mars.  Si le concept est validé à l’échelle locale, les porteurs de projet aimeraient l’étendre aux niveaux régional, national voir international et pourquoi pas à d’autres sports !  

    « Le surf modulable » : Peu importe les conditions, éprouvez les meilleures sensations sur l’eau !

    Trouver la planche de surf idéale, n’est pas chose facile. Outre le design, le transport et la praticité de la planche, il faut trouver un modèle qui permette d’obtenir les meilleures sensations dans des conditions très différentes (vents, vagues…). Quatre étudiants de l’ENSTA Bretagne ont décidé de relever le défi en créant une planche de surf modulable. Pour permettre aux surfeurs d’évoluer aisément dans l’eau et de profiter pleinement de chaque session, cette planche est proposée en différents morceaux. Chacun pouvant être facilement combinés en fonction de la situation. Le projet, qui est déjà bien avancé techniquement, disposera d’un prototype à la fin du mois de mars. Ainsi, les premiers essais pourront avoir lieu dans les prochains mois. Dans le cadre des Entrepreneuriales, l'équipe s'est agrandie : deux étudiants de l’IAE de Brest apportent leurs compétences en communication,  marketing, gestion et financement du projet.  

    « Tatras », une structure en ligne et réelle pour accompagner les auto-entrepreneurs

    En France, de nombreux particuliers se sont installés comme auto-entrepreneurs. Chacun propose ses produits et services individuellement et gère sa structure de manière autonome. Pour beaucoup, cette autonomie est souvent signe d’isolement : difficile de résoudre seul les problèmes administratifs, de décrocher de nouveaux contrats… Dans ce contexte, la motivation peut s’en ressentir. Pour permettre aux free-lance, sous statut auto-entrepreneur, de ne plus se sentir seuls, le projet Tatras propose : -    Une plate-forme web de petites annonces permettant de présenter ses activités et de rechercher des clients -    Des locaux partagés situés dans les grandes villes pour favoriser le co-working et l’émulation. -    En complément, la structure Tatras leur offre la possibilité de bénéficier d’offres mutualisées aux tarifs avantageux : mutuelles, comptabilité, protection juridique…]]>
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    L'ICD, école du Groupe IGS, propose un Junior programme adapté aux lycéens. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/licd-ecole-du-groupe-igs-propose-un-junior-programme-adapte-aux-lyceens/ Wed, 29 Mar 2017 07:11:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40000 Communiqué de presse

    29/03/2017

    Le Junior programme est un dispositif pédagogique innovant et ludique qui permet aux lycéens de rentrer dans l'enseignement supérieur avant l'heure pour mieux s'orienter et comprendre les métiers du commerce, du marketing, du développement ou encore de l'événementiel. Chaque session Junior Programme ICD est indépendante et gratuite. Pendant trois heures, le mercredi ou le samedi, les lycéens se plongent dans un univers professionnel et apprennent à travailler ensemble. Une présentation des projets clôt l'après-midi avec un mot du directeur. Si les familles des inscrits le souhaitent, elles peuvent assister à la fin de session. Les lycéens qui participeront à l'ensemble des séances, se verront délivrer le certificat « ICD Junior Manager ». Les prochains rendez-vous sur le campus : 14 avril - « Deviens un as du marketing » (de 14h00 à 18h00) 3 mai - «  Vends le meilleur de toi-même » (de 14h00 à 18h00) 3 juin - « Assure un max avant ton bac » (de 13h00 à 16h30) 12 juillet - « In English Please : négocier à l'international » (de 14h00 à 18h00) 6 septembre - « In Chinese Please : bien négocier en Chine » (de 14h00 à 18h00)   « Lycéens et collégiens n'ont que peu de connaissances du monde économique et professionnel. La première rencontre avec l'entreprise a lieu lors du stage de troisième. Au lycée, l'accent est souvent mis sur la réussite au bac. Les lycéens ont souvent du mal à trouver la « bonne » filière et les taux d'abandon restent importants en première année. Le Junior programme permet aux lycéens d'appréhender des métiers concrètement », explique Benoît Aubert, Directeur de l'ICD. Pour s'inscrirehttps://educ.sphinxonline.net/SurveyServer/s/gh-ICD/ICD_junior_prog_2016 Contact presse : Axelle Guilmault. Tél. : +33 (0)1 80 97 55 24 / + 33 (0)6 86 90 84 12 / aguilmault@groupe-igs.fr Campus Groupe IGS : 12, rue Alexandre Parodi - 75010 Paris M° Louis blanc (L 7), Château-Landon (L 7), Jaurès (L 2). A propos de l'ICD : L'ICD, école de commerce et de développement du Groupe IGS, délivre un diplôme visé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche à Bac+5, conférant le grade de Master. L'ICD propose également plusieurs doubles diplômes avec des universités internationales aux niveaux Bachelor et Master. Le laboratoire de recherche LARA/ICD contribue à garantir l'excellence académique, l'évolution des pratiques et l'innovation pédagogique, liées aux thématiques propres aux enseignements d'une grande école de commerce, notamment dans les métiers de la fonction commerciale, le marketing contextuel, le management des réseaux de distribution et les stratégies de veloppement des marques. L'ICD dispose de campus à Dublin, Shanghai et San Diego, et de partenariats avec plus de 100 universités à travers le monde. www.icd-ecoles.com]]>
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    Privacy Shield : un bouclier à peine brandi, déjà ébréché ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/privacy-shield-un-bouclier-a-peine-brandi-deja-ebreche/ Sun, 19 Mar 2017 11:45:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40941 Le 12 juillet 2016, l’Union européenne et les États-Unis concluaient l’accord sur le bouclier de protection de la vie privée (Privacy Shield). Le Privacy Shield faisait ainsi suite à l’invalidation le 6 octobre 2015 d’un premier accord UE-USA appelé sphère de sécurité (Safe Harbor) par la Cour de Justice de l'Union Européenne. Ce faisant, la Cour a donné suite à la plainte déposée contre Facebook Ireland par un jeune étudiant autrichien, Maximilian Schrems, qui estimait que la multinationale américaine, en transférant ses données aux Etats-Unis, ne respectait pas son droit fondamental à la protection de ses données personnelles. Sur le fond, la Cour pose le critère suivant : les États-Unis doivent assurer effectivement, « un niveau de protection des droits fondamentaux substantiellement équivalent à celui garanti au sein de l’Union ». A cet égard, la haute juridiction relève que les autorités publiques américaines peuvent accéder de manière massive et indifférenciée aux données transférées, sans assurer de protection juridique efficace aux personnes concernées. En effet, les entreprises américaines doivent se soumettre aux législations américaines d’ordre public ; elles sont donc tenues d’écarter « sans limitation » l’application des clauses du Safe harbor qui leur seraient contraires. En pointant ici le caractère disproportionné d’une collecte massive et indifférenciée, l’arrêt de la CJUE marque un tournant historique dans l’échange des données personnelles dans notre monde numérique et globalisé. En effet, le critère posé, celui de la « protection des droits fondamentaux substantiellement équivalent à celui garanti au sein de l’Union», s’applique à toute exportation de données vers des pays tiers à l’Union. Tel un château de cartes, ce sont donc d’autres décisions, celles de la Commission européenne ou des autorités de protection des données personnelles, qui sont susceptibles d’être invalidées, notamment les décisions concernant les accords contraignants d’entreprises (Binding Corporate Rules) et les clauses contractuelles. Nonobstant, le transfert de données personnelles en dehors de l’UE n'en demeure pas moins une pratique quotidienne constituante de l’économie numérique. Il importait donc de trouver rapidement un successeur au Safe Harbor afin d’apporter une certaine sécurité juridique aux citoyens comme aux entreprises. De façon inédite, le Privacy Shield prévoit la création d'un médiateur (« Ombudsperson ») auprès duquel sont déposées les plaintes provenant des citoyens européens ainsi que d’autres possibilités de recours : les citoyens peuvent s'adresser soit directement à l'entreprise concernée, soit à l'autorité nationale de protection des données de leur Etat (en France la Cnil) qui collaborera avec la Commission fédérale du commerce des États-Unis. Lorsqu’un litige n’est pas réglé par l'un de ces moyens, un mécanisme d’arbitrage est disponible, en dernier ressort. Pour autant, le Privacy Shield n’a pas fait consensus auprès des États membres, l'Autriche, la Croatie, la Slovénie et la Bulgarie ayant préféré s’abstenir. Finalement entré en vigueur le 1er aout 2016, l’accord s'applique uniquement aux entreprises américaines qui y adhèrent : au 13 février 2017, 1649 d’entre elles s’étaient auto-certifiées. Nul doute qu'après les révélations d'Edward Snowden, la médiatisation de l'exploitation des données personnelles, et plus récemment la mise en lumière des activités de la NSA par le célèbre réalisateur Américain Oliver Stone dans son film intitulé « Snowden », ce sont bien des attentions toutes particulières qui se porteront sur l'examen scrupuleux de cette évaluation. D'autant que le Privacy Schield suscite une variété large de considérations allant au mieux du doute poli de certaines personnalités, comme le député européen Claude Moraes, en passant par « d’importantes préoccupations » pour les Cnils européennes, au pire à la polémique quant à sa réelle cohérence et son efficacité. Les enjeux sont réels, les conséquences tangibles et l'économie numérique, à l'échelle planétaire, bien dépendante des questions liées aux données personnelles. Et ce ne sont certes pas les GAFA qui viendraient contredire l'importance collective et sociétale accordée au cœur de leur principal modèle économique. Pour aller plus loin : Les données personnelles dans les traités et accords internationaux : le Privacy Shield, 13e Rencontre de la Chaire Valeurs et Politiques des Informations Personnelles de l’Institut Mines-Télécom, 6 janvier 2017.

      Claire Levallois-Barth Coordinatrice de la Chaire, Maître de conférences en droit Télécom ParisTech Ivan Meseguer Cofondateur de la Chaire, Affaires Européennes Institut Mines-Télécom

    A propos de Claire Levallois-Barth

    Claire Levallois-Barth est maître de conférences en droit à Télécom ParisTech. Elle s’intéresse à l’évolution de la protection des libertés et droits fondamentaux à l’ère numérique. Elle se concentre en particulier sur la question de la protection des données personnelles, notamment dans le contexte du big data, ainsi que sur la gestion des identités numériques. Elle est co-fondatrice et coordinatrice de la chaire Valeurs et Politiques des Informations Personnelles de l’IMT (Institut Mines-Télécom) : www.informations-personnelles.org

    A propos de Télécom ParisTech

    Télécom ParisTech est la première grande école française d’ingénieurs généralistes du numérique. Ses diplômés intègrent tous les secteurs d'activité. Avec des enseignements et une recherche d'excellence sur tout le champ du numérique, Télécom ParisTech est au cœur d'un écosystème d'innovation unique fondé sur l'interaction et la transversalité de sa formation, son centre de recherche et ses deux incubateurs d'entreprises. Ecole de l'IMT (Institut Mines-Télécom), Télécom ParisTech est membre du réseau ParisTech et se définit comme le Collège de l’innovation par le numérique de l’Université Paris-Saclay, dont l’ambition est de devenir l’un des premiers pôles d’innovation mondiaux. www.telecom-paristech.fr
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    Quelles politiques pour l’enseignement supérieur et la recherche ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelles-politiques-pour-lenseignement-superieur-et-la-recherche/ Sun, 19 Mar 2017 11:47:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40942 © Seb Lascoux NewsTank organisateur de Think Education pour la 2éme année consécutive, a proposer aux Présidents des Conférences, (Anne-Lucie Wack pour la CGE) d’interpeller les représentants des candidats à l’élection présidentielle 2017. Le débat était animé pour News Tank,  par Théo Haberbusch. Article paru le 10 février 2017 et reproduit avec l’aimable autorisation de News Tank Think Education : les propositions des candidats François Fillon et Jean-Luc Mélenchon pour l’ESR Installation de pré-requis par filière pour l’entrée en licence, intégration dans le PIA de financements permettant la collaboration entre enseignement supérieur public et privé pour François Fillon ; création d’une université nationale, suppression du HCERES et du CIR pour Jean-Luc Mélenchon : telles sont quelques-unes des propositions défendues par les deux candidats à l'élection présidentielle de 2017, et défendues par leurs représentants, Patrick Hetzel, député les Républicains pour François Fillon et Hendrik Davi, chercheur à l’Inra pour Jean-Luc Mélenchon, lors du débat « Quelles politiques pour l’enseignement supérieur ? » à l’occasion de Think Education organisé par News Tank à l’Université Paris Dapuhine le 07/02/2017. Patrick Hetzel et Hendrik Davi étaient interpellés par François Cansell, président de la Cdefi ; Jean-Michelle Nicolle, président de l’UGEI ; Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE et François Germinet, président de la commission formation professionnelle de la CPU. Parmi les thèmes abordés figurent l’orientation, la réussite en licence, la place de l’enseignement privé et ses liens avec le public, la diversité sociale ou encore l’interministériel et l’autonomie des établissements et leurs moyens. La réussite en licence Question d’Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE « La CGE représente 222 grandes écoles et 40 % des diplômes de grade master du pays. Les écoles sont un acteur de poids dans l’enseignement supérieur et ont des choses à dire. La CGE réfléchit à la présidentielle depuis un certain temps : nous avons fait un sondage et menée une réflexion collective qui nous a amené à poser un certain nombre de questions pour que les politiques se saisissent des enjeux de l’ESR pour la présidentielle », déclare Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE, en propos liminaire. Elle interroge les représentants des candidats à la présidentielle sur leur vision pour favoriser la « réussite en licence ». Patrick Hetzel, les Républicains « La loi LRU a posé une mission supplémentaire à l’enseignement supérieur : celle de l’insertion professionnelle. On ne peut pas parler de réussite étudiante en passant sous silence l’insertion professionnelle », déclare Patrick Hetzel. Concernant la réussite en licence, il considère nécessaire de « gérer la question des flux, qui doit passer par l’installation de pré-requis selon les filières », et estime qu'« on ne peut pas dissocier la question de la réussite en licence du lien avec le lycée ». « Le lycée doit contribuer dans les filières générales et technologiques à la préparation à l’enseignement supérieur et dans les filières professionnelles avoir des filières pour assurer la réussite ». Lire l'article intégralement]]> 40942 0 0 0 Sécuriser les données dans « Dataland » ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/securiser-les-donnees-dans-dataland/ Sun, 19 Mar 2017 11:49:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40943   Au fil des siècle l’être humain a appris à sécuriser les périmètres de l’espace physique où il vivait. Remparts de Carcassonne, porte de Valenciennes à Douai, postes frontières : ce sont des vestiges de cette pratique. Aujourd’hui il existe un nouveau continent, virtuel mais de plus en plus présent dans nos vies, qu’on pourrait appeler « Dataland » : le vaste continent des données numériques, au cœur du Net. Ce continent, qui croît réellement de manière exponentielle, n’a ni frontière physique, ni gouvernants, ni poste frontière, ni remparts. Ses visiteurs se jouent facilement des lois du monde réel. On y trouve de tout : des cours en ligne, des réseaux sociaux, des sites web de commerce électronique. On y trouve aussi des choses plus dérangeantes, plus noires, cela va de sites où on peut acheter des malwares, des photos pédopornographiques ou, comme il a été observé récemment, des dossiers médicaux à vendre. Si ce continent numérique reste fascinant et va probablement changer le monde d’une manière difficile à évaluer aujourd’hui, il a un point faible : son territoire est peu ou mal sécurisé, les lois qui y règnent sont souvent obscures à interpréter pour un non juriste et la complexité juridique de certains montages dépassent souvent l’appareil judiciaire en cas de conflit. Les statistiques montrent que des centaines voire des milliers d’ordinateurs sont attaqués chaque seconde dans le monde : celui d’une PME, celui d’une grande entreprise, d’un ministère ou le vôtre. Que recherchent ces « hattackants » ? De l’information, toujours de l’information mais sous forme numérique. Pourquoi ? Pour vous prendre de l’argent ou vous en faire perdre : identifiants bancaires, coordonnées de carte bleue : tout ce qui peut servir à usurper une identité dans le monde réel ou tout ce qui peut servir à exiger une demande de rançon. Par exemple, un ransomware (logiciels malveillants1) prend en otage vos données personnelles ou celles de votre entreprise et, s’il n’est pas bloqué, va les chiffrer puis vous proposera de payer une rançon en échange d’une clé pour déchiffrer. Ces « logiciels » sont de véritables plaies : quelques hôpitaux en Europe et aux US ont été attaqués en 2016 et pendant plusieurs jours ont dû cesser nombre de soins. Et n’oublions pas que dans certains pays, hélas nombreux, et ce, au XXIe siècle, publier sur le Net ses envies de plus de démocratie peut vous valoir des coups de fouet, de la prison, une condamnation à mort ou une disparition pure et simple. Un petit test : comment savoir si vous êtes vulnérable ? Voici une liste de quelques règles d’hygiène virtuelle (non exhaustive) : • Cliquez-vous sur un fichier attaché dont vous n’êtes pas sûr de la provenance ? • Avez-vous installé un antivirus sur votre ordinateur personnel ? • Le configurez-vous correctement si vous en avez déjà un ? • Utilisez-vous plusieurs navigateurs web ? • Nettoyez-vous régulièrement vos cookies (supprimez les ça ira plus vite !) ? • Quand vous quittez votre domicile, vous fermez votre porte réelle à clé ? Faîtes-vous de même pour vos connexions ? Coupez-vous votre wifi ? • Éteignez-vous correctement votre ordinateur ? Si vous avez répondu oui à la 1ère question et non aux autres, je vous conseille de faire quelques efforts ! Vous avez ou vous serez fort probablement une « victime numérique ». Ces « hattackants » font des choses illégales mais il y a, de mon point de vue, plus insidieux : ce qu’on pourrait appeler les attaques « légales ». Prenons par exemple le droit à l’oubli numérique, notion apparue à la fin du XXe siècle, dont voici une bonne définition2 : «il permet à un individu de demander le retrait de certaines informations qui pourraient lui nuire sur des actions qu’il a faite dans le passé ». Toute personne a, en tout cas en Europe, ce droit à l’oubli numérique. Mais il reste très difficile à faire respecter aujourd’hui par les entreprises de la Silicon Valley, les fameuses GAFA ou leurs versions chinoises : les BATX. Une chose est sûre : à chacun de vos passages dans « Dataland », que ce soit pour une requête ou un achat, vous y laissez des traces. Des traces numériques. Nombreuses et souvent faciles à suivre. Vous faites une requête sur votre moteur de recherche favori ? L’entreprise derrière ce moteur va tout stocker : la date, votre IP, votre requête, et. ; ainsi, elle peut savoir combien de personnes en France ont fait une recherche sur « échangisme » hier. Et cette information va vivre très longtemps. Il est assez troublant par exemple de se dire que sur certains réseaux sociaux, arrivera un jour où il y aura plus de fiches de personnes décédées que de fiches de personnes vivantes… Vous l’aurez compris, « Dataland » est un monde excitant mais dangereux : tout utilisateur devrait, doit serait plus approprié, comprendre un minimum ce qu’il fait lorsque qu’il visite ce continent. Il faut donc de l’éducation. Encore et toujours de l’éducation. Il faut des lois, des normes, des règles pour « Dataland » mais aussi du bon sens. Ceci est un chantier titanesque. La structure même du Net, ses frontières virtuelles qui ne correspondant pas aux frontières géopolitiques, sa gouvernance, son fonctionnement ses protocoles, tout doit être revu pour qu’on puisse naviguer dans « Dataland » sans crainte. En attendant : oui, il faut donc des lois, oui il faut des règles sur le Net ; mais il faut aussi des droits et des débats. Le Net est une création humaine qui ne doit pas oublier l’humain mais, en attendant : faites attention !   [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ransomware [2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_à_l'oubli

    Robert Erra Directeur du Laboratoire Sécurité & Système EPITA (LSE)

    A propos de Robert Erra

    Robert ERRA est Directeur du Laboratoire Sécurité & Systèmes d’EPITA. Dans sa carrière, il a créé et géré plusieurs formations en sécurité de l’information, tant en France qu’au Maroc, trois MS, un MSc et deux BADGES, tous accrédités CGE. Ses recherches portent sur l‘algorithmique en général et plus particulièrement en ce moment sur deux thèmes : 1. La classification et l’analyse à très grande échelle de malware. 2. Les algorithmes d’analyse des très grands graphes, ce qu’on appelle les graphes géants du web.

    A propos d'EPITA

    Créée il y a 32 ans, l’EPITA est l’école d’ingénieurs qui forme celles et ceux qui imaginent et créent le monde numérique d’aujourd’hui et de demain. À la pointe de l’innovation dans ses contenus et dans ses approches pédagogiques, l’école s’adapte en permanence aux besoins des entreprises dans un domaine particulièrement évolutif. La qualité de ses enseignements et de ses laboratoires de recherche, ainsi que le dynamisme de ses 6800 diplômés présents dans plus de 2000 entreprises et startups ont établi sa réputation d’excellence en France comme à l’étranger.
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    La protection des données : au-delà de la technique… nos comportements https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-protection-des-donnees-au-dela-de-la-technique-nos-comportements/ Sun, 19 Mar 2017 11:51:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40944   La protection des données et la cyber-sécurité souffrent d’un mal commun : la tendance de la plupart des acteurs (citoyens, entreprises, services de l’État ou des collectivités, etc.) à concevoir cette question d’abord et essentiellement sous son angle technologique. On consacre dès lors beaucoup d’efforts à ne pas se laisser distancer dans l’escalade technologique incessante entre les menaces et leurs remèdes, entre les nouvelles possibilités technologiques et les nouveaux risques qu’elles génèrent. Mais avoir les meilleurs moyens technologiques suffit-il ? Les données que nous produisons – citoyens, consommateurs, entreprises, État et collectivités - sont désormais au cœur du développement économique. Certains n’hésitent pas à en faire le « pétrole du XXIe siècle ». Il y a donc de nombreux motifs à protéger nos données : les citoyens pour préserver leur vie privée ; les entreprises pour protéger leurs brevets et leurs innovations ; les États pour assurer la sécurité de la Nation, etc. Et en face, il y a des acteurs qui veulent capter ces données, légalement ou pas : des concurrents pour inventer de nouveaux produits ou de nouveaux services mais aussi pour optimiser leurs tactiques commerciales ; les États pour prendre l’avantage sur les autres dans les rapports de force internationaux ; les organisations criminelles pour atteindre leurs buts illicites quels qu’ils soient. Mais les dispositifs technologiques et juridiques de cyber-sécurité sont-ils les seules clés pour protéger nos données ? Dans son Threat Landscape Report 2016, l’ENISA (the European Union Agency for Network and Information Security) souligne la financiarisation de la cybercriminalité qui recherche clairement l’optimisation de son chiffre d’affaire. Dès lors, cela impose un constat : la défense ne suffit plus, il faut désormais anticiper les risques et les menaces et l’ENISA promeut donc la cyber-threats intelligence. Les organisations doivent alors optimiser leurs chances de déceler les menaces naissantes et parmi les premiers vecteurs cités par l’ENISA figurent les membres des organisations (insiders), c’est-à-dire nous-mêmes ! Bien sûr, il y a des malveillances internes dont beaucoup peuvent être minorées par la qualité du management et une politique de cyber-sécurité appropriée. Mais ce sont surtout les négligences et les erreurs qui contribuent à fragiliser la cyber-sécurité des organisations et constituent autant de vulnérabilités exploitables. Les personnels qui représentent les menaces les plus hautes sont les managers et dirigeants (qui forment une bonne part des « utilisateurs privilégiés »). Ils ne sont pas plus négligents ou ne commettent pas plus d’erreurs que les autres mais ils ont accès à des informations bien plus sensibles… Leur faire acquérir les bons comportements est dès lors crucial. La technologie et la loi ne sont donc pas les seules réponses à la protection des données… loin de là ! Les risques comportementaux doivent être au cœur de la réflexion des organisations et de leurs pratiques de cyber-sécurité. Il leur est aujourd’hui impératif de sensibiliser l’ensemble de leurs collaborateurs et d’instaurer une véritable culture de la protection des données pour préserver leurs potentiels de réussite !   Liens recommandés : avocats-mathias enisa.europa.eu industrie-techno  

    Ludovic Jeanne Enseignant-chercheur en développement territorial Directeur de l’Institut du Développement Territorial (IDéT) EM Normandie

    A propos de Ludovic Jeanne

    Ludovic Jeanne, enseignant-chercheur en développement territorial et Directeur de l’Institut du Développement Territorial (IDéT) de l’EM Normandie. Après son Doctorat en géographie sociale à l’Université de Caen, il a travaillé dans l’industrie avant de rejoindre l’EM Normandie en 2007. Il est spécialiste des interactions culturelles, des stratégies territoriales et de l’analyse des jeux d’acteurs. Il a mené des travaux sur des problèmes de comportement stratégique des organisations, de géo-économie et, plus largement, d’Intelligence territoriale. Ses derniers travaux ont porté sur la géo-économie des terres rares sous l’angle de la dimension culturelle des stratégies géoéconomiques et de la géopolitique de l’Asie orientale. Il dirige depuis 2014 l’IDéT qui développe une expertise diversifiée en Intelligence économique territoriale, en Économie circulaire et en Développement économique des territoires. Dans ce cadre, il contribue activement à diffuser l’intelligence économique territoriale dans tous les milieux, économiques comme institutionnels, par des conférences, formations et interventions.

    A propos de l'EM Normandie

    Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business School. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS (pour son Programme Grande Ecole en formation initiale). Avec 3 200 étudiants et professionnels dans ses programmes et près de 15 000 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur quatre sites, à Caen, Le Havre, Paris et Oxford. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière.
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    Protection des données : un risque réel, mais à quelle échelle ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/protection-des-donnees-un-risque-reel-mais-a-quelle-echelle/ Sun, 19 Mar 2017 11:55:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40945 L’usage d’outils et de technologies toujours plus performants est en croissance spectaculaire. L’e- et le m-commerce prennent un vrai essor. Les réseaux sociaux ne cessent de gagner en influence et importance. On constate, enfin, une explosion des objets connectés. Ensemble, ces tendances du 21e siècle soulèvent pourtant maintes questions sur la collecte, l’usage, le partage, la valorisation et la protection des données. De telles questions sont importantes pour une grande variété de ‘publics’. Les consommateurs qui souhaitent maitriser au maximum ce que les entreprises savent d’eux, les entreprises qui doivent identifier le seuil à ne pas dépasser pour que leurs actions commerciales ne soient pas perçues comme intrusives, et enfin, les pouvoirs publics désireux de trouver un compromis entre la protection de l’individu et le nécessaire progrès économique. Il est clair que la collecte et l’usage des données représente donc un enjeu majeur du monde digital actuel. Les chiffres ne se démentent pas : les consommateurs sont clairement préoccupés par la manière dont les organisations collectent des données sur eux et les utilisent. Déjà, en 2014, presque 84% des français se disaient inquiets de la captation de leurs données. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à utiliser des outils ou technologies qui multiplient les risques de captation : smartphones, réseaux sociaux, montres connectées et autres capteurs intelligents. Il existe ainsi, chez de nombreuses personnes, un dilemme majeur opposant le désir de partage, de reconnaissance et de personnalisation d’une part et le besoin de protection de leurs données d’autre part. Toujours en 2014, une enquête menée par Orange montrait que 78% des individus avaient du mal à faire confiance aux entreprises qui se servent des données sur leurs utilisateurs. Le même pourcentage estimait que les fournisseurs de services avaient trop de renseignements sur les comportements et préférences des usagers. Ces inquiétudes croissantes ne sont pas sans conséquence. Ainsi, près de 90% des internautes américains indiquent éviter tout site dont ils pensent qu’il ne garantit pas une protection suffisante des données. Par ailleurs, les consommateurs, davantage conscients de la valeur de leurs données sont également de plus en plus nombreux à rechercher des opportunités de capitaliser eux-mêmes sur cette valeur. Une très forte majorité de consommateurs estiment en effet qu’ils ne tirent pas encore assez profit du partage de leurs données personnelles. Globalement, les individus ont l’impression que l’entreprise retire une réelle valeur de ces données, valeur qui ne leur est pas du tout ou insuffisamment restituée. Même si nous sommes globalement de plus en plus enclins à fournir nos données en échange de services gratuits ou à forte valeur ajoutée, cela ne signifie pas pour autant que l’usage des données fournies soit exempt d’implications en matière de protection. Le fait que le consommateur ait donné son consentement à un usage précis des données ne signifie pas qu’il ait consenti à tout usage possible ni qu’il ait définitivement renoncé à une garantie d’anonymat ou de confidentialité. Les attentes en termes de transparence et de responsabilité sont donc très fortes. D’autant que les risques d’utilisation détournée des données sont réels, mais restent très difficiles à quantifier. D’où la difficulté de faire des choix réellement éclairés. Pour l’entreprise, au-delà du risque légal, il existe un risque réel pour la réputation ou l’image de marque en cas de pratique jugée abusive ou intrusive. Des travaux récents montrent que certains modèles publicitaires, pourtant considérés comme particulièrement efficaces, ont leurs limites. Ainsi, la personnalisation à l’extrême notamment à travers le ‘retargeting’ (technique consistant à proposer des bandeaux publicitaires en lien avec les comportements de navigation) peut être vécue comme très intrusive et conduire ainsi à des comportements de rejet. Malgré des performances avérées, le Big Data et les modèles publicitaires qui y sont associés (dont le ‘retargeting’) posent donc des questions cruciales quant à leur impact réel sur la relation du client au site. Un bon nombre d’acheteurs en ligne et utilisateurs des réseaux sociaux craignent que leurs données soient utilisées à des fins publicitaires. Globalement, 82% des individus se disent gênés par l’utilisation de leurs données personnelles à des fins publicitaires (Enquête ACSEL - caisse des Dépôts de 2013). Le respect de la vie privée reste un des enjeux majeurs de notre décennie. Le défi principal pour les acteurs du digital est donc de créer une relation de confiance avec les internautes et d’utiliser le Big Data pour développer de nouveaux services afin de partager la valeur ainsi créée avec l’ensemble des parties prenantes, y compris les internautes eux-mêmes. Ce n’est qu’à ces conditions que le Big Data dégagera tout son utilité économique mais aussi sociale.  

    Caroline Lancelot Miltgen Professeur Associée en Marketing AUDENCIA Business School

    A propos de Caroline Lancelot Miltgen

    Caroline Lancelot Miltgen est Professeur Associée en Marketing. Lauréate de deux Prix de Thèse ainsi qu’un IBM Faculty Award, elle a été Responsable Scientifique de deux contrats de recherche pour la Commission Européenne sur ‘vie privée et systèmes d’identification électronique’ et ‘vie privée et management de données personnelles’. Elle s’intéresse à l’impact des technologies sur les usages, avec un focus sur le management des données et la privacy. clancelot@audencia.com

    A propos d’Audencia Business School

    Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 236 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille environ 4 500 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 22 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.
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    L'influence médiatique des grandes écoles de commerce https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linfluence-mediatique-des-grandes-ecoles-de-commerce/ Sun, 19 Mar 2017 11:57:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40946 analyse d’impact média sur l’e-réputation des écoles de commerce et des universités lauréates d’une Idex, a été présentée lors de Think Education, le 07/02/2017 à l'Université Paris-Dauphine. Réalisée par la société Meltwater et avec l’appui de News Tank, cette étude porte sur le contenu généré par un panel de 10 écoles de commerce (les dix premières business schools du classement Financial Times des masters in management 2016, toutes membres de la CGE) et 10 regroupements d’universités d’excellence (i.e. lauréates d’une Idex dans le cadre du PIA, parmi lesquelles certaines l’ont perdue après évaluation à mi-parcours) dans la presse en ligne et sur les réseaux sociaux. Passées au crible des outils de business intelligence de Meltwater, les sources analysées, à savoir, la presse en ligne française et internationale (entre le 01/01/2016 et le 14/12/2016) et les réseaux sociaux, les blogs, les forums, les sites d’avis consommateurs et les commentaires (entre le 01/09/2016 et le 14/12/2016) ont permis d'établir des focus sur les points suivants (à découvrir en téléchargeant l'étude) :
    • Quels messages cherchent à faire passer les universités et écoles françaises ?
    • Comment animent-elles leurs comptes sociaux ?
    • Que dit-on à leur sujet en France et dans le monde ?
    • Comment contrôlent-elles leur e-réputation ?
    Quelques éléments chiffrés toutefois :
    • HEC Paris et l'ESSEC, respectivement 2ème et 3ème du classement FT trustent les premières places en matière de couverture presse en représentant à elles 2 presque 50 % des citations. Il en est de même concernant le couverture sur les médias sociaux.
    • emlyon business school, en 5ème position en matière de couverture presse, apparait néanmoins en 3ème position en matière de couverture sur les médias sociaux grâce à son changement d'identité accompagné d'une communication orientée digital.
    Position dans le classement du FT, existence de campus à l'étranger, anciens élèves occupant de hautes fonctions en France et à l'international, reconnaissance internaitonale des professeurs, audience forte des travaux des étudiants, directeurs actifs sur les médias sociaux (Twitter étant le canal favori, suivi par LinkedIn), choix d'orientation de marque et moyens de les communiquer, développement de communautés d'étudiants ou de diplômés autour de concepts forts, etc. sont autant d'explications à l'influence médiatique de chacune des écoles. En maière de ComUE ou de regroupements d'Universités, leur mise en place récente ne permet pas une analyse en profondeur. En revanche, les données permettent d'établir que la proximité d'une frontière induisent un rayonnement dans le pays outre cette même frontière, ou encore, que la renommée des chercheurs obtenant par exemple des prix internationaux voire mondiaux, impacte nettement plus fortement sur les retombées presse et réseaux sociaux que les comptes officiels institutionnels encore discrets. L'étude propose en outre pour chacune des écoles une fiche détaillée comportant 2 volets : la couverture presse en ligne d'une part, et la présence sur les média sociaux d'autre part. A consulter en téléchargeant l'étude... e-réputation GE commerce ]]>
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    Signature de la convention-cadre ENVT-Cirad https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-de-la-convention-cadre-envt-cirad/ Sun, 19 Mar 2017 11:58:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40947 40947 0 0 0 VINCI Energies, nouveau partenaire de la Chaire d’enseignement et de recherche Cisco - CESI « Industries et services de demain » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vinci-energies-nouveau-partenaire-de-la-chaire-denseignement-et-de-recherche-cisco-cesi-industries-et-services-de-demain/ Wed, 29 Mar 2017 13:42:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=38612 COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Le 29 mars 2017

      Paris, le 29 mars 2017 – Inaugurée en mars 2015, la Chaire d’enseignement et de recherche Cisco - CESI « Industries et services de demain » accueille VINCI Energies en tant que nouveau partenaire, à travers la signature d’une nouvelle convention de partenariat.   Une Chaire d’enseignement et de recherche résolument tournée vers la transformation numérique des entreprises et des territoires. L’usage des technologies de l’information et de la communication est un vecteur d’innovation important dans de nombreux secteurs d’activités. Aujourd’hui, seul 1% des objets sont connectés, ce qui permet d’entrevoir des mutations majeures de nos modes de vie, de consommation ou encore des modes de production ou de collaboration des entreprises. L’éducation et la formation doivent d’ores et déjà anticiper cette nouvelle révolution technologique en l’intégrant dans leurs programmes. C’est pour accompagner ces mutations que Cisco et le CESI ont créé voilà deux ans une Chaire d’enseignement et de recherche intitulée « Industries et services de demain». Les activités de cette Chaire se structurent autour de thèmes tels que : l’usine du futur, les bâtiments intelligents, la ville intelligente au travers de l’innovation numérique, les objets connectés. La première étape de la démarche industrie du futur ou ville intelligente est celle du démonstrateur. En effet, un démonstrateur permet de confronter une innovation à son environnement final et aux différents usages qui en seront faits.   VINCI Energies, nouveau partenaire de la Chaire d’excellence Acteur majeur dans l'industrie et le tertiaire, VINCI Energies accompagne ses clients pour opérer leur transformation numérique et leur transition énergétique. Par l'intermédiaire de sa marque ICT Axians, VINCI Energies est le partenaire naturel du projet ambitieux de la Chaire. Ainsi, depuis plus d’un an, VINCI Energies collabore à la mise œuvre de plateformes technologiques, notamment les démonstrateurs « Usine du futur » et « Bâtiment du futur » basés à Rouen et Nanterre, où sa marque Axians et ses entreprises de spécialités en gestion des fluides et d’électricité, sont très impliquées au côté des deux partenaires historiques Cisco et CESI. Dans ce contexte, Il est apparu naturel à VINCI Energies de rejoindre formellement la Chaire « Industries et services de demain ». Dans la foulée de cette signature, Actemium, sa marque dédiée aux process industriels, viendra très vite renforcer de sa contribution l’exploration de l’industrie du futur tandis que VINCI Facilities apportera notamment son expérience en Energy management. Hervé Adam, directeur général de VINCI Energies France a déclaré : « Nous sommes trois partenaires à la complémentarité évidente, Le CESI est un centre de formation et une école reconnue, Cisco apporte la richesse de ses solutions technologiques tandis que VINCI Energies met à disposition ses capacités d’intégrations sans égales. Rejoindre les travaux de cette chaire est pour nous l’occasion d’explorer et de partager notre vision de l’industrie et des services de demain. Ce qui est également remarquable c’est l’engagement et l’association de 3 leaders au service de l’insertion professionnelle des apprenants ». Robert Vassoyan, Directeur général de Cisco France a déclaré : « L’engagement de Cisco auprès du CESI s’inscrit dans le cadre de notre soutien continu à la formation professionnelle, l’enseignement supérieur et la recherche. La révolution numérique nous pousse à proposer des formations qui soient en adéquation avec le marché de l’emploi 2 futur. Je suis très heureux que VINCI Energies se joigne à nous dans cet effort qui sur le long terme vise à avoir un impact positif sur la productivité, la compétitivité et l’attractivité de notre pays ». Et Vincent Cohas, Directeur général du Groupe CESI a commenté : « Je salue l’engagement sans faille de Cisco à nos côtés et j’accueille avec enthousiasme VINCI Energies qui, de fait, travaille déjà avec nous sur le Bâtiment du Futur et le data center. Ce qui nous anime dans cette collaboration, au-delà des technologies, c’est de développer des territoires ouverts et porteurs en termes d’innovation, de compétitivité et d’emplois ». A propos du CESI : Créé en 1958, le CESI est un groupe d’Enseignement Supérieur et de Formation Professionnelle. Il s’appuie sur 25 établissements répartis dans l’hexagone et développe une offre organisée autour de 5 marques : ei.CESI, 1è école d’ingénieurs par apprentissage en France ; exia.CESI, école d’ingénieurs en informatique ; CESI alternance, école supérieure des métiers ; CESI entreprises, l’offre formation continue à destination des managers et CESI certification, organisme certificateur. Tourné vers l’innovation et prêt à relever les défis de l’Industrie du Futur, du Bâtiment et de la Ville Intelligents, le CESI mène des activités de Recherche dans son Laboratoire d’Innovation Numérique pour les Entreprises et les Apprentissages au service de la Compétitivité des Territoires (LINEACT). Le CESI, c’est : 20 000 étudiants, apprentis et stagiaires ; 6 diplômes d’ingénieur habilités par la CTI ; 11 Mastères Spécialisés® ; 20 certifications professionnelles enregistrées au RNCP ; 70 universités partenaires partout dans le monde ; 90 M€ de CA ; 900 collaborateurs salariés ; 2500 intervenants experts, un réseau de 50 000 diplômés et 6 000 entreprises partenaires. A l’international, le CESI est présent en Algérie, en Espagne et au Cameroun. À propos de Cisco : Cisco (NASDAQ: CSCO), leader mondial des technologies de l’information, aide les entreprises à saisir de nouvelles opportunités, en démontrant que des choses étonnantes se produisent lorsque l’on connecte ce qui ne l’est pas. Dans le cadre de la convention de partenariat avec le gouvernement français conclu en février 2015, Cisco s’est engagé à contribuer à l’accélération de la transformation numérique de la France à travers un ensemble d’investissements dans la formation, les start-up innovantes, les infrastructures nationales, les villes intelligentes et la cyber sécurité. A propos de VINCI Energies : Connexion, performance, efficience énergétique, datas : dans un monde en évolution permanente, VINCI Energies accélère le déploiement des nouvelles technologies pour concrétiser deux mutations majeures : la transformation digitale et la transition énergétique. Ancrées dans les territoires et organisées en mode agile, les entreprises de VINCI Energies rendent les infrastructures d’énergie, de transport et de communication, les usines ainsi que les bâtiments chaque jour plus fiables, plus sûrs, plus efficients. 2016 : 10,2 milliards € de chiffre d’affaires // 64 500 collaborateurs // 1 600 entreprises // 52 pays Contacts presse CISCO Laetitia RAPHALEN 01 58 04 61 76 lraphale@cisco.com CESI Carla GOMES 01 44 19 23 08 cgomes@cesi.fr Anaïs JAOUEN Tél. : 04 91 31 47 37 a.jaouen@agence-mcm.com VINCI ENERGIES Sébastien PLOUVIER 01 30 86 71 66 sebastien.plouvier@vinci-energies.com]]>
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    KEDGE Business School booste l’employabilité de ses étudiants avec les Journées « MyWay » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/kedge-business-school-booste-lemployabilite-de-ses-etudiants-avec-les-journees-myway/ Wed, 29 Mar 2017 15:25:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=38860 Communiqué de presse – 29.03.2017 3ème rendez-vous de l’année : JEUDI 6 AVRIL 2017 campus de Bordeaux et Marseille Société Générale, Cdiscount et Hilti seront présents jeudi 6 avril lors de la journée orientation carrière « MyWay » organisée par KEDGE Business School pour ses étudiants sur les campus de Bordeaux et Marseille. KEDGE accompagne ses étudiants dans leur parcours personnel et professionnel en organisant trois fois dans l’année des journées dédiées à leur orientation professionnelle. La prochaine édition proposera des conférences métiers présentées par des partenaires entreprises et des diplômés, des séances de coaching en français et en anglais ainsi que des ateliers collectifs autour de la prise de décision, la gestion d’équipe ou encore les techniques de pitch pour convaincre un investisseur. Ces journées s’inscrivent dans le dispositif plus global « Be-U » d’accompagnement personnalisé de l’étudiant. « A travers ces journées MyWay, l’étudiant apprend à mieux se connaitre, à développer des compétences en fonction de son projet professionnel, à prendre en main ses choix de parcours et à sortir de l’école avec un projet professionnel et personnel cohérent », commente Marion Depont, Responsable Pôle Employabilité et Relations Recruteurs de KEDGE. "L’encadrement est assuré par une équipe de coachs, consultants et professionnels de l’accompagnement. » Pour cette troisième journée de l’année, plus d’une trentaine d’ateliers dédiés à l’orientation carrière sont organisés en collaboration avec KEDGE Alumni, le réseau de diplômés de KEDGE, sur les campus de Bordeaux et Marseille :
    • Des conférences métiers animées par des entreprises partenaires et des diplômés sur les fonctions de la finance, du marketing, de l’audit, du contrôle de gestion, de l’international dans le secteur de la beauté ou de la supply chain dans l’humanitaire,
    • Un focus sur l’apprentissage avec la présentation du financement, des opportunités chez les entreprises partenaires Société Générale et Hilti,
    • Des ateliers individuels en anglais et français de correction de CV et lettre de motivation ainsi que de conseil en image professionnelle,
    • Des conférences RH pour se préparer aux différents types d’entretien, au réseautage, à la recherche de stage en France et à l’étranger,
    • Des ateliers collectifs pour optimiser ses profils sur les réseaux sociaux, apprendre à gérer et motiver une équipe, pitcher son projet devant un partenaire, méditer et prendre des décisions en pleine conscience.
    Les journées MyWay s’inscrivent dans le dispositif d’accompagnement personnel et professionnel « Be-U » mis en place par KEDGE à destination de ses étudiants. Grâce à ce dispositif, l’étudiant est encadré et accompagné tout au long de sa scolarité dans le développement de ses compétences et la construction de son employabilité. Ce dispositif est obligatoire pour l’obtention du diplôme. En complément des journées MyWay, le Career Center propose un ensemble de services et d’outils à la disposition de l’étudiant :
    • du coaching et des RDV personnalisés avec des consultants RH
    • un job board en ligne, des infos et ressources sur les métiers
    • des modules de cours sur la connaissance de soi et l’accompagnement à la réflexion du projet professionnel
    • un forum Entreprises avec plus de 200 entreprises présentes
    • une page Facebook avec des offres de stages et en alternance
    La pédagogie par l’action est l’une des clés de voûte de ce dispositif puisque les étudiants doivent également mettre en œuvre des projets en vue de leur permettre de maîtriser leur savoir-faire et mieux connaître leur savoir-être. Be-U s’appuie ainsi sur 3 dimensions :
    • être en apprenant à mieux se connaître et en construisant un projet personnel adapté à ce qu’il est
    • vivre en développant ses compétences et en approfondissant sa connaissance de lui-même à travers ses stages et projets
    • devenir en construisant tout au long de sa scolarité un projet professionnel cohérent et en phase avec le marché de l’emploi.
    A propos de KEDGE Business School : KEDGE Business School est une Ecole de management française de référence présente sur 4 campus en France (Paris, Bordeaux, Marseille et Toulon), 2 en Chine (Shanghai et Suzhou) et 4 campus associés (Avignon, Bastia, Bayonne et Dakar). La communauté KEDGE BS se compose de 12 600 étudiants (dont 25% d’étudiants étrangers), 183 professeurs permanents (dont 44% d’internationaux), 275 partenaires académiques internationaux et 54 000 diplômés à travers le monde. KEDGE BS propose une offre de 32 formations en management, et en design, pour étudiants et professionnels, et déploie des formations sur-mesure pour les entreprises au niveau national et international. Classée par le Financial Times 33ème meilleure Business School en Europe et 22ème mondiale pour son Executive MBA, KEDGE Business School est accréditée AACSB, EQUIS et AMBA, reconnue et visée par l'Etat français, et membre de la Conférence des Grandes Ecoles. kedge.edu - @kedgebs - Facebook/kedgebs Contacts Presse : Aurélie HEUGA - Tel. +33(0) 556 846 343 / aurelie.heuga@kedgebs.com Boris GALINAT - Tel. +33 (0) 556 842 212 / boris.galinat@kedgebs.com]]>
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    L’équipe IÉSEG remporte la finale française du CFA Institute Research Challenge https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lequipe-ieseg-remporte-la-finale-francaise-du-cfa-institute-research-challenge/ Fri, 31 Mar 2017 13:24:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40011

    Communiqué de presse : 31 mars 2017

    Le 23 mars, une équipe de 5 étudiants de l’IÉSEG School of Management a remporté la finale française du CFA Research Challenge. L’équipe représentera la France à la finale régionale (Europe, Moyen-Orient et Afrique) de ce concours qui aura lieu le 26 et le 27 avril à Prague. Ce challenge international, organisé par le CFA Institute, est un concours prestigieux dédié à la finance, qui regroupe plus de 775 universités/écoles et 3 500  étudiants dans le monde entier. Cette  initiative annuelle vise à sélectionner les meilleurs rapports d’analyse financière des étudiants issus d’universités et d’écoles de commerce. 18 institutions ont participé au concours national: AUDENCIA School of Management, EDHEC Business School, EMLYON Business School, ESCP Europe Business School, ESSEC Business School, Grenoble School of Management, IAE Gustave Eiffel, ICN Business School, IÉSEG School of Management, NEOMA Business School, Toulouse Business School, Université Lille II, Université d’ Angers, Université de Monaco, Université Montpellier I, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Université Paris II Panthéon-Assas,  Université Paris IX Dauphine. Les 4 meilleures équipes (ESSEC, IÉSEG, Toulouse Business School et Université Lille 2) ont été sélectionnées pour la finale française le 23 mars dernier pour présenter les résultats de leur analyse devant un jury composé de professionnels expérimentés. L’équipe d’étudiants IÉSEG représentée par Anne-Laure GIRAUD, Jia-Yi HE, Victor MURZEAU, Nicolas TABOR et Dan ZHOU et accompagnée par un mentor professionnel (Chloé LEMARIE) et un coach (Professeur Yulia TITOVA de l’IÉSEG) a remporté la finale française. L’équipe affrontera les autres vainqueurs de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) à Prague en avril. Plus d’informations sur le Challenge sont disponibles sur le site du CFA Institute. À propos de l’IÉSEG School of Management Créée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la FESIC, l’IÉSEG fait partie aujourd’hui des meilleures écoles de management en France et se place dans le cercle très fermé des écoles mondiales ayant  la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Dans le Classement des Masters en management du Financial Times, l’IÉSEG est classée 17ème au niveau mondial et 5ème parmi les programmes ‘Grande École’ en France. L’École compte 4 800 étudiants, et bénéficie d’un réseau de plus de 260 universités partenaires dans 66 pays. L’IÉSEG a également un corps professoral international de haut niveau : 84% des professeurs permanents sont étrangers, et 100% sont titulaires d’un doctorat ou d’un PhD. Son centre de recherche (IÉSEG Research) est également une composante essentielle d’une Unité Mixte de Recherche CNRS, Le LEM (Lille Économie et Management), qui regroupe près de 150 chercheurs. L’École propose plusieurs programmes : Programme Grande École en 5 ans, Bachelor, 9 Masters of Science, International MBA, Executive MBA et Mastère Spécialisé en Direction Financière, ainsi qu’une offre de formation sur mesure pour les entreprises. Contact presse Andrew Miller Attaché de presse a.miller@ieseg.fr T: +33 (0)320 545 892 www.ieseg.fr Lille campus: 3, rue de la Digue - F- 59000 LILLE Paris campus: Socle de la Grande Arche 1 Parvis de La Défense - F-92044 Paris La Défense cedex  ]]>
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    L'école IGS-RH crée la semaine du dialogue social sur le campus du Groupe IGS Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-igs-rh-cree-la-semaine-du-dialogue-social-sur-le-campus-du-groupe-igs-paris/ Thu, 13 Apr 2017 14:40:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40303 Les étudiants de l'IGS-RH, école des ressources humaines du Groupe IGS, organisent sur le campus parisien les 18, 19 et 20 avril 2017 un jeu de rôle géant autour d'une thématique en lien avec l'élection présidentielle. Une façon originale de plonger les étudiants en fin d'année dans un bain de réalité. Pendant trois jours les étudiants seront immergés dans un grand jeu de rôle qui leur permettra d'étudier toutes les composantes du dialogue social en les faisant travailler sur la réforme de la loi Travail, dite « loi El Khomri ». Ils devront mettre à profit leurs techniques de négociation, de gestion des conflits, leur capacité à démontrer et maîtriser leurs argumentaires afin de faire passer leur projet de loi. Répartis en groupes, certains seront désignés pour représenter les syndicats, d'autres l'Etat ou encore incarner le rôle d'experts du Conseil d'Orientation des Retraites. Les étudiants vivront des moments intenses et riches en rebondissement avec des aléas au cours des trois jours pour tester leur adaptabilité et leur sens des responsabilités jusqu'au moment du grand oral, jeudi 20 avril, où ils soutiendront en public leur projet finalisé. Des livrables seront à rendre chaque jour. La leçon inaugurale du premier jour sera administrée par Olivier Münch, Directeur des Relations Sociales d'ENGIE Cofely à 11h. Sophie Lamalle, ancienne DRH et consultante spécialisée dans les relations sociales, accompagnera les étudiants l'après-midi du deuxième jour. Le troisième sera consacré à une conférence de Pierre-André Imbert, ancien directeur de cabinet de Myriam El Khomri qui débutera à 8h30. Eric Le Deley, Directeur de l'IGS-RH, souligne « Cette session intense marquera la fin de l'année universitaire. La semaine du dialogue social est un bon prétexte pour réunir tous les étudiants et les mobiliser pendant trois jours. Cela fait partie de la pédagogie de l'école de les mettre en situation et de les plonger dans un univers inhabituel. Ces trois jours leur permettront de développer leurs talents de négociation, de tester leur flexibilité face à l'adversité. Un bon entrainement à l'aube du départ en entreprises des étudiants en RH ! » Mardi 18 avril et mercredi 19 : horaires de 8h30 à 20h30. Jeudi 20 avril : de 8h30 à 17h30. l'après-midi sera consacrée aux soutenances. Pour s'inscrire : https://educ.sphinxonline.net/v4/s/edxuzb Contact presse : Axelle Guilmault, aguilmault@groupe-igs.fr Tél. : +33 (0)1 80 97 55 24 / +33 (0)6 86 90 84 12 A propos de l'IGS-RH : L'IGS-RH est, depuis plus de 40 ans, un acteur majeur de la formation au management des Ressources Humaines. Ouverte aux étudiants de Bac +2 à Bac +5, l'école a diplômé depuis sa création 12 000 cadres de la fonction RH, soit  aujourd'hui un cadre RH sur 5 en poste. Elle développe, en étroite relation avec les entreprises, une pédagogie équilibrée entre formation académique et expérience opérationnelle. Des partenariats avec des Universités à Londres et à Madrid permettent aux étudiants d'obtenir un double diplôme et d'élargir leur champ de compétences à l'international. www.igs-ecoles.com]]> 40303 0 0 0 Publication du Rapport d'Activité 2016 ERASMUS + https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-du-rapport-dactivite-2016-erasmus/ Fri, 14 Apr 2017 07:52:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40565 En 2017, le programme ERASMUS fête ses 30 ans et sa version actuelle ERASMUS+ est en cours d'évaluation de mi-parcours. L'agence ERASMUS+ France vient de publier son Rapport d'activité 2016 disponible ici.]]> 40565 0 0 0 Les Compagnons du Devoir présentent Le Défi Innover Ensemble, six ans d'innovation collaborative https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-compagnons-du-devoir-presentent-le-defi-innover-ensemble-six-ans-dinnovation-collaborative/ Tue, 18 Apr 2017 11:30:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40909 D'DAYS / 02.05 > 14.05 / Maison des Compagnons de Pantin Les Compagnons du Devoir présentent Le Défi Innover Ensemble, six ans d'innovation collaborative Une exposition retrospective produite par le Pôle d'Excellence des Matériaux Souples. Vernissage prévu le jeudi 11 mai à partir de 19h. Impulsé par les Compagnons du Devoir avec le soutien de la Fondation d'Entreprise J.M. Weston et le partenariat pédagogique de l’ENSCI et de l’IFM, le Défi Innover Ensemble est un projet collaboratif à vocation pédagogique. Depuis 2011, plus de 130 jeunes artisans, designers, et managers de la création ont collaboré à la création de produits valorisant l'excellence et l'innovation dans les métiers de maroquinier, de cordonnier-bottier, de sellier et de tapissier. L’exposition Le Défi Innover Ensemble, six ans d’innovation collaborative présente ces produits, fruits de l'intelligence conjuguée et du partage de compétences entre les métiers de l’excellence manuelle, les métiers de la conception et du management. Malle de voyage revisitée, porte-bébé évolutif, alcôve mobile, chaussures en crin de cheval, minaudière en nid d’abeille de cuir et coque de parchemin moulé, sont autant de projets à découvrir durant les D’DAYS. www.pems.info designfestival.ddays.net   ]]> 40909 0 0 0 UniLaSalle veut créer un musée géologique virtuel à Beauvais https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/unilasalle-veut-creer-un-musee-geologique-virtuel-a-beauvais/ Tue, 18 Apr 2017 12:11:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40915  Ce fonds, accumulé depuis le XIXe siècle, sert à la formation de nos étudiants ingénieurs géologues. Aujourd'hui, nous souhaitons le mettre à la disposition du plus grand nombre : enseignants de SVT, chercheurs ou simples amateurs », indique Yannick Vautier, directeur du département de géosciences. Le scientifique et son équipe ont voulu aller plus loin que les galeries virtuelles des universités américaines, en imaginant «  un espace dans lequel le visiteur sera en immersion totale », poursuit le directeur. Dans ce but, 5.000 photographies en très haute définition doivent être réalisées, permettant à l'internaute de zoomer très précisément. Une collaboration avec Dassault Systèmes a aussi été engagée, afin de modéliser ces pièces en 3D. Pour financer le projet, l'école a lancé un appel de fonds sur la plate-forme participative Ulule. Elle espère y récolter quelque 38.000 euros, environ 25 % du budget global minimum. Car l'enveloppe du projet pourrait dépasser 200.000 euros, si toutes les options sont retenues. L'établissement aimerait, en effet, pouvoir développer une application pour smartphone permettant, sur le terrain, de consulter les collections, mais aussi d'identifier un spécimen en le photographiant. Cette partie du projet doit être assurée par le biais du mécénat. L'ouverture virtuelle du musée est prévue courant 2018.
    Guillaume Roussange, Les Echos
    Correspondant à Amiens
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    Se former au management : apprendre a créer les nouveaux modèles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/se-former-au-management-apprendre-a-creer-les-nouveaux-modeles/ Mon, 03 Apr 2017 11:01:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40948   La mission des écoles de management, c’est de former leurs étudiants pour qu’ils maîtrisent les techniques de gestion, afin d’être opérationnels en entreprise, et même de faire évoluer les pratiques. On retrouve dans chaque business school l’obsession de l’employabilité, car nos diplômés attendent le retour sur investissement de cette voie d’excellence coûteuse. Au-delà de cela, ils veulent également avoir le choix de l’entreprise qui les recrutera, ce que j’appelle « l’employabilité choisie ». Les Grandes Ecoles de management ne négligent pas pour autant la démarche théorique. La place de la recherche est très importante dans nos établissements, dont le niveau académique n’a rien à envier à l’université. La recherche permet de faire constamment évoluer les sciences de gestion en elles-mêmes (le fond), mais également la pédagogie (la forme), en intégrant la digitalisation, les méthodes agiles… À Audencia, nous atteignons l’équilibre entre ces deux aspects via une démarche compétences unique à 360°, baptisée C4B pour Competencies for Business. Elle permet une véritable interaction entre la pédagogie et la gestion de carrière, un accompagnement personnalisé de chaque étudiant et diplômé, appuyé par un usage des outils de personnalité. Si l’on observe de façon plus globale l’enseignement supérieur, deux différences majeures des business schools avec l’université en termes d’enseignement sont le caractère plus international du corps professoral des business schools, leur plus grande liberté et agilité d’action, car n’ayant aucune subvention d’Etat, elles ne dépendent que d’elles-mêmes. Elles bénéficient d’une grande ouverture sur le monde et peuvent beaucoup plus facilement mettre en place des démarches innovantes : cela a forcément un impact très positif sur notre façon d’enseigner. Entre business schools en revanche, le corps professoral est assez homogène. Les professeurs passent d’ailleurs assez facilement d’un établissement à l’autre, ce dont les écoles souffrent autant qu’elles en profitent. En tous les cas, cela donne à nos enseignants-chercheurs un champ d’expériences varié et important. À Audencia, nos professeurs s’inscrivent dans les trois dimensions qui participent au rayonnement de l’école : la recherche, la pédagogie, et l’implication dans le développement de notre institution. Nous n’encourageons pas les mercenaires, mais les triathlètes, à l’aise dans les trois disciplines. C’est notre grande différence et notre force. La qualité de l’accueil et de l’intégration de notre faculté dans une ambiance de travail agréable, les liens forts avec les élèves sont autant d’atouts supplémentaires dans notre façon d’enseigner la gestion et le management. Notre pédagogie est fortement imprégnée par les deux axes majeurs qui composent notre ADN : la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), et la transdisciplinarité. Nous définissons la RSE comme une recherche de performance alliée à la durabilité de cette performance. 10% de l’ensemble des cours d’Audencia y sont consacrés dans chacune de nos disciplines. Nous ne formons pas des spécialistes de la RSE, nous formons des managers responsables, capables de repenser les pratiques pour que la performance de leurs entreprises prenne en compte les enjeux environnementaux et sociétaux au cœur de notre engagement citoyen. Le second axe est le fondement du positionnement d’hybridation des compétences d’Audencia, incarné par notre alliance avec Centrale Nantes et l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes (ensa), avec lesquelles nous avons conçu des doubles-diplômes et uni nos forces dans un incubateur commun. Notre conviction est d’ailleurs confortée par la forte demande des entreprises de profils multi-compétences. Nos étudiants expérimentent la transdisciplinarité à travers des bootcamps comme Citylab ou notre récente Semaine Blanche, lors desquels ils travaillent en équipes mixtes sur les smart cities, l’étudiant et l’enseignant du futur, la santé connectée… Le parallèle entre notre façon d’enseigner la gestion et la façon dont nous gérons l’école est intéressant. Ainsi, nous sommes en train de réfléchir à l’évolution de notre business model pour un statut nous permettant d’être plus agile et autonomes. Notre management s’adapte aussi aux nouvelles formes de travail. Ainsi, nous venons de signer un accord innovant sur l’organisation agile du temps de travail à l’école, et nous entamons également un travail de diagnostic organisationnel, pour définir une structuration encore plus efficace et sereine en engageant l’ensemble de nos salariés. Tout cela dans une phase de croissance dont nous nous réjouissons.  

    Emeric Peyredieu du Charlat Directeur Général Audencia Business School

    A propos de Emeric Peyredieu du Charlat

    Ingénieur Centrale Lille en 1988 puis diplômé de l'ESSEC Grande Ecole en 1990, Emeric Peyredieu du Charlat démarre sa carrière chez PSA Peugeot Citroën. En quinze ans, il dirige alternativement des services centraux et des filiales. Il devient ensuite Directeur National de la branche automotive d'un distributeur de consommables avant de s'orienter en 2010 vers le monde académique en tant que directeur de l'Association des Diplômés du Groupe ESSEC. Il prend la tête d’Audencia Business School en septembre 2016.

    A propos d’Audencia Business School

    Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4 700 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 23 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.
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    Le label Qualité FLE : un outil au service des politiques de mobilité et d’attractivité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-label-qualite-fle-un-outil-au-service-des-politiques-de-mobilite-et-dattractivite/ Mon, 03 Apr 2017 12:29:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40954 Si les établissements d’enseignement supérieur se sont plus tardivement tournés vers les outils de labellisation, perçus parfois comme trop directement liés au monde de l’entreprise, on note une réelle évolution*. Aujourd’hui, ces établissements accueillent près d’un tiers des centres labellisés Qualité français langue étrangère. Pour eux, l’enjeu est de taille car, contrairement à d’autres détenteurs du label, ceux-ci s’inscrivent dans une « double perspective de service public et de formation adossée à la recherche », insiste Jean-François Balaudé, président de l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense**. La candidature d’un établissement de service public est en cela particulièrement attendue. Plus leur nombre ira en s’accroissant, plus grandes en effet seront les capacités de chaque établissement de se faire entendre. Pour Jean-François Balaudé, les labels ne sont pas « une fin en soi, mais le moyen, pour des communautés exigeantes et soucieuses de délivrer un service de haut niveau, de faire reconnaître leur savoir-faire ». Le développement à l’international des échanges d’étudiants ou d’enseignants-chercheurs est aujourd’hui l’une des autres grandes priorités de ces établissements d’enseignement supérieur. De fait, se pose inévitablement la question de l’enseignement des langues et des cultures dans ces structures***. L’obtention d’un label est précisément de nature à favoriser la venue dans ces établissements des meilleurs candidats, sachant qu’ils pourront bénéficier de cours de qualité de langue et civilisation françaises. Vu de Chine, des USA, du Japon notamment, le label peut faire la différence. « L’Ecole polytechnique a obtenu en 2014 le Label et c’est pour nous un message que nous adressons à tous nos partenaires à travers le monde : celui – au-delà de l’excellence scientifique – de l’assurance d’un enseignement et d’un accueil de grande qualité dans l’enseignement du français » ajoute Olivier Bertrand, président du département des Langues et Cultures de l’Ecole polytechnique. « Aujourd’hui, 20% de nos élèves polytechniciens sont internationaux. Nous développons d’autres programmes d’enseignement. Pour nous, ce Label est un gage d’excellence et une belle vitrine représentant ce que nous faisons en matière d’enseignement de la langue et de la culture françaises ». Les établissements d’enseignement supérieur ont bien compris l’importance de ce label pour le développement de leurs partenariats universitaires à l’étranger. Il garantit aux étudiants étrangers, un accueil et une mise à niveau en français de qualité. Les établissements d’enseignement supérieur français ont tout à fait saisi la différence apportée par le label Qualité français langue étrangère dans un paysage très concurrentiel en termes d’attractivité des meilleurs étudiants. Le CIEP accompagne les établissements candidats au label dans la constitution du dossier. Sur le site dédié au label et aux centres labellisés www.qualitefle.fr, se trouvent tous les guides et outils pour se préparer à une candidature. Vous pouvez aussi contacter le CIEP : qualitefle@ciep.fr – 01 45 07 63 65
    * Créé en 2007 par un décret ministériel qui en a confié la gestion au CIEP, le label s’est imposé comme un instrument d’attractivité de la France dans le monde, notamment auprès des publics étudiants. Le label permet de reconnaître et de promouvoir les centres dont l’offre linguistique et les services présentent des garanties de qualité. Ce processus d’assurance qualité aide les publics, les postes diplomatiques et les autres prescripteurs à identifier une offre fiable de cours de français, en fonction de la demande, des besoins du public et du profil des étudiants. ** Au sein de laquelle le centre de langue FETE est labellisé. Dès 2012, le FETE était prêt à s’engager dans la démarche de labellisation auprès du CIEP. Il n’a eu besoin que d’un appui résolu de l’université pour l’accompagner dans sa démarche d’obtention du label Qualité français langue étrangère. *** La Conférence des grandes écoles (CGE) et la Commission des titres d’ingénieur (CTI) sont particulièrement attentives à ce que tous les étudiants puissent bénéficier dans ces établissements de ce type d’enseignement.
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    Management de la qualite dans les écoles d’ingenieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/management-de-la-qualite-dans-les-ecoles-dingenieurs/ Mon, 03 Apr 2017 12:30:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40955 La force d’une Ecole d’ingénieurs se mesure à la confiance que lui portent toutes les parties-prenantes : candidats, étudiants, enseignants-chercheurs, administration, agences d ‘accréditation, partenaires publics, industriels et scientifiques, … C’est le renforcement de cette confiance, plus que l’exigence de la CTI, qui doit motiver la démarche Qualité (en anglais Quality assurance). L’ENQA, structure de référence de la CTI, met fortement l’accent sur l’approche par processus. Pourtant, les processus ne sont pas une fin en soi, mais des outils pour modéliser le fonctionnement d’un système complexe composé de sous-systèmes fonctionnels en interaction. Les processus sont une représentation pour analyser le fonctionnement de l’Ecole à différents niveaux de résolution et sous diverses perspectives. Ils permettent aussi de pointer la cohérence entre les différentes fonctions, et de prévoir les conséquences de changements d’organisation. Pour bien représenter la réalité d’un organisme d’ESR, il faut distinguer trois types de processus (Caliste & Bourret, 2013): - les processus de conformité (type ISO 9001), bien appropriés pour toutes les activités répétitives requérant une forte fiabilité. - les processus de changement, dont le but est de déceler les besoins de changement, de planifier et de suivre les actions à entreprendre pour arriver à bon port. - les processus de créativité, qui se définissent plus en termes de conditions que de résultats. Exemple : quelles interactions faut-il organiser entre chercheurs pour stimuler le foisonnement de nouvelles idées ? Cette typologie, illustrée ci-dessous par quelques exemples dans les fonctions principales, évite d’enfermer l’Ecole dans un cadre trop normatif et permet, au contraire, de mettre au premier plan sa capacité à innover et à se transformer.
    Mettre en place une démarche qualité, c’est aussi expliciter, dans le Référentiel Qualité, une vision en termes de modes de fonctionnement. Chaque Ecole construit son propre référentiel en « piochant » dans les référentiels externes (European Standards & Guidelines de l’ENQA pour la formation, Charte Européenne du Chercheur pour la recherche, ISO 9001 pour les processus de conformité, Project management Standards du Project Management Institute pour la gestion de projet), et surtout en mettant l’accent sur les caractéristiques propres qui font son identité et sa culture. Dans le contexte culturel de l’ESR, les acteurs n’adhérent au Référentiel Qualité que s’ils ont participé à son élaboration, à l’échelle de leur composante ou service. Pour prendre en compte les attentes mutuelles et interactions entre les sous-ensembles, il faut inclure des acteurs externes dans chaque groupe de travail fonctionnel. Au delà de la définition du Référentiel Qualité, l’important, pour améliorer la confiance, est le développement d’une culture Qualité, fondée sur : - la recherche de l’amélioration continue du fonctionnement individuel et collectif. A tous les niveaux, se fixer des objectifs ne suffit pas. Il faut, en permanence, vérifier par à une boucle de contrôle, que l’on s’en rapproche. Ce fonctionnement en boucle fermée est un des principes fondateurs de la Qualité. - la délégation (empowerment). A tous les niveaux de l’organisation, les acteurs doivent se sentir capables et responsables de contribuer au progrès collectif, plutôt que qu’à l’optimisation individuelle. - l’exploration permanente de nouvelles voies. L’ESR, plus que tout autre secteur d’activité, doit être un terrain d’innovation et d’expérimentation. Individuellement et collectivement, il faut savoir sortir de sa « zone de confort » pour tester de nouvelles formes, et ce, de manière contrôlée, afin de ne pas mettre en danger la fiabilité des processus de conformité. Le défi principal pour mettre en place la démarche Qualité dans l’ESR est de mobiliser les acteurs. Ceux-ci ne s’engagent que si ils sont persuadés des avantages qu’ils en retireront personnellement.

    Pierre Charreyron

    Références
    Caliste, J., & Bourret, G. (2013). Contribution à une analyse typologique des processus. De la conformité à l’agilité. QUALITA. Compiègne: HAL Archives ouvertes.

    A propos de Pierre Charreyron

    Pierre Charreyron débute sa carrière dans la Recherche. Dans un seconde temps, il devient chef d’entreprise dans l’industrie. Durant 22 ans, il est confronté, en France et à l’étranger, à de nombreux enjeux de management, de gestion et de développement international. En 2009, il se réoriente vers les Ecoles d’ingénieur : tout d’abord comme Président de l’Université de Technologie de Compiègne, puis comme Directeur de transition à l’ESIGELEC et à l’ESTACA.

    A propos de Kaori training solutions

    La mission de Kaori training solutions est d’aider les établissements d’ESR et les entreprises à mieux tirer partie de leur complémentarité. Entre conseil et management de transition, l’activité de Kaori recouvre des projets variés : conseil en stratégie scientifique ou en management, renfort temporaire de compétence pour faire face à des situations imprévues, accompagnement individuel ou collectif des équipes de direction, recrutement de cadres sur des profils spécifiques, ….
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    L’entrepreneuriat ou l’apprentissage par l’expérience https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-ou-lapprentissage-par-lexperience/ Mon, 03 Apr 2017 12:32:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40956 La semaine de l’entrepreneuriat se tient chaque année en mars à l’ESDES. Elle est organisée par les étudiants de 4e année de la majeure Développer et entreprendre, à destination de l’ensemble des étudiants et jeunes porteurs de projets lyonnais. Cet événement les confronte à la réalité du management de projet en leur imposant la construction d’un budget, la recherche de sponsor, la gestion des prestataires… Cet exercice est un exemple parmi bien d’autres de l’esprit d’entreprendre que l’ESDES insuffle à ses étudiants tout au long des 5 années de pédagogie pratique et concrète. Plus d’un étudiant sur deux qui intègre l’ESDES a pour projet d’entreprendre. 5% de chaque promotion mettra ce projet à exécution avant la fin de ces études. Depuis la création de son incubateur, Le Cube, l’ESDES a ainsi permis l’émergence de plus de 20 entreprises. Parmi celles-ci, Book My Music, la marketplace de réservation de musicien fondée par Simon Adjedj pendant son cursus à l’ESDES a remporté le Prix jeune entrepreneur du Salon SME 2016. L’école dispense ainsi, tout au long des 5 années du Programme Grande Ecole, les fondamentaux (tant théoriques que pratiques) nécessaires à la création d’entreprise. Ils se décomposent en 3 étapes :
    • maîtriser les fondamentaux de la gestion d’entreprise
    • développer sa créativité et savoir repérer les opportunités
    • créer son entreprise, développer son business.
    Les étudiants seront ainsi familiarisés à des techniques qui permettent d’améliorer la créativité individuelle et la créativité collective par des exercices et par des mises en situations concrètes. Il s’agit d’apprendre à créer un contexte propre à faire émerger la créativité et se donner des contraintes qui favorisent l’émergence de nouveaux concepts. Cette semaine consacrée à l’entrepreneuriat, s’inscrit ainsi dans une démarche globale, ancrée dans le cursus pédagogique de l’école. Le parti-pris pédagogique de l’ESDES, fondé sur la pratique du « learning by doing », vise en effet à développer l’esprit d’entreprendre de l’ensemble de ses étudiants. La semaine de l’entrepreneuriat en proposant des événements ouverts à tous, participe de cette sensibilisation de tous les étudiants à l’entrepreneuriat. En 2017, les 3 événements de la semaine de l’entrepreneuriat ont réuni plus de 300 personnes dont une cinquantaine de professionnels. Décliné en conférences et en ateliers, l’événement ne met pas seulement la thématique de l’entrepreneuriat en lumière, puisque l’organisation même repose sur les ressorts de la création d’entreprise : management, gestion, communication, marketing et vente… toutes les disciplines de la Business School sont mises au service de l’objectif commun. Demain, les jeunes créateurs relèveront les mêmes défis que ce soit pour créer leur propre business ou pour développer une entreprise dont ils seront salariés. C’est parce que l’inventivité naît de l’expérience qu’il est essentiel de faire vivre aux étudiants un maximum de situations différentes. A l’ESDES, l’apprentissage de l’entrepreneuriat se fait donc par l’expérience !  

    Sylvain Audureau Enseignant doctorant, Pôle Business Development

    A propos de l’ESDES

    L’ESDES est la 1ère Business School engagée dans la mise en œuvre de la performance totale et de la gouvernance durable en faveur de l’émergence d’une économie responsable dans un monde globalisé et numérique. L’Ecole défend le partage responsable de la richesse créée entre toutes les parties prenantes de l’entreprise en faveur d’un modèle global dont la performance repose sur trois leviers - économique, social et environnemental - qui constituent le cœur de ses activités de recherche depuis plus de 10 ans. Sa recherche et son positionnement original lui confèrent une marque distinctive de formation « manager-entrepreneur responsable » by esdes. Ecole de management née au sein de l’Université Catholique de Lyon (UCLy), membre de la Conférence des Grandes Écoles, l’ESDES délivre un diplôme Bac+5 visé par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) conférant le Grade de Master, des programmes internationaux et 3 Bachelors. Elle est engagée dans le processus d’accréditation internationale AACSB.
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    La mutation organisationnelle et managériale des EM françaises, reflet de leur « génie managérial » ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mutation-organisationnelle-et-manageriale-des-em-francaises-reflet-de-leur-genie-managerial/ Mon, 03 Apr 2017 12:33:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40957 Nous avons eu maintes fois l’occasion et le privilège de souligner dans ces colonnes comment et en quoi les écoles de management françaises avaient, en vingt ans, opéré ce que les spécialistes de l’enseignement supérieur appellent leur « academic drift », en s’arrimant de manière extrêmement volontariste aux meilleurs standards internationaux de leur profession sans pour autant renier leur référentiel « génétique » de très forte proximité, voire de connivence avec les milieux industriels. Dans un ouvrage de 2015 consacré aux Écoles de commerce et extrêmement documenté, Marianne Blanchard développe une analyse socio-historique très fouillée du développement d’une filière devenue en quelques décennies centrale en termes quantitatifs comme en termes qualitatifs, faisant émerger et rendre visibles bon nombre d’établissements qui n’étaient que de petits acteurs locaux et on ne peut plus confidentiels il y a une quarantaine d’années. L’auteur avance à cet égard la thèse selon laquelle cette évolution remarquable au sens littéral du terme, peut certes se comprendre comme un processus d’adaptation à leur environnement et à ses attentes mais tient aussi aux rôles de ces institutions dans les attentes qu’elles ont suscitées, ce fameux volontarisme ambitieux que nous soulignions. En particulier, dans certains de nos travaux mobilisant une analyse par les standards académiques, nous défendons l’idée que la volonté d’internationalisation des profils des diplômés afin de les rendre le plus adaptés au monde des affaires, a largement contribué à l’accélération de la mutation des écoles en les conduisant, bon gré mal gré, à sortir de leur modèle quasi-autarcique et donc à considérablement élever l’intensité de la pression concurrentielle et institutionnelle auxquelles elles se sont imposé de répondre. Comme nous l’avons montré dans une publication récente avec Pascale Bueno-Mérino dans la Revue française de gestion de décembre 2016, cette évolution menée au pas de course, dans une arène concurrentielle extrêmement disputée au plan national comme international, a suscité sur le plan intérieur des situations d’injonctions paradoxales et de forte complexité pour tenir un équilibre « identitaire » aussi délicat que fragile. Peut-être jamais en effet « patrons » et dirigeants de PME n’ont-ils été placés avec autant d’intensité et dans un laps de temps aussi court, dans une nécessité absolue et permanente de devenir des organisations agiles et réactives faisant intervenir en temps réel et dans un environnement devenu très rapidement multiculturel, des pratiques de gouvernance, de structuration et de management qui leur étaient parfaitement étrangères à tous points de vue. Si l’adage veut que les cordonniers soient en général les moins bien chaussés, force est de constater dans le cas de la filière française des Ecoles de management, leur profonde mutation renvoie en réalité à une révolution organisationnelle et managériale sans précédent, qui reste très largement méconnue et singulièrement peu mise en avant. Une profonde, intense et incessante mutation organisationnelle Si l’on caricature un peu le mouvement de fond à l’œuvre dans la plupart des institutions, les écoles de management françaises ont fait face en une vingtaine d’années, en accéléré, à de véritables « chocs » organisationnels qu’elles ont dû absorber, passant de services français de formation initiale « monoproduit » gérés au sein d’institutions consulaires à de véritables groupes multiprogrammes, diversifiés, fortement internationalisés et à la gouvernance élargie. On pourrait pour les écoles parler aussi de « managerial drift ». On se propose de synthétiser ici, sans hiérarchie aucune entre eux, les cinq principaux chocs en jeu et souligner pour chacun d’eux un exemple d’adaptation structurelle : - Le choc de la diversification : au-delà de la croissance en taille, les écoles de management françaises ont considérablement élargi leur portefeuille d’activités de formation, avec l’extension de la formation initiale à des voies d’entrée nouvelle au sein des programmes « grande école » mais aussi au développement des bachelors, des Masters of Science, des MBA de tous formats, des programmes doctoraux ainsi que de l’offre diplômante ou non de l’Executive education. En écho, les vieilles directions des études « ESC », très influentes et omniprésentes, ont souvent cédé la place à des directions de programmes intégrant toute une série de programmes et dûment staffées, quand il ne s’agit pas de « business units » distinctes dans les institutions les plus établies, fortement interfacées avec des cellules communications dédiées et spécialisées. - Le choc de la « chaîne de valeur » : la conversion académique accélérée des établissements a entraîné une évolution significative de leur mission en établissement d’enseignement et de recherche mettant en jeu non seulement un élargissement des corps professoraux mais aussi le développement de directions de la recherche et des transferts, pour le dire génériquement, et son corollaire d’activités en direction des entreprises, des étudiants et des territoires (chaires, instituts, centre d’expertises, programmes doctoraux etc.). En écho, des mécanismes nouveaux sont apparus au sein de véritables décanats à la formalisation variable pour manager finement le recrutement, l’activité, la formation et la gestion des carrières de la ressource professorale, conduisant souvent à l’avènement de structures matricielles qu’il a fallu apprendre à faire vivre dans des organisations habituées à l’approche artisanale de l’action. - Le choc de la gouvernance : à l’origine sous tutelle essentiellement consulaire pour la majorité d’entre elles, les écoles françaises ont connu des évolutions majeures pour se doter juridiquement de personnalités morales propres (passage en association pour beaucoup ou aujourd’hui en établissement d’enseignement supérieur consulaire (EESC)) et élargir leur « tour de table », en impliquant de parties prenantes nouvelles telles que les diplômés, les fondations, les entreprises les territoires ou autres partenaires. Cette évolution à peine négociée, il leur a aussi fallu s’adapter et prendre place dans la structuration des ensembles éducatifs communautaires nouveaux qu’il s’agisse des PRES puis des COMUE ou même des Idefi ou des Labex dans certains cas. Ne parlons même pas des conséquences des fusions intervenues avec plus ou moins de succès dans nos milieux turbulents, porteuses d’ajustements structurels du reste pas encore ni stabilisés ni digérés. - Le choc de l’évaluation : en quelques années, la régulation des écoles a changé de monde pour des écoles ne relevant pas directement du MESR et devant faire face aux « rounds » multiples d’évaluation nationales (CEFDG pour les différentes formations mais aussi HCERES pour beaucoup à la fois pour les laboratoires ou pour les établissements) mais aussi internationales avec AMBA, EQUIS/EPAS et AACSB. Quand bien même ces agences d’évaluation partagent-elles une certaine part de référentiel commun, les établissements ont été conduits à développer des mécanismes de pilotage stratégique de l’information (et de l’action) et une culture du reporting qui leur étaient tout à fait étrangères, certaines allant jusqu’à mettre en place de véritables directions de la qualité et des accréditations pour diffuser la culture de la qualité et celle de la mesure, particulièrement chère à AACSB notamment. D’autres le font comme Monsieur Jourdain et cela peut fonctionner aussi. - Le choc de l’international, enfin, correspond à l’internationalisation extrêmement rapide de toutes les activités des établissements, l’enseignement, la recherche, les relations avec les entreprises, le recrutement, le marketing. Comme dans les entreprises, cette transformation s’est souvent faite d’abord par le biais de directions internationales dédiées avant de rapidement internationaliser, y compris dans le staff, les directions opérationnelles elles-mêmes et favoriser l’émergence d’équipes multiculturelles dans tous les services à même de traiter avec toutes les régions du monde bien au-delà de l’échange d’étudiants des débuts (programmes joints, campus, bureaux de représentations, alliance etc.). L’art du management plus que jamais indispensable variable d’ajustement et de pilotage En vingt ans, les écoles ont donc accompli une révolution organisationnelle cumulant toutes les étapes classiques de l’évolution des organisations : élargissement de la raison sociale, diversification, internationalisation, passage à la logique de réseau, normalisation à marche forcée, sans parler ici des enjeux de la responsabilité sociale. Pour absorber tous ces chocs concomitants, elles ont donc dû faire preuve d’une adaptation quasi-permanente de leurs structures qui n’est pourtant pas évidente : tensions entre divisions et fonctions (quand elles ne sont pas entre programmes de formation eux-mêmes), problèmes multiples de coordination, revirements dans les choix de structuration, incompréhensions voire impasses culturelles, paradoxes entre ancrage local et développement international, affrontement entre des routines organisationnelles aux logiques antagonistes, nécessité de travail collaboratif entre et avec les enseignants-chercheurs dans une logique de processus « faculty driven » et entre collaborateurs et enseignants mais dans un contexte de forte académisation où les académiques sont mus prioritairement par leurs contributions intellectuelles, tensions entre les parties prenantes ou avec les diplômés sur la compatibilité entre la vision et la nostalgie …. Pour faire vivre ces structures nouvelles et dépasser les tensions et difficultés générées par l’adaptation à ces différents chocs et « rester en devenir », la vérité, c’est que les établissements ont dû faire preuve d’une ingéniosité managériale qu’on ne soupçonne même pas et naviguer ainsi année après année pour que les femmes et les hommes de ces écoles évoluent, changent s’enrichissent, se complètent, s’ajustent, se dépassent. Robert Papin a été rendu célèbre pour son ouvrage « L’Art de diriger », il est probable que le management de la chose académique se doit aussi encore plus d’être un art sans lequel la résolution des multiples injonctions contradictoires qui sont devenues consubstantielles aux écoles ne serait pas possible. Peut-être faudrait-il aujourd’hui écrire un ouvrage sur l’art de manager dont doivent faire preuve les « managogues » de tous nos établissements, ces managers de la chose académique qui ont permis la mutation et la coexistence de pratiques managériales diverses pour porter un développement aussi important qu’incertain. Qu’on le veuille ou non, ils ont su rendre nos écoles apprenantes et reconnues, et si l’on veut dans les années à venir continuer à porter et à dépasser encore tant de tensions voire de contradictions nécessaires et inévitables pour s’adapter aux nouvelles manières d’innover de créer de travailler comme d’apprendre et d’enseigner, il conviendra de continuer à muscler les aptitudes managériales de nos PME éducatives innovantes et exportatrices de talents. Vous avez dit « génie managérial » ?  

    Tamym Abdessemed Professeur et Directeur du programme Ph.D ICN Business School

    A propos de Tamym ABDESSEMED

    Tamym ABDESSEMED est Directeur du Ph.D ICN où il est également professeur de management stratégique et membre du CEREFIGE. Ancien Directeur Académique et de la Recherche d’ICN Business School de 2010 à 2016, il a été président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles de 2013 à 2016. Il est membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, et Directeur Général de l’ESCEM. Tamym ABDESSEMED est par ailleurs le responsable de l’axe de développement pédagogique ICN et est le directeur de la collection de cas ICN à la CCMP.

    A propos de l'ICN Business School

    Membre du chapitre des écoles de management au sein de la Conférence des Grandes Écoles, ICN Business School forme ses étudiants et des cadres à développer dans les entreprises l’innovation par la créativité. Elle oriente sa pédagogie sur la transversalité grâce notamment à son partenariat avec Mines Nancy et l’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy (Alliance Artem). La communauté ICN est animée par trois valeurs fondamentales : l’ouverture, l’engagement et l’esprit d’équipe. ICN Business School, c’est également : - 3 000 étudiants dont 30 % d’étudiants étrangers - 70 professeurs permanents et 20 affiliés - 4 campus : Nancy et Metz (France), Nuremberg (Allemagne), et Chengdu (Chine) - 4 bureaux de représentation à l’étranger - 150 universités étrangères partenaires dans le monde - 13 000 diplômés Créé en 1905, l’Institut Commercial de Nancy est devenu en 2003 ICN Business School, établissement d’enseignement supérieur privé, reconnu par l’État et associé à l’Université de Lorraine. Il est accrédité EQUIS et AMBA. www.icn-groupe.fr
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    Les sciences sociales : un axe important sinon clé de compréhension des phénomènes organisationnels https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-sciences-sociales-un-axe-important-sinon-cle-de-comprehension-des-phenomenes-organisationnels/ Mon, 03 Apr 2017 12:34:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40958 Quel est le rapport entre Bourdieu, Foucault, Boltanski, Douglas et Lévi-Strauss ? Ils sont parmi les auteurs les plus cités dans les recherches en management publiés dans des revues scientifiques. Les sciences sociales étant en effet un axe important sinon clé de compréhension des phénomènes organisationnels, ces approches sont venues concurrencer les approches économiques (théorie de l’agence, théorie des coûts de transaction..) mobilisées de longue date pour comprendre l’entreprise et les organisations. Mais quel est l’impact de ce type de recherche sur l’enseignement du management dans les Universités et Ecoles de commerce ? Pourquoi et comment prendre en compte les sciences humaines et sociales ? Pourquoi prendre en compte le social et ce qui fait société dans l’enseignement du management ? Les outils de gestion ne sont pas simplement des techniques calculatoires ou organisatrices. Leur substrat technique, qu’il est bien sûr fondamental pour un manager de maîtriser, est toujours ancré dans le social. En effet, l’outil de gestion intègre à des degrés divers les modes d’interaction entre acteurs, et les valeurs qui parcourent la société. Son utilisation ne peut donc être coupée des réalités politiques, des jeux d’acteurs et des croyances qui les environnent. Comprendre l’acte managérial, c’est être capable de maitriser les dimensions techniques de ces outils mais aussi d’être capable de les replacer dans leur contexte politique et social. Il est donc important de former les étudiants à cet exercice très particulier de remise en contexte afin de dépasser une application purement instrumentale du management, nécessairement vouée à l’échec car amputée de l’une de ses dimensions constitutive. Cela signifie également de défendre l’idée qu’il n’existe pas une solution unique mais une multitude de solutions en fonction des contingences sociales qu’il faut apprendre à décrypter ; c’est alors une partie de l’incertitude qui devient lisible aux acteurs. En effet, le social ne se laisse pas conduire, il réagit aux pressions qui s’exercent sur lui dans un constant jeu social d’actions-réactions. Comme toute organisation est encastrée dans un environnement institutionnel, il ne saurait donc être question d’enseigner le management sans prendre en compte cette donnée. Si l’enseignement d’un management global, international, désencastré (sans droit du travail, sans compréhension des relations sociales locales, sans connaissance des mécanismes locaux de régulation) peut faire sens pour une poignée de managers globaux, ces derniers ne constituent qu’une minorité infime. Nous pensons d’ailleurs qu’un tel raisonnement est faux. Tous les managers, même ceux appelés à des fonctions globales, doivent être capable de comprendre ces rapports du management au social et du global au local ; la globalisation n’étant qu’une extension socioculturelle contemporaine de ce modèle encastré du management. Il nous faut donc lutter contre une idée trop souvent partagée que le management se réduit à une somme de techniques, a-contextuel, a-historique, et faites de recettes qui marchent en vue de maximiser le fonctionnement de l’organisation ou la valeur créée. Comment alors prendre en compte le social et ce qui fait société dans l’enseignement du management ? La première marche pour faire accéder des étudiants de formation initiale ou continue à cette exigence interprétative est de jouer la carte de la pluridisciplinarité. L’économie et les mathématiques, fondamental socle de l’enseignement dans nos domaines, ne peuvent suffire à elles-seules pour analyser l’entreprise. Une pratique de gestion doit toujours être replacée dans son contexte historique d’apparition. Sa généalogie doit être précisée. De nos jours, parler de bien-être au travail ou d’entreprise libérée, par exemple, n’exonère pas d’une remise en perspective. Toute pratique doit en effet être vue moins comme une nouveauté mais bien comme un élément structurant, dont la mode peut-être éphémère. La deuxième marche est d‘outiller les étudiants avec des grilles de lecture sociologiques, anthropologiques et psychologiques pour comprendre les phénomènes organisationnels. Nous avons la chance en France de disposer de nombreux auteurs importants de ces disciplines qui ont été la plupart du temps formés en France, ont produit en français et ont des disciples dans nos institutions. Il est parfois choquant de voir l’ignorance qu’en ont certains dans la recherche en management, où s’exprime, aujourd’hui, trop souvent une forme d’hégémonie culturelle nord-américaine. Cette colonisation intellectuelle est encore plus choquante quand ces travaux, ce que le champ de langue anglaise appelle les French theorists, sont réimportés via les canaux intellectuels anglo-saxons, seule voie possible pour certains de leur légitimité dans notre univers. La troisième marche est la mise en situation délibératives des étudiants mettant en évidence non pas la bonne solution mais une pluralité de solutions ancrées dans leur contexte. Il s’agit ici de construire un management contextualisé permettant de prendre au sérieux la position de l’autre. On n’éduque plus seulement aux méthodes mais aussi à leurs conditions d’acceptation et d’utilisation. De même, il ne saurait être question d’étudier des pratiques sans interroger leurs fondements éthiques, c’est-à-dire les conséquences qu’elles ont sur les acteurs, les collectifs ou la société dans son ensemble (environnement, discriminations, justice..). C’est une manière de contribuer à l’élaboration d’un modèle socio-économique équilibré, respectueux de la nature et garantissant la cohésion sociale. A titre illustratif, les points, dont nous venons de parler, correspondent aux éléments que nous soumettons chaque année aux étudiants de l’Executive MBA de Paris Dauphine depuis maintenant près de vingt-ans. Des cours aussi fonctionnels et techniques que la comptabilité, le marketing, le contrôle de gestion ou la statistique sont ainsi systématiquement passés aux filtres des SHS et intègrent dans leur programme une philosophie gestionnaire d’inspiration sociétale. Telle est notre propre réponse aux exigences que nous venons de soulever.  

    Nicolas Berland et Jean-François Chanlat Co-directeurs EMBA Paris Dauphine

    A propos de Nicolas Berland

    Nicolas BERLAND est Professeur à l’Université Paris-Dauphine et directeur de DRM (Dauphine Recherche en Management, 88 chercheurs et 120 doctorants). Il co-dirige également la chaire « Ethique et gouvernement d’entreprise » de la fondation Paris-Dauphine. Il est spécialisé en sociologie de la performance, en contrôle de gestion et dans le pilotage des organisations. Son approche est résolument orientée vers l’étude de l’articulation du contrôle de gestion aux processus stratégiques et aux processus de management de l’entreprise. Il mobilise des techniques d’investigations qualitatives (études de cas, interviews) mettant en perspective longitudinale les phénomènes étudiées. Ses recherches l’ont conduit à étudier l’histoire des pratiques de contrôle de gestion, les expériences de « gestion sans budget » menées par certaines entreprises et l’implantation de contrôle de gestion en milieu public (la Police nationale par ex. des conseils généraux, des villes.). Il s’intéresse également au pilotage de la performance en lien avec le développement durable. Il a publié “Contrôle de gestion, perspectives stratégiques et managériales” chez Pearson et « Contrôle de gestion » chez Que Sais-je ? Son dernier axe de recherche l’amène à étudier l’impact de la financiarisation sur les modes de pilotage des organisations au travers d’études de cas historiques, de cas contemporains de downsizing et de récits de vie de managers.

    A propos de Jean-François Chanlat

    Professeur en sciences des organisations à l’Université Paris-Dauphine, et directeur de l'Executive MBA, Jean-François Chanlat est un spécialiste international de l'anthropologie des organisations et du management interculturel; sociologue et anthropologue de formation, ses principaux intérêts d'enseignement et de recherche concernent la théorie des organisations, le comportement organisationnel, l'anthropologie des organisations, la sociologie de l'entreprise, le management interculturel, les études critiques et le stress professionnel. Il est coresponsable scientifique de la Chaire Management de diversité. Il est rédacteur en chef adjoint la revue Management international et membre du comité scientifique de plusieurs revues nationales et internationales. Auteur d'une quinzaine d'ouvrages et de nombreux chapitres d'ouvrage et d'articles de revue publiés dans plusieurs langues, il est régulièrement invité à faire des conférences et des séminaires en Amérique latine, en Afrique, en Europe, au Canada et dans la zone Asie-Pacifique sur ces sujets. Le Professeur Chanlat est diplômé de l’Ecole des HEC de Montréal. Il est également titulaire d’un Ph D en sociologie de l’Université de Montréal, et a effectué ses post-doctorats à l’université de Berkeley, à Brunel University à Londres et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à Paris. Il a enseigné 23 ans à HEC Montréal avant de se joindre à Dauphine

    A propos de l’Université Paris-Dauphine

    L’Université Paris-Dauphine est un grand établissement d’enseignement supérieur exerçant des activités de formation (initiale et continue) et de recherche dans le champ des sciences des organisations et de la décision (gestion, économie, droit, sciences sociales, journalisme, mathématiques et informatique). L’Université Paris-Dauphine est l’une des universités leader en Europe dans son domaine, avec 569 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents et assistants, 8 800 étudiants en formation initiale dont 39 % en Licence, 56 % en Master et 5 % en Doctorat, et une offre de formations de 6 Licences, 22 mentions de Masters et 5 programmes doctoraux, largement ouverte à l’apprentissage. Paris-Dauphine est membre fondateur de Paris Sciences et Lettres Research University. C’est la seule université française accréditée Equis et membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Pour en savoir plus : www.dauphine.fr
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    ENSTA Bretagne : former de futurs ingénieurs à un management responsable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensta-bretagne-former-de-futurs-ingenieurs-a-un-management-responsable/ Mon, 03 Apr 2017 12:35:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40959 De gauche à droite : Denis Lemaître : Enseignant chercheur en Sciences de l’éducation (responsable du pôle SHS) Christophe Morace : Enseignant chercheur en Sciences de l’éducation Christiane Gillet : Enseignante chercheure en sciences de gestion Cécile Plaud : Enseignante chercheure en sciences de gestion Klara Kövesi : Enseignante chercheure en sciences de gestion Linda Gardelle : Enseignante Chercheure en sociologie

    Il est socialement souhaité et couramment admis que les formations académiques transmettent des savoirs disciplinaires et répondent à des défis sociétaux. La culture française, qu’il s’agisse des acteurs économiques, des pouvoirs publics, des entreprises et de la population en général, cristallise une attente très forte envers ses ingénieurs supposés relever des défis qui concernent à la fois la technologie et la société. Les injonctions sont multiples, souvent paradoxales et parfois réductrices. A l’issue de leur formation, les jeunes ingénieurs sont censés maîtriser immédiatement des savoirs opérationnels sur des objets techniques. Ils doivent s’adapter à des critères de productivité, d’efficience et de rentabilité induits par une logique à court terme des entreprises qui les emploient afin de concevoir et de produire de nouveaux produits et services. D’une manière plus large, les ingénieurs sont appelés à aussi faire preuve d’autonomie intellectuelle, de ce qui est qualifié de « savoir être » et de créativité afin d’innover. L’objectif visé est la création de valeur ajoutée afin de développer ou de maintenir des avantages compétitifs dans le contexte d’une globalisation de complexité croissante. Etant donné ces attentes, il est certes indispensable de former de futurs ingénieurs à l’employabilité, à l’innovation et à la complexité mais également à une responsabilité collective et sociétale. C’est le choix fait par l’ENSTA Bretagne : sensibiliser les étudiants aux valeurs humaines qui sous-tendent le développement de projets techniques et les amener à une prise de conscience sociétale et citoyenne. Ainsi, le pôle des sciences humaines et sociales (SHS) de l’ENSTA Bretagne a intégré dans le cursus de formation en trois ans un parcours en SHS incluant, en troisième année, une spécialisation au management et à la gestion. Ce pôle a été développé par des enseignants en sociologie, en sciences de gestion et en sciences de l’éducation, et associe des enseignements en langues et en éducation physique et sportive. Le cursus en SHS de l’ENSTA Bretagne est le résultat d’une triple ingénierie – compétences, formation et pédagogie – et représente l’aboutissement d’un travail interdisciplinaire entre enseignants et chercheurs des domaines du management et des techniques de l’ingénieur. L’ingénierie élaborée par ce travail d’équipe a permis d’aboutir à une transversalité de certains enseignements combinant sciences de gestion et sciences de l’ingénieur. Il associe également des industriels, des entreprises et des organisations professionnelles qui participent à la réflexion et à certains enseignements spécialisés. Chaque semestre introduit des enseignements de différentes disciplines des SHS en utilisant, outre les formats traditionnels des cours magistraux et travaux dirigés, différentes modalités de pédagogie active et du mode projet. De semestre en semestre, ces enseignements gagnent en complexité et en ouverture sur le monde, conduisant progressivement les élèves, qui viennent de classes préparatoires ou de formations initiales, vers la profession du futur cadre responsable. Les cours de développement personnel de la première année, dédiés à la découverte de soi et au métier de l’ingénieur, complétés ensuite par des cours en sociologie des organisations, s’ouvrent en deuxième année vers des modules optionnels. L’enjeu est ici de couvrir des problématiques contemporaines au cœur de l’environnement des organisations qu’il s’agisse de géopolitique, d’enjeux de la défense, de la gestion de crise, du développement durable, de la communication interculturelle, du management de la diversité ou de la philosophie des religions. Les élèves conduisent, en langue anglaise, une réflexion sur l’éthique et réfléchissent, à partir de leurs pratiques sportives, aux questions de management, de gestion d’équipe, de gestion de conflits et de diversité. Sur cette même période, un enseignement de spécialisation en gestion leur donne les bases, des outils et du vocabulaire utilisés au quotidien dans les entreprises. Les cours du tronc commun de troisième année sont consacrés au développement de compétences en management et en leadership dans un contexte international. Pour les élèves dont l’ambition est de renforcer leur double compétence, un cursus spécifique est proposé en 3ème année qui combine, en sus de leurs études techniques, une spécialisation en ingénierie de gestion des organisations. Des mises en situation concrètes intégrant des modalités pédagogiques plus complexes, comme les jeux sérieux, sont accompagnées d’un questionnement autour de thématiques humaines telles la dynamique de groupe et le management des équipes qui contextualisent et approfondissent les dimensions purement techniques de la gestion par exemple. Les stages, projets humanitaires, séjours académiques à l’étranger et missions en entreprises font également l’objet d’une analyse réflexive consignée dans des rapports et un portfolio numérique. Les situations rencontrées en France et à l’étranger questionnent les étudiants sur leurs valeurs les plus profondes. Interroger le métier d’ingénieur et sa formation fait aussi partie d’une des préoccupations majeures de l’équipe de recherche sur la formation et la professionnalisation des ingénieurs (FPI) du laboratoire CNAM ENSTA Bretagne CRF - EA 1410. L’approche socio-technique des enseignants-chercheurs du pôle SHS/FPI permet d’analyser les défis technologiques et sociétaux de la profession d’ingénieur, leur impact sur la stratégie, les curricula et l’organisation de l’enseignement des sciences de l’ingénieur et des sciences humaines dans les écoles d’ingénieurs, voire la représentation même de l’ingénieur. Les résultats de recherche de l’équipe FPI qui enrichissent les enseignements confirment l’importance des compétences transversales et interculturelles, voire des méta-compétences individuelles et collectives du futur ingénieur. Une attention toute particulière est accordée aux aptitudes communicatives, réflexives, interprétatives et artistiques, à l’intuition et à la curiosité, propices à la créativité. L’hybridation des enseignements des sciences de l’ingénieur, des sciences de gestion, des sciences humaines, avec une place privilégiée des humanités, et couplée avec un entraînement à une posture réflexive des élèves, favorise l’émergence d’un profil d’ingénieur au comportement éthique et responsable. La démarche socio-technique d’enseignement et de recherche au sein de l’ENSTA Bretagne vise à revisiter les attentes des entreprises et de la société. De nouveaux enjeux viennent défier l’humanité : les effets du changement climatique, l’accès à l’eau, la raréfaction des ressources, la pollution, la santé, la surpopulation et le vieillissement. Il est crucial d’inciter les futurs ingénieurs à concevoir l’innovation et les progrès techniques avec une vision sur le long terme. L’espoir est que leurs compétences en technique et leurs valeurs humaines permettront de conjuguer renouveau industriel et développement durable afin de relever ces futurs défis de l’humanité.

    Christophe Morace et l’équipe SHS/Management ENSTA Bretagne

    A propos de l’ENSTA Bretagne

    ENSTA Bretagne rassemble sur son campus brestois une école d’ingénieurs et un centre de recherche pluridisciplinaires, soit 930 étudiants et doctorants. L’établissement, public, forme des ingénieurs généralistes, capables d'assurer, dans un environnement international, la conception et la réalisation de systèmes industriels complexes à dominante mécanique, électronique et informatique pour tous les secteurs de l’industrie : naval, aéronautique, automobile, télécommunications, énergie, défense… Les domaines de spécialisation proposés sont étendus. Ils couvrent à la fois les sciences marines (architecture navale, énergies marines renouvelables, hydrographie, systèmes d’observation et robotique autonome) et de grands défis technologiques pluridisciplinaires (modélisation mécanique, architecture véhicule, pyrotechnie, systèmes d’information et de communication sécurisés, management de projets industriels). Les travaux de recherche conduits sont cohérents avec ces enseignements et menés, aux plans national et international, au sein de laboratoires communs avec l’industrie et de laboratoires multi-établissements : en sciences mécaniques des matériaux et des structures (IRDL(1) : Institut de Recherche Dupuy de Lôme), en technologies de l’information et de la communication (lab-STICC(2)), en sciences humaines et sociales (CRF(3)). (1) IRDL (FRE CNRS 3744) réunit les équipes de recherche en mécanique de l’UBS, ENSTA Bretagne, UBO, ENIB et du CNRS (2) Lab-Sticc (UMR CNRS 6285) réunit les équipes de recherche en sciences et technologies de l’information d’IMT Atlantique, UBO, UBS, ENSTA Bretagne, ENIB et du CNRS. (3) CRF (EA 4325) réunit les équipes de recherche en sciences humaines de l’ENSTA Bretagne, du CNAM Paris, de CentraleSupelec, de l’UPMC et de l’université Evry-Val-d’Essonne.
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    Programme d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-daide-a-laccueil-en-urgence-des-scientifiques-en-exil/ Mon, 03 Apr 2017 12:37:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40960 Pause est un programme d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil. Il a été inauguré par le Premier ministre et le Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, au Collège de France, le 2 mars.  Il est l’aboutissement d’alertes lancées par plusieurs postes diplomatiques auprès du cabinet de Thierry Mandon. Ce programme est piloté par le Collège de France. Tout scientifique ou universitaire, voire étudiant en doctorat, étant menacé dans le pays où il poursuit ses études peut candidater à PAUSE. La France souhaite ainsi poursuivre sa longue tradition d’accueil des intellectuels menacés, comme elle a pu le faire en 1936 en constituant un comité pour les réfugiés scientifiques italiens et juifs. Lors de son allocution, Thierry Mandon a souligné la volonté du gouvernement de préserver celles et ceux qui reconstruiront leur pays en bénéficiant d’une sécurité juridique. Les dossiers sont sélectionnés en fonction de quatre degrés d’urgence. Le comité de sélection déclare être réactif et demande à ce que les établissements se réfèrent à la brochure ou lien électronique, le dépôt des dossiers étant techniquement assez simple. 55 dossiers ont été reçus en 15 jours lors de la première session du 10 février. Pour l’heure, 27 dossiers ont été retenus. 12 dossiers proviennent de Syrie et de Turquie. Les candidats sélectionnés reçoivent entre 60 et 70 000 euros/an et peuvent recevoir une dotation supplémentaire s’ils sont parents. Fonctionnement : Les candidats peuvent directement postuler sur le site ou via un établissement français qui pourra être l’établissement d’accueil. Les postes diplomatiques peuvent aussi participer à l’identification de candidats en difficulté.]]> 40960 0 0 0 Publication du rapport de l’OPECST sur l’intelligence artificielle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-du-rapport-de-lopecst-sur-lintelligence-artificielle/ Mon, 03 Apr 2017 12:39:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40961   L’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) vient d’adopter à l’unanimité, sur la saisine de la commission des Affaires économiques du Sénat, un rapport intitulé « Pour une intelligence artificielle maîtrisée, utile et démystifiée » dont les rapporteurs sont M. Claude de GANAY, député (Groupe Les Républicains, Loiret) et Mme Dominique GILLOT, sénatrice (Groupe socialiste et républicain, Val d’Oise). Le concept d’intelligence artificielle renvoie à des technologies multiples, nées dans la seconde moitié du XXe siècle, qui reposent sur l’utilisation d’algorithmes. Leur essor récent reste soumis à une contrainte d’acceptabilité sociale assez forte sous l’effet de représentations souvent catastrophistes. Ces technologies, dont les combinaisons sont en évolution constante, représentent un bouleversement de nature à transformer profondément nos sociétés et nos économies. Les applications sectorielles présentes ou futures sont considérables et les évolutions peuvent être rapides, que l’on pense par exemple à l’éducation, à l’environnement, à l’énergie, aux transports, à l’aéronautique, à l’agriculture, au commerce, à la finance, à la défense, à la sécurité, à la sécurité informatique, à la communication, aux loisirs, à la santé, à la dépendance ou, encore, au handicap. Le rapport « Pour une intelligence artificielle maîtrisée, utile et démystifiée » fournit un état de la recherche en intelligence artificielle et fait le point sur de nombreux autres rapports parus récemment sur le sujet en France et dans le monde. Il présente aussi les enjeux éthiques, juridiques, économiques, sociaux et scientifiques de ces technologies, parmi lesquels la place prépondérante de la recherche privée, dominée par les entreprises américaines et, potentiellement, chinoises, l’accélération du passage à une économie globalisée dominée par des « plateformes », les transformations du marché du travail, les régimes de responsabilité, les biais et les problèmes posés par les données et les algorithmes, le phénomène de « boîtes noires » des algorithmes et la question des « bulles d’information ». Il évoque, par ailleurs, certains sujets d’interrogation liés à la « singularité », à la « convergence NBIC » et au « transhumanisme » ainsi que la nécessité d’une prise en compte grandissante de règles éthiques. Les rapporteurs invitent à conduire la réflexion sur l’intelligence artificielle de manière sereine et rationnelle, afin de mettre en avant ses opportunités tout autant que ses risques, de rassurer le public et de démystifier les représentations biaisées de l’intelligence artificielle. Les progrès en intelligence artificielle posent des questions auxquelles toute la société doit être sensibilisée. Ces progrès sont d’abord et avant tout bénéfiques. Ils comportent aussi des risques, qui peuvent et doivent être identifiés, anticipés et maîtrisés. L’avènement d’une super-intelligence ne fait pas partie de ces risques à court et moyen terme. À long terme, la réalité de cette menace n’est pas certaine. Quant à son imminence à court ou moyen terme, elle relève du fantasme. Ni quête vaine ni projet de remplacement de l’homme par la machine, l’intelligence artificielle représente une chance à saisir pour nos sociétés et nos économies. La France doit relever ce défi. Plutôt qu’une hypothétique confrontation dans le futur entre les hommes et les machines, qui relève d’une forme de science-fiction catastrophiste, les rapporteurs sont convaincus du bel avenir de la complémentarité homme-machine. Nous allons bien plus vers une intelligence humaine augmentée que vers une intelligence artificielle concurrençant l’homme. Le rapport, à travers ses 15 propositions, se prononce pour une intelligence artificielle maîtrisée, utile et démystifiée : maîtrisée, parce que ces technologies devront être les plus sûres, les plus transparentes et les plus justes possibles ; utile parce qu’elles doivent, dans le respect des valeurs humanistes, profiter à tous au terme d’un large débat public ; démystifiée, enfin, parce que les difficultés d’acceptabilité sociale de l’intelligence artificielle résultent largement de visions catastrophistes sans fondement. Pour plus de détails, consulter : - La synthèse du rapport avec ses 15 propositions - L’infographie du rapport.]]> 40961 0 0 0 MASTERE SPECIALISE®, un label d'une grande stabilité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mastere-specialise-un-label-dune-grande-stabilite/ Mon, 03 Apr 2017 12:39:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40962 cette marque phare de la CGE depuis plus de 30 ans. En y regardant de plus près, quelques évolutions sont dignes que l'on s'y attarde. Retour sur les chiffres comparés... En 2012-2013, 101 écoles membres de la CGE étaient porteuses de 369 MS en propre ou en co-accréditation ; en 2016-2017, ce sont 98 écoles qui sont porteuses de 387 formations MS, en propre ou en co-acréditation. Les 2 graphes ci-dessous permettent de comparer les ventilations par type d'école :
     L'usage constaté veut que chaque année, le nombre de formations fermées soit peu ou prou équivalent à celui des formations étant accréditées pour la 1ère fois. En 5 ans, le solde est positif, avec 18 formations supplémentaires.
    Une lecture rapide pourrait amener à croire que moins d'écoles (98 contre 101) sont porteuses de formations MS. Or, ces dernières années, nous avons assisté à des fusions, réduisant le fait le nombre d'écoles ; à titre d'exemples, BEM et Euromed sont devenues KEDGE, RMS et RBS ont donné naissance à Néoma, l'Ecole Centrale de Paris et Supélec ont créé ensemble CentraleSupélec, et elles ne sont pas les seules. Ces chiffres démontrent également que les écoles d'ingénieur sont majoritairement à l'initiavite des nouvelles formations MS (+ 24 en 5 ans), alors que les écoles de Management se tournent désormais plus vers le label MSc et par voie de conséquence, voient le nombre de formations MS qu'elles délivrent baissé de 8 en 5 ans. Les écoles d'autres spécialités affichent également un solde positif, avec 2 formations supàplémentaires sur la période étudiée.
     Sur les 387 formations actuellement portées par les écoles, des données déclaratives ont été collectées pour 336 d’entre elles, ce que nous qualifierons de « formations actives ». Les 51 formations réputées à ce jour « vides d’étudiants » sont constituées soit de formations dont la rentrée est décalée au printemps (et pour lesquelles les données déclaratives seront collectées ultérieurement à la publication de ce point d’étape - 6 sont dans ce cas), soit de formations qui n’ont pas trouvé leur public cette année et évolueront de fait vers une suspension ou encore une suppression. En effet, comme leur nom l’indique, les formations MS sont spécialisées, ainsi, une formation vivant durant 10 ans peut naturellement être suspendue, puis supprimée au profit de la création d’une nouvelle formation up to date.
    Actuellement ce sont 7729 étudiants, dont 31 % d’étrangers, qui sont inscrits dans les 336 formations pour lesquelles des données ont été collectées. Si la volumétrie totale des étudiants inscrits est des plus stables, i est à noter que le pourcentage d'étudiants étrangers a quant à lui augmenté de 2 % en 5 ans. Certes, cette évalution n'est pas une révolution, mais elle participe à démontrer une internationalisation plus grande de ce label CGE. Les délocalisations de nombrueses formations à l'étranger en sont la cause première, les écoles faisant le choix d'aller délivrer leurs formations dans les pays où elles ont identifié de réels marchés.
     A l’instar du MSc, autre marque phare de la CGE, le MS a trouvé son public auprès des étudiants étrangers, certains ayant effectué les études préalables dans un établissement d’enseignement supérieur français, d’autres, intéressés par des secteurs de niche, venant chercher, le temps d’une formation, la spécialisation qui manque à leur CV. De la même façon qu'il y a 5 ans, c'est effectivement dans les écoles d’ingénieur, dont les formations MS ont majoritairement vocation scientifique, que les étudiants étrangers sont les plus nombreux. Ils y représentent 37 % des étudiants inscrits (2 % de plus sur la période étudiée), ce qui a poussé, comme évoqué plus haut, certaines écoles à « délocaliser » quelques formations en sol étranger afin de répondre au mieux aux attentes. Les écoles de management totalisent 24,4 % d’étudiants étrangers sur leurs bancs (en baisse de 1 %), alors que les écoles dites d’autres spécialités n’en totalisent que 9,6 % (en progression de 1,6 %). Cette proportion qui peut sembler faible s’explique notamment par le fait que les écoles dites d’autres spécialités comptent parmi elles, les écoles militaires, l’ENA, les écoles d’architecture, les écoles vétérinaires, des écoles formant des fonctionnaires…
     Il serait intéressant, comme il y a 5 ans, d'étudier le parcours universitaire et professionnel des étudiants s'inscrivant en formation MS, ce que nous ne manqerons pas de publier dans le prochain numéro de GrandAngle.
    Les données ici présentées confirment, s'il en était besoin que la formation MASTERE SPECIALISE©, malgré ses 30 ans d'existence, n'a pas pris la moindre ride et séduit toujours autant d'étudiants.

    Isabelle Laurençot Responsable du Pôle Gestion de l'Information - Process

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    L’entrepreneuriat est le moteur du développement humain des territoires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-est-le-moteur-du-developpement-humain-des-territoires/ Wed, 26 Apr 2017 13:21:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61695 © P. Schuller[/caption] L’entrepreneuriat est le moteur du développement humain des territoires. Il favorise l’expression du potentiel des personnes et leur ouvre des espaces de liberté illimités pour faire des choses qui donnent du sens à leur vie. L’acte d’entreprendre est également vital dans le mouvement permanent d’amélioration du bien-être général. La diversité des initiatives entrepreneuriales participe à une adaptation toujours plus fine de l’économie aux besoins de la société dans tous les domaines : emploi, éducation, santé, lutte contre les exclusions ou les inégalités sociales, … De ce fait, l’accélération de l’entrepreneurialisation des territoires reste un enjeu majeur dans cette recherche d’impact sociétal et social. Les territoires ont un rôle majeur dans la fabrication de talents « makers/entrepreneurs » inscrits dans les nouveaux codes de l’innovation entrepreneuriale mariant puissance des technologies, notamment numérique, sensibilité à l’émergence des nouveaux usages et souci du passage à l’échelle (scale up). Parallèlement, les acteurs leaders de ces territoires se doivent de penser et créer les conditions de confiance nécessaires à l’optimisation des processus d’innovation, en particulier savoir réaliser et animer des tiers lieux créatifs regroupant users, clients, chercheurs, technologues, entrepreneurs, experts, sociologues, designers, marketers … C’est dans cette perspective que les makers entrepreneurs pourront adopter plus rapidement et plus efficacement les logiques mutualiste, collective, transversale et bottom up amenées à compléter, voire suppléer les traditionnelles logiques d’innovation en général plus fermées. L’utilisation accrue des méthodes d’innovation - basées sur une approche holistique combinant empathie client, idéation, prototypage rapide, expérimentations et tests, ainsi qu’itérations successives - se trouve largement facilitée dans un environnement territorial ouvert. Une telle philosophie entrepreneuriale des territoires, stimulante, apprenante, garante d’une éthique de responsabilité et de confiance apporte ainsi des capacités supplémentaires de réussite aux makers entrepreneurs. Elle accélère le processus d’échange d’informations et de connaissances critiques, la création de liens utiles, avec, à la clé, la possibilité pour les start-ups de construire plus rapidement leur écosystème business, enjeu capital du parcours d’amorçage. Pour ce faire, la dynamique actuelle des fablabs, fabriques d’innovation, accélérateurs, incubateurs … doit intégrer des données de structuration, de gouvernance et donc d’efficacité à une échelle plus collective que celle prévalant à ce jour. La compétitivité entrepreneuriale des territoires se mesurera désormais plus sur ce terrain et une offre structurée innovation/entrepreneuriat jouera un rôle décisif dans leur attractivité. L’amplification de l’entrepreneurialisation des territoires développe toujours plus la valorisation de ses actifs. De la prise en mains de leur destin par les personnes en décrochage jusqu’à la transformation des innovations disruptives des chercheurs en richesses économiques, en passant par l’ouverture d’alternatives enthousiasmantes aux jeunes diplômés et au réenchantement professionnel des salariés en transition, l’entrepreneuriat sert son territoire. Nul doute que les Grandes Ecoles trouvent toujours un rôle de médiation/enrichissement dans ce concept créatif et actif.  

    Michel Coster professeur d’entrepreneuriat directeur de l’incubateur emlyon business school

    © P. Schuller

    A propos de Michel Coster

    Michel Coster est à la tête de l'incubateur emlyon business school. Il est également professeur en entrepreneuriat et responsable de plusieurs programmes de formation en entrepreneuriat et en gestion d'entreprise. Il a créé et dirige aujourd'hui le Mastère Spécialisé Entreprendre. Michel Coster est l'auteur de deux ouvrages, de plusieurs chapitres de livre et d'articles divers. Il s’intéresse particulièrement aux activités émergentes, aux entreprises à forte croissance et à la gouvernance des PME. C’est la raison pour laquelle, il fait partie du conseil d'administration de plusieurs entreprises à forte croissance.

    A propos d'emlyon business school

    Fondée en 1872, emlyon business school accueille chaque année 5.100 étudiants de plus de 80 nationalités dans le cadre de formations initiales et 5.500 salariés et dirigeants d’entreprises au titre de formations professionnelles continues. L’école détient la triple accréditation (AACSB, EQUIS, AMBA), un label qualité attribué à seulement 1% des business schools. emlyon compte 5 campus dans le monde (Lyon, Saint-Étienne, Casablanca, Shanghai, Paris), s’appuie sur un réseau de 156 partenaires académiques internationaux et anime une communauté de 29.000 diplômés dans 118 pays. Réussir dans une économie mondiale et digitale implique d’être rapide, agile, flexible et d’élargir ses réseaux de coopération. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, emlyon business school a mis en œuvre la stratégie « early makers ». Celle-ci s’appuie sur de nouveaux outils, des innovations pédagogiques et des partenariats entreprises qui encouragent la concrétisation de projets, incitent à travailler en environnement multidisciplinaire et favorisent des démarches d’intelligence collective. emlyon business school figure parmi les premières écoles en Europe à avoir créé un incubateur. Depuis son lancement, en 1984, l’incubateur de l’école a accompagné la création de plus de 1250 entreprises qui ont généré plus de 12.000 emplois directs. Les projets soutenus par emlyon business school ont un taux de survie de 85% à 5 ans.
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    L’entrepreneuriat innovant et numérique à l’INSA Centre Val de Loire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentrepreneuriat-innovant-et-numerique-a-linsa-centre-val-de-loire/ Wed, 26 Apr 2017 13:24:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61697 En 2016 l’Institut se classait 1er parmi les membres de la Conférences des Grandes Écoles et dans le TOP 10 parmi l’ensemble des établissements ayant des Étudiants Entrepreneurs. (Source : PÉPITE France – Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche). En réponse aux enjeux locaux et nationaux sur la création et la reprise d’entreprises, l’INSA Centre Val de Loire contribue depuis plusieurs années à diffuser l’esprit d’entreprendre auprès de ses 1600 étudiants ingénieurs et paysagistes. L’innovation et le numérique sont d’abord un état d’esprit, une culture. Ainsi, avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire, des plateformes ICE-E sont créées en 2012-2013 sur les campus de Blois et de Bourges de l’Institut afin de sensibiliser, former et accompagner ses étudiants ingénieurs à l’Innovation, la Création d’Entreprises et l’Exportation. En 2014, dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir PÉPITE (Plan Étudiant Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat), l’INSA Centre Val de Loire fonde, avec les Universités d’Orléans et de Tours et le Conseil régional, un pôle PÉPITE qui reçoit le label du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. 41 Étudiants de l’Institut ont ainsi obtenu le statut national Étudiant Entrepreneur depuis 2015. De plus, l’INSA Centre Val de Loire a créé un Diplôme d’établissement d’Étudiant-Entrepreneur pour mieux les former aux compétences transversales et de gestion. 21 projets de création d’entreprise ont été ou sont encore accompagnés dans l’incubateur Créa’Box, créé par l’Institut en partenariat avec les couveuses d’entreprises, les pépinières et les chambres consulaires locales, et financé par les caisses régionales du Crédit Agricole Centre Loire (Bourges) et Val de France (Blois) via le Fonds de dotation de l’Institut. Les projets des Étudiants Entrepreneurs sont variés et tournés vers l’ingénierie, l’industrie, les nouvelles technologies, le numérique, le développement durable comme par exemple : les drones, les élastomères, les plateformes web, les dispositifs à énergie renouvelable… 4 projets sont déjà immatriculés. En 2016, la formation entrepreneuriale de l’Institut a été référencée InnovENT-E (PME-PMI, innovation, export). C’est une Initiative nationale D’Excellence en Formation Innovante (IDEFI) labélisée par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). De plus, les 6 instituts du Groupes INSA ont commencé à développer un outil numérique de formation de type MOOC et SPOC dans les domaines de l’entrepreneuriat et de l’innovation à destination de leurs étudiants et des ingénieurs diplômés. Cette année, l’INSA Centre Val de Loire travaille également avec l’écosystème entrepreneurial territorial à l’élaboration d’une plateforme collaborative régionale (sous le label French Tech, initiative publique nationale au service de l’écosystème des startups françaises, portée par le Ministère de l’Économie) afin de favoriser les échanges permanents entre les acteurs du développement économique et les Etudiants Entrepreneurs. L’Institut participe également sur les agglomérations de Blois et de Bourges aux études d’opportunité de création de tiers lieux numériques (PIA 2 - Go&Cie) pour que les startups innovantes puissent rayonner à l’international. L’INSA Centre Val de Loire a aussi répondu, avec les Universités d’Orléans et de Tours à l’appel à projet PIA 3 - Disrupt’ Campus, pour développer les formations à l’innovation numérique et à l’entrepreneuriat.

    Jean Marie Castelain Directeur de l’INSA Centre Val de Loire Vice-président, Relations Européennes et Internationales du Groupe INSA

         

    A propos de Jean Marie Castelain

    Professeur des Universités, Jean Marie Castelain a suivi une formation d’Ingénieur Arts et Métiers. Il a également obtenu un Doctorat d’État en Génie Mécanique et Industriel. Après avoir occupé pendant 30 ans des postes de direction dans différents établissements d’enseignement supérieur et assuré des fonctions nationales et internationales d’expert pour le Ministère, Jean Marie Castelain est nommé en 2013 Administrateur Provisoire puis Directeur de l’INSA Centre Val de Loire.

    A propos de l’INSA Centre Val de Loire

    L’Institut National des Sciences Appliquées Centre Val de Loire est un Établissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPSCP), créé par décret n°2013-521 du 19 juin 2013, paru au Journal Officiel le 21 juin 2013. C’est une école publique d’ingénieurs du Groupe INSA, située sur les campus de Blois et de Bourges. L’Institut forme en 5 ans des paysagistes et des ingénieurs pluridisciplinaires, scientifiques, sportifs de haut niveau, humanistes, entrepreneurs et ouverts au monde. www.insa-centrevaldeloire.fr Pour en savoir plus : Julien OLIVIER Coordinateur de Projets Entrepreneuriat (PÉPITE), Innovation (Innovent-E) et Numérique (French Tech) Direction des Relations avec les Entreprises et les Collectivités de l’INSA Centre Val de Loire julien.olivier@insa-cvl.fr
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    Présentation de l'étude "Incubateurs des établissements d'enseignement supérieur et de recherche et dynamique territoriale" effectuée par la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/presentation-de-letude-incubateurs-des-etablissements-denseignement-superieur-et-de-recherche-et-dynamique-territoriale-effectuee-par-la-cge/ Mon, 10 Apr 2017 14:05:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61705 L'étude "Incubateurs des établissements d'enseignement supérieur et de recherche et dynamique territoriale" effectuée sous l'égide de la CGE avec le soutien du Groupe Caisse des Dépôts, par iNNOECO, a été rendue publique le 4 avril 2017 dansle hub de Bpifrance. 220 personnes représentant les établissements d'enseignement supérieur, les ministères, les jeunes entrepreneurs et la presse étaient inscrites à cette présentation. Au cours de cette présentation :
    • les tweets émis par la CGE ont été affichés + de 20 800 fois
    • sur le hashtag IncubateursCGE : 278 tweets publiés par 85 utilisateurs pour une audience potentielle de 176 090 personnes.
    Depuis 2008, et plus récemment depuis l’Appel à Projet pour les Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (PEPITE), l’entrepreneuriat étudiant est en fort développement dans un environnement favorable. Les incubateurs des établissements d’enseignement supérieur couvrent désormais l’ensemble du territoire national et représentent un potentiel important en termes d’accompagnement de l’entrepreneuriat. Durant cette période, l’incubation est devenue une véritable industrie qui se professionnalise. Auprès des incubateurs de développement économique local et des incubateurs scientifi ques et académiques, de nombreuses initiatives sont portées par de nouveaux intervenants : grands groupes, banques, fonds d’investissement ou société de conseil. Le paysage de l’incubation est devenu concurrentiel. La présente étude met en évidence le positionnement stratégique remarquable des incubateurs des établissements d’enseignement supérieur. Elle préconise des actions destinées à accroître leur impact pour le développement économique de leurs territoires et le renforcement de leur rôle déjà déterminant dans la dynamique entrepreneuriale nationale. Lire l’étude « incubateur des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et dynamique territoriale »  Lire le communiqué de presse de l’événement Voir la présentation de l’étude d’iNNOECO Consulter les vidéos de l’événement IntégralePaul-François FournierAnne-Lucie WackThibault LanxadeHubert DuaultTable ronde]]>
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    Audencia Executive MBA se déploie à l'international, en Algérie et en Chine https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-executive-mba-se-deploie-a-linternational-en-algerie-et-en-chine/ Tue, 02 May 2017 13:01:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=43238 Le programme Audencia Executive MBA, déjà dispensé sur les campus nantais et parisiens, sera ouvert à partir du 27 avril en Algérie (Alger) et à partir du 14 juillet en Chine (Shenzhen). Ces déploiements illustrent les objectifs de développement à l'international du plan stratégique Audencia2020 de l'école.   A partir du 27 avril, Audencia ouvrira son Executive MBA à Alger avec 30 participants dans le cadre d'un partenariat avec l'Ecole Supérieure Algérienne des Affaires (ESAA), 1e business school du pays. A l'issue de leur formation, ils bénéficieront d'un double-diplôme : celui d'Audencia et de l'ESAA. La coopération des deux institutions prévoit aussi l'ouverture de part-time masters à destination des cadres professionnels en activité dans les domaines de la supply chain/achats & du marketing à partir d'octobre 2017. La phase suivante du déploiement 2017 concernera la Chine, avec le lancement de l'Executive MBA à Shenzhen Audencia Business School (SABS). Il s'agit de l'école du groupe inaugurée en 2016 dans cette ville régulièrement comparée à la Silicon Valley avec son taux de croissance à deux chiffres. La rentrée aura lieu le 14 juillet 2017 avec 20 participants. Même si le programme s'adapte aux spécificités et aux besoins des participants de chacun des deux pays, il conserve néanmoins la même philosophie et la même exigence: « Le leadership, l'innovation stratégique et la gestion de la complexité sont les axes majeurs de notre Executive MBA quel que soit le lieu de dispense de ce dernier. Cet ADN est au cœur des enjeux de transformation des managers et des leaders dans le monde », précise William Hurst, Directeur Audencia Executive Education & MBAs. Audencia Executive MBA est un programme diplômant de formation continue, triplement accrédité (EQUIS, AACSB et AMBA) et classé parmi les meilleurs EMBA mondiaux (The CEO Magazine, SMBG).   À propos d'Audencia Business School Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l'initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s'est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec 269 institutions académiques à l'étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4 700 étudiants, dispose d'un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d'un réseau de plus de 27 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.  

    Agence Noir Sur Blanc Louis-Nicolas Doumet - lndoumet@noirsurblanc.com - 01 41 43 72 86 Mihaela Fiordean - mfiordean@noirsurblanc.com - 01 41 43 72 75 Leïla Zamiati - lzamiati@noirsurblanc.com  - 01 41 43 72 85

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    Le Challenge du « Monde des Grandes Ecoles et Universités », 7000 étudiants rencontrent près de 1 000 collaborateurs des plus grandes entreprises leaders sur leur marché https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-challenge-du-monde-des-grandes-ecoles-et-universites-7-000-etudiants-rencontrent-pres-de-1-000-collaborateurs-des-plus-grandes-entreprises-leaders-sur-leur-marche/ Tue, 02 May 2017 13:16:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=43241 43241 0 0 0 Conférence « La gouvernance d'entreprise et la formation des administrateurs » le 15 mai 2027 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-la-gouvernance-dentreprise-et-la-formation-des-administrateurs-le-15-mai-2027/ Tue, 02 May 2017 14:07:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=43279 XMP Entrepreneur vous invite à participer à la prochaine réunion mensuelle le lundi 15 mai 2017 à 17h30 Réunion ouverte à tous - Entrée gratuite sur inscription à la Maison des X, 12 rue de Poitiers 75007 Paris Inscription obligatoire  pour des raisons de sécurité à l’adresse email suivante : secretariat@xmp-entrepreneur.fr en indiquant votre nom, prénom, école et promotion Conférence de Didier LAUNAY sur le thème : « La gouvernance d'entreprise et la formation des administrateurs » Réunions des Clubs Club des créateurs : le mardi 2 mai 2017 à 19h00 à la Maison des X (Salon Louis Armand) Club des développeurs : le mardi 9 mai 2017 à 19h00 à la Maison des X (Salon Louis Armand) Club des repreneurs : le lundi 22 mai 2017 à 16h30 à la Maison des X (Salon Louis Armand)  ]]> 43279 0 0 0 1ère édition du Startup Week-end à l’ESC Pau https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1ere-edition-du-startup-week-end-a-lesc-pau/ Wed, 03 May 2017 09:32:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=43306 Chronique d’un succès annoncé Mai 2017 - Organisé par une équipe composée de sept étudiants de l’ESC Pau et deux créateurs d’entreprise, le Startup Week-end s’est tenu sur le campus de l’Ecole de Commerce du 28 au 30 avril. Au programme de ces 54 heures : échanges, rencontres, convivialité, ambiance bon enfant, dynamisme et créativité. Le cocktail propice à l’émergence d’un écosystème qui favorise l’innovation, l’entreprenariat et la création d’une véritable communauté de startupers dans le Sud Aquitain. Une belle initiative intra campus portée par l’équipe organisatrice la plus jeune jamais composée pour un Startup week-end. Galvanisée par le succès de ce premier Startup Week-end, l’ESC Pau ambitionne déjà une deuxième édition ! Chronique d’un succès annoncé Une quarantaine de participants, venus d’horizons variés – dont 8 étudiants du Groupe ESC Pau - se sont réunis à l’école, de vendredi à dimanche tous avec le même objectif : créer la start-up de leurs rêves. A la clé pour les projets gagnants : une place en incubateur et un accompagnement sur mesure pour permettre la concrétisation des idées les plus futées. Aux côtés de ces porteurs de projets aux profils variés (étudiants, professionnels, entrepreneurs, ingénieurs, designers ou encore développeurs, quinze coachs expérimentés ayant des connaissances dans différents domaines (Finance, Innovation, Entreprenariat, Créativité, Design, Pitch, Informatique et Juridique), pour les guider et les conseiller, tout au long de ces 54 heures. « Ces coachs ont aidé les participants à enrichir et structurer leur business model, à faire une validation de leur marché, un business model canevas. Ils leur ont aussi permis de se préparer pour convaincre le jury de la viabilité et de la pertinence de leur projet », explique Emmanuel Ribes, étudiant de 2ème année à l’ESC Pau, responsable de l’organisation de l’événement. Le palmarès Le jury était composé de Serge Canghuilhem, directeur d’Alteem, cabinet d’audit en stratégie commerciale et marketing, Sébastien Chantelot, Directeur du Groupe ESC Pau, Christian Roussille, président d’Adour Business Angels, Erika Solans, directrice d’ETICOOP et Mathieu Vacher, ingénieur, (ancien diplômé de l’EISTI). 1er Prix : « Home Garden » : Porté par Nicolas Billet, étudiant en 3ème année à l’ESC Pau et Nicolas Fecourt, technicien en informatique fraîchement diplômé, « Home Garden » est un micro-jardin hors-sol qui viendrait s’intégrer dans la cuisine des particuliers, sous l’évier. L’idée est osée : faire pousser fruits et légumes sur de la laine de roche irriguée automatiquement. Une sorte de jardin portable intelligent en somme, connecté à Internet. A la clé pour l’équipe gagnante : 6 mois d’hébergement et d’accompagnement pour préparer le projet à passer devant le comité scientifique de la technopole paloise Helioparc (en vue d’y être incubé) ; et du coaching individuel par ETICCOP, du coaching en stratégie commerciale par ALTEM, du coaching au pitch par Thomas Perron, formateur, et serial entrepreneur. 2ème PRIX : « Stud&Job » : « Stud&Job », une plateforme destinée à mettre en relation les entreprises avec les étudiants pour les aider dans leur recherche de stage ou d’emploi. Le projet est porté par Jean-Gaspard Gueyraud, étudiant de 1ère année du Bachelor de l’ESC Pau, Jean Pierre Tsolenyanu, Antoinette Adodo, étudiants de deuxième année du Programme Grande Ecole de l’ESC Pau, 2 étudiants de l’EISTI et un étudiant de l’ENSGTI. La team intracampus se voit offrir un accompagnement de son projet, notamment des phases de « chahutage » par ETICOP, le propulseur du Crédit Agricole. 3ème Prix : « L’école buissonnière » :  imaginé par Julie Simoes, coach et formateur en entreprenariat, « L’école buissonnière », complète le palmarès. Ce projet a pour ambition d’aider les utilisateurs, notamment les jeunes salariés, à mieux se connaître en révélant leurs goûts et centres d’intérêt, à se former aux soft skills, ces savoir être si précieux en entreprise aujourd’hui. Six mois d’accompagnement pour elle aussi. 3 autres projets en lice… Les équipes ont aussi planché tout le week-end sur 3 autres projets :
    1. Keykey, un porte clé connecté intégré à un couteau suisse, géolocalisable avec son smart phone
    2. un système de « visio plomberie » pour bénéficier de conseils d’un plombier, en visio-conférence et assurer soi-même ses réparations
    3. « Acsee », une plateforme qui offre aux développeurs de sites internet tous les outils pour permettre d’adapter les sites aux malvoyants.
    Un travail de titan pour cette jeune équipe d’étudiants L’équipe organisatrice de l’événement, composées de 6 étudiants de l’ESC Pau et de 2 startupers a vécu une incroyable aventure : « Le challenge était énorme », explique Emmanuel Ribes. « Nous sommes partis de zéro. Il a fallu nourrir notre réseau, constituer les équipes de coachs, les jurys, communiquer pour mobiliser les participants, trouver les sponsors, organiser l’accueil et s’assurer que tout se déroulait bien sur les 54 heures. Bref, de la com au sponsoring, en passant par l’événementiel, la gestion budgétaire et le management, les tâches étaient variées. Et nous n’étions pas trop d’une équipe de 8 pour relever le Défi ». Les partenaires de la 1ère édition L’ESC Pau et sa Junior Entreprise, mais aussi la technopole Helioparc, la Communauté d’Agglomération Pau Pyrénées, l’EISTI, le CIC, le réseau Entreprendre Adour, le Mips (le FabLab de l’agglo de Pau), Krust3r, Alpha Conseil, le Palois Show et la CCI Pau Béarn, ETICOOP ont appuyé cet évènement.

    Contact presse agence Noir sur Blanc : Sandra Ammara : 01 41 43 72 74 / 06 79 92 71 34 -  sammara@noirsurblanc.com

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    La première application mobile de formation continue lancée par Audencia et Pangone https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-premiere-application-mobile-de-formation-continue-lancee-par-audencia-et-pangone/ Wed, 03 May 2017 09:55:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=43372 Plusieurs centaines de managers et dirigeants en formation continue chez Audencia Business School bénéficient depuis fin avril d’une nouvelle application mobile pédagogique grâce au partenariat entre Audencia Executive Education et Pangone, spécialiste de la formation sur mobile. L’application ILS Cards est disponible sur l’App Store et Google Play en on et off line afin de rendre nomade la méthode d’apprentissage sur-mesure Innovative Learning Sytems (ILS) d’Audencia Executive Education. L’application est basée sur les nouveaux outils de formations que sont le microlearning et la gamification, qui permettent de créer des contenus courts et ludiques plébiscités. La valeur ajoutée est notable par rapport au elearning, qui lui ne fait que transposer du contenu pensé pour un ordinateur grâce au responsive design. Souvent structurés en parcours long, les programmes ILS sont normés sur un format d’une journée de cours par mois. Ainsi, l’enjeu d’un e-learning efficace est de taille, et s’ajoute au besoin de fédérer une communauté distante en dehors de ce temps limité de formation. Selon Christophe Carpinelli, Directeur adjoint Audencia Executive Education et Responsable du pôle sur mesure, la logique permet à la formation de s’adapter aux contraintes et aux usages des managers et dirigeants, dans un monde où le mobile est incontournable : « La plupart des managers formés par ILS ont des problématiques de temps, d’urgence par rapport à leurs responsabilités et leur environnement de travail. Grâce au mobile, ils accèdent aux contenus dont ils ont besoin sans casser leur rythme de travail ». ILS Cards dispose également d’un accès webapp pour la consultation à partir d’un navigateur. Pangone permet de créer des contenus engageants, de gérer leur diffusion de manière autonome et de s’assurer que les notions sont intégrées à la sortie de chaque session en présentiel. Les réponses aux activités, les scores et le temps passé sur l’application donnent aux formateurs un bilan précis de la progression des participants. La méthode ILS conçoit et met en œuvre des programmes de transformation managériale. C’est aussi un laboratoire d’innovation pédagogique avec des formats originaux comme les Stress Tests (simulations de situations d’urgence) ou les Learning Expeditions (voyages de découvertes de nouvelles cultures et pratiques managériales). Pangone est une startup française créée en 2015 pour rajeunir les outils de formation utilisés dans les entreprises. Elle s’inspire de succès B2C tels que Duolingo, Primer ou Tinycards.   À propos d’Audencia Business School Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4700 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 27 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.  

    Agence Noir Sur Blanc Louis-Nicolas Doumet – lndoumet@noirsurblanc.com - 01 41 43 72 86 Mihaela Fiordean – mfiordean@noirsurblanc.com - 01 41 43 72 75 Leïla Zamiati – lzamiati@noirsurblanc.com - 01 41 43 72 85

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    Grand succès pour les ANEDD 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grand-succes-pour-les-anedd-2017/ Thu, 04 May 2017 14:03:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=43377

    Le 6 avril 2017, Toulouse Business School accueillait sur son campus, la 11ème édition des Assises Nationales Étudiantes du Développement Durable (ANEDD). Porté par les étudiants du B3D (Bureau du Développement Durable), l'événement a, cette année, élargi son audience en s'ouvrant au public et en relayant ses temps forts sur les réseaux sociaux.  Au cœur de la journée : conférences avec notamment la participation exceptionnelle d'un écologiste de renom, Nicolas Hulot, débats, ateliers et quatre concours baptisés « Eco-awards » récompensant les projets de développement durable les plus innovants dans trois catégories : étudiants, entreprises, collectivités, recherche.Une audience élargie pour l'édition 2017 Les ANEDD ont attiré plus de 700 participants. Pour la première fois cette année, des places ont été ouvertes à un public extérieur à TBS. 195 personnes se sont ainsi jointes à la manifestation. Autre nouveauté, la couverture de l'événement sur les réseaux sociaux a permis à de nombreux internautes de profiter des temps forts de la manifestation. Ainsi, publiée sur Facebook, la conférence sur « Les jeunes et le Développement Durable » a bénéficié de plus de 22 000 vues et cette 11ème édition des ANEDD a largement été relayée sur Twitter #ANEDD2017. Une audience élargie, visant à faire rayonner l'objectif des ANEDD : « ancrer le développement durable dans nos vies et dans notre génération », tel que l'ont rappelé les organisateurs, étudiants du B3D. Nicolas Hulot, une participation qui fait sens Un des temps forts des ANEDD 2017 a été la participation de Nicolas Hulot. Il a remis le prix coup de cœur des Eco-Awards Etudiant aux créateurs de Hopaal, marque de vêtements 100% recyclée, dont le coût d'acquisition permet de participer au financement d'une cause.  « Un exemple de cercle vertueux », selon Nicolas Hulot qui a indiqué que « face aux difficultés auxquelles nous sommes confrontés, ce n'est pas l'intelligence qui manque, ce qui fait défaut, c'est le sens ». Premier intervenant de la conférence « Les jeunes et le développement durable », Nicolas Hulot a expliqué, avec pédagogie, les raisons de la dette écologique, économique et démographique que subissent les sociétés, rappelant l'importance de la solidarité et de l'humanité : « Être écologiste, c'est être radical en humanité, c'est mettre de l'humain partout ». Audrey Renaudin (REFEDD), Adèle Muller (GÉNÉRATIONS COBAYES) et Rebecca Sfedj (NOISE), responsables d'associations œuvrant pour le développement durable, lui ont succédé à la tribune. L'innovation et la solidarité à l'honneur dans le concours « Eco-Awards » Parmi les 79 candidatures déposées, 24 ont été retenues pour passer le grand oral des Eco-Awards de l'innovation à TBS. Le palmarès des Eco-Awards de la 11ème édition des ANEDD est le suivant : Dans la catégorie « Etudiants » : Unity Cube a reçu le Grand Prix du jury pour son projet qui vise à transformer les bureaux vacants en hébergement d'urgence, dans le but de répondre à une problématique sociale et de rentabiliser le bâtiment. Hopaal a reçu le Prix Coup de Cœur Étudiant pour sa marque de vêtements 100% recyclés, dont 10% du prix est reversé à une cause. Chacun de ces deux projets a reçu un chèque de 1000 euros. Dans la catégorie « Recherche » : Hélène Cristofari a reçu le Grand Prix du jury pour son projet « Des tempêtes de poussière aux paradis des vers de terre ». Théo Henriel, est lauréat du Prix Coup de Cœur Étudiant pour le projet « réalisation d'un outil d'aide à la décision à destination d'un facilitateur de la rénovation globale d'un logement ». Il a tout comme Hélène Cristofari reçu un chèque de 1000 euros. Dans la catégorie « Entreprise » : La Chouette Coop, Grand Prix du jury pour son projet de supermarché coopératif à but non lucratif et à ancrage associatif, proposera aux toulousains clients/coopérateurs une gamme complète de produits du quotidien, alimentaires et non-alimentaires, de qualité et sélectionnés avec soin, à des prix accessibles. Too good to go a reçu le Prix Coup de Cœur Étudiant pour une application mobile qui permet à des consommateurs de récupérer les invendus des commerçants à petits prix, à l'heure de fermeture. Chacun de ces deux projets a été primé par la réalisation d'une vidéo en motion design pour promouvoir l'initiative. Dans la catégorie « Collectivités » : La Mairie de Bioule, lauréate du Grand Prix du jury, pour la mise en place d'une cantine intergénérationnelle (permettant de réunir jeunes et retraités à l'heure du déjeuner) a été récompensée par la réalisation d'une vidéo pour promouvoir son initiative... tout comme Trifyl, syndicat départemental de valorisation des déchets qui a reçu le Prix Coup de Cœur Etudiant pour son initiative de production de biohythane à partir de déchets résiduels. Un évènement qui s'inscrit dans la stratégie RSE/DD de TBS Pionnière, TBS est engagée dans une démarche RSE/DD, depuis près de 10 ans et poursuit l'objectif ambitieux d'intégrer la responsabilité sociétale de l'entreprise et le développement durable dans tous les champs de son action. Y associant l'ensemble de ses parties prenantes, la démarche RSE/DD de TBS présente ainsi la singularité d'être également portée par les étudiants. Les ANEDD, organisées par le B3D avec le soutien du Service Communication de TBS, en sont l'illustration. Véritable innovation pédagogique, cet évènement vise à promouvoir de façon ludique et originale, la RSE/DD auprès de tous les étudiants. En janvier 2017, Toulouse Business School était une des premières écoles à recevoir le label DD&RS, pour une durée de 4 ans.   A propos de Toulouse Business School Fondée en 1903 par la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse, Toulouse Business School dispose de cinq campus : Toulouse, Barcelone, Casablanca, Paris et Londres. TBS propose un ensemble complet de formations initiales (BTS Négociation et Relation client, Bachelor Management Business Unit, Bachelor en Management, Grande Ecole / Master in Management, MSc - Masters of Science, Mastères Spécialisés®, Summer Programme) et de formations continues (Mastères Spécialisés® Executive,  Executive Master « Grande Ecole », Bachelor en management en formation continue, MBA (Aerospace MBA, Executive MBA), DBA - Doctorate of Business Administration, programmes pour cadres et dirigeants (Métier : DIRIGEANT, Outils de pilotage de l'entreprise, CPA), programmes sur-mesure. Les formations sont essentiellement axées sur la finance, la stratégie, le marketing, l'expertise comptable, le conseil, l'audit, les RH, mais aussi sur le domaine culturel, l'humanitaire, l'entrepreneuriat... Acteur incontournable de la région Midi-Pyrénées, TBS développe également une offre spécifique dans le secteur aéronautique et spatial, agroalimentaire et santé. Toulouse Business School est l'une des rares écoles dotées de la triple accréditation internationale EQUIS/AMBA/AACSB. Ouverte sur le monde, TBS a signé plus de 185 accords d'échanges avec des universités réparties sur tous les continents. Près de 80 nationalités sont représentées sur les différents campus.

    CONTACT PRESSE Cathy Clément - GAIA Communication Tél. : +33 (0)6 28 41 17 16 cathy.clement@gaiacommunication.fr

     

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    Les grandes écoles, une source d’énergie renouvelable ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-une-source-denergie-renouvelable/ Wed, 26 Apr 2017 13:33:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61699 Ceux qui pensent qu’une grande école n’a que la vocation d’éduquer des jeunes après leur baccalauréat pour en faire des ingénieurs et ingénieures se trompent lourdement et surtout manquent l’occasion de créer une dynamique enrichissante pour eux même, pour leur ville, leur région. De même, ces mêmes personnes ne doivent pas comprendre pourquoi les régions dans lesquelles se trouvent ces écoles, qu’elles soient publiques ou privées, les soutiennent par de l’investissement et aussi en créant autour d’elles un environnement favorable à leur développement et à leur visibilité nationale et internationale. Pourtant, ces investissements, les grandes écoles les transforment en énergies nouvelles pour que les politiques de dynamique territoriale se transforment en mouvements culturel, social et économique. La dernière représentation de Cyrano de Bergerac par nos étudiants au théâtre de la ville de Compiègne me rappelle que nos étudiants et étudiantes sont aussi des artistes ou l’apprennent à le devenir en contact des autres. Nos étudiants sont aussi, certains par plaisir et d’autres par obligation, des « globes trotteurs » et essaiment ainsi la culture française à l’étranger et celle dont ils/elles ont été imprégnées à leur retour dans nos établissements. Edmond Rostand fait dire à Cyrano qu’« Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire». Ces échanges culturels libèrent la parole les cadres que nous formons et surtout, lui donne un sens. Ils sont aussi la source d’énergie dont nos régions ont besoin pour lutter contre la haine et la peur de l’autre. Il y a quelques jours, j’ai été surpris par un enfant d’une dizaine d’années qui visitait l’ESCOM dans le cadre de notre action ASTEP*. Il était devant moi et clamer avec fierté « Moi aussi je veux devenir Ingénieur ! ». Beaucoup de choses séparaient ce jeune garçon et l’étudiant qui l’encadrait, mais ils avaient le même sourire et le même éclat dans les yeux … Quelle belle ressemblance ! Ces actions locales que les grandes écoles organisent créent une continuité entre l’école primaire et l’enseignement supérieur et font naitre des passions, forces motrices de toutes ambitions. Elles sont, n’en doutons pas, la première source énergie de l’ascenseur social dont tout le monde parle. Enfin, en accompagnant les stratégies de développement territorial, nous donnons les ressources nécessaires à son succès : • Même s’il reste encore de nombreuses initiatives à réaliser, nos écoles sont aujourd’hui un lieu d’accueil pour tous ceux et celle qui souffrent de handicap, quelles que soient sa nature et son importance. Elle est bien loin l’image que certains aiment cultiver que les grandes écoles sont des « nids » à élites ; • Notre expérience avec M. Axel Malbranque, un étudiant entrepreneur de l’ESCOM primé par le Ministre de l’Enseignement supérieur en novembre 2016, a montré que de par leur capacité d’accompagnement, nos écoles sont maintenant de véritables isolats culturels où peuvent s’épanouir l’innovation et l’esprit d’entreprendre chez nos jeunes et futurs créateurs d’entreprise ; • Les grandes écoles jouent pleinement leur rôle de « glue sociale », selon la définition de l’économiste Michael Porter, qui permet d’associer des entreprises régionales de tailles diverses autour de thématiques de formations et de recherches propres et donnant ainsi l’avantage compétitif dont à besoin ces pôles de compétitivité ; • Enfin, les pédagogies utilisées aujourd’hui sont d’une incroyable créativité, diversité et agilité. Loin du traditionnel, néanmoins toujours nécessaire, cours en grand amphithéâtre, les formations numériques créées par les établissements d’enseignement supérieur donne une offre nouvelle. Elle est « à la demande » et aide chacun des étudiants et étudiantes à avancer à son rythme. Leur mise à disposition « à distance » est aussi un plus pour nos apprentis, mais aussi ceux et celles qui souhaitent reprendre des études sur leur poste de travail. N’oublions pas les diplômés qui souhaitent, à l’image d’une batterie qu’on recharge de cette énergie nouvelle, remettre à jour leurs compétences ! Pourra-t-on un jour garantir nos diplômes d’ingénieur à vie ? Voici une belle ambition d’enseignement ! Alors oui, les grandes écoles sont les sources d’énergies renouvelables dont ont besoin notre économie et notre cohésion sociale. Ces énergies sont les cadres que nous formons chaque année pour réussir les ambitions des entreprises, des villes, des régions, de la nation. *Accompagnement en Science et en Technologie à l’École Primaire.  

    Gérard Bacquet directeur de l’ESCOM Chimie

    A propos de Gérard Bacquet

    Gérard Bacquet est le directeur de l’ESCOM Chimie depuis septembre 2016. Avant de s’engager dans la direction de l’école, il a exercé pendant 30 années en R&D dans le domaine des polymères et de la formulation (Rhodia, Solvay), puis a pris la direction de la R&D du groupe Nexans. En parallèle de ses activités professionnelles, Gérard Bacquet exerce comme Professeur des Universités au CNAM et à l’ESCPCI, pour enseigner les matériaux et la formulation à base de polymères, et le management des projets, de l’innovation et de la recherche.

    A propos de l’ESCOM Chimie

    L’ESCOM Chimie est une école en 5 ans qui forme des ingénieurs chimistes. C’est une association à but non lucratif, fondée en 1957 et dont le diplôme est habilité par la Commission des Titres d’Ingénieurs. Elle est reconnue par le Ministère de l’Enseignement Supérieur comme établissement d’intérêt général et a reçu le label EESPIG. L’école propose une formation tournée vers l’innovation, la chimie verte et le développement durable préparant à une grande diversité de métiers et de secteurs. L’ESCOM compte près de 650 étudiants chimistes généralistes et un réseau mondial de 3 000 anciens étudiants. Elle est associée à l’Université de Technologie de Compiègne dans son enseignement et sa recherche à travers un département de recherche commun sur les « Transformations intégrées de la matière renouvelable ».
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    KEDGE Business School ouvre son accélérateur d’entreprise à Marseille avec le soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/kedge-business-school-ouvre-son-accelerateur-dentreprise-a-marseille-avec-le-soutien-de-la-fondation-daniel-nina-carasso/ Wed, 26 Apr 2017 13:42:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61700 KEDGE Business School ouvre son accélérateur d’entreprise à Marseille avec le soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso KEDGE Business School a inauguré le 23 mars 2017 un espace innovant de 500 m² dédiés à la création d’entreprises sur son campus marseillais « L’accelerator Daniel CARASSO », en présence de Xavier Rolet, CEO du London Stock Exchanges et alumni de KEDGE BS, de la Famille du Fondateur de Danone - Daniel CARASSO, de la Gouvernance de KEDGE BS, de startupers et d’acteurs du monde économique, politique et médiatique. La création du KEDGE Accelerator - Daniel Carasso, a été rendue possible grâce à La Fondation Daniel et Nina Carasso. Fondateur de la marque Danone en 1929, Daniel Carasso (diplômé de KEDGE promotion 1927) a donné son nom à la fondation Nina & Daniel Carasso après son décès en 2009, à l’âge de 103 ans. Cette fondation a décidé d’aider KEDGE Business School dans son développement en devenant mécène fondateur, à hauteur de 1m€, de l’accélérateur qui porte logiquement le nom de Daniel Carasso. Le KEDGE Accelerator - Daniel Carasso a vocation à soutenir l'entrepreneuriat, l'innovation et la créativité et à accompagner les porteurs de projets. Dédié au sourcing et au développement, il ambitionne de soutenir 100 projets par an. KEDGE Accelerator - Daniel Carasso est constitué de plusieurs dispositifs d'accompagnement : • LA BUSINESS NURSERY, L'INCUBATEUR Destinée à accompagner des projets innovants de développement de services, de produits ou de business models, la Business Nursery est l'incubateur de KEDGE. Créée en 2012, la Business Nursery propose un ensemble de services ayant vocation à accompagner les étapes de développement de start-up créées par des étudiants ou diplômés de KEDGE. Elle se situe sur le campus de Marseille et dispose d'un nouvel espace au sein du KEDGE Accelerator Daniel Carasso. Près de la moitié des étudiants de KEDGE souhaitent créer leur entreprise ou participer activement au développement de startups. 30 projets par an sont sélectionnés par un comité composé d'entrepreneurs, de consultants et de Business Angels pour rejoindre un programme d'incubation de 6 mois. • BUSINESS PULSE, L'ACCELERATEUR KEDGE a mis en place un dispositif afin de regrouper les initiatives à destination de cibles jusqu'alors externes à notre éco-système. KEDGE accueille au sein de l'Accelerator- Daniel Carasso : • des startups externes qui souhaitent bénéficier de nos réseaux et expertises (ex : accueil de projets de startups sans membres de KEDGE travaillant sur des sujets capables de venir enrichir ou compléter les expertises des membres de la communauté de l’Ecole) • des projets d’entreprises ou cadres qui souhaitent proposer des cas pratiques réels d’intrapreneuriat et d’open innovation afin de créer des passerelles entre grands groupes, étudiants, professeurs, associations et startups du réseau KEDGE Le développement de cette nouvelle offre permet ainsi de renforcer son écosystème en stimulant et favorisant notamment le mix de populations (internes et externes à KEDGE), de projets de tailles différentes (grands groupes et startups) et de différentes générations (cadres d’entreprises et étudiants). Ce nouveau dispositif permettra également, in fine, de fédérer des partenaires afin de les faire participer au financement du fonctionnement et du développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation au sein du Groupe KEDGE. LES DOMAINES D'ACTIVITÉS KEDGE Accelerator Daniel Carasso bénéficie d'un écosystème riche et diversifié, d'infrastructures dédiées et de ressources spécifiques pour accompagner les entrepreneurs. • Création d'infrastructures et de services pour exposer et encourager la créativité et l'innovation (500 m2 sur le campus de Marseille) • Construction et mobilisation de l'écosystème de l'accélérateur : étudiants, et associations, Alumni, enseignants chercheurs, entrepreneurs potentiels, partenaries entreprises, et équipes de KEDGE. • Participation dans des projets de développement nationaux et internationaux • Méthodologie et training Si l’arrivée de cet espace est une évolution majeure pour l’école en termes d’entrepreneuriat, elle fait suite à de nombreux autres nouveaux services proposés entre autres par KEDGE Alumni. Par exemple, les Clubs Entrepreneurs réunissent aujourd’hui des centaines de diplômés à Marseille, Paris et Bordeaux. Comme sur les groupes Linkedin et Facebook « KEDGE BS Entrepreneurship », ces rendez-vous réguliers ont pour objectif de fédérer le plus de kedgers startupers possible afin de leur donner plus de force. LE COMITE STRATEGIQUE ENTREPRENEURIAT Comme nos Alumni entrepreneurs sont les mieux placés pour accompagner la dynamique entrepreneuriale de l'école, plusieurs d’entre eux composeront un Comité Stratégique Entrepreneuriat afin de proposer des orientations, apporter des expertises, aider au financement, communiquer autour de ces projets et ouvrir aux entrepreneurs de nouveaux réseaux clés pour leur développement. »
     LES DÉVELOPPEMENTS FUTURS
    Dans une seconde phase le projet KEDGE Accelerator - Daniel Carasso prévoit la digitalisation de ses services afin d'être disponible sur tous les campus de KEDGE.
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    « Les startups à l’image de leur territoire » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-startups-a-limage-de-leur-territoire/ Wed, 26 Apr 2017 13:47:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61701 Les régions françaises ont chacune leur singularité. Chacune essaie de se démarquer pour être plus attractive. En revanche, toutes nos régions doivent reconnaitre combien l’entrepreneuriat peut insuffler une dynamique bénéfique. Le monde des territoires et de leurs startups ne se prête pas aux généralisations. Dans la région Grand Ouest, par exemple, l’accompagnement des entrepreneurs de la Bretagne est assez centralée à la différence du service proposé dans les Pays de la Loire où l’on constate une approche davantage décentralisée. Alors que certaines régions peinent à attirer des créateurs d’entreprise, en Île de France, ils sont au contraire presque trop nombreux et ont tendance à se cannibaliser plutôt que d’être complémentaires. L’entrepreneuriat est vecteur d’emplois et permet de moderniser l’image d’une région en régénérant différentes branches d’activités. Naturellement, l’innovation est le mot d’ordre. Par exemple, dans le digital et le secteur de la mer à Nantes, les grandes entreprises se tournent vers des startups pour les accompagner. Les incubateurs d’entreprise hébergés au sein des grandes écoles ou ailleurs sont justement des relais opérationnels des régions pour valoriser leurs territoires et appuyer la régénération par les startups de leurs tissus économiques. Ainsi, chaque région doit avoir une approche endogène pour se développer économiquement sans concurrencer les régions voisines. Au sein de l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa Nantes, par exemple, on retrouve les centres d’attractivité principaux de la région car ils influencent les créateurs. Le tissu universitaire permet le rajeunissement des équipes de travail propice aux innovations. Ainsi émergent plusieurs nouvelles entreprises liées au digital, à la mer ou bien aux expertises des écoles comme par exemple le génie mécanique pour Centrale Nantes. La notion de risque peut être importante pour une startup. Cependant, les régions se doivent de sonder ces nouvelles structures qui s’établissent en leur sein pour repenser leurs tissus économiques et apprendre des besoins en infrastructure et en réseaux socio-techniques sous-jacents aux innovations qu’elles portent. Les incubateurs, qui doivent jouer le rôle de médiateurs de ces innovations et des entrepreneurs, cherchent à fédérer les énergies afin de libérer plus d’idées. Parfois ces idées n’aboutissent pas, mais le travail collectif permet de créer des pistes de travail au sein des régions pour favoriser l’éclosion de nouveaux champs d’innovation. Véritables acteurs du développement régional, les grandes écoles contribuent à cette dynamique en faisant venir dans leurs villes d’attache des étudiants originaires d’autres régions. Ces jeunes, hauts potentiels de demain, n’ont donc pas d’idée préconçue sur la façon dont la région fonctionne et vont ainsi explorer de nouvelles voies de création d’entreprise, sans se poser de limites. Dans un monde qui rétrécit presque chaque jour, les startups cherchent souvent à s’imposer à l’étranger à la première occasion. Cependant, la plupart ne prennent pas en compte la question essentielle de territoire avant de partir à la conquête du monde. En tant qu’entreprises françaises, elles partagent une identité, une culture et une langue qui ne sont pas toujours des atouts hors de l’Hexagone. L’écosystème en France n’est pas forcément le plus favorable notamment en raison la barrière de la langue pour s’exporter. Ainsi les startups françaises, si précieuses pour une région, peuvent se trouver dans une position moins facile que celle des entrepreneurs anglophones. Par ailleurs, le financement des startups en France est souvent plus complexe qu’ailleurs. Cela peut toutefois tourner à leur avantage car les investissements effectués au sein des jeunes entreprises françaises s’avèrent moins spéculatifs et donc plus vertueux pour le développements de business models viables. Soucieux d’une démarche rigoureuse mais à la recherche de startups dynamiques, nos territoires peuvent tirer parti de cette particularité française. Pour aller encore plus loin, il faut sans doute que les Français apprennent à casser des codes. L’innovation peut également concerner les modes de management des startups françaises. Les usages organisationnels enseignés dans nos grandes écoles forment un socle solide, mais l’esprit startup, également insufflé, permet d’envisager encore d’autres formes de gestion. C’est en innovant non seulement par rapport à un produit ou un service, mais également sur le plan organisationnel et structurel que nos jeunes entrepreneurs en herbe arriveront à étendre le champ de l’innovation de leur propre aventure entrepreneuriale, au service de leur territoire.  

    Sébastien Ronteau Directeur de l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa Nantes

    A propos de Sébastien RONTEAU

    Professeur associé en Entrepreneuriat au sein d’Audencia Business School et Directeur de l’Incubateur Centrale-Audencia-Ensa Nantes, Sébastien Ronteau est diplômé de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan et Docteur de l’Ecole Centrale Paris. Il s’est investi sur les dernières années au développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation chez un public étudiant (sensibilisation, formation et accompagnement) au sein de Business Schools et d’Ecoles d’Ingénieurs. Ses domaines d’expertises portent sur les Business Model, l’innovation et le digital, le processus entrepreneurial.

     

    A propos d’Audencia Business School

    Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille environ 4 700 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 23 000 diplômés.

    Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    Entrepreneuriat et territoires : la nécessité d’alliances et d’innovations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entrepreneuriat-et-territoires-la-necessite-dalliances-et-dinnovations/ Wed, 26 Apr 2017 13:52:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61702 Tous les territoires cherchent à attirer de nouvelles entreprises et à favoriser le maintien de celles déjà existantes et présentes. Mais les entreprises d’hier ne ressemblent plus à celles d’aujourd’hui. En effet, poussées par les enjeux de la transition numérique, les façons de créer, de vendre et de distribuer des services évoluent de plus en plus rapidement. De nouveaux modèles économiques sont apparus et ont révolutionné la manière de générer de la valeur. La technologie est omniprésente et bouleverse les usages et les codes. Les territoires conscients, ou non, de ces changements doivent nécessairement évoluer pour attirer et fidéliser les entreprises, entrées désormais davantage dans l'âge entrepreneurial, au détriment de l’industriel « fordiste ». L’excellence opérationnelle et la vitesse d'exécution caractérisent ces nouvelles typologies d’entreprises qui, pour les meilleures, servent des milliers de clients en simultané et à un très haut niveau de qualité, en même temps qu’elles dominent leurs marchés. D’un autre côté, emmené par la concurrence et la compétition exacerbées par la mondialisation/globalisation, le discours et les politiques publiques se focalisent de plus en plus sur l’innovation et le soutien à la compétitivité des entreprises et des systèmes productifs. A cet effet, la création d’agences de développement économique et d’accompagnement de l’innovation facilitée par la mise en place de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) et portée, aussi bien et avec plus ou moins de succès, par les métropoles que les autres collectivités territoriales, témoigne de ces réponses locales et territorialisées face à ces nouvelles exigences. Se pose alors la question des stratégies et des moyens mis en place par les territoires, et de tous leurs acteurs associés, non seulement pour attirer des entreprises, mais aussi pour les maintenir et les développer. Les territoires sont nombreux à vouloir témoigner de cette volonté de regroupement structurel en écosystème « entrepreneurial intelligent », sans concurrence et au croisement des filières, pour associer à la fois des collectivités, des entreprises et des associations. A l’instar d’Atlantic 2.0, « startup associative », forte de 250 membres, qui fédère à la fois des acteurs étatiques (Métropole, région, agglomération), des grands groupes, des startups et des communautés de passionnés pour œuvrer à la dynamisation et la valorisation de l’écosystème numérique en Région Pays de la Loire. Ou encore l’initiative de la Région Normandie et de la création de son agence dédiée au développement économique et de l’attractivité « l’AD Normandie », qui intervient de façon originale comme « opérateur » au sein de nombreux dispositifs tels le club d’Open Innovation, véritable ponts entre les startups et les grands groupes, dont la gouvernance est assurée à la fois par des entreprises et grands groupes normands et au-delà. Selon la forme qu’elle prend, l’entreprise peut être en effet un facteur d’attractivité des territoires et un levier de développement économique lorsqu’elle créé de la valeur localement ou encore lorsque son fondateur en devient l’ambassadeur sans nécessairement que son entreprise soit implantée sur le territoire en question. L’exemple de Ludovic Le Moan, fondateur de Sigfox, start-up spécialisée dans les objets connectés et tête de pont de la French Tech, illustre ce parfait exemple de promotion de son territoire Havrais pour lequel il n’hésite pas à en faire valoir ses atouts. A l’inverse, elle peut être un facteur de répulsion, par exemple si celle-ci impacte négativement le territoire d’un point de vue social et environnementale. Alors même que les intérêts de chacun –entreprises et collectivités territoriales- peuvent de façon compréhensible diverger, qu’est-ce qui peut bien faire que le rapprochement entre les deux devienne vertueux pour un développement territorial et durable ? Qu’est-ce qui peut faire que les trajectoires vont à un moment donné converger et œuvrer à un projet commun ? Au-delà, comment créer une économie tournée vers les exigences d’aujourd’hui et de demain ? L’enjeu est a priori de taille puisque les modèles économiques traditionnels, ne suffisent pas toujours à résoudre les problèmes d’efficacité des organisations et de croissance pour tous. A l’image des Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT), véritable « Hub » d’innovation pour les territoires qui renforcent l’efficacité des dispositifs d’innovation et la compétitivité de l’industrie, nous croyons aux alliances et aux partenariats sur les territoires, qui deviennent alors une question centrale, voire primordiale. Dis comme cela, c’est sans doute une forte évidence et pourtant, dans bien des cas, la vision cloisonnée entre les acteurs et les sphères d’intervention –au sein des mêmes structures- freinent les coopérations, les avancées et les synergies, gage de développement et d’opportunités d’emplois. Si les acteurs publics, institutionnels et du productif privé décident de coopérer alors le territoire devient une source de potentialités, de ressources actives et d’avantages comparatifs, voire au-delà de différenciation pour se démarquer et exister. L’alliance est source de dynamique réciproque car elle devient alors l’expression de la mise en place d’un système d’acteurs, non figé, évolutif, -un écosystème d’affaires et entrepreneurial- mais qui est alors supérieur aux intérêts particuliers. La dynamique relationnelle et de comportement, mais aussi par le moyen de nombreux dispositifs d’intermédiation entre acteurs et d’infrastructures, véritables supports aux innovations. Dans ce cas, ce sont les acteurs qui développent de nouvelles façons d’interagir avec leurs territoires, et donc une nouvelle forme d’intelligence. L’avènement des « Smart city » ou le « I love my ville » traduit cette nouvelle tendance de fond qui prône l’absence de concurrence interne et où les nouvelles technologies ont apporté des solutions aux problématiques de travail, en créant de nouvelles infrastructures collaboratives et d’échanges, tels les tiers-lieux « innovation » où l’on peut prototyper ou en encore les espaces de co-working pour favoriser l’échange et l’ouverture, même autour d’un café… Cela nécessite bien entendu des ingénieries et des animations particulières. On le voit bien avec la structuration, et ce dans de nombreux territoires, de l’accompagnement à la création d’entreprises (incubateurs, pépinières, formations, …), au soutien à l’innovation et au développement de nouvelles formes d’entrepreneuriat (fab’labs, livinglabs, espace de co-working, clubs…), en passant par le développement ou le maintien de filières (clusters, grappes, …) où les dispositifs d’animation et de mise en réseau s’avèrent essentiels. Cela veut dire également qu’un travail différent sur la proximité entre acteurs doit être engagé. Avec la création du label French tech, l’Etat français a parfaitement compris l’enjeu de fédérer autour d’une cause commune, ses entrepreneurs, ses élus, et ses différentes communautés, pour dynamiser et faire reconnaître ses métropoles les plus méritantes par leur dynamique de croissance. On le voit bien, le temps de l’entrepreneur isolé et oublié semble assez loin, il doit pouvoir intégrer en tant que partie prenante du territoire un écosystème d’acteurs. Et celui qui s’inscrit dans des réseaux élargis, au-delà de son territoire d’implantation, doit pouvoir bénéficier d’un réseau local d’accompagnement dynamique. Il devient un ambassadeur de son territoire, et il en va certainement de la durabilité de son activité, des potentielles complémentarités et des chaînes de valeur à trouver localement. Les territoires et leurs acteurs anticipent ces mutations également du côté de la formation. A ce titre, l’Ecole de Management de Normandie dispose de deux mastères spécialisés qui traitent de ce sujet croisé des problématiques de développement des territoires et des entreprises : l’un en Développement territorial, l’autre sur le Développement de l’entrepreneuriat et des start-ups du numérique. Ces deux formations peuvent s’appuyer sur deux Instituts de recherche et d’expertise qui travaillent avec des acteurs de terrain. L’Institut du développement territorial (IDéT), et L’Inside, un incubateur qui favorise le montage d’entreprises nouvelles pour les jeunes générations en désir d’entrepreneuriat et d’innovations.

    Fabien Nadou et Christophe Yver Ecole de Management de Normandie

    A propos de Fabien NADOU

    Enseignant-Chercheur en développement territorial à l’EM Normandie, il est responsable du Master en Développement, Innovations et Marketing Territorial depuis 2014, et collabore en tant que membre de l’équipe au sein de l’Institut du Développement territorial (IDéT). Il a commencé sa carrière professionnelle comme chargé de mission pour les fonds structurels européens en Région Centre (FSE et Leader+) et du Pacte territorial pour l’Emploi en Indre-et-Loire de 2004 à 2009. Docteur en Aménagement de l’espace et urbanisme de l’Ecole Polytech’ Tours en 2013, ces travaux de recherche portent sur les stratégies et figures du développement territorial, en particulier du développement économique et des processus d’innovation dans les territoires. Ils s’intéressent aux relations de coordination entre acteurs (publics-publics ; publics-privés), aux ressorts de l’économie territoriale et à la spatialisation stratégique du développement économique. Ces publications portent sur l’articulation du développement économique et de la planification stratégique spatialisée dans les régions urbaines françaises et européennes, sur le rôle des proximités dans le développement économique territorial et sur le rôle des villes intermédiaires. Il enseigne l’aménagement du territoire, les dynamiques territoriales de l’innovation, l’économie générale et le green-business.

     

    A propos de Christophe YVER

    Directeur de l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat (InsIDE) de l’EM Normandie et enseignant-chercheur en Entrepreneuriat. Ancien sportif de haut niveau et diplômé d’un 3ème cycle de gestion à l’Université de Caen, il a travaillé dans les collectivités et le milieu associatif, et notamment créé plusieurs entreprises dans divers secteurs avant de rejoindre l’EM Normandie en 2000. Il est passionné d’entrepreneuriat et spécialiste des problématiques liées aux aides et financements. Après avoir été responsable de différentes années du programme Grande Ecole de l’EM Normandie, il met en place le M2/MS Entrepreneurs sur le campus de Caen en 2009 puis il créé successivement l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat en 2014 de l’EM Normandie et lance le M2/MS Startup et développement numérique en 2016. Dans ce cadre, il contribue activement à promouvoir l’entrepreneuriat auprès de tous les acteurs tant institutionnels que privés, par de l’accompagnement, des évènements et formations dédiées.  

    A propos de l’EM Normandie

    Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business School. Elle est accréditée AACSB et EPAS pour son Programme Grande Ecole (formation initiale). Avec plus de 3 100 étudiants et professionnels dans ses programmes et plus de 13 500 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq sites, à Caen, Deauville, Le Havre, Paris et Oxford. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière.]]>
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    À BSB, un écosystème entrepreneurial intégré au service de la dynamique territoriale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-bsb-un-ecosysteme-entrepreneurial-integre-au-service-de-la-dynamique-territoriale/ Wed, 26 Apr 2017 14:04:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61704 Depuis 2013, BSB travaille à la mise en œuvre d'un centre d'entrepreneuriat appliqué (The Entrepreneurial Garden), structurée par une approche systémique et intégrée. Tout d'abord, nous ancrons ce centre dans les trois piliers de la soutenabilité, c’est-à-dire économique, sociale et environnementale. Ensuite nous intégrons nos missions autour d'une interaction permanente entre la recherche, la pédagogie et l'accompagnement de projets entrepreneuriaux. Enfin, nous enracinons l'ensemble de ces activités dans notre contexte territorial, ce qui nous amène à déployer de nombreuses interfaces, tant avec le monde économique que social, associatif, culturel et politique. Nous avons ainsi créé un lieu dédié nous permettant de mélanger « les espèces vivantes » de cet écosystème bouillonnant : entrepreneurs, porteurs de projet, étudiants, professionnels de l'entrepreneuriat, enseignants, chercheurs, élus, artistes, militants, etc. À une même adresse, nous réunissons donc des salles de cours dédiées à la pédagogie entrepreneuriale, des bureaux accueillant l'Incubateur TEG et ses entreprises en incubation, des associations impliquées dans l'accompagnement et le financement à l'entrepreneuriat (Business Angels, experts, etc.) et la Junior Entreprise de BSB; des enseignants-chercheurs présents à temps plein sur le site; tout ceci autour de lieux de réunions et de rencontres avec tous les acteurs du territoire. Innovation à tous les étages Nous veillons en permanence à brasser les disciplines et les expériences pour nourrir la recherche et soutenir l'innovation tant dans la pédagogie que dans les projets entrepreneuriaux, dans le but de contribuer à la dynamique territoriale. Par exemple, nous avons décidé de rompre avec la salle de classe en disposant d'espaces de travail ouverts sur la collaboration, le coaching et l'adaptation aux séances de travail thématiques (créativité, réflexions stratégiques, coaching individuel, réunions avec les entrepreneurs et partie-prenantes externes, etc.). Nous déployons des projets de recherche à l'international nous permettant de faire rayonner le territoire, ses entrepreneurs, ses spécificités dans le monde autour de deux axes majeurs : les business models innovants dans leur contexte et l'éducation entrepreneuriale. Nous travaillons ainsi en étroite collaboration avec Vitagora, l'un des pôles de compétitivité du territoire, sur les nouveaux modèles d'affaire dans la filière agroalimentaire, mais également avec un réseau de chercheurs et d'experts internationaux (notamment de l'OCDE) impliqués dans l'éducation entrepreneuriale innovante. Voici notre philosophie et nos actions entrepreneuriales en quelques points : Cinq objectifs structurent l'activité de TEG (The Entrepreneurial Garden) : 1. Former un maximum d’étudiants à l'esprit d'entreprendre 2. Encourager et soutenir la création/reprise d'entreprise par les jeunes en offrant un environnement propice à maintenir le plus de jeunes créateurs en Bourgogne Franche-Comté 3. Contribuer à l'attractivité de notre région en renforçant la coopération territoriale et la mise en réseau des jeunes entrepreneurs 4. Stimuler la production intellectuelle alimentée par une recherche scientifique de terrain et de rayonnement international 5. Rendre notre école et notre région plus visible à l’échelle nationale et internationale par son innovation pédagogique, la reconnaissance de ses travaux scientifiques et son rôle d’accélérateur dans l’émergence des start-up de demain 10 principes clés d’apprentissage (ou méthode pédagogique) : 1. Avoir une vision positive de transformation de la société via un projet d’entreprise 2. Combiner savoir-être et savoir-faire 3. Collaborer activement au sein de l’écosystème 4. Privilégier la diversité des manières de voir, de savoir et de penser 5. S'appuyer sur la transdisciplinarité 6. Mobiliser l'audace, la prise de risque, la remise en question 7. Comprendre le fonctionnement des mondes environnants 8. Accepter l'incertitude et s'y adapter 9. Intégrer naturellement la créativité et l'innovation 10. Créer de la valeur perceptible sur le territoire 5 axes thématiques fondamentaux déclinés en modules qui seront proposés dans le parcours : 1. Créativité et leadership entrepreneurial 2. Design Thinking et entrepreneur 3. Management stratégique et innovation appliquée 4. Création d'opportunités et Business Model 5. Création/reprise d’entreprise  

    Valérie Ballereau, Sophie Reboud et Olivier Toutain enseignants-chercheurs Burgundy School of Business

    A propos de Valérie Ballereau, Sophie Reboud et Olivier Toutain

    Valérie Ballereau, Sophie Reboud et Olivier Toutain, enseignants-chercheurs spécialisés en Entrepreneuriat, Innovation et Management de PME à BSB. Ils sont aussi partie prenante de TEG (« The Entrepreneurial Garden »), un concept développé à BSB qui consiste à offrir les conditions permettant à tous les étudiants de l'école de développer une culture entrepreneuriale, en puisant dans les ressources offertes par un écosystème fondé sur la diversité des populations (entrepreneurs, experts, coaches, ingénieurs, artistes, chercheurs, etc.), des enseignements, des expériences et des rencontres.

    A propos de Burgundy School of Business

    Fondée en 1899, Burgundy School of Business (BSB, ex ESC Dijon) est une Grande École de management qui compte aujourd’hui plus de 2400 élèves, dont un quart d’étudiants internationaux. Elle propose 13 programmes d’enseignement, du Post Bac à l’Executive Education, sur 4 campus (Dijon, Lyon, Paris et Beaune). Accréditée EQUIS et AACSB, BSB propose un modèle original et différent de business school, entièrement tourné sur l’étudiant – un souci de proximité qui se traduit par une forte politique d'accompagnement et la qualité de service. Avec sa School of Wine & Spirits Business lancée en 2013, BSB fait également partie des leaders mondiaux en management du vin et des spiritueux.
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    MASTERE SPECIALISE®, un label d'une grande stabilité - suite https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mastere-specialise-un-label-dune-grande-stabilite-suite/ Wed, 26 Apr 2017 14:12:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61706 précédent numéro de GrandAngle, nous envisagions les formations MS sous l'angle de leur nombre, de leur ventilation par école, du nombre d'étudiants inscits français et étrangers. Nous nous proposons ici d'explorer plus avant les trajectoires suivies ou stratégies élaborées par les étudiants aboutissant à leur inscription dans une formation Mastère Spécialisé® et ce, toujours en comparaison des données étudiées 5 ans plus tôt. Le renseignement des données de la part des écoles membres de la CGE s'est considérablement enrichi et précisé. En effet, lorsque pour l'année universitaire 2012-2013, le niveau de diplôme présenté en vue de l'inscription à une formation Mastère Spécialisé® était connu pour 97,8 % des étudiants (98,1 % pour les étudiants français contre 97 % pour les étudiants étrangers), il l'est, pour la promotion 2016-2017 à haureur de 99,9 % (tant chez les étudiants français que pour les étrangers). La condition dite "normale" pour intégrer une formation MS est d’être titulaire d’un diplôme conférant le grade de master ou d’un diplôme de 3e cycle. Ainsi 76,4 % des inscrits en MS sont titulaires d’un grade de master (contre 74 % en 2012-2013) ; et ils sont 79 % à être titulaires d’un grade de master ou plus (BAC + 6, BAC + 7 et doctorat), exactement comme en 2012-2013. Les graphiques ci-dessous permettent de constater que de façon macroscopique, les choses sont toujours très stables, mais que lorsqu'on sépare les polutations "étudiants de nationalité française" et "étudiants de nationalité étrangère", des différences apparaissent entre les 2 promotions étudiées. En effet, la part des étudiants français titulaires d'un grade master a augmenté de 1,3 % quand celle des titulaires d'un "grade master et plus" a diminué de 1,5  %. En revanche, pour les étudiants étrangers, la part de ceux qui sont titulaires d'un grade master a augmenté de 6 % et celle des titulaires d'un "grade master et plus" a augmenté de 4,5 %.
     Parmi les étudiants titulaires d’un diplôme allant de M2 à D, 47,8 % d’entre eux ont obtenu leur diplôme le plus élevé en 2015 ou 2016 (ils étaient 47 % à l'avoir obtenu en 2011 ou 2012 pour la promotion 2012-2013). La logique de poursuite d’études prévaut donc toujours, ce qui est le cas 49,3 % des étudiants français (contre 49 % en 2012-2013) et 44,5 % des étudiants étrangers (contre 42,5 % en 2012-2013). En 2016-2017, les étudiants français sont moins intéressés par une poursuite d'étude immédiatement après obtention de leur diplôme le plus élevé (33,6 % (contre 37,3 en 2012-2013). Le même phénomène est observé pour les étudiants étrangers dont la part poursuivant immédiatement leurs études baisse d'1,3 % pour s'établir en 2016-2017 à 29,8 %. Toutes nationalités confondues, la poursuite immédiate d'études après obtention d'un grade master ou plus a diminué de 3 % et ne concerne plus que 32,4 % des inscrits en formation MS. Ce point est peut-être à correler avec une sortie progressive de crise et par suite, une entrée plus rapide dans la vie professionnelle.
    Tous niveaux de diplômes confondus, 2 873 étudiants inscrits en MS justifiaient en 2012-2013 d’une expérience professionnelle supérieure ou égale à 3 ans. En 2016-2017, ils sont 3195 à faire valoir 3 années et plus d'expérience professionnelle. L'hypothèse (envisagée concernant la promo 2012-2013) selon laquelle les étudiants considèreraient les périodes de stages qui ont jalonné leur formation initiale comme valorisables au titre de l’expérience professionnelle semble se confirmer. Elle est également à mettre en lien avec la crise de 2008-2009, suivie de la crise de l'euro en 2012,crises qui ont conduit de plus en plus les recruteurs à rechercher des candidats expérimentés. Si l’on ne s’attarde que sur les étudiants justifiant de 5 années d’expérience professionnelle et plus (ce qui exclut théoriquement les périodes cumulées de stages), ils représentent désormais 31,5 % des étudiants inscrits en MS contre 28 % en 2012/2013. En moyenne, les étudiants s’inscrivent en MS après 13 années d’expérience professionnelle, soit une année plus tard que pour la promotion 2012-2013. Cette augemntation  est imputable aux étudiants étrangers qui s'inscrivent désormais en formation MS après 12 années d'expérience professionnelle, soit 2 années plus tard qu'en 2012-2013. Pour les étudiants français, le nombre moyen d'années de vie active est resté le même : 13 années. La médiane a également augmenté d'une année entre les 2 promotions étudiées. Elle s'établit désormais à 11 années. Comme pour la moyenne, l'augmentation est majoritairement imputable aux étudiants égranters dont lle nombre médian d'années d'expérience professionnelle a augmenté d'1,5 année quand celui des étudiants français n'a cru de de 6 mois.
     32 années après sa création, la formation Mastère Spécialisé® revêt toujours un intérêt non négligeable auprès des étudiants, qu'ils soient français ou étrangers. Les uns voient en lui une formation complémentaire estampillée "Label MS", toujours apprécié des employeurs, les autres, viennent y chercher la qualité reconnue de l'enseignement supérieur français à l'international.
    Mais finalement, 5 promotions plus tard, les données mises en parallèles démontrent bien que, si des formations se créent, si les étudiants transforment peu ou prou leurs parcours et sratégies, ce label ne perd rien de son attractivité à travers le temps...

    Isabelle Laurençot Responsable du Pôle Gestion de l'Information - Process

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    La CGE soutient la formation continue des professeurs de CPGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-soutient-la-formation-continue-des-professeurs-de-cpge/ Wed, 26 Apr 2017 14:29:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61708 Les formations offertes aux professeurs de CPGE par les Grandes Ecoles, avec le soutien de la CGE : La formation continue est une des actions qui fait partie des missions des écoles d’ingénieurs. Celles-ci y participent en organisant des stages pour les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles, tous champs disciplinaires confondus. Cette action est pilotée par le groupe de travail LIESSE (Liaison interdisciplinaire avec les écoles d’enseignement supérieur pour une structuration des échanges). Il a été créé en septembre 1995, suite aux besoins de formation des professeurs, induits par la réforme des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles. Avec l’introduction de l’informatique au programme des CPGE, en 2012-2013, 77 stages ont été organisés, dont 56 dans le domaine de l’informatique, proposés par 23 écoles, accueillant plus de 1500 professeurs de CPGE. En 2013-2014, 77 stages sont proposés et environ 1800 participants confirment ce besoin de formation. Depuis 1998, ce groupe suscite, coordonne, organise et fait connaître les formations souhaitées par les enseignants de CPGE et organisées par les grandes écoles animatrices. Chaque année, ce sont ainsi en moyenne environ 600 professeurs de classes préparatoires qui bénéficient de 40 journées de stage de formation proposées par une vingtaine d’écoles (et leurs professeurs). Le groupe LIESSE est particulièrement attaché à promouvoir la diversité et l’interdisciplinarité des thèmes abordés et du public. Les stages s’adressent, dans la mesure du possible, à des enseignants de toutes régions, ainsi que de filières et de disciplines diverses (scientifiques, économiques, agronomiques et aussi, il y a quelques années, littéraires). Ces stages offrent une occasion privilégiée pour les professeurs de CPGE, non seulement de parfaire leurs connaissances disciplinaires, mais aussi d’échanger avec les enseignants-chercheurs des grandes écoles, et donc d’enrichir leurs pratiques pédagogiques de témoignages vécus dans le monde de l’industrie et de la recherche. Cette synergie ne peut que contribuer à la qualité de la formation des futurs ingénieurs et à l’optimisation de l’accueil des élèves en difficulté. Depuis 4 ans,  les animateurs du GT LIESSE avaient une convention annuelle pour leurs activités au sein du LIESSE, en tant que représentants de leurs institutions respectives (CentraleSupelec et Télécom ParisTech). Aujourd’hui, la Conférence des Grandes Ecoles a repris en charge cette mission, en lui apportant un soutien logistique, et afin de lui donner une plus grande visibilité et d'en faire profiter le maximum de professeurs de classes préparatoires. Les missions du LIESSE s’organisent autour de trois axes : - organiser l’offre de formation pour les professeurs de CPGE ; - solliciter des stages auprès des Grandes Ecoles, en lien avec les demandes et souhaits des professeurs de CPGE ; - effectuer un bilan annuel de nos actions passées et des actions à mener. Le LIESSE : - promeut la diversité et l’interdisciplinarité ; - offre aux professeurs de parfaire leurs connaissances ; - offre aux professeurs des illustrations pour leurs matières fondamentales ; - offre aux professeurs une meilleure connaissance des grandes écoles et de leurs métiers. Les 4 principaux domaines ou matières des stages demandés par Liesse et donc proposés : Physique, Chimie, Mathématiques, Sciences de l’ingénieur. Et, entre 2012 et 2015, pour répondre aux besoins liés à la réforme : Informatique pour tous.

    Nous rappelons les points suivants : - les Grandes Ecoles fournissent aux professeurs des CPGE une aide matérielle conséquente sans avoir d’aide financière pour cette mission. Mais elles en mesurent les bénéfices en termes d'information et de communication auprès des professeurs de CPGE. On les en remercie. - les professeurs des CPGE financent eux-mêmes les coûts de déplacement et d’hébergement, sans aucune prise en charge par leur institution, signe de leur grande motivation. On les en remercie.

    Patrick BOUCHER et Maurice CHARBIT Animateurs du GT LIESSE

    Pour en savoir plus : Stages LIESSE 2017 Bilan des stages LIESSE 2016

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    Le Trophée des Arts de Toulouse Business School, une compétition artistique étudiante unique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-trophee-des-arts-de-toulouse-business-school-une-competition-artistique-etudiante-unique/ Tue, 09 May 2017 15:36:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61720 La 11e édition du Trophée des Arts de Toulouse Business School s'est déroulée du 24 au 27 mars à Barcelone. Cette compétition inter-écoles de commerce organisée, chaque année par le Bureau des Arts de Toulouse Business School, a mobilisé 12 écoles et réuni 730 étudiants. Elle a vocation à rassembler les cadres créatifs de demain, dans un esprit d'équipe, de partage et de rencontre, sur le site attractif de Barcelone. A l'issue de 4 jours de performance lors desquels se sont affrontées les différentes délégations dans huit épreuves artistiques (danse, musique, théâtre, arts graphiques...), les écoles lauréates ont reçu leur trophée dans une chaude ambiance. L'événement artistique des écoles de management françaises Parce qu'une de fonction de l'Art est de construire des ponts, les étudiants des écoles de management françaises ont, pendant 4 jours, partagé des expériences autour et au-delà de la performance artistique. Organisé par l'association étudiante du Bureau des Arts de Toulouse Business School, depuis 2004, le Trophée des Arts s'est déroulé au cœur de la capitale catalane et dans ses environs (Lloret del Mar) et a offert l'opportunité aux étudiants de confronter leurs talents dans le cadre des 8 épreuves suivantes :
    • Concert de reprises ou de compositions inédites,
    • Théâtre classique : présentation d'une pièce originale dont les décors, accessoires et matériels sont créés par chaque école,
    • Court-métrage intégralement réalisé et tourné par les concourants,
    • Théâtre d'impro à partir d'un thème pioché au hasard,
    • Musique Classique,
    • Danse,
    • Épreuve libre avec la seule contrainte de respecter l'espace scénique.
    Un franc succès pour l'édition 2017 L'édition 2017 du Trophée des Arts a réuni 12 Business Schools parmi lesquelles Audencia, Grenoble Ecole de Management, les 2 campus de NEOMA et de Kedge, Burgundy School of Business - BSB, ICN, EM Strasbourg, ESCP Europe, ESC La Rochelle et TBS. 730 étudiants ont fait le déplacement à Barcelone pour l'occasion. A la tête d'un budget global de 165 000 €, les organisateurs du Trophée des Arts ont mobilisé 30 partenaires pour soutenir la manifestation : Airwaves, Reckitt Benckiser, Groupe Canal, Groupe Rocher, Lipton, Red Bull... Des moyens qui ont permis de privatiser des théâtres et des salles prestigieuses à l'image du Casino de Barcelone, et de contribuer au succès de cette 11e édition, caractérisée par une chaude ambiance et la remise de 10 trophées aux lauréats. Un événement à l'attractivité croissante Le Trophée des Arts a été lancé en 2004 par deux étudiantes de TBS, Céline Irweins et Perrine Legal, associées aux 13 membres de leur BDA « L'Artscène ». A l'époque, la première édition avait réuni 5 écoles et 50 participants. Les jeunes femmes n'imaginaient pas l'ampleur qu'allait prendre leur projet. Elles l'ont constaté avec enthousiasme en répondant présentes à l'invitation des organisateurs du Trophée des Arts. Un temps fort de l'édition 2017 qui a permis aux participants de partager la genèse de l'évènement : « C'est notre participation au challenge Ecricome* qui a inspiré la création du Trophée. Nous nous étions beaucoup amusées et nous avons souhaité créer un événement similaire qui réunirait un maximum d'écoles autour de l'art. La première édition s'est tenue à Toulouse. Nous n'avions pas vraiment de moyen ou de budget alloué. Nous logions les participants chez les étudiants, on se débrouillait comme on pouvait en privatisant des bars pour le week-end et les soirées et nous faisions les sandwichs tous ensemble. Ça a bien changé ! Nous sommes vraiment étonnées de ce qu'est devenu le Trophée des Arts. C'était notre ambition à terme mais nous ne pensions pas que l'événement prendrait une telle ampleur ». * Le challenge Ecricome est un tournoi sportif opposant pendant 3 jours les écoles de commerce et de management du Groupe Ecricome. Une manifestation organisée dans le cadre de la vie associative de TBS Le Bureau des Arts, organisateur du Trophée des Arts, est une des 20 associations étudiantes de Toulouse Business School. Depuis sa création en 1903, TBS cultive un esprit d'engagement associatif fort, en accord avec ses valeurs et sa volonté de former avant tout des managers ouverts, audacieux, enthousiastes et éthiques. La vocation des associations de TBS est triple :
    • se forger des amitiés durant les activités,
    • acquérir une expérience professionnelle solide à l'épreuve des réalités du terrain,
    • participer à la vie de TBS et plus généralement à la société civile.
    Le Trophée des Arts illustre pleinement le dynamisme et la vocation de la vie associative de TBS. ]]>
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    Progresser en orthographe permet de progresser dans toutes les disciplines (étude CNRS, publication 2017) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/progresser-en-orthographe-permet-de-progresser-dans-toutes-les-disciplines-etude-cnrs-publication-2017/ Tue, 09 May 2017 15:37:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61727 Lire la suite]]> 61727 0 0 0 SKEMA Business School recrute Michaela Merk pour son programme en marketing du luxe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/skema-business-school-recrute-michaela-merk-pour-son-programme-en-marketing-du-luxe/ Tue, 09 May 2017 15:35:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62643 Lire la suite]]> 62643 0 0 0 Un nouveau MSc Arts & Culture à BSB https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-nouveau-msc-arts-culture-a-bsb/ Fri, 05 May 2017 15:48:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62650 Lire la suite]]> 62650 0 0 0 Ronan Le Mestre, ancien de l'INSEEC et Directeur du développement commercial de MARIAGE FRERES témoigne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/63577/ Thu, 11 May 2017 07:59:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63577 Paris, le 11 mai 2017

     Ronan LE MESTRE*, Directeur du Développement Commercial de la prestigieuse Maison de Thé MARIAGE FRÈRES, a suivi le cursus BBA INSEEC en 4 ans proposé par l'école de commerce parisienne INSEEC BACHELOR (anciennement appelée MBA Institute). Il témoigne de ce qui lui a été utile pour embrasser avec succès une carrière internationale. "J'ai 36 ans et depuis 13 ans, le MBA Institute me permet de construire une vraie carrière internationale. Cela me paraît être le point le plus important à souligner". Avec plus de 30 000 anciens étudiants établis partout dans le monde, le groupe INSEEC propose à ses anciens élèves un vivier très riche d'opportunités professionnelles "En sortant du MBA Institute, notre niveau d'anglais fait une énorme différence sur le marché" continue Ronan LE MESTRE. Le cursus American BBA INSEEC, dirigé aujourd'hui par Robert BRADFORT, propose un cursus sur 4 ans en langue anglaise. Les séjours sur les campus de Londres et de San Francisco pendant plusieurs mois permettent aux étudiants de se frotter à la culture anglo-saxonne. Les Échanges avec les prestigieuses universités San Francisco State University, Emory ou encore Indiana University of Pennsylvania font vivre de l'intérieur la réalité d'une société innovante, dynamique et riche de cultures contrastées. "… ce qui est fort utile aussi est notre adaptabilité à tous les modes de communication et de travail, surtout en groupe" ajoute Ronan LE MESTRE. L'American BBA INSEEC est un programme qui permet aux étudiants de se préparer à une carrière internationale avec un diplôme universellement reconnu. Comme aux Etats-Unis les étudiants de première année étudient des matières fondamentales qui permettent de consolider leur compréhension des grands enjeux économiques et sociaux. Les étudiants de 2ème année commencent leur apprentissage du monde du business et des pratiques managériales des entreprises. Les "juniors" et "seniors" en 2ème et 3ème années se concentrent sur une "major" ou spécialité qui sera au cœur de leurs premières expériences en entreprise. L'enseignement vise à prendre en compte la personnalité et le potentiel de chaque étudiant pour l'orienter vers les métiers ou carrières dans lesquels ils pourront le mieux s'épanouir. L'école veille à ce que chaque étudiant développe une capacité d'ouverture et une adaptabilité indispensables dans un monde en perpétuel changement. "et si je devais retenir un souvenir… cela serait lorsque toute la Promo 99 s'est déplacée pour notre dernière soirée étudiante en mai 2003 : tous nos professeurs étaient sur place, au mythique Queen des Champs Elysées ! Immense soirée… pour fêter la fin de nos études de 4 années extraordinaires" ajoute Ronan Le Mestre. De l'étudiant au poste de Directeur du Développement Commercial pour MARIAGE FRÈRES " Depuis la sortie de l'école en 2003, je me suis spécialisé directement dans le secteur du Luxe et plus précisément dans un domaine qui me tient à cœur : l'Art de Vivre à la Française – et la Gastronomie. Épicurien, j'ai débuté ma carrière directement à la fin de mes études en août 2013 dans le célèbre Palace de la mythique Place Vendôme : le RITZ PARIS, en tant que Responsable Groupes & Événements de l'École Ritz Escoffier Paris. Janvier 2016, la Maison LA CORNUE, Artisan de cuisines et cuisinières d'exception, me confie un challenge ambitieux pour développer un réseau de revendeurs partenaires sur la France, la Suisse Romance et la Belgique. En 3 ans, nous avons trouvé 12 nouveaux partenaires sur la France et le Benelux et augmenté le chiffre d'affaires de 50%. Fin 2008, j'ai été nommé Responsable Export Europe et me suis concentré sur le développement européen de la marque, et plus particulièrement le marché UK. Et 2012 : Directeur de Zone Export - Moyen-Orient, Asie et Océanie. En 2 ans, 13 nouveaux marchés export ont été ouverts et le chiffre d'affaires est passé de 0 à 1,2 millions d'euros. En Avril 2015, j’ai rejoint la Maison de Thé MARIAGE FRÈRES pour prendre en charge l'activité : ventes aux professionnels, et développement des partenariats commerciaux et à « images ». Nous sommes actuellement dans une dynamique extraordinaire avec l'ouverture de sublimes partenaires tant en France qu'à l'International, explique Ronan LE MESTRE. Propos recueillis en janvier 2016 par le service communication de l'INSEEC Bachelor Rappel sur le programme American BBA INSEEC Depuis 35 ans l'école de commerce INSEEC BACHELOR - appelée anciennement MBA Institute - propose un programme en 4 ans en langue anglaise - l'American BBA INSEEC - qui permet aux étudiants de se préparer à une carrière internationale avec un diplôme universellement reconnu. Les diplômés de l'American BBA INSEEC bénéficient d'une préparation au GMAT et à l'admission dans les grands MBA pour accélérer l'évolution de leur carrière après quelques années d'expérience professionnelle. Les étudiants qui souhaitent poursuivre en programme Graduate à l'issue de leur cursus peuvent également candidater à l'un des MSc du Groupe INSEEC ou dans les grandes universités dans le monde.    A propos de l'INSEEC BACHELOR Sous l'impulsion de sa Directrice Claire SOUVIGNÉ, l'INSEEC Bachelor, l'école de commerce parisienne post bac du groupe INSEEC, se déploie et accueille, pour sa 35ème année, plus de 800 élèves. L'INSEEC Bachelor déploie les programmes en management de l'un des premiers groupes d'enseignement supérieur français, l'INSEEC. Le groupe compte plus de 20 000 étudiants et près de 80 000 anciens élèves dans le monde. L'INSEEC Bachelor forme aux métiers du marketing/communication/digital, à la finance et à la gestion, aux métiers commerciaux et à l'entreprenariat avec des programmes de Bac à Bac+3 tandis que son programme American BBA en 4 ans, 100% anglophone, ouvre les portes des grands MBA mondiaux et de carrières internationales. Avec 2 campus INSEEC à Londres et à San Francisco, des programmes enseignés sur Genève, Monaco ou Shanghai, les étudiants baignent dans une atmosphère pluriculturelle. Innovant, orienté sur les nouvelles pratiques managériales exigeant autant de qualités relationnelles que de compétences techniques, l'INSEEC Bachelor forme des managers agiles et performants. L'école a été classée Premier Bachelor Parisien et dans le top 10 au niveau national. (Source : Palmarès 2016 Le Parisien). Les Bachelor sont des formations en 3 ans qui permettent d'accéder à un emploi dans 100% des cas moins de 6 mois après l'obtention du diplôme.  ]]>
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    Un étudiant d’Audencia traverse la France à pieds pour lutter contre le diabète https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-etudiant-daudencia-traverse-la-france-a-pieds-pour-lutter-contre-le-diabete/ Wed, 10 May 2017 08:21:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63581 Communiqué de presse, Nantes, le 10 mai 2017

    1300 km à pied en 56 jours ! C’est le pari engagé que s’est lancé Julian Paniagua, étudiant nantais de 22 ans à Audencia Business School, avec son initiative Diabedays. Déjà sensibilisé au diabète, une maladie qui touche plusieurs membres de sa famille, et actuellement en majeure « Entrepreneuriat », il va faire connaître cette cause en traversant la France à pied. Le diabète touche près de 4 millions de personnes en France et 400 nouveaux cas apparaissent chaque jour. Lire la suite]]>
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    emlyon business school et le Crédit Agricole Loire Haute-Loire signent un accord de partenariat pour développer les talents et soutenir l’innovation au sein du territoire ligérien https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-et-le-credit-agricole-loire-haute-loire-signent-un-accord-de-partenariat-pour-developper-les-talents-et-soutenir-linnovation-au-sein-du-territoire-ligerien/ Fri, 12 May 2017 12:37:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64491 Saint-Etienne, le 12 mai 2017 - emlyon business school et le Crédit Agricole Loire Haute-Loire annoncent la signature d’un accord de partenariat. Dans le cadre de cet accord, les deux partenaires créent un Learning Hub sur le campus de Saint-Etienne, mettent en place une collaboration privilégiée au sein du Village by CA Loire Haute-Loire et un programme de transformation managériale destiné aux cadres de la banque. Lire la suite]]> 64491 0 0 0 Audencia BS ouvre un Executive MBA en avril et juillet 2017 en Algérie et en Chine. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-bs-ouvre-un-executive-mba-en-avril-et-juillet-2017-en-algerie-et-en-chine/ Mon, 15 May 2017 09:18:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67205 part-time masters à destination des cadres professionnels en activité dans les domaines de la supply chain/achats & du marketing à partir d’octobre 2017. En savoir plus    ]]> 67205 0 0 0 Littéraires, l’ESC PAU attend vos candidatures https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/litteraires-lesc-pau-attend-vos-candidatures/ Wed, 17 May 2017 13:45:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=73075

    A l’ESC PAU, les profils littéraires peuvent intégrer un dispositif qui facilite leur réussite dans les domaines de la gestion et de la finance

    Mai 2017 - Forte de son expérience des années passées, l’ESC PAU est persuadée que les littéraires apportent une véritable plus-value aux promotions et qu’ils ont une carte à jouer dans l’entreprise. Sur les cinq dernières années, en moyenne 10 % des étudiants admis étaient des profils littéraires, l’ESC Pau fait donc tout pour les accueillir dans les meilleures conditions. C’est pourquoi, l’école reconduit cette année encore le dispositif qui leur permet de faciliter leur réussite dans les domaines de la gestion et de la finance et qui favorise leur intégration. Un dispositif qui booste les profils littéraires Concrètement, avant leur intégration, les étudiants peuvent se préparer, durant l’été : l’ESC Pau leur communique les syllabus des cours de finances et de gestion de 1ère année et leur propose une bibliographie qui leur permet d’aborder la rentrée sereinement. L’école offre aussi aux étudiants de 1ère année qui le souhaitent un accompagnement personnalisé par un étudiant de 2ème ou 3ème année, spécialisé dans ces matières, en particulier en période de révision. Ce tutorat – accessible également aux profils non littéraires – leur permet d’aborder dans les meilleures conditions des thématiques auxquelles ils n’avaient pas été formés jusque-là et d’y réaliser de bonnes performances. Gestion, finance mais pas que… Les profils littéraires trouveront à l’école des matières en phase avec leurs affinités intellectuelles. En complément des enseignements sur les sciences de la gestion, l’économie ou la finance, qui constituent le cœur de la formation académique de l’école de management, ils pourront choisir des électifs tels qu’Histoire de l’art au XXe siècle, Histoire de l’Espagne ou encore Sociologie et commerce, et même apprendre une troisième langue vivante. Chaque année, l’école organise par ailleurs un certain nombre d’événements sollicitant les compétences rédactionnelles des étudiants. A l’occasion de la Semaine de la philosophie par exemple, un cycle de conférences réunissant des intervenants de renom, ceux qui le souhaitent peuvent alimenter le blog dédié hébergé par le journal Sud-Ouest. Une école qui donne la part belle à l’art En outre les occasions de s’ouvrir à différents champs de la culture ne manquent pas. Pour ce qui est de la musique, les étudiants ont ainsi l’opportunité d’assister à des concerts étudiants gratuits donnés par l’Orchestre de Pau Pays du Béarn (OPPB) ; le directeur artistique et le chef d’orchestre de l’OPPB viennent par ailleurs donner des conférences à l’école. Pour ce qui est de l’art contemporain, les étudiants sont invités à découvrir des expositions d’art contemporain. Nicolas Charlet, enseignant-chercheur en design et créativité en assure les visites guidées (Musée Guggenheim de Bilbao par exemple).]]>
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    Le site de la CGE fait peau neuve ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-site-de-la-cge-fait-peau-neuve/ Wed, 17 May 2017 15:48:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77064 77064 0 0 0 Jean-Michel Blanquer nommé ministre de l'Éducation nationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jean-michel-blanquer-nomme-ministre-de-leducation-nationale/ Wed, 17 May 2017 16:27:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77069 Jean-Michel Blanquer, directeur général du groupe ESSEC et président de la commission Formation de la CGE est nommé ministre de l'Éducation nationale.  ]]> 77069 0 0 0 La Conférence des grandes écoles félicite Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal pour leur nomination au Gouvernement. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-des-grandes-ecoles-felicite-jean-michel-blanquer-et-frederique-vidal-pour-leur-nomination-au-gouvernement/ Thu, 18 May 2017 09:54:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78611 Communiqué de presse 18 mai 2017

    La Conférence des grandes écoles adresse à Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal toutes ses félicitations et tous ses voeux de réussite pour leur nomination aux postes de Ministre de l’Éducation nationale et Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Elle leur témoigne toute sa confiance pour relever les grands défis du pays en matière de formation et faire réussir la jeunesse. Lire la suite du communiqué de presse   ]]>
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    Le 8 Juin, les Apérettes lancent la première édition de "Coup de Projecteur" pour mettre en lumière des Femmes Inspirantes. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-8-juin-les-aperettes-lancent-la-premiere-edition-de-coup-de-projecteur-pour-mettre-en-lumiere-des-femmes-inspirantes/ Fri, 19 May 2017 14:06:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79549 Les missions de Coup de Projecteur : - mettre en avant des personnalités des parcours, des talents - partager des idées - s'inspirer, s'encourager, s'entraider Programme de l'événement : - 18h - 18h45 :  arrivée et accueil des participants - 19h : lancement des talks dans le Grand Amphi - 21h : Cocktail dînatoire et ateliers Invitation Coup de Projecteur Présentation des Apérettes Inscription Liste des entreprises participantes à ce jour : RENAULT - ENGIE - PERNOD RICARD - GROUPE PSA - PWC - GROUPE BOLLORE - MAZARS - CARREFOUR - E&Y Contact : ​ Eve Gutierrez - Fondatrice des Apérettes : eve@lesperettes.com  ]]> 79549 0 0 0 6 propositions pour reconnaître l'excellence et les pédagogies innovantes dans l'ES https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre/ Fri, 19 May 2017 14:30:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79552 79552 0 0 0 Retour en images sur le colloque CGE du 18 mai 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-cge-du-18-mai-2017/ Mon, 22 May 2017 11:06:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=82311 Récapitulatif Twitter du 18 mai :
    • les tweets de la CGE ont été affichés plus de 43 400 fois
    • sur le hashtag #ColloqueCGE : 1 536 tweets publiés par 244 utilisateurs pour une audience potentielle de 3,2 millions (personnes potentiellement atteintes).
    Le colloque  a été en Trending Topics (Tendances France - les 10 sujets les plus discutés) de 10h à 14h. La CGE remercie, les intervenant(e)s des battle et tables rondes, Christelle Lison, Thierry Marx et François Taddei pour leur téléprésence, ainsi que les écoles qui ont produit des vidéos et posters. Voir la galerie photos de Christian Jacquet[vc_row][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=1Yq_o1ugjs4&t=17s" title="visionner la vidéo de Thierry Marx "][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=Ckp4AvvhZ_A" title="Visionner la vidéo de François Taddei"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_images_carousel images="82334,82333,82332,82331,82330,82329,82328,82327,82326,82325,82324,82323,82322,82321,82320,82319,82318,82317,82316,82315,82314,82313" img_size="full" speed="3000" autoplay="yes" wrap="yes" title="Les posters des Écoles membres"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Tamym Abdessemed est nommé Directeur Général Adjoint académique et recherche de l'ISC Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tamym-abdessemed-est-nomme-directeur-general-adjoint-academique-et-recherche-de-lisc-paris/ Tue, 23 May 2017 12:20:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=83272 A partir du 1er septembre 2017, Tamym Abdessemed rejoindra l'ISC Paris pour occuper le poste de Directeur Général Adjoint académique et recherche. Il succède à Sébastien Tran. Il occupait précédemment les fonctions de directeur académique et de la recherche à ICN Business School. Couronnée de succès par la récente obtention de l'accréditation AACSB et du statut EESPIG, la stratégie de qualité de l'ISC Paris franchit une nouvelle étape avec le recrutement de Tamym Abdessemed, au poste de Directeur Général Adjoint académique et de la recherche. Tamym Abdessemed est diplômé d'HEC dont il est sorti major de promotion, titulaire d'un DEA de management et stratégie de l'Université de Paris-X Nanterre et d'un certificat de spécialisation du doctorat HEC. Il est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d'entreprise). Il est titulaire d'une Habilitation à Diriger des Recherches de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il a occupé des fonctions de management au sein de plusieurs institutions :
    • Directeur académique et de la recherche d'ICN Business School de 2010 à 2016 puis Professeur et directeur du programme Ph.D. Il y dirige aussi la collection de cas ICN BS et son axe de développement pédagogique.
    • Directeur de l'ESCEM de 2008 à 2010,
    • Directeur du programme doctoral et du développement pédagogique à HEC Paris de 2007 à 2008,
    • Directeur des Etudes, Ecole HEC à HEC Paris de 2005 à 2007,
    • Directeur Adjoint de INT MANAGEMENT, Ecole de management de l'Institut National des Télécommunications (Evry, 91) dont il a assuré la direction par intérim,
    • Directeur du programme MBA à Audencia Nantes de 1999 à 2002,
    • Directeur du département Stratégie et Politique d'Entreprise au sein du Groupe ESC Clermont de 1996 à 1999.
    Parallèlement, Tamym ABDESSEMED a mené une carrière de Professeur de stratégie. Il a été Vising Professor à Georgia Institute of Technology (DuPree College of Management, Atlanta). Il a été professeur affilié au groupe HEC pendant une dizaine d'années et plus spécifiquement au pôle Executive Education de 2002 à 2005. Il a été notamment membre de l'équipe pédagogique de l'Executive MBA de HEC. Il a enseigné dans des institutions françaises et étrangères (Université de Paris-Dauphine, Szchola Glowna Handlowa à Varsovie, Almaty School of Management au Kazakhstan, Centre d'Etudes du Commerce Extérieur, Ecole Supérieure des Affaires d'Alger) en stratégie, management du changement et leadership, ECUST en Chine.) Il a publié plusieurs articles en management stratégique dans des revues académiques et professionnelles, et développé plusieurs cas et innovations pédagogiques. Ses centres d'intérêts académiques tournent autour de la compétition technologique et des formes de concurrence qu'elle revêt, des processus de coopération entre firmes, des stratégies bancaires, des problématiques de la formation au management, de standards de formation au management dans le monde ainsi que du pilotage du changement. Il est ou été membre de plusieurs associations scientifiques et a été membre de l'Editorial Advisory Board de « The International Journal of Entrepreneurship and Innovation » et du comité de lecture de la Revue internationale d'intelligence économique. Il est membre de la Société Française de Management (SFM). Il a été président du groupe de travail « recherche » du Chapitre de 2012 à 2016. « Ces dernières années, l'ISC Paris a tracé une trajectoire claire et volontariste d'augmentation de la qualité. Elle a investi dans les fondamentaux que sont la faculté et la recherche avec une volonté d'internationalisation constante et une démarche partenariale construite. Ces efforts ont été confirmés par l'obtention récente de l'accréditation AACSB, reflet des exigences et de la rigueur de l'école au profit de ses étudiants. Je suis heureux de rejoindre cet établissement avec l'ambition de préciser et de développer encore davantage ses expertises au service de la vitalité de son enseignement et de la proximité avec les entreprises », indique Tamym Abdessemed.   « Je me réjouis de l'arrivée de Tamym Abdessemed à l'ISC Paris. La richesse de ses expériences au sein d'institutions prestigieuses et son expertise de haut niveau seront déterminantes dans la poursuite du processus d'accréditation sur lequel l'école est mobilisée », souligne Bruno Neil, Directeur Général de l'ISC Paris Business School.     A propos de l'ISC Paris  Créée en 1963, l'ISC Paris Business School est une grande école de commerce, accréditée AACSB et labellisée EESPIG. Elle est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Forte d'un corps enseignant de 57 professeurs permanents et enseignants-chercheurs et de 200 experts professionnels, l'école s'appuie sur un réseau international de plus de 151 universités partenaires dans plus de 49 pays, des coopérations actives avec plus de 1200 entreprises et une association d'Alumni qui regroupe 17 000 diplômés. L'ISC Paris a été précurseur dans la mise en œuvre d'une pédagogie originale « entreprendre pour apprendre » avec ses 18 entreprises étudiantes. L'ISC Paris Business School compte 2400 étudiants inscrits dans ses différents programmes Bachelor, Master Grande Ecole et MBA. En formation continue, elle propose un large portefeuille de formations inter et intra-entreprises ainsi que des certificats co-labellisés et le Master Grande Ecole.]]>
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    Une innovation à l’ESILV : Les « soft skills » au service de la pédagogie par projets, pour les futurs ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-innovation-a-lesilv-les-soft-skills-au-service-de-la-pedagogie-par-projets-pour-les-futurs-ingenieurs/ Fri, 02 Jun 2017 12:26:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84284 Depuis 2016, l’ESILV a choisi de renforcer son dispositif d’accompagnement des projets étudiants, en développant les compétences Soft Skills de ses étudiants : Se connaître et coopérer avec les autres, Savoir « relire » ses expériences et apprendre de ses erreurs.

    La pédagogie par projets est au cœur de la formation de l’ESILV, l’École Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci. Chaque année, pendant les 5 ans du cursus, tous les étudiants d’une même promo travaillent en effet en petits groupes, avec un projet d’innovation technologique à réaliser. Comme tous les futurs ingénieurs et managers du monde, les étudiants ESILV expérimentent donc, sur le terrain, le rôle majeur de la dimension humaine dans la performance d’une équipe, comme dans ses difficultés. En effet, nous l’avons tous vécu : pour réussir, il ne suffit pas d’avoir une idée innovante ou de maîtriser des techniques pointues. Le fonctionnement efficace de l’équipe est une condition, non suffisante sans doute mais absolument nécessaire, de la réussite du projet. Parmi les facteurs-clefs de succès de la coopération en équipe, nous pouvons citer par exemple : - Savoir se mettre d’accord sur un objectif partagé. - Clarifier les règles du jeu au sein du groupe. - Identifier les talents de chacun et répartir le travail, pour valoriser les qualités et compétences de chaque membre de l’équipe. - Apprendre à reconnaître ses émotions face aux autres, et à les gérer. - Savoir écouter les autres et s’affirmer aussi face à eux, exprimer et recevoir les critiques de façon constructive. - Anticiper les conflits quand c’est possible, les résoudre au mieux en direct quand ils surviennent. - S’entraîner à l’agilité collective, pour être innovants et rapides. Comment préparer des étudiants ingénieurs à mettre en pratique ces facteurs-clefs de succès, dans leurs réalisations techniques ? Au Pôle Léonard de Vinci, la collaboration entre les professeurs de l’ESILV et la nouvelle Direction Transversale Soft Skills a permis de mettre en place, depuis 2016, deux voies complémentaires d’accompagnement des étudiants : 1. La formation Soft Skills des étudiants, tout au long du cursus ESILV : développer les aptitudes et compétences personnelles et relationnelles indispensables au travail en mode-projet 2. L’entrainement des étudiants à la pratique systématique de la « réflexivité » : savoir prendre un temps collectif d’analyse et de recul, après le projet, pour analyser l’expérience et en retirer des enseignements. 1) La formation Soft Skills des étudiants ESILV au service des projets technologiques Parmi les formations Soft Skills déployées auprès des étudiants ESILV, beaucoup d’entre elles sont directement applicables à leurs projets d’équipe.
    Ces modules de développement personnel sont obligatoires pour tous les étudiants, et évalués en crédits ECTS, pour signifier le poids que leur attribue l’ESILV dans les compétences de l’ingénieur.
    Il est à noter que toutes ces formations sont animées en transversalité, c’est-à-dire en mixant les étudiants ESILV et les étudiants des 2 autres écoles du Pôle Léonard de Vinci : l’EMLV, école de Management, et l’IIM, école du Digital. De la même manière, des « semaines transversales » sont organisées chaque année en format Hackathon. Des équipes d’étudiants inter-écoles bâtissent ensemble un projet d’innovation sur un temps court. Ces collaborations avec des profils différents sont très utiles pour les étudiants ESILV. Elles « bousculent » un peu les certitudes, favorisent ainsi l’ouverture d’esprit et valorisent la nécessaire complémentarité des talents. 2) L’entraînement des étudiants ESILV à la pratique systématique de la « réflexivité » De la première à la 5e année, les étudiants ont donc un nouveau projet d’équipe à mener, qui se déroule tout au long de l’année universitaire. Il est donc particulièrement important de pouvoir tirer parti de l’expérience menée une année, pour pouvoir progresser l’année suivante. Les apprentissages sont bien évidemment techniques et scientifiques, mais également humains et méthodologiques. - Comment notre équipe-projet a-t-elle fonctionné ? - Quels ont été nos succès d’équipe ? Quelles en sont les causes et peut-on les reproduire demain dans un autre projet ? - Quelles ont été nos erreurs, nos difficultés d’équipe ? Quelles en sont les raisons et comment les éviter à l’avenir ? - Ce serait à refaire, que ferions-nous différemment pour mieux travailler ensemble ? Pour accompagner les étudiants ESILV dans cette démarche, un dispositif systématique a été mis en place par les équipes pédagogiques. Chaque fin d’année, la soutenance « technique » du projet se double désormais d’une deuxième soutenance sur le « fonctionnement d’équipe ». Chaque équipe-projet doit restituer, devant des formateurs Soft Skills, l’analyse qu’elle fait à postériori de ce qui s’est passé sur le plan humain et organisationnel. C’est un entraînement à la réflexivité. C’est aussi l’occasion de conseils personnalisés par les formateurs. Cette innovation de l’ESILV valorise le travail de « relecture », qui doit permettre aux étudiants de retirer des enseignements individuels et collectifs de leur projet, pour s’améliorer ensuite. La clef est véritablement de dédramatiser l’erreur et d’en faire, au contraire, une source d’apprentissage et de progrès !  

    Laure Bertrand Directrice des Soft Skills et des Services Pédagogiques Transversaux En collaboration avec les professeurs de l’équipe Projets de l’ESILV

    A propos de Laure Bertrand

    Laure Bertrand - Directrice des Soft-Skills et des Services Pédagogiques Transversaux professionnelle de la formation initiale et continue, titulaire d’un Doctorat en Sciences de gestion (spécialisation Ressources Humaines), familière du milieu de l’enseignement supérieur comme de celui des entreprises. Après une formation initiale en Grande École de Management (EM Lyon), Laure Bertrand a exercé pendant une vingtaine d'années, des responsabilités de management d'équipes et de projets, en relation avec les Directions des Ressources Humaines des entreprises. Elle a eu des responsabilités dans le secteur de l'Enseignement Supérieur, en Ecole de management et en Ecole d’Ingénieurs : Toulouse Business School, Pôle Universitaire Léonard de Vinci, Ecole d’Ingénieurs de Purpan. A l’EI Purpan, elle a notamment monté un programme de Formation Humaine et Développement Personnel. Elle a également travaillé dans la Formation Continue, sur des thématiques de Développement personnel (Institut de l'Expansion), ainsi que dans la presse économique (Magazine l'Expansion), et les services aux entreprises (CCI de Nice). Elle a opéré une réorientation vers l'Enseignement et la Recherche et obtenu à l’Université des Sciences Sociales Toulouse 1 un Doctorat en Sciences de Gestion, spécialisé en Ressources Humaines. Elle a étudié les représentations des salariés sur la Responsabilité Sociale de l'Entreprise et le Développement Durable, abordant ce sujet avec un intérêt particulier pour la psychologie sociale et la construction de sens dans les organisations.
    Résultat de recherche d'images pour "logo esilv"A propos de l’ESILVL’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1300 élèves - 1250 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France. www.esilv.fr
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    CHIMACTIV : un site pédagogique innovant pour favoriser l’apprentissage des étudiants en situation expérimentale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chimactiv-un-site-pedagogique-innovant-pour-favoriser-lapprentissage-des-etudiants-en-situation-experimentale/ Sat, 03 Jun 2017 12:34:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84285 Valérie Camel et Marie-Noëlle Maillard Enseignants-chercheurs AgroParisTech

    A propos de Valérie CAMEL

    Professeur de chimie analytique à AgroParisTech, elle a fortement contribué à la mise en place d’une offre de formation visant des métiers concernés pas les enjeux de santé humaine dans le cursus ingénieur AgroParisTech. Depuis 2011, elle est co-animatrice du domaine de formation « Ingénierie et Santé : Homme, bioproduits, environnement ». Elle est aussi co-responsable de la récente dominante de 3ème année « De l’évaluation à la gestion des risques toxicologiques pour la santé des écosystèmes et de l’Homme » de ce cursus (associant AgroParisTech, l’Anses, et l’Ineris), ainsi que du master 2 « Toxicologie, Environnement, Santé » (associant les Universités Paris-Descartes, Paris-Diderot, Paris-Est Créteil et AgroParisTech). Dans le cadre de ParisTech, elle fait partie du réseau des correspondants pédagogiques, et à ce titre elle co-anime annuellement plusieurs ateliers pédagogiques à destination des enseignants et responsables de formation. De formation chimiste, elle a orienté ses travaux de recherche sur les problématiques sanitaires liées aux contaminants chimiques, et notamment sur le développement de méthodes d’analyse rapides et performantes. Depuis 2009, elle est membre du comité d’experts spécialisé sur les risques chimiques liés aux aliments de l’Anses.  
     A propos de Marie-Noëlle MAILLARDProfesseur en biochimie alimentaire à AgroParisTech, elle est co-animatrice du domaine de formation « Ingénierie des aliments, biomolécules et énergie » proposé aux ingénieurs AgroParisTech, et co-responsable du master 1 Nutrition & Sciences des Aliments (NSA) proposé dans le cadre de l’Université Paris Saclay. Elle est également très impliquée dans le master 2 NSA - parcours Ingénierie Procédés Aliments et dans le master Erasmus + Food Innovation & Product Design (FIPDes). Elle coordonne les questions d’enseignement dans le département d’enseignement et de recherche Sciences et Procédés des Aliments et Bioproduits dont elle est vice-présidente, et anime diverses commissions et groupes de travail autour de l’enseignement au sein d’AgroParisTech. De formation biochimie-chimie, elle mène ses travaux de recherche sur l’étude de la réactivité des constituants alimentaires au cours de l’élaboration des aliments afin d’identifier des itinéraires technologiques favorables au développement de leurs propriétés, et s’intéresse également à la valorisation de ressources naturelles (plantes, co-produits issus des agro-industries) et à l’étude de leur fonctionnalité.
     
     A propos d’AgroParisTechAgroParisTech est la grande école européenne qui forme des ingénieurs et des managers dans le domaine du vivant et de l’environnement. Institut sous tutelle du ministère en charge de l'agriculture, et du ministère en charge de l’enseignement supérieur, il répond aux grands enjeux du 21e siècle : nourrir les hommes en gérant durablement les territoires, préserver les ressources naturelles, favoriser les innovations. L’école propose un cursus ingénieur, une offre masters et une formation doctorale en partenariat avec de grandes universités françaises et étrangères, ainsi qu'une gamme de formation professionnelle continue sous la marque "AgroParisTech Executive". AgroParisTech se structure en 8 campus en France dont 4 en Ile-de-France, 5 départements de formation et de recherche, 24 unités mixtes de recherche, 1 ferme expérimentale, et compte 2000 étudiants, 230 enseignants-chercheurs, 450 chercheurs associés, 200 doctorants. AgroParisTech est membre fondateur de l’Université Paris-Saclay et membre de l’Institut Agronomique Vétérinaire et Forestier de France.www.agroparistech.fr Twitter @Agroparistech Facebook @Agroparistech Instagram @Agroparistech
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    BSB et Vitagora lancent une nouvelle Chaire « Évolution des business models dans la filière agroalimentaire » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bsb-et-vitagora-lancent-une-nouvelle-chaire-evolution-des-business-models-dans-la-filiere-agroalimentaire/ Tue, 30 May 2017 08:04:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=89785 Une structure pour répondre à la transformation d’un secteur économique majeur en Bourgogne Franche-Comté et en France Dijon, mai 2017. BSB et le pôle de compétitivité Vitagora viennent de lancer une nouvelle chaire portant sur l’« Évolution des business models dans la filière agroalimentaire ». La création de cette chaire permettra de répondre aux enjeux liés à la transformation de la filière agroalimentaire, un secteur économique majeur pour la Bourgogne Franche-Comté et pour la France. Lire la suite du communiqué de presse]]> 89785 0 0 0 L’Ifremer et Centrale Nantes unissent leurs moyens pour créer l’Infrastructure de Recherche THeoREM et doter la France de moyens en ingénierie marine sans équivalent en Europe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lifremer-et-centrale-nantes-unissent-leurs-moyens-pour-creer-linfrastructure-de-recherche-theorem-et-doter-la-france-de-moyens-en-ingenierie-marine-sans-equivalent-en-europe/ Tue, 30 May 2017 08:07:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=89787 Lire la suite du communiqué de presse]]> 89787 0 0 0 Il était une fois le plaisir d’apprendre et d’enseigner… ou comment éviter qu’un jour les professeurs ne soient remplacés par les robots https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/il-etait-une-fois-le-plaisir-dapprendre-et-denseigner-ou-comment-eviter-quun-jour-les-professeurs-ne-soient-remplaces-par-les-robots/ Thu, 01 Jun 2017 07:00:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=91345 Il était une fois des professeurs dans l’Enseignement Supérieur qui souhaitaient redonner l’envie aux étudiants d’apprendre pour le plaisir, dans un environnement engageant et bienveillant. Ce début d’histoire n’est pas nouveau, alors pourquoi la réalité est-elle si différente ? Des cours parfois déconnectés de la réalité qui ne motivent plus les étudiants, l’absence d’un droit à l’erreur, un absentéisme grandissant, un réflexe de contrôle et non de confiance, des sanctions si l’on discute en classe ou en amphi, une volonté de valider un diplôme et non d’apprendre. Bref, une perte de sens qui démotive à la fois l’étudiant mais aussi le professeur. A long terme, c’est la désertification des institutions qui peut être en jeu. «Si on ne voit pas la valeur ajoutée du présentiel sur le distanciel, un jour les professeurs seront remplacés par les moocs » nous prédit François Taddei. L’enjeu actuel de la transformation de l’éducation n’est pas, comme on le suppose souvent, l’innovation technologique, mais bien de retrouver cette valeur ajoutée du face à face pour ne pas être, un jour, remplacé par des robots. Il est même à parier que plus l’environnement sera digitalisé, plus le lieu de rencontre physique et le lien professeur/élèves et élèves/élèves sera au cœur des préoccupations. Car apprendre n’est pas accumuler une masse de connaissances mais interagir ensemble pour un épanouissement personnel et professionnel. Comment retrouver la valeur ajoutée du face à face ? Il n’y a pas de recette magique mais des ingrédients sont néanmoins déjà à notre disposition. Les 6 ingrédients proposés ici ont été expérimentés à SKEMA Business School depuis 2 ans auprès de 60 étudiants, dans un programme innovant appelé ID (Innovation Durable). 1. Construire des valeurs partagées. L’alignement de toutes les parties prenantes autour d’une vision commune a soudé les expériences pédagogiques du programme autour du sens et non d’une accumulation de matières. Une charte réalisée par le collectif d’étudiants a été une étape indispensable pour instaurer l’engagement et la confiance, nécessaire pour apprendre par plaisir et non par contrainte. 2. Ajuster en permanence. Evolutif, le cadre pédagogique est co-construit avec les étudiants pour une amélioration continue du dispositif. 3. Ouvrir les espaces d’apprentissage. Dans le programme 40% du temps est « hors de l’école » tandis que 60% est dans un lieu décloisonné où l’entreprise, les étudiants, les institutions, les professeurs discutent librement et informellement. « L’école ne doit plus être un conservatoire des connaissances mais des incubateurs » pour Nicole Rege Colet. 4. Rendre les acteurs autonomes. Le programme ID est auto-organisé et autocontrôlé par les étudiants. Cela aboutit à une grande autonomisation sur la gestion des tâches et des livrables ainsi que sur le système de gouvernance de la classe. Les étudiants autofinancent leurs actions terrain par du crowdfunding, ils créent leurs propres processus interne (gestion des absences, de l’efficience des équipes, création de leurs outils d'intelligence collective pour mieux communiquer). 5. Inverser le sens de la hiérarchie. Le professeur est un facilitateur des interactions, ajustant les consignes collectives, créant les conditions pour apprendre. Il n’est plus un transmetteur de connaissance mais un catalyseur de sens. 6. Oublier la technologie dans un premier temps. Elle viendra en support et facilitation en temps voulu. Le résultat est un programme détonant, qui connaît peu d’absence, une motivation étudiante à toute épreuve et rencontre 100% de satisfaction. Les 6 ingrédients sont bien connus du monde économique qui vit une transformation radicale avec les entreprises libérées. Le concept serait-il en train d’apparaitre dans le monde éducatif avec l’avènement des classes libérées (Ciussi, 2017) où l’interaction spontanée et synchrone dans laquelle seul l’humain peut s’adapter et rebondir, serait l’une des grandes valeurs ajoutées des professeurs ?

    Mélanie Ciussi professeure SKEMA Business School

    A propos de Mélanie Ciussi Docteur en Science de l’Education, Mélanie Ciussi est professeure en Knowledge Management & technologies digitales à SKEMA Business School - UCA. Spécialiste dans les modes d’innovation pédagogiques et mobiles, elle a notamment remporté le prix ARTS d’Apple en 2011 (programme de soutien à la recherche). Elle a également dirigé un projet de recherche sur les serious games pour le Ministère de la Recherche pendant 2 ans. Dernier livre : Moocs and Flip, what’s really changing, ACPI, 2015.
    A propos de SKEMA Business School Avec plus de 7500 étudiants et 37 000 diplômés, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 6 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh) et 1 au Brésil (Belo Horizonte). SKEMA est accréditée EQUIS AACSB et AMBA.
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    Les plus fameux expérimentalistes du monde à BSB https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-plus-fameux-experimentalistes-du-monde-a-bsb/ Thu, 01 Jun 2017 08:32:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=92594 L'École accueillait du 22 au 24 mai le premier séminaire sur les avancées expérimentales en comportement organisationnel Dijon, juin 2017. Du 22 au 24 mai dernier, BSB organisait le premier "Experimental Advances in Organizational Behavior Workshop", qui réunissait, sous l’égide de la SABE (Society for the Advancement of Behavioral Economics), les plus célèbres expérimentalistes du monde. Cet évènement, auquel sont associés l’EM Lyon, Paris School of Economics et Nottingham University, est l’occasion pour les experts du domaine de présenter leurs derniers travaux et de se retrouver pour échanger sur les dernières avancées expérimentales en comportement organisationnel, autant qu’une belle reconnaissance pour le LESSAC, laboratoire dédié de BSB. Lire la suite du communiqué de presse]]> 92594 0 0 0 "Ingénieuses'17" : le Groupe Efrei doublement récompensé https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ingenieuses17-le-groupe-efrei-doublement-recompense/ Fri, 02 Jun 2017 11:14:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=92597 Dans le cadre de l’opération « ingénieuses’17 » organisée par la CDEFI, le Groupe Efrei  a été doublement récompensé le 19 mai dernier : Nominé pour  le  « prix de l’école la plus mobilisée » -  Lauréat du  prix de la femme ingénieure, décerné à Sarah Iman Labrogere , Promotion 1995 de l’Esigetel  Au sein du sous-groupe Egalité Femmes/Hommes du  Pôle Egalité des Chances et Diversité,  l'Efrei a réalisé avec Cathy Fonteneau une vidéo sur le destin exceptionnel  de Marie Curie. Les membres du jury de la CDEFI ont particulièrement apprécié l’hommage rendu à cette éminente femme de sciences et le message transmis aux jeunes filles en formation. Nous vous invitons à en visionner des extraits en suivant le lien ci-dessous :  https://youtu.be/22cnF4o8aBw Nous espérons que cette vidéo contribuera à donner de l’élan et de l’audace à toutes les jeunes femmes encore trop freinées dans leurs ambitions.  ]]> 92597 0 0 0 Modélisation : ESILV / ALTAIR, une alchimie efficace entre le monde académique et l'industrie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/modelisation-esilv-altair-une-alchimie-efficace-entre-le-monde-academique-et-lindustrie/ Thu, 01 Jun 2017 13:24:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=92606 Depuis septembre 2015, ALTAIR et l'ESILV (Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci) ont créé la chaire d'enseignement ALTAIR-ESILV «OPTIDYNUM» avec pour objectif de positionner les partenaires comme des acteurs d'excellence et de référence dans l'enseignement de l'optimisation. ALTAIR offre à la chaire son savoir-faire, notamment par l'exploitation de la suite logicielle HyperWorks. L'ESILV permet à ALTAIR de faciliter l'apprentissage de l'optimisation dynamique et optimale dans le cadre de la formation initiale ou continue, ainsi qu'à travers l'apprentissage. Aujourd'hui, une centaine d'ingénieurs ESILV maîtrisent parfaitement les logiciels ALTAIR. Des jeunes diplômés immédiatement opérationnels Fondé en 1985, ALTAIR est un éditeur de logiciels américain qui développe une technologie destinée à faciliter l'analyse, la gestion et la visualisation des données techniques et administratives de l'entreprise, améliorant ainsi la capacité d'innovation et le pouvoir décisionnel de ses clients.   ALTAIR et l'ESILV collaborent depuis plusieurs années, notamment dans le cadre des enseignements et des projets nécessitant l'utilisation intensive des outils logiciels pour la modélisation et la simulation numérique appliquées à la mécanique. Cette collaboration permet chaque année à l'ESILV de mettre sur le marché de l'emploi un flux de 40 à 50 ingénieurs diplômés, spécialisés en mécanique numérique : conception, modélisation, simulation, analyse et optimisation et rompus aux principales suites logicielles et en particulier à celle d'ALTAIR. Cela offre la possibilité à ALTAIR de préconiser à ses clients des jeunes diplômés détenteurs de cette compétence, et par là même de valoriser ses solutions. ALTAIR promeut une approche innovante de la conception produit qui intègre très en amont l'optimisation dans les processus de conception numérique. L'ESILV a, de son côté, une approche identique dans sa pédagogie en ayant intégré très en amont des cours d'optimisation multidisciplinaire dans ses enseignements de modélisation. En cela, les deux institutions partagent une vision commune de cette évolution nécessaire du processus de conception numérique et souhaitent valoriser leur savoir-faire respectifs dans ce domaine, tant auprès de l'industrie que du monde académique.   Des étudiants particulièrement encadrés ALTAIR participe à la formation des intervenants assurant la formation des étudiants. Dans ce contexte, les étudiants de l'ESILV bénéficient du réseau professionnel Altair en les invitant aux différentes conférences, séminaires et ateliers. Altair et l'ESILV organisent chaque année un challenge portant sur l'optimisation de la sécurité des transports terrestres et aériens. Plusieurs équipes participent à cet événement intégré comme un projet dans leur cursus. Un prix est décerné au meilleur projet.   «Nous sommes fiers du fonctionnement de cette Chaire d'entreprise. Achraf KALLEL, l'un de nos Enseignants-Chercheurs en Mécanique Numérique et Modélisation du De Vinci Research Center s'était vu remettre le prix Ambassadeur Inspire pour son travail d'enseignement réalisé dans le cadre de la formation des élèves au laboratoire DEVINCI FABLAB où le logiciel INSPIRE® d'Altair est utilisé - par les élèves pour la conception des pièces en impression 3D.» précise Pascal Brouaye, Directeur de l'ESILV. « Nous sommes très contents de pouvoir contribuer à la formation des futurs ingénieurs de l'ESILV. Altair est reconnu dans le monde pour ses logiciels et son savoir-faire en optimisation, qu'il possède depuis plus de 30 ans. Nous pouvons partager notre expérience à travers cette chaire d'enseignement. Ainsi, nous pourrons également aider nos clients en recherches de jeunes talents possédant une qualification opérationnelle» ajoute Mauro Guglielminotti, Directeur de l'Europe du Sud et de l'Afrique pour Altair. Informations complémentaires disponibles sur simple demande À propos de l'ESILV L'ESILV, Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s'insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l'ESILV s'articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, et Nouvelles Energies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1700 élèves - 1400 ancien s élèves. L'ESILV est membre de la CGE, de l'UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- www.esilv.fr À propos d'Altair Fondé en 1985, ALTAIR est un éditeur de logiciels américain qui développe une technologie destinée à faciliter l'analyse, la gestion et la visualisation des données techniques et administratives de l'entreprise, améliorant ainsi la capacité d'innovation et le pouvoir décisionnel de ses clients. ALTAIR est une société employant plus de 2600 employés, implantée sur le continent américain, européen et asiatique. Son siège social est implanté à Troy dans le  Michigan (USA) et possède plus de 45 bureaux à travers 24 pays. Aujourd'hui, plus de 5 000 clients présents dans différentes industries utilisent les solutions ALTAIR. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site www.altair.com.]]> 92606 0 0 0 Concours national du Rotary Promotion de l’Éthique professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-national-du-rotary-promotion-de-lethique-professionnelle/ Fri, 02 Jun 2017 10:56:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=93844 Allocution prononcée par Francis Jouanjean, Délégué général de la CGE lors de la remise des prix du Concours national du Rotary promotion de l’Éthique professionnelle. Tout d’abord, je voudrais vous dire tout le prix que la CGE attache à cette coopération entre le Rotary et la CGE sur un sujet aussi important que celui de l’éthique professionnelle. J’éprouve pour ma part un très grand plaisir à être une nouvelle fois parmi vous et à vous accompagner pour la remise des prix de ce concours. Il y a deux ans, je vous avais dit combien il était important d’avoir, dans le monde professionnel et dans celui qui y prépare une réflexion sur vous-même, ce que vous recherchez et la façon dont vous abordez la vie professionnelle. À l’époque j’avais insisté sur les valeurs de respect de vous-même et des autres, de confiance mutuelle à établir entre vous et votre environnement, vos collègues, vos partenaires, vos chefs, et bien sûr de loyauté. Ce que vous avez fait lors de ce concours montre à l’évidence que ces préceptes sont les vôtres et que les établissements d’enseignement supérieur que vous représentez vous ont permis d’acquérir une maturité telle que vous êtes réellement préparé à affronter les épreuves et les questions qui ne manqueront pas de se poser au cours de votre carrière. Quel que soit le secteur dans lequel vous évoluerez la question de l’éthique sera très présente. Je voudrais simplement vous dire que nous avons aujourd’hui toutes les raisons d’être optimistes quand on voit ce que vous avez produits et ce que pense les étudiants de votre génération. Nous avons récemment interrogé dans le cadre d’un grand sondage avec IPSOS et le BCG, des jeunes en études supérieurs pour savoir quelles étaient leurs motivations pour le début de leur carrière professionnelle. Il est intéressant de constater que pour ¾ des étudiants ce qui est important dans le choix d’un métier, d’une carrière, d’une entreprise est d’abord la cohérence avec ses valeurs. Si on leur demande ce qu’il souhaite pour une vie professionnelle, 97% d’entre eux répondent d’abord avoir été utile et avoir apporté des changements « positifs » à la société, avoir œuvré pour l’intérêt général. Ceci est donc rassurant et il faut espérer que c’est toute notre société qui fait des progrès et qui prend conscience du caractère exemplaire que doit avoir l’individu /l’homme et de la nécessité de donner du sens à nos actions. Nous savons tous que l’intelligence artificielle progresse à la vitesse V et que la « machine » va rapidement faire évoluer les métiers, déplacer certaines frontières, remplacer l’homme dans beaucoup de situation. Il nous faut impérativement prendre en compte ces évolutions en tant qu’être humain mais aussi être conscient que, jamais, la machine ne saura traiter la question du sens, réflexion qui caractérise vraiment l’être humain. En faisant le travail que vous avez fourni, c’est en partie à cette question que vous répondez, que vous vous formez pour y répondre le mieux possible. Quel que soit le secteur, quelle que soit la taille de votre entreprise, que vous soyez salarié, fondateur, associé, vous serez toujours confrontés à des choix, des prises de décision qui vous engageront en tant qu’être humain. Fondamentalement, la question est : Quel sens donnons-nous à notre action, comment s’inscrit-elle ou s’inscrit-elle bien dans l’activité, le mode de fonctionnement plus large de l’entité à laquelle j’appartiens. Ainsi, la qualité d’une entreprise passe par son éthique qui est une question aussi bien individuelle que collective. C’est cette réflexion amont, individuelle et collective qui transparaît à travers la charte d’engagements, de responsabilités et de comportements adoptés par une structure et visant à évaluer les conséquences des actes et actions de toute personne physique ou morale affiliée à la société. Après il faut entretenir cette réflexion et que la pratique soit conforme à la théorie. Que penser des entreprises automobiles qui trichent sur tel ou tel paramètre de leurs modèles ? Je pense que l’on peut réellement remercier le Rotary pour le concours qu’ils organisent et plus largement le système d’éducation à la française dont une des grandes vertus réside dans la vision systémique qu’elle confère en associant acquisition de compétences et approche du monde, profondeur de champ et capacités de « grand angle ». L’éducation à la française, et particulièrement dans les grandes écoles, permet aux diplômés de disposer d’un bagage « humaniste » très adapté aux problématiques contemporaines de nature techno-sociales, techno-culturelles et même techno-politiques. L’ouverture internationale, la connaissance et la conscience de la multi-culturalité sont aussi des éléments qui vous font progresser et qui vous aideront à avoir attitude éthiquement responsable. Les projets que vous avez présentés, ont montré clairement l’importance et la diversité du sujet. Vous avez su mettre en évidence les questions posées et apporter vos réponses, des réponses qui démontrent déjà une maturité avérée qui ne pourra être que bénéfique pour vous et pour l’environnement professionnel dans lequel vous évoluerez. N’oubliez jamais que, quoi que vous fassiez, où que vous alliez, vous serez toujours les ambassadeurs de votre entreprise et, en quelque sorte son reflet à l’extérieur. De cette image peut dépendre la crédibilité de votre entreprise et votre responsabilité est donc immense. À nouveau je vous remercie donc pour votre investissement et l’énergie que vous avez déployée. Bonne poursuite de parcours. Pour ceux qui rejoindront prochainement la vie active, sachez porter haut les valeurs que vous avez défendues ici et vous le verrez, les enseignements que vous en tirerez titre individuel ou collectif seront profitables à tous.  

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    Inscrivez-vous au colloque "Accompagner la diversité dans les campus" organisé par la CGE à l’ISIT (Arcueil) les 26-27 juin ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/inscrivez-vous-au-colloque-accompagner-la-diversite-dans-les-campus-a-lisit-arcueil-les-26-27-juin-prochains/ Sat, 13 May 2017 08:00:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=120519 Le colloque « Accompagner la diversité dans les campus » permettra de rassembler les acteurs et actrices, œuvrant pour la diversification des profils des étudiant(e)s des écoles membres de la CGE, autour de thèmes croisés. Ouverture sociale, égalité femmes-hommes et accueil des étudiant(e)s en situation de handicap constituent les piliers de l’intégration dans nos écoles de jeunes aux profils très variés. Il est en effet de la responsabilité sociétale des  établissements de promouvoir et transmettre aux étudiant(e)s les valeurs de la diversité, qu’ils et elles porteront dans leurs fonctions de cadres et futurs managers, au moment de leur insertion professionnelle, ainsi que dans leur vie de citoyen. Ce colloque traitera ces sujets sous l’angle de la définition de la diversité et de sa place dans la société française, le « vivre ensemble, le financement des études, l’accueil des étudiants dans leur diversité et la vie associative : un atout pour intégrer les étudiants dans leur diversité ». Seront présents des intervenants de tous horizons afin de témoigner et partager les bonnes pratiques de nos écoles et à l’international et de capitaliser sur l’intelligence collective pour améliorer ensemble notre expertise. Pour plus d'informations - cliquez-ici]]> 120519 0 0 0 Baromètre Voltaire® 2017 - Les Français et l'orthographe - Infographie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-voltaire-2017-les-francais-et-lorthographe-infographie/ Wed, 31 May 2017 07:59:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=160814 Lire le Baromètre Voltaire 2017 Infographie Baromètre Voltaire 2017]]> 160814 0 0 0 Retour d’expérience sur un cours en ligne gamifié à l’IÉSEG School of Management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-dexperience-sur-un-cours-en-ligne-gamifie-a-lieseg-school-of-management/ Sun, 04 Jun 2017 12:49:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84286 Présentation générale Le cours débute avec deux semaines de cours théoriques, sous la forme de vidéos. Ils sont sanctionnés par des quiz de connaissances afin de vérifier la bonne compréhension du cours. L’objectif de cette première partie du cours est d’apporter tous les fondements théoriques nécessaires au bon déroulement de la simulation. Dans un second temps, les étudiants sont invités à former des binômes et à créer ensemble leur propre entreprise en choisissant un logo, un nom et en déterminant les fonctions de chacun dans la société. Cette étape permet d’apporter du réalisme et de la profondeur au projet qu’ils s’apprêtent à mener. Les étudiants téléchargent ensuite un portefeuille et sélectionnent leurs actions grâce à une interface Excel. Puis, les binômes sont amenés à présenter leur portefeuille à leur investisseur (rôle joué par l’enseignant) au cours d’une session en ligne. Lors des semaines suivantes, les binômes sont confrontés à la survenue de plusieurs « chocs ». Un choc est un évènement fictif qui survient de manière aléatoire durant une période de six semaines. Les chocs prennent diverses formes, toutes fictives (un article de journal, une notification d’actualité reçue sur smartphone, un message laissé sur un répondeur) et sont accessibles sur le site du cours. Les équipes sont prévenues de la survenue d’un choc, auquel elles doivent réagir sous un délai de 48 heures maximum en proposant à l’investisseur un réajustement de son portefeuille pour faire face à cet événement. À l’issue des dix semaines de simulation, les étudiants sont amenés à ventiler leur portefeuille et à présenter leur reporting final à leur investisseur. Le dispositif de gamification Au-delà du scénario que nous venons de présenter, le dispositif de gamification s’appuie sur un ensemble d’éléments dont la combinaison au sein d’une trame réaliste assure une immersion totale des étudiants. • La création d’équipes. Le fonctionnement par équipe a été largement salué par les étudiants (92%), avec des retours tels que : « nous avons eu plusieurs débats avec mon coéquipier sur la titrisation de notre portefeuille et cela fut vraiment très utile » ; « mon coéquipier et moi étions très complémentaires. J’ai réalisé à quel point nous pouvions nous aider réciproquement sur différentes choses ». Le fonctionnement par équipes a permis aux étudiants de se motiver, de se soutenir mutuellement afin d’atteindre les objectifs demandés par l’enseignant, et d’en apprendre plus en confrontant leurs idées et de se glisser dans la peau de véritables gestionnaires de portefeuille (travail assuré en équipe). • Les classements sont un moyen de motiver certains étudiants en leur donnant un repère concernant les scores « à battre ». Pour les autres étudiants, le classement leur permet de se positionner par rapport au reste du groupe et de se fixer des objectifs afin d’améliorer son score. • La dimension aléatoire est extrêmement importante dans un dispositif de gamification car elle provoque de la surprise et un regain d’intérêt vis-à-vis du contenu proposé. Il ne faut cependant pas en abuser afin que l’effet reste préservé. • Le système de récompenses est primordial dans la mise en place d’un système de gamification. C’est pour cela que nous avons mis en place un système de badges (or, argent et bronze, récompensant les trois meilleures équipes) et un système de récompenses réelles (cadeaux remis aux trois meilleurs étudiants). Ces récompenses permettent de valoriser la performance collective et individuelle, et de motiver les étudiants et de mettre en avant la performance réalisée aux yeux des autres membres de l’école (voire du monde, puisque les badges peuvent être portés sur leur profil LinkedIn via le système Mozilla Backpack). Quant aux étudiants ne faisant pas partie des trois meilleurs, ils ont reçu un « certificate of achievement » quand leur note était d’au moins 75/100, et un « statement of accomplishment » pour une note entre 50 et 74 /100. • La notation du cours s’est fait sur un total de 100 points afin de se distinguer d’une notation purement scolaire sur 20 et de proposer un système de score similaire à ceux proposés dans les jeux. Cette notation permet également de proposer plus de petits devoirs qui revêtent une importance lorsque les étudiants les réalisent mais qui ont un impact plus faible sur le score final obtenu. La notation se faisant par accumulation de points et non par moyenne des activités, l’étudiant peut répartir son effort sur l’ensemble du cours et se rattraper sur certains devoirs s’il en a ratés quelques-uns en début de cours. Ainsi, l’étudiant peut gagner des points jusqu’à la toute fin du cours ce qui peut le motiver à participer aux activités proposées. Les rôles de l’enseignant Dans le cadre de ce cours, l’enseignant occupait plusieurs rôles. Il était tout d’abord le coach des étudiants en leur apportant les connaissances et conseils nécessaires dans la gestion d’un portefeuille, mais jouait également le rôle de l’investisseur qui acceptait ou réclamait les conseils des gestionnaires de son portefeuille. Afin de bien distinguer ces différentes identités, une adresse e-mail dédiée à l’investisseur avait été créée afin que l’enseignant puisse répondre à partir de cette adresse. L’enseignant a parfaitement joué le rôle de l’investisseur en confrontant les étudiants à la réalité du métier de gestionnaire de portefeuilles. Il n’a ainsi pas hésité à presser les étudiants de questionnements sur le devenir de ses actions et à les obliger à être très réactifs en leur faisant part de son emploi du temps très chargé d’investisseur. Ces éléments ont permis de conforter la dimension réaliste de cette simulation mais les étudiants n’étaient pas en reste puisqu’ils ont activement participé au sérieux de la simulation. En effet, ils ont parfaitement joué le rôle de gestionnaires de portefeuille. Ainsi, nous avons pu remarquer qu’à la survenue des chocs, les étudiants envoyaient des e-mails très professionnels à leur investisseur afin de leur apporter des solutions. Ce sérieux se ressentait jusque dans les signatures et en-têtes des e-mails, personnalisées aux couleurs de l’entreprise créée en début de jeu. Ainsi, bien que ce type de cours puisse déstabiliser certains étudiants au premier abord, il a néanmoins permis à ces derniers de développer tant des soft skills (travail d’équipe, réactivité, communication, etc.) que des compétences techniques inhérentes aux métiers de la finance. Les retours de l’investisseur ont aussi aidé les étudiants à s’adapter rapidement et à réfléchir à leurs propres actions en tant que gestionnaires de portefeuilles.  

    Jeannette Edouard - Ingénieure pédagogique multimédia et e-learning Loïc Plé – Directeur Adjoint en charge de la Pédagogie et du Développement Académique IÉSEG School of Management – CETI

    A propos de Loïc PléLoïc Plé est professeur associé en stratégie, Directeur adjoint en charge de la pédagogie et du développement académique, et responsable du CETI (Center for Educational and Technological Innovation) à l’IÉSEG School of Management
    [vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
     A propos de Jeannette Edouard
    Jeannette Edouard est ingénieure pédagogique multimédia au CETI, IÉSEG School of Management[vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]A propos de l’IÉSEG School of Management Créée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la FESIC, l’IÉSEG fait partie aujourd’hui des meilleures écoles de management en France et se place dans le cercle très fermé des écoles mondiales ayant la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Dans le Classement des Masters en management du Financial Times, l’IÉSEG est classée 17ème au niveau mondial et 5ème parmi les programmes ‘Grande École’ en France. L’École compte 4 800 étudiants, et bénéficie d’un réseau de plus de 260 universités partenaires dans 66 pays. L’IÉSEG a également un corps professoral international de haut niveau : 84% des professeurs permanents sont étrangers, et 100% sont titulaires d’un doctorat ou d’un PhD. Son centre de recherche (IÉSEG Research) est également une composante essentielle d’une Unité Mixte de Recherche CNRS, Le LEM (Lille Économie et Management), qui regroupe près de 150 chercheurs. L’École propose plusieurs programmes : Programme Grande École en 5 ans, Bachelor, 9 Masters of Science, International MBA, Executive MBA et Mastère Spécialisé en Direction Financière, ainsi qu’une offre de formation sur mesure pour les entreprises.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    La 1ère étude de cas marketing au monde utilisant la réalité virtuelle est française https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-1ere-etude-de-cas-marketing-au-monde-utilisant-la-realite-virtuelle-est-francaise/ Mon, 05 Jun 2017 13:13:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84288 ExE signifie Experiential Education : la pédagogie par l’expérience c’est l’approche que développe NEOMA Business School en utilisant, entre autre, la technologie de réalité virtuelle dans ses cours. D’ici juin, plus de 400 étudiants de nos différents programmes auront utilisé notre étude de cas marketing en réalité virtuelle immersive. Cet article dresse un premier bilan de la démocratisation de cette technologie dans l’enseignement en école de commerce. ExE, c’est quoi ? ExE est une bibliothèque de contextes organisationnels immersifs que nous développons pour proposer à nos étudiants des mises en situations pertinentes pour leurs apprentissages. Ainsi, après avoir conçu et écrit un scénario pédagogique adapté à l’objectif fixé par le professeur, nous photographions et filmons à 360°, en 4k, le lieu et les acteurs pour pouvoir intégrer ces contenus immersifs dans une application interactive et immersive embarquée sur les téléphones de nos apprenants (iOS, Android, Windows Phone et web app). Nous avons developpé cette ressource pédagogique dans une logique BYOD (Bring Your Own Device). En effet, l’étudiant vit l’expérience immersive en visitant le lieu à partir de son téléphone et d’un casque de réalité virtuelle passif . Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=kkVjs3sv5wM Cette expérience n’est pas une simple visite, c’est une vraie étude de cas.
    Le contexte a été choisi pour permettre à l’étudiant d’exercer ses capacités d’observation, d’analyse, de compréhension d’un système complexe (le magasin) pour réaliser un diagnostic critique et être force de proposition pour ce lieu de vente. Tout se passe comme s’il était le nouveau directeur du magasin et qu’il faisait une revue du lieu pour se faire une opinion avant de prendre des décisions. Ce travail s’effectue en salle de classe, en présence du professeur afin de pouvoir accompagner les étudiants, individuellement et en groupe, dans l’élaboration de leur réflexion et procéder, dans les moments choisis, aux feedbacks et apports nécessaires. Après une phase pilote où une centaine de personnes ont pu le tester, le premier contexte en marketing a été utilisé plus de 400 fois cette année. D’autres contextes sont dores et déjà en cours de développement dans d’autres disciplines. Cela nous place en situation de pouvoir fournir un premier retour d’expérience sur le déploiement d’une telle démarche pour les enseignements en management. ExE : retours d’expérience Pour l’heure, il ne nous est pas possible de conclure quant à un apprentissage qui serait meilleur avec la réalité virtuelle que sans. Toutefois, de nombreux éléments nous rendent très optimistes concernant l’intérêt de cette démarche. Tout d’abord, les étudiants sont particulièrement engagés dans un cours ExE : nous bénéficions ici de l’attrait très nouveau pour cette technologie et d’une démarche pédagogique totalement nouvelle basée sur le matériel de l’apprenant. Cela change complètement les codes classiques du cours et supprime ainsi la routine d’apprentissage. Par ailleurs, les étudiants agissent, ils choisissent le chemin de leur investigation, de la découverte des informations au sein de l’étude de cas, ce qui favorise l’apprentissage. L’approche est ludique ce qui représente chez nos publics un facteur d’attrait pour notre proposition pédagogique, davantage que lorsqu’elle est délivrée sous une forme traditionnelle : linéaire et fortement prescrite. De plus, les études en neurosciences indiquent que donner à voir à notre cerveau une situation ou un contexte c’est presque « équivalent » à lui faire vivre ladite situation. Il y a une sorte d’engagement physiologique fort dans la démarche pédagogique qui rend l’étude de cas en réalité virtuelle immersive particulièrement efficace. L’exercice démarrant sous casque, le vécu de la situation est au départ individuel (pour la phase d’observation, d’analyse, et de diagnostic) avant de devenir collective dans la construction d’un consensus et la génération d’idées pour améliorer le magasin. Cela évite le phénomène connu de « passager clandestin ». Enfin, cela permet aux étudiants de passer de la connaissance à la compétence dans l’action grâce à des cycles courts faisant dialoguer théorie et pratique au gré de multiples expériences immersives retenues pour leur intérêt. Les moments de présentiel en interaction avec le professeur retrouvent ainsi tout leur intérêt et placent l’étudiant dans une pédagogie active, innovante, marquante, stimulante et amusante. Pour nous c’est justement cela l’avenir de la pédagogie dans l’enseignement supérieur.  

    Alain Goudey, professeur associé de marketing Marie-Laure Massué, directrice du Teaching & Learning Centre NEOMA Business School

     A propos d’Alain Goudey
    Alain Goudey est professeur associé de marketing à NEOMA Business School. Il est également associé fondateur de l’agence de communication sonore et de design musical AtooMedia (http://www.atoomedia.com) et de sa filiale, le sonorisateur d’espace de vente Mediavea (http://www.mediavea.com). Ses travaux de recherche se structurent autour de deux axes : • le marketing sensoriel et notamment l’influence de la musique sur le comportement du consommateur : sur le point de vente, dans la publicité, au niveau de la marque, etc. • l’adoption des technologies de rupture (IA, réalité virtuelle, robots compagnons, objets intelligents). Sur cet axe, il a co-fondé l’Institut de Recherche SPoC (Smart Product & Consumption) au sein de NEOMA BS.
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
     A propos de Marie-Laure Massué
    Marie-Laure Massué est Directrice du Teaching & Learning Centre de NEOMA Business School. Le Teaching & Learning Centre a pour mission d’animer et de développer, avec les professeurs, une pédagogie innovante centrée sur l’experientiel et de développer les ressources les plus avancées au service du développement des compétences des apprenants de NEOMA BS.
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
    Résultat de recherche d'images pour "neoma"A propos de NEOMA Business School Riche de plus de 145 ans d’histoire, NEOMA Business School bénéficie des forces qui ont fait l’excellence de ses Ecoles fondatrices : une forte proximité avec le monde professionnel, des ambitions tournées vers l’international tout en restant ancrées dans les territoires, un réseau de diplômés impliqué et solidaire, et la reconnaissance académique avec la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Notre mission principale reste la formation de nos étudiants et la production de connaissances de pointe dans l’ensemble des disciplines des sciences de gestion. Néanmoins, nous prenons le parti de nous adapter à un environnement mondialisé et en évolution constante, en mettant l’accent sur le leadership et l’agilité, la flexibilité, l’esprit entrepreneurial ainsi que le développement professionnel et personnel. Sur nos trois campus de Reims, Rouen et Paris, nous proposons un vaste choix de programmes, du Bachelor à l’Executive Education. Notre corps professoral, organisée en sept départements, est constitué de plus de 150 professeurs permanents. L’Ecole compte 55 000 diplômés répartis dans plus de 90 pays à travers le monde.
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Le Centre Michel Serres : former des acteurs du changement pour répondre aux défis contemporains https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-centre-michel-serres-former-des-acteurs-du-changement-pour-repondre-aux-defis-contemporains/ Tue, 06 Jun 2017 13:32:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84292 Le Centre Michel Serres, créé par HESAM Université, forme depuis 2013 des étudiants de niveau Master et Post-Master en s’appuyant sur trois notions fortes : l’interdisciplinarité, la relation au monde socioéconomique et la responsabilisation des étudiants. Trois formations sont proposées ; le Semestre Michel Serres, le Diplôme du Centre Michel Serres (2 années) et le Post-Master (1 année) accessibles à des étudiants issus de champs disciplinaires multiples. Une pédagogie par l’action Au cœur des formations du centre, le projet d’innovation interdisciplinaire permet de faire collaborer le temps d’un semestre un groupe pluridisciplinaire de 8 à 12 étudiants autour d’un thème porté par un acteur du monde professionnel (entreprise grande ou petite, collectivité territoriale, association…). Il représente un véritable défi pour les étudiants qui doivent confronter leurs savoirs et savoir-faire aux exigences du partenaire et apporter une réponse innovante sur des thèmes comme les mobilités, la santé, l’habitat, la prospective territoriale… Le Semestre Michel Serres Il dure environ 5 mois pendant lesquels les étudiants participent à un « projet d’innovation » (20 ECTS) et réalisent un « projet de connaissances » (10 ECTS). Le SeMS peut soit s’inscrire dans le cursus de l’étudiant, en substitution d’un semestre de son parcours d’origine, soit prendre la forme d’un stage au Centre. Le « Diplôme Michel Serres » Il correspond à un parcours de deux années pour des étudiants ayant au moins une licence quelle qu’en soit la discipline. Au cours de cette formation les étudiants réaliseront notamment 2 projets d’innovation interdisciplinaire (S1 et S4) et vont acquérir des connaissances dans des domaines variés tels que le management de l’innovation, les sciences cognitives, les sciences humaines et sociales, les approches créatives en design et architecture… Le « Post-master Michel Serres » Ouvert à un titulaire de master, quelle qu’en soit la spécialité, il permet de réaliser un projet d’innovation interdisciplinaire au premier semestre puis d’orienter son parcours notamment vers la recherche ou l’entrepreneuriat. Une expérience humaine d’une incroyable richesse Force est de constater que les étudiants qui passent par le centre sont heureux, qu’ils en sortent avec de réelles compétences en matière de gestion et de design de projet et d’ouverture d’esprit. Sans compter que le programme a prouvé sa pertinence auprès des partenaires, puisque certains reviennent confier au centre de nouveaux projets. L’expérience « Centre Michel Serres » se définit également au travers d’une aventure humaine pour les étudiants, les enseignants et les partenaires. L’interdisciplinarité s’appuie sur un spectre très large de disciplines ; design, architecture, ingénierie, histoire, géographie, aménagement du territoire, management, philosophie... Les chefs de projets, intervenant et experts qui interviennent auprès des étudiants à l’occasion des projets, des cours ou des conférences, participent aussi grandement à la construction de cette nouvelle pédagogie qui permet de sortir du cadre traditionnel où l’enseignant dispense son savoir. Ici tout le monde interagit et participe à la construction de ce nouveau dispositif et en ressort riche d’une nouvelle expérience.  

    Marc Le Coq Directeur du Centre Michel Serres HESAM

    A propos de Marc LE COQProfesseur des Universités à Arts et Métiers ParisTech au sein du laboratoire Conception de produit et Innovation et Directeur du Centre Michel Serres d'HESAM Université, Marc Le Coq est Ingénieur et Docteur d'Arts et Métiers ParisTech et titulaire d'une HDR de l'Institut National Polytechnique de Grenoble. Il a occupé pendant dix années les fonctions de Directeur des Études puis de Directeur Général adjoint à Arts et Métiers ParisTech. A la création de la ComUE HESAM Université il a participé au développement de celle-ci et a occupé le poste de Directeur des projets du Centre Michel Serres avant d'en prendre la direction en juillet 2016.
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]A propos d’HESAM Ouvert en septembre 2013, le Centre Michel Serres est une initiative d’HESAM Université, Communauté d’Universités et d’Etablissements (ComUE), composée de quinze membres (fondateurs et affiliés). Ces établissements ont choisi de s’associer dans le but de fonder un projet scientifique inédit basé sur l’interdisciplinarité et la mutualisation des savoirs, le tout dans une perspective d’innovation. www.hesam.eu contact@cms.eu www.hesam.eu/blog/centre-michel-serres[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Nouveaux champs d’expérimentations & techniques d’idéation collective : comment sortir des modèles de pensée habituels https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouveaux-champs-dexperimentations-techniques-dideation-collective-comment-sortir-des-modeles-de-pensee-habituels/ Wed, 07 Jun 2017 13:50:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84294 Flavien Bazenet Enseignant-Chercheur en entrepreneuriat et en innovation TELECOM Ecole de Management

    A propos de Flavien BazenetEnseignant-Chercheur en entrepreneuriat et en innovation à TELECOM Ecole de Management, il dirige depuis 2012 le Master « Ingénierie des affaires internationales ». Il coordonne plusieurs programmes interdisciplinaires mixant managers, ingénieurs et designers dont le programme d’open-innovation FIRST de la Fondation TELECOM ainsi que la « Semaine de la créativité et de l'innovation » qui regroupe 450 étudiants et pour laquelle il a reçu en 2016 un Prix de l’innovation pédagogique. Il accompagne de nombreux entrepreneurs digitaux. Entrepreneur, il a été associé d’une start-up et a fondé une agence de communication dont il est Directeur général. Il est aussi administrateur du CUBE, centre de création numérique pionnier en France.  
    A propos de Télécom Ecole de ManagementFondée en 1979, Télécom Ecole de Management (TEM) est une grande école de management publique accréditée AACSB et AMBA. Elle figure dans les classements internationaux du Financial Times : Masters in Management et European Business Schools. TEM est la business school de l’IMT (Institut Mines-Télécom), premier groupe d’écoles d’ingénieurs de France sous tutelle du Ministère de l'Economie et des Finances. Elle partage son campus avec sa jumelle ingénieure Télécom SudParis. www.telecom-em.eu
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    L’innovation pédagogique, un processus collaboratif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-pedagogique-un-processus-collaboratif/ Thu, 08 Jun 2017 13:52:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=84295 Christophe Roquilly Doyen du Corps Professoral et de la Recherche EDHEC Business School

    A propos de Christophe Roquilly Christophe Roquilly est Doyen du Corps Professoral et de la Recherche à l’EDHEC Business School, professeur de droit et directeur du centre LegalEdhec. Bénéficiant d'une expérience de l'enseignement et de la recherche de plus de 25 ans, Christophe Roquilly est engagé en faveur de l'innovation pédagogique collaborant activement aux projets menés par le Pedagogical Innovation Lab ( Pilab) à l'EDHEC.
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    A propos de l'EDHEC Business School L’ambition d’EDHEC Business School est d’être reconnue pour l’impact de ses recherches et de ses formations sur les entreprises, par les idées innovantes et les outils qu’il leur propose. Cette stratégie, appelée « EDHEC for Business», s’appuie ainsi sur une recherche académique d’excellence qui se poursuit par une diffusion systématique de ses résultats au sein de ses programmes (du post-bac au PhD), au monde de l’entreprise et à la société. • 5 campus : Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour • 7 000 étudiants en formation initiale • 20 programmes diplômants : BBA, Master in Management, Masters of Science, MBAs, PhD. • Plus de 30 000 diplômés dans 125 pays • 142 professeurs permanents, 810 enseignants vacataires • 13 chaires de recherche et d’enseignement • Un budget de 121,5 M€ • 20 millions d’euros de chiffres d’affaires R&D, dont 15 millions à l’international • L’une des 75 business schools au monde - sur près de 14 000 établissements - à avoir la triple couronne AACSB, EQUIS et AMBA www.edhec.edu
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    Créer de nouveaux espaces physiques et digitaux adaptés aux pédagogies nouvelles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creer-de-nouveaux-espaces-physiques-et-digitaux-adaptes-aux-pedagogies-nouvelles/ Sat, 10 Jun 2017 09:13:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=91347 Sophie Gay-Anger Directrice adjointe, Programme Grande Ecole, Responsable du Knowledge Center, SKEMA Business School

    A propos de Sophie Gay-Anger Directrice adjointe du Programme Grande Ecole de SKEMA Business School, Sophie Gay-Anger est également Responsable du Knowledge Center. Auparavant, elle a été maître de conférences à l’Université de Fribourg. Elle a également travaillé plusieurs années en tant responsable de pôles d’analyse financière et de Risk Management dans le secteur bancaire.
        A propos de SKEMA Business School Avec plus de 7500 étudiants et 37 000 diplômés, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 6 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh) et 1 au Brésil (Belo Horizonte). SKEMA est accréditée EQUIS AACSB et AMBA.
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    L’hybridation « Management et Ingénierie » au service de l’open innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lhybridation-management-et-ingenierie-au-service-de-lopen-innovation/ Sun, 11 Jun 2017 09:18:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=91349 L’exemple de Monster Conscient des mutations du monde du travail et du digital, faisant apparaitre des métiers demandant des compétences de plus en plus hybrides, PSB Paris School of Business a, depuis quelques années, adapté sa pédagogie pour former les Managers de demain à faire face à ces besoins. L’école développe une politique d’open innovation avec différentes entreprises, notamment, AccorHotels, La Française des Jeux, Bouygues Telecom, PMU à travers les Week-Ends Challenges organisés par l’Innovation Factory. Dans le cadre du partenariat mis en place avec l’entreprise Monster, un challenge, regroupant deux formations de l’école, s’est tenu le 27 janvier dernier, sur le campus de PSB Paris School of Business : - Le Programme Grande Ecole avec le Master Management des Ressources Humaines, dirigé par Patricia BALLOT, Professeur à PSB - Les Programmes post Graduate avec le MSc Data Management (en partenariat avec l'EFREI), dirigé par Rony GERMON, PhD, Enseignant-chercheur à PSB et titulaire de la Chaire Digital Data Design Cette journée, placée sous le signe des RH et du Big Data a réuni Nelly REY, Directrice des Ressources Humaines de Monster, accompagnée de Daniel MAQUIN, Responsable du département Talent Consulting de Monster, mais aussi David BERNARD, co-fondateur et CEO d’AssessFirst, accompagné de son Chief Science & Innovation, Simon BARON, et Adeline LAVOLEE et Alexia NAHMANI, fondatrices de Mitch, l’application en vogue dans le domaine du recrutement des non-cadres. L’organisation de l’évènement s’est tenue en trois temps : - réparation des sujets avec les responsables de formation et l’entreprise, et constitution des équipes - travail des étudiants, réunis en équipes pluridisciplinaires, mentorées par les professionnels, sur 6 problématiques proposées par Monster
    1. Comment l’analyse des Data peut-elle contribuer au recrutement et à la fidélisation des talents de la Génération Z ?
    2. Quelle devrait être la place du mobile et des réseaux sociaux dans la stratégie de recrutement de la Génération Z ?
    3. Comment optimiser la gestion des big data en Ressources Humaines ?
    4. Comment assurer un droit à la déconnexion pour limiter les risques psychosociaux chez les salariés ?
    5. Comment promouvoir la diversité et la parité au travers du recrutement digital ?
    6. Les outils de recrutement prédictif sont-ils une garantie de performance ?
    - soutenance des travaux des étudiants devant les équipes de Monster avec valorisation des travaux de l’équipe gagnante travers les supports de communication internes et externes de l’entreprise. Ce type de challenge est très apprécié par les étudiants, mais aussi par les professionnels, comme l’explique Nelly REY : « Travailler avec des étudiants c’est complétement différent de ce que je peux faire au quotidien, on retrouve une fraicheur particulière une façon d’aborder les choses différentes, beaucoup de curiosité. » ou Anna, étudiante : « C’est intéressant parce que l’on peut parler avec des étudiants qui n’ont pas les mêmes matières que nous, donc c’est une ouverture d’esprit. On apprend des choses d’eux, des professionnels et c’est une autre forme de pédagogie, ça change des cours théoriques. » Vidéo de l’évènement  

    Nicolas Grönqvist Responsable des Ressources Numériques et Académiques PSB Paris School of Business

     
    A propos de Nicolas GRÖNQVIST Responsable des Ressources Numériques et Académiques au sein de PSB Paris School of Business, Nicolas Grönqvist est en charge de l’innovation pédagogique. Diplômé de PSB Paris School of Business, il a occupé les postes de responsable des admissions à l’IDRAC Paris puis à la Web School Factory. Il a ensuite été responsable du service carrières du Groupe ESG avant de rejoindre l’école qui l’a formé, PSB Paris School of Business.
        A propos de PSB Paris School of Business Fondé en 1974, PSB Paris School of Business (anciennement ESG Management School) est un établissement qui propose plusieurs programmes Undergraduate (Bachelor), Graduate (Programme Grande École), et post Graduate (MSc, MBA, DBA). Membre de la Conférence des Grandes Écoles, de l’EFMD, de l’UGEI et de l’AACSB, l’école, qui évolue au sein du Campus Cluster Paris Innovation, compte 3400 étudiants dont 2800 issus du programme Grande École et 300 internationaux, 92 enseignants permanents et 170 universités partenaires. Régulièrement citée comme l’une des écoles référentes post-bac en France, le programme Grande École de PSB Paris School of Business propose un parcours en 5 ans délivrant un diplôme visé conférant le Grade de Master, et dispose depuis octobre 2014 de l’accréditation internationale AMBA. Le programme International MBA est quant à lui accrédité AMBA depuis juillet 2016. Le positionnement pédagogique de l’école s’articule autour du savoir-être avec: ■ Des ateliers de Leadership en partenariat avec le Cours Florent ■ La place centrale qu’occupent les projets associatifs (1 million d’euros de budget) ■ Et un parcours extra-pédagogique unique U Discover (500 manifestations organisées par an) – sous forme de conférences (entrepreneurs, politiques, intellectuels, etc.), visites d’entreprises et institutions (politiques, culturelles, etc.) et engagements humanitaires. Ce positionnement se décline à travers la signature du programme “Savoir-être pour agir avec sens”.]]>
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    L’innovation pédagogique, un processus collaboratif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linnovation-pedagogique-un-processus-collaboratif-2/ Tue, 13 Jun 2017 09:27:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=91353 L’innovation pédagogique est aujourd’hui une priorité ; elle est au cœur de nos programmes et ne saurait se limiter à sa simple dimension « technologique ». Comment être créatif ? Comment impliquer l’école dans son ensemble ? Comment passer de l’idée à la réalisation concrète ? Nous avons souhaité placer l’innovation pédagogique dans une démarche collaborative, multiculturelle et fédératrice. Innover dans le processus même d’innovation, c’est le choix que nous avons fait cette année avec l’organisation d’un événement multi-campus. Le PILab, le laboratoire d’innovation pédagogique de l’EDHEC, a lancé son premier “Pedagogical Innovation Challenge” (PIC), qui a mobilisé une grande diversité de participants, des étudiants mais aussi des professeurs, des collaborateurs et des alumni de l’école, représentant une dizaine de nationalités différentes. « Comment puis-je améliorer mon expérience d’apprentissage à l’EDHEC ? », c’est le thème sur lequel ils ont réfléchi en équipe lors de cette première édition pour apporter des réponses créatives, dans une démarche de crowdsourcing de l’innovation. Ce challenge a pris la forme d’un hackathon sur deux jours, à l’issue duquel chaque équipe a proposé un prototype et enregistré un pitch en vidéo. A la différence des hackathons traditionnels, l’événement s’est déroulé en deux temps pour permettre une maturation des idées et une concrétisation des projets. Les « innovateurs » ont en effet disposé d’un mois pour avancer dans leurs projets avec l’aide de leur mentor et l’expertise du PILab. Objectif ? Etre prêt pour la deuxième étape du challenge, la finale, durant laquelle les équipes ont défendu leur projet au travers d’un pitch de 15 minutes devant un jury et une séance de questions/réponses. Le jury, constitué de directeurs de programme, de managers et de professionnels de l'éducation, a évalué les projets selon différents critères, notamment leur intérêt pédagogique, leur faisabilité, leur cohérence vis-à-vis de l’école et surtout leur impact créatif et innovant. Le premier prix a été attribué au projet « CoursetomiZed », une application qui permet aux étudiants de tester leurs connaissances avant un cours en fonction des prérequis établis. Cela leur donne la possibilité d’évaluer leur niveau et d’apprendre de manière personnalisée (Adaptive Learning) et ludique (Gamification). Sur les autres marches du podium se tiennent « TutorE2E », plateforme de tutorat en ligne pour les étudiants et par les étudiants, ainsi que « The Black Box », concept de « vidéomaton » qui aide les étudiants à adopter une démarche réflexive quant à leur parcours d’apprentissage. L’ensemble de ces projets ont pour vocation d’être implémentés à la rentrée de septembre 2017. Dépasser la théorie pour avoir un impact concret, grâce à l’engagement pris par l’école de déployer les projets gagnants, c’est tout l’enjeu de cet événement.    

    Christophe Roquilly Doyen du Corps Professoral et de la Recherche EDHEC Business School

       
    A propos de Christophe Roquilly Christophe Roquilly est Doyen du Corps Professoral et de la Recherche à l’EDHEC Business School, professeur de droit et directeur du centre LegalEdhec. Bénéficiant d'une expérience de l'enseignement et de la recherche de plus de 25 ans, Christophe Roquilly est engagé en faveur de l'innovation pédagogique collaborant activement aux projets menés par le Pedagogical Innovation Lab ( Pilab) à l'EDHEC.
        A propos de l'EDHEC Business School L’ambition d’EDHEC Business School est d’être reconnue pour l’impact de ses recherches et de ses formations sur les entreprises, par les idées innovantes et les outils qu’il leur propose. Cette stratégie, appelée « EDHEC for Business», s’appuie ainsi sur une recherche académique d’excellence qui se poursuit par une diffusion systématique de ses résultats au sein de ses programmes (du post-bac au PhD), au monde de l’entreprise et à la société. • 5 campus : Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour • 7 000 étudiants en formation initiale • 20 programmes diplômants : BBA, Master in Management, Masters of Science, MBAs, PhD. • Plus de 30 000 diplômés dans 125 pays • 142 professeurs permanents, 810 enseignants vacataires • 13 chaires de recherche et d’enseignement • Un budget de 121,5 M€ • 20 millions d’euros de chiffres d’affaires R&D, dont 15 millions à l’international • L’une des 75 business schools au monde - sur près de 14 000 établissements - à avoir la triple couronne AACSB, EQUIS et AMBA www.edhec.edu]]>
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    Nouvelle spécialisation du Groupe ESC Clermont : Digital Design Manager (D2M) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-specialisation-du-groupe-esc-clermont-digital-design-manager-d2m/ Mon, 12 Jun 2017 10:42:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=91355

    Diego Landivar Docteur en Sciences Economiques

    A propos de Diego Landivar Diego Landivar est Docteur en Sciences Economiques, Enseignant-Chercheur en Economie et Humanités Numériques et Directeur d’Origens Media Lab
          A propos du Groupe ESC Clermont Fondé en 1919 et accrédité AACSB depuis 2005, le Groupe ESC Clermont est une Grande Ecole de Management de la Conférence des Grandes Ecoles, s’appuyant sur un corps professoral permanent, près de 12 000 diplômés dans le monde et un incubateur intramuros depuis 2014. L’ensemble de ses programmes, de ses doubles-diplômes et de ses filières d’excellence sont conçus et co-construits avec ses partenaires entreprises, écoles et universités internationales avec pour objectif l’insertion professionnelle au meilleur niveau. En savoir plus]]>
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    Prolongation des délais pour les prix de recherche Bernard SUTTER 2017 jusqu'au 3 juillet https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prolongation-des-delais-pour-les-prix-de-recherche-bernard-sutter-2017-jusquau-3-juillet/ Tue, 06 Jun 2017 15:29:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=111831 communiqué de presse envoyé lors de la remise des prix en 2016 le formulaire de demande 2017 / Application form 2017 l'appel à proposition 2017 / Call for proposals 2017]]> 111831 0 0 0 Délivrance des diplômes nationaux : l’arrêt du Conseil d’État ouvre la question de la constitutionnalité du monopole conféré aux établissements publics https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-conseil-detat-se-prononce-defavorablement-sur-la-requete-de-la-cge/ Thu, 08 Jun 2017 14:00:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=114298 Le mercredi 7 juin 2017, le Conseil d’État a rejeté le recours de la Conférence des grandes écoles (CGE), déposé en 2015, qui contestait les décisions ministérielles liant la capacité à délivrer un diplôme national de master (DNM) au statut de l’établissement d’enseignement. Cette décision règle une question de droit ancienne, en affirmant le fondement législatif du monopole, et ouvre immédiatement une nouvelle question, celle de la conformité à la Constitution de cette discrimination en faveur des établissements publics, notamment universitaires. Une démarche initiée il y a près de trois ans Par sa démarche contentieuse, la Conférence souhaitait mettre fin à une hiérarchisation des établissements privés ou publics, universités ou écoles ; elle demandait que tout établissement d’enseignement supérieur soit éligible à la délivrance du diplôme national de master, sous réserve de justifier des critères d’accréditation fixés par l’État qui détient sans conteste le monopole de la collation des grades et titres universitaires. Lire la suite du communiqué de presse du 08 juin 2017]]> 114298 0 0 0 L'ISC Paris lance son premier chatbot sur Facebook https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lisc-paris-lance-son-premier-chatbot-sur-facebook/ Fri, 09 Jun 2017 12:51:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=115540  Une innovation réalisée par les étudiants au service des admissibles Pour les étudiants en classe préparatoire économique et commerciale, le mois de juin marque la dernière étape d'admission aux grandes écoles de commerce : les résultats des écrits connus, il leur faut alors organiser leur Tour de France des écoles afin de passer leurs oraux. Un casse-tête en terme d'organisation auquel l'ISC Paris entend bien répondre en lançant son premier chatbot Facebook. Soucieuses de toujours mieux accompagner les admissibles dans l'organisation de leurs oraux, les associations étudiantes de l'ISC Paris en charge de l'accueil des admissibles ont décidé de mettre en oeuvre un chatbot Facebook. Véritable assistant virtuel pour guider les admissibles, le robot est capable de discuter, de répondre à des requêtes et de rendre de multiples services. Au-delà d'informer sur l'école et les services d'hébergement ou de navettes, le robot se veut accompagner l'admissible tout au long de sa journée, lui rappelant le début des conférences, ou encore les différentes activités qui lui sont destinées (visite de « Paris by night » par exemple).   « Le marketing conversationnel est une tendance forte aujourd'hui. Au-delà de l'innovation technologique et fonctionnelle, la mise en œuvre d'un chatbot est un exercice de marketing opérationnel. C'est un projet complet et complexe où la définition d'objectifs alignés avec la stratégie marketing, leur traduction en actions, la rédaction de scénarii, la mise en œuvre mais aussi le suivi projet et l'analytique sont autant de points à traiter », souligne Pierre Barreaud - Directeur Entrepreneuriat à l'ISC Paris. « Nous sommes là dans la parfaite illustration de la pédagogie par l'action, le « Learning by doing », au cœur de la stratégie éducative de l'ISC Paris. »   Pour tester le chatbot ISC Admissibles directement en ligne, cliquez ici   A propos de l'ISC Paris Créée en 1963, l'ISC Paris Business School est une grande école de commerce, accréditée AACSB et labellisée EESPIG. Elle est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Forte d'un corps enseignant de 57 professeurs permanents et enseignants-chercheurs et de 200 experts professionnels, l'école s'appuie sur un réseau international de plus de 151 universités partenaires dans plus de 49 pays, des coopérations actives avec plus de 1200 entreprises et une association d'Alumni qui regroupe 17 000 diplômés. L'ISC Paris a été précurseur dans la mise en œuvre d'une pédagogie originale « entreprendre pour apprendre » avec ses 18 entreprises étudiantes. L'ISC Paris Business School compte 2400 étudiants inscrits dans ses différents programmes Bachelor, Master Grande Ecole et MBA. En formation continue, elle propose un large portefeuille de formations inter et intra-entreprises ainsi que des certificats co-labellisés et le Master Grande Ecole.]]> 115540 0 0 0 Audencia Business School nomme un Directeur des Programmes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-business-school-nomme-un-directeur-des-programmes/ Fri, 09 Jun 2017 12:55:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=115543 À partir du 4 septembre 2017, Daniel Scott Evans deviendra le Directeur des programmes d’Audencia Business School. Cette création de poste permet d’accompagner la croissance ambitieuse de l’école annoncée dans son plan stratégique #Audencia2020 qui prévoit le développement performant de l’offre de programmes, dans une stratégie de globalisation, d’innovation et de différenciation. Ainsi, Daniel Evans supervisera l’approche pédagogique transversale des 20 formations actuelles, du Bachelor au DBA. Lire la suite du communiqué de presse]]> 115543 0 0 0 Jacques Mézard, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, visite l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT). https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jacques-mezard-ministre-de-lagriculture-et-de-lalimentation-visite-lecole-nationale-veterinaire-de-toulouse-envt/ Thu, 08 Jun 2017 09:00:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=120521 Le ministre s’est rendu, jeudi 8 juin, sur le campus de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, pour visiter les installations de cette grande Ecole du site toulousain. Il a visité le laboratoire d’infectiologie de l’UMR 1225 où sont conduits, entre autres, les travaux sur l’influenza aviaire dans le cadre de la chaire de biosécurité aviaire inaugurée en octobre dernier.  La chaire partenariale de biosécurité aviaire à l’ENVT. L’analyse de l’épisode d’Influenza aviaire, qui a très durement touché les élevages avicoles du Sud-Ouest ces derniers mois, a mis à jour des besoins dans les connaissances et les pratiques de biosécurité. L’ampleur et la profondeur de cette crise sanitaire ont amené l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse à proposer la construction d’un dispositif d’accompagnement dimensionné pour répondre efficacement et durablement aux enjeux de la biosécurité des élevages avicoles, sous la forme d’une chaire entièrement dédiée à ce sujet. Ce projet, en réponse à une crise exceptionnelle, a été construit en concertation avec les acteurs publics et professionnels pour s’assurer de sa pertinence et de sa synergie avec les autres intervenants. Associant des partenaires à la fois publics (ENVT[1], INRA[2], ANSES[3], MAA[4], ONCFS[5]) et professionnels (SNGTV[6], CIFOG[7], GDS France[8], ITAVI[9]), son objectif est triple :
    • générer des données scientifiques, à la fois solides et appliquées, permettant d’étayer la décision publique et les investissements des professionnels, à court et moyen terme ;
    • répondre à un besoin d’animation scientifique et technique, ancré dans les territoires concernés, en relation avec les organisations professionnelles, les services de l’Etat et les collectivités territoriales ;
    • associer intimement la recherche et la formation des futurs professionnels de l’élevage, vétérinaires, techniciens et éleveurs.
    Une convention signée avec le ministère de l’Agriculture en octobre dote l’Ecole de 1.2M€ sur 3 ans pour conduire les actions.  L’ENVT : un établissement d’enseignement supérieur, mais également un site de recherche de premier plan L’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche dépendant du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Créée en 1828, elle est la plus ancienne des grandes écoles toulousaines. Elle participe à la formation d’un quart des vétérinaires français, futurs cadres de haut niveau à profil scientifique, appelés à relever les enjeux de santé et de bien-être animal, mais aussi et surtout les grands défis de la santé publique actuels et futurs. Une grande Ecole ancrée dans sa région et ouverte sur le monde Connue pour son action en appui aux territoires ruraux du grand Sud-Ouest et sa forte implication dans le domaine des politiques publiques en lien avec la santé animale, l’ENVT développe une dynamique de partenariats qui contribue activement à son rayonnement national et international. Elle dispose d’un statut d’associé renforcé au sein de l’Université Fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées qui comprend 29 établissements d’enseignement supérieur et de recherche, dont quatre universités, dix-neuf écoles et six organismes de recherche. Au niveau national, l’ENVT participe, au sein du conseil des membres et du conseil d’administration, à la construction de l’Institut Agronomique Vétérinaire et Forestier de France (IAVFF), mis en place par la Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Agroalimentaire et la Forêt. A l’échelon européen et international, l’Ecole est membre de l’European Association of Establishments for Veterinary Education (EAEVE) dont elle a obtenu l’accréditation en décembre 2010. Sur le plan des échanges internationaux, l’ENVT est une Ecole ouverte sur le monde et impliquée dans près de 50 programmes, offrant des possibilités exceptionnelles de mobilité à ses étudiants. Une recherche dynamique L’ENVT développe ses activités de recherche au sein de sept unités, en partenariat avec l’INRA et l’INSERM. Elle publie, chaque année, environ une centaine d’articles scientifiques originaux ou de synthèse dans des journaux internationaux de rang A. Les projets scientifiques internationaux auxquels elle participe lui offrent une vision globale de la santé publique vétérinaire, essentielle à la compréhension, en particulier, de l’émergence de nouvelles maladies infectieuses pour l’animal et pour l’homme. Ces travaux s’inscrivent pleinement dans l’approche « one health, une seule santé » prônée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et l’organisation mondiale de la santé animale (OIE). Dans le domaine des sciences animales, l’ENVT contribue activement au transfert des connaissances vers les professionnels, les entreprises et la Société par ses activités de conseil et d’expertise. Les activités de recherche bénéficient directement à la formation des étudiants, en leur permettant un accès facilité aux dernières données acquises de la Science. Les travaux de recherche portent en particulier sur les prions, l’influenza aviaire, E Coli entéro-hémorragique, l’antibio-résistance, autant de sujets de préoccupation majeure en termes de santé publique.   [1] Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse [2] Institut National de la Recherche Agronomique [3] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail [4] Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation [5] Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage [6] Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires [7] Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras [8] Groupements de Défense Sanitaire [9] Institut Technique de l’Aviculture]]>
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    Vient de paraître : Enquête Insertion 2017 des jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-enquete-insertion-2017-des-jeunes-diplomes/ Tue, 13 Jun 2017 09:19:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=120525 Lire le CP du 13 juin 2017 Lire l'infographie Lire l'enquête complète]]> 120525 0 0 0 Cécile Mathey est nommée responsable des relations extérieures de l'ISC Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cecile-mathey-est-nommee-responsable-des-relations-exterieures-de-lisc-paris/ Tue, 13 Jun 2017 13:09:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=122376 Le 1er juin 2017, Cécile Mathey a rejoint l'ISC Paris. Elle a pris les fonctions de responsable des relations extérieures. Elle occupait précédemment les fonctions de responsable des relations presse International au sein de la prestigieuse École polytechnique. L'ISC Paris poursuit sa dynamique de recrutement et sa stratégie de qualité, en créant un poste dédié à la gestion des relations extérieures dont Cécile Mathey a pris la responsabilité, le 1er juin. Elle aura pour mission la gestion des relations publiques et du lobbying de l'école ainsi que  le suivi qualité et l'analyse des enquêtes et palmarès auxquels participe l'ISC Paris. Elle aura aussi en charge la coordination des relations institutionnelles avec les organismes partenaires (CGE, UGEI, Ministère, Rectorat...) et le suivi des dossiers stratégiques impliquant la direction de l'école auprès de ces derniers. Cécile Mathey est diplômée de Sciences Po Grenoble (Master 2 « Politiques publiques et changement social »). Avant de rejoindre l'ISC Paris, elle a, pendant plus de 3 ans, occupé le poste de responsable des relations presse de l'École polytechnique pour la France et l'international. Préalablement à cette expérience dans l'enseignement supérieur, elle était en charge de la communication externe auprès de la Protection judiciaire de la Jeunesse, au sein du Ministère de la Justice.   A propos de l'ISC Paris  Créée en 1963, l'ISC Paris Business School est une grande école de commerce, accréditée AACSB et labellisée EESPIG. Elle est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Forte d'un corps enseignant de 57 professeurs permanents et enseignants-chercheurs et de 200 experts professionnels, l'école s'appuie sur un réseau international de plus de 151 universités partenaires dans plus de 49 pays, des coopérations actives avec plus de 1200 entreprises et une association d'Alumni qui regroupe 17 000 diplômés. L'ISC Paris a été précurseur dans la mise en œuvre d'une pédagogie originale « entreprendre pour apprendre » avec ses 18 entreprises étudiantes. L'ISC Paris Business School compte 2400 étudiants inscrits dans ses différents programmes Bachelor, Master Grande Ecole et MBA. En formation continue, elle propose un large portefeuille de formations inter et intra-entreprises ainsi que des certificats co-labellisés et le Master Grande Ecole.]]> 122376 0 0 0 Frédérique Vidal, Ministre de l'ESRI ouvre l'Assemblée générale de la CGE du 20 juin cliquez-ici pour voir la vidéo https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/frederique-vidal-ministre-de-lenseignement-superieur-de-la-recherche-et-de-linnovation-ouvre-lassemblee-generale-de-la-cge-a-9h00/ Fri, 16 Jun 2017 09:20:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=124872 Mardi 20 juin 2017 à 9h00, Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation ouvre l'Assemblée générale de la CGE. RDV le 20 juin à 9h00.

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    Anne-Lucie Wack réélue présidente de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-lucie-wack-reelue-presidente-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Tue, 20 Jun 2017 14:29:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=130177 le Conseil d'administration de la Conférence des grandes écoles (CGE) a réélu Anne-Lucie Wack (Directrice générale de Montpellier SupAgro) à la présidence pour un mandat de deux ans. L'Assemblée générale de la CGE réunie ce mardi à été l'occasion d'accueillir Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Lors de l'Assemblée générale, Anne-Lucie Wack a tiré un bilan des deux premières années de son mandat. Elle a mis l'accent sur le contexte à la fois difficile, marqué par une pression budgétaire et des tensions sur les regroupements de site, mais aussi propice au débat dans le cadre de la campagne présidentielle. Durant cette campagne, la CGE s'est positionnée comme un acteur d'influence et écouté. Elle a formulé des propositions concrètes et innovantes fondées sur la vision pragmatique d'un enseignement supérieur agile, ouvert et soutenable, s'appuyant sur la richesse et la diversité de ses acteurs, grandes écoles et universités. Vous trouverez tous les détails dans le communiqué de presse.]]> 130177 0 0 0 4 nouveaux membres font leur entrée à la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/4-nouveaux-membres-font-leur-entree-a-la-cge/ Tue, 20 Jun 2017 17:18:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=130182 Collège "écoles" - European Business School (EBS) - Directrice générale Delphine Manceau (Catherine Lespine, Présidente du groupe INSEEC) - École Normale Supérieure de Rennes - Président Pascal Mognol - L'INSEAD - Chairman Andreas Jacobs Collège "organismes" le réseau "n+i" (consortium de 45 écoles d'ingénieur) - Président Jean-Michel Nicolle  [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 130182 0 0 0 Patricia Bournet est nommée directrice du programme Bachelor de Toulouse Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/patricia-bournet-est-nommee-directrice-du-programme-bachelor-de-toulouse-business-school/ Tue, 20 Jun 2017 10:08:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=131225 Patricia Bournet a été nommée directrice du programme Bachelor de Toulouse Business School, le 1er juin 2017. Cette diplômée du programme Grande École et du Bachelor de TBS rejoint le campus de Toulouse après avoir œuvré plusieurs années à la promotion des formations de TBS au Maroc. Le profil international de Patricia Bournet, sa bonne connaissance de l'école et sa culture de la gestion multi-sites seront autant d'atouts pour diriger ce programme leader en France, à vocation professionnelle et multiculturelle. Agée de 38 ans, Patricia Bournet vient de prendre les commandes du Bachelor de Toulouse Business School, programme reconnu parmi les meilleurs de France. Elle aura notamment pour mission de :
    • piloter le programme pour l'ensemble du groupe (contenu pédagogique, accréditations, promotion, recrutement...),
    • maintenir la position de leader du Bachelor de TBS,
    • poursuivre le recrutement des étudiants internationaux en s'appuyant sur les forces vives des campus de TBS : Toulouse, Barcelone et prochainement Casablanca.
    A terme, elle développera des double-diplômes avec les partenaires internationaux de Toulouse Business School. Le profil international de Patricia Bournet et sa bonne connaissance de l'école ont été décisifs dans son recrutement à la tête du programme. Née au Maroc, elle y a effectué sa scolarité jusqu'au Baccalauréat. Elle a ensuite rejoint la France pour suivre, à Toulouse Business School, le Bachelor puis le programme Grande École. Elle a étudié sur les campus TBS de Toulouse et de Barcelone. Son parcours professionnel l'a conduite à retrouver Toulouse Business School, en 2013, pour participer activement au développement du campus de Casablanca. Elle y a notamment géré le plus gros programme, le Mastère of Science Marketing, Management et Communication (M2C) et mis en œuvre des services tels que le Career Starter ou l'accompagnement à la mobilité internationale. Préalablement à cette expérience, Patricia Bournet a passé plus de 11 ans dans le secteur automobile, chez Citroën et Toyota-Lexus, entreprises au sein desquelles elle a développé une culture de la gestion multi-sites, une bonne connaissance de l'entreprise, du travail à distance, et le sens du service et de la satisfaction client. "Je suis très heureuse de prendre la direction du Bachelor de TBS. D'abord, parce que j'en suis une alumni et que j'ai le sentiment de rendre à l'école ce qu'elle m'a donné. Ensuite, parce que promouvoir ce programme phare de TBS en France comme à l'international et veiller à son niveau de qualité est un challenge professionnel particulièrement motivant". Patricia BOURNET, directrice du programme Bachelor de Toulouse Business School.   "Après une phase de réorganisation pour plus d'efficacité, nous avons souhaité poursuivre l'internationalisation de ce formidable programme et Patricia Bournet était la mieux indiquée pour accompagner de son expérience et de son énergie cette dynamique". François BONVALET, directeur général de Toulouse Business School.     À propos de Toulouse Business School Fondée en 1903 par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse, Toulouse Business School dispose de cinq campus : Toulouse, Barcelone, Casablanca, Paris et Londres. TBS propose un ensemble complet de formations initiales : Bachelor in Management, Programme Grande Ecole  (Master in Management), Masters of Science (MSc), Mastères Spécialisés®, Summer Programme et de formations continues : Bachelor in Management en Formation Continue, Executive Master in Management, Mastères Spécialisés®, MBA (Aerospace MBA, Executive MBA), DBA (Doctorate of Business Administration), programmes pour cadres et dirigeants (Métier : DIRIGEANT, Outils de pilotage de l'entreprise, CPA), programmes sur-mesure. Les formations sont essentiellement axées sur la finance, la stratégie, le marketing, l'expertise comptable, le conseil, l'audit, les RH, mais aussi sur le domaine culturel, l'humanitaire, l'entrepreneuriat... Acteur incontournable de la région Occitanie, TBS développe également une offre spécifique dans le secteur aéronautique et spatial, agroalimentaire et santé. Toulouse Business School est l'une des rares écoles dotées de la triple accréditation internationale AACSB/EQUIS/AMBA. Ouverte sur le monde, TBS a signé plus de 185 accords d'échanges avec des universités réparties sur tous les continents. Près de 80 nationalités sont représentées sur les différents campus.]]>
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    Marie Reynier nommée conseillère Éducation, Enseignement supérieur du Premier ministre Édouard Philippe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/marie-reynier-nommee-conseillere-education-enseignement-superieur-du-premier-ministre-edouard-philippe/ Wed, 21 Jun 2017 08:45:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=128927 lire la bio (éducpros)]]> 128927 0 0 0 Les étudiants d’Audencia Business School mobilisent les écoles de la CGE en faveur de la candidature de Paris aux JO 2024 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-daudencia-business-school-mobilisent-les-ecoles-de-la-cge-en-faveur-de-la-candidature-de-paris-aux-jo-2024/ Wed, 21 Jun 2017 14:28:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=131243 h-2024.org. [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2017/06/Projet-H-2024-CGE.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]]]> 131243 0 0 0 Nathalie Loiseau nommée ministre chargée des Affaires européennes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nathalie-loiseau-nommee-ministre-chargee-des-affaires-europeennes/ Thu, 22 Jun 2017 12:50:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=132717 132717 0 0 0 La CGE et l'Agence du Service Civique signent une convention en présence de Frédérique Vidal, Ministre de l'ESRI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-lagence-du-service-civique-signent-une-convention-en-presence-de-frederique-vidal-ministre-de-lesri/ Thu, 22 Jun 2017 14:13:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=132724 Convention CGE - Agence du Service Civique 20 juin 2017 Lire le communiqué de presse ]]> 132724 0 0 0 Euroglider : le premier planeur biplace à propulsion électrique conçu avec les étudiants du groupe ISAE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/euroglider-le-premier-planeur-biplace-a-propulsion-electrique-concu-avec-les-etudiants-du-groupe-isae/ Fri, 23 Jun 2017 08:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=137736 Si le transport aérien ne génère que 3 % des émissions de CO2 d’origine humaine, l’augmentation constante du trafic aérien et l’accélération du réchauffement climatique sont des facteurs qui doivent être appréhendés par le secteur aéronautique. Aujourd’hui, la propulsion électrique s’impose comme l’une des solutions à ces contraintes environnementales. Le projet Euroglider, partenariat de coopération qui rassemble l’Association Européenne pour le Développement du Vol à Voile (AEDEVV), Dassault Aviation ainsi que les enseignants-chercheurs et les étudiants du Groupe ISAE s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Lancée en 2014, cette plateforme de travail unique fait collaborer les futurs talents de l’industrie aéronautique et les industriels du secteur pour développer un planeur biplace de formation et d’entraînement à propulsion électrique. Lire la suite du communiqué de presse]]> 137736 0 0 0 Sophie Commereuc élue présidente de l’AGERA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sophie-commereuc-elue-presidente-de-lagera/ Mon, 26 Jun 2017 13:45:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=137738 L’assemblée générale de l’AGERA, réunie le 16 juin 2017 à emlyon business school, campus de St Etienne, a élu Sophie Commereuc, directrice de SIGMA Clermont, présidente de l’AGERA. Elle succède à Jean-Baptiste Lesort, élu en juillet 2013. Lire la suite du communiqué de presse]]> 137738 0 0 0 ESSEC - Coup de projecteur sur 8 femmes inspirantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/essec-coup-de-projecteur-sur-8-femmes-inspirantes/ Thu, 29 Jun 2017 16:13:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=139600
  • Mixité : des femmes inspirantes pour encourager toutes les autres à briser le plafond de verre.
  • Diversité : des jeunes femmes issues des quartiers défavorisés étaient présentes via les associations Nos quartiers ont du Talent, Passeport Avenir et Frateli.
  • Intervenantes : Groupe PSA - Anne Laliron - Business Lab Vice President chez Groupe PSA Renault - Barbara THIERART-PERRIN - Accessories Program Director EY - Caroline Trilles - Directrice associée - Performance Improvement at EY CARREFOUR - Nathalie Mesny - PDG Rue du Commerce, Directrice du e-commerce non alimentaire de Carrefour France PWC - Laure Châtillon - Senior manager Valuation and Business Modelling MAZARS - Stéphanie Latombe - Associée Normes chez Mazars PERNOD RICARD - Marie BOEDEC-MENARD - Global On Trade Development Leader ENGIE - Jolie Andres - Global Business Support [embed]https://www.youtube.com/playlist?list=PLNl9iwXy3-Q_hHNjDzNtHQeJejs6AELZY[/embed]]]>
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    Yncréa : regard sur la formation des ingénieurs par Yves Brechet Haut Commissaire à l’Énergie Atomique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/regard-sur-la-formation-des-ingenieurs-par-yves-brechet/ Thu, 29 Jun 2017 14:51:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=142105 142105 0 0 0 ]]> L’employabilité des jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lemployabilite-des-jeunes-diplomes/ Thu, 29 Jun 2017 15:58:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=142108 L’employabilité des jeunes diplômés est la préoccupation majeure de notre institution et les résultats de l’enquête annuelle d’insertion en sont la preuve éclatante. L’EDHEC Business School, avec un modèle unique, pionnier de l’entrepreneuriat dans l’éducation, est née par et pour les entreprises et forme des jeunes capables d’impacter les entreprises et le monde. L’EDHEC s’engage et engage en donnant la primauté au développement personnel et professionnel. Elle donne les compétences et les outils, mais aussi l’ouverture d’esprit et l’agilité pour inventer des modèles nouveaux. L’employabilité de nos étudiants est au cœur de nos orientations stratégiques. L’EDHEC NewGen Talent centre, centre d’expertise sur les comportements, motivations et compétences de la nouvelle génération de diplômés observe l’évolution des attentes des entreprises et des jeunes diplômés. A la fois centre d’études, observatoire et laboratoire, le NewGen Talent Centre permet à l’EDHEC de s’adapter aux nouvelles exigences de cette employabilité notamment l’excellence des expériences académiques et professionnelles et l’internationalisation des carrières. Les nouvelles générations de diplômés ne souhaitent pas seulement trouver un emploi, ils veulent vivre des aventures professionnelles à la fois entrepreneuriales et internationales. Garantir leur employabilité pour les écoles c’est aussi satisfaire leurs nouvelles aspirations. La direction Entreprises et Carrières a lancé il y a plus de 10 ans le programme d’Identification des Talents et de Développement de Carrières pour l’ensemble des étudiants. Inspiré des Graduate Programmes internationaux et élaboré par le Career Centre en concertation avec les employeurs, le TI&CD accompagne les étudiants dans l’élaboration de leur projet professionnel et les prépare à des processus de recrutement internationaux de plus en plus exigeants. Sur la durée de leur cursus, nous leur faisons découvrir les métiers et secteurs d’activité, expérimenter leurs compétences opérationnelles et managériales, vivre une journée d’« assessement centre » et bénéficier de 900 heures de coaching. L’implication remarquable des entreprises partenaires de l’EDHEC tout au long du cursus est la garante de cette employabilité. La Fabrique Pédagogique EDHEC est un écosystème unique pour un enseignement innovant, grâce à la co- construction entre entreprises, étudiants et professeurs. Elle embarque les managers au cœur des programmes, au sein desquels ils transfèrent leurs compétences aux étudiants, à partir de leurs propres cas d’entreprises. Chaque année elle implique 2200 étudiants, 50 partenaires entreprises, 1500 jours managers et 20 professeurs, sur 10 programmes. Grâce à cette approche, les étudiants acquièrent des compétences techniques et comportementales en testant le « learning by doing » et en devenant acteurs de leur formation. La Fabrique Pédagogique a été primée en 2017 comme l’une des 35 innovations majeures dans le monde de l’éducation et du management par l’AACSB, organisme d’accréditation américain, parmi 315 formations internationales de management. Les modules emblématiques de la Fabrique Pédagogique comprennent entre autres des séminaires d’open Innovation EDHEC Open Innovation et de négociation NéGO! Challenge ainsi que des certificats Explora:  Digital et Sustainable innovation . Enfin pour l’EDHEC, développer l’employabilité d’un diplômé est un engagement pour toute la vie professionnelle rendu possible par la proximité et l’intégration du réseau des diplômés.

    Manuelle MALOT directrice Alumni Careers and NewGenTalent EDHEC Business School

      Manuelle Malot est directrice Alumni Careers and NewGenTalent Centre à l’EDHEC Business School. Spécialiste du recrutement et du management de carrière des diplômés, elle a une connaissance approfondie des problématiques d’insertion professionnelle et d’intégration des jeunes générations. Manuelle bénéficie de plus de 25 ans d’expérience de conseil auprès des jeunes, des professionnels et des organisations. Elle est l’experte en France des corporate graduate programmes. Elle a créé en 2012 le NewGen Talent Centre, centre d’expertise sur les motivations, comportements et compétences des nouvelles générations. Elle anime des conférences sur les aspirations de carrières et la fidélisation des nouvelles générations de talents.]]>
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    Le plein emploi est au rendez-vous pour nos diplômés, profitons-en pour redoubler d'efforts https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-plein-emploi-est-au-rendez-vous-pour-nos-diplomes-profitons-en-pour-redoubler-defforts/ Fri, 30 Jun 2017 09:37:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143361 Chaque année depuis 25 ans l’enquête de la Conférence des Grandes écoles relative à l’insertion des jeunes diplômés s’affirme comme un excellent miroir des défis et des réussites auxquels nos écoles sont confrontées. La promotion 2016, interrogée en 2017, affiche des résultats d’insertion qui relèguent la crise financière de 2008 au rang de mauvais souvenir : un taux net d’emploi de 86,5%, 79 % de jeunes embauchés en CDI. Pour les diplômés de 2014 et 2015 les résultats indiquent des taux d’insertion respectivement de 96,5 % et 94,2 % révélant un niveau de plein emploi pour les diplômés des Grandes écoles. Ces chiffres sont évidemment corrélés à la reprise économique, mais ils sont aussi le reflet de la richesse de l’écosystème des Grandes écoles, qui excellent à établir des relations solides entre écoles, entreprises, réseaux d’alumni et acteurs de la vie économique en général. Si ce n’était la récurrence des disparités femmes/hommes sur la plupart des indicateurs d’insertion, situation non spécifique aux Grandes écoles par ailleurs, nous serions en droit d’afficher une certaine satisfactionquant à la qualité du travail réalisé par toutes les équipes de nos établissements. Mais c’est justement dans ce genre de conjoncture favorable que la sagesse doit aussi faire son œuvre et que, tout en célébrant ces résultats positifs, nous devons faire preuve d’humilité et envisager le pire pour se préparer au meilleur. Je citerai deux raisons à cela : Premièrement l’employabilité de nos diplômés ne se résume pas à leur première insertion sur lemarché du travail, ces derniers auront des parcours de moins en moins linéaires, ils changeront plusieurs fois de métier au cours de leur carrière. Nos écoles doivent s’employer, et s’emploient déjà, à cultiver de plus en plus leur agilité d’apprentissage, leur esprit d’entreprendre et leur ouverture d’esprit. Deuxièmement nous sommes à l’aube de ruptures éducatives qui vont bouleverser nos métiers, ces ruptures sont motivées par la quête de sens des jeunes générations - pourquoi j’agis - et la perspective déjà bien installée de l’eldorado numérique. Sur ce continent numérique, l’impossible d’hier est la réalité d’aujourd’hui, de nouveaux modes de collaborations apparaissent, des identités se façonnent, des modèles économiques s’inventent et la créativité et les communs y ont une place de choix. Notre rôle est donc de créer les cadres- ou environnements -éducatifs permettant aux jeunes générations de faire émerger les nouvelles formes de littératies (numériques, responsables) et les compétences indispensables au développement soutenable de cet eldorado. Tout va bien, ou presque, il est donc maintenant temps de renforcer notre accompagnement du changement ! Voir le CP Voir l'infographie Voir l'enquête complète  

    Peter Todd directeur général Groupe HEC

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    Maîtrise de compétences transversales : les enjeux d’une employabilité durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/maitrise-de-competences-transversales-les-enjeux-dune-employabilite-durable/ Sat, 01 Jul 2017 07:00:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143369 La très grande majorité de nos écoles affichent des chiffres d’insertion professionnelle de premier emploi exceptionnels avec un taux net d’emploi de 86,5% à 6 mois*. Et pour beaucoup d’étudiants le contrat de travail est acquis avant même l’obtention du diplôme. On doit bien sur tous se réjouir de ces excellents résultats pourtant, pour les enseignants aujourd’hui, les challenges sont de taille : ils doivent adapter la pédagogie aux nouvelles générations et à la transformation numérique. Et à cela s’ajoute un enjeu majeur : à quels métiers devons-nous former nos étudiants sachant que toutes les études convergent pour signifier une disparition massive de métiers et fonctions actuelles et l’apparition de nouveaux secteurs et métiers dont on ne connait pas encore précisément les contours. Les débouchés traditionnels de nos écoles seront impactés, toutes fonctions confondues. Comment dès lors en tant qu’enseignant former des étudiants à des métiers qu’on ne connait pas ? L’adaptabilité, l’apprentissage permanent, la curiosité, la capacité à lire son environnement, à en comprendre les évolutions sont devenus les clefs d’une trajectoire professionnelle réussie voire d’une survie professionnelle. Ces compétences ont le vent en poupe depuis longtemps comme compléments indispensables aux fondamentaux en gestion. Sauf qu’aujourd’hui, il ne peut plus s’agir d’un élément de décoration dans un programme mais bien d’une démarche pédagogique approfondie permettant une réelle transformation des étudiants dans la maitrise de ces compétences. Comment définir ce à quoi on veut réellement former nos étudiants, comment s’assurer que les moyens pédagogiques mis en œuvre sont efficients, comment évaluer la progression dans la maitrise de ces compétences, comment travailler de concert avec tous les professeurs et acteurs pédagogiques afin de partager ce même objectif, sont autant de questions que nos écoles doivent aujourd’hui se poser si l’on veut répondre efficacement à cet enjeu de l’employabilité durable. • Comment définir les compétences transversales gages d’une trajectoire réussie ? Entre adaptabilité, capacité à apprendre et développer sa curiosité, son esprit critique, sa résilience, la communication efficace, le travail collaboratif, son intelligence émotionnelle, sa créativité …. Nous avons l’embarras du choix. Seulement s’il on veut atteindre son but, il est indispensable de prioriser et approfondir l’apprentissage de ces compétences. Et bien sûr commencer par les définir, en d’autre terme construire une vraie démarche pédagogique autour de l’acquisition de ces compétences comme la grande majorité des professeurs le font pour les fondamentaux de gestion. • Quelle pédagogie développer pour une réelle transformation des étudiants ? Place de l’expérientiel ? du digital ? Sur ce point, beaucoup de progrès sont encore à faire. On entend encore trop souvent que le management ne s’apprend pas, ça se pratique, qu’être créatif ne s’apprend pas, on l’est ou on ne l’est pas. Et quand on est convaincu que progresser dans la maitrise de ces compétences transversales est possible dans le cadre d’une démarche pédagogique construite, il faut trouver des ressources pour de réelles expérimentations et retour d’expérience. • L’enjeu de la réflexivité Outre une vraie réflexion sur les modalités d’apprentissage efficace de ces compétences, développer chez nos étudiants une capacité de réflexivité est un objectif clef. Les habituer à s’enrichir d’une démarche essai - erreur -rebond, à se remettre en cause tout en consolidant leur confiance en soi est un des fondamentaux sur lequel il nous faut travailler pour développer un mode de management plus responsable et créatif. • L’enjeu autour de l’évaluation des compétences Certainement un point particulièrement compliqué. Dès lors que ces compétences transversales deviennent essentielles à la formation des étudiants, leur engagement – a tort ou à raison –implique une évaluation ad hoc à la fois pour crédibiliser l’objectif mais aussi pour progresser dans la qualité des dispositifs mis en œuvre. Du temps, de l’individualisation et de l’innovation sont nécessaires pour efficacement avoir un retour d’expérience. L’évaluation par les pairs est sur ce sujet une piste très intéressante d’autant plus qu’elle permet de pratiquer – recevoir et donner – du feedback constructif. • L’enjeu de l’intégration de tous les acteurs Les professeurs et services supports doivent converger ensembles vers cette approche indispensable de l’enseignement par les compétences. Une telle approche ne sera lisible pour les étudiants que si elle est partagée, et co-construite par tous les acteurs pédagogiques. Le chantier qui nous attends est vaste mais fort intéressant pour repenser en profondeur la pédagogie et ainsi développer une véritable valeur ajoutée autour des compétences transversales qui seront des gages d’une employabilité solide et durable pour nos étudiants dans les années à venir. *Enquête Insertion 2017 de la CGE.

      Isabelle Chevalier, Directrice du Talent & Career Development Unit NEOMA Business School

    A propos d'Isabelle ChevalierIsabelle Chevalier est directrice du Talent & Career Development Unit de NEOMA Business School, en charge des parcours de développement personnel au sein de chaque programme de l’Ecole et de son centre carrière. Professeur en gestion des ressources humaines, Isabelle Chevalier était précédemment responsable du département hommes et organisation puis directrice du Programme Grande Ecole de Reims Management School.
    A propos de NEOMA Business SchoolRiche de plus de 145 ans d’histoire, NEOMA Business School bénéficie des forces qui ont fait l’excellence de ses Ecoles fondatrices : une forte proximité avec le monde professionnel, des ambitions tournées vers l’international tout en restant ancrées dans les territoires, un réseau de diplômés impliqué et solidaire, et la reconnaissance académique avec la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Notre mission principale reste la formation de nos étudiants et la production de connaissances de pointe dans l’ensemble des disciplines des sciences de gestion. Néanmoins, nous prenons le parti de nous adapter à un environnement mondialisé et en évolution constante, en mettant l’accent sur le leadership et l’agilité, la flexibilité, l’esprit entrepreneurial ainsi que le développement professionnel et personnel. Sur nos trois campus de Reims, Rouen et Paris, nous proposons un vaste choix de programmes, du Bachelor à l’Executive Education. Notre corps professoral, organisée en sept départements, est constitué de plus de 150 professeurs permanents. L’Ecole compte 55 000 diplômés répartis dans plus de 90 pays à travers le monde.
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    « Écoles de management : valeur sûre de l’employabilité des jeunes diplômés » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-de-management-valeur-sure-de-lemployabilite-des-jeunes-diplomes/ Mon, 03 Jul 2017 09:53:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143370 Les dernières études révèlent un marché de l’emploi optimiste pour les jeunes diplômés avec une hausse de la proportion de jeunes diplômés en poste : 77 % avec un temps de recherche en diminution, qui avoisine les deux mois. Audencia Business School conforte cette tendance : 91% des diplômés de la promotion 2016 ont décroché un emploi moins de deux mois après la remise des diplômes. Le positionnement très fort de l’école en matière d’hybridation des compétences, notamment via son alliance avec Centrale Nantes et l’ensa (école nationale d’architecture de Nantes) répond à un vrai besoin des recruteurs, qui voient en ces profils une solution à leurs enjeux d’innovation. Forts de cette valeur ajoutée, les diplômés ingénieurs-managers atteignent ainsi un taux de placement admirable de 98% dans les deux mois après la diplomation. La posture des diplômés d’Audencia est un facteur de cette tendance positive. Face à l’émergence de nouveaux métiers, de nouveaux modes d’interaction, ils ont cette agilité pour s’adapter et repenser les business models. Les soft skills sont devenus cruciaux pour les employeurs, qui recherchent les leaders de demain. Le rapport du Forum Economique Mondial 2016 insiste ainsi sur la nécessité pour les candidats à un poste d’avoir des compétences sociales et émotionnelles pour réussir, en complément des savoir-faire. Cette démarche débute dès le début du cursus pour l’ensemble des étudiants avec l’équipe de consultant coachs Careers. L’attrait des entreprises pour les jeunes diplômés d’écoles de management se manifeste également par la typologie des contrats. Si le CDI reste encore le contrat de travail prioritaire (55% des jeunes diplômés Bac+5), ce chiffre culmine à 85% pour les jeunes diplômés d’Audencia Business School. En effet, 38% d’entre eux obtiennent ce premier emploi suite à leur dernier stage, contre 8% de manière générale. C’est le fruit d’un accompagnement individualisé et professionnel des étudiants d’Audencia tout au long de leur cursus avec une démarche compétences inédite appelée C4B, Competencies for Business. Elle permet à chaque étudiant d’identifier, d’évaluer ses compétences tant dans les cours académiques que lors des périodes de stages ou dans sa vie associative. Cette démarche à 360° garantit de pouvoir construire un projet professionnel en adéquation non seulement avec ses compétences, mais également avec ses motivations et ses valeurs, notamment via des outils de personnalité tels que le MBTI et le STRONG. Le stage d’études de fin d’année, qui s’ajoute à l’année de césure et au stage de 1ère année, donne aux étudiants près de deux ans d’expérience professionnelle avant même la diplomation. Le dernier stage joue alors pleinement ce rôle de tremplin vers le premier emploi. La troisième force des écoles de commerce dans la course à l’employabilité est la puissance du réseau. Selon les différents baromètres, ce moyen d’accès au premier emploi concerne entre 15 et 41% des diplômés. À Audencia, ce sont 49% des jeunes diplômés qui trouvent leur poste via le réseau. Les étudiants d’Audencia sont membres d’Audencia Alumni dès leur entrée à l’école, pour commencer à construire leur réseau tout de suite. Ils peuvent ainsi participer à des rencontres avec des diplômés qui témoignent concrètement de leur métier. De nombreuses soirées et afterworks réseaux sont organisés en France et à l’international. Les entreprises partenaires participent pleinement à la pédagogie professionnalisante de l’école. Où qu’ils soient dans le monde, nos diplômés peuvent se retrouver sur la plate-forme en ligne Together, et y organiser des événements, des forums, rechercher des anciens dans une entreprise qu’ils souhaitent cibler, etc. Enfin, les ateliers Careers dédiés permettent aussi à chaque diplômé de faire le point sur ses envies d’évolution. Autant d’expériences du réseau pour se l’approprier, l’anticiper et le construire dans la durée. Le dernier élément saillant est la recherche de sens. Les jeunes diplômés d’Audencia ont l’envie profonde de s’investir dans une mission qui fait écho à leurs valeurs et décuple leur motivation. De plus en plus d’entre eux intègrent des Graduate Training Programs au sein d’entreprises internationales. Ces programmes haut potentiels, très sélectifs, permettent de cibler au mieux son futur poste dans la structure, en passant parfois au cours de la formation par tous les secteurs de l’entreprise. C’est l’assurance de pouvoir s’appuyer sur des managers avec une vision globale, et donc un bel accélérateur de carrière. Afin d’accompagner les étudiants d’Audencia ayant cet objectif, l’école a développé la C4BLeague, programme de coaching sur mesure avec un axe de mentoring avec nos diplômés. Car c’est bien de cela dont il s’agit : savoir anticiper les évolutions du marché pour former les managers dont les entreprises auront besoin demain.  

    Agnès Marchand Responsable du pôle Audencia Careers

    A propos d'Agnès Marchand Agnès Marchand est Responsable Audencia Careers et encadre une équipe de consultants coachs careers ayant pour mission d’éveiller le potentiel de chaque étudiant et diplômé (talents, valeurs, motivations,…) et de les accompagner dans la réussite de leur projet professionnel en France et à l’international. Elle est experte certifiée en outils de connaissance de soi (MBTI, STRONG, SOSIE). Auparavant, elle a exercé en tant que consultante en recrutement en cabinet de conseil, et responsable RH en entreprise.
    À propos d’Audencia Business SchoolFondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4700 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 23 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.
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    Employabilité, aussi une affaire de savoir-faire et savoir-être https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/employabilite-aussi-une-affaire-de-savoir-faire-et-savoir-etre/ Tue, 04 Jul 2017 07:00:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143372 Retour d’expériences avec Christine Rudolf, responsable du service relations entreprises de l’EISTI. L’employabilité des élèves est l’une des préoccupations centrales de l’EISTI. Notre objectif est de permettre à la remise du diplôme à tout élève ingénieur souhaitant entrer dans la vie active (certains souhaitant poursuivre des études ou faire autre chose) de trouver un emploi. Dans les faits, nos élèves sont dans leur très grande majorité recrutés avant même la remise du diplôme, ce dont nous nous félicitons. Il faut reconnaître que, de façon générale, l’insertion professionnelle des jeunes ingénieurs est très bonne comme l’atteste la dernière enquête d’insertion des diplômés des grandes écoles de la CGE. Ajoutons que les deux génies auxquels sont formés nos élèves-ingénieurs, génie mathématique et génie informatique, sont très demandés par les entreprises et que les secteurs recrutant dans ces domaines sont en tension, souffrant d’un cruel manque de candidats. Les conditions sont donc très favorables. Il reste que l’insertion professionnelle reste un moment décisif dans la vie d’une étudiant, qui marque son passage au monde professionnel. Cette transition est toujours délicate, au regard du changement de vie et de statut qu’elle engendre. Nous avons décidé d’accompagner nos élèves, de les y préparer considérant que leur employabilité ne se décrète pas et que ce passage ne va pas de soi. Il ne suffit d’entrer dans la vie active, il faut avant tout réussir sa vie professionnelle. Tout commence évidemment par une parfaite adéquation des savoirs scientifiques et technologiques dispensés à la réalité du marché du travail. Cela exige une écoute active des professionnels et une très forte proximité avec eux. Les contenus pédagogiques évoluent ainsi chaque année. (A titre d’exemple, nous avons décidé de créer une nouvelle option, « Finance & Technologies » qui ouvre à la rentrée 2017). Cependant, nous avons choisi d’aller plus loin avec une politique très volontaire visant à apporter en plus, des savoir-faire et des savoir-être utiles à une intégration professionnelle réussie. Elle se traduit par de nombreuses initiatives. Quelques expériences qui impactent directement l’employabilité à la sortie du cursus Ingénieur sont ici présentées. Comme dans beaucoup d’écoles, nous accordons une place importante aux stages en entreprises. Se déroulant sur des périodes de 3 à 6 mois, obligatoires tout au long du cursus Ingénieur dès la première année, ils représentent près de soixante semaines d’expérience ainsi acquise. Nous avons également mis en place l’alternance avec des contrats de professionnalisation en dernière année. Combinés au stage de 2ème année, ils permettent aux entreprises d’accueillir et de former un futur collaborateur durant 18 mois, première étape à une embauche définitive réussie. Evidemment, nous ne « lâchons » pas nos plus de 700 élèves sans préparation dans les quelque 400 entreprises partenaires. Ils bénéficient d’enseignements spécifiques conduits par notre département Relations humaines et notre département Management de l’entreprise. Notre vision de l’ingénieur, véritable citoyen de l’entreprise nous a conduits à développer des modules d‘éthique, de développement durable, de microéconomie, de management de façon à apporter aux élèves-ingénieurs des qualités managériales mais aussi sociétales fortes. Dans la même optique, les élèves se frottent à des problématiques professionnelles via des projets proposés par des entreprises,favorisant là encore un contact direct avec des managers, recruteurs potentiels. Depuis plus de vingt ans, la pédagogie par projet à l’EISTI associe de très près le monde économique. Pour conclure ce très rapide panorama, nous avons mis en place des partenariats renforcés à travers les chaires d’entreprise. Nous en comptons actuellement six dans des domaines de fortes expertises avec CAPGEMINI, SAS, SOGETI, SOPRA-STERIA, TALAN, VMWARE. Là encore la place des professionnels est primordiale, ces derniers pouvant intervenir directement en dernière année pour assurer l’enseignement de certains modules. Savoir-faire, savoir-être mais aussi immersion dans l’entreprise et contacts fréquents et directs avec les professionnels font partie des ressorts de l’employabilité de nos élèves. Et c’est avec la conviction forte que la formation d’ingénieur doit être ouverte sur l’entreprise comme sur le monde que nous mettons l’accent sur cette dimension.

    Christine Rudolf responsable du service relations entreprises EISTI

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    L'essor formidable de l’enseignement supérieur à l’échelle de la planète : chance pour le développement ou bombe à retardement ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lessor-formidable-de-lenseignement-superieur-a-lechelle-de-la-planete-chance-pour-le-developpement-ou-bombe-a-retardement/ Wed, 05 Jul 2017 07:00:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143374 Dans le cadre de l’assemblée générale du 20 juin 2017, Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie, répondant à l’invitation de la CGE a présenté la stratégie 2017-2021 de l’AUF. Vu du Nord, le problème pourrait passer inaperçu. Vu d’ailleurs il saute aux yeux : la planète universitaire grandit à toute allure, 100 M d’étudiants en 2000, 200 M en 2013, probablement 400 M d’ici une dizaine d’années. C’est d’abord une bonne nouvelle. Des étudiants de première génération en grand nombre partout, c’est d’abord l’effet d’une pauvreté qui régresse, de la montée des classes moyennes dans tous les pays en émergence, d’une croissance plus forte dans ces pays qu’en Europe ou en Amérique du Nord. Ces taux de scolarisation supérieure élevés partout (désormais souvent à deux chiffres) auraient sans doute été impensables il y a une ou deux générations. Ils témoignent non seulement du caractère désormais massif de l’enseignement supérieur à l’échelle de la planète entière mais aussi de l’accession à cet enseignement de générations nouvelles issues de milieux socialement et culturellement beaucoup plus divers. Comme toute médaille, ce progrès formidable possède un revers. Lire la suite du document lire la "présentation de la stratégie de l'AUF" "la stratégie 2017-2021 de l'AUF"]]> 143374 0 0 0 Jerôme Lebrun* Directeur ESITC Caen - Nous devons plus que jamais former des diplômés adaptés aux besoins présents des entreprises... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jerome-lebrun-directeur-esitc-caen-nous-devons-plus-que-jamais-former-des-diplomes-adaptes-aux-besoins-presents-des-entreprises/ Thu, 06 Jul 2017 07:00:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143375  ..mais aussi prêts à répondre aux mutations du monde du travail Décrocher un diplôme ne saurait être une fin en soi. Une solide formation reste néanmoins le meilleur des passeports vers l’emploi. L’enquête insertion 2017 menée par la Conférence des Grandes Écoles nous apprend ainsi que 86,8 % des jeunes ingénieurs sont en poste six mois après l’obtention de leur diplôme, dont 78,8 % en CDI. Si l’employabilité constitue un point fort des écoles d’ingénieurs, nous avons dû apprendre à intégrer cette exigence dans nos cursus. En plus de former des têtes bien faites, il nous faut préparer nos élèves à relever les défis d’une économie et d’une société soumises à des mutations technologiques d’une ampleur inédite. Les écoles d’ingénieurs doivent donc plus que jamais anticiper et ajuster leurs contenus académiques à un nouveau Monde où le numérique change la donne pour les industriels. Le secteur du bâtiment et des travaux publics n’échappe pas à cette révolution. Historiquement peu perméable aux bouleversements technologiques, et habitué à avancer à pas mesurés, le BTP est confronté à l’irruption des outils numériques et aux défis posés par le réchauffement climatique, la pollution et l’emballement démographique. Pour les écoles d’ingénieurs, la situation impose une double réponse. Quantitative tout d’abord. L’ESITC Caen a ainsi récemment doublé ses capacités d’accueil afin de répondre aux impératifs de recrutement du secteur du BTP (5000 postes de conducteurs de travaux par an d’ici 2020 pour répondre aux besoins de cadres sur de nouveaux projets toujours plus complexes). Une réponse qualitative ensuite pour prendre en compte les évolutions technologiques des métiers de la construction. Ce qui passe par une place accrue accordée à la recherche, une formation pointue aux outils numériques (formation à l’approche LEAN et à l'utilisation de la maquette numérique) et aux techniques de construction innovantes tournées vers le développement de bâtiments plus économes en énergie et plus intelligents. Nous sommes invités par ailleurs à intégrer d’autres tendances qui impacteront la vie de nos diplômés. Des changements de postes et d’entreprises plus fréquents que naguère, la nécessité parfois de se créer ses propres opportunités, une mondialisation du marché de l’emploi dans de nombreux secteurs de l’économie, la nécessité de mettre à jour en permanence ses connaissances techniques pour « rester à la page » sur des secteurs qui avancent à mille à l’heure. Nos jeunes ingénieurs doivent apprendre à penser juste, vite et à faire preuve d’adaptabilité. Concurrence oblige, les entreprises ont plus que jamais besoin d’embaucher des salariés immédiatement opérationnels. À cette fin, les grandes écoles privilégient l’expérience concrète et l’immersion en entreprises au travers de projets en situation réelle, de stages fréquents ou du développement de filières en alternance. Ces dernières permettent aux futurs employeurs de préparer leurs prospects à la philosophie de l’entreprise et aux spécificités de leurs marchés. L’agilité consiste également à s’intégrer rapidement dans des équipes de toutes tailles et formées de collaborateurs venant de pays et de cultures différents. L’ESITC Caen et les grandes écoles portent ainsi une attention particulière aux échanges internationaux et à l’enseignement des langues étrangères. Le BTP n’a pas de frontières et si les acteurs français comptent parmi les leaders mondiaux du secteur, les projets envoient très souvent les cadres à l’étranger. Cette perpétuelle réinvention de ses savoirs demande un vrai attachement à son métier et une profonde motivation. Nos diplômés ne sont pas seulement issus des classes préparatoires. La majorité d’entre eux est recrutée post-bac ou vient de filières techniques. Et pour que l’origine sociale ne soit pas un frein, nous avons développé une ambitieuse politique sociale, qui voit un élève sur trois bénéficier d’une aide financière. Enfin, nous travaillons à nous rapprocher de la parité homme femme en sensibilisant les aspirantes ingénieures à l’attractivité du secteur du bâtiment. Enfin, puisque la structuration du monde de l’emploi change et que le salariat ne constitue plus le Saint Graal pour les nouvelles générations (six jeunes sur dix souhaitent créer leur propre entreprise selon une étude menée par OpinionWay pour l'Union des autoentrepreneurs), les futurs ingénieurs sont sensibilisés à l’entrepreneuriat tout au long de leur cursus. Nombre d’entre eux seront sans doute amenés à créer ou à diriger une entreprise au cours de leur carrière. Il leur faut pour cela acquérir des compétences en management et se préparer à la recherche de financements. L’ESITC Caen propose une option « création, reprise d’entreprise » en dernière année, en double diplôme avec l’École de Mangement de Normandie (EMN). La soif d’entreprendre qui anime les nouvelles générations d’étudiants nous a conduits à des synergies plus poussées entre nos deux établissements, et à créer un diplôme hybride d’ingénieur-manager. Le métier d’ingénieur(e) évolue, les attentes des entreprises et les aspirations des étudiants aussi. Nos formations doivent en tenir compte et se réinventer sans cesse avec pour objectif une meilleure employabilité.  

    Jerôme Lebrun Directeur ESITC Caen (**)

    (*) À 42 ans, Jérôme Lebrun a pris le 1er janvier 2016 la direction de l’ESITC Caen, dont il était Directeur Adjoint depuis 2006. (**) L’ESITC Caen organise le 13 octobre prochain un colloque sur le thème de l’emploi des ingénieurs dans le secteur du BTP, gratuit et ouvert à tous. Inscription : http://www.esitc-caen.fr/
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    Soutenance des projets le jeudi 6 juillet 2017 à 17h à la Maison des Compagnons du Devoir de Pantin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soutenance-des-projets-le-jeudi-6-juillet-2017-a-17h-a-la-maison-des-compagnons-du-devoir-de-pantin/ Fri, 30 Jun 2017 12:01:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143382 143382 0 0 0 La CGE, la CDEFI, la CPU et Campus France remettent à Frédérique Vidal "Six mesures pour accroître l’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-la-cdefi-la-cpu-et-campus-france-remettent-a-frederique-vidal-six-mesures-pour-accroitre-lattractivite-des-etablissements-francais-denseignement-superieur/ Mon, 03 Jul 2017 13:00:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=146500 Lire le communiqué de presse du 3 juillet 2017

    Note commune CPU / CDEFI / CGE / Forum Campus France

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    La CGE, la FÉDÉEH et Hanploi CED se mobilisent pour la création d’un Statut International d’Étudiant-e en situation de handicap à l’ONU https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-la-fedeeh-et-hanploi-ced-se-mobilisent-pour-la-creation-dun-statut-international-detudiant-e-en-situation-de-handicap-a-lonu/ Tue, 04 Jul 2017 13:11:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=160826 Lire le communiqué de presse Lire la contribution]]> 160826 0 0 0 Appel à contributions sur l'Espace Européen d'Enseignement Supérieur et le Processus de Bologne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/appel-a-contributions-sur-lespace-europeen-denseignement-superieur-et-le-processus-de-bologne/ Thu, 06 Jul 2017 08:08:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=163351 Plus d'information Les contributions finales demandées (de 5 à 6000 mots) concernent l'un des 5 thèmes suivants :
    1.        Bologna Process and the wider world of Higher Education 2.        Social dimension within a quality oriented HE system 3.        Twenty years of Bologna and a decade of EHEA: what’s next? 4.        Transparency Tools – impact and future developments 5.        Financing and Governance
    Le délai pour tout "abstract" - (soit 250 mots afin de donner un bref aperçu des sujets de recherche que la contribution finale explorera) - à envoyer à fohe@uefiscdi.ro est le mercredi 28 juillet 2017. Les projets sélectionnés feront à terme l'objet d'un volume à publier, sur la thématique  “Future of Higher Education", appelé à être diffusé lors de la Conférence ministérielle de Paris de mai 2018 que le MESRI organise au titre du Processus de Bologne.]]>
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    « Avenir de l’enseignement supérieur français : financement et développement » les inscriptions au congrès CGE 2017 de Rennes sont ouvertes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avenir-de-lenseignement-superieur-francais-financement-et-developpement-les-inscriptions-au-congres-cge-2017-de-rennes-sont-ouvertes/ Thu, 06 Jul 2017 14:31:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=163357  les inscriptions (350 € déjeuners des 5 et 6 oct. et dîner de gala compris) se font en ligne. Vous trouverez dans les infos pratiques, un lien vers une centrale de réservation hôtelière.]]> 163357 0 0 0 Les diplômés en Master de l’Université Paris-Dauphine sont, dans leur grande majorité, des jeunes professionnels satisfaits https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-diplomes-en-master-de-luniversite-paris-dauphine-sont-dans-leur-grande-majorite-des-jeunes-professionnels-satisfaits/ Fri, 07 Jul 2017 07:00:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143376 Depuis 9 ans, l’Université Paris-Dauphine interroge ses jeunes diplômés en Master sur leur emploi et sur l’adéquation entre leur formation et le poste qu’ils occupent. 72.3% des diplômés ont répondu à l’enquête réalisée par Pluricité du 2 janvier au 5 mars 2017 (soit 1 350 répondants). 94% se disent satisfaits de l’intérêt de leurs missions et de l’ambiance dans laquelle ils travaillent, 87% de leur niveau de responsabilité et 77% des perspectives d’évolution ouvertes dans leur entreprise et de l’équilibre vie privée/vie professionnelle 81% des répondants estiment que leur emploi correspond au contenu de leur formation et 89% qu’il est en adéquation avec le niveau Bac +5. Des chiffres en hausse par rapport à l’enquête précédente. Cependant, des écarts persistent entre les Hommes et Femmes. Si la différence est à peine d’un point entre le taux d’emploi des hommes 87,2 % et celui des femmes 86,3%, elle est plus significative quant au statut. 94% ont en effet le statut cadre contre 88% des femmes. S’agissant du salaire, l'écart est de 13% entre les hommes et les femmes. Un an après la prise de poste, le salaire annuel brut moyen en CDI est établi à 42 111€ (40 000€ de salaire médian). La durée de recherche d’emploi reste stable, en moyenne de deux mois (un mois en médiane). La synthèse globale de cette enquête est disponible en cliquant ici  
    A propos de l’Université Paris-DauphineL’Université Paris-Dauphine est un grand établissement d’enseignement supérieur exerçant des activités de formation (initiale et continue) et de recherche dans le champ des sciences des organisations et de la décision (gestion, économie, droit, sciences sociales, journalisme, mathématiques et informatique). L’Université Paris-Dauphine est l’une des universités leader en Europe dans son domaine, avec 569 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents et assistants, 8 800 étudiants en formation initiale dont 39 % en Licence, 56 % en Master et 5 % en Doctorat, et une offre de formations de 6 Licences, 22 mentions de Masters et 5 programmes doctoraux, largement ouverte à l’apprentissage. Paris-Dauphine est membre fondateur de Paris Sciences et Lettres Research University. C’est la seule université française accréditée Equis et membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Pour en savoir plus : www.dauphine.fr
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    Deux jeunes diplômés (ESIGELEC et ENSIMAG) créent leur start-up https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-jeunes-diplomes-esigelec-et-ensimag-creent-leur-start-up/ Sat, 08 Jul 2017 11:46:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143378 Les fondateurs de www.cooptimise.fr, Thami Benjelloun (ESIGELEC promo 2014) et Youness Khalil (ENSIMAG), présentent leur nouvelle plateforme. « Pour atteindre leurs objectifs de recrutement, plus de 3.000 par an pour certaines, les entreprises du conseil (ESN) diversifient leurs canaux de recherche de candidats : Candidature spontanée, Jobboards, chasseurs de têtes, ou encore la recommandation, appelée "cooptation", qui représente aujourd'hui jusqu'à 30% des recrutements. C'est un super canal, encouragé par les entreprises et permettant aux candidats d'être concrètement informés et convaincus par leurs futur employeur. COOPTIMISE met en relation des étudiants en recherche de stage ou d’emploi dans le conseil, et des consultants occupant des postes similaires à ceux recherchés, afin de les recommander à leurs entreprises et les accompagner lors du processus de recrutement. A ce jour, sont inscrits plus de 80 coopteurs de 33 entreprises (Capgemini, mc²i Groupe, Wavestone, Deloitte, BearingPoint, EY, Talan, KPMG, Accenture, Beijaflore, CGI, Devoteam ...). Chaque candidat inscrit a 3 acceptations de coopteurs en moyenne. Notre objectif est un partenariat avec une trentaine d’écoles! ».
    A propos de Thami Benjelloun25 ans, ingénieur de l’ESIGELEC à Rouen. Il a 3 ans d’expériences dans le conseil en systèmes d’information auprès de grands groupes du secteur bancaire. Il est également Co-fondateur de getPhotographe, comparateur d’offres de photographes professionnels. Thami est Lauréat du concours des projets digitaux les plus prometteurs « Publicis90 ». « J’ai été approché par plusieurs candidats pour rejoindre le cabinet de conseil où je travaille. Ils ont besoin d’avoir une vision concrète du métier et veulent pouvoir se projeter. C’est de là où est née l’idée du concept COOPTIMISE » T.B
     
    A propos de Youness KhalilYouness. Ingénieur ENSIMAG Grenoble. Il a 4 d’expériences en tant que Consultant en stratégie et gouvernance des systèmes d’information. « La cooptation est le canal préféré et encouragé par Les entreprises des services du numérique, c’est la source d’un recrutement efficace, rapide et moins coûteux. Aujourd’hui, le taux de recrutement via la cooptation classique atteint sa limite. COOPTIMISE est un nouveau canal qui permet aux collaborateurs d’aller au-delà de leurs connaissances et 1er réseau pour trouver, accompagner et recommander plus de candidats. » Y.K
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    « Afterworks », le nouveau RV des élèves ingénieurs avec les dirigeants d’entreprises de la Fondation SIGMA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/afterworks-le-nouveau-rv-des-eleves-ingenieurs-avec-les-dirigeants-dentreprises-de-la-fondation-sigma/ Mon, 10 Jul 2017 11:58:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143380 Naturellement connectée au monde économique De nombreux évènements destinés à favoriser l’imprégnation des élèves au monde économique, ses attentes et ses codes sont régulièrement proposés par l’école et la Fondation SIGMA. Job dating, conférences, simulation d’entretiens avec des DRH, journée d’échanges avec les alumni, forum entreprises sont ainsi organisés pour permettre aux futurs ingénieurs de se préparer à la réalité des entreprises. Pourtant, la Fondation SIGMA a récemment souhaité proposer aux dirigeants d’entreprises membres et aux élèves ingénieurs des Afterworks, un nouveau mode d’échanges, plus convivial, plus spontané qui permet à des dirigeants d’entreprises expérimentés de mettre leurs expériences au service des jeunes en train de construire leur parcours. En fin de journée et pendant deux heures environ, élèves et dirigeants d’entreprises répartis en petits groupes autour de rafraichissements abordent, sans filtre, ni formalisme la réalité de l’entreprise, ses difficultés et ses réussites. Un rythme d’échanges soutenu orchestré par un animateur, ancien directeur général des produits composants monde Michelin, aujourd’hui chargé de mission de la Fondation. La relation humaine au cœur de partage d'expériences Pour ces jeunes dits « de la génération Y », souvent taxés de « consommateurs » d’informations, friands d’instantanéité, utilisateurs forcenés de numérique, ces rencontres sont essentielles pour comprendre le monde qu’ils vont bientôt rejoindre, clarifier les attendus des entreprises et être rassurés sur les perspectives de leur vie professionnelle. Ils commentent « la diversité de la carrière de ces dirigeants, la taille et les domaines d'activités de leurs entreprises nous permet en un temps restreint de confronter différents points de vue sur les voies possibles pour rejoindre leurs secteurs. Ils répondent très franchement aux questions que nous nous posons sur différents choix possibles qui s'offrent à nous, ultra spécialisation ou parcours plus généraliste, multiplication des expériences à l’international, double diplôme, thèse, création d'entreprises ... » La distance supprimée, une écoute réciproque s'installe et les conseils sont bien plus pertinents. « Je suis surpris du nombre d’élèves souhaitant créer leur entreprise » Xavier Joubert - Société Joubert Gagnant gagnant A la sortie des afterworks la plupart des élèves se déclarent plus confiants sur le futur du paysage industriel qu’ils découvrent plus diversifié qu’ils ne le pensaient avec une part importante de PME et de TPE, bien représentée parmi les membres de la Fondation. « Etre de l’autre côté de la barrière et ainsi pouvoir partager la réalité du quotidien de l’entreprise » David Estival - Laboratoires Théa Pour les dirigeants d'entreprise présents, ce format permet une rencontre directe avec ces futurs ingénieurs et une vision « rafraichissante » de la génération montante. Motivés par leur envie de transmettre, ils communiquent leurs passions de créer, piloter, manager à ces jeunes qu'ils qualifient de « curieux, ouverts sur le monde de l'entreprise et attentifs ». Ils apprécient le format qui gomme les freins et la convivialité qui modifie foncièrement la relation entre les personnes présentes. Des expériences à renouveler pour une collaboration Ecole / entreprises fructueuse et une approche innovante des relations élèves-ingénieur avec le monde économique. « SIGMA Clermont est plus que jamais tournée vers une collaboration fructueuse et gagnante / gagnante »  

    Alexandre Guillaume

    A propos de la Fondation SIGMALa Fondation SIGMA est le prolongement de la Fondation IFMA (Institut Français de Mécanique Avancée) créée en 1991 et reconnue d’utilité publique en 1993. Ses membres fondateurs (Michelin, Renault, EDF… et les collectivités territoriales) sont à l’origine de l’IFMA et se sont fortement impliqués dans son développement. La Fondation a joué un rôle important pour la réussite de la fusion de l’IFMA et de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF) pour créer SIGMA Clermont au 1er janvier 2016. Elle est aujourd’hui partie prenante dans le fonctionnement et les orientations stratégiques de SIGMA Clermont. Elle comprend une cinquantaine de membres, industriels, grands groupes et PME du monde de la mécanique, de la chimie et des biotechnologies, représentés au sein du conseil d'administration présidé par Jean-Dominique Senard, Président du groupe Michelin.
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    Usages numériques légaux et propriété intellectuelle : des sujets d'actualité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/usages-numeriques-legaux-et-propriete-intellectuelle-des-sujets-dactualite/ Tue, 11 Jul 2017 07:00:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=143381 respect du droit d'auteur et des droits voisins est une préoccupation de chaque jour dans l'enseignement, et ailleurs... Ainsi le Ministère de l'Éducation nationale et le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ont publié le 19 juin 2017 la 3ème édition du Guide du droit d'auteur, à jour des textes en vigueur. Destiné à tous types d'établissements d'enseignement, il envisage le sujet tant du point de vue de l'utilisation d'une œuvre, et ce, quels qu'en soient la nature et/ou le support, que de celui de la création d'une œuvre. Les objectifs de ce guide, tels que définis par les Ministères s'expriment ainsi : "Les ministères de l'Éducation nationale, d'une part, et de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, d'autre part, ont souhaité développer l'utilisation des ressources numériques dans les établissements scolaires et universitaires français. Celles-ci peuvent être exploitées pour diffuser des cours ou servir de supports pédagogiques dans le cadre de l'enseignement. Pour que cette politique puisse être menée à bien, les exigences du droit vis-à-vis des enseignants et de leurs établissements devaient être clarifiées. C'est à cet effet que ce guide a été réalisé. Il traite des questions juridiques soulevées en droit de la propriété intellectuelle. Les questions relatives au droit à l'image sont également envisagées." Ce document est téléchargeable sur le portail du numérique dans l'enseignement supérieur et bien sûr, sur le site web de la CGE, rubrique publications. 3 jours plus tard, le 22 juin, c'est au tour d'Educ’ARTE, le service d’ARTE pour les enseignants et leurs élèves, et de Sacem Université (plateforme pédagogique de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem)), d'annoncer leur partenariat éducatif qui revêt un double objectif : le renforcement de l’éducation artistique et culturelle pour tous et sur tous les territoires, et la sensibilisation aux droits d’auteur afin de favoriser les usages numériques légaux. Le communiqué de presse précise que "Au cours de l’année scolaire, Sacem Université publiera 100 vidéos sur Educ’ARTE sur les thèmes de la musique, de la création et de la culture, accessibles à tous les enseignants et les élèves des établissements abonnés. Ces ressources pourront être utilisées en classe, au CDI ou à domicile, notamment dans le cadre de l’éducation musicale ou plus généralement, de l’éducation artistique et culturelle. [Mais] dès aujourd’hui, une vingtaine de vidéos sont disponibles : modules sur les droits d’auteur et la gestion collective ; présentation des métiers du secteur de la musique ; entretiens avec des auteurs-compositeurs sur leur quotidien et leur processus de création. " Voici deux initiatives qui arrivent à point nommé pour que, les doigts de pieds en éventail sur la plage, chacun puisse y puiser l'information juridique lui permettant d'aborder la prochaine rentrée en toute sérénité !

    Isabelle Laurençot Responsable du Pôle Gestion de l'Information - Process

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    L'ESILV lance la session 2 de son MOOC sur la Gestion des risques de crédit dans la Banque, sur la plateforme FUN https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesilv-lance-la-session-2-de-son-mooc-sur-la-gestion-des-risques-de-credit-dans-la-banque-sur-la-plateforme-fun/ Tue, 11 Jul 2017 09:05:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=169673 Face au succès remporté par son MOOC ‘Gestion des risques de crédit dans la Banque' mis à disposition sur la plateforme FUN (France Université Numérique) de février à avril 2017, l'ESILV renouvelle l'opération avec une nouvelle session en septembre 2017.   Des professionnels assidusS'adressant aux étudiants en finance, en économie, aux professionnels du secteur financier (risk managers, front-office, directions financières…) ou aux auditeurs simplement curieux, le MOOC ‘Gestion des risques de crédit dans la Banque' de l'ESILV (L'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci) a été suivi par près de 5500 inscrits dans plus de 90 pays lors de la première session qui s'est déroulée de février à avril 2017. Majoritairement situés en Europe (France - Belgique - Suisse - Espagne - Allemagne - Italie- Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord), 1/3 des apprenants résident en Afrique (Maroc - Cote d'Ivoire - Cameroun - Sénégal - Algérie - Haïti - Tunisie - République démocratique du Congo). L'enquête de satisfaction de la première session a permis d'obtenir des retours très positifs de la part des participants qui ont jugé que le contenu de cette formation allait leur être utile dans leur vie professionnelle. Si la durée globale du Mooc convient, le niveau est jugé difficile. Cette enquête a également révélé que le profil type est : ◦ Un homme ◦ Moins de 35 ans ◦ Diplôme minimum Bac+3 ◦ Objectif professionnel ◦ Temps passé 1 à 2 heures / semaine.   En attendant la certification (en cours pour la Session 2), 202 participants actifs ont reçu une Attestation de suivi en ayant passé le test final ouvert du 10 au 16 avril derniers, et obtenu au minimum une note de 10/20 (20 questions et une seule tentative possible par question). D'après les experts ce ratio est excellent sur ce type de cours. Réputée pour son expertise en finance, notamment dans le secteur bancaire, l'ESILV (L'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci) met ainsi gratuitement à disposition du public un cours sur « la Gestion des risques de crédit dans la Banque ». Ce MOOC présente un état de l'art sur les instruments et les méthodes de mesure et de pilotage des risques de crédit dans les banques. Analysant les changements de l'environnement bancaire suite aux crises majeures survenues entre 2007 et 2012 (crise des subprimes, crise financière, crise des dettes souveraines), ce cours expose le contexte économique et réglementaire des établissements de crédit et détaille les concepts et outils de gestion des risques de crédit. Ce MOOC est porté par Vivien Brunel, diplômé de l'Ecole Polytechnique et titulaire d'un doctorat de physique théorique. Il s'intègre parfaitement au paysage des enseignements de l'école, mettant à disposition des élèves (35% des étudiants ont choisi la spécialité Finance) des outils théoriques et une mise en œuvre pratique des concepts. Ce MOOC est divisé en huit chapitres (1/semaine) et propose : - des séquences vidéo synthétiques (environ 30 minutes par semaine) ; - des questionnaires à choix multiples afin de vérifier les connaissances et la compréhension du cours à la fin de chaque semaine ; - un forum, favorisant l'émulation autour de notions traitées dans le cours, animé par l'équipe de l'ESILV. Y sont décrits : les instruments de dette tels que les obligations et les prêts bancaires, les dérivés de crédit et les structurés de crédit, ainsi que les modèles d'évaluation des risques de crédit. Viennent ensuite : les différents risques qu'engendre l'activité de financement de la banque. Puis les outils et les techniques dont dispose la banque pour piloter son profil de risque et la rentabilité de ses métiers. Plan du cours
    • Semaine 1 : Chapitre 1 : Description de l'activité d'une banque
    • Semaine 2 : Chapitre 2 : Description des instruments de financement
    • Semaine 3 : Chapitre 3 : la modélisation du défaut
    • Semaine 4 : Chapitre 4 : les dérivés de crédit (CDS)
    • Semaine 5 : Chapitre 5 et 6 : CDO et titrisation - le risque de contrepartie
    • Semaine 6 : Chapitre 7 : Un modèle simple de portefeuille de crédit : le modèle de Vasicek
    • Semaine 7 : Chapitre 8 : Analyse des risques d'un portefeuille de prêts de la banque de détail
    • Semaine 8 : Chapitre 9 : Cadre prudentiel et comptable
    • Date de début du cours : 25/09/2017
    • Date de fin du cours : 26/12/2017
    • Date d'ouverture des inscriptions : 03/07/2017
    • Date de fin des inscriptions : 08/12/2017
    Les apprenants devront consacrer chaque semaine en moyenne 3h pour suivre ce cours. https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:devinci+118001+session02/about   A propos de l'ESILV L'ESILV, Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s'insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l'ESILV s'articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, et Nouvelles Energies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1700 élèves - 1400 anciens élèves. L'ESILV est membre de la CGE, de l'UGEI, de la CDEFI et de Campus France.- www.esilv.fr   A propos de FUN Lancée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, FUN-MOOC (GIP) est l'opérateur de la plateforme FUN (France Université Numérique).Ses missions:
    • Accompagner le développement des formations tirant pleinement profit du levier numérique et accessibles au plus grand nombre
    • Inciter à placer le numérique au cœur du parcours étudiant et des métiers de l'enseignement supérieur et de la recherche
    • Offrir des moyens et services mutualisés en soutien aux initiatives numériques des établissements
    • Promouvoir la visibilité de l'offre française de formations et ressources numériques
    A ce jour, la plateforme de MOOC enregistre 1 million d'inscriptions et 150 cours disponibles.]]>
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    Métiers du spatial : le Cnam signataire d'un projet de transition active entre formation et monde professionnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/metiers-du-spatial-le-cnam-signataire-dun-projet-de-transition-active-entre-formation-et-monde-professionnel/ Tue, 11 Jul 2017 15:12:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=169679 Le 21 juin 2017, lors du 53ème Salon international de l'aéronautique et du spatial du Bourget, l'ensemble des membres du groupement Eurospace, association européenne des industriels du spatial (Airbus Defence & Space, Arianegroup, Avio, OHB, RUAG Space, Telespazio, Thales Alenia Space) ont signé un accord de coopération avec un ensemble d'institutions et d'établissements européens de formation technique. Parmi ces derniers, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et l'Université de Montpellier représentent les institutions de formation françaises au sein de cet accord, qui engage également l'École polytechnique fédérale de Lausanne, l'Institut royal de technologie (KTH) de Stockholm, l'Université La Sapienza de Rome, l'Université polytechnique de Madrid et l'institut Von Karman de Bruxelles. Le Conseil des Parties, dont Francesco GRASSO fait partie en tant que représentant du Cnam, est chargé de la mise en œuvre de l'accord, qui a pour objectif de mettre en place un partenariat éducatif pour organiser et structurer la transition de la formation au monde professionnel. Pour ce faire, différents appels à projets, financés par les industriels, seront lancés. Chaque projet prévoie la constitution d'une équipe international (« Advanced Student Team Research in Space Industry », ASTRI) incluant au minimum cinq étudiants provenant de trois universités signataires. Sur une période de dix-huit mois cette équipe travaillera sur une problématique technique prioritaire, liée à l'évolution du secteur et identifiée par un des partenaires industriels. Les six premiers mois pourront être intégrés aux recherches et travaux menés dans le cadre d'un mémoire de fin d'étude. Les douze mois suivants seront réservés à la recherche de solutions pratiques. Pendant cette dernière période, les élèves seront directement intégrés aux équipes industrielles. Ce programme, dont le premier cycle sera lancé au tout début 2018, donnera accès à un certificat reconnu par les acteurs parties prenantes à l'accord, le Distinguished Certificate of Excellence and Experience. Cet accord prévoit une première phase d'évaluation couvrant quatre années académiques, jusqu'en 2020-2021. Au terme de chaque année académique, de nouveaux acteurs industriels et éducatifs seront admis à intégrer cet accord pour en renforcer l'impact.   Le Cnam est le seul établissement d'enseignement supérieur français dédié à la formation des adultes, placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Il pilote un réseau de 30 centres régionaux et territoriaux, et de 158 centres d'enseignement, dont le siège est à Paris. Les parcours de formation, modulaires et individualisés, débouchent sur des diplômes de l'enseignement supérieur, du niveau bac+2 aux diplômes d'ingénieur et de 3e cycle, ou sur des certificats attestant de compétences dans des métiers bien identifiés. Chaque année le Cnam accueille près de 64 000 élèves sur tout le territoire national et à l'étranger. Pour aller plus loin : www.cnam.fr]]> 169679 0 0 0 Le baromètre Égalité Femmes-Hommes vient de paraître https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-barometre-egalite-femmes-hommes-vient-de-paraitre/ Wed, 12 Jul 2017 15:44:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=170945 170945 0 0 0 Sciences Po et l’AGEFIPH signent une convention pour une meilleure prise en compte des handicaps invisibles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sciences-po-et-lagefiph-signent-une-convention-pour-une-meilleure-prise-en-compte-des-handicaps-invisibles/ Tue, 18 Jul 2017 10:09:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=180991 En appui aux orientations du Plan Stratégique de l’Agefiph déployé en 2017, la convention prévoit la diffusion de la recherche pédagogique initiée par Sciences Po pour ses étudiants souffrant de handicaps cognitifs (troubles Dys, troubles du spectre autitistique, etc.) et psychiques (dépression, anorexie, troubles bipolaires, etc.), auprès de l’ensemble des centres de formation. Cette recherche est source d’une innovation pédagogique majeure transposable au-delà du public handicapé. Une recherche pédagogique innovante En 2015 et 2016, Sciences Po, avec le soutien de l’Université de Paris Sorbonne Cité (USPC) et du Programme des Investissements d’Avenir, a engagé un travail de recherche d’innovations pédagogiques pour les étudiants en situation de handicaps cognitifs et psychiques. Le résultat de ces travaux constitue une première, tant au niveau des domaines de recherche explorés (les handicaps cognitifs et psychiques et la pédagogie au sein de l’enseignement supérieur) que par la méthode retenue, mêlant conseils d’experts et expérimentations. Il a fait l’objet d’un guide sur l’innovation pédagogique et les handicaps psychiques et cognitifs publié en 2016. Au terme de la convention, il sera enrichi par des partenariats internationaux auprès d’universités qui mènent des recherches similaires. De nouvelles méthodes et pratiques adaptées à tous les publics Au cours des premiers travaux menés sur l’innovation pédagogique et les handicaps cognitifs et psychiques, il est apparu important de considérer la lutte contre le décrochage  comme stratégique. La sensibilisation et l’accompagnement au changement de pratiques pédagogiques présentent un intérêt majeur dans l’intégration des étudiants porteurs d’un handicap invisible. Il est apparu que ces changements pédagogiques sont aussi vécus positivement par les étudiants non handicapés. Des solutions transférables à l’orientation, à l’insertion professionnelle et au management en entreprise L’innovation pédagogique, testée dans l’enseignement supérieur, a ouvert un champ méthodologique nouveau qui correspond à des besoins plus larges que la formation, comme l’orientation et le management en emploi. La transversalité des principes étudiés permet de repenser la transmission des savoirs classiquement utilisés dans les organismes de formation ou en entreprise. Il est souvent difficile pour un demandeur d’emploi souffrant d’un handicap cognitif ou psychique de suivre une formation dans ces organismes. Les mêmes difficultés sont évoquées par les managers de personnes atteintes de ce type de handicaps. L’étude permet de comprendre les difficultés d’apprentissage et les potentiels de ces personnes. Associée à des outils pratiques, elle contribue à  améliorer leur acquisition de savoirs et de savoir-faire tout en valorisant leurs aptitudes à préparer l’insertion professionnelle.   A propos de Sciences Po Fondée sur des valeurs d’ouverture et d’excellence, Sciences Po est une université de recherche sélective de rang international dont le modèle unique associe spécialisation en sciences humaines et sociales, pluridisciplinarité et ancrage professionnel pour former des acteurs qui comprennent et transforment la société. La diversité étant un élément structurant de son identité, Sciences Po compte 47 % d’étudiants internationaux issus de 150 pays et 27 % des élèves sont boursiers contre 6 % en 2000. A propos de l’Agefiph L'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), instituée par la loi du 10 juillet 1987, élabore et finance un panel d'aides et de services en direction des personnes handicapées, des employeurs et des professionnels de l'insertion. Son implication auprès d'un vaste réseau de professionnels et son travail d'analyse lui confèrent une expertise et un rôle de développeur reconnus. En 2015, l'Agefiph a engagé 211 180 interventions en faveur des personnes handicapées et 107 109 interventions en direction des entreprises.]]> 180991 0 0 0 Montpellier BS obtient le label Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/montpellier-bs-obtient-le-label-egalite-professionnelle-entre-les-femmes-et-les-hommes/ Fri, 21 Jul 2017 08:50:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=183517 183517 0 0 0 La langue française dans les écoles d’ingénieurs : remédiation par des outils numériques, une étude de cas à Grenoble INP – Esisar https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-langue-francaise-dans-les-ecoles-dingenieurs-remediation-par-des-outils-numeriques-une-etude-de-cas-a-grenoble-inp-esisar/ Fri, 21 Jul 2017 08:15:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184791 Maîtrise de la langue et réussite scolaire La baisse du niveau en langue française dans toutes les strates de la société est une réalité dont la presse se fait régulièrement l’écho. Les récentes études ainsi que les statistiques sont inquiétantes, notamment en ce qui concerne la jeunesse. Qui aurait pu dire, il y a quelques années, que la situation chez nos étudiants aurait nécessité des actions de remédiation que plusieurs écoles n’ont pas hésité à mettre en œuvre ? Et pourtant, le niveau social qu’atteindront nos futurs diplômés est des plus confortables. Les raisons qui font que le niveau en orthographe n’est plus comparable à celui qu’avaient nos aînés du siècle dernier sortent du cadre de l’article. Cependant, force est de constater qu’il devient parfois difficile de s’appuyer uniquement sur la maîtrise de la langue écrite de certains de nos contemporains pour en déduire leur niveau social. À Grenoble INP – Esisar, nous sommes confrontés, sur ce point, à la même situation que celle que rencontrent les enseignants des autres écoles d’ingénieurs, notamment celles en cinq ans. Notre mission n’est-elle pas de former les futurs cadres qui correspondent aux attentes des entreprises, aussi bien au niveau technique que dans la communication orale et écrite ? Si les étudiants admettent naturellement que rigueur et technique vont de pair, il nous appartient de leur montrer qu’il doit en être de même pour la communication, surtout au sein des entreprises qui les emploieront. Depuis six ans que l’Esisar s’est engagée à apporter aux étudiants les moyens de redresser leur niveau en langue française, il a été établi qu’il existe une forte corrélation entre leur mention obtenue au baccalauréat et leur maîtrise de la langue. Cependant, l’obtention d’une mention très bien aujourd’hui n’est plus synonyme de bonne maîtrise de la langue française comme il était courant de l’affirmer il y a quelques années. À l’autre extrémité de l’échelle, les étudiants éprouvant de grandes difficultés ne réussissent que rarement à valider la 1re année, hormis les cas de dyslexie ou de dysorthographie, ce que corroborent les résultats de la première évaluation de leur niveau en langue française lors de leur arrivée à l’école et le taux d’échec constaté en fin de 1re année. Cette constatation ne fait que vérifier les propos du mathématicien Laurent Lafforgue (1) lorsqu’il rapporte que le défaut de maîtrise du français chez les étudiants est la première cause de difficultés insurmontables rencontrées par les professeurs de mathématiques et de sciences. Ces difficultés, chez nos étudiants, relèvent-elles d’un manque d’autovigilance orthographique ou bien de lacunes ? Ces dernières ont, a priori, été pointées du doigt puis, comme pour tenter d’atténuer la gravité du phénomène, on s’est rassuré en avançant que les efforts exigés par les matières scientifiques avaient conduit les étudiants à être moins attentifs à la rigueur orthographique. Pour vérifier cette hypothèse, il a été décidé, il y a trois ans, de mettre en place des exercices écrits à difficultés ciblées pour lesquels les étudiants n’avaient, comme préoccupation, que la mise en pratique de certaines règles de la langue. Nous avons alors observé que plus de 50 % des étudiants n’étaient pas capables de respecter ces quelques règles. Ceci ne peut pas être attribué uniquement à un manque d’autovigilance. L’action à mener doit donc s’articuler autour de deux axes auxquels il convient d’en ajouter un troisième : l’exemplarité. Que ce soit à travers la qualité des supports pédagogiques et des courriels ou par les actions de communication engagées par les établissements, le rôle des encadrants est essentiel, tant il est vrai qu’une partie de l’apprentissage procède d’abord par imitation. Sensibilisés au problème du manque de maîtrise de la langue, les étudiants, au regard de la remédiation, adoptent des attitudes très disparates. Entre ceux qui admettent qu’il leur est nécessaire de progresser et qui, de bon cœur, utiliseront les ressources que l’école a mises à leur disposition et ceux qui, englués dans une fatalité trop longtemps entretenue, considèrent que plus rien ne peut être fait pour les aider, se trouvent un nombre non négligeable d’étudiants qui ne comprennent pas la situation. En effet, confortés par l’obtention du précieux sésame qui leur a ouvert les portes de l’enseignement supérieur, ils n’admettent pas que leur niveau en langue française soit remis en question. La plupart avaient certainement eu fort à faire avec l’orthographe et les dictées dès le primaire puis, ayant franchi les étapes du collège et du lycée sans que leurs faiblesses ne les pénalisent outre mesure, ils avaient considéré que, côté langue française, « tout était gagné ». Parmi ceux-ci, il y a les inconditionnels des correcteurs orthographiques qu’ils considèrent comme la panacée, ce qui les amène à s’interdire tout effort sur le sujet. Quant à la maxime qui associe une orthographe malmenée à une image ternie de la personne, elle produisait certes des effets bénéfiques à une certaine époque, mais plus de nos jours. L’évaluation diagnostique de 1re année montre qu’environ 85 % des étudiants ont besoin d’une remédiation. Ceci va leur demander un effort inattendu que certains ne sont pas prêts à fournir. Alors que pour leurs aînés cet effort relevait de la période de l’école primaire, pour ensuite devenir un automatisme, nos étudiants avouent que, en raison du nouveau rythme de travail, ils n’ont pas, ou si peu, de temps à consacrer pour améliorer leur maîtrise de la langue. À l’Esisar, pour redresser le niveau en langue française des étudiants et souligner l’importance que l’école y attache, nous avons mis en place l’ingénierie pédagogique suivante : -       quelques cours et TD de communication écrite ; -       la mise à disposition d’une plateforme en ligne (Orthodidacte). Cet outil, accessible à tout moment, permet aux étudiants de progresser en autonomie et ce, sans surcharger leur emploi du temps.   Depuis maintenant six années que la plateforme Orthodidacte est utilisée, des changements de comportement ont été observés : même si l’on déplore une forte disparité au niveau des résultats, les statistiques montrent que le redressement est en bonne voie et que les étudiants commencent à prendre conscience de l’importance de la langue française. Pour la promotion actuelle, en fin d’année, 50 % des étudiants ont atteint le niveau attendu (soit 16/20 à l’évaluation en ligne). Bien que tous aient progressé, et certains de façon remarquable, la tâche est encore rude. Une enquête menée auprès de ces mêmes étudiants a permis de savoir que presque tous admettent la nécessité d’une remédiation et reconnaissent que les ressources d’Orthodidacte correspondent à leurs besoins. Certains osent même témoigner de leurs progrès : « On me disait toujours que j’étais faible en orthographe, vous au moins vous faites quelque chose pour m’aider et ça m’encourage. » Comment, maintenant, inciter tous nos étudiants à attacher davantage d’importance à la remédiation en langue française, et ce, tout au long des cinq années d’études ? Des pistes sont actuellement à l’étude : - étendre la mise à disposition de la plateforme Orthodidacte aux étudiants des cinq années ; - obtenir de la part des enseignants moins de complaisance face à l’accumulation des fautes, c’est une condition nécessaire ; - encourager les étudiants à faire de l’orthographe une voie d’excellence, c’est l’objectif. Nos regards se portent également vers la Certification Le Robert, examen professionnel en ligne qui pourrait devenir un atout dans les CV de nos étudiants. Enfin, pour compléter la panoplie des actions menées et affirmer l’engagement de l’établissement, Grenoble INP – Esisar réfléchit à la mise en place d’un concours d’orthographe ludique destiné aux élèves des écoles d’ingénieurs.

    Bernard Glossi Ingénieur-enseignant en électronique numérique et administrateur d’Orthodidacte pour Grenoble INP – Esisar

      (1) Laurent Lafforgue : Extrait du Court plaidoyer en faveur de la grammaire – 11 mars 2011 au Sénat.   À propos de Bernard Glossi Bernard Glossi est ingénieur-enseignant en électronique numérique. Il enseigne l’architecture des ordinateurs dans le module Système matériel et logiciel. Depuis plusieurs années, il a constaté la baisse régulière du niveau en langue française des étudiants. En 2010, lors d’une présentation de la plateforme en ligne Orthodidacte, il a été convaincu que cet outil était la solution dont les étudiants avaient besoin pour améliorer leur maîtrise de la langue française. La direction de Grenoble INP – Esisar a rapidement validé ce choix et l’école est devenue, en 2011, la première école d’ingénieurs à mettre cette plateforme à disposition de ses étudiants. En novembre 2016, il a participé au lancement officiel de la Certification Le Robert (https://www.youtube.com/watch?v=eWFDKrAFoA0), examen professionnel en ligne qui avait été testé à l’école par 350 étudiants en février de cette même année. Actuellement, il a en charge le dossier qui conduira à mettre en place une remédiation en langue française pour les formations en alternance de plusieurs écoles d’ingénieurs.   À propos de Grenoble INP – Esisar L’ Esisar forme des ingénieurs maîtrisant toutes les compétences propres aux systèmes, depuis les systèmes et composants électroniques jusqu’à la programmation et le génie logiciel, en passant par la robotique, les réseaux, les circuits et systèmes de communication, les systèmes d’information. Cette formation orientée « système » s’appuie notamment sur le tissu industriel local, très présent dans les domaines de l’aéronautique, des automatismes, de la monétique et de l’impression. Elle s’appuie également sur la plateforme technologique Esynov, plateforme dédiée aux  systèmes embarqués, à la radiofréquence et à la sécurité. L’Esisar diplôme chaque année une centaine d’étudiants, dont une vingtaine par la voie de l’apprentissage. Ces étudiants ont vocation à occuper des emplois techniques à responsabilité et des postes de direction dans ces professions. La majorité des diplômés travaille en Auvergne-Rhône-Alpes et en PME.  Les diplômés mettent un mois en moyenne pour trouver un emploi et occupent des fonctions de cadre. Pour mieux répondre aux besoins des entreprises sur les compétences demandées aux ingénieurs formés en systèmes intelligents, l’Esisar a développé une expertise sur la sûreté et la sécurité des systèmes, avec notamment : - la mise en place de la chaire d’excellence industrielle, Trust, avec la Fondation de Grenoble INP et trois entreprises partenaires (Ingenico,  InnovistaSensors et GRDF)  ; - l'organisation de la finale européenne de CSAW,  plus grand concours académique mondial sur la sécurité ; - la création d'un plateau de formation, NumericLab, dédié à la cybersécurité.]]>
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    “Derrière l’enjeu de l’orthographe, c’est toute la question des méthodes et des programmes scolaires qui se pose”* https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/derriere-lenjeu-de-lorthographe-cest-toute-la-question-des-methodes-et-des-programmes-scolaires-qui-se-pose-le-monde/ Fri, 21 Jul 2017 09:20:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184793  La dernière enquête de la DEPP[2] datant de 2016, relative à la performance en orthographe des élèves en fin d’école primaire, met en lumière que les difficultés en orthographe rencontrées par ces élèves sont en augmentation constante depuis la première enquête menée en 1987. Ainsi, ces difficultés avaient doublé entre les enquêtes de 1987 et 2007 mais également entre celles de 2007 et 2015. Force est de constater que la majorité des élèves présentent des difficultés orthographiques mais que ces dernières dépendent très largement de la catégorie socioprofessionnelle des parents. Toutefois, la DEPP souligne que les mesures d’éducation prioritaire dont bénéficient certains établissements d’enseignement primaire tendraient à faire diminuer cet écart. Par conséquent, il serait opportun de questionner la corrélation entre maîtrise de la langue et réussite scolaire. Tout d’abord, la réussite scolaire - tout autant que l’échec - est un construit social fabriqué par et pour l’Institution scolaire. De ce fait, l'École prescrit des pratiques conformes à des procédures établies par elle-même. Elle possède également ses propres codes et normes, notamment de hiérarchisation et d’excellence. De cette manière, l'École impose également ses propres niveaux d’exigence institutionnelle ; ces derniers étant spatio-temporellement ancrés. Par exemple, le niveau d’exigence de l’Institution - mais également du personnel enseignant - en zone d’éducation prioritaire ne sera pas identique à celui attendu d’un établissement d’une grande agglomération. De plus, la réussite scolaire revêt un caractère arbitraire dans le sens où cela ne reflète pas les compétences réelles des élèves car l'École choisit les matières d’enseignement présentées dans les syllabus tout comme l’enseignant choisit les évaluations de ses élèves. Philippe Perrenoud, souligne qu’“avec une épreuve à référence normative, on crée de l’inégalité à partir de n’importe quelle variance”[3] alors que l'École a pour vocation initiale de mener vers la “réussite” une masse d’élèves présentant chacun leurs particularités, tant sur le plan de l’intérêt, de l’habileté, de la langue ou encore de la culture. Ensuite, la maîtrise du langage présente, initialement, un caractère inégalitaire réel dans le sens où le capital culturel dont sont dotés les élèves a des répercussions car c’est un moyen d’action efficace et, simultanément, un bien symbolique ainsi qu’une source de distinction selon Pierre Bourdieu[4]. Ainsi, la maîtrise du langage peut apparaître comme un héritage familial. Selon le milieu socioculturel dans lequel l’élève va évoluer, son héritage quant à la maîtrise de la langue va différer. Ainsi, un élève dont les parents font partie d’une catégorie socioprofessionnelle supérieure possédera plus facilement des savoirs “scolairement rentables”, au sens de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron[5]. Ces élèves se trouvent moins éloignés de la culture scolaire et n’auront pas le même chemin à parcourir pour faire l’acquisition de ces savoirs scolaires. De fait, ces derniers, possèdent un capital linguistique mais aussi un mode de pensée et de réflexion qui situent les apprentissages scolaires dans l’habitus familial. Pour conclure, nous pouvons constater que la maîtrise de la langue et la réussite scolaire sont relativement corrélés. En revanche, l’orthographe, comme la pratique d’une langue vivante, a pour vocation d’évoluer et de s’adapter aux usages. Toutefois, il serait intéressant de soulever la question de la différence de prise en compte des usages et de l’évolution officielle, de l’orthographe notamment. La lente prise en compte des nouveaux usages ne soulignerait-elle pas une volonté, de la part de ceux qui la maîtrisent et en tirent en partie leur hiérarchie, une volonté conservatrice de la notion de réussite scolaire et de reproduction sociale ? Et enfin, comme l’a mentionné le journal Le Monde du 09/11/2016, la question de l’orthographe comme marqueur social, revêt un caractère politique dans le sens où “derrière l’enjeu de l’orthographe, c’est toute la question des méthodes et des programmes scolaires qui se pose”.

    Amandine Mamelin Étudiante en sociologie Université Paris Dauphine

      [1] *Le Monde du 09/11/2016 [2] Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance [3] P. PERRENOUD, “La triple fabrication de l’échec scolaire”, Psychologie française, n° 34/4, 1989, pp. 237-245 [4] P. BOURDIEU, La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, éd. de Minuit, 1979. [5] P. BOURDIEU, J-C. PASSERON, Les héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, éd. de Minuit, 1964.]]>
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    L’orthographe, critère d’excellence dans un monde digital https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lorthographe-critere-dexcellence-dans-un-monde-digital/ Fri, 21 Jul 2017 09:30:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184796 L’oral semble dominer nos échanges : les appels téléphoniques et les émoticônes nous dispensent de l’écriture, les textos peuvent être dictés, nos messageries audio sont pleines... Cependant, le monde a changé : le passage au digital marque  étonnamment le retour de l’écrit. L’écrit, premier lien avec l’entreprise Les guichets sont en partie remplacés par des sites attractifs. Parfois, c’est « Claire » ou « Jérôme » qui prennent la plume, ou plutôt qui frappent le clavier ! Il est impensable que la réponse soit mal rédigée. Le vocabulaire choisi, l’orthographe exemplaire, le style sont le signe de la marque, témoignent de son sérieux, de la qualité de ses employés et plus encore de ses compétences, des bureaux jusqu’aux ateliers. L’écrit devient donc le premier lien avec l’entreprise. Une orthographe et une syntaxe parfaites s’imposent. Pourtant le niveau ne cesse de baisser. Les entrepreneurs s’inquiètent. Pourquoi de telles lacunes ? Entre 1976 et 2005 l’éducation nationale a supprimé 700h de français puis le nombre d’heures de français n’a cessé de diminuer. (Source : Jean-Pierre Colignon, auteur et administrateur de la Défense de la langue française, ancien correcteur-chef du Monde). Les étudiants actuels n’ont pas eu de formation suivie et solide. Pas de travail personnel non plus. Les effets sont tangibles, 1/3 des étudiants, non seulement ignore l’orthographe d’un mot, mais surtout ne s’en soucie pas ! Ecrire sans faute, serait-ce un don, reçu ou pas ? Alors si on en est dépourvu, il reste une solution très simple : le travail ! Répétitions, explications, attention. Qui en parle ? Lorsque l’un des parents au moins a fait des études, a des responsabilités professionnelles, la scolarité de l’enfant est surveillée, commentée et les devoirs sont corrigés…en principe ! Pourquoi écrire sans faute ? Toutes les fautes n’ont pas le même impact rédhibitoire. Un mot d’usage déformé sera davantage pardonné qu’un verbe mal conjugué. L’un sera le signe d’un oubli, l’autre celui d’un incompétent qui n’a pas pris le temps de se corriger. Quoi qu’il en soit, des mails mal orthographiés prouvent que l’interlocuteur n'a pas pris le temps de se relire, soit par urgence absolue, soit parce que l'importance qu'il accorde à cet échange n'est pas très élevée... Est-ce donc nécessaire de continuer le dialogue ? Respect de règles, respect de l’autre. En entreprise, grande question : comment différencier deux candidatures ? Le sourire ne convaincra pas sur le long terme. Au-delà de la reconnaissance du diplôme et des stages effectués, la maîtrise d’une langue est le premier indice d’une personnalité rigoureuse, construite, attentive et investie. Il suffit de demander au postulant de rédiger quelques mots sur l’entreprise, et le tour est joué : le candidat est dévoilé malgré lui. L’orthographe devient donc un critère simple, évident, rapide, indispensable pour transmettre une bonne image de soi, trouver et garder un emploi ! Rien n’est perdu ! Une bonne orthographe s’acquiert, il suffit de le vouloir, et déjà de reconnaître ses manques. Quand un étudiant a enfin pris conscience de l’absolue nécessité de bien écrire, l’ESDES lui offre des aides exceptionnelles. Une dictée dans les premiers jours du cursus permet de quantifier les difficultés et d’y remédier par quelques cours de « soutien ». Une nouveauté à l’ESDES : SOS orthographe. Un suivi au cas par cas pour les demandeurs en  difficulté. Avant de rendre un devoir, l’étudiant a la possibilité de faire relire son travail à l’enseignant qualifié. Les fautes sont surlignées. A l’auteur de trouver l’erreur et de rectifier. C’est, le meilleur service à donner : travailler sur le texte même de l’étudiant, aller dans ses difficultés et donner les explications qui correspondent à ses attentes. Un regard extérieur pour progresser. Cette relecture soignée et soigneuse peut aussi être proposée aux chargés de communication, aux enseignants chercheurs, aux doctorants rédigeant leur thèse.

    Anne Liu Maître de conférences méthodologie et langue française Pôle Sciences humaines et Sociales

      A propos de l'ESDES L’ESDES est la 1re Business School engagée en faveur de l’émergence d’une économie responsable dans un monde globalisé et numérique. Sa recherche et son positionnement original lui confèrent une marque distinctive de formation « manager‐entrepreneur responsable ». Ecole de management née au sein de l’Université Catholique de Lyon (UCLy), membre de la Conférence des Grandes Écoles, l’ESDES délivre un diplôme Bac+5 visé par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) conférant le Grade de Master, et un programme Bachelor en 3 ans qui accueillent des étudiants français et internationaux. Elle est engagée dans le processus d’accréditation internationale AACSB.]]>
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    La dyslexie, un handicap invisible qui peut être très invalidant. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-dyslexie-un-handicap-invisible-qui-peut-etre-tres-invalidant/ Fri, 21 Jul 2017 09:00:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184798 les écrits reflètent la qualité de l’émetteur et prouvent le respect porté au destinataire ». Les élèves dyslexiques subissent à longueur de temps ces jugements de valeur. On leur a répété pendant toute leur scolarité « tu es nul » « tu es un bon-à-rien » (suspicion de défaut de qualité de l’émetteur). Ces propos dévalorisants nuisent gravement à l’estime de soi des jeunes, mais ils impactent aussi leur relation aux autres « tu te moques de moi, tu ne fais pas d’efforts » (suspicion de manque de respect porté au destinataire). Le dyslexique n’est ni nul, ni irrespectueux. Il dispose de qualités masquées par sa difficulté avec l’écrit et fait au contraire davantage d’efforts que les autres que ce soit à l’école ou dans l’emploi. Il a des compétences ailleurs et il travaille souvent plus que les autres pour obtenir des résultats identiques en raison de ce que les experts appellent la « surcharge cognitive ». D’autres pays ont un rapport à l’apprentissage et à son évaluation qui met davantage en valeur les savoir-faire, que les connaissances académiques. Les évaluations se font alors sur les bases des pratiques professionnelles et permettent de faire une meilleure place à ceux qui sont en difficultés avec la langue écrite. Certaines entreprises ont compris le bénéfice qu’elles pouvaient tirer d’avoir en leur sein des collaborateurs atypiques. Les dyslexiques seront par exemple vigilants pour réduire le nombre de mails. Les dyslexiques préfèreront les présentations pas schéma ou par mise en situation. Ils rendront ainsi accessibles des explications à des collaborateurs non francophones ou à des clients étrangers. Leur singularité ouvre des perspectives de créativité et d’organisation des entreprises. Plus de 10 ans après la grande loi de 2005 sur le handicap qui définit la spécificité des troubles cognitifs, il est temps que les jeunes en difficulté avec l’orthographe trouvent des réponses au delà des a priori et des préjugés qui les enfoncent davantage et qui ne correspondent pas à la réalité de l’emploi d’aujourd’hui.

    Vincent Lochmann rédacteur en chef - Vivre FM

      Après avoir présidé la Fédération française des dys (ffdys), Vincent Lochmann est membre du bureau de la « European dyslexia association ».  Il est membre du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées au titre des personnalités qualifiées. www.ffdys.fr www.eda-info.eu]]>
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    L’orthographe, qu’elle nous passionne, nous angoisse ou nous indiffère, est un élément incontournable de notre vie professionnelle. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lorthographe-est-elle-un-marqueur-social-maitrise-de-la-langue-et-reussite-scolaire/ Fri, 21 Jul 2017 08:00:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184799 Nos fautes et nos manquements la concernant influent (parfois insidieusement) sur l’image que les destinataires de nos messages ont de nous : notre implication, notre crédibilité, notre niveau d’étude, voire notre potentiel intellectuel. Que cela soit justifié ou non, la maîtrise de la langue française reste donc un marqueur social dans l’esprit collectif. Son incidence sur la recherche d’emploi le prouve : 82 % des recruteurs sont sensibles à l’orthographe des candidats, et une faute sur un CV multiplie par trois le risque de voir la candidature rejetée*. Qu’en est-il de la réussite scolaire ? Bien au-delà des quelques points retirés à une copie truffée de fautes, une étude récente du CNRS montre qu’une maîtrise insuffisante de la langue constitue un facteur d’échec dans les études universitaires. À l’heure du numérique, les besoins en compétences écrites augmentent alors que le niveau d’orthographe chute drastiquement depuis vingt ans. En parallèle, le courriel est devenu LE mode de communication en entreprise, sans compter les réseaux sociaux, les sites internet, les blogs, les tchats professionnels… Peu importent le secteur d’activité et la fonction exercée, ces évolutions nous exposent tous à la faute ! Dans ce contexte, la maîtrise de l’orthographe est devenue indispensable pour affronter sereinement le marché du travail. C’est pourquoi les établissements d’enseignement se sont emparés du sujet et proposent de plus en plus à leurs étudiants de se remettre à niveau et de combler leurs lacunes avant d’obtenir leur diplôme et de se jeter dans le grand bain. Chez Projet Voltaire, nous travaillons avec plus de 2 000 écoles et organismes de formation conscients de cet enjeu, et ce, quel que soit leur domaine d’enseignement. Car oui, le fléau du « Sa va ? » et du « J’ai manger » touche toutes les catégories d’étudiants, du CAP au BAC + 5, du futur informaticien au journaliste en devenir. Il n’est pourtant pas rare d’être confronté à des préjugés à ce sujet, comme si un bon niveau de français était réservé aux classes sociales dites élevées. La position consistant à identifier l’origine sociale du rédacteur en fonction de son orthographe est particulièrement stigmatisante. La langue française appartient-elle à une élite ? L’école de la République est-elle réservée à une population privilégiée ? N’enseigne-t-elle pas l’écrit dès le plus jeune âge ? L’expérience montre que les fautes d’orthographe concernent toutes les catégories socioprofessionnelles, même si elles assaillent davantage les hommes que les femmes, les jeunes que les seniors (cf. Baromètre Voltaire®). Mais rien ne vient attester que le problème varierait en fonction du quartier, des revenus… Au-delà de cette question du marqueur social, l’orthographe reste un moyen de se démarquer et de répondre aux exigences du marché de l’emploi. Cependant, si la maîtriser est indéniablement l’un des nombreux passeports nécessaires à l’avenir des étudiants, qu’en est-il du présent ? Est-ce que, pendant leurs études, leur seule motivation à court terme devrait être de ne pas se voir retirer des points sur une copie ? Loin de là ! D’après une étude menée par des chercheurs du CNRS, progresser en orthographe permet de progresser dans d’autres domaines, littéraires comme scientifiques. Entre 2011 et 2014, 849 étudiants en première année de licence d’économie et gestion à l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée et à l’université Lille 1 ont participé à l’expérimentation. Tous ont été informés en début d’année de la possibilité de s’entraîner sur la plateforme en ligne du Projet Voltaire pour améliorer leur français, mais seule la moitié a été fortement encouragée par l’équipe pédagogique à se connecter à la plateforme. Sans surprise, les étudiants ayant été suivis et incités à utiliser l’outil ont amélioré leur littératie. Plus surprenant, ils ont également augmenté leur moyenne dans les autres matières. Yannick L’Horty, professeur d’économie à l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée, directeur de la fédération TEPP (Travail, emploi et politiques publiques) du CNRS et coauteur de cette étude, explique : « Une bonne syntaxe, une bonne grammaire ou une bonne orthographe aident à bien comprendre l’énoncé d’un problème de mathématiques, comme elles aident à le résoudre. » L’orthographe apparaît ainsi comme un moyen de faciliter la compréhension et de mieux structurer sa pensée. L’étude conclut : « Une meilleure maîtrise de la langue permet donc d’améliorer sensiblement les résultats obtenus à l’issue de la première année universitaire, qui est l’année charnière réputée la plus sélective. Ces résultats suggèrent que l’insuffisante maîtrise de la langue mérite bel et bien de figurer dans la liste des facteurs d’échec en licence. » Face au décrochage qui touche 20 % des étudiants (soit environ 75 000 jeunes sortant de l’enseignement supérieur sans diplôme), une meilleure maîtrise de la langue est donc une piste concrète pour favoriser la réussite scolaire.

    Amandine Paret Projet Voltaire

    *Thèse de Christelle Martin Lacroux, agrégée en économie-gestion, enseignante et membre du laboratoire de recherche GRM à l’université de Toulon, publiée fin 2015.   A propos de Amandine Paret Amandine Paret est chargée des partenariats de collaboration entre le Projet Voltaire et les établissements d’enseignement ou les entreprises. Elle gère en outre le volet Projet Voltaire « écoles primaires » (http://www.les-fondamentaux.fr). Ayant désespéré plus d’un enseignant avec ses libertés prises avec l’orthographe pendant sa scolarité, elle a pallié ses lacunes à l’âge adulte pour faire de l’écriture un terrain de jeu plutôt qu’un outil de torture.     A propos du Projet Voltaire Lancé en 2008 par la société Woonoz, le Projet Voltaire est le service en ligne de remise à niveau personnalisée en orthographe. Créé en collaboration avec un comité d’experts en orthographe (piloté par Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe), il permet d’acquérir les bons automatismes dans le domaine des règles fondamentales de l’orthographe et de la grammaire. Le Projet Voltaire, c’est : – un outil qui s’adapte avec une précision chirurgicale au niveau et au rythme d’acquisition de chacun ; – une mémorisation rapide et durable, grâce à la technologie innovante de l’Ancrage Mémoriel® ; – une mise en œuvre simple et rapide (rien à installer sur l’ordinateur) ; – des outils de suivi détaillé des progrès de chacun ; – un engagement fort pour l’accessibilité du service aux dyslexiques, aux sourds, aux malvoyants et aux non-voyants. Le Projet Voltaire compte aujourd’hui plus de 4 millions d’utilisateurs, dont 2 000 établissements d’enseignement, 700 entreprises et des particuliers de tous âges. Depuis 2010, 100 000 candidats ont passé le Certificat Voltaire : cet examen se déroule dans l’un des 500 centres d’examen agréés (sous surveillance et avec vérification d’identité), et certifie un niveau en orthographe (comme le TOEIC® pour l’anglais).]]>
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    La Fondation de France met en ligne un moteur de recherche répertoriant toutes ses bourses pour étudiants et chercheurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-fondation-de-france-met-en-ligne-un-moteur-de-recherche-repertoriant-toutes-ses-bourses-pour-etudiants-et-chercheurs/ Fri, 21 Jul 2017 08:45:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184804 Plus d'information]]> 184804 0 0 0 « Les instituts français de recherche a l’étranger, un outil de la diplomatie d’influence a mieux valoriser » : les préconisations du sénateur Richard Yung https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-instituts-francais-de-recherche-a-letranger-un-outil-de-la-diplomatie-dinfluence-a-mieux-valoriser-les-preconisations-du-senateur-richard-yung/ Fri, 21 Jul 2017 08:30:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184806
  • associer davantage les IFRE à la prise de décision publique, en améliorant la diffusion des résultats de leurs recherches auprès des diplomates et des décideurs ;
  • faire véritablement travailler les IFRE en réseau, autour de problématiques communes (migrations, changement climatique, lutte contre le terrorisme) ;
  • renforcer les partenariats avec les établissements universitaires et scientifiques de leurs pays d’accueil, sur le modèle du Centre Marc-Bloch de Berlin ;
  • faire mieux connaître les IFRE et leurs travaux, grâce à une communication plus dynamique ;
  • donner une place plus importante aux IFRE dans le champ de la recherche française en sciences humaines et sociales, grâce à des accords de coopération avec des universités et des organismes de recherche français.
  • Consulter l'Espace presse. Le rapport sera prochainement mis en ligne sur le site du Sénat  ]]>
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    « L’écriture c’est quelque chose que l’on peut faire partout et que personne ne peut vous prendre » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecriture-cest-quelque-chose-que-lon-peut-faire-partout-et-que-personne-ne-peut-vous-prendre/ Fri, 21 Jul 2017 09:25:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184807 Isabelle VERRECCHIA[/caption]

    « Franchir les murs d’une prison, c’est avant tout dépasser les barreaux des préjugés »

    Ces phrases ont été échangées entre participants et membres du jury venus à leur rencontre derrière les murs de la prison.

    Entre les premiers qui pensaient ne pas savoir bien écrire ou qui entraient à peine dans l’écriture et les seconds qui venaient partager leur expérience des mots.

    Il aura fallu du courage pour vaincre ses craintes, faire taire ses peurs, livrer ses souvenirs personnels et oser affronter la page blanche.

    En ÉCRIVANT des moments de bonheur passés désormais impossibles, ces “apprentis- écrivain” ont remporté leur plus belle victoire.  Ecrire c’est désormais s’ouvrir aux autres, partager malgré les murs et briser un isolement.

    Découvrir les textes des lauréats

    Isabelle Verrecchia Déléguée générale - Fondation M6

        [caption id="attachment_184808" align="alignleft" width="351"] Concourts d'écriture "Au-delà des lignes" Fondation M6 au centre pénitencière de Beauvais[/caption] [caption id="attachment_184809" align="alignleft" width="351"] Concourts d'écriture "Au-delà des lignes" Fondation M6 au centre pénitencière de Beauvais[/caption] [caption id="attachment_184810" align="alignleft" width="351"] Concourts d'écriture "Au-delà des lignes" Fondation M6 au centre pénitencière de Beauvais[/caption]]]>
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    Philippe Régimbart, nouveau délégué général de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/philippe-regimbart-nouveau-delegue-general-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Fri, 21 Jul 2017 07:45:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184812 Philippe Régimbart, 55 ans, prendra les fonctions de délégué général de la Conférence des grandes écoles le 1er octobre 2017. Il succède ainsi à Francis Jouanjean qui occupait ces fonctions depuis le 1er novembre 2013. Diplômé de l'Essec en 1985, Philippe Régimbart a débuté sa carrière dans le domaine des systèmes d'information d’entreprises, en tant que consultant et formateur pour le groupe américain IRi. En 1997, il rejoint son école d’origine, l’Essec en tant que directeur des études et des admissions. A partir de 2007, Il dirige le programme Grande école de l’Inseec à Paris, puis celui de Skema Business School, avant de rejoindre la CCIP en 2012. Depuis 2013, Philippe Régimbart est directeur des admissions et concours de la Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France, en charge notamment du concours des grandes écoles de management regroupées au sein de la banque commune d’épreuves (BCE).]]> 184812 0 0 0 Quelle appropriation des Objectifs du développement durable par les acteurs non-étatiques français ? 1er Rapport collectif sur les ODD du Comité 21 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelle-appropriation-des-objectifs-du-developpement-durable-par-les-acteurs-non-etatiques-francais-1er-rapport-collectif-sur-les-odd-du-comite-21/ Fri, 21 Jul 2017 13:28:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184840 Pour Bettina Laville, Présidente du Comité 21, « leur portée universelle dessine pour le 21ème siècle les directions d’un monde connecté, qui tisse une trame de solidarité entre les individus et les groupes ». Mais après plus d’un an de mise en œuvre, quelle est l’état d’appropriation des ODD par les acteurs non étatiques français ?
    Le Comité 21 publie aujourd’hui un rapport sur la question, fruit d’un travail collectif avec ses adhérents et partenaires. [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2017/07/rapport-appropriation-odd-bd.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]]]>
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    Le Programme FIER-DOC « French Innovative Experience in Research » du Réseau « n+i » en partenariat avec Arts et Métiers ParisTech, ANRT et Campus France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-fier-doc-french-innovative-experience-in-research-du-reseau-ni-en-partenariat-avec-arts-et-metiers-paristech-anrt-et-campus-france/ Fri, 21 Jul 2017 18:00:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=184854 dans un autre laboratoire en France. Pour le candidat, c’est l’opportunité :
    • D’acquérir les compétences nécessaires à la gestion et à la gouvernance des projets de recherche (éthique, rôle sociétal du chercheur, sécurité des données, comment et où publier, les brevets, la propriété intellectuelle, la communication, la recherche bibliographique…) utiles à tout futur directeur de programmes de recherche (séminaire de 200 heures soit 2mois de cours).
    • D’avoir une expérience de 3 mois de recherche en France, et ainsi apprécier le travail de thèse qui lui sera demandé, s’acculturer à la vie en France (logements, éducation des enfants, culture, tourisme, etc).
    Pour les encadrants tant académiques qu’industriels, cette période d’immersion permet :
    • De tester les compétences scientifiques du candidat, ses aptitudes expérimentales et ses qualités d’adaptation au travail et aux méthodes du laboratoire ;
    • De préparer dans de bonnes conditions la poursuite en thèse.
      Devenir partenaire du programme FIER-DOC en tant que laboratoire d’accueil ? Ecrire à FIER-DOC@nplusi.com. Nous communiquerons à la personne qui peut signer les admissions en stages-recherches et en thèse de doctorat (directeur/trice de labos, d’écoles doctorales, d’écoles, d’institutions, …) un accès privé permettant d’accéder en ligne à toutes les informations. Note : 3 500 € sont versés au laboratoire universitaire d’accueil pour l’encadrement du stage par l’organisme promoteur du programme.   Calendrier de recrutement pour la session de Février 2018 (régime transitoire) Déclaration d’intérêt des laboratoires : le 15 septembre 2017 Date limite d’inscription des candidats : le 31 août 2017 Mise à disposition des dossiers sur le site « n+i » pour consultation : du 1er juillet au 30 septembre 2017 Sélection par les laboratoires accrédités : jusqu’au 30 septembre 2017 Dates du stage recherche (3 mois) : du 1er avril 2018 au 26 juin 2018   Inscription des candidats uniquement en ligne : http://www.nplusi.com/fr/articles/362/FIER_DOC_French_Innovative_Experience_in_Research   Envisager la poursuite en thèse au-delà du programme FIER-DOC La thèse peut être financée par :
    • L’université ou l’organisme de bourse du pays d’origine ou le laboratoire d’accueil ;
    • Une bourse Eiffel doctorat du gouvernement français (Campus France) ;
    • Une entreprise établie sur le sol français bénéficiant du dispositif Cifre. Ce dispositif est intégralement financé par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui en a confié la mise en œuvre à l'ANRT (Agence Nationale de la Recherche et de la Technologie).
      Plus d’informations sur le programme FIER-DOC: écrire à FIER-DOC@nplusi.com Plus d’informations sur le dispositif Cifre : www.anrt.asso.fr]]>
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    Centrale Nantes achève l’installation du système d’ancrage de l’éolienne flottante Floatgen https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centrale-nantes-acheve-linstallation-du-systeme-dancrage-de-leolienne-flottante-floatgen/ Wed, 26 Jul 2017 08:21:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=400210 Le 26 juillet 2017 – Le positionnement du système d’ancrage de Floatgen au large du Croisic marque une étape importante dans l’avancée de ce projet et ouvre la voie à l’installation de la première éolienne en mer en France.
    Les éléments du système d’ancrage ont été assemblés puis installés sur le site d’essais SEM-REV qui accueillera Floatgen, à 22 kilomètres au large du Croisic. Ce système très innovant, mis au point par la start-up Ideol en collaboration avec les chercheurs de
    Centrale Nantes, se compose en particulier de 6 lignes d’ancrage en fibre synthétique (nylon) - une première pour un ancrage permanent de cette dimension.
    Lire l'article de Centrale Nantes : avancée notable du projet Floatgen]]>
    400210 0 0 0
    Invitation : Bernard Zehrfuss vers une architecture invisible https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/invitation-bernard-zehrfuss-vers-une-architecture-invisible/ Mon, 31 Jul 2017 08:24:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=400212 INVITATION]]> 400212 0 0 0 Journées Nationales de l'Ingénieur du 13 au 21 octobre 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/journees-nationales-de-lingenieur-du-13-au-21-octobre-2017/ Thu, 27 Jul 2017 08:29:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=400214 La 5ème édition des JNI se déroulera du 13 au 21 octobre 2017 avec notamment l’évènement phare organisé a et sous le haut patronage de l’UNESCO le jeudi 19 octobre 2017. Le thème de cette nouvelle édition anniversaire est : « Concevoir ensemble la société de demain ». L’objectif est de mobiliser la population de plus d’un million d’ingénieurs et de scientifiques que nous représentons pour la construction d’une économie moderne, maitrisant et utilisant les technologies les plus innovantes avec le souci constant de garantir des équilibres durables au profit de la société dans toute sa dimension humaine et sociale ; au travers des conférences, colloques, table ronde et ateliers organisés dans plus de 50 grandes villes en France (entre le 13 et le 21 octobre 2017), nous vous invitons à découvrir le site dédié aux JNI : jni.iesf.fr. ]]> 400214 0 0 0 Prix Irène Joliot-Curie : lancement de l'édition 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-irene-joliot-curie-lancement-de-ledition-2017/ Mon, 28 Aug 2017 11:28:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=529098 http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid118012/prix-irene-joliot-curie-lancement-de-l-edition-2017.html  ]]> 529098 0 0 0 Franchir de nouveaux ponts - École d'été franco allemande Die Brücke https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/franchir-de-nouveaux-ponts/ Fri, 25 Aug 2017 13:54:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=529102 Lire le communiqué de presse Lire le programme détaillé Die Brüke 2017]]> 529102 0 0 0 « Moi, futur manager ou ingénieur, je prendrai en compte la qualité de vie au travail en … » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/moi-futur-manager-ou-ingenieur-je-prendrai-en-compte-la-qualite-de-vie-au-travail-en/ Mon, 28 Aug 2017 14:04:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=572086
    Le réseau Anact-Aract invite tout élève ingénieur ou étudiant en management à mettre en scène le thème « Moi, futur manager ou ingénieur, je prendrai en compte la qualité de vie au travail en... » dans une vidéo de 3 minutes. Inscriptions ouvertes jusqu'au 20 septembre ! En amont de la Semaine pour la qualité de vie au travail qui se tiendra du 9 au 13 octobre 2017, le réseau Anact-Aract invite tout étudiant en école d’ingénieur ou de management (y compris les parcours universitaires) à partager dans une vidéo de 3 minutes leurs idées pour répondre aux enjeux de la qualité de vie au travail dans la pratique de leur futur métier.
    Voir les conditions de participation sur le site
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    Le bilan des investissements du 1er semestre 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bilan-investissements-1er-semestre-2017/ Thu, 07 Sep 2017 08:36:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=729718   Depuis le début de l'année, Les Business Angels des Grandes Ecoles ont accompagné et financé 14 jeunes entreprises innovantes pour 1,77 M€, ces entreprises ayant levé au total plus de 14 M€. Depuis début 2017, 98 adhérents des Business Angels des Grandes Ecoles ont apporté 1,77 M€ à ces 14 jeunes entreprises (10 nouvelles entreprises et 4 refinancements) agissant dans les secteurs Digital, Santé & Biotech, Biens de consommation, Industrie & Chimie, Energie & Cleantech, ce qui représente le même montant investi que l'an passé sur la même période, pour moins de projets soit une moyenne d'investissement par projet en hausse de 45% (126.400 € en moyenne en 2017 contre 87.000€ en 2016). Depuis 2005, les Business Angels des Grandes Ecoles ont financé près de 147 projets innovants pour près de 23.000.000 €. Liste de tous les projets investis]]> 729718 0 0 0 Salon du dessin : Exposition "Hors cadres" à l'ENSAM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/salon-dessin-exposition-cadres-a-lensam/ Fri, 08 Sep 2017 09:00:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=729720 Dans le cadre du Salon du dessin, du 14 au 27 septembre 2017

    Un Vernissage aura lieu le 14 septembre 2017 à 11h30.

    Invitation]]>
    729720 0 0 0
    Invitation/Agenda Presse ESITC Caen https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/invitationagenda-presse-esitc-caen/ Tue, 12 Sep 2017 07:51:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=787022 Invitation au colloque organisé par l’ESITC Caen le 13 octobre prochain sur le thème de l’emploi des ingénieurs dans le secteur du BTP, gratuit et ouvert à tous!]]> 787022 0 0 0 Coup de Projecteur sur des Femmes Inspirantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coup-de-projecteur-femmes-inspirantes/ Wed, 13 Sep 2017 12:50:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=801350 la mixité : des femmes inspirantes pour encourager toutes les autres à briser le plafond de verre - la diversité : des jeunes femmes issues des quartiers défavorisés étaient présentes via les associations Nos quartiers ont du Talent, Passeport Avenir et Frateli. - le handicap : les interventions ont été traduites en live en langue des signes (financé par Renault)

    Intervenantes :  Groupe PSA - Anne Laliron - Business Lab Vice President chez Groupe PSA Renault - Barbara THIERART-PERRIN - Accessories Program Director EY - Caroline Trilles - Directrice associée - Performance Improvement at EY CARREFOUR - Nathalie Mesny - PDG Rue du Commerce, Directrice du e-commerce non alimentaire de Carrefour France PWC - Laure Châtillon - Senior manager Valuation and Business Modelling MAZARS - Stéphanie Latombe - Associée Normes chez Mazars PERNOD RICARD - Marie BOEDEC-MENARD - Global On Trade Development Leader ENGIE - Jolie Andres - Global Business Support

      Toutes les vidéos sont consultables sur Les Apérettes ou sur la Playlist Youtube.     [embed]https://www.youtube.com/watch?v=uLd1ikC39_8&index=12&list=PLNl9iwXy3-Q_hHNjDzNtHQeJejs6AELZY[/embed]  ]]>
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    Lionel Rousseau, chercheur à ESIEE Paris lauréat 2017 de l’ERC « Starting Grants » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lionel-rousseau-chercheur-a-esiee-paris-laureat-2017-de-lerc-starting-grants/ Wed, 13 Sep 2017 13:26:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=801357 Lionel Rousseau, chercheur à ESIEE Paris est l'un des lauréats 2017 de l’ERC « Starting Grants » grâce à son projet NEURODiam. Il a reçu une bourse de 1,49 million d’euros afin de financer et de développer sur cinq ans son projet de recherche au sein des salles blanches ESIEE Paris. (voir le communiqué de presse)   12 septembre 2017

    Et si demain, le meilleur ami du cerveau était le diamant ?  Lionel Rousseau, chercheur à ESIEE Paris lauréat 2017 de l’ERC « Starting Grants » 

      Le Conseil Européen de la Recherche (ERC) est un programme « Scientifique blanc » dédié à la recherche exploratoire, dont l'unique critère de sélection est l'excellence scientifique. Ce programme prestigieux de la Commission Européenne a pour ambition d’œuvrer à une recherche européenne d’excellence créative et dynamique. Depuis 10 ans, l’ERC finance des projets de très haute qualité soumis par des chercheurs individuels, quelque soit leur domaine. L’ERC vient d’annoncer les résultats dans la catégorie « Starting Grant ». Sur les 3 085 dossiers reçus seuls les 406 meilleurs chercheurs d'Europe ont été sélectionnés, ce qui représente une enveloppe de 605 millions d'euros, soit environ 1,5 million d’euros par projet. L'objectif des bourses Starting Grant est de permettre à des jeunes scientifiques de constituer leur équipe de recherche autour d'un thème original et sont délivrées 2 à 7 ans après l'obtention d’une thèse. Lionel Rousseau, chercheur à ESIEE Paris* a reçu une bourse « Starting Grant » de 1,49 million d’euros afin de financer et de développer sur cinq ans son projet de recherche NEURODiam.  

    « Je remercie l’ERC d’avoir cru en moi et en mon projet. Cette bourse ERC « Starting Grant », va me permettre de continuer de proposer de nouvelles technologies en rupture avec l’existant pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies neurodégénératives. Cela va me permettre également de créer ma propre équipe de recherche. Au sein de ESIEE Paris, j’ai trouvé un environnement favorable pour m’épanouir dans la recherche » confie Lionel Rousseau.

      À un moment où les dysfonctionnements du système nerveux central affectent une part toujours croissante de la population mondiale, un défi majeur consiste à faire progresser notre compréhension des fonctions cérébrales. Grâce aux implants microélectrodes, il est actuellement possible de restaurer les fonctions neurologiques chez les patients handicapés, comme la perception visuelle ou les mouvements induits dans les prothèses. Cependant, la performance et la durée de vie de ces implants sont mal adaptées au tissu neuronal et aux contraintes du vivant. Lionel Rousseau a l'intention de remédier à ces faiblesses en recourant à de nouveaux matériaux synthétiques en diamant biocompatibles et résistants à la corrosion. Cela permettra de fabriquer des implants plus minces et plus résistants. De tels dispositifs à haute performance pourraient devenir un nouvel outil pour mieux comprendre les fonctions cérébrales et développer de nouvelles stratégies de réadaptation pour les patients atteints de maladies neurodégénératives. Les recherches de ce projet vont être réalisées au sein des nouvelles salles blanches de ESIEE Paris.  

    « Cette reconnaissance est une grande fierté pour notre école », témoigne Jean Mairesse, nouveau directeur général de ESIEE Paris. « Depuis 2001, Lionel Rousseau a fortement contribué au développement de nos salles blanches et à notre activité de recherche qui sont deux de nos grands atouts ».

      Lionel ROUSSEAU, un parcours hors norme Du BEP au doctorat. Après sa 3e, Lionel Rousseau enchaîne un BEP et un bac électronique au CFI Gambetta**. Le déclic a lieu lors de son entrée à ESIEE Paris où il suit une formation bac + 3. Il apprend à fabriquer des circuits électroniques et à travailler en salle blanche. Il poursuit ses études avec une formation d'ingénieur en apprentissage durant trois ans via le CNAM. À 28 ans, il devient ingénieur process à ESIEE Paris. En 2007, il se lance dans une thèse qu'il soutient début 2010 et qui est à l'origine de ses travaux actuels. Il fait également équipe avec des membres du CEA List (Laboratoire d'intégration des systèmes et des technologies) et de l'Institut de la Vision, qui seront impliqués dans ce projet. Au coeur de leur innovation : l'utilisation d'électrodes en diamant dans un implant rétinien. « Ces électrodes font l'interface entre l'électronique et le vivant, résume Lionel Rousseau. Elles assurent la transmission des informations entre la puce électronique et les tissus neuronaux. »   *ESIEE Paris est une école de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Ile-de-France (CCIR) **Le CFI Gambetta est aujourd’hui CFI l’école connectée au futur de l’industrie (école de la CCIR)]]>
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    17èmes Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/17eme-rencontres-economiques-daix-en-provence/ Mon, 18 Sep 2017 14:59:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=801361
    « Merci aux #REAix2017 ! Science, environnement, éducation & espace au menu d'une rencontre matinale... mais passionnante. » Thomas Pesquet

    Les 17èmes Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence se sont étendues sur 3 jours autour de débats passionnants et exigeants, animés par 230 intervenants venus de 30 pays différents.

    Rechercher de nouvelles formes de prospérité, c’est permettre l’épanouissement des capacités de chacun. C’est un contrat social humaniste et durable qui équilibre la nécessité du progrès technique et économique et la préservation des libertés d’action individuelles et des ressources naturelles.

    Les réponses des uns et des autres, l’appel de Thomas Pesquet pour l’éducation et l’exigence des 120 étudiants envers les générations qui les précèdent résonnent encore chez les 4000 participants.

    Visionnez les vidéos des débats des « Voix de l’économie » qui se sont tenus le vendredi après-midi

     
    « J'adore le progrès, je déteste la prospérité. Etre prospère signifie qu'on ne bouge plus et que le ventre gonfle.» Erik Orsenna
     

    LA PAROLE AUX ÉTUDIANTS

    Les 120 étudiants de La Parole Aux Étudiants ont participé de manière assidue et engagée aux Rencontres Économiques. Distingués par leurs tshirts bleus, ils ont présenté leurs travaux et interrogé les intervenants à l'issue des sessions et débats.

    5 d'entre eux se sont d'ailleurs mis dans la peau de l'économiste le temps d'une session.

    Bruno Le Maire et Jean-Hervé Lorenzi ont remis aux 4 lauréats le Prix de La Parole aux Étudiants lors de la session de clôture, dimanche 9 juillet.

     
    « Notre ennemi ce n'est pas la finance, notre ennemi c'est le chômage.» Bruno Le Maire
      Depuis 5 ans, le dispositif start-ups des Rencontres Économiques permet à de jeunes entreprises innovantes d’être mises en relation avec les partenaires et intervenants de l’événement.  Ces rencontres permettent de favoriser le développement des  start-ups en leur ouvrant de nouvelles opportunités, notamment avec de grands groupes internationaux (Veolia, Airbus, Air France, Carrefour, Galeries Lafayette).  

     L’édition 2017 en chiffres  

    • 118 start-ups identifiées
    • 108 demandes de mises en relation enregistrées avant le début des Rencontres
    • 42 mises en relation effectuées
    • 29 rendez-vous pris avant le début des Rencontres
    • 8 invitations de start-ups par des partenaires
     

    Le dispositif en bref

    Identification des start-up réalisée en collaboration avec nos partenaires (Renault, Airbus, Galeries Lafayette) ainsi que les acteurs locaux du développement (Pays d’Aix Développement, Pole pépite PACA Ouest), l’objectif est de faire venir aux Rencontres une grande variété de startups.

    Prise de contacts avec les start-up par le biais d’un formulaire, l’entrepreneur peut soumettre ses demandes de mise en relation avec les partenaires et intervenants qu’il souhaite rencontrer.

    Coordination des  mises en relation une fois la demande acceptée, le rendez-vous entre la start-up et le partenaire est organisé pendant les Rencontres Économiques. Une occasion rare qui permet aux entrepreneurs de s’adresser directement aux décideurs de grandes entreprises française et internationales.

    Retrouvez ici le dispositif d’accueil des start-ups et PME innovantes

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    La CGE soutient le « SDG accord » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-soutient-sdg-accord/ Wed, 13 Sep 2017 14:56:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=801362 télécharger le fichier ci-joint]]> 801362 0 0 0 Pepsico France accueille Lisa Valencien (Neoma) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pepsico-france-accueille-lisa-valencien-neoma/ Thu, 14 Sep 2017 09:54:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=815695 PepsiCo Go Trendsetter qui s’est déroulé au printemps a reçu 690 candidatures, provenant de toute l’Europe. A l’issue de cette compétition au format innovant et aux modalités inédites, Lisa Valencien, diplomée de Neoma Business School en International Master's degree in Luxury Marketing a été sélectionnée pour rejoindre les équipes digitales de PepsiCo France. Pendant un an, elle mènera des missions opérationnelles en e-commerce et e-marketing tout en développant ses compétences dans ses domaines. Lire le communiqué de presse]]> 815695 0 0 0 Lancement de la nouvelle campagne Accréditation 2017-2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-de-nouvelle-campagne-accreditation-2017-2018/ Tue, 19 Sep 2017 16:12:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=2106948 Les référentiels 2017-2018 pour l'accréditation de formations labellisées CGE : MASTERE SPECIALISE® -  MSc –Master of Science - BADGE et CQC - Certificat de Qualification et de Compétences sont désormais en ligne. Pour chacun de ses labels, vous pourrez télécharger sous l'onglet Formations labellisées :
    • le règlement intérieur,
    • le vadémécum,
    • le dossier de demande d'accréditation,
    • le dossier de demande de renouvellement et/ou modification.
    Les 1ères demandes d'accréditation sont soumises au calendrier de la commission Accréditation calendrier commission Accréditation 2017-2018 Les demandes de modifications/renouvellements/suspensions et suppressions sont attendues avant le 28/02/2018 pour une application au 01/09/2018. Quelques nouveautés de la Campagne 2017-2018
    • Possibilité de faire accréditer une formation MS ou MSc dont l'ouverture est envisagée à compter du 01/01/2018 (voir les conditions dans le calendrier).
    • Demande d'accréditation BADGE et CQC pour une ouverture en 2017-2018 dès réception de l'avis officiel d'accréditation.
    • La 1ère période d’accréditation qui était jusqu’à présent d’un an à titre provisoire passe à 2 ans à titre provisoire.
    Le pôle Accréditation de la CGE reste à votre disposition pour tout complément d'information au 01 46 34 77 61.]]>
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    30 étudiants de Sciences Po engagés dans un projet de colocation solidaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/30-etudiants-de-sciences-po-engages-projet-de-colocation-solidaire/ Tue, 19 Sep 2017 11:30:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=2150752 Lire le communiqué de presse]]> 2150752 0 0 0 16 écoles d’ingénieurs post-bac créent le concours commun « Puissance Alpha » proposant 3 000 places https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/16-ecoles-dingenieurs-post-bac-creent-concours-commun-puissance-alpha-proposant-3-000-places/ Wed, 20 Sep 2017 07:49:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=2439675 Une sélection en deux temps Première phase : l’étude du dossier « Pour élaborer ce concours, nous avons bénéficié des expériences des deux concours. Le travail en amont s’est construit huit mois avant la fusion. Dans le dossier du candidat, nous regarderons les notes d’anglais, de philosophie et de français. Un algorithme permettra de voir l’adéquation de ces notes avec les résultats au bac et de calculer la pondération, selon les coefficients de chaque école », indique Florence Dufour, en charge des questions liées aux concours. L'équipe de l’association Aux côté de Jean-Marc Idoux, directeur d’Yncréa Hauts-de-France et président de l’association, les autres responsables sont :
    • Gérard Pignault (directeur de CPE Lyon), secrétaire,
    • Louis Jouanny (directeur d’Eseia) et trésorier,
    • Frédéric Meunier (directeur de l’Efrei) est VP communication,
    • Christophe Rouvrais (directeur de l’Esaip) est VP développement,
    • Florence Dufour (directrice de l’Ebi) est en charge des questions liées au concours.
    Deuxième phase pour les bacheliers S : les épreuves écrites Toutes les épreuves écrites à destination des bacheliers S auront lieu à la même date, le 28/04/2018, dans 40 centres d’examens dont huit à l’international. Il y aura quatre épreuves :
    • mathématiques (QCM),
    • physique (QCM),
    • chimie-biologie (QCM),
    • motivation et personnalité : cette épreuve de rédaction permettra au candidat d’exposer ses motivations, son parcours, ses ambitions et ses passions, afin de connaître sa personnalité - puisque les bacheliers S n’ont pas d’oral de sélection.
    « Nos épreuves sont basées sur un axe très clairement scientifique — mathématiques et logique —, mais également sur les sciences d’application comme la physique, la chimie et la biologie, notamment pour attirer les filles », indique Florence Dufour. Les épreuves peuvent être amenées à évoluer : « Il n’y a pas d’épreuve d’anglais prévue pour cette année, mais le débat continue. Cette matière est essentielle, mais un concours ne peut pas tout vérifier. Nous serons attentifs aux notes dans le dossier reçu. Et l’idée est surtout de voir si le candidat pourra suivre nos enseignements et être à l’aise à la sortie de ses études », déclare Jean-Marc Idoux. Les « grands classés » « Pour les candidats ayant une moyenne supérieure à 14 ou 15/20, il n’y aura pas besoin de passer le concours : ils seront directement admissibles », précise Louis Jouanny, trésorier de l’association. « Ils étaient entre 12 et 14 % des effectifs des écoles du concours Puissance 11 », indique Florence Dufour. Deuxième phase pour les autres bacheliers : l’oral de motivation « Les bacs S ne passeront pas d’oral. Pour les autres bacheliers, l’oral nous permettra de voir où ils en sont et s’ils sont assez mûrs ou s’il faut préconiser une année de préparation aux études scientifiques à l’université avant de nous rejoindre », déclare Florence Dufour selon qui cette année préparatoire pourrait être, à terme, assurée par les écoles du concours. Répartition des places au concours Faire connaître les écoles « Pour nos écoles, il y a aussi l’enjeu de communiquer autrement : sur les questions d’ingénieur au féminin, sur nos frais de scolarité… Nous souhaitons avoir une communication plus explicite et afin de mieux informer et que les candidats ne s’autocensurent en se disant que ce n’est pas pour eux », déclare Jean-Marc Idoux. Les points communs des écoles Gérard Pignault indique que les écoles se retrouvent autour de plusieurs objectifs :
    • « La professionnalisation des étudiants est importante. En cela, nous pensons qu’il ne faut pas que de la connaissance, mais aussi de la pratique. C’est pour cela que nos écoles, à taille humaine, proposent un accompagnement personnalisé. Par ailleurs, toutes les écoles sont membres de CGE et accréditées par la CTI. Enfin, ce sont des écoles réactives face aux besoins des industries.
    • L’engagement à féminiser certains domaines encore peu féminins et à poursuivre nos efforts concernant le handicap.
    • L’exigence académique et scientifique, et la volonté de transmettre des compétences économiques et humaines, en étant attentives au développement des personnes. »
    Les autres concours pour intégrer une école d’ingénieurs post-bac
    • le concours GEIPI-Polytech (31 écoles : AgroSup Dijon, EEIGM, Enit, ENSGI, Ensibs, Ensim, ESGT, Esirem, Esiroi, Esisar, Isat, Isel, Istia, Isty, Sup’ Galilée, IMT Lille Douai, Télécom Saint Étienne et les 14 écoles Polytech) : 2 737 places en 2015 ;
    • le concours ENI (Enim, Enib et Enise) : 388 places en 2015 ;
    • le concours des Insa (Insa Centre Val de Loire, Insa Lyon, Insa Rennes, Insa Rouen Normandie, Insa Strasbourg et Insa Toulouse) : 2 083 places en 2015 ;
    • la sélection UT (UTC, UTT et UTBM) : 980 places en 2015 ;
    • le concours Avenir (ECE, Eigsi, Eisti, EPF, Esigelec depuis 2016, Esilv et Estaca) : 1520 places en 2015 (S et STI2D) ;
    le concours Advance (Epita, Esme Sudria, Ipsa et Sup’Biotech) : 950 places en 2015 (880 pour les S et 70 pour les STI2D).
    • le recrutement Ecam (Ecam Lyon, Ecam Rennes, Ecam Strasbourg-Europe, Ecam-Epmi) : 338 places en 2015 ;
    • le recrutement Fésia (ESA-Angers ISA-Lille ISARA-Lyon PURPAN-Toulouse) : 565 places en 2015 ;
    • le recrutement Icam (Icam Lille, Icam Nantes, Icam Paris-Sénart, Icam Toulouse) : 550 places en 2015.
    Concours Puissance Alpha Statut  : Association. Création : juillet 2017, par fusion du concours Puissance 11 et du concours Alpha. Missions : gestion du concours post-bac Puissance Alpha, qui regroupe 16 écoles d’ingénieurs privées. Président  : Jean-Marc Idoux ( Yncréa Hauts-de-France). Les membres  :
    • CPE Lyon,
    • EBI,
    • Efrei/Esigetel,
    • Elisa Aerospace,
    • ESAIP Angers -Aix en Provence,
    • ESCOM Compiègne,
    • ESEO Angers - Paris - Dijon,
    • ESIEA,
    • Esiee Amiens,
    • Esiee Paris - CCI Paris Ile-de-France,
    • HEI Lille,
    • Isen Brest/Nantes/rennes,
    • Isen Lille,
    • Isen Toulon,
    • ISEP Paris,
    • 3iL ingénieurs.
     ]]>
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    Vient de paraître : Idée reçue n°2 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-idee-recue-n2/ Wed, 20 Sep 2017 12:23:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=2513279 Lire l'article en entier Baromètre 2015 de l'ouverture sociale des Grandes écoles]]> 2513279 0 0 0 Trophées régionaux du développement durable - Ouverture des candidatures https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trophees-regionaux-developpement-durable-ouverture-candidatures/ Fri, 15 Sep 2017 09:33:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=5221258 CP - LANCEMENT CANDIDATURES TRDD 2017-2018]]> 5221258 0 0 0 KEDGE - Sébastien Bras rend ses étoiles au guide Michelin, à raison explique notre expert Olivier Gergaud https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/kedge-sebastien-bras-rend-etoiles-guide-michelin-a-raison-explique-expert-olivier-gergaud/ Thu, 21 Sep 2017 09:47:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=5221262 les étoiles Michelin ont un impact significatif sur la santé financière des établissements qu’ils distinguent et sur le portefeuille des consommateurs ». Dans cette étude, Olivier Gergaud expose les grandes lignes de son analyse et les enjeux auxquels les restaurateurs sont irrémédiablement confrontés :
    • Les étoiles du guide rouge stimulent le chiffre d’affaires de manière impressionnante (+80%) au cours des 3 années qui suivent une promotion.
    • Elles font flamber les additions (+ 27% en moyenne), excluant de facto une certaine catégorie de clientèle des établissements encensés.
    • Elles incitent les chefs à accumuler beaucoup de capital. Tout ceci pour atteindre et maintenir un standing en salle et en cuisine digne des exigences implicites, mais bien réelles, du Guide.
    • Elles n’améliorent pas de manière significative la rentabilité des établissements en cas de promotion, en revanche les finances des restaurants peuvent chuter durablement dans le rouge en cas de rétrogradation.
    • La baisse moyenne constatée de la rentabilité peut s’avérer significative, de l’ordre de 100% si l’on restreint l’analyse aux années qui précèdent la crise de 2008 qui a impacté également les établissements étudiés.
    Et Olivier Gergaud de rajouter « cette sanction lourde pourrait expliquer le niveau de stress et de fatigue ressentis au sein d’une profession qui attend chaque année avec une certaine dose d’angoisse, bien légitime, la sortie de la nouvelle édition du guide gastronomique le plus influent de France ». Olivier Gergaud est à votre disposition pour toute demande de reportage et d'interview sur ce sujet d’actualité. A propos de l’étude : L’étude est basée sur un échantillon de 172 restaurants Michelin et de 54 272 établissements non Michelin (soit environ 1/3 du marché total). 4 éditions du Guide Michelin 2005, 2006, 2007 et 2008 ont été utilisées pour identifier les restaurants dont les documents comptables sont disponibles dans la base Diane (Source : Bureau van Dijk) en date du 12 mars 2013. L’analyse relative aux effets des promotions et rétrogradations est basée sur des données comparables d’un sous échantillon de 15 établissements promus ou rétrogradés par le Guide Rouge Michelin entre 2003 et 2014. En savoir plus sur Olivier Gergaud : Professeur habilité à diriger des recherches à KEDGE BS. Ses domaines de recherche sont l’économie du comportement pro-social, la finance comportementale, l’économie du vin, l’économie de la culture, l’économie du sport et l’économie de la restauration. Il a publié plusieurs articles sur différents sujets d’économie appliquée dans des revues académiques comme Economic Journal, Economic Inquiry, Journal of Economic Behavior and Organization, Oxford Bulletion of Economics and Statistics, Journal of Wine Economics, Journal of Cultural Economics, etc. De plus, il est membre du comité éditorial du Journal of Wine Economics et du comité de rédaction du Journal of Prediction Markets. A propos de KEDGE Business School : KEDGE Business School est une Ecole de management française de référence présente sur 4 campus en France (Paris, Bordeaux, Marseille et Toulon), 3 à l’international (2 en Chine à Shanghai et Suzhou, et 1 en Afrique à Dakar) et 3 campus associés (Avignon, Bastia et Bayonne). La communauté KEDGE se compose de 12 600 étudiants (dont 25% d’étudiants étrangers), 183 professeurs permanents (dont 44% d’internationaux), 275 partenaires académiques internationaux et 54 000 diplômés à travers le monde. KEDGE propose une offre de 32 formations en management et en design pour étudiants et professionnels, et déploie des formations sur-mesure pour les entreprises au niveau national et international. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles et accréditée AACSB, EQUIS et AMBA, KEDGE Business School est une institution reconnue par l'Etat français, avec des programmes visés, et labellisée EESPIG. KEDGE est classée par le Financial Times 33ème meilleure Business School en Europe et 22ème mondiale pour son Executive MBA. kedge.edu -@kedgebs -Facebook/kedgebs]]>
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    Pour une recherche en management au service des étudiants, des entreprises et de la société https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/recherche-management-service-etudiants-entreprises-de-societe/ Mon, 02 Oct 2017 10:10:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=2209388 La raison d’être des business schools est de développer des activités d’enseignement et de recherche ayant un impact sur les étudiants, les entreprises et la société. Les écoles doivent donc coopérer étroitement avec ces parties prenantes, depuis la conception des projets pédagogiques et de recherche, jusqu’à leur évaluation, en passant par leur mise en œuvre.

    Les chaires, plateformes idéales de coopération

    Les chaires constituent un lieu d’interaction et de collaboration optimal. Elles consistent à dédier une équipe à une problématique donnée, pour une durée d’au moins 3 à 4 ans. Ce dispositif permet de définir et de mettre en œuvre une stratégie qui réponde aux objectifs des différentes parties prenantes, et de créer progressivement des relations de confiance entre ces acteurs. Voici quatre conditions de réussite inspirées de mes expériences en tant que titulaire d’une chaire depuis 7 ans.

    Un travail en équipe Comme pour chaque projet, le succès de la chaire repose sur la qualité de son équipe. C’est d’autant plus vrai que la recherche se mène de moins en moins seul et suppose de mobiliser plusieurs compétences. Il semble donc pertinent de réunir des enseignants-chercheurs et des doctorants issus de différentes disciplines et mobilisant différentes méthodologies de recherche. Il peut également être intéressant d’intégrer dans l’équipe des spécialistes de l’innovation pédagogique et de la diffusion de la recherche vers un public non académique. Compte tenu de la diversité des projets qui pourront être menés par la chaire au cours des années, il convient sans doute de créer une équipe restreinte permanente, capable de mobiliser ponctuellement d’autres compétences disponibles au sein de la faculté, de la business school, ou auprès de ses partenaires.

    Les parties prenantes au cœur de la gouvernance

    Si l’équipe de la chaire garde un rôle de proposition et de mise en œuvre des projets, les décisions stratégiques, comme les choix de déclinaison en projets, doivent être prises conjointement avec les partenaires de la chaire, et ce dans le cadre d’un dialogue régulier, afin de s’assurer de la bonne prise en compte de leurs préoccupations. Bien entendu, plus les partenaires sont divers, plus on augmente les chances de développer des projets qui répondent aux attentes des entreprises et plus globalement de la société. Au-delà des grandes entreprises qui conservent traditionnellement le monopole du financement des chaires, il s’agit donc aussi de fédérer des entreprises de taille intermédiaire, voire des PME et TPE ou leurs réseaux, mais encore des collectivités locales, des organisations syndicales ou des ONG.

    Des projets prospectifs répondant à des enjeux sociétaux Cette gouvernance partagée favorise le développement de projets qui répondent à des enjeux sociétaux. Retenir des thématiques essentiellement techniques ou opérationnelles présenterait le double risque de rapprocher de façon trop étroite les chaires des cabinets de conseil, et de compliquer la diffusion des résultats auprès d’un public plus large que les seuls partenaires de la chaire. Des sujets plus prospectifs, notamment sur les liens entre l’entreprise et la société, sont donc à privilégier. La chaire peut ainsi mieux mobiliser l’imagination des étudiants qui sont les futurs salariés, clients et partenaires des entreprises.

    Une stratégie de diffusion pensée en amont

    Dès la définition des projets de recherche, il faut concevoir la stratégie de diffusion afin d’optimiser l’impact global. Plutôt que de considérer la recherche et sa diffusion comme deux étapes qui se succèdent, il s’agit le plus possible de les imbriquer. Ainsi peut-il être intéressant de communiquer très tôt sur les questions de recherche et les méthodologies, voire les premiers résultats, à la fois pour les enrichir grâce aux réactions des parties prenantes et pour susciter leur intérêt. De même, il semble utile de réfléchir dès le départ à la manière de sensibiliser au mieux les cibles définies, en explorant des voies nouvelles comme la bande dessinée ou des jeux interactifs. C’est en se renouvelant en permanence, tant sur les thématiques abordées que sur les modes de communication, qu’une chaire va créer durablement de la valeur… et se développer !

    André Sobczak Directeur académique d’Audencia Business School et titulaire de la Chaire RSE

        André SobczakA propos d'André Sobczak André Sobczak est directeur académique et de la recherche au sein d’Audencia Business School. Il est également titulaire de la Chaire RSE de l’école, dont l’objectif est d’intégrer la RSE au cœur des stratégies d’entreprise pour en faire un levier d’innovation et de performance. Ses travaux de recherche portent principalement sur le développement de nouveaux business models responsables, le dialogue avec les parties prenantes et la valorisation des démarches pour favoriser l’impact sociétal.

     À propos d’Audencia Business School

    Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4700 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 23 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.

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    Pour une recherche académique utile à tous https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-une-recherche-academique-utile-a-tous/ Mon, 02 Oct 2017 10:08:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=4861715 A quoi sert la recherche ? Cette question alimente de longue date les débats, tant au niveau des Etats que des institutions publiques et privées d’enseignement et de recherche. Une première réponse peut être trouvée dans le champ purement académique, à la fois sur une dimension collective et d’un point de vue plus individuel. En effet, les efforts des enseignants-chercheurs, qu’ils soient coordonnés ou non, pluridisciplinaires ou pas, permettent d’améliorer l’état des connaissances dans les disciplines. L’utilité est évidemment aussi individuelle. Le marché international des enseignants-chercheurs reste encore assez fortement basé sur la qualité et le nombre des publications dans les revues académiques les plus réputés. Dès lors chacun essaie, influencé par ce critère, d’améliorer sa valeur de marché en multipliant ses publications. Cette dynamique ne présente pas que des avantages pour la société dans son ensemble et les institutions dans lesquelles travaillent ces enseignants-chercheurs. Elle peut faire naitre des comportements trop individualistes et totalement opportunistes. Au-delà du champ académique, la recherche doit avoir un impact sur la société ou sur les pratiques des entreprises, même s’il est loin d’être aisé de pouvoir mesurer objectivement cet impact. L’enjeu réel de la recherche est de permettre de mieux comprendre certains mécanismes économiques, sociaux, managériaux, juridiques, etc., afin d’imaginer et de proposer des voies d’amélioration, tout en sachant qu’il convient de déterminer qui en sont les bénéficiaires : les citoyens, les consommateurs, les actionnaires, etc. Une recherche sans impact justifie-t-elle son coût, que celui-ci soit supporté par le contribuable, les étudiants, ou même les entreprises qui la finance ? A l’EDHEC, même si nous sommes un acteur du marché de la formation qui ne peut totalement s’affranchir de la dynamique évoquée précédemment, notre conviction et notre stratégie en matière de recherche sont claires et déterminées. Les recherches menées par nos professeurs et chercheurs doivent avoir un impact – positif évidemment – sur la société et les industries, mais également sur la formation de nos étudiants et de nos participants en formation continue. A titre d’exemples, et sans que ceux-ci ne soient limitatifs, le Pôle d’Excellence en Economie de l’EDHEC travaille et propose des solutions dans les domaines de l’accès à l’éducation, et notamment de la mixité sociale, de l’accès au logement avec l’évaluation du prêt à taux zéro, du financement et de l’investissement de l’immobilier par le secteur de l’assurance, en lien avec notre Pôle d’Excellence Financial Analysis and Accounting (FAA). Ces travaux sont partagés avec les institutions publiques et privés, alimentent les réflexions, et sont susceptibles de donner lieu à des changements de modèle économique et des évolutions réglementaires. Le Pôle FAA s’intéresse aussi à la question des risques dans le cadre des exigences de Solvabilité 2 - sujet capital pour les sociétés d’assurance – et proposent des indicateurs de performance pour améliorer les pratiques en la matière. Le Family Business Centre s’attache à montrer l’impact du contrôle familial dans la création d’emploi, notamment dans les entreprises de taille intermédiaire, sujet de première importance dans notre économie. Le Pôle LegalEdhec contribue par ses travaux à améliorer les pratiques en matière de management des risques juridiques, de compliance et de respect des droits de l’homme dans les pratiques d’entreprise. Quant à EDHEC Risk Institute, il influence depuis de nombreuses années les pratiques dans le monde de l’asset management et a acquis une réputation mondiale. Avoir un impact par la recherche, c’est également veiller à ce que les étudiants bénéficient des apports de ces travaux, que ce soit par leur intégration dans les cours, par la création de nouveaux cours ou de nouveaux programmes, par l’implication des étudiants dans ces travaux. Ainsi, les étudiants sont mieux formés, améliorent leur employabilité et contribueront à l’amélioration des pratiques en entreprise, ce qui constitue une forme, indirecte mais réelle, d’impact sociétal.  

    Christophe Roquilly Doyen du Corps Professoral et de la Recherche EDHEC Business School

      Christophe Roquilly - EDHEC A propos de Christophe Roquilly Christophe Roquilly est Doyen du Corps Professoral et de la Recherche à l’EDHEC Business School, professeur de droit et directeur du centre LegalEdhec. Bénéficiant d'une expérience de l'enseignement et de la recherche de plus de 25 ans, Christophe Roquilly vient d'être nommé à l'Accreditation Board d'EPAS (EFMD).

    A propos de l'EDHEC

    Implantée à Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour, l’EDHEC est l’une des 20 meilleures business schools du monde. Résolument internationale et directement connectée au monde des affaires, elle est reconnue pour l’excellence de sa recherche et sa capacité à former des entrepreneurs et des managers capables de faire bouger les lignes. Véritable laboratoire d’idées, elle produit des solutions innovantes reconnues par les entreprises.

    Ses travaux de recherche irriguent son enseignement fondé sur la culture du « building people to build business » et du « learning by doing ».

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    5ème édition des Journées Nationales de l'Ingénieur 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5eme-edition-journees-nationales-de-lingenieur-2017/ Thu, 28 Sep 2017 10:17:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=4920292 5ème édition JNI
     L’Intelligence artificielle au service de la société
    L’Intelligence artificielle sera au cœur de la société de demain. Comment les ingénieur.e.s vont mettre en place ces technologies au cœur de nos vies ? Nos binômes d’experts donneront leurs visions et vous inspireront pour concevoir la société du futur. Avec Jean Gabriel Ganascia, Winston Maxwell, des startups et des industriels…  
    L’humain au cœur de la Smart City
    La Smart city est à notre porte. Bienvenue dans le monde complexe ! Smart Grid, BIM, Bitcoin, domotique… une question se pose, et la place de l’humain dans tout ça ? Que nous réserve la science pour demain ? Comment l’irruption de ces technologies dans notre quotidien va-t-elle être accueillie ? Découvrez les pitchs inspirants de nos intervenants qui parleront des nouvelles tendances dans les technologies du futur, de complexité, de drone, de société apprenante… Avec François Taddéi, Hello Tomorrow Challenge, Wax Science…  
    Logo JNI
    Concevoir ensemble la société de demain
    A l’occasion de la traditionnelle conférence de clôture des JNI notre marraine 2017 Anny Cazenave nous exposera sa vision de la place de la science dans la société. Son intervention sera suivie de la remise des prix des concours étudiants. La conclusion sera assurée par le président d’IESF, suivie de l’allocution d’un invité surprise ! Lire le programme des Journées Nationales de l'Ingénieur 2017 En savoir plus sur le site des JNI  
    JNI 2017 - UNESCO 19 octobreDans le cadre de ces journées aura lieu le 19 octobre la conférence des ingénieurs et scientifiques de 14h à 20h à la Maison de l'UNESCO
      2 conférences vous seront alors proposées :
    • L'intelligence artificielle au service de la société avec notamment Jean Gabriel Ganascia, spécialiste des algorithmes et Winston Maxwell, avocat chez Hogan Lovells
    • L'humain au cœur de la smart city avec François Taddéi, le Hello tomorrow Challenge, Wax science...
    En savoir plus]]>
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    Nouveaux Doubles Diplômes ESILV / CentraleSupélec https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouveaux-doubles-diplomes-esilv-centralesupelec/ Thu, 28 Sep 2017 09:46:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=5221260 L'ESILV (l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci) s'associe à CentraleSupélec pour proposer un nouveau parcours bi-diplômant à ses élèves de 5ème année. Les meilleurs d'entre eux peuvent suivre le Diplôme de Spécialisation CentraleSupélec et obtenir 2 diplômes en fin de cursus. CentraleSupélec, un établissement prestigieux
    • 4200 étudiants et un milieu associatif sportif et culturel très riche • 30% d'étudiants internationaux, et plus de 60 nationalités représentées • 3 campus en France : Gif sur Yvette (plateau de Saclay), Metz et Rennes • 3 campus à l'international : Chine (Pékin), Inde (Hyderabad) et Maroc (Casablanca) • 17 laboratoires ou équipes de recherche • 140 partenariats entreprises dont 30 PME/ ETI • 35 500 Alumni actifs Accéder au diplôme de spécialisation CentraleSupélec en équivalence de la dernière année à l'ESILV, permet d'élargir ou compléter son champs d'expertise initial. Dans cet accord, les élèves pourront aussi effectuer leur 5ème année à Centrale Casablanca. • Bénéficier des réseaux d'Alumni des 2 écoles ESILV et CentraleSupélec (intégration à l'annuaire des Diplômés CentraleSupélec), • Optimiser son temps de formation (une spécialisation complémentaire en équivalence de la 5ème année d'Ecole d'ingénieur), • Bénéficier du réseau de partenaires industriels impliqués dans l'année de spécialisation CentraleSupélec, • Profiter du partenariat pour bénéficier d'accords tarifaires avantageux, • Développer son employabilité grâce au rayonnement des deux Ecoles en France et à l'international.
    LES DIPLÔMES DE SPÉCIALISATION CENTRALESUPELEC ÉLIGIBLES : #Automatique Diplôme de spécialisation Automatique pour la transition énergétique #Data Sciences et Mathématiques Diplôme de spécialisation Mathématiques Appliquées au Traitement de l'Information et du Signal #Energie Diplôme de spécialisation Energie Diplôme de spécialisation Automatique pour la transition énergétique #Génie Industriel Diplôme de spécialisation Génie Industriel #Informatique Diplôme de spécialisation Systèmes Informatiques Diplôme de spécialisation Systèmes Interactifs et Robotique Diplôme de spécialisation Systèmes d'information sécurisés #Mécanique, Aéronautique et Espace Diplôme de spécialisation Mécanique, Aéronautique et Espace #Traitement du Signal et Electronique Diplôme de spécialisation Mathématiques Appliquées au Traitement de l'Information et du Signal Diplôme de spécialisation Systèmes Interactifs et Robotique Diplôme de Spécialisation Micro et nano électronique La 5ème année à CentraleSupélec  
    • Période académique de septembre 2017 à mars 2018
    • Mission en entreprise de 6 mois à partir de début avril 2018 Cette année de scolarité doit répondre aux exigences des deux cursus ESILV et CentraleSupélec pour permettre l'obtention des deux diplômes. Un bilan à mi-parcours est réalisé entre les responsables pédagogiques des deux établissements. Le stage en entreprise fait l'objet d'une évaluation par les 2 établissements ESILV et CentraleSupélec Le lieu de formation (Gif sur Yvette, Rennes, Metz ou Casablanca) est déterminé en fonction du parcours choisi. Etudes et projets sur l'année : - Enseignements scientifiques et techniques, avec des études de laboratoire en complément des enseignements (en fonction des spécialisations). - Le projet d'étude industrielle assure la mise en oeuvre et l'approfondissement des techniques développées et facilite la transition vers le monde de l'entreprise (binômes ou trinômes d'étudiants). Réalisation d'un projet de recherche ou de développement sur un sujet proposé par un enseignant chercheurs ou par une entreprise. Ce projet se déroule sous la responsabilité scientifique et pédagogique d'un enseignant-chercheur et fait l'objet d'un mémoire et d'une soutenance. Expérience en entreprise : le travail de fin d'études - Dès début avril, les étudiants du diplôme de spécialisation réalisent une mission en entreprise de 6 mois minimum (pour répondre aux critères des 2 écoles), qui permet la mise en application des concepts et méthodes étudiés dans la formation. Le thème de ce travail d'étude et de recherche est choisi en rapport avec les sujets et problématiques de la spécialisation. - Rédaction d'un mémoire et soutenance devant un jury composé des professeurs et des représentants industriels (soutenance à réaliser devant les 2 établissements). Candidatures Une fois le dossier déposé et instruit à l'ESILV, il faut soumettre son dossier de candidature complet à CentraleSupélec. Après examen du dossier et entretien de candidature avec le responsable pédagogique du Diplôme de Spécialisation en Juin, le Jury d'admissions se réunit en juillet pour une Rentrée en Septembre.
    Informations complémentaires disponibles sur simple demande A propos de l'ESILV L'ESILV, Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s'insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l'ESILV s'articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, et Nouvelles Energies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 1700 élèves - 1400 anciens élèves. L'ESILV est membre de la CGE, de l'UGEI, de la CDEFI et de Ca mpus France.- www.esilv.fr A propos de CentraleSupélec : www.centralesupelec.fr CentraleSupélec, Établissement Public à caractère scientifique, culturel et professionnel, est née en janvier 2015 du rapprochement de l'Ecole Centrale Paris et de Supélec. Depuis 2009, les deux Ecoles n'ont cessé de renforcer leurs partenariats et collaborations dans l'objectif de couvrir la totalité de leurs activités (formation initiale, recherche et formation continue) et d'affirmer les valeurs partagées d'excellence, d'innovation, d'entrepreneuriat, d'ouverture internationale et de leadership. Aujourd'hui, CentraleSupélec se compose de 4 campus en France. Elle compte 4200 étudiants dont 3500 élèves ingénieurs et regroupe 17 laboratoires ou équipes de recherche. Ecole de l'international, CentraleSupélec compte des implantations en Chine, en Inde et au Maroc. CentraleSupélec est un pôle de référence dans le domaine des sciences de l'ingénierie et des systèmes et une École leader dans l'enseignement supérieur et la recherche, classée parmi les meilleures institutions mondiales. CentraleSupélec est membre fondateur de l'Université Paris-Saclay et préside ]]>
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    Innojam : 32 heures dédiées à l’innovation pour une centaine d’étudiants ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/innojam-32-heures-dediees-a-linnovation-centaine-detudiants/ Fri, 22 Sep 2017 09:50:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=5221263 Communiqué Innojam 2017-VF]]> 5221263 0 0 0 Fondation Mines-Télécom (IMT) - Une ambition de 50 M€ et de nouveaux projets collectifs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fondation-mines-telecom-imt-ambition-de-50-me-de-nouveaux-projets-collectifs/ Tue, 26 Sep 2017 13:50:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=5278572 La nouvelle Fondation Mines-Télécom étend son champ d’action à 8 écoles de l’IMT et affiche une ambition de collecte de 50 M€ C’est également la rentrée  pour la nouvelle Fondation Mines-Télécom qui avait donné rendez-vous à l’IESF le 26 septembre pour présenter son nouveau périmètre (étendu récemment à 8 écoles de l’IMT) et ses nouvelles actions, notamment en matière de collecte de fonds. Cet événement avait lieu en présence de Guy Roussel, président de cette Fondation, Philippe Jamet, directeur général de l’IMT (Institut Mines-Télécom) et Bruno Goubet, directeur d’IMT Mines Alès. CP Fondation IMT Mines Ales CP Fondation Mines-Télécom]]> 5278572 0 0 0 [ Etude CGE 2017 ] le Fundraising : une pratique émergente dans le financement des grandes écoles françaises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-cge-2017-fundraising-pratique-emergente-financement-grandes-ecoles-francaises/ Fri, 29 Sep 2017 08:05:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=5536655 Lire de Communiqué de presse en entier Lire l'enquête]]> 5536655 0 0 0 Comment maximiser les impacts sociétaux de la recherche : notre vision au sein de l’IRSI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/maximiser-impacts-societaux-de-recherche-vision-sein-de-lirsi/ Mon, 02 Oct 2017 10:07:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=6574057 Quels impacts de la recherche en sciences de gestion ? La recherche en Sciences de Gestion est supposée répondre à trois principales finalités. La première est d’améliorer la connaissance scientifique en matière de fonctionnement des organisations. La seconde est de produire un enseignement de qualité des différentes disciplines qui composent les sciences de gestion. La recherche permet de constamment réactualiser cet enseignement en intégrant aux cours les plus récentes évolutions de l’état de l’art. La troisième est d’avoir une utilité managériale. En effet, les sciences de gestion étant des sciences de l’action, elles n’auraient guère de sens si elles n’offraient pas des résultats, directement ou indirectement, mobilisables par les organisations. Nous avons créé en 2012, au sein du Groupe Sup de Co La Rochelle, l’IRSI (Institut de la Responsabilité Sociétale par l’Innovation) : une équipe de chercheurs partageant une préoccupation commune autour des enjeux du Développement Durable et de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, convaincue de l’urgence de ces sujets et de la capacité des entreprises de les appréhender. C’est ce contexte d’urgence et de rapidité d’évolution des enjeux qui rend nécessaire, à notre avis, la maximisation des trois finalités de la recherche en sciences de gestion.
    Comment maximiser les impacts de la recherche ?
    La pratique de la recherche-intervention s’inscrit pleinement dans cette triple perspective. Il s’agit d’une pratique de recherche appliquée qui associe des chercheurs et des acteurs de l’organisation où s’effectue l’intervention. La production de savoir se fait au travers de l’analyse in situ de l’évolution, voire la transformation, de l’organisation générée par l’action conjointe des chercheurs et des acteurs de l’entreprise. Cette forme de recherche qualitative et longitudinale s’inscrit dans le temps long et produit des études de cas. Sa force est son encrage direct dans la réalité des entreprises, donc de traiter précisément de leurs problématiques. Cette forme de recherche, relativement marginale, correspond pleinement à la logique des Chaires d’entreprises, et notamment celles que nous avons souhaité développer au sein de l’IRSI. Une Chaire permet de réunir autour d’un projet de recherche des entreprises. Ces dernières contribuent, via une convention de mécénat au financement des travaux, mais dans notre approche, elles contribuent aussi –et surtout- en ouvrant leurs portes à des chercheurs. Ils peuvent, ainsi, de l’intérieur, étudier la transformation organisationnelle induite par le projet de recherche. L’IRSI s’appuie sur différentes méthodologies de recherche, mais la recherche-intervention constitue sa spécificité, son « ADN », sa manière d’éprouver son « utilité sociale ». En effet, pour ces chercheurs passionnés et convaincus, la recherche-intervention permet de contribuer directement à accompagner les organisations vers des comportements plus responsables.
    Comment maximiser les impacts sociétaux de la recherche ?
    Ainsi, au travers des Chaires liées à la RSE et l’ISO 26000, au transport, à la diversité, à la transition énergétique, à l’évaluation de la performance globale ; mais aussi de nombreux partenariats autours de la transition énergétique, l’économie sociale et solidaire, le commerce équitable, l’ancrage territorial des entreprises, l’économie circulaire, les achats durables, etc., les chercheurs de l’IRSI abordent de multiples thèmes des Sciences de Gestion (outils de gestion, stratégies RSE marketing de projets, management des hommes, normalisation, comptabilité élargie, reporting extra-financier…). Cela leur permet de contribuer à la connaissance scientifique en sciences de gestion sur le sujet de la RSE ; de nourrir leurs cours de multiples exemples concrets et d’analyses issus des problématiques les plus récentes qui se posent aux entreprises ; de faire évoluer la société en accompagnant des entreprises dans l’opérationnalisation de la RSE ; et, last but not least, de faire évoluer la société par un débat dans le champs organisationnel des entreprises (normes, régulations, ..) ainsi que plus largement en ouvrant les portes du débat au grand public.

    Pierre Baret Directeur Scientifique de l’IRSI Groupe Sup de Co La Rochelle

      Pierre Baret - Groupe Sup de Co La RochelleA propos de Pierre Baret Pierre Baret est titulaire d’un Doctorat d’Economie Appliquée de l’Université de Grenoble II. Professeur-Associé au sein du Groupe Sup de Co La Rochelle, il est le Directeur Scientifique de l’IRSI (Institut de la Responsabilité Sociétale par l’Innovation). Il est également responsable de l’axe « Gouvernance et Développement Durable » du CEREGE (EA 1722). Il dirige la Chaire « Evaluer et rendre compte de la performance globale » et est membre de la Chaire « RSE et ISO 26000 » de l’IRSI-Groupe Sup de Co La Rochelle. Par ailleurs, il est membre du Comité de Rédaction de la ROR (Revue de l’Organisation Responsable), Vice-Président de l’ADERSE, membre de plusieurs comité scientifiques (revues académiques, associations scientifiques et colloques), auteur d’une vingtaine d’articles dans revues académiques. Il a, dernièrement, co-dirigé avec Fanny Romestant l’ouvrage « 10 cas en RSE » publié chez Dunod. Son principal axe de recherche est la mise en œuvre et l’évaluation des démarches responsables au sein des organisations. Il enseigne l’économie, le développement durable et la RSE.

    A propos de l’IRSI

    IRSI - graphiqueLa mission de l’IRSI consiste à coordonner et de développer les activités académiques du Groupe Sup de Co La Rochelle dans le domaine de la Responsabilité Sociétale et du Développement Durable. L’institut souhaite contribuer à la construction des cadres conceptuels et des outils et process mis à disposition des entreprises en matière de responsabilité sociétale, pour la création d’un environnement favorable au développement durable de notre société. Créé en 2012, l’IRSI compte une vingtaine de chercheurs spécialisés dans les champs du développement durable et de la RSE, ils interviennent dans 4 activités : l’accompagnement d’entreprises, la recherche, la formation et l’organisation d’évènements.

    Pour plus d’informations : www.institut-irsi.org

    Logo IRSI         Logo Groupe Sup de Co français anglais 2016 A propos du Groupe Sup de Co La Rochelle Depuis sa création en 1988, Le Groupe a su acquérir une reconnaissance internationale à travers l’obtention de la norme ISO 9001 (enseignement, partenariats académiques et recherche) et de l’accréditation AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) en 2013, le positionnant ainsi parmi le top 5% des Ecoles de Commerce mondiales. Le Groupe a intégré pour la première fois en 2014 le prestigieux classement international du Financial Times, le plaçant ainsi parmi les 90 meilleures Business Schools européennes. Le classement 2016 positionne le Master du Groupe parmi les 60 meilleurs Masters en Management au Monde. Pour plus d’informations : http://www.esc-larochelle.fr/  ]]>
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    La CGE se mobilise afin de garantir l’accès aux cursus internationaux pour les étudiants en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-se-mobilise-afin-de-garantir-lacces-aux-cursus-internationaux-etudiants-situation-de-handicap/ Mon, 02 Oct 2017 10:06:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=6581984
  • Un frein à l’accès aux soins et à l’accès thérapeutique (difficultés de transport des traitements ou d’obtention de remboursements des soins)
  • Un frein à la liberté d’aller et venir (problème d’accès aux moyens de locomotion adaptés locaux et difficultés liées au transport de matériel adapté) ;
  • Un frein à l’accompagnement à la vie sociale, culturelle et personnelle ;
  • Des barrières administratives et surcoûts discriminatoires
  •   D’après les témoignages reçus, les surcoûts et les problématiques spécifiques dont sont victimes les étudiants en situation de handicap, ne concernent pas les aménagements académiques (gérés par les référents handicap des universités/grandes écoles d’accueil), ni les adaptations de poste lors de stages en entreprise, mais bien l’environnement du stage (transport, santé, logement, accompagnement…). L’adaptation de cet environnement est donc primordiale pour permettre l’accès à la mobilité internationale. C’est pour cela que la CGE, la FEDEEH et Hanploi CED ont proposé la création d’un Statut International d’Etudiant-e en Situation de Handicap, s’appuyant sur neuf articles de la Convention Internationale relative aux Droits des Personnes Handicapées. Ce statut serait articulé autour de 4 axes : - un axe diplomatique avec la mise en place d’un référent handicap dans chaque ambassade et consulat ; - un axe médical pour permettre la disponibilité du traitement et faciliter son remboursement par le pays d’origine ; - un axe financier pour limiter les surcoûts liés au handicap (notamment l’accès aux services locaux de transports adaptés) - un axe administratif matérialisé par un document opposable sous la forme d’une carte internationale unique.   Depuis le mois de juillet la CGE, Hanploi CED et la Fédéeh ont entrepris une communication lobbying auprès des autorités publiques afin que soit mentionnée la suggestion de la création d’un tel statut dans le rapport qu’enverra le gouvernement au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme en octobre. Cette proposition, qui a été reprise dans la propre contribution de la CNCDH, a reçu bon accueil de l’adjoint au Défenseur des Droits, du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées - dont le soutien a été voté à l’unanimité - et également des différents cabinets ministériels auxquels elle a été présentée (Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; Secrétariat d’Etat chargé des Personnes Handicapées). Ces conseillers ont indiqué vouloir écrire une lettre commune à la Direction des Nations unies, des organisations internationales, des droits de l'homme et de la francophonie, pour soutenir l’insertion de cette proposition de statut dans le rapport gouvernemental. Les représentants des trois associations seront également reçus le 2 octobre à l’Assemblée Nationale, puis le 17 octobre à l’Elysée pour une rencontre avec cinq conseillers du Président de la République. De plus, le 11 octobre, ils présenteront la contribution à Madame Catalina Devandas, Rapporteuse Spéciale des Nations-unies sur les droits des personnes handicapées, qui sera en mission en France. * « L’Examen Périodique Universel est un processus qui consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il s’agit d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme. Il fournit à chaque Etat l’opportunité de présenter les mesures qu’il a pris pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière. Mécanisme central du Conseil des droits de l’homme, l’EPU est conçu pour assurer une égalité de traitement à chaque pays. » Source : Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU

    Xavier Quernin chargé de la mission handicap Institut Polytechnique UniLaSalle

      Xavier Quernin - chargé de la mission handicap, Institut Polytechnique UniLaSalleA propos de Xavier Quernin Xavier Quernin est chargé de la mission handicap de l’Institut Polytechnique UniLaSalle. Il est l’animateur du groupe de travail « Handicap » de la Conférence des grandes écoles, association qu’il représente au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées.

    A propos de l'’Institut Polytechnique UniLaSalle Localisé sur deux campus (Beauvais et Rouen), UniLaSalle forme des ingénieurs en agronomie & agro-industries, en alimentation & santé et en géologie & environnement, par la voie initiale ou par apprentissage. L’école propose également des formations du bac+3 au bac+5 sur les mêmes thématiques.Logo UniLaSalle

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    Ne dites pas à ma mère que je suis directeur d'école, elle me croit consultant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ne-dites-a-mere-suis-directeur-decole-me-croit-consultant/ Mon, 02 Oct 2017 10:03:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=6595731
     Le doyen de la Darden School of Business de l’Université de Virginie – publie un ouvrage sur les nouveaux leaders de l’enseignement supérieur aux Etats Unis
    On assiste actuellement à une petite révolution dans le monde de l’enseignement supérieur américain. Alors que traditionnellement les présidents d’Ecoles et d’Universités étaient tous issus de carrières académiques classiques, ils présentent aujourd’hui des profils très différents. Dans son ouvrage « Higher Calling: The Rise of Nontraditional Leaders in Academia » (La Vocation : les nouveaux leaders du monde académique) (septembre 2017, UVA Press) Scott Beardsley, doyen de la Darden School of Business de l’Université de Virginie, présente les profils des nouveaux patrons de l’enseignement supérieur américain ainsi que son propre parcours depuis le cabinet de conseil en stratégie McKinsey jusqu’au siège de la fondation Thomas Jefferson à Monticello. En présentant sa propre expérience et les profils des nouveaux leaders de l’enseignement supérieur ainsi que les stratégies de ces derniers pour développer leurs qualités managériales, son ouvrage « Higher Calling », donne un fil conducteur pour comprendre les évolutions qui sont en cours dans les Ecoles et les Universités américaines alors que celles-ci doivent faire face à de multiples contraintes à la fois pour respecter le Titre IX (amendement qui interdit toute discrimination sur la base du sexe dans les programmes d'éducation soutenus par l'État), pour assurer leur équilibre financier et pour améliorer la qualité de leur enseignement. Higher Calling Le récit est basé sur l’histoire personnelle de Scott Beardsley qui après avoir passé plus de 25 ans chez McKinsey à Bruxelles, gravissant tous les grades jusqu’à celui de Senior Partner en charge de la formation pour l’ensemble de la firme mondiale, passe un doctorat en enseignement supérieur à l’université de Pennsylvanie avant de rejoindre la Darden School of Business en tant que doyen.

    « Je suis issu d’une famille d’enseignants et j’ai toujours été passionné par l’éducation », explique Scott Beardsley. « Dans « Higher Calling », j’essaie de donner une vision de l’intérieur, utile à ceux qui se destinent à ce métier en faisant le portrait des femmes et des hommes qui dirigent aujourd’hui l’enseignement supérieur, à un moment où le monde de l’éducation est confronté à de multiples challenges et à des changements inconnus jusqu’ici. »

    Scott Beardsley fait remonter l’origine de son changement de carrière au moment où il a accompagné son fils pour choisir un établissement d’enseignement supérieur ce qui a réveillé son amour pour le monde de l’éducation. En prenant conscience de sa vocation, le doyen de la Darden School of Business raconte comment il a décidé de devenir le candidat idéal pour diriger une université américaine. Il révèle également la face cachée du mode de recrutement dans l’enseignement supérieur qui reste souvent opaque et où une poignée de cabinets de chasseurs de têtes jouent un rôle clé. Il raconte comment, au fur et à mesure de son propre processus de recrutement, il note que son profil a été souvent considéré comme celui d’un candidat atypique et que ses motivations et ses objectifs ont parfois été regardés avec suspicion. Malgré tout, les profils non conventionnels ont le vent en poupe. Ainsi, environ un tiers des présidents de premiers cycles universitaires américains ont aujourd’hui un profil non conventionnel. Scott Beardsley a consacré sa thèse de doctorat à l’étude de l’émergence des nouveaux profils de leaders dans l’éducation supérieure, thème qu’il a approfondi dans « Higher Calling » en analysant le parcours de plus de vingt patrons d’Ecoles et d’Universités. En conclusion de son ouvrage, Scott Beardsley affirme que l’opposition entre un management traditionnel et un management non traditionnel est en fait sensiblement dépassée et que le choix des dirigeants du monde académique devrait être uniquement fondé sur les qualités requises pour adresser les besoins du moment. Celles-ci combinent la connaissance des problématiques de l’éducation avec le leadership, la capacité à lever des fonds et un ensemble complexe de qualités managériales. « Les Universités doivent être considérées et dirigées comme les grandes organisations qu’elles sont », conclut Scott Beardsley, « seules les compétences doivent être prises en considération. »  A propos de la Darden School of Business de l’Université de Virginie La Darden School of Business - de l'Université de Virginie - apporte le meilleur enseignement pour former des managers responsables et entrepreneurs au travers de ses programmes de MBA, de Ph.D et de formation permanente. L'équipe académique de Darden est réputée mondialement pour la qualité de son enseignement. Elle développe des innovations managériales opérationnelles au travers de ses programmes de recherche. Darden a été créée en 1955 au sein de l'Université de Virginie, une université publique de premier plan fondée par Thomas Jefferson en 1819 à Charlottesville, Virginie. www.darden.virginia.edu  ]]>
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    ENSAM : Exposition "Bernard Zehrfuss" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensam-exposition-bernard-zehrfuss/ Mon, 02 Oct 2017 12:23:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=6639197

    A l'occasion des Journées Nationales de l'Architecture, l'ENSAM présente une exposition sur l'architecte

    Bernard Zehrfuss, 1er grand prix de Rome et figure majeure de l'architecture des Trente Glorieuses du 12 octobre au 10 novembre 2017

    Vous trouverez ci-joint l'invitation, l'inauguration aura lieu le 12 septembre à 18h30

    Venez nombreux !!!!

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    ESSCA - Lancement du digiprize #5, le concours qui récompense les innovations digitales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/essca-lancement-digiprize-5-concours-recompense-innovations-digitales/ Mon, 09 Oct 2017 14:10:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9011125 Le concours Digiprize valorise les initiatives entrepreneuriales des jeunes et récompense les innovations digitales qui construiront le monde de demain ! Depuis sa création en 2013, le concours rencontre un fort succès auprès des jeunes : 20 000 participations enregistrées et + de 400 projets valorisés.

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    Un management de qualité, ça s'apprend ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/management-de-qualite-ca-sapprend/ Mon, 09 Oct 2017 14:12:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9011521 Telle est la question à laquelle la 14ème Semaine pour la qualité de vie au travail organisée par le réseau Anact-Aract invite à répondre à travers différentes manifestations, du 9 au 13 octobre 2017. Ils sont ingénieurs, gestionnaires, chefs de projets, managers ou dirigeants. Ils conçoivent des organisations et des systèmes de travail, pilotent des équipes et des transformations. Ils sont responsables de la manière dont le travail se réalise, dans toutes ses dimensions, au quotidien. Mais sont-ils pour autant suffisamment formés pour animer des collectifs de travail en favorisant l'engagement et la qualité de vie au travail ou pour construire des projets qui intègrent les conditions de travail ?  

    Lien vers le dossier presse

      Les principaux résultats du sondage Anact- KANTAR TNS – Conférence des Grandes Ecoles donnent des éléments de réponse. Des pratiques managériales qui doivent évoluer La quasi-totalité des top managers (92%) et des futurs managers et ingénieurs (97%) interrogés estiment que les pratiques managériales doivent changer pour s'adapter aux évolutions de la société et aux enjeux des entreprises et des organisations. Pour prendre davantage en compte la qualité de vie au travail En effet, 85% des top managers et 94% des futurs managers et ingénieurs estiment que les managers devraient prendre davantage en compte la qualité de vie au travail Manager : une affaire de personnalité et un travail qui s'apprend Si 35% des top managers estiment que le management doit s'apprendre, 26% considèrent que ce n'est pas nécessaire, et que c'est avant tout une question de personnalité et d'expérience. Chez les futurs managers et ingénieurs, cette proportion tombe à 13%, ce qui représente un levier pour demain. Pour Florence Chappert, chargée de mission à l'Anact et responsable du projet « Faire école » : « Cette ambiguïté des top managers à l'égard de la formation management ne nous étonne pas. Elle vient conforter ce que les auditions réalisées pour le Livre Blanc ont mis en évidence. Pour de nombreux dirigeants et DRH d'entreprises rencontrés, le management est avant tout un talent personnel et au mieux s'apprend sur le terrain avec l'expérience. Mais les représentations tendent à évoluer du côté des managers eux-mêmes et des étudiants qui considèrent de plus en plus que c'est un travail à part entière et qui s'apprend. Au delà de savoir-être à renforcer comme l'écoute, les auditions ont révélé un déficit de savoir-faire managériaux intégrant les conditions et la qualité de vie au travail : tels que accompagner les changements et les transformations organisationnelles, co-construire et animer des collectifs de travail, soutenir les points d'équilibre collectif / individuel et travail / hors travail». Un déficit bien identifié : les lacunes des formations en management Le sentiment d'être insuffisamment accompagné ou formé au management domine, chez les top managers d'aujourd'hui comme chez ceux de demain
    • Aujourd'hui, seuls 52% des top managers estiment que les managers sont suffisamment accompagnés et formés au management (dont seulement 10% « tout à fait »).
    • Du côté des futurs managers et ingénieurs, seuls 36% d'entre eux estiment être suffisamment formés au management pendant leurs études, dont seulement 4% qui déclarent l'être « tout à fait ».
    Un manque de formation des étudiants qui se ressent au sein même des entreprises, puisque seuls 23% des top managers (dont 6% « tout à fait ») considèrent que les étudiants sont suffisamment formés sur ces sujets. Ce manque de formation au management des étudiants apparaît problématique, puisque le management est une compétence recherchée par les top managers, au moment du recrutement. Interrogés sur les compétences qui comptent le plus lorsqu'ils recrutent un manager ou futur manager, les top managers sont 42% à citer l'expérience professionnelle en 1er, 22% à citer les compétences managériales en 1er, puis 21% à citer les compétences techniques en 1er. Interrogés, eux, sur les compétences particulièrement développées dans le cadre de leur formation, les étudiants sont 43% à citer les compétences techniques en 1er, puis 41% à citer l'expérience professionnelle en 1er, tandis qu'à peine 4% avancent les compétences managériales en 1er. Pour Florence Chappert, chargée de mission à l'Anact et responsable du projet « Faire école » : « ce constat confirme la nécessité de lutter contre les idées reçues, à savoir que le management s'apprend uniquement sur le terrain. Il vient corroborer l'idée qu'il faut, au sein des formations initiales, introduire ou renforcer l'acquisition de savoir-faire en management du travail. Des initiatives intéressantes sont prises par des écoles d'ingénieurs et de management telles qu'associer les entreprises mais aussi les étudiants pour réfléchir à l'évolution des cursus, mieux exploiter les retours de stage et d'alternance pour améliorer la compréhension sde l'organisation de travail, apprendre à questionner les situations de travail sur un plan managérial, introduire de manière interdisciplinaire des notions sur la santé et la qualité de vie au travail, développer des programmes d'innovation sur le travail et le management de demain. Des managers en demande de formations pour mettre en place un management de qualité Les top managers et futurs managers et ingénieurs attendent d'être outillés, formés, et accompagnés pour mettre en place un management de qualité, au service de la qualité de vie au travail Les top managers souhaitent vivement être formés ou accompagnés : une réelle opportunité vers plus de qualité de vie au travail, d'autant que cette attente est exprimée encore plus fortement par les managers de demain. En effet, 76% des top managers (dont 26% « tout à fait ») disent vouloir recevoir une telle formation. Un chiffre significativement plus élevé chez les futurs managers et ingénieurs, qui sont 89% (dont 57% « tout à fait ») à réclamer ce type de formation ou d'accompagnement. Pour Olivier Mériaux, directeur adjoint et directeur technique et scientifique de l'Anact, « cette étude conforte notre conviction qu'un management de qualité cela s'apprend. En témoignent le besoin et le désir des managers et futurs managers et ingénieurs d'être aidés et accompagnés là-dessus. Le rôle du réseau Anact-Aract est de porter ces questions au débat, de les objectiver et de permettre aux acteurs concernés de s'en emparer pour aller plus loin. Les 175 auditions du Livre Blanc comme ce sondage nous ont permis de mieux connaître les besoins et attentes concernant le rôle de l'ingénieur, du manager et du dirigeant en matière de qualité de vie au travail et de mettre en lumière les initiatives qui  contribuent à mieux le former et l'accompagner. » Mieux former à un management de qualité en formation initiale et continue Top managers et futurs managers et ingénieurs considèrent que le développement du management de qualité doit se faire conjointement par les entreprises et l'enseignement supérieur. En effet, 53% des top managers et 61% des futurs managers et ingénieurs estiment que les entreprises et l'enseignement supérieur doivent agir en priorité et conjointement pour favoriser le développement d'un management de qualité au sein des entreprises et des administrations. A noter toutefois que les top managers sont plus nombreux (34%) que les futurs managers et ingénieurs (15%) à estimer que ce rôle incombe à l'entreprise uniquement. La qualité du management, levier de la qualité de vie au travail Le management de qualité est l'affaire de tous et doit bénéficier à tous : 77% des top managers et 85% des futurs managers et ingénieurs estiment qu'un management de qualité bénéficie autant aux salariés qu'aux entreprises et administrations, un score très encourageant et incitatif pour développer les bonnes pratiques. Invités à citer les principaux bénéfices d'un tel management, ils évoquent spontanément une meilleure manière de travailler, plus productive, plus efficace, plus qualitative, avec des collaborateurs plus motivés et une meilleure ambiance. Pour les top managers, un management de qualité permet avant tout d'améliorer la performance de l'entreprise (ils sont 27% à citer ce bénéfice en 1er). Ils sont ensuite 16% et 14% à citer respectivement en 1er le bien-être des salariés et l'engagement des salariés. Pour les futurs managers et ingénieurs, les bénéfices sont plus équilibrés entre bien-être et performance. En effet, arrivent en tête des bénéfices d'un management de qualité, à égalité, la performance de l'entreprise, l'engagement des salariés et le bien-être des salariés, avec 17% de citations en 1er pour chacun. La QVT : une pratique à renforcer ! D'après les top managers interrogés, 61% des entreprises ont mis en place des accords ou plans d'actions en faveur de la QVT … mais ces initiatives ne sont réellement activées que dans 32% d'entre elles. A noter que la qualité de vie au travail est mieux implantée dans les grandes entreprises de plus de 250 salariés : 93% d'entre elles déclarent avoir mis en place un tel plan d'action. Le « management de qualité » : une pratique que les top managers et futurs managers souhaitent voir se renforcer, dans l'intérêt de tous L'expression « management de qualité » résonne de la même manière et positivement chez les top managers et futurs managers et ingénieurs. Interrogés sur ce qu'évoque pour eux l'expression « management de qualité », ils citent avant tout l'esprit d'équipe et l'écoute, puis le respect et la qualité. Des recommandations issues du Livre Blanc plébiscitées. Le Livre Blanc « Apprendre à manager le travail » a permis de mettre en lumière des recommandations en formation initiale et continue qui ont été élaborées à partir des initiatives repérées sur le terrain. En formation initiale 81 à 89% des top managers comme 79 % à 89 % des futurs managers et ingénieurs considèrent comme prioritaires ou importantes :
    • d'apprendre à manager à partir de retours d'expériences des stages ou alternances,
    • de développer des programmes d'innovation en matière d'organisation et de management.
    • d'ouvrir le débat entre entreprises et enseignement supérieur et étudiants sur les besoins des entreprises et le contenu des formations,
    • de positionner le management qui prend en compte la qualité de vie au travail au sien des cursus de formation.
    En formation continue, le plébiscite est encore plus flagrant puisque 87 à 93% des top managers comme 85 à 91 % des futurs managers et ingénieurs considèrent comme prioritaires ou importantes :
    • de former au management au travail,
    • de sensibiliser les cadres dirigeants aux enjeux de qualité de vie au travail pour concilier performance économique et sociale
    • de prendre en compte des conditions de travail dans la conduite des projets de transformation / de changement,
    • d'accompagner les jeunes diplômés dans l'entreprise.
    Pour Olivier Mériaux, « comme le souligne l'enquête, les attentes sont fortes et il est désormais primordial que les responsables pédagogiques, les organismes certificateurs, les entreprises et les consultants en formation continue s'emparent du sujet pour innover ensemble pour instaurer des formations favorisant un management de qualité ». Méthodologie de l'enquête : Sondage réalisé en ligne du 12 au 26 juin 2017 pour les top managers et du 12 juin au 13 juillet pour les étudiants auprès de :
    • 302 top managers (PDG, chef d'entreprise, président, directeur général, dirigeant, middle manager) sur un échantillon représentatif grâce à la méthode des quotas, sur les critères de taille d'entreprise, secteur d'activité et région
    • 203 étudiants destinés à devenir des managers, en master 1 ou master 2 en école de management, d'ingénieur ou IEP
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    Anne-Lucie Wack : "Repenser l'équation générale du financement de l'ESR" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-lucie-wack-repenser-lequation-generale-financement-de-lesr/ Mon, 09 Oct 2017 14:33:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9011825 Lire la suite de l'interview ]]> 9011825 0 0 0 L'IPER de l'EM Normandie et l'ENSM partenaires autour de la formation continue maritime et portuaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/liper-de-lem-normandie-lensm-partenaires-autour-de-formation-continue-maritime-portuaire/ Tue, 10 Oct 2017 07:08:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9244290 L'institut Portuaire d'Enseignement et de Recherche (IPER) de l'EM Normandie et l'Ecole Nationale Supérieure Maritime signent une convention de partenariat afin de développer conjointement des programmes de formation continue maritime et portuaire, en France et à l'international.

    Forte de l'excellence plusieurs fois centenaires des écoles d'hydrographie et riche de sa transformation en école d'ingénieurs, l'ENSM jouit d'une expertise sans concurrence dans les domaines de la formation maritime.

    Partenaire privilégié de l'Organisation Maritime Internationale et doté d'un large réseau de clients en France et à l'étranger, l'IPER a acquis une légitimité internationale forte dans le domaine de la formation continue maritime et portuaire.

    La vocation de ce partenariat est de capitaliser sur ces complémentarités pour permettre aux deux institutions de développer ensemble de nouveaux programmes de formation continue très pointus à destination d'une clientèle professionnelle internationale.

    « Ce partenariat est une parfaite illustration de ce qui peut être entrepris par les institutions d'enseignement supérieur pour accompagner les professionnels dans les évolutions de leurs métiers et contribuer au dynamisme du territoire » déclare Jean-Guy Bernard, Directeur Général de l'EM Normandie.

    De son côté, Patrice Laporte, Directeur Général de l'ENSM se félicite d'un « rapprochement  prometteur entre "l'Hydro" et ses partenaires du campus havrais  qu'il souhaite développer ».

    Trois programmes de formation continue qualifiante sont d'ores et déjà prévus pour 2018 au Havre : "L'escale commerciale du navire" et ses deux volets complémentaires intitulés "L'escale commerciale du navire - Focus juridique" et "L'escale commerciale du navire - Focus opérationnel". Etablis sur deux à trois jours, ces formations s'adressent à tous les professionnels liés de près ou de loin à l'activité portuaire, souhaitant acquérir ou approfondir leurs connaissances organisationnelles, juridiques et opérationnelles de l'escale commerciale du navire.

    A propos de l'Ecole Nationale Supérieure Maritime (ENSM)

    L'ENSM forme les officiers de la marine marchande. Au Havre, l'Ecole délivre un titre d'ingénieur après cinq ans et demi d'études et dispense une formation d'officier chef de quart passerelle international / Capitaine 3000. Les officiers de première classe de la marine marchande dont la compétence est reconnue à l'international, exercent les plus hautes fonctions à bord des plus grands navires de commerce du monde. « L'Hydro » assure la formation continue des marins, mais elle contribue également à la maritimisation des sédentaires dans le contexte du développement de l'économie maritime et de la croissance bleue.

    A propos de l'Institut Portuaire d'Enseignement et de Recherche (IPER)

    L'IPER est un organisme de formation professionnelle unique dans le monde francophone. Créé en 1977, il est aujourd'hui le spécialiste de la formation continue qualifiante des cadres dans les secteurs maritime, portuaire et logistique. Ses formations sur catalogue ou sur mesure sont dispensées en français et/ou en anglais au Havre et/ou à l'étranger et s'articulent autour de trois thématiques : économie et organisation portuaire, gestion des opérations portuaires et travaux portuaires. L'IPER mène également des travaux de recherche appliquée pour le compte d'entreprises, de collectivités et d'organismes professionnels. Plus de 9 000 personnes provenant de plus de 150 pays ont d'ores et déjà bénéficié de l'expertise de l'IPER.

    A propos de l'EM Normandie

    Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l'EM Normandie s'est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business School. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS. Avec 3 500 étudiants et professionnels dans ses programmes et 16 000 membres de l'association Alumni EM Normandie à travers le monde, l'école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin.

    L'EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d'entreprises tout au long de leur carrière.

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    La Fondation Sopra Steria-Institut de France lance la 15e édition du Prix Étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fondation-sopra-steria-institut-de-france-lance-15e-edition-prix-etudiants/ Tue, 10 Oct 2017 08:49:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9258652 Communiqué de presse 

    Le Prix Étudiants de la Fondation Sopra Steria-Institut de France Créé en 2004, le Prix Étudiants offre un accompagnement et un mécénat financier à deux projets développés par des étudiants utilisant le numérique au service de l'Homme ou de l'environnement. En première ligne, sont concernés les publics fragilisés, à qui ces projets peuvent faciliter la réinsertion sociale et professionnelle. De même, ceux proposant des solutions numériques en faveur de la préservation des ressources constituent des dossiers éligibles. « Avec le Prix Étudiants, nous souhaitons sensibiliser les étudiants au rôle qu'ils peuvent jouer dans la société, tout en leur permettant de bénéficier de l'expérience de professionnels pour mettre en œuvre un projet en conditions réelles et les aider à le concrétiser », précise Laurent Giovachini, directeur général de la Fondation Sopra Steria-Institut de France et directeur général adjoint de Sopra Steria. Pour participer : À partir du 2 octobre 2017, les étudiants regroupés au sein d'une équipe de 3 à 6 personnes doivent se préinscrire sur le site en indiquant le nom de leur professeur référent ainsi que le descriptif de leur projet. Ils auront jusqu'au 9 janvier 2018 pour déposer leurs dossiers, et ainsi prendre part au Prix Étudiants 2018. Après une phase de pré-qualification des dossiers reçus, les équipes étudiantes retenues présenteront leur projet devant le Grand Jury en mars 2018. A l'issue de cette soutenance, deux projets seront mis à l'honneur et se verront remettre une dotation financière :
    • Le « Grand Prix » d'une valeur de 10 000 €
    • Le « Prix Coup de cœur » d'une valeur de 5000 €
    Un parrain, collaborateur Sopra Steria, sera ensuite désigné pour accompagner les deux équipes lauréates dans le pilotage de leur projet. Les lauréats du Prix Étudiants 2017 : Le projet Poly S.E.N.S. de l'ENSEA, lauréat du Grand Prix Poly S.E.N.S. est un concept novateur qui s'adresse à des personnes en situation de polyhandicap ou de handicap profond. Grâce à ce projet les étudiants souhaitent mettre au point une interface utilisable pour les faire agir et réagir, à travers la découverte de leurs sens. Les étudiants collaborent avec la Maison d'Accueil Spécialisée de Cergy et l'association Zigzag, pour proposer des dispositifs adaptés aux personnes en situation de polyhandicap, leur permettant d'être acteurs des sons ou images créés et ainsi favoriser leur créativité. « C'est une joie de pouvoir développer une solution innovante et utile pour l'humain. Le Prix Étudiants est un moteur de créativité et nous avons eu un réel soutien de la Fondation Sopra Steria-Institut de France, notamment sur les aspects techniques, ce qui nous a permis de mener à bien notre projet », indique Raphaël, du projet Poly S.E.N.S. de l'ENSEA. Le projet Listen and Warn de Telecom ParisTech, lauréat du Prix Coup de cœur. Cette initiative propose un dispositif autour d'une montre connectée, pour permettre à des personnes sourdes ou malentendantes de disposer d'un moyen alternatif aux appareils auditifs actuels. L'objectif du prototype est de détecter des mots et des sons clés dans l'environnement proche pour alerter les utilisateurs, ce qui leur permet de mieux interagir. Le dispositif est complété par des micros et une carte électronique, qui sert d'intelligence au système. « Le Prix Étudiants a été un véritable tremplin pour le développement de notre projet. Grâce à la Fondation Sopra Steria-Institut de France et l'accompagnement de nos deux parrains, nous espérons arriver à la fin de l'année à un prototype viable », explique Kim, du projet Listen and Warn de Telecom ParisTech. Pour en savoir plus sur le Prix Étudiants : www.fondationsoprasteria.org/prix-etudiants À propos de la Fondation Sopra Steria-Institut de France : le numérique au service de l'homme et de l'environnement La Fondation Sopra Steria-Institut de France soutient des projets mettant le numérique au service de l'homme et de l'environnement dans quatre domaines : l'éducation, la formation, le développement de solutions innovantes pour faciliter la vie au quotidien de publics fragilisés et la préservation de l'environnement. En 2017, la Fondation accompagne 11 projets associatifs parrainés par des collaborateurs bénévoles de Sopra Steria. www.fondationsoprasteria.org À propos de Sopra Steria Sopra Steria, leader européen de la transformation numérique, propose l'un des portefeuilles d'offres les plus complets du marché : conseil, intégration de systèmes, édition de solutions métier, infrastructure management et business process services. Il apporte ainsi une réponse globale aux enjeux de développement et de compétitivité des grandes entreprises et organisations. Combinant valeur ajoutée, innovation et performance des services délivrés, Sopra Steria accompagne ses clients dans leur transformation et les aide à faire le meilleur usage du numérique. Fort plus de 40 000 collaborateurs dans plus de 20 pays, Sopra Steria affiche un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros en 2016. Sopra Steria (SOP) est coté sur Euronext Paris (Compartiment A) - Code ISIN : FR0000050809 Pour plus d'informations, retrouvez-nous sur www.soprasteria.com À propos de l'Institut de France L'Institut de France est une des plus anciennes et plus prestigieuses institutions à pratiquer le mécénat et à gérer des dons et legs. Créés par des particuliers ou des entreprises, les fondations et prix de l'Institut bénéficient de l'expérience de cette institution séculaire dans les domaines du mécénat et de la philanthropie, ainsi que de l'expertise des académiciens, dans tous leurs champs de compétence. www.Institut-de-France.fr]]>
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    Convention de l'Académie des technologies - Inscrivez-vous avant le 13 novembre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/convention-de-lacademie-technologies-inscrivez-13-novembre/ Tue, 10 Oct 2017 09:00:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9258655 ]]> 9258655 0 0 0 La mauvaise orientation, facteur important du décrochage scolaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mauvaise-orientation-facteur-important-decrochage-scolaire/ Tue, 10 Oct 2017 09:03:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9260957 L'EPIDE publie l'enquête 2016 sur le profil des volontaires

    Lire le communiqué de presse

    Mieux évaluer les vulnérabilités des jeunes qui deviennent volontaires : tel est l'objectif de l'EPIDE qui a réalisé pendant plusieurs mois une étude auprès de 1044 jeunes intégrés en 2016. Une étude publiée ce jeudi 5 octobre. L'Etablissement pour l'insertion dans l'emploi (EPIDE) vient de publier sa dernière étude* portant sur le profil des volontaires ayant intégré le dispositif. Le questionnaire portait sur neuf thématiques : la famille, l'école, le logement, la mobilité, le travail, les revenus, la justice, les activités et la santé. Objectif : mieux évaluer les vulnérabilités des volontaires en prenant en compte l'ensemble des dimensions de leur vie avant leur entrée à l'EPIDE. Une jeunesse et des relations familiales souvent difficiles Premier enseignement de cette enquête, les jeunes accueillis à l'EPIDE sont issus de familles nombreuses, c'est-à-dire de trois enfants au moins (84%), et pour 65% d'entre eux vivent au sein d'une famille monoparentale. Une proportion largement supérieure à celle de l'ensemble des jeunes de moins de 25 ans en France (17,7%) d'après les chiffres de l'INSEE. En 2016, les volontaires intégrés ont aussi été confrontés à des situations financières précaires (40,86%) et/ou des climats de disputes (39,46%). Près de 21% des volontaires  ont été placés en famille d'accueil ou en foyer. Au total, plus de deux tiers d'entre eux (64%) déclarent avoir connu, par le passé, des situations difficiles au sein de leur famille. L'enquête met en lumière les difficultés familiales qu'ont pu rencontrer les jeunes accueillis à l'EPIDE et leur impact sur les trajectoires de vie et plus particulièrement sur le décrochage scolaire. Malgré ce passif, parfois lourd, les volontaires entretiennent des contacts réguliers avec leur famille. Au moins une fois par semaine avec leur père pour 55% d'entre eux et pour 74% avec leur mère. Toutefois, un tiers des volontaires (34%) ne voit qu'occasionnellement, ou plus du tout leur père. Ils ne sont plus que 20% dans cette même situation avec leur mère. 67% des volontaires continuent toutefois de vivre chez leur père ou leur mère et 13% chez un membre de leur famille. 8% subissent enfin une situation instable de logement (foyer, squat, hôtel, sans domicile). La mauvaise orientation, facteur important du décrochage scolaire S'ils ont tous entre 18 et 25 ans, et sont sans qualification et sans diplôme, l'enquête a permis de préciser leur situation et plus particulièrement leur parcours scolaire. L'insatisfaction à l'égard du parcours scolaire connaît une hausse significative de 14 points par rapport à 2013, pour atteindre 80% d'insatisfaits parmi la population étudiée en 2016. Ces jeunes sont principalement des primo-décrocheurs ayant quitté l'institution scolaire majoritairement avant 19 ans (85%) et parfois même à 16 ans ou avant (29,73%). Parmi les motifs principaux d'abandon de leur cursus, les erreurs d'orientation scolaire. En 2016, 30% des volontaires déclarent que celles-ci sont à l'origine de leur décrochage. Leurs parcours scolaires sont par ailleurs marqués par l'échec, comme en témoigne le niveau de redoublement. 82% des volontaires ont ainsi redoublé au moins une fois pendant leur scolarité, et même plusieurs fois pour 20,83% des jeunes. Les jeunes ayant intégré l'EPIDE sont donc nettement plus exposés au redoublement que les jeunes scolarisés jusqu'en troisième en France. Pour autant, les volontaires adhèrent aux missions de l'institution scolaire, pour une large majorité (83,94%). La vie sociale permise au sein de l'institution scolaire est fortement valorisée. Surtout, 60% des volontaires estiment que l'école est utile pour avoir un emploi. Des jeunes très touchés par le chômage et l'inactivité Avant d'intégrer le dispositif, les volontaires n'étaient majoritairement ni en emploi, ni en étude, ni en formation. Malgré des démarches pour accéder au marché du travail, ils ont peu ou pas d'expérience professionnelle et leur réseau professionnel est restreint. Ainsi, l'absence de revenus ou la perception de minima sociaux les placent en situation de précarité économique. En 2016, trois volontaires sur quatre (74%) se déclarent NEET (« not in employment, education or training »), contre 15% pour les 15-25 ans en France. Leur taux de chômage atteint (83%) et est donc nettement plus élevé que celui des 15-29 ans en France (19%). Pour autant, ces jeunes ont effectué des démarches pour trouver un emploi, avant leur intégration à l'EPIDE. 89% d'entre eux s'étaient inscrits à la Mission Locale et 79% à Pôle Emploi. Malgré ces démarches, ils demeurent peu expérimentés sur le marché du travail, puisque 43,5% d'entre eux n'ont jamais travaillé. Une situation qui entraîne une forte précarité économique puisque 80% d‘entre eux percevaient moins de 500 euros par mois. 26% sont même touchés par une situation d'endettement. Nathalie Hanet, directrice générale de l'EPIDE, précise « L'analyse des résultats d'activité 2016 nous avait déjà confirmé le recentrage de l'action de l'EPIDE sur les primo-décrocheurs. Cette étude nous éclaire de façon détaillée sur les difficultés multiples qu'ils rencontrent et qu'il leur faut dépasser ou résoudre pour réussir leur insertion professionnelle ». Pour ces jeunes, ajoute-t-elle, « la prise en charge à la fois globale et individualisée proposée par l'établissement est incontestablement facteur de réussite. Elle leur offre un cadre sécurisant dans lequel se reconstruire ». Ces données seront prochainement complétées par celles d'une nouvelle étude, conduite par l'IFOP pour l'EPIDE, relative au devenir des volontaires à six, douze et dix-huit mois après leur sortie du dispositif. *Enquête réalisée par questionnaire du 22 septembre 2016 au 23 janvier 2017 auprès de 1044 volontaires intégrés au cours des promotions d'août, octobre et décembre 2016. A propos de l'EPIDE Placé sous la tutelle des ministères chargés du Travail et de la Cohésion des territoires, l'EPIDE - Etablissement pour l'insertion dans l'emploi – est un acteur reconnu de l'insertion des jeunes de 18 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification professionnelle. Dans ses 19 centres, ces jeunes – les volontaires de l'EPIDE- sont accueillis en internat, dans un cadre structuré, où ils vivent les valeurs de la République au quotidien. Construire et réussir son projet professionnel ; acquérir une formation générale et spécialisée ; apprendre à prendre soin de soi et des autres sont les objectifs partagés par les volontaires et les 1100 professionnels qui les accompagnent. La force de l'EPIDE, c'est aussi son réseau de partenaires. Un nombre toujours croissant d'employeurs accordent leur confiance aux volontaires en leur proposant un stage ou un emploi. Depuis sa création en 2005, l'EPIDE a formé près de 30 000 citoyens responsables. L'EPIDE révèle le quotient citoyen des volontaires comme celui de celles et ceux qui s'engagent à leurs côtés.]]>
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    ISAE-SUPAERO et ENAC s'ouvrent au grand public, en présence de T.PESQUET https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/isae-supaero-enac-souvrent-grand-public-presence-de-t-pesquet/ Tue, 10 Oct 2017 09:18:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9272371

    Le samedi 14 octobre 2017, l'ISAE-SUPAERO et de l'ENAC organisent leur Journée Portes Ouvertes.

    Dans le cadre de la Fête de la Science, l'ISAE-SUPAERO et l'ENAC ouvriront entièrement leurs campus au public de 10h à 18h. A destination des étudiants, des enfants, des familles, des entreprises, des partenaires, des journalistes ou des anciens élèves, cet évènement prévoit de rassembler plus de 5000 personnes.

    A NOTER : présence de Thomas Pesquet, astronaute de l'ESA et diplômé Supaéro 2001 sur le campus de l'ISAE-SUPAERO !

    Au programme notamment :

    - visites de laboratoires et démonstrations scientifiques (simulateur d'avions, neuro-ergonomie, volière de drones, etc.) dans les 2 écoles.

    - animations pour les enfants : jeux scientifiques, activités robotiques, expériences et animations scientifiques, initiation à la soudure, kits électroniques et appareils sonores, etc.

    - planétarium, jeu de piste et démonstrations du Fab Lab

    - conférence sur le thème "Les prochaines missions vers Mars" par David Mimoun, Enseignant-chercheur en systèmes spatiaux ISAE-SUPAERO, etc.

    - Visites et démonstration d'un simulateur AIRBUS A320 à l'ENAC

    - Focus « Formations ISAE-SUPAERO aux métiers du spatial » avec Thomas Pesquet, des enseignants et des étudiants le dimanche 15 octobre à la Cité de l'Espace

    Communiqué de presse

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    Le congrès 2017 en direct sur Youtube https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-2017-direct-youtube/ Tue, 03 Oct 2017 09:20:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9602736 Suivre en direct les interventions et tables rondes du congrès CGE 2017 de Rennes " « Avenir de l’enseignement supérieur français : financement et développement »"

    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=k_JfU7HoIAg&t=1247s"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=Vpx4rtemH_c&t=364s"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    « Des contrefaçons aux surfaçons : danger ou opportunité pour les marques ? » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/contrefacons-aux-surfacons-danger-opportunite-marques/ Wed, 11 Oct 2017 07:30:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9574129 Nouvelle chronique de Bernard COVA

    Professeur de sociologie de la consommation et de marketing à KEDGE Business School

    dans Harvard Business Review France

    « Des contrefaçons aux surfaçons : danger ou opportunité pour les marques ? »

        Tiré de son ouvrage « La vie sociale des marques » (Ed. EMS), Bernard Cova, enseignant-chercheur au sein du Centre d’excellence en Marketing de KEDGE, vient de publier une nouvelle chronique sur le site internet Harvard Business Revue France intitulée « Des contrefaçons aux surfaçons : danger ou opportunité pour les marques ? ». Bernard Cova explique comment les consommateurs s’approprient de plus en plus les marques qu’ils apprécient pour les faire vivre « autrement » au travers des réseaux sociaux. Apparaît alors la notion de « surfaçons » qui consiste à apporter des modifications et extensions totales ou partielles à la marque par les consommateurs, notamment sur les réseaux sociaux. Les surfaçons ne visent pas à profiter illégalement de la marque mais à apporter quelque chose à celle-ci, même si cela n’est pas désiré par l’entreprise propriétaire. Malgré une augmentation de la visibilité de la marque cela peut comporter certains risques, notamment en terme d’image. Selon Bernard Cova, la multiplication de surfaçons d’une marque peut être envisagée comme un risque identitaire pour la marque. Cela génère de la confusion et vient même troubler le positionnement et le sens voulu pour la marque par les marketeurs. Mais dans certains cas, une surfaçon peut être aussi une opportunité de développer le contenu de marque (brand content) à coût réduit, sinon nul. C’est le cas de Ferrero qui a réussi à récupérer le World Nutella Day créé par une fan de la marque deux ans auparavant. Plus largement, un ensemble de glissements potentiels de valeur existent dès qu’il y a création d’une surfaçon :
    • La surfaçon peut profiter directement à la vie de la communauté de marque au sein de laquelle elle a été générée
    • La surfaçon peut être réappropriée par un autre acteur social pour promouvoir certaines pratiques dans un but non lucratif
    • La surfaçon peut être une opportunité pour un membre de la communauté de faire des affaires, légalement ou non
    • La surfaçon peut créer des opportunités pour des entreprises existantes qui vont aller puiser des idées et des produits valorisables sur le marché
    • La surfaçon peut être captée, retraduite et mise en marché par l’entreprise possédant la marque
      KEDGE Business School a initié avec Harvard Business Review France une collaboration à travers la rédaction de chroniques diffusés sur le site hbrfrance.fr.et écrites par des professeurs-chercheurs de l’école en lien avec leurs expertises et des sujets d’actualité. Retrouvez l’article de Bernad Cova sur HBR France : http://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2017/10/17051-contrefacons-aux-surfacons-danger-opportunite-marques/ Bernard Cova est à votre disposition pour toute demande de reportage et d’interview sur ce sujet d’actualité. A propos de l’auteur : Bernard COVA est Professeur à KEDGE Business School où il enseigne la sociologie de la consommation et le marketing. Fondés sur un point de vue ethnosociologique, ses travaux sur les approches sociétales de la consommation ont dès le début des années 1990 posé les bases des développements actuels sur le rôle du marché et des marques dans la construction identitaire de nos contemporains. https://kedge.edu/annuaire/Bernard-COVA A propos du Centre d’excellence en Marketing de KEDGE Business School : Bernard Cova effectue ses recherches au sein du Centre d’excellence en Marketing de KEDGE Business School. Ce centre se focalise d'une part sur les entreprises et les marchés et d'autre part sur les consommateurs et la consommation. Dirigé par le professeur Boris Bartikowski, le centre de recherche en Marketing se focalise d'une part sur les entreprises et les marchés (Marketing « Business-to-Business » ou B2B), et d'autre part sur les consommateurs et la consommation (Marketing « Business-to-Consumer » ou B2C). Ces trois dernières années, l'accent a été mis sur les aspects suivants d'un point de vue R&D : les Achats et les "market studies" en matière de B2B ; et dans le domaine du B2C – les Marques, la Théorie de la Culture du Consommateur, le Marketing en Relation Client, le Marketing Numérique, le Divertissement, et les Innovations dans les Services. Cela a permis de suivre une approche plus collective de la recherche, et ainsi d'obtenir des résultats significatifs. Aujourd'hui, une équipe de 35 chercheurs participe à plusieurs projets qui portent leurs fruits en termes de résultats et d'impact pédagogique et sectoriel. Chiffres clés du centre de recherche Marketing : 87 articles refereed entre 2014 et 2016 ; 53 articles classés A ou B ; 128 étoiles CNRS en 2015-16 https://kedge.edu/faculte-recherche/recherche/axes-de-recherche/axe-de-recherche-marketing A propos de KEDGE Business School : KEDGE Business School est une Ecole de management française de référence présente sur 4 campus en France (Paris, Bordeaux, Marseille et Toulon), 3 à l’international (2 en Chine à Shanghai et Suzhou, et 1 en Afrique à Dakar) et 3 campus associés (Avignon, Bastia et Bayonne). La communauté KEDGE se compose de 12 600 étudiants (dont 25% d’étudiants étrangers), 183 professeurs permanents (dont 44% d’internationaux), 275 partenaires académiques internationaux et 55 000 diplômés à travers le monde. KEDGE propose une offre de 32 formations en management et en design pour étudiants et professionnels, et déploie des formations sur-mesure pour les entreprises au niveau national et international. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles et accréditée AACSB, EQUIS et AMBA, KEDGE Business School est une institution reconnue par l'Etat français, avec des programmes visés, et labellisée EESPIG. KEDGE est classée par le Financial Times 33ème meilleure Business School en Europe et 22ème mondiale pour son Executive MBA. kedge.edu -@kedgebs - Facebook/kedgebs]]>
    9574129 0 0 0
    INSCRIPTIONS OUVERTES pour SWERC 2017 - South Western Europe Regional Contest https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/inscriptions-ouvertes-swerc-2017-south-western-europe-regional-contest-prestigieux-concours-de-programmation-international-organise-a-paris-legide-de-societe-savante-acm-ass/ Wed, 11 Oct 2017 07:37:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9574130 Lire la suite du communiqué de presse]]> 9574130 0 0 0 Brigitte Plateau, administratrice générale de Grenoble INP, nommée DGSIP en Conseil des ministres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/brigitte-plateau-administratrice-generale-de-grenoble-inp-nommee-dgsip-conseil-ministres/ Wed, 11 Oct 2017 13:27:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9659939 Lire le communiqué de presse ]]> 9659939 0 0 0 Conférence-exposition "Vers la revitalisation des centres-bourgs Lozériens" au Centre d'Art La Fenêtre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-exposition-vers-revitalisation-centres-bourgs-lozeriens-centre-dart-fenetre/ Wed, 11 Oct 2017 14:53:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9674243 Vendredi 13 octobre à 18h00 , Conférence inaugurant l'exposition "Vers la revitalisation  des centres-bourgs Lozériens" au Centre d'Art La Fenêtre

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    9674243 0 0 0
    Concertation sociale - Position commune CDEFI, CPU, CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concertation-sociale-position-commune-cdefi-cpu-cge/ Wed, 11 Oct 2017 16:08:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9692988
  • Information et orientation
  • Prérequis et accès à l’enseignement supérieur
  • Rythmes et offre de formations
  • Formation professionnelle et tout au long de la vie
  • Lire le communiqué de presse ]]>
    9692988 0 0 0
    J-5 Il est encore temps de vous inscrire à la prochaine réunion mensuelle de XMP Entrepreneur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/j-5-temps-de-inscrire-a-prochaine-reunion-mensuelle-de-xmp-entrepreneur/ Thu, 12 Oct 2017 07:31:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=9918116 Le lundi 16 octobre 2017 à 17h30 Réunion gratuite ouverte à tous à la Maison des X, 12 rue de Poitiers 75007 Paris (Salon Aigle) Inscription indispensable en cliquant ici en précisant votre nom, prénom, école et promotion   « De la nouvelle économie à l’économie traditionnelle, une expérience riche et passionnante pleine d’enseignements.» Alexandre BATAILLE, créateur et repreneur récidiviste viendra raconter son aventure depuis « albumdephoto.com » jusqu'à son pivotement vers la reprise de l’entreprise FARGEOT et cie et au-delà.   ----------------- Les formations proposées par XMP Entrepreneur en octobre / novembre 2017 La création d'entreprise Ce programme fait vivre les enjeux de chaque étape de la construction d'un projet, de l'idée à l'entreprise. Cycle de 6 ateliers de 2h animé par Francine Caspari, ICN 81 Reprendre une entreprise avec ou sans Fonds d'Investissement Eclairage synthétique, pratique et illustré sur le processus de reprise d’entreprise et sur l’intérêt d’être accompagné. Nombreuses études de cas et témoignages de repreneurs. Cycle de 6 ateliers de 2h animé par Frédéric RUPPLI, X82 Les point clefs pour mieux gérer une structure à taille humaine Cycle de 3 ateliers de 2h animé par Benoit LAHAYE, expert comptable et commissaire aux comptes ----------------- Prochaines réunions des Clubs Club des créateurs : le lundi 6 novembre 2017 à 19h00 à la Maison des X (Salon Louis Armand) Club des repreneurs : le lundi 16 octobre 2017 à 16h30 à la Maison des X (Salon Louis Armand) Club des développeurs : le lundi 20 novembre 2017 à 19h00 à la Maison des X (Salon Louis Armand)  ]]> 9918116 0 0 0 SciencesPo présente son programme Collège Universitaire le 8 novembre à 18h00 sur Campus-Channel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sciencespo-presente-programme-college-universitaire-8-novembre-a-18h00-campus-channel/ Fri, 13 Oct 2017 09:27:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=10007877
    Depuis le studio Campus Channel, un directeur et un étudiant répondent en LIVE aux questions des internautes connectés sur leur ordinateur ou tablette. Pas dispo pour le Live ? Le Replay est en ligne !  
    SciencesPo présente son programme Collège Universitaire le 8 novembre à 18h00 sur Campus-Channel

    Intervenants : Bénédicte DURAND, Doyenne du Collège universitaire et Myriam DUBOIS MONKACHI, Directrice adjointe, Directrice de la Scolarité

    Le Collège universitaire de Sciences Po est une formation de premier cycle qui porte sur l’étude des sciences humaines et sociales : le droit, l’économie, l’histoire, la science politique et la sociologie. Elle est complétée également par des disciplines artistiques, littéraires ou scientifiques. La formation a pour ambition de donner aux étudiants les outils pour comprendre le monde contemporain. Chacun des sept campus offre un focus sur une zone géographique particulière, mais le diplôme reste le même. Le Collège universitaire présente également une forte ouverture internationale avec près de la moitié d'étudiants internationaux, une part importante des cours dispensée en anglais, neuf programmes de double diplôme internationaux et la troisième année passée à l'étranger. A noter également la possibilité de suivre l'un des trois doubles cursus avec des universités parisiennes. En savoir plus
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    Forum Alsace Tech entreprises : Un 10ème forum sous le signe de la reprise économique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10eme-forum-signe-de-reprise-economique/ Fri, 13 Oct 2017 12:45:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=10350844 Lire le communiqué de presse ]]> 10350844 0 0 0 L'Institut d'Optique Graduate School fête son centenaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-doptique-graduate-school-fete-centenaire/ Mon, 16 Oct 2017 09:49:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=11369578
  • 500 élèves en cycle ingénieur.e et Master,
  • 150 doctorant.e.s
  • 130 chercheur.e.s et enseignant.e.s chercheur.e.s
  • 100 ingénieur.e.s et technicien.ne.s et personnels administratifs
  • 210 personnes travaillant dans les 37 entreprises partenaires installées dans l'établissement.
  • [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?time_continue=29&v=8176nn9pe6s"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text]En savoir plus Lire le dossier de presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Journée CGE sur les stratégies numériques dans les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/journee-cge-strategies-numeriques-grandes-ecoles/ Mon, 16 Oct 2017 10:00:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=11384520 le 10 novembre 2017 une journée d’échange et de débat sur le thème « des stratégies numériques des établissements d’enseignement supérieur ». Au cours de cette journée, plusieurs sujets seront présentés et discutés avec les participants : les outils de transformation numérique de l’ESR, la formation à la pédagogie des enseignants, le label « établissement certifié numérique de la CGE » et le lien formation/entreprise. L’inscription est gratuite mais obligatoire. Programme et inscription  ]]> 11384520 0 0 0 La CGE et le CIGREF signent une convention de partenariat en faveur de la formation au numérique dans l'ES https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-cigref-signe-convention-de-partenariat-faveur-de-formation-numerique/ Mon, 16 Oct 2017 17:12:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=11489080 lundi 16 octobre 2017, la présidente de la Conférence des grandes écoles (CGE), Anne-Lucie Wack, et le président du Club informatique des grandes entreprises françaises (CIGREF), Bernard Duverneuil, ont signé une convention de partenariat en faveur de la formation au numérique dans l'enseignement supérieur et le monde professionnel. Dans le contexte actuel de transformation numérique des organisations, l'adéquation des formations dispensées au sein des établissements d'enseignement supérieur avec les besoins en compétences exprimés sur le terrain est un enjeu incontournable. À travers cette convention, la CGE et le CIGREF s'engagent à mener conjointement des actions de sensibilisation et d'information sur les métiers et les formations de la filière numérique auprès des Grandes écoles et des membres du CIGREF. Lire le CP du 16 octobre 2017]]> 11489080 0 0 0 "Apprendre à manager le travail" : les propositions de l'Anact https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apprendre-a-manager-le-travail-les-propositions-de-lanact/ Thu, 19 Oct 2017 15:16:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=12537582   L'Anact propose une série de webinaires dédiée à la valorisation d’initiatives déjà prises par des établissements et la présentation des recommandations pour mieux former aux enjeux des conditions et de la qualité de vie au travail. Ces web-conférences de 3/4 d’heure (inscription gratuite) s'adressent à différents publics  

    Mercredi 29 novembre à 11h30 Cursus d’ingénieur : 6 recommandations pour former au management du travail

    Mercredi 13 décembre à 11h30 Cursus de managers en formation initiale : 6 recommandations pour former au management du travail

    Les futurs ingénieurs et managers vont être sollicités dès l’école à l’occasion de leurs périodes de projets, de stage ou d’alternance pour concevoir des organisations, des systèmes de travail, de marketing, de reporting, de commercialisation et de direction qui auront un impact sur les conditions de travail. La majorité d’entre eux vont être amenés, et ce de plus en plus tôt dans leur vie professionnelle, à piloter des équipes et des transformations. Mais sont-ils pour autant suffisamment formés pour manager des projets et des équipes en favorisant la prise en compte des conditions et de la qualité de vie au travail ?

    A l’occasion pour la Semaine de la qualité de vie au travail consacrée au thème « Un management de qualité, ça s’apprend ? », le réseau Anact-Aract publie un livre blanc « Apprendre à manager le travail » sur les initiatives des écoles et des entreprises pour mieux intégrer la qualité de vie au travail dans les cursus de formations initiale et continue.

    Florence Chappert, coordonnatrice du livre blanc présentera plus en détail les recommandations concernant les cursus des écoles d’ingénieurs et de management (business schools, IAE, Sciences Po et IEP,  écoles de la fonctions publiques, universités, …) en les illustrant d’initiatives déjà mises en œuvre pour mieux intégrer le management du travail dans les cursus. Un webinaire destiné en priorité aux directions d’études, responsables pédagogiques, enseignants, formateurs qui conçoivent et mettent en œuvre des programmes destinés aux futurs ingénieurs.

     

    Des contenus déjà disponible : Livre blanc Anact "apprendre à manager le travail"

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    Admission post-bac et accès à l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/admission-post-bac-acces-a-lenseignement-superieur/ Thu, 19 Oct 2017 15:27:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=12552526 Un dispositif contesté à réformer Admission post-bac (APB) est une plateforme numérique publique à partir de laquelle un bachelier formule des candidatures en vue d'intégrer la première année d'une formation d'enseignement supérieur. Il comprend deux algorithmes : un algorithme d'affectation, qui croise les préférences des établissements et des candidats, et un algorithme de classement, qui attribue un ordre de priorité aux candidatures aux licences universitaires. Les modalités de fonctionnement d'APB, peu transparentes et non conformes au code de l'éducation, mettent en lumière les incohérences des conditions d'accès au premier cycle universitaire. Progrès technique utile mais aujourd'hui légitimement critiqué, APB doit être réformé. Une innovation utile, des résultats insatisfaisants APB a contribué à améliorer le processus d'admission dans l'enseignement supérieur en rassemblant en un lieu et un calendrier uniques des procédures dispersées. Il simplifie les démarches de la majorité des bacheliers et favorise l'égal accès aux formations. Pour les établissements, il optimise la qualité des profils recrutés et maximise l'utilisation des places disponibles, tout en élargissant leur vivier de recrutement. Le fonctionnement de l'outil informatique représente un coût inférieur à 1 M€ par an. Le système APB n'a néanmoins pas fait l'objet de décisions publiques explicites. Son rôle exact, ainsi que la distinction entre les décisions respectives des établissements sélectifs et des algorithmes, sont mal connus des bacheliers. Pour remédier à cette opacité, une politique de formation, aujourd'hui inexistante, et une communication en direction des publics concernés sont nécessaires. Un révélateur de l'incohérence des conditions d'accès à la licence Particulièrement adapté pour gérer l'admission en filières sélectives, l'algorithme d'affectation ne convient pas aux universités, qui ne procèdent pas à l'examen des candidatures. L'algorithme de classement attribue donc un rang à chaque candidature, avec pour effet d'évincer les candidats dont le rang de classement est supérieur aux capacités d'accueil. Jusqu'à la session 2016, ce classement utilisait des critères non conformes à la loi. Quand les critères utilisés ne permettent pas de départager les candidats, le système a recours au tirage au sort. Le Gouvernement a d'ailleurs été mis en demeure par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), notamment en raison de la prise de décisions sans intervention humaine et de l'absence de transparence. APB, en centralisant et en homogénéisant les pratiques antérieures, a donné une visibilité accrue aux tensions à l'entrée en licence, problème dont les principales causes lui échappent. Cette question est devenue plus critique compte tenu de l'augmentation progressive du nombre de bacheliers et de la fixation de capacités limitées dans les formations universitaires, ce qui a entraîné un décalage de plus en plus fréquent entre le nombre de candidatures et les places disponibles dans certaines licences. Une réforme nécessaire Les défauts d'APB, qui ne sont pas techniques mais relèvent de dispositions juridiques et de décisions politiques, nécessitent d'être corrigés. Les critères de régulation inscrits dans le code de l'éducation, inadaptés au premier cycle universitaire, doivent être précisés et enrichis. La procédure d'affectation doit disposer d'un fondement juridique clair et solide, précisant son objet, son périmètre et ses modalités de fonctionnement. Pilotée par le ministère, la procédure s'appuie sur un outil informatique géré par un établissement d'enseignement supérieur, l'Institut national polytechnique (INP) de Toulouse. Peu formalisée, la relation entre le ministère et l'INP se caractérise néanmoins par sa grande proximité, sa forte réactivité et son coût modéré, qu'il convient de préserver. La gestion de la procédure devrait toutefois relever directement de l'État. Conformément à la loi pour une République numérique, le Gouvernement doit favoriser une bonne compréhension du fonctionnement des algorithmes et organiser un accès maîtrisé et sécurisé aux codes sources et aux données, ce qui permettrait en l'espèce de restaurer la confiance dans l'outil et de développer de nouvelles fonctionnalités au bénéfice des utilisateurs. Recommandations La Cour formule huit recommandations visant notamment à clarifier les dispositions juridiques relatives à l'accès à l'enseignement supérieur, à améliorer la transparence du système d'affectation et l'accompagnement des acteurs, à en redéfinir le périmètre et à réorganiser sa gestion. Lire le communiqué de presse Lire le rapport  ]]> 12552526 0 0 0 Soutenir l'insertion des jeunes : la ministre du travail à l'E2C Marseille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soutenir-linsertion-jeunes-ministre-travail-a-le2c-marseille/ Fri, 20 Oct 2017 09:37:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=12822069 Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a souhaité mettre en avant les dispositifs d'insertion sociale et professionnelle pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi, comme le dispositif des Écoles de la 2ème Chance (E2C). Vendredi 13 octobre 2017, elle s'est rendue à l'E2C de Marseille afin de découvrir le fonctionnement du dispositif et échanger avec des stagiaires. À l'occasion de sa visite, la ministre du Travail a témoigné de l'importance de l'acquisition de compétences : chaque jeune sans qualification puisse se former, quel que soit son parcours ou son origine sociale, chacun doit trouver sa place dans la société. Dispositif intensif de 2ème chance, les E2C sont aujourd'hui un complément des efforts de l'enseignement initial sur les décrocheurs, une passerelle vers les contrats de travail en alternance et un outil des politiques publiques de réinsertion des jeunes sans emploi et sans qualification (NEETS : Neither in Employment nor in education or training). Le dispositif des E2C a montré son efficacité : le taux de sorties positives vers l'emploi et la qualification des jeunes qui suivent le parcours s'établit en 2016 à 62%. Les E2C accompagnent chaque année près de 15 000 jeunes qui développent leur autonomie et leurs compétences pour accéder à l'emploi ou la formation de leur choix. Lire le communiqué de presse  ]]> 12822069 0 0 0 ESIEE PARIS-ITESCIA organise la Game Jam https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/esiee-paris-itescia-organise-game-jam/ Fri, 20 Oct 2017 10:10:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=12822071 Lire le communiqué de presse pour en savoir plus ]]> 12822071 0 0 0 L'ENSA Lyon remporte le 3ème Prix du concours campus Archizinc https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensa-lyon-remporte-3eme-prix-concours-campus-archizinc/ Mon, 23 Oct 2017 10:49:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=13869362 Les pièces ajoutées rythment les façades. Leur isolation extérieure est protégée par des cassettes en zinc de type VMZ MOZAÏK. Leurs perforations circulaires participent à la ventilation naturelle dans le cadre de la rénovation énergétique globale des immeubles. Les volets pliants et les balustrades, également en zinc perforé, viennent compléter l’ensemble. Les graduations de lumière enrichissent l’enveloppe. Les perforations du zinc constituent également un abri pour une végétation grimpante, qui modifie l’aspect du bâtiment au gré des saisons. L’aspect de surface du zinc retenu est le PIGMENTO rouge terre. Sombre, il contraste avec le nouvel enduit minéral blanc de l’enveloppe existante donnant de la clarté et renforçant ainsi le dynamisme de l’ensemble. L’intervention sur un site occupé demandait un plan d’exécution précis afin de minimiser le temps de construction. Les extensions sont faites de modules indépendants préfabriqués. Les boîtes rapportées, isolées et étanches, s’accrochent à la structure existante selon un procédé qui permet de réduire le temps de mise en œuvre et la pollution associée (bruit, poussière…). Les étudiants ont également impliqué en amont les habitants afin de diminuer leurs craintes et de proposer une réponse adéquate selon les besoins de chacun. L’appréciation du jury Le jury a apprécié l’analyse approfondie du besoin des usagers passant par la réalisation d’une enquête directe auprès des habitants. Il a également mis en avant l’exploitation pertinente de l’analyse du site et du besoin social ainsi que l’intention d’améliorer sincèrement et significativement leur mode de vie. L’utilisation pertinente du zinc perforé en protection solaire mobile est également à souligner. Le travail de végétalisation des façades côté cour permet de créer un jardin en cœur d’îlot. Le projet, s’il paraît sage, est réaliste avec une économie de moyens et de matière. Il assure la reproductibilité de la méthode. Consulter l'ensemble des prisés au concours campus Archizinc]]> 13869362 0 0 0 La CGE et la MAIF publient un guide sur la responsabilité des dirigeant.es des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-maif-publient-guide-responsabilite-dirigeant-es-grandes-ecoles/ Mon, 23 Oct 2017 09:08:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=13884305 Dirigeant.es de Grandes écoles, une affaire de responsabilités". Ce guide n'est pas un traité de droit mais il dit l'essentiel sur la responsabilité qu'elle soit civile, pénale, sociétale, de droit privé ou de droit public à celles et ceux qui sont ou seront en situation d'exercer des responsabilités dans l'enseignement supérieur et plus précisément dans les Grandes écoles. Le guide propose aussi quelques focus sur des problématiques de la vie étudiante pour éclairer les décideurs sur les actions de prévention à mettre en œuvre:  la lutte contre le bizutage,  la lutte contre les comportements festifs à risques... En réalisant ce travail, la MAIF et la CGE ont voulu rendre plus appropriable des notions parfois complexes et, en conséquence, moins anxiogène la question des responsabilités. Si ce petit guide ouvre une perspective, entraîne un pas de plus dans la prévention des risques ou permet aux dirigeant.e.s de Grandes écoles d’assurer de manière plus sereine leur fonction de garants de la bonne marche de leur établissement, son objectif sera atteint. [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2017/10/Guide-MAIF-CGE-interactif.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="100"]]]> 13884305 0 0 0 Création d'un "chapitre France/Benelux" du programme PRME du Global Compact des Nations-Unies les 9 et 10 novembre 2017 à Anvers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/creation-dun-chapitre-francebenelux-programme-prme-global-compact-nations-unies-9-10-novembre-2017-a-anvers/ Mon, 23 Oct 2017 09:02:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=13884307 La CGE, Antwerp management school, Maastricht school of management et Amsterdam school for international business organisent, les 9 et 10 novembre 2017 à Antwerp (ANVERS) school of management, un séminaire d'émergence du "Chapitre France/Benelux" du programme Principle for Responsible Management in Education (PRME). L'émergence du chapitre France/benelux a déjà été annoncée officiellement par la CGE en la personne de Denis Guibard, président de la commission DD&RS de la CGE, à l'occasion du High Level Political Forum qui s'est tenu au mois de juillet 2017 à New-York.  Cette réunion internationale et annuelle permet le suivi des engagements des états relativement aux objectifs du développement Durable (ODD). Le programme du séminaire est disponible L'inscription au séminaire est ouverte jusqu'au 1er novembre 2017 ici Qu'est-ce que PRME? PRME est la branche enseignement supérieur du Global Compact des Nations-Unies qui rassemble des business school, des universités reconnues par les autorités publiques – les signataires - et des agences d’accréditations et d’autres institutions en relation avec le management – les supports - qui s’engagent sur les six principes de PRME. PRME est un réseau qui fonctionne sur le modèle du Global Compact :
    • Echanges de pratiques entre les membres aux échelles internationales, régionales (chapitres, "chapter" en anglais) et au travers de groupes de travail
    • Rapport sur le progrès (SIP) permettant de partager de l’information régulièrement entre les membres et donnant la preuve de l’engagement
    • Reconnaissance internationale par l’auto-déclaration et l’appartenance à un réseau de pair
    Pour être signataire il suffit, lorsque l’on respecte les critères, de remplir le formulaire en ligne ici. Un « Chapter » ou chapitre est un réseau régional (au sens de plusieurs pays d’une région du monde) qui rassemble des signataires – un préalable à la participation au chapter - de PRME.]]>
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    Les vidéos du congrès CGE 2017 de Rennes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/videos-congres-cge-2017-de-rennes/ Mon, 23 Oct 2017 10:10:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=13899251 Parcourir la galerie  photos Accéder à la playlist des vidéos]]> 13899251 0 0 0 L'ENSAM organise une projection qui interroge à sa manière les mutations de l'urbanisme en Chine https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensam-organise-projection-interroge-a-maniere-mutations-de-l-urbanisme-chine/ Wed, 25 Oct 2017 10:09:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=14619173 Anne-Lucie WACK, présidente du conseil d’administration de l’ENSAM, et Alain DEREY, directeur de l'ENSAM, ont le plaisir de vous convier à la projection du film Ce film, réalisé dans une centaine de villes chinoises est un jeu d'histoires fragmentaires, un récit halluciné des mutations violentes de la Chine d'aujourd'hui. François Daireaux dessine avec Dui ma ? une vaste chorégraphie sociale où la matière dispute au vivant les corps qui s’absentent. Des paysages se consument, des villes apparaissent sans mesure et, au milieu, le ballet fruste des hommes qui cherchent leur place dans un monde trop grand. La projection sera suivie d’un débat avec l’artiste et réalisateur, animé par Catherine Titeux, enseignante à l’ENSAM. François Daireaux, artiste polymorphe, dont le travail est exposé dans diverses institutions dans le monde, parcourt depuis près de vingt-cinq ans des pays lointains pour en capter les rythmes, en extraire la matière d'une sculpture visuelle, où une apparition chasse l'autre. Son oeuvre, engagée, questionne tant l'aliénation des corps que l'entropie des pays émergents.]]> 14619173 0 0 0 Retours sur l'édition 2017 "Inspirations - Les Rencontres Culturelles d’Audencia" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retours-ledition-2017-inspirations-rencontres-culturelles-daudencia/ Wed, 25 Oct 2017 14:44:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=14690122 Inspirations - Les Rencontres Culturelles d’Audencia, est le RDV annuel développé depuis plus de 12 ans avec et pour les proviseurs, directeurs, professeurs et responsables des classes préparatoires. Articulé autour du thème de culture générale du concours d'entrée aux Grandes Ecoles de Commerce et de Management, l’événement réunit chaque année plus de 120 personnes pour une conférence et une visite privée, initialement du Musée du Louvre et depuis 2 ans au cœur de Musées parisiens. Pour cette édition 2017, c’est le Musée national Eugène Delacroix – dont la directrice et conservateur général, Mme Dominique de Font-Réaulx, est diplômée de l’école - qui a accueilli les participants le 9 octobre dernier, après la conférence de Mr Georges Vigarello sur la thématique du concours 2018 : Légendes du Corps. Emeric Peyredieu du Charlat, Directeur Général d'Audencia, et Nicolas Arnaud, Directeur d’Audencia Grande École, y ont accueilli les proviseurs directeurs, professeurs et responsables des classes préparatoires.  Ces rencontres culturelles mettent l'accent sur l'intérêt que porte Audencia Business School à l'art et à la culture, offrant la possibilité aux étudiants de suivre, pendant leurs études, une majeure "Management des institutions culturelles et industries multimédia", d’acquérir une double compétence Beaux-Arts (en collaboration avec l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole) ou encore de participer à des cours de spécialisation en management culturel à l’Université de Boston. L’école a ouvert à la rentrée 2017  le « Master of Sciences in Management & Entrepreneurship in the Creative Economy »  - master international délivré par Audencia en partenariat avec la Glasgow School of Art et entièrement dispensé en anglais - formation créée en réponse au besoin des créateurs et collaborateurs des entreprises du secteur des Industries Créatives et Culturelles (ICC) d’acquérir des compétences en gestion et en entrepreneuriat spécifiques à leur domaine. Inspirations - Les Rencontres Culturelles d’Audencia   Pour aller plus loin :
    • Découvrez le résumé de la conférence de Mr Georges Vigarello - Agrégé de philosophie et Directeur d’études à l’EHESS.
    • Accédez à l'avant-propos • signé par Nicolas Arnaud, Directeur Audencia Grande École • de la 25e édition de la collection des "Textes du Sujet", recueil d'extraits de textes de référence sélectionnés par des professeurs de classes préparatoires de toute la France.
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    Marc Renner, directeur de l’INSA Strasbourg, nouveau président de la CDEFI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/marc-renner-directeur-de-linsa-strasbourg-nouveau-president-de-cdefi/ Thu, 26 Oct 2017 08:17:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=14962382 Vendredi 20 octobre 2017, à l’occasion de l'assemblée générale, les membres de la CDEFI ont procédé au renouvellement des membres du Bureau. Deux directeurs avaient fait acte de candidature : Marc Renner, directeur de l’INSA Strasbourg, et Bernard Vitoux, directeur de l’ENSIC. Après avoir présenté leurs programmes, les candidats ont répondu successivement aux questions de l’auditoire. Le président fraîchement élu a déclaré son enthousiasme et son fort engagement à « porter la voix des écoles d’ingénieurs ». Lors de sa profession de foi, il a notamment insisté sur le rôle important de la Conférence dans l’accompagnement des écoles d’ingénieurs françaises dans leur développement afin de répondre aux besoins de la société. Sous sa présidence, la CDEFI travaillera ardemment à promouvoir les écoles françaises d’ingénieurs, et à défendre ce modèle, reconnu et envié à l’international.

    Selon le communiqué de la CDEFI

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    Textile intelligent et électronique organique : un nouveau projet sélectionné par l'ANR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/textile-intelligent-electronique-organique-nouveau-projet-selectionne-lanr/ Thu, 26 Oct 2017 08:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=14962912 Esma Ismailova, enseignante-chercheure au Centre Microélectronique de Provence (département BEL des Mines Saint-Etienne), reçoit une nouvelle distinction scientifique. Son projet ORGTEX vient d'être sélectionné dans le programme «Instrument de financement : Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs (JCJC) », de l’Agence Nationale de Recherche. Ce projet va exploiter le potentiel des matériaux organiques dans les systèmes de surveillance biomédicale portables. Il fournira des solutions biocompatibles pour l’interfaçage de dispositifs électroniques avancés et le corps humain à faible coût.
    « Aujourd’hui, de nouvelles technologies portables sont disponibles sur le marché et offrent des capacités de surveillance médicale de manière non-intrusives et à la mode »
    Voir le communiqué de presse
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    « Grand prix de l'ingénierie 2017 » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grand-prix-de-lingenierie-2017/ Thu, 26 Oct 2017 08:56:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=14962951 Building information modelingLes élèves de l'ESITC Caen décrochent le « Prix Spécial »  du jury pour sa démarche BIM dans la catégorie dédiée aux étudiants Le Grand prix national de l'ingénierie récompense chaque année depuis 2006 des professionnels de l'ingénierie ayant concouru à la conception d'un projet ou d'un produit remarquable dans les domaines de la construction ou de l'industrie. A ces prix s'ajoute un palmarès dédié aux étudiants, avec le « Grand prix de l'ingénierie du futur ». Cette année, les équipes ont été invitées à concevoir des projets innovants pour le Village global de l'exposition Universelle 2025 pour laquelle la France est candidate avec le site de Paris-Saclay. Sur les six équipes finalistes de cette catégorie, trois prix ont été remis jeudi dernier, le 19 octobre 2017. Dans la catégorie dédiée aux étudiants, le jury a tenu à remettre un prix spécial à l'une des équipes de l'ESITC Caen pour sa démarche BIM. Il s'agit d'un travail d'étude sur une friche industrielle au Havre, mené grâce au Building information modeling (BIM)* et transposable sur le site de l'Exposition universelle. En savoir plus]]> 14962951 0 0 0 Complétez et relayez le questionnaire de la 2ème édition de l'enquête CGE-BCG-IPSOS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2eme-edition-de-lenquete-cge-bcg-ipsos/ Thu, 26 Oct 2017 13:38:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=14977892 Forts du succès de l’édition 2016 "Talents : ce qu'ils attendent de leur emploi" grâce à une forte participation des écoles et des Alumni, la CGE, Ipsos et le Boston Consulting Group renouvèlent leur partenariat. L'objectif est double cette année :
    • évaluer les évolutions depuis 2015 de la perception des étudiants des écoles membres de la CGE sur l'importance de la notion de sens dans le travail et sur l'entrepreneuriat social
    • les interroger sur un nouveau thème : ce qu'ils attendent du management et des managers en entreprise et notamment dans les entreprises sociales.
    La participation de chaque école, toutes spécialités confondues, à cette étude permettra de mieux connaître les attentes et les aspirations des étudiants. Pour assurer une totale réussite Ipsos souhaite interroger le plus grand nombre d’étudiants afin d’obtenir l’échantillon le plus large possible, pour des résultats pertinents et fiables, intéressant, les entreprises,  l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur  et la presse. Merci de répondre ou de relayer les questionnaires avant le 24 novembre 2017 : ]]>
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    emlyon business school et l’ANACT lancent le MOOC « Manager par le travail réel » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-lanact-lancent-mooc-manager-travail-reel/ Fri, 27 Oct 2017 07:49:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15307069 emlyon business school et l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) coproduisent le MOOC « le management par le travail réel », formation libre et ouverte à tous. Ouverture le 15 janvier 2018. Pour la première fois, une grande école de management et une institution publique s’unissent pour promouvoir un management adapté aux transformations actuelles des organisations et aux demandes de la société. La crise du sens dans les organisations est aussi une crise du management : les systèmes de contrôles, de reporting et d’individualisation des tâches empêchent les managers de connaître le travail réel de leurs collaborateurs. On constate partout un écart grandissant entre les représentations du travail telles que les définissent les systèmes de gestion « rationnels » et la réalité des tâches effectuées mais aussi des compétences à mettre en œuvre. Écartelés entre les deux, les managers perdent l’intérêt et le sens de leur propre travail. Ce MOOC propose de renverser la tendance. C’est en (re)connaissant le travail réel des collaborateurs que le manager peut contribuer à le rendre plus aisé et plus efficace. En quatre objectifs, les apprenants sont invités à changer leur regard sur leurs pratiques travail :logo Anact
    • en comprenant pourquoi le management par le travail réel devient crucial dans les entreprises agiles ;
    • en acquérant des fondamentaux pour appréhender le travail du point de vue de ceux qui le font ;
    • en identifiant les déterminants d’un environnement favorable au travail bien fait ;
    • en retrouvant le sens et le plaisir du travail du manager.
      Le MOOC dure quatre semaines, composées d’interventions d’experts, de réflexions, de discussions, d’échanges d’expériences sur un mode direct et parfois ludique. Un certificat Ce MOOC a été réalisé par Pierre-Yves Gomez, professeur de stratégie à emlyon business school, spécialiste des nouvelles formes de travail (Le travail invisible, 2013, Intelligence du travail 2016) par Romain Chevallet, manager et Evelyne Escriva, chargée de mission à l’Anact. Il peut donner lieu à un certificat conjoint emlyon business school / Anact. Pour Pierre-Yves Gomez, « ce MOOC manifeste bien la philosophie du travail que nous voulons défendre : il faut revenir à la réalité des choses, aux activités telles qu’elles sont effectuées par les salariés et non telles qu’elles sont imaginées par des « sachants » coupés du terrain. C’est indispensable pour l’efficacité du management mais aussi pour trouver une solution à cette terrifiante crise du sens qui traverse les organisations ». « 92 % des top managers et 97 % des futurs ingénieurs et managers estiment que les pratiques managériales doivent changer, notamment en intégrant davantage la qualité de vie au travail, » déclare Romain Chevallet. « Nous nous réjouissons de cette collaboration avec emlyon business school qui met à disposition des managers l’expertise d’une grande école de management et des repères pratiques que l’Anact a expérimentés depuis des années. » Inscrivez-vous Voir le communiqué de presse]]>
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    L'IESF et le Medef signent une convention pour dynamiser l’attractivité des filières scientifiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/liesf-medef-signent-convention-dynamiser-lattractivite-filieres-scientifiques/ Fri, 27 Oct 2017 08:21:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15307074 La France a besoin de retrouver une ambition de conquête et de croissance, renouvelée, enthousiasmante et entrepreneuriale. Elle a les moyens de cette ambition grâce à l’engagement, la créativité et l’audace de ses ingénieurs et scientifiques qu’elle forme, les meilleurs au monde.  Afin de resserrer les liens entre ces formations d’excellence et les filières industrielles, l’association des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) ont signé une convention de coopération partenariale ce mercredi 25 octobre 2017. Cette convention prend acte des échanges et actions déjà amorcés depuis plusieurs années au niveau national en matière de formations des ingénieurs et scientifiques, d’attractivité de ces formations, notamment auprès des plus jeunes, mais aussi sur l’évolution des métiers et des filières dans le contexte de définition de nouvelles stratégies pour une industrie du futur. Avec la volonté d’impliquer plus fortement leurs représentations respectives dans les territoires autour de ces thématiques, la convention identifie des axes d’actions concrètes et communes autour des problématiques de l’orientation des jeunes, de la promotion du doctorat, du développement de la diversité des talents et de l’engagement de l’ingénieur et du scientifique dans la vie publique. Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Nous sommes pleinement entrés dans la Troisième révolution industrielle, celle de l’ubiquité numérique et de la génération permanente de nouveaux modèles disruptifs. La France peut s’enorgueillir de former les meilleurs ingénieurs et scientifiques au monde. Plus que jamais nous avons besoin d’eux pour permettre à notre pays, à travers son tissu industriel et dans tous ses secteurs économiques, de redevenir « la terre de tous les possibles ». Ce partenariat veut incarner cette ambition, celle d’un pays réconcilié avec son génie. » Pour Marc Ventre, président d’Ingénieurs et scientifiques de France : « L’association IESF souhaite promouvoir la formation des ingénieurs et scientifiques à la française, dont les qualités de création et d’innovation sont reconnues à travers le monde. La signature de cette convention de coopération partenariale permettra d’augmenter l’impact de nos actions de sensibilisation et d’information sur l’importance de la contribution des ingénieurs et scientifiques pour concevoir la société de demain, dans le cadre des transformations structurelles liées aux transformations énergétique et numérique, en collaboration avec les entrepreneurs et tous les acteurs économiques désireux de s’engager sur des projets forts .» Voir le communiqué de presse]]> 15307074 0 0 0 6ème édition de la journée outre-mer développement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/6eme-edition-de-journee-outre-mer-developpement/ Fri, 27 Oct 2017 08:19:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15307076 Sous le haut patronage du Président de la République

    Une journée d'opportunités à saisir pour les étudiants et jeunes diplômés : des postes cadres à pourvoir et des ateliers dédiés aux échanges et aux rencontres

    Le samedi 18 novembre 2017 de 8 h 00 à 19 h 00 au Palais Brongniart 28, Place de la Bourse - 75002 Paris (Gratuit pour les étudiants)

    S'inscrire sur www.jomd.fr

    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Pour la 6ème édition de la Journée Outre-Mer développement (JOMD), plus de 2 000 visiteurs sont attendus. Parmi les exposants, de nombreuses entreprises ultramarines proposeront plus d'une centaine d'offres d'emploi cadres, dans divers secteurs. Une véritable aubaine pour les étudiants et les jeunes diplômés pour rencontrer et échanger avec les entreprises des Outre-Mer. La JOMD : des opportunités de carrière en Outre-Mer En 2016, selon le baromètre réalisé par Jobijoba entre le 1er janvier et le 20 décembre 2016, les territoires et départements d'Outre-Mer ont enregistré 98 540 offres d'emplois en 2016, soit 2,1% des offres proposées en France au cours de l'année. Les villes de la région les plus dynamiques qui ont offert le plus d'emploi sont : Fort de France (4 875 emplois), Cayenne (3 995), Saint Pierre (3 725), Saint Denis (3 390) et Nouméa (2 690). En 2017, Les entreprises ultramarines proposent de nouvelles opportunités professionnelles dans le secteur privé. Elles recherchent des profils cadres qualifiés et pointus et visent la Métropole pour trouver les compétences requises. Cyril Comte et François Brichant, co-organisateurs de la JOMD, reviennent sur l'importance de perpétuer ces rencontres professionnelles. « Notre volonté est de faciliter le contact entre recruteurs ultramarins et les étudiants et jeunes diplômés ; la JOMD est l'unique journée pour postuler, recruter et réseauter en Outre-Mer. » Chaque année, des milliers de jeunes ultramarins quittent leur île natale pour aller étudier dans des universités ou des écoles en métropole et sont incités à y commencer une carrière professionnelle mais seuls un tiers des 25/35 ans reviennent travailler dans leur région. « Faire revenir les talents en Outre-mer, c'est aussi un des défis de cette journée » fait remarquer François Brichant. Lors de la dernière édition, en avril 2015, plus de 900 étudiants, jeunes diplômés et chercheurs d'emploi étaient venus rencontrer les entreprises d'Outre-Mer à la recherche de nouveaux talents. Au total, plus de 500 entretiens d'embauche avaient été effectués et certains des partenaires exposants ont pu compiler plus de 200 profils au cours de cette journée. « La 6ème édition sera encore plus prometteuse » explique Cyril Comte, président et co-fondateur de l'événement, « plus d'une quarantaine d'entreprises désireuses de recruter seront présentes sur la JOMD 2017 avec encore plus d'offres à pourvoir. Une occasion à ne pas manquer qui permet aux étudiants de découvrir les opportunités de carrières offertes par nos territoires ultramarins.». [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]Des ateliers pensés pour les étudiants Durant toute cette journée, de nombreux ateliers se tiendront, en parallèle des conférences plénières et de rendez-vous en petit comité façonnés pour faciliter les échanges avec les intervenants. C'est dans ce cadre que les recruteurs viendront présenter les secteurs qui embauchent en Outre-Mer et que les associations étudiantes d'Outre-Mer présentes en métropole, comme Jeunesse Outre-Mer, se présenteront. Un autre atelier sera notamment dédié aux retours d'expériences de ceux qui ont trouvé un emploi de cadre dans une entreprise ultramarine. Ils viendront témoigner de leur parcours auprès des étudiants qui envisagent une carrière en Outre-mer.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_single_image image="15321792" img_size="medium" alignment="center"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Quel avenir pour la formation continue ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avenir-formation-continue/ Mon, 30 Oct 2017 13:27:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15322015 Logo HEC LiègeDévelopper de façon continue  les compétences des travailleurs, une nécessité toujours  plus incontournable Plus aucune entreprise ne doute de la nécessité de la formation continue, d’autant que les changements auxquels elles sont soumises s’accélèrent de plus en plus. Pour répondre à cela, de plus en plus de grandes entreprises créent leur propre université dans lesquelles elles développent (avec l’aide de formateurs internes ou externes) des compétences spécifiques pour l’organisation mais aussi des compétences transversales lorsqu’elles les jugent utiles (le leadership par exemple). Un plus pour le salarié qui ne doit pas chercher où, comment et avec quels moyens se former. Un moins lorsque le salarié quitte l’entreprise, volontairement ou non, et qu’il se rend compte que ces acquis de formation sont rarement valorisables sur le marché de l’emploi. D’autres entreprises picorent dans des programmes trouvés chez différents opérateurs, sans gage de qualité nécessairement, visant essentiellement rapidité et  moindres coûts. Il est clair que de tels  «salad bars de compétences»  ne garantissent nullement le transfert à la pratique. Dès lors, le temps passé en formation et les budgets que cela représente sont souvent des prétextes pour diminuer ces programmes. La participation à ce type de formation est parfois valorisable sur un CV pour autant que l’opérateur ait réellement bonne presse à un niveau national, voire international. Enfin, d’autres (petites ou grandes) entreprises optent pour des formations continues conçues avec des partenaires privilégiés, eux-mêmes en lien avec des centres de recherches managériaux reconnus. Ils privilégient alors des parcours répondant à leurs besoins, voire réalisés sur mesure, et qui donnent aux participants non seulement des moyens d’action mais aussi un regard critique sur ces derniers et sur les contextes d’application des outils proposés.  Cette solution semble parfois plus onéreuse mais elle garantit un transfert  et un impact des compétences acquises dans des situations qui dépassent l’ici et maintenant, ce qui in fine est le but de l’opération. La formation devient alors un investissement et non plus un coût.  Par ailleurs, dans certains cas, les acquis sont évalués et certifiés par l’opérateur (universitaire par exemple) permettant alors de valoriser le parcours suivi par les individus en cours de carrière et augmentant dès lors leur employabilité ? Notez que cela est parfois considéré comme un obstacle pour l’entreprise qui a commandité la formation : « Si je les forme trop bien, ils partiront car ils pourront faire valoir leurs compétences… ». Drôle de contradiction ! Pour garder son personnel, il faudrait surtout ne pas le former ou du moins ne pas lui donner de compétences valorisables à l’externe ! La formation initiale supérieure assure à ceux qui en sont sortis un premier accès à l’emploi (auparavant elle le garantissait), mais sans formation continue régulière au cours de sa carrière, le travailleur deviendra à son tour « obsolète », surtout, quand surviendra une crise ou une restructuration et qu’il y aura « des choix à faire ». Au vu des évolutions des modes du travail, tant dues au monopole grandissant du digital que de la mondialisation qui ne garantit plus la proximité entre le travailleur et le centre de décisions de son entreprise, de plus en plus d’individus créent leur propre emploi ou travaillent pour le compte de plusieurs entreprises, voire directement sur des plateformes de projets faisant appel à des expertises spécifiques. Nous voilà dès lors, en tant qu’individus, face à la nécessité d’assumer nous-mêmes notre propre développement afin de rester dans la course des «élus potentiels». Pour ce faire, nous devons pouvoir valoriser nos compétences, validées impérativement en fin de formation ou au travers d’examens, ainsi que toute expérience professionnelle réussie. Sylvie-Anne Piette et Olivier Hollander, HEC LiègeQuelle mode de formation privilégier ? L’e-learning et la modularisation des savoirs seraient une réponse à ces nouveaux enjeux. Ils offrent l’avantage de répondre à la fois aux nécessités de contrôle des coûts et d’obsolescence rapide des connaissances. Pour autant, ils ne permettent pas (ou mal) de répondre à tous les défis d’apprentissage : créativité, travail coopératif, collaborations, échanges critiques, partage d’expériences, co-construction, Intervision, analyse critique… Ces enjeux nécessitent de travailler dans le réel, avec d’autres, de façon souple et  en situation,  et non en échanges virtuels (quand il y en a…). Les plateformes comme Coursera, les MOOC sont autant d’outils collaboratifs parfois certifiants, mais qui délaissent l’interaction physique réelle. Une approche multimodale (e-learning,  présentiel interactif)  et surtout de l’accompagnement pré et post-formation semble évidemment bien mieux adaptés aux situations d’apprentissage qui nous permettront ensuite de transférer nos acquis dans un monde incertain, contraignant parfois, complexe toujours. Quels enjeux et contenus de formation ? Pour les opérateurs de formation (académiques ou non), le défi est le suivant : devons-nous rester fournisseur de compétences ou créateur d’employabilité ? Comme nous l’avons vu, si nous nous contentons de répondre à des besoins ponctuels spécifiques, cela peut être utile pour sortir d’une situation momentanée difficile mais il y a de fortes chances que le résultat de l’investissement réalisé sera inutilisable à très court terme par les participants (de même que par leur entreprise si c’est elle qui en est demandeuse). Les formations transversales sont donc davantage porteuses à long terme. Une entreprise qui  forme son personnel aux métiers qu’il ne pratique pas (un financier en marketing, un marketeur en RH, …) développe sa capacité de mobilité ainsi que sa capacité de communication avec d’autres départements. Il sera difficile d’en mesurer l’impact à court terme mais il est clair que cela augmente le potentiel des « richesses humaines » de l’organisation, sa flexibilité, son agilité. Certes, l’entreprise doit trouver des ressources pour répondre à des situations critiques ponctuelles, mais comme elle est un organisme vivant, elle doit aussi assurer sa viabilité à plus long terme avec des collaborateurs jouissant de compétences transversales (généralistes qui pilotent et organisent) et des collaborateurs (internes ou externes) avec des compétences plus spécialisées et capables de mise à jour de ces dernières. Partant de ces analyses, les organismes de formation se retrouvent aujourd’hui face à 4 paradoxes majeurs:
    • proposer des formations de plus en plus transversales, alors que les entreprises réclament des formations toujours plus spécifiques ;
    • proposer des formations accessibles tant aux entreprises qu’aux individus en recherche de valorisation de leurs compétences et pour cela proposer des formations certifiantes alors que ce type de formation nécessite du temps et donc des coûts plus élevés;
    • proposer des formations spécifiques pointues, en s’adossant à des centres d’expertise, tout en sachant que ces modules deviendront obsolètes en peu de temps ;
    • et, cerise sur le gâteau, malgré des demandes très utilitaires, continuer à développer par dessus tout les compétences humaines, celles qui ne seront pas remplacées par les développements du numérique et de l’intelligence artificielle, du moins pas à court terme, qui nous permettront de manier intelligemment ces derniers, d’en devenir complémentaires,  et d’en rester maître en les utilisant à bon escient et avec le recul critique nécessaire.
    Sans ce questionnement et des choix basés sur ces analyses, ce sont les opérateurs de formation qui deviendront à leur tour « obsolètes » et qui ne pourront plus apporter leur soutien aux entreprises et individus dans leur réflexion sur les moyens utiles au développement des compétences de demain.

    Sylvie-Anne Piette et Olivier Hollander HEC Liège

      A propos de Sylvie-Anne Piette et Olivier Hollander Au travers des formations universitaires certifiantes et des programmes sur-mesure, l'Executive Education de HEC Liège accompagne les individus dans leurs nouveaux métiers et les entreprises dans leurs évolutions.  Sylvie-Anne Piette est  pédagogue et directeur de l'Executive Education de HEC Liège. Olivier Hollander, de formation juridique est conseiller auprès des  entreprises pour l’ingénierie de formation. Ils conçoivent des programmes de formations managériales et du conseil destinés aux organisations et entreprises qui s’inscrivent dans une démarche apprenante et évolutive.   A propos de HEC Liège HEC® Liège - Ecole de gestion de l’Université de Liège fait partie des 167 business schools accréditées EQUIS, réparties dans 41 pays. Sur un nombre estimé de 15 000 business schools de par le monde, elle figure ainsi dans le 1% des meilleures business schools. HEC® Liège fait également partie du cercle restreint de la Conférence des Grandes Ecoles. Elle a en outre obtenu la reconnaissance du CFA Institute (Chartered Financial Analyst) pour son Master en Gestion à finalité Banking & Asset Management, référence internationale de très haut niveau dans le monde de la finance. La vision internationale de HEC® Liège se traduit par de multiples activités de recherche en management et en économie, de nombreux partenariats avec des universités à travers le monde entier et une internationalisation croissante de ses programmes et de son corps professoral. Forte d’un réseau Alumni de plus de 14 000 diplômés, elle développe de nombreuses collaborations avec les entreprises. Elle est très active dans le domaine de l’Executive Education avec une large offre de formations sur mesure pour les entreprises, de formations complémentaires et un Executive MBA.]]>
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    Formation continue : des mutations au service d’une plus forte ambition https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-continue-mutations-service-dune-plus-forte-ambition/ Mon, 30 Oct 2017 13:25:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15340804 Plusieurs tendances de fond agitent le secteur de la formation continue. En termes de besoin de développement, les individus et les entreprises cherchent aujourd’hui à développer des compétences directement transposables sur le lieu de travail pour améliorer la performance individuelle et collective. D’autre part, le digital et l’évolution des modes de consommation modifient les modes de dispense des formations, effectuées d’un trait ou non, à distance ou en présentiel « augmenté », en s’appuyant sur les outils de formation digitaux (e-learning, mooc, webinar) pour maximiser l’efficacité des sessions en présentiel. En parallèle, il existe plusieurs évolutions spécifiques à cette industrie. Le marché du subventionnement de la formation va progressivement disparaître et il n’y aura sans doute plus d’obligation légale de former les individus, comme c’est déjà le cas dans la plupart des pays européens. Par ailleurs, s’appuyant sur une segmentation de leurs talents basée sur leur performance actuelle et leur potentiel, les entreprises investissent toujours mais sur de moins en moins de personnes. Un manager ou un dirigeant qui se sent avoir un potentiel de développement mais qui n’est pas accompagné par son entreprise va devoir accepter de prendre en charge le coût de sa formation s’il veut faire évoluer sa carrière. Autre tendance, la volonté de rechercher des formations certifiantes ou diplômantes afin qu’elles soient reconnues et éligibles au financement. Un dirigeant qui réussit doit être un leader responsable, innovant et ouvert sur le monde. Responsable car il mesure son impact sur son environnement et prend en compte les enjeux des parties prenantes afin de permettre à son entreprise d’atteindre une performance durable. Innovant car il appréhende l’innovation dans toutes ses dimensions (management, processus, nouveaux produits/services) afin de disposer d’un avantage concurrentiel durable. Ouvert sur le monde et la diversité pour en tirer le meilleur, avec empathie et humilité pour s’enrichir des différences. Cette trame de fond structurant les formations Executive Education à Audencia doit permettre au leader de demain de saisir la complexité du monde avec justesse pour orienter l’action collective en donnant du sens. Pour conclure, un dirigeant doit maîtriser 4 compétences fondamentales, qui font la différence entre un manager et un leader : savoir manager l’ambiguïté, l’incertitude, la complexité et la diversité. Un manager est capable d’être dans l’excellence opérationnelle dans sa zone de responsabilité. Un leader doit impacter l’organisation dans son ensemble et faire adhérer à une vision. Un dirigeant est ainsi à la fois un leader et un manager. A cet effet, Audencia Business School propose des programmes de formation permettant d’acquérir des compétences adaptées au niveau d’expérience et de maitrise attendu du collaborateur dans son travail au quotidien. Car seule la mise en pratique permet de transformer une connaissance en compétence.

    William Hurst, VP Executive Education & MBAs Audencia Business School

      A propos de William Hurst William Hurst, VP Executive Education & MBAs à Audencia Business School, combine une forte expérience en conseil en stratégie et en direction générale. Cadre Dirigeant dans l’enseignement supérieur depuis plusieurs années, il connait parfaitement le business model de l’industrie de la formation et a développé sa propre vision de son évolution nourrie par sa connaissance d’autres secteurs.  À propos d’Audencia Business School Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4700 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 24 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    Le cycle des DRH de grandes collectivités locales : des parcours sur mesure https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-cycle-des-drh-de-grandes-collectivites-locales-des-parcours-sur-mesure/ Mon, 30 Oct 2017 13:24:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15352473 Virage numérique, accélération du temps, métropolisations, statut des fonctionnaires interrogé, mutualisations, développement du dialogue social, baisse des budgets ou dotations de l’État, citoyens engagés versus citoyens-consommateurs, open data, civictech, collectivités en recomposition qui cohabitent avec l’injonction de transversalité et de proximité aux usagers… Voici les enjeux qui animent les équipes de direction des grandes collectivités locales. Et leurs DRH au premier rang ! Les DRH jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre du nouveau périmètre des collectivités locales (grandes villes, départements, régions, métropoles, intercommunalités…). Ces DRH gèrent des équipes pouvant compter jusqu’à plus de 10 000 agents pour les plus grandes collectivités, avec des enjeux qui évoluent vite. D’où le besoin d’une formation « cousue-main » pour ces fonctions aux forts leviers d’action : le cycle de formation pour les DRH des grandes collectivités. Parce que les contenus sont co-construits avec les participants et ancres dans leur quotidien, véritable terrain d’étude,  la formation se diversifie Comme les carrières et les parcours se diversifient, ce cycle s’adapte aux DRH de chaque groupe, et à chacun au sein du groupe. Il intègre les tendances sociétales et organisationnelles et les besoins qui émergent au sein de leurs collectivités. La formation permet un développement continu du cycle au regard des besoins et des profils. Le principe pédagogique est de partir des participants, leurs environnements et leurs enjeux comme matière pour la prise de hauteur et le partage. Par et pour les cadres de direction pilotant les ressources humaines En amont de la formation, le cycle est conçu par des pédagogues, des pairs et des experts (DG, DRH de collectivités). Lors du premier module, le cycle est construit pour et avec les cadres participants : thématiques, questionnements, apports d’expertise et de témoignages. Il est fondé sur la logique de collaboration entre cadres de direction ayant des pratiques, des problématiques et des valeurs partagées. Il intègre une part de développement personnel en situation professionnelle, afin d’aider chacun à répondre aux exigences émotionnelles et de posture de la fonction. Le quotidien professionnel comme laboratoire des pratiques Lors de la sélection des participants, la diversité, la pluralité des profils et des enjeux professionnels est privilégiée. Le cycle favorise une prise de recul qui fait écho à sa pratique professionnelle et la fait évoluer au fil de l’alternance entre modules de formation et temps au sein de la collectivité, faisant du quotidien professionnel un laboratoire de ses pratiques. Un ancrage : les réalités du terrain Des visites apprenantes ont lieu dans des univers RH extérieurs à la fonction publique territoriale (secteur public et délégataires de service public) et confrontés à des transformations importantes. Les mises en situation et les études de cas dans la réalité opérationnelle des apprenants sont un des principes constitutif de la formation, contribuant à la diversification. Un accompagnement formatif tout au long du cycle Nourris par des lectures ou des conférences à distance conseillées par l’équipe pédagogique avec une orientation vers des ressources complémentaires, les temps en présentiel sont des moments d’enrichissement et de prise de recul permettant à chacun de développer sa posture d’ouverture en tant que cadre de direction des ressources humaines. Une organisation apprenante Les outils du type co-développement sont intégrés dans les séminaires. Chacun nourrit, questionne, contribue. L’équipe pédagogique anime, facilite, oriente et aiguillonne le cheminement d’apprentissage. Au final: une expérience inédite, collectivement enrichissante et qui transforme le rapport de chacun à sa pratique.

    Véronique Robitaillie, directrice générale adjointe CNFPT

    A propos de Véronique Robitaillie Véronique Robitaillie, administratrice territoriale, est Directrice générale adjointe du CNFPT en charge de la direction de l’INET depuis septembre 2014. Diplômée d’un troisième cycle de l’Institut d'administration des entreprises de Paris, ancienne élève administratrice territoriale (INET, promotion Jean Vilar, 2001-2002), Véronique ROBITAILLIE a été directrice des territoires d’action sociale au Conseil départemental du Finistère (2003-2006) avant d’occuper le poste de directrice générale adjointe en charge des ressources de cette même collectivité (2006-2009). Elle occupe ensuite les fonctions de directrice générale des services du Conseil départemental des Côtes d'Armor (2009 – 2014) avant de devenir directrice générale adjointe du CNFPT en charge de la direction de l’INET.   L’Institut national des études territoriales (INET) Logo INETL’Institut national des études territoriales (INET), la grande école du service public local. L’INET forme et accompagne les cadres et futurs cadres de direction des grandes collectivités territoriales (villes de plus de 40 000 habitants, conseils départementaux, conseils régionaux, métropoles…). Cette grande école pluridisciplinaire regroupe les cadres territoriaux exerçant ou se préparant à des fonctions au sein d’équipes de direction : administrateurs, ingénieurs en chef, conservateurs du patrimoine, conservateurs de bibliothèques, médecins, officiers supérieurs de sapeurs-pompiers. Située à Strasbourg, elle fait partie du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), organisme paritaire et territorialisé qui produit 900 000 jours de formation au bénéfice des agents de la fonction publique territoriale. Cultiver de nouvelles compétences Accompagner l’évolution des compétences de direction, c’est explorer de nouveaux champs de réflexion sur le management de la complexité, l’efficacité du service public et l’innovation territoriale. L’INET leur permet de cultiver des ressources et savoir-agir essentiels pour piloter les collectivités : compréhension des transitions en cours, vision stratégique de l’action publique locale, pratiques managériales d’organisation et d’expertise et développement personnel fort. Missions de terrain, publications, formation initiale des lauréats des concours de direction générale, formation continue des cadres de direction territoriaux, accompagnement à la mobilité… tout savoir sur www.inet.cnfpt.fr]]>
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    La double compétence ingénieur/manager recherchée par les entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-double-competence-ingenieurmanager-recherchee-par-les-entreprises/ Mon, 30 Oct 2017 13:22:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15352476 L’ISARA-Lyon vient de signer avec l’EM-Lyon un double-diplôme tourné vers l’innovation et l’entreprenariat. Avec Kedge BS, deux diplômes de grandes écoles de commerce sont maintenant accessibles à nos étudiants, leur apportant ainsi la double compétence ingénieur/manager recherchée par les entreprises actuellement. Un autre type de parcours bi-diplômants plébiscité est le programme international sur une thématique précise en partenariat avec une université étrangère. Ces parcours impliquent le plus souvent de passer deux semestres minimum en séjour d’études en anglais, en espagnol…  Ils allient une connaissance pointue dans le domaine choisi et une vision ouverte sur le monde ainsi que les compétences nécessaires au management à l’international. Nous avons par exemple développé à l’ISARA-Lyon deux double-diplômes en lien avec nos domaines d’excellence : un en agroécologie avec l’Université de Wageningen au Pays-Bas et NMBU en Norvège et  un programme « Sustainable food systems » avec des universités allemandes, belge, danoise et roumaine.  10 % de nos effectifs s’orientent vers des parcours bi-diplômants. Pourtant, les choix sont également riches pour les autres élèves. Les parcours de formation se diversifient particulièrement sur les 2 dernières années de notre cursus. La première composante est une orientation au sein de thématiques. Nos parcours de spécialisation doivent assurer à la fois une vision globale des systèmes alimentaires et l’approfondissement d’un secteur choisi. Pour la formation continue, ils permettent à nos stagiaires d’inscrire leur projet dans un cursus dédié dès leur entrée dans l’école. Les modules s’articulent alors pour permettre la construction de leur projet professionnel. Nos élèves peuvent s’orienter vers l’agriculture associée à l’environnement et à la gestion des ressources ou l’agroalimentaire déclinant alimentation et management industriel, mais aussi vers le développement durable et les territoires, la viticulture et la viniculture ou encore des thématiques transversales sur les marchés, les filières et le management de l’entreprise. La diversification des parcours passe aussi par les différentes voies de formation. Elles permettent à nos élèves et nos stagiaires de la formation continue  de choisir une pédagogie adaptée à leur profil pour une acquisition des compétences plus efficace. Certains choisissent des cursus articulés autour d’un projet de recherche ou encore d’un projet d’innovation ou d’entrepreneuriat. L’alternance se décline dans la formation initiale comme dans la formation continue. Les enjeux s’avèrent cependant différents. Ce format permet au stagiaire de la formation continue de rester en poste pendant sa formation ou de s’insérer dès le début de son cursus dans une structure sans rupture avec le monde professionnel. Cette offre de parcours vise à impliquer les apprenants, à les rendre acteur de leur formation et, aussi, à les responsabiliser. Un accompagnement individuel facilite les réflexions et aide à une orientation personnalisée. Chaque diplômé aura pu acquérir les compétences de l’ingénieur par un cursus en cohérence avec ses talents et ses aspirations qui lui ouvre les portes du monde professionnel. 95 % de nos jeunes anciens sont en poste 6 mois après leur remise des diplômes.

    Séverine Cavret, responsable pédagogique ISARA-Lyon

    A propos de Séverine Cavret Après  des études d’ingénieur agronome à l’ENSAIA de Nancy, Séverine Cavret  choisit d’orienter sa carrière vers l’enseignement et la recherche et  obtient un doctorat en sciences agronomiques en 2002. Elle entre alors à l’ISARA-Lyon en tant qu’enseignant-chercheure en sciences animales. En 2010, elle prend la fonction de responsable pédagogique à la direction des formations avec pour missions principales la responsabilité de la 5e année et des séjours à l’international ainsi que le développement des parcours de formation sous statut d’étudiant et formation continue. A propos de l'ISARA-Lyon Logo ISARA lyon L’ISARA-Lyon, école d’ingénieurs en agronomie, alimentation, environnement compte plus de 900 étudiants (Ingénieur, Licence professionnelle, MSc)  3 800 ingénieurs ont été formés depuis sa création en 1968. La formation Ingénieur ISARA-Lyon est proposée en formation initiale (en 5 ans), en formation continue, par la VAE ou par l’apprentissage. Que ce soit en recherche et développement, production, gestion, marketing ou en coordination de projets, les cadres diplômés de l’ISARA-Lyon exercent des responsabilités en France et à l’international, en agriculture et agroalimentaire.    ]]>
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    Comment mobiliser l'expertise formation et recherche d'une Université de technologie au service du développement de la formation continue ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobiliser-lexpertise-formation-recherche-dune-universite-de-technologie-service-developpement-de-formation-continue/ Mon, 30 Oct 2017 13:23:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15352479 En matière de formation continue, entre le dire et le faire, il y a un grand pas. Le retour d’expériences de Laurent Amice, Directeur du développement de la formation continue recruté en 2015 pour professionnaliser l’approche et de Guillaume Ducellier, Enseignant – chercheur de l’Université de technologie de Troyes en témoignent. Grande école d’ingénieur publique, créé à Troyes en 1994, l’UTT constitue avec l’Université de technologie de Compiègne (UTC) et celle de Belfort – Monbéliard (UTBM) le réseau unique des Universités de technologie en France, alliant formation, recherche et transfert de technologie. Depuis 2015, dans le cadre de son plan stratégique UTT2030, l’UTT s’est fixée pour objectif de se positionner durablement sur le marché de la formation continue, et ce, en relation avec la réforme de la formation professionnelle portée par la loi du 5 mars 2014 et le Rapport Germinet sur le développement de la formation continue au sein des Universités, publié en novembre 2015. Pour ce faire, l’UTT a décidé de s’appuyer sur deux de ses actifs, ses 8 équipes de recherche, hébergées au sein de l’Institut Charles Delaunay, labellisé CNRS d’une part et son cadre de référence en matière de formation initiale, une grande école d’ingénieurs au fait de l’approche compétences d’autre part. Au titre de la diversification des parcours, l’UTT propose l’accès de l’ensemble de ses parcours d’ingénieur – 7 diplômes au total – ainsi que ceux préparant à la Licence professionnelle et au Master par la voie de la Validation des acquis de l’expérience (VAE). Considérée à l’UTT comme une voie d’accès au diplôme au même titre que la formation initiale, la VAE relève pleinement de ses missions de service public et de son engagement sociétal, avec un objectif partagé par l’ensemble du corps enseignant : permettre aux salariés et demandeurs d’emploi candidats à la VAE d’obtenir une validation totale lors du jury de VAE. Pour y parvenir, l’hybridation des parcours (accompagnement VAE + formation) est proposée aux candidats qui ne pourraient prétendre à une validation totale au moment de la recevabilité. Le développement de la VAE  à l’UTT – 10 salariés et demandeurs d’emploi accompagnés en 2017 contre 4 en 2016 – s’inscrit dans une relation B2C, en réponse à des demandes portées directement par l’individu. Pour autant, l’UTT inscrit également ses actions au service des entreprises, en mobilisant son expertise en matière de recherche au service de la conception et le déploiement de programmes sur mesure, à l’exemple du partenariat développé depuis 2016 avec SNCF Réseau. Forte de son expertise développée en matière de PLM – Product Lifecycle Management – au sein de l’un de ses laboratoires, le Lasmis (Laboratoire des Systèmes Mécaniques et d'Ingénierie Simultanée), l’UTT a développé pour le compte de SNCF Réseau un programme de 10 jours en part time, visant à former des BIM Managers. La conception de ce programme sur mesure s’est inscrite dans notre cadre de référence : la formalisation du référentiel de formation s’est appuyée sur la production en amont d’un référentiel de compétences, démarche d’autant plus indispensable que le métier est émergent au sein de SNCF Réseau. L’objectif pour SNCF était clairement d’inscrire ce programme de développement des compétences dans la durée. Une 1ère session a été déployée au mois de mars 2017 avec 15 participants ; une deuxième a démarré en septembre 2017 avec 14 participants et une troisième est d’ores et déjà programmée pour le mois de janvier 2018. Diversification des parcours, oui, comme ce programme sur-mesure en rend compte… sans oublier que l’UTT est un établissement d’enseignement supérieur ayant la capacité de diplômer et de certifier. C’est pourquoi nous avons souhaité inscrire ce programme « intra » dans les logiques de certification à l’œuvre depuis la loi du 5 mars 2014. Ainsi une démarche d’inscription à l’inventaire de la CNCP du Certificat BIM Manager a été engagée dès le démarrage de la 1ère promotion en mars dernier. Cette inscription est effective depuis le 13 octobre 2017, au bénéfice des participants de la 1ère session qui se verront remettre leur Certificat BIM Manager le 15 novembre prochain.    

    Guillaume Ducellier et Laurent Amice Université de technologie de Troyes

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    Les entreprises du patrimoine vivant (EPV) : un réseau qui cultive l’excellence des savoir-faire français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entreprises-patrimoine-vivant-epv-reseau-cultive-lexcellence-savoir-faire-francais/ Mon, 30 Oct 2017 13:24:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=15382353 entreprise du patrimoine vivant » (EPV). Les savoir-faire sont un levier de compétitivité de nos entreprises pour répondre aux défis d’une concurrence mondialisée et des évolutions technologiques. En valorisant un savoir-faire rare ou exceptionnel tant dans l’artisanat que l’industrie, le label EPV répond à une volonté des pouvoirs publics de conforter et développer les marchés de ces entreprises, fondatrices de l’identité économique et culturelle de nos territoires.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://youtu.be/Uw5l9cOQsiQ"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]Un réseau d’entreprises dynamiques dans les territoires Le label a été créé par le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce et de l’artisanat, Renaud Dutreil dans la loi en faveur des PME du 2 août 2005. Depuis lors, plus de 1 400 entreprises ont été labellisées, formant un réseau d’acteurs économiques dynamiques et diversifiés autour de sept grands univers : la décoration (Emaux de Longwy, Beauvillé, Prelle et Cie), la mode et la beauté (Bonneterie Armor Lux, Lampe Berger), le patrimoine bâti (Métallerie Schaffner, Multiplast), les équipements professionnels (Deux-Ponts Manufacture d’Histoires, Solyfonte), la culture et les loisirs (chantier naval Borg, Fontaine pétrifiante de Saint Nectaire), la gastronomie (Les calissons du Roy René, Champagne Roederer) et les arts de la table (Haviland, Christofle). Les EPV sont à 88% des PME mais présentent la particularité d’être fortement axées sur l’export. En effet, 72% des EPV réalisent une partie de leur chiffre d’affaires à l’export. L’international constitue même le principal débouché pour 14% d’entre elles. Leur positionnement haut de gamme les pousse à défricher de nouveaux marchés malgré leur taille modeste parfois. Ainsi, certaines EPV, bien que comptant moins de 20 salariés, réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires hors de France.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text]

    Annexe : La répartition géographique des EPV

    [/vc_column_text][vc_single_image image="15390533" img_size="full" alignment="right"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]L’ensemble de ces 1 400 entreprises totalisent 62 000 emplois pour un chiffre d’affaires cumulé de près de 14 Md€. De par l’excellence de leur savoir-faire, ces entreprises sont souvent considérées comme une vitrine économique de leur territoire. Elles puisent dans leur histoire des compétences souvent uniques. Mais ne les imaginez pas figées dans le passé pour autant. Au contraire  elles se transforment pour se projeter dans le futur et à l’international. L’entreprise normande Filt, en réinventant le filet à provisions de « mémé », a conquis les marchés coréen et japonais. L’innovation est au cœur de leur longévité. Passionnées par les nouvelles technologies, elles adaptent sans cesse leur savoir-faire. Des voies de collaboration avec les grandes écoles à développer Ces entreprises sont aujourd’hui malheureusement trop peu connues des étudiants qui peuvent pourtant y trouver un cadre parfait pour réaliser des stages ou démarrer une carrière. Les EPV sont généralement des structures de taille intermédiaires qui cultivent la polyvalence et qui sont tournées résolument vers l’international comme en attestent les chiffres évoqués ci-dessus. Elles offrent un cadre de travail épanouissant pour un jeune professionnel entrant dans la vie active. A ce titre, une collaboration fructueuse entre entreprises labellisées et des étudiants a eu lieu en mai 2017 avec la première édition des "Journées des Savoir-Faire" organisées par la Chaire Management des Savoir-Faire d'Exception de l'ESSEC Business. A cette occasion, des équipes constituées d’étudiants de la chaire ont réalisé des études de cas visant à proposer des pistes pour développer l’activité économique d’EPV. Cette vision un peu décalée de la part de jeunes futurs professionnels a été fortement appréciées par les entreprises bénéficiaires comme la Maison Fey, spécialiste de la gainerie de cuir. Pourquoi ne pas développer ce type de partenariats entre entreprises d’excellence et des étudiants ? Les EPV ont dans leurs gènes l’envie de former, de transmettre leurs connaissances. Leurs besoins pour aider à se développer sont immenses. Elles recherchent notamment des compétences dans le domaine marketing, informatique, stratégie web, la communication, l’intelligence économique… Autant de domaines où la France compte des étudiants au sein de grandes écoles. Une collaboration accrue leur serait très bénéfique pour les EPV, et offrirait en retour un cadre pédagogique de premier ordre pour les étudiants. La forte propension à l’export constitue un axe essentiel de la stratégie de développement des EPV. Parallèlement, les étudiants ont une appétence pour l’international de plus en plus grande et qui se manifeste par des carrières où un passage à l’étranger est valorisé. Les EPV peuvent donc être intéressées pour recruter des étudiants ayant ce profil. D’ores et déjà, des jeunes ont rempli des missions à l’étranger au profit d’EPV, dans le cadre du programme VIE. C’est dans ce sens également que le réseau des EPV s’est rapproché tout récemment de la confédération nationale des junior-entreprises (CNJE) pour étudier la possibilité d’un partenariat. Tout  comme les EPV, le réseau des junior-entreprises s’étend sur l’ensemble du territoire. Actuellement, les entreprises labellisées se structurent au niveau régional, comme en Normandie, où les EPV ont créé L’Association régionale des savoir-faire et d’excellence normandes (ARSEN). En croisant ces réseaux territoriaux, on crée autant d’opportunités de rencontres et de collaborations fructueuses. Aussi, en tant que président de la Commission nationale des entreprises du patrimoine vivant, je considère une collaboration accrue avec les grandes écoles comme un axe de développement prioritaire du label EPV. Allions nos goûts de l’excellence au profit de la formation et de nos entreprises artisanales et industrielles au bénéfice de tous ![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/4"][vc_single_image image="15397292" img_size="large"][/vc_column][vc_column width="3/4"][vc_column_text]Les entreprises du patrimoine vivant en bref : Le label d’Etat « entreprise du patrimoine vivant » est une reconnaissance d’un savoir-faire rare ou exceptionnel détenu par une entreprise française. Créé en 2006, il distingue près de 1.400 entreprises, réalisant un chiffre d’affaires annuel cumulé de près de 14 Mds€ et représentant plus de 62 000 emplois. Le label contribue au rayonnement des savoir-faire d’excellence français à l’international. Pour aller plus loin et retrouver des entreprises labellisées EPV : http://www.patrimoine-vivant.com/   Romain Alès est président des Parfums CARON et président de la Commission nationale des entreprises du patrimoine vivant, instance chargée de délivrer un avis consultatif sur les candidatures de labellisation. La société CARON est labellisée EPV et est également membre du Comité Colbert. Claire Hamot et Kristof De Meulder, chargés de mission « Transmission des savoir-faire » au sein du bureau Artisanat et restauration de la Direction générales des entreprises (DGE), ministère de l’économie et des finances.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Parcours de vie, parcours de Grande école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parcours-de-vie-parcours-de-grande-ecole/ Mon, 30 Oct 2017 13:26:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=16416225 De réforme (2008) en réforme (2018), les dispositifs et structures de la formation « à la française » ne se simplifient pas : FC, E2C, FTLV, VAE, RNCP, OPCA, FISA, CFA, VAE, CQP, CIF, CPF qui succède au DIF… Cette biodiversité lettriste a au moins le mérite de rappeler que les dispositifs sont nombreux parce que les situations individuelles sont diverses. Le désir et le besoin de formation (et de reconnaissance sociale) sont immenses dans notre pays. Certes, l’ouverture sociale est un sujet sur lequel les établissements de la CGE ont déjà progressé. Reprise d’études (dispositif filière d’ingénieurs Decomps (1989) ; apprentissage (1995) ; Mastères spécialisés, programmes courts… ont été complétées notamment par la VAP puis la VAE Les Grandes écoles ont compris et utilisé les dispositifs nationaux de financement de la formation professionnelle ou de l’apprentissage, et ont certes déjà fait évoluer leurs modèles. Une attention est portée aux biais sociaux de nos dispositifs de sélection. Pour contribuer au défi national de formation et de réduction des fractures sociales, numériques, culturelles, les Grandes écoles peuvent-elles  faire mieux ? Une inspiration peut venir de l’institut Vaucanson, ouvert par le CNAM en 2010. Cette formation post-bac d’excellence, réservée aux bacheliers professionnels, avait pour nom de code  « Grande Ecole des Métiers »  au sein de l’équipe multi-écoles volontaire pour sa préfiguration en 2009, sous l’égide de Jean-Pierre Boisivon (CNED puis ESSEC) et de feu Vincent Merle (CEREQ puis CNAM). Expérience et ambition  intéressantes à relire 8 ans après, à l’heure de la crise APB… Dans un monde idéal, il y aurait une place d’apprenti pour chacun. Mais les perspectives sur le financement de l’enseignement supérieur, et a fortiori de l’apprentissage post-bac, invitent peut-être à imaginer d’autres dispositifs pédagogiques, organisationnels et financiers. (En passant, nos établissements bancaires partenaires, ayant table mise dans nos halls d’école, traitent-ils comme il convient nos élèves méritants mais qui n’ont pas de garantie bancaire parentale ? Demandons-leur, le cas échéant, d’investir sur l’intelligence… au regard si nécessaire du nombre de comptes qu’ils ouvrent parmi nos autres élèves « sans risque »). Autre inspiration, les établissements sous tutelle du ministère de l’ESRI ont reçu une circulaire les invitant à mettre en œuvre la loi relative à l’égalité et à la citoyenneté, c’est-à-dire généraliser rapidement la reconnaissance des engagements étudiants : activités bénévoles, civiques mais aussi professionnelles, pouvant contribuer au cahier des charges de la formation (c’est-à-dire le référentiel de compétences). [i] A cette exigeante demande s’associe également une invitation à développer des modalités d’aménagement et de droits spécifiques. Nos établissements accordent bien volontiers reconnaissance et aménagements à des sportifs de haut niveau. Nous leur réservons même une place  sur la plaquette de promotion de l’école ! Mais faisons-nous le même effort vis-à-vis des candidats dont l’engagement n’est pas sur un terrain de 400m, mais plutôt sur un parcours d’obstacles économiques et sociaux ? Avoir l’œil rivé sur le délai d’obtention de notre diplôme (le sacro-saint « 5 ans »), est-il si important pour ce type d’apprenants ? Jusqu’où peut-on, doit-on aller en matière de reconnaissance et d’ « aménagements » ? La distinction administrative entre formation initiale sous statut d’étudiant, sous statut d’apprenti, et formation continue est-elle dans tous les cas pertinente « vu de l’apprenant » ?   Et peut-on pour cela renouveler les relations avec les entreprises employeurs ? Si une Grande école est une échelle proposée à des individus ayant une volonté forte de progresser, qu’importe que le premier barreau de cette échelle soit bas, branlant ou inhabituel aux yeux de tiers déjà diplômés et établis…) pourvu que le dernier soit haut, du point de vue de l’individu concerné.  Il y a peut-être de nouvelles Grandes écoles (ou « programmes Grandes écoles ») à imaginer, pour à accueillir des hommes et des femmes inhabituels mais animés d’un désir de sens et d’excellence personnelle. Changeons de regard et posons la  question : « Une Grande école, oui mais aux yeux de qui ? ». [i] Circulaire précisant les conditions d’application Loi n°2017-86 du 27 janvier 2017 – intégrée au code de l’éducation art. L611-9.

    Louis-Joseph Brossollet directeur de l’Enseignement ISEP

      A propos de Louis-Joseph Brossollet Louis-Joseph Brossollet a un double parcours de cadre d’entreprise et d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche, avec un fil rouge « innovation et lien formation-recherche-entreprises ». Il a notamment contribué au développement de deux deux écoles d’ingénieurs, l’ESIEA et l’Université de Technologie de Troyes (pour laquelle il a ouvert l’apprentissage, et fait partie de l’équipe de préfiguration de l’Institut Vaucanson), et de l’institut de recherche IRSTEA, au poste de directeur de l’Institut Carnot. Ingénieur ECP, il a obtenu un PhD au Georgia Institute of Technology (Atlanta, USA). A propos de l’ISEP  Logo IsepL’ISEP forme depuis 1955 au cœur de Paris des ingénieurs du du numérique : Informatique et Cybersécurité, Electronique, Télécommunications et Internet des , l’Imagerie. Pionnière, sans le cadre d’un projet humaniste ancré dans son histoire a successivement formé 327 ingénieurs «NFI Decomps » entre 1991 et 2004, puis a ouvert l’apprentissage en 1996, et compte aujourd’hui plus de 1600 élèves-ingénieurs  dont 175 apprenti. Elle propose également des Masteres Spécialisés des  (Badges et des modules courts). L’ISEP compte 121 universités partenaires sur 5 continents dans 43 pays, et accueille également depuis 15 ans la prestigieuse université américaine Stanford dans le cadre de son programme « Stanford à Paris ». Pour plus d’information, rendez-vous sur www.isep.fr.]]>
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    Nos MS sont conçus en collaboration avec des professionnels experts : 30 à 50% des diplômés trouvent un emploi avant la fin des six mois de stage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nos-ms-concus-collaboration-professionnels-experts-30-a-50-diplomes-trouvent-emploi-fin-six-mois-de-stage/ Mon, 30 Oct 2017 13:26:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=16416228 Avec un monde professionnel qui exige des profils de plus en plus singuliers (type et niveau d’études initiales, évolution de carrière, métiers exercés, domaines et taille des entreprises, reprise d’études…) les exigences de l’apprenant et des entreprises évoluent. Ils attendent d’un organisme de formation qu’il soit capable d’analyser cette singularité et qu’il y injecte de la cohérence par rapport aux objectifs visés : découverte d’une nouvelle thématique, acquisition de compétences spécifiques, poursuite d’études, reconversion. L’organisme de formation doit donc être en mesure de proposer un parcours de formation personnalisé. Présentiel ou en ligne, formations courtes ou longues, certifiantes ou diplômantes, Télécom ParisTech et Télécom Évolution offrent des formations complémentaires qui répondent à chacun des besoins de l’apprenant. Afin de répondre aux attentes de ses clients, Télécom Evolution propose des formations au numérique déclinées selon 4 formats. De l’initiation à l’expertise, les formations courtes (1 à 5 jours) visent à acquérir rapidement la connaissance ou la maîtrise d’une technologie ou d’un savoir-faire spécifique. Pour ceux qui souhaitent une certification, les Certificats d’Etudes Spécialisées (CES) permettent, en une vingtaine de jours répartis sur 6 mois à 1an d’accéder à des compétences métiers en forte demande dans le domaine du numérique. Plus souples, les MOOC et les parcours digitaux (série de MOOC regroupés par blocs de connaissances) sont une opportunité de découvrir, approfondir ou mettre à niveau ses connaissances. Ils peuvent être suivis totalement à distance, en Online Learning, ou en alternant à distance et présentiel, en Blended Learning. Les MOOC sont généralement gratuits et en accès libre. Afin de garantir un meilleur niveau de réussite, Télécom Évolution propose des services pour renforcer l’accompagnement. Ces modalités diverses et complémentaires peuvent être mixées prenant ainsi en compte l’originalité du parcours de l’apprenant et ses prérequis. Pour les profils souhaitant des formations longues et diplômantes, Télécom ParisTech propose une gamme de Mastères Spécialisés® (MS). Ils apportent des compétences métier et un complément de formation de haute technicité élargissant les perspectives de carrière dans le domaine du numérique. Au nombre de dix, nos MS couvrent l’ensemble des sujets du numérique tels que le big data, l’IoT (internet des objets), la cybersécurité, l’architecture de réseaux ou encore la transformation digitale. Ainsi, ils permettent aux jeunes diplômés ingénieurs ou master 2 de se spécialiser dans des sujets émergeants et de pointe, en vue d’un premier emploi au cœur des enjeux du numérique. Télécom ParisTech a, depuis longtemps, conscience que ces enjeux touchent l’ensemble des secteurs, c’est pourquoi nous nous sommes associés avec d’autres grandes écoles telles que l’Ina, l’ESSEC ou plus récemment l’École des Ponts ParisTech, l’École polytechnique et l’ENSTA ParisTech pour créer des formations pluridisciplinaires permettant de devenir un véritable polyglotte du numérique. Nos MS sont également conçus en étroite collaboration avec des professionnels experts et s’ajustent aux besoins du marché de l’emploi. En moyenne, 30 à 50% des diplômés trouvent un emploi avant la fin des six mois de stage. Nos formations visent une diversité de postes allant du plus technique tels que Data scientist ou Architecte sécurité à des postes managériaux de hauts rangs comme Responsable de la sécurité des systèmes d’informations (RSSI) ou encore Responsable coordination informatique. Intégrer un Mastère Spécialisé® est une opportunité unique d’obtenir un diplôme à Bac+6  et de devenir un expert de l’écosystème numérique.

    Geneviève Metz directrice Télécom Évolution

    A propos de Geneviève Metz Geneviève Metz, diplômée de Télécom ParisTech, a occupé depuis plus de 25 ans différents postes de responsable Formation Continue dans des entreprises privées du numérique. Elle prend la direction Emea de Genesys University en 2003, puis intègre en 2015 Télécom Evolution pour développer l’offre de formation continue à destination des professionnels.   Logo Télécom ParisTechA propos de Télécom ParisTech Télécom ParisTech est la première grande école française d’ingénieurs généralistes du numérique. Avec des enseignements et une recherche d’excellence, l’école est au cœur d’un écosystème d’innovation unique fondé la transversalité de sa formation, son centre de recherche et ses deux incubateurs. École de l’IMT (Institut Mines-Télécom), Télécom ParisTech se définit comme le Collège de l’innovation par le numérique de Paris-Saclay. Son réseau de 16 500 diplômés compte 3 440 Mastères Spécialisés®.   Logo Télécom Evolution A propos de Télécom Evolution Spécialisé dans le numérique, Télécom Evolution est la marque de formation continue des grandes écoles d’ingénieurs Télécom de l'IMT (Institut Mines-Télécom) : IMT Atlantique, Télécom ParisTech et Télécom SudParis. Télécom Evolution accompagne les entreprises et les organisations dans la montée en compétences de leurs collaborateurs autour de la transformation numérique : Internet des Objets, Systèmes de Transport intelligents, Big Data, Cybersécurité, Systèmes d’Information, Plateformes de service... Télécom Evolution propose une gamme complète de formations de l'initiation à l'expertise, dans une grande variété de modalités pédagogiques, du MOOC à la formation certifiante. Les formations sont dispensées par les meilleurs experts et professionnels reconnus.  ]]>
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    La formation continue des officiers de la gendarmerie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-continue-officiers-de-gendarmerie/ Mon, 30 Oct 2017 13:49:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=16475978 L'EOGN assure le parcours de formation initiale et continue de l'ensemble des officiers de la gendarmerie. La première formate l'officier, tandis que la seconde procède aux mises à jour nécessaires tout au long de sa carrière, sur un système d'exploitation resté très performant. Ce processus de mises à jour permet de préparer l’officier à exercer des responsabilités d’un niveau supérieur et de le préparer à chaque nouvel emploi. Il respecte les principes du juste à temps et juste ce qu’il faut. Formation continue : une mise à jour de la formation initiale La formation initiale métamorphose les élèves de l’ÉOGN. En fonction du recrutement, elle permet de transformer des hommes et des femmes en militaires, et d’en faire des officiers de la gendarmerie. Elle leur fait acquérir une condition physique leur permettant de rester opérationnel dans des conditions d’emploi dégradé. Elle les amène à vaincre certaines appréhensions pour savoir se surpasser lorsque la mission l’exige. Elle les prépare à conserver un équilibre psychologique lorsqu’ils seront, inévitablement, au contact de la mort, de la souffrance et de la misère humaine. Elle les prépare enfin à donner du sens à leur mission, qui pourra les conduire à mettre leurs subordonnés et eux-même en danger mais aussi à faire légalement usage de la force, voire à donner la mort. Également assurée par l’EOGN,au sein du Centre d’Enseignement Supérieur de la Gendarmerie (CESG), la formation continue entretient les éléments structurants des états de militaire et d’officier. Elle apporte aux officiers les savoirs dont ils ont besoin pour exercer leurs commandements et responsabilités successifs et contribue à leur évolution dans leurs corps respectifs. Formation continue : une préparation progressive à l’exercice des responsabilités Le parcours de formation continue des officiers de la gendarmerie est une alternance entre enseignement militaire supérieur et préparation aux commandements. L'enseignement militaire supérieur comprend trois niveaux.
    • Le 1er s’adresse à tous les capitaines ayant quitté l’EOGN depuis environ cinq ans. Il permet à ces officiers d’acquérir de nouvelles clés de compréhension des enjeux de sécurité et de leur environnement professionnel.
    • Le 2ème accessible sur concours. Constitué d’une scolarité d'un an à l’École de Guerre, au cours de laquelle les officiers supérieurs stagiaires acquièrent des clés de lecture géopolitiques, valorisent leurs connaissances générales et développent leurs capacités à convaincre, ou dans d’autres établissements de très haut niveau.
    • Le 3ème d’une année, prenant différentes formes : à temps plein au centre des hautes études militaires (CHEM), à temps partagé entre l'emploi de l'officier et le centre des hautes études du ministère de l'intérieur (CHEMI), au cours de différents modules au sein des instituts des hautes études de la défense nationale (IHEDN) ou de la sécurité et de la justice (INHESJ). Durant ces formations, les auditeurs issus de ministères et d'organismes différents, voire d'autres nationalités, apprennent à se connaître, à travailler ensemble et partagent leurs expériences respectives.
    Certains officiers choisissent la voie de l'enseignement militaire supérieur scientifique et technique (EMSST), et suivent alors une scolarité d'un an en école supérieure ou  université, dans des domaines aussi variés que télécommunications - informatique, génétique, logistique, bâtiment - travaux publics ou ressources humaines. D’autres officiers suivent le MBA spécialisé management de la sécurité de l’EOGN, formation partagée entre officiers de gendarmerie ayant déjà une expérience de commandement et cadres supérieurs de sûreté d’entreprise. Cette formation favorise la connaissance réciproque des cadres de la gendarmerie et de la sécurité privée. La préparation aux postes de commandement s’adresse aux futurs commandants de compagnie, groupement ou région, dure 2 ou 3 semaines avant la prise de fonctions. Elle comprend un volet théorique, un volet technique, un partage d'expérience de commandants d'unité en exercice et des interventions d’autorités d'emploi (préfets, magistrats), de partenaires (police, sapeurs-pompiers) institutionnels ou du monde de l’entreprise. L'acquisition de connaissances techniques Tout au long de sa formation continue, l'officier accroît sa maîtrise de la méthode de raisonnement tactique. Celle-ci caractérise l'officier de gendarmerie en situation de gestion de crise. Elle renforce sa capacité à analyser une situation, à en tirer des conclusions et à prendre des décisions. A toutes ces formations s'ajoutent des stages plus techniques, dans les centres nationaux d'instruction de la gendarmerie, ou auprès d’organismes partenaires. L’EOGN accorde toute la place nécessaire à la formation continue de manière à ce que chaque officier soit en capacité d’exercer ses responsabilités, et l’adapte aux parcours de ces officiers. cette formation continue est un temps privilégié pour la recherche, que la gendarmerie veut développer davantage.  

    Colonel Marc Hamel commandant le Centre d'Enseignement Supérieur de la Gendarmerie

    A propos du Colonel Marc Hamel Colonel Marc Hamel, commandant le Centre d'Enseignement Supérieur de la Gendarmerie. 54 ans Carrière alternant :
    • emplois opérationnels : gendarme enquêteur, commandant de peloton de gendarmerie mobile, commandant de compagnie et commandant de groupement de gendarmerie départementale.
    • emplois en état-major et en administration centrale : officier communication, chef de différents bureaux, chargé de mission en direction et cabinet.
    • formation : licence de droit public, diplômé d’état-major, breveté de l’enseignement militaire supérieur (12ème promotion du Collège Interarmées de Défense) et auditeur de la 51ème session nationale de l'IHEDN Armement Économie de Défense.
     

    A propos de l’École des officiers de la gendarmerie nationale

    Logo EOGNCréée en 1918 l’École des officiers de la gendarmerie nationale assure la formation initiale et continue des officiers de la gendarmerie, les formant à leur premier emploi puis les préparant tout au long de leur carrière à l’exercice des différentes responsabilités de chef opérationnel, manager et concepteur de stratégie de sécurité. Elle est commandée par le général de division Guion de Méritens. Elle comte 266 personnels qui font fonctionner l’École quotidiennement, dont 103 formateurs au contact des élèves officiers ou officiers stagiaires, et 163 personnels dédiés à la logistique, la sécurité et l’administration. L’EOGN format annuellement près de 1100 officiers. L’école comprend un centre de recherche, ainsi que le musée de la gendarmerie

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    Challenge étudiant trinational de robotique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/challenge-etudiant-trinational-de-robotique/ Mon, 06 Nov 2017 16:52:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=19028392 22 étudiants franco-germano-suisses de l’alliance TriRhenaTech viennent, grâce au concours trinational de robotique, Trinatronics, de relever pendant 9 mois un vrai défi technologique et interculturel. Le 9 novembre 2017 à 13h se tiendra à l’ENSISA Mulhouse la finale de ce concours, où 5 équipes présenteront les résultats de cette aventure transfrontalière. Neuf mois, c’est le temps dont disposent les étudiants des établissements de TriRhenaTech, l’alliance des grandes écoles en sciences appliquées du Rhin supérieur, pour monter une équipe avec leurs homologues de la région rhénane et ensemble concevoir et programmer un robot autonome. Celui-ci doit être en mesure de relever trois défis : parcourir un circuit de canalisation le plus rapidement possible, le cartographier et détecter les trous présents dans le circuit ; le tout, sans pilotage extérieur.Challenge étudiant trinational de robotique Cette olympiade de robotique coorganisée avec Alsace Tech, le réseau des grandes écoles alsaciennes, met l’accent sur la dimension technologique tout en préparant les étudiants à gérer des projets dans un environnement international : « Ce concours permet aux participants d’apprendre à conduire un projet à haute valeur ajoutée technologique dans un contexte interculturel exigeant » soulignent Marie Wolkers, directrice d’Alsace Tech et Jean Pacevicius, délégué général de TriRhenaTech. Grâce au soutien du Club d’affaire franco-allemand, 5 écoles d’ingénieurs franco-germano-suisses du Rhin supérieur participent cette année au concours cofinancé par le programme Interreg Rhin supérieur et programme Investissements d’avenir. Logo AlsaceTechLa finale du concours aura lieu le 9 novembre à 13h en salle du conseil de l’ENSISA Mulhouse. L’occasion pour les futurs ingénieurs de l’ECAM Strasbourg, de l’ENSISA et de l’INSA Strasbourg et de leurs coéquipiés de la Hochschule Offenburg et de la Fachhochschule Nordwestschweiz de présenter leurs robots et leurs solutions pour mieux travailler avec leurs voisins. Les présentations des projets et les épreuves sont ouvertes à tous le 9 novembre à l’Ensisa. Consulter le programme du concours TrinaTronics]]> 19028392 0 0 0 Venez partager l'EntrepreneurShip Festival de la ChaireEEE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/20253814/ Fri, 10 Nov 2017 11:12:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=20253814

    Entrepreneurship Festival - Spécial 10 ans de la ChaireEEE

    Venez partager l'EntrepreneurShip Festival, un événement organisé le jeudi 16 novembre, gratuit et ouvert à tous  ! -50+ startups -des experts de l'écosystème entrepreneurial -12 ateliers sur le futur du travail et l'entrepreneuriat -une conférence "L'entrepreneur va-t-il tuer le manager ?" Il suffit de s'inscrire ici, l'événement est gratuit !]]>
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    La CGE présente au salon Studyrama des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-presente-salon-studyrama-grandes-ecoles/ Mon, 13 Nov 2017 11:07:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=21328922 C’est pour tenter d'éclairer ce choix et de dédramatiser l’orientation que la CGE, en partenariat avec Studyrama, a tenu cette conférence au cours de laquelle Louis-Joseph Brossollet, directeur de l’enseignement de l’ISEP, Rémy Challe, directeur de l’INSEEC - Frédéric Gulin, directeur délégué ISIT et Philippe Régimbart, délégué général de la CGE, ont répondu aux questions des nombreux visiteurs. La CGE sera par ailleurs très présente dans les différents catalogues qui seront distribués en 2017 et 2018 sur plus de vingt salons à Paris comme en Province. Consulter le guide des salons Studyrama Grandes Écoles 2018]]> 21328922 0 0 0 Think Education & Recherche les 30 et 31 janvier 2018 à l’Université Paris-Dauphine https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/think-education-recherche-les-30-et-31012018-a-luniversite-paris-dauphine/ Wed, 15 Nov 2017 15:28:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=22105664 La CGE sera en 2018, comme pour les années précédentes, partenaire de Think Education les 30 et 31 janvier 2018 à l’Université Paris-Dauphine : deux jours dédiés à l’innovation dans l’enseignement supérieur et la recherche, et axés cette année sur les Nouvelles frontières de l’ESR.

    Participez à la 3e édition de Think Education & Recherche

    Restez informé : LinkedIn - Twitter - @NewsTankHER - #ThinkEdu18

    Journée Think Education du 30 janvier Consacrée à l’innovation en matière de pédagogie, de gouvernance, de sûreté/sécurité, de vie de campus, d’international, de communication et de marketing… et la remise de prix du concours INES.
    • 10h - 11h30 : Tables rondes en parallèle - Sureté des campus : comment se préparer au pire ? - De nouvelles ressources grâce patrimoine immobilier, c’est possible ! - Zoom Brexit : conséquences et opportunités des deux côtés de la Manche - Réinventer ses programmes pour réinventer son établissement
    • 10h - 11h30 : Expert-Room SGBM, le grand oral
    • 11h30 - 12h45 : Débats en parallèle - International : ces pays devenus incontournables - Écoles, universités, nouveaux acteurs : enfin l’ouverture des frontières ? - Numérique, fin du diplôme, empowerment : les nouvelles frontières pédagogiques
    • 15h15 - 16h30 : Tables rondes en parallèle -Fusions : et si c'était à refaire ? - Coopérations transfrontalières : ces établissements qui innovent avec leurs voisins - Protection des systèmes d’information et des datas : les universités et leurs étudiants sont-ils protégés ?  - Transition numérique : une dépense rentable - Réseaux sociaux et relation presse : au-delà des clichés un vrai levier stratégique
    • 15h15 - 16h30 : Masterclass Défis et opportunités mondiaux des démographies étudiantes à l’horizon 2030
    • 16h30 - 17h45 : Grand débat final Où et comment former les étudiants du XXIe siècle ?

     Découvrir le programme complet de Think Education

    Journée Think Recherche du 31 janvier Porter sur les stratégies et enjeux des acteurs de la recherche et du transfert : impact du numérique, cartographie de la recherche, édition, collaborations interdisciplinaires, valorisation et impact… et les récompenses du magazine La Recherche.

    • 10h - 11h15 : Tables rondes en parallèle -Partenariats internationaux : modèles émergents et innovants - Recherche et innovation : quels impacts économiques, territoriaux et sociaux ? - Stratégie d'établissements et identification des forces de recherche - Les écoles doctorales de demain
    • 10h - 11h15 : Expert-Room Comment valoriser la recherche en haute technologie ? Quattrocento, illustration du métier naissant des « company builders »
    • 11h30 - 13h : Débats en parallèle Valorisation et transfert : après 20 ans de réformes, quel modèle retenir ? -Établissements, éditeurs, acheteurs, chercheurs : une nouvelle ère - Le débat politique : enjeux et financement de la recherche en France
    • 14h30 - 15h30 : Tables rondes en parallèle -Comment cartographier son potentiel de recherche ? - Recherche, valorisation, gestion : comment attirer les talents et les compétences dont les établissements ont besoin ? - Détecter et accompagner les chercheurs entrepreneurs
    • 14h30 - 15h30 : Masterclass Les universités françaises et les principaux classements internationaux

    Découvrir le programme complet de Think Recherche          

    Formats
    • Des keynotes inspirantes pour lancer chaque journée
    • Des débats stratégiques pour appréhender les enjeux
    • Des tables rondes et expert-rooms pour approfondir un sujet
    • Des masterclass
    • Des temps dédiés au networking
    • Des prix dédiés à chaque journée :
    • Les prix du concours INES (Innovations numériques pour l’enseignement supérieur) seront décernés à 3 lauréats issus des établissements de l’ESR
    • Notre partenaire La Recherche remettra 12 récompenses à des chercheurs pour leurs travaux académiques
     

     Personnalités présentes à l’édition 2018

    • Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
    • Bernard Belletante, directeur général d’EM Lyon Business School
    • Catherine Baumont, présidente du conseil académique de la COMUE Université Bourgogne - Franche-Comté
    • Jacques Comby, président de l’université Jean Moulin Lyon 3
    • Alain Duprey, directeur général de l’AiCarnot
    • Philippe-Franck Girard, délégué direction scientifique de Total
    • Alain Fuchs, président du CNRS
    • François Germinet, président de l’université Cergy-Pontoise
    • Stéphanie Kuss, directrice générale chez Réseau C.U.R.I.E.
    • Marion Guillou, présidente du conseil d’administration d’Agreenium
    • Florencio Lopez, professeur-chercheur et doyen associé aux affaires internationales chez Skema Business School
    • Philippe Mauguin, président directeur général de l’INRA
    • Amélie de Montchalin, députée de la 6ème circonscription de l’Essonne
    • Kathleen O’Connor, vice-présidente relations internationales de l’université de Lille 3
    • Christophe Péralès, président de l’ADBU
    • Fred Potter, docteur à l’université Pierre et Marie Curie et fondateur de Netatmo
    • Leila Saadé, coordonnatrice du réseau francophone des femmes responsables dans l’enseignement supérieur et la recherche ; présidente de l’école doctorale de droit du Moyen-Orient (EDDMO)
    • Alain Schmitt, directeur de l’IMT Lille-Douai
    • Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement
    • Françoise Thibault, déléguée générale d’ATHENA (Alliance Nationale pour les Sciences Humaines et Sociales)
    • Peter Todd, directeur général d’HEC Paris
    • Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE
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    L'UPS demande un parcours de formation scientifique renforcée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ups-demande-un-parcours-de-formation-scientifique-renforcee/ Wed, 15 Nov 2017 15:47:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=22120607 Alors que la structure du lycée est aujourd'hui appelée à évoluer, l'Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques (UPS) propose que soit mis en place un parcours de formation moins généraliste que la série S actuelle, avec une orientation scientifique plus affirmée. Comme la grande majorité des acteurs de l'enseignement scientifique, l'UPS constate en effet depuis plusieurs années que la filière S ne joue plus pleinement son rôle de préparation à l'enseignement supérieur scientifique. Dans la perspective d'offrir aux élèves des parcours structurés et individualisés, il paraît essentiel que ces parcours :
    • affinent les goûts des lycéens pour favoriser leur orientation;
    • développent leurs capacités scientifiques pour permettre leur réussite après le lycée;
    • renforcent et valorisent les liens naturels entre les diverses disciplines scientifiques;
    • obéissent à un impératif de cohérence et proposent des blocs disciplinaires consistants.
    Forte de son action de longue date en faveur du renforcement de l'enseignement des sciences au lycée, l'UPS participera pleinement aux concertations autour de la réforme du baccalauréat.]]>
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    Étudiants et lycéens : plus d’1 sur 3 envisagent de créer leur entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-lyceens-plus-d1-3-envisagent-de-creer-entreprise/ Thu, 16 Nov 2017 16:45:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=22493880 Pour 66 % un soutien financier changerait ou conforterait leur décision de se lancer (voir l'enquête complète). En amont du Salon de l’éducation qui aura lieu le 17 novembre prochain, MOOVJEE - CIC – AFE dévoilent les résultats de leur baromètre en partenariat avec OpinionWay sur les étudiants et l’entrepreneuriat. 8 ans après une première sortie, les chiffres de l’édition 2017 montrent que l’entrepreneuriat gagne du terrain chez les étudiants et jeunes de lycéens professionnels. Au-delà de l’image positive qu’ils ont de ce qu’est un entrepreneur, le sondage révèle les freins et atouts identifiés à la création. Il indique également que pour une très forte majorité, un coup de pouce financier les inciterait à se lancer.  

    L’envie d’entreprendre des lycéens professionnels et étudiants est toujours forte et même en progression

    Selon le baromètre OpinionWay pour MOOVJEE - CIC - AFE 2017, 36% des jeunes interrogés ont envie d’entreprendre (+ 2% par rapport à l’étude précédente). 20 % de ceux-là, pensent le faire pendant ou juste après leurs études (+7% par rapport au baromètre 2015, + 9% /2013, +7%/2009). Cette envie est également identifiable dans la bonne perception générale chez les jeunes de l’image de l’entrepreneur. Ainsi, 44% pensent que l’entrepreneur est quelqu’un de passionné, un leader (43%) et un créatif (36%). Cette image positive de l’entrepreneur chez les jeunes est également prégnante dans les motivations de création d’entreprises.

    Ils veulent entreprendre pour se faire leur propre expérience…

    Les lycéens professionnels et étudiants conçoivent avant tout l’entrepreneuriat comme un moyen de travailler différemment en dehors de la sphère plus « classique » du salariat. Dans cette optique, ils valorisent notamment le fait de pouvoir être libre de leurs décisions (motivation importante et assez importante pour 87% d’entre eux), de se faire ses propres expériences (motivation importante et assez importante pour 87% d’entre eux) ou de montrer son potentiel (motivation importante et assez importante pour 85% d’entre eux). Là encore ce sont des valeurs très positives qui sont associées au monde de l’entrepreneuriat.

      …mais restent réalistes quant aux difficultés à surmonter Pour 95% des sondés, créer son entreprise en étant étudiant ou à la fin de ses études reste difficile. Ce chiffre reste stable depuis 2009 (premier sondage) oscillant entre 95% et 97%. S’ils ont conscience que les moyens financiers (71%) et l’expérience (50%) sont toujours des atouts dont ils ne disposent pas, ils comptent également sur ceux de leur jeunesse : l’enthousiasme (38%) et la capacité de travail (47%). Ces qualités constituent pour eux des avantages différenciants par rapport à leurs ainés. Ils ont également pleinement conscience que de nombreux obstacles jalonnent la création d’entreprise : le manque de liquidité de départ, le manque de confiance du marché et la méconnaissance de la création d’entreprise sont les trois éléments les plus fréquemment cités (respectivement 89%, 88% et 85% d’entre eux les identifie comme dans les principaux obstacles sur la voie de la création d’entreprise). La question des soutiens est également primordiale dans la réussite d’un projet entrepreneurial et les sondés en ont bien conscience. Depuis le premier sondage de 2009, trois types de soutien se partagent le podium : en première place à chaque questionnaire, le soutien de la famille. Viennent ensuite en deuxième place ex aequo la possibilité de bénéficier du nouveau statut d’étudiant d’entrepreneur et le soutien d’organismes et d’associations dédiées. L’importance d’une aide financière à l’entrepreneuriat et l’accès à l’information Pour 66% des étudiants et lycéens interrogés, une aide financière à l’entrepreneuriat changerait ou conforterait leur décision quant à la création d’une entreprise. 42% d’entre eux déclarent ainsi qu’ils n’ont pas encore l’intention de créer une entreprise mais qu’un dispositif dédié pourrait les faire envisager de le faire. 24% déclarent de leur côté qu’ils ont déjà un projet entrepreneurial et que cela les conforterait dans leur décision. Pour Dominique Restino, Président Fondateur du Moovjee : « Nous accompagnons quotidiennement les jeunes entrepreneurs et cette notion de coup de pouce financier est capitale pour ceux qui souhaitent se lancer à l’issue de leurs études. Nous devons trouver les ressources pour les encourager et amorcer cette aventure qui permet de créer de la richesse et des emplois. » Mais l’existence d’aides n’est pas en soit suffisante car faut-il encore que les publics concernés soient au courant des différentes aides disponibles.  Une écrasante majorité (81%) des étudiants et lycéens n’ont pas été informés sur les dispositifs d’aides à la création d’entreprise. Ce chiffre est stable depuis le dernier sondage de 2015 et même en légère augmentation par rapport à la première enquête de 2009 (74%). Il existe donc un véritable déficit d’information en la matière depuis plusieurs années. « L’information est au cœur du choix entrepreneurial. Nous avons donc décidé de lancer le 17 novembre prochain, avec 15 partenaires KANGAE le premier portail web dédié à l’entrepreneuriat des 15-25 ans. Il met à leur disposition l’ensemble des ressources nécessaires pour les sensibiliser à l’esprit d’entreprendre et les accompagner dans leurs démarches entrepreneuriales, associatives ou de micro-projets éducatifs. » explique Dominique Restino.]]>
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    Salon du travail et de la mobilité professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/salon-du-travail-et-de-la-mobilite-professionnelle/ Fri, 17 Nov 2017 08:34:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=22733069 Un rendez-vous majeur Sous le haut patronage du Ministère du Travail depuis sa fondation, le Salon du Travail et de la mobilité professionnelle offre aux plus de 30500 visiteurs attendus un panorama à 360 ° sur tout ce qui concerne leur vie professionnelle. Jeunes diplômés, salariés, demandeurs d’emploi, aux porteurs de projets, créateurs d’entreprises, candidats à l’expatriation, responsables de ressources humaines … pourront y trouver les réponses à leur question à travers un parcours très pratique au plus proche de leurs préoccupations. 6 villages thématiques au plus près des préoccupations des visiteurs
    • En recherche d’emploi : Rv sur le village « Je cherche un job »
    • J’ai envie d’évoluer dans mon métier, de me reconvertir : Rv sur le village « Je me forme »
    • La fonction publique m’attire : Rv sur le village « Je découvre l'emploi public »
    • C’est décidé je vais aller au bout de mes rêves et créer ma boîte : Rv sur le village « J'entreprends »
    • Adieu Paris, bonjour la vie en région, j’ai envie de changer d’horizon : Rv sur le village « Je bouge en France »
    • Je suis un citoyen du monde, je concrétise mon projet d’expatriation : Rv sur le village « J'ose le monde »
    2018 : encore plus de raisons de venir Avec pour la première fois cette année : un espace dédié aux nouvelles techniques de recrutement et de formation, un pôle santé et bien-être au travail, un Pavillon des Langues avec notamment la Commission Européenne, La Grande École du Numérique, avec un « job dating inversé » , Lulu dans ma rue, association d’emploi solidaire, Les Déterminés, association qui démocratise l’entrepreneuriat dans les quartiers … et nombre de nouveaux exposants. Et une thématique LES JEUNES à L’HONNEUR qui s’exprimera dans chaque village par la mise en avant de témoignages, de dispositifs pour les jeunes.]]>
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    Informatique et Business Intelligence : Nouveau Double Diplôme ESILV / Cnam https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/informatique-et-business-intelligence-nouveau-double-diplome-esilv-cnam/ Fri, 17 Nov 2017 09:01:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=22733071 Afin d'enrichir le Parcours Recherche mis en place en 2016 et ouvrir de nouveaux horizons à ses étudiants, l'ESILV a noué un partenariat avec le Cnam. Il permet aux élèves ESILV ayant validé leur 4ème année, d'accéder au Master 2 SIBI du Cnam et ainsi décrocher deux diplômes en fin de cursus.  Des enseignements complémentaires Fruit d'une longue collaboration, ce nouveau partenariat Enseignement et Recherche ESILV/ Cnam s'inscrit dans la stratégie de l'ESILV d'élargir son offre vers le secteur de la Recherche académique ou industrielle. En s'appuyant sur son équipe d'enseignants-chercheurs, l'ESILV (Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci) a lancé, en septembre 2016, un « Parcours Recherche » afin d'accompagner ses étudiants attirés par les métiers de la R&D et/ou par la poursuite d'étude en Doctorat. Cette coopération permet aux étudiants après une 4ème année en Majeure IBO (Informatique, Big Data & Objets connectés) à l'ESILV, d'effectuer leur 5ème année en Master 2 SIBI (Système d'information et Business Intelligence) au Centre Cnam Paris. Depuis septembre 2017, 2 élèves de l'ESILV ont intégré ce cursus composé d'un semestre de cours au Cnam suivi d'un semestre de stage Recherche au sein du laboratoire CEDRIC (Centre d'études et de Recherche en Informatique et Communications) du Cnam. L'intégration en 2ème année du Master SIBI du Cnam, pour des élèves de l'ESILV admis en 5ème année dans la Majeure IBO de l'ESILV, s'effectue sur dossier de candidature examiné par la commission de sélection du M2 SIBI. Les étudiants sont soumis aux modalités de scolarité, d'évaluation et de validation définies par le règlement pédagogique du parcours Cnam et la validation du M2 est prise en compte pour le diplôme d'ingénieur Majeure IBO de l'ESILV. A l'issue de ce parcours, les élèves bi-diplômés (ESILV et Cnam) sont bien préparés pour intégrer une école doctorale. Informations complémentaires disponibles sur simple demande   A propos de l'ESILV L'ESILV, Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d'ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s'insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l'ESILV s'articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, et Nouvelles Energies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 2200 élèves. L'ESILV est membre de la CGE, de l'UGEI, de la CDEF I et de Campus France.- www.esilv.fr A propos du Cnam Le Cnam est le seul établissement d'enseignement supérieur français dédié à la formation des adultes, placé sous la tutelle du ministère en charge de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'Innovation. Il pilote un réseau de 20 centres régionaux et de 158 centres d'enseignement, dont le siège est à Paris. Les parcours de formation, modulaires et individualisés, débouchent sur des diplômes de l'enseignement supérieur, du niveau bac+2 aux diplômes d'ingénieur et de 3e cycle, ou sur des certificats attestant de compétences dans des métiers bien identifiés. Chaque année le Cnam accueille près de 64 000 élèves sur tout le territoire national et à l'étranger. Pour aller plus loin : www.cnam.fr.]]> 22733071 0 0 0 L'IMT et le Lycée Louis Le Grand scellent un partenariat pour sensibiliser aux nouveaux défis des métiers d'ingénieur et de manager https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/limt-lycee-louis-grand-scellent-partenariat-sensibiliser-aux-nouveaux-defis-metiers-dingenieur-de-manager/ Fri, 17 Nov 2017 09:55:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=22748017 L'IMT au bénéfice de ses écoles et le Lycée Louis Le Grand signent un partenariat, ce 13 novembre 2017, pour sensibiliser les lycéens et les futurs élèves des classes préparatoires aux réalités et aux nouveaux défis des métiers d'ingénieur et de manager.  Cette convention innovante est signée au cours d'une conférence sur le métier d'ingénieur donnée au Lycée Louis le Grand par Paul Friedel et Anne Beauval, respectivement Directeur et Directrice déléguée d'IMT Atlantique, école référente du Groupe IMT pour ce partenariat. Les ingénieurs seront plus que jamais en première ligne pour répondre aux défis posés par les grandes transitions auxquels notre monde doit faire face - transition énergétique, transition industrielle, transition numérique -  qui conduisent à des évolutions technologiques sans précédent menées à très grande vitesse. Portés par ce besoin d'innovation et l'émergence des nouvelles technologies au cœur même de l'organisation des entreprises, les métiers d'ingénieur et de manager évoluent eux aussi à vitesse « Grand V ». Au travers de ce partenariat, l'IMT - 1er groupe d'écoles d'ingénieurs et de management en France et le Lycée Louis Le Grand entendent proposer une vision actualisée de ces métiers et de leur évolution aux élèves des filières scientifiques, du second cycle et des classes préparatoires aux grandes écoles. Le partenariat a pour objectif de faire découvrir et mieux comprendre aux lycéens la réalité des métiers auxquels préparent les écoles de l'IMT au travers du partage d'expérience entre les personnels enseignants des deux établissements, d'échanges et de réflexions sur les métiers de demain et l'organisation de rencontres entre les élèves du Lycée Louis le Grand et les créateurs d'entreprises accompagnés par les incubateurs de l'IMT. L'entrepreneuriat occupe en effet une place croissante dans les formations des écoles de l'IMT. Animés par la passion des sciences et de l'excellence Ces établissements partagent une même vision de l'excellence et de l'exigence. Le Lycée parisien accueille ainsi depuis des décennies des classes préparatoires aux grandes écoles qui comptent parmi les plus performantes de France. Les résultats remarquables obtenus aux concours d'admission sont le fruit d'un travail de fond qui intervient en amont des CPGE. L'établissement intègre en effet une section Sciences de l'ingénieur, une filière scientifique S où les enseignements d'option visent à appréhender les réalités de l'ingénierie moderne, par une approche des méthodes et des contraintes de l'ingénieur, une pédagogie par projets et des enseignements tournés vers les études scientifiques supérieures. De son côté, l'IMT est un acteur majeur de l'enseignement supérieur et de la recherche, formant plus de 13 000 ingénieurs, managers et docteurs chaque année afin d'accompagner les entreprises dans leur transformation et de bâtir l'Industrie du Futur. Choisi comme référent du Groupe IMT pour le partenariat avec le Lycée Louis Le Grand, IMT Atlantique est née de la fusion, au 1er janvier 2017, de Mines Nantes et Télécom Bretagne. Cette nouvelle école accompagne aujourd'hui 2300 étudiants répartis sur trois campus, à Brest, Nantes et Rennes, ainsi que sur son site de Toulouse. Cette nouvelle synergie profite aux activités de recherche et aux 290 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents, ainsi qu'à l'incubateur qui soutient, finance et accompagne 45 projets innovants. Ces synergies, d'ores et déjà initiées par IMT Atlantique vont également se mettre en place avec les écoles d'ingénieurs de l'IMT : IMT Lille Douai, IMT Mines Albi, IMT Mines Alès, Mines St Etienne, Télécom ParisTech, Télécom SudParis et avec Télécom Ecole de Management. Voir le communiqué de presse]]> 22748017 0 0 0 La directrice générale de l’EPIDE renouvelée dans ses fonctions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/directrice-generale-de-lepide-renouvelee-fonctions/ Mon, 20 Nov 2017 13:59:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=23868001 Par décret du Président de la République en date du 17 novembre 2017, Nathalie Hanet, directrice générale de l’EPIDE depuis le 17 octobre 2014, est renouvelée dans ses fonctions. Le début de son second mandat est marqué par la négociation du contrat d’objectif 2018 – 2021 avec les ministères de tutelle de l’établissement et la poursuite de l’extension du dispositif. Pour Nathalie Hanet : « Mon renouvellement marque la confiance du nouvel exécutif dans les transformations que nous avons conduites. C’est une belle reconnaissance du travail que nous avons engagé avec l’ensemble des agents de l’EPIDE. Il nous faut continuer d’avancer, forts de cette confiance et dans un contexte favorable à l’aboutissement de nos projets. Je pense notamment au Grand plan d’investissement 2018-2022. Dans ce cadre, l’EPIDE contribuera activement à l’édification d’une société de compétences ». L’EPIDE : une stratégie et une ambition retrouvées Alors que l’EPIDE ne disposait plus de document d’orientations depuis 2011, la prise de fonction de Nathalie Hanet, en octobre 2014 avait marqué le lancement des travaux relatifs au contrat d’objectif et de performances 2015-2017. Sur cette période, les capacités d’accueil des centres de l’EPIDE ont augmenté de façon importante. Dans un premier temps, entre juin 2015 et juin 2016, 570 nouvelles places ont été créées soit une croissance de 27% en un an. Parallèlement, l’établissement s’est engagé dans les travaux visant la création d’un centre à Toulouse. Jusqu’à avril 2017 et l’ouverture du centre toulousain, l’EPIDE faisait défaut en région Occitanie.  En juin 2018, date à laquelle le centre finalisera sa montée en puissance, l’EPIDE disposera de 2805 places contre 2085 en 2014. Cela représente une augmentation de 35% de ses capacités d’accueil. Tout en réalisant cette croissance, l’établissement s’est profondément transformé. Son offre de service a été repensée. Avec le concours de l’ensemble des agents, qui ont été associés aux travaux, les pratiques pédagogiques se sont professionnalisées et homogénéisées. Le projet pédagogique de l’EPIDE et les référentiels métiers qui le déclinent permettent désormais d’œuvrer, avec un niveau d’exigence partagé, à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes les plus éloignés de l’emploi. Pour accompagner, ces transformations, une nouvelle organisation du travail dans les centres et à la direction générale a été mise en place. Une culture managériale adaptée à la mission de l’établissement, comme à l’encadrement d’équipes composées d’agents provenant d’univers professionnels très différents, se développe progressivement. D’un point de vue financier, enfin, l’EPIDE a optimisé les moyens qui lui sont dévolus. A compter de 2016, ce sont six millions d’euros d’économies structurelles annuelles qui ont été réalisées. Ces efforts sont soutenus par le pilotage opérationnel de l’activité des centres et le pilotage stratégique de leurs évolutions, qui ont été structurés. Ces transformations commencent à produire leurs effets sur les résultats opérationnels de l’établissement. En 2016, ce sont 52,2% des volontaires sortis de l’établissement qui ont obtenu un emploi ou une formation qualifiante contre 50% en 2015, tout en resserrant le recrutement sur les jeunes les plus vulnérables au regard de leur niveau d’étude. 40% des jeunes entrés en 2016 avait quitté le collège ou leur formation au CAP sans l’obtenir. Ils étaient 37% en 2015. COP 2018 – 2021 : consolider et approfondir les transformations L’augmentation des capacités d’accueil de l’EPIDE se poursuit avec la future ouverture du centre EPIDE de La Grand’Combe, près d’Alès, début 2019. L’ouverture du 20ème centre portera la capacité d’accueil de l’EPIDE à 2955 places, soit une croissance de 41 % depuis 2014. Le nouveau centre s’inscrit dans les ambitions du prochain contrat d’objectif et de performances (COP), actuellement négocié avec les ministères de tutelle. Aussi, la proposition de l’établissement pour le COP 2018-2021 consiste-t-elle principalement à consolider et approfondir les transformations engagées. L’EPIDE souhaite proposer une offre de service toujours plus performante au service des volontaires et ce sur un territoire étendu. Il s’agira, notamment, d’améliorer encore l’autonomie et l’employabilité de ces jeunes. Le travail sur la mobilité et l’accompagnement sanitaire et social vont être renforcés. Avec le concours de la communauté managériale et des organisations syndicales, le renforcement du management et du dialogue social, deux leviers de progrès clés pour l’établissement, sera poursuivi.  Un plan d’amélioration de la qualité de vie au travail sera élaboré et mis en œuvre sur la période. L’ambition du prochain COP doit enfin être étendue aux fonctions supports, qui contribuent à la qualité de l’accompagnement proposé aux volontaires. L’infrastructure doit en effet être adaptée aux défis de l’établissement dont l’activité a significativement augmenté.   A propos de l’EPIDE Placé sous la tutelle des ministères du Travail et de la Cohésion des territoires, l’EPIDE - Etablissement pour l’insertion dans l’emploi – est un acteur reconnu de l’insertion des jeunes de 18 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification professionnelle. Dans ses 19 centres, ces jeunes – les volontaires de l’EPIDE- sont accueillis en internat, dans un cadre structuré, où ils vivent les valeurs de la République au quotidien. Construire et réussir son projet professionnel ; acquérir une formation générale et spécialisée ; apprendre à prendre soin de soi et des autres sont les objectifs partagés par les volontaires et les 1100 professionnels qui les accompagnent. La force de l’EPIDE, c’est aussi son réseau de partenaires. Un nombre toujours croissant d’employeurs accordent leur confiance aux volontaires en leur proposant un stage ou un emploi. Depuis sa création en 2005, l’EPIDE a formé plus de 30 000 citoyens responsables. L’EPIDE révèle le quotient citoyen des volontaires et de  celles et ceux qui s’engagent à leurs côtés.]]> 23868001 0 0 0 Evaluation Hcéres de l'unité de recherche Métis de l'EM Normandie : des indicateurs positifs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evaluation-hceres-de-lunite-de-recherche-metis-de-lem-normandie-indicateurs-positifs/ Mon, 20 Nov 2017 16:36:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=23912823 Logo EM NormandieLe Haut Conseil de l'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (Hcéres) a rendu son rapport sur l'unité de recherche Métis de l'EM Normandie, suite à l'évaluation réalisée en mars 2017. Il révèle des indicateurs très positifs pour la Business School. Créé en 2003, le laboratoire Métis de l'EM Normandie regroupe l'ensemble des enseignants- chercheurs de l'école. Il inscrit ses activités de recherche principalement en sciences de gestion dans une dynamique de développement pérenne en obéissant à 3 grands principes : construire des ponts entre réflexion académique et pratique, favoriser la transdisciplinarité en tissant des liens forts avec des partenaires académiques internationaux et être un lieu d'échanges entre monde professionnel et communauté académique. L'unité de recherche compte 3 thématiques situées à l'articulation de la mission de l'école, de ses compétences distinctives en matière pédagogique et des attentes de ses partenaires économiques : Management et Entrepreneuriat, International Business Networks et Logistique-Terre-Mer-Risque. Pour le Hcéres, « cette thématique forte et au cœur du projet stratégique de l'école, est à même de porter à l'avenir la visibilité nationale et internationale du Métis ». Dans son rapport évaluant la période 2011-2016, le comité d'experts considère que la « production de recherche est satisfaisante tant du point de vue quantitatif que qualitatif » et « qu'elle a connu une forte évolution du fait d'une politique ambitieuse de développement ». Logo Métis labLa politique managériale mise en œuvre pour maîtriser la charge de travail des enseignants-chercheurs et les inciter à publier est également saluée par le comité d'experts qui évoque « un management structuré et efficace ». Dans les faits, la direction de la recherche a mis en place des objectifs de recherche pour tous les enseignants-chercheurs afin de faciliter une meilleure répartition de l'effort de publication académique au sein de la faculté. Les nombreux recrutements d'enseignants-chercheurs « actifs et qualifiés » ainsi que l'accompagnement « bienveillant et soutenu » de la faculté déjà en place pour rehausser sa qualification avec l'obtention de nombreux doctorats et habilitations à diriger des recherches, ont eu une incidence directe sur la progression de l'unité de recherche. Le Hcéres souligne aussi le fort ancrage territorial du laboratoire Métis illustré par sa participation à de nombreux projets avec des partenaires variés notamment dans les domaines de la logistique maritime et portuaire, de l'entrepreneuriat agricole, de la transition numérique et du management de la filière équine. La recherche partenariale (contrats de recherche, participation à des programmes internationaux, missions d'expertise, etc.) a été encouragée pour favoriser l'accès à de nouveaux terrains d'investigation, renforcer la collaboration avec des chercheurs étrangers et, de façon plus générale, accroître l'impact de l'activité de recherche de l'école sur les praticiens. « Ces bons résultats confortent l'EM Normandie dans sa stratégie de recherche. Nous poursuivons nos efforts dans cette direction avec la volonté de renforcer la formation doctorale et d'accroître notre rayonnement international » déclarent Jean-Guy Bernard, Directeur Général de l'EM Normandie et Pascale Bueno Merino, Directrice de la recherche de l'EM Normandie. La réalisation de ces objectifs implique de développer de nouveaux partenariats avec des établissements internationaux et de collaborer plus étroitement avec d'autres institutions du territoire normand telles que les membres de la Communauté d'Universités et d'Etablissements (ComUE) Normandie Université. Les efforts de recrutement de nouveaux professeurs sont aussi nécessairement appelés à se poursuivre : l'école en prévoit 5 par an avec une dimension internationale forte pour soutenir cette dynamique. Tous ces besoins sont intégrés dans le plan stratégique de recherche 2017-2021 élaboré par la direction de la recherche de l'école afin d'en assurer la mise en œuvre.   A propos de l'EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l'EM Normandie s'est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS. Avec 3 500 étudiants et professionnels dans ses programmes et 16 000 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde, l'école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L'EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d'entreprises tout au long de leur carrière]]> 23912823 0 0 0 L’ESCOM Chimie, une école engagée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lescom-chimie-une-ecole-engagee/ Wed, 22 Nov 2017 09:47:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24525400 Une démarche altruiste et de proximité Ce programme a pour objectif de donner à tous les moyens de réussir. Les collégiens et les lycéens sont invités à aller « au plus loin de leurs possibilités » dans la voie qui est la leur, sans pour autant que celle-ci soit une filière chimie. Actuellement, César Poupaud, enseignant en mathématiques, en charge de ce programme, travaille avec plusieurs établissements : le lycée Mireille Grenet, les collèges Gaëtan Denain (Compiègne), Louis Pasteur et Paul Eluard (Noyon). La proximité de ces partenaires facilite les échanges, les rencontres, et la personnalisation du programme : conditions nécessaires au succès du dispositif. L’initiative reste locale pour garantir un accompagnement au plus près des jeunes. Le programme se déroule sur plusieurs séances qui ont lieu à l’ESCOM Chimie et les jeunes peuvent en bénéficier pendant plusieurs années consécutives (de la 5ème à la Terminale). Cela facilite leur projection vers des études ambitieuses, en les aidant à se sentir à leur place dans un milieu qu’ils découvrent. Clé de voûte du programme : le tutorat étudiant Les séances sont préparées et encadrées par des étudiants de l’ESCOM Chimie. Lors de la précédente édition, ils ont accueilli environ 60 élèves pendant 9 séances de tutorat. Chaque groupe de lycéens ou de collégiens est pris en charge par un binôme d’étudiants de l’ESCOM Chimie. Ce sont des étudiants qui se sont portés volontaires et qui sont désireux de faire partager leur parcours et leurs connaissances. Durant les séances de tutorat, ils vont aider les jeunes :
    • à développer des compétences via différents ateliers thématiques : méthodes de travail, communication, culture générale et scientifique, recherche d’information (internet, presse…),
    • à découvrir le monde de l’entreprise et ses métiers grâce à des visites de sociétés,
    • à définir leur orientation et construire leur projet professionnel,
    • à élargir leur culture générale à travers des sorties (musées, spectacles, visites de patrimoine).
    Le rythme des séances est établi en partenariat avec les établissements d’origine. De plus, chaque établissement désigne un référent (enseignant ou administratif) qui suivra l’évolution des jeunes tout au long du programme. logo Escom ChimieA titre d’exemple, Voba Darma, enseignant de Physique Chimie au Lycée Mireille Grenet (Compiègne) et référent de ce programme depuis 2011 a pu mesurer l’impact du programme sur ses élèves. Il cite notamment le parcours d’un de ses jeunes tuteurés, qui a poursuivi son parcours en école d’ingénieur à l’ESIEE Amiens. Découvrez les témoignages des acteurs de ce programme (élève, tuteur, parent, enseignant) en visionnant le tournage réalisé ]]>
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    Dites-le en français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dites-le-en-francais/ Wed, 22 Nov 2017 10:26:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24526076 Un besoin de français…

    "Pour demeurer vivante, une langue doit être en mesure d’exprimer le monde moderne dans toute sa diversité et sa complexité.  Chaque année, dans un monde désormais dominé par la technique, des milliers de notions et de réalités nouvelles apparaissent, qu’il faut pouvoir comprendre et nommer. Les professionnels doivent pouvoir communiquer dans leur langue de façon précise, les traducteurs traduire correctement en français les textes techniques, les citoyens s’approprier ces réalités, souvent très complexes, dans leur langue."

    FranceTerme, est un site consacré aux termes publiés au Journal officiel de la République française par la Commission d'enrichissement de la langue française. Plus de 7600 termes pour nommer en français les réalités nouvelles et les innovations scientifiques et techniques.   Vocabulaire des techniques de l'information et de la communication (TIC) « Enfant du numérique », « données ouvertes », « mégadonnées », « système d’exploitation »… : 850 termes et définitions représentatifs de l’essor et de l’évolution d’un secteur d’activité dont le vocabulaire, très anglicisé, n’est pas toujours compréhensible par tous. Publié par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, avec le soutien du secrétariat d’État à l’industrie, au numérique et à l’innovation, ce vocabulaire est une mise à jour de l’édition de 2009. Il est issu pour l’essentiel des travaux menés depuis 1979 par les groupes d’experts chargés des domaines de l’électronique, de l’informatique et des télécommunications, et également de l’audiovisuel et de l’éducation auprès de la Commission d’enrichissement de la langue française.   Vocabulaire de la biologie La Délégation générale à la langue française et aux langues de France publie pour la première fois un Vocabulaire de la biologie : 611 termes et définitions concernant des notions nouvelles dont beaucoup n’avaient pas de désignation en français. Ces termes sont issus des travaux du groupe d’experts de la Commission d’enrichissement de la langue française chargé de la biologie, placé sous les auspices de l’Académie des sciences, ainsi que ceux d’autres groupes d’experts qui œuvrent depuis une trentaine d’années dans les domaines de l’agriculture et de la santé. Trente années prolixes en termes et concepts nouveaux qui permettent d’observer l’évolution d’une science innovante dans toutes ces disciplines – bactériologie, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique... – et de comprendre les défis présents et futurs de la santé, de l’agriculture, de l’environnement…   Ces publications sont également disponibles au format papier, sur simple demande, en écrivant à terminologie.dglflf@culture.gouv.fr]]>
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    Vis ma vie d’apprenti chez Nestlé : une voie d’excellence pour former les talents de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vis-ma-vie-dapprenti-chez-nestle-une-voie-dexcellence-pour-former-les-talents-de-demain/ Wed, 22 Nov 2017 13:30:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24540440 À l’occasion de la Journée de l’employeur, Nestlé Waters a reçu, dans son usine de Contrexéville, des représentants d’entreprises locales, des élus locaux, des apprentis et Jean Arthuis, ancien ministre et député européen. Cette journée – organisée autour d’une visite de l’usine et d’ateliers de préparation à l’emploi – a été l’occasion de revenir sur le développement de l’apprentissage et de l’alternance pour favoriser l’employabilité des jeunes. Elle marque le coup d’envoi d’un Tour de France de l’apprentissage, au cours duquel Nestlé ouvrira les portes de ses 22 sites industriels en France à la rencontre de ses 600 apprentis. En 2014, Nestlé a lancé l’Alliance for YOUth – Alliance pour la Jeunesse, collectif européen de 200 entreprises engagées dans la formation et l’emploi des jeunes de moins de 30 ans. Alors que l’objectif fixé est de 115 000 opportunités de carrière en 3 ans – embauches, apprentissages ou stages – la seule année 2016-2017 a débouché sur 90 000 opportunités. Dans un contexte où les jeunes européens voient le chômage comme le principal défi des 10 années à venir, l’apprentissage est un « système gagnant-gagnant », selon Cécile Delestre, Directrice Attraction et Développement des Talents de Nestlé. « C’est une voie d’excellence qui est à la fois au service de l’apprenti et au service de l’entreprise. Le premier bénéficie d’une formation complète en appliquant ses connaissances dans le monde du travail et c’est forcément bénéfique pour l’entreprise qui va avoir accès à des jeunes qui ont déjà une expérience de terrain et qui sont opérationnels très rapidement », explique-t-elle. « Le chômage des jeunes en Europe n’est pas une fatalité, l’apprentissage en apporte la démonstration », observe Jean Arthuis. « La libre circulation des apprentis doit être une priorité pour leur permettre de profiter des mêmes atouts que les étudiants avec le programme ERASMUS ». En France, Nestlé s’est engagé à recruter 325 jeunes de moins de 30 ans et à former 800 stagiaires ou apprentis en moyenne chaque année. Retrouvez l’intégralité des interventions sur la page Facebook de Nestlé France]]> 24540440 0 0 0 6ème Colloque Recherche "Chimie connectée" du 6 au 8 décembre 2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/6eme-colloque-recherche-chimie-connectee/ Wed, 22 Nov 2017 14:30:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24585867 Le Colloque Recherche est un évènement mis en place par la Fédération Gay-Lussac (FGL) qui regroupe 20 écoles françaises de chimie et de génie chimique. Cinq éditions de ce colloque ont déjà eu lieu à Clermont-Ferrand en décembre 2005 («Polymères»), à Rennes en décembre 2008 («La chimie du et pour le vivant»), à Strasbourg en novembre 2011 («Chimie pour un développement Durable»), à Paris décembre 2013 («La chimie et la ville de demain») et à Montpellier en janvier 2016 («Chimie et procédés du végétal»). La Chimie est une science transverse et une industrie, le 2ème secteur exportateur français. Elle est connectée à l’industrie, à la société, à l’innovation, à la croissance. Le slogan « chimie connectée » retenu pour ce 6ème Colloque couvre à la fois les matériaux « intelligents » pour les objets connectés (matériaux informés intelligent, électronique souple) mais aussi les procédés informés, les capteurs, les nanomatériaux, les recherches en bio-informatique et de manière générale le traitement de l’information, et la chimie connectée à la société (climat, énergie, santé, recyclage, économie…). Le Colloque de la Fédération Gay-Lussac est un lieu d’échange et d’interaction entre chercheurs confirmés et jeunes chercheurs en donnant une place privilégié à ces derniers. Qu’ils soient encore doctorants ou qu’ils aient déjà passé cette première étape, ces jeunes chercheurs auront l’occasion de présenter leurs travaux. Nos écoles innovent dans la formation, transmettent aux ingénieurs et aux docteurs le gout d’innover qui se traduit par la création de « Start-up » à un rythme de 2 ou 3 par mois. Pour cette édition, le Colloque s’ouvrira donc aussi à l’innovation qui fera l’objet d’un temps particulier. Enfin, un regard extérieur à notre écosystème est toujours intéressant et sera apporté par une conférence d’ouverture qui proposera une critique du slogan « chimie connectée ». Ce sixième Colloque FGL propose des grands thèmes parmi lesquels les recherches développées dans les laboratoires de nos écoles trouveront largement leurs places ainsi qu’un thème transverse et une conférence générale d’ouverture.
    • Smart materials - « Matériaux intelligents » qui inclut les « Smart textiles », les matériaux photochromiques pour le bâtiment ou les lunettes,… les matériaux thermoélectriques, l’électronique souple et la plastronique, les matériaux composites pour citer quelques exemples.
    • Smart processes - Industrie de procédé et industrie de produit, toutes doivent inclure une mise en œuvre et une conduite intelligente faisant appel à l’analyse en ligne, au contrôle des procédés, à des capteurs, à la sécurité, à l’intensification des procédés et à l’expérimentation intelligente.
    • Chimie connectée à la société - LCA, CO2, énergie, santé, vectorisation, cosmétique, ambiances, recyclage, économie circulaire…
    • Chimie et sciences du numérique - Computer sciences for chemical processes (modélisation moléculaire, mécanique des fluides numérique) « Big-data », bioinformatics, data management, QSAR, QbD,…
    • Entrepreneuriat et à l’innovation - Des entreprises naissantes ou confirmées, toutes issues des écoles de la FGL et créées par des anciens élèves ou des chercheurs, feront part de leurs expériences et de l’aventure humaine, technologique, managériale et financière que représente la création et le   développement d’une entreprise.
    Pour ouvrir le Colloque, une conférence permettra de réfléchir sur la place de la Chimie, science et industrie, dans le monde connecté et globalisé, ses connections avec les autres disciplines scientifiques, la réalité du slogan plutôt anglo-saxon « Chemistry : the central science », la connexion avec les secteurs industriels, avec les acteurs de la société civile, la perception de la chimie dans les autres sociétés, Allemagne par exemple et les autres cultures. Pour en savoir plus (voir la liste des conférenciers, le programme etc...)]]>
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    Arts et Sciences des plasmas : une expérience de la matière ionisée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arts-et-sciences-des-plasmas-une-experience-de-la-matiere-ionisee/ Thu, 23 Nov 2017 08:40:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24869258 Sensibilisation, transmission, médiation, collaboration Acteur et spectateur, le public sera invité à découvrir la création contemporaine sous toutes ses formes à travers le thème scientifique des plasmas, 4ème état de la matière, qui représente 99% de l’univers visible. Il est présent aussi bien dans la nature qu’utilisé dans l’industrie à travers de nombreuses applications. Grâce à cette expérience de la matière ionisée (addition ou soustraction d’électrons aux atomes), publics scolaires, étudiants, enseignants et futurs enseignants, mais aussi chercheurs, artistes et grand public, trouveront parmi les diverses actions de médiation, un parcours adapté pour mieux comprendre et apprécier les multiples interactions entre arts et sciences des plasmas. Une programmation en 5 actes et adaptée à chaque public est prévue tout au long de l’année : ACTE 1 / PARCOURS CROISÉ ARTS ET SCIENCES DES PLASMAS Scolaires (collèges et lycées) A l'Observatoire de Paris et au Centre Pompidou - toute l'année scolaire 2017-2018 ACTE 2 / ATELIERS ENSEIGNEMENT ET TRANSMISSION Enseignants et futurs enseignants en physique-chimie et arts plastiques Au Centre Pompidou - 10, 18, 24 et 31 janvier, 7, 8 et 14 février ACTE 3 / MICRO-RÉSIDENCE ARTISTES & SCIENTIFIQUES Artistes, scientifiques A la station de radioastronomie de Nançay (Observatoire de Paris/CNRS) - du 26 au 28 février ACTE 4 / WORKSHOP AU COEUR DE LA MATIÈRE IONISÉE Étudiants et personnel des universités Pierre et Marie Curie et Paris-Sorbonne Sur le campus de Jussieu le 7 mars et le campus de Clignancourt le 14 mars ACTE 5 / CAMPUS - ARTS ET SCIENCES DE PLASMAS : UNE EXPÉRIENCE DE LA MATIÈRE IONISÉE Grand public Au Centre Pompidou - 7 et 8 avril Le projet, dont le déploiement s’effectue en étroite collaboration avec l’Observatoire de Paris, s’inscrit dans le contexte de rapprochement entre les universités Paris-Sorbonne et Pierre et Marie Curie qui verra, d’ici 2018, émerger une université de rang mondial ayant pour objectif de réunir lettres, médecine et sciences & ingénierie : Sorbonne Université. En savoir plus : le programme détaillé]]> 24869258 0 0 0 « Course en Cours » 2017-2018 invite les professeurs à s'inscrire ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/course-en-cours-2017-2018-invite-les-professeurs-a-sinscrire/ Thu, 23 Nov 2017 09:06:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24869704           Il est encore temps de constituer sa team pour participer à Course en Cours et accompagner les collégiens et lycéens de France à concevoir le « véhicule roulant » du futur !

    « Course en Cours » est une formidable opportunité pour le corps enseignant de mettre en pratique à travers un projet concret l’apprentissage plus théorique associé au challenge d’une compétition qui motive toutes les parties prenantes.

    « Course en Cours », un concours national qui mobilise chaque année près de trois cents professeurs du secondaire et du supérieur répartis dans 28 académies, partout en France. C'est un dispositif pédagogique original et innovant, centré sur les Sciences et la Technologie. Encadrés de leur professeur et durant toute l’année scolaire, des équipes de 4 à 6 collégiens ou lycéens ont pour mission d’imaginer, concevoir, fabriquer, tester et faire rouler leur véhicule en utilisant les mêmes outils et processus que les ingénieurs et professionnels. Chaque professeur guide ses équipes dans la conception de leur projet en les accompagnant jusqu’aux épreuves régionales dans le but de remporter la finale Nationale. L’objectif : susciter des vocations pour les filières scientifiques et techniques tout en donnant l’ambition de poursuivre des études supérieures. Cette année l’imagination et la créativité seront de mises car les collégiens et lycéens de France seront amenés à concevoir le « véhicule roulant » de demain ! Une aventure humaine riche d’apprentissage autant pour les professeurs que pour les élèves Le concours nécessite des méthodes pédagogiques particulières, qui conduisent les professeurs à rompre avec leurs habitudes et à développer de nouvelles façons d’interagir avec leurs élèves. Acteur incontournable, le savoir-faire et l’expertise des enseignants jouent un rôle essentiel auprès des participants tout au long du concours. Souvent à l’origine de l’inscription, ils sont le moteur des équipes qu’ils accompagnent et encadrent durant toute la période de la compétition. Soutien humain et ressources dédiées au corps professoral Les professeurs aussi bénéficient d’un accompagnement de l'association « Course en Cours » via des centres dits de "ressources", lieux de rencontres et d’échanges au niveau régional, situés dans des établissements de l’enseignement supérieur pour chacune des académies participantes. Ces centres de ressources qui sont au cœur du dispositif mettent à disposition des professeurs et des élèves, des moyens humains et matériels, des outils professionnels d’étude et des logiciels de fabrication pour la réalisation de leur projet. Les professeurs sont également soutenus par de jeunes étudiants tuteurs qui les aident à mener le projet tout au long de l'année pour centraliser, planifier les formations aux différents logiciels, assurer un suivi et donner des conseils techniques aux élèves. A cela s'ajoute une communication permanente et fluide entre tous les participants via une plate-forme Web dédiée avec un espace personnel qui leur permet de gérer la participation de leurs équipes. En savoir plus  ]]>
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    La place de l’entreprise dans les CPGE en débat lors des rencontres de l’APHEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-place-de-lentreprise-dans-les-cpge-en-debat-lors-des-rencontres-de-laphec/ Thu, 23 Nov 2017 10:26:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24884799 Avec l'aimable autorisation de NewsTank.

    Faut-il faire une place à l’entreprise dans le programme des CPGE économiques et commerciales ? Cette question fait débat lors des secondes rencontres de l’APHEC, le 17/11/2017, à l’ESCP Europe, qui ont pour objet d’envisager un meilleur continuum entre classes préparatoires et grandes écoles. À cette occasion, Frank Bournois, directeur général de l’ESCP Europe, déclare : « Un point essentiel du continuum est de faire entrer le principe de la réalité de l’entreprise dans la vie des étudiants ».

    Un point de vue partagé par l’APHEC, puisqu'à l’issue des réunions du groupe de travail qu’elle forme avec l’APLCPGE et une quinzaine d'écoles de management, elle propose aux classes préparatoires d’expérimenter en juin 2018 une période de stage en entreprise d’une à deux semaines pour les élèves de 1re année. « Ce projet sera appliqué cette année dans une quarantaine de CPGE, dont Janson de Sailly à Paris, Joffre à Montpellier, Montaigne à Bordeaux, etc. », déclarait Alain Joyeux, président de l’APHEC, dans une interview à News Tank, le 15/11/2017. Interrogé sur la possibilité d'étendre ce stage à une période plus longue, Alain Joyeux indique que les « lycées à classes préparatoires n’ont pas le droit de signer de convention de stage pendant les vacances scolaires » ; un point qu’il souhaiterait voir évoluer. Selon Chantal Collet, proviseure du lycée Saint-Louis (Paris) et vice-présidente de l’APLCPGE, « il faut permettre à nos élèves de se projeter, ce qu’ils ne font absolument pas. Ils passent des concours, mais ne savent pas du tout ce qu’ils veulent faire ». Cependant, cette arrivée de l’entreprise en CPGE n’est pas souhaitée par tous. Eloïc Peyrache, directeur délégué de HEC Paris, en charge de la grande école, « n’est pas vraiment d’accord avec cette idée de stage ». « Ils vont en faire tellement après ! J’adore l’idée qu’ils arrivent sans savoir ce qu’ils veulent faire. C’est à nous de réussir à les passionner autant que ce que les prépas ont fait », déclare-t-il. Certains représentants d’entreprises présents lors de cette journée partagent cette vision : « Ne mettons pas trop vite les pieds dans l’entreprise ! », disent David Simmonet, diplômé de l’Essec et PDG d’Axyntis, et Julien Henault, diplômé de Rennes school of business, manager et consultant chez Mazars. Ce à quoi Alain Joyeux répond : « Tous nos élèves ne sont pas les mêmes, les meilleurs s’éclatent, mais d’autres ont besoin aussi d’un petit éclairage concret ».   Un État des lieux positif pour les CPGE et le Sigem Les participants à la table ronde organisée par l'APHEC dressent un état des lieux positif de la situation des classes préparatoires économiques et commerciales. « Du point de vue des demandes, la tendance a augmenté depuis trois ou quatre ans », déclare Chantal Collet, proviseure du lycée Saint-Louis (Paris) et vice-présidente de l’APLCPGE. Jean-Christophe Hauguel, président du Sigem, indique que « le nombre de classes prépa est assez stable, notamment les ECE et ECS, et il y a eu quelques créations d’ECT ». Côté concours, le nombre de places a lui aussi augmenté, selon le président du Sigem : « 50 places supplémentaires sont ouvertes pour le concours 2018, pour atteindre 7 800 ; avec une répartition qui n’est pas homogène parmi les écoles ». Il ajoute que la « population de candidats est stable depuis deux ou trois ans, avec 10 800 inscrits ».
    D’après Frank Bournois, directeur général de l’ESCP Europe, les CPGE contribuent à la réussite des écoles : « Nos écoles françaises de management ont la chance d’être, à l’échelle mondiale, dans le haut du classement. Si c’est le cas, c’est parce qu’il y a une filière amont aval, et que le travail fait dans les CPGE nous amène des élèves d’une qualité exceptionnelle. De plus, contrairement à ce qu’on peut entendre, le modèle est exporté, il n’est pas seulement franco-français et ce ne sont pas que des entreprises françaises qui s’intéressent au recrutement des étudiants français ».  
    Une concurrence de Dauphine et des universités
    Néanmoins, Chantal Collet ajoute que « nous allons aussi plus loin dans le classement des étudiants ; par exemple, dans mon lycée, je demande désormais 63 élèves pour avoir une classe de 48 à la rentrée. J’imagine qu’un certain nombre d’entre eux partent à l’Université Paris-Dauphine ou à l’international. D’autres ont un peu peur du travail énorme qu’on demande en classe prépa, et ils ne savent pas toujours que ce sont des parcours très sécurisés. De plus, les universités proposent des doubles licences très attractives qui sont également sélectives. »  
    Plus de programmes et moins de préparationnaires dans les écoles
    Interrogé au sujet de la part d'étudiants issus de classes préparatoires dans les grandes écoles, Frank Bournois déclare : « Dans les années 80, le taux de préparationnaires dans les effectifs de l’ESCP Europe (tous programmes confondus) était autour de 80 %. Depuis, les écoles ont largement diversifié les programmes, même si le PGE reste le bateau amiral. Sont venus les MS, les MBA et les bachelors… Ainsi, les élèves qui sortent d’une classe prépa représentent désormais entre 30 et 50 % des effectifs. Ces changements sont liés à la dimension internationale qui a amené une grande mutation dans les écoles, et notamment la nécessité de générer des moyens dans ce contexte de compétitivité. »  
    « On pourrait avoir plus de CPGE et plus d’élèves » (J.-C. Hauguel)
    Représentants des CPGE et des écoles s’accordent sur cette réussite et ils s’interrogent sur la nécessité d’ouvrir de nouvelles classes. Pour Jean-Christophe Hauguel, la réponse est positive : « Dans certains endroits, on pourrait avoir plus de CPGE et plus d’élèves, mais, pour des raisons politiques, on ne cherche pas à augmenter cette population ». Un point de vue partagé par Alain Joyeux, président de l’APHEC, qui dit « attendre » l’ouverture de nouvelles classes compte tenu du nombre de candidats : « En filière ECS, nous avons 10 candidats pour une place ; il y aurait vraiment matière à en ouvrir de nouvelles », dit-il. Cependant, il indique également « ne pas avoir l’impression pour l’instant [que les prépas] sont dans les priorités du ministère ». « C’est peut être une bonne nouvelle parce que, ces deniers temps, quand on pensait à nous ça n’était pas forcément positif », ajoute Alain Joyeux.
      « La filière doit être 2+1+2 et non pas 2+3 » (Alain Joyeux)
    Selon Jean-Christophe Hauguel, CPGE et grandes écoles peuvent « faire des choses indépendamment du gouvernement ».
    Du côté des prépas, Alain Joyeux souhaite changer l’image des CPGE : « Nous avons eu le tort, pendant des années, d’être sur la défensive. Nous allons essayer de changer notre façon de présenter ce que nous faisons, de montrer notre valeur ajoutée. L’idée de filière en cinq ans n’est pas perçue de l’extérieur. On s’imagine la prépa comme deux années où l’on travaille beaucoup, un concours extrêmement stressant, et l’arrivée en grande école qui serait comme une libération. Mais, dans les faits, cette dernière étape n’est pas toujours très bien vécue par tous nos étudiants. Il faut aussi comprendre que le concours n’élimine pas les candidats, il les répartit ».
    De plus, écoles et associations de professeurs et de proviseurs souhaitent améliorer le continuum entre CPGE et grandes écoles, en misant notamment sur la 3e année de la filière. « Comme dit Alice Guilhon [directrice générale de Skema BS], la filière doit être 2+1+2 et non pas 2+3 », déclare Alain Joyeux. « L’année de prémaster est vraiment une année charnière », affirme Frank Bournois.
    Alors que Jean-Christophe Hauguel considère que « les élèves sont compétiteurs en classe prépa, alors qu’ils ont ensuite besoin de devenir collaboratifs, ce à quoi ils ne sont pas forcément très bien préparés ».
    Chantal Collet estime que « les professeurs de CPGE demandent à leurs élèves de travailler ensemble ». « Ça ne veut pas dire qu’ils sont prêts à travailler ensemble de manière spontanée, mais il ne faut pas s’imaginer que les professeurs les pousseraient à travailler seuls dans leur coin. De plus, l’objet des CPGE est l’excellence académique, on ne peut pas à la fois travailler sur cela et accompagner les étudiants dans tous les aspects du travail sur soi », ajoute-t-elle.  
    « CPGE et écoles doivent mieux se connaître » (Alain Joyeux)
    Selon Alain Joyeux, cet échange « est la preuve que CPGE et écoles doivent mieux se connaître ». « Notre image est un peu troublée par notre appellation, car elle nous assimile à une sorte de bachotage intensif pour le concours. Or, la CPGE apporte des compétences de savoir et de savoir-être qui vont au-delà du concours, nos élèves nous le disent », affirme le président de l’APHEC.
    Pour favoriser une meilleure connaissance mutuelle, le groupe de travail formé par l’APHEC, l’APLCPGE et des écoles formulent deux propositions, comme l’indiquait Alain Joyeux à News Tank le 15/11/2017 :
    • En décembre 2017, les écoles membres du groupe de travail fourniront aux CPGE des documents vidéo d’une dizaine de minutes, afin de leur présenter des domaines du management et de les préparer à la pédagogie des grandes écoles.
    • Inversement, les CPGE produiront également des vidéos à destination des professeurs d'école — notamment étrangers — pour mieux leur présenter les profils des élèves de prépa et les compétences qu’ils acquièrent en CPGE.
      Une évolution de la filière vers le numérique ?
    Outre les questions de meilleure connaissance entre CPGE et école, et d’introduction de l’entreprise dans les prépas, la problématique du développement du numérique se pose également aux acteurs de la filière. Tandis que les grandes écoles communiquent sur diverses innovations, qu’en est-il des classes préparatoires ? « Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’il y a 15 ou 20 ans », reconnait Alain Joyeux, qui estime que « la pédagogie peut évoluer dans la mesure où les épreuves du concours évolueraient ». Et de proposer : « On pourrait mettre en place une épreuve où l’on donne aux étudiants un petit dossier documentaire, et la possibilité d’avoir accès à internet pendant une heure ou deux. On pourrait ainsi évaluer leur capacité à rechercher et hiérarchiser l’information. On les habituerait à faire des choix, ce qu’on leur demande toujours en école et jamais en prépa. Il n’y a pas de solution toute faite, mais il faut qu’on y réfléchisse… »
    Le président de l’APHEC indique néanmoins que la question de la numérisation du concours et de l'évolution du programme que cela impliquerait « n’est pas au cœur des discussions ouvertes » du groupe de travail sur le continuum. « Sans doute pourrait-on y réfléchir. Mais le premier enjeu sera logistique », déclare-t-il.
      Groupe de travail sur la numérisation du concours
    Christian Chenel, directeur des admissions et des concours à la DAC — qui gère notamment la BCE —, présent dans l’assemblée, indique qu’il proposera le 23/11/2017 à l’assemblée de la BCE de mettre en place un groupe de travail sur la numérisation du concours. « Ce n’est pas la DAC qui décidera des évolutions des programmes, mais nous pouvons lancer des pistes d’un point de vue technique », indique-t-il.
    L’idée avait été lancée par son prédécesseur, Philippe Régimbart, désormais délégué général de la CGE, qui indiquait le 18/04/2017 dans une interview à News Tank évoquer deux approches :
    • « La première, la plus simple et réalisable à court ou moyen terme, serait de maintenir les épreuves sur support papier et de numériser ensuite les copies. Cela permettrait notamment de minimiser les risques de pertes de copies et d’économiser sur les frais de transport.
    • La seconde, plus lointaine et soulevant plus de difficultés, serait de dématérialiser tout le concours. »
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    Architecture solaire, architecture d'aujourd'hui https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/architecture-solaire-architecture-daujourdhui/ Thu, 23 Nov 2017 13:28:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24944000 L'ENSAM accueille pour 20 jours une exposition conçue par l'Observatoire des énergies renouvelables, présentant la capacité de l'architecture bioclimatique à concilier parti pris architectural, contraintes écologiques et maîtrise des coûts. Ces initiatives présentées par région, témoignent de la diversité de ce qui peut être fait en matière bioclimatique. Exposition du mardi 15.11.2017 au vendredi 01.12.2017 - Hall 1 Entrée libre de 9h à 18h Voir l'invitation complète ]]> 24944000 0 0 0 Soirée annuelle de la Fondation Grenoble INP "Osez l'avenir" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soiree-annuelle-de-la-fondation-grenoble-inp-osez-lavenir/ Thu, 23 Nov 2017 16:08:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=24973897 Le 5 décembre, lors de sa grande soirée annuelle, la Fondation Grenoble INP va présenter son nouveau slogan "Osez l'avenir" et l’engagement qui en découle. Toujours prête à encourager les projets innovants, elle va encore plus loin en choisissant de soutenir des initiatives qui vont véritablement façonner notre avenir. Les trois premiers projets à recevoir ce soutien seront primés sous le parrainage de Claudie Haigneré. La spationaute française, première femme française dans l’espace présentera à cette occasion son projet de village sur la lune.
    Claudie Haigneré s’est engagée dans un projet de village lunaire, aussi visionnaire qu’ambitieux. Il met la technologie au service de l’avenir de l’humanité. Les défis soulevés par un tel projet touchent aux différentes transitions sociétales du XXIème siècle : digitale, numérique, énergétique, organisationnelle. Des enjeux qui mobilisent la recherche en robotique ou en intelligence artificielle et qui expriment des besoins clairs. Comme par exemple nourrir les habitants, fabriquer sobrement avec les matériaux lunaires, créer une économie circulaire d’un nouveau genre, le tout dans un environnement hostile. Cette initiative a intéressé la Fondation Grenoble INP qui a vu là une opportunité unique pour déployer sa nouvelle initiative « Osez l’Avenir ». C’est une approche autant qu’un slogan. En se projetant à 10, 20 ou 30 ans la Fondation renforce sa stratégie de soutien aux initiatives audacieuses et innovantes. Elle a d’ailleurs décidé de créer un prix annuel éponyme qui sera attribué chaque année par un jury d’experts. Cette année, les trois projets qui recevront le prix « Osez l’Avenir » s’inscrivent dans l’esprit du projet de Claudie Haigneré, marraine de l’édition 2017. Elle remettra elle-même les récompenses aux trois lauréats au cours de la conférence de presse.
    Voir l'invitation
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    ESSCA - digiprize #5 concours d'innovations digitales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/essca-digiprize-5-concours-dinnovations-digitales/ Fri, 24 Nov 2017 09:35:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=25242928 A droite une infographie détaillant le digiprize.   [embed]https://www.youtube.com/watch?v=2A0Czu4fXiM&feature=youtu.be[/embed] [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_column_text][tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2017/11/Infographie20Essca_VF.pdf" width="600" height="950" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 25242928 0 0 0 ]]> L’alternance avec un grand A https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lalternance-avec-un-grand-a/ Wed, 29 Nov 2017 09:59:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=25242930 Jean-Guy Bernard, directeur général EM Normandie

      A propos de Jean-Guy Bernard Jean-Guy Bernard est Directeur Général de l’École de management de Normandie depuis septembre 2004 et Président de l’association Passerelle depuis septembre 2015. Après un DEUG (diplôme d'études universitaires générales) de lettres modernes spécialisées à Paris 4 - Sorbonne, il obtient un diplôme d’État de niveau II au CEFAC (Centre d’études et de formation des assistants techniques au commerce) à Paris. Il poursuit par un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) CAAE (certificat d’aptitude à l’administration des entreprises) à l’IAE (institut d'administration des entreprises) de Caen. De 1994 à 2003, Jean-Guy Bernard dirige l’Icom (Institut consulaire de la Manche). Directeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage au conseil régional de Basse-Normandie, il devient ensuite directeur général des services de la chambre de commerce et d’industrie de Caen de 2002 à 2004.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS. Avec 3 500 étudiants et professionnels dans ses programmes et 16 000 membres du Réseau EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    État des lieux des coopérations de la CGE avec l'Afrique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etat-lieux-cooperations-de-cge-lafrique/ Fri, 24 Nov 2017 10:49:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=26438641 les grandes écoles membres de la CGE accueillaient 17 850 étudiants originaires d’Afrique, dont 1550 doctorants. Cette synthèse n'est pas exhaustive considérant le nombre et la variété des coopérations existantes. Elle souligne néanmoins la vivacité des échanges et des partenariats aussi bien au Maghreb qu'en Afrique Sub-saharienne, francophone comme anglophone à travers la mise en avant de certains projets des grandes écoles en cours de développement en Afrique. Lire le rapport]]> 26438641 0 0 0 L’apprentissage dans l’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-lenseignement-superieur/ Wed, 29 Nov 2017 15:54:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=25244110
  • dispositif original de cours de langue+recherche d’entreprise d’accueil pour un stage professionnel via un prestataire, entièrement financé par le CFA,
  • partenariat avec un laboratoire de recherche coréen basé en Allemagne (KIST), qui a fait l’objet d’une convention d’échange,
  • et bien d’autres projets en cours de réflexion avec notre CFA
  • L’apprentissage est donc source d’innovation, pour les élèves, les entreprises, et les établissements eux-mêmes ! Innovante, l’ESCOM Chimie l’a été également en accompagnant le premier apprenti-entrepreneur, maintes fois distingué et primé pour la création de son entreprise VALCHEM spécialisée dans le recyclage et la valorisation des produits chimiques usagés . Gageons que les difficultés de tous ordres  seront franchies, pour permettre au maximum de jeunes de bénéficier de cette voie de formation et donc au maximum d’entreprises ou de laboratoires français de recruter des cadres à la hauteur des enjeux de demain.

    Adeline Jeanjean responsable de la formation par apprentissage ESCOM Chimie

    A propos d'Adeline Jeanjean Après avoir été formatrice d’apprentis en économie-gestion, Adeline JEANJEAN,  diplômée de l’ESC REIMS, a intégré l’ESCOM Chimie en 2012 comme responsable de la formation par apprentissage.   A propos de l’ESCOM Chimie L’ESCOM Chimie est une école en 5 ans qui forme des ingénieurs chimistes. C’est une association à but non lucratif, fondée en 1957 et dont le diplôme est habilité par la Commission des Titres d’Ingénieurs. Elle est reconnue par le Ministère de l’Enseignement Supérieur comme établissement d’intérêt général et a reçu le label EESPIG. L’école propose une formation tournée vers l’innovation, la chimie verte et le développement durable préparant à une grande diversité de métiers et de secteurs. L’ESCOM Chimie compte près de 650 étudiants chimistes généralistes et un réseau mondial de 3 000 anciens étudiants. Elle est associée à l’Université de Technologie de Compiègne dans son enseignement et sa recherche à travers un département de recherche commun sur les « Transformations intégrées de la matière renouvelable ».[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    L’accueil d’apprentis au sein de l’École des Officiers de la Gendarmerie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laccueil-dapprentis-sein-de-lecole-officiers-de-gendarmerie/ Wed, 29 Nov 2017 15:39:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=25257882   Par la conférence sociale des 7 et 8 juillet 2014 suivie des assises de l'apprentissage le 19 septembre 2014, l'apprentissage dans la fonction publique a connu un nouvel élan avec l'objectif assigné d'accueillir 10 000 apprentis en septembre 2016.  Le ministère de l'Intérieur, dans ses différentes composantes s'est vu fixer la cible de 1 250 apprentis. Au 31 décembre 2016, les différents services de ce ministère ont accueilli 971 apprentis. La gendarmerie participe à cet effort de formation en recrutant de jeunes apprentis notamment au sein de ses écoles et centres de formation. Ainsi depuis la rentrée 2015, l’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) accueille des apprentis préparant des diplômes de différents niveaux, allant du CAP jusqu'au MASTER. Pour l'année scolaire 2017 – 2018, 7 apprentis ont rejoint les rangs de l’EOGN après un entretien d'embauche au cours duquel ils ont pu démontrer toutes leurs motivations pour le métier qu'ils ont choisi d'une part et l'intérêt qu'ils portent à pouvoir l'exercer au sein de la gendarmerie d'autre part, et ce dans un environnement  répondant à leurs attentes et leur permettant de s'épanouir pleinement. Dans le cadre de l’alternance entre l’EOGN et la structure de formation, 4 d'entre eux présenteront à la fin de leur cursus un CAP ou un BEP en restauration ou travaux paysagers. 3 autres apprentis préparent une licence professionnelle ou un master en médiation culturelle, management et gestion des organisations. Issus de toutes les classes de la population, avec cependant une forte représentativité des catégories socio-économiques des employés et ouvriers, ces apprentis bénéficient d'une formation individualisée axée sur l'acquisition de connaissances académiques et de compétences professionnelles tout en percevant une rémunération. En fonction de leur évolution,  les apprentis préparant un diplôme de niveau I ou II peuvent se voir confier des missions sensibles dans les domaines du soutien ou des ressources humaines. S'agissant de la pratique, i.e. à l’EOGN, ils sont accompagnés durant toute leur formation par un maître d'apprentissage expérimenté, civil ou militaire, qui leur transmet son savoir et savoir-faire. La qualité de l'investissement de ce dernier et les liens qu'il entretient avec son élève constituent des gages de réussite pour l'apprenti. Au cours des deux années passées, cet engagement de chacun a ainsi permis aux apprentis accueillis à l'EOGN d'obtenir brillamment leur diplôme (CAP travaux paysagers, licence droit économie et gestion, master 2 médiation interprétation sociale et commerciale). Au delà de l'acquisition des compétences, l'école offre à ces jeunes apprentis de découvrir la gendarmerie (participations aux cérémonies officielles, aux événements culturels) et leur apporte les clés indispensables notamment en matière de savoir-être pour faciliter l’accès au monde du travail dans les meilleures conditions.

    Bruno Poulet Attaché d'administration, adjoint au chef du bureau des ressources humaines Commandant Sacarabany Chef du BRH EOGN

    A propos de Bruno Poulet Attaché d'administration, adjoint au chef du bureau des ressources humaines - 54 ans Carrière : alternant emplois opérationnels et emplois en services administratifs Cadre de La Poste : Adjoint du responsable d'établissement, Adjoint au responsable RH en centre de traitement du courrier, conseiller en mobilité et orientation professionnelle Attaché d'administration au Ministère de l'Intérieur, gendarmerie nationale : École des officiers de la gendarmerie nationale A propos du Commandant Sacarabany Chef du BRH de l'EOGN 30 ans de services dans la fonction RH en administration centrale et au sein des forces spéciales (RPIMA/GIGN)   A propos de l’EOGN Créée en 1918 l’École des officiers de la gendarmerie nationale assure la formation initiale et continue des officiers de la gendarmerie, les formant à leur premier emploi puis les préparant tout au long de leur carrière à l’exercice des différentes responsabilités de chef opérationnel, manager et concepteur de stratégie de sécurité. Elle est commandée par le général de division Guion de Méritens. Elle comte 266 personnels qui font fonctionner l’École quotidiennement, dont 103 formateurs au contact des élèves officiers ou officiers stagiaires, et 163 personnels dédiés à la logistique, la sécurité et l’administration. L’EOGN forme annuellement près de 1 100 officiers. L’école comprend un centre de recherche, ainsi que le musée de la gendarmerie.]]>
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    Une école d’ingénieur qui a su adapter son cursus au besoin de l’apprentissage et des entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecole-dingenieur-a-su-adapte-cursus-besoin-de-lapprentissage-entreprises/ Wed, 29 Nov 2017 15:57:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=25272171 Des formations par apprentissage, une contribution essentielle à une vallée inconnue et innovante de Haute-Marne autour de l’UTT-Nogent, l’antenne locale d’une école d’ingénieur publique, Université de technologie de Troyes Des PME et des ETI technologiques performantes qui s’exportent. Un territoire et ses acteurs engagés à soutenir ce tissu économique atypique qui a su transformer son savoir-faire historique de forge et de coutellerie en fer de lance économique. Une école d’ingénieur qui a su adapter son cursus ingénieur en matériaux et mécanique au besoin de l’apprentissage et des entreprises. Une équation gagnante qui pourrait servir de modèle à d’autres écoles et territoires ?   Depuis 2011 l’UTT est présente à Nogent en Haute Marne. Elle y forme des ingénieurs et des techniciens supérieurs (licences professionnelles) en mécanique et matériaux par alternance, avec un adossement aux équipes de recherche de l’UTT à Troyes et au laboratoire de Recherche Correspondant du CEA présent à Nogent, dédié à l’ingénierie des surfaces. Avec un objectif : former et développer de nouveaux matériaux et procédés pour l’industrie. Ainsi, 105 étudiants sont en formation aujourd’hui et 110 diplômés ont déjà été formés sur ce site. David Biguet, Président du cluster d’entreprises Nogentech, le plus grand de ce type dans la région Grand-Est, raconte : « c’est grâce à une poignée de gaulois non conformistes, combatifs et un peu fous que ce complexe exceptionnel, composé chronologiquement d’un expert, le CRITT, d’une école, l’UTT et de ses laboratoires, d’une pépinière, le tout dans une petite ville d’environ 4000 habitants est une telle réussite. » Cette réalisation, comme sa pérennité, n’aurait pas vu le jour sans le soutien et les financements du CD52 et du GIP 52, aux côtés de ceux de l’ex région champagne Ardenne et de l’Etat. Ce projet a pu se développer grâce au soutien constant de partenaires industriels. En effet, le territoire a su, grâce à des entreprises courageuses et volontaires, notamment les Forges de Courcelles, les Forges de Bologne, Marle mais aussi  LISI, AESCULAP… prolonger et renouveler un savoir-faire ancien dans les domaines de la métallurgie, leur permettant ainsi de devenir leaders au niveau européen et même mondial dans le médical, l’automobile, et l’aéronautique. Si le soutien de ces partenaires se poursuit, c’est probablement parce que l’écosystème ainsi construit répond au cahier des charges initial : fournir à l’industrie régionale des ingénieurs et les soutiens techniques dont elle a besoin. De fait, l’UTT s’inscrit dans une démarche qui associe formation en alternance, recherche et transfert de technologie, sur les thématiques qui intéressent ses partenaires. Le succès flagrant de ces formations impose la Haute-Marne comme un territoire d’excellence dans le domaine de la formation professionnelle puisque, en cette rentrée 2017, 40% des alternants de l’antenne UTT de Nogent sont formés par des entreprises de la région Grand Est dont 30% en Haute-Marne. D’après David Biguet, Directeur de Biotech Ortho Nogent, « l’alternant apporte plus que du mouvement dans les entreprises, il casse les rites, les usages, et change les thèmes des discussions, il ne reste pas dans sa fonction, mais déborde des sujets, veut comprendre le système dans sa globalité, parfois avec un détachement déstabilisant. » « Ces jeunes apportent aussi de l’innovation aux entreprises qui les forment car posent beaucoup de questions qui perturbent les « savants » ou les « sachants », les salariés étant parfois un peu « installés » dans leurs certitudes», poursuit-il. Ainsi, l’UTT et l’ensemble de ses partenaires construisent un écosystème technologique de nature à renforcer le développement économique du territoire. « Nous avons d’ailleurs des projets pour développer encore notre offre de formation d’ingénieurs par apprentissage, et le Président de la région Grand-Est sait que nous sommes en relation avec ses services pour documenter le sujet. Nous nous fondons pour cela sur la bonne réception de nos premiers diplômés, dont 20% sont en CDI en Haute Marne et 50% ont eu une offre d’embauche par l’entreprise qui les avait accueillis en apprentissage » renchérit Frédéric Sanchette, responsable de l’antenne UTT de Nogent. Christine Guillemy, deuxième vice-présidente à la région en charge de la formation initiale, des lycées et de l’apprentissage soutient Nogent et son antenne UTT, située à une vingtaine de kilomètres de Chaumont, ville dont elle est maire : « notre nouvelle région Grand Est compte près d’un million de jeunes de 15 à 29 ans, elle a donc placé la jeunesse au cœur de sa politique en développant pour elle une stratégie spécifique, consciente qu’elle représente l’avenir social, économique et démographique de notre territoire et qu’elle contribue à son dynamisme et à son attractivité. Dans ce cadre, notre Région entend donner une place prégnante à l’apprentissage en sensibilisant les jeunes et leurs familles aux formations et métiers de cette voie d’excellence vers la qualification. » Cette expérience devrait pouvoir inspirer la réforme de l’apprentissage en cours et revaloriser l’alternance, très reconnue en Allemagne mais encore mal reconnue en France.

    Frédéric Sanchette, responsable de l’antenne UTT de Nogent 52

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    L’alternance, une voie royale vers le métier d’ingénieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lalternance-voie-royale-vers-metier-dingenieur/ Wed, 29 Nov 2017 15:59:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=25317672 Le parcours académique ne suffit pas à juger de l’envie et de la vocation des aspirants au métier d’ingénieurs. Ces indicateurs sont pourtant de puissants leviers de réussite. C’est pourquoi les écoles d’ingénieurs n’ont eu de cesse d’élargir le périmètre de leur recrutement, ouvrant leurs portes aux néo-bacheliers et promouvant la formation par apprentissage Une filière de recrutement et de formation à part entière Les élèves qui préparent un diplôme d’ingénieurs en alternance sont issus pour la plupart de l’enseignement technique supérieur, DUT (40,1 %) et BTS (18,3 %) principalement. La filière par apprentissage constitue un véritable vecteur d’ouverture sociale, ouvrant la voie vers le métier d’ingénieur à des candidats passés à travers les écoles préparatoires ou les concours d’admission Post-bac. Certains suivent ainsi leur formation dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Les écoles d’ingénieurs ont très tôt exploré la voie de l’alternance. Ainsi, dès 2004, près de 400 ingénieurs issus de 19 écoles obtenaient leur diplôme d’ingénieur par apprentissage. Une proportion encore minime (à peine 1,5 % des ingénieurs en formation initiale), mais qui n’a cessé de croître depuis. Dix ans plus tard, cette filière représentait 13 % de l’ensemble des ingénieurs diplômés, le nombre d’établissements jouant le jeu s’élevant à 130 ! Une vraie réussite qui vient confirmer que l’apprentissage est dorénavant inscrit dans l’ADN des écoles d’ingénieurs. Selon les données collectées par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, 18 620 des 138 776 jeunes inscrits dans des formations supérieures par apprentissage préparaient un diplôme d’une école d’ingénieurs.  Plusieurs voies d’accès, mais un seul diplôme IMT Lille Douai, née de la fusion Mines Douai et Télécom Lille au 1er janvier 2017, présente la particularité d’avoir une longue expérience des formations d’ingénieurs par la voie de l’apprentissage. Engagée dans cette voie depuis plus de 25 ans, IMT Lille Douai accueille au total 450 apprentis et propose 60 places tous les ans dans 4 filières de spécialité (Télécom et informatique, Génie Industriel, Génie Civil et systèmes ferroviaires, Plasturgie et matériaux composites), une cinquième filière étant actuellement en projet dans le domaine de l’efficacité énergétique. Une fois cette dernière en place, les formations en alternance d’IMT Lille Douai couvriront tous les domaines de spécialité développés au sein de l’école : Numérique, Processus pour l’Industrie et les Services, Énergie & Environnement, Matériaux et Structures. Les cursus se déroulent sur les différents sites de l’école, à Lille, Douai, Valenciennes (en partenariat avec inGHenia) et Alençon (en partenariat avec l’ISPA). Associant école et entreprise, l’alternance est un mode de formation idéal pour les étudiants en quête de pratique et de mise en œuvre concrète des savoirs. Proche de la réalité du monde du travail, ce dispositif offre en outre la possibilité de développer des savoir-faire adaptés à l’entreprise tout en préparant un diplôme. Des qualités d’autonomie et d’adaptation recherchées par les entreprises Loin de constituer une voie au rabais, la formation en alternance exige une implication de tous les instants et une motivation extrême, deux qualités indispensables pour mener de front le parcours académique et l’activité professionnelle en entreprise. Le processus de recrutement insiste donc tout particulièrement sur ces valeurs. Pour rejoindre un cursus en apprentissage, le candidat doit convaincre l’école de sa motivation pour la formation et de sa capacité et de sa maturité à intégrer une entreprise. Le choix du domaine de formation constitue une première étape importante. Une fois admis, l’élève est accompagné dans sa démarche de recherche d’entreprise et bénéficie du vaste réseau de partenaires d’IMT Lille Douai afin de trouver un contrat qui correspond au projet professionnel souhaité. Placé dans un cadre qui respecte pleinement ses aspirations, l’élève ingénieur en alternance développe rapidement ses capacités d’adaptation et d’organisation. La prise de responsabilités progressive lui permet de gagner en autonomie professionnelle tout au long de son cursus. L’intérêt de l’apprentissage réside également dans le lien tissé entre les cours et les projets en entreprise. Une imbrication qui donne du sens et de l’efficacité à la formation. Les trois années de formation inscrivent l’élève dans la durée et lui offrent la possibilité de participer à des projets d’envergure au sein de son entreprise tutrice et de découvrir concrètement les différentes composantes du métier d’ingénieur. Ce dispositif mariant formation académique et professionnelle développe des qualités recherchées par les entreprises lors de l’embauche d’ingénieurs. La filière par apprentissage d’IMT Lille Douai forme de jeunes diplômés très courtisés qui trouvent rapidement un emploi de qualité, finalisant souvent leur contrat avant même la remise des diplômes !

    Jean-Luc CAENEN, responsable de l’alternance IMT Lille Douai

      A propos de Jean-Luc Caenen Ingénieur Mines Douai, docteur en automatique de l’Université de Valenciennes, JL Caenen a débuté sa carrière en tant qu’enseignant-chercheur à l’école des Mines de Douai dans le domaine de la robotique industrielle. Rapidement, il assure des responsabilités pédagogiques au sein des départements d’enseignement et de recherche de l’école (cursus de productique, d’ingénierie mécanique, Mastère Spécialisé de robotique) avant d’intégrer la Direction des Etudes en tant que responsable des formations. Dans ce contexte, il a piloté la mise en place de la pédagogie par projets  et de la démarche de compétence de l’école. Il est actuellement responsable des cursus en apprentissage.]]>
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    L'efficacité pédagogique de l'alternance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lefficacite-pedagogique-de-lalternance/ Wed, 29 Nov 2017 16:01:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=26319067 Par ses allers et retours entre théorie et pratique, connaissances académiques et savoir-faire concret permettant de s’enrichir grâce à l’expérience du terrain, l’alternance est une méthode pédagogique très efficace. C’est en 1997 que MBS a décidé de créer une voie d’études en alternance, d’abord réservée aux étudiants ayant réalisé un BAC+2 par l’alternance, notre école a étendu cette possibilité à tous ses élèves, qui se confrontaient pour certains à des problématiques de financement de leur formation. Cette généralisation a entrainé un fort plébiscite, 90% des étudiants en dernière année du programme Master font aujourd’hui ce choix. Nous sommes fiers de compter près de 1200 alternants en cette année académique, qui est aussi celle de la célébration des 20 ans de l’alternance. Pour mener une politique alternance de qualité, MBS s’est pourvu de compétences internes (une équipe de professionnels RH réalise le suivi en entreprise des alternants), a modernisé ses outils pour intégrer un suivi à distance, et investi des ressources afin d’adapter ses programmes pédagogiques et de séquencement des séances. L’appauvrissement des ressources publiques, les réformes légales sur le financement de l’alternance n’ont pas infléchi le cap de la stratégie de déploiement de MBS, fondée sur sa politique d’égalité des chances et non pas sur une logique économique. Nous constatons d’ailleurs que les CSP les plus modestes sont représentées de manière plus importante dans nos promotions d’alternants (en moyenne + 15%). Les bénéfices de l’alternance pour les étudiants : L’alternance représente une réduction drastique des droits de scolarité et des frais de vie d’un élève et peut devenir un réel ascenseur social. Elle amplifie l’appropriation des codes de la vie en entreprise et développe des compétences métiers, en prise directe avec les réalités et les pratiques des entreprises où les professionnels transmettent leur expérience, dans un contexte où l’alternant possède le statut de salarié et plus celui d’étudiant. Elle développe des qualités inégalables telles que l’efficience, l’agilité, l’adaptabilité, le sens des responsabilités, l’autonomie…. L’alternant doit néanmoins faire preuve d’une singulière puissance de travail, devant mener de front sa formation à l’école et sa mission entreprise, qui peut se situer partout en France. Nous avons ainsi adapté le rythme de l’alternance, 3 semaines entreprise/1 semaine Ecole, permettant une mobilité géographique plus forte pour nos élèves. Pour une réussite dans cette filière il faut donc démontrer une forte dose de motivation et en terme de prérequis, se prévaloir d’une certaine maturité et posséder une vision claire de son futur professionnel. C’est la raison pour laquelle, l’équipe carrière de MBS accompagne en proximité tous les « candidats « à l’alternance en déployant un parcours méthodologique pendant toute leur phase de recherche d’une entreprise. Les bénéfices pour les entreprises :
    • Permettre une gestion prévisionnelle de ses ressources humaines : intégrer un dispositif de pré-recrutement et tester un étudiant avant de le confirmer sur une fonction pérenne.
    • Enrichir les équipes opérationnelles par l’intégration d’une jeune à potentiel, qui pourra accompagner un changement organisationnel, une réflexion innovante….
    • Participer à la formation de futurs cadres en entreprises et soutenir la politique d’égalité des chances des Grandes Ecoles de Commerce.
      A propos de Montpellier Business School Fondée en 1897, Montpellier Business School propose aux talents Français et Internationaux, uniques par leur diversité et leur parcours, la formation d’excellence d’une Grande Ecole de Management reconnue internationalement. Résolument tournée vers l’entreprise et l’entrepreneuriat, Montpellier Business School est la seule Grande Ecole de Management à proposer l’alternance pour tous, et présente un des meilleurs taux d’emploi de la Conférence des grandes écoles. Montpellier Business School s’engage quotidiennement pour la transmission de ses valeurs : éthique, ouverture et diversité, responsabilité et performance globales.]]>
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    Les Entreprises Étudiantes, outil d'apprentissage par l'action https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entreprises-etudiantes-outil-dapprentissage-laction/ Wed, 29 Nov 2017 16:04:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=26334015 ème dans le classement LSA des écoles qui forment le top management de la grande consommation (septembre 2017) et dans le classement du Times Higher Education (novembre 2016). ISC Human, une Entreprise Étudiante de l'ISC Paris Human ISC est l'une des 18 Entreprises Étudiantes que compte l'ISC Paris. Elle est née en 1993 de la volonté d'étudiants d'apporter une aide humanitaire et sociale de proximité à des enfants défavorisés (situations familiales compliquées, enfants malades ou adolescents en perte de repères dans leurs scolarités). L'association travaille en partenariat avec trois foyers d'accueil parisiens (Foyers Sacré???Cœur, Robert Levillain et Clair Logis) dans lesquels les étudiants animent des activités hebdomadaires. Pour financer leurs actions, les étudiants organisent huit d'évènements par an, parmi lesquels le Human Comedy Club mais aussi un Human Charity Football Club ou un arbre de Noël... Depuis sa création, l'association a collecté plus de 150 000 euros et noué d'importants partenariats, à l'image du soutien apporté par le groupe Lagardère au Human Comedy Club 2017. La conduite de ces actions concrètes constitue un moyen efficace d'apprentissage opérationnel pour les étudiants A propos de l'ISC Paris Créée en 1963, l'ISC Paris Business School est une grande école de commerce, accréditée AACSB et labellisée EESPIG. Elle est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Forte d'un corps enseignant de plus de  50 professeurs permanents et enseignants-chercheurs et de 200 experts professionnels, l'école s'appuie sur un réseau international de plus de 147 universités partenaires dans plus de 48 pays, des coopérations actives avec plus de 1200 entreprises et une association d'Alumni qui regroupe plus de 17 000 diplômés. L'ISC Paris a été précurseur dans la mise en œuvre d'une pédagogie originale « entreprendre pour apprendre » avec ses 18 entreprises étudiantes. L'ISC Paris Business School compte 2400 étudiants inscrits dans ses différents programmes Bachelor, Master Grande Ecole, MBA et MSc. En formation continue, elle propose un large portefeuille de formations inter et intra-entreprises ainsi que des certificats co-labellisés et le Master Grande Ecole.]]> 26334015 0 0 0 Les Compagnons du Devoir expérimentent une nouvelle forme d’apprentissage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/compagnons-devoir-experimentent-nouvelle-forme-dapprentissage/ Wed, 29 Nov 2017 15:48:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=27037080 Depuis septembre 2017, les Compagnons du Devoir expérimentent une nouvelle forme d’apprentissage, intitulée APPIE (Apprentissage par immersion en entreprise). Cette initiative propose de former à un métier via une immersion renforcée en entreprise, neuf semaines de formation en CFA (au lieu de 25 habituellement) et la valorisation des outils numériques. Un contrat d’apprentissage de deux ans encadre le dispositif qui vise à faciliter l’insertion des jeunes sur le marché du travail grâce à une formation qui se fait à plus de 90% en situation professionnelle réelle. Pour les Compagnons du Devoir, le métier s’apprend dans l’entreprise et le centre de formation apporte le complément nécessaire. C’est sur cette base que nous avons bâti notre approche de la formation et que nous menons actuellement cette expérimentation. Cette démarche repose notamment sur une plus forte mobilisation du maître d’apprentissage dont le rôle est renforcé mais aussi valorisé. C’est sur eux que repose essentiellement le choix des situations de travail concrètes permettant l’apprentissage du métier. Ils doivent donc être conscients de l’importance de leur rôle, tout en étant convaincus de l’utilité et de l’indispensable coopération avec le CFA. A cette fin, ils bénéficient en début de parcours de modules de formation à la pédagogie et au suivi en situation professionnelle. L’accompagnement des apprenants est l’atout majeur de cette nouvelle forme d’apprentissage : internat et échanges entre pairs, mémoire de formation, suivi personnalisé par le formateur lors d’une visite mensuelle dans l’entreprise, mais également via le numérique et lors des regroupements, échange quotidien avec le maître d’apprentissage. Le parcours débute par une « préparation à l’environnement de l’entreprise et de l’emploi » d’une durée de deux semaines. Conçue comme période de transition entre le monde scolaire et celui de l’entreprise, elle a pour fonction de préparer les apprentis pour que leur intégration dans l’entreprise se déroule dans les meilleures conditions. Par la suite, la formation se fait au travers de l’activité en entreprise qui permet des situations réelles d’apprentissage car contextualisées. Des évaluations formatives sont construites au regard des domaines de compétences identifiés pour chaque situation. L’apprenti doit décrire le contexte dans lequel a été vue la compétence et les résultats obtenus. Ces évaluations formatives sont compilées et participent à la construction d’un mémoire de formation. Au cours des deux années, six séquences de formation en CFA permettent l’harmonisation, la consolidation des compétences et les éventuelles remédiations. L’expérimentation prévoit également de mettre l’accent sur la technologie numérique pour certains modules de formation, certains proposant des innovations telles que des expériences immersives ou l’utilisation de techniques d’appréciation du « geste métier », pour les thématiques de formation s’y prêtant (l’appréhension d’un environnement de travail par exemple). Cette initiative intègre également une expérience au niveau international, en fin de parcours, pour permettre à l’apprenti de renforcer ses compétences en s’ouvrant à d’autres techniques mais aussi cultures. C’est le propre de la formation chez les Compagnons du Devoir, elle est à la fois professionnelle et humaine.

    Jean-Claude Bellanger Secrétaire général Les Compagnons du Devoir

      A propos de Jean-Claude Bellanger Compagnon charpentier et ingénieur en génie civil, Jean-Claude Bellanger a été chef d'entreprise en France et à l'étranger pendant près de 20 ans. Il est secrétaire général de l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France depuis 2011. Il avait auparavant assumé diverses responsabilités au sein de l’association après son Tour de France, dont celles de délégué de métier puis de membre du bureau pendant cinq ans.   À propos des Compagnons du Devoir et du Tour de France L’Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF) est une association de loi 1901 reconnue d’utilité publique, qui réunit des femmes et des hommes de métier mobilisés autour d’un même idéal professionnel : permettre à chacun de s’épanouir dans et par son métier. L’originalité de leur formation repose sur le Compagnonnage, dont le concept est inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Les Compagnons du Devoir proposent des formations en alternance allant du CAP à la licence professionnelle, fondées sur la mobilité en France et à l’étranger. Actuellement, 10 000 jeunes y suivent un parcours de formation en alternance. Les Compagnons du Devoir et du Tour de France sont présents dans 6 filières : bâtiment, industrie et métallurgie, matériaux souples, aménagement et finition des bâtiments, métiers du vivant et métiers du goût.]]>
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    11ème édition de SimONU Prépa, les 24-25 novembre - KEDGE Marseille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/11eme-edition-de-simonu-prepa-24-25-novembre-kedge-marseille/ Wed, 29 Nov 2017 10:51:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=27051821 11ème édition de SimONU Prépa, jeu de simulation des Nations Unies organisé par KEDGE Business School et son association étudiante SimONU. Vendredi et samedi 24 ET 25 novembre 2017 à KEDGE Marseille, campus de Luminy Depuis 2006, l’association SimONU et KEDGE Business School organise en partenariat avec l’UNRIC (United Nations Regional Information Centre) une simulation des Nations Unies avec ses étudiants et des élèves de classes préparatoires aux Grandes Ecoles. Sur deux jours, 150 élèves de classes préparatoires de toute la France et des étudiants de KEDGE Business School se retrouvent pour discourir, négocier, reproduire le fonctionnement de l’ONU, en rapport avec une problématique donnée. Cette année le sujet est : « Comment prévenir le risque terroriste et ses actions à l’échelle internationale ? » Prendre conscience des enjeux d’aujourd’hui pour trouver les solutions de demain. Plus qu’un simple jeu, l’esprit est à la réflexion et à la recherche de solutions réalistes, applicables de manière durable. Un projet de résolution devrait être proposé au vote de l’assemblée Générale à l’issu des 2 jours. Les participants vont pouvoir se rendre compte de la difficulté des relations internationales dans des condition similaires à celles de l’Organisation des Nations Unies. Chaque étudiant se met dans la peau d’un diplomate à l’ONU et sera amené à discourir à la tribune et négocier avec ses homologues des autres délégations (pays). L’objectif est de respecter la position du pays que l’on représente et de défendre ses intérêts tout en essayant de faire consensus et rallier d’autres délégations à son projet. Une fois cela fait, il faudra rédiger un projet de résolution et tenter de le faire adopter par l’Assemblée. Le tout dans le plus strict respect du protocole onusien. Les participants seront scrutés tout au long de l’événement par des « observateurs », personnes invitées et chargées de récompenser la délégation la plus « Onusienne ». Ces observateurs peuvent être des professeurs de KEDGE Business School, des anciens élèves ou encore des professionnels exerçants dans le domaine des relations internationales ou en rapport avec la thématique de l’événement. Les délégations pourront se démarquer par les connaissances qu’elles possèdent sur le pays qu’elles représentent, la pertinence de leurs propositions, leurs compétences en négociation, leur capacité de leadership ou encore leurs qualités d’orateurs. La délégation gagnante se verra offrir un billet aller-retour pour New-York pour chacun de ses membres.   A propos de l’association SimONU L’association étudiante SimONU est partenaire de l’UNRIC et organise depuis 2006 des simulations Onu Model sur le campus. Deux évènements phares :  SimONU Prépa en Novembre et SimONU égalité des chances en mars ou elle accueille et fait jouer des élèves des lycées de Marseille tutorés par l’association Phoenix égalité des chances. Les membres de l’association participent également à des simulations internationales à New York, Washington, Prague ou chaque année elle reçoit des prix récompensant les joueurs pour leur qualité de négociateur. A propos de KEDGE Business School KEDGE Business School est une Ecole de management française de référence présente sur 4 campus en France (Paris, Bordeaux, Marseille et Toulon), 3 à l’international (2 en Chine à Shanghai et Suzhou, et 1 en Afrique à Dakar) et 3 campus associés (Avignon, Bastia et Bayonne). La communauté KEDGE se compose de 12 600 étudiants (dont 25% d’étudiants étrangers), 183 professeurs permanents (dont 44% d’internationaux), 275 partenaires académiques internationaux et 55 000 diplômés à travers le monde. KEDGE propose une offre de 32 formations en management et en design pour étudiants et professionnels, et déploie des formations sur-mesure pour les entreprises au niveau national et international. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles et accréditée AACSB, EQUIS et AMBA, KEDGE Business School est une institution reconnue par l'Etat français, avec des programmes visés, et labellisée EESPIG. KEDGE est classée par le Financial Times 33ème meilleure Business School en Europe et 37ème mondiale pour son Executive MBA. kedge.edu -@kedgebs - Facebook/kedgebs]]> 27051821 0 0 0 Ségrégations universitaires en Île-de-France - Inégalités d'accès et trajectoires étudiantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/segregations-universitaires-ile-de-france-inegalites-dacces-trajectoires-etudiantes/ Wed, 29 Nov 2017 11:11:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=27052408 Publié à la Documentation française Leïla Frouillou Préface d'Agnès Van Zanten

    Extrait de la préface, par Agnès Van Zanten : « En s'intéressant aux écarts d'ordre scolaire et social entre les publics universitaires et aux différents processus qui en sont à l'origine, Leïla Frouillou donne ici à voir de façon exemplaire un espace universitaire marqué par des dynamiques de segmentation, différenciation et concurrence entre établissements et de choix, calcul et expérimentation de la part des étudiants. […] La singularité de son apport réside […] dans la perspective adoptée qui […] s'intéresse à l'espace comme dimension essentielle des rapports de domination et, plus précisément, aux profits matériels et symboliques que les universités et les étudiants retirent ou non de leur localisation, de leur proximité ou de leur mobilité. »   Géographe de formation, Leïla Frouillou est maîtresse de conférences en sociologie à l'université Paris Nanterre. Elle a obtenu le 1er prix de l'Observatoire national de la vie étudiante en 2016, pour sa thèse de doctorat réalisée sous la direction de Sylvie Fol. En savoir plus ]]>
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    Les étudiants d'e-artsup, de l'EPITA, et de Sup'Biotech du Groupe IONIS : une nouvelle fois médaillés d'or par le MIT pour l'IGEM ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-de-artsup-de-lepita-de-supbiotech-groupe-ionis-nouvelle-medailles-dor-mit-ligem/ Thu, 30 Nov 2017 14:32:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=27470345 Les étudiants d'e-artsup, de l'EPITA, et de Sup'Biotech du Groupe IONIS : une nouvelle fois médaillés d'or par le MIT pour l'IGEM ! Pour la troisième année consécutive, après Bio Console en 2015 et Quantifly en 2016, l'équipe IGEM IONIS remporte la médaille d'or organisé par le MIT pour l'International Genetically Engineered Machine competition (iGEM) avec le projet Softer Shock. Le concours iGEM (International Genetically Engineered Machine competition ) est un concours mondial de biologie synthétique organisé par le MIT (Massachusetts Institute of Technology). Cette année, plus de 5400 étudiants, 310 équipes de 44 pays se sont réunis du 9 au 13 novembre à Boston pour la grande finale qui a récompensé l'équipe IGEM IONIS pour leur projet Softer Shock. L'équipe IGEM IONIS. : Une équipe pluridisciplinaire pour relever un défi commun L'équipe, basée à Paris, composée de 20 étudiants du Groupe IONIS se sont organisés en un pôle R&D, un pôle design et un pôle informatique pour faire travailler ensemble des étudiants de : Sup'Biotech, l'école d'ingénieurs en biotechnologies,  d'e-artsup, l'école de la passion créative et de l'EPITA l'école d'ingénieurs en informatique. Ils ont mis au point le projet Softer Shock  utilisant des bactéries pour protéger et sauvegarder les vignobles contre les brusques changements de température. Un projet qui a su convaincre le jury de la plus grande compétition étudiante au monde dédiée à la biologie de synthèse puisque ce dernier a décerné une médaille d'or à l'iGEM IONIS, également nommée dans trois catégories : « Best food & nutrition project », « Best new composite part » et « Best education & public engagement » ![/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=Mso3EQpl84c"][vc_empty_space][vc_single_image image="27470346" img_size="large" alignment="center"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]À propos de IONIS Education Group Créé en 1980 par Marc Sellam, IONIS Education Group est aujourd'hui le premier groupe de l'enseignement supérieur privé en France. 24 écoles et entités* rassemblent dans 14 villes de France près de 27 000 étudiants en commerce, marketing et communication, gestion, finance, informatique, numérique, aéronautique, énergie, transport, biotechnologie et création... Le Groupe IONIS s'est donné pour vocation de former la Nouvelle Intelligence des Entreprises d'aujourd'hui et de demain. En 2017, le Groupe IONIS élargit ses frontières avec la création de campus urbains interdisciplinaires dans des métropoles étrangères (Barcelone, Berlin, Bruxelles et Genève).  Ouverture à l'International, grande sensibilité à l'innovation et à l'esprit d'entreprendre, véritable « culture de l'adaptabilité et du changement », telles sont les principales valeurs enseignées aux futurs diplômés des écoles du Groupe. Ils deviendront ainsi des acteurs-clés de l'économie de demain, rejoignant les réseaux d'Anciens de nos institutions qui, ensemble, dépassent les 70 000 membres. * ISG, ISG Programme Business & Management, Moda Domani Institute, ISEG Marketing & Communication School, ISTH, ICS Bégué, ISEFAC Bachelor, ISEFAC R.H., EPITA, ESME Sudria, IPSA, Epitech, Web@cadémie, Sup'Biotech, e-artsup, Ionis-STM, SUP'Internet, ISEFAC Alternance, ETNA, IONIS UP, Coding Academy, IONISx, IONIS 361 http://www.ionis-group.com/ Chiffres clés du Groupe IONIS
    • 24 écoles et entités
    • Près de 27 000 étudiants
    • 14 villes de France
    • 17 campus en France et à l'International
    • 70 000 anciens
    • Plus de 300 accords internationaux
    • 2 500 enseignements et intervenants
    • 1 000 000 m2 de campus urbains
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    Carrière : pour accéder au sommet, optez pour un parcours professionnel traditionnel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/carriere-acceder-sommet-optez-parcours-professionnel-traditionnel/ Thu, 30 Nov 2017 14:59:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=27470934 Une nouvelle étude conduite par Bernard Forgues, professeur à emlyon business school, révèle la stratégie nécessaire en termes de carrière pour devenir PDG d’une grande société. Les résultats montrent qu’il vaut mieux se spécialiser dans un secteur, avoir des promotions régulières et, contrairement aux idées reçues, résister à l’envie de changer trop fréquemment d’employeur. Bernard Forgues, en collaboration avec d’autres enseignants chercheurs, a étudié avec attention l’évolution de carrière des 100 plus grands PDG, selon le classement des entreprises établi par le magazine Fortune. L’équipe de recherche a retracé la carrière de chacun de ces grands dirigeants, depuis leurs débuts jusqu’à leur accession au poste de PDG. Trois principales variables ont ainsi été examinées année par année : le statut de l’emploi occupé par l'individu, la fonction qu’il occupait et l'éventuel changement d’emploi par rapport à l'année précédente. Une mobilité faible La principale conclusion est que si vous souhaitez devenir PDG, mieux vaut suivre un parcours professionnel linéaire classique. 37 % des personnes figurant sur la liste travaillent dans la même entreprise depuis le début de leur carrière. Et bien qu’il leur ait fallu en moyenne près de 28 ans pour atteindre le poste le plus élevé, les PDG ne totalisent en moyenne que 2,7 employeurs au cours de cette période. D’autre part, changer de secteur d’activité est également plutôt rare. Parmi les dirigeants présents dans le classement, 62 n’ont travaillé que dans une seule branche d’activité – avec seulement 1,6 secteurs par PDG en moyenne sur l’ensemble des 100 dirigeants étudiés. Des promotions régulières Être promu à intervalles réguliers constitue aussi un facteur clé. Les PDG dont le parcours a été analysé ont changé de poste 9,3 fois en moyenne au cours de leur ascension jusqu’au sommet, en passant trois ans à chaque poste entre deux promotions. « Le constat de cette analyse est très clair », explique Bernard Forgues. « La carrière type a énormément changé ces vingt dernières années. Les gens occupent davantage d’emplois au cours de leur vie et sont globalement bien plus enclins à changer de secteur et de fonction. Toutefois, si vous souhaitez entrer dans le cercle fermé des plus grands dirigeants d’entreprise, vous avez tout intérêt à vous montrer plus conservateur dans vos choix de carrière. Les PDG ont tendance à avoir des carrières classiques et à ne pas trop bouger. On pourrait penser que s’essayer à différentes choses et avoir des expériences diverses améliore les chances d’être employés et/ou promus. Mais pour ce qui concerne les postes les plus élevés, les entreprises préfèrent des parcours professionnels logiques et linéaires, marqués par une progression constante. »]]> 27470934 0 0 0 SpeakShake : des étudiants correspondants étrangers connectés avec qui échanger https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/speakshake-etudiants-correspondants-etrangers-connectes-echanger/ Wed, 06 Dec 2017 14:26:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=27769289
  • partenaires de la Sorbonne Nouvelle, de l'INALCO, de l'Université Paris-Saclay et en phase finale de signature avec la Cité U
  • nous avons reçu le 20/09 une aide du Fonds Tourisme de la région Ile de France pour développer 6 langues supplémentaires aux 7 langues déjà implémentées
  • nous avons été sélectionné par la FrenchTech pour représenter la France au prochain WebSummit à Lisbonne, plus grand événementTech d'Europe
  • sélectionné également par le Ministère des Aff étrangères sous le pavillon Français pour le plus grand salon d'éducation numérique mondial, le BETT,
  • nous commençons également un pilote "lycées" et "intra-entreprise" à la rentrée des vacances de la Toussaint en plus du pilote avec Yale en cours.
  • nous venons de gagner jeudi le prix de la CCI Paris Ile de France au start-up day de notre partenaires ADP, et allons commencer avec eux 6 mois de mentoring
  • nous sommes l'offre numérique de Nathan sur les manuels d'apprentissage du français
  •   La plateforme SpeakShake, pourrait avoir un intérêt pour les Grandes écoles pour
    •  leur département de Langues : Outil à la disposition des professeurs pour permettre à leurs élèves de s’améliorer en expression orale / interculturalité, avec suivi hebdomadaire des échanges ayant eu lieu. L’utilisation peut se faire en classe, ou sous forme d’utilisation libre après la classe.
    •  leur département de Relations Intl : Outil pour les étudiants entrants/sortants pour améliorer, avant leur immersion à l’étranger, leur niveau oral / leur connaissance du pays de destination, et potentiellement échanger avec des étudiants de leur future université sur des thématiques pratiques d’arrivée sur place
      SpeakShake est prêt à mettre cette plateforme à l’entière disposition des Universités, élèves et personnel. Pour se faire, l’unique demande serait de communiquer à leurs universités partenaires (notamment anglophones et hispanophones) d’utiliser la plateforme, de manière gratuite aussi, pour nous assurer que leurs étudiants auront des correspondants étrangers connectés avec qui échanger.   Présentation en vidéos: ]]>
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    Diplômés Grenoble INP 2016 : que sont-ils devenus ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diplomes-grenoble-inp-2016-devenus/ Mon, 04 Dec 2017 09:18:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=28816166 La remise des diplômes le 25 novembre 2017 a permis de célébrer les ingénieurs diplômés de Grenoble INP, promotion 2016. Le parrain de la cérémonie, Hervé Le Lous, Président du groupe URGO, a remis symboliquement leur diplôme aux sept diplômés « ambassadeurs » représentant l’ensemble de la promotion de chacune des six écoles de Grenoble INP et du département formation continue. La cérémonie s’est déroulé en présence de Brigitte Plateau, Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) et ancienne Administratrice générale de Grenoble INP, Pierre Benech, Administrateur général et Vincent Tempelaere, Président de IN’Partners (club des industriels de l’établissement). Les directeurs et le parrain ont mis en exergue les riches parcours et les profils variés de ces représentants des 1 200 diplômés 2016. Ce fut aussi l’occasion de mettre en évidence les bons résultats d’insertion des ingénieurs Grenoble INP. Portraits des ambassadeurs de la promotion 2016 Après sa prépa, Julie Petitjean a intégré Grenoble INP - Ense3. Elle est aujourd’hui ingénieure Automatismes et Systèmes chez Actemium (VINCI Energies), où elle avait effectué son PFE. Depuis, elle travaille sur la conception d’un système MES (ManufacturingExecution System) pour une ligne de process dans l’industrie agroalimentaire, pour une usine implantée au Pays-Bas. Yannick Andrei est titulaire d’un double diplôme de Grenoble INP - Ensimag et de l’IAE de Grenoble. Il travaille aujourd’hui chez Murex, éditeur d’un progiciel dont il assure la maintenance corrective et évolutive du module titres et dérivés de titres en collaboration avec les bureaux de New York, Singapour et Moscou. Il contribue également à la recherche et au développement sur la nouvelle architecture du logiciel. Après son bac, Gabrielle Eymard a fait le choix d’intégrer la prépa de Grenoble INP - Esisar. Directement embauchée à la sortie de l’école, elle est aujourd’hui administratrice systèmes et réseaux dans une PME qui fait de l’hébergement et de la création de sites web. Parmi ses activités figurent la gestion des services hébergés et de datacenters, l’étude et le déploiement de nouveaux services, le support utilisateur,… Diplômée de Grenoble INP – Génie industriel, Mathilde Bordas est responsable client opérationnel chez Danone. Elle est en charge de l’approvisionnement des stocks, de l’optimisation du CSL, des litiges et pénalités logistiques avec les clients. Elle est également chargée de l’animation de la performance opérationnelle en interface avec les autres directions : planning, prévisions des ventes, direction commerciale, service transport. Après sa prépa, Julien Latray a obtenu un BTS Papetier avant d’intégrer Grenoble INP - Pagora en apprentissage. Il est aujourd’hui ingénieur Process chez AHLSTROM-MUNKJSO. Au quotidien, il s’occupe de rédiger des cahiers des charges, d’assurer le support à la production, de réaliser des essais sur machines, de suivre des chantiers et de contribuer à l’amélioration continue du process papetier. Rémi Boget a effectué un DUT avant d’intégrer Grenoble INP –Phelma, en alternance chez Teledyne e2v, une PME spécialisée dans la fabrication de composants électroniques. Embauché à la fin de son cursus, il est chargé de réaliser l’industrialisation des nouveaux produits, de mettre en place les outils et les moyens de production en masse d’un produit, en partant d’un prototype. Après un BTS, Hyacinthe Rollant a travaillé quelques années avant de se décider à compléter son cursus en formation continue pour obtenir un diplôme d’ingénieur de Grenoble INP. Il est aujourd’hui chargé de projets Systèmes Numériques de Contrôle Commande chez Emerson. Entre autres, il coordonne les équipes installées en Roumanie et en Inde, et assure la relation client, tant sur le plan technique que commercial.   A propos de Grenoble INP Grenoble INP forme desingénieurs créatifs, responsables, engagés pour un monde durable pour répondre aux enjeux sociétaux de demain dans les domaines de l’énergie, de la société du numérique, des micro et nanotechnologies, de l’environnement et de l’industrie du futur. Grenoble INP développe ses formations en synergie avec des laboratoires de recherche de haut niveau co-pilotés avec les partenaires universitaires du site et les organismes de recherche (CNRS, Inria, CEA…) et tisse depuis de nombreuses années des liens étroits avec le monde socio‐économique, qui lui permettent d’anticiper les besoins en compétences des industriels 6 écoles d’ingénieurs
    • Ense3(énergie, eau, environnement)
    • Ensimag(informatique et mathématiques appliquées)
    • Esisar (systèmes avancés et réseaux)
    • Génie industriel
    • Pagora (papier, communication imprimée et biomatériaux)
    • Phelma (physique, électronique, matériaux)
    • La Prépa des INP (cycle préparatoire intégré)
    Chiffres clés
    • 120 ans d’existence
    • 5500 étudiants (dont +20 % étrangers)
    • Diplômés par an : 1200 ingénieurs, 200 masters, 200 doctorats, soit 40000 alumni
    • 25 spécialités d’ingénieurs, 6 filières par apprentissage (9 % d’apprentis)
    • 38 laboratoires de recherche et 7 plateformes technologiques
    • 240 familles de brevets et logiciels
    • 1 filiale de valorisation avec 20 start-up
    • 1 fondation avec 8 chaires industrielles
    • 300 entreprises partenaires dont une cinquantaine impliquées dans la gouvernance
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    Ordonnance sur les regroupements : la CGE et la Cdefi expriment leur inquiétude face au dispositif prévu qui se limite à l’expérimentation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ordonnance-regroupements-cge-cdefi-expriment-inquietude-face-dispositif-prevu-se-limite-a-lexperimentation/ Tue, 05 Dec 2017 10:37:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=29204467         Le projet de loi « Pour un État au service d’une société de confiance » déposé à l’Assemblée nationale le 27 novembre prévoit dans son article 28 la modification des dispositions concernant le regroupement des établissements d’enseignement supérieur. L’article précité ne fixe que le cadre général de l’expérimentation relative à des nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. L’ordonnance devra détailler les modalités précises des expérimentations limitées à dix ans à partir de la date de publication de l’ordonnance. lire le CP du 4 décembre 2017]]> 29204467 0 0 0 Les conseils de Télécom ParisTech et Télécom SudParis approuvent les orientations du projet d'alliance "NewUni" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conseils-de-telecom-paristech-telecom-sudparis-approuvent-orientations-projet-dalliance-newuni/ Wed, 06 Dec 2017 14:04:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=29608679 Les conseils de Télécom ParisTech et Télécom SudParis, deux écoles de l'IMT, ont approuvé les orientations définies pour le projet temporairement appelé «NewUni», respectivement les 16 et 23 novembre. Cette alliance doit «trouver des voies originales pour évoluer vers un MIT ou une EPFL à la française», selon les mots prononcés par le Président de République le 25 octobre 2017.

    Les conseils ont approuvé le principe de la participation des deux écoles à la construction de "NewUni", aux côtés de l'Ecole polytechnique, de l'ENSTA ParisTech et de l'ENSAE ParisTech. Ils ont donné mandat à leurs directeurs respectifs pour contribuer de manière active à sa mise en place, éventuellement en lien avec d'autres partenaires désireux d'y être associés. Les conseils leur ont également donné mandat pour engager les discussions avec les membres fondateurs de l'Université cible Paris-Saclay en vue de poursuivre une coopération académique et scientifique, considérant qu'il était important de maintenir des éléments de transversalité structurants à l'échelle du site.

    Pour Philippe Jamet, directeur général de l'IMT : « Ce projet d'alliance de grandes écoles à Saclay offre un cadre riche en opportunités pour valoriser les thèmes d'excellence des deux écoles au profit des étudiants, des entreprises et de la stratégie de l'IMT ».

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    SANS FRONTIERES : pour apprendre à voyager autrement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/frontieres-apprendre-a-voyager-autrement/ Wed, 06 Dec 2017 14:54:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=29623048 Sans Frontières : une éducation au voyage et par le voyage Fort de 30 ans d’expérience à travers le monde, Sans Frontières est initialement une association fondée par un groupe d’amis dans le but d’organiser des séjours « plus responsables ». Pionnier dans l’organisation de séjours en petits groupes, l’organisme a intégré le groupe Go &Live début 2017. Sans Frontières organise des séjours itinérants, pour les 12-14 ans, les 15-17 ans et les 18-25 ans, dans le monde entier : Europe, Amériques, Afrique, Asie, Océanie, favorisant une nouvelle approche du voyage. Sans Frontières n’organise pas des « colos » ; son projet est ailleurs : celui d’une « éducation au voyage et d’une éducation par le voyage ». A chaque séjour son identité, l’esprit restant le même : l’apprentissage de la vie citoyenne, le partage des missions de la vie quotidienne réalisées en groupe (cuisine, vaisselle, courses, gestion du camp) et ce, peu importe l’âge du participant. Régulièrement, un blog est alimenté en nouvelles du séjour, les proches peuvent ainsi suivre le déroulement de celui-ci. En savoir plus   ]]> 29623048 0 0 0 Deux ministres et trois Conférences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-ministres-trois-conferences/ Wed, 06 Dec 2017 18:19:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=29668486 [caption id="attachment_29668966" align="alignleft" width="320"] © Philippe Devernay /24mm[/caption]               Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE, Marc Reiner président de la Cdefi et Gilles Roussel, président de la CPU, ont signé au ministère, mercredi 6 décembre 2017, avec Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, la charte pour une mise en œuvre partagée des « attendus » des formations au service de la réussite des étudiants. « Nous sommes heureux d’avoir pu participer à cette mobilisation générale, et nous ferons tout pour nous impliquer et bâtir ce socle de l’orientation dans cette logique de continuité infrabac et post-bac » Anne-Lucie Wack Lire la charte    ]]> 29668486 0 0 0 La CGE et ses écoles membres se mobilisent pour l’apprentissage dans le supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-ecoles-membres-se-mobilisent-lapprentissage-superieur/ Thu, 07 Dec 2017 10:39:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=29921818 Depuis plusieurs années la CGE et ses écoles membres se mobilisent fortement pour le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. La CGE en a fait l’un de ses points prioritaires dans le cadre de ses propositions pour l’élection présidentielle, dévoilées au Palais du Luxembourg en septembre 2016. Face aux évolutions envisagées par le nouveau gouvernement, la CGE a intensifié ces derniers mois les rencontres avec les parlementaires, ainsi que les cabinets et services ministériels concernés.  Elle a été auditionnée le 28 novembre dernier par Sylvie Brunet, présidente de la concertation sur la réforme de l’apprentissage, lancée le 10 novembre 2017 par le gouvernement en vue du projet de loi annoncé pour le premier trimestre 2018. Au cours de cette audition, la CGE a plaidé pour le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, sans opposer infra-bac et post-bac dont les règles de financement et de développement sont liées, pour faire de l’apprentissage une filière d’excellence. La CGE a rappelé qu’aujourd’hui 15% des diplômés des écoles membres de la CGE le sont par la voie de l’apprentissage, l’objectif étant de passer à 25% en 2025. Les Grandes écoles favorisent à travers cette voie le déploiement d’un modèle pédagogique éprouvé qui garantit aux élèves une insertion professionnelle extrêmement rapide (taux d’emploi de 90% 6 mois après l’obtention du diplôme, supérieur de 3 points par rapport à l’ensemble des diplômés des Grandes écoles) en adéquation avec les besoins des entreprises. L’apprentissage est une voie de succès et vous trouverez de nombreux témoignages d’écoles en ce sens dans ce numéro de GrandAngle. L’apprentissage constitue en outre un véritable levier pour l’ouverture sociale, comme le montrent les résultats de l’enquête CGE lancée en octobre 2017 et qui sera prochainement publiée. La CGE a également souligné l’ardente nécessité de préserver la ressource que constitue la part « barème » (ou hors quota).  Le barème a subi une baisse considérable suite aux évolutions réglementaires intervenues dans les 20 dernières années, sa part étant passée de 78 % de la taxe d’apprentissage à 23 % aujourd’hui. Les écoles membres de la CGE ont vu notamment leurs ressources barème baisser de 37% après la réforme 2014 sur la formation professionnelle. Cette baisse a fortement affecté les établissements. Si elle devait se poursuivre, elle pourrait avoir un impact négatif sur le nombre d’entrées dans la voie de l’apprentissage et mettre certaines de nos écoles en grave difficulté. Ce sujet a également été au cœur des préoccupations du Congrès CGE des 5 et 6 octobre derniers à Rennes sur la question du financement de l’enseignement supérieur. Les inquiétudes ne sont aujourd’hui pas levées, comme le souligne l’intervention de la CCI Paris Ile-de-France dans EducPros en lien dans ce numéro de GrandAngle. La CGE a également défendu le principe de libre affectation par les entreprises. Celles-ci contribuent par le versement de la part barème de la taxe d’apprentissage au financement des programmes de formation de nos écoles, au plus près des besoins du marché du travail. Cette ressource est aussi employée pour développer l’innovation pédagogique et accompagner des programmes d’ouverture sociale dans les Grandes écoles. Par ailleurs la CGE continue d’œuvrer avec la CDEFI, auprès de la CTI et des ministères, pour assouplir les règles de l’apprentissage en cursus ingénieur, et pouvoir le réaliser librement non pas sur les trois mais sur les deux dernières années du cursus, comme cela se pratique couramment dans les écoles de management. Cet assouplissement répondrait aux aspirations des entreprises et des étudiants, dans une perspective d’augmentation des effectifs des étudiants en cursus apprentissage. Au cours des prochaines semaines, les CGE et ses écoles membres doivent continuer à se mobiliser pour faire valoir la position des écoles dans la réforme annoncée, pour permettre la poursuite du développement de l’apprentissage dans l’intérêt des étudiants et des entreprises.

    Anne-Lucie Wack présidente Conférence des grandes écoles

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    Publication des nouveaux documents de références pour l'international de la CTI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-nouveaux-documents-de-references-linternational-de-cti/ Fri, 08 Dec 2017 15:01:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=29933671 Accéder à la version 2018 des documents de référence de la CTI pour l’international]]> 29933671 0 0 0 MOOC Vine&Wine : le nouveau cours en ligne à consommer sans modération https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mooc-vinewine-le-nouveau-cours-en-ligne-a-consommer-sans-moderation/ Fri, 08 Dec 2017 11:37:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=30295771
  • Mobiliser des connaissances de base en viticulture, en oenologie, en sciences économiques,
  • Comprendre les interactions entre la production viti-vinicole et le milieu naturel et humain afin d’appréhender les approches agro-systémiques et de terroir,
  • Relier la production viticole, la dynamique socio-économique des terroirs et la dimension culturelle de la production de vin.
  • S'inscrire au MOOC Vine&Wine  Lire le dossier de presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Alsace Tech fête 10 années de projets inter-écoles, 32000 étudiants et 500 entreprises bénéficiaires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alsace-tech-fete-10-annees-de-projets-inter-ecoles-32000-etudiants-500-entreprises-beneficiaires/ Mon, 11 Dec 2017 13:15:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=31372050 2017 marque dix ans d’actions communes du réseau des grandes écoles d’ingénieurs, architecture et management d’Alsace. Le 5 décembre, nous célébrons cet anniversaire en invitant nos membres et partenaires pour échanger sur les réussites du regroupement et nos souhaits pour l'avenir. Cet événement aura lieu à la Maison de la Région à Strasbourg, avec des témoignages d’étudiants et de personnes impliquées dans nos actions. Un magazine parcourant cette décennie est édité pour cette occasion festive. De 9 écoles en 2007, le réseau des grandes écoles est passé à 11 et aujourd’hui 14 établissements, couvrant 70 spécialités de formation dans le domaine de l’ingénierie, l’architecture et le management, élargies au design et à l’art avec la Hear, en qualité de membre associé. En 10 ans, plus de 32 000 étudiants et 500 entreprises ont bénéficié des projets portés par l’association. « Ils n’auraient pu voir le jour sans l’implication de ses membres et les soutiens fidèles des collectivités, à savoir la Région, la Chambre de commerce Alsace Eurométropole, les métropoles de Strasbourg et Mulhouse et les financements Feder, Investissements d’avenir, UFA ou Ofaj » souligne Jean-François Quéré, Président d’Alsace Tech depuis 2015 et réélu le 1er décembre dernier pour un nouveau mandat de 2 ans. De poursuivre, « l’une de nos réussites, c'est aussi le « Pacte ingénieurs ». Suite au succès du premier, initié par l'ancien président du conseil régional d'Alsace Adrien Zeller, avec notamment comme objectif 1000 ingénieurs diplômés par an, un 2ème est en cours depuis 2015. Nous avons, d'ici à 2020, à réussir sa transformation souhaitée en un pacte grandes écoles pour le Grand Est. Nos établissements ont cheminé ensemble depuis 10 ans, engageant une mutualisation de leurs moyens et des projets transversaux ». Ces démarches se poursuivent sur le territoire alsacien de proximité, tout en commençant à s’articuler avec quelques projets sur le Grand Est. Marie Wolkers, directrice d’Alsace Tech depuis 2007, rappelle les objectifs visés par le réseau : le renforcement de l’attractivité des écoles et des liens avec les entreprises, le développement de passerelles de formation en jouant sur l’interdisciplinarité et une ouverture transfrontalière facilitée depuis 2014 par l’alliance TriRhenatech. De Lille à Marseille en passant par Rennes, l’enseigne commune « 14 grandes écoles d’Alsace », permet au réseau et ses écoles de promouvoir leurs formations partout en France sur plus de 10 salons d’orientation par an. Ce sont près de 2000 jeunes et leurs familles qui découvrent ainsi chaque année ces cursus dispensés sur le territoire alsacien. Au bénéfice des entreprises, deux actions rencontrent un réel succès. Le Forum Alsace Tech (emploi - stages) a battu pour sa 10ème édition un record avec 3400 visiteurs et 108 exposants. Mis en place en 2015, le programme « entreprises du futur 4.0 » a formé à travers 10 conférences-experts plus de 1200 professionnels aux enjeux de la transformation numérique et coordonné près de 50 projets étudiants-entreprises. Côté formation, de nombreux cursus croisés ont vu le jour au fil des années, permettant aux futurs diplômés de renforcer leur savoir être en complément de leurs compétences techniques. Le concours innovons ensemble a permis à plus de 400 étudiants de vivre le parcours d’un entrepreneur pendant 5 mois, et à 4 d’entre eux de créer leur société. 179 jeunes diplômés ingénieurs se sont formés au management en suivant le M2 MAE double compétence à l’EM Strasbourg. Enfin, Alsace Tech avait aussi à coeur de jouer sur l’interculturalité des étudiants. Une école d’été franco-allemande et un concours trinational de robotique sont venus compléter le panel d’actions inter-écoles.]]> 31372050 0 0 0 Centrale Nantes et Pôle emploi expérimentent pour la première fois en France un accompagnement de titulaires d’un doctorat vers l’emploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centrale-nantes-pole-emploi-experimentent-premiere-france-accompagnement-de-titulaires-dun-doctorat-vers-lemploi/ Mon, 11 Dec 2017 13:39:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=31402010 Pôle-emploi et l'Ecole Centrale de Nantes proposent aux docteurs demandeurs d’emploi de Loire-Atlantique une formation gratuite et rémunérée : « COMPETENCES POUR L’ENTREPRISE ». Ce 4 décembre 2017, Centrale Nantes ouvre la formation "Compétences pour l'entreprise" (CPE) à destination de dix docteurs demandeurs d'emploi, issus de parcours universitaires, toutes disciplines confondues. Centrale Nantes a obtenu le label CPE délivré par la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs) pour ouvrir cette formation en mai dernier. 1ère école d'ingénieur à proposer la formation "Compétences pour l'entreprise" à 10 docteurs demandeurs d'emploi de toutes disciplines confondues, Centrale Nantes met son expertise au service des docteurs formés dans d’autres cadres académiques pour cette première expérimentation. Habituellement proposé aux doctorants, le parcours CPE, initié par la CDEFI et soutenu par le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, n’a encore jamais été ouvert aux docteurs. Cette formation s’appuie sur le constat suivant : le diplôme de doctorat est la formation la plus reconnue à l’international, nos docteurs français sont ainsi très appréciés à l’international. Il s’agit avant tout de faire comprendre à ces jeunes diplômés qu’ils ont reçu une formation d’excellence qu’ils doivent apprendre à valoriser auprès de leur futur employeur. Destiné à favoriser l'insertion professionnelle des docteurs, le parcours vise à leur transmettre un certain nombre de compétences attendues par les entreprises et validées par un certificat de réussite à validité nationale. Cette formation de 250 heures se déroulera à l'Ecole Centrale de Nantes sous la forme d'un parcours de 4 sessions suivi d'une période de 3 mois en entreprise. Les titulaires du doctorat y aborderont tous les sujets leur permettant de valoriser leur diplôme et leurs compétences :
    • Appréhender le fonctionnement de l'entreprise : organisation de la R&D, propriété intellectuelle et industrielle, droit du travail - gestion des RH, bases de l'entreprenariat/intraprenariat, innovation, problématique réelle d’entreprise à résoudre …
    • Se manager : identifier sa posture de manager, Intelligence émotionnelle, Communication interpersonnelle, gestion du temps et des priorités, projet professionnel et techniques de recherche d'emploi
    • Manager : atelier leadership, gestion de projets (industriels), finance pour non financier, communication professionnelle, conduite de réunion et d'entretiens, rédaction de rapports et de brevets
    • S'ouvrir à l'international : anglais professionnel et test TOEIC, communication interculturelle
    Les entreprises pourront ensuite accueillir ces docteurs en stage de 3 mois du 5 février 2018 au 30 avril 2018 (pour tout renseignement : cpe@ec-nantes.fr). Un suivi de qualité est prévu tout le long de la formation avec des tuteurs de projet, des accompagnateurs et des mentors d’entreprise, tous participent à accompagner les docteurs à bien appréhender le marché de l’emploi et à favoriser leur intégration en entreprise. A la fin de la formation, un jury représenté par des mentors de l’entreprise et des représentants de Centrale Nantes, va délibérer pour l’obtention du label CPE pour chaque docteur. Centrale Nantes et Pôle emploi démontrent par ce projet commun leur capacité à préparer ensemble les diplômés aux différentes fonctions et métiers de l’entreprise et à accompagner les évolutions de compétences tout au long de la vie professionnelle. Centrale Nantes, opérateur de formation qui a fait ses preuves autant auprès d’un public jeune que dans le cadre de dispositifs courts de formation, trace des ponts entre le milieu de l’enseignement supérieur et l’entreprise en favorisant l’employabilité de ses stagiaires de formation.]]>
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    SearchBooks révolutionne le monde du livre : une bourse aux livres 2.0 à côté de chez soi ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/searchbooks-revolutionne-monde-livre-bourse-aux-livres-2-0-a-cote-de-chez-soi/ Mon, 11 Dec 2017 16:05:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=31404896 Searchbooks est une interface qui permet la mise en relation entre lecteurs pour l’emprunt, l’échange ou la vente de divers ouvrages à proximité de leur zone géographique. Cette géolocalisation révolutionne véritablement le monde de la lecture, en permettant à chacun d'échanger des livres en toute simplicité, et en favorisant ainsi les échanges entre lecteurs. L'application mobile Searchbooks gratuite et très intuitive, est en cours de finalisation et sera disponible courant octobre, afin de permettre à tous ses utilisateurs d'avoir accès à la lecture où qu'ils se trouvent.

    Soiphia Abdallah souligne, "Searchbooks s’appuie sur la proximité des échanges. Grâce à la géolocalisation, les membres de Searchbooks peuvent trouver en quelques clics tous les ouvrages disponibles à côté de chez eux... et en profiter sans délai et coût d’envoi postal."

    Service complet, Searchbooks réunit tous les services proposés habituellement indépendamment les uns des autres : la vente d’occasion, l’échange de livres ou encore les dons, et propose tous types de livres : des livres pratiques - cuisine, guides de voyages, ouvrages scolaires et d’études - des bandes dessinées, des mangas, des romans, etc., et même des livres plus rares, dédicacés ou en édition limitée. Searchbooks, c'est aussi un blog et un forum où chacun peut discuter librement de ses dernières lectures.

    Soiphia Abdallah poursuit, "Le concept de Searchbooks est unique en son genre, d’une part parce qu’il rassemble tous les services existants en une seule interface et d’autre part parce qu’il permet d’avoir à portée de mains une gigantesque bibliothèque virtuelle pour assouvir sa soif de lecture. Sur Searchbooks, on échange un livre contre un autre, on prête, on emprunte, on achète, on vend... En bref, on donne une seconde vie à nos livres et l’on fait vivre l'art de la lecture entre les uns et les autres !"

      Searchbooks... ou comment ne pas dépenser tout son argent en livres quand on est passionné de lecture En France, près de 13 livres sont vendus chaque seconde, soit 400 millions par an. En cette nouvelle rentrée littéraire, de nombreux nouveaux romans paraîtront d’ici fin octobre pour le plus grand plaisir des éditeurs, libraires et lecteurs... à condition d’avoir le budget pour s’offrir tous les titres qu'on souhaite lire ! Pour tous les passionnés de lecture qui, comme elles, ne font qu’une bouchée d’un livre, les soeurs jumelles Soiphia et Sakina ont imaginé un concept innovant, simple, écologique et économique : Searchbooks. Une plateforme communautaire pour emprunter, échanger, vendre ou acheter en un clic des ouvrages à proximité de chez soi.   Searchbooks : la bourse aux livres 2.0 des passionnés de lecture La lecture est une passion qui peut vite coûter cher... surtout quand la rentrée littéraire nous promet de belles heures d’évasion et d’émotion ! En 2015, 24% des Français ont acheté de 1 à 4 livres, 14% en ont acheté de 5 à 11 et 13% en ont acheté 12 et plus (source : baromètre multi-clients Achats de livres TNS-Sofres)... Avec un prix moyen de 18€ pour un roman à sa sortie, l’achat de livres représente donc un poste de dépenses non négligeable pour tous ceux qui dévorent les livres... sans oublier les étudiants qui doivent étudier de nombreux ouvrages. Parce que Soiphia et Sakina Abdallah connaissent bien les dilemmes des passionnés de lecture, elles ont eu l’idée de développer un concept novateur, une plateforme en ligne inédite pour permettre à tous d’emprunter, d’échanger et de vendre des livres en quelques clics, au plus près de chez soi, sans envois postaux. Lancé depuis quelques mois seulement, le nouveau site Searchbooks compte déjà 900 membres et 343 ouvrages ! A noter : L’inscription sur le site est gratuite jusqu'à fin 2017. A partir de janvier 2018, l’adhésion à la communauté Searchbooks coûtera 19,90 €, soit le prix d’achat d’un livre neuf, pour un accès illimité à tous les services de prêt, échange et achat/vente.   A propos de Soiphia et Sakina Abdallah, co-fondatrices de Searchbooks Soiphia, 29 ans, est diplômée d’un Master 2 MBA spécialisé en Ingénierie Commerciale et Management de projets de l’Ecole de commerce INSEEC de Bordeaux en 2011. Actuellement, elle est responsable de clientèle dans le privé. Son passe-temps favori ? La lecture de mangas et romans fantastiques. Sakina, 29 ans, est diplômée d’un Master 2 MBA Banque et Assurances de l’école de commerce INSEEC de Bordeaux en 2011. Actuellement, elle est commerciale dans le privé pour une grande enseigne spécialisée dans le marketing fidélisation. Son passe-temps favori ? La lecture de BD, romans et mangas. Toutes deux passionnées par la lecture, les soeurs jumelles ont envie de faciliter l’accès à la lecture et de partager leur passion avec d’autres lecteurs. Elles envisagent de créer un réseau… L’idée du projet germe finalement lors de la lecture d’une trilogie. A la fin du deuxième tome, en tant que fans, les soeurs n’ont qu’une envie : connaître la suite le plus vite possible ! Elles se disent que l’idéal serait d’avoir le livre dans la journée ou même dans l’heure qui suit… Peut-être le voisin d’immeuble ou le voisin au coin de la rue a-t-il le 3e tome ? S’il nous le prêtait, on pourrait le lire tout de suite, sans avoir à l’acheter neuf, sans avoir à payer des frais d’envoi ! Le concept de Searchbooks est né ! Plus de 900 membres ont déjà rejoint la communauté Searchbooks… et ça ne fait que commencer ! Searchbooks lance un nouveau site, plus enrichi au niveau des fonctionnalités et plus dynamique. L’ouverture du site à l’Europe est également à l'étude, suite à plusieurs demandes de pays voisins ! Ne cherchez plus ! Cliquez Searchbooks, lisez ! ]]>
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    S'inspirer de la pédagogie innovante du MIT pour enseigner l'Intelligence artificielle à ses élèves, l'exemple de l'ESILV https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sinspirer-de-pedagogie-innovante-mit-enseigner-lintelligence-artificielle-a-eleves-lexemple-de-lesilv/ Wed, 13 Dec 2017 09:48:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32059940 Sous l'impulsion de Clément Duhart, enseignant-chercheur à l'ESILV et chercheur associé au MIT, l'Ecole d'ingénieurs de Paris La Défense met en place des Masters Class, sur la base du volontariat, pour enseigner l'Intelligence Artificielle. Une méthodologie qui a fait ses preuves outre atlantique et suscite déjà l'engouement d'une centaine d'élèves-ingénieurs quel que soit leur niveau d'étude. Pédagogie inversée ++++ Rentré de Boston pour quelques mois, où il effectue des travaux de recherche sur l'écologie et l'Intelligence Artificielle au sein du MIT Media Lab, Clément Duhart a souhaité transposer les méthodes d'enseignement prisées par les grandes universités anglo saxonnes telles que le MIT ou Standford, qui consiste à mutualiser les connaissances des étudiants et capitaliser le savoir sous forme de Master Class. Proposée sous la forme du volontariat, en dehors des cours programmés, la Master Class IA a attiré au fil des 1ères semaines, un nombre croissant d'étudiants grâce au bouche à oreilles. De novembre à Avril, à raison de 3h/semaine, ce sont près de 90 étudiants volontaires (Années 2 à 5, toutes spécialisations confondues) qui apprennent à travailler en autonomie sur un sujet qui dépasse le cadre des disciplines fondamentales et des spécialisations proposées. Une dizaine d'entre eux ont été nommés « Teacher Assistant » (TA) ; ils constituent le bras armé de leur enseignant pour donner le cours : 1h20 d'enseignement suivis de travaux pratiques. Ils choisissent les cours qu'ils vont construire, puis animer, en explorant la multitude des ressources offertes par Internet et notamment des articles de recherche. Ils synthétisent la partie théorique et préparent des travaux pratiques pour les autres et la semaine suivante, c'est un autre sujet préparé par un autre groupe d'élèves. Cette méthode de transmission du savoir agile est renforcée chaque année par les promotions suivantes tant en terme de contenu que de méthodes pédagogiques. Conçu pour eux et par eux, les étudiants découvrent qu'apprendre peut être un jeu et que le secret de la réussite est bien là. Quoi de mieux que le sujet de l'IA comme terrain de jeu ! « Aujourd'hui et demain, les besoins en professionnels du numérique maîtrisant notamment les concepts globaux de l'IA et les usages potentiels vont devenir importants pour accompagner les projets métiers ou les innovations technologiques », estime l'association Pasc@line dans une toute nouvelle étude. Il faut « intégrer le sujet « Intelligence artificielle » dans l'ensemble des cursus des étudiants ingénieurs du numérique ». L'Intelligence Artificielle est un enseignement important à l'ESILV mais c'est un sujet tellement vaste, dynamique et changeant qu'il faut suivre les évolutions en permanence. En outre, il doit être transversal car il s'applique à toutes les spécialités enseignées (Big Data, Finance, Mécanique numérique, Energie). « Grâce aux Master Class, on mutualise les cerveaux de tout le monde et on capitalise le savoir.  Ce mode de fonctionnement cher au MIT, donne le lead aux étudiants » déclare Clément Duhart qui pense « que l'IA ne peut être enseignée que de cette façon-là car il y a tellement d'informations qu'une seule personne ne peut pas suivre l'évolution de cette transition technologique majeure ». Clément Duhart est enseignant-chercheur à l'ESILV. Repéré pendant sa thèse par le Professeur Joseph Paradiso du MIT Media Lab puis invité en tant que doctorant à la fin de son doctorat en 2016, il est reparti 9 mois faire son post-doc au Media Lab en 2017 et a obtenu le statut de chercheur associé du MIT. Clément s'est vu confié le projet de recherche « TidMarsh » qui est un observatoire de vie où réalité virtuelle et intelligence artificielle sont au service de l'écologie. Ingénieur diplômé de l'ECE Paris en 2011, il a obtenu en 2012 son master recherche en Intelligence Artificielle et Décision à l'UPMC puis en 2016 son doctorat à l'Université du Havre dans le domaine de de l'Intelligence Ambiante Organique pour concevoir des éco-systèmes intelligents comme des organismes artificiels.  ]]> 32059940 0 0 0 Pour une meilleure évaluation des chercheurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/meilleure-evaluation-chercheurs/ Thu, 14 Dec 2017 09:46:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32418990 Les représentants des académies des sciences de France, d'Allemagne et de Grande-Bretagne ont remis officiellement à M. Carlos Moedas, Commissaire européen à la recherche, le 8 décembre 2017, une déclaration commune intitulée : « Déclaration de trois académies nationales - Académie des sciences, Leopoldina et Royal Society - sur les bonnes pratiques en matière d'évaluation des chercheurs et des programmes de recherche ». Étant donné l'importance que revêt l'évaluation de la recherche pour assurer une utilisation optimale des financements, le texte expose les lignes directrices dont le respect est jugé indispensable par les trois académies pour de meilleures pratiques en ce domaine. Les principes qui ont guidé la réflexion des trois académies sont les suivants : L'évaluation par les pairs doit rester la pierre angulaire de l'évaluation des chercheurs. Elle doit être assurée par des experts reconnus travaillant selon les normes éthiques les plus élevées et se concentrant sur les mérites intellectuels et les réalisations scientifiques. L'évaluation minutieuse des contenus scientifiques et de la qualité nécessite du temps et des moyens. L'examen par les pairs doit donc être considéré comme une ressource précieuse et le nombre des évaluations devrait être limité au nécessaire. L'exploitation des données bibliométriques ne doit pas se substituer à l'évaluation par les pairs, car un jugement fondé sur les travaux est essentiel. Une trop grande importance accordée aux indicateurs bibliométriques nuit à la créativité scientifique et à l'originalité. Les principales recommandations en termes de bonnes pratiques concernent :
    • La sélection des évaluateurs
    La sélection des évaluateurs devrait être fondée sur leur excellence scientifique et leur intégrité. Leurs réalisations scientifiques devraient être largement reconnues et leurs curriculum vitae et résultats de recherche facilement accessibles.
    • Le processus d'évaluation
    Afin d'éviter la sur-utilisation d'évaluateurs de premier ordre, il est important de réduire le nombre des évaluations et de les limiter aux questions fondamentales que seuls les pairs peuvent juger. Une limite de pages pour les soumissions à tous les processus d'évaluation est nécessaire. La rotation des évaluateurs est essentielle pour éviter l'influence excessive ou répétée des mêmes leaders d'opinion. Les panels d'experts devraient être adaptés pour refléter la diversité des disciplines ou des domaines scientifiques.
    • Les lignes directrices éthiques et les devoirs des évaluateurs
    Les évaluateurs doivent déclarer les conflits d'intérêts possibles avant le processus d'évaluation. La confidentialité des revues d'experts et des discussions dans le panel d'évaluation doit être strictement respectée, pour protéger à la fois les évaluateurs et les personnes évaluées. Les procédures d'évaluation doivent également inclure des mécanismes permettant d'identifier les cas d'analyses biaisées ou inappropriées et de les exclure de toute considération.
    • Les critères d'évaluation
    Les principaux critères doivent être la qualité, l'originalité et l'importance de la recherche scientifique. L'utilisation d'indicateurs bibliométriques ne devrait être considérée que comme une information auxiliaire pour compléter l'évaluation par les pairs, et non comme un substitut à celle-ci. Les facteurs d'impact des revues ne devraient pas être pris en compte. Les indicateurs bibliométriques tels que l'indice H, largement utilisé, ou le nombre de citations, ne doivent être interprétés que par des experts scientifiques capables de situer ces valeurs dans le contexte de chaque discipline. Lire la déclaration commune sur le site de l’Académie des sciences]]>
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    La diversité favorise-t-elle le leadership ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diversite-favorise-t-leadership/ Mon, 18 Dec 2017 15:55:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32762865 Nous discutons habituellement de la façon dont le leadership inclusif favorise la diversité dans les entreprises. Voyons maintenant l’inverse. La diversité favorise-t-elle le leadership ? Les expériences professionnelles et personnelles liées à la diversité contribuent-elles au processus de transformation de l'état d'esprit des dirigeants ? La réponse est oui. La transformation du leadership de Satya Nadella en est un exemple. Satya Nadella est devenu PDG de Microsoft en février 2014 et en moins de quatre ans, il a transformé la culture de l’entreprise en une approche plus empathique ouvrant de nouvelles possibilités d’apprentissage et de coopération entre collaborateurs, mais aussi d’innovation et de compréhension des besoins des clients. Ce changement culturel concerne à la fois la politique RH avec l'embauche d'une main-d'œuvre plus diversifiée, et l'engagement auprès des collaborateurs et des clients pour développer des technologies inspirantes, qui favorisent l'intégration sociale des personnes handicapées. Pour opérer cette transformation de la stratégie et de la culture d'entreprise, SatyaNadella a utilisé, entre autres, quatre dimensions du leadership :
    • l’empathie
    • la compréhension profonde de l'autre
    • la collaboration
    • l’humilité
    L’empathie pour mieux écouter les besoins des employés et favoriser leur créativité ; la compréhension approfondie des besoins des clients ; la collaboration avec des anciens concurrents, dont la valeur avait pu être sous-estimée auparavant ; l’humilité en acceptant les erreurs, les siennes et celles de ses employés, tout en cherchant à apprendre d’elles.   Le handicap de ses deux enfants a aidé Satya Nadella à développer sa vision du leadership inclusif Les compétences et les comportements mentionnés auparavant ont clairement contribué aux fondements du style de leadership inclusif de Nadella. Son combat en tant que père d'un fils atteint d’une sévère paralysie cérébrale et d'une fille avec des difficultés d’apprentissage ont changé sa personnalité. Ces expériences ont aidé à :
    • renforcer son empathie, il a dû apprendre à se mettre à la place de ses enfants pour comprendre leurs besoins ;
    • développer son sens du collectif, grâce à l’expérience de sa famille face à la situation, ainsi qu’au soutien des thérapeutes et des parents d'enfants handicapés autour d'elle ;
    • devenir humble, à coté de ses enfants dans un combat de longue durée fait de réussites et d’échecs.
    Le leadership inclusif ne se produit pas du jour au lendemain SatyaNadella admet qu'il n'a pas changé lui même du jour au lendemain. Il se rappelle clairement de la personne qu’il était avant et après la naissance de son fils. Cette naissance l'a transformé. En plus de s’occuper du handicap de ses enfants, Nadella s’est intéressé naturellement à la communauté des employés handicapés de Microsoft. Il s'est donc engagé plusieurs années avant de devenir PDG dans le soutien de cette communauté, ce qui lui a permis de connaître tous les types de handicap et leurs besoins spécifiques avant de devenir le leader de Microsoft.   Leadership inclusif et performance de l’entreprise Ce que nous pouvons tous retenir de l'exemple de Satya Nadella est que l'empathie est une compétence essentielle pour augmenter la performance d'une entreprise dans un marché en évolution rapide. L’empathie permet à un leader de comprendre la nécessité de développer de nouveaux produits, de créer un cadre sécurisé permettant à chaque talent de faire des essais et des erreurs pour qu'il ou elle puisse innover, de recruter et de retenir des talents et de construire des partenariats stratégiques. Toutes les entreprises ont le potentiel de développer une culture interne basée sur l'empathie et le respect, de façon à favoriser les processus d'apprentissage, que ce soit dans les réussites mais aussi dans les échecs. Cela n'est possible que si le ou la PDG joint le geste à la parole, et encourage les employés en leur montrant qu'il ou elle est avec eux.   La diversité aide à développer des compétences de leadership inclusif Les expériences personnelles et professionnelles modèlent la façon dont les individus évoluent dans leur compréhension et leur réaction face à leur environnement. Les situations liées à la diversité ont le potentiel de créer des contextes dans lesquels les leaders peuvent renforcer un large éventail de compétences au sein de leurs équipes, parmi lesquelles l'empathie. C'est le moyen d'apprendre à gérer des personnes avec des sensibilités différentes et des manières de penser et de se comporter au travail. Plus on fait face aux situations liées à la diversité, comme le handicap, par exemple, plus les leaders, à tous les niveaux, deviennent emphatiques et, implicitement, plus inclusifs. La diversité est un excellent outil de formation pour développer des compétences en leadership. C'est l'une des raisons pour lesquelles il est important pour les entreprises d’introduire de la diversité dans leurs équipes.  

    Iulia Sala consultante en management de la diversité Creative Intersections

    A propos de Iulia Sala Iulia Sala est consultante en management de la diversité. Elle accompagne les organisations dans la construction des politiques diversité et anime des ateliers et des formations sur différentes thématiques liées à la diversité.   A propos de Creative Intersections  Creative Intersections est un cabinet de conseil en stratégie et management de la diversité qui accompagne les organisations dans la promotion de la diversité comme levier de performance organisationnelle et dans la compréhension du potentiel discriminatoire de leurs pratiques et processus. Les champs d’intervention sont variés : formations et ateliers sur la non discrimination, les stéréotypes et les préjugés, le leadership, la prise de décision managériale, la conduite de changement, avec des possibles focus sur le handicap, l’égalité professionnelle femmes/hommes, l’interculturel, l’intergénérationnel, la diversité religieuse, pour managers, RH, recruteurs, référents handicap ; accompagnement dans l’obtention du Label Diversité ; accompagnement dans la construction d’une culture organisationelle inclusive.]]>
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    L’accessibilité pour tous, une priorité pour l’École des Hautes Etudes en Santé Publique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laccessibilite-priorite-lecole-hautes-etudes-sante-publique/ Mon, 18 Dec 2017 15:56:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32775345
  • référent.e handicap DRH ; il . elle prend en charge les agents de l’Ecole participant au recrutement et à l’accompagnement de ceux-ci. Il . Elle s’attache à anticiper et à résoudre les problématiques afférentes principalement au maintien dans l’emploi et aux aménagements de postes.
  • référent.e handicap DE ; il . elle prend en charge les usagers apprenants ainsi que les intervenants pédagogiques de l’EHESP et leurs problématiques afférentes principalement aux aménagements pédagogiques. Il . Elle s’attache à alerter les responsables de formation, suivre les stages et l’insertion professionnelle des apprenants.
  • Parallèlement, de nombreux travaux d’aménagement ont été réalisés depuis plusieurs années permettant à l’EHESP d’être en conformité avec les règles d’accessibilité des ERP pour la rentrée qui s’est déroulée en 2017.  Toutes ces actions concourent à promouvoir un climat d’accueil et de confiance propice  au développement de relations d’échange durables au sein de l’école.

    Hubert Jaspard directeur adjoint EHESP

    A propos de Hubert Jaspard Hubert Jaspard, directeur adjoint à l'EHESP Après avoir obtenu une maîtrise de Sciences Economiques, Hubert Jaspard intègre en 1994  l'ancienne Ecole Nationale de la Santé Publique en qualité d'Elève Directeur d'Hôpital. Il  commence sa carrière en 1996 au Centre Hospitalier d'Epernay (Marne) en qualité de directeur de la stratégie et des finances, avant de devenir en 1999 chef d'établissement de 2 EPHAD dans le Cher. Il coordonne à cette occasion le projet de réhabilitation complète d'un des deux sites. En 2001 , il devient directeur ressources humaines au CHU de Reims (Marne) et conduit la mise en place des 35h de jour et des 32h30 de nuit pour le personnel non médical. Il assure parallèlement deux intérims en qualité de chef d'établissement du CH d'Epernay et de directeur des affaires médicales et de la recherche au CHU de Reims. En 2007, il prend les fonctions de directeur des ressources humaines de Nantes Métropole (Loire-Atlantique) en coordonnant notamment les aspects RH du projet de regroupement des services entre la Ville de Nantes et la Communauté Urbaine de Nantes. Enfin, en 2009, il intègre le CHU de Nantes en qualité de Directeur général adjoint. Il y coordonne notamment l'élaboration de 2 projets d'établissement et le plan pluriannuel de modernisation du CHU de Nantes intégrant le projet de reconstruction complète d'un nouvel hôpital avec l'ensemble des activités de court séjour (horizon 2025). Il assure depuis plusieurs années diverses interventions à l'EHESP (Présider le CHSCT, management stratégique, formation à l'oral des attachés d'administration hospitalière, jury de mémoire des EDH, gardes administratives à l'hôpital) ainsi qu'à l'IPAG de l'Université de Nantes (GRH et fonction publique). Il a par ailleurs été plusieurs fois maître de stage d'élèves directeurs d'hôpital et de stagiaires universitaires (Licence - Master).   A propos de l'EHESP Créée par la Loi de Santé Publique de 2004, l’EHESP est l’école de référence pour les cadres de la santé publique. Localisée sur un campus principal à Rennes, l’EHESP est également présenté sur Paris avec campus à La Plaine Saint Denis. Les quatre missions de l’EHESP sont les suivantes :
    •  assurer la formation des personnes ayant à exercer des fonctions de direction, de gestion, d’inspection ou de contrôle dans les domaines sanitaires, sociaux ou médicosociaux
    •  assurer un enseignement supérieur en matière de santé publique
    •  contribuer aux activités de recherche en santé publique
    •  développer les relations internationales notamment par des échanges avec les établissements dispensant des enseignements comparables.
    L’activité de l’EHESP s’organise autour de 1300 élèves et étudiants reçus chaque année  (980 élèves en formation statutaire - fonction publique -, 400 étudiants niveau master -dont 26% étrangers- et 90 doctorants -dont 28% étrangers). . 90 enseignants permanents, 1300 conférenciers, 360 personnels non enseignant interviennent auprès des élèves fonctionnaires, des étudiants et des stagiaires en formation continue (7800 personnes).]]>
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    Le syndrome d’asperger, on en parle ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/syndrome-dasperger-on-parle/ Mon, 18 Dec 2017 16:00:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32777822 T’es autiste ou quoi ? Il est des mots qui crispent, dérangent, effraient. L’autisme et tout l’imaginaire qui lui est apposé fait partie de ces gros mots. Osons parler du syndrome d’Asperger et là, nous cristallisons les tensions, les appréhensions, les incompréhensions. « Ce mec, c’est un vrai autiste, toujours dans sa bulle », pouvons-nous entendre parfois. « Celle-là, elle est perchée, totalement à côté de la plaque ». « A lui, il ne faut rien lui demander, il ne se mélange pas de toute façon, toujours dans son coin ». Parfois formulées sans méchanceté pour désigner des comportements atypiques ou peu conformes à la « norme », ces remarques s’avèrent bien souvent douloureuses pour ceux qui les reçoivent lorsque ces derniers sont effectivement autistes. Monnaie courante, ces remarques accentuent une singularité parfois mal vécue. On balance à tout va des « t’es autiste ou quoi ? » sans se préoccuper de la réalité que cet état désigne, ni des effets de telles paroles sur les personnes qui en font l’objet.   Le syndrome d’Asperger, de quoi parle-t-on ? Commençons par clarifier un point : l’autisme est pluriel. Chaque personne autiste est unique et il existe autant de formes d’autisme que d’individus (enfant, adolescents ou adultes) qui en sont sujets. C’est pourquoi les experts parlent désormais de Troubles du Spectre Autistique (TSA). D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une personne sur 160 présenterait un TSA en 2017 (même si certaines études tendent à indiquer que cette estimation serait en-deçà de la réalité). Jusqu’à peu, le syndrome d’Asperger était considéré comme une forme d’autisme à part. Aujourd’hui, il figure parmi les TSA. Continuons en précisant un second point : on ne souffre pas d’un TSA. On vit avec. Ainsi, une personne vivant avec un tel trouble présente un certain nombre de caractéristiques, qui, selon les contextes, peuvent être vécues comme des forces ou comme un handicap. Concluons en brossant les spécificités en question. En outre, c’est essentiellement au niveau des interactions sociales et de leur habileté à communiquer que les personnes porteuses du syndrome d’Asperger éprouvent le plus de difficulté. Etablir et entretenir des rapports sociaux, supporter le bruit ou évoluer dans un environnement fortement exposé à de nombreuses stimulations (e.g. visuelles, olfactives, auditives) les met en situation d’inconfort et de vulnérabilité. L’isolement choisi - non subi (!) – est alors source d’apaisement. C’est pourquoi se ressourcer au calme leur est vital. Plus rapidement fatigables que des personnes neurotypiques (i.e. personnes sans TSA), ces personnes sont à l’aise dans une certaine forme de routine. Les changements inopinés sont ainsi anxiogènes et donnent lieu à des contrariétés pouvant s’exprimer au travers d’accès de colère parfois spectaculaires et souvent incompris. Pour autant, ces personnes font montre d’une forte rigueur, d’une grande intelligence, d’un perfectionnisme et d’une mémoire remarquable. Leur regard différent sur le monde est source d’émerveillement et leur logique implacable force l’admiration. Fiables, ces personnes exécutent à la lettre ce qu’elles doivent accomplir pour peu que les directives leur soient clairement exprimées. Les essais-erreurs sont leur mode d’apprentissage pour évoluer dans une société inadaptée à leur mode de fonctionnement inné. Un mode de fonctionnement ni inférieur, ni supérieur. Juste différent. Et au total, c’est surtout leur difficulté à s’emparer des codes qui régissent notre société qui les place en situation de handicap.   Que pouvons-nous faire ? Les TSA compromettent dans de trop nombreux cas la réussite scolaire des personnes qui en sont porteuses. En conséquence, leur insertion sur le marché de l’emploi n’en est que plus difficile ce qui les met en marge de la société. Ainsi, l’OMS nous alerte en soulignant que « dans le monde entier, les personnes atteintes de TSA sont souvent victimes de stigmatisation, de discrimination [et] n’ont pas suffisamment accès aux services et aux aides dont elles ont besoin ». Par conséquent, l’enjeu principal qui se profile touche au diagnostic des personnes porteuses de TSA en vue de leur parfaite inclusion au sein de nos établissements et à terme dans la société. Or, un nombre certain de jeunes adultes ignorent être porteurs de TSA et sont, à tort, identifiés comme dépressifs, bipolaires voire lunatiques. Le rôle des établissements de l’enseignement supérieur est donc central en la matière. À notre niveau, il est loisible de donner à voir ce qu’est l’autisme et d’éveiller les consciences en sensibilisant à ses différentes formes. C’est pourquoi nous pouvons faire de ce mois d’avril un moment d’échange, de découverte et de réflexion, à l’instar de ce qui se fait aux Etats-Unis où le mois d’avril est tout entier consacré à l’autisme (National Autism Awareness Month). Le 2 avril prochain, se tiendra la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme et ce, pour la onzième année consécutive (la première édition s’étant tenue en 2008). Rien ne nous interdit d’organiser des manifestations au cours de ce mois d’avril afin de repousser les frontières de l’ignorance au sujet de l’autisme de haut niveau. Informons et formons-nous sur le sujet. Il le mérite et ces étudiant-e-s nous attendent aussi. Tout nous commande d’agir. Soyons donc au rendez-vous !

    Sabrina Pérugien Enseignante-Chercheure en management Spécialiste de la diversité et de l’inclusion Groupe ESC Clermont

    Pour aller plus loin… Bibliographie
    • Mademoiselle Caroline & Julie Dachez, 2016, La Différence Invisible, Paris : Delcourt.
    • Josef Schovanec & Caroline Glorion, 2015, Comprendre l’autisme pour les nuls, Paris : First.
    • Peter Vermeulen, 2013, Comprendre les personnes autistes de haut niveau, Paris : Dunod.
    Webographie   À propos de Sabrina Pérugien Sabrina Pérugien est docteur ès sciences de gestion spécialiste de l’égalité, des discriminations et de la diversité. Enseignante-chercheure en management, elle enseigne la GRH, le management inclusif, la non-discrimination et la prévention des risques psychosociaux au travail. Auteur d’une thèse dirigée par Isabelle Barth soutenue à l’Université de Strasbourg, sa recherche doctorale porte sur la mise en œuvre d’une culture managériale de la diversité au sein d’une grande école. Chargée de mission diversité auprès de la direction générale de l’EM Strasbourg de 2009 à 2014, elle est recrutée par l’EDHEC en 2015 à l’issue de son doctorat. Elle participe entre autres au développement du MOOC « Les clés du leadership positif » développé par le CNAM, l’ESSEC et l’EDHEC en partenariat avec Passeport Avenir. En septembre dernier, elle rejoint le groupe ESC Clermont en tant que membre du corps professoral permanent.   À propos du Groupe ESC Clermont  ESC Clermont Ecole Supérieure de Commerce depuis 1919, accréditée AACSB depuis 2005 Le Groupe ESC Clermont propose des programmes internationaux Bachelor, Masters, Exécutive dans les domaines du management/commerce/gestion, généralistes ou spécialisés. Forte d’un corps professoral permanent et d’un large réseau de professionnels, avec plus de 12 000 diplômés dans le monde, et dotée depuis 2014 d’un incubateur intramuros, l’École a pour objectif majeur d’accompagner ses étudiants vers une insertion et évolution professionnelle au meilleur niveau. Ses points forts : Programmes en doubles-diplômes/double compétence, alternance, entrepreneuriat, réseau.]]>
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    Comment éveiller et cultiver la sensibilité aux handicaps des élèves ? Focus sur le cursus Ingénieurs Civils des Mines de Saint-Etienne ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eveiller-cultiver-sensibilite-aux-handicaps-eleves-focus-cursus-ingenieurs-civils-mines-de-saint-etienne/ Mon, 18 Dec 2017 15:50:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32777825 actions pédagogiques originales en lien avec le handicap dans le parcours des futurs Ingénieurs Civils des Mines. Chacune de ces actions comporte systématiquement deux éléments essentiels  : d’une part les technologies de pointe qui retiennent bien l’attention des élèves, d’autre part les aspects sociaux et humains qu’ils devront avoir assimilés pour être des managers et/ou ingénieurs « complets » à la fin de leurs études. Des exemples concrets d’actions réalisées en 2017 : En janvier dernier, dans le cadre d’un module Interculturel, un nouvel atelier a été proposé aux élèves de 2e année du cycle ICM. En lien avec le CHU Saint-Etienne et l’entreprise stéphanoise Mégaphone communique, les élèves ont été immergés dans la culture sourde et/ou malentendante. Ils ont rencontré des professionnels du domaine médical (chirurgiens ORL et orthophonistes) et ont assisté à des consultations avec des patients implantés cochléaires. Ils ont également échangé avec des personnes sourdes qui ont parfois fait le choix de ne pas être implantées. Un atelier de découverte et d’initiation à la langue des signes leur a permis d’approcher le langage en tant que fonction sociale. Enfin, un intermédiateur professionnel du Pôle Santé Sourds de Saint-Etienne est venu à leur rencontre et leur a fait découvrir ce métier peu connu. Mis en situation de handicap par le biais de jeux de rôles, puis en immersion réelle pour mieux comprendre ce qui fait obstacle entre soi-même et « l’autre », les participants ont exprimé le fort retentissement que l'atelier a eu sur eux : ouverture d'esprit, compétences humaines liées à l’écoute et au dialogue notamment : autant d'atouts ce qui leur seront utiles dans leur future carrière professionnelle et dans leur vie de citoyens.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]En février, les Dynamo Days ont permis aux élèves des 3 promotions ICM ainsi qu'au personnel de l’école de relever des défis  à impacts sociétaux grâce à une pédagogie inspirée du design thinking. Près d’un tiers des défis a été proposé par des structures qui travaillent au service de personnes en situation de handicap ou en réinsertion, comme par exemple BizonTech, Connectif-Transversal, le Comité Régional d’Education pour la Santé PACA, Oasis Jardin de Cocagne, l’ESAT Atelier du Gier, etc. Les participants ont découvert des activités de développement de produits dédiés ou des services d’accompagnement à la personne.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=Rpicnkk1li4&feature=youtu.be"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Les 3 années du cursus ICM sont marquées par des projets successifs appelés projets « fil rouge ». Là aussi, le handicap a toute sa place : En mai, la journée Handi’Tech, évènement labellisé « Ville en partage » par la mairie de Saint-Etienne, a été élaborée conjointement par la référente handicap et 6 élèves du projet citoyen Handi’Tech, également membres de l’association Handi Mines. Cette journée de sensibilisation est banalisée pour que tous les élèves puissent y participer. La thématique centrale était l’amputation et les dispositifs associés, la rééducation fonctionnelle et la réadaptation sociale, les représentations collectives. Pour chacune des éditions de cette journée alliant systématiquement handicap & innovation technologique, l’angle retenu est inédit et fait état des avancées scientifiques sur un domaine précis. Ainsi, cette année il était question de la mobilité du membre fantôme et de son application dans le contrôle des prothèses myoélectriques, sujet de recherche peu exploré jusqu’à récemment et qui a retenu toute l’attention des élèves et des enseignants-chercheurs de l’établissement. Sur l’année scolaire 2016-2017, l’association L.s’emmêle, qui réalise essentiellement des bijoux adaptés aux prothèses médicales, a pu bénéficier des compétences d’un groupe de 4 élèves de 2e année ICM pour l’aider dans sa transition vers un statut entrepreneurial, dans le cadre d’un PRojet Innovation-Création-Entreprenariat (PRICE). Ce projet a donné l’opportunité à nos élèves de voir comment encourager l'information et la sensibilisation autour du handicap en communiquant de façon positive sur celui-ci, et d’appréhender la problématique de la préservation de l’emploi des personnes en situation de handicap. L’école des Mines de Saint-Etienne souhaite poursuivre ce travail dans le champ du handicap et dynamiser plus encore cette approche, grâce notamment à la mise en place d’un espace de pré-prototypage depuis la rentrée scolaire 2017-2018, à l’acquisition de robots de téléprésence à moyen terme, mais aussi grâce à la consolidation et à l’enrichissement d’actions pédagogiques avec des partenaires d’horizons variés : entreprises, startups, associations, collectivités territoriales, etc.   En résumé, la pédagogie active et participative qui est proposée aux élèves est un moyen de sortir des cours « classiques » et de les mettre dans une posture de pilotes tout au long de leur parcours d’études :
    • recours au design thinking, fondé sur une approche pluridisciplinaire, pour apporter une solution techniquement réalisable, économiquement viable et conforme aux attentes des usagers. L’objectif pour les élèves est de résoudre des défis, tout en acquérant par eux-mêmes des savoirs et des compétences sur le handicap (ex : séances de créativité lors des Dynamo Days)
    • rapprochement avec des acteurs des domaines de la santé, de l’éducation, de l’entreprise et du monde associatif, pour construire des situations auxquelles se confrontent ensuite les élèves, souvent en équipes. Parmi les acquis : des méthodes de travail, des compétences humaines et techniques, des capacités d’innovation et de création (ex : PRojets Innovation-Création-Entreprenariat)
    • décloisonnement des enseignements pour une plus forte interactivité favorisant la créativité (ex : journée Handi’Tech qui convie des intervenants d’horizons différents)
    • développement d’un réseau diversifié pour mener des collaborations riches avec les acteurs de terrain (ex : projets citoyens, participation à des hackathons, concours d’affiches, concours de vidéo, etc.).
      Autant d’activités qui permettent aux élèves, aux enseignants-chercheurs et au personnel administratif d’aborder le handicap régulièrement chaque année. Les approches pédagogiques sont diversifiées, les partenaires et intervenants multiples et divers, tous experts dans leur domaine. L’attractivité et la force de cette approche ont été remarquées et appréciées lors de présentations faites auprès des partenaires et des réseaux, ce qui encourage à poursuivre dans cette voie et à établir de nouvelles connexions avec des établissements moteurs sur cette thématique. L’inspection académique a favorisé une présentation de ces dispositifs aux enseignants référents handicap des collèges de la Loire (42). Depuis lors, plusieurs structures du territoire souhaitent bénéficier d’un accompagnement sur le déploiement d’actions de sensibilisation et/ou de formation.   Pour l’année scolaire 2017-2018, les actions se poursuivront et de nouvelles propositions viendront nourrir les réflexions : Modules Interculturalité : un enrichissement de la proposition sera fait aux élèves. Ces modules auront pour objectif de faire découvrir les moyens humains et les aides techniques de compensation du handicap en entreprise. Les ateliers s'appuieront cette année sur 2 typologies de handicap : la surdité et la trisomie 21, avec des intervenantes de deux structures (Mégaphone et Fa7rh). L'ambition est plus largement d'apprendre à être capable de faire face à son imaginaire et ses stéréotypes pour parvenir à changer son regard et son attitude, de lever ses préjugés, ce qui induira une amélioration de la communication et du comportement de chacun.e avec, pour finalité, une meilleure intégration d’un travailleur en situation de handicap dans l'entreprise. Les moyens et méthodes pédagogiques retenus sont des mises en situations (ateliers sensoriels), photo-expression, jeux pédagogiques, jeux de signes, quiz, échanges et conseils sur le vécu, apports théoriques et pratiques sous forme de débats et d'échanges. Des rencontres avec des professionnels du secteur médical, des porteurs de trisomie 21 et des personnes sourdes en présence d'interprètes sont prévues, en collaboration avec le CHU de Saint-Etienne, le Service d’Aide par le Travail de Trisomie 21 Loire et le Pôle Santé Sourds de Saint-Etienne.   Dynamo Days : l’évènement collaboratif et pluridisciplinaire reviendra dans un format plus condensé (et donc plus dense). Deux journées seront consacrées à cette action : les mardi 27 et mercredi 28 février 2018. L’évènement mettra à contribution les élèves Ingénieurs Civils des Mines et le personnel de Mines Saint-Etienne, avec pour objectif de relever des challenges innovants. Le principe :
    • une démarche co-créative et dynamique, dans un format pédagogique innovant qui donne un aperçu des méthodes de travail présentes dans bien d’autres challenges de type hackathon
    • des défis concrets à relever en équipe, ouverts sur l’extérieur et au service du territoire
    • près de 450 participants (3 promotions d’Ingénieurs Civils des Mines et du personnel de l’école) apportent des réponses aux problématiques concrètes soumises par des entreprises, des startups, des associations, des collectivités ou par un centre d’enseignement et de recherche de l’École.
    L’objectif est de faire prendre conscience des enjeux de notre société et de proposer des solutions concrètes de proximité, appuyées sur une démarche scientifique. Forte de sa position sur le territoire, l’École souhaite cette année placer ses élèves au cœur d’une réflexion sur la thématique de l’autonomie. L’autonomie recoupe bien des champs et peut être par exemple alimentaire, financière, énergétique, matérielle, politique. Elle peut faire référence à des notions comme le handicap, le vieillissement de la population, les modes de déplacement, la précarité, etc. Le déroulé de l’activité :
    • une méthode inspirée du design thinking : des pitchs, des keynotes sur des outils (ex : storyboard, applications mobiles, prototypage, etc.), des séances de créativité, une approche makers
    • des coachs méthodologiques, appelés animateurs
    • des coachs techniques, experts dans les thématiques abordées, appelés mentors
    Les livrables attendus : Deux journées de travail permettront aux équipes, qui travailleront en séances de créativité mais aussi de prototypage, de dépasser le stade de la réflexion et de produire un « objet » ou un document de synthèse répondant à la demande énoncée dès le départ dans le défi. Les projets sont donc concrets et se matérialisent à court ou moyen terme pour les partenaires. L’école est dotée à ce titre d’un fablab et d’ateliers qui seront mis à disposition pour l’évènement. À l’issue des Dynamo Days, les concepts proposés seront soit développés par les structures, soit réalisés dans le cadre de futurs projets d’étudiants (projets citoyens, projets Tech, projets PRICE, projets industriels et de recherche). Les Dynamo Days permettent d’étudier des solutions pour des structures liées au handicap, avec la fabrication d’un objet intégrant une approche design et développement durable ou la rédaction d’une note de synthèse. Comment participer : L’appel à projet est ouvert, le dépôt des défis se fait en ligne : proposer ici un défi Dynamo Days Une adresse mail est également en place pour plus d’informations : dynamodays@emse.fr   Projet citoyen de 1ère année ICM : il s’agit d’un projet proposé par la commission autonomie-handicap à 8 élèves. Il permettra aux élèves de découvrir les avancées technologiques en matière de prise en compte du handicap et de les faire connaître à leurs camarades. Les élèves devront reprendre l’association Handi Mines et travailler sur les aspects suivants : refonte de la page web de l’association, animation sur les réseaux sociaux, programmation d’afterworks à la Maison des Elèves qui héberge une part importante des élèves, ainsi qu’à l’école pour sensibiliser élèves et personnel. Les résultats attendus : assurer la pérennité de l’association Handi Mines et la faire monter en puissance, développer chez les élèves de l’Ecole des Mines une sensibilité accrue aux handicaps qui leur sera utile dans leur vie professionnelle en termes de management de collaborateurs et/ou de relations avec des clients porteurs de handicap, obtenir un prix reconnaissant les actions menées et/ou s’investir dans un challenge (ex : Tremplin avec le prix vidéo TousHanScène, le FreeHandi’se Trophée, etc…), accroître la visibilité de l’école et la faire connaître auprès du grand public comme actrice dans le champ du handicap, faire découvrir les réseaux existants sur le territoire et susciter un intérêt auprès des élèves pour les actions associatives.   Journée Handi’Tech: action de sensibilisation qui aura pour thème l’indépendance et l’autonomie des personnes en situation de handicap, en lien avec l’association d’élèves Handi’Mines. Elle est ouverte aux élèves et au personnel de l’école, au réseau et partenaires de l’école en matière de handicap. Elle allie systématiquement les aspects technologiques et humains. Elle aura lieu le jeudi 24 mai 2018. Inscrivez-vous pour participer auprès de la référente autonomie-handicap : helene.pangot@mines-stetienne.fr

    Hélène Pangot préfète des études & référente autonomie-handicap & égalité femmes Mines Saint-Étienne

    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/6"][vc_single_image image="32786160"][/vc_column][vc_column width="5/6"][vc_column_text]A propos de Hélène Pangot Hélène Pangot est préfète des études, référente autonomie-handicap et référente égalité Femmes.Hommes depuis 2014 à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, après avoir occupé des postes de demand planner dans l’industrie manufacturière, de chargée de mobilité internationale puis de responsable de la scolarité en école d’art et de design. Elle accompagne 450 élèves Ingénieurs Civils des Mines (ICM) tout au long de leurs études et intervient régulièrement dans le cursus pédagogique. Elle travaille avec les équipes enseignantes sur l’ouverture d’esprit et la responsabilisation des élèves, en particulier sur les questions d’interculturalité, de responsabilité sociétale et de handicaps en proposant des activités adaptées.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/6"][vc_single_image image="32786059"][/vc_column][vc_column width="5/6"][vc_column_text]A propos de Mines Saint-Étienne  La culture de l’innovation au service du développement des entreprises Forte de 200 ans d’histoire, Mines Saint-Étienne est implantée sur deux campus, à Saint-Étienne, site historique et à Gardanne en Provence. École interne de l’Institut Mines-Télécom, sa mission est d’accompagner le développement de ses étudiants et de répondre aux besoins des entreprises grâce à une gamme de cursus élargie et des domaines de recherche avancés. Elle évolue dans un contexte international, s’appuie sur de nombreux partenariats universitaires, scientifiques, industriels, tout en étant pleinement intégrée aux politiques de site. Organisée en 5 centres d’enseignement-recherche et un centre de culture scientifique, technique et industrielle, l’École développe ses activités dans 6 domaines d’excellence : Procédés/Énergie, Matériaux, Génie industriel, Environnement, Microélectronique et Santé. Elle compte 430 personnels et 1800 étudiants (formations d’ingénieurs, masters, doctorats et mastères spécialisés).[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Littérature, handicap et construction de soi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/litterature-handicap-construction-de-soi/ Mon, 18 Dec 2017 15:48:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32792209 Dix ans après la loi « handicap » du 11 février 2005, la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a exprimé le souhait de faire de la culture, sous toutes ses formes, une exigence démocratique. Les nombreuses propositions  qui ont été faites par le groupe de travail faciliteront l’accès à la culture pour tous, mais elles donneront surtout aux personnes en situation de handicap le droit d’y être acteurs à part entière. Si les domaines artistiques et culturels qui invitent à la création d’un espace de construction personnelle sont fort nombreux, nous tenterons ici de mettre en exergue le pouvoir de la littérature sur l’âme humaine. A cet égard, la Leçon inaugurale prononcée au Collège de France par Antoine Compagnon en 2006 apporte un précieux éclairage. Il y pose des questions qui ont pour nous un écho particulier : Quelles valeurs la littérature peut-elle créer et transmettre dans le monde actuel ? Quelle place doit-être la sienne dans l’espace public ? Est-elle profitable dans la vie ? Pourquoi défendre sa présence à l’école ? Ces questions illustrent on ne peut mieux ce que peut apporter la littérature : mieux appréhender le monde et le réel dans sa complexité, mieux se comprendre soi-même et les autres. Il s’agit d’un droit dont tout un chacun, qu’il soit valide ou non, doit pouvoir jouir en toute liberté. Pourtant, sommes-nous vraiment placés sur un pied d’égalité face au texte littéraire  en termes d’expérience ? Que peut-il apporter d’autre ou de plus aux personnes en situation de handicap ?  Ces questions peuvent  être différemment posées depuis la nouvelle loi relative à l’accès à la culture  pour tous d’une part et à l’évolution des personnages en situation de handicap dans la littérature d’autre part. La lecture de romans choisis ne laisse en effet jamais indemne celui qui s’y adonne. « Ce vice impuni », pour reprendre la formule de Valéry Larbaud, est une expérience unique de face à soi avec ses atouts, ses faiblesses, ses doutes, et tout ce que l’on ne peut jamais livrer à quiconque. Rien n’est plus exigeant que cette lecture qui nous révèle à nous-mêmes, et c’est à cette lecture-là que nous nous référons. Une citation extraite du Roman expérimental d’Emile Zola reprise par Antoine Compagnon résume clairement cette idée : La vérité est que les chefs d’œuvre du roman contemporain en disent beaucoup plus long sur l’homme et la nature, que de graves ouvrages de philosophie, d’histoire et de critique (…). Le roman demeure un des rares lieux où l’être humain peut encore vivre en toute liberté l’expérience du décentrement si nécessaire à l’ajustement de nos perceptions. Lire un  roman, ce n’est ni plus ni moins accepter d’entrer dans une fiction et de se mettre en péril dans un espace et un temps donnés.  Le jeu en vaut la chandelle car se déprendre de soi pour faire échec au réel le temps d’une fiction s’apparente à un acte de vie. Or, si l’expérience du décentrement  n’est pas chose aisée, elle revêt une dimension toute particulière pour les personnes en situation de handicap souvent trop absorbées par les contraintes auxquelles elles doivent faire face au quotidien. Pour certaines d’entre elles, l’effort à fournir est décuplé. Aussi faut-il préciser que le personnage en situation de handicap a bien longtemps été décrit comme un être incapable d’exister par lui-même, libre de penser et d’assumer pleinement son destin. Dans Notre Dame de Paris de Victor Hugo, Esmeralda aurait-elle été aussi belle si Quasimodo n’avait pas incarné la laideur et la difformité ? Rien n’est moins sûr. Il faudra attendre les années 70 et surtout l’année 2000 pour découvrir, à travers nombre de témoignages,  que les personnes en situation de handicap ont elles aussi  voix au chapitre dans tous les domaines de la vie. Elles peuvent enfin revendiquer une autre forme de singularité en puisant dans ce creuset d’infinis possibles qu’est la littérature.

    Annick Fitoussi Adjointe à la direction des études du cycle ingénieur Responsable pédagogique des promotions L3/L3 New Efrei Paris

    A propos d'Annick Fitoussi Annick Fitoussi est titulaire d’un DEA de Littérature Générale et Comparée et elle est également diplômée de l’EHESS en Sciences du Langage. Elle a enseigné en école et en université l’espagnol, les lettres et la communication pendant plus de 20 ans. Elle a rejoint Efrei Paris en 2001. Elle est aujourd’hui responsable pédagogique de formation et, depuis 4 ans,  responsable du Pôle Egalité des Chances et Diversité et référente Handicap des étudiants en formation initiale et en alternance. Elle est co-auteur avec Brigitte Porée et Mélanie Duval  d’un guide intitulé Accompagner les étudiants handicapés dans les grandes écoles (publication CGE, 2015). Cet article est une synthèse de la communication qui a été faite lors des Rencontres Nationales de la Fedeeh qui ont eu lieu à l’ESSEC à Cergy le 18 novembre 2017.   A propos d'Efrei Paris  Dirigée par Frédéric Meunier, Efrei Paris, école d’ingénieurs généraliste en informatique et numérique, a été fondée en 1936 et forme près de 350 ingénieurs par an. L’école est membre de la CGE, habilitée par la Cti depuis 1957 et labellisée EESPIG. Efrei Paris accueille près de 1 800 élèves, un fablab, plus de 50 associations étudiantes, un incubateur et un laboratoire de recherche sur son campus de 10 000 m2. Les élèves-ingénieurs Efrei Paris construisent leur parcours personnalisé : ils ont le choix parmi 4 prépas intégrées, 12 spécialisations couvrant tous les domaines du numérique, dont 6 intégralement en anglais, 93 possibilités d’échanges internationaux et 13 doubles-diplômes. Forte d’un réseau de plus de 11 000 ingénieurs actifs en France et à l’international, Efrei Paris est en bonne place dans les palmarès et  les dans les classements des DRH de grandes entreprises. Les diplômés Efrei Paris sont surtout appréciés car ils allient compétences scientifiques et techniques aux soft skills indispensables  aujourd’hui pour mener de belles carrières en entreprise.  ]]>
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    Prix OCIRP Handicap : valoriser son engagement, donner l’exemple et partager les bonnes pratiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-ocirp-handicap-valoriser-son-engagement-donner-lexemple-et-partager-les-bonnes-pratiques/ Fri, 15 Dec 2017 13:28:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32792783 La CGE partenaire de la 11ème édition du Prix OCIRP Handicap ! La commission Diversité de la CGE est fière d’être à nouveau partenaire du prestigieux Prix OCIRP Handicap  dans la thématique « Parcours scolaire et enseignement ». Donner l’exemple, partager les bonnes pratiques, … C’est grâce à l’effort collectif que les progrès seront réels et durables en matière d’intégration du handicap. Le Prix OCIRP Acteurs Économiques & Handicap a pour objectif d'encourager, faire connaître et valoriser toutes les actions initiées par l’ensemble des entreprises et organisations privées, publiques ou de l’économie sociale visant à améliorer l’intégration des personnes handicapées et faire de la différence une richesse. Sous la présidence d’honneur d’Axel KAHN, la 11e édition valorise les actions présentées à travers huit thématiques :
    • Accompagnement personnalisé
    • Communication, citoyenneté et loisirs
    • Création d’activités économiques, emploi et sensibilisation
    • Parcours scolaire et enseignement
    • Pratiques et initiatives des branches professionnelles
    • Réalisations et partenariats territoriaux
    • Recherche appliquée et innovations technologiques
    • Vie affective et sexualité
    La date limite de remise des dossiers est fixée au 25 février 2018.   Participer au Prix OCIRP Handicap, c’est valoriser son engagement, donner l’exemple et partager les bonnes pratiques. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site officiel du Prix OCIRP Handicap : www.ocirp.fr[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]Retour sur « Handicap ou pas, pas de force sans fragilité » Lucie Caubel, administratrice de Clubhouse France, offre un plaidoyer vibrant sur les troubles psychiques à l'occasion d'une conférence TEDx "Frontières". Les conférences TEDx sont des cycles de conférences inspirés des conférences TED, créées aux Etats-Unis dans les années 1980 avec l'ambition de diffuser "les idées qui en valent la peine". En juin dernier au Celsa, Lucie Caubel, professionnelle investie dans l'intégration du handicap dans le monde du travail, partage son expérience des troubles psychiatriques et nous livre ses réflexions sur la nécessaire prise en compte des fragilités individuelles, premier pas vers un respect des personnes souffrant de troubles psychiatriques dans le monde de l'entreprise.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=wBK18MUvHIY"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/4"][vc_single_image image="32792784" img_size="large"][/vc_column][vc_column width="3/4"][vc_column_text]Salon Hello handicap : les RDV incontournables de 2018 ! Le plus grand salon de recrutement en ligne dédié aux travailleurs en situation de handicap revient en 2018 avec deux nouvelles éditions nationales placées sous le haut patronage de Emmanuel Macron, Président de la République :
    • Du 26 au 30 mars 2018 avec le Focus Alternance
    • Du 15 au 19 octobre
    Des centaines de recruteurs dans toute la France passeront des entretiens avec des candidats en situation de handicap, sans se déplacer, par téléphone et par tchat. Depuis 2011, à l’initiative de Handicap.fr, en partenariat avec l’AGEFIPH et Pole Emploi, Hello handicap a permis plus de 20.000 embauches, en CDI, CDD, stages, alternance, … dans plus de 500 entreprises. Les candidats peuvent s’inscrire dès maintenant pour être prévenus de l’ouverture de la prochaine édition : https://hello-handicap.fr/

    Lucie Caubel

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    Handi+, l’Onisep au service des lycéens et étudiants en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handi-lonisep-service-lyceens-etudiants-situation-de-handicap/ Mon, 18 Dec 2017 16:07:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32807073 En France, aujourd’hui, plus de 23 000 jeunes en situation de handicap sont engagés dans des études supérieures, se préparant ainsi une meilleure insertion professionnelle. Ils sont deux fois plus nombreux qu’il y a 10 ans. Partant du constat qu’il existe encore de nombreux freins à l’accès de ces jeunes à l’enseignement supérieur et que l’insertion professionnelle est pour eux un enjeu majeur, le groupe de travail handicap national de l’Onisep (Office national d’information sur les enseignements et les professions) s’est positionné sur ce sujet. La mutualisation au service d’une information de proximité Dans le cadre d’une action de mutualisation au sein du réseau Onisep, le groupe de travail a proposé d’enrichir la collection Handi+ avec un nouveau titre.  La particularité de cette collection régionale est d’intégrer toutes les étapes des parcours de formation, de la première scolarité jusqu’à l’insertion professionnelle. Handi+ réunit une information de portée nationale et des informations propres à chaque région, académie et bassin d’emploi. Connaître les ressources dans l’enseignement supérieur Ce numéro, intitulé « Des études supérieures à l’emploi », a pour objectif  d’encourager  les jeunes en situation de handicap à être ambitieux dans leurs choix d’études supérieures et de métiers. Il propose de répondre aux questions que se posent les lycéennes et lycéens en situation de handicap qui souhaitent suivre cette voie. Quels sont les aménagements possibles pour suivre mes cours et passer mes examens ? Qui sont mes principaux interlocuteurs pour trouver mon logement, organiser mes déplacements… ? A quelles aides financières ai-je droit ? Ces jeunes sont nombreux à venir solliciter l’Onisep sur les salons d’orientation ou via la plateforme de réponse aux questions monorientationenligne.fr. En traitant tous les aspects de la vie quotidienne, ce guide aide les jeunes handicapés à mettre toutes les chances de leur côté pour réussir leur parcours dans le supérieur. Aider les jeunes à préparer leur entrée dans la vie active La loi du 11 février 2005 a renforcé l’obligation d’emploi des personnes handicapées. « Des études supérieures à l’emploi » aide les étudiants et étudiantes en situation de handicap à préparer leur insertion professionnelle. Ce guide présente les dispositifs permettant d’aborder le monde professionnel (la semaine pour l’emploi, le service civique…), les aides dans les établissements d’enseignement supérieur, les structures d’accompagnement des salariés et des entreprises, les modalités de reconnaissance du statut de travailleur handicapé. Une diffusion accompagnée sur le terrain « Des études supérieures à l’emploi » a été lancé en 2015. Depuis, il a été déployé dans la plupart des académies, puis au format régional, en France métropolitaine. Sa diffusion est accompagnée localement par les sites et délégations régionales de l’Onisep, au plus près du terrain. Il est destiné aux élèves en situation de handicap de première et de terminale, via les établissements scolaires en direct ou les enseignants référents, les corps d’inspection, les centres d’information et d’orientation, les établissements d’enseignement supérieur (SCUIO-IP, structures handicap,…) et les MDPH. Il convient de souligner que ce numéro est publié, selon les académies ou régions, avec le soutien de partenaires institutionnels ou du monde économique, preuve de l’engagement des acteurs concernés en vue de la qualification et de l’emploi des jeunes en situation de handicap.

    Hélène Legault cheffe du service Handicap Onisep

    À propos de l’Onisep L’Onisep est un établissement public qui relève du ministère de l’Éducation nationale et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. L’Onisep est présent dans la France entière avec son réseau de délégations régionales. Il a pour mission d’informer sur les formations, les métiers  et les secteurs professionnels via ses publications, ses productions numériques et ses services : guides, livres, onisep.fr, onisep.fr/voie-pro, Onisep TV, monorientationenligne.fr,  monstageenligne.fr, Folios, le Kiosque en ligne… L’information des jeunes en situation de handicap, des familles et des équipes éducatives fait partie de ses missions. La dimension du handicap est présente de manière transversale dans les publications et services de l’Onisep, dans une démarche inclusive. Des espaces dédiés au handicap sur le site web et ses pages régionales, via onisep.fr/handicap, une base de données en ligne, des vidéos, des publications, dans la collection Handi+ et Pourquoi pas moi ?, des annuaires et une application mobile, Total Accès, apportent des informations plus spécifiques, souvent illustrées par des témoignages. Retrouvez les actualités de l’Onisep sur  Facebook et twitter.]]>
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    UniLaSalle : des référents handicap dans les associations étudiantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/unilasalle-referents-handicap-associations-etudiantes/ Mon, 18 Dec 2017 16:01:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32807519 Le Comité Interministériel du Handicap du 2 décembre 2016 rappelait l’importance de « Favoriser la réussite des étudiants en améliorant la prise en compte des besoins spécifiques des étudiants handicapés dans toutes les composantes de la vie de campus ». En effet, comme nous le soulignons auprès des étudiants de notre école, la formation d’un ingénieur relève autant de ses apprentissages académiques que des responsabilités qu’il aura su prendre sur un campus, en faveur de l’organisation d’événements ou de projets de solidarités portés au bénéfice de ses camarades. Sur nos campus nous souhaitons que cette « formation intégrale » soit accessible, vécue, et portée par tous.

    En 2012, une dizaine d’associations signaient la charte « Association Étudiante et Handicap » proposée par Starting Block. Ce document mentionnait plus particulièrement la nomination d’un référent handicap dans chaque association. Quatre ans plus tard la Direction de la Mission Éducative et de la Vie Étudiante d’UniLaSalle, qui accompagne la centaine de réalités associatives dans leurs différents projets, intégrait dans la « Charte des associations étudiantes » la nomination d’un référent handicap dans chacune de ces organisations.

    Ces référents reçoivent en début d’année une formation animée par la mission handicap d’UniLaSalle et par l’association Hanploi CED dans le cadre du programme Hanploi & School. Ainsi des conseils leur sont prodigués afin qu’ils puissent travailler aussi bien sur l’accessibilité des temps de vie de leurs équipes (réunions, team building, …) que des événements qu’elles organisent. Ainsi lorsque Michaël Jeremiasz viendra aux Ovalies UniLaSalle, dont il sera l’un des parrains, le 11 mai prochain, il pourra constater les aménagements réalisés grâce à la l’attention et la créativité de ces futurs ingénieurs (plans inclinés, comptoirs rabaissés, signalisation, WC écologique construit aux normes PMR, équipe d’accueil, …) : le plus grand tournois de rugby universitaire à but solidaire européen (3000 personnes pendant 3 jours), accessible à tous !

    Ces référents handicap portent également des projets inclusifs innovants. Ainsi l’association Vach’Expo - qui fédère les passionnés de bovins - a créé le programme Handi-Ferme qui accueille tous les 15 jours une classe d’enfants sourds sur la ferme du campus, pour leur proposer des activités autour de la vache et des produits laitiers. Et chaque année le Jumping universitaire organisé par « LaSalle-en-Selle » propose à des personnes porteuses d’un handicap mental de participer à des activités de Pony Games.

    L’accessibilité de la vie sociale des campus d’UniLaSalle est donc essentielle, aussi bien pour l’épanouissement personnel de l’ensemble des étudiants, mais également pour le développement des talents de créativité et de solidarité de ces futurs ingénieurs et managers.

    Xavier Quernin Éducateur Campus – Chargé de Mission Handicap Institut Polytechnique UniLaSalle

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    Des partenariats qui se développent selon les 3 axes structurant la convention FÉDÉEH-CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/partenariats-se-developpent-selon-3-axes-structurant-convention-fedeeh-cge/ Mon, 18 Dec 2017 15:52:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=32807743 Le 10 mars dernier la FÉDÉEH et la Conférence des Grandes écoles ont signé une convention actant une collaboration que le président de la CGE appelait de ses vœux en ces termes, dès le 10 juin 2010 : « C’est en travaillant conjointement avec les associations étudiantes, des étudiants handicapés, des diplômés handicapés, des experts, et ce très en amont - dès le collège - que nous arriverons à faire bouger les choses en profondeur pour que l’enseignement supérieur dans son ensemble, et les grandes écoles en particulier, soient accessibles à tous, et que cela se sache. Au surplus, les Grandes Ecoles sont nombreuses à agir conjointement avec les entreprises mobilisées par ces mêmes valeurs pour accompagner les étudiants vers la vie professionnelle. C’est pourquoi la CGE apporte son soutien plein et entier à la création de la FÉDÉEH en qui elle voit un levier très intéressant pour améliorer la coordination nationale des actions en faveur des étudiants handicapés, en lien étroit avec nos écoles et les autres acteurs qui partagent les mêmes objectifs. »   Depuis, de façon très empirique, les partenariats n’ont cessées de se développer selon les 3 axes structurant cette convention : Axe 1 : l’enseignement secondaire et la transition vers l’enseignement supérieur
    • Tutorat étudiant d’élèves handicapés :
      • Depuis 2011, la FÉDÉEH essaime le programme PHARES[1] créé à l’ESSEC en 2009. Ce tutorat de développement personnel, hebdomadaire et collectif, accompagne dès la troisième tout élève handicapé de l’enseignement général, technologique ou professionnel, qui souhaite et a le potentiel pour poursuivre des études supérieures quelles qu’elles soient. La grande majorité des 21 établissements hôtes du dispositif sur leur territoire appartient à la CGE.
      • Depuis 2016, la FÉDÉEH coordonne aussi le programme PHRATRIES[2] destiné aux lycéens handicapés scolarisés en ULIS professionnel.
    Dans les deux cas, en plus d’une expérience pédagogique, humaine et citoyenne forte, les étudiants tuteurs développent concrètement une culture inclusive.
    • Pairémulation : la FÉDÉEH met actuellement en place pour les élèves de terminale et les primo-étudiants handicapés un accompagnement par des ainés en situation de handicap.
    • Orientations : La CGE et quelques-uns de ses membres sont également présents sur les espaces handicap que la FÉDÉEH coordonne sur plusieurs salons.
    Axe 2 : Vie étudiante et projets associatifs :
    • Accompagnement des associations : notamment composée de plus de 50 associations et fédérations étudiantes, la FÉDÉEH forme leurs bénévoles (tuteurs, parrains, responsables accessibilité…) et les accompagne à travers des actions de sensibilisation (notamment avec son kit « Hand in Boxe »), d’audit d’accessibilité des lieux de vie étudiante (via l’application J’accède) et d’accueil de ses équipes sportives handi-valides (raids, croisières, sports d’hiver, surf…). Elle met enfin en place avec des entreprises partenaires des prix destinés à soutenir leurs actions.
    • Empowerment des étudiants handicapés : la FÉDÉEH invite ces derniers à rejoindre son réseau de près de 700 jeunes handicapés structuré en une dizaine de groupes thématiques de mutualisation et d’entraide : mobilité internationale ; vie sentimentale ; insertion professionnelle ; bien être ; vie active ; gestion de la douleur ; sport ; cécité et nouvelles technologies ; handicaps invisibles… Cette démarche de pairémulation constitue un puissant vecteur d’épanouissement et de réussite.
    • Bourses d’études : le handicap constituant parfois un surcout financier compromettant la poursuite normale des études, la FÉDÉEH met en place avec des fondations et entreprises des bourses qui comptent annuellement une cinquantaine de lauréats.
    Axe 3 : l’insertion professionnelle
    • Forums de coaching et de recrutement : depuis 2011, sur proposition de LADAPT, la FÉDÉEH déploie 25 à 30 handicafés© « étudiants et jeunes diplômés » annuels, majoritairement sur les forums entreprises des grandes écoles.
    • Week-ends de formation aux techniques de recherche d’emploi : 3 fois dans l’année, divers ateliers sont co-animés par des jeunes handicapés : « simulation d’entretien », « CV et lettre de motivation », « présentation de soi », « dispositifs handicap », « entreprenariat », « réseautage et marché caché », « visibilité sur le web »…
    • Parrainage individuel de jeunes chercheurs d’emploi : notamment par des étudiants en formation RH et des jeunes salariés d’entreprises partenaires.
    La FÉDÉEH est enfin heureuse de collaborer avec la CGE à des actions de plaidoyer, notamment en faveur de l’instauration par l’ONU d’un statut international de l’étudiant en situation de handicap.  Afin de stimuler l’émulation des étudiants, handicapés ou non, en faveur de la réussite des jeunes handicapés, la FÉDÉEH invite les établissements supérieurs à promouvoir auprès d’eux ses 3 Rencontres nationales annuelles au cours desquelles les dynamiques présentées ci-dessus trouvent une incarnation privilégiée. [1] Par-delà le Handicap Avancer et Réussir des Etudes Supérieures [2] Par-delà le Handicap Recevoir un Accompagnement Tuteuré pour se Réaliser et s’Initier à l’Emploi dès le Secondaire

    Samuel Hybois président La FÉDÉEH

    A propos de Samuel Hybois Diplômé de Mines Nancy, c’est lors de son cursus dans cette école que Samuel Hybois a pour la première fois rencontré la Fédéeh. Avec une grand-mère médaillée aux jeux Paralympiques et un père directeur sportif de l’équipe de France paralympique de tir à l’arc, les conditions étaient remplies pour que Samuel s’engage et partage sa vision du handicap. Pour ce faire, il a créé une association pour sensibiliser les étudiants de son campus et changer leur regard sur les personnes en situation de handicap. C’est d’ailleurs lors d’un Handicafé© organisé par la Fédéeh à Nancy que Samuel a eu l’occasion de découvrir la dynamique de la fédération. Puis lors des Rencontres Nationales de novembre 2013, Samuel a rejoint le Bureau national de l’association, qu’il n’a jamais quitté depuis. Désormais doctorant en biomécanique appliquée au fauteuil roulant manuel aux Arts et Métiers sur le campus de Paris, Samuel est aussi président de la Fédéeh, et continue de porter son engagement pour améliorer les conditions d’études, de vie étudiante et d’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap. A propos de « la FÉDÉEH » « Le mouvement des jeunes handinamiques ! » Mouvement national des jeunes mobilisés pour une société inclusive en matière de handicap, la Fédération Étudiante pour une Dynamique Études et Emploi avec un Handicap soutient le déploiement national d'un réseau de plus de 650 jeunes handicapés et de plus de 50 associations et fédérations étudiantes. Avec l'aide des membres de son Conseil ressources (structures spécialisées, établissements supérieurs, entreprises et experts) elle accompagne ses bénévoles dans la mise en place d'actions pour l’autonomie et la réussite des jeunes handicapés : groupes d’entraide, tutorats d'élèves du secondaire, bourses d'études, prix associatifs, défis sportifs, mobilisation des campus, parrainage vers l'emploi et rencontre d'employeurs. La FÉDÉEH manifeste sa culture d’empowerment à travers l’animation de son réseau d'entraide fondé sur l'émulation entre jeunes handicapés et leur participation majoritaire à sa gouvernance. Lauréate de La France s'engage, la FÉDÉEH est agréée association éducative complémentaire de l'enseignement public et association de jeunesse et d'éducation populaire. Elle est notamment membre du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).  ]]>
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    3 fois plus d'étudiants en situation de handicap en 10 ans dans l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3-plus-detudiants-situation-de-handicap-10-ans-lenseignement-superieur/ Mon, 18 Dec 2017 15:53:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33839369 À la rentrée 2015, 23 257 étudiants des établissements d’enseignement supérieur publics se déclarent en situation de handicap soit 1,22 % de la population étudiante[1]. Ce résultat apparaît faible et pourtant il a triplé depuis 2005. Il est indéniable que la loi du 11 février 2005 est pour beaucoup dans ce résultat encourageant mais les voies de progrès sont encore nombreuses. Les freins à l’entrée dans les études supérieures sont encore élevés pour les étudiants en situation de handicap. Les entreprises se plaignent de la difficulté à recruter des étudiants en situation de handicap avec un diplôme de niveau bac+5. Que peuvent faire les établissements d’enseignement supérieur pour améliorer cet état de fait ?
    • Agir en amont de l’entrée dans le supérieur
    Il est important pour un établissement de diffuser sur son territoire l’idée que l’enseignement supérieur est accessible à tous et d’essayer de déconstruire les idées reçues. C’est ce que MBS tente de faire à travers la mise en place du programme PHARES (en partenariat avec la FEDEEH) en accueillant de jeunes collégiens et lycéens en situation de handicap, en travaillant sur leur confiance en eux et en les aidant sur leur orientation. Cela a également l’intérêt de sensibiliser quelques étudiants tuteurs MBS aux difficultés que peuvent rencontrer ces jeunes. On peut également faciliter l’accès aux grandes écoles en créant des bourses Handicap (soutien financier pour l’achat de matériels facilitant la scolarité, aide à la mobilité internationale ou prise en charge de tout ou partie des frais de scolarité).
    • Agir pendant le cursus
    L’égalité des chances passe bien sûr par l’accessibilité du campus. Ceci est un préalable indispensable. Montpellier Business School a également mis en place dans certaines salles de cours le système TWAVOX, à destination des étudiants malentendants. En téléchargeant l’application, l’écoute et la compréhension des cours sont facilitées. Depuis la rentrée 2006, conformément aux dispositions de l'article L. 123-4-1 du code de l’éducation, les établissements d'enseignement supérieur sont chargés de mettre en place les accompagnements nécessaires aux étudiants en situation de handicap pour la réussite de leurs études : aides matérielles et humaines pour le suivi des cours, aménagement des examens. Chaque établissement est libre d’aller aussi loin que possible dans cette aide. Afin de garantir l’égalité des chances, Montpellier Business School propose également des cours de soutien pour les étudiants en situation de handicap qui en font la demande. Par exemple, un étudiant dyslexique ou malentendant pourra bénéficier de cours de soutien en anglais. MBS a également mis en place un réseau de référents handicap répartis dans l’ensemble des services aux étudiants et formés pour répondre à leurs demandes. Les étudiants disposent ainsi d’interlocuteurs privilégiés pour les guider à leur arrivée, faciliter leur intégration et leur réussite. L’établissement d’enseignement supérieur peut également proposer son soutien dans la recherche de stages et/ou d’alternance. MBS propose aux étudiants de rencontrer des entreprises handi-accueillantes deux fois par an : organisation d’un Handicafé en partenariat avec la FEDEEH et des Rencontre Handicap Etudiants/Entreprises en partenariat avec TREMPLIN, pour faciliter la recherche de jobs d’été, de stages ou d’alternance. De même, la sensibilisation de l’ensemble des étudiants est un élément important, ils seront les décideurs de demain dans les entreprises. L’organisation de journées dédiées au handicap et à la mise en situation est désormais classique dans les établissements d’enseignement supérieur. Des informations supplémentaires auprès des étudiants en situation de handicap sont parfois très importantes à donner, comme expliquer ce qu’est une reconnaissance de travailleur handicapé et à quoi cela sert en entreprise.
    •  Agir après le cursus
    Même lorsque l’étudiant handicapé obtient son diplôme Master Grande Ecole, ce n’est pas toujours chose aisée pour lui de trouver un poste, notamment si le handicap est lourd. Il est important que l’école puisse avoir développé des relations privilégiées avec des entreprises partenaires pour faciliter l’intégration professionnelle. Ceci est un travail de longue haleine absolument indispensable. Des associations comme la FEDEEH ou TREMPLIN ont également un rôle très important à jouer de par leurs contacts avec le monde professionnel et c’est très important de les soutenir. [1]  Source : MENESR-DGESIP L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°10 - Avril 2017

    Sophie Gosselin Chargée de mission Santé, Handicap et Développement Durable Direction des Ressources Humaines, de la Diversité et de la RSE Déléguée générale de la Fondation Montpellier Business School pour l’Égalité des chances

      A propos de Sophie Gosselin Après 10 ans d’expérience dans des contextes professionnels divers, je suis depuis 5 ans chargée de mission Développement Durable, Santé et Handicap à Montpellier Business School et Déléguée générale de la fondation Montpellier Business School pour l’égalité des chances depuis avril 2017. Mes fonctions m’ont amenée à mettre en œuvre des projets liés aux trois thématiques précitées (organisation de la Semaine de la Responsabilité Globale, de la journée Handivalides, de handicafés, coordinatrice du programme PHARES, référente développement durable pour la CGE, mise en place d’une commission DD, organisation de la Semaine du bien-être étudiant et de la Semaine de la qualité de vie au travail), tant à destination des étudiants que des personnels, et à travailler de façon très transversale avec l’ensemble des services de MBS.   A propos de Montpellier Business School Fondée en 1897 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier, Montpellier Business School, héritière d’une longue tradition d’enseignement à l’écoute des besoins des entreprises et des marchés, a su faire évoluer continuellement ses enseignements spécialisés en sciences de gestion et du management. La stratégie de l’institution est « d’être une grande école européenne de management de la Région Languedoc-Roussillon, reconnue internationalement pour les valeurs qu’elle promeut, l’excellence académique en matière d’innovation managériale et d’entrepreneuriat qui l’anime et la préoccupation de responsabilité et de performance globales qui caractérise ses fonctionnements, ses parties prenantes et ses résultats ». Pour atteindre cet objectif, Montpellier Business School a adopté des valeurs fortes de diversité, d’ouverture et de responsabilité globale, le tout inspirant sa mission qui est « de former par des programmes d’enseignement supérieur des managers forts de leur diversité, conscients de leur responsabilité globale, aptes à mettre en œuvre esprit d’innovation et esprit d’entreprise dans la réalisation de leurs activités professionnelles et à s’adapter aux changements incessants des environnements locaux, nationaux et internationaux ». La qualité de sa stratégie et de ses résultats est reconnue internationalement. Reconnaissance qu’attestent sa triple accréditation internationale (AACSB, AMBA, EFMD/EPAS), sa place dans le TOP 40 mondial des meilleurs Master in Management du Financial Times 2013, ainsi que son rang dans les classements français.]]>
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    L’entreprise doit se transformer pour séduire les candidats en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentreprise-se-transformer-seduire-candidats-situation-de-handicap/ Mon, 18 Dec 2017 15:51:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33841143 Le diplômé en situation de handicap, un profil rare  A ces difficultés déjà identifiées s’ajoute une pénurie des candidats diplômés en situation de handicap. Environ 70% des personnes handicapés n’ont pas le bac, et seulement 16% ont un niveau supérieur à BAC+2 (sources INSEE). Plus le niveau de qualification est élevé plus il est rare de trouver des candidats. L’entreprise se retrouve donc en position de devoir séduire les jeunes diplômés en leur offrant une vraie perspective de carrière et un accompagnement personnalisé.   Les entreprises doivent former des interlocuteurs compétents La difficulté d’intégrer des candidats en situation de handicap est également liée au niveau de compétence du personnel : recruteurs, référents RH, managers... Une entreprise ne peut offrir un environnement favorable si elle ne développe pas sa capacité d’insertion sociale. Des solutions d’accessibilité existent, grâce notamment à l’innovation technologique. En postulant les candidats cherchent avant tout à pouvoir se projeter dans une entreprise : l’absence d’aménagement (numérique, physique), d’interlocuteur ou de mission handicap représente un frein important. Aujourd’hui il est plus que nécessaire de se concentrer sur le recrutement, et les jeunes diplômés du supérieur en situation de handicap représentent la cible idéale des entreprises. Si bien que le rapport de force s’inverse, obligeant les entreprises à faire l’effort de s’adapter pour permettre aux candidats de trouver leur place et de se développer dans la structure. Les enjeux à venir seront donc bien la sensibilisation, l’installation d’un climat de confiance et l’aménagement – au-delà de l’espace numérique et physique – des compétences en interne. Il ne suffira plus à l’entreprise inclusive de demain de recruter des candidats en situation de handicap, mais bien de leur offrir une intégration réelle et l’opportunité d’un développement de carrière.  

    Xavier Kergall et Maxime Baduel Les Echos

      A propos de Xavier Kergall et Maxime Baduel Le Salon Handicap, Emploi & Achats Responsables est le premier événement du genre qui couvre à la fois la sensibilisation et les conseils d’experts, l’emploi direct et les achats responsables, l’optimisation des contributions des entreprises afin d’accroître l’employabilité des personnes en situation de handicap et le recours au secteur protégé et adapté. Fort du succès rencontré lors des précédentes éditions, le Salon est devenu le rendez-vous national du handicap en entreprise. Xavier Kergall est Directeur Général au sein du Groupe Les Echos (Les Echos Business, Pôle Services aux Entreprises) et initiateur du Salon Handicap, Emploi et Achat Responsable. Maxime Baduel est responsable du pôle d’édition RSE-Diversité-Handicap au sein du Groupe Les Echos.   A propos du Groupe Les Echos Le Groupe Les Echos est aujourd’hui le premier Groupe de Presse Economique et Financière avec une vingtaine de publications papier et électronique. Il est aussi présent sur les arts, la culture et le service aux entreprises notamment avec les marques et les titres suivants : Les Echos, Série Limitée, Lesechos.fr, Enjeux-Les Echos, Investir, Investir Magazine, Investir.fr, Capital Finance, Radio Classique, Connaissance des Arts, Le Salon des Entrepreneurs, Les Echos Conférences, Les Echos Formations, Les Echos Editions, Les Echos Institut, Eurostaf, SID Presse. Filiale du Groupe LVMH, le Groupe Les Echos emploie plus de 600 personnes.]]>
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    Le numéro 37 des Echos de l'AGERA vient de paraître https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/numero-37-echos-de-lagera-vient-de-paraitre/ Fri, 22 Dec 2017 08:00:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33869884 L’AGERA est un Think Tank résolument ouvert. L’Alliance est riche de la diversité de ses membres et nous sommes heureux de voir élargi encore le cercle des adhérents depuis l’été dernier, portant à 42 grandes écoles et un membre correspondant le nombre d’acteurs de l’AGERA. Il nous est apparu naturel de donner la parole aux directeurs des nouvelles structures. Je remercie Yves Alix (ENSSIB), Christophe Beaudouin (EN3S) et Patrick Bouvier (ITII de Lyon) de s’être prêtés au jeu de l’interview. La confrontation des visions, l’engagement et la contribution de tous, anciens et nouveaux membres, ont été la clé du succès de notre séminaire stratégique du mois d’octobre. Merci à tous et rendez-vous le 19 décembre pour partager notre feuille de route 2018-2020 qui positionne l’AGERA comme un réseau d’animation régional, un catalyseur de projets et une instance de dialogue dans un écosystème territorial. Lire les Echos de l'AGERA ]]> 33869884 0 0 0 Réseau des Écoles de la 2ème Chance : création de Mini Entreprises par les décrocheurs et les NEETS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reseau-ecoles-de-2eme-chance-creation-de-mini-entreprises-decrocheurs-neets/ Thu, 21 Dec 2017 08:00:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33883584 En savoir plus Voir la plaquette du Réseau E2C]]> 33883584 0 0 0 S’intéresser aux élèves en situation de handicap pour en « faire » des étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sinteresser-aux-eleves-situation-de-handicap-faire-etudiants/ Mon, 18 Dec 2017 15:54:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33913494 ière année proviennent des filières S et STL dans leur quasi-totalité. Si les dispositifs mis en place dans le secondaire pour accompagner les élèves ESH sont bien rôdés depuis de nombreuses années, la continuité dans les études supérieures n’est pas forcément chose aisée. Aussi, il faut pouvoir envisager une certaine flexibilité dans la formation afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque étudiant concerné (mise en place de tiers-temps supplémentaire, étalement de la formation de davantage de semestres par exemple, adaptation des supports de cours…). Tout cela n’est possible qu’avec une direction ouverte à la problématique et proactive. Il faut également un corps professoral à l’écoute tout comme l’ensemble des services. L’ESCOM Chimie de part la formation diplômante qu’elle délivre se doit donc d’être exemplaire dans ce domaine. Accompagner les étudiants ESH fait donc partie intégrante de ses missions. Le deuxième volet est de montrer si besoin était que le handicap ne doit pas être un facteur de ségrégation, de clivage mais plutôt de cohésion et d’esprit d’ouverture. Aussi, il est important de poursuivre les actions menées dans le secondaire afin que les ingénieurs que l’ESCOM Chimie forme aient en eux cette dimension qui consiste à considérer le handicap comme une « normalité » et non comme à un écart à la « normalité ». C’est grâce à cette politique que l’on gommera petit à petit les différences et que les étudiants ESH seront plus confiants, plus sereins et qu’ils se sentiront peut-être plus libres de parler de leur handicap. C’est dans cet esprit qu’a été proposé aux étudiants le concours TousHanScène chapoté par l’association Tremplin et qui consiste à réaliser de petites vidéos traitant du handicap. Ces deux premiers points n’ont de sens que si les élèves ESH perçoivent la poursuite des études en toute quiétude et non comme un parcours semé d’embuches. C’est pourquoi l’ESCOM Chimie réfléchit à mettre en place à la rentrée 2018 le programme PHARES développé par l’association FÉDÉEH. Conscient qu’on ne peut avancer que tous ensemble, l’expérience accumulée dans ce programme par UniLaSalle est et sera d’une grande aide dans ce projet. Il est également envisagé d’organiser des journées d’immersion pour les lycéens ESH. Cette opération pourrait aller de paire avec le programme PHARES puisque la première phase sera d’aller à la rencontre des élèves dans leurs établissements afin de présenter ces projets. La journée d’immersion sera l’occasion pour un élève de suivre une journée-type d’un étudiant de l’école. Il accompagnera un étudiant volontaire durant cette journée afin de se rendre compte que les études supérieures : oui c’est possible pour tous ! Un grand nombre d’étudiants hésitent encore aujourd’hui à parler de leur handicap de peur d’être stigmatisés, d’être considérés comme des étudiants à part, « favorisés » dans leur formation par des dispositifs particuliers. Notre rôle de formateur est crucial dans ce domaine afin que « handicap » retrouve peu à peu son sens étymologique. Après tout, troquer des objets ou des savoir, quelle différence cela fait-il ?

    Pierre Yves Tigréat responsable pédagogique de la 1ère année de cycle préparatoire référent mission handicap ESCOM Chimie

      A propos de Pierre Yves Tigréat Ingénieur chimiste de l’ENSCP et titulaire d’un doctorat dans le domaine des matériaux, Pierre Yves Tigréat a exercé plusieurs années dans l’enseignement secondaire avant d’intégrer l’ESCOM Chimie en 2012. Tout d’abord enseignant en chimie générale, inorganique et en thermodynamique, il est également responsable pédagogique de la 1ère année de cycle préparatoire intégré depuis 2016 et référent mission handicap depuis 2017.   A propos de l’ESCOM Chimie L’ESCOM Chimie est une école en 5 ans qui forme des ingénieurs chimistes. C’est une association à but non lucratif, fondée en 1957 et dont le diplôme est habilité par la Commission des Titres d’Ingénieurs. Elle est reconnue par le Ministère de l’Enseignement Supérieur comme établissement d’intérêt général et a reçu le label EESPIG. L’école propose une formation tournée vers l’innovation, la chimie verte et le développement durable préparant à une grande diversité de métiers et de secteurs. L’ESCOM Chimie compte près de 650 étudiants chimistes généralistes et un réseau mondial de 3 000 anciens étudiants. Elle est associée à l’Université de Technologie de Compiègne dans son enseignement et sa recherche à travers un département de recherche commun sur les « Transformations intégrées de la matière renouvelable ».]]>
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    2018 : plus que jamais, restons mobilisés pour un enseignement supérieur attractif et ouvert ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2018-plus-jamais-restons-mobilises-enseignement-superieur-attractif-ouvert/ Mon, 18 Dec 2017 16:25:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33944077 L’avènement d’une nouvelle année nous invite à nous projeter dans l’avenir et à nous fixer de nouveaux objectifs. C’est aussi le moment où l’on fait le bilan du chemin parcouru au cours de l’année écoulée. Nous pouvons dire que 2017 a été une année dense pour la CGE et ses écoles membres. Face au train de réforme entrepris par l’État, la CGE a fait des propositions concrètes et a été largement consultée, auditée et écoutée sur de nombreux sujets, notamment l’évolution des processus d’orientation à l’entrée dans le supérieur et la mise en œuvre partagée des attendus des formations, pour laquelle la CGE a récemment signé une charte avec la Cdefi, la CPU et les deux ministres ; le décret sur les stages dans lequel nos principales demandes d’assouplissement ont été prises en compte ; des questions sur lesquelles la CGE s’est fortement mobilisée mais doit poursuivre son action en 2018, comme le projet d’ordonnance sur les regroupements, les conditions de développement des formations courtes, les modèles de financement, la taxe d’apprentissage et la réforme de l’apprentissage. Je remercie ici toutes celles et tous ceux qui ont donné de leur temps et de leur force de conviction pour porter avec nous, de ministère en ministère, de l’Assemblée nationale au Sénat et dans les territoires, la parole de la CGE et de ses écoles membres. Je remercie aussi toutes les personnes impliquées dans  les groupes de travail et commissions qui nourrissent nos propositions et actions pour porter la voix des Grandes écoles dans le débat, peser dans les choix et contribuer à un enrichissement collectif. A l’heure où j’écris ces lignes qui figureront dans ce GrandAngle consacré à l’étudiant en situation de handicap dans l’enseignement supérieur, une délégation de la CGE, de la Fédéeh et de CED-Hanploi rentre de Genève. Après l’avoir présentée au Cabinet du Président de la République, la CGE est allé porter à l’ONU la demande de création d’un Statut International d’Etudiant(e) en Situation de Handicap (SIESH). C’est une action qui doit permettre à tout étudiant français ou étranger et quel que soit son handicap, de bénéficier d’un véritable droit d’accès à l’expérience internationale dans l’enseignement supérieur. Cette action illustre l’engagement de la CGE et de ses Grandes écoles membres, en pointe sur de nombreux dossiers au profit de l’enseignement supérieur tout entier. L’enseignement supérieur français est de grande qualité, ses acteurs sont multiples et complémentaires. Formons le vœu qu’en 2018, alors que la France s’apprête, vingt ans après Bologne, à accueillir la Conférence de Paris en mai 2018, ministères et parlementaires, Grandes écoles et universités, responsables d’établissement, enseignants, étudiants, entreprises et territoires, œuvrent tous ensemble, plus que jamais, pour le développement et le rayonnement international d’un enseignement supérieur français attractif et ouvert. Je vous souhaite une excellente année 2018.

    Anne-Lucie Wack Présidente Conférence des grandes écoles

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    Appel à manifestation d'intérêt (AMI) : Établissement d’Enseignement Supérieur - Orléans Métropole https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/appel-a-manifestation-dinteret-ami-etablissement-denseignement-superieur-orleans-metropole/ Wed, 03 Jan 2018 08:00:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33854326 Orléans, capitale du Centre Val de Loire - Métropole humaine incubatrice de projets Orléans Métropole se fixe pour objectif de figurer parmi les 15 territoires qui comptent en France d’ici une quinzaine d’années. Pour cela, Orléans et son écosystème se sont engagés de façon unie sur un projet de territoire fort et volontariste, qui doit les mener vers une métropole rayonnante au niveau national et attractive au niveau international. Ses nombreux atouts sur le plan de la performance économique, de la recherche scientifique, et des nouvelles technologies, combinés au dynamisme culturel, événementiel et à la qualité de vie, font d’Orléans Métropole un terreau fertile pour accompagner toutes les réussites. Orléans Métropole est un territoire innovant et connecté, son territoire couvre 22 communes avec une population de 279 549 habitants (en 2104), dont 25% de la population active des jeunes de moins de 20 ans. Orléans Métropole est située à la porte des châteaux de la Loire, dans un écrin de verdure entre Sologne, forêt d’Orléans et Beauce, à 1 heure seulement de Paris. Le bouillonnement de la capitale, sans ses inconvénients ! Cette situation géographique privilégiée garantit à ses habitants une grande qualité de vie, à un coût 3 fois moindre qu’en région parisienne. Dans l’objectif de poursuivre l’implantation de sites d’enseignement supérieur en centre-ville, dans des lieux d’exception, et en particulier devant l’opportunité majeure que représente la libération du site Porte Madeleine ancien Hôpital en centre-ville, Orléans Métropole souhaite développer un nouveau campus sur lequel viendra se développer entre autres un pôle Régional « Droit Économie Gestion Commerce », à rayonnement national. Ce projet de développement de nouvelles formations d’enseignement supérieur en centre-ville d’Orléans a été notamment confirmé par les acteurs locaux dans le cadre de financement du CPER 2015 - 2020. Voir l'appel à manifestation d'intérêt]]> 33854326 0 0 0 La Fondation Grenoble INP présente son nouveau slogan #OsezlAvenir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fondation-grenoble-inp-presente-nouveau-slogan-osezlavenir/ Tue, 02 Jan 2018 08:00:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33854916 Le trait d'union entre Grenoble INP et le monde de demain Lors de sa grande soirée annuelle, la Fondation Grenoble INP présente son nouveau slogan et l’engagement qui en découle. Toujours prête à encourager les projets innovants, elle va encore plus loin en choisissant de soutenir des initiatives qui vont véritablement façonner notre avenir. Les trois premiers projets à recevoir ce soutien ont été primés sous le parrainage de Claudie Haigneré. La spationaute française a répondu à l’invitation de la Fondation pour présenter son projet de village sur la Lune. La première femme française à s’être rendue dans l’espace est la mieux placée pour ouvrir ce nouveau chapitre de l’histoire de la Fondation et de Grenoble INP. Un nouvel engagement de la Fondation Grenoble INP Claudie Haigneré s’est engagée dans un projet de village lunaire, aussi visionnaire qu’ambitieux. Il met la technologie au service de l’avenir de l’Humanité. Les défis soulevés par un tel projet touchent aux différentes transitions sociétales du XXIème siècle : digitale, numérique, énergétique, organisationnelle. Des enjeux qui mobilisent la recherche en robotique ou en intelligence artificielle et qui expriment des besoins clairs. Comme par exemple nourrir les habitants, fabriquer sobrement avec les matériaux lunaires, créer une économie circulaire d’un nouveau genre, le tout dans un environnement hostile. Cette initiative a intéressé la Fondation Grenoble INP qui a vu là une opportunité unique pour déployer sa nouvelle initiative « Osez l’Avenir ». Une même vision de l'avenir. Une même approche prospective de la recherche Le projet de Claudie Haigneré d’installer une présence humaine sur la lune ne pouvait que retenir l’attention de la Fondation Grenoble INP qui nourrit la volonté d’aller au-delà de la seule vision consumériste de la technologie. La Fondation Grenoble INP a d’ailleurs décidé de créer un prix annuel éponyme qui sera attribué chaque année par un jury d’experts. Cette année, les trois projets primés « Osez l’Avenir » s’inscrivent dans l’esprit du projet de Claudie Haigneré, marraine de l’édition 2017. Elle remettra elle-même les récompenses aux trois lauréats au cours de la conférence de presse. En savoir plus sur le projet   La fondation Grenoble INP en bref Créée en juillet 2010, la Fondation Grenoble INP a pour objectif de soutenir l’ambition et la stratégie de l’Institut polytechnique de Grenoble, de ses écoles, de ses laboratoires et de ses chercheurs en termes d’excellence scientifique, de rayonnement international et de réussite partagée (citoyenneté et égalité des chances). Grenoble INP forme des ingénieurs créatifs, responsables et engagés pour un monde durable. Sa Fondation contribue au rayonnement des écoles de Grenoble INP en accompagnant les étudiants et les initiatives associatives, en soutenant les projets de recherche des laboratoires et, surtout, en renforçant les liens entre Grenoble INP et les entreprises. Financé par une dotation initiale de ses grands fondateurs et le soutien continu d’entreprises partenaires et de donateurs individuels, les actions de la Fondation sont conçues au bénéfice commun des tous les contributeurs et alignées sur les trois piliers stratégiques de la Fondation : l’excellence, la citoyenneté et le rayonnement international. Le défi est de réussir au plus haut niveau : attirer les meilleurs talents, soutenir la croissance en mettant l’accent sur l’innovation, la recherche et la formation, et, finalement, agir pour les générations futures. La Fondation Grenoble INP regroupe six membres fondateurs (Schneider Electric, UDIMEC, Grenoble INP, EDF, STMicroelectronics, Grenoble INP Alumni) et plus d’une trentaine d’industriels et de partenaires privés mobilisés pour relever les défis de demain, autour d’actions concrètes et des valeurs partagées. POUR + D’INFORMATIONS : www.fondation-grenoble-inp.fr   [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 33854916 0 0 0 Citylab : 10 projets et 2 vainqueurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/citylab-10-projets-2-vainqueurs/ Mon, 01 Jan 2018 08:00:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=33869287 Le 2e hackathon de l’Alliance Centrale-Audencia-Ensa Nantes s’est achevé ce 8 décembre au MEDIACAMPUS. Deux projets se sont démarqués parmi les dix thématiques auxquelles ont répondu les étudiants. Ils ont obtenu le prix du jury et le prix du public, à l’issue de la session de « pitch » de 4 mn. Qui a le mieux imaginé « les interactions entre les habitants et la ville de demain » ? Comment les drones, avatars, robots, citadins et professionnels interagiront-ils autour de bâtiments intelligents et de véhicules autonomes ? Le jury et le public ont rendu le verdict de la deuxième édition du hackathon. Il a été co-organisé par Centrale Nantes, Audencia Business School et l’ensa Nantes. Prix du jury : une logistique urbaine rentable et durable Depuis 30 ans, les villes se sont occupées des flux de personnes. En revanche, il n’y a aucune maîtrise publique pour gérer collectivement la logistique. Résultat : les villes sont envahies de transporteurs créant des problèmes de trafic, de pollution, et de nuisances pour les habitants. La solution ? MyHUB. Les camions restent à l’extérieur de la ville. Les marchandises sont acheminées vers le centre en utilisant les rails (tramways, trains). Dix centres de logistique y sont disséminés dans des zones peu fréquentées. Ce sont les seuls endroits où l’on peut venir retirer ses colis. Pour encourager les habitants à adopter ce fonctionnement, les centres de logistique sont conçus comme des lieux de vie, avec des cafés, restaurants, etc. Ainsi, la logistique est optimisée, plus rentable et plus confortable pour les habitants. Cette problématique avait été soumise par les entreprises Keran (logistique urbaine) et Niji (transformation numérique). Florent Yann Lardic, responsable innovation et développement de Keran, commente : « Les espaces logistiques urbains (ELU) existent déjà. Ce que nous ont apporté les étudiants, c’est d’en faire des lieux de vie. C’est un axe qui n’a jamais été développé par les acteurs de la chaîne logistique ». Prix « coup de cœur du public » : la ville économe Comment interagir dans la ville pour préserver les ressources en eau, et mieux gérer les déchets ? Pour relever ce défi, les étudiants ont imaginé un grand événement de sensibilisation. Une mégastructure en forme de canalisation trône sur une place centrale pendant quelques jours. Les habitants sont invités à rejoindre le lieu à travers des clean-tags (visuels projetés par terre) disséminés dans les rues. Au bout de quelques jours, la structure s’ouvre pour se transformer en 5 modules de sensibilisation. L’objectif ? Faire changer les habitudes en éveillant les consciences :
    • « Modul’ Art » : pour recycler ses déchets en œuvre d’art
    • « Eau précieuse »
    • « Anti-gaspi : « Les bons restes » » : chacun apprend à cuisiner ses restes
    • « Douche froide des révélations » : le participant entre dans une cabine de simulation de douche. Devant lui : un paysage de forêt, qui se désertifie au fur et à mesure qu’il consomme de l’eau.
    • « Tri Basket » : les habitants apprennent à trier les déchets en utilisant les techniques du basketball
    Le thème de ce groupe avait été soumis par l’entreprise SUEZ. L’hybridation des compétences au cœur des solutions imaginées Les projets ont été conçus par dix équipes mixtes rassemblant 106 étudiants ingénieurs, managers et architectes. Ils ont travaillé ensemble les 16, 17 novembre, et lors de cette journée finale. Les groupes étaient évalué sur des productions intermédiaires et un pitch de 4 mn. Les thématiques ont été élaborées par 10 entreprises partenaires. Quelques autres exemples : comment promouvoir l’agriculture urbaine ? Comment créer une application collaborative de recensement du patrimoine universel ? Comment améliorer l’accueil aux urgences, pour les malades et leurs familles ? Tout au long des trois jours, professeurs et experts ont accompagné les groupes d’étudiants. Au programme : méthodologies de créativité et design thinking, pour imaginer des solutions innovantes. Les étudiants sont issus d’Audencia (Mastère Spécialisé® « Stratégie Marketing à l’ère digitale », Mastère Spécialisé® « Marketing, design et création », et Audencia Sciencescom), de l’option Ville Numérique du cursus ingénieur de Centrale Nantes et de l’ensa Nantes où ils suivent l’option « Territoires liquides ». D’après Emeric Peyredieu du Charlat, Directeur Général d’Audencia et Président de l’Alliance : « Citylab démontre que la transdisciplinarité est la source de l’innovation urbaine et sociale apportée par les différents projets. C’est la base de l’alliance de nos trois écoles. Futurs ingénieurs, managers et architectes trouvent les solutions de demain. »  Les entreprises partenaires : Cap Gemini, CHU Nantes, Open Odyssey, ADDRN, Suez, Invirtus Technologies (entreprise incubée au sein de l’alliance), Keran/Niji, Florentaise, Ouest France, Matlo.  Plus d’informations : ]]>
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    La Conférence des grandes écoles vous souhaite une excellente année 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-vous-souhaite-une-excellente-annee-2018/ Mon, 01 Jan 2018 17:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=38916461    ]]> 38916461 0 0 0 3ème séminaire AFDESRI le 19 janvier 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3eme-seminaire-afdesri-19-janvier-2018/ Thu, 04 Jan 2018 15:14:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=39953244 A l'occasion de son assemblée générale annuelle, l'AFDESRi tiendra son troisième séminaire le vendredi 19 janvier prochain, de 9h00 à 12h30, dans les locaux du MENESR, rue Descartes. Pour garder du temps pour les échanges avec la salle tout en laissant plus de temps aux intervenantes, la formule de cette nouvelle édition a été modifiée :
    • la première séquence sera celle de la recherche avec l'intervention de Catherine Marry
    • la deuxième permettra de regarder la place des femmes dans l'ESR à travers le regard de réalisatrices multimédia sur notre monde de l'ESR
    • la troisième séquence permettra de regarder ce qui se passe au delà de nos frontières.
    Voir le programme  ]]>
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    Le Campus Comedy Tour, pépinière de talents peu communs dans les Grandes Ecoles et Universités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/campus-comedy-tour-pepiniere-de-talents-communs-grandes-ecoles-universites/ Fri, 05 Jan 2018 09:00:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40226541

      7 éditions, des chiffres impressionnants 45 villes, 70 écoles partenaires, 85 artistes, 150 dates, 90.000 spectateurs et 600.000 étudiants touchés : voici quelques chiffres des 7 premières éditions qui illustrent l’ampleur prise par le CTT, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 200.000€ en 2016. « Le concept a séduit les Grandes Ecoles et Universités, et aujourd’hui le Festival est devenu un événement phare de la vie étudiante en France », s’enorgueillit Benjamin Demay, qui a inventé le CCT alors qu’il était encore élève à BSB. « Cette année, nous passons à plus de 30 dates sur la nouvelle édition, le gala de clôture se déroulera à La Cigale le 17 mars prochain et sera capté pour une diffusion télé », précise celui qui est dorénavant à la tête d’une société produisant divers festivals et humoristes dont Pierre Croce, également diplômé BSB et l’un des premiers élèves participant au CCT. De la business school à la salle de spectacle ou à YouTube Comme Pierre Croce et ses presque 2 millions d’abonnés à sa chaîne YouTube, ils sont une dizaine de participants au CCT à avoir carrément franchi le pas de la vie d’artiste, ou à s’être servi de cette expérience pour donner à leur carrière une tournure pas forcément attendue pour un diplômé d’école de management. Il y a ainsi, François Guédon (2e édition, KEDGE) dont le spectacle « L'Affaire Guédon » est programmé plus de 100 fois par an et a remporté plusieurs prix ; Nino Arial (2e édition, ESC Pau) avec son spectacle « #NoLimit » et une chaîne YouTube cumulant plus de 80.000 abonnés et 3 millions de vues ; Rayan Djellal (2e édition, Télécom EM), qui a fait de nombreuses premières parties d’humoristes avant de tourner avec son spectacle « Rayan Djellal à découvert » puis de jouer désormais dans la pièce de théâtre à succès « Je t'aime à l’italienne » ; Nordine Ganso (6e édition, INSEEC Bordeaux) a lui aussi assuré de nombreuses premières parties et joue dorénavant son spectacle « Fragilement Drôle », tout comme Alexandre Grave (4e édition, Novancia) et son spectacle « Rien de Grave », ou Mazine, qui est en train de se lancer. D’autres sont devenus chroniqueurs dans différents médias ou ont même arrêté leurs études pour devenir acteurs. Autant de parcours qui montrent qu’au-delà de la rigolade, le CCT est un vrai révélateur de talents singuliers.]]>
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    Cigref - Le numérique : une opportunité pour les talents féminins https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cigref-numerique-opportunite-talents-feminins/ Fri, 05 Jan 2018 10:05:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40240799 Ci-contre la vidéo de l'assemblée générale du Cigref réalisée par MyD-Business [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 40240799 0 0 0 ]]> Audencia remporte le Challenge Innovation Nokia Orange https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-remporte-challenge-innovation-nokia-orange/ Fri, 05 Jan 2018 13:48:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=40302255  « Epi-O », c’est le nom du projet vainqueur du Challenge Innovation Nokia-Orange. Six étudiants d’Audencia, spécialisés en marketing, ont présenté cette innovation lors de la finale ce 15 décembre. L’objectif du challenge ? Proposer une solution novatrice en matière de e-santé. Le bracelet connecté Epi-O imaginé par Audencia délivre automatiquement une injection médicamenteuse en cas de graves crises d’allergies. L’appareil prévient également immédiatement les urgences, le médecin traitant et la famille du patient. Agathe Soissons, étudiante de l’équipe, commente cette expérience : "Ce challenge a été une formidable opportunité. Nous avons découvert de façon très approfondie le secteur de la e-santé, et avons pu confronter notre projet au regard d’un jury au niveau très élevé. Nous sommes fiers d’avoir porté haut les couleurs d’Audencia." Plus de 500 étudiants en France ont participé à la compétition. Les 55 équipes provenaient de 9 écoles et universités. Elles travaillaient sur leurs projets depuis septembre. Le jury était composé de 10 membres. Elisabeth Belois-Fonteix, directrice des ressources humaines de la division Innovation, Marketing et Technologies de Orange, présidait cette finale, accompagnée notamment de Thorsten Robrecht, directeur de la division Advanced Mobile Networks Solutions de Nokia.]]> 40302255 0 0 0 Think Education & Recherche : ils et elles interviendront lors des débats les 30 et 31 janvier 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/think-education-recherche-interviendront-lors-debats-30-31-janvier-2018/ Mon, 08 Jan 2018 15:30:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=41397840 Téléchargez le programme détaillé (PDF) - S’inscrire Les débats de la journée Think Education :
    • International : ces pays devenus incontournables
    • Écoles, universités, nouveaux acteurs : enfin l’ouverture des frontières ?
    • Numérique, fin du diplôme, empowerment : les nouvelles frontières pédagogiques.
    • Où et comment former les étudiants du XXIe siècle ?
    Les débats de la journée Think Recherche :
    • Valorisation et transfert : après 20 ans de réformes, quel modèle retenir ?
    • Établissements, éditeurs, acheteurs, chercheurs : une nouvelle ère
    • Le débat politique : enjeux et financement de la recherche en France
    Ils interviendront lors des débats de Think Education le 30/01 Jean Louis Allard, directeur de l’EI.CESI Simone Bonnafous, IGAENR Jacques Comby, président de l’université Jean Moulin Lyon 3 et président de la commission international de la CPU Elisabeth Crépon, directrice ENSTA Paris Tech et membre du bureau de la Cdefi Olivier Faron, administrateur général du Cnam Frédéric Fotiadu, directeur de l'École Centrale Marseille et président de la Fédération Gay Lussac Jean-Marc Gambaudo, président de l’Université Côte d’Azur Samia Ghozlane, directrice de la Grande Ecole du Numérique Marion Guillou, présidente d’Agreenium Isabelle Huault, présidente de l’université Paris-Dauphine Philippe Jamet, directeur général de l’Institut Mines-Télécom Anne Lalou, directrice générale de la Web School Factory/Innovation Factory (Studialis) Emmanuel Metais, directeur général de l’Edhec Business School Hélène Pinaud, coordinatrice de la Coopération internationale d’Erasmus+ Jean-Marc Rapp, professeur honoraire et recteur émérite de l’Université de Lausanne, président du jury international des initiatives d’excellence Nicole Rege Collet, consultante, experte en pédagogie universitaire, fondatrice et ancienne directrice de l’Institut de développement et d’innovation pédagogiques à l’Université de Strasbourg Thierry Son, CEO de Didask Bruno Studer, président de la commission de la culture et de l'éducation de l’Assemblée nationale Anne Lucie Wack, présidente de la CGE   Ils interviendront lors des débats de Think Recherche le 31/01
    • Philippe Baptiste, directeur de cabinet au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
    • Alain Beretz, directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
    • Mathias Bernard, président de l’Université Clermont Auvergne et président de la commission vie étudiante de la CPU
    • Jean-Luc Beylat, vice-président chargé des écosystèmes innovants et président de Nokia Bells Labs France chez Nokia
    • Nicolas Carboni, président de Satt Conectus Alsace et du réseau CURIE
    • Nicolas Castoldi, directeur de cabinet adjoint au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
    • Amélie de Montchalin, députée de la 6e circonscription de l’Essonne
    • Alain Duprey, directeur général de l’Association des Instituts Carnot
    • Catherine Florentz, première vice-présidente de l’Université de Strasbourg
    • Alain Fuchs, président de PSL Research University, ancien président du CNRS
    • François Gèze, président du groupe des éditeurs universitaires au Syndicat national de l'édition
    • Vincent Marcatté, directeur de l’Institut de Recherche Technologique (IRT)
    • Philippe Mauguin, président directeur général de l’Inra
    • Christine Ollendorff, directrice de la documentation et prospective aux Arts et Métiers - ParisTech
    • Christophe Péralès, président de l’Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la documentation
    • Sylvie Retailleau, présidente de l’Université Paris-Sud
    • Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement au Commissariat Général à l’Investissement
    • Peter Todd, directeur général d’HEC Paris
    L’inscription est obligatoire pour assister à Think Education & Recherche 2018, à l’Université Paris-Dauphine (Paris XVIe arrondissement), les 30 et 31 janvier 2018
    • accès gratuit et réservé en priorité aux abonnés à News Tank.
    • accès payant pour les prestataires non partenaires et non-abonnés à News Tank.
    • pour réserver votre place, rendez-vous ici.
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    Salon des Formations et Métiers aéronautiques les 2, 3 et 4 février 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/salon-formations-metiers-aeronautiques-2-3-4-fevrier-2018/ Mon, 08 Jan 2018 17:11:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=41429559 Du 2 au 4 février 2018 aura lieu la 26e édition du Salon des Formations et Métiers aéronautiques, au musée de l’Air et de l’Espace, sur l’aéroport de Paris-Le Bourget. Ces trois jours seront consacrés à l’information et l’orientation dans les métiers du transport aérien et de l’industrie aéronautique. Ce salon s'inscrit dans un contexte où ces secteurs offrent de fortes possibilités d’embauche, notamment parmi les métiers du pilotage.
    Le magazine Aviation et Pilote organise la 26e édition du salon consacré à l’orientation dans les métiers de l’aéronautique. A cette occasion, il renouvelle son partenariat avec le musée de l’Air et de l’Espace, qui accueille le salon. Le musée est situé sur l'aéroport de Paris-Le Bourget, à quelques kilomètres de Paris. Pour cette nouvelle édition, le salon occupera deux halls mythiques du musée : l’Entre-deux-Guerres et la Cocarde. Ce dernier avait accueilli le salon lors de sa première collaboration avec le musée. Le Salon des Formations et Métiers aéronautiques est l’occasion pour tous de s’informer sur les différentes carrières et filières de formation offertes par le milieu aérien.
    Les professionnels sont disponibles pour répondre aux questions des visiteurs et les conférences sont l’occasion d’aborder les différents cursus de formation, les perspectives d’évolution, les atouts et contraintes d’un métier. Une aide précieuse pour définir ses choix.
    L'édition 2017 a ressemblé plus de 6000 visiteurs, 60 exposants de 8 nationalités et a proposé 31 conférences. L’entrée du salon est gratuite pour tous, avec accès libre au musée.
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    Audencia remporte le Challenge Innovation Nokia Orange https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/audencia-remporte-challenge-innovation-nokia-orange-2/ Thu, 11 Jan 2018 09:26:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=42481043 Une équipe d’étudiants d’Audencia en marketing a remporté la septième édition de la compétition. La finale s’est déroulée ce vendredi 15 décembre. Le thème du challenge était « E-Health » (e-santé). « Epi-O », c’est le nom du projet vainqueur du Challenge Innovation Nokia-Orange. Six étudiants d’Audencia, spécialisés en marketing, ont présenté cette innovation lors de la finale ce 15 décembre. L’objectif du challenge ? Proposer une solution novatrice en matière de e-santé. Le bracelet connecté Epi-O imaginé par Audencia délivre automatiquement une injection médicamenteuse en cas de graves crises d’allergies. L’appareil prévient également immédiatement les urgences, le médecin traitant et la famille du patient. Agathe Soissons, étudiante de l’équipe, commente cette expérience : "Ce challenge a été une formidable opportunité. Nous avons découvert de façon très approfondie le secteur de la e-santé, et avons pu confronter notre projet au regard d’un jury au niveau très élevé. Nous sommes fiers d’avoir porté haut les couleurs d’Audencia." Plus de 500 étudiants en France ont participé à la compétition. Les 55 équipes provenaient de 9 écoles et universités. Elles travaillaient sur leurs projets depuis septembre. Le jury était composé de 10 membres. Elisabeth Belois-Fonteix, directrice des ressources humaines de la division Innovation, Marketing et Technologies de Orange, présidait cette finale, accompagnée notamment de Thorsten Robrecht, directeur de la division Advanced Mobile Networks Solutions de Nokia.]]> 42481043 0 0 0 Lactips élue meilleure start-up innovante, soutenue par Total développement Régional https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lactips-elue-meilleure-start-up-innovante-soutenue-total-developpement-regional/ Thu, 11 Jan 2018 09:51:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=42481045 LACTIPS, une entreprise stéphanoise soutenue par Total Développement Régional grâce au dispositif d’Aide aux PME Innovantes (API), remporte le 1er trophée dédié aux start-ups innovantes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dans 2 catégories : Green Tech et coup de cœur du public. Total Développement Régional (TDR), une structure de Total dédiée au développement des entreprises dans les territoires, accompagne LACTIPS via un prêt de 400K€ depuis l’été 2017 pour accélérer l’industrialisation de son produit innovant : l’ECOLACTIFILM. Ce matériau, fabriqué à partir de protéine de lait, est aujourd’hui le seul produit écoresponsable, complètement biodégradable et hydrosoluble à chaud comme à froid au monde. Une révolution dans l’univers du plastique et une véritable solution écologique aux films plastiques traditionnels. Pour Isabelle Patrier, Directeur de Total Développement Régional  « nous sommes très heureux que LACTIPS rejoigne le portefeuille des entreprises soutenues par Total Développement Régional. Le caractère innovant de leur produit est en ligne avec notre stratégie de promotion de l’innovation française. Le fait que LACTIPS propose un produit respectueux de l’environnement a aussi contribué à la décision de soutien de TDR. Enfin ce prêt est en ligne avec la politique de développement des territoires de TDR puisqu’il contribuera à la création de 22 emplois dans les 3 ans. La création d'emplois pérennes est essentielle pour Total Développement Régional afin de dynamiser l’activité économique des régions. » Ce dispositif permet à LACTIPS d’être accompagnée dans son projet d’innovation à un niveau critique de financement, de la faisabilité du concept à la préparation du lancement industriel du matériau. LACTIPS bénéficie de ce prêt d’amorçage afin d’accélérer l’industrialisation de son matériau innovant avec pour objectif, la création de 22 emplois dans les 3 ans à venir. Total Développement Régional soutient ainsi le développement des entreprises françaises par le biais de 3 dispositifs d’aide :
    • « Soutenir l’emploi » : un prêt entre 20 000 et 50 000 € à taux zéro, sans garantie ni frais de dossier.
    • « Cultiver l’innovation » : un dispositif de prêt entre 200 000 et 500 000 €, au taux de 1% remboursable sur 5 ans avec un différé de remboursement de 2 ans.
    • « Exporter les bonnes idées » : les filiales du Groupe Total à l’étranger et leurs réseaux sont mobilisés afin d’aider les entreprises françaises à prospecter de nouveaux marchés et à se développer à l’international.
    Depuis 10 ans, TDR c’est :
    • Plus de 52 millions € de prêts
    • Près de 1 200 entreprises bénéficiaires
    • Pour le maintien ou la création de près de 21 000 emplois
    Consulter le dépliant - En savoir plus avec le rapport d'activité]]>
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    Concours Atout+3 : un concours commun à 9 Grandes écoles de commerce membres de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-atout3-concours-commun-a-9-grandes-ecoles-de-commerce-membres-de-cge/ Thu, 11 Jan 2018 10:26:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=42496426 Le Concours Atout+3 est un concours commun à 9 Grandes écoles de commerce membres de la CGE réparties sur l’ensemble du territoire français. Il est accessible aux élèves de Terminale et titulaires du Baccalauréat. Les Écoles membres vous offrent l’opportunité d’intégrer leur Programme Bachelor, diplôme visé à Bac+3 par le Ministère de l’Éducation Nationale. Directement après le Bac, bénéficiez d’une pédagogie d’excellence et d’un haut niveau académique qui vous permettront de vous insérer professionnellement une fois diplômés, ou de poursuivre vos études en Master (Bac+5). Les journées de présentation et d’entraînement sont organisées par Atout+3 du 10 janvier au 24 mars. Les JPE se dérouleront dans plusieurs villes à travers la France. Les candidats auront la possibilité de découvrir les écoles membres du concours et de se préparer efficacement aux épreuves écrites (expression écrite, raisonnement logique et ouverture du monde, et anglais) et orales (entretien individuel et oral d’anglais). 9 Grandes écoles membres du concours Atout+3 :
    • Audencia Bachelor (Nantes, Beijing-Chine);
    • Burgundy School of Business (Beaune, Dijon, Lyon, Paris, Oxford-Angleterre);
    • EM Normandie (Caen, Le Havre, Paris, Dublin-Irlande, Oxford-Angleterre) ;
    • EM Strasbourg ;
    • Grenoble École de management (Grenoble, Paris) ;
    • Groupe ESC Clermont ;
    • ICN Business School (Nancy, Nuremberg-Allemagne);
    • La Rochelle Business School ;
    • Télécom École de management – Évry (Evry, Dublin-Irlande, Pforzheim-Allemagne);
    Dates importantes du concours :
    SESSION 1 SESSION 2
    Ouverture des inscriptions 4 décembre 2017 6 février 2018
    Clôture des inscriptions 23 janvier 2018 13 mars 2018
    Epreuves écrites 7 février 2018 7 avril 2018
    Epreuves orales Du 7 au 28 février 2018 Du 7 avril au 12 mai 2018
    Confirmation admission 1er tour 2e tour   Du 9 au 13 mars 2018 Du 29 mars au 3 avril 2018   Du 24 au 28 mai 2018 Du 13 au 18 juin 2018
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    L'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique fête son 10e anniversaire en présence de Madame Agnès BUZYN, Ministre des Solidarités et de la Santé. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-hautes-etudes-sante-publique-fete-10e-anniversaire-presence-de-madame-agnes-buzyn-ministre-solidarites-de-sante/ Fri, 12 Jan 2018 09:02:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=42848135 10 ans de développement en France et à l'international L'école s'est également engagée dans un grand nombre de projets nationaux et internationaux, contribuant à former des cadres de la santé à travers le monde et participant à des recherches avec de grands organismes ou universités prestigieux. L'EHESP a en parallèle assuré sa mission d'animateur d e réseau en santé publique en nouant de multiples partenariats institutionnels et académiques. Une rentrée pour 350 nouveaux élèves Le 4 janvier, les nouveaux élèves fonctionnaires de l'Ecole, tous admis sur concours, ont effectué leur rentrée dans l'une des 13 filières de formation de professionnels de santé*. Une rentrée toute particulière cette année puisqu'elle s'effectue à l'occasion des 10 ans de l'établissement à vocation nationale. A cette occasion, Mme Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, viendra à l'EHESP à Rennes présenter à ces futurs cadres de notre système de santé les enjeux de la nouvelle stratégie nationale de santé 2018-2022 adoptée fin décembre par le gouvernement.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=SsiXlQl9gx4"][vc_empty_space height="64px"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=FuppEBJyRaE"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Une contribution à la nouvelle stratégie nationale de santé En sa qualité d'unique établissement d'enseignement supérieur et de recherche en France dédié à la santé publique, l'EHESP a activement contribué aux travaux préparatoires de la stratégie nationale de santé. Les propositions de l'EHESP visent notamment à mettre en œuvre des dispositifs innovants articulant à la fois formation, recherche, expertise, débat et communication en santé publique. L'EHESP intégrera les axes de la stratégie nationale de santé dans le cadre de son prochain contrat pluriannuel de développement, dont l'élaboration est prévue au cours de l'année 2018.   *Les 13 filières d'enseignement de l'EHESP : Directeur d'hôpital, Directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social, Directeur des soins, Attaché d'administration hospitalière, Ingénieur hospitalier, Inspecteur de l'action sanitaire et sociale, Médecin inspecteur de santé publique, Pharmacien inspecteur de santé publique, Médecin de l'éducation nationale, Médecin inspecteur régional du travail, Ingénieur statutaire du génie sanitaire, Ingénieur d'étude sanitaire, Technicien sanitaire et de sécurité sanitaire.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 42848135 0 0 0 ]]> ]]> La parole aux étudiants 2018 : appel à projets https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parole-aux-etudiants-2018-appel-a-projets/ Mon, 15 Jan 2018 11:12:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=44010068 Le Cercle des économistes a créé les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence en 2001. Elles sont devenues le rendez-vous de réflexion et de débat incontournable du monde économique en France. Étudiant en France, vous avez entre 18 et 28 ans : postez votre contribution écrite (3 à 5 pages) ou dessinée ou vidéo (3 à 5 min) - Avant le 2 avril 2018 à minuit. À gagner :
    • Pour chacun des 3 lauréats : 1.000€
    • Pour 100 étudiants sélectionnes : 1 week-end aux Rencontres Économiques
    • Pour 6 d'entre eux : Devenez journaliste d’un jour à RTL.
    Inscription - Règlement  ]]>
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    Bologne - Paris 2018 : demandez le label https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bologne-paris-2018-demandez-label/ Mon, 15 Jan 2018 14:43:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=44095690 Lire la suite Voir le formulaire de demande de label]]> 44095690 0 0 0 L'ESSEC Business School lance #TrouveTaVoie, le premier MOOC d'aide à l'orientation postbac https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lessec-business-school-lance-trouvetavoie-premier-mooc-daide-a-lorientation-postbac/ Tue, 16 Jan 2018 16:35:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=44417976 Lancement du MOOC #TrouveTaVoie]]> 44417976 0 0 0 Rencontre Ajéduc/CGE 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rencontre-ajeduccge-2018/ Tue, 16 Jan 2018 11:19:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=44418572 Comme chaque année, le Bureau de la CGE présidé par Anne-Lucie Wack, a reçu le mardi 16 janvier 2018, les membres de l'Association  des journalistes éducation-recherche (Ajéduc). Les principaux sujets d'une actualité très riche ont été abordés, ParcourSup, la réforme de l'apprentissage, les formations courtes.. Le prochain rendez-vous avec la presse aura lieu lors de l'assemblée générale de la CGE, le mardi 6 février 2018 à partir de 10h30 à l'ENSA Paris-Belleville (75019). Cette AG accueillera, Simone Bonnafous, Chargée de mission Bologne/Paris 2018 et Sylvie Brunet, présidente de la concertation sur l'apprentissage.]]> 44418572 0 0 0 L’ESSCA soutient Oden, une nouvelle marque de cosmétiques lancée par l’une de ses diplômées https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lessca-soutient-oden-nouvelle-marque-de-cosmetiques-lancee-lune-de-diplomees/ Thu, 18 Jan 2018 08:57:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=45162052 Après plusieurs expériences en entreprise, Marion Weber, diplômée de l’ESSCA School of Management en 2014, réalise son rêve entrepreneurial avec la création de sa marque de cosmétiques, Oden. Sa promesse : des produits 100% naturels, réalisés à partir de plantes françaises, de la récolte des ingrédients à leur assemblage en faisant appel à des agriculteurs locaux. L’ESSCA a eu l’occasion cette année de la récompenser lors de l’édition 2017 de la Bourse Entreprendre*.

    Audacieuse et motivée, Marion Weber - 27 ans - se lance dans les cosmétiques avec la marque Oden. Elle propose aux femmes une gamme d’huiles botaniques riches fabriquées en France. Réalisés à partir de plantes cultivées en France telles que l’onagre, la bourrache, la noisette ou encore la cerise, la marque travaille exclusivement avec des agriculteurs locaux. « Nombreuses sont les marques à revendiquer du ‘Made in France’ en important leurs ingrédients du monde entier, pour ensuite les assembler en France et être agréées. A ce jour, aucune réglementation n’existe quant à l’obligation d’information du grand public sur la provenance des produits. Et c’est bien dommage », explique Marion. Depuis toujours, Marion souhaite entreprendre. Son bac ES en poche, elle se tourne naturellement vers une école de management car les débouchés sont nombreux. Elle choisit l’ESSCA pour sa reconnaissance, l’opportunité d’étudier à l’étranger et l’une de ses spécialisations : l’entrepreneuriat. Après un semestre d’études à Shanghai, riche en souvenirs et en expériences, Marion sélectionne en cinquième année la Majeure Entrepreneuriat. Cette dernière vise à développer les compétences stratégiques, managériales, financières et marketing associées à la gestion de projets et au lancement d’activités nouvelles. Chaque année, une soixantaine d’étudiants environ la choisissent et en sortent parés pour l’entrepreneuriat !   Plusieurs expériences en entreprise avant d’entreprendre La rencontre avec les diplômés devenus entrepreneurs la conforte dans son choix d’entreprendre. Mais, elle décide auparavant de réaliser quelques missions en entreprise. Elle rejoint Balenciaga, en tant que Supply Chain Manager Assistant, l’occasion de découvrir l’univers d’une grande entreprise où elle y apprend notamment la rigueur et l’organisation. Plus tard, elle occupe un poste de commerciale chez Didier Ricaud Conseil avant de rejoindre la startup Wishibam, une marketplace spécialisée dans la mode et la beauté. Durant son expérience chez Wishibam, Marion travaille avec de grandes marques de cosmétiques. Son constat sur la traçabilité des matières premières l’engage dans la réflexion de produits naturels. Au fil des rencontres, elle imagine une ligne de cosmétiques fabriquées par des producteurs engagés. Ainsi, ces huiles sont issues de cultures françaises dont l’impact environnemental est limité et d’origine contrôlée. Grâce à Oden, Marion espère dynamiser la botanique française en relançant, par exemple, la culture de l’amande. Tout en respectant sa volonté de protéger la biodiversité française, les huiles sont produites en quantités limitées.   Des projets plein la tête Oden travaille activement sur une crème hydratante qu’elle souhaite proposer d’ici l’été prochain. La marque planche également sur la commercialisation d’un baume à lèvres riche en huiles végétales, de quoi nous rassurer après la découverte de substances nocives pour la santé dans certains de nos baumes habituels (étude UFC-Que Choisir). Par ailleurs, Oden va prochainement prendre de la hauteur en installant un jardin botanique sur les toits de Paris.

    « Lancer une entreprise est un véritable challenge. Mon conseil aux plus jeunes : entretenez votre curiosité et votre créativité, et partez à la rencontre des autres », conclut Marion.

      * Chaque année depuis 1998, la « Bourse Entreprendre » ESSCA créée en partenariat avec le Réseau des diplômés et l’association des parents d’élèves CAPESSCA récompense les projets de création d’entreprise les plus prometteurs. Au-delà du soutien financier, il s’agit d’un signe d’encouragement très apprécié des jeunes lauréats. 10 projets originaux ont été récompensés pour l’édition 2017.  ]]>
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    Seconde édition des journées Synergiques de l’EPITA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/seconde-edition-journees-synergiques-de-lepita/ Thu, 18 Jan 2018 13:53:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=45243112 journées Synergiques reviennent, dès le 20 janvier 2018, sur le campus parisien de l’EPITA. L’occasion pour l’association Synergie de faire découvrir aux collégien-ne-s le monde du numérique et des nouvelles technologies. S’inscrire aux journées Synergiques (il est possible de s'inscrire à une seule journée ou à plusieurs) 4 grandes thématiques pour des ateliers ludiques Cette seconde manifestation place l’innovation au cœur du projet tout en prônant la mixité dans les métiers de l’informatique. Ce sont les deux chevaux de bataille de l’association Synergie ! Conçus par des étudiants de l'EPITA, ces ateliers entièrement gratuits et ne demandant aucun prérequis technique ont lieu 4 samedis de janvier à mai. Pour chaque session, le déploiement d’une grande thématique liée à l’informatique permet de découvrir au choix Jeux vidéo, Intelligence Artificielle, Web ou Robotique. Le monde passionnant du numérique sera dévoilé aux plus jeunes via ces sujets ultra tendance et porteurs d’innovation.   Gaming, programmation, sciences cognitives… Des initiations pour faire éclore des vocations ! À la fois théorique et pratique, chaque atelier permet d’appréhender des domaines qui font partie intégrante de la formation pluridisciplinaire des futurs ingénieurs de l’EPITA et dans lesquels les possibilités de carrière sont impressionnantes. La matinée débute par la présentation de l’atelier suivie de tutoriels. L’après-midi est, elle, consacrée à la réalisation du projet, grâce à l’expertise des élèves ingénieurs.   L’EPITA, l’école des ingénieur-e-s de demain Ces journées Synergiques s’intègrent dans une volonté manifeste de la part de l’EPITA d’ouvrir les carrières de l’ingénierie informatique au plus grand nombre et tout particulièrement aux filles. L’EPITA a à cœur de prouver que le numérique, qui irrigue tous les secteurs professionnels est un domaine où la femme doit occuper sa place. Et, grande nouveauté cette année, l’atelier organisé le 20 janvier a lieu durant la première Journée Portes Ouvertes de 2018 de l’EPITA !]]> 45243112 0 0 0 Les Métiers de la fibre optique : une filière qui recrute massivement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/metiers-de-fibre-optique-filiere-recrute-massivement/ Mon, 22 Jan 2018 16:12:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=45243109 er au 4 février, sur le stand Métiers de la fibre optique du Mondial des métiers :
    • les TPE/PME pourront échanger avec les représentants des branches professionnelles des perspectives d’emploi et des soutiens pour la formation de leurs salariés (diagnostic GRH, modularisation de l’offre certifiante, parcours d’accès à l’emploi, sourcing, plateaux de formation) ;
    • les salariés et candidats aux métiers de la fibre optique pourront participer à des démonstrations concrètes des métiers, évoquer les nombreuses spécialités ouvertes aux femmes comme aux hommes et en apprendre davantage sur une filière qui recrute dès aujourd’hui massivement.
    La couverture de la France en très haut débit est une priorité pour le Gouvernement : son Plan France Très Haut Débit vise à couvrir l’intégralité du territoire d’ici 2022, dont 28 millions de foyers en fibre optique. La construction des réseaux très haut débit génère de forts besoins en formation de professionnels : le nombre d’emplois nécessaires dépassera 22 000 en 2021. Pour doter ces emplois dans la fibre optique, il faudra mobiliser en moyenne 3800 personnes chaque année (avec une pointe à 7500 personnes en 2021) par la voie du recrutement, de la mobilité interne et de l’intérim. Les besoins en recrutement sont importants sur tous les métiers (dossier métiers ici) de la filière, et certains sont particulièrement en tension. C’est le cas notamment des poseurs de câble, des monteurs-raccordeurs, mais aussi des piqueteurs, dessinateurs, négociateurs de sites et responsables de bureau d’études. C’est pourquoi les branches professionnelles et fédérations concernées (UIMM, SERCE, FFIE, FIEEC, FFT, FIRIP, FNTP, FFB, UNETEL-RST) et leurs OPCA (OPCAIM, OPCALIA, CONSTRUCTYS), réunies au sein d’Objectif Fibre, ont signé avec le Ministère du travail, en lien avec le Ministère de l’économie et l’Agence du numérique, un Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) en mars 2017. Ce dispositif a pour finalité de favoriser le développement des ressources humaines au sein des entreprises. Il constitue un levier de développement de la formation professionnelle, initiale et continue, de l’insertion et de sécurisation des parcours professionnels. L’EDEC concerne l’ensemble des 7500 entreprises de la filière du très haut débit employant 656 000 salariés. La présence d’Objectif Fibre au Mondial des Métiers de Lyon s’inscrit dans ce cadre. ]]>
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    Centrale Nantes : Arnaud Poitou nommé directeur pour cinq ans par Frédérique Vidal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centrale-nantes-arnaud-poitou-nomme-directeur-cinq-ans-frederique-vidal/ Fri, 19 Jan 2018 11:01:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=45570729 Avec l'aimable autorisation de Newstank Arnaud Poitou est nommé directeur de Centrale Nantes pour cinq ans, par un arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en date du 15/01/2018, publié au Bulletin officiel, le 18/01/2018. Cette nomination est en ligne avec le vote du CA de l'école, le 11/12/2017. Après examen des trois candidatures pour le poste, les administrateurs s'étaient uniquement prononcés sur le projet d’Arnaud Poitou, par 22 voix pour, deux contre et deux abstentions. Son projet se base sur le fait que l'école soit « partenaire du projet I-site ». Les candidatures d'Éric Martin, ancien recteur de l’académie de Besançon et de Corinne Subaï, professeure de génie industriel à l’Insa Lyon, n’avaient pas été retenues. Arnaud Poitou, directeur de Centrale Nantes de 2012 à août 2017, n’avait pas été reconduit par la ministre alors qu’il briguait un second mandat. En cause : la décision de l'école de se retirer du projet de fusion avec l’Université de Nantes, dans le cadre de l’I-site dont le site nantais est lauréat. Depuis septembre 2017, c’est Armel de la Bourdonnaye qui était administrateur provisoire.   L’enjeu de l’Isite : « Obtenir un délai de trois à six mois » (A. Poitou) Dans un entretien accordé à News Tank, le 13/12/2017, Arnaud Poitou expliquait son projet pour l'école :

    "Centrale Nantes pourrait rester un EPCSCP qui deviendrait le pivot d’une “school of engineering science and infomation technology". 

    Cette proposition pourrait permettre de dépasser les points d’achoppements entre l’université et l'école, concernant la gestion des RH.

    "Ce qui est en jeu, c’est que le contrat pour l’I-site soit signé fin décembre entre l’ANR et l’université, qui est le porteur du projet. Il faudra donc demander — et je l’espère, obtenir — un délai de trois à six mois."

    Il revenait également sur sa non-reconduction au mois de septembre 2017 :

    "J’ai pris acte que la première gouvernance envisagée n’était plus possible ni pour l'école, ni pour l’université, mais je souhaite que l’école continue à être partenaire de l’I-site. Il peut sembler difficile de sortir d’un débat qui nous a amenés dans l’ornière, mais il faut prendre en compte les modifications législatives en cours."

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    Ma vie de prépa : monographie des élèves de classe préparatoire aux grandes écoles de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vie-de-prepa-monographie-eleves-de-classe-preparatoire-aux-grandes-ecoles-de-management/ Fri, 19 Jan 2018 10:05:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=45571323 « Loin des clichés de jeunes uniformes et besogneux, les élèves de prépas se révèlent divers, modernes et audacieux. En prépa, ils ont continué à s'investir dans leurs activités extrascolaires et développé des qualités comportementales essentielles à leur vie professionnelle. Leur confiance dans l'avenir et leur vision positive du travail n'a pas altéré leur esprit critique et leur volonté d'impacter le monde de l'entreprise pour trouver du sens et s'y épanouir », Manuelle Malot, directrice de l'EDHEC NewGen Talent Centre. Lire l'étude complète Vidéo réalisée par EDHEC Business School [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_single_image image="45576960" img_size="large"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=JIQIN1E0qOY&feature=youtu.be"][/vc_column][/vc_row]]]> 45571323 0 0 0 ]]> Réforme de l’apprentissage: «Le modèle économique des grandes écoles est sous tension» https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reforme-de-lapprentissage-modele-economique-grandes-ecoles-tension/ Mon, 22 Jan 2018 10:07:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=46762292 Les faits - Anne-Lucie Wack est présidente de la Conférence des grandes écoles (CGE) et directrice générale de Montpellier SupAgro. Aujourd’hui, 15 % des diplômés de ces établissements le sont par voie d’apprentissage, l’objectif est d’atteindre 25 % en 2025. Avec l'aimable autorisation de l'Opinion

    Pourquoi l’apprentissage est-il si important pour les grandes écoles ?

    Pour nos établissements, l’apprentissage est une véritable transformation systémique ! L’apprentissage dans le supérieur est possible depuis la réforme Séguin de 1987 mais son développement s’est accéléré ces dernières années. Aujourd’hui, 15 % des diplômés des grandes écoles le sont par la voie de l’apprentissage (10 % en écoles d’ingénieur et 17 % en écoles de management). Notre objectif est de passer à 25 % d’ici à 2025. C’est un nouveau modèle pédagogique et une voie d’excellence et de réussite : les apprentis connaissent une insertion professionnelle encore plus rapide que celle des diplômés par la voie classique. C’est aussi un véritable levier pour l’ouverture sociale : il y a deux fois plus d’élèves issus de milieux modestes dans nos cursus en apprentissage que dans la voie classique. L’étudiant-apprenti est salarié et ne paye pas de frais d’inscription, ce qui lève les craintes liées au coût des études. On stigmatise souvent les grandes écoles sur la question de l’ouverture sociale mais le problème est le même pour les universités au niveau bac +5. On peut même dire que les grandes écoles sont en avance sur le sujet, car nous menons avec les entreprises de nombreux programmes d’accompagnement pour aller au-delà du taux de 30 % de boursiers sur critères sociaux déjà présents dans nos grandes écoles. Lire l'article complet]]>
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    BCG - CGE - Ipsos dévoilent le Baromètre "Talents : ce qu'ils attendent de leur emploi" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bcg-cge-ipsos-devoilent-barometre-talents-quils-attendent-de-emploi/ Tue, 23 Jan 2018 14:47:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=47196004 Lire le Baromètre 2018]]> 47196004 0 0 0 L’Académie de marine et l’ENSTA ParisTech : « l’idée maritime » en partage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lacademie-de-marine-lensta-paristech-lidee-maritime-partage/ Wed, 24 Jan 2018 16:26:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=47571934 L’amiral Alain Coldefy, président de l’Académie de marine et l’ingénieure générale de l’armement Élisabeth Crépon, directrice de l’ENSTA ParisTech ont signé le 25 octobre 2017 un partenariat destiné à promouvoir l’ « idée maritime » qui sous-tend toutes les actions de l’Académie et les formations et recherches du domaine maritime de l’ENSTA ParisTech. Une certaine « idée maritime » Pour l’Académie de marine, promouvoir « l’idée maritime » et donc la « vocation maritime de la France c’est démontrer auprès des pouvoirs publics, des décideurs, de l’opinion, comme du monde universitaire et de la rechercheque cette « vision Maritime » est une donnée essentielle pour l’avenir. Les travaux de l’Académie sur les évolutions, qui sont souvent de vraies mutations, du monde maritime font autorité. Pour l’ENSTA ParisTech, fidèle à son positionnement scientifique affirmé dans le domaine historique du Génie Maritime, cette idée se transmet aux travers des formations et des recherches en transport maritime, énergies offshore et océanographie, très prisées par les étudiants et par les entreprises notamment de Défense. A titre d’exemple, on peut citer les partenariats conclus depuis de longue date entre l’Ecole et Naval Group, le plus récent étant la création d’un laboratoire commun d’innovation en intelligence artificielle. Ce thème entre complétement dans les préoccupations de l’Académie qui encourage « les progrès scientifiques et techniques qui marquent l'évolution continue du navire ». Un échange mutuel Le partenariat va permettre aux membres de l’Académie de marine un accès facilité aux différents événements organisés par l’ENSTA ParisTech au profit de ses étudiants et personnels, par exemple des interventions dans des conférences thématiques où ils pourront apporter leur expérience comme « Le rendez-vous du Monde Maritime » organisé chaque année par le groupe ENSTA. De même, les enseignants-chercheurs du domaine maritime de l’ENSTA ParisTech pourront participer aux événements organisés par l’Académie de marine, par exemple aux cycles de conférence et aux travaux qui traitent de tous les grands sujets de l’actualité maritime : que ce soit le changement climatique et météorologique, la sismique marine, la formation des marins, le défi des ports, les révolutions technologiques dans la conception et la réalisation de navires, les enjeux économiques et stratégiques maritimes de demain, permettant ainsi aux membres « de rafraîchir ou compléter leurs connaissances ». L’Académie de marine apportera également un soutien aux projets des étudiants et des anciens élèves de l’ENSTA ParisTech, dont certains sont des membres éminents de l’Académie, afin qu’ils portent toujours plus loin et plus haut « l’idée maritime ».]]> 47571934 0 0 0 Clément Jacquelin, diplômé de Grenoble INP – Génie industriel, équipe les plus grands biathlètes internationaux pour les Jeux Olympiques d’hiver 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clement-jacquelin-diplome-de-grenoble-inp-genie-industriel-equipe-plus-grands-biathletes-internationaux-jeux-olympiques-dhiver-2018/ Thu, 25 Jan 2018 10:35:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=47973637 Aux JO d’hiver 2018, Martin Fourcade, le porte drapeau tricolore et le plus titré des athlètes français sélectionnés pour les JO de Pyeongchang, sera équipé de pièces spécifiquesproduites par la société Athletics 3D, fondée par Clément Jaquelin, diplômé de Grenoble INP – Génie industriel. Il ne sera pas le seul : son frère Emilien Jacquelinet Simon Fourcade,ainsi que les Canadiens Nathan Smith et Sarah Beaudry, ont eux aussi décidé de faire confiance à la jeune start-up, qui équipe également le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen, athlète le plus médaillé des Jeux Olympiques d’hiver. Créée en 2017, Athletics 3D est spécialisée dans la conception de produits ultra-personnalisés pour les sportifs de haut niveau, qu’elle produit en se fondant sur les technologies de fabrication additive les plus avancées. « Le matériel standard présente de nombreuses zones d’inconfort, souligne le jeune entrepreneur. J’ai débuté en 2016 en voulant créer une crosse de carabine 100% sur mesure, pour faire corps avec mon matériel et passer de 88 à 90% de réussite au tir. » La start-up s’entoure d’athlètes de renom pour la réalisation de produits d’exception. Ces six athlètes participeront aux JO d’hiver, du 9 au 25 février 2018. Biathlète lui-même, champion du Monde de Biathlon Juniors 2009 et membre des équipes de France en 2010, Clément Jacquelin a bénéficié du statut de Sportif de haut niveau dès son entrée à La Prépa des INP en 2010. En 2015, il est le premier à bénéficier d’une bourse sportive de la Fondation Grenoble INP pour soutenir son double projet sportif et universitaire. Jusqu’en 2016 et la validation de son diplôme, il a ainsi pu continuer à pratiquer le biathlon en compétition tout en faisant ses études d’ingénieur. Il a également obtenu le statut d’étudiant entrepreneur pendant ses études en ingénierie de produit à Grenoble INP - Génie industriel, ce qui lui a permis de peaufiner son concept de produits ultra-personnalisés avec le soutien du corps enseignant, de bénéficier d’un accès privilégié à des équipements exceptionnels et de transformer ses périodes de stages pour monter son projet d’entreprise.   Un concept innovant né dans les murs de Grenoble INP Dès sa première année de cycle ingénieur, Clément Jacquelin passe pas mal de son temps libre sur la plate-forme Gi-Nova de l’AIP Primeca Dauphiné Savoie, équipée pour supporter des activités d'enseignement, de recherche et de R&D, telles que la réalisation de prototypes, la fabrication additive, l'analyse environnementale produit, l'ingénierie immersive et la réalité virtuelle, la rétroconception, le lean manufacturing. Grâce à ces équipements, Clément Jacquelin repousse les limites des technologies de numérisation 3D afin de concevoir une crosse épousant parfaitement son anatomie.Certaines pièces en titane sont réalisées sur l’EBM (Electron BeamMelting, fusion par faisceau d’électrons), une machine d’impression 3D pour pièces métalliques dont il n’existe que quelques exemplaires en France. Grâce au statut d’étudiant entrepreneur en 2016 et 2017, il a pu consacrer les six mois de son Projet de Fin d’Etudes (PFE) à peaufiner son projet, et un brevet a été déposé en partenariat avec la filiale de valorisation de Grenoble INP (IESA). Le jeune entrepreneur collectionne les distinctions : son projet est lauréat du Prix Tremplin du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, lauréat du concours Pitch de la CCI de Grenoble, et nominé aux Trophées des Ingénieurs du Futur 2017 (Usine Nouvelle). Le dimanche 18 février 2018, à la Cité des Sciences et de l’Industrie, Athletics 3D présente sa toute dernière crosse de biathlon novatrice, fruit d’un partenariat avec Zeiss Métrologie, Zortrax SA et Valla SA. Cet évènement sera aussi l’occasion de partager la Mass-Start de biathlon, épreuve majeure de ces Jeux  Olympiques, avec ses partenaires et le public.   A propos du statut d’étudiant entrepreneur à Grenoble INP Un statut national étudiant-entrepreneur Depuis 2014, les étudiants de Grenoble INP porteurs d’un projet d’entreprise peuvent y consacrer leur projet de fin d’études (PFE) et bénéficier d’un aménagement de scolarité, d'un accompagnement individualisé et d'une meilleure visibilité auprès des partenaires socio-économiques. Les jeunes ingénieurs ont la possibilité, grâce à leur statut d’étudiant-entrepreneur, de s’inscrire à un diplôme inter-universitaire (DIU) de l’Université Grenoble Alpes pour bénéficier d’une couverture sociale et poursuivre le développement de leur projet dans les meilleures conditions. Quelques chiffres Périmètre Grenoble INP
    • 21 étudiants-entrepreneurs en 2016-2017, dont 16 entrants et 5 renouvellements
    • 13 projets d’entreprise, dont 5 collaboratifs Périmètre communauté universitaire du site grenoblois
    • Pépite OZER : 111 étudiants-entrepreneurs ont bénéficié de ce statut en 2016-2017
    • Nombre d’entreprises créées par des étudiants-entrepreneurs : 39 depuis 2014
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    Signature d’un accord de partenariat entre l’ENAC et l’APEX Flight Academy de Taiwan https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/signature-dun-accord-de-partenariat-entre-lenac-lapex-flight-academy-de-taiwan/ Thu, 25 Jan 2018 15:07:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=48041231 Les compagnies aériennes peinent à former et à recruter des pilotes de ligne. Le  rapport sur le marché de l’aérien mondial publié par la « Canadian Aviation Electronics » en juin 2017 confirme cette tendance et prévoit une pénurie de pilotes de ligne pour les 10 prochaines années à venir. Actuellement au nombre de 290.000 à travers le monde,  le rapport stipule que pour pallier la hausse et l’intensification du traffic mondial, les compagnies aériennes devront recruter jusqu’à 255.000 pilotes supplémentaires.  Dans ce contexte, l'ENAC et l'APEX Flight Academy ont signé, le 10 janvier 2018, un accord de partenariat pour fournir une solution de formation d’excellence ab-initio* intégrée aux compagnies aériennes et aux futurs pilotes de l'APEX Flight Academy à Taiwan. Des programmes d’excellence certifiés par l’agence européenne de la sécurité aérienne (easa) L'ENAC devient le partenaire stratégique et de référence de l'APEX Flight Academy pour renforcer ses capacités de formation dans le but d'atteindre et de maintenir le niveau de qualité exigé par l’ENAC ainsi que par les normes de l’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Cet objectif sera atteint grâce à une étroite collaboration entre les deux écoles afin de normaliser et de superviser l'organisation de formation au pilotage de l'APEX Flight Academy. Sur la base de son expérience en matière de formation ab-initio et de coopération avec d'autres écoles de pilotage, l'ENAC fera bénéficier l'APEX Flight Academy de toute son expérience et de son savoir-faire. L'APEX sera un centre ENAC, dont le contenu et l’organisation de sa formation seront approuvés par l'EASA, et feront donc partie du réseau mondial d'excellence de l'ENAC pour la formation ab-initio. L'APEX développera conjointement avec L’ENAC de nouvelles capacités pour fournir des commandants de bord de haut vol, et prêts à voler pour des compagnies aériennes telles que Mandarin Airlines. L'ENAC profitera de l’expertise de l'APEX pour alimenter le programme mis en place en coopération avec le constructeur ATR pour assurer la formation initiale de nouveaux pilotes jusqu’à la formation avancée.   "Nous sommes ravis de nous associer à L’APEX pour répondre à la demande sans cesse grandissante de pilotes hautement qualifiés. Cette collaboration se construit sur des bases solides car nous partageons les mêmes valeurs de sécurité, d'excellence et d'efficacité dans la formation des pilotes. En mettant en œuvre les normes EASA et la qualité ENAC à Taiwan, L’APEX offrira une solution premium et compétitive." Philippe Crébassa, directeur adjoint de l'ENAC  

     "Nous sommes honorés d'avoir été sélectionnés comme l'un des partenaires de l'ENAC en Asie. Une fois que nous aurons mis en œuvre la norme EASA grâce à l'expertise et à l'expérience d'ENAC, l'APEX pourra non seulement former des étudiants nationaux à Taiwan, mais aussi saisir les grandes opportunités dans d'autres régions d'Asie." Wilson Kao, directeur général de l'APEX

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    Lancement de la saison 1 de l'incubateur NM Cube : les 7 premiers médias accompagnés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-de-saison-1-de-lincubateur-nm-cube-7-premiers-medias-accompagnes/ Fri, 26 Jan 2018 13:50:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=48426669 NM Cube est un dispositif imaginé en partenariat avec deux clusters, Ouest Médialab et Creative Factory by SAMOA, et deux établissements d’enseignement supérieur, Audencia Sciencescom - Audencia Business School (qui s'appuie sur l'expertise de l'incubateur Centrale-Audencia-Ensa Nantes), et Polytech - Université de Nantes. En savoir plus
    [caption id="attachment_48426670" align="alignright" width="480"] Crédit : Simon Auffret - Ouest Médialab[/caption]   Ils sont 7 médias à avoir officiellement démarré la saison 1 de l'incubateur NM Cube. Ils ont été annoncés mercredi 24 janvier 2018 à 18h30 au MEDIACAMPUS à Nantes. NM Cube est le premier programme d'accompagnement en région dédié aux entreprises du secteur de la presse (nouveaux médias, nouveaux modèles) lancé en septembre dernier.
    • Foot Amateur : le site d'actualité 100% football amateur. Jérôme Bouchacourt, le fondateur, souhaite développer un mensuel numérique gratuit dès février ainsi qu'un service de mise en relation appelé Réso Foot, à partir de mai 2018.
    • Weelz.fr : le webmagazine du vélo urbain. Xavier Cadeau souhaite élargir la cible éditoriale, pour traiter, en plus de la mobilité vélo urbaine, de nouveaux sujets, tels que le tourisme à vélo.
    • Press Pepper : l'agence de presse spécialisée dans les chroniques judiciaires du Grand Ouest. Guillaume Frouin souhaite constituer un réseau d'agences en France et développer de nouveaux produits d'informations à destination des avocats, DRH, notaires, comme une veille jurisprudentielle
    • Music Data : plateforme d'actualité musicale (musiques actuelles). Pierre Dickinson et Gaëlle Barrier souhaitent développer une plateforme de curation de contenus réunissant les acteurs "musiques actuelles". Elle permettra aux éditeurs de la presse magazine de vendre leurs chroniques d'albums, dossiers, entretiens, etc. sous forme de playlists d'articles.
    • Grabuge : l'agenda magazine culturel gratuit. Pierre-François Caillaud et Julien Daden souhaitent développer un nouveau site web et une nouvelle formule de journal papier pour produire deux supports non redondants.
    • Euradio : la radio dédiée à l'Europe. Laurence Aubron et Maud Raffray souhaitent changer d'échelle et faire évoluer leur modèle, en s'associant à une Fondation, et en élargissant l'équipe de journalistes à l'étranger et en régions.
    • Newzer : la marketplace de l'information locale (formats bruts, vidéos et photos destinés aux médias). Grégoire Even souhaite développer une communauté de e-reporters pour capter l'information locale, voire micro-locale. Elle servira à enrichir les informations des médias.
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    Un robot et des algorithmes d’apprentissage supervisé pour la rééducation physique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/robot-algorithmes-dapprentissage-supervise-reeducation-physique/ Fri, 26 Jan 2018 14:35:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=48443476
    Et si la robotique et le machine learning vous aidaient à soigner vos douleurs lombaires ? Le projet KERAAL, porté par IMT Atlantique, travaille à la conception d’un robot humanoïde capable d’accompagner les patients atteints de lombalgie lors des exercices de rééducation à domicile. Grâce à des algorithmes d’apprentissage supervisé, le robot peut montrer au patient le bon mouvement à effectuer et corriger ses erreurs en temps réel. La lombalgie, pathologie principalement due au vieillissement et à la sédentarité, concerne une grande majorité de la population. Pour être prise en charge, elle nécessite une rééducation menée par un kinésithérapeute, qui doit ensuite être poursuivie au quotidien et en autonomie. Cette deuxième étape pourtant clé n’est pas suivie avec suffisamment d’assiduité par la plupart des patients, entraînant des conséquences réelles sur leur état de santé. Comment les accompagner de manière personnalisée et les motiver pour mener à bien la rééducation sur le long-terme ? Le projet KERAAL, financé par l’union européenne via le projet Echord++, porté par IMT Atlantique et réalisé en partenariat avec Génération Robot et le CHRU de Brest, a développé un robot humanoïde capable de montrer des mouvements de kinésithérapie au patient et de corriger ses erreurs en temps réel. Les chercheurs ont ainsi travaillé dans une démarche de co-conception avec les kinésithérapeutes et des psychologues, pour définir les exercices les plus pertinents à implémenter, être le plus précis possible dans la définition des gestes et des instructions orales du robot, mais également étudier son acceptabilité par les patients et les thérapeutes. « Ce coach à domicile permet au patient d’avoir une présence physique, morale et affective, qui l’encourage à suivre correctement la rééducation. » explique Mai Nguyen, coordinatrice du projet et chercheuse au département Informatique de IMT Atlantique.  « Le robot permet d’une part de surveiller quotidiennement le patient sur l’exécution d’exercices répétitifs, tâche lassante pour un thérapeute, et d’autre part d’éviter au patient de se déplacer tous les jours dans un centre de rééducation. » Lire la suite de l'article
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    Equipage «marsonaute» : 7 étudiants de l’ISAE-SUPAERO participent à une simulation de vie sur Mars https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/equipage-marsonaute-7-etudiants-de-lisae-supaero-participent-a-simulation-de-vie-mars/ Fri, 26 Jan 2018 15:27:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=48460279 Du 17 février au 11 mars 2018, 7 étudiants ingénieurs ISAE-SUPAERO vivront une expérience insolite d’astronautes à bord d’un habitacle installé dans le désert de l’Utah (USA). Une mission destinée à développer les connaissances scientifiques pour l’exploration humaine de Mars. L’intérêt que suscite la planète Mars pour les scientifiques conduit les agences spatiales à mener régulièrement des programmes d’exploration : sondes, atterrisseurs, rovers,… La Mars Society, organisation internationale de passionnés de l’espace, contribue à travers ses actions à promouvoir l’aventure spatiale auprès du public. Depuis 2001, son programme « Mars Desert Research Station (MDRS) » permet, grâce à une station de recherche implantée dans le désert de l’Utah aux Etats-Unis, d’étudier de possibles habitats martiens dans un environnement assez semblable à celui de la planète rouge. Sélectionné par la Mars Society, l’équipage ISAE-SUPAERO nommé MDRS 189 se prépare à vivre l’aventure. Victoria et Louis, qui faisaient partie de la mission l’an dernier, seront au commandement. A leurs côtés participeront Laurent, Jérémy, Benoit, Gabriel et Alexandre, étudiants en 2eme année. Ils ont en moyenne 21 ans, ils ambitionnent des carrières dans le spatial, astronautes pourquoi pas, sur les pas de leurs aînés Jean-François Clervoy ou Thomas Pesquet, formés également à l’ISAE-SUPAERO. Victoria est persuadée que sa génération verra le premier voyage vers Mars : «Mon rêve serait de faire partie des prochaines missions lunaires et martiennes ! Ces simulations sont des expériences hors du commun pour mettre en pratique tout ce qui nous est enseigné et également pour étudier l'impact de l'isolement et du confinement sur l'être humain.» Durant leur mission, chaque «marsonaute» aura un rôle opérationnel à l’image des équipages professionnels : ingénieur de bord, astronome, biologiste - greenhab officer, responsable santé et sécurité, journaliste. Leur cadre de vie : un paysage analogue à Mars, un habitacle cylindrique de 8 mètres de diamètre, une salle de préparation pour les sorties extravéhiculaires en combinaisons spatiales, l’observatoire, le greenhab (la serre)… Cet environnement sera le terrain des expériences qu’ils mèneront pour des laboratoires de recherche. On peut citer par exemple :
    • La mesure de particules fines grâce à un instrument de nouvelle génération développé par le laboratoire de Physique et de Chimie de l'Environnement et de l’Espace du CNRS d’Orléans.
    • L’étude des propriétés du champ électrique martien grâce à un instrument (MicroAres) déployé et adapté par le Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales (Sorbonne Universités).
    • Le test de performance de panneaux solaires en environnement spécifique associé au développement d’un système de nettoyage performant de très fines poussières.
    Cette année, le laboratoire de recherche de l’ISAE-SUPAERO qui travaille sur la conception des systèmes spatiaux avancés confie à l’équipage MDRS deux expériences relatives au comportement humain. Une première étude s’intéressera au comportement de l’équipage contraint à une situation de confinement de longue durée. Une deuxième étude sur l’impact de la hiérarchie et les relations d’autorité en situation de stress sera conduite. «Une telle expédition est une opportunité exceptionnelle, pour l’équipe de recherche de notre laboratoire, de valider nos moyens expérimentaux et de dérouler nos procédures de tests en conditions opérationnelles. Nous sommes impatients de recueillir les données de mesures et d’enrichir nos modèles» explique Stéphanie Lizy-Destrez enseignant-chercheur en Conception et Opérations des Systèmes Spatiaux. Depuis quatre ans, la participation des étudiants de l’ISAE-SUPAERO aux missions MDRS permet de bénéficier des retours d’expérience des précédents équipages pour améliorer la préparation du dispositif expérimental et travailler sur des sujets en lien avec les problématiques de chercheurs investis dans l’étude de cette planète. Il y a fort à parier que les jeunes étudiants embarqués dans cette mission seront dans l’avenir au cœur des programmes d’exploration…]]>
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    Orientation et accès à l’enseignement supérieur, une étape majeure dans la vie… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/orientation-acces-a-lenseignement-superieur-etape-majeure-vie/ Wed, 31 Jan 2018 16:06:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=49552411 ©Jonathan Riquier[/caption] Les difficultés très médiatisées relatives aux affectations par la plate-forme APB, des bacheliers vers l’enseignement supérieur en 2017 ont remis sur le devant de la scène les importantes questions d’orientation. Au-delà des polémiques relatives à l’algorithme d’APB qui n’a exécuté que ce pourquoi il avait été programmé, c’est bien cette question de l’orientation qui doit être au centre des débats. Pour mémoire, APB a été conçu et programmé à l’origine pour organiser l’affectation dans des filières sélectives ce qu’il a toujours très bien fait. C’est d’ailleurs un algorithme du même type qui gère celle des élèves provenant des CPGE dans les grandes écoles à l’issue des concours, et personne ne songe une seconde à le remettre en question car il fonctionne très bien avec la fluidité et l’efficience nécessaires. Néanmoins, les difficultés de 2017, liées en réalité à l’admission dans les filières universitaires en tension et en faisant appel au tirage au sort faute d’autres moyens de « sélectionner », ont permis de remettre les questions de fond au centre du débat. Comment a-t-on pu accepter pendant des décennies et alors même que l’enseignement supérieur se massifiait, se diversifiait, de ne pas prendre davantage en compte durant les années de lycée, l’échéance finalement brutale de l’orientation et de l’accès à l’enseignement supérieur ? Cette question est d’autant plus essentielle qu’en France, le diplôme revêt une importance majeure durant la première partie de la vie professionnelle ce qui incite les familles à privilégier les formations les plus longues, de niveau Master dont elles espèrent une protection contre le chômage. Et même si des passerelles se développent pour faciliter les transitions entre filières, le choix d’orientation post-bac constitue une étape très importante qui mérite un accompagnement institutionnel sérieux notamment pour ceux dont l’environnement familial et social ne peut être un support à la réflexion et à la connaissance du monde de l’enseignement supérieur. En ce sens, les initiatives annoncées dans le cadre de la plate-forme Parcoursup sont positives, en particulier la mise en place des 2 semaines dédiées à l’orientation durant l’année de terminale mais aussi la nécessité pour chaque lycéen de motiver ses choix par écrit. Evidemment l’accompagnement doit être fait sérieusement, sans idéologie et avec des opérateurs ayant une bonne connaissance tant de l’enseignement supérieur que des activités économiques et sociales. Et c’est souvent là que le bât blesse. Car finalement le « coaching » en terme d’orientation est complexe du fait de la diversité des compétences nécessaires, sans oublier la composante psychologique. Un vrai métier ! C’est d’ailleurs du fait de cette complexité que les salons d’orientation organisés par des structures privées (L’Etudiant, Le Monde, Studyrama,…) rencontrent un succès régulier et jouent un rôle dans l’orientation à travers notamment les nombreuses conférences et tables-rondes rassemblant des professionnels de l’enseignement supérieur et où l’on retrouve régulièrement des responsables de Grandes Ecoles.   Mais au-delà de tous ces dispositifs absolument nécessaires, il s’agit pour les jeunes de faire des choix, ce à quoi ils sont peu préparés. Et pourtant à tous les carrefours de la vie, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, il leur faudra savoir décider, choisir…  L’enjeu est finalement d’apprendre aux jeunes lycéens à faire des choix. Leur apprendre que faire des choix nécessite d’y consacrer du temps, de l’intérêt. Prendre du recul, s’informer, poser et se poser des questions mais ne pas se noyer dans un océan d’interrogations, hiérarchiser, se projeter, formuler par écrit ses critères, etc… afin d’aboutir à des décisions bien muries qui permettent d’avancer ensuite sereinement. On retrouve là une dimension de ce qu’on appelle les « Soft Skills » qui recouvrent notamment des compétences relatives à la connaissance de soi, la capacité à l’action, les relations aux autres, la réflexion… et dont on s’accorde à dire qu’elles sont à la base d’une vie professionnelle réussie. Inviter les lycéens à se pencher très sérieusement sur leur orientation c’est donc aussi les aider à développer des compétences majeures pour leur vie tout court.

     Pascal Brouaye Directeur ESILV

    A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, et Nouvelles Energies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 2200 élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France et de Talents du Numérique. www.esilv.fr ]]>
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    #TrouveTaVoie : en route vers les études supérieures https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trouvetavoie-route-vers-etudes-superieures/ Wed, 31 Jan 2018 16:06:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=49553006 Tout le monde est d’accord sur l’impérieuse nécessité d’améliorer l’orientation en France. C’est notamment fondamental pour les 33 % d’étudiants de 1ère année postbac qui disent regretter leur choix d’orientation, quelques mois seulement après avoir quitté le lycée. Des solutions existent ! Comme d’autres grandes écoles et universités engagées dans les cordées de la réussite, le Centre Egalité des chances de l’ESSEC en a expérimentées en accompagnant avec succès des milliers de lycéens de milieu populaire pour les aider à trouver leur voie et à aller au plus loin de leur capacité. Oui, c’est possible d’aider tous les jeunes à choisir un parcours et des études qui leur conviennent. Le tutorat PQPM est une solution, l’accompagnement Ari@ne au sein des classes par des enseignants outillés pour cela, en est une autre. Pour aller plus loin, l’ESSEC a lancé il y a quelques jours, le MOOC #TrouveTaVoie, outil généraliste d’aide à l’orientation produit en partenariat avec l’Etudiant, qui propose des vidéos souvent drôles et des mises en situation sur la plateforme Didask, pour développer 17 compétences utiles à l’orientation et à la réussite dans le supérieur. Il s’adresse aux nombreux élèves qui ne savent pas encore quoi faire de leur vie, alors qu’ils sont à quelques mois du bac. Accessible gratuitement sur www.trouvetavoie.net, il reprend des ressources numériques qui rencontrent un grand succès auprès des jeunes des cordées et les met à disposition de tous les lycéens à l’heure de leurs choix d’études supérieures.   Un MOOC aux multiples ambitions Sans prétendre à l’exhaustivité, le MOOC #TrouveTaVoie s’articule autour de 3 chapitres : 1. Choisir sa voie dans le supérieur (se poser les bonnes questions et savoir où trouver les réponses, faire des choix...), 2. Décrocher sa place (Préparer un dossier avec CV et LM convaincants, illustrant l’adéquation de l’élève aux promesses et attentes de la formation visée...) et enfin, 3. Développer les compétences attendues dans le supérieur (méthodologie, organisation et gestion du temps, mémorisation, travail en équipe, mais aussi vie étudiante avec gestion d’un budget et d’un logement). Ainsi, #TrouveTaVoie permet finalement aux lycéens de devenir acteurs de leur projet, leur donne les clés pour prendre des décisions éclairées, réfléchies et personnelles, les aide à anticiper la projection dans les études supérieures et montre qu’il est possible de concilier ses envies, ses ambitions et ses possibilités. Si ces objectifs sont atteints, alors #TrouveTaVoie devrait contribuer à une amélioration significative de l’orientation en France, puisqu’il répondrait précisément aux préconisations de ceux qui ont analysé l’orientation en France*. Rendez-vous sur www.trouvetavoie.net pour tous ceux qui sont concernés par l’orientation.  

    Chantal Dardelet Directrice du Centre Egalité des chances de l’ESSEC

      *Etude Opinionway pour LinkedIn 2015 et Etude France Stratégie 2017-2017 - La transition lycée-enseignement supérieur - Actions critiques   À propos du Centre Egalité des chances de l’ESSEC Le Centre égalité des chances de l’ESSEC est une entité au sein de l’école dont la vocation est d’aider les jeunes à aller au bout de leurs rêves en matière d’éducation et de formation, autour de trois mots-clés : Demain, Orientation, Talents. Au travers de ses actions, le Centre redonne confiance aux jeunes, les encourage et leur donne les moyens de suivre leurs envies et leurs ambitions en se basant uniquement sur leur potentiel, sans barrière économique, territoriale, sociale ou psychologique. Ainsi, le Centre souhaite participer à la construction d’une société plus juste et qui ne se prive d’aucun talent. Au-delà des actions qu’il déploie auprès des jeunes, le Centre mène des réflexions et des expérimentations permettant de redéfinir les contours de l’enseignement de demain et d’un système éducatif davantage en phase avec l’évolution des usages et les besoins de la société.]]>
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    Le concours en vue d’accéder aux bonnes écoles d’ingénieur et de commerce n’existe pas en Belgique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-vue-dacceder-aux-bonnes-ecoles-dingenieur-de-commerce-nexiste-belgique/ Wed, 31 Jan 2018 16:06:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=49563544 1 -  La Belgique n’organise pas de baccalauréat Le processus d’admission part d’une tout autre réalité que la situation française : le baccalauréat n’existe pas. Il appartient à chaque établissement d’enseignement secondaire de délivrer un diplôme (CESS) ; dès lors que l’établissement respecte formellement les conditions de délivrance imposées par l’autorité publique, le diplôme autorise l’inscription dans un établissement d’enseignement supérieur. Le système ne garantit donc pas l’équivalence des niveaux au sortir de l’enseignement secondaire. Et pourtant l’enseignement supérieur belge est de qualité :
    • Les diplômés des écoles d’ingénieurs et de commerce font des carrières de très bon niveau, très souvent tournées vers l’international ;
    • Des écoles d’ingénieurs sont accréditées CTI. Des écoles de commerce sont accréditées EQUIS ou AACSB.
      2 – Une sélection sans concours Les écoles d’ingénieurs organisent des examens d’entrée ; la « sélection » a lieu à ce moment ; les écoles de commerce n’en n’organisent pas ; la « sélection »  a lieu à l’issue de la première année de bachelier (équivalent licence 1) ; c’est à ce moment, après avoir bénéficié de cours, de travaux pratiques, de remédiations et de coaching que les étudiants présentent les examens. Le taux de réussite en première année dans les écoles d’ingénieur est bon an mal an de 65%, dans les écoles de commerce il est de  50%. A ce moment le débat est ouvert sur l’opportunité de généraliser un examen d’entrée pour toutes les filières sauf pour certaines filières (médecine) l’organisation d’un concours n’est pas à l’ordre du jour. En effet, si une grande majorité de parties prenantes (étudiants, politiques, professeurs, parents, ... ) admet aisément l’exigence de qualité et reconnaît la compétence des établissements d’enseignement supérieurs dès lors qu’il s’agit de décider de la réussite ou non ; ces mêmes parties prenantes admettent beaucoup plus difficilement qu’un étudiant qui a réussi les épreuves ne puisse pas continuer parce qu’il n’est pas classé. L’argument le plus convaincant contre l’organisation d’un examen d’entrée est sans doute la disparité des profils à l’issue de l’enseignement secondaire ; la première année d’enseignement supérieur serait en quelque sorte une année de mise à niveau et de vérification de cette mise à niveau. Sauf pour le cas particulier des études médicales pour lesquelles il y a un contingentement à la sortie, l’organisation d’un concours à l’entrée dans les écoles d’ingénieur et de commerce n’est pas à l’ordre du jour ; on peut penser qu’il ne le sera pas dans les prochaines années.   3 – Les étudiants internationaux De manière traditionnelle, les belges diplômés de l’enseignement secondaire qui entament des études supérieures s’inscrivent en bachelier (équivalent licence de 180 ECTS) et poursuivent en master (120 ECTS) dans le même établissement. Le monde change ; les jeunes Belges s’expatrient de plus en plus à l’issue du bachelier. Beaucoup de non Belges s’inscrivent en master en Belgique (à HEC Liège, ils sont plus de 30%). Un étudiant européen qui souhaite s’inscrire en master à HEC Liège, doit produire un diplôme de 180 ECTS délivré par une université ou une grande école dans  les domaines de l’économie et de la gestion. En grande règle générale l’admission sur dossier est rapide. De plus en plus nous recevons des demandes d’informations d’étudiants français en train de terminer les classes préparatoires. Très souvent les dossiers de ces étudiants nous permettent de les admettre en 3èmeannée de bac ce qui leur permet d’obtenir le diplôme de de master de HEC Liège en 3 année d’étude (B3, M1 et M2) et donc, en 5 années d’étude au total, d’obtenir un diplôme (le M1 et le M2 sont en anglais) délivré par une école membre de la Conférence des Grandes Ecoles et accréditée EQUIS.

    Jacques Defer Director Public Affairs HEC Liège – École de gestion de l’Université de Liège (Belgique)

      A propos de HEC® Liège – Ecole de gestion de l’Université de Liège  HEC Liège fait partie du 1% des meilleures business schools accréditées EQUIS de par le monde.  Elle fait également partie du cercle restreint de la Conférence des Grandes Ecoles. Elle a en outre obtenu la reconnaissance du CFA Institute (Chartered Financial Analyst) pour son Master en Gestion à finalité Banking & Asset Management, référence internationale de très haut niveau dans le monde de la finance. La vision internationale de HEC® Liège se traduit par de multiples activités de recherche en management et en économie, de nombreux partenariats avec des universités à travers le monde entier et une internationalisation croissante de ses programmes et de son corps professoral. Forte d’un réseau Alumni de plus de 14 000 diplômés, elle développe de nombreuses collaborations avec les entreprises. Elle est très active dans le domaine de l’Executive Education avec une large offre de formations sur mesure pour les entreprises, de formations complémentaires et un Executive MBA.]]>
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    Orientation : un problème pour les jeunes ou un défi pour les adultes ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/orientation-probleme-jeunes-defi-adultes/ Wed, 31 Jan 2018 16:06:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=49569226 La crise de l'accès à l'enseignement supérieur à laquelle nous assistons actuellement découle en partie d'une inadéquation de l'offre et de la demande qui s'est creusée avec les années. Sommés de répondre à une offre de formation hautement complexe, de nombreux lycéens peinent à convertir leur imagination encore adolescente en projet d'études, et c'est justement pour les y aider que le « Plan étudiant » accorde une place nouvelle à l'orientation au lycée. Problème pour les jeunes, l'orientation devient un défi pour les adultes.   Plan étudiant : de multiples acteurs, un seul objectif Les promesses du Plan étudiant ne seront cependant tenues que si les adultes impliqués dans l'orientation des lycéens, dont les positions et les expériences sont si diverses, parviennent à trouver chacun leur place dans une vaste organisation qui n'existe pas encore. Un tel ensemble de forces sera-t-il facile à coordonner ? Le Plan étudiant prévoit d'accroître le rôle des professeurs principaux de Terminale et du conseil de classe auprès des lycéens. Référents naturels, les professeurs ne sauront cela dit pas remplir cette fonction d'accompagnement au-delà de leur propre connaissance de l'enseignement supérieur, et dans de nombreuses situations personnelles, les conseillers d'orientation resteront les experts véritables de l'orientation. L'année d'un lycéen sera aussi désormais ponctuée par deux « semaines de l'orientation » au cours desquels des représentants de l'enseignement supérieur et des professionnels de tous les horizons seront invités à présenter leurs formations et leurs métiers. S'il paraît souhaitable qu'aucun format trop contraignant ne soit ici imposé aux lycées, il appartient en revanche à l'institution de proposer des exemples de projets clé en main qui pourront être déclinés localement.   Écoles d'ingénieurs et classes prépas : témoigner pour séduire Les CPGE scientifiques et les écoles d'ingénieurs ont sans conteste un rôle à jouer dans ce vaste dispositif d'aide à l'orientation. À travers leurs journées portes ouvertes, les salons étudiants ou les visites de terrain, les professeurs de classes préparatoires poursuivront leur travail d'information sur les études scientifiques et les métiers de l'ingénieur. Mais c'est aussi sur internet que le public lycéen s'informe et c'est un levier à ne pas négliger. Le site web des classes préparatoires scientifiques (http://prepas.org/ ), référence naturelle pour les lycéens, a par exemple vocation à accueillir des témoignages supplémentaires, auxquels les écoles d'ingénieur pourraient contribuer. Une parole vivante aiderait également les lycéens à se forger des images et un projet motivant. Il faudra que des ingénieurs viennent témoigner de leur parcours et de leur activité pendant les semaines de l'orientation, et que des représentants des écoles viennent y présenter leurs formations. De telles rencontres avec les lycéens obligeront les écoles d'ingénieurs à développer davantage leurs relations avec l'enseignement secondaire et, là où cela n'existe pas déjà, à tisser des liens localement avec les lycées eux-mêmes.   Au-delà du Plan étudiant, le vrai défi : une formation scientifique de qualité au lycée N'oublions pas cependant qu'au-delà des problèmes organisationnels qu'un dispositif national d'aide à l'orientation pose aux adultes concernés, la qualité de la formation proposée aux lycéens demeure pour eux le premier levier d'une orientation sereine. Faut-il le dire ? La meilleure information qu'on puisse leur délivrer sur les écoles d'ingénieurs ne comblera jamais l'insuffisance de leur formation scientifique actuelle. Les futurs ingénieurs ont besoin de reconnaître tôt leur goût pour les sciences et les technologies pour s'orienter avec enthousiasme. Qu'on les confronte d'abord au travail intellectuel exigeant que les sciences requièrent, il est alors certain que les lycéens choisiront avec plaisir le beau métier d'ingénieur.

    Mickaël Prost Président Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques

      A propos de Mickaël Prost Mickaël Prost est Président de l’Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques depuis mai 2017 et par ailleurs professeur de mathématiques et d'informatique en classe préparatoire. Ingénieur diplômé de l'École Nationale Supérieure de Techniques Avancées (ENSTA ParisTech) et agrégé de mathématiques depuis 2008, il enseigne tour à tour en BCPST au lycée Corneille de Rouen puis en TSI au lycée Gustave Eiffel de Cachan avant de rejoindre la filière PT* du lycée Chaptal de Paris en 2014.   A propos de l'UPS ​L'Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques (UPS) est une association « loi de 1901 » créée en 1927. Elle regroupe actuellement 2700 de membres, soit la quasi-totalité (plus de 90%) des professeurs de chimie, informatique, mathématiques et physique des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques (hormis les BCPST et les TB). L'UPS milite pour une CPGE scientifique qui correspond à : une formation fondamentale pluridisciplinaire avec des contenus ambitieux, permettant de développer des compétences fondées sur le travail, la rigueur scientifique et la démonstration ; une préparation post-bac en deux ans, relevant du service public d'éducation, à l'ensemble des grandes écoles via des concours anonymes basés sur des programmes nationaux ; un suivi personnalisé ; une procédure de recrutement sélective et transparente des étudiants ; pour chacune des disciplines scientifiques, un enseignant unique par classe ; des professeurs possédant un haut niveau de compétences. http://prepas.org http://www.facebook.com/PrepasUPS Twitter : @Prepas_UPS.]]>
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    2018, nouvel eldorado pour les jeunes diplômés ? les entreprises toutes voiles dehors ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/2018-nouvel-eldorado-jeunes-diplomes-entreprises-toutes-voiles/ Wed, 31 Jan 2018 08:25:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=50359796 Les intentions de recrutement de jeunes diplômés en France pour le prochain semestre sont excellentes. Après une dernière année déjà très dynamique, le nouveau baromètre EDHEC CADREMPLOI indique que 85 % des entreprises recruteront des jeunes diplômés, ingénieurs comme managers au prochain semestre. 84% des entreprises avaient déjà recruté sur la dernière période. Ces prévisions optimistes depuis 18 mois succèdent à dix années durant lesquelles des périodes de recrutement optimistes succédaient à un attentisme prudent sur des cycles plus courts de 3 à 6 mois. Le prochain semestre sera particulièrement favorable aux profils scientifiques et techniques puisque 46% des entreprises recruteront à la fois des ingénieurs et des managers et 33% uniquement des ingénieurs. Si l'ensemble des postes sera concerné par ces recrutements, les fonctions Commerciales, Marketing, Finance d'Entreprise, Systèmes d'Information et Recherche et Développement demeurent les plus recherchées. 98% des entreprises recruteront ces jeunes diplômés pour un poste en France et un quart d'entre elles également pour l'étranger. Pour réaliser ces recrutements de jeunes diplômés, 95 % des entreprises continueront à s'appuyer sur les relations avec leurs écoles et universités cibles. Concernant leurs outils de recrutement, 45 % des entreprises déclarent utiliser un cas pratique et 39% un test de personnalité dans leur procédures de recrutement de jeunes diplômés. « Après une succession de stop and go en matière de recrutement de jeunes diplômés et d'adaptation stricte aux besoins, les intentions de recrutement pour le prochain semestre s'inscrivent de nouveau à la hausse, aussi bien pour les ingénieurs que pour les managers. Ce vent d'optimisme pourrait signer le retour d'une politique de vivier pour les grandes entreprises. » Manuelle MALOT, Directrice de l'EDHEC NewGen Talent centre.]]> 50359796 0 0 0 Sony Music TALENT FACTORY : Un programme d'apprentissage dédié aux jeunes artistes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sony-music-talent-factory-programme-dapprentissage-dedie-aux-jeunes-artistes/ Wed, 31 Jan 2018 10:16:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=50380250 Après le succès de la Sony Music Talent Factory en 2017, la maison de disques annonce le lancement de la deuxième édition. L'année dernière, pour répondre à la mutation des métiers du monde de la musique, ce recrutement avait été consacré à la recherche de futurs talents scouts, débouchant sur le recrutement de 3 collaborateurs.     En 2018, Sony Music ouvre ses portes aux jeunes artistes pour leur faire profiter de son expertise et son savoir-faire Dès aujourd'hui, les talents scouts recrutés en 2017 partiront à la recherche de jeunes artistes prometteurs pour leur faire bénéficier d'un accompagnement sur-mesure destiné à les aider dans le développement de leur projet musical. Ainsi, trois sessions d'appel à candidatures, une par talent scout, seront organisées en 2018, de janvier à avril pour sélectionner le premier artiste, d'avril à juillet pour sélectionner le second et à partir d'août pour sélectionner le troisième artiste.   Une opportunité pour les jeunes artistes de se faire remarquer et de développer leur projet musical Pour tenter d'intégrer la Sony Music Talent Factory, les jeunes artistes devront envoyer un dossier de candidature comportant 2 compositions originales et une vidéo de performance live sur Riffx.fr, la plate-forme musique développée par le Crédit Mutuel dédiée aux jeunes talents. Les candidatures seront évaluées par les talent scouts et la direction artistique de leur label. Pour faire avancer leur projet, les artistes sélectionnés bénéficieront durant deux jours d'un programme personnalisé composé d'ateliers théoriques et pratiques chez Sony Music Entertainment et à la Seine Musicale.   Pour la partie théorique, ils appréhenderont avec les services de Sony Music concernés tous les métiers qui accompagnent la création artistique, que ce soit l'image, le data marketing ou la maitrise des aspects juridiques par exemple. Concernant la pratique, ils profiteront des sessions studio et travailleront leur prestation live, accompagnés par un talent scout et son équipe artistique. Enfin, en plus de cet accompagnement sur-mesure, les 3 trois jeunes artistes sélectionnés se produiront en live lors des premières parties des 3 prochaines Creative Live Sessions, des soirées festivals lancées en 2014 par Sony Music pour faire découvrir le meilleur de la création musicale de la maison de disques. A l'issue de la troisième Creative Live Session, un jury désignera l'artiste qui enregistrera un EP (extended play) de 4 titres avec l'équipe artistique qui l'aura accompagné. Le projet sera accompagné et soutenu par le Crédit Mutuel, qui depuis 15 ans s'engage dans la musique en soutenant les jeunes talents et en les aidant à se professionnaliser. La Sony Music Talent Factory sera ainsi mise en avant par le Crédit Mutuel via la plateforme Riffx.fr, ses 1700 caisses locales et un mailing ciblé auprès de leur jeune clientèle.]]> 50380250 0 0 0 Première soirée de la chimie : remise de diplômes et bal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premiere-soiree-de-chimie-remise-de-diplomes-bal/ Wed, 31 Jan 2018 13:25:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=50411003 Pour la première fois, l’École Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse organisait sa cérémonie de remise de diplômes à la même date et sur le même lieu que le traditionnel Bal de la Chimie, organisé par ses élèves de 2e année. Samedi 27 janvier, les 82 diplômés 2017 ont reçu leur diplôme et ceux qui le souhaitaient ont pu prolonger ce moment d’exception en participant au Bal. Ce samedi 27 janvier 2018 , les diplômés des promotions « Dorothy Hodgkin » et « Antoine Lavoisier » ayant achevé avec succès leur cycle ingénieur en 2016-2017 à l’ENSCMu, ont reçu leur diplôme d’ingénieur chimiste devant leurs proches. Ils ont également été félicités par les enseignants-chercheurs, anciens élèves, partenaires extérieurs de l’école issus du monde de l’entreprise et des collectivités. Mesdames Anne-Catherine Goetz, Adjointe au Maire représentant la Mairie de Mulhouse, Nejla Brandalise, Conseillère régionale représentant le Président du Conseil Régional du Grand Est et Claire Marichal-Westrich, Vice-présidente Gestion et Finance de l’Université de Haute-Alsace représentant la Présidente, ont adressé quelques mots aux diplômés pour saluer leur parcours, de même que leurs parrains de promotions eux-mêmes ingénieurs de l’ENSCMu, Jean- Pierre Lavielle, ancien Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie Sud-Alsace, et Emmanuel Hernandez, Production System Core Team Member chez Clariant. 76 des 82 diplômés ont fait le déplacement pour une cérémonie et un cocktail donnés en leur honneur et orchestrés par la Directrice de l’ENSCMu, Jocelyne Brendlé. Après cette cérémonie, ils avaient pour la première fois la possibilité de poursuivre la soirée avec le Bal de la Chimie organisé par leurs camarades élèves-ingénieurs de 2ème année.   27 élèves ingénieurs de la promotion « Dorothy Hodgkin » (étudiants entrés à l’ENSCMu en septembre 2013, ayant fait une année d’immersion en entreprise durant leur cursus, parmi eux il y a18 filles) et 55 élèves ingénieurs de la promotion « Antoine Lavoisier » (étudiants entrés à l’ENSCMu en septembre 2014, dont 35 filles) ont brillamment achevé leurs études d’ingénieur chimiste à l’issue de leur troisième année de cycle en 2016-2017 et étaient à l’honneur samedi.  ]]> 50411003 0 0 0 L’IPAG partenaire de l'OCDE ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lipag-partenaire-de-locde/ Wed, 31 Jan 2018 16:40:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=50495239 L'IPAG Business School et sa Chaire de recherche « Entreprise Inclusive » ont participé, en tant que partenaires officiels, au grand Forum International de la Diversité organisé le 22 janvier 2018 par l'OCDE (l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques) et le Club XXIème siècle. Plus de 900 participants, personnalités, ministres, dirigeants d'entreprises et journalistes venus du monde entier ont pu échanger sur les pratiques observées dans leurs pays pour faire avancer la diversité dans la société, l'économie, la politique, l'administration ou encore les médias. Représentée par sa Directrice le Dr. Maria-Giuseppina Bruna et le Dr. Bechir Ben Lahouel, chargé de mission scientifique, la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive », a pris la parole sur trois problématiques:
    • Les nouveaux enjeux de la diversité et de l'inclusion
    • Les réseaux de femmes, nouveaux enjeux d'égalité, agilité et inclusion
    • Penser l'articulation entre Performance Sociale et Performance Financière des entreprises : une perspective critique et prospective”
    Partenaire scientifique du Forum International de la Diversité, la Chaire IPAG « Entreprise Inclusive » a également contribué à la conception et à la réalisation d'une enquête internationale sur la diversité et l'inclusion, promue par l'OCDE. Les résultats intermédiaires ont été rendus publics lors du Forum. À travers sa présence à l'OCDE, l'IPAG a pu exprimer son engagement éthique et sa vision du Business developement lié à l'intérêt général… La participation de l'IPAG Business School découle d'une démarche collective ayant associé plusieurs directions de l'IPAG Business School, l'IPAG Lab et la Direction de la Communication.]]>
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    Baromètre « l’accès à l’emploi et les juniors » : des juniors optimistes, motivés et de plus en plus mobiles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-lacces-a-lemploi-juniors-juniors-optimistes-motives-de-plus-plus-mobiles/ Thu, 01 Feb 2018 13:48:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=50849128 A Compétence Égale « l’accès à l’emploi et l’âge ». Ce baromètre permet de mesurer les évolutions des perceptions de l’âge sur le marché du travail. Suite à la première enquête en 2014 sur « L’accès à l’emploi et les juniors», A Compétence Égale continue de mesurer les évolutions. Quelles sont les aspirations et motivations des jeunes pour leur recherche d’emploi, en termes d’environnement de travail, et de management ? Quelles difficultés rencontrent t’ils ? Ces enquêtes permettent de déconstruire les stéréotypes et servent de base à l’association pour produire des outils et participer à plus d'ouverture sur le marché du travail.   L’équilibre vie privée - vie professionnelle n’est plus une priorité absolue et les juniors sont de plus en mobiles. En 2017, 45% des répondants privilégient l’équilibre vie professionnelle/vie privée, alors qu’en 2014, ils étaient 74% à le considérer d’une haute importance, voire prioritaire. Les Juniors se disent aussi plus mobiles (60,5%). Ils étaient 54% en 2014.   Ils sont de plus en plus flexibles sur le temps et l’aménagement de leur temps de travail. 46,60% des répondants souhaiteraient un temps de travail modulable. Pour 34,7% des juniors, un contrat de 35 heures est idéal. Mais, 10,2% sont prêts à travailler plus de 35 heures pour un poste correspondant à leurs aspirations.   Pour presque 100% d’entre eux, leur force est leur motivation, véritable atout pour l’embauche. Au-delà de la motivation, c’est le savoir-être (83%) et la mobilité (73%) qui sont mis en avant par les juniors, en tant que principaux atouts. 86% des juniors estiment aussi qu’un stage ou un contrat en alternance sont essentiels pour accéder à l’emploi. 82% déclarent que le manque d’expérience est un véritable frein à l’emploi.   Les juniors cherchent à développer leurs compétences et un véritable accompagnement de leur manager. L’intérêt et le contenu restent de très loin leur premier critère dans le choix du poste (80% des répondants). Mais ce n’est pas tout : Ils attendent beaucoup de leur milieu professionnel en terme d’accompagnement dans le développement de leurs compétences. 50% des répondants citent le développement des compétences comme 1ère attente. 79% des répondants attendent disponibilité et écoute de leur manager. Mais aussi, pour 70% d’entre eux, de l’aide du manager, tout en ayant sa confiance et par conséquent de l’autonomie.   Grandes entreprises et PME sont autant sollicitées par les juniors. Les secteurs de la communication et de l’audit sortent légèrement du lot. Toutefois, les juniors sont intéressés par tout type de secteur. Les PME (34%) attirent autant les juniors que les grands groupes (36%).  

    "Les juniors ne cessent de nous surprendre. Motivés, flexibles et optimistes, ils ne cherchent pas à être gâtés mais tiennent surtout à être accompagnés pour grandir dans un job qui les intéressent." Antoine Morgaut, Vice-président d’A Compétence Égale et président Europe et Amérique latine de Robert Walters

      Résultats complets disponibles sur demande à A Compétence Égale *Étude menée en 2017 auprès de 1016 juniors, âgés de 18 à 30 ans]]>
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    L’EPITA explore l’Intelligence Artificielle : quand les rêves d’hier deviennent la réalité d’aujourd’hui https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lepita-explore-lintelligence-artificielle-reves-dhier-deviennent-realite-daujourdhui/ Fri, 02 Feb 2018 11:20:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=51213770 Alors que les GAFA s’aventurent de plus en plus sur la voie de l’Intelligence Artificielle, EPITA, l’école de l’intelligence informatique, renforce son ancrage dans l’enseignement des Data Sciences et la préparation des futurs ingénieurs spécialisés en IA. A l’occasion de la journée « Intelligence Artificielle & Data Sciences » organisée le 1er février 2018 sur le campus parisien de l’EPITA, Joël Courtois, son directeur général, annonce le recrutement de nouveaux enseignants spécialisés en Machine Learning et en Deep Learning, pour la formation des nouvelles générations d’étudiants ainsi que pour renforcer le potentiel de ses laboratoires de recherche.  

    « Nous formons actuellement 35 ingénieurs par an, mon objectif est de doubler ce chiffre d’ici deux ans pour répondre aux besoins croissants des entreprises. Dans nos sessions d’admission, l’Intelligence Artificielle est l’un des domaines les plus cités spontanément par nos candidats lycéens mais le niveau d’exigence est très élevé pour suivre les enseignements mathématiques, statistiques et bien sûr informatique. Je souhaite également que tous nos étudiants aient côtoyé durant leur cursus à l’EPITA les technologies de l’IA comme ils le font déjà pour la sécurité informatique ou l’innovation ».

      Cette journée inédite se décompose en deux temps forts : une conférence plénière le matin, ouverte au grand public, avec trois grands invités, experts du domaine : Jean-Paul Haton (LORIA), Georges Uzbelger (IBM) et Pierre-Louis Xech (INRIA/MICROSOFT). Durant cette conférence, après une remise en situation historique, est précisés les grands enjeux de l’IA pour les prochaines années. L’après-midi est consacrée à 18 ateliers animés par des entreprises leaders de l’informatique mondiale ou des organismes de recherche publics, afin de permettre aux étudiants de découvrir l’état de l’art et les applications de l’IA à des secteurs très variés pouvant aller de la santé à la finance.

    « L’accord enthousiaste de toutes ces entreprises pour participer à notre événement nous conforte dans l’objectif de lancement d’une chaire « IA et Data Sciences ». Avec nos partenaires industriels nous pourrons renforcer les moyens financiers et humains de nos équipes» précise Laurent Trébulle, directeur des relations entreprises et organisateur de la journée.

      Explorer le monde intelligent de demain à l’EPITA Afin d’aller toujours plus loin dans sa maitrise des nouvelles technologies et des applications du numérique, l’EPITA fait le choix de s’investir dans le domaine de l’Intelligence Artificielle. Conférences, ateliers, journées immersives, majeure dédiée, laboratoires de recherche transversaux, l’école est consciente de la nécessité de familiariser les futurs ingénieurs avec l’utilisation des outils d’IA et leurs innombrables applications.]]>
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    L'AG de la CGE accueille Simone Bonnafous et Sylvie Brunet https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lag-de-cge-accueille-simone-bonnafous-sylvie-brunet/ Tue, 06 Feb 2018 17:27:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=52929765 Simone Bonnafous, IGAENR et chargée de mission Bologne a présenté les grandes lignes de la conférence de Paris qui se tiendra en mai 2018 et a salué l'initiatitve portée par la CGE en faveur de l'adoption d'un Statut International d'Étudiant en Situation de Handicap (SIESH). Sylvie Brunet, Présidente de la concertation sur l'apprentissage et Présidente de la section du travail et de l'emploi du CESE a commenté son rapport. Les questions de la salle ont essentiellement porté sur la "pérennité du financement".

    La prochaine AG de la CGE se tiendra le mardi 12 juin à Paris.

    Les vidéos de l'AG seront accessibles dès le 7 février sur youtube. Voir la vidéo de Gaspard G Youtubeur, diffusée lors de l'AG.      ]]>
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    Le Groupe EDF inaugure son tout nouveau centre de formation aux métiers de l’hydraulique à Toulouse https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/groupe-edf-inaugure-nouveau-centre-de-formation-aux-metiers-de-lhydraulique-a-toulouse/ Thu, 08 Feb 2018 10:34:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53336686 2, conçu pour offrir les meilleures conditions pour les stagiaires, notamment sur le plan de la sécurité.         Un campus pour le développement des compétences du groupe EDF Dans un contexte de mutation rapide et profonde du monde de l’énergie, et de développement de l’entreprise en France et à l’international, l’Unité de Formation Production Ingénierie, a pour vocation d’accompagner les évolutions et les besoins des différents métiers de l’hydraulique en modernisant les moyens et les dispositifs de formation. Ce Campus sera notamment utilisé par l’Unité de Production hydraulique Sud-Ouest (UPSO) et l’Unité de Production hydraulique Centre (UPC) implantés respectivement dans les Pyrénées et dans le Massif Central. Il pourra également accueillir des stagiaires en provenance des DOM TOM, de Corse ou encore d’exploitants étrangers ou de filiales du Groupe. C’est ainsi le premier centre de ce type à s’implanter en France, le second  a été ouvert en septembre 2017, à Saint Martin le Vinoux (Isère) et sera pleinement opérationnel au printemps 2018.  

    « Ce nouveau Campus illustre l’importance accordée par le Groupe au développement des compétences des salariés comme levier de sa performance industrielle. » Elodie Siwertz – Directrice de l’Unité de Formation Production Ingénierie

      Doté de maquettes pédagogiques sophistiquées, ce campus présente de véritables « morceaux d’usines » permettant de réaliser des formations au plus près des conditions réelles d’exercice du métier des stagiaires. Il est composé de différents espaces pour permettre à chaque intervenant de se former et de développer les compétences pour travailler en toute sûreté et sécurité. Les stagiaires pourront y découvrir de nombreux équipements pédagogiques tels que des lignes d’arbre verticale et horizontale, un poste HTA et un poste HTB (éléments du réseau servant à la transmission et à la distribution d’électricité), des régulateurs, des salles de commande modulaires, des maquettes pédagogiques dans le domaine des automatismes, des barrages… [caption id="attachment_53336689" align="alignright" width="251"] Salle protection[/caption] [caption id="attachment_53336692" align="alignright" width="251"] HTA[/caption] [caption id="attachment_53336737" align="alignright" width="251"] Espace ligne d'arbre[/caption] [caption id="attachment_53336735" align="alignright" width="251"] Espace ligne d'arbres[/caption]           Un fort ancrage territorial  L’installation de ce centre s’intègre dans une stratégie globale EDF définie à l’occasion des conventions de partenariat signées entre le groupe, la Région Occitanie et Toulouse Métropole. EDF s’est en effet engagé avec les collectivités pour développer l’innovation, l’attractivité, la durabilité et la création d’emploi dans les territoires. Le groupe EDF illustre ainsi sa volonté de développer ses compétences tout en développant l’emploi local et en rapprochant ses centres de formation des bassins hydrauliques. De par son emplacement géographique, Toulouse permet effectivement de positionner ce campus au plus près des différentes zones d’exploitation hydraulique du grand Sud-Ouest, à savoir le Massif Central et les Pyrénées. Par ailleurs, Toulouse possède une véritable attractivité scientifique avec ses nombreuses universités. Le Groupe EDF a d’ores et déjà signé un partenariat avec l’ENSEEIHT, l’Ecole Nationale Supérieure d’Electrotechnique, d’Electronique, d’Informatique, d’Hydraulique et des Télécommunications. Ce partenariat permettra d’accompagner et d’amplifier les ambitions de l’UFPI – Unité de Formation Production Ingénierie d’EDF -  notamment dans le domaine de la digitalisation et de l’innovation pédagogique. En joignant leur expérience et savoir-faire respectifs, les 2 entités pourront explorer de nouvelles modalités pédagogiques pour développer l’efficacité des actions de formation. In fine, ce centre va ainsi générer plus de 20 emplois sur place, sans compter les emplois induits par l’exploitation du site, notamment en lien avec l’hébergement et la restauration des quelques 2000 stagiaires accueillis chaque année sur place pour des formations d’une durée de 3 à 5 jours.  

    « Ce campus témoigne de l’intérêt de l’aménagement du territoire exprimé par le Groupe EDF. C’est bien une volonté forte de coopérer avec l’écosystème formation et enseignement local & régional en matière scientifique, environnementale. Cette démarche participe également de l’innovation d’une métropole et d’une région marquées toutes deux par un réel dynamisme numérique, » explique Gilles Capy, délégué régional EDF en Occitanie.

    [caption id="attachment_53336693" align="alignright" width="251"] 2 stagiaires à l'atelier mécanique[/caption] [caption id="attachment_53336694" align="alignright" width="251"] Espace de détente[/caption] [caption id="attachment_53336695" align="alignright" width="251"] Accueil de stagiaire[/caption]           Des formations concrètes et adaptées Composé d’une équipe de 20 personnes, le Campus de Toulouse fonctionne de façon conjointe avec l’équipe du Campus de St Martin le Vinoux. Les formateurs sont pour la plupart des professionnels issus de la production, compétents et reconnus, qui rejoignent la formation forts de leur expérience terrain. En complément, de jeunes ingénieurs sont recrutés et formés pour devenir formateurs. Quelle que soit leur origine, tous sont dotés de compétences pédagogiques et sont détenteurs d'une habilitation "à former" en fonction du domaine technique sur lequel ils exercent : électronique, mécanique, automatismes, électricité, génie-civil… L’offre de formation UFPI pour les métiers de la production hydraulique comprend :
    • Des formations initiales pour les nouveaux arrivants qui suivent des cursus de formation de 8 mois avec des périodes de formations de 15 jours tous les mois et demi.  Entre ces regroupements, les apprenants reviennent sur leur lieu de travail pour des mises en situation de leur apprentissage. Il existe un cursus spécifique pour chaque métier (6 cursus différents) : agent et technicien d’exploitation, de maintenance, ingénieur, contrôleur, qui permettent de former les salariés autant sur le savoir-faire, que le savoir-être ou le savoir-agir.
    • Des formations plus spécialisées sur les outils, les domaines, les nouvelles technologies, qui permettent aux salariés tout au long de leur carrière de maintenir et de développer des compétences nécessaires au bon fonctionnement des installations (Plus de 130 formations différentes, comme par exemple sur le dépannage des protections des centrales hydroélectriques ou la simulation à la conduite de barrage en crue).
    Ces formations sont en constante évolution pour répondre toujours mieux aux enjeux de sûreté,  de sécurité, d’environnement et de performance. L’UFPI s’attache également à développer la digitalisation de ses formations pour en améliorer l’efficacité et pour s’adapter aux nouvelles générations à former. Ces solutions digitales viennent en complément des formations sur maquettes pédagogiques ou sur des installations réelles pour améliorer la formation en présentiel ou prolonger les apprentissages par de la formation à distance avec la mise à disposition de modules de e-learning. [caption id="attachment_53336732" align="alignright" width="251"] Salle de formation S1[/caption] [caption id="attachment_53336733" align="alignright" width="251"] SCM2[/caption] [caption id="attachment_53336734" align="alignright" width="251"] Salle de Génie Civil[/caption]           La Filière Hydraulique EDF En France, l’électricité d’origine hydraulique est la 1ère des énergies renouvelables. Les aménagements hydrauliques d’EDF en France produisent en moyenne annuelle 10% de la production électrique. Sa souplesse de fonctionnement et sa rapidité d’utilisation lui confèrent une place privilégiée dans le parc de production, comme base de la production d’électricité ou comme moyen d’ajustement lors des pics de consommation en électricité. EDF gère 75% des eaux de surface artificielles en France métropolitaine et bénéficie de savoir-faire techniques et industriels construits sur plus d’un demi-siècle dans les vallées françaises. Ces compétences sont assurées par ses 5500 hydrauliciens qui exploitent 436 centrales et s’appuient sur une ingénierie hydraulique internationalement reconnue : chaque année, une cinquantaine de contrats sont signés à l’international. Le nouveau campus de formation de Toulouse va contribuer à l’atteinte des ambitions de la Division de la Production et de l’Ingénierie Hydraulique – DPIH-, en offrant aux hydrauliciens et hydrauliciennes des formations de qualité, un environnement de travail plus innovant, plus moderne et en adéquation avec les attentes des nouveaux diplômés en termes de digitalisation. Cela va renforcer le partage des savoir-faire et le travail collaboratif. L’intégration des nouvelles technologies dans les systèmes d’information industriels et faire de l’innovation (technique, digitale, humaine, managériale) un véritable levier d’optimisation est en effet une priorité pour les Unités de Production hydrauliques EDF. [caption id="attachment_53336690" align="alignright" width="251"] Salle Hydroméca[/caption] [caption id="attachment_53336691" align="alignright" width="251"] Espace Hydroméca[/caption] [caption id="attachment_53336736" align="alignright" width="251"] HTA[/caption]             L’Unité de Production hydraulique Sud-Ouest (l’UPSO), dont le siège est à Toulouse, est l’une des 5 unités de production hydraulique EDF réparties sur le territoire français. Près de 800 salariés se mobilisent chaque jour pour produire de l’électricité d’origine hydraulique en conciliant les exigences de qualité, de sûreté, de disponibilité et de compétitivité. Ils sont chargés de la maintenance des 78 barrages et des 121 centrales hydrauliques du grand Sud-Ouest, de l’exploitation de ces installations et de la téléconduite des plus grands aménagements. UPSO, les chiffres clés : [caption id="attachment_53336738" align="alignright" width="270"] Salle Hydroméca, UFPI Toulouse[/caption]
    • 800 salariés à l’UPSO
    • 2 825 MW de puissance installée : 121 centrales hydrauliques, 73 barrages
    • 6,5 TWh de production soit 16 % de la production hydroélectrique française
      L’Unité de Production hydraulique Centre (l’UPC) basée à Limoges est également une des 5 unités de production hydraulique EDF. Les 813 agents qui la composent sont chargés  de la maintenance des 142 barrages et des 112 centrales hydroélectriques implantés sur le territoire. L’UPC centralise ainsi 20% de la production hydroélectrique d’EDF France. UPC, les chiffres clés :
    • 813 salariés à l’UPC
    • 4,7 TWh produits en 2017, soit 63% du productible UP Centre, 13% de la production hydroélectrique EDF France en 2017
    • 4 614 MW de puissance installée
      Le Réseau des Campus UFPI [caption id="attachment_53336739" align="alignright" width="270"] Espace ligne d'arbre, UFPI Toulouse[/caption] Espace ligne d'arbre, UFPI Toulouse, janvier 2018. L’UFPI a été créée en 2007, pour intervenir en appui au producteur EDF, sur le champ de la professionnalisation dans un contexte d’adaptation et de renouvellement des compétences. Cette entité assure la maîtrise d’œuvre de formation pour l’ensemble des métiers techniques de la production et de l’ingénierie d’EDF. Sa mission : la conception, le développement et la mise en œuvre des dispositifs de professionnalisation Sa vocation : être au plus près des métiers afin de mieux prendre en compte leurs spécificités et leurs besoins L’Unité intervient dans les domaines de la Conduite, de la Maintenance et de l’Exploitation des ouvrages hydrauliques, thermiques à flamme et nucléaires. L’UFPI c’est surtout : des équipes et des équipements de pointe, répartis sur 23  Campus Métier Production Ingénierie sur l’ensemble du territoire français.]]>
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    Politique, vie interne : la CGE « a rarement connu de période aussi intense » Anne-Lucie Wack https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politique-vie-interne-cge-a-rarement-connu-de-periode-intense-a-l-wack/ Fri, 09 Feb 2018 08:57:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53353608 Avec l'aimable autorisation de Newstank La Conférence des grandes écoles « a rarement connu de période aussi intense. Si, traditionnellement, nous attendons l’AG du mois de juin pour faire un bilan, [la prochaine a lieu le 12/06/2018] il nous a paru nécessaire, de faire un point d'étape en février. Depuis juin 2017, nous avons multiplié les auditions avec les parlementaires, les ministères, la Cdefi et la CPU, notamment sur la question de l’apprentissage, de Parcoursup, la concertation sociale sur le 1er cycle et la réforme du bac », déclare Anne-Lucie Wack, sa présidente, le 06/02/2018. La CGE tenait une assemblée générale à l’Ensa Paris-Belleville. Durant cette AG, Julie Joly, directrice du CFJ (Centre de formation des journalistes) et Laurent Billès-Garabédian, premier vice-président d’IESF (Ingénieurs et scientifiques de France) et président d’honneur de l’AX, sont élus au conseil d'administration de la CGE. Lire la suite [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/3"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=P3NO6RxlFlU"][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=j67yKusQDJA&t=419s"][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=fdHPOpsGK8I&t=82s"][/vc_column][/vc_row]]]> 53353608 0 0 0 ]]> ]]> ]]> 9e Colloque IMT : Systèmes de production du futur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/9e-colloque-imt-systemes-de-production-futur/ Fri, 09 Feb 2018 10:48:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53353688

    Quelle ingénierie et quel pilotage pour quelles transformations ? Vendredi 13 avril 2018 de 9h00 à 17h30 46, Rue Barrault – Paris 13e (site de Télécom Paristech) Métro : ligne 6 (Corvisart/Glacière) Bus : ligne 62 (Vergniaud)

     

    Inscription - Programme complet à venir

    Les processus de production et les organisations industrielles sont actuellement au cœur de plusieurs transformations majeures pour arriver à fournir des produits et des services de plus en plus personnalisés tout en répondant aux grands enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Comme lors des grandes mutations précédentes, l’industrie se trouve confrontée aux évolutions :
    • Des exigences des clients (personnalisation, traçabilité, rapidité…)
    • Des parties prenantes (emploi, sécurité, nuisances…)
    • Des techniques
    Pour cela, et dans le cadre de l’industrie du futur, il est possible de s’appuyer sur des approches et des technologies innovantes tels que la smart manufacturing, l’internet des objets, le big data, les maquettes et jumeaux numériques, la gestion des connaissances ou encore la robotique. Toutes les étapes de la conception des produits et des systèmes de production au pilotage de l’ensemble de la chaîne logistique sont impactées et sont aujourd’hui l’objet de travaux de R&D au sein de l’IMT. Ce colloque est organisé avec le concours de l’ensemble des écoles de l’IMT

    Les thématiques abordées

    • Réseaux d’entreprise et logistique
    • Personnalisation, agilité, configurabilité et maitrise des risques
    • Chaîne numérique et ingénierie produit / process
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    Anne Dejean-Assémat reçoit le prix Sjöberg 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-dejean-assemat-recoit-prix-sjoberg-2018/ Mon, 12 Feb 2018 15:40:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53404115 © Institut Pasteur[/caption] Le professeur Anne Dejean-Assémat, directrice de l'unité Organisation nucléaire et oncogénèse à l’Institut Pasteur et à l’Inserm, vient de recevoir le Prix Sjöberg 2018, avec les professeurs Hugues de Thé (Collège de France) et Zhu Chen (Université de Jiao Tong à Shanghai). Ce prix, placé sous l’égide de l’Académie Royale Suédoise, a été créé en 2016 pour récompenser des scientifiques à l’origine d’avancées majeures dans le domaine du cancer. Le Prix Sjöberg est accompagné d’une dotation de 1 million de dollars destinée à financer les travaux de recherche de ces 3 éminents chercheurs. Le Prix Sjöberg a été décerné ce mardi 6 février 2018 aux professeurs Anne Dejean-Assémat (Institut Pasteur / Inserm), Hugues de Thé (Collège de France) et Zhu Chen (Université de Jiao Tong à Shanghai) en reconnaissance de leurs travaux de recherche sur la leucémie aiguë promyélocytaire (LAP) ; une des formes les plus agressives du cancer du sang. Le Prix Sjöberg, placé sous l’égide de l’Académie Royale Suédoise, a été créé en 2016 pour récompenser des chercheurs ayant fait des découvertes majeures dans le domaine du cancer. Le Prix Sjöberg 2018 récompense cette année trois chercheurs, qui, grâce à près de 30 ans de recherche tant au niveau fondamental que clinique, ont apporté une plus grande compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans l’apparition et dans la guérison de la LAP. Tout a commencé en 1980 quand Anne Dejean-Assémat, alors étudiante en thèse dans le laboratoire de Pierre Tiollais à l’Institut Pasteur, réussit à cloner le site d’intégration du virus de l’hépatite B dans un des chromosomes de cellules cancéreuses du foie, et démontre le rôle de ce virus dans le développement du cancer hépatique. Avec Hugues de Thé, qui avait alors rejoint sa jeune équipe pour y préparer sa thèse, elle identifie ce site d’intégration comme celui du récepteur de l’acide rétinoïque, un dérivé naturel de la vitamine A qui joue un rôle important dans le contrôle de la prolifération et de la différenciation cellulaires. En 1990, Anne Dejean-Assémat et Hugues de Thé démontrent, en collaboration avec le clinicien Laurent Degos, que dans les cellules sanguines de patients atteints de LAP, le récepteur de l’acide rétinoïque est défectueux suite à une translocation entre deux chromosomes et que le noyau des cellules leucémiques est anormal. Leurs résultats, outre leur importance sur le plan fondamental, permettent alors de comprendre pourquoi l’acide rétinoïque, utilisé dans traitement de la LAP par des équipes de cliniciens chinois et français, est efficace contre ce type de cancer sanguins du fait qu’il corrige les défauts moléculaires et cellulaires des cellules leucémiques. Peu après, Zhu Chen, médecin chinois et chercheur en biologie moléculaire montre que l’arsenic, fréquemment utilisé en médecine traditionnelle chinoise, est aussi efficace contre la LAP et que la combinaison des deux agents, acide rétinoïque / trioxyde d’arsenic, agit en synergie dans les cellules cancéreuses sanguines. Cette combinaison augmente l’efficacité de guérison à 90%. Anne Dejean et Hugues de Thé parallèlement réussissent à montrer que l’arsenic induit une modification du récepteur de l’acide rétinoÏque défectueux qui entraine sa dégradation. Ainsi l’acide rétinoique et l’arsenic agissent comme deux armes utilisant deux mécanismes différents pour corriger le défaut responsable de cette forme de leucémie. En associant leurs efforts et en combinant recherche fondamentale et recherche clinique, les trois lauréats du Prix Sjöberg arrivent à élucider le mécanisme oncogénique de la LAP et à mettre au point un traitement innovant contre une des formes les plus mortelles de leucémies. Ce nouveau traitement, basé sur une combinaison acide rétinoïque / trioxyde d’arsenic, provoque la dégradation de l’oncogène à la source du cancer et constitue un traitement révolutionnaire contre la leucémie aiguë promyélocytaire.

    Comme l’explique Anne Dejean, « ce prix apporte une prestigieuse reconnaissance à nos travaux de recherche qui ont contribué à faire avancer les connaissances, à la fois au niveau moléculaire et cellulaire, d’une forme particulièrement sévère de leucémie et de son traitement. Ces travaux permettent aujourd’hui d’espérer le développement de nouvelles thérapies basées sur des approches similaires pour d’autres formes de cancers. Je suis très honorée de recevoir ce prix, et heureuse de pouvoir le partager avec mes anciens collègues, et faire partie de cette liste d’éminents chercheurs lauréats du prix Sjöberg. »

      A propos d'Anne Dejean-Assémat Anne Dejean-Assémat est née à Cholet, dans le Département du Maine-et-Loire. Elle est mère de trois enfants. Elle est titulaire d’une thèse de doctorat en biochimie et en biologie moléculaire de l’Université de Paris VI. Elle est entrée à l’Institut Pasteur en 1980 pour y effecteur sa thèse dans le laboratoire de Pierre Tiollais. En 1985, elle est recrutée comme Chargée de Recherche, à l’Inserm. Elle est promue Directrice de Recherche de classe exceptionnelle en 2009 puis nommée Professeur à l’Institut Pasteur en 2010. Anne Dejean-Assémat dirige l’Unité de Recherche Institut Pasteur« Organisation nucléaire et oncogenèse »/Inserm U993 depuis 2003. Elle est auteur de plus de 160 publications scientifiques dans les meilleurs journaux à comité de lecture international. Son travail sur les mécanismes de l’oncogénèse sont reconnus au niveau international et ont été récompensés par de nombreux prix. Anne Dejean-Assémat est membre de l’Académie des Sciences et de nombreuses autres sociétés savantes nationales et internationales.   A propos du Prix Sjöberg Le Prix Sjöberg est décerné par l’Académie Royale Suédoise et financé par la Fondation Sjöberg. Cette fondation a été créée en 2016 par l’entrepreneur Bengt Sjöberg qui a fait un don de près de 200 millions d’euros (2 milliards SEK) afin de promouvoir et de soutenir les travaux de recherche ciblant le cancer, la santé et l’environnement.]]>
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    La CGE accueille avec satisfaction le maintien du barème mais reste mobilisée sur la question critique du financement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cge-accueille-satisfaction-maintien-bareme-reste-mobilisee-question-critique-financement-de-lapprentissage-lenseignement-superieur/ Wed, 14 Feb 2018 10:49:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53437854 Lire le CP du 14 février 2018]]> 53437854 0 0 0 Le dossier de présentation du bac 2021 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dossier-de-presentation-bac-2021/ Wed, 14 Feb 2018 18:58:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53438185 Le baccalauréat est une grande institution républicaine à laquelle nous sommes tous attachés. Cependant, l’échec trop important en licence l’a peu à peu fragilisé car il n’est plus suffisamment un tremplin vers la réussite dans l’enseignement supérieur. Le nouveau baccalauréat lui redonne son sens et son utilité. Il permet de mieux accompagner le travail des lycéens durant les deux années de première et de terminale et il leur donne la possibilité d’approfondir davantage ce qui va les faire réussir après l’examen. Il stabilise la voie technologique et la conforte en créant des passerelles avec le baccalauréat général. lire le dossier de présentation du bac 2021]]> 53438185 0 0 0 La Région Île-de-France fait entrer les livres et la littérature dans les lycées et les CFA franciliens https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/region-ile-de-france-entrer-livres-litterature-lycees-cfa-franciliens/ Thu, 15 Feb 2018 10:27:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53454949 Depuis le 22 janvier, et jusqu'en mars 2018, 30 Leçons de littérature sont programmées par la Région Île-de-France dans le cadre de la nouvelle politique culturelle mise en œuvre, mettant notamment à l'honneur le livre et la littérature. Ces Leçons permettent à des auteurs d'aller à la rencontre des lycéens et de donner une conférence inédite sur les enjeux de la littérature. Ce dispositif original est l'occasion pour chaque lycéen d'être sensibilisé à la littérature, sur la base d'un lien privilégié avec un auteur qui transmet son expérience et sa passion pour l'écriture. Vous trouverez de nouveau ci-joint le communiqué de presse, ainsi qu'une version quasi-définitive du planning des Leçons à venir. Merci de revenir vers moi au plus vite si vous souhaitez assister à l'une de ces leçons afin que nous organisions votre venue avec l'établissement scolaire en question. En parallèle, la Région Île-de-France développe deux autres actions culturelles autour du livre afin d'accompagner sa diffusion sur l'ensemble du territoire, en direction des lycéens et des apprentis (CFA) : le Prix des Lycéens et la Quinzaine de la librairie. Les dispositifs mis en place illustrent la volonté de la Région de faire de ces établissements scolaires la porte d'entrée de la culture, en développant la pratique de la lecture chez les jeunes. Lire le communiqué de presse ]]> 53454949 0 0 0 Approche des processus fondamentaux de l’apprentissage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/approche-processus-fondamentaux-de-lapprentissage/ Thu, 22 Feb 2018 09:49:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53455059 Consulter l'ouvrage]]> 53455059 0 0 0 Think Education : « Le mot “étudiant“ fige dans un statut, nous aurons affaire à des apprenants » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/think-education-etudiant-fige-statut-aurons-affaire-a-apprenants/ Tue, 06 Feb 2018 16:08:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53455134 Avec l'aimable autorisation de Newstank « Le mot ”étudiant” fige les gens dans un statut, nous aurons surtout affaire à des apprenants, c’est-à-dire des personnes qui attendront de l’enseignement supérieur, à différents âges de leur vie, une actualisation des connaissances et une certification de leurs compétences », déclare Simone Bonnafous, Igaenr, le 30/01/2018, lors de Think Education et Recherche organisé par News Tank à l’Université Paris Dauphine. Elle s’exprimait lors du débat intitulé « Où et comment former les étudiants du 21e siècle ? ». Bruno Studer, député LREM de la 3e circonscription du Bas-Rhin et président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation à l’Assemblée nationale, estime que l’université doit rester le lieu de l’apprentissage au 21e siècle, mais celle-ci doit être « revalorisée ». Pour cela, il compte sur la réforme du premier cycle pour « que l’université ne soit plus un lieu d'échec ». Par ailleurs, Jean-Marc Rapp, professeur honoraire et recteur émérite de l’Université de Lausanne, président du jury international des initiatives d’excellence, indique de l’un des facteurs de succès « est l’assurance-qualité, c’est-à-dire la maîtrise par l’établissement de ses cursus, de ses processus, de sa singularité ». Il plaide « pour l’abandon en France de l’examen de tous les programmes par une agence - quelle que soit sa qualité. Il est temps que l’on confie aux établissements français l’assurance qualité de leurs propres programmes. » Participaient également à ce débat : • Sophie Pène, professeure à l’Université Paris Descartes et membre du CRI ; • Olivier Faron, administrateur général du Cnam ; • Frank Bournois, directeur général d’ESCP Europe et président de la commission formation de la CGE. Innovations pédagogiques, lieux d’apprentissage, évaluation des formations et des programmes, mobilité européenne, telles sont quelques-unes des thématiques abordées lors de ce débat. News Tank propose la synthèse de leurs échanges.   Portrait-robot des étudiants du 21e siècle Des étudiants engagés qui deviennent des « apprenants » Pour Olivier Faron, administrateur général du Cnam, l’insertion professionnelle, dont les universités sont chargées depuis la loi LRU de 2007, est devenue déterminante. Mais cette première dimension « doit trouver un équilibre avec le fait que certains étudiants peuvent avoir des projets très clairs, et d’autres se cherchent. Ces jeunes viennent aussi à l’université pour se former au-delà des connaissances académiques. Il y a un équilibre à trouver entre les deux. » Sophie Pène, de son côté, trouve « les étudiants d’aujourd’hui assez différents de ceux d’il y a dix ans » qui étaient « un peu pessimistes et un peu vengeurs par rapport au monde qu’on leur a laissé » : « Les étudiants d’aujourd’hui sont engagés, actifs et plutôt positifs. Ils ont cette envie de faire des choses et d’agir à leur échelle. Ils ont conscience qu’ils sont en train de vivre une accélération technologique très puissante et ça fait un collapsus avec une faillite écologique notamment.
    Ce sont des gens entreprenants, nomades et contraints de l’être, qui picorent les informations et se posent des questions sociales, scientifiques », estime-t-elle.
    Frank Bournois partage la conception d’un étudiant plus « engagé » et « ancré dans la société » : « Selon une étude de la CGE publiée en janvier 2018, on note une orientation forte vers l’économie sociale et solidaire, que ce soit sous la forme d’engagements avec la création d’association humanitaire ou celle de l’orientation professionnelle », indique-t-il. Il estime aussi que les étudiants « sont fortement tournés vers l’entrepreneuriat. Ils s’intéressent moins à la grande entreprise avec son modèle de management, sa hiérarchie classique et pyramidale. » Cependant, il évoque une génération « snow flake », - flocon de neige, « soit une génération un peu surprotégée par les parents, unique et qui est moins résiliente. »   Des étudiants surinformés Jean-Marc Rapp fait le constat qu’il est aujourd’hui facile pour les étudiants d’obtenir des informations, mais difficile de les trier. Aussi, cet accès immédiat à l’information « s’accompagne d’une impatience et d’une forme de zapping », ce qui nécessite un « réapprentissage de la patience ».  

    Nombre d'établissements par million d'étudiants

    Jean-Marc Rapp propose une comparaison du nombre d'établissements par million d'étudiants en 2015 à l’échelle mondiale :

    « Les Américains du Nord ont le choix entre 76 établissements par million d’étudiants, 41 établissements en Europe, neuf en Asie et six en Afrique. Même si les chiffres ont dû évoluer, on voit que les choix sont différents selon le continent.

    Par ailleurs, le pourcentage d’une classe d’âge qui fait des études supérieures varie de 30 à 80 %. »

    Les étudiants deviennent des « apprenants »  Pour Simone Bonnafous, les étudiants du 21e siècle sont « quantitativement des Africains, des Chinois, des Indiens, des Philippins, etc. » Au-delà, elle considère que les étudiants ne seront « plus des étudiants au sens statutaire du terme ». Elle les voit comme des « apprenants » qui seront « sans doute encore plus mobiles thématiquement, géographiquement, dans les intérêts et les attendus de métiers, etc. Ils passeront les frontières et il faudra que l’enseignement supérieur, quel qu’il soit s’adapte à cela. » Ces apprenants seront « évidemment digitaux et ubiquitaires dans le sens où ils seront acteurs et déjà en partie sachant. L’enseignement du futur doit à la fois donner des compétences pour comprendre le monde et pour agir, mais on ne part pas d’une table rase. »   Formation, pédagogie : les tendances et les enjeux Aider les étudiants à mieux réussir Pour Bruno Studer, l’un des enjeux du 21e siècle consiste à « prévoir des étudiants qui veulent mieux s’insérer » et « des étudiants qui devront mieux réussir ».
    « Si l’on ne veut pas d’une société qui explose entre des étudiants qui réussissent et ceux qui échouent, il faut faire en sorte que les étudiants réussissent mieux. C’est au sein de la commission que je préside que l’on a eu à préparer - dans une relative urgence - cette réforme de l’accès au premier cycle. Il faut que les étudiants réussissent pour s’épanouir, pour avoir un regard critique et engagé sur le monde qui les entoure », estime-t-il.
      La réforme du premier cycle Derrière la réforme du premier cycle, « il y a la question de l’orientation », estime Bruno Studer :
    « La réforme de l’accès au 1er cycle est aussi la première pierre de la refonte du système scolaire et d’enseignement supérieur, qui doit toucher l’orientation. Il faut une meilleure orientation, qui prévoit le développement de passerelles et permet de sortir des cases ». 

    Faciliter et valoriser l’alternance et l’apprentissage

    Bruno Studer juge qu’il faut « faciliter l’alternance, mais aussi la liberté des étudiants en facilitant, par exemple, l’année de césure ».

    Il regrette que le terme même d’apprentissage est « souvent dévalorisé ». Or, « on voit que ce modèle marche partout, y compris dans le supérieur. Quand je dis qu’il faut alterner professionnel et scolaire : c’est que le modèle fonctionne partout, même avant l’université : dans les filières telles que sport-études, par exemple ».

    Interrogé sur l’avenir de l’apprentissage dans le supérieur à l’heure des négociations conduites par Muriel Pénicaud, ministre du Travail  : « C’est au politique de trancher et de prendre les bonnes décisions. Nous menons des concertations pour prendre des décisions éclairées. Après les réunions et après le travail de ceux qui sont les premiers concernés, ce sera au législateur, à l’Assemblée nationale de trancher. »

      L’individualisation des parcours Pour Jean-Marc Rapp, « un parcours individualisé et la réussite d’un parcours de formation et d’apprentissage sont naturellement l’objectif de tout le monde ». Cependant il s’interroge sur la pertinence de l’individualisation combinée avec la massification :
    « En France, il existe à la fois l’ambition de permettre à 80 % des jeunes d’atteindre le niveau du baccalauréat et de pouvoir entrer sans autre difficulté dans l’enseignement supérieur, et un taux d’échec important. On se demande comment individualiser un parcours dans une université qui connaît une telle massification » indique-t-il.
    Il émet notamment des réserves en comparaison « à ce qu’il observe dans d’autres pays où le taux de bacheliers est plus faible, où les parcours sont plus diversifiés, où le mot apprentissage n’a pas de connotation négative ».   Jean-Marc Rapp considère ainsi que « beaucoup de pays ont choisi de diversifier l’offre d’enseignement entre enseignement universitaire, enseignement professionnalisant et enseignement purement professionnel. Les parcours sont pris en charge de façon différente par le système. » Il émet également des doutes sur le fait que l’université puisse cultiver à la fois le volet professionnalisant et le volet scientifique ou académique. Selon lui, l’important pour les établissements est de « se situer dans l’environnement », ce qu’aident à faire les AAP du PIA :
    « En tant que recteur de l’Université de Lausanne et ayant participé à des concours en Suisse, j’ai dû faire un inventaire des forces et faiblesses de mon établissement, et d’en tenir compte pour redéfinir une stratégie. C’est un exercice salutaire. On devrait se plier plus souvent à la comparaison raisonnée. »
      Le service aux étudiants, la diversification des parcours Pour Frank Bournois, il est clair que « la taille des écoles est largement inférieure à celle d’une université classique ». Aussi « en matière d’individualisation [les écoles ont] des marques importantes de cet effort d’expérience étudiante. Il y a la volonté réelle du service aux étudiants. L’étudiant est au cœur et les parcours se construisent autour de tout cela. » Il considère néanmoins que le numérique va « permettre des parcours plus individualisés, à la demande et plus volatils dans le temps. Prendre, reprendre et interrompre les études sera possible et cette démarche pourra se faire dans une dimension collaborative ». Selon lui, « on n’apprend pas seul par le numérique, mais la connexion avec d’autres enrichit le parcours. »
    « La valeur ajoutée de demain, c’est d’apporter un service individualisé, avec un enrichissement. L’autre valeur ajoutée c’est la transdisciplinarité : nous aurons des étudiants qui iront de la santé au droit en passant par la gestion. Ces parcours seront extrêmement riches et permettront à nos établissements de se transformer parce qu’il n’y aura plus de silos. »
      Sortir du tout académique, mieux intégrer les bacheliers professionnels et technologiques « Ce qu’il faudra essayer, c’est de sortir du tout académique », estime Olivier Faron, qui se dit convaincu que les établissements peuvent individualiser les parcours de leurs apprenants. Olivier Faron, qui pilotait le groupe de travail sur la diversité des publics accueillis à l’université lors de la concertation sociale sur la réforme du premier cycle, il convient de mieux intégrer les bacheliers professionnels et technologiques. Ceux-ci « n’ont pas de “voie royale” alors que les autres, notamment les bacheliers -S en ont ».
    « Nous devons nous interroger sur la façon dont on reconnaît les potentialités des jeunes, et raisonner désormais en matière de compétences. C’est contradictoire de vouloir une espèce d’architecture de diplôme alors que ce seront des compétences qui permettront de construire le rapport au monde professionnel », indique-t-il.

    «  Il nous manque plus de fluidité, de passerelles, de parcours croisés  »

    Il invite a la réalisation de benchmarks avec les modèles étrangers : « Le modèle scandinave montre que les voies de formation initiale sont totalement enchevêtrées avec les voies professionnelles. Toute cette porosité entre les systèmes est à inventer. Il nous manque plus de fluidité, de passerelles, de parcours croisés. Il faut qu’on reconnaisse comme lieux apprenants, d’autres lieux, comme l’entreprise qui est un lieu où l’on peut apprendre, mais à nous de construire une vraie proximité avec celle-ci. » Au-delà de la révolution du numérique, Olivier Faron estime que la « vraie révolution » est dans l’innovation pédagogique. Il considère aussi que l’hybride fonctionne le mieux :
    « Ce n’est plus le simple présentiel ni le numérique seul, mais un modèle où on construit des innovations dans la façon de transmettre les connaissances. Nous devons véritablement repenser l’ensemble de la chaîne, et la mise en place de Parcoursup est une occasion importante. Comment est-on capable de dégager les potentialités ? Et avoir le courage de dire qu’un certain nombre d’étudiants ont vocation à commencer des périodes de formation initiale relativement courtes, à travailler et à revenir dans les lieux de formation. »
      Les espaces d’apprentissage en question Où former les étudiants du 21e siècle ? Pour Bruno Studer, c’est à l’université qu’ils doivent être formés. Mais une université qui doit être « revalorisée » par la réforme du premier cycle : « C’est en la revalorisant que l’on attirera des étudiants qui, sans cela, iront en DUT et BTS par un dévoiement. L’université n’est pas vue aujourd’hui par beaucoup d’étudiants comme un lieu de réussite et d’excellence, pourtant, une partie de la réponse à la question ”où ?” se trouve à l’université, petite ou grande, il suffit de trouver les articulations et les bons cheminements ». Le but de la réforme portée par Frédérique Vidal, c’est « que l’université ne soit plus le lieu de l’échec, comme c’était le cas pour 90 % des bacs pros. Et cela, c’était le scandale qu’il fallait absolument traiter, de même que le scandale du tirage au sort. »     Inventer de nouveaux lieux d’apprentissage Sophie Pène revient sur les lieux d’apprentissage et estime qu’aujourd’hui les étudiants habitent ces lieux, l’université : « Les étudiants construisent leur parcours par leur ressenti. Ils ne viendront pas écouter des cours, mais vivre là, discuter là, transformer des connaissances et des compétences acquises ailleurs. Les cours deviendront des ateliers de discussion. Les lieux universitaires doivent devenir des lieux d’accueil et de défi pour les étudiants. »
    « L’expérience étudiante devient majeure. L’individualisation des parcours aussi. Il faut construire des clubs, des incubateurs, des événements (hackathon, bootcamp, etc.) qui permettent de rompre les routines. »
      Bologne, l’espace où former les étudiants Pour Simone Bonnafous, le processus de Bologne peut répondre à la question « où former les étudiants du 21e siècle ? » : « Les grands enjeux de la formation du 21e siècle ne sont pas propres à l’Europe : enjeux démographiques et sociétaux - vieillissement en Europe et question de la formation des étudiants africains francophones -, enjeux climatiques, enjeux technologiques.
    Est-ce que nous considérons que cet espace européen est l’un des espaces de résolution de ces grands problèmes mondiaux ? Est-ce que c’est l’un des lieux du monde où l’on peut répondre aux grands enjeux de la formation - une formation que chacun aura à renouveler, avec la formation continue et la FTLV, y compris pour les travailleurs immigrés que l’Europe devra accueillir pour garder sa compétitivité ? », s’interroge-t-elle.
    Pour elle, la question qui se pose est celle de la qualité des formations et de l’attractivité de l’Europe. « Aura-t-on envie de venir se former dans notre espace européen ? » Elle s’interroge sur la possibilité pour un étudiant africain d'être accueilli « dans un espace où il y aura une carte unique d’étudiant et la reconnaissance des diplômes entre pays européens, de façon automatique, car il n’y pas toujours besoin d’inventer de nouvelles choses et que ce n’est pas nécessaire de créer un “diplôme européen“ ». Simone Bonnafous estime qu’il faut aussi monter « le système qualité et que les étudiants participent à l’évaluation » :
    « Il faut que l’on ait envie de venir étudier en Europe. Et il ne s’agit pas seulement de la mobilité géographique, mais aussi de donner nos meilleurs cours : il faut que la France s’insère dans les systèmes d’open education. Par ailleurs, pour les jeunes européens, la mobilité en Europe est un pied à l’étrier vers la mobilité internationale ailleurs dans le monde. Les deux ne s’opposent pas. »
    Simone Bonnafous met néanmoins en garde contre le risque « d’uberisation » : « Nous devons penser, en Europe, que nous sommes ensemble dans la compétition internationale et que nous sommes plus fort ensemble. » Bruno Studer souhaite également encourager la mobilité étudiante : « Avec Bologne, il y a un engagement pour les étudiants. Ils doivent aller davantage à l’étranger, certes pour bien s’insérer, mais surtout pour faire l’expérience du sensible et faire la rencontre de l’autre et pour construire la citoyenneté européenne : en prenant conscience, par exemple, que l’allemand n’est pas une langue étrangère, mais la langue de nos concitoyens. »   Comment l’innovation pédagogique peut-elle se diffuser ?

    «  Sur 500 participants, il n’y avait qu’un Français  »

    Jean Marc Rapp porte « un regard très positif sur les innovations pédagogiques en France, compte tenu du nombre d’innovations qui foisonnent dans les universités et dans les écoles », mais considère que « la situation pourrait être encore meilleure si les établissements français regardaient plus souvent ailleurs. » Il cite une étude de l'EUA - « 12 principes européens pour l’amélioration de l’apprentissage de l’enseignement » - et remarque que « les collègues français sont assez souvent absents de ce genre d’initiative européenne qui permet d’enrichir la discussion avec des collègues d’autres pays ». Il note aussi l’absence de Français lors du forum annuel de l’ENQA, à Riga (Lettonie), en novembre 2017 : « Sur 500 participants, il n’y avait qu’un Français. Je plaide pour une France qui a des choses à dire et des choses à entendre ».   Des avancées en matière d’innovation pédagogique  Simone Bonnafous rappelle qu’en 2012, lorsqu’elle est devenue Dgesip, « nous étions loin de valoriser la pédagogie de cette façon ». Depuis, les prix Peps ont été lancés et « une révolution idéologique autour de la pédagogie dans le supérieur s’est opérée. Il est enfin admis qu’on ne peut pas enseigner comme avant ». Elle estime que le réseau d’universités européennes voulues par Emmanuel Macron va dans ce sens :
    « L’innovation doit être entre plusieurs pays, avec des établissements qui se ressemblent et souhaitent faire ensemble des choses ».
      Innovation pédagogique des personnels Concernant l’investissement pédagogique, Olivier Faron pose comme question centrale depuis les Idefi : « Comment intègre-t-on l’investissement pédagogique des personnels ? Quelle reconnaissance ? Comment on évalue l’innovation pédagogique dans la carrière des collègues ? » Il estime que « pour avancer et dédramatiser cette question, on pourrait faire un benchmark et une analyse de ce qui se fait à l’international. Ici, la bonne reconnaissance de l’innovation pédagogique et, surtout, son impact sur le fonctionnement des établissements et sur les carrières des collègues sont des sujets en partie tabous ».
    « Tant que nous n’aurons pas fait cette révolution culturelle, nous aurons du mal à le faire passer dans les mœurs, avec plus de fluidité, plus de simplification et plus de confiance dans les acteurs. Nous sommes dans un système où tout est contrôlé, où les acteurs sont sur des rails alors qu’il y a plein de ressources. »
      L’assurance qualité des formations Jean-Marc Rapp considère qu’un des facteurs de succès de toutes ces expériences pédagogiques « est l’assurance-qualité, c’est-à-dire la maîtrise par l’établissement de ses cursus, de ses processus, de sa singularité ». Il plaide « pour l’abandon en France de l’examen de tous les programmes par une agence - quelle que soit sa qualité. Il est temps que les établissements français soient responsabilisés et qu’on leur confie l’assurance qualité de leurs propres programmes. »
    « Si l’établissement consultait ses étudiants ou, mieux ses anciens étudiants, cela lui permettrait de se réapproprier la qualité de ses programmes, de remotiver, de diminuer l’aspect bureaucratique de l’exercice et de remettre l’étudiant au centre. Cela implique une décision stratégique de l’établissement de mettre en place son système d’assurance qualité et une décision stratégique de l’État : celle de faire confiance », estime-t-il.
    « Il est clair qu’on est un peu écrasés par les contrôles. Parfois, on est à peu près sûrs que, le temps de créer un diplôme, le besoin d’emploi sera parti. Ces contrôles ont des conséquences sur le fonctionnement des établissements, en partie mobilisés par ces questions, et avec des marges de manœuvre assez faibles », indique Olivier Faron.   L’assurance qualité compatible avec les agences d'évaluation Concernant la question de l’assurance-qualité, Simone Bonnafous estime que « la circulation des étudiants et la reconnaissance automatique des diplômes permettent aussi d’augmenter la qualité » :
    « Il faut une confiance dans l’assurance qualité et elle n’est pas incompatible avec les agences d’évaluation. Mais ces agences évaluent-elles le système d’assurance qualité que les établissements d’enseignement supérieur mettent en place ou la qualité des établissements ? »
      L’enseignement supérieur à l’horizon 2030 Frank Bournois indique que la CGE a lancé une réflexion sur ce que sera l’enseignement supérieur à l’horizon 2030 :
    « Comment former ? Qu’est-ce qui va être changé dans la façon de faire ? Parmi les grands thèmes que nous abordons, il y a toutes les implications que cela aura pour l‘étudiant, la pédagogie, le numérique et pour la gestion même des établissements », annonce-t-il.
    Il estime que cette vision remet « fondamentalement en cause la question de l’évaluation, à tous les niveaux », mais aussi « les standards, comme celui de l’heure de cours par exemple » : « Qu’est-ce que cela veut dire que l’heure de cours au 21e siècle, quand il y a une absorption importante d’ingénierie pédagogique ? » ]]>
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    Enquête Parcoursup : que pensent les terminales et leurs parents de la nouvelle procédure d’orientation post-bac ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-parcoursup-pensent-terminales-leurs-parents-de-nouvelle-procedure-dorientation-post-bac/ Mon, 19 Feb 2018 08:41:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53524493   3.2 sur 5, c’est la note moyenne donnée à Parcoursup par les élèves de terminale (3.22) et les parents (3.15) Un avis mitigé partagé par les deux générations, qui indique toutefois un niveau de satisfaction générale plutôt optimiste concernant le fond et la forme de Parcoursup. Un avis divergent sur les meilleures nouveautés Selon les parents, l’étude personnalisée du dossier de l’élève est le changement le plus pertinent, suivi par la fin du tirage au sort, tandis que les lycéens placent en première position l’absence de classement des vœux puis la fin du tirage au sort. Les attendus : une forme de sélection pour près de 70% des parents et des lycéens L’avis est donc tranché sur le sujet, sachant que l’enquête révèle en parallèle que 26% des parents et des élèves n’ont jamais entendu parler des attendus à l’université. Un manque d’information concernant les changements de la procédure 37% des parents interrogés affirment n’avoir aucun avis sur la Fiche Avenir, qui est pourtant l’une des grandes nouveautés de Parcoursup. Un accompagnement du cadre scolaire plutôt satisfaisant Malgré un manque de communication sur la nouvelle procédure et un calendrier tardif, l’enquête révèle que plus d’un élève sur deux se sent bien accompagné dans les démarches d’orientation par ses professeurs. Un sentiment également partagé par 48% des parents. Une stratégie d’orientation encore floue au mois de février Plus de 42% des Terminales envisagent une formation hors Parcoursup et 28% ne savent pas encore, ce qui signifie que près des 3/4 des élèves n’ont pas encore finalisé leur projet d’orientation et se laissent le temps de découvrir d’autres formations et établissements privés avant de confirmer leurs choix. Consulter l'enquête complète : lycéens - parents * Enquête Studyrama réalisée du 31/01/2018 au 14/02/2018 auprès d’un échantillon de 413 élèves de Terminale et parents.]]> 53524493 0 0 0 Que faire après le bac ? L'ICD, école du Groupe IGS, accompagne gratuitement les lycéens dans leur orientation, grâce à son junior programme. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faire-apres-bac-licd-ecole-groupe-igs-accompagne-gratuitement-lyceens-orientation-grace-a-junior-programme/ Mon, 19 Feb 2018 15:14:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53524715 « Au lycée, l'accent est souvent mis sur la réussite au bac. Les lycéens ont souvent du mal à trouver la « bonne » filière et les taux d'abandon restent importants en première année. Le Junior programme permet aux lycéens d'appréhender des métiers concrètement », explique Benoît Aubert, Directeur de l'ICD. Les prochains rendez-vous sur le campus de 14h00 à 18h00 :
    • Crée l'événement de tes rêves : mercredi 21 février
    • Deviens un as du marketing : mercredi 7 mars
    • Deviens le roi de la négo : super speaker : mercredi 21 mars
    • Digital et événementiel : mercredi 11 avril
    • Assure un max avant ton bac : mercredi 25 avril
    • Deviens un expert de l'ingénierie business : jeudi 26 avril
    Pour s'inscrire et découvrir les autres dates du Junior programme : www.icd-ecoles.com]]>
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    La School of Wine & Spirits Business lance un MBA Wine & Spirits Business https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/school-of-wine-spirits-business-lance-mba-wine-spirits-business/ Thu, 22 Feb 2018 11:32:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53577267 Un sésame professionnel sur un marché global en pleine mutation À partir de la rentrée prochaine, la School of Wine & Spirits Business (SWSB) de Burgundy School of Business (BSB) lance un nouveau programme anglophone : le MBA Wine & Spirits Business. Dirigé par Jacques Thébault, il s’adresse à des passionnés des vins et spiritueux à haut potentiel, avec au moins 3 ans d’expérience, et se destinant à des carrières managériales ou entrepreneuriales à l’international. Les étudiants intègreront les exigences et subtilités de ce secteur particulier grâce à un solide contenu académique et un ensemble d’expériences culturelles et professionnelles enrichissantes. Des étudiants de près de 10 nationalités différentes sont attendus. Acquérir une parfaite connaissance du secteur, des produits et des compétences managériales À la tête du MBA Wine & Spirits Business, Jacques Thébault a 25 ans d’expérience en management des vins et spiritueux, en Amérique du Nord, Europe et Asie :
    « Nous bénéficions d’une faculté d’experts unique incluant Master of Wine, viticulteur et de nombreux titulaires de PhD, auxquels s’ajoutent les conférenciers académiques et professionnels de notre réseau très international. La logique du programme, c’est une combinaison de connaissances sectorielles et de compétences en management, des cours sur les fondamentaux des vins et spiritueux, des cours de gestion appliquée au secteur, avec un accent particulier sur le marketing du vin et des spiritueux. Le tout délivré via une pédagogie innovante et des études de cas très actuelles. »
    S’immerger culturellement dans le marché global des vins et spiritueux Au-delà de la diversité des nationalités représentées au sein des promotions et de la richesse des interactions permises par des groupes restreints, la formation prévoit une véritable plongée dans le monde des vins et spiritueux.
    « Les participants réaliseront au moins trois voyages d’études », précise Jacques Thébault. « À Londres, sur un des marchés les plus compétitifs au monde, pour étudier les dimensions d’export, de distribution et de production ; à New York, l’un des plus importants marché de consommation mondial, toujours sur des aspects de distribution, mais aussi de marketing et communication ; et bien sûr dans différentes régions de production françaises. »
    Tout au long du cursus, les élèves assistent également à une série de conférences professionnelles ciblées et intimistes (Wine & Spirits VIP Room), se rendent sur des salons de référence comme ProWein en Allemagne, et bénéficient du réseau de plus de 1.000 diplômés de la SWSB – et celui élargi des 13.000 diplômés de BSB.
    « Ce MBA répond à une demande croissante, de la part des entreprises du secteur et de candidats internationaux aux profils solides, pour une formation très globale et très orientée business », ajoute Jérôme Gallo, Directeur de la SWSB.  
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    Le mercredi, c’est culture G à l’EBI ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mercredi-cest-culture-g-a-lebi/ Thu, 22 Feb 2018 14:11:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53577342 Ouvrir les esprits, élargir la culture générale, développer la réflexion personnelle et le sens critique : les « humanités » s’apprennent aussi en école d’ingénieurs pour les élèves de l’École de Biologie Industrielle, formés à la pratique des sciences en conscience, grâce au programme « AGORA ». La troisième session du programme AGORA vient de démarrer sur le campus de l’EBI à Cergy, pour 7 semaines consécutives. Les cours se tiennent tous les mercredis de 18h15 à 19h45. Destinés aux élèves-ingénieurs de la 1ère à la 5ème année, ils sont également accessibles au personnel de l’EBI, aux salariés des entreprises voisines et aux habitants du quartier. Ils abordent des thématiques aussi variées que « Or bleu : les défis de l’eau en Chine », « A la découverte du Maghreb et du Machrek : les mondes arabes d’hier à aujourd’hui », « L’union européenne au XXIème Siècle » ou encore « Les grandes traditions spirituelles face aux défis écologiques d’aujourd’hui : soigner l’homme pour guérir la terre ». L’occasion pour les participants de développer leur esprit d’ouverture au monde et leur réflexion face aux grands enjeux du monde contemporain. Télécharger le catalogue   Développer le « savoir-être » et le « savoir-penser » A travers le programme AGORA, en complémentarité de ses enseignements spécifiques professionnels liés au « savoir-faire », l’EBI offre à l’ensemble de ses étudiants des enseignements touchant directement au « savoir-être » et au « savoir-penser ». La finalité des enseignements d’ouverture donnés dans le cadre de ce programme est multiple :
    • Élargir la culture générale des étudiants, en les initiant à des domaines du savoir dépassant le cadre de leur formation spécifique (philosophie, sociologie, anthropologie, histoire des religions, des civilisations, des sciences, de l'art...) ;
    • Inciter à la réflexion personnelle et au développement du sens critique, sur la base de cette culture acquise : débats, échanges d'idées... ;
    • Favoriser le développement personnel et la relation à l'autre, ainsi que l'ouverture aux autres cultures et le développement du sens artistique ;
    • Permettre à des étudiants de différentes formations de se rencontrer au sein de mêmes enseignements : échanger, partager des idées, mieux se connaître, débattre ensemble de questions fondamentales ;
    • Favoriser la recherche du sensla mise en perspective. Aider les étudiants à bâtir des repères, affirmer leur vision, dialoguer et inclure.
      Les cours se tiennent à l’EBI les mercredis de 18h15 à 19h45. Chaque enseignement est programmé sur l’une des 4 sessions proposées (7 mercredis consécutifs soit un volume horaire de 7x1h30, soit 10h30 au total). La troisième session se déroule du 7 février au 28 mars 2018. La quatrième et dernière session de l’année 2017-2018 se tiendra du 04 avril au 23 mai 2018 autour des thèmes suivants :
    • « La photographie, outil de communication et de valorisation professionnelle »
    • « L’Éthique : quel contenu ? »
    • « À quoi servent les satellites ? »
    • « L’homme et la biodiversité
    • « Le jeu des Échecs d’hier à aujourd’hui : de l’Inde ancienne aux échecs modernes »
    • « Du grand Moyen-Orient aux révolutions arabes : passé, présent et futur du monde arabe »
    • « Une brève histoire de la beauté à travers l’art occidental »
      Une organisation pédagogique originale et ouverte L’organisation même du programme AGORA présente des aspects originaux : les élèves de l’EBI doivent choisir 3 cours au minimum sur le catalogue du programme AGORA, durant leurs 5 années d’études pour suivre au total 31,5h d’enseignements d’ouverture évalués à la fin de chaque session, au travers d’exposés, questionnaires, ou travaux individuels et/ou collectifs. Le programme inclut des propositions co-élaborées avec des associations étudiantes à dimension artistique : bureau des arts, ciné club, théâtre, danse... Ces cours rassemblent des élèves des différentes promotions et de formations variées pour favoriser la transversalité et la richesse des réflexions et questionnements au sein de ces espaces d’enseignements communs. Ils sont également ouverts au personnel de l’EBI, aux salariés des entreprises voisines et aux habitants de Cergy, en particulier ceux résidant dans le quartier de l’Horloge. Ce programme s’intègre à une formation plus large des élèves de l’EBI aux « soft skills » favorisant le développement des qualités comportementales comme l’ouverture aux autres, la confiance en soi, la créativité, le leadership ou la capacité à travailler en groupe. « Nous voulons permettre à chaque diplômé d'agir en leader inclusif, de s’engager dans la construction d’une société industrielle ressourçante, apportant du bien-être à ses salariés et ses clients. Tout au long du cursus, notre formation ajoute subtilement à la compétence industrielle une dimension personnelle, interculturelle, artistique et émotionnelle. La culture générale se développe par le programme Agora et la pratique linguistique grâce au programme Babel. Chaque diplômé passe en moyenne un semestre à l’international et étudie complètement en anglais durant la première année ingénieur. La pratique artistique est favorisée, vingt associations (danse, théâtre, musique, cinéma...), aidées de professionnels diplômés, permettent à chacun de s’exprimer et de savoir monter sur scène bien avant de recevoir son diplôme. » précise Florence DUFOUR, Directrice Générale Fondatrice de l’EBI.]]>
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    L’ENSTA ParisTech et l’ENSM lancent une formation sur les systèmes autonomes maritimes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensta-paristech-lensm-lancent-formation-systemes-autonomes-maritimes/ Thu, 22 Feb 2018 14:35:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53577379 53577379 0 0 0 L’IMT devient partenaire associé de EIT Health https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/limt-devient-partenaire-associe-de-eit-health/ Fri, 23 Feb 2018 09:43:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53594772
    Cet article a été initialement publié sur I'MTech En novembre 2017, l’IMT est devenu partenaire associé de EIT Health, programme européen de valorisation de la recherche sur les nouvelles technologies en e-santé. Bernadette Dorizzi, directrice de la recherche et des formations doctorales à Télécom SudParis, nous explique les objectifs de ce partenariat, et comment il contribuera au développement des projets menés au sein de l’IMT sur les thématiques liées à la e-santé.   Qu’est-ce que EIT Health et quels sont ses objectifs ? EIT Health est un consortium constitué de 50 partenaires principaux (core partners) et de 90 partenaires associés issus de 14 pays de l’Union Européenne. Il regroupe des entreprises comme Air Liquide, Sanofi-Aventis, Siemens Healthineer, des organismes de recherches comme le CEA ou l’Inria et des universités comme l’Imperial College à Londres, l’université de Copenhague ou l’université technique de Munich. EIT Health est organisé en « nœuds » nationaux, avec une gouvernance européenne. Le nœud français est extrêmement actif, c’est celui qui a gagné le plus de projets l’année dernière ! Ce consortium propose des financements et des mises en relation au sein d’un écosystème constitué de start-up, d’industriels, d’académiques, pour développer et donner une plus grande ampleur aux projets dans le domaine de la e-santé. Par exemple, un chercheur qui met au point un concept peut s’associer à une start-up pour développer un prototype, puis à une plus grosse entreprise qui valorisera et diffusera le dispositif. D’autres projets, avec de plus gros montants financiers, ont pour objectif la résolution de problèmes sociétaux, comme par exemple l’autonomie à domicile des personnes dépendantes. Ils sont menés par des grandes entreprises en association avec des PME, dont la participation est très valorisée.  L’objectif global est de faire sortir la recherche des laboratoires, pour qu’elle ait un impact plus important pour la société. En plus de rencontres et de réunions pour diffuser des idées et des projets, EIT Health propose des formations sur des sujets porteurs, liés à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Par exemple, l’entreprise Sanofi monte actuellement une formation sur le RGPD, le règlement général sur la protection des données, qui va s’imposer en Europe dès le mois d’avril prochain. C’est une symbiose assez intéressante : les académiques ne sont pas seuls à faire de la formation, les industriels aussi ! Notre intérêt à nous au sein de EIT Health est bien sûr de valoriser nos projets de recherche. Nous avons un programme transversal « Santé, autonomie et bien-être », à l’IMT, et nous cherchons des partenaires pour monter des projets.   Sur quelles thématiques se positionne EIT Health ? EIT Health se positionne sur les nouvelles technologies et le big data dans le secteur de la e-santé, plus précisément sur des problématiques comme les soins préventifs, le maintien à domicile des personnes âgées, l’amélioration de l’employabilité et de l’autonomie des personnes dépendantes, ou bien encore la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques. Un nouvel appel concerne des projets « joker », très innovants et à haut risque, sur des sujets précis. En 2018, ils sont ciblés sur la résistance aux antibiotiques et l’utilisation des données dans la médecine personnalisée.   Quelles spécificités amène l’IMT sur les thématiques de l’EIT ? L’IMT met dans la corbeille de l’EIT Health son écosystème riche de recherche et d’innovation en matière de technologies et de services de santé, dans un domaine où il est un acteur national et international reconnu. Par exemple, un certain nombre de nos chercheurs travaillent sur les objets connectés en santé, pour la qualité de vie et l’indépendance des personnes fragiles. Actuellement, nous menons un projet, Solsens, financé en 2017 par le fonds d’amorçage du programme « Santé, autonomie et bien-être ». Ce projet inter-écoles s’intéresse à des sols capables de détecter les mouvements de marche ou les chutes et de transférer ces informations sur un smartphone ou un ordinateur. Ces produits sont fabriqués par la société allemande Futur Shape. Nos chercheurs ont travaillé autour de ce concept pour mettre au point des jeux sérieux de réhabilitation de trajectoire de la marche, et veulent développer de nouvelles applications pour ce sol connecté. Ils souhaitent trouver un partenariat avec un industriel pour valoriser ce dispositif à plus grande échelle. Les entreprises essaimées et incubées sur les divers campus de l’IMT constituent aussi un apport significatif à la dynamique EIT Health. Dans le cadre d’un projet sur l’anonymisation des données personnelles de santé, une équipe de chercheurs d’IMT Atlantique a monté une petite start-up, et cherche à gagner en puissance pour offrir des services auprès d’acteurs de la e-santé. C’est typiquement sur ce genre de situations que notre collaboration avec EIT Health peut être intéressante. Par ailleurs, diverses plateformes technologiques, comme par exemple Teralab, plateforme de big data et d’intelligence artificielle, certifiée hébergeur de données de santé, marquent bien la spécificité qu’amène l’IMT dans les activités de l’EIT. Pour l’instant, l’IMT est partenaire associé. Si ce partenariat fonctionne bien, que nous avons de bons résultats sur les projets en cours, nous envisagerons de devenir partenaire principal, afin de mener des projets de plus grande envergure.
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    Former au management responsable pour donner du sens au travail et créer de la valeur partagée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-management-responsable-donner-sens-travail-creer-de-valeur-partagee/ Mon, 26 Feb 2018 11:32:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53594922 Tous en quête de sens au travail Le sens au travail fait certes débat dans les entreprises, pour autant toutes les études menées sur le sujet indiquent son importance cruciale pour tous les salariés, cadres ou non, jeunes ou moins jeunes, y compris pour les entrepreneurs. Les signes de mal-être au travail sont légion : du « burn-out » (ou épuisement professionnel) au « bore-out » (ou ennui au travail), en passant par le plus récent « brown-out » (perte de sens au travail) théorisé par deux chercheurs britanniques et suédois. Cette quête de sens au travail s’inscrit dans le mouvement de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui ne cesse de gagner du terrain dans les organisations de tout secteur et de toute taille. Les stratégies et pratiques de RSE visent à intégrer les problématiques sociales et environnementales dans le fonctionnement des entreprises. Autrement dit, il s’agit de donner du sens…   Former nos élèves ingénieurs au management responsable  Pour Mines Saint-Etienne, mettre de l’utilité et du sens dans l’action se traduit par la volonté affirmée de former les futurs ingénieurs au management responsable. Aussi, toute une palette de modalités pédagogiques est mise en œuvre pour sensibiliser les jeunes et leur donner des clés pour diffuser cet état d’esprit dans leurs futures entreprises. Depuis 2014, un module d’ouverture entièrement consacré au développement durable et à la RSE est inscrit dans le cursus des élèves ingénieurs dès la 1ère année. Des enseignements font explicitement référence à la notion de sens au travail, comme éthique pour l’ingénieur, nouveaux modes de management (avec un focus sur l’entreprise libérée) ou encore la réalisation d’un audit de performance globale en coopération avec le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD). Par ailleurs, des activités pédagogiques basées sur la méthode du Design Thinking sont proposées aux trois promotions durant deux journées autour d’une thématique renouvelée chaque année. En 2018, le thème de l’autonomie a été choisi faisant référence au handicap, au vieillissement de la population, à la précarité, autant de sujets en lien étroit avec les défis sociétaux actuels.   Un levier de performance globale au cœur de la digitalisation Envisagée comme une innovation managériale, le management responsable constitue une source de performance globale pour les organisations, au sens où la réussite repose désormais sur bien plus qu’une performance purement économique. Dans l’optique de la RSE, une performance globale renvoie à des dimensions sociale, environnementale et sociétale. Aussi, l’avenir semble appartenir aux organisations qui seront en capacité de créer de la valeur partagée entre leurs diverses parties prenantes. Atteindre cet objectif implique de placer agilité et intelligence collective au cœur du management, notamment dans le contexte de la transformation numérique en cours qui bouleverse l’organisation du travail. L’entreprise du futur centrée sur la technologie ne réussira qu’à condition de mettre l’humain au cœur de ces changements profonds. Et notre défi d’enseignants-chercheurs est d’accompagner nos étudiants pour qu’ils s’épanouissent dans leur vie professionnelle comme ingénieurs-managers responsables et humanistes !  

    Sandrine Berger-Douce Professeure à Mines Saint-Etienne Chercheure titulaire à Coactis (EA 4161)

      A propos de Sandrine Berger-Douce Sandrine Berger-Douce est Professeure en Management à Mines Saint-Etienne et responsable du département « Management responsable et Innovation » au sein de l’Institut Henri Fayol. Titulaire d’un doctorat (Université de Reims Champagne Ardenne, 2001) et d’une habilitation à diriger des recherches (Université de Bretagne Occidentale, 2008) en sciences de gestion, ses travaux portent sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans le contexte des PME et l’accompagnement entrepreneurial, notamment par des stratégies collectives. Ses recherches sont menées au sein du laboratoire Coactis (EA 4161). Elle travaille actuellement sur la transformation numérique dans les entreprises et ses impacts sur les nouveaux modes de management et les nouvelles frontières organisationnelles, notamment dans le cadre de l’Académie Franco-Allemande pour l’Industrie du Futur en coopération avec la Technische Universität München (TUM).   A propos de Mines Saint-Étienne Forte de 200 ans d’histoire, Mines Saint-Étienne est implantée sur deux campus, à Saint-Étienne, site historique et à Gardanne en Provence. École interne de l’Institut Mines-Télécom, sa mission est d’accompagner le développement de ses étudiants et de répondre aux besoins des entreprises grâce à une gamme de cursus élargie et des domaines de recherche avancés. Elle évolue dans un contexte international, s’appuie sur de nombreux partenariats universitaires, scientifiques, industriels, tout en étant pleinement intégrée aux politiques de site. Organisée en 5 centres d’enseignement-recherche et un centre de culture scientifique, technique et industrielle, l’École développe ses activités dans 6 domaines d’excellence : Procédés/Énergie, Matériaux, Génie industriel, Environnement, Microélectronique et Santé. Elle compte 430 personnels et 1800 étudiants (formations d’ingénieurs, masters, doctorats et mastères spécialisés).]]>
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    L’ESDES renforce l’engagement de ses étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesdes-renforce-lengagement-de-etudiants/ Mon, 26 Feb 2018 11:30:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53648241 SoliCity : la mission humanitaire, sociale ou citoyenne Depuis la rentrée 2017, l’ESDES propose à l’ensemble de ses étudiants du Programme Bachelor de s’engager pour une durée minimum de 2 mois, au cours de leur parcours à l’école, dans une mission humanitaire, sociale ou citoyenne. Cette mission terrain, strictement bénévole – intitulée SoliCity - est généralisée, à compter de la rentrée 2018, aux étudiants du Programme Grande Ecole. Son objectif ? Découvrir l’Autre, la diversité et la différence. Cette rencontre est essentielle dans la formation de sa propre personne mais aussi dans la vie professionnelle, et tout particulièrement dans l’exercice d’un management responsable, auquel l’ESDES prépare depuis plus de 30 ans. Au cours de ces 2 mois au contact des populations les moins favorisées, près de chez nous ou dans les pays les moins avancés, les étudiants auront la possibilité d’acquérir le sens des valeurs humaines et de démontrer leur engagement. Pour réussir cette mission,  ils auront besoin de dépasser leurs préjugés et pourront vérifier que donner c’est surtout recevoir. Les étudiants choisissent de réaliser cette mission en France ou à l’étranger selon leurs aspirations et leurs motivations. Accueillis au sein d’associations ou d’ONGs comptant parmi le réseau de l’ESDES, ils devront réaliser des missions au plus près des populations : soutien scolaire, initiation linguistique, alphabétisation, animations, visites, chantiers de construction/d’aménagement, distribution alimentaire ou vestimentaire, accueil… Ces missions bénévoles répondent à la fois à la demande d’une génération en quête de sens et d’idéaux mais aussi au besoin de les confronter, hors de leurs usages individualistes, à la réalité d’une action collective faite d’humilité et de persévérance. Partir à la rencontre des « malheurs » du monde quand on a à peine 20 ans n’est pourtant pas toujours chose aisée. C’est pourquoi l’ESDES a mis en place un module de préparation et d’accompagnement avec le CIEDEL (Centre International d’Etudes pour le Développement Local) permettant à l’ensemble des étudiants d’être sensibilisés à vivre une expérience humaine marquante. Un retour d’expérience collectif est organisé à l’issue de la mission afin que tous les étudiants partagent leurs vécus, leurs succès mais aussi les difficultés rencontrées. Les étudiants des autres promotions y sont conviés afin de mieux se préparer à leurs propres missions en bénéficiant de l’expertise de leurs aînés. L’expérience a montré qu’un tel engagement permet de grandir et de mieux saisir la complexité des enjeux sociaux et environnementaux du manager. SoliCity est ainsi un accélérateur de performance pour nos étudiants autant que pour les organisations qui les recruteront.   A noter
    • L’ESDES c’est depuis 30 ans l’Ecole Supérieure pour le Développement Economique et Sociale, ses valeurs et sa mission de former à un management responsable se retrouvent pleinement dans SoliCity
    • SoliCity répond à l’engagement de l’ESDES dans le mouvement PRME qui vise à développer les actions responsables au sein de l’enseignement supérieur mondial.
     

    Gaëlle de Chevron Villette Responsable de la Vie Étudiante et de l’Engagement Social et Citoyen ESDES

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    Paris 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/paris-2024/ Tue, 06 Feb 2018 11:07:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54554599
    La France organise la Conférence ministérielle européenne de l’enseignement supérieure, dite Conférence du processus de Bologne, les 24 et 25 mai 2018. Elle réunira les ministres des 48 Etats qui, avec l’Union européenne, ont signé la « Déclaration de Bologne », et s’attachent à approfondir et améliorer la convergence de leurs systèmes d’enseignement supérieur. Les acteurs de l’enseignement supérieur en France – les universités, les écoles et les Conférences qui les représentent, comme les associations d’étudiants, etc. -  s’engagent pour l’Europe de l’enseignement supérieur. L’Europe de l’enseignement supérieur, c’est « cette Europe de la culture, de la connaissance, du partage des langues » que le Président de la République a appelé à refonder dans son discours de l’Acropole le 9 septembre 2017 : « Notre génération peut choisir de refonder l'Europe aujourd'hui, maintenant, par une critique radicale car nous avons tort de laisser la critique de l'Europe à ceux qui la détestent ! Ceux qui aiment l'Europe doivent pouvoir la critiquer pour la refaire, pour la corriger, pour l'améliorer, pour la refonder ! Mais avec cette même énergie, cette même envie, pas celle des chiffres, pas celle de la technique, pas celle de la bureaucratie, non ! »..
    Le site www.ehea2018.paris est dédié à cette Conférence ministérielle européenne 2018. Le site ehea.info est le site de la Communauté des acteurs qui œuvrent en faveur de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Il présente l’ensemble des travaux menés dans ce cadre.
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    Donner du sens en redéfinissant la mission de l’entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/donner-sens-redefinissant-mission-de-lentreprise/ Mon, 26 Feb 2018 11:32:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53594810 A une époque où les entreprises doivent accélérer leur adaptation aux transitions numériques, écologiques et sociétales, où leurs business models, leurs stratégies ainsi que les produits et les services qu’elles produisent doivent changer toujours plus vite, leur capacité à attirer, motiver, retenir et faire émerger les talents devient un enjeu essentiel. Pour atteindre cet objectif et faire travailler ces talents ensemble, les managers doivent être capables de donner du sens aux parties prenantes internes et externes. En effet, les entreprises qui arriveront le mieux à gérer les différentes transitions et les transformer en avantages compétitifs seront celles qui sauront fédérer les salariés, les actionnaires, les clients, les fournisseurs, voire les pouvoirs publics et la société civile autour d’une mission qui reste stable. Une boussole dans un contexte où tout le reste peut et doit bouger.   Contribuer à l’intérêt général Cette mission sera nécessairement plus large que la seule recherche de la performance financière au profit des actionnaires. Elle visera au contraire à créer de la valeur pour toutes les parties prenantes dans la logique d’une performance globale et elle doit contribuer à l’intérêt général. La loi PACTE offre l’occasion d’un débat très large sur la définition juridique de l’entreprise et de sa mission, que ses dispositions s’appliquent à toutes les entreprises ou seulement à celles qui choisissent un statut spécifique. Cette loi pose en effet la question de la gouvernance de l’entreprise et pourra se traduire par une meilleure association des salariés et de leurs représentants à la prise de décision et par un partage plus équitable des bénéfices.   Des dirigeants qui incarnent une mission élargie Une telle réforme est certainement utile, mais elle ne saurait suffire à donner du sens aux différentes parties prenantes, ni permettre à une entreprise de se distinguer de ses concurrents. Ce défi relève avant tout des dirigeants. Leur rôle consiste donc à incarner cette mission élargie de l’entreprise et à la faire vivre au quotidien. Cela suppose certes qu’ils communiquent clairement et régulièrement sur les contours précis de cette mission, mais aussi et surtout qu’ils la traduisent tant dans leurs comportements personnels que dans leurs actes managériaux. Il semble ainsi important que les dirigeants s’assurent que leurs équipes disposent des moyens et compétences nécessaires pour mettre en œuvre la mission de l’entreprise. Il faut également qu’ils tiennent compte de la contribution des managers à la réalisation de ces objectifs lorsqu’il s’agit de les évaluer et les faire progresser dans l’entreprise. Enfin, les dirigeants devraient accorder un temps suffisant aux rencontres et aux échanges avec les différentes parties prenantes.   Des pilotes disposant des compétences et des moyens nécessaires Il convient par ailleurs de désigner un ou une pilote qui va traduire la mission élargie par des plans d’actions. Son rôle est d’engager ces parties prenantes et de leur démontrer que l’entreprise produit réellement les impacts positifs affichés dans la mission. Ce pilote, qui peut s’appuyer sur des relais dans toutes les entités de l’entreprise, est au cœur de la mobilisation des différents acteurs. Au-delà des connaissances sur les enjeux du développement durable et de la responsabilité sociétale des entreprises, il est essentiel qu’il ou elle dispose des compétences qui leur permettent de gérer et suivre des projets transversaux. Tout l’enjeu étant de réussir à fédérer des parties prenantes ayant parfois des intérêts divergents.   Le rôle des acteurs de l’enseignement supérieur Les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche ont une responsabilité importante pour accompagner les dirigeants et les managers dans la définition et la mise en œuvre d’une mission élargie de l’entreprise capable de donner du sens à toutes les parties prenantes internes et externes.

    André Sobczak Directeur académique et de la recherche Audencia Business School

    [/vc_column_text][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]À propos d’Audencia Business School Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4800 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de près de 24 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text]Une nouvelle signature de marque pour Audencia Audencia Business School se dote d’un nouveau slogan : Never stop daring*. L’école réaffirme ainsi à l’international l’essence de sa marque : l’audace. Cette formule a été proposée par Manon Meyer, étudiante Grande Ecole en majeure « Entrepreneuriat ». Fidèle à sa démarche de co-création, l’école avait donné à l’ensemble des étudiants et collaborateurs la possibilité de contribuer à la réflexion via une plateforme en ligne. *De l’audace, toujours ![/vc_column_text][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=uZpk26Z3xhw&feature=youtu.be"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Veiller à ce que chacun soit à sa place sur le grand manège qu’est l’entreprise pour créer de la valeur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/veiller-a-chacun-soit-a-place-grand-manege-quest-lentreprise-creer-de-valeur/ Mon, 26 Feb 2018 11:36:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53594848 J’évoque régulièrement ce sujet, essentiel, avec les managers et dirigeants que j’accompagne dans mon activité de coach depuis les années 2000. Pour poser le cadre, je commencerai par deux questions. Quand on évoque « Responsabilité managériale », de quoi parle t’on exactement ? Et corollaire « Quel profil de manager est attendu pour les prochaines années ? » Peut être est il utile de rappeler en préambule le rôle du manager. Le manager n’existe que parce qu’il y a une équipe à fédérer et à faire converger vers un seul but, l’attente d’un objectif. Une équipe n’existe que le temps d’un enjeu et le manager est là pour faire du « manège-ment ». Veiller à ce que chacun soit à sa place sur le grand manège qu’est l’entreprise pour créer de la valeur. C’est sa seule responsabilité. La raison d’être de l’entreprise étant de maximiser le profit des actionnaires.   Mais, est ce là la seule raison d’être d’une entreprise ? Si on porte notre regard quelques trente à quarante ans en arrière, c’était suffisamment accepté pour faire adhérer le salarié dans cette dynamique. Mais avait il le choix ? La culture ambiante de l’entreprise de l’époque et son corollaire, un management à tendance directive, ont donné corps à des managers en position de « sachant ». Le salarié n’était souvent qu’un « objet » au service de la contribution de valeurs. Mais le monde bouge vite de nos jours.  Il devient   « V.U.C.A », «  Volatile », «  Unstable », « Complex » « Ambigous ». Le profil du manager doit fondamentalement changer avec lui. C’est ce que j’évoque dans « Etre un manager responsable » Ed. Studyrama. paru en 2014.  
    Le monde change. Celui de l’entreprise avec ! Durant la majeure partie du XXe siècle jusque dans les années 80, la voie du « chef » (comme on disait alors), du manager, était toute tracée. On entendait alors souvent parler de « meneur d’hommes ». Cette expression véhiculait une notion de puissance fortement masculine et un brin de paternalisme autocrate. Lorsque vous étiez promu à ce poste, votre rôle était simple. Vous étiez celui qui savait, les autres des exécutants. Il vous suffisait de passer un « ordre » (c’était l’expression consacrée !) en disant quoi faire et comment faire pour que l’on vous écoute et que l’on exécute ce que vous ordonniez (…) De nos jours, les choses sont devenues plus complexes. Un manager doit tenir compte d’une réalité transverse dans laquelle viennent se heurter différentes générations (…) qui ont un regard différent sur la façon de faire, sur les valeurs, les besoins et la représentation qu’elle se fait de l’entreprise. Aujourd’hui, plusieurs paramètres interagissent dans un monde spatial où tout tourne de plus en plus vite et où rien n’est perma­nent. Même si les choses n’étaient pas plus stables qu’aujourd’hui, nous avions cependant l’illusion de la stabilité car le monde « tournait » moins vite »
    Concilier les besoins des salariés avec ceux du chef d’entreprise a toujours été un enjeu, autant dans son expression que dans l’opérationnel.   Que veulent  les salariés aujourd’hui ? Ils veulent du sens, qu’on les reconnaissance et qu’on leur fasse confiance. Ils veulent être vus comme des sujets à part entière. Ils veulent de l’authenticité, de la transparence, de la liberté d’action, de la responsabilité, de la bienveillance -   mot qui peut être perçu « parent nourricier »  et qui ne fait pas partie du vocabulaire de bons nombres de managers-, le droit à l’erreur. Ils veulent être impliqués autant dans la recherche de solutions que dans les décisions. Ils veulent « se réaliser ». Ils sont sensibles à l’empreinte de leur entreprise sur le monde, autant sur le plan social, sociétal qu’environnemental, pour le « transformer » et apporter du « Bien », du « Bon », du « Beau » et du « Bio ». Ils veulent donner du « sens » à ce qu’ils entreprennent pour eux et pour les personnes qui les entourent,  ils aspirent à être alignés sur ce qu’ils « font et ce qu’ils « sont ». Les chefs d’entreprises et leurs représentants, les managers, quant à eux, valorisent encore trop souvent le  résultat, sans donner du sens, sans expliquer le « pourquoi » des orientations, sans rappeler la raison d’être et la vision, maniant l’exigence par leurs styles de management très centrés sur les chiffres et en oubliant le capital humain. La tendance naturelle de la grande majorité des managers s’appuie encore sur le modèle « Command Control » qui se nourrit d’une posture « top down » de plus en plus mal vécue par les salariés, toutes générations confondues, notamment les GENY qui ne s’y retrouvent pas.   Trop caricatural, vous me direz ? Pas autant que cela. Quand la « fameuse » enquête GALLUP 2014, largement commentée, révèle que seulement 9% des salariés en France sont « engagés » dans leur entreprise comme si c’était la leur et que de fait, 91% sont partiellement engagés voire toxiques,  nous avons là un symptôme que quelque chose est à revoir. Quand on lit les statistiques sur le stress en entreprises, sur le harcèlement,  sur le nombre d’arrêts maladie et de burn out, on a de quoi être effaré. L’approche managériale et sa responsabilité doivent être profondément revisitées (souvent par le concours d’un coaching personnalisé)… vers un management « alternatif » pour faire du manager un manager « augmentée » et « responsable », qui aura accompli un réel travail sur son égo, sur sa dimension spirituelle – sur le sens-, sur son intelligence relationnelle, émotionnelle et collective. Laisser de l’espace à ses co-équipiers, c’est faire éclore dans son équipe, bien-être et efficience, responsabilité et autonomie, sens et résultat, singularité et collectif, avoir et être. En qualité de fondateur et de président d’honneur de MoovOne, start-up RH innovante créée en 2014 dans l’accompagnement à distance des managers, c’est ce que nous prônons auprès de nos clients et déployons chez MoovOne.

    Alain Manoukian Directeur Général & Co-Fondateur  MoovOne – Coaching & Digital 

      A propos de Alain Manoukian                                                                                                                                                                                                   Depuis 2003, Certifié Professional Coach P.C.C. par la Fédération Internationale de Coaching I.C.F. avec plus de 3000 heures de pratique de  Coaching, Alain MANOUKIAN a acquis auparavant une expérience de plus de 20 ans dans l’entreprise à des postes de responsable régional et national du secteur du numérique. Il est diplômé d’un double troisième cycle en Informatique et en Management et d’un MASTER en Mathématiques. En 2002, il  décide de changer de vie et de métier pour se consacrer à ce qui est devenu une passion: l’humain et les comportements des managers et des dirigeants face à la performance responsable. Il a développé l’approche du manager responsable qu’il propose à ses clients sous forme de plan d’accompagnement mixant ateliers,  formations et coaching à distance par visio conférence. Il est l’auteur de l’ouvrage « Etre un Manager responsable » aux Editions Studyrama , Oct 2014 Il est co-fondateur de MySuccess ™ créé en Juin 2014 sur le thème « Osez réussir sa vie ! » et a lancé en 2015 MoovOne ™, start-up RH innovante dans l’accompagnement à distance des managers. Il est aussi gérant du cabinet Croissance & Coaching depuis 2003]]>
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    La tension entre des organisations produisant toujours plus et des individus de plus en plus isolés qui interpelle les observateurs et penseurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tension-entre-organisations-produisant-toujours-plus-individus-de-plus-plus-isoles-interpelle-observateurs-penseurs/ Mon, 26 Feb 2018 11:34:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53594925 Comme nous y invitait Nicole Aubert en 2012, impossible de qualifier ce management contemporain, « sans s’interroger sur le contexte dans lequel il s’inscrit sur le plan économique : celui du capitalisme financier, qui ne semble sous-tendu que par une seule logique, une seule pulsion pourrait-on dire : une pulsion d’accumulation qui se déploie de manière illimitée et totalitaire. Même si ce régime ne s’impose pas en direct dans tous les secteurs d’activités, il imprègne profondément la manière de fonctionner et de vivre dans les entreprises contemporaines ». C’est cette tension entre, d’une part, des organisations produisant toujours plus - dans des contextes introduisant souvent de nouveaux paradigmes productifs et une fragmentation des chaînes de valeur- et, d’autre part, des individus, de plus en plus isolés, aspirant à plus d’autonomie et de sens au travail, qui interpelle les observateurs et penseurs. En quoi des initiatives se revendiquant pour certaines du courant des entreprises libérées, pour d’autres du mouvement de la responsabilisation ou bien encore de la sociocratie pourraient être adaptées à ces nouvelles contingences génératrices de relations professionnelles inédites ? La question de l’entreprise libérée suscite un engouement croissant depuis quelques années, concomitamment à la publication de l’ouvrage d’Isaac Getz en 2009, Liberté & Cie, engouement qui offre une seconde vie à un vocable forgé il y a plus de vingt ans et qui demeure à la fois convoité et controversé. Les médias ont par ailleurs largement participé à relayer ce phénomène, pourtant il reste encore aujourd’hui de nombreux questionnements autour de ces pratiques qui visent notamment plus d’autonomie et de responsabilisation pour les acteurs de l’entreprise. Qu’en est-il exactement de la place épineuse du management intermédiaire ? De l’appropriation par les acteurs des moyens et des ressources de l’entreprise et de la reconnaissance associée à leur production ? De la question de la performance et de la redistribution de la valeur créée ? Des espaces de délibération autour du travail ?  Du pouvoir agir pour l’ensemble des acteurs ?   Des chercheurs de l’ESC Clermont se sont justement emparés de ces questions en créant un programme de recherche PEOPLE (Programme d’Etudes sur les Organisations Post managériales et la Libération des Entreprises), offrant ainsi une opportunité pour replacer ce phénomène au centre d’une analyse scientifique et critique. Ce programme a pour objectif de questionner la pertinence, mesurer l’impact social, financier, symbolique, anthropologique et politique de ces modèles en vogue. Il semble en effet important aujourd’hui de penser ces transformations managériales en cartographiant toutes les controverses qu’elles soulèvent. Prendre du recul, explorer, observer à des fins scientifiques ces évolutions et mutations du travail ne cesse d’être indispensable pour penser à nouveau le management, les relations sociales, le rôle et la place de chacun dans l’entreprise.   Outre le colloque organisé en juillet 2016 (cf Site PEOPLE) et la publication d’un numéro spécial de la revue RIPCO, n° 56 : « L’entreprise libérée », les chercheurs de PEOPLE, en se fondant sur la méthode ethnographique, sont investis dans deux projets de recherche, l’un avec une grande entreprise engagée dans une transformation visant la responsabilisation de ses collaborateurs et, l’autre, avec 9 PME ciblant précisément une amélioration du dialogue social et des conditions de travail. Ces investigations visent à produire de la connaissance autour de ces passionnantes questions.

     L’équipe de Recherche PEOPLE-ESC-Clermont

      [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]A propos de PEOPLE P.E.O.P.L.E est le nom donné au Programme d’Etudes sur les Organisations Post-Managériale et la Libération des Entreprises formé à l’ESC-Clermont en 2016. Composé d’une équipe de 6 Chercheurs engagés aux profils et Aires de recherches différentes :  Thibaud BRIERE en humanité et philosophie d’entreprise, Jean-Claude CASALEGNO en théories et pratiques du management à la lumière de l’anthropologie et de la psychanalyse, Diego LANDIVAR en économie et humanités numériques, Sophie MARMORAT en gouvernance, architecture et performance des organisations, Brigitte NIVET en anthropologie des organisations et innovations managériales et sociales, ainsi que Philippe TROUVE en innovations sociales et gestion de la main d’œuvre et expérience de démocratie dans les entreprises. People mène 6 Axes de Recherche en immersion dans les entreprises et les accompagne dans leur transformation. People organise des conférences, séminaires et participe à l’Axe PHOI (Potentiel Humain, Innovation, Organisation) du CRCGM (Centre de Recherche Clermontois en Gestion et Management).   https://programme-people-esc-clermont.fr/[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_single_image image="53594926" img_size="large"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    "La quête de sens des jeunes générations lance un défi aux entreprises classiques" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quete-de-sens-jeunes-generations-lance-defi-aux-entreprises-classiques/ Mon, 26 Feb 2018 11:35:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53594928 quête de sens » des jeunes diplômés que depuis ces dernières années. Les enquêtes se multiplient.  
    « Il y a chez les jeunes une volonté d’engagement qui est vraiment très importante » dit Jean-Michel Caye, directeur associé du Boston Consulting Group, en commentant les résultats d’une étude menée en 2016 conjointement avec la Conférence des grandes écoles (Usine digitale.fr, 29/1/ 2016).
    La version 2018 de cette étude confirme cette tendance. Si la quête de sens n’est pas littéralement nommée, elle transparait à travers les différentes réponses sur les attentes des jeunes diplômés : un travail en phase avec ses valeurs, un équilibre vie professionnelle – vie privée, la fierté que procure le travail et, enfin, l’utilité du travail. Utilité que les jeunes diplômés traduisent par "un travail qui serve à l'intérêt général » et "qui améliore la vie des gens". (EducPros, 24/1/2018).  La « quête de sens » au travail et la volonté de concilier vie privée et vie professionnelle sont donc mises en évidence comme des composantes fortes de la façon dont les millenials perçoivent le travail (La Tribune, 1/2/2018). Le sociologue Alain d’Iribarne constate en effet que « les jeunes générations ne veulent pas que leur travail soit le centre de leur vie ». Dans cette quête de sens et d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui ressortent d’un sondage réalisé auprès des 18-34 ans, le chercheur y voit plus qu’une simple volonté de bien-être. Il évoque une possible « recherche « existentielle », qui peut conduire certains jeunes à des attitudes de rupture par rapport à l’entreprise et au salariat traditionnels (20minutes.fr, 27/1/2016). Cette tentation de rupture est étudiée par Jean-Laurent Cassely, qui publie en 2017 un ouvrage dont le titre interpelle : « La révolte des premiers de la classe, métiers à la con, quête de sens et reconversions urbaines ». L’auteur met en avant les choix radicaux de certains diplômés, qui vont privilégier des métiers plus ancrés dans un territoire et en lien avec le travail manuel et la matière. Des métiers concrets, qui représentent une utilité sociale visible. Cassely cite notamment la cuisine, métier très en vogue aujourd’hui, et il rappelle la reconversion comme garagiste du philosophe américain Matthew Crawford. (Les Inrocks, mai 2017)   Bien sûr, ces phénomènes de repositionnement radical restent minoritaires et les études pointent certains paradoxes et contradictions dans les attentes des jeunes générations. Travailler dans l’Economie Sociale et Solidaire, et, en même temps, avoir un bon salaire. De fait, comme ces deux objectifs sont peu compatibles, les grands groupes continuent à rester des débouchés privilégiés pour la majorité des jeunes diplômés. Comme un clin d’œil, on pourrait chanter :
    « j’aurais voulu être un entrepreneur social » et « j’ai mon bureau en haut d’une tour »… du CAC 40 ?
      Néanmoins, même si elle peut traduire partiellement un biais de désirabilité sociale, cette expression de quête de sens contient les germes d’une possible frustration future, une fois la vie professionnelle débutée. Tout comme, il y a 30 ans déjà, le héros de Starmania chantait sa propre frustration.  
    « La quête de sens des jeunes générations lance un défi aux entreprises classiques" affirme Jean-Michel Caye, du BCG. « Cette génération est plus difficile à motiver. Elle ne se contente pas d’un poste et d’un salaire. Il faut leur expliquer au quotidien le sens du travail, rappeler les valeurs de travail, mais aussi le sens par rapport à la personne. L’employeur doit trouver le bon dosage pour motiver et c’est loin d’être aisé à faire. » (Usine digitale.fr, 29/1/ 2016)
      La question du sens n’est peut-être pas si nouvelle et ne concerne pas que les jeunes diplômés, mais bien l’ensemble des salariés. Dans les années 2000, les crises secouant le monde du travail ont marqué en effet l’urgente nécessité de prévenir les risques psycho-sociaux. Des recherches ont été menées pour étudier la souffrance au travail et comprendre le mal-être des salariés et leurs aspirations. Un ouvrage notamment s’est intéressé directement à ces enjeux du sens au travail : « Manager par le sens. Les clés de l'implication au travail » (Autissier et Wacheux, 2006). Les auteurs y étudient le sentiment de perte de repères et d’envie ressenti par nombre de salariés, dont des cadres. Pour redonner aux salariés le goût de l’engagement, David Autissier et Frédéric Wacheux mettent en avant le rôle du « management par le sens ». Il s’agit bien, pour les entreprises et leurs managers, de pouvoir créer et partager du sens. On retrouve là le concept de Sensemaking, développé par Karl Weick en 1995. « Pour Weick, l’homme qui crée du sens structure l’inconnu [..]. Face à la complexité et à l’ambiguïté, l’acteur extrait des éléments auxquels il va donner un ordre, et donc du sens. » (Igalens, 2011).  Quelques unes des principales propositions pour manager les salariés par le sens, sont les suivantes :
    • Proposer aux personnes de participer à un projet et les encourager à se dépasser, pour une autre cause que le profit des actionnaires
    • Développer la solidarité individuelle et collective
    • Permettre aux personnes de se doter de compétences reconnues
    • Favoriser le sentiment d’appartenir à une communauté au sein de l’entreprise.
    (Autissier, 2008).   Douze ans plus tard, ces recommandations peuvent globalement s’adapter aux jeunes diplômés de 2018 et à leurs responsables. Pour manager par le sens leurs collaborateurs, jeunes et moins jeunes, les responsables devront sans doute laisser s’exprimer en eux des compétences humaines moins traditionnelles : leur vision, leur connexion avec leurs propres valeurs personnelles, leur écoute et leur empathie. Un peu moins de reporting et de top-down. Davantage d’intelligence émotionnelle. « Fait notable, les émotions, les sentiments, l’intuition et l’imagination prennent place dans la construction du sens » (Igalens, 2011). Pour donner du sens aux salariés, et nourrir leur besoin d’utilité sociale, il faudra également pratiquer une Responsabilité Sociale d’Entreprise vivante et incarnée.   Former les jeunes générations à ces évolutions est un double défi. Tout d’abord, il faut qu’ils puissent faire face à leur propre quête de sens, et savoir y apporter personnellement des réponses, sans tout attendre de l’entreprise. « Vous ne pouvez pas attendre de la vie d’avoir un sens, vous devez lui en donner un. »  écrivait Romain Gary. La quête de sens est le chemin d’une vie. Elle passe, entre autres, par la connaissance de soi-même. Il faut aussi que les étudiants et jeunes diplômés puissent se préparer à encadrer, demain, d’autres jeunes. Et pour cela, qu’ils prennent l’habitude de se questionner en amont sur leurs propres valeurs. Qu’ils développent leur intelligence émotionnelle. Qu’ils mesurent leur impact sur la Société. Rien n’est magique, dans ces domaines. Il faut, modestement, semer des graines pour le futur… C’est ce que nous essayons de faire dans les formations Soft Skills de l’ESILV, de l’EMLV et de l’IIM.  

    Laure Bertrand Dr en Ressources Humaines Directrice des Soft Skills et Services Pédagogiques Transverses Pole Léonard de Vinci

      A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, et Nouvelles Energies et la transversalité de 20% de son cursus avec une école de management et une école de multimédia dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 2200 élèves. Labélisée EESPIG, l’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France et de Talents du Numérique. www.esilv.fr    ]]>
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    Quête de Sens et Management chez les peuples Premiers : une autre vision du monde… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quete-de-sens-management-chez-peuples-premiers-vision-monde/ Mon, 26 Feb 2018 11:33:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53648243 Dans un contexte sociétal de perte de sens, de stress, de démotivation, de burn-out, de surconsommation, d’isolement, à l’heure où les questions d’écologie et des limites viennent remettre en cause les fondements-mêmes de nos sociétés, un changement de paradigme est nécessaire.   Si nous faisions un détour par les peuples-Racines, pour nous inspirer d’autres visions du monde, d’autres façons de voir et d’agir ? Ils vivent dans des montagnes, des forêts, des déserts, au bord des mers ou des rivières. Semi-nomades ou sédentaires, ces peuples Autochtones ont sû garder une relation ancestrale harmonieuse avec le Vivant.  Sociétés millénaires, elles possèdent des connaissances et des pratiques qui allient tradition et modernité.   1 ) Le rapport à la Nature et au Sacré chez les peuples Indigènes : Racine fondamentale pour donner du SENS En Occident, nous nous sommes déconnectés de la nature. Celle-ci est devenue une réalité extérieure à notre nature Humaine. Pour les sociétés-racines,  l’Homme EST Nature. « Nous sommes les Arbres, nous sommes les animaux, nous sommes l’eau »…  Dans leur philosophie animiste et holistique,  tous les êtres vivants ont une pensée, une force spirituelle, une énergie, qui met la vie en mouvement et TOUT EST INTERDEPENDANT : humains ; non-humains, éléments visibles ou invisibles. Dans cette vision SYSTEMIQUE DU MONDE, chacune des expressions du vivant est capable d’entrer en communication avec les autres. S’en découle une vision commune, porteuse de Sens pour Agir : comment préserver la Biodiversité et vivre de manière prospère collectivement ?   2) Un management  éthique et responsable pour  une finalité d’Equilibre : avec soi-même, avec l’Autre, avec le milieu.  L’organisation s’appuie sur des valeurs fondées sur les principes du Vivant : la Coopération et l’Harmonie Naturellement, le fonctionnement de l’organisation s’appuie sur le biomimétisme : il s’agit d’observer et écouter la Nature, suivre ses règles et ses principes de fonctionnement car à tout moment, celle-ci sait déployer son ingéniosité pour s’adapter et retrouver l’équilibre. Incarnées et partagées par Tous, ces valeurs sont mises en vie dans les pratiques quotidiennes :
    • Dans ces sociétés-racines, le pouvoir est canalisé et partagé : il n’y a pas de hiérarchie – Pour autant, des Leaders sortent du lot selon leurs connaissances et leur expertise, reconnue et légitimée par le groupe.
    • Dans ces sociétés communautaires, le « Je / individu » n’a de sens qu’en lien avec l’Autre, avec l’Altérité. Le « Je » est au service du « Nous ».
    • Sociétés participatives, elles misent sur l’Intelligence collective, où chacun est libre de faire ses propositions.
    • Elles fonctionnent sur un principe de co-responsabilisation : la liberté de l’individu est associée à la  conscience de la responsabilité vis-à-vis de l’ensemble des individus.
    • Le Sens de la coopération, c’est le Projet Commun. Le  groupe s’organise par projets, avec une répartition des rôles. Le principe de subsidiarité  permet d’apporter une valeur ajoutée à chaque situation. Ensemble, on apporte une réponse globale à un projet.
    • Les échanges sont fondés sur le Principe du Don et de la Réciprocité (qui est à la base du Vivant) : on donne, on reçoit, on fait circuler les biens, les données.
    • Les individus sont valorisés dans leurs savoirs et compétences dans les pratiques quotidiennes. La  formation continue se fait naturellement, par l’entraide et par la formation en institutions. La différence est une force pour le groupe, qui renforce ainsi sa capacité créative et d’adaptation.
    • La culture du groupe, sa mémoire, son identité, se co-construit oralement et collectivement : la société est faite pour donner du Sens.
    • La parole partagée dans des espaces collectifs permet de co- construire une réponse à un problème,   co-construire l’histoire du groupe ; éclaircir une situation, réguler les énergies, canaliser les émotions, gérer les conflits..
    Ce sont ces VALEURS,  cette « activisme » spirituel et incarné dans les pratiques quotidiennes, qui fondent la culture de la communauté. Elles renforcent les liens intra-groupes et extra-groupes. Plus elles sont partagées et incarnées dans l’expérience,  plus le groupe est capable de travailler ensemble. 3) Une gestion durable et éco-reponsable des ressources, dans un temps cyclique : En ce qui concerne la gestion des ressources naturelles, l’Eau, l’air, la terre, les espèces animales et végétales, ont une valeur sacrée.  Il y a donc, de fait, une notion de respect, de préservation, de gestion durable des ressources. Sociétés éthiques et solidaires, la notion d’accumulation n’existe pas : on utilise que ce dont on a besoin, au moment où on en a besoin, et les ressources sont partagées dans le groupe. Par ailleurs …. Pas de burn-out, ni de stress ! Les peuples Autochtones ont une vision circulaire du temps . C’est le temps de la Nature, de la Vie, des saisons, qui régit le Monde … Les projets sont ainsi construits sur un temps cyclique, qui laisse le temps naturel de la maturation et de l’efficience.

    Karine Massonnie Terres Indigènes

    A propos de Karine Massonnie Franco-canadienne, je suis Coach (certifiée), formatrice, conférencière,  et ethnoreporter (spécialiste des peuples Premiers). Je suis fondatrice-dirigeante de l'entreprise Terres Indigènes. Aventurière "atypique", je parcours le monde en solitaire depuis 25 ans pour rencontrer les peuples Indigènes et vivre en immersion auprès d’eux sur les 5 continents. Mes randonnées au cœur de la nature et ses partages de vie quotidienne avec les Amérindiens du Nord et du Sud, les Bushmen du Bostwana, les Khalkas de Mongolie, les Sââmes de Laponie, les Aborigènes d’Australie, …  se sont révélés être une fabuleuse école de la Liberté d'Etre et d'Agir. En France comme à l'international; mes interventions auprès des stagiaires, des Managers et des équipes visent à transmettre des valeurs Humanistes, avec une ouverture sur d'autres visions du monde, favorisant le partage des différences et des complémentarités, pour mieux inter-agir et créer ensemble de nouveaux modèles. Par ailleurs, elles visent à développer auprès des organisations plus de conscience et de SENS pour contribuer à un engagement, une efficience et un mieux-être, individuel et collectif, durables.

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    L'Entreprise libérée et comment l'enseigner https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentreprise-liberee-lenseigner/ Mon, 26 Feb 2018 11:36:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53648318 Depuis quelques années, l’entreprise libérée suscite un immense intérêt et une forte adhésion. Des centaines d’organisations privées et publiques allant des PME à Airbus, Décathlon, Michelin et à la Sécurité sociale ont entamé leurs démarche de libération. Cette forme d’organisation donne aux salariés la liberté et la responsabilité complètes pour entreprendre toute action qu’eux-mêmes (pas leurs supérieurs ou les procédures) estiment être les meilleures pour la vision de leur entreprise. En érigeant la liberté d’initiative et la responsabilité en principes fondamentaux de leur mode de fonctionnement, ces entreprises permettent à leurs salariés de satisfaire leurs besoins universels d’égalité intrinsèque, de la réalisation de soi et de l’autodirection. Ainsi, chaque jour, ces salariés vont au travail non pas parce qu’ils doivent mais parce qu’ils en ont envie et une fois sur place, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. La conséquence—mais pas la finalité—de cette forme d’organisation est que les entreprises libérées sont bien plus performantes que leurs concurrents classiques. L’entreprise libérée n’a pas seulement suscité l’adhésion de centaines de patrons qui ont décidé d’articuler cette philosophie dans leur entreprise. Les managers français, diplômés de grandes écoles, eux-aussi—selon une étude récente de la FNEGE—ont jugé l’entreprise libérée comme le sujet le plus influent dans le domaine du management. Il est alors légitime de demander comment l’enseigner à nos étudiants, question qu’on me pose souvent. Le premier élément de réponse est que l’entreprise libérée n’est pas un modèle, mais une philosophie. Je sais qu’il n’est pas aisé d’enseigner une philosophie dans une école de management. Les modèles d'entreprise sont inspirés de modèles de l'économie. Les économistes proposent des lois pour expliquer les phénomènes économiques au niveau des pays, des marchés, des firmes ou des individus. Cependant leurs modèles ne fonctionnent que grâce à des hypothèses sur des conditions réelles : « la compétition est parfaite », «l'individu est rationnel », etc. Par mimétisme, peut-être, la recherche en management est également portée sur des modèles, quitte à faire des hypothèses sur les conditions réelles. Le problème est que, comme l'a remarqué Michael Porter il y a quelques décennies, les managers doivent agir dans les conditions réelles qu’ils ne peuvent pas idéaliser, sauf à en payer le prix. Gobee.bike a développé un modèle d’entreprise très innovant par rapport au Velib. Il était parfait pour fournir les vélos en libre-service à un nombre illimité d'usagers... dans un pays idéal, comme le Danemark, par exemple. En France toutefois, dans les conditions réelles d'incivisme, l'entreprise a vu en quatre mois plus d'un milliers de ses vélos volés et 3400 endommagés. Son modèle était parfait dans des conditions idéales, mais dans les conditions réelles de France, l'entreprise a jeté l'éponge après 4 mois. C’est pour cela que la plupart de dirigeants et de managers ne construisent pas de modèles pour orienter leurs actions. Pour des problématiques de business process, ils ont des cadres de référence : les estimations de couts, des attentes sur la demande... Pour les problématiques organisationnelles et humaines, ils élaborent des philosophies plus ou moins explicites : "pour rendre le client heureux, il faut que le salarié soit heureux", "l'entreprise est tout d'abord les relations humaines"… Ce qui nous amène au deuxième élément de réponse. La meilleure méthode pour enseigner une philosophie est connue depuis Socrate. Il s’agit donc de créer dans la salle du cours un espace de dialogue avec les étudiants. Une façon de le faire consiste en ateliers où les étudiants  préparent leurs interrogations par rapport à tel ou autre aspect de cette philosophie d’entreprise. Cette méthode est très adaptée en formation continue. Pour les étudiants en formation initiale, pour ceux qu’on appelle « élèves » et qui n’ont pas d’habitude d’interpeller « le professeur »,  j’inverse les rôles. Ce sont eux qui enseignent et moi qui écoute. Cela ressemble à une méthode « étude de cas », sauf qu’ils n’ont pas droit au PowerPoint et doivent parler de manière créative. Il est trop tôt pour dire si cette méthode est effective. Toutefois, je crois que l’innovation pédagogique va de pair avec l’innovation sociale, dont l’entreprise libérée est un exemple.

    Isaac Getz ESCP Europe

        A propos d'Isaac Getz Isaac Getz est Professeur de Leadership et de l’Innovation à ESCP Europe. Il a fait des études d’ingénieur en Mathématiques Appliquées et en Computer Science, est diplômé d’un Master in Science de Management, d’un Doctorat en Psychologie et d’une HDR en Gestion. Il a été professeur visitant aux Universités Cornell, Stanford et à l’Université du Massachusetts. Il a publié de nombreux travaux sur des sujets liés à l’innovation, à la créativité, à la transformation organisationnelle et au leadership libérateur. Ces travaux l’ont conduit dans plus de 300 entreprises en France et dans le monde. Conférencier actif sur le leadership, l’innovation, la transformation de l’entreprise et sur  l’implication de salariés, il a animé des conférences et des séminaires pour de nombreuses entreprises et publics Executive. De plus, il co-anime l'écosystème de libération d'entreprises et d'administrations en France.   A propos de l'ESCP Europe Fondée en 1819, ESCP Europe a formé plusieurs générations de dirigeants et d'entrepreneurs. Grâce à ses six campus urbains à Berlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie, et à son identité profondément européenne, ESCP Europe propose des formations managériales interculturelles ainsi qu’une perspective globale des problématiques liées au management international. ESCP Europe accueille chaque année 4 600 étudiants et 5 000 cadres-dirigeants d’une centaine de pays différents, leur proposant une large gamme de formations en management général et spécialisé (Bachelor, Masters, MBA, Executive MBA, Doctorat-PhD et formation continue). ESCP Europe fait partie des 1% d’écoles de commerce au monde à être triplement accréditées (AACSB, AMBA, EQUIS).    ]]>
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    EduSpot France : 14, 15 et 16 mars 2018 au Palais des Congrès de Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eduspot-france-14-15-16-mars-2018-palais-congres-de-paris/ Thu, 01 Mar 2018 08:53:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53703269   Le Groupe AEF co-organise avec l’AFINEF les prochaines Rencontres EduSpot France, événement dédié au numérique pour l’Éducation les 14, 15 et 16 mars 2018 au Palais des Congrès de Paris. EduSpot France, c'est 3 jours d'échanges pour partager les pratiques, découvrir les dernières innovations et renouveler vos approches avec la mise en avant de problématiques transverses entre le scolaire, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. 10 tracks seront proposés autour de l’impact de la transformation numérique sur l’architecture, la vie de campus, l’orientation -3/+3, la formation professionnelle, l’utilisation de l’intelligence artificielle, la question des datas, l’école inclusive… Grâce à un format innovant, à la participation de grands témoins et au soutien de prestigieux partenaires (MEN, MESRI, CGE, CDEFI, FCU, ARCES, VP-Num, A-DSI…), EduSpot constitue le rendez-vous phare des professionnels de l’éducation et du numérique.   9 tracks thématiques
    • Nouvelle forme scolaire : pédagogie, architecture & aménagement
    • Ecole inclusive & Apports du numérique
    • L’orientation 3.0 : le numérique au cœur des enjeux sco/sup ?
    • Quelle intelligence artificielle pour l’Education ?
    • Tous connectés ! Transformer la vie de campus et les services aux usagers
    • Data - Securité - Education
    • STEAM Enjeux & usages
    • Les ressources dans tous leurs états
    • Évaluer pour mieux individualiser
    • Formation professionnelle et transformations numériques : les nouvelles perspectives
      Inscrivez-vous vite pour recevoir le programme complet : http://form.aef.info/index.php/947942/lang-fr Plus d’informations : www.eduspotfrance.fr/]]>
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    L’INSA Rennes et Sciences Po Rennes lancent une filière d’excellence Ingénieur INSA Sciences Po https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linsa-rennes-sciences-po-rennes-lancent-filiere-dexcellence-ingenieur-insa-sciences-po/ Fri, 02 Mar 2018 14:09:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53721857 M'Hamed Drissi, directeur de l'INSA Rennes et Patrick Le Floch, directeur de Sciences Po Rennes[/caption] En septembre 2018, l'INSA Rennes et Sciences Po Rennes lancent une formation commune en six ans visant à former des ingénieurs ouverts sur la société et ses enjeux. Cette nouvelle filière d’excellence en 6 ans, unique en France, est le fruit d'un partenariat entre deux institutions rennaises à très forte réputation : l'Institut national des sciences appliquées (INSA) Rennes et Sciences Po Rennes. C’est la première fois qu’une école d’ingénieur et qu’un institut d’études politiques se regroupent avec l’objectif de former des cadres de hauts niveau, capables d’exercer aussi bien dans l'ingénierie que dans la gouvernance. Durant les deux premières années, les étudiants suivront une formation généraliste et pluridisciplinaire en mathématiques, informatique et sciences physiques à l’INSA Rennes et en droit, économie, sciences politiques et histoire à Sciences Po Rennes. Les 4 années suivantes seront consacrées à une spécialisation et une professionnalisation grâce à un parcours aménagé à Sciences Po Rennes et en cycle ingénieur à l’INSA Rennes. Deux langues vivantes dès la première année et un minimum de 6 mois à l’international font également partie du cursus. Pour accéder à cette nouvelle formation, la sélection se fera sur dossier (bac S avec mention très bien requis). La première promotion d’une vingtaine d'élèves environ verra sa formation dispensée dès septembre 2018 dans les deux établissements.]]> 53721857 0 0 0 Semaine de l’industrie : découvrez les solutions et les offres des entreprises d’ingénierie industrielles et du conseil en technologies https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/semaine-de-lindustrie-decouvrez-solutions-offres-entreprises-dingenierie-industrielles-conseil-technologies/ Fri, 02 Mar 2018 14:49:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53721896 Syntec-Ingénierie organise un forum de recrutement, Meet’Ingé, sur le Carré de l’ingénierie au salon SMART INDUSTRIES A l’occasion de la Semaine de l’industrie, Syntec-Ingénierie organise un forum entreprises / étudiants & jeunes diplômés dédié aux carrières dans l’ingénierie industrielle et du conseil en technologies. Du 27 au 30 mars, les jeunes et étudiants sont invités à venir rencontrer les équipes d’Altran, Apsys, Artelia, Assystem Energy & Infrastructure, Assystem Technologies, Bertrandt, Egis, Ekium, Groupe AMETRA, INGENICA, Ingérop, Magna, PCI – TWIN Group et setec sur le Carré de l’ingénierie, dans le cadre du salon industriel de référence GLOBAL INDUSTRIe. Les entreprises d’ingénierie, qui ont engagé 53 000 recrutements en 2017, proposeront aux jeunes et étudiants d’expérimenter leurs dernières innovations et de postuler à leurs offres d’emplois, d’alternance et de stages. Des pitchs sont également prévus sur les solutions technologiques développées pour accélérer la transition vers l’industrie du futur. Parmi les démonstrateurs : un testeur de récolte pour mesurer de façon non destructive la maturité des vignes et produire le meilleur vin possible, des simulations d’opération de maintenance / réparation grâce à la réalité augmentée, un avatar d’usine à contrôler par la pensée, ou encore un scanner 3D nouvelle génération. En savoir plus  ]]> 53721896 0 0 0 J’NOV : Journées des métiers et de l’innovation BTP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jnov-journees-metiers-de-linnovation-btp/ Mon, 05 Mar 2018 10:19:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53776807 Cet événement sera l’occasion de découvrir comment se construit la route à énergie positive, la Power Road, imaginée par Eurovia ! Les 16 et 17 mars prochains au cœur de l’ESITC Caen, la 2e édition de J’NOV est placée sous le signe de la révolution numérique, la transition énergétique et la préservation des ressources. Venez découvrir les dernières tendances et les innovations développées par les acteurs de la construction : la route à énergie positive, les éco-matériaux de demain, les outils de réalité virtuelle…ainsi que les métiers d’ingénieur(e) pour bâtir le monde de demain !
    Programme : plongez dans les coulisses de l’innovation ! Sur un même lieu, au cœur de l’ESITC Caen, des ateliers seront organisés autour de trois thématiques :
    • Révolution numérique : réalité virtuelle, réalité augmenté, imprimante 3D…
    • Transition énergétique : POWER ROAD, la route à énergie positive…
    • Préservation des ressources : la Bauge, un matériau traditionnel pour les constructions en terre de demain
    Entrée gratuite sur inscription : www.jnov-construction.fr
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    Déjà 18.000 jeunes utilisateurs de tonfuturmetier.fr, le coach d’orientation scolaire ou professionnelle 100% personnalisé et connecté https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deja-18-000-jeunes-utilisateurs-de-tonfuturmetier-fr-coach-dorientation-scolaire-professionnelle-100-personnalise-connecte/ Mon, 05 Mar 2018 10:35:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53776848 Une réponse plébiscitée par les jeunes : le chatbot en orientation scolaire Déjà plus de 18 000 jeunes de 14 à 24 ans ont été conseillés par tonfuturmetier.fr dans leurs choix d'orientation scolaire et professionnelle en seulement 3 mois. Solution d’intelligence artificielle (IA), le chatbot discute individuellement sur Facebook Messenger avec les lycéens et étudiants pour les aider dans leur parcours d’orientation : faire le point sur leurs centres d’intérêts, découvrir des métiers et trouver la formation adéquate. Avec plus de 26 000 formations, 2 000 métiers répertoriés et une technologie unique, la start-up Hello Charly s’est distinguée au dernier challenge d'open-innovation organisé par la Région Île-de-France lors du salon Viva Technology 2017.   Des Youtubeurs se mobilisent pour l’orientation scolaire Le Crédit Agricole d’Ile-de-France s’est également associé au collectif « Le Tatou » dans une vidéo originale sur Youtube intitulée "LE GROS DOSS : 4 métiers hors du commun". Les Youtubers y testent le site mobile tonfuturmetier.fr ainsi que son chatbot sur Facebook Messenger.
    « 1 étudiant sur 2 refait sa 1ère année d’enseignement supérieur. Alors, comment aider les jeunes franciliens à réussir leurs études et à s'insérer dans la "vie active" ? Pour relever ce défi, nous nous sommes rapprochés de Hello Charly, la startup EdTech la plus avancée dans le domaine de l’orientation » explique Guy Poyen, directeur du Marketing et du Digital clients au Crédit Agricole d’Ile-de-France.
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    Concours Stereotype Busters https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-stereotype-busters/ Wed, 07 Mar 2018 08:48:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53813825 Pour la deuxième édition du concours « STEREOTYPE BUSTERS », la Conférence des grandes écoles invite les étudiant-e-s de ses écoles membres à présenter un projet original sur le sexisme au quotidien, à travers une représentation de situations de la vie réelle illustrant le thème. Le sexisme au quotidien que ce soit dans le monde de l’enseignement supérieur, dans l'espace public, personnel ou professionnel, s’illustre de différentes manières :
    • en adoptant une attitude explicitement négative en raison du genre
    • en attribuant des qualités spécifiques en fonction du genre
    • en traduisant par des mots, des gestes, des comportements ou des actes des stéréotypes ou représentations collectives qui excluent, marginalisent ou infériorisent les personnes en raison de leur différence de genre (1).
      Conditions de participation   Pour participer et pour toute information complémentaire, contactez le référent égalité femmes/hommes de votre école.     (1) Définition tirée des travaux de Brigitte Grésy.]]>
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    Quatrième édition du championnat européen des universités & Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quatrieme-edition-championnat-europeen-universites-grandes-ecoles/ Wed, 07 Mar 2018 15:32:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53814015 Morpheus Cup invite chaque année les grands talents étudiants européens à s’affronter au travers de projets innovants et d’une journée de challenges thématiques. En 2018, Paris accueillera la quatrième édition de l’évènement le 12 avril, au Palais Brongniart, sous le Patronage des Commissaires Européens Marianne Thyssen (Emploi, affaires sociales, compétences et mobilité des travailleurs) et Carlos Moedas (Recherche, Science & Innovation), Anne Hidalgo, Maire de Paris et Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation. Cette compétition créée en 2015 se déroule en deux temps et les étudiants peuvent décider de prendre part à l’une et/ou l’autre partie du championnat :
    • LE MORPHEUS PRIZE : un concours de projets & startups primé par catégorie et se jouant en individuel ou en équipe.
    • LE MORPHEUS DAY : une compétition live qui se déroule le 12 avril à Paris par équipe de deux ou trois personnes.
    A ce jour, plus de 100 campus de 19 pays ont envoyé des équipes ou projets, soutenus par 50 employeurs et marques innovantes.       [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]MORPHEUS PRIZE / CATÉGORIES / RÈGLES Pour la partie compétitions de projets, le Morpheus Prize, les étudiants envoient un projet innovant ou une présentation de startup en 10 slides pouvant concourir dans une ou plusieurs catégories, 25.000 € de prix à se partager
    • Art
    • Artificial Intelligence
    • Customer Experience
    • Cybersecurity
    • Energy
    • Entertainment & media
    • Fintech
    • Food & Beverages
    • Green Business
    • Healthcare
    • Human Capital
    • IoT
    • Legal
    • Logistics
    • Manufacturing
    • Mobility
    • Real Estate
    • Retail
    • DeepTech
    • Sport
      PARTICIPATION : Pour participer gratuitement, il suffit de s’inscrire en ligne (individuellement ou en équipe) et d’envoyer un projet en 10 slides avant le 15 mars 2018. Les demi-finales (pitch live ou envoyant une vidéo de 3mn) ont lieu à 13h00, la finale (les 10 meilleurs projets) à 18h00 le 12 avril.   RECOMMANDATIONS :
    • Etre concis, avec un plan sur 10 slides
    • Mixer vision & passion
    • Expliciter la proposition de valeur
    • Soigner design & mise en page
    • Etre préparé à pitcher en anglais
    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text]MORPHEUS DAY / CATÉGORIES / RÈGLES La compétition live, le Morpheus Day offre sur une journée de participer à différents challenges et de vivre des expériences inoubliables, 25.000€ de prix à se partager : 5 amphithéâtres offrent des challenges de 15, 30 ou 60 minutes dans différents domaines :
    • Technologie & ICT
    • Business
    • Marketing
    • DeepTech & Ingénierie
    • Industries Créatives
      PARTICIPATION : Pour participer gratuitement, il suffit de s’inscrire en ligne (en équipe de deux ou trois) et d’être bien sûr présent le jour J. Il est possible de participer à autant de challenges que souhaité, et de collecter des points bonus sur les stands également. La meilleure équipe d’un challenge sponsor remportent l’award dédié, les plus prolifiques sur l’ensemble de la journée enlèveront la Cup 2018 !   RECOMMANDATIONS :
    • S’inscrire tôt, être à l’heure le jour J
    • Amener un laptop chargé
    • Etre imaginatif
    • Collecter les points sur les stands exposants
    • Se faire plaisir
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    La Caisse des Dépôts et Consignations invite les étudiants à son Hackathon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/caisse-depots-consignations-invite-etudiants-a-hackathon/ Thu, 08 Mar 2018 08:43:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53832249
  • Lire la plaquette de présentation de l’évènement
  • L’évènement Facebook  de l’évènement
  • S’inscrire
  • [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text] [embed]https://assets.keepeek-cache.com/medias/domain5600/media2069/326671-ceabuvohcc-720.mp4[/embed] [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text] [embed]https://assets.keepeek-cache.com/medias/domain5600/media2069/326674-qq0xr748mk-720.mp4[/embed] [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Polytech Nancy qualifiée pour les Olympiades FANUC de la Robotique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/polytech-nancy-qualifiee-olympiades-fanuc-de-robotique/ Thu, 08 Mar 2018 16:36:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53832550 Une équipe de 4 élèves ingénieurs de Polytech Nancy est qualifiée pour la Finale des Olympiades FANUC de la Robotique qui aura lieu les 4 et 5 avril dans les locaux de l’entreprise FANUC à Lisses (Essonne). Les 4 élèves de 4ème année (Stanislas HERBST, Théo KOPP, Quentin KREUTZER et Christian TCHOUNKE) ont conçu une cellule de production virtuelle à l’aide du logiciel de simulation Roboguide de la société FANUC. Ils ont ainsi été qualifiés pour la Finale de ce 1er Concours en Robotique Industrielle niveau ingénieur/master. Organisée par la société FANUC, fabricant japonais de robots industriels, la compétition se déroule en 3 temps :
    • réalisation d'un avant-projet de cellule robotisée (intégration complète) à partir d'un cahier des charges fourni par FANUC
    • journée de préparation/découverte dans les locaux de FANUC à Lisses (91) : le 7 mars
    • compétition le 5 avril (ouverte au public) : les élèves s'affrontent lors d'une dizaine d'épreuves très pratiques, en présence d’entreprises du secteur de la robotique qui recherchent leurs ingénieurs de demain
    Les élèves de Polytech Nancy sont dans le top 10 des équipes de niveau bac+5 qui participent à cette compétition nationale. Ils poursuivent actuellement leur préparation sur les robots LR Mates à l'AIP PRIMÉCA (Atelier Inter-établissements de Productique de l'Université de Lorraine) à Vandoeuvre les Nancy.]]>
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    SEMAINE DES APEL : Faire des sciences, c’est passionnant ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/semaine-apel-faire-sciences-cest-passionnant/ Fri, 09 Mar 2018 08:53:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53850669 L’Apel (Association de parents d’élèves de l’enseignement libre) organise, pour sa onzième année consécutive, du 19 au 24 mars 2018, la Semaine des Apel. Cette Semaine des Apel est consacrée à la découverte des sciences.  
     « Aborder les sciences lors de la Semaine des Apel permet d’en faciliter et d’en démystifier l’approche, la connaissance, la compréhension et l’apprentissage. Les sciences ne sont pas réservées aux seuls élites et passionnés ! » Caroline Saliou, présidente nationale de l’Apel
    Une thématique qui propose des expériences faciles et ludiques à faire seul ou en famille à tous les niveaux scolaires avec l’expertise et les conseils de la Fondation La Main à la Pâte et de la Fésic. Partout en France, les 5 000 Apel se mobilisent autour des sciences, avec un enjeu important pour nous les parents : accompagner nos enfants et nos adolescents pour les aider à cultiver l’esprit scientifique. Cette nouvelle édition a pour but de sensibiliser parents, enfants et enseignants à l’importance de faire des sciences. Les sciences ne sont pas qu’une matière dans le cursus scolaire, mais bien une démarche intellectuelle qui accompagne notre quotidien. De nombreux outils sont proposés aux parents pour faire découvrir les sciences, en lien avec l’équipe enseignante :
    • un dépliant Apel pour donner des conseils, des témoignages, des regards d’experts, des expériences… (Téléchargeable sur le site www.apel.fr)
    • une affiche A2 pour informer de l’opération dans les écoles
    En savoir plus ]]>
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    Parcoursup : ce qu’en pensent les Terminales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parcoursup-quen-pensent-terminales/ Mon, 12 Mar 2018 09:09:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53905986 Cette étude a été réalisée par digiSchool auprès d’un échantillon de 1040 terminales français par questionnaire auto administré du 20 au 28 février 2018. Les élèves de Terminale ont jusqu’au 13 mars 18h, pour saisir leurs voeux d’orientation post-bac sur la nouvelle plateforme Parcoursup. À quelques jours de cette échéance, digiSchool a interrogé plus de 1 000 Terminales afin de connaître leur ressenti sur ce nouvel outil mis en place par le Gouvernement dans le cadre du #PlanÉtudiants.   Parcoursup : une procédure jugée simple pour 62% des Terminales La grande majorité des Terminales (62%) qualifie l’utilisation de la nouvelle plateforme Parcoursup de “simple”. Il sont 31% à la trouver “compliquée” et 7% “très compliquée”. Quant aux “attendus”, l’autre grande nouveauté de Parcoursup, ils sont jugés de “plutôt clairs” par plus d’un Terminale sur deux (55%) et de “très clairs” pour 12% des élèves interrogés. 28% les qualifient de “plutôt pas clairs” et 6% de “pas clairs du tout”. Preuve de cette bonne appréhension des “attendus” par les lycéens, seuls 4% d’entre eux ont cité “s’informer sur les prérequis” comme l’étape la plus compliquée lors de la procédure Parcoursup.   75% des Terminales se disent stressés face à la procédure Parcoursup Les Terminales apparaissent comme impliqués et sérieux face à cette nouvelle plateforme d’affectation post-bac. À deux semaines de la clôture de la saisie des voeux sur Parcoursup, plus de 7 élèves sur 10 ont en effet commencé à renseigner leurs souhaits. Ils sont même 13% à avoir totalement finalisé leur dossier. Seuls 15% n’ont encore renseigné aucun voeu sur la plateforme. Bien que investis dans leur projet d’orientation, ¾ des lycéens avouent être “sous pression” avec Parcoursup. Comment expliquer ce stress ? La nouveauté du dispositif et l’impression “d’être des cobayes” revient souvent. L’autre facteur expliquant ce stress est lié à la rédaction du projet de formation motivé. 77% des Terminales sont en effet stressés par cette obligation de rédiger des mini lettres de motivation personnalisées pour chacun des voeux. Plus de la moitié des élèves de Terminale (53%) trouve que c’est d’ailleurs l’étape la plus compliquée à réaliser sur Parcoursup, devant “trouver la formation qui me correspond” (20%), “saisir des sous voeux” (9%), “saisir mes voeux” (8%) et “renseigner mes informations personnelles” (7%). Enfin, cette pression ressentie par 75% des Terminales peut s’expliquer par un accompagnement insuffisant. Un Terminale sur deux (49%) s’est connecté seul sur Parcoursup la première fois et 41% estiment ne pas “être suffisamment accompagnés par leurs professeurs” dans leurs démarches pour réussir leur procédure Parcoursup.]]> 53905986 0 0 0 Championnat de France d’échecs des Grandes Écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/championnat-de-france-dechecs-grandes-ecoles/ Mon, 12 Mar 2018 17:01:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53906292 La Fédération Française des Échecs organise la première édition du Championnat de France d’échecs des Grandes Écoles les samedi 5 et dimanche 6 mai 2018 au château d’Asnières (92) en partenariat avec la Conférence des grandes écoles. Pendant ces deux jours de compétition, 9 rondes vous seront proposées, six le samedi et trois le dimanche. Les parties dites « rapides » se joueront à la cadence de 15 minutes + 2 secondes par coup. Vous aurez la possibilité de représenter votre école, seul ou en équipe de quatre joueurs. Ce championnat des Grandes Écoles comprend également un challenge. Ce challenge est un tournoi qui se joue par équipe sur internet. Il réunit durant 5 semaines, du 26 mars au 29 avril 2018, des équipes de 2 joueurs des Grandes Écoles qui s’affrontent également en parties rapides de 15 minutes + 2 secondes par coup, une fois par semaine. Ces équipes s’affrontent en ligne, via la plateforme de jeu Lichess. L’objectif de cette première compétition est multiple. Il permet aux joueurs de représenter leur école et pour les meilleurs de décrocher une place pour jouer une partie en simultanée contre un Grand Maître International le 6 mai 2018 dans l’après-midi, en présence d’Anatoli Karpov. Informations pratiques
    • Contact : mail - Site internet
    • Challenge internet des Grandes Écoles : du 26 mars au 29 avril 2018
    • Date limite d’inscription au Challenge internet : 25 mars 2018
    • Championnat de France des Grandes Écoles : 5-6 mai 2018 à Asnières (92)
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    Deux nouveaux membres à la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-nouveaux-membres-a-cge/ Wed, 14 Mar 2018 16:17:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53943137 Collège « écoles »
    • ISTIA : Fabrice GUERIN, directeur
    • Sciences Po Aix (IEP d’Aix) : Rostane MEHDI, directeur
      A propos de l'ISTIA École d'ingénieurs de l'université d'Angers (49), l’Istia est habilitée par la Cti depuis 2006 et associée au réseau Polytech depuis 2016. Elle forme près de 1000 étudiants sur 3 campus (2 sur Angers et un à Tanger, Maroc), s’appuyant sur 110 permanents, l’apport de 300 intervenants professionnels, l’expertise de 6 laboratoires de recherche. Riche de son histoire, de sa capacité à innover et inventer, l’Istia prépare ses étudiants à exercer leurs activités dans les industries, les services, le bâtiment, la santé. L’école propose en effet un cursus intégré de 3 à 5 ans, comprenant deux cycles préparatoires et 4 spécialités : Systèmes automatisés et génie informatique, Qualité innovation fiabilité, Bâtiment et sécurité, Génie biologique et santé. La formation proposée fait une large place à la pédagogie par projet, la dimension managériale, l’esprit d’entreprendre, l’alternance école/entreprise, l’ouverture internationale. L'Istia propose également une offre en matière de formation continue en lien avec ses spécialités.  

    A propos de Fabrice Guérin, directeur de l'Istia

    Fabrice Guérin est directeur de l’Istia depuis Juillet 2012. Il a été reconduit à la tête de l’école pour un second mandat de cinq ans en septembre 2017.

    Titulaire d’un doctorat en génie mécanique de l’université de Nantes et de l’école centrale de Nantes en 1994, Fabrice Guérin occupe ensuite un poste de maître de conférences à l’Istia. Lors de ces premières années, il a développé des activités de recherche centrées sur la fiabilité des systèmes. C’est à cette époque qu’il a mené de nombreux contrats de recherche avec des grands groupes industriels : Thalès, Renault, PSA, Alsthom, …

    Habilité à diriger les recherches en 2004, il devient professeur des universités en fiabilité des systèmes deux ans plus tard, spécialisé en essai de fiabilité. Il prend alors la direction des études de l’Istia, de 2006 à 2012.

    Il est vice-présidents du concours national GEIPI-Polyech et du cluster WE Network (West Electronic & Applications Network) qui est le centre de ressources sur les Systèmes Intelligents du Grand Ouest.

    Il est l’auteur de près de 200 publications (revues, ouvrages et conférence internationales).


      A propos de Sciences Po Aix Créé en 1956, Sciences Po Aix est l'Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, dirigé par le professeur Rostane Mehdi depuis juin 2015. Formant des cadres dirigeants des secteurs public et privé, l'établissement répond à deux exigences : la nécessité de donner à ses étudiants une solide culture générale tout en les dotant des instruments disciplinaires et méthodologiques leur permettant de saisir la complexité croissante du monde dans lequel ils  évolueront. Sciences Po Aix promeut un modèle reposant sur une pédagogie adossée à une recherche dynamique en sciences humaines et sociales, et sur des parcours pluridisciplinaires, fortement internationalisés et ouverts sur leur environnement socio-économique. Au-delà, le projet de l’établissement s’inscrit simultanément dans trois espaces : le réseau des 7 Sciences Po du concours commun et celui de l’Assemblée des Sciences Po de région ; le Site d’Aix-Marseille ; l’euro-méditerranée comme puissant catalyseur d’une stratégie internationale ambitieuse.  

    A propos de Rostane MEHDI, directeur de Sciences Po Aix

    Agé de 52 ans, Rostane MEHDI est Directeur de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence depuis juin 2015.

    Agrégé de droit public, il a précédemment dirigé l’UMR-CNRS « Droit international, comparé et européen » (2009-2015). Il est titulaire d’une Chaire Jean Monnet ad Personam et enseigne, depuis 2002, au Collège d’Europe de Bruges. Il a assumé de nombreuses missions d’expertise au niveau national (délégué scientifique à l’AERES, membre du comité national de la recherche scientifique, membre de la mission UPM…), européen (membre du Groupe des sages sur le dialogue entre les peuples et les cultures en Méditerranée) et international (missions d’appui institutionnel au Maroc, en Algérie, en Tunisie…). Il est l’auteur d’une centaine d’articles et ouvrages.

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    Le Groupe Duval annonce le lancement d’une campagne de recrutement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/groupe-duval-annonce-lancement-dune-campagne-de-recrutement/ Thu, 15 Mar 2018 09:05:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53961312 Le Groupe Duval annonce le lancement d’une campagne de recrutement et de valorisation RH, intitulée « Ils ont du talent » autour d’une plateforme digitale dédiée : www.talents-groupeduval.com En 20 ans, le Groupe Duval a créé 3.000 emplois. La croissance du Groupe Lauréat du concours "Inventons la métropole du Grand Paris" avec le projet de La Maison du Peuple, à Clichy, après avoir maillé le territoire hexagonal, le Groupe a convaincu les acteurs institutionnels les plus importants des territoires de lui faire confiance. Le Groupe Duval annonce aujourd’hui le lancement d’une vaste campagne de recrutement en France. Des centaines d’offres d’emplois sont à pourvoir au sein des filiales régionales du Groupe Duval.
    « Nous sommes heureux d’accueillir de nouveaux collaborateurs dans nos équipes. En nous rejoignant, ils seront des acteurs-­‐clés de la réussite dans cette période importante de développement. Les 3.000 femmes et hommes qui composent nos équipes sont au cœur de la réussite de nos différents métiers. Le recrutement est un apport nécessaire au dynamisme de notre Groupe familial. Nous avons l’ambition d’attirer, de recruter et de développer les meilleurs profils quel que soit leur niveau d’expérience. Nous avons choisi de lancer cette plateforme digitale permettant de valoriser ce que nous offrons à chacun, à savoir de véritables opportunités de carrière et une diversité de fonctions supports dans notre écosystème d’activités dont nous pensons qu’ils représentent un attrait important pour les candidats qui peuvent ainsi découvrir quels sont les métiers exercés au sein du Groupe. La Plateforme permet de répondre en vidéos à ces questions en constituant la vitrine de nos talents en initiant la création de notre marque employeur. », explique Pauline Duval, Directrice Générale du Groupe Duval.
    Tout au long de l’année, le Groupe Duval propose des centaines d’opportunités d’emplois ainsi que de développement de carrières à long terme. La campagne de recrutement est d’ores et déjà en cours ; plus d’informations disponibles dans l’espace carrières. Le Groupe Duval investit chaque année plusieurs dizaines de millions d’euros en France pour répondre à une demande croissante des collectivités et pour satisfaire les besoins de nombreux territoires qui font confiance aux expertises immobilières de l’entreprise pour développer leur attractivité. Les recrutements continus vont se poursuivre. De nombreuses offres sont aujourd’hui non pourvus. Le site internet présente des ambassadeurs métiers du Groupe Duval. Ces profils, aussi différents que complémentaires, décrivent dans sa globalité l’organisation et fonctionnement de ce groupe familial et les nouveaux challenges qu’il relève au quotidien. Agilité, créativité et exigence sont les valeurs-cadres du Groupe. Au travers ces vidéos, le Groupe Duval dévoile aussi l’envers du décor, et choisit de mettre en avant des portraits de femmes et d’hommes qui construisent chaque jour le succès du Groupe en France comme à l’international. Tous les métiers et toutes les filiales sont représentés : du commercialisateur au directeur de région de la promotion immobilière, d’Alamo à Odalys, chacun peut se retrouver dans la vision métier et l’expérience humaine racontée par les ambassadeurs.
    Isabelle Maurel, Directrice des Ressources Humaines du Groupe Duval, déclare : « Cette campagne présente le travail de nos équipes et illustre la diversité de nos talents. Le message est clair : si vous êtes volontaires et passionnés par le monde de l’immobilier, vous avez toute votre place dans notre Groupe. Rejoindre le Groupe duval, c’est rejoindre 3000 talents qui construisent le monde de demain. »
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    14-18 mai 2018 à KEDGE BS Marseille, se tiendront les R2D2 à la “Global Responsibility, now…”, vers une mutualisation de l’impact https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/14-18-mai-2018-a-kedge-bs-marseille-se-tiendront-les-r2d2-a-la-global-responsibility-now-vers-une-mutualisation-de-limpact/ Fri, 16 Mar 2018 10:41:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53980013 Du 14 au 18 mai 2018 à la "Global Responsibility, now" à Marseille, de nombreux réseaux et acteurs impliqués, venus des quatre coins du globe se réuniront et travailleront à accélérer l’impact systémique. Organisations étudiantes, groupes d’influence régionaux, partenariats internationaux, initiatives émanant des Nations Unies seront représentés pour cet événement unique.

    L’événement sera aussi l’occasion de renforcer le nouvel agenda  mondial pour le développement durable initié par les Nations Unies, en particulier la mise en œuvre des 17 Objectifs de développement durable (ODD).

    "Global Responsibility, now" c'est...
    • Un rassemblement d’acteurs du changement qui travaillent sur des transformations contribuant au bien commun
    • L’occasion de réfléchir à l’innovation relationnelle nécessaire pour gérer la dynamique de coopétition (compétition/collaboration) qui existe dans ce contexte
    • La volonté de changer de cap pour promouvoir un impact mondialement responsable grâce au pouvoir de l’apprentissage et de l’enseignement supérieur transformationnels.

    Pistes d’étude :

    • Les dilemmes de l’identité, l’ampleur et l’impact du mouvement, le développement d’un système de changement
    • Comment établir une collaboration approfondie nécessitant des acteurs du changement engagés, prêts à mettre leur ego de côté
    • Du maximum à l’optimum : comment passer d’une approche consistant à maximiser l’impact d’une initiative à une approche visant à optimiser l’impact systèmique
    • Être le changement nécessaire plutôt qu’être la « solution » : introspection à l’intention des agents du changement.
    • La symbiose mutuelle est-elle possible
     

    "Les Rendez-vous des Référents du Développement Durable"

    Au sein de la "Global Responsibility, now" se tiendra "Les Rendez-vous des Référents du Développement Durable" (R2D2), événement annuel qui réunit, sur deux journées, au sein d’une ou plusieurs écoles, les membres de la CGE représentés par leurs référents développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) afin d’échanger et de réfléchir aux démarches de responsabilité sociétale qu’ils pilotent, notamment à l’aide des outils du Plan Vert.

    Les R2D2 sont devenus des rendez-vous incontournables pour les référents DD&RS des écoles, c’est le moment qu’ils attendent pour se retrouver, échanger, se redynamiser et intégrer les nouveaux venus. C’est aussi le moment pour se projeter dans l’action collective portée par la CGE et par des réseaux partenaires comme CIRSES, SULITEST ou le REUNIFEDD.

    Programme et inscription R2D2 2018

    Jeudi 17 mai 2018

    9.00 - 9.30 : Accueil Participants 9.30 - 12.00 : Présentation de la stratégie RSE de KEDGE BS 12.00 - 14.00 : Déjeuner 14.00 - 18.30 : 4 ateliers au choix de 2h00 de 14.00 à 16.00 puis de 16.30 à 18.30

    • ATELIER 1 - Compmment évaluer le degré d’imprégnation du DD&RS dans une formation lambda? Définition collective d’une méthodologie et proposition d’outils.
    • ATELIER 2 - Traquer le sexisme ordinaire dans mon établissement ?
    • ATELIER 3 - L’abîme sans fond du tri sélectif. Comment être efficient sur ce sujet ?
    • ATELIER 4 - Que faire pour développer l’engagement associatif DD&RS dans mon établissement ?

    19.30 : Dîner Chez Jeannot vallon des Auffes

    Vendredi 18 mai 2018

    9.00 - 9.30 : Accueil Participants 9.30 - 12.00 : Présentation par la CGE et échanges sur les travaux des groupes de la Commission et des parties prenantes 12.00 - 14h00 : Déjeuner 14.00 - 15.30 : Atelier « Révolution Humaniste » 15.30 : Fin du séminaire

      Rejoignez le mouvement à Marseille et découvrez comment tirer parti des changements personnels, collectifs et systémiques pour bâtir l’avenir que nous voulons.]]>
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    E. Macron en Inde : « Doubler le nombre d'étudiants indiens » ; une quinzaine d’accords pour l’ESR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/e-macron-inde-doubler-nombre-detudiants-indiens-quinzaine-daccords-lesr/ Fri, 16 Mar 2018 15:39:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=53980250 Avec l'aimable autorisation de Newstank
    « Je nous ai fixé l’objectif dans les deux années à venir de doubler le nombre d'étudiants indiens venant poursuivre leurs études en France. Nous sommes aujourd’hui à 5 000, ce qui est très faible parce que les Indiens ont historiquement choisi beaucoup plus d’aller ou en Grande-Bretagne et même en Allemagne (…). C’est aussi pour cela que nous avions fait venir avec nous les universités comme les grandes écoles », annonce Emmanuel Macron, le 12/03/2018, à Bénarès. Il s’exprime dans le cadre de sa visite d’État en Inde du 10 au 12/03/2018.
    Frédérique Vidal, ministre de l’Esri l’accompagne dans cette visite, de même que Gilles Roussel, président de la CPU, Marc Renner, président de la Cdefi et Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE. Ils participent au Knowledge Summit, premier sommet franco-indien de la coopération universitaire, scientifique et technologique. Lors de ce sommet bipartite, organisé à New Delhi, un accord franco-indien sur la reconnaissance mutuelle des diplômes est signé. Il  constitue pour le Mesri « une avancée majeure pour atteindre l’objectif de doublement des mobilités étudiantes entre les deux pays d’ici 2020 ». De même, la création du Fonds franco-indien pour l'éducation en faveur de la mobilité entre les deux pays est décidée :
    « Il doit notamment permettre de favoriser la mobilité des étudiants, des stagiaires, des chercheurs entre les deux pays », précise le ministère à News Tank, le 13/03/2018.
    Selon le site de l’ambassade de France à New Delhi, 12 MoU sont conclus entre des établissements indiens et français, parmi lesquels :
    • des écoles d’ingénieurs : l’IMT, IMT Atlantique, Centrale Nantes et Centrale Lille ;
    • des écoles de commerce : l’EM Lyon et Rennes Business School ;
    • l’Université de Bordeaux ;
    • les ENS, Sciences Po Paris et l’IEP de Bordeaux ;
    • des organismes de recherche : CNRS, le CEA, l’Inra et l’Inserm.
    « Cet événement a pour but de favoriser la connaissance réciproque entre les établissements des deux pays », déclare Anne-Lucie Wack, à News Tank, le 14/03/2018.
    Le prochain Knowledge Summit se tiendra en France en 2019.
      Le programme « Young Leaders » pour la recherche et  l’entrepreneuriat (E. Macron)
    Emmanuel Macron revient sur le lancement du programme de « Young Leaders », « qui a permis d’identifier des talents indiens, la réciproque sera vraie, en leur donnant des opportunités en France avec des accès facilités, soit pour leurs travaux de recherche soit pour le développement de leur entreprise, ce qui contribue d’une stratégie complète justement d’une plus grande attractivité pour la France et d’un déploiement de ses relations personnelles. »
     
    « Cela passe également par des filières que nous allons structurer ensemble et cet objectif, nous l’avons acté dans la feuille de route commune avec le Premier ministre Modi. Nous avons aussi défini plusieurs partenariats de recherche, qui permettront des échanges entre nos chercheurs et entrepreneurs », déclare le président de la République.

    Les accords signés dans le domaine de l'Esri lors du Knowledge Summit
    Selon le site de l’ambassade de France à New Delhi, 12 MoU sont signés lors du Knowledge Summit  :
    • entre les ENS (Paris-Saclay, Lyon, Paris, Rennes) et les Indian Institute of Science Education et Research (Berhampur, Bhopal, Kolkata, Mohali, Pune, Thiruvananthapuram, Tirupati) ;
    • entre EMLyon et Xavier University Bhubaneswar ;
    • entre le CNRS, IMT Atlantique, l’Université de Bordeaux, Centrale Nantes et l’Indian Institut Technology Madras ;
    • entre Rennes Business School et T.A. Pai Management Institute, Manipal ;
    • entre Centrale Lille et The Dr. B. R. Ambedkar National Institute of Technology, Jalethar ;
    • entre l'IMT et l’Indian Institute of Technology Indore ;
    • entre l’Institut LIST du CEA et l’Indian Institute of Technology Madras ;
    • entre la Confédération Française pour les Essais Non Destructifs (COFREND) et l’Indian Society for Non-Destructive Testing (ISNT) ;
    • entre le Defence Institute of Advanced Technology (DIAT) et Dassault ;
    • entre le CNRS, Sciences Po Paris, l'IEP de Bordeaux, l’Université de Bordeaux et Ashoka University pour un LIA (Laboratoire international associé) ;
    • entre l'Inserm et l’Indian Council for Medical Research (ICMR)
    • entre l’Inserm, l’Université Paris Diderot et l’Institute of Liver and Biliary Sciences (ILBS).
    L’ambassade cite aussi :
    • un accord pour des doctorats industriels est passé entre Thalès Inde, Thalès France et l’Indian Institute of Technology Madras ;
    • une lettre d’intention est rédigée pour un laboratoire international associé entre l'Inra et BAIF Development Research Foundation.
    Le Mesri, interrogé par News Tank le 13/03/2018, évoque en outre :
    • un accord de mise en œuvre, par le Cnes et l’organisation indienne de la recherche spatiale, de mission de surveillance maritime ;
    • un accord entre le CEA et le National institute of solar energy, pour des projets communs dans le champ des énergies alternatives.
    Ces accords témoignent « de l’intensité de nos relations dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et de notre volonté commune de mettre l’économie et la société de la connaissance au cœur de nos coopérations », déclare le Mesri.
      Un comité mixte “sciences et technologies“ au printemps 2018, pour préparer le prochain sommet, en 2019
    À l’occasion des rencontres de Frédérique Vidal avec Harsh Vardhan, ministre indien des sciences et des technologies, et Prekash Javadkar, ministre de l’enseignement supérieur, il a été convenu d’avancer sur des feuilles de route communes.
    • « Un comité mixte “sciences et technologies“ se tiendra, au niveau des directions générales des deux ministères, au printemps 2018.
    • Un groupe de travail technique sur les thématiques d’enseignement supérieur et notamment la mise en réseau de nos établissements devra également se tenir dans les six mois », précise le Mesri.
    Ces réunions techniques viseront également à préparer le prochain Knowledge Summit qui se devra se tenir en France en 2019.
      40 grandes écoles présentes 
    75 établissements français étaient présents au Knowledge Summit, dont 40 grandes écoles.
    « Nous avons travaillé sur des thèmes génériques comme : booster la mobilité étudiante, renforcer l’entrepreneuriat, ou construire des établissements d’enseignement supérieur de classe mondiale en partenariat avec le secteur privé, etc. Mais aussi sur des sujets thématiques, tels que les smart cities, l’aéronautique, l’agronomie, les TIC, les maths ou les ressources naturelles et les bioproduits, ou l’écoénergie », déclare Anne-Lucie Wack à News Tank, présidente de la CGE, le 14/03/2018.
    « Sur la totalité des étudiants indiens qui viennent en France, 77 % vont dans les grandes écoles. De plus, ce chiffre a progressé de plus de 25 % ces deux dernières années. Compte tenu de cette progression et du tissu de relations que nous avons déjà, l’objectif gouvernemental d’atteindre 10 000 étudiants indiens en France nous paraît faisable. Bien entendu cela se fera tous ensemble, grandes écoles et universités », ajoute-t-elle.

    Les grandes écoles françaises et l’Inde
    « Le tissu des relations est très fort entre les grandes écoles et l’Inde. Il existe plus de 200 accords de partenariats entre 50 grandes écoles françaises et 80 établissements indiens. Parmi les 50, la moitié sont des écoles d’ingénieurs, l’autre des écoles de management, et il y a également l’École de design Nantes Atlantique », indique Anne-Lucie Wack à News Tank. « Par ailleurs, le flux d’étudiants français en Inde ne représente que la moitié du flux d’étudiants indiens en France. Nous souhaiterions travailler à avoir des échanges plus équilibrés », ajoute la présidente de la CGE.

    IMT Atlantique : accords de coopération avec l’IIT Indore et ITT Madras
    Les conventions signées entre l’IIT Indore et IMT Atlantique, d’une part, l’IIT Madras et IMT Atlantique pour le Lab STICC, via le CNRS, d’autre part, prévoient :
    • l’accueil d'élèves ingénieurs indiens au sein d’IMT Atlantique,
    • la possibilité pour les élèves de l'école d’effectuer des stages et de suivre des cours en Inde.
    Ces accords ouvrent la voie à :
    • des échanges d’enseignants,
    • la mise en place de modules d’enseignement communs,
    • des échanges de chercheurs, de thésards et post-docs,
    • des programmes conjoints de recherche.
    L’accord avec l’IIT de Madras est le pendant d’un accord passé entre la société Thales et le même IIT Madras, permettant la mise en place de thèses encadrées par IMT Atlantique et le Lab-STICC et IIT Madras, et financées par Thalès : la première thèse devant être initialisée avant fin 2018.  
    Rennes school of business : un accord de programme d'échange en PhD avec TA Pai management institute Thomas Froehlicher et Madhu Veeraghavan - © Rennes SB Un accord de programme d'échange en PhD est signé entre Rennes school of business et TA Pai management institute, à Mangalore, en présence de Frédérique Vidal, ministre de l’Esri, et Shri Prakash Javadekar, ministre indien du développement des ressources humaines.
    Chaque année, Rennes school of business accueillera ainsi jusqu'à deux doctorants de TA Pai management institute pour poursuivre leur thèse, alors que deux étudiants de Master/PhD de Rennes school of business suivront deux semestres à la TA Pai management institute.
    « Ce programme d’échange en PhD témoigne de la volonté de Rennes school of business de renforcer encore ses collaborations internationales de recherche avec des universités partenaires de haut niveau », déclare l'école.
      Trois accords pour le CNRS
    « Le CNRS a signé trois accords de coopération scientifique avec ses partenaires indiens, l’IISc (Indian Institute of science Bangalore), l’IITM (Indian institute of technology Madras) et Ashoka university », déclare l’organisme à News Tank, le 14/03/2018.
     
    Un accord-cadre de coopération renouvelé pour quatre ans avec l’IISc
    L’IISc est le premier partenaire indien du CNRS. Trois actions structurées d’excellence sur les neuf que le CNRS compte en partenariat avec l’Inde, sont soutenues conjointement par le CNRS et l’IISc :
    • l’Unité mixte internationale Ifcam en mathématiques, implantée dans les locaux de l’IISc à Bangalore ;
    • ainsi que deux LIA, en chimie et en physique nucléaire.
    « Un accord de coopération scientifique CNRS-IISc avait été signé en 2013 :  le renouvellement de cet accord pour quatre ans permet de renforcer la collaboration entre ces deux établissements d’excellence français et indiens ».

    Un LIA avec l’Université Ashoka
    Le CNRS a aussi signé un accord de création du LIA Spinper (Sociologie des élus nationaux et régionaux du Raj à l’Union indienne contemporaine 1919 - 2019). Ce LIA  rassemble des chercheurs travaillant au CNRS, à Sciences Po Paris, Sciences Po Bordeaux, à l’Université de Bordeaux, ainsi qu’à l’Université Ashoka en Inde.
    Son objectif est de construire une base de données fondée sur les caractéristiques politiques et socio-économiques des élus indiens depuis l’époque coloniale.
    « Cette base doit répondre à un besoin important de la sociologie du politique indien : permettre une analyse exhaustive de la représentation politique en Inde et de son évolution ».
    Les équipes indiennes et françaises impliquées dans ce projet de LIA travaillent ensemble depuis déjà une dizaine d’années « et jouissent d’une rare complémentarité dans la collecte des données, leur traitement et leur interprétation ».

    Faciliter la co-supervision de doctorants avec l’IITM
    Enfin, un accord de coopération a été signé  entre le CNRS, l’Institut Mines Telecom Atlantique, l’Université de Bordeaux, l’École Centrale de Nantes et l’IITM, « visant à faciliter la co-supervision de doctorants entre l’IITM et ses partenaires français ».
      Cnes : un accord avec l’Isro pour une constellation de microsatellites
    Le Cnes a signé avec l’Isro un accord pour le développement conjoint d’une constellation de microsatellites.
    « Cette décision englobe des études de préformulation relatives à un système spatial dont le développement et l’exploitation seront partagés entre les deux pays. Les microsatellites de la constellation embarqueront des instruments de télécommunications et d’observation », indique le Cnes.
    À l’occasion de la signature de ce nouvel accord pour le partenariat spatial entre la France et l’Inde, le président de la République française et le Premier ministre indien ont adopté une déclaration de politique générale affirmant le caractère stratégique de la coopération spatiale.
    La déclaration annonce notamment « l’élargissement du champ du partenariat spatial, des perspectives nouvelles de coopération dans le domaine des lanceurs et la participation de la France aux futures missions indiennes d’exploration planétaire ».
    La flotte de satellites climatiques franco-indiens se renforcera avec le lancement en 2018 de la mission Oceansat-3-Argos et avec un futur satellite conjoint d’observation infrarouge, actuellement à l’étude.
    Le Cnes et l’Isro ont aussi annoncé le nom du prochain satellite franco-indien actuellement à l’étude. Il s’agit du mot Hindi « Trishna » pour « soif » et « avidité ». Satellite infrarouge de dernière génération, Trishna permettra, en cartographiant très précisément l’évapotranspiration, de caractériser le cycle de l’eau à l’échelle globale, comme paramètre clé pour l’étude du climat.
      CEA : accords avec Vikram Solar, l’ITTM et le Nise
    Dans la cadre de ce voyage présidentiel, le CEA a lui signé :
    • un « general collaboration agreement » avec l’entreprise Vikram Solar portant  sur des technologies de production de cellules solaires de haute performance et de stockage d’énergie ;
    • un accord avec l’ITTM (CEA-List) ;
    • et un mémorandum d’entente avec le Nise (National institute of solar energy) en charge de tester les solutions technologiques qui pourraient être déployées en Inde.
    Le CEA et le Nise mettront en place des coopérations de recherche et de transferts technologiques. « La signature de cet accord […] s’inscrit dans le cadre des échanges engagés par la direction de la recherche technologique du CEA depuis plusieurs années avec l’Inde dans le domaine des énergies renouvelables, qui ont déjà permis de nouer des coopérations académiques et industrielles », précise le CEA à News Tank, le 15/03/2018
    « L’association entre Vikram Solar […] et le CEA cherchera à améliorer la recherche et les développements sur les cellules, modules, systèmes et une foule de technologies de production et de stockage à haut rendement pour les marchés français et indiens », indique le CEA.
      Inserm : deux mémorandums d’entente
    De son côté, l'Inserm a signé deux mémorandums d’entente :
    • avec l’ICMR (Indian council for medical research)
    • avec l’ILBS (Institute of liver and biliary sciences) et l’Université Paris Diderot
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    Colloque CGE 2018 : « les Alumni, acteurs de l’avenir » Ouverture du direct Youtube le 5 juin 2018 à 9h30 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-cge-2018-alumni-acteurs-de-lavenir/ Mon, 19 Mar 2018 09:29:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54035346 Un stage, un emploi, des bons plans, pour trouver les meilleurs il faut réseauter et pour cela, il faut un bon réseau. Mais les Alumni, ce n’est pas seulement un annuaire utile pour trouver un emploi. Ils sont les ambassadeurs internationaux de la marque, son image de marque. Ils incarnent la preuve du succès promis lors de l’inscription. La CGE a choisi d’organiser son colloque 2018 sur le thème des Alumni .
    • Quand devient-on Alumni ? Le jour de son entrée dans l’école ou le jour où on la quitte ?
    • Qui a le plus besoin de l’autre ? l’Alumni de son école ou l’école de son Alumni ?
    • L’Alumni appartient-il à son école où l’école est-elle le bien commun de ses Alumni ?
    • Comment sera animé le réseau dans 10 ans ?
    •  Comment les marques écoles survivront-elles au sein des IDEX ?
    • Les Alumni font-ils parti du modèle économique des écoles ?
    C’est pour mieux répondre à toutes ces questions que la CGE a invité des d’intervenants : Alumni, présidents et responsables d’association et de fondation et directeurs d’école. Tous participent à la création, au développement et à l’animation de cette force, plus que jamais, vitale que sont les Alumni. Voir le programme du colloque Pour suivre la matinée en vidéo :   Pour suivre l'après-midi en vidéo : ]]> Accueil]]>
    L’emploi des jeunes ingénieurs du numérique au beau fixe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lemploi-jeunes-ingenieurs-numerique-beau-fixe/ Mon, 16 Apr 2018 12:09:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54498996 Big data, cybersécurité, intelligence artificielle… Les perspectives d’emploi des jeunes ingénieurs du numérique et des télécoms restent au beau fixe. Voici les grandes tendances révélées par le 10e Baromètre IMT réalisé à l’occasion du Forum des Télécommunications qui s’est tenu le 15 février dernier à Paris, organisé par les élèves des écoles Télécom ParisTech, Télécom SudParis et Télécom Ecole de Management.
    Une reprise économique favorable aux métiers du numérique Comme l'ont constaté nos entreprises partenaires, l’année qui commence confirme la reprise amorcée depuis 2016 : 90 % des entreprises interrogées affichent des prévisions d’activité positives, le reste s’attendant à un simple maintien de leurs résultats. Dans ce contexte très favorable, 50 % des employeurs sondés tablent sur des volumes de recrutements supérieurs à 2017, 44 % prévoyant une stabilité des embauches. Beau fixe aussi pour les entreprises du secteur des Technologies de l'information  : 75 % des éditeurs de logiciels ont l’intention d’augmenter leur recrutement en 2018. Dans cette course aux talents, les industries Télécom et électronique sont bien placées (67 %). De même que les entreprises de services du numérique (ESN).
      L’émergence de grands acteurs du Web offre également de nouvelles opportunités. Vente-Privée annonce le recrutement de 300 personnes dans les mois à venir en mettant principalement l’accent sur la R&D : expérience client, personnalisation de l’offre, accélération de la livraison… autant de défis à relever pour des équipes d’ingénieurs que l’entreprise souhaite désormais internaliser. La situation est différente dans les secteurs de l’audit conseil et des opérateurs Télécom. D’après le Baromètre IMT, moins de la moitié des cabinets conseil interrogés envisagent d’intensifier leurs recrutements.   Côté métiers, comme les années précédentes, les besoins des entreprises se focalisent sur les métiers techniques. « L’étude et le développement des logiciels et réseaux » arrive en tête des demandes dans quasiment tous les secteurs. Les ESN (23 % des besoins) et les éditeurs de logiciels (20 %) recrutent en priorité dans ce domaine. Suivent de près les métiers de l’ « Architecture et ingénierie » qui absorbent presque le quart des demandes dans les industries Télécom et électronique et 19 % de celles émises par les ESN.  
    Cybersécurité : des compétences recherchées partout Tous secteurs confondus, la cybersécurité représente 9 % des demandes de compétences. C’est dans l’audit conseil (13 %), les opérateurs Télécom (12 %) et les éditeurs de logiciels (10 %) que les besoins en la matière sont les plus critiques. Les ESN ne sont pas en reste. « Avec l’essor des solutions Cloud ou le mode SaaS, les enjeux autour de la sécurité des données deviennent majeurs », explique-t-on chez Devoteam. Les nouvelles menaces de cyberattaque s’étendent à tous les secteurs. Constructeurs automobile, banque-assurance, défense, etc. ]]>
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    Créé par un Alumni de KEDGE, le leader du permis en ligne Ornikar lève 10 millions d'euros https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cree-alumni-de-kedge-leader-permis-ligne-ornikar-leve-10-millions-deuros/ Tue, 17 Apr 2018 07:16:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499073 En 2014, Benjamin Gaignault, diplômé de KEDGE (2011) et cofondateur de la société Ornikar spécialisée dans la formation en ligne au permis de conduire, et son associé avaient pour ambition de révolutionner l'apprentissage de la conduite. Ils avaient alors imaginé la première auto-école en ligne proposant une formation à prix réduit. L’élève pouvait ainsi géo-localiser les moniteurs autour de sa position et réserver des heures de conduite en quelques clics. L'idée était tellement bonne, qu'elle a inquiété les auto-écoles traditionnelles, qui ont immédiatement levé leurs boucliers et alerté le gouvernement. Après s'être attiré les foudres des auto-écoles traditionnelles, Benjamin Gaignault poursuit le développement d'Ornikar, le leader de l'apprentissage de la conduite en ligne. Quatre ans plus tard et malgré les attaques des professionnels du secteur, l'entreprise est toujours debout et vient même de lever 10 millions d'euros pour accélérer sa croissance. Déjà présent dans plus de 250 villes françaises, Ornikar souhaite désormais conquérir d'autres pays européens. Pour cela, l'entreprise souhaite doubler ses effectifs grâce à ces fonds investis par Idinvest Partners, Partech Ventures, Elaia Partners et Brighteye Ventures. Il faut dire que le modèle et ses résultats sont convaincants : en proposant une formation 100% en ligne jusqu’à 2 fois moins chère qu’une auto-école traditionnelle, celle-ci a réussi à séduire près de 200 000 utilisateurs, et affiche des taux de 90% de réussite au code et 72% à la conduite, « bien supérieurs à la moyenne nationale des auto-écoles traditionnelles », selon la start-up. Sa croissance, elle, s’établirait à près de 17% par mois.]]> 54499073 0 0 0 La croissance des startups en France pourrait créer 400 000 emplois d’ici 2022 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/croissance-startups-france-pourrait-creer-400-000-emplois-dici-2022/ Wed, 18 Apr 2018 07:31:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499074 « La Boussole », un groupement de dix accompagnateurs de startups, publient aujourd’hui, une étude inédite sur l’accompagnement des jeunes entreprises en France, intitulé « Devenir une licorne ? Quel bon accompagnement à chaque étape pour les entrepreneurs ». Cette étude a pour objectif d’aider les entrepreneurs à choisir le type d’accompagnement le plus pertinent en fonction de leurs stades de développement et d’aider les accompagnateurs à maximiser leurs impacts auprès des entrepreneurs[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]L’enjeu est de taille, une startup non-accompagnée a deux fois plus de risques de faire faillite qu’une startup accompagnée. L’étude révèle par ailleurs que d’ici 2022, les startups pourraient créer plus de 400 000 emplois supplémentaires nets. La Boussole est le 1er rassemblement d’acteurs de l’accompagnement français représentatifs de leur diversité, qu’ils soient incubateur d’école, corporate, réseau d’entrepreneurs, ou encore pépinière : 50 Partners, Blue Factory - ESCP Europe, Google, INCO, Le Village by CA, NUMA, le Fonds de dotation de Raise (RAISESHERPAS), Réseau Entreprendre Paris, Schoolab et UR Link – Unibail Rodamco.  [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://youtu.be/SLxHN7u-5kU"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]La Boussole s’est donnée un double objectif :
    • Donner aux entrepreneurs la grille de lecture pour franchir plus sereinement les différentes premières étapes de leur vie jusqu’à devenir pérennes et les emmener de manière plus systématique vers des programmes d’accompagnement adaptés à leurs besoins ;
    • Donner aux accompagnateurs les outils pour améliorer leur efficacité et apporter un maximum de valeur aux entrepreneurs.
      Seulement deux licornes françaises, malgré un dynamisme de création avéré Autrefois plus éloignée de l’entrepreneuriat, la France est aujourd’hui un acteur européen de premier plan, comme en témoigne la croissance du nombre de création de startups (+4,8 % en 2017 par rapport à l’année précédente). Ce dynamisme est alimenté par un important gisement potentiel d’entrepreneurs : 15,7% de la population française (18-64 ans) a l’intention de fonder une entreprise dans les trois prochaines années, soit 30% de plus que la moyenne en Europe (11,9%) ou qu’aux Etats-Unis (11,7%). Ce dynamisme entrepreneurial s’explique aussi par la présence d’un écosystème favorable pour créer et en particulier, la qualité des talents dans les nouvelles technologies et la multiplication des acteurs de l’accompagnement.
    « Actuellement, le contexte macro-économique favorise encore davantage cette tendance avec des levées records pour les fonds de venture capital et une volonté politique appuyée du nouveau gouvernement pour inciter à la création d’entreprise. Les accompagnateurs ont un rôle clé à jouer pour soutenir et amplifier cette tendance. », explique Lionel Aré, Directeur associé senior au Boston Consulting Group.
    Cependant, la France éprouve des difficultés à faire croître ses start-ups. Seules deux licornes parmi les 226 dans le monde sont françaises, et la taille moyenne des entreprises est plus petite qu’aux Etats-Unis ou en Allemagne (seules 5% des entreprises françaises ont plus de dix employés en 2014 vs. 21% aux Etats-Unis et 16% en Allemagne).   Une startup bien accompagnée est une startup qui a plus de chance de réussir Pourtant un meilleur accompagnement des startups par des structures externes contribuerait à améliorer leurs succès : ainsi, aux Etats-Unis une start-up non accompagnée présente deux fois plus de risques de faire faillite au bout de cinq ans qu’une start-up accompagnée. L’enjeu est de taille, car la croissance des start-ups en France pourrait créer 400 000 emplois nets supplémentaires d’ici 2022. La moitié de ces emplois proviendrait de seulement 10% des start-ups, celles identifiées comme à forte croissance.   Bien choisir son accompagnateur : un enjeu crucial pour les entrepreneurs Si les parcours de chaque entrepreneur sont différents, cette étude met en exergue les 5 étapes clés de développement identique pour chaque start-up: l’idéation, la création, l’amorçage, le scaling et l’expansion. Chacune de ces étapes se caractérise par un objectif principal, un mode de financement et une taille moyenne d’employés dans la startup.   Actuellement, du fait de sa profusion, l’offre d’accompagnement sur le marché français est complexe et difficilement lisible pour les startups. En effet, pour une même prestation, de l’incubation à l’accélération, de nombreux acteurs, présentant des fonctionnements et des périmètres différents, se positionnent. Si certains acteurs disposent d’une structure dédiée, comme les pure players de l’accompagnement, les acteurs publics, les incubateurs rattachés à des grands groupes, ou encore les écoles, universités et réseaux d’anciens entrepreneurs, d’autres acteurs proposent une offre partielle d’accompagnement sans structure dédiée, c’est le cas de certains cabinets d’avocats, de conseil etc. Ainsi, pour faire son choix, l’entrepreneur doit comprendre, à chaque proposition, les services qui lui sont réellement offerts que ce soit en termes d’infrastructures, de conseil et business développement, ou de financement. Il doit également s’assurer que l’accompagnateur est adapté et pertinent par rapport à son stade de développement. Enfin, la contrepartie exigée par l’accompagnateur doit être cohérente avec la valeur ajoutée qu’il apporte au projet, sachant qu’allouer une part de son capital pour une start-up est un engagement   Professionnaliser les acteurs de l’accompagnement Dans ce foisonnement, la qualité de prestations se révèle parfois très inégales. De nombreux acteurs s’improvisent accompagnateurs sans les compétences requises. Cela rend le choix pour l’entrepreneur difficile et affaiblit les conditions de réussite. Ainsi, il est de la responsabilité des accompagnateurs d’améliorer la transparence de leur offre et de leurs résultats, mais aussi de se professionnaliser pour augmenter leur impact. Afin d’améliorer l’accompagnement des startups, le rapport préconise également trois recommandations pour les pouvoirs publics :
    • Mieux orienter les entrepreneurs vers les accompagnateurs fiables
    • Encourager la croissance des startups en dehors de la région parisienne
    Augmenter le financement des structures d’accompagnement, par exemple en proposant le système existant du mécénat de compétences à tous les acteurs de l’accompagnement dotés d’un label de confiance.
    "Pour répondre à ces différents objectifs, plusieurs initiatives sont envisageables, comme par exemple la création d’un label de qualité délivré par un regroupement d’acteurs reconnus afin de garantir un accompagnement de qualité, par des structures compétentes et qui ont fait leurs preuves. La Boussole souhaiterait aider à la mise en place de ce type d’initiatives", indique Paul Jeannest, membre de la Boussole et directeur de RAISE Sherpas.
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Vendredi 15 juin 2018 : Venez découvrir les métiers Défense & Sécurité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vendredi-15-juin-2018-venez-decouvrir-metiers-defense-securite/ Thu, 19 Apr 2018 07:05:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499077 Les profils recherchés du Bac Pro au Bac+5 : Ingénieurs (Bac +5) - Techniciens (Bac +2/3) - Commerciaux (Bac +3/5) - Opérateurs (Bac Pro) Des besoins variés : CDI / VIE - Stages / Alternances - Thèses / Mémoires sponsorisés[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]LA DÉFENSE Un acteur économique central pour la France
    • 18 milliards de chiffres d’affaires
    • 3ème secteur industriel en France
    • 165 000 emplois dont 20 000 emplois hautement qualifiés
    • 5 000 diplômés par an et 4 500 en contrats d’apprentissage
    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text]LA SÉCURITÉ Une filière stratégique et d’avenir
    • représente 1,3% du PIB français
    • 300 000 emplois marchands
    • 50% de la production française vers l’export
    • Projection 2020 : 52 000 nouveaux emplois marchands créés
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/3"][vc_column_text]EUROSATORY, L’OCCASION DE :
    • Découvrir l’industrie du secteur Défense et Sécurité
    • Échanger avec les industriels français
    • Rencontrer les entreprises qui recrutent
    • Connaître les débouchés dans le secteur
    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_column_text]PRÉPAREZ VOTRE VISITE
    • Identifiez les filières intéressées avec l’aide des chefs de départements
    • Constituez des groupes de visite selon vos intérêts
    • Programmez des rendez-vous personnalisés avec les industriels
    • Préparez votre pitch pour vous présenter aux recruteurs potentiels
    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_column_text]AU PROGRAMME
    • Petit-déjeuner d’accueil et table ronde des métiers
    • Visites thématiques sur les stands des sociétés participantes
    • Speed-dating entre étudiants et recruteurs
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_single_image image="54499078" img_size="large" alignment="center"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Grenoble Ecole de Management redessine sa marque et se positionne comme un « business lab for society » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grenoble-ecole-de-management-redessine-sa-marque-et-se-positionne-comme-un-business-lab-for-society/ Fri, 20 Apr 2018 07:12:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499117 GEM lance sa nouvelle plate-forme de marque pour orchestrer l’ensemble de ses communications, et ainsi fédérer ses communautés autour d’une marque unique et inspirante. Premier outil : un film de marque impactant et ancré dans le monde actuel.

    « À Grenoble Ecole de Management, nous voulons faire plus que de la formation et de la recherche. Par le mouvement, l’expérimentation, la pensée en action ; par notre capacité à nouer des alliances ; notre expertise en Management de la technologie, de l’innovation et de l’entrepreneuriat ; notre ancrage sur le territoire et notre développement national et international ; nous souhaitons apporter des solutions concrètes aux grands défis humains. », explique Loïck Roche, Directeur Général de Grenoble Ecole de Management.
    Forte de cette ligne directrice stratégique, la Direction Marque, Digital et Communication de GEM s’est adjoint les services de l’agence Super Regular de Grenoble, spécialisée en stratégie et design de marque (Botanic, Michelin, Fusalp, Schneider, Opinel, …). Objectif : créer une plate-forme de marque cohérente pour fédérer toutes les communautés de l’Ecole et renforcer l’identité distinctive de GEM. Ce travail de fond, s’appuyant sur l’histoire de la marque, sa stratégie, et la diversité de ses parties prenantes a été mené sur plus d’un an.[/vc_column_text][vc_video link="https://youtu.be/U46zEdcpb-I" el_width="60" align="center"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Radio Campus Paris fête ses 20 ans du 1er au 29 juin 2018 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/radio-campus-paris-fete-20-ans-1er-29-juin-2018/ Mon, 23 Apr 2018 07:44:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499119 Pour célébrer l'événement, du 1er au 29 juin 2018, Radio Campus Paris paye sa tournée !  Au programme :
    • 20 rendez-vous radiophoniques et festifs en Île-de-France
    • des ateliers
    • une rétrospective d'archives radiophoniques
    • et le concours "Oreilles Curieuses" ouvert à toutes et tous les étudiant.es d'île-de-France
    Vingt ans. Des ateliers et un concours de création sonore. Une rétrospective d'archives radiophoniques. Une tournée de vingt dates, vingt rendez-vous radiophoniques et festifs. Voici les grandes lignes de l'ambitieux programme concocté par les salariés, le bureau et les bénévoles de Radio Campus Paris pour célébrer les vingt ans de la radio associative parisienne. Une tournée exceptionnelle dans des lieux culturels et associatifs alternatifs, émergents et incontournables. Des émissions qui partent à l'assaut de toute l'Ile-de-France avec des plateaux aux thématiques multiples et passionnantes. Des archives radiophoniques et des expositions. Des concerts, des djs sets, un village de stands, des animations et un grand bal de promo ! En bref, une grande et inédite aventure radiophonique et festive destinée à faire honneur au 93.9 FM et à dévoiler au grand public les nombreuses et précieuses facettes de Radio Campus Paris. En savoir plus et découvrir le programme de la tournée de Radio Campus Paris (page 7 à 10)]]>
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    RFI savoirs partenaire des Éditions Didier pour Édito B1, la méthode de référence pour l’apprentissage du français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rfi-savoirs-partenaire-editions-didier-edito-b1-methode-de-reference-lapprentissage-francais/ Tue, 24 Apr 2018 13:48:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499122 Dans sa volonté de transmettre à la fois au grand public et aux professionnels de l’éducation des outils pour l’apprentissage du français langue étrangère, le site RFI Savoirs s’associe aux éditions Didier et à sa méthode Édito B1. La méthode propose dans chacune des 12 unités une rubrique « En direct sur RFI Savoirs ». Chaque rubrique présente un extrait d’émission de RFI dans le livre et un deuxième extrait sur le site de RFI Savoirs. Les Éditions Didier s’appuient ainsi sur plus de 20 ans d’expertise du Service RFI Langue française dans le domaine de l’apprentissage du français par la radio.   L’apprentissage du français grâce aux contenus de RFI Savoirs Au travers des contenus du site RFI Savoirs en lien avec l’actualité, des extraits sonores sont proposés aux utilisateurs d’Édito B1. Ces supports permettent d’acquérir une maîtrise de la langue française telle qu’elle est parlée au quotidien. Placés en situation de communication réelle, les apprenants sont invités à échanger dans des situations concrètes. Édito B1 s’inscrit dans une collection de 5 ouvrages (du niveau A1 au niveau C1) plébiscitée par les enseignants des écoles de langues, des universités, des Alliances françaises et des Instituts français sur les cinq continents. A retrouver dans Édito B1 :
    • Une rubrique « En direct sur RFI Savoirs », proposant des documents accompagnés de quiz
    • 130 activités complémentaires en ligne pour poursuivre son apprentissage
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    Sciences Po inaugure une chaire pour l’entrepreneuriat des femmes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sciences-po-inaugure-chaire-lentrepreneuriat-femmes/ Wed, 25 Apr 2018 07:57:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54499124 Le Centre pour l’entrepreneuriat de Sciences Po inaugure ce mercredi 11 avril la Chaire pour l’entrepreneuriat des femmes, nouvelle Chaire de recherche et d’enseignement. Son objectif est de créer et d’évaluer scientifiquement des interventions visant à réduire les barrières auxquelles les femmes se trouvent confrontées dans leurs carrières, qu’il s’agisse d’accéder à des postes de leadership ou de se lancer dans l’entrepreneuriat. Elle s’adresse à la fois aux étudiantes pouvant être découragées par l’entrepreneuriat, aux dirigeants d’entreprises souhaitant être guidés dans le choix des interventions possibles ou aux pouvoirs publics désirant sensibiliser le plus grand nombre aux bonnes pratiques. Elle vise notamment à développer les compétences entrepreneuriales, en particulier les soft skills, de plus en plus nécessaires aux évolutions de carrières dans un marché du travail en pleine transformation, afin que plus de femmes accèdent à des postes à responsabilité. Avec le soutien des mécènes fondateurs, la Fondation CHANEL et Goldman Sachs, la Chaire développera ses activités autour de trois axes :
    • Recherche : développer des travaux menés en économie expérimentale, en sociologie et en psychologie sociale principalement, portant sur le développement d’interventions visant à réduire les freins qui découragent les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat ou, plus largement, à atteindre des postes à responsabilité.
    • Pédagogie : mettre en œuvre concrètement les résultats de la recherche, afin de créer de nouveaux enseignements et des ateliers ponctuels permettant de développer les compétences nécessaires à des carrières professionnelles inscrites dans un marché du travail en évolution.
    • Diffusion des savoirs : informer la société plus largement sur les interventions efficaces pour favoriser l’entrepreneuriat et le leadership des femmes.
    “Après plusieurs années consacrées à la recherche sur le genre et sur l’étude des stéréotypes, cette chaire nous permet d’aller plus loin dans l’analyse des interventions possibles pour proposer des solutions véritablement efficaces pour favoriser le leadership des femmes.” précise Anne Boring, responsable de la chaire. “Nous sommes très fiers de soutenir la chaire pour l’entrepreneuriat des femmes. En tant qu’entreprise de dimension mondiale, nous sommes engagés à soutenir et à encourager l’émancipation économique des femmes à travers “10 000 femmes” qui a permis à 10 000 femmes de 56 pays de matérialiser un projet d’entreprise à travers une aide de formation, technique ou de financement. Ce partenariat avec Sciences Po nous permet d’aller plus loin pour faire avancer l’entrepreneuriat des femmes.” indique Celine Mechain, Partner, Goldman Sachs. Pour Miren Bengoa, Déléguée Générale de la Fondation CHANEL, "Cette Chaire permettra de sensibiliser et former une nouvelle génération d'entrepreneurs et d'entrepreneuses, il faut faire voler en éclat les parois de verre qui brident le dynamisme des étudiantes et leur envie de créer et d'innover.
    En savoir plus ]]>
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    Les Alumni, vecteurs de transformation de la culture universitaire ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-vecteurs-de-transformation-de-culture-universitaire/ Mon, 30 Apr 2018 13:44:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740416 L’université américaine fait face à des changements accélérés : pression du numérique, mondialisation, tensions socio-économiques et idéologiques, regards sceptiques des décideurs politiques. Dans ce contexte on pourrait imaginer les Alumni comme autant de “gardiens du temple” et des traditions, attachés à ritualiser une expérience idéalisée.  Il est de fait que le poids des Alumni dans certains domaines – business, droit, médecine – fait que leur interventions est décisive et parfois pour mettre terme à des évolutions lancées par des décideurs académiques. On ne donne pas voix à des milliers de diplômés sans voir jouer des effets de d’influence ! Pourtant, l’on observe souvent l’inverse. La relation aux Alumni permet à l’institution dans son ensemble, et plus finement même aux niveaux des centres, départements et instituts, d’initier et de soutenir des évolutions, facteur de transformation dans la culture des universités. Rappelons que les Alumni représentent une composante de l’excellence des universités américaines et nord-américaines. Comment ? On mentionne souvent les ressources financières qu’elles et ils apportent. Mais ce n’est qu’un aspect de cette contribution. Pensons au rôle que joue les Alumni en tant que partenaires des formations académiques; du mentoring des étudiants, aux possibilités de stages, aux partenariats industriels qu’ils peuvent susciter; à leur participation à des conseils spécialisés – “industry advisory boards”, et du financement d’infrastructure aux chaires d’excellence. Nous reviendrons sur ces dernières. Une mesure clé de la relation aux Alumni est leur ‘engagement’. Les associations des Alumni et les fondations collectent et suivent avec attention ces points de contacts. Parmi les catégories de suivi dans les data, plusieurs portent sur la dimension “académique” : des Alumni invités à témoigner en classe; de leur rencontre avec des professeurs, directeurs, doyens, sur le campus ou n’importe où dans le pays; des conférences auxquelles elles ou ils participant de par leur expertise professionnelle; à ces conseils stratégiques de spécialité, ou les “boards of visitors” de département ou centre. Leur apport est tout à fait unique. Pourquoi ? Elles et ils apportent un regard extérieur. Un bouffée d’air frais. Dans nos universités, comme en France d’ailleurs, nous avons une tendance encore forte à rester entre nous sur nos campus et trop souvent, fixés sur le court terme, par nécessité. “le nez dans le guidon”. Un regard extérieur expert, certes,  d’une autre nature que l’expertise du travail de recherche, mais absolument nécessaire à ce que nos programmes et nos diplômés aient conscience de l’évolution du monde professionnel, de plus en plus rapide et complexe. Enfin - et cela qui différencie la voix des Alumni - c’est qu’elles et ils sont “des nôtres”. Leur intérêt et le nôtre, à long terme, convergent. Le rayonnement de notre institution est aussi la leur. Une fierté partagée. Qui plus est, nous les avons invités à nous retrouver, nous leur offrons des forums sur le campus, ils ont accepté notre invitation à nous donner leur avis. Par conséquent, lorsqu’ils parlent, nous avons tendance à écouter. Leurs avis portent d’une manière particulière. La critique peut-être parfois dure à entendre, mais elle vient de personnes “bienveillantes” vis à vis de l’institution. Nos collègues des fondations dissent souvent: “Ask for advice and you will get money”; dans cette boutade, il y a la réalité que lorsque les Alumni s’engagent par leur feedback, lorsqu’elles/ils prennent le temps de se pencher sur nos programmes, il en ressort souvent un : “how can I help?”. C’est une relation tout à fait unique. Ces voix extérieures et “amies” accélèrent les évolutions, dans certains cas permettent de dépasser les blocages. Nous sommes bien loin de la relation qui consiste à voir les Alumni par le biais de leur carnet de chèques ou, inversement, pour les anciens de se focaliser sur le “service” que peut/doit offrir “l’alma mater”. Utopie ? Pas du tout. Certaines de nos universités et grandes écoles en France travaillent déjà dans cette direction. Des relations conçues dans cet esprit et qui sont capables de faire se retrouver des centaines d’anciens et leur alma mater vont entrainer des transformations, de l’intérieur, qui sont difficiles à imaginer de toute autre manière. Les relations Alumni comme vecteurs de changement sont tissées avec une perspective de long terme. C’est aussi une action qui implique une collaboration approfondie. Associer des Alumni à l’élaboration de scenarios pour l’avenir de l’institution enrichit la réflexion et ces échanges peuvent accélérer les réalisations stratégiques. A l’université du Wisconsin à Madison – et on pourrait retrouver ces programmes dans la majorité des grandes universités nord-américaines -, deux Alumni, parmi les plus généreux de l’histoire de l’institution, ont fait un don initial de $100 millions pour la création de chaires d’excellence sur le campus en entier, et mis au défi d’autres Alumni de “matcher” ce don : au total plus de 300 chaires d’excellence sont en cours de création. La nature de ces chaires est formulée en collaboration entre les donateurs, les leaders de l’institution et les départements et programmes, qui savent comment utiliser cette manne par rapport à leurs objectifs. Quel effet de levier lorsqu’on cherche à réaliser une stratégie de formation et de recherche ! Remarquons que ces dons sont en grande majorité de personnes privées, Alumni ou “amis” de l’Université ! Le travail de relation aux Alumni à grande échelle lancé par plusieurs écoles et universités française est le fondement indispensable d’échanges qui vont concrétiser des pans entiers de visions stratégiques. A un niveau plus modeste, mais plus immédiat, le retour des Alumni dans les murs de nos établissements, le contact avec étudiants et professeurs, l’apport de leur expérience professionnelle sont autant de fenêtre ouvertes sur le monde extérieur et des opportunités, autant de facteurs d’évolution des pratiques et mentalités.  

    Gilles Bousquet Professeur Conseiller spécial du Président de l'université du Winsconsin Ancien doyen

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    Un réseau fort, engagé dans l’école et dans la société : clé de voûte d’une Grande école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reseau-fort-engage-lecole-societe-cle-de-voute-dune-grande-ecole/ Thu, 26 Apr 2018 10:00:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740418 De plus en plus de classements accordent une place grandissante à la voix des diplômés. On mesure désormais leur satisfaction quant à l’encadrement, les cours, le réseau, les relations entreprises, et bien d’autres critères, car elle est à juste titre admise comme un révélateur majeur de la valeur d’une école. Dans le classement de l’Etudiant 2018, Audencia arrive en tête concernant la satisfaction de ses diplômés (N°1 ex aequo avec HEC et l’ESSEC). De fait, les diplômés connaissent leur école de l’intérieur et sont les plus à même d’évaluer son apport dans la construction de leur vie professionnelle. La culture du réseau ne se met pas en place lors de la diplomation, mais dès les premiers jours d’école.   Renforcer les relations avec les diplômés : un enjeu stratégique   Les diplômés, en tant que premiers ambassadeurs d’une école, doivent être au cœur de ses activités.  A Audencia, ils sont omniprésents. Depuis 2012, l’école a énormément développé l’animation du réseau d’Alumni. Chacun peut s’y investir à des niveaux différents correspondant à ses envies et à ses contraintes, et une école a besoin de chacune de ces formes d’engagement.  
    • « Impulseur » : des diplômés siègent au conseil d’administration de l’école, d’autres au comité exécutif de la Fondation, ou aux différents comités d’orientation des programmes. Ils ont été nombreux à contribuer à l’élaboration du plan stratégique de l’école. Ils aident la direction et les professeurs à identifier / renforcer les atouts de l’école, et sont force de proposition au regard des évolutions du monde du travail.
    • Accélérateur : ces diplômés promeuvent l’expertise de l’école dans leur environnement professionnel. Ils peuvent alors devenir des éléments clés du succès d’une campagne de mécénat. A Audencia, les diplômés ont ainsi pleinement participé aux réussites des chaires « Responsabilité Sociétale des Entreprises » et « Entrepreneuriat Familial et Société » qui sont devenus des marqueurs forts de l’école et dont les experts sont reconnus.
    • Acteur dans et pour l’école : un très grand nombre de diplômés participent aux jurys de sélection des candidats, aux jurys de sortie, s’investissent dans la pédagogie ou dans les travaux de recherche avec des professeurs. Le livre « Accélération, dans les coulisses de l’hypercroissance » en est un bon exemple. Il est le fruit du travail commun de Martin Lauquin, diplômé Grande Ecole & Mastère Spécialisé® Marketing Design et Création et Nicolas Minvielle, son professeur, Directeur de ce mastère.
    • Financeur : que ce soit via leur entreprise ou en tant que mécène particulier, de plus en plus de diplômés sont désireux de soutenir des projets de l’école à forts enjeux sociétaux. Ils contribuent, par exemple, à des bourses pour favoriser l’ouverture sociale et culturelle, ou au développement de l’incubateur pour accompagner des créateurs d’entreprises.
    • Force de rayonnement : lorsque Pierre Regnier, Romain Savouré et Johnny Smith, tous trois diplômés Grande Ecole Audencia, et fondateurs de Velco, remportent un prix au prestigieux salon de l’innovation (CES 2018) de Las Vegas pour leur guidon connecté, ils contribuent à la notoriété de l’école. Leur réussite valorise et accrédite les choix d’Audencia de promouvoir les profils hybrides et d’accompagner les étudiants, porteurs de projets via l’incubateur.
      Un réseau de diplômés porteur des valeurs d’une école Les entreprises partenaires de l’école, tous secteurs d’activité confondus, qualifient les Audenciens « d’efficaces, d’adaptables et d’humbles ». Même si la diversité des parcours est au cœur du projet pédagogique de l’école, cette perception homogène des entreprises prouve que les diplômés se retrouvent autour des valeurs d’Audencia, et qu’ils les incarnent dans le monde professionnel et dans la société. Ils renforcent ainsi l’identité de l’école et le sentiment d’appartenance. Pour une école, c’est un signe de reconnaissance précieux, et une source de motivation à poursuivre dans une direction fidèle à cet ADN fédérateur.     Les relations école/diplômés, un cercle vertueux Plus l’école se développe, avec l’appui de ses diplômés, plus leurs diplômes prennent de la valeur, plus les Alumni sont fiers de leur école et s’y investissent… Audencia a la volonté d’apporter de la valeur aux diplômés tout au long de leur vie. En proximité avec eux, l’école a développé la plateforme « Together », qui met tous les étudiants et diplômés à un clic les uns des autres dans le monde entier, et en connexion directe avec les professeurs ou le staff de l’école. Cet outil facilite l’animation des communautés pour les bénévoles investis. Par ailleurs, l’école a élargi son offre d’accompagnement carrière. Tous les étudiants en bénéficient, depuis leur arrivée à l’école… et pour toute leur vie. Renforcer les relations école-diplômés, c’est créer de la valeur partagée.

    Françoise Marcus Directrice des relations entreprises et diplômés Déléguée générale de la Fondation Audencia Audencia Business School

      A propos de Françoise Marcus Françoise Marcus, Directrice des relations entreprises et diplômés à Audencia Business School, a, pendant 16 ans, contribué au développement des relations entre l’école, les entreprises et les diplômés. Elle a été à l'origine de la création de la Fondation Audencia, en 2009, et en est la Déléguée générale. Elle a mené le projet de rapprochement avec l’association des diplômés en 2012.Elle a auparavant travaillé pendant 14 ans dans le conseil en organisation, management et marketing des services en entreprises.   À propos d’Audencia Business School Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 269 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 4800 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de près de 24 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    L’Association des coachs professionnels ICN : un nouvel élan https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lassociation-coachs-professionnels-icn-nouvel-elan/ Thu, 26 Apr 2018 10:16:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740420 Un réseau de coachs professionnels certifiés pour répondre à votre demande. Le label ICN : la garantie d’un même cadre de valeurs Tous les adhérents de l’association des coachs professionnels ICN sont des issus des différentes promotions de l’École de coaching d’ICN Business School. Une des seules reconnues au RNCP Niveau1, cette formation au coaching professionnel allie la théorie à la pratique. Dans un programme d’excellence, à la fois rigoureux et humaniste, les futurs coachs sont invités à s’interroger sur soi et à changer de posture, tant personnelle que professionnelle. Après Nancy, Metz, Luxembourg, Strasbourg et Lille, en partenariat avec Stimule and Coach, et face à son succès grandissant, l’École de coaching inaugurera en avril 2019 l’ouverture d’une antenne sur le site du CNIT à Paris.   Développer le réseau et ses partenariats Dans les pas de l’École de coaching, l’association des coachs professionnels ICN connaît, elle aussi, un nouvel élan et continue à se développer progressivement sur plusieurs régions. Ce réseau de coachs, riche des différents profils qui la composent, est en pleine structuration et en plein essor. Il vise à valoriser tous les adhérents de l’association et à fédérer une belle énergie, propre à la création d’événements à la hauteur de ses ambitions. Sa prochaine collaboration avec le réseau Alumni offre une nouvelle perspective d’échanges et de partages autour de projets innovants et fédérateurs, dans l’alignement des valeurs d’ICN.   Continuer de s’interroger sur soi dans ses pratiques professionnelles Cette association est aussi un espace de réflexion et de développement personnel. L’ère du digital et les mutations sociétales qui y sont corrélées impliquent l’interrogation du coach sur lui-même afin d’accompagner au mieux ces problématiques au coeur des entreprises. Les rapides bouleversements des modes de communication et d’organisation des sphères professionnelle et privée impliquent un réajustement permanent de l’individu à son environnement. Être capable de se laisser vaciller au gré des vicissitudes de la vie tout en gardant cette capacité à se recentrer, à s’aligner avec soi et avec le monde environnant est une souplesse d’être qui relève presque des arts martiaux et qui nécessite de dompter sa part d’ombre. Comment surfer sur la vague de ces prouesses technologiques tout en gardant le recul nécessaire permettant de continuer à s’interroger sur ses pratiques professionnelles et d’y donner du sens ? Comment rester connecté à soi-même dans un monde qui s’agite, évolue et se transforme continuellement ? Comment être soi quand ce soi est en perpétuelle transformation intérieure ? C’est ce travail d’introspection qu’Anne-Charlotte Colmé, secrétaire de l’association, s’est proposée de mener dans un ouvrage collaboratif intitulé Journal de Transformation Intérieure (disponible sur Lulu.com) en réunissant les témoignages de quatorze coachs ICN. Le lecteur, devenu presque confident, est invité à voyager dans les coulisses du coaching, afin d’y découvrir ce qui fait l’étoffe d’un coach.  

    Anne-Charlotte Colmé Secrétaire de l'association des coachs professionnels ICN


      À propos d’Anne-Charlotte Colmé Anne-Charlotte Colmé est certifiée à la pratique du coaching depuis 2016. Elle est secrétaire de l’association des Coachs Professionnels ICN, coordinatrice et facilitatrice de projets. Enseignante à l’Éducation nationale, elle a déjà formé plus de 2000 élèves issus d’un public de lycée puis de collège, ainsi que d’adultes en formation continue et d’enfants en situation de handicap… Elle compte également plus d’une centaine d’heures d’accompagnement en coaching à destination d’enseignants en questionnement professionnel au sein d’une antenne syndicale. Elle est également dirigeante d’Anne-Charlotte Colmé Consulting et partenaire associée du cabinet Goldstein Salzard et Associés. Elle s’intéresse à la re)motivation des adolescents et des adultes dans le système scolaire et dans les autres  organisations, dans une approche systémique.   À propos de l’Association des Coachs Professionnels ICN Cette association a été créée en 2008. Elle compte aujourd’hui plus d’une centaine d’adhérents, tous certifiés au coaching ICN Business School. La valorisation des ressources et des potentiels de ce réseau s’appuie sur une triple dynamique :
    • Véritables personnes ressources, les coachs de l’association se mettent au service des apprenants de l’École de Coaching ICN en assurant la relecture des mémoires de certification et ont un rôle actif lors des épreuves de soutenance.
    • En interne, les initiatives de réflexion et de partage, telles que le Journal de Transformation Intérieure (présenté ci-dessus) ou des Master Class, permettent la poursuivre des échanges de pratiques et l’interrogation des coachs sur leur posture professionnelle.
    • En externe, l’association participe à des actions menées en partenariat, avec des collectivités territoriales, la CCI, l’Université de Lorraine ou aux côtés de nombreux autres partenaires, comme lors du deuxième Congrès International de la Méthode Coué qui s’est déroulé à Nancy en novembre 2017.
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    PEGASUS : un réseau d’universités européennes dans de domaine de l’ingénierie aérospatiale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pegasus-reseau-duniversites-europeennes-de-domaine-de-lingenierie-aerospatiale/ Thu, 26 Apr 2018 10:27:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740462 PEGASUS (Partnership of a European Group of Aeronautics and Space UniversitieS) est un réseau d’universités européennes autour de la formation et la recherche en ingénierie aérospatiale. Il se compose de 26 membres dans 11 pays (France, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Allemagne, Angleterre, Ecosse, Suède, République tchèque et Pologne) et de membres associés (en Russie et Ukraine). Les membres français du réseau sont l’ENAC, l’ISAE-ENSMA, l’Ecole de l’Air et l’ISAE-SUPAERO. Ce réseau a été formellement fondé le 12 avril 1999 lors d’une réunion à l’ENSAE (ISAE-SUPAERO depuis 2007), même si une quinzaine d’universités se réunissaient depuis plusieurs années, sur l’initiative du Groupe des Ecoles Aérospatiales (ENSICA, ENSMA, ENAC et ENSAE), à la suite d’une réforme européenne sur la coopération inter-universitaire qui avait nécessité la mise en place d’accords bilatéraux entre les établissements. En 2017, le dernier membre à avoir été admis est l’Université de Bologne selon une procédure d’admission sur des critères d’éligibilité en Enseignement et en Recherche. Le réseau poursuit aujourd’hui plusieurs objectifs :
    • contribuer au développement d’un système de qualité pour l’enseignement supérieur européen en ingénierie aérospatiale,
    • coopérer avec les autres réseaux et groupes afin de répondre à la politique de l’Union Européenne en matière d’enseignement supérieur et de recherche,
    • accroître la connaissance des partenaires et faciliter les échanges d’étudiants, de doctorants et de chercheurs entre les établissements,
    • accroître la coopération avec les agences et les industriels, ou encore contribuer à attirer les étudiants et ingénieurs non-européens vers les établissements européens.
      Concrètement, au-delà des très nombreux échanges académiques existants entre universités concernées, le contact régulier avec chaque partenaire reste indispensable dans la gestion au quotidien de ces échanges, ainsi que pour des partenariats plus structurés tels que les appels à projet européens. En 2005, un concours étudiants au niveau master a été créé en partenariat avec l’AIAA (« American Institute of Aeronautics and Astronautics »), articulé autour d’un article et d’une présentation orale, le gagnant étant invité à présenter partager ses travaux à la conférence AIAA aux Etats-Unis au nom de la zone Europe. A l’avenir,, d’autres opportunités sont envisagées, par exemple des invitations à des conférences scientifiques Le réseau, animé par un Directoire (« Board ») composé du Président (« Chairman »), du vice-Président et des anciens Présidents, se réunit deux fois par an en préparation du Conseil où tous les membres sont représentés. Plusieurs groupes de travail en cours illustrent l’investissement de chaque institution dans ce réseau sur différents thèmes : la recherche dans le secteur aérospatial, l’échange de bonnes pratiques pédagogiques au niveau universitaire, la place des femmes dans le monde aérospatial ou encore la labélisation qualité dans la formation : par exemple, un label appelé PERSEUS (PEGASUS European Recognition of Scientific Excellence of UniversitieS) a été défini et mis en place pour la certification qualité dans les formations en Ingénierie aérospatiale. Deux autres groupes mixtes ont été créés, l’un avec des industriels, l’autre avec des laboratoires de recherche. Aujourd’hui, Pegasus commence à être identifié comme un acteur majeur de l’enseignement et la recherche en ingénierie aérospatiale de la part d’institutions publiques et d’industries européennes et internationales. Le réseau est aujourd’hui représenté dans la CleanSky, l’ EDA (European Defense Agency) et ACARE (Advisory Council for Aviation Research and innovation in Europe). Dans un secteur aérospatial très particulier où tous les acteurs, dans un contexte très international, sont en partenariat et, en même temps, en concurrence, Pegasus est un réseau d’excellence reconnu et de rayonnement à l’échelle européenne pour le monde académique dans le domaine aérospatial.  

    Emmanuel Zenou Enseignant-Chercheur Adjoint au Directeur des Relations Internationales de l’ISAE-SUPAERO Vice-président du réseau Pegasus


      A propos d'Emmanuel Zenou Emmanuel Zenou est Enseignant-Chercheur, Adjoint au Directeur des Relations Internationales de l’ISAE-SUPAERO et vice-Président du réseau Pegasus. Après des études à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, il a enseigné pendant 2 ans au lycée français de Pondichéry (Inde), avant de faire une thèse à SUPAERO. Ses activités d’enseignement et de recherche concernent le traitement d’image et l’analyse de données pour l’observation de la Terre ou d’objets spatiaux.   A propos de l’ISAE-SUPAERO  Leader mondial de l’enseignement supérieur pour l’ingénierie  aérospatiale, l’ISAE-SUPAERO offre une gamme unique de formations de très haut niveau : ingénieur ISAE- SUPAERO, ingénieur par apprentissage CNAM-ISAE, master « Aerospace Engineering » en anglais, 5 masters orientés recherche, 15 Mastères Spécialisés, 6 écoles doctorales. L’ISAE-SUPAERO rassemble plus de 100 enseignants et chercheurs permanents et 1700 étudiants et doctorants, et s’appuie sur 1800 professeurs vacataires issus du monde professionnel. Il partage son campus avec le centre ONERA de Toulouse. Plus de 30 % de ses 650 diplômés annuels sont étrangers. Son réseau d’alumni compte plus de 21 500 anciens diplômés sur tous les continents. Il développe une politique de recherche tournée vers les besoins futurs des industries aérospatiales ou de haute technologie avec qui,  il a mis en place plus de dix chaires d’enseignement et de recherche. Sur le plan international, l’ISAE-SUPAERO coopère avec les meilleures universités mondiales (Caltech, Stanford, Georgia Tech, UC Berkeley, EP Montreal, TU Munich, TU Delft, …). www.isae-supaero.fr  ]]>
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    Alumni : jeunesse montante forte de son dynamisme, de ses idées nouvelles et de son potentiel de création https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-jeunesse-montante-forte-de-dynamisme-de-idees-nouvelles-de-potentiel-de-creation/ Thu, 26 Apr 2018 10:36:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740464 Si comme c’est le cas à l’ISEP (Institut Supérieur d’Electronique de Paris), les étudiants d'une école sont considérés comme des « Alumni », même s’ils ne sont pas encore diplômés, ils sont les futurs ingénieurs et cadres qui joueront un rôle important et majeur dans les entreprises en France et à l’international. Ils sont la jeunesse montante forte de son dynamisme, de ses idées nouvelles et de son potentiel de création. Naturellement ces futurs actifs peuvent compter sur le réseau propre à chaque école pour les aider, les soutenir et travailler avec eux dans leurs secteurs respectifs. Ce réseau, tellement important à entretenir et à animer via chaque association, est une toile à (re)tisser sans cesse, un web avant l’heure, une entraide renouvelée dans la vie active et dont nous avons tous besoin. Même les créateurs de start-up au tout début, savent qu’ils peuvent compter sur les Alumni de leur école, comme c’est le cas à l’ISEP, pour :
    • les aider à bâtir leur business plan via des « business angels »,
    • partager leur expérience via des clubs de jeunes entrepreneurs.
      Les Alumni  jouent aussi un rôle très important vis-à-vis de leur école, pour faire part de leur expertise et de leurs compétences acquises au cours du temps. Cela va de leur implication dans le perpétuel ajustement des matières enseignées à leurs participations aux différents jurys du cursus étudiant. Naturellement, quoi de plus sympathique pour un Alumni en poste, que d’accueillir un stagiaire, un apprenti, un jeune embauché de son école pour l’aider à progresser et à se développer. « L’ancien » aura toujours un œil bienveillant sur cet Alumni qui veut apprendre. Et dans quelques temps ce jeune aura progressé et lui aussi saura agir de la même manière vis-à-vis des jeunes de son école qu’il accueillera. Cette solidarité intergénérationnelle via le réseau des Alumni sera un lien plus ou moins visible mais toujours présent. Même en cas d’accident de parcours, ce réseau saura être activé pour permettre de relancer un Alumni vers de nouveaux défis. Les associations d’Alumni ont aussi un rôle social à jouer pour aider un élève méritant, que ce soit sur le plan moral ou financier, en l'aidant à honorer les dépenses liées à ses études via des prêts d’honneur. Pourquoi ces réseaux fonctionnent-ils et continuent-ils à se développer ? Tout simplement parce que les diplômés n’oublient pas leurs années d’études, les liens qu’ils ont pu tisser entre eux, les fêtes qu’ils ont faites, les examens qu’ils ont révisés et passés ensemble... Chaque promotion a vécu des évènements que personne n’oubliera. Chaque Alumni garde au fond de lui tous ces souvenirs (il ne gardera que les meilleurs !), et ce sont ces moments de sa jeunesse qu’il essaiera de retrouver via les réunions de promotion et son association d’Alumni pour pérenniser l’esprit de son école. Les Alumni de certaines écoles sont quelque fois considérés comme des « mafias ». « Hors des gens de mon école point de salut ! ». Si seuls les Alumni d’une école étaient les meilleurs, cela se saurait ! La grande majorité des actions des Alumni sont destinées aux jeunes et à entraider ceux qui en ont ponctuellement besoin dans un esprit de bienveillance. Cette vertu est, tout au moins pour moi, une vertu d’avenir.  

    Jean-Pierre Chambon Secrétaire Général d’ISEP Alumni Charge des relations avec l’école et les étudiants

     
      A propos de Jean-Pierre Chambon Jean-Pierre Chambon (ISEP 1975) a commencé sa carrière en province dans une filiale d'Alcatel en tant que développeur logiciel puis a rejoint Unisys comme manager de projets. De retour à Paris en 1991, il est entré dans une filiale civile du groupe Dassault qu'il a quittée pour une filiale militaire de Thales où il a fini sa carrière. Dans ces deux entreprises, ses fonctions l'ont amené à se tourner vers la partie commerciale après-vente pour terminer comme responsable commercial des ventes. De nombreux voyages à l’étranger (USA, Europe, Amérique du Sud, Asie, Afrique) ont enrichi cette longue carrière. Retraité depuis 2013 il a repris des activités associatives que ce soit dans le domaine de la musique ou du soutien scolaire auprès des Apprentis d'Auteuil. Il a également pris le poste de Secrétaire Général d’ISEP Alumni en charge des relations avec l’école et les étudiants.    A propos de l’ISEP Le projet pédagogique de l’ISEP est centré sur une formation scientifique à dominante numérique  de haut niveau qui accorde une part importante à la formation humaine, indispensable pour de futurs cadres responsables. L’ISEP évolue dans un contexte international, s’appuie sur de nombreux partenariats universitaires, scientifiques, industriels pour être un acteur dynamique dans le supérieur  via ses formations d’ingénieurs, de masters scientifiques, de mastères spécialisés et de doctorats. Cette année, l’école diplômera la 60ème promotion depuis sa création à l’Institut Catholique de Paris en 1955.]]>
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    Alumni et gouvernance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-et-gouvernance/ Thu, 26 Apr 2018 10:49:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740469 Le rôle des Alumni dans la gouvernance des écoles apparaît également essentiel à bien des égards. Les Alumni représentent ainsi 63 % des postes de gouvernance des 100 premières universités américaines – publiques comme privées – et 19 des 20 premières universités américaines ont plus de 50 % de leur board composé d’Alumni (la seule exception en ayant seulement 40 %). Pour Harvard, Yale et Columbia ce taux atteint même 100 %. Une corrélation semble donc bien exister pour ces universités entre nombre d’Alumni dans la gouvernance et succès dans les classements. Les réseaux de diplômés des business schools apparaissent ainsi comme un réel atout. Organisées et efficaces, les associations des anciens ne se contentent plus de publier l’annuaire des diplômés et de collecter les cotisations. Elles agissent désormais comme des prolongements des career services des écoles et elles font vivre le milieu au sein duquel les écoles peuvent réaliser leurs levées de fonds. Cependant, les réseaux de diplômés français des business schools se sont structurés plus récemment que leurs homologues des écoles d’ingénieurs. L’esprit de corps y est moins fort et, si les « amicales » existent pour certaines écoles depuis le XIXème siècle, la professionnalisation de ces réseaux date surtout des années 1980. La structuration de ces réseaux d’anciens et leur meilleure intégration dans la gouvernance des écoles apparaît comme un enjeu fort pour les prochaines années. Au-delà du rayonnement et de l’insertion professionnelle offerts par ce réseau, les anciens élèves pourraient, en s’impliquant davantage dans la gouvernance des business schools, accroître considérablement leur capacité à lever des fonds, à l’instar de leurs homologues américains. Inévitablement les écoles françaises ouvriront leur gouvernance aux co-financeurs de demain : Alumni, représentants d’entreprises nationales et internationales, collectivités locales, etc. La loi sur l’autonomie des écoles consulaires (EESC) constitue de ce point de vue un progrès. Sa mise en œuvre ne devra pas être exclure d’autres adaptations aux standards internationaux : il faudra veiller en particulier à développer une représentation académique extérieure, nationale et internationale dans les instances de gouvernance, pour accroître la réputation de nos business schools. Enfin, le retard de ces écoles quant à la loi Copé-Zimmermann (40 % de femmes dans les conseils d’administration) devrait engager des mesures permettant la féminisation des conseils d’administration des business schools. Cette gouvernance doit être dotée d’un véritable pouvoir de contrôle et ne pas être une simple chambre d’enregistrement au service de la direction générale de l’établissement. À ce titre, la gouvernance de ces établissements doit disposer de moyens pour investiguer des sujets ou demander des auditions, comme toute autorité de gouvernance classique, en évitant le phénomène de « capture du régulateur ». La qualité de la gouvernance et son degré d’indépendance devraient faire partie des éléments d’évaluation des établissements, voire conditionner certaines aides publiques. Les soutiens publics (nationaux ou locaux) devraient être liés, en partie, à l’ouverture de la gouvernance des business schools.  

    Jean-Michel Huet Associé du cabinet BearingPoint

     
      A propos de Jean-Michel Huet Jean-Michel Huet est associé au sein du cabinet BearingPoint après avoir travaillé chez France Télécom et chez PwC. Il accompagne depuis 20 ans, les opérateurs télécoms et utilities, médias, gouvernements et institutions internationales dans leur stratégie de développement. Il intervient notamment dans la transformation digitale des organisations. Il dirige les activités Africa & International Development (A&ID) de BearingPoint et intervient depuis une dizaine d’années dans plus de la moitié des pays du continent africain pour leur développement et leur transformation. Il a ouvert le bureau de Casablanca du cabinet en 2011. Jean-Michel Huet est l’auteur de plusieurs livres dont Et si les télécoms n’existaient pas ? chez Pearson (2009), Stratégie Internationale (2015) chez Dunod et le Digital en Afrique aux éditions Michel Lafond (2017). Il a coprésidé le groupe de travail de l’Institut Montaigne sur les Business School publié fin 2014. Il a été président de Neoma Alumni.]]>
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    Les Alumni : partenaires incontournables des écoles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-partenaires-incontournables-ecoles/ Mon, 30 Apr 2018 10:55:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740472 La question des réseaux des diplômés dans les écoles de commerce en France prend depuis quelques temps une dimension nouvelle. Pendant de nombreuses années, les associations d’anciens – comme on les appelaient, servaient majoritairement à éditer un annuaire papier de plusieurs kilos, et à redistribuer les offres d’emplois envoyées par les cabinets de recrutement – par fax d’abord puis par email. L’arrivée des sites de recherches d’emploi, et la domination de Linkedin comme acteur principal de la mise à jour de ses informations professionnelles ont « disrupté » ce marché et l’ont obligé à une remise en question forte.   Aujourd’hui, les futurs étudiants considèrent le réseau des anciens, et leurs carrières, comme un des facteurs principaux de leur choix d’école.   En commençant cet article, la première chose qui nous est venue à l’esprit était de raconter l’histoire d’un Alumnus de KEDGE BS qui fournirait un bon exemple de soutien à son école, et donc, une bonne raison pour l’école de soutenir le réseau des Alumni ; problème: faire un choix. Épineux vu leur nombre. Est-ce qu’il vaudrait mieux parler de tous ces volontaires à l’international qui se posent depuis des années comme ambassadeurs de la marque Kedge en animant les 85 antennes et clubs à travers le monde ? Eric, Fatima, Joris, ceux là œuvrent, dans l’ombre souvent, et sont les relais incontournables de l’école et du réseau d’Alumni, organisent des évènement, fédèrent les groupes locaux, et permettent à l’école de tisser des liens avec des entreprises du bout du monde, en toute confiance. Ou alors il nous fallait mettre en avant ces centaines de diplômés qui recrutent dans les rangs des étudiants Kedge et dans leur propre réseau d’Alumni ? Elisabeth, Marc, Karine, et tant d‘autres ont contribué avec des centaines d’annonces et de recrutements chaque année, et là encore, c’est un réel atout pour l’école : un gage pour les étudiants aspirants à rejoindre la communauté des Kedgers, d’une réelle employabilité, d’une multitude d’opportunités concrètes et qualitatives. A moins qu’il ne faille mentionner Frédéric et Joël qui mentorent des étudiants et des diplômés pendant leur temps libre. Ou encore Jacques, qui est Business Angel et qui a déjà investi et accompagné plusieurs start-ups incubées à l’école. Ou alors plutôt Rob et Cathy, qui eux ont décidé de participer financièrement grâce à leur réussite professionnelle à des campagnes de fundraising afin d’accompagner des projets innovants et socialement impactants menés par Kedge BS à travers sa Foundation for Sustainable Leadership. Ou enfin Nathalie et Xavier qui président l’Association des Diplômés ensemble depuis 5 ans et qui participent à la gouvernance de Kedge BS à travers son Conseil d’administration afin de s’assurer que le réseau des Alumni est aussi bien un partenaire qu’une ressource pour l’Ecole ; ils peuvent ainsi accompagner l'Ecole sur des sujets clefs comme l’adéquation marché/programmes, l’internationalisation, etc.. Bref, un choix épineux vu l’éventail d’atouts que représente un solide réseau d’Alumni pour une école de commerce.  

    Nathalie Dumas et Xavier Abadie Présidents de l’Association des diplômés de KEDGE Business School

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    Les Apprentis, préfigurateurs d’une transformation des réseaux d’Alumni ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apprentis-prefigurateurs-dune-transformation-reseaux-dalumni/ Sun, 29 Apr 2018 12:26:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740550 La création d’un groupe Alumni dédié, conséquence de la place importante des Alumni dans la filière. La création d’un groupe « Apprentissage » au sein de l’association ESCP Europe Alumni a répondu au constat que la relation entre les étudiants apprentis et les Alumni anciens apprentis est différente. La demande des étudiants apprentis est plus forte et plus concrète à l’égard des Alumni, que ce soit dans le cadre de leur recherche de contrat, mais également pour échanger sur des décisions qui leur paraissent plus engageantes que le choix d’un stage ou sur les problématiques plus sérieuses qu’ils rencontrent. Les Alumni anciens apprentis ont quant à eux souhaité se rendre disponible pour répondre à ce besoin qu’ils ont eux-mêmes éprouvés précédemment. A ESCP Europe, la filière a mis en place des rencontres régulières pour faciliter les échanges : weekend « Apprenti Team Building » auquel acceptent chaque année de participer une petite dizaine d’anciens de la filière pour des sessions d’échanges avec les élèves en cours et Fiest’apprentis, sorte de gala annuel réunissant les étudiants de la promotion en cours et l’ensemble des Alumni de la filière. La création d’un groupe a permis d’accompagner ces développements.   Des innovations dans la relation des Ecoles aux Alumni, sources d’inspiration pour la transformation à venir des associations Alumni. * Le maintien d’une interaction forte entre les Alumni, le corps professoral et les nouvelles promotions. Les lieux précédemment cités tels que le séminaire de Team Building ou la Fiest’Apprentis créent un rituel auquel chaque promotion peut se rattacher. Ces moments d’échange permettent de transmettre aux générations futures l’expérience des générations précédentes. Les rencontres avec les Alumni deviennent presque une partie intégrante du cursus.   * Une mobilisation de l’intelligence du réseau La filière Apprentissage « apprend » très tôt par les spécificités de sa maquette d’enseignement à mobiliser les Alumni et à dépasser ses cercles proches pour se créer des possibilités d’échanges et des opportunités. L’interaction entre les écoles et les Alumni forme un creuset de savoirs, de connaissances et d’expérience qui bénéficie à l’ensemble des constituantes d’une école : ses élèves, ses Alumni et son corps professoral. Toutes les écoles possèdent ces compétences cependant, la réussite des programmes, la qualité du diplôme et le prestige de ces derniers bénéficient plus ou moins de la manière dont le réseau est mobilisé et des relations d’interaction créées, développées et entretenues. Au sein de la filière apprentissage d’ESCP Europe, les liens sont rendus particulièrement concrets par la sollicitation des Alumni dès la recherche de contrats d’apprentissage et dans le cadre du suivi des parcours en apprentissage. Les Alumni sont souvent consultés, participent à certaines réunions, assurent des liens au sein d’entreprises entre plusieurs générations d’apprentis.   * Une formation permanente tout au long de la vie ?   La vague technologique emporte la société dans son ensemble (blockchain, intelligence artificielle, big data) et transforme les carrières. Celles-ci ne sont plus linéaires, la courbe d’apprentissage doit être continument renforcée par le recours à des formations complémentant les diplômes initiaux, ce qui efface la distinction étudiant/alumnus : de plus en plus, on sera un étudiant permanent. Une filière apprentissage préfigure cette transformation : l’apprenti n’est pas simplement un étudiant, il est aussi un professionnel tout comme le professionnel doit savoir rester en position d’apprentissage. Le modèle de la filière apprentissage qui entremêle phases d’enseignements et d’application en entreprises préfigure un modèle de carrière qui verra se succéder de manière de plus en plus poreuse/fréquente formation et application. L’enjeu pour une école pourrait être de devenir le lieu de formation continue de ses Alumni qui espaceraient au cours de leur carrière professionnelle des périodes de formation dont la cohérence serait assurée par leurs liens étroits avec une institution. Pour les réseaux d’Alumni, il s’agit d’une opportunité de renforcer les liens et bénéfices de l’appartenance au réseau en renouvelant régulièrement les attaches de ses membres. Les écoles et les réseaux d’Alumni partagent un intérêt commun à faire en sorte que les Alumni se forment au sein de leur Alma Mater dans cette perspective, et non dans une quelconque autre école. C’est donc tout naturellement que la coopération entre les écoles et les réseaux d’Alumni est amenée à croitre.  

    Par le groupe Apprentissage de ESCP Europe Alumni Thomas Kurkdjian, Promo 2010 Stefan Brinaru, Promo 2014 Edouard Vieille, Promo 2013

    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_separator][vc_empty_space][vc_column_text]A propos du groupe Apprentissage de l'ESCP Europe Alumni[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/3"][vc_single_image image="54740552" alignment="center"][vc_column_text]

    Edouard Vieille est diplômé d’ESPCP Europe (MIM 2013) et de l’Université Panthéon-Assas. Il est avocat en contentieux et arbitrage chez CMS Francis Lefebvre Avocats.

    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_single_image image="54740554" img_size="medium" alignment="center"][vc_column_text]

    Thomas Kurkdjian est diplômé de Sciences Po Paris et d’ESCP Europe (MIM2010). Après avoir exercé au sein du ministère du budget, il est consultant pour le Fonds monétaire international.

    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_single_image image="54740553" alignment="center"][vc_column_text]

    Stefan Brinaru est diplômé de l’Université Paris Dauphine et d’ESCP Europe (MIM2014). Il est actuellement auditeur et consultant au sein d’EY FSO.

    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Alumni : rester forts et indissociables de leur école pour rayonner ensemble https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-rester-forts-indissociables-de-ecole-rayonner-ensemble/ Mon, 30 Apr 2018 12:43:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740556 Anciens, Alumni, diplômés… si les noms diffèrent, les missions des réseaux d’Alumni restent les mêmes : créer du lien avec la nouvelle génération, renforcer la présence des entreprises sur les campus, accompagner les diplômés dans leur trajectoire professionnelle, et porter haut et fort les couleurs de leur école. Les « anciens », même très jeunes, jouent depuis toujours un rôle clé dans la vie de leur école, dans son développement et dans la réussite de sa mission. De nombreuses Business Schools ont compris l’intérêt d’une collaboration étroite entre école et diplômés…. Une synergie qui, dans l’avenir, restera prépondérante pour continuer à exister sur un marché concurrentiel dense et dans un contexte où la puissance du réseau des diplômés sera considérée comme le reflet de la qualité de l’institution d’appartenance.

    Derrière chaque école reconnue se cache un réseau de diplômés uni et puissant ! Les exemples à travers le monde le prouvent : les Alumni sont les premiers ambassadeurs et soutiens de leur école. Si la création de réseaux de diplômés est une tradition dans les pays anglo-saxons, la démarche reste cependant plus récente ailleurs. Avec NEOMA Alumni, nous dérogeons quelque peu à cette règle. Notre histoire en témoigne puisque nous affichons l’un des plus anciens réseaux de diplômés en France, rassemblant plus de 57 000 diplômés à travers le monde. Cet historique de près de 140 ans d’existence nous conforte dans une première certitude : avant de soutenir son école, chaque réseau Alumni doit être fort, puissant et uni. Pour cela, l’un des premiers enjeux de toute association d’anciens est de maintenir un lien durable entre tous les diplômés, d’entretenir le sentiment d’appartenance et de fierté, et de valoriser ses membres. Cela passe par l’animation du réseau. Chez NEOMA Alumni, nous déployons à travers le monde un panel de services et un dispositif d’échanges autour de trois axes que sont le réseau, la carrière et le business. Cela nous permet de nous adapter en permanence aux besoins de nos diplômés, de servir leurs attentes et de pouvoir ensuite les mobiliser autour des enjeux de l’école. Car effectivement le défi est là. La puissance des Alumni est l’un des facteurs majeurs de distinction des Business Schools. N’oublions pas que le réseau des diplômés reste un argument d’attractivité clé chez les candidats pour tenir la promesse d’une insertion professionnelle réussie. C’est également un acteur du parcours de l’étudiant. Du concours d’entrée en passant par les interventions en cours, l’accompagnement dans la définition du projet professionnel, l’accueil en entreprise et la vie associative, les diplômés accompagnent les étudiants tout au long de leur expérience au sein de l’école. Une façon de soutenir l’institution et l’employabilité de ses étudiants. Dans l’avenir, cette proximité entre diplômé et étudiant devra être encore plus prégnante. Car il est certain que les candidats de demain, confrontés à une offre pléthorique d’institutions rivalisant d’excellence et d’atouts à travers le monde, resteront conscients que c’est aussi par la puissance de son réseau d’Alumni que l’on juge l’excellence et l’efficacité d’une école.   Bâtir une relation mutuellement profitable tournée vers l’avenir pour servir une marque commune Si les deux sphères « école » et « Alumni » avaient tendance à être quelque peu dissociées, la proximité et la synergie nécessaires pour avancer dans une approche mutuellement profitable poussent les écoles à faire évoluer leur coopération avec leur réseau d’anciens pour aller vers plus de dialogue et d’échanges. Conscients de ces enjeux, nous avons par exemple bâti une convention de partenariat entre NEOMA Alumni et NEOMA BS qui a permis de clarifier les périmètres d’actions de chacun. L’enjeu principal est de garantir un bon fonctionnement de l’association, ainsi qu’une collaboration qui répond aux enjeux stratégiques de l’école. Nous avons retenu le modèle d’une convention Ecole/Association mais d’autres peuvent être envisagés. L’essentiel étant de définir le rôle, le mode de fonctionnement, les actions, les ressources financières de chacun, et ce au service d’une ambition : servir les objectifs partagés. Il existe pour une association des Alumni de nombreuses occasions d’aider l’école sur ses propres enjeux, notamment en facilitant la diffusion de ses messages et en l’aidant à atteindre ses objectifs propres. Ensuite, il est important d’avoir des organes de décision où toutes les parties prenantes sont représentées, ceci pour favoriser l’échange et l’adhésion dans les grandes décisions. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le choix de NEOMA BS de nommer des diplômés en tant qu’administrateurs au sein de la gouvernance de l’école. Une démarche pertinente pour rester connectés et travailler dans le même sens au service du développement stratégique de l’école. Si les modèles d’institutions diffèrent (universités, Business School), il est devenu évident que les deux parties en présence ont des enjeux communs autour de la marque de l’école et de ses diplômes. Notoriété, valorisation, attractivité, employabilité… La marque est commune, les enjeux le sont tout autant. Dès lors, il est assez facile d’associer nos forces pour mener à bien ce challenge en qualité d’ambassadeurs même si, soyons honnêtes, les stratégies, les tactiques et les missions changent selon les parties prenantes. Autre point d’importance à garder en tête : la divergence de points de vue. C’est là précisément que cette proximité est essentielle pour enclencher le débat et trouver les solutions profitables pour tous. Cela tient également à un rapport de confiance entre chaque interlocuteur. Pour notre part, nous nous connaissons et travaillons ensemble depuis près de 20 ans, à travers différentes institutions et toujours en bonne intelligence situationnelle. Cela a donné lieu à un relationnel fort, qui ne s’est jamais démenti, et chaque jour nous mesurons la chance de pouvoir avancer en mode collaboratif. Cette confiance entre chaque institution et son réseau d’alumni, est à la fois précieuse et indispensable dans une logique d’aboutissement, d’atteinte des objectifs communs au service d’une grande relation professionnelle et sereine. L’école et ses diplômés appartiennent à la même communauté. Nous connaissons tous les défis qui attendent les Business Schools demain et cette dimension de confiance sera de plus en plus importante pour relever ensemble, main dans la main, les enjeux qui seront les nôtres dans l’avenir. Demain, la dimension de marque dans l’enseignement supérieur, sera encore plus importante pour exister sur ce marché, tout comme la fierté d’appartenance dans un monde où l’école ne forme pas seulement ses étudiants mais accompagne désormais ses diplômés tout au long de leur trajectoire professionnelle ! A l’avenir, les relations école-alumni devront continuer à gagner en maturité et en proximité, savoir réinventer les modes de coopération au fil des évolutions (fusions, statuts, etc.) et ainsi relever le défi de la visibilité. Le réseau NEOMA Alumni est pleinement conscient de ces défis et nous nous attacherons à rester exemplaires pour les relever… et pourquoi pas à inspirer d’autres organisations de diplômés !  

    Agnès Flouquet-Vilboux Directrice Générale de NEOMA Alumni

    Pascal Choquet Directeur des Relations Alumni de NEOMA Business School

     
      A propos d'Agnès Flouquet-Vilboux Forte de ses formations initiales en RH, Marketing & Communication, Agnès Flouquet-Vilboux possède vingt ans d’expérience en Communication RH et marque employeur chez Accenture, PwC, Roche et à l’ISEP. Depuis 2016, elle dirige l’association des diplômés de NEOMA Business School, NEOMA Alumni avec une équipe de six permanents. Passionnée par les réseaux socio-professionnels, elle anime également de nombreux cours et ateliers sur ce thème à NEOMA Business School.   A propos de Pascal Choquet Pascal Choquet, après quatorze ans d’expériences professionnelles, rejoint NEOMA Business School à Reims en 1997.  Après vingt ans passés au sein de l’Ecole à différents postes, Pascal Choquet maîtrise les rouages du fonctionnement quotidien d’un campus et s’est forgé un important réseau dans la région. Il a notamment occupé le poste de Responsable des relations entreprises de 1997 à 1999, date à laquelle il a créé le Centre de Formation d’Apprentis du campus de Reims. Il a également été Directeur délégué du bachelor en trois ans de 2008 à 2013. Il est actuellement Directeur du campus de Reims et Directeur des Relations Alumni.]]>
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    La bienveillance des alumni de la SID ESTP Paris envers les élèves ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bienveillance-alumni-de-sid-estp-paris-envers-eleves-ingenieurs/ Thu, 26 Apr 2018 13:08:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740561 Les diplômés de l’ESTP Paris se mobilisent pour les étudiants. Ensemble, ils ont créé une nouvelle solution de financement des études, basée sur le crowdfunding. La Société des Ingénieurs Diplômés de l’ESTP Paris s’est récemment dotée de sa propre solution de prêt participatif. Le service permet aux étudiants de constituer un emprunt à partir d’une multitude de contributions de particuliers ; un concept qui plaît à nos diplômés. Ils ont déjà répondu présent pour plusieurs élèves, leur permettant d’obtenir leur prêt étudiant en ligne, sans garant, et à des taux aussi intéressants qu’en banque. Sur la plateforme, chaque diplômé peut prêter à taux 0 ou avec intérêts, dans la limite d’un taux maximum choisi par l’étudiant. Nous sommes ravis de constater que nos alumni-prêteurs sont manifestement plus motivés par la solidarité que par la rentabilité. En effet même si le service permet d’appliquer des intérêts, le taux moyen des offres sur notre espace est de 0,6% ; un élan de générosité qui bénéficie directement aux étudiants !   Un service qui bénéficie à tous Pour mettre en place cette solution, l’association s’appuie sur StudyLink.fr, une FinTech française basée à Lyon, inventeur en France du prêt participatif. Pour notre association SID, ce service permet de renforcer notre communauté en animant le réseau et surtout en créant du lien entre Alumni et étudiants. Pour nos diplômés, c’est l’opportunité de réaliser une action bienveillante, et une nouvelle forme de placement solidaire. Enfin pour nos étudiants c’est à la fois une nouvelle source de financement accessible et moderne, mais aussi l’occasion de s’entourer d’une communauté de prêteurs bienveillants, qui constitueront souvent leur premier réseau professionnel.  

    Nathalie Mousselon Présidente SID ESTP Paris


      A propos de la Société des Ingénieurs Diplômés La Société des Ingénieurs Diplômés de l’École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie est reconnue d’utilité publique et rassemble aujourd’hui plus de 30 000 ingénieur-e-s diplômé-e-s de l'ESTP sortis depuis la création de l’Ecole. Sa mission est de promouvoir la qualité, le rayonnement et la solidarité des ingénieur-e-s ESTP Paris, tant au niveau individuel que professionnel, sur le plan régional, national et international. L’association s’organise autour des groupements régionaux, internationaux, professionnels et sportifs et des rendez-vous récurrents avec les élèves ingénieurs et l’École ESTP Paris.   A propos de StudyLink Agréée par l’état comme Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS) StudyLink améliore l’accès à l’éducation en facilitant le financement des étudiants grâce au crowfunding. Des particuliers peuvent venir prêter entre 50 et 4000€ par étudiant, avec ou sans intérêt.  
    « De la même manière que fonctionnait le circuit bancaire à son origine lorsque l’épargne des clients d’une agence communale finançait directement les besoins des autres clients, nous permettons à des internautes de placer leur épargne en la mettant à la disposition d'un étudiant.»
      Intermédiaire en financement participatif (IFP), StudyLink est partenaire des établissements supérieurs et de leurs réseaux de diplômés. StudyLink prend en charge la gestion des fonds, la contractualisation et la fiscalité des opérations de prêt et la gestion automatique des remboursements.   A propos de Nathalie Mousselon Cursus :
    • 2015 : Master Black Belt Lean
    • 1981 :MBA HEC
    • 1979 :Ingénieur ESTP Paris
    Conseil et formation Lean Depuis 2014 :
    • Missions de conseil et formation en amélioration continue, optimisation de processus, organisation des postes, amélioration de la supply chain dans le but d’ améliorer la performance sur des sites industriels et des entreprises de service
    • Cours aux élèves ingénieurs de l’ENSAM, ESTP et ESSEC avec pour finalité de transmettre mes compétences opérationnelles aux managers de demain
    De 1988 à 2014 - Groupe PSA :
    • 10 ans de déploiement du lean management
    • 3 ans chargée de projet industriel
    • 5 ans responsable logistique d’une usine de mécanique
    • 3 ans responsable de production d’une usine mécanique
    De 1981 à 1988 - ESSO SAF : raffinerie de Port Jérôme
    • Responsable du service formation
    • Responsable du service achats
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    Si il existait une Association Amicale des Alumni Acteurs d’Avenir j’y adhèrerais! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/existait-association-amicale-alumni-acteurs-davenir-jy-adhererais/ Mon, 30 Apr 2018 13:26:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740602 Si il existait une Association Amicale des Alumni Acteurs d’Avenir j’y adhèrerais ! Si l’on s’inspire de son homonyme je veux parler de celle des amateurs d’andouillette authentique, il suffirait de pas grand chose pour que quelques amis la créent tant les arguments sont nombreux. Les Alumni sont acteurs sur quatre scènes, celle de leur propre devenir, celle où se joue celui de leur Ecole, plus largement celle de la compétitivité de l’économie et enfin la mise en scène d’un management culturellement identifiable. Le devenir des Alumni dépend certes de bien des facteurs mais parmi eux la qualité de leur propre motivation sera décisive. En découleront bien des conséquences, pour choisir leur voie au sein des organisations via l’intrapreneuriat ou l’entrepreneuriat. Ce ressort interne qui vous fait rêver que vous allez conquérir les nouvelles frontières de votre métier, que vous allez réinventer les usages des biens et services de la marque que vous avez rejointe ou créée, que vous allez tisser les réseaux solides sur lesquels vous appuyer, ce ressort est le premier plancher de votre succès. Et donc appartenir avec fierté à son réseau d’Ecole participe de cet élan. En ce qui me concerne je me suis toujours étonné de ceux ou celles qui n’assumaient pas ou plus leurs racines académiques, cela n’est pas le prélude à de grands rôles. L’avenir des Ecoles n’est pas joué. S’en désintéresser est à minima de la désinvolture, au pire une indifférence irresponsable. Ceux qui croient que les modèles sont établis ad vitam et que la  relation Etudes/Etudiants suffit se trompent de spectacle. Le lien entre le diplômé et son Ecole doit permettre de redonner une part de son succès à celle-ci afin de permettre à d’autres, longtemps après, de bénéficier de la même opportunité. Redonner à la Fondation de son Ecole à l’occasion d’un succès personnel, d’une mutation, d’une cession, d’une année exceptionnelle doit devenir un réflexe. On dit souvent que notre culture est bien loin de ce modèle du «  Give Back » anglo-saxon. Je crois qu’il est temps de remiser notre exception culturelle au rencard des « Machins » inutiles et regarder autour de nous tant la concurrence ne viendra pas de l’école d’à côté mais de celle que l’on a pas vu venir et qui ensile tranquillement les dons de ceux qui un jour pourraient bien nous dire : Eh bien ! dansez maintenant... La compétitivité de notre économie repose aussi sur le talent de ses leaders. Et ici il est temps de renverser les idées reçues, parmi lesquelles celle d’une séparation claire entre activités lucratives et bénévoles. Combien de projets sont sortis de l’envie de régler un problème du quotidien, dormir sur le canapé, co voiturer, se prêter des outils, des compétences qui font sens....pour devenir des Marques à la conquête des clients ? Apprendre au sein des réseaux d’Alumni à fournir  ses compétences pour organiser une course solidaire, un chapter, une conférence, un parrainage d’étudiant ou d’alumni en reconversion, une bourse de reprise d’entreprise, une soirée, c’est développer les talents bien utiles pour les rôles à jouer dans l’entreprise. Sans faire de longues tirades sur la force du don dans les organisations on ne peut que regarder autour de soi pour faire la liste des projets qui reposent sur une vision responsable des investissements, vision plus large que le court terme. Il est trop tôt à l’heure où ces lignes sont écrites pour connaitre le contenu du projet de loi PACTE mais à n’en pas douter la mission des entreprises s’élargit et ceux qui ont déjà eu la chance de faire des répétitions au Conservatoire que constitue leur réseau d’Alumni, seront dans le casting. Last but not least, comme on dit en patois toulousain, je veux croire qu’il existe une manière de leader avec de l’idée. Mon premier Maitre, lui-même Alumni, qui m’avait tendu la main sur les bancs de l’école pour entrer chez lui à la sortie de celle-ci,  et qui du coup m’a donné un gros ticket pour un avenir de folie, disait toujours:
    « Regardons comment font les américains et après faisons aussi bien qu’eux et on verra qu’à la fin on aura apporté nos différences, for the good ! »
    Et donc je veux croire que dans un monde pluriel, où les horizons flous rendent les chemins tactiques bien glissants, où les transformations sont quotidiennes et où les Z poussent les portes que les Y avaient allègrement dégondées, un peu de fantaisie bien typique de notre peuple sera plus qu’indispensable. D’ailleurs hier soir je dînais avec un Alumni sensible et brillant, de la moitié de mon âge, comme on aime à en rencontrer quand on s’adonne au AAAAA, quand la voisine de table m’interpella. Elle est américaine et vient dans ce bar à vins nommé Frenchie, et elle conclut notre rapide échange sur l’idée qu’elle se faisait de mon métier en disant: « Ah, les français toujours ce sens de l’humour ! » Voilà ! , longue vie à ce petit supplément, bien de chez nous, ce trait d’humour qui reste l’ADN de notre culture française, encore faut-il se battre pour lui c’est-à-dire pour nos chercheurs, nos professeurs, nos administratifs, nos dirigeants d’Ecole, les salariés de nos Associations et Fondations auxquels je veux bien décerner un César pour l’ensemble de leur œuvre.  

    Pierre Hurstel Président de TBS alumni et de la fondation TBS


      A propos de Pierre Hurstel (Twitter : @phstel) Fondateur de Matière à Réflexion, conseiller de dirigeants depuis 2012, spécialisé dans la Génération Y et la transformation des organisations. Conférencier et enseignant. Auteur de l’Entreprise Réparatrice Ed. Maxima Président de TBS alumni depuis 4 ans et de la fondation TBS depuis 3 ans. Expert Comptable et Commissaire aux Comptes 1985 Auditeur chez EY de 1980 à 2012 :
    •   1996 : DRH audit paris
    •   1998 : DRH France
    •   2004 : DRH Monde
    •   2008 : Global Chief Diversity Officer
    •   2010 : Dir Com EY
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    Les Alumni au cœur de l’identité de SIGMA Clermont https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-coeur-de-lidentite-de-sigma-clermont/ Thu, 26 Apr 2018 13:32:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54740604 Avec la création de sa nouvelle association d’Alumni, SIGMA Clermont boucle la dernière étape de son processus de construction, regroupant ainsi tous ses diplômé.e.s au sein d’une seule et même entité, seulement deux ans après sa création (fusion de l’ENSCCF - École Nationale Supérieure de Chimie et de l’IFMA - Institut Français de Mécanique Avancée, le 1er janvier 2016). L'Association des Ingénieurs SIGMA Clermont (AISC) a tenu sa première assemblée générale le 10 février 2018. En fédérant les Alumni, l’École peut s’appuyer sur plus de 6000 diplômé.e.s constituant un réseau impliqué dans la vie sigmalienne. En effet, les « anciens » ont contribué à la création de SIGMA Clermont qui compte sur tout.e.s pour transmettre l’esprit de leur école d’origine au sein de notre nouvel établissement, tout en l’accompagnant dans sa transition et en garantissant sa pérennité. Dans un monde en mutation, les Alumni sont un support essentiel. Ils ont donc accompagné et soutenu le projet d’ « allier la chimie et la mécanique », notamment en participant à un groupe de travail spécifique dans le cadre des travaux pré-fusion pour mobiliser et fédérer. Forte de cette héritage, l'AISC est aujourd’hui véritablement partie-prenante de la gouvernance de SIGMA Clermont en siégeant au conseil d'administration, conformément aux statuts de l’École. Cette implication s’illustre également à travers l’exemple de Maurice Pendola, diplômé 1997 et créateur de l’entreprise PHIMECA. Il accompagne l’École qui lui a donné le goût d’entreprendre, en s’engageant au sein de son Conseil Scientifique et en concrétisant un partenariat fort, notamment en qualité d’associé actionnaire dans la filiale de transfert de technologie de l’Ecole, 2MAtech. Tout comme SIGMA Clermont, l’AISC est aujourd’hui une somme dont le rôle réside dans une volonté d’assembler tout.e.s les diplômé.e.s quelle que soit leur école d’origine, leur ville, l’année de leur promotion ou leur spécialisation. C’est aussi un engagement à fédérer les étudiants actuels, autour d’un réseau, d’une communauté, pour favoriser les échanges, aider les élèves ingénieur.e.s à se projeter sur leur future carrière et soutenir l’insertion professionnelle, dont le point d’orgue est la traditionnelle « journée des anciens », qui s’est tenue cette année le 9 février 2018. Il est primordial que les associations d’Alumnis et les fondations d’entreprises travaillent en connexion étroite, « main dans la main ». En novembre 2017, les Alumni, la Fondation SIGMA et la direction de l’École ont initié le premier « appreciation day », moment d’échanges inédit. Jean-Dominique Senard, Président du groupe Michelin et Président de la Fondation SIGMA a reçu d’ancien.ne.s diplômé.e.s au centre de technologie de Michelin Ladoux pour une journée dont le fil rouge était l’innovation. Au programme de cette journée : la visite du nouveau campus RDI Urbalad (Recherche, Développement et Innovation), référence mondiale et bâtiment amiral emblématique de l’innovation Michelin, et l’accès aux « pistes » d’essai en fin de journée, autre moment fort qui a su renforcer les liens. Aujourd’hui Romain Jouve, diplômé Chimie 2013, prend la présidence de l’AISC. Il est chef de projet R&D chez Roowin, une PME implantée en Auvergne qui relève le défi de la chimie fine à façon : « L’AISC joue un rôle important dans la vie de l’école. Cette dernière peut compter sur cette communauté qui est une force vive, d’une part, dans son rôle de représentation comme ambassadeur de la qualité de la formation, d’autre part comme voix pour l’orientation stratégique de l’École. » Aux côtés de Romain Jouve, Quentin Lecointe, diplômé Mécanique 2016, consultant confirmé en organisation et supply chain chez MLA Conseil en région parisienne, est vice-président de l’association :
    « L’AISC doit s’engager pour l’accompagnement des ingénieurs sigmaliens dans leur vie professionnelle et la création d’un réseau fort. L’AISC se doit également d’être un soutien privilégié pour l’école et le développement de la marque SIGMA Clermont, à travers les actions professionnelles ou personnelles des diplômés, mais aussi par l’organisation d’événements fédérateurs pour notre réseau. »
    Tous deux jeunes ingénieurs dans une structure de petite taille, ils reflètent l’attirance des jeunes diplômé.e.s pour les petites entreprises, mise en évidence par la consultation réalisée auprès des élèves et Alumni des Grandes Ecoles réalisée par BCG-CGE-IPSOS, dont les résultats ont été présentés lors de la dernière réunion de la Commission Communication de la CGE le 10 avril dernier. Si les étudiants restent attirés en priorité par les grands groupes (54%), les Alumni penchent plutôt pour les PME (40%) ou la création d’entreprise (36%). La dernière enquête insertion de la CGE confirme ce constat avec une répartition quasi équivalente des jeunes diplômées entre grands groupes / Entreprises de Taille Intermédiaire / PME-TPE. L’AISC repose sur une équipe jeune, composée d’une quinzaine d’Alumni, qui s’engage à renforcer encore l’expression du partenariat qui existe avec SIGMA Clermont, favorisant la relation inter-générationnelle entre les anciens, capitalisant sur les expertises et expériences. Avec un Président des Alumni porteur de la vision des PME et un Président de la Fondation SIGMA, grand patron d’une entreprise du CAC40, nul doute que les jeunes générations de talents SIGMA Clermont trouveront la place qui leur convient dans un contexte international en perpétuelle mutation. Ainsi, à la question qui pourrait être posée lors du prochain colloque de la CGE dédiée aux Alumni le 5 juin prochain, nous répondons ensemble avec conviction : Oui le développement d’une École dépend de la force du réseau de ses anciens ! Nous partageons la même conception d’un réseau Alumni alliant entraide et indépendance d’esprit pour challenger SIGMA Clermont de façon constructive.  

    Sophie Commereuc Directrice de SIGMA Clermont


    A propos de SIGMA Clermont

    SIGMA Clermont est une grande école d’ingénieurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui a pour mission de former des ingénieur-e-s et des doctorants, de réaliser des travaux de recherche en lien étroit avec le monde économique et de favoriser l’innovation par des transferts de technologie vers les entreprises. L’école accueille 950 élèves ingénieur-e-s dans 3 cursus : chimie, mécanique avancée et mécanique et génie industriel (par apprentissage).

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    Christophe Germain est nommé directeur général d’Audencia Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/christophe-germain-nomme-directeur-general-daudencia-business-school/ Fri, 27 Apr 2018 09:33:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54759045 @ F. Sénard / Audencia[/caption] Afin de poursuivre son évolution – suite à une transition qui a permis le rassemblement de ses activités sous une marque commune et le passage au statut EESC -, Audencia renforce aujourd’hui sa politique de développement en France comme à l’international. Laurent Métral, Président Directeur Général d’Audencia, confie cette mission à Christophe Germain en le nommant à la direction générale de l’institution. Cette décision sera entérinée lors du prochain conseil d’administration.

    « C'est avec enthousiasme que je prends mes fonctions, soutenu par l'ambition de l'ensemble des collaborateurs de l'école de porter Audencia vers l'atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre du plan stratégique 2020. Nous sommes déterminés à relever, avec l'ensemble de nos parties prenantes, les enjeux et challenges ô combien passionnants qui nous attendent dans le futur » s’exprime Christophe Germain.

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    Grenoble Ecole de Management revisite son programme grande école https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grenoble-ecole-de-management-revisite-programme-grande-ecole/ Thu, 03 May 2018 08:59:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54870513 « Nous mettons pleinement en place le GEM Learning model (modèle pédagogique de GEM lancé en 2016) avec ses 4 piliers : l’humain au travers de la réflexivité ; les cours en pédagogie active ; un projet transversal par année qui permet aux étudiants de mieux comprendre la nécessité de tous les enseignements de l’année et de mobiliser les connaissances et compétences qu’ils y ont développés. L’objectif de cette nouvelle maquette est de permettre à nos futurs diplômés pendant les 10 ou 15 premières années de leur vie professionnelle de répondre aux besoins des entreprises et de la société en général, et de se réaliser professionnellement en étant capables de détecter des opportunités, de s’y préparer, de se lancer et de faire face à la société évolutive qui est la nôtre aujourd’hui. » explique Armelle Godener, Directrice de la pédagogie à Grenoble Ecole de Management. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_video link="https://youtu.be/5xp6oNh97ds" el_width="70" align="center"][/vc_column][/vc_row]]]> 54870513 0 0 0 ]]> Air France choisit l’ENAC pour recruter et former ses pilotes cadets https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/air-france-choisit-lenac-recruter-former-pilotes-cadets/ Fri, 04 May 2018 08:29:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54889099
    [caption id="attachment_54889100" align="alignright" width="500"] Cadets Air France 2009 Grenoble LFLS SEFA ENAC[/caption] Avec un besoin de recrutement de 250 pilotes par an, porté par les départs naturels et par une croissance importante de la flotte et de l’offre Air France, Joon et Transavia, Air France a décidé de relancer sa filière pilotes cadets 8 ans après sa fermeture.
    L’ENAC remporte l’appel d’offre lancé par Air France pour le recrutement et la formation de ses cadets. En effet, après 9 ans d’arrêt, la compagnie relance cette filière et prévoit de former 100 cadets par an pour faire face à la reprise des recrutements de pilotes. Les premières intégrations en école débuteront dès cet été et c’est l’ENAC, Ecole Nationale de l’Aviation Civile, qu’Air France a retenue pour sélectionner et former ses futurs pilotes de ligne. Leur cursus se fera sur 20 mois jusqu’à l’obtention des licences nécessaires pour l’exercice de leur métier. Ils rejoindront ensuite le groupe Air France en tant que pilotes sur Airbus A320 ou Boeing 737.
    L’ENAC est la première école de pilotage en Europe, reconnue mondialement pour l’exigence de ses sélections et l’excellence de sa formation. Depuis 70 ans, l’ENAC forme les pilotes de ligne pour les compagnies aériennes du monde entier dont 4 des 10 plus grandes compagnies au monde dont Air France qui prévoit de lui confier 60 cadets dès cette année. L’ENAC assurera la sélection de tous les cadets sur les phases de tests psychomoteurs et psychotechniques. Pour les candidats retenus, la formation, entièrement financée par Air France, débutera par 9 mois de théorie sur le campus toulousain de l’école et se poursuivra dans des centres spécialisés pour la formation pratique.
    « Air France et l’ENAC forment ensemble, avec une grande expertise, les futurs pilotes de la compagnie depuis de nombreuses années. En confiant ses cadets à une école de stature internationale et référence dans l’univers de l’aérien, Air France fait le choix d’une formation d’excellence » a déclaré Olivier Dulat, Directeur Général Adjoint Opérations aériennes d’Air France. Pour Philippe Crébassa, Directeur Adjoint de l’ENAC : « c’est une très grande satisfaction d’être le partenaire privilégié d’Air France pour former la prochaine génération de pilotes. Nous partageons les mêmes valeurs d’excellence et de performance qui fondent notre coopération ».
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    Les effectifs dans l’enseignement supérieur en 2016-2017 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/effectifs-lenseignement-superieur-2016-2017/ Fri, 04 May 2018 12:25:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54889183 54889183 0 0 0 10 raisons qui freinent les jeunes dans la recherche de leur 1er emploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/10-raisons-freinent-jeunes-recherche-de-1er-emploi/ Mon, 07 May 2018 08:06:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54944889 étude exclusive portant sur le comportement des jeunes Français face à la recherche de leur premier emploi. L’enquête met en exergue un véritable parcours du combattant pour les futurs jeunes actifs : 94% des répondants ont rencontré, ou pensent rencontrer au moins une difficulté pour se faire embaucher après leurs études. Le manque d’expérience professionnelle, toujours le 1er frein à l’emploi en 2017 NB : les répondants ont eu la possibilité de mettre plusieurs réponses A la question, quelles sont les difficultés que vous avez pu/pourriez rencontrer dans le cadre de la recherche d’emploi, les jeunes ont répondu :
    • 33% mon manque d’expérience professionnelle
    • 24% trouver des offres d’emploi qui correspondent à mon profil/mes compétences
    • 19% mettre en valeur mes compétences
    • 19% trouver des offres d’emploi en général
    • 18% devoir être mobile géographiquement
    • 16% les offres que je trouve sont pour des profils plus séniors
    • 11% j’ai suivi une formation inadaptée au marché de l’emploi
    • 10% j’ai suivi une formation mal ou peu reconnue par les employeurs
    • 10% trouver des informations sur les entreprises où je postule
    • 10% un manque de connaissance des débouchés
    L’enquête révèle également que plus le niveau d’études est bas, plus les jeunes considèrent qu’il est globalement difficile de trouver un emploi.

    Difficulté globale perçue selon le diplôme obtenu

    Les stratégies adoptées par les jeunes pour décrocher leur 1er emploi NB : les répondants ont eu la possibilité de mettre plusieurs réponses Wizbii et Opinion Way ont demandé au panel de lister les moyens déployés/qu’ils déploieraient pour optimiser leurs chances de décrocher le job de leur rêve.
    • 47% par la candidature spontanée
    • 44% par la consultation des sites Internet spécialisés dans la recherche d’emplo
    • 28% par les acteurs institutionnels de l’emploi
    • 27% par les sites de petites annonces
    • 26% par le réseau personnel
    • 25% des jeunes sont prêts à faire du porte-à-porte pour déposer directement une candidature dans les entreprises !
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    14 Juin 2018 : Séminaire Recherche et Développement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/14-juin-2018-seminaire-recherche-developpement/ Mon, 07 May 2018 14:11:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54945125 « Stratégie bas carbone des entreprises et des institutions financières » L’ADEME organise, en partenariat avec l’APCC, un séminaire de recherche le 14 juin 2018 à Paris (en savoir plus et s'inscrire) Adossé au colloque « Climat 2050 : vers un monde décarboné », ce séminaire réunira les acteurs de la recherche sur la question du carbone et portera, dans un premier temps, sur l’avancement des quatre projets issus de l’appel à projets de recherche de l’ADEME en 2016 sur la comptabilité carbone :
    • « Étude du contenu carbone de la consommation des Français »
    • « Comptabilité et stratégie carbone des petites et moyennes entreprises »
    • « Empreinte carbone de la demande finale intérieure et des importations de la France »
    • « Comparaison des bases de données, focus sur les « filières métaux » et analyse des vulnérabilités »
    • « Territoire et filière forêt-bois, la stratégie carbone comme interface »
    Le deuxième temps de ce séminaire sera consacré à des ateliers sur des thématiques nouvelles ou à approfondir comme l’impact de l’Accord de Paris sur les entreprises et institutions financières, la définition des trajectoires de transition bas carbone, les émissions évitées, la neutralité carbone et l’approvisionnement en vecteurs énergétiques décarbonés.   Les objectifs de ce séminaire sont de :
    • rendre compte des travaux menés par des acteurs de la recherche sur la comptabilité carbone
    • participer à des ateliers pour débattre sur des nouvelles thématiques ou des sujets à approfondir
    • rencontrer et échanger avec les acteurs de la recherche
    • découvrir les actions R&D de l'ADEME liées à la comptabilité carbone et à la stratégie bas carbone
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    Clément Chagnaud diplômé CPE Lyon se qualifie pour la finale nationale de "Ma thèse en 180 secondes" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clement-chagnaud-diplome-cpe-lyon-se-qualifie-finale-nationale-de-these-180-secondes/ Wed, 09 May 2018 07:58:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=54982105 Clément Chagnaud, qualifié pour la finale nationale et Clotilde Johansson et Louis Gangolphe finalistes régionaux à Grenoble et Nancy Le 29 mars dernier ont eu lieu les finales régionales du concours « Ma thèse en 180 secondes », qui valorise les sujets de recherche des doctorants auprès du grand public, à travers un exercice ambitieux de concision et de persuasion : convaincre un jury en 3 minutes ! 3 diplômés étaient en lice :
    • Louis Gangolphe, diplômé CGP 2016, qui travaille sur "la création de tissus synthétiques, pour ensuite permettre la création de tissus vivants"
    • Clément Chagnaud, diplômé ETI 2016, dont les sujets de recherche concernent la "représentation cartographique de dialectes".
    • Clotilde Johansson, diplômée CGP 2015, qui travaille sur l’oxydation des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs).
    Clotilde a remporté le 1er prix du jury sur la finale de Lorraine, Clément le 2e et Louis le 3e prix sur la finale de Grenoble ! Clément et Clotilde ont été sélectionnés pour les demi-finales nationales à Paris les 5, 6 et 7 avril derniers, à l'issue desquelles, Clément s'est qualifié pour la finale nationale. Ils ne sont plus que 16 en lice, rendez-vous le 13 juin à Toulouse ! Bonne chance à lui et félicitations à Louis et Clotilde pour leurs parcours ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=H3icD2kjRQM" el_width="70" align="center"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Énergies renouvelables : les innovations industrielles d'IMT Mines d'Albi reconnues première mondiale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/energies-renouvelables-innovations-industrielles-dimt-mines-dalbi-reconnues-premiere-mondiale/ Fri, 11 May 2018 07:51:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55019318 Une équipe d'IMT Mines Albi devant le MIT Lever les freins technologiques pour transformer déchets et polluants en une ressource économique et une source d'énergie, tel est l'axe de recherche développé depuis 20 ans, par Ange Nzihou, professeur et Directeur du laboratoire de Recherche RAPSODEE d'IMT Mines Albi. Hautement convoité dans les domaines de l'énergie et de  l'environnement, le prix "Breakthrough and Innovative Research in New Materials for Energy and Environment" consacre les avancées technologiques apportées par les recherches conduites à IMT Mines Albi. L'équipe de RAPSODEE est ainsi reconnue comme la première mondiale dans le domaine de "l'ingénierie des phosphates pour l'énergie et l'environnement" devant une équipe du MIT et une autre de University of Florida Gainsville aux USA. Bénéficiant d'une large visibilité internationale, l'originalité des travaux menés à IMT Mines Albi a également été saluée par l'Université Mahatma Ghandi en Inde qui, en mars 2018, a remis, à Ange Nzihou la distinction d'"Erudite Professor" pour l'ensemble des recherches de son équipe.   Une recherche pionnière et des procédés avec une longueur d'avance Quand on évoque la transition énergétique, on pense solaire, éolien ou bien biomasse, avec un inconvénient notable pour cette dernière, celle de nécessiter des cultures dédiées qui entrent en compétition avec les besoins alimentaires. D'où l'idée de produire de la biomasse à partir de déchets et de résidus, champ de recherche investi, avec succès, par IMT Mines Albi. Pour parvenir à une industrialisation de ce procédé, le laboratoire RAPSODEE a levé trois verrous technologiques majeurs :
    • le premier, capter et éradiquer les polluants divers et variés contenus dans les résidus,
    • le deuxième, prendre en compte l'ensemble des contraintes de traitement sur l'intégralité de la chaîne de traitement
    • enfin, les phosphates sont des matériaux les plus prometteurs pour la production d'énergie à partir de la biomasse et de déchets. Développés et mis en œuvre  à IMT Mines Albi, ils constituent une alternative à l'utilisation de métaux nobles, rares et coûteux, nécessaires à la mise en œuvre des procédés de transformation. Les phosphates permettent de plus de produire une énergie de meilleure qualité avec un meilleur rendement.
    Le développement de ces nouvelles approches et notamment les nombreuses solutions de traitement des polluants proposées par IMT Mines Albi ont ainsi ouvert la voie au développement de cette filière spécifique de la biomasse et des déchets, d'où l'intérêt de grands groupes industriels qui se sont associés au laboratoire RAPSODEE.   Une technologie à grande valeur ajoutée pour les industriels
    « Pour moi ce n'était pas tant le traitement qui était intéressant, mais plutôt de donner des propriétés à un produit traité pour lui conférer une valeur économique de par ses fonctions », telle est la vision d'Ange Nzihou, qui dirige les recherches menées au laboratoire RAPSODEE sur les phosphates et qui lui a permis de les ancrer au cœur des besoins industriels.
    La capacité qui est offerte à ces derniers, de traiter des ressources qui contiennent des polluants constitue un formidable potentiel de conversion de leurs déchets en un produit à valeur ajoutée. 2,4 millions d'euros de contrats industriels ont été ainsi formalisés sur le thème des "Phosphates pour l'Énergie et l'Environnement" avec des industriels tels que Solvay, Prayon ou OCP. Ils visent le développement de catalyseurs et de matériaux pour le stockage et la production d'énergie. Les collaborations sont à long terme : 9 ans avec Prayon et un laboratoire commun a été créé avec Solvay. Les recherches menées à IMT Mines Albi sont ainsi à la genèse d'une véritable filière industrielle.   Une diffusion des résultats à l'échelle internationale Si le dépôt de brevets et leur développement à l'échelle industrielle constituent une étape marquante dans la reconnaissance des travaux menés à IMT Mines Albi, les efforts fournis par le laboratoire pour promouvoir, au niveau mondial, la thématique de la valorisation des déchets et de la biomasse est une autre grande réussite d'IMT Mines Albi. En 2005, est née, WasteEng, l'unique conférence internationale qui réunit, tous les 2 ans , 400 participants de plus d'une cinquantaine de pays, parmi les meilleurs spécialistes mondiaux  de la valorisation des déchets et de la biomasse. Parallèlement, Ange Nzihou a créé une revue scientifique dédiée aux questions de la valorisation des déchets : « Waste and biomass valorization », avec les éditions Springer. Enfin, la dernière initiative en date est la rédaction d'une encyclopédie de référence, sur cette thématique. Elle devrait sortir en septembre 2018. Ce travail d'animation de la communauté internationale est essentiel pour promouvoir la filière.   Des élèves-ingénieurs au coeur technologies innovantes de la transition énergétique Forte de son expertise dans le domaine de la valorisation des déchets, des résidus, de la biomasse et des éco-activités, IMT Mines Albi a développé une offre de formation en lien avec ces spécialités. L'école propose ainsi, en 3ème année du cursus ingénieur, une spécialité éco-activités et énergie. Adossé aux activités de recherche de RAPSODEE, le Diplôme National de Master BiWEM (Biomasse et déchets pour l'énergie et les matériaux) permet aux étudiants de se former à des technologies différenciantes. Enfin, le Mastère Spécialisé « bâtiment à énergie positive » conjoint avec IMT Lille Douai est focalisé sur la maîtrise de l'énergie dans le domaine de la construction (thermique du bâtiment). Par ailleurs, IMT Mines Albi est dôtée d'une plateforme technologique dédiée aux bio-énergies, ValThERA. Elle accueille les étudiants dans le cadre de leur formation pratique mais aussi les entreprises pour tester, à l'échelle pilote, des technologies innovantes. Autant d'atouts, qui renforcent l'attractivité des formations d'IMT Mines Albi que 70%* des élèves déclarent choisir pour les spécialités sectorielles qu'il propose
    «  Aujourd'hui, un des enjeux majeurs de la société, c'est la transition énergétique. Elle passe par l'utilisation de ressources renouvelables telles que la biomasse et les bio-déchets. Dans cette perspective, il faut des développements technologiques nouveaux. Nous les conduisons à IMT Mines Albi et les élèves-ingénieurs qui viennent se former à l'école bénéficient de ces expertises en lien avec le milieu industriel », souligne Ange Nzihou, professeur et Directeur du laboratoire de Recherche RAPSODEE UMR CNRS d'IMT Mines Albi.
      Le laboratoire RAPSODEE (Mines Albi - UMR CNRS 5302) a acquis une réputation internationale pour ses travaux sur la valorisation de la biomasse et des déchets. Le laboratoire travaille aussi bien sur la valorisation des boues de station d'épuration que sur des déchets agricoles comme les tiges de maïs ou la sciure de bois. Les échanges thermiques au sein des bâtiments sont étudiés et de nouvelles solutions sont proposées pour des bâtiments à énergie positive. Il est un des rares de Midi-Pyrénées à avoir reçu deux dotations d'excellence dans le cadre des Investissements d'Avenir, un LabEx et un EquipEx.   RAPSODEE IMT Mines Albi en chiffres
    • 2,4 M€ de contrats industriels dans le domaine des "phosphates pour l'énergie et l'environnement
    • 60 publications dans des revues internationales à comité de lecture spécifique
    • 3 brevets déposés dont 2 en cours de développement industriel
    • 15 conférences plénières et keynotes invitées dans des conférences internationales
    • 13 thèses soutenues

    * Source : enquête d'insertion Promotion 2016 réalisée par IMT Mines Albi

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    Marion CARRIER, lauréate du prestigieux appel à projet Make Our Planet Great Again https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/marion-carrier-laureate-prestigieux-appel-a-projet-make-our-planet-great-again/ Mon, 14 May 2018 09:06:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55075105 Make Our Planet Great Again Lancé par le Président de la République en juin 2017, ce programme permet d'accueillir des chercheurs internationaux de haut niveau désirant développer des projets de recherche pour faire face aux changements climatiques et planétaires.     Make Our Planet Great Again : 14 nouveaux lauréats en France Le Président de la République, Emmanuel Macron, a lancé en juin 2017, un appel aux chercheurs, aux entrepreneurs, aux associations, aux ONG, aux étudiants et à toute la société civile à se mobiliser et à rejoindre la France pour mener la lutte contre le réchauffement climatique. Avec ce plan, la France accélère son engagement pour réussir la transition énergétique et climatique sur son territoire, dans l'Union européenne et sur le plan international. A l'issue de la seconde vague de candidatures, 14 ont été retenues par un jury international, présidé par Corinne Le Quéré, professeur de sciences et politique du changement climatique à l'Université d'East Anglia, directrice du Tyndall Centre for Climate change Research. Parmi les 14 lauréats, nous avons eu l'immense honneur d'apprendre la sélection de la candidature de Marion CARRIER, Chercheuse au laboratoire 'European Bioenergy Research Institute' (Aston University, Birmingham, UK) qui a choisi le Centre RAPSODEE d'IMT Mines Albi pour travailler sur son projet PYROKINE.   Marion CARRIER, un parcours remarquable Originaire du Gers, elle a poursuivi ses études à Tarbes et à Lyon où elle a intégré l'école d'ingénieur en Chimie et Sciences du Numérique, CPE Lyon, et la formation chimie - génie des procédés en 2001. En dernière année, elle a suivi un DEA Recherche en Sciences Analytiques à l'Université Claude Bernard Lyon 1; puis s'est engagée dans une thèse en Chimie à IRCELyon visant à traiter des eaux usées viticoles au moyen de Procédés d'Oxydation Avancés, soutenue en 2007. Entre 2007-2013 elle s'est intéressée, en tant que chercheuse postdoctorale, à la conversion thermochimique de biomasse végétale en rejoignant l'ICMCB Bordeaux et l'Université de Stellenbosch en Afrique du Sud. Elle a pu explorer les voies de dégradation, les mécanismes et les cinétiques dans des phases liquides (aqueuse et huileuse) et solides (solide divisée et poreuse) et dont les applications s'inscrivent parfaitement dans le cadre de la transition énergétique. En 2014, elle a accepté un poste de chercheuse et a rejoint une plateforme technologique chilienne UDT-Universidad de Concepción pour étudier les aspects pratiques liés au changement d'échelles du procédé de pyrolyse. Plus récemment, grâce à une bourse individuelle Marie Curie, elle a intégré en 2015 le laboratoire 'European Bioenergy Research Institute' (Aston University, Birmingham, UK) reconnu mondialement et expert en pyrolyse rapide, afin d'étudier la transformation des matières ligneuses marquées au Carbone 13. Ses travaux ont suscité l'intérêt de la scène internationale. Elle a ainsi été récompensée comme jeunes chercheurs des plus prometteurs par le NRF (National Research Foundation) en 2013.   Un projet pertinent, innovant et réalisable : Pyrolyse rapide de la biomasse des déchets : double cinétique Sachant que l'Union Européenne envisageait d'augmenter la part des biocarburants avancés pour limiter l'impact négatif des changements indirects d'affectation des sols dû à l'usage des biocarburants issus de la biomasse comestible, Marion CARRIER avait la ferme conviction qu'elle pouvait contribuer d'une manière ou d'une autre au développement de ces biocarburants avancés. Le projet qui lui a valu sa sélection porte le nom de PYROKINE. Il vise à promouvoir la valorisation thermique des déchets organiques solides hautement contaminés en réponse aux objectifs énergétiques environnementaux actuels et futurs. Le projet de 3 ans permettra d'adopter une approche intégrée et multidisciplinaire pour modéliser les cinétiques du procédé de la pyrolyse de la biomasse tout particulièrement aux échelles de la molécule et de la particule et ainsi faciliter son optimisation à l'échelle du réacteur et son développement commercial.   Centre RAPSODEE, expert dans le domaine de la valorisation de la biomasse et des déchets L'unité de RAPSODEE, laboratoire hébergé par IMT Mines Albi, est mondialement reconnue pour ses activités sur la valorisation de la biomasse et déchets et modélisation menées par le groupe de Recherche 'Energétique et Environnement'. Il rassemble des experts dans la modélisation macroscopique des réactions thermiques, la conversion thermochimique de la biomasse et caractérisation des matériaux fonctionnels ; un savoir-faire sur lequel s'appuie le projet de Marion CARRIER et qui est indispensable au bon déroulement du programme. Marion CARRIER a identifié très tôt son laboratoire d'accueil : le Centre RAPSODEE. Elle confie « avoir été très chanceuse car cela lui a permis de monter un programme et de constituer une équipe très rapidement. Les conseils très avisés de Monsieur Ange Nzihou l'ont aidé à approfondir davantage l'aspect innovant de son projet et à détailler l'approche expérimentale.
    « Je suis très heureuse d'intégrer cette grande école d'ingénieurs qui s'illustre pour sa proximité avec les industries et son ouverture internationale. D'un point de vue pratique, RAPSODEE dispose d'un environnement exceptionnel pour la recherche et tout particulièrement dans le domaine de la conversion thermochimique », indique Marion Carrier.
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    Un professeur de l’ENSCMu nommé membre de l’institut universitaire de France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/professeur-de-lenscmu-nomme-membre-de-linstitut-universitaire-de-france/ Thu, 17 May 2018 14:13:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55131135 En avril dernier, le Pr Jean Daou a été promu membre junior de l’Institut Universitaire de France (IUF) pour une durée de 5 ans. Enseignant chercheur à l’Université de Haute-Alsace et plus particulièrement à l’Ecole de chimie de Mulhouse, il exerce sa recherche à l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M UMR 7361). Il est le troisième professeur de l’ENSCMu promu, après Jacques Lalevée et Jean-Philippe Goddard. La nomination à l’Institut Universitaire de France du Pr Jean Daou est parue au Bulletin officiel de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation le 26 avril dernier, selon un arrêté du 6 avril 2018. C’est un jury international nommé chaque année par le ministre chargé de l’enseignement supérieur sur proposition du conseil stratégique et scientifique de l’IUF, qui examine les candidatures. Les candidats doivent y décrire leur parcours, leur production scientifique, les encadrements et les enseignements assurés, les responsabilités exercées et également un projet de recherche.
    « À mon sens, ce sont mon projet de recherche, intitulé Green synthesis of high or pure silica zeolite nanoparticles, ma production scientifique et mes différentes responsabilités scientifiques et pédagogiques qui ont fait la différence », explique Jean Daou. « L’IUF a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités, avec les conséquences positives que l’on peut en attendre sur l’enseignement, la formation des jeunes chercheurs et plus généralement la diffusion des savoirs. L’IUF constitue ainsi un réseau de l’excellence universitaire en France et à l’étranger. C’est pour toutes ces raisons que j’ai souhaité en devenir membre. »
    Le Pr Jean Daou mène ses activités de recherche essentiellement autour de trois axes. Le premier concerne la synthèse de matériaux dits poreux (zéolithes, matériaux hiérarchisés…), présentant une multitude de petits trous dont la taille est contrôlée (microcristaux, nanoparticules, nanofeuillets, nanoéponges) et l’étude de leurs propriétés en termes de texture et de structure au niveau microscopique. Le deuxième axe traite de la mise en forme de ces matériaux (sous forme de films, membranes, billes, pastilles…). Le troisième axe s’oriente vers l’utilisation de ces matériaux dans divers domaines comme le stockage de l’énergie et la décontamination moléculaire. Outre ses activités d’enseignement et de recherche, Jean Daou, coordonne depuis 2016 les relations avec la recherche au sein de l’ENSCMu. Il y est arrivé en 2008 en tant que Maître de conférences, après une thèse réalisée à l’IPCMS de Strasbourg sur la synthèse et fonctionnalisation de nanoparticules magnétiques (obtenue en 2007) et un post doctorat au LETI-CEA de Grenoble dans le domaine des traceurs optiques pour l’analyse en préclinique. Il a été promu Professeur des Universités en 2016. Grâce à sa nomination à l’IUF, il va désormais bénéficier de mesures de soutien à son activité de recherche, d’une décharge  d’enseignement et d’une prime d’encadrement de doctorat et de recherche.]]>
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    Video game management & Marketing digital : nouveaux partenariats et double diplômes entre GEM, l’ESILV et l’IIM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/video-game-management-marketing-digital-nouveaux-partenariats-double-diplomes-entre-gem-lesilv-liim/ Wed, 23 May 2018 09:03:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55242463 Des parcours double diplômants Grenoble Ecole de Management (GEM) se positionne en « business lab for society ». Accréditée par les grands labels internationaux EQUIS, AACSB, AMBA, l’Ecole grenobloise est un laboratoire à ciel ouvert pour inventer l’entreprise et la Société de demain, un espace ouvert de test, d’expérimentations, de réflexion, d’hybridation pour résoudre des problèmes complexes. Le Pôle Léonard de Vinci rassemble 3 établissements (EMLV, ESILV et IIM) qui délivrent des diplômes Bac +5. Grâce à sa transversalité pédagogique, les étudiants travaillent en équipe pluridisciplinaires (managers, ingénieurs, designers) tout en progressant dans leur formation et leurs savoirs numériques. Cette organisation s'accompagne de possibilités de doubles cursus en Entrepreneuriat, Finance et Digital Marketing. L’ESILV, GEM et l’IIM souhaitent répondre au besoin de plus en plus important des entreprises du numérique et du secteur du jeu vidéo d’intégrer dans leurs équipes des profils hybrides bénéficiant de compétences managériales de haut niveau.   A compter de la rentrée 2018/2019 : GEM s'engage à accueillir chaque année, deux étudiants de l'ESILV (Ecole Supérieure d'ingénieurs Léonard de Vinci) dans son parcours « Digital Marketing Factory » en troisième année du Programme Grande Ecole (pour l'obtention du DESMA, Diplôme d'Etudes Supérieures en Management). Ce parcours de spécialisation permettra aux élèves ingénieurs de disposer d’une solide formation dans le management et les modèles de business de demain. L'IIM s'engage à accueillir chaque année deux étudiants de dernière année du Programme Grande Ecole de GEM dans sa formation «MBA Video Game Management». Ces futurs managers pourront facilement intégrer des entreprises spécialisées dans les jeux vidéo et disposeront de solides compétences dans les processus de gamification, de plus en plus utilisés dans tous les business.  
    « J'ai choisi d'intégrer le parcours Video Game Management dispensé par l’IIM pour me spécialiser dans un domaine que j'affectionne depuis plusieurs années. Le secteur du jeu vidéo m'a toujours attiré et ce double diplôme représente pour moi l'opportunité de lier ma passion à mon projet professionnel. L'e-sport, domaine issu de l'industrie du jeu vidéo, est aussi présent dans l'ADN de l'école. Avec leur propre structure e-sport, c'est l'occasion pour moi d'apprendre à encadrer des joueurs dans un cadre professionnel. Cette formation va me permettre de perfectionner mes connaissances du secteur du jeu vidéo mais aussi d'en rencontrer ses principaux acteurs. J'attends principalement de l'école de pouvoir choisir entre la production de jeu vidéo ou le développement d'événements e-sport. » indique Alexandre Fouchard, étudiant à GEM.
    « Ce partenariat s’inscrit dans la logique de développement de nos collaborations avec des institutions d’enseignement reconnus dans leur domaine afin de permettre à nos étudiants de se spécialiser » indique Jean-François Fiorina, Directeur Général Adjoint de Grenoble Ecole de Management.
    « Le Pôle Léonard de Vinci et GEM souhaitaient mettre en place un partenariat qui leur permette d'unir leurs efforts et d'associer leurs expertises, afin de mieux remplir leurs missions réciproques. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé cet accord qui au-delà de la délivrance de double diplômes très appréciés des recruteurs, nous permet de travailler de concert sur des sujets qui nous sont chers » ajoute Pascal Brouaye, Directeur Général du Pôle Léonard de Vinci.
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    IMT Atlantique a signé un accord de partenariat avec la prestigieuse Université d'Adélaïde en Australie (UoA) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/imt-atlantique-a-signe-accord-de-partenariat-prestigieuse-universite-dadelaide-australie-uoa/ Wed, 23 May 2018 12:43:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55242622
  • La création d'un double Master en Génie Maritime entre l'Université d'Adélaïde et l'établissement d'enseignement français ENSTA Bretagne. La signature a eu lieu le 2 mai en présence du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, et du Premier ministre australien, Malcolm Turnbull
  • L'annonce cette semaine de l'ouverture du centre régional d'Australie-Méridionale de Dassault Systèmes à l'Université d'Adélaïde.
  • Ces deux annonces s'inscrivent dans le cadre de l'engagement croissant de l'Université australienne à l'égard des compétences, de l'éducation et de la recherche française en matière de défense.   A propos des « French Days » Elles sont organisées par l'Université d'Adélaïde en collaboration avec l'Ambassade de France en Australie et l'Alliance Française. Ces journées offrent au personnel et aux étudiants l'occasion de s'engager auprès d'institutions françaises, d'en savoir plus sur les possibilités de recherche et d'études, de s'engager auprès de l'industrie et des entreprises françaises situées en Australie, et d'en profiter pour mieux connaître la culture française.]]>
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    Alice Guilhon élue à l'unanimité présidente du Chapitre des écoles de management de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alice-guilhon-elue-a-lunanimite-presidente-chapitre-ecoles-de-management-de-cge/ Wed, 23 May 2018 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55242704 François Bonvalet, Directeur général de Toulouse Business School, réélu Vice-Président de la commission Ce mercredi 23 mai 2018, le Chapitre des écoles de management de la Conférence des grandes écoles (CGE) réuni en Assemblée générale a élu à sa tête Alice Guilhon, Directrice générale de SKEMA Business School, pour les deux années à venir. Elle succède à Loïck Roche, Directeur général de Grenoble École de Management qui occupait le poste depuis 2014 et sera associée à François Bonvalet, Directeur général de Toulouse Business School, réélu Vice-Président de la commission. Alice Guilhon, une spécialiste de l’intelligence économique, impliquée de longue date dans les défis des écoles de management Titulaire d’un doctorat et d’une Habilitation à diriger des recherches (HDR) en sciences de gestion de l’Université de Montpellier I, Alice Guilhon a été maître de conférences à l’Université de la méditerranée (Aix-Marseille II), de 1993 à 2000. Auditrice à l’Institut national des hautes études de Sécurité (INHES) et à l’Institut des hautes études de la Défense nationale (IHEDN), elle a ensuite occupé le poste de professeur de management au CERAM Sophia-Antipolis, puis de Doyenne de la recherche et du corps professoral pour en devenir progressivement la Directrice générale. Elle a piloté le rapprochement avec le Groupe ESC Lille en novembre 2009, qui a donné naissance à SKEMA Business School. Spécialiste de l’intelligence économique (IE), membre du groupe IE de l’INHES, elle a notamment participé à l’écriture du référentiel en intelligence économique sous la commande d’Alain Juillet et auprès du premier ministre. Elle est également membre du Conseil économique de sécurité, créé en 2008 par le ministère de l’Intérieur. Alice Guilhon a été membre du conseil d’administration de l’European Foundation for Management Development (EFMD) entre 2007 et 2013 puis membre permanent du « EQUIS Committee » depuis 2015. Elle est par ailleurs membre depuis 2017 du « Initial Accreditation Subcommittee Y » de l’Association to advance collegiate schools of business (AACSB) aux USA. Elle a reçu plusieurs distinctions, parmi lesquelles le Prix de l’engagement territorial, l’Ordre national du mérite ou encore la Médaille de la Jeunesse et des Sports.
    « La CGE remercie Loïck Roche, pour son investissement au nom des écoles de management membres du Chapitre, au cours de ses deux mandats successifs. Le travail accompli tant sur le plan national qu’à l’international est considérable. Nul doute qu’Alice Guilhon saura reprendre, avec les compétences et la force de conviction que nous lui connaissons, le flambeau que lui transmet aujourd’hui Loïck Roche. J’adresse à Loïck, l’expression de mon amicale reconnaissance et à Alice et François mes très sincères voeux de succès » déclare Anne-Lucie Wack, Présidente de la CGE.
    Une période charnière pour les écoles de management
    « J’ai conscience que ma nomination s’inscrit dans un contexte de plus en plus compétitif pour les écoles de management françaises. L’espace de discussion avec le ministère n’a jamais été aussi important et le Chapitre se doit de l’exploiter afin de mener les chantiers à moyen et long terme qui dissiperaient les risques liés à la survie de beaucoup de nos écoles » déclare Alice Guilhon.
    La nouvelle présidence a identifié les 4 enjeux qu’elle estime les plus importants, appelant une position claire, une stratégie partagée, ainsi que des plans d’actions ambitieux et réalisables :
    • Le financement des écoles, par l’obtention d’un cadre de travail pérenne et clair dans lequel des marges de manoeuvre seraient dégagées, sans impacter les frais de scolarité ;
    • L’internationalisation des écoles, en devenant un interlocuteur majeur pour l’entrée d’étudiants internationaux en France, et en se mobilisant pour que ces initiatives soient mieux soutenues et accompagnées à l’étranger par l’État et ses services ;
    • La reconnaissance des diplômes, en disposant d’une meilleure reconnaissance de la part du ministère (Bachelors, Masters, Doctorat, etc) équivalente à celle des établissements publics et en repensant la relation sur le long-terme avec les universités ;
    • La défense des intérêts des écoles : au regard notamment de leurs résultats en matière d’insertion professionnelle et de leur attractivité, la voix des écoles de management doit être entendue dans le débat public.
      Le Chapitre, la voix des écoles de management au sein de la CGE En tant que think tank de l’enseignement supérieur français, la CGE est structurée en plusieurs commissions chargées de mener des études et des réflexions sur les enjeux actuels de l’enseignement supérieur. Le Chapitre des écoles de management est l’une d’entre elles. Il réunit les 35 écoles de management membres de la CGE, qui font référence dans leurs domaines de formation, et joue le rôle de plateforme d’échanges et d’actions commune sur leurs sujets d’intérêt.]]>
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    Innovation pédagogique : les étudiants de GEM en immersion dans un centre d'appel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/innovation-pedagogique-etudiants-de-gem-immersion-centre-dappel/ Thu, 24 May 2018 07:40:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55261050 journée de l’innovation pédagogique du 22 mai 2018 de Grenoble Ecole de Management, un dispositif pédagogique a été mis en place depuis cette année : les 700 étudiants de première année du Programme Grande Ecole de GEM deviennent téléopérateurs, superviseurs ou chefs de plateau pour un annuaire téléphonique à distance le temps d’un cours d’introduction au management en immersion dans un centre d’appels. Le but : découvrir trois méthodes de management pour prendre conscience de leur rôle de futur manager.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_video link="https://youtu.be/RaFZXGNi6Ak" el_width="60" align="center"][/vc_column][/vc_row]]]> 55261050 0 0 0 ]]> REGION ARCHITECTURE, une initiative pionnière dans le Grand Est https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/region-architecture-initiative-pionniere-grand/ Wed, 30 May 2018 14:39:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55372621 Une opportunité offerte par la réforme des régions afin de structurer une filière pluridisciplinaire et développer la RDI en architecture Dès 2015, anticipant sur la réforme des régions, les trois Grandes écoles formant à l’architecture dans la région Grand Est ont décidé de s’unir pour participer à la création du Cluster REGION ARCHITECTURE. Initiative unique en France, ce Cluster interdisciplinaire réunit acteurs académiques, économiques et culturels de la filière de l’architecture en région. En écho à la SNA*, il vise à développer la compétitivité de la filière notamment en structurant et accélérant les synergies entre formations, recherches et entreprises. Dans son Livre Blanc, véritable projet stratégique, REGION ARCHITECTURE présente une série de propositions concrètes fondées notamment sur ses atouts académiques. Il porte l’ambition de faire du Grand Est la première région française à positionner l’architecture comme une filière d’excellence. Une opportunité que la région a vite saisie en apportant son soutien et en inscrivant l’architecture comme filière d’avenir dans son SRDEII*.   Trois Grandes écoles et quatre laboratoires, socle académique d’un collectif d’acteurs économiques de l’architecture mobilisés pour la contruction de la région Grand Est Comme tout secteur, l'architecture doit composer avec le contexte économique. Certains marchés se tarissent tandis que d'autres apparaissent, souvent liés à des cultures, des usages ou des technologies nouvelles. Pouvoir se placer rapidement sur ces marchés, voire les inventer, est un challenge sur lequel le Cluster REGION ARCHITECTURE concentre son action. Il vise à consolider la compétitivité d’une filière constituée de 2000 entreprises d’architecture, 7 agences d’urbanisme, 7 CAUE* et 3 Maisons de l’architecture mais aussi d’artisans, de constructeurs et d’industriels. Pour atteindre cet objectif, la région Grand Est dispose d’un bel atout. En effet, avec 3 écoles d'architecture (l'Ensa de Nancy, l'Ensa et l'Insa de Strasbourg) et 4 laboratoires, elle concentrent des forces permettant d'atteindre un certain leadership scientifique notamment sur l'architecture bois, le verre, les mobilités innovantes, le numérique, le patrimoine ou encore l’habitat extrême. Fort de ce potentiel académique qui place la région en 3eme position en France, il s'agit de consolider les liens entre laboratoires et entreprises d'architecture. Les dispositifs nationaux comme le CIFRE, le CIR ou encore le CII, peu utilisés dans la filière, pourront y aider. REGION ARCHITECTURE, en structurant la RDI en architecture pour en faire une véritable stratégie régionale, participe au développement de la pro-activité de la filière à partir de niches de spécialisation afin de placer la marque « architecture du Grand Est » en Europe.     Le Livre Blanc des acteurs de l’architecture, 41 propositions concrètes pour accélérer la marche vers une filière agile et attractive en Europe Publié en janvier 2016, le Livre Blanc des acteurs de l’architecture est le projet stratégique du Cluster REGION ARCHITECTURE. Fruit d’une vision collective, il propose un corpus ouvert et heuristique de 41 propositions concrètes, organisées en 6 axes stratégiques qui agissent sur la mise en synergie des acteurs régionaux : renforcer les synergies entre enseignement, recherche et métiers, et accélérer la montée vers l’excellence de la filière ; tirer parti des potentiels et des richesses des architectures quotidiennes d’hier, d’aujourd’hui et de demain ; structurer et valoriser la filière économique de l’architecture en développant les filières locales, observer et accompagner les mutations des métiers ; consolider l’image de marque et la compétitivité de la filière et accompagner l’exportation des compétences et savoir-faire de l’architecture et de la construction ; apporter des réponses concrètes et localisées aux grandes transitions et défis sociétaux dans les métropoles comme dans les territoires ruraux ; partager la connaissance et fédérer les habitants autour de l’architecture et les rendre acteurs de leur cadre de vie. Au delà, l’ambition sociale et environnementale de REGION ARCHITECTURE est bien de faire de cette filière un des leviers de l’innovation et du développement économique et culturel du Grand Est au service des habitants. Chaque année, les Assises du Cluster permettent de mesurer et poursuivre la mise en oeuvre du Livre Blanc. Les prochaines Assises, ouvertes à tous, auront lieu les 29 et 30 novembre 2018 à Nancy sur le thème “Europe”!    

     Lorenzo Diez, directeur ARCHITECTURE NANCY

        A propos de Lorenzo Diez Diplômé architecte en 1996, Lorenzo Diez obtient un post-master en restauration à l'Ecole de Chaillot. Il travaille ensuite dans des entreprises d'architecture notamment sur les champs économiques de la rénovation urbaine et des monuments historiques. Après avoir été quelques années architecte des bâtiments de France,il est, depuis 2009,directeur de l’école d’architecture de Nancy. A la tête de cette Grande école, il a donné une nouvelle impulsion à la recherche-innovation et développe notamment de nombreux partenariats avec les entreprises d'architecture et du BTP.Fort de cette dynamique, il est expert en R&D auprès du ministère de la Culture et rapporteur du volet « innovation » de la Stratégie nationale pour l’architecture. Très impliqué au niveau régional, Lorenzo Diez agit pour valoriser les Grandes Ecoles et la filière de l’architecture. Il a été président fondateur de la Conférence régional des Grandes Ecoles de Lorraine en 2015. Il est aussi à l’origine de REGION ARCHITECTURE, cluster pionnier qu’il préside. Lorenzo Diez est par ailleurs enseignant à l'école de Chaillot, au sein de la Cité de l'architecture et du patrimoine où il mène ses recherches. Il vient d’être récemment nommé officier des Arts et des Lettres.   A propos de ARCHITECTURE NANCY ARCHITECTURE NANCY est l'une des trois écoles d'architecture de la nouvelle région Grand Est. Dès 1992, elle rejoint la CGE, confirmant son rôle pionnier dans le mouvement actuel de rapprochement des ENSA avec la conférence. Située au coeur de la 1ère région transfrontalière d’Europe, reconnue pour son campus polytechnique, l'école accueille 800 étudiants et propose 7 cursus diplômants alliant arts, humanités et techniques. Depuis bientôt 50 ans, ARCHITECTURE NANCY forme et accompagne les futurs entrepreneurs de l’innovation dans les territoires et les métropoles, créateurs de valeurs économiques, sociales et culturelles. Privilégiant des relations étroites de travail avec les collectivités et le milieu socio-économique, son équipe d'enseignants-chercheurs poursuit les objectifs d’excellence d’une Grande école : la recherche en architecture et urbanisme et les pédagogies agiles et innovantes par le projet. ARCHITECTURE NANCY dispose de 2 laboratoires de recherche reconnus internationalement : le MAP-CRAI (Centre de Recherche en Architecture et Ingénierie) et le LHAC (Laboratoire d’Histoire de l’Architecture Contemporaine). En alliant sciences exactes et sciences humaines, chacun dans son domaine interagit quotidiennement avec un réseau d'entreprises et de startup d’architecture.]]>
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    ENSAM : évoluer pour mieux valoriser https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensam-evoluer-mieux-valoriser/ Wed, 30 May 2018 14:40:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55372627 L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM) s’inscrit dans la nouvelle dynamique des décrets publiés en janvier 2018. Les ENSA, et particulièrement l’ENSAM, évoluent pour mieux valoriser la recherche, les méthodes d’enseignement et pour développer la formation continue tout au long de la vie professionnelle ainsi que les relations à l’international.   Un confort de travail et des équipements innovants Au-delà de l’aménagement d’un cadre de travail et d’une meilleure prise en compte de la vie étudiante au sein de l’établissement, il s’agit de valoriser le parcours des étudiants à tous les niveaux du cursus. L’ENSAM s’efforce de maintenir ouverte la possibilité de recruter ses étudiants à travers un panel le plus large possible sans exclure aucun baccalauréat ou filière technique. Un des atouts de notre école réside dans la mise à disposition des étudiants d'un espace de travail ouvert 24H/24H. Cela  renforce naturellement le parrainage entre étudiants contribuant à minorer le risque d’échec dans le 1er cycle. L'ENSAM s'est dotée d'un laboratoire de fabrication numérique conçu comme un lieu d’ouverture sur tous les publics, favorisant échanges et apprentissage mutuel et disposant d’un atelier de 200 m2 équipé de machines-outils pilotées par ordinateur. L’ENSAM s’est aussi engagée dans un projet d’incubateur.   Une volonté d’ouvrir les enseignements Après avoir mis en place des passerelles avec les BTS et les IUT, l’ENSAM souhaite ouvrir des licences professionnelles pour des diplômes de collaborateurs d’architectes ou d’assistants scénographes. Cette diversification des parcours et des expériences se retrouve dans les formations post-diplômes qui ont été ouvertes récemment. Le Mastère Spécialisé® “Architecture, Territoire, Santé”, répond aux enjeux des politiques publiques visant l'intégration de la santé dans les documents d’urbanisme et de planification des aménageurs et des collectivités. Il a pour but de développer des compétences et des expertises dans la conception et la mise en oeuvre de moyens de prévention des risques en santé environnement. Ce Mastère devrait obtenir prochainement une chaire d’enseignement, avec l’ENSA de Nancy. Le Mastère Spécialisé®, “Architecture et Patrimoine Contemporain” délivre les connaissances permettant d'appréhender, évaluer et réhabiliter des bâtiments dans leur contexte et environnement. Cette formation s’inscrit en outre dans le renforcement des actions internationales qui sont menées par l’ENSAM, notamment l’Université de San Sebastian avec laquelle un co-diplôme est délivré. Enfin, le Master Spécialisé® “Management des Projets Urbains Durables” vise à  concilier la qualité du cadre de vie en limitant les impacts sur l’environnement et s’inscrit dans le renforcement des partenariats avec les collectivités.   Une reconnaissance internationale l’ENSAM occupe une place reconnue à l’échelle internationale avec plus de 52 conventions bilatérales actives et l’accueil en moyenne de 50 étudiants en mobilité.  L’attractivité de l’école concerne notamment les programmes pédagogiques en collaboration et les  programmes de recherche internationaux. Notre stratégie est de consolider ces liens notamment sur l’axe de la recherche et de la professionnalisation. Notre atout est notre ancrage territorial avec à proximité des grandes écoles, des universités, des pôles de compétitivité à vocation mondiale, avec lesquels nous collaborons. L’ENSAM est accréditée depuis 2014 par l’UIA/UNESCO ce qui participe d’une stratégie de modernisation et d’internationalisation afin de former des architectes capables de s’intégrer à des équipes polyvalentes et internationales.

    Alain Derey directeur École nationale supérieure d’architecture de Montpellier

      A propos Alain Derey Né en 1955 à Nantes, Alain Derey est depuis septembre 2014, le directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Montpellier. Diplômé de l’INALCO en langues africaines (Swahili et Lingala) et titulaire d’un doctorat d'Etat en philosophie, il a débuté sa carrière en tant qu’enseignant de philosophie notamment au lycée français de Tunis. Il a occupé divers postes de conseillers et d’attachés culturels dans trois pays d’Afrique de 1989 à 1995 avant de rejoindre La Réunion comme directeur-adjoint de la Direction des affaires culturelles. Il a également été nommé conseiller technique auprès du Ministre de la culture pour ce qui concerne les arts plastiques, les enseignements supérieurs, l'éducation artistique et culturelle, le marché de l'art, les métiers d'art et le mécénat, de 1995 à 1997 et de 2004 à 2006. Alain Derey dispose d'une solide expérience dans la direction d'établissement d'enseignement supérieur puisqu'il a dirigé trois écoles d'architecture et une école d'art. Directeur de La Villa Arson à Nice, il a mis en place des partenariats et mené une importante politique de rénovation permettant visibilité, un fort ancrage territorial de l'établissement et le développement de relations avec de grandes structures culturelles comme la Fondation Maeght. Il a dirigé également l'école d'architecture de Clermont Ferrand et de Marne La Vallée où il a pu augmenter les ressources propres de l'établissement et lancer de nouvelles formations. A Montpellier il a mené dès son arrivée l'évaluation par l'HCERES de l'établissement et la demande d'intégration à la Conférence des grandes écoles. Il a lancé de nouvelles formations et mis en place un laboratoire de fabrication numérique avec une entrée séparée du bâtiment principal et des horaires adaptés pour que le lieu soit ouvert aux partenariats extérieurs et favoriser la rencontre des différents publics. Alain Derey est chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'Ordre national du mérite, des Arts et Lettres et des Palmes Académiques.   A propos de l’ENSAM L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM) fait partie du réseau des 20 écoles d’État dont la mission principale est de former chaque année près de 1100 étudiants en formation initiale et formation continue aux métiers liés à l’architecture. Membre depuis 2016 de la Conférence des grandes écoles, son positionnement est singulier, avec notamment une antenne à l’Ile de La Réunion, spécialisée dans l’architecture en milieu tropical et son cursus en formation professionnelle continue permettant à des professionnels d'obtenir leur diplôme en travaillant par ailleurs. Dispensant un enseignement de qualité prenant en compte les besoins de la société, l’école bénéficie d’un cadre de travail exceptionnel avec notamment un atelier maquettes-expérimentations, un laboratoire de fabrication numérique, une médiathèque disposant de plus de 30 000 ouvrages, des laboratoires informatiques et vidéo, une maison d’édition, les Editions de l’Espérou ainsi qu’une résidence d’artiste. Membre de la Comue LR Université, elle met en place des collaborations étroites avec les autres établissements d’enseignement supérieur, et son ouverture sur le territoire en fait le partenaire des acteurs institutionnels majeurs.    ]]>
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    Les écoles nationales supérieures d’architecture, des Grandes écoles comme les autres ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-nationales-superieures-darchitecture-grandes-ecoles-autres/ Wed, 30 May 2018 14:40:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55372630 projet architectural et urbain, enseigné dans les studios, où l’étudiant est amené à concevoir des projets d’édifices, d’équipements publics, de logements sociaux, de l’échelle du logis à celle de la ville et des territoires. Cet enseignement en mode projet qui concerne des équipes regroupant de 15 à 30 étudiants et occupe 50 % de leur emploi du temps tout au long du cursus, est un mode pédagogique qui développe l’initiative, l’autonomie, les capacités de résolution de problèmes posés par la commande mais aussi, la capacité de travail en équipe. Les écoles d’architecture font largement appel à des architectes praticiens, qui parallèlement à leur service d’enseignement, ont une pratique professionnelle en agence. La très grande majorité des enseignants du projet architectural et urbain, qui est l’ossature de la formation, sont des architectes praticiens. La récente réforme du statut des enseignants des écoles d’architecture a réaffirmé cette particularité statutaire. Les ENSA délivrent un diplôme qui certifie la qualification d’architecte (le Diplôme d’Etat d’architecte, diplôme de niveau master) qui donne accès à une profession réglementée. Elles dispensent également l’Habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre -HMONP, au terme d’une formation accessible aux titulaires du Diplôme d’Etat d’architecte. Diplôme d’habilitation qui est une licence d’exercice, indispensable pour s’inscrire à l’Ordre des architectes, exercer en son nom propre et signer des permis de construire… Enfin, les ENSA sont parties prenantes de la mutation en cours dans le système d’enseignement supérieur et de recherche et participent aux regroupements d’universités et grandes écoles. Elles ont fortement développé leur action à international. Elles ont mis en place une offre de formation spécialisée, au niveau du master et post master et multiplié les double cursus et les doubles diplômes d’architectes-ingénieurs, d’architectes-paysagistes, d’architectes-urbanistes, d’architectes-designers... Les liens avec le monde professionnel sont en constante progression, stages, mises en situation professionnelle et années de césure y ont beaucoup contribué. Beaucoup reste à faire en ce qui concerne l’alternance qui est pour nous, un enjeu de progrès majeur. Si la situation des architectes a beaucoup souffert de la crise récente, les  chiffres de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés sont bons : 85% des diplômés trouvent un emploi en moins de 6 mois et 95 % en moins d’un an. Les chiffres sont encore meilleurs pour les diplômés qui ont obtenu l’habilitation à la maîtrise d’œuvre qui permet un accès plus rapide à l’emploi. Ainsi, depuis près de 50 ans et leur création en tant qu’établissements autonomes, les ENSA n’ont cessé de se rapprocher des normes d’enseignement et de recherche et de gouvernance universitaires tout en conservant leur spécificité sur un modèle qui les apparente davantage aux grandes écoles. Aujourd’hui seules quelques écoles d’architecture sont membres de la CGE- Nancy, Montpellier, Paris-Belleville, Saint-Etienne - mais plusieurs sont d’ores et déjà candidates  -Lyon, Paris-Malaquais…et, en tant que président du Collège des directrices et directeurs des ENSA, j’espère beaucoup que l’ensemble des écoles nationales d’architecture seront présentes à bref délai, car cette appartenance est conforme à leur Histoire et aussi à leur avenir.    

    François BROUAT, Président du Collège des directeurs des ENSA, Directeur de l’ENSA de Paris-Belleville

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    L’enseignement et la recherche en architecture : un cadre institutionnel rénové https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-recherche-architecture-cadre-institutionnel-renove/ Wed, 30 May 2018 14:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55372631 L’histoire de l’enseignement de l’architecture est une véritable épopée. Depuis l’Académie Royale, l’Ecole Polytechnique de 1793 à 1797, l’Académie et l’Ecole des Beaux-Arts de 1797 à 1968, l’enseignement dispensé en France a constitué pendant plus d’un siècle et demi un modèle pour nombre de pays d’Europe et d’Amérique. En mai 1968, l’effondrement du système universitaire va donner l’autonomie aux succursales régionales, évitant aux élèves à  monter régulièrement à Paris pour les corrections.  Le décret du 6 décembre 1968 pose les bases d’une nouvelle organisation : autonomie pédagogique, gestion paritaire enseignants/étudiants, rupture avec l’académisme, ouverture vers d’autres enseignements au travers d’accords de coopération. Si le décret du 8 mars 1978 rénove le régime administratif et financier des écoles nationales supérieures d'architecture (ENSA), c’est le siècle suivant qui va peu à peu faire rentrer l’enseignement de l’architecture dans le droit commun européen.    En 2005, la mise en place du LMD ouvre la création du doctorat en architecture en France. La loi du 7 juillet 2016 précise les missions des établissements avec la formation initiale et continue, la recherche, l’éducation artistique et culturelle, l’innovation pédagogique, le rayonnement international, l’insertion dans son territoire. Enfin cinq décrets du 15 février 2018 rapprochent leur fonctionnement de celui des universités et étendent à ces écoles les grands principes usuels de gouvernance et d’organisation.  Parallèlement, un statut d'enseignant-chercheur des ENSA est créé avec un Conseil national des enseignants-chercheurs des écoles d'architecture, à l'image du CNU.  Déjà, de nombreuses coopérations au travers des PRES puis des ComUE ont été construites. Des rapprochements encore plus resserrés ont vu le jour comme à l’ENSA de Nantes avec Centrale et Audencia ; les ENSA de Strasbourg, Paris Val-de-Seine ou Saint-Etienne avec leurs universités respectives par décrets interministériels ; ou encore la création d’une Ecole Universitaire de Recherche avec l’ENSA de Versailles.   La recherche par le projet : de nouveaux outils utilitas, firmitas, venustas (utile, forte et belle). Quand Vitruve défini l’architecture dans son traité De architectura, il pose le caractère résolument pluridisciplinaire. Pendant cinq ans, les étudiants sont placés dans des situations expérimentales ou réelles, ont été initiés au monde complexe qui est celui de l’acte de construire, ont réalisé des prototypes et partager leurs expériences. Le Campus du développement durable, avec les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau (GAIA) plateforme technologique pour l’expérimentation à l’échelle 1, est le lieu idoine du partage des cultures des étudiants architectes, ingénieurs, designers, entreprises. Lieu du lien pédagogie-recherche, avec un laboratoire comme Amaco, les GAIA accueillent les doctorats pratiques.  Parallèlement, les travaux avec les écoles doctorales se sont accrus, démultipliant le nombre de docteurs en architecture et autres sections. Conformément aux nouvelles possibilités offertes par les textes, les GAIA ont été transformés en société par actions simplifiées (SAS). Une fondation abritée auprès de la Fondation pour l’Université de Lyon complète le dispositif avec l’agilité et l’efficacité requise.   La diversification des débouchés : Avec des modes d’intervention diversifiés, les diplômés pourront intervenir et exprimer toutes leurs compétences dans des entreprises d’architecture, des entreprises du BTP, dans le secteur public. Cadres ou dirigeants, ils auront à cœur de développer leur créativité, leur capacité managériale acquise. Leur champ d’intervention sera étendu depuis  l’urbanisme, le paysage, la programmation, le conseil, la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre, l’exécution, l’expertise et l’exportation.  

    Jacques PORTE Administrateur provisoire des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau Directeur de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne

      A propos de Jacques PORTE Architecte-urbaniste en chef de l’État, Jacques PORTE, est directeur de l’ENSA de Saint-Étienne et administrateur provisoire des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, Diplômé de l’ENSA de Versailles et de l’École de Chaillot, il est également titulaire d’un diplôme de 3e cycle de l’Université Panthéon-Assas en droit et économie immobiliers (CERCOL). En 1988, il crée son agence d’architecture à Evry (91) qui réalise des équipements publics et conduit la restauration de monuments historiques en Île-de-France et en Auvergne. En 1995, il est nommé architecte des bâtiments de France de la Haute-Loire (43) où il initie des politiques de requalification d’espaces publics, de résorption de l’habitat insalubre de quartiers historiques et réalise des Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager. Depuis 2008, il est inscrit sur la liste des experts judiciaires près la Cour d’Appel de Riom (63).   A propos de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne (ENSASE) Sous co-tutelle des Ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’ENSASE est installée depuis sa création en 1971 dans une ancienne rubanerie, en cœur de ville, en prise directe avec la vie sociale et urbaine. Former des architectes du quotidien aptes à exercer des pratiques professionnelles diversifiées pour répondre aux complexités sociologiques, économiques et écologiques du monde qui les entoure est l’ambition partagée des acteurs de l’Ecole. Membre associé de l’Université de Lyon et associée à l’Université de Saint-Etienne par décret interministériel, l’ENSASE dispense un enseignement à la fois professionnel et universitaire. L’ENSASE, c’est 600 étudiants, 140 diplômés par an, 4 domaines de master, 1 master de l’Université de Lyon, 30 conventions internationales, 1 Laboratoire de recherche, 1 Réseau Scientifique Thématique : « Espace rural et projet spatial ».]]>
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    120 ans de l’ESA : « Les agricultures en fête » et « Nocturne au Parc de l’ESA » le samedi 2 juin 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/120-ans-de-lesa-agricultures-fete-nocturne-parc-de-lesa-samedi-2-juin-2018/ Thu, 31 May 2018 07:40:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55391759 Dans le cadre de ses 120 ans, le samedi 2 juin, l’ESA organise deux événements à l’ESA (55, rue Rabelais à Angers) dans son parc :
    • De 10h à 18h, en partenariat avec l’association « L’ESAgricultures » : Les agricultures en fête (un grand marché de producteurs, avec une conférence, un concert et des animations pour les enfants). Une journée sur le thème de l’agriculture pour les petits et les grands.
    • De 20h à 23h, dans le cadre de « L’Europe des jardins », une nocturne dans le parc de l’ESA avec un jeu de piste via une application à télécharger, pour (re)découvrir le parc de l’ESA de manière ludique au travers d’un jeu de pistes.
      1. Les agricultures en fête de 10h à 18h En 2018, l’ESA (École Supérieure d’Agricultures), fête ses 120 ans. Dans le cadre des manifestations organisées à cette occasion, l’association étudiante « L’ESAgricultures » organise un événement le samedi 2 juin 2018 dans le parc de l’école : « Les Agricultures en fête » Cet événement sera ouvert au grand public et aura pour but de sensibiliser la population à l’agriculture en proposant des conférences et des tables rondes avec des professionnels sur des thèmes majeurs de l’agriculture ou de l’agroalimentaire. Dans ce cadre, l’association ESAgricultures organise un marché de producteurs ESAïens et/ou angevins. Son objectif est de rassembler une quinzaine de producteurs (impliquant des producteurs locaux, et/ou des diplômés de l’ESA. Ce marché permettra de rencontrer des consommateurs angevins et les sensibiliser aux moyens de productions et à la qualité des produits. Au programme :
    • Marché de producteurs Esaïens et locaux
    • Conférence de Passion céréales : La production et les débouchées des céréales en France
    • Des activités pour les enfants : poney, découverte des produits... seront également proposées
    • Une ambiance festive et musicale accompagnée d'un déjeuner proposé par les étudiants organisateurs !
      2. La nocturne du parc de l’ESA de 20h à 23h A l’occasion de la fête « l’Europe des jardins », l’ESA organise une nocturne ouverte au grand public pour découvrir les différentes essences qui composent la végétation luxuriante de notre parc. Ce sera aussi l’opportunité de participer à un jeu de pistes et de se laisser guider via notre application à télécharger sur votre smartphone (via www.groupe-esa.com) en flashant des QR codes aux pieds des arbres pour connaître leurs variétés et caractéristiques.]]>
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    Baromètre Voltaire 2018 - Les Français et l'orthographe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-voltaire-2018-francais-lorthographe/ Thu, 07 Jun 2018 08:14:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55522118 4e édition du Baromètre Voltaire® organisée par le Projet Voltaire sur les Français et l'orthographe. Comme chaque année, les intervenants présentaient le niveau global des Français en orthographe d'après différents critères (âge, sexe, région). La nouveauté ? Appréhender le profil du Français doué en orthographe : a-t-il le sens de l'orientation ? Regardera-t-il la Coupe du monde ? Quelles sont ses passions (lecture, télévision, musique...) ? Infographie ]]> 55522118 0 0 0 Espero com Camille Murris : Le grand départ pour les étudiants de SKEMA Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/espero-com-camille-murris-grand-depart-etudiants-de-skema-business-school/ Fri, 15 Jun 2018 08:29:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55670205 Ca y est le grand départ est arrivé pour les étudiants de HOPE ! Ils partent en direction de Belo Horizonte, au Brésil, pour réaliser le projet Espero com Camille Murris : agrandir le centre Tecendo a Vida qui accueille des enfants défavorisés. Du 3 au 30 juillet 2018, sept étudiants de SKEMA Business School vont participer au chantier solidaire: Elise Bal, Pauline Cheyrouze, Emy Frouté, Julie Halter, Alexandre Jacquet, Grégoire Sol et Océane Soupey. Ce projet se fait en partenariat avec l'association Operaçao do Brasil, une association franco-brésilienne. Cette ONG améliore les lieux collectifs de la vie quotidienne des enfants défavorisés de Belo Horizonte, en lien avec la Préfecture de Belo Horizonte. Elle construit, réhabilite et aménage des lieux dans les crèches publiques de Belo Horizonte. Tout au long de l'année les étudiants ont récolté des fonds pour celui-ci à travers une campagne de crowdfunding et un gala de charité organisé le 6 avril dernier. Grâce à leurs efforts, l'équipe de HOPE a récolté environ 7 000€. Ce voyage humanitaire représente donc la concrétisation de tout leur travail. Pour suivre le chantier vous pouvez vous rendre sur la page Facebook « Espero com Camille Murris » ou sur le site Internet   Camille Murris, diplômée 2012 de SKEMA Business School et ancienne membre active de l'association humanitaire de l'école : HOPE, a été l'une des victimes de l'attaque terroriste à Nice le 14 juillet 2016. Afin de lui rendre hommage et perpétuer ses valeurs, ses parents ont confié à l'association humanitaire HOPE (Humanitarian Organization Promoting Equity) la réalisation d'un projet que Camille avait à cœur de réaliser : aider des enfants dans le besoin dans un pays d'Amérique du Sud.]]> 55670205 0 0 0 Six nouveaux membres à la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/six-nouveaux-membres-a-cge/ Fri, 15 Jun 2018 14:13:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55670295 L’Assemblée générale de la CGE réunie le 12 juin 2018 à l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France. Chaleureusement Accueillie par Jean-Claude Bellanger, secrétaire général des Compagnons du Devoir et du Tour de France, l’Assemblée générale a adopté à l’unanimité le budget prévisionnel 2018-2019 ainsi que le rapport moral présenté par Anne-Lucie Wack, sa présidente. Ce fut également l’occasion pour les présidents de commissions de présenter le bilan de l’année écoulée sous forme de focus sur un ou plusieurs sujets particuliers.   Accompagnée de Philippe Jamet et Pierre Tapie, tous deux présidents d’honneur de la CGE, Anne-Lucie Wack a rendu hommage à Hervé Biausser pour son engagement sans faille auprès de la communauté des Grandes écoles et des CPGE. Hervé Biausser confiera la présidence de la commission Amont à Laurent Champaney, directeur général des Arts et métiers Paris Tech lors de sa prochaine réunion le 20 juin.   Le Conseil d’administration de la CGE qui s’est tenu le 12 juin 2018, dans la foulée de l’Assemblée générale, a approuvé la demande d’adhésion de six nouveaux membres : Collège « écoles »
    • VetAgro Sup – Directrice générale : Emmanuelle Soubeyran
    • ECAM Strasbourg-Europe – Directrice générale : Sonia Wanner
    • EMLV – Directeur général : Sébastien Tran
    • ISTEC – Directeur général : Benoît Herbert
    • SciencesPo Rennes – Directeur général : Patrick Le Floch
    Collège « organismes »
    • Agreenium (Institut Agronomique, Vétérinaire et Forestier de France regroupant 18 établissements d’enseignement supérieur et ou de recherche) – Présidente : Marion Guillou
    La prochaine Assemblée générale de la CGE se tiendra le mardi 5 février 2019. Consulter les photos de l'Assemblée générale]]>
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    Revivez Think Education et Recherche 2018 avec le magazine de l'événement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/revivez-think-education-recherche-2018-magazine-de-levenement/ Mon, 18 Jun 2018 13:34:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55726473 Vous trouverez ci-dessous le magazine Think  retraçant les différents débats de l’évènement THINK Education 2018 par News Tank Higher Education & Research, dont la CGE était partenaire

     Vous pouvez trouver tous les articles relatifs à l’actualité de l’Enseignement Supérieur et la Recherche sur le site : https://education.newstank.fr/

    Si vous ne recevez pas les dépêches News Tank, je vous invite à effectuer une demande d’accès découverte en cliquant sur le lien ci-dessus. Pour en savoir plus, je vous prie de contacter News Tank par mail ismail.chakly@newstank.fr et par téléphone au 06 51 67 97 13.

    [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2018/06/Magazine_Think.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]

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    Enquête Insertion 2018 des jeunes diplômés des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-insertion-2018-jeunes-diplomes-grandes-ecoles/ Tue, 19 Jun 2018 09:00:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55726553
  • l’insertion professionnelle des diplômés des Grandes écoles atteint son plus haut niveau depuis 2010. Avec 9 diplômés sur 10 en activité moins de 6 mois après la sortie de leur établissement, l’enquête confirme l’attractivité du cursus Grande école auprès des employeurs.
  • Plus de 8 diplômés sur dix de la promotion 2017 ont décroché un CDI, soit une hausse de 2 points par rapport à l’année dernière (81,1 % contre 79,1 % l’an passé).
  • En 2018, le salaire brut moyen annuel des jeunes diplômés à l’entrée dans la vie active enregistre une hausse sensible en France.
  • Pour la troisième année consécutive, les étudiants des Grandes écoles privilégient la France. 87,1 % trouvent leur premier emploi dans l’Hexagone.
  • En 2018, 39,3 % des diplômés des Grandes écoles ont privilégié une entreprise de moins de 250 salariés à la fin de leur cursus
  • Parmi les nouveautés de l’enquête cette année, on recense de nouvelles questions sur les diplômés en situation de handicap et leurs indicateurs d'insertion pour la promotion 2017 sont présentés. De même, le volet concernant les diplômés par la voie de l’apprentissage est approfondi. Lire le CP du 19 juin 2018 Lire l’infographie Lire l’enquête complète]]>
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    Quelle place pour l’entreprise au sein de l’enseignement supérieur français ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/place-lentreprise-sein-de-lenseignement-superieur-francais/ Wed, 20 Jun 2018 15:19:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55763865 A l’occasion de la présentation de son plan stratégique 2018-2021 et de son positionnement novateur d’école du leadership du XXIe siècle, KEDGE Business School a réalisé avec l’IFOP une étude* sur la place de l’entreprise au sein de l’enseignement supérieur français. Menée auprès d’étudiants et de cadres, cette étude révèle les attentes nouvelles des jeunes générations en matière de formation, et les nécessaires évolutions de l’enseignement supérieur pour les années à venir. Alors que les innovations technologiques transforment les business models et bouleversent les relations sociales et managériales, les étudiants (53%) et cadres (56%) s’accordent aujourd’hui à dire que l’enseignement supérieur prépare mal les futurs diplômés aux compétences demandées par les entreprises. En effet, selon une étude réalisée par l’IFOP pour KEDGE Business School, 94% des cadres et 88% des étudiants sont favorables au développement de l’esprit entrepreneurial dans les études supérieures mais la majorité considère qu’elles ne préparent pas suffisamment les jeunes à la transformation et au changement. Ceci alors même que la majorité des cadres et étudiants ont confiance en le contexte politique et économique actuel pour développer l’esprit entrepreneurial dans l’enseignement supérieur. Parallèlement, de nouvelles aspirations émergent, notamment chez les jeunes étudiants qui privilégient plus largement le développement personnel et les objectifs humains et sociétaux. Ainsi, près de sept personnes sur dix estiment que l’entreprise doit avant tout placer l’humain au cœur de sa mission (70% chez les cadres, 76% chez les étudiants). Enfin, alors que les cadres sont toujours attirés par les structures classiques de travail : grandes entreprises, TPE et PME ; les étudiants valorisent davantage d’autres types d’organismes tels que les start-ups, les associations et les entités publiques. Les enseignements de cette étude viennent conforter le choix de KEDGE d’un positionnement différenciant d'école du leadership du XXIe siècle répondant parfaitement aux attentes et aspirations des jeunes étudiants pour leur avenir, tout comme celles de leurs futurs employeurs. Acteur déjà reconnu en matière de RSE et de développement personnel et professionnel, KEDGE décide d’aller encore plus loin en transformant l'expérience d'apprentissage autour de trois grands axes de formation clés :
    • L’Entrepreneuriat et l’expérimentation, des dimensions qui confèrent des capacités de créativité, d’innovation, d’anticipation et de prise d’initiative voire d’autonomie, et qui sont des compétences de plus en plus demandées par les entreprises.
    • Les Humanités, qui s’imposent pour développer la responsabilité, l’éthique, l’esprit critique mais également les « soft skills » ou compétences comportementales (intelligence émotionnelle, confiance en soi, empathie, audace, sens du collectif…).
    • Le management de la Tech, qui implique l’acculturation au monde de la Tech (Intelligence Artificielle, Blockchain, Deep Learning, Data, Design thinking…) pour comprendre, imaginer et mettre en œuvre la transformation des business models des entreprises et contribuer à celle de la société.
    S’exprimant pour la première fois depuis leur nomination à la tête de KEDGE, Stanislas de Bentzmann, Président, et José Milano, Directeur Général, ont récemment présenté le plan stratégique 2018-2021 de l’école. L’objectif est de développer les compétences des leaders du XXIème siècle en leur permettant de comprendre le monde contemporain, d’en maîtriser les enjeux technologiques, sociétaux et environnementaux, pour en devenir des acteurs éclairés. Ce nouveau modèle d’école est incarné par une nouvelle signature : « KEDGE. Transformative Innovation for Humanity ».     *« La place souhaitée de l’entreprise au sein de l’enseignement supérieur français », étude réalisée par l’IFOP pour KEDGE Business School en mai 2018 auprès de 1002 cadres d’entreprise et de 1001 étudiants titulaires du bac général.]]>
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    Colloque « les Alumni, acteurs de l’avenir », le 5 juin 2018, au CNAM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-alumni-acteurs-de-lavenir-5-juin-2018-cnam/ Fri, 22 Jun 2018 08:27:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55801091 Les Alumni des Grandes écoles : un potentiel sous-estimé et sous-utilisé Le colloque a enregistré une participation record : avec 550 inscrits, 800 tweets publiés, la retransmission des débats en direct, une trentaine d’intervenants, dont Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin, favorisant ainsi l’expression de tous les points de vue sur la question. Le colloque correspond à une demande forte de nos établissements et de nos interlocuteurs : en effet, l’enquête CGE Alumni Index 2018 révèle que 4,2 diplômés sur 5 « croient en l’utilité d’un réseau d’Alumni efficace ». Quelques chiffres à retenir : les Alumni des écoles de la CGE représentent entre 1,5 et 3 millions de personnes : c’est un potentiel insuffisamment utilisé et valorisé, par rapport à d’autres pays. « La CGE et ses membres ne peuvent ignorer la puissance de feu des alumni », selon Anne-Lucie Wack. L’âge est le facteur principal influant sur le type, le niveau d’engagement et le sentiment d’appartenance au réseau alumni : les plus avancés dans leur carrière sont les plus attachés à leur établissement.   Les Grandes écoles ont besoin de leurs Alumni qui apportent un effet d’amplification significatif :
    • pour participer au rayonnement de l’établissement, nourrir son image, sa réputation et la marque de l’école. Pour illustrer la puissance d’une école, on évoque la réussite professionnelle de ses Alumni les plus célèbres.
    • pour contribuer à son financement,
    • comme porte d’entrée vers les entreprises (pour les stages, la création de chaires, les emplois, l’adaptation des cursus, la transformation des formations de nos établissements, l’apprentissage, pour permettre une meilleure perception des métiers …),
    • pour améliorer l’excellence et l’accès à nos établissements (pour les bourses, le mentorat, l’aide aux étudiants handicapés …),
    • par leur engagement dans des causes sociétales (ouverture sociale, RSE, DD, égalité entre les femmes et les hommes …).
    • pour attirer et recruter des talents étrangers : ils peuvent endosser une mission d’ambassadeurs,
    • pour se battre pour la compétitivité de la France dans le monde entier.
            Des comparaisons internationales ont été réalisées
    « Les réseaux nord-américains ne sont pas plus puissants, mais ils sont plus engagés. En France, nous mobilisons seulement 20 % de nos alumni, quand les universités américaines ou canadiennes arrivent parfois à des taux de 90% » ; « Princeton est un “petit“ établissement de 8 000 étudiants et 92 000 alumni. Mais son budget annuel est de 1,9 Md$ : plus de la moitié du budget est issue du fundraising et 277 M$ sont dépensés chaque année pour des bourses (tandis que l'école perçoit 340 M$ de frais de scolarité par an) ». « Ce n’est pas le montant du don qui est important mais l’engagement de tous» (Peter Todd, HEC).
     
    Gilles Bousquet, Wisconsin University : « La fondation reçoit les dons, identifie les donateurs potentiels. Elle soutient les priorités de l’université. Les dons sont fléchés, on sait quelle cause universitaire on défend. C’est une garantie pour les donateurs. On compte 250 salariés à la fondation, mais le retour sur investissement est très fort»,
    Un atout français : la taille de nos établissements permet d’instaurer des relations privilégiées et de qualité avec nos diplômés.   Pour un changement d’échelle dans la relation avec les Alumni Un groupe de travail consacré aux Alumni va être créé, au sein de la commission Aval de la CGE. Ses objectifs :
    • échanger, comparer les pratiques et les expériences nationales et internationales,
    • adopter une feuille de route, rédiger un livre blanc, pour capitaliser encore plus sur ce formidable avantage de nos établissements,
    • s’adapter à l’évolution du lien entre les Grandes écoles et leurs diplômés,
    • pour que les Grandes écoles « tissent plus de relations et jouent davantage sur ce levier », « pour rendre les stratégies plus performantes et inclusives afin de faire toujours progresser nos établissements au bénéfice de nos étudiants »,
    • prolonger les débats et les questions posées pendant le colloque,  soit :
      • Comment créer et garder le lien entre les diplômés et l'établissement ? Comment développer un devoir d’engagement parmi les diplômés, jouer sur le sentiment d’appartenance ?
      • A quel moment faut-il construire le réseau d’anciens (pendant le cursus, est-ce un lien à vie …) ?
      • Selon quelles modalités ? Faut-il des « adhérents » ou inclure tous les anciens « à une même famille », l’adhésion étant considérée parfois comme une contrainte.
      • Les réseaux sociaux, des concurrents pour les écoles ? Comment dépasser cet obstacle, en offrant des services réels, en présentiel et non virtuels ?
      • Les mécanismes de gouvernance des associations de diplômés : faut-il internaliser l’activité de relation Alumni ?
      • Les mécanismes de financement : comment clarifier les liens établissements-association-fondation, avoir une communication cohérente, quels canaux de collecte (par le biais d’un week-end, une collecte virale …) ? Quels leviers fiscaux ?
      • Identifier les freins à l’engagement des diplômés,
      • Les contraintes liées au RGPD …
    Consulter la galerie photo de l'événement]]>
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    Colloque ISIGE : peut-on apprendre à changer le monde ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-isige-on-apprendre-a-changer-monde/ Fri, 22 Jun 2018 15:24:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55801330 colloque le 26 juin de 13h30 à 18h30. Cette réflexion se structure autour de 2 questions clé :
    • quelles compétences sont nécessaires
    • comment apprendre ces compétences ?
    Un panel d’intervenants, issus aussi bien du monde de l’entreprise, du monde académique que d’autres structures de la société débâtera de ces deux questions. Gratuit, mais nombre de places limité, sur inscription seulement : communication@isige.mines-paristech.fr ]]>
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    Employabilité des jeunes ingénieurs diplômés : 2 facteurs-clés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/employabilite-jeunes-ingenieurs-diplomes-2-facteurs-cles/ Thu, 28 Jun 2018 09:52:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55857162 L’employabilité des jeunes diplômés connaît une progression significative depuis un an. Deux facteurs-clés interviennent dans cette dynamique :
    • Le facteur conjoncturel : les jeunes diplômés bénéficient de la reprise économique et de la conjoncture favorable du marché de l’emploi cadre. Dans le secteur de la construction, ces bons résultats sont liés à une reprise de l’activité qui favorise une forte demande des entreprises pour des profils qualifiés.
    • La qualité de la formation et son adaptation aux besoins des entreprises : pour l’ESTP Paris, l’employabilité des ses diplômés est une priorité. L’ambition de l’école est de former des professionnels novateurs, pluridisciplinaires et agiles, préparés à des transformations industrielles, sociétales et professionnelles qui se multiplient et s’accélèrent.
      Le positionnement des entreprises au coeur de sa gouvernance permet à l’ESTP Paris de suivre de près les évolutions stratégiques du marché de la construction au sens large, et d’adapter en conséquence son offre de formation. Une adaptation permanente qui permet de répondre aux enjeux et aux besoins sectoriels et métiers, et qui soutient la forte demande des entreprises pour les jeunes diplômés de l’école. L’enquête d’insertion professionnelle menée chaque année par l’ESTP Paris confirme, pour les diplômés de la promotion 2017, une rapidité et un taux d’insertion toujours élevés chez les ingénieurs comme chez les bac+2/3. Ainsi, 98% des ingénieurs diplômés ne poursuivant pas leurs études sont en poste en moins de 4 mois (54% décrochant leur contrat avant la sortie de l’école), en CDI pour 77% d’entre eux, et avec un salaire moyen à l’embauche en hausse (dépassant les 40 500 € bruts annuels, primes incluses).   La qualité et la reconnaissance de la formation à l’ESTP Paris repose ainsi sur 6 piliers majeurs :
    • Dans une vision transversale de l’acte de construire, l’ESTP Paris dispense une formation généraliste, visant à former des profils compétents tant dans les aspects techniques de gestion de projets, financiers ou managériaux. L’école propose par ailleurs une offre variée de doubles diplômes et doubles cursus d’Ingénieur Manager ou d’Ingénieur Architecte, en collaboration avec différentes écoles supérieures de commerce et d’architecture (EDHEC, ESCP Europe, IAE, HEC, ENSAPLV, ...).
    • L’ESTP Paris adapte les modes pédagogiques aux nouveaux besoins et usages professionnels : l’enseignement en mode projet, l’approche par compétences, les mises en situation permettent ainsi de développer des compétences personnelles et interpersonnelles (« softs skills ») telle que l’agilité, l’esprit d’équipe, et de se préparer aux conditions d’exercice professionnel (prise de parole, management d’équipe, etc.). En parallèle, l’école généralise l’utilisation des outils pédagogiques numériques, tels que la vidéo, le blended learning qui combine des séquences de formation en ligne et en présentiel, ou les outils de modélisation comme le BIM.
    • Grâce à un réseau étendu d’entreprises partenaires, l’ESTP Paris permet à ses élèves de bénéficier d’une proximité avec les entreprises tout au long du cursus : stage obligatoire chaque année, Travaux de Fin d’Etudes de 6 mois en entreprise ou laboratoire de recherche, mise en oeuvre de « Projets Industriels, Entrepreneuriaux ou de Recherche » en collaboration avec les entreprises partenaires de l’école. De nombreux enseignants au sein de l’école sont également issus du monde professionnel. Les élèves bénéficient en parallèle de nombreuses opportunités de développer leur réseau professionnel grâce aux forums et rencontres, visites de chantiers et ateliers de développement organisés tout au long de l’année avec les entreprises partenaires de l’école. Les élèves ayant un projet de startup sont en contact étroit avec les entreprises investies dans l’option Entrepreneuriat, avec une opportunité de se faire remarquer lors du grand jury de l’option, où ils viennent « pitcher » leur projet. La formation par apprentissage, proposée par l’ESTP Paris pour la filière Génie Energétique de laConstruction Durable, offre par ailleurs aux élèves ingénieurs un atout majeur pour être recruté avant la sortie de l’école.
    • A l’heure de l’internationalisation des marchés et des carrières, l’ESTP Paris permet à ses élèves de bénéficier d’une large ouverture sur l’international, grâce à différents dispositifs de mobilité internationale (échanges académiques avec 87 universités partenaires dans 38 pays, stage obligatoire à l’international en troisième année, …). Alors que l’école favorise par ailleurs une vision multiculturelle de l’acte de construire grâce aux professeurs étrangers invités et aux étudiants venant de l’étranger, elle planche également sur l’ouverture de nouveaux campus en région et à l’étranger, dans le but de former des professionnels adaptés aux besoins locaux.
    • A l’ESTP Paris, les nombreux projets associatifs et extra-scolaires développés par les élèves favorisent l’identification et le développement de leurs qualités dans une perspective professionnelle : management de projet, communication, finance, etc. (ex : Junior Entreprise, organisation du Forum ESTP qui accueille près de 150 entreprises, organisation de conférence TEDx, …),
    • La force du réseau des anciens diplômés de l’ESTP Paris joue aussi un rôle important dans l’employabilité des jeunes diplômés de l’école.
    Pour se renforcer sur sa mission, reconnue d’intérêt général, et coller encore plus aux évolutions, aux besoins et aux attentes des professionnels et des diplômés, l’ESTP Paris déploie un plan de modernisation et de diversification de son offre de formation, qui comprend la création de nouvelles filières post-bac pour répondre à la pénurie existante de cadres intermédiaires dans le secteur de la construction, l’ouverture d’un d’un Fab’Lab et d’un espace de coworking sur son campus de Cachan, de nouvelles options de spécialisation (Smart Cities, construction durable, BIM, Ingénieur Designer), la valorisation accrue des actions d’innovation-recherche dans le cadre du cursus ingénieur ou encore le développement des projets au profit des services R&D des entreprises partenaires. Toutes ses dispositions convergent dans un seul sens : celui de continuer à consolider l’employabilité des jeunes diplômés issus de l’ESTP Paris, en France et dans le monde.  

    Anne Vincenti-Perina Responsable Communication ESTP Paris

      A propos de l’ESTP Paris : Ecole de référence internationale de la construction durable, l’ESTP Paris forme chaque année plus de 2500 apprenants dont près de 400 étudiants étrangers. L’ESTP Paris propose des formations sous statut étudiant ou apprenti, de bac à bac+8 dans l’ensemble des domaines de la construction, du BTP et de l’immobilier. Les 45 000 cadres formés par l’ESTP Paris depuis sa fondation en 1891 ont pris part à des projets de construction et d’aménagement majeurs en France et dans le monde. Riche de son passé et tournée vers l’avenir, l’ESTP Paris se distingue par une pédagogie d’excellence reconnue et appréciée des entreprises, la facilité d’insertion professionnelle de ses diplômés, sa présence internationale et en région, sa proximité avec son réseau de 140 entreprises partenaires, une vie associative riche (plus de 50 associations étudiantes), son engagement en faveur de la diversité, de la mixité et du handicap.]]>
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    Développer son employabilité avant même la sortie des études, la clé pour une carrière durable ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developper-employabilite-meme-sortie-etudes-cle-carriere-durable/ Thu, 28 Jun 2018 09:52:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55857203 Les carrières aujourd’hui Les évolutions et mutations du contexte socio-économique, du marché de l’emploi et de l’organisation du travail ont eu pour conséquence de faire progressivement évoluer la notion de carrière.
    Comme le souligne Jean-Marie Dujardin, nous sommes « passés progressivement d’une conception de l’emploi à vie dans une même organisation à celle d’employabilité »[1].
    Moins linéaires qu’auparavant, les parcours professionnels sont de plus en plus diversifiés voire individualisés. La carrière est aujourd’hui envisagée comme une trajectoire professionnelle composée d’une succession d’activités, d’expériences et d’événements professionnels auprès de divers employeurs et dans différents métiers. Le parcours professionnel est alors jalonné de périodes de rupture. Celles-ci peuvent être subies en cas de licenciement, de faillite, de restructuration. Elles peuvent également être délibérées en cas de réorientation volontaire ou de recherche de nouveaux défis professionnels. Ces choix peuvent être liés à différents facteurs comme l’âge, l’ancienneté, une promotion, une recherche d’un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle, etc. Chaque étape du parcours professionnel comporte ses propres caractéristiques, ses spécificités (s’insérer sur le marché du travail, faire des choix de mi-carrière ou de fin de carrière, se réorienter, etc.). Plus que par le passé, il incombe à chacun de prendre en mains la gestion de sa propre vie professionnelle et donc de ses compétences afin d’envisager une carrière dite « durable », à savoir un parcours professionnel durant lequel l’individu reste au maximum employable, de la sortie des études à la retraite. Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial d’être attentif à sans cesse développer et maintenir son employabilité[2] tout au long de sa carrière afin de surmonter ces ruptures et d’assurer la fluidité de son parcours professionnel. Tout cela conduit à conclure que la gestion de la carrière est devenue une compétence à part entière qu’il convient de développer, entretenir et mobiliser lorsqu’une transition intervient : la méta-compétence « gestion de carrière » ou « d’employabilité ». En d’autres termes, il s’agit des ressources mobilisables pour « conduire » sa carrière par soi-même, faire ses propres choix en toute conscience, développer ses compétences stratégiquement, envisager et réussir un processus de changement ou d’évolution professionnelle (fonction, emploi, entreprise) et surtout, pour rester employable sur le marché du travail.   Accompagner les diplômés et futurs diplômés Dans ce contexte, l'accompagnement des travailleurs et demandeurs d’emploi tant dans la gestion de leur parcours professionnel que dans le développement de leur méta-compétence d’employabilité prend une dimension particulière. Face à cette nouvelle réalité, les jeunes diplômés qui sortent de nos écoles et universités peuvent se sentir perdus voir démunis. HEC Liège-Ecole de gestion de l’université de Liège a pleinement pris conscience de ces enjeux pour ses futurs diplômés et ses Alumni. L’École a ainsi inscrit dans sa stratégie  l’accompagnement de leur développement professionnel, de la gestion de leur carrière et du développement de leur employabilité. Cela se traduit par des actions multiples et variées portant sur les méthodes et outils à mobiliser pour bien se connaître, mettre en avant ses forces et souhaits, s’informer sur les exigences et opportunités du marché de l’emploi.  C’est à cette condition que les diplômés seront à même de devenir et rester des professionnels ancrés dans la réalité du marché du travail tout en se respectant eux-mêmes.   Pour les y aider, l’Ecole met tout d’abord à leur disposition :
    • Un service « Gestion de carrières » où ils peuvent notamment bénéficier d’un coaching individuel.
    • Un Career center innovant et regorgeant d’informations et d’opportunités pour rationaliser leurs efforts de recherche d’emploi grâce à l’utilisation d’une seule et unique plateforme institutionnalisée. Ils évitent ainsi de se disperser et d’être noyés dans une masse d’informations.
    Ensuite, tout au long de leur parcours à HEC Liège, les étudiants ont plusieurs opportunités pour définir leur projet professionnel et entamer la réflexion sur leur carrière future. Loin d’être intuitive, cette réflexion doit reposer sur une méthode structurée et efficace qu’ils peuvent mobiliser de manière autonome, à court terme, ou lors de leurs futures transitions professionnelles. Ils assurent ainsi leur employabilité et le développement de leur compétence de gestion de carrière. L’on peut notamment citer : les ateliers de développement des « soft skills » intégrés dans leur cursus dès la deuxième année de bachelier jusqu’en fin de Master et validés par des crédits les journées de préparation à l’embauche avec des recruteurs professionnels, les job days et forums d’entreprises, les Soirées « métiers » avec des Alumni, le programme de Mentoring au féminin qui vise à mettre en relation des étudiantes de dernière année et de jeunes diplômées avec des professionnels de leur domaine de prédilection en vue de booster leur évolution professionnelle.   Enfin, dans le cadre du projet Formation Continue et Carrière durable, mené avec le soutien du Fonds social européen, une démarche d’accompagnement en groupe a été développée spécifiquement pour les nouveaux diplômés. Elle a pour objectif qu’ils deviennent les acteurs de leur carrière dès la sortie de leurs études. Au travers d’outils concrets et pratiques, ils sont amenés à répondre à 3 questions clés pour bien démarrer leur parcours professionnel : qu’est-ce que je veux faire, qu’est-ce que je sais faire, comment me démarquer des autres candidats. Cette démarche est également déclinée en plusieurs formules d’accompagnement proposées aux diplômés de HEC Liège et adaptées aux spécificités des différents stades de la carrière.   Des résultats concrets Les actions menées ont des répercussions positives et mesurables au travers d’enquêtes d’insertion socio-professionnelle soumises aux Alumni un an et cinq ans après leur diplomation.  Le taux d’insertion y est excellent avec 95 % d’insertion professionnelle réussie dans les 6 mois après l’obtention du diplôme dont la moitié a eu le choix parmi plusieurs propositions d’emploi fermes.  Nous constatons que les trajectoires professionnelles sont très variées en réponse à la grande diversité des profils des Alumni de l’Ecole.  En effet, les emplois sont occupés dans des domaines tels que la finance, les banques et assurances, le conseil, l’audit, le marketing et la publicité,  le commercial, l’action sociale, l’informatique, la logistique, la production ou encore l’enseignement pour ne citer que les plus représentés.  Dans l’enquête à 5 ans, nous relevons que seuls 25 % des Alumni occupent encore leur première fonction tandis que 40 % d’entre eux en sont à leur deuxième emploi et 21 % à leur troisième défi professionnel.  Ceci démontre bien les ruptures du parcours qui interviennent très tôt après la sortie des études. Néanmoins, le taux d’insertion reste malgré tout proche des 100 % et les Alumni affirment, de plus, que leur carrière a évolué que ce soit en termes de rémunération, d’intérêt du travail, d’environnement de travail, de perspectives d’évolution ou encore d’adéquation aux compétences. Ces résultats montrent clairement l’impact positif des projets et initiatives mis en place. Ils encouragent tous les acteurs de l’École à poursuivre dans cette voie et intensifier encore les actions permettant aux étudiants de se confronter à la réalité du marché du travail et du tissu économique local, national et international, d’une part, mais également, d’autre part, à mettre en place des actions visant à soutenir ses Aumni dans leur développement professionnel et la gestion de leur carrière. L’étape suivante consisterait à accroitre la visibilité aussi de ce positionnement de HEC Liège que des répercussions directes et positives en termes d’employabilité de ses diplômés.       [1] https://www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782804174668-competences-durables-et-transferables [2] Gauthier & Pollet (2013) définissent l’employabilité comme « la construction et le développement d’un ensemble de capital ressources (compétences prouvées, motivations, projet professionnel, réseau social), mobilisables par un individu pour apporter une ou des contributions dans un rôle social et/ou professionnel, en situation de travail mais aussi pour d’autres activités, pour répondre à des besoins identifiés pour améliorer toute situation sociétale et tout au long de la vie ».  

    Sabine Hauser, responsable du service Career Development David Randaxhe, chargé de recherche au sein de l’Unité de Recherche en Gestion des Compétences HEC Liège

        A propos de Sabine Hauser Sabine Hauser est Responsable du service Career Development et enseignante en Management humain et Préparation à l’embauche à HEC Liège.  Elle intervient également dans différents projets et programmes liés au développement personnel et professionnel des individus.  Formatrice-consultante et Coach carrières indépendante, elle accompagne les personnes dans la libération de leur potentiel.   A propos de David Randaxhe David Randaxhe est Chargé de recherche au sein de l’Unité de Recherche en Gestion des Compétences, centre de recherche de HEC Liège. Il coordonne actuellement sur le projet Formation Continue et Carrière Durable, mené avec le soutien du Fonds social européen. Ce projet vise à accompagner les diplômés de l’enseignement supérieur dans la gestion de leur carrière et l’organisation de la fluidité de leur parcours professionnel au travers d’une démarche de réflexion en groupe.   A propos d'HEC® Liège – Ecole de gestion de l’Université de Liège HEC® Liège – Ecole de gestion de l’Université de Liège (www.hec.uliege.be) fait partie du 1% des meilleures business schools accréditées EQUIS de par le monde. Elle est membre de la Conférence des Grandes Ecoles. Elle a en outre obtenu la reconnaissance du CFA Institute (Chartered Financial Analyst) pour son Master en Gestion à finalité Banking & Asset Management, référence internationale de très haut niveau dans le monde de la finance. La vision internationale de HEC® Liège se traduit par de multiples activités de recherche en management et en économie, de nombreux partenariats avec des universités à travers le monde entier et une internationalisation croissante de ses programmes et de son corps professoral. Forte d’un réseau Alumni de plus de 14 000 diplômés, elle développe de nombreuses collaborations avec les entreprises. Elle est très active dans le domaine de l’Executive Education avec une large offre de formations sur mesure pour les entreprises, de formations complémentaires et un Executive MBA.]]>
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    Compétences et employabilité, dans un monde en mutation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/competences-employabilite-monde-mutation/ Thu, 28 Jun 2018 09:51:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55875541 L’employabilité, c’est la garantie d’être attractif sur le marché de l’emploi, et de le rester tout au long de sa vie professionnelle. Cela implique d’actualiser en permanence ses connaissances et compétences, pour s’adapter aux évolutions du monde du travail. Bien évidemment, pour les grandes écoles, l’engagement essentiel pour l’employabilité des étudiants se traduit par l’exigence d’une formation de qualité, en grande proximité avec le monde professionnel et ouverte sur l’international. Néanmoins, cela ne suffira sans doute pas pour préparer nos étudiants aux incertitudes à venir. La rapidité des évolutions technologiques est un véritable tsunami et la transformation numérique impacte l’essentiel de nos enseignements. De nouveaux métiers émergent, d’autres sont encore en gestation.
    « 65% à 70% des enfants actuellement en maternelle ne « connaissent » pas les métiers qu’ils exerceront à 20 ans », rappelle Estelle Sauvat, Haut-Commissaire à la Transformation des Compétences, lors de l’université annuelle de l’ANDRH, le 13 juin 2018.
    Pour préparer nos étudiants à ce formidable bouleversement des compétences, d’autres catégories d’actions peuvent être développées en complément de la formation et des stages.   D’une part, il faut aider les étudiants à anticiper les risques d’obsolescence de leurs compétences techniques. Dès l’acquisition d’une compétence technique, les étudiants doivent mesurer l’importance de la mettre à jour en continu. Une compétence technique n’est pas un viatique pour toute une vie professionnelle. Il faut l’actualiser en permanence, considérer le changement comme étant la norme et pratiquer une veille systématique. Demain, dans le cadre de la formation continue, les employeurs aideront dans ce sens nos jeunes diplômés… ou pas ! Il est donc plus prudent que ces derniers puissent s’approprier personnellement, cette démarche du long-life Learning, dès leur formation en école.   Comprendre le « maillage » entre fondamental et appliqué permet de s’adapter plus facilement aux évolutions des techniques. Dans les écoles d’ingénieurs comme de management, les sciences plus fondamentales nourrissent les sciences plus appliquées et les techniques. Les mathématiques irriguent l’informatique, la psychologie et la sociologie inspirent le marketing et le management. Quelle que soit la pondération entre ces dimensions, qui peut varier selon les écoles, il est utile que les étudiants fassent le lien. Percevoir comment les modèles théoriques structurent les pratiques est un atout pour se projeter plus loin, dans les périodes de transformation.   Une familiarisation aux méthodologies de la Recherche peut être utilisée, par les étudiants, comme un levier d’innovation. En effet,savoir dresser l’état de l’art sur un sujet, traiter des problématiques complexes, savoir quelles données chercher pour répondre à une question et comment les interpréter, proposer des solutions innovantes… : voilà quelques-unes des compétences développées dans un travail de Recherche. Elles permettent d’aborder sans crainte, et de façon rigoureuse, nombre de sujets nouveaux. Sans transformer les étudiants en chercheurs, il est néanmoins possible de les initier à cette démarche. La pratique du raisonnement scientifique reste une base pérenne, dans un monde en mutation.   D’autre part, il faut accompagner le développement des soft skills des étudiants Les compétences comportementales sont une des conditions de l’employabilité. Qu’elles soient sociales, cognitives, émotionnelles, elles ne connaissent pas l’obsolescence ; au contraire, le temps qui passe permet de les développer dans des contextes différents. Transversales, elles peuvent se déployer dans des contextes professionnels variés et accompagnent ainsi la mobilité. Elles jouent un rôle favorable dans les évolutions de carrière.   Certaines compétences comportementales sont nécessaires dans un environnement qui change très vite. Ces soft skills représentent des conditions impératives de l’employabilité des ingénieurs et managers, quelque soient les métiers ou les secteurs. L’acceptation du changement, la capacité à la remise en cause, l’envie d’apprendre, la curiosité, la flexibilité… autant de qualités et aptitudes permettant d’affronter les incertitudes en cours et à venir. Les écoles peuvent en valoriser l’importance dans la culture interne, les orientations pédagogiques, et les modalités d’évaluations, par exemple.   Au-delà de ce socle commun de compétences, chaque étudiant doit être encouragé à réaliser son potentiel personnel. C’est un des enjeux de de son employabilité. Cela implique qu’il puisse identifier et renforcer ses soft skills naturels, ses forces de caractère et ses talents. Cela suppose aussi la possibilité d’acquérir des compétences comportementales nouvelles, qui seraient souhaitables par rapport à son projet professionnel. Les opportunités pour le faire sont variées : formations soft skills dédiées, projets, suivi de stage, activités associatives, accompagnement pédagogique, etc.   Il convient enfin de préparer les étudiants à devenir « acteurs » de leur propre employabilité En période de grands changements, il est important pour les jeunes diplômés de décider par eux-mêmes la direction qu’ils veulent donner à leur vie professionnelle. Se reposer régulièrement la question de son projet et de ses motivations, rester ouvert aux opportunités inattendues, valoriser ses évolutions, savoir se mettre à la place des recruteurs, cultiver son réseau professionnel, … voici quelques-unes des pistes utiles pour rester le pilote. L’accompagnement « orientation-emploi » mené par les écoles y prépare les étudiants.   L’employabilité des jeunes diplômés est un enjeu qui englobe beaucoup de facettes. La réponse des écoles doit donc être également systémique.    

    Laure BERTRAND Enseignant-chercheur Docteur en Sciences de Gestion (Ressources Humaines) Directrice des Soft Skills et Services Pédagogiques Transverses du Pôle Léonard de Vinci (EMLV, ESILV, IIM)

      A propos de Laure Bertrand Laure Bertrand a une double expérience des écoles d'ingénieurs et de management. Avant d’intégrer le Pôle Léonard de Vinci, elle a passé 12 ans à TBS, et 7 ans à l'Ecole d'Ingénieurs de Purpan. Elle s’est toujours intéressée à l’employabilité des futurs diplômés sous la double casquette : Relations avec les Entreprises, d'une part, et Accompagnement Orientation-Emploi des étudiants, d'autre part.   A propos de l’EMLV L’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l’école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l’innovation et l’entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L’école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d’un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu’à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l’ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l’IIM). La formation permet aux étudiants d’appréhender rapidement les exigences et codes de l’entreprise en France et à l'international. 1300 élèves - 4800 anciens élèves. Labellisée EESPIG, l’EMLV est membre d’AACSB, de l’EFMD, d’AMBA , de la CGE, de Campus France, de l’UGEI, de l’IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr   A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/BigData & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, Nouvelles Energies et de la transversalité avec 20% de son cursus en commun avec une école de management (EMLV) et une école du digital (IIM) dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 2200 élèves. Labellisée EESPIG, l’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France, de Talents du Numérique et de LearningLab Network. www.esilv.fr   ]]>
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    L’approche par les compétences pour anticiper les nouveaux métiers : le cas de la santé publique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapproche-par-les-competences-pour-anticiper-les-nouveaux-metiers-le-cas-de-la-sante-publique/ Thu, 28 Jun 2018 09:51:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55894113 L’employabilité des jeunes diplômés s’impose mondialement comme un critère majeur dans le choix de son école. Traditionnellement liée à la puissance du réseau d’Alumni, elle était essentiellement évaluée sur la base des enquêtes réalisées par les établissements auprès de leurs jeunes diplômés. Elle fait désormais l’objet d’un classement spécifique, notamment à l’initiative du magazine Times Higher Education qui publie depuis 2011 le “Global University Employability Ranking”. Les établissements d’enseignement supérieur y sont précisément classés eu égard à leurs capacités d’insertion des étudiants au sortir de la formation. “L’employabilité” des diplômés s’évalue ici à partir de critères tels que la qualité des relations avec les entreprises ; les expériences professionnelles au cours des études ; le développement de soft skills pendant la formation ; la durée de la recherche d’un premier emploi ; et enfin les perspectives d’évolution salariale. Le médiéviste britannique Richard W. Souhtern avait montré que déjà dans ses premières structurations européennes du 13e siècle, l’université avait vocation à former en vue d’une prise de responsabilité que l’on appellerait aujourd’hui  « professionnelle », que ce soit dans un cadre civiles, militaire ou religieux. Si cette mission demeure au travers des siècles, sa réalisation a évolué avec le temps. Tous les établissements d’enseignement supérieur ont professionnalisé l’accompagnement et l’orientation, introduit des mécanismes pour une exposition précoce au monde professionnel, développé l’enseignement du savoir-être. Ces dispositifs ne suffisent plus à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Selon les statistiques nationales fournies par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) l’entrée sur le marché du travail est plus facile qu’il y a dix ans, avec des emplois plus stables, des premiers salaires à la hausse et des durées de recherche en baisse. Pourtant, les mondes professionnels semblent parfois démunis face à l’apparition constante et rapide de nouveaux métiers pour lesquels ils manquent de candidats qualifiés. Dans un contexte de transformation rapide de tout, il est demandé aux établissements d’anticiper les évolutions des métiers et de préparer leurs jeunes diplômés à un parcours professionnel évolutif, fortement réactif aux contraintes externes et caractérisé par des besoins de coopération inter-métiers et inter-cultures. Soumis à des transitions majeures et concomitantes (épidémiologique, démographique, technologique, crise des systèmes de santé, crise de confiance) le champ de la santé publique est à ce titre un laboratoire de la transformation rapide des besoins en compétences ainsi que des modes d’exercice professionnel. Comment dès lors l’EHESP assure-t-elle l’employabilité de ses jeunes diplômés ? Le système de santé et son environnement sont confrontés à une profonde réorganisation et à une redistribution des compétences entre des acteurs qui auparavant interagissaient peu. Aussi, la répartition des rôles entre acteurs publiques et privés, entre hôpital et médecine de proximité, entre patients et praticiens, entre chercheurs et personnels, est fortement remise en jeu. Le marché du travail a besoin de professionnels capables d’impulser l’innovation, qu’elle soit technologique ou organisationnelle, de réinventer les modèles économiques, de transférer les connaissances pour modifier les pratiques, de fournir des preuves, de manier les évaluations et les études d’impact, de savoir intégrer la sécurité et la sureté dans les démarches qualité, de comprendre les enjeux liés à l’utilisation des données massives en santé. C’est ainsi que l’EHESP a mis en œuvre dans ses masters l’approche par les compétences et les métiers, en s’appuyant essentiellement sa proximité historique avec les milieux professionnels. Née en 1945 d’abord comme un service de l’institut national d'hygiène à Paris, puis comme grand établissement de service public autonome à Rennes (ENSP), elle est devenue un établissement de l’enseignement supérieur en 2008, tout en gardant sa mission d’origine qui est la formation des cadres du ministère des affaires sociales et des établissements hospitaliers. Elle accueille aujourd’hui des centaines d’étudiants dans ses formations diplômantes (Masters et Mastères) qu’elle conçoit avec une forte mobilisation des milieux professionnels de la santé publique (acteurs des politiques de la jeunesse, du handicap etc.). L’approche par les compétences est l’un des dispositifs les plus efficaces pour associer les milieux professionnels à la formation. Le master 2 « Enfance, jeunesse : politiques et accompagnement» en est une illustration. Nombreux sont les acteurs régionaux et nationaux intervenant dans le domaine de la jeunesse : le Direction régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale de Bretagne (DRJSCS), l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), le Comité régional des associations de jeunesse, les missions locales, les Ligues départementales de l’enseignement, la Sauvegarde de l’enfant à l’adulte, plusieurs collectivités locales bretonnes (conseil régional, conseils départementaux, municipalités et agglomérations), la Fondation Yao (fondation ayant pour objet de soutenir les projets de création d’entreprise par les jeunes). L’EHESP s’est engagée, notamment par la création de Chaires de recherche dédiées, dans des partenariats avec la plupart de ces acteurs qui facilitent la préparation à l’employabilité des jeunes diplômés. Ces acteurs deviennent en effet des pourvoyeurs de stages, ainsi que des viviers d’enseignants-praticiens. Ils renforcent la visibilité de la formation en termes d’attractivité et de débouchés professionnels. C’est lors de la rédaction concertée d’un référentiel de compétences que leur contribution est sans doute le plus visible, pour identifier ensemble les compétences nécessaires à introduire dans la formation afin de répondre aux besoins du marché de l’emploi. Ce travail constant permet aux équipes pédagogiques d’expliciter les compétences acquises par les étudiants au cours de la formation, de les traduire en termes d’objectifs pédagogiques et de les rendre visibles auprès des employeurs. L’approche par les compétences a conduit à intégrer dans les cursus des travaux collectifs d’envergure permettent une préparation à la prise de poste pendant la formation. Inspirées des « capstone projects » de l’univers nord-américain, des commandes de travaux et des situations réelles sont proposées par les professionnels. Pour la réalisation de tels projets, les étudiants sont co-encadrés par un enseignant de l’EHESP ainsi que par les professionnels à l’origine de la commande. Le projet fait l’objet d’un rapport écrit et d’une présentation orale collective qui permettent aux étudiants de développer des compétences de synthèse et d’analyse, dans une démarche réflexive sur la situation étudiée et leur propre posture. Lors du stage long obligatoire (21 semaines) un système d’accompagnement individualisé renforcé (dont le suivi est assuré conjointement par les enseignants et les tuteurs professionnels) permet de faciliter l’entrée en stage, un bon déroulement des missions et la qualité des productions finales. En choisissant une approche par les compétences, l’EHESP encourage de fait la mixité des publics en formation, dont certains sont en formation initiale et d’autres en formation continue, ce qui se relève être un atout majeur dans l’acquisition des compétences professionnelles. Les savoirs issus de l’expérience de terrain sont ainsi transmis dans le cadre de la formation, en même temps que les savoirs académiques diversifiés et pluridisciplinaires, immédiatement appliqués à des mises en situation réelles. Impliqués en amont et pendant la formation, ce sont donc les mondes professionnels qui contribuent à la grande employabilité des jeunes diplômés de l’EHESP, très en phase avec les évolutions des métiers de demain.  

    Alessia Lefébure directrice des études EHESP

    A propos d'Alessia Lefébure Directrice Adjointe en charge des Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) Diplômée de Sciences Po et titulaire d’un doctorat en Sociologie des organisations, Alessia Lefébure a rejoint l’EHESP en 2017. Sa carrière internationale dans l’enseignement supérieur et la recherche l’a amenée à prendre de responsabilités en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Elle a vécu six ans à New York où elle a dirigé l’Alliance, un laboratoire d’innovation en recherche et formation, entre l'Université Columbia, l'Ecole Polytechnique, Sciences Po et l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle avait auparavant fondé et animé à Sciences Po, de 2006 à 2011, le Centre Asie-Pacifique-Afrique-Moyen-Orient, pivot de la stratégie institutionnelle de partenariat académique de l’établissement dans ces régions. Entre 2001 et 2006, elle a été en poste à Beijing, à l'Université Tsinghua, où elle a ouvert et dirigé l’antenne de Sciences Po en Chine (la première à l’étranger). Trilingue italien, anglais, français, elle parle également le mandarin. Ses recherches et ses enseignements actuels portent sur les politiques d'enseignement supérieur comparées, notamment en Chine, en Asie et aux Etats-Unis. Elle a enseigné à l’Université Tsinghua, à l'Université Columbia (SIPA-School of International and Public Affairs) et à Sciences Po. Elle est l'un des co-auteurs de China Innovation Inc., paru aux Presses de Sciences Po (2012), ainsi que d’un ouvrage sur l’enseignement supérieur en Asie paru aux presses de l’Institute for International Education (IIE) à New York , Asia : the Next Higher Education Superpower ? (2015). La qualité de son action en faveur de la coopération académique internationale a été récompensée par le Marshall Mémorial Fellowship (MMF) du GMF en 2010 et par le prix d’excellence de la French-American Foundation en 2014. Fortement mobilisée sur les questions d’education, d’environnement et de droits civiques en lien avec l’action sociale, Alessia Lefébure est engagé dans les conseils scientifiques et comités d’experts d’un grand nombre d’organisations, notamment Bibliothèques sans frontières, Africa Mediterraneo, Institut de l’engagement, Data Pop Alliance, Sustainable Development Solutions Network (SDSN).

    A propos de l'EHESP

    L’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) est un établissement public qui exerce une double mission de formation et de recherche en santé publique et action sociale. L’EHESP est l’école de référence pour les cadres du système de santé publique.]]>
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    Parution du guide « Objectifs du développement durable, quelles contributions des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche en France » et discours d'Anne-Lucie Wack https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parution-guide-objectifs-developpement-durable-contributions-metiers-de-lenseignement-superieur-de-recherche-france/ Thu, 28 Jun 2018 12:44:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=55912929 Il décline de façon approfondie, après une enquête menée auprès des réseaux de professionnels de l’ESR, les Objectifs du Développement Durable (ODD) selon chaque type de mission. 14 familles de métiers ou de fonctions ont été étudiées, dont l’enseignement, la recherche, la direction, le pilotage, les achats, les ressources humaines, le patrimoine, la restauration, la vie étudiante, la communication, le numérique, l’hygiène et sécurité, les relations internationales, la formation, l’orientation et insertion et la recherche et innovation pour comprendre leurs enjeux sociétaux et les défis qu’ils ont à relever afin de contribuer aux différents enjeux de l’Agenda 2030. Pour faire face aux enjeux environnementaux et sociaux, c’est un changement profond de société qu’il s’agit de mettre en œuvre, et qui se traduit dans nos manières de rendre compte, de communiquer, d’aider à l’orientation, de soutenir la vie étudiante, la formation et la recherche, de gérer les risques et de protéger les usagers, d’entretenir des relations internationales, etc. Derrière tous ces aspects se cachent autant de métiers différents de l’ESR, tous concernés dans leur cœur d’activité par le DD&RS.
    « Je tiens à souligner qu’il s’agit d’un véritable mouvement de fond (le développement durable et la responsabilité sociétale) dans lesquels sont engagés nos établissements, tant les universités représentées par la CPU que les 220 grandes écoles de la CGE, représentant une très grande diversité d’écoles d’ingénieurs, management, sciences po, architecture création, art, design, santé, communication… » Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE Lire le discours complet d'Anne-Lucie Wack lors du colloque "les métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche, contributeurs des Objectifs de développement durable"
      [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2018/06/Guide_ODD_Contributions_ESR_BL-evolution_2018-v2.pdf" width="1500" height="1250" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]]]>
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    Prix de l’Entrepreneur Social 2018 par le Boston Consulting Group https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-de-lentrepreneur-social-2018-par-le-boston-consulting-group/ Tue, 03 Jul 2018 13:53:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=56005937 Prix de l’Entrepreneur Social (12ème édition) organise par le Boston Consulting Group, récompense chaque année, l’entrepreneur social le plus prometteur de France et ce à travers trois critères : impact social, viabilité économique, innovation. Convaincu que les méthodes de gestion des entreprises classiques sont transposables aux entreprises sociales, l'entrepreneur social 2018 se verra offrir une mission de conseil en stratégie du Boston Consulting Group. Par la visibilité qui lui est associée, grâce à ses partenaires médiatiques (HEC, AVISE, Le Parisien, Le Mouves, Ashoka et INCO), ce prix est une réelle opportunité pour les entrepreneurs sociaux de se faire connaitre et représente une chance unique pour se développer. Les finalistes auront la chance de pitcher leur projet devant un jury exceptionnel composé d’experts de l’ESS et de CEOs. Les candidatures seront ouvertes du 18 juin 2018 au 28 septembre 2018. Votre organisation est prête à changer d’échelle ? Inscrivez-vous !   Les étapes clés
    • Analyse des candidatures reçues selon plusieurs critères : innovation sociale, viabilité économique et impact social en France. Le jury s’intéressera particulièrement aux projets qui ont vocation à changer d’échelle et à être dupliqués.
    • Choix des finalistes via des entretiens et des visites de terrain des structures candidates par une équipe de consultants du BCG.
    • Désignation de l’Entrepreneur social de l’Année parmi 4 finalistes qui défendent leur projet devant le Jury.
    • Organisation d’une cérémonie officielle de remise du Prix en janvier 2019.
      Pour les jeunes projets à impact social, le Boston Consulting Group a également lancé depuis 2015 le Prix ESSpoir. Cette année encore, des jeunes projets d’entrepreneuriat alliant, impact social, viabilité économique et innovation qui sont à la recherche d’un accompagnement pour se développer sont recherché. Au-delà de la visibilité apportée par le prix, le lauréat remporte un accompagnement spécifique par leur nouveau partenaire INCO, accélérateur de startups sociales et écologiques.    ]]>
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    Baromètre égalité femmes-hommes 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-egalite-femmes-hommes-2018/ Fri, 13 Jul 2018 12:52:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=56117356 Consulter le baromètre égalité femmes/hommes Consulter l'infographie ci-dessous [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2018/07/2018-infographie-barometre-FH-vdef.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]]]> 56117356 0 0 0 L’EHESP et la National University of Singapore signent un accord de coopération universitaire et scientifique en santé publique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lehesp-national-university-of-singapore-signent-accord-de-cooperation-universitaire-scientifique-sante-publique/ Fri, 20 Jul 2018 08:29:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=56322673
  • la couverture santé universelle
  • les maladies chroniques en particulier le diabète
  • les données massives en santé
  • les services de santé
  • la santé environnementale
  • La signature de cet accord engage les deux établissements à favoriser l’échange de leurs données scientifiques et universitaires propriétaires dans le domaine de la santé publique, la co-construction de programmes de coopération liés à la recherche et la formation, l’organisation de séminaires et conférences, la valorisation et le financement de projets communs ainsi que la mise en place de programmes d’échanges étudiants. Un ensemble de projets et d’actions qui entend ainsi renforcer leur expertise en santé publique et leur rayonnement à l’international.]]>
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    Le numérique, un accélérateur de la progression des femmes dans la fonction publique ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/numerique-accelerateur-de-progression-femmes-fonction-publique/ Wed, 29 Aug 2018 13:25:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57049894 Le rapport sur le dispositif des quotas de nominations par genre dans la fonction publique publié en 2017 fait un constat en demi-teinte. La France affiche certes une progression de la part des femmes nouvellement nommées sur les postes d’encadrement supérieur d’un point par an depuis l’instauration de ce dispositif en 2012, atteignant ainsi 35 % de femmes nommées pour la première fois sur des emplois de direction en 2016. Ces progrès ne suffiront toutefois pas à lever le plafond de verre qui écarte encore de nombreux talents féminins du sommet des organigrammes. Le récent ouvrage Le plafond de verre et l’État[1], qui est le fruit d’une enquête approfondie dans quatre ministères, avance plusieurs pistes d’explication, parmi lesquelles figurent « la culture du présentéisme, les horaires extensifs et rigides (…) et l’opacité des critères de promotion. » Eu égard à la flexibilité des horaires de travail qu’il permet, le numérique aurait pu être un puissant levier pour changer les habitudes de travail des cadres, qui sont également nuisibles à leur productivité. Dans Choisissez tout, l’ancienne directrice de l’École nationale d’administration (ENA), Nathalie Loiseau, témoigne ainsi de ce temps perdu dans l’administration parce qu’il n’est pas compté :
    « celui des réunions qui commencent en retard, qui durent deux heures, dont le sujet n’est pas clairement posé à l’avance, […], dont il ne ressort rien d’autre que la date de la prochaine réunion… »
    Une telle culture du présentéisme est particulièrement prégnante dans le secteur public où est portée aux nues la figure masculine du « grand commis de l’État » qui n’arrête jamais de travailler. Si de nombreux ministères se sont dotés d’outils digitaux pour favoriser le travail nomade des cadres, ils ne semblent toutefois pas avoir défini une nouvelle stratégie d’organisation du travail des cadres, reconnaissant le droit à une plus grande flexibilité des horaires de bureau. Le ressenti est au contraire celui d’une amplification des horaires extensifs et rigides, le numérique véhiculant le mythe de l’immédiateté et d’une disponibilité permanente. Le télétravail peut même se transformer en « plancher collant » pour les femmes. Dans un article paru le 12 juin 2018 paru dans la revue Havard Business Review intitulé « La culture de la flexibilité au travail n’aide pas les employés si elle les discrimine dans leur carrière », des chercheurs américains font ainsi ressortir une discrimination envers les femmes qui ont opté pour du télétravail aux États-Unis : parce que le télétravail est insuffisamment reconnu et valorisé, les femmes sont souvent écartées des promotions et moins bien payées que la moyenne des autres cadres, au motif qu’elles sont moins impliquées dans leur travail. Conscient de ce blocage culturel, le gouvernement britannique a décidé, en 2014, de généraliser le droit à la flexibilité et au télétravail pour la majorité des emplois publics, y compris sur les postes de direction, sauf circonstances exceptionnelles et postes avec des nécessités de service dont le champ est bien circonscrit grâce à une liste préétablie. Une telle mesure devrait favoriser l’évolution du regard sur le télétravail qui ne devient plus un facteur discriminant pour les femmes, grâce à la valorisation d’un autre modèle de cadre dirigeant plus neutre, avec une vie professionnelle qui laisse davantage de place à la satisfaction des besoins de la vie privée. Pour prévenir les syndromes d’épuisement, la meilleure considération du travail nomade des cadres doit s’accompagner d’une politique qui définit les limites d’une connexion aux outils de travail en dehors des situations d’urgence. Dans cette perspective, certaines entreprises allemandes ont ainsi mis en place un système qui bloque les serveurs en dehors de plages horaires de travail et des jours ouvrés pour limiter le flux de mails. C’est à cette double condition – définition d’une stratégie RH et des limites de son usage -  que le numérique sera porteur d’un progrès favorable à l’accès des femmes aux postes de direction dans le secteur public, comme dans le secteur privé. [1] Le plafond de verre et l’État, la construction des inégalités de genre dans la fonction publique, ouvrage collectif publié en 2017, chez Armand Colin.  

    Nathalie Green Administratrice civile Promotion ENA Jean ZAY (2013)

      A propos de Nathalie Green Diplômée d’un Master Affaires publiques à Sciences po Paris et formée par l’École nationale d’administration (ENA), Nathalie Green est aujourd’hui rapporteure à la Cour des comptes, à la cinquième chambre en charge de l’évaluation des politiques sociales et des politiques du logement. À sa sortie de l’ENA, Nathalie Green a servi pendant quatre ans à la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) au ministère de l’économie et des finances. Adjointe au chef du bureau du statut général et du dialogue social pendant deux ans, elle a ensuite été nommée chef du bureau de l’encadrement supérieur et des politiques d’encadrement. Elle a rédigé le rapport 2017 sur le bilan du dispositif des quotas de femmes sur les emplois supérieurs de l’État et a organisé un colloque en 2017 sur l’accès des femmes aux responsabilités supérieures de l’État en France.]]>
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    Algorithmes et femmes dans le numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/algorithmes-femmes-numerique/ Wed, 29 Aug 2018 13:26:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57049896 comprendre si l’algorithme reproduit des stéréotypes et des normes sociales observés off-line. Les chercheurs sont partis du constat que la présence des femmes dans l'enseignement supérieur a augmenté au fil des années dans les pays de l'OCDE, alors que le nombre de filles inscrites dans les filières dites mathématiques ou STIM - (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) - est toujours très nettement inférieur au nombre d'hommes selon les chiffres de l’OCDE.   Une sous-représentation féminine dans les filières scientifiques qui ne trouve pas de justification à travers la réussite au baccalauréat. Selon le rapport du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche publié en mars 2018, les filles majoritaires dans les filières littéraires et en sciences humaines, restent sous-représentées dans les filières scientifiques et techniques. Elles représentaient 46,5% des effectifs de terminales en filières scientifiques en 2016. Après le bac, les filles représentent seulement 27% des effectifs en formations d’ingénieurs et ce chiffre baisse encore dans les formations spécialisées en informatique. Une orientation paradoxale quand on regarde les résultats au baccalauréat. Parmi les filles, 93% d’entre elles qui se sont présentées au baccalauréat général scientifique l’ont obtenu contre 90% pour les garçons.  

    part des femmes dans l'enseignement supérieur selon la formation ou le type d'institution en 2016 (en%)

     

    part des filles en terminale générale selon la série et l'enseignement de spécialité à la rentrée 2016 (en %)

      Est-ce que les réseaux sociaux peuvent réduire ou accélérer ces différences ? C’est à cette question que Grazia Cecere (Institut Mines-Télécom, Business School), Clara Jean (Epitech), Fabrice Le Guel (Université Paris Sud, RITM) et Matthieu Manant (Université Paris Sud, RITM), chercheurs en économie se sont penchés à travers leur étude financée par l’association Pascaline.  Menant une expérience de terrain en 2017 lors de la période de saisie des choix post-bac sur l’ancienne plateforme APB -maintenant Parcoursup-, les chercheurs ont voulu étudier le comportement d’un algorithme de réseau social chargé de gérer l’affichage des publicités afin d’inciter les plus jeunes à intégrer une école d’ingénieur. Précisément, les chercheurs ont conduit simultanément 101 campagnes publicitaires au niveau des lycées - une pour chaque lycée ciblé - sur une période de deux semaines. Cet échantillon de lycées a été divisé aléatoirement en deux groupes au profil identique. Un premier groupe a alors pu visionner un contenu publicitaire dit ‘neutre’ alors que l’autre groupe a été soumis à un contenu ‘orienté fille’. Bien entendu, aucune instruction préalable quant au ciblage fille/garçon n’a été donnée à l’algorithme. Les chercheurs testent alors l'hypothèse selon laquelle l'algorithme prendrait en compte le « contenu orienté fille » en affichant davantage ce dernier à la population de filles relativement à la population des garçons.   Résultat de l’étude : Alors que les filles entre 18 et 19 ans cliquent davantage sur la publicité, ces dernières ont reçu significativement moins d’impressions (21 impressions de moins en moyenne par rapport aux garçons du même âge). Un résultat surprenant lorsque l’on constate qu’il n’existe pas de différence de prix dans la distribution de la publicité entre filles et garçons. D’autre part, la mise en place de la publicité ‘orientée fille’ s’est conclue par un moindre affichage de la publicité pour l’ensemble des individus, ne suggérant pas une diffusion plus importante auprès des filles comme attendu. Globalement, ces résultats révèlent une apparente reproduction en ligne des stéréotypes conduisant à une inégalité en termes d’accès à l’information basée sur le genre. Autre résultat important, il ne serait pas possible de contrebalancer ce biais en orientant le contenu de la publicité vers une population plus féminine.   Consultez l’article de recherche complet sur : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3176168,

    Grazia Cecere Clara Jean Fabrice Le Guel Matthieu Manant

    [/vc_column_text][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/4"][vc_column_text]A propos de Grazia Cecere Grazia Cecere est professeur d'économie à l’Institut Mines Telecom, Business School. Ses principaux intérêts de recherche sont liés à l'économie numérique et plus particulièrement à l'économie de la vie privée et à l'économie de l'innovation.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/4"][vc_column_text]A propos de Clara Jean Clara Jean est doctorante de première année en Sciences Économiques à l’Université Paris Sud - Paris Saclay, au laboratoire du RITM et également Ingénieur R&D chez Epitech. Ses domaines de recherche concernent la reproduction en ligne des stéréotypes par les algorithmes de machine learning, et plus largement les questions de vie de privée et d’innovations responsables.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/4"][vc_column_text]A propos de Fabrice Le Guel Fabrice Le Guel est Maître de Conférences (HDR) en Économie à l'Université Paris Sud - Paris Saclay, laboratoire RITM. Il dirige le Master IREN pour l’Université Paris Sud, il est membre du comité des programmes de l’Institut DATAIA (Paris Saclay) et participe à l’initiative TransAlgo. Ses domaines de recherche concernent l’économie numérique, l’économie de la vie privée, l’économie de l’innovation et l’économie des réseaux.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/4"][vc_column_text]A propos de Matthieu Manant Matthieu Manant est Maître de Conférences en Économie à l'Université Paris-Sud au laboratoire RITM. Ses recherches s'inscrivent dans le champ de l'économie industrielle et s'intéressent aux nouvelles formes de régulation. Il aborde notamment les questions de coopération inter-entreprises en Économie de l'Innovation, et plus largement, les stratégies collaboratives. Il est également intéressé par les questions de vie privée et d’exploitation des données personnelles sur les réseaux sociaux et smartphone.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]A propos de l’Institut Mines-Télécom Business School École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec sa jumelle ingénieure Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.   À propos d'Epitech  Epitech est reconnue comme l'une des meilleures écoles pour transformer une passion pour l'informatique en une expertise qui débouche sur des emplois à fort potentiel (100% des élèves en entreprise à la fin de leurs études). Cette formation recherchée par les entreprises repose sur un modèle novateur qui met l'accent sur trois qualités de plus en plus exigées : l'adaptabilité, l'auto-progression, le sens du projet. L'école est présente dans 13 villes de France et dans 4 villes à l’international.   A propos de laboratoire du RITM, Université Paris-Sud Paris-Saclay Le RITM est le laboratoire de recherche en économie et gestion de l’Université Paris Sud. Il participe à la construction d’un pôle commun d’économie et de gestion au sein de la future Université de Paris-Saclay, avec les départements des autres établissements présents ou devant s’installer sur le plateau Saclay.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    L’informatique, pourquoi pas elles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linformatique-pourquoi-pas-elles/ Wed, 29 Aug 2018 13:26:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57049940 Retour d’expérience d’une école d’ingénieur(e), l’INSA Lyon. À l’INSA Lyon, les filles représentent 41% des admis(es) en 1re année et 35% de l’ensemble de la population étudiante. Des données encourageantes mais à relativiser au regard de l’orientation des élèves dans les 9 départements de spécialité, après 2 ans de formation initiale aux métiers d’ingénieur(e). Alors que le département Biosciences compte 32% d’hommes, les STIC (Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication) rassemblent à peine 22% de femmes (17% seulement en informatique). Pour rééquilibrer la répartition femmes-hommes dans ces domaines, l’enjeu s’avère ainsi d’assurer un cadre dépourvu de stéréotypes de genre et de garantir l’ouverture du champ des possibles. Accompagner le projet professionnel des étudiant(e)s L’Institut Gaston Berger (IGB) de l’INSA Lyon déploie des projets de recherche-action spécifiques aux STIC, ces domaines étant soumis à des représentations sociales fortes, tant pour les femmes que pour les hommes. Associées à des parcours personnels et des enseignements dans le secondaire hétérogènes, ces idées reçues peuvent rapidement détourner certain(e)s étudiant(e)s des formations et des métiers du numérique. À la rentrée 2017, un questionnaire a été diffusé aux 900 élèves entrant en 1re année pour analyser leurs représentations sur l’informatique et leur niveau d’adhésion aux stéréotypes, recenser leurs pratiques et leurs connaissances, et enfin appréhender leurs propres sentiments de compétences. Puis, une expérimentation pédagogique a donné lieu, au 1er semestre, à un nouvel aménagement des cours d’algorithmique et de programmation auprès d’une promotion de 100 élèves : encadrement enseignant doublé, tutorat en informatique, observations en classe. Le bilan s’avère encourageant, les élèves, notamment des jeunes femmes, initialement peu familiers ou familières des sciences informatiques, ont progressivement attesté d’un niveau d’intérêt plus fort pour l’informatique et d’une meilleure aisance en cours, par une connaissance plus fine de ses potentiels et de ses domaines d’application. Susciter des ambitions Dans le cadre des dispositifs nationaux des Cordées de la Réussite et des Parcours d’Excellence, l’INSA Lyon, partenaire de plusieurs collèges et lycées, pilote des projets liés à l’ouverture culturelle et à l’orientation scolaire. Plus spécifiquement, CAP’INFO est un programme dédié à la découverte du numérique grâce à l’organisation d’ateliers d’expérimentation et de rencontre avec des étudiant(e)s et des ingénieur(e)s. Cette année, la WebConférence2018, accueillie à Lyon, était l’occasion de proposer des événements tout public. Grâce à une collaboration avec la MSH LSE, l’Université Lyon 2 et la Fondation LDigital, l’INSA Lyon a contribué à l’organisation de 2 rencontres sur le thème « Genre et informatique ».   L’informatique, pourquoi pas moi ? Les jeunes prennent la parole ! 50 élèves de 4e et 3e ont été invité(e)s à échanger leurs constats, leurs idées et ainsi soumettre des leviers d'action pour :
    • Être mieux informé(e) sur les études d’informatique, à l’école et en famille.
    • Susciter plus d’intérêt pour l’informatique auprès des filles.
    • Développer la pratique de l’informatique, à l’école et en dehors.
      L'informatique, pourquoi pas elles ? Ces échanges ont fait l'objet d'une restitution grand public visant à mettre en avant les perspectives et les bonnes pratiques en matière de mixité et d'égalité femmes-hommes dans le numérique, grâce à la participation d’Isabelle Collet et de Marie Després-Lonnet, chercheuses spécialistes du sujet, et de différents acteurs de terrain. Ces deux événements ont donné lieu à la synthèse suivante : Merci à Léa Rinino, étudiante de l'INSA Lyon, pour ses dessins, réalisés en direct lors du 1er événement, qui nous permettent d'illustrer ces visuels.                          Ce retour d’expérience démontre la richesse du travail pluridisciplinaire et des partenariats locaux pour offrir au plus grand nombre des espaces d’échanges et de réflexion collective sur un enjeu plus que jamais d’actualité.

    Florence Françon Chargée de mission études de genre et promotion de l’égalité femmes-hommes Institut Gaston Berger – INSA Lyon

      A propos de Florence Françon Diplômée d'un Master en études de genre, suite à un parcours en sociologie, statistiques et informatique, Florence Françon est chargée de mettre en œuvre des actions relatives aux problématiques de genre (incitation, accompagnement, sensibilisation) auprès des publics du secondaire (Parcours d'Excellence au collège et Cordées de la Réussite au lycée) et des élèves-ingénieur·e·s de l'INSA. Elle pilote un groupe de travail dédié à l'analyse des représentations des étudiant·e·s sur l'informatique afin de mettre en place des actions d'attractivité adaptées, ainsi qu’un cours sur le genre destiné aux élèves-ingénieur·e·s en 4e et 5e années, dans le cadre de leurs enseignements en sciences humaines et sociales.   A propos de l'INSA Lyon Créé en 1957 par le philosophe Gaston Berger et le recteur Jean Capelle, l’INSA Lyon est le plus ancien des 6 établissements du Groupe INSA. École d’ingénieur·e·s publique post-bac, ses modalités de recrutement (hors concours) et son offre de formation tournée vers la pluridisciplinarité et l’interculturalité (filières internationales, sections arts-études, section sport de haut niveau) lui permettent d’attirer une diversité de profils étudiants. Par ailleurs, son modèle d’ingénieur·e humaniste et responsable, dont l’Institut Gaston Berger est garant, contribue à offrir un environnement d’études et de vie propice à l’ouverture d’esprit, à l’engagement associatif et citoyen ainsi qu’au développement d’un esprit critique. En plus d’un solide socle scientifique, l’éducation physique et sportive, les langues et les sciences humaines et sociales sont ainsi placées au cœur de la formation des élèves-ingénieur(e)s.]]>
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    Agir pour la mixité dans les métiers du numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agir-mixite-metiers-numerique/ Wed, 29 Aug 2018 13:26:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57049944 Les femmes se détournent des filières informatiques, alors que les responsables de formation et de recrutement proclament leur ouverture aux candidatures féminines. Le groupe Gender@Télécom, qui regroupe trois enseignantes-chercheuses d’Institut Mines-Télécom Business School et est ouvert sur les écoles d’ingénieurs du groupe d’écoles d’ingénieurs Institut Mines-Télécom (IMT), travaille depuis plus de 10 ans sur la relation entre genre et technologies de l’information. Le stéréotype d’une moindre adéquation des femmes à ces métiers reste très présent, y compris parmi les étudiant(e)s. Pourquoi cette persistance ? Nos travaux ont montré que le stéréotype de la masculinité des TIC (Technologies de l’Information et des Télécommunications) est alimenté par une multitude de petits messages, souvent de façon non consciente : petites phrases, plaisanteries, choix d’images, choix de langage… Pour agir contre ces lieux communs non questionnés, nous proposons depuis 3 ans un cours en ligne pour nos élèves ingénieurs (Télécom SudParis) et manageurs (IMT-BS), dont le succès aussi bien auprès des garçons que des filles nous a incitées à construire un MOOC Mixité dans les métiers du numérique : la 1ère session sur la plate-forme FUN vient de s’achever avec 2000 inscrit(e)s et 7% de taux d’achèvement. Quels ont été les apports de ce MOOC ? Une grande majorité a découvert avec surprise un autre pan de l’histoire de l’informatique, où des femmes ont joué un rôle parfois majeur. Beaucoup ont spontanément exprimé une remise en question de leurs représentations et stéréotypes autour de la technique et ont pris conscience que des actions étaient possibles. Certain(e)s se sont réjoui(e)s d’avoir trouvé des arguments solides pour défendre la mixité et une source d’inspiration pour travailler à une mixité accrue, notamment avec les ressources (vidéos, textes) mises à disposition. Certaines femmes ont affirmé se sentir encouragées à poursuivre leur formation ou leurs activités vers ou dans les métiers du numérique. Cette formation requiert au total 5 à 6 heures de travail réparties sur deux mois et comporte 5 modules. Le premier s’appuie sur des travaux historiques récents et montre l’apport oublié des femmes dans l’histoire de l’informatique. Le deuxième module, également historique, permet de découvrir des entrepreneuses innovantes, et rappelle comment au siècle dernier, certains travaux en mathématique, puis en informatique, étaient effectués majoritairement par des femmes, ce que souvent elles ont fait avec passion. Le troisième module explique pourquoi au début des années 1990, les femmes se sont retirées des métiers du numérique :  mouvements dans le monde professionnel d’une part, et transformations apportées par l’entrée de l’informatique dans la société et dans les foyers d’autre part. On réfléchit enfin sur le sexe d’un métier : qu’est-ce qui fait un métier d’homme ou un métier de femme ?  Le quatrième module est centré sur deux univers souvent associés au masculin. D’abord celui du hacking et des hackeurs : comment il est né, quelles formes il prend aujourd’hui, et n’y a-t-il vraiment que des hommes ? Puis le monde du pouvoir, qui nous conduit à réfléchir sur deux conceptions de l’égalité, et aussi à découvrir quelques entrepreneuses et dirigeantes dans le numérique.  Le cinquième module est tourné vers l’action. D’abord, on s’attache aux stéréotypes en vigueur dans le monde du numérique : comment ils fonctionnent, quels en sont les effets, quelles évolutions aujourd’hui ? On montre comment certaines universités ont déconstruit ces stéréotypes et construit une nouvelle culture où les femmes ont toute leur place. Pour finir, on présente une démarche pour s’habituer à garder les yeux ouverts en décryptant les stéréotypes envoyés par les images et les discours autour des technologies et métiers du numérique. Les inscriptions à la 2e session ouvriront le 1er octobre 2018, et la formation se déroulera entre le 12 novembre et le 15 janvier 2019.

    Chantal Morley Professeure Institut Mines-Telecom Business School

        A propos de Chantal Morley Chantal Morley est professeure à l’Institut Mines-Telecom Business School. Docteure HEC-Paris, HDR IAE-Montpellier II, elle a été consultante en systèmes d’information, puis chercheure en management des systèmes d’information. Titulaire d’un master Sociologie du genre (EHESS), elle a lancé en 2005 un groupe d’enseignement et recherche sur la problématique genre et TIC (Gender@Telecom). Ses trois dernières publications dans ce cadre portent sur le stéréotype de la masculinité des TIC (Discriminations dans le domaine technique : le fonctionnement du stéréotype de genre, in M. Eberhard et al. « Genre et discriminations », Éditions iXe, 2017, avec Martina Mc Donnell), sur la proposition d’un modèle d’inclusion (Femmes et métiers de l’informatique : un monde pour elles aussi, Cahiers du genre, 2017, avec Isabelle Collet) et sur l’épistémologie féministe (Approche féministe et recherche en S.I. : une étude de MIS Quarterly, Revue Systèmes d’Information et Management, 2018, à paraître).   A propos de Institut Mines-Télécom Business School www.imt-bs.eu École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec sa jumelle ingénieure Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.  ]]>
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    De formidables opportunités d’emploi pour les femmes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-formidables-opportunites-demploi-pour-les-femmes/ Wed, 29 Aug 2018 13:27:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57049987 L’émergence des nouvelles technologies (objets connectés, cloud, big data, robotique, IA…) transforme le paysage dans lequel les entreprises évoluent. Cette rupture technologique ouvre la voie à des carrières extraordinaires et multiples car les besoins de data scientists, architectes du web, spécialistes de l’exploitation de la sécurité, et j’en passe, sont immenses. France Stratégies estime à près de 210 000 le nombre de postes qui seront à pourvoir d'ici à 2022 en France dans les métiers du numérique, la période recèle donc de formidables opportunités d’emploi pour les femmes. Or, alors que les filles en terminales S ont des taux de réussite au baccalauréat supérieurs à ceux des garçons, peu deviennent ingénieurs. Ce paradoxe est d’autant plus surprenant, qu’une fois en poste, les ingénieures du numérique poursuivent de belles carrières, en France comme à l’étranger. Ainsi, l’isépienne Isabelle Auzemard qui a un parcours fulgurant chez Thales ou Odile Guichard, passée chez Texas Instruments. Dès l’origine, c’est la britannique, Ada Lovelace, qui développe le premier programme information, puis Mary Keller, en 1965, est la première personne à soutenir un doctorat en informatique aux Etats-Unis. Ces femmes pionnières démontrent qu’il y a de la place pour elles dans la high-tech et puisque l'égalité femmes/hommes est la grande cause du quinquennat d'Emmanuel Macron, il s’agit d’abattre les obstacles que l’on met sur leur chemin, il n’y a pas de raison qu’elles soient « utilisatrices » du numérique et non « actrices » ! Alors que ce secteur cherche massivement de jeunes talents innovants et continue son expansion impressionnante, c’est l’occasion rêvée de régler à la fois la pénurie et, en même temps, la question de la sous-représentation des femmes dans ce domaine d’avenir qui ne se réduit pas qu’à l’informatique. Du consultant en sécurité numérique, à la la conception de systèmes embarqués en passant par le data analyst, le monde du numérique est vaste. Manon Thibaut, élève de l’ISEP fait actuellement son alternance dans l’univers du « game » chez un spécialiste de la réalité virtuelle, Lucile Jerber travaille quant à elle comme architecte en cognitive computing chez IBM et elles s’épanouissent ! Qui plus est, les équipes mixtes sont plus performantes. Aux Responsables RH de méditer sur les moyens d’accroître la performance de leurs équipes et aux hommes de jouer la diversité plutôt qu’un entre-soi qui entrave l’innovation ! L’ISEP, membre de l’association Elles Bougent, s’est donc assigné la tâche d’accompagner les étudiantes vers ces secteurs porteurs très bien rémunérés et de diffuser auprès de tous ses étudiants la notion de «mixité  sereine», qui permet d’améliorer les relations dans les groupes afin d’y faire progresser la parité et la qualité des échanges. Dans l’entrepreneuriat, par exemple, les startupeurs sont majoritairement des hommes. Que cela soit à travers notre incubateur ou notre association étudiante dédiée à l’entrepreneuriat Hustle ISEP, il nous semble important de promouvoir les initiatives féminines. Certes, on ne fera pas disparaître d’un coup de baguette magique les inégalités de salaire et d’évolution professionnelles à l’œuvre dans la société française mais la place des femmes dans ces métiers est d’ores et déjà un enjeu crucial pour nous. Tout commence par l’envie chez les jeunes filles, au collège ou au lycée, de se projeter dans ces métiers trop souvent représentés par des personnalités masculines « geek ». Puis c’est l’envie pour les étudiantes d’intégrer des équipes et environnement souvent peu mixtes sans crainte. Enfin, c’est pour les ingénieures, la volonté d’assumer et de faire valoir leur valeur ajoutée et leurs compétences techniques, au même titre que leurs collègues masculins. En tant qu’institution de l’enseignement supérieur, il est important pour nous d’être vigilants et de déconstruire les éventuels stéréotypes et d’inciter les hommes à faire place à tous et toutes, afin que tous les talents de nos élèves puissent se développer indifféremment du genre. Les effectifs d’enseignant(e)s-chercheur(e)s de l’ISEP sont paritaires et nous proposons des échanges avec des femmes aux carrières inspirantes lors de conférences thématiques sur le thème des femmes qui font bouger l’ingénierie par exemple pour aider les jeunes filles à s’identifier et se projeter dans les métiers du numérique. La mixité est impérative dans un secteur dynamique. Comme pour les technologies du numérique, la mixité dans le milieu scientifique relève de la volonté d’entreprendre et d’innover. C’est pour cela que l’ISEP, à travers sa vision et ses valeurs, permet au monde d’évoluer en s’investissant dans la formation de ses élèves dans les deux domaines !

    Fabienne Lissak directrice de la communication et du marketing ISEP

      A propos de Fabienne Lissak Fabienne Lissak, directrice de la communication et du marketing de l’ISEP, possède une riche expérience acquise au sein d'univers scientifiques et technologiques comme le CNES où elle s’est occupée notamment de la communication de Thomas Pesquet, de l’aéronautique comme le GIFAS (Groupement des Industries françaises aéronautiques et spatiales) où elle a pris en charge la communication du Salon du Bourget et de la filière aérospatiale. Experte en relations médias, elle a développé ses compétences en communication de crise alors qu’elle dirigeait la communication d’Eurotunnel qui voit passer 400 trains par jour, 24h/24 et enseigne dans ce domaine.  Titulaire d’un DESS Information & Communication de l’IFP (Institut Français de Presse) et diplômée en management de l’EMLYON Business School, Fabienne Lissak a débuté sa carrière en qualité de journaliste pour Le Nouvel Economiste, mais encore pour Investir ou Le Journal des Finances avant d’être reporter dix ans pour Bloomberg TV.   A propos de l'ISEP L’ISEP, école d’ingénieurs située au cœur de Paris près de Saint-Germain-des-Prés, forme a été pionnière pour former des ingénieurs du numérique. L’école offre un enseignement d’excellence avec une réelle ouverture à l’international (125 partenariats avec des écoles et universités dont une exclusivité avec Stanford) et à l’entrepreneuriat. L’école possède un incubateur. Généraliste et pluridisciplinaire, la formation de l’ISEP, qui couvre tous les domaines du numérique, permet d’accéder à des carrières scientifiques, techniques, commerciales ou managériales dans tous les secteurs porteurs : Aéronautique, Informatique, Télécommunications, IoT, Environnement, Energie, Santé, Audit, Finance… L'ISEP propose plusieurs formations dans les domaines des Technologies du Numérique, la principale étant sa formation cycle ingénieur en 3 ans après une classe préparatoire ou un DUT. L'ISEP propose également deux classes prépa intégrées en 5 ans : le cycle préparatoire associé et le cycle intégré international, qui mène également au diplôme Ingénieur ISEP  ]]>
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    Success story : 4 diplômés de SKEMA remportent la Bourse Badoit et ouvrent leur restaurant « Père & Fish » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/success-story-4-diplomes-de-skema-remportent-bourse-badoit-ouvrent-restaurant-pere-fish/ Tue, 04 Sep 2018 13:28:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57180799 Challenge Pépite France des étudiants entrepreneurs, le Prix Banque Populaire en 2017 et le concours 100 jours pour entreprendre, Antony Giordano, Ava Maisani Casanova, Charles Cagnac et Alexandre Rafaitin vont de succès en succès. Ces jeunes entrepreneurs, diplômés du MSc Entrepreneurship & Innovation de SKEMA Business School et cofondateurs du restaurant Père & Fish viennent d'ajouter à leur palmarès la prestigieuse Bourse Badoit 2018. Ils ont présenté leur nouveau concept de restauration rapide spécialisé dans les burgers de poisson en version gastronomique. L'équipe s'est donné pour objectif de populariser et de réinventer le burger et a développé des recettes originales qui ont convaincu le jury.   Pour cette 31ème édition du concours, le jury de la Bourse Badoit était composé d'experts de l'industrie alimentaire, sous la présidence du chef étoilé Thierry Marx, emballé par le projet et l'équipe.  
    "Nous avons été bluffés par votre détermination, par un business model qui tient la route et vous nous avez raconté de belles histoires de cuisine" a déclaré Thierry Marx.
      Les lauréats recevront 10 000 € ainsi qu'un an de coaching en communication, en cuisine et en gestion des membres du jury, y compris Thierry Marx et Hervé Cuisine, plus un an d'approvisionnement en Badoit/évian®, un an d'abonnement à Zenchef, une intégration au programme d'accompagnement des restaurateurs d'Emergence Concepts ainsi qu'une assistance juridique de LegalVision Concepts.   Un coup de pouce qui tombe à pic car Père & Fish ouvre son premier restaurant à Paris ! Dès aujourd'hui, il est possible de goûter leurs savoureux burgers au 67 rue du Faubourg Poissonnière.   Valoriser une pêche durable L'un des aspects qui motivent les fondateurs est le désir de s'engager pour la durabilité et la préservation de l'écosystème marin. C'est pourquoi, lors de leur incubation au sein de SKEMA Ventures, ils ont mis au point un modèle entrepreneurial innovant qui consiste à s'assurer que le poisson utilisé au restaurant est frais et est issu au maximum  d'une pêche durable. Les ingrédients d'accompagnement sont également produits dans le respect d'une agriculture durable. C'est pourquoi lorsque vous mangerez un hamburger Père & Fish, vous savourerez non seulement l'un des meilleurs hamburgers gastronomiques, mais vous ferez également un geste en faveur de la préservation de l'écosystème.  
    Dès septembre 2016, à l'occasion d'un pitch-Kafé organisé dans le cours New Venture & Business plan du MSc Entrepreneurship & Innovation, j'ai senti le potentiel du projet et la capacité d'Antony de fédérer les talents autour de lui. La proposition de valeur était simple, intelligible et l'approche ancrée dans un principe essentiel lorsque l'on entreprend : peut-on capter des clients rapidement ? Antony, Ava, Charles et Alexandre n'ont eu de cesse de faire évoluer et de valider leur concept en allant sur le terrain, en le testant auprès de spécialistes de la restauration, en réalisant leurs premières recettes. Quand on voit les photos des premiers plats et le design prévu pour le restaurant, on n'a qu'une envie c'est d'y aller ! Bref, on est en présence d'un cas typique d'application de ce qu'ils ont appris à SKEMA et je dois dire que nous sommes sacrément fiers d'eux ! déclare Philippe Chéreau, directeur du Programme Entrepreneurship & Innovation au sein de SKEMA Business School.
    Suivez l'aventure du restaurant Père et Fish au quotidien sur Facebook   [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_single_image image="57180800" img_size="475x250"][vc_empty_space height="125"][vc_column_text][/vc_column_text][vc_empty_space height="225"][vc_column_text][/vc_column_text][vc_empty_space height="175"][vc_column_text][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    1 étudiant français sur 2 pense que son futur métier n’existe pas encore https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/1-etudiant-francais-2-pense-futur-metier-nexiste/ Fri, 07 Sep 2018 14:31:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57236862 49 % des étudiants français pensent se former à des métiers qui n’existent pas encore, selon une nouvelle étude Kaspersky Lab menée ce mois d’août sur la vision de leur carrière à la sortie de l’université. Dans le panel réunissant 1 000 étudiants allemands, anglais, espagnols, français, italiens et néerlandais, les français se situent légèrement au-dessus de la moyenne européenne qui est à 42 %, et juste après les étudiants allemands qui sont 56 % à répondre en ce sens. Sous l’effet des avancées technologiques, les métiers évoluent en permanence. Même les postes traditionnels dans la médicine et l’agriculture s’adaptent sans cesse aux technologies dont ils dépendent à présent. Voici quelques exemples de métiers auxquels les étudiants d’aujourd’hui doivent se préparer : [caption id="attachment_57236863" align="alignright" width="359"] Crédit : Kaspersky Lab[/caption]
    • Télé-chirurgien : les chirurgiens n’auront plus besoin d’être physiquement présents dans la salle d’opération mais piloteront plutôt à distance des machines intelligentes sans poser un doigt sur leurs patients.
    • Spécialiste des interactions homme-robot : si les robots doivent travailler et évoluer aux côtés des êtres humains, il faudra leur apprendre à interagir avec les subtilités de nos émotions et nous devrons nous-mêmes apprendre à communiquer efficacement avec une machine.
    • Architecte en réalité augmentée : la réalité augmentée enrichit l’expérience utilisateur en plaquant des images virtuelles sur des vues réelles. Les architectes spécialisés dans ce domaine pourront appliquer virtuellement des modèles 3D d’un bâtiment dans l’espace où il se dressera afin de mieux le visualiser au sein de son environnement.
    • Développeur domotique : une maison intelligente nécessite un écosystème adapté aux habitudes et besoins de ses occupants, à leur espace et à leur dynamique familiale. Des développeurs créatifs devront donc concevoir des systèmes et algorithmes capables de s’adapter à un éventail considérable de configurations de foyers distinctes.
    • Designer de vêtements imprimés en 3D : les vêtements seront de plus en plus produits sur ordinateur, révolutionnant leur processus de fabrication. Le designer 3D devra concevoir des articles pouvant être réalisés intégralement par des machines.
     
    « Il est surprenant que seuls 40 % des étudiants pensent que leur futur métier n’existe pas encore car la quasi-totalité des carrières sous leur forme actuelle vont changer radicalement au cours des 20 prochaines années à mesure que les nouvelles technologies et l’industrie 4.0, en particulier l’intelligence artificielle, révolutionneront le monde du travail et les compétences recherchées. La capacité d’adaptation et la formation continue sont essentielles, c’est pourquoi les étudiants doivent toujours se demander comment leurs compétences transférables pourraient s’appliquer à toute carrière qu’ils finiront par choisir », observe Steve Sully, directeur associé du cabinet de recrutement international Robert Half Technology.
      La formation à ces futurs métiers, qui reposeront entièrement sur les nouvelles technologies et les systèmes connectés, constituera une obligation pour les spécialistes en cybersécurité, notamment pour ces domaines :
    • Santé connectée – Il s’agit de protéger les machines connectées, utilisées par les télé-chirurgiens pour des opérations critiques, contre les malwares et les piratages.
    • Internet des objets (IoT) – L’écosystème des maisons intelligentes devra être sécurisé contre les menaces causées par des vulnérabilités permettant à un pirate de s’introduire dans un réseau.
    • Sécurité personnelle – L’élaboration de règles robustes et éthiques pour les interactions homme-robot sera l’une des missions les plus cruciales des experts en sécurité afin de protéger aussi bien les robots que les êtres humains.
     
    « La cybersécurité est cruciale aujourd’hui et le deviendra encore plus à mesure que la technologie deviendra le principal facilitateur de ces futurs métiers. De la sécurité des patients à la protection des êtres humains contre les dérapages de l’IA, la sécurité doit être intégrée dans tous les processus technologiques car des individus malveillants n’auront de cesse d’exploiter les opportunités offertes par un monde de plus en plus connecté. A l’heure actuelle, il existe une véritable pénurie de compétences dans ce secteur critique, aussi j’exhorte les étudiants à envisager d’y faire carrière », commente Eugene Kaspersky.
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    Wellness Center by APICIL : un lieu unique au service du bien-être et de la performance des étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/wellness-center-by-apicil-lieu-unique-service-bien-etre-de-performance-etudiants/ Tue, 11 Sep 2018 15:03:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57311444 Le Wellness Center by APICIL a ouvert lundi 10 septembre 2018 sur le campus d’emlyon business school à Ecully. Un lieu d’accueil, de prévention, d’accompagnement et de soins, ouvert à l’ensemble des étudiants emlyon business school. Un nouvel espace au service d’un dispositif historique… Le Wellness Center by APICIL est construit sur 180 m², à quelques mètres des lieux de vie et de cours des 4 500 étudiants présents à Ecully. Composé de plusieurs espaces de réception (conférences, comités…), d’une infirmerie et d’un cabinet de psychologue, il est pensé pour dégager une atmosphère de bien-être, et pour recevoir les étudiants en toute confidentialité.
    Le Wellness Center by APICIL matérialise un dispositif existant au sein d’emlyon business school depuis 2015 et poursuit plusieurs objectifs : « L’objectif premier était de proposer un accompagnement aux étudiants en situation d’échec scolaire et de mal-être liés à des difficultés personnelles, familiales, psychologiques ou médicales. Nous souhaitions également aider les étudiants dans leur réussite scolaire par la promotion de modes de vie sains et positifs. » explique Véronique Imbert, directrice de l’Expérience Apprenant, à l’origine de la création du Wellness Center.
    … regroupant de nombreuses actions à destination des étudiants Donner une nouvelle dimension au dispositif en facilitant et en renforçant les actions menées par les équipes d’emlyon business school, notamment :
    • Plus de proximité et d’interaction avec les étudiants grâce à lieu physique clairement identifié et des professionnels disponibles sur place pour des consultations individuelles (infirmière et psychologue). Les étudiants peuvent également être mis en relation avec d’autres spécialistes externes (assistante sociale, nutritionniste, psychiatre, sophrologue…) selon leurs besoins. Enfin, un suivi sur-mesure de courte durée peut être proposé.
    • Aller plus loin dans l’information grâce à des espaces de réception dédiés à l’organisation d’actions de prévention et d’éducation de la santé. De nombreuses animations sont mises en place chaque année scolaire, en partenariat avec les associations d’étudiants et des professionnels de santé (conférences, activités, ateliers, comités de vie de campus…). Quelques exemples de thèmes abordés : « Le bien-être au travail comme levier du succès », « La confiance en soi », « L’impact de la condition physique sur la performance professionnelle ».
    Wellness Center by APICIL, fruit d’un partenariat global au service de la responsabilité sociale des entreprises De nombreuses organisations ont désormais pris la mesure des enjeux de santé et performance au travail, de la maîtrise des risques physiologiques et psychosociaux à la contribution à la performance individuelle et collective. Fort de ce constat, APICIL, acteur majeur de la santé en France, a souhaité aller plus loin dans cette démarche en apportant son soutien à emlyon business school pour la création de ce lieu, mais aussi de la Chaire APICIL « Santé et Performance au travail ». Un partenariat de référence pour emlyon business school qui souhaite apporter sa contribution à cet enjeu sociétal et stratégique majeur pour les entreprises.   ]]>
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    La CDEFI et la CGE réagissent au projet d’ordonnance sur les regroupements rendu public le 11 septembre 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cdefi-cge-reagissent-projet-dordonnance-regroupements-rendu-public-11-septembre-2018/ Thu, 13 Sep 2018 07:47:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57348508 57348508 0 0 0 Assystem organise une soirée à Paris pour recruter de nouveaux talents dans le cadre de sa campagne de recrutement #INCREDIBLENGINEERS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assystem-organise-soiree-a-paris-recruter-de-nouveaux-talents-cadre-de-campagne-de-recrutement-incrediblengineers/ Thu, 13 Sep 2018 08:55:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57348554 Assystem, groupe indépendant d’ingénierie, organise dans le cadre de sa campagne de recrutement de 2 000 nouveaux collaborateurs une soirée "meet and greet" avec de potentiels candidats. Cette démarche volontariste rejoint ses nombreuses actions en faveur de la promotion et de la valorisation des métiers de l’ingénierie.        Jeudi 20 septembre, au cœur de Paris  (17ème), Assystem organise une soirée recrutement.  Elle débutera par une série de prises de parole à l’occasion desquelles les collaborateurs  viendront présenter  Assystem  et partager  leur expérience  tandis que d'autres  intervenants  présenteront  au public les projets phares du groupe. La soirée se prolongera autour d'un cocktail et d'une session de job  dating  afin  que  candidats  et  collaborateurs  échangent  sur  les opportunités professionnelles ouvertes. Assystem attend d’ores et déjà près de 150 participants. Cet événement s’inscrit dans la campagne internationale de recrutement du groupe intitulée #INCREDIBLENGINEERS, déployée depuis le mois de  mai. Assystem propose actuellement plus de 2000 postes à pourvoir, en France et à l’international, dans une variété de secteurs (nucléaire, transport, infrastructures, sciences de la vie, sécurité, digital). Le Groupe prévoit de recruter 40% de profils  juniors  et 60%  de profils  confirmés  à expérimentés  et propose un large panel de métiers (management de projet, ingénierie système, génie civil etc).
    «  Portée par une forte dynamique de croissance, notre campagne #INCREDIBLENGINEERS vise à fédérer les talents de l’ingénierie du futur.  A travers cet événement, nous avons pour objectif de recruter des candidats passionnés par les métiers de l’ingénierie souhaitant rejoindre un groupe indépendant et international.», précise Hortense Kaufmann, Responsable Recrutement chez Assystem.
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    Grenoble Ecole de Management s’implante en Turquie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grenoble-ecole-de-management-simplante-turquie/ Mon, 17 Sep 2018 12:25:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57423367 Grenoble Ecole de Management (GEM) centre de formation spécialisé dans la formation continue sur le territoire turc, pour continuer son expansion vers le Proche et le Moyen-Orient. A partir de juin 2019, l’Ecole grenobloise dispensera son DBA et son Executive MBA sein du quartier des affaires d’Istanbul.

    « Istanbul occupe une position géopolitique stratégique. C’est un hub pour le Proche et le Moyen-Orient. Il y a un vrai marché Executive en pleine expansion à prendre dans cette région du globe économiquement dynamique en proposant des formations de qualité adaptées aux professionnels. Notre partenaire 41 North n’est d’ailleurs pas une université classique mais bien une entreprise qui cible les entreprises. De plus, le concept de DBA est inexistant à l’heure actuelle en Turquie et offre donc de réelles opportunités de développement » explique Jean-François Fiorina, Directeur Général Adjoint de Grenoble Ecole de Management.
    Avantage non négligeable pour les futurs étudiants : pouvoir suivre des formations de haut niveau types DBA et Executive MBA d’une école triple accréditée sans quitter son emploi. 41 North assurera la promotion des programmes et accueillera les sessions de formation dans ses locaux d’Istanbul. Le corps professoral de GEM viendra y dispenser les cours. Le premier et dernier workshop se tiendront à Grenoble comme dans les autres programmes. Les partenaires visent un marché régional, avec des participants Turcs, mais également des pays du Moyen-Orient (Caucase, péninsule arabique). A propos du DBA et de l'executive MBA de GEM Le DBA permet à des managers de réaliser une thèse de recherche sur une problématique liée à l’entreprise. A ce jour, GEM compte plus de 350 diplômés de DBA. Le programme vient de fêter ses 25 ans. L’Executive MBA de GEM est déjà dispensé à Moscou et Tbilissi. Il s’adresse aux managers qui souhaitent parfaire leurs compétences en gestion et développer leur leadership et leur soft skills.]]>
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    Les 70 ans de l’ISAE-ENSMA https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/70-ans-de-lisae-ensma/ Thu, 20 Sep 2018 13:07:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57479234 une journée grand public pour ses 70 ans le samedi 13 octobre 2018 de 10h à 17h30. Il s’agira d’une manifestation d’envergure nationale, ouverte au grand public, qui mettra à l’honneur l'histoire de l'ISAE-ENSMA, ses ambitions, ses partenariats, l’excellence de sa formation et de sa recherche, avec différentes activités proposées dans les locaux de l’école et dans l’enceinte du Palais des Congrès du Futuroscope. Cette manifestation a été sélectionnée en tant qu'événement national par les organisateurs de la Fête de la Science. La ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, sera présente en fin de matinée pour ouvrir la manifestation. C'est d'autant plus une reconnaissance des activités de recherche de l'école que celle-ci apparaît cette année dans le classement de Shanghaï en "mechanical engineering", seule école française d'ingénieur en aéronautique classée (top 200). Au programme de cette journée : courses de drones (professionnels et étudiants), pilotage de drones miniatures (public), exposition Mobilité du Futur (moteurs et aile d’avion, véhicule hybride, formule 1 électrique…), simulateur de vol, mini fusées, souffleries, visite des laboratoires, présence des partenaires institutionnels et industriels (discours et stands)… Au-delà du grand public, cette journée a pour ambition de réunir dans un esprit de fête les personnels, les anciens collègues, les élèves d’aujourd’hui et d’hier, et les partenaires institutionnels et industriels qui construisent depuis 70 ans la renommée de l’établissement.  ]]> 57479234 0 0 0 UTT : une formation qui répond à un véritable besoin de montée en compétences des DPO https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/utt-formation-repond-a-veritable-besoin-de-montee-competences-dpo/ Wed, 26 Sep 2018 12:53:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57497780 Si le règlement européen d’avril 2016 portait l’obligation de désigner un délégué à la protection des données – Data Protection Officer – à compter du 25 mai 2018, en revanche, il ne fixait pas d’exigences en matière de formation ou de diplôme à suivre ou obtenir. Au regard des compétences attendues pour exercer la fonction de DPO, l’Université de technologie de Troyes (UTT) s’est pour autant placée dans une démarche d’accompagnement, en créant une formation certifiante qui a accueilli jusqu’à présent près de 60 participants. Dès sa publication au printemps 2016, l’UTT s’est intéressée à la fonction de délégué à la protection des données (DPO) créée par le Règlement européen 2016/679 du 27 avril 2016 sur la protection des données à caractère personnel. De la lecture qui en a été faite, il nous est apparu que les missions du délégué à la protection des données (DPO), fixées à l’article 39 du Règlement européen, seraient substantiellement étendues par rapport au Correspondant Informatique et Libertés (CIL), allant au-delà du seul rôle consultatif. Le DPO devrait veiller au respect du droit de la protection des données et devrait donc s’assurer de la conformité juridique des traitements, au -delà du simple conseil, et en tenant compte des évolutions technologiques (big data, profiling, intelligence artificielle, objets connectés, cloud computing, cyberattaques…). Afin de satisfaire à ces obligations, le DPO doit pouvoir justifier de compétences en matière non seulement juridiques mais aussi techniques, avec une compréhension des modèles de gestion de la donnée et des problématiques associées à la sécurité des réseaux et des systèmes d’information. Or, fin 2016 – début 2017, peu de formations professionnelles étaient encore proposées, que ce soit dans le cadre universitaire ou d’école d’ingénieurs. C’est pourquoi l’UTT a fait le choix au printemps 2017 de proposer un parcours de formation certifiant, dispensé en temps partagé sur une durée de 70 heures, et articulant les dimensions juridiques, scientifiques et techniques (gestion de la donnée, sécurité des réseaux et des systèmes d’information). Pour couvrir le volet juridique et réglementaire de cette formation, nous nous sommes appuyés sur l’expertise de PwC Société d’Avocats qui dispense 50% des enseignements.   4 mois après l’entrée en vigueur du RGPD, quel bilan en faisons-nous ? Cette formation, compte tenu de sa singularité – et de son inscription en octobre 2017 à l’Inventaire de la CNCP – a très vite rencontré son public. Entre novembre 2017 et mai 2018, l’UTT a ainsi accompagné, au travers de 3 sessions, plus de 50 DPO dans leur prise de poste. Cette formation répond à un véritable besoin de montée en compétences des DPO en poste ou appelés à occuper cette fonction, au regard de l’ensemble des exigences du RGPD. 4 mois après l’entrée en vigueur du RGPD, la demande pour intégrer ce parcours est toujours forte. Preuve en est le fait que la 4ème session de notre DU DPO programmée en novembre prochain fait le plein.   Quelle conclusion en tirer ? L’alignement des compétences du délégué à la protection des données (DPO) sur les exigences du Règlement européen n’est pas encore une réalité pour toutes les entreprises. Il en est de même d’ailleurs pour les collectivités publiques et territoriales qui, pour nombre d’entre elles, doivent également se mettre en conformité avec le RGPD avec quelques spécificités : obligation de mettre à la disposition de ses usagers des moyens d’échanges électroniques, application des règles des marchés publics pour ses achats, ou encore obligation de diffuser ses données publiques (open data). C’est pour répondre à ces enjeux spécifiques que nous avons programmé une session du DU DPO dédiée aux agents des collectivités publiques et territoriales, qui ouvrira également en novembre 2018.  

    Moez Esseghir, enseignant-chercheur, responsable du Diplôme d’Université « délégué à la protection des données (DPO) » Laurent Amice, directeur du développement de la formation continue Université de technologie de Troyes – UTT

    A propos de Moez Esseghir

    Moez ESSEGHIR received the National Engineer Diploma in computer sciences from Ecole Nationale des Sciences Informatique (ENSI), Tunis, Tunisia in 2002, the Master of Science degree in networks from the University of Paris VI, Paris, France in 2003, the M.S. degree in computer sciences from ENSI, in 2004 and the Ph.D. degree in computer sciences from University of Paris VI in 2007. In 2008, he was with the North Carolina State University, Raleigh, USA, as Postdoctoral Fellow.

    Since September 2008, Moez ESSEGHIR is an associate professor in the University of Technology of Troyes (UTT), France. He is the leader of the ERA research team since January 2017. He launched during 2017 the DU DPO (Data Protection Officer).

    A propos de Laurent Amice

    • Octobre 2015 :  directeur du développement de la formation continue de l'Université de Technologie de Troyes (UTT)
    • Novembre 2012 :  responsable du développement des programmes interentreprises et des Executive Mastères Spécialisées au sein d'ESCP Europe.
    • Mai 2010 : responsable au sein de la Direction commerciale de l'AFPA du développement du CA "Grands comptes" au niveau national et du CA "marché entreprises" sur l'Ile de France
    • Fin 2004 : directeur du marketing opérationnel et des fonctions support commercial au sein de la Direction nationale du développement de l'AFPA
    • 1992 - 2004 : différents postes à responsabilité croissante : consultant - formateur, directeur de centre de formation, directeur adjoint du développement, en charge du secteur "Transport de voyageurs" au sein de l'AFT.IFTIM, leader de la formation professionnelle Transport Logistique en France
    Fervent défenseur de l'intégration européenne, il a rédigé 2 ouvrages pratiques, en anticipation de 2 événements - clés et destinés aux entreprises : "Cap sur l'Euro" (1997 - 2001) et "Cap sur l'Europe des 28" (2004).  ]]>
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    Former les DPO dont les organisations ont besoin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-dpo-dont-organisations-ont-besoin/ Wed, 26 Sep 2018 12:54:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57497781 Par rapport à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978, le règlement européen sur la protection des données (RGPD) opère de nombreux changements de paradigmes. Il en est notamment ainsi de la désignation obligatoire d’un délégué à la protection des données/data protection officer (DPO) dans de nombreux cas (par exemple traitement « à grande échelle » de données sensibles : origine ethnique, santé, orientations sexuelles, données biométriques...). Successeur du correspondant informatique et libertés (CIL), fonction créée en 2004 en France, les DPO sont les nouveaux stratèges chargés de définir et de mettre en œuvre la politique de conformité de protection des données personnelles (DP) au sein des structures qui les ont nommées. La non-conformité peut coûter à l’entreprise de 2 % à 4 % de son chiffre d’affaires mondial. Suite à une appréciation fine des risques, un DPO peut être amené à déconseiller au management de son organisation la mise en œuvre d’un traitement de DP qu’il estime, en conscience, contraire aux exigences du RGPD. Selon, la CNIL 80 000 entreprises et organismes publics doivent désigner un DPO depuis l’entrée en vigueur du RGPD contre 18 000 auparavant. Or les organisations peinent aujourd’hui à trouver des DPO. Ainsi selon Albine Vincent, responsable du service des CIL de la CNIL, au 3 mai 2018, seuls 3 050 DPO avaient été dûment enregistrés. Les DPO expérimentés sont devenus des ressources humaines rares de plus en plus « chassés » ce qui fait « flamber » la rémunération de l’ensemble de cette profession. Face à cette pénurie, non clairement anticipée par les pouvoirs publics et les organisations, la formation de nouveaux professionnels s’impose comme une évidence. Dès lors, comment former les DPO dont les organisations ont grandement besoin ? l’Association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel (AFCDP), association professionnelle de référence, privilégie à juste titre les formations longues (certifiantes ou diplômantes). Pourquoi ?
    « Imaginons l’inquiétude d’un patient sur le point d’entrer au bloc opératoire et qui apprendrait incidemment que le chirurgien qui va l’opérer n’a suivi que trois jours de formation… Avec le niveau de sanction prévu par le RGPD, ce pourrait être le sentiment d’un chef d’entreprise, d’un responsable de traitement, qui met sa sécurité juridique et sa sérénité entre les mains de son DPO » (Bruno Rasle, DPO : la fin des autodidactes ?).
      Parce que nous avons aussi la conviction - depuis longtemps - que le métier de DPO nécessite une formation exigeante, nécessairement « longue »,  nous avons créé, au sein de l’Institut Mines-Télécom Business School, un programme intitulé Data Protection Management (DPM) qui est accrédité par la CGE en tant que Mastère Spécialisé®. Ce programme de haut niveau a pour objectif non seulement de former les participants à devenir DPO mais aussi de leur permettre d’évoluer ensuite vers d’autres postes en matière de gouvernance des données (Chief Data Officer…). La formation d’une durée d’un an compte 356 heures de cours et exige la rédaction d’une thèse professionnelle. Elle est en alternance, au rythme de trois semaines en entreprise et une semaine à l’école. Elle est ouverte à tous les profils, des juristes aux ingénieurs en passant par les diplômés de filière de commerce ou gestion. Outre l’acquisition de très solides connaissances en droit des DP, sécurité du numérique, cette formation pluridisciplinaire mise également sur l’acquisition de compétences managériales. Le MS DPM se singularise par la mise en place d’un module dénommé « clinique du DPO ». Ce dispositif pédagogique se propose d’informer gratuitement les organisations sur leurs obligations afin de faciliter leur conformité au RGPD. Ce faisant cette clinique s’inscrit pleinement dans la formation de nos étudiants par une mise en situation pratique réelle leur permettant de mettre leurs savoirs et compétences au service des acteurs économiques.  

    Xavier Strubel Professeur Institut Mines-Telecom Business School

      A propos de Xavier Strubel Xavier Strubel, docteur habilité à diriger des recherches (HDR) en droit privé, est professeur à l’Institut Mines-Telecom Business School (IMT-BS). Il a créé et dirige le Mastère Spécialisé® Data Protection Management (MS DPM). Il a été doyen du corps professoral et directeur du département Droit, Economie et Finances (DEFI) d’IMT-BS. Ses enseignements, recherches et publications portent principalement sur le droit du numérique et le droit d'auteur.   A propos d’Institut Mines-Télécom Business School  École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec sa jumelle ingénieure Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.  ]]>
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    Le RGPD, 4 mois après : ce qui a changé… ou pas ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rgpd-4-mois-apres-a-change/ Wed, 26 Sep 2018 12:55:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57497824 Le 25 mai dernier, à l’issue de quatre années de négociation, un nouveau texte visant à réglementer la collecte et l’usage des données personnelles des citoyens Européens est devenu directement applicable dans l’ensemble des 28 Etats membres de l’UE. Quatre mois après son entrée en vigueur, qu’en est-il du RGPD (Règlement Général pour la Protection des Données) ? Surtout, comment est-il appréhendé par les citoyens français ? Sont-ils ne serait-ce qu’informés de l’entrée en vigueur de ce texte ? Se sentent-ils mieux protégés qu’avant ? Ont-ils changé leurs habitudes en matière de dévoiement et de protection de leurs données ? Pour le savoir, nous avons interrogé les étudiants français d’une grande école de commerce (Audencia Business School à Nantes). Plus de 300 d’entre eux, âgés de 17 à 29 ans, dont 58% de femmes, ont accepté de répondre à nos questions. Premier constat, la connaissance de l’existence du RGPD est encore limitée puisque seuls 50% des 312 répondants affirment avoir déjà entendu parler du texte. Deuxième constat, malgré cette connaissance imparfaite, ce texte est perçu comme une bonne solution pour contrôler le traitement qui est fait de nos données. Ainsi, 63% pensent que le RGPD devrait être plutôt bien appliqué par les entreprises. Ils sont même 58% à estimer que ce type de réglementation devrait changer la manière dont les entreprises et leurs sites vont collecter et utiliser les données à l’avenir. Reste 42% de sceptiques... Troisième constat, le texte ne semble pas bouleverser outre mesure la tendance naturelle des citoyens à se reposer sur les instances publiques pour se protéger plutôt qu’à prendre par eux-mêmes des dispositions visant à mieux contrôler leurs données. Ainsi, 87% des répondants avouent ne pas être allés consulter les nouvelles conditions d’utilisation de services en ligne suite à la mise en œuvre du RGPD. Plus inquiétant encore, seuls 20% des répondants indiquent avoir modifié les options de confidentialité sur ces sites, depuis l’entrée en vigueur du RGPD. Ces chiffres indiquent que la majorité des jeunes Français ont une confiance quasi aveugle dans ces services numériques et se montrent peu acteurs de la protection de leur identité et de leurs données personnelles. Cette faible prise de contrôle est d’autant plus étonnante que ces mêmes individus se déclarent largement sous informés quant à la manière dont les organisations collectent et utilisent leurs données personnelles. Ainsi, 80% estiment ne pas être assez voire pas du tout informés quand des entreprises ou sites collectent des données les concernant. Un tiers des répondants déclare ne pas savoir si l’utilisation que les entreprises / sites font de leurs données leur convient et 46% indiquent que cette utilisation ne leur plait pas vraiment (32%) voire pas du tout (14%). On retrouve ici un phénomène connu sous le nom de ‘Paradoxe de la Vie Privée’ (ou ‘Privacy Paradox’ chez les anglo-saxons) qui décrit l’écart souvent important entre les attitudes des personnes à l’égard des données (en général une forte préoccupation sur ce que les acteurs du numérique savent d’eux et sur l’exploitation qui est faite de ces données) et les actions qui sont alors mises en œuvre pour limiter cette exploitation (souvent très limitées voire quasi absentes). Pour conclure cette enquête, nous avons demandé à ces jeunes ce qu’il faudrait en plus de la réglementation pour mieux protéger leurs données. 20% plébiscitent davantage d’information, de communication voire d’éducation sur ce thème. 17% plaident pour une solution juridique plus stricte encore, avec une réelle application des textes et des sanctions plus lourdes. 12% estiment qu’il faudrait donner davantage de choix et de contrôle aux citoyens, ce que le RGPD propose pourtant déjà, probable signe d’une méconnaissance des droits que le texte leur confère. 10% considèrent qu’il faudrait des organismes indépendants chargés d’auditer les entreprises et de contrôler la bonne application du texte, rôle pourtant dévolu en France à la CNIL (Commission Nationale pour l’Informatique et les Libertés) depuis 1978. 8% pensent qu’il faudrait une plus forte responsabilisation des citoyens eux-mêmes et 7% estiment que ce sont les entreprises qu’il faudrait davantage responsabiliser, notamment en les faisant changer d’état d’esprit, une idée qu’on retrouve bien dans le RGPD. En résumé, nos répondants plébiscitent des droits que le nouveau texte a bien anticipés et inclus. Reste à voir si les entreprises joueront le jeu ou si elles se contenteront d’appliquer le texte a minima. Les jeunes s’avèrent plutôt optimistes à cet égard. Gageons que cet espoir deviendra réalité !  

    Caroline Lancelot Miltgen Professeure de Marketing Audencia Business School

      A propos de Caroline Lancelot Miltgen Caroline Lancelot Miltgen est Professeure de Marketing à Audencia Business School. Lauréate de deux Prix de Thèse et d’un IBM Faculty Award, elle a été responsable scientifique de deux contrats de recherche pour la Commission Européenne sur ‘vie privée et systèmes d’identification électronique’ et ‘vie privée et management de données personnelles’. Elle s’intéresse à l’impact des technologies sur les usages, avec un focus sur le management des données et la privacy.   À propos d’Audencia Business School Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 190 institutions académiques à l’étranger, et plus de 180 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 5100 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de près de 24 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.  ]]>
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    Réussir le RGPD : un objectif accessible, une occasion d’être à la pointe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reussir-le-rgpd-un-objectif-accessible-une-occasion-detre-a-la-pointe/ Wed, 26 Sep 2018 12:56:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57497909 Depuis maintenant quatre mois, l’enjeu de la conformité aux règles de protection des données personnelles a changé de dimension.  Si le RGPD (règlement général sur la protection des données) ne bouleverse pas les principes fondamentaux de la protection des données, il offre désormais, au plan européen, le cadre de confiance indispensable pour assurer une réelle prise en compte des droits des personnes, une transparence accrue dans l’utilisation des données et une responsabilisation plus grande de tous les acteurs – publics comme privés – qui collectent et traitent des données personnelles. C’est une avancée salutaire et un impératif, alors que les données sont au centre de l’univers numérique mais aussi que les vols de données et autres cyberattaques de grande ampleur se multiplient. Les Grandes écoles doivent assurément donner l’exemple et « être à la pointe » dans cette aventure collective européenne qui commence autour de la protection des données. Donner l’exemple : les Grandes écoles, pôles d’excellence aux marques internationalement reconnues, doivent bien sûr être des modèles de conformité ! Bon nombre de Grandes écoles ont déjà désigné des délégués à la protection des données et il convient de saluer le dynamisme du réseau supDPO (ex-réseau supcil), crée depuis déjà plusieurs années et qui rassemble aujourd’hui les délégués d’un grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur-universités comme Grandes écoles. Ces délégués doivent veiller sur l’ensemble des applications de l’établissement traitant des données personnelles ; ils seront en charge par exemple du registre, des études d’impact vie privée (PIA ou AIVP) pour les applications à risque, de la notification des violations de données. Ces obligations impliquent certes une charge de travail non négligeable, la CNIL en est parfaitement consciente. Mais l’effort est accessible et la CNIL entend assister les acteurs dans cette période de transition. C’est la raison pour laquelle elle a mis à disposition sur son site une boite à outils : modèle de registre, logiciel d’aide à la réalisation d’études d’impact sur la protection des données,  téléservice dédié à la désignation du Délégué, guide « sécurité ». Un guide pratique à l’attention des petites et moyennes  entreprises co-édité avec la BPI est aussi disponible… y compris à l’attention des jeunes pousses incubées par les Grandes écoles ! Au-delà, la CNIL entend accompagner au mieux le monde de l’enseignement supérieur dans sa transition numérique : c’était d’ailleurs une des raisons de la convention conclue en 2011 entre la CNIL et la CGE, convention qu’il serait assurément opportun de renouveler. « Etre à la pointe », c’est aussi le devoir de transmission du savoir. Les Grandes écoles ont en effet un rôle particulier à jouer pour sensibiliser et former leurs étudiants – managers, ingénieurs et autres décideurs de demain – à ce qui constitue un des enjeux majeurs du 21ème siècle. L’entrée en application du RGPD est donc l’occasion pour les Grandes écoles françaises d’« infuser » dans les cursus qu’elles proposent des sujets, des enjeux qui intéressent et concernent tous leurs jeunes.
    Cette éducation à la protection des données devient d’ailleurs une obligation, aux termes du code de l’éducation, récemment modifié[1], car comme il est souligné « cette éducation contribue au développement de l’esprit critique et à l’apprentissage de la citoyenneté numérique ».
    A l’heure des fake news et des risques de manipulation de masse, cela semble une tâche prioritaire. Cette formation a aussi vocation à préparer, voire à anticiper, les métiers et les organisations de l’ère numérique. Le DPO est devenu un métier à part entière nécessitant une formation spécifique et autour de lui,  se mettent en place de nouvelles compétences (le data scientist, par exemple). L’enjeu est de construire une gouvernance globale et efficiente des données au sein des organisations publiques ou privées ; et les formations, initiales ou continues, peuvent y aider. « Etre à la pointe » de la protection des données, c’est aussi initier, développer et soutenir la recherche dans le domaine de la protection des données (privacy by design, sécurité, anonymisation…) comme l’y incite le RGPD. Des initiatives telles que celle de la Chaire de recherche sur les valeurs et politiques des informations personnelles créée en 2013 par l’Institut Mines-telecoms avec le soutien de la CNIL sont à saluer et à poursuivre[2]. Enfin, au plan international, les Grandes écoles peuvent utilement contribuer, dans le cadre de leurs partenariats avec d’autres établissements d’enseignement supérieur étrangers, à la diffusion, du modèle européen de protection des données, à même de créer un  réel effet d’entraînement. A l’heure où des visions concurrentes s’affrontent sur la question des données, il convient de démontrer que la réponse choisie par l’Europe nous dote d’un sérieux avantage. L’Europe a fait le pari d’un environnement numérique aux hautes exigences éthiques capable d’accroitre la confiance des personnes, et par-là la performance de nos organisations publiques ou privées, la résilience de nos sociétés numériques. L’influence normative internationale qu’a d’ores et déjà le RGPD – la Californie a adopté récemment une loi s’inspirant  du modèle européen, le Japon vient de signer un accord d’adéquation avec l’Europe afin de favoriser les transferts de données – constitue déjà un signal fort de la capacité d’attraction de l’approche européenne.  

    [1] Article L- 312-9 du Code de l’éducation

    [2] Chaire VPIP

    Isabelle Falque-Pierrotin Présidente CNIL

    A propos d'Isabelle Falque-Pierrotin Conseiller d'État, Présidente de la CNIL depuis septembre 2011 Née en 1960, diplômée d’HEC, de l’ENA (promotion Denis Diderot) et de l'Institut Multimédia. Maître des requêtes au Conseil d'Etat, directeur adjoint du cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie (1993-1995), président du Conseil d'orientation et déléguée générale du Forum des droits sur l’internet (2001-2010), Isabelle FALQUE-PIERROTIN est conseiller d'Etat depuis novembre 2001. Présidente de la CNIL, depuis 2011, réélue par le collège Présidente en 2014, elle a été Présidente du G29, le groupe des CNIL européennes, de février 2014 à février 2018. Elle est également, depuis septembre 2017, Présidente de la conférence mondiale des autorités de protection des données.   A propos de la CNIL Dans l’univers numérique, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) est le régulateur des données personnelles. Autorité administrative indépendante, elle accompagne les professionnels dans leur mise en conformité et contrôle la mise en œuvre des traitements, à travers la gestion des plaintes, les contrôles et les sanctions. Elle aide les particuliers à maîtriser leurs données personnelles et exercer leurs droits ; conseille les pouvoirs publics sur les questions relatives à la protection des données ; et mène une activité d’innovation et de prospective sur les enjeux numériques.]]>
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    Les Data Protection Officers : l’âge de la maturité ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/data-protection-officers-lage-de-maturite%e2%80%89/ Wed, 26 Sep 2018 12:56:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57553845 L’entrée en application du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en mai 2018 a été perçue dans le monde professionnel aussi bien que par le grand public comme un évènement, braquant les projecteurs sur une  profession peu connue, celle de DPO (Data Protection Officer). Quelques mois plus tard, les chiffres donnent raison à cette attention  : une forte hausse des plaintes déposées auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), passant de 1 780 à 2 770 plaintes sur la même période entre 2017 et 2018, un total de 500 000 euros d’amendes déjà infligés par la Commission depuis le début de l’année, et une explosion  du nombre de professionnels dédiés à la conformité et à la protection des données. En début d’année, lors de l’Université 2018 des DPO organisée par l’AFCDP (Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel), Isabelle Falque Pierrotin, présidente de la CNIL, avait estimé à 80 000 le nombre d’organismes concernés par la désignation obligatoire de DPO. Parmi ces nouveaux DPO, on retrouve bien sûr de nombreux anciens CIL (Correspondants Informatique et Libertés), qui avaient déjà entamé la préparation au RGPD de l’organisme qui les avait désignés, et de nouveaux arrivants. Parmi eux, quelques faux experts improvisés, dont les messages alarmistes ont obligé la CNIL à mener une campagne #StopArnaque. Une Charte de déontologie du DPO, formalisée par la profession, permet aux professionnels de prendre quelques engagements forts et de rassurer les responsables de traitement. En effet, le métier est exigeant, car il requiert des capacités humaines (pour sensibiliser et convaincre) et analytiques (pour comprendre un ensemble  de textes juridiques et maîtriser les subtilités  des systèmes informatiques). Les personnes compétentes sont très recherchées, le plus souvent sur des contrats rémunérateurs et en CDI, comme le prouvent les nombreuses offres d’emplois postées sur le Job Board gratuit proposé par l’AFCDP. Le nombre des formations longues diplômantes a également augmenté, dont plusieurs nouveaux Diplômes universitaires. Les DPO ont parfois pris leurs fonctions dans des organismes où la protection des données n’était qu’embryonnaire, malgré l’ancienneté des règles qui devaient être respectées depuis… 1978. Un sens inné de l’organisation est primordial : dans l’impossibilité de se mettre instantanément en conformité sur tous les points, il faut prioriser certaines tâches. L’urgence est de disposer d’une bonne cartographie, précise et à jour, des traitements de données personnelles mis en œuvre par l’organisme. Elle permet de constater les points forts ou faibles de l’entreprise sur ce sujet, d’identifier les interlocuteurs clefs, ainsi que de hiérarchiser les traitements selon leur sensibilité pour les personnes concernées. Plus exigeant que l’ancienne loi Informatique et Libertés, le RGPD peut également  « challenger » les professionnels au regard de certaines nouvelles exigences : ainsi la réponse aux demandes de droit d’accès qui doit désormais se faire dans un délai d’un mois (sauf exception) au lieu de deux. Mais c’est surtout la notification de violations de données personnelles qui exige une préparation rigoureuse, celle-ci devant être faite auprès de l’autorité de contrôle dans le délai imparti de 72 heures. Outre un sens certain de l’organisation et une bonne résistance au stress, le Data Protection Officer doit se montrer patient et tenace. En effet, il lui faut attendre de disposer d’un corpus de textes complet, avec les lignes directrices les plus récentes du Comité Européen de la Protection des Données traduites en français, et le « Code de la Protection des Données Personnelles » censé synthétiser tous les textes nationaux sur la protection des données d’une manière claire et lisible. Il manque également des décrets d’application, dont celui qui listera les responsables de traitement autorisés à traiter le numéro de sécurité sociale (et pour quels usages). Les DPO se retrouveront à Paris le 16 janvier 2019, à l’invitation de l’AFCDP, l’association qui les regroupe et les représente, pour dresser un bilan des premiers mois du RGPD et partager expériences, difficultés et projets.  

    Paul-Olivier Gibert Président de l’AFDP

    A propos de l’AFCDP L’AFCDP, créée dès 2004, regroupe plus de 1.300 membres et 3.700 professionnels de la conformité RGPD et Informatique et Libertés dont les Délégués à la Protection des Données (ou DPO, pour Data Protection Officer). Si l’AFCDP est l’association représentative des DPD, elle rassemble largement. Au-delà des professionnels de la protection des données et des DPD désignés auprès de la CNIL, elle regroupe toutes les personnes intéressées par la protection des données à caractère personnel. La richesse de l’association réside – entre autres – dans la diversité des profils des adhérents : DPD, délégués à la protection des données, juristes et avocats, spécialistes des ressources humaines, informaticiens, professionnels du marketing et du e-commerce, RSSI et experts en sécurité, qualiticiens, archivistes et Record Manager, déontologues, consultants, universitaires et étudiants.]]>
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    Protection des données personnelles : inscrivez-vous au nouveau groupe de travail de la CGE* https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/protection-donnees-personnelles-inscrivez-nouveau-groupe-de-travail-de-cge/ Wed, 26 Sep 2018 12:58:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57553846 quelques DPO de Grandes écoles ont souhaité constituer, au sein de SupDPO, un groupe de travail dédié aux problématiques spécifiques des Grandes écoles. Ce groupe de travail a été lancé au mois de mai 2018. Il est ouvert à tous les DPO de bonne volonté, ainsi qu’à toutes les personnes qui traitent les questions de protection des données personnelles au sein des Grandes écoles, et entend constituer un espace d’échange et de partage d’expériences. La première réunion formelle du groupe de travail a eu lieu à la CGE le 14 septembre, en présence d’une quinzaine de personnes. Les participants ont manifesté un grand intérêt pour la démarche et souhaité poursuivre les échanges, d’abord au moyen d’un forum d’échanges, puis de rencontres trimestrielles. La prochaine rencontre devrait se dérouler en décembre 2018 ou janvier 2019, sur une journée pour permettre la réalisation de travaux en commun. Parmi les thèmes de travail à poursuivre, les sujets suivants ont été évoqués : fiche sur le statut de sous-traitant et l’utilisation de solutions informatiques externalisées, charte pour les associations d’étudiants, gestion du consentement et de la transparence, enquêtes presse, gestion de la scolarité, prospection, etc. Les DPO de toutes les écoles sont les bienvenus pour contribuer à ces échanges. N’hésitez pas à y participer, en manifestant votre intérêt auprès d’Isabelle Laurençot

    *réservé aux membres de la Conférence des grandes écoles

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    Le RGPD et au-delà : la circulation internationale des données personnelles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rgpd-dela-circulation-internationale-donnees-personnelles/ Wed, 26 Sep 2018 12:54:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57591142 La mise en œuvre interne du RGPD est en cours alors que les enjeux de la circulation internationale des données personnelles deviennent de plus en plus cruciaux. De grands dossiers sont sous les feux de l’actualité. La Cour de Justice de l’Union européenne doit statuer pour éclairer le Conseil d’Etat sur le point de savoir si le déréférencement doit s’opérer sur l’ensemble des extensions nationales du moteur de recherche Google, par souci d’efficacité de ce nouveau droit qui est un aspect du droit à l’oubli, y compris hors du champ d’application territorial du droit de l’UE. Faisant écho à cet enjeu, le RGPD a pour particularité de prévoir un champ d’application large, limitant les possibilités de se soustraire aux obligations européennes. Les données personnelles représentent par ailleurs un enjeu stratégique pour le commerce international dans le contexte du développement de l’économie et de la société numériques, avec des flux qui ne cessent de croître. Les données accompagnent le commerce et peuvent aussi être objet du commerce jusqu’à être incorporées au produit ou au service. Le fait récent le plus marquant, c’est le processus dans lequel l’UE et le Japon se sont engagés en juillet pour créer le plus vaste espace de circulation de données au monde en toute sécurité. La démarche est novatrice aussi dans la mesure où elle va de pair avec la conclusion de l’accord de partenariat économique, mais elle reste autonome car les règles de protection des données ne sont pas négociables dans le cadre d’un accord commercial. La circulation des données personnelles n’est pas chose facile car leur protection est différenciée et faible dans le monde. Par contraste avec le niveau élevé de protection promu par le RGPD dans l’Union, la majorité des pays sont sans législation, ou dotés d’une législation incomplète ou inadéquate. Comment faire pour aller vers plus de convergence en promouvant les valeurs européennes ? La recette de l’Union repose sur une fusée à trois étages. Les transferts sont possibles sur la base des décisions d’adéquation ou à défaut sur la base d’autres garanties appropriées et dérogations. Le premier étage est l’instrument essentiel, ce sont les décisions d’adéquation par lesquelles la Commission européenne reconnaît qu’un pays assure une protection adéquate. L’adéquation, synonyme d’équivalence, peut être partielle (Privacy Shield pour la circulation des données d’Europe vers les Etats-Unis), voire sectorielle (la finance par exemple), mais en tout cas il y a peu d’élus : Suisse, Andorre, Iles Feroe, Guernesey, Jersey, Ile de Man, Argentine, Canada, EU, Israël, Nouvelle Zélande, Uruguay. Les autres garanties appropriées empruntent la voie contractuelle : règles d’entreprises contraignantes pour les entreprises d’un même groupe ou participant à des activités conjointes, clauses types. S’y ajoutent aussi les codes de conduite, la certification. Si les données ont vocation à circuler, des tensions apparaissent dès lors que la frontière entre traitement des données à des fins commerciales et sécuritaires devient perméable. L’affaire Max Shrems en est la meilleure illustration. Elle a pour origine la découverte que certaines données personnelles étaient transférées par Facebook, sans filet, depuis l’Irlande vers les Etats-Unis, où elles étaient accessibles aux autorités américaines dans le contexte notamment de la lutte contre le terrorisme. L’issue de l’affaire a été l’invalidation spectaculaire du Safe harbor, dispositif qui organisait le transfert des données de l’Union vers les Etats-Unis. D’autres questions de souveraineté viennent contrarier la circulation souhaitée. Ce sont bien sûr les exigences de localisation des données mais aussi les législations permettant d’accéder aux données où qu’elles se trouvent comme le Cloud Act américain. Ce texte autorise les autorités américaines à accéder aux données personnelles traitées par leurs entreprises à l'intérieur et à l'extérieur des Etats-Unis. On peut y voir une forme d’ingérence ou d’impérialisme numériques, transformant le cyberespace en un terrain où s’affrontent des souverainetés. Certaines craintes s’avèrent alors être légitimes, en particulier celles de voir des pays moins démocratiques œuvrer pour que ce soit leurs lois qui régulent l’information de manière globale ou pour retourner les nôtres contre nous-mêmes. Crainte mais aussi argument d’une entreprise comme Google lorsqu’elle refuse l’obligation qui lui est faite par la CNIL de déréférencer à l’échelle mondiale. Le risque serait que des gouvernements autoritaires s’appuient sur un tel principe pour porter atteinte à la liberté d’expression en demandant l’effacement de tel ou tel lien. L’argument est contestable et bien connu depuis les débuts de l’histoire d’Internet.

    NB : les opinions de l’auteur ne sauraient engager le CNNum

    Annie Blandin Professeur à IMT Atlantique Membre du CNNum

    A propos de Annie Blandin

    Diplômée de Sciences Po, docteur en droit, droit public, droit communautaire, Annie Blandin assure la responsabilité de la filière d’enseignement de dernière année Ingénierie des services et des affaires à IMT Atlantique (Département Systèmes Réseaux Cybersécurité et Droits du Numérique). Elle est aussi responsable de l’équipe de recherche Droit et stratégies du numérique. Cette spécialiste du droit du numérique est l’auteur de multiples publications portant notamment sur la régulation européenne du marché des communications électroniques et le droit européen de l’Internet et des nouveaux médias. Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse également aux problématiques liées à la protection des données personnelles et de la vie privée, au droit à l'oubli et à l'effacement des données, à la circulation internationale des données à la lumière des enjeux de la souveraineté numérique.]]>
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    « Le modèle d’enseignement du management français est l’un des plus solides, il faut le soutenir » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/modele-denseignement-management-francais-lun-plus-solides-faut-soutenir/ Wed, 26 Sep 2018 15:50:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57591496 Alice Guilhon, présidente du Chapitre des écoles de management à la Conférence des grandes écoles, dénonce dans une tribune au « Monde » le faux procès fait à leurs formations. Depuis plus d’une décennie, les écoles françaises de management dominent les classements mondiaux, dont celui du Financial Times, qui fait référence depuis toujours dans le monde économique. Dans le classement des meilleurs masters de finance, publié le du 17 juin, les cinq premières écoles de commerce du classement sont françaises ; dans le classement des masters internationaux, divulgué le 10 septembre, sur 100 écoles de commerce internationales classées 25 sont françaises, dont 5 figurent dans le top 25 !

    Lire la suite de l'article

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    57591496 0 0 0
    Accueillir des volontaires en service civique dans les établissements d’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accueillir-volontaires-service-civique-etablissements-denseignement-superieur/ Thu, 27 Sep 2018 14:53:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57610146 La CGE, associée à l’Agence du Service Civique, la CPU, la CDEFI, les CROUS et le MESRI vous présente : « Accueillir des volontaires en service civique dans les établissements d’enseignement supérieur »  Ce guide vous sera utile dans vos démarches d’agreement et d’accueil de volontaires pour :
    • Affirmer la responsabilité sociétale de l’établissement en l’engageant dans un grand projet de société citoyen
    • Accueillir des jeunes de tous horizons et d’ouvrir l’établissement sur la Cité
    • Poser un regard neuf sur votre établissement et ses projets
    • Expérimenter des projets d’innovation sociale, de renforcer la qualité du lien avec vos étudiants en menant des actions de pairs à pairs
    [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2018/09/ASC_06092018_Guide-SC-ENSUP_VDEF.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]]]>
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    Un congrès CGE 2018 très politique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/congres-cge-2018-tres-politique/ Mon, 08 Oct 2018 16:20:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57816863             Le congrès 2018 de la CGE qui s'est tenu à Lille les jeudi 4 et vendredi 5 octobre a été riche en rebondissements. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale qui devait accompagner Edouard Philippe en Afrique du Sud a été présent sous la forme d’une vidéo enregistrée et adressée à la CGE et Frédérique Vidal qui devait elle aussi accompagner le Premier ministre, a finalement, le déplacement en Afrique du Sud ayant été annulé, pu effectuer le voyage à Lille. La Ministre de l’ESR a été interviewée par Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE avant de répondre aux journalistes présents au cours d’un point presse. C’est près d’une heure au total que la Ministre aura passée dans les locaux de Sciences Po Lille, qui accueillait la première journée du congrès de la CGE. Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France a assisté en fin de journée, à la table ronde « Grandes écoles et transformation des territoires » animée par Denis Guibard, président de la commission DD&RS de la CGE. Au cours de la matinée du vendredi 6 octobre, cette fois-ci, chez Yncréa Hauts-de-France, c’est Catherine Fabre, députée LREM et Rapporteure pour la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale pour la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui répondait aux questions d’Anne-Lucie Wack et de la salle. Sensible aux arguments présentés, Catherine Fabre a demandé que la CGE lui remonte les chiffres et informations qui démontrent le poids et le coût réel de l’apprentissage dans le supérieur et plus précisément dans les écoles membres de la CGE. Bien que ces informations aient déjà été largement diffusées et transmises par la CGE, à tous les niveaux de l’État, une nouvelle transmission sera assurée. Voir les photos de l'événement Voir les vidéos de l'événement sur la chaine YouTube de la CGE ]]> 57816863 0 0 0 Evolution de l’ordonnance regroupements, offre sur Parcoursup : les annonces de F. Vidal à la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/evolution-de-lordonnance-regroupements-offre-parcoursup-annonces-de-f-vidal-a-cge/ Wed, 10 Oct 2018 12:56:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57854351 Avec l'aimable autorisation de Newstank

    « Nous travaillons sur l’article 5 et la version qui sera présentée au Cneser ne parlera pas de droit commun et de dérogation possible dans les statuts, mais indiquera simplement que les statuts prévoient l’organisation entre les différents établissements qui s’associent pour former ces nouveaux établissements », déclare Frédérique Vidal, ministre de l’Esri, à propos de l’avant-projet d’ordonnance permettant des expérimentation de gouvernance au sein des regroupements, à l’occasion du congrès 2018 de la CGE, qui se tient à Lille le 04/10/2018.
      Cet article 5 porte sur les relations entre l'établissement expérimental et l'établissement composante dans le cas de deux structures publiques. En l'état actuel, le texte :
    • prévoit que les statuts de l'établissement expérimental définissent les conditions dans lesquelles ses composantes, dotées ou non de la personnalité morale, peuvent bénéficier de l’accréditation à délivrer des diplômes ;
    • indique également que l'établissement expérimental peut « demander communication de leurs documents, actes et délibérations budgétaires pour les soumettre à son avis ou à son approbation afin de vérifier qu’ils respectent sa stratégie, ses orientations et ses délibérations ».
      La ministre entend répondre, à Lille, à l’inquiétude de la Conférence des grandes écoles au sujet de cet article, qui craint que celui-ci « retire aux écoles leurs attributs en définissant un régime de droit commun ». Selon Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE, les écoles craignent de devoir « réclamer » pour « récupérer leur habilitation à délivrer des diplômes ou l’affectation directe de [leur] crédits ».
    « Ma volonté est de mettre à disposition des établissements la boîte à outils idéale pour que tout le monde s’y retrouve, tout en respectant au maximum les demandes des uns et des autres », affirme Frédérique Vidal aux dirigeants des grandes écoles.
    Autre sujet majeur dans l’année à venir pour la ministre de l’Esri : la lisibilité de l’offre de l’enseignement supérieur après la mise en place de Parcoursup. « L’une des choses qui m’ont le plus frappée, c’est que cette plateforme puisse contenir plus de 13 000 formations et ça ne me paraît pas forcément raisonnable de proposer aux jeunes un choix aussi peu lisible en termes d’offre de formation ». Une offre que Frédérique Vidal souhaite simplifier, « bien sûr en conservant la richesse et la diversité ». Elle évoque des pistes de classification des formations « peut-être par type de métiers visés ou par type de grands secteurs ou domaines, de façon à simplifier les choses ». La ministre répond également aux directeurs des grandes écoles sur :
    • le grade de licence pour le bachelor,
    • la question des frais de scolarité et de la dotation des Eespig.
    Ordonnance : la raison d'être du projet selon Frédérique Vidal La ministre souhaite une ordonnance « la moins verbeuse possible » pour ne pas ajouter de contraintes et pour que « tout le monde se sente à l’aise ». Elle insiste, une nouvelle fois, sur l’importance du « projet commun et de l’ambition commune », pour répondre à des objectifs divers :
    • « des établissements qui vont utiliser cette ordonnance pour répondre notamment aux attentes du jury Idex en faveur d’un modèle plus intégrateur ;
    • ceux qui souhaitent répondre à la question du classement de Shanghai qui estime que la juxtaposition d’établissements ne peut pas être identifiée comme un établissement. »
    « Il est très important, tout en gardant les spécificités de chacun, de pouvoir se présenter comme un bloc attractif. Si vous regardez toutes les grandes universités dans le monde, elles sont pluridisciplinaires, c’est-à-dire que l’on peut répondre à des défis sociétaux en mobilisant plusieurs disciplines. Ce sont des établissements dans lesquels les étudiants peuvent avoir des doubles cursus, ce sont des endroits où les cultures et les méthodes pédagogiques diffèrent, ce qui permet de former des équipes d’étudiants qui vont ensuite proposer des projets d’entrepreneuriat, de création de start-up, et qui se nourriront du fait qu’ils seront passés pas des chemins différents pour arriver à un niveau d’étude identique. C’est une diversité, une richesse et une source de créativité extrêmement importante. Si les établissements d’un site se mettent d’accord sur le fait qu’ils sont au service, à la fois du rayonnement de leur territoire et plus largement de celui de la France et de l’Europe, le niveau de granularité auquel ils se présentent peut être différent. Vous êtes beaucoup plus forts pour parler avec des universités internationales si vous vous présentez comme une école faisant partie d’un écosystème », déclare Frédérique Vidal.
      Le diplôme, « colonne vertébrale » des écoles Anne-Lucie Wack interroge la ministre au sujet de la signature des diplômes, que la présidente de la CGE considère comme « l’identité, la colonne vertébrale » des écoles. Selon Frédérique Vidal, la double signature « qui se pratique naturellement dans de nombreuses écoles d’ingénieurs, n’empêche pas que le projet pédagogique de l’école, sa gouvernance, la façon dont sont organisées les formations, aient un processus d’accréditation particulier au travers de la CTI ou de la CEFDG ». Elle estime qu’il faut « replacer l'étudiant au cœur du système » pour qu’il puisse « se revendiquer d’une école ou d’un autre établissement selon la personne ou l'établissement auquel il s’adresse ».   La question du grade licence pour les bachelors
    « Sujet brûlant » pour Anne-Lucie Wack, la question de la reconnaissance du grade de licence pour le bachelor est un « véritable enjeu pour l’attractivité internationale de notre enseignement supérieur et pour la lisibilité de l’offre de formations ».
    Pour la ministre, « la question de l’offre de formations et des diplômes est une question qu’il faut voir dans sa globalité. Il faut faire en sorte que les familles et les étudiants soient capables de distinguer les formations “synonymes“ de qualité, des autres qui le sont parfois beaucoup moins. Aujourd’hui, tout le monde peut proposer un diplôme appelé bachelor ». Le fait que ce terme ne soit « absolument pas contrôlé en France, m’empêche de dire qu’un bachelor donne droit à un grade de licence ». Car, tous pourront y prétendre, « y compris ceux qui, à mon sens, ne le valent pas ».
    « Il faut que la qualité des formations soit garantie, que ce soit une offre publique, d’établissements à but lucratif ou non. Et une des façons de certifier cette qualité est effectivement d’avoir un diplôme reconnu par l’état français et donc au niveau européen ». « J’entends bien le fait que le diplôme de bachelor soit reconnu au niveau international. Néanmoins, au niveau européen, les établissements utilisent le système LMD. Il faut faire très attention à ce que nous ne nous remettions pas à développer une offre de formation qui ne soit pas sur ces standards européens. Et c’est là toute la difficulté de prendre une décision générale sur le bachelor. Il me semble être de la responsabilité collective de définir ce qu’est un bachelor donnant le grade de licence. »
    De plus elle s’interroge sur la pertinence de délivrer un grade équivalent à trois ans de formation lorsqu’un étudiant suit un cursus de quatre ans. Autre élément à prendre à compte : la place de la recherche, « indissociable de l’enseignement supérieur », selon la ministre.
    « Je crois que c’est essentiel, car c’est ce qui qualifie dans le monde entier les études supérieures ».
      Parcoursup : un atout ou un frein pour l’attractivité à l’international ? Interrogée par Laurent Champaney, directeur général d’Arts et Métiers Paris sur le risque que les bacheliers se détournent des formations françaises, la ministre indique que « ce n’est pas du tout ce que l’on observe. Globalement, en termes d’affectations à travers la plateforme, il y a eu une augmentation totalement corrélée avec celle du nombre de bacheliers. Je ne pense pas que cela ait eu un impact quelconque. Il y a toujours des jeunes qui veulent partir étudier à l’étranger et c’est aussi très bien. » Elle précise aussi que sur « 800 000 candidats, 630 000 sont des bacheliers. La différence, c’est, à peu près, 100 000 jeunes en réorientation. La différence, ce sont également des étudiants internationaux qui utilisent la plateforme. Nous n’avons pas encore complètement regardé les statistiques. Mais, en tout cas, sur le transfrontalier, cela a été relativement important cette année. »   Les droits de scolarité des grandes écoles La ministre indique que l’important est que « les droits d’inscription soient discutés et s’accompagnent d’une politique sociale. Il ne faudrait pas qu’ils empêchent un certain nombre de jeunes d’accéder à certaines écoles. » Et d’ajouter :
    « Ce qui est clair, c’est qu’à l’international, peu de gens comprennent le système français. Pour un certain nombre de nos concitoyens également, plus c’est cher, meilleure est la formation. J’évoquais la lisibilité de l’offre de formation et la régulation : il faut être capable - je ne sais pas sous quelle forme - d’afficher le coût réel d’une formation et le taux de subvention par l’État de la formation en question, en fonction du type d’établissement.  »
      Hausse des frais de scolarité dans des écoles d’ingénieurs publiques Elle précise, au sujet de l’augmentation des frais dans les écoles d’ingénieurs publiques, à la rentrée 2018 :
    « À partir du moment où une école estime que, pour mieux former et pour développer la recherche, il faut augmenter les droits d’inscription, je n’ai pas de raisons de le refuser - si la communauté en a discuté en interne et s’il est prévu les mécanismes qui permettent de ne pas avoir d’évictions sociales. Les CA d’écoles centrales et l’ensemble des représentants - étudiants, personnels et direction - ont été capables de me présenter un plan global qui convient à l’ensemble de l’école. C’est très important de laisser les écoles se développer. Certaines font appel au mécénat au travers de fondations, d’autres développent la formation professionnelle : ça fait partie des stratégies des établissements. Je ne vais pas décider tout d’un coup d’augmenter les droits d’inscription dans les écoles, ce n’est pas comme cela que ça marche. »
      « Compenser la baisse des financements des Eespig » Interrogée par News Tank au sujet des subventions versées au Eespig (établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général), Frédérique Vidal déclare : « L’augmentation globale de l’Esri nous permet d’abonder la ligne des financements dédiés aux Eespig, afin d’essayer de compenser la très forte baisse de leur financement par le passé. »   Territoires : « L’État doit dire clairement ce qu’il entend exercer lui-même au titre régalien » (X. Bertrand, président des Hauts-de-France) Lors de la table ronde dédiée à la transformation des territoires, le 04/10/2018, Arnaud Poitou, directeur de Centrale Nantes évoque la question de « l’organisation des politiques publiques en France. L’intervention de l’État amène des outils sur comment il faut faire. Il nous faudrait des politiques qui nous disent quoi faire et pas comment le faire. Je suis un fervent défenseur du pilotage de l’ESR par les régions. » Présent dans la salle, Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France rebondit sur la répartition des compétences État/régions :
    « Notre système ne fonctionne pas comme il devrait fonctionner. Nous sommes à la veille d’une bascule indispensable si nous voulons que ce pays devienne efficace pour rester pionnier dans l’excellence et pour réduire des fractures : il nous faut absolument redéfinir le rôle de l’État. L’État doit dire clairement ce qu’il entend exercer, lui-même, au titre régalien : sur quels sujets l’État redevient stratège et garant? Si le cadre est fixé, nous serons dans un pays plus efficace. Ce n’est pas un discours contre l’État : je plaide pour que l’État, en région, soit plus fort et pour que la technostructure nationale parisienne soit beaucoup plus faible. J’ai besoin de l’État partenaire, mais un État qui soit conscient des réalités, ce que je trouve dans la préfectorale. Que l’ESR et les régions soient davantage partenaires, je dis oui. Je ne tiens pas à prendre la place de l’État, mais il faut que les régions prennent toute leur place en partenariat. Ce qui m’intéresse avec la CGE et ses travaux, c’est : comment on peut avoir un temps d’avance pour anticiper les transformations des territoires ? C’est ce que la région fait avec la 3e révolution industrielle, car il y a la question de suppression de certains métiers et d’emplois. Or, je ne peux pas me permettre d’avoir des bataillons de chômeurs supplémentaires. Les grandes écoles symbolisent l’excellence. Mais quand vous vous dites “acteurs des territoires“, ce qui est important, c’est aussi la réduction des fractures dans ces territoires. »
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    Bachelor : Anne-Lucie Wack et Alice Guilhon interpellent Frédérique Vidal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bachelor-anne-lucie-wack-alice-guilhon-interpellent-frederique-vidal/ Wed, 10 Oct 2018 09:50:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57854397 Par lettres des 24 septembre et 2 octobre 2018, la présidente de la CGE et la présidente du Chapitre des écoles de management attirent l'attention de la ministre de l'Enseignement supérieur de la Recherche et l'Innovation sur la reconnaissance des diplômes des Grandes écoles.
    "Toutefois le développement des formations de Bachelor dans les écoles, se heurte aujourd’hui à un obstacle de taille puisqu’elles ne bénéficient pas d’un système cohérent d’accréditation et de validation. Nous appelons de nos vœux la mise en place d’un tel système et sommes prêts à collaborer activement à sa mise en place." Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE.
    Lire la lettre d'Anne-Lucie Wack à Frédérique Vidal
    Lire la lettre d'Alice Guilhon à Frédérique Vidal
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    Trophée Trajectoires BTP : élisez votre coup de cœur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trophee-trajectoires-btp-elisez-coup-de-coeur/ Wed, 10 Oct 2018 14:01:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57854592 Dans un contexte marqué par de grands chantiers emblématiques, porté par une véritable reprise économique, l’humain est plus que jamais la clé des succès du secteur de la construction. Travailler dans la Construction, c’est avoir l’opportunité de devenir manager rapidement, contribuer à de magnifiques réalisations, être garant de la sécurité de ses équipes, relever des défis technologiques inédits, acquérir un esprit d’entrepreneur, partir à l’aventure à l’étranger... tant de facettes complémentaires qu’il est rare de trouver dans un job. Le Moniteur lance le premier Trophée Trajectoires BTP, pour mettre en avant les carrières et parcours exceptionnels des hommes et femmes du BTP.
    Étudiant(e)s, vos écoles soutiennent ce projet, votez pour votre parcours préféré et élisez votre Coup de cœur !
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    Trophée Grandes Ecoles de l'Etudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trophee-grandes-ecoles-de-letudiant/ Mon, 15 Oct 2018 13:06:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57948222 IÉSEG School of Management - Institut Mines-Télécom Business School - EMLyon business school - Grenoble EM : 4 écoles récompensés pour leurs démarches innovantes   Un prix l'Etudiant pour récompenser l'innovation Cette année, en marge de son palmarès des Grandes écoles de commerce et à l'occasion de son salon dédié aux Grandes écoles qui avait lieu les 6 et 7 octobre à Paris, l'Etudiant a décerné ses premiers « Trophées des Grandes Ecoles ». → Objectif : récompenser les initiatives en matière d'innovation mises en place dans les écoles de commerce et enrichir le contenu éditorial de l'Etudiant rattaché au palmarès.   Ainsi, pour cette première édition, quatre écoles ont été récompensées. Le Prix de l'innovation pédagogique a été remis à IÉSEG School of Management pour son projet « D'internationale à interculturelle : promouvoir l'intelligence culturelle au sein de l'IÉSEG » Le Prix de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et du développement durable à l'Institut Mines-Télécom Business School pour son projet « IMTBS 21 » Le Prix de l'égalité des chances à l'EM Lyon business school pour son projet « Company inside » Le jury a aussi tenu à décerner un Prix spécial du jury à Grenoble EM pour ses initiatives remarquées dans les trois catégories. Toutes les écoles pouvaient postuler. Il leur suffisait de présenter au maximum une initiative par catégorie. Seuls les projets jugés les plus novateurs et efficaces ont été retenus et départagés par un jury composé de journalistes de l'Etudiant et de personnalités du monde de l'éducation. Pour cette première édition des Trophées des Grandes Ecoles de l'Etudiant, le jury était composé de :
    • Anne Lalou, directrice générale de la Web School Factory, membre du conseil national du numérique
    • Bernard Ramanantsoa, ancien directeur général d'HEC
    • Emmanuel Perrin, président du Comité de Pilotage Données Certifiées CDEFI, directeur de Polytech Lyon
    • Séverine Tavennec, rédactrice en chef de l'Etudiant.
    • Baptiste Legout, chef de rubrique en charge des palmarès de l'Etudiant.
      L'innovation au service du contenu éditorial de l'Etudiant Du fait de son ancienneté sur le secteur, l'Etudiant est leader en France sur le marché des palmarès éducation. Depuis de nombreuses années, ces derniers jouissent d'une excellente réputation auprès des parents, des étudiants et des acteurs du monde de l'enseignement supérieur. Au fil des années l'Etudiant a su se maintenir à la pointe de l'innovation en matière de rankings. Il y a cinq ans, en introduisant ses palmarès dynamiques sur son site letudiant.fr, l'Etudiant a ainsi permis à ses lecteurs de pouvoir créer leur propre palmarès selon les critères de leur choix.
    « Ces trophées et l'intérêt porté en marge du palmarès des Grandes écoles de commerce à des initiatives innovantes menées par les établissements, vont permettre d'enrichir fortement le traitement éditorial du palmarès par des reportages au sein des écoles pour une mise en lumière auprès de nos lecteurs. Devant le succès rencontré, le nombre d'écoles ayant participé et la qualité des propositions pour cette première édition, nous allons non seulement renouveler l'opération l'année prochaine, mais également en lancer une similaire sur les écoles d'ingénieurs. » se félicite Thierry Derouet, directeur des contenus et du digital de l'Etudiant.
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    Les Alumni des écoles de l’IMT se mobilisent pour la diversité sociale avec la Fondation Mines-Télécom https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-ecoles-de-limt-se-mobilisent-diversite-sociale-fondation-mines-telecom/ Tue, 16 Oct 2018 08:36:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57966758 Le 11 octobre 2018, la Fondation Mines-Télécom a organisé un grand dîner de collecte à l’Aéro-Club de France en présence de 220 Alumni des 8 Ecoles* de l’IMT, parmi lesquels de nombreux dirigeants d’entreprises. Cette soirée qui permet aux diplômés des écoles de se rassembler au service d’une action de générosité, est chaque année un moment phare de la vie de la Fondation Mines-Télécom. Le dîner a permis de lever 86 milliers d’€ de dons (66 000 donnés par les Alumni et Amis des 8 écoles de l’IMT et 20 000 € par des entreprises) qui financeront des bourses d’excellence et des actions en faveur de la diversité sociale comme du mentorat. Dans le milieu de l’enseignement supérieur, l’opération est assez rare. Depuis sa création, la Fondation Mines-Télécom développe des actions innovantes de collecte qui favorisent la rencontre entre bénéficiaires et mécènes. Avec une première édition de cette opération en 2012, la Fondation Mines-Télécom est précurseur dans ce domaine. A l’occasion de ce 7e dîner de collecte, des Alumni ont su mobiliser leur entreprise autour de cette démarche solidaire. Orange Business Services, EDF, France IX et Sopra Steria ont choisi de réserver des tables, chaque entreprise finance ainsi directement deux bourses en faveur d’étudiants méritants pour compléter la générosité des diplômés donateurs. Comme chaque année, la Fondation Mines-Télécom a su mobiliser une personnalité d’influence, Patrick POUYANNÉ, PDG de Total, pour une intervention sur « les énergies en 2030, » un sujet majeur de la transition énergétique au cœur des axes stratégiques de l’IMT. Agir pour la diversité sociale Pour Guy ROUSSEL, président de la Fondation Mines-Télécom :
    « La solidarité intergénérationnelle est une valeur forte au sein des écoles de l’IMT, partagée par les Alumni. Ils sont conscients et reconnaissants du rôle majeur de leur formation dans leur réussite. A leur tour, ils agissent grâce à leur don en faveur de la jeune génération d’étudiants. Ce soutien aux élèves en difficulté et cette volonté d'encourager la diversité sociale dans nos écoles est au cœur de l'action de la Fondation Mines-Télécom. Depuis la première édition en 2012, cet événement a permis de soutenir plus de 150 étudiants ! »
    « Donner rend heureux ! De plus, en choisissant de soutenir son école et une cause qui nous tient à cœur, on fait partie des acteurs du changement » souligne également Olivier Huart, (Télécom ParisTech 1988), PDG de TDF et président du Comité de Campagne de la Fondation Mines-Télécom. Le Comité de Campagne, c’est 31 ambassadeurs Alumni emblématiques, grands mécènes de la Fondation Mines-Télécom et bénévoles. Ils s’investissent dans le développement de leur Ecole en contribuant activement à la recherche de grands dons et partenariats auprès des Alumni et entreprises. Chaque année grâce aux fonds collectés lors de ce dîner, la Fondation Mines-Télécom accorde une vingtaine de bourses d’excellence, de 2 000 € environ, aux élèves ingénieurs et managers. Pour Savinien GAUCHET, élève à IMT Mines Alès et bénéficiaire d’une bourse en 2017 :
    « A la fin de ma première année à IMT Mines Alès, j’ai eu la chance de bénéficier d’une bourse d’aide à l’excellence. Celle-ci m’a permis de développer mon projet entrepreneurial sans mettre en péril mes études. Grâce à cette bourse, j’ai pu mener à bien mon projet tout en étant serein quant à ma situation financière. »
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    Les établissements d’enseignement supérieur, un investissement d'avenir pour les territoires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etablissements-denseignement-superieur-investissement-davenir-territoires/ Tue, 16 Oct 2018 10:23:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=57966850 Avec l'aimable autorisation d'Educpros
    Les outils de mesure d’impact territorial rappellent utilement aux collectivités et aux entreprises que les établissements d’enseignement supérieur, loin d’être une charge pour leurs territoires, participent à leur dynamisme économique.

    "Si vous arrivez à mesurer ce que rapporte la mise sur le marché d'un ingénieur dans un territoire pendant dix ans, vous méritez le prix Nobel de gestion !" ironise Guillaume Quiquerez directeur du labo Sociétal de l’École centrale de Marseille. L'école d'ingénieurs a commandé une étude de son impact sur son territoire

    Difficile, en effet, de fixer le coût de l'essentiel du travail d’une institution d’enseignement supérieur et de recherche. Mais à l'instar de Centrale Marseille, de plus en plus d’établissements essaient de chiffrer leur contribution à l'écosystème local. L'objectif ? Mieux valoriser leur apport auprès des décideurs locaux.

    "Nous sommes implantés dans un territoire où les collectivités ont du mal à reconnaître l’existence et l’importance des établissements de l’ESR", ajoute Guillaume Quiquerez. "L’université est 40 à 80 fois plus grande que notre école. L’accès au dialogue avec les pouvoirs publics n’est pas toujours simple !" Une étude d'impact – d'autant plus si celle-ci est positive – peut fournir une bonne base de discussion.

    Le BSIS, de la mesure de l'attractivité à celle du management

    Au dernier congrès de la CGE (Conférence des grandes écoles) à Lille, début octobre, deux dispositifs de mesures d’impact territorial ont été présentés : le BSIS (Business school impact system), développé depuis 2012 par la Fnege (Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises), et Campus Footprint, créé par un cabinet de conseil spécialisé en développement durable, Utopies.

    "Une trentaine d’établissements ont suivi la démarche du BSIS", rappelle Maurice Thévenet, délégué général de la Fnege. De grandes écoles de management, comme Audencia à Nantes, Grenoble EM ou Toulouse BS, ainsi que des IAE, comme ceux de Nice, Lyon ou Bordeaux, ont évalué à travers une centaine d'indicateurs leur impact économique, financier, éducatif ainsi que leur image.

    En effet, beaucoup d'établissements affichent dans leur nom celui de la ville et le font rayonner. L'IAE de Grenoble, un des premiers établissements à utiliser le BSIS, a ainsi calculé qu'elle apportait 97 millions d'euros de retombées directes et indirectes au niveau local… Pour un budget de 3 millions d'euros en 2012 !

    "À la création du BSIS, l’idée de départ était de mesurer et d’attester l'impact d’une institution sur sa ville ou sa région et de s’en servir comme outil de communication avec les décideurs des collectivités publiques dans un contexte de raréfaction de leurs ressources financières", précise Michel Kalika, codirecteur du BSIS.

    Chiffrer ce que l'on pèse au niveau local est un argument de poids quand on demande un soutien financier. "Mais par la suite, le BSIS est devenu un outil de management, de changement et de culture interne aux établissements. La méthodologie de l’outil aide à faire évoluer les équipes", ajoute Michel Kalika.

    "Certaines écoles utilisent ainsi le BSIS comme un outil d'apprentissage en vue d’accréditations futures. C’est une démarche sans risque qui permet d’acculturer l’institution à la collecte des informations, à la venue de visiteurs et à la gestion d’un processus d’évaluation", poursuit-il.

    Des expériences pilotes à Clermont-Ferrand et Cergy-Pontoise

    Quant à l'outil développé par le cabinet conseil Utopies, il est utilisé par des écoles et universités membres du réseau Campus responsables.

    Une première étude a été réalisée en 2016 auprès de sept établissements sur deux sites pilotes : à Clermont-Ferrand, avec l’université Blaise Pascal, l’Institut français de mécanique avancée et l’ENSCC École de chimie ; et à Cergy-Pontoise, avec l'Université de Cergy, Supméca, Ecam-Epmi et l’Essec.

    "Les impacts directs, indirects et induits sont évalués à partir de trois grands types de flux injectés par l’établissement sur son territoire selon le périmètre choisi : les achats réalisés (budget de fonctionnement hors dépenses exceptionnelles de construction/rénovation), la masse salariale versée et les dépenses fiscales", détaille Patricia Cortijo, manager au sein du cabinet Utopies.

    Verdict par exemple, sur le plan de l'emploi : "Au niveau national, sur l’ensemble des établissements pilotes, 10 emplois directs soutiennent 21 emplois au total en France. L'effet multiplicateur de ces campus sur l’emploi est donc de 2,1", estime Patrica Cortijo. Selon l'étude, les sept établissements génèreraient près d'1 milliard d'euros (966 millions d'euros précisément), soit 24.000 euros par étudiant.

    "Ces outils ne sont qu'une tentative d’attraper le réel, ils ne sont pas magiques. Nous rencontrons de vraies difficultés méthodologiques, mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’engager dans cette démarche", conclut Guillaume Quiquerez. La preuve est faite : les établissements d'enseignement supérieur ne vivent pas hors-sol. Et ils sont loin d'être des opérateurs économiques négligeables !

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    Rendez-vous jeudi 25 octobre à Meet’ingé, forum de recrutement dédié aux étudiants et jeunes diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rendez-jeudi-25-octobre-a-meetinge-forum-de-recrutement-dedie-aux-etudiants-jeunes-diplomes/ Tue, 23 Oct 2018 15:18:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58098275 Je souhaite m’inscrire au forum Meet’Ingé

      Des conférences pour donner les clés de la réussite aux talents de demain Les entreprises se mobilisent pour aller à la rencontre des jeunes, les sensibiliser aux métiers et carrières de l’ingénierie mais aussi leur donner les clés pour décrocher leur premier emploi.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/3" css=".vc_custom_1540307673755{background-color: #4d6ab0 !important;}"][vc_column_text]

    CHIFFRES CLÉS SUR L’INGÉNIERIE

    • 53 000 recrutements engagés en 2017
    • 91% des collaborateurs en CDI
    • 52 milliards d’euros de chiffre d’affaires
    • des établissements implantés à 76% en régions
    • une activité sur les 5 continents
    [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]
    • De 10h30 à 11h – International : décrocher un stage ou un premier emploi, rêve ou réalité ? Conférence animée par Suez Consulting et Alten
    • De 11h à 11h30 – Les innovation dans l’ingénierie : il n’y a vraiment pas que les starts-up ! Conférence animée par Egis, Artelia et Assystem Energy & Infrastructure
    • De 13h30 à 14h – Passion ingénieur(e) : témoignages de jeunes ingénieurs sur leurs parcours, leurs métiers. Conférence animée par des jeunes professionnels, membres du réseau les Ambassadeurs de l’ingénierie
    • De 14h à 14h30 – Plus de place pour les femmes dans l’ingénierie. Conférence animée par Annelise Avril, Directrice générale de SUEZ Consulting et Mélanie Bonnissel, Manager à Technip et marraine à Elles Bougent
    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://youtu.be/NGjI9mrgX1M"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Des ateliers pour favoriser l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi Des ateliers seront également proposés aux jeunes et étudiants :
    • un bar à CV, tenu par des experts en recrutement qui feront bénéficier les étudiants et demandeurs d’emplois de conseils personnalisés ;
    • des ateliers de speed coaching, avec toutes les clés pour bien réussir son entretien d’embauche ;
    • un studio photos, pour bénéficier d’une photo professionnelle à insérer dans son CV.
    Les entreprises participantes sont : AIA INGENIERIE, AKKA Technologies, Alten, Altran, Antea Group, Apside, Artelia, Assystem France, Assystem Technologies,  Barbanel, Bertrandt, BG Ingénieurs Conseils, BRL Ingénierie, Burgeap, Cap Ingelec, DAVRICOURT, DEKRA, Egis, Ekium, ELSYS Design, Geotec, Ingérop, Iris Conseil, Ledjo Energie, Masteris, NG Concept, OGER INTERNATIONAL, SCE, SEGULA Technologies, setec, Seureca, SUEZ Consulting, SYSTRA, TechnipFMC, Terrell, VINCI Energies.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Etudes d’ingénieurs et ouverture sur les arts et la culture https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudes-dingenieurs-et-ouverture-sur-les-arts-et-la-culture/ Wed, 31 Oct 2018 09:07:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58248094 Plus de 900 élèves ingénieurs engagés dans des parcours spécifiques (théâtre, danse, arts-plastiques, musique…) Les étudiants de ces filières spécifiques disposent d’un suivi particulier et d’une possibilité d’aménagement de cursus leur permettant de poursuivre leur pratique culturelle, artistique ou sportive au meilleur niveau, en parallèle de leurs études d’ingénieurs. Associée à une vie associative dense, la présence de ces étudiants artistes contribue à l’animation culturelle des campus.
    « Cette dynamique culturelle et artistique, réaffirmée dans chacun de nos contrats quinquennaux, s’inscrit depuis de nombreuses années dans la politique du Groupe INSA. Nous en sommes convaincus : l’excellence scientifique, la vocation pratique et l’attitude créative sont essentielles pour former des ingénieurs humanistes, techniques et citoyens », précise Eric Maurincomme, président du Groupe INSA.
    Ces engagements correspondent à la volonté politique de développer l’enseignement et la pratique artistique et culturelle dans l’enseignement supérieur.
    « Pour les établissements, c’est l’opportunité d’attirer d’excellents étudiants ouverts sur les arts. Pour les élèves, ce sont des atouts pour la réussite et une réelle valeur ajoutée appréciée par les recruteurs », note Bertrand Raquet, directeur de l’INSA Toulouse, qui ouvre en cette rentrée une filière Théâtre-Études.
    En savoir plus ]]>
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    Marketing Méditerranée, cabinet de conseil étudiant le plus titré de France et d'Europe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/marketing-mediterranee-cabinet-de-conseil-etudiant-plus-titre-de-france-deurope/ Tue, 06 Nov 2018 14:17:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58361357 Des résultats significatifs pour le mouvement En 2017, la Junior-Entreprise a réalisé le meilleur chiffre d’affaires de l’histoire. A six Junior Consultants, l'entreprise a su se servir des processus qui font leur preuve depuis 47 ans, chaque année, audités et reconnus comme faisant partie des meilleurs du mouvement. Leur ambition est de satisfaire leurs clients en leur donnant accès à des livrables de qualité, toujours plus innovants dans leur méthodologie. Cette volonté d’être performants permet de détenir un taux de satisfaction de plus de 95 % et un taux de fidélisation avoisinant les 60%. Attachés au maintien des relations client, la Junior-Entreprise compte dans son portefeuille des comptes ayant une ancienneté de 5 à 10 ans. Classée parmi les Junior-Entreprises réalisant un chiffre d’affaires dépassant les 300 000 € depuis des années, ces résultats sont le fruit du travail de 47 mandats, qui chaque année se surpassent et s’imprègnent des thématiques qui les environnent pour évoluer. Leur stratégie de marque le démontre : Marketing Méditerranée Environnement en 2008, Marketing Méditerranée Design en 2010, Marketing Méditerranée Digital en 2015 et Marketing Méditerranée Sport en 2016. Chacune de ces marques, est inspiré de leur écosystème régional ou encore académique. KEDGE Business School est une école tournée vers l’innovation autour de la Responsabilité Sociale des Entreprises et de l’environnement. Pluridisciplinaire, elle détient une extension de son groupe à Toulon où des formations design sont délivrées.   Une implication à l’échelle régionale Marketing Méditerranée se veut impliquée dans le mouvement des Junior-Entreprises. Pour preuve, l'entreprise a organisé sur son campus le Congrès Régional d’Automne (CRA) de la région méditerranée avec plus de 230 Junior-Entrepreneurs. Un week-end rythmé par des formations, durant lequel un focus group sur l’utilité des baromètres a été réalisé. Membre de la JAM, Junior-Entreprise d’Aix-Marseille, regroupement de 7 Junior-Entreprises issues des meilleures écoles (ingénieures, commerciales ou encore de sciences politique de la région), Marketing Méditerranée a la volonté d’investir son temps dans le développement des JE auprès des instances de la région et de sensibiliser sur leurs capacités à prendre part aux dynamiques de la métropole d’Aix-Marseille-Provence.]]> 58361357 0 0 0 Venez innover avec la Défense ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/venez-innover-defense/ Wed, 07 Nov 2018 11:18:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58379982 Le premier « Forum Innovation Défense » se déroulera à Paris à la Cité de la Mode et du Design, quai d’Austerlitz, du jeudi 22 novembre au samedi 24 novembre 2018. Il sera ouvert au public et de nombreuses animations seront proposées toute la journée du samedi 24 novembre. Venez rencontrer au Forum, les industriels, PME, start-up, chercheurs, investisseurs, acteurs publics, étudiants, innovateurs, pour échanger et préparer ensemble les Armées de demain. Venez découvrir des projets et actions innovantes développées au sein du ministère des Armées, dans les domaines de l’innovation scientifique et technologique, de l’innovation opérationnelle, de l’innovation dans tous les domaines du soutien nécessaire aux forces armées, (habillement, alimentation, administration …). Parce que les armées ont besoin d’être en permanence à l’avant-garde de l’innovation pour conserver leur supériorité opérationnelle, le ministère renforce sa capacité d’innovation en créant l’Agence de l’innovation de défense. Ouverte sur l’extérieur, tournée vers l’Europe et visible à l’international, cette agence sera le cœur du Forum. Destinée à favoriser l’expérimentation et l’industrialisation rapide, elle ouvrira grand ses portes à tous les innovateurs. Ce Forum Innovation Défense s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’innovation publique qui se déroule du 19 au 25 novembre 2018. Inscription ]]> 58379982 0 0 0 Les écoles respecteront les décisions prises, elles veulent cependant informer sur leurs conséquences https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ecoles-respecteront-les-decisions-prises-elles-veulent-cependant-informer-sur-leurs-consequences/ Fri, 09 Nov 2018 09:16:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58417454 Alice Guilhon et François Bonvalet ont tenu le 6 novembre la première conférence de presse du Chapitre des écoles de management. Après avoir rappelé les critères qualitatifs auxquels doit répondre toute école membre du Chapitre, ils ont souligné que les Grandes écoles ont toujours été de bons élèves de l’ESR, contribuant fortement au rayonnement international de la France grâce à un modèle solide et efficace qui a fait ses preuves (cf classement du Financial Times). Les principaux enjeux identifiés pour les écoles de management sont au nombre de cinq :
    • la reconnaissance institutionnelle des écoles membres du Chapitre. Ce débat doit être ouvert avec le MESRI
    • le renforcement de la CEFDG, qui fait un excellent travail mais aurait besoin d’être dotée de moyens supplémentaires
    • l’amélioration du cadre de l’accueil des étudiants internationaux (accès aux stages …)
    • le financement, pour lequel un cadre stable est indispensable. Les écoles de management demandent à être entendues afin de montrer l’impact des décisions. La remise en cause du financement par l’apprentissage pourrait par exemple engendrer une hausse des frais de scolarité et nuire à l’ouverture sociale et l’insertion.  La défiscalisation des frais de scolarité pourrait être une des pistes à étudier.
    • l’ordonnance de regroupements. Les écoles de management y sont favorables si chacun  garde son autonomie et son modèle.
    Le Chapitre des écoles de management propose de partager les travaux effectués dans les groupes de travail afin d’avancer de concert avec le MESRI, les entreprises, les journalistes et autres acteurs concernés. Le document présenté lors de la conférence de presse est consultable ici ]]>
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    "des modèles économiques à repenser" : Anne-Lucie Wack interviendra le 21 novembre 2018 à 11h https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/modeles-economiques-a-repenser-anne-lucie-wack-interviendra-21-novembre-2018-a-11h/ Mon, 12 Nov 2018 16:03:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58474449

    Accompagner les transitions, favoriser les rencontres

    Depuis 2008, d’abord Rencontres Universités Entreprises, puis salon de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avec les PRES puis les COMUE, les RUE ont été précurseurs dans la mise en relation des universités et du monde socio-économique, s’ouvrant également aux écoles, en partenariat avec les 3 conférences –CPU, CDEFI et CGE – et associant fortement l’ensemble des réseaux professionnels, les territoires, pour un RDV identifié rassemblant chaque année quelque 5 000 visiteurs. Pour cette édition, Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles interviendra le 21 novembre 2018 de 11h à 12h15 lors de la table ronde "des modèles économiques à repenser : quelle place pour les entreprises et les familles ?" en compagnie de :
    • François Germinet, président de l’université de Cergy-Pontoise et président de la commission formation de la CPU
    • Fabrice Le Vigoureux, député LREM du Calvados, rapporteur spécial des crédits «Enseignement supérieur et vie étudiante» pour les PLF 2018 et 2019
    • Marc-François Mignot-Mahon, PDG du groupe Galileo Global Education
    • Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE et directrice générale de Montpellier SupAgro.
    Animation : Anaïs Gérard, directrice de la rédaction, et Sarah Piovezan, AEF Info Voir le programme des Rencontres de l'ESRI 2018 S'inscrire   Les RUE, depuis dix ans, accompagnent les établissements et leurs écosystèmes – en débattant des sujets qui font l’actualité de l’ESRI et en proposant un RDV avec des personnalités nationales et internationales
    • Soft power : la place de la diplomatie scientifique en France (2017)
    • Les pitchs des premiers lauréats Idex (2013)
    • Les candidats aux présidentielles en 2017 ; Questions publiques à Louis Schweitzer lors du lancement du dernier PIA, etc.
    – en favorisant les rencontres, à tous les niveaux !
    • Charte Universités & Entreprises (2014) : 16 présidents d’entreprises et d’universités s’engagent ensemble
    • Rencontres Responsables de masters/ responsables RH ou managers pour faire connaître les masters, etc.
    • Rencontres entre acteurs ESRI du transfert et de la valorisation et le Club AEF R&I, avec le CGI sur les différents PIA
    • 1res rencontres Régions de France VP ESR et VP développement économique
    • Rencontres directeurs des 12 OPCA // VP ou directeurs FCU
    – en détectant et en valorisant les initiatives des établissements sur des thématiques structurantes
    • Les Prix AEF des meilleures initiatives partagées ESR/entreprises, en matière de formation- insertion ; recherche-innovation ; formation continue
    – en proposant un RDV où les publics de l’ESR se côtoient dans leur diversité, partagent l’information et interagissent
    • « L’empreinte numérique des établissements » : chercheurs, présidents d’université et directeurs d’écoles, VP, directions de la communication Ecoles-Universités-Organismes de recherche, ainsi que l’ensemble des réseaux qui animent l’éco-système : association des VP-Num, A-DSI, ARCES et Comosup, ARTIES, FNCAS, association des DGS, FCU, Courroie, ADBU, AACU, réseau des attachés scientifiques des ambassades étrangères en France, etc.
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    Nuclearjobday : un format inédit pour recruter dans le nucléaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nuclearjobday-format-inedit-recruter-nucleaire/ Wed, 14 Nov 2018 14:08:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58474727 Réunies le temps d’une journée, l’ensemble des sociétés de la filière présenteront leurs besoins de recrutement aux candidats visiteurs. Grâce à la présence des acteurs de l’emploi du Nucléaire, Nuclearjobday permet aux candidats d’échanger avec les professionnels et entre pairs du marché, pour être recrutés. Les employeurs présents Entreprises leader du marché, donneurs d’ordres, sociétés d’ingénierie, cluster d’entreprises, pme/pmi… Nuclearjobday réunit plus d’une vingtaine d’exposants spécialement mobilisés pour faire connaître leurs offres d’emplois.   Les profils recherchés Du candidat jeune diplômé au profil expérimenté, du CAP au Bac+5 dans le secteur nucléaire (Ingénieur, Technicien, Fonction support), Nuclearjobday accueille tous les profils susceptibles de correspondre à la diversité des métiers existants au sein de la filière. Soudeur, chargé de contrôles et d’examens non destructifs, chaudronnier, ou encore tuyauteur, nombreux sont les métiers non-spécifiques au nucléaire et qui existent dans d’autres secteurs industriels comme l’aéronautique ou l’automobile. L’une des spécificités de la filière réside toutefois dans son haut niveau d’exigence. Cette rigueur permet à la France d’être reconnue dans le monde pour la qualité de ses installations nucléaires. Pour en savoir plus : Le site internet de la Société Française du Nucléaire offre une présentation complète des métiers qui composent la filière. IMPORTANT : Les visiteurs candidats sont invités à se présenter munis de leur CV et lettre de motivation ! Inscriptions gratuite ici   Nuclearjobday 2018 : plus de 5 000 postes à pourvoir dans l’industrie nucléaire ! Nuclearjobday réunit pour la première fois l’ensemble des acteurs de la filière du nucléaire le 23 novembre à l’Espace Grand Arche Paris La Défense de 10h à 18h pour un job dating unique en son genre. Du CAP au Bac+5, du jeune diplômé jusqu’au profil expérimenté, tous les profils sont valorisés au regard des 5 000 postes à pourvoir.   Un secteur en pleine mutation à la recherche de jeunes talents Forte de ses 2 500 entreprises et de ses 220 000 salariés, la filière nucléaire est la troisième filière industrielle française, derrière l’aéronautique et l’automobile. Du fait des grands projets programmés, du dynamisme à l’export et du renouvellement des effectifs, l’ensemble des acteurs de la filière proposeront 16 000 emplois d’ici 2021. Les besoins exprimés sont particulièrement importants sur les postes de techniciens en mécanique, logistique, chantiers et informatique industrielle. Le nucléaire reste accessible sans spécialisation préalable. 80% des recrutements proviennent en effet de formations d’ingénieurs ou de techniciens sans spécialités propres. Ces opportunités concernent l’ensemble des entreprises de la filière nucléaire, des grands groupes aux PME en passant par les bureaux d’études.
    Le nucléaire a beaucoup d’opportunités d’emploi à offrir. C’est un univers passionnant aux multiples facettes. Nous avons besoins de tous les talents pour répondre aux problématiques de recrutement. » explique Eric VIAL, Commissaire général du salon Nuclearjobday.
      Les géants du nucléaire au rendez-vous pour recruter Au cours de cette journée unique en son genre, les plus grands acteurs de la filière seront présents pour faire découvrir les nombreuses opportunités de carrières offertes par le secteur du nucléaire. Seront notamment présents : Orano, Framatome, CEA, Oakridge, Engie, Ortec, Assystem, Segula Technologies, Onet, l'Apave... Le recrutement porte principalement sur des postes de techniciens et d’ingénieurs. Au coeur de la réflexion sur les enjeux de la politique énergétique de demain, l’industrie nucléaire a plus que jamais besoin de la nouvelle génération. Et les arguments pour la convaincre sont nombreux, à commencer par la diversité des compétences mobilisées. La maîtrise de l’énergie nucléaire fait appel à tous les secteurs des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur. La filière passionne par la variété des compétences qu’elle mobilise : physique, chimie, thermique, mécanique des structures, mécanique des fluides, neutronique, science des matériaux, automatique, informatique, gestion de projet, ou encore biologie.
    « En tant que prestataire de services depuis 20 ans auprès de grandes entreprises, nous sommes des témoins privilégiés de l’évolution des besoins de la filière nucléaire. L’adaptabilité et la culture multisectorielle de nos ingénieurs sont indispensables » témoigne Thierry NOURDIN, Président d’Alcadia Entreprises. La transformation digitale offre également de très belles opportunités. Nous croyons dans le potentiel de la jeune génération pour relever ce défis » indique Marie-Colombe REGNAULD, Senior Recruitment Officer – BU Nucléaire chez Assystem.
    Rejoindre l’industrie nucléaire signifie donc rejoindre un environnement de travail aux multiples facettes, ou le champ des possibles est grand ouvert.   Un salon pour déconstruire les préjugés L’attractivité professionnelle du secteur a été mise à mal par les nombreux débats autour du démantèlement de la filière. Les dérives des coûts, les difficultés d’acceptation du public, le positionnement difficile à l’international ou de façon plus radicale les débats autour de la sortie du nucléaire sont autant de sujets qui occupent l’espace médiatique et cristallisent l’opinion publique. Si ces critiques soulignent des problématiques inhérentes au secteur, elles ont fini par occulter l’importance et la nature indispensable du nucléaire dans la gestion de la consommation d’énergie sur le plan national comme international. Le nucléaire fournit 75% de la production d’électricité en France et 10,3 % de la production mondiale. Cela représente autant d’hommes et de femmes qui travaillent à la production, à la gestion et à la sûreté du parc nucléaire. Nuclearjobday souhaite promouvoir ce vivier d’emplois considérable.]]>
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    Laurent Champaney nouveau vice-président "écoles" de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laurent-champaney-nouveau-vice-president-ecoles-de-conference-grandes-ecoles/ Tue, 13 Nov 2018 16:36:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58493377 Laurent Champaney, directeur général d'Arts et Métier ParisTech et président de la commission Amont de la Conférence des grandes écoles succède à Hervé Biausser au poste de vice-président écoles (conseil d'administration du 13 novembre 2018) de la Conférence des grandes écoles. Le bureau de la Conférence des grandes écoles comporte :
    • un vice-président entreprise : Yves Portelli, directeur général adjoint Enseignement-Recherche-Formation à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Ile-de-France
    • deux vice-présidents écoles : Loïck Roche, directeur général de Grenoble École de Management et Laurent Champaney, directeur général d'Arts et Métier ParisTech
        Le conseil d'administration du 13 novembre 2018 a également approuvé la demande d'adhésion au sein de la Conférence des grandes écoles de l'INSTN (lnstitut national des sciences et techniques nucléaires) dirigé par Philippe Corréa.   A propos de l'INSTN Depuis 60 ans, l’INSTN délivre des enseignements et des formations de haute spécificité, à tous les niveaux de qualification – de l’opérateur à l’ingénieur et au chercheur – portant sur les sciences et les techniques mises en œuvre dans les domaines de l’énergie nucléaire, de ses applications industrielles et médicales. Accompagnant l’action du CEA dans le développement des énergies bas carbone, l’INSTN propose également une offre de formations dans ce domaine de l’énergie responsable. L’INSTN a pour principale mission de participer au développement des compétences individuelles afin de développer la compétitivité et la performance des entreprises dans ces secteurs d’activité. Dans un monde en mouvement, l’INSTN veille à adapter son offre de services aux évolutions des besoins de ses clients et partenaires. Il met ainsi en œuvre des approches professionnelles avec les acteurs institutionnels, académiques et industriels en France et à l’international. Pour maintenir un enseignement d’excellence, l’INSTN développe ses moyens humains et matériels et s’engage dans une voie moderne de diffusion de ses enseignements basée sur une utilisation pragmatique des nouvelles technologies de l’information. Pour l’avenir, l’INSTN entend encore renforcer son rôle de plateforme d’échanges, développer en étroite relation avec les laboratoires du CEA des solutions sur les énergies décarbonées et renforcer le management des projets énergétiques complexes.]]>
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    Quelles perspectives de carrières dans l’Économie Sociale et Solidaire ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelles-perspectives-de-carrieres-dans-leconomie-sociale-et-solidaire/ Fri, 16 Nov 2018 11:47:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58549510 Dans le cadre du #Mois de l’ESS, Sciences Po Carrières en partenariat avec l’APEC vous invitent à mieux comprendre le fonctionnement de ses différentes structures et secteurs et à dresser un panorama des métiers et perspectives d’emploi. Table Ronde : Quelles perspectives de carrières dans l’Économie Sociale et Solidaire ?

    Mercredi 21 novembre 2018de 12h30 à 14h30 - amphithéâtre Jean Moulin - 13, rue de l'Université 75007 Paris

    ModérationMarie-José BATLLE, responsable de Développement des Activités Institutionnelles et Partenariales, APEC Intervenants :
    • Christine DAMIGUET, présidente du groupe professionnel ESS de l’Association des Alumni et présidente de l’assocation TIGcRE
    • Tiphaine PERRICHON : responsable emploi formation, Union des Employeurs de l’Economie Sociale et Solidaire (UDES),
    • Pierre-Olivier RUCHENSTAIN, délégué général de l’Association Nationale des Employeurs de la Mutualité (ANEM)
    • Kevin GOLDBERG, directeur général Action Internationale Groupe SOS
    • Philippe MICLOT, délégué général aux partenariats et relations Institutionnels, la Banque coopérative CASDEN
    • Julien MEIMON, fondateur de Linkee, la solution solidaire au gaspillage alimentaire
      Panorama du secteur, ses structures, opportunités de carrières et enjeux. L’Économie Sociale et Solidaire regroupe des organisations (associations, mutuelles, coopératives, fondation) dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Elles se veulent alternatives par les objectifs qu’elles se fixent mais aussi par leur mode de gouvernance. Aujourd’hui l’ESS compte 165 000 entreprises et emploie près de 2,4 millions de personnes, soit 13 % de l’emploi salarié privé, dans de multiples secteurs d’activité. A l’heure des enjeux de transformation, l’ESS a de plus en plus besoin d’expertises.]]>
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    La CGE publie son premier baromètre sur la formation des étudiants en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-publie-son-premier-barometre-sur-la-formation-des-etudiants-en-situation-de-handicap/ Mon, 19 Nov 2018 09:51:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58606637 premier baromètre sur la formation des étudiants en situation de handicap dans ses établissements membres. Ces données, pouvant être corrélées à celles du Ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, montrent que les jeunes, en situation de handicap ou non, sont quasiment autant à poursuivre des études dans ces filières sélectives. Des étudiants qui sont amenés jusqu’au Bac+5 et qui, selon les résultats de l’enquête Insertion de la CGE, ont les mêmes chances d’insertion professionnelle. Fort de cette expérience d’accueil et d’accompagnement vers la réussite des étudiants en situation de handicap, le groupe de travail Handicap de la Conférence des grandes écoles va développer ses actions de communication amont, comme à l’occasion du premier stand « CGE Handicap » qui sera présent sur le salon Studyrama des 1ères et des terminales, le 1er décembre, à Paris. Ce groupe Handicap, qui a déjà travaillé sur l’accessibilité des concours et des certifications en langues vivantes, proposera en 2019 la signature d’une nouvelle Charte Handicap, et continue son plaidoyer en faveur de la création d’un Statut International d’Etudiant-e en Situation de handicap, essentiel pour garantir la non-discrimination dans le cadre de la mobilité internationale. [tnc-pdf-viewer-iframe file="https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2018/11/plaquette-CGE-handicap-F-web.pdf" width="1500" height="1500" download="true" print="true" fullscreen="true" share="true" zoom="true" open="true" pagenav="true" logo="true" find="true" language="en-US" page="" default_zoom="auto"]]]> 58606637 0 0 0 6ème édition de la journée « Les Sciences de l’Ingénieur au Féminin » le 29 novembre 2018 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/6eme-edition-de-journee-sciences-de-lingenieur-feminin-29-novembre-2018/ Tue, 20 Nov 2018 13:36:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58606825 Une journée de promotion des sciences de l’ingénieur organisée par les associations « UPSTI » et « elles bougent » pour sensibiliser les jeunes françaises à ces carrières. Le baromètre égalité femmes-hommes 2018 de la Conférence des grandes écoles montre que seulement 33% des étudiants en écoles d’ingénieur sont des femmes. C’est pourquoi, afin de valoriser les actions en  direction d’une plus grande féminisation des filières scientifiques, lutter contre les phénomènes d’autocensure et rendre les filières scientifiques plus attractives auprès des jeunes françaises, il est important de déconstruire les préjugés et de faire connaître ces parcours. Le 29 novembre 2018, les associations « Elles bougent » et « UPSTI » lanceront ensemble la sixième édition de la journée nationale « Les Sciences de l'Ingénieur au Féminin » dans plus de 330 établissements scolaires (collèges et lycées) en France et dans plus de 18 pays étrangers. Une journée exceptionnelle qui a pour objectif de :[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_single_image image="58625196" img_size="large"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
    • sensibiliser les jeunes collégiennes et lycéennes aux carrières scientifiques et technologiques, au travers des témoignages d'ingénieures, techniciennes et élèves ingénieures
    • informer sur la variété des métiers et des parcours de formation menant aux emplois d’ingénieure
    • susciter des vocations pour des métiers d’avenir dans l’industrie, sources d’innovations technologiques, et nécessaires au renouvellement et à la pérennisation de notre appareil industriel dans sa globalité
    • donner de l’ambition dans leur parcours professionnel.
    Près de 18 000 jeunes filles seront sensibilisées aux carrières scientifiques et technologiques. Une nouveauté pour cette 6e édition, les inscriptions seront également ouvertes à des intervenants masculins (dans la limite d'un tiers maximum des intervenant(e)s). En effet, De plus en plus d’ingénieurs et de techniciens hommes sont sensibles au sujet de la mixité des équipes et de la féminisation des métiers scientifiques et techniques. Ils souhaitent s’engager aux côtés des ingénieures/techniciennes pour ouvrir les portes de leurs métiers, partager leur passion et dire aux jeunes filles combien les portes de la technologie leur sont ouvertes.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text]Le programme type de cette journée :
    • Diffusion du film « Comment les Sciences de l'Ingénieur répondent aux grands enjeux de demain »
    • Témoignages de marraines et élèves ingénieures
    • Échanges avec les marraines ingénieures et techniciennes sous forme de tables rondes
    • Débriefing de fin de journée
    [/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=UyXrhCy5Zok"][/vc_column][/vc_row]]]>
    58606825 0 0 0 ]]>
    L’EHESP lance un nouveau MOOC dédié à la santé publique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lehesp-lance-nouveau-mooc-dedie-a-sante-publique/ Fri, 23 Nov 2018 10:57:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58681413 Les inscriptions se font sur la plateforme France université numérique (FUN) et les cours commenceront le 17 janvier 2019.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_video link="https://dai.ly/x6xfm89"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Conçu et réalisé par une équipe de plus de 60 intervenants interdisciplinaires, le MOOC « Santé publique et système de santé : transitions et transformations » a mobilisé l'ensemble de la communauté d’enseignement et de recherche de l’EHESP aux côtés d’experts internationaux. Cette formation, gratuite et accessible à tous, est construite autour de 6 modules diffusés sur 6 semaines pour répondre à trois objectifs :
    • comprendre les enjeux et défis de la santé publique et de l’organisation de notre système de santé en France (état de santé, qualité des soins, financement du système de santé, inégalités d’accès aux soins, démocratie sanitaire et place des usagers, la spécificité des territoires ultra-marins)
    • définir et maîtriser les concepts de la santé publique et des déterminants de santé avec une perspective de santé globale
    • s’approprier les approches populationnelles en santé publique (handicap et perte d’autonomie, personnes âgées, maladies chroniques, addictions, migrations, populations vulnérables)
    Le programme du MOOC
    • Module 1 – Promotion de la santé et milieux de vie
    • Module 2 – Inégalités sociales et territoriales de santé
    • Module 3 – Qualité, sécurité et pertinence des parcours de santé
    • Module 4 – Innovation et place des usagers
    • Module 5 – Approches populationnelles en santé publique
    • Module 6 – La santé dans les territoires ultra-marins
    Chaque séquence s’inspire des méthodes et savoirs de la recherche, d’études de cas dans le champ de la santé publique et des systèmes de santé. L'accès à l'information est facilité par l’utilisation de formats multimédias variés et interactifs : cartographie, animations, interviews, démonstrations, exposés et débats. Tout au long des six semaines de formation, les apprenants sont maitres de l’évaluation de leurs acquis. Ils disposent notamment de quizz d'auto-évaluation, de forums de discussion avec l’équipe pédagogique et de ressources documentaires. L’EHESP met à nouveau son savoir-faire et son réseau d’experts au service d’une formation à distance pour mieux comprendre les évolutions en cours dans le domaine de la santé publique et des systèmes de santé, renforçant ainsi sa position d’école numérique. Inscriptions ouvertes, gratuites, accessibles à toute personne intéressée par les problématiques de santé publique, à partir du 19 novembre 2018 : #MOOCsantepublique[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Démographie africaine : quelles opportunités pour les business school françaises ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/demographie-africaine-opportunites-business-school-francaises/ Thu, 29 Nov 2018 09:22:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58737770 Le marché existe Les prévisions démographiques montrent que la taille de la population africaine estimée à un milliard d’habitants doublera très probablement à l’horizon 2040. Corrélativement, la tranche d’âge comprise entre 15 et 25 ans qui représente près de 20% de la population augmentera de plus 50% à l’horizon 2030 pour s’établir 230 millions. Enfin, seulement 7% de la population a accès à l’enseignement supérieur dans les pays africains alors que ce taux est plus de dix fois supérieur dans les pays occidentaux (76%). Par ailleurs, les perspectives économiques du continent le rendent définitivement attractif. Avec un taux de croissance du PIB d’environ 8%, des perspectives à 7,7% à horizon 2019, et une classe moyenne qui se représente 34% de la population active en 2013 et qui très probablement augmentera de plus de 30% en 2030 selon les prévisions, le continent africain est un marché et pourra devenir un levier de création de valeur financière et sociale. En faisant l’hypothèse que les pays africains auront pu améliorer la qualité de leur cadre réglementaire juridique et institutionnel[1], et introduit un peu plus de justice dans la redistribution des richesses, on peut assumer que le marché existera à l’horizon 2030. Et pour être efficace, l’offre de formation proposée devra être adaptée aux principaux enjeux du continent.   Mieux comprendre les enjeux du continent pour adapter la stratégie d’implantation et l’offre de formation Les enjeux sont multiples pour un continent plein de paradoxes. Nous en avons dénombré au moins quatre.
    • Le développement et le financement des infrastructures et l’amélioration des chaines de distribution, un enjeu de taille pour la banque africaine de développement
    • Le développement d’une culture entrepreneuriale qui, contrairement au secteur informel, très volatile, peut contribuer à une croissance et à une inclusion sociale durable, dans ces pays où les états depuis la fin de la décennie 80 sont de moins en moins acteurs et entrepreneurs du développement
    • La transformation numérique du continent et l’apparition des nouveaux acteurs dans les domaines du financement de proximité tel que les banques mobiles
    • La transformation écologique avec une nécessité de construire et de consolider les filières énergétiques vertes.
      La plupart des écoles de commerce et d’écoles d’ingénieur ont fait le choix de différentes formes d’implantation sur le continent africain allant du partenariat à la création des campus.  A titre d’exemple, Kedge Business School depuis près de dix ans propose à Dakar un diplôme de Bachelor visé par le ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Malheureusement, sur le continent la plupart d’entre elles ont ceci en commun qu’elles proposent une offre de formation « hors sol », calquée sur les contenus des pays du nord et très peu adaptée aux besoins et défis des économies locales et régionales. En adaptant ainsi leur offre de formation aux besoins du continent, les écoles de commerce et d’ingénieur, comme toutes les organisations pourront y trouver des leviers de croissance et, par la même occasion, assumer efficacement leur mission sociale.  

    [1] Voir : https://www.jeuneafrique.com/489122/economie/classement-doing-business-2018-le-rwanda-confirme-son-role-de-champion-africain/

    Anne-Catherine Guitard Hubert Tchakouté Tchuigoua Kedge Business School

    A propos d'Anne-Catherine Guitard Anne-Catherine Guitard est Directrice des Opérations et des Relations Internationales de KEDGE BS depuis 2016. A cet titre, elle est amenée à piloter les activités menées sur le campus de Dakar. De 2014 à 2016, elle a occupé le poste de Directrice des Programmes Post-Bac de KEDGE BS aux niveaux Bachelor (+3), IBBA (+4) et Master EBP (+5) représentant un volume de 3500 étudiants en France et à l’étranger. Rejoindre BEM en 2011 a répondu favorablement à sa volonté de relever le défi de la fusion et du lancement de KEDGE BS en tant que Programs Manager des programmes post‐bac Bordelais. Précédemment responsable d’une Ecole de Commerce (ESCEM) de 2009 à 2011, elle justifie également d’une première expérience de plus de 6 ans dans l’enseignement supérieur, au sein de l’Université Toulouse I (IUT de Rodez) à la Direction des études du département QLIO (Quality Logistics and Industrial Operations) de 2003 à 2009. En parallèle, elle a été revieweuse d’articles scientifiques à l’Université Jean-François Champollion entre 2007 et 2009 (Neurosciences Letters 423 (2007) 29-34 «Influence of base of support size on arm pointing performance and associated anticipatory postural adjustments»).Titulaire d’un Master2 en Traduction et Documentation Scientifique Anglais- Espagnol (Renewable Energies and Sustainable Development) elle a également été formée à l’IEQT (Institut Européen de la Qualité Totale) et a occupé le poste de Responsable Qualité aux Achats à Zodiac International à Toulouse de 1999 à 2002. Elle est actuellement membre de l’International Advisory Board d’Aston Business School et membre actif du CBSOA (Club Bordeaux Sud Ouest Afrique) et Vice-Présidente de la commission Jeunes générations du Rotary International.   A propos d'Hubert Tchakoute Tchuigoua Hubert Tchakoute Tchuigoua est Professeur titulaire (senior) de finance d’entreprise et Doyen associé à la recherche à KEDGE Business School (France). Il est Chercheur associé à l’Institut de Recherche en Gestion des Organisations (IRGO) de l’Université de Bordeaux et au Centre européen de recherche en microfinance (CERMi). Diplômé de l'Université Catholique d'Afrique Centrale, il est également titulaire d'un doctorat en sciences de gestion (Université Montesquieu Bordeaux IV) et d'une Habilitation à diriger des recherches (IAE de Paris, Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne).]]>
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    L’Institut Mines-Télécom se positionne dans le Campus franco-sénégalais* https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-mines-telecom-se-positionne-campus-franco-senegalais/ Mon, 26 Nov 2018 10:16:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58737773 L’Institut Mines-Télécom entérine sa position au sein du Campus franco-sénégalais aux côtés d’autres projets. L’Institut Mines-Télécom, sa business School IMT-BS et ses écoles d’ingénieurs, entendent ainsi répondre au besoin de formation et d’accompagnement de la transformation numérique en Afrique. Contribuer à l’attractivité internationale du Sénégal et faciliter l’installation d’entreprises de haut niveau, afin d’accélérer la croissance économique, sont les objectifs majeurs du Campus franco-sénégalais, rappelés par Mary Teuw Niane, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de la République du Sénégal. En faisant appel aux domaines d’expertises et de compétences de ses écoles, l’Institut Mines-Télécom est en train de concevoir des parcours d’apprentissage innovants et efficaces pour les étudiants à venir. Avec une volonté : préparer les futurs entrepreneurs, managers et leaders de la transition numérique des entreprises. En partenariat avec SUPdeCO Dakar et des écoles d’ingénieurs sénégalaises, ils s’engagent à travailler au plus près du tissu économique local tout au long du parcours d’apprentissage. Les diplômés mèneront leurs projets avec une dimension multiculturelle forte, dans un contexte international ; ils évolueront dans des environnements variés : dans une PME au plus près du dirigeant, dans une grande structure auprès d’ingénieurs, ou encore en développant leurs projets d’innovation. Outre une solide culture managériale et technique, ils possèderont les fondamentaux technologiques dans les domaines liés aux enjeux actuels : sociétaux et économiques. L’institut Mines-Télécom invente l’école du futur. Classes intergénérationnelles, multiculturelles, apprentissage digital, apprentissage « en dehors des murs », apprentissage par défis et compétences, blended learning, parcours à la carte, spécialisations, mobilité internationale, briques certifiantes, outils à base d’intelligence artificielle… sont autant de dispositifs réfléchis et coordonnés pour répondre à cet appel. Enfin, des échanges s’établiront lors de projets communs avec les étudiants de nos campus en France, dans une optique d’accompagnement de la croissance numérique locale. Les projets communs aideront nos écoles à elles-mêmes se transformer. Ils doivent être déclencheurs d’une mobilité vers l’Afrique, le continent où demain tout se passera comme l’a rappelé Franck Paris, conseiller « Afrique » du président Emmanuel Macron, lors de son intervention du 21 novembre 2018 aux RUE.

    *Campus franco-sénégalais : 17 formations approuvées, pour une ouverture à la rentrée 2019 Domaine : enseignement supérieur. Le vendredi 16 novembre 2018 - dépêche n°595811 – Par Camille Cordonnier

    Myriam Benabid directrice de programme Bachelor Management and IT Institut Mines-Télécom Business School

      A propos de Myriam Benabid Docteur en gestion de l'Université Paris-Dauphine, Myriam Benabid est actuellement directrice de programme Bachelor Management and IT au sein de l’Institut Mines-Télécom Business School (ex-Télécom EM). Elle consacre une partie de ses activités et de ses travaux de recherche à aux nouvelles formes d’apprentissage à l'ère du numérique et à l’andragogie, c’est-à-dire aux techniques qui favorisent les moments d’apprentissage chez l’adulte. Elle croit en une nouvelle manière de penser ces moments et en une nouvelle manière de les adapter à notre époque. Elle est mandatée par M. Denis Guibard, Directeur de IMT-BS, pilote du projet stratégique IMT, IMT Afrique et M. Michel Pavageau, Directeur des relations internationales de l’IMT, co-pilote du projet stratégique, IMT Afrique, pour la conception et mise en œuvre du programme pionnier accompagné de son équipe projet inter-écoles IMT.   A propos d’Institut Mines-Télécom Business School École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec l’école Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.  ]]>
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    Un 3ème site Icam en Afrique Centrale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3eme-site-icam-afrique-centrale/ Mon, 26 Nov 2018 10:31:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58737822 Mais pourquoi ce choix de l’Afrique Centrale ? L’Icam, en premier lieu, porte son regard sur les pays émergents, en développement, où les besoins en techniciens et ingénieurs sont avérés, dans et pour le pays. Pour ces mêmes raisons, l’école a d’ailleurs également ouvert un campus en 2014 à Chennai, en Inde, et ouvrira en septembre 2019 une entité à Recife, au Brésil. Les pays d’Afrique possèdent ce fort potentiel de développement avec, de surcroît, des particularités naturelles stratégiques (minerais, forêts, énergie hydroélectrique, pétrole, agro industrie,…) qui favorisent l’implantation de grandes entreprises, recruteurs privilégiés des étudiants. Même si La RDC a connu une instabilité politique, l’organisation d’élections en fin d’année 2018 devrait permettre le début d’une période plus stable. L’Icam s’appuie sur un partenaire bien implanté en RDC, la Compagnie de Jésus, qui a traversé les décennies dans le pays et a su s’y implanter de manière pérenne. Les conditions climatiques d’Afrique Centrale sont aussi une formidable opportunité pour des projets de Recherche sur les questions environnementales . Des initiatives très inspirantes peuvent y être menées, comme celle de l’un de nos chercheurs, à l’Institut Ucac-Icam de Douala, qui réalise une thèse sur la valorisation énergétique des déchets agroalimentaires. L’Icam est également à l’initiative de la création du réseau IAJES*, qui fédère les établissements d’enseignement supérieur jésuites à travers le monde, notamment autour de la question de “l’écologie intégrale”, défendue par le Pape François. La faculté d'Engineering ULC-Icam constitue donc actuellement son équipe pédagogique afin de préparer la rentrée 2019. Un ingénieur Icam, par ailleurs jésuite et Congolais RDC, dirigera cette entité : le père Romain Kazadi sj. Louis de Montety, directeur du pôle formation professionnelle de l’Icam et ancien directeur du site de Toulouse, est également nommé conseiller auprès du directeur, en lien fort avec le président de l’ULC, le père Ferdinand Muhigirwa.

    * International Association of Jesuit Engineering Schools

    Olivier du Bourblanc adjoint au directeur général Icam

    A propos d'Olivier du Bourblanc Olivier du Bourblanc est adjoint auprès du directeur général de l’Icam pour l’internationalisation du groupe. Il assure ainsi le suivi des études d’opportunité, de faisabilité, puis la concrétisation de nouveaux sites dans le monde, et entretient des liens qualitatifs avec les universités internationales partenaires (une soixantaine environ). Diplômé de l’école d’ingénieurs de Purpan, à Toulouse, il a travaillé une quinzaine d’années dans le domaine du marketing, avant d’intégrer l’Icam, en 2004, d’abord en tant que directeur des études du site de Lille.   A propos de l'Icam L’Icam, école d’ingénieurs créée en 1898, possède 9 campus en France et à l’étranger : Lille, Paris-Sénart, Nantes, Bretagne, Vendée, Toulouse, Pointe-Noire, Douala et Chennai. En 2019 ouvriront les sites de Recife (Brésil) et Kinshasa (RDC). Avec plus de 6 000 étudiants, elle se positionne comme une école majeure du paysage de l’enseignement supérieur. Elle se structure en trois pôles d’activité : enseignement supérieur, formation professionnelle et services aux entreprises. L'Icam diplôme en France près de 600 ingénieurs par an, dont près de la moitié par la voie de l’apprentissage. L’institut propose des formations qualifiantes et diplômantes (du CAP au Mastère Spécialisé) et dispose d’écoles de production. Elle propose aux entreprises diverses prestations : R&D, études, conception et réalisation de machines spéciales, essais... Plus de 200 projets sont réalisés chaque année par l'Icam pour les entreprises.]]>
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    Défi démographique en Afrique, nouvelles coopérations et nouveaux modèles pédagogiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/defi-demographique-en-afrique-nouvelles-cooperations-et-nouveaux-modeles-pedagogiques/ Mon, 26 Nov 2018 16:31:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58737825 Parce qu’il appelle à investir massivement dans la formation, le défi démographique se transforme en opportunités d’innovation pour et dans l’enseignement supérieur, notamment pour la formation de professionnels dans le secteur de la construction au sens large. Selon les prévisions des Nations unies (rapport « Génération 2030 - Afrique 2.0 » paru en 2017), la population en Afrique va doubler d’ici 2050, pour atteindre les 2,5 milliards d'habitants (soit 40% de la population mondiale), dont la moitié aura moins de 25 ans. Cette explosion démographique aura un impact sans précédent. Elle nécessitera plus que jamais de construire et de développer les infrastructures de santé, de logement, de transport, les écoles, les réseaux de communication, ainsi que les infrastructures nécessaires à la fourniture d’électricité, d’eau et d’énergie. Composantes inhérentes au développement, l’éducation et la formation font partie des domaines prioritaires dans lesquels des investissements sont plus que jamais nécessaires : l’avenir des jeunes africains représente de fait un enjeu tout aussi majeur qui va décupler les besoins en matière d’enseignement et de formation. En parallèle, à cause des besoins, des défis et des solutions à trouver au quotidien pour remédier aux problèmes et manques existants, la soif d’entreprendre et d’innover, déjà très présente sur le continent africain, va connaître un essor qui n’aura pour limites que l’insuffisance d’une main-d’œuvre bien formée et l’absence d’un système éducatif solide. L'enseignement supérieur est le pivot de la recherche et de l'innovation de toute économie en croissance. Former des élites locales c’est ouvrir la voie au développement d’entreprises de croissance qui contribueront à l’industrialisation de leur pays. L’Afrique a donc besoin d'un enseignement supérieur de qualité. Mais celui-ci demande des investissements financiers importants, que certains pays ne sont pas toujours en mesure d’effectuer. Ces handicaps peuvent constituer une opportunité d’Innover en imaginant de nouveaux modèles pédagogiques, et de bénéficier de perspectives nouvelles d’apprentissage et d’accompagnement grâce au numérique. Certains pays, comme la Côte-d'Ivoire, misent d’ailleurs sur l’EdTech (numérique éducatif) pour accompagner leur forte croissance démographique. D’autant que les enseignants et les bâtiments ne sont pas assez nombreux pour répondre aux besoins. Cependant, en matière de formation et d’apprentissage, l’humain reste prépondérant. C’est la raison pour laquelle l’ESTP Paris mise sur l’accompagnement et le transfert de compétences, dans le cadre de partenariats, pour pallier la pénurie de ressources. Parce que les besoins criants d’infrastructures nécessitent des personnels qualifiés dans le domaine de la construction, l’ESTP Paris est engagée depuis de nombreuses années en Côte d’Ivoire, auprès d’un partenaire historique, l’INP-HB. A la rentrée 2018, l’ESTP Paris a signé un contrat de développement de 3 ans, en appui à la modernisation de l’École Supérieure des Travaux Publics (ESTP) de Yamoussoukro. Ce partenariat soutenu par l’AFD (Agence Française de Développement) repose sur 3 volets :
    • aider à rénover l’offre pédagogique de l’ESTP de Yamoussoukro pour l’adapter aux standards internationaux
    • renforcer des compétences du personnel pédagogique, technique et administratif de l’école (approche compétences, pédagogie par projet, responsables de laboratoires d’enseignement et de recherche, …)
    • moderniser les équipements (construction notamment d’une salle BIM).
      Ce partenariat va mobiliser, et mobilise déjà, plusieurs dizaines de collaborateurs de l’ESTP Paris, tant au niveau pédagogique qu’au niveau administratif. Parallèlement, chaque année, l’ESTP Paris reçoit des élèves ingénieurs de Yamoussoukro en Double Diplôme, mais aussi des Doctorants, professeurs et enseignants-chercheurs. Pour que l’Afrique soit durablement une terre d’innovation, il faut donc à la fois investir massivement dans les infrastructures, et mettre l’accent sur la recherche et le développement, la science et la technologie, notamment grâce au numérique. Ce sont ces défis que l’ESTP Paris s’évertue à accompagner, dans le cadre de son partenariat avec l’INP-HB et l’ESTP de Yamoussoukro d’une part, et dans le cadre de sa politique d’internationalisation et de ses projets de développement de nouveaux campus en Afrique d’autre part.  

    Anne Vincenti-Perina, responsable communication ESTP Paris

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    L’Afrique, terre d’opportunités des années 2015-2030 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lafrique-terre-dopportunites-annees-2015-2030/ Mon, 26 Nov 2018 16:27:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58738057 l’Afrique est celle qui présentera, dans les 15 prochaines années, le taux de croissance du nombre d’étudiants le plus élevé, de l’ordre de + 250 à + 300%. Les calculs de PaxterNext15Years®, basés sur des études statistiques rigoureuses de 76 pays rassemblant 90% de la jeunesse mondiale, ont identifié des pays dans lesquels des phénomènes explosifs devront être gérés. L’ampleur de ces phénomènes vient de ce que l’Afrique, dans cette période, conjugue à la fois des croissances d’effectifs, variables selon les pays mais considérables dans la classe en âge d’étudier, et une croissance économique qui amène une classe moyenne et moyenne supérieure de plus en plus nombreuse à souhaiter de bonnes études pour ses enfants. Or les systèmes universitaires actuels africains sont, dans de nombreux cas, peu adaptés aux réalités locales, tout en restant très théoriques – souvent faute de moyens pour construire des enseignements professionnalisants, mais aussi pour des raisons de cultures organisationnelles universitaires ou étatiques. Des universités souvent de qualité au moment de leur création ont reçu l’injonction d’accueillir des nombres d’étudiants impossibles, et quand 300 professeurs sont sensés former 60 000 étudiants, on ne peut souvent qu’envisager d’enseigner en amphithéâtre des savoirs très théoriques. Il en résulte, dans de nombreux pays, des taux de chômage des jeunes diplômés supérieurs au taux de chômage moyen des jeunes. Cette situation d’une demande explosive face à une offre souvent inadaptée constitue une opportunité pour les établissements français, aussi bien écoles qu’universités, sous plusieurs conditions.
    1. Comprendre qu’au-delà de la petite minorité qui partira étudier à l’étranger, les grands nombres d’étudiants sont d’abord à former localement
    2. Se mettre à l’écoute des besoins locaux, grâce aux compétences des établissements en ingénierie pédagogique, pour inventer ce qui, localement, est
    3. Imaginer des modèles économiques autonomes, adaptés aux réalités économiques locales
    4. Considérer comme une obsession l’insertion professionnelle des étudiants, dans des économies où il existe peu d’emploi qualifiés, mais où les entreprises souvent ne trouvent pas réponse à leurs besoins. Seule cette insertion peut justifier économiquement des frais de scolarité significatifs, qui mobiliseront une part conséquente des revenus ou de l’épargne de la famille. Il faut en outre avoir conscience qu’une proportion élevée des diplômés sera appelée à créer son emploi comme entrepreneur, la compétence entrepreneuriale est donc un élément nécessaire du parcours de formation.
    5. Reconnaître que l’Afrique est un terrain d’expérience très intéressant et novateur pour leurs étudiants français, et source d’innovations durables à fort potentiel de transformation.
    Face à ces exigences, les établissements français disposent de deux excellents atouts :
    1. Ils ont l’habitude de vivre sur des standards « frugaux », au regard de bien des établissements comparables dans d’autres pays. Ce qui est faiblesse ici devient force quand il s’agit d’exporter ses savoir-faire.
    2. Il existe une tradition française de formation supérieure professionnalisante qui est considérée avec admiration au niveau international. Les pédagogies de l’alternance et de l’intégration des compétences, présentes aussi bien dans les Grandes écoles que dans les IUT, les formations de santé ou les formations juridiques, préparent à des métiers des jeunes professionnels efficaces et opérationnels dès la sortie des formations.
    L’annonce du gouvernement d’une action de l’AFD en soutien aux établissements qui mèneront des projets d’implantation internationale est une excellente nouvelle. S’installer durablement à l’étranger ne s’improvise pas, nécessite de la méthode et des personnes dédiées. Que les établissements puissent être aidés par un « investissement immatériel de démarrage » transforme la prise de risque, donc le nombre d’établissement qui s’en sentiront capables. Tous les établissements qui ont vécu ce type d’aventure depuis les années 2000 s’en sont trouvés transformés et grandis. Par ces horizons universitaires étendus, il en va aussi de l’influence mondiale de la France.

    Pierre Tapie, président de Paxter président d’honneur de la Conférence des grandes écoles

      A propos de Pierre Tapie Pierre Tapie est universitaire, entrepreneur et business angel. Diplômé de l’Ecole Polytechnique, d’un Doctorat d’Etat en biophysique et d’un MBA de l’INSEAD, Pierre a construit sa carrière à l’interface entre l’univers académique et l’entreprise. Chercheur en biophysique et biologie cellulaire de 1980 à 1989 au CEA puis chez Sanofi, Pierre a dirigé l’Ecole d’Agriculture de Purpan et sa société de capital-risque INTELLAGRI de 1990 à 2001, tout en y enseignant l’Ethique des Affaires. Directeur Général de l’ESSEC de  2001 à 2013, il a conduit l’internationalisation de l’Ecole, la création de son écosystème entrepreneurial, et l’invention des Cordées de la Réussite. Il a été très engagé dans des associations académiques internationales (AACSB, GRLI, etc..), et comme Président de la FESIC puis de la CGE. Pierre agit aussi comme business angel dans les domaines de sa compétence scientifique initiale. En 2013, Pierre a créé PAXTER®, une société de Conseil entièrement dévolue à la stratégie institutionnelle universitaire.     A propos de Paxter Société de Consultance internationale, Paxter rassemble des personnes très expérimentées, ayant pour la plupart vécu des expériences de dix ans au moins de dirigeant d’établissement universitaire, ce qui lui confert une très large pluridisciplinarité. Paxter sert des universités, des écoles, des entreprises, des gouvernements, qui recherchent une expertise pour dessiner des stratégies personnalisées dans tout ce qui touche à l’enseignement supérieur, à partir de méthodes inspirées des méthodes stratégiques de l’entreprise, mais réadaptées au monde académique. Dans ce cadre, Paxter agit également comme assistant à maître d’ouvrage universitaire pour accompagner des projets de créations d’universités ou d’établissements nouveaux, dans des pays neufs. Paxter mène également des travaux de recherche quantitatifs et qualitatifs la prospective des étudiants à former à l’échelle mondiale et sur l’évolution des systèmes universitaires, qui ont conduit notamment à la création du système-expert PaxterNext15Years.]]>
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    Afrique : les institutions d’enseignement supérieur acteurs essentiels du développement socio-économique de leur région https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/afrique-institutions-denseignement-superieur-acteurs-essentiels-developpement-socio-economique-de-region/ Tue, 27 Nov 2018 13:06:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58756522 mieux adapter l’offre de formation au marché de l’emploi. Notre rôle est aussi et avant tout d’orienter les étudiants vers les filières porteuses d’emplois et vers les métiers créateurs d’emplois tels que l’entrepreneuriat, l'une des pierres angulaires de la renommée d’emlyon. Nous avons le devoir, non seulement de proposer  des formations de même qualité que celles que nous proposons sur nos autres campus en France, mais aussi de les adapter au contexte local. Nous voulons contribuer à réduire l’inadéquation des compétences à l’environnement économique d’aujourd’hui et de demain et mieux préparer les jeunes diplômés du supérieur à évoluer dans une économie africaine en pleine mutation tout en favorisant l’innovation et l’esprit d’entreprise dans l’objectif d’accompagner l’essor de ce continent en mouvement. Nous assistons à l’arrivée massive de fonds d’investissements et de groupes privés d’enseignement supérieur en Afrique et en particulier au Maroc comme cela fut le cas en France il y a quelques années, sauf que la demande et les attentes de nos différentes parties-prenantes (élèves, parents, entreprises, gouvernements…) sont complétement différentes et nécessitent des capacités d’adaptation et d’anticipation plus importantes qu’en Europe ou en Amérique du Nord où le secteur est beaucoup plus mature et structuré. L’enseignement supérieur en Afrique devra également contribuer à réduire les inégalités entre les sexes. Les femmes restent, malgré une notable évolution ces dernières années, sous-représentées dans l’enseignement supérieur africain et, en particulier, en Afrique subsaharienne. Aussi, nous accorderons, notamment, des bourses spécifiques aux femmes dans l’ensemble de nos programmes proposés sur notre campus de Casablanca, en formation initiale et continue. Dans 10 ans, seules les institutions d’enseignement supérieur qui auront su se détacher de leurs logiques locales et se positionner comme des acteurs visionnaires et créatifs, réussiront leur mission sur ce superbe continent regorgeant de richesses et de talents humains. Nous serons un de ces acteurs,  pleinement dans la logique de notre signature « early maker » : une grande école qui essaie, expérimente et innove en avançant avec les autres.  

    Tawhid Chtioui dean emlyon business school Africa

    A propos de Tawhid Chtiouti Tawhid Chtioui est Professeur & Directeur Général emlyon business school Africa. Titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion de l’université Paris Dauphine, il a occupé des fonctions scientifiques et dirigeantes dans différentes écoles de commerce en France. Il est Auteur de plusieurs articles scientifiques et a enseigné dans différentes écoles et Universités en France et l’international. Il est serial entrepreneur et a exercé des activités de conseil et de formation en entreprise. Tawhid CHTIOUI est Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques (promotion du 14 juillet 2016).]]>
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    Montpellier SupAgro partenaire privilégié de l’enseignement agricole africain : une expertise reconnue sur la rénovation pédagogique et l’ingénierie de formation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/montpellier-supagro-partenaire-privilegie-de-lenseignement-agricole-africain-une-expertise-reconnue-sur-la-renovation-pedagogique-et-lingenierie-de-formation/ Fri, 30 Nov 2018 13:55:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58737721 rénovation pédagogique et ingénierie de la formation en appui aux établissements et aux États africains pour accompagner les évolutions de leurs dispositifs de formation agricole. Dans cet environnement international de plus en plus concurrentiel, Montpellier SupAgro renforce par ailleurs ses liens avec le Cirad et l’IRD pour être en mesure de mieux répondre aux attentes de ses partenaires (approche intégrée Formation-Recherche-Innovation, développement de formations délocalisées, …). La prise en compte des nouveaux enjeux pour l’enseignement supérieur en Afrique conduit Montpellier SupAgro à faire évoluer ses stratégies d’interventions. D’une part, en renforçant ses actions en direction d’un premier cercle d’établissements partenaires prioritaires avec lesquels les relations sont élargies et densifiées afin de leur permettre de jouer un rôle de tête de réseau pour répondre aux nombreuses sollicitations venant du sous-continent. D’autre part, en s’engageant dans de nouveaux dispositifs de coopération interuniversitaire (campus franco-sénégalais, hub franco-ivoirien), véritables incubateurs de projets dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation-transfert, qui visent à stimuler et accompagner la maturation et le développement d’actions innovantes entre établissements français et établissements nationaux. Montpellier SupAgro est directement partie-prenante de ces dispositifs au sein desquels il contribue à co-construire de nouvelles approches ayant une dimension plus stratégique de renforcement institutionnel.   Les actions ci-dessous illustrent cette dynamique :
    • Montpellier SupAgro mobilisé sur la rénovation pédagogique de l’École Supérieure d’Agronomie (ESA) de l’INP-HB- République de Côte d’Ivoire : Montpellier SupAgro accompagne depuis 2015 l’École Supérieure d'Agronomie de l'INPHB pour moderniser ses formations. Cette appui porte sur l’adaptation de son offre de formation au système LMD et sur le renforcement de son adéquation avec les besoins socio-professionnels. Il accompagne également le renouvellement des équipements pédagogiques intégrant les nouveaux enjeux du numérique et scientifiques (intégrant les plus récentes technologies dans les enseignements). Il porte enfin sur le renforcement des capacités du personnel pédagogique, technique et administratif et sur la convergence vers les standards internationaux de qualité pour l’enseignement supérieur. Cette collaboration a notamment débouché sur une rénovation du cursus ingénieur agronome, sur la mise en place d’un double diplôme entre l’ESA de l’INPHB et Montpellier SupAgro, et permet à l’ESA de viser l’obtention de l’accréditation prochaine de sa formation d’ingénieurs par la CTI.
     
    • Montpellier SupAgro s’investit dans l’appui à la création d’une nouvelle université agricole au Sénégal / USSEIN (Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niasse) : Montpellier SupAgro collabore depuis longtemps avec les établissements sénégalais ce qui a permis de construire une connaissance mutuelle et des relations de confiance. Cette expérience lui a permis de s’engager, sous l’égide d’Agreenium et en lien avec le Cirad, dans un ambitieux projet d’appui à la création, au Sénégal, d’une nouvelle université thématique agricole (USSEIN) localisée à Kaolack qui vise à terme à accueillir plus de 30 000 étudiants. C’est Montpellier SupAgro qui met à disposition le chef de projet, et toute l’expérience de son équipe Défis reconnue pour son expertise dans l’appui à l’ingénierie de formation au Sud. Les objectifs de ce projet, qui a démarré en 2015, sont d’accompagner les enseignants-chercheurs dans la définition des nouvelles filières de formations et dans l’écriture des référentiels métiers (30 licences professionnalisantes ont été construites) ; de susciter l’émergence de stratégies pédagogiques innovantes ; de créer un environnement recherche formation incitatif ; et de mettre en adéquation la stratégie, la gouvernance et l’organisation de cette université.
     
    • Montpellier SupAgro assure l’animation et la coordination d’un réseau d’appui à l’enseignement technique et professionnel de 16 pays africains : Développer des filières courtes (Bac+2/+3) et professionnalisantes tant dans l’enseignement supérieur que dans les dispositifs de formation technique et professionnelle représente, pour l’Afrique, un enjeu majeur. En effet, les secteurs économiques expriment, dans la plupart des cas, un fort besoin en cadres de niveau intermédiaire qu’ils considèrent comme nécessaires à leur développement. Montpellier SupAgro, en partenariat et avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD), assure l’animation et la coordination d’un réseau international Formation Agricole et Rurale (FAR). Ce réseau rassemble 16 pays membres (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie). Il constitue une plateforme d’échange, d’analyse, de production de références et de capitalisation d’expériences pour appuyer les équipes nationales dans l’élaboration de leurs stratégies de formation agricole et rurale. Il contribue aussi à former et à structurer une expertise locale de haut niveau destinée à accompagner les réformes institutionnelles, et à favoriser le renforcement d’un réseau d’expertise Sud et d’une coopération Sud-Sud. La formation de formateurs constitue un élément central de cet appui. A ce sujet, Montpellier SupAgro accompagne le réseau FAR dans la mise en place d’un Master international en ingénierie des formations agricoles et rurales destiné à renforcer les capacités des formateurs et des responsables de centres de formation agricole. Les premiers éléments de ce Master devraient pouvoir se concrétiser courant 2019 au Sénégal dans le cadre d’un partenariat associant établissements sénégalais et français.
      Les nouveaux enjeux et les problématiques émergentes nous obligent à aborder ces questions, liées à la massification de la formation, de manière originale et innovante. Les collaborations entre les établissements partenaires et Montpellier SupAgro conduisent à la co-construction de solutions ou de dispositifs spécifiques, contextualisés aux problématiques rencontrées. Elles contribuent également à mieux formuler les besoins des institutions – et plus globalement des systèmes - d’enseignement supérieur des pays partenaires et, conséquemment, de faire émerger des demandes qui influent sur les stratégies politiques sous-sectorielles ainsi que sur l’orientation des interventions des différents partenaires techniques et financiers. De par l’expérience accumulée et les relations de confiance tissées avec de nombreux pays, Montpellier SupAgro reste à l’écoute de ses partenaires.  

    Jérôme Thonnat, directeur des services d’appui Jean-Luc Bosio, chef du services des relations internationales Khalid Belarbi, directeur de l’Institut des régions chaudes Montpellier SupAgro

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    Y SCHOOLS et le Cameroun : récit d’une implantation en Afrique Subsaharienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/y-schools-cameroun-recit-dune-implantation-afrique-subsaharienne/ Thu, 29 Nov 2018 09:46:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58738010 Mener une politique internationale innovante et ainsi éviter la standardisation Depuis sa création, Y SCHOOLS s’appuie sur trois axes fondateurs majeurs : innovation entrepreneuriale, transversalité et responsabilité sociale & environnementale. Conscient du fait que l’avenir se joue sur d’autres continents et fort de son expérience dans le domaine des échanges internationaux (plus de 200 partenaires dans le monde), Y SCHOOLS a rapidement pensé qu’un nouveau terrain pouvait être à la fois source d’enrichissement pour les partis-pris pédagogiques et permettre de contribuer à son équilibre économique. Après analyse des possibilités qu’offrent les autres parties du monde, le choix final se porte sur l’Afrique subsaharienne. Pourquoi ? L’objectif principal étant de mener une politique internationale innovante et ainsi éviter la standardisation. Très rapidement, Francis Bécard, directeur général de Y SCHOOLS, élabore une stratégie autour de cette opportunité et engage, avec le soutien du Conseil Stratégique, une étude de faisabilité approfondie. Pourquoi l’Afrique ? Avec une croissance économique soutenue à environ 5% en moyenne ainsi qu’un marché composé de près d’1,5 milliard d’habitants, le continent africain représente une mine merveilleuse de possibilités. Cette croissance va au-delà des métaux et matières premières. Les pays émergents africains, tels que le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire se développent grâce à une forte diversification des activités : télécommunications, banques-assurances, grande consommation, e-commerce, construction, transport et énergie. Ces pays attirent de plus en plus d’investissements et l’Afrique est plébiscitée par de grosses entreprises internationales (Microsoft, Facebook, Nestlé, Google, Unilever…) comme françaises (Carrefour, Orange, Lafarge, L’Oréal, Casino, Saint-Gobain, Danone, Bouygues, Lagardère, SNCF, Veolia, Suez, Vinci, Sanofi, AirFrance, Total…). Les croissances démographique et urbaine sont deux atouts majeurs. Le taux de natalité qui atteint jusqu’à 7,6 enfants par femme en Afrique de l’Ouest reflète visiblement cette explosion démographique. Ce phénomène laisse supposer que le territoire n’est pas encore au bout de sa transition démographique. La hausse de la natalité au même titre que l’accroissement d’une bourgeoisie locale influencent grandement l’exode rural. En effet, le territoire connait l’essor d’une classe moyenne qui se définit par un fort potentiel de consommation. Et qui exige des services de haute qualité. La formation, en particulier l’enseignement supérieur, fait partie des postes de dépenses pour lesquels ces ménages sont prêts à investir. En plus d’avoir un rôle économique important, ces classes moyennes jouent également un rôle social déterminant. Elles sont réputées pour avoir une certaine influence au niveau politique mais aussi au sein de réseaux plus restreints.   De multiples défis attendent l’Afrique Bien que l’Afrique possède de nombreux atouts, de multiples défis l’attendent. Les questions de la gouvernance, du manque d’infrastructures et d’inadaptation des formations se posent. Ce dernier point est essentiel pour Y SCHOOLS. Chaque année environ 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail. Le vrai défi est donc de créer des formations qui soient à l’écoute des besoins des entreprises.   Octobre 2016 : Y SCHOOLS s’implante au Cameroun

    Le Cameroun est apparu comme un terrain favorable pour le développement de notre écosystème. Une croissance économique et démographique stable combinée à un climat économique et politique plutôt stable permettent de se projeter sur ce territoire. Le pays se caractérise par une population jeune. Près de 50% de la population a moins de 20 ans (1). Pour Didier Papaz, président-directeur général d’Optic 2000 et président de Y SCHOOLS, l’Afrique a un potentiel précieux qui réside dans sa jeunesse. Cette population constitue une main d’œuvre dynamique et un marché en devenir. Un rapport récent de la Banque Mondiale précise qu’en 2050 l’Afrique Subsaharienne disposera d’une main d’œuvre plus jeune et plus importante que l’Inde ou la Chine. Ce capital humain peut être un avantage compétitif si le système de formation et d’éducation réussit l’intégration sur le marché du travail de ces nouveaux actifs. L’offre de formation est donc un sujet important dans la mesure où la volonté du gouvernement camerounais est de limiter la fuite des cerveaux à l’étranger par manque de possibilités au Cameroun.

    Par ailleurs, aucune autre institution d’enseignement supérieur, locale ou étrangère, n’est encore significativement présente sur ce territoire. Le Cameroun s’est donc imposé à Y SCHOOLS comme une évidence. Nous sommes la quatrième institution européenne à s’implanter en Afrique Subsaharienne, et la première institution française au Cameroun. Il s’agit d’une réelle fierté.   Y SCHOOLS ouvre l’EIME – École Internationale du Management et de l’Entrepreneuriat à Yaoundé L’EIME est le premier campus offshore de notre écosystème, il s’agissait d’une étape cruciale dans le développement de Y SCHOOLS. Cette implantation a été vécue comme une onde de choc culturel pour nos collaborateurs, nos apprenants, nos financeurs et notre direction. Mais elle a provoqué une véritable prise de conscience collective et une remise en question mutuelle, nous imposant de recentrer nos projets vers une relation plus durable avec les environnements dans lesquels ils se construisent et une confiance mutuelle avec les acteurs en charge de cette construction. Notre implantation n’aurait pas été possible sans le soutien du Lycée Français de Yaoundé, qui partage avec nous ses infrastructures, ainsi que la confiance de l’Ambassade de France au Cameroun et de S.E M.Gilles Thibault. À l’heure actuelle, nous dispensons à Yaoundé un Bachelor Business & Management. L’objectif pour Y SCHOOLS était de partager un système d’enseignement à la française en reproduisant notre modèle de bachelor (bac+3) et en y faisant intervenir nos enseignants-chercheurs mais aussi des professionnels locaux. En 2018, nous avons effectué notre troisième rentrée au Cameroun. L’EIME compte aujourd’hui 100 étudiants. Nous diplômerons la première promotion à la fin de cette année universitaire. Cela nous permet aujourd’hui d’envisager la 2ème phase de notre projet.   La mise en place d’actions et d’outils au bénéfice des jeunes talents À long terme, notre ambition est une duplication du modèle troyen, alliant offre de formation et implication dans le développement du territoire. Cela passera notamment par la mise en place d’actions et d’outils au bénéfice des jeunes talents entrepreneurs, tels qu’un incubateur par exemple. Nous souhaitons aussi favoriser les échanges entre nos étudiants français et camerounais. Ainsi, nous proposerons aux étudiants français des écoles de Y SCHOOLS de passer un semestre au Cameroun mais aussi à nos étudiants camerounais de poursuivre leurs études en France. Y SCHOOLS souhaite s’installer durablement sur le continent africain en continuant donc à cultiver son projet en Afrique. À partir d’indicateurs sélectionnés permettant une vision plus précise sur la segmentation des populations, l’évolution du PIB, la stabilité politique et économique, les grands challenges et programmes nationaux de développement (2), il se dégage un intérêt plus particulier pour certains pays.  

    1 Source : Banque Mondiale 2 « Plan Sénégal Emergent », « Cameroun Vision 2035 », création d’une université franco-sénégalaise annoncée par le Président Macron…

    Dounya Gharbage responsable des Relations Internationales Y SCHOOLS

      A propos de Dounya Gharbage

    Dounya Gharbage travaille depuis 5ans dans le secteur de la formation. La frontière entre l’enseignement et ses domaines d’expertises avec l’engagement de soi, les valeurs et la passion ne sont jamais bien éloignés. Originaire des Hauts de France, elle y aura fait toutes ses études, et après 2 années de Classe préparatoires B/L au Lycée Faidherbe à Lille, elle est Diplômée d’un Master de l’Université Lille III en Relations Interculturelles et Coopération Internationale. Professeur certifiée d’anglais, CAPES obtenu en 2013, elle a toujours eu pour vocation de travailler dans l’enseignement. Elle débute sa carrière en 2014 au sein de l’Education Nationale. En 2015 elle rejoint Y SCHOOLS au sein du département des Relations Internationales ayant aussi une appétence pour les questions interculturelles. Dans ce cadre elle participe au développement du groupe en Afrique qui y ouvre l’EIME à Yaoundé. À présent Responsable des Relations Internationales chez Y SCHOOLS depuis 2017, elle met tout en œuvre pour développer les activités du Groupe à l’International. Lauréate depuis 2011 de l’association Aréli Emergence visant à promouvoir l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur, elle y est toujours une membre active car donner des opportunités de réussite à des élèves brillants venant de milieux modestes est une cause importante.]]>
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    Coopération avec l’Afrique : "il faut changer d’échelle !" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cooperation-lafrique-faut-changer-dechelle-2/ Mon, 03 Dec 2018 09:19:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58813156 "La France est attendue en Afrique mais ne le sera pas éternellement", a souligné Franck Paris, conseiller Afrique du président de la République, le 21 novembre dernier, lors des rencontres de l’ESRI organisées par l’AEF. Les Grandes écoles françaises membres de la CGE ont déjà dressé ce constat : le bilan des collaborations des Grandes écoles en Afrique, réalisé par la CGE fin 2017[1], montre l’intensité des liens avec l’Afrique et la dynamique des échanges. Aujourd’hui près de 30% des étudiants internationaux présents dans les Grandes écoles viennent d’Afrique, deuxième continent d’origine des étudiants étrangers derrière l’Asie[2]. Une trentaine de Grandes écoles françaises membres de la CGE est présente physiquement et durablement en Afrique à travers de campus délocalisés ou la création de CPGE. Les Grandes écoles ont également développé avec de nombreux pays africains des doubles diplômes, des échanges académiques, des actions de formation continue, des partenariats de recherche ou d’appui institutionnel pour le renforcement des compétences et l’ingénierie de formation. Elles peuvent s’appuyer sur des réseaux d’Alumni actifs sur tout le continent, ambassadeurs le plus souvent francophones et francophiles, levier puissant et parfois sous-estimé pour le renforcement des liens entre la France et l’Afrique. Comme l’illustrent les contributions des écoles dans ce numéro de GrandAngle, plusieurs nouveaux projets sont actuellement en construction avec des partenaires africains, comme le Campus Franco-sénégalais ou le Hub franco-ivoirien, projets très soutenus au niveau gouvernemental et dans lequel plusieurs Grandes écoles sont impliquées. Les Grandes écoles françaises sont donc très actives dans les échanges avec l’Afrique, mais comme le soulignait Frank Paris, les besoins en formation en Afrique sont tels qu’un « changement d’échelle » est nécessaire. L’enjeu n’est pas seulement d’accueillir et de former plus d’étudiants africains en France, mais aussi et surtout de développer avec les partenaires africains une offre de formation adaptée aux besoins des entreprises africaines et au marché de l’emploi. Les Grandes écoles, déjà bien impliquées dans les partenariats avec l’Afrique, devront l’être encore davantage dans les années à venir !  

    [1] Coopération et projets des grandes écoles en Afrique, étude CGE 2017

    [2] Enquête mobilité internationale CGE 2017, à paraître prochainement

    Anne-Lucie Wack présidente Conférence des grandes écoles

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    "Le challenge n'est pas d'inciter les jeunes à l'entrepreneuriat mais de les accompagner" Anne Lichtenberger https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/challenge-nest-dinciter-jeunes-a-lentrepreneuriat-de-accompagner-anne-lichtenberger/ Wed, 05 Dec 2018 16:56:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=58907367 tableau de bord de suivi de la performance en faveur de l’entrepreneuriat étudiant. Cette étude, réalisée avec le soutien de la Caisse des Dépôts et en collaboration avec la FNEGE, vient compléter l’étude « incubateurs des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et dynamique territoriale » publiée en mars 2017 par la Conférence des grandes écoles. Cette nouvelle étude propose 17 indicateurs facilitant le suivi et le pilotage de l’activité des incubateurs des Grandes écoles et des pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat (PEPITE). Lors de cet événement, la Conférence des grandes écoles a également présenté la cartographie des incubateurs des 210 Grandes écoles françaises. Elle montre que 56 % des Grandes écoles ont au moins un incubateur (plus de la moitié des écoles d’ingénieur ont un incubateur (soit 53 %) et plus des ¾ des écoles de management ont un incubateur (soit 79%)). Avec 60 % des incubateurs implantés en région, les Grandes écoles s’affirment comme de véritables acteurs du développement territorial. Visionner l'ensemble des vidéos de l'événement Voir les photos de l'événement[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/3"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=KFVW7pZXOKU&t=1s"][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_video link="https://www.youtube.com/watch?v=IytDRPIu7m8"][/vc_column][vc_column width="1/3"][/vc_column][/vc_row]]]> 58907367 0 0 0 ]]> ]]> Journée Thématique : Chimie durable, chimie verte, quel Avenir ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/journee-thematique-chimie-durable-chimie-verte-avenir/ Mon, 10 Dec 2018 10:23:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59001648 21 janvier 2019 (amphithéâtre Pierre MASTAGLI, ESCOM, Compiègne) une journée de conférences sur les thématiques de la chimie durable, chimie verte et pose la question de l’avenir de ces branches de la chimie ? Nous tenterons d’y répondre au travers du prisme d’un panel d’experts chercheurs académiques et industriels. Enjeux, perspectives et avancées actuelles seront abordées. Inscription gratuite mais obligatoire
    • 9h00-9h50 : « Une chimie écologique est-elle possible ? » Pr. Claude GRISON, Directrice du Laboratoire de Chimie bio-inspirée et d'Innovations écologiques, Membre correspondant national de l’Académie Nationale de Pharmacie, ChimEco UMR 5021 CNRS – UM, 34790 Grabels, France
    • 9h50-10h40 : « Cyclodextrines et mécanochimie : de la synthèse à la catalyse. » Dr. Stéphane MENUEL, Université d'Artois, Faculté des Sciences Jean Perrin, UCCS - UMR CNRS 8181 - Fédération Chevreul FR CNRS 2638, 62307 LENS, France
    • 10h40-11h00 : Pause Café
    • 11h00-12h00 : « Que faire du CO2 ? de la chimie ! » Pr. Marc FONTECAVE, Collège de France, Membre de l’Académie des Sciences, Président de la Fondation du Collège de France, Laboratoire de Chimie des Processus Biologiques, UMR 8229, 75231 PARIS, France
    • 12h00-13h20 : Buffet, cocktail déjeunatoire
    • 13h20-14h10 : « Les polymères du bois au service des nanotechnologies pour des applications thérapeutiques. » Pr. Vincent CHALEIX, Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles, EA 1069, Université de Limoges, Faculté des Sciences et Techniques, 87060 Limoges France
    • 14h10-15h00 : « Produits chimiques à partir de biomasse » Dr. Estelle METAY, Laboratoire CASYEN, Institut de Chimie Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires, UMR 5246 – Université Lyon 1 – CNRS – INSA – ESCPE, 69622 Villeurbanne France
    • 15h00-15h20 : Pause Café
    • 15h20-16h00 : « La transdisciplinarité au sein d'ABI: un outil efficace pour la valorisation des agro-ressources » Pr. Florent ALLAIS, Directeur de la Chaire Agro-Biotechnologies Industrielles, AgroParisTech, CEBB, 51110 Pomacle, France
    • 16h00-17h00 : « La Chimie Durable, un moyen de réconcilier l'environnement, le sociétal et l'économie. » Dr. Stephane FOUQUAY, Scientific Director, Corporate Life Cycle Assessment & EcoDesign Manager, Corporate Competitive Intelligence Manager, Corporate Bostik SA, An Arkema company, La Plaine Saint-Denis, 93211, France
    • 17h00 : Mots de clôture, Directeur de l’ESCOM, Dr. Gérard BACQUET
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    Les priorités des étudiants les plus convoités des Recruteurs : les ingénieurs IT https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/priorites-etudiants-plus-convoites-recruteurs-ingenieurs-it/ Fri, 14 Dec 2018 10:47:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59077547 Des jeunes conscients de leur position de force, en quête de bien-être au travail, d’innovation et de challenge En avril 2018, Universum publiait les résultats de son enquête carrière menée auprès de 14 786 étudiants en école d’Ingénieur en France et dévoilait leurs aspirations professionnelles. Parmi ces futurs diplômés, 2083 suivent une filière les préparant aux différents métiers de l’informatique et appartiennent donc à la catégorie des tant convoités, «profils IT». Pour la deuxième année consécutive, Universum révèle les attentes et employeurs préférés des futurs cadres de l’informatique :
    • leurs employeurs favoris : le haut du classement fait principalement la part belle aux GAFA mais quelques acteurs français se hissent dans le top10
    • ambiance de travail agréable, innovation, environnement de travail créatif et dynamique, challenge professionnel... Les priorités des IT portent beaucoup sur le cadre de travail et sur leur impact au sein de l’entreprise
    • si les étudiants IT sont plus attirés par les startups et l’entrepreneuriat que leurs pairs d’écoles de commerce et d’ingénieur, ils souhaitent tout de même majoritairement débuter leur carrière dans de grandes entreprises
    • en effet, celles-ci sont souvent synonymes de rémunération attractive : un point clé pour les IT qui sont de plus en plus exigeants
    • s’ils sont très attirés par les entreprises de la «tech», ils sont de plus en plus nombreux à se projeter dans des secteurs tout à fait différents comme l’aéronautique ou la banque.
      [caption id="attachment_59077548" align="alignleft" width="568"] Employeurs préférés des futurs cadres de l’informatique[/caption] ]]>
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    Les entreprises recherchent des profils entreprenant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-entreprises-recherchent-des-profils-entreprenant/ Fri, 21 Dec 2018 13:03:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59077550 De plus en plus de Grandes écoles proposent des parcours dédiés à l’entrepreneuriat, un enjeu stratégique dont les slogans et supports marketing démontrent la tendance, en utilisant des mots comme « innovation », « internationalisation », « numérisation » et « entrepreneuriat » pour parler de l’offre pédagogique et des programmes. S’il est clair qu’il existe une forte appétence de la part des jeunes étudiants pour créer leurs propres structures, les entreprises recherchent elles aussi des profils entreprenant ; des jeunes cadres capables de conduire des projets d’innovation et de changement en mode agile au sein des entreprises (intrapreuneuriat).  

    Une nouvelle génération d’entrepreneurs français

    En France, la société évolue de telle manière que l’esprit de création et d’innovation est de plus en plus important et favorisé. Ce nouvel état d’esprit itératif, créatif et agile est partagé partout et par tous. Selon une étude réalisée à l’occasion du salon des entrepreneurs en 2017 par le baromètre OpinionWay, 60% des 18­29 ans sont prêts à créer ou reprendre une entreprise. Bien que ces chiffres soient loin de la réalité, puisque seule une minorité passe à l’action, cette proportion nous encourage à nous poser la question suivante : d'où vient cette fascination pour l’entrepreneuriat ? Toujours selon cette étude, les raisons qui motivent de plus en plus les étudiants à se lancer dans l’entrepreneuriat sont en premier lieu la volonté d’être son propre patron (40%), puis le fait de choisir et d’appliquer ses propres méthodes de travail (35%) et enfin la possibilité de travailler selon son propre emploi du temps (30%). A l’inverse, les risques et l’incertitude financière ou le manque de couverture sociale sont les premières raisons qui freinent la création d’entreprise. Une nouvelle étude sur le profil des entrepreneurs révèle que 94% des startups sont fondées par des personnes ayant au minimum un Bac +5. Puisque ce sont bien nos étudiants en Grandes écoles qui sont à l’origine des créations de startups, il faut se poser la question du rôle que jouent les Grandes écoles et et des limites potentielles des formations à l’entrepreneuriat vis à vis de l’écosystème entrepreneurial en France.  

    Le rôle et l’impact des Grandes écoles sur l’entrepreneuriat

    “Naît­on ou devient­on entrepreneur ?” Cette question a interrogé les professeurs et chercheurs pendant de nombreuses décennies. Ces derniers s’accordent pour penser qu’il n’y a pas de voie unique qui détermine la volonté/capacité à entreprendre. Cependant, la résilience, la capacité pour l’entrepreneur à intégrer la notion de «pertes abordables», de rechercher et d’obtenir les ressources dont il a besoin, la capacité d’adaptation, etc... sont quelques-unes des caractéristiques qui définissent généralement la personnalité et le comportement de l’entrepreneur. Aujourd’hui, nous savons déjà que la vocation des Grandes écoles n’est pas de « créer des leaders », ni dans notre cas de « créer des entrepreneurs » mais plutôt de leur donner des espaces, références, techniques et outils qui permettent de faire émerger et améliorer leurs compétences en entrepreneuriat. C’est un fait, les Grandes écoles et les parcours en entrepreneuriat ne visent pas nécessairement à transmettre ou inculquer les compétences et les qualités décrites précédemment comme “inhérentes” à l’entrepreneur mais davantage comment réaliser son “business model” ou créer un prototype. Cela signifie que les compétences nécessaires pour entreprendre, liées à la personnalité de l’entrepreneur sont trop souvent mises de côté dans les programmes pédagogiques des Grandes écoles.  

    Vers une pédagogie axée sur les valeurs

    L’objectif à terme étant de favoriser l’appropriation du « métier » d’entrepreneur, nos écoles ont donc le défi de continuer à créer et enrichir le champs entrepreneurial d’un point de vue pédagogique, en fournissant de nouvelles idées pour permettre de scénariser, illustrer et inculquer les valeurs de l’entrepreneur, qui sont d’ailleurs très recherchées et valorisées par les grandes entreprises. Un deuxième défi constitue la création d’un cadre qui favorise l'émergence de projets à forte valeur ajoutée (économique, sociale, environnementale). Au-delà des applications et plateformes, nous devons permettre aux étudiants de développer des projets avec une forte viabilité économique et technique. Cette volonté rencontre des difficultés dans certaines Grandes écoles du fait du manque de diversification des profils et compétences des étudiants. Pour cette raison, nous cherchons aujourd’hui à favoriser la rencontre et l’échange entre les étudiants venant d’école de commerce et d’école d’ingénieur afin de permettre la collaboration entre ces étudiants. Cette hybridation des compétences a aussi une valeur ajoutée sur le plan pédagogique puisqu’elle développe la capacité des étudiants à s’adapter et à travailler avec des profils différents et complémentaires. Au Pôle Léonard de Vinci à la Défense, des étudiants de l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci), de l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) et de l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia) partagent plusieurs fois dans l’année des semaines “transverses” durant lesquelles ils sont amenés à collaborer sur un projet en commun. À la fin de ces semaines, 64% des étudiants déclarent être prêts à continuer leur projet avec l’équipe composée de managers, ingénieurs, designers, etc. Dans nos écoles, beaucoup de startups naissent de ces projets menés grâce à cette transversalité. Afin de permettre la fertilisation des projets entrepreneuriaux à forte valeur économique et sociale au cœur de nos structures, il semble nécessaire de favoriser l’interaction entre les différents niveaux de scolarité, les membres de l’écosystème interne et aussi les représentants de l’écosystème externe comme les réseaux PEPITE (Pôles Etudiants pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat) mis en place par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, les communes, etc. Les Grandes écoles doivent encourager la pratique dans le cadre de stages dans de petites structures, et continuer la sensibilisation à l’entrepreneuriat grâce aux interactions avec des porteurs de projets, l’échange entre des étudiants aux profils différents et complémentaires comme des managers, développeurs, financiers, marketers, designers en vue de contribuer au développement des qualités propres à la réussite de l’entrepreneur notamment l’ouverture d’esprit, la flexibilité, et la propension à passer à l’action.

    Fernanda Arreola Julien Dudognon Pôle Léonard de Vinci

      A propos de Fernanda Arreola Fernanda Arreola est entrepreneuse, consultante, et enseignante-chercheur à l’EMLV.  Fernanda Arreola dirige la Chaire en Innovation Servicielle et responsable du Business Group au sein du De Vinci Research Center. Ses activités de recherche se focalisent sur l’accompagnement entrepreneurial, la création d’outils pédagogiques innovants, ainsi que sur la recherche des phénomènes liés à l’innovation, la gouvernance, l’interaction entreprise-état et la pertinence de la recherche académique.   A propos de Julien Dudognon Julien Dudognon est un entrepreneur dans le secteur de la réalité virtuelle. Il est également responsable de Devinci Startup, une structure mise en place au Pôle Léonard de Vinci pour sensibiliser les étudiants à l'entrepreneuriat et accompagner les porteurs de projets dans leur création d'entreprise. Ses missions consistent à favoriser la rencontre et la collaboration entre des étudiants issus d'écoles de commerce et d'ingénierie ainsi que des acteurs externes comme des incubateurs, investisseurs et autres acteurs de l'écosystème entrepreneurial. A propos de l’EMLV L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1500 élèves - 6000 anciens élèves. Labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr   A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/Big Data & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, Nouvelles Energies et de la transversalité avec 20% de son cursus en commun avec une école de management (EMLV) et une école du digital (IIM) dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Elle propose également un Master Spécialisé Assurance Actuariat & Big Data et un Bachelor Ingénierie Numérique. 2500 élèves. Labellisée EESPIG, l’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France, de Talents du Numérique et de LearningLab Network. www.esilv.fr    ]]>
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    Enseignement de l’entrepreneuriat : le difficile équilibre entre ambition et réalisme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseignement-de-lentrepreneuriat-difficile-equilibre-entre-ambition-realisme/ Fri, 14 Dec 2018 13:38:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59077698 La plupart des Grandes écoles offrent aujourd’hui à leurs étudiants la possibilité de suivre une formation en entrepreneuriat. Ce domaine fait désormais partie intégrante des cursus au même titre que la finance, la stratégie et le marketing par exemple. Inclure l’entrepreneuriat au sein des programmes répond à la fois à un appel d’air de la part des étudiants eux-mêmes, et à une plus forte attractivité de cette voie de réalisation professionnelle. Comment faire le tri lorsque l’on a 20 ans entre toutes les informations disponibles en ligne ou dans les nombreux événements thématiques qui ont lieu partout en France ? Comment savoir ce que l’on souhaite faire, ce qui nous convient, ce qui répond vraiment à nos aspirations ? Comment se lancer, selon quel statut, dans quel objectif, avec quels moyens, quelles ressources ? Le mot « entrepreneur » est désormais largement utilisé pour désigner le travailleur indépendant (free-lance), le créateur de TPE, le fondateur de start-up voire même le dirigeant d’entreprise ! Les programmes dédiés des Grandes écoles ont donc un rôle central à jouer sur l’acculturation des étudiants à l’entrepreneuriat. Au-delà des compétences techniques, les doter d’un arsenal critique, afin de leur permettre de faire leurs choix en connaissance de cause, renforcer leurs « soft skills » (détermination, rapport à l’échec, esprit d’équipe, etc), sans pour autant se bercer d’illusions sur la supposée facilité à réussir via l’entrepreneuriat. Compte tenu de la couverture médiatique particulièrement flatteuse en ce moment, il est de notre rôle d’inciter nos étudiants à faire preuve d’ambition naturellement mais aussi de réalisme. Si un parcours entrepreneurial requiert des connaissances, un réseau et un certain niveau d’optimisme et de confiance en soi, l’excès d’optimisme et/ou de confiance sont dommageables à la réussite d’un projet entrepreneurial. Dès lors, et en complément des « hard skills » enseignées, il est important que les professeurs en entrepreneuriat sensibilisent aussi les étudiants à la réalité de la vie d’entrepreneur :  difficultés quotidiennes à gérer, longues journées de travail, stress, faible rémunération comparativement aux heures et à l’engagement personnel dans le projet, etc. Les professeurs en entrepreneuriat ont donc un rôle de formation mais aussi, et surtout, d’INFORMATION sur la réalité entrepreneuriale auprès des Millennials. Difficile équilibre que de favoriser, stimuler l’envie entrepreneuriale des jeunes, sans saper leur confiance et leur optimisme envers ce type de parcours, en décrivant et présentant la variété des réalités vécues par de nombreux entrepreneurs. Bien plus qu’une formation spécialisée d’un an ou deux en entrepreneuriat, il s’agit de construire une envie pérenne, qui permettra de faire face avec résilience et détermination aux aléas du projet. Aucune posture académique rigide et définitive mais bien un véritable processus de formation, adapté et évolutif. A l’EBS Paris, les 2 premières années d’études permettent d’aborder la culture entrepreneuriale par petites touches, à travers des séminaires et des projets ludiques, pratiques, susceptibles de favoriser la génération d’idées. Après la 3ème année consacrée à l’expatriation, les années 4 et 5 sont en partie dédiées à des ateliers et projets qui développent une véritable expertise entrepreneuriale, que l’étudiant souhaite ou non créer son entreprise. L’état d’esprit ainsi cultivé constitue une vraie richesse, et ce, quelle que soit la carrière envisagée à court ou moyen terme. Au sein de ce programme de formation, il nous est apparu important de mettre l’accent sur le processus de vie des entrepreneurs, et la variété de leurs réalités quotidiennes. Il s’agit d’offrir aux Millennials un enseignement adapté, plus proche de l’andragogie que de la pédagogie : plus de concret et d’interactivité durant les cours, en favorisant les interventions des praticiens techniques de l’entrepreneuriat (acteurs de l’écosystème, banquiers, comptables, juristes, …). L’accent est surtout mis sur les témoignages d’entrepreneurs ayant connu des réussites et des échecs, afin de faire la part des choses entre le story-telling et la réalité. Dans ce même esprit, on peut observer dans différentes institutions, la création d’espaces d’échanges ouverts à toutes et tous et non exclusivement destinés aux étudiants inscrits dans une formation en entrepreneuriat. C’est ainsi la vocation de la « SANDBOX » créée à l’EBS Paris à la rentrée 2018 pour révéler les profils entrepreneuriaux de ses étudiants. Cet espace de créativité et d’échange accueille les porteurs de projets (étudiants ou Alumni), qui souhaitent profiter d’un environnement stimulant, où partager leurs expériences, leurs bonnes pratiques, et bénéficier des conseils et de l’écoute des enseignants et des entreprises partenaires.  

    Olivier Giacomin Lamia Rouai EBS Paris

      A propos de Lamia Rouai directrice générale de l'EBS Paris depuis le 1er septembre 2017 Elle était directrice générale déléguée de l’ECE Paris (école d’ingénieurs du groupe Inseec U) depuis 2013. Elle possède un doctorat de physique (spécialité nanophysique) de l’Université Pierre-et-Marie Curie, et un DEA en didactique des disciplines de l'Université Paris 7. Elle commence sa carrière en tant qu'Ater (Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche) en physique expérimentale à l'université Paris 7 Denis-Diderot de 1999 à 2001. De 2000 à 2002, elle est chargée de cours à l'Efrei, puis elle intègre l'ECE Paris en 2002, où elle occupe successivement les postes de responsable du Département Physique, de Directrice des Études du cycle licence (2010-2013), et enfin celui de directrice générale déléguée de l'établissement (2013-2017).   A propos de l'EBS Paris Fondée en 1967 par un jeune entrepreneur âgé de 24 ans, l’EBS Paris a rejoint la Conférence des grandes écoles en 2017.  Business School « à taille humaine », l’EBS Paris propose un programme fortement orienté vers l’Entrepreneuriat, le Digital, l’Innovation et la Créativité (EDIC).  L’EBS Paris forme des managers créatifs et audacieux, connectés, mobiles, taillés pour l’international. En moyenne 11% des diplômés créent leur entreprise, parfois avant même la fin de leurs études.  ]]>
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    Lorsque ESCP Europe guide ses étudiants sur le chemin de l’entrepreneuriat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lorsque-escp-europe-guide-etudiants-chemin-de-lentrepreneuriat/ Wed, 19 Dec 2018 13:54:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59077701 Il y a un peu plus d’un an, la Chaire Entrepreneuriat (ChairEEE ) devenait l’Institut Jean-Baptiste Say en hommage au célèbre économiste libéral qui est à la fois à l'origine du concept d'entrepreneur et de la création en 1819 de la première école de commerce du monde, ESCP Europe, il y a tout juste 200 ans.   Comment former nos étudiants à l’entrepreneuriat ? Créée en 2007, l’Option E (Entrepreneuriat) accueille plus d’une centaine d’étudiants du Master in Management sur les campus de Paris, Madrid, Berlin ou Londres attirés par l’expérience entrepreneuriale.
     « Le système éducatif ne devrait plus considérer l’élève comme un « consommateur de culture et de valeurs, mais comme un créateur, un producteur de valeurs et de culture » (Rodari, 1973). 45 ans plus tard, c’est toujours d’actualité, et tout particulièrement dans les écoles de commerce. » explique Sylvain Bureau, professeur à l'ESCP Europe et directeur scientifique de l’Institut Jean-Baptiste Say.
    Apprendre à entreprendre, c’est tout sauf consommer des heures de cours dans une salle de classe. L’entrepreneur, par la production de nouveaux produits et services, produit en même temps de la culture. Ainsi Frédéric Mazzella n’était pas un simple client SNCF, il a fabriqué la culture du covoiturage avec Blablacar et a changé notre rapport à l’espace et à la propriété. Les entrepreneurs sont  des créateurs qui font évoluer à la fois les marchés et nos sociétés. C’est ce que découvrent les étudiants ESCP Europe au sein de l’option entrepreneuriat.
    « Suivre cette option n’est pas une utopie mais une hétérotopie au sens de Michel Foucault. C’est un espace-temps qui existe réellement mais où l’on peut vivre « en dehors du réel » afin de transformer le monde et de se transformer soi-même. Cette expérience n’est pas celle d’une simple scolarité, c’est aussi et surtout une expérience de vie. Cet apprentissage n’a rien d’une route en ligne droite. Il suit plutôt le chemin de la dérive sans point d’arrivée fixe et clair et qui offre le moyen d’apprendre au-delà de ce que l’on pense devoir apprendre. »
    En concevant ce parcours, ESCP Europe a écarté l’idée d’une formation instrumentale qui aurait été inappropriée. L’option entrepreneuriat n’est pas seulement là pour apprendre le monde tel qu’il est mais aussi pour apprendre aux futurs entrepreneurs à changer le monde tel qu’ils voudraient qu’il soit. Les étudiants y apprennent également que le succès passe par la prise de recul et une très bonne connaissance de l’écosystème. Ils apprennent à être ambitieux… mais collectivement.
    Ils apprennent l’agilité en l’incarnant. «Nous nous appuyons sur l’art thinking, une méthode agile pour créer de l’improbable avec certitude. Nous organisons des séminaires  « Improbable » pendant lesquels les étudiants - non artistes - créent une œuvre d’art. L’enjeu pour eux est de désapprendre pour qu’ils apprennent à créer sans objectifs très précis, comme au début de la création d’une entreprise » explique Sylvain Bureau.
      Comment stimuler des trajectoires professionnelles plus entrepreneuriales ? En organisant son tout premier Startup Forum & Careers en décembre dernier, l’Institut Jean-Baptiste Say a étoffé son action de promotion de l’entrepreneuriat en leur offrant la possibilité de rencontrer en une après-midi plus de 40 pépites de l’écosystème start-up pour peut-être y faire leurs premiers pas professionnels.   Comment accompagner les futurs entrepreneurs ? De son côté, initiée en 2003 par quelques Alumni ESCP Europe, la Blue Factory accompagne les entrepreneurs, étudiants et diplômés, à toutes les phases de maturité de leur création. La Blue Factory oriente et soutient les étudiants qu’ils aient une simple idée ou l’intention de se déployer sur un nouveau marché à l’international. A ESCP Europe, l’entrepreneuriat est considéré comme l’une des étapes possibles d’une vie professionnelle, aussi bien pendant les études, que plus tard dans la vie active. C’est également la diversité des formes d’entrepreneuriat qui caractérise les projets accompagnés, loin de se restreindre au seul modèle « start-up ». Ainsi à la Blue Factory se croisent étudiants et Alumni, entreprises et associations, artisanat et big data.
    Pour Maeva Tordo qui dirige la structure, « il n’y a rien de tel qu’un entrepreneur pour en guider un autre. A la fin du programme d’accompagnement, les entrepreneurs sont toujours marqués par la force de l’entraide et du soutien mutuel qu’ils ont vécu pendant l’année. Avec plus de 250 Alumni entrepreneurs actifs dans la communauté, c’est le réseau et la solidarité qui font le socle de l’accompagnement  et la convivialité qui fait qu’ils reviennent ! ».
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    VentureLab à HEC-Liège, terreau de l’entrepreneuriat mais lequel ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/venturelab-a-hec-liege-terreau-de-lentrepreneuriat-lequel/ Fri, 21 Dec 2018 13:04:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59077702 Start Up ! Entrepreneur ! Étudiant Entrepreneur ! Voici des mots qui font rêver beaucoup d’individus dans le monde entier et ce, de plus en plus tôt. Et pourtant ! Ces Start UPs ont-elles un impact ? Apporte-t-elle réellement de la valeur économique de manière pérenne ? Les marches pour le climat et les mouvements des gilets jaunes nous rappellent encore que nous vivons un moment de transition qui bouleverse les fondements établis de notre société. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Tous les grands modèles (économiques, sociaux et environnementaux)  qui ont sous-tendu le développement de nos sociétés doivent être réinventés. Si la Start Up étudiante est source de changement, si elle est prête à briser les codes et à en reconstruire, comment les jeunes peuvent-ils encore rêver « Start UP » tout en offrant de véritables réponses aux enjeux sociétaux ? Dans ce contexte, quel est le rôle de notre enseignement ? Le VentureLab, premier incubateur en Belgique Francophone créé par HEC-Liège en novembre 2014, vous ouvrent ses portes pour partager sa volonté de s’inscrire dans un projet de société et non de surfer sur un effet de mode. Tout en favorisant le passage à l’acte entrepreneurial dans le respect du parcours de vie des étudiants et des jeunes diplômés, le VentureLab a développé quelques bonnes pratiques pour former les entrepreneurs de demain, acteurs d’un changement.   Accompagner des individus avant d’accompagner des projets L’aventure entrepreneuriale est avant tout une aventure humaine individuelle pendant laquelle l’étudiant doit acquérir des compétences additionnelles et indispensables pour répondre aux exigences actuelles et futures du marché et construire son agilité. Dans un monde régit par l’obsolescence rapide des connaissances et des expertises, le rôle de l’incubateur est donc, avant tout, éducationnel. Au VentureLab, le premier critère de sélection est le profil de l’étudiant ou plutôt  sa ‘gniac’* d’entreprendre. Une fois admis, le jeune entrepreneur passe d’abord par une période d’essai de trois mois. Période à l’issue de laquelle il devra prouver qu’il est devenu entrepreneur avec un business model établi. La pertinence de son projet sera évaluée mais le critère qui prédominera sera toujours sa capacité à concrétiser son projet.   Coaching par un entrepreneur d’expérience Le manque d’expérience, de confiance en soi et de carnet d’adresse représente un réel frein à la création d’entreprise par les jeunes. Dès son entrée au VentureLab, le jeune entrepreneur se voit attribuer un entrepreneur en résidence dont la mission est de booster le jeune candidat, de lui ouvrir son carnet d’adresses et de partager avec lui son vécu. Actuellement, 16 entrepreneurs en résidence sont en charge du suivi personnalisé des étudiants.   Un management entrepreneurial Le VentureLab est imprégné d’une culture entrepreneuriale forte qui se traduit par une orientation « résultats », un management collaboratif (chaque membre de l’équipe est intrapreneur) et une implication forte des entrepreneurs en résidence dans la gouvernance, ce qui favorise la mise en place d’une stratégie d’excellence et de pérennisation (business model public/privé) de l’incubateur.   Un alignement entre le projet, les aspirations personnelles et les enjeux de société Pour les aider à construire leur avenir et à entreprendre pour transformer la société en fonction de leurs aspirations, le VentureLab a développé une activité complémentaire nommé ‘BeeLab’. Trois jours en résidence les invitent à reconnecter leur projet avec ce qui bouillonne au fond d’eux afin de trouver l’équilibre entre l’épanouissement personnel et la performance du projet, dans un monde en changement. Ici, l’entrepreneuriat ne se résume plus à l’action mais aussi à la création d’une vision et à l’épanouissement personnel, véritable moteur de performance et de résilience.   La responsabilisation des étudiants La méthodologie responsabilisante du VentureLab vise à aider le jeune entrepreneur à avancer en pleine conscience. L’étudiant est considéré comme un entrepreneur et l’équipe entretient avec lui une relation professionnelle d’adultes, dans le but de l’amener à l’autonomie. La responsabilité de l’incubateur est donc placée dans les moyens qu’il met à disposition des étudiants et non dans les résultats. Cette logique permet de préserver leur liberté entrepreneuriale, fondement de la création de vrais entrepreneurs. Pour conclure, sachez que ce 26 et 27 mars 2019, le Sommet de l’Etudiant Entrepreneur exploitera cette thématique dans un événement pour mettre à l’honneur les Etudiants Entrepreneurs belges et internationaux et accélérer l’envie entrepreneuriale (GNIAC*), la concrétisation de leur projet et le développement des entreprises de demain !  

    *Gniac: Trait de caractère qui booste et peut être très contagieux

    Sophie Joris directrice du VentureLab HEC-Liège

    A propos de Sophie Joris Licenciée en Sciences de Gestion à l’IAG, UCL (Belgique), en 2004, Sophie Joris commence sa carrière avec une première mission en microfinance en Argentine. Elle poursuit, pendant 9 années, en tant qu’accompagnatrice à la création d’entreprise au sein de Groupe One, qui stimule l’entrepreneuriat dans une dynamique de développement durable. Elle entreprend, au sein de Groupe One, pour développer les activités en Wallonie.  En 2015, elle devient directrice du VentureLab, incubateur pour étudiants-entrepreneurs. Cette fonction l’enthousiasme: accompagner les jeunes, ces héritiers sans héritage, pour imaginer et créer les nouveaux modèles économiques. Source d’énergie positive, l’entrepreneuriat est, pour elle, une aventure humaine captivante permettant une évolution personnelle. Elle voit l’entrepreneuriat comme un vrai vecteur d’initiative, de changement et de sens pour les nouvelles générations. Pour soutenir le développement de l’incubateur et en assurer la cohérence, elle met en place un management collaboratif et co-construit une stratégie d’excellence et de pérennisation (business model public/privé).  A propos d'HEC-Liège Crée en 2014 à l’initiative du Bernard Surlemont, professeur en entrepreneuriat à HEC Liège, le VentureLab est le premier incubateur pour étudiants entrepreneurs en Belgique francophone. Il s’adresse à tous les étudiants et jeunes diplômés de l’Enseignement supérieur du pôle académique Liège-Luxembourg (400 porteurs d’un projet ont été accompagnés) et favorise le passage à l’acte entrepreneurial, dans le respect de leur parcours de vie. L’incubateur a accompagné la création de 68 entreprises étudiantes qui ont créé 160 emplois. HEC-Liège est l’Ecole de Gestion de l’Université de Liège.  Accréditée AACSB, EQUIS et membre de la Conférence des Grandes Ecoles, HEC-Liège compte près de 2700 étudiants en BAC et Master et un réseau de plus de 14.000 Alumni. L’institution compte plusieurs programmes phares dont son Master de Spécialisation en Entrepreneuriat qui travaille en étroite collaboration avec le VentureLab sous différentes formes (www.hec.ulg.ac.be).   ]]>
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    Challenge relevé, défi réussi ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/challenge-releve-defi-reussi/ Fri, 14 Dec 2018 14:24:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59077754 Benjamin Cotigny, Simon Bernard, Aurélien Bouchet et Yann Le Calvez, 4 étudiants d'Unilasalle du campus de Rouen qui ont mené un beau parcours lors des Entrepreneuriales.[/caption] Ce goût du challenge se cultive dès l’entrée à UniLaSalle où plusieurs belles initiatives ont été récompensées comme pour ces étudiants du campus de Rouen qui ont élaboré une « touillette » soluble. Quatre étudiants du campus de Rouen ont réalisé un excellent parcours lors de l’édition 2018 des Entrepreneuriales avec leur innovation, une « touillette » pour boissons chaudes : 100 % soluble, innovante et écologique. Benjamin, Aurélien, Yann et Simon se sont vus décerner le premier Prix lors de la finale régionale des Entrepreneuriales. Cette victoire leur a offert un sésame pour participer à la finale nationale où le quatuor s’est classé troisième !   Sortir des sentiers battus
    À l’origine de ce parcours, il y a une idée et l’envie de sortir des sentiers battus :« Au début, nous étions sur un projet en lien avec l’agriculture, explique Aurélien, étudiant lauréat, mais notre réflexion a évolué. » De fil en aiguille, l’équipe s’est structurée pour faire germer LE produit innovant, celui avec lequel ils allaient s’imposer parmi tous les candidats : « Sweety Break est une touillette en sucre qui, contrairement à une touillette classique se dissout intégralement ce qui vous permet de sucrer votre café tout en limitant l’impact des matières plastiques sur l’environnement. »
    Les étudiants ont été encadrés tout au long de leur parcours par des professionnels chargés de les aider à peaufiner leur projet jusqu’au pitch final : « Nos coaches ont complété ce que nous avions appris en cours : réalisation d’un business plan, marketing, avoir une approche économique et financière… » poursuit Benjamin, avec pour contrainte la réalisation d’un dossier de 15 pages et d’une vidéo de 30 secondes.   La force du groupe
    Les étudiants sont tous issus de la formation d’ingénieurs par l’apprentissage : « C’est ce qui fait la force de notre groupe ! », précise Simon. « Nous nous sommes aussi appuyés sur notre pluridisciplinarité : nous venons de différentes régions, et les secteurs d’activités qui nous emploient sont différents. Cela a créé une complémentarité au sein de l’équipe. » Si les étudiants n’ont pas remporté le grand prix, ils restent particulièrement fiers de leur parcours et d’avoir su s’imposer parmi les 381 équipes initiales : « Ce projet nous a beaucoup apporté sur le plan technique de la création d’entreprise, mais aussi au niveau de l’ouverture d’esprit. Aucun d’entre nous n’imaginait que nous irions à Paris pour la finale et obtenir cette troisième place ! »

    Alice Royer chargée de communication UniLaSalle, campus de Rouen

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    Non, créer sa première entreprise pendant ses études n’est pas une bêtise ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/non-creer-premiere-entreprise-pendant-etudes-nest-betise/ Tue, 18 Dec 2018 09:32:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59152910 Quelques blogs ou journaux qui encourageaient à se lancer dans l’entrepreneuriat, en 2017 encore, dépeignent aujourd’hui un paysage cruel pour les étudiants. Le startup bashing bat son plein dans les médias. Il serait risqué de vouloir entreprendre lorsque l’on est jeune. C’est totalement faux ! Les étudiants en Grandes écoles ont facilement accès aux structures nécessaires, alors lorsqu’ils ont envie de se lancer, ils doivent absolument céder à la tentation !   Au sein d’IMT Starter, l’incubateur des écoles Institut Mines-Télécom Business School, Télécom SudParis et ENSIIE, nous accompagnons depuis 15 ans des étudiants dans leurs projets entrepreneuriaux. Nous avons vu tous les cas de figure : de gros succès, des échecs, des rebonds. Nos écoles, à travers les formations innovantes qu’elles proposent et les moyens qu’elles mettent en œuvre, sont un véritable terreau pour le développement de l’entrepreneuriat étudiant. Un exemple ? Six startups issues de IMT Starter participeront au CES de Las Vegas début janvier 2019. En 20 ans, 200 startups ont été accompagnées au sein d’IMT Starter. Alors oui, les Grandes écoles aident à développer l’entrepreneuriat étudiant. Et non, les arguments des adeptes du startup bashing ne sont pas valables, voici pourquoi. La peur de l’échec est un frein légitime. Pour autant, y a-t-il plus de risque d’échec lorsque l’on est étudiant ? Non ! Les résultats sont équivalents sur toutes les startups que nous avons accompagnées et dont la moitié étaient initiées par des étudiants ou jeunes diplômés. La transformation de l’idée vers le projet, lorsque l’on est étudiant ou jeunes diplômé, est plus aléatoire. Il y a plus d’abandon dans les premiers mois. Mais une fois le projet structuré, avec une équipe fixe et motivée, les startups créées par des étudiants ou jeunes diplômés du supérieur ont non seulement autant de chance de succès que les autres, mais elles ont même tendance à surperformer ! Lorsque l’échec survient tout de même, avoir tenté l’expérience reste un avantage. Plus on est jeune, plus aisément on retrouve un emploi de qualité, souvent mieux payé que des camarades de promotion non entrepreneurs. Le jeune diplômé qui échoue dans sa première tentative entrepreneuriale est devenu spécialiste d’un domaine. Il a travaillé en équipe, développé un prototype ou un service, fait montre de dynamisme, de prise d’initiative, de capacité à développer des projets... autant de caractéristiques recherchées chez les jeunes candidats ! Le manque de confiance en soi. A 25 ans, on ne se sent pas forcément légitime pour créer une entreprise. S’il est vrai qu’à 25 ans on est moins efficace professionnellement parlant qu’à 30 ans, on dispose en revanche d’une plus forte capacité à apprendre et à progresser. Les plus jeunes, au cœur de la transformation digitale, peuvent mieux accompagner les générations précédentes. De plus, ils ont de l’énergie et dépensent très peu… beaucoup d’atouts lorsque l’on lance un projet ! Le financement. Les jeunes n’ayant pas d’argent, ils ne pourraient pas lancer de projets ambitieux. C’est un faux problème. Avec 5 euros en poche, un groupe d’étudiants motivé peut créer de la valeur et réussir à se financer ! Il n’y a jamais eu autant d’argent disponible pour des startups en France. Depuis deux ans, une quinzaine de fonds d’amorçage se sont montés ou ont été refinancés. A titre d’exemple nous avons développé notre propre fonds, Télécom Booster, qui investit des tickets de 300K dans des startups qui n’ont pas encore de clients ! Et le succès est au rendez-vous : notre premier investissement, en 2016, avec Garagescore, s’est très bien développé. L’entreprise est devenue leader sur son marché, a embauché 20 personnes et levé plusieurs millions d’euros.

    Sébastien Cauwet directeur de l’incubateur d’entreprises IMT STARTER

      A propos de Sébastien Cauwet Sébastien Cauwet est directeur de l’incubateur d’entreprises IMT STARTER, commun à Institut Mines-Télécom Business School, Télécom SudParis et ENSIIE, depuis 2005. A ce titre, il conseille des entreprises technologiques innovantes, notamment sur les problématiques de financement de la recherche et de subventions publiques, ainsi que sur leur stratégie de R&D. Il a accompagné la création de plus de 180 entreprises technologiques innovantes. Il est fondateur et responsable de Télécom Booster, le fonds d’investissement rattaché à IMT STARTER qui rassemble une vingtaine de dirigeants d’entreprises. Il est responsable de modules de formation liés à l’innovation et à l’entrepreneuriat pour les 3 écoles, touchant plus de 700 étudiants chaque année. Diplômé d’un master2 innovation et entrepreneuriat commun à l’Université d’Evry et à Institut Mines-Télécom Business School en 2001, il est nommé directeur et ouvre la pépinière d’entreprise de Sénart en 2002.   A propos d'IMT Starter IMT Starter est l’incubateur des écoles publiques Institut Mines-Télécom Business School, Télécom SudParis et ENSIIE. Sa mission : accompagner les meilleures start-ups numériques. Leur permettre de développer leur projet, d’avoir les moyens de leurs ambitions et d’être guidées sur la route du succès. Créé en 2000, l’Incubateur a déjà accompagné la création de plus de 200 entreprises. IMT Starter est un écosystème bienveillant, expérimenté, sécurisé qui est mobilisé au seul profit de ses start-ups. Elles sont rigoureusement sélectionnées, bénéficient du programme d’accompagnement IMT Starter pendant 12 mois et ont accès aux locaux sur le campus d’Evry (1000 m²) et à Arcueil.      ]]>
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    SIGMA Clermont, catalyseur de talents, révélateur de dynamiques humaines https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sigma-clermont-catalyseur-de-talents-revelateur-de-dynamiques-humaines/ Tue, 18 Dec 2018 09:49:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59152912 Développer l’esprit d’entreprendre, c’est inciter à oser prendre des responsabilités, mais aussi communiquer, manager une équipe, canaliser les énergies pour un projet nouveau, imaginer des solutions innovantes. Les occasions sont donc multiples et la vie associative est un formidable terrain d’expérimentation grandeur nature. A SIGMA Clermont, ce bouillonnement d’initiatives se traduit avec le dynamisme de nos 40 clubs et associations, qui s’investissent dans de nombreux domaines (humanitaire, culture, art, international…). Le virus de l’entrepreneuriat, on l’attrape aussi au FabLab SIGMAke où se retrouvent passionnés et « bidouilleurs » de tout genre. C’est aussi le rôle des FabLabs de développer la créativité, de sensibiliser à l’entrepreneuriat et à l’innovation. SIGMAke a grandi vite. Véritable centre de prototypage, il accueille aujourd’hui élèves-ingénieurs, étudiants (ceux de l’ESC Clermont et de École Nationale Supérieure d'Architecture de Clermont-Ferrand sont parmi les plus assidus), diplômés, doctorants, associations, créateurs de startups … et même artisans. Cet espace met à disposition moyens techniques, compétences et expertises au service d’un public varié qui s’enrichit et se nourrit mutuellement. C’est ici que sont nées les premières machines de WeP3D, entreprise pour développer des solutions de fabrication additive, créée par Maxence Pereira, diplômé 2015, dès sa sortie de l’école. Forte de sa connexion étroite avec les entreprises et l’industrie, SIGMA Clermont accompagne ses élèves vers l’entrepreneuriat et la réalisation de leurs projets. Pour Loïc Douis, jeune diplômé en 2017 et créateur d’un cabinet de conseil en ingénierie mécanique (CMGO) déjà positionné à l’international, cet accompagnement a été essentiel :
    « En fin de cursus d’études supérieures, chaque personne possède un niveau de compétence qui lui permettrait de porter un projet. De par son réseau, l’école est capable d’orienter les étudiants à la fois vers les personnes à même d’accompagner la création mais aussi vers les clients ou fournisseurs potentiel. Le fait de commencer dans un environnement cadré et connu permet également de prendre confiance en soi pour s’aguerrir et être capable de faire face aux obstacles lorsque ceux-ci arriveront. »
    SIGMA Clermont est engagée de longue date pour porter le mouvement national de l’entrepreneuriat étudiant et a été à l’initiative de la création d’un Pôle de l’Entrepreneuriat Etudiant Auvergne, l’un des 29 PEE labellisé en 2011. Ainsi aujourd’hui, l’école porte, pour le compte du site universitaire clermontois, le Clermont Auvergne PEPITE (CAP) et délivre le diplôme d’étudiant entrepreneur (D2E). L’entrepreneuriat, on y prend aussi goût en mode « serious game » ou form’action. Un module mutualisé fait travailler ensemble les élèves-ingénieurs de trois écoles clermontoises (ISIMA, SIGMA Clermont et VetAgroSup). Les équipes multidisciplinaires se mobilisent sur des projets fictifs d’innovation. Pour Alexandre Rey, apprenti en Mécanique et Génie Industriel, le jeu est devenu sérieux et il s’est lancé avant même la fin de son cursus :
    « L’idée de ma société ARY Technology  est née ainsi. Il s’agit d'un brancard innovant à destination des milieux militaires et de sécurité, que je connais bien de par mon parcours au sein de la Marine Nationale avant d'intégrer SIGMA Clermont. J'ai ensuite pu poursuivre mon projet grâce au soutien de l'école et du dispositif Clermont Auvergne PEPITE. J'ai ainsi obtenu le statut national d'étudiant entrepreneur et mon projet est suivi au sein de l'incubateur public d'entreprises innovantes BUSI. ». Un projet ambitieux et innovant, pour lequel il reçoit également le soutien de la Société des eaux de Volvic, au sein de laquelle il effectue son apprentissage depuis 3 ans.
    Alors oui bien sûr, c’est aussi dans le cadre pédagogique que se transmet l’engagement entrepreneurial et le pôle d’enseignement MICSE (Management International Culture Société Entreprise) est là pour cela : développer les compétences transverses, les « softskills »…  Un ensemble d’activités pédagogiques qui « mixe » étudiants, disciplines, cultures et talents. Une ouverture sur le monde de l’entrepreneuriat qui a fait office de déclic pour Paulin Bernard, diplômé 2017, qui a bénéficié du statut national d’étudiant entrepreneur avant de fonder Nova Ride :
    « Sportif de haut et bon niveau en triathlon, j’ai allié passion et compétences techniques pour développer des produits innovants dans le domaine du cycle. L’aménagement de mon parcours de formation m’a donné un réel élan dans mon projet. »
    SIGMA Clermont est là pour soutenir, accompagner, guider, orienter, ouvrir un réseau, aider à rebondir tant que l’objectif n’est pas atteint … et bien sûr se réjouir des success stories, comme celle d’Alexandre Prevault. Diplômé en 2018, cet Alumni a été récompensé du prestigieux Grand Prix I-Lab 2018 pour son projet de tracteur électrique Alpo, créé au sein de son entreprise Sabi Agri. Grâce à cette innovation écologiquement et économiquement performante, Alexandre Prevault est aujourd’hui un interlocuteur privilégié du groupe Limagrain, acteur emblématique régional au rayonnement international.  

    Hélène Marian enseignant chercheur en génie industriel à SIGMA Clermont directrice Clermont Auvergne PEPITE

    A propos de Hélène Marian  Hélène Marian est enseignant-chercheur en génie industriel depuis 2000. Après plus de 10 ans passés à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, et une mission de 4 ans auprès du Préfet de Région Auvergne, elle travaille au sein de SIGMA Clermont depuis sa création en 2016. En plus d’une activité d’enseignement et de recherche, elle est directrice de Clermont Auvergne PEPITE, le pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat du site universitaire qui est piloté par SIGMA Clermont.   A propos de SIGMA Clermont SIGMA Clermont est une grande école d’ingénieurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui a pour mission de former des ingénieur-e-s et des doctorants, de réaliser des travaux de recherche en lien étroit avec le monde économique et de favoriser l’innovation par des transferts de technologie vers les entreprises. L’école accueille 950 élèves ingénieur-e-s dans 3 cursus : chimie, mécanique avancée et mécanique et génie industriel (par apprentissage).  ]]>
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    « Réussir seul ou ensemble ? » : le thème de Think Education & Recherche 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reussir-seul-ensemble-theme-de-think-education-recherche-2019/ Fri, 21 Dec 2018 13:06:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59152914 « Réussir seul ou ensemble ? L’ESR français à l’épreuve du collectif » : c’est le thème retenu pour la 4e édition de Think Education & Recherche, qui se tiendra les 12 et 13/02/2019 à l’Université Paris-Dauphine : deux jours dédiés à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Dirigeants, équipes opérationnelles, partenaires, associations professionnelles et prestataires sont invités par News Tank à participer aux échanges.   Thème de l'édition 2019 Fédérer les énergies, généraliser les initiatives, faire naître un collectif, tout ceci permet d’innover sur le plan organisationnel, académique et technologique. Mais travailler ensemble c’est aussi prendre le risque de perdre du temps et de renoncer à ses spécificités, ou celui de ne pas trouver sa place. Au niveau institutionnel, le fédéralisme n’a plus la cote. Les politiques de site promeuvent les alliances mais se heurtent aussi aux logiques de compétition via les appels à projets. Sur le terrain, parmi les équipes, la diversité des statuts entrave trop souvent les pratiques collaboratives. Pourtant, les enjeux internationaux, le besoin d’innovation et la mutation technologique créent un sentiment d’urgence et des opportunités : il faut agir et travailler autrement, se doter de pratiques et d’outils nouveaux. Dès lors, comment arbitrer entre agir seul et ensemble ?
    • Quel leadership pour promouvoir et faire avancer les enjeux collectifs pour l’ESRI ?
    • Comment “chasser” en meute ?
    • Quelles stratégies ?
    • Quelles pratiques ?
    • Quels retours d’expérience ?
      Téléchargez le magazine de synthèse de Think education et recherche 2018 en cliquant ici[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Génération entrepreneurs ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/generation-entrepreneurs/ Wed, 19 Dec 2018 13:52:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59172408 Aider et accompagner les jeunes créateurs d’entreprises, tel doit être l’objectif de notre système d’enseignement supérieur. Dans cet esprit, les Grandes écoles de commerce y contribuent largement avec leurs incubateurs et leurs multiples initiatives pour créer de la valeur et transformer une story… en success story. Start-up Nation ! Les Grandes écoles de commerce ont compris depuis longtemps que notre pays est bel et bien un terrain fertile pour l’entrepreneuriat. Avec leurs incubateurs, les Business Schools ont démontré que la formation pouvait se transformer en création de valeur pour notre économie. Parmi nos anciens, les success story se comptent par dizaines et la France pourra sans aucun doute compter sur des nouvelles générations, encore plus motivées que leurs aînés. ll est indéniable que le digital a bousculé les mentalités et poussé les candidats à l’aventure, y compris les plus timides.   Entrepreneuriat-étudiant Dans son enquête « insertion professionnelle des jeunes diplômés 2018 », la Conférence des grandes écoles indique que 3,3 % des diplômés ont créé ou repris une entreprise. Chez les managers, cette part monte à 6,7 %.  Et depuis ces 14 dernières années, le désir d’entreprendre des jeunes de 18 à 25 ans ne cesse d’augmenter (24 % en moyenne). Enfin, selon ces mêmes estimations, le chiffre de l’entrepreneuriat-étudiant devrait atteindre 15 % dans les prochaines années. Quelques chiffres encore : 92% des écoles de commerce proposent une spécialité entrepreneuriat et deux tiers disposent d’un incubateur. Dans une école comme l’EM Normandie, 17 entreprises ont été créées en 2018 ! Et à ce jour, une cinquantaine de projets sont incubés avec de nombreux produits ou services made in France.   Droit à l’erreur Tout est affaire de comportement. Au-delà des levées de fonds ou des idées géniales, le premier moteur de la réussite passe par la persévérance et la force de caractère. C’est cela que les Grandes écoles de commerce évaluent d’abord avant de pousser si besoin l’éclosion des pépites. Chez nous, le dispositif Challenger a été conçu pour tester les idées et accompagner les plus motivés.  Avec notre incubateur (InsIDE), nous voulons mettre en face de ses responsabilités chaque futur créateur. Ce parcours procure vraiment les clés pour « éventuellement » vivre de son business. Le programme d’accélération constitue une seconde étape. Il vise à soutenir les projets les plus pertinents, portés par des élèves motivés, jusqu’à la levée de fonds ou l’activation d’un dispositif d’aide public ou privé. Profitons-en pour signaler que le foisonnement de dispositifs créé parfois une certaine confusion. Il faudrait sans doute travailler sur un recadrage des outils à disposition. Mais ne boudons pas notre plaisir : la France ne manque pas de ressources pour les start-uppeurs. Face à une génération qui veut aller vite pour concrétiser rapidement ses idées, nos institutions portent une attention particulière aux futurs créateurs qui s’accordent volontiers le droit à l’erreur. Ils souhaitent tester et mettre en marché sans attendre. Notre rôle revient donc à raccourcir les délais et créer les conditions du succès.   Intrapreneurs Mais notre mission est sans doute d’aller encore plus loin en favorisant la fertilisation croisée des talents. Nos élèves sont chouchoutés, mais ils doivent s’inscrire dans leur territoire désormais. Avec LH Valley, c’est une ambition d’ouverture vers tous les créateurs en herbe qui se traduit concrètement. A la croisée des chemins, les Grandes écoles de commerce deviennent les moteurs d’un éco-système entrepreneurial voire intrapreneurial. Bien entendu, nous avons besoin de start-up performantes. Mais aussi d’intrapreneurs qui diffuseront un esprit d’innovation dans l’ensemble des organisations, publiques comme privées.  

    * : LH Valley propose trois dispositifs pour accéder gratuitement à l’ensemble de l’offre entrepreneuriale étudiante sur l’agglomération du Havre : InsIDE, Entrepreneuriales et PEPITES.

    Christophe Yver directeur de l’InsIDE et de la formation continue EM Normandie

      A propos de Christophe Yver Christophe Yver est directeur de l’InsIDE et de la formation continue EM Normandie. Ancien sportif de haut niveau et titulaire d’un 3e cycle en sciences de gestion de l’Université de Caen, Christophe est très tôt passionné par l’entrepreneuriat. Il crée et contribue à créer plusieurs entreprises dans divers secteurs avant de rejoindre l’EM Normandie en 2000. Responsable pédagogique au sein du Programme Grande Ecole, il met en place en 2009 le M2/MS Entrepreneurs sur le campus de Caen. Celui-ci deviendra, en 2016, le M2/MS Startup et développement numérique.  En 2014, il crée l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat (InsIDE) afin de promouvoir l’entrepreneuriat étudiant et accompagner les jeunes talents dans leurs démarches, de l’idée à la pérennisation de leur startup. En septembre 2018, Christophe Yver a également été nommé directeur de la formation continue EM Normandie.]]>
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    "Soyons fiers de la cohésion des Grandes écoles au sein de la CGE" Anne-Lucie Wack https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soyons-fiers-de-la-cohesion-des-grandes-ecoles-au-sein-de-la-cge/ Fri, 21 Dec 2018 15:35:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59210211 Chers et chères collègues, L’année qui s’achève a été une année dense pour nous tous, marquée par les nombreuses réformes lancées par le gouvernement. Autant de chantiers pour la Conférence des grandes écoles qui a porté sans relâche la voix et les propositions des Grandes écoles sur tous les sujets clés, tels que Parcoursup, la réforme du lycée et du baccalauréat, le grade de licence pour le bachelor, la vie étudiante, l’apprentissage, la formation continue, l’ordonnance sur les regroupements, l’attractivité internationale, etc. L’année 2018 a également été marquée par une forte dynamique : nouvelles intégrations d’écoles ; nouveaux labels, groupes de travail, guides, baromètres et enquêtes ; multiples rencontres et séminaires ; et nos grands évènements annuels comme le colloque de juin sur les Alumni et le congrès d’octobre, à Lille, sur les transformations sociétales. 2018 a été une année remarquable pour tous les indicateurs de performance des écoles, notamment leur attractivité internationale et l’insertion professionnelle de leurs diplômés – au plus haut niveau depuis 2010, avec des taux encore jamais atteints sur la rapidité d’insertion. Alors, même si parfois l’inquiétude monte quand les enjeux sont forts et les choix déterminants, quand des réformes complexes sont à l’œuvre et qu’on ne sait pas comment tournera le vent, n’oublions pas que les résultats sont là, montrant à quel point le modèle grande école sait s’adapter et anticiper, pour rester performant et attractif, à la pointe sur de nombreux sujets. Et soyons fiers de la cohésion des Grandes écoles au sein de la Conférence des grandes écoles et de la force de notre collectif, qui nous permet d’influer sur le cours des choses et de contribuer à l’intérêt général et à l’évolution de l’ESR français ! Soyez assurés que tout au long de cette année 2019 qui s’ouvre, la Conférence des grandes écoles continuera de porter vigoureusement, au nom de notre communauté, ses actions et propositions nourries des apports précieux de vos collaboratrices et collaborateurs dans les commissions et groupes de travail de la CGE. Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous, à vos équipes et à vos proches, une année 2019 heureuse et solidaire.  

    Anne-Lucie Wack présidente de la CGE

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    Parcoursup et les établissements d'enseignement supérieur : questions-réponses https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parcoursup-etablissements-denseignement-superieur-questions-reponses/ Thu, 03 Jan 2019 09:40:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59455461 Afin d'accompagner les établissements dans la mise en œuvre du dispositif « Parcoursup » et de répondre à leurs questions les plus courantes, la CNIL publie une « Foire aux questions » La première mise en œuvre concrète, en 2018, du dispositif d'affectation des candidats à une formation de première année dans l'enseignement supérieur (Parcoursup) a suscité dans les établissements d'enseignement supérieur de nombreuses interrogations. Ces interrogations portent principalement sur :
    • le droit d'opérer le classement des candidatures sur la seule base d'un traitement automatisé
    • l'obligation de réaliser des études d'impact
    • le droit d'accès aux informations qui permettent aux candidats de comprendre la logique qui sous-tend le traitement réalisé.
    Le dispositif Parcoursup, pris dans son ensemble, doit permettre que la décision d'affectation dans une formation de l'enseignement supérieur ne soit pas prise sur le seul fondement d'un traitement automatisé conformément à l'objectif général poursuivi par la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (loi « ORE ») reflété au travers de l'examen des candidatures réalisé par les Commissions d'examen des vœux. En tout état de cause et dès lors que le traitement mis en œuvre constitue un traitement de données à caractère personnel, il y a lieu pour les établissements supérieurs de respecter la réglementation applicable en matière de protection des données à caractère personnel (RGPD). Pour approfondir : > Foire aux questions Informatique et Libertés : Parcoursup et les établissements d'enseignement supérieur. > Admission Post-Bac (APB) : clôture de la mise en demeure > Délibération n°2018-011 du 18 janvier 2018 portant avis sur un projet d'arrêté autorisant la mise en œuvre d'un traitement de données à caractère personnel dénommé Parcoursup (demande d'avis n°2134634) > Délibération n°2018-119 du 22 mars 2018 portant avis sur un projet d'arrêté autorisant la mise en œuvre d'un traitement de données à caractère personnel dénommé Parcoursup (demande d'avis n°2134634 VI) > LOI n° 2018-166 du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants]]>
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    4ème séminaire de l’AFDESRI : Numéro Deux - Numéro Une ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/4eme-seminaire-de-lafdesri-numero-deux-numero/ Fri, 04 Jan 2019 09:00:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59474346
    Vendredi 18 janvier 2019 de 8h30 à 14h
    Amphithéâtre Poincaré, 25, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève,
    Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation 75 005 Paris


    La place des femmes dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche est variable, selon les champs scientifiques, mais il y a une constante, leur place se réduit avec l’accès aux promotions et aux responsabilités. Malgré un vivier réel, les femmes accèdent donc moins que leurs collègues hommes aux fonctions de dirigeantes ou manageuses.

    Lorsqu’elles accèdent aux responsabilité, bien souvent, elles restent numéro deux. On invoque souvent leur manque d’ambition ou l’autocensure, mais les
    encourage-t-on à se positionner sur ces fonctions ? Quelles actions concrètes peut-on mener pour leur permettre de devenir numéro une ?
    L’objectif de ce séminaire annuel est de présenter quelques actions concrètes initiées par des établissements et universités et par l’AFDESRI et d’en débattre avec vous.
     
    Quelques temps forts de l'événement :
    • Frédérique Vidal, Ministre de l’ESRI
    • Femmes invisibles ?
    • Comment promouvoir les femmes pour l’accès aux responsabilités ?
    • Les femmes de pouvoir au cinéma : « Numéro une »
    • Nomination / élection : quels leviers pour passer de n°2 à n°1 ?
    Programme
    Inscription obligatoire
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    La Parole aux Étudiants devient La Parole aux 18-28 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/parole-aux-etudiants-devient-parole-aux-18-28/ Wed, 16 Jan 2019 17:18:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59705021 Le Cercle des économistes, porté par l’enthousiasme des jeunes qui se dégage année après année de leur participation aux Rencontres Économiques, renforce son dispositif et l’ouvre, au delà des étudiants, à tous les jeunes âgés de 18 à 28 ans. S’inscrire est simple et facile : déposez sur la page inscription du site, avant le 28 février 2019 à minuit, un CV et un formulaire d’inscription en ayant soin de répondre aux questions qualifiantes. Les 100 jeunes invités à nous rejoindre à Aix-en-Provence les 4, 5, 6 et 7 juillet 2019 seront sélectionnés sur leur dossier. RTL est partenaire de La Parole aux 18-28 et sélectionnera 6 jeunes lauréats invités à participer au dispositif « Devenez journaliste d’un jour à RTL ». Les noms des 6 vainqueurs seront annoncés le 21 mai 2019. Pour remporter les 3 Prix La Parole aux 18-28 dotés de 1000€ chacun, le Cercle des économistes proposera aux 100 jeunes sélectionnés, s’ils le souhaitent, la rédaction d’un essai, la réalisation d’une vidéo ou d’une illustration sur le thème de leur choix issu du programme 2019 des Rencontres. Ils auront jusqu’au 22 avril 2019 pour y participer. Le 20 mai, le jury, présidé par Etienne Klein, se réunira pour nommer les 3 lauréats du Prix La Parole aux 18-28.   Étape 1
    • 17 décembre 2018 : Ouverture des candidatures
    • 28 février 2019 : Clôture des candidatures
    • 18 mars 2019 : Annonce des 100 personnes sélectionnées par le Cercle des économistes
      Étape 2
    • 19 mars 2019 : lancement auprès des 100 sélectionnés d’un appel à contribution volontaire au programme des Rencontres Économiques d’Aix pour gagner le Prix La Parole aux 18-28
    • 22 avril 2019 : clôture des dépôts de contributions sur le programme des Rencontres Économiques d’Aix 2019
    • 20 mai 2019 : délibération du jury présidé par Etienne Klein pour élire 3 lauréats du Prix La Parole aux 18-28 doté chacun de 1000 euros
    • 21 mai 2019 : annonce des 3 lauréats de La Parole aux 18-28 et des 6 lauréats de « Devenez journaliste d’un jour à RTL »
      Étape 3
    • 5, 6 et 7 juillet 2019 : participation des 100 aux Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence et remise aux 3 lauréats du Prix La Parole aux 18-28.
      Inscription - Conditions de participation]]>
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    Think Education & Recherche 2020 : « Expérimenter pour innover : l’ESR invente son futur » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/think-education-recherche-2020-experimenter-pour-innover-lesr-invente-son-futur/ Tue, 22 Jan 2019 09:19:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67204366 La 5e édition de Think Education & Recherche se tiendra le 4 février 2020 à l’Institut Catholique de Paris – ICP (entrée par le 74 rue de Vaugirard, Paris 6). Une journée dédiée à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation autour du thème « Expérimenter pour innover : l’ESR invente son futur ». Cette nouvelle édition mêlera des sujets liés à la formation, à la recherche et à la gouvernance de l’ESRI français. Si le leitmotiv de l’expérimentation est récurrent depuis une vingtaine d’années, il prend une tournure toute particulière en 2020.
    • les premiers établissements expérimentaux verront le jour en début d’année, rassemblant selon des modalités de gouvernance nouvelles, écoles, universités et parfois organismes de recherche
    • le besoin de capter de nouvelles ressources, de convaincre des investisseurs de participer au financement des établissements amène des pionniers à tester de nouveaux modèles, tant parmi les établissements publics que privés
    • la loi de programmation pour la recherche dont le contenu sera alors connu fera sans aucun doute la part belle aux nouvelles approches en matière de gestion des RH avec comme volonté ultime de développer l’attractivité des carrières
    • sous l’impact du numérique, les cursus et les pratiques évoluent, nécessitant de consacrer du temps aux retours d’expérience de ceux qui ont commencé à faire évoluer les modèles pédagogiques et qui ont testé les outils émergents.
      S’interroger sur l’expérimentation et son lien avec l’innovation, c’est bien sûr aussi s’autoriser à penser les limites de l’équation :
    • des possibilités d’expérimenter existent déjà mais les établissements ne s’en sont pas saisis ou n’ont pas su les généraliser, pourquoi ?
    • la gouvernance et le leadership des établissements, l’état du dialogue interne, les contre-pouvoirs permettent-ils d’expérimenter sans jouer aux apprentis sorciers ?
    • les moyens sont-ils suffisants ?
      Think Education & Recherche sera également marqué par la tenue de séminaires, co-organisés avec des partenaires institutionnels ou privés, qui seront ouverts à l’ensemble des participants.   Programme  Inscriptions  Téléchargez le magazine de synthèse de Think education et recherche 2019  ]]>
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    Fondations d’université : éloge du temps long https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fondations-duniversite-eloge-temps-long/ Wed, 30 Jan 2019 16:07:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59967121  Les Fondations d’université remplissent trois fonctions :
    • structures de mécénat pour le financement des établissements
    • véhicules des partenariats avec les entreprises
    • pépinières abritant des projets innovants.
      Dix ans après leur création, elles peuvent s’interroger sur leur avenir. Comment ces nouvelles structures s’installent-elles dans la durée, à côté des universités qu’elles accompagnent ? A quel horizon de temps doivent-elles se projeter ?
    • S’il est vrai que la levée de fonds en appelle au sentiment d’appartenance à leur établissement de la part des donateurs, ce sentiment repose sur une base objective et ne procède pas de la génération spontanée. Il s’éprouve à l’égard d’une institution qui revendique sa singularité et qui cultive son caractère propre. Or, si les écoles entretiennent de longue date la fidélité de leurs diplômés, la démarche est beaucoup plus récente pour les universités. L’exercice de l’autonomie, le déploiement de stratégies d’établissement et l’affirmation d’ambitions internationales créent les conditions de l’émergence de communautés de diplômés, mais il y faudra du temps.
     
    • Les fondations d’université ne peuvent pas encore témoigner d’une histoire qui les aurait rendues familières. Elles ont besoin de faire connaître leur existence, d’attirer l’intérêt sur leurs programmes et d’instaurer la confiance dans leur gestion. Il faut aux fondations le temps de s’installer dans le paysage visible des donateurs potentiels. La levée de fonds est tributaire de la démonstration que les actions engagées par la fondation sont pertinentes, et cette crédibilité ne se décrète pas, elle s’acquiert à l’usage.
     
    • La levée de fonds est un métier étendu et complexe, qui mobilise des compétences dans des domaines variés : relations publiques, gestion événementielle, organisation de réseaux, communication institutionnelle, marketing de masse, etc. Des individus et des équipes se forment à l’expérience, et les universités elles-mêmes apprennent progressivement l’activité de « leur » fondation.
     
    • L’invocation rituelle des obstacles « nationaux » au fundraising dessert la bonne cause quand elle entretient le découragement. Or, le succès d’opérations comme le Téléthon, ainsi que la performance de fondations à vocation médicale ou humanitaire devraient relativiser le complexe français. La fiscalité française est très favorable aux donateurs. Les fondations d’université sont encore jeunes, et elles ont une réputation à construire : plus elles seront nombreuses et plus la légitimité de chacune d’entre elles sera renforcée.
     
    • Enfin, l’horizon de l’action d’une fondation se juge aussi à une question triviale : combien d’années lui faut-il pour constituer un capital (« endowment ») engendrant des revenus à même de financer le fonctionnement de la structure, sans prélever sur les flux annuels de dons ? Le seuil d’accumulation de ressources propres suffisantes pour couvrir le coût de fonctionnement d’une Fondation est un bon indicateur de la pérennité de celle-ci. Or, le temps minimal d’accumulation (sauf don exceptionnel) s’écoule sur deux à quatre décennies. Au demeurant, la constitution de ce capital ne soustrait pas des ressources au financement des missions de la fondation. D’abord parce que ce capital n’est abondé que par des flux résiduels, après financement des projets. Ensuite, parce que ce capital peut être investi dans des projets en rapport avec la mission de la fondation (logement étudiant, par exemple). Enfin, parce qu’une fois que ce capital a atteint le niveau suffisant pour autofinancer la structure, la fondation est libérée de la contrainte de prélever une part des flux annuels pour son propre fonctionnement.
      Les fondations consacrent l’essentiel de leurs ressources à des projets du moment ; ce ne sont pas des cagnottes pour demain, mais des leviers pour aujourd’hui. Mais le développement des fondations s’inscrit dans une perspective de très long terme. La conscience du temps long ne distrait pas de la recherche de résultats tangibles à court terme. Mais elle invite à se départir de deux risques. Le premier est de pécher par impatience, en brûlant les étapes et en fixant des objectifs inatteignables. Il faut tenir un équilibre entre une forte ambition et des capacités contraintes. Le second risque est le court-termisme, celui qui suggère de ne rien épargner. Il est d’autant plus grisant que l’épargne est longue à se constituer. Tant que le capital accumulé est petit, la tentation est grande de l’affecter à des dépenses immédiates, de sorte que la fondation n’accumule jamais aucun fond. Au contraire, la fondation doit avoir l’objectif de constituer un « endowment », quitte à contrarier la satisfaction de besoins urgents. Ainsi, une fondation d’université accompagne le développement de son institution dans une perspective intergénérationnelle. C’est l’honneur d’une génération de « fonder » ou « d’instituer »  une structure au service des générations qui la suivront : la fondation a aussi cette valeur symbolique là, une valeur « capitale ». La grandeur du temps des fondations donne la mesure des ambitions des universités qu’elles servent.  

    Laurent Batsch président de la Fondation Paris-Dauphine

        A propos de Laurent Batsch Diplômé de l’École Normale Supérieure de Cachan, Laurent Batsch est Professeur à l’Université Paris-Dauphine où il enseigne la finance d’entreprise depuis 1999. En 2001, il crée le Master 246 « Management de l’immobilier », accrédité auprès de la RICS. Président de l’Université Paris-Dauphine entre juin 2007 et décembre 2016, Laurent Batsch a conduit une action dynamique pour l’Université avec l’obtention du label d’accréditation EQUIS, le lancement de la Fondation Dauphine, la création de nombreuses chaires, l’implantation de l’université à l’étranger avec la création de Dauphine-Tunis, la création d’un second campus dans le centre financier de la Défense et l'intégration de l'IPJ (Institut Pratique de journalisme). En modernisant la gestion budgétaire, immobilière et des ressources humaines, il a rendu possible l'accès de l'université à l'autonomie en janvier 2011. Sous sa présidence, Dauphine a renforcé sa réputation et aujourd’hui une université reconnue au niveau international pour la qualité de sa recherche et de ses formations, en l'impliquant particulièrement dans l'initiative d'excellence PSL* qui a été retenue par le jury international début juillet 2011. Parcours :
    • 1980-1989 : professeur d’économie et gestion en lycée.
    • 1989-1992 : attaché (ATER) à l’Université de Paris XII Val de Marne.
    • 1992 : docteur en sciences de gestion de l’université Paris-Dauphine, « Aspects stratégiques et financiers des politiques de recentrage des groupes industriels en France », sous la direction d'Elie Cohen.
    • 1993-1997 : maître de conférences en sciences de gestion à l’Université Paris-Dauphine.
    • 1997 : agrégé en sciences de gestion (concours national de recrutement des professeurs d’université).
    • 1997-1999 : professeur de sciences de gestion à l’université de Cergy-Pontoise.
    • 1999-2007 : professeur de sciences de gestion à l’Université Paris-Dauphine.
    • 2007-2016 : président de l'Université Paris-Dauphine.
    • Depuis 2007 : président de la Fondation Paris-Dauphine
        A propos de la Fondation Dauphine Créée en 2008, la Fondation Paris-Dauphine a pour mission d'accompagner le développement et le rayonnement de l'Université en s'appuyant sur trois axes stratégiques : la créativité, l’international, la responsabilité sociale. Depuis sa création, grâce à la générosité de donateurs et entreprises partenaires, la Fondation a collecté près de 30 millions d'euros, ce qui a notamment permis à :
    • 10 chaires de recherche de produire des travaux d'excellence mondiale ;
    • 460 lycéens issus du programme "Egalité des Chances" d'intégrer Dauphine en première année de licence ;
    • 600 étudiants de passer une année universitaire à l'étranger grâce à une bourse de mobilité internationale ;
    • Plus de 60 startups d'être hébergées et accompagnées au sein de l’incubateur de Dauphine ;
    • Une centaine d'étudiants d'être formés chaque année à la médiation culturelle par les conservateurs des plus grandes institutions telles que le Grand Palais ;
    • L’acquisition de 55 logements permettant de proposer aux étudiants une solution économique et confortable.
    En 2016, la Fondation a obtenu le label « Don en confiance ». Cette labellisation garantit qu’elle satisfait aux quatre grands principes du Comité de la Charte du Don en confiance : transparence, respect du donateur, rigueur de la gestion, gestion désintéressée. Pour en savoir plus : www.fondation-dauphine.fr  ]]>
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    L’impérieuse nécessité de diversifier nos ressources https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/limperieuse-necessite-de-diversifier-nos-ressources/ Wed, 30 Jan 2019 16:04:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59967123 La disparition des subventions dédiées aux Grandes écoles en France est devenue une réalité. Si initialement les budgets des Business Schools s’articulaient autour des frais de scolarité, des subventions extérieures et de la taxe d’apprentissage, la donne a changé. Confrontées à l’impérieuse nécessité de diversifier nos ressources, nous avons déployé de nouveaux modèles de financement, parmi lesquels la collecte de fonds privés ou fundraising, apparue au début des années 2000. Nous sommes plus de 75% à disposer aujourd’hui d’une fondation ou d’un service dédié au fundraising. Si nos modèles d’organisation diffèrent, l’enjeu est identique, tout comme les leviers de sa réussite : la mise en place d’une relation École-Donateur mutuellement profitable.   Investir pour exister encore demain Dans un environnement où le changement est devenu la norme, les organisations se doivent d’investir pour continuer à exister. Les Grandes écoles n’échappent pas à cette règle ! C’est pour répondre notamment à ce besoin, qu’a émergé le nouveau statut des EESC.   Autant de motivations que de profils de donateurs Toutes les institutions françaises engagées avec succès dans une démarche de collecte de fonds affichent toutes un point commun : un véritable esprit de corps au sein de la communauté des Alumni associé à un réseau puissant de partenaires entreprises. Ce sont les deux préalables indispensables pour que la collecte de fonds privés soit une réussite à moyen et long terme. Cependant, pour être efficace, la démarche de fundraising, qu’elle prenne la forme de mécénat ou de partenariat, exige également empathie et lucidité. En effet, il existe autant de motivations que de profils de donateurs. Pourquoi est-ce que je donne ? Les réponses à cette question peuvent être multiples : soutenir « mon » école, promouvoir la diversité dans l’Enseignement Supérieur, répondre à des enjeux de marques employeur…. C’est ici que réside le point de départ d’une stratégie de collecte de fonds privés efficace: identifier les motivations du potentiel donateur ou investisseur et ensuite décliner un panel de solutions alignées à ces attentes.   Une nouvelle forme de relations Ecole-Entreprise et Ecole-Diplômés Que peuvent nous apprendre les US en la matière ? On ne peut pas ignorer le modèle nord-américain, leurs Business Schools affichant une longue et historique tradition en la matière. Cependant, le cas mérite d’être analysé avec beaucoup de précautions. En effet, les entreprises nord-américaines ont toujours eu pleine conscience de l’intérêt de s’associer financièrement aux institutions académiques que ce soit pour répondre à des besoins de recrutement comme de recherche appliquée. Différence majeure avec notre marché national au sein duquel, il y a encore quelques années, certains défendaient le modèle de la gratuité des services entreprises. Ce constat n’est plus d’actualité et jamais nos Business Schools françaises n’ont été aussi proches des entreprises…. Aujourd’hui, les services « Relations Entreprises » au sein des Grandes écoles se restructurent et affichent des offres de services solides et pertinentes. Dans cette dynamique, NEOMA Business School a d’ailleurs choisi pour aller plus loin et favoriser les synergies de réunir dans un même service Relations Entreprises et Fondation. Dans le même temps, les entreprises se dotent quant à elle de nouvelles unités « Relations Ecoles ».  En parallèle les réseaux Alumni n’ont également jamais été aussi proches de leurs institutions, comme en témoigne le cas de NEOMA Business School qui a noué un partenariat de proximité avec NEOMA Alumni donnant lieu à des ouvrages et des dispositifs pédagogiques communs.  Autant de marqueurs qui nous confortent dans la certitude que la relation Ecole-Donateurs potentiels est résolument en train de se redessiner, un changement qui, à coup sûr, servira les enjeux de fundraising de nos Grandes écoles. Près de 20 ans après l’apparition des premières fondations dans le paysage français de l’enseignement supérieur, nous connaissons désormais les leviers indispensables à une politique de fundraising efficace. Cependant, il reste une dimension incontournable et sur laquelle les écoles seules ne peuvent agir : l’importance majeure de partager une vision commune Ecole / Alumni / Fondation. Les Business Schools les plus puissantes affichent des relations de proximité fortes avec leurs diplômés et des structures de levées de fonds solides. C’est cet « alignement des planètes » qui reste l’ingrédient final pour que la stratégie de fundraising soit couronnée de succès. Car plus que jamais la collecte de fonds privés est une question de gouvernance, dans nos Business Schools comme ailleurs !  

    Claudine Benhennou, directrice Relations Entreprises de NEOMA Business School déléguée générale de la Fondation NEOMA

      Claudine Benhennou, directrice Relations Entreprises de NEOMA Business School et déléguée générale de la Fondation NEOMA Au sein de la DGA Communication & Business Development de NEOMA Business School, Claudine structure et pilote le service des Relations Entreprise de l’Ecole, ainsi que l’activité de collecte de fonds de l’Ecole et l’ensemble des projets qui y sont associés. Une mission particulièrement riche d’autant que le secteur de l’Enseignement Supérieur n’a pas encore développé de modèle exemplaire dans ce domaine. Après un parcours universitaire en Commerce International et Langues Etrangères, Claudine débute sa carrière en Marketing dans le domaine des cosmétiques en Allemagne. Elle rejoint la filiale européenne de la ligue de basketball nord-américaine, la NBA et devient Responsable des Partenariats Marketing et Evénements de la zone EMEA. A ce poste, elle découvre la philanthropie en prenant en charge le programme « charity » de la ligue et en fera son nouveau métier. Après quelques années, elle rejoint la Fondation de France en qualité de Déléguée Grands Comptes, où elle prend en charge le développement du mécénat des entreprises et des relations Grands Donateurs. Elle intègre enfin NEOMA Business School en 2015.   A propos de NEOMA Business School NEOMA Business School affiche l’ambition d’être le challenger innovant des plus grandes Business Schools internationales.  Guidée par son plan stratégique, NEOMA Business School construit l’Ecole de demain et repense ses pratiques en matière d’international, de pédagogie, d’approche du digital et d’aménagement des campus.  L’Ecole, à travers ses 3 campus (Reims, Rouen et Paris), propose un large portefeuille de programmes depuis le Bachelor et le Programme Grande Ecole jusqu’à l’Executive Education, regroupant plus de 9500 étudiants. Sa faculté rassemble plus de 160 professeurs permanents, enseignants-chercheurs, dont plus de 60% d’internationaux. NEOMA Business School compte plus de 57 000 diplômés basés dans 120 pays. Présidée par Michel-Edouard Leclerc, l’Ecole bénéficie du statut d’Etablissement Enseignement Supérieur Consulaire (EESC). Sa Directrice Générale est Delphine Manceau. Plus d’informations : www.neoma-bs.fr]]>
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    Mécénat et fundraising dans l’enseignement supérieur : quels enjeux ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mecenat-fundraising-lenseignement-superieur-enjeux/ Wed, 30 Jan 2019 16:05:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=59987455 Depuis une dizaine d’années, les démarches de fundraising se multiplient dans l’enseignement supérieur. La motivation est bien sûr principalement financière au départ : financer l’école, diversifier les ressources pour faire face au reflux des financements publics, accompagner la montée en puissance des fondations… Les débuts sont généralement difficiles, y compris pour les écoles les plus prestigieuses. Car les Alumni sont souvent loin de leurs écoles, et n’ont gardé que peu de liens avec leur Alma Mater. Bien des professionnels du mécénat se rendent compte qu’avant de faire du Fund Raising, il faut faire du Friend Raising. Du côté des entreprises, la concurrence est rude car ce sont bien souvent les mêmes grands groupes qui sont sollicités. Et pourtant, quand la dynamique est lancée, les écoles et les Universités prennent conscience de tout ce qu’une démarche de fundraising bien structurée autour de l’institution peut leur apporter. En premier lieu, de l’argent bien sûr ; le succès des campagnes de levée de fonds d’écoles telles que HEC, CentraleSupélec ou l’X, ou d’Universités telles que l’UPMC, ou l’université de Strasbourg sont là pour en témoigner. Comme l’écrit Laurent Batsch dans son billet, la structuration du rôle des Fondations et leur apport dans le développement des établissements académiques s’écrira sur un temps long. Cependant, on constate déjà l’importance du mécénat pour créer et soutenir des pôles d’excellence, lancer des projets innovants et mieux accompagner les étudiants. Ce succès des campagnes est conditionné par un « alignement des planètes » comme le souligne Claudine Benhennou, entre une vision clairement exprimée, une stratégie d’établissement ambitieuse et une bonne coordination entre l’École, l’Association des Anciens et la Fondation. Une autre valeur ajoutée évidente du mécénat est l’apport en ouverture, idées, conseil, notamment dans le domaine de l’orientation des enseignements, et leur articulation avec les besoins de la société et des entreprises. En échangeant de manière régulière et approfondie avec les acteurs du monde économique, les fundraisers permettent aux établissements de mieux comprendre les attentes des entreprises sur le marché de l’emploi ainsi qu’en matière de recherche et d’innovation. Le rôle du fundraising, en permettant de retisser le lien avec les Alumni et de structurer la relation avec les entreprises autour de l’école, dépasse sa vocation financière.  Il constitue une magnifique opportunité pour les écoles d’affiner leur positionnement stratégique et de développer leur réseau et leur rayonnement.  

    Nathalie Bousseau, directrice de la Fondation Ecole Centrale Paris présidente de l’Association Française des Fundraisers

    A propos de Nathalie Bousseau Après avoir étudié à l’ESSCA, Nathalie Bousseau a débuté sa carrière au sein de l'ONG Terre des Hommes, en tant que responsable du mécénat et de l'animation du réseau de volontaires. 3 années formidables qui lui ont permis de découvrir la culture associative et la collecte de fonds. Elle rejoint Optimus en 1999 où durant 9 ans, elle a développé des stratégies de collecte et de communication pour des causes aussi variées que le Secours Catholique, 30 Millions d’amis ou l’Institut Curie. Elle est arrivée en 2008 à l’Ecole Centrale Paris pour mettre en œuvre la première campagne de mécénat, sous la responsabilité de Gilles Gleyze. Elle s'occupe de monter l'équipe, de développer à la fois le fonds annuel et les relations avec les grands donateurs. Cette première campagne (2008-2013) dépasse les objectifs fixés, une deuxième campagne a été lancée début 2014 pour boucler le financement du futur campus de l’Ecole. Elle devient Directrice de la Fondation de l’Ecole Centrale Paris en septembre 2013. Nathalie est présidente de l’Association Française des Fundraisers depuis mai 2018 et impliquée dans le comité d’organisation de sa conférence de collecte dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche.   A propos de l’AFF L’Association Française des Fundraisers – AFF – est l’association des professionnels de la collecte de fonds et du mécénat depuis 1991. L’AFF est un réseau de pro­fessionnels et un organisme de formation. Elle a pour mission de renforcer les compétences en matière de fundraising des professionnels des orga­nismes de l’intérêt général des secteurs de la solidarité, de la culture, de l’enseignement supérieur et de la recherche et plus récemment dans le secteur hospitalier ou des collectivités territoriales. De petits-déjeuners en afterwork, de conférences ou séminaire en journées de formations, l’AFF permet aux professionnels du développement des ressources de s’informer, se rencontrer, partager leurs expériences et développer leur réseau professionnel. L’environnement éthique de la profession étant au cœur des préoccupations de l’AFF, ses adhérents s’engagent à respecter un code de déontologie faisant la promotion des bonnes pratiques.    ]]>
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    La nouvelle identité visuelle de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelle-identite-visuelle-de-conference-grandes-ecoles/ Wed, 06 Feb 2019 11:42:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60130301 Télécharger le nouveau logo Conférence des grandes écoles Télécharger le nouveau logo d'établissement 4DIGITAL Télécharger les nouveaux logos des formations labellisées     LES NOUVEAUX LOGOS                         LES ILLUSTRATIONS                  ]]> 60130301 0 0 0 UniLaSalle le 11 février 2019 : 250 participants réunis « pour une dynamique toujours plus inclusive dans les Grandes écoles » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/unilasalle-11-fevrier-2019-250-participants-reunis-dynamique-toujours-plus-inclusive-grandes-ecoles/ Tue, 12 Feb 2019 21:03:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60254643 Alice, Charlotte et Joachim ont représenté avec beaucoup de courage tous les étudiants en situation de handicap en formation dans les écoles d’ingénieur et de management membres de la Conférence des grandes écoles.

    Leurs témoignages courageux et dignes, ont impressionné les 250 référents handicap et représentant des écoles et  entreprises, inscrits à cet événement organisé par la Conférence des grandes écoles et UniLaSalle.

    Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées, étaient présentent notamment pour signer avec Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE, la 2ème charte handicap « pour une dynamique toujours plus inclusive dans les Grandes écoles ».

     

     

    Avant cette signature, les deux ministres ont souhaité rencontrer en aparté huit étudiants en situation de handicap. Ceux-ci ont pu exposer à Frédérique Vidal et à Sophie Cluzel, les difficultés de leur vie quotidienne et ce faisant être les porte-paroles de l’ensemble des étudiants en situation de handicap, chaque année plus nombreux dans les Grandes écoles.

    Cette nouvelle charte, fruit d’un travail engagé des référents handicap des Grandes écoles, réaffirme avec force l’engagement de la Conférence des grandes écoles et fixe quatre nouveaux objectifs :

    • améliorer le continuum « études secondaires / études supérieures / vie professionnelle »
    • promouvoir la vie étudiante comme vecteur inclusif majeur
    • garantir l’accès au sport, dans la dynamique lancée suite à la désignation de Paris pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024
    • accompagner la mobilité Internationale.
     

    Au cours de leur intervention respective, Frédérique Vidal et Sophie Cluzel ont annoncé leur soutien à la création du Statut International d’Etudiant en Situation de Handicap #SIESH, porté par la CGE.

    Grâce à l’engagement de la Mission Handicap Assurance aux côtés de la CGE et afin de pallier aux surcoûts discriminatoires subis dans le cadre de leur mobilité internationale, des bourses pourront être attribuées à des étudiants en situation de handicap.

     

    Notre #Hanbition, faire réussir TOUTE la jeunesse !

    Lire le communiqué de presse

    Voir la galerie photo de l'événement

    © photos : Christian Jacquet © vidéo :  Maxime Agnes, UniLaSalle]]>
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    Plus de 200 000 inscrits et 37 000 certifications pour le MOOC Gestion de Projet de Centrale Lille https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plus-de-200-000-inscrits-et-37-000-certifications-pour-le-mooc-gestion-de-projet-de-centrale-lille/ Mon, 18 Feb 2019 15:03:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60384181 Élu « coup de cœur des internautes» du concours Mooc of the Year Plébiscité pour la qualité de son enseignement, son interactivité et sa capacité à convaincre un public d'étudiants comme de professionnels, en France comme à l'international, le MOOC certifiant Gestion de projet qui constitue l'un des fers de lance de Centrale Lille, a récemment reçu deux nouvelles récompenses. La 13ème session du MOOC Gestion de projet démarre le 4 mars prochain, avec cette année, des modules vidéo développés avec le soutien de l'I-Site ULNE. Centrale Lille, établissement public d'enseignement supérieur, annonce que le MOOC certifiant Gestion de Projet, lancé en mars 2013 à l'initiative de Rémi Bachelet, Docteur en Sciences de Gestion et maître de conférences à l'école, et opéré par LearnGdP, a passé la barre des 200 000 inscrits, un public d'étudiants et de professionnels issus de 190 pays. Il se distingue notamment par son taux de réussite particulièrement élevé, ce qui lui confère la place de premier MOOC certifiant dans le monde francophone : 37 400 apprenants se sont vu délivrer des attestations et certificats authentifiés, dont plus de 3000 sur la dernière session. Rappelons que depuis mars 2018, le MOOC opère dans un nouvel environnement : Open Edx via MOOCit. Fin janvier 2019, le MOOC Gestion de projet a reçu le prix « Coup de cœur » des internautes du concours MOOC of the Year. Il avait déjà remporté 2 prix à ce concours en 2017, en tant que MOOC « le plus international » et « le plus populaire ». C'est la 5ème récompense décernée à ce MOOC depuis son lancement. Il a aussi reçu courant 2018 le prix d'excellence en innovation pédagogique Objectif ULNE et a remporté un appel à projets lancé par La Fondation I-SITE Université Lille Nord-Europe et obtenu un financement de 246 000 euros qui contribuera à la refonte des vidéos et ressources du MOOC, à son fonctionnement ainsi qu'au développement du logiciel libre Open EdX. La 13ème session du MOOC sera lancée le 4 mars prochain : ouvert à tous, il vise à donner, en 6 semaines, les compétences pour concevoir et diriger des projets de A à Z. Il s'organise en 3 parcours (classique, avancé et par équipe / GdP - Lab) et propose 15 spécialisations. Attestations de réussite et certifications authentifiées seront attribuées en cas de réussite de la formation.
     « La dynamique de notre MOOC Gestion de Projet est impressionnante : plus de 200 000 inscrits depuis sa création, dont 50% à l'international, principalement dans des pays francophones comme les pays du Maghreb ou d'Afrique de l'Ouest. Nous n'avons cessé d'enrichir son contenu et misons sur toujours plus d'interactivité et d'accompagnement pour que chaque apprenant monte en compétences. Cette année, nous mettons l'accent sur le développement de nouvelles vidéos », explique Rémi Bachelet, Docteur en Sciences de Gestion, maître de conférences à Centrale Lille.
      Inscription libre et gratuite sur mooc.gestiondeprojet.pm  ]]>
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    Des équipes pluridisciplinaires d’étudiants planchent sur des projets entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/equipes-pluridisciplinaires-detudiants-planchent-projets-entreprise/ Mon, 25 Feb 2019 10:25:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60538559 Ces étudiants, par groupe de 8 phosphorent, sur des commandes d’entreprises, répondant à un réel besoin d’innovation : concept, produit, service. Ils sont accompagnés par La Clavette, La MYNE et Oxamyne, collectif hybride qui déploie une ingénierie projet responsable, innovante et sociale, en utilisant notamment les méthodes du design thinking. Concrètement, les étudiants se réunissent tous les jeudi après-midi depuis le 17 janvier jusqu’au 11 avril dans un tiers lieu, la Pré Fabrique de l’Innovation à St Etienne ou dans les 4 écoles partenaires du projet. Le découpage des séquences pédagogiques est le suivant : Exploration (4 séances), Confrontation au réel (4 séances), Design Fiction (4 séances). La première rencontre des étudiants avec l’entreprise commanditaire a eu lieu le 31 janvier et ils ont pu poser des questions sur les attentes précises et les livrables attendus sur le projet Les problématiques fournies par les entreprises adressent les différents champs du management, de l’ingénierie, du design, de la protection sociale :
    • favoriser l’autonomie des personnes âgées vivant à domicile (Gérontopôle Auvergne Rhône-Alpes)
    • proposer des scénarios de plateforme de télémédecine (EOVI MCD Santé Services )
    • évaluer des leviers d'accélération de filières de recyclage (Solvay Performances Polyamides)
      Un bilan sera partagé fin avril avec un retour d’expériences qui permettra, nous l’espérons, de poursuivre cette expérimentation. Cette première réalisation du chantier AURASMUS, localisée à Saint-Étienne, a vocation à s’étendre, par la suite, à d’autres écoles et d’autres sites géographiques.   A propos de l'emlyon business school Fondée en 1872, l’école fait partie des rares business schools labellisées par trois accréditations internationales : AACSB, Equis et AMBA. La mission d’emlyon business school est de former des « makers », des individus capables de prendre en main leur destin, d’être acteur et entrepreneur de leur existence, dans une démarche collaborative   A propos de l'EN3S- Ecole Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale Installée à Saint-Etienne, l’EN3S est l’école de référence pour les cadres supérieurs de la sécurité sociale. Elle a pour mission principale le recrutement et la formation tout au long de la vie des dirigeants des organismes composant le service public de Protection sociale   A propos de l'ESADSE- Ecole Supérieure d’Art et de Design de St Etienne L’Ecole est depuis son origine étroitement liée à l’essor industriel et au développement économique de la ville. La formation se déroule sur 5 ans et dispense 2 diplômes nationaux : le Diplôme National d’Art Plastique (BAC+3) et le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (BAC+5 et équivalent au grade de Master)   A propos des Mines St Etienne La culture de l’innovation et la formation au service du développement des entreprises.  Forte de ses 200 ans d’histoire, l’école d’ingénieurs développe ses activités d’enseignement et de recherche dans six domaines d’excellence : Procédés/Energie, Matériaux, Génie Industriel, Environnement, Microélectronique et Santé   A propos de l’AGERA Contact : Pascale Payan, déléguée générale de l’AGERA : payan@agera.asso.fr Un réseau de 40 Grandes écoles en région Auvergne Rhône-Alpes  : Représentant 33000 étudiants soit 12% de la population étudiante de la région ]]>
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    Les formations hybrides : apprendre à penser autrement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-formations-hybrides-apprendre-a-penser-autrement/ Mon, 25 Feb 2019 11:02:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60538560 © F.Sénard/Audencia[/caption] Un nombre croissant de professions nécessitent de plus en plus de compétences multiples dans des domaines de spécialisation différents. L’émergence des « slasheurs », qui cumulent plusieurs activités, et la génération des Millenials « touche-à-tout » soulignent en effet la nécessité de combiner des compétences très variées - mais complémentaires - pour faire la différence sur le marché de l’emploi (ingénieur / artiste; manager / ingénieur; concepteur / manager, etc.). En matière de recrutement, on appelle ces profils les « T-shaped job candidates ». Ils sont très recherchés car ils combinent une expertise très poussée dans certaines fonctions ou dans un secteur (la barre verticale du T) avec la capacité à travailler et collaborer dans d’autres disciplines (la barre horizontale du T). Les programmes hybrides dans l’enseignement supérieur se sont donc naturellement répandus, anticipant cette évolution. Pourtant, la valeur réelle de ces formations va bien au-delà des 2 ou 3 domaines ou disciplines qu’elles couvrent. Ces programmes ne se contentent pas de former à différentes disciplines, mais ouvrent à des façons différentes de penser, de travailler et de se développer. En somme, il s’agit de sortir des zones de confort actuelles et potentielles. Ces cursus décuplent ainsi « l’agilité d’apprentissage » et potentiellement l’efficacité personnelle qui est perçue chez l’apprenant. On touche ici à l’essentiel car la véritable source de réussite tout au long de la vie, dans un monde en rapide mutation, c’est la capacité à se développer et à s'adapter à l'évolution du marché. En bref, les programmes «hybrides» d'aujourd'hui répondent aux besoins hybrides actuels. Mais demain, ces besoins vont évoluer. Les futurs emplois exigeront donc différentes combinaisons, de nouvelles professions «slash» vont émerger. Si nous avons développé la capacité de l’apprenant à passer d’une discipline à l’autre et à s’immerger dans les domaines cibles, alors nos diplômés seront en mesure de s’adapter à mesure que les besoins changeront. Par conséquent, le succès de ces formations repose non seulement sur la capacité de l'institution à fournir l'expertise requise dans de nombreux domaines, mais également sur sa capacité à développer chez les étudiants de multiples méthodes d'apprentissage. C’est cette agilité qui doit être développée et soutenue. Sans oublier qu’exposer les apprenants à une multitude de sujets trop rapidement ou de manière inappropriée peut entraîner une diminution de la motivation, une perte d'efficacité personnelle et finalement, une perte d'agilité. Il convient ainsi au début d’un programme hybride, de mettre l'accent sur l'acquisition d'habiletés d'apprentissage variées, d’exposer les étudiants à une pensée linéaire et non linéaire pour les aider à devenir des apprenants autonomes. Le co-enseignement, la conception de programmes et la co-réalisation avec des équipes d'experts de différentes disciplines doivent être encouragés. À Audencia, tous nos programmes existants et nos futurs programmes sont conçus de manière à ce que les étudiants apprennent à penser « out of the box ». L’école dispense ainsi des formations en partenariat avec des écoles d'ingénieurs, de design, d'art, d’architecture, de droit, des acteurs de la filière musicale, et bien d’autres ! Un large choix de cours optionnels leur permet de surcroît d’explorer encore d’autres domaines d’intérêt, ou même de faire une pause dans leur cursus. L’Année de Projet Individuel (API) leur permet ainsi de prendre du temps pour voyager au service d’un projet qui leur tient à cœur, essayer un nouvel emploi, etc. Depuis la rentrée 2018, pas moins de sept nouveaux doubles diplômes du programme Grande école ont été lancés. Autre récent développement : un Mastère Spécialisé® dans le Management de la Filière Musicale qui ouvrira à la rentrée prochaine. Et pour les étudiants qui ont une appétence pour le monde de l’image et de l’audiovisuel numérique, Audencia s’implante au cœur du Pôle Magelis d’Angoulême : un écosystème complet de 12 écoles, de 100 entreprises et de 40 studios d’animations et de jeux vidéos. De quoi renforcer encore l’offre hybride d’Audencia. C’est à travers le développement de ce type de partenariats en France et à l’étranger, avec des écoles évoluant en dehors du champ du management, que l’école consolidera ce positionnement fort autour de l’hybridation des compétences. Mais si nous encourageons nos étudiants à développer leur agilité, il faut également que l’institution suive ce même chemin. Il convient donc d’ouvrir l’école à un corps professoral couvrant une variété de sujets, et produisant des travaux de recherches dépassant les frontières traditionnelles et l’organisation « en silo ». Les systèmes de planification de parcours scolaires doivent faciliter les expériences dans tous les domaines plutôt que de cantonner les étudiants à un cursus prédéterminé. En bref, la curiosité de nos étudiants ne doit pas avoir de limite ! C’est la clé qui leur permettra non seulement d’occuper un emploi, mais à se réinventer continuellement pour répondre aux enjeux de demain.  

    Daniel Evans, directeur des programmes Audencia

      A propos de Daniel Evans Américain de naissance et européen de cœur, Daniel Evans a obtenu son Ph.D. en économie à l’Université de l’Ohio à Columbus (USA). Entre 2001 et 2017, il a évolué au sein d’emlyon business school, en tant que Professeur au sein du département Stratégie et organisation, puis Directeur des programmes MBA, Responsable des activités et des stratégies d’apprentissage (e-learning), Doyen de l’Executive Education et, à partir de 2014, Chief Innovation Officer pour l’ensemble de l’école. Outre son Doctorat, Dan possède un M.A. en économie et un B.Sc. en mathématiques. Il a aussi une certification Kirkpatrick (mesure de l’impact de la formation). Depuis septembre 2017, il a rejoint Audencia en tant que directeur des programmes. Il assure ainsi le développement de l’offre de formation dans une logique de globalisation, d’innovation et de différenciation, pour répondre aux besoins des entreprises et aux métiers de demain.   À propos d’Audencia Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 300 institutions académiques à l’étranger, et plus de 160 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 5300 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 26 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    Double diplôme Chimie Paristech –Pharmacie : un profil original de pharmacochimiste https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/double-diplome-chimie-paristech-pharmacie-profil-original-de-pharmacochimiste/ Mon, 25 Feb 2019 13:41:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60538562 Voici près de 15 ans, Chimie Paristech a signé un double-diplôme avec la Faculté de pharmacie de l’Université René Descartes-Paris 5. Ce partenariat qui fonctionne très bien a concerné une quarantaine d’étudiants et témoigne du degré d’exigence que requiert l’industrie pharmaceutique en matière de formation ; ce double diplôme représente en effet la voie royale pour travailler dans ce secteur de pointe. Le profil issu de cette formation "Pharmacie + Chimie" concerne essentiellement des pharmacochimistes, ils vont pouvoir intégrer des équipes de recherche pour travailler sur la création de nouveaux médicaments ; la maîtrise du génie des procédés leur permet de travailler en production. Étant formés, à Chimie Paristech, aux réalités économiques et stratégiques du monde industriel, ces diplômés accèdent plus facilement à des postes de haut niveau en terme de responsabilités et d’encadrement. Récemment, un diplômé soulignait que certaines firmes ne recrutaient que des médecins, vétérinaires ou pharmaciens pour travailler sur la règlementation propre aux médicaments, de leur production à leur mise sur le marché. Maintenant, il faut bien reconnaître que ce double diplôme appelle un réel engagement de la part de l’étudiant qui entreprend ce double diplôme. Le cursus ingénieur de Chimie Paristech prévoit une bonne formation en mathématiques et physique. En conséquence, les étudiants de pharmacie suivent simultanément à leurs 4è et 5è années d’études un cursus dit « d’harmonisation » de 150 à 180 heures. C’est à l’issue de leur 5è année et sous condition d’avoir validé les enseignements de Chimie Paristech qu’ils sont admis en 2è année du cycle ingénieur. Ils se voient attribuer le diplôme de Chimie Paristech et le diplôme d’Etat de Docteur en pharmacie de l’Université René Descartes à l’issue de leur cursus ingénieur. Quant aux étudiants de Chimie Paristech, c’est une fois qu’ils sont diplômés qu’ils peuvent être admis au second cycle des études pharmaceutiques. Les admis intègrent la 3ème année d’études qui est aménagée en fonction des cours suivis à Chimie Paristech, ils effectuent ensuite les 4è et 5è années des études de pharmacie. Pour la 6ème année, ils peuvent être dispensés du stage de pratique professionnelle et de certains cours s’ils ont suivi la filière industrie de Chimie Paristech. Ils reçoivent leur diplôme d’Etat de Docteur en pharmacie après avoir soutenu leur thèse qui peut s’inspirer de leur stage de dernière année à Chimie ParisTech. On peut souligner que cette double formation Ingénieur – pharmacien a acquis une certaine notoriété car nous recevons chaque année plusieurs candidatures de pharmaciens diplômés d’autres facultés qui postulent via l’admission sur titre et nous en intégrons chaque année.  

    Philippe Barboux directeur de la formation Chimie Paristech

    A propos de Philippe Barboux Philippe Barboux est directeur de la formation de Chimie Paristech. Ingénieur diplômé de l’École polytechnique, titulaire d’un doctorat en Science des matériaux de l’Université Pierre et Marie Curie, il a exercé pendant 20 ans une activité de recherche au CNRS dans le domaine des supraconducteurs, des matériaux pour l’électronique avant de rejoindre Chimie Paristech sur un poste de Professeur des Universités. Il anime un groupe de recherche sur les matériaux pour le stockage de l’énergie, le recyclage et les ressources minérales.   A propos de Chimie ParisTech Chimie ParisTech, membre de l’Université PSL, forme depuis 120 ans des ingénieurs chimistes, généralistes, dotés d’un grand sens de l’innovation et fortement appréciés des entreprises et des structures de recherche académiques internationales. L’école dispense une formation d’excellence, originale et complète, apportant un équilibre de compétences entre disciplines scientifiques, entrepreneuriat et management. Elle abrite des laboratoires menant une recherche de pointe particulièrement dans les domaines de l’énergie, les matériaux, les procédés industriels et la santé, en collaboration avec les entreprises et les plus grands organismes de recherche.]]>
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    "L'hybridation des compétences peut donner lieu à la création de nouveaux métiers combinant plusieurs domaines" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lhybridation-des-competences-peut-donner-lieu-a-la-creation-de-nouveaux-metiers-combinant-plusieurs-domaines/ Wed, 27 Feb 2019 10:39:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60538708 L’hybridation des compétences est devenue un leitmotiv dans la plupart des études de prospectives des métiers. Cette tendance correspond à la digitalisation des métiers et des organisations qui conduit à rechercher des compétences étendues pour de plus en plus de postes compte tenu de la complexification et de l’automatisation de certaines tâches à faible valeur ajoutée avec l’automatisation et la robotisation. Les compétences techniques, dites « hard skills », vont alors « s’hybrider », mais nécessiter aussi en contre partie des profils plus polyvalents capables de mobiliser des compétences plus transversales, les fameuses « soft skills ». Cette hybridation des compétences peut donner lieu à la création de nouveaux métiers combinant plusieurs domaines qui sont parfois éloignés en termes de cursus (Intelligence Artificielle et droit de la data, marketing et ethnographie, etc.). Le pôle Léonard de Vinci est un acteur pionner de cette logique d’hybridation des compétences puisqu’il regroupe une école d’ingénieurs (l’ESILV), une école de management (l’EMLV) et une école du web et du digital (l’IIM). Les étudiants des 3 écoles sont ainsi amenés à travailler ensemble dans des phases pré-définies de leur cursus durant chacune des années.   Quels enjeux pour les établissements de l’enseignement supérieur ? Le premier enjeu est celui de trouver les compétences à hybrider qui correspondent à des métiers qui sont en pleine transformation ou création. Les combinaisons sont multiples et on a vu de nombreuses formations hybrides apparaitre au sein des écoles de la CGE (ingénieur/manager, management et droit, management et architecture, ingénieur et santé, etc.). La question est donc de bien identifier et anticiper les besoins réels des entreprises en termes de compétences sachant que les programmes de formation peuvent durer plusieurs années. Le second enjeu est de construire des architectures de programme de plus en plus complexes car elles doivent combiner l’acquisition des fondamentaux de la filière d’origine et des compétences connexes d’un nouveau domaine dans un volume d’heures qui n’est pas extensible. C’est à ce stade que les nouveaux formats pédagogiques (classes inversées, hackathon, blended learning, Moocs, etc.) peuvent apporter une réelle valeur ajoutée pour dépasser les contraintes d’acquisition de compétences liées au face à face pédagogique traditionnel. Au sein du pôle Léonard de Vinci, de nouveaux formats pédagogiques ont été développés dans le cadre de deux départements dédiés que sont le département soft skills et le département des pédagogies digitales. L’un des exemples les plus symboliques est le hackathon organisé chaque année sur une thématique de prospective (l’usine du futur, l’IA, les smart cities, etc.) et qui fait travaille en groupe les étudiants des 3 écoles du pôle pendant une semaine avec un pitch et un « démonstrateur » de leur solution. Le dernier enjeu est celui de la reconnaissance de l’acquisition de connaissances et compétences hybrides avec des diplômes établis et reconnus par des organismes externes (CTI, CEFDG, RNCP, etc.) et/ou des certificats identifiables par les professionnels du secteur concerné. Il est important que les diplômés puissent attester de l’acquisition réelle de compétences hybrides aux entreprises. Il faut donc répondre aux exigences de plusieurs organismes de reconnaissance avec des standards très normés.   Le rôle des soft skills dans l’hybridation des compétences et les compétences étendues L’acquisition de compétences hybrides ne doit pas se faire comme un millefeuille de compétences sans une logique de cohérence et de complémentarité par rapport à un métier ou de nouvelles formes d’organisation. Un travail de réflexivité sur le parcours global et une expérience étudiante de plus en plus riche (parcours à l’international, choix des stages et du type d’entreprises, projets étudiants dans le cadre de la vie associative, etc.) doit être mené par les étudiants avec un accompagnement spécifique des établissements. Au sein du pôle Léonard de Vinci, les étudiants de l’EMLV ont par exemple la possibilité de participer à des associations à orientation « technologique » par exemple (De Vinci fablab, Vinci eco drive, etc.) et un programme sur 5 ans reposant sur les soft skills a été mis en place pour les 3 écoles du pole Léonard de Vinci qui recrutent majoritairement après le bac. Enfin, l’hybridation des compétences visent aussi à développer des compétences relevant des soft skills (comment se positionner dans un groupe de travail, comprendre le langage de ses interlocuteurs, avoir des outils communs pour la résolution de problèmes complexes, etc.) afin de permettre aux étudiants de travailler de manière opérationnelle au sein de groupes projet pluridisciplinaire. Il s’agit en parallèle de mettre en œuvre une « approche sociologique » des autres domaines pour que les étudiants puissent être opérationnels au sein de contextes professionnels soumis à de fortes tensions en termes de délais, de retour sur investissement, etc. Par exemple, lorsque les étudiants de l’EMLV suivent des cours de codage en première année du programme grande école, il ne s’agit pas d’en faire des codeurs mais bien de leur faire comprendre qu’il existe plusieurs types de codes possibles, la logique des développeurs, leur langage, leur manière de formuler un problème, etc.

    Sébastien Tran Directeur EMLV

      A propos de Sébastien Tran Sébastien Tran a pris la direction de l'EMLV (École de management Léonard-de-Vinci) pôle Léonard-de-Vinci le 18 avril 2017. Il était directeur général adjoint de l'ISC Paris depuis octobre 2014. Titulaire, en 2000, d'un DEA en organisation et innovation, il soutient un doctorat en économie industrielle "Intermédiation électronique et structuration des filières industrielles" à l'université Paris-Dauphine en 2003. Il obtient également une HDR (habilitation à diriger des recherches) en sciences de gestion à l'université de Rouen en 2013. Sébastien Tran débute sa carrière comme responsable du pôle ESO (économie, stratégie et organisation) au sein du groupe Sup de Co La Rochelle en 2005. Il devient directeur pédagogique de l'établissement l'année suivante, puis directeur académique en 2007, ce jusqu'en 2010, date à laquelle il est doyen de la faculté à l'EM Normandie (2010-2014). Dans le cadre de ses activités de recherche dans les domaines de l’innovation et des systèmes d'information, Sébastien Tran a publié dans de nombreuses revues à comité de lecture. Ses recherches actuelles portent sur l’innovation managériale, les technologies collaboratives et les incubateurs. Il est chercheur associé au M-Lab de l'université Paris-Dauphine depuis 2005.   A propos de l’EMLV L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1500 élèves - 6000 anciens élèves. Labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr    ]]>
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    Formations hybrides et compétences étendues : pionnière, Institut Mines-Télécom Business School continue d’innover https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formations-hybrides-competences-etendues-pionniere-institut-mines-telecom-business-school-continue-dinnover/ Mon, 25 Feb 2019 16:40:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60538853 De la diversité, du croisement des cultures et des compétences naissent les salutaires remises en question, l’innovation et la capacité à relever les défis du monde de demain. Les compétences transversales et interdisciplinaires, l’hybridation, la créativité, sont des enjeux majeurs de la formation et de l’emploi. Des compétences fondamentales à acquérir pour s’adapter au monde qui vient. Ecole de Management de l’IMT, grand institut technologique, Institut Mines-Télécom Business School est depuis sa création il y a 40 ans, pionnière dans cette approche hybride et ce croisement permanent entre les cultures ingénieur et manager. Nous faisons de l’école un lieu d’expérimentation et de découverte, un espace qui favorise les échanges, humains et interdisciplinaires. Car la créativité ne peut être appréhendée uniquement comme une habileté intellectuelle ou une façon de penser. Elle est une manière de vivre. Cet apprentissage, fondamental, ne peut donc s’acquérir par la seule accumulation de savoirs. La pratique et le vécu sont indispensables. C’est une question de culture plus que de compétences. Accueillir des talents, aujourd’hui en entreprise, c’est accueillir les doubles compétences. Depuis son origine, Institut Mines-Télécom Business School créé des formations favorisant l’interdisciplinarité au travers de nouvelles approches pédagogiques. Pour favoriser la motivation des apprenants, elle mixe utilisation des ressources numériques, travail collaboratif et suivi personnalisé. Flavien Bazenet, enseignant chercheur en entrepreneuriat et en innovation à IMT-BS, titulaire de la chaire « Inventivités Digitales » le rappelle :
    « les pédagogies actives, en mode projet ou encore expérientielles, qui reposent sur l’expérimentation, le raisonnement et la consolidation des connaissances par l’échange, la discussion, le travail en groupe, l’auto-analyse et la critique, permettent aux élèves de connecter des savoirs, des savoirs-être et des savoir-faire qui ne sont pas habituellement reliés ».
    IMT-BS offre naturellement des doubles diplômes. Les étudiants du cursus bi-diplômant réalisent un parcours de 4 ans qui se partage entre Institut Mines-Télécom Business School et l’une des écoles d’ingénieurs de l’Institut Mines-Télécom ou l’une de nos universités partenaires à l’international. Mais l’hybridation des compétences et des talents et le croisement des cultures concernent l’ensemble des étudiants, managers ou ingénieurs, des 2 écoles qui partagent depuis 40 ans le campus de l’IMT à Evry : Institut Mines-Télécom Business School et Télécom SudParis. Elle commence dès l’intégration des étudiants et se poursuit tout au long de leur parcours, au quotidien dans la vie associative, dans les projets et dans les enseignements.   La Business School a développé, depuis sa création, l’enseignement du management aux ingénieurs et la familiarisation des managers au digital et à la transformation numérique. Le Challenge Projets d’Entreprendre® : avec IMT-BS, Télécom SudParis et l’ENSIIE, fête ses 20 ans cette année. Chaque édition regroupe plus de 500 étudiants qui travaillent en équipe à un projet de start-up pendant une semaine. Le programme FIRST a regroupé, pendant près de 10 ans des étudiants designers, ingénieurs et managers de 5 Ecoles; objectif : conduire des projets en équipes mixtes autour de nouveaux services liés à la vie numérique. La Semaine de la Créativité et de l’Innovation By Essonne réunit depuis 4 ans, en équipes mixtes, 450 étudiants managers et ingénieurs pour leur apprendre à développer leur agilité et travailler sur de nouvelles idées. D’autres disciplines peuvent venir enrichir les compétences techniques ou managériales. Depuis la rentrée 2018, une troisième année de spécialisation interdisciplinaire est ouverte au sein du programme grande école : ID-DIM, Inventivités Digitales : Designer-Ingénieur-Manager. Portée par 3 écoles, IMT-BS, Telecom SudParis et l’Ecole Supérieure d’Art et de Design (ESAD) de Reims, elle prépare à la création et au développement des projets digitaux réclamant une forte synergie multidisciplinaire. Le haut niveau de collaboration entre disciplines nécessite en effet de développer des compétences aux confluences du design, de l’ingénierie et du management. Gestion de projet, design de produits et services numériques, ingénierie logicielle et matérielle sont au cœur de cette formation.   Les étudiants le reconnaissent : travailler en mode projet interdisciplinaire leur permet d’apprendre en faisant. Et la rencontre entre étudiants ingénieurs, managers et designers, facilite l’apprentissage de compétences variées. Cette expérience unique dans leur cursus est un accélérateur d’apprentissage… et de recrutement.

    Denis Guibard directeur Institut Mines-Télécom Business School

      A propos de Denis Guibard Directeur d'Institut Mines-Télécom Business School ( ex Télécom Ecole de Management) depuis 2014, après une carrière dans l'industrie du numérique. Il est président de la Commission Développement Durable et Responsabilité Sociétale de la CGE et membre du Conseil d’Administration.]]>
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    Soft-skills et formations hybrides : les compétences clefs des talents de demain reposent sur la force du présentiel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soft-skills-formations-hybrides-competences-clefs-talents-de-demain-reposent-force-presentiel/ Tue, 26 Feb 2019 08:51:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60561449 EdX, Coursera, Udacity, LinkedIn Learning, OpenClassrooms, Udemy, KhanAcademy… En quelques années, la liste des pure players du digital learning est devenue longue et diversifiée. Des cours en ligne de quelques heures à suivre gratuitement à des formations longues et payantes qui débouchent sur un diplôme, la gamme des cours et des formations 100% en ligne est aujourd’hui très large. Elle est également très étendue si l’on considère la diversité des sujets que couvrent ces supports digitaux. En effet, quel que soit celui qui vous intéresse, il existe déjà sur une plateforme e-learning à laquelle vous pouvez vous inscrire en 3 clics et vous former. Quant à la qualité, force est de constater que nous sommes aujourd’hui très loin des premiers modèles de cours online, les fameux MOOC, souvent ennuyeux et conçus maladroitement, qui ne maintenaient en haleine jusqu’au dernier épisode que 5% des apprenants. Le constat est simple : les cours en ligne sont aujourd’hui devenus incontournables pour les apprenants, ils font partie de leur quotidien, sont devenus des réflexes, tout comme YouTube est le réflexe de 98% des internautes qui recherchent un tutoriel. Dans un tel contexte, il est alors fondamental de s’interroger sur les atouts du présentiel et les compétences qu’il permet d’acquérir, dans des modèles de formations qui deviennent de plus en plus fréquemment hybrides.   Le temps en présentiel : l’opportunité de l’apprentissage par l’action Quels que soient les concepts, les théories et les modèles présentés et expliqués en ligne, seule la mise en pratique, souvent répétée, dans un contexte réel en présentiel, aboutira à la mémorisation et, par voie de conséquence, à l’acquisition d’un savoir-faire. Ce mécanisme behavioriste, bien connu de nos enseignants-chercheurs en sciences cognitives, est à la base de l’apprentissage par l’action, déployé depuis plus de 30 ans déjà sur les Campus d’INSEEC U. Mais au-delà de la simple appropriation d’une compétence métier, l’apprentissage par l’action en présentiel, présente de nombreux autres intérêts. Il permet notamment à l’apprenant de découvrir ses limites, ses talents et de développer un ensemble de soft-skills qui seront les vraies clefs de sa réussite de demain.   Le temps en présentiel : irremplaçable pour le développement des soft-skills Force est de constater que le meilleur cours en ligne de gestion de projet ne remplace pas une mise en pratique réelle d’un travail de groupe encadré par un enseignant dans une posture de coach-expert. C’est en effet au cours de ces séances, souvent riches en questions à destination de l’enseignant et entre les apprenants eux-mêmes, que l’étudiant apprend le plus sur lui-même.   Identifier ses talents et les faire grandir Il apprend d’une part sur ses dons, cet ensemble de qualités personnelles et individuelles, qui le rendent naturellement performant dans un domaine plutôt qu’un autre. Il peut s’agir d’une forte empathie, d’une aisance à l’oral, d’une capacité à concilier les points de vue, d’une adaptabilité à des situations et des environnements complexes, d’une capacité à entrainer un groupe, à créer de l’adhésion, etc… Notre conviction, au sein du groupe INSEEC U., est que chacun de nos étudiants est unique et doté d’un ou de plusieurs talents naturels. Notre rôle est de l’accompagner à identifier puis développer ses talents à travers des mises en pratiques diverses et variées : des exercices d’éloquence (à l’Académie de l’Eloquence), des travaux de groupes multiculturels facilités par la richesse des 120 nationalités présentes sur nos campus, des hackathons ou travaux interdisciplinaires qui mettent les scientifiques et les gestionnaires à l’épreuve de leur compréhension réciproque pour co-construire des solutions durables. Nos étudiants en gestion évolueront à l’ère de la data Science, de la BlockChain, de l’Intelligence Artificielle dans un monde ouvert, collaboratif et sans frontière. C’est pourquoi il est d’autant plus important pour eux de développer des soft-skills qui faciliteront leur intégration dans ce monde international dominé par la maitrise de la Data.   Identifier ses limites et apprendre à les gérer avec sérénité Les séances en présentiel sont également l’occasion pour l’étudiant d’apprendre à gérer ses limites, qu’il s’agisse de limites physiologiques, telles que sa capacité à gérer la fatigue et la concentration sur des séances longues qui nécessiteront de sa part plusieurs heures de travail d’affilée, parfois en décalage horaires sur des case studies impliquant des clients fictifs sur d’autres continents. C’est notamment le cas pour nos étudiants en spécialité Finance, qui s’exercent en conditions réelles de salles de marché, dans notre salle Bloomberg à Paris.  Ces séances de mise en pratique en présentiel sont également l’occasion pour nos étudiants d’identifier leurs limites émotionnelles, en matière de gestion de la pression, du stress, des conflits, etc. Autant d’éléments qui pourraient devenir des freins à leur insertion professionnelle, et auxquels nos enseignants sont extrêmement attentifs. Les étudiants du BBA de Bordeaux bénéficient par exemple d’un accompagnement individuel par un coach-expert en développement personnel qui prend le relais de l’enseignant pour accompagner chaque étudiant à mieux gérer ses limites.   La maxime de Delphes : au cœur du présentiel des formations hybrides Finalement, l’arrivée du digital dans l’enseignement supérieur permet de redonner tout son sens et sa valeur ajoutée au présentiel : un temps d’expérientiel, d’émotions, d’échanges, qui permet certes une acquisition de compétences mais aussi et surtout le développement de la connaissance de soi de chaque étudiant devenu acteur de sa formation. La maxime de Delphes, « Connais-toi toi-même », est devenue d’autant plus importante pour cette génération des Digital Natives qui, contrairement aux précédentes, n’a eu que très rarement l’occasion de se heurter au monde avant le début de leurs études supérieures. Or, ce n’est que grâce à cet exercice empirique qu’ils connaitront leurs forces, leurs faiblesses, leurs motivations et leurs réticences. C’est pourquoi il est d’autant plus important pour cette génération de systématiser les séances présentielles qui leur permettront d’évoluer dans leur développement personnel.

    Delphine Le Serre directrice de la transformation digitale INSEEC U.

    A propos de l'INSEEC U.

    INSEEC U. est une institution privée d’enseignement supérieur et de recherche pluridisciplinaire en Management, Sciences de l’Ingénieur, Communication & Digital et Sciences politiques, implantée à Paris, Lyon, Bordeaux et Chambéry-Savoie. Sa mission académique et pédagogique s’articule autour de 4 axes : interdisciplinarité et transversalité, ouverture à l’international et interculturalité, innovation & entrepreneuriat, implication sociale et environnementale. INSEEC U. forme 25 000 étudiants et 5 000 cadres en présentiel et à distance, du Bachelor au DBA, au sein de ses 16 écoles et universités partenaires en France et à l’étranger et rassemble un réseau de plus de 100 000 diplômés. Bénéficiant de campus à Londres, Genève, Monaco, San Francisco et Shanghai, INSEEC U. occupe une place singulière dans le paysage éducatif français.]]>
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    « Il n’y aura pas un profil unique pour nos ingénieurs» https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ny-aura-profil-unique-nos-ingenieurs/ Tue, 26 Feb 2019 09:03:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60561450 Dans un monde en pleine évolution, caractérisé en particulier par la mondialisation, la diffusion du numérique dans tous les secteurs d’activité et les enjeux de la transition énergétique et du développement durable, les compétences de l’ingénieur doivent s’adapter. Le besoin de rupture implique un ingénieur entrepreneur tourné vers le client, à l’ère du collaboratif l’influence remplace l’autorité, la rapidité des évolutions valorise les solutions agiles et décentralisées. L’ingénieur d’IMT Lille-Douai combine connaissances scientifiques, technologiques et numériques, agilité, méthodes, capacité de communication et aisance en milieu international. Il n’y aura pas un profil unique pour nos ingénieurs mais une diversité de profils à la sortie, qui pourront être caractérisés par 3 dimensions : expert, hybride/transdisciplinaire, et interculturelle. Chacune de ces 3 dimensions correspondra à un niveau d’acquisition de compétences (transversales et techniques ou technologiques). L’ingénieur hybride ou transdisciplinaire est capable de mener des projets complexes faisant appel à des champs disciplinaires appartenant à des domaines différents. L’hybridation peut se traduire de différentes façons :
    • l’hybridation de domaines scientifiques pour former un ingénieur multi compétences scientifique et technique. L’organisation modulaire du cursus favorise la constitution d’un tel profil. Sur la thématique des "bâtiment à énergie positive", nos élèves ont la possibilité d’ajouter à un socle scientifique basé sur le  génie énergétique et la thermique une composante génie civil, pour travailler dans l'éco-conception et la construction de bâtiments économes en énergie. Ou encore une composante numérique, automatismes, pour travailler dans la conception de bâtiments intelligents.
    • l’hybridation entre une expertise scientifique et un secteur d’activité. A titre d’exemple, l’expertise en technologies de l’information et de la communication appliquée au domaine de la santé : tous les élèves des écoles d’ingénieurs de l’IMT ont accès à un parcours bi-diplômant qui repose sur la complémentarité des formations d’ingénieur avec les trois spécialités de master : Bioinformatique, connaissances et données - Physique biomédicale - Ingénierie des Dispositifs pour la Santé.
    • l’hybridation entre les compétences scientifiques et socio-économiques ou managériales. Les formations en sciences humaines et sociales dispensées à IMT Lille Douai peuvent être complétées au travers de partenariats conduisant à des doubles diplômes avec Sciences Po, l’IAE, des écoles de management comme IMT-BS ou Audencia …
    • l’hybridation du savoir et du faire. Parfaitement intégré à la formation de nos élèves, le FabLab s’inscrit dans la continuité des innovations pédagogiques, qui, comme la pédagogie par projet, contribuent à développer la compétence d’ingénieur maker ou designer. Le Challenge entreprendre a pour objectif de faire travailler ensemble et en autonomie des étudiants issus de disciplines différentes pour favoriser la mixité culturelle ; développer des synergies innovantes et fonctionner en équipe. C’est l’occasion également de sortir nos étudiants de leur zone de confort habituelle en les confrontant à de nouveaux concepts, outils et méthodes et en les soumettant à un rythme de travail soutenu.
    • l’hybridation des cultures. L’exemple précédent illustrait le travail collaboratif dont les champs disciplinaires et culturels sont différents. On rejoint ici aussi le profil d’ingénieur mondialisé ou au travers d’enseignements, d’un semestre de vécu à l’étranger et de multiples possibilités de doubles diplômes (plus de 30 possibilités de double diplôme à IMT Lille Douai) on développe le multi culturalisme ou l’interculturalisme.
    L’un de nos étudiants qui souhaite travailler dans la robotique a construit son parcours de manière à agréger toutes les connaissances et compétences nécessaires. Il a choisi d’avoir des bases solides en mécanique, qu’il a complété par de l'informatique embarquée (pour la robotique mobile). En dernière année il a passé un semestre au Japon pour acquérir des compétences en électronique et mécatronique, mais aussi pour s'imprégner de la culture d'un pays qui fait référence en matière de robotique. Ce cas particulier montre bien qu’il existe un continuum entre l’ingénieur expert, transdisciplinaire et mondialisé.  

    Raymond Chevallier Professeur et Directeur des études IMT Lille Douai

      À propos d’IMT Lille Douai IMT Lille Douai, est née de la fusion de Mines Douai et Telecom Lille au 1er janvier 2017, est une nouvelle grande école d’ingénieur au cœur des transitions énergétique, industrielle et numérique. École intégrée à l’IMT (Institut Mines-Télécom) en partenariat avec l’Université de Lille, elle développe une formation et une recherche d’excellence en sciences et technologies pour les domaines : numérique, processus pour l’industrie et les services, énergie et environnement, matériaux et structures. Avec 1900 étudiants (dont 450 apprentis), plus de 500 diplômés par an, un réseau de 13 000 Alumni, elle est la plus grande école d’ingénieurs au Nord de Paris. @IMTLilleDouai      ]]>
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    "Finie l’éducation en silo construite comme une succession d’apports découpés, juxtaposés et disjoints" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/finie-leducation-en-silo-construite-comme-une-succession-dapports-decoupes-juxtaposes-et-disjoints/ Wed, 27 Feb 2019 10:40:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60561698 Compétences étendues. Voilà un terme de plus en plus utilisé au sein des institutions d’enseignement supérieur dont l’ambition est de préparer les apprenants à l’employabilité de demain. Partout de nouveaux programmes, parcours et cours apparaissent pour répondre à cet enjeu. Mais qu’entend-on par compétence étendue ? À partir de l’exemple d’emlyon business school, découvrons quelques pistes d’innovations pédagogiques illustrant cette notion.   Multidisciplinarité Une première approche des compétences étendues consiste à prendre en compte la nécessité de dépasser la maîtrise d’une seule discipline ou expertise. Tous les acteurs, formateurs, étudiants et employeurs, reconnaissent la valeur des doubles ou triples profils, capables de comprendre et d’intégrer des domaines d’expertises, des modes de raisonnements et des points de vues différents mais complémentaires.  Les dispositifs les plus courants sont les doubles diplômes. emlyon business school propose ainsi des doubles diplômes Sciences-Business avec l’Ecole centrale de Lyon, Mines Saint-Etienne, l’IEP de Lyon, la faculté de Pharmacie de l’Université Lyon 1 ou encore Montpellier SupAgro. Plus innovant, le programme « business mediation » réunit, autour d’étudiants en management, des ingénieurs, et, bientôt, des architectes, designers, développeurs ou journalistes.  Ensemble, ils développent des compétences d’innovation en mode design thinking, travaillant en groupes projets multidisciplinaires. Autre initiative, les « cliniques » du droit, du marketing ou de la finance, sont des dispositifs plus légers mais tout aussi puissants. Des étudiants spécialisés contribuent concrètement au développement d’une start-up en apportant leur expertise. Ces dispositifs ne sont plus basés sur la simple juxtaposition des parcours mais sur l’intégration et la mobilisation conjointes d’expertises différentes, au travers de dispositifs expérientiels et synchrones qui permettent à tous les participants d’apprendre à travailler ensemble, à co-construire des solutions réelles pour répondre aux besoins de donneurs d’ordre.   Entreprises étendues La notion de compétences étendues se comprend en lien avec des pratiques organisationnelles qui évoluent vers la construction d’entreprises elles-mêmes étendues. Qu’est-ce qu’une entreprise étendue ? Il s’agit d’une organisation ouverte sur son environnement, au sein de partenariats, de consortiums, de réseaux de co-conception, co-production voire de coopétition. Les frontières de l’entreprise s’ouvrent, même sur des sujets stratégiques comme l’innovation. Les activités combinent des compétences internes et externes, issues de partenaires, fournisseurs, sous-traitants ou clients. Les futurs managers doivent s’entrainer à étendre l’espace d’exercice de leurs compétences, pour coopérer, travailler avec des partenaires potentiels, fédérer des énergies en dehors des périmètres habituels et aller chercher des ressources dans des réseaux et communautés ouvertes. Nous parlons de compétences de leadership élargi d’une toute autre nature que le management en mode hiérarchique, au sein d’un périmètre stable et bien défini. Ces compétences s’acquièrent lors d’expériences qui permettent aux étudiants/participants de sortir de la salle de cours. Ainsi à emlyon, les « projets makers » consistent à faire travailler un groupe d’étudiants sur une problématique réelle posée par une organisation en complément de leur semestre normal de cours. Ce dispositif revient à les « jeter à l’eau » de la résolution de problèmes réels pour les amener à puiser dans leurs réseaux de ressources. Les missions, projets, organisation d’événements, vie associative sont autant d’occasions d’apprendre à plonger dans des écosystèmes et à développer des compétences réseaux. Nous intégrons ces activités, dites extrascolaires, au cœur des activités d‘apprentissage, reconnues par des crédits ECTS et donnant lieu à une évaluation de compétences. La reconnaissance des apprentissages informels reste trop souvent ignorée des systèmes classiques alors qu’ils sont indispensables à la professionnalisation et donc à l’employabilité de nos participants. Finie l’éducation en silo construite comme une succession d’apports découpés, juxtaposés et disjoints. Bienvenu dans l’ère de l’éducation connectée, qui apprend à intégrer les différences et relier les mondes. C’est tout simplement ce que demandent les entreprises et ce que requièrent les modèles d’employabilité plus souples, ouverts et flexibles qui se dessinent pour le futur.  

    Thierry Picq Professeur et directeur de l’Early maker Developement emlyon business school

      A propos de Thierry Picq Professeur et directeur de l’Early maker Developement d’emlyon business school, Thierry Picq est passionné par l’étude des dynamiques humaines collectives et des situations où des individus différents mais complémentaires doivent apprendre à travailler ensemble de façon performante. Au cours de ses travaux de recherche, il a développé une expertise sur des thèmes tels que le développement des organisations et la conduite du changement, le management par projet et les innovations pédagogiques.]]>
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    "Qu'est ce qui fait courir les filles ... à IMT Mines Albi ?" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quest-courir-filles-a-imt-mines-albi/ Mon, 11 Mar 2019 16:15:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60861035 Égalité femme/homme : l'exemple d'IMT Mines Albi En 2018, les femmes représentent 40% des effectifs d'IMT Mines Albi. Les femmes enseignantes-chercheures y sont nombreuses et interviennent dans l'ensemble des thématiques. Alors que les inégalités salariales entre les hommes et les femmes perdurent, le salaire annuel moyen brut (hors primes) des femmes ingénieures issues d'IMT Mines Albi est plus élevé que celui des hommes diplômés de l'école et plus élevé que le salaire annuel moyen des femmes ingénieures publié par la CGE dans son enquête nationale d'insertion 2018 (32 677 €).
    Femmes IMT Mines Albi Femmes CGE Hommes IMT Mines Albi
    Salaire annuel brut hors primes (moyenne) 33 956 €* 32677 33 378 €*
    *Source : enquête d'insertion 2018 réalisée par IMT Mines Albi   Selon Elise Vareilles, enseignante-chercheure en génie industriel :
    « Les jeunes filles sont plus nombreuses en apprentissage (42%) qu'en formation étudiante. Cette filière leur permet un accès plus rapide dans le monde du travail, facilité notamment par la volonté des entreprises de renforcer la féminisation du métier d'ingénieur. De plus, cela fait quelques années que les jeunes femmes qui sortent de l'école ont des salaires plus élevés que les hommes. Nos femmes alumni sont particulièrement mobilisées pour le faire savoir et pour valoriser leur métier. »
      Des spécialités qui font écho aux souhaits d'orientation des jeunes femmes 70% des étudiants choisissent IMT Mines Albi pour ses filières (étude réalisée par l'école auprès des nouveaux entrants). Elles s'appuient sur les domaines d'expertise de l'école : matériaux pour l'aéronautique et le spatial, poudres pour la santé et la nutrition, recyclage des déchets et énergies, cinétique des organisations. Les filières qui attirent le plus de femmes sont : éco-activités/énergie et bio-santé-ingénierie.  
    « Je suis entrée à l'école pour l'expertise dans le domaine de l'énergie. Ma spécialité en Bâtiment à Énergie positive me permet d'envisager une carrière dans l'aménagement urbain. J'ai pour objectif de me spécialiser dans le développement d'éco-quartiers. » Zoé Sabourin est étudiante en M2, dans la filière Bâtiment à Energie positive
      IMT Mines Albi est une des rares écoles d'ingénieurs à proposer le double cursus pharmacien-ingénieur, formation qu'a suivie Marie Verilhac, diplômée en 2016 et aujourd'hui, responsable de site opérationnel chez Cyclopharma :
    « Entrée à l'école après ma 5ème année de pharmacie, j'ai été confrontée à des sujets qui m'étaient peu familiers, voire inconnus comme la mécanique ou l'automatique. Grâce aux méthodes de travail et de résolution des problèmes que j'ai acquises à l'école, j'ai abordé ces matières sans appréhension. »
      Ashleigh Rae, étudiante néo-zélandaise, a suivi, quant à elle, le Master Adpharming. Il vise à former des cadres scientifiques de haut niveau pour l'industrie pharmaceutique, cosmétique et biotechnologique :
    « C'est la réputation de l'école dans le domaine de l'ingénierie pharmaceutique qui m'a attirée à IMT Mines Albi mais aussi la possibilité de suivre les cours en anglais. »
      Cependant, Elise Vareilles constate que « si beaucoup de jeunes filles entrent à l'école pour les spécialités énergies renouvelables et pharmacie, elles sont nombreuses à découvrir d'autres spécialités comme le génie industriel et l'aéronautique et à en faire leur choix de spécialité. »   La mixité à l'école, un atout pour la vie professionnelle Si la mixité a une influence bénéfique sur l'ambiance et la vie sociale à l'école, elle présente d'autres avantages. Zoé et Ashleigh ont toutes deux expérimenté des environnements de formation majoritairement masculins, lors d'un échange à l'école supérieur de technologie de la construction de Montréal, pour l'une, en Nouvelle-Zélande, pour l'autre (Cf. Supra). Évoluer dans le contexte mixte d'IMT Mines Albi leur a beaucoup apporté :
    « Le fait que beaucoup d'intervenants sont des femmes contribue à lever les freins que nous pourrions nous mettre pour choisir un secteur dans lequel on trouve moins de femmes », indique Zoé. « La bonne intégration entre filles et garçons à l'école nous permet d'aborder notre carrière avec confiance sans avoir de sentiment d'infériorité dans un milieu d'hommes », précise Ashleigh.
      Une volonté de l'école d'œuvrer pour améliorer la place des femmes dans l'industrie La direction d'IMT Mines Albi soutient de nombreux projets destinés à favoriser la féminisation du métier d'ingénieur. Parmi les derniers en date, la réalisation d'une exposition photo avec le Musée Toulouse Lautrec d'Albi qui met en perspective des œuvres avec des représentations du métier d'ingénieure. Entièrement financée par IMT Mines Albi, elle entamera une itinérance dans les lycées et collèges. Enfin, 3 équipes sont engagées pour l'édition 2020 du Finland Trophy, raid 100% féminin.
    « La forte proportion de femmes à IMT Mines Albi et les exemples que constituent leur insertion professionnelle avantageuse sont un atout pour la promotion de la filière ingénieur, dans son ensemble, auprès des femmes. C'est dans ce but, que l'école s'investit dans de nombreuses actions visant à faire connaître très concrètement les différentes facettes du métier d'ingénieur et les femmes qui l'exercent. » Narendra Jussien, Directeur d'IMT Mines Albi
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    5e édition de la Sumobot ESIEE Paris & JPO le 16 mars 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5e-edition-de-sumobot-esiee-paris-jpo-16-mars-2019/ Tue, 12 Mar 2019 14:17:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60883795 La Sumobot ESIEE Paris, compétition annuelle de robots ouverte au public, se tiendra lors de la dernière Journée Portes Ouvertes avant la rentrée 2019 le samedi 16 mars 2019 de 13 à 18h à l'ESIEE Paris. Cette manifestation a été labellisée « Journées Nationales de l’Ingénieur 2019 ». À l’image des compétitions de sumo, l’objectif est de construire un robot autonome de petite taille (10 x 10 cm et sans limite de hauteur pour un poids de 500 g maximum). Ce robot doit trouver et pousser son adversaire en dehors d’un terrain de jeu circulaire. L’évènement réunit chaque année plus de 200 personnes et une soixantaine de participants (particuliers, étudiants, associations et lycéens), ce qui en fait la 1ère compétition de robots-sumos de France. Certains établissements scolaires proposent la construction du Kit SumoBot à leurs élèves pour les initier à la robotique. Les participants, de tous niveaux, seront répartis en deux catégories : « statut débutant » et « statut expert ». Les robots seront jugés sur leur originalité et leur technicité. À l’issue de la compétition, des prix seront décernés par les sponsors et partenaires (Texas Instruments, Fab Lab Descartes, Caliban, Hackable Magazine...) aux meilleures équipes.

    Qualifications : 12 h 30 | Matchs : 13 h 30 | Finales : 17 h | Battles royales : 17 h 30 suivies des remises de prix

    Au programme de la JPO de 13 h à 18 h

    • visites guidées du bâtiment et des laboratoires (informatique, salle de réalité virtuelle, systèmes embarqués, systèmes électroniques...) encadrées par les élèves-ingénieurs. Démonstrations scientifiques et techniques réalisées par les enseignants-chercheurs
    • informations sur les filières, le premier cycle, les échanges à l’international, renseignements pratiques sur les procédures d'admission, Parcoursup, le logement, les bourses
    • découverte de la vie associative, des débouchés avec des anciens élèves
    • présentation générale en début de chaque heure
    • démonstrations des projets réalisés en salle blanche.
      ESIEE Paris* propose un cursus intégré en 5 ans directement après le bac ou l’entrée en cycle ingénieur pour 3 ans après un bac+2. En cycle ingénieur, ESIEE Paris offre 8 filières classiques : Informatique - Cybersécurité des systèmes d'information - Datascience et intelligence artificielle - Systèmes embarqués - Systèmes électroniques intelligents - Génie industriel - Biotechnologies et e-santé – Énergie, ainsi que 4 filières en apprentissage : Réseaux et sécurité - Informatique et applications - Systèmes embarqués - Génie industriel.  

    Journées Nationales de l’Ingénieur

    Les JNI, du 16 au 24 mars 2019, seront placées sous le thème : « Les ingénieurs en évolution : entre diversité et innovation ». Elles encourageront la communauté des scientifiques à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et éthiques à leurs actions. Ces journées réunissent chaque année plus de 10 000 participants – élèves, jeunes diplômés, professeurs, acteurs économiques, décideurs politiques et grand public dans plus de 20 grandes villes de France pour :
    • RASSEMBLER les membres d’un métier aux multiples facettes,
    • ENCOURAGER chacun à innover et à entreprendre,
    • PROMOUVOIR les métiers et les filières d’ingénieurs auprès du public et des décideurs,
    • VALORISER les réalisations remarquables.
     

    * ESIEE Paris est l’école de l’innovation technologique de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Ile-de- France (CCIR)

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    Deux nouvelles écoles membres à la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-nouvelles-ecoles-membres-a-la-conference-des-grandes-ecoles/ Tue, 12 Mar 2019 16:46:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60883942 Collège « écoles »
    • L’ENSA Lyon : Nathalie Mezureux, directrice de l'ENSAL
    • Sciences Po Bordeaux (IEP Bordeaux) : Yves Déloye, directeur de Sciences Po Bordeaux
      A propos de l'ENSA Lyon
    L’ENSAL forme les architectes diplômés d’État, appelés à porter le titre d’Architecte et à exercer la responsabilité du projet architectural dans les conditions prévues en France par la loi. Notre établissement s’intègre dans la forte dynamique de la région Auvergne Rhône-Alpes, de la Métropole de Lyon et de l’Université de Lyon. Profitant des nombreuses relations consolidées dans le temps avec les établissements d’enseignement supérieur de ce territoire, ses institutions culturelles et ses acteurs professionnels, nos étudiants sont préparés pour construire le cadre de vie du futur dans un cadre collaboratif accru.
    La qualité de l’enseignement partagé par nos enseignants et chercheurs, pour la plupart architectes praticiens, découle d’une stratégie pédagogique et scientifique exigeante en phase avec la réalité du terrain. Cette stratégie est alignée sur quatre macro-compétences qui permettent aux futurs professionnels formés ici de concevoir des architectures de toute dimension, de tout niveau de complexité, à toutes échelles de contexte, et d’en maîtriser la réalisation. En outre, les nombreuses voies de diversification du métier de l’architecte sont abordées que ce soit dans le domaine de la maîtrise d’ouvrage, de la programmation architecturale, du conseil, de la réhabilitation, de l’analyse urbaine, de la maquette numérique ou encore de l’écoconstruction. Prendre en compte les réalités actuelles suppose aussi d’accompagner les étudiants vers une société en quête d’une nouvelle dynamique qui prend, et continuera à prendre, son élan dans l’innovation. C’est en encourageant les étudiants à l’expérimentation hors les murs, en leur offrant des enseignements prospectifs et en leur donnant le goût de la recherche, que nous les accompagnons chaque jour sur ce terrain ; c’est en leur offrant des enseignements de projet par le projet, la possibilité d’expérimenter leurs productions, de réfléchir aux côtés d’équipes de recherche rattachées au CNRS, ou en leur permettant un accès privilégié aux Grands Ateliers, que nous formons les acteurs de l’innovation architecturale. Les acteurs de l’ENSAL s’engagent dans une même quête : celle d’un monde dans lequel culture, environnement, économie et société seraient enfin durablement alliés. Notre souhait est que chaque étudiant s’épanouisse et réussisse dans une carrière passionnante et à son image. À travers ces pages, nous espérons vous faire partager le quotidien de notre école, dynamique et responsable, et vous donner le goût de notre passion commune : l’architecture. Nathalie Mezureux, directrice de l'ENSAL
          A propos de Sciences Po Bordeaux Sciences Po Bordeaux, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche appartenant à la communauté d’universités et établissements d’Aquitaine et associé à l’université de Bordeaux, a été créé en 1948. Depuis lors l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux n’a jamais cessé de se transformer et de se moderniser. Cinq années marquent cette constante évolution : 1967, 1989, 2005, 2013 et 2016. À la rentrée universitaire 1967, l’IEP de Bordeaux (comme on disait encore à l’époque) déménage sur le campus universitaire de Talence-Pessac-Gradignan. Marcel Merle, directeur jusqu’en 1967 et Albert Mabileau qui lui succède, ont été les maîtres d’œuvre de ce « grand dérangement ». Cela faisait en effet près de 20 ans que, créé par Maurice Duverger, le professeur de science politique français le plus connu dans le monde, l’Institut était installé cours du Maréchal-Joffre, dans le centre-ville de Bordeaux. En décembre 1989, grâce aux efforts conjugués de Claude Emeri d’abord, directeur entre 1976 et 1985, et de Pierre Sadran qui demeurera 13 ans à la tête de l’établissement, un décret réformant le statut des Instituts d’Études Politiques français est publié. Il leur octroie la personnalité morale et juridique et leur accorde la pleine autonomie pédagogique, administrative et financière. En 2005, initiée par Pierre Sadran en 1997, portée par Robert Lafore, directeur de 1998 à 2007, la réforme de la scolarité ajoute deux années d’études au cursus inchangé dans sa durée depuis 1948. Par décret, le diplôme des Instituts d’Études Politiques confère le grade de master. Aujourd’hui plus de 20 parcours de spécialisation sont mis en place regroupés en 4 « majeures ». C’est l’offre de formation la plus diversifiée qui existe dans un Institut d’Études Politiques français, en province. Sciences Po Bordeaux s’affirme aussi comme l’un des établissements les plus ouverts sur le monde avec une « première » française : dès 1998 l’ouverture d’une « filière binationale intégrée » avec l’université de Stuttgart. L’expérience sera renouvelée à dix reprises ensuite avec d’autres universités ailleurs en Europe et dans le monde. En 2015, la part des élèves étrangers à Sciences Po Bordeaux dépassait les 20 %. En juin 2013, débutent les travaux de grande métamorphose de Sciences Po Bordeaux, financés par la Région Aquitaine (devenue Nouvelle-Aquitaine), l’État apportant les terrains nécessaires à cette extension. C’est le plus grand dossier qu’aura eu à gérer Vincent Hoffmann-Martinot, directeur de septembre 2007 à l’été 2016. C’est aussi la plus grande transformation immobilière que connait l’Institut depuis son déménagement du centre de Bordeaux. Comme ses prédécesseurs à la direction de Sciences Po Bordeaux, il aura eu à cœur de développer et d’accroître considérablement le rayonnement de l’Institut bordelais. Au terme des travaux qui auront duré plus de trois années, la superficie de nos locaux a doublé, nous accueillerons progressivement beaucoup plus d’élèves et renforcerons ainsi notre ouverture sur le monde. Les nouveaux diplômés viendront s’ajouter aux 10.000 anciens élèves que l’école a formés depuis sa création, regroupés au sein de « Sciences Po Bordeaux Alumni », l’association des anciens élèves très active dans sa politique de soutien aux plus jeunes. En ma qualité de huitième directeur de Sciences Po Bordeaux depuis le 1er septembre 2016, je mesure pleinement l’importance de l’héritage qui forge l’identité de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux. Je considère aussi que cette école dispose dorénavant d’un potentiel de développement considérable avec des locaux entièrement rénovés et, surtout, un corps enseignant et une communauté administrative de toute première qualité. Seul Institut d’Études Politiques de plein exercice dans la région Nouvelle-Aquitaine ; doté de deux centres de recherche en SHS de réputation internationale ; fort de ses cycles de préparations aux plus grands concours d’entrée dans les fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière, Sciences Po Bordeaux entend poursuivre dans les prochaines années son travail en faveur du bien public, toujours soucieux de sa diversification sociale (30 % de nos élèves sont boursiers de l’enseignement supérieur) et définitivement inscrit dans la cité par la qualité de sa présence au monde qui l’entoure, du local au global. Yves Déloye, directeur de Sciences Po Bordeaux  ]]>
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    Dans la foulée de la Conférence des grandes écoles, l'ISTEC et l'EPITA partenaires de la Garde nationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-la-foulee-de-la-conference-des-grandes-ecoles-listec-et-lepita-partenaires-de-la-garde-nationale/ Thu, 14 Mar 2019 09:52:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=60929835 Suite au partenariat le 24 janvier 2019 entre la Conférence des grandes écoles et la Garde nationale pour valoriser et renforcer l’engagement des citoyens, l'ISTEC et l’EPITA renforce à leur tour leur engagement en signant la Charte d’engagements réciproques avec la Garde nationale.   ISTEC, première école membre de la Conférence des grandes écoles a avoir signé la convention avec la Garde Nationale L’ISTEC, sous l’impulsion de la Conférence des grandes écoles, est la 1ère école membre de la Conférence des Grandes Ecoles a avoir signé cette semaine la convention de soutien de la réserve opérationnelle avec le Ministère des armées, pour la Garde Nationale en présence du Général Anne Fougerat, représentante de la ministre des armées, madame Florence Parly. Le Général Anne Fougerat est ensuite intervenu durant 1 h auprès des étudiants de 1ère année de l’ISTEC pour présenter les différents dispositifs possibles et ainsi permettre aux étudiants devenir réserviste de la Garde Nationale.   L’EPITA, répond à l’appel de la Conférence des grandes écoles La Garde nationale, créée en 2016 en réponse aux attentats, permet à des femmes et des hommes volontaires de s’impliquer, en parallèle de leur vie civile, dans la Réserve Opérationnelle au service de la protection des Français. Elle rassemble 76 000 réservistes opérationnels des armées (principalement terre, air, mer et gendarmerie) et des forces de sécurité intérieure. Par cet accord, la Conférence des grandes écoles promet de faciliter l’engagement des étudiants et des collaborateurs de ses établissements membres à devenir réservistes opérationnels. Dans cette dynamique, l’EPITA sera conviée au ministère des Armées le 18 mars pour signer à son tour une charte d’engagements réciproques avec la Garde nationale. L’EPITA est déjà partie prenante des actions de défense nationale des Réserves Citoyenne et Opérationnelle. La signature de cette charte permet de mieux reconnaître les actions déjà menées et de renforcer les partenariats avec le ministère des Armées. Suivez la Cérémonie sur le Twitter de la Garde Nationale  ]]> 60929835 0 0 0 Arts et Métiers et DSTI signent un accord de partenariat pour répondre au mieux aux enjeux de la digitalisation industrielle dans la formation des ingénieurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arts-metiers-dsti-signent-accord-de-partenariat-repondre-mieux-aux-enjeux-de-digitalisation-industrielle-formation-ingenieurs/ Wed, 20 Mar 2019 15:27:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61068136 Arts et Métiers, grand établissement technologique, et Data ScienceTech Institute (DSTI), établissement privé d’enseignement supérieur spécialisé en Data Science, Intelligence Artificielle et Data Engineering, ont signé mardi 19 mars un accord de partenariat. L’objectif est de construire des solutions de formation des ingénieurs et d’accompagnement des entreprises, qui répondent efficacement aux enjeux de la digitalisation dans l’industrie. [caption id="attachment_61068137" align="alignright" width="246"] Laurent Champaney, directeur général d’Arts et Métiers et José Massol, président de DSTI[/caption]   L’accord de partenariat entre Arts et Métiers et DSTI répond aux enjeux de l’industrie 4.0 L’ingénieur généraliste doit intégrer dans sa pratique les concepts et outils du numérique qui irriguent désormais toutes les fonctions de l’entreprise et notamment la dimension massive des données disponibles (megadonnées ou big data), leur ingénierie (data engineering), leur traitement (data science) et les techniques permettant aux machines d'imiter une forme d'intelligence humaine (l’intelligence artificielle). Les orientations, la stratégie et le positionnement respectif d’Arts et Métiers et de DSTI ouvrent un potentiel de coopération, à la fois dans la formation initiale et la formation continue pour répondre à ces enjeux de l’industrie du futur. DSTI pourra ainsi contribuer, dans le cadre du cursus d’ingénieur généraliste Arts et Métiers et des activités des campus, à des conférences sur les problématiques du big data dans l’industrie, à des séquences d’approfondisseent sur le data engineering, le cloud computing et le machine learning. Après leurs diplômes Arts et Métiers, les jeunes ingénieurs pourront se porter candidat aux cursus de spécialisation post-graduate de DSTI. Enfin, dans le domaine des relations industrielles, l’offre Arts et Métiers - DSTI couvrira des actions conjointes de conseil et d’expertise ou des projets d’applications industrielles.   Enrichir la formation des ingénieurs La rencontre des compétences d’Arts et Métiers et de DSTI enrichira la formation des jeunes ingénieurs et leur permettra d’aborder avec talent les enjeux de l’industrie de demain.
    « Arts et Métiers se caractérise par une très forte proximité avec le secteur industriel qu’elle accompagne au travers d’une offre de formation et de solutions technologiques, mises en œuvre par ses campus, ses plateformes technologiques et sa filiale de valorisation de la recherche AMValor. Arts et Métiers entend se doter de compétences supplémentaires lui permettant de mieux répondre aux enjeux de la digitalisation industrielle, en élargissant son offre de service en formation, recherche et transfert auprès du secteur industriel. » Laurent Champaney, directeur général d’Arts et Métiers « DSTI a construit une offre de formations supérieures, axée sur la data science, l’intelligence artificielle et le data engineering. Conscient de l’enjeu que ce domaine de spécialisation constitue pour le secteur industriel, DSTI souhaite pouvoir établir un partenariat avec une grande école d’ingénieurs spécialiste de l’accompagnement industriel. » José Massol, président de DSTI
      L’accord de partenariat s’inscrit dans le cadre du réseau « Arts et Métiers Partenaires » Depuis 2014, Arts et Métiers noue des liens avec d’autres établissements à la pointe de la formation et de la recherche, qui partagent les mêmes objectifs : contribuer au dynamisme de la filière technologique et aux défis soulevés par l’industrie du futur. Le réseau Arts et Métiers Partenaires, consortium d’établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche, vise ainsi à mieux répondre aux enjeux d’innovation des entreprises. Les actions communes concernent l’offre de formation, mais également des coopérations scientifiques ou encore le développement international. Outre DSTI, le réseau implique l’ENSMM (École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon), l’ESFF (École supérieure de fonderie et forge), l’ENIM (École nationale d’ingénieurs de Metz) et l’Institut de Soudure, sur des spécialités de pointe offrant de large débouchés dans l'industrie.   À propos d’Arts et Métiers Grand établissement technologique et membre fondateur de l’Alliance Industrie du futur, Arts et Métiers comprend 8 campus et 3 instituts répartis sur le territoire français. Arts et Métiers a pour missions principales la formation d’ingénieurs et cadres de l’industrie et des services, la formation à la recherche, la formation tout au long de la vie ainsi que l’assistance et l’expertise au monde socioéconomique. Il forme chaque année plus de 6 000 étudiants du bac jusqu’au bac+8. Par ses formations, ses 14 laboratoires et sa recherche partenariale, Arts et Métiers souhaite contribuer à l’innovation industrielle française et européenne. En savoir plus : https://artsetmetiers.fr    À propos de DSTI Data ScienceTech Institute (DSTI) est un établissement privé d’enseignement supérieur, Ecole d’Application. L’institut propose des cursus d’enseignement supérieur (« post-graduate ») de spécialisation en Data Science, Intelligence Artificielle et Data Engineering pour les diplômés français et internationaux de niveau Ingénieur ou Master et les professionnels ayant acquis une expérience équivalente. L’Institut dispose de deux campus, à Sophia-Antipolis et à Paris où, en étroite coopération avec des partenaires industriels prestigieux, une équipe d’enseignants-chercheurs et d’experts du monde professionnel, forme en anglais, en présentiel et en ligne, les futurs Data Scientists et les experts opérationnels des nouveaux métiers du Big Data. En savoir plus :  www.dsti.institute]]>
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    Se démarquer, pour se faire remarquer ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/se-demarquer-se-faire-remarquer/ Tue, 26 Mar 2019 10:19:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61206315 Depuis quelques années, de nombreuses Ecoles ont fait évoluer leur identité. L’enjeu à la clé : se différencier et émerger au plan national et international. Sur un marché fortement concurrentiel, globalisé et « digitalisé », le développement de la réputation des Grandes écoles reste essentiel. Plus que jamais, comme dans la très grande majorité des secteurs, l’Enseignement Supérieur fait partie d’un marché mondial au sein duquel la marque devient un élément central. Champ d’intervention sans frontières, multiplicité des communautés à adresser, principes clés à respecter… Nul doute que la stratégie de marque des Grandes écoles n’a jamais été aussi cruciale pour l’Enseignement Supérieur Français. Une seule marque… mais une multiplicité de cibles Si dans l’esprit du grand public les enjeux de communication de nos Grandes écoles se concentrent essentiellement auprès de la cible des jeunes, la réalité est tout autre. Naturellement, séduire les futurs talents du monde entier est une priorité. Mais nos institutions doivent également séduire les parents et les professeurs des établissements d’origine, prescripteurs majeurs dans le choix de l’Ecole. En parallèle pour conserver le niveau d’excellence qui a fait notre réputation sur la scène académique internationale, nous devons maintenir notre attractivité auprès de la communauté internationale des enseignants-chercheurs. La réputation de l’Ecole, portée notamment par la force de la marque, reste un argument majeur. Difficile également de ne pas s’adresser aux entreprises, avec lesquelles nous échangeons à de multiples niveaux (recrutement, financement, formation continue…). Enfin, si nos Ecoles se distinguent par des réseaux de diplômés puissants et déployés à travers le monde, ces dizaines de milliers d’Alumni incarnent, par leur parcours, la qualité de la formation et la trajectoire professionnelle durable promises par l’Ecole. Pour pleinement jouer ce rôle d’ambassadeurs des couleurs de l’Ecole à travers le monde, ils doivent se reconnaitre dans la stratégie de communication de leur Ecole et que cette dernière résonne avec leur expérience étudiante.   Se différencier pour devenir la bonne cible Nos Ecoles Françaises sont pour bon nombre d’entre elles des institutions historiques, dont la réputation d’excellence n’est plus à faire, avec des codes de communication très largement installés.  Cependant, dans un marché concurrentiel accru, cette réputation ne suffit plus. Cet enjeu de différenciation pousse désormais les Grandes écoles à devenir des marques à part entière. L’Ecole doit se forger sa propre personnalité et travailler son image de marque en fonction de ce positionnement qui se veut unique, au-delà des axes préemptés par tous : excellence académique, insertion professionnelle rapide, internationalisation... Autrement dit, nous devons nous démarquer pour nous faire remarquer ! Avec l’émergence d’avis en ligne de toutes sortes et des influenceurs, la relation marque- « consommateur » s’est inversée : c’est l’étudiant qui désormais cherche sur Google l’école qui lui correspond et c’est à l’école (via sa marque) d’être une bonne cible.   Cinq principes majeurs à respecter On l’aura compris, l’enjeu est de taille. Pour relever ce défi passionnant, j’identifie cinq grands principes qui guident mes actions et celles de mes équipes. En premier lieu, comme pour toutes les organisations, le territoire de marque doit réellement correspondre à l’histoire de l’Ecole, à sa culture, à sa singularité. Décréter un univers très éloigné de la réalité, plaqué de façon artificiel, ne convaincrait aucune partie prenante. Et la coopération des diplômés, des étudiants, des professeurs, des collaborateurs… constitue précisément le deuxième critère de réussite. Grâce au word of mouth, ils sont plus influents et plus écoutés que les trop classiques campagnes de publicité. Une piste pour les associer ? Les impliquer dans la réflexion autour de ce qui fait la singularité de l’Ecole comme l’a fait NEOMA Business School avec plus de 500 membres de sa communauté.  Les équipes des Directions de la Communication voient également leur rôle évoluer dans des organisations de plus en plus horizontales. Et c’est le troisième principe. D’une mission historique de « contrôleurs » des messages sortants de l’entreprise, le périmètre d’action des communicants se transforme vers un rôle de « chef d’orchestre » pour organiser, coordonner et rendre pertinent l’ensemble des actions et des messages qui feront vivre la marque. Une fois le territoire de marque établi, il faut en conserver la cohérence et c’est bien le 4ème principe. Définir une identité, c’est choisir un concept, une direction, un cap stratégique et créatif pour assurer la crédibilité, la cohérence et donc la force de la marque. Dans notre secteur, face à des contenus et cibles divers, la tentation est souvent grande de se disperser. Pour autant, la cohérence de l’ensemble doit rester le maitre-mot pour assurer la lisibilité de la marque. Mais sans émotion, cette cohérence ne serait rien. Dans la mesure où les 2/3 du marketing des marques ne provient pas d’elles mais d’autres acteurs (étudiants, entreprises, professeurs, parents…), il nous faut désormais – et c’est là le 5ème et dernier principe – raconter des histoires et générer de l’émotion autrement. Voilà qui est plus important, in fine, que la taille du logo…

    Benoit Anger, DGA Communication et Business Development NEOMA Business School

      A propos de Benoit ANGER, DGA Communication & Business Development de NEOMA Business School Benoît ANGER rejoint NEOMA Business School en mai 2018 en qualité de DGA Communication & Business Development de NEOMA Business School. Dans le cadre de ses fonctions, il pilote l’ensemble de l’activité Communication, Marketing et Relations Entreprises de l’Ecole. Il possède une solide expertise du marché de l’enseignement supérieur et des Business Schools en ayant été Directeur du Développement et des Admissions de SKEMA (2014-2018), Directeur de la Communication et du Développement de France Business School (2013-2014), et Directeur du Marketing et des Relations Entreprise de l’EM Normandie (2008-2012).  Préalablement, Benoit ANGER a dirigé les filiales commerciales du Club Méditerranée en Suisse puis au Royaume Uni.     A propos de NEOMA Business School NEOMA Business School affiche l’ambition d’être le challenger innovant des plus grandes Business Schools internationales.  Guidée par son plan stratégique, NEOMA Business School construit l’Ecole de demain et repense ses pratiques en matière d’international, de pédagogie, d’approche du digital et d’aménagement des campus.  L’Ecole, à travers ses 3 campus (Reims, Rouen et Paris), propose un large portefeuille de programmes depuis le Bachelor et le Programme Grande Ecole jusqu’à l’Executive Education, regroupant plus de 9500 étudiants. Sa faculté rassemble plus de 160 professeurs permanents, enseignants-chercheurs, dont plus de 60% d’internationaux. NEOMA Business School compte plus de 57 000 diplômés basés dans 120 pays. Présidée par Michel-Edouard Leclerc, l’Ecole bénéficie du statut d’Etablissement Enseignement Supérieur Consulaire (EESC). Sa Directrice Générale est Delphine Manceau. Plus d’informations : www.neoma-bs.fr]]>
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    Stratégie, « ADN » et communication : l’alignement par la mission ? L’exemple de l’ISIT Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/strategie-adn-communication-lalignement-mission-lexemple-de-lisit-paris/ Tue, 26 Mar 2019 10:43:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61206365 Les vingt dernières années ont amené des transformations majeures dans l’environnement de l’enseignement supérieur en général et pour nos Grandes écoles en particulier. Parmi ces tendances de fond, on peut souligner quelques phénomènes saillants :
    • une forte ouverture internationale et l’émergence d’un paysage mondial de l’ES ;
    • l’émergence d’une vague sans précédent d’évaluation et d’accréditations qui ont fait converger vers des standards de plus en plus exigeants sur le plan académique, tout en requérant une pertinence professionnelle des institutions et leur inscription avec impact et sens dans le tissu économique et social ;
    • une structuration institutionnelle de l’ESR français autour de nouveaux concepts tels que la qualification EESPIG ou les politiques de sites pour ne citer que ceux-là;
    • un tournant digital à l’œuvre d’une profondeur inédite au sein de tous les métiers de l’ESR, qu’ils soient directement académiques ou « para-académiques » ;
    • des mutations importantes dans les économies et métiers auxquels nous préparons largement évoqués lors du congrès de la CGE en octobre dernier ;
    • des exigences nouvelles et grandissantes en matière de responsabilité sociale et de développement durable ;
    • enfin, des « business modèles » singulièrement et régulièrement instables.
    Cette turbulence et cette accélération accrues ont fait de nos établissements des structures en permanence en agitation, « bousculées » en somme, incitées à évoluer et à revisiter leurs choix, offres et pratiques pour faire face aux profondes mutations nationales et internationales. Elles ont donc amené une vitalité stratégique tout aussi inédite, conduisant nos écoles à redoubler d’initiatives au plan institutionnel, académique, pédagogique, partenarial, international et dans leurs relations aux différentes parties prenantes de leur « écosystème », dit-on de nos jours. Elles ont aussi généré une vitalité managériale développée chemin faisant pour transformer en permanence leurs pratiques et mettre en place des routines organisationnelles nouvelles pour porter des évolutions nombreuses et à l’œuvre en parallèle. En mutation perpétuelle, sans cesse en train de se réinventer et de se projeter dans des frontières évolutives pour s’adapter, nos établissements ont dû dès lors faire face à un autre défi tout aussi important que celui de leur propre agilité, pourtant pas simple en soi bien que quasi-consubstantielle au modèle « grande école » originel. Celui d’incarner un positionnement durable et distinctif qui confère de la cohérence à leurs stratégies et qui se décline en politiques de communications pertinentes, multiples, renouvelées, institutionnelle, interne comme « produits/commerciale» mais …. ayant vocation à faire sens toutes ensemble. Le paradoxe est donc que dans ce monde qui bouge vite, il convient à la fois d’être toujours nouveau et différent et en même temps, dirons-nous aujourd’hui par analogie à une formule bien connue, être soi, un soi unique, exister durablement. Plus que jamais donc et alors que nous sommes sans cesse challengés localement, internationalement, institutionnellement, réglementairement, est-il nécessaire d’affirmer la personnalité de son établissement, et même son identité profonde, pour être lisibles, compréhensibles et compris. A la fois parce qu’institutionnellement, on nous demandera une inscription cohérente de nos structures dans le paysage de l’ESR et que la profession se conçoit de plus en plus comme un système consolidé d’offres devant être compris d’ici et d’ailleurs. Mais aussi parce que les « marchés amont et aval » eux-mêmes requièrent des catégories de raisonnement relativement simples pour savoir qui sont les établissements, autant que ce qu’ils peuvent offrir à un moment donné de leur trajectoire. Personnalité, identité, l’écume de nos établissements finalement, leur « ADN » en somme. Comment dès lors imaginer un alignement entre son être profond et le mouvement perpétuel, porté par une politique de communication qui dit à la fois ce que l'on est intrinsèquement et ce que l’on fait ici et maintenant ? La réponse passe en partie par la formalisation de la mission de l’établissement, véritable acte existentiel par lequel exprimer qui l’on est … sans pour autant écarter que l’on sera autre chose que soi. Exercice difficile mais nécessaire, qui met en jeu autant introspection que projection, exercice d’expression de soi qui permet, au fond, d’articuler mouvement et inertie et donc de clarifier la vision qu’a l’établissement de lui-même, car mouvement et inertie vont se délimiter mutuellement. Un peu comme la constitution de 1958, précise et vague en même temps, une mission dira votre généalogie, ce que vous êtes mais aussi ce que vous pourriez être dans une compatibilité « glissante » avec votre ADN : votre vocation profonde dans un monde que vous ignorez encore, pour ainsi dire. Alors il sera possible de s’exprimer et de déployer une communication agile, car sera résolue la question fondamentale de savoir sur quelle permanence s’inscrit le mouvement, articulation sur laquelle peuvent alors se poser les caractéristiques d’une marque et des offres évolutives qui l’incarneront au cours du temps. C’est précisément l’exercice intense, complexe mais combien passionnant auquel les équipes et la gouvernance de l’ISIT Paris se sont livrées pendant les six derniers mois, mobilisant dans des groupes de travail le Conseil d'administration, les équipes de direction, les collaborateurs, étudiants, et Alumni. Notre établissement singulier de l’ESR, tout au long de ses dernières années, s’est caractérisé, sous l’égide d’une direction dynamique et d’équipes mobilisées, par le mouvement : ouverture à de nouveaux métiers donnant corps à l’expertise intercuturelle dans toutes ses formes, internationalisation intense, renforcement des coopérations dans notre pays, élaboration d’une démarche pluridisciplinaire originale et inédite dans nos champs de compétences, développement d’un centre de recherche, mise en place d’un campus exceptionnel par son degré de finition au service d’un apprentissage collaboratif et inscrit dans le monde, innovation pédagogique continue, …. Au terme de ce travail concentré, méthodique et réfléchi, l’ISIT Paris a ainsi réaffirmé son être profond et y a inscrit l’agilité permanente qui le caractérise depuis toujours et que les 227 écoles membres de la Conférence des grandes écoles ont en partage. Il faut dire que l’agilité est non seulement notre posture mais aussi notre métier fondamental : nous y formons pour la vie et pour le monde depuis 62 ans, c’est la marque de fabrique de l’ISIT Paris, la Grande école de l’expertise multilingue et interculturelle, dont la raison d’être s’exprime désormais ainsi.  
    « Notre mission est de former des experts multilingues et interculturels, acteurs intègres et agiles des entreprises, institutions et organisations d’aujourd’hui et de demain.»
    Qu’ils soient managers, entrepreneurs, communicants, juristes, traducteurs ou interprètes, nos diplômés sont des passeurs de sens, interfaces indispensables dans un monde divers, complexe, digitalisé et en constante évolution. Nous cultivons le multilinguisme de nos étudiants, leur richesse culturelle et leurs valeurs humaines dans un environnement pluridisciplinaire, international et fortement collaboratif, en lien avec nos partenaires académiques et professionnels. Notre objectif est d’élaborer, partager et transmettre les savoirs, attitudes et état d’esprit nécessaires à cette expertise unique, tout au long de la vie. Curiosité et éthique, audace et rigueur, passion et humanisme sont nos valeurs.

    Tamym Abdessemed, directeur général ISIT Paris

         A propos de Tamym Abdessemed Directeur général de l’ISIT Paris depuis le 1er juillet 2018, Tamym ABDESSEMED est Professeur de management stratégique. Diplômé d’HEC Paris (Grande Ecole), dont il est sorti « Lauréat de la liste du Président » en 1994, il est titulaire d’un Master « recherche » (ex-DEA) en « stratégie et management » de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un doctorat en sciences de gestion soutenu  à HEC Paris sous la direction du Professeur Bertrand Quélin. Il est enfin titulaire d’une habilitation à diriger des recherches en sciences de gestion (HDR) soutenue en 2015 à l’Université de Paris-1 Panthéon Sorbonne au sein du GREGOR (IAE de Paris) sous la direction du Professeur José Allouche. En parallèle de ses activités professorales, Tamym ABDESSEMED a exercé différentes responsabilités tout au long de sa carrière : chargé de mission auprès du directeur délégué d’HEC, responsable du département Stratégie à l’ESC Clermont et directeur de son programme PGE post-expérience, directeur du MBA d’Audencia, directeur de la formation d’INT Management, directeur des études d’HEC Paris puis directeur de son programme doctoral et du développement pédagogique, directeur général de l’ESCEM, doyen de la Faculté et de la recherche d’ICN Business School, directeur général adjoint de l’ISC Paris et enfin directeur général de l’ISIT. Il a été notamment de 2012 à 2016, vice-président puis président du groupe de travail « recherche » du Chapitre des Ecoles de management et a dirigé le programme doctoral d’Ecricome de 2013 à 2016. Auteur de plusieurs articles, chapitres d’ouvrage, cas pédagogiques, tribunes, et d’un ouvrage de synthèse de stratégie paru en 2017 chez Vuibert (avec J. Koehl, N. Dagorn et T. Stengelhofen), il a enseigné la stratégie et le management dans diverses institutions dans le monde parmi lesquelles Szchola Glowna Handlowa à Varsovie, Almaty School of Management au Kazakhstan, Ecole Supérieure des Affaires d’Alger, ECUST en Chine, Al Akhawayn University au Maroc, Rogers Williams University ou Georgia Tech aux Etats-Unis, …). En 2007, il a notamment publié l’article suivant dans la Revue Française de Gestion : « Le modèle Grande Ecole dans la compétition mondiale».   A propos de l’ISIT : www.isit-paris.fr Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général (EESPIG) créé en 1957 dans le contexte de la construction européenne, l’ISIT forme aujourd’hui des professionnels multilingues capables de travailler dans des environnements multiculturels complexes, dans les métiers de la communication, du marketing, du management, des ressources humaines, des relations internationales, de la traduction, du droit international et de l’interprétation, titulaires d’un diplôme unique visé par l’Etat, Grade de Master. Cette grande école de management et de communication interculturels propose une formation pluridisciplinaire, à travers un cycle et complet de formation adapté au projet de chaque étudiant :
    • Communication interculturelle & traduction
    • Management interculturel
    • Juriste linguiste
    • Interprétation de Conférence
    • Stratégie Digitale interculturelle
    • Stratégies internationales & diplomatie
    Grâce à ses 180 enseignants, l’ISIT est à la recherche constante de l’excellence académique afin de prodiguer un savoir riche et professionnalisant à 900 étudiants français et internationaux issus de 40 nationalités. A l’issue de la formation, 92,5% des diplômés trouvent un emploi en 3 mois, 76% exercent des fonctions liées à l’international. Membre de la Conférence des grandes écoles (CGE), de la FESIC (fédération des établissements d’enseignement supérieur d’intérêt collectif) et de la FNEGE, l’ISIT est partenaire des plus importantes organisations internationales : Commission européenne, Parlement européen, Cour de Justice européenne, ONU, UNESCO et OTAN.  ]]>
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    Les étudiants au cœur de la stratégie de communication d’IMT Atlantique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-coeur-de-strategie-de-communication-dimt-atlantique/ Tue, 26 Mar 2019 10:52:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61206368 Mobiliser les étudiants, les consulter pour avoir leur « ressenti » sur l’image de l’école et, d’une certaine façon, les associer au développement de la marque : c’est la démarche que nous avons entamée depuis plusieurs mois - avec succès - à IMT Atlantique. Les étudiants sont, après tout, les premiers concernés par l’image de leur institution - et donc réceptifs à la pertinence d’un message ou d’une action de communication. Toutes les écoles d’ingénieurs, en matière de communication, sont confrontées peu ou prou aux mêmes défis : déployer leur marque dans un contexte international de plus en plus compétitif ; valoriser l’excellence de leur recherche ; recruter des candidats de bon niveau, tant à la sortie des classes préparatoires qu’à l’université ; et surtout attirer davantage de jeunes filles vers les études scientifiques. Bien sûr, nous avons mis en œuvre les outils classiques de la communication : relations avec la presse, présence renforcée sur les réseaux sociaux, participation aux forums étudiants, conférences dans les lycées et les classes préparatoires, travail sur notre place dans les classements nationaux et internationaux. Dès 2017, nous avions interrogé un panel d’étudiants de CPGE admissibles aux concours. De quoi tester auprès d’eux l’attractivité de l’école selon différents scénarios, et mesurer leur perception de la nouvelle école multi-campus (Brest, Nantes et Rennes) et multi-parcours. Par la suite, quand le processus de fusion a été lancé, les élèves ont été associés à la démarche au côté des autres « parties prenantes » (enseignants-chercheurs, experts, entreprises, collectivités…). Leur implication nous a permis d’accueillir dans les meilleures conditions la première promotion d’ingénieurs généralistes sur les campus de Brest et Nantes. Forts de ces expériences, nous avons continué à faire appel aux étudiants - soit en organisant des tables rondes, soit à l’occasion d’échanges informels - par exemple pour améliorer la communication de recrutement 2019. L’occasion pour eux de nous faire part de leurs remarques sur nos actions de promotion, comme sur la manière dont l’école est perçue à l’extérieur. Les élèves nous aident ainsi à peaufiner la communication de l’école. Mieux, ils deviennent de véritables « ambassadeurs » de la marque. Que ce soit dans les forums étudiants-entreprises, sur les réseaux sociaux ou tout simplement auprès de leurs amis et proches. Un module "communication et réseaux sociaux", sous forme d’« inter-semestre », est d’ailleurs proposé aux élèves. Ils y apprennent les éléments de base de la e-réputation : comment devenir ambassadeur de son établissement, de son entreprise, de soi-même… Bien sûr, cette approche a ses limites. Ce ne sont pas les étudiants qui élaborent la stratégie de communication de l’école. Mais leur regard neuf (et parfois surprenant), la spontanéité de leur expression permettent de valider, et parfois de préciser les messages et les actions que nous lançons. Leur investissement nous est donc particulièrement précieux.  

    Nathalie Loussot-Le Calvez, directrice de la communication IMT Atlantique

    A propos de Nathalie Loussot-Le Calvez Depuis le 1er janvier 2017 : Directrice de la communication d'IMT Atlantique 1990 – 2016 : Directrice de la communication de l'Ecole des Mines de Nantes 1990 - 2007 : Responsable de la communication Direction Régionale de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement des Pays de la Loire (DRIRE) 1986-1989 : Chargée de mission, chargée de la communication auprès du Sénateur-Maire de Nantes Mairie de Nantes 1984-1985 : Attachée de presse au sein du département relation presse, relations publiques   Groupe ODIC (Olivier Dassault International Communication - Paris)   PUBLICATIONS Mémoire sur «Evaluation et reconnaissance des enseignants-chercheurs à l’Ecole des Mines de Nantes, quelles parti- cularités et quelles limites ?» Mémoire IAE, Juin 2006 Mettre les réseaux sociaux au service de la réussite de nos futurs diplômés. Le Journal des Grandes Ecoles. Septembre 2015 www.tribune/Nathalie-le-calvez Contribution au Livre blanc sur la communication dans les établissements d’enseignement supérieur. 2015-2016 http://urlz.fr/34yO Twitter@nlecalvez  linkedin.com/in/nathalielecalvez

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    L’ESIEA met l’humain au cœur de sa formation d’ingénieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lesiea-met-lhumain-coeur-de-formation-dingenieur/ Tue, 26 Mar 2019 15:15:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61206370 Toujours plus internationale, collaborative, pluridisciplinaire, innovatrice…  la fonction d’ingénieur s’est largement diversifiée au cours des dernières années. Les ingénieurs d’aujourd’hui doivent déjà être capables de gérer des situations aussi bien techniques, qu’humaines, d’éthique, économiques, sociales, légales ou environnementales.   Concilier compétences techniques, scientifiques et humaines L’ESIEA a pour devise “personne ne sait de quoi sera fait le monde de demain. Nous, nous vous y préparons”. Il en est de même pour les évolutions des métiers auxquels elle forme. Mais il ne fait déjà plus aucun doute quant au fait que la synergie entre savoirs, savoir-faire et savoir-être va continuer à se développer. La responsabilité, l’esprit d’initiative, l’empathie, la solidarité et l’entraide sont des éléments clés pour l’ingénieur de demain. Depuis plus de 60 ans, l’ESIEA s’attache à faire en sorte que tous ses étudiants puissent en bénéficier, en s’adaptant, encore et encore aux évolutions du monde dans lequel nous vivons. Chaque année, ils dédient un tiers de leur temps aux Projets de Formation Humaine. L’objectif ? Leur permettre d’apprendre, en situation réelle, à penser autrement, à mieux se connaître eux-mêmes et à comprendre l’autre.   Des projets par les étudiants, pour les étudiants, avec les étudiants Savoir communiquer, écouter les autres, développer sa créativité, apprendre à s’affirmer au sein d’un groupe, supporter les critiques, gérer des conflits… Chaque étudiant a des besoins spécifiques en fonction de son parcours et de sa personnalité. Ils/elles proposent des idées de projets, non techniques qui les attirent, leurs parlent. Ce premier pas est déjà en soi, une prise de décision, un choix fait en groupe une prise de libertée, responsabilité, d’appropriation. De la simple idée de projet à la recherche de partenaires en passant par le développement d’une équipe et la recherche de financement, l’ESIEA leur laisse une totale autonomie. Ils peuvent alors apprendre librement à gérer eux-mêmes leurs projets, faire vivre leurs idées et trouver quelles sont les méthodes de travail les plus adaptées à leurs personnalités.   S’ouvrir aux autres et à soi-même Les Projets de Formations Humaines de l’ESIEA sont parfois idéalistes, souvent humanistes et toujours tournés vers les autres. De nombreux étudiants de l’ESIEA trouvent en ces projets une occasion d’agir pour réduire les inégalités, notamment la fracture numérique qui sépare les populations aisées et défavorisées, jeunes et âgées, urbaines et rurales… Grace aux étudiants de l’ESIEA, les élèves de primaire de région parisienne et de Mayenne bénéficient notamment d’ateliers de prévention sur les risques d’internet, mais aussi d’ateliers de robotiques au cours desquels ils apprennent à construire leurs propres robots en prévision du concours ROBOrave. Nos étudiants interviennent aussi auprès des réfugiés et demandeurs d’asile, mais également auprès des seniors, dans le cadre d’un partenariat avec la banque Crédit Mutuel à Laval ou avec la mairie du Vème à Paris. Initiation à la culture urbaine française auprès des étudiants étrangers, création d’une pièce de théâtre, formation d’un club de Parkour… D’autres projets plus artistiques et culturels permettent aussi aux étudiants d’apprendre à s’ouvrir, à s’exprimer et à communiquer avec les autres. Les Projets de Formation Humaine vont au-delà même des simples considérations professionnelles. Pour les étudiants, il ne s’agit pas uniquement de développer de nouvelles compétences dans le seul but de plaire encore davantage aux entreprises. Il s’agit avant tout pour eux de se révéler et de découvrir de nouveaux horizons. Le métier d’ingénieur est pluriel. L’ESIEA souhaite que ses étudiants en prennent conscience et apprennent à y intégrer leur personnalité et leurs passions. Et puisque le métier évolue sans cesse, c’est à eux, futurs ingénieurs, de saisir l’opportunité et de faire en sorte que l’ingénieur de demain soit à leur image !  

    Bruno Bisaro, responsable des Projets de Formation Humaine à l’ESIEA campus de Paris

    Morgane Le Merrer, responsable des Projets de Formation Humaine à l'ESIEA campus de Laval

      A propos de Bruno Bisaro Ecrivain, poète, comédien, auteur, compositeur, interprète, Bruno Bisaro est également « coach » et « chef d’orchestre » à l’ESIEA. Responsable des Projets de Formation Humaine à l’ESIEA campus de Paris. Diplômé de Kedge où il a appris l’art du management, Bruno Bisaro a ensuite été formé par Blanche Salant à l’atelier international de théâtre, a joué sur scène dans plusieurs dizaines de créations en France comme à l’étranger et a dirigé de nombreux projets culturels et artistiques. Il enseigne par ailleurs l’art dramatique depuis une quinzaine d’années. Une rencontre avec la direction de l’ESIEA l’a plongé dans le bain du numérique en 2013 « un peu par hasard ». L’ESIEA a vu dans son profil original une opportunité pour enrichir la formation de ses élèves-ingénieurs. Le « saltimbanque » a relevé le défi, pour « apprivoiser » un univers qu’il ne connaissait pas : en allant au-delà des idées reçues sur les « geeks », il a découvert l’extraordinaire potentiel du numérique qui touche tous les domaines d’activité « et qui n’est pas aussi compartimenté qu’on le croit ». Il a compris la nécessité de transmettre aux élèves-ingénieurs des compétences humaines fondamentales, comme la gestion de projet, l’esprit collaboratif, le sens de l’initiative et de l’organisation, l’expression orale, etc.   A propos de Morgane Le Merrer Morgane Le Merrer est Responsable des Projets de Formation Humaine sur le campus ESIEA de Laval. Mentor des étudiants, elle leur apporte un accompagnement bienveillant, s’assure du bon déroulement de leurs projets, apporte un oeil externe sur l’organisation du groupe et, surtout, prodigue de nombreux conseils. Ancienne professeure de français à l’Institut français du Japon, elle est titulaire d’un Master Didactique des Langues de l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales). De retour en France, elle met en place une exposition centrée sur Les Cordées de la Réussite en juin 2013 à Paris et continue d’enseigner le français en tant que langue étrangère à Rennes. Son parcours original, loin du monde de l’ingénierie, lui permet de contribuer à ouvrir encore davantage l’esprit des étudiants de l’ESIEA. Grâce à elle, ils apprennent à comprendre l’autre et à adapter leur discours face à quelqu’un qui ne partage pas le même cadre de référence qu’eux. Morgane s’intéresse profondément aux étudiants et à leur réussite, aussi bien personnelle que professionnelle. A travers les Projets de Formation Humaine qu’ils développent ensemble, elle souhaite leur permettre de s’épanouir autrement, de manière libre, créative et sensible. Il s’agit pour elle d’une relation d’enrichissement mutuel : les étudiants lui apportent au moins autant qu’ils apprennent de ses conseils.  

    A propos de l'ESIEA

    L’ESIEA est une grande école d’ingénieurs dédiée à l’enseignement et à la recherche en sciences et technologies du numérique. Implantée à Paris, Ivry-sur-Seine et Laval, elle forme des experts de l'innovation, managers et entrepreneurs. Plus que de simples professionnels du numérique, les ingénieurs ESIEA sont avant tout des hommes et des femmes. Le Diplôme d’Ingénieur met donc l’accent sur l’acquisition de solides compétences à la fois techniques et humaines. Acteur historique de la révolution numérique et du monde technologique contemporain, l’ESIEA appartient à l’ensemble de ses plus de 8 000 anciens élèves qui la dirigent et l'animent bénévolement et de manière bienveillante depuis 60 ans.  ]]>
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    Politiques de marque - marques politiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politiques-de-marque-marques-politiques/ Tue, 26 Mar 2019 13:35:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61206517 En abandonnant le vieux mot commerce pour business et management et délaissant l’appellation ESC qui les définissait à travers leur rapport à un territoire donné, les Business Schools se sont toutes peu ou prou engagées dans des politiques de marque actives. Bien au-delà du nom (à consonance souvent globale) et du logo, cette politique poursuit donc un but ultime : la différenciation, socle de la stratégie dans un monde pourtant normé par les classements. Ceux-ci contraindraient en effet les écoles au grand écart permanent entre volonté d’émancipation différenciatrice et dure réalité des critères à respecter pour grappiller des places ou maintenir leur rang. Dès lors que les grands choix stratégiques sont inféodés à certains critères (structurels ou reflétant l’air du temps) mis en avant par les classements, les marges de manœuvre des écoles pour opérer une réelle différenciation semblent parfois se réduire. Pour autant, toute velléité de sortir du lot est-elle illusoire ? Non ! De nombreuses voies existent. En voici une possible. Je crois tout d’abord essentiel pour une école leader d’éviter justement l’écueil de la différenciation, potentiel cul-de-sac stratégique : quel intérêt d’atrophier sa capacité à former des leaders dans de nombreux secteurs d’activité et mailler ainsi le monde des affaires d’un réseau d’Alumni complémentaire et holistique, reflet de la puissance d’une institution ? Dans ce contexte, classements et accréditations apparaissent comme une ligne de flottaison : la mise en avant de tels critères conjoncturels ou structurants (digital, entrepreneuriat, développement durable...) ne saurait apparaître comme une voie pertinente de différenciation mais surtout un pré-requis incontournable, viatique pour l’excellence. Plutôt que différenciation, j’en appelle donc à la singularisation. Dans ce contexte, oser la singularité par une vision politique - au sens large et noble - du monde. Par exemple, l’enracinement assumé dans un territoire comme l’Europe est, en soi, un acte politique. Quand ESCP Europe a progressivement développé son identité européenne, ce n’était pas une simple stratégie d’extension de l’influence de l’école d’un niveau national à l’échelle continentale - l’horizon des écoles devant être globale, à la hauteur des défis contemporains. ESCP Europe a donc choisi l’Europe comme racines, comme point de départ plutôt qu’horizon à atteindre. Pourquoi réaffirmer un ancrage à l’heure de la globalisation ? Maintenant que l’illusion d’un monde plat est passée, la différence des cultures, leurs spécificités, leurs approches et leurs contributions singulières à l’humanité nous semblent chaque jour plus évidente et les territoires deviennent à nouveau un facteur essentiel dans la construction des marques. En affirmant que l’échelon pertinent est désormais le continent, ESCP Europe a posé une vision politique qui, de fait, influence sa stratégie (ce qu’elle fait) et sa marque (ce qu’elle dit). Elle affirme ainsi que l’Europe est un acteur du monde ; son rôle d’école est donc de contribuer à l’émergence d’un espace économique à la fois ouvert, pertinent et cohérent avec des spécificités et des enjeux propres. Elle postule également qu’il existe un type de management européen distinct d’autres cultures managériales, elle contribue à sa définition, à son étude comparative (interne et externe à l’Europe), à sa diffusion et à son dialogue avec les autres zones du monde. Les nombreux débats économiques en cours - émergence nécessaires de champions numériques, constitution de grands groupes industriels européens à même de rayonner en Europe et dans le monde - semblent, chaque jour davantage, valider cette conviction.

    Dimitri Champollion, directeur de la Marque et de la Communication ESCP Europe

      A propos de Dimitri Champollion Diplômé de l’IEP de Rennes et de ESCP Europe (MS Management des Médias), Dimitri Champollion est Directeur de la Marque et de la Communication de ESCP Europe. Après avoir débuté sa carrière dans le secteur des nouveaux médias et du numérique, il a rejoint le secteur de l’Enseignement supérieur et a accompagné de nombreuses écoles de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Ile-de-France dans leurs politiques de marque et de développement.   A propos de l'ESCP Europe Fondée en 1819, ESCP Europe a formé plusieurs générations de dirigeants et d'entrepreneurs. Grâce à ses six campus urbains à Berlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie, et à son identité profondément européenne, ESCP Europe propose des formations managériales interculturelles ainsi qu’une perspective globale des problématiques liées au management international. ESCP Europe accueille chaque année 5 000 étudiants et 5 000 cadres-dirigeants de 100 pays différents, leur proposant une large gamme de formations en management général et spécialisé (Bachelor, Masters, MBA, Executive MBA, Doctorat-PhD et formation continue). ESCP Europe fait partie des 1% d’écoles de commerce au monde à être triplement accréditées (AACSB, AMBA, EQUIS). Site Internet : www.escpeurope.eu / Suivez-nous sur Twitter : @ESCPeurope    ]]>
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    Quels enjeux pour un dircom et ses équipes en 2019 ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-dircom-equipes-2019/ Tue, 26 Mar 2019 14:16:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61206520 les dircom sont en effet passés ces dernières années d’un statut d’émetteurs, garants de tous les messages de l’organisation à celui de « facilitateurs connecteurs » et de chefs d’orchestre, à l’écoute et au service de tous les interlocuteurs susceptibles de prendre la parole au nom de l’entreprise. Tout à la fois « vigies ès réputation », managers et pilotes des équipes et des projets de communication, accompagnateurs-enablers et « transformistes », capables de passer en permanence d’un costume et d’une casquette à l’autre, elles.ils n’ont cessé de gagner en crédibilité et en épaisseur stratégique au sein de leur organisation, tout en s’adaptant aux changements permanents qui n’en finissent plus de faire évoluer leur fonction.   Présentation de la direction communication d'Audencia Dormont Frank, Directeur de la Communication d'Audencia : https://youtu.be/19qSDTHVyFU Chevy Axelle, pôle relations médias : https://youtu.be/HoqhkGJh9j0 Tardivel Marion, pôle événementiel : https://youtu.be/P3gYIBijuXA Besneux Christine, pôle communication corporate et édition : https://youtu.be/TG7r6gWGQJo Fournier Arnaud, pôle digital : https://youtu.be/F51i5LUNgSA Sénard Frédéric, pôle communication audiovisuelle : https://youtu.be/ZN-MhR7xjOE   Interview de Frank Dormont, directeur de la Communication d’Audencia Quels sont les bouleversements qui ont le plus impacté votre métier ces dernières années ? Et quels sont ceux que vous anticipez dans les mois et années à venir ? En quoi ces bouleversements modifient-ils les comportements des différentes parties prenantes de votre organisation ? Frank Dormont : Nous vivons en tant que directeurs de la communication d’établissements d’enseignement supérieur une double révolution : d’une part, celle du modèle économique de nos établissements et d’autre part, la montée en puissance du numérique, bien entendu. Cette dernière se traduit notamment par une interactivité permanente avec nos cibles – via les réseaux sociaux en particulier – et nécessite une veille permanente. Elle nous confronte également à la question de la gestion de l’infobésité et exige la mise en cohérence de nos supports « traditionnels » de communication et des supports numériques. En réalité, c’est l’ensemble de nos processus de communication et de marketing qui sont aujourd’hui de plus en plus digitalisés… Pour en donner un exemple, au sein d’Audencia, nous avons ainsi développé en interne une plateforme de contenu baptisée « Panka », dont la vocation est de gérer tous les contenus produits par mes équipes communication et par nos différentes directions, ainsi que leur diffusion. Celle-ci a vu naître plus de 5 000 articles et contenus divers en moins d’un an ! Mais ces outils et nouvelles méthodes ne remettent pas pour autant en cause chez Audencia les supports et canaux plus traditionnels de communication comme les évènements et les rencontres en face à face, car les meilleurs systèmes digitaux du monde ne pourront jamais remplacer la richesse du contact et des interactions humaines. La communication, mais également les entreprises de manière générale, ont été heurtées de plein fouet par la révolution numérique. Comment cela se traduit-il au quotidien et quelle incidence cette révolution a-t-elle dans vos missions et sur la manière d’envisager et pratiquer votre métier à Audencia ? Frank Dormont : Par rapport aux impacts que j’évoquais à l’instant – interactivité permanente avec nos cibles, gestion de l’infobésité, besoin de cohérence et d’adaptation permanente de nos outils… – j’insisterai pour ma part sur le besoin de formation, car il me semble en effet impératif de former nos collaborateurs à cette révolution numérique. Lorsque nous avons organisé en interne de telles sessions, au sujet des réseaux sociaux notamment, nous nous sommes rendus compte qu’un grand nombre de nos interlocuteurs.trices étaient ravis de découvrir les fonctionnalités et finalités de plateformes telles qu’Instagram, Snapchat ou Twitter car ils comprenaient enfin l’usage qu’en faisait leur progéniture et pouvaient se projeter sur une utilisation future. Par ailleurs, il est certain que la révolution numérique nous a permis, en tant que communicants, de rationaliser encore davantage nos dispositifs et différents canaux de communication : ainsi nous continuons évidemment d’utiliser les salons, les forums et les journées portes ouvertes qui reprennent de la vigueur, ainsi que les relations presse, les brochures, les mailings… avec pour chacun de ces canaux des KPI bien définis, comme nous le faisions déjà naturellement pour chacun des pans de notre écosystème digital, en terme de référencement notamment. Mais nous avons également pris conscience chez Audencia de l’importance de nos réseaux d’Alumni, qui sont de véritables ambassadeurs de nos programmes et de nos marques sur les réseaux et de précieux relais et leviers de croissance. Enfin, je dirai que le web 2.0 a renforcé les vertus de la communication dite « naturelle », et l’on mesure de plus en plus aujourd’hui son importance en relai et en complémentarité des canaux de communication « traditionnels ». La communication digitale a en effet vocation à accompagner l’ensemble des modes d’expression interactifs – depuis l’évènementiel jusqu’à l’innovation physico-numérique – et à en augmenter encore la performance et la valeur ajoutée. Et il appartient en définitive aux communicants de gérer l’ensemble des points de contacts de la marque, offline comme online, tout en restant innovants et en préparant l’avenir face à la montée des pure players et à l’«ubérisation» qui guette par exemple nos établissements d’enseignement. Ainsi, on le mesure chaque jour davantage : la transversalité du digital dans toutes les actions de communication est avérée. Relations presse 2.0 en complément des RP classiques, Webdocs & Rich media en complément du print, virtualisation des événements (Journées Portes ouvertes virtuelles, expositions), conseils en ligne (solution de ChatToCall)… : tout se digitalise et nos métiers sont à réinventer en permanence.   Face à cet impératif de transformation qui s’impose aujourd’hui à la plupart des organisations, c’est toute la gestion de la marque et l’organisation même des services communication qui est souvent à repenser. Pour répondre à ces nouveaux enjeux et aux nouveaux besoins, avez-vous procédé à des changements au sein de votre équipe communication ? Comment est-elle organisée ?  Frank Dormont : Oui, nous avons évidemment adapté notre organisation à la nouvelle donne numérique. En véritable direction stratégique et complètement transverse, en soutien des autres direction d’Audencia, notre équipe rassemble ainsi des experts aguerris, qui travaillent à la fois pour nos publics externes et internes et constituent une véritable agence intégrée de communication au sein de notre école. Si nous participons à la définition et à la mise en œuvre de la stratégie globale d’Audencia, dans le but de mettre en cohérence notre positionnement, notre identité et nos messages au service de nos parties prenantes et du grand public ; si nous sommes également les garants de la mise en œuvre efficace de tous les plans et actions de communication visant à promouvoir nos marques et nos différents programmes… je tiens aussi à souligner que la co-création avec nos parties prenantes devient de plus en plus importante dans nos méthodes de travail. Ainsi, quand nos institutions soumettent et proposent, nos communautés challengent et enrichissent – et ce, à tous les étages – tant au niveau de la stratégie globale qu’au niveau opérationnel. Nous avons ainsi remis l’humain au cœur du système, les communautés à l’épicentre de notre communication, en nous appuyant sur un certain nombre d’outils simples et performants (comme Panka) mais aussi sur des référentiels communs co-construits et partagés.   Un des impacts importants de la révolution numérique pour Audencia a été la réduction significative des budgets consacrés à la publicité et aux médias traditionnels, au profit de contenus et d’évènements désormais produits par vos propres équipes ou par les parties prenantes de l’école. Pouvez-vous nous en dire davantage ? Considérez-vous que votre école est devenue un média à part entière ? Frank Dormont : Oui c’est tout à fait le cas, je considère en effet qu’Audencia est devenue un média à part entière et je suis assez fier que notre école soit reconnue comme tel dans le monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ainsi que par nos parties prenantes. Depuis notre plateforme de brand content Panka, dont j’ai parlé tout à l’heure, nous pouvons dorénavant rayonner vers toutes nos cibles et vers tous les autres médias et éditer de surcroît des newsletters ou des magazines thématiques spécifiques, rassemblant nos différentes prises de parole sur un sujet donné. Ainsi, si nos budgets pub et insertions presse ont été revus à la baisse, notre capacité de production collaborative et décentralisée de contenus et d’événements a en effet été démultipliée. Et la caisse de résonance de ces contenus et le meilleur relai de notre média Audencia, ce sont désormais nos communautés – de professeurs, d’étudiants, d’alumni…- qui sont plus que jamais au centre de nos actions de communication et de marketing, car ils en sont les meilleurs ambassadeurs sur les réseaux et « In Real Life », évidemment. Il est donc essentiel de les « nourrir », d’animer, cultiver et motiver ces communautés ! Et les outils numériques sont là encore aujourd’hui les solutions les plus efficaces dans le domaine : réseaux sociaux, mailings, newsletters, applications, plateformes collaboratives, questionnaires, bulletin de notes online avec statistiques d’efficience, social walls… Autant d’outils mis à la disposition des étudiants, des alumni, des professeurs chercheurs, ou encore des partenaires, qui les utilisent activement.   Dans un tel contexte, quelle est justement la place et le nouveau rôle de la communication interne ? Comment répondez-vous aux attentes des collaborateurs d’être davantage associés à la stratégie et aux décisions de l’institution, mais aussi à sa communication ?  Frank Dormont : La grande époque de la communication « top-down » est bien révolue, c’est certain. D’ailleurs, au sein d’Audencia, ce n’est pas seulement la communication et le plan de communication qui sont co-créés avec toutes nos directions transverses et de programmes. La stratégie de l’école elle-même, qui est basée sur un plan stratégique à 5 ans, est aussi co-crée avec nos 330 collaborateurs et la plupart de nos parties prenantes. Dans ce contexte, le rôle de la communication interne a évolué et notre enjeu chez Audencia n’est plus tant de transmettre des informations descendantes vers les différents publics de l’entreprise que d’animer les nouvelles modalités d’échange et de travail collaboratif et d’accompagner les grands changements de l’organisation, dans toutes leurs dimensions. Animateur des communautés de l’entreprise, accompagnateur, le communicant interne porte aussi le drapeau des valeurs de l’organisation et motive et alimente en contenus et nouvelles idées les différents ambassadeurs de l’entreprise, que ce soit parmi les étudiants, les alumni ou les professeurs-chercheurs… Le marché de l’enseignement supérieur subissant de profondes mutations au niveau local, national et international, les écoles de management sont devenues de véritables entreprises, avec des clients – les étudiants – dans un secteur très concurrentiel. Le dernier classement SIGEM, la baisse considérable des subventions publiques, la baisse liée à la réforme de la taxe d’apprentissage, sont d’autres facettes de ces évolutions importantes et spécifiques à notre univers de l’enseignement supérieur, évolutions que les communicant.e.s internes doivent aussi faire connaître à leurs publics au sein de l’entreprise et accompagner.   Pour répondre à ce besoin des parties prenantes d’être davantage associés à la communication de leur organisation, mais aussi du fait de la crédibilité et l’importance croissante de la parole des « ambassadeurs » de l’entreprise dans les médias ou sur les réseaux sociaux, de nombreuses sociétés se sont lancées dans des démarches ambitieuses de brand advocacy et notamment d’employee advocacy. Quel est le degré de maturité à Audencia sur ce sujet ? Et quelles initiatives avez-vous pu lancer ou souhaitez-vous lancer dans ce domaine ? Frank Dormont : A Audencia, nos premiers ambassadeurs sont nos 5 300 étudiants et nos 26 000 diplômés/alumni, qui ont un attachement très fort à l’école. Ensuite, nous avons évidemment la chance de pouvoir compter sur l’implication active de nos 330 collaborateurs et quelques 121 professeurs-chercheurs. Mais nous nous gardons bien d’établir une quelconque hiérarchie entre ces différents ambassadeurs car en réalité, c’est l’ensemble de nos parties prenantes en France et à l’étrangers qui représente pour nous un excellent « avocat ». Je citerai ainsi avec plaisir nos 190 partenaires internationaux dont 127 sont au même titre qu’Audencia accrédité EQUIS, AMBA ou AACSB, nos 167 entreprises partenaires qui font rayonner notre marque et qui prennent aussi la parole en tant que titulaires d’une chaire… sans oublier de citer notre Fondation, qui est aussi une extension et un porte-drapeau de la marque Audencia qui fonctionne avec 86 entreprises mécènes et 457 amis et donateurs. Mais la communication comme la vision et la stratégie d’une institution telle que la nôtre doivent en premier lieu être portées et incarnées au plus haut niveau par notre Président et notre Directeur Général. En la matière, l’exemplarité est à la fois une obligation et un devoir.   A l’échelon national, de plus en plus de personnes prennent donc la parole au nom d’Audencia, mais l’école dispose également de campus à l’étranger, notamment en Chine. Dans un tel contexte et avec un tel degré d’exposition, comment parvenez-vous à vous assurer de la cohérence des messages qui sont véhiculés ici et là sur votre marque ? Frank Dormont : Sur ces sujets en effet essentiels de cohérence, je crois tout d’abord en la formation des porte parole, qui est indispensable dès lors qu’un de nos collaborateurs doit s’adresser à des médias, online ou offline. Celle-ci est en général dispensée par nos propres équipes, mais on peut également passer par des organismes spécialisés bien sûr. Par ailleurs, afin de s’en tenir à une ligne éditoriale précise, comportant les messages et chiffres clés de l’institution, nous éditons régulièrement à l’attention de toutes les personnes susceptibles de s’exprimer en notre nom un Corporate Fact Sheet. Nous veillons également à réunir très régulièrement nos correspondants internes et externes, afin de les accompagner dans cette dimension « communication » de leur mission. Enfin, nous avons également internalisé nos relations presse afin d’être à la fois plus agiles et réactifs, de garantir encore davantage le respect de cette cohérence dont nous parlons et de procurer un service encore plus qualitatif aux journalistes, avec la création d’une newsroom notamment, répondant parfaitement à leurs besoins.   Parlons du degré d’exposition croissant de votre organisation. Combiné aux spécificités des nouveaux médias et à la dynamique des réseaux sociaux, mais également à des phénomènes comme le développement inquiétant des « infox », cela fait un cocktail réputationnel explosif… Comment luttez-vous contre les bad buzz et arrivez-vous à anticiper les crises ? J’imagine que la veille et notamment la veille social media est primordiale, mais qu’il est également intéressant, en amont, de pouvoir cultiver des communautés d’influenceurs et de suiveurs susceptibles de relayer les messages de votre éocle et d’en soutenir l’argumentation ?  Frank Dormont : En effet, la veille social media est également primordiale et au cœur de nos dispositifs et de nos habitudes. Nous sommes en mesure, grâce à cette veille, de détecter très rapidement des signaux faibles et ainsi d’intervenir pour éviter que des crises se développent sur les réseaux sociaux et/ou en dehors. Ces dispositifs sont d’autant plus importants que nos différentes communautés et parties prenantes sont très « connectées » en moyenne : qu’on parle de professeurs-chercheurs ou de parents issus de la génération « x », des alumni ou des étudiants qui sont plutôt des millenials dont les plateformes de prédilection peuvent être différentes : cela incite à d’autant plus de vigilance et nous devons être prêts à répondre à toutes les demandes, 24 heures sur 24 et 365 jours par an. En amont des crises, nous intervenons aussi régulièrement auprès de nos professeurs ou de nos étudiants pour leur rappeler qu’ils sont dépositaires de l’image de l’école… et qu’à ce titre ils.elles doivent faire attention à ce qu’ils.elles publient ou relaient, afin de ne pas ternir la réputation de leur établissement ou leurs collègues/camarades : ils y sont sensibles.   On le mesure bien à travers votre propos, le rôle des communicants est chaque jour de plus en complexe et stratégique. D’une mission basique d’émetteur et de « superviseur en chef » des messages sortants de l’entreprise, les dircom ont vu leur périmètre d’action s’étendre considérablement ces dernières années, pour devenir à la fois des « vigies » en mode crise quasi-permanent , des « animateurs et émulateurs » des contenus et prises de parole de l’entreprise, des « chefs d’orchestre » coordonnant les talents et impulsant les stratégies de communication… Et ils.elles doivent aujourd’hui pouvoir alterner ces casquettes de plus en plus rapidement. Pour arriver à faire tout cela, quelles sont les qualités et compétences que doivent absolument posséder les communicants et les dircom ? Frank Dormont : Pour endosser le costume et pouvoir alterner ces différentes casquettes que vous avez identifiées, à juste titre, les communicants et les dircom doivent certes être d’excellents experts et des stratèges, mais ils doivent aussi et surtout montrer l’exemple, avoir la passion des autres, posséder des qualités d’écoute, d’organisation, une agilité et une réactivité fortes et faire preuve de sang froid, pour être capables de gérer de manière appropriée les inévitables montées d’adrénaline. Ils.elles doivent aussi être innovant.e.s et capables de porter la transformation numérique de leur métier et de leur entreprise… mais en ce qui concerne plus spécifiquement les dircom’, ils.elles doivent aussi savoir s’entourer d’une excellente équipe de professionnels, qu’ils.elles auront la responsabilité de faire grandir et monter en compétence. Ainsi, l’ère des grands dircom égotiques qui faisaient passer leur intérêt avant celui de l’entreprise qui les employaient est bien révolue, et les grands adeptes du « verrouillage » et de l’hyper-contrôle doivent désormais aussi apprendre à lâcher prise, et à passer du rôle de « chef de gare » à celui de chef d’orchestre, accompagnateur et émulateur en effet.   Audencia s’est récemment dotée d’un nouvelle signature novatrice, qui traduit parfaitement son positionnement et la distingue des autres grandes écoles de commerce française : « Never stop daring ». Vous avez d’ailleurs lancé une campagne audacieuse sur ce thème, avec une vidéo décalée qui s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux parents. Quels sont les retours de cette campagne et pourquoi un tel message et un tel positionnement ? Frank Dormont : En effet, 2018 a été l’année du lancement de notre nouveau slogan « Never stop daring », dont la vocation était de réaffirmer en France et à l’international l’essence de notre marque : l’audace. Pour accompagner ce lancement, nous avons souhaité créer une campagne qui reflète à la fois cette singularité de notre école et ses valeurs. Le clip vidéo auquel vous faites allusion, et que je vous incite évidemment à découvrir [voir ici la vidéo] a été réalisé avec le concours actif de nos parties prenantes et nos étudiant.e.s, dont beaucoup se sont prêtés au jeu de la figuration, autour du personnage principal très dynamique qui présente l’école. Ce clip illustre à la fois les notions d’audace et d’innovation, tout en soulignant l’importance de la responsabilité et des valeurs humaines qui doivent sous-tendre chacune de nos actions. Il reflète bien les valeurs forte d’Audencia, école ouverte à tous et désireuse de former, non pas seulement des managers responsables, mais des hommes et des femmes qui agiront pour un progrès qui aille de pair avec un monde plus juste et plus fraternel. En somme, cette campagne avait à la fois pour but de casser les idées reçues sur les écoles de commerce et de valoriser la singularité d’Audencia. Et pour répondre à votre question, elle a été très appréciée par nos différents publics et par nos parties prenantes, générant pas moins de 100 000 vues sur notre chaîne YouTube en l’espace de quelques jours seulement.   Et pour les mois à venir, quels sont les enjeux majeurs de communication d’Audencia ? Et quels seront les projets importants auxquels va s’atteler votre équipe ? Frank Dormont : Pour les mois à venir, nous allons continuer d’accompagner le plan de transformation digitale de notre école, remettre à plat nos outils et pratiques en matière de communication interne afin de mieux accompagner encore les changements en cours et veiller à renforcer encore les liens avec nos différentes communautés et parties prenantes.    ]]> 61206520 0 0 0 Early Makers ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/early-makers/ Thu, 28 Mar 2019 08:58:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61230404 Tester, se tromper, apprendre, recommencer… La digitalisation de l’économie a modifié en profondeur les métiers de la communication et du Marketing : nous travaillons différemment et, il faut bien l’avouer, nous ne savons pas toujours ce que nous faisons : nous sommes contraints par des logiques et des outils non éprouvés, incertains : que font les marques sur les réseaux sociaux ? Les “ad techs” sont-elles éthiques ? Viables ? Efficaces ? Désirables ? Les plateformes que nous investissons ne sont pas pérennes ; comment les traiter ?  Nous n’avons ni le recul ni les éléments pour décider si on peut sereinement les adopter ou pas… alors... on teste, on apprend, on se trompe, on change de direction, on recommence.   Early makers ? Depuis 4 ans emlyon business school se définit comme l’école des « early makers ». Notre mission est de “former” (est-ce encore le bon terme ?)  des individus capables de participer à cette économie numérisée, fluctuante, rapide, incertaine. Le positionnement “early makers” est profondément ancré dans cette “culture” digitale qui n’est pas qu’un bouleversement technique, mais aussi organisationnel, méthodologique voire idéologique. Nous sommes persuadés d’assister à une rupture des modes de fonctionnement traditionnels des entreprises : ce qui était “bonne pratique” (plan annuel, stabilité, hiérarchie, management etc.) devient archaïsme. Toute cette organisation qui semblait à même de garantir la performance individuelle et collective devient “rigidité structurelle” de par la désintermédiation que la souplesse et la rapidité apportées par le digital (dans ses dimensions techniques et culturelles). L’émergence du mouvement des “makers”, tourné vers l’action, les tests, avec ses fab labs, ses méthodes de prototypage, de production, son éthique (réparation plutôt que sur-consommation, publicité des codes sources etc.) est, de ce point de vue, totalement en phase avec cette révolution digitale et notre positionnement traditionnellement entrepreneurial. Cet état d’esprit “early makers” n’est pas qu’une campagne de communication, c’est le moteur de transformation de l’organisation et de la pédagogie de l’école, c’est la raison pour laquelle nous souhaitons nous aussi être « early makers » !   Le « Booster » Une équipe mixte « communication » et « IT » a participé le mois dernier à une session de 4 jours appelée « maker Booster » organisée par notre « Makers’ Lab » (http://makerslab.em-lyon.com/). Lors de ce « booster » nous avons pu designer, prototyper et tester la « v2 » de notre application mobile « makerstories ». Nous avons travaillé sur une fonctionnalité permettant, un peu à la manière des « stories » Instagram, de créer, à la volée, un article multimédia (photo/texte/vidéo). Cette expérience fut extraordinaire : les méthodes de prototypage, de tests utilisateurs enseignées furent passionnantes et très efficaces et nous avons, en outre, pu confronter nos idées avec celles des autres équipes qui participaient à ce même « booster » (étudiants, entreprises, start-ups…) Nous en sortons changés et fiers de voir que les méthodes pédagogiques dont bénéficient nos étudiants sont à l’image de notre positionnement communicationnel : innovantes, tournées vers l’action, digitales par essence !   Twitter, les influenceurs et la recherche Boostés par cette expérience, nous continuons à explorer ce que les externalités positives de la pédagogie « early makers » peuvent apporter à notre manière de concevoir et de pratiquer notre métier de communicants. Aussi, nous testons, dans le cadre de la promotion d’un événement organisé par notre centre de recherche en intelligence artificielle (http://aim.em-lyon.com/), un algorithme développé par trois chercheurs de l’école (Clément Levallois, Jean Savinien et Mohamed Benabdelkrim) qui permet d’identifier des personnes/comptes Twitter pertinents ( « les influenceurs ») dans un domaine donné. Cet algorithme,en cours de développement, fera l’objet d’articles académiques et nous participons à son développement en testant une des utilisations professionnelles possibles. A l’heure du digital et du collaboratif : construire la communication de l’école en utilisant les méthodes pédagogiques innovantes proposées aux étudiants et les travaux de nos chercheurs est l’expérience la plus motivante, vertueuse, excitante et efficace… maintenant, cela me semble tomber sous le sens !

    Alex Kane Chief Content Officer emlyon business school

      A propos d'Alex Kane Diplômé de Sciences Po Paris et de l’EHESS, Alex a toujours travaillé dans le secteur de l’enseignement supérieur et notamement dans celui des Business Schools. Tout d’abord chargé de mission à la CCIP, il rejoint ensuite le CERAM Sophia Antipolis (SKEMA) sur une mission de développement marketing/communication des programmes internationaux. Il part en 2008 pour Marseille et  rejoindre Euromed Management (KEDGE) où, après avoir été responsable de la communication, il monte le premier service de communication digitale. Il rejoint emlyon business school en 2014, en tant que « Chief Digital Officer » puis « Chief Content Officer », poste qu’il occupe actuellement. Alex s’intéresse aux problématiques de Branding, de contenu (storytelling, stratégie de contenus), d’UX et à la culture digitale de manière générale.      ]]>
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    Grandes écoles : les cursus en apprentissage menacés ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grandes-ecoles-cursus-apprentissage-menaces/ Mon, 01 Apr 2019 12:21:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61322607

    Article de Samuel Chalom publié dans Capital le 1er avril 2019 La loi Avenir professionnel, adoptée l’été dernier, est venue modifier le financement de l’apprentissage. Cette réforme pourrait contraindre les grandes écoles à réduire leur nombre d’apprentis, voire ne plus en avoir du tout pour certaines. Alors que l’apprentissage est synonyme de mixité sociale pour ces établissements.

    Les chiffres sont éloquents : aujourd’hui, 43% des diplômés de master par la voie de l’apprentissage le sont via les grandes écoles, alors que l’on ne compte que 400.000 étudiants dans les grandes écoles, contre 2,6 millions dans l’enseignement supérieur. Les grandes écoles sont donc un acteur incontournable de l’apprentissage post-bac. Mais leur forte implication dans le domaine pourrait bien être menacée : c’est en tout cas l’inquiétude de la Conférence des grandes écoles (CGE), principale association représentative du secteur, regroupant 227 établissements.
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    L’École d’ingénieurs franco-chinoise ParisTech Shanghai Jiao Tong (SPEIT) met à l’honneur sa première promotion à l’occasion de la cérémonie de remise de diplômes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-dingenieurs-franco-chinoise-paristech-shanghai-jiao-tong-speit-met-a-lhonneur-premiere-promotion-a-loccasion-de-ceremonie-de-remise-de-diplomes/ Mon, 01 Apr 2019 15:31:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61322756 SPEIT ou l’excellence académique franco-chinoise Née d’un partenariat stratégique entre l’École polytechnique, l’ENSTA ParisTech, Mines ParisTech, Télécom ParisTech et l’Université Jiao Tong de Shanghai (SJTU), SPEIT a ouvert ses portes en septembre 2012 avec notamment pour objectif de former des étudiants chinois et internationaux de haut niveau.
    Élisabeth Crépon, directrice de l’ENSTA ParisTech, école en charge depuis 2016 de la coordination de cette formation: « Nous diplômons cette année 35 étudiants mais dès l'année prochaine, la promotion comptera une centaine d’étudiants. Une preuve du succès de SPEIT, formation qui assure une insertion professionnelle de grande qualité notamment grâce au système de stages, encore peu usité dans le système éducatif chinois. Désormais formation de référence en Chine, SPEIT promet d’attirer les meilleurs étudiants scientifiques de la région. » Pour Frédéric Toumazet, directeur de SPEIT « La remise de diplôme de cette première promotion constitue l’aboutissement d’un projet de longue haleine qui réunit des équipes administratives et pédagogiques franco-chinoises autour d’un modèle original et inédit. Tous les étudiants ont réalisé au moins un séjour d’un semestre en France. 16 d’entre eux ont intégré un parcours de double diplôme avec l’une des 4 écoles françaises. Parmi eux, 11 ont déjà terminé leur cursus et recevront également lors de la cérémonie leur diplôme d’ingénieur de leur école. »
    D’une durée de six années, dispensée à la fois en français, en anglais et en chinois, la formation propose trois filières : « ingénierie mécanique », « ingénierie de l’énergie » et « sciences et technologies de l’information et de la communication ». L’École, qui compte actuellement 459 étudiants, délivre les diplômes de bachelor et de master de l’université SJTU ; ce master est reconnu depuis 2015 comme titre d’ingénieur français suite à l’évaluation de la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI). Une insertion professionnelle placée sous les meilleurs auspices L’entrée dans la vie active de ces diplômés trilingues est facilitée grâce aux liens étroits que l’école d’ingénieurs franco-chinoise a développés avec les entreprises françaises qu’elle accompagne dans leur développement en Chine. En témoigne l’excellente employabilité des étudiants dont le profil est très recherché : avant même leur diplomation, tous les étudiants ont déjà reçu des offres d’emploi. Réunis au sein d’un Business club rassemblant SAFRAN et Valeo en tant que membres fondateurs, ainsi que PSA Peugeot Citröen et ARDIAN, les partenaires industriels de SPEIT sont impliqués dans les instances décisionnelles et scientifiques de l’école et associés tout au long de la formation afin de développer un enseignement de haut niveau, en prise avec l’évolution des enjeux industriels actuels.]]>
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    Plus de 120 initiatives étudiantes recueillies à l'occasion du colloque CGE 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plus-de-120-initiatives-etudiantes-recueillies-a-loccasion-colloque-cge-2019/ Thu, 04 Apr 2019 06:55:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61368329 Les initiatives étudiantes dépassent les frontières des campus et bénéficient à l’ensemble de la société Quoi de plus évident pour la communauté des Grandes écoles que de valoriser les initiatives étudiantes qui bouillonnent sur nos campus, montrant l’esprit d’initiative, la créativité, l’engagement, la responsabilité et le sens du collectif de nos étudiants ? Et pourtant ces initiatives étudiantes n’ont jusqu’ici pas été mises en lumière à l’échelle de l’ensemble des écoles membres de la Conférence des grandes écoles. C’est pourquoi nous avons souhaité compiler dans le présent recueil la large palette des initiatives étudiantes présentées lors de ce colloque du 4 avril 2019, qu’elles soient collectives - plus de trois quarts d’entre elles - ou individuelles. Ces initiatives révèlent la quête de sens qui anime nos étudiants, sur des enjeux de solidarité, d’éducation et d’environnement notamment. Elles montrent aussi comment l’expérience acquise dans ces activités extra-académiques assure une forme de continuité entre exigence académique, vie de campus, ouverture et engagement sociétal, fondant la valeur de nos cursus Grandes écoles et l’employabilité de nos diplômés. Aujourd’hui plus que jamais, dans un contexte de transformations sociétales, les Grandes écoles accompagnent ces initiatives étudiantes, mais elles ne sont pas seules : d’autres acteurs du  territoire, entreprises, associations, collectivités et médias sont de la partie, preuve que ces initiatives dépassent les frontières des campus et bénéficient à la société dans son ensemble. La CGE et ses Grandes écoles membres, associées à Animafac, la Fedeeh, le Refedd, l’Afev, au BNEI, ainsi qu’à l’Institut de l’Engagement et Enactus, vous souhaitent une excellente lecture de ce recueil publié à l’occasion du colloque « initiatives étudiantes » du 4 avril 2019. Je remercie très sincèrement toutes celles et tous ceux qui ont participé à l’organisation de cet événement, ainsi que François Bouchet, directeur général de l’École polytechnique, pour son chaleureux accueil.

    Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles

    Lire le recueil d’initiatives étudiantes 2019

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    "L’apprentissage, un modèle d’excellence et d’avenir" Anne-Lucie Wack https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-un-modele-dexcellence-et-davenir-anne-lucie-wack/ Tue, 09 Apr 2019 09:32:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61508285 Le Parisien -9/04/2019

    Alternance : 5 étapes pour décrocher la mission qu’il vous faut

    C’est l’obstacle n° 1 de toute formation en apprentissage. Pour démarrer votre cursus, vous devez trouver une entreprise d’accueil, ce qui est plus facile à dire qu’à faire, surtout avec peu d’expérience : « Tous les étudiants ne sont pas égaux devant la recherche d’emploi. Certains ont déjà fait plusieurs stages, d’autres pas », souligne Aurélie Duplat, responsable Développement Alternance à l’Esdes, l’école de management de l’Université catholique de Lyon. Pour décrocher votre contrat, procédez par étapes.
    • Je détermine mon projet professionnel
    • Quand dois-je attaquer ?
    • Je soigne ma candidature
    • J’élargis mon horizon
    • Je profite à fond de mon école Réseau, coachs, ateliers…
    Lire la suite de l'article du Parisien  

    « L’apprentissage, un modèle d’excellence et d’avenir »

    3 questions à Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles (CGE) Interview réalisée par Le Parisien Comment évolue l’apprentissage dans les grandes écoles ? Il connaît une très bonne dynamique. Au sein des 215 écoles que nous représentons, nous avons dépassé les 15 % de diplômés par l’apprentissage. Soit plus de 10 000 étudiants, contre moins de 7 000 il y a cinq ans. Nous devons poursuivre dans ce sens car l’apprentissage est un modèle d’excellence et d’avenir. Notre objectif est d’atteindre bientôt 25 % d’étudiants. L’alternance améliore-t-elle l’ouverture sociale ? Ce type de formation, gratuite et rémunérée, permet d’atténuer des écarts dont l’origine se retrouve très en amont de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, les cursus en apprentissage accueillent deux fois plus d’enfants d’ouvriers et d’employés que dans les formations classiques. Qu’ils soient un levier d’ouverture sociale est une réalité. Les grandes écoles en sont la tête de pont : elles confèrent à l’apprentissage une image d’excellence qui se répercute dans toutes les autres formations, qu’elles soient infra-bac ou d’enseignement supérieur. La réforme de la formation professionnelle va-t-elle dans le bon sens ? Elle a beaucoup de vertus, mais cause quelques inquiétudes. Si la priorité donnée aux cursus infra-bacs est compréhensible, la réforme ne doit pas entraîner de dommages collatéraux sur les formations dans les grandes écoles et venir casser la belle dynamique de l’alternance. La principale question à régler est celle du coût-contrat. Les écoles ont beaucoup investi pour ouvrir des cursus en apprentissage et doivent aujourd’hui être sûres d’être rémunérées à la hauteur des frais engagés. Sinon, certaines d’entre elles pourraient arrêter de proposer de l’alternance. Nous faisons tout pour éviter cela et travaillons avec France Compétences* pour trouver le bon équilibre : celui qui permettra à toutes les formations qui le souhaitent de proposer ce modèle d’excellence à leurs étudiants. * Agence nationale créée en 2018 pour réguler la qualité des formations et leur coût.]]>
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    Quels sont les employeurs qui font rêver les étudiants en France : Classements Universum 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quels-sont-les-employeurs-qui-font-rever-les-etudiants-en-france-classements-universum-2019/ Wed, 10 Apr 2019 16:05:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61531874 l'enquête carrière Universum, en voici quelques observations majeures :
    • Les résultats de l’enquête renforcent les tendances qui avaient émergé en 2018. Les futurs cadres sont en effet toujours plus confiants (en l’économie française et en leur propre valeur sur le marché) et plus exigeants. Ils veulent tout, tout de suite : un métier challengeant, avec des responsabilités fortes et surtout un bon salaire dès leur embauche, allant jusqu’à avoir des prétentions salariales qui dépassent la réalité du marché. Avides d’indépendance et d’autonomie, ils sont prêts à monter leur propre entreprise s’ils ne trouvent pas le poste de leur rêve.
    • Même s’ils continuent d’accorder une importance croissante à tous les critères liés à la RSE, à l’éthique et à l’égalité, ils n’en font pas encore un critère déterminant dans leur choix d’employeur, postulant en priorité pour des secteurs d’activité ou des entreprises qui les font rêver plutôt que pour des employeurs éthiques.
      L'enquête aborde les thèmes suivants :
    • Les classements les podiums et les grands mouvements
    • Les secteurs d’activité qui perdent de la vitesse et ceux qui, au contraire, attirent de plus en plus
    • Tout, tout de suite !
    • Plus d’autonomie et d’indépendance
    • Un regain d’intérêt pour la France
    • Des étudiants toujours plus attachés aux critères éthiques, oui, mais...
    • Classement des employeurs
    Lire l'enquête]]>
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    Le premier réseau mondial des universités et des Grandes écoles pour l'inclusion des personnes handicapées https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-premier-reseau-mondial-des-universites-et-des-grandes-ecoles-pour-linclusion-des-personnes-handicapees/ Thu, 11 Apr 2019 07:19:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61554485 Global University Disability and Inclusion Network (GUDIN) : le premier réseau mondial des universités et des grandes écoles pour l'inclusion des personnes handicapées est né à Paris

    Le 9 avril 2019 à Paris, sous l'impulsion de Handicap International et de l'institut Harkin, universités, grandes écoles et instituts d'enseignement supérieur du monde entier ont posé les bases du premier réseau mondial destiné à mieux penser l'accès à l'enseignement supérieur des étudiants handicapés. 1 milliard de personnes sont aujourd'hui handicapées dans le monde. Sous-représentées dans l'enseignement supérieur, voir quasiment inexistantes, elles sont les grandes oubliées de la vie étudiante.

    Enseignement supérieur & handicap : le maillon manquant

    Comme l'éducation primaire et l'emploi, l'enseignement supérieur est un droit universellement reconnu qui continue d'être refusé à des millions de personnes handicapées. Les facteurs d'exclusion sont nombreux. Privés d'accès à l'éducation, plus de 32 millions d'enfants handicapés sont aujourd'hui exclus de l'école et n'ont, par effet domino, pas accès à l'enseignement supérieur. Pour les rares personnes en situation de handicap qui y parviennent, d'autres difficultés apparaissent : la prédominance des préjugés et l'inadaptation des universités et des structures de la vie étudiante aux handicaps.  
    « L'accès aux études supérieures est aujourd'hui le maillon manquant dans le parcours des personnes handicapées vers l'emploi. C'est la conséquence d'un manque d'engagement des acteurs de l'enseignement supérieur depuis des décennies. » estime Hervé Bernard, Directeur de l'inclusion socio-professionnelle de Handicap International.
      L'enjeu est pourtant immense. Aujourd'hui le taux de qualification extrêmement faible des personnes en situation de handicap ne leur permet pas d'accéder à des emplois durables et dignes. Dans le même temps, les entreprises qui souhaitent intégrer des personnes handicapées ne parviennent pas à recruter sur des métiers à haute expertise.   Fédérer les acteurs de l'enseignement supérieur autour d'un réseau mondial Quels sont les facteurs d'exclusion qui affectent la capacité des établissements d'enseignement supérieur à intégrer davantage les étudiants handicapés ? Est-il possible de définir une vision commune, partagée et globale d'un système d'enseignement supérieur inclusif ? sont autant de questions débattues ce lundi dans l'amphithéâtre du Conseil Régional d'Ile-de-France qui réunissait 60 participants issus des universités, des grandes écoles et des instituts d'enseignement du monde entier (France, Canada, Sénégal, Autriche, Sierra Leone, Palestine, Bangladesh, Egypte, Chine, Sénégal...) Au terme de tables rondes qui ont permis d'échanger sur les bonnes pratiques déjà mises en œuvre (ex : La Conférence des grandes écoles, l'INSA Lyon, Association on Higher Education And Disability...), les participants ont posé les objectifs du réseau mondial GUDIN :
    • Échanger et partager les informations et bonnes pratiques en matière d'inclusion des personnes handicapées dans l'enseignement supérieur
    • Travailler à la construction d'un plaidoyer commun au niveau national et international
    • Être force de conseil et de ressources pour améliorer l'accessibilité et les pratiques pédagogiques des établissements de l'enseignement supérieur
    • Structurer et accompagner la collecte de données sur l'accès des étudiants handicapés aux études supérieures
    • Améliorer la visibilité des départements qui travaillent sur les questions de handicap au sein des universités.
      Pour cette première année d'existence, c'est l'Association on Higher Education And Disability qui prendra la présidence du réseau avec l'appui de Handicap International.  ]]>
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    Les jeunes diplômé-e-s accèdent plus rapidement à l'emploi et dans de meilleures conditions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-jeunes-diplome%c2%b7e%c2%b7s-accedent-plus-rapidement-a-lemploi-et-dans-de-meilleures-conditions/ Thu, 11 Apr 2019 12:51:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61554827 baromètre 2019 de l'Apec qui revient sur les conditions de l'insertion professionnelle des diplômé·e·s 2017. À retenir :
    • 76 % des Bac +5 sont en emploi 6 mois après l'obtention de leur diplôme (+6 points) et 85% le sont 12 mois après (+2 points).
    • Parmi ceux en emploi 12 mois après leur diplôme, près d'un sur deux bénéficie à la fois du CDI et du statut de cadre.
    • Pour une grande majorité, l'emploi occupé est en phase avec les aspirations professionnelles, ce qui génère une grande satisfaction.
    • Des disparités perdurent : les filières scientifiques connaissent un taux d'emploi* plus élevé. En parallèle, les femmes, les profils universitaires et les jeunes diplômé·e·s qui ne résident pas en Ile-de-France connaissent une insertion dite fluctuante, n'étant plus dans leur premier emploi, 12 mois après leur diplôme.
      Insertion professionnelle et conditions d'emploi : des indicateurs en progression 85% des Bac+5 et plus de la promotion 2017 sont en emploi 12 mois après l'obtention de leur diplôme (soit +2 points vs la promotion 2016), 9 % sont à la recherche d'un nouvel emploi quand 6 % sont toujours en quête de leur 1er job. 6 mois après l'obtention du diplôme, le taux d'emploi passe à 76 % et connait ainsi une progression record (+6 points vs la promotion précédente). En outre, le taux d'insertion** se stabilise à un très haut niveau : les jeunes en emploi 6 mois après l'obtention de leur diplôme le sont encore à 12 mois dans 94 % des cas, que ce soit dans le même poste ou dans un autre. Parmi ceux en emploi 12 mois après l'obtention de leur diplôme, 62 % des Bac+5 et plus occupent un poste cadre (vs 59 % pour la promotion précédente). Ils sont aussi 68 % à être en CDI, contre respectivement 62 % et 55 % pour les diplômé·e·s des promotions 2016 et 2015. Cette embellie des conditions d'emplois bénéficie également aux Bac +3/4 : 58 % d'entre eux sont embauchés en CDI, (soit presque 10 points de plus que leur prédécesseurs) et près de un sur trois accède au statut de cadre.   Des jeunes actifs satisfaits de leur insertion professionnelle Une très grande majorité des sondés (78 %) juge leur emploi conforme à leurs aspirations personnelles (+4 points). Cette perception positive peut notamment s'expliquer par une meilleure adéquation de l'emploi occupé avec la discipline de formation (+5 points) et le niveau de qualification (+4 points). Ainsi la note globale de satisfaction est supérieure ou égale à 8 sur 10 pour près d'un·e diplômé·e sur deux. A noter que la rémunération et les perspectives d'évolution dans l'entreprise sont les critères qui présentent la moins bonne note de satisfaction de l'emploi occupé.  

    *Taux d'emploi : part des jeunes diplômé·e·s en emploi 6 ou 12 mois après l'obtention de leur diplôme

    **Taux d'insertion : part des jeunes diplômé·e·s ayant déjà occupé un emploi dans les 12 mois après l'obtention de leur diplôme

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    Les étudiants au cœur du colloque 2019 de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-au-coeur-du-colloque-2019-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Fri, 12 Apr 2019 12:18:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61577742 voir la galerie photo du colloque - visionner les vidéos du colloque - consulter le recueil d’initiatives étudiantes   Les étudiants au cœur du colloque 2019 de la Conférence des grandes écoles Pour organiser ce colloque la Conférence des grandes écoles s’est entourée de nombreuses associations partenaires de la commission vie étudiante qui dédient leurs actions aux étudiants, il s’agit d’Animafac, de l’Afev, du BNEI, d’Enactus, de la Fedéeh et du Refedd. Elles ont proposé d’organiser et d’animer des ateliers dédiés aux étudiants pour les aider à transcrire leurs expériences et engagements associatifs en discours permettant de valoriser les compétences acquises dans ces contextes. Ces ateliers ont rencontré un très gros succès, plus de 120 étudiants répartis en 4 groupes de 30 ont échangé, en petits sous-groupes, sur leurs expériences respectives. Ils ont ensuite été guidés par les animateurs/trices pour verbaliser et valoriser leurs expériences en situation de recrutement. De ces ateliers ont aussi émergé 5 porteurs/porteuses d’initiatives choisi(e)s par les animateurs/trices pour pitcher, en fin de journée et en public, devant un parterre de responsables d’entreprise et de ressources humaines. Cet exercice n’était pas aisé pour les étudiants choisis et coachés en si peu de temps mais ils s’en sont sortis haut la main. A la sincérité et à la force de leurs engagements ont répondu la franchise et la bienveillance des « recruteurs ». Le message est cependant clair, les compétences acquises dans le cadre de ces engagements sont pour la plupart des soft skills et ce sont elles, quand on sait bien les valoriser, qui font la différence lors d’un recrutement, elles s’installent maintenant en haut des CV.   Un forum des initiatives étudiantes très apprécié En amont du colloque la CGE avait lancé un appel à initiatives étudiantes qui s’est soldé par plus de 140 contributions portées par des individus ou des associations. La très grande majorité des porteurs d’initiatives ont été conviés à présenter leurs initiatives sous forme de poster lors d’un forum le 4 avril. Souvent accompagnés d’un référent de leur établissement les étudiant(e)s sont venu(e)s en nombre, près de la moitié des participant(e)s du colloque, et certaines écoles étaient particulièrement bien représentées. Les porteurs et porteuses d’initiatives ont pu échanger avec leurs homologues d’autres écoles, des liens se sont crées et nous imaginons déjà que de nouveaux projets vont émerger de ces rencontres. Le forum a été plébiscité par les participant(e)s et déjà des voix s’élèvent pour nous suggérer d’organiser une autre édition de ce forum l’année prochaine. En attendant la CGE vous propose  de découvrir, en ligne, la richesse des initiatives qui émergent dans les Grandes écoles grâce à un recueil édité à l’occasion du colloque.   L’engagement étudiant, partie intégrante du cursus des étudiants A cette occasion, Gabriel Attal, secrétaire d’état auprès du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse vantait les mérites de l’engagement comme partie intégrante du cursus des étudiants. Il affichait son propre engagement aux cotés de cette jeunesse en quête de sens, qui attend des entreprises une responsabilité sociale et environnementale affirmée et qui organise ses projets associatifs comme autant de projets entrepreneuriaux afin d’être acteurs du changement. Le ministre a salué les Grandes écoles qui encouragent et reconnaissent depuis longtemps les initiatives étudiantes car c’est un élément important de « l’expérience Grande école » mais aussi le creuset de compétences qui s’installent maintenant en haut des CV. Il a, à ce titre, annoncé le projet d’un référentiel de compétences pouvant être partagé par les associations et les recruteurs, un appel à participation de l’enseignement supérieur.
    "S’engager quand on est jeune, c’est s’engager à un moment charnière de sa vie, à la fin d’une construction personnelle, au moment où l’on accède à la pleine citoyenneté et où l’on décide du sens à donner à sa vie." Gabriel Attal, secrétaire d’état auprès du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse
      Dominique Marchand, présidente du CNOUS, a quant à elle rappelé la vocation universelle du réseau des CROUS. Il s’adresse à tous les étudiants et tous les établissements de l’enseignement supérieur, cet opérateur du « bien être étudiant » vise à créer les meilleures conditions d’études pour les étudiants (restauration, logements...) d’un territoire donné. Son soutien aux initiatives étudiantes prend de l’ampleur depuis qu’il est aussi bénéficiaire d’une partie des sommes qu’il collecte dans le cadre de la Contribution de vie étudiante et de campus. La présidente a lancé un appel aux étudiant(e)s et aux établissements : proposez-nous des projets et nous les soutiendrons financièrement !
    "L’engagement constitue un vecteur de socialisation et de réussite. Il contribue également à l’ouverture aux autres et permet d’acquérir des compétences et savoir-être qui vous seront utiles dans vos métiers et comme vecteur de transformation des entreprises dans lesquelles vous travaillerez." Dominique Marchand, présidente du CNOUS   "Nous [les Grandes écoles de la Conférence des grandes écoles] sommes également unanimes à considérer que l’engagement et les initiatives étudiantes sont un levier puissant pour les transformations sociétales, car ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui inventent le monde et la société dans lesquels ils veulent vivre." Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles "Chers étudiants cette journée est la vôtre, je voudrais saluer votre dynamisme, votre inventivité sans limite,  et votre engagement, qui sont la raison d’être et font la force de nos grandes écoles." Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles "Nos étudiants ont la possibilité au travers de leur engagement associatif de sortir des sentiers battus et de travailler des projets concrets. C’est pour eux l’occasion de porter un projet de façon autonome, de gérer un budget, de comprendre le sens de l’engagement, des responsabilités, le fonctionnement d’une entreprise : des qualités essentiels pour une meilleure insertion dans le monde de l’entreprise" François Bouchet, directeur général de l'École polytechnique et président de la commission vie étudiante de la CGE "En venant compléter l’enseignement acquis au cours d’un cursus, les projets portés permettent aussi à l’étudiant de parfaire sa maitrise d’un domaine et de l’aider à définir son projet professionnel." François Bouchet, directeur général de l'École polytechnique et président de la commission vie étudiante de la CGE
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    Répare Café : des élèves ingénieurs d’IMT Mines Alès s’impliquent pour le développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/repare-cafe-des-eleves-ingenieurs-dimt-mines-ales-simpliquent-pour-le-developpement-durable/ Fri, 19 Apr 2019 08:45:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61739221 Dans le cadre de leur Projet d’engagement personnel (PEP), action de bénévolat inscrite au cursus de la formation d’ingénieur d’IMT Mines Alès, Alexandra Canet, My-Tuyên Ngo et Gwendoline Sachs lancent, en partenariat avec l’antenne gardoise de l’association Les Petits Débrouillards Occitanie, le Répare Café d’Alès, un atelier de réparation et de bricolage ouvert à tous chaque 2e jeudi du mois. Après deux ateliers tests en 2017 et 2018, le Répare Café d’Alès était en sommeil. Rebooster cet atelier de réparation et de bricolage, installé à la Boutique solidaire dans le quartier populaire de Rochebelle, tel est le défi d’Alexandra Canet, My-Tuyên Ngo et Gwendoline Sachs, trois élèves d’IMT Mines Alès. Dans le cadre de leur formation d’ingénieur généraliste, les étudiants d’IMT Mines Alès doivent conduire un Projet d’Engagement Personnel (PEP). Cette action de bénévolat menée à l’extérieur de l’école dure deux ans. C’est le temps nécessaire, estiment Alexandra, My-Tuyên et Gwendoline pour faire du Répare Café un rendez-vous régulier et pérenne. Parce qu’elles avaient envie de s’impliquer concrètement dans une action en faveur du développement durable, les jeunes élèves-ingénieures se sont intéressé à la vie d’objets, qui souvent réparables, finissent dans nos poubelles déjà trop pleines. Elles ont commencé par contacter l’antenne gardoise de l’association Les Petits Débrouillards Occitanie, qui bénéficie du financement du Commissariat général à l’égalité des territoires, du conseil départemental du Gard et d’Alès Agglomération. Ce mouvement national d’éducation populaire à la science et par la science est engagé dans une campagne d’éducation aux transitions écologiques et sociales. Très intéressé par le projet et par la réouverture de l’atelier, les Petits Débrouillards propose un partenariat : à elles la communication et le recrutement de bénévoles à l’association la coordination générale (planification des ateliers, prêt de matériels). Le projet a séduit également le Collectif « animateurs 30 », impliqué dans le quartier via une cantine solidaire et une épicerie associative, qui a mis à disposition gracieusement le local.   Côté communication, Alexandra My-Tuyên et Gwendoline n’ont pas chômé. Page facebook, flyers, communication auprès des médias régionaux : le jeudi 14 mars, pour la première ouverture du Répare Café, plus de vingt-cinq personnes se présentent.   Entrainés dans le mouvement, d’autres élèves d’IMT Mines Alès rejoignent l’équipe bénévole : Ael Le Chauff, en 2e année Mécatronique et Christophe Blanc, en 1re année alternance Mécatronique, passionnés par la rétro-ingénierie, apportent avec enthousiasme leurs compétences.
    Tous sont unanimes : « cet atelier constitue une formidable opportunité pour apprendre et cette action participe à un engagement pour le développement durable qui est obligatoire aujourd’hui ».
    Alexandra Canet et Gwendoline Sachs poursuivront d’ailleurs leur formation dans la spécialité proposée par IMT Mines Alès « Environnement, énergie et risques ».   Pour l’heure et chaque deuxième jeudi du mois, tous se retrouvent au sein du Répare Café pour accueillir le public. Des sessions de quatre heures où, expliquent-ils, « on discute, on cherche à comprendre comment ça marche et on répare ». Café, thé et gâteaux sont aussi à disposition. Lors du premier Répare Café, la moitié des objets soumis à leur intervention - beaucoup de petit électroménager et de matériels high-tech - a pu être réparée. Meubles, vêtements ou tout autre petit bricolage sont également pris en charge. Face au succès, une interface d’organisation interne est en cours d’élaboration et ils cherchent des bénévoles pour la développer. Enfin, au-delà de l’atelier et de leurs préoccupations écologiques, ils militent pour ce qui est aussi un temps de rencontre convivial et un maillon fort de lien social.]]>
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    Le Manifeste étudiant pour un réveil écologique organise son Grand Débat https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-manifeste-etudiant-pour-un-reveil-ecologique-organise-son-grand-debat/ Fri, 19 Apr 2019 09:05:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61739224 Jeudi 7 mars 2019, le Manifeste étudiant pour un réveil écologique organisait son Grand Débat à l'ESCP Europe. Durant plus de trois heures, 180 signataires du Manifeste ont pu échanger avec des responsables du monde de l’entreprise et de l’enseignement supérieur. En tant qu’étudiants, futurs diplômés et jeunes travailleurs, ils ont pu les interpeller sur la nécessité d’une véritable transition écologique. Les étudiants ont d’abord dû choisir une thématique parmi les neuf proposées par l’équipe du Manifeste, telles que « Comment impliquer les étudiants dans l’élaboration des nouveaux programmes scolaires ? », « Comment mobiliser collaborateurs, employés et cadres d’entreprise autour de la question écologique ? », ou encore « Comment maintenir une cohérence entre les objectifs de l’entreprise et l’urgence écologique ? ». Ils y ont réfléchi par groupe de vingt pendant une trentaine de minutes. Dans chaque salle, se trouvaient deux facilitateurs de débat, un professionnel et un étudiant du Manifeste. Les groupes ont ensuite été rejoints par un invité pour préciser leurs premières idées de réponses et intégrer les obstacles et freins concrets que l’on ne perçoit pas tout de suite en tant qu’étudiant. L’objectif était de soulever un ou deux enjeux liés à la problématique initiale pour finalement en discuter en assemblée plénière avec l’ensemble des étudiants et des invités. Du côté des entreprises, ont assisté au grand débat des responsables d’Engie, Sanofi, Kering, Schneider Electric et du MEDEF. Du côté des signataires, s’étaient mobilisés des étudiants d’écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP Europe), d’écoles d’ingénieur (ENSTA ParisTech, Polytechnique, Agro ParisTech) et d’universités (Dauphine, Science Po). Par ailleurs, M. François de Rugy, Ministre de la Transition écologique et solidaire, Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche, et de l’Innovation, et Mme Brune Poirson, Secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, ont rejoint le Grand Débat au moment de l’assemblée plénière et ont pris la parole à plusieurs reprises pour répondre aux questions et incompréhensions des étudiants.
    « Mettre en place un challenge transition écologique entre les établissements et les filières : […] le défi est relevé » Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
    Car si les échanges avec les invités témoignent d’une implication de chacun sur le sujet, ils sont également symptomatiques du décalage entre les actions déjà engagées et celles qu’il conviendrait de mettre en place. La frustration qui gagne la jeunesse est aisément compréhensible à la vue de ce débat : paradoxalement, ce sont les étudiants qui prennent à bras le corps la tâche difficile de faire comprendre à leurs aînés qu’ils n’agissent pas à la mesure du problème. Membres du gouvernement, responsables d’entreprises ou d’enseignement supérieur défendent tous un bilan et appellent à aller plus loin en matière de transition écologique. Mais comment se satisfaire de cette simple démonstration de bonne volonté de la part des décideurs quand notre monde se dirige vers un réchauffement de 4 à 5°C ? Les étudiants d’aujourd’hui n’auront pas le temps d’atteindre les postes à responsabilité pour éviter la catastrophe, et il apparaît évident que les personnalités présentes disposent d’une marge de manœuvre encore inexploitée. Il incombe à tous les décideurs politiques et économiques d’engager des changements significatifs et une mobilisation de toute la société en faveur de la transition écologique. Le message du Manifeste étudiant touche un nombre grandissant de décideurs. Si cet exercice du Grand Débat illustre le décalage persistant entre les engagements pris et les attentes des étudiants sur la transition écologique, il place le sujet au centre des attentions et ouvre des perspectives de discussions pour le futur. L’inclusion des enjeux de transition écologique comme axe structurant des formations de l’enseignement supérieur a fait consensus. Les étudiants proposeront des solutions et veilleront à ce que des actions en ce sens soient prises, notamment à ESCP Europe où une dynamique impliquant le corps professoral, les étudiants et l’administration s’enclenche.  

    Laurène Forgeot et Julien Gasc, signataires du Manifeste Etudiant pour un Réveil Ecologique membres du NOISE ESCP Europe

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    L’engagement étudiant dans la cité, essentiel à tous niveaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lengagement-etudiant-dans-la-cite-essentiel-a-tous-niveaux/ Fri, 19 Apr 2019 10:22:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61739279 Etre engagé dans la cité n’est pas seulement utile, c’est fondamental – a fortiori pour un étudiant qui est encore en phase de formation professionnelle et citoyenne. Déjà, le fait d’être intégré dans son environnement le plus proche est certainement une étape préalable permettant de s’affirmer à des échelles encore plus larges – nationale et internationale. Il est surtout évident que vivre des expériences concrètes de réalité est le meilleur moyen de développer les fameuses soft skills, ces compétences de savoir-être aujourd’hui tant prisées par les employeurs, étant entendu que les savoirs et savoir-faire ne suffisent plus.   Vie associative multiforme Les business schools ont depuis longtemps l’intuition de cette nécessité d’engagement étudiant dans la société. La place qu’y prend traditionnellement la vie associative en est la meilleure preuve. On connait la grande diversité de ces associations. A BSB, l’une va ainsi collecter des fonds pour pouvoir offrir des denrées alimentaires aux étudiants en grande difficulté (Owl For You). Une autre va notamment travailler avec l’administration de l’Ecole pour mettre en place la collecte des déchets, installer des « cendriers à vote » pour sensibiliser les élèves au fait de ne plus jeter ses mégots par terre, ou organiser divers événements pour encourager les comportements responsables (Esc’prit d’Aventure). Hum’Events, l’association dédiée à l’action humanitaire, organise des ateliers de formation aux gestes de premier secours, des forums d’information sur les MST avec possibilité de dépistage, ou encore des collectes de sang sur le campus. Même PRISM, l’association audiovisuelle, s’investit sur les problématiques sociales et vient par exemple d’être primée au concours de vidéos sur le handicap Tous HanScène. Concernant le handicap justement, nos trois bureaux – BDE, BDA, BDS – s’associent chaque année pour organiser des journées de sensibilisation aux handicaps, les étudiants de ces associations préparant un programme avec des animations sur leurs 3 axes de spécialité : sports, arts et vie quotidienne. Citons enfin le pôle gastronomie de Vignobl’esc, qui mène des actions de sensibilisation sur le « mieux manger ».   Pédagogie et projet d’Ecole Pourtant, au-delà de la vie associative, des écoles ont aujourd’hui intégré la dimension citoyenne au cœur-même de leur pédagogie. A BSB, la PAC (Pédagogie par l’Action Citoyenne) est depuis 2005 un module comparable à un service civique, obligatoire pour tous les élèves du Master Grande Ecole, qui doivent chacun consacrer 40 heures dans l’année à des actions solidaires. Une cinquantaine d’associations de Dijon et sa région collabore avec BSB dans ce cadre (maraudes, soutien scolaire, aide sociale à l’enfance, secours populaire, handicap, etc.), ce qui contribue à tisser des liens forts entre l’Ecole et son environnement local. Au sein du Bachelor, les élèves suivent un module dans lequel il s'agit de venir en appui d’entreprises, d’associations ou institutions pour les aider à développer leur communication et/ou leur politique commerciale. Là encore, voilà qui renforce les liens entre l’Ecole, les étudiants et le territoire. Le projet #LFC (Lead For Change) Equality lancé pour la première fois fin 2018 est encore plus global puisqu’ici toute l’École, les différents services et les étudiants, s’engagent tous les ans autour de grands enjeux sociétaux – l’égalité femmes-hommes pour cette première édition. Théâtre d’improvisation, conférences-débats, concours et expositions photos… : toute une série d’événements étudiants rythme l’année avec l’objectif d’en faire des acteurs du changement et de façonner les comportements vertueux du futur. C’est parce que l’engagement sociétal est dans l’ADN de l’Ecole, dans sa pédagogie et son projet global, que les élèves se tournent vers l’autre, adoptent des comportements responsables et sont engagés vis-à-vis de la société. Cela leur donne les atouts, tout simplement, pour changer le monde.

    Alexandrine Bornier, responsable du département DAP (Développement et Accompagnement Personnels) responsable de la Mission Handicap Burgundy School of Business

      A propos d’Alexandrine Bornier : Titulaire d’une Maîtrise en Droit Public et d’un Executive MBA de l’IFG, Alexandrine Bornier évolue au sein de BSB depuis une trentaine d’années. Elle a contribué à la création du département DAP (Développement et Accompagnement Personnels) dont elle est aujourd’hui responsable. Ce département d'enseignement et de recherche travaille avec les élèves pour les aider à mieux se connaître et mieux se comprendre, afin de définir un projet professionnel cohérent avec leurs valeurs personnelles. Alexandrine Bornier est également responsable de la Mission Handicap de BSB, dont le but est d'aider les élèves en situation de handicap à réussir leurs études dans les meilleures conditions (aménagement des cours et des examens, mise à disposition de matériel adapté, soutien personnalisé, etc.). De nombreuses actions de sensibilisation des étudiants valides sont menées afin de contribuer à changer le regard des futurs managers qui seront confrontés au handicap en entreprise.   A propos de BSB : Fondée en 1899, BSB (Burgundy School of Business) fait partie du Top 15 des grandes écoles de management françaises, par sa double accréditation internationale EQUIS et AACSB, et par son attractivité auprès des élèves de classes préparatoires (SIGEM). Elle compte, début 2019, 2.850 élèves au sein de ses programmes d’enseignements, allant du Bachelor aux programmes post-graduate, en passant par le Master Grande Ecole (MGE). Tous sont inscrits dans une démarche entrepreneuriale et ouverts sur l’international (un quart des étudiants est international, 177 partenaires académiques dans 53 pays dans le monde). Ces programmes contribuent à l’acquisition d’expertises professionnelles intégrant les besoins des entreprises et la responsabilité sociétale (1.500 entreprises partenaires, plus de 16.000 diplômés). L’expérience de l’étudiant est au cœur de la philosophie de BSB, avec une politique forte d’accompagnement et de qualité de service offerte à l’élève. BSB développe des expertises poussées dans quelques domaines spécifiques comme les sciences comportementales ou le management culturel, et surtout le management des vins et spiritueux via la School of Wine & Spirits Business, référence mondiale en la matière. Site web : www.bsb-education.com Twitter : @BurgundySB]]>
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    15 % seulement  de femmes dirigeantes de Grandes écoles : à ce rythme nous atteindrons la parité en 2060 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/15-seulement-de-femmes-dirigeantes-de-grandes-ecoles-a-ce-rythme-nous-atteindrons-la-parite-en-2060/ Wed, 24 Apr 2019 10:10:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61854584 Dans le cadre du 4ème séminaire de l’AFDESRI (Association pour les femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur, de la recherche et innovation), Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles et directrice générale de Montpellier SupAgro, devait traiter la question posée par l’AFDESRI  « Comment devient-on numéro une de grande école » ? Pour y répondre, Anne-Lucie Wack a mené une enquête flash auprès des femmes  actuellement dirigeantes de Grandes écoles.  Voici le contenu de son intervention.   Voir la présentation ppt d’Anne-Lucie Wack Intervention de Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE, au séminaire de l’ AFDESRI  (18 janvier 2019) Comment devient-on numéro une de Grande école ? « Aujourd’hui on compte seulement 33 femmes en position de numéro une sur les 214 Grandes écoles françaises membres de la CGE*, soit 15% du nombre de dirigeants des écoles, toutes spécialités confondues; ce sont des écoles d’ingénieur, de management, sciences po, architecture, vétérinaires, ou d'autres spécialités,  qui sont publiques (60 %  des écoles de la CGE) ou privées. Cette sous-représentation des femmes en position de leadership n’est pas spécifique aux grandes écoles, on retrouve un pourcentage similaire à celui constaté dans d’autres sphères publiques ou privées, notamment le pourcentage de femmes présidentes d’université. Si l’on considère le rythme de progression des dernières années au sein des écoles de la CGE -même si l’extrapolation est délicate -  on atteindra la parité dans 40 ans, c’est-à- dire en en 2060 ! Pour répondre à la question posée par l’AFDESRI j’ai interrogé ces femmes « numéro une » de grandes écoles par un court questionnaire, pour recueillir à la fois leur vision sur leur parcours et mais aussi leurs recommandations pour améliorer la présence des femmes à la tête des grandes écoles. En trois jours de délai, 26 femmes sur les 33 ont répondu aux 7 questions, conçues pour des réponses à cocher en mode réflexe, avec des zones de commentaires et libre expression. En première approche,  voici ce que nous pouvons retenir, sachant que les réponses mériteront une analyse plus poussée :
    • Seule la moitié des femmes DG de grandes écoles estime que le parcours d’accession au poste de n°1 a été difficile
    • 70% d’entre-elles pensent que le fait d’être une femme - plutôt qu’un homme - n’a pas eu d’impact. 30% seulement estiment que le fait d’être une femme a rendu l’accession à ces fonctions de numéro une plus difficile
    • Mais 50% pensent que le fait d’être une femme -plutôt qu’un homme - rend l’exercice de la fonction plus difficile. Le sentiment de devoir davantage faire leurs preuves, à compétences égales, revient de façon récurrente dans les commentaires
    • 70% estiment ne pas faire l’objet de discrimination - mais 16% estiment l’être, avec des témoignages étayés.
    Pour ma part j’ai été étonnée par les résultats aux 4 premières questions : je m’attendais à plus de difficultés et de discriminations ressenties, au regard des 15% seulement de femmes dirigeantes de Grandes écoles, soit une minorité de femmes dans un monde marqué par un leadership très masculin.  Je me suis alors demandé s’il y avait une certaine forme de déni de ces femmes n°1 ? Ou bien si l’on pouvait déduire de ces résultats que l’écosystème des Grandes écoles protège d’une certaine façon contre les discriminations ?  Mais dans ce cas pourquoi y a-t-il seulement 15% de femmes dirigeantes de Grandes écoles ?  C’est là qu’il est intéressant d’examiner les réponses apportées par les femmes DG de grandes écoles aux 3 questions suivantes  du questionnaire que je leur avais envoyé :  
    • Les femmes interrogées estiment que le principal obstacle à la position de numéro une est  l’auto censure ; elles citent en deuxième  position le  manque de vivier  et en troisième le manque de motivation. Sur le manque de vivier, je soulignerai que, même dans  les domaines où existent de longue date des viviers en termes de proportion de femmes formées dans ces domaines (comme dans les écoles de management ou les écoles d’ingénieurs agro), les femmes sont également sous-représentées aux positions de DG. Ainsi on compte  20 % de femmes DG d’écoles de management. Et dans les écoles d’ingénieurs agro je suis la 1ère et seule femme DG, alors que ces écoles sont très anciennes (crées en 1820) et de longue date très féminisées (avec près de 70% de femmes dans les effectifs étudiants actuels, et plus de 50 % depuis une trentaine d’années).
    • A la question « Sur quels leviers peut-on agir pour augmenter le nombre de femmes DG ? »  les femmes interrogées répondent : 1° l’incitation à candidater dans les appels à candidatures,  et 2° La formation au leadership. Elles se déclarent par ailleurs majoritairement opposées à la discrimination positive, sur la base de l’argument qu’elles ne souhaitent pas qu’on puisse dire qu’une femme ayant accédé à ces fonctions n’a pas été choisie pour ses compétences. Sur ce point je voudrais rappeler une question évoquée lors de précédents séminaires AFDESRI, et plus récemment, lors d’une audition sur ce sujet à l’Assemblée Nationale par Cédric Villani : qu’est ce qui est le plus injuste, laisser perdurer la situation actuelle, ou appliquer une politique plus volontariste pour faire évoluer la situation ?
    • Enfin, à la question « Quel est le Principal facteur qui vous a permis de devenir n°1 ? «  les femmes DG répondent 1° les compétences, et 2° la motivation.
    Je n’aurai pas le temps ici de rappeler toutes les actions que la Conférence des grandes écoles conduit sur l’égalité femmes-hommes, avec ses baromètres dédiés et ses actions de sensibilisation menées notamment au niveau de la population étudiante dans les Grandes écoles, mais je voudrais conclure sur deux réflexions que cette étude m’inspire :
    • Un réel intérêt à faire vivre ce groupe des 33 femmes numéro une de Grandes écoles, pour aller plus loin dans l’analyse, et à inciter certaines d’entre elles à devenir mentors, en lien avec les actions de l’AFDESRI. Mais je voudrais insister sur la nécessité d’intégrer des hommes dans cette dynamique, comme je l’avais présenté lors d’un précédent séminaire AFDESRI, sur la base du programme international AWARD de la fondation Gates, pour favoriser le leadership de femmes scientifiques, programme impliquant une proportion égale de mentors masculins ou féminins.
    • Le fait que ces 33 femmes numéro une de Grandes écoles sont de fait passées « au travers des mailles du filet » ou « des trous de la raquette », et qu’il y avait forcément quelque chose de paradoxal à les interroger puisqu’elles ont réussi – c’est en tout cas la réflexion qui m’est venue en rédigeant le questionnaire- et donc :
    • soit, elles n’ont effectivement pas rencontré ou ressenti d’obstacles;
    • soit elles ont réussi à les surmonter, par leur détermination et une conjonction de facteurs favorables dont celles qui ont échoué n’auraient pas bénéficié.
    Sans doute faudrait-il interroger celles qui n’ont pas réussi ou éprouvent de réelles difficultés, mais elles sont forcément plus difficiles à identifier. Je vous remercie pour votre attention. * 227 Grandes écoles au total dont 13 étrangères et 214 françaises                ]]>
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    Les Initiatives étudiantes et l’engagement dans la cité d’emlyon business school https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-initiatives-etudiantes-et-lengagement-dans-la-cite-demlyon-business-school/ Mon, 29 Apr 2019 09:13:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61969833 lyon business school est pleinement consciente de sa responsabilité en matière de responsabilité et d’innovation sociale. Cette action est aussi importante à nos yeux que tous les efforts déployés en matière  d’entrepreneuriat, de digitalisation ou d’internationalisation. En cela, c’est l’ensemble de la communauté de l’école (enseignants, étudiants, collaborateurs…)  qui est amené à réfléchir sur des actions permettant à même de faciliter l’apprentissage et l’insertion de tous les talents cachés situés dans des zones d’éducation prioritaires, ou quartiers dits sensibles. Ces réflexions ont mené ainsi à la mise en place de plusieurs dispositifs menés tambour battant par différentes entités, dont en voici les plus beaux exemples.   Association Ski Club – Projet Vallée de Cœur Le Ski Club est une association étudiante composée d’une trentaine d’étudiants. Tous les ans, avec le projet Vallée de Cœur, ils organisent un concours de créativité théâtrale récompensé par une découverte des sports d’hiver pour deux classes de CM2 issues de zones d’éducation prioritaire de la région lyonnaise. Pendant trois mois, dès la rentrée de septembre, nos étudiants accompagnent ainsi ces élèves afin de les préparer à une représentation dans l’amphithéâtre d’emlyon business school à Ecully. Le jury est composé d’étudiants et staff de l’école, parents d’élèves et accompagnateurs. La classe gagnante part une semaine au ski, le tout payé par l’association Ski club, et la seconde classe ne part pas les mains vides, puisqu’elle bénéficie d’une journée gratuite au ski également.   Association Astuce Lycéens L’Association Astuce Lycéens (ASsociation des TUteurs pour la Culture et l’Épanouissement) est composée d’environ 25 membres. Son but est d’œuvrer en faveur de l’égalité des chances au sein des établissements situés dans des Zones d’Education Prioritaire de la région lyonnaise pour « chaque collégien, lycéen et étudiant, quelle que soit son origine sociale, son milieu familial et sa réussite scolaire ». Elle est active ainsi via plusieurs actions telles qu’un Forum de l’orientation, le Game of T’’Rhône (un évènement où tuteurs et tutorés se retrouvent autour de compétitions sportives), une « Soirée des Talents », ou encore une journée de « Ciné-débat » autour d’un film culte afin de susciter le débat et ouvrir l’esprit critique auprès des tutorés.
    Pour Pauline , membre d’Astuce-Lycéens 2018-2019 : «  De la pédagogie à la patience, on en apprend autant sur nous-même que sur le monde qui nous entoure, et c’est aussi un moment d’ouverture et de rencontres multiculturelles. » Un constat partagé par Sanaa, étudiante inscrite au sein du programme de tutorat, et pour qui ces séances représentent un réel privilège.  « Je n’en retire que du positif, et remercie énormément les élèves d’emlyon business school présents  les samedis matin pour nous accompagner et nous aider à réussir au mieux ces deux années de travail acharné » indique-t-elle.
    Entrepreneurs Dans la Ville Programme d’aide à la création d’entreprise conçu par l’Incubateur emlyon business school et Sport dans la Ville, Entrepreneurs Dans la Ville permet aux jeunes âgés de 20 à 35 issus des quartiers sensibles de mettre le pied à l’étrier en matière d’entrepreneuriat. emlyon business school estime que la création d’entreprise ne doit pas être réservée à une élite favorisée. Le multiculturalisme, la jeunesse et les parcours de vie très différents rencontrés dans les zones défavorisées représentent une richesse inexploitée. Un dispositif adapté permet ainsi à des dizaines de ces jeunes de bénéficier d’un temps de formation pédagogique de 4 mois à emlyon business school, complété par un accompagnement post-création au sein de la pépinière d’entreprise. En 2019, Entrepreneurs dans la Ville a accompagné la création de 150 entreprises en région Auvergne Rhône-Alpes et le dispositif a cette année été importé en Ile-de-France. La première promotion de ce programme a été par ailleurs été accueillie le 25 février dernier sur le campus parisien de l’école. Une première.

    Alexandre Panizzo, responsable éditorial Mathieu Cottereau, community manager emlyon business school

      A propos de Alexandre Panizzo Alexandre Panizzo est responsable éditorial à emlyon business school. Il est en charge de la rédaction de news concernant les actualités de l’école, sur les sites web ainsi que sur la nouvelle plateforme éditoriale makerstories, qui propose des enquêtes, focus et articles de fond. Il s’occupe également de la partie vidéo et dirige les reportages et le chaine youtube d’emlyon business school. Issu d’une formation en journalisme, il a notamment traversé les rédactions du Progrès et du Figaro.fr, gérant les rubriques bourse et patrimoine au sein du média parisien pendant six ans.   A propos de Mathieu Cottereau Diplômé d'un Master en communication à l'ISCOM et d'un Master Gestion de projets à l'ECEMA, Mathieu Cottereau a commencé sa carrière dans le secteur culturel avant de rejoindre le service communication d'emlyon business school en 2013. Il occupe le poste de community manager depuis 2015. Impliqué dans la vie étudiante de l'école, il travaille en étroite collaboration avec le conseil de corporation et accompagne des projets d'associations étudiantes tout au long de l'année. Passionné de voyage, il mène le projet Let's Meet Trip en 2018 : 8 mois de voyage à la découverte de projets ESS en Asie et Océanie.]]>
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    Attentes étudiantes et engagement dans les organisations : l’importance des thèmes relatifs à la RSE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/attentes-etudiantes-et-engagement-dans-les-organisations-limportance-des-themes-relatifs-a-la-rse/ Mon, 29 Apr 2019 09:24:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61969887 ©Let it be[/caption] Nous avons réalisé en février dernier, une étude sur les préférences en terme de valeurs, des étudiants de l’Ecole de Management Léonard de Vinci / EMLV, en formation de cycle Bachelor. La question de départ est de nous intéresser sur les aspects culturels des membres de la génération Z. Que considèrent-ils comme essentiels, dans le cadre de leur futur exercice professionnel ? Est ce que les aspects relatifs à la Responsabilité Sociétale font partie de leurs préoccupations personnelles et professionnelles ? La génération Z des étudiants est composée de jeunes adultes nés en 1995 ou après. Plus précisément, nous proposons de retenir cette approche générationnelle car elle ressort comme un élément important pour tous les étudiants interrogés sur l’importance de cette notion.   Voici les résultats : La première dimension est la recherche pour la génération Z du sens de l’équité dans les relations de travail. Il semble ainsi important d’établir, pour cette génération, des règles d’équité et de tolérance afin de créer les conditions d’une relation de respect et de confiance avec leurs futurs collègues. Le fait que ce facteur apparaisse n’est pas en soi une surprise, en particulier aux regards de l’étude menée par le cabinet d’audit EY, en 2018 (www.ey.com). Ce qui peut surprendre c’est que cette préoccupation apparaisse comme première, et comme facteur initial à prendre en compte pour toute nouvelle relation de travail. La seconde dimension est relative à la recherche de professionnalisme. Elle rassemble des caractéristiques généralement associées à l’obtention d’un travail de qualité, comme le fait de « faire attention aux détails », la précision, l’importance apportée à l’esprit analytique et la recherche de performance. Cela semble supposer, de la part de la génération concernée, d’une volonté de fournir un travail de qualité, la recherche d’une forme de performance, associée au objectifs impartis par l’entreprise ; cette dimension n’étant pas attendue à ce niveau ci de l’analyse. La troisième dimension, dans le cadre de cette analyse, est relative à l’action, à l’innovation, et donc à la recherche d’une prise de risque, inhérent à toute activité professionnelle. Dans ce cadre là, la sécurité de l’emploi est perçue négativement Cette dimension recouvre une réalité propre à la création de toute entreprise nouvelle : la réussite par l’action et par le risque encouru, ce qui par ailleurs semble logique à redécouvrir, au sein d’une Ecole de Management.   Ces résultats semblent converger sur l’idée selon laquelle la génération Z est en recherche de sens et d’éthique dans les relations de travail, ainsi que d’une forme d’auto légitimation à travers la qualité des réalisations accomplies. De plus, la socialisation, indispensable à la réussite des projets collectifs, ainsi que le travail en réseau, leur apparaît également comme étant des éléments essentiels à leur réussite. A ce niveau, une question importante se pose en terme de Dialogue Intergénérationnel entre les managers de proximité en situation de recruter les jeunes et la génération Z. Comment mettre en œuvre une forme de motivation propre à répondre à ces attentes ? La motivation pouvant se définir comme l’intensité des efforts consentis par la personne pour conduire une action dans la durée, avec une stratégie mise en œuvre et ainsi atteindre ses objectifs. L’aspect le plus significatif qui ressort de cette étude est le sens de l’équité dans les relations professionnelles, c’est-à-dire les valeurs de respect des droits individuels, de tolérance et d’équité. Ce qui peut surprendre ici, c’est que cette dimension soit requise comme pouvant être un préalable à toute prise de contact, à l’établissement durable de toute relation salariale. Pour Lacaze et Bauer (2014) l’accomplissement des besoins individuels attendus par les nouveaux recrutés serait essentielle pour réussir leur intégration. Voici ce que ces auteurs déclaraient en 2014 (p.60).  
    Nous pensons que la prise en compte d’un capital “psychologique” est un aspect sérieux à prendre en compte et que ceci correspond à la satisfaction des besoins des jeunes salariés, lors de la période de socialisation, dans les organisations. De plus, la possibilité de satisfaire ces besoins représente une source essentielle de motivation pour ces derniers (…). En conséquence, ils seront non seulement motivés pour faire des efforts et mais également pour renforcer leur niveau de socialisation au sein de l'organisation”.
      On peut donc constater que la Responsabilité Sociale et l’éthique sont spontanément citées comme préoccupations personnelles et professionnelles pour les représentants de la génération Z interrogés. Avec la recherche d’équité, c’est d’une certaine forme de justice sociale dont il est question. Avec la recherche de la performance et de qualité dans les réalisations accomplies, c’est d’une prise de conscience aigüe des aspects économiques indispensables à la réussite collective, dont il est question. Enfin, la dimension environnementale n’apparait pas mais elle n’était pas présente dans le questionnement soumis aux étudiants du cycle Bachelor de l’EMLV. Cette étude tend donc à montrer que deux des trois piliers constitutifs de la RSE relèvent d’une préoccupation quotidienne, pour la génération Z.  

    Michel Dalmas, Professeur Associé Docteur en Sciences de Gestion EMLV (École de Management Léonard de Vinci)

        A propos de l'EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'ent reprise en France et à l'international. 1500 élèves - 5200 anciens élèves. Labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr  ]]>
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    L’initiative étudiante au cœur du projet pédagogique d’Excelia Group https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linitiative-etudiante-au-coeur-du-projet-pedagogique-dexcelia-group/ Mon, 29 Apr 2019 09:37:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61969891 En inscrivant l’initiative étudiante au cœur de son projet pédagogique, Excelia Group a, dès sa création il y a 30 ans, adopté une position claire sur la question de son impact : il s’agit de rendre ses étudiants conscients de l'importance de l'éthique, de la responsabilité sociale de l'entreprise et du respect de l’environnement. L’Ecole a ainsi intégré les questions sociétales au cœur de ses programmes et de ses axes de recherche ; mais cet impact sociétal se traduit surtout par l’extraordinaire diversité des actions engagées par les étudiants de l’école au profit de l’environnement, de personnes en difficultés, des entreprises ou d’associations.   Des initiatives encouragées et ancrées sur le territoire L’Ecole encourage ces initiatives étudiantes en les accompagnant via des parcours de formation spécifiques, permettant l’acquisition de crédits ECTS. Elle déploie également un dispositif d’accompagnement dédié à l’initiative étudiante, opéré par un réseau de tuteurs et doté d’un budget de 170 000€. A l’échelle de la cité, l’initiative étudiante se déploie au travers de projets portés par 50 groupes projets étudiants, qui regroupent quelque 850 étudiants engagés par an, soit 197 000 heures de travail. Ces projets, toujours développés en partenariat avec les acteurs locaux, témoignent de la préoccupation croissante des étudiants de leur impact sur leur environnement immédiat.   Des réalisations très concrètes C’est ainsi que, pour répondre à une problématique de sécurité de la Ville de La Rochelle, l’association étudiante Road Runners a créé Safely Back, un dispositif de retour de soirées en toute sécurité, qui bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance par les autorités locales et qui a bénéficié d’une réelle reconnaissance : vainqueur du Trophée Emergence de la CCI de La Rochelle, et primé sur le Challenge de la Fondation Vinci Autoroute. Autre exemple : l’association La Rochelle Action met à disposition des entreprises locales, des étudiants formés pour des missions allant de 1 journée à 3 mois. Cela génère, sur le territoire, près de 200 000€ de CA, pour plus de 200 missions réalisées. D’autres projets, très divers, mais tous ancrés dans leur territoire et contribuant à son rayonnement, sont conduits chaque année par les étudiants d’Excelia Group ; A titre d’exemple :
    • la création d’une épicerie solidaire, en collaboration étroite avec les Restos du cœur, à destination de tous les étudiants du campus rochelais. Au-delà de la simple distribution de denrées alimentaires répondant à une problématique de paupérisation de la population étudiante, il s’agit de créer du lien social à l’échelle de la cité ;
    • la sensibilisation à la qualité alimentaire, au bénéfice de classes de CM2 en zone urbaine sensible. Là, à partir d’animations originales, se crée un lien étroit avec la communauté scolaire, et avec les professionnels locaux : diététiciens, producteurs locaux, compagnie de théâtre, ESAT de maraichage Bio…. Et se tisse, patiemment, le lien social sur le territoire.
      Humacité© : le dispositif qui incite les étudiants à mener des actions d’intérêt général Excelia Group encourage par ailleurs toute forme de projets humanitaires et citoyens, qui se matérialisent parfois à l’autre bout du monde, mais s’inscrivent plus souvent au sein des associations locales. L’initiative étudiante vient alors se mettre au service des autres, et s’appelle Humacité©. Dans le cadre de ce dispositif historique à Excelia Group, plus de 35 000 heures sont déployées annuellement au cœur du territoire : aide à l’enfance et à la jeunesse, appui social et lutte contre l’exclusion, accompagnement de personnes en situation de handicap, soutien aux personnes dépendantes …. Dans le contexte de transformations sociétales que nous connaissons, les initiatives conduites par les étudiants d’Excelia Group sur leur territoire révèlent leur quête de sens. Et elles sont, surtout, autant de témoignages de leur extraordinaire créativité, de leur responsabilité et du sens du collectif qui fera de chacun d’eux, demain, un citoyen engagé.   Quelques chiffres clés :
    • 10 équipes sportives
    • 11 associations loi 1901
    • 20 grands projets associatifs par an
    • 50 groupes projets par an en activité
    • 850 étudiants impliqués par an
    • 197 000 heures de travail sur l’année
    • 800 000€ de budget associatif
    • 770 missions humanitaires et citoyennes, dont 95 déployées au bénéfice de la cité
       

    Arlette Maréchal directrice des Affaires Etudiantes Excelia Group

            A propos d'Arlette Maréchal  Titulaire d’un DEA en sciences économiques, Arlette Maréchal dirige les Affaires Etudiantes à Excelia Group (ex groupe Sup de Co La Rochelle) depuis 3 ans. Elle entame sa carrière à DRI/McGraw-Hill à Bruxelles en tant que consultante, puis intègre le monde de l’éducation, en assurant la direction de centres de formation consulaires. En 1997 elle prend la direction du Programme Grande Ecole à Saint Etienne et assure, en particulier, le développement des articulations entre les programmes et l’initiative étudiante. Après avoir fait un détour par la formation continue auprès de la CCI d’Angoulême, elle arrive au Groupe Sup de Co La Rochelle en 2005 en qualité de secrétaire général. Depuis 2015, elle contribue activement au développement de l’initiative étudiante et de la vie associative sur les campus d’Excelia Group.    À propos d’Excelia Group Créé en 1988, Excelia Group (auparavant Sup de Co La Rochelle) est un des premiers groupes d’enseignement supérieur français. Fortement ancré dans son territoire et d’envergure internationale, il est composé de 5 écoles : La Rochelle Business School, La Rochelle Tourism & Hospitality School, La Rochelle Digital School, La Rochelle Academy, La Rochelle Executive Education. Il compte 3600 étudiants et un réseau de 16000 diplômé.e.s. Il est titulaire des labels et accréditations : EESPIG, AACSB, EPAS, UNWTO.TedQual (Nations Unies) dans le domaine du tourisme.  ]]>
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    AMAZ-ING ANTARCTIQUE : un projet porté par des élèves d’IMT Mines Albi sur les conséquences du changement climatique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/amaz-ing-antarctique-un-projet-porte-par-des-eleves-dimt-mines-albi-sur-les-consequences-du-changement-climatique/ Mon, 29 Apr 2019 10:13:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61969894 ©Camille Amaz[/caption] AMAZ-ING ANTARCTIQUE est partie d’Ushuaïa, en Argentine, le 10 février 2019. Cette expédition de recherche scientifique, imaginée par 4 élèves-ingénieurs de Master 1 d’IMT Mines Albi, a duré un mois, en péninsule Antarctique, à bord du voilier Le Podorange. Ils étaient accompagnés de scientifiques, de professeurs et de chefs d'entreprise.     Des recherches scientifiques sur le changement climatique et la résistance du corps humain en milieu extrême L’expédition scientifique et humaine imaginée par les 4 élèves d’IMT Mines Albi (Robin Amaz, Floriane Eonnet, Aurélie Schwartz, Clément Tissot) vise à trouver des solutions au problème majeur du réchauffement climatique. L’objectif était de contribuer à l'amélioration de modèles scientifiques déjà existants en fournissant une base de données manquante. Trois grands axes de recherches scientifiques ont ainsi été menés :
    • classifier les communautés de planctons et analyser le phytoplancton et le zooplancton qui sont les principaux capteurs du CO2 sur terre
    • étudier les courants océaniques dans la zone d'Antarctique, passage clé de trois grands courants provenant de l'océan Antarctique, Atlantique et Pacifique, et montrer leur concentration en microplastiques polluants
    • mener des études cardio-vasculaires dans le but de mieux connaître la réaction cardiovasculaire du corps humain dans un milieu extrême pendant une durée prolongée
      Des étudiants qui ont su fédérer les soutiens pour la réalisation de leur projet Être motivé par la volonté de s’impliquer dans des enjeux d'actualités est une chose, partir en voilier dans une des zones de navigation les plus dangereuses du monde et convaincre de la crédibilité scientifique du projet sont toutes autres. Premier soutien, IMT Mines Albi a accepté d’aménager le parcours de formation des étudiants pour mener à bien leur projet. Après avoir démarché des partenaires scientifiques pendant plus d’un an, les étudiants ont reçu le soutien de leurs parrains de promotion, et de deux explorateurs scientifiques, Jean-Louis Etienne et Stéphane Lévin. Ils ont ensuite convaincu des scientifiques de s’impliquer dans l’expédition. Pour affronter les éléments, les étudiants ont fait appel à un équipage chevronné chargé de naviguer jusqu’à la base scientifique d’Akademik Vernadsky en Ukraine, située sur le 65ème parallèle Sud. Au total, le coût de l’expédition s’élève à 65 000 euros. Le soutien financier de l’école, des collectivités locales, une campagne de crowdfunding lancée à la rentrée 2018 et une contribution sur leurs deniers personnels ont permis aux étudiants de financer leur projet.   Au retour de l’expédition, des actions de sensibilisation Revenus sur la terre ferme, le 8 mars, les étudiants ont entrepris de faire partager leur aventure au public : porter les valeurs du projet qui les ont poussés à agir, sensibiliser sur l’impact de l’homme sur les milieux polaires et sur le rôle de la biodiversité dans l’équilibre de l’écosystème mondial, favoriser l'éclosion d'initiatives de sciences citoyennes, tels sont les objectifs qui animent les étudiants. Ils ont réservé leur première intervention à IMT Mines Albi, le 25 mars dernier. Une seconde conférence est prévue lors de la semaine internationale de l’école, en octobre 2019 et d’autres suivront à la Faculté des Sciences de la Vie de l’Université de Strasbourg et à TBS, avant d’entreprendre un tour de France des lycées, collèges et petites classes, en coordination avec les associations de leur école : La main à la pâte et les cordées de la réussite. Enfin, une exposition photo complétera la restitution de ce très beau projet. D’autres actions sont également en train d’éclore sur le campus d’IMT Mines Albi suite à notre retour d’expédition et nous y travaillons avec cœur. Le point commun entre tous ces projets est de faciliter l’accès aux étudiants à une consommation plus éthique, plus locale et donc plus propre, de faciliter une réduction de notre consommation de plastique et de continuer à sensibiliser sur les challenges de demain.  
    « Le projet m’a permis de porter des valeurs qui me sont chères et de les présenter, avec l’aide du reste de l’équipe, devant mes camarades d’école, devant 1500 followers sur facebook, devant 400 personnes lors de conférences et dans des salons. Ces valeurs sont les suivantes :
    • porter un message d’espoir, dire qu’il est possible d’agir, qu’il ne faut avoir peur ni d’entreprendre ni de l’échec. Les exigences et les attentes que j’ai envers moi-même sont très élevées, par conséquent il m'est arrivé, à plusieurs reprises, de considérer avoir échoué et ce malgré mon investissement. Mais ces échecs ont toujours été des tremplins et ils sont l’une des raisons de ma force. 
    • prôner un mode de vie plus simple, à l’image de la vie que nous aurons sur le voilier (proximité avec la nature, 6 heures d'électricité, une consommation responsable de nos ressources)
    • les éléments m’impressionnent, ils ont une beauté et une violence intrinsèque qui est source, pour moi, d’émerveillement continue. C’est cet émerveillement que j’ai souhaité partager lors du projet.
    • dire que la vie est une chance, qu’elle est magnifique. On ne le dit pas assez et pourtant qu’est-ce-que ça fait du bien. »
     

    Robin Amaz, élève-ingénieur (Master 1) IMT Mines Albi

      A propos de Robin Amaz, élève-ingénieur IMT Mines Albi (Master 1) Au commencement AMAZ-ING Antarctique, c’était un enfant qui a toujours essayé d’agir à son échelle. Lorsqu’il avait à peine 5 ans, il éteignait, en plein hiver, les radiateurs de l’école primaire pour “qu’on arrête de réchauffer la planète”. Après trois années de récidive infructueuse concernant “l’opération radiateur”, suivie d’une décennie de croissance il s’est orienté vers la science et a intégré l’école d’ingénieurs IMT Mines Albi. Suite à la lecture d’un article portant sur la nécessité d’étudier le plancton en Antarctique, il a voulu aider à percer les aspects mystérieux des zones glacées et a tenté le tout pour le tout. Il voulait également montrer qu’il ne faut pas avoir peur d’innover et d’entreprendre et surtout qu’il ne faut pas avoir peur d’échouer. La probabilité que ce projet n’aboutisse pas était très élevée et cela faisait partie des risques pris consciemment. « Il faut savoir se challenger pour arriver à rebondir en cas de non réussite ». Durant la mise en place du projet, il a rencontré de nombreuses difficultés mais avec ses camarades, ils ont su s’adapter pour porter l’expédition jusqu’au bout. Passionné d’astronomie, Robin Amaz s’appuie sur l’infiniment grand pour relativiser sa façon de vivre et d’approcher les défis quotidiens. En regardant l'horizon en pleine mer, il retrouve ce sentiment, moteur essentiel pour la réalisation de ce projet fou.       A propos d’IMT Mines Albi   IMT Mines Albi est une école de l’Institut Mines Télécom (IMT), 1er groupe d’écoles d’ingénieurs et de management en France. Former des ingénieurs rigoureux, entreprenants, capables de dynamiser les entreprises. Inventer de nouveaux produits et procédés grâce à des recherches de pointe. Les développer avec des partenaires industriels, et contribuer ainsi à l’expansion économique de son territoire... Telles sont les missions d’IMT Mines Albi. Les quatre grandes spécialités de recherche d’IMT Mines sont au cœur des transitions (numérique, énergétique et environnementale) : matériaux pour l’aéronautique et le spatial, poudres pour la santé et la nutrition, énergies renouvelables, biomasse, déchets éco-activités et cinétique des organisations, en s’appuyant notamment sur les technologies de l’information (big data, intelligence artificielle…). Dans ces domaines, l’école a su attirer des enseignants et chercheurs de renoms, dont les travaux sont reconnus à l’échelle internationale. Ils bénéficient d’outils scientifiques uniques à l’échelle de la région, permettant de tester la faisabilité de nouveaux produits et procédés. IMT Mines Albi propose des cursus ingénieurs en formation initiale et par apprentissage et des masters internationaux.   http://www.imt-mines-albi.fr]]>
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    Élèves et diplômés du réseau Polytech main dans la main pour relever les défis de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/eleves-et-diplomes-du-reseau-polytech-main-dans-la-main-pour-relever-les-defis-de-demain/ Mon, 29 Apr 2019 09:59:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61969898 Nous sommes le 25 mars 2019 à quelques kilomètres d’Alès, dans le Gard. Dans la grande salle commune du Mas Champion sont rassemblés plus de trente étudiants et Alumni du réseau Polytech afin d'échanger sur des thématiques aussi difficiles que la chute de la biodiversité, la raréfaction des ressources naturelles, les risques climatiques, la perte de démocratie ou encore l'augmentation des inégalités… Malgré ces constats accablants, toutes et tous ressortent de ce week-end motivés à pérenniser leur engagement et à donner un nouveau souffle à leur association locale. Le WEP, premier week-end organisé par Poly’RSE, est un succès ! Née en avril 2018 suite à l’assemblée générale de la Fédération Des Élèves du Réseau Polytech (FEDERP), la dynamique Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS) a permis pour la première fois aux différentes associations traitant des sujets environnementaux et humanitaires de se rencontrer. Ayant acquis l’été même une organisation horizontale et active, la dynamique deviendra Poly’RSE quatre mois plus tard. Depuis, la FEDERP n'a cessée de soutenir le développement de Poly'RSE afin de permettre la mise en place d'actions communes au sein du réseau. Aujourd'hui, Poly'RSE est constituée d'une multitude de membres issus des associations de 10 écoles du réseau Polytech. De plus, depuis un mois, les diplômés du réseau ont rejoint la dynamique avec la mise en commun de la plateforme Discord et du projet "Porteur de sens" de l'association Polytech Alumni. Le rapprochement entre étudiants et Alumni semble particulièrement bénéfique sur des thématiques aussi complexes que la transition écologique et sociale. Des soirées d’échanges seront organisées entre diplômés et étudiants afin de débattre sur les thématiques qui nous tiennent à coeur. Vous l'aurez compris, au-delà d'une mission de coordination, Poly'RSE est avant tout une plateforme d'échange et de rencontre entre les acteurs DDRS du réseau Polytech. Si le WEP a permis de rallier un grand nombre de personnes à notre démarche, Poly’RSE a pour objectif,  en 2019, de continuer à développer le mouvement. La dynamique s’est d’ailleurs renforcée lors de l’Assemblée Générale commune à Polytech Alumni et la FEDERP les 27 et 28 avril 2019 dans les locaux de Polytech Nantes. Les responsables étudiants et Alumni des actions DDRS locales étaient intégrés aux délégations des écoles du réseau. Cet événement fût l'occasion de s'agrandir et de continuer à structurer notre démarche. Poly'RSE répond ainsi aux besoins et attentes des étudiants du réseau de comprendre les enjeux actuels, de retrouver du sens dans leur formation et de remettre au premier plan les problématiques environnementales et sociétales. Ces attentes ont été exprimées par les élèves ingénieurs et diplômés lors des 14èmes assises du réseau Polytech début avril 2019 lors des restitutions des groupes de travail sur la thématique “Le réseau Polytech dans 20 ans”. Poly’RSE en lien avec la Federp et Polytech Alumni permettra à chaque structure locale de pouvoir accéder à des formations et des outils associatifs utiles pour répondre aux défis de demain. De par sa grande diversité cette dynamique apparaît comme le lieu idéal pour participer à un éveil des consciences généralisé !     A propos de La Fédération des Élèves du Réseau Polytech La Fédération des Élèves du Réseau Polytech (FEDERP) créée en 2007 a pour but de fédérer les associations représentantes des élèves ingénieurs du réseau Polytech, de former, d’informer et de représenter les élèves du réseau Polytech. Polytech Alumni est la fédération des associations de diplômés du réseau Polytech. Créée en 2015, elle fédère 14 associations et 90 000 diplômés. Elle a pour but de développer l’identité Polytech et d’augmenter la force du réseau en développant les échanges entre ingénieurs. Benjamin Allonier est élève ingénieur en prévention des risques à Polytech Grenoble. Membre de l’association Ingénieurs Citoyens à Grenoble, il est également responsable Développement Durable et Responsabilité Sociétale pour la FEDERP. Victor Ledoux est élève ingénieur en sciences et technologies de l’eau à Polytech Montpellier. Ancien responsable de l’association développement durable de Polytech Montpellier, il est actuellement un membre actif et organisateur du week-end de formation Poly’RSE.   Contacts : Pour Poly’RSE, la FEDERP et Polytech Alumni : Benjamin Allonier et Victor Ledoux, membres de Poly’RSE ]]> 61969898 0 0 0 Nourrir le monde, assurer la santé de tous et préserver l’environnement : tou.te.s concerné.e.s ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nourrir-le-monde-assurer-la-sante-de-tous-et-preserver-lenvironnement-tou-te-s-concerne-e-s/ Mon, 29 Apr 2019 13:13:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61970055 Depuis 2012, la Fondation AgroParisTech soutient et encourage toute la communauté de l’école : étudiants, enseignants chercheurs, personnel administratif et Alumni, à imaginer des projets porteurs de solutions pour l’avenir de notre planète à travers un soutien financier et de compétences à des projets citoyens et entrepreneurs.  

    Initiative Citoyen : pour encourager l’engagement solidaire de chacun

    Parce qu’être excellent.e expert.e ne suffit pas, cette initiative encourage chaque membre à être citoyen et solidaire en agissant pour un monde durable. Avec cette Initiative, la Fondation aide chacun.e à comprendre que son rêve, son projet, peut changer le monde. En 2019, un jury d’experts internes et externes s’est réuni et a retenu 13 projets enthousiasmants, citoyens et engagés. Tous sont porteurs de solutions face aux grands enjeux du monde de demain : gaspillage alimentaire, économie circulaire, agriculture urbaine, changement climatique, pollution plastique, agro-écologie, sensibilisation à l’ensemble de ces enjeux, etc. Ils sont portés par des membres d’AgroParisTech aux profils complémentaires.  

    Panel de quelques projets étudiants soutenus en 2019

    Ancolie, The Green Antenna Project, en partenariat avec des écoles partenaires, vise à la réalisation de vidéos éducatives libres et gratuites sur la biodiversité et les grands enjeux de l’environnement en Europe basées sur le programme scolaire de SVT allant de la primaire au lycée. Aves : A travers un travail artistique de photographie et une mission scientifique, Aves va assurer sur le terrain un reportage photographique sur le marquage individuel des oiseaux migrateurs en Europe : de la migration prénuptiale depuis la France, jusqu’aux zones de reproduction en Scandinavie. Club langue des signes : Ce club met en place des cours collectifs d’initiative à la langue des signes, dispensés par un professionnel à destination de la communauté AgroParisTech. Ce cours hebdomadaire permet aux participants de s’initier à la langue des signes, de participer à des évènements de sensibilisation et de rencontrer des étudiants de l’Institut national des jeunes sourds de Paris pour créer un échange inter-école. Les Pluies de juillet : En Normandie, chaque été, ce festival sensibilise les festivaliers de tout âge aux enjeux socio-environnementaux à travers trois jours de projection de films, de conférences, de concerts et de découvertes d’initiatives locales en présence de personnalités expertes des domaines.  

    Initiative Entrepreneur : Pour oser entreprendre face aux enjeux de la planète

    La Fondation aide également ses membres à oser innover, entreprendre en équipe, en apportant aux projets un mécénat de compétence et financier, de l’idée au lancement sur le marché. Tous sont porteurs de solutions face aux grands enjeux du monde de demain.

    Dernier cru 2019

    Néolithe : Afin d’améliorer l’impact environnemental et le coût des systèmes de traitement des déchets ménagers non-recyclables, Néolithe propose de les fossiliser pour les valoriser en granulats destinés au BTP. Grâce à un processus innovant et breveté, Néolithe permet une valorisation 100 % matière de ces déchets au lieu de les incinérer ou les enfouir. Implanté à l’échelle nationale, cela pourra réduire de 5 % l’impact carbone français. Absoluthé : Ce sont des thés et infusions durables. Absoluthé transforme des plantes biologiques en poudre très fine, soluble dans l’eau. 6 fois moins de plantes par tasse sont utilisées que pour du thé classique. Dans des flacons écoconçus et rechargeables et sans durée d’infusion, le thé est prêt, le goût stable et ce sans aucun additif. Circul’Egg : Aujourd’hui, les coquilles d’oeufs sont considérées comme un déchet et sont incinérées ou épandues illégalement. Circul’Egg a pour ambition de valoriser les coquilles d’oeufs, très riches en calcium, en les collectant auprès des casseries pour les hygiéniser et les broyer afin de les proposer ensuite aux fermes en tant que complément alimentaire pour les animaux d’élevage. Un beau projet d’économie circulaire !  

    A propos de la Fondation AgroParisTech, ensemble, citoyens du vivant !

    Depuis 2012, la Fondation AgroParisTech, sous égide de la Fondation ParisTech est ancrée au coeur de l’établissement d’enseignement et recherche AgroParisTech. Au travers de ses initiatives Apprenant, Citoyen et Entrepreneur, elle soutient et encourage chacun (étudiants, enseignants-chercheurs, personnels administratifs et alumni AgroParisTech) à imaginer des projets porteurs de solutions pour l’avenir de notre planète. Ainsi chacun peut faire sa part, avec la tête experte, les pieds sur terre et le coeur chaud. La Fondation AgroParisTech sème des graines et fertilise le terreau de l’établissement AgroParisTech en accompagnant des projets et des programmes à travers trois types d’initiatives : apprenant, citoyen, entrepreneur. Chiffres clés : + de 5M€ collectés depuis 2012 + de 130 projets et bourses soutenus + de 200 porteurs de projets lauréats Suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, LinkedIn    

    A propos de AgroParisTech, établissement 4ème expert mondial

    AgroParisTech est l’institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement, sous tutelle des ministères en charge de l’agriculture et de l’enseignement supérieur. Acteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce grand établissement de référence au plan international s’adresse aux grands enjeux du 21ème siècle : nourrir les hommes en gérant durablement les territoires, préserver les ressources naturelles, favoriser les innovations et intégrer la bioéconomie. L’établissement forme en s’appuyant sur la recherche et sur ses liens aux milieux professionnels des cadres, ingénieurs, docteurs et managers, dans le domaine du vivant et de l’environnement, en déployant un cursus ingénieur, une offre de master et une formation doctorale en partenariat avec de grandes universités françaises et étrangères, ainsi qu’une gamme de formation professionnelle continue sous la marque « AgroParisTech Executive ». AgroParisTech se structure en 8 campus en France dont 4 en Ile-de-France, 5 départements de formation et de recherche, 25 unités mixtes de recherche, 1 ferme expérimentale, 1 halle technologique, des tiers-lieux ouverts dits « Inn Lab » et compte plus de 2000 étudiants, 230 enseignants-chercheurs, 375 doctorants. AgroParisTech est membre du consortium ParisTech, membre fondateur de l’Université Paris-Saclay et membre de l’Institut Agronomique Vétérinaire et Forestier de France.  ]]>
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    Le BIM pour améliorer la communication et le partage des données numériques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-bim-pour-ameliorer-la-communication-et-le-partage-des-donnees-numeriques/ Tue, 30 Apr 2019 08:32:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61970161 Le BIM’SE (BIM Saint-Etienne) est un concours collaboratif annuel, conçu et organisé par les étudiants de l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Etienne (ENSASE), tout premier du genre, dans sa volonté d’associer l’ensemble des établissements d’enseignement du territoire liés à la construction.   Qu’est ce que le BIM ? BIM est l’abréviation de Building Information Modeling ou Management des données du bâtiment. Il s’agit d’une méthode qui permet, à l’aide de logiciel spécifique, d’optimiser le processus collaboratif de conception, d’exécution et de gestion. Cette méthode permet de représenter le bâtiment dans un modèle en 3 dimensions, incluant toutes les informations pertinentes le concernant (isolation, niveau de ventilation, etc.) issues des différents corps de métiers intervenants. Le BIM, c’est principalement des méthodes de travail associées à la modélisation d’une maquette numérique paramétrique 3D qui contient des données intelligentes et structurées. Bien plus qu’une technologie incontournable, il est surtout un moyen de communication et une méthode de travail d’avenir. Avant d’être une maquette numérique finie, le BIM est avant tout un processus de travail collaboratif entre différents acteurs pluridisciplinaires. Il s’agit d’une manière de penser un projet commun à plusieurs et de pouvoir échanger de manière fluide. En somme travailler avec le BIM c’est communiquer, partager et échanger des données numériques. Le BIM a été créé dans le but d’améliorer la communication et le partage des données numériques entre professionnels de la construction : bureaux d’étude, architectes, maîtres d’ouvrage, entreprises… Ce sera avec la création d’un langage commun, le format IFC, que tout commença à se mettre en place.   Le concours BIM'SE Il propose un challenge ouvert aux étudiants des écoles d’enseignement supérieur de la ville :
    • École Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Étienne (ENSASE)
    • École Nationale d’Ingénieurs de Saint-Étienne (ENISE)
    • École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne
    • École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne (ESADSE)
    • Lycée Jean Monnet
    • L’Université Jean Monnet
    • BTP CFA Loire Michel Cruzel
    Les étudiants sont invités lors de trois journées, à concourir pour produire un projet architectural, au stade d’esquisse, sous la forme d’une maquette numérique en 3D. Le concours se veut porteur de nouvelles dynamiques, comme une zone de travail collaborative pour les étudiants où les compétences des uns complètent celles des autres. Les objectifs de ce concours sont de :
    • permettre aux étudiants des écoles de la ville de se rencontrer le temps d’un concours de trois jours à échelle humaine, dans des équipes où les écoles et les promotions sont mélangées
    • favoriser les échanges interdisciplinaires
    • développer les compétences informatiques des participants via la maquette numérique en 3D
    • encourager le BIM qui reste peu enseigné dans les écoles françaises
    • s’associer à des partenaires pour favoriser la relation théorie-pratique à travers diverses interventions
    • sensibiliser à une architecture locale en investissant un lieu caractéristique de la ville de Saint-Etienne
    • favoriser les relations institutionnelles et professionnelles
    • préparer les étudiants pour leur entrée dans la vie active
      En 2019, le thème de travail et le lieu de projet fictif, a été proposé par la Ville de Saint-Étienne, et a mis en expérimentation l'architecture participative, avec la réhabilitation de l’ancien théâtre de Beaulieu. Les 3 jours de workshop sont complétés de rencontres entre professionnels du BIM et les étudiants, favorisant ainsi une meilleure compréhension du sujet et une projection dans le monde professionnel.  Le concours a, cette année, été ouvert par Daniel Hurtubise, Bim Manager de RPBW : Renzo Piano Building Workshop, en présence également de Benoit Tabaka, Directeur des relations institutionnelles et des politiques publiques Google France. Ce challenge a été récompensé, en 2018, par le Trophée de l'Etudiant pour l'initiative étudiante.   L'association BIM'SE Le BIM'SE est une association étudiante de l'ENSASE composée de 12 étudiants soutenus par l'enseignant Lionel Ray, créée en 2015, afin de réaliser un concours étudiant avec différentes écoles stéphanoises autour d'un projet de maquette numérique. Le BIM'SE se déroule sur le modèle d’un concours de maîtrise d’œuvre fictif auquel répondent des équipes mixtes d’étudiants. Le site du projet est proposé par la ville de Saint-Étienne, partie prenante et soutien actif, qui propose un sujet en prise avec l'actualité de l'architecture et de la politique de la ville. Le concours s'ouvre aux différents professionnels du BIM autour de tables-rondes et de conférences. A l'issue du concours, sont rendus :
    • une maquette numérique
    • une vidéo de vue générale du projet
    • une présentation orale
    • une image représentative
    • un texte de 20 lignes
      Ces éléments sont étudiés par un jury composé de professionnels et d'élus, en parallèle, un jury technique vérifie la conformité des fichiers numériques produits.   A propos de l'ENSASE Etablissement public administratif sous co-tutelle des ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’ENSASE est l’une des 20 écoles nationales supérieures d’architecture de France. Installée depuis sa création (1971) dans une ancienne rubanerie, en cœur de ville, l’ENSASE est en prise directe avec la vie sociale et urbaine. Former des architectes du quotidien aptes à exercer des pratiq ues professionnelles diversifiées pour répondre aux complexités sociologiques, économiques et écologiques du monde qui les entoure, est l’ambition partagée des acteurs de l’Ecole.
    • 600 étudiants 140 diplômés par an
    • 4 domaines d’études en master
    • 1 mention de master Ville et environnements urbains, en partenariat avec l’Université de Lyon
    • 30 conventions d’échanges avec des écoles étrangères
    • 1 Laboratoire de recherche « Transformations »
    • 1 Réseau Scientifique Thématique « Espace rural et projet spatial »
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    Handicap : la CGE auditionnée par l'Assemblée nationale pour une école inclusive https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handicap-la-cge-auditionnee-par-lassemblee-nationale-pour-une-ecole-inclusive/ Tue, 30 Apr 2019 14:30:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=61993144 En février 2019, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes Handicapées et Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE ont signé la 2ème Charte handicap « pour une dynamique toujours plus inclusive dans les Grandes écoles ». La 1ère Charte handicap, signée en 2009, encourageait les Grandes écoles à nommer des référents handicap et à développer des dynamiques inclusives. Une délégation de la Conférence des grandes écoles composée de Xavier Quernin (UniLaSalle) et Julien Soreau (EM Normandie) co-animateurs du GT handicap et de Stéphanie Lefèvre, chargée de mission handicap est auditionnée le 30 avril 2019 par le Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la République, quatorze ans après la loi du 11 février 2005. Au cours de cette audition la délégation de la CGE a relevé les principaux freins persistant :
    • l’arrêt de l’accompagnement des étudiants handicapés par les MDPH
    • les conséquences des décrets d’application de la loi dite « pour la Liberté de choisir son avenir professionnel »
    Lire la contribution de la Conférence des grandes écoles Suivre l'audition en direct]]>
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    Les étudiants et Startups du Pôle Léonard de Vinci en immersion à VivaTech https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-etudiants-et-startups-du-pole-leonard-de-vinci-en-immersion-a-vivatech/ Fri, 03 May 2019 07:38:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62062078 Du 16 au 18 mai, 1350 étudiants auront le privilège de participer à Viva Technology, rendez-vous mondial des startups et de l'innovation. Ils auront aussi à cœur de soutenir leurs camarades-entrepreneurs de l'EMLV, de l'ESILV et de l'IIM ayant remporté les challenges leur permettant de présenter leur startup aux 100 000 visiteurs attendus. Pour la seconde année, Vivatech a noué un partenariat avec les écoles du Pôle Léonard de Vinci qui offre l'opportunité aux étudiants les plus motivés d'accéder à cet événement international, dédié à la croissance des startups, à la transformation digitale et à l'innovation. Du 16 au 18 mai 2019 à Paris - Porte de Versailles, où 150 futurs diplômés en Digital Marketing de l'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci), 600 futurs ingénieurs  en 3ème Année de l'ESILV (Ecole Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci), 500 futurs web-designers de l'IIM (Institut de l'Internet et du Multimédia) et une centaine de professionnels suivant le MBA MCI (Marketing et Commerce sur Internet) de l'ILV seront particulièrement visibles et actifs parmi les 20 000 étudiants attendus par les organisateurs. Nouveau terrain de jeu mais surtout d'apprentissage pour 1350 étudiants du Pôle Léonard de Vinci, VivaTech leur offre l'opportunité de découvrir les innovations les plus incroyables en terme de technologies Fintech, Santé, transport, IA, green tech, … de côtoyer les entreprises les plus innovantes, d'écouter les plus grands leaders d'opinion du monde entier, mais aussi de présenter leurs projets aux plus de 100 000 visiteurs attendus.   Les startups du Pôle Léonard de Vinci à l'honneur Depuis plusieurs semaines, les étudiants-entrepreneurs du Pôle Léonard de Vinci, accompagnés par le pré-incubateur De Vinci Start Up, ont rivalisé d'imagination et de pugnacité afin de participer aux challenges organisés par les entreprises emblématiques de l'Innovation afin de tenter de remporter le graal, à savoir un stand sur VivaTech, et donner ainsi un beau coup de projecteur à leur projet. Seront présents sur le stand d‘Orange :
    • Li.li -  une application mobile qui vient en aide à la lecture et à son apprentissage auprès des personnes rencontrant des difficultés pour lire, notamment les dyslexiques.
    • Appetee –une application qui propose des recettes simples et adaptées aux goûts de chacun ou d'un groupe afin de finir son assiette.
    • Guidecam -  pour le déplacement d'une personne vers un objet avec assistance par IA. L'innovation ? Utiliser une caméra pour analyser et décrire l'environnement d'une personne malvoyante en temps réel. L'apprentissage de l'environnement grâce au Deep learning.
    • Sur son propre stand, au sein du Startup corner : M3D – une technologie alliant le scanner 3D, la modélisation 3D et l'impression 3D, afin de fabriquer des orthèses sur-mesure pour les patients atteints de traumatismes articulaires ou nécessitant un tel appareillage.
    Plus d'un millier d'étudiants du Pôle Léonard de Vinci en mission Les étudiants des 3 écoles ont de quoi s'occuper : dans le cadre de leur projet annuel, les 600 étudiants de l'ESILV vont confronter leurs idées et leurs développements à l'actualité de la technologie lors du salon VivaTechnology 2019. C'est ainsi plus de 100 équipes qui ont passé une année à réaliser des prototypes innovants et à s'essayer à l'entrepreneuriat en imaginant des business models originaux. En sélectionnant et interrogeant startups et grands groupes présents sur le salon, les étudiants présenteront un retour d'expérience mettant en perspective leurs propres réalisations. Il en est de même pour les EMLV et les IIM qui doivent par exemple suivre des conférences puis les synthétiser, s'approprier des innovations du Hall of Tech, les tester et restituer leur expérience. Ils ont également pour mission – validée par des crédits ECTS – d'aller à la rencontre d'une startup et «s'installer» dans «son» Open Innovation Lab afin d'analyser les éléments de synergie avec le grand groupe et le potentiel de collaboration. Du 16 au 18 mai, plus d'un millier d'étudiants du Pôle Léonard de Vinci va vivre pleinement la transformation digitale !]]>
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    G7 : les trois déclarations des académies des sciences aux chefs des gouvernements pour réassoir le rôle de la science au sein de la société https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/g7-les-trois-declarations-des-academies-des-sciences-aux-chefs-des-gouvernements-pour-reassoir-le-role-de-la-science-au-sein-de-la-societe/ Mon, 06 May 2019 14:57:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62131612 En vue de la 45e édition du sommet du G7, qui se tiendra à Biarritz du 25 au 27 août prochains, les académies des sciences des pays membres viennent de remettre à leurs gouvernements respectifs trois déclarations conjointes pour les alerter sur les enjeux scientifiques qu’elles ont jugés prioritaires : "Science et confiance", "Intelligence artificielle et société", et "Science citoyenne à l’âge de l’Internet".
    "Le choix de ces trois sujets témoigne de la préoccupation partagée des sept académies à réassoir le rôle de la science au sein de la société, souligne Pierre Corvol, président de l’Académie des sciences (France). Les trois thématiques interrogent en toile de fond sur la manière dont, pour pouvoir bénéficier à tous, la science et les technologies qui l’accompagnent doivent actuellement être mieux enseignées, mieux comprises, mieux perçues et mieux diffusées. Du citoyen au décideur, chacun doit pouvoir mesurer la portée de ces enjeux, et en particulier les jeunes générations, amenées à vivre avec ces développements technologiques et à en concevoir l’évolution".
      Science et confiance Les changements technologiques et les besoins d’innovation croissants de notre époque exigent une confiance sans faille de la société envers la science, plus particulièrement dans un contexte où l’espace public voit l’expression de sources d’information à la fiabilité contestable. Cultiver le dialogue de confiance entre le public, la classe politique et la sphère scientifique apparaît essentiel pour permettre à la science de remplir son rôle auprès de tous : conseiller, alerter et guider les choix de chacun comme les décisions politiques sur les sujets à fort contenu scientifique. Les académies recommandent dans ce domaine de promouvoir dès le plus jeune âge un enseignement des sciences apte à conférer aux élèves un esprit critique, la capacité de conduire un raisonnement, de mener des expériences scientifiques et de comprendre les bénéfices de la science et le monde qui les entoure. La déclaration des académies met en avant la nécessité, pour la communauté scientifique, de garantir à la recherche l’application de ses principes fondamentaux en matière d’éthique, d’intégrité et de responsabilité.   Intelligence artificielle et société Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) ont déjà conduit à des résultats remarquables - reconnaissance vocale, classification d’images, véhicules autonomes, systèmes d’aide à la décision…- qui ont bénéficié à nos sociétés dans de nombreux domaines. Cette évolution fulgurante en fait aujourd’hui une technologie susceptible de transformer en profondeur notre vie quotidienne. Les sept académies soulignent les potentiels avantages économiques de l’IA, et relèvent à cet égard la nécessité, afin de faire partager ses bénéfices à l’ensemble de la société, de mener une gestion prudente et de se préparer aux transformations qu’elle va engendrer, notamment dans le secteur de l’emploi. Elles insistent sur le fait que les systèmes et les données de l’IA doivent être fiables, sûrs et sécurisés. Ainsi les données personnelles ne doivent pas être mises à la disposition de tiers sans autorisation. Un ensemble de mesures sont nécesssaires pour mettre au point des systèmes d’IA explicables, familiariser les jeunes générations à l’IA, concevoir et développer des recherches interdisciplinaires afin de tirer le maximum des bénéfices sociétaux de l’IA. Les académies recommandent par ailleurs un débat de politique publique sur l’application de l’IA aux armes létales autonomes qui pourrait être selon elles examinée par les organes compétents de l’ONU.   Science citoyenne à l’âge de l’Internet La science citoyenne désigne "la recherche menée par des citoyens qui ne sont pas des scientifiques professionnels". Elle regroupe deux composantes : la recherche participative et la science hors les murs. La première repose sur la contribution de personnes sans formation scientifique initiale poussée, qui prennent part, en tant qu’amateurs, à des projets de recherche, notamment à travers la collecte de données de terrain. La seconde implique des personnes de solide formation scientifique, qui exercent leur activité en dehors des murs des systèmes de recherche professionnels. A la faveur de l’avènement des nouvelles technologies de communication et de la démocratisation du savoir, la science citoyenne connait actuellement un fort dynamisme. Les sept académies encouragent ces deux types de recherche, qu’elles estiment devoir être soutenues par des financements spécifiques. Elles recommandent de promouvoir le co-développement de la science citoyenne et de la recherche menée en laboratoire et soulignent la nécessité de valider les résultats obtenus et de s’assurer que les critères indispensables d’honnêteté, de fiabilité, et d’éthique leur soient bien appliqués. Elles insistent sur l’effort majeur à conduire dans le domaine de l’éducation et de la formation, pour amener les jeunes générations à prendre part dans les meilleures conditions à d’éventuelles activités scientifiques, dans un cadre professionnel ou citoyen. Elles incitent à mettre en place des mesures pour s’assurer que la science citoyenne ne déroge pas aux règles éthiques ou de sécurité.]]>
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    L'engagement sécurité routière étudiant (ESRé) dans les université et les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lengagement-securite-routiere-etudiant-esre-dans-les-universite-et-les-grandes-ecoles/ Tue, 07 May 2019 08:01:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62154328 Lire la lettre du délégué interministériel à la sécurité routière Voir le document support de mise en œuvre]]> 62154328 0 0 0 DuoDay 2019 : les étudiants en situation de handicap des établissements membres de la Conférence des grandes écoles en binômes avec les Ministres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/duoday-2019-les-etudiants-en-situation-de-handicap-des-etablissements-membres-de-la-conference-des-grandes-ecoles-en-binomes-avec-les-ministres/ Tue, 14 May 2019 13:22:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62316575 Engagée depuis plus de 10 ans en faveur de l’inclusion des étudiants en situation de handicap au sein de ses établissements membres, la Conférence des grandes écoles se mobilise de nouveau en participant, pour la première fois, au DuoDay 2019. Lors de cette journée nationale, dont la 4e édition aura lieu le 16 mai prochain, entreprises, collectivités et associations accueilleront une personne en situation de handicap, en duo avec un professionnel volontaire. L’objectif : offrir l’opportunité aux personnes handicapées de se familiariser avec un secteur d’activité ou un métier et permettre aux employeurs de s’ouvrir à la diversité en découvrant les atouts et qualités professionnelles de collaborateurs en situation de handicap.  La CGE, particulièrement active pour l’inclusion des étudiants en situation de handicap, s’associe au dispositif en mobilisant les étudiants de ses Grandes écoles membres pour former des duos avec des Ministres et des hauts fonctionnaires.   15 étudiants et 2 soldats en duos avec 5 ministres, des hauts fonctionnaires et des DG de Grandes écoles Une grande première cette année, un double duo sera mis en place dans le cadre du partenariat Ministère des Armées/CGE : Frédéric Meunier, directeur général d’Efrei Paris (École d'ingénieur généraliste en informatique et technologies du numérique), accueillera au sein de l’établissement Moussa, un militaire handicapé. De son côté, Louis, étudiant en situation de handicap d’Efrei Paris, passera sa journée aux côtés de la Haute fonctionnaire Handicap et Inclusion du Ministère des Armées.   Parmi les 16 duos formés à l’occasion de cette édition 2019 : 5 Ministres
    • François de Rugy, Ministre d’État, Ministre de la transition écologique et solidaire, en duo avec Alice, étudiante à UniLaSalle
    • Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, en duo avec Marie, étudiante à l’EM Normandie
    • Didier Guillaume, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, en duo avec Grégoire, étudiant à UniLaSalle
    • Florence Parly, Ministre des Armées, ou Geneviève Darrieusecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées en duo avec Fanny, étudiante à l’EM Normandie
    • Brune Poirson, Secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, en duo avec Barnabé, étudiant à UniLaSalle
    1 Chef d’état-major
    • François Lecointre, Chef d'état-major des armées, en duo avec Soline, étudiante à HEC
    8 hauts fonctionnaires
    • Joël Barre, Délégué général pour l'armement, en duo avec Théophile, étudiant à l’ESCP Europe
    • La Direction des Ressources Humaines du Ministère des Armées et la DRH de l’Armée de l’Air seront respectivement en duo avec Alexandre, étudiant à l’EM Normandie, et Nassim, étudiant en cours d’admission à l’ESSEC
    • La Directrice adjointe du Secrétariat Général pour l’administration sera accompagnée par Thomas, étudiant à l’ESSEC
    • La haute fonctionnaire aux respects des droits sera accompagnée par Mathéo, étudiant en classe préparatoire au Lycée Jacques Amyot
    • La mission Innovation de la Délégation générale pour l’armement sera en duo avec Joachim, étudiant au CPE Lyon
    • La directrice de la Délégation à l'information et à la communication de la défense sera en duo avec Charles, étudiant à NEOMA Reims
    • L'inspecteur technique de l'infrastructure de la défense sera en duo avec Thibault, étudiant à l’ESCP Europe
      Lire le communiqué de presse]]>
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    "À l’heure où vous devez faire des choix pour votre avenir" Lettre ouverte du 13/05/2019 des écoles de management de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-lheure-ou-vous-devez-faire-des-choix-pour-votre-avenir/ Tue, 14 May 2019 13:45:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62316634 À l’heure où vous devez faire des choix pour votre avenir L’enseignement supérieur est un univers complexe, qui semble disposer de son propre vocabulaire. Les Grandes écoles de management constatent que nombreux sont les étudiants et leurs familles qui, au moment de faire leur choix, ont besoin d’accompagnement et de conseils. Afin de tenir pleinement leur rôle, d’éviter les erreurs de parcours et de participer activement à une orientation sereine et réussie, les Grandes écoles de management membres du Chapitre de la Conférence des grandes écoles ont souhaité s’adresser aux futurs étudiants et à leurs parents. Conscientes de leur mission et fortes d’un objectif affirmé d’ouverture sociale, les Grandes écoles de management encouragent celles et ceux qui aspirent à construire leurs parcours selon leurs choix à rejoindre le réseaux des Grandes écoles membres de la Conférence des grandes écoles. Voir les deux lettres ouvertes publiées par 40 écoles dans le Monde (15 mai 2019) et Le Figaro (15 mai 2019)   "Concilier excellence et responsabilité sociétale, penser ensemble les défis économiques, géopolitiques, numériques et environnementaux, tels sont les enjeux de l’enseignement supérieur aujourd’hui. C’est depuis toujours la mission des Grandes Écoles de management, membres de la Conférence des grandes écoles : celle de dispenser un enseignement à la hauteur de ces enjeux et de préparer nos étudiants, quels que soient leurs parcours, au monde de demain. Une mission inspirante, passionnée et reconnue par nos accréditations et classements internationaux. À celles et ceux qui veulent donner libre cours à leur curiosité intellectuelle grâce à un corps professoral de haut niveau, nous affirmons notre engagement pour que s’aiguise leur sens critique au sein de programmes en lien constant avec les besoins du marché : doubles diplômes, parcours internationaux, pédagogies innovantes. Rejoindre nos Grandes Écoles, c’est faire le choix de l’excellence. À celles et ceux qui aspirent à construire leur parcours selon leurs désirs, nous ouvrons la voie pour évoluer librement dans le monde professionnel dans toute sa diversité : grandes ou petites entreprises, monde associatif et start-ups. Rejoindre nos Grandes Écoles, c’est s’assurer une employabilité choisie et durable. À celles et ceux qui croient à la force de la communauté, nous offrons un réseau international qui se construit et s’enrichit au fil des rencontres entre étudiants, professeurs, diplômés, entreprises : il ouvre les portes, facilite les projets et les fait rayonner au-delà des frontières. Rejoindre nos Grandes Écoles, c’est découvrir une communauté vivante. À celles et ceux qui font le choix d’un avenir épanouissant, ambitieux et engagé, nous souhaitons la bienvenue." ]]> 62316634 0 0 0 Séminaire de pré-rentrée PREP'HEC : le programme égalité des chances d'HEC Paris pour les prépas https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/seminaire-de-pre-rentree-prephec-le-programme-egalite-des-chances-dhec-paris-pour-les-prepas/ Mon, 20 May 2019 15:20:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62455246 Le séminaire PREP'HEC, c'est quoi? 6 jours encadrés par des profs de classe prépa et d’HEC, des étudiants en école de commerce et des professionnels pour apprendre des méthodes de travail, réviser les bases, travailler la culture générale…et des ateliers pour vous projeter plus loin : du coaching, de l’improvisation théâtrale, des rencontres d’étudiants et de professionnels, etc. Au total :
    • 40 heures de cours
    • Un cadre qui vous permettra de profiter à fond du campus (sport, soirées animées)
    • 6 jours de rencontres pour vous booster avant la rentrée et mettre toutes les chances de votre côté

    Pour qui ?

    Tout élève boursier ou issu de milieu modeste entrant en prépa ECE, ECS ou ECT dès septembre 2019.

    Pourquoi ?

    Parce que vous souhaitez démarrer votre prépa dans les meilleures conditions et acquérir dès la rentrée les bons réflexes et les bonnes méthodes pour réussir.

    Et après ?

    La possibilité par la suite de bénéficier d’un accompagnement personnalisé par un étudiant d’HEC Paris tout au long de votre 1ère année de prépa.

     

    Critères d'éligibilité et infos pratiques

    • Être élève boursier ou issu de milieu modeste
    • Entrer en 1ère année de classe prépa ECE, ECS ou ECT en septembre 2019
    • Etre motivé par ce séminaire intensif de préparation – nombre de places limité*

    Séminaire gratuit pour les élèves boursiers - participation de 100€ pour les non boursiers

     

    Clôture des inscriptions : 10 juillet 2019

    Contact : Quitterie ALBIENTZ - egalitedeschances@hec.fr

    Envoi des candidatures à partir du 15 mai, dès la parution des premières réponses des établissements sur Parcoursup Postuler au séminaire PREP'HEC[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]>
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    La R&D au service de l’Économie Circulaire ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rd-au-service-de-leconomie-circulaire/ Thu, 23 May 2019 12:55:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62524517   La chaire d’enseignement et de recherche «Mines Urbaines» renouvelée pour cinq ans La Chaire de recherche et d’enseignement « Mines urbaines » créée en 2014 parEco-systèmes en partenariat avec la Fondation ParisTech et trois grandes écoles : Arts et Métiers, Chimie ParisTech et Mines ParisTech a pour vocation de construire une véritable économie circulaire, respectueuse de l’environnement et des citoyens. Nouveau modèle économique qui vise à préserver les ressources et l’environnement, l’économie circulaire englobe les notions d’économie de l'usage, d'économie de la performance ou encore d’écologie industrielle. L’objectif de ce modèle est de produire des biens et services tout en limitant le gaspillage des matières premières et des ressources. Selon un rapport McKinsey, l'économie circulaire permettrait aux entreprises d'économiser par an plus de 240 milliards de dollars en Europe, en réduisant la consommation des matières premières. Eco-systèmes et la Chaire Mines Urbaines se situent au cœur de cette économie circulaire. La chaire vise à prospecter, découvrir et exploiter des matériaux à partir d’un nouveau type de « mines » répandues dans nos villes : les DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques). Forts des résultats et réussites de la chaire, notamment la qualité des thèses et leurs débouchés potentiels, les initiateurs du projet ont décidé de prolonger la chaire pour une période de cinq ans.   Bilan de la période 2014 – 2019 : Saison 1
    Lors de cette première période, la chaire Mines Urbaines a concentré ses travaux sur trois axes prioritaires de recherche : « l’optimisation de la filière de recyclage des métaux stratégiques » ; « le tri, la compatibilité et la valorisation du recyclage des plastiques » et « le développement de nouveaux modèles pour l’économie circulaire ».
    Cette première étape a permis aux étudiants chercheurs de produire et présenter 7 thèses (dont une couronnée par une distinction) conduisant à de nombreuses publications ainsi qu’au dépôt de 5 brevets.
    • Arts et Métiers ParisTech : Le tri des plastiques noirs – Brevet en cours de dépôt
    • Chimie ParisTech :Récupération des métaux stratégiques par plasma thermique - Brevets déposés Séparation du tungstène et du tantale par des échangeurs d’ions - Brevets déposés
    • Mines ParisTech : La Responsabilité Élargie du Producteur : processus de responsabilisation et de co-régulation, qui a obtenu le prix de la thèse transversale de la FNEGE en sciences de gestion.
    Enfin, l’ISIGE, l’Institut spécialisé en Environnement de l’École des Mines ParisTech et Eco-systèmes ont travaillé à la mise en place d’une formation post-master autour des enjeux d’économie circulaire, afin d’intégrer des cas d’étude concrets pour permettre aux futurs professionnels de l’environnement et du développement durable d’être au plus près des besoins des nouveaux métiers du recyclage et de l’économie circulaire.   Poursuite de chaire de 2019 à 2024 : Saison 2 Pour les cinq prochaines années, la chaire Mines Urbaines prévoit de poursuivre ses travaux, en rapprochant encore plus les écoles et les différentes parties prenantes du recyclage des DEEE pour avoir une approche plus transversale autour des sujets de recherche. Cette saison 2 continuera de prospecter sur les sujets du recyclage des plastiques et des métaux stratégiques. Elle s’intéressera également aux substances à risque et à leur détection, et explorera les nouvelles voies d’éco-conception que les entreprises mettent en place à l’heure de la transition vers une économie circulaire. Une journée « WEEE Chaire » voit également le jour en 2019. Elle a pour vocation de partager les travaux de la chaire auprès des nombreuses parties prenantes : recycleurs, producteurs, industriels, instituts publics et de leur permettre de devenir acteurs de la recherche. La journée « WEEE chaire » permettra aux participants de proposer des orientations sur les travaux de recherche en fonction de leurs problématiques vécues sur le terrain, de suivre l’avancement des thèses ou post-doc et au final de pouvoir s’approprier plus rapidement les futures technologies de demain.   Une chaire d’enseignement et de recherche au service de la R&D Eco-systèmes poursuit son partenariat avec la fondation ParisTech et les trois écoles impliquées pour développer sa connaissance et ses compétences. La recherche fondamentale menée dans le cadre de la chaire permet à l’éco-organisme de rester au cœur des nouvelles technologies et de développer une filière de recyclage exemplaire en partageant ses avancées. L’émergence de nouveaux procédés de recyclage, de nouveaux modèles d’organisation sont de formidables opportunités pour répondre aux enjeux et aux besoins opérationnels du recyclage de demain.   Pour Xavier Lantoinette, directeur technique adjoint d’Eco-systèmes : « Les éco-organismes ont la chance d’inventer au quotidien depuis une quinzaine d’années une nouvelle cogestion environnementale avec les pouvoirs publics et l’ensemble des autres parties prenantes. La chaire Mines Urbaines fait partie des outils qui permettent de relever ce défi. »   Pour Guillaume Ravel, directeur de la Fondation ParisTech :
    « Le mécénat participe à la fonction sociale de l’entreprise, et constitue un signal fort de leadership responsable au sein de sa communauté. C’est ce signal qu’a voulu donner Eco-systèmes en mobilisant la Fondation ParisTech et les laboratoires de Chimie ParisTech, Mines ParisTech et Arts & Métiers ParisTech sur la thématique de l’économie circulaire. Ce soutien constant et volontaire, Eco-systèmes l’a inscrit dans le cadre d’une chaire, dispositif reconnaissant l’expertise de nos chercheurs dans la durée. Ce renouvellement pour cinq nouvelles années témoigne de la réussite des travaux de la chaire Mines Urbaines. »
      Pour Christian Lerminiaux, directeur de Chimie ParisTech :
    « La Chaire Mines Urbaines est une formidable aventure qui ambitionne par une approche multidisciplinaire de proposer des innovations dans le domaine du recyclage des plastiques, des métaux et développer de nouveaux modèles d’économie circulaire respectueuse de l’environnement et des citoyens. Ce programme remarquable s’inscrit dans la politique stratégique de Chimie ParisTech en termes de recherche et d’enseignement contribuant notamment à former les acteurs de demain. »
      Pour Laurent Champaney, directeur de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers :
    « En tant que grand établissement de technologie au service de l’industrie, Arts et Métiers accompagne la transition écologique par l’innovation sur l’ensemble de la chaine de valeur de produits manufacturés afin de répondre aux enjeux du développement durable. C’est une attente sociétale partagée par nos étudiants. La chaire « Mines Urbaines » dont l’enjeu central est la recherche autour du cycle de vie des équipements électriques et électroniques, est une opportunité et un bel outil pour parvenir à cet objectif, je me réjouis qu’elle soit renouvelée pour 5 ans. »
      Pour Vincent Laflèche, directeur Mines PartisTech :
    « La chaire Mines Urbaines explore un nouveau modèle d'économie circulaire. Cet ambitieux programme de recherche et d’enseignement s'inscrit pleinement dans les objectifs stratégiques de MINES ParisTech : être un acteur de référence sur les connaissances, sciences et technologies pour un développement durable. Par son approche multidisciplinaire qui associe trois écoles prestigieuses de ParisTech par les travaux remarquables menés par les équipes impliquées, cette chaire constitue une réussite en matière de recherche partenariale et une référence sur l'économie circulaire. »
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    Le Mentorat, un amplificateur des dynamiques d’ouverture sociale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mentorat-un-amplificateur-des-dynamiques-douverture-sociale/ Mon, 27 May 2019 09:49:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616785 Le Mentorat constitue le cœur historique des activités de l’association Article 1, issue de la fusion de Frateli et Passeport Avenir. L’association accompagne plus de 40 000 jeunes issus de milieux populaires dans leur orientation grâce au programme Inspire, à la réussite dans les études supérieures grâce, notamment au mentorat, et au développement des compétences transversales grâce au programme Jobready. Article 1 est partenaire de plus d'une centaine d'établissements. Issu d'une pratique de 15 années, le mentorat Article 1 combine un mentorat individuel et un ensemble d'activités destinées à développer l'entraide, le soutien méthodologique, le soutien matériel, la mobilité internationale, le développement du réseau professionnel… Le mentorat individuel couvre toute la durée de leurs études supérieures. Les étudiants sont appariés avec des professionnels qui ont généralement suivi les mêmes études. Le Mentor apporte un soutien moral et des conseils méthodologiques. Il appuie l’étudiant dans la construction de son parcours d’études et l’aide à préparer son insertion professionnelle. La qualité de l’accompagnement mentoral repose en particulier sur une formation et un suivi de la relation assuré par un référent tiers.

    Ce programme concerne un peu plus de 2000 jeunes à potentiel issus de milieux modestes, dont les parents n’ont pas poursuivi d’études dans le supérieur, pour la plupart boursiers à l’échelon 3 et +, toutes filières d’études confondues.

    À partir de données longitudinales de suivi des parcours académiques des mentorés et d’une enquête sur l’insertion professionnelle réalisée en juin 2018 auprès des mentorés diplômés depuis au moins un an, nous avons pu mesurer l’effet du Mentorat sur les parcours des jeunes mentorés. Cette analyse nous renseigne à deux niveaux sur la manière dont le Mentorat soutient la dynamique d’ouverture sociale des Grandes écoles.

    D'une part, en termes d’accès aux grandes écoles, le suivi longitudinal laisse envisager une valeur ajoutée du Mentorat. D’abord, le taux d’abandon en première année de CPGE baisse de 32% par le biais du Mentorat. Ensuite, le taux d’accès aux Grandes écoles après deux ans de CPGE est de 70,3% parmi les mentorés tandis que le taux attendu compte-tenu de la composition de l’échantillon en termes de filières de CPGE est de 49,8%. Autrement dit, la probabilité d’accéder à une Grande école après deux ans de classe préparatoire augmente de 40 % par le biais du Mentorat.

    D'autre part, en termes d’insertion professionnelle, les jeunes mentorés concernés par un parcours en Grande école connaissent une réussite significativement meilleure que les autres diplômés à diplôme équivalent. En effet, un an après la sortie des études, le taux d’emploi moyen observé sur les différentes cohortes de mentorés est de 86,7% tandis que celui-ci varie de 76 à 89% pour l’ensemble des sortants des Grandes écoles (Enquête insertion, CGE, 2018). Par ailleurs, la valeur du salaire moyen augmente de 12% avec le Mentorat, pour les diplômés de Grandes écoles. Enfin, la satisfaction globale concernant le rapport au travail reçoit un score de 7,9 contre 6,7 sur 10 parmi les diplômés de Master issus de tous milieux sociaux (Baromètre APEC, 2018). Cela laisse entrevoir une insertion satisfaisante sur le plan subjectif, quand on sait que la mobilité sociale produit souvent des conflits de normes pouvant peser sur le rapport au travail. Désireux d'étendre le mentorat comme levier d'égalité pour l'accès à et la réussite dans les Grandes écoles, Article 1 travaille à la modélisation de ses pratiques afin de pouvoir les essaimer en partenariat avec les établissements et favoriser du même coup l'engagement des Alumni pour l'ouverture sociale.

    Agathe Diranti responsable de recherche de Frateli Lab

      A propos de Agathe Diranti Docteure en sciences de l’éducation, je m’intéresse aux inégalités dans les parcours de jeunes. Au sein de Frateli Lab, je suis responsable de la mesure d’impact du programme de Mentorat porté par l’association Article 1 ainsi que d’un programme de recherche consacré à l’étude des parcours des jeunes accompagnés. À l’aide de méthodes qualitatives et quantitatives, ce programme documente les représentations de la réussite des mentorés. Je travaille également sur la qualité du Mentorat dans une perspective européenne, notamment au sein du réseau porté par le European Center on Evidence Based Mentoring (ECEBM) basé aux Pays-Bas.   A propos de Article 1 Né de la fusion de deux associations majeures de lutte contre l’inégalité des chances (Frateli et Passeport Avenir) Article 1 œuvre pour une société où l’orientation, la réussite dans les études et l’insertion professionnelle ne dépendent pas des origines sociales, économiques et culturelles ; pour une société où la réussite passe par le lien social et l’engagement citoyen. Or les inégalités sociales et les discriminations pèsent de tout leur poids sur les jeunes issus de milieux populaires, et de nombreux talents sont freinés (ou se freinent par autocensure) dans leurs choix d’orientation, leurs parcours d’études, puis leur accès à l’emploi. Guidées par des valeurs communes de justice, d’égalité, de fraternité et de liberté, nos deux associations ont fusionné pour mieux tisser des liens et organiser des rencontres entre ces jeunes et des volontaires issus du monde professionnel, désireux de partager leurs savoirs et leur engagement.]]>
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    Longue vie à l’apprentissage dans les Grandes Ecoles ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/longue-vie-a-lapprentissage-dans-les-grandes-ecoles/ Mon, 27 May 2019 09:55:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616788 L’apprentissage est éminemment précieux pour les Grandes Ecoles et leur public – les étudiants. L’apprentissage, c’est avant tout un modèle pédagogique efficient. C’est ainsi qu’il faut l’appréhender. Un modèle orienté sur l’opérationnel, en fort lien avec l’entreprise et directement actionnable. Pour autant, ce n’est pas un modèle d’enseignement au rabais, contrairement à l’idée couramment répandue dans la société française qui fait souvent de l’apprentissage une voie pour jeunes en situation d’échec scolaire. Preuve en est, en tout cas pour ce qui concerne BSB : nous constatons une surreprésentation des apprentis parmi les majors de promotions du Master Grande Ecole. C’est un élément fondamental : on ne fait pas de l’apprentissage seulement pour financer ses études mais d’abord car il s’agit d’un modèle pédagogique pertinent, qui convient bien à un certain public étudiant. Il est à la fois empreint d’une puissante légitimité académique et aussi d’une légitimité professionnelle, caractérisée par la forte employabilité du jeune actif à son issue. C’est la première raison pour laquelle l’apprentissage est essentiel dans les Grandes écoles et ce pourquoi il faut y défendre sa place.   Vertus sociales et professionnelles La deuxième raison, c’est évidemment que l’apprentissage est un modèle vertueux en matière d’ouverture sociale. Cela se joue à trois niveaux. D’abord, en contribuant directement au financement des études. A BSB, 18 mois en apprentissage correspondent à la moitié du cursus payé par l’entreprise. En deuxième lieu : les étudiants sont rémunérés. C’est donc bien évidemment un moyen par ce biais de contribuer au financement des frais d’études. Il est clair que pour des étudiants en situation financière difficile le système est particulièrement rassurant. Et puis la troisième vertu, à mon sens la plus importante, est que l’employabilité est d’autant plus efficace grâce au système d’alternance. En général, les élèves issus des Grandes écoles de Management n’ont pas de difficulté pour se placer sur le marché de l’emploi. Cette réalité est encore plus forte pour les étudiants-apprentis qui pour les deux tiers d’entre eux signent un contrat avant même la fin de leur apprentissage.   Choix d’étudiant, choix d’école BSB fait de l’apprentissage depuis 1994. En 25 ans, nous avons pu éprouver ce modèle, à la fois en termes académiques et en termes d’ouverture sociale. Il n’est donc pas anodin que le déploiement de notre nouveau campus lyonnais soit radicalement tourné vers l’apprentissage et/ou le contrat de professionnalisation, à la fois sur le Bachelor en 3e année et aussi sur le M1 et le M2 du Master Grande Ecole. Pourquoi ce choix à Lyon, dès la rentrée prochaine ? Il s’agit d’abord d’avoir des propositions de valeur différentes sur le campus de Dijon et sur le campus de Lyon. Le modèle d’alternance choisi sur Lyon – une semaine à l’école, trois semaines en entreprise – permet aux étudiants de bénéficier en grand de la puissance économique du bassin lyonnais, où de très nombreuses entreprises sont en recherche d’alternants.   Modèle à défendre C’est évidemment l’exemple de notre institution, qui décide d’ancrer sa stratégie de développement sur un nouvel espace autour de ce modèle. Mais au-delà de BSB, l’alternance fonctionne remarquablement bien dans beaucoup de Grandes écoles de management ! D’ailleurs, contrairement, malheureusement encore, à certaines idées reçues, ces dernières n’ont cessé de démontrer leurs capacités d’ouverture sociale à travers de nombreux mécanismes ; assurément, l’alternance doit continuer d’y contribuer. En pleine période de réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle, il est plus que jamais nécessaire de défendre ces modes de formations dans les Grandes écoles de management.  

    Stéphan Bourcieu, directeur général de Burgundy School of Business

          A propos de Stéphan Bourcieu Professeur en Sciences de Gestion, Stéphan Bourcieu est Directeur Général de Burgundy School of Business (BSB) depuis juillet 2006. Après un Master en Administration Economique et Sociale (AES) et un DEA en Management Socio-Economique à Lyon 2, il obtient un doctorat en Sciences de Gestion à l'Ecole Supérieure de Commerce et de Management de Lyon en 2004 et le Prix de Thèse Lyon 3. Il est également titulaire d'un MDP (Management Development Program) de la Harvard School of Education depuis 2005. Après avoir dirigé une entreprise d'équipements de travaux publics de 1997 à 2001, Stéphan Bourcieu passe par l'INT Management puis rejoint Audencia Nantes en 2002, où il crée une série de programmes MBA. Il a publié plus de 50 articles, chapitres de livres et articles pour des conférences académiques. Il poursuit ses recherches en sciences de la gestion sur le thème de l'entrepreneuriat institutionnel.   A propos de BSB Fondée en 1899, BSB (Burgundy School of Business) fait partie du Top 15 des grandes écoles de management françaises, par sa double accréditation internationale EQUIS et AACSB, et par son attractivité auprès des élèves de classes préparatoires (SIGEM). Elle compte, début 2019, 2.850 élèves au sein de ses programmes d’enseignements, allant du Bachelor aux programmes post-graduate, en passant par le Master Grande Ecole (MGE). Tous sont inscrits dans une démarche entrepreneuriale et ouverts sur l’international (un quart des étudiants est international, 177 partenaires académiques dans 53 pays dans le monde). Ces programmes contribuent à l’acquisition d’expertises professionnelles intégrant les besoins des entreprises et la responsabilité sociétale (1.500 entreprises partenaires, plus de 16.000 diplômés). L’expérience de l’étudiant est au cœur de la philosophie de BSB, avec une politique forte d’accompagnement et de qualité de service offerte à l’élève. BSB développe des expertises poussées dans quelques domaines spécifiques comme les sciences comportementales ou le management culturel, et surtout le management des vins et spiritueux via la School of Wine & Spirits Business, référence mondiale en la matière. Site web : www.bsb-education.com Twitter : @BurgundySB]]>
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    L’apprentissage, un vecteur d’ouverture sociale dans les Grandes écoles sur lequel investir… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-un-vecteur-douverture-sociale-dans-les-grandes-ecoles-sur-lequel-investir/ Mon, 27 May 2019 10:13:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616791 Alors que 80 % des futurs bacheliers (1) attendent les résultats de leur choix de formation supérieure, la capacité des Grandes écoles à s’ouvrir à la diversité interroge toujours et reste d’actualité avec la réforme du financement de l’apprentissage…   Une insertion professionnelle assurée… Les Grandes écoles attirent les bacheliers par l’excellence de leur formation académique, la variété des spécialisations proposées, l’ouverture internationale de leur cursus avec les échanges ou stages à l’étranger et une variété d’expériences en entreprise ou dans le cadre associatif. Elles font surtout la preuve de leur attractivité par l’insertion professionnelle qu’elles permettent. En effet, « avec 9 diplômés sur 10 en activité moins de 6 mois après leur diplomation, le taux net d’emploi atteint son plus haut niveau depuis 2010 (2) ». Une insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail qui rassure donc jeunes et parents…   …Pour un coût non négligeable Que ce soit à l’issue d’un concours post-bac ou après deux années de classes préparatoires, intégrer une Grande école suppose un investissement conséquent. En effet, il faut compter en moyenne près de 40 000 euros pour suivre un cursus complet (3). Certes les possibilités de financement existent : le « sponsoring » familial, un prêt bancaire, un job étudiant. Mais toutes les familles ne détiennent pas cette capacité de financement ou un frein social peut compliquer le recours à l’emprunt.   L’apprentissage, une formation financièrement intéressante Partager son temps entre une mission professionnelle en entreprise et une formation en école, c’est la formule que propose l’apprentissage. L’apprenti bénéficie dans ce contexte d’un double financement. En tant que salarié d’une entreprise, il perçoit un salaire mensuel compris entre 645 et plus de 1 100 euros en fonction de son âge et de son niveau d’étude. Deuxième financement, celui de sa formation : l’entreprise prend en charge le coût de sa scolarité, il n’a plus rien à débourser. Ce double financement rend donc ce cursus accessible à un plus grand nombre. Cette ouverture sociale est confirmée par la dernière étude menée par la Conférence des grandes écoles en 2017 :
    • dans les cursus par apprentissage, il y a deux fois plus d’élèves ayant un parent appartenant à la catégorie « ouvriers » que dans le cursus classique
    • la proportion de jeunes avec un parent « employé » est 40 % plus élevée dans les formations en apprentissage que dans les formations classiques
    • la proportion d’étudiants avec un parent issu de la CSP « cadres et professions intellectuelles supérieures » est de 11 points moins élevée dans le cursus par apprentissage que dans le cursus classique.
      Le double effet expérience, l’autre intérêt de l’apprentissage Même si l’avantage financier est le premier perçu et peut-être le plus facile à identifier, l’apprentissage procure à l’apprenti une réelle expérience professionnelle. Elle se traduit par une montée en compétences et viendra remplir la case « années d’expérience » demandées par les recruteurs à tout jeune diplômé. L’immersion ou le contact avec la réalité de l’entreprise complète également cette expérience. Les compétences comportementales, plus facilement développées dans un environnement familial favorisé, seront ici mobilisées par l’interaction avec le maitre d’apprentissage et les autres collègues de travail. Une forme de rattrapage en quelque sorte…… Alors si la réforme du financement de la formation par apprentissage en freine le développement au sein des Grandes Ecoles, les premiers qui en pâtiront sont ceux pour qui cette formule présente le plus d’intérêt…    

    Virginie Ferrouillat, responsable alternance de EMLV, Ecole de Management Léonard de Vinci, Groupe Léonard de Vinci, Paris - La Défense

            A propos de l’EMLV L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1500 élèves - 5200 anciens élèves. Labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr]]>
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    Alternance, 100% ouverture https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alternance-100-ouverture/ Mon, 27 May 2019 12:26:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616845 S’il est un dispositif qui s’est imposé dans les écoles de commerce, ce sont les parcours en alternance, en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Avec 740 alternants, l’EM Normandie a basé sa stratégie sur cette vision de l’enseignement entre la salle de cours et l’entreprise. Rencontre avec Mathilde Brossier, directrice entreprises et carrières, qui revient sur les ambitions de son institution.  
    « Nous considérons que l’alternance est une voie d’excellence qui permet de s’insérer plus rapidement mais également de commencer sur le marché du travail avec une rémunération souvent supérieure à celle des étudiants en cursus traditionnel », explique Mathilde Brossier. « Selon nos statistiques, le différentiel de salaire à l’embauche est de 10% ».
    Pas nécessaire donc de faire de longs discours pour décrire les avantages de ce type de scolarité qui favorise les allers-retours entre l’école et l’entreprise. Tous les voyants sont au vert et tous les chiffres, quel que soit le niveau, démontrent la pertinence de ce modèle d’éducation.   Un levier d’ouverture sociale L’exigence de diversité dans les Grandes écoles a naturellement renforcé ces dispositifs.  « A l’EM Normandie, aujourd’hui 65% de nos diplômés ont suivi un parcours en alternance ». Et si les conditions réglementaires restent favorables, cela devrait se maintenir à un niveau élevé. « Car cela aide des jeunes qui n’auraient pas pu intégrer le parcours classique pour des raisons économiques. C’est donc un véritable dispositif d’ouverture sociale pour les candidats qui n’ont pas les moyens ou qui ont fait, voire subi, d’autres choix d’orientation ». Il est d’ailleurs à noter que la stratégie ambitieuse des Grandes écoles en matière d’admissions parallèles a été extrêmement favorable à ce mouvement. « Avec le concours Passerelle 2 nous accueillons beaucoup de candidats qui sont déjà passés par l’alternance et qui veulent faire une Grande école pour aller encore plus loin dans ce parcours d’excellence ». A l’EM Normandie, cette filière s’est véritablement développée depuis 5 ans, souvent à la demande des entreprises qui ont adopté de manière intelligente cette approche pour sourcer leurs futurs talents. L’école devient ainsi un interlocuteur pour sélectionner, suivre et accompagner les candidats dans leur intégration. « C’est d’ailleurs un rôle que nous assumons en mettant des moyens humains importants pour que chaque contrat soit une réussite et que le taux d’échec demeure proche de zéro ».   Un accélérateur de maturité Au-delà de la fonction ascenseur social, une scolarité en alternance s’impose comme l’école de la maturité. Les jeunes ne sont plus seulement étudiants mais aussi salariés « Ils comprennent vite qu’ils ont des obligations vis-à-vis de leur établissement et vis-à-vis de leur employeur ». Le rythme - 75% sur le terrain et 25% en classe – se révèle très exigeant. « Nous les sensibilisons fortement à l’investissement que requiert cette voie ». Une fois en poste, les alternants n’ont pas le même positionnement que leurs camarades. « Ils n’hésitent pas à challenger leurs enseignants et se révèlent souvent très pertinents ». A cela s’ajoute le fait de gagner sa vie et donc son indépendance. Chaque élève alternant perçoit ainsi 1 100 euros en moyenne chaque mois et leurs frais de scolarité sont pris en charge. « L’EM Normandie se mobilise fortement et nous considérons que cet engagement est une obligation. Notre mission est avant tout de créer les conditions de la réussite ».

    Mathilde Brossier, directrice entreprises et carrières de l'EM Normandie

      A propos de Mathilde Brossier Diplômée de l’EM Normandie, Mathilde Brossier a travaillé plus de 12 ans en Marketing, d’abord en tant que chef de produit chez Sony Music puis chef de groupe chez Ravensburger. Elle gère et coordonne aujourd’hui le développement du service Entreprises et Carrières de l’EM Normandie.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business School. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS pour son Programme Grande Ecole (formation initiale). Avec près de 4 000 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et près de 17 500 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com]]>
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    Ouverture sociale – ESIGELEC – une préoccupation au cœur de la politique de l’école, un service dédié https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-esigelec-une-preoccupation-au-coeur-de-la-politique-de-lecole-un-service-dedie/ Mon, 27 May 2019 12:40:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616951 L’ouverture sociale, l’égalité des chances et la diversité sont des valeurs traditionnelles et fortes de l’ESIGELEC, qui les décline dans les notions « d’engagement, de performance, de respect et d’entraide »   L’ESIGELEC propose une filière en apprentissage depuis plus de 20 ans 100 places sont ouvertes par la voie de l’apprentissage en 1ère année de cycle ingénieur, avec une scolarité gratuite et rémunérée sur les 3 ans du cycle. 20 sont également ouvertes en 2eme année. A ceci s’ajoutent 80 places en contrat de professionnalisation en 3ème année du cycle ingénieur Au total sur une promotion d’environ 400 diplômés, près de 50% auront eu une expérience de l’alternance. Sur les 100 apprentis de 1ere année de cycle ingénieur, 40% sont issus de DUT BTS, 35% du cycle préparatoire intégré, 17% de CPGE, 8% de Licence (L3). Les catégories socio-professionnelles représentées sont : cadres 26%, ouvriers employés : 20%, techniciens : 15%, agriculteurs : 9%, retraités : 6%, artisans commerçants : 5%, chefs d’entreprise 2%, autres : 17%   Une filière classique bénéficiant de nombreuses aides L’école accueille 30% d’élèves boursiers CROUS. Les élèves boursiers bénéficient d’une réduction de frais de scolarité de 25% en Cycle Préparatoire Intégré. Les élèves peuvent de plus bénéficier d’un système interne de dégrèvement des frais de scolarité accordé par la Chambre de Commerce et d’Industrie Rouen Métropole, pouvant s’élever jusqu’à 1200 € par an selon les ressources de l’étudiant Les étudiants bénéficient également d’aides de l’école à la mobilité internationale, ainsi que de la Région Normandie, et de l’Union européenne (Erasmus) Le service Ouverture Sociale s’emploie à aider les étudiants de l’école à lutter contre les situations de précarité. Au travers de recherches et propositions de jobs, d’aide aux formalités administratives, de partenariat avec un établissement bancaire, avec des organismes caritatifs (banque alimentaire, secours populaire, secours catholique) et de collectes et en animant conjointement avec des étudiants l’association ESIG’SOLIDAIRE.   En Tête de 2 cordées de la réussite Engagée depuis plus de 15 ans dans des dispositifs d’ouverture sociale, l’ESIGELEC est à la tête de 2 Cordées de la Réussite, qui fêtent leurs dix ans d’existence en 2018/19. Labellisées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, elles ont pour objectif l’accompagnement d’élèves issus de milieux modestes du collège à l’enseignement supérieur ou autre filière de réussite (connaissance des métiers, tutorat, ouverture culturelle, sensibilisation aux sciences et technologies, …). Une trentaine d’étudiants-es de l’école se porte volontaire chaque année pour le tutorat. La cordée « Parcours Ingénieur - re demain » dans le département de l’Eure regroupe :
    • 2 Lycées d’enseignement général : Aristide Briand et Modeste Leroy - Evreux
    • 2 lycées d’enseignement professionnel : Aristide Briand et Modeste Leroy - Evreux
    • 4 collèges : Politzer, Henri Dunant, de Navarre – Evreux et   Ariane – Vernon
      La cordée « Parcours Prép’Avenir », en Seine Maritime regroupe :
    • 4 Lycées d’enseignement général :  Marcel Sembat - Sotteville lès Rouen, Le Corbusier - Saint Etienne du Rouvray, Blaise Pascal - Rouen, Les Bruyères - Sotteville lès Rouen,
    • 3 lycées d’enseignement professionnel : Blaise Pascal, Marcel Sembat et le Corbusier
    • 7 collèges : Robespierre et Louise Michel - Saint Etienne du Rouvray, Jean Renoir - Grand Couronne, Jean Charcot - Oissel, Georges Braque - Rouen, Albert Camus - Neuville-lès-Dieppe, Jacques Brel - Cléon
    Les actions menées par l’ESIGELEC depuis de nombreuses années dans le cadre de l’égalité des chances sont fortement soutenues par le Rectorat de Rouen (MESR, MEN) et le CGET (Commissariat Général à l’Égalité des Territoires) L’ESIGELEC est signataire de la Charte pour la Diversité et manifeste son engagement en faveur de la non-discrimination et de la diversité   Une reconnaissance de l’engagement L’enrichissement acquis par les élèves-ingénieurs dans le cadre de leur implication dans les actions citoyennes, l’égalité des chances, l’égalité des genres, le handicap et la diversité est apprécié et évalué au travers soit d’un électif optionnel, soit d’un engagement citoyen et professionnel donnant lieu à des crédit ECTS, à mention sur le supplément au diplôme, etc…. L’expérience prouve qu’ils renforcent leur sens de l’organisation, de la prise de responsabilités et la connaissance des réalités territoriales.

    Annick Fouquet, responsable ouverture sociale et égalité des chances de l’ESIGELEC

      A propos de Annick Fouquet Annick Fouquet, 57 ans, travaille pour l’ESIGELEC depuis 1984. Au sein de la direction de la communication, anime aujourd’hui une équipe de 3 personnes dont les missions regroupées sous l’appellation « relations élèves » englobent, entre autres, l’ouverture sociale, l’égalité des chances, l’égalité des genres, la diversité, la lutte contre toute forme de discrimination. Issue d’une CSP modeste, fervente militante pour le droit à l’égalité des chances, persuadée de la nécessité de développer le « vivre ensemble », de la richesse de la diversité (la différence) et la solidarité. Des valeurs portées par l’ESIGELEC et les directeurs qui se sont succédés depuis la fin des années 80, Dominique Valentin à l’initiative, Claude Guillermet qui a donné une réelle dimension et maintenant Etienne Craye.   A propos de l’ESIGELEC L’ESIGELEC, créée en 1901, est une association loi 1901, labellisée EESPIG, (Etablissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général). Elle forme des ingénieurs-es généralistes dans les Systèmes Intelligents et Connectés. Le programme est basé sur une pédagogie par « projets », et sur les nouvelles formes de pédagogie active. Après un tronc commun généraliste, 15 dominantes sont proposées en 4° année (www.esigelec.fr). L’apprentissage est institué depuis plus de 20 ans et concerne 40% des étudiants. L’ESIGELEC se positionne parmi les écoles d’ingénieurs diplômant le pourcentage le plus élevé d’étudiants par la voie de l’alternance en France. Chaque étudiant passe au minimum 3 mois à l’étranger aidés en cela par 85 accords dans 45 pays. Les étudiants profitent d’un environnement international avec 35 % d’étudiants internationaux. 96% des jeunes diplômés sont embauchés en moins de 4 mois. Le laboratoire de recherche en systèmes électroniques embarqués, IRSEEM, ouvre ses plateformes technologiques de pointe à la pédagogie par projets et aux thèses. Ses travaux portent sur la robotique, le véhicule électrique autonome, le développement durable, l’énergie, l’e santé…]]>
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    Pour booster l’ouverture sociale dans les écoles d’ingénieurs, Grenoble INP et ses partenaires lancent IngéPLUS à la rentrée scolaire 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-booster-louverture-sociale-dans-les-ecoles-dingenieurs-grenoble-inp-et-ses-partenaires-lancent-ingeplus-a-la-rentree-scolaire-2019/ Mon, 27 May 2019 13:01:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616955 Le projet IngéPLUS s’insère dans une volonté d’ouverture sociale des écoles d’ingénieurs par la diversification des cursus : il s’agit d’améliorer l’accès et la réussite des bacheliers professionnels et technologiques, issus majoritairement de milieux modestes, dans les formations en ingénierie. Le dispositif s’intéresse plus particulièrement aux étudiants de BTS, formations dans lesquelles s’orientent les jeunes qui n’osent pas se lancer dans des études longues, ce qui est souvent le cas de ceux issus de ces milieux modestes. Il vise à donner de l’ambition aux bacheliers engagés dans des parcours professionnels et technologiques et à mieux les accompagner, au-delà de leur orientation, dans leur construction de parcours professionnel. Le projet sur 10 ans s’articule autour de trois parcours : BTSPLUS, LicencePLUS et EcolePLUS, construits à la fois pour sécuriser la formation en termes de diplôme et d’insertion professionnelle, et pour travailler sur les compétences/connaissances à renforcer : confiance en soi, capital culturel et capital linguistique, méthodologie, connaissance du métier d’ingénieur… BTSPLUS : l’accompagnement pendant les 2 années de BTS met l’accent sur l’acquisition de méthodes de travail, la confiance en soi, la connaissance des métiers de l’ingénierie, l’ouverture culturelle et la maîtrise des langues, français et anglais en particulier. L’accueil en entreprise ou en école d’ingénieur permet, par la mise en situation et l’échange, la découverte des formations et des métiers. LicencePLUS : un parcours en licence renforce ensuite les connaissances dans les disciplines techniques majeures (Electronique, informatique, mécanique, etc.), en langues, et en techniques de l’entreprise. L’accompagnement démarré en BTS se poursuit. Un stage de 6 mois en entreprise facilite l’insertion professionnelle des jeunes qui ne poursuivent pas en école d’ingénieurs. EcolePLUS : les étudiants qui poursuivent en école d’ingénieurs intègrent le parcours ÉcolePLUS. Le suivi de leur cursus permet de les orienter vers l’école la plus adaptée à leurs compétences et à leur projet. Et pour garantir leur réussite, les étudiants bénéficieront d’un coaching personnalisé. L’objectif étant une insertion professionnelle réussie des jeunes, le dispositif IngéPLUS fait une large part à la professionnalisation : approche par compétences, formations co-construites avec les entreprises, stages en France et à l’international. Le projet IngéPLUS, lauréat d’un Programme Investissement Avenir 3, bénéficie d’un financement de 3,5 M€. Piloté par Grenoble INP au sein du groupe INP, il est mené en partenariat avec le Réseau Polytech, l’école d’ingénieurs de Purpan, l’Université Grenoble Alpes, l’Université Fédérale Toulouse Midi Pyrénées, l’Université de Strasbourg, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM), l’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF) et Article 1.
    « L’intégration et la réussite des bacheliers dans l’enseignement supérieur, en adaptant les parcours pour répondre à la diversité des publics, est une question qui concerne aussi les écoles. C’est de ce constat, partagé avec les entreprises qui veulent embaucher des talents et pas seulement des diplômes, qu’est née la synergie de deux réseaux d’écoles d’ingénieurs pour imaginer ce projet » souligne Mireille Jacomino, vice-présidente formation de Grenoble INP, co-porteuse du projet avec Nadine Guillemot, directrice de Grenoble INP – Esisar.
    Le lancement officiel du projet a eu lieu le mardi 21 mai 2019 à Grenoble en présence de représentants de l’ANR, Mme Mireille Grangé, responsable d’actions NCU et Monsieur Kévin Gosse, Chargé de projets scientifiques, et de tous les partenaires. Le dispositif est lancé au départ avec 8 spécialités de BTS du secteur industriel*, il ouvrira ensuite le panel pour proposer jusqu’à 24 spécialités de BTS. Un travail collaboratif est d’ores et déjà en cours avec les équipes pédagogiques des 8 établissements pilotes** de l’académie de Grenoble : une première promotion d’étudiants volontaires pour entrer dans le dispositif sera identifiée dès le printemps 2020.   *BTS : Assistance technique d’ingénieur, Conception de produits industriels, Conception des processus de réalisation de produits, Conception et réalisation de systèmes automatiques, Electrotechnique, Fluide, énergie, domotique , Maintenance des systèmes, Systèmes Numériques ** Etablissements pilotes : Lycée Astier – 07 Aubenas, Lycée Ferdinand Buisson – 38 Voiron, Lycée Pierre Termier – 38 Grenoble, Lycée Pablo Neruda – 38 Grenoble, Lycée Roger Deschaux – 38 Sassenage, Lycée Charles Poncet – 74 Cluses, Lycée Algoud-Laffemas – 26 Valence, CFAI du Dauphiné – Pôle Formation Isère – 38 Moirans    ]]>
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    Quand la politique d’ouverture sociale de l’INSA Lyon et ses formations d’ingénieur-e-s par apprentissage poursuivent les mêmes objectifs de diversité ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quand-la-politique-douverture-sociale-de-linsa-lyon-et-ses-formations-dingenieur-e-s-par-apprentissage-poursuivent-les-memes-objectifs-de-diversite/ Mon, 27 May 2019 13:17:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62616958 L’INSA Lyon et l’ouverture sociale Depuis sa création, l’INSA défend des valeurs humanistes et promeut la formation d’ingénieur-e-s citoyen-ne-s, responsables et ouvert-e-s sur le monde et la société. L’accueil, l’intégration et l'accompagnement de publics diversifiés est un des éléments fondamentaux de son modèle, source de richesse collective, d’interculturalité et de créativité. A travers son Institut Gaston Berger, l’INSA s'est engagé depuis plus de 10 ans dans une politique volontariste pour contribuer à réduire les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur, qu’elles soient d’origine sociale, académique, culturelle ou territoriale. Les programmes développés par l’Institut Gaston Berger sont labélisés « Cordées de la Réussite ». Ils visent à sensibiliser les lycéens et lycéennes à la culture scientifique, à encourager leurs ambitions, à susciter des vocations et répondent à la volonté de décloisonner les filières pour construire des passerelles entre l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur et le monde de l’entreprise. De nombreux acteurs sont impliqués, collégien-ne-s et lycéen-ne-s, élèves-ingénieur-e-s, enseignant-e-s, chercheur-e-s, enseignant-e-s du secondaire, parents d’élèves, ingénieur-e-s, alumnis, entreprises, ….   Programme CAP’INSA L’une des missions de l’Institut Gaston Berger de l’INSA Lyon est d’encourager les élèves qui n’envisageraient pas, au regard de leurs conditions sociales, territoriales ou financières, s’orienter vers des études d’ingénieur-e alors qu’ils et elles en ont les capacités. Plusieurs actions sont mises en place dans le cadre du programme CAP’INSA qui vise à accompagner ces élèves dans la construction de leur projet d'orientation grâce à une connaissance plus fine des formations post-bac et des métiers scientifiques et techniques : conférences, tutorat, visite du campus, de laboratoires, workshop en anglais… Ce partenariat est conclu avec 13 lycées implantés dans les quartiers prioritaires du Grand Lyon ou dans des zones rurales de l’Académie de Lyon éloignées des pôles universitaires. Les élèves au fort potentiel qui souhaitent candidater au Groupe INSA sont repéré-e-s par les équipes pédagogiques des lycées et obtiennent le passeport INSA. Une convention est établie également avec les 5 départements et régions d’outre-mer (DROM) Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique et Mayotte. Les candidatures des lycéen-ne-s inscrit-e-s dans ces partenariats sont exprimées via la plateforme Parcoursup et les admissions sont conformes aux modalités de sélection commune du Groupe INSA. Les élèves admis-es à l’INSA Lyon bénéficient d’un dispositif pour préparer la rentrée et d’un accompagnement tout au long de la première année pour favoriser leur réussite (école d’été, bourses, ateliers sur les méthodes de travail, programme de mentorat ingénieur-e, ...). Marie se souvient de l’école d’été : « C’était super ! Je découvrais un tout nouveau monde avec des jeunes de mon âge. Ça m’a permis de me sentir mieux, de me sentir en sécurité et sereine pour la rentrée. »   Programme CAP’SCIENCES Le programme CAP’SCIENCES s’adresse à de futurs bacheliers et bachelières technologiques. Il propose des projets pédagogiques autour des sciences et de la technique. A partir d’un cahier des charges commun, étudiant-e-s INSA et lycéen-ne -s de filière STI2D collaborent sur la conception et la fabrication d’un prototype pluridisciplinaire associant la plupart du temps les énergies renouvelables (voiture solaire, bio-réacteur, ruche connectée). Plusieurs temps forts sont organisés sur le campus de l’INSA pour accompagner ces lycéen-ne-s dans la construction de leur projet d'orientation en les associant à un enseignement appliqué pour leur donner un aperçu des métiers d’ingénieur-e-s.           Focus sur le programme PASSERELLE BTS Le constat est là, la probabilité de poursuivre ses études à Bac +3 ou Bac +5 est deux fois plus élevée pour les bachelier-ère-s généraux que pour les bachelier-ère-s technologiques. Même si de plus en plus d’élèves issu-e-s de BTS poursuivent leurs études (64% en 2017), l’ambition des bachelier-ères-s technologiques inscrit-e-s en BTS se limite souvent à des études supérieures courtes. Le programme Passerelle BTS a pour objectif d’inciter et de préparer les élèves volontaires les plus motivé-e-s à poursuivre leurs études en formation d’ingénieur-e-s notamment au sein des filières par apprentissage qui sont particulièrement attractives pour ces élèves car elles permettent de lever les freins d’origine économique. Ce programme est mené en partenariat avec les filières par apprentissage GMCIP* et GMPPA* du département Génie Mécanique et la filière par apprentissage GEA* du département Génie Electrique de l’INSA Lyon. Le programme Passerelle BTS cible tous les lycées publics intégrant des BTS technologiques situés dans les académies de Lyon, Dijon et Besançon. Il comprend trois stages consécutifs, gratuits pour les élèves, organisés sur le campus de l’INSA durant les vacances scolaires d’automne, d’hiver et de printemps. Il s’adresse à une trentaine d’élèves de 2e année de BTS sélectionné-e-s par les équipes enseignantes des lycées. Des enseignant-e-s-chercheur-e-s des départements de Génie Mécanique et de Génie Electrique de l’INSA dispensent des cours de renforcement en mathématiques, électricité et mécanique. L’implication des filières par apprentissage dans ce dispositif permet de privilégier une pédagogie spécifique à l’apprentissage des métiers de l’ingénieur-e pour préparer les stagiaires de BTS à la formation appliquée dispensée dans les départements de spécialité du cycle ingénieur-e. Le programme comprend également un cours d’anglais, des visites de laboratoires de recherche, une présentation des formations et débouchés par l’Institut des Techniques d'Ingénieurs de l'Industrie (ITII), Centre de Formation des Apprentis (CFA). Un accompagnement à la construction de leur projet de formation, une préparation aux entretiens de recrutement ainsi qu’un suivi des élèves les plus assidu-e-s qui souhaitent candidater dans les filières par apprentissage sont mis en place pour les encourager et les accompagner dans leur démarche.   *Filières par apprentissage associées GEA : Génie Electrique par l’Apprentissage GMCIP : Génie Mécanique Conception Innovation Produits GMPPA : Génie Mécanique Procédé Plasturgie par l’Apprentissage     A propos de l'INSA de Lyon Créée en 1957 par le philosophe Gaston Berger et le recteur Jean Capelle, l’INSA Lyon est la plus ancienne des écoles du Groupe INSA. École d’ingénieur.e.s publique post-bac, ses modalités de recrutement (hors concours) et son offre de formation tournée vers la pluridisciplinarité et l’interculturalité (filières internationales, sections arts-études, section sport de haut niveau) lui permettent d’attirer une diversité de profils étudiants. Par ailleurs, son modèle d’ingénieur.e humaniste et responsable, dont l’Institut Gaston Berger est garant, contribue à offrir un environnement d’études et de vie propice à l’ouverture d’esprit, à l’engagement associatif et citoyen ainsi qu’au développement d’un esprit critique. En plus d’un solide socle scientifique, l’éducation physique et sportive, les langues et les sciences humaines et sociales sont ainsi placées au cœur de la formation des élèves-ingénieur.e.s. 5 filières de formation par apprentissage L’INSA Lyon propose depuis 2009 des filières de formation d’ingénieur-e-s par apprentissage, délivrant le même diplôme qu’en formation initiale. L’école compte aujourd’hui cinq filières par apprentissage, en Informatique, en Télécommunications, services et usages, en Génie Electrique et deux filières en Génie Mécanique. L'apprentissage se fait par l'alternance et permet aux étudiants de découvrir progressivement le métier d'ingénieur dans l'entreprise, ceci pendant les trois années de leur cursus de formation. http://www.insa-lyon.fr/fr http://institut-gaston-berger.insa-lyon.fr/  ]]> 62616958 0 0 0 Le pari de l’ouverture sociale dans les Grandes écoles : comment Montpellier Business School développe une politique d’égalité des chances au service de la réussite professionnelle des tous les talents ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-pari-de-louverture-sociale-dans-les-grande-ecoles-comment-montpellier-business-school-developpe-une-politique-degalite-des-chances-au-service-de-la-reussite-professionnelle-des/ Mon, 27 May 2019 13:44:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62617015 Portée par l’ambition stratégique de concrétiser ses valeurs humanistes par un fort impact social, Montpellier Business School est, avec plus de 1300 alternants, reconnue comme pionnière et leader de l’apprentissage parmi les Grandes écoles de Management. Également labellisée Diversité® et Egalité Professionnelle Femmes-Hommes®, MBS développe en parallèle une politique d’égalité des chances unique tant par le nombre d’étudiants concernés que par la qualité de leur réussite professionnelle. Enquête sur les dispositifs porteurs de cette ouverture sociale.  

    Recruter et faire grandir les talents, quelles que soient leurs possibilités financières

    A l’entrée ou pendant le cursus, l’école déploie des dispositifs d’information, d’intégration et d’aides financières aux candidats et étudiants ayant fait le choix d’accéder à l’excellence d’une Grande école de Management. Plusieurs voies d’accès sont ainsi possibles au Programme Grande Ecole : concours destiné aux élèves de classes préparatoires, concours internationaux, concours Passerelle & Passerelle Handicap, concours formation professionnelle, concours sportifs de haut niveau… Cette ouverture est un choix stratégique afin de recruter puis de former les profils divers et complémentaires qui feront la force des entreprises et des organisations demain. Au cours de leur formation ils se seront mutuellement enrichis, par les interactions organisées entre étudiants comme par les contenus de formation. C’est la raison pour laquelle les épreuves orales du recrutement de MBS se basent sur les compétences personnelles (« soft skills ») des candidats, afin de repérer dès leur entrée les qualités humaines qui feront d’eux des managers responsables, tout en réduisant les inégalités que certains types d’épreuves (projet professionnel, futur CV…) pourraient créer entre candidats issus de milieux socio-professionnels différents.  

    La politique d’ouverture sociale et les aides aux financements au service de l’excellence et de la professionnalisation 

    Le cursus et la réussite des talents ne doivent pas être mis en danger par les risques financiers qui peuvent reposer sur les épaules des étudiants. Pour réduire ces risques MBS a fait le choix d’investir en particulier dans deux grands dispositifs d’aides financières : les bourses et l’alternance. Bourses d’excellence, bourses d’encouragement académique, bourses internationales, bourses App’titude… Au total, plus 180 bourses ont été délivrées aux étudiants au cours de l’année académique 2017-2018, pour un total de plus d’1,5 million d’euros. L’alternance, voie exigeante d’excellence, de professionnalisation et de socialisation professionnelle, est également une solution de financement ouvert à toutes et tous. En prenant en charge l’intégralité des frais de scolarité d’un alternant, et en lui versant un salaire, l’entreprise d’accueil permet à l’alternant de réduire considérablement le coût global de ses études. Pour mener cette politique et assurer un suivi des étudiants de qualité, l’école a investi dans son ‘Career Center’ avec une équipe de professionnels RH et a adapté ses rythmes pédagogiques en conséquence.  Intégrée depuis 1997 dans les cursus de MBS, l’alternance est aujourd’hui plébiscitée par près de 90% des étudiants en dernière année du Programme Grande Ecole. L’application concomitante de l’ensemble de ces mesures a conduit à une augmentation visible et constante du nombre et du taux de boursiers de l’Etat au sein du Programme Grande Ecole. Aujourd’hui, 37% des élèves de MBS ne payent aucun droit de scolarité et 51% sont aidés financièrement.  

    Un engagement social qui dépasse les frontières de MBS

    Portée par la volonté d’assurer un impact social positif sur son territoire, Montpellier Business School mène chaque année des actions de promotion de l’enseignement supérieur à destination du public extérieur au campus. L’objectif est d’agir sur les freins que peuvent subir les talents en amont du cursus. Ainsi, chaque année depuis 2009, la Cordée de la Réussite déploie une quinzaine de projets pilotés par 130 étudiants des programmes Bachelor et Master. A ce jour, près de 2000 collégiens et lycéens ont bénéficié d’actions diverses telles que du tutorat, des sorties sportives et culturelles ou encore des rencontres avec des chefs d’entreprises ou sportifs de haut niveau. MBS s’engage également à combattre la censure des jeunes en situation de handicap. Lancé en 2012, le Programme Phares (Par-Delà le Handicap, Avancer et Réussir ses Etudes Supérieures) permet au cours de séances hebdomadaires de travailler la prise de parole en public, la confiance en soi ou encore l’esprit d’équipe au travers de multiples ateliers réunissant une dizaine de collégiens et lycéens en situation de handicap et des étudiants de MBS. Enfin, chaque année, le parcours Excellence et App’titude Professionnelle (EAP) propose 200 heures d’enseignements gratuits en culture générale, langue vivante et français à une dizaine d’étudiants issus d’un baccalauréat professionnel, dont le taux de réussite sur une première année d’études supérieures est historiquement très faible, afin de les aider à se préparer pour les épreuves du concours Passerelle 1. L’accompagnement du financement des études et de la socialisation professionnelle, permet aujourd’hui à l’école d’accueillir dans ses programmes d’enseignement supérieur les meilleurs talents, issus de toutes les strates de la société, selon le seul critère de sélection valable : celui de la qualité académique. Sensibilisés à ces thématiques par leurs enseignements autant que leur expérience concrète de la Diversité au sein de l’école, les diplômés de Montpellier Business School sont des managers responsables, forts de leur diversité, ouverts sur le monde et ses multiples défis.

    Benjamin Ferran responsable du Pôle Diversité et RSE de Montpellier Business School

        A propos de Benjamin Ferran Diplômé de Montpellier Business School et spécialisé en économie sociale et solidaire, Benjamin Ferran entame sa carrière en Colombie où il travaille pendant trois ans dans une ONG en charge des personnes en situation de handicap, déplacées et victimes du conflit armé. En 2011, il choisit de rejoindre son école d’origine, Montpellier Business School, pour contribuer à l’ancrage territorial de l’établissement. Il développe alors le projet de Cordée de la Réussite dans les établissements des quartiers prioritaires de la ville. Depuis 2014, Benjamin Ferran intervient plus largement sur la politique d’ouverture sociale de MBS auprès des étudiants et devient responsable du Pôle Diversité et RSE de l’école. Il assure alors l’articulation des projets solidaires portés par les étudiants et associations étudiantes, et contribue activement à la mise en œuvre de projets de développement durable, d’actions santé et handicap et de dispositifs sociaux propres à MBS.   A propos de Montpellier Business School Fondée en 1897, Montpellier Business School développe une gamme complète de formation au management : Programme Grande Ecole, Programme Bachelor, Master of Sciences, Executive Education (Executive MBA, formations diplômantes, programmes BADGE).  Membre de la Conférence et du Chapitre des Grandes Écoles, l’Ecole délivre un diplôme visé revêtu du grade de Master et détient trois prestigieuses accréditations internationales AACSB – EPAS - AMBA. Pionnier de l’alternance, Montpellier Business School est la première Grande Ecole de Management en France par le nombre d’alternants et développe une politique de diversité et d’égalité des chances unique tant par le nombre d’étudiants concernés que par la qualité de leur réussite professionnelle.]]>
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    En additionnant boursiers et alternants, près de la moitié des effectifs étudiants inscrits à PSB bénéficient d’une exonération partielle ou totale des frais de scolarité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/en-additionnant-boursiers-et-alternants-pres-de-la-moitie-des-effectifs-etudiants-inscrits-a-psb-beneficient-dune-exoneration-partielle-ou-totale-des-frais-de-scolarite/ Wed, 29 May 2019 15:17:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62617019 La pédagogie de PSB-Paris School of Business vise à répondre aux attentes des entreprises pour lesquelles les compétences comportementales des diplômés s’alignent sur celles du savoir et savoir-faire. Cet objectif constitue la finalité de ses programmes dont la signature est : savoir-être pour agir avec sens dans le contexte des valeurs fondatrices de l’école : audace, ouverture et responsabilité. Dans ce cadre, la politique d’ouverture sociale de PSB vise à assurer la prise en charge totale ou partielle des frais de scolarité. Ainsi, outre les bourses d'écoles accordées aux étudiants, PSB a adapté ses programmes pour systématiser les parcours en alternance facilitant la prise en charge de la scolarité par le biais de contrats de professionnalisation ou d’apprentissage.  Ainsi, à la rentrée 2018, ces contrats concernent 1 025 apprenants représentant plus de 70% des étudiants en cycle Master du PGE. Depuis 2014, PSB a presque quadruplé le nombre de ses alternants. Outre la prise en charge de la scolarité par les entreprises partenaires, les étudiants concernés bénéficient d’une rémunération mensuelle nette supérieure à 1 250€. La multiplicité des contacts avec les entreprises s’est traduite au sein de PSB par la signature de conventions de partenariats qui renforcent le dispositif d’alternance. Les différentes actions menées, dont des partenariats stratégiques avec des entreprises qui s’engagent à recruter une quarantaine d’apprenants en alternance par an (La Poste depuis 2011, la Banque LCL depuis 2012 et plus récemment une vingtaine au sein de Renault Retail Group), ont permis de poursuivre cette forte croissance. Cette politique RSE est par ailleurs renforcée par la signature d’une dizaine de partenariats concernant l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur parmi lesquels : l’Unicef, Enactus, les Trophées Solidaires, le Téléthon, l’Association Nosy Komba, l’Association Guria, l'Etablissement Français du Sang (EFS), etc. En ajoutant le nombre d’étudiants boursiers et d’alternants, près de la moitié des effectifs étudiants inscrits à PSB bénéficient d’une exonération partielle ou totale des frais de scolarité. Le lancement de nouveaux Msc labelisés par la Conférence des grandes écoles s'inscrivent notamment dans la poursuite de cette démarche. L’impact et le suivi de ces actions sont intégrés depuis 2009 au sein du référentiel du développement durable de la CGE qui met en lumière les indicateurs de suivi et de performance sur les cinq dimensions clés de sa politique RSE.PSB-Paris School of Business est également signataire du Global Compact et membre du PRME depuis 2014 auquel elle participe régulièrement. Partenaire d’Impact Campus France depuis 2017, PSB promeut enfin dans ses cours (via le Sulitest par exemple qui a concerné près de 800 étudiants du PGE et du Bachelor cette année) et au sein de son campus (Planet’s Day, conférences…) l’engagement citoyen autour de la transition écologique et sociale.

    Armand Derhy directeur de PSB Paris School of Business

      A propos de Armand Derhy Armand Derhy est directeur de PSB Paris School of Business (ex-ESG Management School) depuis juillet 2009. Titulaire d'un doctorat en sciences de gestion sur les fusions et acquisitions de l’université Paris 1 en 1996, il commence en 1994 sa carrière professionnelle en qualité d'assistant de recherche au sein de cette même université et publie plusieurs articles scientifiques. Parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche, il intervient au sein d'autres universités et écoles de management françaises. Il mène une activité de conseils et formations auprès d’institutions financières françaises et internationales, rédige de nombreux rapports sectoriels pour le compte de la Dafsa et réalise des missions d’audit pour des sociétés immobilières. En 1999, il rejoint l'ESG Management School (devenue, en 2015, PSB), en qualité de directeur des études du programme grande école ainsi que des MBA spécialisés. En 2001, il lance le Research Lab de l’école, travaille sur le passage du PGE de trois à cinq ans et l’intégration de l’établissement au sein de la CGE (Conférence des grandes écoles) en 2009.   A propos de PSB-Paris School of Business Fondé en 1974, PSB-Paris School of Business (anciennement ESG Management School) est un établissement qui propose plusieurs programmes Undergraduate (BBA, Bachelor), Graduate (Programme Grande école), et post Graduate (MSc, MBA, Doctorate of Business Administration). PSB est adossée au réseau Galileo Global Education, 2ème groupe d’enseignement supérieur indépendant dans le monde. Membre de la Conférence des Grandes écoles et de l’AACSB, accréditée EPAS (PGE) et AMBA (PGE et MBA), l'école qui évolue au sein du Campus cluster Paris Innovation compte près de 4000 étudiants dont 1000 internationaux, 92 enseignants permanents (dont la moitié d’internationaux) et 165 universités partenaires. Parmi ses universités partenaires, dont plus de la moitié a une accréditation internationale, PSB compte des établissements prestigieux dont la London School of Economics, BI Norwegian Business School à Oslo en Europe, Fudan University en Asie, Monash University en Australie, Boston University, McGill University ou encore UCLA et UC Berkeley, etc.]]>
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    La EdTech au service de la diversité dans les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-edtech-au-service-de-la-diversite-dans-les-grandes-ecoles/ Mon, 27 May 2019 14:10:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62617022 Pour favoriser l’égalité des chances dans l’éducation supérieure, les établissements de formation doivent se rendre plus accessibles. Des solutions émergent du côté des EdTech pour aider les jeunes à passer les barrières de l’admission.   Diversité et Grandes écoles, un enjeu de taille Les statistiques sociales dans les Grandes Écoles sont sans appel : actuellement près de la moitié des étudiants sont issus de familles de cadres, alors que les familles d’ouvriers ou d’employés sont sous-représentées (3% des étudiants des Grandes écoles, contre près de 15% des 18-25 ans). Pourtant les établissements reconnaissent volontiers l’intérêt de recruter des talents dans des milieux variés et considèrent d’ailleurs qu’il en va de leur responsabilité sociale. Pour rendre leurs programmes accessibles à tous, les Grandes écoles multiplient les démarches en faveur de l’égalité des chances : tutorat d’étudiants, nouveaux concours d’entrée, financement facilité... A l’origine du manque de diversité, deux causes qui s’auto-alimentent : l’autocensure et le coût des formations. Des frais de scolarité compris entre 20 000€ et 50 000€ rendent les formations privées particulièrement inaccessibles aux étudiants isolés socialement ou financièrement, aussi brillants et motivés soient-ils. Une grande part d’entre eux ne s’autorise même pas à se projeter dans l’établissement, le financement étant source d’incertitude et de préoccupation.   Apporter des réponses numériques pour favoriser la diversité Le numérique apporte de nouvelles opportunités pour lutter contre l’exclusion et les inégalités de l’accès à l’éducation. Nous avons créé Unly dans ce but, mettre la technologie au service de l’égalité des chances afin qu’aucun étudiant ne soit limité dans ses ambitions par sa situation personnelle. Unly est reconnu d’utilité sociale (ESUS) et nous sommes fiers de collaborer avec des partenaires qui partagent cette vision d’inclusion et d’ouverture sociale. Des établissements chez qui ces valeurs sont déjà ancrées proposent déjà des dispositifs pour faciliter l’admission de profils variés, comme Grenoble Ecole de Management avec des facilités d’admission ou de financement dédiées. Nous collaborons avec ce type d’établissement pour compléter cette démarche par la dimension numérique. Parmi nos solutions : une plateforme d'orientation financière qui combine algorithmes financiers et intelligence artificielle pour fournir à chaque étudiant un accompagnement personnalisé dans ses recherches de financement. L’idée derrière ce service est d’intervenir en amont de l’auto-censure, en aidant les futurs étudiants à passer la barrière du financement et se projeter dans l’établissement. C’est également le cas de Skema Business School pour qui la diversité est une des valeurs fortes. L’école a fait appel à nous afin de lutter contre l’autocensure des candidats les plus isolés financièrement ou socialement. Le numérique nous permet également de proposer une solution de financement solidaire aux étudiants qui n’ont pas accès au prêt bancaire : le prêt étudiant participatif. Ce dispositif permet de constituer un prêt étudiant en ligne, auprès d’une multitude de particuliers : les diplômés de l’établissement. Cette solution permet de connecter l’étudiant à un réseau de prêteurs bienveillants au sein de l’écosystème de l’école, pour obtenir du financement mais aussi des conseils et des opportunités ! La technologie ouvre de nombreuses possibilités, nous avons à coeur de l’employer à enrichir l’accompagnement et l’expérience de l’étudiant. Unly est très fortement ancré dans la TechForGood, nous croyons vraiment que la tech peut être mise au service de l’humain en proposant des solutions toujours pensées dans l’intérêt de la société.

    Jérémy Ruet, co fondateur d’Unly

      A propos de Jérémy Ruet Diplômé d’un BEP, d’un Bac technologique, d’un BTS et enfin du programme Grande Ecole de Grenoble École de Management en finance, son parcours incarne l’ascension sociale permise par l’éducation. Après plusieurs années dans le secteur bancaire, Jérémy a co-fondé Unly pour lutter contre un accès à l’éducation limité par l’argent.   A propos de Unly L’entreprise d’utilité sociale accompagne les établissements de formation supérieure dans leur démarche d’ouverture à la diversité. Unly met la technologie au service de l’intérêt général. Ses outils numériques facilitent l'accès de tous aux programmes de formation de leurs établissements partenaires. Attaché aux valeurs du mérite et de l'égalité des chances Unly croit qu'aucun jeune ne devrait être limité dans ses ambitions par sa situation financière ou sociale. L’engagement d’Unly pour faciliter l’accès à l’éducation a été récompensé par l’agrément ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale) accordé à moins de 1000 entreprises en France.]]>
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    Mardi 4 juin 2019 : élection du CA, du bureau et de la présidence de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mardi-4-juin-2019-election-du-ca-du-bureau-et-de-la-presidence-de-la-cge/ Tue, 04 Jun 2019 07:00:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62778537 L’assemblée générale de la Conférence des grandes écoles est convoquée deux fois par exercice, en février et en juin. L’ordre du jour de l’assemblée générale du mardi 4 juin (de 9h00 à 12h45), comporte l’élection du nouveau conseil d’administration  de la Conférence des grandes écoles qui une fois élu, devra lui-même procéder à l’élection du bureau et du ou de la président(e). Au cours de cette assemblée générale qui se tient à Telecom Paris (75013 Paris) les présidents de commission présenteront le rapport d’activité de leur commission respective. Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles et candidate à un nouveau mandat présentera son rapport moral 2018-2019. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sera présente de 11h00 à 12h30 et interviendra de 12h00 à 12h30.   Lire ou télécharger les rapports d’activité des présidents de commission Lire ou télécharger le rapport moral 2018-2019 d’Anne Lucie Wack]]> 62778537 0 0 0 Ouverture sociale et apprentissage : la convergence des luttes… par Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-et-apprentissage-la-convergence-des-luttes/ Mon, 03 Jun 2019 15:23:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62778803 À l’issue du grand débat et dans sa réponse aux mouvements sociaux, le Président de la République a annoncé une réforme de la haute fonction publique, pointant en particulier les grands corps. Outre la mission confiée à Frédéric Thiriez sur la réforme de la fonction publique, le MESRI a mis en œuvre un groupe de réflexion sur l’ouverture sociale au sein des Grandes écoles, avec la perspective de faire des propositions d’ici six mois. L’ouverture sociale est un sujet sur lequel les Grandes écoles sont régulièrement interpellées, même si la question concerne de fait l’ensemble de l’enseignement supérieur, Grandes écoles et universités, et même le système éducatif français tout entier. En effet, comme le souligne l’étude de France Stratégie en 2017, l’écart social de diplomation dans l’enseignement supérieur perdure et s’aggrave, et les inégalités se génèrent très en amont de la chaine éducative, dès la maternelle voire le préscolaire. La question de l’ouverture sociale dans les Grandes écoles est souvent mal posée : en concentrant le débat sur certaines Grandes écoles, certes emblématiques et prestigieuses, mais non représentatives de la diversité des 216 Grandes écoles françaises de la Conférence des grandes écoles, on propage l’idée que toutes les Grandes écoles françaises sont fermées. Et l’on continue ainsi de décourager les jeunes issus de milieu moins bien informés. Et donc d’aggraver la situation. Or la réalité est tout autre. Les Grandes écoles sont engagées de longue date sur l’ouverture sociale.  Elles ont développé, dès les années 2000, avec leurs partenaires – fondations, associations, entreprises, Alumni… – de nombreux dispositifs d’égalité des chances et de diversité sociale : multiplication de programmes d’accompagnement, diversification des voies d’accès, et mise en place de dispositifs financiers. Elles ont également développé les cursus en apprentissage, qui sont un véritable levier pour l’ouverture sociale. On compte aujourd’hui dans les cursus apprentissage des Grandes écoles deux fois plus d’enfants d’ouvriers et d’employés que par la voie classique. Même si elles arrivent en bout de chaîne éducative, comme les universités les Grandes écoles ont une responsabilité particulière. Leurs diplômés à Bac +5 seront en situation de responsabilité demain, à différents niveaux, et dans tous les types d’entreprises – TPE et PME, ETI et grands groupes, ainsi que dans les collectivités ou le secteur public. Favoriser la mixité sociale dans les cursus, outre l’enjeu d’équité, peut donc faire effet de levier pour plus de mixité sociale dans ces niveaux de leadership. Selon le baromètre de l’ouverture sociale 2015 de la CGE, les Grandes écoles comptent en moyenne 30 % de boursiers sur critères sociaux (BCS) – un chiffre similaire à celui des universités au niveau bac+5 – et la moitié des écoles membres de la CGE sont au-dessus de ce ratio. Mais nul ne peut se satisfaire de ces chiffres. Les moyennes recouvrent de grandes disparités entre écoles, et les BCS aux échelons les plus élevés (5 à 7) sont sous-représentés En 2016, en amont de l’élection présidentielle, la CGE plaidait ainsi pour une mobilisation générale et un changement d’échelle sur l’ouverture sociale, ainsi que pour un développement massif de l’apprentissage comme nouveau modèle pédagogique, nouvelle voie d’excellence et d’insertion professionnelle, nouveau modèle de lien à l’entreprise et aux territoires, et levier pour l’ouverture sociale.  La Conférence des grandes écoles plaidait également pour la mise en place d’un observatoire national de l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur, afin d’évaluer l’efficacité des programmes et mesurer l’évolution de la diversité sociale et territoriale des étudiants dans les Grandes écoles et universités françaises. La CGE travaille actuellement à l’édition 2019 de son baromètre de l’ouverture sociale, dont les résultats seront publiés à l’automne, et qui prendra notamment en compte la difficulté liée au télescopage des données de BCS et d’apprentis – qui sont pour certains d’anciens BCS… mais ne comptent plus comme tels car ils sont désormais salariés. Aujourd’hui les Grandes écoles restent plus que jamais mobilisées sur ces deux priorités – ouverture sociale et apprentissage, et sur les synergies entre ces deux dynamiques – comme l’illustrent les témoignages présentés dans ce numéro de Grand Angle.  Toutes les énergies doivent être mobilisées, et il faut s’appuyer sur les expériences réussies et des dispositifs qui ont fait leur preuve dans les Grandes écoles, sur tous les territoires.  C’est là un message que la Conférence des grandes écoles porte avec conviction, au nom de ses membres, auprès de tous les acteurs et partenaires de l’enseignement supérieur et de la chaîne éducative.

    Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles

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    Anne-lucie Wack est réélue, présidente pour un 3éme mandat consécutif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-lucie-wack-est-reelue-presidente-pour-un-3eme-mandat-consecutif/ Wed, 05 Jun 2019 14:35:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62824923 L’assemblée générale élective de la Conférence des grandes écoles s’est tenue le 4 juin 2019 à Télécom Paris. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, est intervenue en fin de matinée et a répondu aux questions des directeurs d’école. Le conseil d’administration élu dans la matinée a, à son tour, élu le nouveau bureau de la CGE. Anne-lucie Wack est élue, présidente pour un 3éme mandat consécutif.   Constitution du nouveau bureau de la CGE Constitution du nouveau conseil d'administration de la CGE Voir la galerie photos de l'assemblée générale    ]]> 62824923 0 0 0 Le REFEDD sort son nouveau guide pour des campus zéro déchet ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-refedd-sort-son-nouveau-guide-pour-des-campus-zero-dechet/ Tue, 11 Jun 2019 10:22:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62963568 Réalisé en partenariat avec la Conférence des Présidents d’Université, la Conférence des grandes écoles, le Groupe MGEN, les CROUS et Grenoble Ecole de Management, ce guide s’adresse à la fois aux étudiant.e.s et aux personnels en charge des questions de développement durable, pour établir un vrai dialogue au sein des établissements.   Établissements d’enseignement supérieur et zéro déchet Les établissements d’enseignement supérieur ont un rôle important à jouer dans l’accomplissement des objectifs de prévention, réduction et gestion des déchets. D’autant plus que travailler sur ce sujet peut se révéler profitable pour un campus : la gestion des déchets constitue un poids financier non négligeable et peut donc être un levier intéressant d’économies pour un établissement d’enseignement supérieur et de recherche. Les établissements ont également un rôle crucial dans la formation et la sensibilisation à ces enjeux et plus généralement à l’économie circulaire. Ils ont donc une double responsabilité à être exemplaires dans la gestion des déchets. Leur mission de recherche devrait également les engager à être des lieux ayant une gestion des déchets innovante alliant efficacité et responsabilité. L’objectif de ce guide est donc d’accompagner les établissements et les étudiant.e.s dans leur démarche de gestion de déchets : quelles sont les connaissances, les démarches et les actions pour avoir une gestion responsable et efficace des déchets sur son campus ? Quels acteurs sont concernés et comment les mobiliser ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions, et à beaucoup d’autres, dans ce guide !   Établir un dialogue entre les différent.e.s acteurs.trices des campus Ce guide a également pour objectif d’établir un dialogue au sein des campus entre les différentes parties prenantes sur les questions de gestion des déchets, en particulier entre les étudiant.e.s et les personnels en charge des questions de développement durable.   Ainsi, le guide offre deux grilles de lecture :
    • Pour les personnels, ce guide se propose d’être un levier pour mettre en œuvre une politique en matière de gestion des déchets, identifier les acteur.rice.s ressources de son établissement, mais aussi de bénéficier d’actions clés en main afin de réduire la production des déchets sur son campus.
    • Pour les étudiant.e.s, le guide permet de comprendre quel déchet est présent sur son campus, mais aussi de se familiariser avec la législation en la matière. Ce guide est aussi un outil pour la population étudiante qui souhaite agir et proposer des actions, afin de soutenir une politique de réduction des déchets dans son établissement.
      Un projet de campus zéro déchet met en relation de nombreux acteurs : administrations, étudiant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.se.s, prestataires, etc. C’est une occasion pertinente de renforcer la cohésion sur un campus mais aussi l’intégration de celui-ci sur un territoire. L’ensemble de ces parties prenantes est invité à travailler ensemble. C’est une condition essentielle à la réussite du projet. C’est pourquoi ce guide se veut être le point de départ d’une démarche commune vers une meilleure gestion des déchets sur les campus.   Télécharger le guide pour des campus zéro déchet]]>
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    CentraleSupélec et Saint Cyr signent un accord de double diplôme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/centralesupelec-et-saint-cyr-signent-un-accord-de-double-diplome/ Wed, 12 Jun 2019 09:14:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=62986575 Signature de l’accord à l’Ecole Militaire à Paris, le 11 juin 2019, en présence du directeur de CentraleSupélec, Romain Soubeyran, et du général de division François Labuze pour Saint Cyr Coëtquidan.[/caption] A partir de septembre 2019, 2 à 3 étudiants du cursus ingénieur CentraleSupélec et 2 à 3 élèves officiers de Saint-Cyr Coëtquidan vont pouvoir profiter d’un nouveau programme diplômant de mobilité entre les 2 institutions. Le 11 Juin 2019, les écoles Saint Cyr Coëtquidan et CentraleSupélec ont signé à l’École Militaire un accord d’échanges d’étudiants d’une durée d’une année. Selon cet accord, les élèves-ingénieurs de CentraleSupélec effectueront une année universitaire pleine à Saint-Cyr Coëtquidan, avec un semestre de stage militaire et un semestre académique. Le choix des cours à suivre par l'étudiant, en fonction de ses orientations, sera établi en début l'année académique avec la direction des études de Saint-Cyr Coëtquidan, et validés par la direction des études de CentraleSupélec. Ils obtiendront alors le diplôme de Saint Cyr conférant le grade Master. Dans la limite des effectifs de l’échange, les élèves-ingénieurs pourront également suivre un semestre sur la partie militaire ou académique dans le cadre d’un échange de scolarité n’ouvrant pas droit au Double Diplôme. De leur côté, les élèves-officiers du cursus ingénieur de Saint-Cyr Coëtquidan passeront un semestre de janvier à juin sur un des trois campus de CentraleSupélec, en fonction de la spécialité choisie. Ils suivront des enseignements spécifiques selon la maquette définie par les directions des études des deux institutions (S8 de CentraleSupélec). Ils effectueront ensuite un semestre de recherche à l’étranger (jusqu’à fin décembre). Le mémoire de fin de cycle d’ingénieur sera codirigé par un enseignant chercheur de chacune des écoles partenaires. Cette année leur permettra d’obtenir un CESI, diplôme d’établissement de CentraleSupélec. Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec, souligne l’opportunité nouvelle offerte à ses étudiants :
    « C’est un honneur pour CentraleSupélec que de s’associer à Saint-Cyr Coëtquidan. Notre volonté est en effet de former des professionnels éthiques et humanistes ouverts, capables d’innover et d’entreprendre. Par ce partenariat prestigieux, nos diplômés seront en mesure de conseiller les autorités politiques en matière de choix stratégiques dans les périodes de crises comme en temps de guerre».
      Le Général de division François Labuze, Commandant les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, considère quant à lui que :
    « Les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sont très honorées de ce partenariat avec CentraleSupélec. Ce partenariat s’appuie sur une conception commune aux deux écoles d'une formation complète, y compris sur le plan humain, des futurs cadres de la nation, qu'ils soient civils ou militaires, ainsi que sur une conception de l'exercice de l'autorité fondée d'abord et avant tout sur l’exemplarité, la compétence et l'intelligence de situation. Il dispose donc d'un sens et d'une portée des plus emblématiques pour les générations que nous formons ensemble et les prépare aux plus hautes responsabilités au service des autorités politiques du pays ».
      Ce programme sera ouvert à partir de septembre 2019 et concernera 2 à 3 étudiants de chaque école. Pour CentraleSupélec, la sélection des étudiants s’opèrera lors du semestre de printemps. La décision d’admission en double-diplôme sera conditionnée au passage des tests physiques et médicaux qui auront lieu avant l’été. Pour Saint-Cyr, la sélection des élèves officiers s’opèrera lors du semestre d’automne. La scolarité complète, militaire et académique, peut s'adresser uniquement à des étudiants de nationalité française. ]]>
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    Premier livre blanc co-édité par Audencia et NEOMA : « L’enseignement supérieur français : acteur mondial » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premier-livre-blanc-co-edite-par-audencia-et-neoma-lenseignement-superieur-francais-acteur-mondial/ Mon, 17 Jun 2019 10:31:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63102951 © F. Sénard / Audencia[/caption] Pour la première fois, Audencia et NEOMA s’associent pour publier un livre blanc sur la stratégie des business schools à l’international. Faculté et étudiants internationaux, accords d’échanges ou de doubles diplômes dans le monde entier, implantation de campus dans d’autres pays, accréditations, stages et emplois à l’étranger : l’ouvrage détaille les multiples facettes qui traduisent cette volonté de développement global.
    « Nous évoluons dans un environnement plus que jamais globalisé, et les business schools n’échappent pas à cette règle, avec des approches de l’international qui diffèrent.  NEOMA Business School et Audencia ont chacune fait le choix de défendre un parti-pris immersif à l’international, qui repose sur une logique de réseau académique avec de grandes institutions mondiales », souligne Delphine Manceau, directrice générale de NEOMA Business School. « A travers ce livre blanc, nous donnons la parole aux étudiants français comme internationaux pour qu’ils partagent leur expérience en dehors de nos frontières, mais aussi aux acteurs académiques afin de dresser l’analyse de ce que signifie en 2019 l’international au sein de nos Business Schools françaises », poursuit Christophe Germain, directeur général d’Audencia.
    Le résultat de la collaboration tient en soixante pages, téléchargeables en accès libre. Des articles d’analyse alternent avec des témoignages de personnalités de l’enseignement supérieur et d’étudiants. L’internationalisation commence sur les campus… de l’hexagone, 4e pays d’accueil dans le monde avec 245 000 étudiants étrangers, participant à faire des campus des environnements résolument cosmopolites. À cela s’ajoute le fort taux d’internationalisation des facultés, soutenue par des directions internationales et des associations étudiantes. Avec à la clé des salles de classe multiculturelles. Le livre blanc « L’enseignement supérieur français : acteur mondial » poursuit son analyse du phénomène international avec la dimension la plus évidente : les universités partenaires. Très développés dès les années 60, les réseaux de partenaires académiques permettent d’organiser les semestres à l’étranger très souvent obligatoires. Les alliances peuvent aller jusqu’aux doubles-diplômes, et intègrent très souvent des collaborations en matière de recherche. Si certaines écoles affichent des réseaux académiques internationaux d’une centaine de membres, NEOMA et Audencia en comptent chacune plus de 300, choisis en se basant sur les accréditations ou leur classement national, et bien sûr la complémentarité des cursus. L’objectif ? N’envoyer que des petits groupes pour privilégier une immersion culturelle et locale complète, tout en maintenant des standards académiques similaires aux écoles d’origine. Si la France est le 4e pays en matière de campus implantés à l’étranger (133 en 2016), les stratégies à l’œuvre au sein des Grandes écoles diffèrent. Nombreuses sont les écoles ayant posé leurs valises hors de leurs frontières : 80 sur les 230 écoles membres de la Conférence des grandes écoles. Implantation phare : l’Asie, suivie par l’Afrique, puis le Moyen Orient. L’Amérique reste encore à conquérir. Aux campus délocalisés et multisites en propre, Audencia et NEOMA ont préféré des joint-ventures, en Chine.
    « Ce modèle nous permet de nous associer à des acteurs de référence de l’enseignement supérieur, afin que les étudiants locaux que nous recrutons puissent bénéficier de leur environnement économique et social, tout en s’exposant à une expérience d’enseignement international », souligne Christophe Germain. « Un des bénéfices majeurs de ce modèle est également de délivrer un double-diplôme garantissant à l’étudiant une reconnaissance à la fois locale et internationale », ajoute Delphine Manceau.
    Côté expérience professionnelle, l’internationalisation se décline également sous la forme de stages ou VIE (Volontariats Internationaux en Entreprise) à l’étranger. Très appréciés par les recruteurs, ils servent souvent de tremplins vers une ultime étape, un début de carrière à l’international. Cela concerne environ un tiers des diplômés d’Audencia et de NEOMA, un chiffre pouvant aller jusqu’à 75% pour certains cursus. Le livre blanc consacre également une section à l’importance de la marque, et de l’appui sur la communauté de l’école pour la faire rayonner à l’international. La concurrence appelle un besoin de différenciation, et la marque se doit d’être lisible et compréhensible quelle que soit la culture. Lire le livre blanc Replay de la conférence de presse]]>
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    La Conférence des grandes écoles a présenté à la presse les résultats de l’enquête Insertion 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-des-grandes-ecoles-a-presente-a-la-presse-les-resultats-de-lenquete-insertion-2019/ Tue, 18 Jun 2019 10:00:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63125974 C’est la 27éme édition de cette enquête qui délivre chaque année, les données essentielles de l’insertion des jeunes diplômés des Grandes écoles membres de la Conférence des grandes écoles. Le taux net d’emploi à 6 mois, le niveau des salaires et le pourcentage de CDI n’ont jamais été aussi élevés. Il semble qu’avec la reprise économique, la France soit devenue plus attractive pour les jeunes diplômés et que ceux qui choisissent l’international, s’implantent principalement en Europe. Seul ombre au tableau, l’écart de salaire femmes-hommes, pour lequel l’enquête 2019 diffuse les principaux facteurs explicatifs de cet écart. Enfin le stage reste la principale porte d’entrée du jeune diplômé dans l’entreprise. Lire ou télécharger l’enquête complète Lire ou télécharger l’infographie Lire ou télécharger le communiqué de presse   Écouter la chronique de France Info]]> 63125974 0 0 0 De jeunes diplômés de BSB et de l’Epitech lancent Moneway, une néo-banque communautaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-jeunes-diplomes-de-bsb-et-de-lepitech-lancent-moneway-une-neo-banque-communautaire/ Wed, 19 Jun 2019 09:04:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63149113 Levée de fonds de plus de 1,1M€ et sortie de l’appli Bêta Développée depuis 2018 par des élèves de BSB (Burgundy School of Business) et de l’Epitech Strasbourg, Moneway est une néo-banque gratuite qui se veut en perpétuelle évolution, accompagnant les pratiques de la Génération Z et mettant au coeur la notion de communauté. Alors que la startup vient de réaliser une première levée de fonds à hauteur de 1.137.000€, une version Bêta de l’application est disponible depuis le 12 juin.   Une application adaptée à la nouvelle génération Payer, gérer son budget et sa carte de paiement de façon autonome, par exemple en bloquant et débloquant sa carte de paiement instantanément depuis l'application, mais également envoyer, demander, partager de l'argent entre utilisateurs et ouvrir un compte en 8 minutes : voici quelques-unes des caractéristiques de l’application Moneway, développée l’an dernier par des élèves managers et ingénieurs. L’offre est totalement gratuite pour les utilisateurs.
    « Notre concept s’appuie vraiment sur la notion de communauté », explique Noémie Nicod, Chief Marketing Officer de la jeune Fintech et tout juste diplômée BSB. « À l’origine, l’idée a germé lors de séjours étudiants à l’étranger pour trois d’entre nous, où nous nous sommes rendus compte de l’intérêt que pourrait avoir une application bancaire sur laquelle l’utilisateur aurait la main, pouvant la façonner en fonction de ses pratiques. C’est donc ce que nous proposons, grâce aussi à l’interactivité permise via les forums et les réseaux sociaux. Être en contact permanent avec l’utilisateur nous permet de proposer un service en évolution continue, qui le suit au cours de sa vie. »
    Ainsi, au fil du temps, l’appli sera pertinente pour accompagner l’utilisateur vers le crédit ou l’épargne par exemple, grâce notamment aux partenariats en train d’être développés avec des banques traditionnelles.   Révolutionner le secteur bancaire ? En termes de services, Moneway propose des cartes de débit entièrement inédites du point de vue du design. L’application Bêta privée est téléchargeable sur les principales plateformes depuis le 12 juin.
    « Pour remercier les 1000 premiers bêta-testeurs de leur participation à la construction de Moneway, nous leur réservons d’ailleurs une petite surprise », dévoile Noémie. « Le projet connait un développement intéressant », poursuit-elle. « Nous sommes dorénavant une équipe composée de 13 collaborateurs dont 3 communicants, un designer, 9 développeurs. Nous avons emménagé dans des locaux à Villers-le-Lac, avec l'optique de contribuer au dynamisme de notre région, la Bourgogne-Franche-Comté. L’incubation de la startup pendant 6 mois en 2018 au sein de TEG (The Entrepreneurial Garden) de BSB a été précieuse à beaucoup d’égards, notamment pour exprimer ses doutes… et nous aider à les estomper ! On a pu prendre du recul, relativiser, prioriser les tâches; tenir compte de nombreux conseils, sur le financement par exemple. »
    Avec une première levée de fonds à hauteur de 1.137.000€ ces dernières semaines et le lancement de l’appli, l’essor de Moneway est sur de bons rails. « Notre ambition est de révolutionner le secteur bancaire et devenir la première néo-banque française ! » conclut Noémie.]]>
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    Politique de site : les écoles d’ingénieurs tirent le signal d’alarme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/politique-de-site-les-ecoles-dingenieurs-tirent-le-signal-dalarme/ Thu, 20 Jun 2019 09:32:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63172933 Lire le communiqué de presse ]]> 63172933 0 0 0 Plus que jamais, la question de l’insertion et de l’employabilité est au centre de nombreux débats d’actualité ou d’argumentaires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plus-que-jamais-la-question-de-linsertion-et-de-lemployabilite-est-au-centre-de-nombreux-debats-dactualite-ou-dargumentaires/ Fri, 28 Jun 2019 08:54:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63266623 Plus que jamais, la question de l’insertion et de l’employabilité est au centre de nombreux débats d’actualité ou d’argumentaires : il s’agit –par exemple- de la loi « liberté de choisir son avenir professionnel » et de la mesure de la performance des institutions de formation, à tous niveaux. Sous la pression des « clients » (étudiants, parents, participants en executive education, entreprises) et celle qu’impose les classements, les Grandes écoles investissent significativement et de manière croissante l’accompagnement carrières et le développement des relations avec les employeurs*. D’un côté l’étudiant souhaite la garantie d’une insertion optimale (ROI), voire - selon les cas - celle d’être « placé » ; de l’autre, les employeurs – dans un contexte de guerre des talents – aimeraient plus que rencontrer des talents : qu’ils soient identifiés et prescrits/recrutés. Mais la mission des Grandes écoles ne doit pas s’arrêter à la garantie des bons premiers stages et du réputé premier emploi. Notre responsabilité est plus large et comprend une composante d’impact social : la responsabilité d’employabilité durable**. Cela passe par la préparation aux métiers de demain, à la croisée des mondes et des différentes forme d’intelligences (« hybridation ») ; cela passe – dans le cadre d’une offre accompagnement carrières à vie - par le renforcement du suivi de nos diplômés au cours des 3 premières années post-diplôme ; cela passe par la consolidation des offres d’accompagnement pour les étudiants en mobilité entrante et sortante ; cela passe par l’attention qui est portée à la préparation à l’emploi, au respect de l’égalité homme/femme et, plus généralement, de la diversité ; cela passe par la promotion des carrières en PME/ETI, des carrières dans les « territoires d’industries », en ouvrant aux côtés d’acteurs comme Bpifrance, notamment dans la promotion de dispositifs comme le « VTE-volontariat territorial en entreprise » (quitte à perdre quelques points dans les classements !) ; cela passe aussi par l’attention portée à l’épanouissement personnel durable des étudiants et participants qui souhaitent développer leurs compétences et garantir leur employabilité : de même que le diplôme, le « meilleur job » n’est pas forcément celui qui permettra – à soi ou son entourage proche - de briller lors d’un dîner en société, mais celui qui permettra d’évoluer de manière équilibrée dans sa vie, et – osons la démesure des propos ! - d’être durablement « heureux» en pilotant ses différentes étapes*** de manière responsable, réfléchie, et proactive. Il s’agirait donc, pour une Grande école, de contribuer aussi au fameux « indice du bonheur ». Chaque école est libre de définir l’employabilité selon ses critères et son positionnement : c’est le « marché » et l’avenir à moyen-terme qui désigneront ceux qui ont fait les bons choix en répondant aux demandes de leurs différentes parties prenantes : étudiants et parents par leurs choix, employeurs par leur confiance pour développer la transformation de leur entreprise via la (trans)formation de leurs collaborateurs, employeurs par leur soutien financier dans le développement long-terme d’organisations qu’ils préfèreront soutenir sur ces critères … Pour réussir, cette ambitieuse mission doit être portée au-delà des équipes carrières de nos Grandes écoles : elle doit être portée par nos dirigeants par tous les acteurs de notre chaine de valeur, dont les collaborateurs au service du succès de l’expérience étudiant et elle doit être partagée et défendue au sein de nos écosystèmes. Cette position renforcera ainsi notre rôle d’organisation moderne et ouverte sur le monde avec le souci permanent de la transformation et de l’impact durable.  

     *Au Royaume-Uni, une business school n’est-elle pas uniquement autorisée à augmenter ses frais de scolarité si elle atteint et fait la preuve d’un niveau de performance minimale dans l’insertion de ses étudiants ?

    **emlyon business school en a fait sa mission : « Développer les compétences des individus afin qu’ils réussissent leur épanouissement personnel et professionnel, tout au long de leur vie, en étant des acteurs influents et efficients au sein d’organisations responsables et compétitives, quelle que soit la région du monde ».

    *** cf Prof. Fabienne Autier, doyenne de la faculté emlyon business school : « Travailler pour quoi faire ? »

     

    Marc Pérennès, Directeur employabilité et partenariats entreprises emlyon business school

      A propos de Marc Pérennès Diplômé emlyon (1996) et de l’Université de la Sarre (Diplom Kaufmann - Sarrebruck, Allemagne), il débute sa carrière en Allemagne (Munich, Berlin, Stuttgart) en tant que développeur de réseaux et d’affaires (filiale d’une PME française, puis implantation économique de la Région Rhône-Alpes en Allemagne). Il poursuit sa carrière en tant que consultant (consultant en développement international  au sein d’une filiale spécialisée du groupe BPCE, Pramex international - puis consultant en recrutement au sein d’un cabinet lyonnais) et rejoint emlyon business school en 2010. Il est aujourd’hui directeur employabilité et partenariats entreprises.]]>
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    A vos postes ! l'ouverture sociale dans les Grandes écoles sur France Inter https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-vos-postes-louverture-sociale-dans-les-grandes-ecoles-sur-france-inter/ Wed, 26 Jun 2019 08:18:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63312881 L’émission de France Inter « Le téléphone sonne » de mercredi 26 juin 2019 - 19h20 à 20h00 sera consacrée à l’Ouverture sociale dans les Grandes écoles. L’invitée sera Chantal Dardelet, animatrice du groupe de travail Ouverture sociale de la CGE et directrice du Centre Egalité des Chances de l’ESSEC.

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    Insertion professionnelle : le Grand chelem des Grandes écoles ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/insertion-professionnelle-le-grand-chelem-des-grandes-ecoles/ Fri, 28 Jun 2019 09:04:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63359221 Les résultats de l’enquête insertion 2019, rendus public lors de conférence de presse du 18 juin 2019 confirment l’embellie constatée les années précédentes. Tous les indicateurs sont au plus haut : rapidité d’embauche, taux net d’emploi, montant des salaires, taux d’embauche directe en CDI, performance de l’apprentissage, satisfaction des diplômés…. C’est le grand Chelem des Grandes écoles ! Les entreprises, grandes, moyennes ou petites, en Ile-de-France et dans tous les territoires, s’arrachent nos diplômés. Le plus beau succès des Grandes écoles est sans doute d’avoir su, ces dix dernières années, démultiplier leurs effectifs et diversifier leurs voies d’accès tout en maintenant le plus haut niveau d’excellence, d’exigence et de performance. De nombreux médias et des articles de presse en rafale ont salué ces excellents résultats. Mais dans le même temps, nous le constatons chaque jour, les idées reçues et informations erronées sur les grandes écoles continuent de circuler. Et comme, paraît-il, les informations fausses se transmettent en moyenne six fois plus vite que les informations vraies, il nous faut communiquer plus et mieux ! Communiquer sur la réalité des chiffres et la réalité des coûts, la qualité de l’insertion professionnelle, la diversité des écoles publiques et privées, la multiplicité des voies d’accès, la richesse des cursus et de la vie étudiante, les dispositifs d’accompagnement, les filières en pointe, etc. avec pour ambition de mieux informer et de donner envie à de nouveaux talents ou à des publics qui nous connaissent mal, de pousser la porte de l’une de nos 230 Grandes écoles !   Anne-Lucie Wack présidente de la Conférence des grandes écoles]]> 63359221 0 0 0 Colloque "les sciences humaines et sociales dans les Grandes écoles" : le 26 juin 2019 aux Arts et Métiers ParisTech  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-les-sciences-humaines-et-sociales-dans-les-grandes-ecoles-le-26-juin-2019-aux-arts-et-metiers-paristech/ Mon, 01 Jul 2019 13:54:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63428870 Quelle est la place des sciences humaines et sociales (SHS) dans les Grandes écoles ? Pourquoi les doubles diplômes ingénieurs-managers, ingénieurs – Sciences Po se multiplient-ils ? Quelles sont les nouvelles compétences recherchées par les entreprises et les recruteurs ? Comment l’interdisciplinarité favorise-t-elle l’innovation ? Comment les défis sociétaux et les objectifs du développement durable (ODD) font-ils évoluer les cursus des ingénieurs ? Des représentants de la CTI, de l’Alliance Athéna, de l’ANR, de l’AUF, des Départements SHS des Grandes écoles, des enseignants-chercheurs et des universitaires, des DRH et des représentants d’entreprises ont répondu à ces questions. Organisé à l’initiative de la commission « Recherche et Transferts » de la Conférence des grandes écoles, ce colloque a rassemblé une centaine de participants.   Les SHS combien de divisions ? Ce colloque a tout d’abord permis de réaliser un premier état des lieux, une cartographie des SHS en France, à la fois dans les Grandes écoles et à l’université, dans tous les niveaux de formation : du premier cycle au doctorat. On recense, par exemple, plus de 28 604 chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels d’aide à la recherche en SHS, soit des effectifs très importants dans la recherche publique. On rappelle qu’au début des années 1990, les maquettes pédagogiques des écoles d’ingénieurs possédaient environ 10 % d’enseignements en sciences humaines et sociales. Aujourd’hui, la plupart des écoles affichent un pourcentage d’enseignements en sciences humaines et sociales entre 20 et 30 %. Ces taux dépassent souvent les 30 % dans les Grandes écoles dites généralistes, dans les écoles d’agronomie et dans celles qui dépendent de la tutelle du ministère des Armées.   L'hybridation des cursus De même, les doubles diplômes entre les écoles d’ingénieurs et les écoles de management / ou les écoles dites « d’autres spécialités » (IEP, ENS, …) se sont multipliés ces dernières années. Les compétences techniques, « les fondamentaux scientifiques » ne suffisent pas. Les étudiants ne se contentent plus de devenir des experts dans leur domaine. Ils entendent également renforcer le spectre de leurs compétences sociales, culturelles, managériales et des soft skills.  Les cursus développent une culture de la curiosité et la capacité des étudiants à être confrontés à l’incertain. Il ne s’agit pas seulement d’acquérir des doubles compétences en fin de parcours. La tendance nouvelle est une forme d’hybridation au niveau des filières de formation en les intégrant très tôt. Nous ne sommes pas seulement dans une logique d’insertion professionnelle, mais de création de nouveaux métiers. Il faut donc pouvoir anticiper. Ces façons de penser et d’agir (prise de distance, perspective longue, comparatisme, ouverture et multiculturalisme …) sont valorisées par de nombreux employeurs qui y voient la possibilité de mieux appréhender les défis technologiques, environnementaux, sociaux, organisationnels, politiques … Retrouvez l’intégralité des présentations Voir la présentation d'Armand Hatchuel Voir la galerie photo du colloque SHS]]> 63428870 0 0 0 Le Deeptech Tour : la tournée des campus https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-deeptech-tour-la-tournee-des-campus/ Wed, 03 Jul 2019 07:45:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63474820 A la rencontre de l'innovation de rupture En partenariat avec la Conférence des grandes écoles, le Deeptech Tour est une tournée des campus français, là où l'innovation de rupture technologique trouve sa source. Fonder, cofonder ou accompagner une startup sont des moyens pour les chercheurs et laboratoires de voir leurs technologies utilisées pour répondre à des enjeux majeurs de société, industriels ou environnementaux. Un écosystème dynamique d'accompagnement de ces projets existe, complété par de nouveaux financements et lois. Prises de paroles, workshops, rencontres, échanges entre acteurs de l'écosystème... Découvrez ces formidables opportunités sur votre campus avec le Deeptech Tour.   Le 19 septembre 2019 à 14h00 à l'Université Grenoble Alpes (UGA) En présence de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances Ambassadeur Hamid Lamraoui, président fondateur de UroMems   Programme
    • Introduction Ministérielle puis session plénière "Témoignages de deeptech : du laboratoire à la conquête du monde"
    • Workshop 1 : Quel écosystème pour accompagner un projet deeptech, côté chercheur et côté entrepreneur ?
    • Workshop 2 : Être entrepreneur, c'est quoi concrètement ?
    • Workshop 3 : Quelles sont les étapes pour passer du laboratoire au marché ?
    • Espace rencontres et stands des partenaires
    Inscription]]>
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    Mobilité internationale des étudiants en situation de handicap : des bourses pour compenser les surcoûts liés au handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobilite-internationale-des-etudiants-en-situation-de-handicap-des-bourses-pour-compenser-les-surcouts-lies-au-handicap/ Thu, 04 Jul 2019 16:00:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63498377 Conformément à l'accord de partenariat signé le 11 février 2019 à Beauvais entre la Conférence des grandes écoles (CGE) et Mission Handicap Assurance (MHA) assurant leur financement, la CGE et MHA ont remis le jeudi 4 juillet 2019, à 13 étudiants en situation de handicap des bourses d’encouragement à la mobilité internationale. Cette cérémonie s’est tenue à l’Hôtel de Lassay, en présence et sous le Haut patronage de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale. Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées était également présente. La CGE était représentée par Yves Poilane, président de la commission Relations internationales. La Conférence des grandes écoles porte depuis plusieurs années le projet de création du Statut International d’Étudiant en Situation de Handicap (SIESH). En attendant l’adoption de ce statut, qui a été présenté par la CGE aux plus hautes instances nationales et internationales et qui faciliterait la mobilité des étudiants en situation de handicap, l’octroi de ces bourses viendra alléger les surcoûts supportés par les étudiants et leur famille.   « La Conférence des grandes écoles, grâce au soutien de la Mission Handicap Assurance, est devenue un acteur magistral en matière de mobilité internationale des étudiants en situation de handicap. Par l’accompagnement qu’elle apporte, par les bourses qu’elle délivre, elle permet à nos étudiants de partir à la conquête du monde, du Mexique à la Corée du Sud, en passant par les États-Unis, l’Espagne ou la Pologne » Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale.   « Comme j’ai pu l’indiquer à plusieurs reprises, je soutiens votre plaidoyer pour un statut international de l’étudiant en situation de handicap sur lequel nous devons avancer collectivement. Jean-Michel Marlaud, haut-fonctionnaire en charge de piloter la politique inclusive du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, se tient à votre disposition dans cette perspective. Compte tenu de l’expertise de la Conférence des grandes écoles pour accompagner la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap, je vous propose si vous en êtes d’accord Madame WACK et selon des modalités à préciser, de mandater la Conférence des grandes écoles pour conduire les travaux nécessaires à la mise en œuvre de cette coopération. » Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées   « La mobilité internationale des étudiants favorise le rayonnement des grandes écoles et de l’enseignement supérieur français. C’est en effet un atout considérable pour notre pays, qui exporte ainsi ses meilleurs étudiants, véritables ambassadeurs de l’excellence de nos formations et de nos établissements. C’est pourquoi la mobilité internationale de nos étudiants doit être accessible à toutes et tous, sans considération de moyens financiers ou de contraintes logistiques » Yves Poilane, président de la commission Relations internationales de la CGE.   « On constate malheureusement que trop d’étudiants en situation de handicap restent confrontés à de réelles difficultés pour poursuivre leurs études à l’étranger, dans le cadre d’un stage académique ou d’un échange. Or, ces expériences sont nécessaires à l’obtention du diplôme et font partie des critères attendus par les recruteurs » Anne-Elise Chevillard, présidente de la Mission Handicap Assurance.   Voir les vidéos des allocutions officielles et de la remise des bourses Voir les photos de la remise des bourses]]> 63498377 0 0 0 Urgence climatique : universités et Grandes écoles mobilisées aux côtés des étudiants pour la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/urgence-climatique-universites-et-grandes-ecoles-mobilisees-aux-cotes-des-etudiants-pour-la-realisation-des-17-objectifs-de-developpement-durable/ Mon, 08 Jul 2019 15:35:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63590891 Tous les établissements membres des conférences sont invités à s’y associer via leurs réseaux de communication internes et externes. Ce texte a pour ambition d’affirmer l’engagement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français en faveur du climat et plus globalement du développement durable, et de rappeler les actions que nous avons déjà engagées depuis de nombreuses années. Dans un contexte de mobilisation forte des étudiant(e)s et des médias, il nous est apparu important de rappeler les enjeux que représentent le climat et les ODD (Agenda 2030) pour notre communauté et les défis auxquels nous devons répondre. A titre d’exemple, dans la continuité du projet « Mobiliser l’enseignement supérieur pour le climat», The Shift Project lance l’Appel « Pour former tous les étudiants du supérieur aux enjeux climatiques et écologiques ». Les conférences n’ont pas souhaité s’associer au contenu de ce texte qui ne s’inscrit ni dans l’agenda 2030 de l’ONU, ni dans les stratégies nationales pour un développement durable préexistantes, et c’est pourquoi elles expliquent dans le texte ci-contre leurs engagements. Lire la tribune CGE CPU CDEFI ]]> 63590891 0 0 0 L'École polytechnique lauréate du label « Bienvenue en France » de Campus France https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-polytechnique-laureate-du-label-bienvenue-en-france-de-campus-france/ Thu, 11 Jul 2019 12:40:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63662105 Le 8 juillet 2019 à l'occasion de la 3e édition des « Rencontres Campus France de la Recherche et de l'Innovation », Mme Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a décerné le label « Bienvenue en France » (« Choose France Certification ») à l'École polytechnique en attribuant la note maximale de trois étoiles. Lancée fin janvier 2019 par Campus France, la première campagne du label « Bienvenue en France » est destinée aux établissements français souhaitant promouvoir leurs offres destinées à l'accueil des étudiants internationaux. Cette campagne répond également à la nécessité d'améliorer et de normaliser les conditions d'accueil des étudiants internationaux sur tous les campus d'enseignement supérieur français, tout en leur donnant une garantie de qualité reconnue et certifiée par l'État. La certification décrit des mesures et des actions concrètes qui affectent directement la vie quotidienne des étudiants internationaux en France et aidera ces derniers à gérer leur arrivée et les procédures administratives. L'évaluation est réalisée à l'aide de vingt indicateurs divisés en cinq thèmes principaux : la qualité et l'accessibilité de l'information, la qualité et l'accessibilité des dispositifs d'accueil, l'accessibilité et l'accompagnement des enseignements, le logement et la qualité de vie de campus et la qualité de suivi post-diplômant. La note de trois étoiles obtenue par l'X signifie que l'établissement répond à tous les indicateurs désignés. Le label « Bienvenue en France » est attribué pour 4 ans par l'agence Campus France et validé par une commission indépendante. Campus France est une institution publique chargée de promouvoir l'enseignement supérieur français à l'étranger et d'accueillir des étudiants et chercheurs étrangers en France. L'École polytechnique accueille 40% des étudiants internationaux de plus de 80 nationalités sur son campus. Depuis 2014, l'X est également labellisée trois étoiles pour la qualité de l'enseignement du français en tant que langue étrangère (FLE), plus de 500 étudiants étrangers suivent des cours de langue et de culture française sur le campus chaque année.]]> 63662105 0 0 0 Attribution du grade de licence pour les bachelors : la demande de la CGE a été entendue https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/attribution-du-grade-de-licence-pour-les-bachelors-la-demande-de-la-cge-a-ete-entendue/ Tue, 16 Jul 2019 07:30:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63783418 Le bachelor, un modèle de formation qui doit être régulé L’enjeu du développement des bachelors est de proposer une offre conforme aux besoins des entreprises et qui garantisse aux diplômés une insertion professionnelle à bac+3 ou bac+4, tout en laissant la porte ouverte à une poursuite d’études. Ils répondent également à la demande des partenaires internationaux qui souhaitent établir des collaborations et des échanges académiques au niveau bachelor, renforçant ainsi l’attractivité internationale de l’enseignement supérieur français. Toutefois, afin d’éviter la prolifération de formations de qualité non avérée sous l’étiquette bachelor dans des écoles non membres par la CGE et les problèmes de lisibilité qui en découlent pour les étudiants et leurs familles, la CGE demande depuis plusieurs années que les formations de bachelor puissent bénéficier d’un système cohérent d’accréditation.   Ne pas conditionner l’obtention du grade de licence à une interprétation restrictive du critère « intégration à une politique de site » Parmi les critères annoncés par la Ministre pour attribuer le grade de licence à une formation bachelor, « l’adossement à la recherche » et « la promotion de l’ouverture sociale au sein des programmes de bachelor » sont justifiés mais méritent d’être définis de manière plus précise. Le critère « d’intégration à une politique de site » doit, quant à lui, prendre en considération les modalités de collaborations très diverses qui peuvent exister entre les universités et les Grandes écoles dans les territoires et ne devrait pas conduire à refuser le grade de licence à un bachelor qui fournit toutes les garanties de qualité, au motif que son établissement ne ferait pas partie d’un regroupement régional.   La CGE demande à être associée à l’élaboration du cahier des charges et des modalités d’accréditation pour l’attribution du grade de licence En vue d’une mise en œuvre rapide et concrète du dispositif, la CGE souhaite collaborer avec le ministère et les autres acteurs concernés afin de définir ensemble le cahier des charges des trois critères, ainsi que les modalités d’accréditation pour l’attribution du grade de licence.]]> 63783418 0 0 0 TBS : première école de management à obtenir le label « 4 Digital - Digital grande école » de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tbs-premiere-ecole-de-management-a-obtenir-le-label-4-digital-digital-grande-ecole-de-la-cge/ Wed, 17 Jul 2019 12:24:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=63807876 Avec l'aimable autorisation de NewsTank TBS obtient le label « 4 Digital - Digital Grande Ecole », décerné par la CGE, annonce l'école le 09/07/2019. TBS est désormais habilitée « à délivrer des formations numériques à distance labellisées “grande école” ». TBS est la seconde école à obtenir ce label, après l'école d’ingénieurs ENSG Géomatique, à qui la CGE l’a décerné le 11 décembre 2018. L’offre de formation numérique de l'établissement « se décline en formation initiale et en executive education », précise TBS, via :
    • « des capsules vidéo qui viennent préparer ou renforcer les cours et des plateformes pédagogiques mises à disposition des étudiants ;
    • certains programmes majoritairement à distance (six jours de présence à l'école contre 21 dans d’autres formations similaires) à destination des cadres ou dirigeants en activités ».
    En complément des enseignants, « un animateur de communauté apprenante assure le suivi logistique et aide à la motivation des étudiants. Il entretient un lien social avec eux, même à distance, et reste garant de leurs efforts et de leur progrès », ajoute TBS. Pour l'école, « l’enjeu est important : ces formations à distance lui permettent de rendre son offre accessible à des publics dits “empêchés“. Demain, TBS ambitionne de rendre ces formations grande école accessibles à des publics encore plus contraints, telles que les personnes hospitalisées ». Pour obtenir le label 4 Digital, les écoles membres de la CGE doivent présenter un dossier au comité habilitation numérique de la Conférence, composé de six experts, dont le rapport est ensuite adopté par la commission Accréditation. L’habilitation, renouvelable, est accordée pour quatre ans. Une fois le label obtenu, l’école membre peut déposer autant de demandes d’accréditation de formations en digital learning qu’elle le souhaite.  

    Composition du comité habilitation numérique

    Le comité a été constitué en juin 2018 et est composé de :
    • Vincent Beillevaire, délégué général de l’Université numérique ingénierie et technologies ;
    • Véronique Bouchard, professeure de stratégie et d’intrapreneuriat à EMLyon ;
    • Éric Colley, directeur informatique et système d’information à l’Institut Mines-Télécom Business School et Télécom Sud Paris ;
    • Charlotte Fillol, consultante en pédagogie innovante, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Dauphine ;
    • Évelyne Moreau, chargée des activités juridiques en propriété intellectuelle pour la formation à l'IMT Atlantique ;
    • William Peres, fondateur et P-DG de Serious Factory.
     

    Critères d'éligibilité

    L'école doit :
    • disposer d’une expérience significative de l’enseignement à distance, depuis au moins deux ans ;
    • avoir formalisé et développé une stratégie de formation numérique à distance impliquant un ensemble d’acteurs (apprenants, tuteurs, responsables de formation) et d’outils techniques (pédagogiques, outils de partage, plateformes…) ;
    • avoir défini la place du numérique dans sa stratégie globale et avoir apporté la preuve des ressources allouées ;
    • être responsable de la maîtrise d’ouvrage en termes de gestion et de contrôle ; elle est garante de la cohérence des parcours et de l’excellence pédagogique, qu’elle produise tout ou partie desdits programmes.
      Critères d’habilitation
    • Ancrage dans l’enseignement numérique et stratégie déployée ;
    • maîtrise de l'écosystème réglementaire, technique et métier de la formation en ligne ;
    • organisation de la pédagogie numérique ;
    • administration générale de la formation numérique à distance.
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    Clap de fin pour les 19e Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence : renouer avec la confiance ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/clap-de-fin-pour-les-19e-rencontres-economiques-daix-en-provence-renouer-avec-la-confiance/ Thu, 22 Aug 2019 13:14:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64678514
    La 19ème édition des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence a suscité un véritable engouement, rassemblant 350 conférenciers de 35 pays différents et près de 6000 visiteurs pendant 3 jours. Le thème « Renouer avec la confiance ! » s’est révélé très favorable aux échanges, réflexions, confrontations d’idées et propositions concrètes. Les projets ne manquent pas.
    « Il nous faut lancer un congrès mondial, une démarche qui permettra de bâtir de nouvelles collaborations », insiste Jean-Hervé Lorenzi.
    Et le président du Cercle des économistes de proposer à la force publique de lancer un grand emprunt international, soutenu et financé par l’Europe, pour accompagner la transition écologique. L’objectif de la proposition de Jean-Hervé Lorenzi est de « faire de l’euro une monnaie de réserve internationale ». Les prochaines Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence auront lieu les 3, 4 et 5 juillet 2020 et fêterons leur vingtième anniversaire. Best of des Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence : : https://express.adobe.com/page/tN18QFAjPQwoP/ Les sessions sont disponibles en Podcast : https://lesrencontreseconomiques.fr/2019/programme-2/  
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    Responsabilité environnementale et formation des acteurs de la santé et du social : les choix de l’EHESP https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/responsabilite-environnementale-et-formation-des-acteurs-de-la-sante-et-du-social-les-choix-de-lehesp/ Fri, 23 Aug 2019 14:27:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64702809 Vie de Campus et responsabilité environnementale L’environnement a un impact majeur sur la santé des populations. L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 23% le taux de décès qui peuvent être attribués à des facteurs environnementaux. Sensibilisée de longue date aux problématiques environnementales, l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) a pour mission de former les acteurs du système de santé à la compréhension et à l’analyse scientifique des déterminants sociaux et environnementaux de la santé humaine, à l’évaluation et à la gestion des risques environnementaux pour la santé, à l’élaboration et la promotion de politiques favorables à la santé et de mesures de prévention efficaces. Avec le temps, l’EHESP s’est engagée plus loin, en intégrant le développement durable dans sa stratégie, son organisation interne et ses relations extérieures. Consciente de sa responsabilité en tant qu’acteur premier de la formation en Santé publique, l’Ecole souhaite conduire un processus de promotion, initier les premiers changements de comportements et jeter ainsi les bases incontournables pour relever collectivement les Objectifs Développement Durable (ODD) des Nations Unies, notamment ceux liés à la santé, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement. L’Ecole a progressivement renforcé ses actions en faveur de l’environnement, bien au-delà de son offre de formation. Elle s’inscrit désormais dans une perspective de développement responsable à 360°, respectueuse de l’environnement, de l’équité sociale et économique. Réduire son empreinte carbone a été l’un des premiers défis. En réalisant en 2018 un Bilan Carbone[1] sur l’ensemble de ses bâtiments, l’Ecole intègre désormais dans ce calcul toutes les dépenses et les immobilisations comptables. Premier poste d’émission de gaz à effet de serre, la gestion des mobilités des personnels et des apprenants est également un enjeu important, dont l’EHESP s’est saisie depuis 2014. Non seulement elle encourage l’éco-mobilité (covoiturage, parking vélo, bornes de rechargement électrique, participation à la semaine européenne de la mobilité…) mais elle a mis en place un Plan de déplacements entreprises (PDE). Cette démarche volontaire, conduite avec le soutien de la métropole et des collectivités locales gestionnaires des transports collectifs du territoire, a été valorisée par l’obtention d’un label « Déplacement durable ». Un dispositif de télétravail, déployé à large échelle depuis 2016 a pour vocation de contribuer à l’engagement de l’Ecole en matière environnementale, sociale et économique, avec une attention particulière portée à la santé et à la sécurité des télétravailleurs, mais aussi au bon fonctionnement des services. L’amélioration de la gestion et la réduction des déchets des ordures ménagères font partie du dispositif actuel, même si le total des émissions dues aux déchets est très négligeable par rapport à l’ensemble des émissions (0,1% du bilan total). Une étude a permis d'élaborer un état des lieux et d’apporter des solutions concrètes pour optimiser et adapter les flux de déchets générés quotidiennement par le personnel et les apprenants tels que les papiers de bureau, les cartons, les flacons plastiques du laboratoire, les cartouches d’encre, les bio-déchets alimentaires, les déchets verts, les déchets dangereux, les piles... Depuis 2019, l’école s’est doté d’un système de compostage, par la mise à disposition des bacs à compost sur le campus et expérimente le tri participatif avec la suppression des poubelles individuelles dans les bureaux. D’autres actions ont amené l’école à revoir sa politique d’achat et d’impression, à réaliser un diagnostic de performance énergétique. Et pour favoriser la biodiversité, en plus du programme « zéro phyto », l’école a installé des ruches sur ses toits, fait un recensement des arbres, supprimé l’arrosage des espaces verts et créer des « prairies en jachère» sur le campus. Pour réaliser ses ambitions, fédérer une démarche collaborative aussi responsable que durable et initier des transformations plus profondes, l’Ecole s’est engagée aussi dans un processus de labellisation de développement durable et de responsabilité sociétale (DD&RS). Au-delà de la valorisation des actions menées ou en cours, cette démarche proactive veut encourager chacun des personnels et apprenants de l’Ecole dans sa volonté de contribuer à l’exemplarité de l’établissement et inciter les membres de la communauté à adhérer aux valeurs et au processus d’amélioration continue déjà enclenché.   Formation des acteurs de la santé et du social Aujourd’hui l’impact du réchauffement climatique sur la vie humaine est scientifiquement reconnu et commence à se mesurer de façon tangible. Les premières manifestations du réchauffement ainsi que les conséquences de la pollution engendrée notamment par une société fortement « carbonée » se manifestent en termes de santé publique avec des augmentations probables de la prévalence de certains cancers[2]. Les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux sont doublement concernés. Ils doivent réduire leur empreinte environnementale et ils doivent faire face aux conséquences pathologiques du dérèglement climatique dans l’exercice de leur missions2. Les cadres du système de santé publique sont des acteurs majeurs des transformations nécessaires pour garantir le meilleur état de santé de notre population et garantir la performance sociale et l’efficience économique de notre système de santé. Ces cadres se forment à l’EHESP qui, en tant qu’Ecole de référence, peut contribuer à la prise de conscience de leur rôle dans le développement des politique DD&RS dans leurs établissements. Parmi les séquences enseignées dans la formation des futurs Directeurs, les problématiques de DD&RS figurent dans les cours avec, entre autres, la « gestion des ressources matérielles » et la fonction achats (achats durables), la logistique et la gestion hôtelière (restauration, blanchisserie, ...) comprenant la gestion des déchets et des effluents, l’architecture et les opérations de travaux (bâtiments BBC, ...). Par le biais de ces formations, les enjeux environnementaux de l'intégration d'une démarche RSE dans le secteur sanitaire devraient permettre un accompagnement des établissements de santé vers un développement raisonné de leurs activités. En dehors des établissements sanitaires, il est aujourd’hui largement reconnu, que les choix de planification et d’aménagement du territoire influencent la santé, la qualité de vie et le bien-être des populations. La qualité de l’environnement urbain conditionne les grands enjeux contemporains de santé publique tels que l’obésité, l’asthme, les inégalités de santé, les troubles de la santé mentale (stress, dépression...), l’exposition aux agents délétères (substances nocives, bruit,...). A travers les formations, la mise à disposition d’outils et la clarification de concepts intégrants les enjeux de santé publique dans l’aménagement du  territoire, et souvent en lien avec les écoles d’architectures, d’ingénieurs et d’urbanisme, l’Ecole participe à l’acculturation et à l’amélioration des collaborations des professionnels de l’urbanisme, de l’environnement et de la santé publique[3]. Les professionnels œuvrant dans le domaine de la santé publique sont nombreux et d’horizons divers. Les logiques utilisées peuvent varier d’un acteur à l’autre, selon qu’il exerce au sein d’une administration centrale ou d’un établissement, selon que ses responsabilités soient d’ordre managérial ou technique, selon que son champ d’intervention soit sanitaire ou social… La collaboration et la coordination interprofessionnelle semble aujourd’hui plus nécessaire que jamais pour améliorer la santé des populations en s’adaptant et en faisant évoluer les pratiques. C’est dans le but de préparer les cadres à cet exercice difficile que l’EHESP a introduit des modules interprofessionnels de santé publique. Fondé sur une pédagogie active et sur la recherche, cette modalité permet aux professionnels aux statuts et aux backgrounds différents de partager leurs savoirs et leurs approches vis-à-vis de questions de santé publique et notamment sur des problématiques environnement-santé travail ou DD&RS. A une échelle plus internationale, l’école contribue par la recherche et l’expertise développée dans ses unités de recherche à la connaissance sur les risques pour la santé liés aux milieux de vie, leurs sources, leur mesure, leur distribution dans la population et leur prévention. En 2019, 40 % des projets de recherche menés à l’EHESP portent sur une problématiques santé-environnement toutes disciplines confondues. Car, malgré les progrès enregistrés au cours des récentes décennies, ces risques, dans un contexte d’urgence climatique, sont à l’origine d’une morbidité et mortalité en core trop importantes et inégalitaires.

    Estelle Baurès, Chargée de mission Développement durable et responsabilité sociétale

    Alessia Lefébure, Directrice des Etudes

     

    [1] La loi portant engagement national pour l’environnement du 12 juillet 2010 et les décrets n° 2011-829 et n°2015-1738 ont rendu obligatoire, pour les personnes morales de droit public employant au moins 250 personnes, l’établissement d’un bilan d’émission de gaz à effet de serre et d’un plan d’actions pour la réduction de ces émissions

    [2] Didier Bourdon, le développement durable et le cahier des charges pour l’architecture hospitalière. Dans architecture et ingénierie à l’hôpital. Edition : Presses de l’EHESP, 2018.

    [3] Anne Roué-Le Gall et al., Agir pour un urbanisme favorable à la santé, concepts & outils. Guide EHESP/DGS, 2014.

      A propos de Alessia Lefébure Alessia Lefébure (PhD) est directrice adjointe de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), en charge des études. Elle a auparavant dirigé et développé à l’Université de Columbia, à New York, le programme Alliance, incubateur multilatéral d’innovation dans la recherche et la formation. Elle enseigne les politiques publiques comparées à l’IEP de Rennes après avoir été professeur associé à l’Université de Columbia, à l’Université Tsinghua à Pékin et à Sciences Po (Paris). Diplômée de Sciences Po et de la LUISS (Rome), docteur en sociologie et experte internationalement reconnue dans le développement et l’éducation, elle est membre du CSO-Centre de Sociologie des Organisations et de l’UMR Arènes, ainsi que de nombreux comités de lecture et boards internationaux. Elle est membre du conseil d’administration de la Fondation Croix-Rouge française au titre de l’EHESP.   A propos d'Estelle Baurès Estelle Baurès (PhD, HDR) est chargée de mission développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP). Diplômée de l’Université Aix-Marseille, docteure en physico-chimie environnementale, son domaine d’expertise porte essentiellement sur la qualité des eaux dans un contexte d’évaluation des risques dans le domaine environnement-santé. C’est dans ce domaine qu’elle est habilitée à diriger des recherches par l’université Rennes 1. Auparavant chargée de projets à l’Université de Sherbrooke au Canada, elle est sensibilisée au DD&RS et se forme ensuite au Collège des hautes études en développement durable de Bretagne. Elle est membre du conseil d’administration du Collectif pour l’intégration du développement durable et de la responsabilité sociétale dans l’enseignement supérieur (CIRSES).   A propos de l'EHESP L’Ecole des hautes études en santé publique est un établissement public qui exerce une double mission de formation et de recherche en santé publique et action sociale. L’EHESP est l’école de référence pour les cadres du système de santé publique. Elle assure la formation des personnes ayant à exercer des fonctions de direction, de gestion, d’inspection ou de contrôle dans les domaines sanitaires, sociaux ou médico sociaux. Elle assure en réseau un enseignement supérieur et contribue aux activités en matière de santé publique. Ecole au rayonnement international elle développe des relations notamment par des échanges avec les établissements dispensant des enseignements comparables. L’École  est  sous  la  tutelle  des  ministères  chargés  de  la  santé, des affaires sociales, de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’EHESP est membre des  communautés  d’universités  et  d’établissements  “Université  Sorbonne  Paris  Cité”  et  “Université  Bretagne Loire”.  ]]>
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    Lutte contre les changements climatiques : prendre sa part et initier les mobilisations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lutte-contre-les-changements-climatiques-prendre-sa-part-et-initier-les-mobilisations/ Fri, 23 Aug 2019 14:48:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64702815 L’eau et l’ensemble de notre environnement sont déjà impactés par un changement climatique tangible. Et cela va s’amplifier. La société attend de notre école qu’elle forme en conséquence les professionnels qui auront à prendre en charge ce défi pour les ressources, les risques naturels et sanitaires, la biodiversité et les équilibres écosystémiques. L’ENGEES intègre bien évidemment dans ses unités d’enseignement le changement climatique dans tous les domaines abordés. Mais sa démarche va au-delà, dans sa volonté d’exemplarité en matière de développement durable, que ce soit au niveau institutionnel ou au travers de ses étudiants volontaires particulièrement sensibilisés.  Telle la conclusion de la fable du colibri qui tente d’éteindre l’incendie de sa forêt avec quelques gouttes d’eau dans son bec, chacun devrait faire sa part pour lutter contre les changements climatiques… avec l’espoir que d’autres porteurs plus conséquents s’y mettent aussi ! Quelques gouttes d’eau transportées par l’ENGEES sur l’année scolaire 2018-2019.   Cécile Choley vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur de l’ENGEES, par la voie de l’apprentissage. Depuis plus de 2 ans, elle était également jeune ambassadrice du climat. A ce titre, elle a suivi les conférences préparatoires et la COP 24 à Katowice, parallèlement à sa formation. Elle a surtout porté témoignage et parole auprès des jeunes, du collège à l’université, qui  s’impatientent de l’inertie de leurs ainés. Elle a encouragé les étudiants à agir à leur niveau, comme en avril 2019, où elle a animé, dans un amphi comble et conquis, une des conférences organisée par l’ENGEES, à Télécom Physique Strasbourg, dans le cadre d’un cycle annuel sur le développement durable proposée à l’échelle du site aux écoles d’Alsace Tech, le réseau des Grandes écoles en Alsace. Fin 2018, durant un trimestre, 17 étudiantes et étudiants ont réalisé une étude prospective sur les métiers de l’eau dans 20 ans sous l’incidence du changement climatique dans le cadre d’une unité d’enseignement. Ils ont présenté le fruit de leur réflexion  lors d’une séance plénière le 30 janvier 2019 au Carrefour des gestions locales de l’eau à Rennes (salon réunissant plus de 12 000 visiteurs professionnels) répondant à l’invitation de la Région Bretagne, organisatrice de cette  20ème édition. Ce travail, nourri de rencontres avec les meilleurs spécialistes, a été débattu par les experts et acteurs du monde de l’eau, notamment devant une délégation sénégalaise, organisatrice du forum mondial de l’eau Dakar 2021, qui traitera de la mise en œuvre des ODD dans ce domaine. Pour limiter plus concrètement son impact carbone, l’ENGEES a porté et financé une  plantation de haies bocagères sur l’exploitation agricole du lycée d’Obernai. L’objectif est de compenser  les 300 tonnes d’émissions carbone annuelles des déplacements en avion de ses étudiants lors des mobilités internationales. L’ENGEES, labellisée DD&RS depuis 2016, veut inscrire son exemplarité environnementale et sociétale sur son territoire. Elle pilote d’ailleurs le chantier engagé pour faire du développement durable un axe fort du site Université de Strasbourg. Outre l’effet sur la biodiversité que le mode de compensation permet, il s’agit aussi, par l’enfouissement des produits broyés de la taille des haies d’une mise en œuvre pratique de l’objectif du ministère de l’agriculture, tutelle de l’école, d’augmenter de quatre pour mille chaque année le stockage de carbone dans les sols, ce qui produirait la neutralité carbone pour la France. D’autres lycées agricoles se sont portés volontaires dans le Grand Est pour continuer à prendre ensemble quelques gouttes avec l’ENGEES, montrant la voie. Pour traduire sur la durée son engagement face à l’urgence climatique, l’ENGEES anticipe son impact jusque dans son déménagement. La décision a été prise de faire sans climatisation et avec réseau de chaleur dans les nouveaux bâtiments qui l’abriteront en 2021. Dernier exemple des actions fortes menées cette année, un nouveau Mastère Spécialisé « Gestionnaire de Bassin d’alimentation de captage » ouvrira à la rentrée 2019. Les perspectives climatiques sont en effet claires. La tension sur la ressource en eau va croissante en France et il nous faut donc conserver toutes les ressources actuelles. Les solutions technologiques ne suffiront pas. Nous devons placer l’ingénierie sociale au cœur de la transformation à conduire pour mobiliser tous les acteurs, chacun à sa place, et trouver les voies nouvelles de la vivabilité menacée.  

    Jean-François Quéré, directeur de l’ENGEES

      A propos de Jean-François Quéré Directeur de l’ENGEES depuis 8 ans, président d’Alsace Tech depuis 4 ans, réseau fédérant les 14 grandes écoles alsaciennes, et vice-président du pôle de l’eau Hydréos depuis 7 ans. Ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts, il est diplômé de l’ENITRTS (ENGEES) et de l’Université Paris Dauphine, ancien élève de l’ENSP (EHESP) et de l’ENGREF. Il a travaillé pour l’Etat dans les domaines de l’ingénierie, de l’agriculture, de l’environnement et de la gestion publique, au niveaux central, régional et départemental, ainsi qu’en collectivité territoriale.   A propos de l’ENGEES L’ENGEES est une grande école publique formant des ingénieurs et cadres dans les domaines de l'eau, de la protection de l'environnement, de l'équipement et de l'aménagement des territoires. Elle est portée par la conscience aigüe qu’une eau de qualité est un patrimoine qu’il faut protéger, défendre et traiter comme tel, qu’elle est une ressource limitée sur notre planète. Elle s’efforce ainsi de transmettre non seulement des savoirs à la pointe des développements technologiques, mais aussi des valeurs citoyennes et une éthique commune portant sur le partage, l’accès durable et sécurisé à cette ressource indispensable que constitue l’eau. Forte de 60 années d’expérience, l’école est aujourd’hui une référence reconnue dans son domaine. L’école est sous tutelle du ministère de l’Agriculture et associée à l’Université de Strasbourg.]]>
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    Les ingénieurs du BTP en première ligne contre le réchauffement climatique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-ingenieurs-du-btp-en-premiere-ligne-contre-le-rechauffement-climatique/ Mon, 26 Aug 2019 09:06:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775059 Nos élèves ingénieurs sont concernés à double titre par la problématique de l’urgence climatique. En tant que citoyens soucieux de préserver notre planète, tout d’abord, mais aussi comme futurs ingénieurs de la construction. Ce secteur représente en effet plus de 40 % de la consommation d’énergie et 25 % des émissions de gaz à effet de serre de notre pays. Il constitue donc un gisement de progrès majeur et un élément essentiel sur la voie du rétablissement climatique.   L’énergie la moins chère est celle que nous ne consommons pas. Ce slogan apparu dans les années 1970 après le 1er choc pétrolier est plus que jamais d’actualité. L’humanité doit en effet affronter le plus grand défi de son histoire, le réchauffement climatique menaçant l’équilibre de la planète et la survie des espèces qui la peuplent, l’Homme en tête. L’urgence est telle que la question climatique semble en passe de s’imposer comme LA priorité des peuples et des états. Acteurs clés de la formation et de l’innovation, les Grandes écoles se sont emparées à bras le corps de ce sujet. Comment pourrait-il d’ailleurs en aller autrement pour des établissements dont la mission est de former des professionnels aux compétences reconnues, mais aussi des citoyens doués du sens des responsabilités et inspirés par le bien commun ? Mettre le développement durable et la responsabilité sociétale au cœur de nos enseignements constitue une obligation sociale. C’est aussi un solide argument pour séduire les candidats tant les jeunes générations, qui constituent notre vivier, apparaissent en pointe dans le combat climatique et écologique. Leurs aspirations les portent tout naturellement vers des cursus qui font une large place aux problématiques environnementales. D’autant mieux que les savoir-faire en ce domaine préparent à des métiers recherchés, bien rémunérés et à forte employabilité ! L’urgence climatique s’est imposée très tôt à l’ESITC Caen par la nature même de notre école qui forme, depuis 1993, des ingénieurs dans le secteur du BTP. Or les acteurs de la construction, constructeurs comme gestionnaires et utilisateurs, sont directement impactés par le coût de l’énergie et la nécessité d’abaisser la consommation globale et l’empreinte carbone des bâtiments et des grandes structures. En France, selon les chiffres de l’ADEME, le bâtiment consomme 43 % de l’énergie utilisée et génère un quart des émissions de C02 pour la seule exploitation énergétique des bâtiments (il conviendrait d’y ajouter la part de la construction, qu’il s’agisse de la production des matériaux, de leurs transports ou des chantiers). Alors que le GIEC rappelle qu'une hausse supérieure à 1,5 °C de la température moyenne menacerait l’équilibre de la planète et des espèces, le secteur de la construction n’a d’autre choix que d’inventer des méthodes de production moins énergivores et des bâtiments respectant des normes drastiques en matière de consommation. L’impératif du développement durable imprègne en profondeur les formations de l’ESITC Caen. Tous les futurs ingénieurs, quelle que soit la spécialité choisie, reçoivent ainsi des enseignements spécifiques tout au long de leur parcours : optimisation énergétique du bâtiment, architecture et urbanisme bioclimatiques, démarche environnementale appliquée aux travaux routiers, valorisation et réemploi de matériaux de construction, éoliennes on et offshore. Ils accèdent également, via l’expertise du laboratoire de l'école, aux dernières avancées en matière de recherche en matière de construction durable et d'écomatériaux. On retrouve aussi les problématiques soulevées par l’urgence climatique au cœur des Mastères proposés par l’ESITC Caen. Qu’il s’agisse de bâtir des bâtiments et des ouvrages d’art plus durables et plus économes en énergie (Mastère Smart Construction et Territoires connectés), de concevoir des structures maritimes et portuaires adaptées à l’élévation du niveau des mers et aux événements météorologiques de plus en plus violents (Mastère Expert en ouvrages maritimes et portuaires) ou de former des ingénieurs et des cadres techniques capables de mettre en œuvre la démarche du développement durable dans tous les secteurs du bâtiment (Mastère Expert en éco matériaux et conception BIM).  

    Jérôme Lebrun directeur de l’ESITC Caen

      A propos de l'ESITC Caen Jérôme Lebrun, 46 ans, diplômé de l’école supérieure de commerce Audencia, issu du conseil en management au sein du cabinet Accenture, dirige l'ESITC Caen depuis le 1er janvier 2016. L’ESITC Caen, grande école d’ingénieurs créée en 1993, spécialisée en BTP, a toujours connu le plein emploi de ses jeunes diplômés en plus de25 ans d’existence. Établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt Général (label EESPIG), reconnu par l’État et membre de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), l’ESITC Caen est habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) à délivrer le diplôme d’Ingénieur sous statut étudiant et apprenti. Sur la durée des études, 3 ou 5 ans, il est proposé aux élèves-ingénieurs un grand nombre de parcours au choix parmi les diverses dominantes métier et spécialisations. L’école compte aujourd’hui 580 élèves (750 à terme).  L’école propose également trois Mastères spécialisés (Bac+6) sur ses axes de compétence forts : « Expert en SMART Construction », « Expert en Eco-matériaux et conception BIM» et « Expert en Ouvrages maritimes et portuaires », ainsi qu’un Bachelor professionnel (Bac+3) « Projeteur BIM ». www.esitc-caen.fr]]>
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    De l’égalité des chances à l’urgence climatique : développer la conscience sociale des étudiants des Grandes écoles… et agir avec et pour eux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-legalite-des-chances-a-lurgence-climatique-developper-la-conscience-sociale-des-etudiants-des-grandes-ecoles-et-agir-avec-et-pour-eux/ Mon, 26 Aug 2019 09:14:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775064 Depuis 2005, le groupe ouverture sociale de la CGE (GOS) que j’ai le plaisir et l’honneur d’animer a développé une expertise forte sur l’ensemble des leviers à activer pour tendre vers une réelle égalité des chances dans l’accès aux Grandes écoles, y compris les plus sélectives. Quatre dimensions sont à prendre en compte :
    • l’information en amont pour faire connaître nos formations et déconstruire ce qui trop souvent empêche certains jeunes d’oser ces filières
    • le recrutement et les modalités d’admissibilité puis d’admission dans les écoles
    • l’accompagnement pendant les études, qu’il soit financier, pédagogique ou social pour prendre en compte les besoins spécifiques des étudiants les plus modestes
    • enfin, la nécessité de développer chez tous nos étudiants, la conscience sociale, c’est-à-dire la connaissance de la diversité des réalités de vie.
      Nous constatons avec plaisir qu’un nombre croissant d’étudiants participent aux programmes d’égalité des chances ou cordées de la réussite, dans lesquels ils trouvent du sens, où ils développent des compétences transversales désormais attestées, et dont ils sortent enrichis d’une expérience humaine, citoyenne et pédagogique extrêmement enrichissante. Cet engagement des étudiants, comme la conscience sociale qu’ils doivent développer, doit désormais s’étendre à l’ensemble des grands enjeux sociétaux. Ils sont nombreux et de taille : il faudrait être sourd, aveugle ou de mauvaise fois pour ne pas voir que le fonctionnement actuel de notre société ne répond plus aux attentes de bon nombre de nos citoyens, ni de la planète elle-même : aux problématiques sociales s’ajoutent désormais les constats alarmants du GIEC qui démontrent  l’urgence à agir face à la crise climatique. Et ceci sans compter la demande de plus en plus forte de nos étudiants d’un enseignement qui les aide à comprendre le monde et les outille pour leur permettre d’agir dans notre société en transition.   Alors OUI, les Grandes écoles, comme l’ensemble du système éducatif, doivent agir. A l’ESSEC, le shift est fait et les évolutions - les révolutions même pour certains aspects - se mettent en place. Demain s’invente maintenant et dans l’ensemble des dimensions de notre école, pour embrasser simultanément les enjeux économiques, sociaux et environnementaux, et ceci :
    • dans l’enseignement bien sûr, toutes disciplines et formations confondues, dans les cours comme dans l’expérience étudiante
    • dans la recherche qui a un rôle majeur à jouer pour inventer de nouvelles pratiques, de nouveaux outils et règles de comptabilité, de fiscalité, de rémunérations, de choix d’investissements…
    • dans l’aménagement des campus : bâtiments, énergie, espaces verts et biodiversité…
    • dans la vie sur les campus, pour les étudiants comme pour le staff : production et gestion des déchets, alimentation plus saine, respectueuse des saisons et de l’environnement
    • dans la relation équilibrée et gagnant-gagnant avec le territoire et ses habitants.
      Avec le projet stratégique #Together, impulsé par le directeur général et qui engage toute sa communauté, l’ESSEC donne du sens au leadership de demain, un leadership qui combine réponse à l’urgence climatique, ancrage dans le local et accompagnement à la nécessaire transformation de la société et des organisations pour un meilleur équilibre entre les dimensions économiques, sociales et environnementales.  
    « Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants » reprenait Antoine de Saint-Exupéry, alors il nous fait agir pleinement et par tous les leviers pour être à la hauteur de ce merveilleux prêt de Terre….
     

    Chantal Dardelet, directrice du Centre Egalité des chances de l’ESSEC animatrice du Groupe Ouverture Sociale de la CGE

      A propos de Chantal Dardelet Après avoir travaillé quinze ans dans le Groupe Safran en tant qu’ingénieur R&D, Chantal Dardelet s’est fortement investie dans le milieu associatif tout en exerçant des responsabilités d’élue locale ; Depuis 2004, elle dirige le Centre Egalité des chances de l’ESSEC, qui s’attache à démontrer qu’il est possible de lutter contre les inégalités sociales et territoriales dans l’éducation, l’accès aux études supérieures et à la vie professionnelle en mettant en place des accompagnements adaptés : tuto rat-étudiant, outillage des enseignants, etc. Elle dirige également l’Observatoire de l’ouverture sociale des grandes écoles, en lien avec les Pouvoirs Publics et un réseau de 250 organisations et partenaires de l’enseignement supérieur. Elle est membre du Comité National des Villes, administratrice de la Fondation Deloitte et de l’Ecole de la 2ème chance du Val d’Oise. Elle promeut la collaboration entre la société civile, les élus et la sphère publique pour co-construire des solutions plus durables aux problèmes de la société. Chantal Dardelet est Officier de l’Ordre national du Mérite.]]>
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    Enjeux climatiques : l’enseignement supérieur se mobilise. Enfin ?! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-climatiques-lenseignement-superieur-se-mobilise-enfin/ Mon, 26 Aug 2019 09:22:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775119 La réalité du changement climatique n’est plus à démontrer. Les marques du réchauffement et des dérèglements sont de plus en plus visibles, ici et ailleurs. L’été qui s’achève l’a cruellement montré, de canicules françaises, en feux de forêts sibériennes et en fonte accélérée des glaces arctiques. Ces phénomènes vont s’amplifier dans les prochaines années, quelles que soient les actions entreprises à court terme. L’origine humaine du changement climatique ne fait plus de doute, sauf pour quelques illuminés, malheureusement parfois puissants. Les travaux de recherche ont permis de comprendre les mécanismes en jeu, de construire des scénarii pour l’avenir, de proposer des solutions pour atténuer le changement climatique et nous y adapter. Le GIEC[1] produit régulièrement  une impressionnante  synthèse de tous ces travaux dont Valérie Masson Delmotte[2] a présenté les principales conclusions le 9 juillet dernier lors du colloque « Devenir les acteurs d’un monde qui change » co-organisé par la CGE dans le cadre du projet FECODD[3] et le dernier « résumé pour les décideurs »  que le GIEC  a publié en octobre 2018  est un document que tout dirigeant, notamment de Grande école, se doit d’avoir lu (http://www.ipcc.ch/report/sr15/). L’enseignement, dans nos écoles, découle de la recherche. Qu’en est-il à propos du changement climatique ?  Il existe des formations dédiées et des écoles lancent des actions spécifiques dédiées aux enjeux climatiques, comme à Institut Mines-Télécom Business School où les étudiants « rejouent » chaque année la négociation de la COP 21 et de l’accord de Paris sur le climat, ou à la problématique plus globale du développement durable. Mais nous faisons encore peu, trop peu. Les étudiants nous le disent, qui ont lancé en France en 2018 un appel, le Manifeste étudiant pour un réveil écologique et qui, à l’échelle européenne ont organisé des grèves et des marches pour le climat.  Etudiants aujourd’hui, acteurs de la société et décideurs demain, ils auront en main les leviers de l’indispensable transformation et nous devons les préparer à les utiliser au mieux. D’autres parties prenantes nous interpellent également, qui font le même constat du manque de formations aux enjeux climatiques. Une étude récente du think tank "The Shift Project"  pointe ainsi du doigt le faible pourcentage des formations supérieures qui intègrent des cours obligatoires sur les questions de transitions climatique et énergétique. Les établissements d’enseignement supérieur commencent toutefois à se mobiliser et affichent des engagements. Mais les enjeux climatiques doivent aller au-delà des mots et mobiliser au-delà de quelques prestigieuses institutions. Nos parties prenantes nous attendent dans l’action. Une action dans tous les domaines, enseignement et recherche en premier lieu, mais également fonctionnement de nos établissements qui se doivent d’être exemplaires. Une action qui ne concerne pas uniquement le corps professoral, mais l’ensemble des fonctions et des personnels de nos écoles, ainsi que l’illustre parfaitement le guide sur la contribution des métiers de l'ESR aux Objectifs du Développement Durable (ODD), co-édité par la CGE en 2018. Une action qui relève d’abord de chaque Ecole mais qui, face à l’ampleur des enjeux climatiques, ne peut être menée de façon isolée.  Développer les connaissances, partager les bonnes pratiques, déployer des outils et référentiels communs sont les travaux que mène la Commission Développement Durable et Responsabilité Sociétale de la CGE, en étroite collaboration avec la CPU et tout un réseau de partenaires, pour aider les Ecoles dans leurs démarches et leurs projets concrets. Une action enfin, qui se place dans le cadre global de l’Agenda 2030 pour un développement durable des Nations Unies, tant les enjeux climatiques ne peuvent être considérés indépendamment des 16 autres ODD et qui doit être soutenue au plan institutionnel. C’est le sens de l’appel lancé par la CGE, la CPU et la CDEFI en juillet dernier. Mais sans attendre, agissons pour le climat avec tous les moyens dont nous disposons déjà. Nous en avons la responsabilité !

    Denis Guibard directeur d'Institut Mines-Télécom Business School

      [1] GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, relevant de l’ONU [2][2] Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatoloque à l’Université Paris Sud, est co-présidente du groupe de travail n° du GIEC [3] Formation, Education, Compétences et Objectifs du Développement Durable   A propos de Denis Guibard Directeur d'Institut Mines-Télécom Business School ( ex Télécom Ecole de Management) depuis 2014, après une carrière dans l'industrie du numérique. Il est président de la Commission Développement Durable et Responsabilité Sociétale de la CGE et membre du Conseil d’Administration.   A propos d’Institut Mines-Télécom Business School - www.imt-bs.eu École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec l’école Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.]]>
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    Transformer l’approche énergétique française requiert des compétences originales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/transformer-lapproche-energetique-francaise-requiert-des-competences-originales/ Mon, 26 Aug 2019 09:37:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775122 La question du réchauffement climatique englobe de nombreux domaines : logement, transport, agriculture, énergie, industrie, biodiversité… Le CEA1, et l’INSTN2, établissement d’enseignement supérieur adossé à la recherche pratiquée au CEA et membre de la CGE se sont saisis de la question du point de vue énergétique. Intervention croisée de Philippe Stohr et Eric Gadet.   P.S. : Aborder la transition énergétique renvoie à un double défi ! D’une part l’urgence climatique ; le dernier rapport du GIEC est sans appel : la neutralité carbone doit être atteinte à l’horizon 2050 pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Et d’autre part la consommation énergétique, qui selon les projections de l’AIE sera en hausse de 75% au niveau mondial à l’horizon 2050. Nous travaillons au CEA sur des technologies qui permettent une production d’énergie bas carbone, une optimisation du transport de l’énergie et des réseaux, des procédés moins énergivores, et la « fermeture du cycle du carbone » pour réutiliser le carbone et produire par exemple des carburants de synthèse… Mais au-delà des technologies, il est important d’appréhender la question de manière globale, en abordant le système énergétique aussi dans ses dimensions économique,  géopolitique et sociétale. Car il faut conserver à la France une souveraineté énergétique, proposer un accès à l’énergie satisfaisant pour les citoyens et l’industrie et accompagner les changements dans les usages. E.G. : L’INSTN a bien pris conscience de la nécessité d’une approche systémique de l’énergie. Aussi nous sommes impliqués dans plusieurs masters, en association avec des partenaires académiques, qui forment chaque année une centaine d’étudiants : le Master Economie de l’énergie (EEET)3 qui propose une approche globale des systèmes énergétiques associée à une vision économique, le Master Management de la technologie et de l’innovation (MTI)4 ou encore le Master Droit et gouvernance des énergies (DGE)5. Depuis 30 ans, le MTI, donne à des étudiants de tous horizons une approche économique, prospective et culturelle de l’innovation qui permet son transfert vers l’industrie. Les étudiants du MTI réalisent des études en entreprise, et on observe dans ce cadre une montée en puissance des sujets liés à la transition énergétique. En 2018, une chaire industrielle de recherche et d’enseignement6 sur les procédés économes en énergie a été créé avec pour objectif d’intégrer à la fois la composante technique, numérique et industrielle dans le choix des procédés de fabrication de nouveaux matériaux et de diffuser cette approche dans les apprentissages de notre master Matériaux pour l’énergie et les transports (MET)7. P.S. : Si on imagine un système énergétique bas carbone qui associerait la production d’énergie, y compris pour la mobilité, la gestion de la demande et l’intégration des systèmes énergétiques, ainsi qu’une économie circulaire des matières, on s’aperçoit que les recherches du CEA couvrent une très grande partie des briques technologiques : du nucléaire au carburant de synthèse, en passant par le solaire, la production d’hydrogène, les procédés de fabrication et de recyclage des matériaux ou l’intelligence artificielle pour le pilotage… Mais il nous faut gérer l’interface entre ces briques. J’ai l’habitude de dire qu’il nous faut transformer les briques technologiques en pièces de puzzle pour qu’elles puissent bien s’assembler. Notamment un enjeu fort pour un mix énergétique plus varié associant nucléaire et énergies renouvelables comme le souhaite le gouvernement sera d’intégrer le numérique dans les approches : plus de simulation, d’intelligence artificielle, de réalité virtuelle… C’est en cours dans l’industrie, la recherche…. E.G. : … et l’enseignement. À titre d’exemple, à la rentrée 2019, nos étudiants ingénieurs spécialisés en génie atomique seront les premiers au monde à réaliser des TP sur un réacteur en réalité virtuelle. Cette toute nouvelle plateforme pédagogique, réalisée avec les chercheurs du CEA, associe un environnement en réalité virtuelle, des éléments physiques (un pupitre de commande, un « hall réacteur », des objets à manipuler), tout cela relié aux codes de simulation qui permettent de visualiser (en réalité virtuelle et sur les tableaux de commande) les réactions telles qu’elles se produisent dans un réacteur. Tout cela permet à nos élèves de découvrir la physique des réacteurs en manipulant, tout en ayant le droit à l’erreur. Cet exemple s’intègre dans un tout, mais il est à la fois symbolique de notre transition numérique et de la pertinence de l’appartenance de l’INSTN au CEA pour relever ces enjeux sociétaux.  

    Eric Gadet, directeur par interim de l’INSTN

    Philippe Stohr, directeur de l’énergie nucléaire du CEA

     

    1 Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives

    2 Institut national des sciences et techniques nucléaires

    3 En partenariat entre IFP School, Université Paris Ouest Nanterre, ENPC et l’Université Paris Saclay (INSTN, Centrale Supelec, Agro Paris Tech)

    4 En partenariat entre l’Université Paris-Saclay (INSTN) et PSL (Université Paris-Dauphine, Mines ParisTech)

    5 En partenariat avec l’université d’Aix-Marseille

    6 La chaire IMPACT "Innovative Materials and Processes Accelerated through Computing Technologies" a été créée par l’INSTN, le CEA, le groupe Mécachrome, la start-up Dephis, avec le soutien de Framatome, Orano, Safran et NTU Singapor

    7 En partenariat avec l’Université Paris-Sud et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

    A propos de Philippe Stohr Ancien élève de l’École polytechnique, ingénieur des Ponts, Philippe Stohr est titulaire d’un DEA en sciences et techniques de l’environnement de l’université de Paris XII. En 1998, il débute sa carrière au ministère de la Recherche et de la technologie. De 2000 à 2005, il est directeur général adjoint et directeur des projets à l’Andra. En 2006, il rejoint le groupe Dalkia, d’abord en France à la direction de la stratégie puis devient responsable du pôle électricité à la direction des marchés de l’énergie. Il est ensuite nommé directeur stratégie et développement de Dalkia en Allemagne. Fin 2011, il rejoint le groupe Fortum, successivement comme directeur France, puis comme vice-président « business développement et nouveaux marchés, division hydroélectricité & technologies » et depuis 2016, comme vice-président éolien. En 2018, il est nommé directeur de l’énergie nucléaire du CEA.   A propos de Eric Gadet Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie et Physique à Bordeaux et titulaire d’un DESS Management « Certificat d’Aptitude à l’Administration des Entreprises » de l’IAE de Paris[1], Eric Gadet commence sa carrière au CEA, en novembre 1994, où il occupe différents postes tant fonctionnels qu’opérationnels aux seins des services des ressources humaines. En 2008, Eric Gadet quitte le CEA pour rejoindre le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) en tant que directeur des ressources humaines. Il réintègre le CEA en 2010 pour exercer la fonction de Directeur adjoint des ressources humaines et des relations sociales. En 2016, il est nommé Directeur des relations humaines de la Direction des applications militaires du CEA. Il rejoint l’INSTN en 2017 et en est le directeur par interim depuis octobre 2018. [1] Institut d’Administration des Entreprises de Paris : https://www.iae-paris.com/iae-de-paris/bienvenue-iae-de-paris   A propos de l'Institut national des sciences et techniques nucléaires École de spécialisation dans le domaine des énergies, l’INSTN est un établissement d’enseignement supérieur et un organisme de formation continue. Depuis plus de 60 ans, l’INSTN délivre des enseignements et des formations de haute spécificité, professionnalisants, de l’opérateur à l’ingénieur. L’INSTN est membre de la CGE depuis 2018. Sa reconnaissance internationale est notamment concrétisée par sa désignation comme «collaborating centre» de l’AIEA en France, depuis 2016. L’INSTN est administré par le CEA et bénéficie des relations étroites entretenues avec tous les domaines de recherche qui y sont menés. http://www-instn.cea.fr/   A propos du CEA Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un organisme public de recherche à caractère scientifique, technique et industriel (EPIC).​ Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre domaines : la défense et la sécurité, les énergies bas carbone (nucléaire et renouvelables), la recherche technologique pour l'industrie et la recherche fondamentale (sciences de la matière et sciences de l​a vie). S'appuyant sur une capacité d'expertise reconnue, le CEA participe à la mise en place de projets de collaboration avec de nombreux partenaires académiques et industriels.]]>
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    Les anciens élèves, une ressource potentielle dans la création d’enseignements sur le climat et l’énergie ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-anciens-eleves-une-ressource-potentielle-dans-la-creation-denseignements-sur-le-climat-et-lenergie/ Mon, 26 Aug 2019 10:08:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775125 Rémi Bruno, ingénieur diplômé de Polytech Nantes[/caption] A l’heure des grèves scolaires pour le climat menées par Greta Thunberg, les lycéens et plus jeunes apparaissent comme extra-lucides face à l’urgence de la situation. Ils ont même réussi à amener les étudiants dans la rue lors de la manifestation du 15 mars dernier. Le manque de motivation estudiantine est il dû à un désintéressement des étudiants une fois qu’ils ont mis les pieds dans l’enseignement supérieur ?   En effet, les notions de changement climatique, d’épuisement des ressources et de pollution des milieux naturels sont de plus en plus présentes dans le cycle primaire et secondaire de l’enseignement. Malheureusement ces thématiques disparaissent après le baccalauréat à quelques exceptions près. En l’absence de recensement précis, le think tank The Shift Project (1) a entrepris de rassembler tout ce qui pouvait exister en terme d’éducation au climat et à l’énergie dans l’enseignement supérieur. Il défend l’idée qu’un module abordant ces  questions devrait être obligatoirement dispensé à tout étudiant entrant en première année de cycle supérieur. La grande diversité des formations existantes rend la tâche complexe, d'autant plus que le nombre d'enseignants capables d'aborder ces thématiques semble aujourd'hui insuffisant. Néanmoins certains établissements ou certaines associations n'ont pas attendu les directives du ministère de l'enseignement supérieur et s’approprie déjà la question climatique.   [caption id="attachment_64775126" align="alignright" width="176"] Victor Ledoux, élève ingénieur de Polytech Montpellier[/caption] Au sein du réseau d'écoles d'ingénieur Polytech (2), le nombre d'associations développement durable a doublé ces deux dernières années. Aujourd’hui 13 de nos 15 écoles possède une association développement durable. Celles-ci n'hésitent pas à faire venir des organismes comme le REFEDD (3) ou Avenir Climatique (4) pour sensibiliser les élèves au sein de leurs écoles. Depuis cette année les étudiants ont même décidé de réaliser leurs propres formations (5) accompagnés de diplômés sensibles à ces sujets.  Les administrations de ces écoles soutiennent fortement toutes ces actions. Malheureusement, ces initiatives s'inscrivent encore dans des activités extra-scolaires et restent marginales au regard de l’urgence climatique. C'est pourquoi les responsables développement durable des écoles du réseau Polytech ont développé un questionnaire, basé sur les Objectif Développement Durable (ODD) de l'ONU (7), plus approprié que le Sulitest (8) habituellement proposé dans les écoles d'ingénieur. De plus, certaines écoles ont intégré depuis plusieurs années la réalisation du bilan carbone de leur établissement comme projet de fin d'étude proposé aux étudiants de 5ème année. L'école de Polytech Nantes (9) a même réalisé une éolienne pour sa propre consommation d'électricité lors d’un projet étudiant. A Polytech Montpellier(10) de nombreuses conférences sont organisées et subventionnées par l'école depuis plusieurs années  sur les thématiques de développement durable. Les expériences montrent ainsi qu'une initiative, même 100% étudiante, est facilitée dans sa réalisation par le soutien de son administration.   Ce paysage d’initiatives, disparate mais relativement fourni, a besoin d’un programme national clair et cohérent. C’est pourquoi Polytech Alumni souhaiterait se positionner comme une “passerelle” entre la fédération des élèves, la fondation Polytech et les équipes pédagogiques pour l’élaboration d’un module d’enseignement commun, porté sur les enjeux écologiques, dispensé à tous les étudiants du réseau. Il s’agirait de mettre à profit le réseau des diplômés dont certains possèdent de véritables compétences et connaissances sur cette thématique. Pour conclure, il nous semble primordial que tous les acteurs de l'enseignement supérieur (enseignants, administratifs, étudiants et alumni) puissent s'approprier la question de l'urgence climatique et réussissent à travailler main dans la main pour que celle-ci soit présente dans tous les esprits.  

    Victor Ledoux, élève ingénieur de Polytech Montpellier

    Rémi Bruno, ingénieur diplômé de Polytech Nantes

     

    1 - https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/04/Rapport_ClimatSup_TheShiftProject-2019.pdf

    2 - http://www.polytech-reseau.org

    3 -  https://refedd.org/

    4 - https://avenirclimatique.org/

    5 - formations créés par le groupe Poly'RSE : ddrs@gmail.com

    6 - https://polytechalumni.wordpress.com/2017/06/28/polytech-porteur-de-sens-presentation/

    7 - https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/

    8- https://www.sulitest.org/fr/

    9- http://web.imt-atlantique.fr/x-dg/aful-c/uploads/images/AFUL%20Chantrerie/Programme%206%20juin%202019.pdf

    10- https://www.polytech.umontpellier.fr/

      A propos de Victor Ledoux  Victor Ledoux est élève ingénieur en sciences et technologies de l’eau à Polytech Montpellier. Ancien responsable de l’association développement durable de Polytech Montpellier, il est actuellement un membre actif de Polytech Alumni.   A propos de Rémi Bruno Rémi Bruno est un ingénieur diplômé de Polytech Nantes. Avec Victor Ledoux et d'autres diplômés Polytech ils travaillent au sein du groupe Porteur de Sens de Polytech Alumni afin de promouvoir l'information et les actions sur le développement durable et responsabilité sociétale au sein du réseau Polytech.   A propos de Polytech Alumni Polytech Alumni est la fédération des associations de diplômés du réseau Polytech. Créée en 2015, elle fédère 14 associations et 90 000 diplômés. Elle a pour but de développer l’identité Polytech et d’augmenter la force du réseau en développant les échanges entre ingénieurs.      ]]>
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    La prise de conscience des limites de notre modèle économique s’est accélérée récemment https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-prise-de-conscience-des-limites-de-notre-modele-economique-sest-acceleree-recemment/ Wed, 28 Aug 2019 08:58:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775131 Urgence déclarée. Prévisions alarmistes.  Les chiffres sur les risques climatiques sont connus et peu optimistes : “le réchauffement principalement est causé par une augmentation rapide des gaz à effet de serre dans l'atmosphère en particulier du gaz carbonique issu des combustibles fossiles (pétrole, charbon, et gaz) et du méthane[1] , ce qui provoque une fonte accélérée des glaciers polaires, une perte de la biodiversité (6ème extinction de masse des espèces animales) jusqu’à la mise en péril de notre civilisation (la moyenne à +2°C mentionnée par le GIEC équivaut à +5°C sur les continents soit ¾ de l’humanité en péril vital[2]). La raison en est aussi connue : l’activité humaine qui fait perdurer un modèle économique basé sur la croissance infinie dans un monde fini. Toujours plus d’extraction et transformation de ressources naturelles, de production de biens, de consommation, de déchets et in fine de pollution (de l’eau, du sol, de l’air) qui aggrave le réchauffement. Ce modèle économique qui puise ses origines dès la première révolution industrielle (fin du 18è siècle) constitue le fondement de notre société actuelle. Il est, à juste titre, enseigné dans les universités et écoles comme étant la référence de notre économie moderne. Pourtant, aujourd’hui, ce modèle est largement remis en cause. La prise de conscience de ses limites s’est accélérée récemment. Les étudiants se rebellent (grèves pour le climat, manifeste étudiant pour un réveil écologique). Et les écoles de commerce, d’ingénieurs et les universités veulent s’adapter et agir.   La tension réside dans le rythme d’adaptation, variable selon les écoles et universités. Trop lents diront certains, trop anecdotiques diront d’autres, la remise en cause des modèles enseignés et l’obsolescence des Savoirs qui en résulte sont au coeur de la question. Loin de l’ajout morcelé d’un cours de RSE et de développement durable, il s’agit d’infuser dans tous les enseignements la durabilité des modèles (économiques, sociaux, politiques, environnementaux etc.) mais aussi de promouvoir des compétences clés à développer dans ce contexte d’urgence climatique (résilience, créativité, navigation dans l’incertain, connaissance de soi etc.). Mais ce changement est important. Il touche au programme pédagogique, aux contenus enseignés et aux compétences des enseignants. Les enseignants doivent être en capacité de porter de nouveaux ou plutôt de très anciens paradigmes (respect de l’Homme et de la nature à tout prix, résilience des systèmes, sobriété de production et de consommation en ressources restreintes…). Toutefois, certains outsiders portent la transformation de leurs programmes en ce sens : Stockholm School of Economics vient d’ouvrir un module transversal et transdisciplinaire sur la durabilité à grande échelle, SKEMA Business School propose depuis quatre ans un programme de L3 pionnier, le « programme ID » qui se définit comme une école de vie pour jeunes innovateurs transformateurs en capacité de porter la transformation durable de leur environnement. Des initiatives étudiantes voient également le jour comme la COP1 Etudiante.   La COP1 Etudiante : Questionner la société et les systèmes actuels Initiée par une trentaine d’étudiants du programme ID, la COP1 Étudiante est devenue un événement inter-écoles composé d’une quarantaine de personnes venant d’écoles, d’universités et d’associations de tous horizons.  Elle aura lieu du 5 au 6 octobre 2019 à la Cité Fertile à Paris pour des milliers d’étudiants avec trois objectifs principaux :
    • Questionner la société en profondeur (S. Latouche, l’un des pères des théories de la décroissance sera présent avec des anthropologues, climatologues, chercheurs et associations étudiantes engagées)
    • Mieux se connaître pour mieux agir (ateliers d’identification de ses talents et de sa contribution sociale)
    • Et enfin créer des synergies d’action (cercles d’engagement).
      En conclusion, certaines initiatives existent du côté des établissements d’enseignement supérieur pour accompagner la transition et éveiller les consciences au besoin de transformation imminent des systèmes. L’enjeu principal est désormais la question de la rapidité du déploiement à grande échelle devant l’urgence climatique et les prévisions sombres notamment portées par les collapsologues comme P. Servigne et tant d’autres. Serons-nous assez agiles à temps ?  

    Mélanie Ciussi professeure en Gestion des connaissances et Innovation, SKEMA Business School

     

    [1]  Alain Mazaud chercheur au laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement LSCE-IPSL (CEA-CNRS-UVSQ)

    [2] Fred Vargas, L'Humanité en péril, virons de bord, toute ! Flammarion, 2019

      A propos de Mélanie Ciussi Docteure en Sciences de l'Éducation, Mélanie Ciussi est professeure en Gestion des connaissances et Innovation à SKEMA Business School. Depuis 4 ans, elle a fondé et co-dirige des programmes disruptifs comme le programme ID à SKEMA sur l’innovation durable et la créativité ou encore le programme INVENT à l’Université Côte d’Azur sur l’innovation sociétale et l’entrepreneuriat étudiant. Chercheur au laboratoire LINE sur la co-créativité, elle a également dirigé un projet de recherche sur les serious games pour l’éducation à la citoyenneté pour le Ministère de la Recherche pendant 2 ans. Auparavant, elle était chargée du e-learning sur le campus de Sophia Antipolis pendant cinq années, et Directeur adjoint du Personnel pour Marks & Spencer en Ecosse et Belgique.   A propos de SKEMA Business School Avec 8 500 étudiants de 120 nationalités et 42 000 diplômés présents dans 145 pays, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses 50 programmes d’enseignement, sa structure multi-site internationale, forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 7 sites : 3 campus en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh), 1 au Brésil (Belo Horizonte) et 1 en Afrique du Sud (Le Cap). En décembre 2018, l’école a annoncé la création aux Etats-Unis et en France de SKEMA GLOBAL LAB in Augmented Intelligence, son laboratoire de recherche en intelligence augmentée. SKEMA bénéficie de la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. www.skema-bs.fr. Suivez-nous sur twitter : @SKEMA_BS    ]]>
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    Former les acteurs de la transition énergétique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-acteurs-de-la-transition-energetique/ Mon, 26 Aug 2019 13:09:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64775292 Alors que les jeunes européens se mobilisent face à l’urgence climatique, aspirent à devenir des acteurs de la transition énergétique et qu’un nombre croissant d’entreprises intègrent ces enjeux dans leur business models, leur stratégie et leur offre de biens ou de services, force est de constater que l’enseignement supérieur n’est aujourd’hui pas à la hauteur des enjeux.   Certes, des progrès importants ont été réalisés au cours de la dernière décennie qui a vu un foisonnement des recherches et des cours sur le développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises dans les institutions d’enseignement supérieur. Aussi utiles qu’ils soient, ces changements, souvent impulsés par des membres de la faculté, voire des étudiants, sont en général de nature incrémentale, sans remettre en cause les fondements des modèles théoriques sous-jacents et les compétences nécessaires pour les décideurs. Or, face à la crise climatique, une approche plus disruptive est indispensable. Plutôt que d’ajouter dans les programmes des cours, souvent optionnels, sur le développement durable ou la responsabilité sociétale de l’entreprise, il s’agit de revoir systématiquement les objectifs d’apprentissage des programmes et de chacun des cours qui les composent, afin de s’assurer qu’ils préparent les étudiants à devenir des acteurs de la transition énergétique. C’est pour relever ce défi que 4 grandes écoles de la métropole nantaise (Audencia Business School, Centrale Nantes, l’Ecole Supérieure d’Architecture et l’Ecole de Design) ont décidé de s’associer pour créer le Mastère Spécialisé « Acteur pour la transition énergétique » (APTE). Elaborée en étroite collaboration avec des entreprises, des collectivités et le WWF France, la maquette de ce programme vise à développer les compétences qui permettent aux étudiants d’imaginer et de mettre en œuvre des solutions ambitieuses et innovantes pour faire face à la crise climatique et saisir les opportunités liées à la transition énergétique. Ces compétences relèvent en effet des sciences de l’ingénieur, de l’urbanisme, de la créativité et du management. Certes, les étudiants ne pourront devenir des experts dans chacun de ces domaines, mais à l’issue du programme, ils maîtriseront les principaux fondamentaux et comprendront les enjeux et les outils des différentes disciplines. Ils sauront surtout articuler les différents champs de compétences. A cette fin, plutôt que de superposer des cours disciplinaires, les différents cours du programme associent systématiquement des compétences d’au moins deux disciplines. Au-delà des cours, le Mastère Spécialisé « Acteur pour la transition énergétique » propose une pédagogie qui amène les étudiants à répondre à des problématiques réelles qui leur sont soumises par les entreprises et collectivités partenaires du programme. Ces cas ont été choisis pour favoriser là encore des approches interdisciplinaires. Les étudiants seront par exemple amenés à travailler sur la manière d’embarquer les salariés dans une stratégie de transition énergétique ou sur la prise en compte des contraintes environnementales dans le design des produits ou services. La conception du programme a supposé une collaboration étroite entre les enseignants-chercheurs des 4 écoles pour échanger en profondeur sur leurs manières de penser et d’enseigner, mais aussi avec les entreprises et autres parties prenantes pour bien comprendre les enjeux et opportunités liées à la transition énergétique. Au-delà de la création de ce programme, cette expérience contribue donc à favoriser l’interdisciplinarité et ouvre de nouvelles perspectives de coopération autour d’autres programmes existants ou à créer, mais aussi en matière de recherche. Ces apports indirects sont essentiels, car face à l’urgence climatique, l’enjeu n’est évidemment pas la création de programmes isolés, mais de mobiliser tout le secteur de l’enseignement supérieur pour transformer tous les programmes et tous les projets de recherche afin de s’assurer de leur contribution aux objectifs de la COP 21. C’est à la fois une responsabilité pour l’enseignement supérieur et sa seule manière de survivre face aux attentes à la fois des étudiants et des entreprises.

    André Sobczak directeur académique et de la recherche d’Audencia Business School

      A propos de André Sobczak André Sobczak est directeur académique et de la recherche d’Audencia Business School où il est également titulaire de la Chaire RSE et directeur académique du Mastère Spécialisé « Acteur pour la transition énergétique ». Il a publié de nombreux articles sur la RSE dans les revues académiques et accompagné des entreprises et des collectivités dans l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie et leurs pratiques.]]>
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    Changement climatique, dérèglement éducatif : les écoles de management doivent faire leur mue https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/changement-climatique-dereglement-educatif-les-ecoles-de-management-doivent-faire-leur-mue/ Wed, 28 Aug 2019 10:18:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64823550 Alors que se multiplient les alarmes sur le bouleversement climatique et l’érosion brutale de la biodiversité, un nombre croissant de voix s’élève pour dénoncer un autre dérèglement : celui de notre système éducatif face à ces enjeux. L’étude récente du Shift Project sur l’intégration des enjeux énergie/climat dans l’enseignement supérieur (Universités, Grandes Ecoles de commerce et ingénieurs) révèle l’ampleur du chemin restant à parcourir : ainsi, seuls 11% des programmes étudiés font référence à ces enjeux dans un cours obligatoire. Et 76% des cursus recensés ne proposent aucun contenu (pas même sous forme d’électif) abordant les enjeux climat-énergie. Ce décalage est perçu par les étudiants de l’enseignement supérieur : le « Manifeste étudiant pour un réveil écologique » a rapidement réuni plus de 30 000 signatures d’étudiants des Universités et de Grandes Ecoles françaises, interpellant nos institutions publiques et privées (politiques, entreprises et institutions d’enseignement) sur leur léthargie face au défi climatique. En tant que Professeur et chercheur travaillant sur les enjeux de développement durable dans une école de management, j’ai participé à la structuration de programmes pour créer des modules obligatoires dans certains de nos programmes, et la création d’options de spécialisation. Je codirige par ailleurs une chaire de recherche en économie circulaire, et ai enseigné ces questions dans différentes institutions. J’ai aussi pu observer l’essor des enjeux de soutenabilité dans des institutions voisines, écoles et universités, en France ou à l’international. Mon sentiment est que malgré l’incontestable montée en puissance du développement durable dans nos écoles de management au cours de la dernière décennie, un long chemin reste à parcourir pour traiter la thématique du climat à son juste niveau dans l’enseignement au management, c’est-à-dire comme une problématique fondamentale et incontournable de nos sociétés avec des conséquences tout aussi fondamentales pour l’entreprise.   Trois défis Cette situation s’explique par plusieurs facteurs. Le premier défi tient à un problème de périmètre : les institutions de formation au management se sont emparées des concepts de développement durable ou de responsabilité sociale de l’entreprise, dont le périmètre est beaucoup plus vaste que la question du climat. Parmi les 17 objectifs de développement durable définis par l’ONU et acceptés par 193 Etats membres en 2015, la « lutte contre les changements climatiques » arrive en 13ème position, bien après la lutte contre la pauvreté (objectif 1), l’accès à l’alimentation et l’éducation (objectif 2 et 4) ou la croissance économique (objectif 7). Et dans nos institutions de formation au management, les enseignements associés peuvent explorer des thèmes aussi variés que l’entrepreneuriat social, l’économie circulaire, le rôle politique de la firme, la gouvernance de l’entreprise, les nouvelles formes de régulations entre démarches volontaires et coercitives, les démarches de marketing durable, les innovations à destination de la base de la pyramide, l’éthique en entreprise, la gestion « durable » des supply chains, l’investissement socialement responsable, l’émergence de structures hybrides, l’effectivité des labels environnementaux ou sociaux, etc. Les enjeux climatiques n’occupent pas nécessairement une place centrale dans ces enseignements. Dans de nombreuses institutions, les enjeux spécifiques liés à l’énergie, au climat ou à la biodiversité sont alors abordés que comme l’un des multiples éléments de contexte et restent peu approfondis, alors que ces questions conditionnent la possibilité de vie sur terre. Il apparaît donc indispensable de faire une place dédiée au climat et aux enjeux de biodiversité dans nos enseignements. Mais cela renvoie à un deuxième défi : celui de mettre à niveau les compétences internes. Comprendre et enseigner les enjeux climat n’est pas simple et peut paraître éloigné du « cœur de métier » traditionnel d’une institution de formation au management, surtout s’il s’agit d’enseigner ces questions auprès de l’ensemble des étudiants. La problématique du changement climatique peut être perçue comme une thématique risquée car technique, intimidante, perçue comme le domaine de spécialistes du climat. Le risque de relayer les enjeux écologiques au second plan est d’autant plus fort que l’immense majorité des enseignants chercheurs – y compris une grande partie de ceux qui travaillent en RSE et en DD – restent peu formés à ces questions. Ainsi, il ne s’agit pas seulement de former nos étudiants, mais de former et sensibiliser l’ensemble des enseignants-chercheurs et des directions générales sur ces questions. Et nouer des partenariats avec des experts externes. Troisième défi : éviter le confinement. La majorité des étudiants peut traverser nos écoles de management sans avoir été exposée aux enjeux du changement climatique. Et pour ceux qui l’auraient été via un cours ou un séminaire (fut-il obligatoire) le risque est fort qu’il existe un décalage entre les messages réformistes face à l’urgence écologique et les messages reçus dans d’autres disciplines. Le décalage peut aussi être accentuée lorsque les pratiques de nos institutions (notamment en matière de gestion des campus) apparaissent en décalage avec les enjeux de sobriété énergétique. Ceci montre que les enjeux climat et biodiversité sont des enjeux stratégiques et transversaux, qui doivent mobiliser les directions générales, les professeurs des différentes disciplines et l’administration.   Quelques pistes d’action Des initiatives existent pour mieux intégrer les enjeux de climat à nos programmes: dans le cas d’ESCP Europe, nous avons créé pour la rentrée de Septembre 2019 un séminaire transversal de trois jours, à destination de tous nos étudiants de la grande école ESCP Europe sur les enjeux énergie / climat. Pour toucher les 400 étudiants entrants, nous avons sollicité les collègues des différentes disciplines (marketing, finance, supply chain, stratégie, RH, etc) et noué des partenariats (en utilisant par exemple des outils tels que la fresque du climat, à laquelle les professeurs de différentes disciplines ont été formés). Si la démarche bouscule les disciplines classiques du management, elle offre aussi une grande opportunité de mobiliser l’ensemble des collègues autour de ces enjeux. Mais beaucoup reste à faire, car l’enjeu du climat montre si cela est encore nécessaire que les frontières entre l’entreprise et la société sont de plus en plus poreuses. Face à des problématiques globales mettant en jeu le bien public telles que le changement climatique, la préservation des océans, ou les dimensions géopolitiques de l’approvisionnement en ressources, il est indispensable d’ouvrir le management à d’autres disciplines, et d’organiser des dialogues systématiques avec les sciences « dures » (climatologues, sciences de l’ingénieur, etc.) et d’autres sciences sociales (philosophie, économie, sciences politiques). Il faut aussi promouvoir le dialogue et les échanges avec des acteurs publics et ouvrir nos écoles à des personnalités extérieures issues du monde politique, scientifique, ou de la société civile. C’est à ces conditions que nos institutions pourront s’adapter, voire contribuer à répondre au gigantesque défi collectif que représente le climat pour nos sociétés.

    Aurélien Acquier, Professeur ESCP Europe, Head of Sustainability Transition, Co-directeur de la Chaire ESCP Deloitte - Economie Circulaire

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    Inclure les enjeux climatiques dans les formations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/inclure-les-enjeux-climatique-dans-les-formations/ Thu, 29 Aug 2019 08:12:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64847636 L’année 2018-2019 marque une étape nouvelle décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique : celle de l’engagement massif de la jeunesse. Certes, certains étudiants sont mobilisés par les questions environnementales depuis déjà un moment. Par exemple, Le REFEDD, Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable, anime chaque année depuis 2015 « la semaine étudiante du Développement Durable », qui a lieu dans toute la France. Néanmoins, 2018-2019 représente un véritable tournant, une prise de conscience générationnelle. Août 2018, la jeune suédoise Greta Thunberg, âgée de 15 ans, lance un mouvement de « grève de l’école pour le Climat», tous les vendredis, pour protester contre l’inaction face au changement climatique. D’abord seule, Greta est rapidement suivie par des dizaines de milliers de jeunes lycéens. Les « Fridays for Future », se multiplient dans le monde. Octobre 2018 : des étudiants de Grandes écoles françaises lancent sur le Web un « Manifeste étudiant pour un réveil écologique », signé à ce jour par près de 31.000 étudiants. Les rédacteurs évoquent les risques de catastrophes sociales et environnementales et rappellent l’urgence absolue de la lutte contre le réchauffement climatique. Ils incitent leurs futurs employeurs, et les directions de leurs écoles, à prendre en compte ces défis. Le samedi 16 mars voit la « marche du siècle pour le climat », une grande journée internationale de mobilisation contre le réchauffement climatique. 350.000 personnes manifestent en France, dont beaucoup de jeunes, qui défilent avec enthousiasme. La veille, la grève scolaire pour le climat a rassemblé 168.000 lycéens et étudiants en France, et plus d’un million dans le monde.   Cela fait déjà quelques années que les acteurs de l’Enseignement Supérieur intègrent les enjeux globaux du Développement Durable et de la Responsabilité Sociétale. L’État, lors du Grenelle de l’Environnement de 2009, demande à chaque établissement de s’engager dans une démarche DD. La Conférence des grandes écoles et la Conférence des Présidents d’Universités sont pleinement engagées dans le déploiement de ces « Plans Verts » de l’enseignement supérieur. Les organismes d’accréditation, Commission des Titres d’Ingénieur et institutions internationales des Business Schools, intègrent désormais ces nouveaux défis parmi les critères d'habilitation des écoles. Enfin, un certain nombre d’établissements ont déjà entamé des transformations de leurs cursus de formation. En juin 2019, Denis Guibard, directeur de l’Institut Mines-Telecom Business School et président de la Commission DD-RS de la CGE, recense les principales innovations pédagogiques en cours actuellement dans les Grandes écoles sur les sujets liés globalement au DD.   Néanmoins, ces actions ne suffisent pas, par rapport aux enjeux climatiques : deux limites fortes sont mises en évidence Tout d’abord, sur la question climatique, l’offre de formations en France est encore trop limitée, malgré la forte demande des étudiants et lycéens. En mars 2019, le Think Tank « The Shift Project », qui œuvre pour une économie décarbonée, publie un état des lieux des formations DD spécifiquement dédiées au thème Climat-Energie, dispensées aujourd’hui dans l’enseignement supérieur). Ce rapport met en évidence l’insuffisance de la formation des étudiants à cet enjeu. Seulement 25% des programmes post-bac traitent des sujets climatiques, seulement 11% le font de façon obligatoire, enfin le traitement de ces sujets est très hétérogène d’un établissement à un autre. Ensuite, quand ces questions sont abordées, cela reste encore trop souvent fait en parallèle des enseignements fondamentaux. En juin 2019, André Sobczak, directeur académique et titulaire de la chaire RSE de l’Ecole Supérieure de Commerce Audencia, signe un article engagé sur le site The Conversation. Le titre affiche la couleur : « Pour des écoles de commerce adaptées à la génération Climat ». L’auteur affirme en effet que les programmes des écoles doivent être refondus en profondeur. Les initiatives actuelles des formations DD-RSE-Climat ne remettent pas suffisamment en cause les fondements des modèles économiques dominants.
    Or, « face à la crise climatique, une approche plus disruptive est indispensable ». Il faut « mette la transition écologique au cœur des modèles théoriques enseignés », dans chaque discipline.
      Inclure les enjeux climatiques dans les formations : retour d’expérience du Pôle Léonard de Vinci. Le Pôle Léonard de Vinci a choisi de rendre ces formations obligatoires et notées, dès la première année d’études, pour tous les étudiants de ses trois écoles : ESILV, EMLV et IIM.
    Faire comprendre aux étudiants les causes et les conséquences du dérèglement climatique L’atelier « fresque du Climat » est obligatoire, depuis 2018, pour tous les étudiants A1 (1200 étudiants en moyenne)
    Permettre aux étudiants d'appréhender les solutions existantes et à venir et de se sentir pleinement acteurs des changements nécessaires. Ces enjeux sont abordés sous forme de semaines -projet en mode hackathon : 5 jours pour trouver en équipe une solution innovante : Semaine Climat en 2018 ; Semaine Frugalité en 2019
    Amener les étudiants à comprendre la dimension transversale de ces enjeux Le travail est mené en équipe-projet multidisciplinaire, mêlant étudiants des 3 formations :  ingénieurs, managers et spécialistes du Digital

    D’autres transformations seront à conduire, en lien avec le cœur de métiers de nos 3 écoles, et avec l’ensemble des équipes pédagogiques. Le chantier est vaste !

     

    Laure Bertrand enseignant-chercheur du Pôle Léonard de Vinci

       

    Nouvelle Énergie - ESILV

    Depuis 2016, en plus de sa mission de sensibilisation et de formation globale de ses étudiants aux enjeux du changement climatique, l'ESILV a décidé d'ouvrir une formation spécifique sur le thème de l'énergie. Persuadés que le numérique peut jouer un rôle prédominant dans notre capacité à maîtriser et accélérer une transition énergétique, la formation met aussi l'accent sur l'usage raisonné de ces techniques. Les deux années d'enseignement s’appuient, en plus d'un pilier concentré sur les connaissances physiques fondamentales, sur deux piliers numériques : la collecte et l'analyse de données énergétiques. Mais c'est sur son quatrième et dernier pilier que cette formation veut préparer au mieux les étudiants au monde qui nous attend ; avec des enseignements sur le développement durable, l’analyse de cycle de vie, le droit et les marchés de l'énergie, la conduite du changement... Nous avons déjà formé plus de 150 ingénieurs capables d'imaginer, de concevoir, de mettre en œuvre des solutions et surtout d'accompagner les acteurs dans cette transformation profonde et nécessaire de notre société.

      A propos de Laure Bertrand Docteur en Sciences de Gestion (Ressources Humaines) - Directrice des Soft Skills et Services Pédagogiques Transverses du Pôle Léonard de Vinci (EMLV, ESILV, IIM). Laure Bertrand a une double expérience des écoles d'ingénieurs et de management. Avant d’intégrer le Pôle Léonard de Vinci, elle a passé 12 ans à TBS, et 7 ans à l'Ecole d'Ingénieurs de Purpan. Pierre Courbin, Ingénieur et Docteur en Informatique, actuellement enseignant-chercheur à l’ESILV, il a conçu et dirigé la majeure Nouvelle Énergie avant de prendre la direction technique d’une jeune startup œuvrant pour l’efficacité énergétique des industriels. Aude Gueudry, ingénieure en développement durable, intervenante au sein de la majeure Nouvelle Energie de l'ESILV depuis janvier 2015 et du département des Soft Skills du Pôle depuis janvier 2017.   A propos de l’EMLV L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1500 élèves - 5200 anciens élèves. Accréditée par EPAS et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr   A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : Informatique/Big Data & Objets connectés, Mécanique Numérique et Modélisation, Ingénierie Financière, Nouvelles Energies et de la transversalité avec 20% de son cursus en commun avec une école de management (EMLV) et une école du digital (IIM) dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Elle propose également un Bachelor Ingénierie Numérique. 2600 élèves. Labellisée EESPIG, l’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France, de Talents du Numérique et de LearningLab Network. www.esilv.fr

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    L’enseignement supérieur en management à l’heure de l’urgence climatique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenseignement-superieur-en-management-a-lheure-de-lurgence-climatique/ Thu, 29 Aug 2019 15:00:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64848013 L’urgence climatique devient une réalité quotidienne renforcée à la fois, par le constat établi par des chercheurs du monde entier sur la question et par des effets de plus en plus palpables à l’échelle de l’individu. Ainsi, la hausse des températures avec le risque d’atteindre une augmentation de 6,4°C d’ici 2100, la hausse des niveaux des mers, sécheresses, pluies diluviennes, les problématiques de la faune et de la flore, le déplacement massif des populations … sont autant d’indicateurs de l’urgence climatique.   Plusieurs initiatives politiques et mondiales tentent de faire face à ce constat alarmant : la conférence de Paris 2015, le sommet sur le climat 2019 à l’initiative de l’ONU…, sans succès le plus souvent. Le GIEC[1] préconise diverses solutions allant du changement de modèle de consommation à la compensation des émissions carbone en passant par la mobilité douce, les énergies propres… La lutte contre le changement climatique représente le 13ème objectif pour le développement durable (ODD[2]) de l’ONU pour l’agenda 2030 avec un arsenal de propositions.   De nécessaires politiques de sensibilisation, d’éducation et de formation Il est évident que toutes ces préconisations doivent être accompagnées par des politiques de sensibilisation, d’éducation et de formation à destination de tous les publics et menées par tous les acteurs : écoles, universités, les États et les collectivités, les entreprises…. Pour sa part, l’enseignement supérieur a commencé à s’intéresser au management de l’environnement, ensuite au développement durable et à la RSE. Plusieurs formations dédiées à ces questions ont vu le jour, la première étant le Mastère management de l’environnement de la Rochelle Business School ouvert en 1999. Les universités, les écoles de commerce ou d’ingénieurs, ont toutes intégré des cursus sur cette thématique, avec des contenus différents selon les expertises développées dans les écoles. La question du changement climatique a trouvé toute sa place dans ces nouvelles offres de formation. Même s’il n’existe pas, du moins en France, de diplômes totalement consacré à ce sujet, le changement climatique est abordé dans des cours spécifiques à la transition énergétique, le bilan carbone, les risques naturels, la gestion des déchets, ou la mobilité et le fret… En revanche, l’approche est différente hors de France. Une simple recherche sur le sujet permet de constater, que plusieurs masters/Bachelor existent, notamment en Allemagne, Thaïlande et Australie.   La recherche scientifique, l’autre levier d’action de l’enseignement supérieur La recherche scientifique est l’autre pilier de l’enseignement supérieur et la question du changement climatique est totalement intégrée dans les thématiques d’investigation. Beaucoup de chercheurs, dans différents laboratoires et disciplines travaillent, dans le cadre de projets de recherche, qui se traduisent par des conférences internationales et des publications sur ces différentes problématiques à titre d’exemple :  https://www.univ-larochelle.fr/luniversite/espace-presse/communiques-de-presse/colloque-international-changement-climatique-et-adaptation-des-marais-littoraux/)   Écoles de management et d’ingénieur, un rôle complémentaire Si les diplômés des écoles d’ingénieurs ont pour mission de faire évoluer les techniques, les procédés industriels et de concevoir des produits plus responsables, les jeunes issus des écoles de management sont quant à eux dans une démarche plus transversale. Ils sont formés à définir des modèles économiques et managériaux plus acceptables à la fois par les entreprises mais aussi par la société civile (l’acceptabilité sociale des changements). Des lors, les angles d’étude de l’urgence climatique sont différents entre les deux modèles mais demeurent essentiellement complémentaires et interdépendants.   De la complémentarité vers l’expertise globale S’il y a lieu de poser une question sur le lien entre l’urgence climatique et l’enseignement supérieur, il est préférable d’investiguer les modalités d’améliorer les complémentarités entre les formations techniques et managériales. Une des voies consiste à favoriser les doubles cursus ingénieur-manager.  Ils délivrent une expertise globale qui permet d’appréhender le phénomène dans toutes ses dimensions et de proposer des solutions d’ensemble. La recherche doit aussi s’inscrire dans la complémentarité entre filières techniques et humaines. La question du financement se pose d’où l’importance de l’engagement des pouvoirs publics sur ces questions et l’encouragement des chaires entreprises qui présentent un bon modèle gagnant-gagnant. L’enseignement supérieur doit continuer à jouer le rôle de locomotive : organiser des cours de sensibilisation pour les générations futures, généraliser les conférences, débats, campagnes de sensibilisation envers la société civile… La Rochelle Business School a été pionnière dans le domaine de l’environnement. En témoigne, la première formation qu’elle a créée dans ce domaine qui fêtera ses 20 ans cette année. L’ensemble du groupe a développé des expertises de recherche qui apportent des éléments de réponse à l‘urgence climatique. Enfin, Excelia est investi à divers niveaux dans une démarche de sensibilisation et d’éducation qu’il s’agisse de la vie sur le campus, des associations ou des évènements qu’il accueille, à l’instar des universités d’été de la transition énergétique E5T organisées chaque année à la Rochelle et qui offrent un large espace à l’urgence climatique.  

    L’Hocine Houanti Docteur en Sciences Économiques, enseignant-chercheur à La Rochelle Business School – Excelia Group Membre de l’IRSI (Institut de la Responsabilité Sociale par l’Innovation) Responsable Pédagogique du Msc Stratégies du Développement Durable, RSE et Environnement

     

    [1] Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

    [2] Les Objectifs de développement durable (ODD) représentent 17 objectifs établis par les États membres des Nations unies adopté en septembre 2015 en accord avec la société civile. Il définit des cibles à atteindre à l'horizon 2030 sur plusieurs thématiques.

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    Rentrée à l’ENSCMu : une proportion record de jeunes femmes en 1re année de cycle ingénieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rentree-a-lenscmu-une-proportion-record-de-jeunes-femmes-en-1re-annee-de-cycle-ingenieur/ Wed, 04 Sep 2019 08:05:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=64992856 Après le retour des élèves de 2e et 3e années hier le 02 septembre, l’ENSCMu accueille aujourd’hui les élèves entrant en 1re année de cycle ingénieur. Une cérémonie d’accueil était organisée pour les 89 élèves de 1re année, dont 17 sont issus du cycle post-bac intégré de l’ENSCMu ouvert en 2016. Pour cette nouvelle rentrée l’ENSCMu compte 89 élèves en 1re année de cycle ingénieur, dont 88 nouveaux entrants. Une fois n’est pas coutume, les jeunes femmes sont majoritaires dans la promotion avec toutefois un taux record de 76%. Origine académique des nouveaux entrants en 1re année de cycle ingénieur :
    • concours commun polytechnique filières PC et TPC : 34 %
    • admissions sur titres DUT, BTS : 19,5 %
    • classes préparatoires intégrées de la Fédération Gay Lussac (FGL, réseau des 20 écoles de chimie et génie chimique de France) : 18 %
    • cycle post-Bac intégré de l’ENSCMu : 19,5 %
    • admissions sur titres licence transfrontalière Regio Chimica et accord avec l’East China University of Science and Technology : 2 %
    • Licence L3 : 3,5 %
    • classes ATS : 3,5 %
    Après l’accueil administratif a eu lieu la cérémonie officielle en présence de Marie-France Vallat, représentant Brigitte Klinkert, Présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin et Fabian Jordan, Président de Mulhouse Alsace Agglomération, de Saadia Zagaoui, représentant Michèle Lutz, Maire de Mulhouse et du 1er Vice-Président de l’Université, Alain Dieterlen, mais aussi des personnels administratifs, techniques et enseignants de l’école venus souhaiter la bienvenue aux nouveaux élèves. Etaient également présents les élèves de 2e et 3e années, qui ont su mettre une ambiance accueillante et festive. La suite des opérations d’accueil est assurée par le Bureau des Élèves avec la participation des associations étudiantes, dont Horizons Alsace Chimie, la Junior Initiative de l’ENSCMu, qui organise une Color Fun le 19 septembre 2019 sur le campus Illberg. La 2e année de cycle ingénieur compte 89 étudiants dont 2 élèves venus du Brésil et de Colombie via Campus France. En 3e année, nous comptons 81 élèves diplômables et 6 élèves en échanges académiques (4 brésiliens venus dans le cadre des programmes BRAFITEC et 2 élèves de l’INSA de Rouen venues dans le cadre des échanges de la Fédération Gay Lussac, qui seront diplômés par leur établissement d’origine). Parmi les 81 élèves diplômables, 13 sont en échanges à l’étranger ou dans une autre école de la Fédération Gay Lussac. Enfin côté cycle post-bac nous attendons 17 élèves en 1re année. Côté pédagogie deux nouveautés entrent en vigueur cette année. Il s’agit d’une part de l’introduction de travaux pratiques dans les parcours au choix proposés en 2e année, parcours qui jusque là étaient uniquement théoriques. D’autre part, le nombre d’options de 3e année est passé de 5 à 4 avec la fusion des anciennes options ‘chimie verte et durable’ et ‘sécurité, environnement et santé au travail’ pour créer la nouvelle option ‘Sécurité et développement durable’. Le contenu de cette option a été travaillé en concertation avec des industriels.]]>
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    L’IÉSEG et Le Wagon signent un partenariat stratégique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lieseg-et-le-wagon-signent-un-partenariat-strategique/ Thu, 05 Sep 2019 10:17:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65017171 3 000 étudiants formés chaque année Dès la rentrée de septembre 2019, l’ensemble des étudiants de l’IÉSEG du Programme Grande Ecole suivront en ligne un cours obligatoire en développement web conçu et animé par Le Wagon. Les étudiants apprendront ainsi à concevoir et coder un site web, le mettront en ligne et apprendront à intégrer des services tiers (paiement, formulaire utilisateur, géolocalisation, etc.). À la suite du cours de web development, l’ensemble des étudiants du Programme Grande Ecole auront un cours obligatoire en UX (User Experience ou Expérience Utilisateur) & UI (User Interface ou Design Interface) Design. À partir de ce cours en ligne, des étudiants construiront une maquette interactive d’application web ou mobile en respectant les principes de conception UX & UI et testeront leur prototype en effectuant des tests utilisateurs. Par ailleurs, tous les étudiants de l’IÉSEG auront accès à deux autres modules : « Data analysis withPython », où ils apprendront à analyser des données en utilisant le langage Python, ainsi que « Automation & API », qui leur apprendra à interagir avec un service tiers en manipulant des API (Application Programming Interface). Ces 4 modules intégralement en ligne et en anglais sont conçus et animés par Le Wagon, en étroite collaboration avec l’IÉSEG School of Management.   Lancement d’un programme diplômant en formation continue : « Tech et Leadership » Les deux écoles vont lancer en 2020 un nouveau programme de formation continue qui alliera les compétences de chaque partie en termes de leadership/management et technologie/code.   Une stratégie de digitalisation et une forte demande des parties prenantes Pour Caroline Roussel, directrice académique de l’IÉSEG :
    « Nous sommes ravis de lancer ce partenariat avec Le Wagon, avec qui nous collaborons déjà dans le cadre de notre Master en apprentissage « Digital Marketing & Innovation ».
    À l’heure où les entreprises sont en pleine transformation digitale, ce partenariat avec Le Wagon prend tout son sens dans le cadre de la stratégie pédagogique de l’IÉSEG. Proposer une formation aux compétences digitales et au code en même temps qu’une solide formation en management répond à une réelle attente des étudiants et des entreprises, et est désormais incontournable. Nos diplômés doivent être capables de manager des équipes mais aussi de dialoguer avec les experts de la tech, développeurs, designers ou data scientists. Ce partenariat fait pleinement partie de notre stratégie de digitalisation qui consiste non seulement à proposer davantage de cours en ligne mais aussi à former nos étudiants sur les compétences digitales et technologiques attendues par les entreprises. L’IÉSEG School of Management et Le Wagon partagent une vision commune de l’évolution des compétences transversales attendues par les entreprises qui sera le socle du programme diplômant lancé conjointement dans les prochains mois. Pour Boris Paillard, CEO et co-fondateur du Wagon,
    « Être partenaire de l’IÉSEG, école de commerce innovante et en forte croissante, a beaucoup de sens pour nous. De nombreux alumni du Wagon sont issus d’école de commerce et nous savons à quel point les compétences tech et en management peuvent être complémentaires. Cette alliance de soft skills et hard skills est de plus en plus recherchée et nous sommes ravis de contribuer à créer cette opportunité pour les étudiants de l’IÉSEG. »
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    Les Grandes écoles doivent contribuer à développer la parité à la tête des entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-doivent-contribuer-a-developper-la-parite-a-la-tete-des-entreprises/ Mon, 09 Sep 2019 08:37:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65113863 L'express-l'expansion 9 septembre 2019

    Depuis une dizaine d'années les grandes écoles ont pris conscience de leur responsabilité sociale en matière d'égalité femmes-hommes, mais les résultats se font attendre.

    Ingénieure de formation, directrice générale de Montpellier SupAgro, Anne-Lucie Wack a été la première femme à décrocher la présidence de la Conférence des grandes écoles (CGE), en 2015. Elle a été reconduite à ce poste en 2017, puis de nouveau, en juin dernier, pour les deux prochaines années.
    Quel rôle peuvent jouer les grandes écoles pour faire progresser la mixité dans les entreprises? Anne-Lucie Wack : Contrairement à une idée reçue, la CGE ne regroupe pas seulement quelques grandes écoles très connues comme HEC ou Polytechnique, mais 216 établissements publics et privés, majoritairement des écoles de management et des écoles d'ingénieurs, mais aussi des écoles vétérinaires, d'architecture, ou de sciences politiques. Nous formons chaque année 60 000 diplômés, soit 40% des diplômés de niveau master (bac+5) du pays. Ils occupent ensuite des postes de leadership à différents niveaux dans tous les secteurs d'activité, des plus petites sociétés à celles du CAC 40. Il y a de quoi peser sur l'organisation de ces entreprises, l'effet de levier est important.   Cependant, année après année, l'Enquête insertion de la CGE souligne la discrimination qui frappe vos diplômées, pourtant majoritaires dans les écoles de commerce. A l'embauche, leur salaire annuel moyen avec primes reste inférieur à celui des garçons : 4200 € en moins pour les jeunes femmes managers, 2500 € de moins pour les ingénieures. Toutes décrochent moins fréquemment un CDI ou le statut cadre. Pourquoi ?   Lire la suite de l'interview d'Anne-Lucie Wack sur l'Express]]>
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    La rentrée 2019 à l'ESAIP : des effectifs qui progressent encore https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rentree-2019-a-lesaip-des-effectifs-qui-progressent-encore/ Mon, 09 Sep 2019 14:57:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65114196 Sept-cent-quarante élèves-ingénieurs ont fait ou vont prochainement faire leur rentrée sur le campus d’Angers, des effectifs en constante augmentation.

     

    Choisir une filière anglophone dès la Prépa, c'est désormais possible à l'esaip

    Cinquante-deux jeunes bacheliers rejoignent le cycle préparatoire. Parmi eux, 9 se sont tournés vers le cycle anglophone : 60 % des cours y seront assurés en Anglais avec une immersion à l’étranger dès la première année en séjour d’étude, puis en stage en entreprise la deuxième année. Ces élèves-ingénieurs ont vocation à rejoindre le cycle Ingénieur anglophone après 2 ans. Ils capitaliseront ainsi a minima 15 mois à l’étranger. Ce sont au total 102 élèves-ingénieurs qui sont inscrits sur le cycle préparatoire. A l’ouverture en 2014, ils étaient une quinzaine.

    Des cycles ingénieurs qui séduisent

    Dans les deux cursus Ingénieurs proposés par l’esaip, c’est respectivement 113 nouveaux élèves-ingénieurs qui intègrent la filière Prévention des risques et environnement (dont 33 en apprentissage), et 115 qui rejoignent le cursus Ingénieur du numérique (dont 31 en apprentissage – cursus ouvert cette année). L’organisation des enseignements, construits par tronc commun, puis par « majeures » pour faire de nos diplômés des experts, associée à la forte dimension internationale – l’esaip reste la seule école d’ingénieurs qui exige une LV2 au niveau opérationnel - font de l’esaip une école prisée au-delà du territoire angevin. Et pour cause : en 2018, le temps de recherche d’emploi des diplômés est inférieur à 2 semaines, avec une accession à un CDI immédiat pour la quasi totalité de nos jeunes professionnels. Sur les 2 années de cycle préparatoire, et les 3 années d’ingénieurs, ce sont donc cette année 680 élèves (+12 %) qui sont inscrits à Angers, auxquels s’ajoutent 67 étudiants dans nos Bachelor et Master « Chef de projet ».  

    Une école qui grandit sur ces valeurs fondamentales

    Fidèle à ses valeurs, l’esaip ouvre cette année encore ses portes au plus grand nombre :
    • c’est, cette année, plus d’un étudiant sur 2 qui bénéficiera d’un accompagnement financier, soit à travers une bourse, soit à travers les filières par apprentissage, renforçant ainsi encore l'ouverture sociale
    • l’esaip finalisera cette année son programme d’accessibilité avec la mise en place, dans le bâtiment B (Château, dernier bâtiment non accessible) d’une passerelle avec le bâtiment A et d’un ascenseur.

    Une école qui s'agrandit

    Les élèves-ingénieurs pourront dès cette rentrée réinvestir le bâtiment E, en travaux depuis l’incendie de 2018. D’un sombre évènement, l’école a fait une opportunité : de nombreuses salles ont été aménagées avec des équipements pédagogiques de pointe à disposition des élèves mais aussi des entreprises du territoire. En parallèle, une première résidence étudiante sort de terre et devrait ouvrir ses portes en 2020 à quelques pas de l’esaip. Enfin, en octobre 2019, débuteront également les travaux du nouveau bâtiment de 4 000 m², de quoi accueillir des promotions d’ingénieurs plus importantes encore dès 2021.]]>
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    AmyPore, start-up de la Business Nursery de KEDGE, en route pour guérir Alzheimer et Parkinson https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/amypore-start-up-de-la-business-nursery-de-kedge-en-route-pour-guerir-alzheimer-et-parkinson/ Tue, 17 Sep 2019 09:29:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65307437 AmyPore, la toute 1ère entreprise accompagnée par KEDGE qui obtint un financement de la Commission Européenne – programme H2020, va annoncer les résultats remarquables des différents tests de validation liés à sa molécule thérapeutique innovante brevetée AmyP53. Elle confirme ainsi sa démarche vers le tout 1er traitement efficace contre Alzheimer et Parkinson, au 3° Congrès International de Neurologie et Traitements, à Madrid du 7 au 8 Octobre 2019.   Issues de plus de 15 années de recherche universitaire à contre-courant, les prochaines annonces détailleront les 4 atouts clés d’AmyP53 pour proposer rapidement une solution aux patients :
    • efficace, en s’attaquant à l’origine de la maladie *
    • non-toxique
      • par design, car constituée d’acides aminés naturels
      • par dosage, car efficiente à très faible concentration
      • par démonstration
    • 100 fois moins chère que toute immunothérapie
    • déployable rapidement, mondialement.
      En raison de la véritable urgence thérapeutique mondiale, ces 4 critères clés doivent être pris en compte. Cependant, aucune solution n'y est parvenue jusqu'à présent, contrairement aux nombreuses annonces d'essais cliniques issus de milliards de $. AmyPore est une start-up de la Business Nursery de KEDGE Business School. Créée par Driss Fantini, futur diplômé du “Programme Grande Ecole”, AmyPore bénéficia du programme KEDGE Entreprenariat qui vise à soutenir l'esprit d'entreprise, l'innovation et la créativité par le biais de systèmes de soutien, de formation et d'un écosystème incluant tous les types de parties prenantes sur ses campus et territoires (Paris, Marseille, Bordeaux, Toulon, Dakar, Suzhou). Ces supports peuvent accueillir plusieurs centaines de projets et couvrir toutes les étapes de développement : pré-incubation ("Pro Acts"), incubation ("Business Nursery") et accélération ("Business Accelerator"). KEDGE a fait de “l'entrepreneuriat” l'un de ses axes stratégiques. L'école offre des espaces dédiés à l'innovation sur ses campus (500m² à Marseille, 350m² à Bordeaux, 400m² à Paris et bientôt à Dakar) ainsi qu'un réseau d'investisseurs pour soutenir financièrement des projets dirigés par des membres de la communauté KEDGE.  

    * Étant maintenant confirmé par de nombreux scientifiques réputés, l’excès d'ions calcium entrant dans les cellules du cerveau constitue la première étape de la cascade neurotoxique à l'origine des deux maladies. La molécule AmyP53 est capable d’empêcher cet excès d’entrée, car elle agit comme un leurre spécifique vis-à-vis des protéines amyloïdes, responsables de la maladie d’Alzheimer (Ab) et de Parkinson (a-synucléine), les empêchant ainsi d’interagir avec des marqueurs neuronaux spécifiques (appelés «gangliosides») et ainsi générer plus tard un canal toxique (appelé «donut» aux États-Unis) ouvrant l’entrée du flux d’ions calcium.

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    Tribune : pour un enseignement supérieur à la hauteur des enjeux écologiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tribune-pour-un-enseignement-superieur-a-la-hauteur-des-enjeux-ecologiques/ Thu, 19 Sep 2019 10:26:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65355838 À l’occasion de cette rentrée étudiante et dans le contexte des mobilisations de la société civile les 20 et 21 septembre prochains, des organisations étudiantes, des scientifiques, des représentant.e.s de l’enseignement supérieur parlent aujourd’hui d’une seule voix. Ils.elles s’engagent et appellent à un sursaut des politiques publiques et de l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux.   Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité, deux enjeux majeurs et étroitement liés, vont transformer nos sociétés. Les conclusions du rapport « 1,5 °C » du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et du dernier rapport de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) sont sans appel : il faut agir maintenant. Pourtant, les engagements des pays dans le cadre de l’accord de Paris sont insuffisants pour permettre de limiter le réchauffement à 1,5 °C, et encore loin d’être respectés, notamment par la France, comme l’a récemment montré le rapport du Haut Conseil pour le climat. Or, il n’est pas trop tard, et une action immédiate peut encore infléchir la tendance. Nous, étudiant.e.s, personnels de l’enseignement supérieur, scientifiques, aux côtés des associations, des organisations et des lycéen.ne.s engagé.e.s, lançons un appel pour que chacun.e à son niveau de responsabilité s’engage en faveur de la transformation massive, rapide et efficace de l’enseignement supérieur. Il faut encourager et accompagner les étudiant.e.s à s’impliquer massivement dans les transformations écologiques, économiques et sociétales et permettre à chacun d’acquérir les capacités de réflexion et de compréhension de ces enjeux. Il est primordial que les jeunes générations acquièrent les savoirs et les compétences adaptés à une transformation globale et durable de la société.  

    Ambition nationale

    Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont conscients de l’urgence climatique et veulent s’engager sur ces questions. Des universités et des écoles ont déjà intégré ces enjeux dans leur stratégie de fonctionnement et leurs missions, malgré des moyens souvent limités. Là où se concentre l’essentiel des forces de recherche de notre pays, le système d’allocation des moyens actuel met en très grande tension les établissements. Ils ont besoin de mesures incitatives et de moyens spécifiques facilitant leur fonctionnement quotidien dans ces transformations nécessaires. Lors de la loi de 2009 pour la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement – dix ans déjà ! –, la France a posé un cadre réglementaire, espérant ainsi voir les universités et écoles prendre en compte les enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale dans la politique des établissements. Il est nécessaire que le gouvernement s’engage et soutienne fortement la mise en œuvre du Plan vert pour les universités et les grandes écoles, issu de cette loi. Nous devons construire ensemble une ambition nationale partagée par les ministères, les organismes d’évaluation et les dirigeant.e.s d’établissement en application réelle de la loi Grenelle. Il s’agit d’inclure pleinement les enjeux environnementaux et sociétaux :
    • de manière transversale dans les cursus, quelle que soit la filière, afin que les étudiant.e.s puissent être acteur.trice.s du changement dans leur métier ;
    • dans la formation des personnels et sur la manière dont ils.elles peuvent l’intégrer dans leur domaine de compétence ;
    • au service des pratiques responsables dans les activités de recherche, d’innovation et d’entrepreneuriat ;
    • dans le fonctionnement des établissements, des campus et de la vie étudiante.
     

    Soutenons les initiatives

    Commençons dès aujourd’hui par la valorisation et l’incitation systématique de l’engagement étudiant, ainsi que par l’association des étudiant.e.s à la gouvernance des établissements. Faisons évoluer l’évaluation et le classement des établissements en intégrant les critères environnementaux et sociétaux. Il est également indispensable de valoriser les activités et carrières interdisciplinaires des enseignants-chercheurs et des doctorantes et des doctorants. Autre chantier urgent : des campus exemplaires qui montrent la voie de la sobriété énergétique auprès des usager.ère.s. L’enseignement supérieur et la recherche dans leur globalité sont un laboratoire vivant des changements sociétaux et des solutions de demain. Il est plus que jamais nécessaire que les universités et écoles françaises intègrent l’urgence climatique et écologique dans leur stratégie, et qu’elles soient soutenues par des moyens financiers, humains et des mesures concrètes à la hauteur des enjeux. Alors que le président de la République s’apprête à présenter à la communauté internationale, lors du prochain Sommet action climat de l’ONU à New York, du 23 au 27 septembre, la feuille de route de la France sur les objectifs de développement durable, unissons nos voix, soutenons les journées des 20 et 21 septembre, encourageons les initiatives étudiantes et citoyennes. Il est temps de passer à l’action et d’engager une transformation radicale de la société face à l’urgence climatique !  

    Les signataires :

    • Margot Duvivier, présidente du REFEDD (RÉseau Français Étudiant pour le Développement Durable)
    • Collectif, Le Manifeste pour un réveil écologique
    • Collectif, Youth For Climate France
    • Mélanie Luce, présidente de l’UNEF (Union Nationale des Etudiants de France)
    • Orlane François, présidente de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes)
    • Gilles Roussel, président de la CPU (Conférence des Présidents d’Université)
    • Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE (Conférence des grandes écoles)
    • Jacques Fayolle, président de la CDEFI (Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs)
    • Jean-François Béteau, président de la FNCAS (Fédération Nationale Responsabilité Sociétale et Conseil en Action Sociale)
    • Armelle Carnet Lebeurrier, présidente du CIRSES (Collectif pour l’Intégration de la Responsabilité Sociétale dans l’Enseignement Supérieur)

    Les premier.ère.s scientifiques engagé.e.s à nos côtés :

    • Valérie Masson-Delmotte (paléoclimatologue, coprésidente du groupe n° 1 du GIEC, université Paris-Saclay)
    • Jean Jouzel (climatologue, membre de l’Académie des sciences)
    • Hervé Le Treut (professeur à Sorbonne Université et à l’Ecole Polytechnique, membre de l’Académie des Sciences)
    • Jane Lecomte (professeur d’écologie à l’université Paris Saclay)
    • Gilles Boeuf, professeur à Sorbonne Université, président du Conseil scientifique de l’Agence Française pour la Biodiversité.
      Vous pouvez soutenir ce texte en ajoutant votre signature ici.   Tribune parue dans Le Monde le 17/09/2019.]]>
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    Placer l’égalité professionnelle au cœur du management de la faculté https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/placer-legalite-professionnelle-au-coeur-du-management-de-la-faculte/ Thu, 26 Sep 2019 07:55:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525064 Le respect de l’égalité professionnelle au sein du corps professoral doit constituer une priorité pour l’enseignement supérieur. Au-delà des enjeux communs à toutes les entreprises ou organisations, notre secteur a une responsabilité particulière : celle de montrer l’exemple aux futures générations que nous formons et que nous accompagnons dans la définition et le développement de leur carrière.   Depuis ma nomination en tant que directeur académique et de la recherche à Audencia, il y a 4 ans, l’une de mes priorités a été de promouvoir la diversité et de garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de notre faculté. Au-delà du fait qu’il s’agisse là d’une obligation légale, ce choix correspond à la fois à mes valeurs personnelles et à la conviction acquise dans le cadre de mes recherches, que la motivation et la performance des salariés sont fortement liées à leur sentiment d’être reconnus et traités de manière juste. Comment imaginer que des femmes membres de la faculté qui auraient l’impression de ne pas pouvoir conduire la même carrière que leurs collègues hommes soient entièrement et durablement engagées pour leur école ? Rappeler régulièrement l’importance attachée à l’égalité professionnelle et surtout en faire la preuve concrète s’impose d’autant plus que notre secteur fait face à de profondes mutations. Passionnant, notre métier d’enseignant-chercheur devient en effet toujours plus exigeant et complexe, que ce soit dans le domaine de la recherche, de la pédagogie ou des relations avec le monde économique. Pour engager toute la faculté dans l’adaptation à ces changements, il semble nécessaire d’affirmer de valeurs fortes et de montrer que chacun sera accompagné pour réussir dans notre nouvel environnement. Une première piste d’actions concerne évidemment l’égalité lors des recrutements et des promotions au sein de la faculté. Au cours de ces dernières années, j’ai veillé à renforcer la parité entre le nombre de femmes et d’hommes au sein de la faculté, mais également au niveau de chaque département, ce qui est parfois plus difficile. Je suis persuadé que nos étudiants ont besoin de role models et que le fait de voir que les cours dans chaque département sont assurés par des enseignants-chercheurs des deux sexes peut contribuer à lutter contre les représentations stéréotypées de certains métiers. En ce qui concerne les promotions, je suis fier que, grâce aux décisions prises ces dernières années, la part des femmes dans la catégorie des professeurs associés et celle des professeurs est au même niveau que dans l’ensemble de la faculté, voire légèrement supérieur. Une deuxième piste d’actions porte sur les rémunérations. Si lors des recrutements de nouveaux membres de la faculté, la définition d’une grille salariale a permis d’éviter des différences de salaires en raison du genre, il fallait s’interroger sur les évolutions salariales des membres de la faculté ayant une certaine ancienneté. Sur la proposition d’un membre de notre faculté et en coopération avec notre direction des ressources humaines, au début de mon mandat, nous avons fait une analyse approfondie des rémunérations de notre faculté, en tenant compte des différents critères pris en compte dans la carrière des enseignants-chercheurs, notamment le niveau diplôme, l’ancienneté, l’expérience internationale ou le niveau des publications. Dans la mesure où certaines différences historiques des niveaux de rémunération semblaient ne s’expliquer que par le genre, nous avons décidé de réserver chaque année une partie du budget dédié aux augmentations salariales pour rattraper cette différence. Par ailleurs, de nombreuses femmes membres de la faculté ont pu suivre #NégoTraining, la formation gratuite des femmes sur la négociation salariale que la Chaire RSE d’Audencia a mis en place dans le cadre de la Plateforme RSE de la métropole nantaise. Pour évaluer l’impact de ces actions et confirmer que les différences liées au genre sont bien supprimées, il est prévu de refaire régulièrement l’analyse approfondie des rémunérations. Il s’agit bien-sûr d’une démarche d’amélioration continue et d’autres actions ont été engagées ou sont à lancer. Ainsi, une réflexion est menée à la fois sur la parité dans les responsabilités managériales de la faculté, notamment le pilotage des départements et des programmes, et sur la manière de mieux intégrer ces responsabilités, parfois plus assumées par les femmes, dans l’évolution de la carrière. De même, il est nécessaire d’approfondir l’analyse de l’impact du genre sur l’évaluation des cours par les étudiants, car celle-ci constitue l’un des éléments de la carrière des enseignants-chercheurs. Je suis persuadé que cet engagement en faveur de l’égalité professionnelle de la faculté ne se fait pas au détriment des membres hommes et de leurs propres carrières, car nous avons tous intérêt à travailler dans un environnement où chacun puisse s’épanouir et être confiant sur le développement de ses compétences et sa carrière. Beaucoup d’hommes sont d’ailleurs eux-mêmes engagés sur ce thème et plus largement sur l’égalité et la diversité, ce qui me rend optimiste sur notre capacité à entraîner d’autres institutions et à agir collectivement pour atteindre rapidement l’égalité professionnelle au sein de l’enseignement supérieur pour nous concentrer sur notre cœur de métier et promouvoir ces mêmes valeurs dans le monde des entreprises.

    André Sobczak directeur académique et de la recherche Audencia Business School

      A propos d'André Sobczak André Sobczak est Directeur académique et de la recherche d’Audencia Business School où il est également titulaire de la Chaire RSE et directeur académique du Mastère Spécialisé « Acteur pour la transition énergétique ». Il a publié de nombreux articles sur la RSE dans les revues académiques et accompagné des entreprises et des collectivités dans l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie et leurs pratiques. En 2019, il a été nommé role model LGBT+ par l’association l’Autre Cercle.   À propos d’Audencia Fondée en 1900, Audencia se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 300 institutions académiques à l’étranger, et plus de 180 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 5300 étudiants, dispose d’un corps professoral de 135 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 26 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.    ]]>
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    Faut-il repenser la masculinité ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faut-il-repenser-la-masculinite/ Thu, 26 Sep 2019 08:08:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525066 Si la masculinité, ou les études sur les hommes (men’s studies ou masculinity studies), a fait d’abord l’objet de recherche dans les facultés des sciences sociales dans les pays anglo-saxons, et plus récemment en France dans les facultés des sciences sociales[i] et d’histoire contemporaine[ii], elle est un non-sujet dans les écoles de management et écoles d’ingénieurs en France. A une époque où l’égalité femme/homme prend une place croissante au sein des politiques RSE des Grandes écoles, la focalisation est faite davantage sur l’évolution de la place des femmes dans le monde des affaires, ou dans la société, que sur celle des hommes. Qu’entend-on par la masculinité exactement ? Dans sa conception première, la masculinité désigne les attributs, les comportements et les rôles sociaux assignés aux hommes. La définition la plus répandue mais aussi sujette à débat, est celle proposée par le sociologue australien Connell dans les années 80, au travers du concept de masculinité hégémonique. La masculinité hégémonique est comprise comme une configuration de pratiques qui permet à la domination masculine de se perpétuer[iii]. Si la masculinité hégémonique n’est pas considérée comme normale dans un sens statistique, car elle n’est observable que chez une minorité d’hommes, elle est toutefois normative. En effet, elle correspond à la façon actuellement la plus reconnue d’être un homme, impliquant que les autres hommes se positionnent par rapport à elle, et permettant de légitimer d’un point de vue idéologique la subordination des femmes à l’égard des hommes. Pourquoi les écoles membres de la CGE investissent le terrain de l’égalité femme/homme ? Les inégalités de genre y sont omniprésentes. Elles s’expriment, à titre d’exemples, par l’écart salarial et les inégalités dans les conditions d’emploi de leurs diplômés dès l’entrée sur le marché du travail [iv], ou par la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilité en entreprise mais aussi dans les instances de direction des écoles[v]. Les Grandes écoles sont ainsi de plus en plus nombreuses à mettre en place des stratégies et des plans d’actions en faveur de l’égalité femme/homme au sein de leur établissement[vi]. Que ce soit à destination des étudiant.e.s ou des salarié.e.s, les actions en faveur de plus d'égalité se multiplient. Les étudiant.e.s sont la cible privilégiée de ces plans d’actions, et plus particulièrement les jeunes femmes, futures managers ou ingénieures. Car ce sont d’abord les inégalités d’accès à l’emploi entre les jeunes diplômé.e.s femmes et hommes constatées chaque année dans les enquêtes d’insertion, et les évolutions de carrières marquées par ségrégation verticale du marché de l’emploi et le plafond de verre, qui guident l’action des Grandes écoles. Elles s’efforcent ainsi de déployer tous les moyens pour mieux accompagner les jeunes femmes durant leur parcours de formation afin de les préparer au monde professionnel, en leur donnant toutes les astuces pour déjouer les inégalités professionnelles de genre. Et ces actions se poursuivent ensuite par le développement de programmes de formation continue dédiés au leadership féminin. Dans certaines Grandes écoles, des associations d’étudiant.e.s commencent à relayer le mouvement « He for She »[vii]. Mais toutes ces actions seront-elles suffisantes pour espérer réduire l’échéance jusqu’à un monde professionnel et sociétal égalitaire entre les hommes et les femmes ? Car aujourd’hui encore la question de l’égalité femme/homme est posée uniquement sous l’angle de la place de la femme dans les organisations, dès son entrée sur le marché du travail et tout au long de sa carrière. Les inégalités professionnelles de genre seraient donc une affaire de femmes. Ce point de vue ne peut être défendu aujourd’hui, l’égalité femme/homme est bien l’affaire de tous, donc aussi celle des hommes. Repenser la place des femmes dans les entreprises et dans la société signifie aussi que nous devons reconsidérer celle des hommes. Et ceci dès l’Ecole. La crise de la masculinité concomitante au mouvement de libération de la femme se poursuit, rediscutant le rôle social de l’homme, ceci entrainant une évolution des normes sociales attachées à la virilité ou à la paternité. Au sein des couples on adopte de plus en plus la notion de carrière à double piste, ou chacun à son tour privilégie soit la famille soit le travail en fonction de ses opportunités ou ses envies, et en accord avec son partenaire. Récemment quelques entreprises ont choisi de devancer la loi en permettant à leurs salariés hommes de prendre un congé paternité et d’accueil de l’enfant au-delà des 11 jours calendaires consécutifs légaux. C’est un premier pas vers un rééquilibrage des rôles dans la famille, autrement dit une opportunité pour les parents, hommes et femmes, de reconsidérer leur place respective dans l’éducation de leurs enfants. Collins et Messerschmidt (2015) plaident pour une conceptualisation de la masculinité hégémonique ouverte à la possibilité de démocratiser les relations de genre, d’abolir les cartes de pouvoir et non de reproduire la hiérarchie. Pour faire un pas dans cette direction, il faut tenter d’établir une version de la masculinité ouverte à l’égalité avec les femmes, une masculinité hégémonique positive. Ces chercheurs proposent que la promotion d’une hégémonie positive reste un objectif stratégique central dans tout effort contemporain de réforme. Les Grandes écoles en tant qu’institution, et les étudiant.e.s sont parties prenantes de la redéfinition de la masculinité.  

    Krista Finstad-Milion, référente égalité f/h d'ICN Business School

    Pascale Borel, enseignante-chercheure au Groupe ESC Clermont

       

    [i] Rousset, M. (2018) « L’homme enfin inclus dans les études de genre », Le Monde, https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/19/l-homme-enfin-inclus-dans-les-etudes-de-genre_5301404_3232.html

    [ii] Jablonka, I. (2019) Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités. Paris : Seuil.

    [iii] Connell, R.W. et Messerschmidt, J.W. (2015) Faut-il repenser le concept de masculinité hégémonique, Terrains et travaux, traduction coordonnée par E. Béthoux et C. Vincensini, n° 27, pp. 151-192.

    [iv] Enquête d’insertion CGE 2019, https://www.cge.asso.fr/publications/enquete-insertion-cge-2019/

    [v] Baromètre Egalité femmes/hommes 2018, https://www.cge.asso.fr/publications/2018-07-09-barometre-egalite-femmeshommes-2018-2/

    [vi] Baromètre Egalité femmes/hommes 2018, https://www.cge.asso.fr/publications/2018-07-09-barometre-egalite-femmeshommes-2018-2/

    [vii] https://www.neoma-bs.fr/actualites/actualites/6994-he-for-she-neoma-bs-reims-primee-lors-de-l-evenement-400-idees-pour-faire-avancer-l-egalite

      A propos de Krista Finstad-Milion Krista Finstad-Milion est référente égalité f/h pour ICN Business School auprès de la CGE et fait partie du GrT Egalité f/h de la CGE. Elle fait également partie du chapitre France-Bénélux du Principles of Responsible Management Education (PRME). Elle est responsable du département Ressources Humaines et Comportement Organisationnel à ICN où elle enseigne la Gestion des Ressources Humaines et le Management du Changement. Krista se définit comme chercheure engagée. Ses intérêts de recherche portent sur les réseaux professionnels féminins, l’éducation au développement durable, la recherche-action, et l'éducation innovatrice en management. Krista est par ailleurs co-fondatrice et présidente de l'association EST'elles Executive, l'un des réseaux professionnels féminins les plus importants dans le Grand Est/Luxembourg, dont le siège est à ICN.   A propos de Pascale Borel Docteure en Sciences de gestion, Pascale Borel est enseignante-chercheure au Groupe ESC Clermont et membre du CleRMa, le laboratoire de recherche en management commun de l’Université Clermont Auvergne et l’Ecole. Ses travaux de recherche portent sur les inégalités professionnelles de genre et l’autocensure. Elle est référente Egalité Femmes-Hommes pour le Groupe ESC Clermont et depuis décembre 2017, elle co-anime le groupe de travail Egalité femmes-hommes de la CGE. A cet égard, elle participe notamment à la réalisation du Baromètre Egalité Femmes/Hommes, publié chaque année par l’association.   A propos de ICN Business School Membre du chapitre des écoles de management au sein de la Conférence des Grandes Écoles, ICN Business School forme ses étudiants et des cadres à développer dans les entreprises l’innovation par la créativité. Elle oriente sa pédagogie sur la transversalité grâce notamment à son partenariat avec Mines Nancy et l’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy (Alliance Artem). La communauté ICN est animée par trois valeurs fondamentales : l’ouverture, l’engagement et l’esprit d’équipe. Créé en 1905, ICN Business School est un établissement d’enseignement supérieur privé, reconnu par l’État, qualifié EESPIG et associé à l’Université de Lorraine. Il est accrédité EQUIS et AMBA. L’école est la 1ère Business School à avoir évalué la maturité de ses pratiques économiques, sociales, sociétales et environnementales via la démarche Engagé RSE d’Afnor Certification.   A propos de ESC Clermont Fondé en 1919, le Groupe ESC Clermont est aujourd’hui une Business School internationale doublement accréditée AACSB et EPAS, membre de la Conférence des Grandes Ecoles et de l’Université Clermont Auvergne et Associés. Représentée par plus de 12 000 diplômés à travers le monde, l’Ecole forme des acteurs de la transformation et développe des expertises dans des secteurs en mouvement (Digital, Sport Business, Auto-mobilité, Retail …), en lien avec l’écosystème du territoire et ses partenaires. Singulière par sa dimension humaine, l’Ecole mesure la réussite de ses diplômés au sens qu’ils lui donnent et sur leur vision de la création de valeur, entre épanouissement professionnel et personnel, tout au long de la vie.  

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    Pour vraiment inclure les femmes dans l’entreprise, arrêtons d’opposer masculin et féminin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-vraiment-inclure-les-femmes-dans-lentreprise-arretons-dopposer-masculin-et-feminin/ Thu, 26 Sep 2019 08:17:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525070 Il ne se passe pas un jour sans qu’il n’y ait pas un plaidoyer pour plus de femmes dans les entreprises, ceci malgré l’instauration de quotas, de débats, de prix… Et si on reposait la question de l’égalité femmes – hommes autrement pour mieux y répondre ?   L’égalité femmes et hommes en économie : Les initiatives actuelles ne sont VRAIMENT pas concluantes Le 17 septembre dernier, le journal Le Monde titrait « Égalité Salariale hommes – femmes : « il y a un travail énorme à accomplir ». Et le journaliste de reprendre le constat formulé par Murielle Pénicaud, selon lequel seules 3,5% des entreprises de plus de 250 personnes ont réellement publié les réponses au questionnaire sur les actions qu’elles mènent et leurs résultats en matière d’égalité femmes – hommes. La réponse est cependant sensée être obligatoire car régie par la loi « avenir professionnel », votée le 5 septembre… Le plus compliqué est que parmi ces 3,5% de répondants, aucune entreprise n’obtient la note de 10/10, sensée attester l’existence d’une égalité de traitement entre femmes et hommes… à commencer par les écarts de salaire à poste égal puisque ce dernier est évalué à 22,4%. Ces résultats peuvent sembler décourageants, surtout au regard des investissements réalisés pour promouvoir une meilleure place des femmes dans l’économie qu’il s’agisse des aides à la création d’entreprises ou encore des actions de stimulation de certains comportements de femme par la création de Role Models, la remise de trophée pour mieux mettre en valeur les réussites féminines, les associations Women@ pour résoudre des enjeux pratiques au sein des entreprises ou encore des formations pour aider les femmes à prendre mieux confiance en elles, à oser…   L’essence de la femme n’existe pas, pas plus que celui de l’homme : a quoi bon les opposer ? Toutes ces solutions reposent sur deux postulats. Le premier repose sur l’idée que le fait d’être biologiquement de sexe féminin induirait un comportement social qui serait le même en toute circonstance : un manque de confiance en soi, un phénomène d’auto-censure, une difficulté à aussi bien négocier que l’homologue masculin, une appétence marquée pour l’autre (puisque, après tout, les femmes donnent naissance donc elles ont ce don quasi inné pour s’intéresser à l’autre)… Bien évidemment, le trait est caricatural mais les propos laissent penser que l’essence de la femme existerait. Le second postulat reposerait sur l’existence d’une opposition marquée avec le masculin, qui posséderait le pouvoir dans l’entreprise et serait peu enclin à le partager, ou peu conscient des apports du féminin. Dès lors, à l’instar de résultats d’innombrables études, l’enjeu est de montrer que les femmes, de par leur éducation différente, apportent un regard inédit, très enclin à générer des innovations de rupture, tant importantes pour les entreprises et leur croissance. Leur goût inné de l’attention qu’elles portent aux autres apportent ce qui manque aux entreprises gérées par tant d’hommes : un manque d’adhésion aux nouvelles stratégies, un manque d’échange… Au-delà de ces plaidoyers, il ne faudrait pas oublier que ces travers que l’on attribue classiquement aux hommes est peut-être tout aussi faux que le portrait robot de la femme dans l’entreprise.   Et si on pensait féminin – masculin comme un continuum au lieu d’une opposition ? C’est du moins ce que prônait Michel Foucault. Certes, ce dernier a toujours refusé de travailler sur la question des femmes et des hommes, ce que les féministes de son temps lui ont souvent reproché, laissant à Judith Butler le soin d’élaborer une réflexion sur le sujet. Quoi qu’il en soit, l’idée reste invariable : au-delà de l’aspect biologique indéniable, il y a en chaque être une part de masculinité et une part de féminité. L’intérêt pour l’autre n’est pas une qualité exclusive à une femme tout comme la volonté de « puissance » la caractéristique de l’homme. Peut-être que certaines femmes qui réussissent dans l’entreprise adoptent – ou ont en elles-mêmes une forte part de ce que nous considérons comme des qualités masculines tout comme certains hommes, qui sont moins dotées de ces qualités, échoueaient à atteindre les plus hautes fonctions de l’entreprise…   Et si on repensait les valeurs du leader dans l’organisation ? Accepter cette autre conception du féminin et du masculin dans l’entreprise revient non plus à penser le débat sur comment rendre les femmes égales aux hommes mais sur comment changer l’image du leader dans l’entreprise, laquelle est trop calquée sur une image, certes tenue par un homme, mais qui consiste à décider rapidement, de manière incisive, à chercher la croissance la plus rapide, à (presque) tout prix, à sélectionner uniquement les opinions incisives. Ce n’est qu’à ce prix de la remise en cause d’un modèle de leadership que l’on pourra penser la vraie inclusion des femmes dans l’entreprise.  

    Séverine Le Loarne-Lemaire, professeur à Grenoble École de Management

      A propos de Séverine Le Loarne-Lemaire Séverine Le Loarne-Lemaire est professeur à Grenoble École de Management. Son expertise a trait à la place de la femme dans la construction de la stratégie des entreprises et, plus généralement, à l’entrepreneuriat féminin. Elle a fondé en 2016 la chaire de recherche « Femmes et Renouveau Economique », sous l’égide de la Fondation de France, qui mesure l’évolution de la place de la femme dans l’économie de 8 pays (France, US, Pakistan) au travers d’un observatoire monté avec « Bouge ta Boite » et un incubateur d’entrepreneuriat féminin dans les territoires ruraux et isolés, créé avec les Premières AURA. En complément de ces actions, elle co-supervise l’observatoire du sexisme à Grenoble Ecole de Management (4ème édition). Elle est l’auteur de différents ouvrages (« Histoires d’innovation », « Femmes et Entrepreneurs, c’est possible, Ed. Pearson), Chroniqueuse (« Les entrepreneuriales », The Conversation.fr) ainsi que de nombreux articles scientifiques en entrepreneuriat féminin.   A propos de Grenoble École de Management (GEM) Grenoble École de Management (GEM) est une grande école de commerce française reconnue par l'État, créée en 1984 à Grenoble, en région Auvergne-Rhône-Alpes et membre de la Conférence des Grandes Ecoles. L'école propose différentes formations au management et à l'entrepreneuriat : cursus classique sur concours (appelé cursus «Grande école») débouchant sur un diplôme visé par l'État conférant le grade master ou des mastères spécialisésMBA, « Executive MBA » et formations professionnelles certifiantes (CESA). Elle possède une triple accréditation : AACSB, EQUIS et AMBA. Au-delà de la proposition de formations « généralistes », GEM se positionne comme une école dont la mission est le développement de l’économique pour le bien être de la Société (« School for Business For Society »). A cet égard, elle a créé le Festival de Géopolitique mais aussi le Trophée de la Paix Economique qui récompense chaque année les entreprises qui expérimentent des changements contribuant à une révolution positive : épanouissement des personnes, style de management, intégration et dialogue avec les parties prenantes…]]>
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    Égalité femmes/hommes, une mission déployée sur nos 3 campus https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-femmes-hommes-une-mission-deployee-sur-nos-3-campus/ Thu, 26 Sep 2019 08:28:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525125 Suite à la signature en janvier 2013 d'une charte sur l'égalité femmes/hommes dans l'enseignement supérieur par le Ministère des Droits des Femmes, le MESR, la CGE, la CDEFI et la CPU, IMT Atlantique, de même qu'une majorité d'universités et des Grandes écoles, s'est dotée d'une mission Egalité femmes/hommes et a nommé une personne référente sur chacun de ses trois campus. Le rôle de la mission Egalité FH est d'appuyer et déployer les initiatives visant à un meilleur équilibre de traitement entre les personnels féminins et masculins de l’École, ainsi que des élèves dans leur vie sur les campus et dans les parcours de formation. Les  établissements, suivant une obligation légale, sont invités à publier annuellement un état des lieux statistique sexué. Les missions Egalité FH doivent contribuer à la réalisation de cet état des lieux, avec l'appui des différents services et instances de l'établissement. Elles mettent en place un ensemble d'actions visant à renforcer la diversité de genre au sein des catégories de personnel et de toutes les filières de formation. Des dispositifs ont été créés avec pour objectif de sensibiliser, prévenir et de prendre en charge toute forme de discrimination et de violences sexistes ou sexuelles, l'homophobie et la transphobie. Les missions, en partenariat avec différentes associations, mettent par ailleurs en place des actions et des outils de sensibilisation sur différents aspects en lien avec l'égalité. IMT Atlantique s'est particulièrement impliquée dans la communication vers l'amont (collèges, lycées) pour faire connaître le métier d'ingénieur.e et renforcer l'attractivité des filières scientifiques et techniques auprès des jeunes femmes. Nous co-pilotons la journée "Le numérique : des métiers en tous genres". Cette journée, organisée en partenariat avec le rectorat d'académie de Rennes et d'autres établissements d'enseignement supérieur en Bretagne, vise à sensibiliser les élèves de 3ème à la très grande diversité des métiers du numérique et à la place qu'y occupent les femmes. Plus de 1000 collégien.ne.s et leurs enseignants ont été touchés lors des 4 premières éditions de cette journée annuelle en multi-sites. Dans le cadre de l'engagement de nos élèves en matière de responsabilité sociétale, des projets sont conduits en lien avec des établissements scolaires de la région, pour sensibiliser les plus jeunes aux stéréotypes de genre. Nos élèves proposent des activités ludiques qui motivent, en particulier les filles, à s'épanouir dans les domaines scientifiques et techniques. Cette année, ils auront la possibilité de s'impliquer dans LCodent LCréent, une action d'initiation au codage pour les collégiennes par des étudiantes, et visant principalement des établissements classés en zone d'éducation prioritaire. La direction, le personnel et les élèves se rendent régulièrement dans les collèges et lycées et ouvrent les portes de notre établissement, lors de journées nationales ou départementales comme Sciences de l'Ingénieur au Féminin ou 100 Femmes 100 Métiers. Parce qu'ils sont prescripteurs en matière d'orientation, nous intervenons également auprès des enseignant.e.s de collège, en assurant des stages au sein de la Maison Pour La Science et en lien avec le Plan Académique de Formation. La qualité de vie des élèves sur les campus est également dans le périmètre des missions Egalité FH.  Dans le cadre de la prévention des violences sexistes ou sexuelles et de la lutte contre l'homophobie et la transphobie, un certain nombre de missions Egalité ont mis en place des dispositifs de prévention et de prise en charge au sein des établissements d’enseignement supérieur. Participant à cette dynamique, renforcée par une demande ministérielle réitérée à plusieurs occasions, IMT Atlantique a signé le 25 novembre dernier une lettre d'engagement à lutter contre toute forme de violence sexiste et sexuelle. Une formation sur les violences sexistes et sexuelles a été assurée auprès du Comité de Direction en juin dernier par l'association CPED (Conférence Permanente Egalité Diversité). IMT Atlantique a  adhéré et participe activement à cette association regroupant 80 membres, universités, grandes écoles et COMUE, et a co-organisé les journées de la CPED de mars 2019. Nous nous associons avec d'autres établissements, au niveau des métropoles, pour  profiter des cellules de lutte contre les violences sexistes et sexuelles existantes, et en faire des dispositifs mutualisés. Cette mutualisation permet de co-organiser un certain nombre d'actions de prévention et se fait dans une logique de prise en charge externalisée par des professionnels (personnels de santé, juristes) des cas possibles de violence. Au sein d'IMT Atlantique, nous menons diverses actions de sensibilisation tout au long de l'année. Ainsi, l'an dernier à l'occasion du 8 mars, trois Zôtesses d'une compagnie théâtrale sont intervenues pour interrompre par surprise un cours de première année en amphithéâtre. Elles ont abordé sur un ton décalé et en chansons la question des inégalités dans l'enseignement supérieur. A destination du personnel, nous avons mis en place un rendez-vous régulier, les Cafés de l'Egalité, lors desquels différents thèmes sont abordés sous forme d'une courte conférence suivie d'échanges. Nous avons fait un effort pour mettre à disposition de la documentation et diverses ressources utiles: rayon consacré au féminisme et expositions à la bibliothèque, flyers bilingues (français/anglais) pour rappeler le cadre légal et faire connaître diverses ressources, guides comme le guide du Clasches. Un guide sur le harcèlement de rue a été co-édité avec d'autres établissements d'enseignement supérieur et une association spécialisée et sortira à l'automne 2019. Les étudiantes qui choisissent notre école sont fières d'être en école d'ingénieur.e et s'y épanouissent. Les diplômées des deux écoles, Télécom Bretagne et l'Ecole des Mines de Nantes, dont IMT Atlantique est issue à la suite d'une fusion en janvier 2017, s'épanouissent dans leur travail et font de très belles carrières. Elles travaillent en France ou à l'étranger où elles occupent des postes de nature variée dans différents secteurs d'activité. Elles sont en début, milieu ou fin de carrière. Nous avons en mars dernier souhaité mettre en lumière la diversité de ces parcours au travers d'une série d'une trentaine de portraits dans le cadre d'une exposition "Voix de femmes" d'IMT Atlantique.  Cette exposition permet de proposer des rôles modèles, de faire des retours d'expérience et d'interroger le vécu des diplômées en tant que femmes dans les entreprises. Nous espérons qu'elle sera inspirante pour les nouvelles générations.  

    Sandrine Vaton, Pascaline Pré, Géraldine Texier

      A propos de Sandrine Vaton Sandrine Vaton, Professeure du département Informatique à IMT Atlantique, est titulaire du diplôme d'ingénieur de Télécom Paris, d'un DEA en probabilités de l'université Paris 6, du doctorat en traitement du signal de Télécom Paris et d'une Habilitation à Diriger les Recherches en Informatique de l'université Rennes 1. Depuis 2013, elle est référente Egalité Femmes-Hommes d'IMT Atlantique (et précédemment de Télécom Bretagne) sur le campus de Brest.   A propos de Pascaline Pré Pascaline Pré est Professeure au Département Systèmes Energétiques et Environnement d'IMT Atlantique. Elle est titulaire d’un diplôme d'ingénieur et de docteur en Génie des Procédés de l'Institut National Polytechnique de Toulouse. Depuis janvier 2019, elle est chargée de mission Egalité Femme-Homme d'IMT Atlantique sur le campus de Nantes.   A propos de Géraldine Texier Géraldine Texier, docteure en Informatique de l’Université de Rennes 1, est Maître de conférences au département Systèmes réseaux, cybersécurité et droit du numérique d’IMT Atlantique. Elle est chargée de mission Egalité Femme-Homme d'IMT Atlantique sur le campus de Rennes depuis janvier 2019.  ]]>
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    Diversité du genre dans les conseils d’administration : un exemple à suivre ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/diversite-du-genre-dans-les-conseils-dadministration-un-exemple-a-suivre/ Thu, 26 Sep 2019 08:36:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525129 C’est aux Etats Unis, dans les années soixante, que le concept de la diversité trouve son origine. Porté par l’émergence des politiques d’égalité des chances (Equal Employment Opportunities), il fait suite à la lutte des minorités pour leurs droits civiques. Le concept de diversité concerne les origines ethniques, religieuses, l’âge, le handicap et même le sexe. Ce dernier fait référence aux problématiques de l’égalité professionnelle femme/homme (parité, accès des femmes à tous les secteurs et niveaux hiérarchiques notamment la gouvernance, égalité salariale, parité aux conseils d’administration et de surveillance…). Notre propos se focalisera ici sur la question de la parité des sexes au sein des conseils d’administrations des entreprises en France.      D’une faible représentation des femmes dans les conseils d’administration… En 2010 en France, la part des femmes dans les conseils d’administration ne dépassait pas les 12% avec un nombre moyen de 1,8 femme au conseil. Seulement 25%  des entreprises cotées recensaient plus de trois femmes au conseil. Des différences notables existaient au sein des pays de l’Europe. Ainsi, les pays nordiques (Norvège, Suède et Finlande) enregistraient déjà une avancée en la matière avec des taux allant de 26% à 38% alors que les pays du sud de l’Europe, comme l’Italie et le Portugal restaient à la traine avec des taux ne dépassant pas les 4%.   … A une composition remaniée grâce à l’intervention du législateur La loi Copé-Zimmermann[1] a apporté un changement radical dans la composition des conseils d’administrations des grandes entreprises. Ainsi, en 2017, les femmes occupent 43,6% des sièges d’administrations dans le SBF 120 (Indexeuro) et plus pour certaines sociétés comme Sodexo, Kering, Ipsos qui affichent même un taux de féminisation de 60 %.  La France n’est pas le premier pays ayant légiférer dans ce sens mais d’autres pays ont été précurseurs notamment la Norvège depuis 2002 et l’Espagne en 2007.   Un atout pour la performance sociétale de l’entreprise La recherche universitaire en management s’intéresse à cette question depuis des années. De nombreux travaux ont été publiés sur des problématiques diverses liées au genre : l’impact de la diversité de genre sur la performance de l’entreprise, sur la performance sociétale… Les résultats obtenus sont probants en respectant une masse critique du nombre de femmes au CA, qui en général doit être supérieure à trois. Plusieurs chercheurs ont constaté que les CA qui comptent des administratrices sont plus enclins à influer sur le niveau d’engagement de l’entreprise en matière de RSE et donc sur la performance sociétale.   Des progrès restent à faire Les efforts sont encore à fournir dans plusieurs domaines. Si les femmes accèdent bien aux CA des entreprises, elles ont du mal a pénétrer les comités de direction. En effet, les grandes entreprises du CAC 40 restent dirigées par des hommes. Encore mieux, les femmes ne représentent que 13,69% des comités exécutifs des 60 plus grandes entreprises cotées à la bourse de Paris. Autre exemple, malgré l’avancée de la Norvège sur cette question, aucune femme n’est présidente d’un conseil d’administration. L’ensemble de ces réalités doit être enseigné et transmis aux étudiants dans le but de leur faire prendre conscience de ces enjeux. Futurs managers, ils pourront ainsi, à leur échelle, contribuer au dessein de la diversité.  

    [1] Elle  fixe un quota obligatoire de 40% du sexe sous-représenté dans les CA au 1er janvier 2017 dans les entreprises cotées et dans les sociétés comptant plus de 500 salariés permanents et un chiffre d’affaires supérieur à 50M€. Des sanctions sont prévues en cas de non-respect de la loi sont, d’une part, la nullité des nominations non conformes à l’objectif de parité, et d’autre part, la suspension de versement des jetons de présence.

      A propos de L’Hocine Houanti  Docteur en Sciences Économiques, enseignant-chercheur à La Rochelle Business School – Excelia Group. Membre de l’IRSI (Institut de la Responsabilité Sociale par l’Innovation). Responsable Pédagogique du Msc Stratégies du Développement Durable, RSE et Environnement.   ]]>
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    L'analyse de Kanter demeure pertinente et actuelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lanalyse-de-kanter-demeure-pertinente-et-actuelle/ Thu, 26 Sep 2019 08:42:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525132 En 1977, Rosabeth Moss Kanter publie Men and Women of the Corporation[1], ouvrage qui fera date dans le monde du management. Pour la première fois, l’auteure décrypte comment les grandes entreprises sont un monde d’hommes construit par des hommes et où la norme masculine structure profondément l’organisation. Aujourd’hui, c’est surprenant et, probablement décourageant, mais l’analyse de Kanter demeure pertinente et actuelle. Les entreprises et le management demeurent marqués par le masculin. Le langage utilisé le reflète souvent, « il faut conquérir », « affronter ses concurrents ». Les pratiques organisationnelles ainsi que les structures mêmes des entreprises continuent souvent de penser l’employé, le collaborateur, sous les traits d’un homme, sans vie de famille, exempt de toutes contingences sociales et d’émotions. Un bon collaborateur est « fort », « disponible », « maitrise ses émotions », il sait « mener ses hommes et faire preuve d’autorité ». Autant de qualificatifs que, dans notre société, nous attachons immédiatement à la virilité et au masculin. Une fois ce constat fait, force est de constater que des tensions s’expriment aujourd’hui qui remettent en cause cette omniprésence du masculin ainsi que sa définition même. Ces dernières années, on a déployé beaucoup d’efforts pour former les femmes et leur enseigner les codes masculins de ce monde organisationnel. Cela s’est traduit, entre autres, par la présence accrue des femmes dans les écoles de commerce (elles y sont parfois majoritaires) et dans le monde professionnel, par le développement de dispositifs de formation spécifiques pour les femmes. L’objectif n’était alors pas de modifier ce monde organisationnel, mais de leur en donner les clefs pour qu’elles puissent enfin comprendre et jouer selon les règles du jeu et, peut-être, trouver le chemin vers le sommet dans le labyrinthe de l’entreprise[2]. On a donc adapté les femmes à ce monde masculin au risque, parfois, de transformer les femmes en hommes. Aujourd’hui, une autre piste apparaît nécessaire ; il s’agit de questionner et de repenser ce masculin. Le courant de recherche des masculinities studies prend maintenant depuis quelques années de l’ampleur. Il s’agit de savoir ce que signifie « être un homme » dans nos sociétés et donc mettre au jour les injonctions sociales et les stéréotypes qui s’attachent aux hommes. Le tout récent ouvrage de l’historien Ivan Jabonkla[3] participe de cette remise en question de la masculinité. Au sein de nos institutions d’enseignement de management, se multiplient aujourd’hui les actions de promotion de l’égalité Femmes Hommes. Par exemple, la Chaire Femmes et Entreprises de SKEMA anime, depuis trois ans un ensemble d’actions auprès de sa population étudiante pour promouvoir l’égalité professionnelle. Pour autant un travail de fond reste à faire pour questionner l’empreinte des normes masculines sur le contenu de nos enseignements. Ainsi, dans nos cours de leadership et de management, un travail doit être fait sur les comportements, les compétences professionnelles ou enfin les modèles et exemples que nous mettons en avant. L’exemple le plus flagrant est lorsque nous demandons à nos étudiant.es de nous donner un exemple de dirigeant (politique ou entrepreneur), il est bien rare d’avoir le nom d’une femme. Les caractéristiques du leadership sonnent bien souvent au masculin. On a beaucoup ciblé nos actions vers les femmes avec une réelle difficulté à y intégrer les hommes qui se sentent peu concernés (leur faible taux de participation aux actions en est un indicateur). Il est aujourd’hui temps de cibler les hommes sur la question de l’égalité mais peut-être en prenant l’angle de la masculinité, de ce qu’elle revêt et en quoi certains mythes, telle que la virilité et la force ne correspondent peut-être plus à la façon dont les hommes souhaitent se définir aujourd’hui. On observe actuellement un mouvement de transformation des organisations pour répondre aux nouvelles attentes de leur environnement. Cette transformation doit aussi prendre en compte les aspirations des femmes et des hommes vers plus d’égalité. Ce travail de mise à plat des normes sociales, des définitions du féminin et du masculin a donc entièrement sa place dans la réflexion managériale.  

    Stéphanie Chasserio professeur de management à SKEMA Business School  co-titulaire de la Chaire Femmes et Entreprises

     

    [1] Rosabeth Moss Kanter (1977) Men and Women of The Corporation. BasicBooks

    [2] Alice H. Eagly and Linda L. Carli (2007) Through the Labyrinth. The Truth about how women become leaders. Harvard Business School Press

    [3] Ivan Jablonka (2019) Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités. Editions du Seuil

        Stephanie CHASSERIO, PhD Stephanie Chasserio est professeur de management à SKEMA Business School où elle est co-titulaire de la Chaire Femmes et Entreprises. Stephanie Chasserio, est titulaire d’un PhD de l’Université du Québec à Montréal. Elle travaille actuellement sur les questions relatives aux femmes dans les organisations en explorant les questions du leadership et des carrières. Elle a également conduit plusieurs projets de recherche sur les femmes et l’entrepreneuriat. Elle fait partie du comité scientifique de Women Equity For Growth, fonds d’investissement dédié aux femmes. Depuis maintenant trois ans, elle co-anime la Chaire Femmes et Entreprises de SKEMA qui déploie des actions auprès de la population étudiante pour la promotion de l’égalité professionnelle.   A propos de SKEMA Business School  Avec 8 500 étudiants de 120 nationalités et 45 000 diplômés présents dans 145 pays, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses 50 programmes d’enseignement, sa structure multi-site internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 7 sites : 3 campus en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh), 1 au Brésil (Belo Horizonte) et 1 en Afrique du Sud (Le Cap). En septembre 2019, l’école a annoncé l’implantation à Montréal de SKEMA GLOBAL LAB in Augmented Intelligence, son laboratoire de recherche en intelligence augmentée. SKEMA bénéficie de la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. www.skema-bs.fr. Suivez-nous sur twitter : @SKEMA_BS ]]>
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    Des étudiants insuffisamment concernés par l’égalité F/H https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-etudiants-insuffisamment-concernes-par-legalite-f-h/ Thu, 26 Sep 2019 08:50:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525138 Depuis la signature de la charte pour l’égalité femmes – hommes par la CGE en 2013, de nombreuses initiatives ont vu le jour dans les Grandes écoles de management. Les dispositifs mobilisés par ces dernières pour promouvoir l’égalité F/H auprès des étudiant.e.s et lutter contre les stéréotypes de genre ont été très variés. Mais ils ont d’abord concerné prioritairement les étudiantes. Des outils et des actions visant prioritairement les filles Parmi les actions les plus emblématiques et ciblant plus particulièrement les jeunes femmes, on peut citer :
    • des conférences / tables rondes mettant sur le devant de la scène des femmes au parcours remarquable, parfois diplômées de ces mêmes écoles
    • des programmes de mentoring afin d’accompagner et donner confiance aux étudiantes en matière de négociation salariale et de progression de carrière (par exemple Programme EQUAL ID à TBS)
    • des mises en relation à travers des clubs pour insérer les étudiantes dans des réseaux professionnels et solidaires.
    Malgré des retours très positifs des étudiantes et des personnes mobilisées sur l’utilité de ces actions, il est évidemment trop tôt pour en mesurer les effets concrets sur le terrain.   Des étudiants insuffisamment concernés par l’égalité F/H, voilà le défi à relever aujourd’hui ! Ce socle d’actions ciblées sur les jeunes femmes est une condition nécessaire mais non suffisante pour bousculer durablement les lignes. Car les écoles doivent aussi, sinon davantage, porter leurs efforts sur la communauté étudiante masculine. Un constat s’impose en effet : les conférences, tables rondes, ateliers etc. ayant pour thématique principale l’égalité F/H rassemble systématiquement un public majoritairement… féminin. Comme si un grand nombre d’étudiants considérait qu’il s’agissait d’un «sujet de femmes, pour des femmes, par des femmes» ! Certes les Grandes écoles de management sensibilisent les étudiant.e.s (filles et garçons) à cette question à travers quelques cours obligatoires de RH, mais, en général, elles proposent plutôt des activités optionnelles (conférences, ateliers, cours d’approfondissement, etc.) qui laissent le libre choix à l‘étudiant… de trouver mieux à faire…   Mobiliser les garçons par des activités pédagogiques innovantes mais obligatoires Il existe pourtant des moyens pédagogiques pour enrôler davantage de garçons sur cette question de l’égalité F/H. L’expérience conduite à TBS au printemps 2019 en est une bonne illustration : dans le cadre d’un séminaire obligatoire et noté (conditions sine qua non) d’initiation au Design Thinking (SEMIS[1]), les étudiant.e.s de 1e année PGE ont été amené.e.s à réfléchir puis à proposer des solutions concrètes sur le thème suivant : « Oser l’égalité des sexes dans la vie étudiante en luttant contre le sexisme et les stéréotypes de genre ». Les résultats de cette semaine intensive de travail ont été à la hauteur des attentes des équipes pédagogiques mobilisées : non seulement, il y eu une réelle prise de conscience des réalités (par exemple, inégalités de répartition du pouvoir au sein des associations, affiches sexistes de certaines soirées étudiantes etc.), mais aussi et surtout, des solutions concrètes à mettre en œuvre : nombreuses applications mobiles ou utilisation de la réalité virtuelle pour informer, susciter la curiosité ou inverser les rôles, dispositifs originaux (par exemple « Psst », une machine qui interpelle pour faire comprendre ce que subissent les harcelé.e.s et les possibilités de recours). Par-dessus tout, la volonté, unanimement partagée, de mettre en place dès 2020 une journée obligatoire où tou.te.s les étudiant.e.s de TBS seraient appelé.e.s à travailler ensemble pour, créer, imaginer, inverser les rôles, interviewer, participer à des challenges, bref phosphorer et agir autour de la thématique de l’égalité F/H. Voilà qui devrait pouvoir commencer à faire bouger durablement les lignes !  

    Isabelle Assassi, professeur de marketing à TBS School

     

    [1] https://www.tbs-education.fr/fr/actualites/semis-les-etudiants-de-tbs-intrapreneurs-de-leur-ecole

      A propos d'Isabelle Assassi Isabelle Aassassi, docteur en Sciences de gestion et spécialiste du marketing des activités culturelles, est professeur de marketing à TBS School. Elle est également la responsable du programme EQUAL ID de TBS : programme destiné à promouvoir l’égalité F/H en entreprise et au sein de la communauté étudiante de TBS et dénoncer et lutter contre les stéréotypes de genre. Elle a exercé pendant 9 ans des fonctions de direction au sein de TBS, d’abord comme Doyenne du corps professoral puis comme directrice du PGE et de la Formation initiale.  

    A propos de TBS

    TBS appartient au cercle très fermé des écoles titulaires de la triple accréditation AACSB-EQUIS-AMBA. Classée parmi les meilleures business schools européennes, elle propose des parcours d’excellence aux 5600 étudiants formés chaque année au sein de ses programmes en formation initiale et continue. Plus de 80 nationalités sont représentées sur ses 5 campus implantés à Toulouse, Paris, Barcelone, Londres et Casablanca. Forte d’un réseau de plus de 200 universités partenaires sur les 5 continents et de 70 doubles diplômes créés en partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux, TBS forme une nouvelle génération de décideurs aux compétences hybrides, responsables et ouverts sur le monde. Tournée vers les secteurs en devenir, l’école a développé deux clusters d’expertises : l’un, dédié à l’Intelligence Artificielle et à la data analyse et l’autre, à la mobilité aérospatiale. www.tbs-education.fr TBS a été une des premières écoles de management à s’engager en faveur de la promotion des carrières de ses étudiantes et de ses jeunes diplômées en lançant en 2016 le Programme EQUAL.ID https://www.tbs-education.fr/fr/toulouse-business-school/responsabilite-societale-developpement-durable/programme-equal-id)  ]]>
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    Égalité femmes-hommes : tous concernés ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-femmes-hommes-tous-concernes/ Thu, 26 Sep 2019 12:38:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65525363 Les Grandes écoles sont en pointe sur de nombreux sujets sociétaux et sont engagées de longue date sur la question de l’égalité femmes-hommes et de l’équilibre des genres. L’égalité femmes-hommes concerne l’ensemble de la chaîne éducative, et tous les acteurs de la société, et a été déclarée grande cause du quinquennat du président de la République en novembre 2017. Face à cet enjeu de société, les Grandes écoles ont un rôle particulier à jouer en sensibilisant et formant à cette question leurs futurs diplômés, qui seront en situation de responsabilité demain dans tous les types d’entreprises, collectivités ou administrations. Depuis la signature en 2013, par de nombreuses écoles membres de la CGE, de la charte en faveur de l’égalité femmes-hommes, on note une mobilisation grandissante à travers des actions à destination des étudiantes et étudiants mais aussi des personnels administratifs et enseignants. Le baromètre égalité de la CGE nous permet de mesurer concrètement cette mobilisation. Sa 5ème édition, qui sera dévoilée lors du colloque diversité des 14 et 15 novembre prochain à la Rochelle, montre que les établissements formalisent davantage, d’année en année, une stratégie pour l’égalité.  En parallèle, la part des associations étudiantes menant des actions en faveur de l’égalité femmes-hommes est elle aussi en nette augmentation (48 % en 2019 contre 35,7 % en 2017). Et pour aller toujours plus loin dans l’accompagnement des Grandes écoles dans la mise en place de mesures favorisant égalité et mixité, le groupe de travail égalité femmes-hommes rédigera cette année un Livre Blanc permettant de partager et valoriser les différentes initiatives des établissements. La performance des Grandes écoles est reconnue et confirmée par tous les indicateurs, qui sont tous au plus haut : attractivité internationale, insertion professionnelle, recherche, lien à l’entreprise, entrepreneuriat, développement durable et RS… Mais à l’heure où les écoles et leurs étudiants se mobilisent pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable, et quand bien même toutes les études montrent qu’un meilleur équilibre de genre est bénéfique à l’ensemble de la société, force est de constater que l’égalité femmes-hommes est encore à la traîne. Cette année encore, malgré un contexte très favorable à l’emploi, les chiffres de l’enquête insertion professionnelle de la CGE confirment un différentiel femmes-hommes en défaveur des femmes, et montrent que celles-ci sont moins présentes dans les secteurs porteurs. Seuls 10% des référents égalité femmes-hommes des Grandes écoles sont des hommes ! Et parmi les sept témoignages livrés dans ce GrandAngle, deux seulement sont signés par des hommes. L’égalité femmes-hommes n’est pas un sujet de femmes, nous sommes tous concernés, mobilisons-nous !

    Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE Vincenzo Esposito Vinzi, président de la commission Diversité de la CGE

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    Égalité femmes-hommes : faut-il repenser le masculin ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-femmes-hommes-faut-il-repenser-le-masculin/ Mon, 30 Sep 2019 12:06:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65622063 « Les hommes ont mené tous les combats, sauf celui pour l’égalité des sexes. Ils ont rêvé toutes les émancipations, sauf celle des femmes. » (Y. Jablonka, Des hommes justes, 2019)   Pour parvenir à l’égalité femmes-hommes, il est certes nécessaire de continuer à veiller à l’émancipation des femmes, mais aussi résolument repenser la notion de virilité et l’éducation des garçons. La révolution accomplie par le sexe féminin au cours des deux derniers siècles, qui fut sans doute la mutation anthropologique la plus importante qu’ait connue l’histoire humaine, est incontestable [La révolution du féminin, C. Froideaux, 2015). Néanmoins, l’égalité sera pleinement accomplie quand aura eu lieu aussi une « révolution du masculin » et que, les hommes seront parvenus à s’émanciper de certains schémas et assignations sexuées qui parfois les limitent dans leurs aspirations et leurs choix (Tanquerel & Grau, 2019).   La masculinité hégémonique En effet, la masculinité est une construction sociale, naturalisée selon Bourdieu (La domination masculine, 1998) et en tant que construction, elle varie au fil du temps (Histoire de la virilité, Vigarello, 2015). Elle reste néanmoins encore aujourd’hui soumise au modèle normatif de la virilité (Le mythe de la virilité, Gazalé, 2017) et ancrée dans de multiples rapports de domination (la ‘masculinité hégémonique’, Connell, 2005). Être un homme, c’est obéir à un faisceau d’injonctions comportementales et morales, et faire sans cesse la démonstration de leur parfaite intériorisation, si bien que la virilité constitue une sorte de performance imposée, un idéal hautement contraignant. Tandis que les filles sont dites fragiles, faibles et craintives, on attend des garçons qu’ils soient forts et courageux, on les dissuade des larmes, on légitime davantage leur recours à la violence et leur enseigne que l’agressivité est un signe de puissance. A cet égard, les représentations du masculin au cinéma (Panayiotou, 2010) et dans les jouets frôlent encore aujourd’hui la caricature.   Réinventer les masculinités De nombreuses études ont alerté sur les effets négatifs engendrés par de telles injonctions sur la société et sur l’homme lui-même : violence, comportements déviants (alcoolisme…), renforcement des stéréotypes, homophobie, harcèlement, etc… tout en revendiquant les prémisses et la nécessité d’une redéfinition des contours de la masculinité (Les métamorphoses du masculin, Castelain-Meunier, 2013). Ces questionnements conduisent parfois à évoquer une « crise » de la masculinité. Or, comme l’indiquait Connell dans son ouvrage référence sur le sujet (Masculinities, 1995), la masculinité est plurielle. Alors, laquelle est en crise, et de quelles masculinités voulons-nous pour faciliter cette révolution du masculin ? Une des pistes proposées est que les hommes doivent apprendre à se définir autrement que par la conquête, le pouvoir, la puissance, et la violence (Des hommes justes, Yvan Jablonka, 2019). Ce n’est plus aux femmes de se remettre en cause mais aux hommes d’adopter d’autres modèles, différents de la masculinité de domination et que ces modèles alternatifs aient la même légitimité sociale. Ils doivent renoncer à leurs privilèges dus à leur sexe, remettre en question l’éducation qu’ils ont reçue, leurs réflexes et habitudes pour reconnaître et promouvoir l’égalité de tous. Valoriser l’émotion, l’empathie – qui ne sont pas des qualités ‘féminines’- chez les hommes et dépasser ces frontières de genre implique un long travail collectif de ‘socialisation du biologique’ (Bourdieu, 1998) qui incombe à l’Ecole, aux Institutions, à l’Etat, aux entreprises, aux familles. Comme le rappelle justement Olivia Gazalé dans son ouvrage sur le Mythe de la virilité, ‘les hommes ne se féminisent pas lorsqu’ils se montrent doux, empathiques et sensibles, ne se dénaturent pas quand ils pouponnent, repassent et font le ménage : ils se réapproprient simplement le fait d’être un homme, en se souvenant que tout homme comporte une part de féminin et toute femme une part de masculin’. Les binarités absolues n’existent pas dans le monde, elles sont uniquement des fictions culturelles créées par les religions et l’histoire de la pensée, à nous toutes et tous de les faire évoluer.  

    Pour aller plus loin :

    https://www.happymensharemore.com/

    https://www.catalyst.org/marc

    https://theconversation.com/les-strategies-souterraines-pour-concilier-vies-pro-et-perso-au-masculin-78568

    http://theconversation.com/la-crise-de-la-masculinite-ou-la-revanche-du-male-96194

     

    Sabrina Tanquerel enseignant-chercheur à l'EM Normandie

      A propos de Sabrina Tanquerel Sabrina Tanquerel est enseignant-chercheur à l'EM Normandie où elle enseigne la gestion des ressources humaines et le comportement organisationnel. Ses recherches portent sur les politiques d'équilibre entre le travail et la vie privée en entreprise, le genre, les masculinités et le bien-être au travail.  ]]>
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    Etude CGE Ipsos 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-cge-ipsos-2019/ Thu, 03 Oct 2019 10:20:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65694521 Infographie de la CGE La présentation Ipsos  Rapport d'étude qualitative entreprises  Rapport d'étude quantitative entreprises Rapport d'étude quantitative Grand Public  ]]> 65694521 0 0 0 Vous étiez 270 au congrès CGE de Lyon les 3 et 4 octobre 2019 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vous-etiez-270-au-congres-cge-de-lyon-les-3-et-4-octobre-2019/ Fri, 11 Oct 2019 09:22:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=65888445 ÉTUDE CGE-IPSOS 2019 Rapport d'étude qualitative entreprises - Rapport d'étude quantitative entreprises - Rapport d'étude quantitative grand public - Infographie  
    RETOMBÉES PRESSE Les Echos - Les Echos Start - Le progrès - Challenges - Business-cool - Focus RH - Le monde des grandes écoles - Studyrama - News Tank - AEF Lire la veille RP
      PUBLICATIONS Rapport d'activité 2019
    Livre blanc : Les écoles de management : vers un écosystème apprenant ?   GALERIE PHOTOS
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    Conseil : HEC Junior Conseil et Julhiet Sterwen concluent un partenariat inédit https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conseil-hec-junior-conseil-et-julhiet-sterwen-concluent-un-partenariat-inedit/ Thu, 17 Oct 2019 15:07:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66034706 HEC Junior Conseil, Junior-Entreprise de l’Ecole des Hautes Etudes commerciales (HEC Paris) et Julhiet Sterwen, un des cabinets leaders du conseil en transformation et innovation, viennent de conclure un partenariat atypique. Celui-ci s’inscrit dans la continuité d’une relation déjà établie, basée sur une volonté de partage réciproque, des valeurs et une vision commune.   Pourquoi ce partenariat ? La relation entre Julhiet Sterwen et HEC Junior Conseil a vu le jour début 2019. Elle a débuté d’une manière classique, par des formations autour des métiers et de la posture conseil. Les rencontres ont été l’occasion d’échanges entre les acteurs clés des deux structures, qui ont vite trouvé des points communs : une vision du conseil basée sur l’expertise, la proximité, la simplicité ; et une volonté d’agir positivement sur la société en considérant l’intérêt de toutes les parties prenantes dans un projet. Les deux entités ont donc logiquement choisi de s’allier pour avancer dans cette voie. Pour Anastasia Radziszewski, responsable de la stratégie externe d’HEC Junior Conseil, ce partenariat est une évidence : « Dès les premiers échanges, nous avons senti une ouverture d’esprit et une même envie de penser différemment, d’innover, qui colle parfaitement à notre conception du métier de consultant. Nous avons également apprécié la proximité, l’humilité et les valeurs humaines de JS. » C’est donc tout naturellement que s’est construit ce partenariat pour permettre aux étudiants de profiter de l’expérience et l’expertise de Julhiet Sterwen.   Un partenariat atypique, avec un axe fort : le Mentoring…et le Reverse Mentoring Le partenariat entre nos deux structures inclut un large éventail d’initiatives : des formations bien sûr, ainsi que des rencontres étudiants / consultants, pour faciliter la découverte du domaine du conseil ; des événements sportifs avec une dimension caritative ; mais aussi une production de contenus communs. Nous pensons en effet que le croisement de regards est source de création de valeur. De fait, nous avons mis en place un programme de Mentoring entre les étudiants de la Junior-Entreprise et des Managers du cabinet… avec une part importante de Reverse Mentoring. Ainsi, durant toute l’année, mentorés et mentors se rencontreront régulièrement pour échanger de façon informelle sur diverses problématiques : construction de carrière, évolution du conseil, nouveaux enjeux, rôle des consultants dans la construction de la société de demain, etc.   Arnaud Schadeck, directeur chez Julhiet Sterwen et ancien étudiant de l’école, explique ainsi cette approche : « Nous ne croyons pas à l’idée du consultant omniscient face à l’étudiant à la recherche de méthodologies toutes faites. Nous pensons, au contraire, qu’il est primordial de nous rechallenger régulièrement: que pouvons-nous faire de mieux ? Et comment ? Dans cette démarche, les étudiants d’HEC Junior Conseil ont énormément de choses à nous apporter. Leur regard neuf et original alimente avec une approche en rupture par rapport aux codes traditionnels. »   Un engagement commun autour de valeurs fortes La force de ce partenariat prend également sa source dans une recherche commune de sens et d’un engagement sociétal. Thierry Auzias, Directeur Général de Julhiet Sterwen : « Ce qui donne le plus de valeur au succès, c’est la manière dont on l’atteint :les valeurs, ce qu’on veut être, ce qu’on veut représenter aux yeux de tous. Nous sommes heureux d’avoir trouvé chez HJC un partenaire qui est prêt à aller avec nous sur la voie de ce que nous appelons le « Consulting for Good ». Il s’agit d’activer tous les leviers dont on dispose, qui peuvent avoir un impact positif significatif sur le cours des choses et donner du sens à notre action au bénéfice de nos clients, de nos collaborateurs et de la société. » Et comme le précise Amélie Bonnot, présidente d‘HEC Junior Conseil : « Nous sommes heureux de prendre ce chemin ensemble. Il s’inscrit pleinement dans nos convictions, dans la droite ligne notamment du prix de la JE, les meilleures initiatives durables et caritatives portées par des associations du campus ». Les deux entités ont prévu de définir de nouvelles actions communes afin de renforcer leurs engagements, ensemble, sur cette voie.]]> 66034706 0 0 0 16 novembre : une journée pour découvrir les métiers d'officier en gendarmerie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/16-novembre-une-journee-pour-decouvrir-les-metiers-dofficier-en-gendarmerie/ Fri, 18 Oct 2019 14:33:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66059069 Le centre d'information et de recrutement de la gendarmerie de Paris organise une grande journée d'information sur les carrières d'officiers le 16 novembre à la caserne Vérines, 12 place de la République à Paris, de 10h00 à 17h00. L'occasion, pour le grand public, tout particulièrement les étudiants et les jeunes diplômés, de tout connaître sur les possibilités offertes par la carrière d'officier de gendarmerie. Un métier à responsabilités, varié, passionnant, dynamique à la rémunération attractive et évolutive avec de nombreux avantages. La journée portes ouvertes représente l'occasion exceptionnelle de rencontrer et d'échanger avec des officiers en poste et des élèves en cours de formation. Ils seront à la disposition des visiteurs pour répondre à leurs questions, présenter leur métier, leur parcours de carrière, etc. Des conférences seront également organisées sur de nombreux thèmes : le commandement opérationnel au féminin, l'officier et la sécurité publique générale, l'officier en soutien des unités opérationnelles, l'officier expert du domaine informatique, ... Conférences :
    • 10h30 à 11h00 : l’officier et la police judiciaire
    • 11h00 à 11h30 : les enjeux de la Police Technique et Scientifique (PTS)
    • 11h30 à 12h00 : le commandement opérationnel au féminin
    • 12h00 à 12h30 : l’officier en soutien des unités opérationnelles
    • 14h00 à 14h30 : l’officier et la sécurité publique générale
    • 14h30 à 15h00 : les enjeux de la Police Technique et Scientifique (PTS)
    • 15h00 à 15h30 : le parcours de carrière d’un officier de gendarmerie
    • 15h30 à 16h00 : la place de l’officier dans la société civile
    • 16h00 à 16h30 : l’officier et la sécurité routière
    De nombreux officiers actuellement en responsabilité opérationnelle présenteront sur place leur métier, leur parcours de carrière et répondront à toutes les questions. 8 Stands :
    • Carrières techniques et scientifiques (OG Titres – présence IRCGN)
    • Carrières techniques et administratives (OCTA Titres)
    • Carrières opérationnelles (Maintien de l’ordre / Défense)
    • Carrières opérationnelles (Sécurité Publique Générale)
    • Carrières opérationnelles (Police Judiciaire)
    • Carrières opérationnelles (Sécurité Routière)
    • Renseignements concours officiers
    • Offres de formation
      • L’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN)
      • La classe préparatoire intégrée (CPI)
      Retrouvez toutes les informations sur cette journée et la carrière d'officier de gendarmerie ici : programme, chiffres, témoignages, etc.]]>
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    8 start-up liées à Grenoble INP parmi les 100 les plus inventives ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/8-start-up-liees-a-grenoble-inp-parmi-les-100-les-plus-inventives/ Tue, 22 Oct 2019 09:31:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66156203 Nom Classement général Top 100 des inventurs Classement par catégorie Informations Sigfox 3e 1er en IoT Télécommunications. Dirigée par Ludovic Le Moan, diplômé Grenoble INP - Ensimag. En savoir plus Kalray 10e Traitement du signal.  Son président-fondateur est titulaire d'un master Grenoble INP - Ense3 Eveon 17e 3e en MedTech Dispositifs médicaux d'injection. Au  portefeuille de Grenoble INP  Entreprise. Président Vincent Tempelaere, le président du club INPartners de Grenoble INP. En savoir plus Enerbee 29e Récupération d'énergie. Au  portefeuille de Grenoble INP  Entreprise. Co-créée en 2014 par Jérôme Delamare, enseignant-chercheur à Grenoble INP - Ense³ / G2Elab. En savoir plus Calixar 31e Biotechnologies. Son 1er investisseur est Grenoble INP Entreprise. En savoir plus Apix Analytics 70e Analyseurs de gaz. Pierre Puget, co-fondateur, est titulaire d'un doctorat de Grenoble INP En savoir plus Hap2U 83e Née au CIME Nanotech, la société a mis au point une technologie permettant d'avoir des sensations de texture et de relief à la surface des écrans tactiles. En savoir plus Lancey Energy Storage 88e Radiateurs connectés. Co-fondée par Gilles Moreau, diplômé Grenoble INP - Phelma. En savoir plus   Plus d'information sur ce classement : ]]> 66156203 0 0 0 7ème édition des Journées Nationales de l’Ingénieur du 2 au 15 mars 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/7eme-edition-des-journees-nationales-de-lingenieur-du-2-au-15-mars-2020/ Thu, 24 Oct 2019 07:49:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66204794 Devenu un véritable événement annuel de référence cette nouvelle édition des Journées Nationales de l’Ingénieur (organisée à l’initiative d’Ingénieurs et Scientifiques de France, IESF), sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, se déroulera du 2 au 15 mars 2020 sur le thème « Agir pour le développement durable ». Cette année, les JNI se dérouleront dans le cadre de la première édition du WED (World Engineering Day) avec pour thème le « développement durable » et sera organisée à Paris par la Fédération Mondiale des Organisations d'Ingénieurs (FMOI) en partenariat avec IESF. La date du 4 mars a été dédiée aux ingénieurs par l’UNESCO à partir de 2020. Les JNI réunissent chaque année près de 14 000 participants (jeunes diplômés, ingénieurs en activité, professeurs, acteurs économiques, décideurs politiques et grand public) dans toutes les régions de France. Elles valorisent la communauté des ingénieurs et scientifiques en intégrant des dimensions sociales et environnementales à leurs actions pour :
    • ENCOURAGER les ingénieurs à s’engager, à entreprendre et innover afin d’agir pour le développement durable
    • PROMOUVOIR nos métiers et les valoriser aux yeux du grand public et des décideurs, pour susciter des vocations et générer de l’employabilité
    • RASSEMBLER les membres d’un métier aux multiples facettes
    • RENFORCER chez les ingénieurs le sentiment d’appartenance à un corps professionnel engagé dans les grandes transformations liées aux transitions numériques et environnementales.
      Les JNI 2020 aborderont et mettront en scène :
    • Les technologies les plus avancées en matière de développement durable
    • Les métiers de l’ingénieur et sa formation, porte parole d’une vocation d’avenir en faveur du développement durable
    • L’engagement des ingénieurs pour le développement durable et économique.
      Plusieurs événements labellisés JNI et WED seront proposés au public dans toute la France : conférences, colloques, visites d’entreprises, journées portes ouvertes, afterworks, expositions, hackathons, concours, présentations de nos métiers auprès des jeunes, etc … Tous ces événements seront organisés avec l’aide des IESF régionales, des associations d’Alumni membres d’IESF et des partenaires des JNI avec pour objectif commun de parler des métiers et des réalisations des ingénieurs en faveur du développement durable.   Retour sur les #JNI2019 ]]>
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    Les Grandes écoles à l’épreuve du débat sociétal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-a-lepreuve-du-debat-societal/ Mon, 04 Nov 2019 10:11:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66205096 Avec un taux net d’emploi frôlant les 90% dans les 6 mois suivant l’obtention du diplôme, les Grandes écoles sont largement et durablement plébiscitées par l’opinion publique, imperméable semble-t-il aux questionnements qui agitent le système de l’intérieur. Une rapide comparaison des résultats de l’enquête CGE menée en 2016 et en 2019, sur la perception des Grandes écoles, démontre en effet la grande constance de l’opinion publique et des entreprises dans leurs appréciations et attentes : la qualité des enseignements y est plus que jamais garantie par la sélectivité à l’entrée, la reconnaissance internationale, l’accompagnement des étudiants et l’adaptation des formations au monde actuel sont autant de gages d’une insertion professionnelle rapide et réussie. Ce n’est pourtant pas le moindre des paradoxes que ce satisfecit se double d’exigences, notamment de la part des recruteurs, toujours plus pressantes : davantage d’ouverture au monde, toujours plus de soft skills et de formation aux problématiques sociétales et environnementales, et surtout, l’hybridation accélérée des compétences des futurs diplômés, condition nécessaire – à défaut d’être suffisante – pour former aux métiers sous tension ou émergents. Dans le même temps, un collectif d’enseignants-chercheurs questionnait, dans une tribune au « Monde », début octobre, le statut que maintiennent les Grandes écoles (de management, mais aussi d’ingénieur), sous le vernis d’un volontarisme éco-responsable : les grands enjeux sociétaux, éthiques, écologiques y sont traités en termes de ressources à gérer et d’opportunités entrepreneuriales à saisir, et non en réponse aux besoins de transformation sociale, et par voie de conséquence, aux besoins des entreprises[1]. Cette remise en question trouve écho à l’échelle européenne dans un débat relayé par l’EFMD à propos des Business Schools[2] : celles-ci doivent proposer un nouveau modèle visant à traiter les problèmes du monde économique plutôt que d’en prolonger les effets potentiellement négatifs. Il faut rompre avec l’hégémonie de la finance et de l’économie dans les formations au management, la performance des écoles se mesurera aux actions et à l’impact de leurs diplômés sur la société dans son ensemble, autrement dit sur la création de « valeur publique ». Les Business Schools y jouent désormais leur légitimité future et leur survie. C’est bien la question de survie que Pierre Veltz abordait, il y a déjà plus de dix ans, dans un opuscule au titre assez provocateur « Faut-il sauver les grandes écoles ? »[3]. On y retrouvait toutes les raisons d’adorer les détester, mais aussi de détester les adorer : la sélectivité, en fonction des classements plutôt que des projets des élèves, le micro-élitisme, générateur de castes sociales, sans compter un rapport ambivalent à l’environnement, qui évolue par essais-erreurs tandis que le modèle académique dominant privilégie la reproduction plutôt que la prise de risque. Aucun de ces débats ne semble entamer la confiance de la société française envers ses Grandes écoles, même si dans le même temps on ne compte guère sur les « élites » qu’elles produisent pour résoudre les grandes questions sociétales. Pour les responsables pédagogiques des écoles, il est difficile dans ces conditions de tirer des leçons de ce paradoxe, d’autant que comme le souligne Barbara Stiegler dans un essai éclairant :
    "Le savoir scolaire, avec la stabilité que requièrent les connaissances académiques et le rythme lent que réclame la transmission pédagogique, ne peut être que structurellement « en retard » sur le rythme de l’évolution et dépassé par l’explosion des informations"[4].
    C’est sans doute dans le comportement des diplômés vis-à-vis de leur futur employeur que des pistes de réflexion sont à défricher : le candidat décrit par l’étude CGE/Ipsos de 2019 "doit pouvoir se projeter dans le coup d’après". A nous maintenant de nous poser la question : dans quelle mesure nos débats d’aujourd’hui placent-ils les Grandes écoles dans la « société d’après » ?...

    [1] « Les grandes écoles doivent former à la redirection écologique », Collectif, Le Monde, 4 octobre 2019.

    [2] « The future of business schools: shut them down or broaden our horizons?”, Ken Starkey & Howard Thomas, EFMD Global Focus, juin 2019.

    [3] « Faut-il sauver les Grandes Ecoles », Pierre Veltz, Presses de Sciences Po, Paris, 2007.

    [4] « Il faut s’adapter », Barbara Stiegler, Gallimard, Collection NRF essais, 2019, p. 78.

    Laurent Aléonard directeur académique EMLV

      A propos de Laurent Aleonard Laurent Aleonard est diplômé de l’ESC Lyon - emlyon et titulaire d’un doctorat en sciences de gestion obtenu à l’Université Paris Dauphine en 2001. Il a débuté sa carrière comme contrôleur de gestion chez Dassault Systemes en 1986, puis enseigné à l’ESCP Europe. Il a ensuite dirigé les relations internationales de l’ESC Reims (aujourd’hui NEOMA) de 1997 à 2000, le programme Executive MBA puis le programme Apprentissage Européen de l’EDHEC jusqu’en 2008, avant d’occuper le poste de directeur du campus parisien de SKEMA. En 2010, il a rejoint l’EMLV où il a occupé successivement les fonctions de responsable du cycle master Finance-contrôle de gestion en alternance, de responsable du département finance, de directeur délégué et aujourd’hui directeur académique .   A propos de l’EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1800 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par EPAS et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr      ]]>
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    Transformer le réel pour le rendre acceptable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/transformer-le-reel-pour-le-rendre-acceptable/ Mon, 04 Nov 2019 10:11:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66302645 Avec un paroxysme atteint lors de la crise des gilets jaunes fin 2018/début 2019, le lien entre les élites et le peuple semble distendu. L’Ena et les hauts fonctionnaires ont assez rapidement été désignés comme boucs émissaires.  Comme l’a écrit Paul-François Schira dans le numéro 167 de la revue Commentaires, « la France se contemple dans l’Ena, et n’aime pas l’image qui lui est renvoyée ». Les Grandes écoles, notamment celles de la haute fonction publique, auraient-elles donc failli ? Lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019, le Président de la République a indiqué sa volonté de réformer la haute fonction publique, en termes de recrutement tout d’abord, afin qu’elle soit à l’image de la société d’aujourd’hui. Le sentiment général est en effet que la France a reculé sur la diversité par rapport au début de la Vème République. Que l’Ena et les autres écoles du service public « ne sont plus des filières méritocratiques, où, quand on vient d’une famille d’ouvrier, de paysan, d’artisan, on accède facilement à l’élite de la République », selon les termes d’Emmanuel Macron. Mission a donc été confiée à Frédéric Thiriez pour faire des propositions, dans le prolongement de la loi de transformation de la fonction publique promulguée le 6 août 2019.  Il doit remettre son rapport d’ici fin novembre 2019. Le paradoxe est que la France a connu dans les cinquante dernières années une révolution sans précédent avec la massification de l’accès à l’enseignement supérieur. Le nombre d’étudiants a été multiplié par huit depuis 1958 pour atteindre deux millions et demi aujourd’hui. La démocratisation lente et désormais ancienne de l’école depuis Jules Ferry concerne aussi les Grandes écoles et les Universités. Comme l’avaient montré Valérie Albouy et Chloé Tavan  dans la revue Économie et statistique n°410  en 2007, la part de jeunes obtenant un diplôme du supérieur a doublé, passant de 21% pour les générations nées entre 1960 et 1962 à 42 % pour celles nées entre 1975 et 1977. Tous les milieux sociaux en ont bénéficié ; les Grandes écoles et Universités accueillent aujourd'hui un public qui en était auparavant largement exclu. Pour autant, si pour les enfants d'ouvriers les probabilités d'être diplômé du supérieur ont été multipliées par trois entre les générations 1948-1951 et 1975-1977, elles restent encore trois fois moins élevées que celles des enfants de cadres (77 % contre 25 %). Selon les données du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, 38 % des élèves du supérieur sont aujourd’hui boursiers, mais ils sont seulement 26% à l’Ena, entre 11 et 19 % dans les autres Grandes écoles, dont 11 % à l’Ecole Polytechnique, qui ne réunissait que 2 % d'enfants d'ouvriers et d'employés dans sa dernière promotion (4% à l’Ena). Même si de nombreuses initiatives ont été prises au sein des Grandes écoles, avec des opérations d'ouverture envers les élèves issus des lycées défavorisés (bourses, programmes de remise à niveau, classes préparatoires…), les résultats ne sont pas au rendez-vous. La France est encore en retard par rapport à d’autres pays européens sur ces questions d’inégalités sociales ET territoriales dans l’accès à l’enseignement supérieur.   Par voie de conséquence,
    "comme l'ENA, les Grandes écoles françaises sont un levier de transformation sociale et politique du pays", a déclaré la ministre, Frédérique Vidal, en juin 2019 à l'assemblée générale de la Conférence des grandes écoles.
      L’autre enjeu de la réforme à venir est de repenser la formation des hauts fonctionnaires pour qu’elle soit plus ouverte au monde académique, à la recherche, à l’international. La séparation Grandes écoles et Universités est encore une spécificité française. Certes les Grandes écoles ont su nouer des partenariats et s’intégrer dans le système LMD (licence-master-doctorat), mais le modèle d’organisation de l’Ena et des autres Grandes écoles pourrait évoluer avec, par exemple, la création dans chaque établissement d’un poste de doyen-associé chargé des relations avec les universités sur le territoire. De même, plutôt que de partir dans un débat sans fin sur la gratuité de l’enseignement supérieur, ne vaudrait-il pas mieux articuler le système des bourses d’État sur critères sociaux ET territoriaux avec celui proposé par les Grandes écoles ?  De simplifier ainsi les démarches des élèves et de leur famille en harmonisant les règles au niveau des bourses comme des autres modalités d’aide (prêt d’honneur, engagement de service dans la fonction publique ou dans une entreprise partenaire, accompagnement par un mentor…). Parallèlement aux gilets jaunes, a émergé dans les derniers mois d’autres mouvements portés par les jeunes générations, avec des exigences nouvelles en termes de responsabilité sociale et environnementale à l’égard de l’État, des collectivités territoriales et des entreprises, voire de la société dans son ensemble. La réforme de l’Ena et des autres Grandes écoles est donc aussi l’occasion, au travers de nouveaux schémas d’organisation, de nouveaux contenus comme d’outils de formation, de considérer les colères du monde et d’apporter des éléments de réponse rationnels, à celles et ceux, parmi les jeunes générations, qui veulent que les choses changent plus vite et plus en profondeur.  

    Gilles Duthil secrétaire général de l’association des anciens élèves de l’Ena

      A propos de Gilles Duthil Gilles Duthil est depuis février 2017 secrétaire général de l’association des anciens élèves de l’Ena www.aaeena.fr. Ancien élève d’HEC, du CNAM (3ème cycle d’économie de la santé et du social), puis de l’ENA (promotion Jean de La Fontaine), Gilles DUTHIL est magistrat financier au sein de la Chambre Régionale des Comptes d’Ile de France. Spécialisé dans le secteur santé/social, expert sur les questions liées à l’économie du vieillissement, il a un double cursus dans le public et le privé (secteur de l’assurance et de la protection sociale).   A propos de l’association des anciens élèves de l’Ena L'École Nationale d'Administration (ENA) a été créée au lendemain de la Seconde Guerre par ordonnance du Gouvernement provisoire de la République française alors présidé par le Général de Gaulle. Préparée par la Mission provisoire de réforme de l’administration animée par Michel Debré, alors maître des requêtes au Conseil d'État, l’ordonnance du 9 octobre 1945 entendait "refondre la machine administrative française", principalement en démocratisant le recrutement des hauts fonctionnaires d'État, grâce à la mise en place d’un concours d’accès unique à la fonction publique. Depuis, l'ENA a continuellement fait évoluer ses structures et ses enseignements afin de rester fidèle aux principes de 1945. L’Association des Anciens Elèves de l’Ena (AAEENA) a été créée, quelques mois après l’Ecole, le 26 octobre 1947, et reconnue d'utilité publique par décret du 13 mars 1961. Elle a pour but d'établir des relations amicales et un lien de solidarité et d'aide mutuelle entre les anciens élèves de l'Ena (près de 10 000 anciens élèves ou diplômés français et étrangers) et de les représenter auprès des Pouvoirs Publics ; elle apporte son appui aux élèves de l'École. Elle a également pour objet de promouvoir les valeurs du service public et de contribuer au-delà de la communauté de ses membres au rayonnement de l’Ena, tant en France qu’à l’international. Dans le cadre de la réflexion sur la transformation de l’Ena et de la haute fonction publique (mission Thiriez), elle participe à une plateforme de propositions communes avec l’association des administrateurs territoriaux de France (AATF) et l’association des directeurs d’hôpitaux (ADH). Pour plus d’information, www.aaeena.fr  ]]>
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    L’ENSAM reçoit pour la deuxième fois l’accréditation de l’Union Internationale des Architectes (UNESCO-UIA) https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensam-recoit-pour-la-deuxieme-fois-laccreditation-de-lunion-internationale-des-architectes-unesco-uia/ Mon, 28 Oct 2019 15:55:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66302715   Programme UNESCO-UIA L’Union internationale des architectes (UIA) a mis en place une Charte sur l’enseignement de l’architecture avec un système de reconnaissance des programmes d’études via une évaluation internationale de la qualité de l’enseignement dispensé. En 2014, l’ENSAM était la première école d’architecture européenne à recevoir cette accréditation issue d’une expertise répondant aux 16 critères d’accréditation des établissements fixés par la Charte de l’enseignement de l’architecture de l’UNESCO-UIA.   Cinq experts internationaux
    • Sriram BHAGUT MATHE, président de la commission d’expertise, Président de la Fondation pour l’éducation au Népal,
    •  Olena OLIYNYK, architecte, Directrice du Département Interior Design à la Faculté d’architecture de l’Université de Kiev,
    • Helen O’CONOR, architecte, maître de conférence en architecture à l’Université Dundee, Grande Bretagne
    • Robert SCHMIDT, architecte, maître de conférence en architecture à l’Université Loughborough, Grande Bretagne
    • Eric DANIEL-LACOMBE, architecte, professeur à l’ENSA Paris La Villette
      Les cinq experts mandatés ont étudié le dossier d’expertise et de présentation envoyé par l’ENSAM, avant de se rendre sur place du 16 au 18 octobre 2019. Ils ont pu auditionner et rencontrer en plus de l’équipe de direction, des étudiants, des enseignants et certaines personnalités extérieures en lien étroit avec l’ENSAM. Un temps important était consacré à l’examen des programmes, des travaux étudiants rendus, et des documents pédagogiques, ainsi que des conditions d’obtention des diplômes. A l’issue de ces entrevues et de cet examen approfondi, les experts missionnés ont renouvelé l’accréditation pour cinq ans. Ils ont relevé notamment l’excellente insertion sur le territoire, la qualité des partenariats, l’approche professionnalisante, l’accent mis sur la transition écologique, la responsabilisation des étudiants et les perspectives de développement issues du projet d’établissement.  ]]>
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    Le Pôle Léonard de Vinci ouvre une antenne internationale à Dublin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-pole-leonard-de-vinci-ouvre-une-antenne-internationale-a-dublin/ Wed, 30 Oct 2019 10:20:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66351131 Silicon Valley européenne, terre des GAFA et résolument ancrée dans le digital, Dublin est la ville dans laquelle le Pôle Léonard de Vinci a choisi d'ouvrir sa première antenne internationale. Accueillis au sein de Dorset College, cette année ce sont près de 150 étudiants issus des 3 écoles du Pôle encadrés par des enseignants et du personnel administratif qui séjourneront en Irlande.   Un partenariat fort et un environnement très favorable Le Pôle Léonard de Vinci souhaitait continuer son développement à l'international et offrir à ses étudiants de nouvelles opportunités dans un environnement dynamique, digital et en pleine expansion : la Silicon Valley irlandaise s'est naturellement imposée. Le Pôle Léonard de Vinci dispose ainsi d'une antenne où ses étudiants et Alumni pourront se projeter, que cela soit pour suivre une partie de leur cursus, trouver un stage ou bien-sûr un emploi. Cette ouverture s'inscrit pleinement dans la stratégie de développement international du Pôle Léonard de Vinci qui vise à donner au Groupe et à ses 3 écoles un ancrage fort dans cette partie de l'Europe grâce à des partenariats privilégiés dont celui avec Dorset College. Totalement en phase avec son éco-système qui accueille 3 types de profils différents et très complémentaires (ingénieurs, managers et designers), le Pôle Léonard de Vinci a choisi d'établir un partenariat stratégique avec Dorset College, situé en plein cœur de Dublin : des équipes enseignantes étroitement liées, une destination anglophone facile d'accès et surtout le berceau européen des plus belles entreprises dans le digital. L'Irlande appartenant à l'Union Européenne, les étudiants français peuvent effectuer des stages ou travailler sur place sans effectuer des démarches administratives complexes. Après un stage intensif d'anglais à Dorset College en août pour une quarantaine d'étudiants du Pôle Léonard de Vinci, ce sont aujourd'hui 150 jeunes de l'EMLV, l'ESILV et l'IIM séduits par cette formule, qui effectuent un séjour académique en Irlande depuis mi Septembre. En 2020, le Pôle projette de doubler le nombre d'étudiants envoyés en Irlande.   Career Fair le 7/11 Afin d'aider les étudiants à décrocher un contrat d'alternance, un stage ou un job dans les entreprises les plus prisées dans les enquêtes de type Universum, le Pôle Léonard de Vinci se mobilise. Le Département Partenariat Entreprises organise à Dublin, le 7 Novembre prochain, une Job Fair. Une vingtaine d'entreprises prestigieuses parmi lesquelles Google, LinkedIn, Microsoft, VMware, Dell Technologies, etc. seront présentes à cet événement pour recruter des étudiants du Pôle Léonard de Vinci en Irlande. Des représentants de l'Ambassade de France et de la Chambre de Commerce franco-irlandaise seront également présents. Une dizaine d'Alumni du Pôle Léonard de Vinci, « entraînés » par Gaël Molera (Digital MarKeting & Data Analytics promo 2017) et travaillant aujourd'hui à Dublin, sont impatients d'échanger avec les étudiants à cette occasion. Ils ont d'ores et déjà prévu d'enchaîner avec un after work @ The Church.   ]]> 66351131 0 0 0 Mobilis in mobile https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobilis-in-mobile/ Mon, 04 Nov 2019 10:13:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66205100 Ipsos est honoré d’avoir réalisé la Vague 2019 de l’étude « Perception des Grandes écoles et de leurs diplômés » et su répondre à la volonté de la CGE : se doter d’un dispositif ambitieux pour explorer des ressentis complémentaires et croiser les regards, du grand public, des jeunes, et des entreprises avec les recruteurs. Trois enseignements méritent d’être soulignés :
    • l’attachement des Français à leurs Grandes écoles
    • l’évolution des attentes des recruteurs
    • la capacité des Grandes écoles à s’adapter aux mutations.
    En effet, 82% des Français et 93% des recruteurs déclarent avoir « une bonne image des Grandes écoles ». Elles capitalisent sur la qualité des cours, de l’accompagnement et de la formation des étudiants, et sur leur adéquation avec le monde du travail ; leur principe fondateur, la sélection, loin d’être remis en cause, est au contraire le gage-même de leur statut :  « Être diplômé(e) d’une Grande école, c’est la certitude d’être en haut de la pile », comme l’a confié un recruteur à notre enquêteur. Pour le grand public, les Grandes écoles garantissent une meilleure insertion professionnelle, des compétences pour évoluer dans les secteurs d’avenir, un meilleur salaire, sans oublier un meilleur épanouissement personnel : dans un contexte d’incertitudes liées au marché du travail, 73% des Français pensent qu’elles permettent de trouver facilement un emploi en CDI. Mais deux freins les empêchent de s’engager dans cette voie : pour les parents, le coût de la scolarité ; pour les lycéens, le sentiment qu’ils ne sont pas au niveau. Le diplôme incarne l’ancrage dans un univers intellectuel au-delà des standards attendus d’un candidat : « Un esprit bien fait », voilà ce que les recruteurs associent aux étudiants des Grandes écoles, alors que leurs attentes se transforment - le « savoir-être » étant le critère n°1 pour 82%, alors que « sens du collectif », « autonomie », « capacité à prendre des initiatives » sont aujourd’hui leurs priorités. Pour autant, les Grandes écoles ont maintenant à relever trois défis :
    • Technologique avec la Révolution 4.0 qui transforme le travail et les métiers
    • Ethique, après deux siècles où la croyance dans le progrès technique a façonné nos certitudes. Les préoccupations environnementales changent l’ordre des priorités ; développement durable et responsabilité sociétale sont devenus aussi importants, voire plus, que les seuls progrès technologiques
    • Professionnel, avec des évolutions sociales qui valorisent à la fois les parcours personnels, l’engagement, l’esprit d’équipe et le modèle "start-up". L’étude d’Ipsos montre ici les nouvelles perspectives communes aux recruteurs et aux candidats : les premiers privilégient sens de l’adaptation, curiosité, polyvalence ; les seconds veulent trouver un cadre de travail où libérer leurs énergies, leurs compétences, leurs envies.
    Les deux se reconnaitraient sans doute dans la devise créée par Jules Vernes pour le Nautilus, « Mobilis in mobile* », l’atout-maître des Grandes écoles.

    *Mobile dans l’élément mobile

     

    Brice Teinturier directeur général délégué Ipsos (France)

      A propos de Brice Teinturier 56 ans, Directeur Général Délégué Ipsos (France) Brice Teinturier est un expert reconnu des évolutions de l’opinion, tant dans la sphère politique et électorale que sociétale. Il intervient depuis plus de 20 ans auprès de dirigeants économiques et politiques pour les aider à mieux comprendre leurs enjeux d’opinion, gérer la réputation de leurs marques et leur propre réputation. Diplômé de Sciences-po, d’un DEA d’études politiques et d’un DEA de philosophie, il est membre du jury du livre politique et du jury du livre économique et enseigne à l’école de la Communication de Sciences-Po. Il exerce au sein d’Ipsos des missions de Direction générale et supervise directement les activités et le développement des services lines Public Affairs, Corporate Reputation, Observer, Advise ainsi que les problématiques d’accompagnement et de conseil de nombreux clients en amont et aval des études. Brice Teinturier est l’auteur de nombreux articles notamment dans le Monde et L’Hémicycle ainsi que de nombreuses publications. En 2017, il obtient le Prix du Livre Politique pour son ouvrage « Plus rien à faire, plus rien à foutre - La vraie crise de la démocratie ».   A propos d'Ipsos Ipsos est le troisième Groupe mondial des études. Avec une présence effective sur 90 marchés, il emploie plus de 18 000 salariés et a la capacité de conduire des programmes de recherche dans plus de 100 pays. Nos professionnels des études, analystes et scientifiques ont construit un groupe solide autour d’un positionnement unique multi-expertises – études marketing, opinion, citoyens, patients, gestion de la relation clients/employés. Nos 75 solutions sont basées sur des données primaires issues de nos enquêtes, de la surveillance des médias sociaux et de techniques qualitatives ou d'observation. “Game Changers” – notre slogan– résume notre ambition d'aider nos 5 000 clients à naviguer plus facilement dans notre monde en profonde mutation. ]]>
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    Anne-Lucie Wack interviendra le 3 décembre 2019 aux IDEFI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/anne-lucie-wack-interviendra-le-3-decembre-2019-aux-idefi/ Fri, 08 Nov 2019 08:37:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66375438 Des initiatives d’excellence au service de l’égalité des chances »
    • favoriser l’accès à l’enseignement supérieur (enjeux des territoires et politiques régionales, accueil des publics empêchés, parité et diversité)
    • comment faire pour que ces dispositifs ne renforcent pas les inégalités ?
    Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles interviendra le 3 décembre 2019 de 9h50 à 10h50 à Sciences Po dans le cadre des Initiatives d'Excellence en Formations Innovantes (IDEFI).  

      Les IDEFI : expérimenter, former, pour transformer Les IDEFI, ce sont les Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes sélectionnées par un jury international en 2012 dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Par cet appel à projets doté de 180 millions d’euros, dont la gestion opérationnelle a été confiée à l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), l’État entend soutenir, dans le domaine de la formation, un nombre limité d’initiatives ambitieuses et innovantes, à la hauteur des standards internationaux. Elles doivent préfigurer les futures formations universitaires de l’enseignement supérieur français et promouvoir de nouvelles démarches pédagogiques et de nouveaux contenus. Ce sont de véritables démonstrateurs dont les innovations attendues concernent l’ingénierie de formation, la pluridisciplinarité, leur attractivité nationale et internationale, leur lien avec la recherche ainsi que la réussite et l’employabilité des étudiants. 36 IDEFI, portés par tous types d’établissements d’enseignement supérieur français, universités et écoles, ont été retenues pour leur ampleur, leur caractère stratégique, transformant et novateur, le degré de mobilisation des acteurs et de leurs partenaires, leur ambition en matière de réussite des étudiants et leur capacité de pérennisation. Au terme du programme, prévu pour durer sept ans (2012-2019), un grand colloque international est organisé durant trois jours, les 2, 3, 4 décembre 2019, à Paris, dans trois lieux représentatifs de toutes les typologies d’établissements qui ont porté les IDEFI : l’université Paris II, Sciences Po (IEP Paris) et le Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI – Université de Paris). Ouvert à tous, il proposera conférences, tables rondes, témoignages, débats, ateliers immersifs et un « hackathon » pour présenter les résultats de ces initiatives, véritables laboratoires des profondes transformations du champ de l’innovation pédagogique en France, et réfléchir ensemble à leur diffusion et aux chemins encore à explorer. Ce colloque est organisé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), sous l’autorité du Secrétariat Général pour l’Investissement (SGPI) et du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Il a pour partenaires l’UNESCO, la CPU (Conférence des Présidents d’Université), la CGE (Conférence des Grandes Ecoles), la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs), le réseau des VP CVU (Vice-Présidents des Conseils de Vie Universitaire), l’ADIUT (Association des Directeurs d’IUT), Campus France et l’AIPU (Association Internationale de Pédagogie Universitaire). En savoir plus
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    Rapport BSIS : Audencia génère 260 millions d'euros de retombées économiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rapport-bsis-audencia-genere-260-millions-deuros-de-retombees-economiques/ Tue, 05 Nov 2019 09:44:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66448951 Audencia publie son rapport sur le baromètre Business School Impact Score (BSIS) réalisé par la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE). Le baromètre permet d'analyser les impacts majeurs d'Audencia sur le Grand Ouest ainsi que d'évaluer sa contribution au développement et au rayonnement du territoire. Il fait suite à l’audit réalisé en juin 2019 à l’école par Jérôme Bon, professeur émérite à l’ESCP Europe et directeur adjoint sénior de Tongji School of Economics and Management, Shanghai, et Nicolas Mottis, professeur et directeur Académique de l’Executive Master à l’Ecole polytechnique.   Sommaire du rapport 2019 : 
    • L'école génère 260 millions d'euros de retombées économiques
    • Audencia génère 60 nouveaux emplois & 10 créations d'entreprises par an
    • Audencia : animateur & influenceur
    • Audencia : ambassadeur pour son territoire
    Lire le rapport]]>
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    Étudiants/Alumni : répondez au questionnaire "Talents : ce qu'ils attendent de leur emploi" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etudiants-alumni-repondez-au-questionnaire-talents-ce-quils-attendent-de-leur-emploi/ Tue, 05 Nov 2019 14:55:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66449254 transmettre les questionnaires ci-dessous, le plus massivement possible à :
    • vos étudiants
    • vos Alumni.
    Ou y répondre directement si vous êtes étudiant ou Alumni d'une Grande école membre de la Conférence des grandes écoles. La CGE ne peut s’exprimer au nom de tous ses membres qu’à partir de résultats d’études ou d’enquêtes. Merci d’avance de votre collaboration. Questionnaire étudiants Questionnaire Alumni          ]]>
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    Alexandre Rigal, directeur général délégué d’Arts et Métiers Sciences et technologies assure la mission de délégué général par intérim de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alexandre-rigal-directeur-general-delegue-darts-et-metiers-sciences-et-technologies-assure-la-mission-de-delegue-general-par-interim-de-la-cge/ Thu, 07 Nov 2019 15:56:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66497681 Alexandre Rigal, directeur général délégué d’Arts et Métiers Sciences et technologies assure la mission de délégué général par intérim de la CGE. Alexandre Rigal (40 ans) est directeur général délégué d'Arts et Métiers Sciences et Technologies. Diplômé de Sciences Po Lille et titulaire d’un Master en « Etudes Stratégiques Européennes », il se spécialise sur les relations interministérielles et intergouvernementales ainsi que les relations européennes et internationales. Il débute sa carrière en mars 2004 à la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI), instance représentative et consultative auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y occupe la fonction d’attaché permanent auprès du délégué général durant un an, avant d’être nommé directeur exécutif de la CDEFI, poste qu’il occupe jusqu’en septembre 2012. Il participe notamment dans ce cadre à la négociation de la Loi relative aux libertés et Responsabilités des Universités, conférant l’autonomie aux établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche (2007) et contribue à la rédaction du rapport sur le « Devenir de l’ingénierie ». Il rejoint en septembre 2012, l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (Arts et Métiers Sciences et Technologies), à la direction générale au sein du comité exécutif en qualité de directeur de cabinet du directeur général, puis de directeur général adjoint. Suite à la nomination, en février 2017, de Laurent Champaney au poste de directeur général de l’établissement, Alexandre Rigal est nommé directeur général délégué. Il supervise la préparation du projet stratégique de l’établissement et en coordonne les relations extérieures notamment auprès des institutions publiques (État et collectivités locales). Il s’appuie sur une équipe constituée de la direction marketing, communication et Fundraising, de la direction du développement européen et international et de la direction des entreprises. Convaincu de la nécessité de décloisonner le modèle d’enseignement supérieur et de recherche pour l’ouvrir davantage vers les attentes de la société, il milite pour la création de grands établissements de technologie sur le modèle des universités technologiques d’Amérique du nord et d’Europe du nord. Alexandre Rigal est marié, père de deux enfants. Passionné de sports collectifs, il attache au travail en équipe une importance toute particulière.]]> 66497681 0 0 0 La 4ème édition des Rendez-vous du Logement étudiant en partenariat avec la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-4eme-edition-des-rendez-vous-du-logement-etudiant-en-partenariat-avec-la-cge/ Thu, 14 Nov 2019 08:53:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66668694 La 4ème édition des Rendez-vous 2019 du Logement étudiant se déroulera le 19 novembre 2019 à l'Université Paris-Dauphine, et sera en partenariat avec la Conférence des grandes écoles. A cette occasion, une enquête en ligne, élaborée par les organisateurs des RDVLE, a été organisée pour recueillir les actions entreprises par les Grandes écoles membre de la CGE pour permettre un hébergement de leurs étudiants, qu’il s’agisse de mesures d’accompagnement, d’aide directe ou de production de logements. Les résultats de cette enquête seront commentés pour la première fois à l’occasion des RDVLE 2019, par François Bouchet, président de la commission Vie étudiante de la CGE et directeur général de l’École polytechnique.  ]]> 66668694 0 0 0 Vient de paraître : le rapport annuel 2019 en anglais est en ligne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vient-de-paraitre-le-rapport-annuel-2019-en-anglais-est-en-ligne/ Tue, 19 Nov 2019 15:40:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66693173 version anglaise du rapport d’activité 2019 de la CGE est en ligne. Elle figure dans les « publications ». Pour mémoire la vidéo en anglais « What is a Grande École exactly ? »  est également accessible sur la chaîne YouTube de la Conférence des grandes écoles.   [embed]https://www.youtube.com/watch?v=z7RRsn1lXp4&t=2s[/embed]]]> 66693173 0 0 0 ]]> La CGE crée une nouvelle commission « Grandes écoles et territoires » renouvelle son bureau et son CA et accueille deux nouveaux membres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-cree-une-nouvelle-commission-grandes-ecoles-et-territoires-renouvelle-son-bureau-et-son-ca-et-accueille-deux-nouveaux-membres/ Tue, 19 Nov 2019 15:52:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66791135 Est élu au bureau de la CGE  au titre de vice-président Entreprises (en remplacement d’Yves Portelli) Jean-Luc Neyraut, directeur général adjoint en charge de l'enseignement, de la recherche et de la formation de la CCI Paris Ile-de-France   Création d’une nouvelle commission  « Grandes écoles et territoires » présidente : Sophie Commereuc, directrice de SIGMA Clermont   Désignation de 3 nouveaux présidents de commission
    • Commission Communication : Tamym Abdessemed, directeur général d’ISIT Paris
    • Commission Recherche et Transferts : Arnaud Poitou, directeur de Centrale Nantes
    • Commission Relations internationales : M’Hamed Drissi, directeur de l’INSA Rennes
      Désignation de 3 nouveaux vice-présidents de commission
    • Amont : Delphine Manceau, directrice générale de Neoma BS Aval : Julie Joly, directrice du CFJ Chapitre des écoles de management : Christophe Germain, directeur général d’Audencia
      Le conseil d’administration a également approuvé l’adhésion de 2 nouveaux membres
    • Collège Entreprises : Opco Atlas - Yves Portelli, directeur général
    • Collège Organismes : Concours SESAME - Vincenzo Esposito Vinzi, président
      et enregistré la démission de Lorenzo Diez, qui a quitté le 23 octobre 2019 son poste de directeur général de l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy.]]>
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    VINCI Construction, acteur mondial du BTP, et l'école d'ingénieur ESITC Caen signent une nouvelle chaire d'enseignement et de recherche « Méthodes, Production et Excellence Opérationnelle de la Construction » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vinci-construction-acteur-mondial-du-btp-et-lecole-dingenieur-esitc-caen-signent-une-nouvelle-chaire-denseignement-et-de-recherche-methodes-production-et-excellence-operationnell/ Fri, 22 Nov 2019 09:16:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66863882 Un partenariat fondé sur des valeurs communes VINCI Construction et l'ESITC Caen sont partenaires depuis la création de l'école en 1993. Cette collaboration n'a cessé de s'étendre au cours de ces 25 ans. Les équipes de Vinci Construction viennent régulièrement à la rencontre des futurs ingénieurs dans le cadre des évènements organisés par l'école (Forum Construction, Tremplin, journée J'NOV, etc.). Des étudiants de l'ESITC Caen - en s'appuyant sur des travaux de R&D menés par le laboratoire de l'ESITC Caen - ont d'ailleurs participé à la Finale mondiale du Challenge étudiant « The Trail by Vinci Construction ». Les étudiants de l'ESITC ont remporté à cette occasion le prix "Léonard" VINCI Construction participe à d'autres projets de R&D impulsés par l'ESITC Caen (RECIF, MARINEFF) et intervient, à travers son entité Soletanche Freyssinet, dans un partenariat tripartite signé avec l'Université UTC de Hanoï au Vietnam qui vise à former des ingénieurs vietnamiens capables de piloter des projets de constructions complexes et d'en couvrir tous les aspects. Avec plus de 70 000 collaborateurs répartis dans une centaine de pays, VINCI Construction est le premier groupe français et un acteur mondial de premier plan de la construction. Le groupe se caractérise par son expertise dans l'ensemble des métiers du bâtiment, du génie civil et des activités spécialisées associés à la construction. Son modèle s'appuie sur des filiales locales fortement enracinées sur leurs territoires et un management qui conjugue décentralisation, travail en réseau, autonomie et valorisation des hommes. Des valeurs auxquelles adhère pleinement l'ESITC Caen, reconnue pour l'excellence de sa formation, ses liens étroits avec les entreprises et son ouverture à l'international. Le laboratoire de recherche de l'ESITC Caen contribue activement au rayonnement de l'école. Il initie et participe à de nombreux projets collaboratifs destinés à développer des solutions de construction innovantes au profit des entreprises. Ses travaux portent notamment sur les matériaux et les écomatériaux de construction respectueux de l'environnement.]]> 66863882 0 0 0 Brexit Impact https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/brexit-impact/ Tue, 26 Nov 2019 13:45:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66960763 Alors que le Brexit est attendu au plus tard pour fin janvier 2020, difficile pour l’heure d’y voir clair sur ses conséquences. Néanmoins, un point semble indiscutable : nos voisins britanniques n’empêcheront pas les européens de venir étudier ou enseigner chez eux. Le consensus actuel sur l’accord global du Brexit vise une sortie négociée qui devrait vraisemblablement préserver notre univers. Plus encore, le gouvernement semble avoir conscience que ce pont lié à la connaissance doit être une priorité !   La Grande Bretagne : une côte d’amour toujours élevée ! Même si un recul a pu être enregistré depuis le référendum du Brexit, le Royaume-Uni demeure parmi les destinations les plus prisées des étudiants étrangers. Ils sont chaque année plusieurs centaines de milliers à céder aux sirènes de ses prestigieuses universités pour parfaire leur maîtrise de l’anglais et évoluer dans un tourbillon multiculturel. On n’imagine pas les anglais repousser des jeunes internationaux qui souhaiteraient étudier sur leur territoire ! En revanche, il est possible que des jeunes qui allaient spontanément en Grande-Bretagne considèrent cette situation étonnante ou périlleuse pour leur parcours. Une raison qui a poussé l’EM Normandie à entrer, depuis deux ans, dans une logique de reconnaissance par le Student Office afin que son campus d’Oxford soit considéré comme une institution britannique à part entière et lever ainsi les éventuelles inquiétudes.   L’heure des doutes ou de nouvelles perspectives pour la France ? Ces barrières psychologiques peuvent, en revanche, avoir une incidence positive sur la France, comme sur l’Allemagne, l’Australie, les Pays-Bas , voire la Scandinavie. Pour attirer plus d’étudiants en France, il nous faudra sans doute renforcer encore davantage l’offre en langue anglaise pour des candidats en quête de cursus full-english. Nous pourrions aussi en profiter pour redorer le blason de la langue française en proposant plus de cours de Français Langue Etrangère. Une double opportunité pour nos institutions ! Du côté des enseignants britanniques, l’heure est à l’attente… Avant le référendum du Brexit, les universitaires manifestaient leur volonté de rester dans l’Union Européenne et maintiennent encore leur position aujourd’hui. En cas de Brexit dur, il y a un risque de départ de nombreux professeurs. Un phénomène toutefois est apparu nettement : l’ouverture du système anglais pour compenser le vote du Brexit. Le pays est plus que jamais divisé et il y a fort à parier que les rebondissements ne sont pas terminés.   Néanmoins, je reste optimiste pour l’enseignement supérieur français, et plus particulièrement pour les Grandes écoles comme l’EM Normandie ou l’ESCP-Europe ou encore l’Université Paris-Dauphine qui sont toutes trois très bien implantées sur place. Et n’oublions pas que l’enseignement et la recherche évoluent aujourd’hui dans un contexte mondial ; les nouvelles technologies balaient les frontières du savoir et les universités britanniques occupent une place de première ordre dans ce nouvel échiquier où la langue commune est bien évidemment l’anglais !  

    Jean-Guy Bernard, directeur général de l’EM Normandie

      A propos de Jean-Guy Bernard Jean-Guy Bernard est directeur général de l’EM Normandie depuis septembre 2004 et président de l’association Passerelle depuis septembre 2015. Après un DEUG (diplôme d'études universitaires générales) de lettres modernes spécialisées à Paris 4 - Sorbonne, il obtient un diplôme d’État de niveau II au CEFAC (Centre d’études et de formation des assistants techniques au commerce) à Paris. Il poursuit par un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) CAAE (certificat d’aptitude à l’administration des entreprises) à l’IAE (institut d'administration des entreprises) de Caen. De 1994 à 2003, Jean-Guy Bernard dirige l’Icom (Institut consulaire de la Manche). Directeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage au conseil régional de Basse-Normandie, il devient ensuite directeur général des services de la chambre de commerce et d’industrie de Caen de 2002 à 2004.]]>
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    Une association étudiante de l’ESCOM Chimie concourt aux Awards de l’Innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-association-etudiante-de-lescom-chimie-concourt-aux-awards-de-linnovation/ Tue, 26 Nov 2019 13:40:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66961060   Qu’est-ce que les Awards de l’Innovation ? Les Awards de l’Innovation se déroulent dans le cadre du salon de l’Étudiant à Compiègne. Ils visent à valoriser des projets innovants portés par des étudiants ou des jeunes « startuppers » en leur donnant davantage d’ampleur. Beaucoup sont à la recherche d’entreprises partenaires. Cette mise en lumière les aide dans leur recherche d’investisseurs ou d’entreprises partenaires. Esco Système, en tant qu’association étudiante, ne souhaite pas lancer son entreprise ou faire une levée de fonds mais souhaite faire connaître son projet.   Savoir allier écologie et sciences A l’origine, Esco système est une idée portée par 2 étudiantes de l’ESCOM Chimie. Aujourd’hui, l’association compte 24 membres. Son objectif est de sensibiliser les étudiants à l’écologie, en tant que citoyens, mais également en tant que futurs ingénieurs. Cette belle initiative a débuté à la rentrée 2019. Pour sensibiliser leur public, les membres de l’association proposent différentes actions :
    • ils proposent d’allier l’écologie et les sciences à travers la mise en place d’ateliers de fabrication de produits connus de tous : liquide vaisselle, éponge, adoucissant, lessive…, le tout respectueux de la nature et de l’utilisateur,
    • ils organisent la vente d'objets écologiques (gourdes en inox, sacs à vrac, cotons lavables et réutilisables, oriculis, charbon actif,…) sans but lucratif,
    • ils travaillent avec le CROUS et l’école pour améliorer la gestion des déchets et pour diminuer l’usage de plastique,
    • ils interviennent dans les écoles primaires de la ville de Compiègne pour réaliser des ateliers avec les enfants et les sensibiliser à l'écologie,
    • et dernièrement, pour les plus grands, ils ont organisé une conférence ouverte à tous dont l’invité était le manager de France Ecosia, Ferdinand Richter. France Ecosia est un moteur de recherche dont 80% des bénéfices sont reversés pour une reforestation.
    Alors avoir fait le choix de candidater aux Awards de l’Innovation est pour eux un moyen supplémentaire de porter leur engagement auprès d’autres publics. Et pourquoi ne pas donner à d’autres étudiants l’envie de faire de même dans leurs établissements ou d’inciter des établissements à lancer ce genre d’initiatives ?[/vc_column_text][vc_video link="https://youtu.be/cMTlEuSvQG8"][/vc_column][/vc_row]]]>
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    Dans l’enseignement supérieur et la recherche aussi, le Royaume-Uni quitterait une Union européenne (UE) qui lui convenait bien ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/dans-lenseignement-superieur-et-la-recherche-aussi-le-royaume-uni-quitterait-une-union-europeenne-ue-qui-lui-convenait-bien/ Tue, 26 Nov 2019 14:10:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66961066 Les conséquences du Brexit pour les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche sont encore incertaines. Dans un contexte de rebondissements politiques permanents, non seulement plusieurs calendriers et scénarios de sortie et de futures relations sont encore possibles, mais le scénario d’un maintien in fine du Royaume-Uni dans l’UE n’est pas exclu. Mais à défaut de pouvoir en prédire les conséquences, le Brexit révèle déjà en matière d’enseignement supérieur et de recherche comme dans d’autres secteurs, un paradoxe : le Royaume-Uni quitte une UE qui lui ressemble et lui bénéficie.   Une Europe de l’enseignement supérieur très… « britannique » : ouverture et coordination, mais sans intégration Malgré son refus d’intégrer la zone euro et l’espace Schengen, c’est paradoxalement une UE où l’influence du Royaume-Uni était réelle que les citoyens britanniques ont choisi de quitter lors du referendum du 23 juin 2016. Une UE par exemple davantage marquée par l’aboutissement du marché intérieur que par des volontés d’intégration politique, fiscale et sociale poussée, conformément à la vision britannique traditionnelle du projet européen. Il en va de même en matière d’Europe de l’enseignement supérieur et de la recherche. Celle-ci est assez fidèle à une vision « britannique » de la construction européenne dans ses attendus comme dans son fonctionnement : pas de communautarisation ou d’harmonisation à marche forcée ni d’importants transferts de compétences vers les institutions européennes, mais davantage des efforts de coordination et de coopération si, et lorsque cela est dans l’intérêt des États membres et de leurs acteurs économiques et sociaux. Les politiques en matière d’éducation, de formation professionnelle, de jeunesse et de sport sont ainsi des compétences dites « d’appui » dans l’UE : cette dernière ne peut intervenir que pour coordonner ou soutenir les politiques des États membres, et ses actes juridiquement contraignants ne doivent pas nécessiter une harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres. Il en va différemment en matière de recherche, politique de compétence dite « partagée », c’est-à-dire que l’UE comme les États membres, sont habilités à légiférer et adopter des actes contraignants. Mais là encore, pas d’harmonisation forcée des législations et politiques des États membres, mais davantage une recherche de synergies, de mises en réseau, de renforcement de l’efficacité collective. Une démarche seyant au Royaume-Uni, lequel a su en tirer profit.   Le Royaume-Uni, acteur important de l’Europe de la recherche et des dispositifs d’échanges : S’ils ne sont pas les seuls, les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur du Royaume-Uni ont été parmi les plus actifs dans leur opposition au Brexit. Ils continuent à ce jour d’exercer un lobbying actif sur le gouvernement britannique pour que celui-ci adopte des mesures permettant de contrecarrer les possibles impacts négatifs du Brexit sur leur activité. L’association des universités britanniques « Universities UK »[1] est ainsi un contributeur actif aux débats sur le Brexit Outre-Manche, et produit régulièrement des notes d’analyse et recommandations à destination des autorités britanniques, en groupe d’intérêt soucieux du maintien de ses activités dans de bonnes conditions. Les enjeux sont réels. Le Royaume-Uni est, par exemple, un bénéficiaire important des financements européens en matière de recherche : dans le cadre des financements prestigieux du European Reseach Council (ERC), les chercheurs basés au Royaume-Uni se sont vu allouer 540 millions d’euros rien que sur le dernier tour d’Advanced Grant de cet ERC[2]. Leur prestige, leur internationalisation et leur performance, ont fait des universités britanniques des récipiendaires et acteurs importants de cette « Europe de la recherche » où circulent savoirs, enseignants-chercheurs, mais aussi étudiants et doctorants. En matière de mobilité étudiante, des statistiques de la Commission européenne montrent néanmoins que les britanniques voyagent moins que leurs homologues du continent : en 2017, 16 561 étudiants britanniques avaient bénéficié du dispositif Erasmus, contre 43 905 étudiants français (premier pays pourvoyeur de jeunes européens en échange), 40 959 allemands ou encore 40 079 espagnols. Une sous-représentation du Royaume-Uni qui reflète peut-être, en filigrane, une moindre européanisation en profondeur de la société britannique, ainsi que de plus grandes difficultés à voyager pour des raisons linguistiques. Car en matière d’accueil, le Royaume-Uni était, pour la même année, l’un des principaux pays d’accueil d’étudiants Erasmus, avec 31 727 étudiants (derrière l’Espagne et l’Allemagne mais devant la France). Les débats budgétaires européens distinguent parfois des contributeurs nets (ceux qui payent davantage au budget européen qu’ils n’en reçoivent) et des bénéficiaires nets (ceux qui en reçoivent davantage qu’ils n’y contribuent) : en matière d’échanges universitaires, contrairement à la question budgétaire, le Royaume-Uni est ainsi un bénéficiaire net : il accueille plus d’étudiants européens qu’il n’en fournit à cette européanisation concrète que constituent les mobilités étudiantes.   Incertitudes et ajustements Pré- et Post-Brexit Comme dans les autres secteurs, les conséquences d’un éventuel Brexit dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche demeurent incertaines faute de visibilité sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l’UE. L’épisode est néanmoins déjà révélateur de fractures et créateur de défis et adaptations pour le Royaume-Uni. Les interrogations sur la perte d’attractivité des acteurs britanniques du secteur en sont un exemple. Dans une récente note, le groupement des universités britanniques-déjà cité-rappelait ainsi les risques de ne plus apparaitre comme un partenaire de choix en matière de recherche, de perte d’attractivité vis-à-vis de partenaires et de talents internationaux et européens (enseignants comme étudiants)[3]. Au-delà de possibles conséquences réglementaires et financières objectives, le climat d’incertitude créé par le Brexit peut avoir un impact plus diffus : moindre attractivité des postes au Royaume-Uni pour des enseignants-chercheurs européens faute de certitude sur les conditions professionnelles et sociales (maintien des financements européens de recherche, retraites, couverture maladie, etc.), baisse du nombre d’étudiants désireux de se rendre au Royaume-Uni en raison d’éventuelles complications administratives, image d’un Royaume-Uni se recroquevillant sur lui-même, etc. Quelle que soit l’issue du processus de séparation en cours, le Brexit expose le Royaume-Uni à une perte de Soft Power, en matière d’Europe de l’enseignement et de la recherche comme dans d’autres domaines. Comme le fait parfois leur gouvernement en matière de coopération diplomatique, de sécurité et de défense, des acteurs universitaires britanniques privilégient et développent actuellement dans ce contexte des coopérations bilatérales pragmatiques. Comme s’il fallait sauver l’ancrage européen des universités britanniques dans l’après-Brexit, certaines d’entre elles ont entamé un programme ambitieux d’accords bilatéraux avec des homologues européens, couvrant des enjeux de recherche comme d’échanges d’étudiants et de personnels : une sorte de re-bilatéralisation de la coopération universitaire et scientifique pour en sauver l’ouverture européenne[4].   Quelle qu’en soit l’issue, la séquence « Brexit » ouverte par le referendum de juin 2016 aura été, dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche comme dans d’autres, un bon révélateur de la nature et des enjeux de la participation du Royaume-Uni à l’Union européenne.  

    [1] https://www.universitiesuk.ac.uk/

    [2]No Deal Briefing”, https://www.universitiesuk.ac.uk/, 08/2019.

    [3] Securing an effective Post-Brexit settlement for UK Universities: https://www.universitiesuk.ac.uk/policy-and-analysis/reports/Pages/briefing-securing-effective-post-Brexit-settlement.aspx

    [4] https://www.qs.com/how-will-uks-higher-education-sector-remain-connected-europe-following-brexit/

    Bastien Nivet, enseignant-chercheur à l’EMLV

      A propos de Bastien Nivet Titulaire d’un master de relations internationales de l’université de Leeds (Royaume-Uni) et docteur en science politique, Bastien Nivet est enseignant-chercheur à l’EMLV depuis 2010. Il est aujourd’hui responsable du premier cycle du programme grande école, et cordonne à ce titre les trois premières années du programme. Les enseignements et travaux de recherche de Bastien Nivet portent sur les questions européennes et internationales. Il est l’auteur de nombreux articles académiques ou de vulgarisation et de trois livres sur ces sujets. Dans le cadre des formations de l’EMLV, ses enseignements consistent à former de futurs cadres et managers ouverts et alertes sur l’environnement européen et géopolitique.   A propos de l’EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1800 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par EPAS et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr]]>
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    L’Europe est une réalité culturelle, avant d’être une construction juridique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/leurope-est-une-realite-culturelle-avant-detre-une-construction-juridique/ Thu, 28 Nov 2019 12:56:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66985364 Comme l’horizon, le Brexit semble reculer au fur et à mesure qu’on s’en rapproche ! Si l’on n’ose plus y croire, disons-nous que les dommages seront aussi nombreux qu’il arrive ou n’arrive pas. La mise au vote de telles décisions crée parfois plus de fractures qu’elles n’en colmatent. Pour l’enseignement supérieur des deux côtés de la Manche, c’est bien entendu un séisme. Tout est à repenser, à renégocier tant les flux d’étudiants sont importants dans les deux sens. A ESCP, le campus de Londres est plébiscité par nos étudiants, y compris les extra-européens, tant pour eux l’Europe est une réalité culturelle à découvrir dans sa diversité, avant d’être une construction juridique. Pour ESCP, qui a été consacrée cette année par le Times Higher Education UK Business School of the Year, (cf. article de Simon Mercado en anglais) et est ainsi reconnue comme une école britannique, la cause est entendue : le Royaume-Uni est et restera un pays européen. Symboliquement, au-delà de mon appartenance personnelle aux deux cultures anglaise et française, le campus de Londres est d’ailleurs le plus proche de notre campus historique de Paris tant en termes de temps de transport qu’en termes de bilan CO2 ! Au-delà du tunnel, il nous faut donc reconstruire des ponts entre l’île et le continent, et particulièrement la France. La jeunesse des deux pays, majoritairement pro-européenne, sera un atout pour maintenir et renforcer des liens millénaires. Nos futurs décideurs ont les cartes en main pour ramener leurs aînés à la raison ! Notre responsabilité collective et historique est donc de les aider à faire les bons choix.

    Frank Bournois, directeur général de l'ESCP Business School

      A propos de ESCP Business School Fondée en 1819, ESCP Business School a formé plusieurs générations de dirigeants et d'entrepreneurs. Grâce à ses six campus urbains à Berlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie, et à son identité profondément européenne, ESCP Business School propose des formations managériales interculturelles ainsi qu’une perspective globale des problématiques liées au management international. ESCP Business School accueille chaque année 6 000 étudiants et 5 000 cadres-dirigeants de plus de cent vingt pays différents, leur proposant une large gamme de formations en management général et spécialisé (Bachelor, Masters, MBA, Executive MBA, Doctorat-PhD et formation continue). ESCP Business School fait partie des 1% d’écoles de commerce au monde à être triplement accréditées (AACSB, AMBA, EQUIS). Site Internet : www.escpeurope.eu / Suive0-nous sur Twitter : @ESCPeurope]]>
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    What we do know is that Brexit is already a disruptive force https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/what-we-do-know-is-that-brexit-is-already-a-disruptive-force/ Thu, 28 Nov 2019 12:57:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=66985604 It is over three years since the U.K.’s EU referendum and we wait still for a clear Brexit outcome. Will the U.K. leave under the terms of the EU Withdrawal Bill or under terms renegotiated with a new (post-Johnson) administration? If parliament returns hung and a coalition government formed, will matters progress to a second referendum and what will the options be?  Will this be “confirmatory” or “final say”? Might not even the U.K perform a volte-face and revoke Article 50?  Of course so much hinges on the outcome of the December 12th General Election. But what we do know is that Brexit is already a disruptive force and that, in any form, there is meaning or consequence for business schools and their stakeholders both in the U.K and France.   Battle stations Here in the U.K., preparations are being made for a Brexit in which freedom of movement of persons comes to an end and in which the legal status of EU nationals studying and working in the U.K. is changed. Our business school community is readying itself with necessary caution that all this will come to pass with Johnson still in power and able to pass his bill through a reconfigured Parliament.  That bill delivers an EU exit in the first part of 2020 and the end of a so-called ‘transition period’ on December 31st, 2020.  Nonetheless, questions remain about the fixity of such timetable and the future state of U.K.-EU relations. Specifically, uncertainty persists over the extent to which any future free trade agreement or partnership agreement might involve a deal or set of protocols relating to educational co-operation.  As such, our institutions are gearing up for significant changes, the scale of which, are not yet fully understood.  But what are the sector’s real fears and what impact is being felt?   Brexit fears At the moment, UKHE can recruit the best European academic talent with relatively little restriction. Over 20,000 European nationals work in our HE sector on a visa free basis. Amongst these we count outstanding academics and professionals making great service to our institutions.  In many disciplinary fields, this supply line is vital to our educational offer and reputation.  On the other side of the staff-student relationship, we currently attract EU nationals – some 140,000 at latest count - to study here with little obstacle. This number makes up about one quarter of our total international ‘on-campus’ student population and adds both quality and diversity to our international student population. With EU nationals treated as if they were home students, they pay lower fees and study on U.K based degree programmes without visas. They can secure loan financing for their U.K. based studies (as if they were U.K. nationals) and enjoy a right to stay and work in the U.K. after graduation.  On top of this we have 20,000 Brits studying elsewhere in Europe for a degree at lower continental fee levels and a similar number of British exchange students funded each year under the Erasmus+ mobility programme. For younger persons, this is one of the primary symbols of the U.K.’s EU membership. Additionally, our research strategies are linked intrinsically to EU funding regimes and programmes. We presently enjoy full participation and access rights to Horizon 2020 with an excellent funding and participation rate.  EU funded research projects and initiatives have been the source of vast funding for research in U.K. institutions and are playing a vital role in enabling and scaling collaborative research across European borders.  Business schools are at the heart of many projects and consortia. In complement to this, the EU’s structural funds have enabled many universities and their business schools to develop infrastructure and capacity with significant financial injection. Some of these established benefits look to be at risk. Under the current EU Withdrawal Bill, terms of access for EU students and workers will change.  EU domiciled students would be treated like other international students entering the U.K. They would face the higher fees typically paid by international students and new visa requirements.  Restrictions on post-study work would kick-in with the end of free movement.  A two-year post-study work visa would be available but deeper historical rights enjoyed by EU nationals would be lost. Academics and professionals taking up work here would require visa sponsorship, which amounts to an administrative nuisance and extra cost to all parties.   Unless a ‘Participation Deal’ be struck, we would also be left outside of Erasmus+ and forced to buy in or to set up new bilateral exchange schemes.  The same would apply to the Horizon 2020 research programme or, more accurately, to its successor. Encouragingly, the Johnson Government has insisted that it will deliver on such a package and maintain the U.K’s involvement as an associate member or third party but this would have to be negotiated. A different variant of Brexit would change this.  If we were to follow the Swiss example for illustration, the prospect would be of bilateral protocols maintaining some of the current freedoms and benefits enjoyed under EU membership.  This might include: the freedom of movement for young persons for the purpose of education and training and deals on tuition fees, rights of residence, post-study work entitlements, research fund access, Erasmus+, and mutual recognition of qualifications and diplomas.   So is it hurting?  Although the Brexit process has yet to come to conclusion and the ‘end state’ remains unclear, it is clear that its effects are already being felt. UUK Survey results indicate that 50% of our institutions have experienced a negative change in demand from EU students, more than 55% have experienced a change in the level of collaboration with overseas partners, and almost 60% have lost existing or potential staff members to overseas institutions. There are EU nationals on faculty and in administration teams across our institutions upset at developments and concerned over their future status. The “settled status scheme” introduced by the government has allayed certain fears but the introduction and management of that scheme has attracted widespread criticism. Applications for new posts have changed in profile for many institutions with a relative decline in applications from continental European academics. Some of our students have been confused about the extent and timing of rule changes that might effect them, especially as a whole series of supposed “independence day” dates have come and gone. Worries across UKHE about future Erasmus+ and Horizon 2020 participation, have been linked to more immediate effects. Organisations across Europe have indicated that uncertainty about the U.K.’s continued involvement in European programmes is already causing problems. These include sharp falls in secured funding and requests for U.K. institutional/researcher involvement in Horizon 2020 project bids and applications. With wider eye, plans for graduate hiring by top employers have been downgraded since 2016. One annual survey by research firm High Fliers has found an average 10% annual cut in graduate recruitment by private sector employees in the years subsequent to the EU referendum.  The requirement for firms to ride out Brexit uncertainties and fund expensive contingency plans has also led to short-term suspensions on investment decisions into management development training and/or commissioned research.  More significantly perhaps, Brexit is an assumed factor in the U.K.’s weakening growth rate and there is evidence of Brexit-influenced relocation decisions. This may not amount to a ‘Brexodus’ of firms and jobs but there is building impact on the U.K. economy and graduate jobs market. Conversely, one quick win for the U.K. sector has been the fall in the value of the Pound on international currency markets. This has had the effect of making U.K. study more affordable, which some refer to as a Brexit premium.  Under this positive influence, application and registration rates have pretty much held up in global terms.  Indeed, set against the so-called Brexit penalties are the Brexit dividends as seen or understood by its supporters.  In a post-Brexit landscape, U.K. institutions could anticipate higher per capita fee income from EU students and a potential reduction in the burden of student loan financing previously open to EU nationals, for which recovery rates are staggeringly low.  For sure, U.K. institutions have proven their ability to continue to attract international (non-EU) students in high number despite relatively high fee levels and visa requirements. The logic runs that if the product or service is good enough, demand will endure.  In any assessment of Brexit and its impacts, the strength and resilience of the U.K. sector must be taken into full account.   Across the Channel French business schools look on and position along with rest of the international sector.  Fears over collaborative links, joint programmes and research with U.K. partners have been expressed with inevitable uncertainty as to what Brexit actually will mean.  Many have been focused on their U.K market strategies and the volatility presented to their U.K alumni.  For those with developed U.K. operations/ties, the rights and entitlements of students on, exiting from, or pipelined for rotation and hosting programmes, have been a natural focal point along with the changing regulatory landscape.  Eye too is being applied to the potential for U.K. business schools to do a “Brexit hedge” and put down roots in France or the wider continent.  For example, Queen Mary University’s business school has started offering its flagship business master’s degree in Paris as well as London, working through the University of London Institute in Paris. One thing is for sure, in the highly competitive international education sector, talent, research funding, and market share is fought over keenly.  The spirit of friendship is coupled with a curiosity as to whether or not Brexit might not ultimately play to the advantage of French business schools and their international counterparts.  

    Simon Mercado, Dean of ESCP London Campus

      About ESCP Business School Founded in 1819, ESCP Business School has produced generations of leaders and entrepreneurs. With its six urban campuses in Berlin, London, Madrid, Paris, Turin and Warsaw, ESCP Business School 's truly European identity allows it to offer a unique multicultural education style in the field of business and a global view in International Management issues. Each year, ESCP Business School welcomes over 6,000 students and 5,000 executives from more than 120 different countries, providing them with a comprehensive offer of Management courses and specia- lised programmes (Bachelor, Master, Executive MBA, PhD and Executive Education). ESCP Business School is included among just 1% of business schools in the world that possess the Triple Crown Accreditation (AACSB, AMBA and EQUIS). www.escpeurope.eu – Follow us on Twitter @ESCPeurope  ]]>
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    L’ouverture sociale dans les Grandes écoles : un engagement fort et continu https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/louverture-sociale-dans-les-grandes-ecoles-un-engagement-fort-et-continu/ Wed, 04 Dec 2019 10:35:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67155564 Le baromètre de l’ouverture sociale dans les Grandes écoles : un dispositif unique dans l’enseignement supérieur Notre baromètre présente un large diagnostic de la situation de l’ouverture sociale dans les Grandes écoles membres de la CGE. Publié pour la première fois en 2015 et réédité en 2019, ce baromètre mesure le taux d’étudiants issus de milieux modestes, mais également l’évolution des dispositifs et initiatives mis en œuvre par les Grandes écoles répondant à un quadruple objectif sociétal :
    1. assurer une meilleure diversité sociale et territoriale des étudiants dans les Grandes écoles, y compris les plus sélectives
    2. accompagner les étudiants de milieux moins favorisés ou en situation de précarité dans nos écoles en leur apportant des solutions sociales, financières et pédagogiques pour s’assurer de leur réussite
    3. favoriser l’accès à l’enseignement supérieur et contribuer à l’égalité des chances pour toutes et tous et dans tous les territoires, en accompagnant plus de 80 000 collégiens et lycéens vers les études supérieures notamment via les cordées de la réussite et d’autres dispositifs régionaux
    4. développer la conscience sociétale de tous les étudiants dans le cadre de leur formation et de leurs expériences étudiantes, pour en faire des futurs manageurs et dirigeants responsables et conscients des atouts de la diversité. C’est l’enjeu du tutorat, du service civique et d’autres modalités d’engagement sociétal désormais très nombreuses.
      Lire le CP complet Lire le baromètre CGE 2019 : L'ouverture sociale dans les Grandes écoles]]>
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    5ème séminaire de l’AFDESRI "Femmes de l’ESRI : ni candidates, ni élues ?" le 17 janvier 2020 de 9h00 à 14h00 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/5eme-seminaire-de-lafdesri-femmes-de-lesri-ni-candidates-ni-elues-le-17-janvier-2020-de-9h00-a-14h00/ Wed, 04 Dec 2019 15:13:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67155988 Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles interviendra le 17 janvier 2020 de 10h15 à 11h30 pour un regards croisés sur le thème : Femmes politiques à l’université et dans la cité. Programme et inscription obligatoire pour des questions de sécurité    ]]> 67155988 0 0 0 Grenoble INP-Phelma et Lynred signent un partenariat pour accompagner les étudiants vers la vie active https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grenoble-inp-phelma-et-lynred-signent-un-partenariat-pour-accompagner-les-etudiants-vers-la-vie-active/ Mon, 09 Dec 2019 14:23:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67277782 Accompagnement des étudiants Grenoble INP -Phelma dans la construction de leur projet professionnel Par cette convention, Lynred contribuera, entre autres,à l'intégration des étudiants et diplômés Phelma en proposant des offres de stages, d’emplois ou encore de VIE (Volontariat International en Entreprise).   Partage d’expertises Lynred fera également intervenir ses experts au sein du cursus des élèves-ingénieurs Phelma et participera à des conférences métiers à travers des amphis carrière (conférences sur les métiers et possibilités de carrières liés à un secteur industriel) pour les étudiants de première année ou des conférences plus transverses, plus en rapport avec un enjeu sociétal particulier et ouvertes à un public plus large.   Participation à la vie de l’école Au niveau pédagogique, Lynred participera aux conseils d’orientation des filières d’intérêt pour l’entreprise afin de contribuer à l’évolution de la formation et des cursus pédagogiques de Phelma. L’accueil de stagiaires, la participation à des conférences, la présence lors des simulations d’entretien des troisièmes années ainsi qu’à la Journée des partenaires de l'école figurent parmi les engagements forts de l’entreprise.   INTERVIEW Laurent Rubaldo, expert technique à LYNRED et vice-président du conseil de Grenoble INP –Phelma : «Pourquoi Lynred participe-t-elle à la Journée des Partenaires de l’école ?»]]> 67277782 0 0 0 Institut Mines-Télécom Business School : « Combiner les apports des écoles des Mines » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/institut-mines-telecom-business-school-combiner-les-apports-des-ecoles-des-mines/ Tue, 10 Dec 2019 16:18:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67302267 « Institut Mines-Télécom Business School a pour mission de former les entrepreneurs de la transformation numérique responsable. L’étape suivante est de créer davantage d’hybridation avec les autres écoles de l’IMT, composé de sept écoles d’ingénieurs. Nous souhaitons être et agir comme la business school de l’IMT, en combinant les apports des écoles des Mines », indique Denis Guibard, directeur d’IMT-BS, à News Tank le 06/12/2019. Implantée à Évry-Courcouronnes, « dans un territoire cohérent avec ses missions et ses valeurs », l’école entretient « une relation très forte avec l’Université d’Évry, par le biais de notre laboratoire commun, le Litem » (IMT-BS, Université Paris-Saclay, Université d’Evry Val d’Essonne). Une majorité des « 70 enseignants et enseignants-chercheurs d’IMT-BS sont regroupés au sein de ce laboratoire », ajoute le directeur. Les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche sont également regroupés dans Évry Sénart Sciences et Innovation (Essi), avec :
    • l’Université d’Évry
    • les grandes écoles : IMT-BS, Télécom SudParis et l’Ensiie
    • le Genopole, pôle de recherche axé sur les biotechs et la génomique
    • le centre des matériaux, un des centres de Mines ParisTech
    • le Centre Hospitalier Sud francilien
    • l’Icam et l’IUT qui dépend de l’Upec.
    « Tout ce groupe travaille à la promotion des actions de l’ESR, qui participe à la dynamique du territoire d’Évry-Courcouronnes et de l’agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. Ce territoire très hétérogène s’étend aussi jusqu’à la Seine-et-Marne et il faut composer avec le poids lourd du plateau de Saclay.
    Lire la suite de l'article sur NewsTank]]>
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    Deux élèves pilotes de l'ENAC participent au lancement du premier club aéronautique du Sénégal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deux-eleves-pilotes-de-lenac-participent-au-lancement-du-premier-club-aeronautique-du-senegal/ Fri, 20 Dec 2019 13:47:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67545781 Une initiative solidaire rendue possible grâce au mécénat d'ATR Ce projet est soutenu par le mécénat d'ATR via le Fonds de dotation ENAC, permettant le financement du matériel et de la mission. Il vise à former les élèves et les futures animatrices du club aéronautique du lycée de filles de Mariama Bâ. L'objectif est, à terme, la création au Sénégal d'un «Certificat d'Initiation à l'Aéronautique», équivalent local du BIA français, destiné à susciter des vocations chez les jeunes sénégalais passionnés d'aéronautique. Au travers de ce projet, ATR et l'ENAC réaffirment leur volonté commune de mener des actions pour la féminisation et l'internationalisation des profils dans l'aéronautique, formalisée à l'occasion du Salon du Bourget 2019 par la signature d'une convention cadre.   Un programme sur-mesure et itinérant : de Toulouse à Gorée, en passant par Dakar Après avoir mis au point des valises pédagogiques de découverte aéronautique en France (valise météo, valise navigation et simulateur de vol), les élèves ont rejoint Dakar pour une première journée de sensibilisation des élèves du lycée de Limamou Laye, le plus grand du Sénégal. Ils ont ensuite rejoint l'île de Gorée pour former les lycéennes de Mariama Bâ, afin qu'elles puissent appliquer les savoir-faire acquis pour animer le premier Club aéronautique du pays, avec les outils pédagogiques laissés sur place par l'équipe. Mariama Bâ est un établissement d'excellence. La sélection des élèves s'effectue dès la 6ème, dans tout le pays, et notamment dans des milieux très défavorisés. Cette formation était l'occasion pour les élèves pilotes de transmettre leur passion et de vivre une aventure humaine unique. Elle a pris la forme d'ateliers participatifs organisés en lien avec la Direction de l'établissement et a abouti à la constitution du bureau du Club Aéronautique de Mariama Bâ. Ce Club aéronautique est une première au Sénégal et un grand pas pour le développement de la formation aéronautique dans le pays.   Sénégal : un transport aérien en plein développement Cette action s'inscrit dans un contexte régional où le transport aérien connaît une forte croissance, avec de belles perspectives d'avenir. Le Sénégal mène en effet une politique très volontariste en la matière et affiche un positionnement de leader régional. En témoignent l'ouverture de l'aéroport international, la récente acquisition par Air Sénégal du deuxième Airbus A330 Neo et l'accord signé entre la compagnie et Airbus pour l'acquisition de huit A220 lors du salon aéronautique de Dubaï en novembre 2019.   Le premier meeting aérien d'Afrique de l'ouest comme vitrine finale du projet La mission s'est achevée les 7 et 8 décembre avec la présentation du Club aéronautique par les élèves, les lycéennes de Mariama Bâ et les partenaires du projet sur le stand du constructeur ATR dans le cadre du Saly Air Show, le premier meeting aérien organisé en Afrique de l'ouest. L'occasion de présenter au grand public le projet, de sensibiliser les plus jeunes aux métiers de l'aéronautique et de poser les premiers jalons d'un futur certificat d'initiation à l'aéronautique au Sénégal.]]> 67545781 0 0 0 La Parole aux 18-28 : jeunes inscrivez-vous avant le 23 février 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-aux-18-28-jeunes-inscrivez-vous-avant-le-23-fevrier-2020/ Fri, 20 Dec 2019 15:38:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67545908 Le Cercle des économistes, porté par l’enthousiasme des jeunes qui se dégage année après année de leur participation aux Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence, propose le dispositif "La Parole aux 18-28" à tous les jeunes âgés de 18 à 28 ans.   S’inscrire est simple et facile : Déposez sur la page d’inscription du site, avant le 23 février 2020 à minuit, un CV et un formulaire d’inscription en ayant soin de répondre aux questions qualifiantes - www.laparoleaux18-28.fr Les 100 jeunes invités à nous rejoindre à Aix-en-Provence les 2, 3, 4 et 5 juillet 2020 seront sélectionnés sur leur dossier. Pour remporter les trois Prix La Parole aux 18-28 dotés de 1 000 € chacun, le Cercle des économistes proposera aux 100 jeunes sélectionnés la production d’un essai écrit au format libre sur le thème des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence 2020 : « Agir face aux dérèglements du monde ». Ils auront jusqu’au 19 avril 2020 pour y participer. Le 11 mai, le jury, présidé par Etienne Klein, physicien, directeur de recherches au CEA et docteur en philosophie des sciences, se réunira pour nommer les trois lauréats du Prix La Parole aux 18-28. Les résultats seront annoncés le 18 mai 2020. Étape 1
    • 20 décembre 2019 : Ouverture de l’appel à candidatures
    • 23 février 2020 à minuit : Clôture de l’appel à candidatures
    • 16 mars 2020 : Publication de la liste des 100 sélectionnés par le Cercle des économistes sur le site www.laparoleaux18-28.fr.
    Étape 2
    • 17 mars 2020 : Lancement auprès des 100 sélectionnés d’un appel à contributions écrites sur le thème des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence 2020, « Agir face aux dérèglements du monde », pour gagner le Prix La Parole aux 18-28
    • 19 avril 2020 : Clôture de l’appel à contributions sur le thème des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence 2020
    • 11 mai 2020 : Délibération du jury présidé par Etienne Klein pour élire trois lauréats du Prix La Parole aux 18-28 doté chacun de 1 000 euros
    • 18 mai 2020 : Annonce des trois lauréats du prix La Parole aux 18-28, édition 2020.
    Étape 3
    • 3, 4 et 5 juillet 2020 : Participation des 100 sélectionnés aux Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence et remise aux trois lauréats du Prix La Parole aux 18-28 (arrivée à prévoir dès le 2 juillet mi-journée).
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    Écoles et transformation numérique : et si on se posait les bonnes questions ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-et-transformation-numerique-et-si-on-se-posait-les-bonnes-questions/ Tue, 07 Jan 2020 08:13:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350564 Quiconque analyse avec quelque recul l’évolution du marché de l’éducation se retrouve vite dans la situation d’Aldo, le héros du Rivage des Syrtes, le grand roman de Julien Gracq : à attendre une guerre, un bouleversement, une invasion maintes fois annoncées - mais qui finalement n’arrive jamais. Combien de fois déjà a-t-on annoncé la “disruption” de l’éducation par le numérique ? Las, rien de tout cela ne s’est passé : ces MOOCs sensés révolutionner notre manière d’apprendre sont un échec sans appel, ceux qui se sont lancés à la recherche d’un business model efficace et rentable n’ont toujours pas trouvé l’eldorado, et in fine le constat généralisé d’un déficit croissant de compétences reste là, têtu, tangible et inchangé. Surtout, cette idée que le numérique va créer de nouveaux modèles d’éducation totalement nouveaux et “disruptés” occulte les véritables transformations à l’œuvre dans le secteur, bien plus profondes et importantes qu’il n’y paraît au premier abord : plutôt que bouleversée par le numérique, l’éducation est traversée de part en part par le développement des nouveaux usages en ligne. La vraie révolution, c’est celle qui décloisonne le marché et efface les frontières, celle qui promeut la formation tout au long de la vie, le micro-learning ; celle aussi qui se joue des lourdeurs traditionnelles à la découverte d’un continent nouveau et finalement peu exploré encore, l’expérience de l’étudiant. Plus profondément, s’il y a une vraie disruption à l’œuvre, elle réside en réalité dans la métamorphose progressive de la chaîne de valeur de l’éducation - qui se voit à la fois élargie (de l’orientation jusqu’à l’employabilité), et fragmentée - l’intégration verticale maîtrisée par le corps professoral est en passe de disparaître. Ce double mouvement d’élargissement et de fragmentation rend les transformations à l’œuvre difficilement lisibles, et surtout irréductibles à ce qui serait un paradigme simple et facile à dupliquer : en l’absence d’un modèle simple, l’évaluation stratégique des risques et opportunités est particulièrement délicate. Comme toujours, le numérique est à la fois un risque et une chance pour l’éducation : plutôt que d’attendre un bouleversement qui n’arrivera pas, il est indispensable pour les écoles et autres acteurs de l’éducation de bien comprendre les mouvements qui travaillent le secteur pour mener à bien leur transformation numérique. De manière très concrète, cette dernière doit tout d’abord s’articuler autour de l’expérience étudiant : quelle que soit le statut de l’apprenant (FI/FC, diplômant ou non, présentiel, blended, 100% en ligne), il faut désormais penser son parcours d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur, pédagogique comme hors pédagogie, en numérisant tout ce qui va dans le sens de la simplicité et de la fluidité -  de manière aussi à rattraper le retard accumulé par rapport aux standards des autres marchés numérisés. L’éducation doit faire sa mue pour offrir une expérience ergonomique et aisée depuis l’orientation jusqu’aux procédures d’admission et de validation des savoirs, doublée d’un suivi efficace et personnalisé qui va jusqu’à la gestion des associations étudiantes et d’alumni ; chaque étudiant doit pouvoir consolider les acquis dans un portefeuille de compétences individuel, qui lui indique clairement la voie à suivre, les modalités d’évaluation et le résultat final. En sus, l’enjeu pour les écoles est de repenser la pédagogie à l’aune des possibilités ouvertes par le numérique, en particulier en matière de canaux de diffusion. Là encore, l’analyse de la chaîne de valeur constitue une grille de lecture pertinente : les outils et métiers intervenant à un moment ou à un autre sont multiples et fragmentés, entre plateformes, LMS, OPM, créateurs de contenus, outils de création de contenu, évaluateurs en ligne etc. Le champ des possibles comme les combinaisons pertinentes sont multiples et protéiformes, et aiguillonnées par un progrès numérique permanent ; si l’expérience étudiant doit être la boussole qui oriente chaque décision en la matière, prendre les bonnes décisions sur quels canaux privilégier reste une question délicate, dont les conséquences en matière de maîtrise de la chaîne de valeur, de différenciation par rapport à la concurrence et de création de valeur aux yeux des parties prenantes sont considérables. En somme, plutôt qu’une disruption la transformation numérique des écoles consiste en un mouvement stratégique, qui ré-articule chaque élément de la chaîne de valeur autour de nouveaux impératifs : diversification des revenus, rayonnement international, offre en direction des entreprises. Cette transformation impose et ordonne une visée globale et pensée à la fois pour l’intégralité de la chaîne de valeur comme pour chaque élément précis qui constitue cette dernière - en deux dimensions donc, à la fois à l’horizontale et pour chaque verticale - en associant systématiquement toutes les parties prenantes, au premier rang desquelles le corps professoral sous toutes ses formes. Plutôt que de vouloir à toute force révolutionner l’éducation, commençons par accompagner les écoles dans leur transformation numérique.  

    Charlotte Fillol, experte du Comité Habilitation Numérique de la CGE

        A propos de Charlotte Fillol Après un parcours académique et de management dans l'enseignement supérieur pendant 10 ans - enseignant-chercheur à Paris-Dauphine et visiting scholar à Stanford, directrice des Affaires Internationales et d’EQUIS de l'Université Paris-Dauphine, Charlotte Fillol a dirigé pendant 2 ans la stratégie éducative d'OpenClassrooms, première Edtech européenne. Membre du Comex, elle a recruté l'équipe Education (35 personnes), les enseignants (50 professeurs et 500 mentors), et mis en oeuvre la stratégie d'offre et de production, pédagogique, d'accréditations (France et US/UK) et de partenariats académiques de l'Edtech. Elle est aujourd'hui consultante indépendante auprès d'établissements d'enseignement supérieur, d'organismes de formation et de fonds d'investissement pour les aider à appréhender l'écosystème Edtech, définir leur stratégie de transformation digitale et les accompagner jusque dans la mise en oeuvre. Elle est également administratrice de l'Institut Sapiens.]]>
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    Réussir sa transformation digitale en tant que Grande école : de la résolution à la pratique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reussir-sa-transformation-digitale-en-tant-que-grande-ecole-de-la-resolution-a-la-pratique/ Tue, 07 Jan 2020 08:10:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350627 Selon John Kotter, auteur du best-seller Leading Change, créer un sentiment d’urgence constitue la première étape d’un processus d’accompagnement au changement et représente un passage obligé en vue de réussir un programme de transformation. Comme le suggère le titre du présent dossier thématique, cette approche vaut aussi pour ce qui est de la transformation numérique des organisations. Fin de l’année dernière, le Parlement européen a voté une résolution qui « souligne l’urgence de développer toute la gamme des compétences numériques dont les citoyens et les entreprises auront besoin dans une économie de plus en plus numérisée. »[1] Il va sans dire que les Grandes écoles, et a fortiori l’ensemble des acteurs du domaine de l’enseignement, détiennent une responsabilité forte et doivent jouer un rôle primordial de ce point de vue. Dans son plan d’action de janvier 2018, consacré à l’éducation numérique, la Commission européenne, quant à elle, attire l’attention sur « l’adaptation nécessaire des établissements d’enseignement aux nouvelles technologies et aux approches pédagogiques innovantes », tout en précisant, à juste titre, que ces dernières ne doivent en aucun cas être considérées comme une fin en soi, mais bien comme un moyen visant à améliorer la qualité et l’inclusion dans l’éducation. À l’évidence, la plupart de nos établissements n’ont pas attendu les recommandations de Bruxelles pour entamer cette mutation. Les cours en ligne, aussi bien ouverts que privés, les plateformes collaboratives professeur-étudiant et autres logiciels ou vidéos d’auto-apprentissage, ne font plus exception dans le paysage de l’enseignement supérieur contemporain. Il demeure néanmoins utile d’enfoncer le clou, tant le message à véhiculer revêt un caractère essentiel pour l’avenir de nos jeunes générations. Mais comment dès lors, concrètement, relever ce défi qui ne peut raisonnablement se cantonner à l’aspect technologique ? Dans un récent article[2], deux confrères suggèrent 4 pistes intéressantes en réponse à cette question. Je souhaiterais ici rebondir sur ces propositions en les illustrant par des initiatives tangibles menées au sein de l’institution qui m’emploie.  
    1. Se rapprocher davantage des entreprises
    La première recommandation vise à promouvoir un rapprochement entre écoles de gestion et entreprises, afin de « mieux comprendre leurs problématiques, identifier des projets de recherche communs, et obtenir les financements nécessaires à leurs réalisation »[3]. Avec le soutien d’entreprises privées et de la Région wallonne, HEC Liège a inauguré, en février 2019, son Digital Lab, un centre d’excellence qui promeut la recherche en matière numérique, avec un principe clé : la thématique étudiée doit nécessairement émerger du terrain. En d’autres mots, la recherche vient s’ancrer dans la réalité de l’entreprise partenaire avec, pour effet immédiat, d’offrir au chercheur un terrain empirique favorable (l’entreprise est davantage disposée à partager de l’information), et pour effet à moyen terme, d’augmenter considérablement les chances que les résultats soient directement intégrés à la démarche stratégique ou opérationnelle de l’entreprise. Pour l’heure, 5 chercheurs ont entamé une thèse de doctorat dans ce contexte[4].  
    1. Faire évoluer les outils et méthodes d’apprentissage
    L’innovation pédagogique basée sur les technologies numériques doit constituer un axe essentiel de développement pour tout établissement d’enseignement tourné vers l’avenir. À HEC Liège, une unité baptisée Digital Experience vise à déployer des outils et des solutions, tant à destination des étudiants que des professeurs, dans le but de rendre l’expérience d’apprentissage plus interactive que jamais. Le but ici est de faire de l’étudiant, un acteur de sa propre formation au contact de ses congénères. Bien entendu, il faut se donner les moyens d’y parvenir et l’accomplissement d’un tel objectif passe inévitablement par l’acquisition de matériel de pointe (lightboard, casques de réalité augmentée, salles de classe virtuelles, etc.), sans toutefois négliger l’essentiel : la formation aux outils, pour un usage intelligent et maîtrisé.  
    1. Adapter le portefeuille de cours
    Depuis la rentrée académique passée, nos étudiants ont accès à de nouveaux cours qui, en Bachelier, mettent l’accent sur l’éveil au numérique et à son importance dans le contexte de la transformation digitale des entreprises, tandis qu’en Master, ces cours développent des compétences plus spécifiques à l’intérieur de certaines finalités comme, par exemple, le marketing digital ou les modèles d’industrie 4.0 en gestion de la production. En outre, HEC Liège et la faculté des Sciences Appliquées proposent un Master transdisciplinaire en Digital Business, permettant de bénéficier d’une formation hybride, à la croisée des ingéniorats commercial et civil, le tout en 3 ans plutôt que 2. Un profil particulièrement prisé sur le marché de l’emploi.  
    1. Organiser des événements autour du numérique
    Enfin, favoriser l’échange d’idées et le débat avec des acteurs du numérique serait salutaire tant du point de vue de l’institution que de la communauté qui gravite autour. Depuis 2 ans, HEC Liège fait partie de la communauté AI for Belgium en organisant des meetup’s intitulés ‘Data Science Liège’ qui permettent, chaque trimestre, de convier tout un chacun à venir écouter librement des entrepreneurs qui travaillent sur des projets concrets liés à la data science. Ces interventions ont pour effet de susciter un esprit de communauté à l’échelon local sur un thème majeur de la révolution digitale, tout en se révélant source d’inspiration pour nos étudiants. En conclusion, si de nombreuses initiatives peuvent ainsi facilement être imaginées au sein de nos écoles afin de rencontrer les aspirations formulées par les plus hautes instances européennes en matière de transition digitale dans l’éducation, il n’en reste pas moins que ces actions doivent être mises en œuvre en concertation avec les parties prenantes en interne ainsi que les partenaires en dehors de l’institution.

    [1] Rapport daté du 26 novembre 2018 au sujet de la proposition de résolution du Parlement européen sur l’éducation à l’ère numérique : défis, possibilités et enseignements à tirer pour la définition des politiques de l’Union. (2018/2090(INI)) http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-8-2018-0400_FR.html#title1

    [2] Le rôle des écoles de commerce dans la transformation numérique. Riadh Manita et Najoua Elommal. The Conversation, 25 octobre 2018. https://theconversation.com/le-role-des-ecoles-de-commerce-dans-la-transformation-numerique-104448

    [3] Op. cit.

    [4] Plus d’informations relatives à ces projets de recherche appliquée sont accessibles sur le site Internet www.digitallab.be

     

    Nicolas Neysen Digital Transformation Lead à HEC Liège

        A propos de Nicolas Neysen Nicolas Neysen est Digital Transformation Lead à HEC Liège (Liège Université), où il enseigne aussi la stratégie digitale aux étudiants de Bac3. Il est par ailleurs professeur invité à la Sacred Heart University (Luxembourg), à l’EDHEC (Lille) et à l’UCL (Louvain-la-Neuve), institution de laquelle il est par ailleurs diplômé (Doctorat en Sciences de Gestion, 2009). Avant de rejoindre HEC Liège, Nicolas a travaillé durant 7 ans comme consultant au sein de la société Accenture, où il travaillait principalement sur des missions de stratégie d’entreprise dans le secteur bancaire. En 2017, il a publié aux éditions DeBoeck Supérieur, Stratégie des organisations, un manuel de stratégie qui a pour vocation d’appliquer les grands principes de la stratégie d’entreprise à toute forme d’organisation.     ]]>
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    Penser sa stratégie pour accompagner la transformation digitale - l’exemple de l’ENAC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/penser-sa-strategie-pour-accompagner-la-transformation-digitale-lexemple-de-lenac/ Tue, 07 Jan 2020 08:36:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350629 Une transformation nécessaire Comme beaucoup de secteurs de l’économie, la filière de la formation connaît en ce moment une évolution aussi rapide que profonde, non seulement en termes quantitatifs du fait de la croissance de la demande mondiale, mais encore sur le plan qualitatif. D’une part en effet, les attentes des apprenants et de leurs employeurs évoluent vers des dispositifs toujours plus flexibles et adaptés à leurs propres contraintes. Et d’autre part, les technologies numériques, en abaissant considérablement les barrières à l’entrée, ont favorisé l’émergence de nouveaux acteurs, sur un marché de plus en plus internationalisé et concurrentiel. Pour faire face à cette mutation aussi profonde que rapide, le « digital », terme que l’on entendra ici comme englobant non seulement les technologies numériques, mais encore les processus sociaux qui se déploient autour de ces outils, apparaît comme un levier indispensable à la fois pour tirer le meilleur bénéfice des nouvelles opportunités, et pour résister aux menaces émergentes.   A l’ENAC, le Chantier « Transformation digitale » Forte de ce constat, l’ENAC a engagé en 2018 un chantier formel, dans le but de faire émerger une stratégie à même d’accompagner au mieux les transformations nécessaires pour préserver sa place de leader dans ce monde en mutation. Une première phase d’analyse de notre écosystème a fait émerger les conditions de réussite d’une telle démarche, à savoir en premier lieu que celle-ci ne doit pas se limiter à une affaire d’outils, mais doit adresser à terme toutes les dimensions de la stratégie de l’établissement. Ainsi, au-delà d’un nécessaire changement de culture, c’est une véritable culture du changement qu’il s’agira ici de mettre en place, une dynamique à même de produire des effets positifs sur six leviers de création de valeur identifiés :
    • l’amélioration de la pédagogie pour favoriser la réussite et le développement des compétences chez les apprenants
    • la conquête, sur les activités B2B, de nouveaux marchés solvables
    • l’optimisation des ressources et des coûts de production et de dispense des enseignements
    • le renforcement de la visibilité et de la singularité de l’offre de formation
    • la facilitation du partage des connaissances et des savoirs dans une logique de service public
    • la mise en place et la consolidation de partenariats et de logiques de réseaux.
      Une feuille de route stratégique en deux objectifs et quatre piliers Sur la base des résultats de la phase d’analyse, le groupe de travail a pu produire une feuille de route de la transformation digitale, définissant deux objectifs stratégiques de haut niveau. Il s’agira tout d’abord de piloter la digitalisation de l’offre de formation, en priorisant les actions à l’aune des leviers potentiels de création de valeur listés ci-dessus. Et de façon complémentaire, il sera indispensable d’accompagner, au-delà des activités « cœur de métier », un véritable changement de culture global, incluant notamment le management et les services support (expérience campus, etc…). En support à ces objectifs, elle identifie les quatre piliers stratégiques suivants, qui se déclinent en autant d’actions à moyen long terme :
    • une gouvernance unifiée pour piloter, de façon transverse et au plus haut niveau, la transformation globale de l’établissement
    • une équipe opérationnelle en mesure d’engager des moyens pour conduire la digitalisation de l’offre de formation, et accompagner le changement de posture pédagogique
    • des espaces d’apprentissage ouverts, propices à la mise en œuvre d’approches pédagogiques innovantes, de modalités de formation adaptées, et à l’expérimentation
    • un système d’information performant, et surtout centré sur l’expérience utilisateurs.
    En conclusion, nous pouvons dire que la transformation digitale de nos établissements est l’affaire de tous. Elle doit s’inscrire dans une démarche transparente engageant à la fois les acteurs de terrain, et la direction au plus haut niveau décisionnel.  

    Jacques Reynal responsable de l’ingénierie pédagogique et des technologies éducatives à l’ENAC

        A propos de Jacques Reynal Ingénieur en transport aérien de formation initiale et titulaire d’un Master en sciences de l’éducation, Jacques Reynal est responsable de l’ingénierie pédagogique et des technologies éducatives à l’ENAC. Après une première partie de carrière dans l’industrie aéronautique, c’est assez naturellement qu’il rejoint l’ENAC il y a une dizaine d’années pour y créer un service TICE. Il a depuis participé à l’émergence du digital learning dans l’établissement, et a piloté en 2018/2019 un chantier institutionnel visant à doter l’École d’une feuille de route stratégique pour engager la transformation digitale des enseignements et des formations. Il est par ailleurs membre du groupe de travail Stratégies Numériques et Formation à Distance de la CGE, et administrateur de la Fondation UNIT.   A propos de l’ENAC L’ENAC, École Nationale de l’Aviation Civile, est la plus importante des Grandes écoles ou Universités aéronautiques en Europe. L’ENAC forme à la quasi-totalité des métiers des domaines de l’aéronautique et du transport aérien, du niveau Bac+1 à Bac+8 : ingénieurs et managers, pilotes de ligne, contrôleurs aériens ou encore techniciens aéronautiques. Elle accompagne ainsi les besoins de formation de l’ensemble des acteurs publics (autorités de l’aviation civile, services de navigation aérienne, etc.) et privés (avionneurs, motoristes, équipementiers, aéroports, compagnies aériennes, etc.) de ces domaines en France, en Europe et dans le monde. Enfin, ses laboratoires de recherche à la pointe de l’innovation travaillent activement en coopération avec des universités internationales de haut niveau pour un transport aérien toujours plus sûr, efficace et durable.        ]]>
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    Comment prendre les bonnes décisions grâce à l’analyse de données ? L’exemple du développement de nouveaux programmes en ligne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-prendre-les-bonnes-decisions-grace-a-lanalyse-de-donnees-lexemple-du-developpement-de-nouveaux-programmes-en-ligne/ Tue, 07 Jan 2020 08:23:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350636 Le processus de décision n’est jamais facile quand il s’agit de questions digitales. Les attentes sont ambitieuses, les coûts (de développement, de marketing, de recrutement, mais aussi politiques en cas d’échec) sont importants et les informations disponibles sont souvent lacunaires. Avant de se lancer dans la préparation d’un nouveau programme en ligne il faut absolument :
    • se demander quelles données seront nécessaires pour mener à bien une analyse,
    • puis identifier celles qui sont disponibles en interne (ou pourraient l’être dans d’autres services) pour abonder le processus de décision,
    • mais aussi quelles sources externes doivent-être utilisées pour assurer une meilleure prédictibilité.
      Il y a des indispensables auxquels on pensera aisément : les données démographiques, le nombre de programmes disponibles et le nombre de potentiels candidats par exemple ; mais nous observons que d’autres données précieuses sont souvent oubliées pour ces exercices, telles que : les intitulés des programmes concurrents et leurs performances, les frais d’inscriptions moyens, l’identification de marchés à l’international et les périodes auxquelles les étudiants recherchent leurs options, pour n’en citer que quelques-unes. Il faut également prendre en considération le fait que les modes d’apprentissage et attentes des futurs étudiants, qui sont natifs numériques, ont également profondément changé ces 10 dernières années. Les recherches effectuées sur nos e-catalogues de cours montrent, en temps réel, l’intérêt grandissant des étudiants pour les programmes en ligne et permettent d’identifier des grandes tendances. Il en ressort également que les étudiants en quête de tels programmes ont un profil sensiblement différent des étudiants en formation initiale (plus d’expérience professionnelle, plus âgés, besoins spécifiques, …) qu’il convient de prendre en compte. Dans un marché largement dominé par le Royaume-Uni (80% des programmes en ligne en Europe), la simple transposition ou traduction d’un programme déjà offert pour en faire un programme en ligne ne saurait donc suffire. Très souvent, se lancer dans une telle entreprise requiert un partenariat avec une autre institution ayant une expérience dans le développement de tels programmes. Dès lors que l’analyse des opportunités est posée et que l’on a procédé à l’identification de l’offre et de la demande, il est primordial d’avoir recours, pour toute hypothèse, à une validation par un examen prudent des données. Ces mêmes données pourront ensuite, une fois associées aux premiers résultats de recrutement (leads, candidatures, inscrits, taux de conversions, etc) accompagner le développement et le marketing des nouveaux programmes, mais aussi leur optimisation.  

    Alexandre Looten Manager Business Development (EMEA) de Studyportals

      A propos d'Alexandre Looten Alexandre Looten coordonne le développement de Studyportals dans la zone EMEA depuis janvier 2019 et est le point de contact pour les établissements français. Avant de s’installer aux Pays-Bas, il a été chargé de mission au service de coopération universitaire et scientifique de l’Institut français d’Athènes. Passionné par les questions digitales il a également piloté le lancement de la plateforme France Alumni en Grèce.   A propos de Studyportals Depuis 2007, Studyportals aide annuellement dans le monde entier des millions d’étudiants dans la recherche de leurs programmes d’études. Studyportals collabore également avec plus de 1.000 institutions (dont 90 en France) pour les accompagner dans leur recrutement et développent international.]]>
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    Ressources pédagogiques et questionnements juridiques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ressources-pedagogiques-et-questionnements-juridiques/ Tue, 07 Jan 2020 08:43:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350641 Appréhender les problématiques juridiques relatives à la Propriété Intellectuelle attachée aux ressources pédagogiques, pour peu qu’elles soient produites  dans un contexte multipartenaire, avec une volonté de mutualisation est aujourd’hui un questionnement récurrent dans le cadre du processus de création des dispositifs de formation à distance.
    • qui détient les droits patrimoniaux ?
    • quels risques encourus pour mon établissement ?
    • où me procurer un contrat type de cession de droit d’auteur ?
    • licence créative commons ? droits d’auteur ; quelle différence ?
    • plateforme pédagogique, données des apprenants, quelle responsabilité ?
    Autant d’interrogations qui émergent fréquemment lors de la phase précédant l’ouverture du dispositif de formation aux apprenants. La dimension « mutualisation » accroit la complexité de la réflexion. Les discussions autour de l’architecture des parcours, des contenus et des modalités pédagogiques aboutissent généralement à un consensus, la volonté du « faire ensemble » étant bien réelle. Mutualiser ou mettre en commun paraît évident de prime abord dans le contexte du partenariat, sommes nous, cependant prêts à partager sans limite d’usage ? Concrètement,  est ce que tout enseignant peut réutiliser à sa guise les contenus produits pour concevoir un contenu pédagogique nouveau ! Les partenaires disposent-ils du droit d’exploiter les ressources voir de les céder à un tiers ? Il est donc essentiel de prendre en compte ces questionnements au démarrage du projet, l’identification des partenaires, (privé, public), la qualité des auteurs (agents publics ou salariés du privé), la caractérisation des ressources produites, le modèle économique, sont autant d’éléments qui permettront d’être en capacité de rédiger, si besoin, l’ accord de partenariat prévoyant les engagements et droits de chacun, de décliner les modalités spécifiques liées à la mise en ligne du dispositif pédagogique et ainsi de valoriser, par le biais de contrats de cession de droit les auteurs engagés dans la création du dispositif de formation. La ressource en ligne « Produire  une ressource multimédia ! Respecter le droit d’auteur » dédiée aux ingénieurs / conseillers pédagogiques,  peut  d’une part, permettre à vos équipes / vos acteurs d’appréhender,  les divers questionnements relatifs aux droits d’auteur et peut d’autre part, vous accompagner afin d’intégrer la dimension Propriété Intellectuelle comme « élément incontournable » dans la stratégie de développement et le déploiement de l’enseignement numérique de votre établissement.  

    Evelyne Moreau experte du Comité Habilitation Numérique de la CGE

      A propos d'Evelyne Moreau Rattachée au CNRS, Evelyne Moreau exerce ses missions au sein du Centre d’Appui et de Ressources pour l’Apprentissage et l’Enseignement (CARAE) de IMT Atlantique. Elle est spécialisée sur la question des droits d’auteur et du droit à l’image dans le cadre de la production de ressources pédagogiques notamment numérique. Elle anime régulièrement des ateliers de sensibilisation sur ces thématiques. Elle est à l’origine de multiples ressources en accès libre autour de ces questions.]]>
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    Engageons nos enseignants dans la digitalisation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/engageons-nos-enseignants-dans-la-digitalisation/ Tue, 07 Jan 2020 06:27:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350643 Ils sont le point de départ de tout projet de digitalisation et vos meilleurs ambassadeurs face à vos étudiants. Comment embarquer les enseignants dans les projets de digitalisation grâce à un accompagnement sur toute la chaîne de valeur : de l’ingénierie à l’animation, de la conception à la certification ? Les actions à mener se résument en 3 mots : Communiquer, construire, accompagner.   La première étape consiste donc à communiquer. Communiquer, sur l'évolution du marché du monde de l’éducation, sur l'évolution du métier d'enseignant, sur la stratégie digitale de l'établissement, sur le sens à donner à toute activité pédagogique, grâce à l’outil . Communiquer, c'est aussi savoir écouter les réticences et les envies du corps professoral et d’y répondre, de façon très transparente. Nous avons par exemple beaucoup travaillé sur le contrat d'auteur avec Audencia Business School, afin de garantir aux enseignants le respect de leurs créations.   La deuxième étape consiste à construire, ou plus exactement co-construire. A partir des partis pris pédagogique de l’École, de ses valeurs incarnées par les enseignants, il s'agit de déterminer la ligne éditoriale qui guidera la digitalisation des parcours de formation. Les parties prenantes devront répondre à un certain nombre de questions comme par exemple : quel type d'accompagnement souhaite-t-on mettre en œuvre ? synchrone ou asynchrone ? quelles modalités pédagogiques ? pour quels apprenants ? respectant quels rythmes d'apprentissages ? Lorsqu’il s’agit d’un programme intra en formation continue, il faut bien évidemment que l’entreprise contribue activement à ces réflexions, comme par exemple pour le projet que nous avons mené à bien avec l’École des Ponts Business School et un grand groupe international de construction qui a souhaité la mise en place d’un programme dédié et digitalisé. Après avoir répondu à ces questions, le groupe de travail est amené à produire un certain nombre de documents permettant une qualité homogène de la digitalisation : matrice de l'ingénierie de parcours, guide de l'auteur, guide du scénariste, charte graphique digitale…   Troisième et dernière étape : l'accompagnement. A ce stade, les enseignants sont invités à produire le contenu pédagogique des programmes qui sont à digitaliser. Le guide de l'auteur permet de s'appuyer sur une structuration partagée des cours. Accompagné par un chef de projet et un scénariste, l'enseignant ne doit pas se sentir contraint dans sa façon de présenter son cours digital, mais au contraire, libre de pouvoir partager son savoir selon son expertise. En fonction du type de digitalisation souhaité, l'enseignant peut se transformer en "acteur", face caméra. Il passe alors du "théâtre", spectacle vivant qu'il dispense face à ses élèves en salle de cours, au "cinéma" où il devient interprète de son propre contenu. C'est dans ce contexte que nous avons mis en place avec l'Edhec un "media training" pour les enseignants qui étaient amenés à interpréter leurs cours face caméra. Ce "média Training" leur a permis de prendre confiance en eux et de délivrer des prestations proches de celles des comédiens que nous utilisons par ailleurs pour d'autres formations. Enfin et surtout, l’accompagnement prend la forme de formations ou d’ateliers pour permettre à chaque enseignant d’intégrer le digital dans sa pédagogie, avec un parti pris : l’outil au service de la pédagogie et non l’inverse… C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons créé « Digital Trainer », qui est le 1er écosystème digital à destination des Écoles qui souhaitent accompagner leurs enseignants et intervenants dans leur transformation digitale. Une fois la formation suivie, nos apprenants formateurs n’ont d’ailleurs pas manqué de constater les avantages des parcours blended, de réinventer d’autres formats pédagogiques, en privilégiant notamment l’individualisation des parcours grâce à l’outil.   Remerciement à : Makram CHEMANGUI (Audencia Business School) ; Martin CALNAN (Ecole des Ponts Business School) ; Stefan CRISAN (Edhec Business School)  

    Alban Miconnet Digital University

      A propos d'Alban Miconnet Signe distinctif : Entrepreneur Parcours : Depuis le début de sa carrière professionnelle, Alban Miconnet n'a cessé d'entreprendre avec une volonté farouche de vouloir transformer les modèles. Dans toutes ses aventures professionnelles, du monde du tourisme au monde de l'Education, il place "l'expérience client" au cœur de sa stratégie. Depuis 2011, il dirige Digital University en réunissant trois mondes : le monde de l'Education, le monde des nouvelles technologies et le monde du spectacle. Motivations : Transformer les modèles, relever des défis, anticiper les besoins, impulser des tendances, réussir en équipe et...ses clients. Ambitions à court terme : Interconnecter les campus physiques, les entreprises et les sociétés de services pour créer des communautés apprenantes et décloisonner le monde de l'école et de l'entreprise.   A propos de Digital University Digital University accompagne les Ecoles et les Universités d'entreprise dans la digitalisation de leurs parcours de formation. Nos offres couvrent toute la chaîne de valeur à savoir :
    1. Stratégie digitale : Audit/Conseil de la production à la commercialisation
    2. Ingénierie de parcours digital et multimodal
    3. Digitalisation des contenus de formation : accompagnement des auteurs, médiatisation, formation des formateurs...
    4. Création et intégration des parcours digitalisés sur notre LMS en respectant votre ingénierie de parcours
    5. Commercialisation en BtoB/BtoC des parcours digitalisés dans le cadre de la formation continue
    Nos atouts : La connaissance du monde de l'Education et des nouvelles technologies. Notre capacité à innover et à créer des parcours digitalisés respectant les partis pris pédagogiques de nos clients. Notre présence sur l'ensemble de la chaîne de valeur. Nos tarifs grâce à l'automatisation de nos processus.]]>
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    Retours d’expériences sur l’intégration de moocs dans les cours et les programmes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retours-dexperiences-sur-lintegration-de-moocs-dans-les-cours-et-les-programmes/ Tue, 07 Jan 2020 08:56:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350706 Global studies, dont la problématique passionne pourtant généralement nos étudiants, n’enregistre que 15 à 20% de jeunes dans ses effectifs. Et si, plus qu’une menace pour les écoles, les Moocs représentaient une opportunité pour elles ? Nous vous proposons quelques éléments de réponse à partir des usages de Moocs observés dans notre institution. Dans un programme donné, la tentation pourrait être grande d’imaginer de demander purement et simplement aux étudiants de suivre un Mooc dument choisi, en lieu et place d’un module de cours au contenu similaire et jusque-là délivré par un enseignant. L’absence de suivi et de contrôle et surtout la faiblesse des modalités d’évaluation habituellement proposées dans les Moocs rendent cette option peu crédible. De fait, lorsque des Moocs (devenus Spocs) sont utilisés dans le cadre d’un module donné, ils sont systématiquement associés, dans les exemples Gémiens, à un accompagnement fourni par les enseignants avec encouragements, explications complémentaires, mise en place d’activités pédagogiques, feedback, évaluation finale, …. Un exemple de vraie réussite pour l’engagement des étudiants et la qualité de leurs apprentissages a ainsi été la mise en place sur un Master of Science d’un module d’introduction à l’entrepreneuriat conjuguant le Mooc How to build a start-up  proposé par Steve Blank (Université de Stanford) à des activités encadrées de développement d’un projet de création d’entreprise. De même, nous avons utilisé des ressources de grande qualité gratuites et en libre accès au travers de MOOCs ou autres dispositifs d’apprentissage en ligne pour un cours d’introduction au langage Python comme pour un cours de data analytics pour le management des Ressources Humaines adossé au MOOC People analytics créé sur Coursera et animé par des experts de Wharton. Là aussi, nous avons complété ces dispositifs par un système d’accompagnement et d’évaluation. Les modules ainsi organisés prennent typiquement la forme d’un module de type classe inversée. Tout enseignant pratiquant cette pédagogie a besoin de ressources de qualité (texte et multimedia) pour la partie théorique de son cours. L’utilisation de ressources externes peut lui permettre d’économiser du temps de conception et développement. Depuis longtemps les « textbooks » existent mais les Moocs peuvent apporter un complément intéressant avec des vidéos parfois interactives. Pour la prise de décision, il est important cependant de ne pas négliger le temps de sélection d’un Mooc parmi le foisonnement des Moocs existants, son temps d’appropriation par l’enseignant et d’articulation avec les autres parties du module, et même le risque de devoir tout recommencer si les ressources du Mooc venait brutalement à être retirées du marché. Un autre frein important du côté des enseignants est la crainte répandue de ne pas être reconnu par les étudiants comme un vrai spécialiste si nous ne produisons pas nous-mêmes l’essentiel du contenu de nos cours. Tout comme ce phénomène freine, en France, le recours aux manuels écrits par d’autres, il freine le recours à des Moocs produits par d’autres. Ces deux freins expliquent sans doute qu’à Grenoble École de Management, on observe que l’intégration de Moocs dans les enseignements ne se fait que dans deux situations :
    1. dans les domaines qui évoluent vite et où nos ressources enseignantes sont particulièrement limitées
    2. lorsque les enseignants sont eux-mêmes les auteurs des Moocs retenus.
    Nos Moocs Global studies  et Lever des fonds pour ma start-up sont ainsi utilisés dans le cadre de cours de spécialisation à GEM. Le Mooc Epargner et Investir est pour sa part utilisé comme une première étape dans le cadre de la préparation de l'examen certifié AMF ; les résultats des étudiants se sont sensiblement améliorés grâce à une entrée plus dynamique dans le sujet (vidéo, illustrations, quizz, etc.). Au-delà des programmes officiels, une piste très intéressante expérimentée à GEM est celle du recours au Mooc sur la base du volontariat et en dehors du programme, pour proposer à nos étudiants, sans attendre de pouvoir proposer un vrai cours, une première approche de sujets d’actualité sur lesquels l’institution ne dispose pas immédiatement des compétences suffisantes. C’est le choix fait il y a trois ans pour proposer aux étudiants des Spocs de codage ou de big data. Le succès se confirme chaque année, malgré l’ouverture progressive en parallèle de cours « officiels » concurrents : de 300 à 400 étudiants s’inscrivent chaque année volontairement et en quelque sorte  « bénévolement » avec un taux de complétude de l’ordre de 20% (contre les 5 à 10% habituels sur les moocs). Les clés du succès ? Un mouvement collectif et collaboratif impulsé par l’enseignant à l’initiative du projet qui propose aux étudiants de se lancer ensemble et d’avancer sur un rythme prédéfini, qui anime la communauté ainsi créée sur notre LMS, qui anime quelques temps de rencontre, lance quelques défis, et propose aux plus motivés un vrai examen ouvrant sur une attestation de compétences signée du directeur de l’école. Aucune reconnaissance pour autant dans les bulletins de notes. Une dernière option d’utilisation de Moocs est à l’étude à GEM : son principe serait de tout simplement maintenir à jour une liste de ces ressources, dument sélectionnées en fonction de leur niveau d’accessibilité et de leurs degrés de réponse aux besoins potentiels de nos apprenants, et de les référencer dans le catalogue de la Bibliothèque. L’objectif serait d’aider les étudiants à identifier les ressources les plus pertinentes pour, par exemple, préparer des examens de rattrapage ou des prérequis avant le début d’un module, ou pour élargir leurs connaissances par rapport à un sujet donné. A voir quel service il faudrait associer à cette proposition pour favoriser la persévérance. Ainsi, les Moocs élargissent encore le champ des ressources pédagogiques disponibles à la fois aux enseignants et aux étudiants. Leurs diverses modalités d’intégration possibles dans un établissement d’enseignement supérieur mettent en valeur un volet pas toujours assez reconnu de notre rôle d’enseignant : sélectionner les ressources les plus adaptées au stade de développement et aux besoins de nos étudiants et les rendre vivantes en accompagnant nos apprenants de plus ou moins près selon le contexte. Boullier Dominique, « Moocs, en attendant l’innovation », Distances et médiation des savoirs  2014.  

    Armelle Godener et Marc Humbert Grenoble École de Management

      A propos d'Armelle Godener Enseignant-chercheur, Armelle Godener est directrice de la pédagogie de Grenoble École de Management. Sa mission couvre la définition et la mise en œuvre des objectifs stratégiques liés aux enseignements, parmi lesquels la Transformation pédagogique de GEM au service du développement de compétences des étudiants de tous les programmes. Les efforts sont orientés vers une pédagogie résolument active et volontiers expérientielle : formation des enseignants - présentiel et online -  et accompagnement des projets d’innovation pédagogique par une équipe spécialisée, production de ressources numériques, incitation au changement.

    A propos de Marc Humbert Après une carrière d’enseignant-chercheur menée essentiellement à Grenoble École de Management, Marc Humbert est aujourd’hui professeur émérite dans cette même école et intervient à temps partiel pour enseigner en Science des Données et monter des projets pédagogiques. Il a notamment créé à GEM la cellule e-learning, aujourd’hui appelée le Digital Learning Center, impulsé la mise à disposition de nos ressources numériques sur Opencim dès les années 2000, et supervisé la préparation des premiers Moocs de GEM.]]>
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    Digitaliser les évaluations, un enjeu pédagogique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/digitaliser-les-evaluations-un-enjeu-pedagogique/ Tue, 07 Jan 2020 08:08:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350709 Le rôle des évaluations a été quelque peu minimisé, autant par l'impact de certains outils Edtech​ ​que par des professeurs ou formateurs préférant améliorer leurs cours. En effet, selon notre étude menée cette année sur une centaine de professeurs et formateurs, 40% affirmaient que les évaluations sont importantes mais secondaires par rapport aux cours. Ce n'est en aucun cas une mauvaise nouvelle ! Disons plutôt qu'il est dommage de reléguer l'évaluation au second rang et de lui retirer son rôle pédagogique. Simples indicateurs de performance, moyen d'obtention d'un diplôme et, a posteriori, d'un emploi de qualité ; pour certains enseignants comme pour les étudiants, l'évaluation et la note ne sont plus tellement des moyens de mieux apprendre mais plutôt des moyens de réussir socialement. Si le numérique joue son rôle dans la diminution de l’importance de l'évaluation, il joue aussi un rôle moteur dans sa revalorisation. Multiplication des formats (simulation, ​peer grading​, QCM, dissertation …), suivi d'apprentissage via des outils de visualisation de données (notes, compétences et autres variables) ... Ce sont tout autant d'avantages portés par l'évaluation 100% numérisée que l'on appelle e-Exam. Du QCM à la simulation en passant par le jeu de rôle ou la dissertation, numériser l’évaluation revient à favoriser la créativité pédagogique des enseignants pour la confection de leurs évaluations. BPCE (groupement bancaire), par exemple, utilise TestWe pour le recrutement de ses futurs inspecteurs généraux. Leur objectif est simple : mettre le candidat en situation réelle avec un cas client ou une problématique. Répondre au problème comme on répondrait au client en utilisant divers types de documents. Une fois l’évaluation présentée, on peut se demander comment l’e-Exam permet d’intégrer les notes à l’apprentissage. Évidemment, là, tout se passe dans l’outil de visualisation de données de l’e-Exam​.​ Grâce à lui on a accès à deux types de données :
    • les notes d’un apprenant sur une question, un examen, une formation, donc des notes ponctuelles
    • un suivi d’apprentissage paramétrable permettant d’analyser l’évolution de l’apprentissage selon diverses variables (moyenne de la promotion, période, type d’examen ou type de questions etc.)
    Le premier permet d’établir un constat précis sur l’expérience d’apprentissage d’un apprenant et de prendre les mesures nécessaires pour le soutenir ou entrer en contact avec lui dans le cas de difficultés pédagogiques. Le second élément est plus intéressant encore. Il permet d’effectuer une analyse aussi bien globale que locale de l’expérience d’apprentissage d’un groupe d’apprenants. Celui-ci est accessible à l’enseignant ainsi qu’à l’apprenant. En vérité, en rendant facile la lecture des données d’apprentissage - telles que la compétence, la note ou le type de question - on peut répondre à de nombreuses, très nombreuses questions et construire de nombreux modèles pédagogiques ! Pourquoi passer par l’e-Exam et non par un outil de ​learning analytics ​? C’est simple, un e-Exam permet de créer, faire passer corriger les évaluations et les analyser via son outil de visualisation de données, alors nul besoin de décentraliser les outils ! Le numérique, finalement, est un support efficace pour faciliter un travail de recherche, d’enquête et de prise de décision qui jusque-là était impossible pour un certain effectif d’apprenants.  

    Goran Nikcevic Content Manager de TestWe

      A propos de Goran Nikcevic Goran Nikcevic est Content Manager au sein de l’entreprise TestWe. C’est après de multiples expériences entrepreneuriales lors de ses années d’études à Montréal qu’il revient à Paris et s’engage dans la voie de la pédagogie et de l’apprentissage au sein de TestWe. Il se forme et discute sur son blog des questions de pratiques pédagogiques, d’apprentissage tout au long de la vie, de neurolearning, de formation professionnelle. Il lance depuis peu sa chaîne de podcast WeTestEd.   A propos de TestWe TestWe est une société française spécialisée dans la numérisation des évaluations. TestWe assure plusieurs avantages : sécurisation des examens, données analytiques d’apprentissage et facilité de lier pédagogie et évaluation. TestWe propose sa solution aux institutions de l’Enseignement supérieur, de la formation professionnelle et aux lycées, dans une douzaine de pays et à plus d’une vingtaine d’institutions.  ]]>
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    Le Mobile Learning, un incontournable pour l’Enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-mobile-learning-un-incontournable-pour-lenseignement-superieur/ Tue, 07 Jan 2020 08:16:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350713 Pédagogie et Mobile learning : une combinaison gagnante au service de l’Enseignement Supérieur L’essor du digital et l'augmentation constante du taux d'équipement de smartphones dans le monde a favorisé une forte demande d’éducation numérique. Depuis quelques années, la formation prend un tout nouveau visage : classes virtuelles, MOOC, mobile learning, podcast, réalité augmentée, chatbots… Les outils digitaux visant à enrichir les dispositifs de blended learning se multiplient et ont de plus en plus de succès, notamment auprès des étudiants du monde académique. Le mobile learning, à l’instar de la solution proposée par Teach on Mars, répond aux nouvelles attentes des apprenants (notamment de la génération Y et Z) qui souhaitent allier apprentissage et mobilité. Grâce à sa technologie native “mobile-first”, l'Enseignement supérieur peut délivrer une expérience d’apprentissage personnalisée et pertinente à chaque apprenant, à tout moment, n’importe où et sur le device de leur choix, qu’il s’agisse d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur (“ATAWAD“ : Any Time, Any Where, Any Device), sur iOS, Android et web. Le mobile learning possède un levier d'engagement supérieur au e-learning traditionnel. La solution s'appuie sur une approche très gamifiée, qui augmente sensiblement la rétention pédagogique auprès d'une cible très exigeante.   Les facteurs clés d’une démarche mobile réussie dans l'Enseignement supérieur Plusieurs facteurs favorisent l’adoption réussie d’une démarche de mobile learning dans l'Enseignement supérieur, notamment l’intégration des dernières avancées technologiques, dont la réalité virtuelle et augmentée, ainsi que le recours à l'intelligence artificielle (IA). L’IA facilite la compréhension des besoins, l’élaboration et la recommandation de parcours de formation personnalisés et donc adaptés à chaque apprenant (basé sur son niveau de compétences et de connaissances, son temps disponible et ses préférences d’apprentissage). L’Enseignement supérieur doit se concentrer sur l’engagement des apprenants et s’assurer de leur proposer les meilleures ressources pédagogiques, en s’appuyant sur de la curation de contenus et sur un bon équilibre entre contenus sur-mesure et contenus sur-étagère. La Learning Station 100% “mobile first” de Teach on Mars propose ainsi un catalogue d’environ 200 titres de formations couvrant de nombreuses thématiques : Innovation, Marketing, Vente & relation client, Efficacité professionnelle, Finance, Ressources humaines, Management, Soft skills… Ainsi, l’Enseignement supérieur peut satisfaire des étudiants en quête de solutions clés en main pour adresser leurs besoins. De plus, le déploiement réussi d’un dispositif de mobile learning passe par une animation et un plan de communication autour des contenus, lors des lancements et de leur vie courante. Il doit s’appuyer sur l’implication de l’ensemble des parties prenantes (professeurs, administration, étudiants). Le pilotage des dispositifs de mobile learning - autre facteur clé de succès - est facilité par des tableaux de bords simples et opérationnels permettant de gérer les droits, suivre la progression dans les activités des étudiants, monitorer des parcours. La mesure de l’impact de la formation est au cœur du dispositif : satisfaction, progression, certification, mise en œuvre, ROI… autant de KPI fondamentaux pour développer une stratégie efficiente de digital learning.   La preuve par l’exemple avec EDHEC Online et le CNAM Si les grandes entreprises constituent ses clients historiques, Teach on Mars s’intéresse également à la filière académique. Elle a ainsi signé en octobre 2018 un accord de partenariat avec EDHEC Online pour déployer un programme de formation à distance ciblant les futurs managers, spécialement conçu pour un usage mobile. Pour l’EDHEC Online, la force du mobile, c’est de pouvoir proposer du « Just in time Learning » comme nouveau levier de performance pédagogique ! Teach on Mars s’est aussi associée en avril 2019 avec le CNAM et FUN pour proposer la première déclinaison “mobile first“ du MOOC sur le thème de l’Intelligence Artificielle au service des managers de leurs équipes. Deux cas d’usage de Malakoff Mederic et EDF sont émaillés d’activités ludiques avec des jeux d’ancrage pour une expérience attractive, engageante et diversifiée.

    Delphine Canon Teach on Mars

      A propos de Delphine Canon Avec une expérience de plus de 15 années dans le conseil et la formation digitale, elle contribue à structurer et à développer l’écosystème des partenaires de Teach on Mars : organismes de formation, cabinets de conseil, partenaires technologiques, agences digitales ou encore partenaires académiques.   A propos de Teach on Mars Teach on Mars édite une plateforme de formation digitale nouvelle génération pour les entreprises. Nativement mobile et sociale, elle s’appuie sur les dernières avancées en intelligence artificielle pour proposer chaque jour des contenus pertinents aux utilisateurs et accélérer le développement de leurs compétences. Récompensée par de nombreux prix en France et à l’étranger, l’entreprise est le leader européen dans le secteur du mobile learning, avec des bureaux à Sophia-Antipolis, Paris, Milan, Londres, Bruxelles et Casablanca. Depuis sa création en 2013, Teach on Mars a déployé sa solution auprès de plus de 130 clients internationaux prestigieux, dans plus de 20 langues et à travers plus de 90 pays dans le monde. Aujourd’hui, 80 collaborateurs Teach on Mars ainsi qu’un réseau de 50 partenaires internationaux sont au service des entreprises souhaitant créer leur propre écosystème de formation nouvelle génération. Convaincue que les entreprises modernes doivent s’engager fortement pour la planète, Teach on Mars consacre 1% de son chiffre d’affaires annuel à des projets éducatifs liés aux objectifs de développement durable de l’ONU. www.teachonmars.com Téléchargez notre application sur App Store ou Google Play]]>
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    L’urgence Digitale serait déclarée pour les entreprises en France ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lurgence-digitale-serait-declaree-pour-les-entreprises-en-france/ Tue, 07 Jan 2020 08:27:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350776 Le pronostic vital est-il engagé pour celles et ceux qui n’auraient pas pris le cap du Digital et qui est concerné en priorité ? Au sein des entreprises les notions liées au digital et à l’urgence de sa mise en œuvre s’entendent à presque tous les étages et sur toutes les bouches.  Ces outils digitaux sont désormais installés partout et cette révolution « de velours » est en cours dans l’ensemble des secteurs de l’économie.   Urgence pour qui ? Urgence sans aucun doute pour les consommateurs qui poussent les entreprises en utilisant massivement les outils digitaux : selon de dernier baromètre de l’ARCEP (1) le taux d’équipements à internet fixe est de 86% et celui de l’internet mobile de 74%. Urgence pour l'emploi et la formation : citons l'exemple les capacités phénoménales de l'intelligence artificielle qui suscitent inquiétudes et espoirs pour un nombre important de métiers. Ceux avec des tâches répétitives comme les caissières ou celles plus complexes des avocats, des médecins, des recruteurs. L'OCDE estime que 14% des salariés "courent un risque élevé" que leurs tâches actuelles soient automatisées au cours des 15 prochaines années (2). L’état et les organismes de formation devront donc assurer cette transition. Nous pouvons aisément observer que cette utilisation du digital est vitale pour certains secteurs d’activité. Trois grands secteurs sont expressément concernés par cette « urgence digitale » :  La distribution, les médias et le voyage / tourisme. Amazon, Alibaba, Booking, AirBnB, Netflix, Boursorama, Nickel, N26, Slate, Vice, Brut, Blablacar & Yuca, sont des succès indiscutables car ils mettent le client au cœur de leur préoccupation.   Nos métiers se réforment, mais sur des rythmes différents. Si l’on prend une entreprise industrielle, cette urgence digitale est toute autre. Aucun client n’achète un tanker pétrolier, un avion long-courrier ou une automobile en cliquant sur un lien en ligne ! Les transformations digitales se feront plutôt au niveau des fonctions supports. Là également, il faut bien former les acteurs de ces fonctions et les accompagner dans les modifications de l’exercice de leurs missions. L’expérience collaborateurs prend autant d’importance que l’expérience client. Les outils digitaux, ne sont que des facilitateurs de ces relations, en aucun cas des objectifs. Si l’on prend « le recrutement » en exemple, il est évident que les processus de recrutement de masse peuvent être numérisés et même aidés par les IA analysant les postures par mots clefs. Tout ce qui administrativement faisable sera « automatisé » jusqu’à la rencontre finale. Le recruteur favorisera la qualité de la rencontre et préparera ainsi, au mieux, l’intégration et la fidélisation du futur collaborateur.   Nous ne sommes plus réellement en « urgence » mais plutôt en « soin intensif » pour certaines organisations. Cette Urgence Digitale modifie la relation client et la relation collaborateur. Nous sommes entrés dans une nouvelle forme de consommation, plus immédiate et plus directe qui peut apporter parfois de la frustration. Nous devons adapter nos méthodes de travail et de management en intégrant l’immédiateté. Nous entrons dans une ère où l’espace et le temps peuvent se confondre. Cela impose une nouvelle façon de communiquer, de transmettre nos valeurs. Cette urgence-là est bien réelle. Comme lors de toute mutation ; l’urgence est de savoir bien observer l’environnement. Cette situation nouvelle nous invite à analyser, à voir les écueils, pour se fixer un cap, tenir la direction. Nous devons savoir utiliser ces outils digitaux, comme les outils qu’ils doivent rester, et placer l’individu au centre de nos préoccupations. Qu’il soit client ou collaborateur, l’Urgence Digitale c’est également l’Humain et ses sens. Redeviendrait-il encore plus important ? Il faut l’espérer.  

    (1) ARCEP : Baromètre du numérique 2019

    (2) L’AVENIR DU TRAVAIL : Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2019

     

    Bertrand Jonquois et Philippe Spach EMLV

      A propos de Bertrand Jonquois Bertrand Jonquois est diplômé de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et titulaire d’un Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en Marketing. "Slasher", il exerce plusieurs activités en parallèle dans le Marketing Digital. Responsable de la Spécialisation Digital Marketing & Data Analytics (DMDA) à l'EMLV, Co-fondateur de la Start-Up Atsukè & Administrateur bénévole de la Mobile Marketing Association et de l’ADETEM. Il débute sa carrière dans les grands groupes Media chez Europe 1, JCDecaux, France Télévision. Il s’intéresse très tôt à Internet chez Wanadoo/Orange & Yahoo avant de débuter un parcours d’entrepreneur dans le Marketing Mobile avec la création de Némo Agency/M-Adervertise, de Go Shop et d’Atsukè   A propos de Philippe Spach Philippe Spach, responsable de la filière Digital RH à l’EMLV, enseigne le management, les ressources humaines, la RSE, particulièrement l’ingénierie de formation et l’amélioration des conditions de vie au travail. Diplômé de la London Guildhall University et de l’université de Dallas-Texas, il a un parcours en entreprise dans les secteurs aéronautique et défense puis dans le conseil où il est devenu un spécialiste en analyse accident, santé sécurité environnement.   A propos de l’EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1800 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par EPAS et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr  ]]>
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    AgroParisTech, le monde digital, la planète et les sciences du vivant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/agroparistech-le-monde-digital-la-planete-et-les-sciences-du-vivant/ Tue, 07 Jan 2020 08:35:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350781 AgroParisTech est une Grande école spécialement dédiée aux sciences du vivant, de l’environnement, de l’agronomie et de la nutrition. Or, dans ces domaines, les défis sont considérables et s’imposent avec une urgence toujours croissante. Le changement climatique en cours bouleverse les éco-systèmes et menace nos productions agricoles alors même que les besoins en alimentation vont augmenter de 70% à l’horizon 2050. Pendant le même temps, les attentes sociétales changent avec de nouvelles exigences sur l’origine des produits alimentaires et sur leur traçabilité. Les agriculteurs sont inquiets devant les évolutions que l’on attend d’eux et sur leur capacité à y faire face, tandis qu’il est impératif de réduire l’empreinte de l’homme sur la planète. Face à ces défis, l’émergence de l’univers numérique ouvre des opportunités inédites et révolutionnaires. La multiplication de capteurs de toutes sortes, satellites, drones, et bientôt d’une foule de micro-capteurs – l’internet des objets – partout disponibles en même temps que le développement de nouveaux algorithmes d’analyse de données allié à des capacités de calcul extraordinairement amplifiées et largement accessibles, par exemple grâce au « cloud », permettent d’espérer à la fois de mieux comprendre le fonctionnement des systèmes étudiés, mais aussi d’accroître les capacités d’intervention et de contrôle y compris en temps quasi réel. Ainsi, grâce aux satellites et aux mesures sur le terrain, il est désormais possible de suivre les évolutions des territoires et les transformations des plantes et des forêts en réponse aux changements de l’environnement. À l’université de Harvard, 25ha de forêts sont chauffés artificiellement de 2° pour mesurer, grâce à de nombreux capteurs, l’impact sur les arbres et sur leur développement. Dans les fermes le machinisme agricole, est de plus en plus connecté et « intelligent » pour mieux s’adapter en temps réel au terrain et à ses caractéristiques. Bientôt les bêtes seront équipées de capteurs permettant de connaître en temps réel leur comportement et de prédire leur état et donc des interventions éventuelles. Les dates de semis peuvent être estimées plus précisément en prenant en compte les prévisions météo, l’arrivée et l’importance probable des insectes ravageurs et les évolutions à attendre des besoins dans le monde. Un moindre recours à des produits phyto-sanitaires est nécessaire.  De même, il devient possible de suivre précisément le transport des produits frais entre la production et la distribution, voire la consommation, et là aussi de modifier en temps quasi réel les recommandations de consommation en fonction des circonstances rencontrées. En exploitant des bases de données sur les habitudes de consommation des usagers, on peut mieux comprendre les déterminants de nos choix alimentaires et envisager de développer des « coachs » nutritionnistes personnalisés afin d’améliorer nos choix diététiques en minimisant l’impact environnemental, par exemple en favorisant les circuits courts ou une plus faible consommation de protéines d’origine animale. Pour que ces potentialités, et bien d’autres restant à inventer, se réalisent, il faut des travaux de recherche et il faut former des ingénieurs aptes à développer de nouvelles approches et à les mettre en œuvre. AgroParisTech, dédié aux systèmes vivants a une place particulière car ceux-ci sont caractérisés par des interactions à toutes échelles spatiales (de la molécule aux éco-systèmes) et temporelles, et par le fait que n’ayant pas été conçus par l’homme, comme le serait une centrale nucléaire par exemple, les liens de causalité sont inconnus et à découvrir. De plus les données à exploiter sont le plus souvent multi-sources. Les futurs ingénieurs formés avec une double compétence : sur les sciences de la vie et de l’environnement et sur les sciences des données ont donc un rôle majeur à jouer pour l’avenir de notre planète et de ses habitants.  

    Antoine Cornuéjols professeur à AgroParisTech

      A propos d'Antoine Cornuéjols Antoine Cornuéjols est professeur à AgroParisTech où il est responsable de l’équipe de recherche LINK (Learning and INtegration of Knowledge). Il y est également co-organisateur et co-responsable de la spécialisation de 3ème années « IODAA » sur les sciences des données. Il est co-auteur avec Laurent Miclet et Vincent Barra de l’ouvrage « Apprentissage Artificiel. Deep learning, concepts et algorithmes » (Eyrolles, 2018), ainsi que de l’ouvrage « Phase Transitions in Machine Learning » (Cambridge University Press, 2011). »   A propos d'AgroParisTech AgroParisTech est l'institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, sous tutelle des ministères en charge de l'agriculture et de l'enseignement supérieur. Acteur de l'enseignement supérieur et de la recherche, ce grand établissement de référence au plan international s'adresse aux grands enjeux du 21esiècle : nourrir les hommes en gérant durablement les territoires, préserver les ressources naturelles, favoriser les innovations et intégrer la bioéconomie. L'établissement forme en s'appuyant sur la recherche et sur ses liens aux milieux professionnels des cadres, ingénieurs, docteurs et managers, dans le domaine du vivant et de l'environnement, en déployant un cursus ingénieur, une offre de master et une formation doctorale en partenariat avec de grandes universités françaises et étrangères, ainsi qu'une gamme de formation professionnelle continue sous la marque "AgroParisTech Executive". AgroParisTech se structure en 8 campus en France dont 4 en Ile-de-France, 5 départements de formation et de recherche, 24 unités mixtes de recherche, 1 ferme expérimentale, 1 halle technologique, des tiers-lieux ouverts dits "Inn Lab" et compte plus de 2000 étudiants, 230 enseignants-chercheurs, 375 doctorants. AgroParisTech est membre du consortium ParisTech, membre fondateur de l'Université Paris-Saclay et membre de l'Institut Agronomique Vétérinaire et Forestier de France. www.agroparistech.fr  ]]>
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    Transformer les pratiques pédagogiques : illustration avec la classe inversée/renversée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/transformer-les-pratiques-pedagogiques-illustration-avec-la-classe-inversee-renversee/ Tue, 07 Jan 2020 08:08:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67350905 La technologie transforme nos usages et nos méthodes d’apprentissages. De nouveaux usages trouvent aujourd’hui leur place dans les écoles. Dans un monde où les élèves sont de plus en plus connectés, l’enseignement déploie de nouvelles démarches pédagogiques pour renforcer l’échange entre enseignants et élèves, et favoriser un accompagnement personnalisé. Cet article détaille deux modèles d’apprentissages qui ont déjà fait leurs preuves dans les écoles : la classe inversée et la classe renversée.   La classe inversée : une opportunité pour mettre en pratique l’enseignement théorique Le principe de la classe inversée est de réaliser l’apprentissage de la théorie ou les mises en situation en dehors de la classe. L’élève peut ainsi travailler à son rythme, réécouter, se tromper, recommencer et prendre des notes. Lors de la séance présentielle en cours, l’enseignant ne se positionne plus en tant que répétiteur, mais comme un coach qui se concentre sur les difficultés rencontrées par chaque apprenant et fait la synthèse des connaissances acquises.   Un enseignement interactif et personnalisé pour les élèves L’apprenant gagne également en compétence, grâce aux simulations et aux mises en situations qui lui sont proposées hors de la classe. Prenons l’exemple d’un cours de vente en classe inversée. Avant le cours, l’élève doit jouer plusieurs scénarios de vente avec des clients différents. Il va rencontrer des difficultés qu’il ne sera pas forcément en mesure de résoudre lors de ces simulations. En classe, il va en faire part au professeur qui va alors expliquer ou réexpliquer la méthode de vente ou les bonnes pratiques de savoir-être. Cette démarche permet aussi de créer des débats, d’échanger autour des cas pratiques et de remettre en contexte des situations vécues lors de stages de vente par exemple. Grâce à certaines solutions digitales (serious games, simulateurs, mises en situations réalistes…), les apprenants pourront ainsi s’entraîner face à des clients virtuels et être mieux préparés aux situations qu’ils rencontreront dans leur vie professionnelle.   Un équipement scolaire connecté pour tous Pour mettre en place ces méthodologies, il est nécessaire de disposer d’une bonne infrastructure informatique dans les établissements. L’équipement matériel conditionne l’efficacité des cours digitaux et des exercices de simulation. La transformation des pratiques pédagogiques nécessite un environnement scolaire numérique, pour s’assurer que les élèves disposent des moyens indispensables pour s’engager, participer et progresser sereinement dans leur apprentissage. Les espaces numériques ainsi que les initiatives comme les lycées 100% numériques d’Ile-de-France participent au développement de ces approches. Serious Factory est, par exemple, partenaire de ce dispositif en mettant à disposition son logiciel auteur VTS Editor pour permettre aux enseignants de produire des simulateurs dans des domaines très variés (connaître le centre de documentation, développer une culture de développement durable…).   La classe renversée : quand l’élève devient acteur de son enseignement Pour aller plus loin, certaines écoles ont mis en place la méthode pédagogique dite « renversée ». Les élèves construisent par eux-mêmes des supports de cours en collaboration avec les enseignants. Ces simulateurs et autres dispositifs digitaux sont ensuite utilisés par d’autres élèves, ou font l’objet d’une synthèse pour réaliser un scénario générique. Tout le monde s’y retrouve et y prend même plaisir : les étudiants apprennent différemment et en groupe, et prennent la responsabilité de produire un contenu pédagogique qui sera utilisé par leurs pairs. Les enseignants, quant à eux, restent au cœur du dispositif pour encadrer les travaux et jouer un véritable rôle d’animateur, de coordinateur et de coach. Avec le Digital Learning, cette approche se développe rapidement, car les élèves sont amenés à créer des dispositifs selon leur propre expérience et ainsi partager leurs bonnes pratiques. Ce type de méthode contribue à un meilleur travail en équipe dans des projets communs. Ces aptitudes, dont font partie les « soft skills », sont considérées comme essentielles en milieu professionnel et pourront être réutilisées dans le monde du travail.  

    William Peres expert du Comité Habilitation Numérique de la CGE

     

    A propos de William Peres fondateur et PDG – SERIOUS FACTORY

    Ingénieur en aéronautique, William PERES a passé 20 ans dans les métiers de la Vente, du Marketing et de la Formation. Passionné de technologie et de pédagogie, il accompagne des Grands Groupes internationaux dans leur stratégie de transformation digitale de la Formation.]]>
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    Digital : accélérons les usages ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/digital-accelerons-les-usages/ Tue, 07 Jan 2020 08:04:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67448102 ©A L’Image Près[/caption] La transformation digitale de notre société impacte évidemment les Grandes écoles de commerce qui doivent se mettre à jour en terme d’organisation, d’équipements mais aussi d’agilité face aux nouvelles technologies. Élargir le socle de connaissances fondamentales de nos étudiants devient un enjeu essentiel. Révolution digitale ? Nous en serions plutôt à la fin. Les outils sont connus et la puissance de calcul nous ouvre quotidiennement de nouveaux champs d’exploration qui repoussent les limites de la connaissance. La véritable révolution au sein de nos Grandes écoles de commerce serait plutôt de passer à celle des usages, côté étudiants bien sûr, mais aussi au cœur de nos organisations. Et dans ce cadre, il nous faut bousculer nos certitudes et changer d’approche. Les locaux, les équipes, les enseignants, les contenus, la pédagogie… toute notre chaine de valeur doit être revue à la lumière de la révolution numérique.   Digital Centric A partir de maintenant, notre driver principal concerne les usages d’aujourd’hui et ceux de demain. C’est une obligation, sous peine d’être distancé. L’Asie, par exemple, a franchi un palier en matière de transformation du supérieur, sans parler de la société elle-même. Aller sur place, c’est prendre conscience du risque que nous prendrions si nous n’étions pas engagés à marche forcée vers une posture digital centric. Cette démarche est d’autant plus importante que tous les secteurs de l’économie sont désormais portés par des technologies numériques.  Or, en comparaison avec les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce n’enseignent pas les principes scientifiques qui sous-tendent les Business Models. A nous donc d’élargir les champs d’enseignements pour faire face aux nouveaux défis, car celui qui sera en capacité de comprendre les rouages technologiques et l’architecture de nos économies de demain sera en position de force sur le marché du travail. Les soft-skills auront d’autant plus d’impact qu’ils s’appuieront sur de vrai hard-skills.   Socles fondamentaux Nous vivons une époque assez proche des débuts de la révolution industrielle avec une prédominance des scientifiques qui prennent littéralement le pouvoir. Bien sûr, les écoles de management n’ont pas pour vocation de former des ingénieurs. Mais celles-ci doivent impérativement se saisir des enjeux techniques. Ce qui nous imposera sans doute de mettre en place des cours spécifiques complétés par des enseignements d’éthique afin de replacer l’ensemble des problématiques dans une dimension plus large, sociale et sociétale. Les Business Schools doivent donc élargir rapidement les socles fondamentaux des connaissances. En plus d’un siècle, les écoles de commerce ont gagné leurs lettres de noblesse, mais les sciences nous challengent fortement. Et sans cette prise en compte dans l’ensemble de nos activités, nous risquons de perdre un peu de notre légitimité. Le monde devient complexe et le mouvement s’accélère de manière exponentielle. Ainsi, d’une année sur l’autre, nos contenus devront sans doute évoluer et notre organisation doit s’habituer à vivre sous tension face aux innovations. L’objectif est de préparer nos étudiants à la complexité du monde de demain, complexité qui est malheureusement difficile à modéliser et à anticiper. Nous devons aussi leur donner les outils et les concepts nécessaires à des prises de décisions qui devront être pertinentes avec les problématiques qu’ils devront relever dans un futur proche. Cela passera par une plus grande adaptabilité de nos écoles face aux révolutions technologiques et un élargissement de nos enseignements qui iront au-delà des sciences de gestion.  

    Elian Pilvin directeur général délégué de l'EM Normandie

        A propos de Elian Pilvin Diplômé du programme Grande Ecole EM Normandie en 1996, Elian Pilvin a créé et dirigé plusieurs sociétés spécialisées dans l'ingénierie de solutions audiovisuelles en France, au Maroc et en Chine de 1995 à 2013. En 2004, il devient président de l'association Alumni EM Normandie. Il est aussi délégué inter-promotions du programme EMBA d'HEC Paris dont il sort diplômé en 2012. En 2013, il rejoint l’EM Normandie en tant que Directeur marketing et relations entreprises avant d’être promu, en 2015, Directeur du développement et des opérations puis, en 2019, Directeur Général délégué. Il prendra la succession de Jean-Guy Bernard, Directeur Général de l’EM Normandie, au 1er février 2020. Parallèlement, Elian achève l'Executive DBA de l'université Paris-Dauphine.]]>
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    Micro-contenus réutilisables : les ADN de l'ISAE-SUPAERO https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/micro-contenus-reutilisables-les-adn-de-lisae-supaero/ Tue, 07 Jan 2020 08:11:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67448105 La société humaine vit actuellement, avec le numérique, une (r)évolution significative de l’ensemble de ses activités. Cette transformation signifie la modernisation des métiers et des services, avec tout ce que cela implique en termes de changements des méthodes et des techniques pour y parvenir. Si les services numériques ne sont que de nouveaux outils, certaines de leurs caractéristiques, par exemple la rupture de l’unité de temps et de l’unité de lieu, les capacités de stockage ou de traitement allant jusqu'à une forme d’intelligence, ouvrent de réelles opportunités. Ils peuvent remettre en question la plupart des modalités de fonctionnement auxquelles le monde s’est habitué. L'impact du digital est vaste : communication, technologie, innovation, collaboration et bien sûr en ce qui nous concerne, enseignement et pédagogie.  

    Innovations Digitales pour l’Enseignement Aéronautique

    La transformation pédagogique de l’enseignement et le digital learning constituent ainsi un enjeu majeur pour l'ISAE-SUPAERO, comme en atteste la mise en place de l'équipe IDEA « Innovations Digitales pour l’Enseignement Aérospatial ». En charge de ces transformations, ses actions se déploient selon trois axes complémentaires : R&D dans le domaine des technologies pour l’enseignement, production des contenus ou de formations numériques et accompagnement de l'exécution des formations (numériques). L’ISAE-SUPAERO s’est investi depuis plusieurs années dans la production de MOOC, aujourd’hui diffusés sur des plateformes internationales. Au-delà des objectifs de rayonnement et d’ouverture, ils ont été une formidable opportunité pour développer une ingénierie de production de contenus et en explorer les enjeux. Parmi ceux-ci, nous avons en particulier identifié un élément qui fonde aujourd’hui un axe majeur de notre stratégie de digitalisation des formations : la réutilisation des contenus numériques.  

    Vers une structuration en micro-contenus réutilisables

    Dans cette perspective de réutilisation dans des situations pédagogiques variées, la notion d'ADN - Aerospace Digital Nuggets - a été définie comme des micro-contenus décontextualisés, éditorialisés et qualifiés, intégrant des apports pédagogiques multimédias interactifs de qualité. Les ADN sont centralisés dans un entrepôt spécialisé, permettant une intégration dynamique en mode cloud « as a Service », à destination de plateformes pédagogiques d’établissement ou toute autre plateforme Web, y compris externe, répondant aux standards d’intégration modernes. Une démarche collaborative sur ce sujet et sur celui de la production est actuellement en cours avec la fondation UNIT[1] et ses membres, dans la perspective de généraliser ce principe dans un cadre multi-établissements.  

    Les ADN ? Quelles perspectives ?

    La structuration techno-fonctionnelle nécessaire pour rendre le contenu réutilisable et intégrable dynamiquement offre de nombreuses perspectives. C’est en premier lieu celle du développement du capital pédagogique de l’établissement. C'est aussi une accessibilité augmentée, car leur disponibilité en ligne facilite leur partage, y compris avec d'autres établissements. C’est en outre une manière de rendre agile et collaboratif le développement des contenus car le cadre proposé et la forme des ADN induit une réalisation relativement rapide. Un processus de production encadré permet d'envisager une bonne répartition des charges de travail entre l'expert du domaine traité et l'équipe digital learning. C'est également une maintenance des contenus facilitée et une gestion de version centralisée. Les formats et l'infrastructure d'hébergement sont conçus pour alimenter un dispositif d’analyse des usages pédagogiques conforme aux standards actuels de traces d’apprentissage. S'ouvrent ainsi des perspectives d'analyse fine des usages, et plus encore lorsqu'on couple ces données à celles des autres plateformes pédagogiques et à l'intelligence artificielle.  C’est enfin une manière élégante d’aborder le champ des formations adaptatives, contribuant à répondre à la problématique de diversité des apprenants. Les ADN peuvent être exploités selon différents cas d’utilisation : formations tout le long de la vie, initiales ou continues, au sein du campus, à distance ou mixtes. Afin de proposer une expérience d'apprentissage riche et performante, leur intégration dans des parcours pédagogiques complexes est complétée par des ressources et des activités plus spécifiques et contextualisées. Les ADN, c'est aussi la possibilité de mettre en place une approche de "micro-learning", offrant aux apprenants un accès direct à ces contenus, permettant mises à niveau, révisions, approches par projet et formation personnelle.  

    [1] La fondation UNIT est l’Université Numérique Ingénierie et Technologie, http://unit.eu

    Laurent Dairaine, chargé de la transformation numérique de l’ISAE-SUPAERO

     

    A propos de Laurent DAIRAINE

    Laurent DAIRAINE est actuellement en charge de la transformation numérique de l’ISAE-SUPAERO. Titulaire d’un doctorat en informatique de l’Université Pierre et Marie Curie Paris VI (actuellement Sorbonne Université), il a initialement mené des activités d’enseignement et de recherche dans les domaines de l’informatique, des réseaux et protocoles de communication et de l’Internet au sein de différentes structures, en France et à l’étranger. Il rejoint en 2007 l’ISAE – Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace – où il a dirigé le service Systèmes d’Information de l’Institut. Depuis 2018, il est en charge de la transformation numérique de l’Institut et met en place l'unité IDEA – Innovations Digitales pour l’Enseignement Aéronautique. Dans ce cadre, il mène avec une équipe pluridisciplinaire, différentes actions sur des axes stratégiques de l’ISAE-SUPAERO, en particulier la transformation de l’enseignement : R&D sur les EdTech, conception de formations et fabrication de contenus numériques ainsi que l’accompagnement de l’exécution de dispositifs pédagogiques innovants, utilisant ou non le numérique. Il préside la commission « Digital learning » du groupe ISAE et représente l’Institut dans des instances locales et nationales liées au digital et au numérique.  

    A propos de l’ISAE-SUPAERO

    Leader mondial de l’enseignement supérieur pour l’ingénierie aérospatiale, l’ISAE-SUPAERO offre une gamme unique de formations de très haut niveau dans ce domaine : outre la formation d’ingénieur ISAE-SUPAERO, elle comprend le Master « Aerospace Engineering » enseigné en anglais, 5 Masters orientés recherche, 15 Mastères Spécialisés (pour la plupart en anglais), et 6 écoles doctorales. L’Institut développe une politique de recherche et d’innovation tournée vers les besoins futurs des industries aérospatiales ou de haute technologie avec lesquelles il a mis en place plus de dix Chaires d’enseignement et de recherche. L’ISAE-SUPAERO est membre fondateur de l’Université Fédérale de Toulouse, au sein de laquelle il anime l’axe aérospatial avec des initiatives comme l’Ecole Universitaire de Recherche « Toulouse School of Aerospace Engineering », la Fédération de recherche ONERA-ENAC-ISAE-SUPAERO ou le Centre spatial universitaire toulousain (CSUT). Il est également membre fondateur du Groupe ISAE (ISAE-SUPAERO, ISAE-ENSMA, ESTACA, Ecole de l’Air, Supmeca), qui bénéficie du soutien du GIFAS. Sur le plan international, l’ISAE-SUPAERO coopère avec de grandes universités européennes (TU Munich, TU Delft, ETSIA Madrid, Politecnico Torino et Milano, KTH Stockholm, Imperial College, Cranfield,…), nord-américaines (Caltech, Stanford, Georgia Tech,UC Berkeley, EP Montreal...), latino -américaines et asiatiques. L’ISAE-SUPAERO rassemble plus de cent enseignants-chercheurs, 1800 professeurs vacataires issus du monde professionnel, et plus de 1700 étudiants. Plus d’un tiers de ses 650 diplômés annuels sont étrangers. Son réseau d’alumni s’appuie sur plus de 21500 anciens diplômés.    ]]>
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    Développer son intelligence digitale pour préparer l’avenir : une urgence https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developper-son-intelligence-digitale-pour-preparer-lavenir-une-urgence/ Tue, 07 Jan 2020 08:54:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67448171 L’éducation et l’enseignement ont une place cruciale dans le développement de l’intelligence digitale de chacun. Préparer les étudiants aux compétences nécessaires pour mener une vie saine et active dans un monde numérisé et hyper-connecté fait partie du rôle et des missions qu’Institut Mines-Télécom Business School s’est donnés. Les technologies nous présentent en continu de nouvelles opportunités pour comprendre et gérer notre environnement. Être intelligent digitalement pour affronter l’avenir, c’est être en capacité d’interagir efficacement avec elles. Avec l’arrivée en force de l’IA, pour une coévolution Homme-Machine harmonieuse, la multiplication des robots, l’intelligence digitale devient essentielle pour les humains.   Pourquoi est-ce urgent ?
    • Les technologies se développent à un rythme soutenu : les pratiques et métiers changent, les capacités de calcul et de stockage des données sont gigantesques, la consommation énergétique devient énorme, l’utilisation des minerais rares est grandissante
    • L’intrusion des technologies se fait dans toutes les sphères de la vie et la technologie sans l’intelligence digitale pourrait être une source de fracture et de discrimination : dans la famille, à l’école, au niveau d’un pays, entre nations… avec des menaces pour les individus et pour les organisations (addiction, intoxication digitale, surinformation, désinformation et technostress, cyber attaques, cyber-harcèlement, intrusion informatique, vol d’identité, détournement d’information, radicalisation, droit d’accès à l’information et à la connaissance, standardisation de la pensée…)
    • Le changement social lié aux nouvelles générations est profond : culture du « tout tout de suite », habitude de l’abondance d’information, dépendance aux écrans, surcharge cognitive…
      Face à ce tournant sociétal majeur, la responsabilité et l’éthique sont déterminantes pour mieux manager et innover. IMT-BS forme des managers sachant mobiliser les technologies digitales qui entreprennent et innovent avec les technologies d’une manière responsable et durable. Développer l’intelligence digitale est une condition pour les individus et les organisations pour faire face aux changements sociétaux et aux innovations disruptives. Il y a une urgence à la développer et la canaliser à bon escient. Institut Mines-Télécom Business School s’y emploie de multiples façons.   Dans l’enseignement et la formation, entre autres :
    • avec un Programme Grande Ecole refondu pour inclure les fondamentaux de l’intelligence digitale
    • avec des cours sur le développement durable, la transition écologique, l’éthique dans l’innovation technologique dans tous les parcours
    • avec l’élargissement du périmètre de l’étude des technologies à leurs risques et menaces pour dépasser le « techno push »
    • avec la création de voies d’approfondissement, de Mooc et Spoc sur la transformation digitale, l’intelligence artificielle, l’intelligence des données, la cybersécurité
    • avec des bootcamps, des challenges, des défis qui sont organisés régulièrement afin d’aider les académiques et les praticiens à collaborer en mettant les étudiants au centre du dispositif. L’objectif étant de travailler sur des problématiques de technologies digitales (SMAC[i]) et post-digitales (DARQ[ii]) les plus pertinentes auxquels les entreprises sont ou seront confrontées.
      Dans le domaine de la Recherche :
    • avec des chaires créées au sein de l’école, toutes en lien avec l’Intelligence Digitale : Valeurs et Politiques des Informations Personnelles, Réseaux sociaux et objets connectés, Inventivités digitales, Good in Tech…
    • avec un encadrement de thèses avec des industriels sur la transformation digitale des entreprises et de l’industrie
    • avec l’investigation du domaine de la quantique dans une perspective d’ingénierie mais également d’usage/management avec de possibles formations à l’avenir (apport de l’algorithmie quantique, ordinateur quantique avec zéro consommation énergétique, résolution de problèmes complexes…)
    • avec l’investigation d’autres sujets comme : les neurosciences pour comprendre le technostress, l’intelligence augmentée, l’humanité augmentée et transhumanisme…
      A l’International :  

    [i] Social, Mobile, Analytics, Cloud

    [ii] Distributed Ledger, Artificial intelligence, Extended Reality, Quantum Computing

     

    Imed Boughzala, professeur en Systèmes d’Information à IMT-BS

      A propos de Imed Boughzala Professeur en Systèmes d’Information à Institut Mines-Télécom Business School. Ingénieur en informatique, il est docteur en IA et habilité à diriger des recherches en sciences pour l’ingénieur (Paris 6) et en sciences de gestion (Univ. Nantes). Il est aussi titulaire d’un Executive MBA d'IMT-BS et du programme Management and Leadership in Higher Education de la Harvard Graduate School of Education. Directeur d’IS Lab, ses recherches portent sur l'intelligence digitale (Data management, Serious games et gamification, Crowdsourcing, Digital Business models…). Il co-anime l'observatoire de la transformation digitale des établissements du supérieur en management et fait partie du Collège de Labellisation des dispositifs pédagogiques numériques de la FNEGE. Il est également facilitateur à l'AACSB. ]]>
    67448171 0 0 0 L\u2019\u00e9ducation et l\u2019enseignement ont une place cruciale dans le d\u00e9veloppement de l\u2019intelligence digitale de chacun. Pr\u00e9parer les \u00e9tudiants aux comp\u00e9tences n\u00e9cessaires pour mener une vie saine et active dans un monde num\u00e9ris\u00e9 et hyper-connect\u00e9 fait partie du r\u00f4le et des missions qu\u2019Institut Mines-T\u00e9l\u00e9com Business School s\u2019est donn\u00e9s.<\/strong>\n\nLes technologies nous pr\u00e9sentent en continu de nouvelles opportunit\u00e9s pour comprendre et g\u00e9rer notre environnement. \u00catre intelligent digitalement pour affronter l\u2019avenir, c\u2019est \u00eatre en capacit\u00e9 d\u2019interagir efficacement avec elles. Avec l\u2019arriv\u00e9e en force de l\u2019IA, pour une co\u00e9volution Homme-Machine harmonieuse, la multiplication des robots, l\u2019intelligence digitale devient essentielle pour les humains.\n\n\u00a0<\/strong>\n\nPourquoi est-ce urgent\u00a0? <\/strong>\n
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    • Les technologies se d\u00e9veloppent \u00e0 un rythme soutenu<\/strong> : les pratiques et m\u00e9tiers changent, les capacit\u00e9s de calcul et de stockage des donn\u00e9es sont gigantesques, la consommation \u00e9nerg\u00e9tique devient \u00e9norme, l\u2019utilisation des minerais rares est grandissante<\/li>\n \t
    • L\u2019intrusion des technologies se fait dans toutes les sph\u00e8res de la vie et la technologie sans l\u2019intelligence digitale pourrait \u00eatre une source de fracture et de discrimination<\/strong> : dans la famille, \u00e0 l\u2019\u00e9cole, au niveau d\u2019un pays, entre nations\u2026 avec des menaces pour les individus et pour les organisations (addiction, intoxication digitale, surinformation, d\u00e9sinformation et technostress, cyber attaques, cyber-harc\u00e8lement, intrusion informatique, vol d\u2019identit\u00e9, d\u00e9tournement d\u2019information, radicalisation, droit d\u2019acc\u00e8s \u00e0 l\u2019information et \u00e0 la connaissance, standardisation de la pens\u00e9e\u2026)<\/li>\n \t
    • Le changement social li\u00e9 aux nouvelles g\u00e9n\u00e9rations est profond<\/strong> : culture du \u00ab tout tout de suite \u00bb, habitude de l\u2019abondance d\u2019information, d\u00e9pendance aux \u00e9crans, surcharge cognitive\u2026<\/li>\n<\/ul>\n \n\nFace \u00e0 ce tournant soci\u00e9tal majeur, la responsabilit\u00e9 et l\u2019\u00e9thique sont d\u00e9terminantes pour mieux manager et innover. IMT-BS forme des managers sachant mobiliser les technologies digitales qui entreprennent et innovent avec les technologies d\u2019une mani\u00e8re responsable et durable.<\/strong>\n\nD\u00e9velopper l\u2019intelligence digitale est une condition pour les individus et les organisations pour faire face aux changements soci\u00e9taux et aux innovations disruptives. Il y a une urgence \u00e0 la d\u00e9velopper et la canaliser \u00e0 bon escient. Institut Mines-T\u00e9l\u00e9com Business School s\u2019y emploie de multiples fa\u00e7ons.\n\n \n\nDans l\u2019enseignement et la formation, entre autres\u00a0:<\/strong>\n
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      • avec un Programme Grande Ecole refondu pour inclure les fondamentaux de l\u2019intelligence digitale<\/li>\n \t
      • avec des cours sur le d\u00e9veloppement durable, la transition \u00e9cologique, l\u2019\u00e9thique dans l\u2019innovation technologique dans tous les parcours<\/li>\n \t
      • avec l\u2019\u00e9largissement du p\u00e9rim\u00e8tre de l\u2019\u00e9tude des technologies \u00e0 leurs risques et menaces pour d\u00e9passer le \u00ab techno push \u00bb<\/li>\n \t
      • avec la cr\u00e9ation de voies d\u2019approfondissement, de Mooc et Spoc sur la transformation digitale, l\u2019intelligence artificielle, l\u2019intelligence des donn\u00e9es, la cybers\u00e9curit\u00e9<\/li>\n \t
      • avec des bootcamps, des challenges, des d\u00e9fis qui sont organis\u00e9s r\u00e9guli\u00e8rement afin d\u2019aider les acad\u00e9miques et les praticiens \u00e0 collaborer en mettant les \u00e9tudiants au centre du dispositif. L\u2019objectif \u00e9tant de travailler sur des probl\u00e9matiques de technologies digitales (SMAC[i]<\/a>) et post-digitales (DARQ[ii]<\/a>) les plus pertinentes auxquels les entreprises sont ou seront confront\u00e9es.<\/li>\n<\/ul>\n \n\nDans le domaine de la Recherche<\/strong>\n
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        • avec des chaires cr\u00e9\u00e9es au sein de l\u2019\u00e9cole, toutes en lien avec l\u2019Intelligence Digitale : Valeurs et Politiques des Informations Personnelles, R\u00e9seaux sociaux et objets connect\u00e9s, Inventivit\u00e9s digitales, Good in Tech\u2026<\/li>\n \t
        • avec un encadrement de th\u00e8ses avec des industriels sur la transformation digitale des entreprises et de l\u2019industrie<\/li>\n \t
        • avec l\u2019investigation du domaine de la quantique dans une perspective d\u2019ing\u00e9nierie mais \u00e9galement d\u2019usage\/management avec de possibles formations \u00e0 l\u2019avenir (apport de l\u2019algorithmie quantique, ordinateur quantique avec z\u00e9ro consommation \u00e9nerg\u00e9tique, r\u00e9solution de probl\u00e8mes complexes\u2026)<\/li>\n \t
        • avec l\u2019investigation d\u2019autres sujets comme : les neurosciences pour comprendre le technostress, l\u2019intelligence augment\u00e9e, l\u2019humanit\u00e9 augment\u00e9e et transhumanisme\u2026<\/li>\n<\/ul>\n \n\nA l\u2019International<\/strong>\n
            \n \t
          • IMT-BS entretient une visibilit\u00e9 sur la th\u00e9matique aupr\u00e8s des organismes d\u2019accr\u00e9ditions<\/a><\/li>\n \t
          • et d\u00e9veloppe des collaborations avec des institutions connues pour leur offre dans le digital comme par exemples : ITAM<\/a>, Virginia Tech<\/a> , RHUL<\/a> , etc.<\/li>\n<\/ul>\n \n

            [i]<\/a> Social, Mobile, Analytics, Cloud<\/p>\n

            [ii]<\/a> Distributed Ledger, Artificial intelligence, Extended Reality, Quantum Computing<\/p>\n \n

            Imed Boughzala, <\/em>\nprofesseur en Syst\u00e8mes d\u2019Information \u00e0 IMT-BS<\/em><\/p>\n \n\n \n\nA propos de Imed Boughzala<\/strong>\n\nProfesseur en Syst\u00e8mes d\u2019Information \u00e0 Institut Mines-T\u00e9l\u00e9com Business School. Ing\u00e9nieur en informatique, il est docteur en IA et habilit\u00e9 \u00e0 diriger des recherches en sciences pour l\u2019ing\u00e9nieur (Paris 6) et en sciences de gestion (Univ. Nantes). Il est aussi titulaire d\u2019un Executive MBA d'IMT-BS et du programme Management and Leadership in Higher Education de la Harvard Graduate School of Education.\n\nDirecteur d\u2019IS Lab, ses recherches portent sur l'intelligence digitale<\/a> (Data management, Serious games et gamification, Crowdsourcing, Digital Business models\u2026).\n\nIl co-anime l'observatoire de la transformation digitale des \u00e9tablissements du sup\u00e9rieur en management et fait partie du Coll\u00e8ge de Labellisation des dispositifs p\u00e9dagogiques num\u00e9riques de la FNEGE. Il est \u00e9galement facilitateur \u00e0 l'AACSB.\n\n<\/a>"},"elements":[],"widgetType":"text-editor"}],"isInner":false}],"isInner":false}]]]> A IMT Mines Alès, le numérique réenchante (réinvente) la pédagogie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-imt-mines-ales-le-numerique-reenchante-reinvente-la-pedagogie/ Tue, 07 Jan 2020 08:13:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67448180 Toujours en quête de dispositifs et d’outils aptes à renforcer l’efficacité de la pédagogie, IMT Mines Alès a lancé, en décembre 2018, une expérimentation au sein du département Génie Civil Bâtiment Durable (GCBD) en dotant enseignants et élèves de 2e année de tablettes numériques. Une phase-test très concluante qui a convaincu l’école d’équiper l’ensemble des 1re année à la rentrée 2019.  

            « Si les tablettes n’avaient pas apporté un plus dans l’apprentissage quotidien des élèves, elles seraient restées dans leurs boîtes. »
            Jean-Claude Souche, responsable du département Génie Civil Bâtiment Durable (GCBD) à IMT Mines Alès, était dubitatif à l’introduction du numérique dans ses cours. Pourtant, en décembre 2018, quand le groupe projet (lire par ailleurs) cherche des volontaires pour lancer la phase d’expérimentation, lui et ses collègues répondent présent. « Par curiosité, pour voir, même si nous étions sceptiques. »  Un an et « beaucoup de travail, d’investissement et de remise en question de certaines pratiques de tous les acteurs du département » plus tard, Jean-Claude Souche confie qu’il ne reviendrait pas en arrière. Premier bénéfice, l’augmentation de l’interactivité entre enseignant et étudiants. « On se sert de la tablette comme d’un tableau noir mais en restant face aux élèves, “connecté” à eux et capable de ressentir en temps réel la façon dont ils reçoivent l’enseignement. En outre, à tout moment, je peux donner la main à un élève pour qu’il “passe au tableau”. » Deuxième avantage, la création de supports linéaires qui compilent dans un même document cours à trous, photos, extraits technologiques, graphiques, TD, réglementation avec, en plus, prise de notes, corrections et ajouts, ce qui permet aux élèves « d’avoir tout sous la main ».   Évaluation et contrôle continus simplifiés La tablette numérique a aussi profondément modifié l’évaluation au point que, pour Jean-Claude Souche, le contrôle écrit terminal est désormais obsolète. « Avec la tablette, c’est simple de mettre en place des petits contrôles réguliers de cinq minutes, un quart d’heure, à chaque cours, tous les deux ou trois cours… Les élèves savent que l’évaluation peut survenir à tout moment. Ça augmente leur concentration et ils sont plus performants. Et comme les évaluations se corrigent très vite avec les applis, ils ont leur score instantanément et savent ce qui est acquis et ce qui ne l’est pas. C’est très motivant pour eux et aussi plus simple pour les professeurs. » L’expérimentation est également très positive pour les enseignants. Jean-Claude Souche remarque que « s’ils acceptent de se remettre en question, ils disposent d’un outil qui ouvre le champ des possibles pédagogiques ». Tout cela nécessite un fort investissement : une infrastructure informatique - le réseau – qui doit être robuste et fonctionner de façon fiable en permanence, le choix du matériel et des fonctionnalités nécessaires, la formation des enseignants, un budget… un travail conséquent mené par le groupe projet et qui a garanti la mise en œuvre réussie de l’usage des tablettes numériques et ne s’est pas contenté d’une simple distribution.   Sondages et retours d’expérience réguliers Questionnaires de satisfaction et d’efficacité, points réguliers et retours d’expérience ont rythmé l’année d’expérimentation. « Nous avons procédé de manière très structurée, confirme Michel Ferlut, directeur des études. Du choix du matériel à l’architecture du réseau informatique, nous avons tout mis en œuvre pour que ça fonctionne. Et le bilan positif présenté en comité d’enseignement et en conseil d’école a décidé du déploiement massif de la tablette numérique à la rentrée 2019 pour les 1re année. C’est un investissement financier et humain conséquent mais l’amélioration de l’efficacité de la pédagogie, ça vaut de l’or. » En outre, le directeur des études y voit un avantage à plus long terme pour les élèves. « Les entreprises sont elles aussi en pleine transformation numérique et faire baigner nos élèves dans le numérique va les rendre beaucoup plus performants en entreprise. » Un premier sondage réalisé auprès des 1re année est revenu : la majorité juge la tablette numérique utile mais pas absolument nécessaire. « La transformation sera réussie quand tout le monde - élèves et enseignants - dira qu’elle est nécessaire », conclut-il. L’école s’y applique.   Un projet, une équipe C’est Michel Ferlut, directeur des études, qui a pris la tête du groupe projet formé pour la mise en œuvre de la pédagogie numérique à IMT Mines Alès. À ses côtés, Jean-Paul Veuillez, responsable et spécialiste de la pédagogie, et Renaud Baraer, du service informatique. Ensemble, ils ont établi le calendrier, listé les ressources humaines et technologiques nécessaires et vérifié l’adaptation des infrastructures et du réseau informatique à l’usage des tablettes numériques à l’école avant le passage à la phase d’expérimentation d’un an lancée dans le département GCBD. Aujourd’hui s’y sont adjoints Céline Ferrier, responsable projet dédié à temps plein qui enregistre toutes les questions, les difficultés rencontrées, les besoins de formation des enseignants, etc., et des étudiants qui facilitent la remontée des problèmes et l’élaboration de solutions lors des points projet tablettes organisés régulièrement. Pour Michel Ferlut, cette structure globale administration-enseignants-étudiants garantit l’efficacité du travail du groupe projet.     A propos de IMT MINES ALES Forte de son appartenance à l’Institut Mines-Télécom et de son ancrage territorial, IMT Mines Alès donne à ses élèves les meilleures chances de s’accomplir professionnellement pour être des acteurs responsables du développement de la Nation en préservant les richesses de la Planète. Elle est habilitée par la CTI à délivrer un diplôme d’ingénieur généraliste en formation initiale et trois diplômes d’ingénieur de spécialité en « informatique et réseaux », en « conception et management de la construction» et en « mécatronique » par apprentissage. IMT Mines Alès est un acteur reconnu nationalement pour son action en direction des entreprises et son soutien à leur développement. Elle a développé de fortes compétences autour de la créativité et de l’innovation qui sont au cœur du projet pédagogique de l’école. Depuis décembre 2016, IMT Mines Alès est certifiée ISO 9001 pour l’ensemble de ses activités.  ]]> 67448180 0 0 0 La CGE vous souhaite une très belle année 2020 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-vous-souhaite-une-tres-belle-annee-2020/ Tue, 07 Jan 2020 10:23:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=67984330 Chers et Chères collègues,   L’année 2019 a été tout aussi intense que les précédentes, marquée par l’accélération des transitions qui font bouger les lignes et transforment les modèles pédagogiques et économiques des Grandes écoles. Au front sur de nombreux sujets et enjeux de société - international, apprentissage, réforme du bac et évolution des voies d’accès aux Grandes écoles, grade de licence, vie étudiante, recherche, inscription territoriale, handicap, ouverture sociale, développement durable et RSE… - les Grandes écoles et la CGE ont su se montrer, encore cette année, force de proposition pour l’enseignement supérieur et la recherche dans les nombreuses réformes à l’œuvre. Elles ont également de nouveau démontré, chiffres à l’appui,  la pertinence du modèle « grande école », plébiscité par les étudiants, les familles et les entreprises  (cf. l’étude CGE-Ipsos publiée en octobre 2019) et la valeur de leurs diplômes, véritables passeports pour l’emploi, avec des indicateurs d’insertion des jeunes diplômés à leur plus haut niveau depuis 2010. (cf. enquête CGE 2019 insertion des diplômés des Grandes écoles). L’année 2019 a également été marquée par une montée en puissance de l’expression étudiante, sensible partout en France et dans le monde, et particulièrement lors de nos derniers évènements – notamment le colloque d’avril sur les initiatives étudiantes et le congrès d’octobre sur la transformation des métiers et des compétences. Nos étudiants et étudiantes questionnent et « challengent » leurs écoles et leurs futurs employeurs sur leur vision du monde dans lequel ils veulent vivre et le sens qu’ils entendent donner à leurs actions. La 3ème édition du baromètre BCG-CGE-Ipsos 2020 « Quête de sens au travail » qui sera publié prochainement le démontre : les étudiants des Grandes écoles veulent apprendre à apprendre, le reste du chemin leur appartient. A nous de leur tendre les clés, à eux d’ouvrir les portes qu’ils choisiront. A l’écoute de ses étudiants et de l’ensemble de ses parties prenantes, la CGE et ses écoles membres créent de la valeur en s’appuyant sur cette capacité à réfléchir et œuvrer ensemble qui fait la force de notre collectif, et sera comme toujours le moteur de nos  travaux , jalonnés en 2020 par nos grands rendez-vous :  assemblée générale du 28 janvier 2020 au lycée Louis-le Grand, sur la réforme du bac, le nouveau lycée et l’évolution des voies d’accès , colloque du 2 avril 2020 à l’ESCP Business School sur la formation tout au long de la vie, et congrès annuel des 8 et 9 octobre 2020. Au nom de tous, je remercie chaleureusement les membres des instances, les groupes de travail et commissions de la CGE, les partenaires, et tous les référents des écoles, fréquemment sollicités, et qui savent se rendre toujours disponibles. Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous, à vos équipes et à vos proches, une excellente année 2020 et espère vous retrouver nombreux lors de nos événements 2020, et très prochainement à l’occasion de notre assemblée générale du 28 janvier 2020 !   Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles   ]]> 67984330 0 0 0 Des étudiants toulousains lancent la 34eme édition du meeting aérien « AirExpo » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-etudiants-toulousains-lancent-la-34eme-edition-du-meeting-aerien-airexpo/ Thu, 09 Jan 2020 10:42:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68033152 Le 23 mai 2020, la 34ème édition du plus grand meeting aérien étudiant se tiendra à l'aérodrome de Muret-Lherm à Muret. Organisée par une quarantaine d'étudiants des prestigieuses écoles toulousaines, l'ENAC et l'ISAE-SUPAERO, cette journée voit le jour autour d'un thème central «l'aviation pour tous ». Fins connaisseurs ou grands novices, tous les férus d'aviation sont les bienvenus et pourront profiter des spectacles aériens et différentes animations qui viendront rythmer la manifestation. Une initiative étudiante Depuis plus de 30 ans, les étudiants de l’École Nationale de l'Aviation Civile et de l'ISAE-SUPAERO se réunissent pour organiser le désormais fameux meeting aérien AirExpo, unique rencontre entièrement prise en charge par une association étudiante. Cette année et pour la 4ème fois seulement depuis 1987, c'est une étudiante, Romane Dubus, qui pilote les opérations en tant que présidente de l'Association.
            « C'est un honneur pour moi d'être la quatrième présidente d'Airexpo. Les femmes ont tendance à se mettre des barrières dans les milieux où les hommes restent majoritaires. Cette année, la part de femme au sein de l'équipe s'accroit davantage. C'est avec une merveilleuse équipe composée de 43 étudiants que nous allons relever le défi Airexpo 2020. »
              Un appel à participation pour la création de l'affiche Pour l'édition 2020, un appel à la participation du grand public est lancé pour la création de l'affiche officielle du meeting. Ouvert à tous jusqu'au 25 février 2020, ce concours récompensera la création qui obtiendra le plus du succès sur les réseaux sociaux. Différents lots seront attribués pour les créateurs des plus belles affiches : 1er lot : un baptême de l'air, 1 entrée gratuite «ami d'Airexpo» au meeting Airexpo, 1 mug Airexpo, 1 porte clé Airexpo, 1 affiche du meeting dédicacée par L'équipe. 2ème lot : 1 entrée gratuite «ami d'Airexpo» pour le meeting, 1 mug Airexpo, 1 écocup Airexpo, 1 porte clé Airexpo. Lots 3, 4 et 5 : 1 entrée gratuite pour le meeting, 1 écocup Airexpo, 1 porte clé Airexpo. Pour participer et déposer sa création : http://airexpo.org/candidature-concours-affiche-edition-2020/ Tom Royere, en charge de la communication d'AirExpo, explique cette initiative à destination du grand public :
            « Notre leitmotiv pour cette édition, l'aviation pour tous, reflète notre volonté d'ouvrir le monde de l'aérien au grand public et de le rendre accessible à tous. Ce concours est un moyen pour nous d'impliquer tous ceux qui le souhaitent dans notre aventure et pourquoi pas de pouvoir susciter des vocations. »
              Une rencontre pour les acteurs de l'aérien Si le grand public pourra profiter de toutes les animations, cette rencontre a aussi pour objectif de rassembler le monde de l'aviation. A cet effet, de nombreux stands et une partie « exposition » ont été pensés pour accueillir associations, industriels, boutiques... liées au domaine de l'aviation. Plus d'informations sur : https://airexpo.org/  ]]>
            68033152 0 0 0
            Quelle école voulons-nous ? par Edgar Morin et Jean-Michel Blanquer https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/quelle-ecole-voulons-nous-par-edgar-morin-et-jean-michel-blanquer/ Thu, 09 Jan 2020 15:08:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68033395 Deux auteurs, l'un ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l'autre philosophe, unis par leur passion commune pour l'école. Deux différences de pensées, d'idées politiques qui publient le 9 janvier 2020 aux éditions Sciences Humaines un livre d'entretiens autour de la question centrale « Quelle école voulons-nous ? » Avec respect, beaucoup de points d'accord mais aussi des divergences, Edgar Morin
 et Jean-Michel Blanquer dessinent dans ce livre les contours de l'école dont ils rêvent pour demain. Tous deux partagent un même idéal : celui de « l'école de la vie ». Mais qu'est-ce que cela veut dire ? L'école doit-elle préparer les enfants à affronter les épreuves de la vie ? À choisir une profession qui leur convienne ? Doit-elle former des citoyens ? L'école peut-elle permettre de s'émanciper ou de s'épanouir par le savoir ? De ces grands idéaux découlent des questions plus concrètes: quels apprentissages fondamentaux doivent acquérir les élèves? Quelle est la place respective des humanités (l'enseignement de l'histoire, de la littérature, des langues anciennes), des sciences, des arts ou encore de la pratique, dans le parcours des élèves ? Ces interrogations débouchent enfin sur un enjeu plus concret: comment transformer l'école ? Par le haut ou par le bas ? Par les initiatives locales et l'autonomie, ou par la loi et les grandes réformes ? Quelle place les familles, les enseignants, les chefs d'établissements ont-ils dans les transformations de l'école ? Ou bien encore, quel est l'apport des neurosciences, ou des pédagogies actives, dans l'élaboration des programmes ?  ]]> 68033395 0 0 0 Les Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence 2020 rendez-vous les 3, 4 et 5 juillet ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-rencontres-economiques-daix-en-provence-2020-rendez-vous-les-3-4-et-5-juillet/ Mon, 20 Jan 2020 09:12:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68301362 Les Rencontres Économiques sont organisées et pensées par le Cercle des économistes. Cet événement international est devenu en 20 ans le rendez-vous de réflexion incontournable du monde économique en France.

            • 3 jours de débats complètement ouverts au public et gratuits
            • 50 tables rondes
            • 350 intervenants internationaux
            • 120 Jeunes de 18 à 28 ans invités
              Le Cercle des économistes, porté par l’enthousiasme des jeunes qui se dégage année après année de leur participation aux Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence, propose le dispositif « La Parole aux 18-28 » à tous les jeunes âgés de 18 à 28 ans.

            Pour remporter les trois Prix La Parole aux 18-28 dotés de 1 000 € chacun, le Cercle des économistes proposera aux 100 jeunes sélectionnés la production d’un essai écrit au format libre sur le thème des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence 2020 :

            « AGIR FACE AUX DÉRÈGLEMENTS DU MONDE »

            La description, souvent angoissante, des défis qui nous font face ne doit surtout pas nous paralyser, l’immobilisme serait la pire des réponses. Après trois éditions des Rencontres consacrées à l’analyse précise de ces dangers et à l’esquisse de pistes de solutions, nous devons passer à l’action. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre des réponses concrètes à tous les niveaux, qu’elles soient économiques ou sociales, technologiques ou politiques, collectives ou individuelles, cordonnées par la puissance publique ou d’initiative privée…

            Pour y parvenir, chacun devra accepter sa part de responsabilité et s’engager à agir. C’est cette vision particulièrement ambitieuse que nous proposons de porter pour cette nouvelle édition des Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence.

              Déposez sur la page d’inscription du site, avant le 23 février 2020 à minuit, un CV et un formulaire d’inscription en ayant soin de répondre aux questions qualifiantes – www.laparoleaux18-28.fr]]>
            68301362 0 0 0
            La valorisation de la recherche, source de co-création avec les étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-valorisation-de-la-recherche-source-de-co-creation-avec-les-etudiants/ Fri, 24 Jan 2020 09:32:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350768 Nous vivons tous le défi de sensibiliser, former et convaincre nos étudiants aux vertus de la recherche académique. En Sciences de Gestion notamment, comment leur montrer que nos travaux de recherche ne constituent pas un monde hors-sol, mais sont au contraire connectés aux questions que se posent les acteurs économiques et aux problématiques traitées en cours à l’école ? A l’European Business School EBS-Paris, deux expériences d’association d’étudiants à des actions de valorisation de nos travaux académiques ont montré que la recherche peut apporter des solutions qui dépassent son strict périmètre. En 2019, nous avons organisé deux événements destinés à diffuser les résultats de nos recherches auprès de différentes parties prenantes comme les partenaires entreprises, les parents d’élèves, les alumni, le corps professoral et administratif, et, bien sûr, les étudiants. Conçus en partenariat avec des acteurs professionnels et académiques, ces deux conférences avaient aussi pour but de tisser des liens et de revendiquer le caractère appliqué de nos travaux. En mars 2019, la conférence « Les monastères, source d’inspiration pour l’entreprise d’aujourd’hui ? », co-organisée avec l’association Vins d’Abbayes, a fait intervenir un panel de vignerons, de moines et de responsables académiques au prestigieux Collège des Bernardins, tandis qu’en octobre 2019, le colloque « Chocolate Conservatory » co-organisé avec le Fine Cacao and Chocolate Institute de Harvard University a accueilli des académiques et professionnels de la filière cacao venant de 38 pays. Pour chacun de ces deux événements, les étudiants de M1 ont été associés grâce à un faisceau de contributions complémentaires :
            • intégration de l’événement dans le parcours pédagogique et la maquette des M1, attribution d’ECTS
            • prise en charge par l’enseignant-chercheur organisateur des événements d‘un groupe d’étudiants avant, pendant et après l’événement
            • avant l’événement : séance de présentation de l’événement, de son contexte et de ses objectifs, assignation du rôle de chacun, consignes pour une participation active, consignes d’évaluation, recherche documentaire individuelle sur un des thèmes de la conférence
            • pendant l’événement : accueil des étudiants au même titre que tous les autres participants, responsabilisation de chacun au travers des rôles assignés, participation active avec interviews de speakers, animation de table-rondes et réseautage par les étudiants
            • après l’événement, rédaction d’un essai individuel sur un des thèmes traités lors de l’événement. L’objectif est de faire un focus sur la façon dont le regard académique nourrit la pratique professionnelle et inversement.
            Après ces deux expériences, qui ont impliqué 14 étudiants en Entrepreneuriat, 5 étudiants de la spécialisation Luxe, Brand Management et Marketing, ainsi que 25 étudiants de l’International Week, nous pouvons dire que cette approche de la recherche appliquée et ouverte sur l’extérieur apporte des solutions bénéfiques en termes de :
            • ouverture d’esprit sur des domaines, acteurs et secteurs inhabituels (planteurs de cacao, moines entrepreneurs, chercheurs internationaux …)
            • appétence pour la recherche appliquée utile aux entreprises
            • fierté d’appartenance à une communauté intellectuelle au-delà de leur seule école
            • développement de compétences organisationnelles et sociales.
            Les verbatim d’étudiants recueillis a posteriori témoignent de ces apports bénéfiques :
            “We had the opportunity to have people from Harvard University and other prestigious campuses, and it was an amazing experience. In the audience, there were professionals and academics who interacted with us, even though we're students. I personally was given chocolate samples by some chocolate producers and even contact cards for future opportunities.” (H.)
             
            « J’ai beaucoup apprécié de participer comme de « légitimes » invités, nous avons pu échanger avec les intervenants et autres initiés de ce fameux institut. » (S.)
             

            Marie-Catherine Paquier, Enseignant-Chercheur - European Business School Paris

              A propos de Marie-Catherine Paquier Marie-Catherine Paquier est enseignant-chercheur à l’EBS depuis 2016. Elle est aussi chercheur associé au CNAM Paris et au FCCI de Harvard University. Ayant débuté sa carrière en entreprise dans des fonctions commerciales et marketing, elle s’est ensuite tournée vers l’enseignement et la recherche. Elle s’intéresse depuis 10 ans à l’écosystème monastique, et étudie l’expérience d’achat de produits monastiques, les liens entre innovation et tradition, l’équilibre entre logiques marchandes et spirituelles, l’innovation sociale et l’intelligence collective, le rôle du magasin monastique dans la conversion écologique des communautés, les vertus du silence en communication. Cette recherche se nourrit d’échanges avec l’écosystème monastique, par le biais d’interventions / conseils auprès des monastères et de leurs instances représentatives. Plus largement, MC Paquier s’intéresse au déploiement d’écosystèmes marchands sur les lieux de vie et de déplacement des individus, comme les gares par exemple.]]>
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            Repenser la recherche en management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/repenser-la-recherche-en-management/ Wed, 22 Jan 2020 14:03:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350773 Quel est le rôle joué par la recherche dans une école de management en 2020 ? Les réponses des professeurs sont claires et nettes et … sans nouveauté : la recherche reste l’élément décisif pour recruter, évaluer et rémunérer des professeurs. Pourtant, bien qu’elle soit essentielle pour la compétitivité des écoles et la progression des carrières des professeurs, la pertinence même de la recherche pour les managers interroge. Cela non plus n’est pas nouveau : il y a dix ans, une série d’études a souligné que la recherche n’était pas pertinente pour les managers, que beaucoup de chercheurs ne connaissaient pas les besoins des managers, ou encore que les journaux académiques publiaient souvent des articles peu efficaces pour les managers. On peut dire que très peu de choses ont changé depuis la publication de ces études. La recherche continue d’être menée comme d’habitude. L’écart entre les chercheurs et les praticiens n’a pas diminué. La recherche en gestion n’a pas gagné en pertinence pour le monde économique et commercial. Une des explications est qu’il y a eu très peu de changement dans la structure et les démarches des écoles de management. Récemment, les critiques ont décrit les écoles de management comme des écosystèmes qui renforcent la stabilité et récompensent la continuité. Aujourd’hui dans le marché des écoles de management, elles considèrent souvent la production de la recherche comme leur principal avantage concurrentiel non financier. Ainsi les publications dans des journaux à « impact élevé » ont une influence directe sur la façon dont les écoles de management recrutent et rémunèrent les professeurs. De part cette importance donnée aux citations, les revues axées sur la théorie sont souvent en tête de liste des classements. En tant que chercheurs désireux de publier dans des revues prestigieuses, nous sommes obligés de nous concentrer sur les contributions théoriques de nos travaux plutôt que sur les implications pratiques. Cette dynamique renforce le statu quo du classement des revues et continue de décourager la recherche orientée vers les praticiens. Quand bien même les chercheurs s’intéressent aux problématiques rencontrées par les managers, le temps pris pour mener la recherche peut rendre ses résultats obsolètes quand ils sont enfin rendus publics. Dans un milieu qui évolue toujours plus rapidement, les managers et les décideurs ne veulent pas ou ne peuvent pas attendre des années pour des solutions à leurs problématiques. Les recherches publiées rapidement utilisent souvent un jargon académique qui rend leurs conclusions incompréhensibles. Afin que les chercheurs publient régulièrement dans les revues prestigieuses, les écoles de management allègent leur charge de travail. Ce processus crée des voies parallèles dans les écoles, certains professeurs suivant une voie en recherche, d’autres en enseignement. En utilisant des fonds de recherche ou des bourses d’études pour réduire nos heures d’enseignement, nous nous déconnectons et creusons l’écart encore plus avec nos étudiants et des praticiens pour lesquels nous écrivons. Pour combler ce fossé entre les chercheurs et les praticiens, un changement de paradigme est nécessaire. Les écoles pourraient par exemple repenser leur façon d’évaluer les professeurs en allant plus loin que leurs nombres de publications et citations. Ce faisant, les écoles de management créeraient un contexte permettant aux chercheurs d’échanger avec les managers et de mieux cerner les problèmes auxquels ils font face.  Les écoles de management pourraient encourager la participation des chercheurs dans les chaires, les centres de recherche ou encore d’autres cadres institutionnels, qui encouragent les collaborations entre chercheurs et praticiens et développent des connaissances pratiques qui répondent aux défis des managers. Les doyens et directeurs d’établissement jouent un rôle essentiel dans un tel processus de changement. Quelques écoles de management ont déjà pris des mesures pour encourager les chercheurs à produire une recherche efficace, rapide et orientée vers les besoins des praticiens, et donc regagner leur confiance. Les organismes d’accréditation et les associations professionnelles disciplinaires jouent également un rôle important dans le changement du statu quo. Leurs rôles et responsabilités doivent être évalués de façon aussi critique que ceux des rédacteurs de revues et des organismes de classement, pour encourager les chercheurs à écrire pour les entreprises plutôt que sur les entreprises. Les managers eux-mêmes ont un rôle important dans le succès de ce changement. Les managers pourraient s’engager de façon plus proactive dans les collaborations avec les chercheurs. Ils pourraient faciliter un accès plus facile à leurs entreprises pour donner aux chercheurs la possibilité d’étudier les problèmes managériaux dans un milieu professionnel. Ils pourraient aussi prendre en compte le fait que les solutions exigent parfois une réflexion stratégique et une prise de décision à plus long terme plutôt qu’une solution rapide. Combler le fossé entre chercheurs et managers n’est pas une démarche unilatérale. Il faut un effort collaboratif de toutes les parties prenantes pour changer la place actuelle de la recherche dans les écoles de management et réaliser une recherche en management efficace.  Pour en savoir plus sur la recherche menée à l’ESSEC, veuillez consulter le portail ESSEC Knowledge.

            Stefan Gröschl, professeur à l'ESSEC

              A propos de Stefan Gröschl Stefan Gröschl est professeur à plein temps à l'ESSEC. Stefan est largement connu pour son expertise en matière de gouvernance responsable et de gestion de la diversité, et les aspects liés à la gestion internationale des ressources humaines. Il a partagé cette expertise avec les académiques comme avec la société civile dans de nombreux livres, chapitres de livres, et articles. Grâce à ses recherches et cours, Stefan a reçu de nombreuses missions d'institutions académiques à travers le monde. Il est membre du comité éditorial et éditorialiste pour de nombreuses revues académiques internationales de management. Stefan a travaillé avec des organisations gouvernementales et des entreprises privées, et il a développé et mené des programmes d'entraînement pour des entreprises en France et à l'international.   À propos de l’ESSEC L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 6 097 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 55 000 diplômés, un corps professoral composé de 162 professeurs permanents en France et à Singapour dont 20 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L'expansion internationale de l'ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d'étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde. Pour toute information complémentaire : www.essec.edu]]>
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            Recherche et Science Ouverte : quelle dynamique dans les Grandes écoles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/recherche-et-science-ouverte-quelle-dynamique-dans-les-grandes-ecoles/ Wed, 22 Jan 2020 14:16:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350776 Monique Joly[/caption] Avec la publication du plan national pour la Science Ouverte au niveau français, du Plan S rédigé par 15 financeurs internationaux (dont l’ANR) et de la stratégie de science ouverte du CNRS, le sujet de l’ouverture de la science devient un élément fort des politiques scientifiques publiques. Comment cette stratégie s’inscrit-elle dans les Grandes écoles ? Le plan national pour la Science Ouverte, publié par le MESRI en juillet 2017 propose trois axes.   Regardons comment les écoles se sont saisies de l’axe “Généraliser l’accès ouvert aux publications” L’accès ouvert aux publications est un axe bien investi par les Écoles avec 28 portails HAL et 4 archives institutionnelles. 354 310 références y sont signalées, auxquelles s’ajoutent 187 491 textes intégraux pour un total de 541 800 publications : avec cet ensemble, 27% des signalements et dépôts de l’archive HAL sont imputables aux Grandes écoles ou les concernent comme co-déposant. Par ailleurs, la proportion de publications ayant fait l’objet du dépôt du texte intégral s’élève à 35%, c’est-à-dire un point de plus que pour l’archive HAL dans sa totalité. Là encore, les écoles se positionnent bien, dans le mouvement national. Plus rares sont les données relatives au ratio des publications nativement en accès ouvert. Seules les données du baromètre du MESRI pour 2017 (https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02141819v1) nous apprennent que 40% des publications se trouvent en accès ouvert (que ce soit par dépôt dans une archive ou bien par publication native en open access). Aucune donnée ne permet de connaître la position des écoles ; seules les disciplines du baromètre pourraient apporter quelques éléments. Toutefois, les négociations documentaires portées par le consortium Couperin (auquel adhèrent la quasi-totalité des écoles) porteront, dans un avenir proche, sur la conclusion d’accords pour un droit à publier nativement en accès ouvert et non plus pour un abonnement à une plateforme de lecture d’articles. Dans cet objectif, les institutions de recherche seront incitées à réaliser l’inventaire préalable des dépenses (APC - Article Processing Charge) effectuées pour des publications en accès ouvert et, par là même, connaîtront, précisément, le taux de leurs publications nativement en open access.   L’axe “Préservation des données de la recherche” est probablement le moins investi actuellement [caption id="attachment_68350840" align="alignright" width="200"] Christine Ollendorff[/caption] En effet, ce champ, très neuf, est encore peu développé au sein de l’ESR. Toutefois, la position récente des financeurs - l’Europe et l’ANR - demandant que soit produit un plan de gestion des données, pour tout projet de recherche financé, va transformer très rapidement la perception des chercheurs, des laboratoires et des institutions. En effet, devoir répondre aux questions formulées dans le modèle ANR du plan de gestion https://anr.fr/fileadmin/documents/2019/ANR-modele-PGD.pdf va susciter de nombreuses interrogations sur les pratiques de préservation des données, sur leurs procédures de sécurisation puis sur l’intérêt de les partager. Des politiques d’établissements ou de site vont voir le jour, rapidement, dans les prochaines années pour répondre à ces enjeux.   L’axe “S’inscrire dans une dynamique durable, européenne et internationale” vient en appui aux deux premiers Cet axe concerne, d’une part, les infrastructures numériques à mettre en œuvre, notamment au niveau européen pour le partage des résultats de la science ouverte : c’est le Comité pour la Science Ouverte https://www.ouvrirlascience.fr/presentation-du-comite/ qui instruit ces questions. Au sein de son comité de pilotage siègent, pour les Grandes écoles, le président de la commission « Recherche et Transfert » de la CGE (M’hamed Drissi en 2019) ainsi que Marc Renner désigné par la CDEFI. Cet axe concerne, d’autre part, toutes les actions de soutien au développement des compétences relevant de la science ouverte. Citons, en la matière, quelques engagements des acteurs suivants :
            • le Comité pour la Science Ouverte sélectionne et soutient des actions de développement des compétences (sur les données par exemple), en particulier en direction des jeunes chercheurs,
            • le réseau Couperin, association des établissements de l’ESR, contribue au partage des pratiques et au développement des compétences par des formations relayées auprès des personnels des bibliothèques et par des travaux sur les aspects techniques et juridiques des archives ouvertes, au sein du GTSO (Groupe de Travail Science Ouverte) qui rassemble une quarantaine d’experts https://www.couperin.org/services-et-prospective/open-access/gtao. L’information produite est disponible sur le site http://openaccess.couperin.org pour l’ensemble de la communauté ESR. Les contributions de tous à sa production sont les bienvenues.
                A propos de Monique Joly Monique Joly, directrice de la Bibliothèque de l’INSA Lyon. Référent au sein de la Commission « Recherche et Transferts » de la CGE, depuis 2013, pour traiter des questions de stratégie documentaire et de science ouverte. Représente la CGE et la CDEFI au sein du bureau de Couperin. Représente la CGE au sein du SPSO (secrétariat permanent de la Science Ouverte).   A propos Christine Ollendorff Christine Ollendorff, directrice de la Documentation et de la Prospective aux Arts et Métiers, devient, en 2020, référent au sein de la Commission « Recherche et Transferts » de la CGE pour traiter des questions de stratégie documentaire et de science ouverte. Animatrice du GTSO (Groupe de Travail Science Ouverte) de Couperin]]>
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            La recherche à l’INSA Rennes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-a-linsa-rennes/ Wed, 22 Jan 2020 14:45:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350847    Une recherche implantée sur son territoire, impliquée dans la réponse aux défis sociétaux au niveau international Créé en 1966, l’INSA Rennes est organisé suivant un modèle intégrant dans son fondement la recherche, la formation et la société dans son ensemble. Les 7 INSA sont implantés dans de grandes métropoles régionales et permettent d’être au plus proche des acteurs et des enjeux associés aux écosystèmes, dans les domaines de spécialisation territoriale. Plus de la moitié des personnels de l’INSA Rennes sont chercheurs ou personnels de recherche. Tous sont impliqués dans l’une des 6 unités de recherche en mixité avec des établissements, organismes de recherche ou structures implantés sur le site de Rennes, le CNRS, l’Inria et l’IRT b<>com, afin de renforcer leurs synergies et favoriser l’innovation. L’INSA Rennes héberge en outre 4 laboratoires communs avec des entreprises régionales ou nationales. La proximité entre ces trois grands piliers est le terreau fertile d’innovations dans de nombreux secteurs, dont voici quelques exemples. Rennes est positionné comme la place forte de la cybersécurité en France. L’INSA Rennes est un des contributeurs majeurs dans ce domaine (présidence du conseil scientifique de l’ANSSI, d’un groupement de recherche CNRS sur la sécurité informatique, pilotage d’un réseau européen). La sécurité, la fiabilité et la frugalité en ressource des systèmes électroniques et informatiques embarqués (du smartphone au satellite) et des moyens de communication associés font plus généralement partie des grandes spécialités de l’institut. Les enjeux énergétiques des grandes industries de production sont aussi au cœur des préoccupations de nos chercheurs : le développement de nouvelles cellules photovoltaïques à base de pérovskites hybrides, issues de recherches fondamentales, à fort rendement et avec un faible impact environnemental, font l’objet de travaux reconnus au plus haut niveau international. Ils sont menés par un chercheur et son équipe à l’INSA Rennes. D’autres travaux concernent le bâtiment et la construction durable : ils associent des entreprises du territoire fortement impliqués dans l’innovation pour une plus grande efficacité énergétique depuis les matériaux de construction jusqu’à leur mise en œuvre et usage. L’inclusion sociale au sens large fait également l’objet d’attentions particulières, notamment le maintien à domicile et la mobilité des personnes en situation de handicap en lien avec des structures de santé, l’apprentissage de l’écriture utilisant l’intelligence artificielle en lien avec les écoles primaires  (actes du colloque "les sciences humaines et sociales dans les Grandes écoles" ) Les chercheurs de l’INSA concourent aussi au dialogue entre les sciences et la société, à la sensibilisation et à la formation à la recherche et l’innovation de nos élèves et futurs élèves. Un parcours Recherche Innovation Entrepreneuriat, ouvert dès la première année permet à nos étudiants d’appréhender les problématiques et la méthodologie de la recherche, en intégrant l’engagement et l’implication des étudiants. L’ouverture de la science sur la société se fait aussi par le biais d’actions emblématiques sur le territoire, comme la Fête de la science, à laquelle participent de nombreux étudiants de l’INSA Rennes, portée par son ambassadrice régionale, aussi enseignante-chercheuse à l’INSA Rennes. Chaque jour donc, par leur dialogue avec la société, avec leurs compétences et leur spécialité disciplinaire, les chercheurs de l’INSA Rennes s’impliquent pour élaborer des savoirs scientifiques et des solutions concrètes  afin de répondre aux grands enjeux et défis sociétaux actuels. L’Institut a aussi une attention particulière à la transmission et la diffusion de leur recherche pour préparer les générations actuelles et futures aux évolutions et transitions sociétales. La recherche de solutions aux grands défis du développement durable et des transitions associées nécessite un investissement de long terme. Cette recherche ne doit pas céder à l’immédiateté mais répondre scientifiquement et efficacement aux enjeux sociétaux, avec toute l’exigence méthodologique et déontologique nécessaire. L’investissement humain et l’entretien de la confiance de la société dans la recherche font aussi partie, il me semble, de la solution. L’INSA Rennes s’y engage fortement avec son écosystème.  

            Hervé Folliot, directeur de la Recherche et de la Valorisation de l’INSA Rennes

              A propos d’Hervé Folliot Hervé FOLLIOT est le directeur de la Recherche et de la Valorisation de l’INSA Rennes. Docteur en physique-optoélectronique, il soutient sa thèse en 1999 sur l'étude de dispositifs de déflexion rapide de signaux optique basés sur des nanostructures à semi-conducteurs après avoir obtenu le diplôme d’ingénieur Génie Physique à l’INSA Rennes et un DEA de Physique en 1995. Il rejoint, en avril 2000, le groupe d’optoélectronique de John Hegarty au Trinity College Dublin, puis est recruté comme maître de conférences à l’INSA Rennes en septembre 2001 au laboratoire LENS (désormais Institut FOTON). Il obtient son HDR en 2007. Nommé Professeur des Universités en 2008, il devient Directeur Adjoint de l’école doctorale SDLM (2010-2017) et participe à la mise en place des écoles doctorales Bretagne-Loire de 2014 à 2016. Il est nommé Directeur de la Recherche de l’INSA Rennes fin 2014. Il est également Directeur de la plateforme Génie Civil et Mécanique (PFT GCM) depuis 2015.   A propos de l’INSA Rennes - www.insa-rennes.fr L’Institut National des Sciences Appliquées de Rennes est la plus grande école d'ingénieurs en Bretagne. Avec plus de 2 000 étudiants, l'institut se classe parmi les meilleures écoles d'ingénieurs post-bac en France. Habilité par la Commission des Titres d'Ingénieur et labellisé EUR-ACE et membre du Groupe INSA, 1er groupe d’écoles publiques d’ingénieurs en France, l'institut est reconnu pour sa formation de haut niveau et sa recherche scientifique d’excellence dans deux pôles d’excellence : Sciences & Technologies de l'Information et de la Communication (STIC) et Matériaux, Structures et Mécanique (MSM). Adossé à 6 laboratoires de recherche, l'INSA Rennes dispense une formation scientifique de haut niveau dans 8 spécialités d'ingénieur (grade Master), 8 Masters Recherche, 3 écoles doctorales. Chiffres recherche Groupe INSA
            • 41% du budget consacré à la recherche
            • 150 brevets depuis 5 ans
            • 56 programmes d’investissements d’avenir dont 10 Equipex, 11 Labex, 1 Idex, 5 Instituts Carnot, 2 EUR
            • 55 laboratoires
            • 1275 doctorants
            • 1104 enseignants et enseignants-chercheurs
            • 275 thèses soutenues en 2018
            • 2759 publications scientifiques dans des revues internationales avec le comité de lecture
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            Enjeux stratégiques et défis de la recherche en grande école de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-strategiques-et-defis-de-la-recherche-en-grande-ecole-de-management/ Wed, 22 Jan 2020 14:51:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350850 Les enjeux stratégiques de la recherche en Grande école de management
            Les Grandes écoles de management forment des étudiants et des professionnels aux défis managériaux et entrepreneuriaux de demain et produisent des connaissances scientifiques en lien avec ces défis. L'activité de recherche menée en Grande école a pour vocation de nourrir de façon continue l’activité d’enseignement dans toutes ses disciplines (management stratégique, marketing, finance, gestion des ressources humaines, économie, droit, etc.) par la création et la diffusion de savoirs de pointe. La recherche de l'excellence académique caractérise toutes les écoles évoluant dans un contexte international. Cette excellence repose sur un double corps d’expertises : celles des enseignants-chercheurs, à travers la réalisation de travaux de recherche académique (dont les publications dans des revues scientifiques internationales) et de recherche partenariale (chaires, contrats de recherche, projets européens, etc.), et celles des étudiants, par la mise en œuvre d’une pédagogie dédiée à la résolution scientifique de problématiques managériales (exemple du mémoire de recherche rédigé en fin de cursus académique). L’activité de recherche en Grande école constitue donc une activité créatrice de valeur et une solution pour se différencier stratégiquement (à travers un portefeuille d’expertises académiques), pour innover (à travers les connaissances scientifiques produites par le corps professoral), pour s’internationaliser (à travers les collaborations internationales qu’engendrent les recherches académiques et partenariales) et pour contribuer à l’attractivité et au développement des territoires (à travers le développement d’expertises répondant à leurs besoins et le rayonnement international des travaux de recherche).   La nécessité d’une activité de recherche utile La recherche est une activité qui doit rester utile aux décideurs privés et publics. Les organismes d’accréditation internationale tels que l’AACSB ou l’EFMD évaluent désormais cette activité en termes d’impact sur le monde des affaires et sur la société de façon plus générale. La nécessité d’un management responsable de l’activité de recherche se répand aussi dans la communauté académique internationale via des initiatives telles que celle du groupe RRBM (Responsible Research in Business and Management) qui défend l’importance d’une recherche pertinente pour les praticiens et la société. Cet objectif se matérialise par l’établissement de collaborations pluridisciplinaires, la diversité des méthodologies de recherche en sciences de gestion (quantitatives ET qualitatives) et la diffusion très large des connaissances scientifiques produites auprès d’écosystèmes composés de multiples parties prenantes (étudiants, praticiens, territoires, société, etc.). L’activité de recherche en Grande école dispose alors d’un pouvoir fédérateur pour accompagner ces parties prenantes dans leurs engagements et stratégies de développement durable et de préservation de l’environnement. Ce pouvoir s’accroît notamment lorsque l’activité de recherche se combine à des initiatives créées par les étudiants (exemple des ANEDD, Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable, lancées par des étudiants de TBS en 2007).   Les activités du « Groupe Recherche » du Chapitre des Ecoles de Management de la CGE L'activité de recherche menée en école de management est soumise à de nombreuses injonctions paradoxales : recherche d'un équilibre entre excellence de la production scientifique et nécessaire impact de cette production sur le praticien et l'étudiant, impératifs d'internationalisation de l'activité de recherche mais également d'enracinement local afin de contribuer au développement des territoires sur lesquels sont implantées les écoles, impératifs de diffusion des résultats de recherche dans des revues anglo-saxonnes mais également de soutien aux revues francophones, etc. Afin d'aider à la résolution de ces différentes problématiques, un groupe de réflexion composé de directeurs et directrices de la recherche a été mis en place au sein du Chapitre des Ecoles de Management de la CGE. La mission principale de ce groupe réside dans l’organisation d'ateliers de brainstorming consacrés à des problématiques managériales telles que la gestion des accréditations internationales, l'impact de la recherche sur les étudiants et la communauté d'affaires, l'internationalisation de l'activité de recherche, les financements externes de la recherche, le management de la pluridisciplinarité, la complémentarité entre activité de recherche et innovation pédagogique, etc. Il s'agit principalement d'échanger sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre dans le domaine du management de la recherche en Grande école. Par ailleurs, afin de faciliter une plus grande prise de recul et une meilleure connaissance de l'environnement national et international dans lequel évoluent les Grandes écoles, des témoignages d'experts externes (représentants d'organismes d'accréditation internationale, professionnels de la recherche partenariale, etc.) irriguent très souvent les ateliers. Enfin, des articles issus des réflexions du groupe sont régulièrement publiés dans la presse spécialisée en enseignement supérieur et recherche.  

            Références :

            - BUENO MERINO P., GRANDVAL S. et ABDESSEMED T. (2017), « Accréditations internationales et écoles de management: inertie ou apprentissage organisationnel? », The Conversation, 22 novembre.

            https://theconversation.com/accreditations-internationales-et-ecoles-de-management-inertie-ou-apprentissage-organisationnel-86381

            - BELLONCLE E., BREUIL E. et BUENO MERINO P. (2017), « Enseignement numérique et formation par la recherche, un binôme pour innover en école de management », The Conversation, 26 octobre.

            https://theconversation.com/enseignement-numerique-et-formation-par-la-recherche-un-binome-pour-innover-en-ecole-de-management-86014

            - ABDESSEMED T. et BUENO MERINO P. (2016), « A propos d'impact de la recherche: les injonctions paradoxales des écoles de management françaises », Revue Française de Gestion, vol.42, n°261, novembre-décembre, pp. 55-76.

            https://rfg.revuesonline.com/articles/lvrfg/abs/2016/08/rfg00098/rfg00098.html

             

            Pascale Bueno Merino, directrice de la Recherche à TBS et animatrice du « Groupe Recherche » du Chapitre des écoles de management de la CGE

              A propos de Pascale Bueno Merino Pascale BUENO MERINO est Directrice de la Recherche à TBS et anime le "Groupe Recherche" du Chapitre des Ecoles de Management de la CGE. Titulaire d'un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches en sciences de gestion de l'Université de Caen, elle réalise des travaux dans les domaines de l’internationalisation des PME, de la coopération inter-entreprises, de l’entrepreneuriat féminin, de l'entrepreneuriat agricole ou bien encore de l'impact de l’activité de recherche des business schools. Elle a publié ses travaux dans différentes revues scientifiques (Management International, Finance Contrôle Stratégie, Revue Française de Gestion, Revue Internationale PME, The International Journal of Entrepreneurship and Innovation, etc.) et dans la presse spécialisée. Elle participe également régulièrement à des conférences internationales (Strategic Management Society, Academy Of Management, etc.). Elle est Professeur de management stratégique et conçoit des enseignements digitalisés en méthodologie de la recherche.]]> 68350850 0 0 0 Enjeux et paradoxes des SHS dans la formation et la recherche https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enjeux-et-paradoxes-des-shs-dans-la-formation-et-la-recherche/ Wed, 22 Jan 2020 14:59:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350853 Une spécificité des SHS : « Tous experts » ?
            Je tiens à rappeler que la spécificité des SHS est qu’elles nourrissent des échanges infinis pour de nombreux acteurs. Beaucoup de monde se prétend « expert » en SHS. Il est frappant de constater que, très régulièrement, des personnes, qui n’y connaissent pas grand-chose, se permettent d’intervenir sur le contenu et l’organisation des SHS. On n’imagine pas cela à propos d’autres domaines scientifiques comme les mathématiques ou la physique par exemple. Tout cela occasionne des conséquences parfois négatives sur la place et la dynamique des SHS dans la durée. Dans le même temps, les SHS sont de plus en plus sollicitées, voire réclamées, dans les stratégies et les formations de nombreux élèves. Comment expliquer ce paradoxe ?   Les SHS appréciées par les élèves… et les employeurs En général, les SHS ont assez bonne presse aux yeux des élèves. C’est parfois moins évident pour les décideurs ou les employeurs lorsqu’ils s’intéressent à l’organisation des écoles. Ils demandent régulièrement des SHS « utiles » pour le monde du travail, sans que ce terme soit toujours très bien défini. On constate une évolution chez les élèves qui ont intégré le monde professionnel. On voit aussi régulièrement des employeurs qui soulignent l’importance des compétences basées sur les SHS dans la vie professionnelle. Ils y voient un outil qui facilite la compréhension et parfois la rationalisation du travail notamment grâce aux méthodes et aux réponses pluridisciplinaires qu’elles apportent. Il est vrai que les SHS permettent une gestion de problématiques complexes (avec la nécessité croissante de réponses pluridisciplinaires, …). Elles facilitent l’étude et la mise en œuvre du changement (innovation, maîtrise des concepts et évolution des grilles d’analyse de l’environnement, …). Elles autorisent une prise de distance souvent souhaitable dans certaines prises de décision (perspective longue, comparatisme, ouverture et multiculturalisme, …). Autant de perspectives positives pour le champ notamment du fait du contexte économique, technologique, politique ou social.   Un contexte favorable avec la montée de demandes et de questions pour les SHS Depuis plusieurs années, les SHS sont de plus en plus sollicitées pour contribuer à la recherche et à la formation. Cela tient au fait que, de manière plus générale, les SHS sont au cœur de nombreux défis actuels. Par leurs façons de poser des questions ou par leurs méthodes, elles font écho à un grand nombre de défis actuels. On pense par exemple aux défis technologiques et pratiques (organisation et politiques : innovation et recherche, modifications des frontières des marchés et des produits, smartphone…). Les sociétés sont aussi confrontées à des défis importants dans le domaine de l’environnement (développement durable, pollution …), des rapports sociaux (relations femmes-hommes, intégration sociale, nouvelles formes de travail, pauvreté, racisme, minorités et genre, …). Les relations économiques mettent les pays et les peuples en tension (mondialisation, croissance molle, chômage, …). Les organisations sont confrontées à de nouveaux défis (intégration des salariés, méthodes d’incitation, décentralisation/contrôle, …). Les régimes politiques, en particulier les démocraties, sont en difficultés (désintérêt pour la politique et les formes d’expression ou sociales, menace des forces « antilibérales » et antidémocratiques …). Toutefois, la gamme des sollicitations varie tant sur le fond que sur la forme. Les SHS peuvent être sollicitées pour proposer des réponses « utiles » et à court terme ou alors pour des réponses plus longues et dont les retombées sont plus délicates à évaluer en termes de rentabilité ou de mise en œuvre concrètes. Comment cela se traduit-il au sein de la CGE ?   La nécessité d’un bilan de l’état des SHS au sein de la CGE Face à tous ces enjeux et ces questionnements, il a semblé intéressant à la commission Recherche et Transferts de la CGE de lancer en 2017 une première enquête sur les menaces et les opportunités dans les SHS. Cette enquête poursuivait trois objectifs principaux :
            • s’interroger sur les visions du périmètre et des contenus des SHS
            • proposer un état des lieux sur les stratégies de développement en termes de formation de recherche et d’innovation
            • obtenir des retours d’expérience entre établissements.
            Dans ce cadre, nous avons obtenu 95 réponses sur 226 établissements sondés. La majorité des réponses provenant des écoles d’ingénieurs. Après croisement des résultats, le constat premier est qu’il existe une certaine difficulté dans la définition des SHS. Cette variété constitue sans doute une force car les SHS couvrent une multitude de questions et d’enjeux d’autrefois et d’aujourd’hui. Ceci explique aussi en partie la fragilité de ce vaste champ de connaissances, de méthodes et de recherches.   Premières constatations : forces et fragilités des SHS au sein des écoles de la CGE Il existe une difficulté récurrente à définir les SHS. Le questionnaire a révélé que, tant du côté des décideurs que des enseignants, il existe une grande variété dans la représentation et les contenus du champ des SHS. On peut le résumer par 3 questions :
            • Quel périmètre ? Les SHS regroupent-elles les thématiques des humanités (littérature, philosophie, …), des sciences sociales (dominante économie et gestion) ou encore des langues et cultures ?
            • Quels statuts ? Les SHS constituent-elles des sciences à proprement parler, des herméneutiques, des domaines de connaissances générales, ou simplement de la culture générale ?
            • Quels contenus ? Quelle matrice est intégrée aux SHS – des théories et des concepts, des savoirs pratiques et techniques ou encore des savoirs comportementaux (sport, soft skills …) ?
              La deuxième difficulté a trait aux objectifs assignés aux SHS dans les écoles, qui peuvent varier entre deux extrêmes : s’agit-il de former de « beaux esprits cultivés » - autrement dit quelque chose d’intéressant mais pas forcément « utile » - ou d’une « formation à vocation professionnelle et scientifique » - autrement dit des apprentissages conceptuels et méthodologiques finalisés ? Le type de formation (culturelle ou scientifique) et son niveau d’approfondissement (initiation, expertise ou formation scientifique) ne sont pas toujours harmonisés entre établissement ou types de diplômes, ce qui rend difficile toute tentative de normalisation. Parle-t-on de la construction d’une base culturelle ou d’aptitudes individuelles et sociales ? La troisième difficulté s’articule autour des modalités de pilotage et d’évaluation des SHS. Sur cet aspect, la difficulté est double. Elle réside aussi bien dans la détermination de la gouvernance (quelle place laisser aux enseignants et chercheurs réellement experts en SHS ?), l’organisation des critères de pilotage (quelle utilité / à court ou long terme, quelle visibilité nationale ou internationale, quelles relations entre enseignement et recherche, quelle contribution à l’employabilité, quelle contribution à l’innovation, quelles capacités de réponse aux attentes et demandes sociales ?) ou, pour finir, dans l’affectation des ressources et dotations budgétaires.   Enfin, la dernière difficulté qui nous a été rapportée fait état d’une image ambiguë des SHS. En effet, elles sont parfois critiquées pour leur supposé manque de rigueur. De plus, certains considèrent qu’il existe une incapacité ou un refus des SHS à viser ou à construire une action sur le réel. Enfin, on constate régulièrement une forme de méfiance vis-à-vis des SHS jugées dérangeantes, voire subversives (voir les cas des politiques universitaires au Brésil récemment ou au Japon). Notons au passage, le fait que, si certains travaux ou programme de SHS devraient être soumis à plus de critiques et d’exigence, il n’en demeure pas moins que ces positions sont souvent exprimées sur la base d’une méconnaissance assez profonde de la réalité des SHS, ou alors de postures idéologiques souvent conservatrices, voire réactionnaires. Dans ce cadre, comment inscrire les SHS dans le contexte spécifique des Grandes écoles ?   Quels objectifs possibles pour les SHS dans les Grandes écoles ? L’analyse de ces résultats nous invite donc à nous interroger sur les objectifs à mettre en place pour mieux intégrer les SHS dans les Grandes écoles. Ces derniers sont nombreux mais il parait important de distinguer 4 pistes de développement pour l’enseignement et la recherche :
            • apprendre à observer et étudier les hommes et les sociétés afin de produire des concepts ou des résultats. Cela signifie que les SHS ne peuvent être réduites aux vielles « humanités » (littérature, philosophie, etc..) ou aux sciences sociales classiques (histoire, sociologie, ...) mais doivent être appréhendées comme un ensemble comprenant des Humanités modernisées, notamment au regard des questions et des enjeux actuels.
            • apprendre à découvrir, rechercher et comprendre: au-delà des raisons visibles, les règles, lois et logiques de fonctionnement intimes des sociétés et des hommes (i.e. Sciences sociales ET sciences humaines) ; apprendre le comparatisme et la généralisation ; contribuer à élaborer la compréhension voire les solutions du futur (cf. les défis évoqués plus haut). Ce projet est de même nature que celui des sciences dites « dures ». Un tel projet intellectuel doit se faire en dialogue avec elles sur un pied d’égalité. Enfin, les SHS doivent montrer l’inscription et l’importance des phénomènes humains et sociaux dans la durée et l’histoire.
            • apprendre la difficulté et la rigueur de la production, de la diffusion et de l’évaluation des savoirs en SHS. Il s’agit à l’instar d’autres domaines scientifiques de former aux méthodes et aux raisonnements via les SHS.
            • maîtriser la complexité : l’objectif est de former au dépassement des fausses évidences dans l’actualité (les « fake news », les remises en cause de la rationalité, la « culture du débat télévisé et du mauvais journalisme »,  .). Les SHS doivent aussi interroger les dérives scientistes de certaines disciplines de leurs champs, ou d’autres sciences : comprendre « le social en laboratoire » ; considérer que seules la formalisation mathématique produit des « Sciences » ou lutter contre une forme de naturalisation des SHS où le « Social » serait expliqué par la nature et la biologie.
             

            Éric Godelier, ancien président du département SHS de l'École polytechnique (2002-2017) et représentant de la CGE à l'Alliance Athéna

              A propos d'Éric Godelier Éric Godelier est professeur des universités, agrégé de sciences de gestion. Il est ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan, agrégé d’économie et docteur en histoire de l’EHESS. Entre 2004 et 2017, il a été président du département des Humanités et Sciences sociales à l’École polytechnique Au sein de l’école polytechnique, il coordonne les SHS pour l’école franco-chinoise d’ingénieur Sanghai (SPEIT) lancée avec l‘université Jiaotong et les écoles Mines, ENSTA et Télecom. Il est membre du bureau de la MSH de Paris Saclay. Au niveau national, il est membre du CNU (Section 06). Depuis 2016, il est président de l‘association française pour l’histoire des entreprises. Au sein de l’École polytechnique, ses recherches portent sur la conception et la diffusion des outils et des modèles de management dans une perspective historique et anthropologique. Il a publié 6 ouvrages - dont 4 en coordination -, 25 chapitres d’ouvrages collectifs ainsi que plus de 40 articles (Entreprises et Histoire, BHC On Line, Entreprise and Society, …). Il a délivré 52 communications dont 31 dans des congrès et séminaires internationaux. Il est membre du comité scientifique pour l’économie aux journées d’histoire de Blois. Entre 2006 et 2011, il a coordonné un programme sur l’histoire des pratiques et de la pensée managériale française depuis le XIXe siècle. Un livre en ligne a été publié en 2011 avec 42 contributions (http://mtpf.mlab-innovation.net/fr/). En 2015 il a publié avec Eve Chiapello (HEC-EHESS) l’ouvrage Management Multiculturel, Tome 1 « Pratiques de Management comparées » et Tome 2 « Explorations indiennes » (éditions de l’école polytechnique). Cet ouvrage présente les recherches menées dans le cadre de la chaire sur le management multiculturel lancée en 2007 par l’alliance Renault-Nissan. Ce programme a été poursuivi avec de nouveaux partenaires en Chine (PSA) et en Inde (Suez environnement, AXA et ATOS). Ce programme a touché plus de 260 élèves de français, japonais, chinois et indiens. Depuis 2017, il préside le comité d’organisation du premier congrès international d’histoire des entreprises en France qui se tiendra à Paris du 11 au 13 septembre 2019. Ce congrès est co-organisé par l’université Paris Dauphine, Sorbonne et l’ESCP ; l’ENS, le CNAM ainsi que de nombreuses autres partenaires institutionnels et académiques. Plus de 250 participants sont attendus ; https://businesshistory.sciencesconf.org/. Il est chevalier de l’ordre national du mérite.   Quelques publications et communications majeures :
            • A paraître en 2020 : « European Corporate Culture : toward globalization or Resistance ?” in European Capitalism: the pillars of an identity, F. Amatori & Y. Cassis (eds), Oxford, Oxford University Press (OUP)
            • 2018 : « European Corporate Cultures: Toward common Values, Representations, Behaviors, Principles and rules of organizing business ? Workshop  “In Search of European Capitalism"  Florence, 15-16  March 2018 at the European University Institute
            • 2017 : Communication à la Journée d’étude de l’ANACT « Un management de qualité, ça s’apprend ? », 9 octobre, MGEN-Paris
            • 2017 : coordination du numéro d’Entreprises et histoire sur le thème « Entreprises et militaires », n°85, décembre 2016.
            • 2015 : « Sur la nécessité » de positions hétérodoxes en sciences de gestion. Deux figures emblématiques : James March et Elinor Ostrom » avec R. Pérez et J. Brabet, in G. Naro et D. Travaillé (dir .) Les systèmes de gestion entre simplification et complexification, Paris, Economica, 2015, pp. 307-331.
            • 2015 : E.Chiapello et E. Godelier (eds.), Management multiculturel, T1. « Pratiques de management comparées », T2. « Explorations indiennes », Paris, Ellipses - Éditions de l’École Polytechnique,
            • 2014 : « The « Change », between History and Management » in Muriel Leroux (ed.), Post-Offices in Europe.18th-21st Century. A Comparative History, Brussels, Peter Lang, pp. 521-526.
            • 2014 : “Is Business Anthropology useful for Business Historians ? Potential highways and dead-ends”, Journal of Business Anthropology, 3(1), Spring 2014, pp. 15-78.
            • 2013 : « L’émergence d’une culture de l’innovation : l’exemple du gaz naturel chez Total (1951-2000) », in P. Fridenson et P. Griset (dir.), Entreprises de haute technologie, Etat et souveraineté depuis 1945, Editions du CHEFF, Paris, pp.212-232
            ]]> 68350853 0 0 0 Restitution du rapport sur le doctorat en SHS de l’Alliance Athéna https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/restitution-du-rapport-sur-le-doctorat-en-shs-de-lalliance-athena/ Wed, 22 Jan 2020 15:07:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68350856 Ce rapport est le fruit d’un groupe prospectif sur le doctorat initié à la demande du Président de l’Alliance Athéna. Son objectif était d’analyser les politiques publiques nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche en faveur du doctorat en SHS et d’élaborer des orientations stratégiques. Le rapport est le fruit d’une réflexion collective stimulée par des représentants du MESRI (stratégie des politiques RH), le réseau national des collèges doctoraux, l’association Bernard Gregory, l’ANRT-CIFRE, Campus France, l’APEC, le cabinet Adoc Talent. Ces réflexions ont été conduites entre 2017-2019. Des auditions extérieures ont eu lieu entre 2018 et 2019 auprès de personnalités et de jeunes chercheurs investis dans la reconnaissance du doctorat en sciences humaines et sociales notamment auprès de l’ANDES, de Doctrix, de l’AVRIST, de doctorants en sciences humaines et sociales en régions.   Le diplôme de doctorat : un paradoxe français ? En France, le doctorat est le diplôme le plus élevé, mais en pratique, il n’est pas le plus reconnu par les employeurs, même dans la haute fonction publique, ceci en dépit de dispositions réglementaires et législatives répétées en faveur du doctorat, dont l’arrêté du 2 mars 2019 enregistrant le doctorat au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Pourtant dans bien des pays étrangers, il s’agit d’un diplôme d’élite particulièrement dans les pays engagés dans des économies pour lesquelles le transfert des connaissances est une priorité : Suisse, Suède, Etats-Unis, Chine, Inde, Israël, etc. Dans ces pays, le nombre d’étudiants inscrits en doctorat ne cesse de croître alors qu’il régresse en France. Le paradoxe est particulièrement aigu pour le doctorat en sciences humaines et sociales.   Des inscriptions en doctorat en baisse continue depuis 2006 Sur un nombre total d’étudiants en France de 2,680 millions, en constante augmentation, on répertorie environ 75 000 doctorants (toutes disciplines confondues). Mais depuis 2006, on assiste à une baisse du nombre d’inscriptions en doctorat (15 % en sciences exactes et sciences de l’ingénieur ; 29 % en sciences humaines et sociales). Dans les Grandes écoles, 0,2 % des diplômés en master de management poursuivent en thèse en 2017 ; 6,5 % des masters d’ingénieurs. Parallèlement, on note une hausse continue du nombre de diplômés en master. On note aussi une stabilité du nombre de doctorats délivrés soit 14 800 par an an dont 5000 en sciences humaines et sociales.   Des données préoccupantes pour les doctorats sciences humaines et sociales
            • Des financements et des bourses rares : 1/3 des doctorants en SHS commencent leurs thèses sans financement bien que les contrats CIFRE soient en augmentation et que le nombre de CIFRE en SHS (dans certaines disciplines comme le droit) progresse depuis 2015. En SHS, les thèses CIFRE représentent 28 % de la totalité.
            • Une implication des partenariats public privé encore ténue pour les SHS, ainsi le dispositif jeunes docteurs du CIR n’a pas bénéficié aux SHS.
            • Des financements provenant davantage des PME et des ETI que des grands groupes internationaux.
            • Une durée moyenne de la thèse de 4 ans contre 3,5 ans pour les disciplines hors SHS.
            • Un abandon du cursus doctoral de plus de 40 % faute de bonnes conditions de travail et de financements.
            • Près de la moitié des doctorants SHS sont des actifs aussi peut-on considérer le cursus doctoral comme une formation tout au long de la vie plutôt qu’en formation initiale et d’où aussi un allongement de la durée du cursus de 1,5 an.
            • Plus de la moitié des actifs (57 %) ont conservé leur emploi pendant la préparation de leur thèse ce qui signifie qu’une grande partie des doctorants en SHS ne peuvent se consacrer pleinement à leur recherche.
              Au final, hormis le développement de stratégies alternatives des doctorants SHS des Grandes écoles au travers des DBA, Executive PhD, Executive doctorate en management, l’insertion professionnelle est peu satisfaisante.   Selon les données du SIES en juin 2019 :
            • 86% seulement des docteurs en SHS sont classés niveau cadre soit 7 points de moins que la moyenne des autres docteurs.
            • 7 docteurs SHS sur 10 ont un emploi stable 3 ans après leur diplôme, ce qui signifie que beaucoup sont sans emplois pérennes.
            • 8 sur 10 travaillent dans le secteur public. La recherche privée est un secteur marginal ainsi que le secteur privé en général ce qui réduit le périmètre d’insertion professionnelle.
            • Au sein des SHS, les insertions sont contrastées : en effet, les docteurs en sciences sociales, particulièrement en droit, en sciences politiques, en économie, en gestion ont un meilleur taux d’insertion que ceux en sciences humaines, sauf pour les docteurs en langues, littérature, histoire mais ces derniers n’obtiennent pas tous des emplois de cadres.
              Ce constat n’est finalement pas à la hauteur de la qualité, des compétences acquises et de l’investissement des doctorants et des docteurs en SHS.  En effet, malgré des contraintes matérielles et structurelles, de nombreux obstacles, restent des modèles d’investissement personnel. Leurs compétences, tant intellectuelles (rigueur, synthèse, analyse) que professionnelles (travail d’équipe, capacité à créer un réseau), gagneraient fortement à être mises en avant.   Quelques recommandations :
            • Créer un observatoire du doctorat afin d’établir des comparaisons annuelles poussées en lien avec l’Europe et les pays engagés dans une politique active de promotion des études doctorales
            • Un renforcement de la professionnalisation des formations doctorales, adaptées aux publics des doctorats SHS
            • Une incitation au transfert des compétences des docteurs SHS dans les écosystèmes de l’innovation disruptive
            • Des mesures concrètes pour l’insertion des docteurs SHS dans LES mondes professionnels (réseau d’Alumni docteurs France sur le modèle du réseau Gain en Allemagne).
              Pour en savoir plus :  

            Maria Bonnafous-Boucher, représentante de la Conférence des grandes écoles à l’Alliance Athéna en charge du groupe de travail prospectif sur le doctorat en sciences humaines et sociales

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            Les thèses à EDF – Vision d’un énergéticien acteur majeur de la transition énergétique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-theses-a-edf-vision-dun-energeticien-acteur-majeur-de-la-transition-energetique/ Thu, 23 Jan 2020 15:03:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68375285 Le groupe EDF, avec plus de 160 000 salariés, est un des acteurs majeurs du secteur de l’énergie, en France et dans le monde. EDF est en particulier le premier producteur d’électricité européen avec une électricité très bas carbone[1]. Son ambition est d’être, en 2030, le leader mondial des énergies décarbonées en produisant une électricité à très faible émission de C02. L’électricité a pour vocation de devenir un des vecteurs énergétiques clés pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé l’Europe pour 2050. Le groupe EDF est donc particulièrement bien placé pour déployer, à grande échelle, cet objectif de transition énergétique. Pour relever ces défis, il bénéficie d’une R&D d’environ 2000 salariés dont l’un des plus grands centres (qui héberge la moitié de la totalité des effectifs de recherche) a été récemment construit sur le campus de Paris-Saclay. EDF emploie de nombreux doctorants pour soutenir ses ambitions de recherche. De l’ordre de 150 doctorants sont directement intégrés dans ses équipes de recherche dans le cadre de conventions CIFRE[2] et environ 50 thèses sont financées directement par des partenariats avec des laboratoires du monde académique. L’excellence scientifique de ces doctorants est attestée par de nombreux prix scientifiques. L’Académie des technologies et EDF ont d’ailleurs créé en 2012 le Prix Paul Caseau[3], prix soutenu par le partenariat pour la Science et l’Enseignement mis en place entre EDF, l’Institut de France et l’Académie des sciences. Pour identifier les sujets-clés sur lesquels il convient de lancer des thèses dans le cadre de ses programmes de recherche à moyen ou long terme, EDF a élaboré un Plan Scientifique pluriannuel qui identifie les principaux verrous scientifiques à lever en s’appuyant notamment sur les thèses. Ces verrous sont étroitement liés à l’objectif de neutralité carbone à 2050. Les thèmes de recherche privilégiés sont l’utilisation de l’électricité pour décarboner les usages énergétiques (mobilité électrique, chauffage des bâtiments avec des pompes à chaleur, production d’hydrogène bas carbone par électrolyse, développement des villes durables, réseaux électriques intelligents) associée à la production d’une électricité très faiblement émettrice de C02 (solaire photovoltaïque, éolien, hydraulique et nucléaire) mais aussi les nouvelles technologies du numérique (intelligence artificielle, blockchain, ordinateur quantique) et enfin l’analyse des transitions sociétales qui font appel à des doctorants spécialistes en sciences humaines et sociales. En tant qu’industriel responsable EDF est fortement attentif à ce que ses doctorants trouvent un emploi de qualité à l’issue de leur thèse. Un parcours d’accompagnement a été mis en place dans cette optique avec l’Association Bernard Grégory (ABG) sous la forme d’un stage d’accueil en première année de thèse, de la participation à différentes écoles doctorales en deuxième année, et d’un stage de préparation à la recherche d’emploi au cours de la dernière année. Ce processus a fait ses preuves puisque 30 % de nos thésards intègrent le groupe EDF à la fin de leur doctorat et les autres n’ont aucune difficulté pour trouver un emploi dans le monde industriel ou académique. Le diplôme de doctorat est devenu un sésame recherché pour intégrer les équipes de recherche d’EDF. En effet, 70 % des chercheurs recrutés actuellement à la R&D sont titulaires de ce diplôme. Avoir réussi à décrocher un doctorat permet d’envisager de beaux parcours au sein du Groupe, que ce soit à la R&D mais aussi dans les autres entités d’EDF. Les statistiques montrent en particulier que le titulaire d’un doctorat a deux fois plus de chances de parvenir à un poste hiérarchique ou un poste de la filière expertise que le titulaire d’un diplôme BAC+5. Pour les carrières à l’international, posséder un diplôme de doctorat est un atout supplémentaire, par la forte reconnaissance internationale qu’il apporte, un aspect à ne pas négliger quand on envisage d’intégrer un groupe comme EDF, ayant une partie significative de son activité à l’international. Enfin on ne peut pas évoquer la recherche à EDF sans parler des nombreux partenariats qui la sous-tendent. Plus d’une dizaine de laboratoires communs associent en particulier les équipes de recherche d’EDF et celles du monde académique. Au sein de ces partenariats, les doctorants jouent un rôle clé : défricheurs de nouveaux sujets, à la pointe des connaissances scientifiques, mais aussi acteurs du transfert des connaissances et des techniques entre le monde académique et le monde industriel. A ce titre, les thèses CIFRE sont des modèles de contrat de recherche particulièrement adaptés à ces ambitions. Ils représentent de l’ordre de 85 % des 200 thèses que lance ou pilote EDF. L’électricien  d’ailleurs, avec 76 thèses lancées en 2019, fait partie des 2 premiers allocataires de bourses CIFRE auprès de l’ANRT.  

            [1] En 2018, l’électricité produite par EDF représente 57 gCO2/kWh au périmètre du groupe et 17 gCO2/kWh en France alors que la moyenne du secteur est de 299 gCO2/kWh en Europe et 490 gCO2/kWh au niveau mondial.

            [2] Conventions Industrielles de Formation par la Recherche

            [3] https://www.academie-technologies.fr/blog/categories/actualites/posts/prix-de-these-paul-caseau-2019

             

            Jean-Paul Chabard, directeur scientifique EDF Recherche et Développement

              A propos de Jean-Paul Chabard Ingénieur diplômé de l'Ecole centrale Paris, il a fait toute sa carrière à la direction Recherche et Développement d'EDF. Entré en 1984 comme ingénieur de recherche au Laboratoire national d'hydraulique, sur le site de Chatou, département qu'il a dirigé de 1990 à 1994 ; il a ensuite exercé de nombreuses fonctions de management au sein de la recherche et développement d'EDF. Après avoir dirigé le projet de création du nouveau centre EDF Lab Paris Saclay, il est actuellement directeur scientifique de la R&D d'EDF. Il a exercé de nombreuses activités d'enseignement. Il est actuellement professeur à l'école des Ponts ParisTech. Très actif dans de nombreuses sociétés savantes, il est membre honoraire de l'Association for Hydro-Environment Engineering and Research (IAHR) dont il a été pendant 8 ans vice-président. Il est également membre du Conseil d'administration de Société Hydrotechnique de France (SHF) qui lui a décerné le grand prix de l'Hydrotechnique en 2006.]]>
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            La recherche à Sciences Po se mobilise pour l’environnement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-a-sciences-po-se-mobilise-pour-lenvironnement/ Mon, 27 Jan 2020 10:27:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68375288 ©Céline Bansart[/caption] Une implication ancienne et exponentielle  C’est depuis plus de dix ans que les recherches sur  la question environnementale ont été entamées à Sciences Po, et ce dans différentes disciplines des sciences sociales. On peut notamment évoquer l’étude des politiques publiques qu’elles soient supranationales (Europe), nationales (Chine, Etats-Unis), sectorielles (mobilité, énergie, ...) ou bien encore territoriales (villes et régions). D’autres recherches abordant les questions environnementales par le biais de la sociologie des organisations ont aussi été engagées. C’est notamment le cas des travaux conduits sur la consommation engagée ou ceux portant sur les pesticides. On peut également citer les travaux du médialab dont les outils d’analyse  permettent de mesurer et qualifier les usages du numérique liés aux questions environnementales. Complétant la diversité de ces approches, des recherches sont conduites sur l’histoire des enjeux environnementaux, comme ceux traitant de l’impact sociétal de catastrophes naturelles historiques et leur gestion. Les effets du réchauffement climatique sont aussi étudiés, qu’il s’agisse des défis que ce dernier pose aux petits Etats insulaires, des questions migratoires ou des négociations internationales qui y sont consacré. Qu'ils portent sur les dimensions économiques, politiques, sociologiques, voire technologiques, nombre de ces études se donnent pour objectif d’identifier et caractériser les acteurs concernés, d’analyser leurs politiques, leurs intérêts et les impacts de leurs actions.  Par ailleurs, beaucoup d’entre eux sont effectués dans le cadre d’appels à projet concurrentiels proposés par l’Union européenne, l’Ademe, la Ville de Paris… Enfin, un nombre croissant de doctorants et doctorantes s’emparent des questions environnementales élargissant les travaux à de nouvelles disciplines et problématiques, telles que celles posées par le droit.     [caption id="attachment_68472816" align="alignright" width="250"] ©Alexis Lecomte[/caption] Une alliance renforcée entre les disciplines  Depuis deux ans bientôt, l’ensemble des chercheurs et chercheuses étudiant ces questions se réunissent pour partager leurs recherches au sein de l'atelier interdisciplinaire de recherches sur l'environnement (AIRE). Structuré autour de cinq axes (Crises, environnement, catastrophes ; Santé et environnement ; Territoires, démocratie et justice environnementale ; Modes de vie, soutenabilité et transitions écologiques ; Gouvernance de l’environnement), ce séminaire accueille régulièrement des intervenants extérieurs, venant de tous horizons. Reflet de l’interdisciplinarité accrue, un nouvel axe de recherches “Environnement” est en cours de création au Laboratoire interdisciplinaire des politiques publiques. Mais c’est aussi en coopération de plus en plus étroite avec les sciences dites dures que les travaux environnementaux se développent à Sciences Po. A titre d’exemple on peut citer une étude sur l’exploitation du sel en Méditerranée, en partenariat avec des géologues, des chimistes, des physiciens et des biologistes. Afin d’encourager les échanges avec les sciences naturelles et du vivant, Sciences Po s’est engagé dans la création d’un laboratoire hors les murs co-porté avec l’Université de Paris. Devenu opérationnel au printemps dernier, le Centre des politiques de la terre, à la gouvernance duquel participent deux chercheurs de Sciences Po, Charlotte Halpern et Jean Chiche, se donne un programme ambitieux. Partant du constat que des grands cycles comme ceux de l’eau, du carbone, de l’azote, les phénomènes telluriques ou climatiques, les ressources énergétiques sont autant de processus qu’il faut aujourd’hui repenser dans leurs interactions avec les activités humaines, le Centre des politiques de la Terre se donne comme objectif de développer de nouvelles manières de connaître et gouverner ces phénomènes socio-environnementaux, en s’inscrivant dans une relation transformée entre science et société. Autre point notable, ce centre, s’il est dédié à une activité scientifique, poursuit aussi la mission de partager ses interrogations et résultats avec le grand public.    

            Charlotte Halpern et Guillaume Plantin, Sciences Po

              A propos de Charlotte Halpern Charlotte Halpern, politiste, chercheure au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po consacre ses recherches aux transformations de l’action publique. Elle s'attache en particulier à analyser les politiques publiques de l'environnement, la ville durable, la gouvernance territoriale et les politiques publiques du transport et des infrastructures (aéroports, light rail, mobilité urbaine) ainsi que la gestion des services collectifs urbains (déchets, mobilité). Autant de travaux qu'elle conduit dans une perspective comparée, principalement en Europe (Royaume-Uni, France, Allemagne et Union européenne) et en Amérique du Sud (Pérou). Elle est aujourd'hui membre du bureau du Centre de politique de la terre, co-porté par Sciences Po et l'Université de Paris. A propos de Guillaume Plantin Guillaume Plantin est directeur scientifique de Sciences Po et professeur à son Département d’économie. Ses recherches portent sur la régulation financière et la politique monétaire.  Diplômé de l’École Polytechnique et de l’ENSAE, titulaire d’un doctorat de la Toulouse School of Economics, Guillaume Plantin a été professeur de finance à l’Université Carnegie Mellon (États-Unis), à la London Business School (Royaume-Uni) et à la Toulouse School of Economics. Il a également été commissaire-contrôleur au sein de l’autorité de contrôle prudentiel des entreprises d’assurances (1997-2001), membre du Conseil d’analyse économique (2012-2014). Il fait partie aujourd’hui du Conseil scientifique de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de la Banque de France.]]>
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            La recherche peut-elle bénéficier de l’usage des ODD ? Retour d’expérience https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-peut-elle-beneficier-de-lusage-des-odd-retour-dexperience/ Wed, 29 Jan 2020 13:43:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68521721 Les activités de recherche déployées au sein de nombreuses Grandes écoles de domaines très différents s’inscrivent dans les grandes thématiques visées par les ODD, tant elles sont en prises directes avec les enjeux globaux. Toutefois, si les questions scientifiques sont traitées au sein des laboratoires, l’urgence climatique nous conduit à interroger la manière dont les Grandes écoles doivent faire évoluer leurs activités d’enseignement et de recherche pour faire face à leur responsabilité vis-à-vis des générations futures, tout en répondant aux défis actuels des sociétés. S’emparer de ce défi, qui nécessite d’innover, de former et de produire autrement en visant une durabilité aux différentes échelles, implique des ruptures méthodologiques tant dans les approches scientifiques, pédagogiques, qu’organisationnelles. Dans ce contexte, les activités de recherche constituent un levier d’actions particulièrement moteur et intégratif. Néanmoins, la façon dont les enseignant-chercheurs s’approprient ces concepts pour la pratique de leur métier, au niveau individuel comme collectif, reste un sujet complexe à appréhender. Ce constat entraîne la nécessité d’une politique d’établissement clairement affirmée pour l’intégration de la notion de développement durable, au-delà d’actions ponctuelles, dans la formation des enseignant-chercheurs et la structuration de leurs activités. À titre d’exemple, UniLaSalle-EME a souhaité valoriser ses actions en faveur du développement durable en candidatant au label DDRS, en retenant une autoévaluation des activités de la recherche à l’aune des ODD. Ainsi, un travail d’accompagnement par les étudiants a été conduit via des entretiens sur leurs sujets de recherche, pratiques et motivations en s’appuyant sur la grille de lecture constituée par les ODD. De leur côté, les enseignant-chercheurs ont préparé ces entretiens en s'appropriant les 17 objectifs parus en 2015, grâce à un atelier expérimental (Meth’ODD) créé par la Dréal Bretagne, qui cherchait à l’époque une équipe pilote pour éprouver la méthodologie en conditions réelles. Cette expérience a été bénéfique aux étudiants qui ont mieux compris le métier de chercheur et ont pu mettre en perspective son rôle singulier face aux défis de la vulnérabilité (ce qui a d’ailleurs suscité plusieurs vocations !), mais également bénéfique aux chercheurs qui ont constitué un groupe de travail « Recherche et Développement Durable » et ont construit une grille d’analyse pour orienter leur future réflexion. Ces travaux sur les ODD ont permis de renforcer le dialogue entre des disciplines très éloignées, d’affiner les liens entre objectifs stratégiques et attendus scientifiques, et enfin de valoriser l’approche systémique. En effet, si les approches transdisciplinaires et multi-acteurs semblent aujourd’hui très pertinentes pour répondre aux enjeux des ODD, elles n’entrent pas toujours dans le périmètre des critères dits « d’excellence disciplinaire » retenus par les instances nationales d’évaluation. Pour autant, ces mêmes instances accordent parallèlement une place de plus en plus prégnante à la notion de DD dans leurs grilles d’évaluation. Un équilibre délicat à atteindre ? L’appropriation des ODD par les équipes de recherche permet de penser d’autres sphères de l’établissement : élaborer des blocs de compétences du diplôme, mieux articuler compétences professionnelles et compétences pour le DD et faire émerger de nouvelles coopérations avec les entreprises. Forts de cette expérience, les enseignant-chercheurs ont souhaité aller plus loin en déployant une recherche sur les ODD eux-mêmes (Comment sont-ils imbriqués ? Sont-ils compatibles ? Donnent-ils les moyens de bâtir une mesure de l’urgence ?), tout en poursuivant leurs travaux de recherche pour proposer des innovations pertinentes en apportant « des solutions locales pour répondre global », c’est-à-dire s’engager pour un monde plus durable. Et les ODD permettent de faire parler d’une même voix deux Directions qui n’ont pas si souvent l’occasion de le faire !   Pour aller plus loin : https://www.unilasalle.fr/la-recherche-unilasalle

            Karine Laval et Geoffroy Belhenniche, UniLaSalle

              A propos de Karine Laval Karine Laval est titulaire d’un doctorat en microbiologie de l’Université de Rouen. Habilitée à diriger les recherches depuis 2010, elle a créé le laboratoire Biosol, spécialisé dans les questions de relations entre pratiques agricoles et la qualité biologique des sols. Elle est aujourd’hui directrice de la recherche pour UniLaSalle où elle pilote l’activité des 5 unités de recherche regroupant plus d’une centaine de personnels scientifiques et techniques. Elle est également co-directrice de la structure fédératrice de recherche (SFR) Normandie Végétale.   A propos de Geoffroy Belhenniche Ingénieur agronome diplômé d’AgroCampus Ouest et titulaire d’un DEA d’économie de l’environnement et des ressources naturelles et d’une maîtrise de philosophie morale et politique, il réalise une première partie de carrière dans le monde bancaire. En 2007, il rejoint l’Esitpa en tant qu’enseignant en économie-gestion et en éthique professionnelle puis devient secrétaire général de l’établissement. À l’occasion de la fusion avec UniLaSalle, il occupe la fonction de directeur des relations entreprises. Il prend en 2018 la direction d’UniLaSalle Rennes-EME (École des métiers de l’environnement). Il pilote, depuis 2019, un chantier institutionnel visant à doter UniLaSalle d’une feuille de route stratégique pour approfondir les engagements en matière de développement durable.   À propos d’UniLaSalle UniLaSalle, ingénieurs à valeurs ajoutées. Avec 2 900 étudiants et 18 000 Alumni, UniLaSalle est la plus grande école d’ingénieurs post-bac dédiée aux sciences de la Terre, du vivant et de l’environnement en France, labellisée EESPIG. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles, elle propose des formations allant du Post-bac au Bac+6. Son savoir-faire reconnu par les entreprises se traduit par une excellente employabilité de ses diplômés (le temps moyen pour trouver un emploi est d’un mois après la fin des études). Fort d’une grande complémentarité entre ses campus (Beauvais, Rouen et Rennes) et ses domaines de compétences, UniLaSalle se positionne comme un acteur engagé pour un développement durable. Ses thématiques de recherche, ses chaires d’entreprises, ses centres d’innovations (AgriLab, GéoLab) contribuent à trouver des réponses aux grands enjeux de demain dans l’énergie, l’agriculture, l’alimentation, la protection des ressources ou encore l’économie circulaire. Par ses racines lasalliennes, UniLaSalle porte une attention particulière à la « formation intégrale », qui considère l’engagement de ses étudiants dans la vie de l’école ou dans le développement de projets personnels comme une expérience formatrice et vectrice d’épanouissement. www.unilasalle.fr      ]]>
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            « Pour un nouveau contrat social en matière de recherche et d’innovation, faisons système »  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-un-nouveau-contrat-social-en-matiere-de-recherche-et-dinnovation-faisons-systeme/ Wed, 29 Jan 2020 14:23:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68521726 Le gouvernement présentera son projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) au Parlement, début 2020, pour une entrée en application début 2021. Ce projet de loi vise à donner un cadre stable et une nouvelle dynamique à notre recherche scientifique. La CGE a largement participé à la consultation nationale, organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi qu’aux auditions des trois groupes de travail sur la LPPR. A quelques jours du débat parlementaire, la CGE plaide pour une politique ambitieuse, capable de renforcer les capacités de la recherche de notre pays, à la hauteur des enjeux des transitions sociétales de la décennie.   I - Garantir des ressources stables pour la recherche : La CGE partage le constat d’un décrochage national inquiétant en termes d’investissements dans la recherche, par rapport à la moyenne de l’OCDE, à des pays comparables comme l’Allemagne, mais également par rapport à des puissances émergentes, comme la Chine et l’Inde. Aussi, la CGE se réjouit-elle de l’effort financier important qui va être accompli et de l’ambition affichée de réaliser la promesse d’amener l’investissement dans la recherche à 3 % du PIB. La CGE appuie également toutes les mesures qui permettent de donner aux laboratoires et aux chercheurs les moyens de travailler dans la durée. Il faut des investissements significatifs et une augmentation des crédits de base à la hauteur de l’ambition, avec une visibilité pluriannuelle : la stabilité de ces ressources est une condition impérieuse pour permettre une recherche ambitieuse.   II - Garantir l’attractivité des emplois et des carrières scientifiques La CGE est favorable à toute mesure qui améliore les conditions d’entrée et d’évolution dans les carrières scientifiques (actuellement peu attractives par rapport au contexte international : en France, le salaire d’entrée se situe à environ 63 % du salaire des pays de l’OCDE). Elles ne permettent pas d’attirer des talents internationaux, d’enrayer une fuite des cerveaux ou de faire naître des vocations dans ce secteur stratégique de l’économie de demain. Revaloriser des salaires peu attractifs est essentiel. Il s’agit également de donner aux chercheurs et aux enseignants-chercheurs la liberté de se consacrer davantage à leurs activités de recherche (obérées par l’accumulation chronophage de tâches administratives et diverses). Cela peut notamment s’opérer par l’embauche de personnels dédiés aux activités de montage, de valorisation et de transfert (pour la réponse aux appels d’offre, le lien avec les entreprises… à l’instar de certains pays européens). Il faut également encourager les initiatives transdisciplinaires et les valoriser. Car les enjeux des transitions sociétales sont transversaux et nous invitent à casser les silos disciplinaires.   III - Pour une recherche partenariale et une innovation au service de la société et des territoires  Cette loi de programmation doit permettre une meilleure relation de confiance entre l’État, les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche, les entreprises, la société et les territoires.   La CGE soutient la priorité exprimée de faire en sorte que la recherche, la formation et l’innovation soient des questions plus présentes et visibles dans la société. Un besoin de science et de sens existe à tous les niveaux du dialogue et des échanges (contre les fake news, par exemple). Les Objectifs du Développement Durable de l’ONU (ODD) doivent être au cœur de notre stratégie de recherche et d’innovation : ils montrent clairement l’utilité de la recherche et de l’innovation et leurs réponses aux défis sociétaux qui se posent. Ils permettent de modifier les conditions de bien-être de nos concitoyens et constituent un objectif commun fédérateur. Pour irriguer les territoires et multiplier les retombées en termes de richesse et d’emplois, les passerelles entre le public et le privé dans les carrières sont cruciales. Des améliorations pour faciliter les allers-retours des chercheurs qui le souhaitent entre les mondes académique et socio-économique ont été apportées. Elles doivent se poursuivre avec plus d’agilité, en lien avec les écosystèmes locaux. Enfin, il est essentiel de renforcer la culture et les compétences de la recherche dans les entreprises. Elles jouent un rôle majeur qui pourrait être accentué par le fait de conditionner le Crédit Impôt Recherche (CIR) à l’embauche de doctorants CIFRE et/ou de docteurs, amplificateur d’une mobilité tant attendue dans la chaîne circulaire et vertueuse de la recherche.  

            M'Hamed Drissi, ancien président de la commission Recherche et transferts

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            Retour sur l'assemblée générale de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/retour-sur-lassemblee-generale-de-la-cge/ Wed, 29 Jan 2020 13:34:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68521866
          • les comptes de l’exercice 2018/2019 ont été approuvés
          • Nathalie Mezureaux, directrice de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon et Jean-Luc Neyraut, directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d’industrie de la région Paris Ile-de-France, chargé de l’Enseignement, de la Recherche et de la Formation ont été élus au CA.
          La deuxième partie de l'assemblée générale était ouverte aux invités et à la presse (13 journalistes présents). La présentation du baromètre BCG-CGE-Ipsos 2020 « talents, ce qu’ils attendent de leur emploi » a été effectuée et commentée par Guillaume Petit, directeur études Corporate et Reputation - Ipsos France. La mobilisation des étudiants et des Alumni a été exceptionnelle sur un sujet sur lequel, ils se sont exprimés massivement : 6 200 questionnaires ont été renseignés. Ce baromètre 2020 rappelle les aspirations et exigences des étudiants et Alumni. Les jeunes diplômés challengent et aiguillonnent les Grandes écoles et les entreprises. Ils amènent chacun à tenir le plus grand compte de leur attrait pour l’économie sociale et solidaire et de la nécessité d’un engagement fort et sincère des entreprises. Anne-Lucie Wack, présidente, a rappelé les principales actions menée par la CGE depuis l’assemblée générale de juin 2019 et salué le travail effectué par les membres des 12 commissions et 44 groupes de travail.   « La réforme peut-être l’opportunité de faire évoluer les programmes et les concours » Alain Joyeux, président de l'APHEC Avant de lancer la table ronde « articulation du nouveau lycée et des Grandes écoles » l'intervention exclusive de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a été diffusée ainsi que la nouvelle vidéo dessinée de la CGE "Une prépa, c'est quoi exactement ?". La table ronde animée par :
          • Alice Guilhon, vice-présidente de la CGE et présidente du Chapitre des écoles de management
          • Jean Bastianelli, proviseur du lycée Louis-le-Grand, président de l’APLCPGE et membre du CA de la CGE
          • Laurent Champaney, vice-président de la CGE et président de la commission Amont.
          • Pierre Mathiot, secrétaire de la CGE, chargé de Mission à la réforme du bac et du lycée (MESRI) et co-pilote du comité de suivi de la réforme du bac et du lycée
          a permis des échanges entre la salle et les intervenants. En fin d’assemblée générale, Michaël Hirsch, auteur, comédien et Alumni de NEOMA a adressé sa traditionnelle lettre à la Conférence des grandes écoles.]]> 68521866 0 0 0 L'Institut Agro, nouvel établissement national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-agro-nouvel-etablissement-national-denseignement-superieur-pour-lagriculture-lalimentation-et-lenvironnement/ Fri, 31 Jan 2020 09:26:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68570591 Source : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid148341/l-institut-agro-nouvel-etablissement-national-d-enseignement-superieur-pour-l-agriculture-l-alimentation-et-l-environnement.html]]> 68570591 0 0 0 Comment les classes préparatoires et les écoles se préparent à la réforme du lycée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-les-classes-preparatoires-et-les-ecoles-se-preparent-a-la-reforme-du-lycee/ Mon, 03 Feb 2020 08:58:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68643949 "Nous sommes en ce moment à la croisée des chemins et beaucoup de questions émergent", estime Alice Guilhon, présidente du Chapitre de la CGE, à propos de l’articulation de la réforme du lycée avec les classes préparatoires et les écoles, pendant une table ronde organisée lors de l’assemblée générale de la Conférence le 28 janvier 2020. Les intervenants ont en effet mis en avant plusieurs interrogations : Comment communiquer auprès des lycéens sur les spécialités à choisir ? Faut-il accepter tous les profils ? Comment clarifier les parcours en CPGE et leur permettre une nouvelle attractivité ?

          Quel est l’impact de la réforme du lycée sur les classes préparatoires et les grandes écoles ? Comment perçoivent-elles cette réforme ? Et comment comptent-elles s’adapter aux changements induits par le nouveau baccalauréat ? C’est à ces questions qu’ont répondu des représentants des classes préparatoires et des grandes écoles lors d’une table ronde organisée dans le cadre de l’assemblée générale de la CGE, mardi 28 janvier 2020 au lycée Louis-le-Grand.

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          L'INSA Lyon collabore avec Bosch Rexroth et Cerebrum Ingénierie pour la réalisation de nouvelles études au sein de ses départements Génie Mécanique et Génie Electrique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linsa-lyon-collabore-avec-bosch-rexroth-et-cerebrum-ingenierie-pour-la-realisation-de-nouvelles-etudes-au-sein-de-ses-departements-genie-mecanique-et-genie-electrique/ Tue, 18 Feb 2020 13:45:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=68986905 Les deux projets destinés aux étudiants de l'INSA portent sur l'optimisation de la transmission de puissance dans les systèmes mécatroniques et le développement de nouveaux champs d'application pour les capteurs inertiels.   Améliorer la gestion de l'énergie dans les systèmes de transmission Le département Génie Mécanique fait appel à Bosch Rexroth et Cerebrum Ingénierie, son partenaire, pour réaliser un nouveau banc d'essais destiné à illustrer le fonctionnement des circuits hydrauliques fermés. Couplé à un outil de simulation, ce banc d'essais équipé d'un moteur hydraulique Bosch Rexroth permettra aux étudiants d'appréhender les avantages des circuits fermés dans l'optimisation énergétique des systèmes de transmission de puissance. Le projet, piloté par Eric Bideaux, professeur à l'INSA Lyon et chercheur au laboratoire Ampère (UMR CNRS 5005), vient compléter les 3 travaux pratiques déjà consacrés à l'hydraulique dans le parcours mécatronique proposé par l'école. « L'hydraulique est une technologie qui a beaucoup évolué : le rendement des composants s'est considérablement amélioré et les systèmes de commande électronique intègrent à présent de l'intelligence. Le circuit fermé permet d'éviter les pertes de charge fonctionnelles et répond aux problématiques d'optimisation du rendement machine selon les points de fonctionnement. C'est une solution fiable d'un point de vue énergétique, qui a tendance à se généraliser. Nos étudiants doivent la maîtriser pour être objectifs dans leurs choix futurs en matière d'éco-conception. L'expertise de Bosch Rexroth dans ce domaine est un gage d'assurance et de qualité pour nous comme pour nos étudiants. », explique-t-il. « Les outils de simulation permettent aujourd'hui d'analyser les systèmes de transmission dans leur ensemble pour les optimiser au mieux avant même la construction d'un prototype. Ils permettent aussi de développer le système de commande sur un modèle numérique, en parallèle du développement physique de la machine. Ils sont devenus indispensables pour les ingénieurs. » ajoute Frédéric Lagors, directeur technique de Cerebrum Ingénierie. Le banc d'essai sera installé dans le courant du premier trimestre 2020 et la première session de travaux pratiques aura lieu sur l'année scolaire 2020-2021.   Développer de nouvelles fonctionnalités pour les engins mobiles Dans le cadre du partenariat existant entre Bosch Rexroth et l'INSA Lyon, cinq étudiants de 4e année du département Génie Électrique ont travaillé au cours de l'année scolaire 2019 sur une nouvelle génération de capteurs inertiels, utilisés notamment pour différentes fonctions d'avancement et de travail des engins mobiles. Encadrés par un expert Bosch Rexroth, ils ont étudié de nouveaux champs d'application pour ces capteurs, à partir d'une mesure de positionnement. Celle-ci a d'ores et déjà permis aux équipes de Bosch Rexroth d'identifier de possibles nouvelles fonctionnalités destinées à simplifier le travail de l'opérateur et à améliorer la productivité tout en renforçant la sécurité. Ces fonctionnalités sont intégrées dans les futurs plans de développement des produits Bosch Rexroth. Parmi celles-ci :
          • l'automatisation de mouvements (retour automatique d'outils, gestion de leur horizontalité, affichage de leur hauteur)
          • le contrôle de mouvement parallèle, la restriction de la zone de travail, la création de murs virtuels, l'amortissement de vibrations en fin de mouvement
          • le pesage dynamique des charges manipulées.
           
          « Nous sommes très heureux de collaborer avec l'INSA sur des thèmes aussi pointus et novateurs. Il est très important pour nous de travailler avec les ingénieurs de demain et de nous préparer ensemble aux futurs défis techno-logiques. » indique Walter Scandella, vice-président ventes applications mobiles Europe du Sud.
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          Appel à candidature : Grand prix IMT et prix Espoir IMT - Académie des sciences 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/appel-a-candidature-grand-prix-imt-et-prix-espoir-imt-academie-des-sciences-2020/ Thu, 20 Feb 2020 09:56:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69060082
        • encourager la vie scientifique
        • promouvoir l'enseignement des sciences
        • transmettre les connaissances
        • favoriser les collaborations internationales
        • assurer un rôle d'expertise et de conseil.
          L’Académie des sciences décernera en 2020 :
        • Le Grand prix IMT – Académie des sciences est destiné à récompenser un(e) scientifique ayant contribué de manière exceptionnelle par un ensemble d’avancées scientifiques reconnues ayant permis de faire progresser des problématiques issues du monde industriel ou de l’entreprise, au service d’une économie durable, dans l’un des domaines scientifiques et technologiques suivants : transformation numérique dans l’industrie, ingénierie de l’énergie et de l’environnement, matériaux et fabrication.
        • Le prix Espoir IMT – Académie des sciences est destiné à récompenser un(e) scientifique de moins de 40 ans au premier janvier de l’année d’attribution du prix (cette limite pouvant être repoussée d’un an par enfant), ayant contribué par une innovation majeure à faire progresser des problématiques issues du monde industriel ou de l’entreprise, au service d’une économie durable, dans l’un des domaines scientifiques et technologiques suivants : transformation numérique dans l’industrie, ingénierie de l’énergie et de l’environnement, matériaux et fabrication.
        Ces prix sont décernés sans condition de nationalité à un(e) scientifique travaillant en France, ou en Europe en liaison étroite avec des équipes françaises Date limite de candidature : le 6 mai 2020   Site français : https://www.academie-sciences.fr/fr/Appel-a-candidature/prix-imt-academie-des-sciences.html Site anglais : https://www.academie-sciences.fr/en/Call-for-applications/imt-academie-des-sciences-awards.html  ]]> 69060082 0 0 0 Formation tout au long de la vie vs expatriation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/formation-tout-au-long-de-la-vie-vs-expatriation/ Tue, 25 Feb 2020 10:52:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69157980 Pongjit, Ittipon, Thawatchai, Prompong, Nathawut, Nattanun et Thanakorn … voici les apprenants de la 12ème promotion pour ce “Scholarship Program” en partenariat avec Michelin Thaïlande. SIGMA Clermont et Michelin viennent de consolider leur partenariat historique au travers d’une convention partenariale fin 2019. La formation est un axe majeur de cet accord cadre, et en particulier la formation tout au long de la vie. Si l’entreprise souhaite former des étudiants internationaux pour leurs sites à l’étranger, l’expérience a montré la faible « fidélisation » de ces jeunes, très recherchés une fois leur diplôme en poche. Ce constat contraint l’entreprise à privilégier l’expatriation de ses ingénieurs, avec toutes les difficultés inhérentes d’ordre matériel (préparation amont, scolarité des enfants, carrière du conjoint ou de la conjointe…), mais également d’ordre humaine avec la difficulté des expatriés à manager efficacement des équipes dans un environnement culturel et linguistique spécifique. C’est dans ce contexte qu’a été conçu un programme inédit avec Michelin Thaïlande avec l’idée de proposer à des salariés natifs de les former « à la française ». Ainsi, ce programme de FTLV diplômante, qui a débuté en 2007, vise à former de jeunes collaborateurs thaïlandais déjà dans des postes à responsabilité et identifiés comme de forts potentiels. Le processus de recrutement est très exigeant et co-conduit : sélection des candidats (titulaires d’un Bachelor thaïlandais) par le service RH de Michelin Thaïlande, examens écrits et entretiens oraux conduits sur place à Bangkok par des enseignants de SIGMA Clermont et sélection finale par les RH Michelin. Le programme comprend une période préparatoire en Thaïlande, pendant laquelle les futurs apprenants suivent des cours de remise à niveau scientifique. Durant cette phase, ils suivent également des cours de français à l’Alliance Française de Bangkok. A leur arrivée en France, ils perfectionnent leur niveau de français au centre CAVILAM de Vichy en immersion dans des familles d’accueil. Les salariés sont alors prêts à intégrer la formation ingénieur en mécanique avancée de SIGMA Clermont où ils suivront pendant deux années les mêmes cours que les autres élèves-ingénieur, avec 2 stages (4 mois et 6 mois) au sein de l’entreprise Michelin en France. Plus de 25 salarié.e.s Michelin Thaïlande ont déjà été diplômé.e.s ingénieur.e.s SIGMA Clermont en mécanique avancée avec un taux de succès de 100%, score à la hauteur de la motivation et de l’investissement de ces apprenants salariés. Leur diplôme acquis, les stagiaires rentrent en Thaïlande pour prendre des postes à responsabilité dans les usines de production, quelque fois après avoir prolongé leur séjour en France de quelques mois au sein de Michelin. Siriruk témoigne :
        « J’étais cadre intermédiaire au sein du service d’organisation et progrès chez Michelin en Thaïlande en support à l’amélioration de la performance de l’atelier Assemblage de pneumatiques. J’ai été sélectionné par Michelin qui reconnait la grande valeur de la formation d’ingénieurs SIGMA Clermont. Je n’ai pas acquis seulement des expériences professionnelles, mais aussi des expériences personnelles. Elles me permettent de découvrir la différence de culture. C’était un inestimable séjour en France. »
        Fort de cette expérience réussie, un second programme, sur-mesure cette fois à destination des personnels techniciens de Michelin Thaïlande, a été proposé en automatique. Cette qualification sur une année, intégrant formation technologique et softskills, leur ouvre l’accès à une évolution de carrière sur des postes à responsabilité managériale. Parallèlement à cette collaboration, SIGMA Clermont entretient des relations privilégiées avec plusieurs universités d’Asie, dont l’Université de Chiang Mai et l’Université Kasetsart à Bangkok, deux universités de premier plan qui travaillent en étroite collaboration avec nos enseignants-chercheurs. Enfin ce programme de formation d’ingénieurs, déjà déployé par le passé pour Michelin Chine, va redémarrer à la rentrée 2020, avec la participation d’un salarié de l’usine de Shenyang.  

        David Turner, directeur des Relations Internationales à SIGMA Clermont

          A propos de David Turner Après une vingtaine d’années dans la formation professionnelle (secteur privé) en tant que formateur et responsable qualité, a rejoint l’IFMA en 2004, et a été nommé Directeur des Relations Internationales en 2007. Occupe le même poste à SIGMA Clermont depuis sa création en janvier 2016.   A propos de SIGMA Clermont SIGMA Clermont est une Grande Ecole d’ingénieurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui a pour mission de former des ingénieur-e-s et des doctorants, de réaliser des travaux de recherche en lien étroit avec le monde économique et de favoriser l’innovation par des transferts de technologie vers les entreprises. L’école accueille 950 élèves ingénieur-e-s dans 3 cursus : chimie, mécanique avancée et mécanique et génie industriel (par apprentissage).]]>
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        Le programme Hanploi & School ouvre un nouveau module de formation pour les référents handicap ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-programme-hanploi-school-ouvre-un-nouveau-module-de-formation-pour-les-referents-handicap/ Mon, 24 Feb 2020 09:44:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69157984 Partenaire de la CGE depuis sa création il y a 10 ans, le programme Hanploi & School propose des formations (financées par ses partenaires entreprises) afin d’outiller et d’accompagner les référents handicap des Grandes écoles dans leurs missions auprès des étudiants. Trois modules étaient jusqu’alors proposés :
        • posture du référent handicap
        • handicap psychique
        • insertion professionnelle des étudiants en situation de handicap.
        Un quatrième module ouvre en 2020, un focus sur l’accompagnement du handicap cognitif. C’est tout naturellement, suite aux réflexions du groupe de travail handicap et des retours des référents handicap, qu’H&S a souhaité élaborer cette formation pour les référents dans l’accompagnement des jeunes qui présentent des troubles cognitifs. Les troubles cognitifs font partie des typologies de handicap les plus représentées chez les étudiants. L’objectif de cette formation d’une journée est dans un premier temps de définir les différents troubles cognitifs : troubles DYS, troubles neuro-développementaux, troubles du langage et troubles des fonctions exécutives et troubles acquis. Tournée vers l’accompagnement en formation, le but de cette journée est également de comprendre les problématiques spécifiques à ce handicap et de fournir des outils d’accompagnement pour compenser les difficultés de ces étudiants.   Le programme de la journée de formation :
        • Comprendre : comment définir le handicap cognitif ? Quels troubles y sont associés et quels troubles n’y sont pas associés ? Comment le retrouve-t-on chez les étudiants ?
        • Attitude : comment parler du handicap cognitif avec une personne en situation de handicap et avec une personne qui ne connaît pas ce type de handicap ? Aborder un handicap très présent en situation de formation, comment en parler avec les équipes pédagogiques ?
        • Accompagner : quelles compensations et aménagements peuvent être mis en place ? Quel travail d’accessibilité peut-on mener pour accompagner ces jeunes dans l’enseignement supérieur ? Quelles répercussions et accompagnements possibles vers l’emploi ? Développer un réseau d’acteurs identifiés pour orienter et accompagner le parcours de l’étudiant
        • Plan d’action : construction d’un plan d’action individualisé, adapté à son établissement pour favoriser l’accessibilité et l’accompagnement des étudiants en situation de handicap cognitif
          Si vous êtes intéressés pour participer à ce nouveau module, nous proposons deux sessions de formation :
        • Jeudi 23 avril 2020
        • Vendredi 12 juin 2020
        Cette formation est financée par les entreprises partenaires du programme Hanploi & School. Si vous souhaitez y participer, contactez Clara Mautalent, Responsable des Actions Ecoles : cmautalent@hanploi.com / 06 46 85 60 95 Faîtes vite, le nombre de places est limité !]]>
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        La formation professionnelle continue : enjeu majeur pour les entreprises, les actifs… et les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-professionnelle-continue-enjeu-majeur-pour-les-entreprises-les-actifs-et-les-grandes-ecoles/ Mon, 24 Feb 2020 10:04:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69157991 S’il y a bien un concept que notre économie de la connaissance a développé et renforcé, c’est bien celui de l’employabilité à vie. Finie la carrière linéaire, assise sur la base d’un diplôme acquis il y a des années. Plus que jamais, les actifs doivent accroître leurs compétences au fur et à mesure de leur parcours pour répondre aux besoins des entreprises qui évoluent sans cesse. Et, on s’en doute, le phénomène s’accélère avec la transformation digitale de nos sociétés. Accompagner les entreprises et les professionnels dans ce contexte de mutation profonde de nos économies fait partie du cœur de métier des Grandes écoles qui en font désormais un élément central de leur stratégie. Plus qu’une opportunité, c’est un devoir !
          Les Grandes écoles, des interlocuteurs expérimentés privilégiés Les Grandes écoles ont largement démontré l’excellence de leurs filières et ne cessent de monter en puissance sur l’executive education. Une tendance renforcée par une réforme majeure, la loi pour « la liberté de choisir son avenir professionnel », qui a contribué à fluidifier l’accès à la formation. Dorénavant avec son simple smartphone, chaque actif peut choisir sa formation et devenir acteur de son parcours. Côté entreprises, même souplesse : ces dernières ont désormais la possibilité d’ouvrir leur propre CFA ou académie interne pour garder leurs talents et révéler les potentiels. Mais, en parallèle de cette autonomie, l’écosystème de la formation professionnelle continue peut compter sur les Business Schools pour apporter savoir-faire et accompagnement. Comme professionnels du savoir, notre rôle de conseil et notre expertise sont essentiels pour co-construire des programmes adaptés, qui collent aux réalités « métier ».   Changement culturel Aujourd’hui, l’executive education fait partie intégrante du modèle économique des Grandes écoles et représente une part croissante de leur chiffre d’affaires. Plus encore, au-delà de la dimension business, un changement culturel s’opère dans nos structures avec une réelle prise de conscience de son impact en termes de reconnaissance et d’attractivité. Profitons-en ! Effectivement, la formation professionnelle continue fait sens dans nos maisons. Elle irrigue les autres programmes, mixe les cultures et nous pousse à innover pour trouver les modèles de demain. Quels programmes inventerons-nous pour des cadres en activité ? Sous quels formats ? Avec quelle(s) technologie(s) ? A partir de quelles modalités pédagogiques ? Comment accompagnerons-nous les candidats avant, pendant et après la formation pour la certification et la mise en œuvre des compétences ? Ce sont autant de défis stimulants pour l’ensemble de nos Grandes écoles, commerce et ingénieurs sans distinction, tout en respectant les exigences qualité voulues par la réforme, et tout particulièrement, par la nouvelle certification unique QUALIOPI. Les nouvelles générations sont bien conscientes de l’obsolescence rapide des connaissances. Elles ont bien intégré le fait que se former n’est pas une option mais bel et bien une obligation. A nous de leur répondre en étant agiles et innovants. Notre capacité humaine, académique et d’innovation devrait nous permettre de continuer à monter en puissance, avec une approche service et une orientation commerciale renforcée.  

        Christophe Yver, directeur de la formation professionnelle et continue de l’EM Normandie directeur de l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat (InsIDE)

          A propos de Christophe Yver Titulaire d’un 3e cycle en sciences de gestion de l’Université de Caen Normandie, Christophe est passionné par l’entrepreneuriat. Il crée et contribue à créer plusieurs entreprises dans divers secteurs avant de rejoindre l’EM Normandie en 2000. Responsable pédagogique au sein du Programme Grande Ecole, il met en place en 2009 le M2/MS Entrepreneurs qui devient, en 2016, le M2/MS Startup et développement numérique.  En 2014, il crée l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat (InsIDE) afin de promouvoir l’entrepreneuriat étudiant et d’accompagner les jeunes talents dans leurs démarches, de l’idée à la pérennisation de leur startup. En septembre 2018, Christophe Yver est nommé Directeur de la formation professionnelle et continue de l’EM Normandie.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec 4 500 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 18 500 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]> 69157991 0 0 0 Comment agir pour ne « jamais cesser d’apprendre » ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-agir-pour-ne-jamais-cesser-dapprendre/ Tue, 25 Feb 2020 10:21:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69183645 Le constat est clair pour tous : « apprendre tout au long de sa vie » n’est plus un luxe. C’est un défi crucial, imposé par le rythme accéléré de l’évolution des technologies. La capacité à apprendre fait partie des 3 top skills requis pour 2022, selon la dernière étude du World Economic Forum. Pour confirmer cela, quelques chiffres sur le futur de l’emploi :
        • La majorité des métiers actuels vont disparaître ou être profondément transformés : 800 millions d’emplois dans le monde supprimés d’ici 2030, selon Mc Kinsey. En France, 2,1 millions de Français touchés, selon l’Institut Sapiens.
        • De nouveaux métiers vont émerger : 85% des emplois de 2030 n'ont pas encore été créés, selon Dell et l’Institut pour le Futur.
        Le métier que nous exerçons aujourd’hui sera peut-être obsolète demain ? Il faudra alors en changer, mais pour un nouveau métier qui n’existe pas encore ? Pas si simple… Sur le plan collectif, cet enjeu engage la responsabilité de nombreux acteurs : état collectivités, entreprises, écoles et universités, acteurs de l’emploi et de la formation continue… Sur le plan individuel, cet enjeu mobilise aussi la responsabilité de chacun. C’est ce niveau individuel que j’ai choisi pour cette tribune, en m’inspirant de ma triple expérience pédagogique en Soft Skills, Accompagnement Emploi et Interdisciplinarité. Que faire pour privilégier sa capacité personnelle à apprendre tout au long de sa vie ?   TOUT D’ABORD, ENCOURAGER EN SOI LES ATTITUDES ET COMPORTEMENTS QUI FAVORISENT CETTE CAPACITÉ D’APPRENDRE    Entrainer sa curiosité et (se) poser des questions, pour comprendre et apprendre Il faut cultiver l’art précieux de savoir poser des questions : à soi, aux autres et au monde. Nous naissons tous avec cette capacité naturelle : entre 3 et 5 ans, c’est l’âge des « Pourquoi ». Il faut entretenir et encourager cette aptitude, pour qu’elle perdure. La curiosité est le moteur de la compréhension du monde, de l’apprentissage, de la science.   Explorer, décloisonner, relier : pluridisciplinarité et interdisciplinarité L’ouverture d’esprit s’entretient en portant son intérêt sur des domaines et disciplines très variés. Sortir de ses terrains d’expertise habituels, ou de ses centres d’intérêt spontanés, pour découvrir et expérimenter autre chose. Et, peut-être, créer des ponts entre ces sujets apparemment différents ?  Quitter sa « zone de confort » et accepter d’être surpris : un terreau fertile pour l’apprentissage.   Savoir interroger les certitudes, et se remettre en cause Apprendre tout au long de la vie nécessite de conserver une liberté d’esprit face aux certitudes :  celles des autres, tout comme les siennes propres. Pour garder son ouverture à des apprentissages nouveaux, il faut accepter parfois de bouleverser les savoirs acquis. Cette flexibilité intellectuelle est un moteur essentiel pour apprendre à apprendre.   Favoriser sa réflexivité, en considérant toute expérience comme une source d’apprentissage Toute expérience vécue, individuelle et collective, peut être l’occasion d’une « relecture ». Décrire ce qui s’est passé, en comprendre les causes, identifier les points de progrès, en tirer des enseignements pour le futur. On apprend de ses réussites, comme de ses erreurs, avec lucidité et bienveillance, dans une perspective d’amélioration continue et d’apprentissage. Pour confirmation, François Taddéi, fondateur du CRI, Centre de Recherches Interdisciplinaires, nous confirme comment, dans ce monde qui change très vite, il est indispensable de s’entraîner à l’ouverture d’esprit, à la curiosité et l’exploration hors des sentiers battus. (« Apprendre au 21ème siècle », Calmann-Lévy, 2018)   EN PARALLÈLE, ÊTRE VIGILANT SUR CE QUI LIMITE SA PROPRE CAPACITÉ D’APPRENDRE    Attention à la surabondance de l’information Pour bien apprendre, encore faut-il savoir « quoi apprendre » et « de qui apprendre ». Internet et sa multiplication d’informations représentent un risque : mettre au même niveau un article scientifique et le post d’un troll anonyme. Dans ce contexte, « la capacité à distinguer les bonnes informations des mauvaises devient essentielle » (Babeau, 2020).   Attention à la préférence pour un temps court et « dopaminé » L’Hyperconnexion numérique rend les individus addicts aux messages, notifications et sollicitations.  On devient accro à ce rythme toujours plus court, toujours plus ludique : 9 secondes d’attention, à peine plus qu’un poisson rouge ! Pourtant,
        « Apprendre, c’est un processus long et difficile, qui suppose un effort […], ce n’est pas ingérer un ballot de connaissances directement employables – c’est avant tout apprendre à penser » (Fillol, 2020).
        D’ailleurs Bruno Patino, directeur éditorial d’Arte France, nous démontre comment l’apprentissage devient plus difficile dans cette économie qui cherche à capter l’attention. Il nous incite à la plus grande vigilance envers nos propres « addictions » au numérique (« La civilisation du poisson rouge, petit traité sur le marché de l’attention », Grasset, 2019)   Pour « ne jamais cesser d’apprendre », il faudrait accepter ce paradoxe : à la fois s’ouvrir largement sur le monde, tout en préservant l’intériorité et le temps long…

        Laure Bertrand Enseignant-chercheur en Ressources Humaines Directrice des Soft Skills et des Services Pédagogiques Transversaux du Pôle Léonard de Vinci (EMLV, ESILV, IIM)

            A propos de Laure Bertrand Laure Bertrand a une double expérience des écoles d'ingénieurs et de management. Avant d’intégrer le Pôle Léonard de Vinci, elle a passé 12 ans à TBS, et 7 ans à l'Ecole d'Ingénieurs de Purpan.   A propos du Pôle Léonard de Vinci Le Pôle Léonard de Vinci est composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du digital : une école de management, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci), et une école du digital, l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia). 1 Laboratoire de recherche commun aux 3 écoles : De Vinci Research Center (DVRC). En 2019, il compte 6500 étudiants (dont 1000 en alternance), + de 10000 diplômés, 300 collaborateurs (dont 180 enseignants et enseignants-chercheurs) et plus de 700 vacataires issus du monde universitaire et professionnel. Créées en 1995, les écoles sont rassemblées au Pôle Universitaire Léonard de Vinci à Paris - La Défense. Le projet pédagogique repose sur des valeurs communes que sont l’hybridation, l’innovation, la professionnalisation, l’internationalisation, l’ouverture sociale et le sport. L’hybridation est le résultat de la transversalité qui existe entre les écoles : cours & projets en commun, développement progressif et intensif des soft skills, incubateur, FabLab, vie associative, activités sportives, double-diplômes… Ingénieurs, managers, designers et développeurs apprennent à vivre et à travailler ensemble au-delà des frontières de leur propre cursus. www.devinci.fr   A propos de l’EMLV L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1800 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par EPAS et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact & PRME et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr   A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques ainsi qu’une forte transversalité avec 20% de son cursus en commun avec une école de management (EMLV) et une école du digital (IIM) dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Les spécialisations proposées portent sur la finance (ingénierie financière, actuariat et fintech), l’informatique (Data & IA, Objets connectés & sécurité), la mécanique (Modélisation & mécanique numérique, Industrie 4.0), l’énergie (Energie & villes durables) et la santé (Santé Biotech). Elle propose également deux Bachelors en Ingénierie Numérique et en Technologie & Management. 2700 élèves. Labellisée EESPIG, l’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France, PRME et de Talents du Numérique. www.esilv.fr   ]]>
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        A l’INSTN, le génie pour tous ceux qui le souhaitent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-linstn-le-genie-pour-tous-ceux-qui-le-souhaitent/ Tue, 25 Feb 2020 11:31:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69183713 La spécialisation en Génie atomique de l’INSTN participe à la logique de la FTLV puisqu’elle peut aussi être suivie dans le cadre d’une formation professionnelle continue. Questions à Constance Coston, directrice de la formation.   Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est la formation en Génie atomique (GA) de l’INSTN ? Le GA est une formation de spécialisation sur une année en sciences et techniques nucléaires, proposée aux élèves ou ingénieurs polyvalents qui souhaitent travailler dans l’industrie nucléaire. Les cours se déroulent à Cherbourg pour les ingénieurs militaires et à Saclay et Cadarache pour les ingénieurs civils. Ils abordent l’ensemble des aspects scientifiques et techniques de la conception, l’optimisation, l’exploitation et le démantèlement des installations nucléaires, dans le respect des principes de sûreté. La formation s’appuie sur les compétences acquises des écoles d’ingénieurs, notamment celles de la CGE.   Quels sont les profils d’apprenants qui suivent cette spécialisation ? Nos étudiants sont des ingénieurs ou élèves ingénieurs qui intègrent la formation. Certains la suivent en lieu et place de leur troisième année d’école d’ingénieur ; en sortent avec un certificat de compétences ou un double diplômes de l’INSTN avec leur école moyennant un semestre supplémentaire. Les autres la suivent comme une sixième année, après l’obtention de leur diplôme d’école d’ingénieur. La formation est également accessible sous statut militaire qui, dans le cadre de leur évolution de carrière, choisissent, après deux ou trois premières expériences professionnelles, de suivre cette spécialisation pour accéder à certains postes spécifiques sur sous-marin ou porte-avion nucléaire.   En quoi cette formation s’ancre-t-elle dans la FTLV ? Si elles le souhaitent, des personnes – autres que les militaires - peuvent demander à suivre cette formation dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’une augmentation de leurs compétences. Même si cela reste rare aujourd’hui, du fait de la durée et de la spécificité de cette spécialisation, nous avons régulièrement des apprenants de ce type, des civils qui viennent se reformer. Et la FTLV, c’est bien cela aussi, regagner en compétences. La structure de la formation en blocs de compétences permet d’imaginer que certains apprenants viennent suivre certains blocs uniquement, car intéressés par une thématique particulière. Nous avons d’ailleurs eu le cas il y a quelques années et dès lors que l’apprenant accepte de s’adapter à l’emploi du temps de la promotion, rien n’est impossible !  

        Constance Coston, directrice de la formation du Génie atomique de l’INSTN

          A propos de Constance Coston Directrice de la formation du Génie atomique (GA) de l’INSTN depuis 2013, elle est elle-même diplômée de cette formation en 1996, après l’Ecole polytechnique féminine de Sceaux, option énergies. En 1997, elle travaille chez Robatel, spécialiste des emballages pour les matières radioactives, puis chez Areva TN, où elle conçoit les dossiers de sûreté pour le transport de matières. Ayant le goût de l’enseignement, elle commence à l’Ecole polytechnique par un mi-temps de cours en algorithmique et de travaux pratiques en informatique. En 2007, elle retrouve le chemin de l’INSTN à Saclay, en devenant responsable pédagogique  auprès des étudiants GA de Saclay. Quatre ans plus tard, le souhait d’une expérience nouvelle la mène à devenir inspectrice du transport de matières radioactives pour l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et à intervenir dans des services hospitaliers de médecine nucléaire, en centrales EDF, sur des sites de CEA ou Areva... Après deux ans sur le terrain, l’INSTN la rappelle pour prendre la Direction du GA. Son objectif dès lors : que la formation soit au plus près des besoins des industriels et du Ministère de la Défense, en lien avec les grandes écoles et les universités.   A propos de l’INSTN Ecole de spécialisation dans les énergies et les technologies de la santé, l’INSTN est un établissement d’enseignement supérieur et un organisme de formation continue. Il est administré par le CEA et bénéficie des relations étroites entretenues dans tous les domaines de recherche qui y sont menés. Depuis plus de 60 ans, l’INSTN délivre des enseignements et des formations de haute spécificité, professionnalisants, de l’opérateur à l’ingénieur. Il est membre de la CGE depuis 2018 et sa reconnaissance internationale s’est notamment concrétisée par sa nomination comme « collaborating center » de l’AIEA en France, depuis 2016. L’INSTN est implanté sur cinq sites en France : Saclay (Île-de-France), Cadarache (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Cherbourg-Octeville (Normandie), Grenoble (Rhône-Alpes) et Marcoule (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées). ]]>
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        La formation continue : un incontournable pour les sciences et technologies de pointe https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-continue-un-incontournable-pour-les-sciences-et-technologies-de-pointe/ Tue, 25 Feb 2020 11:22:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69183780 Interview d’Yvan Sortais, maître de conférences à l’Institut d’Optique Graduate School, récemment nommé responsable de la formation continue.   Quel est l’enjeu pour les Grandes écoles de développer leur offre de formation continue, ou formation tout au long de la vie ? L’enjeu est double. D’une part, les Grandes écoles sont des lieux de constante innovation scientifique, technologique et pédagogique. Il est dès lors naturel de proposer de mettre ces talents au service de l’industrie. Pour l’Institut d’Optique, c’est d’autant plus vrai que c’est une mission fondamentale dès la création de l’institution, il y a plus de 100 ans. Depuis, la légitimité à le faire n’a cessé de croître : l’Institut d’Optique est devenu un leader mondial en formation, recherche et innovation en photonique. La formation continue chez nous associe toutes les expertises de l’établissement. Par ailleurs, comme vous le savez, la formation continue est devenue une source non négligeable de revenus. C’est un des défis qui s’imposent au monde de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.   Quelles sont les spécificités de la formation continue à l’Institut d’Optique ? La formation continue est organisée au sein d’un écosystème solide et extrêmement dynamique qui permet de proposer des solutions concrètes et le cas échéant sur mesure à nos clients industriels : 150 bancs de travaux pratiques de SupOptique, un FabLab, plusieurs salles informatiques équipées des logiciels les plus récents utilisés aujourd’hui dans les domaines de l’ingénierie photonique par le milieu industriel, une médiathèque et surtout des experts reconnus, chercheurs ou ingénieurs, pointus sur un large spectre de thématiques liés à l’optique et la photonique. De fait, les formations concernent une large variété de publics, aussi bien des techniciens assez spécialisés que des ingénieurs systèmes, pourvu que leurs thématiques concernent notre large éventail d’expertise. Et cette expertise intègre de nombreux domaines d’activités : de l’éclairage au spatial et à l’astronomie, du développement durable aux transports, des fibres et télécommunications au matériel médical ou pharmaceutique, de la réalité virtuelle et augmentée à la vision industrielle. Aujourd’hui, la photonique est au cœur de tous les domaines d’innovation technologique. Nous proposons aussi bien des formations sur les fondamentaux de la photonique que sur la conception optique assistée par ordinateur, les sources de lumière, les composants et les systèmes optiques, l’éclairage, les technologies quantiques liées à la lumière, ou le développement durable de la photonique. Pour les entreprises, dans un monde en transformation rapide, c’est un avantage certain d’avoir accès à la fois aux chercheurs de pointe et aux experts qui les forment. Elles restent à jour de leurs compétences scientifiques et techniques. Et pour nous, nous restons en prise avec leurs besoins. C’est un cercle vertueux pour tous.   Concrètement, comment s’organisent les formations ? Nous offrons deux principales façons de se former : les entreprises peuvent choisir parmi un catalogue de près de 50 cours. Ces formations ont généralement lieu sur notre site de Paris-Saclay et sont très appréciées car c’est l’occasion pour les stagiaires de rencontrer des homologues d’autres entreprises ; ces contacts sont féconds. Nous proposons également des stages intra-entreprises qui ont l’avantage d’être conçus sur mesure et s’adaptent au plus près des besoins des équipes. Enfin, un Mastère spécialisé© accrédité par la CGE sur l’éclairage embarqué est également accessible par module en formation continue.  

        Yvan Sortais, maître de conférences à l’Institut d’Optique Graduate School et responsable de la formation continue

          A propos d'Yvan Sortais Yvan Sortais est maître de conférence à l’Institut d’Optique Graduate School, au sein de l’Université Paris-Saclay. Chercheur au sein du laboratoire Charles Fabry, il a travaillé en optique quantique de 2004 à 2019. Depuis, il est responsable d’un nouveau groupe de recherche en Photonique industrielle.  Ses domaines de spécialité sont la métrologie du temps et des fréquences, la manipulation d’atomes par laser, la diffusion de la lumière dans les gaz en interaction, et la conception de systèmes optiques pour l’éclairage et l’imagerie. Ses travaux de thèse (2001) portaient sur les horloges à atomes refroidis par laser. Après plusieurs années à l’Université de Stanford puis à l’Institut d’Optique en contrat post-doctoral, il devient maître de conférence en 2007. En charge du recrutement en première année à l’Institut d’Optique sur le concours commun Centrale-Supélec, il est également responsable de la formation continue depuis janvier 2019.   A propos de l’Institut d’Optique Graduate School L’Institut d’Optique Graduate School, ou « SupOptique », est une grande école d’ingénieurs membre de ParisTech et composante de l’Université Paris-Saclay. Fondé en 1917, il est un des acteurs majeurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en optique et photonique en France. Son rayonnement international repose à la fois sur la qualité de la formation qui y est dispensée, sur les contributions scientifiques majeures de son centre de recherche et sur ses liens étroits avec l’industrie. Les chercheurs de l’Institut d’Optique et de ses trois laboratoires, implantés à travers le campus national (Paris-Saclay, Bordeaux, Saint-Etienne) publient en moyenne un article par jour et sont cités trente fois par jour. La formation d’ingénieur propose quatre filières : classique pour un parcours varié, innovation-entrepreneur (FIE), CFA SupOptique et biomédical. De nombreux double-diplômes, nationaux (ESPCI Paris, HEC Paris, Masters) et internationaux permettent aux élèves de se former au plus près de leurs affinités. ]]>
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        Coronavirus : les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coronavirus-les-recommandations-du-ministere-des-solidarites-et-de-la-sante/ Wed, 26 Feb 2020 11:37:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69208265 Compte-tenu du caractère très évolutif de l’épidémie de COVID-19, les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (MSS) ont été mises à jour pour les personnes de retour de zone d’exposition, zone où une transmission communautaire du virus est décrite. Ainsi, le MSS émet des recommandations  pour les personnes revenant de Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie.   Dans les 14 jours suivant le retour, les mesures suivantes sont préconisées par le MSS :
        • portez un masque chirurgical lorsque vous êtes en face d’une autre personne et lorsque vous devez sortir
        • lavez-vous les mains régulièrement ou utilisez une solution hydro-alcoolique
        • travailleurs/étudiants : dans la mesure du possible, privilégiez le télétravail et évitez les contacts proches (réunions, ascenseurs, cantine...)
        • surveillez votre température 2 fois par jour
        • surveillez l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (toux, difficultés à respirer…)
        • évitez tout contact avec les personnes fragiles (femmes enceintes, malades chroniques, personnes âgées…)
        • évitez de fréquenter des lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux, maternités, structures d’hébergement pour personnes âgées…)
        • évitez toute sortie non indispensable (grands rassemblements, restaurants, cinéma…)
        • les enfants, collégiens, lycéens ne doivent pas être envoyés à la crèche, à l’école, au collège ou au lycée, compte tenu de la difficulté à porter un masque toute la journée.
          En cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer :
        • contacter rapidement le SAMU centre 15 en signalant le voyage
        • éviter tout contact avec votre entourage et conservez votre masque
        • ne pas se rendre directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital.
        En France, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) recommande de reporter tout déplacement vers la Chine qui ne revêt pas un caractère essentiel en raison des mesures de confinement et restrictions imposées par les autorités locales. Par ailleurs, le MEAE, dans la page des conseils aux voyageurs relative à l’Italie, mentionne les restrictions prises par les autorités italiennes dans 11 communes (Codogno, Casapusterlengo, Castiglione d’Adda, Maleo, Fombio, Bertonico, Castelgerundo, Somaglia, San Fiorano, Terranova dei Passerini et Vo Euganeo).   Par conséquent, tenant compte de ce contexte, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation recommande donc à ses établissements, universités et écoles de :
        • reporter tout départ d’étudiants, de chercheurs, d’enseignants-chercheurs, de personnel administratif, vers la Chine qui ne revêt pas un caractère essentiel
        • recommander aux étudiants, chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels en mobilité en Chine d’envisager d’interrompre temporairement leur séjour en attendant l'amélioration des conditions locales
        • reporter tout départ vers l’Italie du nord compte tenu des restrictions mises en place localement (Lombardie et Vénétie)
        • reconsidérer la pertinence d’un voyage dans les zones d’exposition
        • différer de 14 jours, période correspondant à la période d’incubation du virus, l’accueil des étudiants, chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels revenant des zones d’exposition (Chine continentale, Hong-Kong, Macao, Singapour, Corée du Sud et régions de Lombardie et de Vénétie en Italie) dans les lieux collectifs.
          Concernant spécifiquement l’accueil des étudiants revenant des zones d’exposition dans les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), il est conseillé de différer l’accueil compte-tenu du caractère évolutif de la situation. A  défaut, il convient  de privilégier pendant 14 jours un accueil dans une zone dédiée de la structure, avec port du masque chirurgical lorsqu’il y a un contact avec une autre personne ou une sortie. La  restriction des accès aux zones collectives comprend le restaurant universitaire. Enfin, la prise en charge de la problématique COVID-19 ne se résumant pas, dans le périmètre du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, à une prise en charge sanitaire, il convient notamment d’apporter une attention particulière aux actes xénophobes qui pourraient être liés à la situation. Les référents racismes doivent s’engager en ce sens et mettre en œuvre les mesures qu’ils jugeraient utiles.   Par ailleurs, nous vous rappelons que sont à votre disposition : Enfin, à destination du grand public, un numéro vert (0 800 130 000) a été mis en place par le ministère des solidarités et de la santé, ouvert de 09h00 à 19h00 sept jours sur sept. Cette plateforme téléphonique n’est néanmoins pas habilitée à dispenser des conseils médicaux qui sont assurés par les  SAMU-Centres 15.   La Conférence des grandes écoles renouvelle son soutien et sa sympathie aux pays touchés, aux personnels des établissements d’enseignement, ainsi qu’aux étudiants.]]>
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        FTLV : nous assistons à l’irruption d’une nouvelle dimension spatio-temporelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ftlv-nous-assistons-a-lirruption-dune-nouvelle-dimension-spatio-temporelle/ Fri, 28 Feb 2020 09:24:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69257644 La formation tout au long de la vie (FTLV) n'est plus un concept comme c'était le cas à son origine dans les années 90. La formation continue se limitait à ses débuts à se voir conférer plus tardivement un diplôme obtenu par d'autres au titre de la formation initiale. Aujourd’hui, la FTLV n’est plus une possibilité ou une "proposition" qui s'offre aux entreprises ; c’est tout simplement une nécessité ou une "imposition" naturelle quand on recherche plus de compétitivité ou de nouvelles formes efficaces d'organisation. La révolution numérique s'ajoute à ces défis et conduit à un besoin plus fort d'interdisciplinarité et d'approche systémique. À cet égard, je salue tous ceux qui procèdent à une veille active de ces mutations, notamment en prenant part aux initiatives engagées par Netexplo, observatoire mondial de l’innovation digitale. Le 2 avril, venez rencontrer directement les experts réunis par la CGE pour débattre de ces transformations. La journée va nous permettre d'affiner notre regard sur la FTLV et les manières de la gérer. Dans les écoles, le numérique nous renvoie également aux technologies qui modifient les façons d’enseigner : classes inversées, groupes d'élèves suivant un même cours depuis différents lieux, ultra-learning à tout âge, ... En tant qu'acteurs de la formation moderne nous assistons à l’irruption d’une nouvelle dimension spatio-temporelle où l'espace de la salle de cours est en expansion (ce qui s'y passe peut être diffusé très loin et n'importe quand) et où une forme d'ubiquité se joue pour les professeurs comme pour les participants. Avec la FTLV, l'individu va pouvoir se développer n'importe quand et se faire évaluer avec des dispositifs personnalisés en fonction de ses objectifs de formation. Jamais, la pédagogie n'aura connu autant de progrès en aussi peu de temps. De telles ruptures encouragent inévitablement l’apparition de nouveaux opérateurs, à la fois concurrents et partenaires possibles des écoles et des universités d'entreprise. Le colloque du 2 avril va ainsi réunir au cœur de Paris des représentants des acteurs-clés de la FTLV. Retrouvons nous pour participer, échanger et apporter nos expériences tout au long de cette journée riche en contacts.  

        Frank Bournois directeur général de l'ESCP Business School et président de la commission Formation de la CGE

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        Le monde appartient à ceux qui s’expriment bien https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-monde-appartient-a-ceux-qui-sexpriment-bien/ Fri, 28 Feb 2020 14:12:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69257781 « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. »   Cette citation bien connue est de Bernard Weber. Pas de fatalisme ! Il achève son propos par : « Mais essayons quand même... » Alors faut-il se résigner devant les lacunes de nos étudiants ou faut-il essayer quand même à l’heure où les communications en entreprise sont inexorablement multicanales, à haute fréquence et produites par la majorité des salariés, quel que soit leur niveau ? Renforcer la qualité de l’expression est un enjeu urgent et un pari gagnant pour les établissements. Y contribuer est la promesse du Projet Voltaire Expression. Le faire valoir auprès des recruteurs est le rôle du Certificat Voltaire.   L’expression écrite et orale dans l’entreprise est un enjeu puissance quatre
        • Un enjeu de crédibilité : syntaxe bancale, tics de langage, propos déstructuré, arguments contradictoires, raisonnement fragile, ton inapproprié, vocabulaire pauvre… Comment inspirer confiance à ses clients et partenaires ?
        • Un enjeu d’attention : discours jargonneux, expressions passe-partout, lieux communs, mots insipides. Comment émerger dans un monde infobèse ?
        • Un enjeu identitaire : discours uniformisés, valeurs standardisées, mimétisme sémantique, style impersonnel, présentations prêtes à l’emploi. Comment se différencier des concurrents ?
        • Un enjeu de mobilisation interne, enfin : langue de bois, courriels maladroits, contresens, mots-valises, maladresse, agressivité verbale. Comment motiver et donner du sens aux équipes ?
        L’expression ne peut pas être une compétence délaissée par les établissements d’enseignement supérieur. Les étudiants doivent s’appuyer sur un discours précis, nuancé, structuré et élaboré pour prétendre affronter ces quatre enjeux. Les correcteurs orthographiques ne sont que d’éphémères béquilles. Les dossiers de présentation, les exposés et les rapports de stage des étudiants sont bien souvent truffés d’erreurs orthographiques et lexicales, et rédigés dans une syntaxe fragile qui ne rend pas service à l’argumentation. Qu’en sera-t-il dans leur premier emploi et dans leur parcours professionnel ?   Bonne nouvelle, les progrès en expression écrite et orale sont à la portée de tous.  Le talent rhétorique n’est pas réservé à une élite, l’éloquence n’est pas un Graal inatteignable. Même avec des lacunes et un niveau fragile en syntaxe ou un champ sémantique limité, chaque étudiant(e) peut renforcer son expression et parvenir à un discours susceptible de convaincre en entretien de recrutement et d’instaurer un climat de confiance avec les interlocuteurs, internes ou externes, une fois en entreprise. Savoir clarifier sa position, exprimer un point de vue, argumenter, résumer efficacement une réunion, nuancer son propos, ne sont pas des soft skills de seconde zone, beaucoup d’employeurs, beaucoup d’établissements du supérieur l’ont compris et font de l’expression une compétence clé.   La certification en langue française est un sésame pour les employeurs. À l’instar du TOEIC® ou du TOEFL®, le Certificat Voltaire atteste un niveau de langue en français. Un label qui devient décisif pour afficher sur son CV le meilleur niveau possible. 240 000 Certificats Voltaire ont été délivrés depuis sa création en 2010. Au cours de l’année 2019, pas moins de 60 000 personnes ont obtenu leur Certificat Voltaire, répondant ainsi à une attente de plus en plus forte des recruteurs. Au-delà d’une bonne orthographe, la nouvelle épreuve « Expression » permet en sus de valoriser leur niveau en vocabulaire, rédaction, syntaxe et ponctuation.   Le monde appartient à ceux qui s’expriment bien ! La qualité de l’expression des collaborateurs d’une entreprise est un actif immatériel. Elle bénéficie autant à leur efficacité professionnelle qu’à la crédibilité et à la réputation de l’enseigne. Cet avantage concurrentiel, les recruteurs en font un critère de sélection, vos étudiants sont-ils prêts ? C’est pour répondre à cette compétence clé pour les entreprises que nous avons lancé en 2019 un nouveau parcours de formation : Projet Voltaire Expression. Après 10 ans de succès de notre solution d’apprentissage adaptatif en orthographe, 1 200 entreprises conquises et 5 millions d’utilisateurs, c’est la saison 2 du Projet Voltaire…  

        Pascal Hostachy cofondateur du Projet Voltaire

          À propos de Pascal Hostachy Après 15 ans de développement informatique, Pascal a cofondé WOONOZ en 2005, pour créer le moteur d’Ancrage Mémoriel®, solution SaaS/mobile qui permet aux entreprises de former leurs équipes durablement et de manière personnalisée aux savoirs-clés et aux bons réflexes sur des compétences stratégiques : sécurité, conformité, accueil clients, qualité, argumentaire commercial… Au sein de WOONOZ, Pascal a lancé en 2008 le Projet Voltaire, coach numérique de remise à niveau en orthographe et grammaire, la référence utilisée désormais par 5 millions de personnes, dont plus de 1 200 entreprises et 4 000 écoles (du primaire à l’enseignement supérieur). Depuis 2010, le Certificat Voltaire, premier certificat de niveau au monde sur la maîtrise de la langue maternelle à l’écrit, a été passé par 240 000 personnes. Pascal Hostachy est également président de la Fondation Voltaire, créée en 2019 pour promouvoir l’égalité des chances par la maîtrise de la langue française.   À propos du Projet Voltaire No 1 de la remise à niveau en orthographe avec plus de 5 millions d’utilisateurs, dont 5 000 établissements (écoles primaires, collèges, lycées, universités, centres de formation, entreprises...), le Projet Voltaire est devenu l’outil d’entraînement préféré des enseignants comme des entreprises. Sa force ? Il repose sur la technologie de l’Ancrage Mémoriel®, qui permet de s’adapter avec précision au niveau et au rythme d’acquisition de chacun, garantissant un apprentissage ciblé ainsi qu’une mémorisation rapide et durable. Le Certificat Voltaire, déjà passé par 240 000 personnes, permet d’attester un niveau en orthographe auprès des employeurs. Disponible depuis mars 2019, la solution complémentaire « Projet Voltaire Expression » permet de renforcer les compétences nécessaires à la production d’un discours précis, nuancé, structuré et élaboré. La nouvelle épreuve « Expression » du Certificat Voltaire permet également de revendiquer ses compétences sémantique et rédactionnelle. Retrouvez-nous sur : projet-voltaire.fr]]>
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        Workshop Gouvernance et Diversité - 3ème Edition https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/workshop-gouvernance-et-diversite-3eme-edition/ Wed, 11 Mar 2020 10:25:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69574405

        Nathalie Bitbol-Saba et Héger Gabteni, professeures associées à Paris School of Business organisent la 3ème édition du Workshop Governance and Diversity le 9 Juillet 2020.

        La 3ème Edition du Workshop Gouvernance et Diversité se tiendra le 9 juillet 2020 à Paris School of Business, 59 rue Nationale, 75013 Paris, France. Cet atelier est destiné aux chercheurs (doctorants, jeunes chercheurs et chercheurs expérimentés) dans le domaine de la gouvernance et de la diversité au sein des organisations. En raison de la transversalité et de la multidisciplinarité de ce thème, différentes perspectives peuvent être adoptées et les travaux de recherche en économie, droit, comptabilité, finance, stratégie, management ainsi que sur les comportements organisationnels sont les bienvenus.

        Une sélection de communications pourra faire l'objet d'une publication dans un numéro thématique de la revue Gestion 2000, classée rang 4 FNEGE (voir l'appel à projet)

        • Date limite pour les propositions de résumés :  6 avril 2020
        • Notification d'acceptation : 4 mai 2020
        • Soumission des documents complets : 7 juin 2020
        • Atelier/Workshop : 9 juillet 2020

        Contacts : Nathalie Bitbol-Saba - n.bitbolsaba@psbedu.paris  et Héger Gabteni -  h.gabteni@psbedu.paris

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        Coronavirus : informations utiles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coronavirus-informations-utiles/ Tue, 17 Mar 2020 08:40:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69721063
      • Les fiches et informations transmises par le MESRI sont accessibles en temps réel sur l'offre de services de la DGESIP : https://services.dgesip.fr/T712/covid_19
      • L'information en temps réel par le ministère des solidarités et de la santé : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/
      • Les mesures de lutte contre le coronavirus annoncées par Frédérique Vidal le 15 mars 2020
      • Frédérique Vidal, annonce les mesure spécifiques de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) le 30 mars 2020
      • Les nouvelles mesures pour répondre aux besoins matériels et quotidiens les plus urgents des étudiants annoncées le 31 mars 2020
      • Courrier de Frédérique Vidal témoignant sa reconnaissance à la communauté ESRI le 13 mai 2020
      • Orientation pour les opérateurs du MESRI relatives à la préparation de la rentrée universitaire 2020 le 7 septembre 2020
      • Kit de communication de l'application TousAntiCovid
      "Je vous remercie par avance pour votre engagement dans ces moments compliqués. Vous avez toute ma confiance et je sais que notre pays peut compter sur vous." Frédérique vidal, MESRI
        Pour toutes informations concernant le COVID-19 en temps réel : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus   [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 69721063 0 0 0 FUN ouvre ses archives https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fun-ouvre-ses-archives/ Mon, 23 Mar 2020 14:43:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69868371 Au regard de la situation exceptionnelle, France Université Numérique en collaboration avec les établissements membres et partenaires va progressivement réouvrir les MOOC archivés pour les rendre accessibles au plus grand nombre.
      Cette décision va compléter les premières dispositions prises par FUN visant à contribuer à l’effort national de mobilisation face à cette pandémie, et permettre à nos concitoyens (ainsi qu’aux citoyens européens et internationaux) de profiter pleinement des cours produits par ses membres et partenaires. Dans ce cadre, les ouvertures de cours se dérouleront suivant deux modalités possibles en « archivé ouvert » ou en « session animée ». Mode « archivé ouvert » Ce mode implique que les forums et les espaces collaboratifs restent fermés. Au vu de la situation exceptionnelle que nous vivons, et de la nécessaire mobilisation de tous, l’ensemble des cours va progressivement réouvrir. Les MOOC « archivés ouverts » seront identifiable grâce à une barre verticale jaune sur leur vignette et une phrase d’explication au début de la page de présentation. Mode « session animée » Les établissements peuvent choisir cette modalité qui est celle du déploiement classique d’un MOOC sur FUN MOOC. Avec cette modalité, les apprenants sont accompagnés par l’équipe pédagogique grâce à des forums et accéder à l’ensemble des activités, y compris le cas échéant obtenir une attestation de suivi voire un certificat. La principale valeur ajoutée d’un MOOC en session animée est la création d’une communauté d’apprenants qui peuvent s’entraider et être aidés par l’équipe pédagogique. Cette communauté est un facteur important d’aide à l’acquisition de connaissances et de compétences : un véritable plus par rapport au mode « archivé ouvert ».   Au total c’est plus de 470 cours qui vont être disponibles aux apprenants. À travers cette action, FUN ainsi que ses membres et partenaires, souhaitent participer à l’effort collectif pour proposer des services en ligne à même d’aider à la fois nos concitoyens et toute personne en recherche de formation à aller de l’avant. Catalogue FUN MOOC
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      Le Chapitre des Grandes écoles de management définit de nouvelles modalités de concours adaptées aux circonstances exceptionnelles liées au COVID-19 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-chapitre-des-grandes-ecoles-de-management-definit-de-nouvelles-modalites-de-concours-adaptees-aux-circonstances-exceptionnelles-liees-au-covid-19/ Wed, 25 Mar 2020 09:55:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69916999
    • Concours Post-bac : organisation d’un recrutement sur dossier uniquement en sanctuarisant le calendrier Parcoursup actuel.
    • Concours post CPGE : les épreuves écrites seront repoussées jusqu’à mi-juin
    • Concours d’Admissions sur Titres
     
    « Les écoles de management du Chapitre ont démontré que, à conditions exceptionnelles, elles savaient répondre de façon exceptionnelle et solidaire. L’alignement immédiat et unanime avec le Ministère permet ainsi de proposer des dispositifs de concours plus adaptées au bénéfice des étudiants et de leurs familles dans une période qui les a déjà mis à rude épreuve. » déclarent Alice Guilhon, Présidente du Chapitre et Directrice Générale de SKEMA et Christophe Germain, Vice-président du Chapitre et Directeur Général d’Audencia
    Lire le CP ]]> 69916999 0 0 0
    Nominations au sein des organisations membres de la CGE - mars 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nominations-au-sein-des-organisations-membres-de-la-cge-mars-2020/ Thu, 26 Mar 2020 10:27:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69941551 Le 24 mars 2020 s’est tenu un Conseil d’Administration extraordinaire de la FNEGE pour désigner le nouveau délégué général de la Fondation. Jérôme Caby a été élu à l’unanimité pour succéder à Maurice Thévenet, en poste depuis 2016. Le nouveau délégué général prendra ses fonctions à compter du 1er Juillet 2020. Actuellement professeur de finance d’entreprise à l’IAE de Paris, il a précédemment été directeur général d’ICN Business School et de l’ESCE.

    Par arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en date du 20 février 2020, Eduardo Mendes, professeur des universités, est nommé directeur de l'École nationale supérieure en systèmes avancés et réseaux - ESISAR - de l'Institut polytechnique de Grenoble. Eduardo Mendes en était administrateur provisoire depuis le 1er janvier 2020.

    Par arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en date du 18 février 2020, Laurent Blelly est nommé dans l'emploi de directeur général des services (DGS) de l'École nationale d'ingénieurs de Tarbes (ENI Tarbes), pour une période de trois ans, du 1er mars 2020 au 28 février 2023.

    Par décret du 18 mars 2020, Isabelle Chmitelin, inspectrice générale de santé publique vétérinaire de classe exceptionnelle et jusque-là directrice de cabinet de Didier Guillaume, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, est nommée directrice générale de l’enseignement et de la recherche au ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Isabelle Chmitelin avait dirigé l’ENVT jusqu’en mai 2019.

    Pierre Larrat a été nommé directeur général de l’ISTEC à compter du 10 mars 2020. Il succède à Benoît Herbert, qui dirigeait l’école depuis 2000. Successivement consultant, professeur associé au sein du Groupe ESCEM, directeur d’Atelis et de l’institut de la Compétitivité du Groupe ESCEM (qu’il dirige jusqu’en 2008), directeur général du Groupe HAP puis du CIMI (Centre International de Maintenance Industrielle), il a également dirigé le Campus de l’IDRAC Bordeaux où il a développé l’offre de formations et les partenariats entreprises. Depuis 2018, il était consultant stratégie auprès de grands comptes et auditeur certification AFNOR sur la norme QUALIOPI.

    Par arrêté du ministre de l'Économie et des Finances et de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en date du 20 février 2020, sur proposition de CCI France, en remplacement de Yves Portelli, Jean-Luc Neyraut, est nommé membre de la commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG) au titre des représentants des milieux économiques pour la durée du mandat restant à courir, soit jusqu'au 30 septembre 2021.

    Directeur des admissions de l'établissement depuis mai 2016, Pierre-Émile Ramauger, suite à la présentation du plan stratégique de l’école, a été nommé directeur du développement et des relations entreprises de Montpellier Business School, annonce l'école le 11/03/2020. Il « conserve la supervision des activités de promotion et concours des différents programmes de MBS, en France et à l’international ».

    Par arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en date du 17 février 2020, Delphine Riu, professeure des universités, est nommée administratrice provisoire de l'École nationale supérieure de l'énergie, l'eau et l'environnement – ENSE3 de l'Institut polytechnique de Grenoble, à compter du 1er mars 2020. Elle succède à Yves Maréchal.

    Sandra Bouscal, directrice générale de la Fondation Dauphine, est nommée à la direction des relations entreprises de l’université depuis le 1er mars 2020. Elle succède à Hélène Victor-Pujebet qui avait créé cette direction en février 2018.

    Par décret du Président de la République en date du 2 mars 2020, Olivier Huart a été nommé président du conseil d’administration de l’Institut Mines-Télécom. Olivier Huart est depuis 2010 PDG de TDF (ex TéléDiffusion de France).

    Le directoire d’emlyon a nommé à titre provisoire Lionel Sitz au poste de directeur du PGE (en remplacement de Nathalie Hector). Présent au sein de l’établissement depuis 2007, il est docteur en sciences de gestion et professeur associé en marketing pour de nombreux programmes de l’école comme l’Executive MBA ou le Programme Grande École et s’est spécialisé dans le marketing et la sociologie de la consommation.

    Par décret du Premier ministre en date du 24 février 2020, sur rapport de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’École nationale d’ingénieurs de Saint-Etienne (ENISE) sera à compter du 1er janvier 2021 intégrée à l’École centrale de Lyon dont elle deviendra composante interne.

    L’ESA Angers annonce l’ouverture d’une antenne parisienne à la rentrée 2021 ; 2 formations phares y seront proposées : les trois premières années de l’école d’ingénieur ainsi que le Bachelor Agroecology for food systems. Le développement sera progressif : premières années ingénieur et Bachelor en 2021 ; premières et deuxièmes années en 2022 ; premières, deuxièmes et troisièmes années en 2023. Les élèves ingénieur effectueront leurs quatrièmes et cinquièmes années sur le site d’Angers de l’ESA.

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    ESSCA : enseignement à distance : une première semaine qui révèle le potentiel et de solides fondamentaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/essca-enseignement-a-distance-une-premiere-semaine-qui-revele-le-potentiel-et-de-solides-fondamentaux/ Fri, 27 Mar 2020 10:07:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=69966573 Les étudiants de l’ESSCA School of Management suivent depuis maintenant une semaine l’ensemble de leurs cours en ligne. Avec une mise en place de l’enseignement à distance dès le début du mois de février pour les jeunes présents sur le campus de Shanghai, l’ESSCA a pu très rapidement mettre en place cette nouvelle organisation sur tous ses campus que ce soit en France ou en Hongrie.   Avec plus de 1 100 cours en classe virtuelle déployés et programmés et 550 collaborateurs formés, les professeurs de l’ESSCA assurent aujourd’hui la totalité de leurs cours à distance, permettant une continuité pédagogique fluide et complète. Une communauté soudée et des valeurs pour un seul but : l’apprentissage. Les étudiants sont appelés à se connecter sur Teams, l’application de communication collaborative de Microsoft.   Quelques chiffres (entre la date de lancement au 18 mars et le 23 mars, date de relevé des données) :
    • 4 491 utilisateurs
    • 3 453 canaux actifs
    • 56 010 messages échangés
    • 1 109 cours
      Stéphane Justeau, Doyen de la faculté de l’ESSCA, précise : « L’outil permet à distance d’afficher une présentation, de donner la parole aux élèves et de leur permettre de présenter un projet en direct ou en déposant une vidéo sur une plateforme adossée à l’outil. Les cours sont également enregistrés et mis à disposition des étudiants, en particulier pour ceux dont le lieu de résidence est désormais en dehors du territoire. »   Coté étudiants, David C., en 2e année, raconte : "L'ESSCA s'est très vite adaptée à cette crise sanitaire. Niveau organisation, l'école nous facilite les choses ; nous avons exactement le même emploi du temps que d'habitude. Tous les professeurs ont été formés afin de nous expliquer les manipulations à faire (couper ses micros quand on ne parle pas, comment partager son écran etc..). De plus concernant les examens et les présentations orales, tout est maintenu et assuré en ligne par les professeurs qui nous guident et restent compréhensifs. C'est vraiment super !"   Grâce à la mobilisation des équipes de l’Institut de la Pédagogie Avancée (IPA) de l’ESSCA, de la Direction des Systèmes d’Information, des assistant(e)s et du corps professoral, l’École a été en mesure dès le début du confinement, de proposer les enseignements à distance. Parallèlement, les équipes administratives s’efforcent d’informer régulièrement les étudiants, leurs parents, les entreprises et l’ensemble des parties prenantes sur les mesures prises pour garantir la poursuite des activités. Prochaine étape : le déploiement d’une plateforme destinée à l'organisation des examens de fin de semestre en ligne. Les équipes ESSCA y travaillent en ce moment.   « Cette rapidité d’exécution, nous la devons à la mise en place d’un Comité Opérationnel de Crise qui se déroule chaque matin depuis le 12 mars. Placée sous la responsabilité de Jacques Boulay [par ailleurs Directeur du campus de Lyon], cette instance, qui réunit le Comité de Direction, la DSI et les collaborateurs en charge des études et des programmes, nous permet, non seulement, de garantir agilité et organisation au quotidien mais aussi de maintenir le cap sur la poursuite de notre plan de développement ODYSSEE 2024 », précise Jean Charroin, Directeur général de l’ESSCA.    Par ailleurs, l’ESSCA n’infléchit pas ses projets de développement et s’appuie même sur le contexte actuel pour accélérer sa transformation. Ainsi, Orsolya Sadik-Rozsnyai, Professeure associée et experte en marketing et innovation, se voit confier la responsabilité du lancement du campus virtuel du groupe « ESSCA Cloud ». Franck Gavoille, Professeur en Management des Ressources Humaines, devient le nouveau Directeur des programmes PGE et MSc en remplacement d’Oriana Licchelli qui est nommée à la direction centrale des études du groupe. A ce titre, Oriana Licchelli devient membre du Comité de Direction de l’ESSCA.]]>
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    Coronavirus : l'École polytechnique se mobilise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coronavirus-lecole-polytechnique-se-mobilise/ Mon, 30 Mar 2020 12:40:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70040190 Mobilisation pour soutenir le dispositif de l'École à la maison Le dispositif "L'École à la maison" mis en place par l'Éducation Nationale dans le cadre du confinement montre déjà largement son efficacité grâce à l'implication exceptionnelle des enseignants. Cependant, beaucoup de lycéens ne bénéficient pas de soutien familial pour travailler à la maison, soit parce que leurs parents sont mobilisés pour faire face directement à la crise, soit parce qu'ils n'ont pas le niveau scolaire pour les aider. A l'appel de leurs commandants de promotion, 325 élèves de l'École polytechnique se sont portés volontaires pour accompagner ce dispositif et soutenir ces lycéens en donnant une heure de leur temps par jour en tutorat à distance. De plus, 25 étudiants anglophones du Bachelor of Science de l'X ont proposé un soutien plus particulier pour les cours d'anglais. Peuvent bénéficier de ce tutorat en priorité des élèves de terminale dont les parents sont mobilisés dans la lutte contre la pandémie : professionnels de santé, militaires, agents de police, pompiers, etc... Pour le recensement des besoins, l'X s'appuie à ce stade sur le ministère des Armées, l'académie de Versailles et la sous-préfecture de Palaiseau. Une centaine de lycéens et lycéennes sont déjà en relation avec les élèves de l'X, les autres binômes sont en cours de constitution. Au sein de l'Institut Polytechnique de Paris, l'ENSTA Paris est également fortement impliquée dans cette initiative et a quant à elle recruté 50 tuteurs à ce jour.   Un lien indéfectible avec les corps de l'armée En très grand nombre, les élèves officiers du cycle ingénieur se mobilisent pour d'autres causes liées au COVID-19. Les élèves de 1ère année, dont les cours à distance reprennent début avril, termineront alors leur période de formation humaine et militaire : une grande partie de ces élèves qui effectuaient cette formation dans les armées sont déjà identifiés en réserve par leurs régiments. D'autres qui ont servi plusieurs mois au sein de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) souhaitent prolonger leur engagement grâce aux qualifications qu'ils ont acquises. En avril, tous ces élèves resteront à la disposition des différents corps tout en suivant leurs cours à distance. Engagés pour l'intérêt général, 25 élèves de 2ème et 3ème année se sont également mis à la disposition de la BSPP.   Don de matériel aux hôpitaux français Afin de participer à l'effort collectif, l'École a donné 1500 masques FFP2 à l'Hôpital d'instruction des Armées de Percy. Les laboratoires de l'École ont répondu également présents et contribué à l'appel à don de matériel coordonné par le CNRS, l'Inserm, le CEA, Inrae et Inria. Ils sont également mobilisés afin de produire des solutions hydroalcooliques pour les hôpitaux et modéliser l'épidémie pour mieux anticiper son évolution et la combattre. A l'initiative du groupe AX-Chine, avec le soutien de l'AX et de l'École et en coopération avec diverses associations d'anciens élèves d'universités chinoises ou de grandes écoles en France, une collecte de fonds et d'équipements médicaux a été mise en place. La collecte, en partenariat avec la Fondation AP-HP, servira intégralement à l'achat d'équipements (masques, respirateurs, etc.) ou au paiement des frais de transport des équipements achetés en Chine puis envoyés vers la France vers des hôpitaux partenaires. Accéder à la cagnotte en ligne.   Projets de recherche soutenus par le gouvernement Plusieurs projets de recherche sont d'ores et déjà lancés par des élèves et étudiants, des chercheurs et le personnel de l'École pour, au-delà de leurs travaux habituels, contribuer à affronter les défis présents du pays. Les chercheurs et étudiants sont ainsi mobilisés pour répondre à des appels à projets tel que celui du ministère des Armées, lancé par l'Agence de l'Innovation de Défense (AID), visant à disposer de propositions pour lutter contre la pandémie du COVID-19, ou celui du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.]]> 70040190 0 0 0 Nouvelles mesures de solidarité des 39 membres du Chapitre des Grandes écoles de management en faveur des étudiants et de leurs familles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nouvelles-mesures-de-solidarite-des-39-membres-du-chapitre-des-grandes-ecoles-de-management-en-faveur-des-etudiants-et-de-leurs-familles/ Tue, 31 Mar 2020 13:45:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70064672
  • Frais de concours : 50% de réduction
  • Alignement sur les dates des résultats AST France
  • Ouverture sociale et accessibilité renforcées
  •  
    « Nous souhaitons saluer la cohésion dont les écoles du Chapitre font preuve aujourd’hui : après les premières annonces dès la semaine dernière, cet effort financier sur les frais de scolarité démontre que la solidarité citoyenne et l’ouverture sociale restent des piliers communs. » déclarent Alice Guilhon, Présidente du Chapitre et Directrice Générale de SKEMA et Christophe Germain, Vice-président du Chapitre et Directeur Général d’Audencia
    Lire le communiqué de presse ]]>
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    Solidarité COVID-19 : le DeVinci FabLab fabrique des Visières de protection, des Systèmes de Respiration Artificielle et le DeVinci Innovation Center participe au Protein Folding https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/solidarite-covid-19-le-devinci-fablab-fabrique-des-visieres-de-protection-des-systemes-de-respiration-artificielle-et-le-devinci-innovation-center-participe-au-protein-folding/ Thu, 02 Apr 2020 14:26:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70113693 Une large communauté d'étudiants et d'enseignants-chercheurs se mobilise pour accompagner l'effort national de lutte contre le covid19. Devant l'élan de Solidarité des membres de l'Association Fablab De Vinci, le Pôle Léonard de Vinci entrouvre exceptionnellement ses portes afin de laisser pénétrer quelques étudiants, et une poignée d'enseignants-chercheurs, qui se relaient 2 par 2, pour poursuivre des recherches dédiées et surveiller le travail des 6 imprimantes 3D, découpe laser et supers ordinateurs. L'objectif : réaliser des Visières de protection, des Valves pour casques par impression 3D de moules à injection, des Systèmes de Respiration Artificielle et participer au projet « Protein folding » pour aider la recherche mondiale sur le coronavirus en utilisant les fermes de calcul.

    Depuis ce lundi 30/03, les membres de l'Association Fablab De Vinci et leurs enseignants -encadrants sont à titre tout à fait exceptionnel, autorisés à se rendre successivement 2 par 2, au Pôle Léonard de Vinci afin de mettre leur matériel et ressources à disposition des professionnels de Santé et de la Recherche. Ils se relayent tous les jours de 8h à 21h afin de produire le maximum de matériel d'aide. En priorité du matériel de protection (visières), car c'est ce sont les demandes les plus urgentes. Lorsque l'idée d'utiliser les outils du FabLab du Pôle Léonard de Vinci pour aider, a germée dans la tête d'Henri Lieutaud, enseignant spécialiste de la blockchain à l'ESILV, il a très vite été rejoint par toute la communauté du DeVinci Innovation Center (DVIC), avide de solidarité et prête à mettre ses compétences au service du plus grand nombre. C'est un mouvement de solidarité qui a commencé dans de nombreux autres Fablabs en France. Le DeVinci FabLab bénéficie du travail des autres, et de leur expertise, car tous partagent leurs modèles de visières/pièces. Cela permet de mutualiser les cerveaux. Face à l'afflux de demandes de prise en charge du COVID19, certains services hospitaliers manquent de matériels (protection du visage, matériel de ventilation). Le FabLab du Pôle Léonard de Vinci abritant 7 imprimantes 3D fonctionnelles, les étudiants ont proposé de les utiliser afin d'imprimer du matériel comme : - Des visières de protection https://urldefense.com/v3/__https://www.youmagine.com/designs/protective-visor-by-3dverkstan__;!!GxBLnFno47bH!rptabw9BEboVBiym9-nshyn_KRwFBMSrMCL86460IYRGy1v4FZjMSPqSvIIUszkCvCwYGePJ$ Plusieurs dizaines d'unités ont déjà été produites depuis lundi 30/03 et les demandes affluent.   Pendant ce temps, d'autres étudiants réfléchissent à la production de valves par impression 3D avec des matériaux compatibles avec les contraintes sanitaires, pour les masques de plongée ou encore des techniques de moulage pour de la production à grande échelle, afin de transformer des masques grand public en respirateurs https://urldefense.com/v3/__https://www.isinnova.it/easy-covid19-eng/__;!!GxBLnFno47bH!rptabw9BEboVBiym9-nshyn_KRwFBMSrMCL86460IYRGy1v4FZjMSPqSvIIUszkCvNoNJ8I0$ Ces deux projets sont déjà utilisés par des hôpitaux espagnols et italiens. Les besoins sont réels pour les hôpitaux, mais aussi la grande distribution (caissiers au supermarché, livreurs), les forces de l'ordre, les mairies... D'autre part, des étudiants électroniciens se mobilisent pour être prêts lors de la publication des plans pour la fabrication en Do It Yourself de Système de Respiration Artificielle du Challenge E-vent du MIT http://e-vent.mit.edu Le challenge E-vent a pour objectif de proposer une méthode pour fabriquer à bas coût, avec des matériaux courants et en open-source, des systèmes de ventilation pour permettre aux patients en état critique de respirer artificiellement. Ces dispositifs médicaux manquent cruellement à l'ensemble des hôpitaux de la planète. Le « protein folding » pour aider la recherche sur le coronavirus   Enfin des étudiants de 4ème et 5ème années du DVIC qui travaillent en ‘mode MIT (Massachusetts Institute of Technology – USA)' et enseignants-chercheurs, passionnés d'Intelligence Artificielle ont mis en pause leur travaux, pour permettre d'exécuter folding@home de Standford sur nos fermes de calcul en 24/7. (le projet Folding@home propose de donner du temps de calcul pour la recherche sur le coronavirus). Depuis 8 jours, ils font du protein folding sur la ferme de calcul "Muskrat". Plus de 600 simulations ont pu être réalisées. Cette application permet de transformer tout ordinateur en simulateur de repliement de protéines afin de mieux comprendre le fonctionnement du virus du COVID-19. L'ensemble des données est centralisé et permet la constitution de bases de données mises à la disposition de la communauté de recherche internationale. Une compétition inter-associations au Pôle Léonard de Vinci a également été lancée pour stimuler l'ensemble de la communauté et atteindre le plus grand nombre de simulations possibles. A travers toutes ces initiatives, les étudiants et collaborateurs du DVIC se mobilisent et se sentent utiles. S'il est porté par les étudiants du DeVinci FabLab, ce projet motive aussi la communauté d'enseignants et de salariés du Pôle Léonard de Vinci, qui sont nombreux à contacter les étudiants à l'œuvre, pour les soutenir et leur indiquer où trouver du matériel à utiliser dans leurs bureaux.]]>
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    Covid-19 : les experts de GEM prévoient 12 changements majeurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-les-experts-de-gem-prevoient-12-changements-majeurs/ Fri, 03 Apr 2020 10:39:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70137915 En quelques jours, le coronavirus a bouleversé les habitudes à travers le monde. Son impact sanitaire est catastrophique. Son impact économique sera difficile à assumer. Paradoxalement, le Covid-19 met en lumière de nouvelles façons de voir et d’analyser le monde : le travail, la technologie, l’environnement… En voici 12 :

    • Télétravail & éducation dans un même espace, c’est possible !
    • Trouver l’équilibre entre le contrôle du manager et la liberté totale du salarié… et le garder au retour dans les bureaux
    • De nouvelles façons d’être ensemble, à distance
    • Une nouvelle tendance émergente : la microaventure
    • Apprendre à décrypter les fake news lors d’une crise sanitaire
    • Le réseau internet ne sautera pas ! Mais une hygiène numérique devient nécessaire.
    • Formation massive à l’enseignements 100% en ligne
    • Une chute visible de la pollution
    • Une délocalisation des entreprises dans des pays plus proches des bassins de consommation
    • Refonder la confiance dans nos systèmes de santé
    • Un pas vers la paix économique ?
    • Stratégie d'entreprise : Au-delà des leçons, déjà 3 enseignements
    Lire l'article complet ]]>
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    Coronavirus : les Grandes écoles ont récolté "en deux semaines" plus de 100 millions de masques https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coronavirus-les-grandes-ecoles-ont-recolte-en-deux-semaines-plus-de-100-millions-de-masques/ Mon, 06 Apr 2020 10:32:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70211338 coronavirus. Plus de 100 millions de masques ont été récoltés par une équipe bénévole d'HEC Alumni, le réseau des anciens élèves de l'école de commerce. C'est la communauté HEC Alumni en Chine qui a "mobilisé son réseau", a expliqué dimanche 5 avril sur franceinfo Frédéric Jousset, président de HEC Alumni.
    Le réseau a "réussi cet exploit en 48 heures de trouver sept millions de masques, et en deux semaines, d'en trouver plus de 100 millions", pour faire face "à la demande exponentielle", détaille Frédéric Jousset.
    • Comment est-ce que vous avez réussi ce tour de force de récolter 100 millions de masques dans le contexte actuel ?
    • Est-ce qu'il y a d'autres opérations de ce type sur d'autres matériels ?
    • Est-ce que d'autres grandes écoles se mobilisent également ?
    Lire la suite ]]>
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    J-F. Fiorina – Suppression des oraux : « La moins mauvaise décision de la pire des situations » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/j-f-fiorina-suppression-des-oraux-la-moins-mauvaise-decision-de-la-pire-des-situations/ Wed, 08 Apr 2020 10:34:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70260313 Avec l’aimable autorisation de Newstank  «  Après l’annonce de l’impossibilité de tenir les concours écrits et la mise en place d’une procédure d’étude du dossier des candidats, la suppression des oraux des concours post-CPGE en écoles de management n’a pas été un choix facile. Pourtant, cette décision collective du Chapitre des écoles de management de la CGE est la moins mauvaise de la pire des situations », indique Jean-François Fiorina, président du concours Passerelle et DGA de GEM, à News Tank le 03/04/2020. « Nous savons l’importance des oraux, mais nous nous sommes rapidement rendu compte que cela allait être impossible à gérer, aussi bien pour les jeunes que pour les écoles », ajoute-t-il. Interrogé sur la décision du concours Team, regroupant l’Idrac Business School et l’ICD (Groupe IGS), de maintenir les oraux pour les admissions parallèles, Jean-François Fiorinaindique : « C’est leur choix, mais à côté de l’initiative commune, c’est vouloir jouer les francs-tireurs ». Autre interrogation, notamment après l’annonce de la suppression des épreuves finales du baccalauréat 2020 par Jean-Michel Blanquer le 03/04 : les dates de rentrée pour les écoles de management. Selon Jean-François Fiorina, « il y aura, pour sûr, des rentrées sur un nouveau mode. Je pense qu’elles seront différenciées avec des formules mixtes alliant face à face et distanciel ». Il ajoute qu’il « est nécessaire de prendre en compte les conditions et les restrictions sanitaires qui nous seront imposées, que ce soit au niveau de la circulation des personnes, mais aussi les limitations d’effectifs, qui peuvent modifier l’organisation des écoles ». Le président de Passerelle et DGA de GEM indique également que « pour préparer la suite, et parce qu’il y a encore de nombreuses inconnues, les business schools devront se réinventer tout en ayant un rôle de plus en plus important. Cela va également permettre de mettre en avant la recherche dans les écoles de management et de montrer ce qu’elle est capable de faire ».   « Le blended learning va devenir la norme »
    Interrogé sur les opportunités permises par la crise, Jean-François Fiorina indique que « le virus a plus fait pour l’enseignement à distance que tous les plans et moyens déployés par les écoles et les universités. »
    Selon lui, les établissements devront notamment consolider et capitaliser sur la notion de maquettes et de programmes, dans lesquels le blended learning sera la norme, mais aussi sur le télétravail. En termes d’organisation, « nous devons rebondir là-dessus et nous réorganiser ».
      Passerelle : les modalités d’accès précisées
    En raison de la suppression des épreuves orales des concours Passerelle 1 et 2 (AST) ainsi que de l’épreuve de synthèse, l’association regroupant dix écoles a mis en place une procédure d’admission sur dossier.
    Celle-ci comprend deux phases :
    • du 14 au 17/04 : dépôt des pièces constitutives du dossier (CV, et les réponses à un ensemble de questions). Le candidat peut joindre d’autres documents s’il estime que cela est pertinent.
      • La partie « question » sert à prendre connaissance du « parcours, de l’expérience de l’étudiant, mais aussi sa capacité d’analyse, permet de comprendre sa motivation et d’en déduire ses qualités humaines, ses engagements et ses valeurs ».
      • Parmi les pièces complémentaires facultatives : les justificatifs de niveau d’anglais (Toeic, Toefl, IELTS, Easypeaking…) ou encore les tests Tage 2 ou Tage Mage.
    Passerelle indique que l’évaluation sur l’anglais et la matière au choix se fera, soit sur la base des documents fournis, soit par les tests Passerelle lors de la phase deux, qui se déroule du 20 au 23/04.
    Concernant le passage de ces tests, l’association rappelle qu’ils se déroulent sur une plateforme dotée d’un système de surveillance :
    • « composition en temps limité ;
    • tout test commencé doit être terminé dans le temps imparti ;
    • sanction si sortie de la fenêtre de composition ;
    • il n’est pas possible de revenir une deuxième fois sur un test déjà passé ».
    Les résultats d’admission seront quant à eux disponibles à partir du 18/05.
      Réduction des frais d’inscription
    Conformément aux quatre engagements pris par le Chapitre, le 30/03, « le concours Passerelle s’est engagé à réduire les frais d’inscription de 50 % », indique Jean-François Fiorina. En effet, ceux-ci passent de 160 à 80 € pour les étudiants inscrits avant le 28/01 et de 190 à 95 € pour les autres.  

    La Fnege met en place deux tests de sélection en ligne pour les écoles de management ; Tage-Mage, Tage 2 décalés

    « La Fnege met en place deux nouveaux tests de sélection en ligne, le eGScore 1 (niveau licence) et le eGScore 2 (niveau master) à destination des écoles de management », annonçait la Fondation le 03/04/2020. Ceux-ci seront « pour le moment, exclusivement organisés et utilisables durant la période de confinement et jusqu’au 30/06/2020 ». Les test eGscore sont différents des test Tage 2 et Tage Mage, et les étudiants devront s’acquitter de 65€ pour les passer. Les modalités d’inscription « seront précisées prochainement », ajoutait la Fnege. Néanmoins : • « Les candidats ayant déjà une inscription Tage Mage ou Tage 2 en cours pourront transférer, gratuitement, leur inscription actuelle sur les deux nouveaux tests. • Les candidats ayant déjà passé le Tage Mage ou le Tage 2 en 2020, peuvent s’ils le souhaitent participer à une session eGScore sans frais supplémentaires. • De nouvelles sessions présentielles pour ses tests Tage Mage et Tage 2 seront reprogrammées à Paris et en région, en fonction des modalités de sorties du confinement ».]]>
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    Coronavirus : Montpellier Business School fait don de 24 000 masques à la Clinique du Parc de Montpellier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coronavirus-montpellier-business-school-fait-don-de-24-000-masques-a-la-clinique-du-parc-de-montpellier/ Wed, 08 Apr 2020 11:00:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70260316 Une initiative solidaire internationale née d’un partenariat académique Face à la crise sanitaire COVID-19 qui touche l’ensemble de la planète, les initiatives solidaires et citoyennes se multiplient. La communauté de Montpellier Business School ne fait pas exception. L’histoire du Dr. Cyril Foropon, initiateur du projet d’un don de 24 000 masques à la Clinique du Parc de Montpellier, en est l’exemple. « Tout a commencé par un message reçu vendredi 20 mars sur l’application WeChat par le Professeur Yu, responsable de notre partenaire chinois Shenzhen Zijing Education and Technology Co., LTD. » explique Dr. Cyril Foropon. « Dans le cadre du programme Doctorate in Business Administration que MBS propose dans les villes de Shenzhen et de Xiamen, le Professeur Yu et ses étudiants souhaitaient contribuer activement à la protection de tout le personnel et de tous les étudiants de MBS face à l’épidémie du Coronavirus. Cette initiative est le fruit de leur attachement à MBS et ses valeurs. »   24 000 masques à destination de la Clinique du Parc de Montpellier Initialement, le partenaire proposait de livrer 20 000 masques directement à Montpellier Business School. « Dans la mesure où notre campus est fermé, nous avons décidé que cette généreuse donation de 20 000 masques serait gracieusement offerte aux personnels de santé de Montpellier. » explique Bruno Ducasse, Directeur Général de Montpellier Business School. Pour recevoir ce don, la Clinique du Parc a été retenue. « La clinique a accueilli cette donation de façon très favorable, dans la mesure où le manque de masques se fait sentir. Cette donation est une bouffée d’oxygène à l’attention du personnel soignant. » explique Dr Cyril Foropon, coordinateur du projet. Mais la belle histoire ne s’arrête pas là. Dans la mesure où Montpellier Business School a pu prendre en charge les frais de transport, 4 000 masques supplémentaires ont pu être produits pour atteindre un total de 24000 masques chirurgicaux. « Un bel effort groupé avec Montpellier Business School qui a porté ses fruits » conclut Sophie AUFORT, Docteur à la Clinique du Parc.]]> 70260316 0 0 0 Yncréa Hauts-de-France se mobilise pour apporter son soutien au personnel hospitalier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/yncrea-hauts-de-france-se-mobilise-pour-apporter-son-soutien-au-personnel-hospitalier/ Wed, 08 Apr 2020 11:03:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70260319 Dans le cadre du dispositif de solidarité nationale mis en place sur l’ensemble du territoire français, Yncréa Hauts-de-France se mobilise pour apporter son aide au secteur hospitalier. Au total, l’association fait don de 12L de gel hydroalcoolique et 2 000 gants à France Handicap. Ces équipes sont également mobilisées et 12 imprimantes 3D sont mises à disposition pour produire 1 000 visières.

     

    Au vue de la crise sanitaire et du mouvement de solidarité qui l’accompagne pour soutenir les personnels soignants face au covid-19, Yncréa Hauts-de-France met à la disposition du secteur médical ses dispositifs de production, initialement dédiés à l’apprentissage de ses étudiants.

    Yncréa Hauts-de-France a ainsi fait don de 12L de gel hydroalcoolique et 2 000 gants, à l’association France Handicap, pour fournir les encadrants qui vont au contact des personnes fragiles. L’association met également à disposition 12 de ses imprimantes 3D pour produire des visières de protection, à destination des centres hospitaliers de la région Hauts-de-France. Le premier objectif : fournir rapidement une première production de 1 000 visières.

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    La communauté KEDGE met en place des actions de solidarité et de bénévolat durant l’épidémie du COVID-19 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-communaute-kedge-met-en-place-des-actions-de-solidarite-et-de-benevolat-durant-lepidemie-du-covid-19/ Wed, 08 Apr 2020 11:08:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70260323 Depuis le 16 mars dernier, le confinement a été déclaré en France. La communauté KEDGE a fait appel à sa créativité et à son esprit de solidarité pour lancer diverses initiatives, de l’entretien du lien communautaire, jusqu’à l’aide aux personnes les plus démunies, dans cette période de crise.

     

    Voici les multiples initiatives solidaires des kedgers :

    Création d’une ligne de produits

    Raphaël Durvel, futur diplômé du MS Marketing de KEDGE Bordeaux, vient de créer la marque Please Stay At Home : une ligne de produits dont l’objectif est de sensibiliser et d’aider les organismes sanitaires compétents en leur reversant l'intégralité des bénéfices sur chaque produit vendu. Les illustrations sont réalisées par des artistes indépendants du sud de la France (dessinateurs, graphistes et designers). La production est française et l’engagement écologique est total (vêtements à base de coton biologique, encres à l’eau Eco-certifiées par l’ECO, colis à base de pochettes cartonnées recyclables).

     

    Création d’une cagnotte pour le CHU de Bordeaux

    Cette cagnotte a été initiée par des étudiants de l’association du Bureau des Sports de KEDGE Bordeaux. Ils tenaient à saluer le travail des « héros du quotidien » en offrant leur aide. Ce soutien subviendra en partie aux besoins du corps hospitalier et participera peut-être à sauver des vies. La cagnotte a été ouverte le 2 avril et se terminera le 12 avril, sur le site : https://www.helloasso.com. Durant les 24 premières heures, les étudiants ont collecté plus de 1 300 euros.

     

    Mobilisation sur les réseaux sociaux

    Les étudiants de KEDGE se mobilisent également sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, le challenge #kedgersathome compte plus de 6 700 vues par story. Il valorise l’aspect communautaire de KEDGE en partageant son home office. Sur Spotify, des playlists collaboratives sont créées selon les choix de la communauté, et des associations musicales de l’école. David Teixeire, étudiant du PGE de KEDGE Bordeaux, a monté un groupe WhatsApp de jeunes étudiants entrepreneurs. Ce groupe a pour but d’entretenir des liens, de discuter projet, entrepreneuriat, de « réseauter » et de s'entraider sur des projets en cours. Sur Instagram, le pro-act Fearless Culture organise le festival de musique « Bisous de Loin » en live sur son compte @fearlessculturefest. Il aura lieu vendredi 10 avril de 18h00 à 20h00 en présence de nombreux artistes. Enfin, des cours de sports en distanciel sont dispensés tous les jours par les coachs de l’école en collaboration avec le Wellness Center de KEDGE.

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    Arts et Métiers se mobilise pour aider les soignants en concevant du matériel adapté à leurs besoins https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/arts-et-metiers-se-mobilise-pour-aider-les-soignants-en-concevant-du-materiel-adapte-a-leurs-besoins/ Wed, 08 Apr 2020 11:13:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70260390 Dans cette période de lutte contre la pandémie Covid-19, Arts et Métiers se mobilise aux côtés des professionnels de santé. Pour cela, l’ensemble des outils est mobilisé pour proposer du matériel répondant aux besoins des soignants.   Augmenter la production de visières de protection Sous l’impulsion de Nicolas Perry, enseignant-chercheur sur le campus de Bordeaux, les huit campus d’Arts et Métiers ont décidé de concevoir et de produire des visières de protection à destination des personnels soignants au plus près du terrain. Enseignants-chercheurs, membres du personnel et étudiants se sont rapidement portés volontaires pour participer à la conception et à la réalisation de ces équipements de protection. Des rotations sont assurées tous les jours pour maintenir un niveau de production important, soit environ 1 500 unités par semaine. En parallèle, des actions entreprises par les personnels dans les huit campus, les étudiants se mobilisent aussi pour réaliser depuis chez eux des visières mises à disposition dans les pharmacies de plus d’une vingtaine de villes. Les besoins pour ce type de matériels de protection sont énormes et croissants, il est donc nécessaire d’augmenter la production. Pour cela, l’équipe de projet déploie de nombreux efforts pour optimiser ses processus de production, trouver de la matière première, distribuer les équipements, contacter les structures de santé ayant des besoins… Ainsi, des moules sont en cours de finalisation pour pouvoir réaliser les supports de visières non plus par impression 3D, mais par injection de plastique, ce qui augmenterait considérablement la production (40 minutes pour une impression 3D contre 1 minute pour l’injection plastique).   Rejoindre la mobilisation 5AC8DB5DRemerciements de la Clinique Mutualiste, bénéficiaire des visières Les visières sont composées d'une structure support imprimée en 3D polymère, d'un film plastique et d'un cordon élastique. Pour poursuivre et augmenter cette production, les Arts et Métiers vont rapidement manquer de matières premières, les dons sont donc bienvenus : films plastique, élastiques, bobine de plastique pour imprimantes 3D.     Une page d’information dédiée Rendez-vous sur https://artsetmetiers.fr/fr/visieres pour accéder à toutes les informations détaillées : matériel disponible ou en cours de développement, modèles développés par l’école, besoins en matières premières et contacts de chaque campus.]]> 70260390 0 0 0 Répondant à l’appel à solidarité, UniLaSalle s’associe à l’effort national en apportant son appui à la lutte contre le coronavirus. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/repondant-a-lappel-a-solidarite-unilasalle-sassocie-a-leffort-national-en-apportant-son-appui-a-la-lutte-contre-le-coronavirus/ Wed, 08 Apr 2020 11:19:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70260392 "AgriLab travaille en coordination avec la CCI de l’Oise et l’Agglomération du Beauvais pour réaliser des centaines de visières et de masques grâce à notre découpeuse laser. Les imprimantes 3D vont servir prochainement pour imprimer des valves qui permettront d’adapter les masques Easybreath de Décathlon sur des respirateurs. Tous les réalisations sont ensuite acheminées vers les différents hôpitaux de l’Oise" explique Mehdi Jaber, responsable d'AgriLab.   AgriLab s'est appuyé sur le modèle de visière mis au point par le GitLab du FabLab ULB en coopération avec des hôpitaux de la région de Bruxelles (toutes les infos sur le site d'AgriLab). Des chambres du campus ont également été mises à disposition du personnel soignant de l’hôpital de Beauvais. Enfin, UniLaSalle a facilité le réaménagement des agendas des étudiants afin de leur permettre de travailler en industrie agroalimentaire ou bien de rejoindre la réserve sanitaire, notamment pour les étudiants secouristes.]]> 70260392 0 0 0 Covid-19 : GEM lance deux cellules d’écoute ses étudiants et collaborateurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-gem-lance-deux-cellules-decoute-ses-etudiants-et-collaborateurs/ Thu, 09 Apr 2020 18:33:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70285322 Face à l’épidémie de Covid-19, Grenoble Ecole de Management se veut être une école et un employeur responsable. Dans ce cadre, l’Ecole a lancé le 24 mars 2020 deux cellules d’écoute et de soutien. L’une à destination de ses 8 000 étudiants. La seconde à destination de ses 550 collaborateurs.   « La ligne » pour 550 collaborateurs Gratuite, anonyme, confidentiel et disponible 24/7j, ce service indépendant assuré par le cabinet Stimulus permet à ceux qui le souhaitent de s’exprimer (en français ou en anglais) au sein d’un espace de parole et de soutien privilégié et anonyme, afin d’être accompagné selon ses besoins.   « Care line for me » pour 8 000 étudiants de l’Ecole grenobloise   Cette ligne téléphonique dédiée aux étudiants français et internationaux de GEM propose  deux services : une cellule de soutien psychologique en 14 langues et des services de téléconsultation médicale en 5 langues. L’ensemble des étudiants de GEM ont accès à ces 2 services gratuits et confidentiels 24h/24 et 7J/7. 60 médecins peuvent conseiller, orienter, rassurer, expliquer un traitement, délivrer un diagnostic et une ordonnance. En parallèle, le Centre de Développement Personnel (CDPM), le service Carrières et tous les services aux étudiants fonctionnent comme habituellement et sont 100% disponibles en accès à distance. Les étudiants peuvent toujours accéder à du contenu et à une assistance concernant les stages, la recherche d’emploi, le projet professionnel, leur cursus, etc. Résumé des services dans l’infographie.   Trois engagements face à la crise sanitaire Loïck Roche, Directeur Général a pris trois engagements devant les étudiants, les collaborateurs, les partenaires et les diplômés de GEM
    • GEM est une école et un employeur responsable et solidaire – ce qui veut dire tout mettre en œuvre pour préserver sa priorité numéro un : l’intégrité physique et donc la santé des étudiantes, des étudiants, des collaboratrices et des collaborateurs
    • GEM garantit la continuité académique et la réussite des étudiants
    • GEM prépare le futur et assure sa pérennité.
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    Covid-19 : L'École de design Nantes Atlantique, une école engagée et solidaire, une école réinventée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-lecole-de-design-nantes-atlantique-une-ecole-engagee-et-solidaire-une-ecole-reinventee/ Thu, 09 Apr 2020 18:47:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70285326 Dès l’annonce officielle de la fermeture de l’établissement, le 17 mars dernier, l’ensemble des équipes de L’École de design Nantes Atlantique a mis en œuvre dans les meilleurs délais un plan de continuité pédagogique à l’adresse de ses 1500 étudiants en design. Cette nouvelle dynamique de travail permet d’assurer le maintien des enseignements et de garantir la progression pédagogique de l’ensemble des programmes en France, en Chine, en Inde, au Brésil et au Québec. Elle permet également aux étudiants de valider leurs crédits de formation ou d’obtenir leurs diplômes.   Un ensemble de mesures mises en place avec rapidité et progressivité Depuis le 16 mars 2020, L’École de design Nantes Atlantique a fermé l’ensemble de ses sites sur Nantes. La priorité est donnée à la santé des équipes et des 1500 étudiants en design ainsi qu’à la mise en œuvre de la continuité d’activité. Impactée dès le mois de janvier par l’épidémie de coronavirus en Chine et la nécessaire fermeture de son China Studio à Shanghai, l’école était mobilisée depuis 2 mois sur la gestion de cette crise. La première phase a été le temps de mise en place : organisation du télétravail généralisé, choix des outils collaboratifs et d’enseignement à distance, déploiement et formations à distance des équipes. L’École a été particulièrement attentive à maintenir, voire à renforcer, l’animation et le lien social avec ses équipes dès le début de cette période de distanciation physique. Chaque directeur, responsable de service s’est organisé de façon à assurer la continuité de ses activités et à détecter les difficultés rencontrées tant au niveau des salariés que des étudiants. Des rencontres régulières avec le CSE (Comité Social et Economique) et la mise en place d’une communication bienveillante font également partie des mesures importantes initiées. L’enjeu est primordial : rassurer au plus vite nos étudiants sur la continuité de leur formation et accompagner l’ensemble de notre communauté : enseignants, étudiants, personnels administratifs, entreprises partenaires qui forment nos apprentis et nos stagiaires. 2 semaines après le début de la fermeture de l’établissement, plus de 90% des enseignements sont maintenus, quelques-uns seront différés dans le temps.  
    Christian Guellerin, directeur général de L’École de design Nantes Atlantique : 'Je suis impressionné par l’agilité et la capacité d’adaptation de nos étudiants et de nos équipes. Nous avons appris en 5 jours que nous pouvions travailler radicalement différemment, qui plus est avec un enthousiasme communicatif.'
      Une gestion de la crise à l’échelle internationale Dès le mois de janvier L’École de design Nantes Atlantique implantée à Shanghai a été touchée par la crise sanitaire du Covid-19 en Chine. Le China Studio a dû fermer le 3 février. L'équipe s'est fortement mobilisée pour accompagner les étudiants face à cette crise sans précédent alors mésestimée depuis l'Europe. Le semestre d’études n’ayant pas démarré pour la quarantaine d’étudiants présents à Shanghai, le choix a finalement été fait de le reporter. Un choix qui ne sera pas repris en France et dans les autres studios, sous la contrainte de calendriers différents. Au Brésil, en Inde et au Canada, la crise sanitaire se gère de manière spécifique dans chaque studio selon les directives des consulats. Au Canada par exemple, le Consulat de France incite les étudiants à rester sur place, alors qu’à Sao Paulo, la recommandation est de rentrer en France, le système de santé brésilien ne proposant pas une couverture de santé équivalente à celle du système français. La continuité pédagogique est assurée à distance. En Inde où environ 85% des cours sont assurés en distanciel,  
    Hélène Thébault, responsable de l’India Studio à Pune témoigne : ‘La continuité s’opère bien, les étudiants répondent positivement même si pour ceux qui sont encore sur place en attendant la réouverture des lignes aériennes, l’éloignement familial est difficile, dans cette période tout particulièrement’
      Concernant les étudiants internationaux inscrits ou en échange à l’école, un certain nombre d’entre eux est parti, dès lors que le bruit d’un confinement s’est fait entendre, notamment des étudiants chinois. D’autres ont fait le choix de rester et l’école s’assure de bien les identifier, de savoir s’ils vont bien et de répondre aux difficultés qu’ils pourraient rencontrer.   L’attitude responsable et solidaire des équipes, des étudiants et des anciens Malgré la soudaineté et la radicalité des mesures gouvernementales, l’attitude responsable et constructive des étudiants, le formidable engagement de l’ensemble des collaborateurs de l’Ecole de design Nantes Atlantique sont à souligner. La communauté des Alumni apporte également un fort soutien. L’apprentissage entre pairs et l’échange de bonnes pratiques se révèlent être des éléments clés pour réussir la continuité pédagogique souhaitée.  Dans ces modes de fonctionnement à distance, certains enseignants sont très pionniers sur les outils, de par la discipline qu’ils enseignent par exemple. Ils ont ainsi pu former d’autres collègues, plus éloignés de ces outils.  
    ‘Tout n’est pas parfait aujourd’hui, mais il y a une bonne prise en main des équipes sur le sujet.’ commente Stéphane Gouret, directeur adjoint de L’École de design Nantes Atlantique
      D’autre part certains étudiants ne sont pas équipés d’ordinateurs pour suivre les enseignements à distance ou subissent des difficultés d’accès à internet. Un recensement est effectué en ce sens afin de voir comment les accompagner. Des prêts d’ordinateur sont organisés par le service informatique, à destination des étudiants comme des enseignants, de sorte à réduire autant que possible les difficultés exprimées.   Le rôle et la responsabilité sociétale du designer En pleine épidémie mondiale et confinement généralisé, L’École de design Nantes Atlantique propose à ses étudiants de réfléchir sur ce que le design peut apporter comme solutions, en urgence pour répondre aux questions immédiates et dans l’anticipation des effets à venir de cette crise. Comment le design peut-il s'insérer intelligemment dans un contexte de crise de grande ampleur ? Une des vocations du design est de donner du sens aux choses et d'améliorer la qualité de vie. Le design est plus que jamais pertinent lorsqu’il prend en compte les turbulences et les chocs qui rendent celle-ci compliquée et difficile. L’équipe enseignante a donc proposé aux étudiants de répondre à une série de concours et d’appels à projets lancés dans ce contexte de crise Covid-19.  
    ‘Dans un contexte anxiogène, cela permet à nos étudiants de prendre du recul, d’aller chercher une information de qualité, de faire de la veille et de construire des réponses créatives et adaptées à des effets directs et indirects de société, liés à la pandémie’ affirment Simon Boussard, responsable pédagogique des programmes de cycle master Care Design et Anaïs Jacquard, responsable pédagogique des programmes de cycle master City Design. ‘C’est un challenge pédagogique et cela leur permet de participer à l’effort collectif’ poursuivent-ils.
      L’initiative peut également venir des étudiants eux-mêmes. Ainsi en est-il du projet Co-llectif , plateforme créée par 5 étudiants qui permet à des bénévoles d'effectuer les courses de première nécessité pour les personnes fragiles et les soignants. Pour soutenir et encourager cet engagement, L’École de design Nantes Atlantique avec l’Université de Nantes ont mis en place un appel à solutions exceptionnel à travers le programme RFI Ouest Industries Créatives, soutenu par la Région Pays de la Loire.  
    ‘Une fois la crise terminée, les designers vont avoir de nouvelles responsabilités: créer les nouveaux modes d'organisation, gérer le distanciel/présentiel dans une nouvelle forme de contrat social. Le monde sera différent, il convient de le représenter et de lui donner sens’, conclut Christian Guellerin, directeur général de L’Ecole de design Nantes Atlantique.
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    Enquête BNEI à destination des élèves-ingénieurs sur le retour sur la gestion de la crise COVID-19 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enquete-bnei-a-destination-des-eleves-ingenieurs-sur-le-retour-sur-la-gestion-de-la-crise-covid-19/ Fri, 10 Apr 2020 09:33:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70309162 Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, le BNEI a réalisé une enquête auprès des élèves-ingénieurs avec un double objectif :
    • recenser les problématiques auxquelles les élèves-ingénieurs font face durant cette période
    • apporter un soutien et des informations aux élèves-ingénieurs
    Cette enquête a recueilli plus de 11 000 réponses dans plus de 160 écoles d’ingénieurs. Elle a également permis de mettre en exergue le ressenti des étudiants sur la continuité pédagogique ainsi que leurs inquiétudes sur la suite des événements.

    Julien Doche, président du BNEI

    Lire l'enquête à destination des élèves-ingénieurs sur le retour sur la gestion de la crise COVID-19]]>
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    Le télétravail dans les établissements d’enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-teletravail-dans-les-etablissements-denseignement-superieur/ Tue, 14 Apr 2020 12:02:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70407260 Ils, elles témoignent….
    • Nadine Dubruc, Enseignant-Chercheur à Mines St Etienne
    • Christine Rosati, Enseignante à l’ECAM Lyon
    • Laurence Vitali, Directrice pédagogique à l’IGS RH
    • Olivier Bachelard, Professeur à emlyon business school
    • Damien Richard, Enseignant-chercheur à l’INSEEC Grande Ecole
    Lire l'article 

    Pascal Payan déléguée générale de l'AGERA

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    Covid-19 : Il faut repenser le rôle des revues scientifiques en management ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-il-faut-repenser-le-role-des-revues-scientifiques-en-management/ Wed, 15 Apr 2020 18:58:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70432188 Lire l'article complet sur Management & Data Science]]> 70432188 0 0 0 Covid-19 : un fonds de solidarité de 100.000€ pour les étudiants de BSB https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-un-fonds-de-solidarite-de-100-000e-pour-les-etudiants-de-bsb/ Thu, 16 Apr 2020 14:03:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70456343 30 à 40 bourses spéciales attribuées par la Fondation BSB Dans les conditions exceptionnelles générées par l’épidémie du Covid-19, la Fondation BSB se mobilise en débloquant un fonds de solidarité à hauteur de 100.000€, qui va permettre de financer des bourses "coup de pouce" pour des étudiants particulièrement touchés par la crise. "Un bon nombre de nos étudiants vit dans des situations financières très précaires, exacerbées notamment dans le contexte lié au Covid-19", explique Sophie Pouchet-Pellerin, Responsable de la Fondation BSB. "Certains ont pu subir une suspension ou une rupture de stage, ce qui signifie une fin des gratifications, d’autres ont dû débourser des sommes imprévues pour des billets d’avion afin de revenir en France lorsqu’ils étaient à l’international, en stage ou en échange. Enfin, beaucoup subissent par ricochet les effets dévastateurs du Covid-19 sur les budgets des familles – par le biais du chômage partiel ou de fermetures d’entreprises par exemple – qui sont les premiers supports financiers de nos étudiants." Ce sont ainsi de 30 à 40 bourses "coup de pouce" d’un montant maximum de 5.000€ qui vont être octroyées, leur montant variant en fonction de la situation personnelle de l’étudiant. Chacun est invité à déposer un dossier d’ici au 5 mai, quel que soit le programme suivi et sa nationalité, qu’il soit boursier de l’Etat Français ou non. Seules deux conditions sont à respecter: n’être jamais passé en Conseil de discipline à BSB et n’avoir jamais reçu d’autres bourses de la part de l’Ecole.   Engagement sans faille et actions solidaires "Chaque année, nous attribuons en moyenne une quarantaine de bourses à nos étudiants, qu’elles soient "coup de pouce", d’excellence ou au mérite, pour un montant global de 180.000€", poursuit Sophie Pouchet-Pellerin. "En 2020, ce sont près de 325.000€ qui vont être distribués: les deux tiers pour 15 bourses d’excellence et 5 bourses d’incubation, et donc ces 100 000€ débloqués pour nos 30 à 40 bourses liées à la situation actuelle." "Ces bourses sont vitales pour les étudiants de BSB", précise Bruno Duchesne, Président de la Fondation BSB et Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne – Franche-Comté. "Notre devoir est d’accompagner ces jeunes talents à vivre leur scolarité dans les meilleures conditions. Notre engagement doit être sans faille." C’est cette volonté qui anime les mécènes de la Fondation – diplômés de BSB, entreprises, collaborateurs – qui chaque année soutiennent financièrement la structure grâce à leurs dons. En cette période inédite, les valeurs de solidarité et d’entraide de BSB ne peuvent que s’exprimer avec une force décuplée. Il est naturel que cette crise amène l’Ecole à en faire encore plus, ce qui se matérialise par une série d’actions solidaires baptisée "Act for Change", dont ce fonds de solidarité est une émanation.]]> 70456343 0 0 0 Crise économique : des mesures temporaires sont nécessaires pour faciliter l’arrivée des jeunes sur le marché du travail cette année https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/crise-economique-des-mesures-temporaires-sont-necessaires-pour-faciliter-larrivee-des-jeunes-sur-le-marche-du-travail-cette-annee/ Fri, 17 Apr 2020 08:16:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70480498
  • d’exonérer totalement de charges patronales et salariales les salaires pour l’embauche en CDI des jeunes diplômés ;
  • d'augmenter l'aide aux employeurs d'apprentis et la rendre éligible à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, et pour tous les niveaux de qualification (en rouvrant notamment la possibilité de l’aide unique à l’embauche pour un contrat d’apprentissage dans le supérieur) ;
  • de donner aux entreprises la possibilité de prolonger pour une période équivalente à la durée du confinement les conventions de stage (parties intrinsèques des formations) en cours avant remise du diplôme ;
  • de doubler la durée de l’Aide à la Recherche du Premier Emploi (ARE) pour les jeunes disposant de faibles ressources (8 mois contre 4 mois actuellement) ;
  • de demander aux banques un report général des premières mensualités de remboursement des prêts étudiants tant que les étudiants concernés n’auront pas trouvé de premier emploi.*
  • Lire le CP commun ANAF, CDEFI, CGE, CPU, FNEGE, Syntec Conseil]]>
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    John Kenwright : « repenser tous nos cours et supports en version numérique et interactive est un challenge très intéressant. » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/john-kenwright-repenser-tous-nos-cours-et-supports-en-version-numerique-et-interactive-est-un-challenge-tres-interessant/ Fri, 17 Apr 2020 10:22:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70480634 Confinés depuis le 17 mars dernier, les étudiants et personnels de Grenoble INP poursuivent leurs activités à distance. John Kenwright, enseignant d'anglais à Grenoble INP - Pagora et membre de PerForm*, partage avec nous son expérience d'enseignement à distance et son ressenti sur la situation.   John Kenwright Quel est votre ressenti sur la situation ? C'est un étonnement énorme pour moi. C'est un peu comme si nous étions sur une autre planète. En même temps, la situation est tout de même stressante. J'ai un ami qui est dans le coma, en réanimation entre la vie et la mort alors qu'il n'avait aucun antécédent médical. Le danger est vraiment réel ! Mais je vois aussi du positif dans cette situation : dans la vie soit on gagne, soit on apprend. On ne perd jamais ! Le positif de cette situation, je le vois comme une opportunité de se consacrer à l'introspection, de réfléchir au sens de la vie et de prendre conscience de toutes les petites choses de notre quotidien « normal » qui nous rendent heureux. Cette situation inédite est une opportunité de passer plus de temps avec mon fils. Nous pouvons travailler de chez nous, même si le travail à distance a ses limites.   Qu'est-ce qui a changé dans votre façon de travailler depuis le confinement ? Le grand changement, c'est la posture pédagogique et l'acquisition de compétences technologiques pour nos élèves. Il est donc important de remettre notre pédagogie en question. Je suis convaincu que lorsque les cours reprendront « normalement », nous aurons tiré des enseignements pédagogiques de cette situation exceptionnelle et le corps enseignant ressortira ayant acquis des nouvelles compétences technologiques et pourra même repenser certaines postures avec ces nouveaux outils. En tant qu'enseignant de langue, j'arrive à orchestrer mes cours à distance presque mieux qu'en présentiel. J'utilise la plateforme Discord comme outil et suis amusé de constater que mes étudiants sont plus disciplinés à distance qu'en présentiel. Comme membre de PerForm, je suis bien outillé technologiquement : nous utilisons des technologies en ligne et des salles de cours virtuelles depuis 10 ans déjà ! Les 2-3 premières semaines, j'ai été beaucoup sollicité pour aider des collègues à mettre en place leurs enseignements à distance. Je travaillais de nombreuses heures par jour sur écran, c'était vraiment très fatigant. Notre manière de travailler a changé, il faut repenser tous nos cours et tous nos supports en version numérique et interactive, c'est un challenge très intéressant.   Comment maintenez-vous le lien avec vos collègues ? Nous maintenons le lien déjà avec Discord pour le travail, mais nous avons également instauré des moments conviviaux : des tea time, apéros, goûters ou pauses café en visio.   Qu'est-ce qui est le plus difficile ? Qu'est-ce qui vous manque le plus ? Le plus dur, bien entendu, est de ne pas voir les gens que j'aime tous les jours, de ne pas pouvoir se prendre dans les bras. Ce qui manque aussi, c'est de pouvoir se promener dehors, faire des festivals, des concerts, se balader en ville ou au parc, etc.   Vos petits trucs pour être mieux organisé ? Je suis déjà ultra organisé. Un des petits trucs pour l'enseignement, je pense, est de garder une trace numérique de tout. Il faut aussi pouvoir prioriser ses tâches et gérer son temps en prenant soin de faire des pauses de 5-10 minutes, de couper un peu avec l'ordinateur.   Comment parvenez-vous à compartimenter vie professionnelle et vie personnelle puisque tout se joue dans un même espace ? J'ai la chance d'avoir un petit jardin. Tous les jours, je sors 20 minutes, courir un peu ou taper dans un ballon. Avec mon fils, nous jouons au ping-pong, billard, fléchettes. Je fais aussi une pause l'après-midi et je prends un thé dehors. Nous avons instauré des espaces dédiés : la chambre de mon fils est devenue une salle de cours, le salon est devenu mon bureau. Il est important de ne pas être tout le temps l'un sur l'autre, comme nous sommes ensemble 24h sur 24. J'essaye de mieux tenir les horaires, de déconnecter un peu : les premières semaines, je travaillais souvent jusqu'à minuit !   Comment faites-vous pour vous détendre ? La musique m'aide beaucoup pour ça. Je fais des breaks de 10 minutes en chanson avec la guitare. Dans mon garage, j'ai un système son et lumières, je tourne des petites vidéos. Comme je suis musicien depuis longtemps, je maintien le lien en postant une vidéo live en mode acoustique d'une chanson par jour sur Facebook. Des connaissances que je n'avais pas vues depuis 30 ans ont pu renouer le contact grâce à ses vidéos. Des gens m'ont même contacté depuis l'Australie ou la Nouvelle-Zélande ! C'est aussi un aspect positif de la situation. Ce qui est dur, c'est de ne pas pouvoir faire de sport. Je n'ai pas envie de sortir pour aller courir, alors je fais comme Nelson Mandela : entre 50 et 80 tours de cour intérieure en marche rapide. Je fais également des montées et descentes d'escaliers pour le cardio.   La première chose que vous ferez une fois le confinement terminé ? Une grosse fête avec 100 ou 200 personnes, un énorme barbecue et des concerts dans mon garage. Le mieux sera de pouvoir sortir, d'aller à plus de 10 mètres de chez moi. Aller boire un verre en terrasse et échanger des regards complices avec des inconnus car nous partagerons tous le même sentiment.]]> 70480634 0 0 0 Les Arts & Métiers se mobilisent pour aider la reprise d’activité dans les TPE/PME industrielles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-arts-metiers-se-mobilisent-pour-aider-la-reprise-dactivite-dans-les-tpe-pme-industrielles/ Fri, 17 Apr 2020 10:31:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70480639 Arts et Métiers et la Société des Ingénieurs Arts et Métiers (anciens élèves) ont conçu un programme d’aide pour les TPE/PME, confrontées à la mise en œuvre de mesures de protection sanitaire de leurs collaborateurs, lors du redémarrage de leur activité. Ce programme, intitulé GARAS (pour Guide d’Accompagnement de Reprise d’Activité Sécurisée), comprend :
    • Les informations de protection sanitaire nécessaires à la reprise du travail (aménagement des postes de travail et des horaires, organisation et logistique…)
    • La proposition d’accueillir dans l’entreprise un élève-ingénieur des Arts et Métiers, pour mettre en œuvre ces différentes mesures, dans le cadre d’un stage adapté à cette mission et intégré dans son parcours académique. 1 500 élèves-ingénieurs de première année sont notamment mobilisables pour un stage d’assistants-ingénieurs.
    GARAS est le premier projet d’un ensemble plus large de services, que la communauté Arts et Métiers entend mettre au service du redémarrage de l’industrie française. D’autres actions sont mises en œuvre :
    • Par les Arts et Métiers au travers du programme « Tech to PME » qui vise à aider les PME à maitriser de nouvelles technologies, mais aussi d’une offre de formation continue qui peut être réalisée à distance ou en présentiel
    • Par la Société des Ingénieurs Arts et Métiers, via un réseau d’experts (Rexam) dans les domaines de l’industrialisation, de l’organisation ou de la logistique ou par une offre d’accompagnement professionnel individualisé (Pôle Carrière).
    GARAS s’intègre dans la stratégie déployée par Arts et Métiers en tant qu’acteur socio-économique au service des territoires et de l’industrie et répond aux missions statutaires de la Société des anciens élèves de promotion des métiers de l'ingénieur. En s’appuyant sur ses huit campus répartis sur l’ensemble du territoire, Arts et Métiers veut proposer une offre de service au plus près des entreprises de toutes tailles. Dans le contexte de crise sanitaire que connait la France, la communauté des Arts et Métiers a déjà manifesté sa solidarité avec les personnels soignants, en concevant et fabriquant des visières de protection. La capacité de production des campus des Arts et Métiers, combinée à la mobilisation des élèves disposant d’imprimantes 3D à leur domicile, permet de produire par cette technologie et par injection plastique plus de 6 000 visières chaque semaine, qui sont remises directement à des établissements proches des campus.]]>
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    NEOMA Business School : un escape game pour apprendre à déjouer les fake news https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/neoma-business-school-un-escape-game-pour-apprendre-a-dejouer-les-fake-news/ Mon, 20 Apr 2020 10:17:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70554061 S'assurer de la fiabilité de l'information grâce à un cours au format pédagogique inédit Cette année, les étudiants de 1ère année du programme TEMA ont participé à une expérience novatrice, un escape game dans lequel Elizabeth Johnson, professeur à NEOMA, a besoin d'aide pour déjouer un virus informatique qui se propage sur Internet. Les étudiants devaient résoudre, en une heure et par équipe, plusieurs énigmes autour de la cyber sécurité. Imaginé par les équipes du centre de documentation de NEOMA, cet escape game a été développé avec l'aide de plusieurs Directions de l'Ecole.  Le scénario a été ainsi été élaboré avec le soutien des équipes de la Direction de la Pédagogie Innovante et de la Library*. « La nouvelle génération est ultra-connectée », explique Anne-Laure Herard, Directrice du programme TEMA. « Cependant, cela ne signifie pas qu'elle maitrise pleinement les outils mis à sa disposition ainsi que la masse d'informations à laquelle elle est exposée quotidiennement. Il est de notre rôle d'apprendre à nos étudiants à identifier et sélectionner des contenus de qualité, une étape nécessaire dans leur parcours étudiant comme dans leur future vie professionnelle ».  Le projet a été déployé auprès d'un public sensible aux innovations : les étudiants de TEMA. « Le positionnement de TEMA autour de la triple compétence en alliant le management, le digital et la créativité fait de ce cursus un terrain d'expérimentation idéal pour les innovations pédagogiques de l'Ecole » ajoute Anne-Laure Herard, Directrice de TEMA. C'est dans le cadre du cours « Veille 4.0 », qui vise à initier à la veille documentaire sur la base de ressources solides, que l'escape game a été proposé. « L'idée de l'Escape Game m'intéressait dans le sens où dans ce cas précis, son apport pédagogique est bien supérieur à celui d'une séance en présentiel. Cet exercice de mise en situation réelle sort du cadre pédagogique habituel et a permis aux étudiants d'apprendre à distinguer la fiabilité d'une source », souligne Nathalie Fontaine, chargée d'enseignement, à l'initiative de ce dispositif. Pour aller plus loin, l'expérience en escape game sera complétée par des modules digitaux pour mieux comprendre le phénomène des fake news et apprendre à lutter contre la désinformation de masse.   Expérience et émotions au service de l'apprentissage Pour la restitution du fruit de leurs recherches documentaires, les étudiants ont également été formés à la pratique de la facilitation graphique. Le concept ? Apporter une réponse simple, visuelle et dessinée à un problème complexe. Ainsi, chaque équipe a présenté la synthèse de ses explorations sous ce format novateur, avec à la clé un fort engagement noté chez les étudiants. « Ce concept d'Escape Game, est une façon de faire ludique, permettant de renforcer l'attention et la concentration des élèves en cours », précise Mathis Koralewski, étudiant en première année TEMA. Faustine Jacquet, elle aussi étudiante en première année, surenchérit. « J'ai trouvé ce cours extrêmement intéressant et enrichissant. L'Escape Game nous permet d'apprendre à travailler en équipe, trouver des alternatives pour que tout le monde s'écoute et s'intéresse aux réponses des autres. Un concept ludique qui intéresse les plus jeunes et qui est de plus en plus utilisé par les entreprises. Sans oublier la facilitation graphique, qui nous permet de capter l'attention de l'auditoire. C'est quelque chose que je pense maintenant utiliser dans plusieurs domaines afin de présenter un projet par exemple. » Le dispositif pédagogique s'est clôt par une séance en présentiel lors de laquelle les étudiants devaient, sur la base d'une problématique, effectuer une recherche documentaire, en mobilisant alors tous les acquis de leurs précédentes expériences.]]> 70554061 0 0 0 Orientations pour l’application des référentiels des labels de formations de la CGE pendant la crise sanitaire née de l’épidémie de COVID-19 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/orientations-pour-lapplication-des-referentiels-des-labels-de-formations-de-la-cge-pendant-la-crise-sanitaire-nee-de-lepidemie-de-covid-19/ Wed, 22 Apr 2020 10:32:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70603010
  • Conditions de validité des mesures exceptionnelles
  • Informations de référence
  • Durée de formation
  • Stage – mémoire d’études (MSc) et thèse professionnelle (MS)
  • Admissions pour la rentrée 2020-2021
  • Lire la note de la commission Accréditation ]]>
    70603010 0 0 0
    Covid-19 : Concours post-CPGE : organisation et calendrier https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-concours-post-cpge-organisation-et-calendrier/ Thu, 23 Apr 2020 10:14:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70627427 C.P.G.E.) : compte tenu des circonstances exceptionnelles liées à l'épidémie de Covid-19, les établissements sont amenés à adapter leurs modalités de contrôles des connaissances, tout en veillant à garantir la valeur des diplômes ainsi que l'égalité de traitement entre les étudiants.  

    Concours post-CPGE

    La crise sanitaire que traverse le pays a obligé les établissements à reporter les examens nationaux et concours. Après consultation des parties prenantes, et au regard de la situation sanitaire exceptionnelle, les ministères des Armées, de la Transition écologique et solidaire, de l'Economie et des Finances, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et de l'Agriculture et de l'Alimentation ont décidé que la session 2020 des concours d'entrée dans les grandes écoles s'inscrira dans le cadre suivant, et sous réserve des mesures sanitaires qui seront en vigueur à cette période :
    1. Les épreuves des concours d'entrée dans les grandes écoles seront organisées du 20 juin au 7 août.
    2. Les épreuves écrites seront organisées dans l'ordre défini dans le cadre du comité de pilotage et de façon à garantir la sécurité des candidats, dans le respect le plus strict des consignes sanitaires en vigueur. Les écoles, notamment militaires, ayant des contraintes particulières de recrutement pourront prévoir sous leur responsabilité légale des épreuves additionnelles, dans le respect de ce calendrier.
    3. Les candidats auront accès à leur classement par école au plus tard le 8 août, pour un début des procédures d'appel à partir du 12 août au plus tard, afin de permettre le maintien des dates de la rentrée de septembre.
    Lire la suite sur le site du MESRI]]>
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    COVID-19 : Organisation de la fin de l'année dans l'enseignement supérieur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-organisation-de-la-fin-de-lannee-dans-lenseignement-superieur/ Fri, 24 Apr 2020 08:39:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70651839 70651839 0 0 0 Yncréa Hauts-de-France s’investit dans la recherche sur le COVID-19, pour mieux diagnostiquer les pneumonies infectieuses https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/yncrea-hauts-de-france-sinvestit-dans-la-recherche-sur-le-covid-19-pour-mieux-diagnostiquer-les-pneumonies-infectieuses/ Fri, 24 Apr 2020 10:29:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70651974 Une contribution au diagnostic des pneumonies infectieuses Comme des pneumonies infectieuses peuvent être observées sur des images de radiographie, un travail collaboratif a été entrepris pour évaluer le potentiel de l’Intelligence artificielle (IA) sur l’analyse automatique de premières données open source d’imagerie radiologique en lien avec la pneumonie et le COVID-19. L’objectif : aider les soignants au diagnostic.   L’hypothèse testée  L’approche expérimentée emploie des techniques d’apprentissage machine inspirées du fonctionnement du cerveau humain en exploitant des réseaux de neurones artificiels. Un indicateur simple à appliquer a été proposé pour mesurer le risque d’aggravation des patients atteints par le COVID-19. Cet indicateur comporte notamment un paramètre calculé par l’IA relatif au niveau d’infection des poumons.   Une première expérimentation prometteuse Les résultats obtenus sont prometteurs pour le dépistage du COVID-19 par radiographie. Ils ont montré une précision de détection de pneumonies de l’ordre de 95%, sur l’échantillon de données considéré.   Et la suite ? La fiabilité de l’approche ainsi que les résultats préliminaires devront ultérieurement être validés sur une quantité de données plus importante et à travers une étude clinique. En perspective, il est prévu de procéder à des expérimentations de cette approche d’aide à la décision sur des échantillons d’images provenant du CHU de Lille pour tester sa robustesse sur des données acquises dans des conditions d’usage habituel et dans des conditions dégradées liées aux situations d’urgence.   Un travail collaboratif Ces premiers résultats sont issus d’une collaboration internationale initiée par l’Université de Haute-Alsace, Yncréa Hauts-de-France, the University of the Basque Country; et soutenue par d’autres institutions telles que le CHU de Lille. Côté Yncréa Hauts-de-France, ce travail à l’initiative d’Halim Benhabiles est mené conjointement avec Dominique Collard, directeur de recherche au CNRS et tous deux chercheurs Yncréa Hauts-de-France. Il est également réalisé en collaboration avec le Professeur Arnaud Scherpereel, Chef du Pôle Cardio-Vasculaire et Pulmonaire de l’Institut Cœur Poumon et de l’Hôpital Calmette au CHU de Lille   Une lecture scientifique ? Cela a donné lieu à un article scientifique. Si vous êtes férus de science, l’article est disponible en version pré-publication via la référence ci-après : Hammoudi, K., Benhabiles, H., Melkemi, M., Dornaika, F., Arganda-Carreras, I., Collard, D., & Scherpereel, A. (2020). Deep Learning on Chest X-ray Images to Detect and Evaluate Pneumonia Cases at the Era of COVID-19arXiv preprint arXiv:2004.03399https://arxiv.org/pdf/2004.03399.pdf]]> 70651974 0 0 0 Concours et confinement : KEDGE passe au recrutement 2.0 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-et-confinement-kedge-passe-au-recrutement-2-0/ Fri, 24 Apr 2020 10:33:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70651976 Une expérience digitale unique et interactive pour le candidat et ses parents En raison du confinement, aucun candidat ne peut se rendre physiquement sur les campus pour y vivre la traditionnelle « expérience admissible ». C’est la raison pour laquelle KEDGE a souhaité proposer une « expérience digitale » unique composée de webinars, webradio, témoignages vidéo, temps d’échanges et rencontres virtuelles. Une expérience 2.0 qui va bien au-delà d’une simple présentation de l’école…   Afin que chaque candidat puisse bénéficier d’un accompagnement personnalisé, un site web « admissible 2.0 » a été développé. Il contient des informations sur les programmes KEDGE Bachelor, International BBA, EBP International et Programme Grande Ecole. Il offre la possibilité de prendre un rendez-vous on line avec un étudiant de l’école et de découvrir les campus en images. L’agenda du site annonce les temps forts et événements virtuels programmés durant toute la période de recrutement, les candidats sont invités à le consulter régulièrement. Via ce site, KEDGE met à disposition une multitude de canaux de communication pour faciliter les contacts avec le candidat et les parents. Une équipe composée d’étudiants issus des programmes KEDGE Bachelor, International BBA, EBP International et du Programme Grande Ecole a pour mission de répondre à leurs interrogations. Ils peuvent être contactés par e-mail, téléphone et chat pour toutes questions concernant la pédagogie et les services de KEDGE. Un numéro vert, accessible de 8h00 à 20h00, du lundi au samedi, a été mis en place. - Bordeaux : 05 56 84 42 29 - Marseille & Toulon : 04 91 82 77 45  
    • Des Webinars pour présenter les programmes
    Chaque semaine, les responsables académiques présentent les apports pédagogiques des programmes. Ils sont accompagnés d’étudiants du cursus qui partagent leur expérience et témoignent de leur vécu de Kedger. Des sessions de questions / réponses entrainent une intéraction et permettent d’aborder toutes les thématiques. Programme des prochains Webinars : - Mardi 28 avril: International BBA à 18h00 - Mercredi 29 avril: EBP International à 18h30 - Mercredi 6 mai: Webinar Tremplin à 18h00 - Mercredi 27 mai: Webinar Prépa à 18h00  
    • Une webradio animée par les étudiants
    En direct, pendant 1 heure chaque semaine, des étudiants animent une émission sur une expertise de KEDGE ; le choix de cette expertise ayant été préalablement soumis au vote des candidats. Un service de l’école est invité à chaque émission pour faire découvrir son activité et répondre en direct aux questions des candidats et de leurs parents.  
    • Une série de vidéos immersives
    Un large panel de vidéo peut être visionné. Elles permettent aux candidats de se plonger dans la journée type d'un étudiant, à travers un témoignage, la mise en en avant des services de l’école ou encore la présentation d’une association étudiante. Une véritable immersion dans la peau d’un Kedger.  
    • Un avant-goût de cours virtuels
    Les candidats ont la possibilité d’assister à des classes virtuelles. Ils peuvent choisir parmi les cours fondamentaux les plus suivis des programmes qu’ils souhaitent intégrer. Les plateformes pédagogiques d’enseignement à distance permettent de donner un aperçu aux candidats des cours qu’ils pourront être amenés à suivre et de les conforter dans leur choix.   Les valeurs de l’école au cœur de la sélection des candidats sur dossier Suite aux décisions du Ministère de l’Enseignement Supérieur, les épreuves écrites et orales ont été annulées à la faveur d’une sélection uniquement sur dossier. Le dossier étudié est exclusivement basé sur les éléments mis à disposition par le candidat lui-même via la plateforme Parcoursup et par les banques d’épreuves. Les dossiers contiennent la synthèse du parcours du candidat, ses moyennes, les appréciations de ses professeurs et des éléments complémentaires en matière d’engagement associatif, d’expériences professionnelles, de loisirs et de motivation. Dans ce contexte inédit, sans écrits ni oraux, KEDGE s’attache à identifier les profils en cohérence avec l’éthique et la vision de l’école. Les membres des jurys de sélection des dossiers recherchent des qualités personnelles, des engagements, des expériences, des projets, bref, un parcours de vie qui pourraient participer à l’enrichissement de l’école, sur la base d’une grille de critères. La diversité sociale étant un enjeu majeur pour l’école, le comité de sélection a décidé de ne pas prendre comme critère prépondérant les voyages à l’étranger mais plutôt les qualités d’ouverture au monde et aux autres des candidats. Les modalités pratiques de sélection des candidatures sont propres à chaque programme : ·       Sélection des candidatures pour l’International BBA et l’EBP International (concours SESAME) : Une première analyse quantitative est effectuée par la Banque d’Epreuves sur la base des notes de lycée, avec une attention particulière portée aux langues vivantes. A l’issue de cette analyse, une barre « d’admissibilité » est définie. Une analyse qualitative par les membres du jury de KEDGE sur la base du profil, des aptitudes et de la motivation des candidats est ensuite réalisée.   ·       Sélection des candidatures pour le KEDGE Bachelor (concours ECRICOME Bachelor) : L’ensemble des dossiers est évalué. Une moyenne de l’ensemble des notes sur les critères quantitatifs (produits par la banque d’épreuves) et qualitatifs (émanant de l’évaluation par les jurys écoles) est réalisée. Ces moyennes permettent de faire un classement sur lequel sera décidé une barre d’admission.   ·       Sélection des candidatures pour le Programme Grande Ecole : - via Tremplin (concours ECRICOME Tremplin 1 et Tremplin 2) : L’ensemble des dossiers est évalué. Une moyenne de l’ensemble des notes sur les critères quantitatifs (produits par la banque d’épreuves) et qualitatifs (émanant de l’évaluation par les jurys écoles) est réalisée. Ces moyennes permettent de faire un classement sur lequel sera décidé une barre d’admission. - après une école prépa (concours ECRICOME Prépa et littéraires) : Seules les notes écrites permettent la sélection des candidats.]]>
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    L'École des Mines de Saint-Étienne intègre pour la 1ère fois le classement international « IMPACT » du Times Higher Education, dédié au Développement Durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-des-mines-de-saint-etienne-integre-pour-la-1ere-fois-le-classement-international-impact-du-times-higher-education-dedie-au-developpement-durable/ Fri, 24 Apr 2020 10:38:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70651979 Times Higher Education, dédié au Développement Durable, à la Responsabilité Sociale et Environnementale.   Seulement 770 établissements classés au monde Depuis 2019, Times Higher Education (THE) référence les établissements d'enseignement supérieur mondiaux selon les 17 Objectifs Développement Durable (ODD) énoncés par l'Organisation des Nations Unies (ONU) en se basant sur leur production scientifique, leurs enseignements et un questionnaire très détaillé concernant leurs pratiques et politiques dans ce domaine. En 2020, 770 établissements d'enseignement, de recherche et d'innovation ont été classés sur un total de 24 000 établissements des cinq continents.   Déjà classée en 2019 pour ses résultats académiques par le Times Higher Education World University Ranking parmi les 250 meilleures institutions mondiales dans la catégorie « Ingénierie et Technologie », l'Ecole des Mines de Saint-Etienne se référence en 2020 dans 4 ODD (catégories) :
    • Partenariats
    • Villes et communautés durables
    • Consommation et production responsable  -Industrie, innovation et infrastructures
      Son meilleur classement est obtenu dans la catégorie « Consommation et Production Responsable », entre le 100e et le 200e rang mondial. Cet excellent résultat est le fruit d'une forte politique volontariste de l'école menée en matière de développement durable et responsabilité sociétale depuis 30 ans au quotidien avec ses étudiants, alumni, personnels et partenaires. Pleinement consciente de sa responsabilité vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et l'environnement, l'Ecole des Mines de Saint-Etienne a choisi le DD&RS comme cadre éthique de développement pour l'ensemble de ses missions. Elle est référente sur ses questions avec :
    • la création dès 1991 d'un centre interne de formation et de recherche dédié à l'environnement, intégré en 2013 dans l'Institut Henri Fayol
    • la création d'une délégation DD&RS, rattachée au Directeur, qui anime un Comité Responsabilité Sociale et Environnementale (CoRSE), avec notamment l'Ingénieur Hygiène, Sécurité et Environnement, un représentant du campus Georges Charpak Provence à Gardanne et un représentant des élèves-ingénieurs
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    Welcome to France : message to international students https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/welcome-to-france-message-to-international-students/ Fri, 24 Apr 2020 14:06:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70652175 70652175 0 0 0 ]]> ]]> Finance : nos étudiants sont les acteurs et futurs décideurs d’une finance au service de l’économie réelle, de notre société et de notre planète https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/finance-nos-etudiants-sont-les-acteurs-et-futurs-decideurs-dune-finance-au-service-de-leconomie-reelle-de-notre-societe-et-de-notre-planete/ Mon, 27 Apr 2020 09:29:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70725341 C’est maintenant A l’heure d’une pandémie qui oblige au confinement de la moitié de l’humanité, il convient d’analyser cette crise dans la grille de lecture des 17 objectifs de développement durable de l’ONU qui guident les efforts internationaux pour un avenir meilleur et durable pour tous. Il n’y a pas d’hommes en bonne santé sur une planète malade. Particulièrement, la déforestation, la proximité entre les milieux urbain et sauvage, ou encore la raréfaction de certaines espèces animales, sont des facteurs déterminants du développement des zoonoses. Il est indispensable de développer des projets de restauration et de protection des écosystèmes naturels, mais aussi de repenser les activités économiques dans une logique d’économie circulaire, pour limiter leur impact négatif sur la nature et créer des richesses multiples et durables. Pour cela, afin de soutenir les projets et les activités de la transition écologique, la finance doit re-devenir un outil du développement économique, sanitaire et social. Ce rôle-clé est indiqué dans l’article 2 de l’Accord de Paris (2015) pour le climat, qui acte explicitement la nécessité de rendre « les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques ». La finance doit être au service de l’économie réelle et de la préservation de la biodiversité pour une planète durable.   Mais comment ? Face à ces défis pour protéger la planète et face aux effets du changement climatique en particulier, l’enjeu de la finance durable est double : accompagner l’économie vers un modèle bas-carbone plus inclusif et faire face aux risques extra-financiers sur le long terme. Les acteurs financiers doivent appliquer les meilleures pratiques pour, à la fois, anticiper les risques de transition et protéger la valeur des actifs,  affronter les risques nouveaux liés aux impacts physiques du changement climatique, s’adapter aux évolutions réglementaires et in fine opérer la transition de l’économie vers un modèle bas-carbone et inclusif. Ils ont aussi l’opportunité de créer de la valeur, ou plutôt des valeurs. A cette fin, ils doivent identifier de nouveaux marchés pérennes et remettre le long terme au cœur de leurs stratégies de financement et de placement. L’éthique d’un financier, d’un banquier, d’un gestionnaire de fonds ou encore d’un assureur, va au-delà de la conformité : il faut savoir replacer la mission de son entreprise et son activité dans le contexte présent et futur, en tenant compte de toutes les dimensions – économiques, financières et écologiques.   Grâce à la formation des futurs financiers L’ensemble du secteur commence à faire évoluer ses offres, ses pratiques et ses métiers. Les acteurs se mobilisent, les initiatives se multiplient et de nouveaux métiers spécialisés dans la finance durable émergent au sein des organisations. En effet, ce changement de paradigme ne peut se faire sans le recours à de nouvelles expertises. Un analyste financier doit maîtriser les instruments et documents comptables et extra-comptables pour mener à bien une analyse financière et extra-financière conjointe, sans opposer l’un à l’autre. Les décisions de politique financière doivent s’inscrire sur le long terme. Le gestionnaire de risques doit savoir évaluer lesdits risques dans toutes leurs dimensions, allant du risque de crédit au risque climatique en passant par le risque sanitaire, pour se couvrir ensuite en utilisant les marchés dérivés pour ce besoin stricto sensu, sans se limiter au gain de court-terme qu’est celui de la spéculation. Le gérant d’actifs doit savoir « pricer » une obligation, et dans ce cas, pourquoi ne pas le faire à partir d’obligations labellisées « vertes » ou « durables » ? De la même manière, au-delà de l’investissement socialement responsable, comment introduire les critères ESG dans la gestion passive ou encore réviser les modèles en développant un green beta ? Si l’on évoque les placements alternatifs, nous pouvons aussi imaginer des labels verts, d’adaptation au changement climatique ou encore de « green value » dans la gestion de patrimoine et notamment les placements en Real Estate.   C’est tout juste le défi qui s’invite dans le débat intergénérationnel La France est à la pointe de cette finance verte et durable. En atteste, par exemple, la réglementation française en termes d’obligation de transparence sur les risques liés au climat (Art. 173 de la loi TECV du 17 août 2015), mais aussi les volumes d’actifs gérés sur la base de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance qui représentent un tiers de l’activité. Les acteurs financiers français – que ce soit les émetteurs privés ou publics, les arrangeurs ou encore les agences de notations extra-financières – sont les plus grands spécialistes des « obligations vertes ». Ils sont pionniers dans la comptabilité carbone, le financement du capital naturel ou encore dans le développement des « fintech » au service de la durabilité et des enjeux sociaux. Collectivement, le secteur financier français s’illustre comme force d’entraînement pour le développement de la finance durable à l’international, par exemple à travers les initiatives du One Planet Summit ou du Réseau des banques Centrales et des Superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS). En ce sens, Finance for Tomorrow réunit des acteurs privés et publics pour faire de la finance durable le moteur du développement et de l’attractivité internationale de la place de Paris, notamment en co-présidant le réseau des places financières vertes de l’ONU Environnement (FC4S). Malheureusement, malgré l’expertise développée par le secteur, la transmission des outils et des connaissances de la finance durable aux étudiants est encore trop limitée pour soutenir une transformation globale. Une grande partie des experts de la finance durable se forment dans le cadre de leur emploi. Les initiatives de formations, bien qu’excellentes et reconnues par le marché, sont encore trop peu nombreuses. En retour, le secteur financier n’a pas encore formulé clairement son besoin de compétences et sa politique de recrutement. C’est pourquoi, Finance for Tomorrow travaille à renforcer le volume des parcours de formation en finance durable. C’est dans ce contexte que NEOMA BS prévoit d’introduire des modules durables dans l’ensemble des thématiques couvertes par son master « Analyse Financière Internationale » : l’objectif est de fournir aux étudiants une vision holistique et décloisonnée d’une finance au service de l’économie réelle.   « Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrais à vouloir », disait Sénèque. A nous, enseignants et professionnels en activité, de transmettre à nos étudiants les outils qui leur permettront de réinventer le système financier pour un avenir durable et pour la finance de demain !  

    Catherine Karyotis, Professeur de finance, Responsable du Mastère Spécialisé Analyse Financière Internationale – Full Time – Neoma Business School Campus de Reims

    Anne-Claire Roux, Directrice Générale, Finance for Tomorrow – Paris Europlace

      A propos de Catherine Karyotis Catherine Karyotis, PhD, professeur de finance à Neoma Business School, dirige le Mastère Spécialisé Analyse Financière Internationale sur le Campus de Reims. Elle est membre du Comité scientifique de la SFAF – Société Française des Analystes Financiers et membre du Conseil d’administration du RIODD – Réseau International de recherche sur les Organisations et le Développement Durable. Elle est l’auteur de nombreux livres et articles, tant professionnels qu’académiques. Ses recherches portent sur les relations finance, économie et société pour remettre la finance au service de l’économie réelle et des Hommes.   A propos d'Anne-Claire Roux Anne-Claire Roux est Directrice générale de Finance for Tomorrow, la branche  de Paris EUROPLACE dédiée à la finance verte verte et durable. Auparavant Directrice Finance durable de Paris EUROPLACE, Anne-Claire a été en charge de l’action de Paris EUROPLACE lors de la COP21, notamment la coordination globale du 1er Climate Finance Day organisé, en mai 2015, à Paris. Anne-Claire est diplômée de l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) et a travaillé sur les impacts politiques et environnementaux de la préparation des Jeux Olympiques d’Hiver de Sochi-2014. Elle a également un Master en Sciences Politiques et une licence d’Histoire de la Sorbonne.   NEOMA Business School affiche l’ambition d’être le challenger innovant des plus grandes Business Schools internationales.  Guidée par son plan stratégique, NEOMA Business School construit l’Ecole de demain et repense ses pratiques en matière d’international, de pédagogie, d’approche du digital et d’aménagement des campus.  L’Ecole, à travers ses 3 campus (Reims, Rouen et Paris), propose un large portefeuille de programmes depuis le Bachelor et le Programme Grande Ecole jusqu’à l’Executive Education, regroupant plus de 9 500 étudiants. Sa faculté rassemble plus de 160 professeurs permanents, enseignants-chercheurs, dont plus de 60% d’internationaux. NEOMA Business School compte plus de 57 000 diplômés basés dans 120 pays. Présidée par Michel-Edouard Leclerc, l’Ecole bénéficie du statut d’Etablissement Enseignement Supérieur Consulaire (EESC). Sa Directrice Générale est Delphine Manceau.   Finance for Tomorrow est la branche de Paris EUROPLACE, lancée en juin 2017, pour faire de la finance verte et durable un élément moteur du développement de la Place de Paris et la positionner en centre financier de référence sur ces enjeux. Les 80 membres de Finance for Tomorrow sont signataires d’une charte commune appelant à contribuer à réorienter les flux financiers vers une économie bas-carbone et inclusive, en cohérence avec l’Accord de Paris et les Objectifs du Développement Durable (ODD) de l’ONU.]]>
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    Sciences Po Toulouse et NYU Paris (association NYU in France), nouveaux membres de la CGE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sciences-po-toulouse-et-nyu-paris-association-nyu-in-france-nouveaux-membres-de-la-cge/ Thu, 30 Apr 2020 08:45:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70750156 Le conseil d’administration de la Conférence des grandes écoles qui s’est tenu le 28 avril 2020 en visio conférence, en raison du confinement lié à l’épidémie de Covid-19, a approuvé la candidature de deux nouveaux membres :

    Collège « écoles » Sciences Po Toulouse  -  directeur : Olivier Brosssard (lire sa biographie)

    Collège « organismes » NYU Paris (association NYU in France) -  Director : Alfred Galichon (lire sa biographie)

     

    Ce qui porte à 230 le nombre d’écoles membres de la CGE :

    • 154 écoles d’ingénieurs
    • 42 écoles de management
    • 34 écoles dites « d’autre spécialité »

    Dont Sciences Po Aix, Bordeaux, Lille, Lyon, Rennes, Toulouse et Paris.

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    Préparation du déconfinement dans les établissements relevant du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/preparation-du-deconfinement-dans-les-etablissements-relevant-du-ministere-de-lenseignement-superieur-de-la-recherche-et-de-linnovation/ Mon, 04 May 2020 12:42:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70896880
  • Reprise progressive des activités présentielles, hors enseignement à destination des étudiants, dans les établissements d'enseignement supérieur et de recherche
  • Consignes sanitaires à appliquer dans les locaux accueillant personnels et usagers
  • Conditions de mise en oeuvre
  • Lire le courrier de la ministre Frédérique Vidal]]>
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    Décrocher un stage ou une alternance en période de confinement : les dispositifs prévus au Pôle Léonard de Vinci https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/decrocher-un-stage-ou-une-alternance-en-periode-de-confinement-les-dispositifs-prevus-au-pole-leonard-de-vinci/ Tue, 05 May 2020 12:02:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70921298 Comment trouver un stage ou une alternance quand de nombreuses entreprises sont au chômage partiel, voire à l'arrêt, que les forums écoles sont annulés, que les stages à l'étranger sont inenvisageables et que la plupart des étudiants qui avaient décroché le sésame se sont vu notifier qu'en raison de la pandémie, la structure ne donnait pas suite ? Afin d'aider les étudiants en 3ème et 4ème année de l'EMLV et l'ESILV, le département DVSU (De Vinci Start Up) et le Département Partenariats Entreprises du Pôle Léonard de Vinci proposent des solutions. Faire son stage dans son/une start up du Pôle, en profiter pour créer son entreprise, assister à un forum Alternance en ligne… Les bons plans et l'entraide ne manquent pas.

    Les étudiants qui ont besoin d'effectuer un stage en entreprise ou veulent décrocher un contrat en alternance pour poursuivre leurs formations font partie des victimes collatérales du COVID-19. Un grand nombre d'entreprises déjà bousculées / déstabilisées, n'ont pas donné suite à leurs recrutements en cours et/ou rompu leurs contrats, faute d'activité.

    Grâce au pré-incubateur DVSU (De Vinci Start Up) et au Département des Partenariats Entreprises du Pôle Léonard de Vinci, les quelques étudiants dont les stages se sont finalement vus écourtés ou annulés à cause de la pandémie, et ceux en recherche d'alternance pour l'année prochaine, peuvent néanmoins décrocher un contrat.

     

    Les différents dispositifs proposés ont également vocation à s'adapter aux différentes situations rencontrées tout en préservant le projet professionnel et personnel de chacun des étudiants.

    En passant par le pré-incubateur DVSU (De Vinci Start Up), les étudiants peuvent effectuer leur stage :
    • dans leur propre start up (si elle est en cours de création),
    • dans une des start up pré-incubées par le Pôle,
    • se lancer enfin dans l'aventure (d'étudiant-entrepreneur) en profitant de cette période pour créer son entreprise.
      En faisant appel au Département des Partenariats Entreprises du Pôle Léonard de Vinci :
    • assister aux job dating online organisés régulièrement (ex : société de conseil FindIT le 31/03 dernier pour des postes destinés aux étudiants du Bachelor Ingénierie numérique de l'ESILV, qui feront leur 3ème année en alternance),
    • rejoindre les conférences des entreprises partenaires telles « les métiers de l'IA » par Accenture sur zoom le 26/03 dernier,
    • bénéficier des mini coaching ‘entretiens métiers' proposés par les experts des écoles par petits groupes de 7 étudiants,
    • participer au forum Alternance 100% on line qui a rassemblé du 22 au 30/04 une cinquantaine de belles entreprises prêtes à accueillir les étudiants des 3 écoles. Organisé en partenariat avec Seekube, il suffisait aux étudiants de déposer leur CV sur la plateforme et prendre des créneaux de RDV directement auprès des entreprises sachant que l'entreprise pouvait elle-même contacter directement l'étudiant : une double chance de décrocher un entretien !
      L'ESILV et L'EMLV, en collaboration avec le Département Soft Skills, mettent en place des ateliers d'accompagnement d'aide à la recherche de contrats en alternance régulièrement. Les candidats admis dans les programmes s'inscrivent à la session qui leur convient et suivent l'atelier en ligne, pendant la période exceptionnelle de confinement. Pendant une demi journée, des coachs ont pour objectif de permettre aux futurs alternants d'être capables de :
    • faire émerger leurs compétences et qualités,
    • clarifier et argumenter leur demande,
    • développer leur réseau et le solliciter (marché caché),
    • disposer d'outils efficaces (CV, email de motivation),
    • simuler un entretien
      Au Pôle Léonard de Vinci, tous se mobilisent pour que tous les étudiants trouvent un stage ou une alternance dans ce contexte si particulier.]]>
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    La recherche et l'innovation au cœur de la formation des ingénieurs construction à l'ESITC Caen https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-et-linnovation-au-coeur-de-la-formation-des-ingenieurs-construction-a-lesitc-caen/ Wed, 06 May 2020 12:04:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70945775 Nous sommes sur des métiers qui évoluent très vite pour répondre aux enjeux de la construction durable, explique Mohamed Boutouil, directeur de la recherche de l'ESITC Caen. Il est donc essentiel pour nos élèves d'être au fait des solutions innovantes qui existent ou qui sont en cours de développement. »   Une initiation à la recherche pour tous les ingénieurs Les futurs ingénieurs découvrent le monde de la recherche lors des 4e et 5e années du cursus. A des séances consacrées à la méthodologie de la recherche, à la présentation du métier d'ingénieur R&D et aux problématiques juridiques de l'innovation, à travers les brevets et la protection intellectuelle, s'ajoute la participation à des projets de recherche. Tous les élèves développent un projet d'initiation à la recherche durant leur 4e année de formation. Ils sont ainsi confrontés à la réalité de la recherche au travers de projets expérimentaux ou numériques. Ils font ainsi l'apprentissage, de façon très concrète, de la rigueur attachée à la démarche scientifique. Ils développent les qualités de rigueur et de respect des méthodologies indispensables à tout bon ingénieur. L'ESITC Caen a développé par ailleurs un dispositif destiné à former des ingénieurs R&D et à faire naître des vocations pour la poursuite d'études en thèse. Les élèves qui choisissent de poursuivre dans la voie de la recherche et du développement peuvent ainsi intégrer jusqu'à deux projets supplémentaires, l'un portant sur la Recherche et Innovation (4e année), l'autre sur la Recherche et Développement (5e année). Les étudiants les plus motivés ont ensuite la possibilité de suivre le parcours de spécialisation R&D proposé par l'école et de préparer, par exemple, une thèse de doctorat dans le cadre du dispositif CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche).   Laboratoire : installations de pointe et enseignants-chercheurs de haut niveau Durant l'initiation à la recherche et les projets de R&D, les étudiants bénéficient des ressources du laboratoire implanté sur 1500m2 au cœur de l'école. Outre l'accès à des installations et des équipements de pointe (dont un canal à houle de 40m de long, des chambres climatiques pour tester les matériaux à l'échelle 1), les élèves peuvent s'appuyer sur les conseils et l'expertise des enseignants-chercheurs de l'ESITC Caen pour découvrir les nouveaux matériaux et procédés de construction en développement ou en passe d'être utilisés par l'industrie du BTP. Le laboratoire de recherche de l'ESITC Caen a développé une expertise reconnue en France et à l'international dans les domaines des matériaux biosourcés, des matériaux pour l'efficacité énergétique, du recyclage, de la gestion des eaux pluviales ou des matériaux pour les infrastructures maritimes.]]> 70945775 0 0 0 Concours 2020 : visites virtuelles de campus et dispositif « 100% digital / 100% humain » pour NEOMA Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-2020-visites-virtuelles-de-campus-et-dispositif-100-digital-100-humain-pour-neoma-business-school/ Thu, 07 May 2020 09:54:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=70970123 Dans un contexte de crise sanitaire, marqué notamment par l’annulation des traditionnels oraux des concours aux Grandes Ecoles, NEOMA Business School réinvente son dispositif de communication aux candidats. L’objectif : leur permettre - à distance - de découvrir et d’appréhender dans les meilleures conditions l’offre de l’Ecole, son environnement de travail et la vie qui anime ses campus. Le dispositif, intégralement digitalisé, s’enrichit cette année de visites virtuelles résolument innovantes, tout en veillant à conserver l’humain au cœur de la démarche pour maintenir le lien avec les candidats, les accompagner et leur faire vivre avec authenticité « l’expérience NEOMA ».

      Des visites 100% virtuelles des 3 campus de l’Ecole NEOMA Business School propose aux candidats une visite virtuelle fidèle de chacun de ses campus (Reims, Rouen et Paris), qui s’impose comme l’innovation majeure de son dispositif de communication pendant cette période de concours.  « Nous savons que la visite des campus fait partie des critères déterminants des candidats, aussi nous avons développé une visite virtuelle de nos sites, fidèle aux infrastructures », explique Benoit Anger, DGA Corporate Development & Communication de NEOMA Business School. Cette initiative, inédite sous cette forme dans le paysage des Grandes Ecoles françaises, s’inscrit pleinement dans la dynamique de transformation digitale de NEOMA et illustre sa maitrise des technologies et des innovations, déployées depuis désormais près de 5 ans y compris dans ses salles de classe et sa pédagogie. Guidé par Léo, étudiant « avatar », le candidat découvre en immersion et de manière interactive les campus à sa guise. « Amphithéâtres, salles de classe, incubateurs, espaces dédiés à la vie associative, environnements extérieurs … Nous avons veillé à ce que tous les lieux incontournables des campus de NEOMA figurent dans ces visites afin que le candidat puisse vivre l’expérience immersive la plus complète et la plus fidèle possible ». Plusieurs interlocuteurs également virtuels, rencontrés au fil des visites, délivrent des informations sur des activités précises de l’Ecole, et ce en fonction des attentes de chacun des visiteurs. Enfin, plusieurs vidéos retraçant les temps forts ayant marqué les campus agrémentent également l’expérience, la rendant ainsi d’autant plus immersive.   Découvrir les visites virtuelles des campus de NEOMA Business School   Des rencontres « live » avec les interlocuteurs clés de l’Ecole Dans le cadre de la réflexion menée autour du basculement de ces concours en 100% digital, l’Ecole a conservé la dimension humaine très forte et la convivialité qui caractérisent depuis toujours la période des concours chez NEOMA Business School. « Nous sommes conscients de l’importance des échanges entre les interlocuteurs clés de l’Ecole et les candidats, et il était primordial de pouvoir garantir le maintien de cette interaction, et ce même dans un dispositif intégralement digitalisé ».   Ainsi plusieurs temps forts en ligne, dédiés aux cursus post-bac de l’Ecole comme au Programme Grande Ecole, jalonneront l’intégralité de la période des concours :
    • Des webinars « Programmes » : co-animés par les directeurs de cursus et les étudiants, ils permettent de découvrir toutes les facettes des programmes, sur le plan académique comme sur celui de la vie étudiante. Les candidats peuvent interagir en direct avec les interlocuteurs de l’Ecole pour recueillir les réponses à toutes leurs interrogations,
    • Des webinars « Trajectoires professionnelles » : animés par des diplômés évoluant dans différents secteurs d’activités et sur différentes fonctions, en France et à l’international, ces temps d’échanges interactifs offrent une projection aux candidats de ce que pourrait être leur trajectoire professionnelle à l’issue du cursus,
    • Des « insta live » : portés uniquement par les étudiants « admisseurs », ils plongent les candidats dans les coulisses de la vie associative et étudiante qui anime les campus,
    • Des pastilles RS « Questions/réponses » : proposées sur l’ensemble des réseaux sociaux, elles invitent les candidats connectés à rejoindre les admisseurs en ligne pour un jeu de questions / réponses sur toutes les dimensions de leur « expérience NEOMA ».
      Accueil - Concours NEOMA BSDes sites web concours enrichis Si le dispositif de communication « concours 2020 » de NEOMA Business School s’est enrichi de plusieurs nouveautés, les outils plus traditionnels de communication avec les candidats ont été conservés. Parmi eux : les sites web dédiés à chaque concours ( post-bac et Programme Grande Ecole), véritables espaces en ligne pensés pour les candidats et développés dans l’univers « Join the Family » propre aux concours de NEOMA.  
    « La pluralité de nos cursus et des profils de nos candidats exige que nous déployons des espaces virtuels parfaitement alignés à leurs attentes, qui ne sont pas forcément les mêmes que l’on soit issu de classe préparatoire, futur bachelier ou étudiant en admission parallèle ».
      Toutefois, l’annulation des oraux a impliqué une refonte profonde de leurs contenus. Au menu de ces nouveaux espaces en ligne : informations concours, présentation détaillée des cursus, rétrospective des dernières actualités de l’Ecole mais également contact interactif avec l’équipe des étudiants « admisseurs » mobilisés pendant toute la durée des concours. « Ce dernier point est essentiel, car nous savons qu’au-delà de l’aspect de sélection, la période des oraux s’impose comme un véritable temps fort d’échange entre les candidats et les étudiants, qui s’avère déterminant lors du choix », précise Benoit Anger. Ce nouveau module permet à chaque candidat de pouvoir prendre rendez-vous avec un étudiant admisseur pour bénéficier d’un échange à la fois personnalisé et qualitatif. « Il était donc indispensable que cette relation de proximité soit au cœur du dispositif et que le lien candidat/étudiant puisse se créer même par écrans interposés, à tout moment ». Un module de chat en ligne complète le volet interactif de ces espaces web. De nombreuses galeries photos et vidéos, que les candidats peuvent également retrouver sur les réseaux sociaux de l’Ecole, ainsi qu’un lien vers un site – développé pour l’occasion -  dédié à la richesse de la vie associative de l’Ecole complètent les sites.  
    « Ce dispositif se veut à la fois riche et convivial, pour répondre aux attentes de nos candidats. Malgré des conditions de concours atypiques, nous sommes ravis de les convier dans cette découverte immersive de NEOMA, de ses valeurs, de ses cursus et de sa vie associative et étudiante, et ce dans une approche à 360° ».
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    Les Rencontres Économiques d’Aix‐en‐Provence se tiendront les 3, 4 et 5 juillet 2020 depuis la Maison de la radio https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-rencontres-economiques-daix%e2%80%90en%e2%80%90provence-se-tiendront-les-3-4-et-5-juillet-2020-depuis-la-maison-de-la-radio/ Mon, 11 May 2020 10:24:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71020254 Les Rencontres Économiques d’Aix‐en‐Provence se tiendront les 3, 4 et 5 juillet 2020 sur le thème « Agir face aux dérèglements du Monde – on va s’en sortir ! » depuis la Maison de la radio et dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Alors que la crise sanitaire actuelle engendre une crise économique et sociale majeure à l’échelle mondiale, les Rencontres Économiques d’Aix‐en‐Provence sont un moment de dialogue, d’analyses et de propositions attendu de tous. Dans ce contexte, les débats permettront des échanges indispensables sur les grandes priorités et actions à engager vers une sortie de crise. Les Rencontres Économiques 2020 sont rendues possibles dans un format inédit depuis la Maison de la radio, et deviennent dès lors « Aix en Seine ». L’intégralité des débats, qui réuniront acteurs économiques, universitaires, responsables politiques et sociaux depuis 30 pays dans le monde, sera accessible gratuitement pour tous : le public, connecté en ligne, pourra assister à l’ensemble des débats sur internet et poser ses questions aux intervenants. Le Cercle des économistes présentera prochainement, lors d’une conférence de presse, les détails de cette nouvelle édition. Les jeunes sélectionnés de La Parole aux 18-28 de cette édition 2020 ont été nombreux à s’exprimer et les contributions écrites ont été reçues. Le jury, présidé par Etienne Klein, délibèrera le 11 mai 2020 pour élire les trois lauréats qui recevront leur prix de 1 000 €. Un recueil édité par Nathan reprendra encore cette année les contributions des lauréats ainsi que des coups de cœur du Cercle des économistes et des morceaux choisis des autres contributeurs. Ces Rencontres promettent d’être autant inédites que formidables !]]> 71020254 0 0 0 L’Onisep poursuit sa série de tchats hebdomadaires pour faire découvrir les métiers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lonisep-poursuit-sa-serie-de-tchats-hebdomadaires-pour-faire-decouvrir-les-metiers/ Mon, 11 May 2020 10:29:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71020321 Pendant la période de confinement, l’Onisep continue d’assurer l’accompagnement à l’orientation. Il propose un nouveau rendez-vous hebdomadaire tous les mercredis pour faire découvrir des métiers porteurs d’emplois, des métiers méconnus, des métiers rêvés, via des tchats. Des professionnels se mobilisent pour échanger avec les internautes et vont ainsi faire partager leur quotidien, leur parcours, leurs motivations… Cette série de tchats se poursuit mercredi 13 mai, de 14 h à 15 h, avec Romain Jouve, chef de projet Recherche et Développement Romain Jouve est chef de projet Recherche et Développement pour un groupe vétérinaire dans le Puy-de-Dôme. Après son diplôme d'ingénieur chimiste, Romain a obtenu un doctorat dans la chimie de synthèse. En 2016, il a rejoint une PME qui fabrique des molécules pour des médicaments, parfums, arômes, additifs alimentaires. Depuis 2019, Romain a rejoint une entreprise qui produit des médicaments vétérinaires pour animaux de compagnie.
    « Je voudrais faire de la pharmacologie après ma licence de biologie, est-ce possible ? Je voudrais devenir chercheuse en pharmacie dans le domaine de la cancérologie, comment faire ? Je suis en école d’ingénieur (à bac + 5), quel diplôme me conseillez-vous pour travailler dans la recherche et le développement… ? »
    Les internautes peuvent d’ores et déjà poser leurs questions sur onisep.fr. Romain Jouve y répondra en direct mercredi 13 mai, de 14 h à 15 h.]]>
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    Accroître l’attractivité de la filière CPGE-GE dans le cadre de la réforme du lycée https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accroitre-lattractivite-de-la-filiere-cpge-ge-dans-le-cadre-de-la-reforme-du-lycee/ Tue, 12 May 2020 10:56:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71044803 Nicolas Arnaud[/caption] La réforme du lycée et donc du baccalauréat, sésame vers l’enseignement supérieur, n’est naturellement pas sans conséquences pour les filières de formations post baccalauréat, tant pour les formations universitaires que celles des Grandes Ecoles d’ingénieurs ou des écoles de commerces post prépa. L’esprit de cette réforme repose sur la modularité avec un tronc commun complété d’enseignements optionnels et de spécialités à choisir parmi une douzaine de disciplines. A noter que l’enseignement des mathématiques n’a pas été intégré dans le tronc commun de ce « lycée des possibles », pour reprendre la formule du gouvernement. L’objectif est ainsi que les lycéens se positionnent sur des disciplines tant en fonction d’un projet d’études post bac que de leurs centres d’intérêts ou de leurs compétences. [caption id="attachment_71044805" align="alignright" width="225"] Alain joyeux[/caption] Si les écoles de commerces vont devoir intégrer une diversité de profils encore plus grande qu’elles ne le font aujourd’hui, pour les classes préparatoires des « futures ex »-filières ECE et ECS, amenées à fusionner au sein d’une filière ECG, cela apporte une grande nouveauté. Elles vont devoir apprendre à « gérer » une plus grande variété de niveaux de leurs futurs préparationnaires en mathématiques, histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, et enfin en sciences économiques et sociales. En particulier, ce sont les 3 filières d’enseignement en mathématiques (spécialité mathématiques, options mathématiques expertes et mathématiques complémentaires) qui sont au cœur du sujet. En effet, la tentation est forte que d’imposer le suivi des enseignements mathématiques au bac comme condition d’éligibilité à l’entrée en CPGE ECG. Si divers médias alimentent encore trop souvent une image négative des CPGE telles qu’elles pouvaient exister il y a plusieurs décennies, force est de constater qu’en réalité, elles ont fortement fait évoluer leur pédagogie. Les jeunes préparationnaires d’aujourd’hui ne sont en effet plus ceux d’il y a vingt ans, ils ont de nouvelles compétences et appétences, mais aussi de nouveaux besoins. Par ailleurs, et notamment sous l’impulsion de l’APHEC, les CPGE et les Grandes Écoles de management recrutant en prépa ont renforcé leur collaboration pour mieux expliquer et promouvoir l’intérêt de cette filière en 5 ans, de ce continuum CPGE/GE qui s’est énormément modernisé. In fine, ce modèle est validé par  la performance de l’insertion professionnelle de nos étudiants. A Audencia par exemple, les cours transversaux en place depuis plusieurs dizaines d’années permettent d’entretenir un niveau élevé de culture générale, cher aux étudiants et très utile à leurs futures responsabilités. Un rempart au fameux « blues des prépas » lorsque la rupture entre la CPGE et l’école est trop abrupte. Ainsi la nécessaire évolution des concours à partir de 2023 doit impérativement intégrer l’ingrédient majeur de ce nouveau lycée : la modularité. La filière ECG de la rentrée 2021 sera plus modulaire avec un accès par plusieurs parcours possibles, notamment pour choisir l’une des deux options de mathématiques :
    • Mathématiques générales pour les lycéens ayant suivi :
      • spécialité mathématiques + n’importe quelle autre spécialité
      • spécialité mathématiques + option mathématiques expertes + n’importe quelle autre spécialité
    • mathématiques appliquées pour les lycéens ayant suivi :
      • option mathématiques complémentaires + deux spécialités au choix
      • spécialité mathématiques + n’importe quelle autre spécialité
      En ECG, le choix des options histoire, géographie et géopolitique (HGG) du monde contemporain ou économie, sociologie et histoire (ESH) du monde contemporain ne nécessite aucun pré-requis au lycée. Certes, un lycéen ayant le projet dès la fin de la classe de seconde d’aller en CPGE-ECG se verra conseillé de choisir en première soit la spécialité sciences économiques et sociales soit histoire, géographie, géopolitique et sciences politiques. Mais, un élève n’ayant suivi aucune de ces deux spécialités pourra sans problème candidater en CPGE ECG. La conséquence de cette modularité, pour les CPGE comme pour les écoles, doit être le respect de l’équité en annihilant toute possibilité de stratégie opportuniste de candidats naturellement enclins à optimiser leurs résultats au concours par exemple en passant des mathématiques expertes au lycée à mathématiques appliquées en ECG, voire même en changeant de mathématiques générales en 1ère année d’ECG vers mathématiques appliquées en 2nde année. Dans ce contexte, pourquoi ne pas caper les coefficients des épreuves de mathématiques au concours pour limiter la tentation tant de stratégies de candidats que celles d’écoles souhaitant conserver une (trop) forte sélection par les mathématiques ? Dans l’actuelle ECS, les mathématiques comptent pour un maximum de 36% des coefficients dans certaines écoles. Il ne faudrait pas dépasser ce seuil, même avec les mathématiques générales, au risque de réduire l’attractivité et le vivier de la filière. De plus, il est essentiel de garder un équilibre entre les disciplines et faire en sorte qu’aucune n’ait un coefficient anormalement bas. Dans le cas contraire, l’identité et la force des CPGE EC, à savoir la pluridisciplinarité, serait menacée.  

    Alain Joyeux, président de l'APHEC Nicolas Arnaud, Directeur des Programmes de formation initiale, professeur de Management et de Stratégie à Audencia Business School et co-titulaire de la Chaire Innovations Managériales

      A propos d'Alain Joyeux Alain Joyeux est président de l'APHEC (Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales) depuis 2016. Agrégé de géographie, il est professeur de chaire supérieure d'histoire-géographie et de géopolitique du monde contemporain en classe préparatoire EC au lycée Joffre à Montpellier.   A propos de Nicolas Arnaud Nicolas Arnaud est Directeur des Programmes de formation initiale, professeur de Management et de Stratégie à Audencia Business School et co-titulaire de la Chaire Innovations Managériales. Ses recherches portent sur la compétence collective, les relations inter-organisationnelles et les nouvelles pratiques de management. Il est l’auteur de nombreux écrits scientifiques et autres articles de presse, tant en France qu’à l’international. Il dirige le Programme Grande Ecole d’Audencia depuis 2017.   A propos d'Audencia  Fondée en 1900, Audencia se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 300 institutions académiques à l’étranger, et plus de 180 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 5100 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 25 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    Replay spécial CGE "Le jour d'après" - mercredi 20 mai 2020 de 17h à 18h https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/live-special-cge-le-jour-dapres-mercredi-20-mai-2020-de-17h-a-18h/ Mon, 18 May 2020 15:46:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71191999 Replay de l'émission "Le jour d'après" spécial CGE sur les réseaux sociaux de MCE TV Mercredi 20 mai 2020 en live de 17h à 18h A retrouver dans ce numéro : • tour d'horizon des principales dispositions mises en place par les Grandes écoles pendant la crise (continuité pédagogique à distance, décisions et aménagements concernant les concours…) • les grand enjeux pour demain : mobilité internationale et attractivité de la France, financement, insertion, alternance, vie étudiante (prêts étudiants, logement…) Pour débattre de ces sujets : Laurent Champaney, vice-président de la CGE, président de la commission Amont, directeur général d’Arts et Métiers Sciences et Technologies Alice Guilhon, vice-présidente de la CGE, présidente du Chapitre des écoles de management de la CGE, directrice générale de SKEMA Business School Julie Joly, vice-présidente de la commission Aval de la CGE, directrice du CFJ   [embed]https://youtu.be/HNYmVQvRj8M[/embed]]]> 71191999 0 0 0

    Publiée par MCE TV sur Lundi 18 mai 2020
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    L’ISEN Yncréa Ouest lance à la rentrée de septembre 2020 un double-diplôme « IT Business Management », réalisé en alternance, en collaboration avec Rennes School of Business https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lisen-yncrea-ouest-lance-a-la-rentree-de-septembre-2020-un-double-diplome-it-business-management-realise-en-alternance-en-collaboration-avec-rennes-school-of-business/ Wed, 20 May 2020 11:58:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71240695 Nouveauté : les étudiants qui suivent ce parcours obtiennent en 5 ans deux diplômes, à la fois celui d’ingénieur (Accrédité CTI) et celui de la Business School (Accrédité EQUIS, AACSB, AMBA, EFMD). L’ISEN Yncréa Ouest poursuit ses projets en matière d’hybridation des compétences, un élément présent au sein des cursus de l’école depuis de nombreuses années. Pour ce faire, l’école crée un double-diplôme en IT Business Management, en alternance, et ouvert aux étudiants de l’ISEN. 15 à 20 étudiants sont attendus pour cette première année.  
    « La création de ce double-diplôme s’inscrit dans notre logique partenariale établie depuis plus de 20 ans avec des établissements supérieurs, notamment les écoles de Commerce et de Management » témoigne Mikaël Cabon, Responsable pédagogique du nouveau double-diplôme IT Business Management. « Généralement ces doubles-diplômes se préparent en 6 ans avec une année de césure pour réaliser une année dans l’établissement partenaire. La grande particularité de ce nouveau cursus sera la possibilité pour les étudiants de l’obtenir en 5 ans ».
      Avec la dimension toujours plus internationale du métier d’ingénieur, 90% des cours de ce nouveau diplôme seront dispensés en anglais. Outre les enseignements propres à l’ingénierie, les étudiants pourront suivre des cours de marketing B to B, de transition managériale, de Responsabilité Sociale des Entreprises ou encore de systèmes d’informations. L’objectif étant de former des professionnels amenés à occuper des postes de business manager ou d’ingénieur d’affaires.  
    « Aujourd’hui, environ 40% des ingénieurs ont un double diplôme avec des spécialisations en sciences, en commerce ou encore en management. C’est une vraie attente des entreprises qui ont besoin de profils avec une très solide base technique mais qui ont aussi une faculté à mettre leur technique au service d’un projet d’entreprise et donc d’avoir cette compétence stratégique additionnelle » ajoute Mikaël Cabon.
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    TBS lance son programme bachelor en double diplôme avec Curtin Mauritius et devient la première business school française à s'implanter à l'Île Maurice https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/tbs-lance-son-programme-bachelor-en-double-diplome-avec-curtin-mauritius-et-devient-la-premiere-business-school-francaise-a-simplanter-a-lile-maurice/ Tue, 26 May 2020 09:15:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71387371 Bachelor of Commerce de l'université Curtin Mauritius, basée sur le campus Charles Telfair à l'Île Maurice. Grâce à la signature d'un nouveau partenariat avec cet établissement de renommée, TBS devient la première grande école de management à s'implanter sur l'île dans le cadre d'un programme Bachelor. Elle franchit ainsi une nouvelle étape dans sa stratégie de rayonnement international et poursuit le développement de son offre de doubles diplômes.   Un établissement prestigieux qui rejoint les 110 universités partenaires du Bachelor de TBS En septembre prochain, 12 étudiants du Bachelor de TBS pourront prétendre à un double diplôme au terme d'un parcours de formation de 18 mois au sein de Curtin Mauritius. Premier établissement d'enseignement supérieur de l'Île Maurice créé il y a 20 ans, l'université compte près de 2 000 étudiants et 13 000 diplômés. Elle dépend de l'université Curtin basée à Perth en Australie, qui comme TBS est triplement accréditée (AACSB, AMBA & Equis). Déjà partenaires, les deux entités au rayonnement international ont souhaité renforcer leur coopération et développer leur présence dans l'océan indien grâce à ce nouvel accord Mauritien avec Charles Telfair. TBS fait donc désormais partie du Réseau des Etudes Françaises à Maurice, mis en place sous l'impulsion de Campus France et du Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères. L'université Curtin Mauritius rejoint ainsi la liste des 110 partenaires du programme Bachelor de TBS qui figure à la première place du Palmarès 2020 des formations BAC+3 au commerce international du MOCI. Elle proposera aux 12 élèves sélectionnés plusieurs spécialisations en anglais : Logistics and Supply ChainBusiness LawFinanceMarketing, Tourism and Hospitality. Dans le même temps, 12 étudiants issus du Bachelor of Commerce de Curtin Mauritius auront l'occasion d'intégrer le programme Bachelor de l'école de management toulousaine.   Une nouvelle ouverture sur les pays de l'océan indien À travers ce nouveau partenariat, TBS confirme son ouverture vers le continent Africain initiée dès la création de son campus à Casablanca en 2001. La position stratégique de L'Ile Maurice, entre Europe et Australie, permet également aux deux institutions de rayonner sur la zone Indo-Pacifique. En proposant à ses étudiants de Bachelor de passer la moitié de leur cursus dans une université bilingue (français / anglais) à l'île Maurice, elle leur offre la possibilité de parfaire leur anglais et de renforcer leurs connaissances sur ce territoire économique en plein essor, dans un établissement d'excellence, sur un campus profondément multiculturel. Une vraie valeur ajoutée pour le Bachelor de TBS proposé en français et en anglais
    « Ce nouveau partenariat confirme l'attractivité du programme Bachelor de TBS auprès des grandes universités internationales. Il s'inscrit dans une démarche globale de développement de nos activités avec le continent africain et constitue un nouveau point d'ancrage pour créer des passerelles vers l'Australie et plus largement l'Océanie et l'Europe ». Patricia Bournet, Directrice du programme Bachelor de TBS
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    Apposez vos labels, c'est le moment ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apposez-vos-labels-cest-le-moment/ Wed, 27 May 2020 08:28:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71411913 Labels des formations contrôlées par l'État Télécharger les labels des formations contrôlées par l'État   Labels Conférence des grandes écoles Profitez-en, si ce n’est pas encore fait, pour apposer le logo de la CGE sur tous vos supports de communication. Sa présence participe à la notoriété et à l’influence du réseau auquel vous appartenez.                 Télécharger le logo et les labels de la CGE]]> 71411913 0 0 0 Prix CRÉENSO : l’IÉSEG et la Fondation Ceetrus pour l’Entrepreneur Social dévoilent les lauréats de la 9ème édition https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-creenso-lieseg-et-la-fondation-ceetrus-pour-lentrepreneur-social-devoilent-les-laureats-de-la-9eme-edition/ Thu, 28 May 2020 08:52:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71436394 La Start-up bordelaise Circouleur, fabricant des peintures issues du recyclage, remporte le 1er prix

    La Fondation Ceetrus pour l’Entrepreneur Social, en collaboration avec l’IÉSEG School of Management, a remis les prix CRÉENSO – Prix national du Créateur d’une Entreprise Sociale – lors d’une cérémonie en ligne le mardi 19 mai 2020. Ce Prix a pour objectif de récompenser les créateurs d’entreprise sociale au moyen d’une double dotation, attribuée en deux temps :
    • 1. Une année de mécénat de compétences d’un étudiant Master IÉSEG : pendant toute l’année universitaire, l’étudiant se met à disposition du créateur d’entreprise sociale lauréat pour l’assister et l’accompagner dans l’un des domaines majeurs de sa formation IÉSEG et selon les besoins du projet soutenu : marketing/communication, audit/contrôle de gestion, ressources humaines, management... Ce mécénat s’intègre dans le cadre d’un module noté du programme Grande Ecole de l’IÉSEG.
    • 2. A l’issue de l’année de mécénat de compétences, une dotation globale de 20 000€ est remise par la Fondation Ceetrus pour l’Entrepreneur Social aux porteurs des 3 projets distingués par le jury (10 000 € pour le premier Prix, et 5 000€ pour les 2 suivants).
    Parmi plus de cinquante dossiers de candidature reçus pour cette édition, 15 entrepreneurs ont pu ainsi bénéficier pendant un an du « mécénat de compétences » d’un étudiant. A l’issue de cette année d’accompagnement, un jury composé de 10 personnalités qualifiées de l’économie sociale et de l’entreprise s’est réuni (en ligne) en vue d’élire les 3 meilleurs projets. A l’issue d’une journée d’auditions, suivie de délibérations, le jury a procédé à l’annonce officielle des 3 Prix CRÉENSO aux entreprises sociales: Le 1er PRIX, 10 000€, est attribué à la start-up bordelaise (Blanquefort), Circouleur fabricant de peinture recyclée et générateur d’emplois solidaires. Le 2ème PRIX, 5 000€, est décerné à BoxEaty (Bordeaux) qui propose une solution d'emballages alimentaires consignés pour les professionnels de la restauration. Le 3ème PRIX, 5 000€, est remporté par Tom&Josette (Paris), un réseau de micro-crèches intergénérationnelles hébergées dans des résidences séniors. Finalement, le prix ‘coup de cœur’ du Jury CRÉENSO est attribué à  La Cagnotte des Champs (Levallois-Perret), qui implique le grand public et les enseignes de la distribution dans le financement de projets d'agriculture durable. http://www.creenso.fr/   À propos de CEETRUS Ceetrus est un acteur global de l'immobilier en Europe fondé en 1976. Il se donne pour mission d'avoir un impact positif sur ses territoires d'implantation pour développer des connexions humaines et urbaines. Son expertise porte sur les métiers de l'aménagement et de la promotion, de l'asset management, de l'exploitation de sites, de la commercialisation et de l'animation des communautés. Jusqu'alors foncière commerciale, Ceetrus réinvente aujourd'hui ses sites commerciaux avec la volonté de co-construire des lieux de vie, dans une logique forte de partenariat avec les citoyens et les territoires. Ses sites combinent, autour du commerce, une offre de loisirs, des logements, des bureaux et des services. Chiffres clés : près de 1000 collaborateurs dans 10 pays, 279 sites commerciaux dont 76 sites "Aushopping" ; 1 milliard de visites par an ; par an; 10 700 partenaires commerçants ; 130 entrepreneurs sociaux soutenus par la Fondation Ceetrus ; + de 1 600 logements acquis ou construits, 117 000 m² de bureaux acquis ou construits ; 30 000 m² de loisirs depuis 2 ans.   À propos de l’IÉSEG School of Management Créée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la FESIC, l’IÉSEG fait partie aujourd’hui des meilleures écoles de management en France et se place dans le cercle très fermé des écoles mondiales ayant la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Labellisée EESPIG, l’École compte 5 850 étudiants, et bénéficie d’un réseau de plus de 290 universités partenaires dans 71 pays. L’IÉSEG a également un corps professoral international de haut niveau : 82% des professeurs permanents à plein temps sont étrangers, et 100% sont titulaires d’un doctorat ou d’un PhD. Son centre de recherche (IÉSEG Research) est également une composante essentielle d’une Unité Mixte de Recherche CNRS, Le LEM (Lille Économie Management), qui regroupe plus de 150 chercheurs. L’École propose plusieurs programmes : Programme Grande École en 5 ans, Bachelor, Masters of Science, MBAs, et Mastères Spécialisés, ainsi qu’une offre de formation sur mesure pour les entreprises.]]>
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    COVID 19 : « La lutte continue, la recherche (de stage) aussi » : un étudiant de KEDGE en recherche d’un stage crée le buzz sur linkedin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-la-lutte-continue-la-recherche-de-stage-aussi-un-etudiant-de-kedge-en-recherche-dun-stage-cree-le-buzz-sur-linkedin/ Fri, 29 May 2020 08:18:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71460884 A l’image des enseignements de l’école qui invitent les étudiants à être eux-mêmes et à savoir se différencier, un élève du Programme Grande Ecole de KEDGE, en pleine recherche de stage, a réussi à attirer l’attention de milliers de professionnels. Grâce à un post d’une grande originalité sur le réseau social LinkedIn, Valentin Le Cam a créé un véritable buzz, multipliant ainsi ses chances d’être repéré par un employeur dans cette période délicate pour les recrutements.

    Valentin cherche depuis février dernier un stage de six mois dans le secteur du sport ou de la mode. Après avoir publié un CV "classique" sur le réseau LinkedIn, il décide de passer à la vitesse supérieure.
    « Je lisais beaucoup d’articles concernant les masques et les efforts de la communauté scientifique pour trouver un vaccin », raconte le jeune homme, « quand il m’est venu l’idée de créer un visuel me représentant masqué, accompagné d’un message faisant le rapprochement entre la lutte contre le Covid et ma recherche d’un stage ».
    A l’aide de Christel de Foucault, une coach venue donner des conseils aux étudiants de KEDGE lors d’une journée MyWay, événement constitués de conférences et séances de coaching sur les recherches d’emploi et attentes des recruteurs. Valentin décide de publier le 6 mai son visuel sur LinkedIn avec le message « La lutte continue, la recherche (de stage) aussi ». Le post a été vu 5 000 fois, aimé plus de 220 fois et partagé une vingtaine de fois. Le réseau salue la démarche, l’innovation et l’humour de ce jeune étudiant de 22 ans. Après ce post, Valentin reçoit une offre de stage d’une de ses relations provenant du club de football, le Paris Saint-Germain. Il décide alors de poster une autre vidéo sur sa passion du football et plus particulièrement, sur le PSG. Valentin obtient, une fois de plus, un grand nombre de likes, de partages et de vues. Depuis, le jeune étudiant de KEDGE continue d’être sollicité par un grand nombres d’entreprises et reste en attente d’une réponse du club de football. Si sa candidature est refusée, Valentin ne manquera pas de ressources pour se démarquer grâce à sa créativité et son imagination.   https://www.linkedin.com/in/valentin-lecam/]]>
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    Plus que jamais fidèles à notre mission de transmission et d’impact sociétal https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plus-que-jamais-fideles-a-notre-mission-de-transmission-et-dimpact-societal/ Tue, 02 Jun 2020 14:19:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71461018 “Le changement du monde n'est pas seulement création, progrès, il est d'abord et toujours décomposition, crise.” [caption id="attachment_54759047" align="alignright" width="250"] @ F. Sénard / Audencia[/caption] Cette phrase d’Alain Touraine résonne particulièrement en cette période si précise de l’histoire de la planète. En parallèle de la protection de l’ensemble de nos étudiants et salariés, notre mission d’enseignement et d’accompagnement de nos élèves a été la priorité d’Audencia. C’est même probablement dans l’épreuve d’une crise que l’on peut au mieux juger de sa valeur et de la solidité des liens que l’école a su maintenir avec ses étudiants, mais aussi ceux qui la rejoindront à la rentrée. Cette période a également permis de révéler l’immense capacité d’adaptation, d’innovation et de solidarité de ceux qui font chaque jour l’excellence de notre école, au cœur de son écosystème.   Une continuité pédagogique facilitée Le plan de continuité d’Audencia, couplé à son expérience du e-learning, à l’existence à l’école d’une Direction de l’innovation pédagogique et une Direction de la Transformation Digitale, ont permis une mise en œuvre immédiate des conditions optimales à la bascule des cours 100% à distance. Une transition largement facilitée par la réforme entérinée dès 2018 à Audencia et calculant les charges d’enseignement en crédits ECTS, et non plus en heures de face à face. Du cours en présentiel à un business game, en passant par la mise en œuvre de Rendez-Vous Pros à travers des conférences courtes d’experts de la communication ou encore un concours pour créer une campagne de sensibilisation aux Intox COVID-19 en partenariat avec l’agence Antigel pour les étudiants Audencia SciencesCom dont les stages ne pouvaient pas être maintenus : l’inventivité et la créativité des professeurs et étudiants a été décuplée. La technologie a aussi permis de maintenir un lien privilégié alors même qu’une promotion pouvait se trouver confinée aux quatre coins du monde et poursuivre les échanges qui font la richesse d’une expérience internationale. Le télétravail pour les collaborateurs, déjà en œuvre depuis 2017 à l’école, a permis également de maintenir le lien avec les interlocuteurs en interne, si nécessaire à la réussite de l’expérience étudiante globale. Retrouvez ici la table-ronde « Déconfinement et accélération de la transformation digitale »   La poursuite des projets professionnels L’ensemble des services à valeur ajoutée pour les étudiants et participants de formation continue ont également été poursuivis. Le Conseil Carrière, bénéficiant déjà d’une plateforme en ligne, a continué à soutenir les étudiants dans la construction de leur projet professionnel, à travers deux webinars par semaine, la poursuite des entretiens individuels en ligne, et la mise en œuvre d’un plan spécifique pour le dernier trimestre de l’année scolaire.   Une proximité maintenue et innovante avec les candidats Audencia a également très rapidement réinventé son dispositif à destination des futurs étudiants. Portes ouvertes transformées en sessions live sur les réseaux sociaux pour tous nos programmes, site web dédié Welcome To Audencia, intelligence artificielle pour trouver le meilleur admisseur en fonction du profil du candidat Grande Ecole, expériences immersives et vidéos, etc.  De multiples formats interactifs ont été mis sur pied pour permettre aux candidats de découvrir l’école, ses valeurs, et explorer tout ce qui fait son ADN :  la RSE, la culture, l’international, l’hybridation des compétences, les métiers du management, le sport, etc. Les candidats Grande Ecole peuvent même vivre à distance l’expérience et l’ambiance de son habituel « accueil admissibles », qui accompagnait chaque année les oraux pour les candidats Grande Ecole, sans oublier un important contenu sous forme de coaching pour préparer les épreuves écrites.   La solidarité à travers la crise L’entraide apportée par la communauté Audencia à travers la crise est multi-formes. Au cœur de la pénurie, l’école a fait don de son stock de masques aux hôpitaux nantais. Jean-Marc Charlot, professeur et initiateur de la « culture maker » à Audencia, a collaboré au projet national Makair, pour créer un respirateur artificiel, exclusivement dédié au traitement du Covid-19. Pour aider les sociétés en grande difficulté économique, Jean-Michel Moutot, Professeur expert en conduite du changement, a lancé un appel aux entreprises pour leur apporter son expertise, celle d’une dizaine de professeurs et intervenants, accompagnés des étudiants en majeure Business Development. Devant l’afflux de réponses, 7 entreprises locales ont été retenues, et ont pu être soutenues pour réinventer leur approche commerciale et marketing et limiter les effets de la crise. Enfin, de nombreux étudiants et diplômés ont mis leur savoir-faire entrepreneurial au service de la lutte contre la pandémie. Parmi eux, citons Stefan Gallard, diplômé Audencia MBA 2013, qui a cofondé la start-up Loop Dee Science, qui développe une solution de test rapide pour le Covid-19 sur le terrain, plus rapide que le retour en laboratoire. Julien Tourme, diplômé Bachelor 2008 & SciencesCom 2010 et à la tête de l’agence digitale Monsieur Lucien,  a développé la plateforme gratuite www.onsevoitdemain.org, qui permet à des internautes de soutenir des restaurants et commerces en achetant des bons d’achat à dépenser après la réouverture des enseignes. Victoria Mandefield, double-diplôme ingénieure-manager, a permis aux personnes sans-abris de trouver facilement les structures restées ouvertes pendant le confinement grâce à sa cartographie Soliguide. De belles illustrations du leitmotiv historique de l’école, qui forme des hommes et des femmes qui, plus que jamais, osent et donnent du sens au management.

    Christophe Germain vice-président du Chapitre des écoles de management directeur général d'Audencia

      A propos de Christophe Germain Christophe Germain est directeur général d’Audencia Business School, et directeur général de Shenzhen Audencia Business School en Chine. Professeur de contrôle de gestion, au sein de l’institution depuis 19 ans, il a successivement occupé les fonctions de Directeur Adjoint du Programme Ecole (2002-2007), Directeur Académique (2007-2015). Il avait également assuré la Direction Générale par intérim de l'Ecole en 2016. Ses travaux de recherche portent actuellement sur l'analyse des modèles économiques des clubs de football.   À propos d’Audencia Fondée en 1900, Audencia se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat. Elle a signé des accords avec plus de 300 institutions académiques à l’étranger, et plus de 180 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 5100 étudiants, dispose d’un corps professoral de près de 120 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 25 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    L’ENSAM créative et solidaire face au COVID 19 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lensam-creative-et-solidaire-face-au-covid-19/ Fri, 29 May 2020 11:59:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71461089 71461089 0 0 0 UniLaSalle engagé dans la lutte contre le COVID-19 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/unilasalle-engage-dans-la-lutte-contre-le-covid-19/ Fri, 29 May 2020 12:04:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71461092 Répondant à l’appel à solidarité, UniLaSalle s’associe à l’effort national en apportant son appui à la lutte contre le coronavirus. Outre le don de 600 masques chirurgicaux et FFP2, de 3000 charlottes et de gants au Centre hospitalier Simone-Veil de Beauvais, le campus picard d’UniLaSalle a mis à disposition ses laboratoires pour fabriquer du gel hydro-alcoolique sous le contrôle du Service départemental d’incendie et de secours de l’Oise. Son centre d'innovation collaborative AgriLab est lui aussi mobilisé : "AgriLab travaille en coordination avec la CCI de l’Oise et l’Agglomération du Beauvais pour réaliser des centaines de visières et de masques grâce à notre découpeuse laser. Les imprimantes 3D vont servir prochainement pour imprimer des valves qui permettront d’adapter les masques Easybreath de Décathlon sur des respirateurs. Tous les réalisations sont ensuite acheminées vers les différents hôpitaux de l’Oise" explique Mehdi Jaber, responsable d'AgriLab. AgriLab s'est appuyé sur le modèle de visière mis au point par le GitLab du FabLab ULB en coopération avec des hôpitaux de la région de Bruxelles (toutes les infos sur le site d'AgriLab). Des chambres du campus de Beauvais ont également été mises à disposition du personnel soignant de l’hôpital de Beauvais. Enfin, UniLaSalle a facilité le réaménagement des agendas des étudiants afin de leur permettre de travailler en industrie agroalimentaire ou bien de rejoindre la réserve sanitaire, notamment pour les étudiants secouristes. Du côté des initiatives personnelles, Feriel Bacoup, membre de l'unité de recherche Transformations & Agroressources et enseignante-chercheure en physicochimie des polymères de matériaux biosourcés sur le campus de Rouen, fabrique également des visières via sa micro-entreprise d'impression 3D NormanDIY]]> 71461092 0 0 0 Sciences Po prépare une rentrée inédite et novatrice https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sciences-po-prepare-une-rentree-inedite-et-novatrice/ Fri, 29 May 2020 15:57:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71461357
  • l’égalité d’accès pour tous les étudiants à leur programme, quelle que soit leur localisation ;
  • l’hybridité des formes pédagogiques, qui associeront enseignements à distance et modules de formation assurés dans les murs ;
  • la réversibilité, pour s’adapter à l’évolution de la situation sanitaire.
  • Une rentrée inédite selon le modèle de “double campus” Au cours du semestre d’automne 2020, tous les étudiants de Sciences Po auront accès à un double campus :
    • Un campus numérique, offrant l'ensemble des contenus pédagogiques, dispensés dans des formats variés, adaptés à chaque cours. Tout étudiant trouvera à distance l’intégralité de la formation.
    • Un campus physique, dans chacune des sept villes où Sciences Po est présent, sera ouvert et fera la part belle à l’activité étudiante en petits groupes : ateliers, tutorats, projets collectifs, travaux de groupes, activités associatives encadrées, etc. Ce campus physique sera bien évidemment connecté afin de garantir la participation des étudiants qui ne pourront pas être présents dans les locaux.
    Ce double campus combinera les avantages des formes pédagogiques numérique et physique en les articulant étroitement. Il sera flexible pour offrir une expérience académique la plus complète et la plus féconde possible, y compris pour celles et ceux qui seront éloignés géographiquement, quelle que soit la durée de cet éloignement. Il accordera une large part aux événements de tous ordres qui ponctuent la vie de l’établissement et assurera la continuité d’une riche vie étudiante pour toutes et tous. L'accent sera mis sur l'accompagnement personnalisé, pédagogique mais également technique, pour garantir à chacune et à chacun une connexion optimale au campus numérique. Ce dispositif s'appuiera sur l'expérience, entamée dès fin février dernier et généralisée depuis le 23 mars, au cours de laquelle tous les enseignements de Sciences Po ont été délivrés à distance. Les responsables du Collège Universitaire et de chacune des Écoles préciseront d’ici mi-juin à leurs étudiants les modalités de pré-rentrée, ainsi que les maquettes et les modules pédagogiques qui seront proposés à la rentrée.]]>
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    Face à la crise sanitaire du COVID-19, ESIEE Paris s’adapte et innove, les enseignants et étudiants se mobilisent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/face-a-la-crise-sanitaire-du-covid-19-esiee-paris-sadapte-et-innove-les-enseignants-et-etudiants-se-mobilisent/ Fri, 29 May 2020 16:00:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71461359 Dès l’annonce du confinement, ESIEE Paris s’est organisé pour assurer les enseignements, garantir le bon fonctionnement de l’école et poursuivre les admissions. Les enseignants et les étudiants se sont mobilisés pour garder le lien et apporter leur aide.   Continuité pédagogique dès les premiers jours du confinement Dès le lundi 16 mars, la quasi-totalité des enseignements ont été assurés à distance en suivant la planification initialement prévue sur l’emploi du temps des étudiants. L’école est équipée d’une plateforme d’enseignement à distance qui a permis aux enseignants d’envoyer très rapidement aux étudiants les informations détaillant l’adaptation des cours dans une forme e-learning.   Un soutien aux personnels soignants Pour pallier au manque de masques, ESIEE Paris s’est mobilisé pour concevoir des visières à l’aide d’une imprimante 3D, de transparents et d’élastiques. Ces derniers ont été offerts aux personnels soignants de l’Institut Cochin à Paris et d’un service du Centre Hospitalier de Versailles (Le Chesnay).   Hackathon Covid-19 : des étudiants ESIEE Paris remportent la 3e place ! Deux étudiants ESIEE Paris ont remporté la 3e place du Hackathon virtuel Covid-19 co-organisé par des étudiants d’HEC, de l'école Polytechnique et de Sciences Po les 10 et 12 avril dernier. L’objectif était de développer des solutions pouvant répondre aux problèmes sanitaires, sociaux et financiers les plus urgents causés par l'épidémie de COVID-19. Eviter la surpopulation dans les magasins, permettre une meilleure protection des employés et consommateurs, c’est le défi que se sont lancé Jonathan Dao, Thomas Jaillon (étudiants ESIEE Paris), Pierre et Jade avec le projet Safeline. En savoir plus   Valentin ARNAU, élève ingénieur, engagé comme secouriste au sein de la protection civile Valentin Arnau est élève ingénieur à ESIEE Paris, en apprentissage chez EDF. Avec le soutien de l’école et de son entreprise, Valentin Arnau s’est engagé, dès le 13 mai, en tant que secouriste pour prêter main forte au SAMU d’Ile-de-France. Il bénéficiait déjà depuis un an d’un aménagement d’étude pour assurer des missions comme bénévole au sein de la protection civile des Yvelines.]]> 71461359 0 0 0 Le modèle Grande école a encore une fois révélé sa robustesse et son engagement autour de valeurs essentielles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-modele-grande-ecole-a-encore-une-fois-revele-sa-robustesse-et-son-engagement-autour-de-valeurs-essentielles/ Tue, 02 Jun 2020 07:59:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71558743 Les Grandes écoles de la CGE ont été exemplaires dans la gestion de la crise COVID-19, et notamment pour la gestion des étudiants et des relations internationales qu’elles ont nouées depuis des décennies avec des partenaires internationaux prestigieux. Plus de 100 000 étudiants étrangers sont accueillis chaque année dans nos établissements ; tous nos étudiants doivent effectuer une mobilité internationale pour satisfaire les conditions du diplôme. Le bouleversement engendré par la crise sanitaire sur la mobilité étudiante aurait pu être perçu comme une catastrophe pour les écoles. Au contraire, elles se sont adaptées, ont innové et accompagné cette crise d’une façon remarquable.   Le digital au cœur du plan de continuité pédagogique en France et à l’international Les écoles de la CGE ont investi depuis des années sur une offre pédagogique digitalisée, afin d’anticiper la transition pédagogique qui était annoncée par l’avènement du numérique et de l’économie du savoir. Des cours online, à distance, des plateformes pédagogiques digitales accessibles par tous les étudiants, des équipements et outils performants leur permettant de travailler en multi-devices à distance où qu’ils soient dans le monde ont été développés en propre ou en partenariat depuis bien longtemps. Il a donc été plus pratique pour nos établissements de basculer tous leurs enseignements en digital, principalement à distance en quelques jours après l’annonce du confinement par le Président de la République le 11 mars 2020 ! Un accompagnement des étudiants quasi sur-mesure a été réalisé par des professeurs engagés et motivés, par des équipes pédagogiques qui ont eu l’intelligence d’orchestrer les femmes, les hommes et les machines au service des étudiants afin qu’ils puissent dans les meilleures conditions finaliser leurs années, voire leurs diplômes sans heurts. Nos étudiants ont été d’ailleurs tout aussi remarquables faisant preuve d’une belle résilience et ont été finalement très intéressés par l’expérience pédagogique nouvelle à laquelle ils étaient confrontés. La digitalisation de nos enseignements a permis de suivre les étudiants partout dans le monde, français à l’étranger ou étrangers en France, nous avons adapté nos services afin qu’ils se sentent toujours accompagnés et suivis aussi bien sur le plan académique que personnel.   Solidarité pour accompagner tous les étudiants pendant la crise Une solidarité forte entre les établissements a émergé, depuis deux mois, autour du partage des bonnes pratiques, de mutualisation de ressources numériques et d’échange d’informations afin d’assurer un accompagnement de qualité pour nos étudiants, et notamment ceux qui étaient loin de leurs bases, les étudiants étrangers. Tout a été mis en œuvre pour assurer le retour des étudiants chez eux par des équipes des relations internationales professionnelles et aguerries. A ce jour, tous ceux qui souhaitaient retourner dans leurs pays ont pu le faire. Les écoles de la CGE ont su tisser des réseaux internationaux durables et choisis, fondés sur la coopération scientifique et les échanges d’étudiants. La même solidarité a vu le jour à l’échelle internationale pour favoriser les flux d’étudiants et leur accompagnement pour ceux qui souhaitaient, malgré les conditions sanitaires, demeurer dans leurs pays d’adoption académique. Les étudiants internationaux en France ont été suivis avec un soin particulier. Dans nos établissements, le rythme de travail est déjà assez intense, il ne fallait pas prendre le risque que des étudiants se sentent isolés, abandonnés, sans possibilité d’échange avec les équipes de leur école alors que le cycle de cours était toujours aussi exigeant mais que le lien social était distendu. Enfin, nos établissements ont mobilisé avec leurs fondations et association d’Alumni des fonds de solidarité COVID, pour aider matériellement et financièrement les étudiants, français et étrangers, en difficultés dues à la perte de leur stage ou de leur job ou encore de frais de voyage élevés. Sur le plan scientifique, nombreux sont les chercheurs de nos établissements qui étudient déjà les leçons apprises de la crise et notamment qui regardent comment les différents pays, par le prisme de l’enseignement supérieur, sont capables d’apprentissages et d’innovation.   Les clés du succès : un modèle et des valeurs individuelles et collectives  Ce panorama avec sa face très positive nous apporte plusieurs éléments pour comprendre la résilience des établissements de la CGE à traverser les crises, qui risquent de devenir récurrentes. Il faut, tout d’abord, noter la réactivité des équipes pour adapter leur modèle pédagogique et leur propre organisation (le télétravail) qui a été finalement assez simple à mettre en place. Cela provient de la culture de l’innovation et du changement qui existe dans nos établissements, inhérente à la structure Grande école. Ensuite, on peut remarquer que les directeurs.trices des établissements et les équipes savent définir une vision et une stratégie, notamment en situation de crise car ils gèrent des structures souvent petites, agiles et capables de changements rapides. Le modèle a encore révélé sa robustesse et son engagement autour de ces valeurs essentielles. Enfin, la capacité d’agir collectivement doit être soulignée. On nous prête souvent des natures belliqueuses dues à la compétition entre nous, les Grandes écoles ont montré leur incroyable capacité à agir ensemble, décider ensemble et échanger leurs bonnes pratiques pour le bénéfice des étudiants, des collaborateurs et des territoires ! Pour conclure, nous souhaitons saluer l’engagement des équipes, notamment celles des relations internationales, les professeurs, et l’ensemble des personnels de nos établissements pour tout ce qui a été accompli depuis trois mois. Il faut souligner aussi et ce n’est pas négligeable, la qualité exceptionnelle de notre système de santé ! Nous ne saurons pas oublier le soutien de nos ministères, des ambassades et de campus France. Un formidable travail collectif à la hauteur de l’exigence qui conduit à l’excellence. A présent, il est temps de penser à la rentrée académique 2020/2021. Les écoles sont déjà au travail pour échafauder les hypothèses de rentrée avec (ou non) des mesures de distanciation sociale. La rentrée sera duale/hybride, c’est certain ! Il faut impérativement que la France continue d’attirer les étudiants internationaux qui sont aujourd’hui fascinés par le pays, la qualité de ses formations et de sa recherche, l’influence qu’il exerce dans le monde, la qualité de vie étudiante dans nos campus. Le nombre de candidatures qui est en légère hausse est l’une des expressions de cette attractivité. Aussi, nos efforts collectifs sont concentrés sur l’assurance que nous pouvons donner aux étudiants internationaux de venir - quand les frontières seront ouvertes - étudier dans nos écoles. Ils pourront démarrer des cours à distance en attendant de rejoindre les bancs de nos établissements, ils seront accompagnés avec une proximité, à la fois réelle et virtuelle, bienveillante et exigeante. Notre tradition d’accueil à la française sera pleinement conservée pour eux. Alors bienvenue en France, bienvenue dans les écoles de la CGE

    Alice Guilhon présidente du Chapitre des grandes écoles de management vice-présidente de la CGE directrice générale de SKEMA Business School

    M’Hamed Drissi président de la commission Relations internationales de la CGE directeur général de l’INSA Rennes

       
    A propos d'Alice Guilhon  Alice Guilhon est Directrice Générale de SKEMA Business School. Elle était Directrice Générale du CERAM Business School à Sophia Antipolis jusqu'en novembre 2009, date de la fusion de l'établissement avec le Groupe ESC Lille. Elle a piloté ce rapprochement qui a donné naissance à SKEMA Business School. Elle est titulaire d’un doctorat en Sciences de Gestion de l’Université de Montpellier I en 1993 ainsi que d’une Habilitation à Diriger les Recherches soutenue à Montpellier I en 1998. Membre de l’association AFDESRI (Association pour les femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation) depuis 2017. Elle a été membre du « Board » de SURREY Business School entre 2017 et 2019. Membre du Conseil d’Administration de l’EFMD depuis 2018. Membre du Conseil d’Administration de la FNEGE (Chapitre Management de la CGE) depuis 2018. Depuis mai 2018, Présidente du Chapitre des écoles de management de la CGE. Depuis juin 2019, Membre du Conseil d’Administration de la CGE et membre du bureau – vice-présidente écoles. Membre de la commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion – CEFDG depuis octobre 2019. En savoir plus   A propos de M’Hamed Drissi M’Hamed Drissi débute sa carrière en 1986 chez France Télécom avant d’intégrer en 1991 l’INSA Rennes en tant que maître de conférences puis professeur des universités (1998). Ses activités de recherche se concentrent principalement sur la conception des antennes et des circuits électroniques associés. L’ensemble de ses travaux a fait l’objet de plus de 284 communications et publications internationales, des brevets ainsi que 10 distinctions et prix internationaux. Après des responsabilités d’équipe et de formations, il est nommé à la direction de la recherche à l’INSA Rennes de 2006 à 2010. Il a été, de 2007 à 2011, vice-président du conseil scientifique de l’Université européenne de Bretagne. En décembre 2010, il est nommé Directeur de l’INSA Rennes. Il est vice-président du Groupe INSA actuellement chargé de la transition Climat-Énergie et délégué à l’INSA Euro-Méditerranée. M’Hamed DRISSI assure, depuis 2012, la présidence de la Conférence des Directeurs des Grandes Écoles de Bretagne. Il est également administrateur de Campus France et référent Europe-international du CESER Bretagne. Il est actuellement administrateur de la CGE et préside la commission Relations Internationales.  
    A propos de SKEMA Business School Avec 8 500 étudiants de 120 nationalités et 45 000 diplômés présents dans 145 pays, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses 50 programmes d’enseignement, sa structure multi-site internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l’école est présente sur 7 sites : 3 campus en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh), 1 au Brésil (Belo Horizonte) et 1 en Afrique du Sud (Le Cap - 2020). En septembre 2019, l’école a annoncé l’implantation à Montréal de SKEMA GLOBAL LAB in Augmented Intelligence, son laboratoire de recherche en intelligence augmentée et de son nouveau centre de R&D : SKEMA Quantum Studio. SKEMA est multi-accréditée - Equis, AACSB et EFMD Accredited EMBA. Ses programmes sont reconnus en France (Visa, Grade de Master, RNCP, label CGE), ainsi qu'aux USA (licensing), au Brésil (certificação) et en Chine. www.skema-bs.fr.  Suivez-nous sur twitter : @SKEMA_BS  
    A propos de l’INSA Rennes Créé en 1966, l’Institut National des Sciences Appliquées de Rennes est la plus grande école d’ingénieurs en Bretagne. L’Institut se classe parmi les meilleures écoles d’ingénieurs post-bac en France. Habilité par la Commission des Titres d’Ingénieur et labellisé EUR-ACE, l’INSA Rennes propose une formation d’ingénieur post-baccalauréat en 5 ans, accessible à tous les niveaux, de bac à bac+4. Membre du Groupe INSA, 1er réseau d’écoles publiques d’ingénieurs en France, l’institut est reconnu pour sa formation et sa recherche scientifique dans deux pôles d’excellence : Sciences & Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) et Matériaux, Structures et Mécanique (MSM). Adossé à 6 laboratoires de recherche, l’INSA Rennes dispense une formation scientifique de haut niveau dans 8 spécialités d’ingénieur (grade Master), 8 Mentions de Masters Recherche en « Sciences, Technologies, Santé » / 12 parcours M2 et 3 écoles doctorales.  
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    Le coup d’accélérateur numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-coup-daccelerateur-numerique/ Tue, 02 Jun 2020 14:24:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71436780
  • Un retour d’expériences depuis ces derniers mois
  • Pour la plupart des écoles de la CGE, le constat est unanimement partagé : une très grande partie des cours a été délivrée à distance depuis le confinement de la mi-mars. La décision par le président de la République de confiner la France, a enclenché le développement immédiat et rapide de l’enseignement à distance, intensifié par l’interdiction de l’enseignement supérieur en présentiel jusque l’été 2020. Mais ce que l’on appelle enseignement à distance peut prendre des formes très variables d’un établissement ou d’un enseignant à l’autre : type d’accès au cours (ouvert ou restreint), taille de la classe (unités, dizaines ou centaines de participants), pédagogie (exposé, interactivité, web), rôle des apprenants, nature de la communication (synchrone, asynchrone, mix)… Même si cela est contre-intuitif, la recherche pédagogique a montré que l’enseignement à distance peut présenter généralement une valeur ajoutée complémentaire à celle du présentiel classique. Le distance learning ne se limite pas à de la transmission d’information car c’est une approche qui reconnaît le travail de l’apprenant comme un double processus social et cognitif.[1] Cependant l’enseignement à distance montre bien évidemment ses limites pour tout ce qui nécessite un contact avec la matière, en particulier dans le domaine de l’ingénierie, ce qui a conduit nos écoles soit à différer certains apprentissages, soit à faire preuve de beaucoup d’inventivité (TP à distance, etc.). Par ailleurs, même si la crise est un puissant levier d’innovation, tout ce que nous expérimentons en ce moment n’est pas forcément conduit dans des conditions optimales en termes d’apprentissage.  
    1.     Vers une organisation vigilante de la rentrée
    La mobilisation considérable à laquelle nous avons assisté et qui s’assimile à une pédagogie de crise a conduit les enseignants à assurer les enseignements prévus avec de vrais élans de dévouement et d'innovation, qui ont parfois conduit également à de la démotivation, et ceci d’autant plus que l’effort est difficile à maintenir dans la durée. Une partie d’entre eux ne se projettent pas aisément sur la rentrée future et certains vivent l’enseignement à distance comme un élément contraignant et inhibiteur d’échanges avec les élèves. Indiscutablement, une dynamique forte en faveur du distance learning s’est mise en place au sein des écoles de management pour sauver leur modèle économique et également au sein de certaines écoles d'ingénieurs pour protéger les programmes internationaux qu’elles ont développés. Cette dynamique est essentielle pour que l’enseignement supérieur français reste attractif sur la scène internationale, et que les flux d’étudiants extra-européens ne se détournent pas vers d’autres horizons. A l’opposé, certains établissements estiment que les trois derniers mois reflètent une gestion de crise intense qui ne pourra pas être pérennisée à la prochaine rentrée. Par ailleurs, le curseur mis fortement sur la formation l’est au détriment des autres missions, et en particulier de la recherche. A l’inverse, avoir une activité substantielle de recherche et pouvoir la mettre entre parenthèse quelques mois a aussi été une vraie réserve de puissance pour les écoles qui en avaient la possibilité. La question est donc pour toutes nos institutions la suivante : comment nous organiser pour préparer le semestre d’automne avec autant d’inconnues ? L’essentiel est donc de ne pas rater cette projection sur la rentrée, quelle qu’elle soit car la situation ne peut être simplement réduite à l’appétence des institutions vis-à-vis de l’enseignement numérique.  
    1.     L’apparition de nouveaux défis en cascade
    Il ressort aussi nettement de l’expérience Covid-19 que les transformations numériques ne concernent pas que l’enseignement à distance. De nombreux processus de gestion d’une école ont été impactés par la nécessité de travailler à distance. Parmi les défis majeurs, on relève surtout 1) le recrutement des enseignants, 2) le recrutement des étudiants français via des concours sans oraux et 3) le recrutement des étudiants étrangers dont la venue effective pourrait être compromise, ne serait-ce que par les délais d’obtention des visas et l’incertitude associée. Dans bon nombre d’écoles qui souhaitent préserver leurs ambitions dans la recherche, c’est ainsi la première fois que des enseignants-chercheurs auront été recrutés à distance. Au-delà, les relations des écoles avec leur environnement se modifient et font apparaître la nécessité de construire de nouveaux écosystèmes pertinents en particulier pour l’enseignement numérique. Toutes les écoles n’ont pas la vocation à s’y précipiter au même rythme mais en fonction de leurs projets stratégiques.[2]  
    1. Quels scénarios envisageables pour la rentrée future ? 
    Globalement, trois scénarios modulent la difficulté des institutions à se projeter :
    1. Un retour à la normale durant l'été. Ce scénario serait très rassurant alors que la pression des exigences numériques de la part des étudiants augmente, particulièrement en écoles de management et dans certains masters des écoles d’ingénieurs où les frais de scolarité sont importants. Même dans ce cas, beaucoup de travail nous attendra pour apporter qualité et services aux étudiants. Les mobilités internationales resteront perturbées le temps qu’elles se « remettent en route », et les flux d’élèves entrants soit seront moindre que les années précédentes, soit s’échelonneront tout au long du semestre, en particulier pour ceux provenant hors espace de Schengen.
    2. Un trimestre de transition à l’automne 2020 avec un retour à la normale en début 2021. Ce scénario est le plus partagé au moment où est publié ce numéro de Grand Angle. La clé consisterait surtout à tenir un semestre de plus et à organiser la rotation des étudiants ayant la possibilité de se rendre sur site en arbitrant entre les cours présentiels et les cours à distance, l’hybridation nécessitant un équilibre subtil avec une attention permanente aux ressources disponibles afin de ne pas surcharger les enseignants. Le service et la qualité de la formation seront toutefois difficiles à assurer si la situation durait tout au long du semestre. En outre ceci aura un impact sur le niveau de l’activité de recherche, académique comme partenariale avec les entreprises. La question d’un report pur et simple à janvier 2021 de la rentrée pourrait se poser pour certains programmes.
    3. Absence de maîtrise de la pandémie, sans aucune embellie à compter de l’été 2020 et résurgence de clusters exigeant une distanciation sociale renforcée. Une profonde réflexion devra être alors engagée quant à la validation des compétences réellement acquises par étudiants dans ces conditions dégradées. Par ailleurs, les mobilités internationales seraient de facto suspendues, ce qui posera un double problème : l’absence d’exposition à l’international des étudiants français ; le tarissement des flux d’étudiants étrangers, avec les conséquences financières qui en découleraient.
      Pour nos écoles, l’important c’est de continuer à anticiper pour se préparer à ces différents scénarii. Ceci peut se faire en particulier en échangeant au sein de la CGE et de nos différentes commissions et groupes de travail. C’est ainsi que nous pourrons mieux nous préparer aux changements à opérer.  Pasteur, dans son fameux discours de 1864 à Douai pour l’installation de la Faculté des sciences, invitait déjà à nous souvenir que “dans les champs de l’observation le hasard ne favorise que les esprits préparés”.  

    [1] Parmi les livres de référence sur le sujet, nous recommandons : Barbara Means, Marianne Bakia, and Robert Murphy, Learning Online: What Research Tells Us about Whether, When and How, Routledge, New York, 2014.

    [2] Voir l’approche intéressante des collègues de Harvard qui distinguent débutants et innovateurs expérimentés. https://hbsp.harvard.edu/inspiring-minds/higher-ed-needs-a-long-term-plan-for-virtual-learning?cid=event%7Cwebinar%7C5-20-20-webinar-recording-page-covid-19-impact-on-the-future-of-higher-education%7Cnone%7Cwebinar-covid-19-impact-on-the-future-of-higher-education%7Ceducator%7Cinspiring-minds-article%7Cmay2020&elqTrackId=c3f97cd4cbc74448ad46040efd3860d6&elqaid=191&elqat=2

     

    Anne Beauval présidente de la commission Recherche et Transferts directrice déléguée d'IMT Atlantique

    Pr. Frank Bournois président de la commission Formaton directeur général de l'ESCP BS

      A propos d'Anne Beauval Anne BEAUVAL est directrice déléguée d’IMT Atlantique depuis le 1er janvier 2017, et présidente de la commission Recherche de la Conférence des grandes écoles depuis janvier 2020. Diplômée de l’École Polytechnique et de l’École nationale supérieure des mines de Paris, Anne BEAUVAL a occupé successivement les fonctions de chef de division Environnement Industriel et Sous-Sol, en charge de l’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement à la DRIRE de Bretagne (2000 – 2003) ; directrice de la recherche de l’École des mines de Douai (2003 – 2008); chargée de mission auprès du directeur puis chef du service Sécurité Radioprotection Médical de la Centrale nucléaire de Gravelines (2008 – 2012) ; directrice de l’école des mines de Nantes – jusqu’à sa fusion avec Télécom Bretagne qui a conduit à la création d’IMT Atlantique.   A propos de Frank Bournois Frank Bournois, président de la commission formation de la CGE (2017) EM Lyon, MBA Aston University, Docteur HDR Gestion (1992), Agrégé des facultés de droit/gestion, professeur des universités (1994) est actuellement DG de ESCP (2014). Après un début de carrière chez Rhône-Poulenc Europe (1987-1992), professeur à Paris 2 – Panthéon-Assas (1996-2014), Responsable des Enseignements de Défense de l’IHEDN (1997-2001) puis Directeur du CIFFOP au sein de Paris 2 (2002-2014). Président de la Commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion - CEFDG (2009-2013). Il a conseillé de nombreux grands groupes sur ses domaines de spécialité : systèmes de gestion des dirigeants et futurs dirigeants, gouvernance, management international comparé. Membre du Conseil de surveillance de Mazars (2019). Auteur de plus de 25 ouvrages dont la Prouesse française, Odile Jacob (2017). Fellow of the Royal Society of Arts, Membre (h) Académie des sciences commerciales, Doctor of Science (hc) City University of London. Officier Légion d'honneur et Commandeur Arts & Lettres.   A propos de l'IMT Atlantique IMT Atlantique est une grande école d'ingénieurs généralistes (parmi les 400 premières universités du monde du THE World University Ranking 2020 - 59e université mondiale de moins de 50 ans -, reconnue  internationalement pour sa recherche (présente dans 4 disciplines des classements de Shanghaï, de QS et de THE). Elle appartient à l'Institut Mines-Télécom et dépend du ministère en charge de l'industrie et du numérique. Disposant de 3 campus, à Brest, Nantes et Rennes, d’un incubateur présent sur les 3 campus, ainsi que d’un site à Toulouse, IMT Atlantique a pour ambition de conjuguer le numérique, l’énergie et l’environnement pour transformer la société et l’industrie par la formation, la recherche et l’innovation et d’être, à l’international, l’établissement d’enseignement supérieur et de recherche français de référence dans ce domaine. IMT Atlantique propose depuis septembre 2018 une nouvelle formation d'ingénieurs généralistes. Les étudiants sont recrutés sur le concours Mines-Ponts. L’École délivre par ailleurs trois diplômes d’ingénieur par la voie de l’apprentissage, des diplômes de masters, mastères spécialisés et doctorats. Les formations d’IMT Atlantique s’appuient sur une recherche de pointe, au sein de 6 unités mixtes de recherche (avec le CNRS, l’INRIA, l’INSERM, des universités ou écoles d’ingénieur), dont elle est tutelle : GEPEA, IRISA, LATIM, LABSTICC, LS2N et SUBATECH. L’école s’appuie sur son excellence en recherche dans ses domaines phares (énergie et numérique, cybersécurité, environnement et numérique, industrie du futur, nucléaire, santé et numérique, risques et interactions) et en couplant les domaines scientifiques pour répondre aux défis de demain : transition numérique, transition environnementale, transition industrielle, transition énergétique, santé du futur et recherche fondamentale, en s’appuyant sur 2 instituts Carnot Télécom & Société Numérique et Carnot MINES.   A propos de l'ESCP Business School Fondée en 1819, ESCP Business School a fait le choix d’enseigner un leadership responsable, ouvert sur le monde et basé sur le multiculturalisme européen. Nos campus de Berlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie sont des tremplins qui permettent aux étudiants d’appréhender cette approche européenne du management. Plusieurs générations d’entrepreneurs et de dirigeants ont ainsi été formées selon la conviction que le monde des affaires peut nourrir la société de manière positive. Cette conviction et nos valeurs : excellence, singularité, créativité et pluralité, guident au quotidien notre mission et s’expriment au travers d’une vision pédagogique qui les rassemble. ESCP accueille chaque année 6000 étudiants et 5000 cadres-dirigeants de 120 nationalités différentes. Sa force réside dans ses nombreux programmes de formations en management général et spécialisé : Bachelor, Master, MBA, Executive MBA, Doctorat-PhD et formation continue qui tous intègrent une expérience multi-campus. It all starts here Site Internet : www.escp.eu / suivez-vous sur Twitter : @ESCP_BS]]>
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    Vie étudiante et accompagnement : le souci des « apprenants », fil conducteur de la gestion de crise en GE ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vie-etudiante-et-accompagnement-le-souci-des-apprenants-fil-conducteur-de-la-gestion-de-crise-en-ge/ Tue, 02 Jun 2020 14:23:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71436784 Pour chacune des écoles membres de la CGE, la protection de la santé des étudiants et la continuité de l’enseignement qui leur est dispensé ont été au centre du dispositif de gestion de crise. Durant la période pré-fermeture, chaque structure s’est efforcée de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires à la prévention des contaminations. A partir du 13 mars, date à laquelle le Président de la République a pris la décision de fermer les Grandes écoles et universités, la gestion de crise a pris une autre dimension. Il a tout d’abord fallu mettre en œuvre le dispositif permettant de mener à bien la mission prioritaire d’enseignement. Les Grandes écoles ont fait preuve d’agilité et de réactivité en déployant des dispositifs afin de dispenser à distance un enseignement correspondant aux standards de qualité attendus par nos apprenants. Ce déploiement a été notamment rendu possible par l’expérience et le savoir-faire acquis dans le domaine du e-learning bien avant la crise mais qu’il a fallu faire passer à une échelle encore inédite pour la plupart des établissements. Cela a fortement sollicité les systèmes d’information et des formations accélérées ont dû être réalisées. Si l’enseignement à distance permet de transmettre à nos étudiants des connaissances, il est aussi synonyme de solitude et rend plus difficile les interactions avec les professeurs. Il a été nécessaire de construire d’autres liens afin de ne pas créer chez nos étudiants un sentiment d’abandon. Les responsables de la vie étudiante ont veillé à conserver le lien avec les BDE pour échanger sur l’avenir des principaux temps forts de la vie de campus tandis que les directions de formation renforçaient leur vigilance dans la détection et l’accompagnement des situations les plus problématiques. Le recours aux visioconférences et aux réseaux sociaux a été déterminant. Compte tenu du contexte sanitaire, une grande partie des stages ont dû être annulés. Pour faire face à ces annulations, les Grandes écoles ont rapidement mis en place des solutions de repli : dispositif de solidarité pour combler le manque à gagner, assouplissement des conditions d’obtention des diplômes, accueil d’étudiants dans les laboratoires de recherche. Par ailleurs, l’absence de gratification de stages a rendu la situation financière de certains étudiants très tendue et il a souvent été mis en place un dispositif interne de solidarité en complément des mesures prévues par le MESRI. Il est important de souligner que les différents acteurs (conférences, ministère, CROUS et établissements) ont su partager leurs analyses et retours d’expérience pour déterminer les mesures les plus adaptées à cette crise exceptionnelle. Les Grandes écoles sont aussi nombreuses à loger leurs étudiants sur leur campus. Si une partie d’entre eux ont quitté leur logement, d’autres dans l’incapacité de rejoindre leur pays d’origine pour les étrangers ou ceux qui ne souhaitaient pas risquer de contaminer leurs parents ont souhaité y rester. A titre d’exemple, sur les 3500 étudiants qui fréquentent le campus de l’Ecole polytechnique, un peu plus de 400 ont souhaité rester sur site. Au-delà des questions logistiques (assurer le ravitaillement, organiser les départs des étudiants, …), il a fallu mettre en place un dispositif d’accompagnement, psychologique notamment, au plus proche des étudiants pour veiller à ce qu’ils respectent le mieux possible les règles du confinement mais aussi qu’ils surmontent cette épreuve dans les meilleures conditions possible. Les Grandes écoles ont du puiser dans leurs ressources financières pour mettre en place ces dispositifs exceptionnels, la réorientation des fonds issus de la Contribution de Vie Etudiante et de Campus rendus possible par l’Etat a permis de contribuer à cet effort. Enfin, dans de nombreuses Grandes écoles, les étudiants ne sont pas contentés de subir la crise sanitaire, ils ont été très nombreux à se mobiliser pour lutter contre l’épidémie et ses conséquences. A l’Ecole polytechnique, nos élèves ont aidé les services de Médecine Intensive-Réanimation d’hôpitaux en Ile-de-France pour le recueil de données des patients Covid-19, d’autres ont servis au sein de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris, certains ont assuré une action de tutorat auprès de lycéens. Avec les enseignants chercheurs, ils ont aussi travaillé à inventer des outils pour combattre ce virus.  

    François Bouchet président de la commission Vie étudiante directeur général de l’Ecole polytechnique

      A propos de François Bouchet Diplômé de l’Ecole Polytechnique (X86) et de SUPAERO (91), François Bouchet commence sa carrière à la Direction Générale de l’Armement pour laquelle il va diriger plusieurs programmes jusqu’à la fin de l’année 2005. Il se voit alors confier le projet de rapprochement des deux grandes écoles SUPAERO et ENSICA aboutissant à la création de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE). A la création de l’ISAE en 2007, il est nommé directeur adjoint. Après 8 ans à la DGA au sein de la direction des opérations puis de l’UM TER, il est nommé directeur général de l’Ecole polytechnique au 1er janvier 2017, et promu ingénieur général hors classe de l’armement le 1er janvier 2017.   A propos de l'Ecole polytechnique Largement internationalisée, l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante en sciences, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers son offre de formation – bachelor, cycle ingénieur polytechnicien, master, executive master, masters Science and Technology, programme doctoral, doctorat, formation continue – l’École polytechnique forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire en les exposant à la fois au monde de la recherche et à celui de l’entreprise. Avec ses 23 laboratoires, dont 22 sont unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’X travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux. https://www.polytechnique.edu/]]>
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    Le coronavirus, a démontré l’intelligence des territoires et mis en évidence l’implication des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-coronavirus-a-demontre-lintelligence-des-territoires-et-mis-en-evidence-limplication-des-grandes-ecoles/ Tue, 02 Jun 2020 14:22:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71436854 La Conférence des grandes écoles compte 229 écoles membres, réparties sur l’ensemble du territoire national et pas uniquement dans les grandes métropoles. Dans tous les cas, les Grandes écoles sont historiquement profondément ancrées dans leurs territoires qu’elles irriguent au travers de l’ensemble de leurs activités et au développement duquel elles contribuent fortement. Face à cette crise sanitaire mondiale sans précédent, dès l’annonce du confinement à l’échelle nationale par le gouvernement, les Grandes écoles ont su réagir de façon efficace et rapide pour répondre à un besoin urgent : préserver la santé des étudiants, des personnels et collaborateurs, continuer de garantir à tous les étudiants une scolarité complète et exigeante, et aussi bien sûr contribuer à l’effort national sur leurs territoires. Les innovations sont nombreuses, diverses toujours en réponse aux enjeux territoriaux spécifiques De façon immédiate, de nombreuses initiatives ont apporté de l’aide aux soignants. Dans les tous premiers jours, les écoles ont mis à disposition des hôpitaux les stocks de milliers de masques dont elles étaient équipées. Très vite les Fablabs ont pris le relai en lançant le prototypage de visières, lunettes antiprojection, pièces pour respirateurs … La rapidité avec laquelle la production a été lancée tient à la mise en réseau des makers qui ont partagé compétences, ressources et savoir-faire. Le besoin critique en fournitures a fait l’objet d’appels à don, parfois inattendus de la part d’acteurs locaux, comme celui très conséquent de la libraire emblématique Les Volcans à Clermont-Ferrand qui a fourni du film plastique pour soutenir le fablab de SIGMA Clermont, avant que le Conseil régional n’organise une vaste distribution de matière à tous les fablabs régionaux. Les fablabs « tournent à plein régime » dans les Grandes écoles (8000 visières/semaine sur 8 campus pour l’ENSAM), les innovations sont nombreuses, diverses toujours en réponse aux enjeux territoriaux spécifiques.   La lutte contre le coronavirus a décloisonné les périmètres d’intervention sur les territoires conduisant à des coopérations inédites en un temps record Ce numéro de GrandAngle est riche d’exemples : aide alimentaire, équipement numérique, soutiens financiers exceptionnels, accompagnement psychologique, promotion de l’emploi étudiant, … depuis le début de la crise Covid-19, les régions se sont mobilisées, aux côtés des établissements de l’ESR et des Crous, pour venir en aide aussi aux étudiants. Les collectivités ont fait preuve de souplesse et ont déployées une réelle inventivité pour mettre en relation les acteurs locaux, entreprises, ... Ainsi la lutte contre le coronavirus a décloisonné les périmètres d’intervention sur les territoires conduisant à des coopérations inédites en un temps record. Les étudiants des écoles sont une force vive exceptionnelle en temps normal en contribuant à la vie sociale, environnementale, culturelle locale. Toutes les écoles les ont encouragés et soutenus dans leur engagement au travers d’aménagements et dispositions variés dès le début de la pandémie : de l’aide aux plus jeunes pour soutenir « l’école à la maison » (cheval de bataille de Centrale Marseille) à la mise à disposition d’expertise aux PME locales fortement touchées par la crise (comme le marquant #sauvonsuneboite d’Audencia Nantes), ou encore la mobilisation pour prêter main forte aux secteurs en tension telles que exploitations agricoles et entreprises de l’agroalimentaire (jusqu’au statut étudiant « soutien d’entreprise » de l’EI PURPAN), et bien sûr l’intégration forte à la réserve sanitaire.   La question de l’équilibre entre national et local est au cœur du débat aujourd’hui Le nouvel épisode du déconfinement sera-t-il l’opportunité de renforcer l’échelon local ? La flexibilité du modèle allemand et l’autonomie de ses Länder ont été louées comme les clés du succès contre la pandémie. Alors que la situation italienne a montré que la régionalisation a profité aux territoires les plus riches. Une situation de crise force le trait, exacerbe les différences et révèle forces et faiblesses. La question de l’équilibre entre national et local est au cœur du débat aujourd’hui. L’échelon territorial est bien un échelon stratégique pour les Grandes écoles. La lutte contre cette crise d’une ampleur inédite, générée par le coronavirus, a démontré l’intelligence des territoires mais aussi a mis en évidence l’implication des Grandes écoles, leur empreinte dans toutes ses dimensions sur leur territoire. L’expérience de ces dernières semaines dessine un modèle nouveau, fait de fertilisations croisées, plus durable, plus solidaire, … plus à l’écoute des territoires dans leurs spécificités et diversité. Nul doute que le travail de la nouvelle commission Grandes écoles & Territoires sera fortement imprégné de ce retour d’expériences.

    Sophie Commereuc présidente de la Commission Grandes écoles et Territoires directrice de SIGMA Clermont présidente de la conférence régionale, l’Alliance des Grandes Ecoles Rhône-Alpes Auvergne (AGERA)

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    Pourquoi au fond les GE sont-elles restées agiles : démonstration par la crise du covid-19 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pourquoi-au-fond-les-ge-sont-elles-restees-agiles-demonstration-par-la-crise-du-covid-19/ Tue, 02 Jun 2020 14:24:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71436857 Des décennies de transformation institutionnelle majeure pour nos Grandes écoles... Depuis plusieurs décennies, nos Grandes écoles se sont profondément transformées pour faire face à trois grands mouvements de fond liés à l’évolution de leur métier et de leur environnement : une forte académisation de leur approche pédagogique, une internationalisation à très grande vitesse et enfin, des mutations structurelles aussi intenses que continues. Elles n’ont épargné aucun établissement, quel qu’en soit son statut, son domaine d’exercice disciplinaire ou sa taille.
    • Une forte académisation de leur ADN, qui s’est élargi avec l’adossement progressif de leur enseignement à une démarche de recherche structurée, structurante et systématique, quel que soit leur domaine et y compris dans les sciences dites « sociales »
    • Une internationalisation à très grande vitesse conduisant à l’émergence de programmes très ouverts au monde et s’inscrivant de plus en plus dans des référentiels internationaux, le modèle s’arrimant à une standardisation des normes académiques pour ne plus être « propriétaire »
    • Des mutations structurelles profondes : qu’il s’agisse de l’appartenance à des ensembles plus vastes, sous impulsion endogène ou exogène, la conduite de partenariats forts ou l’édification d’alliances structurantes, voire de fusions quand il ne s’agit pas de changement de gouvernance.
    Toutes ces mutations ont fait croître et se diversifier nos Grandes écoles qui sont devenues de véritables institutions académiques de référence non pas seulement au plan national mais aussi international, même si on ne sait pas toujours le faire valoir à sa juste valeur. La crise sanitaire actuelle, planétaire, nous a rappelé en creux combien elles étaient attractives (et actives !) partout dans le monde, partie intégrante de leur activité et de leur modèle actuel. Certains même voient en elles de grandes « petites universités » tant ils soulignent leur arrimage à la logique dite « universitaire » qui ne serait pas complètement celle de leur acte de naissance fondateur. Il n’est pas évidemment le lieu de discourir ici de l’acception du terme « universitaire », nous laissons ce travail aux lexicologues, d’autant qu’entre l’exercice des bonnes lettres, celui des arts (qui ont pu vouloir dire métiers !), son lien certain avec l’universalité ou encore la dimension communautaire de leur construction et peut-être plus large de son sens, il y aurait beaucoup à dire. Par souci de simplicité, gardons alors un terme plus neutre et moins statutaire, celui de logique « académique » et intéressons-nous à la manière dont la planète « Grande école » s’est entrechoqué frontalement avec ce météorite sanitaire qu’est le covid-19.   … qui restent pourtant avant tout de véritables entreprises éducatives ! En effet, mi-mars s’ouvre de fait une crise pédagogique majeure dans notre pays, par ricochet d’une crise sanitaire inédite, du moins dans un monde devenu globalisé et hyper-communicant. Il y a eu en d’autres temps (mais avec d’autres mœurs) des pandémies majeures mais jamais avec un décompte morbide en continu, et des polémiques scientifico-sanitaires en temps réel. Du jour au lendemain, sans crier gare, il est devenu une évidence puis une injonction que plus personne ne devait se trouver dans l’enceinte de nos établissements, ni apprenant, ni enseignant, ni consultant, ni dirigeant, ni impétrant de toute sorte. Personne sur site, quand l’idée même de nos structures est d’être des communautés apprenantes, interactives, humaines, quasiment tactiles dans le lien à l’espace et au temps, si l’on en juge par les vies de campus, associative, les forums d’idées, de dating, d’innovation, de réflexion, … Un vrai choc pour toutes les parties prenantes et au premier chef pour nos étudiants venus chercher dans nos enceintes le terreau humain voire charnel de leur leadership ultérieur. Quelques traits de comportement (peut-être de caractère) relèvent à notre sens de l’entreprise éducative au sens de l’initiative (et non au sens statutaire, toujours). Si l’on observe en effet avec un peu de recul le comportement de la communauté de nos établissements durant cette période de crise sanitaro-pédagogique combien inédite, nous frappent les éléments saillants suivants :
    • un souci immédiat de l’étudiant et de sa transformation continue, devenu un instant la quasi-seule priorité institutionnelle comme par un réflexe quasi-inconscient : tout en veillant au respect des normes sanitaires (pourtant diablement incertaines et évolutives, quand elles n’étaient pas controversées ou versatiles au début du moins), partout les plans de continuité ont fleuri avant même qu’ils n’en portent le nom officiel, avec un double ancrage « sécurité mais apprentissage », « apprentissage dans la sécurité ». Chez nous, à l’ISIT, j’ai pu observer les équipes s’activer comme aimantées par la nécessité de rassurer mais de faire et tout de suite, y compris l’impensable. Le week-end du 14 et 15 mars 2020 restera comme un monument de coûts de transaction minimaux pour une innovation radicale de supports et de comportements, à tout jamais, certainement pas (il ne faut jamais dire jamais, dit l’adage), pour longtemps probablement.
    • un souci de fond de rester ouverts dans les esprits et au monde, à la mesure que nous étions fermés sur site, et là aussi ce fut comme par un réflexe inconscient, automatique et massif. Le confinement physique a comme généré un sur-déconfinement intellectuel, collaboratif et psychologique, malgré le sur-épuisement digital. Très vite, parmi nos staffs, on a voulu continuer à voir large et loin tout en développant des effets d’apprentissage sur le plan de l’organisation du travail, et pour cela la force de la communauté s’est enclenchée sans périphrases ni circonvolutions. A cet égard, je peux témoigner que tant à la CGE ou à la FESIC, nos équipes sont restées on ne peut plus focalisées, déterminées à faire communauté et levier pour que chaque établissement garde le cap de tout ce qui pouvait être entrepris pour caler des modes d’action qui aménagent peut-être mais maintiennent le champ des possibles coûte que coûte ! A titre d’exemple, toutes les actions liées au suivi des stages et des actions vis-à-vis des entreprises se sont poursuivies, même sous des forme différentes, pour ne pas perdre le fil du « coup d’après », celui du placement, des carrières, de la préparation à un environnement professionnel lui-même déjà en mutation, et en questionnement. Toutes les actions liées à la vie associative et solidaire se sont poursuivies au même titre, à la fois dans la continuité et dans la rupture puisque de nouvelles actions solidaires ont vu le jour dans nombre d’établissements comme pour établir qu’il était en train de se fabriquer un monde différent et des liens différents entre les personnes, comme entre les institutions et les personnes.
    • un sens aigu de l’expérimentation « en live » de la part de corps professoraux plus que jamais engagés, pour ne pas dire plus, face à la dislocation en marche de leur chaîne de valeur académique traditionnelle. Comme le dirait Alice Guilhon, nous avons inventé notre propre révolution digitale en la mettant à notre pâte, quand certains ont pensé nous la livrer clé en main. Nos corps professoraux ont tout fait sauf sous-traiter grâce aux outils des autres, ils ont élaboré et inventé eux-mêmes, plus que jamais aux commandes sur la conception et l’exercice pédagogique ! Et vous savez quoi ? Ils ont embarqué nos étudiants avec eux, quel défi !!! De la même manière, les équipes para-pédagogiques ont redoublé d’énergie pour tenir, rassurer, accompagner, écouter, dynamiser en dehors de l’ « écran » de classe, à chaque instant. Dans la forte culture de changement de nos équipes, habituées à évoluer, face à ce changement de plus, de son ampleur, de son urgence, de sa soudaineté, beaucoup d’entre nous directeurs et directeurs généraux ont constaté que parmi les équipes, la réaction, quasi-unanime a été « la mission d’abord, les atermoiements ensuite ! », qualité appréciable par temps de tempête ! Quand on commence par les atermoiements, c’est rarement le bout prometteur !
      Au-delà de la simple continuité pédagogique, celle du modèle « grande école » ! En bref, loin de la simple continuité pédagogique, nos Grandes écoles ont assuré la continuité de leur modèle, dans toutes ses dimensions : elles l’ont fait parce que face à la crise, elles ont réactivé séance tenante et d’une seule voix ce qui s’avère bien de leur ADN : leur focalisation inconditionnelle sur la transformation des apprenants et leur logique naturelle d’action en résonance du tissu socio-économique. Loin de s’enfermer dans un style ampoulé et académique for « the sake of it », leur gestion de la crise du covid-19 témoigne du fait que l’épicentre de leur raison d’être, lui, n’a pas varié malgré leur considérable transformation au fil des années. Nul doute que de cette boussole fondatrice, nous en aurons besoin pour face à la période post-crise, en sachant réinventer la formation et la résilience de ceux qui contribueront à la piloter durablement, celle-ci ou et les transformations auxquelles elle nous invite pour préparer demain autrement. Et ce sera un fleuve tourmenté, certainement pas tranquille !

    Tamym Abdessemed président de la commission Communication directeur général de l’ISIT

      A propos de Tamym Abdessemed Tamym Abdessemed est directeur général de l’ISIT Paris depuis juillet 2018 et président de la commission « Communication » de la Conférence des grandes écoles depuis novembre 2019. Il a été par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des écoles de management de la Conférence des grandes écoles de 2013 à 2016. Il est membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE et y coordonne le Certificat de perfectionnement des dirigeants académiques. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, Directeur Général de l’ESCEM, Directeur académique et de la recherche d’ICN business school et Directeur général adjoint de l’ISC Paris.   A propos de l’ISIT Créé en 1957, lISIT est une Grande école post-bac qui confère le diplôme Grade de Master. Labellisée Conférence des Grandes écoles depuis 2010 et EESPIG (établissement denseignement supérieur privé dintérêt général) depuis 2015, lISIT vient dintégrer lEFMD (European foundation for management development) comme membre associé. LISIT forme des étudiants multilingues et interculturels pour en faire des experts reconnus et recherchés sur le marché du travail dans tous les métiers que requiert le développement international des entreprises et organisations : communication, marketing, ressources humaines, traduction, interprétation de conférence, métiers juridiques internationaux, conseil, business développement. 9 langues de travail sont proposées et plus de 40 combinaisons linguistiques sont possibles. Plus dinformations : www.isit-paris.fr /Twitter : @isit / Facebook : @Ecole.ISIT / You Tube : Ecole ISIT Instagram : isit_interculturalschool  ]]>
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    Faire face à la tempête https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faire-face-a-la-tempete/ Tue, 02 Jun 2020 14:22:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71461020 Ces trois derniers mois, toutes les équipes des Grandes écoles ont vécu simultanément une situation de crise et de transformation brutale avec la pandémie de COVID-19. Nous avons appris beaucoup sur nous-mêmes et découvert un nouveau monde que nous devons conquérir dès à présent. Nous connaissons une crise inédite, imprévisible, dont nous ne mesurons pas encore les conséquences, mais face à laquelle nous avons fait preuve d’une agilité spectaculaire. Nous avons répondu en quelques jours à un choc que personne n’avait anticipé. Au fond, nous étions prêts mais nous prenions notre temps ; rien ne pressait après tout. Et si les moyens techniques ont suivi, c’est surtout la capacité de résilience de nos institutions qui est exceptionnelle. Nos structures ont tenu, nos enseignants ont changé leurs méthodes et notre organisation « habituelle » a explosé pour répondre simultanément et en urgence à toutes les parties prenantes.   Au-delà des espérances On s’en doute, la partie visible de ce nouveau monde est le passage au tout numérique. En un éclair, nous étions tous à distance et nos digital natives ont suivi sans l’ombre d’une hésitation. Avoir accès aux ressources H24, travailler de manière asynchrone et en direct, être systématiquement en mode collaboratif ou plancher sur des projets leur convient parfaitement. En attestent les résultats de nos enquêtes de satisfaction. Le fait que nous proposions depuis longtemps notre concept de SmartEcole®, que nous avions largement réfléchi à l’apport de la technologie dans notre pédagogie nous a donné une vraie longueur d’avance. Nous devrons poursuivre nos investissements dans des plateformes efficaces et des outils innovants, sachant que nos étudiants seront encore plus exigeants à l’avenir. La clé sera d’inventer et de proposer une véritable expérience étudiante « phygitale ». Cela pose d’ailleurs de manière insidieuse la question des locaux, que nous devons penser différemment, même si nous avions déjà avancé sur ce point. Notre campus du Havre est un bel exemple du campus du futur, un bâtiment high-tech avec des lieux de collaboration et d’échanges, des espaces modulables, etc… Nous anticipons bien sûr la rentrée avec plus de cours en distanciel, des aménagements d’espaces, l’élargissement des amplitudes horaires pour répondre aux règles de distanciation sociale qui seront probablement maintenues pendant quelques temps. Mais nous devons voir encore plus loin. Aurons-nous besoin de continuer cette course effrénée aux m² supplémentaires ? Notre réflexion sur l’usage des bâtiments est un chantier sur lequel il est urgent de se pencher et qui aura des conséquences pour les business schools. Nous avons toujours besoin de nous voir mais différemment et avec d’autres objectifs. En somme, nous allons du « brick and mortar » vers du « clik and mortar ». Un élément sur lequel il est bon de revenir toutefois est la mobilisation de tous les enseignants, personnels administratifs et étudiants dans la tourmente. Tous ont fait preuve d’un engagement total pour assurer la continuité pédagogique et basculer dans le 100% digital. Et cette capacité à se mettre à la hauteur des enjeux confirme la pertinence de notre modèle de management et de gouvernance.   Quête de sens Les élèves ont également fait preuve de maturité en s’adaptant et en activant leurs associations solidaires. A l’heure où la quête de sens n’est plus un effet de mode, nous sommes convaincus que nous devrons porter une plus grande attention à la compréhension de notre monde afin que les jeunes en deviennent de véritables acteurs. Ils ne comprendraient pas que l’on recommence comme avant. Désormais, les enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale seront dans tous les cursus. Objectif : amener les apprenants à réfléchir sur les grands changements et leur donner des clés de lecture pour s’impliquer dans une transformation globale. Notre initiative #BeEngaged qui place le sens et l’engagement au cœur de la campagne e-admission 2020 en est une parfaite illustration. Pour demain, nous sommes bien entendu attentifs à la situation de nos étudiants, des familles fragilisées, des jeunes diplômés qui arrivent sur le marché de l’emploi et aussi à la santé de nos partenaires nationaux et internationaux, universités, entreprises, institutions. Notre volonté d’excellence nous permettra de résister et de nous projeter. Nos efforts pour décrocher les meilleures accréditations, nouer des relations fortes avec notre écosystème, maintenir une stratégie de croissance et d’innovation nous permettent de rester parmi les acteurs clés de nos marchés. Et c’est sans doute la meilleure trajectoire pour offrir un service durable et résilient à toutes les familles.  

    Elian Pilvin directeur général de l'EM Normandie

      A propos d'Elian Pilvin Diplômé du programme Grande Ecole EM Normandie en 1996, Elian Pilvin a créé et dirigé plusieurs sociétés spécialisées dans l'ingénierie de solutions audiovisuelles en France, au Maroc et en Chine de 1995 à 2013. En 2004, il devient Président de l'association Alumni EM Normandie. Il est aussi délégué inter-promotions du programme EMBA d'HEC Paris dont il sort diplômé en 2012. En 2013, il rejoint l’EM Normandie en tant que Directeur marketing et relations entreprises. Il est promu, en 2015, Directeur du développement et des opérations puis, en 2019, Directeur Général délégué avant de succéder, en février 2020, à Jean-Guy Bernard en tant que Directeur Général. Parallèlement, Elian Pilvin achève l'Executive DBA de l'université Paris-Dauphine.   A propos de l'EM Normandie  Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l'EM Normandie s'est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle est accréditée EQUIS, AACSB et EPAS pour son Programme Grande Ecole. L'EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement, dans un environnement multiculturel et elle accompagne les salariés et dirigeants d'entreprises tout au long de leur carrière.]]>
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    Face à la crise sanitaire, des Grandes écoles agiles, solidaires et créatives ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/face-a-la-crise-sanitaire-des-grandes-ecoles-agiles-solidaires-et-creatives/ Tue, 02 Jun 2020 14:26:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71558741 Dans le contexte inédit de la crise sanitaire Covid-19, nos Grandes écoles ont assuré la continuité de leur mission pédagogique au prix d’une révolution digitale accélérée et radicale, réalisant en mode d’urgence, en quelques semaines, une transformation pédagogique et numérique de grande ampleur envisagée sur plusieurs années. Les Grandes écoles, leurs personnels et leurs communautés étudiantes, ont également redoublé d’initiatives ingénieuses et solidaires, partout dans nos territoires, inventant des liens et modes d’interaction nouveaux pour continuer à opérer dans un contexte de confinement de la population, de fermeture des frontières et d’entreprises à l’arrêt. Pour apporter tout le soutien possible aux écoles, la Conférence des grandes écoles s’est fortement mobilisée dès le début de la crise en lien étroit et constant avec les ministères, la CPU et la Cdefi pour contribuer à l’élaboration de consignes gouvernementales et porter la voix des Grandes écoles sur les sujets critiques : concours post-CPGE et recrutements post-bac, aides aux étudiants, anticipation des conditions de rentrée académique 2020, recrutement des étudiants internationaux,… Je salue l’engagement et le travail de la délégation générale, des membres du bureau, et de toutes celles et ceux qui se sont mobilisés au nom de la CGE et de ses écoles membres pour proposer et partager des solutions. Pour tirer collectivement les enseignements de cette crise sanitaire sans précédent, nous avons conçu une « Série spéciale Covid-19» constituée de  3 numéros de Grand-angle - juin, juillet et septembre 2020. Cette série propose un retour d’expériences et une analyse collégiale et constructive des nouvelles opportunités et défis de l’après Covid-19, les conséquences pour nos étudiants et apprenants, la question de la pédagogie hybride qui va probablement s’installer durablement, l’évolution de nos relations avec les entreprises et les territoires pour réinventer le travail, les emplois et les compétences et favoriser la reprise économique et sociale… Cette série spéciale s’appuie sur les nombreuses  initiatives remarquables émanant des Grandes écoles de la CGE, qui sont d’ores et déjà relayées - de façon non exhaustive, sur notre site https://www.cge.asso.fr/category/les-grandes-ecoles-mobilisees/. Je vous souhaite une très bonne lecture du 1er numéro de cette série spéciale et remercie les membres du bureau qui se sont mobilisés pour en rédiger les articles, ainsi que Tamym Abdessemed, président de la commission Communication de la CGE et coordonnateur de la série. Au nom de la CGE, je salue l’agilité, la performance et la solidarité des Grandes écoles dans cette crise et présente à nos écoles et à nos étudiants tous nos vœux de santé et de résilience. Gardons le cap et restons collégialement inventifs pour la suite !

    Anne-Lucie Wack présidente de la CGE administratrice provisoire de l'Institut Agro

      A propos d'Anne-Lucie Wack Anne-Lucie Wack est présidente de la Conférence des grandes écoles depuis Juin 2015. Elle est administratrice provisoire de l’Institut Agro, EPSCP-Grand Établissement d’enseignement supérieur agronomique (https://www.institut-agro.fr/) créé  le 1er Janvier 2020 en regroupant les écoles Montpellier SupAgro et AgroCampus Ouest.  Elle continue d’assurer simultanément la direction de Montpellier SupAgro qu’elle assume depuis 2013. (www.supagro.fr). Avant 2013, Anne-Lucie Wack a occupé différentes fonctions dans la recherche et l’enseignement supérieur et la coopération scientifique internationale. Elle est membre du conseil d’administration de l’INRAe et de l’IRD. Elle a présidé le conseil d’administration de l’école d’architecture de Montpellier. Anne-Lucie WACK est Ingénieure Générale des Ponts, des Eaux et des Forêts et Ingénieure agronome de l’Agro Paris, titulaire d’un Doctorat et d’une Habilitation à Diriger des Recherches en Génie des Procédés, avec une formation complémentaire à l’INSEAD (International Executive Programme). Anne-Lucie Wack est Chevalier de la Légion d’honneur, Officier dans l’Ordre National du Mérite, Commandeur du Mérite Agricole, et Chevalier des Arts et des Lettres, membre de l’Académie des Technologies et de l’Académie d’Agriculture.   A propos de l'Institut Agro L’Institut Agro a été créé au 1er Janvier 2020 (statut EPSCP-Grand Établissement). Ce nouvel établissement national d’enseignement supérieur agronomique (https://www.institut-agro.fr/), regroupe les écoles Montpellier SupAgro et AgroCampus Ouest. L’Institut Agro compte à sa création 3500 étudiants (dont 400 doctorants et 1900 élèves ingénieurs), près de 900 personnels dont 210 enseignant-chercheurs, et un budget consolidé de plus de 90M€.  Il est impliqué dans 36 Unités mixtes de recherche, notamment avec l’INRAe et le CIRAD, mais aussi le CNRS, les autres organismes et les universités de site. Cet établissement national couvre l’ensemble des filières animales et végétales, y compris vigne et vin, horticulture et halieutique, ainsi que les problématiques du paysage. Il offre une palette étendue de formations pluridisciplinaires (cursus ingénieur, doctorat, masters et licences) avec une excellence reconnue dans les domaines de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de l'environnement et de la gestion des ressources et des territoires, et une forte ouverture internationale avec de nombreux accords d’échanges académiques et double-diplômes internationaux.]]>
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    Livre blanc égalité femmes-hommes : de la déclaration d'intention à l'expérimentation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/livre-blanc-egalite-femmes-hommes-de-la-declaration-dintention-a-lexperimentation/ Wed, 03 Jun 2020 15:39:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71584061

    La Conférence des grandes écoles, la CPU et la Cdefi ont signé le 28 janvier 2013, sous l’impulsion du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du ministère des Droits des femmes, une charte en faveur de l’égalité femmes-hommes.

    Où en sommes-nous 7 ans plus tard ? Comment les établissements se sont-ils emparés de cette charte pour la mettre en œuvre ? Ce sont les questions auxquelles se propose de répondre ce livre blanc « de la déclaration d’intention à l’expérimentation », rédigé par les membres du GT égalité femmes-hommes de la CGE, sous le pilotage de Susan Nallet.

    Cet ouvrage suit l’articulation de la Charte de 2013 et présente au travers de retours d’expérience et de témoignages des pistes de réflexion et des exemples de mise en œuvre dans chacun de ses chapitres : les engagements communs des établissements, la stratégie égalité au quotidien, agir avec et pour les étudiantes et les étudiants, la recherche vecteur du changement.

    La vision de nos parties prenantes nous éclaire également sur les attentes de notre écosystème et le chemin qu’il reste à parcourir.

    L’ambition de ce livre blanc est d’inspirer ses lectrices et lecteurs en proposant un panorama des expérimentations et de les inciter à reprendre, à leur tour, le flambeau au sein de leurs établissements.

    Le groupe de travail formule et développe 5 propositions d'actions nécessaires pour que l’égalité femmes-hommes soit ancrée dans le quotidien des établissements :
    • porter un regard lucide et sans concessions sur le fonctionnement des établissements membres de la Conférence des grandes écoles en produisant régulièrement un diagnostic sur l’égalité
    • formaliser une stratégie et un plan d’actions en faveur de l’égalité femmes-hommes
    • faire des Grandes écoles des modèles d’organisation égalitaires et inclusives
    • lutter contre toutes formes de discrimination et de violence sexiste et sexuelle
    • envisager les écoles de la CGE comme des communautés d’échanges et de débats, moteurs de changements.

    Nous espérons que ce travail collectif ouvrira le dialogue. Vos retours et propres expériences viendront enrichir le débat.

    Bonne lecture à toutes et à tous !

    Lire le livre blanc]]>
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    Emploi / apprentissage : la Conférence des grandes écoles réagit aux annonces du ministère du Travail https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emploi-apprentissage-la-conference-des-grandes-ecoles-reagit-aux-annonces-du-ministere-du-travail/ Fri, 05 Jun 2020 17:01:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71633145 * Enquête Insertion CGE 2019 https://www.cge.asso.fr/publications/enquete-insertion-cge-2019/

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    Soutien à l’apprentissage : inclure tous les apprentis dans le plan gouvernemental https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soutien-a-lapprentissage-inclure-tous-les-apprentis-dans-le-plan-gouvernemental/ Sat, 06 Jun 2020 07:00:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71633216 71633216 0 0 0 Les rencontres économiques Aix En Seine : inscrivez-vous et participez au débat en quelques clics ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-rencontres-economiques-aix-en-seine-inscrivez-vous-et-participez-au-debat-en-quelques-clics/ Fri, 12 Jun 2020 10:15:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71803390 Du 3 au 5 juillet prochain, les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence deviennent exceptionnellement "Les Rencontres Économiques Aix en Seine !". En direct depuis la Maison de la Radio, une édition interactive et 100% digitale. Lancez le débat en partageant vos préoccupations et vos attentes avec 300 acteurs du monde académique, politique, économique et social : universitaires, chefs d’entreprise, responsables politiques et syndicaux, représentants d’étudiants, d’ONG et de think-tanks… Pendant l’événement, vous pourrez également poser vos questions en direct : Je lance le débat Dès maintenant, inscrivez-vous pour participer gratuitement en ligne : Je m'inscris Découvrez le programme complet : le programme]]> 71803390 0 0 0 Les Grandes écoles, véritable tremplin pour l’emploi : près de 85,7 % des jeunes diplômés 2019 sont embauchés dans les 2 mois suivant l’obtention de leur diplôme https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-veritable-tremplin-pour-lemploi-pres-de-857-des-jeunes-diplomes-2019-sont-embauches-dans-les-2-mois-suivant-lobtention-de-leur-diplome/ Tue, 16 Jun 2020 09:12:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71901324 Ce mardi 16 juin 2020, la Conférence des grandes écoles (CGE) dévoile les résultats de sa 28ème enquête annuelle sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de ses écoles membres. Cette enquête est établie sur la promotion 2019 et les résultats ont été, comme chaque année, collectés auprès des établissements entre décembre 2019 et mars 2020. En fin d’année 2019, malgré un léger fléchissement, le contexte restait très favorable sur le marché de l’emploi des cadres. L’enquête 2020 affiche un excellent taux d'insertion professionnelle avec un taux net d’emploi à 6 mois de 88,1 % pour les diplômés 2019. Comme les années précédentes, les Grandes écoles s’affirment donc comme un véritable tremplin pour l’emploi. Lire le communiqué de presse - Lire l'infographie - Lire l'enquête complète  Les grands résultats de cette enquête s’établissent ainsi :
    • 85,7 % des jeunes diplômés sont embauchés dans les 2 mois suivant l’obtention de leur diplôme
    • Le stage de fin d’étude, principal accès à l’embauche
    • L’apprentissage, passeport pour l’emploi
    • Des contrats en CDI qui progressent toujours en France
    • Les salaires sont en progression
    • Mais les inégalités salariales femmes-hommes persistent
    • Une implantation géographique (presque) équilibrée entre province et Ile-de-France
    • Perpectives post-covid : vigilance, mobilisation et confiance
      « Les Grandes écoles apparaissent particulièrement bien armées pour relever le défi de la relance, grâce à leur agilité, leurs liens étroits avec les entreprises et les recruteurs, leurs puissants réseaux d’Alumni, la qualité des formations dispensées et l’excellence de leurs diplômés » analyse Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles. « Demain, plus que jamais, les entreprises auront besoin pour se réinventer des jeunes talents solides et créatifs formés dans nos Grandes écoles » Anne-Lucie Wack.
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    Les mathématiques entre explosion et place critique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-mathematiques-entre-explosion-et-place-critique/ Wed, 17 Jun 2020 09:25:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71925913 L’année 2019-2020 a été déclarée année des mathématiques par le ministre de l’éducation nationale. La nouvelle réforme du lycée nous offre l’occasion de contribuer à une meilleure compréhension de la place des mathématiques dans l’enseignement, du secondaire aux écoles d’ingénieurs. Le nouveau lycée a relancé les débats sur la place des mathématiques dans l’enseignement secondaire car la réforme affiche clairement l’ambition de les positionner au carrefour des disciplines proposées, en vue de garantir à tous les élèves l’acquisition d’une culture scientifique générale. Le deuxième objectif de cette réforme est de permettre, à ceux qui le désirent, d’approfondir leurs savoirs selon différents parcours adaptés aux études supérieures et aux métiers qu’ils envisagent. Cette réforme donne donc plus de place aux mathématiques, mais selon des formes multiples, propres aux besoins de chaque élève pour se projeter vers sa réussite future. Nous ne pouvons qu’adhérer à cette évolution qui vise à mieux prendre en compte les évolutions de la société et de ses sciences et techniques, et qui corrigera dans le futur cette étiquette de discipline de sélection accolée depuis longtemps aux mathématiques. Au sein des sciences, on assiste à l’explosion des relations entre la mathématique et les autres disciplines. Depuis le début des années 2000, l’académie des sciences et les sociétés mathématiques françaises ont beaucoup publié sur le sujet et formulé des recommandations pour une évolution vers un enseignement des mathématiques plus adapté aux réalités nouvelles[1]. Ces publications permettent de mieux connaître les mathématiques et leurs interactions avec les autres domaines de recherche et d’enseignement, en particulier dans les écoles d’ingénieurs scientifiques.   Un ingénieur « transformateur » ou « convertisseur » Dans les écoles d’ingénieurs généralistes scientifiques comme la nôtre les cursus des différentes formations s’appuient sur des disciplines, nommées sciences de base, composées de mathématiques, de sciences physiques, d’informatique, de SHS, communes à toutes les activités scientifiques et d’ingénierie. Les intentions majeures des programmes de mathématiques, les choix particuliers, et les compétences visées, s’inspirent des recommandations du SEFI : Mathematics Curricula in Engineering Education[2]. Pour mieux comprendre les intentions et la place des mathématiques dans les formations d’ingénieurs en regard de l’ambition du nouveau lycée, revenons sur ce qu’est un ingénieur[3] généraliste. La particularité de l’ingénieur généraliste, spécificité française, est qu’il connait ses fondamentaux dans les disciplines scientifiques de base, et peut travailler dans n’importe quelle industrie. Il intervient en « transformateur » ou « convertisseur ». Avec l’émergence des nouvelles technologies et situations industrielles (Big Data, Quant, Augmentation de cadences de production, gestion et prédiction des risques, etc), l’ingénieur absorbe des signaux de nature diverse et doit passer maître dans l’art d’analyser, modéliser, synthétiser des problématiques complexes, mais aussi décider des méthodes et restituer les résultats dans un format intelligible pour des publics ciblés (collaborateurs, clients, chef de projet, décideur financier, RH,...). Dans ce contexte, comment prendre en compte les adéquations et différences entre les mathématiques enseignées dans un cursus de formation ingénieur et les mathématiques du nouveau lycée. Une fois son école intégrée, l’élève-ingénieur change son rapport aux disciplines enseignées. Les connaissances et compétences sont acquises pour elles-mêmes et non pour un classement scolaire. Au lycée, c’est la technicité calcul qui est mise en avant plus que la réflexion hypothético-déductive, l’analyse et la synthèse. Le calcul est consubstantiel de l’activité mathématique. Il s’agit d’acquérir de bons automatismes, or le sentiment personnel d’efficacité en mathématiques des lycéens est souvent lié à leur capacité de maîtrise des calculs. Les élèves faibles dans cette compétence abandonnent rapidement les mathématiques après le collège alors qu’une approche incluant la réflexion et le questionnement autonome permettrait de donner confiance à plus d’élèves en évitant le blocage de la technicité. Comme cela a été souligné dans le rapport Torossian-Villani par exemple, il est nécessaire que tous les élèves possèdent une base solide qui leur permette de dépasser leurs difficultés (en se réappropriant le calcul, l’intuition mathématique et logique). C'est alors seulement qu’ils peuvent appréhender à leur juste mesure les grandes problématiques : les élèves patients, ont le plaisir de le découvrir en école d’ingénieur. C’est bien trop tard pour beaucoup d’entre eux.   L’ingénierie mathématique et la créativité A IMT Atlantique, les compétences mathématiques fondamentales visées par les apprentissages sont omniprésentes car elles sont l’essence même de l’activité mathématique et sa contribution à la formation de l’esprit scientifique. On peut citer : chercher, expérimenter, modéliser, représenter, résoudre (en particulier à l’aide de schémas numériques approchés), analyser et critiquer les résultats. Se questionner sur les conditions d’existence d’une solution, unique ou pas, vérifier les hypothèses d’application d’une méthode, est aussi important que de faire aboutir le calcul. D’ailleurs, il existe encore des problèmes mathématiques non résolus (7 problèmes du millénaire (Institut mathématique Clay)) et si les solutions analytiques générales sont inconnues, les solutions particulières ou approchées font avancer la connaissance. Au lycée, les exercices de mathématiques servent de gamme. Les sujets d’examens du BAC et des concours sont découpés en de nombreuses questions qui évaluent la connaissance de formules, de pratiques de calcul et d’astuces apprises par cœur. Aucune créativité n’est laissée à l’élève pour qu’il propose et justifie le choix de sa méthode. Dans nos enseignements, nous mettons en avant l’autonomie des étudiants, nous incitons l’échange de solutions argumentées (méthodes et registres). Les séances d’exercices de mathématiques de première année se font en équipe de 4 élèves qui doivent échanger, puis exposer et convaincre leur groupe. Les devoirs maison, par équipe également, permettent de proposer des exercices ouverts évaluant leur capacité à prendre en compte les hypothèses de travail, en autonomie, d’identifier les théorèmes applicables dans les espaces de travail identifiés, d’être efficaces et de mettre en perspective les résultats obtenus. Il y a peu de calcul pour les plus malins qui ont bien assimilé le cours et ont pris du recul. Une équipe pédagogique pluridisciplinaire les accompagne et permet d’illustrer l’intérêt des mathématiques dans les autres disciplines (physique, traitement du signal, informatique, sciences humaines…). En deuxième et troisième année, des enseignements mathématiques spécifiques à chaque thématique d’approfondissement sont proposés. Et pour ceux qui le souhaitent, la thématique Mathematical Computational Engineering permet d’aller plus loin. Ainsi chaque élève peut ajuster la dose de mathématiques qui lui convient et trouver son bonheur.   Les nouvelles sciences liées en particulier à l’explosion du numérique et de l’intelligence artificielle nécessitent une meilleure formation des esprits. Pour être efficaces et tenir la place de la France dans les défis à venir, les esprits doivent être formés à plus de capacités d’accumulation de connaissances, de synthèse et d’analyse. Nous constatons que de plus en plus d’élèves sont convaincus qu’il suffit de surfer sur internet pour trouver une réponse à n’importe quelle question. Le questionnement, la créativité et la recherche de solutions « personnelles » qui mettent en œuvre une ingénierie, sont de plus en plus mal acceptées car elles demandent de l’effort. Notre plus grand espoir est que les intentions de la nouvelle réforme, dont l’objectif est de redonner à l’enseignement des mathématiques son sens premier et former l’esprit à la démarche scientifique, soient réellement comprises. Ceci permettra d’unifier les objectifs fondamentaux et d’éviter au niveau supérieur le grand fossé qui décourage beaucoup d’élèves à faire des mathématiques car ils ont acquis des savoirs morcelés, vite oubliés après l’examen. La compétence de beaucoup d’élèves se limite par sécurité personnelle à de la restitution à court terme. L’on devrait accorder moins d’importance à la quantité de contenu et privilégier l’activité personnelle réelle par la résolution d’exercices et problèmes qui nécessitent une ingénierie mathématique maîtrisée.  

    [1]Les mathématiques dans le monde scientifique contemporain : Académie des sciences, rst n°20-novembre 2005.

    L’explosion des mathématiques SMAI 2002 : brochure disponible en téléchargent sur SMAI@math.fr

    Mathématiques : l’explosion continue SMAI 2003.

    [2]SEFI : Société Européenne pour la Formation des Ingénieurs.

    [3]Définition du dictionnaire Larousse : personne que ses connaissances rendent apte à occuper des fonctions scientifiques ou techniques en vue de prévoir, créer, organiser, diriger, contrôler les travaux qui en découlent, ainsi qu’à y tenir un rôle cadre.

     

    Par Safouana Tabiou (1)  et Valérie Burdin (2) IMT Atlantique

       A propos de Valérie Burdin Valérie Burdin est Enseignante-Chercheuse à IMT Atlantique. Elle a une formation universitaire en Mathématiques, et depuis plus de 20 ans, elle s'intéresse à la manière d'enseigner les Mathématiques pour l'ingénieur notamment en insistant sur l'interdisciplinarité de la discipline, la contextualisation et la mise en équations des problèmes d'ingénierie. Elle effectue sa recherche au Laboratoire LaTIM IINSERM 1101 en partenariat avec le CHRU de Brest.   A propos de Safouana Tabiou Safouana Tabiou est enseignant-chercheur à  l'Ecole depuis  21  ans, chargée  des enseignements  de  mathématiques.  Dans  ce  cadre, elle a mené des  projets d'apprentissage  par  l'action en  mathématiques, et  développé  auto-math, pour la  formation  à  distance  et  la mise  à  niveau  de  candidats  non issus des CPGE.]]>
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    Covid 19 & stage, alternance, emploi : comment GEM accompagne ses étudiants ?  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-stage-alternance-emploi-comment-gem-accompagne-ses-etudiants/ Thu, 18 Jun 2020 12:01:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71950568 Face à un marché de l’emploi et des stages bouleversé, Grenoble Ecole de Management a déployé des services et des outils spécifiques pour ses étudiants : mise à disposition d’une veille sur l’insertion professionnelle pendant la pandémie, organisation d’événements virtuels pour rencontrer des entreprises, témoignages étudiants et diplômés... Déjà 500 conventions de stages signées pour l'été 2020 et 285 contrats d'alternance signés depuis le 1er mai 2020. Confinement & recherche de stages ou d’emplois : des étudiants témoignent Ils sont une douzaine à se prêter à l’exercice : des histoires d’étudiants qui se finissent bien avec un stage ou un emploi à la clé. Et d’autres témoignages qui demandent encore un peu d’énergie pour sortir du tunnel. Les trois premiers à jouer le jeu sont étudiantes et étudiant en 2ème année du Programme Grande Ecole à Grenoble Ecole de Management : Retrouvez deux à trois témoignages par semaine sur https://entreprises.grenoble-em.com/         500 participants aux forums de recrutement virtuels thématiques avec EFMD Le confinement a considérablement changé la donne en matière de recrutement. Les échanges en face à face étant proscrits, les recruteurs se sont tournés massivement vers les entretiens vidéos et assesments centers virtuels. En partenariat avec l’EFMD, Grenoble Ecole de Management a proposé à ses étudiants et diplômés, français et internationaux, un programme de forums virtuels entre fin avril et début juin. Ces Forums sont proposés en EMEA (Europe Middle East & Africa) et APAC (Asie-Pacifique) et couvrent différents secteurs d’activité du conseil au luxe, en passant par les biotechs et le e-commerce. Les candidats peuvent consulter les offres d’emploi, rencontrer les recruteurs par chat et décrocher des entretiens sans quitter leur salon. L’Ecole accompagne les candidats dans ces nouveaux modes de recrutement grâce à des webinairs, des outils d’interview en ligne, des tests de personnalité, de motivation et de logique pour qu’ils soient fins prêts le jour J.   Un service renforcé pour aider les étudiants actuellement en recherche de stage ou d’un premier emploi En temps de crise économique, les étudiants qui arrivent sur un marché en tension concernant les stages et emplois sont toujours fortement impactés. Cela a été vérifié lors des dernières crises en 2008, en 2000 et en 1992. La pandémie du COVID est une crise d’un genre nouveau. Alors que le confinement a amené de nombreuses entreprises à annuler ou différer les stages de fin d’études et à limiter les embauches, certains secteurs poursuivent leurs campagnes de recrutement et recherchent de jeunes talents. La vingtaine de consultants du service « expérience étudiante et employabilité » de GEM a non seulement poursuivi son activité habituelle (mise à disposition des offres de stage et d'emploi, événements de recrutement, ressources pour accompagner l’insertion professionnelle…) et a redoublé d’efforts :
    • mise à disposition d’une ligne d'assistance 24/7 pour aider les étudiants à gérer le traumatisme et l'anxiété associés à la pandémie
    • intensification du conseil individuel (rendez-vous en ligne)
    • appel massif auprès des diplômés pour qu’ils partagent leurs opportunités de carrière et / ou encadrent les étudiants actuels.
    • les forums virtuels, sourcing ciblé et les échanges avec les entreprises ont permis aux étudiants de rencontrer des recruteurs
    • une veille emplois et carrières sont menées auprès des étudiants et des entreprises afin d'évaluer les difficultés rencontrées par les étudiants, d’identifier les opportunités d’embauche dans les entreprises et d'adapter les services à leurs besoins.
      A propos de GEM Business School reconnue sur la scène internationale et nationale, GEM est plus qu’une école. C’est un laboratoire à ciel ouvert dans lequel 8000 étudiants et 500 collaborateurs apprennent et œuvrent chaque jour pour résoudre des problèmes complexes et répondre aux défis de l’Entreprise et de la Société. Historiquement basée à Grenoble, ville de sciences et de technologies, l’école a développé une solide expertise en Management de la Technologie, de l’Innovation. Cette orientation fondatrice lui a permis d’élargir ses champs d’expertise en recherche et en formation autour du digital, de la santé, de l’énergie, de l’entrepreneuriat, de l’économie du partage et de la géopolitique. Créatrice de son propre modèle pédagogique, GEM est un espace d’expérimentations, de réflexion, d’hybridation qui déploie une offre de 50 programmes de formation initiale et continue, en français et en anglais, dispensés à Grenoble, Paris, Berlin, Singapour, Moscou et Casablanca. Etablissement d’Enseignement Supérieur Consulaire (EESC) affilié à la CCI de Grenoble, GEM est membre de la Conférence des Grandes Ecoles, « membre fondateur » du campus d’innovation grenoblois GIANT et « membre associé simple » de la ComUE Université Grenoble Alpes. GEM est triplement accréditée AACSB, EQUIS, AMBA.]]>
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    Façonner les espaces d’enseignement du futur 1/2 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faconner-les-espaces-denseignement-du-futur-1-2/ Mon, 29 Jun 2020 15:45:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974891 L’adaptation des espaces d’enseignement à la crise sanitaire doit-elle se faire sur le modèle de l’ancien ou peut-on imaginer de façonner de nouveaux espaces ? © Les Échos[/caption] Il aura suffi d’un virus pour remettre en cause nos modes de vie et nos habitudes. Et ce dans tous les domaines de notre quotidien, y compris celui de l’enseignement. Entre parents qui s’improvisent instituteurs, étudiants et professeurs qui doivent se familiariser avec de nouveaux modes d’apprentissage, c’est tout le corps éducatif qui est bouleversé. Pourtant, chez certains de nos voisins européens la crise a été plus simple à gérer de ce point de vue. Ce virus n’a-t-il pas, alors, simplement démontré que nos modes de penser les espaces d’enseignement sont obsolètes et dépassés ? Le groupe AIA Life Designers et L’École de design Nantes Atlantique ont croisé leurs regards et leurs expertises dans une étude destinée à imaginer des futurs possibles pour les espaces d’enseignement. Les réflexions se sont orientées autour de quatre grandes thématiques : une école plus ouverte sur le territoire, une école davantage centrée sur l’apprentissage manuel, une école lieu de vie et une école du bien-être et de la santé. Bien que ces ateliers aient été menés avant la crise sanitaire, ils peuvent aujourd’hui nous éclairer sur des futurs possibles compatibles avec le monde d’après. Alors comment façonner les espaces d’enseignement du futur ?     Un concept : l’école archipel [caption id="attachment_72073367" align="alignright" width="330"] © AIA Life Designers[/caption] Si les modes éducatifs ont changé, la façon d’envisager l’espace de l’école, du collège ou du lycée reste, quant à elle, bien souvent ancrée dans un modèle fonctionnaliste dans lequel la forme suit la fonction. Les réflexions portées par AIA Life Designers et L’École de design Nantes Atlantique nous invitent à changer de point de vue et à renverser ces valeurs. Ici, c’est l’usager qui est au centre du cheminement et ce sont bien les usages qui vont définir les espaces. Et pour construire cette étude AIA Life Designers et L’École de design Nantes Atlantique ont débuté par une phase d’observations. Grâce à des recherches et veilles sur le sujet, des analyses terrain, des entretiens, des retours d’expériences et un voyage d’étude pour mieux comprendre le désormais célèbre modèle scandinave, les équipes de recherche ont pu définir des axes de travail : l’école ouverte, l’école du faire, l’école du bien-être et l’école de la vie.  Ces quatre thématiques sont au cœur de la vision de l’école Archipel qui permet de « centraliser les espaces d’apprentissage, créer une communauté à échelle d’îlot, s’approprier l’espace collectif, diffuser des connaissances, faire muter les circulations en espaces de vie, décentraliser les services en pôles et améliorer la porosité entre l’école et le territoire ».     L’école ouverte Gabrielle Roberge, Antoine Laurent et Marceau Lauras, étudiants en cycle master City à L’École de design Nantes Atlantique, ont planché sur le concept d’école ouverte. Pour eux, la salle de classe figée et standardisée n’a plus lieu d’être : place à la salle de classe modulable et adaptable. Ici, les cloisons sont amovibles, elles permettent d’adapter les espaces en fonction des usages et des temporalités en suivant le principe de chronotopie (l’espace évolue selon le besoin immédiat). En plus de répondre aux besoins en termes d’espaces, cette configuration nouvelle permet de s’adapter à différents modes d’apprentissage basés sur la réception, la visualisation, l’échange, le faire et le numérique. Les étudiants ont imaginé pousser le principe de flexibilité au mobilier qui lui aussi s’adapte en fonction des situations : la surface de travail peut être individuelle et collective, l’assise s’adapter à différentes hauteurs pour passer d’un mode d’apprentissage traditionnel à un mode atelier…  Ainsi, la salle de classe devient un espace libre et configurable selon les besoins. [caption id="attachment_72073370" align="alignright" width="330"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption]   [caption id="attachment_72073368" align="alignright" width="330"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption]                

    Source : https://www.demainlaville.com/faconner-les-espaces-denseignement-du-futur-1-2/

     

    Zélia Darnault, enseignante à L’École de design Nantes Atlantique

        A propos de Zélia Darnault Zélia Darnault enseigne à L'École de design Nantes Atlantique depuis 2013. Durant ses études, elle s'est spécialisée sur la question de la place du designer dans la fabrique de la ville durable, un domaine qu'elle continue à explorer en formant les étudiants du master City à la recherche par le design (animations de séminaires dédiés et encadrement dans l'écriture du mémoire). Elle publie régulièrement des articles consacrés aux thématiques et travaux de recherches menés au sein du City design lab sur le blog Demain La Ville, blog de prospective sur la ville durable tenu par la Fondation Bouygues Immobilier. Elle interroge ainsi le rôle du design dans la gestion de problématiques sociétales fortes et d'actualité tout en mettant en lumière l'importance pour une grande école de se saisir de ces sujets.  ]]>
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    Gagner en compétences dans la période post-Covid https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/gagner-en-competences-dans-la-periode-post-covid/ Mon, 22 Jun 2020 08:01:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72048333
    L’énergie, les biotechnologies, les technologies numériques et le digital demeurent des domaines d’expertise porteurs à Grenoble Ecole de Management. En revanche, d’autres secteurs, mis à mal par la crise sanitaire, requièrent l’adaptation de nouveaux processus et l’innovation en contexte de frugalité. Quelles solutions de formation s’offrent aux acteurs du monde d’après Covid-19 ?
    Un premier constat : la crise Covid-19 n'a pas tari les demandes en compétences dans tous les secteurs. A GEM, quelques dominantes se dessinent. « Actuellement, lorsque Grenoble Ecole de Management « perd » des candidats pour ses programmes en alternance, c'est au motif qu'ils décrochent des CDI. C'est le cas dans les métiers de la data – data analyst et scientist notamment – du numérique et du digital, toujours très pourvoyeurs d'emplois, souligne Gaël Fouillard, Directeur Executive Education à GEM. Par ailleurs, la crise a renforcé les demandes pour des formations courtes dans le champ de la digitalisation des métiers – comme le Certificat RH Digital délivré par GEM –, ou pour le management à distance. » A lire dans l'article de Grenoble Ecole de Management
    • Plus d'agilité et de co-innovation
    • Des programmes certifiants et diplômants pour monter en compétences
    • Des formats qui évoluent
    • Développer un management résilient
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    Together, la démarche de transition écologique et sociale de l’ESSEC est lancée ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/together-la-demarche-de-transition-ecologique-et-sociale-de-lessec-est-lancee/ Fri, 26 Jun 2020 12:58:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72048466 De nombreux facteurs poussent en permanence les écoles à se réinventer et à imaginer l’après : les attentes des étudiants et les besoins des entreprises qui évoluent, les opportunités … et les crises. La crise du COVID‐19 a largement confirmé les limites du fonctionnement actuel de nos sociétés et renforcé l’impérieuse nécessité de redéfinir nos priorités, nos modèles économiques et nos organisations.   Pour apporter des réponses à la hauteur des enjeux environnementaux et sociaux, l’ESSEC a annoncé le 19 mai 2020 le lancement de sa démarche de transition sociale et environnementale, faisant ainsi passer les préoccupations sociétales au cœur de la stratégie de l’école. Construite au cours des 18 derniers mois en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, et portée par son directeur général Vincenzo Vinzi, Together vise à transformer en profondeur l'École dans toutes ses dimensions : enseignement, recherche et vie des campus. Une première façon de se réinventer s’illustre à travers les modalités de lancement officiel en interne de la démarche, qui a pris la forme d’une formation sur la thématique « Climat et Entreprises » rassemblant dans un format inédit toute la communauté ESSEC : le Comité exécutif, les directeurs, les professeurs, le personnel, les étudiants et les alumni.   Together : une politique de transition unique par sa profondeur Together est une démarche de transition qui se veut radicale dans sa capacité de transformation de l’école, holistique, pour toucher l’ensemble de ses métiers et activités, coconstruite avec l’ensemble des parties prenantes et enfin réflexive puisque l’ESSEC s’engage à s’appliquer à elle‐même ce qu’elle promeut. D’ores et déjà de nombreuses actions sont initiées, en phase avec l’impérieuse nécessité d’infléchir la courbe du réchauffement climatique pour ne pas dépasser les +2°C en 2100, mais aussi pour contribuer au développement d’économies plus inclusives, moins inégalitaires, plus respectueuses des hommes et des femmes dans leurs diversités. Pour donner du sens au leadership de demain, l’École prend trois grandes catégories d’engagements :
    • Environnementaux : pour contribuer à la protection de la planète ;
    • Sociaux et territoriaux : en faveur de la lutte contre les inégalités sociales et afin d’inventer des modèles de développement territoriaux vertueux ;
    • Sociétaux : pour être artisans des transformations requises de l'écosystème des business schools et, plus largement, de nos sociétés.
      Des ambitions à la hauteur des enjeux Ainsi, c’est l’ensemble de l’ESSEC Business School qui se réinvente et répond aux attentes des étudiants et autres parties prenantes, en transformant sa pédagogie, sa recherche et la vie sur ses campus. Parmi les 50 premiers projets de transformation :
    • La formation de 100% des étudiants aux enjeux sociaux et environnementaux contemporains. Ainsi, dès la rentrée 2020, tous les étudiants de formation initiale suivront un enseignement obligatoire conséquent sur les enjeux climatiques.
    • Le développement de la production de connaissances et de ressources sur les enjeux de la transition grâce à une mobilisation large du corps professoral. En septembre 2020, un nouveau MOOC “Climat et Entreprises” sera lancé en partenariat avec le cabinet de conseil Carbone4 et une “Sustainability Case Factory” créée pour produire et diffuser des cas pédagogiques adaptés aux enjeux contemporains.
    • La mise en place d’une gestion environnementale exemplaire des campus en s’engageant notamment à diminuer de 25% notre empreinte carbone dans les 3 années à venir, en proposant une alimentation plus locale et plus saine dans nos points de restauration et en démultipliant les ateliers d'éco‐citoyenneté.
    • La poursuite du développement de la diversité sociale de nos étudiants. Ainsi, nous nous fixons l’objectif d’atteindre 27% de boursiers parmi les étudiants de la grande école (contre 22% actuellement) pour enrichir les entreprises de leaders plus divers.
    • L’ESSEC un modèle d’école ancrée dans ses territoires où s’expérimenteront de nouvelles pratiques de diversité et d’inclusion. Le Centre Égalité des chances accompagnera deux fois plus d’établissements scolaires d’ici 2022, avec la formation de près de 2500 enseignants pour un impact sur 60 000 élèves dans 400 collèges et lycées.
    • L’accompagnement de la transformation de notre écosystème de l’enseignement supérieur et de nos organisations en contribuant par exemple au projet FORTES avec le Campus de la Transition.
     

    Chantal Dardelet Directrice Executive Together de l'ESSEC

      A propos de Chantal Dardelet Chantal Dardelet dirige le Centre Egalité des chances de l'ESSEC depuis 2004, en lien étroit avec la Chaire Innovation et entrepreneuriat social de l'école. Elle anime le groupe de travail "Ouverture sociale" de la Conférence des grandes écoles depuis 2005. Elle est également directrice exécutive de Together, la démarche de transition sociale et environnementale de l'ESSEC au sein de laquelle la diversité, l'égalité, l'inclusion et le respect d'autrui constituent des enjeux majeurs. Enfin, elle participe actuellement au projet FORTES en lien avec le Campus de la Transition, au titre du chapitre "Transformation des campus".   A propos de l'ESSEC business School L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 6 660 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 60 000 diplômés, un corps professoral composé de 163 professeurs permanents en France et à Singapour dont 19 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L'expansion internationale de l'ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d'étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde. Pour toute information complémentaire : www.essec.edu    ]]>
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    Assemblée générale distancielle du 23 juin 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/assemblee-generale-distancielle-du-23-juin-2020/ Tue, 23 Jun 2020 13:44:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72073232

    La Conférence des grandes écoles convoque deux fois par exercice, traditionnellement en janvier et en juin de chaque année, son assemblée générale. C’est en visioconférence que s’est tenue l’assemblée générale du mardi 23 juin 2020.

    L’ordre du jour prévoyait une session réservée aux membres votants et une session ouverte aux invités et à la presse.

    Le budget prévisionnel de l’exercice 2020-2021, présenté par Florence Darmon, trésorière de la CGE a été adopté à l’unanimité.

    Anne-Lucie Wack a ensuite présenté le rapport moral 2019-2020 de la présidente, complété par les comptes rendus d’activités de chacun des présidents de commission, qui se sont succédés à l’écran.

    Au cours de son rapport moral, Anne-Lucie Wack a présenté un panorama non exhaustif des principales actions menées par la CGE pendant la crise et le confinement, notamment auprès des ministères et des parlementaires.

    Avant de conclure Anne-Lucie Wack a esquissé le calendrier 2021 et les principaux rendez-vous à venir. La présidente a conclu son intervention en soulignant :

    • l’activité toujours intense de la CGE
    • son fonctionnement collégial
    • la valeur de test d’agilité et de résilience, de la période écoulée.

    Le rapport de la présidente de la CGE a été adopté à l’unanimité.

    Au cours de la matinée, la présidente et les membres du bureau ont également répondu aux questions de l’assemblée générale et de la presse.

    « Si nous pouvons d’ores et déjà dire que la crise engendrera des tensions sur le marché de l’emploi et des retards sur l’insertion professionnelle des jeunes, nos écoles et leurs jeunes diplômés sont particulièrement bien armés pour répondre au défi de la relance » Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE
    Voir le rapport moral et les comptes rendus des présidents de commission]]>
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    3ème édition, le 27 Juin 2020 : CTF ESAIP Hack Challenge https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3eme-edition-le-27-juin-2020-ctf-esaip-hack-challenge/ Thu, 25 Jun 2020 09:01:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72121938 Le CTF ESAIP HACK CHALLENGE est une compétition de hack ouverte à tous les étudiants passionnés de sécurité informatique. La 3ème édition aura bien lieu mais à distance le samedi 27 Juin 2020. Ils étaient 50 étudiants pour la première édition en 2018, ils seront 80 étudiants de 8 écoles ou universités* et 4 professionnels à se challenger en équipe de 4 pour :
    • apprendre, tester et partager des connaissances
    • passer un bon moment entre passionnés
      À gagner pour chaque membre des équipes :
    • 1ère équipe : Entrée LeHack 2019 (ex- Nuit du Hack)
    • 2ème équipe : Lots YESWEHACK
    • 3ème équipe : Lots YESWEHACK
      Rendez-vous samedi 27 juin de 9h à 21h à distance et depuis chez vous ! La remise des prix sera retransmise en live sur Facebook, à 21h Cette seconde édition du CTF ESAIP HACK CHALLENGE est organisée par des élèves-ingénieurs de 4ème  années. Ils sont accompagnés par les enseignants et l'équipe communication de l'ESAIP.  

    *Écoles représentées : ESAIP Angers, ENSIBS Vannes, Pole Sup Rennes, Université de Limoges, ENI Rennes, Polytech Nantes, Télécom Sud Paris et ENSIIE Évry

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    L'École polytechnique donne son accord pour que Total soit le premier centre de R&D à s'implanter sur le parc d'activités d'innovation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lecole-polytechnique-donne-son-accord-pour-que-total-soit-le-premier-centre-de-rd-a-simplanter-sur-le-parc-dactivites-dinnovation/ Fri, 26 Jun 2020 12:43:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72146636 « L'implantation du centre d'innovation et de recherche de Total sur les énergies décarbonées s'inscrit dans le développement des partenariats avec de grandes entreprises publiques comme privées que l'École a noué depuis de nombreuses années. Elle s'inscrit dans la stratégie de l'École de s'affirmer comme un acteur majeur du développement durable. Elle constitue une première brique du parc d'activités et d'innovation en partenariat avec l'EPA Paris-Saclay, que nous développons d'ailleurs au sein de l'Institut Polytechnique de Paris » déclare Eric Labaye, président de l'École polytechnique et de l'Institut polytechnique de Paris.   Total souhaite, à travers ce centre, accélérer ses efforts de recherche dans le domaine des énergies décarbonées : renouvelables, batteries, captage et stockage du carbone, nouvelles mobilités, gestion intelligente de l'énergie...   « Pour atteindre notre ambition de neutralité carbone d'ici 2050, il n'y a pas de temps à perdre. Nous avons besoin d'accélérer la recherche et les innovations de rupture sur l'ensemble des solutions visant à décarboner l'énergie. S'implanter dans l'écosystème de Paris-Saclay est un gage de succès pour notre centre d'innovation et de recherche : il permettra de renforcer nos liens avec les chercheurs et les équipes académiques d'excellence de l'ensemble du plateau » a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total.   Le futur centre d'innovation et de recherche de Total se situera dans le parc d'activités d'innovation, porté par l'EPA Paris-Saclay en lien avec l'Ecole polytechnique, dans le cadre d'un protocole foncier défini en 2012. Ce parc regroupera plusieurs entreprises et favorisera les interactions entre recherche publique et privée, le développement d'un bassin d'employabilité pour les doctorants et le développement d'un écosystème d'innovation et de développement de start-up.]]> 72146636 0 0 0 Baromètre Arts et Métiers / Opinion Way : les jeunes et l’industrie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-arts-et-metiers-opinion-way-les-jeunes-et-lindustrie/ Mon, 29 Jun 2020 15:49:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72220405 83% des lycéens conservent une bonne opinion de l’industrie malgré la crise sanitaire Arts et Métiers, grand établissement technologique résolument orienté vers le monde industriel, publie avec Opinion Way, son 8ème baromètre annuel sur les jeunes et l’industrie. Réalisé dans un contexte exceptionnel, ce baromètre prouve que les jeunes conservent une bonne opinion de l’industrie, estiment même qu’elle a joué un rôle majeur pour limiter les conséquences de l’épidémie en France et souhaitent de plus en plus travailler dans ce secteur.   Les principaux enseignements du baromètre :
    • La crise sanitaire que la France et le monde traversent n’a pas entaché l’image de l’industrie, qui reste très positive auprès des jeunes lycéens. Si majoritairement les opinions à l’égard du secteur n’ont pas évolué, l’actualité a mis en lumière la mobilisation de certaines entreprises françaises et de leurs employés qui se voient désormais mieux perçus, notamment par ceux qui portent un regard négatif sur l’industrie de manière générale.
    • La mobilisation des entreprises industrielles pendant la crise est acclamée par les jeunes, qui jugent qu’elles ont joué un rôle majeur pour limiter les conséquences de l’épidémie. Mais ils estiment qu’elles auraient pu faire mieux si les délocalisations n’étaient pas aussi nombreuses. Les jeunes estiment pour la quasi-totalité d’entre eux que la relocalisation de la production est aujourd’hui nécessaire.
    • Malgré l’enjeu majeur de la relocalisation, les lycéens ont confiance dans l’avenir de l’industrie en France. La crise représente à leurs yeux une opportunité pour (re)dynamiser l'industrie française, secteur dans lequel ils sont nombreux à s’imaginer travailler un jour.
      Dans un contexte de crise sanitaire, une image de l’industrie qui reste bonne Réalisée en deux temps, en février et en mai 2020 afin de prendre en compte la crise sanitaire, cette étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 514 lycéens en série S et Technologique, sur leur vision de l’industrie. Après plus de deux mois marqués par la crise sanitaire et le confinement, 83% des lycéens déclarent avoir une bonne opinion de l’industrie. Ce chiffre s’avère stable par rapport à la première mesure réalisée en février dernier (-1 point), alors que l’épidémie n’avait pas encore bousculé les habitudes et perceptions des Français. La crise sanitaire mondiale n’a pas eu d’impact sur la perception qu’ont les jeunes de l’industrie. 62% des lycéens déclarent ainsi que leur opinion à l’égard de l’industrie de manière générale n’a pas évolué.   Une reconnaissance de la mobilisation des entreprises industrielles face au COVID-19… Mais aussi une remise en cause profonde des délocalisations Pour 83% des jeunes interrogés, les entreprises de l’industrie qui se sont mobilisées ont joué un rôle majeur pour limiter les conséquences de l’épidémie en France. L’impact social de cette mobilisation est également largement souligné : pour 84% des lycéens, les entreprises industrielles ont essayé d’épargner le chômage technique à leurs employés, et plus globalement 86% d’entre eux jugent qu’elles se sont montrées responsables socialement. Enfin, l’idée d’une action désintéressée est également attribuée à ces entreprises qui pour 86% des jeunes interrogés ont avant tout agi par esprit de solidarité. Reste toutefois que les lycéens savent faire preuve d’esprit critique à l’égard des industries françaises. Ne tombant pas dans une logique manichéenne, ils sont conscients que ces mêmes entreprises ne peuvent délaisser leurs enjeux commerciaux. Dans une moindre mesure certes, mais majoritaire néanmoins, les lycéens considèrent que les entreprises s’étant mobilisées pendant la crise ont fait preuve d’opportunisme en essayant de dégager de la visibilité et du profit (67%) et autant parmi ceux qui ont une bonne ou une mauvaise opinion de l’industrie). Mais la réelle critique qu’ils formulent, et qui fait consensus quelle que soit leur position à l’égard de l’industrie, tient aux choix d’implantation des industries françaises. Pour 90% des jeunes lycéens, les entreprises industrielles auraient pu mieux faire face à l'épidémie si elles avaient moins délocalisé leurs usines. De fait, les délocalisations sont perçues comme la principale faiblesse de l’industrie française (57%), une tendance qui est à la hausse (+13 points par rapport à février 2020).   La crise sanitaire, une opportunité permettant de redynamiser l’industrie française La crise sanitaire a engendré une crise économique qui touche tous les secteurs. Dans ce contexte, l’inquiétude concernant les perspectives de l’industrie sur le territoire n’est pas de mise : pour 79% des lycéens, l’industrie française va se relever de cette crise. Bien que l’opinion soit plus marquée parmi les jeunes qui ont une image favorable de l’industrie (80%), elle est aussi partagée par ceux qui voient d’un œil négatif le secteur (60%). Par ailleurs, 63% des lycéens déclarent d’ailleurs avoir confiance dans l’avenir de l’industrie en France. Cette confiance est comparable à celle enregistrée dans les baromètres réalisés en 2018 (65%) et 2019 (66%), et surtout elle est nettement plus importante que celle exprimée par les jeunes lycéens au lancement du baromètre : 38% en 2014, soit une évolution de 25 points en 6 ans. Pour autant, elle enregistre une chute de 12 points par rapport à février 2020 qui n’est pas à négliger. Certes, cette chute intervient après une hausse exceptionnelle en février dernier (+9 points entre mars 2019 et février 2020) mais elle est symptomatique de l’importance qu’accordent les jeunes à la relocalisation de la production sur son territoire. A l’heure où les délocalisations sont pointées du doigt, notamment s’agissant de la pénurie de masques, la confiance dans l’avenir de l’industrie en France est pénalisée par ses choix d’implantation à l’étranger. Dans ce contexte, les jeunes lycéens estiment qu’il est nécessaire de relocaliser les usines en France (93%). Bien que la crise invite à remettre en question le modèle mondialisé de l’industrie, elle semble néanmoins davantage lui bénéficier que lui porter préjudice. C’est tout du moins ce qu’en perçoivent les lycéens qui estiment pour la quasi-totalité d’entre eux que la crise constitue une opportunité pour (re)dynamiser l'industrie française sur son territoire (87%). Tous partagent cet avis, qu’ils aient une bonne (88%) ou une mauvaise opinion (86%) de l’industrie. Au final, face à cette situation inédite, le taux de lycéens, en série S et technologique, décidés à travailler dans l’industrie reste élevé et majoritaire : 61% aimeraient travailler dans l’industrie. Si ce chiffre baisse un peu par rapport à février (-6 points) il connait néanmoins un pic : +9 points par rapport à 2019 et même +15 points en moyenne par rapport à la période 2013-2018. Ainsi malgré la crise et les incertitudes qui en découlent, l’envie chez les jeunes de travailler dans l’industrie continue de grandir. Lire le Sondage OpinionWay pour Arts et Métiers ]]>
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    Remettre de la certitude dans un environnement très instable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remettre-de-la-certitude-dans-un-environnement-tres-instable/ Tue, 30 Jun 2020 13:20:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974816 Les Grandes écoles viennent de sortir de la période de confinement. Elles ont su relever ce challenge leur imposant, souvent à grand renfort de cours en lignes principalement synchrones, d’assurer une « continuité pédagogique » pour leurs étudiants. D’un côté, cette adaptation dans l’urgence à une situation inédite a démontré à nouveau - s'il subsistait encore des doutes à cet égard - la résilience et l’agilité des Grandes écoles françaises. D’un autre côté, elle a révélé une tendance à vouloir à tout prix retrouver un contexte familier ; remettre de la certitude dans un environnement très instable : un professeur, un cours, un horaire, et une plateforme - faisant office de salle de classe - permettant la diffusion, l’échange, et surtout l’exercice descendant de la majorité des enseignements que dispensent nos institutions.   Une opportunité de réinvention Cette phase de confinement - nous l’espérons tous - est désormais derrière nous. Pour autant elle nous conduit vers deux nouvelles étapes : une première, pour la rentrée 2020-2021 où la tourmente demeure, et une seconde dès 2021 où les Grandes écoles parmi les plus imaginatives et agiles tireront les enseignements de ces différentes expériences vécues pour construire de nouveaux modèles, pouvant devenir une nouvelle normalité, et ainsi profondément redessiner l’environnement des Grandes écoles. Car au-delà des externalités néfastes induites par cette crise sanitaire, quelques respirations et un peu de hauteur laissent à penser qu’elle est aussi une source d’opportunités de réinvention comme rarement l’enseignement supérieur en général et les Grandes écoles en particulier n’ont eu l’occasion de connaître.   Vers une transformation de la chaine de valeur de l’enseignement La brèche ouverte au digital, si elle ne doit en aucun cas être occultée ou minimisée, elle ne doit pas non plus être sacralisée. Elle va certes potentiellement permettre de rendre la diffusion et l’impact d’une Grande école exponentiels ou encore de démultiplier ses opportunités de déploiement. Mais la diffusion, l’impact, et le déploiement de quoi ? La question de la donnée d’entrée et de la place de la technologie dans la chaîne de valeur devient alors essentielle avant même de penser à une éventuelle scalabilité. Ce qui entraîne nécessairement de réinventer la chaîne de valeur de l’enseignement, la transformer pour l’adapter à une nouvelle réalité, de nouvelles attentes, en intégrant l’incertitude et en la reconnectant avec la finalité de nos parties prenantes que sont les étudiants, les entreprises, et l’ensemble de la société.   Questionner les nouvelles réalités… Il y a donc fort à parier que la réinvention des Grandes écoles s’opérera par la création de nouveaux comportements et de nouveaux systèmes de valeurs. Un important changement culturel, où les identités, les valeurs, les vocations et les missions devront encore plus intensément servir de bases pour opérer les transformations nécessaires des institutions afin qu’elles s’adaptent à une nouvelle réalité. En s’attaquant au cœur du réacteur : quels sont les savoirs, les connaissances, et les parcours qui permettront aux étudiants de s’engager dans l’avenir qu’ils souhaitent, qui combleront les besoins et les attentes des entreprises, et permettront de créer un monde meilleur en adressant les grands challenges environnementaux, climatiques ou encore sociaux ? Et que nous devrons être capables de traduire en compétences activées… ou à tout le moins activables.   … Pour imaginer l’après Dès lors, imaginer l’après c’est être capable de définir cette nouvelle réalité : créer des architectures. De contenus. De parcours de formation. D’expériences et de contextes d’apprentissages diversifiés, hybrides, et différents en fonction des projets et des personnalités des parties prenantes. Et de passer d’une éducation statique et descendante à une éducation dynamique, en flux, à partir d’une créativité partagée et connectée. Une vision donc, d’un avenir différent et d’une nouvelle normalité pour nos missions et nos institutions que chacun de nous sera libre de comprendre et d’opérationnaliser, car « L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons en faire » (Henri Bergson).  

    Sébastien Chantelot, directeur de La Rochelle Business School

      A propos de Sébastien Chantelot Sébastien CHANTELOT est Directeur de La Rochelle Business School, récemment accréditée EQUIS, et Vice-Dean aux Affaires Académiques d’EXCELIA Group. Docteur en sciences économiques de l’Université Toulouse 1 Capitole, enseignant-chercheur en Entrepreneuriat et Stratégie d’Entreprise, ancien Directeur de l’ESC Pau Business School, il possède près d’une vingtaine d’années d’expérience dans l’enseignement supérieur dont la moitié passée en Université et l’autre dans des Grandes Ecoles de Management.]]>
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    Les Grandes écoles se mobilisent en faveur de l’expérience apprenante et l’employabilité de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-se-mobilisent-en-faveur-de-lexperience-apprenante-et-lemployabilite-de-demain/ Tue, 30 Jun 2020 08:48:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974888 Le premier semestre 2020 aura confronté les Grandes écoles à leur capacité d’adaptation, mais également à penser l’avenir. Ce contexte inédit d’une urgence sanitaire majeure s’est vu renforcé de nouvelles attentes sociétales qui aujourd’hui interrogent nos modes d’organisation sur le long terme. Dès les premiers signes de la crise du Covid-19 et accélérée par la décision de fermeture des Grandes écoles et universités, la mobilisation des personnels a été de tous les instants afin de développer de nouvelles modalités pédagogiques, garantir un haut niveau de service et soutenir les étudiants et personnels en difficulté. Accompagné par la transformation numérique que connaît notre secteur depuis quelques années, l’enseignement supérieur a su faire preuve d’agilité et d’innovation pour maintenir le niveau d’exigence de nos programmes et garantir l’évaluation des acquis dans un environnement dématérialisé. Ainsi, la période a été sujette au retour d’expérience et échanges de bonnes pratiques dans les réseaux tels que la CDEFI, la CGE ou encore le BNEI. Dorénavant, la question de l’employabilité des promotions sortantes prévaut et nous voyons déjà émerger les interrogations légitimes de nos étudiants face à l’impact économique de la situation sanitaire. Stages décalés, annulés, les premiers concernés sont les étudiants en fin de cursus académique. Là encore, la mobilisation des équipes, des Alumni et des différentes instances est essentielle afin d’amortir au mieux la situation conjoncturelle. Dans le monde d’après qui se profile, il faut amplifier les efforts d’accompagnement des promotions sortantes, mais également intégrer à différents horizons la question de l’insertion professionnelle. Qu’en est-il de nos futurs diplômés qui rejoindront prochainement le marché de l’emploi, malgré toute l’excellence de leur cursus de formation ? Fort de notre appartenance à l’Institut Polytechnique de Paris et de notre positionnement sur trois domaines que sont l’énergie, le transport et la défense où le numérique est un accélérateur des transformations, l’ENSTA Paris se devait de renforcer ses échanges avec ses partenaires industriels pour mesurer concrètement l’impact de la situation, adapter ses cursus et préparer encore mieux ses futurs diplômés. Cette démarche holistique nous a conduits également à étudier la création d’une nouvelle offre de formation au profit de l’employabilité des jeunes ingénieurs diplômés. Dans le contexte d’une redistribution des opportunités dans de nombreux secteurs économiques, cette formation permet de développer une double compétence en bénéficiant d’une immersion au cœur de l’année de spécialisation du cycle ingénieur de l’ENSTA Paris. Néanmoins, l'interrogation quant aux possibilités offertes aux futurs apprentis de nos écoles pour la rentrée prochaine perdure. Aujourd’hui et alors que le déconfinement s’accentue étape après étape, il nous faut repenser collégialement l'accueil de nos étudiants, en intégrant les apprentissages de cette crise, dans un format hybride délivrant une expérience apprenante nouvelle à la hauteur du modèle d’excellence de nos écoles.  

    Élisabeth Crépon, directrice de l'ENSTA Paris

      À propos d’Élisabeth Crépon Diplômée de l'École polytechnique (X83) et titulaire d’un doctorat en chimie organique de l’université Paris-Sud, Élisabeth CRÉPON a commencé sa carrière à la Direction générale de l’armement (DGA). Aujourd’hui Directrice de l’ENSTA Paris (École nationale supérieure de techniques avancées) depuis août 2012 et présidente de la CTI (Commission des titres d'ingénieur) depuis juillet 2018, Élisabeth CRÉPON a également exercé dans l’industrie aux États-Unis, dirigé la formation et la recherche de l’ENSTA Paris et occupé la fonction de directrice des relations extérieures de l’École polytechnique.   À propos d’ENSTA Paris Grande École d’ingénieurs sous tutelle du ministère des Armées, l’ENSTA Paris est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui dispense des formations diplômantes, cycle ingénieur en 3 ans, master, doctorat, Mastère Spécialisé, et qui développe une recherche appliquée de haut niveau en lien notamment avec des partenaires industriels. Elle est particulièrement reconnue par les entreprises pour son expertise dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’ingénierie des systèmes industriels complexes notamment dans la Défense. Elle est une des écoles d’application de l’École polytechnique et accueille à ce titre des élèves polytechniciens mais également normaliens pour leur cursus d’approfondissement d’un an. L’ENSTA Paris est fortement impliquée dans le développement et le rayonnement de l’enseignement supérieur français, que ce soit au niveau international, national ou local. Elle est membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris aux côtés de l’École polytechnique, l’ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis.]]>
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    Façonner les espaces d’enseignement du futur 2/2 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/faconner-les-espaces-denseignement-du-futur-2-2/ Tue, 30 Jun 2020 12:46:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974959 Comment façonner les espaces d’enseignement du futur ? © Robert Doisneau[/caption] Il aura suffi d’un virus pour remettre en cause nos modes de vie et nos habitudes. Et ce dans tous les domaines de notre quotidien, y compris celui de l’enseignement. Entre parents qui s’improvisent instituteurs, étudiants et professeurs qui doivent se familiariser avec de nouveaux modes d’apprentissage, c’est tout le corps éducatif qui est bouleversé. Pourtant, chez certains de nos voisins européens la crise a été plus simple à gérer de ce point de vue. Ce virus n’a-t-il pas, alors, simplement démontré que nos modes de penser les espaces d’enseignement sont obsolètes et dépassés ? Le groupe AIA Life Designers et L’École de design Nantes Atlantique ont croisé leurs regards et leurs expertises dans une étude destinée à imaginer des futurs possibles pour les espaces d’enseignement. Les réflexions se sont orientées autour de quatre grandes thématiques : une école plus ouverte sur le territoire, une école davantage centrée sur l’apprentissage manuel, une école lieu de vie et une école du bien-être et de la santé. Bien que ces ateliers aient été menés avant la crise sanitaire, ils peuvent aujourd’hui nous éclairer sur des futurs possibles compatibles avec le monde d’après. Alors comment façonner les espaces d’enseignement du futur ?   L’école du faire [caption id="attachment_72097679" align="alignright" width="350"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption]   Marianne Henry, Soline Molinari et Louise Bragard, étudiantes en cycle master à L’École de design Nantes Atlantique, ont travaillé sur le concept d’école du faire. Car si le savoir théorique était au cœur de l’apprentissage d’hier, les pédagogies alternatives ont montré la puissance de l’expérimentation, de la pratique et de la pédagogie par le projet. De plus, les savoir-faire manuels sont aujourd’hui peu valorisés dans le système scolaire traditionnel alors même qu’ils constituent une solution intéressante pour un certain nombre d’écoliers. La solution imaginée par les étudiantes consiste en un module atelier dans lequel l’espace et le mobilier sont pensés pour des besoins pédagogiques davantage tournés vers la pratique. Chaque usager peut créer lui-même son atelier en fonction de ses besoins en ajoutant/ enlevant divers modules (espace bricolage, numérique, peinture, tablettes graphiques…). Mais au-delà de la configuration de l’espace, les étudiantes ont également imaginé cette école du faire comme un module mobile qui pourrait prendre place au sein de la ville et ainsi ouvrir l’école sur le territoire. [caption id="attachment_72097680" align="alignright" width="500"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption]             L’école de la vie Johanne Thuia, Juline Vettier et Jules Riché, étudiants cycle master à L’École de design Nantes Atlantique, se sont, de leur côté, intéressés au concept d’école de la vie. S’il est un espace qui symbolise le collège et le lycée, pour le meilleur ou pour le pire, c’est le CDI. Or, le modèle traditionnel est basé sur les ressources qui s’y trouve et non sur les élèves. L’idée est de décentraliser cet espace de savoir et de connaissance et de l’ouvrir à de nouveaux usages. L’espace est ainsi plus flexible et permet d’envisager de nouvelles possibilités comme des espaces de détente, des espaces pour manger et travailler ou encore des espaces collectif offrant des usages divers. Et pour mieux décentraliser la connaissance, les étudiants ont imaginé coupler cet espace physique avec un espace virtuel qui prendrait la forme d’une application. On pourrait ainsi faciliter le quotidien, en ayant accès à des ressources ou en dialoguant avec des enseignants, par exemple, et favoriser l’apprentissage de l’autonomie via des conseils adaptés à chacun. Ainsi, l’école devient un véritable pôle de vie et de connaissances. [caption id="attachment_72097682" align="alignright" width="500"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption]             L’école du bien-être Camille Le Luhandre, Ambre Le Labousse, Fauste Gilibert et Marguerite Gueret, étudiants cycle master à L’École de design Nantes Atlantique, ont, quant à elles, investigué la thématique de l’école du bien-être. Et il y a aujourd’hui un moment de la journée du collégien ou du lycéen qui est particulièrement problématique c’est la pause déjeuner. Le temps consacré à celui-ci est très court (20 minutes en moyenne pour un élève déjeunant à la cantine, 26 minutes pour un élève déjeunant à la maison) et ce temps de pause ne permet pas particulièrement de se ressourcer ou de se reposer. De plus, les enjeux en termes de santé publique et de développement durable sont primordiaux et doivent faire l’objet d’une sensibilisation adaptée. Les étudiants ont ainsi pensé une application ludique permettant de parler équilibre alimentaire, provenance des produits et meilleur timing pour mieux gérer son métabolisme. En plus de cette application, ils ont imaginé que le restaurant scolaire traditionnel pourrait être éclaté au profit des pôles de vie précédemment évoqués. Exit le plateau repas, place à la lunch box connectée permettant davantage de souplesse dans la gestion et la prise du déjeuner. [caption id="attachment_72073371" align="alignright" width="250"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption] [caption id="attachment_72073369" align="alignright" width="250"] © L’École de design Nantes Atlantique et AIA Life Designers[/caption]                 Ces différents projets permettent de créer le débat, d’envisager des futurs possibles et de proposer des alternatives. Source : https://www.demainlaville.com/  

    Zélia Darnault, enseignante à L’École de design Nantes Atlantique

      A propos de Zélia Darnault Zélia Darnault enseigne à L'École de design Nantes Atlantique depuis 2013. Durant ses études, elle s'est spécialisée sur la question de la place du designer dans la fabrique de la ville durable, un domaine qu'elle continue à explorer en formant les étudiants du master City à la recherche par le design (animations de séminaires dédiés et encadrement dans l'écriture du mémoire). Elle publie régulièrement des articles consacrés aux thématiques et travaux de recherches menés au sein du City design lab sur le blog Demain La Ville, blog de prospective sur la ville durable tenu par la Fondation Bouygues Immobilier. Elle interroge ainsi le rôle du design dans la gestion de problématiques sociétales fortes et d'actualité tout en mettant en lumière l'importance pour une grande école de se saisir de ces sujets.]]>
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    Former les citoyen.ne.s aux enjeux écologiques et de solidarité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-les-citoyen-ne-s-aux-enjeux-ecologiques-et-de-solidarite/ Tue, 30 Jun 2020 09:59:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=71974963 La crise environnementale au cœur de la pandémie L’ONU nous alerte que cette crise sanitaire est un nouveau signal d’alarme d’un écosystème en danger. En 2016 déjà, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) soulignait que 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes proviennent des animaux et qu’elles sont étroitement liées à la santé des écosystèmes. En effet, la diversité des espèces et les zones tampons naturelles entre les humains et les animaux sauvages font partie des barrières essentielles contre la propagation des maladies. Les bouleversements climatiques, liés aux émissions de gaz à effet de serre des activités humaines, aggravent la situation : les changements de température, d’humidité et de saisonnalité affectent directement la survie des microbes dans l’environnement. De plus, les épidémies de maladies risquent de devenir plus fréquentes à mesure que le climat continuera de changer. Le verdict de l’ONU est sans appel : il faut mettre un terme à la destruction de l'écosystème et limiter le changement climatique.   Les recommandations du REFEDD Pour reconstruire un système sur des bases solides, tou.te.s les citoyen.ne.s doivent être formé.e.s aux enjeux environnementaux ! L’enjeu est grand, la transition écologique et sociale ne peut se faire que si l’ensemble de la population a conscience de ces enjeux et les intègre dans sa vie active. Il faut dès lors s’assurer que tou.te.s les citoyen.ne.s ont de solides connaissances ainsi qu’une compréhension du rôle de leur métier dans la transition. En tant qu’étudiant.e.s, jeunes diplômé.e.s, nous faisons l’expérience directe de cette lacune dans notre enseignement, alors que la population doit être formée et sensibilisée pour comprendre et accepter la mise en œuvre de politiques environnementales et sociales ambitieuses. Pour ce qui concerne l'enseignement supérieur, nous proposons de :
    1. Mettre en place un socle commun de connaissances précises et critiques des enjeux climatiques et environnementaux.
    2. Généraliser, en plus du socle commun, un enseignement de qualité de ces enjeux adapté à chaque cursus.
    3. Mettre en place un plan massif de formation continue à ces enjeux, notamment des professeur.e.s et des cadres des secteurs publics et privés.
    4. Intégrer des enjeux environnementaux dans les politiques de recherche.
      Par ailleurs, tous les établissements doivent à l’avenir avoir un rôle exemplaire en enclenchant eux-mêmes cette transition environnementale, démocratique et solidaire dans leurs campus, pour plus de résilience. Pour cela, nous proposons de :
    1. Mettre en place une politique d’achat responsable basée sur un système d’économie circulaire et des partenaires locaux.
    2. Proposer une alimentation saine, locale, de saison, biologique et accessible à tou.te.s.
    3. Soutenir et mettre en avant la solidarité, les aides aux plus précaires et les associations étudiantes.
    4. Instaurer la participation systématique de toutes les parties prenantes aux prises de décisions.
    Enfin, d’autres mesures structurantes sont nécessaires à long terme pour la bonne application de toutes ces mesures et pour atteindre la neutralité carbone.   Pour cela, nous proposons de :
    1. Rendre obligatoire l’application du Plan Vert pour les établissements d’enseignement supérieur d’ici 2022.
    2. Rendre les partenariats des établissements compatibles avec la transition écologique.
    3. Rénover les infrastructures et promouvoir la sobriété énergétique.
    Nous souhaitons de vraies réformes pour améliorer l’enseignement supérieur avec un budget dédié et conséquent alloué à la mise en place de ces mesures. Ces dernières serviront à long terme, ce sont des investissements en l’avenir, à la fois pour les futures entreprises, les institutions, les associations et les initiatives citoyennes afin de réaliser la transition écologique.   A propos du REFEDD : Le REFEDD est le REseau Français Etudiant pour le Développement Durable. C’est un réseau de plus de 150 associations étudiantes qui mènent des projets en lien avec les enjeux environnementaux tels que l’alimentation durable, la biodiversité, le climat, les déchets, etc. Le REFEDD est une association de loi 1901. Ses associations membres sont présentes dans une 100 d'établissements et plus de quarante villes partout en France. Le REFEDD a trois missions : rassembler les étudiant-e-s, grâce à des événements locaux et nationaux, porter la voix des étudiant-e-s, grâce à sa Consultation Nationale Etudiante et à sa participation aux COPs, et former les étudiant-e-s, grâce à des guides, fiches pratiques et formations sur les enjeux environnementaux (événementiel responsable, climat, campus vert, communication responsable...). Nos objectifs : avoir 100% d’étudiant.e.s sensibilisé.e.s et engagé.e.s et 100% de campus durables ! Le REFEDD est convaincu que le monde étudiant est une force essentielle pour construire demain.]]>
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    Continuité et ruptures : quel nouveau modèle pédagogique ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/continuite-et-ruptures-quel-nouveau-modele-pedagogique/ Tue, 30 Jun 2020 10:35:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72048533 Jean-Marie Gilliot[/caption] Ce temps de crise a été difficile pour tous, pendant lequel le numérique sous toutes ses formes a été largement utilisé. Il a permis de maintenir en activité des pans entiers de l’activité, le télétravail a ainsi pris un essor inimaginable avant la crise. Le numérique a également permis de garder un certain contact social tout au long du confinement. Le monde d’après intégrera sans doute de nombreux usages développés pendant cette période particulière. Dans le domaine de l’éducation aussi, le numérique a également permis de maintenir une activité pédagogique et le contact de l’ensemble de la communauté éducative : étudiants, enseignants notamment. Si le temps du confinement a été un temps d’enseignement en situation d’urgence (Emergency Remote Teaching disent nos collègues anglo-saxons), il a été un formidable révélateur et une source de remise en question de nos pratiques pédagogiques. Nous allons ici examiner quelques leçons à retenir et esquisser une direction possible pour opérer une transformation pertinente qui s’impose en tout état de cause.  

    Un constat et des acquis

    Les premiers retours du confinement[1] nous permettent de mieux prendre conscience d’un certain nombre de points : la nécessité d’un pilotage clair par les institutions pour une mobilisation coordonnée, l’extrême fatigue des personnels (enseignants en tête) et des étudiants à l’issue de cette période particulière, la nécessité renouvelée d’accompagner les étudiants, le fait que le temps en présence est précieux, mais aussi que tous ont maintenant une expérience vécue du numérique éducatif. Des faits, connus de longue date par ceux qui étudient et promeuvent l’utilisation du numérique, ont ainsi pu être partagés par tous : l’enseignement à distance est possible, et le numérique offre des possibilités intéressantes au-delà de la simple diffusion de vidéos, pour proposer des activités variées (construction coopérative de documents, partage de production, travail en petit groupe, suivi de projet, …) ; l’engouement pour les webinaires interactifs, et les forums et autres moyens d’échanges (entre étudiants, entre collègues, avec des personnes référentes, …) confirme que le numérique permet de multiplier les vecteurs d’entraide pour permettre de répondre aux questions pressantes qui se sont posées. Ces usages, nouveaux pour beaucoup de collègues pourront être développés dans le futur.  

    L’opportunité d’une transformation pédagogique qui s’impose

    [caption id="attachment_72048535" align="alignright" width="270"] Mathieu Vermeulen[/caption] Si la période de confinement est maintenant derrière nous, le besoin de résilience persiste. Nous ne savons pas quel sera le scénario de la rentrée, si un second confinement sera nécessaire. Nous devons aussi nous rappeler que cette crise n’est pas la première, les périodes d’évaluation ont déjà été perturbées plusieurs fois dans le passé, ni la dernière, les déplacements pourraient par exemple continuer à être limités. Bref, il nous faut apprendre de ces crises pour élargir le champ des possibles pour anticiper les suivantes, y compris en éducation. Il va nous falloir apprendre à gérer différemment les temps en présence, tout comme nous avons appris à gérer des étudiants qui ont des parcours différents, le premier partant un semestre à l’étranger, le second ayant un contrat de professionnalisation, le troisième étant en apprentissage, le quatrième ayant pris une année de transition, le cinquième et les suivants venant d’autres pays. Considérer tous ses étudiants comme présents sur le campus n’est plus donné pour acquis. Il est donc temps de se poser la question de la place du présentiel, de savoir là où il fait sens, de quelles solutions alternatives sont possibles pour maintenir le niveau de nos formations, pour que l’expérience d’apprentissage et de vie de nos étudiants soit la plus riche possible. Cette exploration doit également permettre d’arbitrer pour savoir ce qu’il faut prioritairement conserver en présentiel : amphis, examens, travail en groupe et projets, travaux pratiques, simulation d’entretiens d’embauche, convivialité … Cette nouvelle dimension peut être vue comme une opportunité pédagogique pour renouveler nos pratiques, mais peut-être aussi pour gérer au mieux une plus grande variété de parcours. L’alternance de présence et de distance repose par ailleurs le contrat pédagogique avec l’étudiant. Ne plus être constamment à son coté doit amener à le responsabiliser d’avantage, en explicitant règles, accompagnement et aides dont il dispose pour qu’il puisse se les approprier, pour lui permettre de développer une plus grande autonomie[2], en lui reconnaissant un pouvoir d’agir. Si la question semble d’abord pédagogique, elle repose aussi la question des infrastructures et des organisations. La réflexion sur les espaces d’apprentissages est à enrichir au regard de cette question du présentiel. La mise à disposition de ressources (bibliothèques numériques), d’espaces de convivialité, qui permette de mixer présence et distance en est un des enjeux. L’équipement de nos étudiants également.  

    L’articulation présence et distance

    Des travaux existent sur l’hybridation des formations, qui permettent d’articuler la distance et la présence pour une formation[3]. La question du lien social a également déjà été abordée[4]. Certains dispositifs[5] donnent la liberté à l’étudiant de faire le choix régulièrement de suivre la formation en présence, à distance de manière synchrone, ou asynchrone. Ils ne correspondent pas à une organisation qui affirme les activités en présence comme une activité particulière, et qui s’impose à toutes les formations. Tout comme les questions de massification et d’ouverture apportés par le mouvement des MOOC ont nécessité de revisiter les travaux de la formation à distance, ceux-ci ont donné des éléments pour aborder l’enseignement en situation d’urgence mais se sont avérés insuffisant pour proposer un cadre d’action. Cette nouvelle question que nous abordons nécessite donc un travail de recherche urgent, et, de manière concertée, un travail sur des ressources donnant des éléments qui puissent guider les enseignants pour leur permettre d’approfondir des pratiques nouvelles pour eux, à leur rythme et en respectant leur liberté pédagogique. C’est donc un travail de recherche action qu’il est nécessaire d’entamer. Les situations de crise ont également démontré que la recherche était plus rapide et efficace lorsqu’elle était collaborative. Le numérique est ici un allié objectif pour nous organiser de manière agile[6]. Dans ce cadre, nos écoles disposent de beaux atouts pour développer des programmes de formation et des modalités apportant une expérience riche à nos étudiants. L’accompagnement de ces derniers est intégrée dans nos missions et nous permettent de proposer des activités riches et variées, articulant théorie et pratiques. Les questions de continuum entre présence sur campus et présence en entreprise nous ont déjà habitué aux alternances des temps de formation. Un travail scientifique et collaboratif nous permettra de transformer ces atouts pour y intégrer cette nouvelle articulation entre présence et distance.  

    [1] Voir par exemple ce webinaire du 28 mai 2020 avec un éclairage international https://youtu.be/W9waTgdEfKI

    [2] Les recherches autour de l’auto-régulation des apprentissages en environnement numérique sont actuellement très actives, voir par exemple Kizilcec, R. F., Pérez-Sanagustín, M., & Maldonado, J. J. (2017). Self-regulated learning strategies predict learner behavior and goal attainment in Massive Open Online Courses. Computers & Education, 104, 18‑33. DOI

    [3] Le projet HySup a ainsi proposé une taxonomie des formations hybrides http://prac-hysup.univ-lyon1.fr/

    [4] Voir par exemple en formation des adultes les travaux de Annie Jézégou qui distinguent proximité et présence : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01951530

    [5] La co-modalité à l’université de Laval au Québec https://www.enseigner.ulaval.ca/ressources-pedagogiques/la-formation-comodale

    [6] Nous proposons ainsi une initiative ouverte pour avancer dans ce sens : voir https://www.ripostecreativepedagogique.xyz/?GH

    [7] https://tipes.wordpress.com/

     

    Jean-Marie Gilliot, maître de conférences en informatique à IMT Atlantique Mathieu Vermeulen, responsable de l'équipe Innovation pédagogique d'IMT Lille Douai

      A propos de Jean-Marie Gilliot Jean-Marie Gilliot est maître de conférences en informatique à IMT Atlantique depuis 2002, et membre élu du conseil d’école. Il anime l’équipe de recherche MOTEL (MOdels and Tools for Enhanced Learning) au Lab-STICC. Dans ce cadre, il s’intéresse à la personnalisation des apprentissages dans les environnements informatiques dans une visée de développement de l’autonomie. Dans le cadre des learning analytics, il a développé des outils pour associer les utilisateurs (conception participative) aux usages des données. Acteur de l’innovation pédagogique, Co-animateur du premier MOOC francophone, il a coordonné le développement des MOOC à IMT de 2013 à 2015. Il a également organisé plusieurs éditions du colloque QPES « Questions de pédagogies dans l’enseignement supérieur ». Il partage ses initiatives et ses réflexions sur son blog Techniques innovantes pour l’enseignement supérieur[7]   A propos de Mathieu Vermeulen Mathieu Vermeulen travaille à l'IMT Lille Douai depuis 2003 en tant qu'ingénieur pédagogique et responsable de l'équipe Innovation pédagogique. Il a exploré les contrées de l’innovation pédagogique (avec par exemple les approches agiles dans l'enseignement ou A.L.P.E.S.) et parcouru le monde des jeux sérieux (avec les ECSPER et les Escape Games pédagogiques). Depuis fin 2015, il arpente les sentiers de la recherche avec l'équipe MOCAH du LIP6, Sorbonne Université, au sein de laquelle il a obtenu un doctorat en informatique en juin 2018. Aujourd’hui enseignant-chercheur en EIAH (Environnements Informatiques pour l’Apprentissage Humain) à l’IMT Lille Douai, ses recherches sont centrées sur les approches meta-design pour les jeux sérieux qui visent à impliquer fortement les enseignants du supérieur dans les étapes de conception (Participatory Design) et d'usage (via les Learning Analytics), et sur l’évaluations des compétences des étudiants via l’usage d'EIAH (via le projet i-Site ULNE APACHES). Il est impliqué dans le déploiement d'une méthode de recherche pour l'informatique centrée humain baptisée THEDRE.]]>
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    Le e-learning expérientiel, levier d’engagement pour l’enseignement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-e-learning-experientiel-levier-dengagement-pour-lenseignement/ Tue, 30 Jun 2020 09:24:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72244457 Comment enrichir l’enseignement à distance et favoriser l’engagement des étudiants dans la durée ? 11 minutes, aujourd’hui, nous restons concentrés en moyenne 11 minutes avant d’être interrompus par notre environnement (Mark, 2008), les notifications et messages en tous genres. Je vous laisse imaginer la capacité d’attention d’un étudiant qui ne peut pas s’empêcher de jeter un œil à son téléphone pendant son heure de cours en présentiel. Qu’en est-il alors des nouveaux formats d’enseignement à distance ? Comment créer de l’engagement, de la motivation et de l’interactivité via les cours en ligne quand on sait que l’étudiant est désormais chez lui, qu’il est saturé de webinars et qu’il doit moduler avec tout un tas de nouvelles distractions : le livreur qui appelle pour déposer un colis, le chat qui réclame son lot d’attention ou la tentation de regarder la dernière série sur Netflix ? Chez Y Experience, nous aimons répondre à ce genre de questions en allant voir ce que nous dit la science. Nous avons donc réalisé une étude de la littérature scientifique sur la pédagogie, afin d’identifier les facteurs clés de succès de l’apprentissage à distance. Résultat : l’e-learning efficace est expérientiel, il fait vivre des expériences émotionnelles aux étudiants depuis chez eux, en s’appuyant sur 9 leviers principaux.  
    1. Engager le corps et l’esprit
    C’est sans doute le point le plus important. Trop souvent, les cours imposent aux étudiants de rester assis, de se taire et d’écouter. L’apprentissage reste alors à un niveau mental et n’est pas du tout holistique, c’est-à-dire que la sensorialité n’est pas activée, les émotions sont dormantes et l’énergie vitale est au plus bas. Engager le corps en faisant bouger les étudiants est définitivement une piste à explorer, surtout quand on sait qu’en plus d’être un facteur d’engagement, c’est aussi un puissant levier d’apprentissage (Glenberg, 2011). Pour y parvenir, plusieurs exercices sont possibles : l’écriture à la main (oui, avec le bon vieux stylo plume !), le dessin, le prototypage (Minvielle, 2019), les jeux de rôles, les simulations & le mime (Roze, 2018) etc.  
    1. Proposer un cadre d’apprentissage
    Proposer un cadre est fondamental pour aider vos étudiants à rester concentrés sur l’essentiel. (McLellan, 2002). Cela peut se traduire par de beaux supports de cours, le séquençage de l’apprentissage (pour le e-learning, raccourcissez), la création d’une métaphore fil rouge du programme de cours (Lakoff & Johnson, 1980), la définition des rôles et responsabilités du professeur et des étudiants.  
    1. Construire un projet tangible
    Faire en sorte que les étudiants produisent un artefact, comme un dessin, une maquette ou une vidéo (Blumenfeld, 1991). Pour que la sauce prenne, le projet doit répondre à des questions authentiques et pertinentes. L’idéal est de partir d’un projet imaginé par l’étudiant.  
    1. Personnaliser en diversifiant les supports
    Sessions collectives ou individuelles, vidéos, supports écrits, bandes sons, photos, citations, livres etc. Plus les supports sont variés, plus les étudiants peuvent personnaliser leur apprentissage. Certains ont besoin d’entendre la voix de leur professeur pour apprendre, d’autres ont simplement besoin de lire le cours. Une constante malgré tout : les supports de visualisation des connaissances, comme des schémas de synthèse ou des tableaux récapitulatifs, sont particulièrement efficaces (Chen, 2010).  
    1. Imaginer une expérience interactive
    Pour créer une expérience interactive, un taux de Human Computer Interactions (HCI) élevé est recommandé (Wester, Trevino & Ryan, 1993). C’est-à-dire qu’il est conseillé d’augmenter le nombre de fois où l’utilisateur interagit avec l’écran, comme dans les jeux vidéo. Pour un cours en ligne, cela peut se transcrire de différentes manières : télécharger des documents, regarder une vidéo, faire une recherche en ligne, répondre à un sondage, poser des questions via le chat ou brainstormer via des outils de mind mapping collaboratifs.  
    1. Motiver l’apprentissage
    Cela commence par définir des objectifs clairs pour le cours et si possible encourager l’étudiant à identifier et verbaliser ses objectifs personnels par un diagnostic, afin de personnaliser l’enseignement. Pour motiver les étudiants sur la durée, il est intéressant de proposer des expériences de flow, pendant lesquelles le mental est dans un état de concentration maximale (Ghani & Deshpande, 1994). Nous avons tous connu ces états-là, lorsque l’on est plongé dans un roman ou lorsque l’on fait du sport.  Pour recréer cet état mental, il faut donner à voir des résultats immédiatement après réalisation de la tâche. Dans le cadre d’un cours, cela peut passer par la proposition de petits objectifs à atteindre en vue d’un objectif plus ambitieux à moyen terme. Aujourd’hui, on retrouve cette notion dans le concept de micro-learning.  
    1. Apprendre en s’amusant
    Gamifier l’apprentissage, ça passe par la visualisation des scores (trophées, badges), des progressions (chemins d’apprentissage), les micro-récompenses, la mise en place de challenges, le story-telling et le ton de l’humour.  
    1. Animer une communauté apprenante
    Faire interagir vos étudiants entre eux aura un double bénéfice : créer de l’émulation sociale et permettre une meilleure assimilation des connaissances (Chen, (2010). Une option simple est de proposer des travaux à réaliser en équipe. Une autre est de créer des groupes de discussion avec les étudiants et de les modérer pour encourager les questions/réponses, les partages d’informations et la création de lien social.  
    1. Mesurer sa progression
    Pour rester motivé et apprécier ses progrès, l’évaluation continue est importante. Plusieurs pistes sont à explorer en plus des tests classiques, comme par exemple l’auto-évaluation des compétences ou la planification de feedbacks réguliers aux étudiants (Blumenfeld et al., 1991).   Ces 9 ingrédients du e-learning expérientiel sont les fondamentaux d’un apprentissage à distance réussi. Cependant, cela ne suffit pas pour répondre à l’enjeu de différentiation que rencontrent les écoles aujourd’hui pour attirer et recruter les étudiants de demain, notamment les étudiants étrangers. Au niveau international, les écoles qui sortiront du lot seront celles qui sauront enrichir leur expérience de Marque, construire une signature expérientielle propre, oser l’innovation pédagogique et se différencier par leur expérience d’apprentissage.  

    Estelle Cadoret et Stéphane Decaux de Y Experience

        A propos de Stéphane Decaux Stéphane a été pionnier dans l’application des neurosciences en marketing expérientiel (1998 Coca-Cola Research, 100 M€ d’investissement). Depuis il a eu à cœur de mieux comprendre la science de l’Expérience, son impact sur la transformation des comportements et de créer des expériences de marque en vue d’engager les consommateurs & utilisateurs avec du sens : Baccarat (Dîner à la maison, hôtel Baccarat), Relais & Châteaux (La table des chefs), Nespresso (Barista), La Mer (rituel spa), Moët-Hennessy (dégustation), Coca-Cola (1ère plateforme digitale expérientielle). Diplômé de l’ESSEC, Stéphane a exercé des fonctions de Directeur Marketing & Business Unit, CEO & Chairman dans des entreprises du luxe, FMCG et dans 2 start-ups qu’il a cofondées. Il est également Directeur Exécutif de la Chaire Experience Lab à l’ESSEC et intervenant à la LVMH House, à HEC et l’ESSEC.  

    A propos d'Estelle Cadoret

    Estelle a conduit plusieurs travaux de recherches sur les nouveaux modèles économiques à impact et les méthodologies de mesure d'informations qualitatives au sein du Research Institute de la Technical University de Munich, dans le cadre de son Master of Science. Elle a également travaillé sur divers projets liés à l’art de vivre & à l’impact social en France et à l'étranger : WOOP (expérience foody), Baccarat (dinner at home), HEC Luxe & Création (programme d’expériences), ENACTUS (nouveau modèle d’apprentissage par l’expérience). Diplômée d’HEC Paris et de la TU de Munich, elle a exercé des fonctions d'Insight Manager, Business Developer au sein d’entreprises et de start-ups du secteur de l'art de vivre.   A propos de Y Experience Afin d'améliorer la performance des expériences de marques, Y Experience crée le premier audit de qualité évaluant le potentiel émotionnel d'une expérience avec un fondement scientifique. L’audit Y, basé sur 100 critères dont 3 dimensions émotionnelles (immersion, authenticité et personnalisation), permet d’enrichir l'expérience en identifiant ses leviers d'amélioration et de mesurer sa performance dans le temps. Cette approche de rupture s'applique notamment dans les univers de l’enseignement et de la formation. Nous travaillons par exemple avec de grandes écoles pour enrichir leur expérience de Marque et proposer des expériences d’apprentissage expérientielles à leurs étudiants. Pour les écoles membres de la CGE, nos prestations d’audit et formation sont proposées à un tarif préférentiel de 10%. Pour plus d’informations, consultez notre site internet www.yexperience.fr et contactez-nous par ICI.]]>
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    La Conférence des grandes écoles, partenaire du Handitech Trophy #4 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-des-grandes-ecoles-partenaire-du-handitech-trophy-4/ Wed, 01 Jul 2020 15:43:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72269434 Soutenir et récompenser une vision inclusive de l'innovation Dans une démarche toujours plus inclusive, la Conférence des grandes écoles devient partenaire du Handitech Trophy pour  cette quatrième édition. Le Handitech Trophy récompense les start-up, les étudiants, les associations, et les laboratoires de recherche qui développent des technologies inclusives destinées à compenser le handicap ou la perte d'autonomie. En ouverture de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, le Handitech Trophy #4 récompensera 7 nouveaux projets ambitieux ayant un apport social, un fort potentiel économique et apportant de réelles innovations technologiques.
    • du 18 juin au 31 août - phase #1 : appel à projet
    • 3 septembre - phase #2 : comité de pilotage
    • 17 septembre - phase #3 : réunion du jury d'experts
    • 8 octobre - phase #4 Handitech
    • du 12 au 18 octobre - phase #5 : vote des collaborateurs
    • 16 novembre - phase #6 : cérémonie de remise des prix
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    Insertion professionnelle : le programme « Inside ENSTA Paris », passeport pour l’emploi des jeunes ingénieurs diplômés https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/insertion-professionnelle-le-programme-inside-ensta-paris-passeport-pour-lemploi-des-jeunes-ingenieurs-diplomes/ Tue, 07 Jul 2020 14:05:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72416293 Comment améliorer l’employabilité des jeunes ingénieurs diplômés dans un contexte marqué par l’impact économique de la crise sanitaire ? Forte de son engagement auprès de ses étudiants en matière d’insertion professionnelle et de ses liens étroits avec ses entreprises partenaires, l’ENSTA Paris apporte une réponse concrète sous la forme d’un nouveau programme de formation. Face à l’inévitable tension du marché du travail et à la reconfiguration de l’activité économique dans de nombreux secteurs, l’ENSTA Paris a décidé de lancer une initiative pour accompagner l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans les sciences de l’ingénieur au niveau national. Dédié prioritairement aux ingénieurs diplômés en 2020, ce nouveau programme permet aux étudiants de bénéficier d'une immersion complète au cœur de la 3e année de spécialisation du cycle ingénieur de l’ENSTA Paris. Le programme « Inside ENSTA Paris » offre la possibilité de compléter sa formation dans l'une des meilleures écoles d'ingénieurs françaises, d’élargir son champ d’expertise initial ou de se réorienter vers un nouveau domaine en développant une double compétence, gage d’employabilité auprès d’entreprises en forte demande de collaborateurs aux compétences étendues. En ligne de mire, l’amélioration de la compétitivité des entreprises, mais aussi le soutien de la relance économique française et européenne.   Programme de la formation Durée du programme : une année académique (2 semestres) Deux rentrées possibles : septembre 2020 et janvier 2021 Afin de mettre en résonance l’apport du programme « Inside ENSTA Paris » avec le profil initial des jeunes diplômés et enrichir leurs compétences, les participants ont le choix entre l’un des parcours de spécialisation issus des 4 pôles d’excellence de l’ENSTA Paris :
    • Mobilité intelligente et ingénierie des véhicules
    • Production et Gestion d'Énergie
    • Cybersécurité
    • Robotique et systèmes autonomes
    • Ingénierie des systèmes complexes pour le transport, l'énergie, la défense
      Le choix d’un profil “Ingénierie et conception” ou “Entrepreneuriat–Intrapreneuriat” permettra d’affiner leur projet professionnel. Qu’il s’agisse de démarrer une carrière dans l’industrie, en recherche et développement pour le secteur privé ou académique ou encore manager un projet de rupture technologique, l’ENSTA Paris dispose du cursus adapté qui intègre, en complément des enseignements scientifiques, des cours de droit, économie et gestion et langues étrangères. Le programme se conclut par un stage, le Projet de Fin d’Études (PFE) qui permettra aux bénéficiaires de mettre en application les compétences acquises dans l’environnement professionnel qu’ils auront choisi (grandes entreprises, ETI/PME, institutions publiques, start-up...).   « La question de l’insertion professionnelle de nos étudiants, qui a toujours été centrale dans la réflexion de l’ENSTA Paris, est devenue cruciale dans la période que nous traversons. Ce nouveau programme est l’illustration de la mobilisation et de la réactivité de l’École, forte de ses excellents résultats en matière d’employabilité avec un taux de placement de 97% à 4 mois après obtention du diplôme » a souligné Laurent Giovachini, président du Conseil d’Administration de l’ENSTA Paris.]]>
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    Plan de soutien à la jeunesse : ne laissons aucun jeune sur le bord de la route https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plan-de-soutien-a-la-jeunesse-ne-laissons-aucun-jeune-sur-le-bord-de-la-route/ Fri, 10 Jul 2020 08:04:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72489404
  • les annonces gouvernementales sur le soutien à l’apprentissage le 4 juin dernier excluaient toute incitation à l’embauche d’apprentis inscrits en formation de master ou équivalent (écoles de commerce ou d’ingénieurs par exemple) ;
  • le plan de soutien à l’embauche de jeunes sortant de formation initiale envisagé par le gouvernement exclurait les salaires de plus de 1,5 SMIC : en clair l’essentiel des diplômés d’écoles d’ingénieurs, de commerce ou de masters universitaires.
  • Cette exclusion des jeunes les plus qualifiés est injuste, car les possibilités d’emplois dans les entreprises à la rentrée seront gelées pour eux aussi. A titre d’exemple, dans les secteurs du conseil et de l’ingénierie, premiers recruteurs à la sortie des écoles de commerce et d’ingénieurs, les baromètres de Syntec Conseil et Syntec-Ingénierie prévoient une activité en retrait de -20% sur l’année 2020. Sans mesures exceptionnelles d’exonération de charges, beaucoup de jeunes diplômés resteront sur le bord de la route. Les recrutements d’apprentis de niveau master ou équivalent ne se portent pas mieux : 59% des directeurs d’écoles d’ingénieurs enregistrent à ce jour un nombre de signatures de contrats d’apprentissage inférieur ou très inférieur à l’an passé, et près de la moitié d’entre eux (48%) sont inquiets ou très inquiets de la situation de l’apprentissage dans leur école. Rappelons que les contrats d’apprentissage sont indispensables aux étudiants issus de milieux modestes pour financer leurs études : nous avions donc dénoncé ce biais en réponse aux annonces gouvernementale du 4 juin. L’exclusion des jeunes les plus qualifiés est inefficace et contre-productive : la mesure d’exonération totale de charges limitée aux salaires inférieurs à 1,5 SMIC, ne corrige pas le différentiel de coût du travail entre les jeunes les plus qualifiés en France et chez nos voisins ; l’inaction accélérera la fuite des cerveaux, encore facilitée par l’essor du télétravail. En temps normal, en France, les charges sociales (salarié + employeur) pour un jeune diplômé d’une école d’ingénieur, de commerce ou de master universitaire sont déjà 60% plus élevées qu’en Allemagne et 90% plus élevées qu’au Royaume-Uni. Sur le volet apprentissage, exclure les formations niveau master ou équivalent du plan de soutien installe l’idée que l’apprentissage n’est pas une voie d’excellence, et prive de nombreuses PME de ces ressources précieuses dans un contexte de crise. Alors que le Président de la République devrait s’exprimer à nouveau sur le sujet le 14 juillet, nous demandons au gouvernement de rectifier le tir pour que les jeunes aspirant à des emplois qualifiés ou très qualifiés ne soient pénalisés, mais au contraire mobilisés pour mettre leurs compétences au service du redressement de notre économie. Le soutien exceptionnel à l’embauche d’un apprenti ou d’un jeune diplômé doit être étendu à tous les jeunes, quel que soit leur niveau de qualification ou de rémunération. Lire le CP commun Anasup, Cdefi, CGE, Syntec Conseil et Syntec Ingénierie en pdf]]>
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    La parole à… 8 étudiants des écoles de la FGL témoignent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-parole-a-8-etudiants-des-ecoles-de-la-fgl-temoignent/ Mon, 13 Jul 2020 08:32:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72562968 8 étudiants des écoles de la Fédération Gay-Lussac ont accepté de témoigner sur cette période inédite, sur la manière dont ils ont réussi à poursuivre leur scolarité, passer leurs examens, rester en contact avec leur école. Ils partagent leurs difficultés mais aussi les enseignements qu’ils en retirent et leurs attentes pour la rentrée qui reste encore incertaine.

    Continuité pédagogique, enseignement à distance

    La continuité pédagogique a demandé à chaque élève un temps d’adaptation mais a été globalement bien vécue. « Dès l’annonce de la fermeture des établissements d’enseignements supérieurs, mon école a pris des mesures pour que nous ayons une continuité pédagogique. Chaque élève a ainsi pu suivre les cours sur une plateforme dédiée. » Gaëlle. Les écoles se sont en effet mobilisées pour donner à tous la possibilité de poursuivre aussi sereinement que possible leur scolarité. « La continuité pédagogique a immédiatement été mise en place à l’ECPM et a été facilitée grâce à l’outil de travail choisi par l’école: les Ipads » Paul. Les écoles ont privilégié des solution mixtes : « Certains cours se sont déroulés en séance de visioconférence en groupe réduits, dans des conditions très similaires à une séance de TD classique, pour d’autres les cours nous ont été envoyés sous forme numérique avec la liberté de les travailler à notre propre rythme » Axelle. Les équipes enseignantes étaient en majorité très disponibles pour les élèves : « nous pouvions communiquer avec tout nos enseignants pour poser des questions », « l’ENSCMu a mis en place une rubrique « gardons le contact » ce qui m’a paru être une bonne initiative pour garder un lien avec l’école. » Magali. Malgré quelques déceptions : « il y a eu plusieurs matières où nous avions presque aucune nouvelle ou alors aucune réponse à nos mails et questions » Emilie, la grande majorité des enseignants sont restés mobilisés pour accompagner et soutenir ceux qui en avaient besoin. «  La charge de travail est au moins double. Il est très dur en effet de comprendre aussi bien les cours qu’en présentiel mais les professeurs compensent par leur présence. Tous mes professeurs répondaient aux mails, de 8h à 21h, et même les dimanches. » Samuel. Certains élèves soulignent aussi l’intérêt de l’enseignement à distance : « Je pense sincèrement que le travail que j’ai réalisé à distance était de meilleure qualité : j’étais acteur de ma formation et je m’attardais plus sur les détails en réécoutant parfois plusieurs fois les cours, ce qui n’est pas possible lors d’un cours en présentiel. » Paul. « Le confinement m’a permis de me concentrer beaucoup plus sur mes études et j’ai trouvé un bon rythme de travail la plupart du temps. » Emilie.  

    Ce qui était plus difficile d’un point de vue scolaire mais aussi personnel

    Les élèves ont, pour la plupart, ressenti des difficultés d’organisation, de motivation et de suivi régulier des enseignements. « Le confinement a été long et difficile pour tout le monde, nous devions faire attention à ne pas perdre le fil pour ne pas accumuler trop de retard dans les révisions », Magali. « L’aspect le plus difficile à mon avis a été la conservation d’un rythme de travail régulier. Dans certains enseignements, j’ai perdu le fil rapidement, je n’avais plus de repères quant à l’avancement du cours, les notions que j’aurais du maîtriser à tel ou tel moment de l’année. » Axelle. « D’un point de vue personnel il s’agissait notamment d’un manque de motivation. » Emilie. La recherche de stage a également été vécue comme anxiogène : « Beaucoup d’entreprises étaient en télétravail et beaucoup ont donné des réponses très tardivement. Mais heureusement tout s’est bien terminé (année et stage en poche  ) », Magali. « Ce qui m’a semblé le plus difficile c’est d’être dans le flou quant à la possibilité d’effectuer mon stage à l’étranger. Je m’apprêtais à partir en stage au Royaume-Uni, au sein d’un laboratoire de Recherche et Développement dans une grande entreprise de cosmétique. Personne ne savait comment allait évoluer la situation et j’ai tardé à avoir une réponse définitive. Mon stage a finalement été annulé. », Blandine. Gaëlle, en 2e année CPI à Sigma Clermont souligne aussi l’annulation des Journées Portes Ouvertes de l’école qu’elle visait. « Je n’ai donc pas pu découvrir les locaux et la ville avant de valider mes vœux. » Enfin, les élèves ont tous ressentis la difficulté d’être loin de leurs amis, de leur promotion et de l’école. « Durant toute notre scolarité, nous avons été habitués à partager cours et compositions avec nos camarades. Le fait de les avoir vécus seul et à distance était plus angoissant, il n’y avait plus la dynamique de groupe et les moments d’échange en fin de cours, tant appréciés. » Paul.  

    Ce qui a été positif : nouveaux modes d’apprentissage, adaptabilité, persévérance

    Cette période singulière a obligé les professeurs et les élèves à s’adapter rapidement. Les enseignants ont du massivement utiliser les outils informatiques pour les visios, les échanges avec leurs élèves et les examens. Certains en ont profité pour créer une version numérique de leurs cours papier. Cette « prise en main de tous les outils informatiques aura permis de dynamiser l’enseignement. » Samuel. Côté élève, leur adaptabilité a été de nombreuses fois mise à l’épreuve ! « Les professeurs nous ont demandé de faire preuve d’initiatives (comme réaliser une vidéo de présentation en communication, ou encore adapter les TP de mécanique des fluides à la maison). » « Chaque enseignant avait sa propre pédagogie pendant le confinement et de nouvelles pratiques ont donc été utilisées. Nous n’avions pas la possibilité de demander des conseils aux promotions antérieures. » Paul. Les élèves ont dû également s’adapter aux modes d’évaluation, les traditionnels partiels écrits ayant souvent été remplacés par des projets. « Pour ma part, je trouve ce mode d’évaluation beaucoup plus intéressant car il permet aux élèves d’en apprendre plus sur certaines thématiques qu’ils pourront rencontrer en stage par exemple. » Elsa. « Les examens n’ont pas pu se faire dans les conditions habituelles et des alternatives nous ont été proposées : par exemple, à la place de passer un partiel écrit classique, nous avons étudié et présenté une publication scientifique en rapport avec nos enseignements. » Blandine. « Les méthodes d’évaluation ont évolué et étaient différentes de nos habitudes, souvent plus stressantes. Il a été nécessaire de s’adapter assez rapidement mais je retiens surtout les compétences en gestion de notre stress développées grâce à ce nouveau type d’évaluation. » Paul. Cette situation a aussi permis aux élèves de prendre réellement en main leurs études en choisissant leurs propres méthodes de travail avec plus de souplesses dans leurs horaires. « On a pu aussi découvrir une nouvelle méthode de communication avec certain professeur : les forums, qui je trouve sont très pratiques car on a accès en peu de temps à l’ensemble des questions posés et leurs réponses. »  Magali Paul conclut : « Le confinement nous a aidé à acquérir une meilleure persévérance. Suivre nos études et travailler est ainsi devenu un réel choix qui, à certain moment, a pu être compliqué à réaliser car il s’opposait à notre vie de famille. Il a donc fallu être persévérant pour poursuivre nos études. Vous l’aurez compris, le confinement fut pour moi, une expérience très formatrice. »  

    La rentrée : attentes et craintes

    Tous les élèves ont hâte de retrouver les bancs de l’école, leurs camarades et enseignants. « Selon moi, la rentrée va être un des moments clefs : elle permet de s’intégrer dans une promotion et dans une école, c’est l’occasion de faire connaissance. La gérer en distanciel serait extrêmement compliqué, se découvrir à travers une webcam c’est mission impossible. Le retour en présentiel est donc primordial au niveau relationnel surtout. » estime Gaëlle, en 2e année de CPI qui s’apprête à intégrer le cycle ingénieur. « Je vois la rentrée comme un défi. Les cours en distanciel nous ont retiré la capacité à nous entraider ce qui est vraiment clef dans la formation. » Samuel. « J’ai hâte de retourner à l’école surtout pour retrouver mes amis car nous nous sommes quittés dans la précipitation, sans savoir combien de temps cela allait durer. » Axelle. « Cette situation m’a permis de comprendre que les échanges et interactions avec mes camarades et mes professeurs sont essentiels pour mon apprentissage » Paul. Les élèves espèrent finalement retrouver une vie « normale » d’élèves en Grande Ecole : « Faisant partie du BDE, j’ai pour objectif d’organiser l’intégration et il est vrai qu’il est très difficile de se projeter. J’ai peur que la plupart des événements majeurs soient annulés ou déplacés et j’espère quand même pouvoir organiser une période plaisante pour les nouveaux arrivants. Nous en savons encore très peu donc nous essayons de rester optimistes. » Emilie Mais tous attendent également de leur école qu’elle tire les enseignements de cette situation. « J’attends des échanges avec le corps enseignant et l’administration sur les ressentis de chacun vis à vis du confinement. Ma seule crainte serait que les difficultés rencontrées soient traitées comme anecdotiques, et qu’elles ne soient pas prises en compte à leur juste valeur, à ce qu’elles révèlent de peu efficace dans les méthodes d’enseignements/d’apprentissages… » Axelle. « J’espère que cette période de confinement permettra de tirer des conclusions et de montrer le potentiel des outils informatique pour la pédagogie en proposant par exemple, des vidéos ou PPT commentés en supplément des futurs cours magistraux pour que les élèves puissent les regarder à volonté. » Paul.   Avec la participation de : En CPI 2eme année : Gaëlle VACHERAND à SIGMA Clermont En cycle ingénieur 1ère année : Samuel ASTIER à SIGMA Clermont, Emilie DEBARNOT, Magali PUCET, Axelle STAUDT à l’ENSCMu, Paul PROENCA à l’ECPM En 2ème année de cycle ingénieur : Blandine BRIAS à l’ENSCMu, Elsa SCHMITTBIEL à l’ENSCL  

    Témoignage de Mariana PARENTE MAGALHÃES LOURENCO LOBÃO, élève brésilienne en CPI deuxième année à SIGMA Clermont

    Au début de la pandémie j’étais encore dans mon appartement à Clermont-Ferrand, donc suivre les cours n’était pas plus difficile que pour les autres élèves. Mais vers mi-avril je suis rentrée au Brésil, chez mes parents, et suivre les cours est devenu un peu plus compliqué à cause du décalage horaire de 5 heures, ce qui m’obligeait à me réveiller très tôt. Le plus déstabilisant pour moi était les cours où les enseignants attendaient une grande indépendance de notre part, parce que, sur certaines matières, j’avais beaucoup de mal à me concentrer et à bien comprendre juste en lisant les cours. Il m’est arrivé aussi d’avoir des difficultés à formuler mes questions. Je pense, malgré tout, que ce confinement nous a permis d’être plus connectés que jamais, en nous encourageant à explorer des nouvelles façons de se communiquer et de travailler. Pour les enseignants je crois que cette situation leur a permis de trouver des nouvelles méthodes d’enseignement et d’évaluation. Pour nous, les élèves c’est une opportunité d’apprendre à mieux gérer notre temps et à être plus indépendants dans nos études, ainsi qu’à savoir faire face aux défis que représentent les cours à distance . Pour la rentrée, j’imagine qu’il y aura un mixe de cours en présentiel en petits groupes et de cours magistraux à distance. Ma crainte c’est de ne pas bien m’intégrer en cycle ingénieur si jamais on doit être reconfinés ou si je me trouve dans une nouvelle ville où je ne connais personne et que l’on n’a que des cours en distanciel.  ]]>
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    ParisTech fier d’avoir contribué au succès de trois de ses membres dans l’Université européenne EELISA lauréate du 2e appel de la Commission européenne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/paristech-fier-davoir-contribue-au-succes-de-trois-de-ses-membres-dans-luniversite-europeenne-eelisa-laureate-du-2e-appel-de-la-commission-europeenne/ Thu, 16 Jul 2020 12:29:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72636723 L’Universidad Politécnica de Madrid (Espagne) en tant que coordinateur, Budapesti Műszaki és Gazdaságtudományi Egyetem (Hongrie), Universitatea Politehnica din București (Roumanie), İstanbul Teknik Üniversitesi (Turquie), Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg (Allemagne), Sant’Anna, Scuola Normale Superiore Pisa (Italie) – et en France  École des Ponts ParisTech et l’Université Paris Sciences et Lettres (PSL) par le biais de Chimie ParisTech – PSL et MINES ParisTech – PSL, se sont unies pour créer l’alliance EELISA, avec le European Network for Accreditation of Engineering Education (ENAEE) comme partenaire associé. Le consortium a été lancé les 28 et 29 janvier lors d’une réunion des recteurs à Madrid et étendu aux partenaires italiens le 20 janvier 2020 à Erlangen.

    Après plus de 20 ans de coopération au sein du réseau ATHENS, les partenaires d’EELISA souhaitent montrer comment rapprocher leurs étudiants et leurs personnels pour créer un diplôme d’ingénieur européen. Ils veulent aussi partager leur expérience de la formation liée à l’industrie et adossée à la recherche, répondant aux défis sociétaux comme Villes vertes, intelligentes et résilientes et Industrie du futur. ENAEE apporte son expérience unique de la coopération européenne dans ce secteur.

    EELISA encouragera et soutiendra la mobilité des étudiants en ingénierie aussi bien que la mobilité de ses personnels académiques et administratifs. Se concentrant d’abord sur le niveau master/diplôme d’ingénieur, les partenaires développeront aussi leurs coopérations en licence et au niveau doctoral.

    EELISA donnera la possibilité à ses étudiants de participer en tant que citoyens européens à la résolution des défis sociétaux et améliorera leur employabilité, alignant la stratégie des universités sur les Objectifs du Développement Durable. EELISA consolidera le progrès des valeurs de l’Union européenne de manière générale et jouera un rôle majeur de modèle pour les établissements d’enseignement supérieur dans tous les secteurs de l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur et au-delà.

    La diversité sera un élément-clé pour EELISA. Le consortium soutiendra la diversité sociale en mettant en place un cursus en apprentissage en ingénierie dans toute l’Europe. Puis, il s’engagera pour l’égalité femme-homme, une cause majeure pour toute l’Europe, mais aussi plus spécifiquement dans les carrières scientifiques. Des actions seront menées au sein des différents campus pour que tous les étudiants évoluent dans un cadre porteur faisant du campus EELISA un lieu où tout à chacun peut développer ses capacités.

    Les membres d’EELISA sont impatients de renforcer leur coopération au sein de l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur et de l’Espace Européen de la Recherche et remercient la Commission européenne pour la confiance qu’elle leur accorde et le financement de cinq millions d’euros qui est attribué aux consortia sélectionnés.

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    L'avenir de l'éducation internationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lavenir-de-leducation-internationale/ Mon, 20 Jul 2020 08:24:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72661230 Enquête : L'avenir de l'Enseignement Supérieur : étude The Future Laboratory / WUBS Interview de Marc-Elie Caspar, directeur général de Western Union Business Solutions France   1/ Western Union Business Solutions vient de publier avec The Future Laboratory, une étude très intéressante sur l’avenir de l’Enseignement Supérieur, pourquoi Western Union Business Solutions s’intéresse-t-il à l’enseignement supérieur ? Nous sommes très présents sur le secteur de l’éducation. Plus de 700 universités et Grandes écoles nous font confiance. En Grande-Bretagne par exemple, 8 des 10 premières universités mondiales dans les classements, et 18 des 20 premières universités anglaises sont des clientes de Western Union Business Solutions. C’est la première raison, ce sont nos clients et nous sommes à l’écoute des attentes de nos clients. La deuxième raison, est que nous avons, via notre fondation, une action forte auprès du secteur de l’éducation à travers le monde. En 2018, La Western Union Fondation a subventionné à hauteur de 10,7 millions de dollars des initiatives liées à l’éducation dans 47 pays. Vouloir en tant que fondation soutenir le progrès économique et le progrès démocratique, c’est d’abord se concentrer sur la situation des plus jeunes et des plus fragiles, par exemple, dans de nombreux pays, il s’agit de favoriser l’accès des jeunes filles à l’enseignement supérieur. Au total, ce sont plus de 191 000 étudiants financés et aidés jusqu’à présent, notamment via des bourses d’études. Nous sommes donc présents auprès des établissements qui sont nos clients et auprès des étudiants que nous accompagnons. L’éducation est un secteur extrêmement dynamique qui forme les professionnels de demain. Les deux aspects nous intéressent : l’aspect très immédiat, qui est celui de fournir aux établissements de l’enseignement supérieur les solutions de paiement les plus innovantes et sécurisées, afin de permettre aux étudiants étrangers de payer leurs frais et droits d’inscriptions en ligne, en temps réel et en devise locale. Les étudiants économisent sur les frais bancaires importants et sur les taux de change incertains pratiqués parfois, grâce à notre couverture mondiale de 130 devises disponibles sur 200 pays et territoires. Et puis le deuxième aspect en effet, qui est la manifestation de notre engagement pour une école et un enseignement supérieur international, plus inclusif.   2/ Cette enquête est-elle une première ? Envisagez-vous une prochaine édition ? Oui, c’est la première du genre. Notre volonté est d’apporter plus de contenu à ce secteur. Nos équipes travaillent beaucoup par approche sectorielle. Nous disposons d’une équipe d’analyse de marchés et nous intervenons régulièrement pour la presse et pour nos clients.  Nous souhaitons évidemment que cette étude de fond sur les étudiants à l’international, soit la première d’une longue série.   3/ Comment avez-vous constitué le panel d’étudiants ? Sont-ils présents dans tous les pays où Western Union Business Solutions est implanté ? Sur le panel de 225 étudiants internationaux, nous avons interrogés 66% d’asiatiques, dont 36% de Chine et d’Inde. Pour le reste du panel, il se compose d’étudiants d’Afrique, d’Europe, des Etats-Unis, et d’Amérique du Sud.   4/ Avez-vous beaucoup de français dans le panel ? Nous n’avons pas raisonné par pays, mais par continents. Les Français sont représentés au sein de l’Europe.   5/ Avez-vous, au travers les réponses des étudiants, enregistré des différences notables selon les continents ? C’est un des enseignements de l’étude : les différences ne se font pas selon l’origine géographique. En revanche, il y a des vrais blocs de comportements et d’aspirations homogènes en fonction des cinq profils, quel que soit la nationalité. Ainsi, nous pouvons dire que, parce qu’elle regarde vers l’international, cette jeunesse mondiale et globalisée partage les mêmes aspirations profondes, au-delà du pays ou du continent d’origine. Ce sont cinq tendances fortes qui se dégagent de ces populations, bien plus que des critères par pays. Est- ce que le message doit être différent lorsque l’on s’adresse à des étudiants Indiens, Emiratis ou Chinois, les résultats de l’étude ne le montrent pas. En revanche nous retrouvons l’Emirati, l’Indien ou le Chinois catégorisé dans un des blocs et ce, quelle que soit sa nationalité.   6/ Vous évoquez le concept d’étudiants transnationaux et pas internationaux, en quoi consiste la différence ? L’étudiant international classique, c’est celui qui est issu d’un pays A et qui va étudier dans un pays B. Il se situe sur 2 pays, le sien et le pays d’étude. La nouveauté et la tendance qui se dégage, c’est le fait d’être entre les frontières nationales et finalement au-delà des frontières nationales. Ce concept de transnational est notamment lié à conscience écologique des étudiants sur leur volonté de maîtrise leur empreinte carbone. Un étudiant, peut très bien étudier dans un établissement dans son pays d’origine, dans une université américaine par exemple et prendre quelques modules d’une université française en ligne. Il va ainsi être maîtriser, son empreinte carbone tout en bénéficiant d’une formation internationale et ce, quel que soit le pays dans lequel il se trouve. La notion de frontière s’estompe. L’étudiant transnational ne se situe plus dans la logique classique d’être dans un pays A pour aller vers un pays B, mais il est dans cette capacité, tout en restant dans son pays, de profiter à distance de la marque, de la notoriété, de la qualité d’un enseignement et des meilleurs professeurs des établissements internationaux les plus prestigieux. Grâce à la digitalisation de l’enseignement, l’étudiant se situe désormais et au-delà des frontières.   7/ Quel est, selon vous, l’enjeu essentiel à l’international, pour les établissements d’enseignement français ? Je n’ai pas de compétences pour apporter une cette analyse, mais si on regarde les succès des établissements français, il y a quand même une part de la réponse chez ceux qui sont très attractifs. Cette capacité à incarner et proposer une marque forte et internationale apparaît déterminante. Un autre aspect aussi semble le fait que les étudiants ne recherchent pas uniquement un enseignement ou une signature sur un diplôme, mais aussi une expérience. L’expérience passe par des valeurs, des rencontres et à avoir étudié dans différents pays, procure des expériences de vie, un parcours et des émotions recherchées par la jeunesse.   8/ Dans les priorités des étudiants l’environnement et le développement durable apparaissent bien placés Nous confirmons là tendance lourde. Cette nouvelle génération a une conscience écologique très aiguisée, et l’utilisation massive des outils digitaux, pour travailler et communiquer répond aussi à cette aspiration de développement durable, et de maîtrise de l’empreinte carbone. Pour autant nous constatons aussi la notion « d’étudiant conscient ». 70% des étudiants sont conscients de l’impact des technologies et ont fait le choix d’une désintoxication au numérique pendant au moins 1 à 2 jours. Autant la technologie est un élément clé et non négociable de leur quotidien, autant ils sont conscients du potentiel impact négatif des technologies sur un bien-être qu’ils n’entendent pas sacrifier.   9/ Sur un plan économique et social, comment envisagez-vous l’année 2021 ? A l’issue du confinement et des étapes de déconfinement, nous sommes en train d’assister à ce qui ressemble à une reprise en V. Nos moteurs économiques semblent bien repartir grâce à l’injection massive de liquidités par les banques centrales, des plans du soutien inédit des États pour soutenir les entreprises, et particulièrement en France et en Europe. Ce sont des signes très encourageants d’une reprise très rapide que l’on n’avait pas forcément anticipée. Nous nous demandions si la reprise serait en V, en U ou en W. Il reste encore à confirmer s’il s’agit d’une tendance de fond qui va durer ou s’il s’agit d’une reprise ponctuelle. Nos clients globalement semblent bien redémarrer, et se montrent plutôt optimistes. Nous allons devoir suivre de près l’évolution de la crise sanitaire et son impact économique sur les entreprises avec notamment des plans sociaux qui se multiplient et qui pèseront sur les chiffres du chômage. Cela pourrait avoir des conséquences sur la consommation des ménages et donc sur le commerce international.   A propos de Marc-Elie Caspar Marc-Elie Caspar est directeur de Western Union Business Solutions pour la France et le Benelux. En tant que leader dans le domaine des paiements en devises et de la couverture du risque de change, Western Union Business Solutions aide les entreprises et organisations internationales à se développer dans le monde entier, grâce à l'un des plus grands réseaux de paiement au monde, des puissantes plateformes digitales, des services et experts pour simplifier la gestion des flux de trésorerie. Marc-Elie accompagne depuis près de 20 ans les grandes entreprises, les PME et les institutions financières dans leurs problématiques de gestion des risques à travers son expertise dans les solutions BtoB. Avant de rejoindre Western Union en 2016, Marc-Elie a occupé pendant de nombreuses années des postes de direction commerciale en France et au Moyen-Orient dans des entreprises internationales de premier plan, dans le domaine de l'information financière et du risque de crédit (Dun & Bradstreet), ou sur des problématiques de gestion de la réputation, de la conformité et de la lutte contre le blanchiment d'argent et la corruption (LexisNexis). Marc-Elie Caspar est diplômé de l’IAE de Paris (Sorbonne Paris 1).   A propos de Western Union Business Solutions Western Union Business Solutions permet aux entreprises de toutes tailles d'envoyer et de recevoir des paiements de l'étranger et de gérer le change. Forts d'une solide expertise dans les mouvements de fonds dans le monde entier, d'un accès à plus de 130 devises et d'un réseau financier mondial couvrant plus de 200 pays, nous aidons nos entreprises à réduire le temps nécessaire à la gestion de leurs transactions financières internationales afin de le consacrer à leurs activités. Nous bénéficions d'une vaste expérience auprès de nos clients dans une variété de secteurs, y compris l'import et l'export, les vins et spiritueux, l'agriculture, le forage et les activités à but non lucratif. Nous proposons également des solutions personnalisées pour les institutions juridiques, financières et éducatives. Western Union Business Solutions est l'un des premiers fournisseurs au monde de paiements commerciaux internationaux. Western Union Business Solutions mène ses activités par le biais de sociétés affiliées habilitées dans plus de 30 pays. Les solutions de paiement innovantes, digitales et intégrées de Western Union Business Solutions sont utilisées par plus de 700 établissements d'enseignement supérieur pour permettre aux étudiants de régler leurs frais de scolarité et aux établissements de gérer leurs factures en devises.  ]]> 72661230 0 0 0 La crise Covid-19, quels impacts sur la transition durable et intelligente de nos territoires ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-crise-covid-19-quels-impacts-sur-la-transition-durable-et-intelligente-de-nos-territoires/ Mon, 20 Jul 2020 09:21:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72661302 cette crise va-t-elle ralentir ou, au contraire, accélérer cette transition ? Cet article est l’occasion d’évoquer des toutes premières pistes de réponse …   Crise, un mot plus complexe qu'il n'y paraît malgré son usage quotidien. Une crise est certainement un moment difficile et inquiétant. Cependant, ce mot a également une connotation positive. Issu du mot grec « krisis » (jugement, choix ou encore nécessité de discerner et de faire un choix), le concept de crise intègre la notion de « point de basculement » ou de « moment décisif ». Dans cette perspective, un moment de crise devient une opportunité de changement…   Cette affirmation nous a conduit à réaliser une enquête auprès des communes wallonnes en vue de comprendre comment les administrations locales ont réagi suite à la pandémie de la Covid-19 et de, déjà, tenter de mieux cerner les impacts qu’aura cette crise sur la transition durable et intelligente de nos territoires. Notre échantillon de répondants est composé de 44 communes (population : 262 communes – taux de réponses : 17%) issues des 5 provinces de Wallonie. Ces communes sont situées à la fois en milieu rural (41%) et milieu urbain (59%). Selon nos analyses, 88,6% des communes estiment avoir été confrontées à des difficultés occasionnées par la Covid-19. Ces difficultés concernent surtout la gestion globale de la crise et les effets socio-économiques dus à la distanciation sociale. En Belgique, la gestion globale de la crise a été confiée à deux organes clés : le Risk Management Group (RMG) et le Risk Assessment Group (RAG). Constitué uniquement de représentants politiques (cabinets) et des administrations supra-communales, le RMG assure la supervision de l’élaboration de plans de préparation aux urgences de santé publique. D’autre part, le RAG - composé d’experts - propose au RMG des mesures et recommandations basées sur des données épidémiologiques et scientifiques en matière de gestion des risques. Malgré ce dispositif de gestion de crise, les premières analyses de nos données confirment que les communes wallonnes se sont retrouvées confrontées à un manque d’équipement (masques, gel). Les personnes qui ont été le plus impactées sont les membres du personnel de première ligne : le personnel de santé et les employés des services publics essentiels comme, par exemple, les équipes chargées du nettoyage urbain. Des difficultés majeures découlent aussi des mesures de distanciation sociale exigées par le dispositif de gestion de la crise. D’une part, l’impossibilité de se rendre sur le lieu de travail a causé des problèmes de coordination au niveau des cadres de l’administration publique et des élus mais aussi au niveau de l’interface quotidienne avec le citoyen - par exemple, l’interruption des services aux guichets comme les services à la population ou l’état civil. D’autre part, les mesures visant à éloigner les individus les uns des autres pour réduire la transmission de la maladie ont eu comme résultat de paralyser le commerce local. Cependant, ces difficultés se sont vite révélées être la force motrice d’un processus d’innovation permanente. 86,1% des communes interpellées nous informent avoir eu recours à des plateformes technologiques pour répondre à la nécessité de la distanciation sociale – par exemple, pour organiser le télétravail, proposer des e-guichets ou un réseau de soutien logistique aux commerces locaux. 50% des communes répondantes ont fait appel à des « externes » – souvent des entreprises du secteur TIC – alors que l’autre moitié a mis en place ces plateformes grâce aux ressources humaines « internes » comme les employés dans les services TIC ou des agents spécialisés dans le numérique. Autre observation intéressante :  les innovations introduites durant la crise n’étaient pas prévues dans 44,4% des communes répondantes et 50,0% des autres communes en avaient prévu seulement une partie. Néanmoins, 87,2% souhaitent à présent maintenir au moins une de ces innovations au-delà de la crise Covid-19.  Cette observation peut être reliée à la « stratégie du choc »[1]. En temps de crise, le choc lié à un événement collectif dramatique peut créer les conditions sociales pour l’introduction d’innovations que les gens n'accepteraient pas ou accepteraient avec des réserves en temps normal. En conclusion, les premières observations de notre étude empirique semblent suggérer une accélération de la transition durable et intelligente de nos territoires suite au choc provoqué par la crise Covid19. Néanmoins, il s’agit de résultats préliminaires qui doivent être pris avec précaution, affinés au cours des prochains mois, tout en sachant que l’impact réel de la crise ne pourra être mesuré avec exactitude qu’à posteriori.   Intéressé.e par plus d’infos ? Le Smart City Institute publiera durant l’été une analyse détaillée de son étude (www.smartcityinstitute.be)    

    [1] Burns, R. (2020). A COVID-19 panacea in digital technologies? Challenges for democracy and higher education. Dialogues in Human Geography. https://doi.org/10.1177/2043820620930832 . McKee, M., Stuckler, D. (2020) If the world fails to protect the economy, COVID-19 will damage health not just now but also in the future. Nature Medicine 26, 640–642. https://doi.org/10.1038/s41591-020-0863-y . Klein, N., & Smith, N. (2008). The Shock Doctrine: A Discussion. Environment and Planning D: Society and Space, 26(4), 582–595. https://doi.org/10.1068/d2604ks.

    Giovanni Esposito, Chercheur, Smart City Institute, HEC Liège

    Dr. Nathalie Crutzen, Directrice Académique, Smart City Institute, HEC Liège

        A propos de Giovanni Esposito Giovanni Esposito est chercheur postdoctoral au Smart City Institute de HEC Liège École de Gestion de l’Université de Liège où il a obtenu son doctorat en Sciences Économiques et de Gestion. Il a été chercheur à l'Université de Naples "L'Orientale" ainsi que chercheur invité au King's College London et à l'International University College de Turin. Ses principaux intérêts de recherche sont le management public, la gestion du changement (à la fois au niveau institutionnel et organisationnel) et l'analyse stratégique des politiques publiques. Il est l'auteur de plusieurs articles, chapitres de livres et rapports de recherche qui couvrent largement différents domaines des politiques publiques, notamment la gouvernance des infrastructures transeuropéennes de transport, la migration de main-d'œuvre dans la région méditerranéenne, la réforme de l’enseignement supérieur en Italie, les reformes administratives dans l’Union Européenne et les villes intelligentes en Belgique.   A propos de Nathalie Crutzen Docteur en sciences économiques et de gestion depuis 2009, Nathalie Crutzen est Professeur de stratégie, gestion de la performance et durabilité à HEC Liège (Ecole de gestion de l’Université de Liège). En 2015, elle a fondé le Smart City Institute en partenariat avec plusieurs entreprises privées et la Wallonie. Nathalie Crutzen a développé son expertise académique dans les domaines suivants : management stratégique, contrôle de gestion, innovation, durabilité et « Smart Cities ». Elle est responsable de diverses activités académiques et a développé un réseau international en lien avec ces thématiques. Elle est notamment professeur invité à la Rennes Business School (France) et chercheuse associée au Center for Sustainability Management de la Leuphana University de Luneburg (Allemagne). Par ailleurs, elle est engagée dans de nombreux projets sur les thématiques « territoires durables et intelligents » avec les écosystèmes wallons, belges et internationaux.]]>
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    Du télétravail conjoncturel au télétravail structurel : quels impacts ? Comment penser la transition ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/du-teletravail-conjoncturel-au-teletravail-structurel-quels-impacts-comment-penser-la-transition/ Mon, 20 Jul 2020 09:15:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72661306
  • une implémentation non anticipée et non préparée, sans intégration dans la stratégie de l’entreprise, notamment digitale mais aussi organisationnelle, ni formation du personnel et de l’encadrement ;
  • une mise en œuvre massive et immédiate ;
  • une entrée en vigueur à temps plein et non à raison d’un ou deux jours par semaine comme on le préconise d’ordinaire ;
  • des enjeux nouveaux en matière de conciliation vie privée-vie professionnelle en raison de la présence fréquente d’enfants au domicile des travailleurs ;
  • et enfin, un climat anxiogène pour les travailleurs contraints de se rendre sur site, que ce soit occasionnellement ou sur une base plus régulière.
  • Les conditions dans lesquelles se déroule cette expérience de télétravail “grandeur nature” sont donc susceptibles de produire des effets qui s’éloignent potentiellement de ceux mis en évidence dans les études sur le télétravail réalisées en d’autres circonstances.   Une deuxième phase est celle de la reprise du travail en présentiel et le déconfinement progressif : petit à petit les choses se mettent en place, l'organisation se précise, le télétravail devient plus structuré - à raison de 1 à 3 jours/semaine parfois, et le retour progressif sur site s’opère, encadré par diverses mesures sanitaires qui impactent l’occupation des locaux, leur nettoyage et la circulation des personnes sur leur lieu de travail. Partagés entre plaisir de retrouver des liens sociaux et craintes de se confronter à l’environnement de travail (le fameux « syndrome de la cabane »), les travailleurs expriment leurs aspirations à voir ce dispositif se pérenniser, le plus souvent dans une alternance travail sur site/télétravail. Il est envisageable que cette période test de télétravail ait pu contribuer à lever une série de barrières culturelles et psychologiques, mais on peut également craindre a contrario qu’elles sortent renforcées de cette période hors du commun. Dans tous les cas, elle aura servi de révélateur où tant le management que les collaborateurs se sont confrontés à la pratique et, dans certains cas, ont mis à l’épreuve leurs idées préconçues. Dans certains cas, le confinement aura joué un rôle d’accélérateur dans la mise en œuvre de cette démarche, certaines entreprises ayant par exemple équipé dans l’urgence leur personnel d’ordinateurs portables afin d’assurer la continuité de l’activité, alors qu’elles tablaient sur un plan d’investissement sur de plus longues temporalités. Troisième phase, qui émerge progressivement aujourd’hui, les réflexions sur le télétravail structurel : quel bilan tirer ? les réticences sont-elles atténuées ou renforcées ? Plusieurs études ont démontré que les obstacles à la mise en œuvre du télétravail sont fréquemment d’ordre managérial et culturel, et concernent notamment la crainte d’une dégradation de productivité, les difficultés du contrôle à distance, les risques de dissolution de l’esprit d’équipe et de l’identité collective, les difficultés de coordination, les obstacles concrets à la pratique managériale. Il semble aujourd’hui pertinent de capitaliser sur les effets d’apprentissage de cette expérience, et de réfléchir à la manière d’ancrer durablement le télétravail dans les modes de fonctionnement de l’entreprise. Ce passage d’une solution conjoncturelle à une intégration structurelle suppose l’adoption d’une stratégie progressive de change management qui tienne compte du contexte spécifique de chaque entreprise, dans ses dimensions organisationnelles, managériales et de GRH. Une telle démarche suppose à notre sens l’implication des acteurs de terrain dans la réflexion. Les étapes proposées s’entendent donc dans un esprit participatif, et non menées de manière top-down. Une première étape serait d’évaluer cette expérience de télétravail en mobilisant quelques indicateurs diversifiés, qui ne soient pas seulement centrés sur la performance ou le vécu des travailleurs mais aussi sur l’évolution de la culture et des modes de fonctionnement managériaux : quels dispositifs ont été mobilisés pour maintenir le contact avec l’organisation ? Pour entretenir la dynamique d’équipe ? Quels ont été les obstacles ? Les leviers ? Il s’agit d’identifier les lacunes afin d’y remédier et, pour ce faire, de croiser les points de vue et vécus de différentes catégories de personnel, sans oublier les OS. Par ailleurs, il s’agit de préparer et d’adapter l’organisation à l’évolution qu’entraîne le télétravail sur les modes de coordination, ce qui implique notamment de formaliser et d’encadrer les modalités concrètes de la flexibilité spatio-temporelle. Soulignons à cet égard la centralité de la notion d’équité : il est indispensable de clarifier les conditions d’accès au télétravail, qui doivent être transparentes et légitimes aux yeux du personnel. Les raisons pour lesquelles on considère que certaines fonctions ne sont pas propices au télétravail doivent être objectivables pour avoir du sens aux yeux des collaborateurs. L’équité se manifestera également au niveau de la circulation de l’information : il s’agira ainsi de veiller à ce que chacun, sur site ou à distance, reçoive les mêmes informations, tout en utilisant des moyens de communication adéquats et diversifiés, qui soient adaptés aux profils des collaborateurs (certains préfèrent l’écrit, d’autres plus à l’aise à l’oral). Une institutionnalisation progressive du télétravail suppose aussi de formaliser le dispositif en termes de fréquence (nombre de jours par semaine), de modalités (jour fixe ou flottant) et de cadence (régulière ou selon l’opportunité, à la demande), ainsi que l’organisation concrète de réunions périodiques (suivant les objectifs poursuivis : statut des réunions -formelles/informelles-, périmètre -personnes concernées-, modalités -présentiel obligatoire ou non, format hybride, etc.) Par ailleurs, l’entreprise veillera à mettre en œuvre une démarche de conscientisation de l’encadrement à l’évolution de ses rôles, avec le passage d’un management en mode « command & control » à un management basé sur la confiance et l’autonomisation du personnel. Ces éléments se construisent progressivement et doivent s’entretenir, se maintenir au fil du temps. Tout l’enjeu est celui de la visibilité : là où le collaborateur aura tendance à se mettre la pression et orchestrer sa présence en ligne de façon ostensible (on a à cœur de prouver qu’on travaille), le manager aura tendance à mobiliser voire superposer des moyens de contrôle en quête de cette visibilité sur l’activité de ses collaborateurs. Ce contrôle peut prendre diverses formes : technologique (le collaborateur est-il connecté ? Répond-il rapidement à mes mails ?) ou déclaratif (sur base de time sheets par exemple). Il s’agit donc d’encadrer qualitativement les moyens de contrôle et de les limiter afin d’éviter d’être intrusif. Par exemple, garantir le droit à la déconnexion. Limiter les moments de reporting aux étapes clés d’un process, dans une idée de feedback réciproque avec le manager. Mettre en place une gestion par objectifs associée à un support managérial lors de la réalisation des objectifs (clairs et mesurables, négociés avec le collaborateur) et pas seulement au terme de celle-ci. Enfin, il serait certainement nécessaire d’accompagner et de soutenir le management de première ligne dans la mise en œuvre de ces changements, action dans laquelle l’acteur RH a un rôle à jouer. Ce dernier aura pour tâche d’accompagner les managers et les équipes, notamment sur la prévention des situations de stress, la formation des managers à la fixation, la priorisation et l’évaluation d’objectifs, le développement des compétences de communication et la mise en œuvre de dispositifs permettant de favoriser la transversalité au moyen d’outils de partage des connaissances, Il leur incombera enfin d’assurer l’équité de traitement sur le plan de la carrière (par exemple, l’accès de tous à des formations certifiantes, l’évolution du profil de compétences, l’enrichissement des fonctions).   En conclusion, plutôt que de considérer le télétravail avec appréhension, le dirigeant a tout intérêt à l’intégrer comme une évolution qui va impacter tous les départements de son entreprise, et qu’une institutionnalisation de ce dispositif dans la stratégie d’entreprise ne résulte pas seulement d’une adaptation aux circonstances actuelles mais d’une réelle prise en compte des aspirations du personnel et des avantages sociétaux, environnementaux, économiques et sanitaires du télétravail, tout en anticipant en connaissance de cause les défis notamment culturels, organisationnels et managériaux qu’il soulève. Cette proposition d’une stratégie de réflexion et d’implémentation du télétravail pour la période de déconfinement repose essentiellement sur l’expérience d’accompagnement de projets de New Ways of Working que le Lentic a accumulée depuis de nombreuses années. Gageons que cette période d’après-crise sera également riche d’enseignements renouvelés sur le télétravail, dans la mesure où l’on peut s’attendre à une transformation des perceptions relatives à ce dernier et, plus largement, du rapport au travail, dans une mesure qu’il nous reste à apprécier sur le moyen et long terme.

    Giseline Rondeaux, docteur en Sciences de Gestion

    François Pichault, docteur en sociologie et professeur titulaire à HEC Liège

      A propos de Giseline Rondeaux  Giseline Rondeaux est docteur en Sciences de Gestion, titulaire d'un master en Sociologie et d'un master en Information & Communication - orientation anthropologie. Chargée de recherche senior au LENTIC, elle est aussi responsable scientifique du programme "New Ways of Working: Bricks, Bytes and Behaviours" d'HEC ULiege Executive Education. Ses principaux domaines de recherche sont la gestion du changement (particulièrement au niveau des ressources humaines et de l'organisation), ainsi l'analyse et l'accompagnement de projets de NWOW (New Ways of Working). Elle s'occupe également de l'étude des ressources humaines et des questions organisationnelles dans le contexte spécifique des PME (par ex. la gestion des ressources humaines dans des PME innovantes, les nouvelles façons de travailler dans les PME). Outre ses activités de recherche, Giseline réalise des missions d'expertise dans des organisations publiques et privées.   A propos de François Pichault François Pichault, docteur en sociologie, est professeur titulaire à HEC Liège, Ecole de Gestion de l'Université de Liège et professeur affilié en gestion des ressources humaines à l'Université de Paris-Dauphine. Il est également directeur scientifique à Entreprise & Personnel (Paris), un groupe de réflexion dédié à l'avenir de la GRH. Il a créé et dirige le LENTIC depuis 1986. Il est l'auteur ou le co-auteur de nombreuses publications en théorie des organisations et en gestion des ressources humaines (une quinzaine d'ouvrages et une centaine de chapitres d’ouvrage et d'articles publiés dans des revues scientifiques). Ses sujets de recherche actuels concernent les aspects organisationnels de la transformation digitale, l'émergence des nouvelles formes d'emploi et la gestion du changement. Il a supervisé plusieurs dizaines de thèses de doctorat et est engagé dans de nombreux réseaux de recherche internationaux. Il est également impliqué dans de nombreuses coopérations internationales, notamment en Afrique et en Europe de l’Est.]]>
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    La crise sanitaire pourrait-elle accélérer les politiques de RSE ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-crise-sanitaire-pourrait-elle-accelerer-les-politiques-de-rse/ Fri, 17 Jul 2020 13:53:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72661310 [1] menée par la Chaire Workplace Management de l’ESSEC Business School sont d’ailleurs sans appel : une grande partie des employés de bureau souhaitent poursuivre l’expérience du télétravail après le confinement, et il en est de même pour les entreprises. Cependant, la crise sanitaire et le développement du télétravail au sein des entreprises engendreront certainement un changement dans les modes de travail, mais aussi la possibilité de gains en termes de coût d’investissement et d’exploitation des immeubles de bureau. C’est pourquoi, cette expérience réussie du télétravail et les incertitudes par rapport au redémarrage de l’économie ont poussé de nombreuses entreprises à repenser leurs dépenses immobilières. Si la majorité d’entre elles réfléchissent à un modèle hybride combinant télétravail et présence physique au bureau, certaines ont déjà exprimé le souhait de passer 100 % de leurs effectifs en télétravail. Pour une majorité d’entreprises, il est probable que les employés retournent à leurs bureaux habituels par étapes afin que les espaces de travail ne soient pas occupés à leur capacité maximale à un instant T. Cependant, alors que beaucoup se sont réjouis de la levée des restrictions, cela ne signifie pas que la vie au bureau peut immédiatement redevenir normale. Nous devons encore être prudents, peut-être prendre plus de précautions qu'auparavant et veiller à ce que les personnes autour de nous fassent de même. De plus, les utilisateurs de bureau devront désormais travailler différemment. Les nouvelles mesures peuvent en effet inclure l’alternance entre présence au bureau et journées de télétravail, des limites sur le nombre maximum de personnes dans certains espaces et la capacité réduite des salles de réunion. Notre dernière enquête a montré que cette crise sanitaire a fait évoluer les besoins personnels et professionnels des employés de bureau. La question de l’hygiène et le maintien des distances de sécurité sont devenues essentielles dans cette période post-confinement. Cependant, le désir d’aller travailler au bureau reste intact pour une grande majorité des répondants. En effet, seule une petite minorité se dit désormais favorable au télétravail à temps plein. Alors comment les entreprises doivent-elles prendre en compte les enjeux économiques, sanitaires, sociaux et éthiques de cette crise sanitaire dans leurs activités ? Le développement du télétravail, accompagné notamment des politiques de santé et bien-être au travail, le support aux modalités des mobilités douces pour aller travailler sont typiquement des actions de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui peuvent favoriser leur performance économique et contribuer à une société plus juste. La réaction des entreprises face à cette crise sanitaire peut être un vrai accélérateur des politiques de RSE. La crise du Covid-19 aura donné aux entreprises l’opportunité de repenser l’impact de leurs activités et, peut-être, l’envie d’aller plus loin dans leurs politiques de responsabilité sociale.

    [1] Enquête réalisée du 16 avril au 30 avril 2020 auprès de 802 employés de bureau en France. Résultats disponibles sur http://workplace-management.essec.edu/nos-enquetes/espaces-de-travail-et-post-confinement

     

    Ingrid Nappi, professeur de l'ESSEC

    Gisele de Campos Ribeiro, ingénieure de recherche à la Chaire Workplace Management de l’ESSEC Business School

      A propos d'Ingrid Nappi Professeur, membre du corps professoral permanent de l’ESSEC, au Département Droit et Environnement de l’entreprise depuis 1995, Ingrid Nappi est titulaire d’un Doctorat ès sciences économiques de l’Université de Paris XII et a réalisé son post-doctorat dans le Département Immobilier de la Wharton School à Philadelphie. Elle est également titulaire de deux HDR (Habilitation à diriger des recherches) en Gestion et en Aménagement-Urbanisme. Elle est qualifiée CNU aux fonctions de professeur des universités. Elle est également professeur à l’ENPC. Elle est par ailleurs l’auteur de plusieurs dizaines d’articles académiques et de quatre ouvrages immobiliers, dont le dernier : Révolutions de bureaux paru chez PC Editions en 2019. Ingrid Nappi est Chevalier dans l’Ordre National du Mérite et Pierre d’Or Immobilier durable, membre du Conseil de l’Immobilier de l’Etat, administratrice de l’Observatoire Régional du Foncier d’Ile-deFrance et membre du Conseil de Développement de la Métropole du Grand Paris.   A propos de  Gisele de Campos Ribeiro Gisele de Campos Ribeiro travaille en tant qu'ingénieure de recherche à la Chaire Workplace Management de l’ESSEC Business School. Elle est diplômée en statistiques de l’UFPR au Brésil et a un doctorat en sciences de gestion de l’université Paris-Dauphine. Ses travaux ont été publiés dans le Journal of Business Ethics, le Journal of Business Research, et le Journal of Corporate Real Estate.   A propos de l'ESSEC L’ESSEC Business School, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 6 660 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 60 000 diplômés, un corps professoral composé de 163 professeurs permanents en France et à Singapour dont 19 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L'expansion internationale de l'ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d'étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde. Pour toute information complémentaire : www.essec.edu"]]>
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    Le défi de la place des femmes dans la Tech  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-defi-de-la-place-des-femmes-dans-la-tech/ Mon, 20 Jul 2020 09:01:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72661315 « Les femmes, à cause de leur surreprésentation dans le secteur des services, ont été frappées de manière disproportionnée par le Covid-19 » affirme C. Nicole Mason, auteure et directrice de l'Institute for Women's Policy Research, un centre de réflexion américain. Il y a là un défi spécifique à relever, pour que le terrain gagné ces dernières années ne disparaisse pas du fait de la crise sanitaire et de la récession. En effet, d’après l’étude Trust Radius[1], les licenciements liés au Covid-19 ont frappé les femmes dans la Tech 1,6 fois plus que les hommes. Plus de 8% des femmes dans la Tech ont perdu leur emploi ces derniers mois, contre 5% des hommes. Pourtant, les femmes ne représentaient que 30 % des salariés de la Tech en France, selon le Syntec Numérique. Cette proportion stagne depuis 2013. Elles ne sont que 12% à diriger des startups, selon l’Agence du numérique. Et si on s’attarde sur le capital disponible, on remarque que les rares femmes qui lèvent de l’argent réunissent nettement moins d’investissements que les hommes[2].  Par conséquent, les dirigeantes ne captent que 2,2 % des financements des fonds investis dans le monde. Pour aller plus loin, j’ai voulu dépasser la simple prise de conscience, et identifier comment féminiser les métiers et les emplois dans la Tech. Il ne s’agit pas de parler de discrimination, mais de remédier à une problématique d’orientation. Les études d’ingénieur attirent moins de femmes, et le déficit s’accroit dans le temps (56% des femmes dans la Tech quittent leur poste à mi-carrière). Même les écoles très égalitaires comme l’Ecole 42[3] rencontrent des difficultés concernant la parité. Sophie Viger, directrice générale de l’école 42 depuis 2 ans et féministe charismatique, a mis en place des solutions innovantes pour attirer plus de candidatures féminines, montant la part des femmes admises, à l’issue d’une épreuve strictement identique bien sûr, de 5% en 2018 à 30% en Avril 2020. Malgré cela, en juillet de cette année, seulement 18% des femmes ont choisi de tenter leur chance dans la fameuse Piscine[4]. Il y a urgence à remédier à cette situation, pour des raisons éthiques évidentes, mais aussi par choix de la performance. McKinsey a démontré que les entreprises Tech qui comptent davantage de diversité surperforment jusqu’à 15%[5].  Des initiatives et des solutions existent : de SISTA [6] à 50inTech[7] en passant par Social Builder[8], des viviers de femmes qualifiées sont disponibles pour pourvoir des postes à valeur ajoutée dans cet univers. En effet, si le gouvernement anticipe entre 800 000 et 1 million de destructions d’emplois en 2020 dans l’hexagone du fait de la récession actuelle, chaque année, 80 000 postes[9] liés aux métiers de la Tech ne sont pas pourvus en France, à cause d’un déficit de profils et de compétences. La Tech est donc une solution pour lutter contre la récession qui s’annonce, et les femmes sont une force vive qui va contribuer à redynamiser la croissance.    

    [1] https://www.trustradius.com/vendor-blog/covid-19-women-in-tech

    [2] baromètre StartHer et KPMG

    [3] Ecole 42 : Ecole créée par Xavier Niel, qui forme des développeurs du web. Elle est gratuite et ouverte à tous. L’épreuve de code en question s’appelle La Piscine.

    [4] https://www.42.fr/la-piscine/

    [5] https://www.mckinsey.com/business-functions/organization/our-insights/delivering-through-diversity

    [6] https://www.wearesista.com/

    [7] https://www.50intech.com/

    [8] https://socialbuilder.org/

    [9] Déclarations de Agnès Pannier Runacher, Secrétaire d’Etat, au SYNTEC Conseil le 14 Janvier 2020.

     

    Isabelle Rouhan, présidente de Colibri Talent et présidente et co-fondatrice de l'Observatoire des Métiers du Futur

      A propos d'Isabelle Rouhan Après un parcours réussi chez Facebook, Renault et Havas, Isabelle Rouhan a créé en 2017 Colibri Talent (https://www.colibri-talent.com/), cabinet de recrutement de dirigeants qui accompagne la transformation digitale des entreprises. Elle intervient principalement dans les domaines de l’Ad Tech, de la Data Science et de l’Intelligence Artificielle. Elle a publié l’ouvrage « les métiers du futur » aux Editions FIRST en 2019, et co-fonde la même année le think tank l’Observatoire des Métiers du Futur qu’elle préside depuis lors (https://www.metiersfutur.com/).   A propos de l'Observatoire des Métiers du Futur L’Observatoire des Métiers du Futur est un think tank créé pour contribuer à développer l’employabilité en France en analysant les tendances de l’évolution des métiers. L’Observatoire des Métiers du Futur a pour mission de réfléchir, mener des travaux prospectifs, débattre, échanger, proposer, illustrer, et partager, afin de sensibiliser et d’impacter positivement les acteurs économiques et le débat public sur le sujet de la transformation des métiers et du travail en France. Le développement d’un échange international de points de vue au sujet de l’évolution des métiers entre différents pays fait aussi partie de la mission de l’association.]]>
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    L’impact… C’est l’Impact… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/limpact-cest-limpact/ Mon, 20 Jul 2020 15:15:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72734427 La crise terrible que nous venons de vivre, que nous vivons encore, nous rappelle tous à notre humanité. Et ce qu’elle a de plus essentielle : y être utile, y être solidaire, en être une partie de la solution, et du progrès qu’elle mérite. Passer au-delà des fractures que tout tremblement de terre génère. Et participer de cette nécessaire régénération que le confinement aura, pour partie, donné envie de voir fleurir, pour revitaliser ce qui vous donne envie de vous lever le matin. En résumé, cette crise nous pousse à participer à l’oxygénation, et à la nécessaire respiration, plus apaisée, plus profonde, plus consciente, de notre monde, dont beaucoup se sont souvenu qu’il était partagé et interconnecté, pour le pire et le meilleur. Dans mon entreprise, acteur engagé de la décarbonisation, et donc de l’oxygénation, comme dans plusieurs autres, publiques comme privées, petites comme plus grandes, nous avons ainsi observés en quelques semaines, que ce qui n’avait pas été possible depuis plusieurs années l’est parfois devenu en quelques heures pour faire face à la pandémie, et cela est une bonne nouvelle, structurante sur la suite. Partout dans le monde, dans tant de domaines, qu’il s’agisse de télétravail, d’enseignement, de transports, de commerce, des habitudes ont été changées, des barrières psychologiques, juridiques, pratiques ont été levées. Ces acquis sont signifiants. Nous œuvrons chez Engie à conserver cette même énergie, cette même capacité d’innovation alors que nous allons (tous) devoir inventer les réponses à une crise économique tout à fait singulière, ce n’est pas une crise de cycle. Nous continuons à œuvrer à voir plus loin, et qualifier la croissance que nous voulons, sur trois enjeux :
    • une croissance riche en emplois qualifiés et dans nos territoires,
    • une croissance qui développe le secteur du soin, du bien-être et de la santé,
    • une croissance qui décarbone l’économie.
    C’est tout le sens d’une de nos valeurs chez Engie, qui est le « caring ». Et c’est tout le sens de ce que nos acteurs internes engagés demandent encore plus en ce moment : avoir un impact, positif, être utiles, être reliés. Cela était déjà le cas depuis plusieurs années, c’est ainsi que les candidatures chez nous avaient augmenté de 30% ; notamment féminines, car notre mission de leader de la transition vers le zéro carbone motive et attire des talents de plus en plus citoyens. Nous observons que notamment sur ces profils de plus en plus nombreux, l'intérêt général est l'affaire de tous.  Avoir un impact positif est d’ailleurs désormais une dimension inscrite dans notre raison d'être. Ce qui signifie concrètement faire émerger des solutions utiles à la société, aux territoires, aux populations fragiles. Nous avons besoin d'entreprises qui agissent pour le bien commun. C'est aussi la condition de l'attractivité d'ENGIE dans la durée, pour ses clients et ses collaborateurs et les jeunes recrues. Dans ce processus de transformation culturelle, hier et encore plus demain, nos communautés internes et externes sont un puissant accélérateur de connexions, d'idées et de business for good. Parce qu'elles sont riches de personnes créatives, engagées et connectées au monde. Par exemple, nous avons choisi de relier et valoriser les explorateurs entre eux pour qu'ils deviennent par capillarité des acteurs de l'impact positif d'ENGIE.  Nous avons créé chez Engie la ENGIE GOOD GALAXY, une plateforme qui fédère et valorise tout ce qui se fait en innovation sociétale dans le Groupe. Toutes nos actions, passées et futures, contribuent à concrétiser la raison d'être d'ENGIE : avoir un impact positif sur les personnes et la planète. Nous œuvrons dans le Groupe et avec des entrepreneurs sociaux de tous horizons. À travers nos Engie People Labs. Mais aussi grâce à des coalitions (BNP DANONE ENGIE # INTRAFORGOOD) ou des mouvements spécifiques (CREATIV LAB des jeunes embauchés et étudiants). Le tout en lien avec les 17 Objectifs de Développement Durable de l'ONU. Encore plus cruciaux et guidants dans l’après-crise. Notre moteur, vous l’avez compris, c'est l'intelligence coopérative, celle qui permet de créer du lien utile, source de régénération pour le monde de demain.   Alors quel message vers vous, acteurs engagés de l’éducation au sens large ? Continuons à ouvrer ensemble pour accélérer l’émergence de talents 360 degrés. Nous savons que 60% de nos métiers de demain ne sont pas encore inventés, mais nous connaissons le moteur et le sens. Écoutons, inventons, partageons. En coalitions. Le combat pour le climat, pour la régénération des territoires, pour la biodiversité est riche d’opportunités pour la France et son système éducatif. Riche de réalisations combinant intelligences digitales et humanistes. Transversalités. Une certitude, les « soft skills » sont et seront clés pour réussir ensemble demain. Les jeunes talents (comme les autres) demandent à s’ouvrir à de nouvelles formes de penser et agir. Réveiller, connecter, inventer, fédérer, agir : les motos pour donner les armes à la génération de la régénération. Ce qui suppose également une attention -et des cours- particuliers, portée chez vous comme chez nous à développer des compétences-cœur : curiosité, confiance en soi et en l’autre, entrepreneuriat intérieur, envie et usages de transversalités, estime de soi, capacité à rendre simple les choses complexes, respect et inclusion de l’autre, et attention portée au vivant au sens large (l’être humain comme acteur de la planète, au cœur d’écosystèmes et d’autres êtres vivants à protéger).   Soyons tous acteurs de l’impact positif, s’unir pour transformer une crise en opportunités, s’unir en conscience pour que le futur soit respirable pour nos plus jeunes, qui seront un jour à notre place, et nous jugerons j’espère pour le meilleur, quoi de plus motivant en ces temps incertains ?  

    Valérie Gaudart, Directeur Culture, Communautés, Engie people Labs valerie.gaudart@engie.com 

      A propos de Valérie Gaudart Valérie Gaudart est Directeur Culture, Communautés, Engie people Labs, dans le codir de la Direction de la Communication groupe ENGIE. Elle est membre de la CGE depuis 5 ans, membre de la CEFDG depuis 1 an, et en conseil dans plusieurs établissements éducatifs. Elle travaille chez Engie depuis 22 ans, dans des fonctions de management ou de prospective, de terrain et de corporate. Elle a ainsi été DRHetDircom de BU en France, mais également auparavant Directeur Marketing, Directeur de l’Observatoire des Salariés, ou Directeur de cabinets des DGA RH et responsable du recrutement et de l’innovation RH. Dans ses fonctions actuelles, elle conduit une prospective des tendances montantes sociétales, anime et connecte des communautés engagées au service des transformations sociétales (internes et externes), notamment dans un think tank prospectif (le Engie people Lab’), et est force d’action dans les sujets d’Employee Value proposition, et influence employer basée sur le réel. Elle est membre de plusieurs réseaux externes engagés dans les transformations positives, les coalitions, et l’entreprenariat. A titre personnel, elle est originaire de Guadeloupe, écrit des livres de fantasy, et est mère d’un adolescent   A propos d’ENGIE Nous sommes un groupe mondial de référence dans l’énergie bas carbone et les services. Notre raison d’être est d’agir pour accélérer la transition vers un monde neutre en carbone, grâce à des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement, en conciliant performance économique et impact positif sur les personnes et la planète. Nous nous appuyons sur nos métiers clés (gaz, énergies renouvelables, services) pour proposer des solutions compétitives à nos clients. Avec nos 170 000 collaborateurs, nos clients, nos partenaires et nos parties prenantes, nous formons une communauté d’Imaginative Builders, engagés chaque jour pour un progrès plus harmonieux. Chiffre d’affaires en 2019 : 60,1 milliards d’euros. Coté à Paris et Bruxelles (ENGI), le Groupe est représenté dans les principaux indices financiers (CAC 40, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe) et extra-financiers (DJSI World, DJSI Europe et Euronext Vigeo Eiris - World 120, Eurozone 120, Europe 120, France 20, CAC 40 Governance).]]>
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    emlyon business school place les étudiants au coeur d'un dispositif de rentrée hybride https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/emlyon-business-school-place-les-etudiants-au-coeur-dun-dispositif-de-rentree-hybride/ Tue, 21 Jul 2020 13:22:50 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72759264 EM LYON BUSINESS SCHOOL
    EARLY MAKER CHALLENGE JOUR 1
    LUNDI 3 SEPTEMBRE 2018[/caption] Dans un contexte de crise sans précédent, dont les répercussions sont amenées à durer, emlyon business school prépare depuis plusieurs mois déjà la rentrée de septembre, afin de permettre à tous ses étudiants de pouvoir apprendre dans les meilleures conditions et dans le respect des règles sanitaires. Réactive dès l’annonce du confinement grâce à une transformation numérique avancée, la 4ème école de management en France a été l’un des premiers établissements d’enseignement supérieur à proposer l’intégralité de ses cours en ligne. Un exercice véritablement réussi, qui a rassemblé plus de 110 000 participants lors des 3 300 cours donnés durant le mois de mai et qui a satisfait 90% des étudiants. Afin de répondre aux enjeux spécifiques de cette rentrée de septembre, l'équipe emlyon pilote une mission visant à accélérer le plan de transformation numérique mis en œuvre depuis déjà plusieurs années. L'école a ainsi anticipé tous les scénarios de rentrée possibles sur ses différents campus afin de pouvoir accompagner au mieux ses étudiants, en fonction des contraintes sanitaires, tout en assurant un niveau d'excellence et une expérience de qualité, grâce à sa stratégie de digitalisation. Du PGE au master spécialisé, en passant par le BBA ou l’International MBA : chaque programme a des dates de rentrée particulières et une alternative privilégiée dans tous les scénarios possibles établis, en fonction de ses spécificités. Ainsi, l'école teste un nouveau modèle éducatif qui n'oppose pas le présentiel au distanciel, mais qui propose une option multi-canale et des formules hybrides, respectueuses des choix et des contraintes de chaque étudiant. Par exemple, toute salle de cours physique sera décuplée de façon numérique afin de pouvoir fournir une formation de haut niveau aux étudiants sur le campus et ceux qui ne pourraient pas encore s'y rendre. Quel que soit le scenario, les étudiants sont assurés d’avoir accès aux activités pédagogiques liées à leur programmes mais également à la communauté emlyon, ses ressources et à la vie associative. Tous les cours (présentiel ou online) seront construits en intégrant des éléments de la pédagogie early makers : scénarisation au travers de la combinaison d’apport de contenu, de mise en pratique, d’activités expérientielles, d’échanges et de travail en groupe. Cela sera rendu possible par la formation de tous les intervenants et de tous les participants à la scénarisation pédagogique et à l’utilisation des outils digitaux les plus récents. L’accès à la communauté emlyon, pour les participants étrangers ne pouvant se déplacer, sera possible via une relation permanente avec leur programme d’appartenance et des activités expérientielles à distance ou physiques hors programmes : connexion avec les diplômés, programme de mentorat, mise à disposition d’une application pour échanger facilement avec leurs pairs et apprendre les spécificités de la culture française. Les étudiants étrangers ne pouvant pas se rendre en France pour la rentrée pourront accéder aux campus emlyon internationaux et débuter leur année, selon les conditions sanitaires de chaque pays. Par ailleurs, le BBA sera également dupliqué sur tous les campus pour permettre à tous les étudiants de suivre le programme dès septembre. L’école met également en place des accompagnements aux formes multiples, propices à générer un sentiment d’appartenance à la communauté emlyon et une identité partagée, afin de mieux « onboarder » les nouveaux étudiants : parrainage, accompagnement inter-étudiants, alumni, accompagnement local sur les campus, assistant personnel digital, etc. Dans ce sens, et afin de sensibiliser les étudiants et travailleurs de demain aux enjeux de l’environnement et du climat, emlyon déploiera dès la rentrée des actions autour de ces deux thématiques. Ainsi, la fresque du climat réunira les étudiants autour des enjeux du développement durable et du dérèglement climatique. Par ailleurs, une box zéro déchet, composée notamment d'une gourde, d’une lunch-box et de couverts en bambou, sera remise à la rentrée à tous les étudiants afin de supprimer les déchets plastiques à usage unique. Ces actions lancées par la direction RSE de l’école en collaboration avec les associations étudiantes engagées sur le sujet, s’inscrivent dans le cadre d’un plan global d’actions et de sensibilisation pour des comportements responsables et engagés.   À propos d’emlyon business school Fondée en 1872 par la CCI de Lyon, emlyon business school accueille cette année 8 600 étudiants de 110 nationalités et plus de 6 000 participants à des programmes de formation continue. L’École, qui compte 5 campus dans le monde (Lyon, Saint-Étienne, Casablanca, Shanghai, Paris), s'appuie sur un réseau de 190 partenaires académiques internationaux et anime une communauté de 32 000 diplômés dans 120 pays. La mission d'emlyon business school est de révéler des « makers », des acteurs de la transformation qui anticipent, relient des mondes, construisent et positivent, privilégient le passage à l’acte, apprennent par l’action, portent des valeurs, dans une démarche collaborative. Cette notion de « maker » reflète la vision de l’entrepreneur d’emlyon, qui essaie, expérimente, se trompe, recommence, apprend en marchant. emlyon business school propose de développer ces compétences dans le cadre d’un enseignement de nouvelle génération, qui associe la production et la diffusion d’une recherche académique d’excellence et l’élaboration de parcours d’apprentissage innovants. www.em-lyon.com]]>
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    Construisons des modèles économiques et sociaux fondés sur la confiance https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/construisons-des-modeles-economiques-et-sociaux-fondes-sur-la-confiance/ Tue, 21 Jul 2020 12:54:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72759267 La crise du covid-19 a démontré que les entreprises ayant noué des relations de confiance avec leurs parties prenantes étaient plus résilientes. Ainsi, celles qui avaient établi un dialogue social de qualité, ont eu plus de facilité à adapter l’organisation du travail à la crise sanitaire. De même, celles qui avaient construit des relations durables fondées sur le respect avec leurs fournisseurs, ont pu rebondir plus vite pour maintenir leur production. C’était évidemment encore plus vrai pour celles qui avaient privilégié des fournisseurs locaux.   La confiance, levier d’innovation, de performance et de pérennité Plus que jamais, il est donc évident que la capacité à développer des relations de confiance constitue pour les entreprises un levier essentiel pour l’innovation, la performance et donc la pérennité, sans parler de l’impact positif sur la société. Au moment où beaucoup d’entreprises s’interrogent sur la manière de rebondir après la crise, il est donc urgent de construire des modèles économiques et sociaux fondés sur la confiance. Une telle construction implique des changements tant au niveau individuel qu’au niveau organisationnel.   D’abord développer la confiance en soi Au niveau individuel, s’ouvrir aux autres et leur faire confiance suppose d’abord de développer la confiance en soi. Il est essentiel pour chacun d’apprendre à mieux se connaître, à renforcer ses points forts et à tirer profit de ses erreurs. Un tel travail permet également de répondre à une volonté forte, notamment de la part des jeunes, de donner du sens à la fois aux actes quotidiens et aux choix professionnels, de s’engager et de coopérer. Ces aspirations et valeurs ont été renforcées par la crise du covid-19 qui a mis en exergue la fragilité de la vie, notre interdépendance et donc la nécessité de s’adapter, d’être à l’écoute et de faire confiance aux autres.   Construire la confiance dans les organisations Pour attirer, motiver et fidéliser des talents, les entreprises doivent s’adapter à ces nouvelles attentes. Par ailleurs, la complexité et le volume de décisions à prendre rendent caduques les organisations traditionnelles et hiérarchiques, qui opposent les acteurs de la décision à ceux de l’exécution, alimentent des choix inopportuns ou mal compris, ainsi que le désengagement et la défiance. L’observation des systèmes vivants montre que la gestion de la complexité, de l’évolution n’est pas le fruit d’un système centralisé, bien au contraire. Dès lors, il n’est pas surprenant que des entreprises qui ont défini une raison d’être ou une mission pour fédérer les différentes parties prenantes et dépasser les intérêts individuels, qui favorisent l’auto-gouvernance et l’esprit collaboratif, se révèlent particulièrement performantes et résilientes. Là encore, la crise sanitaire a été un accélérateur : en faisant basculer de manière massive des entreprises en télétravail, elle a obligé les managers à faire plus confiance, à donner plus d’autonomie aux collaborateurs, en bousculant les hiérarchies.   Le rôle essentiel de l’enseignement supérieur L’enseignement supérieur et en particulier les business schools ont un rôle clé à jouer pour favoriser l’émergence de tels modèles économiques et sociaux fondés sur la confiance. Il faut que nos écoles aident nos étudiants à renforcer la confiance en soi et qu’elles leur fassent découvrir des types de management favorisant l’engagement et la confiance aux autres. S’il s’agit d’un changement profond des finalités et des approches pédagogiques dans les écoles, nous pensons qu’il est indispensable et nous sommes engagés à y contribuer activement.  

    Françoise Marcus, directrice relations entreprises et diplômés d’Audencia,

    André Sobczak, titulaire de la Chaire RSE d’Audencia

      A propos de Françoise Marcus Françoise Marcus, directrice des relations entreprises et diplômés à Audencia Business School, contribue au développement des relations entre l’école, les entreprises et les diplômés et à l’accompagnement des étudiants vers le monde professionnel. Elle a auparavant travaillé pendant 14 ans dans le conseil en organisation, management et marketing des services en entreprises.   A propos d'André Sobczak André Sobczak est directeur académique et de la recherche au sein d’Audencia Business School. Il est aussi titulaire de la Chaire RSE de l’école, dont l’objectif est d’intégrer la RSE au cœur des business models et stratégies des entreprises pour en faire un levier d’innovation et de performance.   A propos d'Audencia Fondée en 1900, Audencia Business School se positionne parmi les meilleures Ecoles de Management européennes. Régulièrement classée dans les premiers rangs mondiaux par le Financial Times, elle est accréditée EQUIS, AACSB et AMBA. Ainsi, Audencia fait partie du cercle très fermé des Business Schools détenant cette triple accréditation dans le monde. Première Ecole de Management en France à adhérer à l’initiative Global Compact des Nations Unies, également signataire de leurs Principles of Responsible Management Education, Audencia s’est très tôt engagée à former et guider dans leur développement de futurs managers et entrepreneurs responsables. Audencia propose des programmes en management et en communication allant du bachelor au doctorat.  Elle a signé des accords avec plus de 300 institutions académiques à l’étranger, et plus de 180 entreprises nationales et internationales. Elle accueille plus de 5300 étudiants, dispose d’un corps professoral de 135 enseignants-chercheurs et d’un réseau de plus de 27 000 diplômés. Pour en savoir plus, consultez le site Internet : www.audencia.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter @audencia.]]>
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    Covid-19 et son impact sur la Recherche dans les écoles de commerce https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-et-son-impact-sur-la-recherche-dans-les-ecoles-de-commerce/ Tue, 21 Jul 2020 13:39:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72759270 La pandémie de COVID-19 est avant tout une crise sanitaire. La société a été touchée par plusieurs pandémies dans le passé et la recherche sur les questions de santé liées à ces pandémies a été abondante (bien que souvent abandonnée par manque de fonds une fois la crise passée). En revanche, les conséquences économiques, comportementales et sociales à long terme ont été beaucoup moins étudiées.  Cela signifie que nous avons peu d’éléments sur lesquels fonder nos estimations et nos prévisions. Les situations créées par la pandémie : confinement, travail à domicile massif, enseignement en ligne total et une perturbation générale dans toutes les économies à travers le monde constituent un laboratoire mondial pour les chercheurs dans lequel nous pouvons explorer les effets de la pandémie sur les comportements, les attitudes et les stratégies, tant négatifs que positifs. À la lumière de cela, les administrations ont été particulièrement réactives en mettant à disposition un soutien important pour la recherche dans tous les domaines et à court, moyen et long terme. Les difficultés et les faiblesses révélées et amplifiées par cette pandémie sont visible de tous mais les opportunités, les innovations et la passion qui ont été libérées méritent tout autant d’attention. Alors que de nombreux pays du monde entier ont fermé leurs établissements d'enseignement, nous avons assisté au passage massif et non testé de l'enseignement à 100 % en ligne pour les étudiants des universités et des écoles de commerce. La capacité d'adaptation et l’engagement des enseignant chercheurs est à saluer. Avec l'incertitude qui plane encore sur la réouverture universitaire, le développement de l'enseignement hybride a vu le jour. Une méthode à double approche pour aborder les prochains mois avec agilité et adaptabilité.  Il s'agit véritablement d'une mini-révolution qui s'est déroulée sur une période extrêmement courte, et qui n'est possible qu'avec l'implication de tous les acteurs concernés. On pourra imaginer que cet investissement massif par les enseignants chercheurs (tant en termes financiers qu'en temps et en efforts) soit au détriment de la recherche, mais les faits suggèrent le contraire.  Alors que les ajustements apportés à l'enseignement représentent des solutions à des problèmes urgents à court terme, les écoles de commerce ont également la tâche délicate de se concentrer sur le moyen et le long terme : soutenir la croissance et le développement. La recherche s'inscrit clairement dans ce cadre stratégique à plus long terme. Une conséquence bénéfique que nous observons est le recentrage de la recherche sur une approche axée sur les problèmes, les chercheurs s’acharnant à relever les défis associés à la COVID-19.  Nous constatons que la recherche est menée avec les entreprises et les communautés plutôt qu'à leur sujet. Cela a pour effet de promouvoir la recherche multidisciplinaire et transversale, qui est non seulement très recherchée par les rédacteurs de revues, mais aussi d'une grande valeur pour la société en fournissant des résultats significatifs à partir de recherches co-conçues. Nous avons assisté à pléthore de numéros spéciaux et d'appels à révision rapide pour la recherche sur la gestion et les affaires liées à COVID, avec des sujets tels que le leadership en temps de crise, le travail à domicile, la technologie et le travail, les équipes virtuelles, la résilience des individus et des organisations, la perte d'emploi et l'insécurité, etc. La création de connaissances a sans aucun doute bénéficié d'un relooking. La communication rapide avec l'accès public aux résultats de la recherche a contribué à modifier la perception de la recherche.  Nous sortons de cette période avec force et agilité.  Des graines ont été plantées qui révèleront de nouvelles manières de faire de la recherche. La leçon à en tirer est certainement que la recherche est toujours pertinente, quoi qu'il arrive dans le monde.  

    Nicholas G. Paparoidamis PhD HDR Dean of Research, Full Professor of Marketing, Leonard de Vinci Business School (EMLV) Director of the De Vinci Research Center (DVRC), Pôle Universitaire Léonard de Vinci Board of Governor, Academy of Marketing Science (AMS)

        A propos de Nicholas G. Paparoidamis Avant de rejoindre l’EMLV au poste nouvellement créé de Directeur de la Recherche, Nicholas G. Paparoidamis exerçait cette fonction chez NEOMA Business School.  En parallèle, il dirigeait le Département Marketing et enseignait cette matière qui lui tient particulièrement à cœur. Expert renommé, il est depuis l’été dernier, membre du Conseil d’Administration de l’Academy of Marketing Science (AMS). Auparavant, il a passé 10 années en tant que professeur associé Marketing à l’IESEG School of Management avant de prendre pendant 4 ans la tête du Département Marketing et Négociation Internationale. De 2012 à 2016, il a enseigné à l’Asian Institute of Management aux Philippines, à l’ESAN au Pérou et à l’Open University of Greece. Pendant près de 20 ans, Nicholas G. Paparoidamis a également occupé des fonctions de Directeur R&D (pour European Dynamics), puis de Directeur Marketing (EXUS). Entrepreneur, il a ensuite créé et dirigé une entreprise de Marketing Digital Emphasis en Grèce et en France. A 44 ans, Nicholas G. Paparoidamis est diplômé de l’University of Piraeus (Grèce), de Cardiff University, Cardiff Business School pour son MBA et son PhD. Il a également obtenu son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) à l’Université de Rennes en 2015.   A propos de l’EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. 1800 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par AMBA, EPAS et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact, PRME et de LearningLab Network - www.emlv.fr / www.devinci.fr]]>
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    Apprentissage : la nouvelle aide à l’embauche profitera également aux alternants en master https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/apprentissage-la-nouvelle-aide-a-lembauche-profitera-egalement-aux-alternants-en-master/ Thu, 23 Jul 2020 10:26:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72808159 72808159 0 0 0 La CGE signe un accord-cadre avec International SOS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-signe-un-accor-cadre-avec-international-sos/ Fri, 24 Jul 2020 09:06:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72808357 www.internationalsos.fr) partagent des valeurs communes, dont la protection des individus dans leur environnement professionnel ou éducatif. Ces valeurs communes ont été concrétisées par un intérêt réciproque à travailler ensemble, en signant le 21 juillet 2020 un accord-cadre. Les services d’International SOS ont pour objectif la protection de la santé et de la sécurité des personnels et des étudiants de tous les campus concernés, en France comme à l’international. Au terme de cet accord, les écoles membres de la CGE dont la stratégie de développement est fortement tournée vers  l’international, bénéficieront d’offres promotionnelles permanentes et systématiques sur les services d’International SOS. M’Hamed Drissi, président de la commission Relations internationales de la CGE est en charge de la mise en place de cet accord-cadre.    ]]> 72808357 0 0 0 Fermeture de la CGE jusqu'au 17 août https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fermeture-de-la-cge-jusquau-17-aout/ Fri, 24 Jul 2020 15:04:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=72832928 ]]> 72832928 0 0 0 INSEEC U. Research Center présente son premier livre blanc « Les chercheurs INSEEC U. face à la COVID-19 » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/inseec-u-research-center-presente-son-premier-livre-blanc-les-chercheurs-inseec-u-face-a-la-covid-19/ Mon, 24 Aug 2020 12:33:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=73592215 Ce phénomène de la COVID-19 est ce que Marcel Mauss appelait « un fait social total », dans le sens où il touche la société dans toutes ses dimensions et qu’on ne peut le traiter sous un seul angle. INSEEC U. a souhaité que l’ensemble de ses chercheurs contribuent aux débats suscités par la crise. Les fondations d’INSEEC U. Research Center – l’interdisciplinarité, l’international, la variété des méthodologies – permettent d’explorer le phénomène de la pandémie à travers des prismes complémentaires. Ses 4 grands axes autour desquels s’articulent les travaux des membres du centre – « Risques prévisions et évaluations en univers complexe », « Création et innovation », « Transitions sociales et comportements émergents », « Smart Interactions » – transcendent les champs classiques et impulsent une dynamique aux propositions qui étaieront « le monde d’après ». Vous trouverez dans ce livre blanc des décryptages qui éclairent ce sujet qui a tant préoccupés INSEEC U. et demeurera au premier rang de leurs réflexions pendant de longs mois encore. Ce livre blanc se veut synthétique : nombre des textes qui y sont présentés sont un condensé de papiers beaucoup plus élaborés déjà publiés ou qui le seront prochainement. Il est une démonstration de la qualité de la recherche d’INSEEC U. et de sa capacité à produire des connaissances qui irriguent au jour le jour les enseignements dispensés dans nos écoles, mais répond aussi à la volonté de prendre part à la conversion d’un monde qui après une rupture grave, doit entrer en résilience. Vous pouvez accéder à la lecture du livre blanc et à son téléchargement ici : « Les chercheurs INSEEC U. face à la COVID-19 »   À PROPOS D’INSEEC U. RESEARCH CENTER INSEEC U. Research Center est le centre de recherche interdisciplinaire d’INSEEC U. Notre recherche est fédérative et suit 3 grands principes :
    • Respect de l’identité de chaque école et de son périmètre d’accréditation avec une gouvernance globale,
    • Mutualisation des ressources de chaque école pour un développement commun,
    • Valorisation de l’interdisciplinarité pour sortir des silos
    Les travaux des enseignants-chercheurs d’INSEEC U. Research Center s’organisent autour de 4 grands domaines stratégiques : Risques, prévisions et évaluations en univers complexe, Création et Innovation, Transitions sociétales et comportements émergents, Smart Interactions.]]>
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    La CGE partenaire de la Grande rentrée de l’apprentissage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-partenaire-de-la-grande-rentree-de-lapprentissage/ Wed, 26 Aug 2020 13:13:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=73616585

    La CGE se mobilise depuis de nombreuses années pour le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Elle s’est réjouie par communiqué de presse du 23 juillet 2020, que le Parlement ait retenu ses demandes portées par de nombreux parlementaires afin d’étendre l’aide exceptionnelle accordée aux entreprises pour l’embauche de tous les apprentis, du CAP jusqu’au niveau master et pas uniquement, jusqu’au niveau licence comme initialement envisagé. L’apprentissage dans le supérieur est l'un des principaux leviers de l’ouverture sociale dans les Grandes écoles. Les chiffres de l’enquête insertion publiée par la CGE en juin 2020, sont éloquents, les diplômés du supérieur par voie d’apprentissage s’insèrent encore plus vite que les autres diplômés et leur salaire d’embauche moyen est légèrement supérieur. Autant de raisons pour lesquelles la CGE apporte auprès de ses Grandes écoles membres, son soutien pour la mobilisation nationale en faveur de l’apprentissage, organisée les 16 et 17 septembre 2020, par le groupe AEF. Les étudiants à la recherche d’une entreprise sont invités à créer leur compte et à déposer leur CV en vue d’entretiens avec des recruteurs lors de ce grand forum national en ligne : https://grande-rentree-apprentissage.vimeet.events/fr/ Pour plus d’informations : https://www.jeunesdavenirs-recrut.fr/  

    Mode d'emploi : La Grande Rentrée de l’Apprentissage, la solution clé en main pour trouver son apprenti(e) / son entreprise

     Recruteurs : 6 étapes - un planning optimisé
    • Dès maintenant et jusqu’au 10 septembre : déposez vos offres
    • Du 25 août au 10 septembre : renseignez vos disponibilités & sélectionnez les candidats qui vous intéressent
    • Le 11 septembre : les opérations de matching commencent. Plus de prise de RDV possible*
    • Du 11 au 15 septembre : recevez votre planning de RDV avec les candidats
    • Les 16-17 septembre : entretiens en ligne
    • À partir du 21 septembre : vos offres sont basculées sur Jeunes d’Avenirs Recrut’

     

    Candidats : 6 étapes - des RDV efficaces

    • Dès maintenant et jusqu’au 10 septembre : inscrivez-vous et complétez votre profil
    • À partir du 25 août : bénéficiez d’un coaching gratuit, si vous le souhaitez
    • À partir du 25 août consultez les offres et postulez à celles qui vous celles qui vous correspondent
    • À partir du 11 septembre : recevez votre planning de RDV avec les recruteurs
    • Les 16-17 septembre : entretiens en ligne
    • À partir du 21 septembre Retrouvez les offres sur Jeunes d’Avenirs Recrut’
     

    * Ça continue sur Jeunes d’Avenirs Recrut’ Pour tous les recruteurs indisponibles les 16 & 17 septembre, la Grande Rentrée de l’Apprentissage, c’est aussi sur Jeunes d’Avenirs Recrut’

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    Polytech Nancy fête ses 60 ans : samedi 10 octobre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/polytech-nancy-fete-ses-60-ans-samedi-10-octobre/ Fri, 11 Sep 2020 09:01:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74032941
  • Un Village de l'Innovation : présentation de projets innovants sur la mobilité et la santé par, nos partenaires entreprises et Laboratoires de Recherche, démonstrations de prototypes et de robots par nos équipes étudiantes, etc...
  • Deux Tables rondes sur le Rôle de l'Ingénieur dans la société de demain, avec des ingénieurs issus de l'Ecole et dirigeants d'entreprises : Didier Leroy (Toyota), Patrick Koller (Faurecia), Thierry Chapusot (Welcoop), etc... avec comme Modératrice de séance : Victoire de Margerie, PDG de Rondol Industrie et Vice-Présidente du World Materials Forum.
  •   Programme complet et inscriptions gratuites sur www.polytech-nancy.fr/60ans ]]>
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    SEDD 2020 : engagement et mobilisation de la CGE en faveur du développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sedd-2020-engagement-et-mobilisation-de-la-cge-en-faveur-du-developpement-durable/ Mon, 21 Sep 2020 11:55:38 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74278120 charte pour sensibiliser sur la nécessité de former ses écoles membres et les étudiants au développement durable et la responsabilité sociétale, la CGE s’empare de ces questions devenues récurrentes dans les grands thèmes de société. Elle unie ses efforts à ceux de la Conférence des présidents d’université (CPU) afin de faire évoluer le référentiel d’auto-évaluation (rebaptisé référentiel Plan vert pour répondre à l’article 55 de la loi Grenelle 1 de l’environnement) qu’elle avait élaboré pour ses écoles membres. Elle organise tous les ans un séminaire de deux jours (R2D2) pour permettre à tous de se rencontrer, d’échanger de bonnes pratiques, de faire un état des lieux des progrès de ces écoles membres et de fixer de nouveaux objectifs réalistes. Elle siège par ailleurs au comité de labellisation du label DD&RS qui valorise nationalement et internationalement, au meilleur rapport bénéfices/coûts, les démarches de développement durable et de responsabilité sociétale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.   Cette année encore la CGE a menée de nombreuses actions en faveur du développement durable et de la responsabilité sociétale parmi lesquelles :
    • Contribution aux travaux du MESRI sur l’intégration de la transition écologique dans les formations du supérieur. Objectif: 100% des étudiants sortant de l’enseignement supérieur formés à la transition écologique selon une approche systémique fondée sur l’équité et l’inclusion sociale
    • Évolution du référentiel DD&RS 
    • Élaboration et présentation des résultats des autoévaluations DD&RS réalisées sur la plateforme PERSEES par les Grandes écoles et les universités (20 novembre 2020)
    • Travaux sur la caractérisation d'une recherche et d’une innovation soutenable (valorisation au colloque du 15 janvier 2021, au muséum National d’Histoire Naturelle en présence des Grandes écoles, des universités, des organismes de recherche et du MESRI)
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    La Rentrée Climat : les Grandes écoles se mobilisent https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rentree-climat-les-grandes-ecoles-se-mobilisent/ Wed, 23 Sep 2020 12:00:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74327119 Rentrée Climat a pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux climatiques. En donnant l’occasion de former les étudiants, la Rentrée Climat permet à chacun de mieux décrypter l’information et d’agir efficacement. A travers la création de la Fresque du Climat, cet atelier permet de découvrir les causes et conséquences du dérèglement climatique, « décompresser » et s’approprier la fresque et échanger et dessiner des solutions. Une cinquantaine de Grandes écoles membre de la CGE sont déjà mobilisées. Telle que Télécom Paris avec l’organisation de sa 2ème édition de la Journée Climat et Diversité. Au programme, création de la Fresque du Climat suivi d’un atelier « Tech for Good ». Atelier désormais intégrer pleinement dans la formation de ses étudiants, preuve de l’engagement de l’école à sensibiliser ses futurs diplômés aux enjeux environnementaux et sociétaux. Mais aussi Mines Saint Etienne avec 175 étudiants, 30 animateurs et plus de 30 salles virtuelles en parallèle. L’initiative s’est déroulée dans un premier temps à Saint-Étienne sur une base bénévole, puis dans un second temps sera proposée aux élèves ISMIN et personnel de Gardanne dans le courant de l’année scolaire.]]> 74327119 0 0 0 HEC Montréal : Hectare urbain, le projet d’agriculture urbaine de HEC Montréal, pour sensibiliser aux enjeux de préservation de la biodiversité de notre planète https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/hec-montreal-hectare-urbain-le-projet-dagriculture-urbaine-de-hec-montreal-pour-sensibiliser-aux-enjeux-de-preservation-de-la-biodiversite-de-notre-planete/ Fri, 25 Sep 2020 08:59:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74375925 A l’occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable 2020, la CGE vous présente le projet Hectare urbain, à l’initiative d’une de ses écoles membres, HEC Montréal.

    Hectare urbain résulte de la volonté de contribuer au développement durable en y intégrant les 5 piliers : l’environnement, la culture, l’économie, le social et la gouvernance.

    Le projet Hectare urbain est structuré de manière à valoriser la biodiversité, les modèles d’économie sociale enseignés à HEC Montréal et offrir un lieu d’échange unique aux membres de la communauté HEC Montréal.

    Le projet est composé de 3 espaces sur le campus de HEC Montréal :

    Forêt nourricière : préserver, valoriser et bonifier la biodiversité tout en créant un lieu d’échanges, d’éducation et de recherche-action

    • 5300m2
    • + de 85 espèces plantées
    • 7 strates de végétaux

    Potager urbain : redécouvrir et réutiliser les semences ancestrales afin de sensibiliser à la disparition de la diversité phytogénétique

    • + de 10 semences rustiques

    Nectar Urbain : éduquer et sensibiliser la population au rôle de ces pollinisateurs dans le maintien et la préservation de la biodiversité

    • 2 ruches
    • 32kg de miel
    • 2 ateliers

    Le projet a notamment été lauréat des Trophées des campus responsables francophones 2020 dans la catégorie « Impact positif sur la société́ ». Cette catégorie récompense les établissements qui, au travers de leurs enseignements, de leur recherche et de leurs activités au sens large, innovent pour avoir un impact positif sur les individus, les communautés et la société́ dans son ensemble.

    HEC Montréal est également finaliste aux International Green Gown Awards 2020.

    En savoir plus 

    [embed]https://www.youtube.com/watch?v=0lTvA-KkX_M&feature=youtu.be[/embed]]]>
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    Lancement du Prix SupDPO : candidatez avant le 15 octobre 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-prix-supdpo-candidatez-avant-le-15-octobre-2020/ Tue, 29 Sep 2020 12:22:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74474253 délégués à la protection des données (DPO) des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Pour la première fois, le réseaux SupDPO avec le soutien de la CGE et de la CPU, lance le Prix SupDPO, récompensant les efforts des établissements et des DPO des établissements d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation. Ce prix a pour objectif de :
    • reconnaître particulièrement l’action de certains établissements en matière de saine gouvernance des données et d’application du RGPD
    • soutenir l’action des DPO dans les établissements, dans la conduite du changement qu’ils mènent avec les différents acteurs de l'établissement
    • mobiliser et donner des leviers de communication aux établissements et aux DPO.
    La Conférence des grandes écoles se tiendra aux côtés de SupDPO, de la CPU, d’enseignants-chercheurs et d’acteurs représentatifs du secteur de l’ESR ou de la protection des données pour composer le jury du concours.   3 prix seront remis en décembre 2020 :
    • Ambition d’Établissement de l’ESR : récompensant l’aboutissement d’une démarche RGPD ou d’un projet particulier
    • DPO-ESR Chef d’orchestre : récompensant l’activité dans son ensemble d’un Délégué à la protection des données au sein de son Établissement
    • DPO Sectoriel - Les remerciements de SupDPO : étant un prix spécial du réseau récompensant les contributions positives d’un DPO en particulier et sa collaboration sectorielle.
      Vous êtes une direction d’établissement ou un DPO travaillant dans le secteur : faîtes connaitre vos avancées en matière de protection des données dans votre établissement. Les candidatures sont à adresser dès maintenant, et jusqu’au 15 octobre à contact@supdpo.fr   Pour plus d’information : https://reseau.supdpo.fr/2020/09/20/prix-protection-des-donnees-dans-les-etablissements-denseignement-superieur-de-recherche-et-dinnovation/]]>
    74474253 0 0 0
    La CGE, la CPU, le CNOUS, l’AVUF et la MGEN signent un protocole d'engagement pour des « campus durables en villes durables » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-la-cpu-le-cnous-lavuf-et-la-mgen-signent-un-protocole-dengagement-pour-des-campus-durables-en-villes-durables/ Thu, 01 Oct 2020 08:43:11 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74522998 17 Objectifs de Développement Durable, adoptés par l’ONU. Seules des actions transversales associant établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche, collectivités, Crous, associations ou mutuelles, permettront de réduire significativement l’empreinte carbone des campus. L’enjeu est également de motiver tous les citoyens concernés (étudiants, personnels, riverains) à amplifier l’impact des actions institutionnelles par leurs éco-gestes au quotidien. Consultez l’engagement pour des « campus durables en villes durables »]]> 74522998 0 0 0 Concours Génération​s Égalité 2020 : les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-generation%e2%80%8bs-egalite-2020-les-inegalites-de-salaire-entre-les-femmes-et-les-hommes/ Fri, 02 Oct 2020 11:38:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74547708 baromètre égalité femmes-hommes 2019 de la CGE, les diplômées femmes d’écoles de management sont rémunérées 5,6% de moins que les diplômés hommes par an. Cette différence de salaire atteint 7,4% pour les diplômées d’écoles d’ingénieur. Pour sensibiliser à cette problématique et lutter contre les inégalités salariales persistantes, la Conférence des grandes écoles invite les étudiants et étudiantes de ses écoles membres à présenter un projet original (affiche ou vidéo) autour du thème  » les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes ». Toute idée et projet illustrant les inégalités de rémunérations et leurs conséquences dans le monde de l’enseignement supérieur, l’espace public, personnel ou professionnel, pourra faire l’objet d’une contribution. Conditions de participation : 
    • Être étudiant ou étudiante dans une école membre de la CGE
    • Composer une équipe mixte de 2 à 4 personnes
    • Remplir et envoyer le dossier d’inscription avant le 18 décembre 2020 à generations.egalite@cge.asso.fr
    • Créer une affiche ou vidéo de 3 minutes maximum illustrant le thème
    • Envoyer ses productions avant le 18 février 2021 à generations.egalite@cge.asso.fr
    Télécharger votre dossier d’inscription Consultez les détails du concours ]]>
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    Chercher, innover mais selon quelles pratiques et pour quelles finalités ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/chercher-innover-mais-selon-quelles-pratiques-et-pour-quelles-finalites/ Thu, 08 Oct 2020 15:18:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74645709 Manifeste pour un réveil écologique. Le microcosme de la recherche n'est pas en reste, un collectif de 1 500 chercheurs s'est lui aussi créé : le Labo1point5, et même si leur mobilisation a été moins remarquée que celle des étudiants , il interroge avec force et pertinence les pratiques quotidiennes des métiers de la recherche. Quel est l'impact sur le climat de mon activité de chercheur ? Une fois mesuré, en quoi est-il justifiable, quelle type de valeur je lui oppose dans la balance coût/bénéfice de mon activité ? Comment puis-je encore aujourd'hui, armé de mes connaissances de l'ampleur des changements climatiques à venir, me considérer comme responsable en mettant dans la balance des émissions de gaz à effets de serre délétères pour la vie terrestre d'un côté et une création d'argent de l'autre ? Si je veux aujourd'hui maximiser ce rapport coût/bénéfice je n'ai d'autre choix que de :
    1. Questionner mes pratiques pour diminuer le "coût environnemental" - et social car tout est lié - de mon activité de chercheur. Le déplacement prévu en avion, gros émetteur de CO2, pour assister à une conférence le mois prochain à l'autre bout de la planète est-il vraiment indispensable ?
    2. Répondre à un impact sociétal (ici le CO2 émis) par une valeur sociétale, je dois donc questionner les finalités sociétales de ma recherche. Y-a-t-il une chance que mon travail contribue, même très modestement, à l'amélioration du bien commun ?
    Un collectif d'associations de l'enseignement supérieur et de la recherche, de chercheurs, d'universités, de Grandes écoles, d'organismes de recherche se penche depuis presque deux ans, sous le nom de Groupe de Travail sur la Recherche & l'Innovation Responsable - (R&I)R - sur le cadre complexe de la soutenabilité de la Recherche et de l'Innovation (R&I). Ce collectif n'est pas le seul ni le premier à travailler sur ce sujet, on peut ainsi citer la RRI pour Responsible Research and Innovation du programme européen horizon 2020. Un contexte français bien spécifique, sur le plan de la typologie des acteurs (universités, organismes, Grandes écoles ...) impliqués comme des dispositifs collectifs de Développement Durable et de Responsabilité Sociétale (DD&RS) existants, justifie cependant une telle initiative. Il s'agit ainsi d'aider la communauté de la recherche et de l'innovation à se poser les bonnes questions quant au caractère responsable de ses activités. Ces questions sont, pour ce collectif et à date, au nombre de trois : 1) Se poser d'abord la question des valeurs individuelles et collectives de référence : quels sont les cadres éthiques d'exercice des activités de R&I en tant qu'individu, unité de recherche, laboratoire, incubateur dans une université, un organisme de recherche ou une Grande école eux-mêmes pris dans des systèmes de valeurs issus d'accords nationaux et internationaux ? Comment puis-je mettre en œuvre des pratiques de R&I respectant l'intégrité scientifique ? Quelle posture dois-je adopter au moment de diffuser les résultats de mes travaux : la libre circulation des savoirs ou une privatisation des résultats (propriété intellectuelle) ? Et plus largement, quel système de valeur constituera l'éthique dans laquelle mon unité, mon laboratoire, mon incubateur exercera sa responsabilité ? Si je pose, parmi ces valeurs, le respect du vivant, puis-je encore conduire des expériences sur des animaux ? Poser son système de valeur, sa raison d'être, est fondateur et structure l'univers des possibles dans lequel je vais inscrire mes activités à compter de cet instant, je ne peux donc le décréter tout seul, il doit résulter d'un travail impliquant l'ensemble des parties intéressées. 2) Ensuite s'interroger sur la façon d’inoculer le virus de la soutenabilité à l'organisation de la recherche et de l'innovation : Faut-il nommer un pilote pour animer cette démarche, avec quels outils évaluer l'efficacité de l'action virale, sur quels vecteurs s'appuyer pour que le virus gagne tous les recoins de mon université, de mon organisme de recherche ou de ma Grande école ? Comment puis-je évaluer les impacts sociétaux au regard des pratiques et des finalités de la R&I ? Dois-je assigner à la R&I des objectifs relevant des grands cadres internationaux comme les Objectifs du Développement Durable? L'organisation sociale des métiers de l'enseignement et de la recherche permet-elle d'aligner les carrières avec des pratiques de R&I à l'interface des disciplines ? Et dans la négative (c'est le cas actuellement), quel nouveau contrat social doit-on proposer à ces hommes et ces femmes pour qu'ils/elles changent leurs pratiques et y trouvent une reconnaissance légitime ? 3) Et enfin, se demander en quoi la recherche-innovation responsable se matérialise en se nourrissant des interactions entre science et société : son lieu de prédilection est-il l'incubateur, le tiers lieu, là où se rencontrent chercheurs, innovateurs et entrepreneurs ? Se nourrit-elle des échanges avec les citoyens, via des plateformes participatives, ou avec les étudiants pour construire des formations adaptées à leurs attentes ? Peut-elle émerger au sein de collectifs "Grenelliens" qui rassemblent entreprises, associations, syndicats, ONG ... et spécialistes de la recherche et de l'innovation, ou éclore à la faveur d'activités de recherche-action ou de contrats CIFRE avec le monde socio-économique ? Est-ce à la croisée des cultures du monde que nous trouverons le moyen d'être plus forts, plus innovants pour répondre à des enjeux qui se moquent des frontières nationales ? Ou encore quelle est l'influence réciproque entre le "politique", le producteur de normes et le chercheur ? Le GT (R&I)R postule que ces trois dimensions ne peuvent être considérées séparément si l'on veut aller vers plus de responsabilité sociétale des activités de recherche et d'innovation. Il faut agir de façon systémique sur le triptyque Valeur/Organisation/Cadre matériel et donc sur l'ensemble des questionnements identifiés plus haut. Si l'on pose par exemple 5 niveaux de progression pour ce triptyque, à l'image du référentiel DD&RS des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, alors on peut s'accorder collectivement sur les chemins conduisant à la soutenabilité de la recherche et de l'innovation. Il s'agit bien là d'une proposition issue d'un processus d'élaboration collectif et consensuel, en l'état actuel des connaissances, et non de la "Vérité". Ces premiers résultats du groupe de travail ont été, au premier semestre 2020, confrontés aux pratiques d'unités de recherche volontaires. Cette expérimentation a permis d'enrichir la production du GT (R&I)R et de figer, pour quelques années, notre état collectif de la connaissance dans un outil de montée en compétences sur la recherche et l'innovation responsable au service des universités, des organismes de recherche et des Grandes écoles qui souhaiteront l'utiliser. Le 15 janvier 2021 nous organiserons collectivement un colloque de valorisation de ces travaux à Paris au Muséum National d’Histoire Naturelle, si le contexte sanitaire s’y prête (sinon nous le virtualiserons). Ce colloque sera ouvert à la communauté élargie de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous espérons qu'il apportera sa contribution à l'urgence des transformations écologiques et sociales attendues. Si vous souhaitez suivre ces travaux et être informé évènements à venir merci de renseigner le petit formulaire ici

    Groupe de travail sur la recherche et l’innovation responsable

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    Contribution du groupe de travail « les Sciences humaines et sociales dans les Grandes écoles » à la LPPR https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/contribution-du-groupe-de-travail-les-sciences-humaines-et-sociales-dans-les-grandes-ecoles-a-la-lppr/ Wed, 07 Oct 2020 12:10:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74645776 Athéna (l’Alliance nationale des sciences humaines), aux côtés de la CPU, du CNRS, du CEA, de l’INED, de l’INRA, de l’INSERM … Fondée en 2010, par convention entre eux, l’Alliance Athéna a pour mission « d’organiser le dialogue entre les acteurs majeurs de la recherche en sciences humaines et sociales sur des questions stratégiques pour leur développement et leurs relations avec les autres grands domaines scientifiques ». La commission « Recherche et Transferts » de la CGE a participé, depuis 2019, à la rédaction de propositions sur les Sciences humaines et sociales, dans le cadre de la LPPR. Parmi elles :
    • « Développer l’Observatoire des SHS »,
    • « Améliorer l’accès au financement européen et international de projets »,
    • « Augmenter sensiblement la part des SHS à l’ANR »,
    • « Soutenir toutes les formes d’interdisciplinarité »,
    • « Faire évoluer les recrutements sur la base de compétences pluridisciplinaires »,
    • « Développer le nouveau baromètre de la science ouverte ».
    Voici le document final : http://www.alliance-athena.fr/IMG/pdf/contribution_lppr_2019_alliance_athena.pdf  

    Par ailleurs, la commission « Recherche et Transferts » de la CGE avait organisé un colloque sur « les Sciences Humaines et Sociales dans les Grandes écoles », aux Arts et Métiers, le 26 juin 2019, en partenariat avec les représentants de l’Alliance Athéna (dont Françoise Thibault, déléguée générale). Cet événement avait réuni une centaine de participants, (voir les actes).

    Le succès de cet événement et l’existence d’une demande exprimée par un nombre significatif de responsables des SHS des écoles membres de la CGE incitent à poursuivre le travail de réflexion et de proposition engagé depuis plusieurs années.

    Depuis septembre 2020, un groupe de travail pérenne sur les « Sciences Humaines et Sociales dans les Grandes écoles » a donc été créé.

    Ses objectifs :

    • En priorité, poursuivre le travail de propositions sur la LPPR, d’ici janvier 2021
    • Donner une suite au colloque de juin 2019, à ses conclusions et aux pistes de réflexion dégagées
    • Définir une position commune des Grandes écoles sur les SHS, avant de siéger aux instances de l’Alliance Athéna
    • Donner plus de visibilité aux SHS dans les GE ; en devenant un groupe de travail de référence sur les SHS pour les membres de la CGE
    • Proposer un lieu de travail et d’échanges sur l’interdisciplinarité et les bonnes pratiques de recherche et de formation, permise par les SHS ; le rapport aux autres disciplines, les apports des SHS aux compétences professionnelles

     

    Organisation : 3 réunions par an : la prochaine est prévue le 17 novembre, à 10h.

    Animateurs :

    • Maria Bonnafous-Boucher, professeur chercheur DR HDR, Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Île-de-France, représentante de la CGE à l’Alliance Athéna
    • Eric Godelier, professeur de management et d’histoire des entreprises, École Polytechnique (ancien président du département SHS de l’École Polytechnique, 2002-2017), représentant de la CGE à l’Alliance Athéna.
      Rejoignez-nous : pour plus d’informations et s’inscrire au GT : nadia.hilal@cge.asso.fr  

    LPPR : Projet de loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur

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    La recherche dans les écoles privées EESPIG : qu’attendre de la LPPR ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-recherche-dans-les-ecoles-privees-eespig-quattendre-de-la-lppr/ Tue, 06 Oct 2020 13:49:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74645778 Le projet de loi sur la programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) a créé une forte attente dans la communauté scientifique. En effet, la LPPR projette une progression très significative des dépenses de l’État pour la recherche publique au cours des dix prochaines années, faisant passer le budget de la recherche de 15 Mrd € en 2020 progressivement à 20 Mrd € en 2030. Ce projet de loi fait suite à une concertation menée en 2019 autour de groupes de travail associant des représentants issus des différents acteurs publics de la recherche et quelques représentants du monde des entreprises. Au-delà de la dimension financière, le projet de loi comporte de nombreux ajustements concernant notamment les ressources humaines dans l’enseignement supérieur, afin de faciliter les interactions entre la recherche publique et la recherche privée. Les établissements d’enseignement supérieurs privés d’intérêt général sous contrat avec l’État (EESPIG) ne bénéficieront probablement que très peu directement de cette manne financière. En effet, le budget total de l’État consacré aux 63 établissements EESPIG en 2020 sur le programme 150 est de seulement 75 M€, soit en moyenne 1,25M€ par établissement ou 600 €/étudiant. De plus, ce soutien est avant tout ciblé sur la formation des étudiants, bien que les EESPIG contribuent à l’ensemble des missions de l’enseignement supérieur public, dont la recherche. Or, cette dernière est en forte croissance dans les EESPIG, du fait des exigences d’habilitation et de reconnaissance des diplômes, mais aussi en raison de la reconnaissance internationale fortement dépendante de la performance en matière de recherche. Sur le plan budgétaire, la mesure la plus significative pour les établissements privés sera sans nul doute le triplement au cours des sept prochaines années du budget d’intervention de l’agence nationale de la recherche (ANR) (passage de 500 M€/an à 1,5 Mrd€/an). En effet, les EESPIG sont de plus en plus nombreux à être participant ou coordinateur de projets de recherche financés via des appels à projet régionaux, nationaux ou européens. Les financements ANR obtenus par les EESPIG restent pour le moment assez modestes (de l’ordre d’1 à 2 M€ par an), notamment du fait d’une forte concentration des moyens actuels sur quelques acteurs et d’un taux de sélection très faible. Pourtant, de nombreux projets impliquant des EESPIG sont déjà présents à la seconde phase de sélection des appels à projets ANR. L’augmentation projetée du taux de sélection des projets de 16 % en 2019 à 30 % en 2030 devrait sensiblement augmenter le nombre de projets issus des EESPIG lauréats des appels à projet. Il est fort probable que cette augmentation entraîne par ailleurs un cercle vertueux et conduise à davantage de projets partenariaux et de projets au niveau européen par le développement de la performance recherche dans les EESPIG. Le texte adopté en première lecture à l’Assemblée nationale prévoit par ailleurs un certain nombre de mesures favorables au développement de la recherche au sein des EESPIG : évaluation par le HCERES, emploi de doctorants et post-doctorants, accueil de chercheurs étrangers, … En effet, le droit du travail privé ne s’adapte que difficilement au fonctionnement de la recherche universitaire. La LPPR apporte des corrections, notamment en créant des contrats de travail de droit privé spécifiques aux doctorants et post-doctorants et en facilitant l’accueil de chercheurs étrangers invités. Il appartiendra à tous les acteurs de se saisir de ces nouvelles opportunités. Un enjeu important est le recrutement de davantage de jeunes chercheurs de grand talent au sein des EESPIG en leur donnant les moyens pour développer rapidement des thèmes de recherche originaux. Le soutien de l’ANR via le programme « Jeunes Chercheuses – Jeunes Chercheurs » est précieux, et permettra aux lauréats de se lancer ensuite dans d’autres projets comme les candidatures ERC ou le programme Horizon Europe. L’augmentation du budget moyen par projet ANR permettrait aussi d’arriver à des résultats plus aboutis et valorisables au niveau international et industriel. Enfin, la durée des projets et la durée des doctorats devrait être adaptée aux disciplines, notamment dans certains domaines de l’ingénierie ou des sciences du vivant, afin de permettre aux doctorants de profiter des mêmes conditions de réussite des projets que leurs homologues internationaux.   Junia (ex Yncréa Hauts-de-France) Forte de son expérience de l’enseignement supérieur depuis 1855, adossée à ses diplômes historiques HEI, ISA et ISEN, la Grande école Junia allie science et humanisme pour former, chercher et innover. Près de 5 000 étudiants sont inscrits en formation diplômante dans trois Campus (Lille, Châteauroux et, depuis la rentrée 2020, à Bordeaux). 120 enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens couvrent un large panel de thématiques de recherche, représentatif des nombreuses disciplines enseignées dans les formations diplômantes. Près de 100 doctorants et post-doctorants sont accueillis au sein de ces équipes. Junia héberge également un projet ERC, deux projets H2020, de nombreux projets nationaux et régionaux. Junia est cotutelle de quatre grands laboratoires de recherche aux côtés des établissements d’Enseignement Supérieur du site lillois et des organismes nationaux CNRS et INRAE.  

    Andreas Kaiser, directeur de la Recherche de Junia

      A propos de Andreas Kaiser Andreas Kaiser est directeur de la Recherche de Junia. Après des études aux États-Unis, en Allemagne et en France il obtient le diplôme d’ingénieur ISEN en 1984, puis le doctorat de l’Université de Lille en 1990, avant de rejoindre le CNRS à l’Institut d’Électronique, de Microélectronique et de Nanotechnologies (IEMN), à Lille. De 2003 à 2012, il dirige le laboratoire commun STMicroelectonics-IEMN, puis devient directeur de l’ISEN-Lille de 2012 à 2017. Spécialiste de la conception de circuits intégrés analogiques et radiofréquences, il est auteur de plus de 150 publications internationales et détient 18 brevets.   Focus sur les EESPIG Selon la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, "des établissements d'enseignement supérieur privés à but non lucratif, concourant aux missions de service public, peuvent, à leur demande être reconnus par l’État en tant qu'établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général, par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur, après avis du comité consultatif pour l'enseignement supérieur privé". Seuls les établissements créés par des associations, fondations reconnues d'utilité publique, ou syndicats professionnels peuvent obtenir cette qualification. Via la signature d'un contrat pluriannuel entre l’État et l'établissement, le rôle joué par ces établissements est ainsi reconnu et notamment leur contribution aux missions de service public de l'enseignement supérieur et leur efficience pour répondre aux priorités nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ils perçoivent à ce titre une subvention. En 2020, 63 EESPIG réunissent 160.000 étudiants (formations initiales, continue et apprentissage), soit 6% des étudiants français. Pour en savoir plus : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid91425/www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid91425/www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid91425/qualification-d-etablissement-d-enseignement-superieur-prive-d-interet-general-eespig.html]]>
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    La LPPR : risques et opportunités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-lppr-risques-et-opportunites/ Fri, 09 Oct 2020 07:24:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74670022 La recherche s’est fortement développée au sein des Grandes écoles (augmentation des publications dans les revues scientifiques de rang A, croissance des budgets consacrés à la recherche, hausse du nombre d’enseignants-chercheurs …). Avant toute chose, il s’agit de souligner les éléments positifs de cette loi qui va apporter un soutien financier et de long terme à la recherche française. Dans l’ensemble, les dispositions prévues dans la LPPR vont dans la bonne direction. La CGE se réjouit que, malgré la crise sanitaire et économique, l’investissement nécessaire dans la recherche reste toujours parmi les priorités gouvernementales. Un tel investissement est indispensable afin de rester compétitif au niveau international, pour éviter le décrochage de notre recherche et de notre industrie. Nous sommes bien conscients qu’il s’agit-là d’un investissement important avec une ambition inédite depuis longtemps et nous nous réjouissons également d’une plus grande part de financements récurrents, ainsi que de la perspective de salaires plus compétitifs. Néanmoins, la CGE, depuis les premières versions du texte, a toujours tenu à se montrer vigilante sur plusieurs points et a sensibilisé les législateurs aux conséquences de :   La création de « 15 pôles universitaires d’innovation » (PUI), labellisés d’ici 2022, et la question de la coordination entre les différentes composantes Depuis 2010, la politique de site a été renforcée. La LPPR y inscrit la coordination de l’innovation. La CGE alerte sur le fait que cette coordination peut être subie et non choisie, or l’autonomie des Grandes écoles est nécessaire à leur performance. Chaque acteur a un rôle essentiel à jouer, dans les missions qui sont les siennes.Or, l’innovation, le transfert de technologie, la recherche orientée vers les entreprises, le soutien à la création d’entreprises, plus généralement les relations contractuelles avec les entreprises sont fondamentalement dans l’ADN des Grandes écoles   L’adaptation des formations aux besoins des territoires grâce à une gouvernance adaptée Les Grandes écoles jouent un rôle essentiel en fournissant aux entreprises les cadres de haut niveau dont elles ont besoin. Si les Grandes écoles perdent de leur liberté pédagogique, au profit d’une simplification administrative et de regroupements plus larges, il y aura un risque de moindre adéquation entre l’offre et la demande de main d’œuvre. En effet, la liberté pédagogique des Grandes écoles se nourrit d’une part du continuum formation – recherche – innovation, lequel pourrait être fortement mis sous contrainte par la création des PUI ; d’autre part de leur gouvernance, qui leur permet facilement de prendre la décision d’ouvrir ou de fermer des formations en fonction des besoins socio-économiques.   La crainte d’une perte d’efficacité sur la recherche appliquée en entreprise La LPPR s’intéresse, à juste titre, à la recherche fondamentale. Mais il faut également prêter attention à la recherche appliquée (traditionnelle dans les Grandes écoles). La CGE a toujours insisté sur les spécificités de la recherche dans les Grandes écoles d’ingénieurs. Une part importante y est motivée par des applications industrielles, réalisée avec et pour les entreprises. Cette culture du partenariat avec les entreprises, permet des transferts de technologie en direction du tissu économique, la création d’innovations et d’emplois, le soutien à la compétitivité des entreprises, la création de start-ups et d’incubateurs performants, la contribution à l’émergence de nouvelles filières économiques. Cette recherche est parfaitement compatible avec une excellence académique de rang international (en savoir plus).   Le besoin de prise en compte de tous les établissements dans la LPPR La revalorisation des carrières est un point extrêmement positif et les GE soutiennent bien entendu cet aspect du texte. Cependant, ce projet doit prendre en compte l’ensemble des personnels. Il y aura un retentissement financier indirect – mais réel – sur les établissements privés et sur ceux qui ne sont pas sous tutelle du MESRI (ministères de l’Economie, de l’Industrie, de l’Equipement, de l’Agriculture…), sur les statuts des chercheurs hors MESRI. Les dispositions de revalorisation de carrière doivent donc concerner tous les établissements publics et non ceux du seul MESRI, car la LPPR doit embarquer toute la recherche française. En particulier, au-delà de l’augmentation des enveloppes nécessaires pour ces établissements publics, la préservation de leurs plafonds d’emploi doit également être assurée. Le texte proposé ne mentionne que marginalement les établissements d’enseignement supérieur de statut privé (en savoir plus).   En conclusion, ces remises en cause de la relation forte, en matière de recherche partenariale, entre Grande école et entreprises n’est pas l’apanage de la LPPR mais de toute une série de mesures de simplification qui vise à imposer un interlocuteur unique ou guichet unique aux entreprises. Ainsi, la même logique est à l’œuvre pour :
    • le Décret sur le mandataire unique , qui impose l’obligation de désigner pour chaque unité de recherche un mandataire unique pour la gestion et la valorisation des résultats,
    • la désignation de tutelles principales et secondaires pour les UMR,
    • la propriété des résultats et le partage des revenus de propriété intellectuelle
    Les Grandes écoles sont réactives, agiles, avec des circuits de décision courts (et la Covid-19 a encore souligné l'importance de cette réactivité). Elles contribuent largement à l'excellence de la recherche en France, en particulier grâce aux relations partenariales. Perdre leur maîtrise de la valorisation et à terme leur maîtrise de la gestion de leurs contrats remet en cause un des fondamentaux du modèle des GE : la connexion recherche – entreprises.  

    Anne Beauval,  présidente de la commission Recherche et Transferts directrice déléguée d’IMT Atlantique

      A propos d'Anne Beauval Anne BEAUVAL est directrice déléguée d’IMT Atlantique depuis le 1er janvier 2017, et présidente de la commission Recherche de la Conférence des Grandes Ecoles depuis janvier 2020. Diplômée de l’École Polytechnique et de l’École nationale supérieure des mines de Paris, Anne BEAUVAL a occupé successivement les fonctions de chef de division Environnement Industriel et Sous-Sol, en charge de l’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement à la DRIRE de Bretagne (2000 – 2003) ; directrice de la recherche de l’École des mines de Douai (2003 – 2008); chargée de mission auprès du directeur puis chef du service Sécurité Radioprotection Médical de la Centrale nucléaire de Gravelines (2008 – 2012) ; directrice de l’école des mines de Nantes – jusqu’à sa fusion avec Télécom Bretagne qui a conduit à la création d’IMT Atlantique.]]>
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    Classements internationaux : Grandes écoles, lancez-vous ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/classements-internationaux-grandes-ecoles-lancez-vous/ Thu, 08 Oct 2020 08:05:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74670093 On entend souvent dire que les grandes écoles d’ingénieurs ne sont pas visibles à l’international. On l’entend d’ailleurs tellement que beaucoup ont fini par s’en convaincre, et par penser que les classements internationaux ne sont pas pour elles, que seuls les regroupements, permettant d’atteindre la taille critique requise, donnent la possibilité d’y rentrer. Il est vrai qu’il faut rassembler des forces importantes pour être dans le TOP 100, TOP 50, TOP 20 des classements disciplinaires tels que ceux de Shanghai (ARWU Ranking by subject), du Times Higher Education (THE) by subject, ou du QS by subject. Il est vrai qu’il vaut mieux former un ensemble très pluridisciplinaire pour figurer au classement général de certains palmarès. Mais la vocation des écoles d’ingénieur françaises ne vise pas cela. Elles ont vocation à former des ingénieurs dont la France a besoin, dont l’industrie française a besoin. Et pour cela, beaucoup d’entre elles mobilisent des forces conséquentes en recherche, en propre ou en partenariat. Leurs travaux de recherche sont reconnus sur le plan académique, intéressent les industriels de par leur orientation vers leurs problématiques, et de plus en plus sont valorisés par ces mêmes classements internationaux. Ces écoles ne sont pas dans le TOP 100 mondial, mais elles sont cependant parfaitement à leur aise dans la compétition internationale. Ces classements peuvent s’appuyer sur plusieurs types d’indicateurs : la quantité et la qualité de leur production académique, leur réputation, des données fournies par les établissements (budget, effectifs, élèves et enseignants, etc…). Chaque classement module à sa façon : Shanghai ne s’appuie ainsi que sur le premier, la bibliométrie, quand THE et QS marient les trois sources. L’une des grandes différences entre ces trois opérateurs de classement, qui se sont peu à peu imposés parmi les plus utilisés dans l’enseignement supérieur, réside dans le savant dosage entre la taille (il faut être gros pour être classé) et l’intensité (il faut être bon dans l’utilisation de ses moyens, par la mesure du résultat ramené aux effectifs). Shanghai privilégie la taille, THE et QS, l’intensité. Pour en revenir aux Grandes écoles d’ingénieurs françaises, souvent considérées comme trop petites pour être visibles à l’international, force est de constater que dès lors qu’elles atteignent une taille critique ou sont assez focalisées thématiquement, celles qui sont suffisamment denses en recherche s’en sortent tout à fait honorablement. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les résultats 2020 ! Ainsi, au classement général du Times Higher Education (THE), publié en septembre dernier, sur 41 établissements classés parmi 1.527, on trouve désormais 13 écoles d’ingénieur françaises : 6 dans le premier tiers, 7 dans le deuxième tiers. En Engineering and Tech, sur les 32 établissements français classés (sur plus de 1.000), 10 sont des écoles d’ingénieur, dont 8 dans la première moitié. En Computer Sciences, elles sont 5 sur les 26 françaises classées (sur 750), dont 4 dans le premier tiers mondial. Le classement QS est composé d’un classement général (peu accessible aux Grandes écoles car pour être classé il leur faut diplômer en dehors du champ de l’engineering) et d’une cinquantaine de classements disciplinaires que nous n’avons pas choisi de détailler ici. Il contient également un classement intéressant pour les Grandes écoles d’ingénieur françaises, celui dédié au domaine Engineering & Tech, car il les positionne au niveau de facultés d’ingénierie mondiale. Dans ce classement sélectif (502 classées), on retrouve à nouveau 9 écoles d’ingénieur parmi 21 établissements français, dont aux 2 premières places nationales. Enfin, dans le classement le plus académique de cette analyse, car ne prenant en compte que les travaux publiés -les classements disciplinaires de Shanghai - les Grandes écoles d’ingénieur s’en sortent à merveille, car ils leur réussissent très bien tant il leur permet de montrer leur force et leur richesse disciplinaire. Ainsi, c’est désormais 36 écoles d’ingénieur françaises qui y figurent (source AEF), et ceci dans de très nombreux domaines : Mechanical engineering, Electrical eng., Telecommunication eng., Computer sciences eng., Civil eng., Chemical eng., Material sciences&eng., Energy sciences&eng., Environnemental sciences&eng., Food sciences&tech., Biotechnology, Mathematics, Physics, Chemistry, Earth sciences, Medical tech., Management, Economics, et ceci sans compter les Business Schools françaises bien sûr. Cette longue énumération montre la diversité thématique des Grandes écoles d’ingénieur françaises, au champ plus large que les engineering faculties anglosaxones. Elles sont pour certaines d’entre elles capables d’embrasser au-delà des sciences pour l’ingénieur pour toucher les sciences de base, les sciences du vivant, les sciences sociales, etc. Une autre question enfin mérite d’être étudiée : que faudrait-il faire pour passer du Top 200-400 au Top 20-50, pour passer de très bonnes écoles d’ingénieur (véritables technogical universities dynamiques pour leurs pairs) à un « champion » ? La réponse est à la fois simple et contre-intuitive. Pour progresser dans ces classements, outre améliorer l’intensité (plus de moyens, plus de publications, plus de contrats, à périmètre constant), il faudrait jouer sur l’effet taille. Mais pour jouer sur l’effet taille à bon escient, il faut augmenter le périmètre à intensité constante. En clair, consolider une école d’ingénieur et une faculté de sciences sur un même site aurait peu d’effet voire un effet négatif car une bonne part de leur production est déjà partagée (les publications des unités mixtes de recherche sont souvent déjà communes par exemple), donc mathématiquement l’intensité baisse. L’effet cumulatif ne devient maximal que lorsque l’on regroupe des semblables implantés sur des sites différents, car dans ce cas tous les indicateurs s’additionnent. Nous en avons d’ailleurs fait la démonstration à l’échelle d’IMT Atlantique, car la fusion de deux écoles d’ingénieur de même intensité (Mines Nantes et Télécom Bretagne) a produit exactement cet effet de percée dans les classements internationaux. Il en est de même pour l’Institut Agro nouvellement créé par regroupement (Montpellier Supagro et Agrocampus Ouest) et qui fait dès sa première année son apparition dans plusieurs classements. Donc si un tel objectif était recherché, assurément la consolidation d’écoles d’ingénieur entre elles à l’échelle nationale aurait un effet levier considérablement supérieur aux regroupements locaux plus hétérogènes. Ces classements internationaux sont donc très riches en potentiel pour les Grandes écoles, qui ont si longtemps hésité à s’emparer, quand elles peuvent y réussir si bien une fois lancées dans l’aventure !  

    Anne Beauval, présidente de la commission Recherche et Transferts directrice déléguée d'IMT Atlantique

      A propos d'Anne Beauval Anne BEAUVAL est directrice déléguée d’IMT Atlantique depuis le 1er janvier 2017, et présidente de la commission Recherche de la Conférence des grandes écoles depuis janvier 2020. Diplômée de l’École Polytechnique et de l’École nationale supérieure des mines de Paris, Anne BEAUVAL a occupé successivement les fonctions de chef de division Environnement Industriel et Sous-Sol, en charge de l’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement à la DRIRE de Bretagne (2000 – 2003) ; directrice de la recherche de l’École des mines de Douai (2003 – 2008) ; chargée de mission auprès du directeur puis chef du service Sécurité Radioprotection Médical de la Centrale nucléaire de Gravelines (2008 – 2012) ; directrice de l’École des mines de Nantes – jusqu’à sa fusion avec Télécom Bretagne qui a conduit à la création d’IMT Atlantique.   A propos d'IMT Atlantique IMT Atlantique est une grande école d'ingénieurs généralistes (parmi les 400 premières universités du monde du THE World University Ranking 2020 - 59e université mondiale de moins de 50 ans -, reconnue internationalement pour sa recherche (présente dans 4 disciplines des classements de Shanghaï, de QS et de THE). Elle appartient à l'Institut Mines-Télécom et dépend du ministère en charge de l'Industrie et du Numérique. Disposant de 3 campus, à Brest, Nantes et Rennes, d’un incubateur présent sur les 3 campus, ainsi que d’un site à Toulouse, IMT Atlantique a pour ambition de conjuguer le numérique, l’énergie et l’environnement pour transformer la société et l’industrie par la formation, la recherche et l’innovation et d’être, à l’international, l’établissement d’enseignement supérieur et de recherche français de référence dans ce domaine. IMT Atlantique propose depuis septembre 2018 une nouvelle formation d'ingénieurs généralistes. Les étudiants sont recrutés sur le concours Mines-Ponts. L’École délivre par ailleurs trois diplômes d’ingénieurs par la voie de l’apprentissage, des diplômes de masters, mastères spécialisés® et doctorats. Les formations d’IMT Atlantique s’appuient sur une recherche de pointe, au sein de 6 unités mixtes de recherche (avec le CNRS, l’INRIA, l’INSERM, des universités ou écoles d’ingénieurs), dont elle est tutelle : GEPEA, IRISA, LATIM, LABSTICC, LS2N et SUBATECH. L’école s’appuie sur son excellence en recherche dans ses domaines phares (énergie et numérique, cybersécurité, environnement et numérique, industrie du futur, nucléaire, santé et numérique, risques et interactions) et en couplant les domaines scientifiques pour répondre aux défis de demain : transition numérique, transition environnementale, transition industrielle, transition énergétique, santé du futur et recherche fondamentale, en s’appuyant sur 2 instituts Carnot Télécom & Société Numérique et Carnot MINES.]]>
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    Des établissements d'enseignement supérieur mobilisés pour la réussite des étudiants handicapés sensoriels ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-etablissements-denseignement-superieur-mobilises-pour-la-reussite-des-etudiants-handicapes-sensoriels/ Wed, 14 Oct 2020 15:06:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74841852 La FÉDÉEH et son partenaire, la Fondation Harmonie Solidarités relancent un appel à projets national à destination des établissements d’enseignement supérieur visant à valoriser des initiatives locales pour une meilleure intégration des jeunes avec un déficit sensoriel. Le principe : créer le dialogue avec tous les étudiants et les sensibiliser à la thématique du handicap sensoriel et bien sûr, faciliter la poursuite d’études d’étudiants concernés par ce handicap. Que finance la dotation : la dotation finance des bourses destinées à l'achat d'équipement pour des étudiants en situation de handicap sensoriel, ainsi qu’une journée dédiée au handicap chez les étudiants, et axée sur leur témoignage. Les dates :
    • 01/10 au 15/11/20 : campagne d’appel
    • Décembre 2020 : annonce des lauréats
    • 1er semestre 2021 : tenue de l'événement (si le contexte sanitaire le permet)
    La bourse : trois dotations sont prévues pour trois établissements du supérieur (école ou université). 5 000 euros par dotation à répartir entre la journée événement et les bourses d’étudiants.   Mode d'emploi Cette journée pourra notamment mettre en lumière des initiatives exemplaire de compensation des handicaps sensoriels dans le cadre du parcours de formation, des projets de recherches portant sur la déficience sensorielle. Cela peut-être par exemple l'acquisition d’une plage braille, le financement d’interprètes LSF ou encore l’acquisition de boucle magnétique, etc. Elle devra comporter obligatoirement des ateliers de réflexion autour de la question des parcours de formation des jeunes avec un déficit sensoriel :
    • une remise de bourses à des étudiants en situation de handicap sensoriel ;
    • des animations de sensibilisation destinées à toute la communauté étudiante.
    La forme du dossier est assez libre, elle doit faire état de l’organisation d’une journée à minima consacrée à cette typologie de handicap et d’une remise de bourse pour les étudiants en situation de handicap sensoriel.   Vous avez la possibilité de déposer votre dossier jusqu’au 15 novembre 2020. Voici les conditions nécessaires pour répondre à cet appel d’offre :
    • être en établissement d’enseignement supérieur en France ;
    • avoir une politique d’accueil des étudiants avec un déficit sensoriel ;
    • avoir un ou des étudiants en situation de handicap sensoriel ;
    • organiser un événement sur la thématique du handicap sensoriel au cours du premier semestre 2021 (sous réserve des conditions sanitaires).
      Vous êtes référents handicap et vous souhaitez déposer un projet ? Contactez Églantine Marette, coordinatrice du pôle « Accompagnement dans les études et vie étudiante » de la FÉDÉEH. 01 82 28 43 94 - eglantine.marette@fedeeh.org]]>
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    Jeunes Reporters pour l'Environnement (JRE) : devenez acteurs du changement ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jeunes-reporters-pour-lenvironnement-jre-devenez-acteurs-du-changement/ Thu, 15 Oct 2020 14:21:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74866290 Le programme Jeunes Reporters pour l’Environnement (JRE) organise un concours national et international pour encourager les jeunes de 11 à 25 ans à devenir acteurs du changement en réalisant un reportage en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU. Plus de 30 prix de 150 € à 1000 € sont attribués chaque année aux meilleurs reportages vidéos, podcasts et articles.

     

    Le but ?

    Donner aux jeunes un espace d’expression et d’engagement pour faire connaître des initiatives qui répondent concrètement aux enjeux climatiques, de biodiversité, consommation et production responsables, réduction des inégalités... L’équipe JRE diffuse ensuite les meilleurs reportages afin de valoriser le travail des Jeunes Reporters et sensibiliser un maximum de personnes aux ODD.

     

    Pourquoi participer au concours ? 

    • Pour tenter de gagner des prix jusqu’à 1000 €, et bénéficier d’une valorisation nationale et internationale.
    • Pour s’engager pour un avenir meilleur et faire entendre sa voix.
    • Pour développer des connaissances et des compétences en lien avec les métiers du journalisme et de la transition écologique.
    • Pour participer gratuitement à une formation en ligne intitulée « Le journalisme de solution, un levier pour atteindre les ODD », coréalisée par François Benichou, Coordinateur national du programme JRE et Emilie Kovacs, Fondatrice & Rédactrice en chef d'EKOPO et Marraine du programme JRE.
     

    Enfin la participation au concours JRE est entièrement gratuite et compatible avec l’enseignement à distance. L’équipe JRE est disponible par mail et par téléphone pour accompagner les participants dans la réalisation de leurs reportages et propose de nombreux outils en ligne.

     

    Infos Pratiques - Calendrier 2020-2021 :

    • 15 mars – Date limite d’envoi des reportages
    • Avril – Etude des reportages par le Jury national et international
    • Fin mai – Annonce des résultats et organisation des cérémonies de remise des prix
      Vous pouvez participer dans le cadre :   Vous pouvez réaliser des reportages :
    • Vidéos 3 minutes maximum.
    • Et/ou Radios 3 minutes maximum.
    • Et/ou Articles 1000 mots maximum.
      Des outils et ressources pour vous inspirer    Astuces :
    • Vous pouvez réaliser vos reportages dans un cadre scolaire ou extra-scolaire, seul ou en groupe.
    • Afin de multiplier vos chances de remporter un prix, vous pouvez réaliser plusieurs reportages et participer à différents concours (prix spécial Forêt et Bois, prix spécial Climat…).
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    Jusqu'au 20 décembre 2020 : posez toutes vos questions à la CGE lors du salon virtuel des Grandes écoles organisé par l’Étudiant https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/29-30-et-31-octobre-posez-toutes-vos-questions-a-la-cge-lors-du-salon-virtuel-des-grandes-ecoles-organise-par-letudiant/ Mon, 26 Oct 2020 14:03:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75135775 La Conférence des grandes écoles répondra à toutes vos questions les 29, 30 et 31 octobre, et tout au long du mois de novembre, à l’occasion du Salon virtuel des Grandes écoles organisé par l’Etudiant. Pour continuer à accompagner les 15-25 ans au mieux dans la finalisation de leurs choix d’orientation, la CGE et ses écoles membres viennent à votre rencontre. Vous êtes lycéen, élève de classe prépa, étudiant ou titulaire d’un bac + 1, + 2 ou + 3 ? Parents ou professionnels de l’éducation ? Vous vous apprêtez à faire un choix d’orientation, de filière ou de métier ? Vous souhaitez recevoir des informations personnalisées et de précieux conseils afin de construire le projet le mieux adapté à votre profil ?   Entrez dans le Salon virtuel des Grandes écoles, visitez les stands et assistez aux conférences depuis chez vous !
    • Découvrez les Grandes écoles et les formations
    •  Accédez facilement aux documentations téléchargeables de chaque organisme
    • Chatez en live ou sur rendez-vous avec la CGE, les responsables des Grandes écoles et de formations
    • Assistez aux conférences depuis chez vous, en live ou en replay, et posez vos questions aux intervenants
      La CGE participera à la conférence d’ouverture du salon le 29 octobre de 12h30 à 14h, autour du thème « Intégrer une Grande école, pourquoi pas moi ? » :
    • Alice Guilhon, présidente du Chapitre des écoles de management de la CGE et directrice générale de Skema Business School
    • Sophie Commereuc, présidente de la commission Grandes écoles et Territoires de la CGE et directrice de Sigma Clermont
    • Alain Joyeux, président de l’association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales (APHEC)
    • Mickaël Prost, président de l’Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques (UPS)
      Participez au salon : https://salonvirtuel-grandes-ecoles.letudiant.fr/fr]]>
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    6ème Conférence Nationale des Stages et des actions professionnalisation des étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/6eme-conference-nationale-des-stages-et-des-actions-professionnalisation-des-etudiants/ Thu, 05 Nov 2020 14:12:16 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=74964284 Programme Inscription[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]]]> 74964284 0 0 0 Sécuriser la rentrée 2020 : premier enjeu https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/securiser-la-rentree-2020-premier-enjeu/ Tue, 27 Oct 2020 15:04:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160279 e contexte sanitaire et les opérations de confinement / déconfinement / adaptation à l’état d’urgence sanitaire ont créé une situation d’incertitude assez inédite pour l’année 2020/21, avec des enjeux spécifiques en terme de recrutement, de continuité pédagogique et d’accompagnement des participants en formation continue. Le premier enjeu de cette rentrée a été de sécuriser les rentrées. L’activité de formation continue de l’Essec se déroule essentiellement en France, au Maroc et à Singapour, trois pays caractérisés par des mesures sanitaires drastiques. Jusqu’au dernier moment, il y avait des craintes sur la volonté ou la possibilité des participants situés en dehors de ces pays de rejoindre les campus physiques. Au-delà des conditions sanitaires, le climat économique tendu créé aussi une incertitude sur le recrutement de participants locaux, les budgets formation des entreprises étant souvent les premiers à sacrifiés en situation de crise. Si l’incertitude demeure importante, les rentrées dans les programmes inter-entreprises ne s’annoncent pas mauvaises. L’exception à cette règle générale concerne les programmes avec une forte proportion de participants internationaux : les restrictions liées aux déplacements entre pays incitent les personnes intéressées à reporter leur projet de formation. L’activité sur mesure se maintient bien : de nombreux appels d’offre sont lancés, mais les confirmations se font attendre du fait de l’absence de visibilité à moyen terme. Le deuxième enjeu, toujours d’actualité, est d’assurer la continuité pédagogique de nos programmes de formation continue dans de bonnes conditions de qualité pédagogique. Pendant le confinement, la quasi-totalité des cours des programmes inter-entreprises a basculé en modalité digitale en 48 heures (à l’exception des voyages d’étude bien évidement). Après une période d’attentisme, une grande partie des programmes sur mesure a aussi pu se dérouler à distance. Les retours qualitatifs ont été globalement bons : les participants ont vraiment apprécié de pouvoir continuer leur programme de formation pendant le confinement. Toutefois, une certaine lassitude vis-à-vis de l’enseignement digital a commencé à se manifester dès la fin du mois de mai. Les participants avaient envie de retrouver une « vraie » salle de cours et de « vrais » contacts humains. Ce besoin et les contraintes sanitaires ont amené l’Essec à investir dans des technologies d’enseignement « dual » : toutes les salles de cours ont été équipées de caméras et de micros qui permettent à des participants de participer (et pas seulement d’assister) à un cours à distance. L’intervenant « voit » les participants à distance sur des écrans situés en fond de salle. Cette approche permet d’avoir des participants à la fois dans la salle de cours et à distance. Au-delà de l’investissement en équipement, les intervenants ont aussi dû se former pour maîtriser la technologie et ajuster leurs séquences pédagogiques à l’enseignement dual. Enfin, il a fallu repenser l’accompagnement des participants et des partenaires entreprises. Les réactions et les attentes des participants et de leurs employeurs sont très diverses par rapport à la formation. Une majorité assez claire souhaite continuer le programme en présentiel. Certains se montrent plus réticents à l’idée de prendre les transports en commun à rester dans une salle de cours en dépit de l’application du protocole sanitaire. Une infime minorité juge les mesures mises en place excessive. Il y a beaucoup de changement de planning ou de modalité pédagogique (Il peut arriver qu’un enseignant soit cas contact et doive enseigner en ligne !). Les toujours très attendus voyages d’études sont reprogrammer à une date ultérieure. La situation économique se tend, ce qui génère pour les programmes inter-entreprises une demande pour des services carrières renforcés. Tous ces éléments contribuent à augmenter de manière très significative le besoin d’accompagnement des participants, de leurs employeurs et des intervenants. Cette rentrée est marquée par la bascule vers un enseignement dual (voire parfois blended ou digital), des modalités de gestion « agile » pour répondre aux enjeux et aux incertitudes du contexte sanitaire et économique. Une belle occasion de resserrer les liens et les contacts entre équipes programmes, intervenants, entreprises partenaires et les participants pour faire face aux aléas !

    Thomas Jeanjean, directeur général adjoint du groupe Essec

      A propos de Thomas Jeanjean Thomas Jeanjean est professeur de comptabilité et directeur général adjoint du groupe Essec, en charge de la formation continue, des MBA et des relations entreprises. Avant de rejoindre l’Essec, il a été Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan et à HEC Paris. Il a été président de l'Association Francophone de Comptabilité et membre du management committee de l'EAA (European Accounting Association) et est co-responsable le groupe de travail sur la formation continue de la Conférence des grandes écoles.   A propos de l'ESSEC L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale. Avec 7 060 étudiants, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 62 000 diplômés, un corps professoral composé de 163 professeurs permanents en France et à Singapour et 19 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. Pour toute information complémentaire : www.essec.fr ou essec.edu/asia]]>
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    Covid-19 : une rentrée inédite, hybride incertaine mais très attendue par tous les étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/covid-19-une-rentree-inedite-hybride-incertaine-mais-tres-attendue-par-tous-les-etudiants/ Tue, 27 Oct 2020 14:07:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160282 C’était annoncé depuis la fin du confinement en mai dernier : la rentrée serait inédite, hybride, incertaine mais très attendue par tous nos étudiants. Côté académique, l’agilité dont toutes nos écoles ont fait preuve, dès le 16 mars dernier, s’est prolongée et les cours ont été construits différemment sur la base des enseignements de la phase de confinement. Restait à penser l’autre pan de la rentrée : la vie étudiante.   Le constat Pour les populations qui sont celles de nos Grandes écoles, le confinement est arrivé juste au moment des grands rites de passage, structurant dans la vie d’un jeune adulte. Pour les bacheliers, ce sont les choix d’orientations et les rencontres sur les salons pour se fixer un cap. C’est également la préparation de cette grande épreuve qu’est le baccalauréat, marqueur fort de la fin de la période « élève » pour se transformer en « étudiant » après avoir vécu les phases de révisions, les angoisses des épreuves et du résultat. Pour les préparationnaires, la période des concours marque la fin de 2 années de travail intense, souvent de renoncement dans l’espoir de réaliser son rêve : intégrer une Grande école. C’est le début d’un tour de France initiatique pour les épreuves orales. Cette année, rien de tout cela ! Le passage d’élève ou préparationnaire à étudiant s’est fait sans transition, dans un climat lourd et anxiogène. Pour nos étudiants, même constat : la vie s’est brutalement arrêtée le 16 mars, stoppant net les activités préparées depuis des mois, ces fameuses « traditions » étudiantes liées tant aux évènements sportifs et festifs qu’à l’accueil de nouveaux candidats. Perte de repères, absences de marqueurs du passage d’un état à l’autre, isolement, difficultés financières, absence d’expérience associative, de stage ou autres missions sur place ou à l’étranger et surtout perte de toute certitude quant à l’organisation de l’après. Il leur manque à tous 6 mois de vie, 6 mois d’expérience, 6 mois de maturation et 6 mois d’insouciance. Leur seule aspiration est le au retour à la vie d’avant, même s’ils savent sans vouloir l’admettre que ce ne sera pas le cas.   Ne rien lâcher Sur le modèle de la belle réussite de la transformation digitale des enseignements, les services Vie étudiante ont continué à travailler avec leurs étudiants pour imaginer avec eux une autre vie étudiante, un « next normal ». Là où nous imaginions un engouement pour la mise en place d’activités dématérialisées, les étudiants nous ont opposé un enthousiasme émoussé quant au digital. La Vie étudiante est pour eux inenvisageable autrement qu’en physique : « On est déjà sur nos ordinateurs et nos téléphones toute la journée pour les cours, pour échanger entre nous, on n’a pas envie d’y être encore pour le reste ! » me confiait une étudiante. Dont acte. Choc, déni, colère, dépression, acceptation, expérimentation, décision et intégration.  Nous les avons accompagnés doucement dans leur courbe de deuil leur permettant de préparer en parallèle leurs évènements de rentrée « comme avant » et des évènements de rentrée « autrement ». L’aspect rassurant du « on l’a déjà fait » a permis de libérer progressivement la créativité du « on peut faire autrement ». A Excelia par exemple, le week-end d’intégration s’est préparé en 3 phases : maintien de la préparation d’un week-end classique jusqu’en juillet et début de travail sur une autre forme d’intégration à partir de juin. Puis abandon total de la notion de week-end en août au profit d’activités festives en grand nombre tout en commençant à les envisager réalisables en grand nombre ou par petit groupes. Abandon total des activités en nombre fin août au profit d’une semaine complète d’activité par groupes plus réduits, mêlant actions terrain et compétition digitale début septembre, le tout accompagné d’une présence plus importante qualitativement et quantitativement sur les réseaux sociaux. La réussite de cette semaine inédite a inspiré le reste de la vie étudiante et aujourd’hui nos étudiants vont jusqu’à intégrer dans leurs activités pour fêter Halloween un « escape game » sur le thème de la lutte contre une pandémie fictive, afin de dédramatiser la période tout en s’appropriant totalement les gestes barrières et les nouvelles contraintes. A travers cette vie étudiante revisitée, nous avons collectivement choisi de ne plus subir la pandémie mais bien de vivre avec et de ramener l’Humain, la joie de vivre et un peu plus de légèreté dans le quotidien de nos écoles, toujours avec vigilance et en respect des consignes d’usage. Et ce n’est que le début de la métamorphose, du « next normal » de la Vie étudiante.  

    Christelle Egreteau, pilote du groupe de travail Vie Associative de la CGE

        A propos de Christelle Egreteau Elle a dirigé et développé le service relation Entreprises et formation continue, puis le service Vie Associative, créant un parcours pédagogique spécifique pour les cadres associatifs, avant de prendre la direction du service Student Life en charge de toute la Vie Etudiante Excelia. Elle est le pilote du groupe de travail Vie Associative de la CGE au sein de la Commission Vie Etudiante   A propos d'Excelia Excelia, a toujours été pionnier dans son environnement. En devenant un pôle de formation composé de 5 écoles multidisciplinaires et multi campus, il créé un nouveau modèle destiné à répondre aux ambitions professionnelles des étudiants et à la forte demande des entreprises en matière de compétences sur les métiers actuels et futurs. Il regroupe aujourd’hui une grande école de management (Excelia Business School, accréditée AACSB, EPAS, EQUIS et AMBA), une grande école de tourisme (Excelia Tourism & Hospitality School, accréditée TedQual), une école digitale (Excelia Digital School), une école préparatoire (Excelia Academy) ainsi que de la formation continue (Excelia Executive Education). Toutes nos formations ont en commun une triple exigence articulée sur les enseignements académiques, l’expérimentation sur le terrain, en France et à l’international, et le développement personnel. A travers des stages et missions en entreprise mais également un ensemble d’expériences à caractère humanitaire, social ou citoyen à travers le dispositif Humacité et les activités associatives nous ouvrons nos étudiants aux réalités du monde.]]>
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    Le Groupe INSA : une diversité de solutions envisagées pour la rentrée 2020 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-groupe-insa-une-diversite-de-solutions-envisagees-pour-la-rentree-2020/ Tue, 27 Oct 2020 14:16:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160285 Flexibilité et agilité, format hybride. Réussite des étudiants A l’heure d’une crise sans précédent liée au Covid-19, le Groupe INSA s’est depuis plusieurs mois déjà, fortement mobilisé pour assurer la sécurité de ses étudiants et personnels, la continuité pédagogique, technique et administrative sur ses différents campus et toutes nos équipes ont formidablement répondu face à cet état d’urgence. Cette crise mondiale nous impose des bouleversements, notamment en matière de mobilité internationale et d’organisation et cette rentrée 2020 s’est résolument distinguée par une complexité accrue mais aussi par des adaptations, des innovations, et ce notamment pour l’accueil des étudiants internationaux. L’ouverture internationale, a toujours été une priorité dès la création du 1er INSA, et ce sont aujourd’hui plus de 27% d’étudiants internationaux qui sont accueillis dès la 1ère année sur nos campus. De même la mobilité internationale est obligatoire pour nos élèves-ingénieurs. Face à l’incertitude, le Groupe INSA a multiplié les initiatives et scenarii pour pouvoir assurer pour tous les élèves français et internationaux, un format et une pédagogie les plus adaptés possible en fonction des programmes, des viviers et de leurs spécificités. Plusieurs webinars ont été organisés dès le mois de juillet pour accompagner les étudiants internationaux dans leurs orientations et choix, proposant même un report d’admission pour certains. L’accueil des étudiants internationaux non européens, primo-entrants a effectivement requis toute notre attention pour assurer un premier accueil, en présentiel ou en distanciel, qui les rassure dans cette phase de transition et qui soit gage de réussite pour leur intégration dans leur nouveau parcours. Même si finalement une grande majorité a déjà pu rejoindre nos campus, plusieurs « rentrées » sont programmées tout au long de ce 1er semestre, tenant compte des ouvertures de frontières et d’obtention de visa.  Les associations étudiantes se mobilisent également pour l’intégration et l’accueil. Un dispositif de parrainage virtuel (virtual buddying) a été mis en place pour que les étudiants empêchés aient, dans leur promo, un point de contact privilégié. Les cours de Français Langue Etrangère (FLE) ont été repensés pour être dispensés 100% en ligne dès le mois d’août. L’Ecole d’hiver FLE est aussi prévue en distanciel, en décembre ou en janvier selon les campus. Un travail rapproché avec les partenaires s’est engagé pour repenser les parcours académiques des étudiants en double-diplôme et envisager un report de mobilité au cas par cas. Enfin, le service Open INSA est plus que jamais sollicité pour l’accompagnement des enseignants dans le développement du distanciel car l’enjeu est majeur. Même l’horaire du distanciel est adapté pour capter nos publics simultanément sur différents continents. Face à la diversité des publics concernés (européens, non européens, étudiants d’échanges ou en double-diplôme, filières internationales..), le Groupe INSA continue à travailler sur des solutions/ propositions d’une grande diversité en s’appuyant sur l’existant mais aussi dans la perspective de nouveaux modules. La communauté INSA est très engagée pour répondre aux défis d’attractivité de la France et du modèle de formation d’ingénieurs français. Flexibilité, adaptabilité et agilité mais aussi robustesse des modèles proposés sont de rigueur dans ce contexte encore très incertain. Enfin, la réussite de tous nous élèves demeure notre priorité. En conséquence, Le Groupe INSA s’inscrit donc dans une stratégie d’hybridation de formats qui doit être aussi source d’innovations et de transformations positives pour le court, moyen et long-terme. Les campagnes de recrutement pour la rentrée 2021 sont déjà en route en format virtuel, les entretiens des candidats se programment progressivement et l’implication de nos partenaires, de nos bureaux à l’étranger est précieuse. Cela nous incite plus encore à partager nos expériences, mutualiser nos moyens pour mieux se projeter dans le futur et finalement participer à la démarche prospective qui nous est chère.

    Marie-Pierre Favre, Directrice du Développement International du Groupe INSA

      A propos de Marie-Pierre Favre Dans le cadre d’expériences diverses, en France et à l’étranger, dans le secteur privé puis dans celui de l’enseignement supérieur (Ecoles de management et d’ingénieur), l’international a toujours été le fil conducteur de son parcours professionnel. Marie-Pierre Favre a notamment occupé pendant 10 ans le poste de Directrice des Relations Internationales de l’INSA Lyon.  Elle vient d’être nommée Directrice du Développement International du Groupe INSA.   A propos du Groupe INSA Le Groupe INSA est composé de 7 instituts en France, d’un INSA international au Maroc et de 6 écoles INSA partenaires. Avec plus de 4000 diplômés par an et 90 000 alumni dans le monde le Groupe INSA est le premier groupe public français de formation et recherche en ingénierie, architecture et paysagisme. Dans un monde en transition, porté par une complexité croissante, le Groupe INSA ambitionne de développer un modèle inclusif, où les sciences, les technologies et les humanités, mieux partagées, s’hybrident et servent une société moins fragmentée et une économie plus saine dans des territoires aux environnements préservés. Il s’appuie pour cela sur une démarche prospective et collective qui a pour ambition de développer le territoire à travers la politique de site, un visibilité nationale et internationale et de devenir un acteur européen, au sein de European Consortium of Innovative Universities (ECIU University). Pour en savoir plus www.groupe-insa.fr  ]]>
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    ISAE-SUPAERO : Agilité et innovation pour nos formations professionnelles de hauts potentiels https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/isae-supaero-agilite-et-innovation-pour-nos-formations-professionnelles-de-hauts-potentiels/ Tue, 27 Oct 2020 16:12:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160354 ECATA (European Consortium for Advanced Training in Aerospace, ecata.org) est un programme de formation international de hauts potentiels issus du secteur aéronautique et spatial européen, coordonné par l’ISAE-SUPAERO, en collaboration avec 6 universités européennes leaders dans le secteur aéronautique et spatial et 8 industriels (Airbus, BAE Systems, Dassault Aviation, Leonardo, Liebherr, MTU, SAAB, Safran). Chaque année, nous formons une vingtaine de stagiaires à développer leurs compétences de leadership et de programme management, tout en travaillant sur un projet fil rouge porté par un groupe de clients professionnels (thème de l’avion du futur cette année). Ce programme devait en 2020 initialement se dérouler sur 11 semaines, à raison de 4 semaines à KTH (Stockholm), 4 semaines à l’ISAE-SUPAERO (Toulouse), puis 3 semaines à l’ETSIAE (Madrid), le tout entre le 20 janvier et le 29 avril. Nous avons débuté la 2e partie à Toulouse sans les 3 stagiaires italiens, confinés. Comme beaucoup d’établissements du supérieur, nous avons alors débuté notre expérimentation des formations hybrides, avec des stagiaires en présentiel et des stagiaires en distanciel. Il serait présomptueux de parler d’innovation pour la réaction que nous avons eue début mars car ce que nous faisions se rapprochait plus du « système D » avec de la diffusion en direct via Zoom, en ayant équipé les coachs de séminaires d’oreillettes-micro et en faisant circuler des smartphones en guise de micro pour les interactions. Le programme a été interrompu le 15 mars, à 55 % de son déroulement. Nous avions conscience à cette époque qu’il eut été préférable de partir sur une solution 100 % online plutôt que de réitérer de l’hybride, selon des considérations d’acquis pédagogiques, nous avons toutefois décidé de reprendre en présentiel pour ceux qui le pourraient, si nous pouvions avoir au moins 14 stagiaires sur 21 autorisés à se réunir. Une des principales valeurs ajoutées de ce programme réside en effet dans le fait que les stagiaires « vivent ensemble » durant plusieurs semaines. Cette immersion exceptionnelle leur permet de se consacrer à 100 % à leur projet et de continuer à en discuter en partageant un verre et en dînant. Nous avons donc repris la formation du 10 au 25 septembre, à l’ISAE-SUPAERO, avec 15 stagiaires en salle et 6 stagiaires isolés chez eux, en Suède, au Royaume-Uni et en Arabie Saoudite. Le challenge de la dynamique collective a été relevé par le partage de règles communes. Parmi ces 29 règles, je retiendrais : l’organisation de stand-up et stand-down meetings de 30 minutes quotidiens avec l’ensemble de l’équipe, l’adoption de méthodes Scrum et agile, l’adoption d’un process de prise de décision commun basé sur la règle du « no strong objection » et des injonctions d’être honnête dans ses feedbacks, d’être patients, respectueux et de beaucoup rire, tout en étant conscients que certaines des idées proposées ne seront pas retenues. Alors que les parties 1 et 2 sont structurées autour de lectures et de séminaires, la partie 3 est dédiée à la finalisation de leur programme, avec la réalisation par les stagiaires de deux présentations collectives de 3 h, dont une à destination du grand public. Les stagiaires doivent vulgariser leur message avec pédagogie, tout en prenant du recul sur leur expérience, en partageant les compétences qu’ils ont pu développer. L’objectif était de retourner à Stockholm, mais nous avons préféré prendre la décision de passer l’intégralité de cette fin de programme 100 % online, douze jours avant leur date de reprise prévue. La déception de ne pas pouvoir vivre cette expérience finale comme espéré a rapidement laissé place à la conscience du challenge de réaliser une présentation finale publique 100 % digitale, alors qu’il s’agissait traditionnellement d’une présentation dans un auditorium, à destination d’une cinquantaine de personnes présentes. Nous avons opté pour une solution technique de webinar, en utilisant la plateforme Livestorm. Nous avons aussi réagi en proposant aux 21 stagiaires un coaching sur la préparation de cette présentation et les aider à développer ces compétences désormais indispensables de livrer un message impactant via des présentations en ligne (notamment en utilisant des outils d’interaction comme Klaxoon). Je ne connais pas encore le résultat car cette présentation se déroulera mercredi 28 octobre à 14 h, mais je suis persuadé que ce sera une réussite.

    Thibault Brémaud, co-animateur du GT formation continue de la CGE

      A propos de Thibault Brémaud Thibault Brémaud est co-animateur du GT (groupe de travail) formation continue de la CGE depuis juin 2018. Diplômé du programme Grande Ecole d’EMLYON (2008), il débute sa carrière au sein de la start-up lyonnaise Very Up (veryup.com), organisme de formation spécialisé dans la pédagogie et l’accompagnement au développement des savoirs fondamentaux, dont il dirige l’agence parisienne durant six ans. Il rejoint ensuite TBS (Toulouse Business School) en 2014, où il occupe le poste de Responsable des Etudes du Programme Bachelor durant 3 ans. En 2017, il rejoint l’ISAE-SUPAERO, au poste de Responsable de la Formation Continue, au sein de la Direction des Masters et Mastère Spécialisé®. Dans le cadre de ses fonctions, il coordonne le programme ECATA. En parallèle de ses fonctions, Thibault Brémaud est doctorant en Sciences de Gestion à TSM (Toulouse School of Management). Il prévoit de soutenir sa thèse en stratégie en 2023.   A propos de l’ISAE-SUPAERO Depuis 1909, l’ISAE-SUPAERO forme les ingénieurs et managers d’excellence qui font progresser l’industrie aérospatiale. L’ISAE-SUPAERO propose une offre de 15 programmes Mastère Spécialisé® dans les domaines :
    • Innovation, entrepreneuriat et intrapreneuriat,
    • Management de projet appliqué à l’aéronautique et au spatial,
    • Digital et intelligence artificielle,
    • Aéronautique,
    • Spatial,
    • Systèmes complexes,
    • Procédés de fabrication.
    L’ISAE-SUPAERO s’est doté d’une stratégie renouvelée en matière de développement durable. Les compétences spécifiques de l’Institut en matière de formation, de recherche et d’innovation lui permettent d’appréhender le problème de l’impact du transport aérien sur le réchauffement climatique et de contribuer significativement à sa résolution. Nos étudiants actuels sont ceux qui relèveront le défi de la décarbonation de l’aviation.]]>
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    Rentrée entrepreneuriale 2020 : entre résilience et opportunité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rentree-entrepreneuriale-2020-entre-resilience-et-opportunite/ Tue, 27 Oct 2020 14:29:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160358 L’entrepreneuriat dans nos écoles est souvent structuré autour d’évènements forts et motivants pour vivre « l’ambiance startup » (startup week-ends, hackathon, ateliers, semaine créativité…). Capacité d’accueil limitée, enseignements basculés à distance ont mis à mal ces expériences proposées à nos élèves : report, annulation, organisation d’ateliers à distance… mais soyons réalistes, « les promotions COVID » n’auront pas vécu le même parcours entrepreneurial que leurs collègues. Dans nos incubateurs, les couloirs sont bien calmes. Le télétravail est toujours très pratiqué par les startups incubées, les animations sont soit annulées, soit basculées en distanciel, plus possible de partager des repas, une pause-café… Ceci est amplifié par l’éloignement des « lieux d’inspiration » : espaces créativité, Fablab, espaces de co-working qui ont démontré leur efficacité pour créer de la sérendipité, tester, partager des expériences, tisser un réseau… autant de choses plus complexes à ce jour à faire émerger en visio. Pour les startups incubées la rentrée est contrastée. Certaines voient leur marché stimulé par la crise (solutions digitales, diagnostic…) mais beaucoup ont vu leur activité très ralentie et les perspectives à moyen termes devenir très incertaines. Pas de quoi rassurer les investisseurs, de nombreuses levées de fonds ont été reportées et le soutien des actionnaires historiques et des pouvoirs publics (état, région, BPIFrance…) ne sera pas toujours suffisant pour compenser les pertes de chiffre d’affaires et les contrats qui ne se signent pas. Pourtant le tableau n’est pas si noir. Cette période de confinement et l’accélération de la transformation digitale ont été aussi source d’opportunité et de créativité. Les étudiants d’IMT Atlantique concentrent d’eux-mêmes leurs projets sur des solutions liées à la crise sanitaire (télétravail et organisation des plannings, amélioration des cours particuliers à distance…), certaines Startup ont vu leur activité se développer avec la crise (Placemeet à Rennes avec ses solutions évènementielles en ligne, Cleanbill à Alès avec ses solutions de dématérialisation de tickets de caisse  …) Les porteurs de projet qui n’ont pas encore de charges fixes s’en sortent plutôt bien. Ils ont mis à profit cette période où toute l’activité est ralentie pour travailler sur leur stratégie de communication digitale, certains témoignent d’une plus grande disponibilité de leaders d’opinions ou autres personnalités clé pour valider leur projet, et ceux qui prototypaient déjà « dans leur garage » ont pu poursuivre sans être trop impactés. On a coutume de dire que l’adaptabilité et la résilience sont deux aptitudes indispensables pour réussir une belle aventure entrepreneuriale. Cette période est une opportunité inédite pour mettre en pratique et valider ces compétences chez nos jeunes entrepreneurs.

    Anne Lichtenberger, adjointe à la direction du Développement Economique, en charge de l’Entrepreneuriat d'IMT Mines Alès

        A propos d'Anne Lichtenberger Depuis mai 2016, Anne Lichtenberger dirige l’incubateur d’IMT Mines Alès. Elle pilote également différents projets de l’Ecole liés à l’innovation, la créativité et l’entrepreneuriat. De 2006 à 2016, elle a assuré la direction de l’Agence Régionale de l’Innovation du Languedoc Roussillon. De 2002 à 2006, Anne Lichtenberger a dirigé le programme international post-bac du CERAM (aujourd’hui Skema Business School). De 1998 à 2002 elle a contribué à et dirigé différents projets de soutien à la création d’entreprises innovantes développés par CERAM Entrepreneurs et Innovation sur Sophia Antipolis. Conseiller Technologique de 1992 à 1998 au sein du CRITT Chimie Environnement Ile de France, elle a notamment développé l’activité d’accompagnement des PMEs de la pharmacie et de la cosmétique. Anne Lichtenberger est diplômée de l’Ecole Centrale Paris (88), de l’Institut de Formation Supérieur Biomédicale (91) et de HEC (Executive MBA CPA HEC, 2005).   A propos d'IMT Mines Alès - La science et la créativité pour inventer un monde durable Créée en 1843 pour former des cadres de l'industrie minière, IMT Mines Alès s’est constamment développée et adaptée aux évolutions du monde industriel et de la société. Aujourd’hui, l’école délivre un diplôme d’ingénieur généraliste et 3 diplômes de spécialité par la voie de l’apprentissage ; des diplômes de master (bac+5), de mastère spécialisé (bac+6) et de doctorat (bac+8) dans 6 domaines d’excellence, couvrant les enjeux technologiques et environnementaux du XXIe siècle : matériaux & génie civil, environnement & risques, IA & numérique industriel. IMT Mines Alès est reconnue pour son action de soutien au développement des entreprises : ses 5 laboratoires mènent une recherche orientée vers leurs besoins et ceux de la société. Première école d’ingénieur française à créer un incubateur d’entreprise qui a permis la création de plus de 200 start-up, elle a développé de fortes compétences autour de la créativité et de l’innovation. Membre de l’Institut Mines-Télécom (IMT) depuis 2017, le plus grand groupe de formation d’ingénieur en France. L’école est certifiée ISO9001 pour l’ensemble de ses activités.  ]]>
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    NEOMA Business School ouvre le premier campus numérique en Europe en partenariat avec Laval Virtual https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/neoma-business-school-ouvre-le-premier-campus-numerique-en-europe-en-partenariat-avec-laval-virtual/ Tue, 27 Oct 2020 14:36:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160360 Dans le contexte sanitaire actuel, NEOMA accélère sa transformation digitale et ouvre un quatrième campus, 100% numérique, développé en partenariat avec Laval Virtual. Première Ecole en Europe à déployer cette innovation, ce nouvel environnement virtuel rassemble les espaces et les usages traditionnels d’un campus physique. L’objectif ? Permettre l’interaction et l’ambiance d’un vrai campus pour garantir une expérience académique la plus riche possible, même à distance, et ce en complément aux cours en présentiel que NEOMA maintient à 60% auprès de ses étudiants. Une innovation inédite en Europe par son ampleur dans le monde des technologies de l’éducation, qui illustre l’engagement de NEOMA en matière de pédagogie innovante et qui invente un nouvel environnement d’apprentissage, au croisement du présentiel et du distanciel.                                  Un campus 100% virtuel au plus proche d’un campus réel  Proposé aux étudiants de NEOMA à la rentrée, ce nouveau campus numérique est conçu comme un environnement complémentaire aux espaces d’apprentissages existants. « Nous avons décidé d’accélérer la mise en œuvre de ce projet qui s’avère particulièrement utile dans le contexte sanitaire actuel » analyse Delphine Manceau, Directrice générale de NEOMA.
    « Le distanciel via Zoom et la visioconférence ne peut se substituer au présentiel, dont les apports sont inestimables. Ce nouveau campus virtuel est à mi-chemin entre ces deux modalités et combine les avantages des approches pédagogiques numérique et physique en les articulant étroitement ».
      Les étudiants, via un avatar qu’ils personnaliseront, pourront ainsi évoluer dans ce nouvel espace comme s’ils étaient dans un véritable campus. Une fois connectés, ils accèdent au bâtiment virtuel pour suivre un cours, rejoindre un groupe de travail ou assister à une conférence. De son côté, le professeur, lui aussi sous forme d’avatar et spécialement formé pour l’exercice, accède facilement aux outils de présentation pour afficher son cours et interagir avec tout ou partie de la classe. En plus des programmes, l’écosystème de services de l’Ecole, comme le Talent & Carrière, le Wellness Center, la bibliothèque et les incubateurs y sont aussi accessibles. Chaque étudiant peut ainsi bénéficier d’un accompagnement personnalisé et vivre son expérience étudiante comme s’il était sur le campus.
    « C’est un véritable défi que nos équipes ont relevé ainsi qu’une formidable avancée qui illustre bien la place centrale du lien humain si cher à NEOMA, sur lequel nous mettons aussi l’accent dans un environnement virtuel » complète Delphine Manceau.
      Un environnement qui préserve le travail collaboratif et les échanges Accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ce nouveau campus numérique accueillera aussi des séminaires et des réunions. Il pourra également servir d’espace de travail collaboratif pour faciliter les échanges entre les membres de la communauté de NEOMA : étudiants, professeurs et collaborateurs. « Cette technologie immersive préfigure un nouveau mode de collaboration possible car tout y est réalisable comme dans la vraie vie, mais à distance » explique Alain Goudey, Directeur de la Transformation Digitale de NEOMA. « Ce nouveau campus numérique crée de la proximité, favorise les réflexes naturels en situation de groupe et recrée de la spontanéité, points faibles des plateformes de visioconférence ». La qualité du design et l’utilisation d’un avatar personnalisé favorisent l’expérience immersive. « L’avatar revisite la téléprésence en évitant la fatigue ressentie en visioconférence et en facilitant les échanges qui redeviennent plus spontanés » indique Alain Goudey « On peut ouvrir une porte, lever la main, s’asseoir, applaudir et même jouer au foot sur un terrain de sport ! Autant de fonctionnalités fondées sur des gestes physiques du quotidien qui rendent l’expérience naturelle et agréable ». Ce nouveau campus numérique s’adresse dans un premier temps aux étudiants internationaux qui ne pourraient rejoindre à la rentrée l’un des trois campus physiques de NEOMA, avant d’être élargi à tous. En complément, NEOMA continue de proposer à tous ses étudiants 60% de ses cours et l’ensemble de ses services en présentiel, sur ses campus de Reims, Rouen et Paris.   Une innovation en partenariat avec Laval Virtual Pour faire de son ambition de proposer un campus 100% numérique une réalité, NEOMA a noué un partenariat avec l’association Laval Virtual, experte des technologies immersives VR/AR, basée en Mayenne dans les Pays de la Loire. « Simple et accessible, notre solution, le Laval Virtual World, offre de nombreuses possibilités et correspond parfaitement aux besoins de NEOMA » indique Laurent Chrétien, Directeur général de Laval Virtual. « Le Laval Virtual World est un environnement immersif avant-gardiste conçu pour Réunir, Inspirer et Valoriser la communauté internationale de VR/AR (Réalité Virtuelle/Réalité Augmentée) tout au long de l’année. Simple d’utilisation et au design épuré, la plateforme fonctionne sur ordinateur ou via un casque de réalité virtuelle et supporte plusieurs milliers de connexions simultanées. Cet univers virtuel interactif vise à devenir un monde permanent pour accueillir tous les professionnels et futurs talents de l’industrie des technologies immersives ». Cette collaboration offrira également aux étudiants un accès privilégié aux événements organisés par Laval Virtual autour des technologies de Réalité Virtuelle, Réalité Augmentée et autres technologies immersives. « Nos étudiants pourront ainsi rencontrer de nombreux acteurs technologiques, des start-uppers mais aussi des laboratoires de recherche membres de la communauté Laval Virtual » se réjouit Alain Goudey. « Au-delà de l’outil, NEOMA et Laval Virtual créent ainsi une opportunité unique de croiser culture business et culture technologique pour favoriser l’hybridation des compétences tant recherchée par les entreprises. Nous allons travailler étroitement afin de maximiser les occasions de rencontres et d’échanges entre nos deux communautés ».   À propos de NEOMA Business School NEOMA Business School affiche l’ambition d’être le challenger innovant des plus grandes Business Schools internationales.  Guidée par son plan stratégique, NEOMA Business School construit l’Ecole de demain et repense ses pratiques en matière d’international, de pédagogie, d’approche du digital et d’aménagement des campus.  L’Ecole, à travers ses 3 campus (Reims, Rouen et Paris), propose un large portefeuille de programmes depuis le Bachelor et le Programme Grande Ecole jusqu’à l’Executive Education, regroupant plus de 9500 étudiants. Sa faculté rassemble plus de 160 professeurs permanents, enseignants-chercheurs, dont plus de 60% d’internationaux. NEOMA Business School compte plus de 57 000 diplômés basés dans 120 pays. Présidée par Michel-Edouard Leclerc, l’Ecole bénéficie du statut d’Etablissement Enseignement Supérieur Consulaire (EESC). Sa Directrice Générale est Delphine Manceau. Plus d’informations : www.neoma-bs.fr]]>
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    Rentrée 2020 : SKEMA met en place un plan d’action pour accueillir les étudiants internationaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rentree-2020-skema-met-en-place-un-plan-daction-pour-accueillir-les-etudiants-internationaux/ Tue, 27 Oct 2020 14:58:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75160362 Dans le contexte si singulier de pandémie de la COVID-19, les équipes de SKEMA Business School ont entrepris de repenser en profondeur les modalités d’accueil des étudiants internationaux de l’établissement et ce, dès le printemps dernier. C’est pendant le confinement, tandis que les conséquences de la crise sanitaire sur les mobilités entrantes et sortantes des étudiants se faisaient sentir et que les membres des équipes SKEMA travaillaient à distance, depuis chez eux, que les premières bases de la réflexion menée à ce sujet ont été posées. S’appuyant sur les recommandations du MESRI et prenant compte de toutes les incertitudes qui planaient alors et notamment eu égard à la réouverture des frontières européennes aux étudiants non-européens, notre raisonnement s’est rapidement articulé autour de trois axes : assurer un devoir d’information et de suivi de chaque étudiant, offrir un accompagnement de qualité aux étudiants internationaux et enfin, respecter et faire respecter les normes sanitaires en vigueur sur le territoire français à la rentrée. Ce faisant, notre plan d’action a été porté par le souci d’accueillir nos étudiants et plus particulièrement les internationaux, en mettant tout en œuvre afin d’assurer tant leur sécurité que leur bien-être, seuls garants d’une année académique réussie : le second semestre de l’année académique 19/20, s’est avéré fort éprouvant pour tous et il était donc très important pour nous de les rassurer le plus possible quant à notre capacité à leur offrir les meilleures conditions d’études qui soient en cette étrange période de pandémie que nous traversons. Il s’est alors agi de concevoir les actions à engager préalablement à l’arrivée des étudiants et à ce titre, le Service des Relations internationales de SKEMA s’est spécifiquement concentré sur l’accompagnement à apporter aux étudiants internationaux eu égard à l’ensemble de leurs démarches de relocation et d’installation en France. Ainsi a été mis sur pied un module d’orientation en ligne, SKEMA Compass, décliné pour chacun des trois campus français de SKEMA Business School respectivement situés à Lille, Paris La Défense et Sophia-Antipolis. Grâce à cette « boussole » 2.0, près de 1500 étudiants internationaux ont pu accéder à toutes les informations pratiques et nécessaires à leurs premiers jours sur nos campus et en France plus généralement. Les questions relatives au titre de séjour, à la recherche de logement, à l’assurance santé, aux transports publics et autres ont également été couvertes lors d’une série de webinaires offerts chaque jour pendant deux semaines du 31 août au 11 septembre 2020, en amont de la rentrée académique. Ces webinaires se voulaient de format court, ne dépassant pas une heure et consacrant un minimum de 30 min aux questions des étudiants. Autant de temps d’échange et d’écoute permettant de s’assurer que tous nos nouveaux étudiants soient fins prêts pour leur arrivée en France et le début de leurs cours. La Charte COVID-19 de SKEMA a elle aussi fait l’objet de webinaires spécifiques : les étudiants internationaux ont ainsi pu prendre connaissance des gestes barrières et autres mesures sanitaires en vigueur en France et sur les campus SKEMA en particulier. Les étudiants internationaux ont également eu l’opportunité d’échanger en ligne avec l’équipe SKEMA OnBoarding ainsi qu’avec des « Orientation Leaders » dédiés, et ce dès la mi-juillet. Des webinaires, des coffee-call, des quizz et des défis ont été concoctés et proposés tout l’été par l’équipe d’ambassadeurs SKEMA en charge de la plateforme. En collaboration avec un prestataire externe, les Relations Internationales ont proposé un team-building virtuel Welcome to SKEMA ! A Glance at your Future in France, du 14 au 18 septembre. Pendant ce jeu, les étudiants ont œuvré par équipes de huit afin de résoudre des énigmes, répondre à des questions et prendre part à des défis amusants. Ils ont ainsi découvert leur nouvelle ville ainsi qu’une touche de la culture française. Enfin, dans le souci d’accueillir plus spécialement les étudiants venus rejoindre nos campus français dans le cadre d’un échange académique le temps du semestre d’automne ou pour toute l’année 2020-2021, une session d’information d’une durée de deux heures environ a été organisée sur chacun des trois campus de SKEMA. Ces étudiants ont ainsi bénéficié d’un temps d’échange privilégié avec la Conseillère Académique de l’école et chacune des coordinatrices de l’équipe des Relations Internationales veillant à leur bonne intégration.

    Amanda Nagele et Élodie Rudant, SKEMA

      A propos d'Amanda Nagele Diplômée de Gettysburg College et d’un Master of Arts d’Arcadia University (Etats-Unis), Amanda Nagele travaille depuis près de vingt ans dans le domaine des relations internationales. Installée en France depuis 2002, elle a enseigné l’anglais et œuvré en tant que Chargée de développement du réseau des Anciens de l’American School of Paris avant d’intégrer les équipes de SKEMA en 2011. Basée sur le campus de Sophia Antipolis, Amanda dirige le service des relations internationales depuis près de 4 ans.   A propos d'Élodie Rudant Titulaire d’une double formation de niveau Master, Élodie Rudant a travaillé, au cours des 16 dernières années, dans le domaine de l’éducation, toujours en contexte international. Elle a enseigné le FLE, géré de nombreux projets en partenariat avec des collaborateurs étrangers et organisé des évènements internationaux divers. Ayant officié en tant que Responsable admissions internationales, Programmes pré-expérience à HEC pendant près de trois ans, Élodie a rejoint SKEMA en 2019.   A propos de SKEMA SKEMA est l’école globale qui prépare les talents des entreprises du XXIe siècle. Des talents responsables, mobiles, multiculturels, entrepreneurs, manageurs d’informations, de données et de connaissances. Ce sont là les valeurs et l’ADN des recherches, des programmes et de la structure. Pionnière dans le développement d’une stratégie internationale volontariste, SKEMA tire son positionnement de la volonté de changer le modèle traditionnel de formation des business schools, pour mieux répondre aux nouveaux enjeux économiques, sociétaux et environnementaux. Face à une économie globalisée où agilité et innovation sont essentielles, SKEMA forme des talents qui créent et agissent pour transformer les industries, les organisations et plus largement la société. Formés sur 5 continents où l’école a installé ses campus – Europe, Asie, Amérique du Nord, Amérique du Sud et Afrique – les étudiants sont prêts à relever les défis de l’entreprise mondialisée, multiculturelle et responsable.  ]]>
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    La CGE soutient Alumni for the Planet https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-soutien-alumni-for-the-planet/ Mon, 02 Nov 2020 10:58:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75307099 Avec le soutien de la Conférence des grandes écoles, la Conférence des Présidents d’Université, et Ingénieurs et scientifiques de France, Alumni for the Planet lance auprès de tous les alumni de l’enseignement supérieur un appel à agir dans leur entreprise, ville et communauté locale. Mais aussi, un appel à mieux s’informer, se former et diffuser l’information sur les enjeux et les solutions pour lutter contre les dérèglements climatiques et environnementaux, en intégrant l’ensemble de leurs impacts économiques et sociaux. La mobilisation des alumni permettra d’accélérer la prise de conscience et la compréhension des défis environnementaux ainsi que la mise en œuvre de nouvelles solutions, investissements, organisations et modes de production et de consommation, qui permettront de limiter le réchauffement climatique et les dérèglements environnementaux, tout en intégrant l’ensemble de leurs impacts sociaux (lutte contre les inégalités) et économiques (préservation de l’emploi pour tous). Les alumni de l’enseignement supérieur, jouent un rôle décisif dans cette mobilisation :
    • A travers les postes qu’ils occupent, en France et à l’international, l’engagement dans les entreprises, organisations, communautés professionnelles, pourra avoir un impact majeur ;
    • De par l’accès privilégié à l’information, ils sont particulièrement réceptifs au message de l’urgence climatique et environnementale, et sont des relais encore plus efficaces de ce message ;
    • Enfin, beaucoup d’entre eux sont déjà impliqués sur les thématiques du climat, de l’environnement, de la contribution sociétale, et souhaitent aller plus loin pour que la visibilité des actions donne à d’autres l’élan pour s’engager à leur tour.
      Comment s’engager ? Alumni for the Planet, via son site internet, son équipe de bénévoles et ses relais au sein d’un grand nombre d’associations d’alumni, vous aidera à rendre concret votre engagement :
    • En vous mettant en réseau avec d’autres alumni souhaitant s’engager, par exemple au sein de votre entreprise ou de votre ville ;
    • En vous donnant accès à des idées et des personnes ressources pour agir au sein de votre entreprise, de votre communauté locale (quartier, ville), ou à titre individuel ;
    • En vous donnant accès à une information fiable sur les grands enjeux climatiques et environnementaux, au travers d’une liste de sites présélectionnés avec l’aide de scientifiques et d’experts ;
    • En vous permettant de témoigner du résultat de vos actions, pour donner à d’autres l’élan de s’engager.
    Signer l'engagement   Événement de lancement d'Alumni fo the Planet Par ailleurs, Alumni For the Planet, vous invite à participer à l'événement de lancement le 12 novembre 2020 de 9h45 à 11h45. Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE exprimera son soutien et la mobilisation de la CGE lors d'une intervention à 10h. Inscriptions Rejoignez la communauté des alumni engagés !  ]]>
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    Colloque : pour une recherche et une innovation responsables le 15 janvier 2021 au Muséum National d’Histoire Naturelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/colloque-pour-une-recherche-et-une-innovation-responsables-le-15-janvier-2020-au-museum-national-dhistoire-naturelle/ Thu, 12 Nov 2020 15:25:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75552382 Organisé en format hybride, le colloque "pour une recherche et une innovation responsables" du 15 janvier 2021 au Muséum National d’Histoire Naturelle, vous présentera les travaux d'un collectif associant Universités, Grandes écoles et Organismes nationaux de recherche, organisé en groupe de travail depuis 2018 pour promouvoir et qualifier une Recherche et une Innovation Responsables - (R&I)R. L'ambition du groupe de travail est de permettre aux Universités, Grandes écoles et Organismes nationaux de recherche de :
    1. contribuer à la feuille de route nationale pour l'agenda 2030 en développant une science au service des Objectifs du Développement Durable (ODD) et en concevant des parcours et des dispositifs éducatifs autour des ODD ;
    2. contribuer aux 20 mesures concrètes pour des Services publics écoresponsables, désormais obligatoires, en mettant en œuvre des pratiques accélérant la transition écologique des services ESRI dans leur fonctionnement et leurs missions ;
    3. créer une communauté apprenante de la recherche et de l'innovation autour de l'exercice de la responsabilité de l'ESRI en matière de transitions/transformations sociétales.
    Le groupe de travail recherche et innovation responsable – GT (R&I)R – lancé le 7 juin 2018 au Muséum National d'Histoire Naturelle a franchi une étape importante de sa feuille de route en élaborant un outil d'évaluation des actions de R&I qui sera la nouvelle version de l'"Axe recherche et innovation" du référentiel développement Durable & Responsabilité Sociétale lancé dans la foulée du Grenelle 1 de l'environnement (Art 55). Ce nouvel outil est organisé en trois actions stratégiques qu'il s'agit d'évaluer :
    • intégrer le Développement durable et la responsabilité sociétale dans la stratégie de recherche et d'innovation de l'établissement
    • développer les interactions science société
    • promouvoir et favoriser un dispositif de réflexion éthique au regard de l'exercice de la responsabilité de la recherche et de l'innovation.
    Ces trois actions stratégiques sont les thèmes des trois tables rondes scientifiques de ce colloque. L'outil d'évaluation élaboré devient le prétexte à la pose des premières fondations d'une communauté apprenante de la recherche et de l'innovation autour de l'exercice de la responsabilité de l'ESRI en matière de transitions/transformations sociétales. « Les personnes ne disposant pas déjà d’un compte (HAL) ou d’un compte sur sciencesconf.org, plateforme qui héberge le site internet d’inscription au colloque, devront d’abord y créer un compte et attendre la confirmation par mail de cette création de compte pour finaliser leur inscription sur le site du colloque. Les personnes qui disposent déjà d’un compte sur scienceconf.org ou d’un compte HAL sont invitées à utiliser ce compte pour s’inscrire au colloque » Inscription et programme : https://riresponsables.sciencesconf.org/]]>
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    Financement du cout de la scolarité dans les écoles de management de la CGE : explications et analyse par les établissements membres du chapitre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/financement-du-cout-de-la-scolarite-dans-les-ecoles-de-management-de-la-cge-explications-et-analyse-par-les-etablissements-membres-du-chapitre/ Fri, 13 Nov 2020 15:01:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75576887 Lire la lettre ouverte du Chapitre des écoles de management]]> 75576887 0 0 0 Pierre Riberprey, autiste asperger diplômé de l’EM Normandie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pierre-riberprey-autiste-asperger-diplome-de-lem-normandie/ Tue, 17 Nov 2020 10:38:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75674564 Quelle a été la place du mémoire dans ton cursus ? Comment celui-ci s’est-il déroulé ? Le mémoire a tenu une place prépondérante durant mes 2 années à l’EM Normandie. Même si le sujet n’était pas d’actualité en 1ère année, j’avais cette échéance à l’esprit. Or, je n’aime pas l’inconnu, il faut que j’anticipe continuellement, c’est plus fort que moi. J’avais une peur panique que la tâche soit au-dessus de mes capacités et de ne pas être à la hauteur. En 2ème année, j’ai choisi le domaine, le thème et j’ai commencé à regrouper des données en attendant de connaître le nom de mon tuteur de mémoire et d’ainsi pouvoir explorer le sujet plus précisément avec lui. Mon cursus a été très enrichissant. Comme tout à chacun, j’ai trouvé certaines matières plus rébarbatives que d’autres, notamment celles de gestion compte-tenu de ma dyscalculie. Ce trouble a forcément joué dans le choix du thème de mémoire qui portait sur « L’évaluation des capacités de résilience des agents économiques des territoires ruraux face au changement climatique ». Nous avons beaucoup travaillé en groupe durant la formation, ce qui n’est pas ce qui me correspond le plus. J’aime en effet maîtriser d’un bout à l’autre ce que je fais avec mon rythme de travail bien particulier. Le travail de recherche et de réflexion que le mémoire demande est beaucoup plus adapté à ma personnalité. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai décidé de poursuivre sur un doctorat dans la mesure où une organisation financeuse m’accorde sa confiance.   Tes spécificités ont elles facilité l’exercice du mémoire, ou, à l’inverse, t’es-tu retrouvé en difficulté ? Je pense qu’il y a un peu des deux.  Évidemment, toute la partie interaction sociale (enquête terrain) a été un vrai supplice. Mais avec la crise sanitaire et le confinement, j’ai eu la chance de pouvoir faire une partie des entretiens par téléphone, ce qui a grandement facilité l’exercice. Sinon, j’ai beaucoup appris sur moi-même et mes spécificités. Je me suis pris mes handicaps et certaines spécificités en pleine figure assez violemment et, à l’inverse, d’autres spécificités ont compensé celles qui m’handicapaient. Par exemple, en fonction des périodes, mon TDA est plus présent et il m’est impossible de rester concentré plus de 10 minutes sur mon travail. Certaines spécificités de mon autisme, – intérêt restreint, dans le sens concentration sur un sujet unique à un instant T –, mon perfectionnisme et mes capacités cognitives m’ont permis de récupérer le temps perdu. Lorsque tous les voyants sont au vert, qu’aucun élément extérieur à ma bulle ne vient me perturber, je peux travailler 15 heures par jour, et ce, 7j/7 pendant 10 à 15 jours.  Je le paye « cash » après mais c’est ma façon de faire : phase de travail hyper intensive, récupération, réflexion et c’est reparti !   Quel a été le rôle de ton tuteur de mémoire ? Quelle a été ta relation avec lui ? Ma réponse se résume en deux mots : Merci Ludovic ! Je me suis senti dès les premiers échanges dans un environnement bienveillant, sans aucun à priori de sa part quant à ma personnalité. Ludovic Jeanne a su canaliser ma pensée en arborescence au moment de trouver la problématique. Il a orienté, guidé, voire temporisé ma réflexion pour que je trouve, comme il le dit lui-même « la bonne porte d’entrée » par rapport à mon sujet.  Très présent tout au long de l’avancée du mémoire, il a su m’écouter et me recentrer si nécessaire, et ça l’a été ! J’admire aussi sa patience notamment au moment de rendre le document intermédiaire, une période compliquée pour moi où j’ai dû avoir recours à mon tiers temps. Je n’ai subi aucune pression de sa part. Au contraire, il m’a rassuré sur les délais afin de la faire retomber. Il a été ce que tout manager devrait-être pour une personne neuro-atypique : attentif, bienveillant, à l’écoute, etc. Pour la première fois, j’ai pu travailler à ma façon et ce n’est pas moi qui ai fait tous les efforts d’adaptation au monde extérieur et ça c’est juste génial.]]> 75674564 0 0 0 6ème journée nationale des missions égalité de l'ESR : La prise en charge institutionnelle des violences sexistes et sexuelles et des discriminations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/6eme-journee-nationale-des-missions-egalite-de-lesr-la-prise-en-charge-institutionnelle-des-violences-sexistes-et-sexuelles-et-des-discriminations/ Thu, 19 Nov 2020 09:25:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75724732 ème édition des journées nationales des missions égalité de l'enseignement supérieur et de la recherche se déroulera le 20 novembre de 9h à 16h 30. L'événement est accueilli, virtuellement, cette année par l'INSA de Rouen. Cette 6ème édition portera spécifiquement sur les dispositifs de prévention et de traitement des violences sexistes et sexuelles (VSS) et des discriminations - communément appelés « cellule d'écoute » ou « cellule de veille » - piliers des politiques de lutte contre les VSS et les discriminations. Cette journée réunira les personnes impliquées dans le fonctionnement de ces dispositifs au sein des établissements de l'ESR ainsi que des experts et expertes des VSS et des discriminations. Elle sera l'occasion d'un échange de pratiques, d'expertises et d'éclairages politiques, juridiques et scientifiques pour une meilleure prise en charge institutionnelle des situations de violences et de discriminations qui nuisent au principe d'égalité. Au programme : éclairages politiques sur la lutte contre VSS et les discriminations dans l’ESR, table-ronde sur le fonctionnement des dispositifs mis en place, éclairages scientifiques sur les mécanismes des VSS ainsi qu’une table-ronde dédiée au traitement disciplinaire des situations rencontrées. Evénement à destination des personnes en charge des missions égalité et lutte contre le racisme et l'antisémitisme, des universités, des écoles et des organismes de recherche, ainsi qu'à toutes personnes de ces établissements impliquées dans le fonctionnement des dispositifs : service des ressources humaines, service juridique, médecine préventive... Programme de la journée]]> 75724732 0 0 0 La diversité des profils de nos étudiants, une richesse pour nos écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-diversite-des-profils-de-nos-etudiants-une-richesse-pour-nos-ecoles/ Mon, 23 Nov 2020 15:18:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823121 Construire des parcours de formation qui accueillent et s’adaptent aux différences c’est construire la société de demain, une société plus inclusive qui s’enrichie de ses différences et qui offre une chance de réussite à tous. L’UNESCO explique la notion d’inclusion dans le domaine éducatif dans ces termes : « La démarche de l’éducation inclusive consiste à chercher comment transformer les systèmes éducatifs et les autres cadres d’apprentissage pour les adapter à la diversité des apprenants. Elle a pour objet de permettre, tant aux enseignants qu’aux apprenants, de se sentir à l’aise avec la diversité et d’y voir un défi et un enrichissement pour l’environnement d’apprentissage plutôt qu’un problème » UNESCO (2005)*. L’éducation inclusive procède d’un principe de « reconnaissance des différences qui existent entre les personnes, quelles que soient ces différences » Tremblay, S. et Loiselle, C. (2016)**. Aux situations de handicap, s’ajoutent ce que l’on appelle habituellement dans la littérature « d’autres étudiantes et étudiants ayant des besoins particuliers » (situation économique précaire, parcours atypique, …). L’éducation inclusive repose sur la reconnaissance de la diversité comme étant une richesse qui favorise un apprentissage différent et qui enrichie les rapports sociaux. Cette conception de l’éducation suppose une responsabilité collective, dans la mesure où le projet doit être porté par l’ensemble des collaborateurs (enseignants et administratifs). Les mesures inclusives incluent des adaptations de l’environnement d’apprentissage dans ses dimensions organisationnelles (horaires, cheminement, etc…), physiques, technologiques et pédagogiques.   L’accueil d’étudiants déficients visuels à l’ESAIP l’ESAIP a fondé son projet sur :
    • Un accès, dès le postbac, au plus grand nombre, générant ainsi une ouverture sociale forte, largement au-dessus de la moyenne des écoles d’ingénieurs (35% de boursiers nationaux en moyenne par an) ;
    • Une diversité académique équilibrée, source de richesse pédagogique : 1/4 de BTS / Bachelor, 1/4 d’IUT / Licences, 1/4 de CPGE externe et 1/4 de Prépa intégrée ESAIP.
    • Une ouverture très large aux élèves en situation de handicap ;
    • Un encadrement de proximité et individualisé,
    • La mise en avant des actions et des actes au quotidien autour des valeurs humanistes,
      Depuis une dizaine d’année, l’ESAIP accueille, en partenariat avec l’institut Monteclair (institut pour déficient visuels), des élèves déficients visuels sur son parcours Numérique. Dans le cadre de ce projet, L’ESAIP a collaboré avec des établissements spécialisés sur 4 volets :
    • Aménagement pédagogique (supports de cours, méthodes pédagogiques, …)
    • Adaptation des équipements
    • Formation des enseignants au handicap
    • Réorganisation de la gestion administrative
      Un aménagement spécifique a aussi été mis en place pour les séjours d’études à l’étranger (1 semestre en université Anglophone en année 3 et 1 semestre en université hispanophone ou germanophone en année 5) et pour le passage du test du TOEIC (adaptation de l’épreuve avec l’organisme). Cette expérience a permis à une vingtaine de jeunes d’atteindre de hauts niveaux de qualifications dans le numérique et le management et de s’insérer dans le monde professionnel. D’autres accompagnements individualisés sont proposés sur d’autres profils (handicap, situation économique précaire, …) sur la base d’un diagnostic et/ou d’une rencontre individuelle avec l’étudiant. La diversification des profils des étudiants place aujourd’hui nos écoles face à des défis considérables. Ces défis exigent la mobilisation de nos équipes (responsabilité collective en matière d’inclusion) et de nos organisations pour la mise en œuvre des mesures inclusives pour l’aménagement de l’enseignement et des conditions d’études.

    *UNESCO (2005). Principes directeurs pour l’inclusion : Assurer l’accès à « l’Éducation pour tous ». http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001402/140224f.pdf

    **Tremblay, S. et Loiselle, C. (2016). Handicap, éducation et inclusion : perspective sociologique. Éducation et francophonie, 44 (1), 9-23.

     

    Rédouane Djejouah, directeur du campus ouest et directeur des formations de l'ESAIP

        A propos de Rédouane Djejouah Titulaire d’un doctorat en informatique de l’université d’Angers et d’un master en méthodes scientifiques de gestion de l’université Paris IX Dauphine, Rédouane DJELOUAH est enseignant-chercheur à l’ESAIP depuis 1999. Il est aujourd’hui directeur du campus ouest et directeur des formations et coordonne à ce titre l’ensemble des parcours de formation de l’ESAIP. Il pilote notamment la création et le développement de cursus dans les spécialités numérique et sécurité, environnement et prévention des risques. Il a commencé sa carrière comme ingénieur recherche et développement chez EDF Recherche.   A propos de l'ESAIP Depuis 1988, la volonté de l’ESAIP école d’ingénieurs est de former des hommes et des femmes responsables et engagés, tous différents, agiles et ce, dans un contexte global et multiculturel grâce à de fortes capacités d’adaptation des compétences opérationnelles. L’école est située à Angers et à Aix-en-Provence et propose des spécialités dans le numérique et la sécurité, environnement et prévention des risques. Avec plus de 1100 élèves sur ses deux campus, elle est aujourd’hui reconnue pour son parcours à l’international et ses expertises dans les domaines de la cybersécurité, l’économie circulaire et la gestion des risques.]]>
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    Découvrez les coulisses de la politique en faveur de l’inclusion de MBS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/decouvrez-les-coulisses-de-la-politique-en-faveur-de-linclusion-de-mbs/ Mon, 23 Nov 2020 15:39:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823191 Le handicap ne doit pas être un frein au bon déroulement des études en Grande Ecole : découvrez les coulisses de la politique en faveur de l’inclusion de MBS

      Seuls 7 % des jeunes en situation de handicap accèdent aux études supérieures et seulement 1 % atteignent un niveau bac + 5. Montpellier Business School (MBS), leader reconnu de l’inclusion sociale dans les Business Schools en accueillant 60% d’ECRS (Étudiants Répondants aux Critères Sociaux) et 35% d’étudiants issus de CSP modestes, œuvre pour l’inclusion de toutes les diversités et lutte donc activement contre cette injustice. Dispositifs en place, quotidien d’un référant handicap et parcours d’un étudiant accompagné : découvrez les coulisses de cette politique en faveur de l’inclusion.   Un dispositif 360 mobilisant tous les publics Montpellier Business School s’adapte pour que le handicap ne soit pas un frein au bon déroulement des études et renouvelait en juin 2019 son engagement en signant la deuxième charte handicap de la Conférence des grandes écoles. Plus concrètement, ces mesures se traduisent par une accessibilité matérielle totale sur le campus, avec notamment le système TWAVOX permettant aux étudiants en situation de handicap auditif de pouvoir suivre les cours de façon optimale. Les enseignements et les examens sont adaptés au cas par cas et deux forums spécifiques de professionnalisation pour faciliter l’insertion des étudiants et jeunes diplômés en situation de handicap sur le marché du travail sont organisés chaque année. « Cette politique d’inclusion passe aussi par l’engagement de tous les publics. L’ensemble de l’école est invité à participer aux journées « Handivalides » qui organisent différents ateliers ludiques pour développer la cohésion et l’esprit d’équipe avec les jeunes en situation de handicap. Et depuis 2012, le programme PHARES de MBS propose aux étudiants de participer à 9 mois de tutorat hebdomadaire pour aider des collégiens et des lycéens montpellierains en situation de handicap à réduire l’autocensure qu’ils peuvent rencontrer pour poursuivre leurs études. » explique Nadège Ortiz-Borys, Coordinatrice Handicap et RSE. Enfin, l’indispensable lien « humain » avec les étudiants est assuré par un référent handicap, spécifique à chaque programme, qui les accompagne dans l’ensemble des aménagements possibles durant leur parcours.  

    L’accompagnement du référent handicap

    De la rentrée de l’étudiant à sa diplomation, le référant handicap joue un rôle-clé dans l’accompagnement des étudiants. « Tout débute lors du formulaire d’inscription. L’étudiant a la possibilité de nous signaler une situation de handicap, ce qui nous permet ensuite de faire appel au Service de la Médecine Préventive qui, tout en respectant le secret médical, nous communique tous les aménagements nécessaires. » explique Amandine Gomez, référente handicap du Programme Bachelor. « Deux cas possibles se présentent à nous. Soit nous avons déjà connu une situation similaire et le process est déjà en place, notre rôle est donc de veiller à ce que tout se passe bien pour l’étudiant et un point personnel régulier est organisé dès que l’étudiant en ressent le besoin ou lors des résultats du premier semestre. Soit la situation est inédite, comme cette année avec le premier étudiant non voyant au sein du Programme, et nous mettons en place avec lui les adaptations nécessaires au bon déroulement de son apprentissage. » conclut Amandine Gomez.   Le retour d’expérience de Benjamin Wuilmot, alternant en dernière année du Programme Bachelor C’est au collège, alors que Benjamin est en échec scolaire, qu’on lui diagnostique une situation de handicap limitant sévèrement sa faculté de concentration. « Je parviens à rejoindre une première scientifique. Avec des notes trop basses en mathématiques, je suis finalement obligé de changer de filière. Je décide de considérer la situation comme un challenge, et avec beaucoup de travail et une aide médicale pour palier mes troubles de la concentration, je parviens à obtenir les meilleurs résultats en mathématiques de ma promotion en terminale. C’est là que j’ai compris que j’avais aussi le droit d’être ambitieux et de poursuivre mes études en Grande Ecole. » explique Benjamin Après avoir réussi le concours d’intégration du Programme Bachelor de MBS, Benjamin se heurte à un premier dilemme. « Lors du formulaire d’inscription, je décide de ne pas cocher la case pour signaler ma situation de handicap. Je me souvenais des difficultés que j’avais pu rencontrer dans le passé. Mon handicap étant invisible, je me sentais capable de faire illusion. » confie Benjamin. C’est à la suite d’une visite médicale que Benjamin prend connaissance des dispositifs démocratisés au sein de MBS. Il rencontre alors Amandine Gomez, sa référente handicap, qui lui explique les aménagements possibles, notamment durant les examens. « C’est là où j’ai eu le déclic. J’avais peur du regard des autres mais la diversité au sein de l’école est tellement développée, que personne ne porte de jugement sur les spécificités des uns ou des autres. » Délégué de sa classe, tuteur durant deux ans au sein du programme PHARES, et étudiant investi dans la vie de l’école, Benjamin évolue aujourd’hui dans le suivi et l’analyse des données de Generali France. « J’ai débuté en stage sur des missions d’analyse et de reporting. J’ai eu l’opportunité d’imaginer et de piloter une solution d’automatisation en business intelligence des rapports financiers, de certaines données de l’entreprise, et suite à cette première expérience réussie, j’évolue aujourd’hui en alternance au sein de cette même entreprise, dans un département différent où je forme désormais des équipes sur l’utilisation de cette solution. Une belle revanche sur les mathématiques. » conclut avec le sourire Benjamin.   A propos de Montpellier Business School Grande école de management engagée et inclusive, MBS (Montpellier Business School) forme les précurseurs de la transition économique responsable. Sa gamme de formations s’étend de Bac+3 à Bac+6 : Bachelor, Grande Ecole, Masters of Sciences, Executive MBA, Executive DBA. Grande école parmi les grandes, MBS appartient au cercle des 1% de business schools mondiales détentrices des trois plus prestigieuses accréditations AACSB, EFMD-EQUIS, AMBA. Grande par son ouverture internationale, MBS accueille 80 nationalités, et propose près de 200 destinations internationales à ses étudiants. Grande école qui donne les plus grandes chances, pionnière de l’ouverture sociale et leader de l’alternance, MBS est la grande école de management experte de la professionnalisation. Grande par ses engagements, codétentrice des labels Diversité et Egalité professionnelle femme-hommes, MBS intègre la RSE (responsabilité sociale et environnementale) dans tous ses enseignements. www.montpellier-bs.com]]>
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    Témoignage de Matéo Fahys, étudiant à BSB, déficient auditif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/temoignage-de-mateo-fahys-etudiant-a-bsb-deficient-auditif/ Mon, 23 Nov 2020 15:51:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823195 Je me présente, Matéo Fahys, j’ai 21 ans, originaire de Besançon, je viens de rejoindre le Master Grande Ecole de Commerce à BSB. Durant ma période scolaire, j’ai réalisé un baccalauréat ES. J’ai continué 2 ans dans IUT GEA option Gestion et Management des Organisations. Je me suis tourné par la suite dans la voie de l’alternance pour suivre une formation à IAE de Dijon en tant que « Manager de Rayon » dans l’enseigne Colruyt. Je suis appareillé de façon bilatérale avec une perte d’audition de -15% sur chaque oreille. Dans la vie, j’adore la pratique d’activités sportives, en effet, j’ai pu faire du football pendant 12 ans en club, du tennis pendant 6 en club, de la natation pendant 4 ans dans des cours de perfectionnement avec un coach personnalisé, du Volleyball pendant 2 ans en loisir, du VTT et vélo de route régulièrement si le temps s’y prête et également du ski l’hiver. En autre loisir, j’ai une vie sociale épanouie avec un beau groupe de camarades de classes, j’aime écouter de la musique avec un registre très varié allant de la musique des années 80 à aujourd’hui, j’aime les petits plaisirs de la vie comme aller au cinéma, au restaurant, etc.   Comment vivez-vous la vie associative, votre inclusion dans la vie du campus, votre accompagnement via ma Maison Handicap de BSB Je vis très bien la vie associative, j’ai d’ailleurs postulé à de nombreuses associations au sein de l’Ecole pour espérer faire partie d’une ou 2 associations. Quand j’étais en DUT GEA, j’étais membre actif du Bureau Des Etudiants (BDE) et tout s’est très bien passé. Je n’ai jamais eu de problème particulier pour m’intégrer dans des associations, des projets tuteurés, des travaux en groupes… Socialement parlant, je suis ouvert à la discussion et j’aime échanger avec les autres. Quand je fais partie d’un projet qui me passionne, je m’investis à 200 % et j’aime relever des challenges avec mon équipe de travail. Mon inclusion sur le campus s’est très bien déroulée malgré un contexte sanitaire difficile, j’ai déjà fait connaissance avec les personnes de mon groupe. Je n’ai pas de mal à aller de l’avant et de discuter avec les personnes qui m’entourent. Comme je porte des appareils auditifs, j’ai immédiatement signalé mon handicap à la Mission Handicap de BSB. Pour moi, il est essentiel de pouvoir dialoguer et échanger sur les solutions qui peuvent être apportées afin de garantir une scolarité sans difficulté quelconque. J’ai été très bien reçu et Mme Ballorin qui est chargée de cette mission est attentive et à l’écoute de chacun. Nous avons pu rapidement trouver une solution pour des aménagements spécifiques au niveau du TOEIC par exemple. Au cours de mes années d’études depuis la primaire, je n’ai jamais eu de quelconques remarques négatives à propos de mes appareils ou même de moqueries. Certaines personnes se questionnent car ce n’est pas courant de voir des appareils auditifs sur des enfants très jeunes mais plutôt sur des personnes âgées. Quand on me disait : « Qu’est-ce que c’est que tes trucs dans les oreilles ? », je leur répondais avec humour « Ce sont des lecteurs MP3 intégrés pour écouter de la musique ». Certains me croyaient, d’autres non mais je leur expliquais à la fin ce que c’était réellement. En vous parlant de cette anecdote de lecteur MP3, jamais je n’aurais pensé qu’un jour mes appareils auditifs puissent devenir des écouteurs pour la musique. Je suis tellement fasciné par l’évolution des technologies. La création de ce genre d’appareil pour permettre à des personnes en déficience auditive légère ou profonde de pouvoir entendre « normalement » ou bien de percevoir des sons est tout simplement magnifique. Aujourd’hui, je me suis complètement habitué à mes appareils, c’est comme si je ne les percevais plus, ils font partie de moi. Ils sont tellement discrets que quand on me parle de face on ne les voit même pas ! En soi, je ne considère pas mes appareilles auditifs comme un handicap mais plutôt comme une chance de pouvoir entendre comme les autres et d’avoir une vie tout à fait normale. De plus, en étant appareillé, je suis suivi dans une association à Besançon qui s’appelle « Association des Parents d’Enfants Déficients Auditifs » (APEDA), qui m’a permis de rencontrer d’autres personnes appareillées dans des situations similaires à la mienne. Elle se bat pour que les personnes malentendantes ou sourdes puissent avoir des moyens, des aménagements dans la vie de tous les jours (installation de boucles magnétiques dans des cinémas, musées, campus universitaires, etc.)   A propos de Burgundy School of Business BSG – Burgundy School of Business est basée en plein coeur de la ville de Dijon. Son campus a été pensé pour permettre à celles et ceux qui nous rejoignent de vivre une expérience étudiante stimulante, de révéler leurs talents et de se préparer à devenir de futurs managers responsables. Notre engagement pour la responsabilité et la diversité est très ancien, et c’est en 2009 que nous avons formalisé notre engagement spécifique sur la problématique du handicap, en créant une Mission Handicap. L’objectif majeur de la Mission Handicap de BSB est de répondre aux besoins de recrutement des entreprises, parfois confrontées à une pénurie de talents. Cela en facilitant l’accès des personnes en situation de handicap à l’enseignement supérieur et en leur permettant de renforcer leur employabilité. Soutenues par la Caisse d’Epargne, nos actions au sein de la Mission Handicap portent sur l’accès à la formation, la sensibilisation de tous en tant que futurs managers et l’accompagnement individuel des étudiants au cours de leur cursus et en vue de leur insertion professionnelle]]> 75823195 0 0 0 Aide à l’Insertion professionnelle d’étudiants en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/aide-a-linsertion-professionnelle-detudiants-en-situation-de-handicap/ Mon, 23 Nov 2020 17:11:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823275 Création du Programme « H.Académies » : Une initiative « Insertion professionnelle » d’HEC Paris   La genèse Septembre 2017 … Eloïc Peyrache, alors directeur délégué de l’école HEC, me propose d’étudier la faisabilité d’une initiative destinée à des personnes en situation de handicap. J’ai quelques mois pour découvrir l’écosystème du handicap et détecter l’action la plus pertinente. Je me forme aux différentes typologies de handicap, multiplie les rencontres d’étudiants, salariés et créateurs d’entreprise en situation de handicap. Je contacte les nombreux acteurs du secteur : associations, missions handicap de grandes entreprises, organismes, prestataires et cabinets de recrutement spécialisés … Et bien sûr, j’intègre les réunions du groupe de travail « handicap » de la CGE, animé par Stéphanie Lefèvre, Xavier Quernin et Julien Soreau, où les référents handicap des écoles membres partagent leurs expériences. Je découvre les initiatives existantes au sein des différentes structures avec lesquelles j’ai échangé et dresse un panorama des différentes facettes du handicap sur les campus : sensibilisation, formation, accessibilité, recherche, tutorat, concours, recrutement, insertion professionnelle, … C’est la facette « formation » que je choisis de développer… une formation qui se doit d’être inclusive … Car l’inclusion est le « maître mot » du handicap. Dans son sillage, c’est l’insertion professionnelle qui est visée. L’idée prend forme : inclure des étudiants en situation de handicap dans des cours donnés aux étudiants HEC. Mais pas « n’importe quels » cours … des séminaires s’articulant autour d’ateliers pratiques, études de terrain, travaux de groupe, cours théoriques et rencontres avec des professionnels, dans l’objectif de développer leurs compétences et optimiser leur recherche de poste.   La structure du programme : des « Académies » aux « H.Académies » Ces séminaires se nomment « Académies » et durent 3 semaines. Elles sont créditées ECTS et font partie intégrante du cursus Grande Ecole d’HEC Paris. Destinées à mettre en pratique des talents cachés, des passions révélées, des aptitudes particulières, à découvrir des métiers, des secteurs d’activité ou à créer une entreprise, une trentaine d'académies permet aux étudiants en L3 et M1 d’explorer des terrains variés. Les étudiants apprécient de sortir des « sentiers battus », des salles de cours. La première promotion des « H.Académies » s’est déroulée en janvier 2019 et depuis, les étudiants en situation de handicap qui ont intégré le programme ont suivi les Académies suivantes : Entrepreneur du changement, Devenir entrepreneur, Ecriture / Edition, Argumentation, Gestion de crise, Sens des affaires et négociation, Coding, Marketing 4.0.   Les avantages du programme H.Académies Le programme permet aux étudiants de lier excellence académique et connaissance de l’entreprise, d’acquérir une double compétence ou une expertise supplémentaire, de développer leur réseau professionnel, de favoriser leur insertion professionnelle et/ou de les aider à créer leur start-up et de collaborer avec la communauté HEC : étudiants, professeurs et entreprises. C’est ce qu’attestent les retours des étudiants sur le programme. Au final, il permettra également de « développer sa confiance en soi » pour 70% des participants de la promotion 2010. Au-delà des bénéfices aux participants, les H.Académies permettent également de sensibiliser les étudiants HEC au handicap. Cette sensibilisation se révèle extrêmement efficace car ce n’est pas une action ponctuelle mais 3 semaines « à vivre ensemble », au sein des salles de cours, au sein de la résidence, au restaurant universitaire et dans le cadre des activités « vie étudiante ». Il répond également aux besoins des entreprises qui souhaitent diversifier leurs recrutements. [caption id="attachment_75823278" align="alignleft" width="300"] H.Académies 2020[/caption] [caption id="attachment_75823279" align="alignleft" width="300"] H.Académies 2019[/caption]                 Le sourcing La structure du programme définie, il ne restait plus qu’à communiquer et recruter des candidats. Or, le sourcing s’avère être la phase la plus délicate du projet. Nous savons en effet que seule une infime proportion d’étudiants déclarent leur handicap… Je me suis donc tournée vers les référents handicap des universités et écoles, ai contacté les « Handi Asso » : Tremplin, Fedeeh, APF, Agefiph, Cap Emploi, Hanploi & School, etc. afin qu’ils relaient l’information. L’Onisep et Jobteaser ont également édité un article sur le programme. Les réseaux sociaux dont les Groupes Linkedin « Handicap, Emploi et Inclusion » (15000 membres) et « Mission Handicap » et « DiversitéS » (1000 membres chacun), ainsi que mon réseau professionnel et personnel, ont fait le reste. [caption id="attachment_75823276" align="aligncenter" width="400"] Promotion 2020[/caption] La sélection des étudiants Le programme est ouvert à des étudiants en Master ou à de jeunes diplômés, depuis moins de 3 ans, de niveau Bachelor, qui ne sont pas des étudiants de l’Ecole HEC mais issus d’universités ou d’autres écoles (commerce, ingénieur, art, …). La sélection se fait sur dossier et entretien. Il s’agit de s’assurer de la motivation des candidats, de leur disponibilité, et de l’adéquation entre l’Académie de leur choix, leur profil et leur projet professionnel afin que leur participation au programme soit une réelle valeur ajoutée pour s’insérer dans le marché du travail.   Le profil des bénéficiaires du Programme Quelques chiffres pour illustrer le profil de la promotion 2020 :
    • 42 candidatures / 18 admis / 13 participants
    • Formation d’origine : Universités : 38.5 % / Ecoles de commerce :  38.5 % / Ecoles d'ingénieurs : 23 %
    • Nationalités : 38 % d’étudiants internationaux (Afrique / Europe)
    • Origine géographique : Paris 46 % / Régions 54 %
    • Sexe : 38 % femmes / 62 % hommes
    • Niveaux de formation : Etudiants en Master 1 : 24 % / Etudiant en Master 2 : 38 % / jeunes diplômés (Licence / Master) : 38 %
    • Age moyen : 24 ans
    Chaque étudiant bénéficie d’aménagements/adaptations spécifiques pour suivre sa formation et vivre sur le campus HEC dans les meilleures conditions possibles.   Vous souhaitez étudier la mise en place d’un tel programme dans votre école ? N’hésitez pas à me contacter afin d’échanger ! Valérie LEROY, Chargée de mission Handicap & Egalité des chances à HEC Paris,  leroyv@hec.fr / www.linkedin.com/in/valerie-leroy Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui m’ont aidée et soutenue dans cette initiative. A savoir !! La 3ième promotion des H.Académies se déroulera en ligne en janvier 2021. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 novembre 2020. Cliquez ici pour accéder au dossier de candidature. La participation au programme est gratuite.]]>
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    Le ministère des armées recrute des agents civils https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-ministere-des-armees-recrute-des-agents-civils/ Tue, 24 Nov 2020 14:14:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75847623    Quels est votre objectif en matière de recrutement de personnes en situation de handicap ? Martine Ricard : Notre objectif est de porter notre taux d’emploi des personnes en situation de handicap à 6 % en 2024. Nos postes, que ce soit comme fonctionnaires, contractuels en CDD ou CDI, en apprentissage ou en stage, sont accessibles, quel que soit le niveau de formation et quel que soit l’âge.   Quel est le processus de recrutement ? M. R. : En plus du recrutement par la voie du concours dans la fonction publique, le recrutement, sans concours, au titre de l’obligation d’emploi, institué par l’article 27 de la loi 84-16, constitue une voie dérogatoire. Les personnes handicapées sont sélectionnées par un comité pour évaluer l’adéquation de leurs compétences avec les besoins du ministère. L’agent est ensuite recruté pour une période probatoire d’un an, sous statut de contractuel, avant d’être titularisé comme fonctionnaire.   Comment se passe la titularisation des bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés (OETH), à l’issue d’un contrat d’apprentissage ? M. R : C’est à la demande du bénéficiaire que la demande de titularisation est examinée. La détermination du corps s’effectue au regard du diplôme ou du titre préparé. Trois mois avant le terme du contrat d’apprentissage, les personnes qui se portent candidates à la titularisation adressent à l’autorité de recrutement un dossier. Après étude de ce dossier, une commission auditionne les candidats au plus tard un mois avant le terme du contrat d’apprentissage. La titularisation est prononcée une fois l’obtention du diplôme.   Un décret prévoit, pour les bénéficiaires de l’OETH, des modalités dérogatoires d’accès par la voie du détachement à un corps de catégorie supérieure ? M. R. : En effet, les fonctionnaires doivent justifier de la durée de services publics fixée dans le statut particulier du corps de détachement, exigée pour l’accès à ce corps par la voie du concours interne. En l’absence de statut particulier, les fonctionnaires candidats au détachement doivent justifier de 10 ans de services publics dans un corps de la fonction publique. Une commission évalue l’aptitude professionnelle du candidat. Ensuite, une période de formation ou d’adaptation à l’emploi d’un an est prononcée. A l’issue de cette année, qui permet d’apprécier l’aptitude professionnelle du fonctionnaire dans son nouvel emploi, si le fonctionnaire est déclaré apte, il est alors intégré dans le corps de détachement.   Quelles aides proposez-vous aux personnes en situation de handicap pour favoriser leur mobilité au sein de leur structure d’emploi ou en inter-fonction publique ? M. R. : Une mesure récente facilite la mobilité d’une personne en situation de handicap, qu’elle ait lieu au sein d’un même établissement ou en inter-fonction publique. Ainsi, une personne en situation de handicap a la possibilité de conserver le matériel spécifique qu’elle a obtenu dans le cadre de son aménagement de poste lorsqu’elle change d’emploi.   Où trouve-t-on vos offres d’emploi  destinées aux personnes en situation de handicap ? M. R. : Chaque année le ministère offre environ 3 000 postes à pourvoir dont une quarantaine pour les bénéficiaires de l’obligation d’emploi. Nos offres d’emploi sont consultables sur le site du ministère des Armées. Les postes sont basés en France métropolitaine, en outre-mer et à l’étranger. Quant aux emplois offerts au détachement, ils font l’objet d’un avis d’appel à candidature et sont aussi publiés sur le site internet.   Les postes vacants dans les trois fonctions publiques (territoriale, hospitalière et Etat) sont consultables sur : //place-emploi-public.gouv.fr   Pour postuler - Ministère des armées/emploi/recrutement/travailleurs handicapes     Témoignage - Raphael, 26 ans, affecté à la DRH/MD au sein du ministère des Armées. « Après un master d’études européennes et internationales avec une dominante juridique, j’ai passé un concours pour intégrer une école de service public. Parmi les différentes options, j’ai choisi le ministère des Armées car c’est un ministère stimulant et actuellement en développement. J’occupe, depuis septembre dernier, le poste de contrôleur de gestion. Les avantages dans le secteur public sont nombreux. Savoir que l’on œuvre pour l’intérêt général au service des Français, participer à des missions qui ont du sens est enthousiasmant... D’autre part, le ministère permet de découvrir une diversité de métiers que l’on ne soupçonne pas (métiers en finance, juridique, RH, relations internationales...). Et une diversité de parcours au sens où l’on peut commencer dans une fonction, suivre plus tard une formation pour basculer vers un autre métier. C’est aussi un ministère qui offre de belles opportunités en France métropolitaine, en outre-mer et à l’étranger. »]]> 75847623 0 0 0 Soutenir l’inclusion dans la Grande école : une des ambitions majeures de NEOMA Business School https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soutenir-linclusion-dans-la-grande-ecole-une-des-ambitions-majeures-de-neoma-business-school/ Tue, 24 Nov 2020 14:32:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75847679 © David Morganti[/caption] Depuis toujours, NEOMA encourage l’accès à l’enseignement supérieur au plus grand nombre. Elle attire un public varié de par la diversité des programmes, voies d’accès et modalités de formation qu’elle propose, et ceci quelle que soit l’origine sociale, géographique et culturelle, quels que soient le genre ou la situation de handicap de l’étudiant. Sur ce dernier point, l’Ecole multiplie les actions considérant que le handicap ne doit en aucun cas constituer un frein à l’accès à la Grande école, ni à celui du marché de l’emploi. En 2019-2020, NEOMA BS accueillait environ 120 étudiants en situation de handicap déclaré.   Considérer le Handicap comme une richesse pour la communauté En tant que Business School, l’une de nos missions est de repérer, d’accueillir et de former les futurs talents de demain. Le handicap ne peut pas être un frein à la bonne réalisation de cette mission. L’intégration et surtout la poursuite des études dans le supérieur dans les meilleures conditions doit être permise à tous. Cela fait partie des engagements forts de NEOMA Business School. Et c’est de notre responsabilité de mettre en place les dispositifs nécessaires pour garantir aux étudiants en situation de handicap des conditions de travail optimales. NEOMA Business School s’est engagée vers une démarche citoyenne et responsable dans laquelle l’inclusion des personnes en situation de handicap est identifiée comme une richesse. En lien direct avec ses convictions, NEOMA a mis en place des actions et des services pour les étudiants avec des besoins spécifiques.   Déployer un accompagnement dédié tout au long de l’expérience étudiante Pendant toute la durée des études, NEOMA construit avec l’étudiant une passerelle permettant de se préparer dans de bonnes conditions à l’entrée dans le monde professionnel, en s’appuyant sur un réseau d’organisations partenaires. Afin de garantir aux étudiants des conditions de scolarité adaptées, des services sont à disposition, notamment au sein de notre Wellness Center dédié aux bien-être de tous, quelle que soit la problématique. Lorsque l’on parle de soutien et d’accompagnement de jeunes en situation de handicap il y a une dimension importante, celle de l’humain. La proximité est une dimension essentielle, et nous en sommes pleinement conscients. Ainsi, des Référents Handicap sont disponibles sur chaque site de l’Ecole, ainsi qu’une cellule d’écoute psychologique et deux infirmières. Par ailleurs, parce que l’on connait parfaitement la difficulté pour certains étudiants de s’exprimer avec de nouveaux interlocuteurs sur leur handicap, des relais handicap sont également identifiés dans chaque service de l’Ecole, sensibilisés et informés sur les procédures, et identifiables par le logo HandiSchool. Ainsi, les étudiants en situation de handicap peuvent facilement trouver un interlocuteur à chaque étape de son parcours d’apprentissage (semestre académique, stage, départ à l’international). Favoriser l’accès aux Grandes écoles aux étudiants en situation de handicap est également une priorité. En effet, nous considérons que l’accès à nos programmes est un des leviers essentiels pour mener à bien une politique d’inclusion. Ainsi, les banques d’épreuves partenaires des programmes de NEOMA ont mis en place des procédures pour permettre aux candidats en situation de handicap de demander les aménagements requis pour une égalité des chances dans les concours d’admissions. De même, des aides financières, fléchées vers le public des étudiants en situations de handicap existent dans cet esprit d’inclusion maximale. Je pense notamment à la bourse FEDEEH (Fédération Etudiante pour une Dynamique Etudes et Emploi avec un Handicap) et à la bourse de mobilité internationale financée par la Mission Handicap Assurance et gérée par la Conférence des grandes écoles. Dans une volonté d’accompagner chaque étudiant tout au long de son parcours, du concours d’entrée à son intégration en entreprise, NEOMA mobilise l’ensemble des acteurs engagés. Des communications ciblées auprès du corps professoral quant à l’accessibilité des supports de cours sont régulièrement organisées. Des activités originales de sensibilisation auprès des étudiants : atelier cuisine scénarisé, exposition d’œuvres, … jalonnent l’année pour garder le sujet du Handicap au cœur des échanges au sein de la communauté étudiante de NEOMA   S’inscrire dans un réseau existant qui œuvre lui aussi pour davantage d’inclusion Nous portons et animons des projets sociétaux en faveur du handicap déjà existants et dans lesquels s’est engagée l’Ecole. Nous sommes donc partie prenante de plusieurs dispositifs et jouons le rôle d’interlocuteurs privilégiés pour les nombreux partenaires qui nous soutiennent dans nos démarches. Ainsi, l’Ecole développe un programme de tutorat en amont des études supérieures. Depuis 2011, NEOMA anime des Cordées PHARES – Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir des Etudes Supérieures - dispositif labellisé « Cordées de la Réussite » et qui dispose du soutien des deux rectorats. Environ 25 jeunes collégiens et lycéens en situation de handicap sont accompagnés chaque année par une quinzaine d’étudiants tuteurs, membres des associations Prépa’Rémois. Nos étudiants animent bénévolement un calendrier d’ateliers et de sorties culturelles à l’attention de jeunes en situation de handicap. Le but ? Les aider à se projeter dans l’enseignement supérieur, leur apprendre à surpasser le handicap pour valoriser leurs atouts et les accompagner dans le développement des compétences transversales. L’Ecole peut également compter sur le soutien du monde professionnel sur le sujet de l’inclusion. Ainsi, pour améliorer ces conditions d’accueil, des entreprises ont souhaité apporter leur soutien financier à NEOMA Business School. Elles accompagnent NEOMA pour l’acquisition de matériel (robots de téléprésence, agrandisseur …), la sensibilisation ou la professionnalisation des étudiants. L’Ecole considère que c’est en mobilisant l’ensemble de ses membres qu’elle pourra continuer à déployer sa politique ambitieuse en matière de gestion du handicap. Notre objectif à travers cette politique ? Lever les freins et les autocensures pour accompagner les jeunes en situation de handicap vers l’enseignement supérieur en amont des études, sensibiliser et former au management de la diversité et accompagner les étudiants en situation de handicap tout au long de leur parcours sur les campus de l’Ecole jusqu’à leur premier emploi.

    Bénédicte Dulaquais, Directrice Accréditations, Certifications et RSE de NEOMA Business School

      A propos de Bénédicte Dulaquais Diplômée d’un DESS en Analyse et Qualité de l’Université de Aix-Marseille, Bénédicte Dulaquais est également titulaire d’un MBA, obtenu à NEOMA BS en 2007. Elle débute sa carrière en qualité de responsable qualité et fabrication dans une brasserie en Afrique et rejoint des entreprises internationales en France à partir de 1997 dans des postes de responsable fabrication, qualité et marketing. S’appuyant sur ses compétences en gestion du changement, gestion de projet et analyse de données, elle rejoint NEOMA BS en 2007 pour prendre la responsabilité du service accréditations. Depuis 2013, elle coordonne de plus la RSE et pilote les actions de management de la diversité – Ouverture Sociale, Inclusion, Genre.   À propos de NEOMA Business School NEOMA Business School affiche l’ambition d’être le challenger innovant des plus grandes Business Schools internationales.  Guidée par son plan stratégique, NEOMA Business School construit l’Ecole de demain et repense ses pratiques en matière d’international, de pédagogie, d’approche du digital et d’aménagement des campus.  L’Ecole, à travers ses 3 campus (Reims, Rouen et Paris), propose un large portefeuille de programmes depuis le Bachelor et le Programme Grande Ecole jusqu’à l’Executive Education, regroupant plus de 9500 étudiants. Sa faculté rassemble plus de 160 professeurs permanents, enseignants-chercheurs, dont plus de 60% d’internationaux. NEOMA Business School compte plus de 57 000 diplômés basés dans 120 pays. Présidée par Michel-Edouard Leclerc, l’Ecole bénéficie du statut d’Etablissement Enseignement Supérieur Consulaire (EESC). Sa Directrice Générale est Delphine Manceau. Plus d’informations : www.neoma-bs.fr  ]]>
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    Un cocktail « extra-ordinaire » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-cocktail-extra-ordinaire/ Tue, 24 Nov 2020 14:36:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75847683 Texte du TEDx sur le plaidoyer en faveur de la création d’un statut international d’étudiant en situation de handicap porté par la CGE en association avec la Fédéeh et Unirh Thransition (anciennement Hanploi CED). La vidéo du TED X est à retrouver sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=vGq-jgy0Mbw Xavier Quernin, 6 mars 2019   Bonsoir, Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un cocktail. Un cocktail extra-ordinaire. Un cocktail extra-ordinaire que chacun d’entre-vous ait pu boire. Un cocktail extra-ordinaire par des parfums, des saveurs que vous découvriez pour la première fois. Un cocktail extra-ordinaire par la magie du lieu dans lequel vous le dégustiez. Un cocktail extra-ordinaire, par les personnes qui vous entouraient, récemment rencontrées, avec qui vous commenciez à tisser des liens. Ce souvenir vous fait peut-être voyager vers un autre pays, vers un autre continent. C’était un cocktail que vous trouviez « extra-ordinaire » parce que vous vous sentiez bien, Dans un lieu que vous découvriez, Avec des personnes qui parlaient une langue différente, que vous maitrisiez difficilement. Mais vous étiez bien car vous aviez le sentiment de partager quelque chose de nouveau, d’incroyable, d’unique dans votre vie, avec des jeunes de votre âge qui vivaient peut-être la même expérience ou qui vous invitaient à découvrir leur culture, leurs passions, leurs vies. Ces jeunes, c’étaient sans doute des étudiants, tout comme vous. Ils vous accueillaient dans leur université, sur leur campus, chez eux. Ou sinon étaient-ce comme vous des expatriés d’un semestre, venus d’un autre pays. Vous étiez bien, vous croquiez à pleines dents cette expérience de vie qui vous était offerte dans le cadre de votre parcours de formation. Chaque année plusieurs millions d’étudiants vivent ces rencontres uniques, à travers le monde. Chaque année plusieurs millions d’étudiants prennent ce cocktail « extra-ordinaire » . Aujourd’hui j’ai envie de vous parler des ceux qui doivent se battre pour essayer de trinquer avec vous.   Ainsi, Pierre aura du mal à prendre ce cocktail avec vous. En effet, toutes ses économies qu’il aurait apprécié consacrer à la découverte du Mexique passeront dans le financement des soins médicaux dont il a besoin chaque semaine. Sa caisse d’assurance ne couvre pas les frais dans des pays qui n’ont pas d’accord bilatéral avec la France. Et aucune assurance privée ne remboursera ces dépenses médicales, déjà prévues.   Vous ne retrouverez pas non plus Sarah. Non-voyante, elle rêvait depuis longtemps de réaliser un stage en Angleterre. Mais en dehors de son temps passé en entreprise elle a des difficultés à se construire un réseau social : elle a du mal à trouver des conseils sur des associations sportives ou artistiques accessibles. De plus, son chien guide étant déstabilisé par la circulation à gauche, les déplacements dans son quartier sont compliqués.   Si vous prenez ce cocktail sur un autre continent, vous ne croiserez pas non-plus Guillaume. Tout simplement car il n’aura pas pu aller aussi loin de chez lui. Devant récupérer des traitements régulièrement en France, il a dû choisir une destination dans un pays limitrophe pour réduire ses couts. Certains traitements sont rarement délivrés pour un semestre.   Emma n’aura pas pu se rendre à la soirée que vous organisez dans ce bar typique : En effet, les transports en commun sont peu accessibles et ceux qui sont adaptés sont trop chers.   Ils sont nombreux ces étudiants qui n’auront pas pu choisir la destination de leur rêve, ni même partir à l’étranger, à cause de surcouts excessifs, de manques de renseignements ou de dispositifs permettant le maintien des aides et de l’accompagnement. Dans les universités ou les entreprises qui les accueillent, ces étudiants rencontrent rarement de difficultés quant à leurs demandes d’aménagements. Il y a eu de réelles avancées. Les problèmes qui persistent concernent l’accès à la vie quotidienne, à la vie sociale, aux transports et aux soins.   Depuis bientôt 9 ans j’ai pour mission de soutenir les étudiants en situation de handicap dans la réussite de leurs études et leur épanouissement dans la vie sociale du campus. Un job passionnant, auquel je suis très attaché, qui m’invite à m’engager toujours plus pour ces étudiants, afin qu’ils n’aient uniquement à penser à leurs études, et non à l’organisation de leurs aménagements et accompagnements. Chaque année je reçois en entretien des étudiants qui ont une situation qui leur est propre, qui nécessite des conseils spécifiques. Ce job, et cette ambition pour ces étudiants, nous sommes des centaines à les partager en France, et bien plus dans le monde. Avec mes homologues des grandes écoles et des universités, nous travaillons ensemble pour trouver des solutions à des problématiques communes rencontrées par ces étudiants. Il y a bientôt deux ans, nous nous sommes engagés à trouver une solution à l’une des plus grandes d’entre elles : l’accessibilité de la mobilité internationale.   Alors oui, devant nous s’ouvrait un océan.  Une étendue de défis qui paraissaient insurmontables, mais un horizon qui nous semblait prometteur. Il y a des lois et des conventions, nationales ou internationales. Une convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées mentionne dans ses articles la garantie d’accès à l’Autonomie , à  la Mobilité,  à l’Education, à la Santé , et à la vie culturelle, récréative et sportive. Trois associations ont décidé de proposer une application concrète de cette convention, à destination des étudiants handicapés. Ensemble, elles portent depuis deux ans un plaidoyer en faveur de la création d’un Statut International d’Etudiant en Situation de Handicap. Nous ne demandons pas de nouveaux droits pour ces étudiants. Simplement l’application de ceux mentionnés dans ces textes.   Nous invitons donc chaque pays à nommer un référent handicap dans les ambassades. Celui-ci donnera des conseils sur les entreprises d’aide à domicile et sur les associations sportives ou culturelles accessibles. Il sera une véritable ressource pour tout ressortissant en situation de handicap souhaitant découvrir ce pays.   Nous demandons la création d’un bagage supplémentaire gratuit dans les avions, pour faciliter le transport de matériel adapté ou de médicaments.   Nous souhaitons que les médicaments puissent être délivrés pour la durée entière du séjour, ou, s’ils sont disponibles dans le pays d’accueil, que leur remboursement soit maintenu par la caisse d’assurance d’origine de l’étudiant. Tout comme le remboursement des soins : nous souhaitons que le statut vaille d’accord bilatéral entre le pays d’origine et le pays d’accueil.   Partout dans le monde des modes de transports adaptés se développent. Dans certains pays d’Asie nous voyons même des « tuk-tuk » adaptés pour accueillir des personnes en fauteuil roulant. Comment pouvons-nous admettre que ces étudiants ne puissent en bénéficier à des tarifs raisonnables ?   Tout ces droits seraient rappelés dans un document administratif international unique.   Devant nous, un océan. Mais aujourd’hui nous apercevons la terre ! La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, et le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées, nous ont encouragé à porter cette idée dans le cadre de l’Examen Périodique Universel de la France de janvier 2018. La contribution que nous avons alors écrite a été présentée à différents ministères, à des parlementaires et à la Présidence de la République Française. A un niveau international, la Rapporteur spéciale pour des droits des Personnes Handicapées de l’ONU et le Spécialiste Handicap de l’Organisation Internationale du Travail, ont également montré leur intérêt à ce projet. Aujourd’hui, l’ONU attend qu’un Etat Partie se saisisse de ce projet et le porte au niveau de ses instances. En octobre dernier, lors d’un colloque international, la Secrétaire d’Etat chargée des Personnes Handicapées encourageait les pays représentés à se saisir de ce sujet avec la France.   En moins de deux ans nous avons entrepris un plaidoyer inimaginable. Cette idée qui pouvait paraitre folle par son ambition hors norme a été accueillie favorablement par ces instances nationales et internationales. Nous en sommes fiers, mais surtout nous sommes fiers de ces étudiants que nous accompagnons, qui, par leur persévérance, nous encouragent à déplacer ces montagnes.   Alors, ce soir, l’espoir, l’espérance que je voulais vous partager est tout simplement l’envie de vous entendre un jour me raconter le souvenir de votre cocktail le plus « extra-ordinaire » que vous aurez pris avec vos amis, y compris Pierre, Sarah, Guillaume et Emma. Santé !]]> 75847683 0 0 0 L’évaluation équitable est-elle possible ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/levaluation-equitable-est-elle-possible/ Thu, 26 Nov 2020 15:20:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823199 Xavier Quernin[/caption] Par la signature des chartes handicap de 2008 et 2019, la Conférence des grandes écoles a engagé ses écoles membres dans le développement d’une ambition inclusive, répondant à là fois à une obligation légale et à un engagement sociétal essentiel, en faveur des étudiants en situation de handicap. Depuis 2018, les baromètres annuels de la CGE sur ce sujet montrent une forte croissance du nombre de ces étudiants dans les différents cursus de formation proposés par ces établissements. Cela illustre un véritable engagement de nos écoles, de leurs équipes pédagogiques, dans la mise en place d’aménagements et d’accompagnements pour faciliter l’accès aux cursus académiques. Le souhait de cet édito, est d’amener à une réflexion qui pourrait paraitre utopique et en contradiction avec les règlements pédagogiques associés aux diplômes que nos établissements délivrent : l’idée de briser la sacro-sainte évaluation commune pour garantir l’égalité et la justesse d’évaluation. [caption id="attachment_75823200" align="alignright" width="200"] Julien Soreau[/caption] Car celle-ci n’a rien de juste. Si nous voulons évaluer le niveau de compétences en langue vivante d’un étudiant sourd profond, lui faire passer la partie listening d’un TOEIC n’a pas de sens : le reading ou le writing seront plus appropriés. Il en est de même pour les étudiants qui ont des formats cognitifs différents. Qu’ils aient un trouble du spectre autistique, un TDAH ou un trouble « dys », si nous voulons évaluer leur juste niveau, il est important de choisir la forme d’évaluation la plus ajustée. En témoigne Thomas[i], étudiant, qui en passant du Toeic au Linguaskill, plus adapté à son fonctionnement, a vu son score d’anglais passer de B1 à C1 ! Nous parlons ici des étudiants considérés comme en situation de handicap. Mais nombre d’étudiants ont des formats cognitifs particuliers, comme les élèves intellectuellement précoces ou les hauts potentiels. Certains d’entre eux ont pu être reconnu durant leurs études secondaires comme « élève à besoins spécifiques », par rapport à leur format d’intelligence[ii]. Un format qui ne rentre que difficilement dans les « moules académiques » classiques, mais qui ont besoin d’une attention particulière pour qu’ils puissent s’exprimer pleinement. Nos collègues enseignants-chercheurs utilisent de plus en plus ces capacités cognitives différentes en développant des formes de pédagogies innovantes. Mais l’évaluation reste le « talon d’Achille » de l’accompagnement de ces étudiants. Sur recommandations de médecins désignés par les CDAPH des aménagements sont mis en place pour permettre une garantie d’équité. Mais du temps en plus, principal aménagement proposé, est-il vraiment la solution, alors qu’il peut être source d’épuisement en particulier pour des épreuves de longue durée ? Pour un étudiant ayant une intelligence davantage « visio-spatiale », ne faudrait-il pas tout simplement lui proposer de répondre aux questions par des schémas ? Pour un étudiant qui apprend tout en se mouvant dans l’espace, lui imposer de rester assis sur une chaise pendant deux heures pour restituer ses connaissances est-ce vraiment adapté ? Idem pour ceux qui apprennent leurs cours en chantant ou en les jouant. Adapter chaque évaluation à chaque étudiant, serait donc la véritable solution d’équité face à l’évaluation et donc à la diplomation qui est le curseur de validation d’un niveau de compétences. Est-ce utopiste ? Peut-être, car cela nécessiterait des moyens conséquents - humain, matériels et financiers - d’accompagnement pédagogique. Mais ces périodes de confinement nous ont invité à explorer de nouvelles formes d’évaluation, à distance. Celles-ci étaient souvent davantage portées sur la recherche et l’utilisation de compétences que sur l’acquisition de connaissances. Des adaptations d’évaluation qui ont pu montrer qu’il est possible de jauger autrement l’assimilation d’un cours, en sollicitant différemment leurs apprentissages et leurs intelligences. Alors, parmi tous ces chamboulements apportés par le covid 19 sur nos campus, pour nos étudiants et les différentes équipes, ne pouvons-nous pas voir dans ces adaptations notre capacité à faire évoluer les évaluations pour répondre non plus à une situation, mais des situations différentes ?   [i] Témoignage de Thomas*, étudiant à UniLaSalle, campus de Rennes : « En tant que dyslexique, l’apprentissage d’une nouvelle langue a toujours été une épreuve du fait que j’éprouve déjà des difficultés en lecture dans ma propre langue maternelle. Durant toute ma scolarité j’ai toujours performé en expression et compréhension oral, en classe et pendant les séjours à l’étrangers comme l’Erasmus, mais en revanche la partie compréhension et expression écrite m’a toujours posée problème. Vu que le système éducatif français évalue les compétences des élèves principalement sur la partie écrite, ma moyenne en anglais à toujours plafonnée à 10, souvent réhaussée par une note de participation oral en classe à faible coefficient. Le TOEIC est l’examen que les écoles d’ingénieur font passer à leurs élèves par défaut pour la validation d’un niveau B2 malgré le fait qu’il ne soit pas forcément adapté à tous les profils d’élève. En effet, cette épreuve est très longue, donc cela demande un grand temps de concentration, et la partie de la compréhension orale ne laisse pas le temps a un élève dyslexique de lire la totalité des réponses possible durant l’écoute. C’est pour ces raisons que l’on m’a conseillé de valider mon niveau B2 en anglais grâce à un autre examen, le Linguaskill (ex BULATS), développé par l’université de Cambridge. Ce test est dit adaptatif, c’est-à-dire que la difficulté des questions s’adapte en fonction de notre réponse précédente. Le test à une durée de 85 minutes maximum et la partie compréhension orale permet une double écoute à chaque question tout en pouvant déclencher cette écoute quand on le souhaite, après avoir lu la question et les réponses par exemple. Ce test beaucoup plus adapté à mon profil m’a permis d’évaluer mes compétences en anglais et non ma capacité de concentration sur le long terme ainsi que ma rapidité comme aurai pu le faire le TOEIC. Alors que ma note au TOEIC était de 555/995 (B1) en septembre 2019, j’ai réussi à obtenir la note maximale de 180+ (C1 or above) au Linguaskill un an après, sans avoir la sensation d’avoir beaucoup progressé en anglais. » *prénom changé

    [ii]  Howard Garner, distingue de huit formes d’intelligences : verbale, logico-mathématique ,musicale, corporelle, visuelle et spatiale,  naturaliste,  interpersonnelle, intrapersonnelle. Les forme de l’intelligence, Howard Garner, ed.Odile Jacob, 1997

     

    Xavier Quernin  et Julien Soreau, animateurs du GT handicap de la CGE

      A propos de Julien Soreau Educateur spécialisé de formation et investi sur le champ de l’éducation pour tous sur le territoire havrais depuis 2004, Julien SOREAU rejoint l’EM Normandie en 2014, au service de la vie associative. Il pilote depuis 2016 la politique Handicap de l’Ecole, et plus globalement l’accompagnement personnalisé des étudiants sur les 5 campus de l’EM Normandie, au sein du service Equilibre et Inclusion, dont il est responsable. Julien SOREAU est également co-responsable du groupe « Handicap » de la conférence des Grandes Ecoles depuis 2018, et membre actif du Groupe d’Ouverture Sociale de la CGE depuis 2014. Il anime, au sein du réseau local havrais CHEERS, le groupe Egalité des Chances, créé en 2019, et qui a pour vocation de fédérer les initiatives en terme d’ouverture sociale et d’orientation, entre les établissements du secondaire et du supérieur. Le service Equilibre et Inclusion de l’EM Normandie accompagne cette année 140 étudiants en situation de handicap et/ou à besoins spécifiques, dans tous les aspects de leur scolarité. Le service anime en interne le Réseau de Relais Handicap (une vingtaine de collaborateurs directement investi sur le champ du Handicap et de l’Inclusion, nommés dans les services-clé). Le service pilote également l’ensemble des actions de prévention, la politique Egalité des Chances et d’Egalité Femme/Homme, et les dispositifs de soutien et d’écoute psychologique à destination des étudiants. Il a en gestion le Fonds Social Etudiant.   A propos de Xavier Quernin Educateur spécialisé de formation, Xavier Quernin est en charge de la mission handicap de l’Institut polytechnique UniLaSalle depuis 2011. Ce service accompagne à ce jour 180 étudiants en situation de handicap. UniLaSalle est une école d’ingénieurs post-bac qui propose à ses 3500 étudiants 6 formations d’ingénieurs reconnues par la CTI : Agronomie et agro-industries, Alimentation et Santé, Sciences de la Terre et Environnement, Energie-Numérique, I-Safe, et Génie de l’Environnement. UniLaSalle est implanté sur quatre sites : Beauvais, Rennes, Rouen et Amiens. Xavier Quernin est également co-animateur du groupe « Handicap » de la Conférence des grandes écoles, association qu’il représente au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées en tant que membre titulaire de cette assemblée. Enfin, il est en charge de la rédaction du rapport sur la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap, dont la CGE et UniLaSalle ont été mandaté par le gouvernement.  ]]>
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    Et si la santé publique passait par l’inclusion ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/et-si-la-sante-publique-passait-par-linclusion/ Tue, 24 Nov 2020 16:00:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823268 Alessia Lefébure[/caption] Nouveaux apprenants ? Nouveaux recrutements ? Nouveaux locaux ? Nouvel espace de cours en ligne ? Dans une école de santé publique, l’inclusion n’est pas un sujet à part, c’est une part de chaque sujet. Inclure l’inclusion dans toutes nos actions. Cette mise en abyme est au cœur du projet pédagogique de l’EHESP. La construction d’un environnement favorable à la santé pour tous, y compris les plus vulnérables, commence dès le premier jour de formation, sur le campus, si l’on souhaite agir pour une société plus équitable. Car il n’existe pas de neutralité ; s’il n’y a pas d’inclusion, c’est l’exclusion.   La formation au cœur, la singularité en conscience L’Ecole des hautes études en santé publique a la particularité d’être entièrement consacrée à l’amélioration du bien-être des populations. Elle propose des master en « Promotion de la santé et prévention » ou « Situation de handicap et participation sociale ». Elle forme aussi les futur.e.s directeur.rice.s d’hôpital, d’Ehpad et autres cadres du système de santé, ainsi que les référent.e.s handicap dans les établissements. Ses doctorant.e.s, ingénieur.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s portent ainsi, presque dans leur ADN, le dialogue entre recherche et formation sur des sujets tels que l’inclusion, la démocratie sanitaire, les inégalités de santé, le handicap, l’autonomie. Un collectif de recherche sur le handicap, l’autonomie, société inclusive (CoRHASI) anime la réflexion bien au-delà de l’Ecole. [caption id="attachment_75823269" align="alignright" width="300"] Sandrine VILLALON[/caption] Si l’inclusion façonne historiquement toutes les formations en santé publique, reste la question du « tous.tes concerné.e.s » : comment faire sortir cette notion des espaces d’enseignements pour l’appliquer au quotidien à l’ensemble de l’Ecole ? La nomination d’un.e référent.e handicap dans les établissements d’enseignement supérieur facilite l’accompagnement des apprenants en situation de handicap dans leur parcours de formation et de vie sur le campus. De même, les référent.e.s laïcité et égalité femme-homme garantissent le respect du droit des personnes. Mais c’est seulement en actant une politique volontariste, qui se déploie en amont des demandes et se décline dans chacune de actions, que l’inclusion peut progresser. La sensibilisation doit viser toute la communauté, personnels et apprenants. A l’EHESP, le sujet se décline sous différentes approches inter et intra formations, voire hors formations, en profitant des espaces et des temps de vie partagés :
    • Une approche précoce et participative : un module « diversité et handicap » a été introduit lors de la rentrée des élèves-fonctionnaires depuis 2019. Au même titre que « les droits et devoirs du fonctionnaire » ou le traditionnel « séminaire commun de santé publique » qui font partie des thématiques transverses de ce temps d’intégration inter-filières, des champs tels que handicap, laïcité, égalité des genres et responsabilité sociale-sociétale sont introduits dès les premiers jours de formation des futurs hauts fonctionnaires de santé publique, sensibilisant aussi les personnels.
    • Une approche égalitaire et systématique : les enseignant.e.s ont été formés afin de déposer leurs supports de cours en ligne sur l’espace REAL. Les apprenant.e.s disposent ainsi de tous les contenus exhaustifs, afin de relire et assimiler à leur rythme les notions vues en regroupement.
    • Une approche équitable : inclusion et transparence sont garantis lors des recrutements des personnels. Les candidatures sont instruites de manière collégiale par un jury paritaire hommes-femmes, composé de membres internes et externes et identique pour un même recrutement.
    • Une approche ludique et événementielle : en 2019, par exemple, une partie de basket-fauteuil a été ouverte à tous dans le grand hall d’entrée du campus de Rennes, déployant ainsi un dialogue et un partenariat avec l’association Handisport 35.
    Des espaces pas (uniquement) communs, adaptables ! Les espaces communs, les tiers-lieux de l'EHESP ont été repensés dans une perspective d’inclusion et d’accessibilité. Les salles de cours ont été rénovées grâce au projet DINAMIC. Le mobilier est devenu flexible : à roulettes, empilable ou pliable, permettant des changements de configuration rapides et personnalisables. De grandes surfaces permettent d’écrire à même les murs. Dans les halls, des tables connectées de toutes hauteurs invitent au travail collectif ou simplement à la discussion. Des espaces de confidentialité, comme les « cabines », permettent de téléphoner dans l’enceinte même de l’école. Car les apprenant.e.s sont aux facettes multiples : ils sont en formation, mais tout aussi bien parents, membres d’une association, ou à la tête d’une microentreprise solidaire. L’Ecole n’est pas un espace figé sans interface avec l’extérieur et elle doit, pour proposer un parcours de réussite, faciliter l’équilibre entre toutes ces vies. D’ailleurs, où s’arrête l’inclusion ? Et cette question a-t-elle encore un sens? Faut-il circonscrire l’inclusion, y poser des limites ? Sur les pelouses de l’EHESP paissent des moutons qui assurent la tonte des espaces verts du campus. Cette nature vivante, au cœur d’un campus urbain entouré des immeubles du multiculturel quartier de Villejean, participe-t-elle aussi de cette inclusion ? L’unique objectif d’une école inclusive n’est pas « juste » le vivre ensemble, dans une classe, un établissement, un campus, un quartier, une ville… Inclure c’est aussi tenir compte des particularités de chacun.e et de chacune, des particularités de tous. L’objectif est ambitieux mais il a le mérite d’être posé.  

    Sandrine Villalon et Alessia Lefébure, EHESP

    A propos de Alessia Lefébure Alessia Lefébure (PhD) est directrice adjointe de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), en charge des études. Elle a auparavant dirigé et développé à l’Université de Columbia, à New York, le programme Alliance, incubateur multilatéral d’innovation dans la recherche et la formation. Elle enseigne les politiques publiques comparées à l’IEP de Rennes après avoir travaillé à l’Université de Columbia, Sciences Po et l’Université Tsinghua à Pékin. Diplômée de Sciences Po et de la LUISS (Rome), docteur en sociologie et experte internationalement reconnue dans le développement et l’éducation, elle est membre de l’UMR Arènes et du CSO-Centre de Sociologie des Organisations et, ainsi que de nombreux comités de lecture et boards internationaux. Elle siège au conseil d’administration de la Fondation Croix-Rouge française au titre de l’EHESP. Elle est l’auteure de l’ouvrage « Les mandarins 2.0. Une bureaucratie chinoise formée à l’américaine » (2020, Presses de Sciences Po), consacré à la circulation transnationale des savoirs et modèles éducatifs. A propos de Sandrine Villalon Sandrine Villalon est chargée de mission handicap et diversité à l’EHESP. Diplômée en communication politique et publique à l’UPEC, puis en sémiologie à Paris Descartes, elle travaille dans le secteur privé, à Paris, sur des problématiques de communication d’entreprises publiques. Elle intègre ensuite l’Université de Rennes 1 où elle questionne les parcours d’orientation, de réorientation et d’insertion professionnelle des étudiants, et créé un réseau d’acteurs de l’emploi du bassin breton.   A propos de l’EHESP L’Ecole des hautes études en santé publique est un établi ssement public qui exerce une double mission de formation et de recherche en santé publique et action sociale. L’EHESP est l’école de référence pour les cadres du système de santé publique. Elle assure la formation des personnes ayant à exercer des fonctions de direction, de gestion, d’inspection ou de contrôle dans les domaines sanitaires, sociaux ou médico sociaux. Elle assure en réseau un enseignement supérieur et contribue aux activités en matière de santé publique. Ecole au rayonnement international elle développe des échanges avec les établissements dispensant des enseignements comparables dans le monde entier. L’École est sous la tutelle des ministères chargés de la santé, des affaires sociales, de l’enseignement supérieur et de la recherche.]]>
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    Soutenir la réussite des jeunes handicapés pendant le confinement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/soutenir-la-reussite-des-jeunes-handicapes-pendant-le-confinement/ Tue, 24 Nov 2020 14:44:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75823273 , la Fédération étudiante pour une dynamique études et emploi avec un handicap (FÉDÉEH) agit pour l’autonomie et la réussite des jeunes en situation de handicap depuis l’enseignement secondaire jusqu’à la vie active. Ses actions reposent sur quelques valeurs clés :
    • l’entraide et l’émulation entre jeunes, handicapés ou non ;
    • l’autonomie et l’empowerment des jeunes en situation de handicap ;
    • l’engagement bénévole pour une société pleinement inclusive.
    Pour mener à bien notre mission, et soutenir nos bénévoles, issus d’associations étudiantes membres et d’un réseau de jeunes adhérents en situation de handicap, nous développons des partenariats avec des acteurs tels que la Conférence des grandes écoles (cf. Grand Angle, janvier 2018), des établissements du secondaire et du supérieur, des entreprises et des associations spécialisées. Alors que de nombreux jeunes handicapés, notamment des étudiants, étaient fortement mis à l’épreuve par la pandémie de la COVID-19, il nous est vite apparu que nous devions trouver le moyen de poursuivre notre mission à distance. Pour répondre à cet enjeu la FÉDÉEH a ainsi lancé en avril une plateforme d’entraide (www.entraide-handicap-fedeeh.org) permettant en quelques minutes :
    • à chaque lycéen, étudiant ou jeune diplômé handicapé d’exprimer son besoin (scolaire, méthodologique, d’orientation, d’insertion professionnelle et/ou autre), le mode de communication à distance qu’il souhaite privilégier et sa préférence éventuelle pour une aide provenant d’un pair qui partage la même situation de handicap que lui ;
    • à chaque jeune aidant, handicapé ou non, de présenter ses compétences, le type d’aide et le temps disponible dont il dispose, ainsi que sa familiarité éventuelle (connaissance, expérience) avec le handicap en général et/ou un handicap en particulier. S’il en a besoin ou en exprime le souhait, une formation peut lui être apportée par un bénévole de la FÉDÉEH expérimenté.
    La FÉDÉEH s’est également coordonnée avec ses partenaires pour maintenir, éventuellement au moyen de visioconférences, les tutorats collectifs d'élèves du secondaire par des étudiants bénévoles qui se tiennent habituellement au sein des établissements d’enseignement supérieur pour le programme PHARES[1] et dans des ULIS (Unité localisée d’inclusion scolaire) de collèges ou lycées professionnels pour le programme PHRATRIES[2] qui malgré la crise sanitaire a atteint l’échelon national cette année. Nos coachings collectifs et parrainages individuels dans les études ou vers l'emploi, comme nos forums de recrutement : les Handicafés© « étudiants et jeunes diplômés » ont également pu être maintenus. En effet, un nouveau champ des possibles s’est ouvert avec les réunions 100 % en distanciel qui ne nuisent pas aux échanges et permettent aux jeunes en recherche de stage, d’alternance ou d’emploi, de rencontrer des entreprises. Notre fédération a également pu maintenir son engagement dans la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH) dont elle est partenaire officiel. La journée Duoday du 19 novembre en fut le point d’orgue avec le placement, grâce au basculement en distanciel de nombreux duos, de 132 jeunes stagiaires, à la fois en entreprises (réseau HandiEM, Sopra Steria, Google France…) et dans diverses administrations. Certains même, ont pu partager une partie de la journée de hautes personnalités : Jean Castex, Bruno Le Maire, Eric Dupond-Moretti, Olivier Véran, Brigitte Bourguignon… Rendez-vous incontournable de notre calendrier, les bourses d’études FÉDÉEH, financées par des entreprises et des fondations, se sont exceptionnellement décalées du printemps à l’automne. Nous aurons ainsi le plaisir, de dévoiler les noms de plus de 120 lauréats, lors d’une cérémonie des remises qui se tiendra le 3 décembre : date de la Journée internationale des personnes handicapées. Cette année de notre 10e anniversaire, ne pouvait être privée durablement de la tenue de nos trois Rencontres nationales, qui, structurées en parcours thématiques proposant des ateliers, des conférences et différentes animations, permettent de former et d’informer bénévoles et bénéficiaires, tout en permettant de nouer des amitiés. Bien entendu, les règles de distanciation nous ont contraints d’organiser ces événements avec une nouvelle approche. Ainsi la première édition 100 % en distanciel s’est déroulé les 19 et 20 septembre. La seconde s’est emparée du mois de novembre du 7 au 26. Les obstacles à la concrétisation de certains projets ont finalement été des sources de créativité. Ainsi, en réponse à l’annulation d’un atelier sur le harcèlement scolaire et le handicap, c’est tout un dispositif de quatre modules en ligne que nous avons diffusé lors de la Journée nationale de prévention du harcèlement scolaire. L’essentiel pour la FÉDÉEH est naturellement de rester actif aux côtés des jeunes en situation de handicap, même à distance, pour lutter contre l’isolement et soutenir sans relâche la dynamique qui nous anime en faveur d’une société plus inclusive.  

    [1] Par-delà le handicap avancer et réussir des études supérieures

    [2] Par-delà le handicap recevoir un accompagnement tuteuré pour se réaliser et s’initier à l’emploi dès le secondaire

     

    Pierre Mignonat Président de la FÉDÉEH et référent de la commission « mobilité internationale »

       

    À propos de la FÉDÉEH

    Elle soutient le déploiement d'un réseau d'entraide de plus de 800 jeunes adhérents handicapés et de plus de 75 associations étudiantes membres dont 12 fédérations nationales de filière (santé, sport, sciences de l’ingénieur, sciences juridiques et sociales…) Avec l'aide de ses membres ressources (associations spécialisées, établissements supérieurs, employeurs et experts) la FÉDÉEH accompagne ses bénévoles dans la mise en place d'actions pour l’autonomie et la réussite des jeunes handicapés : groupes thématiques d’entraide, tutorats collectifs d'élèves du secondaire, bourses d'études, conseils individualisés, mobilisation des campus, défis sportifs, coaching collectifs et parrainages individuels vers les études ou vers l'emploi, forums de recrutement, etc. Majoritairement administrée par des jeunes en situation de handicap, la FÉDÉEH est agréée nationalement « association éducative complémentaire de l’enseignement public » et « association de jeunesse et d’éducation populaire ». Elle est la seule organisation nationale de jeunes membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et de son comité de gouvernance. La FÉDÉEH est membre :
    • du Conseil national consultatif des personnes handicapées depuis 2017 ;
    • du groupe de travail handicap de la Conférence des grandes écoles depuis 2011 et du comité de pilotage du Duoday depuis sa création ;
    • affilié à Droit au savoir depuis 2011, à La FAGE depuis 2015, à Animafac depuis 2016.
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    Des chiots en études supérieures : Un projet de formation de chiens guides pour personnes aveugles à UniLaSalle Beauvais https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/des-chiots-en-etudes-superieures-un-projet-de-formation-de-chiens-guides-pour-personnes-aveugles-a-unilasalle-beauvais/ Tue, 24 Nov 2020 14:41:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75847686 Petits, noirs, les oreilles pendantes, poilus, à longue queue, maladroits, avec des grands yeux attendrissants, voici la première promotion de 6 chiots Flat Coat Retriever. Rosie, Rolly, Riddick, Rainbow, Rune et Réglisse, équipés de leur uniforme jaune et bleu, sont les nouveaux élèves d’UniLaSalle Beauvais. Ils y étudieront pendant 10 mois accompagnés par leur famille d’accueil d’élèves et de salariés, pour se préparer à leur futur métier de chien guide pour personnes non-voyantes. Ce projet est issu d’un partenariat tripartite entre UniLaSalle, Uni4Handi’Cap [1] et Chien Guide pour la Liberté Visuelle[2] (C.G.L.V.), à l’initiative de Xavier Quernin, chargé de la mission handicap d’UniLaSalle, et avec le soutien de la direction générale de l’établissement. En réflexion depuis plusieurs mois, début septembre 2020, le projet Guide Babine est devenu réalité avec une cérémonie de remise des chiots (âgés de 2 mois) aux familles d’accueil bénévoles préalablement sélectionnées. Les six chiots, avant de devenir guides d’aveugles, doivent partager la vie quotidienne de leurs familles d’accueil. L’accueil d’un chiot n’étant pas de tout repos, chaque chiot a plusieurs familles d’accueil dont une principale : trois chiots sont accueillis par trois salariées de l’école, qui s’appuient sur l’aide de 3 étudiants relais. Les trois autres chiots sont éduqués par trois étudiants de différentes promos aidés eux aussi de deux autres étudiants relais. Une sacrée équipe de plus de 15 personnes, étudiants et salariés confondus, s’investit donc, matin, midi, soir et nuit, dans l’acquisition des bases d’un comportement adapté : apprendre à être propre, à obéir à des ordres simples (assis, couché, rappel…), à ne pas avoir peur des bruits, à attendre sans rien faire et sans aboyer, à marcher tranquillement avec une laisse, à ne pas courir après les feuilles mortes… L’objectif est donc d’éduquer, sociabiliser, assurer une bonne croissance, apprendre à ces jeunes chiens les situations de tous les jours, tout en veillant à respecter leur bien-être. Les relais mis en place entre étudiants et salariés facilitent l’organisation de l’éducation. Chacun des bénévoles peut s’occuper d’un chiot quand sa famille d’accueil n’est pas disponible. Par exemple, en cas d’examen ou de TP dans un laboratoire, les chiots sont confiés à un autre bénévole. A l’extérieur tout comme au sein de l’école, les chiots ont accès à tous les lieux (grands magasins, lieux publics, cinéma, bibliothèque, quand ils sont ouverts bien sûr !)). Dans le cadre de leur formation, une réunion mensuelle avec un maître-chien permet de faire le point sur les progrès et les difficultés de chaque chiot. En plus de la sensibilisation au handicap, ce projet permet de créer un lien nouveau entre étudiants et salariés : les interactions informelles sur le comportement des chiens sont légion dans les bureaux, les couloirs ou les salles de cours ! Leur curiosité n’a pas de limite et fait sourire, notamment quand ils viennent fouiller votre sac et repartent en courant avec un masque tout propre dans leur gueule… Les étudiants, vigilants, veillent à ne pas réveiller le chien qui dort et qui s’agite en rêvant pendant un cours. Dans les infrastructures de l’école, tout le monde s’est habitué à la présence de ces chiots. Leurs progrès (et leur vitesse de croissance) sont suivis par chacun, bien qu’il faille résister à la tentation de les caresser quand ceux-ci sont en temps de travail avec leur gilet. Vers l’âge de 12 mois, quand ils seront suffisamment grands, ces chiots suivront ensuite une formation plus intensive de six à neuf mois avec des éducateurs professionnels de l’association C.G.L.V. afin de devenir chiens guides. Ils seront remis à une personne non-voyante vers l’âge de 18 mois. La séparation avec les familles d’accueil, prévue pour la fin de l’année scolaire, sera probablement très dure, mais tous les bénévoles seront fiers de pouvoir se dire que le chiot qu’ils ont accompagné permettra l’autonomie d’une personne non-voyante.

    [1] -Uni4Candi’Cap est une association lassalienne fondée en 2011, dont l’objectif est de sensibiliser les étudiants au handicap et d’assurer l’accessibilité de tous à la vie étudiante sur le campus. Elle peut intervenir pour aider les référents handicap des associations pour garantir l’accessibilité de leurs évènements ou bien créer des évènements en collaboration avec d’autres acteurs. Uni4Handi’Cap porte aussi différents projets dont GuideBabine qui est l’intermédiaire entre les étudiants, salariés et la C.G.L.V.

    [2] -La C.G.L.V. est une jeune association créée en 2017, agréée par le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées. Elle adhère à l’association internationale des chiens guide et fait partie de l’UNADEV (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels). Cette association a pour but le bien-être de l’animal, l’acquisition, la reproduction, l’éducation des chiens guides et l’autonomie des personnes déficientes visuelles en remettant gratuitement les chiens formés.

     

    Alexandra Karl, Rémi Champigny & Dorothée Bizeray-Filoche, porteurs du projet Guide Babine & Familles d’accueil

      A propos d'Alexandra Karl Alexandra Karl, co-porteuse du projet GuideBabine et maitre titulaire de Rainbow est une étudiante en 3ème année du cursus ingénieur en Sciences de la Terre & Environnement. En plus d’avoir pris la responsabilité d’un jeune chiot dans sa chambre étudiante, de gérer ses études, le projet GuideBabine, Alexandra est impliquée dans la vie de l’école de musique dont elle fait partie.   A propos de Rémi Champigny Rémi Champigny, co-porteur du projet GuideBabine, est un étudiant de troisième année du cursus ingénieur en Sciences de la Terre & Environnement. En plus d'être à l'origine du projet et de mener ses études, il aide des élèves étrangers à apprendre le français et l'année dernière, il était secrétaire de l'association étudiante Géode.   A propos de Dorothée Bizeray-Filoche Dorothée Bizeray-Filoche, Directrice aux Etudes du campus de Beauvais, enseignante en comportement et bien-être animal, est le maitre titulaire de la facétieuse Réglisse. Elle a suivi le projet Guide Babine depuis les prémices du dossier et soutenu sa mise en place sur le campus.  

    A propos d'UniLaSalle

    Suite à sa fusion avec l’ESIEE-Amiens à l’automne 2020, UniLaSalle se positionne comme l’école d’ingénieurs à la croisée des transitions énergétique, numérique et écologique. L’union de ces deux établissements permet à UniLaSalle de déployer des formations de Bac+3 à Bac+6 et des activités de recherche sur les sciences de la Terre, du vivant, de l’environnement, de l’énergie et du numérique, des thématiques au cœur des enjeux du développement durable. UniLaSalle compte 4 campus (Amiens, Beauvais, Rennes, Rouen), 3800 étudiants et 20000 Alumni. Il s’appuie sur 7 unités de recherche, 7 chaires d’entreprises, des plateformes de recherche et des centres d’innovation tels qu’AgriLab ou le GéoLab. Par ses racines lasalliennes, l’école porte une attention particulière à la « formation intégrale », qui considère l’engagement de ses étudiants dans la vie de l’école ou dans le développement de projets personnels comme une expérience formatrice et vectrice d’épanouissement. UniLaSalle est membre de la Conférence des grandes écoles et labellisée EESPIG.]]>
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    « Une question de temps » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-question-de-temps/ Tue, 24 Nov 2020 15:38:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75847756 Ludovic Jeanne[/caption] Comment une Grande école de commerce engage une dynamique inclusive ? Eléments de réponses à la lueur de l’expérience de deux enseignants-chercheurs de l’EM Normandie, Ludovic Jeanne et Sébastien Bourdin, qui ont accompagné Pierre, un étudiant en situation de handicap dans le cadre de son mémoire de fin d’études et de son projet de thèse. Rencontre avec ces deux personnalités engagées.   Aviez-vous déjà accompagné dans le cadre de travaux de recherche ou dans vos cours des apprenants neuro-atypiques ? Ludovic Jeanne. C’était pour moi une « première ». Le service Équilibre et Inclusion de l’école m’a proposé d’encadrer Pierre que je connaissais déjà. Je n’avais donc aucune réserve, ayant apprécié les échanges en cours et son souci de poser des questions pertinentes ainsi qu’une implication que l’on aimerait trouver chez tous nos étudiants. Sebastien Bourdin. Non : il est vrai que je ne connaissais pas bien ce type de handicap. A priori, on peut être dérouté et on ne souhaite surtout pas faire d’impair avec l’étudiant.   Avez-vous dû adapter votre posture ou votre manière d’appréhender l’accompagnement ? LJ. En fait, je crois que je n’ai pas cherché à « adapter» mais plutôt à modifier la façon de mettre en œuvre quelques facettes de l’encadrement du mémoire pour faire en sorte que le processus ne butte pas sur les troubles de Pierre. Mais le processus lui-même a suivi les mêmes étapes que pour n’importe quel autre étudiant. Il faut sans doute accepter de « dilater» le temps mais sans sortir de la logique de base des étapes à franchir, de la fixation de dates de remise, etc. SB. J’ai avant tout cherché à être bienveillant, tout en essayant de ne pas montrer une quelconque différence de traitement, même si, dans les faits, j’avais en tête les troubles autistiques de Pierre. Dans la construction de son sujet de doctorat, tout l’enjeu a été de le canaliser, d’essayer de proposer un chemin de réflexion dans lequel il se retrouverait intellectuellement et qui soit faisable dans le cadre d’une thèse.   [caption id="attachment_75847759" align="alignright" width="300"] Sébastien Bourdon[/caption] Avez-vous ressenti cela comme une charge supplémentaire ? Cela vous a-t-il interrogé sur vos pratiques de manière plus globale ? LJ. La seule « charge» additionnelle est la question du temps : il faut pouvoir accorder plus de temps à un étudiant comme Pierre si l’on veut sérieusement qu’il atteigne son but. Il faut donc que l’encadrant, appuyé par son école, dispose réellement de ce temps. Sur ce point, des progrès doivent encore être faits. SB. Encadrer une personne comme Pierre demande une charge de travail supplémentaire. Dans le même temps, s’il est bien « drivé», il peut faire avancer un projet très rapidement et, au final, ce n’est jamais une perte de temps que de le rencontrer pour échanger sur ses interrogations quant à la rédaction du projet de thèse. Autant que possible, j’essaye d’être très réactif. C’est la clé !   En tant que chercheur et enseignant, qualifieriez-vous cet exercice comme plus stimulant ? LJ. Oui parce qu’on a un cadre qui permet de rétablir la « normalité », c’est-à-dire la priorité à l’humain, à la formation d’une pensée personnelle, avec ses rythmes et ses détours singuliers. L’expérience humaine de cet encadrement est un facteur de satisfaction très fort. SB. Définitivement oui ! Il est indispensable de prêter attention à la relation que l’on entretient avec son étudiant, une relation individuelle, et dans le cas de Pierre une relation singulière même !   Quels ont été les éléments qui pourraient inciter vos collègues à accompagner un jeune neuro-atypique ? LJ. Pierre fait face de manière très intelligente à ses troubles : il en parle et nous l’évoquons ouvertement. Par ailleurs, il faut vraiment pouvoir desserrer l’étreinte du calendrier sans en perdre la maîtrise. Mais également pouvoir être formé à l’accompagnement des handicaps dans un parcours d’enseignement supérieur. Notre manque d’expérience représente une source de risques que nous pourrions sans doute réduire par une sensibilisation des enseignants-chercheurs volontaires.  

    Ludovic Jeanne et Sébastien Bourdin professeurs à l'EM Normandie

      A propos de Ludovic Jeanne Ludovic Jeanne est professeur assistant en géopolitique. Après un doctorat de géographie physique, humaine, économique et régionale de l’Université de Caen Normandie, il a travaillé dans l’industrie. Il enseigne la géographie sociale, politique, le développement territorial, la géopolitique et l’intelligence économique et territoriale. Il est spécialisé dans l’analyse des stratégies territoriales et des jeux territorialisés d’acteurs.   A propos de Sébastien Bourdin   Sébastien Bourdin est professeur en géographie économique, doyen délégué de la faculté. Titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université de Rouen Normandie, il enseigne les questions liées au développement durable et à l’économie circulaire, aux politiques publiques, au développement territorial. Spécialiste de l’Union européenne.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle est accréditée EQUIS et AACSB. L’EM Normandie forme, sur ses 5 campus de Caen, Le Havre, Paris, Dublin et Oxford, les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement, dans un environnement multiculturel et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière.]]>
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    « égalité altérité diversité », grande thématique de l’année 20/21 à l’ISIT ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-alterite-diversite-grande-thematique-de-lannee-20-21-a-lisit/ Wed, 25 Nov 2020 11:02:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75871958 Tamym Abdessemed[/caption] Voilà trois ans que l’ISIT, dans le cadre de ses orientations générales, a choisi de mettre en place une grande thématique de l’année, dispositif transversal faisant travailler l’ensemble des parties prenantes du campus autour d’actions de formation, recherche, d’engagement et de vie de campus. Systématiquement reliée sous une forme ou sous une autre aux grands Objectifs de Développement Durables (ODD) définis par l’ONU, la grande thématique met en jeu aussi bien une dimension institutionnelle, académique qu’opérationnelle. Ainsi, après la thématique du handicap en 2019, qui avait vu la signature de la charte du handicap avec la ville d’Arcueil, les défis climatiques en 2020 qui avaient vu notamment le déploiement de la fresque du climat comme dispositif intégrateur pour l’ensemble des promotions entrantes de l’ISIT, voilà venu l’année où notre établissement place la thématique de la diversité au cœur de ses réflexions et de ses actions. Égalité, altérité diversité, voilà 3 valeurs dont la société du 21ème siècle ne peut faire l’économie, car elles sont fragiles. Depuis plusieurs décennies, le thème de la diversité mobilise les énergies de tous les acteurs de l’éducation des classes primaires jusqu’au supérieur. Or, malgré les publications de sociologues, malgré les annonces politiques, malgré la prise de conscience générale, ce phénomène continue de susciter un cortège de questionnements. L’ISIT, de par son identité propose un panel de réponses possibles à ces questionnements car finalement, admettre et embrasser la diversité est indissociable de l’apprentissage de l’interculturel. Depuis 60 ans à l’ISIT, nous avons compris que transcender les différences ne signifiait pas les éliminer, les gommer, les cacher, mais bien les intégrer. Nous avons élaboré une voie/voix singulière et cette approche, c’est l’ADN même de notre école que nous souhaitons ici partager. Nous considérons à cet égard que le faire de manière exemplaire en environnement éducatif permettra d’accompagner, d’accélérer et de préparer le mouvement à l’œuvre dans le monde du travail et la société en général, auxquels se pose ce défi de manière importante. [caption id="attachment_75871959" align="alignright" width="248"] Brice Poulot-Derache[/caption] Allons droit au fait, notre pire ennemie est l’exclusion. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser un∙e seul∙e de nos étudiant∙e∙s sur la touche. Le réaffirmer sans cesse par des actes concrets ou symboliques, ne pas faire de concession à l’intolérance, voilà notre devoir vis-à-vis de nos étudiant∙e∙s qui ont tant soif de reconnaissance de leur diversité. Elles et ils l’expriment tour à tour au travers d’un goût, d’un besoin, d’une difficulté, d’un intérêt, d’une identité, d’une évidence, d’un choix, d’un engagement, ou d’une façon de faire... Peu importe finalement par quels moyens ces singularités s’expriment, tant qu’elles ont le champ libre pour le faire. Nos écoles doivent offrir un cadre sécurisant et épanouissant à l’expression de toutes les différences. Une autre menace bien plus insidieuse que l’exclusion serait une intégration fondée sur l’indifférence et l’invisibilisation car c’est bien le cortège de différences de nos étudiantes qui est la richesse de notre communauté étudiante. La diversité est un élément positif dans la construction de toute communauté d’apprentissage. Pour Scott Peck, un groupe qui a appris à transcender ses différences individuelles est plus à même de créer les conditions nécessaires à l’apprentissage. Comprendre la diversité n’est donc pas inné. Le pédagogue a un rôle central à jouer. Mais avant de promouvoir l’ouverture à l’autre, faut-il encore qu’il soit capable de reconsidérer ses aprioris. Face à des sujets aussi sensibles, la maladresse, l’incompréhension ou le refus ne sont pas de mise. Cette première étape de prise de conscience permet de créer un prérequis essentiel et les institutions doivent accompagner les enseignant∙e∙s par la formation. Si la diversité n’est pas une notion innée pour les étudiant∙e∙s, il n’y a pas de raison pour qu’elle le soit pour les enseignant∙e∙s, or ces dernier∙e∙s réclament les outils nécessaires à rendre leur enseignement et leur comportement de pédagogue plus en phase avec la diversité de leur groupe d’apprentissage. Comment aborder la diversité au sein d’un cours ? Comment animer un débat sur ces questions ? Comment réagir face à l’intolérance ? Comment gérer sa propre différence en tant que pédagogue ? Comment créer avec la diversité des étudiant∙e∙s une véritable cohésion de classe ? Ces sujets sensibles nécessitent une approche différenciée car peu importe la question soulevée que ce soit la diversité des origines, du genre, des croyances, des handicaps ou des préférences sexuelles, il n’y a pas de réponse préfabriquée et univoque à apporter. Au-delà des pédagogues, c’est tout le personnel administratif et d’accueil en lien direct avec les étudiant∙e∙s qui est concerné. Comment s’adresser à une personne non binaire ou transgenre ? Comment prononcer des prénoms et des noms à consonances étrangères ? Comment composer avec les impératifs religieux des étudiant∙e∙s ? Comment accueillir une personne en situation de handicap physique ou psychique ? Des formations adaptées peuvent répondre à ces difficultés singulières. C’est donc pour faire face à ces enjeux que des dispositifs ont été mis en place à l’ISIT dans le cadre de cette grande thématique. Citons-en les principales dimensions. Très concrètement, nous promouvons notamment l’écriture inclusive. A l’ISIT nous considérons que les langues et la façon de s’exprimer ont une influence sur la manière dont on perçoit la société. Or notre langue tend à invisibiliser les femmes par cette règle séculaire qui veut que le masculin l’emporterait sur le féminin. Monstruosité linguistique pour certain∙e∙s, évidence pour d’autres, le débat fait toujours rage quand il s’agit de toucher au français, mais force est de constater que cet article qui respecte les règles de l’inclusivité se lit sans anicroche. Dans la même veine, à l’ISIT, sous l’impulsion de l’association Divers’isit, nous venons de mettre en place des toilettes neutres. Cette démarche, qui peut sembler anodine, a pourtant était accueillie avec enthousiasme et soulagement de la part de nos étudiant∙e∙x∙s dont l’apparence ou l’identité ne rentre pas dans le schéma normatif binaire féminin ou masculin. Nous avons également choisi d’utiliser les prénoms et genre d’usage et non le prénom et le genre de naissance pour nous adresser à nos étudiant∙e∙s  transgenres. Ils et elles se sentent ainsi reconnu∙e∙s et soutenu∙e∙s ce qui est déjà une belle avancée mais il est certain que par la suite, cette première reconnaissance institutionnelle leur facilitera la tâche dans le cadre de leur démarche de changement d’état civil afin d’être eux∙elles-mêmes. Dans cette logique, à l’échelle de l’ensemble des établissements de la CGE, il serait envisageable de lancer une sorte d’ « audit » de la diversité en demandant à tous les apprenants de nos écoles de faire remonter les éléments qui leur semblent excluants. Ce qui est insignifiant pour les un∙e∙s peut être important pour les autres et nous avons le devoir de faire étudier ensemble dans des valeurs communes des personnes différentes pour que demain vivent ensemble dans la société des personnes diverses mais pleinement incluses ! Toujours dans ce souci de lutter pour la prise en compte de toutes les différences, l’ISIT va consacrer le mois d’avril à la reconnaissance des handicaps psychique, cognitif ou sensoriel qui tendent à être invisibilisés. Quand 2% des personnes en situation de handicap sont en fauteuil roulant, 80% souffrent d’un handicap invisible. Les actions que nous allons entreprendre s’inscrivent dans un processus engagé dès 2019 qui nous permet de considérer la prise en compte et la reconnaissance des handicaps comme une opportunité de réinventer l’accessibilité de nos enseignements à la fois animés de la même exigence pour toutes et tous mais aussi dans le même temps à la portée de toutes et de tous. En conclusion, la reconnaissance de la diversité est une clé pour favoriser la réussite de chacun∙e. Il n’y a pas de terreau plus fertile que le bien-être d’un∙e étudiant∙e compris∙e et reconnu∙e par ses enseignant∙e∙s et son école. Même si certain∙e∙s peuvent être de prime abord dérangé∙e∙s par l’expression des diversités, y voyant une forme de prosélitysme, il convient toutefois de l’encourager avec sérénité dans une démarche saine de visibilité, notre mission éducative étant de bousculer les idées préconçues et de créer les conditions favorables au respect mutuel et à la compréhension, dans ce domaine comme dans d’autres. Notre public d’apprenant∙e∙s a besoin de repères afin de créer leur identité et leurs opinions non pas dans l’opposition mais en co-construction avec l’altérité. La diversité ne s’impose pas, mais elle se définit ensemble et cet article a pour objet d’inviter son lecteur∙rice à rejoindre cette réflexion. Quoi de plus logique qu’à la diversité de nos écoles et de nos enseignements, les étudiant∙e∙s puissent répondre, dans l’appartenance, par la richesse de leurs singularités ? Nous œuvrerons ainsi tous ensemble à une société plus égalitaire bigarrée des couleurs de ses différences, car nous aurons développé chez nos jeunes citoyen∙ne∙s, à un moment-clé de leurs vies, un rapport fondateur et sain, dénué de crispations inutiles, à l’altérité.

    Brice Poulot-Derache, responsable du département langue française de l'ISIT Paris Tamym Abdessemed, directeur général de l’ISIT Paris

          A propos de Brice Poulot-Derache Brice Poulot-Derache commence sa carrière en tant que militaire dans le prestigieux Chœur de l'armée française. De retour à la vie civile, il se spécialise dans la didactique du français à destination des forces armées étrangères, des étudiants internationaux et du monde professionnel. Chargé de programme à France Education, Professeur à l'université de Bourgogne, puis à l'université Paris 3 Sorbonne, il enseigne désormais à l'ISIT depuis cinq ans et occupe le poste de responsable du département langue française.   A propos de Tamym Abdessemed Tamym Abdessemed est Directeur général de l’ISIT Paris depuis juillet 2018 et Président de la commission « communication » de la Conférence des grandes écoles depuis novembre 2019. Il a été par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles de 2013 à 2016. Il est membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE et y coordonne le Certificat de perfectionnement des dirigeants académiques. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, Directeur Général de l’ESCEM, Directeur académique et de la recherche d’ICN business school et Directeur général adjoint de l’ISC Paris.   A propos de l’ISIT Créé en 1957, l’ISIT est une Grande école post-bac qui confère le diplôme Grade de Master. Labellisée Conférence des Grandes écoles depuis 2010 et EESPIG (établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général) depuis 2015, l’ISIT est membre associé de l’EFMD (European foundation for management development). Grande école de l’expertise interculturelle, l’ISIT forme des étudiants multilingues et interculturels pour en faire des experts reconnus et recherchés sur le marché du travail dans tous les métiers que requiert le développement international des entreprises et organisations : communication, marketing, ressources humaines, traduction, interprétation de conférence, métiers juridiques internationaux, conseil, business développement. 9 langues de travail sont proposées et plus de 40 combinaisons linguistiques sont possibles. Plus d’informations : www.isit-paris.fr /Twitter : @isit / Facebook : @Ecole.ISIT / You Tube : Ecole ISIT Instagram : isit_interculturalschool      ]]>
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    La gendarmerie ouvre un nouveau concours officier destiné aux profils scientifiques ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-gendarmerie-ouvre-un-nouveau-concours-officier-destine-aux-profils-scientifiques/ Wed, 25 Nov 2020 14:31:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75872226 Rattachée au ministère de l'Intérieur, la gendarmerie nationale est une force armée composée de plus de 130 000 femmes et hommes dont 6800 officiers (taux de féminisation : 14% des officiers). Chaque année la gendarmerie propose près de 400 postes dans le corps des officiers. La gendarmerie nationale prend un tournant scientifique et numérique en ouvrant de nouvelles voies de concours destinées aux officiers ! Dans ce cadre une nouvelle voie de recrutement vient d’être créée pour les officiers avec un concours intitulé Officier de Gendarmerie Scientifique (OGS), publié par arrêté au Journal officiel le 23 août 2020 : INTJ2021539A . Ce recrutement s’adresse aux étudiants titulaires au minimum d’un grade de master II ou d’un titre d’ingénieur, notamment dans les domaines scientifiques suivants :
    • Mathématiques, physique, chimie,
    • Sciences de l’ingénieur,
    • Biologie, biotechnologie,
    • Génie civil, mécanique,
    • Informatique, cyberdéfense,
    • Génie industriel,
    • Intelligence artificielle,
    • ...
    Ces futurs officiers devront répondre aux conditions de candidature comme mentionnées dans l’annexe I relative aux conditions et l’annexe II - présentant les épreuves. L’objectif de ce concours est de recruter des officiers titulaires de diplômes scientifiques qui auront pour vocation de diffuser sur des postes généralistes « une pensée » numérique et scientifique afin de mieux appréhender les changements de l’Institution : Intelligence Artificielle, de nouvelles technologies (déploiement appui drones), brigade numérique, sciences de l’ingénieur, biotechnologie, cyberdéfense… Les inscriptions pour le concours OGS sont ouvertes du 01/09/2020 au 11/01/2021 (voir l’arrêté publié le 26 août 2020 au Journal officiel : INTJ2021545A). L’objectif des épreuves est de vérifier que le candidat est capable de mobiliser ses connaissances scientifiques et techniques pour conduire une analyse systémique, élaborer et exploiter des modèles de comportements permettant de décrire et/ou quantifier les performances globales et détaillées d'un système ou d'une situation à partir d'une suite de problèmes pluritechnologiques . Des annales sont également disponibles pour permettre aux candidats de se préparer au mieux aux épreuves]]>
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    Mission Handicap et Talents ESSEC : l'inclusion par la mobilisation et l'action https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mission-handicap-et-talents-essec-linclusion-par-la-mobilisation-et-laction/ Thu, 26 Nov 2020 15:02:55 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75896422 Aujourd’hui, le monde de l’insertion professionnelle partage avec celui de l’enseignement un même enjeu : accueillir, former et accompagner un nombre croissant de profils de tout âge, en situation de handicap, (+13% à l’ESSEC en deux ans) vers l’emploi, en permettant à chacun de se réaliser au mieux dans la voie qu’il a choisie. Ces profils en situation de handicap visibles, invisibles nous encouragent avec l’ensemble de la diversité présente sur nos campus, à considérer la différence comme une norme, et à favoriser avec toutes les parties prenantes, un éco système agile, plus innovant pour une société plus inclusive. Fidèle à sa volonté d'émancipation des talents, l'ESSEC a créé en 2008 sa Mission Handicap pour coordonner et impulser le développement d’actions en mobilisant la direction générale, la direction des programmes, le corps professoral, les chaires d’enseignement et de recherche, le Pôle Egalité des Chances (Programme Phares), la Chaire Entrepreneuriat Social, le pôle partenariats entreprises, le service médical,  tous représentant de précieux relais. La stratégie Handicap s’inscrit depuis 2020 dans la démarche stratégique Together, feuille de route de la transition sociale et environnementale de notre école. Notre politique Handicap s’articule autour de 5 axes principaux :
    •  Accompagner l’étudiant en situation de handicap en formation initiale ou candidat en formation continue dans son process d’admission jusqu’à son insertion professionnelle
    • Sensibiliser, Former, l’ensemble de notre communauté au handicap
    • Développer l’accessibilité à nos campus : 95% de la surface du campus de Cergy est aujourd’hui accessible aux personnes en situation de handicap moteur. L’ambition est de la porter à 100% en 2023 dans le cadre du renouvellement des espaces du campus mais également faciliter l’accès aux études supérieures, via des échanges constructifs avec la BCE, la mise à disposition d’outils numériques (trouvetavoie.net), le prêt de matériel. Les différentes formes de handicap présentes sur nos campus (à 80% invisibles) sont chaque année prise en compte pour faire évoluer nos process
    • Dynamiser les échanges avec des entreprises partenaires engagées dans nos projets de formation, de sensibilisation, de création de fonds de bourses d’études, dans nos programmes en alternance, et nos stratégies d’accompagnement vers l’emploi.
    Afin de maintenir l’accessibilité aux formations Handicap et à nos évènements dédiés pour faciliter l’insertion professionnelle cette année particulière nous a poussé à innover et plus particulièrement sur deux dispositifs de formation et d’accompagnement vers l’emploi. C’est ainsi que notre certificat Handicap et Talents « Manager le Handicap en entreprise » s’est déroulé dans une édition à 100% digitale et a permis à 450 personnes (420 étudiants et 30 collaborateurs) de suivre une formation qualifiante animée par des professeurs ESSEC, des experts du Handicap, des directeurs Diversité en entreprise et témoignages d’alumni.  216 certificats « Manager le Handicap en entreprises » ont été délivrés en 2020. Créé en 2015, ce certificat handicap et Talents initialement ouvert, dans une démarche volontariste uniquement aux étudiants, est depuis 2019 ouvert aux collaborateurs ESSEC. Notre objectif est de pouvoir l’ouvrir au plus grand nombre. Sur le modèle de ce certificat, un lancement progressif de nouveaux certificats est en cours (Gender equality) pour former de plus en plus d’étudiants et de collaborateurs aux questions de la diversité. Notre OPEN FORUM ESSEC dédié à l’emploi des personnes en situation de Handicap créé en 2012 a été également proposée dans un format 100% digital réunissant 28 entreprises et plus de 700 candidats en situation de handicap en recherche d’un stage, d’une alternance, d’un emploi. L’édition 2020 ayant généré plus de 1300 entretiens sur une journée notre OPEN FORUM sera renouvelée en Avril 2021 dans un format digital. Notre objectif s’inscrit dans la dynamique Handicap de la Conférence des grandes écoles : Faire réussir toute la jeunesse.

    Elisabeth Forget, référente Handicap, chargée de Missions Diversité et Inclusion

      A propos d'Elisabeth Forget A la suite d’une expérience réussie au sein d’un cabinet de conseil en stratégie de développement durable des territoires, Elisabeth Forget a rejoint l’ESSEC en 2014 pour la création du Certificat Handicap et Talents. Son champs d’intervention dans la gestion de la Diversité à l’ESSEC s’est développé au fil des années entre autre avec sa nomination Référente racisme et antisémitisme en 2019 Ses missions lui ont permis d’acquérir une solide expérience dans des univers différents toujours sources de savoir-faire et savoir-être.   A propos de l'ESSEC L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 7 060 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 62 000 diplômés, un corps professoral composé de 163 professeurs permanents en France et à Singapour dont 19 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L'expansion internationale de l'ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d'étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde. Pour toute information complémentaire : www.essec.edu]]>
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    Handi Mines : une association dynamique au sein de Mines Saint Etienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/handi-mines-une-association-dynamique-au-sein-de-mines-saint-etienne/ Thu, 26 Nov 2020 17:35:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=75896962 La sensibilisation aux handicaps au sein des écoles d’ingénieurs est bien souvent un sujet secondaire, vite éludé. C’est pourtant la clé d’une meilleure compréhension des handicaps. Mines Saint-Étienne l’a bien compris et a souhaité impliquer ses élèves à travers des actions multiples. Dès la rentrée de première année du cycle Ingénieurs Civils des Mines (ICM), chaque élève s’investit dans un Projet Citoyen qui s’étale sur une année. Hélène Pangot, référente autonomie-handicap de l’école, laisse une grande liberté aux organisateurs, ce qui a permis à notre équipe de 8 élèves, tous très impliqués, de réaliser des projets variés tout au long de l’année scolaire. Nos actions ont débuté par un afterwork, avec un quizz qui abordait le thème du don de moelle osseuse. Cela a été l’occasion de nous rendre compte du manque de connaissances et d’informations des élèves sur ce sujet. Nous souhaitions également collaborer avec d’autres associations de Saint-Étienne. Nous avons donc participé au Téléthon avec une vente de crêpes au sein de l’école et ainsi récolté 250 € pour cette cause ! Première participation très positive : à renouveler ! Après cette ouverture territoriale, nous nous sommes investis dans le concours national Tous HanScène® qui permet d’aborder le sujet du handicap en réalisant un court-métrage. Le choix de l’équipe s’est porté sur un handicap invisible : le cancer. En effet, le pourcentage de handicaps invisibles nous avait marqué et nous souhaitions nous détacher du cliché “handicap = fauteuil roulant”. Cette vidéo, intitulée Continuer, a permis d’aborder le thème du sport comme une aide pour surmonter les épreuves. Une très bonne expérience qui a augmenté la visibilité de notre projet. Puis, l’équipe a participé à une formation proposée par l’école : le Label Handimanager reconnu par l’Afnor et décerné par Companieros. Chaque année, l’école y inscrit plusieurs cordées d’élèves. Cet enseignement, dispensé en ligne, porte sur le thème du travail des personnes handicapées. Nous apprenons à bannir les préjugés, acquérir les compétences managériales pour travailler en équipe en intégrant toutes les diversités. Ce programme très dynamique propose une étude de cas en groupe et une rencontre avec des travailleurs handicapés pour découvrir leur quotidien. Cette formation est sanctionnée par un examen : en 2020, les 20 participants ont obtenu le label. Forte de ce succès, l’école envisage à l’avenir de proposer 30 places ! En fin d’année scolaire, le temps fort de notre projet a été la journée Handi’Tech 2020. Elle a rassemblé élèves et personnels autour de conférences et d'activités sur le thème des dons, principalement de moelle osseuse (DVMO) et de sang. Entièrement repensée en ligne suite au confinement et grâce à l’implication et à la détermination de toute l’équipe, elle a rassemblé plus de 200 participants ! Des conférences sur le don ont eu lieu le matin avec La Sapaudia et l’EFS. L’après-midi était consacrée à des échanges : un chercheur de l’école a présenté des travaux en cours sur la maladie de Charcot, 2 grands sportifs, Loïc Vergnaud et Théo Curin, ont partagé leur quotidien, puis une initiation à la Langue des Signes Française de 1h30 a clôturé la journée. Cet événement a été une belle réussite, apprécié de tous ! Grâce à toutes ces actions, Handi Mines, déjà très active, bénéficie d’un engouement encore plus fort. Une nouvelle initiation à la LSF a déjà été organisée en ce début d’année scolaire, ainsi qu’un afterwork avec ateliers ludiques. Nous allons continuer de proposer des événements originaux à la Maison des Élèves où nous résidons pour encore plus évoquer le handicap. Nouveauté cette année ! Le projet citoyen Handi’Tech 2021 a été à nouveau plébiscité, par 9 élèves qui seront accompagnés par Handi Mines et la référente autonomie-handicap. Enfin, les liens avec l'école seront réaffirmés grâce à la création conjointe avec Hélène Pangot d’un nouveau module dans le cadre de la formation à l'interculturalité : un atelier dédié à la culture sourde et malentendante. Ainsi les élèves pourront suivre des cours intensifs de LSF, participer à des conférences sur les implants cochléaires et un temps de débat sera proposé par Handi Mines. À travers tous ces beaux projets réalisés ou à venir, Mines Saint-Étienne confirme son implication dans la sensibilisation aux handicaps qui mènera plus tard à une meilleure inclusion dans le milieu professionnel.  

    Gladys Nurit, Hélène Pangot et l’équipe Handi Mines

      A propos de Gladys Nurit Gladys Nurit, secrétaire de l’association Handi Mines, est étudiante en deuxième année à Mines Saint Etienne. Après avoir fait toute sa scolarité pré-bac en Lozère, elle choisit la CPGE au lycée Lafayette de Clermont-Ferrand pour une année de MPSI et une de PSI*, puis intègre Mines Saint-Etienne en 2019. Durant son enfance, sa maman ayant eu recours à un don de moelle osseuse, elle est particulièrement sensible à cette cause et s’engage dans le projet citoyen Handi’Tech 2020. Par la suite elle devient secrétaire d’Handi Mines afin de continuer les actions de sensibilisation. Actuellement en mobilité Erasmus aux Pays-Bas où elle étudie la mécanique, elle souhaite à son retour, poursuivre dans le biomédical en troisième année. À l’avenir, elle désire devenir ingénieure biomécanique pour développer des produits biomédicaux afin d’améliorer au quotidien la vie des personnes ayant un  handicap visible ou invisible.   A propos de Mines Saint-Etienne Membre de l’Institut Mines‐Télécom, Mines Saint‐Étienne figure parmi les plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France et mène depuis plusieurs années une politique volontariste dans la prise en compte du handicap. Elle revendique d’être une école handi‐accueillante sur ses campus. À ce titre, elle est à nouveau signataire de la charte handicap de la Conférence des grandes écoles. L’objectif visé est de permettre une intégration de qualité des élèves et des personnels en situation de handicap, tout en proposant de nombreux projets de sensibilisation directement inscrits dans les cursus pédagogiques, pour mieux faire connaître les différentes typologies de handicap et aborder les avancées technologiques associées. Pour arriver à ce résultat, l’école met en synergie la commission autonomie‐handicap de l’école, l’association Handi Mines et des élèves impliqués dans des projets pédagogiques.]]>
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    La d.school Paris : un programme de l’École des ponts ParisTech inclusif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-d-school-paris-un-programme-de-lecole-des-ponts-paristech-inclusif/ Fri, 04 Dec 2020 08:30:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=76043831
  • En période de COVID19 où tout le monde doit porter un masque, comment permettre à Léa de s’intégrer alors qu’elle s’aide beaucoup de la lecture sur les lèvres ?
  • Dans un programme international où la langue parlée entre les universités partenaires est l’anglais, comment s’intégrer lorsque l’on a été dispensée de cours de langue durant toute sa scolarité ?
  •   Les masques transparents commandés par l’équipe début septembre se font toujours attendre à cause d’une rupture de stocks… il a donc fallu trouver une alternative pour la rentrée du 21 septembre. Grâce à l’aide du makerspace (atelier de fabrication numérique) de l’Ecole des Ponts ParisTech, des visières ont été imprimées en 3D pour l’ensemble des étudiants et de l’équipe encadrante. Le studio, espace de travail dédié à la d.school Paris de 150m2, a permis de respecter la distanciation nécessaire à l’utilisation de ces visières. Les premières minutes sont un peu surprenantes à cause de l’écho mais on s’habitue vite et tout le monde peut ainsi échanger sereinement. Pour l’anglais, et plus généralement pour l’ensemble du travail en visioconférence de plus en plus répandu avec le confinement, c’est l’application Ava que Léa et l’équipe de la d.school Paris ont décidé de tester. Développée par un ancien étudiant de l’Ecole des Ponts ParisTech, cette application retranscrit en temps réel ce qu’elle entend. Cela permet aux sourds et malentendants de suivre une conversation avec plusieurs personnes. Petit bonus, l’application a aussi la capacité de traduire ce qu’elle entend, pour le retranscrire dans la langue souhaitée ! Ainsi, Léa a pu suivre le lancement du programme fait avec l’ensemble des universités partenaires, en anglais et en visio et peut continuer à interviewer des utilisateurs avec son équipe. L’année commence tout juste et l’équipe se tient prête à expérimenter d’autres solutions et adapter son enseignement pour que ce programme soit le plus inclusif possible.   “ Malgré ma surdité profonde, j’ai pu suivre des études supérieures. Sourde de naissance, j’ai toujours suivi une scolarité en milieu ordinaire et, avant mon arrivée au lycée, je ne connaissais pas la langue des signes. Venant d’une famille d’entendants, j’ai toujours pratiqué l’oralisme pour m’exprimer et j’utilise aussi le langage parlé complété (LPC). J’ai terminé mon master « ingénieur biotechnologie e-santé » l’année dernière et maintenant je suis en formation ME310 au sein de la d.school Paris. Le ME310 fut une révolution pour moi, car durant mes années d’études, il manquait une accessibilité adaptée pour les sourds et malentendants. Dans le programme ME310, l’équipe a tout de suite mis en place des solutions, je me suis crue dans un rêve… Je fais partie d’une équipe de 6 étudiants dont une brésilienne, Carol, qui apprend la langue française depuis deux ans et a su facilement s’adapter à mon handicap car je l’aide pour son accent français, Thomas, qui d’habitude parle très vite, essaie maintenant de parler le plus lentement possible et des italiens qui m’écrivent soit par chat ou par mail afin qu’on puisse mieux communiquer en anglais. Je me sens vraiment à ma place dans cette école.  J’aimerais qu’il y ait une révolution, l’accessibilité pour tout handicap dans les études supérieures afin de répondre aux  besoins nécessaires à leur réussite jusqu’aux diplômes. Une personne sourde ou malentendante peut développer une rancœur inutile vis à vis de la « normalité entendante » si sa surdité n’est pas acceptée. ” Léa Damian, étudiante sourde suivant le programme ME310 cette année   “ Aujourd’hui en charge de former et accompagner les étudiants du ME310, j’étais à leur place il y a 7 ans. Ce programme m’avait permis de m’épanouir pour la première fois dans mes études et à trouver ma voie. C’est donc très important pour moi de pouvoir à mon tour aider les étudiants à grandir et se découvrir. Alors que seulement 5% des étudiants sourds et malentendants poursuivent des études supérieures contre 44% de la population française du même âge (DREES 2014), je suis fière que ce programme puisse accueillir Léa cette année et d’autres étudiants souffrant d’un handicap dans les années suivantes !" Alice Froissac, encadrante programme ME310   Vous souhaitez en savoir plus ? Retrouvez-nous sur https://www.ecoledesponts.fr/dschool-paris   A propos d'Alice Froissac Après une formation d’ingénieur mécanique avec une spécialisation en design industriel, Alice Froissac rejoint la d.school Paris en tant qu’étudiante pour se former au Design Thinking. Elle y travaille sur un système de caméra permettant aux pompiers de voir à travers la fumée sur incendies. A la fin du programme ME310, Alice décide de continuer ce projet avec un de ses coéquipiers et fonde ektos. Grâce à cette startup, elle gagnera, entre autres, le prix de l’ingénieur de l’année pour des débuts prometteurs (Usine Nouvelle) et une médaille d’Or au Concours Lépine. Après l’arrêt du projet, faute de financements, Alice continue son expérience entrepreneuriale en accompagnant des startups et entreprises via le Design Thinking et fonde Openers avec 5 autres associés. En septembre 2019, elle rejoint l’équipe de la d.school Paris pour encadrer le programme ME310 et assurer des formations à destination des entreprises.   A propos de l’École des Ponts-dschool La d.school Paris de l’École des Ponts ParisTech a pour mission de former et d’accompagner les leaders en innovation par l’apprentissage et la mise en pratique de la conception centrée sur les utilisateurs. Depuis 10 ans, la d.school Paris porte la pratique du Design Thinking comme approche de l’innovation et de son management. Cette façon de penser, de concevoir et d’aborder les problèmes est propice à générer de nouvelles sources d’innovation et à implémenter des solutions pérennes. La d.school Paris propose des formations à destination des étudiants en formation initiale mais également pour les professionnels dans le cadre de mastères spécialisés ou de formation continue à destination des collaborateurs en intra et interentreprises.]]>
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    La CGE et UniLaSalle missionnés par le gouvernement pour étudier la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-et-unilasalle-missionnes-par-le-gouvernement-pour-etudier-la-mobilite-internationale-des-etudiants-en-situation-de-handicap/ Thu, 03 Dec 2020 09:41:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=76068159 lettre de mission signée par Jean-Yves Le-Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation, Sébastien LeCornu ministre des Outre-mer et de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées. Celle-ci donne mandat à la CGE de conduire une étude exploratoire sur la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap. Cette mission fera l'objet d'un rapport qui indiquera les freins à la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap, et proposera des solutions ou des pistes de travail afin de garantir la mobilité sortante et entrante des étudiants étrangers en situation de handicap sur le territoire national. Il étudiera également la faisabilité de la généralisation européenne (voire internationale) de cette approche. Cette demande du Gouvernement fait suite au plaidoyer du Statut International des Etudiants en Situation de Handicap (SIESH) pour lequel la CGE milite depuis plusieurs années, aux côtés de la FÉDÉEH et Unirh-Thransition (anciennement Hanploi CED). Ce statut est une démarche proactive internationale pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les étudiants en situation de handicap. Il vise à lever les 4 grands freins à la mobilité internationale des étudiants handicapés :
    • l’accès aux soins ;
    • l’accompagnement à la vie sociale, culturelle et personnelle ;
    • la liberté d’aller et venir ;
    • les barrières administratives et surcoûts discriminatoires.
      Il permettra notamment :
    • la nomination de référents handicap dans chaque ambassade ou consulat ;
    • le remboursement des traitements médicaux par le pays d’origine et la mise à disposition de valises cabines médicales supplémentaires pour le transport de médicaments ou de matériels adaptés ;
    • la mise en place d’un tiers payant international pour compenser les surcoûts liés à une invalidité ;
    • la possibilité de bénéficier dans le pays d’accueil de services de transports adaptés à moindre coût.
      Par ailleurs le SIESH a déjà été présenté aux plus hautes instances nationales et internationales :
    • Présidence de la République ;
    • CNCDH ;
    • Défenseur des droits ;
    • CNCPH ;
    • O.N.U : rapporteur spécial pour des droits des personnes handicapés, secrétaire général du comité international pour les droits des personnes handicapés et aux délégations de la France, Mexique, Finlande, Etats-Unis et à l’organisation internationale du Travail.
      « Les Grandes écoles sont largement mobilisées pour favoriser l’accueil et l’intégration des étudiants en situation de handicap. Les actions menées ces 10 dernières années ont d’ailleurs été extrêmement bénéfiques ! Mais cette mission va nous permettre d’aller plus loin et d’apporter des réponses concrètes en faveur de la mobilité internationale. Nous remercions le Gouvernement pour la confiance accordée et allons tout mettre en œuvre pour mener cette mission à bien », commente Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles.]]>
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    Ouverture sociale : promouvoir la diversité des talents dans l'ensemble des formations. https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ouverture-sociale-promouvoir-la-diversite-des-talents-dans-lensemble-des-formations/ Wed, 16 Dec 2020 10:28:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=76389469 rapport final à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le 8 décembre dernier. La CGE salue ce travail de réflexion collective qui fait écho à l’engagement des Grandes écoles pour l’égalité des chances dans l'accès aux études supérieures. La CGE a activement participé à ces travaux, représentée par Chantal Dardelet, animatrice du Groupe de travail Ouverture sociale (GOS) de la CGE  et directrice du Centre égalité des chances de l’ESSEC, que nous remercions pour tout son engagement. En partageant les retours d’expériences des Grandes écoles, la CGE a ainsi été force de propositions autour des différents leviers pour diversifier l'origine sociale et territoriale des étudiants des Grandes écoles :
    • agir dès le collège et le lycée pour faire connaître toutes les filières du supérieur et contribuer à une orientation choisie et réussie pour tous les publics ;
    • diversifier les modalités d'accès aux grandes écoles ;
    • augmenter les aides financières et proposer un accompagnement adapté aux étudiants de milieu modeste ou peu familiers des études supérieures quand ils entrent dans nos formations.
    En outre, les Grandes écoles ont insisté sur l'importance de la co-construction des solutions avec toutes les parties prenantes, de leur évaluation, sur la complexité des indicateurs de diversité sociale et territoriale à prendre en compte, ou encore sur la nécessité d'intégrer la question de l’égalité femmes-hommes dans ces réflexions. La CGE a pu partager les très nombreuses initiatives en matière d’ouverture sociale conduites depuis plus de quinze ans par les Grandes écoles et rappeler que l’apprentissage joue un rôle majeur dans l’ouverture sociale d'une formation. Sur proposition de la CGE, des jeunes ont par ailleurs été auditionnés par les membres du comité stratégique, notamment des anciens bénéficiaires des cordées de la réussite, qui, en témoignant de leur parcours, ont apporté un regard particulièrement riche sur les enjeux de la diversité. La CGE tient à souligner le rôle fondamental du travail collectif et transversal qui s'effectue au sein du GOS, tête de réseau soutenu par l'Agence national de la cohésion des territoires, qui rassemble non seulement des grandes écoles, mais également des universités, des CPGE, des associations et des représentants des pouvoirs publics (ministères, rectorats) autour d'une même ambition : promouvoir la diversité des talents dans l'ensemble des formations. La CGE va naturellement poursuivre les travaux sur ces sujets avec les réseaux d’acteurs de l’enseignement supérieur : conférences, pouvoirs publics, entreprises et acteurs associatifs.]]>
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    Les 38 000 apprentis sans contrat ne sont pas dans les écoles de commerce de la CGE, où sont-ils ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-38-000-apprentis-sans-contrat-ne-sont-pas-dans-les-ecoles-de-commerce-de-la-cge-ou-sont-ils/ Mon, 21 Dec 2020 14:15:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=76512287 « Quelque 38 000 apprentis en CFA sont aujourd’hui sans contrat. Ce que je constate c’est qu’il s’agit massivement de formations dans l’enseignement supérieur (à hauteur de 75 %), et nous sommes en train d'étudier certains cas, car des formations supérieures se sont soudain prises d’amour pour l’apprentissage, y compris un certain nombre qui ont 100 % d’apprentis sans contrat, dans des écoles de commerce notamment », déclare Élisabeth Borne, ministre du Travail de l’Emploi et de l’Insertion le 14/12/2020 lors d’un rendez-vous organisé par l’Ajis. De quelles écoles de commerce parle-t-on ? Comment a-t-on pu en arriver là ? Lire la lettre ouverte]]> 76512287 0 0 0 Version 2021 du référentiel DD&RS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/version-2021-du-referentiel-ddrs/ Wed, 23 Dec 2020 08:00:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=76512489 Label DD&RS organisé par CIRSES, aux évolutions du référentiel DD&RS dans sa globalité. Le référentiel DD&RS 2021, outil du domaine public, est disponible dès à présent sous son format excel, il sera aussi librement accessible en ligne pour réaliser une autoévaluation début juillet 2021 sur la plateforme PERSEES Sans changer la structure de l’outil, les changements réalisés permettent aux établissements qui l’utiliseront de :
    • Conduire une autoévaluation plus explicite, plus rigoureuse, plus inclusive et mieux ancrée dans le quotidien des personnels et des apprenant.e.s qui travaillent et étudient au sein des universités, des Grandes écoles Et, nouveauté dans la nouveauté, des organismes de recherche. La pédagogie et les valeurs véhiculées par l’outil s’en trouvent nettement renforcées.
    • Fixer clairement leurs priorités stratégiques au regard des enjeux multiples et intriqués du DD&RS
    • Faire le lien avec d’autres référentiels comme celui de l’agenda 2030 des Nations Unies (ODD) ou encore du HCERES
      Télécharger le référentiel DD&RS 2021]]>
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    Toutes et tous mobilisés et solidaires ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/toutes-et-tous-mobilises-et-solidaires/ Wed, 13 Jan 2021 08:42:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77077180 Cette nouvelle année 2021 s’ouvre sur les défis d’une crise sanitaire qui se prolonge et demande aux établissements et aux étudiants un effort dans la durée. Tout au long de l’année 2020, la CGE a œuvré sans relâche, en lien avec les ministères et les autres conférences de l’enseignement supérieur, pour trouver les meilleures façons de surmonter les difficultés posées par la crise sanitaire. Les Grandes écoles se sont mobilisées pour maintenir l’excellence de leurs cursus, et nos étudiants ont tenu bon malgré les difficultés d’un enseignement majoritairement à distance. Avec ce premier numéro de GrandAngle 2021, nous abordons bien sûr les sujets liés à l’impact de la crise sanitaire sur la transformation des établissements, avec des retours d’expériences et analyses sur des sujets tels que la continuité pédagogique, l’hybridation des formations, ou la mobilité internationale. La transformation post-Covid des établissements de la CGE sera également le sujet central du webinaire que nous tiendrons lors de notre assemblée générale du mardi 26 janvier prochain. Mais ce numéro de Grand Angle a également pour ambition de montrer comment la CGE et les Grandes écoles continuent d’avancer, au-delà de la gestion de crise, sur toutes les questions clés pour la performance des Grandes écoles et leur impact sociétal : approche inclusive et handicap, attractivité internationale, développement durable et RSE, transformation numérique, formation tout au long de la vie, classements internationaux, recherche, … autant de sujets sur lesquels les enjeux déjà forts sont devenus cruciaux pour l’avenir. Au nom de la CGE, je remercie chaleureusement les membres des instances, les groupes de travail et commissions de la CGE, les entreprises et partenaires, et tous les référents des écoles, qui se sont plus que jamais mobilisés pour surmonter les difficultés de l’année passée. Je formule le vœu que cette nouvelle année 2021 nous permette de sortir au plus vite de cette crise sanitaire et apporte à chacune et à chacun d’entre nous davantage de sérénité. Je salue l’esprit de solidarité, force de notre collectif de Grandes écoles, qui nous permet de tirer les leçons pour un avenir meilleur et de relever ensemble les défis de cette nouvelle année 2021, pour former des diplômés toujours mieux préparés. J’espère vous retrouver nombreux lors de nos événements 2021, et je vous dis à très bientôt pour notre assemblée générale et webinaire du 26 janvier 2021 !

    Anne-Lucie Wack présidente de la Conférence des grandes écoles

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    L'AFMD et la CGE lancent la 2ème édition du baromètre sur les stéréotypes de genre des étudiants des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lafmd-et-la-cge-lancent-la-2eme-edition-du-barometre-sur-les-stereotypes-de-genre-des-etudiants-des-grandes-ecoles/ Wed, 27 Jan 2021 16:58:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77421139
  • une évaluation quantitative des stéréotypes de genre,
  • de s’intéresser aux valeurs et aux attentes qu’elles et ils formulent pour leur future vie professionnelle,
  • d'offrir une analyse de la forme que prennent ces stéréotypes au regard du sexe et du type de formation.
  • Plus largement, comment expliquer que les hommes soient toujours plus nombreux dans les filières scientifiques et techniques, tandis que les femmes demeurent majoritaires dans les formations en ressources humaines ou en communication, par exemple ? Quelle est la place des stéréotypes de genre dans leurs décisions relatives aux formations et aux métiers ? Lors de sa première édition, en 2018, cette enquête avait recueilli plus de 3000 réponses. Vous pouvez retrouver les résultats du baromètre 2018 co-rédigée par Pascale Borel, Pascal Legrand et Dorothée Prud’homme sur le site de l'AFMD. Deux ans après, où en sont les étudiant·e·s ? De quelles manières les stéréotypes de genre influencent leur choix de formation et de carrière ?]]>
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    Rentrée 2021 : Les Grandes écoles s’adaptent au contexte sanitaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rentree-2021-les-grandes-ecoles-sadaptent-au-contexte-sanitaire/ Tue, 02 Feb 2021 14:05:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568144

    Une promotion et une orientation 100% digitalisées Impacté l’an dernier sur l’organisation des concours et des modes de sélection, l’enseignement supérieur, avec la poursuite de la crise sanitaire, a dû faire face à de profondes mutations afin de pouvoir promouvoir ses formations. Alors qu’habituellement, les équipes promotion se préparaient à rencontrer physiquement les étudiants dans les salons, portes ouvertes, ou forums au sein des établissements, il a fallu cette année repenser les relations et revoir tous les concepts d’évènements prévus en présentiel. Taxés parfois de vieillissants pour certains, les salons classiques étaient pourtant des rendez-vous incontournables des étudiants et de leurs parents. A la place, les organisateurs ont proposé chacun à leur tour de nouveaux concepts de salons digitalisés. Ne pas avoir à se déplacer constitue cependant une aubaine pour certains étudiants et ces salons virtuels ont permis de diversifier le type de population rencontrée. S’adresser à un public plus large qu’en présentiel dans les évènements de promotion est une réelle opportunité pour les écoles. L’orientation n’est pour autant pas dégradée ; les écoles ont mis en place une série d’outils afin d’échanger avec leurs futurs étudiants dans des conditions optimales avec la multitude de possibilités qu’offre le digital. Les dialogues virtuels (oraux ou écrits via les tchats) des webinaires, ont permis un accroissement des échanges avec un nombre conséquent de questions posées aux différents interlocuteurs (direction des écoles, équipes pédagogiques et étudiants). Derrière leurs écrans, l’anonymat rassure et permet d’établir des conversations qui auraient été impossibles dans des amphis remplis. Les replays quant à eux rencontrent également un vif succès. Pour les formations postbac, il a fallu faire face à l’inquiétude, et aux multiples questions des lycéens qui notamment avec la réforme du bac se posent davantage de questions que les années précédentes (débouchés, articulations de certaines filières, spécialisations recommandées etc.). Certaines écoles ont ainsi rivalisé d’ingéniosité pour organiser leur propre forum auprès des lycées cibles, ou proposer des formats innovants de visite de leur campus.   Une transformation des modes de recrutement accélérée par la crise sanitaire Poussées par la crise sanitaire, les écoles n’ont guère eu d’autres choix en 2020 que de bouleverser leurs modalités de sélection en concertation avec les différentes banques de concours et la Conférence des grandes écoles afin de proposer des épreuves cohérentes et adaptées tout en garantissant le principe d’équité. Ces nouveaux modes de recrutement ont par ailleurs fait évoluer le profil des admis dans plusieurs établissements avec par exemple une féminisation des profils recrutés dans certaines écoles d’ingénieurs. Présentiel, distanciel, quid des modalités de concours pour cette année ? Question récurrente de la part des étudiants et des parents qui souhaitent avoir plus de visibilité afin de préparer sereinement ces examens. Alors que pour les écrits, les scénarii envisagés diffèrent selon les banques de concours (maintien du présentiel, digitalisation avec système de surveillance à distance, remplacement par une étude de dossier approfondie), pour les oraux, la majorité des écoles semble s’accorder sur la nécessité de maintenir cette modalité d’évaluation, que ce soit au sein même de leurs établissements ou à distance. Au-delà d’une réflexion à court terme sur l’année 2021 où toutes les écoles font preuve d’une flexibilité et agilité constante, ces mutations dans la promotion et les admissions posent la question de la pérennité des dispositifs traditionnels utilisés ces dernières années et de l’utilisation désormais essentielle du digital pour communiquer, orienter et recruter.

    Emmy Youbi, responsable promotion et admissions de l'EMLV et l'ESILV

        A propos de l’EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole accrédité EPAS. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. L’EMLV propose également 2 Bachelors, 1 MBA et 2 MSc accrédités par la CGE. 2200 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par AMBA pour son MBA et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact, PRME et de LearningLab Network - www.emlv.fr   A propos de l’ESILV L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au cœur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat ainsi qu’au niveau des CPGE et forme des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques ainsi qu’une forte transversalité avec 20% de son cursus en commun avec une école de management (EMLV) et une école du digital (IIM) dont un parcours Ingénieur Manager en 5 ans, double diplômant. Les spécialisations proposées portent sur la finance (ingénierie financière, actuariat et fintech), l’informatique (Data & IA, Objets connectés & sécurité), la mécanique (Modélisation & mécanique numérique, Industrie 4.0), l’énergie (Energie & villes durables) et la santé (Santé Biotech). Elle propose également deux Bachelors en Ingénierie Numérique et en Technologie & Management. 3100 élèves. Labellisée EESPIG, l’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI, de Campus France et de Talents du Numérique. www.esilv.fr  ]]>
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    A la disposition des jeunes et des familles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/a-la-disposition-des-jeunes-et-des-familles/ Tue, 02 Feb 2021 14:17:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568149 Informer et renseigner les jeunes et leurs parents qui se posent des questions sur leur orientation et faire le bon choix dans le maquis des formations, est l’une des missions essentielles des Grandes écoles de management. Dans la période de crise sanitaire que nous traversons, il est plus que jamais nécessaire de s’adapter pour aider les familles dans les meilleures conditions, à distance et parfois en présentiel.   Cette crise représente bien entendu une grande frustration pour les écoles, et notamment pour l’EM Normandie qui a toujours cultivé la proximité avec les candidats. Le premier confinement en France a sidéré le monde de l’enseignement supérieur et bousculé tous les processus de recrutement, notamment en anéantissant toute possibilité de recevoir les candidats sur les campus pour les oraux. Depuis, et en anticipant une nouvelle dégradation de la situation sanitaire, les écoles, les banques de concours et les prestataires qui gravitent autour des établissements (organisateurs de salons, apporteurs de solutions en ligne…) ont beaucoup travaillé pour revoir leurs méthodes et innover. C’est toujours intéressant de se remettre en question et je suis convaincue pour ma part que nous avons évolué durablement.   Des occasions d’échanges virtuels mais pas que Afin de promouvoir les formations, les outils digitaux se sont évidemment développés, l’organisation de webinaires a « explosé » ainsi que les Journées Portes Ouvertes et les visites virtuelles des campus. Et si quelques mini-événements en présentiel - sans commune mesure avec les JPO – existent encore dans certaines écoles, elles font tout leur possible pour diversifier les occasions d’échanges. A l’EM Normandie, aussi paradoxal que cela puisse paraître, on observe une multiplication des contacts directs avec les familles qui sollicitent l’école beaucoup plus qu’avant. Le téléphone et les conversations personnelles représentent une méthode « à l’ancienne » qui fonctionne parfaitement. L’envoi de courrier se révèle tout aussi efficace. Nous avons ainsi expédié des contenus à nos prospects sur une clé USB qui ont été très bien accueillis. Cette période impose plus que jamais d’être imaginatif, sachant que dans le monde d’avant, les séquences de communication étaient assez claires. L’année commençait par les salons et des visites dans les classes préparatoires, les lycées ou encore les universités, qui étaient suivis des JPO et de rendez-vous plus qualitatifs de type préparation aux épreuves orales des concours, sur les sites des écoles. Ces séquences étant pour le moment rendues impossibles, les établissements sont confrontés de manière plus intense aux questions des jeunes. Il est aujourd’hui plus difficile de bien cerner leur niveau d’information ainsi que celui de leurs familles afin de bien les conseiller. Les canaux de communication sont nombreux, le challenge consiste à cibler précisément les bonnes personnes et à leur adresser les bons messages. De fait, la collaboration entre les équipes de promotion, d’ordinaire plus en contact avec le terrain, et les équipes de communication, est plus étroite. Cela nécessite d’évoluer et de redéfinir les périmètres de chacun : les webinaires ont remplacé les conférences en présentiel, les échanges via les réseaux sociaux se font plus fréquents.   Prendre de la hauteur Le métier de la promotion connaît une transformation sans précédent. Faute de rencontres physiques qui favorisent l’engagement, de nouvelles solutions, plus pertinentes, doivent aider les futurs étudiants de se projeter. A l’EM Normandie, la préparation en ligne aux épreuves s’appuie sur la sophrologie afin de donner confiance aux candidats et d’aborder les épreuves à distance sans stress. Une autre initiative digitale développée au printemps 2020 leur permet, via une plateforme interactive, de donner du sens à leur projet et de s’inscrire ainsi dans une démarche active au regard des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. C’est en imaginant des outils malins et profonds que les écoles pourront accompagner aux mieux les jeunes et aussi se démarquer. Finalement, c’est peut-être un mal pour un bien que d’être contraints de bouleverser nos pratiques habituelles, de revoir notre mindset. Si demain l’EM Normandie refait des salons, nous veillerons à maintenir au maximum le lien avant, pendant, après, de façon individualisée. C’est très apprécié et souhaité par les familles. Reste que pour le moment, et à terme, il convient de mieux appréhender la contrainte que fait peser sur les organisations l’impérieuse nécessité de réactivité. Les équipes doivent être disponibles tout le temps, la norme est l’instant. C’est une contrainte assez nouvelle et forcément chronophage pour les administratifs et le corps professoral. Mais, plus que jamais, les futurs étudiants ont un vrai besoin d’attention et d’écoute. Nous devons nous engager collectivement en ce sens.

    Carine Guibbani, directrice des concours et des admissions à l’EM Normandie

      A propos de Carine Guibbani Carine Guibbani, Directrice des concours et des admissions à l’EM Normandie est à la tête de la stratégie de promotion des programmes de l’EM Normandie auprès des étudiants de niveau bac à bac +3, et de l’organisation des épreuves de concours sur les différentes banques auxquelles l’école appartient. Auparavant Déléguée Générale du Réseau Alumni EM Normandie pendant 5 ans, elle a également été à l’initiative de la création du dispositif d’accompagnement vers l’emploi des étudiants : le Parcours Carrière. Avant de rejoindre l’EM Normandie en 2008, Carine a évolué 10 ans dans l’univers de la grande consommation et a été formée à la gestion de la relation client dans l’entreprise américaine de fidélisation Catalina Marketing. Elle est diplômée du Programme Grande école de Kedge Business School (1996).   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec plus de 5 000 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 20 000 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]>
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    S’adapter et innover face à la crise sanitaire : l’expérience ESIGELEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sadapter-et-innover-face-a-la-crise-sanitaire-lexperience-esigelec/ Tue, 02 Feb 2021 14:25:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568218 La crise sanitaire a bousculé le modus operandi en matière de promotion, de recrutement et d’orientation des étudiant.es. Face à ce nouveau défi, il a fallu nous adapter, faire preuve d’ingéniosité, le tout dans l’incertitude du lendemain. Voici les différentes méthodes qui ont été mises en place à l’ESIGELEC. Afin de pallier l’annulation des oraux des concours, qui sont traditionnellement des moments d’échanges avec nos candidat.es, nous avons mis en place dès le mois de juin 2020 une plateforme virtuelle nous permettant de communiquer avec ces dernier.es. Co-animée par des membres du service Relations Elèves et des étudiant.es, cet espace a rencontré un franc succès. Les candidat.es y trouvaient du contenu sur l’école et pouvaient à tout moment entrer en discussion collective ou personnalisée avec le membre de l’équipe de leur choix. Des témoignages vidéos de nos étudiant.es ont été réalisés, en format court, permettant aux candidat.es de s’identifier, passage souvent nécessaire pour déclencher une inscription au sein de l’école. Par ailleurs, cette plateforme virtuelle a permis de fournir un emploi à certains de nos étudiant.es qui rencontraient quelques difficultés à cause de la situation sanitaire. Ce dispositif a perduré durant la période estivale et a permis de rassurer les primo-arrivant.es, qui se sentaient en quelque sorte déjà intégré.es à leur arrivée en septembre, puisqu’ils et elles connaissaient déjà des interlocuteurs sur place. En parallèle, de nombreux webinaires ont été dispensés, à la fois généraux ou thématiques, à destination de profils particuliers ou de parcours spécifiques. Les portes ouvertes sont également passées au format virtuel, avec conférences en ligne. De plus, une vidéo à 360° a été réalisée, permettant au spectateur d’avoir la sensation de visiter l’Esigelec tout en étant guidé par deux de nos étudiant.es. L’utilisation des outils numériques, indispensable, doit être couplée avec un accompagnement renforcé, personnalisé, afin de ne pas perdre de candidat.es ou d’étudiant.es en chemin. En ces temps d’incertitude, nous devons décupler nos forces pour le bien-être de nos étudiant.es et nous appuyer sur notre richesse interne : à savoir nos étudiant.es. eux-mêmes. A l’ESIGELEC, plus d’une cinquantaine d’entre eux sont impliqués dans la promotion tout au long de l’année. Formé.es, ils et elles sillonnent en temps normal la France entière pour se rendre sur les salons de l’orientation et au sein des établissements scolaires qui en font la demande. Cette année, face aux annulations de nombreux forums, nous avons proposé à tous les établissements de mettre en place des visioconférences dédiées à leurs élèves. Nous avons donc développé de nouveaux outils pour former nos volontaires à la réalisation de visio-conférences et nous mettons en avant leur implication en publiant leurs portraits sur nos réseaux sociaux. Grâce à l’accompagnement renforcé du service Relations Elèves, Ouverture Sociale & Egalité des Chances envers les étudiant.es – une cellule d’écoute a été mise en place dès mars 2020, animée par le personnel – nous pouvons détecter les éventuelles failles de communication et y remédier extrêmement rapidement. La proximité avec les étudiant.es permet également de susciter et d’accompagner des initiatives solidaires, comme l’émergence d’un réseau d’entraide éphémère au bénéfice des commerçants rouennais, en décembre 2020 ; ou encore la création d’une cagnotte pour les étudiant.es en difficultés à cause de la pandémie, qui a permis de récolter plusieurs milliers d’euros, en partenariat avec l’association Esig’solidaire. Autant d’initiatives qui séduisent les futur.es candiadat.es ayant envie de donner du sens à leurs études, sachant qu’elles et ils peuvent s’investir au service des autres à l’ESIGELEC. Il ne suffit pas de mettre du contenu sur les supports virtuels existants (site internet, réseaux sociaux, plateformes spécifiques), il faut mettre un contenu adapté au public ciblé. Il faut par exemple privilégier les stories, très consultées par la tranche d’âge 16-25 ans. Le recours aux outils vidéos et photographiques est indispensable, afin de permettre aux candidat.es de visualiser les lieux et les interlocuteurs, à une période où l’on manque cruellement de visibilité sur l’avenir. Toutefois, il est important de ne pas se focaliser entièrement sur les candidat.es en négligeant leurs parents : ceux-ci doivent également faire l’objet d’une attention soutenue, car leurs inquiétudes sont nombreuses. Ainsi, des rendez-vous personnalisés sont proposés à ceux qui en émettent le souhait. De la même façon, les étudiant.es internationaux ont bénéficié d’accompagnements spécialisés pour leur accueil et leur insertion, avec une veille constante au vu de leur statut particulier – éviter l’isolement. Enfin, afin de renforcer la confiance en l’avenir, nous recueillons et diffusons des témoignages de nos jeunes diplômés à propos de leur insertion professionnelle. Alors que nous ignorons dans quelles conditions va se dérouler cette année 2021, il faut susciter l’envie et être à la hauteur des espérances que nous faisons naître, pour une génération qui va être indéniablement impactée par les bouleversements sociétaux que nous vivons.  

    Marie Libbrecht-Godier,  chargée de communication à l’ESIGELEC

      A propos de Marie Libbrecht-Godier Marie Libbrecht-Godier est chargée de communication à l’ESIGELEC depuis 2017. Au sein du service Relations Elèves – Ouverture Sociale & Egalité des Chances, elle occupe un poste au carrefour de la promotion, du recrutement et de l’accompagnement des étudiant.es. Elle chapeaute les relations avec les établissements scolaires de toute la France (lycées, classes préparatoires, IUT…) ; forme et accompagne les étudiant.es engagé.es, aussi bien dans la promotion que dans la trentaine d’associations que compte l’école. Très impliquée sur les questions de lutte contre les discriminations et d’égalité des chances, elle gère et met en place aux côtés d’Annick Fouquet, responsable du service, des actions et manifestations auprès de dix-sept établissements partenaires normands, dans le cadre du dispositif « les Cordées de la Réussite ». En constante recherche d’innovations pour améliorer la qualité des services aux étudiant.es, elle est notamment la co-animatrice de la cellule d’écoute de l’école mise en place dès l’apparition de la crise sanitaire. Elle a par ailleurs fondé en 2020 la revue culturelle Exception et anime des émissions littéraires et cinématographiques sur la radio du Campus du Madrillet Radium Rouen.   A propos de l'ESIGELEC L’ESIGELEC, école d’ingénieur.es généraliste située à Rouen, fête en 2021 ses 120 ans. Elle comporte plus de 2 000 étudiant.es, dont 25 % de filles et 35 % d’étudiant.es internationaux. Sur son campus de 16000 mètres carrés, elle propose des formations dès l’obtention du baccalauréat, avec son Cycle Préparatoire Intégré, accessible via le concours Avenir. Fort de ses 95 partenariats dans 44 pays et de ses 27 parcours bi-diplômants, l’établissement propose un large choix de possibilités à l’international. L’ESIGELEC dispose également d’une forte interaction avec les entreprises : stages, offres d’alternances, rencontres et événements toute l’année avec des professionnels. Son laboratoire, l’IRSEEM, œuvre sur des projets scientifiques nationaux et internationaux aux côtés d’entreprises partenaires et permet des poursuites d’études en doctorat. L’ESIGELEC compte plus de 12 000 diplômés depuis sa création.]]>
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    Mutation profonde des méthodes de promotion, d’orientation et de recrutement à Efrei Paris https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mutation-profonde-des-methodes-de-promotion-dorientation-et-de-recrutement-a-efrei-paris/ Tue, 02 Feb 2021 14:38:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568221 Les mesures sanitaires imposées par l’épidémie de COVID-19 ont imposé une mutation profonde des méthodes de promotion et de recrutement à Efrei Paris. Étant une école du numérique, cette transformation s’est plutôt bien déroulée. Zoom sur la recette gagnante #OnlyEfreiParis. A l’instar de la pédagogie Efrei Paris (rentrée en blended-learning, puis distanciel, et enfin comodal) notre promotion auprès des futurs étudiants, traditionnellement très active sur les salons s’est réinventée sur de nombreux aspects. Les événements ont dû se transformer. Les grands salons de l’orientation ont évolué vers des modèles à distance ; ils sont une première source de promotion de l’école mais suffisent à montrer l’ADN Efrei Paris, sa richesse associative ou l’excellence de ses cursus. De plus, nos deux approches, en Programme Grande Ecole (5 prépas, 13 majeures) et en Programmes Experts (1 BTS, 4 Bachelors dont deux conférent le grade de licence et 8 masters) imposent une découverte approfondie de l’école et du candidat pour façonner un parcours de formation adapté. La limite des salons online est là : on perd l’humain et la personnalisation de la relation. Les équipes ont dû aussi s’adapter. C’est pourquoi, nous avons transformé notre approche en la personnalisant très tôt dans le parcours d’admission. La refonte récente de notre site web traduit cette volonté profonde d’indiquer lisiblement les cursus possibles. A cela s’ajoutent des services à la carte pour individualiser encore plus l’expérience de l’orientation et de l’admission. Notre campus accueille personnellement les candidats et leur famille pour des visites exclusives et sur rendez-vous, tous les mercredis et samedis. Autre exemple : nous proposons des rendez-vous par téléphone ou sur le campus afin d’étudier le dossier d’un candidat, lui faire découvrir nos parcours, trouver celui le plus en adéquation avec son projet d’orientation et le guider dans toutes les étapes de son admission. Cela va encore au-delà avec les réseaux sociaux dont la caractéristique de proximité répond à notre approche en tout point. Pour accompagner les futurs étudiants, la conversation s’est engagée sur les plateformes où ils ont leurs habitudes, Instagram, Twitter et même sur WhatsApp. Le gel des événements nous a ainsi conduit à faire du sur mesure, au plus près des candidats ; cela est très enrichissant car cela génère une proximité avant même l’intégration à l’école. Enfin nous avons conçu des événements online, plus courts que des journées portes ouvertes mais plus nombreux pour faire découvrir le campus ou les formations, répondre aux questions, présenter nos étudiants ou enseignants. Aux Journées Portes Ouvertes virtuelles s’ajoutent des conférences régulières online ou des Rendez-vous de l’orientation sur Facebook, traitant de thématiques précises comme ParcourSup, la vie de l’école où les programmes en alternance. La communication entre Efrei Paris et ses candidats a été renforcée sur tous les aspects. Nous gardons à tout prix le contact, que ce soit avec nos étudiants ou nos prospects par une multitude de leviers : newsletters, réseaux sociaux, rendez-vous personnalisés online, hotline sur Whasapp… En basculant vers un suivi à la carte, l’école a naturellement gagné en proximité … et le tutoiement s’est vite imposé dans les échanges, sur les réseaux sociaux, notamment. Nous interagissons aussi sur Discord ou Twitch ce qui peut surprendre … mais témoigne d’une accessibilité et d’une bonne faculté d’adaptation de la part de nos équipes. Dans ces services de suivi et de conseil, toutes nos équipes sont mobilisées pour orienter au mieux les candidats sur les phases de Parcoursup, le déroulement du Concours Puissance Alpha ou les admissions internationales pour lesquelles la situation peut se révéler particulièrement technique. Conscient d’une communication accrue, Efrei Paris a revu ses outils internes afin de donner les moyens aux équipes pour répondre plus efficacement aux nombreuses sollicitations (ex : optimisation avec la mise en place d’un outil de ticketing pour gérer les mails entrants sur la boite admission). Dans un contexte aussi complexe pour nos candidats, nous devons faire preuve de flexibilité. Pas tant pour convaincre mais pour accompagner et rassurer dans l’orientation. Efficacité, disponibilité et précision dans nos conseils ou services sont la clé. Une demande de guide des programmes sur le site Efrei Paris se traduit immédiatement par un mail dédié avec le document ainsi qu’un envoi par courrier en moins de 7 jours. Chacune de nos JPO virtuelles sur Facebook, Zoom ou Instagram génère des centaines de commentaires ou de messages directs. Ils sont tous traités avec un délai ne dépassant jamais 3 heures ! La situation imposée par la pandémie est pesante pour tous nos candidats et nous devons nous montrer exemplaires pour qu’ils puissent faire leur choix d’orientation sereinement avec toutes les informations et conseils utiles. Cette approche que nous avons souhaitée humaine et de proximité est la même que celle appliquée en interne auprès de nos étudiants. Depuis le début du confinement, l’ensemble du staff Efrei Paris prend contact par téléphone régulièrement avec nos 3 300 étudiants pour prendre le pouls de nos futurs diplômés. Cela permet de garder le lien, de comprendre des points d’amélioration pour notre pédagogie, de rassurer et d’identifier les étudiants ayant besoin d’assistance. Ce que nous faisons pour nos étudiants, il est naturel de le faire pour tout jeune s’intéressant à notre école ou au numérique dans son ensemble.

    Edouard Arnaud, directeur des admissions et communication d'Efrei Paris

        A propos d'Edouard Arnaud Edouard Arnaud, 37 ans, rejoint en 2019, Efrei Paris au poste de directeur des admissions et communication. En septembre 2020, Il passe directeur marketing, communication & relations entreprises et devient membre du Codir. Avant d’intégrer Efrei Paris, Il occupait le poste de directeur des admissions et de la communication pour des écoles du groupe Inseec : Sup de Pub, Sup de création, Inseec Digital. Son expérience antérieure l’avait conduit chez Publicis en 2008 puis à la communication d’un groupe parlementaire au sein de la Chambre des Lords, à Londres, en 2010. Enfin, il a co-fondé le médias Melty en 2005, devenu un des médias leader sur les 12-20 ans.   A propos d'Efrei Paris Efrei Paris, La grande école du numérique, a été fondée en 1936. Habilitée CTI, l’école est membre de la conférence des grandes écoles (CGE). Elle est labélisée établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG). L’école propose deux types de cursus :
    • Programmes Grande École d’Ingénieur : 5 Prépas intégrées, 1 Cycle ingénieur, 13 Majeures de spécialisation couvrant tous les domaines du numérique.
    • 14 Programmes Experts du Numérique : un Bts, 4 Bachelors dont 2 conférant dorénavant le grade de Licence, une Licence Pro en partenariat avec l’Université d’Evry et 8 Masters.
    Efrei Paris compte aujourd’hui 3 300 étudiants, dont 2 700 en programme grande école (cursus ingénieur) et 600 qui suivent des programmes experts du numérique. Efrei Paris possède un campus sur Paris (plus de 12 000 m²) et un campus à Bordeaux (avec Yncrea). La vie de l’école est rythmée par près de 60 associations étudiantes très impliquées dans le dynamisme et le rayonnement d’Efrei Paris. En parcours classique ou en apprentissage, ils disposent de 94 possibilités d’échanges internationaux et de 20 doubles-diplômes en France et à l’étranger. Les diplômés Efrei Paris sont très appréciés, notamment car ils allient compétences scientifiques et techniques aux soft skills indispensables pour réussir aujourd’hui en entreprise. Efrei Paris compte de plus de 12 500 alumni en France et à l’international.]]>
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    Académie FLE² ISIT : se préparer à entrer dans l’enseignement supérieur français https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/academie-fle%c2%b2-isit-se-preparer-a-entrer-dans-lenseignement-superieur-francais/ Thu, 04 Feb 2021 12:35:43 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=76043762
  • Un volet de français langue étrangère visant à mener les étudiants au niveau B2 requis par Campus France pour la délivrance des visas
  • Un volet de français langue d’études qui s’appuie sur les ressources numériques du dispositif ENVOL auquel l’ISIT participe
  • Un volet introduction aux enseignements Grande Ecole avec la possibilité pour les étudiants de suivre 4 cours de première année à l’ISIT ou dans l’Ecole visée
  • Un projet commun avec livrable
  •   Retrouvez l'ensemble des modalités et tarifs sur le site de l'ISIT : https://www.isit-paris.fr/formation-management-international/academie-fle%c2%b2-isit-se-preparer-a-entrer-dans-lenseignement-superieur-francais/]]>
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    La transformation digitale du recrutement des étudiants à marche forcée dans nos Grandes écoles ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transformation-digitale-du-recrutement-des-etudiants-a-marche-forcee-dans-nos-grandes-ecoles/ Wed, 03 Feb 2021 11:18:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568142 Quelle époque ! Qui aurait pensé qu’un des pans essentiels de notre activité au sein de nos établissements, « informer, promouvoir, orienter, recruter », assis si ce n’est sur des modes de fonctionnement établis du moins sur des rythmes et des passages obligés établis depuis des lustres, allait connaître pareil bouleversement dans le contexte contrarié que nous vivons depuis un an et qui dure ! Depuis le début de la crise, nous avons beaucoup mis l’accent sur la mobilisation de nos établissements pour mettre en place, exécuter, conduite, adapter et réadapter au gré des contraintes sanitaires et quasiment mois par mois, leurs plans de continuité pédagogique. On sait que cela s’est fait au prix d’une révolution pédagogique numérique en accéléré et sans précédent, dont on se doute qu’elle aura des prolongements et de sérieux restes dans le futur de nos pédagogies. Dans ce numéro, nous souhaitions mettre à l’honneur le non moins essentiel et délicat travail d’adaptation de nos équipes communication/marketing/promotion/recrutement pour mener à bien leur mission par temps de pandémie tout sauf éphémère. Voilà une autre révolution en marche qui nécessite au quotidien et en continu tout le talent, l’ingéniosité et la mobilisation des équipes, qui perdent les unités habituelles de temps et de lieu. Digitalisation massive des processus, adaptation en temps réel, besoin de réassurance, accompagnements démultipliées et variés, alors que les salons, forums, JPO et autres dispositifs habituels tombent les uns après les autres, au fur et à mesure du maintien des interdictions de pratiques présentielles. Ainsi, nos établissements font face au défi considérable de faire entendre leurs voix en allant chercher quelque part dans le cyberespace et alors que les esprits frôlent la saturation numérique (et on ne sait pas toujours où) les prospects et candidats parmi lesquels se constitueront leurs cohortes. Alors qu’ils venaient à nous dans nos établissements en nous ayant cherchés et identifiés, nous voilà dans la démarche inverse où il faut aller les chercher à tâtons pour s’adresser à eux, en redoublant de créativité et de récurrence en matière de formats, de dispositifs et de rythmes pour retrouver la relation et l’interaction propres à l’irremplaçable présentiel. La rencontre, quoi qu’il arrive, au cœur de notre modèle. Digitaliser tout en retrouvant et entretenant la relation qui permet l’exercice de projection pour les candidats, voilà le défi qu’illustrent les différents partages d’expérience qui figurent dans ce numéro qui une fois de plus rend compte à la fois de la variété des pratiques de nos établissements et « en même temps » de leur posture similaire. Bonne lecture !

    Tamym Abdessemed, directeur général de l’ISIT et président de la commission « Communication » de la CGE

      A propos de Tamym Abdessemed Tamym ABDESSEMED est Directeur général de l’ISIT Paris depuis juillet 2018 et Président de la commission « communication » de la Conférence des grandes écoles depuis novembre 2019. Il a été par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles de 2013 à 2016. Il est membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE et y coordonne le Certificat de perfectionnement des dirigeants académiques. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, Directeur Général de l’ESCEM, Directeur académique et de la recherche d’ICN business school et Directeur général adjoint de l’ISC Paris.   A propos de l’ISIT Créé en 1957, lISIT est une Grande école post-bac qui confère le diplôme Grade de Master. Labellisée Conférence des Grandes écoles depuis 2010 et EESPIG (établissement denseignement supérieur privé dintérêt général) depuis 2015, lISIT vient dintégrer lEFMD (European foundation for management development) comme membre associé. LISIT forme des étudiants multilingues et interculturels pour en faire des experts reconnus et recherchés sur le marché du travail dans tous les métiers que requiert le développement international des entreprises et organisations : communication, marketing, ressources humaines, traduction, interprétation de conférence, métiers juridiques internationaux, conseil, business développement. 9 langues de travail sont proposées et plus de 40 combinaisons linguistiques sont possibles. Plus dinformations : www.isit-paris.fr /Twitter : @isit / Facebook : @Ecole.ISIT / You Tube : Ecole ISIT Instagram : isit_interculturalschool]]>
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    ET si cette crise de la COVID révolutionnait les codes d’accès aux logiciels commerciaux et à fortiori de ceux de l’orientation ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/et-si-cette-crise-de-la-covid-revolutionnait-les-codes-dacces-aux-logiciels-commerciaux-et-a-fortiori-de-ceux-de-lorientation/ Tue, 02 Feb 2021 17:02:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568224 Avant Covid : vers une uberisation progressive des méthodes de promotion. Recruté à ICN en mai 2017 directeur du Marketing, je suis resté assez étonné que les bonnes vieilles méthodes commerciales déjà pratiquées lors de mon passage professionnel à une responsabilité moindre à TBS de 1990 à 1999, étaient de rigueur, la réalité économique entre écoles en plus. Étaient également d’actualité à l’ère du fax, les transhumances promotionnelles des commerciaux, (équipe plus réduite) destinées aux classes prépas, d’IUT , de BTS, les outils plus ou moins créatifs avec plaquettes,  print en général, les évènements en direct. Ensuite, la domination de la petite poucette de Michel Serres va bousculer les codes révolutionnant l’accès aux arguments commerciaux et pédagogiques des écoles feutrant l’approche humaine du métier. Pour autant, procédés et interactions sont quasi inchangés. Les techniques en face à face, telles que les journées portes ouvertes et les salons ont prouvé leur efficacité dans l’orientation et les stratégies d’attractivités des écoles. Les techniques de e-recrutement font autorité sur le marché de l’international. Les solutions bi-media mixant annonces papier + web sont développées, mais là aussi force de constater que l’arrivée du web n’est pas parvenue à réinventer le fond du sujet : pourquoi faire une classe prépa, pourquoi après un Bac +2/3 la Business School est un sésame sur l’accès à l’emploi. La Covid 19 n’est venue qu’accélérer le phénomène de l’uberisation de l’orientation post bac.   Pendant et apres covid : quels futurs codes d’accès ?
    • Orientation des étudiants : Les attentes des étudiants vont incontestablement changer –le marketing émotionnel devra tenir compte de l’aspect accompagnement pendant la crise, les dispositifs pour rompre l’isolement et garantir la santé et la sécurité des étudiants. Une intuition : la notion d’éloignement géographique sera impacté (plus proche de chez eux sur le plan national, et pour le recrutement international, revoir le projet d’expatriation pour des études). L’approche du Consommer local ventée par les lobbys régionaux s’appliquera notamment auprès de prospects qui s’interrogeront sur l’absolue nécessité d’aller étudier ailleurs et seul alors que sur le territoire proche de chez lui une Ecole peut-être moins classée mais qualitative lui permettra d’accéder à sa professionnalisation.
    • Une multiplication des outils de recrutements et une appropriation plus large des outils à disposition (animation des communautés avant et après les évènements en ligne). Avec une acquisition croissante d’équipements numériques fortement dotées de 5 puis 6 G, les prospects réfuteront la technique du push trop intrusive pour venir à la stratégie du pull, fortement développée dans les années 90.
    • La plus grande prise en compte de l’expérience candidat avec une meilleure qualité de l’échange, une transparence des résultats, une attention de plus en plus importante accordée à la qualité des process d’évaluation du candidat. L’expérience étudiante intègre la réalité virtuelle, les campus tours et l’implication d’ ambassadeurs ou mentors dans le processus d’admissions/référents étudiants etc. L’évènementiel en ligne – animer la communauté sur l’année, pas juste lors de l’évènement le jour sera impulsé à la demande du prospect et non à la volonté de l’Ecole.
    • Des actions de promotion à géométrie variable, plus responsive, réactives, agiles et précises : permettant d’engager les actions adaptées à chaque étudiant : une optimisation des processus de recrutement (suspects, prospects, candidats, entrants) et data analytics pour mieux analyser le retour sur investissement
    • L’intégration technologique et organisationnelle des directions Marketing & développement - Les possibilités technologiques permettent des passerelles entre les concours, la promotion, les actions de marque école. Rapidement ces frontières devraient s’estomper au profit d’un seul desk d’information-recrutement valorisant une réelle relation avec le candidat – cycle complet prospect/candidat/étudiant), avec des actions adaptées à chaque étudiant.
    • La mobilisation de budgets croissants : l’augmentation de la part du digital dans les budgets accompagnée d’une task force humaine en adéquation avec les objectifs chiffrés devront enfin être dédiés au marketing sous toutes ces formes. La communication en temps de crise comme investissement et non dépense doit impérativement appartenir à la logique des dirigeants des écoles.
     

    Hervé Gaudin, directeur délégué ICN Business School, en charge du Marketing Communication avec le précieux concours de Dr Sarah Vaughan, directeur délégué ICN BS, en charge des Accréditations.

      A propos d'Hervé GAUDIN Directeur délégué en charge du Marketing Communication à ICN Business School depuis mai 2017, membre du COMEX, Hervé Gaudin est diplômé de Toulouse Business School 1995. Après avoir été adjoint au directeur du développement à TBS, il occupe entre 1999 et 2009, les fonctions de responsable communication de l’Institut National des Etudes Territoriales (Centre de formation des hauts cadres des collectivités publiques/CNFPT) où il est également chargé de la coordination communication du Réseau des Ecoles de Service Public. Puis il s’oriente vers un parcours politique en devenant entre 2009 et 2017 directeur de la communication du Conseil départemental du Bas – Rhin en y développant une stratégie de marketing territorial et en impulsant une stratégie de communication interne audacieuse auprès de 4000 salariés.   A propos d'ICN Business School performe :
    • En entrant en 2020 dans le cercle très fermé du top 1 % des business schools dans le monde triple accréditées AMBA, Equis, AACSB, ainsi confortée dans son plan stratégique et ses valeurs de différenciation, de responsabilité, de créativité et d’innovation.
    • En obtenant le grade de licence pour son Bachelor en Management, renforçant ainsi la démarche qualité et d'excellence académique du programme.
    • En proposant aux professionnels un programme diplômant (Executive MBA – accrédité AMBA)
    innove :
    • Avec l’ouverture de campus à Paris La Défense en 2018 et à Berlin en 2019.
    • En ouvrant en 2021 la Station A : le learning lab d’ICN au service d’une nouvelle approche pédagogique fondée sur l’ouverture et la transdisciplinarité.
    L’école s’engage :
    • En devenant en 2019 la première école de management française à être titulaire d’une chaire UNESCO, avec pour objet la RSE et la transformation digitale, affirmant ainsi son engagement d’école responsable.
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    Les défis des admissions et de l'orientation en période de crise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-defis-des-admissions-et-de-lorientation-en-periode-de-crise/ Tue, 02 Feb 2021 17:22:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77568360 Marie La Fragette[/caption] Recrutement et Promotion La promotion en mode distanciel n’est pas une dématérialisation de la promotion : si l’affluence sur les évènements virtuels peut être supérieure parfois aux évènements présentiels, les modalités d’échanges sont très différentes. En effet, ce qui caractérise la promotion habituellement, c’est l’échange direct avec les candidats. Sur les espaces numériques, le candidat est plus autonome dans sa recherche d’information. Il visite, consulte les informations mais sollicite moins les personnes pour des échanges. Il est sans doute plus difficile pour les étudiants de se mettre en face à face derrière une caméra que sur le terrain où ils se portent naturellement vers l’échange. Ceci nous conduit à envisager différemment l’information vers les candidats. Ils doivent trouver à disposition les éléments à toutes les questions qu’ils se poseraient puisque nous avons moins l’opportunité d’y répondre nous-même. Il n’y a aucune maîtrise de l’interprétation de l’information, donc à nous d’anticiper toutes les difficultés. Ce qui a changé dans la sélection à distance, c’est le fait de recentrer toutes les actions vers le candidat. Au-delà des problématiques techniques, il s’agit de préserver l’égalité de traitement dans l’évaluation et aussi l’information la plus juste possible pour accompagner l’étudiant dans ses choix. Cela donne aux établissement l’obligation de revoir les critères et processus d’admission en fonction de ce qui est vraiment fondamental et d’avoir la communication et la transparence qui vont avec.   Orientation en temps de crise sanitaire [caption id="attachment_77568362" align="alignright" width="200"] Noémie Desprez[/caption] Une source d’information riche et rassurante sur les choix de parcours, de spécialisations des étudiants provient des échanges qu’ils peuvent avoir avec leurs pairs. Aujourd’hui, privés de rencontres fortuites permettant ces opportunités d’échanges  autour de leurs souhaits, choix et expériences, et plongés dans un contexte anxiogène et pesant sur leurs projets d’avenir, ces derniers sont en attente, inédite, de réassurance. Dans ce contexte, le défi est de créer, à des moments clés de leurs parcours, de nombreux espaces d’échanges (visioconférences) dédiés aux étudiants le souhaitant. Ces invitations à exprimer leurs questions et expériences, ou à entendre celles de leur pairs qu’ils soient étudiants ou alumni, répondent à cette attente forte de réassurance individualisée et collective. Plus concrètement : Selon, leur disponibilité, la finesse dans la compréhension des possibilités qui leurs sont offertes et la maturité de leurs projets, les étudiants de Rennes SB peuvent bénéficier d’un dispositif d’accompagnement pluri-dimensionnel :
    • Des dispositifs de type Permanences et Séances de Questions / Réponses en live égrainées tout au long du dernier semestre afin de permettre à un groupe d’étudiants de dissiper tout doute, encourageant la prise de parole et l’interaction entre pairs (dans les chats en parallèle de ces temps de discussion collective), en sus des RDV individuels proposés en distanciel et en présentiel.
    • De nombreux supports de communication également créés pour guider les étudiants, pas à pas dans les phases d’appréhension et de compréhension de leurs parcours et choix en conséquence (supports formels et plus ludiques du type de quizz Unframed via l’application Klaxoon)).

    Marie La Fragette, directrice développement grande école de Rennes SB et Noémie Desprez, directrice des études PGE de Rennes SB

      A propos de Noémie Desprez Diplômée de l’EMNormandie en 2003 et de l’Académie d’Economie de Cracovie, Noémie Desprez est spécialisée dans les affaires européennes. Elle a travaillé une dizaine d’années chez Carrefour Europe en tant que négociatrice et chef de produit. Elle est depuis 2013 professeur de marketing et de négociation à Rennes School of Business et occupe depuis 2019 le poste de directrice des études Programme Grande Ecole.   A propos de Marie La Fragette Diplômée en philosophie et sciences de l'éducation, Marie La Fragette travaille dans le domaine de l'accompagnement et de l'éducation depuis 15 ans. En 2015, elle a rejoint Rennes School of Business dont elle coordonne les admissions sur l'ensemble des programmes formation initiale France depuis 2019.   A propos de Rennes SB Rennes School of Business est une école internationale de management située en Ille-et-Vilaine, en Bretagne. Rennes School of Business offre la possibilité d’expérimenter des pratiques diversifiées de management dans les différentes zones du monde et de développer des compétences indispensables mises au service des entreprises. École de management cosmopolite – 95 % des professeurs et 55 % des étudiants sont internationaux – Rennes School of Business a pour mission de préparer des managers responsables et innovants à agir efficacement dans un environnement globalisé. #unframedthinking Accréditée EQUIS, AACSB, AMBA ǀ 4800 étudiants ǀ 300 universités partenaires majeures sur les 5 continents-http://www.rennes-sb.com - Plus d’informations sur : www.rennes-sb.com]]>
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    Plateforme d’orientation en continu @isit : le défi de l’humain et de l’expérientiel à l’heure du quasi-tout-digital, ou les défis de la promotion/recrutement par temps de Covid https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/plateforme-dorientation-en-continu-isit-le-defi-de-lhumain-et-de-lexperientiel-a-lheure-du-quasi-tout-digital-ou-les-defis-de-la-promotion-recrutement-par/ Wed, 03 Feb 2021 11:44:20 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77592359 La raison d’être et l’essence même de l’ISIT, c’est de travailler sur le lien, puisque c’est la Grande école du multilinguisme et de l’expertise interculturelle ! C’est avant tout un corpus de compétences relationnelles, assises sur des compétences techniques très précises pour être capables de travailler dans des environnements professionnels et sur des projets à haute intensité interculturelle. De ce fait, informer dans cet état d’esprit, orienter puis recruter repose d’abord et avant tout sur la rencontre et l’illustration en chair et en os de qui nous sommes, de qui sont nos étudiants, de qui sont nos anciens. Dans le contexte actuel de présentiel contrarié, l’ISIT a déployé une plateforme d’information et d’orientation en continu afin de relever le défi de l’humain et de l’expérientiel à l’heure du quasi tout digital. Retrouvez dans cette vidéo principes-clé et les partis-pris de cette démarche : https://playplay.com/app/share/isit-business-school/s4sy9eoh0bgy6w5y   Trois grands principes nous animent au fond de nous
    • Continuité absolue de la promotion et de l’orientation : on doit pouvoir s’informer, prendre contact, prendre date à tout moment (you like it or not, that’s it !)
    • Exhaustivité des canaux: synchrones, asynchrones, réversibilité des dispositifs (basculer en présentiel ou semi-présentiel etc. tout terrain ou rien !), en direct ou en différé, quitte à naviguer à vue, autant prévoir tout le champ des possibles !
    • Humanité des interactions : le prospect, le candidat, l’inscrit …, à tout étape, c’est une relation humaine qui doit prévaloir pour faciliter la projection : la relation devant la machine, pas le choix !
      Trois grands défis nous contraignent malgré nous
    • La saturation numérique : tout sur écran mine le disque dur de nos interlocuteurs, il faut en être conscient.
    • L’éclatement de l’attention : même présents, nos interlocuteurs risquent de ne pas être réceptifs. Il convient donc encore plus de développer un contenu conçu du point de vue de celui qui écoute et non de celui qui émet !
    • Le risque d’isolement : même dans son interaction, chacun risque d’être seul alors que dans la construction d’une orientation, les pairs et l’effet « groupe » comptent pour structurer son ressenti et son expérience d’information !
      Trois grandes priorités nous guident malgré tout
    • Le rythme continu (diversité des actions, régularité, récurrence) : nous avons retenu l’idée qu’à tout moment, il devait être possible de se renseigner car ce sont les prospects qui ont l’initiative de la rencontre et non plus les établissements.
    • Le lien comme fil conducteur absolu : nous concevons nos contenus pour que les candidats entrent dans une démarche active et ne soient pas de simples consommateurs de l’orientation. Dès cette étape, nous cherchons à approfondir la relation !
    • L’immersion (la rencontre vraie et le vécu) : tous nos contenus sont pensés comme des animations authentiques dans une logique d’appartenance et de communauté d’apprentissage. L’idée est de faire vivre digitalement le vrai campus et d’en partager déjà la vie « réelle ».
      Ainsi, l’ISIT a souhaité faire du contexte actuel une opportunité ! Nous nous sommes dotés d’une large palette d’outils et de modalités pour valoriser notre Grande école à la mission singulière. Promouvoir en continu dans une logique de plateforme nous permet de véhiculer avant tout notre esprit de campus interculturel au sein de lequel tout a été construit sur le lien et la rencontre. En attendant que celle-ci ait lieu en vrai, tout de même !  

    Anais Charrasse, responsable du Service promotion, marketing et recrutement France et International de l’ISIT Paris et Tamym Abdessemed, directeur général de l’ISIT Paris

        A propos d'Anais Charrasse Anaïs CHARRASSE est responsable du Service promotion, marketing et recrutement France et International de l’ISIT depuis novembre 2020. Durant son stage de fin d’études dans le service communication du Lycée français de Santiago du Chili, elle confirme son envie de mettre ses compétences au service de l’éducation et de l’enseignement. En 2018, à la fin de son Master Communication interculturelle et traduction à l’ISIT, elle est recrutée par la Grande école qui l’a formée. D’abord chargée de communication digitale, elle coordonne aujourd’hui les actions menées pour recruter les futurs étudiants, développer la posture Grande école et renforcer le sentiment d’appartenance au sein de l’ISIT.   A propos de Tamym Abdessemed Tamym ABDESSEMED est Directeur général de l’ISIT Paris depuis juillet 2018 et Président de la commission « communication » de la Conférence des grandes écoles depuis novembre 2019. Il a été par ailleurs président du groupe de travail recherche du Chapitre des Ecoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles de 2013 à 2016. Il est membre du comité de pilotage du Baromètre « Recherche » de la FNEGE et y coordonne le Certificat de perfectionnement des dirigeants académiques. Diplômé d’HEC dont il est sorti lauréat de la Liste du Président (major de promotion), titulaire d’un DEA de management et stratégie de l’Université de Paris-X Nanterre et d’un certificat de spécialisation du doctorat HEC, Tamym ABDESSEMED est Docteur HEC ès Sciences de Gestion (spécialité stratégie d’entreprise) et est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auparavant, il a notamment été Directeur des études d’HEC Paris, Directeur du Doctorat HEC, Directeur Général de l’ESCEM, Directeur académique et de la recherche d’ICN business School et Directeur général adjoint de l’ISC Paris.   À propos de l’ISIT Créé en 1957, l’ISIT est une Grande école post-bac qui confère le diplôme Grade de Master. Labellisée Conférence des Grandes écoles depuis 2010 et EESPIG (établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général) depuis 2015, l’ISIT est membre associé de l’EFMD (European foundation for management development). Grande école de l’expertise interculturelle, l’ISIT forme des étudiants multilingues et interculturels pour en faire des experts reconnus et recherchés sur le marché du travail dans tous les métiers que requiert le développement international des entreprises et organisations : communication, marketing, ressources humaines, traduction, interprétation de conférence, métiers juridiques internationaux, conseil, business développement. 9 langues de travail sont proposées et plus de 40 combinaisons linguistiques sont possibles. Plus d’informations : http://www.isit-paris.fr /Twitter : @isit / Facebook : @Ecole.ISIT / You Tube : Ecole ISIT Instagram : isit_interculturalschool]]>
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    Égalité femmes-hommes dans les Grandes écoles : la CGE publie la 6ème édition de son baromètre https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/egalite-femmes-hommes-dans-les-grandes-ecoles-la-cge-publie-la-6eme-edition-de-son-barometre/ Fri, 05 Feb 2021 14:35:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77640354 ème baromètre sur l’égalité femmes-hommes. Des éléments qui permettent de faire émerger des états statistiques sexués et un bilan de la politique égalité femmes-hommes menée au sein des établissements membres de la CGE. Le baromètre constitue ainsi un outil de pilotage dans ce domaine pour chaque établissement, mais aussi pour le Groupe de travail égalité femmes-hommes de la CGE. Principaux enseignements de cette nouvelle édition : même si une sous-représentation des étudiantes dans certaines filières et des femmes à certains postes à responsabilités au sein des établissements subsistent, les Grandes écoles sont de plus en plus nombreuses à mener des actions en faveur de l’égalité femmes-hommes. Une mobilisation croissante des étudiant.e.s sur le sujet et tout particulièrement pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est également notable.
    • Place des femmes dans les établissements : les Grandes écoles, un modèle de mixité perfectible
    • Une mobilisation croissante en faveur de l’égalité femmes-hommes de la part des écoles et des étudiants
    • Focus sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) : un engagement partagé
    « Les étudiantes et étudiants accordent une attention croissante à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations sexistes au travers d’associations qu’ils créent au sein de leurs écoles. Déjà engagée il y a quelques années, cette dynamique a connu une forte accélération depuis le mouvement #Metoo » conclut Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles. Lire le communiqué de presse Consulter l'infographie du baromètre égalité femmes hommes 2020 Consulter le baromètre égalité femmes hommes 2020]]>
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    Étude #TeachIn2030 : répondez au questionnaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/etude-teachin2030-repondez-au-questionnaire/ Wed, 17 Feb 2021 16:35:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=77935334
  • A propos de vous
  • Enseigner dans les Grandes écoles
  • Etre professeur de Grande école
  • Ce questionnaire est anonyme et confidentiel.  Seules les données consolidées seront mises à disposition de la CGE et de ses écoles membres. Les résultats seront présentés lors du Colloque de la CGE sur la "Formation tout au long de la vie" au printemps 2021. Répondre à l'étude #TeachIn2030]]>
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    Ensemble, étudiants et professeurs peuvent accélérer la transformation durable des entreprises et améliorer leur impact positif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ensemble-etudiants-et-professeurs-peuvent-accelerer-la-transformation-durable-des-entreprises-et-ameliorer-leur-impact-positif/ Thu, 25 Feb 2021 13:47:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78106927 Face à l’urgence sociale et environnementale, les entreprises doivent transformer leurs modèles économiques, leurs stratégies et leurs pratiques de management afin de créer un impact positif sur l’ensemble de leurs parties prenantes et la planète. Nous sommes convaincus que les étudiants et professeurs des business schools peuvent accélérer cette transformation durable, notamment dans les PME, en joignant leurs forces et en agissant de manière coordonnée.   Des valeurs communes S’appuyant sur des valeurs communes, la Chaire Impact Positif et Audencia Junior Conseil - la Junior Entreprise d’Audencia - ont depuis deux ans noué un partenariat innovant pour accompagner les PME de la métropole nantaise dans leur transformation durable. Ce partenariat s’est renforcé dans le cadre de la crise sanitaire, économique et sociale qui rend plus que jamais nécessaire un changement des modèles.   Un partenariat gagnant-gagnant L’équipe de la Junior Entreprise a décidé de s’appuyer sur l’expertise de la Chaire Impact Positif dans le domaine de la responsabilité sociétale des entreprises pour définir une offre spécifique dans ce domaine (diagnostic RSE). Pour l’équipe de la chaire, cette coopération permet de favoriser le déploiement des outils qu’elle a créés auprès d’un nombre plus important d’entreprises, tout en contribuant au développement des compétences des étudiants à travers la participation à des projets concrets.   Contribuer à des matrices de matérialité Concrètement, la Chaire Impact Positif mobilise les étudiants d’Audencia Junior Conseil pour participer à la réalisation de matrices de matérialité qui permettent d’identifier les enjeux sociaux et environnementaux prioritaires d’une entreprise. Après avoir été formés par l’équipe de la chaire, les étudiants peuvent par exemple contribuer au benchmark visant à recenser les enjeux traités par d’autres entreprises du même secteur ou interroger certaines parties prenantes, en particulier les jeunes. Ils découvrent ainsi les différentes étapes de la construction de cet outil clé dans le domaine de la responsabilité sociétale des entreprises.   Réaliser des diagnostics et préconiser des actions pour progresser Cette expérience crédibilise l’offre de la Junior Entreprise auprès des PME et TPE pour lesquelles les étudiants peuvent réaliser un premier diagnostic de leur impact social et environnemental, identifier des axes de progrès et préconiser des actions prioritaires. Dans le cadre du partenariat avec la Chaire Impact Positif, les étudiants peuvent ponctuellement solliciter cette équipe pour valider certaines de leurs préconisations, voire proposer aux clients de faire appel aux professeurs pour transformer durablement leur modèle économique, leur stratégie et leur management.   L’hybridation des compétences Dans la mesure où la transformation durable des entreprises implique la mobilisation d’autres compétences que le management, la Chaire Impact Positif et la Audencia Junior Conseil ont décidé d’ouvrir leur coopération aux étudiants et professeurs de l’école d’ingénieurs Centrale Nantes. L’objectif est d’améliorer encore l’offre d’accompagnement des entreprises, notamment sur l’analyse de leurs impacts environnementaux, de développer les compétences hybrides des étudiants, tout en illustrant l’Alliance nouée entre les deux écoles (et qui inclut également l’ensa, l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes). Ce partenariat étudiant-corps professoral n’est qu’une des nombreuses illustrations de la façon dont Audencia transmet ainsi son savoir des étudiants jusqu’aux entreprises de son territoire et au-delà, agissant chaque jour concrètement à la transformation vertueuse des individus et de la société en général.   André Sobczak, Professeur à Audencia, Titulaire de la Chaire Impact Positif, Directeur académique du Mastère spécialisé® « Acteur pour la transition énergétique » Alexandre Selhuber, Président d’Audencia Junior Conseil Léa Lhermite, Responsable RSE d’Audencia Junior Conseil]]> 78106927 0 0 0 Crise sanitaire : le risque du désengagement ou la conscientisation des enjeux ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/crise-sanitaire-le-risque-du-desengagement-ou-la-conscientisation-des-enjeux/ Wed, 24 Feb 2021 10:37:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78106932 Depuis un an, cette crise sanitaire touche fortement nos établissements d’enseignement supérieur. Elle bouscule notre vision de l’éducation et des relations professeurs-étudiants et nous interroge sur notre raison d’être et nos motivations. Elle souligne les questions sur le monde dans lequel nous voulons vivre. Elle met en évidence les enjeux d’un engagement partagé, pour être capable d’affronter, individuellement et collectivement, les périodes incertaines que nous vivons.    J’ai voulu faire une relecture de cette notion de l’engagement dans nos établissements d’enseignement supérieur, à travers les différentes moments-clés de cette crise sanitaire. Depuis le mardi 17 mars 2020, jour 1 du premier confinement, nous avons déjà vécu plusieurs phases. Au moment où j’écris cette tribune, mi-février 2021, nous sommes dans la 4e phase.   1ère phase : Printemps 2020, premier confinement mi-mars. Stupeur et sidération. Un engagement en mode survie, au service du maintien absolu de la formation. Obligation brutale pour nous tous, enseignants et étudiants, de passer du jour au lendemain en 100% distantiel. Nous voilà dos au mur, obligés de prendre de plein fouet une accélération forcée du passage au Digital. Stress des équipes pédagogiques et informatiques, formation en urgence aux nouveaux outils digitaux, refonte accélérée des synopsis pédagogiques. Les professeurs font au mieux pour assurer les cours. Les étudiants découvrent le distantiel, les problèmes d’équipements, la difficulté de travailler depuis leur domicile, dans l’isolement ou au contraire immergé dans leur famille. L’ambiance mondiale est celle d’une anxiété généralisée devant la peur de la mort et l’inconnu de cette pandémie. Impossible de se projeter dans l’avenir. En ce printemps 2020, les media s’interrogent sur « le monde d’après ». Mais, dans ce contexte d’urgence vitale, les grandes causes Sociétales ne sont peut-être pas alors celles qui mobilisent le plus collectivement dans nos écoles.   2ème phase Eté et automne 2020 : Libération sous surveillance et retour à un semblant de normalité. Un engagement ancré dans l’humain, centré sur les liens de proximité L’été arrive et chacun de nous, enseignants et étudiants, retrouve un peu « sa vie d’avant » : vie familiale, vie sociale, vacances. Un peu de légèreté festive. L’engagement se recentre à court terme vers nos proches, notre vie quotidienne. Les cinémas, théâtres et expositions ouvrent à nouveau. Les jeunes se retrouvent en terrasse. Avec cette insouciance du présent, renaissent les possibles espérances dans l’avenir. L’horizon temporel se libère. La rentrée s’effectue, en « présentiel hybride synchrone » dans un certain nombre d’établissements. Nous revenons dans nos locaux. Des masques, du gel, des effectifs étudiants réduits de moitié dans les salles, mais une mobilisation positive de tous. Les associations d’étudiants cherchent comment exister, malgré la distanciation et l’interdiction d’organiser des événements. Elles se mobilisent autrement, à travers les outils digitaux, pour proposer des rencontres,  de la convivialité et du soutien. Dans nos établissements, l’engagement est dans le lien humain retrouvé, entre étudiants, entre professeurs et étudiants. On y croit tous. On veut y croire.   3ème phase, Novembre et Décembre 2020, le 2ème confinement. Un coup d’arrêt. De trop ? Un engagement inquiet et solidaire, au service de ceux qui risquent de perdre pied  Ce nouveau confinement est particulièrement difficile à vivre pour tous. Le premier avait pour lui l’étrangeté de la situation. Tout y était nouveau, « inédit », selon ce terme qui revenait souvent. Et l’effort d’adaptation prenait parfois le pas sur les difficultés quotidiennes. Rien de tel pour ce second confinement, où tout est déjà connu. La lassitude et la morosité s’installent chez les étudiants, le retour au 100% distantiel est très difficile. Les risques sont multiples pour eux. Perdre pied scolairement, par manque de sommeil et difficulté à se concentrer toute la journée devant son écran. S’angoisser pour l’avenir : comment financer ses études quand il n’y a plus de petits jobs possibles, comment trouver son stage en période de crise ? Déprimer dans cette solitude imposée, loin des amis et des moments festifs de la vie en école. S’inquiéter pour les proches malades. Les professeurs sont à l’écoute des difficultés personnelles de leurs étudiants. Notamment des plus jeunes, qui sont très affectés. L’engagement se matérialise dans cette vigilance solidaire et l’accompagnement.   4e phase, de janvier 2021 à ce jour, 20 février : un retour dans nos écoles sous conditions. Une possibilité d’un engagement collectif partagé, à l’aube de cette nouvelle année 2021 ? Des aménagements sont réalisés, les étudiants reviennent progressivement, par demi-promo, 1 ou 2 jours par semaine. Les premières années sont privilégiés, ils étaient les plus fragilisés par la crise et les confinements. Leur bonheur de se retrouver ensemble dans leurs écoles ! Au jour où j’écris cette tribune, l’avenir est encore incertain et l’on parle d’un 3e confinement possible. Néanmoins, l’avenir s’ouvre enfin plus définitivement, avec le vaccin. Nous savons que nous allons pouvoir à nouveau nous projeter dans l’avenir, individuellement et collectivement. Nous projeter dans quel monde ? Quel projet collectif souhaitons-nous partager avec nos étudiants ? Quel sens donner à notre mission éducative ?   Un témoignage personnel : au Pôle Léonard de Vinci nous venons de réaliser, en février, deux Hackathons successifs sur les enjeux de la Transition, avec 2 journées en présentiel et 3 journées en distantiel. Le premier Hackathon rassemblait nos 1200 première année de nos 3 écoles, autour des enjeux de l’Alimentation Durable et de ses impacts sur le Climat, la Biodiversité et les Humains. Le second Hackathon s’est achevé vendredi dernier. Destiné à nos 1.250 étudiants de 4e année, il leur a permis de découvrir les enjeux des Low-Tech. Comment faire coïncider Innovation Technologique, réduction de l’impact Carbone et préservation des Ressources Naturelles. Nous avons trouvé des étudiants engagés, impliqués, heureux de découvrir, à travers leurs projets, que leurs actions peuvent contribuer à changer le monde. 2021, une année propice pour l’engagement ?  

    Laure Bertrand, Enseignant-chercheur Directrice Soft Skills, Développement Durable et Carrières du Pôle Léonard de Vinci (EMLV, ESILV, IIM)

      A propos du Pôle Léonard de Vinci Pôle Léonard de Vinci est composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du numérique : une école de commerce, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci), et une école du digital, l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia). 1 Laboratoire de recherche commun aux 3 écoles : De Vinci Research Center (DVRC). En 2020, il compte 7500 étudiants (dont plus de 1500 en alternance), + de 11000 diplômés, 300 collaborateurs (dont 180 enseignants et enseignants-chercheurs) et plus de 700 vacataires issus du monde universitaire et professionnel. Créées en 1995, les écoles sont rassemblées au Pôle Universitaire Léonard de Vinci à Paris - La Défense. Le campus s’organise autour de valeurs communes que sont l’hybridation, la professionnalisation, l’internationalisation, l’ouverture sociale, le sport et la culture d’entreprise. L’hybridation est le résultat de la transversalité qui existe entre les écoles : cours & projets en commun, développement progressif et intensif des soft skills, incubateur, FabLab, vie associative, activités sportives, double-diplômes… Ingénieurs, managers, designers et développeurs apprennent à vivre et à travailler ensemble au-delà des frontières de leur propre cursus. www.devinci.fr  ]]>
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    Programme Ambassadeurs : quand la prévention renforce la capacité d’agir des étudiants https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/programme-ambassadeurs-quand-la-prevention-renforce-la-capacite-dagir-des-etudiants/ Wed, 24 Feb 2021 16:03:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78106936 Marick Fèvre[/caption] Les mesures adoptées pour atténuer la propagation de l’épidémie de Covid-19 ont bouleversé la vie de nos étudiants. Dans le climat d’incertitude provoqué par les confinements, écoles et universités ont dû réinventer le lien avec leurs étudiants pour redonner un sens à cette relation. Elles ont cherché à impliquer la population étudiante dans l’effort de prévention. C’est ainsi que certains étudiants ont pu devenir des acteurs de l’enjeu collectif de lutte contre l’épidémie, se solidariser face à leurs détresses et être force de proposition innovante pour leur établissement. Ça a été le cas à l’EHESP avec les « Ambassadeurs de Prévention Covid ». En tant qu’école de santé publique et fidèle à ses missions fondatrices, l’EHESP a été à l’origine, dès le mois d’octobre 2020, d’un dispositif original en matière de prévention et promotion de la santé. Testé dans le cadre du Projet Université de Rennes (UniR), puis mis à disposition des établissements et des organisations intéressées dans le monde francophone, le dispositif permet d’accompagner et de former étudiants et personnels volontaires pour devenir Ambassadrices ou Ambassadeurs de Prévention Covid. Par une série de modules de formation en ligne, on découvre et capitalise sur les échanges entre pairs pour communiquer efficacement autour de soi : le virus, les modes de transmission, les gestes barrières, les ressources utiles, l’orientation vers les dispositifs locaux existants pour réduire la détresse psychique.  Cette action complémentaire à la prise en charge médicale permet de donner du sens aux mesures de prévention (le dépistage, le contact tracing, l’isolement, le port du masque…), souvent difficilement vécues. [caption id="attachment_78107281" align="alignright" width="200"] Alessia Lefébure[/caption] La formation a été spécialement conçue et constamment réactualisée pour cette situation de crise inédite en combinant des savoirs complémentaires : les connaissances scientifiques interdisciplinaires des chercheurs de l’EHESP, l’expertise pédagogique des ingénieurs du CApP-EHESP, les compétences spécifiques de l’Instance Régionale d’Éducation et de Promotion de la Santé (IREPS) de Bretagne. Une fois la formation mise en ligne, le programme n’aurait pas pu vivre et atteindre son objectif sans la mobilisation d’étudiants et d’étudiantes volontaires pour aborder les questions soulevées par le contexte épidémique sur le campus. Mais comment s’y prendre quand le campus devient virtuel ? Comment informer, expliquer, et convaincre quand les pairs sont à distance ? La motivation étudiante pour cette « mission impossible » a été un enjeu de taille. Le soutien constant de l’Ecole à ce dispositif s’est traduit par une équipe de professionnels mobilisés (personnel administratif, direction, enseignant-chercheur et experts externes de la santé des étudiants). La croyance affirmée dans les capacités et compétences des étudiants a permis de dépasser les difficultés initiales de mobilisation. En effet, des rendez-vous hebdomadaires avec les référents COVID de l’établissement avaient été prévus pour accompagner les ambassadeurs étudiants sur des thématiques précises, répondre à leurs questions et créer un espace d’échange régulier avec leurs pairs. Il s’agissait là de créer un environnement qui garantisse aux ambassadeurs d’agir en restant eux-mêmes, de veiller à ce que leur statut ne les marginalise pas et de les outiller pour la réalisation de leur mission. Initialement imaginés en présentiel sur le campus, ces temps d’échange ont dû s’adapter au deuxième confinement vécu comme un trauma par la communauté étudiante. Dans l’attente d’une clarification des missions et des moyens nécessaires pour la mise en œuvre, la participation étudiante a été difficile à stabiliser, les premières réunions étant surtout fréquentées par les référents et personnels de l’école. Dès lors que l’accent a été mis sur la lutte contre l’isolement, le repérage de la détresse psychologique et l’orientation vers les ressources dédiées, les étudiants ont fait montre d’une solidarité mobilisatrice, souvent via leurs associations et élus. Comprenant mieux les attentes de l’établissement à leur égard, ils ont proposé des initiatives pour engager toute la communauté étudiante dans un véritable projet collectif. Ainsi sont en train de voir le jour des actions entre pairs, telles que des quizz interactifs, des sessions d’écoute et d’expression individuelle, des « live » sur les réseaux sociaux, des courtes vidéos avec des experts. Ces actions ne sont pas des simples actions de prévention : elles favorisent le dialogue et renforcent les capacités à agir de manière favorable pour la santé. La dynamique est lancée et les étudiants – futurs acteurs de la santé publique - disposent désormais d’un outil entre pairs qui leur sera utile dans la prochaine étape de retour sur le campus, en renforçant leur capacité d’agir individuelle et collective face aux situations de crise.

    Marick Fèvre, coordinatrice opérationnelle à l’EHESP Alessia Lefébure, directrice adjointe en charge des études de l’EHESP

      A propos de Marick Fèvre Marick Fèvre est coordinatrice opérationnelle à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) en charge des formations en e-learning « ambassadeurs prévention covid » et « médiateurs lutte anti-covid » et salariée de la FNES en charge du dispositif Sirena-Cps. Diplômée en Sciences Politiques et Droit de la protection sociale de la Faculté de droit de Rennes, elle est actuellement doctorante en sociologie au CENS UMR 6025 et au Réseau doctoral de l’EHESP. Elle est également présidente de l’Ireps Bretagne. Elle est directrice et autrice de deux ouvrages parus aux Presses de l’EHESP : « amours de vieillesse » (2014) et « la souffrance de l’entrepreneur, comprendre pour agir et prévenir le suicide » (2018).   A propos d'Alessia Lefébure Alessia Lefébure (PhD) est directrice adjointe de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), en charge des études. Elle a auparavant dirigé et développé à l’Université de Columbia, à New York, le programme Alliance, incubateur multilatéral d’innovation dans la recherche et la formation. Elle enseigne les politiques publiques comparées à l’IEP de Rennes après avoir travaillé à l’Université de Columbia, Sciences Po et l’Université Tsinghua à Pékin. Diplômée de Sciences Po et de la LUISS (Rome), docteur en sociologie et experte internationalement reconnue dans le développement et l’éducation, elle est membre de l’UMR Arènes et du CSO-Centre de Sociologie des Organisations et, ainsi que de nombreux comités de lecture et boards internationaux. Elle siège au conseil d’administration de la Fondation Croix-Rouge française au titre de l’EHESP. Elle est l’auteure de l’ouvrage « Les mandarins 2.0. Une bureaucratie chinoise formée à l’américaine » (2020, Presses de Sciences Po), consacré à la circulation transnationale des savoirs et modèles éducatifs.]]>
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    Une rentrée inédite sous le signe du Climat pour les élèves de l’EHESP  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-rentree-inedite-sous-le-signe-du-climat-pour-les-eleves-de-lehesp/ Wed, 24 Feb 2021 16:28:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107283 Au mois de janvier, comme chaque année, près de 300 élèves lauréats aux concours de la fonction publique d’Etat et hospitalière font leur rentrée à l’EHESP. Ces futurs cadres de la santé publique, déjà acteurs, commencent un cursus qui les outillera pour relever les défis à venir pour notre système de santé et l’amélioration de la santé des populations. En cette année particulière, pleine de contrainte et d’incertitudes, toutes les équipes de l’EHESP ont doublé d’efforts pour établir ensemble un programme interdisciplinaire et innovant, privilégiant les formats interactifs et favorisant l’interfiliarité. Conférences, webinaires, jeu de piste, activités de groupe et ateliers ont permis aux nouvelles promotions de découvrir l’École malgré la distance et d’aborder les enjeux de santé publique par des apports disciplinaires diversifiés et des échanges avec une variété d’acteurs en poste. La dimension nouvelle engendrée par la crise sanitaire a été au cœur des débats[1]. Mais, au-delà de la richesse des contenus et de l’actualité des débats, la réussite de cette rentrée à distance était étroitement dépendante de l’expertise des ingénieurs du centre d’appui à la pédagogie (CApP) chargés de l’accompagnement et de la production multimédia (vidéos, jeux sérieux, outils collaboratifs, plateforme...), ainsi que de la coordination avec les fonctions supports et les services techniques. Parmi les nouveautés marquantes de cette rentrée, la dimension « développement durable et responsabilité sociétale » (DD&RS) entre désormais dans le tronc commun de la formation de tous les publics apprenants de l’EHESP et selon des modalités adaptées à la situation exceptionnelle. Dans la poursuite de son engagement et à l’écoute de la demande croissante des agents du secteur public du sanitaire, du social et du médico-social de se former aux enjeux de la transition écologique[2], l'EHESP ouvre la formation  « ChanCES - CHANgement Climatique, transitions Et Santé ». Avec la création de ce bloc de compétences interdisciplinaire qui intègre de façon affirmée la dimension DD&RS en l’adaptant au champ de la santé publique, l’EHESP dote désormais les futurs cadres de santé publique d’une « vision systémique, prospective et collective du monde de demain en intégrant une prise de responsabilité tout en conservant une vision éthique ». En effet, en raison des changements climatiques, le bien-être des populations est mis en péril à différents degrés en fonction des territoires. Ces changements s’attaquent ainsi aux fondements mêmes de la santé publique par leurs répercussions sur l’ensemble des déterminants de santé. La formation ChanCES, inaugurée en février 2021, permet aux élèves d’appréhender les défis à relever en termes de santé publique posés par le changement climatique en les situant dans les grandes évolutions environnementales et sociétales.[3] La crise sanitaire que nous traversons montre encore aujourd’hui à quel point tous les acteurs du système de santé sont au cœur des enjeux actuels et de demain. Il est important que tous s’emparent de ces questions car la santé des populations est directement menacée par le changement climatique et que le secteur de la santé est lui-même à l’origine d’émissions non négligeables de gaz à effet de serre. L’objectif est de leur permettre d’acquérir les compétences et les outils dont ils auront besoin pour relever les défis, renforcer la capacité d’adaptation et jouer un rôle actif dans l’atténuation des effets sur la santé[4].   Une « Rentrée Climat » La transition écologique et énergétique fait partie aujourd’hui des défis majeurs auxquels les publics de l’EHESP sont confrontés dans leur prise de poste et par la suite. La formation dans les murs de l’école sera, pour ces futurs professionnels de santé publique, l’occasion de mesurer les enjeux, comprendre l’impact des décisions managériales, se forger une culture commune et partagée avec les autres métiers, se doter d’un cadre pour une action publique forte, efficace et coordonnée sur un territoire donné. Les élèves de cette rentrée 2021 ont ainsi été les premiers à suivre la « Rentrée Climat » totalement en distanciel. Au cours d’une journée ils ont appris à mieux décrypter l'information pour agir efficacement sur les plans individuel et collectif. L’atelier de la Fresque du climat, accompagné de conférences et d’une table ronde avec l’intervention d’Alumni du monde de l’hôpital et de la société civile, ont été des opportunités pour former ensemble élèves et personnel encadrant. Plus d’une vingtaine d’enseignants-chercheurs, agents, doctorants et post-doctorants, chercheurs associés mais aussi étudiants et personnels des établissements partenaires de l’Ecole (INSA Rennes, ENSAI, EME UniLaSalle,) ont été formés pour animer la Fresque du climat. Un accompagnement et une formation intense par les coordinatrices Jeanne Guillaume et Mélanie Chauvin qui ont mené cette journée avec professionnalisme pour une parfaite réussite. Logiciel de visioconférence, outil de « brainstorming », système de messagerie instantanée, plateforme interactive : autant d’outils qu’il a fallu apprendre à manipuler simultanément tout en se formant sur les causes, le fonctionnement et les conséquences du changement climatique. Elles ont relevé le challenge d’amener les participants (derrière leurs écrans) à réfléchir, créer et discuter des solutions collectives, pour donner envie de passer à l’action[5]. Cette rentrée inédite est une première étape pour ancrer de manière plus pérenne cette thématique axée sur « changement climatique & santé ». L’idée avec cette « Rentrée climat » était d’embarquer toute la communauté de l’EHESP, personnels, publics apprenants dans le déploiement de la formation ChanCES dans tous les cursus et de promouvoir les animateurs et animatrices de la fresque « ambassadeurs et ambassadrices DD&RS » au sein de de l’EHESP avec un rôle d’échange et d’information auprès de leurs pairs sur les enjeux du changement climatique.   Un atelier « A chacun sa diversité » En complément de la formation ChanCES, sur le volet sociétal, l’école travaille à la mise en place d’un plan d’actions « Diversité ». Son objectif est de contribuer à la réduction des inégalités sociales et culturelles, ainsi que de lutter contre toutes les formes de discriminations. Cette action est portée par un groupe de travail composé entre autres des référents de l’Ecole (laïcité et lutte contre les radicalisations, égalité des chances, égalité femme-homme, handicap, diversité ...) et pilotée par la Direction des études. Bien au-delà des référents, la mobilisation dans cette action de tous les acteurs, personnels (des différentes directions, vie étudiante, relations internationales, ressources humaines, ...) et apprenants, révèlent l’envie de toutes les fonctions et métiers au sein d’un établissement d’enseignement supérieur et de recherche de contribuer à cet objectif par une collaboration transversale renforcée. Au lendemain de la « Rentrée climat », les élèves ont participé à un nouvel atelier inter-filières "Promotion de la diversité et partage des valeurs" animé par les référents et référentes égalité des genres, handicap, diversité, laïcité et DD&RS et de l'EHESP. Les acteurs Franck Buzz et Romain Abasq de la troupe « Impro Infini »[6] ont accompagné les animateurs par l’improvisation théâtrale et la création spontanée. Le théâtre d’improvisation fait appel à des notions universelles telles que l’écoute, la confiance, le respect, le partage, le plaisir, la bienveillance. Des valeurs indispensables pour pratiquer la coopération et faire l’expérience directe de la richesse que la diversité de ses membres apporte à un groupe en recherche de solutions. Le but de cet atelier, pourtant « 100% visio », est de faire réfléchir et réagir les élèves à partir d’une étude de cas leur demandant de se positionner dans le choix d’une famille candidate pour accueillir des mineurs en danger parmi un réseau de familles avec des profils très différents. Sensibilisés en amont sur les stéréotypes, les valeurs et leurs paradoxes, les élèves analysent les différentes situations et échangent sur la cohérence entre valeurs individuelles et de service public. Notre ambition est de permettre aux élèves de gérer une situation d’altérité et de stimuler ainsi la réflexion et la réflexivité pour une déconstruction des stéréotypes et des préjugés. Par le jeu d’acteurs, les élèves travaillent sur leur conscience citoyenne, leur esprit critique et leurs capacités réflexives. La formation éveille leur exigence éthique, leur capacité d’indignation et d’action face aux pratiques contrevenants aux principes d’égalité et de non-discrimination, leur prise d’initiatives face à l’injustice.[7]

    [1] https://www.ehesp.fr/2021/01/11/rentree-2021-des-eleves-fonctionnaires-l-ehesp-deploie-un-programme-daccueil-inedit-face-a-la-crise-sanitaire/

    [2] https://www.acteurspublics.fr/articles/les-agents-sont-en-demande-de-formation-sur-les-enjeux-ecologiques

    [3] https://formation-continue.ehesp.fr/formation/chances-changement-climatique-transitions-et-sante/

    [4] https://www.who.int/globalchange/publications/didyouknow-healthprofessionals-FR.pdf?ua=1

    [5] https://fresqueduclimat.org/ateliers/

    [6] https://www.impro-infini.fr/Formation-en-entreprise-ecoute-confiance-collaboration.html

    [7] Estelle Baurès, Alessia Lefébure. Engaging the School Community into Diversity and Inclusion. The case of EHESP School of Public Health. Social Responsibility and Higher Education: International Perspectives on Knowledge Democracy, Koninklijke Brill NV, In press. ⟨hal-02915350⟩

    Estelle Baurès, chargée de mission DD&RS de l'EHESP

    Alessia Lefébure, directrice adjointe en charge des études de l'EHESP

      A propos d'Estelle Baurès Estelle Baurès (PhD, HDR) est chargée de mission développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP). Docteur en santé environnementale, elle travaille sur la résilience du système de santé face aux changements environnementaux et coordonne le bloc de compétences ChanCES « changement climatique transitions, et santé » mis en œuvre pour la formation de tous les publics apprenants de l’Ecole. Auparavant chargée de projets à l’Université de Sherbrooke au Canada, elle est sensibilisée au DD&RS et se forme ensuite au Collège des hautes études en développement durable de Bretagne. Elle est membre du conseil d’administration du Collectif pour l’intégration du développement durable et de la responsabilité sociétale dans l’enseignement supérieur (CIRSES).   A propos d'Alessia Lefébure Alessia Lefébure (PhD) est directrice adjointe de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), en charge des études. Elle a auparavant dirigé et développé à l’Université de Columbia, à New York, le programme Alliance, incubateur multilatéral d’innovation dans la recherche et la formation. Elle enseigne les politiques publiques comparées à l’IEP de Rennes après avoir été professeur associé à l’Université de Columbia, à l’Université Tsinghua à Pékin et à Sciences Po (Paris). Diplômée de Sciences Po et de la LUISS (Rome), docteur en sociologie et experte internationalement reconnue dans le développement et l’éducation, elle est membre du CSO-Centre de Sociologie des Organisations et de l’UMR Arènes, ainsi que de nombreux comités de lecture et boards internationaux. Elle est membre du conseil d’administration de la Fondation Croix-Rouge française au titre de l’EHESP.   A propos de l'EHESP L’Ecole des hautes études en santé publique est un établissement public qui exerce une double mission de formation et de recherche en santé publique et action sociale. L’EHESP est l’école de référence pour les cadres du système de santé publique. Elle assure la formation des personnes ayant à exercer des fonctions de direction, de gestion, d’inspection ou de contrôle dans les domaines sanitaires, sociaux ou médico sociaux. Elle assure en réseau un enseignement supérieur et contribue aux activités en matière de santé publique. Ecole au rayonnement international elle développe des relations notamment par des échanges avec les établissements dispensant des enseignements comparables. L’École  est  sous  la  tutelle  des  ministères  chargés  de  la  santé, des affaires sociales, de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’EHESP est membre des  communautés  d’universités  et  d’établissements  “Université  Sorbonne  Paris  Cité”  et  “Université  Bretagne Loire”.  ]]>
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    Pour un agenda vert de l’enseignement dans les Grandes écoles et les Universités https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-un-agenda-vert-de-lenseignement-dans-les-grandes-ecoles-et-les-universites/ Thu, 25 Feb 2021 13:45:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107356 La pandémie COVID-19 a révélé l’urgence de changer nos organisations pour qu’elles soient plus résilientes et tournées vers la prise en compte des enjeux environnementaux. Dès lors, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche doivent plus que jamais réfléchir à la mise en place d’un agenda vert de l’enseignement, tourné vers les Objectifs de développement durable fixés par l’ONU.   La crise de la COVID-19, une opportunité pour accélérer l’éducation au développement durable Avec la crise de la COVID-19, les Grandes écoles et les universités ont une occasion unique de reconstruire leurs offres de formation de sorte à les orienter vers l’enseignement des Objectifs de développement durable. Une vision post-COVID-19 doit viser à transformer radicalement les systèmes économiques inéquitables qui sont à la base de la crise socio-écologique que nous sommes en train de vivre. Dans le « Monde d’après », les organisations chercheront de plus en plus des jeunes diplômés avec des compétences écologiques et capables de catalyser la transformation technique et sociale devenue indispensable dans un contexte de changement climatique. Nous prônons ainsi la mise en place d’un agenda vert de l’enseignement qui constituerait un programme d'apprentissage vert dans lequel chaque approche contribuerait à résoudre un aspect différent de la crise climatique dans l'esprit des accords de Paris, c'est-à-dire à travers le prisme de la justice et de l'équité.   De nouvelles compétences nécessaires pour une transformation verte Les métiers du futur seront des emplois verts. De nouvelles compétences sont donc essentielles. Pour cela, il est indispensable de fournir aux étudiants des formations spécifiques visant à améliorer leur capacité à lire, décoder et agir sur les grands enjeux socio-économiques et environnementaux soulevés par le réchauffement climatique. Le programme à la fois critique et interdisciplinaire, doit analyser les limites de l’économie actuelle pour proposer des modes de création de valeur alternatifs et plus vertueux d’un point de vue social et environnemental. Au travers d’une éducation au développement durable (EDD), on développerait ainsi les compétences cognitives et socio-émotionnelles qui peuvent être « portées » comme une paire de lunettes vertes, aidant les individus à prendre des décisions plus écologiques et à adopter des comportements plus responsables dans une grande variété de contextes.   Les établissements d’enseignement supérieur sont-ils à la hauteur de l'action en faveur du climat ? La réponse à cette question serait « peut mieux faire… ». Certes, même si récemment il y a eu des améliorations significatives dans la prise en compte des enjeux de développement durable dans les enseignements, il convient encore d'accélérer la machine, car la planète n’attend pas ! Il faut rompre avec le statu quo et apporter la résilience et la capacité d'adaptation à un système qui est aujourd’hui non durable. L'éducation a un rôle transformateur important à jouer pour amorcer les changements de mentalité nécessaires. Et ce rôle ne doit pas se cantonner à enseigner ces principes aux étudiants, il doit aussi être tourné vers la formation des décideurs politiques et des parties prenantes des entreprises dont les niveaux de connaissances en matière de développement durable sont très variables. Dans tous les cas, la place est désormais aux jeunes pour mettre en œuvre cette transformation. A eux de montrer le chemin à leurs aînés !  

    Sébastien Bourdin, professeur en géographie économique à EM Normandie

      A propos de Sébastien Bourdin Professeur en géographie économique à l’EM Normandie, doyen délégué de la faculté. Titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université de Rouen Normandie, il enseigne les questions liées au développement durable et à l’économie circulaire, aux politiques publiques, au développement territorial. Spécialiste de l’Union européenne. www.sebastienbourdin.com   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle est accréditée EQUIS et AACSB. L’EM Normandie forme, sur ses 5 campus de Caen, Le Havre, Paris, Dublin et Oxford, les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement, dans un environnement multiculturel et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com]]>
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    Confiné·e·s, mais déterminé·e·s à ne pas se taire : itinéraires de chercheurs et de chercheuses engagé·e·s pendant une pandémie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/confine%c2%b7e%c2%b7s-mais-determine%c2%b7e%c2%b7s-a-ne-pas-se-taire-itineraires-de-chercheurs-et-de-chercheuses-engage%c2%b7e%c2%b7s-pendant-une-pandemie/ Thu, 25 Feb 2021 13:44:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107359 Ludivine Perray-Redslob[/caption] Depuis le 17 mars 2020, les mesures sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19 ont fortement affecté notre métier d’enseignant·e·s-chercheur·e·s, nos dynamiques pédagogiques et de recherche. Dans ce billet, nous souhaitons raconter comment, en tant que membres du Centre de recherche OCE (“Organisations: perspectives Critiques et Ethnographiques”) d’emlyon business school nous nous sommes engagé·e·s dans cette crise sanitaire mondiale, quelles valeurs ont sous-tendu nos choix et comment nous avons compris et interprété notre responsabilité sociétale de chercheurs et chercheuses. Comme une grande partie des milliards d’individus confinés sur notre planète, nous ressentons le besoin de rire, d’échanger, de resserrer les attaches virtuelles qui nous relient à ceux qui partagent la même condition. Notre groupe WhatsApp déferle d’anecdotes, de vidéos humoristiques, de questions existentielles, de cris d’impuissance ou de colère. Nous voulons penser que cette situation ne dissoudra pas nos relations. Nous nous enquerrons de la santé des un·e·s et du moral des autres. Nous nous inquiétons pour nos étudiant·e·s, dont les cours, la recherche de stage, les repères se sont vus brutalement bouleversés. Une autre urgence émerge rapidement : celle d’écrire, d’enquêter, d'expliquer, de comprendre, de prendre la parole face à une situation inédite pour nous tous. Nous ne sommes pas urgentistes, infirmièr·e·s ou aides soignant·e·s, mais chercheur·e·s critiques en management, sociologues, philosophes ou anthropologues, et notre responsabilité est ailleurs.   [caption id="attachment_78107363" align="alignright" width="175"] Mar Pérezts[/caption]

    Ressentir et partager pour résister

    La pandémie nous laisse face à nous-mêmes, nous plonge dans des situations difficiles, d’isolement, d’épuisement, d’inquiétude, de conflit. S’écouter, se regarder, mettre des mots sur ce qui nous touche en tant qu’êtres humains, mais aussi chercheur·e·s. Voilà notre responsabilité. Ne pas plier sous l’injonction d’être des citoyens forts et résilients face à la crise, des chercheurs neutres et objectifs, ou même purement instrumentaux. Nous tentons, au contraire, de faire sens de ces différents vécus, des émotions et des affects qui nous traversent. Nous essayons de partager nos vulnérabilités. Ces difficultés et expériences vécues dans notre intimité confinée – difficultés à concilier travail, enfants et tâches ménagères, maladie d’un proche et autonomie par l’entraide, réinventions du vivre-ensemble, du logement, obstacles pour mener notre métier d'enseignant·e·s-chercheur·e·s, mais aussi affirmation du travail comme acte politique pour les femmes – deviennent des objets de réflexion pour notre centre de recherche. Collectivement, nous ressentons aussi le besoin “d’aller sur le terrain”, de rencontrer celles et ceux qui souffrent ou qui résistent, de les écouter, pour mettre à jour leurs “comptes rendus” de la crise et leurs “contre-discours”. Nous collectons également des données en invitant nos proches, aussi bien que de parfait·e·s inconnu·e·s, à consigner la manière dont ils traversent cette crise, dans des ‘journaux de confinement’. Nous pensons que notre responsabilité se joue aussi dans le fait de laisser une trace sensible de cette pandémie aux générations futures, de montrer, que derrière les chiffres, il y a des visages, des histoires, des trajectoires.     [caption id="attachment_78107360" align="alignright" width="175"] Dima Younes[/caption]

    Émouvoir et polémiquer pour engager

    En prenant la parole, nous cherchons, chacun·e à notre manière, à partager notre indignation, à émouvoir et à engager celles et ceux qui nous lisent. Si la pandémie a rendu visibles la précarité des personnes en “première ligne”, a mis à jour de nouvelles formes de solidarité, a rendu saillantes certaines inégalités, nous les étudions, quant à nous, depuis des années. Nous nous engageons alors, dans nos articles et nos prises de parole dans les médias, à donner un sens à des tensions rendues indéniables et exacerbées par la crise, telles que les inégalités de genre dans notre société ou à mettre à jour les récits des travailleurs précaires, tels que les coursiers. Nous donnons la parole à ceux qui peuvent rarement s’exprimer, nous créons un espace d’identification à leurs histoires, divulguons leur propre réalité et tentons de l’expliquer. Nous nous efforçons de faire émerger de ces écrits, une certaine forme d’empathie pour construire un pont entre celles et ceux qui souffrent et d’autres qui les contemplent sans les voir. Mais nos écrits cherchent aussi à provoquer, à créer de la colère, à susciter l’indignation, pour engager notre auditoire. En accord avec l’ethos de notre centre de recherche dédiée aux approches critiques et ethnographiques, notre responsabilité dans cette crise consiste à créer de l’inconfort pour faire émerger une certaine forme de réflexion éthique, comme par exemple lorsque l’un de nous discute des paradoxes vécus par les travailleurs en première ligne.   [caption id="attachment_78107361" align="alignright" width="152"] Lisa Buchter[/caption]

    Créer pour mobiliser plus largement

    Ce faisant, nous nous engageons aussi dans de nouvelles formes de recherche et de productions intellectuelles. Cette crise nous montre l’urgence d’être lu·e·s, compris·e·s, écouté·e·s et ressenti·e·s au-delà du monde académique. Certains membres du centre de recherche se lancent dans la photographie, dans l’écriture poétique ou narrative, ou dans la réalisation d’un film sur notre rapport au travail et l’érosion du collectif. En faisant émerger une connaissance sensible et sensorielle, dans un monde où dominent neutralité et objectivité, nous cherchons à faire de ce confinement une expérience avec un potentiel politique de résistance collective.    

    Réinventer la recherche pour coproduire un savoir utile aux militants

    Nous choisissons aussi de sortir de ce rapport de pouvoir dans lequel chercheuses et chercheurs utilisent les autres pour obtenir des informations, raconter une histoire, comprendre la réalité, sans jamais s’exposer eux-mêmes. Certain·e·s d’entre nous se mettent donc à (co-)écrire et (co-)chercher autrement, cassant les frontières entre mondes académiques et mondes militants, pour coproduire un savoir engagé et utile. Dans le projet de recherche action participatif RAPSoDiÂ, l’une d’entre nous cherche par exemple comment inventer de nouvelles façons de co-produire des savoirs utiles aux personnes de terrains sur les questions de l’autonomie par l’entraide, du vieillir ensemble, et du développement de logements collectifs pour lutter contre l’isolement et la prédominance des EHPAD. Les méthodes utilisées sont multiples : utilisation des outils d’éducation populaire, ateliers d’écriture, projet de conférence gesticulée, écriture à plusieurs mains, entretiens mutuels pour horizontaliser les relations entre chercheurs universitaires et co-chercheurs, etc. L’enjeu est que les personnes impliquées dans cette recherche se sentent toutes légitimes à chercher des réponses et s’approprient des outils de savoir d’habitude réservés au monde académique, mais aussi de repenser nos productions pour qu’elles soient le plus directement utiles aux militants.  

    Former des étudiants “éclairés”

    Trouver des façons de faire entrer dans nos salles de classe les débats qui traversent la société semble d’autant plus crucial que les contraintes sanitaires affectent profondément la vie de nos étudiant·e·s. Prenant à cœur l’appel de notre directrice Isabelle Huault de former des “étudiant·e·s éclairé·e·s”, nous nous démenons pour que les salles de cours en ligne restent un espace qui fait sens pour nos étudiant·e·s, riches en interactions. Les pratiques de “classe inversée” et d’enseignement par les pairs, déjà promues auparavant, s’intensifient. Nous accompagnons aussi les étudiants dans leur soif de comprendre ce qui se joue dans cette pandémie, ou ce qui se jouait déjà avant la pandémie mais leur saute désormais aux yeux, les indigne, voire les oppresse, du fait de la crise. Nos cours cherchent ainsi à donner à nos étudiants des outils pour appréhender les transformations sociales qui ont lieu autour d’eux. Nous nous efforçons aussi à engager nos étudiants, à leur faire prendre la parole au sujet de la pandémie, de ce qu’elle a animé ou réveillé en eux. Nous proposons ainsi des espaces de dialogue - que ce soit en cours ou à travers des mémoires de fin d’étude - pour discuter de phénomènes comme les inégalités scolaires, les nouvelles formes de bénévolat et de solidarité, les discriminations sociales, le dérèglement climatique, la paupérisation des personnes déjà précaires, etc. Pour nous, la crise est un nouveau signal qu’en tant que chercheur·e·s, nous devons sortir de notre neutralité intellectuelle, assumer notre subjectivité et nos intuitions aussi bien que crier l’importance de bâtir sur les émotions collectives, pour engager mais aussi pour former des “étudiant·e·s éclairé·e·s”.  

    Lisa Buchter, Mar Pérezts, Ludivine Perray-Redslob, Dima Younes, professeures à emlyon et membres du centre de recherche OCE - Organizations, Critical & Ethnographic Perspectives

        À propos d’emlyon business school Fondée en 1872 par la CCI de Lyon, emlyon business school accueille 8 600 étudiants de 110 nationalités et plus de 6 000 participants à des programmes de formation continue. L’École, qui compte 6 campus dans le monde (Lyon, Saint-Étienne, Casablanca, Shanghai, Paris, Bhubaneswar), s'appuie sur un réseau de 190 partenaires académiques internationaux et anime une communauté de 32 000 diplômés dans 120 pays. La mission d'emlyon business school est de révéler des « makers », de former tout au long de la vie des leaders, managers, entrepreneurs, dirigeants responsables, dotés d’une solide expérience internationale et de capacités intra/entrepreneuriales, capables d’appréhender la complexité du monde, de lui donner un sens, de façonner et de transformer les entreprises et la société dans laquelle ils évoluent, dans une démarche collaborative. emlyon business school propose de développer ces compétences dans le cadre d’une pédagogie originale, qui associe la production et la diffusion d’une recherche académique d’excellence et l’élaboration de parcours d’apprentissage innovants fondés sur l’action et l’expérimentation. www.em-lyon.com]]>
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    La démarche DD&RS au cœur de la vie à l'ENSGSI https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-demarche-ddrs-au-coeur-de-la-vie-a-lensgsi/ Thu, 25 Feb 2021 13:43:06 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107366 Depuis plus de 10 ans, l’ENSGSI s’implique à différentes échelles dans le DD&RS :
    • En formation, en proposant des cours et des méthodes d’apprentissage originaux dans les domaines de l’éthique et de la RSE, de l’environnement, du développement durable et de la prévention des risques professionnels. Ceci nous permet de coopérer avec notre territoire et ses parties prenantes, par l’intermédiaire de nos projets étudiants portant régulièrement sur des problématiques environnementales, comme la gestion des déchets, le recyclage des matières plastiques pour l’impression ou la mise en place de démarche ISO 14001 dans une PME.
    • En recherche, avec des sujets traitants, par exemple, des territoires durables, du recyclage en circuit court des matières plastiques, de la construction de filières de fabrication de biocarburants selon les critères du développement durable.
    • Au quotidien, par des actions de réduction des consommations énergétiques, du tri des déchets, de sensibilisation et formation du personnel de l’ENSGSI aux démarches de développement durable. Les associations étudiantes sont également impliquées dans ces démarches et les partagent, comme dans l’association Tsiky qui récolte des fonds permettant d’aider à la scolarisation d’enfants au Burkina-Faso, des manifestations sur le Do It Yourself ou le troc.
    Forts de cette expérience, en 2018, nous avons lancé un projet étudiant afin d’instaurer une démarche zéro déchet au sein de l’ENSGSI. Des campagnes ont été menées pour sensibiliser l’ensemble des acteurs de l’école et modifier les pratiques courantes. Aujourd’hui, nous sommes, par exemple, équipés d’un distributeur de boissons à reconnaissance de mug réutilisable ; à chaque rentrée, les nouveaux arrivants reçoivent un éco-cup et une gourde métallique pour éviter l’invasion des bouteilles et gobelets en plastique. Tout naturellement, le label DD&RS nous est apparu intéressant. Nous comptons sur cette démarche pour faire évoluer encore plus nos pratiques, et encore mieux responsabiliser chacun sur les enjeux durables, l’un des objectifs étant d’améliorer les conditions de vie et de travail. Il est évident que de se soucier de la stratégie DD&RS, s’engager dans des démarches de développement durable, considérer le bien-être des personnes, est beaucoup plus facile quand la situation est sous contrôle et que tout va bien. En temps de crise, les priorités sont bouleversées ; la tendance est de répondre rapidement aux problèmes, au risque de faire passer les questions de développement durable au second plan. Dans le cas de la crise de la covid-19, la priorité a été donnée au soutien des personnels soignants, qui début mars 2020, manquaient considérablement d’équipements. Grâce au Lorraine Fab Living Lab®, plateforme de recherche et de formation de l’ENSGSI et du Laboratoire ERPI, dédiée à l'évaluation prospective des usages innovants, nous avons participé à l’action collective « Makers contre le COVID » dans la production de visières pour les soignants du CHRU de Nancy, à l’aide d’imprimantes 3D portables et utilisables par les personnels confinés. Cette pandémie incarne une crise sanitaire, économique et sociale mondiale qui met en exergue la forte interdépendance des piliers du DD - environnement, social, économique.  Elle questionne le monde dans lequel nous vivons et incite à une réflexion sur celui que l’on peut construire. Cette réflexion passe par la RSE pour les entreprises, et par l’exploitation du Label DD&RS pour les Grandes écoles. Les questions posées par ces labels sont légitimes et vont être des leviers de l’après Covid-19 car l’apparition d’une crise de cette ampleur met en lumière l’importance d’investir dans des modèles plus durables. Pour accompagner la transition vers un monde plus soutenable, il est indispensable de former les acteurs, à tous les échelons de l’entreprise, aux enjeux environnementaux et du développement durable.  Ainsi, les futurs cadres que nous formons représentent un des maillons vers cette transition DD&RS. Enfin, cette crise a mis en avant de manière très forte des notions qui sont peut-être difficiles à aborder dans les démarches DD&RS mais qui font partie intégrante de leur ADN : solidarité, bien-être et santé des personnes, amélioration des conditions de travail, ouverture aux autres et à la société. Ainsi, cette période difficile mais forte en expériences, alimentera notre approche globale du DD&RS, par la résilience et les valeurs fondamentales qu’elle aura su faire émerger.

    Olivier Chery, directeur des études et responsable pédagogique de la formation continue

      A propos d'Olivier Chery Après une thèse dans le domaine du traitement des effluents gazeux industriels réalisé au LSGC à Nancy, Olivier CHERY a été nommé Maître de Conférences à l’ENSGSI en 1995. Ses enseignements ont porté sur le génie des procédés au début de sa carrière puis ont petit à petit glissés vers le management environnemental, la prévention des risques professionnels et industriels, le développement durable et l’économie circulaire. Intégré au LRGSI puis à l’ERPI en recherche, il travaille aujourd’hui sur l’intégration du développement durable appliquée aux étapes amont du processus d’innovation, afin de construire des outils d’aide à la décision permettant aux managers de mesurer les impacts de leurs choix dans leur prise de décision dans le but de concevoir des systèmes respectueux des valeurs du développement durable. Il est correspondant développement durable auprès de l’Université de Lorraine depuis plus de 15 ans et directeur des études de l’ENSGSI depuis 2017.   A propos de l'ENSGSI L’ENSGSI est l’école de l’innovation et de la créativité. A l’interface du Génie des Procédés et du Génie des Matériaux, l’ENSGSI développe une compétence métier autour de l’ingénierie de l’innovation. Sciences, technologies et management de projet sont les thématiques qui permettent à nos ingénieurs d’accéder à une vision globale de l’organisation dans laquelle ils évoluent. Les enseignements s’appuient sur une pédagogie par projets et sont organisés en pôles qui allient les Sciences et Technologies aux Sciences Humaines et Sociales : Conception-Innovation, Génie des Matériaux, Génie Mécanique et Energétique, Génie des Procédés, Gestion Entrepreneuriale, Ingénierie Système, Mathématiques et Modélisation, Génie Industriel, Qualité Sécurité Environnement, Langues, Management. Objectif : former des Ingénieurs, experts en pilotage de l’innovation, capables de travailler avec toutes les composantes de l’entreprise, dans tous les secteurs économiques, en France comme à l’étranger.]]>
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    De multiples engagements DD&RS initiés, développés et valorisés durant la crise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-multiples-engagements-ddrs-inities-developpes-et-valorises-durant-la-crise/ Thu, 25 Feb 2021 13:42:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107438 Face à l’urgence climatique, comment engager étudiants et permanents dans une démarche de Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS), à l’heure où les universités se retrouvent fermées ?   Participation à la Rentrée Climat et animation de la Fresque Depuis quelques années déjà, les étudiants de 1ère année du cursus ingénieur de l’ENTPE sont dès la rentrée sensibilisés aux enjeux climatiques, notamment via le jeu de rôle « COP in My City » simulant des négociations internationales sur le changement climatique. Cette année, c’est un nouveau format qu’a choisi l’ENTPE en s’engageant dans la « Rentrée Climat ». Ce dispositif, porté par l’association La Fresque du Climat, a pour but de sensibiliser aux différents composants du changement climatique via un outil pédagogique articulant les conclusions du GIEC. Une douzaine d’étudiants, enseignants, doctorants, anciens élèves et personnels administratifs se sont alors portés volontaires afin d’être formés à la fresque pour en devenir animateurs. Actualité oblige, l’atelier a dû être réorganisé en virtuel, sans pour autant entacher la motivation de ces derniers ! C’est ainsi que 206 étudiants de 1ère année ont participé à la Fresque du Climat : atelier que beaucoup ont jugé « déstabilisant » mais nécessaire pour prendre conscience de ces enjeux.   Accompagnement de projets étudiants pour un campus durable Chaque année, les étudiants de 1ère année sont amenés à réaliser dans le cadre de leurs cours, un « Projet d’Initiative au Choix ». Il s’agit de projets variés proposés par des commanditaires du territoire ou imaginés par leurs soins, les amenant à développer leur créativité. Cette année, afin d’impliquer ces nouveaux étudiants dans la vie de leur campus, qu’ils n’ont que partiellement pu découvrir, plusieurs projets de DD&RS leurs sont proposés au sein de l’école. Les étudiants sont ainsi accompagnés dans la mise en œuvre d’actions telles que : le développement d’une alimentation durable et de qualité pour les étudiants, l’organisation d’un forum de l’ingénierie alternative et engagée ou le renforcement du portage étudiant de la transition à l’ENTPE.   Engagement dans la COP2 Etudiante et création d’un groupe de travail Initialement prévue en avril 2020, la COP 2 Etudiante organisée par des étudiants grenoblois a été reportée aux 10 et 11 avril 2021. Leur objectif : trouver des solutions afin d’engager la transition de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pour cela l’organisation propose aux étudiants français d’être ambassadeur de leur établissement afin d’y organiser des groupes de travail en amont de l’évènement. À l’ENTPE, deux ambassadrices se sont portées volontaires et animent un groupe de travail composé de 4 étudiants, 4 enseignants-chercheurs et 4 membres du personnel volontaires. Une douzaine d’heures de réunions sont ainsi programmées dans les mois à venir, afin de faire émerger des pistes d’actions sur les thématiques de « la formation aux enjeux écologiques », « l’insertion et l’emploi de demain » ainsi que « la consommation sur le campus ».   Lauréat des Trophées francophones des Campus Responsables Enfin, bien qu’ayant ralenti la vie étudiante et le développement d’actions, le contexte nous a permis de prendre le temps de valoriser diverses actions de DD&RS portées ces dernières années par des étudiants, chercheurs et membres du personnel. En effet, nous avons pu participer à la 7ème édition des Trophées des Campus Responsables, récompensant les établissements d’enseignement supérieur ayant mis en œuvre des projets DD&RS inspirants et innovants au sein de leur campus. L’ENTPE y a ainsi présenté cinq projets lors de la cérémonie en ligne, le 10 février, et a eu l’honneur d’être désignée lauréate de la catégorie « Ancrage territorial » avec le projet PoliCité. Ce travail de recherche-action participative mené par la chaire UNESCO de l’ENTPE en partenariat avec un centre social de Vaulx-en-Velin a pour but d’initier des jeunes à la recherche et mieux comprendre les raisons des tensions persistantes entre la population locale et la police. Ainsi, malgré un contexte très particulier, de multiples actions ont été initiées, développées ou valorisées grâce à la motivation d’étudiants, enseignants, chercheurs et membres du personnel de l’ENTPE, désireux d’agir en cohérence avec les enjeux du « monde d’après » !  

    Nina Fasse, animatrice DD&RS à l’ENTPE

      À propos de Nina Fasse Nina FASSE est animatrice Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS) à l’ENTPE, dans le cadre d’une mission de service civique soutenue par l’Université de Lyon. Diplômée de l’ENTPE en septembre 2020, elle a souhaité poursuivre son investissement au sein de l’école en s’engageant, via un service civique de huit mois, sur la thématique du DD&RS, qui lui tient particulièrement à cœur. Elle accompagne aujourd’hui le développement et la mise en valeur d’actions étudiantes liées à cette thématique sur le campus de l’ENTPE. Elle assiste également la direction de l’école dans le développement et l’application de sa démarche DD&RS.   À propos de l’ENTPE Grande école d'ingénieurs et de docteurs placée sous la tutelle du Ministère de la transition écologique, l’ENTPE est un acteur de référence de l’aménagement durable des territoires, membre de l’Université de Lyon. Créée en 1954, elle est située depuis 1975 sur le campus de Vaulx-en-Velin proche de Lyon, partagé avec l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon (ENSAL). L'ENTPE offre une formation d’ingénieur, des formations doctorales et des formations complémentaires (masters, mastères spécialisés) dans tous les champs de l'aménagement durable des territoires : bâtiments, génie civil, sciences des matériaux, transports et mobilités, écologie, santé environnementale, urbanisme, politique de la ville, gestion des risques. Plus dinformations : www.entpe.fr / LinkedIn : ENTPE / Facebook : @EntpeLyon / Instagram : @entpe / Twitter : @entpe]]>
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    ESSEC-AÉRÉ : retour sur une expérience de mobilisation étudiante exceptionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/essec-aere-retour-sur-une-experience-de-mobilisation-etudiante-exceptionnelle/ Thu, 25 Feb 2021 13:40:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107442 Depuis 2005, l’ESSEC est très impliquée dans le Groupe Ouverture Sociale de la CGE (#GOS) qui fédère l’essentiel des Grandes écoles et acteurs de l’égalité des chances dans l’accès aux études supérieures. Au cœur de ces dispositifs le plus souvent labellisées “Cordées de la Réussite” : l’engagement de nos étudiants au service de la réussite des plus jeunes. En mai dernier, lorsque l’Etat et les quartiers les plus touchés par la crise sanitaire et sociale ont sollicité les acteurs de la société civile pour des « Vacances Apprenantes », l’ESSEC s’est mobilisée avec beaucoup d’enthousiasme. Rappelons le contexte : les collégiens et lycéens des quartiers en politique de la ville souffrent plus que d’autres de fortes inégalités scolaires, d’isolement physique et digital et d’un lien extrêmement fragile à l’école et aux apprentissages. Par ailleurs, des étudiants dans nos écoles et universités ont vu leurs stages, apprentissages, départs à l’étranger compromis par cette même crise sanitaire. En réponse à ces constats, et en lien étroit avec les villes de Sarcelles, Villiers-le-Bel, Drancy et Chanteloup-les-Vignes, l’ESSEC a lancé le programme ESSEC-AÉRÉ (« Apprendre Et Réussir Ensemble »). Quarante étudiants ont été recrutés en stages de deux mois, en tant que “chargés de territoires éducatifs” au cœur de ces quatre villes. Leur mission : dans les collèges et espaces municipaux, promouvoir, préparer et animer des ateliers ludo-éducatifs pour les collégiens et lycéens, souvent inspirés des pédagogies déployées dans les cordées. Après une semaine de formation à la gestion de groupe, à la préparation et animation d’ateliers, au travail en équipe, à la compréhension des spécificités de ces territoires, à la posture à tenir vis-à-vis des partenaires locaux, familles et jeunes, ils sont partis sur le terrain pour mener leur mission, appuyés par un encadrement important de l’équipe ESSEC. Pendant les huit semaines d’été, ils ont animé 660 demi-journées d’ateliers, enrichis de sorties culturelles, concours d'éloquence, cinés-débat et autres, à destination de 1350 jeunes collégiens et lycéens. Les bénéficiaires, mais aussi leurs familles, étaient ravis et très reconnaissantes des activités proposées ; les acteurs locaux, heureux d’accueillir et de travailler avec les étudiants. Et ceux-ci gardent un excellent souvenir de cette expérience, qui n’a évidemment pas été facile à plein d’égards, mais leur a demandé une adaptation permanente dans un environnement le plus souvent méconnu, les a bousculés dans leurs représentations et fait grandir en humanité et citoyenneté. Cette expérience d’altérité est extrêmement enrichissante, valorisante et formatrice pour les étudiants qui y développent des compétences managériales comme l’a démontré la thèse de Kévin André (Ref), lorsque ces missions sont accompagnées et articulées avec la formation académique. En outre, cet apprentissage par l’engagement constitue une modalité très puissante au service de la transformation de nos écoles pour construire une société plus durable et plus solidaire. Oui, ces expériences, qui permettent une autre relation à la diversité et aux territoires, apportent à nos futurs managers, ingénieurs, décideurs, une conscience sociétale essentielle à leurs futures responsabilités. A ce titre, elles méritent d’être démultipliées. Ca tombe bien : l’Etat renouvelle l’opération cet été. Et si les Grandes écoles s’y engageaint massivement ?

    Chantal Dardelet, directrice du Centre Egalité des chances de l’ESSEC

    Marie Morellet, directrice du développement du Centre Egalité des chances de l'ESSEC

      A propos de Chantal Dardelet et Marie Morellet Chantal Dardelet dirige le Centre Egalité des chances de l’ESSEC depuis 2004, en lien étroit avec la Chaire Innovation et entrepreneuriat social de l’école. Elle anime le groupe de travail « Ouverture sociale » de la Conférence des grandes écoles depuis 2005. Elle est également directrice exécutive de Together, la démarche de transition sociale et environnementale de l’ESSEC au sein de laquelle la diversité, l’égalité, l’inclusion et le respect d’autrui constituent des enjeux majeurs. Marie Morellet est directrice du développement du Centre Egalité des chances et a conçu et piloté le dispositif AERE.   A propos de l’ESSEC business School L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 7 060 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 62 000 diplômés, un corps professoral composé de 142 professeurs permanents en France et à Singapour dont 19 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L’expansion internationale de l’ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d’étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde. Pour toute information complémentaire : www.essec.edu]]>
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    24h de l'innovation *Pour la planète* https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/24h-de-linnovation-pour-la-planete/ Wed, 24 Feb 2021 17:53:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107445 Jérémy Legardeur[/caption] 500 étudiants, entreprises, ONG et universités se mobilisent pour concevoir les solutions de la transition écologique et sociétale Basée à Bidart au Pays Basque, l’ESTIA est une école d’ingénieurs généraliste trilingue dont le Campus est situé dans un écosystème High-tech au sein de la Technopole Izarbel. L’école est aussi implantée au cœur d’un territoire naturel exceptionnel, historiquement sensibilisé au développement durable, telle qu’en témoigne la présence d’acteurs engagés et internationalement reconnus : Surfrider Foundation, Bizi... Convaincue du rôle qu’elle a à jouer dans la transition écologique désormais URGENTE, l’ESTIA prépare ses élèves à la compréhension des enjeux et s’emploie à former des ingénieurs responsables. Elle dédiera pour la première fois, en 2021, ses 24h de l’innovation, à la planète.   Une crise sanitaire comme révélateur de l’Urgence & l’intelligence collective Les enjeux soulevés par le changement climatique et les perturbations environnementales diverses nous invitent à agir fortement et rapidement. Qu’il s’agisse  d’atténuer  notre  impact,  de  réduire  notre dépendance ou  de  nous  adapter  aux bouleversements à venir, nos sociétés ont un besoin immédiat d'intelligence collective et d'innovation d'impact. Les changements qui s’annoncent en lien avec le dérèglement climatique et les perturbations environnementales agissent comme un incendie dormant, dont les conséquences annoncées et déjà palpables seront bien plus graves que la COVID-19 : multiplication des catastrophes naturelles, migrations climatiques majeures, raréfaction ou disparition de certaines ressources, conflits liés à l’eau, etc. Les sources d’inquiétudes sont nombreuses et le scepticisme longtemps dominant sur ces questions est aujourd’hui minoritaire. A la sidération et la peur qui pourraient légitimement nous saisir face à ces sombres perspectives, la crise de la COVID-19 nous invite à la confiance et à l’action. En effet, elle a permis de révéler un ensemble de ressources insoupçonnées sur lesquelles nos sociétés peuvent s’appuyer pour répondre à l’enjeu majeur des limites planétaires fortement perturbées : puissance des solidarités, mobilisation des responsables politiques dans un sens commun, impact des innovations positives et collectives, capacité d'adaptation et de résilience des femmes et des hommes, intelligences collectives au niveau local, nouvelles solidarités Nord-Sud, outils techniques et scientifiques…   [caption id="attachment_78107447" align="alignright" width="300"] Juhane Dascon[/caption] De l’innovation à l’innovation d’impact Dans ce contexte, la communauté des 24h de l’innovation (22 000 participants, 62 éditions, 4 continents) opère un changement de paradigme qui affecte la définition même de l’innovation et donc les process qui y conduisent. L’innovation ne peut plus désormais être seulement définie comme « un nouveau service, produit ou process qui trouve son marché et qui offre un avantage concurrentiel à l’entreprise ou l’organisation qui l’implémente »*. Les 24H de l'innovation® POUR LA PLANÈTE reviennent à l’essence même de l’innovation, qui doit rechercher constamment l’amélioration de l’existant. Elles exploreront une nouvelle approche de l’innovation qui vise à apporter une valeur positive pour la planète, ses occupants actuels et les générations futures. L’objectif est de promouvoir, accompagner et diffuser des idées résolument créatives et en totale rupture pour faire émerger des innovations à impact neutre ou positif, c’est-à-dire capables de diminuer ou même renverser les impacts environnementaux et sociaux. Ces innovations d’impact se définiront désormais comme de nouveaux services, produits ou procédés qui rencontreront des marchés viables économiquement pour assurer la pérennité de leurs usages, tout en permettant de neutraliser et même positiver leurs impacts sociaux et environnementaux. Pour cela, nous devons mobiliser et conjuguer toutes les intelligences créatives de ce monde et plus particulièrement celles qui aspirent à faire émerger ce nouveau paradigme. Dans ce contexte, au second semestre 2021, l’ESTIA, avec l’ensemble de ses partenaires, organisera les 24h de l'innovation® "POUR LA PLANÈTE" afin de croiser les préoccupations des entreprises et organisations qui veulent changer le monde en s’appuyant sur la créativité de cette jeune génération d’étudiants issus de diverses disciplines, de divers territoires et de cultures. 50 entreprises, 500 étudiants, 16 speakers d’exception, un salon des innovations d’impact, un atelier dédié aux entreprises à impact…constitueront le cœur créatif des 24h 2021.

    * Définition de l’économiste J.A Schumpeter

     

    Juhane Dascon, coach pour les start-ups d'ESTIA Entreprendre

    Jérémy Legardeur, professeur de l'ESTIA

      A propos de Juhane Dascon Juhane DASCON est titulaire d'un doctorat en développement territorial (géographie) de l'Université de Toulouse et d'un Master en médiation de la science (Université de Bordeaux). À l'ESTIA, il est à la fois coach pour les start-ups dans le département ESTIA Entreprendre, chargé d’affaire dans le département de transfert de technologie ESTIA Tech et responsable de la stratégie Afrique du Campus. Il est également impliqué dans d'autres activités :
    • Membre de l'équipe de pilotage des 24 heures de l'innovation POUR LA PLANETE.
    • Co-créateur de la formation-aaction Africa Basque Challenge développé avec l'Université de Mondragon.
    • Coordinateur ESTIA du programme SIRENA Start-up dédié à l'internationalisation des entreprises technologiques de Nouvelle Aquitaine.
    Parallèlement à ses activités à l'ESTIA, Juhane DASCON a participé à des activités de développement entrepreneurial dans le domaine de la communication (MediaLab Production) et des technologies de la construction (ARKEO International).   A propos de Jérémy Legardeur Jérémy Legardeur est Professeur au sein de l'école d’ingénieurs ESTIA,  après l’obtention de son HDR de l'université de Bordeaux en 2009. Auparavant il a obtenu son diplôme d'ingénieur -maitre à l'université de Montpellier en 1997 et son doctorat à l'Institut National Polytechnique de Grenoble en 2001. Il est le fondateur de l'événement "Les 24h de l'innovation®" (www.24h.estia.fr). Ses recherches portent sur les méthodes et les outils permettant de favoriser la créativité et la gestion du cycle de vie des idées dans les premières phases de conception de produits et services innovants. Son travail est basé à la fois sur une action de recherche de la situation du design industriel et sur le développement de nouvelles méthodes et de nouveaux outils pour favoriser l'interaction et la collaboration entre les participants au design dans l'ingénierie créative collaborative.  ]]>
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    Sensibiliser l'ensemble des élèves ingénieurs aux enjeux climatiques, environnementaux et de développement durable, un nouveau tronc commun introduit à Mines Saint-Etienne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sensibiliser-lensemble-des-eleves-ingenieurs-aux-enjeux-climatiques-environnementaux-et-de-developpement-durable-un-nouveau-tronc-commun-introduit-a-mines-saint-etienne/ Wed, 24 Feb 2021 18:53:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107449 Michelle Mongo[/caption] La lutte contre le changement climatique constitue un des grands défis de notre siècle particulièrement dans le contexte actuel marqué par la pandémie du COVID-19 et ses conséquences sanitaires et économiques. En Europe, la commission européenne considère que la crise du COVID-19 « offre une occasion unique d’accélérer la transition vers une économie neutre sur le plan climatique. » (Commission Européenne, 2020)[1]. Dans ce cadre de nombreux pays européens ont adopté des plans de relance. En France par exemple, un plan de relance d’un montant de 100 milliards d’euros a été adopté le 03 septembre 2020 afin de faire face aux conséquences économiques du Covid-19[2]. Ce plan prévoit entre autre une enveloppe de 30 milliards d’euros destinée au financement de la transition écologique afin que la France puisse atteindre une neutralité carbone d’ici 2050. Près d’1 million d’emplois (équivalent temps plein, ETP) dans les secteurs de la rénovation énergétique (des bâtiments), des énergies renouvelables, des transports durables, de l’agriculture bio et du tourisme durable devraient faire l’objet d’un soutien massif de la part du gouvernement[3]. Ces orientations impliquent par ailleurs, pour les établissements d’enseignement supérieur, d’être en mesure de doter les générations présentes et futures d'un meilleur niveau d'éducation et de formation dans les compétences nécessaires à cette transition économique et sociétale.   Mines Saint Etienne s’inscrit dans cette dynamique à travers de nombreuses initiatives développées au sein de l’établissement et qui prennent en compte les enjeux environnementaux et climatiques. Dans sa stratégie DD&RS, Mines Saint-Etienne inscrit sa volonté de « Former les étudiants aux enjeux de l’ingénieur du XXIème siècle en adoptant une attitude éthique et responsable, apte à répondre aux problématiques d’un monde complexe aux ressources limitées”. Depuis plus de 20 ans, des enseignements sont proposés à ceux qui le souhaitent sur la thématique du développement durable. Ainsi, une option « éco-industrie » est créée en 1996. En 2003, un cours sur les enjeux environnementaux est rendu obligatoire pour tous les élèves de première année. Depuis 2008, des ateliers portant, entre autres sur la RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise), l’innovation responsable, la transition écologique ou l’éthique de l’ingénieur sont proposés à la promotion des élèves ingénieurs civils des Mines répartis en groupes d’une vingtaine d’étudiants. Parmi les actions récentes, on peut citer l’introduction d’un Tronc Commun Climat, Environnement et Développement Durable dispensé à l’ensemble des étudiants de 1ere année du cycle Ingénieur Civil des Mines (ICM). Ce dernier a été mis en place à la rentrée 2020 et co-construit avec les enseignants chercheurs, étudiants et Alumni de l’école sensibilisés à ces problématiques. Ce tronc Commun regroupe plusieurs types d’enseignements : conférences scientifiques, interventions d’experts extérieurs et ateliers thématiques. Il a ainsi pour objectif de permettre aux étudiants de maitriser les bases scientifiques associées aux changements climatiques, mais aussi de prendre conscience des enjeux sociaux, économiques et éthiques qui y sont associés, dans le cadre des Objectifs de Développement Durable définis par le programme des Nations Unies. Depuis 2018, tous les étudiants doivent passer le Sustainability Literacy Test, outil qui profite du soutien d'un grand panel d'entités des Nations Unies, d'institutions académiques nationales et internationales renommées. Cette dynamique et ses actions en faveur du climat et de l’environnement se traduit par ailleurs dans le cadre d’une réflexion plus globale sur la formation des futurs ingénieurs et les modalités de prise en compte des enjeux de transition écologique et numérique dans les autres enseignements des cursus de Mines Saint-Etienne. Ce travail est mené au sein du Département Management Responsable et Innovation de Mines. En effet, les enseignants chercheurs de ce département sont engagés dans une démarche visant à faire évoluer les enseignements de Management en intégrant les enjeux de transition écologique et numérique. Après un Benchmark des enseignements autour du Développement Durable et de la Transition Numérique dispensés en interne et au sein d’une vingtaine d’écoles d’ingénieurs et d’une dizaine d’écoles de commerce, IAE et IEP, une synthèse des enseignements a été élaborée et a permis de faire ressortir les opportunités et les menaces de même que les forces et faiblesses de l’établissement. Enfin l’identification et l’analyse des secteurs, métiers et compétences de la transition écologique et numérique constitue une des dernières étapes qui permettra aux enseignants chercheurs de définir des scénarios en matière d’évolution et de mise en œuvre des enseignements en management.

    [1] Commission Européenne. (2020). État de l’Union : questions et réponses sur le plan cible en matière de climat à l ’ horizon 2030.

    [2] https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/plan-de-relance/annexe-fiche-mesures.pdf

    [3] WWF. (2020). Monde d’après: l’emploi au cœur d’une relance verte

     

    Michelle Mongo, Nadine Dubruc, Natacha Gondran de Mines Saint-Etienne

      Michelle Mongo est docteur en économie de l’innovation et enseignante chercheure en économie verte à Mines Saint-Etienne, membre du laboratoire COACTIS, Université de Lyon-Saint-Etienne. Au sein du département Management Responsable et Innovation, elle s’investit dans des activités de formation, de recherche, de valorisation et de diffusion des bonnes pratiques dans le domaine de l’innovation durable et l’économie verte avec un intérêt particulier pour le contexte des pays africains. Michelle Mongo est responsable du Tronc Commun 1A « Climat, Environnement et Développement Durable » du cycle ICM de Mines Saint Etienne. Nadine Dubruc docteur en psychologie sociale, est maître de conférence en SHS à Mines Saint-Etienne, membre du laboratoire COACTIS, Université de Lyon-Saint-Etienne. Ses activités de recherche portent sur les évolutions et l’apprentissage chez les individus et les collectifs de travail, l’analyse des dispositifs de changement lors d’intégration de contraintes externes. Elle propose différents cours dans le cycle ICM : GRH Durable, Ethique de l’ingénieur, les Modes d’organisation et QVT et performance globale. Natacha Gondran est professeur en évaluation environnementale à Mines Saint-Etienne, membre de l’UMR 5600 Environnement, Ville Société. Elle est déléguée développement durable et responsabilité sociétale de Mines Saint-Etienne.   A propos de Mines Saint-Etienne Membre de l’Institut Mines‐Télécom, Mines Saint‐Étienne figure parmi les plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France et mène depuis plusieurs années une politique volontariste pour mieux prendre en compte les enjeux de développement durable et responsabilité sociétale. À ce titre, elle a été labellisée, en 2016, selon le label DD RS de la CGE / CPU. Elle propose depuis 1991 des modules optionnels permettant des spécialisations sur les enjeux environnementaux et énergétiques. Sur l’impulsion d’élèves et d’alumnis, un nouveau tronc commun de 48h a été introduit à la rentrée 2020 sur le thème « Climat Environnement Développement Durable » pour sa formation Ingénieur Civil des Mines.]]>
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    Former à la transition écologique en période de crise sanitaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-a-la-transition-ecologique-en-periode-de-crise-sanitaire/ Thu, 25 Feb 2021 14:12:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78107521 Une équipe de quatre enseignants d’IMT-BS a monté une négociation sur le climat pour 270 étudiants sur quatre jours, en 2018 et 2019, intitulée Leadership et Transition Ecologique. Mais que faire dans la situation qui était celle de la rentrée de septembre 2020 ? Impossible de faire bouger un si grand groupe de manière contrôlée. La solution trouvée a été de modifier substantiellement le dispositif. Les étudiants ont tout d’abord été organisés en  demi-promo (135), de manière à permettre de réaliser la Fresque du climat en respectant les gestes barrière, par groupes de 8. Les quatre jours ont donc été transformés en deux fois deux jours : 2 par demi-promo. Les équipes de 8 sont restées les mêmes sur les 2 jours, installées chaque fois au même endroit, pour éviter toute confusion dans les déplacements. Un système de régulation des entrées et sorties a été mis en place. Au lieu d’incarner des équipes (pays, ONG, associations d’entreprise) qui négocient, ce qui implique de nombreux contacts, il a été demandé aux étudiants de se projeter dans la perspective du zéro émission net qui est celui de la France comme de l’Europe, sur un territoire donné. Mais la Fresque du Climat propose un constat, pas des solutions, et encore moins des solutions territorialisées ou incarnées dans des acteurs. Comment faire pour retrouver les acteurs et les objectifs à atteindre ? La solution proposée est à quatre étages. Premièrement, un document « Solutions » a été produit, qui donne les principaux leviers de réduction des émissions de GES. Il est constitué de cinq documents : une représentation du « budget carbone » et de ses principaux déterminants (émissions fossiles, « puits de carbone ») ; le scénario de référence pour la France (Stratégie Nationale Bas Carbone ou SNBC), sous sa forme la plus simplifiée ; un chiffrage des émissions individuelles moyennes ; le schéma proposé par negawatt d’une évolution possible du système énergétique ; et le chiffrage de Carbone 4 quant à la part individuelle et la part collective (1/4 et 3/4, rapport Faire sa part). Le tout fait 8 pages. Un document par personne est mis à disposition. Ensuite l’idée a été d’utiliser les Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), les Régions et Métropoles ayant l’obligation de publier un « diagnostic » en la matière, disponible sur internet. Chaque équipe de 8 a été amenée à choisir un PCAET parmi ceux qui étaient proposés, de manière à leur permettre de travailler sur une entité politique à laquelle ils s’identifient – Rouen Métropole, Pays de Limours, la Guadeloupe, Paris Saclay, Plaine Commune Saint-Denis etc. le choix était vaste et susceptible de rencontrer les origines des étudiants. Il a été fait en sorte que les choix soient suffisamment divers pour ne pas se retrouver avec trop d’homogénéité. Les trois demi-journées ont ensuite été organisées comme des séances de lecture approfondie et progressive des PCAET, entrecoupées de leçons magistrales et de présentations des travaux tirées au sort. La première demi-journée était consacrée à un résumé des caractéristiques du territoire, de ses émissions et des solutions proposées par le PCAET. Un regard critique était demandé. Les étudiants passaient la seconde demi-journée à identifier les acteurs qui sont derrière les émissions et les solutions, ainsi qu’à déterminer quelles sont les populations les plus exposées aux conséquences du réchauffement. Le poids politique de chaque acteur devait également être déterminé et justifié. La troisième et dernière demi-journée consistait à établir une stratégie de mobilisation des acteurs, par le truchement de la collectivité territoriale en charge de la mise en œuvre du PCAET : mobiliser les populations exposées, faciliter la montée en puissance des porteurs de solution et trouver des issues pour les acteurs faisant obstacle. Deux messages clé ont été portées au cours de chacune des deux demi-journées :
    • le changement climatique est un enjeu majeur, mais les solutions existent, le problème est de les généraliser
    • la condition du changement réside dans la perception et l’analyse des intérêts, et ceux-ci peuvent évoluer sous l’influence du leadership.
    Les évaluations étudiantes ont globalement été très bonnes, ce qui fut une grande satisfaction, pour un module créé en peu de temps dans le mois de juillet.  

    Fabrice Flipo, professeur de philosophie d'IMT-BS

      A propos d’Institut Mines-Télécom Business School – www.imt-bs.eu École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec l’école Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.]]>
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    Pendant la crise sanitaire, le DD&RS continue... https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pendant-la-crise-sanitaire-le-ddrs-continue/ Mon, 01 Mar 2021 12:44:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78131755 La gestion de la crise sanitaire occupe nos esprits et notre quotidien. Assurer la continuité d’activité et transformer la pédagogie, protéger la santé de tous, notamment celle psychologique et matérielle de nos étudiants, gérer l’impact de la pandémie sur nos ressources ou nos recrutements… Le court terme monopoliserait-il notre attention et notre énergie ? La crise, le confinement et la rupture, réelle ou perçue – l’avenir nous le dira- , entre le « monde d’avant » et « le monde d’après », amènent beaucoup à porter un autre regard sur le futur et sur l’impact des activités humaines.  Les questions liées au développement durable et à la responsabilité sociétale prennent dans ce contexte une nouvelle dimension, dans la société en général, dans nos écoles en particulier. Les étudiants ne manquent pas de nous le rappeler régulièrement. Plus que jamais, ils attendent nos initiatives. Et notre soutien aux leurs. Les circonstances s’y prêtent et les pistes d’action sont multiples. Les attentes portent en premier lieu sur la formation et le changement climatique. De l’adaptation des formations existantes au distanciel à la création de nouveaux cours, les exemples sont nombreux.  D’autres projets sont à venir alors que la nouvelle loi sur la programmation de la recherche a modifié le code de l’éducation pour préciser que la sensibilisation et la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable font désormais partie des contributions attendues du service public de l’enseignement supérieur. Ces préconisations seront vraisemblablement renforcées quand le groupe de travail mis en place par Frédérique Vidal sous le pilotage de Jean Jouzel, auquel la CGE est étroitement associée, aura remis ces conclusions. La recherche n’est bien évidemment pas à l’écart de ce mouvement, ainsi que l’a montré le colloque « Pour une recherche et une innovation responsables », co-organisé par la CGE, la CPU et leurs partenaires et qui s’est tenu, en mode hybride, le 15 janvier dernier. Il a été un point d’étape important de l’action du groupe de travail lancé en 2018, qui a notamment redéfini en profondeur l’axe « recherche » de notre référentiel DD&RS afin :
    • d’intégrer le développement durable et la responsabilité sociétale dans les stratégies de recherche et d’innovation de nos écoles ;
    • développer les interactions entre la science et la société ;
    • promouvoir et favoriser un dispositif de réflexion éthique au regard de l’exercice de la responsabilité de la recherche et de l’innovation.
    Mobiliser de façon crédible les étudiants et les enseignants-chercheurs autour du développement durable suppose également que nos établissements donnent l’exemple dans leur fonctionnement et se placent dans une logique, de responsabilité sociétale, de transition écologique et de mesure de leur impact. Beaucoup d’écoles ont amplifié leurs démarches au cours des derniers mois et la rénovation énergétique du patrimoine immobilier va bénéficier d’une accélération au travers du plan de relance gouvernemental. Enfin , ces crises imbriquées ont déclenché une formidable mobilisation du tissu associatif de nos écoles, au-delà même des clubs et associations agissant directement dans la sphère du DD&RS.  Les actions locales de toutes natures se sont multipliées, de la solidarité entre étudiants en situation de précarité matérielle ou psychologique à l’impression 3D de visières pour pallier l’absence de masques dans les hôpitaux et pour toutes les personnes en première ligne. La crise sanitaire finira par se terminer, dans quelques mois. La crise économique et sociale durera plus longtemps. Beaucoup ont évoqué le « monde d’après ». Nous devons, dans nos écoles, plus que jamais, préparer un « monde de demain », responsable, « durable », désirable….  

    Denis Guibard, directeur de l'Institut Mines-Télécom Business School

      A propos d’Institut Mines-Télécom Business School – www.imt-bs.eu École publique et socialement inclusive, proche des écoles d’ingénieurs, Institut Mines-Télécom Business School forme des managers et des entrepreneurs responsables, innovants et ouverts sur le monde, qui guideront les organisations dans les transitions au cœur de la société de demain : numérique, énergétique et écologique, économique et industrielle. Forte de la pertinence de sa recherche et de ses formations, de son soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, de sa proximité avec les entreprises et de son ancrage dans son territoire, Institut Mines-Télécom Business School tend vers l’excellence pour contribuer au développement économique national et local et à la création de valeur pour toutes ses parties prenantes. Elle partage son campus avec l’école Télécom SudParis, également membre de l’IMT. L’école compte 1500 étudiants, figure chaque année au classement des meilleures business schools françaises et européennes, et est accréditée AACSB et AMBA.]]>
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    Alumni for the planet accélère : des cycles de webinaires pour passer concrètement à l’action ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-for-the-planet-accelere-des-cycles-de-webinaires-pour-passer-concretement-a-laction/ Mon, 12 Apr 2021 08:44:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456249 Alumni for the Planet continue à se développer : nous sommes aujourd’hui déjà 3000 alumni inscrits sur le site, les « alumni engagés », issus de plus de 600 établissements de l’enseignement supérieur !  Plus de 70 associations d’alumni nous soutiennent déjà ainsi que la CGE, notre soutien historique et constant depuis près d’un an. Grâce aux associations d’alumni, nous accélérons notre déploiement à grande échelle car plus nous serons nombreux, plus notre action aura un impact ! Nous, alumni de l’enseignement supérieur, sommes souvent dans des postes à responsabilité et donc en position de décideurs dans les entreprises et  organisations publiques. Nous représentons un effet de levier considérable pour répondre aux défis du climat et de l’environnement. Nombre d’entre nous ont depuis longtemps envie d’agir. Mais par où commencer ? Et comment agir seul voire parfois isolé ? C’est la raison d’être de l’initiative Alumni for the Planet, que nous avons lancée officiellement le 12 novembre 2020. Notre objectif est de rassembler un maximum d’alumni de l’enseignement supérieur, grâce aux associations d’alumni, et de les accompagner en les aidant à se mettre en relation puis à agir ensemble. Concrètement, un alumni s’inscrit gratuitement sur notre site en indiquant son école/université d’origine, sa ville de résidence et l’entreprise dans laquelle il travaille. Il accède ainsi à un moteur de recherche lui permettant d’identifier les autres alumni proches de lui (même entreprise ou même ville). Grâce à une messagerie interne, il peut entrer en contact avec eux. La première étape est franchie, il n’est désormais plus seul ! Il peut ensuite trouver sur notre site web de nombreuses informations, témoignages, méthodes et conseils pour passer à l’action. Nous proposons aussi des cycles de webinaires pour accompagner sur plusieurs mois des groupes d’alumni et les aider à engager des projets concrets dans leur entreprise grâce à des espaces de partage d’expérience, des groupes de travail thématiques, des témoignages, des kits de mise en action, etc. Le premier cycle « Etre acteur du changement en entreprise ou dans son organisation publique, c’est possible ! » a été lancé le 5 janvier dernier. Il comporte 5 webinaires qui donnent les clés aux alumni pour pouvoir passer à l’action puis les accompagnent durant plusieurs mois afin qu’ils partagent ensemble leurs bonnes pratiques et trouvent de l’aide pour lever les obstacles qu’ils peuvent rencontrer. Grâce à l’intelligence collective, les alumni s’entraident et agissent ensuite plus facilement et efficacement dans leurs entreprises ou organisations. D’autres cycles de webinaires sont en cours de préparation, notamment sur des thématiques comme celle de la décarbonation des activités des entreprises (Pourquoi faire un bilan carbone ? Comment élaborer une stratégie de décarbonation ?  Comment la financer ? ). Notre objectif est de donner aux alumni les clés pour pouvoir mobiliser autour d’eux et pour aller plus loin s’ils le souhaitent ensuite. Ces cycles peuvent être co-organisés avec les associations d’alumni qui le souhaitent. Nous lançons des démarches de co-construction de projets collaboratifs à fort impact environnemental dans plusieurs entreprises. L'objectif est que ces premières expériences réussies constituent des “démonstrateurs” pour démultiplier ensuite la démarche. Plusieurs dirigeants d’entreprise soutiennent aussi la démarche d’Alumni for the Planet en encourageant les autres alumni de leurs organisations à être acteurs du changement.  Ils engagent ainsi leurs entreprises en communiquant sur l’existence de notre plateforme à leurs salariés. Ils y voient l’opportunité de faciliter les échanges internes entre collaborateurs issus des différents métiers de l’entreprise pour aboutir à des propositions d’actions concrètes. Récemment Nicolas Théry, Président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale a encouragé tous ses salariés « à oeuvrer pour une société plus juste et plus durable en rejoignant des initiatives telles que Alumni for the Planet ». Votre association d'alumni est sensible aux enjeux du climat et de l'environnement ? Rejoignez-nous en nous contactant sur contact@alumnifortheplanet.org.  Encouragez vos alumni à s'inscrire sur notre plateforme www.alumnifortheplanet.org pour être mis en relation et agir au sein des entreprises et organisations publiques. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons d’impact pour un monde plus durable!  

    Fréderic de Dinechin et Caroline Lejeune d'Alumni for the planet

      A propos de Fréderic de Dinechin  Fréderic de Dinechin est un des membres fondateurs d’Alumni for the Planet. Il est diplômé de l’École Polytechnique et de l’École des Ponts ParisTech. Il travaille actuellement sur le thème de la résilience au changement climatique au Centre pour l'intégration en Méditerranée, un think tank de la Banque mondiale basé à Marseille. Avant cette mission, Frédéric a travaillé dans le développement durable en France dans les secteurs privé et public et à l’étranger dans des organismes multilatéraux de développement. Il est convaincu de l’urgence et de l’importance de l’action collective pour le climat et l’environnement et de la nécessité pour y arriver de bâtir des "ponts" entre les personnes et entre les organisations.   A propos de Caroline Lejeune Caroline LEJEUNE est membre du bureau d’Alumni for the Planet et du Conseil d’administration du Jour de la Terre, au Canada et en France.  Diplômée d’HEC, elle a passé plus de 25 ans de carrière dans des fonctions Marketing, Stratégie ou Organisation, d’abord dans le secteur bancaire puis dans le domaine des services. Elle a accompagné des entreprises dans des changements d’échelle dans un environnement de croissance ou dans un contexte de transformation ainsi que des entrepreneur.e.s . Spécialiste de la transformation et de la création d’activités, elle est convaincue que la notion de profit, d’humanité et de respect de l’environnement sont compatibles. C’est pourquoi, elle accompagne aujourd’hui les entreprises qui souhaitent repenser leur business model pour mieux y intégrer les enjeux sociétaux et environnementaux.   À propos d'Alumni for the planet Lancé le 12 novembre 2020, Alumni for the Planet est une association visant à créer LE réseau des diplômés de l'enseignement supérieur français qui s’engagent et agissent pour le climat et l’environnement. Les alumni occupent des postes à responsabilités dans les entreprises et les organisations publiques : leur engagement et leurs actions peuvent donc avoir un impact majeur. Grâce à l’implication de son équipe de bénévoles, à son Comité scientifique, à la plateforme de mise en relation de son site web et à ses cycles de webinaires, Alumni for the Planet aide les alumni à agir en les informant, en les mettant en réseau et en les soutenant dans leurs projets, en particulier dans leur entrepriseAlumni for the Planet est soutenu par plus de soixante-dix associations d’alumni de l’enseignement supérieur et par de nombreux représentants du monde scientifique et économique. LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/alumni-for-the-planet/ | Twitter : @AlumniPlanet]]>
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    Face à un marché de l’emploi des jeunes en crise, EDHEC et EDHEC Alumni lancent un Programme Entraide Recherche Emploi  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/face-a-un-marche-de-lemploi-des-jeunes-en-crise-edhec-et-edhec-alumni-lancent-un-programme-entraide-recherche-emploi/ Mon, 12 Apr 2021 08:50:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456254 Un an après son lancement, le Programme Entraide Recherche Emploi développé par l’EDHEC et l’association EDHEC Alumni a déjà permis à plus de 600 étudiants et jeunes diplômés d’être accompagnés et de bénéficier de conseils avisés. Une mobilisation dès les premiers signes de la crise Au mois de mars 2020, l’EDHEC bascule l’intégralité de ses programmes, formations et services d’accompagnement à distance. Il reste alors à trouver une réponse pour nos étudiants, contraints de réaliser un stage pour valider leur formation ou de trouver un emploi dans un marché de l’emploi des jeunes en crise. Emmanuel Métais, Directeur Général de l’EDHEC, et Geoffroy Sardin, Président EDHEC Alumni, appellent donc l’ensemble des diplômés à se mobiliser. L’association EDHEC Alumni bénéficiait déjà d’un programme de mentoring entre diplômés né en 2014 sous l'impulsion de trois « mentoring angels » : Virginie Malekzadeh (GE 1997), Catherine Champeyrol (GE 1987) et Béatrice d’Herbomez (GE 1977) accompagnées par Ines O’Donovan (MBA 2002, Phd in management Learning and leadership). De nombreux binômes mentor/mentee étaient créés chaque année grâce à un outil digital de matchmaking. Après un briefing de lancement, ils se retrouvaient au minimum une fois par mois pendant cinq mois. Face au besoin urgent de nos étudiants et jeunes diplômés d’être accompagnés dans leur recherche, cet outil de matchmaking a été repensé intégralement pour permettre une mise en relation plus rapide et décupler le nombre d’accompagnements possibles. Les filleuls choisissent désormais un mentor d’après les compétences qui ont été renseignées sur son profil, puis l’accompagnement peut démarrer. Dès que l’aide a été fournie, le filleul libère son parrain pour qu’il puisse accompagner un nouvel alumni. Dès son lancement, plus de 250 diplômés réagirent à l’appel de l’Ecole et EDHEC Alumni en s’inscrivant au programme pour accompagner un ou plusieurs étudiants et jeunes diplômés.   Une initiative appréciée tant par les filleuls que par leurs mentors "Je me suis mis à la place des jeunes diplômés en recherche d'emploi dans la période actuelle et je me suis dit que je pourrais leur apporter quelques conseils sur leur CV ou la manière de préparer leur entretien. En remplissant mon profil de parrain, j'ai mis en avant mon expérience de recruteur mais aussi mon parcours au Canada et en marketing qui pouvaient peut-être intéresser de futurs filleuls. J'ai "matché" avec des profils variés avec un projet de mobilité internationale ou par un parcours marketing. J'ai beaucoup apprécié nos échanges par téléphone ou en visio, où l'énergie et la motivation étaient communicatives." Philippe Guillaume, EDHEC Master 2002 - Senior Marketing Manager - Shimano France   "Le Programme d'Entraide Recherche Emploi apporte une aide concrète aux jeunes diplômés et permet aux parrains et marraines de se reconnecter aux premières années après l’École. J'ai rencontré 4 étudiants. J'ai été frappée de constater qu’il était parfois difficile pour eux de trouver un emploi malgré des parcours personnels riches et académiques brillants. Nous avons travaillé ensemble à regagner en confiance, à identifier leur singularité et à intégrer toutes les anecdotes de leur vie au service de leur projet professionnel. Je suis heureuse d’avoir été témoin d’une telle affirmation de soi, simple et impactante. Le tout à distance, dans une grande proximité." Julie Verhague, EDHEC International BBA 2003 - Consultante en accompagnement au changement, coach professionnelle certifiée   Le mentoring : une solution pérenne pour prolonger l’accompagnement du Career Centre ? Un an après son lancement, le Programme Entraide Recherche Emploi est toujours opérationnel. A ce jour, plus de 600 étudiants et jeunes diplômés ont bénéficié d’un accompagnement. Le niveau de satisfaction des participants, tant étudiants que mentors, est tel qu’il est prévu d’intégrer ce programme au bouquet des services phares aux côtés de l’annuaire en ligne EDHEC Alumni et de l’EDHEC Career Centre for Life.  

    Martin Barbier, directeur EDHEC ALUMNI

      A propos d’EDHEC Alumni Véritable communauté, l’association EDHEC Alumni rassemble les 50,000 étudiants et diplômés de l’ensemble des programmes diplômants de l’EDHEC : Bachelor, Master, MBA, Formation continue, PhD. Tous sont membres à vie dès leur entrée à l'EDHEC. Nos missions :
    • Accompagner étudiants et diplômés, tout au long de leur vie, pour les aider à exprimer leur plein potentiel par l’échange et la coopération dans un monde ouvert où ensemble on va plus loin.
    • Contribuer ainsi à construire et animer une communauté solidaire, engagée, innovante, au service d’une vision partagée.
    Une triple promesse faite aux EDHEC :
    • La certitude de pouvoir compter tout au long de sa vie sur une communauté forte, active, bienveillante, entreprenante
    • De mutiples opportunités de s’y engager, et ainsi de s’enrichir en s’engageant
    • Le plaisir d’être et d’agir ensemble
      A propos d’EDHEC BUSINESS SCHOOL Implantée à Lille, Nice, Paris, Londres, Singapour, forte de 100 nationalités sur ses campus et de partenariats avec 280 universités parmi les meilleures au monde, l’EDHEC est une école résolument internationale et connectée au monde des affaires. Avec plus de 40 000 diplômés dans 120 pays, elle constitue une communauté de leaders engagés. Leur objectif : agir concrètement pour faire face aux grands défis économiques, sociaux, technologiques et environnementaux du monde. L’école a développé un modèle unique, fondé sur une recherche utile à la société, aux entreprises et aux étudiants. L’EDHEC est ainsi aujourd’hui tout à la fois un lieu d’excellence, d’innovation, d’expérience et de diversité, propre à impacter les générations futures dans un monde en profond bouleversement. Avoir un impact positif sur le monde est notre raison d’être.]]>
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    Entraide entre Alumni des Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entraide-entre-alumni-des-grandes-ecoles/ Mon, 12 Apr 2021 08:57:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456257 « Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été" (Albert Camus, 1952)   Le thème du dossier de ce numéro de Grand Angle dédié aux alumni est celui de l’entraide. Dans ce contexte singulier, et passablement chahuté de la crise Covid-19, il s’est imposé de lui-même. Parce qu’établir (ou conforter) les relations amicales entre anciens élèves, développer l’esprit de solidarité au sein des promotions et entre les différentes générations est au cœur de la raison d’être des associations d’alumni. Parce que le groupe de travail Alumni, constitué début 2020, juste avant le déclenchement de la pandémie, et placé auprès de la commission Aval (présidée par Nicolas Glady), a reçu beaucoup d’articles-témoignages[1] d’initiatives ponctuelles, voire de programmes structurés, des réseaux d’anciens élèves pour, en lien avec l’Ecole et la Fondation, aider les étudiants en formation, en recherche de stage ou d’un premier emploi. Vous découvrirez ainsi, dans cette lettre d’information, l’exemple de cette start-up, montée en quelques semaines, par les alumni d’une école de management pour aider les étudiants en situation de précarité, et leur livrer des paniers de produits bio. Dans le domaine militaire comme dans le civil, l’esprit de corps, désignant les liens de solidarité entre les membres d’une même profession, est en règle générale un gage de l’efficacité … Il faut donc continuer à l’encourager. A condition cependant d’imaginer, dès le départ, ces liens de solidarité comme des cercles concentriques créant une communauté de destin entre les membres d’une même unité, d’un même régiment, d’une même arme ou d’une même armée ou d’une même Nation, dans tous les cas ouverts sur la diversité de la société. Quand ils font la promotion de leur Ecole, du modèle français des Grandes écoles, et dans leur environnement personnel et professionnel, la promotion de la marque de l’Ecole en même temps que de leur diplôme, les anciens élèves contribuent, à leur manière, au rayonnement de la France et à sa place dans un monde fortement compétitif. Comme l’illustrent les articles ci-après, la crise COVID-19 a montré la résilience du système des Grandes écoles. Elle a eu pour conséquence de renforcer encore les liens entre chaque Ecole, son association d’alumni et sa fondation lorsqu’elle existe. Au travers des solutions numériques déployées, dans certains cas, dans des délais très rapides, elle a ouvert le champ des possibles pour garder le lien avec les anciens élèves, quel que soit leur lieu de résidence ou d’exercice professionnel.  Elle a obligé à se poser des questions et, pour certaines structures, à accélérer leur virage numérique. Peut-être y-a-t-il encore moyen de résister à la logique LinkedIn (propriété depuis 2016 de Microsoft), une forme de désintermédiation entre élèves, anciens élèves et employeurs et, à terme, une concurrence directe pour les réseaux d’alumni traditionnels ? La crise Covid-19 n’est pas terminée, mais l’enjeu est de préparer dès maintenant l’après Covid-19, pour relever les défis, non plus sanitaires, mais économiques ou sociaux. Nous n’avons pas de doute que, là aussi, les associations d’alumni des écoles de la CGE sauront répondre présent.  

    [1] Nous avons, hélas, été obligés de faire une sélection – un grand merci à tous les contributeurs !

     

    Au nom du groupe de travail Alumni, Gilles Duthil, animateur du GT Alumni de la CGE

      A propos de Gilles Duthil Gilles Duthil est depuis février 2017 secrétaire général de l’association des anciens élèves de l’Ena www.aaeena.fr. Ancien élève d’HEC, du CNAM (3ème cycle d’économie de la santé et du social), puis de l’ENA (promotion Jean de La Fontaine), Gilles DUTHIL est directeur de projet transformation des agences sanitaires auprès du Directeur Général de la santé, le Pr Jérôme Salomon. Spécialisé dans les questions de santé au sens large, il a une double carrière dans le public et le privé.   A propos du GT Alumni de la CGE Le groupe de travail Alumni de la CGE rassemble les présidents et les délégués généraux des associations d’Alumni des Grandes écoles membres. Il est né de la volonté de prolonger les débats, menés lors du colloque sur « les Alumni, Acteurs de l’avenir », organisé par la CGE, en juin2018, au CNAM. Cette journée d’étude avait rassemblé plus de 220 participants, et répondait à un besoin d’action et de réflexion, mais également d’échanges de bonnes pratiques sur ce thème pour les Grandes écoles (cf Livre Blanc paru en juin 2020). Il est animé par Gilles DUTHIL et Nadia HILAL, chargée de mission CGE.]]>
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    Se mobiliser plus que jamais pour ses membres https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/se-mobiliser-plus-que-jamais-pour-ses-membres/ Mon, 12 Apr 2021 09:00:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456260 Se mobiliser plus que jamais pour ses membres  L’Association Alumni EM Normandie, constituée d’un Conseil d’Administration comprenant étudiants et diplômés, ainsi qu’une équipe permanente, se rassemble autour de trois objectifs : fédérer le réseau, accompagner ses membres et promouvoir l’école. Cette année, face à un marché de l’emploi particulièrement chahuté, la force d’un réseau prend tout son sens et nous resserrons davantage les liens entre EMiens et monde professionnel. Fin 2020, une centaine d’alumni ont par exemple répondu présents à l’appel à l’entraide lancé pour épauler ceux qui en éprouvaient la nécessité. La communauté Alumni EM Normandie réputée notamment pour ses qualités solidaires, renforce sa mobilisation pour accompagner ses membres dans ce contexte inédit. Les jeunes en recherche d’un stage, d’une alternance ou d’un premier emploi nous sollicitent davantage cette année et nous tentons d’être aussi disponibles que proactifs. Dans ce contexte où les rencontres se raréfient et où le risque de démotivation et d’isolement guette chacun, il est primordial pour l’Association d’être présente pour tous, pour fédérer sa communauté. En effet, les rencontres habituelles telles que anniversaires de promotions, Business Drinks à travers le monde et autres moments festifs, sont pour le moment suspendus, mais des rencontres digitales sont proposées tout au long de l’année. Ainsi les Open Talks, l’un des événements phare de l’année réunissant diplômés et étudiants autour d’une personnalité, d’une thématique d’actualité et d’un moment de networking, ont été transformés en « talk-show » permettant aux participants d’interagir. Le thème des « intelligences multiples », porté cette année par une personnalité incontournable du rugby français, saura faire d’autant plus écho dans le contexte actuel. Pour accompagner nos membres, chaque mois nous proposons des webinars abordant l’intégration sur le marché de l’emploi, des témoignages métiers, des partages d’expérience de vie, ou des jobdatings. Ce programme vise à les aider de manière très concrète, mais également à les inspirer à partir de parcours emblématiques. Nous voulons être utiles à toutes les étapes de la carrière : étudiant, jeune diplômé, expérimenté, entrepreneur ou sur un nouveau départ. Pour cela, nous nous appuyons sur des spécialistes de l’emploi comme l’APEC, Welcome To The Jungle ou des cabinets de recrutement, mais également sur les alumni eux-mêmes, forts de leur savoir-faire, comme de leur savoir-être. Le mentoring, jusqu’à présent réservé aux étudiants de dernière année du Programme Grande Ecole, a été élargi pour en faire bénéficier un plus grand nombre. En parallèle, les EMiens peuvent toujours faire appel au pool de coachs mis à leur disposition pour travailler sur une problématique particulière. Enfin, pour promouvoir l’EM Normandie, l’Association renforce ses liens avec l’école, notamment en intensifiant la participation des alumni au cœur du dispositif pédagogique. Ainsi, davantage de diplômés rejoignent les différentes instances de l’école, animent des modules, proposent des challenges professionnels, viennent illustrer les cours avec leur expérience et vont parrainer des promotions. Nous nous rapprochons par ailleurs des associations étudiantes pour leur apporter notre soutien. Des clubs géographiques animant les alumni d’une même région dans le monde existaient déjà. Cette année des clubs secteurs/métiers sont lancés, toujours dans un souci d’animation de proximité et d’entraide entre pairs. L’Association promeut aussi ses membres à travers un magazine biannuel qui met en lumière un sujet d’actualité. Une personnalité y prend la parole et des diplômés et étudiants apportent leur vision à travers leur vécu et leur trajectoire professionnelle. Le prochain numéro à paraitre en avril 2021 abordera la thématique du « monde d’après ». Julia de Funès nous apportera son éclairage, et les regards croisés d’EMiens viendront illustrer la manière dont ils agissent à leur échelle, dans cette société en pleine mutation. Nous le savons tous, les défis actuels sont multiples et complexes mais nous sommes convaincus que cette crise doit permettre à chacun de conforter sa place dans la communauté en tant qu’ « aidant » ou « aidé ». Cette solidarité et cette entraide, plus que jamais, fédèrent notre réseau Alumni EM Normandie, qui rappelons-le, est l’un des plus anciens de France.  

    Domitille Mesnard, déléguée générale des Alumni de l’EM Normandie

        A propos de Momitille Mesnard Domitille MESNARD est la Déléguée Générale d’Alumni EM Normandie depuis juin 2020. Diplômée de l’IGS-RH et de l’IAE de Tours, elle a débuté sa carrière en recrutement et formation au sein d’une entreprise industrielle. Passionnée par les sujets d’emploi et de carrière, elle a ensuite rejoint l’école qui l’avait formée : l’IGS-RH, pour prendre en charge la communication et le recrutement des étudiants. Souhaitant ensuite se consacrer aux diplômés, elle s’est occupée de l’accompagnement des alumni des différentes écoles du Groupe IGS. En juin 2020, elle a intégré l’Association Alumni de l’EM Normandie où elle a à cœur, avec son équipe et le nouveau Conseil d’Administration élu en novembre 2020, de poursuivre le formidable travail engagé par les équipes précédentes, pour développer le dynamisme de la communauté et la notoriété de l’école.   A propos d’Alumni EM Normandie Créée en 1875, l’Association Alumni EM Normandie rassemble 20 000 étudiants et diplômés de l’école, répartis dans 100 pays à travers le monde. Elle est présidée par Valérie Le Boulanger, past directrice Executive des ressources humaines du Groupe Orange. La vocation de l’association est de fédérer les étudiants et les diplômés de la communauté, de les accompagner tout au long de leurs parcours professionnels, de soutenir les initiatives de ses membres et de promouvoir l’EM Normandie dans son développement et son rayonnement, au sein du secteur de l’enseignement supérieur et auprès des entreprises.]]>
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    L’Association Alumni Ingénieurs ESA ANGERS soutient les étudiants durant la Covid https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lassociation-alumni-ingenieurs-esa-angers-soutient-les-etudiants-durant-la-covid/ Mon, 12 Apr 2021 09:04:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456263 Comme beaucoup d’associations d’anciens élèves, nous sommes à l’écoute des jeunes pour mettre en place des évolutions de services, et particulièrement aux apprenants en cette période de Covid. Notre objectif est de les accompagner à leur futur métier, aux compétences à acquérir toujours plus flexibles, dans un monde qui bouge, avec des Agricultures qui s’adaptent aux territoires grâce aux innovations. Nos actions se construisent de concert avec les équipes de l’Ecole. Nous sommes très attentifs aux jeunes que nous formons à l’ESA. Depuis un an, c’est notre préoccupation de les aider à travers plusieurs actions.   Un mandat « étudiant » : une voix pour s’exprimer Depuis septembre dernier, nous avons fait le choix de donner la parole aux étudiants, au sein de notre Conseil d’Administration. Ils sont ainsi représentés par deux élus.   Une refonte de notre site : un réseau au bout des doigts Les Administrateurs ont opté pour une nouvelle version « plus agile » pour les internautes, notamment pour les étudiants, en recherche de réseau professionnel (français et international). A partir de leur smartphone, ils peuvent consulter l’annuaire en ligne, les offres d’emploi, des témoignages métiers de leurs aînés, des webinaires professionnels…pour se préparer à la construction de leur propre projet professionnel.   Un don à la fondation de l’Ecole : « le campus des Agricultures » Nous confirmons notre volonté d’aider les étudiants privés de leur job étudiant, pendant cette exceptionnelle période. Une trentaine de jeunes bénéficient de ce coup de pouce, sous forme de bourses, pour continuer à étudier et poursuivre la construction de leur projet professionnel.   Une « journée des métiers » : pour les 3ème année Nous avons mis en place des visioconférences pour mettre en lien ces étudiants et des Alumni actifs. Les étudiants ont commencé leur matinée, en conférence plénière (visio), pour écouter le témoignage d’un Alumni évoquant son parcours en France et à l’étranger. L’après-midi, ces étudiants se sont connectés à des ateliers « métiers », animés par des anciens élèves, pour échanger sur leurs métiers passés et actuels, leurs missions au quotidien, leur filière, leurs compétences acquises. Les échanges ont été très appréciés des jeunes sur l’ouverture des champs possibles de leur propre projet pour les deux ans d’enseignement à venir, pour faire des choix d’options et de majeure.   Des simulations d’entretiens  : pour les 2ème année Nous avons co-construit, avec la Direction du Programme Ingénieur, des entrevues en français et en anglais, animées par des Alumni actifs, pour préparer les étudiants à décrocher leur prochain stage durant la période estivale.   Des bourses de stage à l’étranger : pour les 2ème année Nous organisons un concours pour aider, une vingtaine d’étudiants, à financer un départ à l’international, pour éprouver d’autres missions techniques de terrain, découvrir d’autres agricultures, d’autres centres techniques agricoles ou agroalimentaires, d’autres centres de recherche. « Les voyages forment la jeunesse ».   Des Alumni proches des étudiants Des anciens élèves participent aux différents événements organisés par l’Ecole, notamment aux forums d’entreprises sur l’alternance. Nous avons la volonté de mobiliser le réseau au profit des apprenants, mise en lien entre les futurs apprentis en recherche d’entreprises.   Et toujours : des entretiens de compétences pour les Jeunes Diplômés Tous mes sincères remerciements aux 20 Administrateurs de l’AI ESA, bénévoles, très engagés pour aider les jeunes apprenants, qui seront amenés à construire, développer, innover, nos filières agricoles françaises des années à venir.  

    Simon Tanné, président AI ESA ANGERS

      À propos de Simon Tanné « Attaché à l’ESA dont je suis diplômé, avec une spécialisation en productions animales, je suis heureux d’avoir été élu Président de l’AI ESA depuis 2017, pour mener des projets de développement de l’Association, afin de relever des défis passionnants qui s’offrent aux agricultures d’aujourd’hui et de demain. Parallèlement, j’assume un mandat de Secrétaire au sein du Conseil d’Administration de l’Ecole, pour l’innovation et la stratégie générale de l’Ecole. Ces deux missions sont complémentaires pour dynamiser un réseau d’Alumni, d’entreprises et de partenaires… Actuellement, je suis Manager du Territoire Centre-Bretagne, au sein d’une entreprise de nutrition animale».]]>
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    Développer le réseau alumni à l’international https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/developper-le-reseau-alumni-a-linternational/ Mon, 12 Apr 2021 09:12:18 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456266 Arnaud Rostagno[/caption] L'ESTP, École de référence internationale de la construction durable et des grands projets, poursuit son développement, en s'appuyant sur un solide réseau d'alumni réunis au sein de la SID-ESTP (Société des ingénieurs diplômés de l'ESTP) et une forte ouverture à l’internationale. Cependant nous constatons qu’il reste encore des opportunités pour développer le réseau des alumni à l’étranger, notamment sur leur rôle à jouer dans l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, la réputation de l’Ecole et la solidarité entre ses anciens. L’ESTP et la SID ont donc décidé de s’engager dans une restructuration du réseau des alumni à l’international, en s'appuyant sur un travail réalisé au premier trimestre 2021 par un groupe d'étudiants de l’école. Leurs propositions nous invitent à améliorer la communication sur les réseaux sociaux professionnels, l’organisation des groupements par zone géographique et par secteur d’activité, ainsi que la perception de la SID auprès des étudiants. Notre réflexion nous amène tout d’abord à nous interroger sur la notion d’alumni. A titre d’exemple, si nous nous concentrons traditionnellement sur les diplômés de l’Ecole, devrions-nous aussi conserver un lien avec les étudiants venus de nos universités partenaires pendant un semestre. Au-delà de leur séjour à l’ESTP dont bon nombre d’entre eux gardent un très bon souvenir, ces étudiants étrangers constituent aussi un atout pour le réseau d’alumni à l’international. Il nous semble important de rendre indissociables le passage par l’Ecole et l’appartenance à la communauté alumni. Nous pourrions encourager les relations avec les anciens vivant dans chacun de leur pays afin de les inclure à chaque étape de leur histoire avec l’Ecole : avant leur scolarité, au stade de l’information puis à la préparation de leur départ, après leur diplomation, et enfin à leur retour dans leur pays ou leur installation dans une nouvelle région. [caption id="attachment_78456267" align="alignright" width="300"] Sophie-Caroline Huisman[/caption] Suivant l’enquête réalisée par les étudiants, plus de la moitié des anciens résidant à l’étranger se disent moins concernés par le réseau des alumni qu’ils considèrent comme principalement parisien. Afin de changer leur regard sur l’association, nous allons leur donner plus de visibilité sur  la dimension internationale de la SID, en publiant par exemple des articles sur des initiatives et des portraits d’alumni. Par ailleurs, les anciens à l’étranger pourraient également prendre une place plus importante dans l’animation de l’association, notamment sur le pilotage des groupements professionnels. Enfin la mise en place des outils digitaux par la SID permet déjà de la considérer comme un réseau interconnecté et non comme une organisation centralisée géographiquement. Nous souhaitons également renforcer les liens entre alumni à l’étranger et l’Ecole en utilisant les nombreuses opportunités  que constituent le mentorat de projets, la supervision de stagiaires, le conseil carrière, l’accueil convivial d’étudiants en stage ou séjour d’études dans le pays… Ainsi un des rôles clés du groupement international serait de favoriser l’identification des alumnis à l’étranger, et l’incitation à s’engager et soutenir les futurs étudiants dans leur démarche. Ce travail pourrait être réalisé dès l’Ecole avec des étudiants internationaux susceptibles de s’engager lorsqu’ils reviendront dans leur pays d’origine. Les initiatives lancées par des anciens à travers les réseaux sociaux pourraient être reliées à la SID sans brider leur dynamisme. Pour aider au développement des groupements et faciliter leur pérennité, il pourrait être envisagé de faire un pilotage partagé, combinant à la fois l’apport des expatriés présents pour quelques années et de locaux qui y construisent leur vie. En conséquence il serait judicieux de réfléchir aux liens que les alumni peuvent établir avec des réseaux existants, particulièrement dans les pays où ils sont peu nombreux. Des évènements pourraient être organisés conjointement avec d’autres écoles de la CGE, avec France Alumni (animé par Campus France), avec les partenaires de l’Ecole dans le pays ou encore avec des réseaux d’alumni des grands partenaires internationaux de l’ESTP. Les excellentes relations entre l’Ecole et la SID sont conduites, entre autres, par la Direction des [caption id="attachment_78456269" align="alignright" width="300"] Sébastien Linden[/caption] relations internationales et doivent permettre une collaboration régulière. Un travail devrait notamment être mené sur les données transmises à l’association afin d’y inclure les informations pertinentes pour un suivi plus précis incluant notamment : nationalités, admissions dans le cadre de double diplômes…. Cette réflexion nous conduit enfin à faire évoluer notre vision de la politique internationale de l’Ecole. Trop souvent perçue comme uniquement centrée sur le recrutement d’étudiants étrangers et la mise en place de partenariats pour les mobilités, elle a en réalité vocation à irriguer l’ensemble de l’institution et à soutenir toutes ses missions et ses activités, à l’image du développement du réseau alumni, qui bénéficiera à l’Ecole, aux étudiants, à la SID, aux anciens et aux entreprises partenaires que l’école a à cœur d’accompagner dans leurs projets internationaux pour leur recrutement local.  

    Arnaud Rostagno, Sophie-Caroline Huisman et Sébastien Linden de l'ESTP Paris

      A propos d'Arnaud Rostagno Arnaud Rostagno, diplômé de l’ESTP Paris et de l’ENSPM, est ingénieur dans une entreprise multinationale du secteur énergétique. Il a occupé différents postes à l’étranger notamment en Amérique du Nord et en Asie. Il a co-supervisé le travail des étudiants de l'ESTP sur le développement du réseau alumni à l'international.   A propos de Sophie-Caroline Huisman Diplômée d’un Master d’école de commerce, Sophie-Caroline Huisman a commencé sa carrière dans l’Audit financier (KPMG Audit) en France puis aux Etats Unis, où elle est restée travailler une dizaine d’années. Elle a rejoint le monde de l’éducation en dirigeant la filiale New Yorkaise du Groupe EDH, EFAP New York, installée au sein du New York Institute of Technology pour y introduire les premiers programmes de Double Diplôme au niveau « Graduate » et « Undergarduate ». Revenue en France en 2006, en tant que Directrice des relations internationales de l’ensemble des écoles du Groupe EDH, elle rejoint ensuite l’école d’ingénieur ESTP Paris, en 2016, pour renforcer la stratégie d’internationalisation de l’école avec l’introduction de programmes enseignés en anglais, de summer schools, l’animation du réseau des 90 universités partenaires dans le monde, la mobilité d’environ 500 élèves par an et la mise en œuvre de projets académiques internationaux transverses.   A propos de Sébastien Linden Sébastien Linden, diplômé de Sciences Po Paris (service public) et d’un Master de l’Université Paris Dauphine en gestion publique, est le fondateur de Linden & Swift, une société de conseil et formation dédiée à l’internationalisation de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Il partage ainsi 20 années d’expérience, acquise à Sciences Po Paris où, entre 2001 et 2015, il a piloté des projets de développement et d’internationalisation, notamment comme responsable des affaires internationales pour le Maghreb et le Moyen-Orient, à l’Ambassade de France en Israël où, entre 2015 et 2019, il a dirigé le service de coopération scientifique et universitaire, et dans le conseil. Engagé tout au long de sa carrière dans des activités pédagogiques, notamment des enseignements, il a co-supervisé avec Arnaud Rostagno le travail des étudiants de l'ESTP sur le développement du réseau alumni à l'international.   A propos de l’ESTP Paris Ecole de référence internationale de la construction durable, l’ESTP Paris forme chaque année 600 étudiants ingénieurs et plus de 2 500 apprenants dont près de 400 étudiants étrangers. L’ESTP Paris propose des formations sous statut étudiant ou apprenti, de bac +2 à bac+8 dans l’ensemble des domaines de la construction, du BTP et de l’immobilier. Les 45 000 cadres formés par l’ESTP Paris depuis sa fondation en 1891 ont pris part à des projets de construction et d’aménagement majeurs en France et dans le monde. L’ESTP  se distingue par une pédagogie d’excellence reconnue et appréciée des entreprises, un large réseau d’entreprises partenaires, l’excellente insertion professionnelle de ses diplômés, sa présence internationale et en région, une vie associative riche, son engagement en faveur de la diversité, de la mixité et du handicap.]]>
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    Association d'alumni : valoriser les diplômes et promouvoir les formations https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/association-dalumni-valoriser-les-diplomes-et-promouvoir-les-formations/ Mon, 12 Apr 2021 12:48:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456611 A quoi sert une association d’Alumni ? Question secondaire pour la majorité des ingénieurs lancés dans leur carrière à plein régime et construisant en parallèle leur vie de famille. Parfois, l’étudiant ou le diplômé, au gré d’une difficulté professionnelle ou d’une envie de ne plus seulement travailler pour soi, se tourne vers son association des Alumni. Elle l’accueille alors les bras ouverts, lui offrant soutien pour rebondir, ou un cadre d’activités au bénéfice de la communauté des diplômés. Pour la plupart, ces associations sont des associations loi de 1901 ; elles sont à but non lucratif et en général d’intérêt public. Elles poursuivent donc un but d’intérêt général dépassant un cadre purement local et corporatiste. C’est le cas de Grenoble INP Alumni qui, au-delà du rayonnement des ingénieurs de Grenoble INP à travers le monde, porte haut les couleurs des ingénieurs et scientifiques français. L’association se fixe par ailleurs comme objectif de contribuer à la qualité de la formation en France des ingénieurs et des scientifiques, ainsi que de valoriser leurs diplômes et promouvoir ces formations. Elle vise enfin à diffuser dans la société les connaissances technologiques et les progrès qu’elles génèrent, tout en informant sur la responsabilité morale quant à l’utilisation qui est faite des découvertes scientifiques.   Comment répondre à ces missions ? Développer et maintenir l’esprit de camaraderie et de solidarité entre les diplômés et étudiants des écoles de Grenoble est également un axe important pour l’association. Elle est le relai naturel entre la vie étudiante et la vie active, le lieu de rencontres entre les diplômés et les étudiants. Diverses initiatives sont mises en œuvre par Grenoble INP Alumni, certaines plus informelles telles que les After-work organisées mensuellement par les sections régionales dans un bar ou un restaurant, d’autres plus formelles et cadrées autour d’un thème. L’association a par exemple lancé cette année l’initiative Grenoble Talk’INP, consistant en une série de conférences avec des personnalités issues de Grenoble INP faisant autorité au niveau national, sur des sujets d’actualité d’ordre technologique, industriel, économique, ou sociétal. Elle vise à partager le savoir entre diplômés, étudiants, et contribuer modestement à valoriser les diplômes grenoblois. L’association nourrit aussi son activité solidarité avec les ateliers recherche emploi ; ceux-ci ont lieu mensuellement à distance. Des étudiants et diplômés de toute la France s’inscrivent à l’atelier, présentent leur parcours et leur projet professionnel. Des diplômés bénévoles avec une expérience significative dans le monde du travail leur font un retour bienveillant sur leur présentation afin d’améliorer leur performance en entretien professionnel. Cette démarche d’entraide entre Alumni se prolonge dans l’activité Mentorat de l’association. L’association Grenoble INP Alumni met à disposition des écoles de Grenoble une liste de diplômés désireux d’apporter leur aide à des étudiants ou des jeunes diplômés dans la construction de leur projet professionnel. Dernière manifestation de cette solidarité organisée par l’Association Grenoble INP Alumni, le Fonds de Dotation. Il finance des projets ou se porte garant de prêts à vocation de financement. Une grande variété de projets a été financée ces dernières années, allant de la construction d’un centre de récupération des déchets plastiques au Burkina Faso, en passant par un projet de remise en route de la première voie électrifiée d’Isère en 1924 du petit train de La Mure. [caption id="attachment_78456612" align="alignright" width="267"] Centre de tri de déchets plastiques à Ouahigouya (Burkina-Faso)[/caption] [caption id="attachment_78456613" align="alignright" width="267"] Projet voie ferrée du petit train de La Mure (Isère)[/caption]             Les défis d’aujourd’hui et de demain Les défis de notre époque sont multiples. Certains sont à l’échelle mondiale, telle que le changement climatique, d’autres sont à l’échelle de l’individu, plus sociétaux. Grenoble INP Alumni entend aborder tous les sujets à partir du moment où ils concernent la majorité des ingénieurs, scientifiques ou citoyens. L’association a rejoint le collectif Alumni for the Planet qui propose une coordination des associations d’Alumni pour sensibiliser les managers et scientifiques à la problématique du changement climatique, mais aussi pour partager des actions simples à déployer dans les entreprises afin de réduire l’empreinte carbone de l’activité humaine.  

    François Gurniki (HMG – Grenoble INP-Ense3 95)

        A propos de François Gurniki  François Gurniki est diplômé de l’ENSE3, promotion 1995, spécialisé dans les fluides industriels. Après une troisième année d’échange à l’Ecole Royale Technique de Stockholm, il parfait sa formation technique avec un doctorat en Physique à Stockholm. Il est aussi diplômé d’HEC Paris avec un MA obtenu en 2016, spécialisé dans les marchés de l’Energie. Il a occupé différents postes de management, en France en tant que Directeur Général de la filiale Verlinde du groupe Konecranes, en Asie en tant que Directeur Général d’ArcelorMittal Japon, en Chine en tant que Directeur Technique de l’alliance Valin Steel et ArcelorMittal, enfin à Paris en tant que Directeur Grands Comptes des produits tubulaires d’ArcelorMittal pour le marché automobile. Il a également travaillé à l’ENEL en Italie sur le développement des centrales thermiques, en Belgique en tant que manager de production de lignes de galvanisation, ainsi qu’à Paris François Gurniki vit à Paris avec sa femme et ses deux enfants.   A propos de Grenoble INP Alumni Grenoble INP Alumni est l’association des diplômés et des élèves de l’Institut polytechnique de Grenoble (anciennement INPG puis INP Grenoble et maintenant Grenoble INP-UGA). Grenoble INP Alumni, association reconnue d’utilité publique, a pour objet de mener des actions de solidarité, de valoriser les diplômes Grenoble INP, de représenter, défendre et promouvoir les ingénieurs. Administrée par une équipe de bénévoles, l’association Grenoble INP Alumni représente et anime le réseau des diplômés et élèves fort de plus de 50 000 diplômés, ingénieurs et docteurs en France et à travers le monde. Solidarité, réseau, excellence sont les piliers de Grenoble INP Alumni. Au-delà des services et outils qu’elle propose, Grenoble INP Alumni mène de nombreuses actions : animation du réseau, mentorat, prêt d’honneur pour les étudiants, prix PFE ainsi que valorisation des diplômes de Grenoble INP et des ingénieurs en général avec l’IESF dont elle fait partie.]]>
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    S’identifier, fédérer, susciter, promouvoir et se réinventer… Ensemble pour le réseau Alumni de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/sidentifier-federer-susciter-promouvoir-et-se-reinventer-ensemble-pour-le-reseau-alumni-de-demain/ Mon, 12 Apr 2021 12:51:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456616 Au travers de nos diverses institutions, un défi commun : celui de construire un réseau fort, capable de soutenir la stratégie de développement de nos Grandes écoles et de nos ambitions pour l’avenir de nos différentes parties prenantes. A l’écoute de notre environnement, nous tentons de nous doter de nouvelles initiatives pour être en adéquation avec les diverses générations que nous représentons. Afin de répondre à ces nombreuses missions, les associations doivent être agiles, flexibles et remettre sans cesse leur offre en question. Le monde change, les modèles changent, les attentes évoluent et tout l’écosystème se transforme progressivement. Parmi nos défis prioritaires, je citerai donc l'aspect transgénérationnel de l’évolution de notre offre et la sensibilisation culturelle au « give back to the community» (la valeur de la philanthropie au sein de la culture Alumni). Les réseaux Alumni impliquent une pyramide des âges diversifiée à fédérer. Il est important d’avoir une base solide (accueil des nouveaux diplômés) ; de générer une représentativité multisectorielle de personnes actives, fidèles et concernés durant leur vie professionnelle tout en impliquant les Seniors dans des projets spécifiques en lien avec l’expérience acquise tout au long de leur carrière professionnelle. Pour toucher ces différentes tranches d’âges, notre défi réside dans l’évolution de notre proposition de valeur et de nos capacités, tant financières qu’en termes de ressources humaines, à nous réinventer sans cesse. Pour réaliser nos différentes missions et mener à bien les projets transversaux de développement, la mobilisation financière et humaine reste en effet l’un de nos défis majeurs dans un contexte culturel loin des mentalités anglo-saxonnes. Là où l’investissement en temps est plus naturel au sein de nos mentalités belges, le « give back » financier auprès de son université est malheureusement encore peu développé. Or, le financement public étant ce qu’il est, le soutien des Alumni est primordial pour innover dans la formation de futurs diplômés talentueux, ambitieux et polyvalents. Depuis plus de dix ans, HEC Liège a mis en place des partenariats de confiance avec les entreprises, illustrés notamment par la création de chaires, de bourses d’études et de projets de développement des infrastructures. Aujourd’hui et parallèlement, l’Ecole se tourne de plus en plus vers les particuliers afin de développer, dans un environnement de plus en plus concurrentiel, son niveau d’excellence et son rayonnement international. Chaque année, nous sommes fiers et heureux d’accueillir plus de 400 nouveaux diplômés dans ce vaste réseau qui réunit aujourd’hui plus de 16.200 personnes travaillant dans des domaines d’expertise variés en Belgique et dans 102 autres pays dans le monde. En tant que diplômé de HEC Liège, nos anciens deviennent automatiquement membres de notre réseau Alumni : une particularité sur laquelle nous avons choisi de miser afin de fédérer au maximum les anciens et de faire vivre le réseau sans système de cotisation à l’entrée. Au-delà du statut, de l’identité et de l’attachement, nos diplômés bénéficient dès leur entrée d’un service sur mesure pour favoriser leur insertion professionnelle, tisser des liens entre pairs, accélérer leur carrière et accroître ensemble la notoriété de l’Ecole et donc de leur diplôme. Nous sommes là pour faciliter le dialogue et le partage d’expériences, professionnelles aussi bien que personnelles, entre tous les membres de notre communauté (Alumni, étudiants, partenaires et membres du personnel). Nous mettons en œuvre tous les moyens nécessaires pour maintenir et accroitre la notoriété, en Belgique et à l’étranger, de la marque HEC Liège et des diplômes que l’École délivre. Nos actions contribuent également au développement de la fierté d’appartenance à cette marque. C’est parce que nous pourrons compter sur un réseau dense de diplômés, de partenaires et de donateurs, que HEC Liège pourra, elle aussi, relever sans cesse de nouveaux défis et écrire de nouvelles pages de son histoire. Et c’est ainsi que le cercle vertueux se referme sur cette boucle dans laquelle Alumni et grande École ne font qu’un pour relever ensemble les challenges de demain.  

    Aurore Tilkin, Corporate Relations & Alumni Network Manager d'HEC Liège

      A propos d'Aurore Tilkin  Aurore TILKIN est Corporate Relations & Alumni Network Manager au sein de HEC Liège - Ecole de gestion de l’Université de Liège depuis 9 ans. En charge du développement et du suivi des projets en lien avec les entreprises et le réseau Alumni HEC Liège ainsi que les différentes parties prenantes de l’Ecole (étudiants, Professeurs, Responsables de programmes,…). Diplômée en Gestions des Ressources Humaines, à finalité spécialisée (obtenu avec distinction, à l’Institut des Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Liège en 2011), Aurore Tilkin a poursuivi ensuite son parcours académique au travers d’un Master en Sciences de Gestion à finalité spécialisée en Entrepreneuriat (obtenu avec distinction, au sein de HEC Liège - Ecole de Gestion de l’Université de Liège, en 2012).]]>
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    Alumni : aller au-delà du networking https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alumni-aller-au-dela-du-networking/ Mon, 12 Apr 2021 12:59:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78456619 Après avoir connu la période des Amicales des Anciens Elèves, les réseaux d’Alumni sont désormais gérés comme de véritables startups.  Si leur statut a évolué, la flamme qui les anime reste quant à elle inchangée : servir de la manière la plus pertinente possible à la fois les membres qui la compose, diplômés, ainsi que l’Ecole qui les a accueillis en tant qu’étudiants d’une promo avant qu’ils ne deviennent diplômés d’un réseau. Un engagement fort qui aujourd’hui, dans un contexte de crise sans précédent, gagne encore plus en légitimité, car nos réseaux font face à de nombreux défis. Comment les réseaux d’Alumni peuvent-ils continuer à se réinventer ? Quels sont les challenges d’aujourd’hui auxquels les réseaux de diplômés devront répondre pour continuer à exister demain ? Quelle est l’offre de services qui pourra faire « la différence » ?   Capitaliser sur la puissance de son réseau aujourd’hui pour se réinventer demain Les leviers qui favorisent la puissance d’un réseau de diplômés sont nombreux.  La taille du réseau de membres est essentielle certes, mais cela ne s’arrête pas là.  Les positions de l’Ecole d’appartenance dans les classements jouent également un rôle clé en faveur d’une meilleure reconnaissance du diplôme sur le marché et donc d’une employabilité plus forte et durable.  Au sein de NEOMA Alumni, nous considérons le sentiment d’appartenance comme le socle de notre offre. La mise en avant et la reconnaissance des diplômés qui réussissent - quelle que soit la définition que l’on a de la notion de réussite – est également indispensable pour nourrir la fierté. C’est grâce à l’engagement et le dynamisme de nos membres et par la mise en commun de nos énergies que nous sommes en mesure d’atteindre nos objectifs. Une feuille de route très claire mais qui s’avère également ambitieuse quand, comme NEOMA Alumni, il s’agit de rassembler, fédérer et plaire au plus grand nombre en fonction de leurs priorités du moment… alors que l’on s’adresse à plus de 75 000 membres. Pour renforcer cette dimension d’appropriation et d’émulation, nous avons d’ailleurs fait le choix d’ouvrir nos portes aux étudiants, permettant ainsi d’élargir la communauté, de favoriser la diversité de profils et de points de vue et ainsi d’enrichir les échanges. Les synergies avec notre Ecole jouent également un rôle de premier plan sur la puissance de NEOMA Alumni. Si nos diplômés, à peine sortis de l’Ecole reviennent y jouer un rôle clé – participation aux concours d’entrée, interventions en cours, accompagnement dans la définition du projet professionnel de l’étudiant, accueil en entreprise... – L’Ecole s’attache également à nourrir autant que possible son réseau d’anciens. Mise à disposition de contenus à forte valeur ajoutée, décryptage des mutations professionnelles par les enseignants-chercheurs, offre de formation continue tout au long de la carrière….  Aujourd’hui encore, face à la crise, à travers des ateliers coanimés avec le service carrière de NEOMA Business School, nous collaborons main dans la main pour agir ensemble en faveur de l’employabilité des jeunes. Au sein de NEOMA Alumni, nous tirons pleinement profit des atouts de notre Ecole et les conjuguons avec les expertises de pointe de nos membres pour accomplir notre mission. D’autant que dans un contexte de crise sans précédent, nos membres sont confrontés à de nouveaux défis sur lesquels nous devons les accompagner !   Ouvrir le champ des possibles en proposant une approche premium du networking Aujourd’hui dans un monde de turbulences, comment le réseau de Diplômés peut encore davantage s’imposer comme le phare et le guide pour ses membres ?  Au sein de NEOMA Alumni, nous considérons que l’incertitude du contexte actuel peut être source d’opportunités…. La période post-COVID qui s’annonce est une formidable occasion de mettre à profit l’adaptabilité et l’agilité de nos Alumni pour servir la performance et le business des membres de notre écosystème. Chaque membre d’Association de diplômés, et les membres de NEOMA Alumni ne font pas exception, a accès à un annuaire exhaustif des profils qui le composent, et chaque réseau propose des événements de rencontres et d’échange qualitatifs. Si ces outils ont fait leur preuve et démontrent encore chaque jour leur pertinence, une nouvelle dimension de services semble désormais incontournable. Nous devons cultiver notre approche Business, notamment pour adresser les besoins de plus en plus prégnants exprimés par des profils « Entrepreneurs » qui sont de plus en plus nombreux dans nos rangs. Nous devons dépasser l’approche du networking classique pour préempter une dimension plus « qualifiée » de la mise en relation. C’est du rôle de l’Association des Alumni de permettre la fertilisation de projets croisés, l’identification affinée de partenaires potentiels, dans l’approche de qualité de service et de valeur ajoutée qui est au cœur de notre ADN. En tant que chef d’orchestre dédié à la performance de nos membres, nous devons désormais être capables d’identifier le bon profil au sein du réseau, celui que nous aimons appeler le « Tiers de confiance », qui saura répondre aux ambitions business d’un diplômé désireux de lancer un nouveau produit, se développer sur un nouveau marché, ou de trouver un partenaire ou encore un associé. Au sein de NEOMA Alumni nous sommes convaincus que les réseaux de diplômés doivent désormais appréhender leur mission dans une approche plus mercantile et Business. Nous nous considérons désormais véritablement comme un « Business center ».  Les ambitions de nos diplômés sont riches mais n’oublions pas que la variété des profils dans notre réseau l’est tout autant ! C’est la capacité du réseau à comprendre les besoins de ses membres aujourd’hui, mais aussi et surtout l’anticipation de leurs attentes de demain qui feront la différence à l’avenir. Dans un environnement où les métiers de demain n’existent pas encore, où l’incertitude est la norme, nos Ecoles doivent former la nouvelle génération à des fonctions encore inconnues. Vaste mission ! Nous réseaux, nous devons nous inscrire dans la continuité et prendre le relai, pour accompagner sur près de 40 ou 50 ans les diplômés, et ce dans des trajectoires professionnelles qui n’ont jamais été aussi sinueuses et empreintes d’incertitudes. C’est par l’anticipation et l’innovation que nous mènerons à bien cette feuille de route tout aussi ambitieuse que challengeante !  

    Agnès Flouquet-Vilboux, directrice générale de NEOMA Alumni Ilan Benhaim, président de NEOMA Alumni

      A propos d'Agnès Flouquet-Vilboux Agnès Flouquet-Vilboux est double-diplômée d’un Master 1 RH de l’Université Paris 12 et d’un Executive MS en Marketing & Communication à ESCP Business School. Elle possède 20 années d’expérience en communication RH et marque employeur chez Accenture, PwC, Roche et l’ISEP. Depuis 2016, elle est directrice générale de NEOMA Alumni avec pour ambitions de développer la fierté d’appartenance au réseau et de contribuer à la visibilité de l’écosystème NEOMA.   A propos d'Ilan Benhaïm Ilan Benhaïm, né en 1976, est un entrepreneur et business angel d’origine française, marocaine et autrichienne, diplômé de NEOMA Business School. Cofondateur et associé de Veepee (ex-vente-privee.com), il est actuellement membre du conseil d’Administration de cette entreprise pionnière de la vente événementielle en ligne.  Depuis 2019, Ilan Benhaïm est également le fondateur d’IB Participations S.A., holding d’investissement spécialisée dans le financement de startups dans le monde. Fin 2020, il prend la présidence de NEOMA Alumni, l’association des diplômés de NEOMA Business School - Ecole qui fête ses 150 ans en 2021 - et qui regroupe actuellement plus de 75 200 membres.]]>
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    3ème édition des Trophées AGIRES SYNERGIE https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/3eme-edition-des-trophees-agires-synergie-3/ Wed, 14 Apr 2021 09:51:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78504817
  • Relation Entreprise, classement général sur la qualité de la relation
  • Carrière et Insertion, valorisant les programmes mis en place par les établissements
  • Créateur de Liens, ciblé sur la mise en relation
  • Intégration des entreprises dans la stratégie des établissements, l’entreprise est placée au cœur de la stratégie de l’établissement
  • Coup de cœur, récompensant l’action la plus innovante engageant les entreprises et les étudiants.
  • Le classement des entreprises est quant à lui déterminé par les votes des établissements de l’enseignement supérieur, les 5 prix décernés sont les suivants :
    • Relation établissement d’ES, classement général sur la qualité de la relation
    • Accompagnement étudiant, accompagnement de l’entreprise dans les projets professionnels des étudiants
    • Co-création du parcours étudiant, implication de l’entreprise dans la construction des projets professionnels
    • Intégration de l’Ens. Sup. dans le développement de l’entreprise, l’entreprise implique les établissements au sein de sa stratégie de développement
    • Coup de cœur, récompensant l’action la plus innovante engageant les étudiants
    Les votes en ligne sont déjà ouverts, votez ici jusqu’au 15 avril (exclusivement réservé aux entreprises et aux établissements d’enseignement supérieur, votes limités à 2 votants par institution). Les 10 “Dougongs” symboles des trophées AGIRES SYNERGIE seront remis aux lauréats du 1er au 18 juin sur vos réseaux sociaux favoris (inscription nécessaire pour y assister) et disponible également sur le site des trophées. La cérémonie de clôture virtuelle sera organisée le 24 juin prochain. Pour retrouver tous les détails sur le site des Trophées cliquez ici Avec le soutien de JOBTEASER, la FNEGE, Agorize, CMC, CCI Paris et de la CGE.]]>
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    Fiche thématique : financer ses études supérieures https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/fiche-thematique-financer-ses-etudes-superieures/ Mon, 19 Apr 2021 17:22:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78626930 78626930 0 0 0 La formation tout au long de la vie : repenser les synergies entre les temps et les espaces d’apprentissage https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formation-tout-au-long-de-la-vie-repenser-les-synergies-entre-les-temps-et-les-espaces-dapprentissage/ Tue, 27 Apr 2021 12:49:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78821932 La formation tout au long de la vie – FTLV (ou lifelong learning) - est souvent exposée comme un processus global intégrant l’apprentissage et l’ensemble des situations où s’acquièrent des compétences : formation initiale et continue, activités professionnelles, implications associatives ou bénévoles. Elle inclut aussi les démarches d’orientation, d’accompagnement vers l’emploi et de validation des acquis de l’expérience (VAE). On parle ainsi de toute activité d'apprentissage entreprise à tout moment de la vie, visant à perfectionner les connaissances, les qualifications et les compétences, dans une perspective personnelle, civique, sociale et/ou liée à l'emploi. Inspirée par plusieurs écrits prospectifs dont le fameux livre blanc de Jack DELORS en 1993, intitulé "Croissance, compétitivité, emploi : les défis et les pistes pour entrer dans le XXIème siècle", la formation tout au long de la vie est née de l’idée du développement, de la généralisation et de la systématisation de l’apprentissage, sous sa forme éducative classique et expérientielle. L’objectif est de répondre aux besoins croissants de recomposition et de construction permanente des connaissances et des savoirs. Dès lors qu’il n’est plus concevable de considérer que l’on puisse acquérir en formation initiale l’ensemble des connaissances et compétences nécessaires pour toute une carrière, la notion de la formation tout au long de la vie paraît évidente mais elle n’est pas facile à mettre en pratique. Nous pouvons recenser trois niveaux de difficultés à explorer : La première difficulté concerne l’engagement de la politique publique qui doit prévoir de nouveaux modes d’accès au savoir et à l’apprentissage, tout en restant dans la vie active. L’actualisation en permanence des connaissances et des acquis contribue au développement de la personne et de la société dans sa globalité. Cette ambition constitue un moyen pour rompre avec l’idée « originelle » que l’acquisition des connaissances et la formation sont uniquement accessibles à travers la scolarité initiale et les études universitaires. C’est une évolution disruptive des référentiels de réussite en apprentissage sans céder sur la qualité des formations et des accompagnements. La deuxième difficulté réside dans la capacité des entreprises et autres institutions économiques à s’organiser dans un modèle hybride de travail/apprentissage pour ses salariés et ses décideurs. L’accès à des nouveaux modèles de formation et le renouvellement des mécanismes d’apprentissage resteront sans effet, s’ils ne sont pas accompagnés d’une réorganisation du travail dans les entreprises.  Au-delà des perspectives d’évolution professionnelle, qui boostent le désir d’apprendre chez les individus, il est fondamental d’inscrire l’apprentissage permanent dans une vision stratégique de l’entreprise pour fidéliser et valoriser ses talents : c’est le capital humain qui restera le cœur du réacteur stratégique quel que soit les innovations technologiques et digitales. Sans cette conviction, les initiatives et les envies d’apprendre individuelles seront perçues comme des contraintes ou « coûts contraints » des organisations. La troisième difficulté est dans la capacité des individus à abandonner les parcours scénarisés (de la formation à l’emploi) vers des parcours dynamiques (apprendre à apprendre dans l’action). Là aussi, la FTLV constitue une opportunité pour l’individu de sécuriser la continuité de son développement autour du savoir, le savoir-faire et le savoir-être. L’acquisition des connaissances évoluera en fonction de l’expérience d’un processus déductif vers un autre inductif. Elle se base de plus en plus sur le développement des compétences et des aptitudes à travers l’expérience. La FTLV constitue donc un enjeu décisionnel majeur pour les pouvoirs publics, les organisations, et les individus. Elle a même fait l’objet de recommandations de la part de l’UNESCO et de l’OCDE pour l’intégrer dans les politiques économiques et sociales et écologiques au niveau mondial. La société de l’emploi de demain sera vraisemblablement très différente avec des défis de transitions de grande ampleur. La plupart des salariés n’effectueront pas leur carrière dans le même métier, et l’accélération d’une société de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la connaissance rendra plus nécessaire encore une plus grande interpénétration entre les temps consacrés à la formation et à l’activité. En quête de sens pour tous nos engagements personnels et professionnels, nous sommes en quête d’une adaptation des formes de travail et des parcours professionnels à l’évolution de la société. Ainsi, une nouvelle relation doit se mettre en place entre les espaces dédiés à l’apprentissage (écoles, lycées, universités, …), ceux dédiés à l’activité professionnelle (entreprises, institutions publiques,  ...) et ceux dédiés à l’engagement pour le bien commun (associations, ONG, ..). La synergie et l’interpénétration entre ses espaces est fondamentale pour bâtir des initiatives innovantes afin d’aider toutes les personnes qui le souhaitent à renforcer leurs compétences tout au long de leur vie. Demain, une société apprenante sera celle qui établira les ponts entre ces différents espaces pour favoriser des parcours « flexibles », « personnalisés » et « sans coutures ». Désormais, apprendre, travailler et agir seront moins associés à des espaces dédiés ou des temporalités standardisées, mais plus associés à des sens de vies individuels et collectifs !  

    Makram Chemangui, Directeur Général Adjoint et Directeur Audencia Executive Education & MBAs

    Séverine Douard, Directrice Adjointe Accompagnement Entreprises Formation et Alternances et Responsable CFA à Audencia

      A propos de Makram Chemangui Docteur en Sciences de Gestion et Docteur en Sciences Comptables, Makram Chemangui a mené depuis une vingtaine d’années des activités de contrôle et de conseil auprès de plusieurs institutions à l’échelle nationale et internationale. Il a exercé dans l’audit financier, le conseil financier et stratégique. Il a également assuré la fonction de Président du Conseil d’Administration d’un hôpital pédiatrique pendant une dizaine d’années. Il a participé à plusieurs études stratégiques notamment dans le secteur agroalimentaire, de l’aéronautique et de services aux entreprises. Il pilote aujourd’hui l’offre de formation continue et des MBA internationaux à Audencia. Depuis 2019, il est également Directeur Général Adjoint d'Audencia.   A propos de Séverine Douard Séverine Douard a rejoint Audencia en 2021 en tant que Directrice Adjointe en charge de l’Offre Accompagnement Formation Entreprises et Alternances. Elle assure le pilotage du CFA, ainsi que la structuration de l’offre commerciale et des partenariats de formation pour les entreprises. Séverine Douard était précédemment Directrice Régionale d’OPCALIA (désormais AKTO), et maitrise la profonde mutation en cours de la formation professionnelle.]]>
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    La transformation de l’Exec https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-transformation-de-lexec/ Tue, 27 Apr 2021 12:57:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78821936 La période actuelle a bousculé les certitudes que nous pouvions avoir. Une chose demeure tout de même : la compétence sera bien au cœur des nouveaux défis que nos économies devront relever. Et les écoles de commerce ont largement démontré leur capacité à accompagner, voire anticiper, cette transformation. Quelles sont les questions qui leur sont posées un an après le début de la crise sanitaire ?   C’est une certitude, l’ensemble de l’écosystème des grandes écoles de commerce s’est transformé brutalement. Et au cœur de celui-ci, l’offre de formation continue connaît sans doute le plus grand électrochoc. Si les formats distanciel et e-learning existaient depuis déjà longtemps sur ce marché, les attentes ont brusquement évolué. Bon nombre de bénéficiaires ont saisi cette opportunité pour changer de vie, faire évoluer leurs compétences, et continuer à exister au sein d’un monde devenu instable et incertain, où la durée de vie d’une compétence a considérablement diminué au cours de ces 3 dernières décennies. Désormais, il revient aux écoles d’être de véritables acteurs de cette mutation et d’accompagner les stagiaires à se transformer rapidement. Parallèlement, l’enjeu est également de rééquilibrer l’Executive Education face aux parcours de formation initiale qui constituent encore la quasi-totalité de leurs ressources financières.   User centric La réforme de Septembre 2018, « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », a profondément bousculé l’écosystème de la formation professionnelle et de l’apprentissage. La création de l’application CPF en est le parfait exemple. Le CPF est désormais monétarisé –crédits plafonnés de 5000€ à 8000€ selon les niveaux de qualification - et peut être mobilisé à tout moment par le détenteur, pour l’achat direct d’actions de formation. Cette désintermédiation permet à chacun de choisir la formation qu’il souhaite poursuivre. De fait, les comportements ont évolué et les usagers peuvent évaluer l’action de formation tel un « service consommé » selon les codes du e-commerce basé sur le double critère « notation + avis ». C’est donc une nouvelle perspective qui s’ouvre pour les organismes de formation, bousculés ou valorisés en fonction du nombre d’étoiles attribuées par les apprenants. La posture user centric devient la clé, au détriment du catalogue. L’Executive Education n’échappe pas à la règle de l’expérience apprenante comme élément central de la relation avec les stagiaires. A l’EM Normandie, ces évolutions bousculent notre modèle économique tant sur le fond que sur la forme. Les façons de penser, délivrer et de « consommer » des formations sont à revoir pour coller davantage à la réalité des entreprises et des territoires. Il nous faut penser employabilité, reconversion, insertion, et ne jamais perdre de vue que l’objectif demeure in-fine la sécurisation de l’emploi.   Stratégie de conquête A l’exception des plus prestigieuses, la plupart des Business Schools doivent partir à la conquête de ce marché qui leur tend toujours les bras. Les atouts ne manquent pas. La marque, la notoriété, la reconnaissance, l’expérience etc. Autant d’avantages concurrentiels issus de notre histoire qui devraient nous permettre d’accélérer notre croissance. Nous sommes déjà nombreux à revoir notre ADN pour être connecté au marché « compétences », à innover en matière d’offre, à nouer des partenariats « intelligents » avec les différents acteurs :  organismes certificateurs, branches professionnelles, Opérateurs de compétences (OPCO), associations de Transitions Pro, … pour imaginer les solutions les plus adaptées aux situations. A l’école, le plan stratégique nous conduit à changer aussi bien le branding que le statut juridique. Nous ne pouvons plus penser l’Executive Education dans l’ombre de la grande école. L’Exed ne doit surtout pas être identifiée comme une Grande Ecole en « miniature » ! Les spécificités du marché nous poussent à avoir notre modèle dédié, avec ses process, ses outils, pour être en conformité avec les exigences règlementaires et administratives désormais conditionné à l’obtention du label qualité « Qualiopi ». Elle doit apporter des solutions pédagogiques, co-construites avec nos partenaires. Nous devons également être partie prenante des dispositifs existants (transco, projet de transition professionnelle…) qui favorisent la sécurisation de l’emploi. Pour ce faire, EM Normandie Compétences, notre nouvelle marque dédiée, sera notre porte-drapeau.   La formation tout au long de la vie La stratégie d’une école se construit sur plusieurs piliers, l’Executive Education en est un, qui adresse bien entendu des clients professionnels, mais également les anciens. Avec ces derniers, une relation « expérientielle » durable doit s’installer, afin de répondre parfaitement aux objectifs assignés par les principes d’une formation tout au long de la vie. Entre quête de sens et redirection professionnelle, toutes les certitudes ont explosé. La formation continue devient un outil de transformation essentiel pour les individus comme les organisations. A ce titre, de nombreuses études mettent en exergue que les jeunes actuellement engagés dans l’enseignement supérieur auront exercé de 8 à 10 emplois avant d’atteindre 40 ans ! Nous avons largement les capacités et les ressources pour faire face à ce changement de paradigme, où le savoir apprendre devient plus important que le savoir-faire et le savoir-être.  

    Christophe Yver, directeur d’EM Normandie Compétences

      A propos de Christophe Yver Directeur de la Formation Professionnelle Continue et de l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat (InsIDE) de l’EM Normandie. Ancien sportif de haut niveau et diplômé d’un 3ème cycle de gestion à l’Université de Caen, il a travaillé dans les collectivités et le milieu associatif, et notamment créé ou contribué à créer plusieurs entreprises avant de rejoindre l’EM Normandie en 2000. Il est passionné d’entrepreneuriat et spécialiste des problématiques liées aux aides et financements. Après avoir été responsable de différentes années du programme Grande Ecole de l’EM Normandie (1ère année, Master 1, SUP EUROPE...) il met en place le M2/MS Entrepreneurs sur le campus de Caen en 2009 puis il créé successivement l’Institut de l’Innovation et du Développement de l’Entrepreneuriat en 2014 et lance le M2/MS Startup et développement numérique en 2016 qui sera primé à 2 reprises par le classement SMBG. Dans ce cadre, il contribue activement à promouvoir l’entrepreneuriat auprès de tous les acteurs tant institutionnels que privés, par de l’accompagnement, des évènements et formations dédiées. En septembre 2018, il est nommé Directeur de la Formation Professionnelle et Continue de l'EM Normandie, avec pour mission de construire un nouveau plan stratégique, en vue de répondre aux enjeux de la réforme "Pour la liberté de choisir son avenir professionnel". En mars 2021, Christophe  engage une transformation profonde de l'offre, avec la nouvelle marque "EM Normandie Compétences", dont l'ambition affichée est de devenir un acteur majeur sur le marché du développement des compétences au service de l'emploi et de la compétitivité des entreprises.   A propos de l'EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l'EM Normandie s'est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec 5 000 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 20 000 membres de l'association Alumni EM Normandie à travers le monde, l'école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L'EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d'entreprises tout au long de leur carrière.]]>
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    De la Formation Continue à la Formation Tout au Long de la Vie : de nouveaux réflexes à acquérir ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/de-la-formation-continue-a-la-formation-tout-au-long-de-la-vie-de-nouveaux-reflexes-a-acquerir/ Tue, 27 Apr 2021 13:07:22 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78821941 Françoise Dany, professeure de Gestion des Ressources Humaines à emlyon et conseillère auprès de la présidence du Directoire, responsable du projet société à Mission. Professeure de GRH à emlyon depuis de nombreuses années, j’ai pu observer l’évolution des discours consacrés à la formation continue. Si les effets de mode sont nombreux dans le management, la mise en avant de la notion de Formation Tout au Long de la Vie n’est pas qu’un effet de style. Il s’agit vraiment d’adopter un autre regard sur la formation continue.   La vision initiale de la formation continue Soutenue par la loi de 1971, la formation continue en France a été initialement pensée :
    • pour développer les compétences afin de répondre aux besoins des entreprises tout en permettant des progressions de carrière, et
    • pour donner « droit à une deuxième chance » à celles et ceux souhaitant réorienter leur carrière et se préparer à une nouvelle vie.
    La priorité de la formation continue était d’accompagner des moments clefs de la vie des entreprises et des personnes. Nos programmes de formation sur-mesure comme nos diplômes de formation continue visaient à faciliter des phases de développement des entreprises, la transformation des métiers, ou encore des projets individuels de « passage cadres », d’accession à de nouvelles fonctions (marketing, finance) ou de préparation à des fonctions de dirigeant.e.s ou de membres de conseil d’administration. 50 ans de pratiques de la formation continue en France ont permis de développer de nombreux savoirs sur ce sujet et de faire émerger des points de vigilance. Plus que jamais la formation continue reste à soutenir et développer. De nouveaux dispositifs (loi PACTE et « mon compte formation » ; formations FNE…) ont été mis en place pour donner accès à la formation à plus de personnes. Entreprises et individus doivent s’en saisir pour continuer à faire progresser les compétences techniques et pour solidifier les « soft » et « deep » skills (dont compétences relationnelles et connaissance de soi). Même si le propos peut étonner venant d’une école, force est de reconnaitre que dans un monde en transformation permanente la formation doit être « banalisée », pour devenir un acte de la vie courante, ou encore une « commodité » au sens des économistes.     Une nouvelle réalité : la Formation Tout au Long de la Vie La Formation Tout au Long de la Vie est cruciale dans un monde où les nouvelles technologies (Intelligence artificielle, sciences des données, imprimantes 3D et fabrication additive…) modifient les métiers en profondeur, à de nombreux niveaux et avec des cascades de transformations qui s’enchainement à un rythme soutenu. Quelle que soit la qualité des formations initiales suivies et des expériences professionnelles, des mises à jour continuelles s’imposent. Au-delà de nouveaux outils, ou techniques, ce sont bien de nouvelles pratiques professionnelles et réflexes qui sont à acquérir et à redéfinir constamment : avec les nouvelles possibilités de stockage des données vient la nécessité de leur protection renforcée (cf la loi sur les RGPD) et de l’adoption de nouvelles pratiques pour plus de cyber sécurité. Le développement des objets connectés pousse à la création de nouveaux services et partenariats entre entreprises qui bien que concurrentes doivent apprendre à coopérer avec des collaborateurs et collaboratrices à l’aise pour œuvrer dans ces nouvelles configurations. La multiplication des innovations interroge aussi la capacité des entreprises à agir en lien avec les Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU notamment ; elle pose la question de l’intégration des critères Environnementaux Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans la conduite des affaires. Dans un monde qui change vite, l’enjeu est « d’apprivoiser » les nouvelles technologies, mais aussi de s’ouvrir à de nouveaux repères et d’accepter de reconsidérer ce qui est possible et souhaitable de faire pour répondre à des attentes et des codes qui évoluent à grande vitesse. Un enjeu de la formation devient alors de permettre aux individus de se réinventer et de recomposer leur identité et rapport à leur environnement de travail. Les formé.e.s doivent apprendre à faire et l’on doit les « équiper » sur le « comment faire ». Il nous appartient aussi de les aider à redonner du sens à leurs activités et à trouver des réponses au « pourquoi faire différemment ». La Formation Tout au Long de la Vie renvoie au final à cette nécessité de se former en permanence pour rester « connecté.e » et en capacité d’agir avec son environnement.   Les enjeux : 1) Les modalités de la FTLV peuvent varier avec des formations de courte durée et quotidiennes (cf les « capsules » et « brèves » mises à disposition de leurs salarié.e.s par certaines entreprises), ou des formations plus conséquentes visant l’acquisition de compétences reconnues par des certificats ou diplômes. Quelles que soient les modalités, une première responsabilité essentielle des entreprises et des acteurs de la formation est de donner envie de se former en dépit d’expériences de formation pas toujours réussies par le passé, ou d’un désintérêt, voire de réticences par rapport à certains sujets. 2) Parce que « l’expérience apprenant.e » est relationnelle et émotionnelle tout autant que cognitive, elle doit être au cœur des dispositifs de formation. Au-delà de la satisfaction des participant.e.s, ce dont il s’agit ici est la capacité des dispositifs à « engager » pour générer des changements effectifs et durables. 3) L’attention portée aux compétences opérationnelles ne doit pas faire oublier l’importance de la recherche. Son rôle est hautement critique dans un contexte où se mêlent information et désinformation ; la formation doit ouvrir de nouveaux horizons, sans angélisme ou optimisme exagéré, ni catastrophisme. 4) Les formations proposées doivent aussi nourrir la résilience des personnes en renforçant leur estime de soi, et en leur apportant des solutions concrètes pour réussir dans leurs métiers. 5) L’accessibilité des formations que ce soit en termes de coût ou d’accès pour des individus souvent très occupés est un défi à surmonter. La possibilité de suivre tout ou partie de sa formation à distance est bien sûr une première réponse. La modularité des programmes et la possibilité de construire son parcours selon ses priorités en est une autre. Privilégier des formats originaux avec notamment de la Formation En Situation de Travail (FEST) est également une priorité pour répondre à certaines contraintes et lever des freins à la formation.   Pour conclure, la FTLV remet en avant les spécificités de l’andragogie et invite à revisiter les dispositifs et situations d’apprentissage mobilisables pour permettre d’expérimenter en toute sécurité de nouvelles pratiques ou technologies, pour aider à progresser sur des problématiques concrètes en prise avec l’activité réelle, et pour offrir les bénéfices du soutien d’un réseau qui pourra continue à être mobilisé au fil du temps. Elle invite aussi à penser la formation comme un commencement appelé à se poursuivre …   A propos de Françoise Dany Françoise Dany a exercé de nombreuses activités dont Directrice de centre de recherche et Doyenne de la Faculté. Elle a aussi dirigé les Relations Entreprises et l’Executive education d’emlyon. Elle a notamment accompagné la transformation de l’offre de formation continue pour introduire plus de modularité dans les programmes et pour les rendre accessibles par « certificats ». Les « univers d’apprentissage » ont été revus pour fluidifier l’expérience utilisateur et pour accueillir plus d’activités en distanciel (programmes 100% distanciel ou activités au sein de programmes délivrés pour partie en présentiel). La coopération avec les entreprises partenaires et avec les alumni, a permis de développer des formations par l’action, à la fois innovantes et nourries du regard et de la rigueur de la recherche.]]>
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    Entre la réforme de la formation professionnelle et les nouveaux enjeux de transitions, la Formation Continue de Grenoble INP - UGA innove ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entre-la-reforme-de-la-formation-professionnelle-et-les-nouveaux-enjeux-de-transitions-la-formation-continue-de-grenoble-inp-uga-innove/ Tue, 27 Apr 2021 13:12:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78821944 Entre la réforme de la formation professionnelle et l’émergence des enjeux de transition digitale, technologique et énergétique, le département Formation Continue de Grenoble INP – UGA* a su prendre un nouveau virage, en proposant une offre toujours plus adaptée aux besoins des salariés et en accompagnant les entreprises dans l’acquisition des compétences nécessaires pour relever ces défis…   Devenir acteur de sa formation tout au long de sa vie grâce à une offre évolutive La Formation Continue de Grenoble INP - UGA s’est emparée de la réforme de la formation professionnelle en la transformant en opportunité pour adapter son offre de formation aux nouveaux dispositifs prévus par la loi. En développant l’approche par compétences et répondre ainsi à l’individualisation des parcours de formation, notre département propose aujourd’hui une dizaine de formations éligibles au CPF** ou au CPF de transition professionnelle. Le conseil aux entreprises et aux salariés en recherche de formations contribuant au développement des compétences, est plus que jamais au cœur de nos préoccupations. Les perspectives de développement, tant au niveau de l’offre de formation que des modalités d’enseignement, mobilisent pleinement nos équipes pédagogiques reparties sur nos huit écoles, pour répondre toujours mieux aux besoins des entreprises mais aussi des individus. En effet, avec ses sept écoles d’ingénieur et son école de management, Grenoble INP - UGA met à disposition son expertise dans des domaines variés et propose une offre de formation résolument originale, en intégrant à la fois des compétences techniques et managériales. Aussi, en perturbant les modalités d’enseignement, la crise sanitaire de la COVID-19 a accéléré notre réflexion portée autour de l’hybridation des formations, notamment avec le déploiement à l’avenir de cursus proposant des cours en présentiel, alternés par des modules en distanciel.   Accompagner les entreprises dans leur démarche de transition à travers le développement d’un portefeuille de compétences Le département Formation Continue de Grenoble INP - UGA accompagne les entreprises dans le développement du portefeuille de compétences techniques et managériales de leurs salariés (dans le cadre du « plan de développement des compétences » de la nouvelle réforme de la formation professionnelle). Cet accompagnement consiste à élaborer des parcours adaptés à un besoin spécifique ou à proposer des formations qui permettent aux professionnels d’acquérir l’expertise nécessaire dans des domaines précis et/ou de réactualiser certaines compétences déjà acquises. Que ce soit en intelligence artificielle, en énergie, en gestion des flux de production ou encore en éco-conception, la formation professionnelle de Grenoble INP - UGA a développé plusieurs cursus déclinés en blocs de compétences et inscrits au CPF qui répondent aux nouveaux enjeux de transitions digitales et énergétiques de l’industrie du futur. Les différents programmes pédagogiques ont tous été co-construits par une équipe interdisciplinaire composée d’enseignants-chercheurs et d’industriels, directement impactés par ces transitions. Parallèlement, des formations courtes mobilisant des plateformes technologiques et des pédagogies actives participent aux démarches de changement industriel des entreprises. A titre d’illustration, nous proposons des stages sur des technologies émergentes comme la fabrication additive arc fil (WAAM) ou des pratiques industrielles collaboratives telles que le lean development, le design sprint ou encore l’innovation ouverte.  

    * Grenoble INP – UGA : Grenoble INP Institut d'ingénierie et de management ** CPF : Compte personnel de Formation

     

    Marie-Anne Le Dain, directrice du département Formation Continue de Grenoble INP - UGA

      A propos de Marie-Anne Le Dain Après des études d’ingénieur, Marie-Anne Le Dain obtient son doctorat en Sciences et Génie des matériaux au sein de l’école MINES ParisTech. C’est en 1993 qu’elle intègre l’école Grenoble INP – Génie industriel, où elle deviendra maître de conférences en mécanique du solide déformable pour le Cycle préparatoire intégré en formation initiale au sein de Grenoble INP – Génie industriel et pour la formation continue de Grenoble INP – UGA. Parallèlement, à ses activités d’enseignement, Marie-Anne Le Dain exerce également en tant que chercheuse au sein du laboratoire G-SCOP et a travaillé durant de nombreuses années sur la performance de la collaboration clients/fournisseurs dans les activités de conception de produits innovants. Aujourd’hui, elle axe sa recherche sur la collaboration client/fournisseurs pour le développement des solutions de produits/services intelligents et travaille sur plusieurs thèses. Au fil des années, Marie-Anne Le Dain a été initiatrice et responsable scientifique d’une quinzaine de projets de recherche multipartenaires. Depuis septembre 2020, Marie-Anne Le Dain assure également le rôle de directrice du département Formation Continue de Grenoble INP – UGA.   A propos de la formation professionnelle de Grenoble INP – UGA Le département Formation Continue de Grenoble INP – UGA a pour mission de former et perfectionner des techniciens et ingénieurs tout au long de leur carrière. Il accompagne tous les professionnels souhaitant reprendre des études, actualiser leurs connaissances et/ou préparer un diplôme d'ingénieur. Il s’appuie sur les domaines d’expertise en ingénierie et en management des 8 écoles et des 40 laboratoires de Grenoble INP – UGA pour offrir :
    • Une offre diplômante (diplôme d’ingénieur, Master…)
    • Des formations courtes qualifiantes au catalogue et sur mesure
    • Des certificats de compétences
    En intégrant l’apprentissage, la formation professionnelle de Grenoble INP – UGA accueillent 1500 stagiaires par an et travaillent avec 500 entreprises de secteurs divers. Depuis 2019, le département Formation Continue de Grenoble INP – UGA a obtenu la certification des services « la formation continue à l’université » (FCU) et s’engage dans la qualification Qualiopi. ]]>
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    Quelles réponses à des besoins croissants et de plus en plus diversifiés en formation continue ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lupskilling-raison-detre-des-operateurs-de-formations-continuees/ Wed, 28 Apr 2021 14:59:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78822228 On entend de plus en plus souvent parler d’up-skilling pour garder ses chances sur le marché de l’emploi ou tout simplement pour conserver son poste dans une organisation lorsque celle-ci se modernise dans des processus, produits et services, se déplace, se digitalise, …ce qui est le cas de la plupart d’entre elles. L’upskilling est la raison d’être des opérateurs de formations continuées. On observe depuis un an une accélération des demandes émanant tant des entreprises que des particuliers. Au niveau des entreprises, les demandes sont le plus souvent liées aux pressions de la digitalisation et de l’innovation technologique qui leur imposent de continuer à la fois leurs business as usual (pour garder des sources de revenus à court terme), tout en mettant en place de nouvelles organisations plus réactives qui utilisent des technologies réinventées en permanence.   Les entreprises ont donc deux possibilités : Le première est de former en permanence leur personnel pour garder le know how passé, présent et futur en interne ainsi que, pour des raisons éthiques évidentes, pour garder des personnes qui ont beaucoup apporté à l’organisation  et peuvent encore beaucoup leur apporter; La seconde possibilité pour ces entreprises est de recruter des consultants externes, experts, selon les besoins spécifiques du moment. Ces derniers ont le plus souvent leur formation continue sur leurs propres épaules, ce qui les poussent à rechercher de nouvelles compétences de pointe en permanence pour pouvoir continuer à être les meilleurs dans leur domaines et dès lors continuer à trouver des contrats.   Que l’on soit consultants internes, externes ou cadres salariés, plus personne ne peut se targuer d’un emploi à long terme : les actionnaires (souvent à l’autre bout du monde) sont bien loin des préoccupations de terrain... et s’attardent plus sur les chiffres que sur les travailleurs qui les produisent. Les travailleurs sont donc preneurs, même dans le cadre de formation organisée par leur entreprise, de recevoir une reconnaissance des compétences acquises qui pourra, le cas échéant ou l’envie venant, leur servir dans le cadre de la recherche ou la création d’un autre emploi ; Enfin, s’ils travaillent dans des petites structures, ils devront se battre pour faire survivre leur organisation par rapport à des grands groupes.  Même si leur force est leur agilité, leurs ressources ne leur permettent pas forcément d’innover en permanence ni d’amortir des crises comme celle que nous sommes en train de vivre. Ils cherchent de la formation pour être toujours au sommet des compétences qu’ils vendent ou dont ils ont besoin pour produire. Ils ont, dès lors, besoin de soutien financier pour pouvoir former leur personnel.   Trois pistes pour répondre à ces besoins : La première est la nécessaire subsidiaton publique des formations donnant accès, que l’on soit employé ou indépendant, à des quotas de formations suffisamment importants pour suivre les évolutions des technologies et de leurs impact sur nos organisations.  Une autre façon de travailler serait la subsidiation des opérateurs de formation s continues mais sans pour autant les astreindre alors à des contrôles permanents qui ne leur permettrait plus de travailler dans l’agilité et l’efficacité. Le seconde piste concerne la création de structure de conseil au Long Life Learning qui vont être de plus en plus nécessaires pour que chacun puisse choisir ce qui lui sera plus utile en fonction de ses enjeux propres et des ressources à disposition. Enfin, la troisième piste concerne la nécessité pour les opérateurs de formation de proposer des formations de haut niveau, certifiantes et donc reconnues par les employeurs. Ces formations, ou parcours de formation, doivent avoir suffisamment de souplesse pour que chacun puisse aller y chercher ce dont il a besoin. La modularité et la certification rencontrent de plus en plus de succès et l’on comprend pourquoi.  

    Sylvie-Anne Piette, Directeur HEC Liège Executive Education

      A propos de Sylvie-Anne Piette Diplômée en formation des adultes et éducation permanente, spécialisée en technologie de l’éducation, Sylvie-Anne Piette a longtemps travaillé dans un service universitaire pour réaliser des recherches sur le développement et la reconnaissance des compétences. Lors d’un séjour prolongé en France, elle a proposé au travers une structure privée des services de formation d’adultes liés à la gestion des compétences. C’est l’évaluation qui est devenue progressivement son cœur d’expertise exercée au sein d’un spin-off spécialisée en la matière. Parallèlement, elle a commencé à mener pour HEC Liège de nombreux projets d’ingénierie de formation à destination des entreprises. Depuis 10 ans, elle est à la tête du département d’Executive Education de HEC Liège.  

    A propos de HEC Liège Executive Education

    HEC Liège Executive Education propose de la formation continue en management aux top managers, middle managers, entrepreneurs, indépendants et employés qui cherchent à se développer ou développer leurs collaborateurs dans leur activité professionnelle. Ces formations sont adaptées à ces publics exigeants : elles apportent des informations pointues et rigoureuses, une vision du futur, des savoir-faire opérationnels, des rencontres avec d'autres professionnels, et des réponses expertes à des questions concrètes rencontrées sur le terrain.  
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    Vers un modèle d’Education intégrale  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-un-modele-deducation-integrale/ Tue, 27 Apr 2021 17:53:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78822302 Du métier à vie au changement fréquent dans une vie Dans l’Egypte des Pharaons, où moins de 4% de la population étaient lettrés, on compte plus de 160 générations de scribes. Cette fonction s’est perpétuée sur un mode héréditaire par lègue de père en fils. Les scribes suivaient dès l’âge de 5 ans une formation solide, s’étalant sur une douzaine d’années, pour se préparer à la gestion des affaires de l’Etat. Dans ce contexte, la constance dans la fonction (métier) et sa reproduction est la règle. De nos jours, dans la société de la connaissance où la formation initiale est obligatoire pour tous, les spécialistes des ressources humaines prévoient pour la plupart des cadres de changer quatre à six fois de métiers durant leur vie professionnelle. Si les connaissances des scribes se construisaient à partir de savoirs quasiment figés pendant des siècles, les métiers d’aujourd’hui et les connaissances qu’ils requièrent suivent le rythme accéléré des évolutions technologiques, notamment les technologies du numérique. De ce fait, en même temps qu’on change plusieurs fois de métiers, on se trouve confronté à l’obsolescence de plus en plus rapide des savoirs et des techniques mis en œuvre dans l’exercice de chaque métier. Et, à ce problème d’obsolescence des savoirs se superpose celui de l’immensité croissante du corps de savoirs valides à acquérir en permanence. Il faut dire que ces problèmes se posent déjà dans le cadre de l’élaboration des formations techniques initiales ; ils se posent a fortiori au cours de la vie professionnelle des salariés et surtout des cadres.   La formation tout au long de la vie : une nécessité Les vertus d’apprendre à tout âge ont historiquement été mises en avant par beaucoup de philosophes et de penseurs, mais cet apprentissage était toujours réservé à une minorité qui détenait les savoirs. Dans le contexte d’aujourd’hui, répondre à la logique de la société de la connaissance et à ses besoins en termes de connaissances et de compétences rend nécessaire la formation tout au long de la vie et son extension à l’ensemble de la population active se révèle être une évidence. Cette nécessité a été pressentie dans les années 1970 : la loi initiée par J. Delors sur la formation continue (1971) fut un tournant sur le plan institutionnel permettant d’anticiper un phénomène balbutiant, qui depuis n’a cessé de prendre des dimensions de plus en plus importantes. La parution du rapport « Apprendre à être » fourni à l’UNESCO par E. Faure (1972) met l’accent sur la nécessité de se préparer à élaborer, durant tout une carrière, « un savoir en constante évolution » plutôt que de se contenter de l’acquisition de connaissances ponctuelles et parcellaires définitivement établies. A l’aube du XXIe siècle, on assiste à une progression vers ce qui est appelé un « Espace mondial d’éducation et de formation tout au long de la vie » prenant en considération la globalisation de l’économie et l’internationalisation des systèmes éducatifs notamment au niveau du supérieur. Dans la société de la connaissance, la personne (à qui la connaissance appartient !) devient la valeur centrale dans le champ socio-économique. Elle ne peut plus être réduite à un simple agent de l’appareil de production. Au sein des entreprises, les DRH font le constat au quotidien : les jeunes diplômés accordent une grande importance à leur épanouissement personnel et cherchent à donner du sens à leur action – ce qui se traduit souvent par des parcours de carrières nomades. Réussir une carrière, toutes les écoles de « coaching » professionnel l’affirment, consiste à combiner ses compétences et ses préférences. Par conséquent, une synthèse est à trouver, sur la base d’un principe d’équilibre, entre l’impératif économique et l’impératif humain-social. C’est cette synthèse qui doit fonder la logique de la société de la connaissance. Dans une économie mondialisée qui favorise le nomadisme -mettant ainsi le marché du travail sous forte tension-, la personne en quête d’épanouissement doit faire montre d’une grande capacité d’adaptation à de nouveaux contextes ainsi qu’aux évolutions technologiques et aux transformations qu’elles engendrent notamment sur le plan organisationnel. Et, cela passe forcément par la formation dont le contenu peut porter sur différents types d’acquis. Sous cet angle, la formation tout au long de la vie n’est pas une sorte de deuxième chance (état basique de la formation continue, toujours indispensable) elle est à la fois un droit garantissant la réussite d’une carrière voulue et un devoir -incombant à la personne- d’assumer ses choix en citoyen responsable. En somme, apprendre tout au long de sa carrière, c’est être acteur de son propre devenir. Au-delà de la synthèse entre les deux impératifs économique et humain, se pose une question fondamentale qui se résume ainsi : comment la personne acteur de son devenir perçoit-elle son action ? En effet, dans la société de la connaissance, où les machines sont dotées d’une capacité de calcul dépassant de loin celle de l’homme, l’action humaine est censée gagner en intelligence ; et, en même temps la portée et les conséquences de cette action et de ce qu’elle produit ne doivent pas nous échapper, elles sont censées constituer une condition sine qua non de l’engagement de la personne dans l’action et de sa prise de responsabilité. Sans ces deux impératifs, la voie sera ouverte à un nouveau mode d’aliénation et à une « domination » des machines et des algorithmes. Une telle « domination » ne serait pas, comme certains aiment à le répéter, le fait de l’intelligence artificielle. Elle pourrait surgir par une sorte de « cession de pouvoir » résultant de la paresse intellectuelle face à des problématiques majeures (dont la problématique éthique) que pose le rôle de plus en plus déterminant de la technologie dans le monde d’aujourd’hui. Eviter une telle issue passe par une formation mais surtout une auto-formation tout au long de la carrière - permettant une participation consciente et volontaire aux changements et transformations qui s'opèrent. Naturellement, la dimension éthique ne peut être qu’au cœur de cet effort d’apprentissage en vue d’un devenir où le citoyen s’épanouit et s’affirme, et où le progrès reste maîtrisé.   Quel tournant ? Si la formation tout au long de la vie nous paraît nécessaire, son articulation à la formation initiale devient une mission prioritaire pour l’Education. Cette articulation devra conduire à la construction d’une chaine de formation/apprentissage complète, dans la perspective d’une Education intégrale où l’amont et l’aval se nourrissent mutuellement et en permanence. Il s’agira alors d’assurer, pour chaque diplômé, les conditions d’une meilleure intégration du marché du travail avec un projet professionnel solidement charpenté sur la base d’une combinaison réussie entre compétences et préférences et d’une meilleure compréhension des métiers et de leurs évolutions. Il s’agira aussi d’offrir à chaque salarié ou entrepreneur la possibilité de se former et d’apprendre tout au long de sa carrière, afin de rester en phase avec les évolutions technologiques et leurs implications sur le plan cognitif. A titre d’exemple, la réussite des transformations générées, à grande échelle, par le numérique ne pourra être assurée que grâce à ce type d’apprentissage - faute de quoi bon nombre de compétences se trouveront progressivement déclassées. Cela ouvrirait la porte à une nouvelle fracture sociale dont les conséquences seraient néfastes pour la cohésion et la stabilité de la société. Faire évoluer le modèle actuel (qui a accompli des progrès significatifs) vers ce modèle d’Education intégrale ne peut se faire que si le monde académique et le monde professionnel (public et privé) se mettent à repenser l’offre et la demande dans ce domaine en vue de les adapter aux enjeux du monde d’aujourd’hui.  

    Dieudonné Abboud, directeur de l'Isep

        A propos de Dieudonné Abboud  Dieudonné Abboud dirige l’Isep (Institut supérieur d’électronique de Paris) depuis le 1er avril 2017. Après une maîtrise et un Capes en physique à l’Université libanaise de Beyrouth, il prépare un doctorat en didactique de la physique à l’université Paris-Diderot, qu’il achève en 1989. Simultanément, il participe à la mise en place d’une formation continue des professeurs du secondaire à Beyrouth. Après avoir enseigné la physique en classes préparatoires, il devient directeur des études de l’Institut supérieur d’ingénierie appliquée à Paris, de 1994 à 2002, puis rejoint l’Isep en 2003, au poste de directeur du cycle préparatoire associé de l’école et enseigne la mécanique quantique et la relativité en cycle ingénieur avec une approche innovante proposant une large ouverture sur les applications technologiques. En 2008, Dieudonné Abboud prend les fonctions de directeur de l’enseignement et met notamment en place une réforme de l’enseignement dans le cycle ingénieur.   A propos de l’Isep L’Isep forme des ingénieurs généralistes dans les technologies du numérique suivant des parcours orientés métiers tels que la conception des systèmes embarqués, l’architecture des systèmes d’information... Un des parcours phares est celui des réseaux et sécurité numérique dont l’importance est cruciale pour le développement de l’ensemble de nos systèmes numériques. De par ses orientations techniques et ses engagements, l’Isep partage de nombreuses valeurs avec différents acteurs institutionnels, les entreprises et ses élèves. Les diplômés de l’Isep maitrisent un ensemble de domaines techniques ; ils ont des qualités professionnelles, un engagement intellectuel et moral qui leur permet d’être agiles dans un contexte actuellement complexe et difficile. L’école se veut une école d’ingénieur du 21ème siècle. Afin d’être un acteur dynamique dans le supérieur, elle s’est fixée comme missions de :
    • Former des ingénieurs aux compétences scientifiques, techniques et managériales, ouverts sur le monde et capables d’accompagner les changements en cours et d’apportent leurs expertises dans la gestion des projets de transformation et la résolution des problèmes complexes associés.
    • Participer à la production scientifiqueen développant des activités de recherche autour de problématiques issues du numérique avec des applications dans les domaines de la santé, de l’environnement afin de tenir compte et d’être en mesure de répondre aux demandes sociales.
    • Développer l’innovation et l’entrepreneuriatafin que des ingénieurs ISEP prennent leur part dans les transformations numériques en créant leur propre start-up.
    • Participer à l’actualisation des compétences des cadres techniques en exercice, par le biais d’une formation continue adaptée. Cela leur permet de traverser avec succès les changements qui s’opèrent et de maintenir leur employabilité et la compétitivité de leur entreprise.
    • Donner une dimension internationale, incontournable dans un monde globalisé,
    • Développer des pédagogies innovantes intégrant le numérique comme outil d’apprentissage, elles sont alors sources de motivation pour les apprenants.
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    Se former tout au long de sa vie pour une adaptabilité permanente dans un monde en transition https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/se-former-tout-au-long-de-sa-vie-pour-une-adaptabilite-permanente-dans-un-monde-en-transition/ Tue, 27 Apr 2021 18:08:27 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78822306 Covid-19, c’est le moment de changer… Les crises se multiplient, leur fréquence s’accroit, elles deviennent polymorphes. Le monde est face à de multiples transitions : transition énergétique et écologique, transition démographique, transition numérique, transition sanitaire, etc. Ipso facto, les organisations doivent s’adapter et avec elles, leurs collaborateurs. Une entreprise tire son existence de trois formes de capital : financier, humain et naturel. Afin de maintenir le capital naturel (ressources naturelles, biosphère, etc.), le capital financier est une condition nécessaire mais non suffisante, il convient de mobiliser le capital humain pour préserver le naturel et faire fructifier le financier. Lawrence Bossidy, ancien patron d’AlliedSignal après trente ans passés chez General Electric, affirme qu’il faut parier sur les gens et non sur les stratégies. Etre au rendez-vous de ce qu’on appelle le monde d’après depuis la Covid-19, c’est notamment savoir capitaliser sur les collaborateurs. Ceux-ci, pour faire avancer leur organisation, doivent s’approprier la stratégie, mais pas seulement. Les valeurs toutes entières doivent être portées dans toutes les strates : faire infuser ces valeurs pour les diffuser dans toutes les relations avec les parties prenantes, internes et externes. C’est ça donner du sens à son job et à son entreprise. Entreprise : Du verbe entreprendre qui signifie, sur le plan étymologique, prendre entre ses mains. Mais les mains de qui ? De la direction certes, mais également de tous les managers, pour une adhésion de tous. Management d’adhésion : comment le pratiquer ? En développant un leadership positif. Rebond, reprise, reconstruction, transition ou mutation, cela ne se fera qu’avec audace et intelligence collective. Un plus un fait plus que deux dans la marche d’une entreprise, le manager doit en conséquence piloter la performance collective. Encourager un management authentique et audacieux, là est la recette magique de la création de valeur ! Création de valeur ? Quelle valeur ? Financière bien sûr pour assurer la pérennité de la structure, mais pas seulement. Alors mettons un « s » à valeur et parlons de création de valeurs : valeur financière, mais également humaine et sociétale.   …En capitalisant sur les hommes et les femmes et leur formation L’évolution du monde s’accélère, les transitions amènent à des nouveaux métiers et de nouvelles pratiques. New trends, new skills ! Si la technique reste essentielle, et tout particulièrement pour les nouveaux métiers et process, elle ne suffit plus. Le cadre de travail – tout autant que celui de la formation – a changé, les objectifs ont changé, les attentes des parties prenantes ont changé, la société toute entière change. Acteurs de la formation, nous sommes convaincus d’un besoin d’une nouvelle approche pédagogique qu’il est possible de décliner sous trois dimensions : individuelle, collective et méthodologique.
    • Le cadre individuel
    Chaque collaborateur est riche de ses expériences vécues sur lesquelles il peut capitaliser lui-même puis en faire profiter les autres dans un esprit enrichissant du partage des bonnes pratiques. Une prise de recul dans un environnement de réflexion extra-muros conditionne ce partage et invite les participants à être acteur de leur formation. De facto, la formation doit pouvoir impacter la posture managériale du collaborateur qui, en étant partie prenante de sa formation, s’engage dans la fructification des acquis sur la durée.  
    • Le cadre collectif
    L’apprenant, sur la base de ses qualités intrinsèques révélées à lui-même mais également aux autres, contribue à la consolidation de l’intelligence collective. L’échange des bonnes pratiques, tout autant que celui des échecs et écueils passés, constitue alors le ciment de la communauté des apprenants grâce à une fertilisation croisée des expériences ; l’apprentissage entre pairs est suscité.  
    • Le cadre méthodologique
    Pour faciliter l’apprentissage des postures et les échanges, les méthodes doivent, plus encore aujourd’hui qu’hier, s’inscrire dans un environnement d’immersion avec une approche expérientielle afin de rendre actionnables et immédiatement opérationnalisables les acquis, traduire tout simplement les intentions en actions. Accompagnement individualisé, mises en situation adaptées via différents supports d’apports de compétences, et approche expérientielle sont les maîtres-mots de la formation continue afin que celle-ci permette un retour sur investissement pour les apprenants-acteurs de leur formation et les organisations mobilisant les ressources humaines et financières. Le capital le plus pérenne pour un monde en pleine mutation est le capital humain. Aussi convient-il de le rendre adaptable et adapté aux défis de demain. Charge à nous, acteurs de la formation continue – et initiale, de doter les collaborateurs des qualités (hard et soft skills) suffisantes pour construire un monde post-covid.  

    Catherine Karyotis et Stéphane Dubreuille, Neoma Business School

        A propos de Catherine Karyotis Catherine Karyotis est Professeur de Finance, HDR à Neoma Business School. Elle dirige le programme de formation continue Objectif Manager, et le Mastère Spécialisé Analyse Financière Internationale.   A propos de Stéphane Dubreuille Stéphane Dubreuille, PhD, CFA est directeur de l’Executive Education de Neoma Business School et Professeur de Finance.]]>
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    La qualité d’expression, facteur clé de l’efficacité professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-qualite-dexpression-facteur-cle-de-lefficacite-professionnelle/ Tue, 27 Apr 2021 18:14:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78822310 Écrire et s’exprimer avec clarté et sans fautes est un pilier de l’efficacité professionnelle. Tout passe en effet par les mots : de la construction des idées jusqu’à leur mise en forme et leur expression écrite ou orale. Pour construire un argumentaire efficace, faire passer le bon message, protéger la réputation de son entreprise : la maîtrise de la langue est indispensable. Faire de ces compétences un réflexe acquis, c’est augmenter la productivité et l’efficacité professionnelle des salariés. Former vos étudiants avant la fin de leur cursus, c’est les préparer à la réussite et leur donner un atout supplémentaire face aux recruteurs.   Former à l’expression est une nécessité Vous ne formez pas uniquement vos étudiants à un métier mais bien à la réussite de leur vie professionnelle. La qualité d’expression est une compétence indispensable pour passer d’un métier à un autre, exercer sa citoyenneté ou encore s’épanouir pleinement dans sa vie personnelle ou professionnelle. Car l’aptitude à bien s’exprimer est indispensable pour bien penser. Une formation à l’expression permet à vos étudiants, dès leur cursus scolaire, de mieux appréhender les concepts abstraits, de structurer leur discours de manière fluide et cohérente, d’employer un vocabulaire varié et pertinent selon le contexte. Par ailleurs, la qualité de la communication (rédaction d’écrits professionnels, prise de parole en public, capacité à convaincre) est une faculté très demandée par les employeurs. Apporter cette compétence à vos étudiants et la certifier les doterait d’un sésame précieux pour l’accès aux alternances ou à leur premier emploi. Mais de quelles compétences parle-t-on ?  

    Gommer les incertitudes pour une meilleure efficacité

    Combien d’heures perdues à vérifier l’orthographe d’un terme, à chercher la définition d’un mot ou à relire le document d’un pair ? Au-delà de l’enjeu de crédibilité, une bonne maîtrise de l’expression et de toutes les compétences qui la composent (grammaire, orthographe, vocabulaire, syntaxe…) permet quotidiennement de gagner en productivité.

    Produire des écrits concis : un gain de temps qui profite à tous

    En entreprise, un salarié passe en moyenne 3 h 30 à traiter ses courriels chaque jour. Former des étudiants aux bonnes pratiques de la correspondance électronique, c’est contribuer à leur efficacité professionnelle en atténuant les pratiques inappropriées ou maladroites et en adressant des courriels plus ciblés, plus précis et courts : leurs futurs collègues passeront moins de temps à les lire. Car apprendre à s’exprimer avec précision, c’est diminuer son temps de rédaction et le temps de lecture du destinataire pour mieux atteindre l’objectif attendu.  

    Avoir les mots pour convaincre

    Nous pensons avec les mots de notre vocabulaire : plus la palette de mots à notre disposition est élargie, plus notre pensée est structurée, précise et nuancée. Une bonne compétence rédactionnelle n’est pas suffisante pour produire des écrits suivis d’effets. La maîtrise de l’argumentation, c’est la clé pour convaincre, un enjeu fort de la vie professionnelle.  

    Une compétence accessible à tous

    La qualité de l’expression n’est pas réservée à une élite ou aux amoureux de la langue française, ce n’est pas un luxe : c’est une nécessité. Il s’agit d’une compétence clé pour l’efficacité professionnelle et donc la productivité, la compétitivité et la réputation des entreprises. Cette compétence est attendue par les employeurs. Armer les étudiants pour y répondre est un devoir pour les acteurs de l’enseignement et de la formation professionnelle. C’est l’ambition de Projet Voltaire que de les y aider avec une solution autoadaptative et un certificat de niveau à la clé : le Certificat Voltaire, reconnu par les recruteurs et déjà obtenu par 300 000 personnes.  

    Mélanie Viénot,  directrice générale de Woonoz – Projet Voltaire

      À propos de Mélanie Viénot Directrice générale de Woonoz – Projet Voltaire, Mélanie Viénot a rejoint la société avec sa start-up Novascrib, détentrice d’une méthode unique de certification de la qualité de l’expression, en 2018. Avant de se lancer dans ce projet entrepreneurial, Mélanie a dirigé et développé l’Institut de formation à la médiation du réseau national Pimms Médiation, acteur clé de l’accueil et de la médiation entre les populations et les services publics, pendant 13 ans. En 2020, elle a été élue coprésidente d’EdTech France par les membres de l’association professionnelle des entrepreneurs du numérique éducatif pour représenter la filière. À propos du Projet Voltaire No 1 de la remise à niveau en expression et en orthographe avec plus de 7 millions d’utilisateurs, dont 7 000 établissements (écoles primaires, collèges, lycées, universités, centres de formation, entreprises...), le Projet Voltaire est devenu l’outil d’entraînement préféré des enseignants comme des entreprises. Sa force ? Il repose sur la technologie de l’Ancrage Mémoriel®, qui permet de s’adapter avec précision au niveau et au rythme d’acquisition de chacun, garantissant un apprentissage ciblé ainsi qu’une mémorisation rapide et durable. Son efficacité s’est vu récompenser à plusieurs reprises, notamment par le prix Richelieu Senghor. Il a également été élu « meilleur service d’apprentissage en ligne » d’Europe par l’EFFEP. Le Projet Voltaire travaille en collaboration avec un comité d’experts piloté par Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe. Depuis 2010, le Certificat Voltaire a été passé par 300 000 personnes. En 2019, le Projet Voltaire a créé la Fondation Voltaire pour promouvoir l’égalité des chances par la maîtrise du français. Plus d’informations sur : projet-voltaire.fr]]>
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    Nicolas Arnaud, élu président du SIGEM https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nicolas-arnaud-elu-president-du-sigem/ Tue, 27 Apr 2021 18:39:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78822386 Le directeur des Programmes de formation initiale d’Audencia a été élu le jeudi 8 avril en tant que nouveau président du SIGEM (Système d’Intégration aux Ecoles de Management). Son mandat durera 3 ans.  Réuni en assemblée générale extraordinaire ce jeudi 8 avril, le SIGEM a renouvelé son bureau pour les trois années à venir. Nicolas Arnaud, directeur Grande Ecole et de l’ensemble des programmes de formation initiale d’Audencia, a été élu Président, à la majorité absolue au second tour. Il succède à Jean-Christophe Hauguel, Directeur Général de l’ISC Paris, dont le deuxième mandat prenait fin : « Après 6 ans de présidence SIGEM, je suis ravi de transmettre le flambeau à Nicolas Arnaud, nouveau président élu donc légitime. Je suis certain que Nicolas pourra s’inscrire dans la continuité du travail que nous avons accompli avec le Bureau où nous avons œuvré pour la communauté et maintenu le cap d’un SIGEM fort et exemplaire dans le paysage des écoles de management. Pour ma part, je vais continuer de m’investir au service de la collectivité dans d’autres fonctions dans des instances nationales ou internationales dans les années à venir, étant très attaché aux instances de représentation de nos écoles ». Nicolas Arnaud commente son élection : « Je félicite vivement Jean-Christophe pour son engagement et son professionnalisme en tant qu’en Président du SIGEM depuis 2015. Je remercie mes confrères pour la confiance dont ils m’ont témoignée en m’élisant à la Présidence pour les prochaines années et pour cette opportunité offerte de contribuer au bon fonctionnement de notre communauté et de représenter les enjeux de toutes nos écoles au service des préparationnaires. » Nicolas Arnaud (PhD) est Directeur des Programmes d’Audencia depuis septembre 2019. Il avait rejoint l’école en 2009 en tant que professeur de management et stratégie. Il a successivement occupé les postes de co-titulaire de la Chaire Innovations Managériales de l’école, et Directeur du Programme Grande Ecole depuis 2017. François Dubreu (KEDGE Business School), Béatrice Nerson (GEM), et Béatrice Rabet (Rennes School of Business) ont tous trois été réélus, respectivement, en tant que Vice-Président, Trésorière et Secrétaire du SIGEM.]]> 78822386 0 0 0 Propositions pour une ouverture sociale plus importante dans les Classes préparatoires et les Grandes écoles de management https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/propositions-pour-une-ouverture-sociale-plus-importante-dans-les-classes-preparatoires-et-les-grandes-ecoles-de-management/ Wed, 28 Apr 2021 15:23:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78846393 Lire la lettre ouverte et les propositions de l'APHEC, la CGE et le BNEM]]> 78846393 0 0 0 L’essentiel de la sécurité numérique pour les dirigeants et dirigeantes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lessentiel-de-la-securite-numerique-pour-les-dirigeants-et-dirigeantes/ Wed, 28 Apr 2021 16:35:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=78846470 Dans le monde connecté d’aujourd’hui, les étudiant(e)s doivent être sensibilisé(e)s et formé(e)s à la cybersécurité et ses enjeux sociétaux, économiques et géopolitiques. Cette filière n’est plus réservée aux écoles d’ingénieurs, elle irrigue les programmes des écoles de management, de l’ENA, et des autres spécialités. Nos étudiants sont les dirigeants de demain et doivent avoir la capacité de protéger les données de leurs organisations. 85% des diplômés des grandes écoles s’insèrent dans les activités liées au numérique dont la cybersécurité est un aspect central. Ces jeunes diplômés contribuent au développement de l’innovation dans la société par la création de start-up et de grands projets de R&D, pour porter l’offre française aux premiers rangs mondiaux. C'est pourquoi la CGE soutien le guide "L’essentiel de la sécurité numérique pour les dirigeants et dirigeantes" réalisé par le CEIDIG et le relaie à l'ensemble de ses écoles membres. Consulter le guide]]> 78846470 0 0 0 #TeachIn2030 : quel avenir pour l’apprentissage ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/teachin2030-quel-avenir-pour-lapprentissage/ Fri, 07 May 2021 09:41:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79065522 Consulter l'étude #TeachIn2030 Visionner le replay du colloque CGE 2021]]> 79065522 0 0 0 Baromètre CGE-BCG-Ipsos - Génération Covid : comment les jeunes des Grandes écoles voient-ils leur avenir professionnel ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/barometre-cge-bcg-ipsos-generation-covid-comment-les-jeunes-des-grandes-ecoles-voient-ils-leur-avenir-professionnel/ Wed, 26 May 2021 09:00:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79540657
  • La pandémie : une déflagration pour les étudiants
  • Malgré la crise, les attentes des jeunes vis-à-vis du monde du travail restent les mêmes tandis que leur quête de sens se renforce
  • Des jeunes plus exigeants vis à vis des entreprises et de l’utilité de leur métier au quotidien
  • « Pas question de se retrouver à faire « un job vide de sens ». Les jeunes regardent évidemment l’engagement des entreprises et leur sincérité mais regardent aussi, et surtout l’utilité de leurs missions et leur apport au sein de l’entreprise. » Selon Laurent Champaney, vice-président de la Conférence des grandes écoles. Consulter le baromètre Consulter le communiqué de presse]]>
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    Accréditation CGE : exigences qualité, proximité du monde professionnel et impact https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accreditation-cge-exigences-qualite-proximite-du-monde-professionnel-et-impact/ Wed, 02 Jun 2021 12:44:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79726580 Aujourd’hui, on estime à plus de 13 000 le nombre d'écoles de commerce dans le monde. Les labels d'accréditation deviennent des gages de plus en plus importants, véritables indicateurs de réputation et de distinction de la qualité des écoles et de leurs programmes. Les classements visent à ranger les écoles en fonction de divers critères, ce qui exige que le public (étudiants) les comprenne ainsi que la méthodologie utilisée afin de pouvoir tirer des conclusions en connaissance de cause. Les labels et les accréditations, garants d’un niveau d’excellence, quant à eux, segmentent le marché et permettent de dissocier clairement les établissements de qualité supérieure aux autres. Depuis de longues années, la CGE fournit des normes nationales de qualité, offrant une large gamme de labels à ses membres. Cette longue tradition d'exigence de haut niveau est reconnue dans l’Hexagone, jusqu’au niveau international. L'un des principaux avantages de son label MS, par exemple, est l'attention particulière portée à la pertinence du contenu par rapport au marché du travail et au monde professionnel. Cela se traduit généralement par un nombre élevé d'insertions professionnelles avant ou juste après l'obtention du diplôme. Le label MSc, quant à lui, est adapté aux étudiants internationaux qui aspirent à suivre une formation dans l’enseignement supérieur en France. Tous les labels CGE accordent une attention particulière à la qualité des enseignants qualifiés académiquement et professionnellement. Concrètement, ces critères aident à la fois les étudiants et les écoles. Comme les labels sont renouvelés régulièrement, les écoles sont amenées à mettre à jour leurs programmes en fonction des tendances du marché du travail, et à s'adapter au monde professionnel en constante évolution. Cette adaptation permet à son tour d'actualiser régulièrement le contenu et les méthodes pédagogiques. Pour les étudiants, les avantages sont multiples : un contenu plus pertinent signifie que les diplômés sont mieux armés pour intégrer l'environnement professionnel. Les étudiants, qui investissent leur temps pour améliorer leurs acquis ou en développer de nouveaux, bénéficient également des connaissances les plus récentes sur les sujets étudiés. Enfin, ils bénéficient d'une expérience d'apprentissage globale bien pensée, au-delà de l'enseignement en classe, qui les aide à acquérir et à appliquer des compétences plus rapidement. L'impact et le rôle des écoles de commerce est un sujet d’actualité, et les labels CGE, contribuent potentiellement à cet effet de deux manières. Premièrement, les enseignants qualifiés académiquement sont invités à intégrer les résultats de leurs recherches scientifiques dans leurs activités d'enseignement, ce qui augmente la portée de ces résultats, plus accessibles et applicables, au-delà de la sphère des journaux académiques. Deuxièmement, les étudiants qui exercent une activité professionnelle dès leurs stages ou période d’apprentissage ont plus de chances de devenir plus vite des professionnels proactifs et de contribuer plus rapidement aux activités économiques et sociétales.  

    Tamim Elbasha, Directeur Learning, Quality & Development d'Audencia

        A propos de Tamim Elbasha Directeur Learning, Quality & Development, Tamim Elbasha est également membre de l’Academic Board de l’Executive Education. Titulaire d’un PhD en management stratégique de l’Open University au Royaume-Uni, Tamim avait rejoint Audencia en 2013 en tant que professeur associé pour enseigner la stratégie et le management. Il a également eu la charge de la Majeure Consulting de 2013 à 2016, avant d’être Directeur Académique du Full-Time MBA et de l’EuroMBA. Ses projets des recherches portent sur la stratégie et l’éducation.]]>
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    L’accréditation MSc – Master of Science CGE, un label lisible sur la scène internationale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/laccreditation-msc-master-of-science-cge-un-label-lisible-sur-la-scene-internationale/ Wed, 02 Jun 2021 12:55:05 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79726583 L’accréditation MSc – Master of Science CGE, un label lisible sur la scène internationale Introduits récemment au sein du portefeuille de programmes de l’EMLV, les programmes « MSc – Master of Science » ont tous fait l’objet d’une demande de labellisation auprès de la Conférence des grandes écoles. Cette demande s’inscrit bien évidemment dans une démarche qualité : en soumettant volontairement ses formations à un ensemble de pairs qui se prononceront sur leur contenu, l’école bénéficie de retours qualitatifs lui permettant d’améliorer ses programmes et in fine son offre. Le label « MSc – Master of Science » de la CGE fêtera en 2022 ses 20 ans d’existence. La longévité du label, son positionnement résolument international et l’adossement à la Conférence des grandes écoles sont autant d’arguments ayant conduit à la recherche de cette labellisation pour les programmes de l’EMLV. Un label résolument international Le label « MSc – Master of Science » revendique expressément son positionnement international : ces programmes forment de futurs managers destinés à évoluer dans un environnement global. Les enseignements sont dispensés majoritairement en langue anglaise, et les participants à ces programmes viennent d’horizons très divers (plus de 20 nationalités représentées dans le MSc International Business de l’EMLV). L’organisation de la formation en 3 semestres (2 semestres académiques, 1 semestre professionnalisant) s’inscrit dans des standards internationaux (par exemple les MSc que l’on peut trouver en Irlande ou au Royaume-Uni), facilitant les comparaisons pour les candidats. Cette organisation devient alors un élément d’échange et de projection du candidat dans son parcours étudiant. Autre singularité, ces formations sont conçues avec le soutien d’entreprises partenaires qui sont associées à la conception des programmes pour identifier le bon niveau de compétences attendues dans tels ou tels domaines d’enseignement. Cela favorise une diversité de programmes conçus en complémentarité et au plus proche des besoins des entreprises et de leurs territoires. Cette proximité avec les entreprises se traduit de façon concrète à travers le caractère professionnalisant et spécialisant de ces formations. En cela le label « MSc – Master of Science » favorise l’émergence rapide (le cycle d’accréditation étant court) de programmes formant aux compétences en forte demande sur le marché de l’emploi : à l’image des formations en analyse de données. De plus, ce caractère professionnalisant attire un grand nombre de candidats internationaux, ayant déjà une première expérience professionnelle, à la recherche de compétences de pointe, et qui voient dans ces formations MSc une alternative « professionnalisante » aux programmes MBA plus généralistes. Les candidats internationaux désireux de travailler en France sont également parfaitement informés que ce label leur permettra de bénéficier d’une APS le temps de concrétiser leur projet de premier emploi. Mais pour certains, l’enjeu n’est pas de travailler en France, mais bien de s’expatrier, le temps d’une année, pour revenir plus « fort » dans leur pays d’origine, titulaire d’un diplôme et d’une expérience européenne. Plusieurs étudiants profitent de leur présence dans nos programmes pour effectuer un stage dans un autre pays européen, enrichissant ainsi leur expérience multiculturelle. Un label collectif Si les bénéfices qualitatifs inhérents aux critères d’accréditation sont réels (volume d’heures, crédits, soutient d’entreprises), l’avantage distinctif du label « MSc – Master of Science » de la CGE tient dans sa lisibilité auprès des candidats aux études en France : avec bientôt 20 ans d’existence, plus de 160 formations labellisées, le label témoigne du dynamisme des écoles de la Conférence des grandes écoles. Le label en lui-même est un argument dans le processus de recherche d’information des candidats aux études en France. En se renseignant sur nos Grandes écoles et leurs labels, le candidat est conduit à « comparer » nos MSc entre eux : contenu, corps enseignants, proximité avec le monde professionnel, localisation,… seront alors les déterminants de son choix. La richesse de l’offre des MSc – Master of Science labellisés CGE, dont nous faisons la promotion collective à l’international, renforce l’attractivité de ce label, et plus largement celle de nos Grandes écoles, auprès des candidats internationaux.

    Thierry Delécolle, directeur du développement des programmes du Pôle Léonard de Vinci

      A propos du Pôle Léonard de Vinci Le Pôle Léonard de Vinci est composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du numérique : une école de commerce, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci), et une école du digital, l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia). 1 Laboratoire de recherche commun aux 3 écoles : De Vinci Research Center (DVRC). En 2020, il compte 7500 étudiants (dont plus de 1500 en alternance), + de 11000 diplômés, 300 collaborateurs (dont 180 enseignants et enseignants-chercheurs) et plus de 700 vacataires issus du monde universitaire et professionnel. Créées en 1995, les écoles sont rassemblées au Pôle Universitaire Léonard de Vinci à Paris - La Défense. Le campus s’organise autour de valeurs communes que sont l’hybridation, la professionnalisation, l’internationalisation, l’ouverture sociale, le sport et la culture d’entreprise. L’hybridation est le résultat de la transversalité qui existe entre les écoles : cours & projets en commun, développement progressif et intensif des soft skills, incubateur, FabLab, vie associative, activités sportives, double-diplômes… Ingénieurs, managers, designers et développeurs apprennent à vivre et à travailler ensemble au-delà des frontières de leur propre cursus. www.devinci.fr]]>
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    Publication de l'enquête insertion CGE 2021 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/publication-de-lenquete-insertion-cge-2021/ Tue, 15 Jun 2021 08:47:25 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79731304 ème enquête annuelle sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de ses écoles membres. Cette enquête est réalisée sur la promotion 2020 (et les deux précédentes) et les données ont été, comme chaque année, collectées auprès des diplômés des établissements entre décembre 2020 et mars 2021. Cette enquête mesure donc les premiers impacts de la crise Covid-19 sur le recrutement des jeunes diplômés des Grandes écoles. A retenir :
    • Covid-19 : une chute du taux net d’emploi à moins de 6 mois des jeunes diplômés de -9 %
    • Des conditions de recrutement tout de même très satisfaisantes pour les diplômés en emploi
    • Une (légère) baisse des salaires hors primes, pour la première fois depuis plusieurs années
    • Moins de départs à l’étranger et moins d’emplois en Ile-de-France, au profit de la province
    • L’apprentissage reste le meilleur passeport pour l’emploi
    • La résilience du modèle des Grandes écoles face à la crise
        « Nous pouvons ainsi encore une fois constater à quel point le diplôme des Grandes Ecoles est une valeur sûre et un passeport pour l’emploi, même en période de crise exceptionnelle » Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE « L’impact est moins fort que nous n’aurions pu le craindre. La part des CDI reste élevée, elle recule de seulement 4 à 5 points, et le délai pour trouver son premier emploi reste court » Nicolas Glady, président de la commission Aval de la CGE   Documents de l'enquête insertion 2021 à télécharger ]]>
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    "Les Grandes écoles sont le lieu privilégié pour inventer les entreprises de demain et former celles et ceux qui les feront" L. Champaney https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-sont-le-lieu-privilegie-pour-inventer-les-entreprises-de-demain-et-former-celles-et-ceux-qui-les-feront-l-champaney/ Wed, 07 Jul 2021 08:12:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79738560 Interview de Laurent Champaney, nouveau président de la Conférence des grandes écoles.   Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? Pourquoi avoir rejoint la CGE ? Normalien docteur de l'ENS Paris Saclay, j'ai débuté ma carrière d'enseignant chercheur à l'Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, puis j'ai rejoint la direction du département de Génie Mécanique de l'ENS. Mes activités de recherche concernaient de nouvelles approches en simulation numérique du comportement de systèmes mécaniques. Après un an d'enseignement à UCLA en Californie je suis devenu directeur général adjoint formations d'Arts et Métiers en 2012 et j'en ai pris la direction générale en 2017. J'ai rejoint la CGE en 2018 à l'invitation d'Hervé Biausser puis d'Anne-Lucie afin d'y confronter mes préoccupations de directeur d'école d'ingénieur avec celles de DG ayant d'autres pratiques et d'autres modèles économiques.   Pourquoi avoir candidaté à la présidence de la CGE ? J'ai candidaté à la présidence de la CGE à un moment charnière de sortie de crise sanitaire, de relance économique et de présidentielles approchant où la société attend des changements durables. Dans ce contexte, les Grandes écoles sont le lieu privilégié pour inventer les entreprises de demain et former celles et ceux qui les feront : leurs créateurs, leurs cadres, leurs dirigeants, … A un moment de mutation des modes de vie et de travail où la société attend du monde économique qu'il soit plus social, plus durable et plus respectueux de l'environnement, les Grandes écoles se transforment pour faire face ces défis de la société. La CGE doit donc valoriser la pertinence de ce modèle Grande école aux yeux de la société, en changer l'image et accompagner ses membres sur les questions de diversité, d'impact environnemental et de transitions en tout genre sans oublier les questions de modèles économiques, de modèles pédagogiques et d'innovation.   Quels sont vos priorités d’actions au sein de la CGE ? La CGE doit se focaliser sur la définition et la promotion du modèle Grandes écoles au sens large aux côtés d'autres conférences, comme la CDEFI ou la CDEFM, expertes sur des champs bien spécifiques. C'est pourquoi la place des écoles qui ne sont ni ingénieur ni commerce est importante et que j'ai souhaité qu'elles soient représentées par une vice-présidence. La CGE doit rester un lieu de partage et de débat ainsi qu'un outil de lobbying et de développement pour ses membres, en particulier en leur fournissant toujours plus de services. Certains des services proposés aujourd'hui, en particulier dans le champ des formations accrédités, sont en fin de vie. La CGE doit renouveler son modèle économique et proposer de nouveaux services pour toujours améliorer l'action des Grandes écoles en faveur de l'orientation des jeunes vers les entreprises.]]> 79738560 0 0 0 "Entre apprentissage pratique et théorique, les Grandes écoles forment aujourd’hui des jeunes adultes capables" M. Lecuyer  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entre-apprentissage-pratique-et-theorique-les-grandes-ecoles-forment-aujourdhui-des-jeunes-adultes-capables-m-lecuyer/ Wed, 07 Jul 2021 08:53:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79738562 « Le masque R-PUR Nano® est le masque anti-pollution le plus efficace au monde. Avec sa technologie de filtration Brevet Nano Filtration®, il est capable de vous protéger efficacement contre les gaz, odeurs, pollens, bactéries, virus, particules fines diesel toxiques présentes dans l'air. R-PUR Nano® est la première solution de filtration efficace contre les particules ultrafines et les nanoparticules. » Telles sont les promesses de la prometteuse start-up R-PUR, créée en 2016, et depuis incubée par HEC dans le célèbre et le plus grand au monde incubateur de start-up, la Station F. R-PUR, c’est l’histoire de deux étudiants, Matthieu Lecuyer et Flavien Hello, qui se sont rencontrés pendant leur dernière année de Master à Séoul, en Corée. Après quelques mois de déplacements quotidiens en scooter dans la ville, ils ont tout deux commencé ​à rencontrer des difficultés respiratoires, qui se sont avérées être la conséquence directe de la mauvaise qualité de l’air ambiant. C’est ainsi qu’ils ont eu l’idée de créer un masque respiratoire filtrant qui soit réellement efficace et destiné principalement à protéger les motards de la pollution urbaine. Après avoir passé deux ans à travailler sur la R&D, R-PUR a été créée en décembre 2016 et son produit innovant fut breveté. En 2016 est donc née leur solution : le R-PUR Nano. Grâce à un investissement massif en recherche et développement, ce dernier a pu répondre à trois critères principaux : efficacité, confort et design.   Alors qu'aujourd’hui, 90% des start-up du monde échouent, avoir une bonne idée est-il suffisant pour réussir dans le monde de l'entreprenariat ?  Une start up est par essence une “société expérimentale”, certes, mais avec un fort potentiel. Plus cette dernière est risquée, et plus on a de chances d’échouer. Selon Matthieu Lecuyer, il est évident que si l’on place simplement l’espoir que cette idée fonctionne, aussi bonne soit-elle au-dessus de tous les risques associés, il est d’autant plus facile d’échouer. On parle ici de risques opérationnels, de risques financiers, de risques marketing, de risques liés aux ressources humaines. Des compétences aussi bien managériales qu’opérationnelles sont nécessaires, des compétences qui, pour le cofondateur d’R-PUR, ont été acquises au travers d’une formation Grande école à l’INSEEC. Évoluer dans un tel contexte offre les clés de l'entrepreneuriat : apprentissage des tendances du marché du travail, méthodes pédagogiques pointues, ainsi que toutes les armes nécessaires pour évoluer dans le contexte actuel. Vice-président de son association à son entrée à l’école, diriger une équipe d’une dizaine de personnes a pu également donner à Matthieu Lecuyer les clés pour diriger aujourd’hui l’équipe composée par R-PUR. Entre apprentissage pratique et théorique, les Grandes écoles forment aujourd’hui des jeunes adultes capables de faire preuve de persévérance, de respect des engagements, de recherche d’opportunités mais aussi de prises de risques. Elles enseignent à rechercher et trier l’information pour ensuite planifier, se fixer et poursuivre des objectifs concrets. Selon ses fondateurs, la start-up ne serait évidemment pas là aujourd’hui sans l’indépendance, la confiance en soi et la capacité de se créer un réseau que peut prodiguer un enseignement de qualité supérieure.

    Matthieu Lecuyer, co-fondateur d'R-Pur

      A propos de Matthieu Lecuyer  Né à Aix-en-Provence, Matthieu Lecuyer a été diplômé de l’école INSEEC en 2015. Aujourd’hui co-fondateur de la DNVB (Digital Native Vertical Brand)  R-PUR, il a su mettre à profit sa spécialisation en Marketing Digital à Londres lors de sa troisième année d’études supérieures. L’année 2014 est celle qui changera sa vie. Lors de son Master of Business Administration dans une grande université (CAU) à Séoul, Matthieu Lecuyer fait la rencontre de son futur associé Flavien Hello, diplômé d’Epitech. C’est à deux, et avec des compétences complémentaires qu’ils vont fonder la startup R-PUR, qui compte aujourd’hui 32 employés.]]>
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    Mobilité internationale des étudiants en situation de handicap : remise de l’étude exploratoire et des bourses d’encouragement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobilite-internationale-des-etudiants-en-situation-de-handicap-remise-de-letude-exploratoire-et-des-bourses-dencouragement/ Wed, 07 Jul 2021 09:11:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79738568 Mardi 6 juillet 2021, la Conférence des grandes écoles a remis son étude exploratoire sur la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap à l’occasion de la 2ème cérémonie de remise des bourses d’encouragement qui ont été octroyées à 10 étudiants lauréats, grâce au soutien de TotalEnergies. Cette étude vient répondre à la lettre de mission adressée en novembre 2020 à la CGE par les ministères de l’Europe et des Affaires étrangères, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de l’Outre-mer et du Secrétariat d’Etat en charge des Personnes handicapées. Les 79 propositions formulées visent à lever les freins à la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap, pour que toutes et tous puissent exprimer leur potentiel et bénéficier de l’ouverture sur le monde, sur les autres, indispensable à celles et ceux qui feront les entreprises de demain. Cette cérémonie s’est tenue au Quai d’Orsay, sous le patronage de Jean-Yves le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, en présence de Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et de Sophie Cluzel, secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées. La CGE était représentée par Laurent Champaney, son président, et Vincenzo Vinzi, président de la commission Diversité. « La mobilité internationale est un sujet majeur de l’accessibilité globale de l’enseignement superieur, au service de la réussite de tous les étudiants. L’enjeu est de permettre aux étudiants en situation de handicap d’accéder, comme tous les autres, à l’expérience des études à l’étranger, qui sont une chance de s’ouvrir à d’autres cultures, à d’autres langues : un atout décisif pour l’insertion professionnelle. La Présidence française de l’Union Européenne, effective au 1er janvier 2022, constitue également une opportunité de faire progresser ce sujet », Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées.   Des bourses pour alléger les surcoûts de la mobilité liés au handicap supportés par les étudiants et leur famille Dans le monde, la mobilité des étudiants ne cesse d’augmenter. Campus France révèle ainsi que la mobilité étudiante a progressé de 4% en une seule année, de 2017 à 2018, pour atteindre 5,6 millions d’étudiants. Une hausse de 31% en cinq ans est constatée[1]. L’accès à la mobilité internationale reste très difficile pour les étudiants en situation de handicap et pourtant elle fait partie intégrante du parcours de formation des étudiants des Grandes écoles. C’est pourquoi la CGE avait inscrit, dès 2019, l’accompagnement à la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap parmi les 4 objectifs prioritaires de sa seconde Charte Handicap[2] . Cet objectif s’inscrit également dans le plaidoyer en faveur de la création d’un Statut international d’étudiant en situation de handicap (SIESH), porté par la CGE depuis plusieurs années auprès des instances nationales et internationales, avec les associations la fédé 100% handynamique et Unirh-Thransition. Pour cette seconde édition, les bourses sont financées grâce au soutien de TotalEnergies conformément à l’accord de partenariat signé en mars 2020 pour un montant total de 30 000 €. Cette année, ce sont ainsi 10 étudiants lauréats d’écoles d’ingénieurs, de management et d’autres spécialités, effectuant ou allant effectuer une mobilité, qui ont obtenu une bourse selon leurs besoins et les surcoûts à couvrir. « L’international doit être une opportunité ouverte à tous, dont les étudiants en situation de handicap ne sauraient être exclus. Les étudiants étrangers qui souhaitent venir en France comme les étudiants français qui souhaitent acquérir une expérience internationale doivent pouvoir réaliser leurs ambitions : les propositions de ce rapport que je salue contribueront à rendre notre action toujours plus inclusive », Franck Riester, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité.   Une étude exploratoire pour faciliter la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap Basée sur plusieurs enquêtes réalisées auprès d’étudiants et de parents d’élèves en situation de handicap, d’établissements de l’enseignement supérieur du monde entier et d’entreprises accueillant des stagiaires internationaux, ainsi que sur les auditions de plus de 80 experts, cette étude a permis d’identifier plusieurs freins majeurs et transversaux. Parmi eux, le manque de continuité d’accès aux soins, aux traitements et à l’accompagnement, des difficultés liées aux transports aériens d’équipements et de traitements ou à l’accès aux transports locaux et à la vie sociale et culturelle, ainsi que de nombreuses barrières administratives et financières. Les auteurs de l’étude, Xavier Quernin et Mélanie De Sousa, d’UniLaSalle, une Grande école d’ingénieurs en sciences du vivant et de l’environnement, membre de la CGE, ont formulé 79 solutions dans le but d’améliorer et faciliter la mobilité internationale des étudiants en situation de handicap, et ainsi les encourager à partir. Parmi elles, la mise en place d’un référent handicap dans les ambassades comme point de contact pour informer et accompagner les étudiants, la création d’un booster pour les assurances privées financé par le ministère de tutelle de l’établissement d’enseignement supérieur afin d’inciter les assurances privées à couvrir l’ensemble des soins de santé des étudiants, ou encore la création d’une « valise médicale cabine » pour le transport de traitements ou de dispositifs médicaux hors utilisation pendant le vol. « La mobilité internationale fait partie intégrante du cursus des étudiants en Grande école. C’est même un atout majeur de nos formations, à la fois pour le développement personnel des étudiants et l’acquisition de compétences professionnelles internationales indispensables dans une économie globalisée. Il est inacceptable qu’aujourd’hui des étudiants, en raison de leur situation de handicap, visible ou invisible, ne puissent pas bénéficier pleinement de cette expérience. C’est pourquoi la Conférence des grandes écoles porte depuis plusieurs années un plaidoyer en faveur du Statut international de l’étudiant en situation de handicap. Avec l’ambition de former toutes celles et tous ceux qui feront les entreprises et le monde de demain, nous devons porter collectivement le message de la différence comme une force ! », Laurent Champaney, Président de la Conférence des grandes écoles.  

     

    [1] d’après Chiffres clés de la mobilité étudiante dans le monde, Campus France, disponible sur < https://ressources.campusfrance.org/publications/chiffres_cles/fr/chiffres_cles_2021_fr.pdf > [consulté le 14/06/2021]

    [2] https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2019/02/2019-02-11-2%C3%A8me-charte-handicap.pdf

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    « Je suis plus que jamais convaincue de la pertinence du modèle des Grandes écoles et du rôle qu’elles peuvent jouer dans les transformations sociétales » A-L. Wack https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/je-suis-plus-que-jamais-convaincue-de-la-pertinence-du-modele-des-grandes-ecoles-et-du-role-quelle-peuvent-jouer-dans-les-transformations-societales-a-l-wack/ Thu, 08 Jul 2021 12:02:00 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79738582 Anne-Lucie Wack a été présidente de la Conférence des grandes écoles sur trois mandats successifs (2015-2017, 2017-2019, 2019-2021). Elle était la première femme présidente de la CGE, depuis sa création en 1973. Elle a pris la suite de Philippe Jamet (2013-2015) et Pierre Tapie (2009-2011, 2011-2013). Anne-Lucie Wack est directrice générale de l’Institut Agro.   Quels ont été les principaux sujets traités pendant vos six années de présidence de la CGE ? Ces six années ont été marquées par une pluie de lois et réformes impactant le modèle des Grandes écoles et leur positionnement dans l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche : suites de la loi Fioraso, Stranes, Comue, Idex, Isites, loi sur les stages, réformes de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Parcoursup, réforme du bac et du lycée, programme investissements d’avenir… Et ce, dans un contexte d’augmentation des effectifs étudiants, de nouvelle donne internationale, de débats récurrents sur les droits d’inscription, la sélection, l’ouverture sociale, etc., et plus récemment dans un contexte de crise sanitaire Covid-19. J’ai débuté mon 1er mandat en juin 2015 à un moment charnière où les équipes de campagne pour l’élection présidentielle de 2017 se constituaient déjà. Dès lors nous avons été sur tous les fronts pour contribuer aux débats et promouvoir la place des Grandes écoles en bonne articulation avec les universités et les organismes de recherche. Nous avons notamment présenté en septembre 2016 au Palais du Luxembourg[1] des propositions concrètes sur la sélection, l’orientation, les droits d’inscription, le bachelor, l’apprentissage, la transformation pédagogique et numérique, l’ouverture sociale, les liens avec les territoires, l’attractivité internationale, les financements, la recherche, l’entrepreneuriat, les incubateurs, la gouvernance, etc. Ces propositions sont restées structurantes pour la suite des actions de la CGE. Et c’est dans un nouveau moment charnière, à l’approche de l’élection présidentielle de 2022, que j’achève mon 3ème mandat et que je passe le flambeau à Laurent Champaney, directeur général des Arts & Métiers.   Quel bilan tirez-vous de votre présidence ? Au cours de ces six années, et dans le fil des présidences précédentes, la CGE a gagné en visibilité et légitimité, en reconnaissance politique et capacité d’influence, dans un contexte de profonde transformation de l’enseignement supérieur. La CGE est aujourd’hui un acteur systématiquement consulté et écouté, œuvrant en bonne intelligence avec la Conférence des présidents d’universités (CPU) et la Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI). Elle a noué un dialogue riche et régulier avec les ministères, et notamment le MESRI. La CGE a également gagné en attractivité et en diversité, avec un nombre accru de membres, et des nouvelles familles d’écoles, notamment sciences-po et architecture. Elle a aussi gagné en capacité à proposer, avec ses actions phares, travaux prospectifs et productions de référence sur tous les sujets clés pour les Grandes écoles et l’enseignement supérieur, leurs dynamiques inclusives et leur impact sociétal, la transformation des métiers et des compétences, la transformation pédagogique et numérique, etc. Pendant ces six années notre stratégie a été de faire parler nos parties prenantes et la réalité des chiffres pour montrer la performance des Grandes écoles et leur contribution sociétale. Nous avons ainsi impliqué nos parties prenantes – étudiants, alumni, entreprises, territoires, classes préparatoires et lycées...– dans nos évènements et actions et renforcé notre panoplie d’enquêtes et baromètres, observatoire sans équivalent dans la sphère de l’enseignement supérieur et outil clé pour la réflexivité et l’agilité des Grandes écoles. Nous avons également pris un virage de communication en nous adressant, non plus seulement en « B to B » vers nos partenaires institutionnels et la presse spécialisée, mais aussi en « B to C » : présence accrue dans les salons étudiants, identité visuelle plus forte pour porter la marque Grandes écoles, prises de parole dans les médias grand public, sondages nationaux pour mieux mesurer les attentes[2], « pitches »[3] et « micro-trottoirs »[4] pour mieux nous faire connaître et casser les stéréotypes et idées reçues. Nous sommes aussi allés à la rencontre des conférences régionales et acteurs des territoires pour porter ensemble la voix des Grandes écoles à tous les niveaux.   Quel regard portez-vous sur la CGE et les Grandes écoles à l’issue de vos six années de présidence ?   Ce qui m’a le plus frappée c’est la capacité des 230 écoles membres[5] de la CGE  à trouver rapidement consensus sur tous les sujets clés pour leur performance et leur impact, et à faire de leur diversité une force, autour de leur ADN commun fondé notamment sur le lien à l’entreprise et au monde socioéconomique. La CGE est une conférence particulière, avec une intense activité de ses 12 commissions et 50 groupes de travail où les écoles partagent leur expérience et construisent collectivement; nous avons d’ailleurs créé deux nouvelles commissions (territoires, vie étudiante) et une dizaine de nouveaux groupes de travail. Après six années de présidence, je suis plus que jamais convaincue de la pertinence du modèle des Grandes écoles et du rôle qu’elles peuvent jouer dans les transformations sociétales. Elles sont les « PME innovantes » de l’enseignement supérieur. Elles peuvent jouer le rôle de locomotives, pour reprendre les termes du ministre Jean-Michel Blanquer à notre congrès de Lille en octobre 2018, et sont l’une des chances de notre pays, comme l’a souligné la ministre Frédérique Vidal, à notre assemblée générale de juin 2017.   Quel bilan tirez-vous de cet engagement de présidente de la CGE sur un plan plus personnel ? La fonction de présidence repose sur les bases solides de la CGE : cohésion de la gouvernance, production intense des groupes de travail et commissions, équipe permanente dynamique et motivée. Être présidente de la CGE est toutefois un engagement qui nécessite une grande disponibilité et une mobilisation intellectuelle permanente, pour être en capacité de réagir très vite à de nombreuses sollicitations : journalistes, ministères, auditions (assemblée nationale, sénat, cour des comptes, inspections...), etc., sur une multitude de sujets qui sont souvent à la fois très techniques, très stratégiques et très politiques. Le niveau d’exigence de la fonction est très élevé avec le double défi de bien connaître les 230 Grandes écoles membres dans leur diversité, et de savoir porter leur voix au plus haut niveau, dans les ministères, à l’Élysée et à Matignon, les entreprises et le monde socioéconomique, et à l’international. Et enfin il faut pouvoir articuler cette fonction avec celle de direction de Grande école, même si les deux fonctions sont très synergiques, avec dans mon cas la difficulté supplémentaire d’avoir dû mener de front mon 3ème mandat CGE avec la construction de la nouvelle Grande école qu’est l’Institut Agro. Ces six années ont donc été particulièrement intenses ! Mais je suis fière et honorée d’avoir pu servir cette cause, avec le soutien constant et l’implication active des membres du bureau, des présidents de commission, du conseil d’administration, de l’équipe permanente et de l’ensemble des groupes de travail. Je remercie les dirigeantes et dirigeants des Grandes écoles de la CGE pour leur confiance renouvelée sur les trois mandats. Je continuerai à œuvrer avec la même conviction à leurs côtés au sein de notre conférence, qui à l’approche de ses 50 ans (en 2023) et au vu des transformations et enjeux à venir, apparait plus essentielle que jamais.  

    [1] « Faire réussir la jeunesse » - Les 24 propositions de la Conférence des grandes écoles (CGE) pour un enseignement supérieur agile, attractif, soutenable. https://fairereussirlajeunesse.wordpress.com/les-24-propositions-de-la-cge/

    [2] Sondages nationaux Tns Sofres-CGE 2016 et Ipsos-CGE 2019 sur les attentes des français (lycéens, étudiants, familles, entreprises) vis à vis de l’enseignement supérieur et des grandes écoles

    [3] Une grande école c’est quoi exactement ? https://www.youtube.com/watch?v=a5EJopksHdo Une prépa, c’est quoi exactement ?    https://www.youtube.com/watch?v=ZjYQl0TyHk4

    [4] Micro-trottoirs CGE – Pour vous c’est quoi une grande école  https://www.youtube.com/watch?v=xDpIUHVi-9w

    [5] La CGE regroupe 217 Grandes écoles françaises (écoles d'ingénieurs, de management, architecture, sciences politiques, écoles de défense, écoles vétérinaires et de santé, écoles de création, journalisme, et communication….) reconnues par l’État et délivrant un diplôme conférant le grade de master. A ces 217 Grandes écoles françaises s’ajoutent 13 écoles étrangères. https://www.cge.asso.fr/.

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    "Je suis fier aujourd’hui d’avoir 35 postes ouverts à proposer aux élèves et aux anciens" C-E Debourdeau https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/je-suis-fier-aujourdhui-davoir-35-postes-ouverts-a-proposer-aux-eleves-et-aux-anciens-c-e-debourdeau/ Wed, 07 Jul 2021 14:07:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79738585 Charles-Eliott, fondateur de GlobalExam Charles-Eliott est diplômé de Sciences PO Lille (2011). Sa formation académique d’excellente qualité lui a permis en plus d’un VIA à l’Ambassade de France en Chine d’avoir l’audace et les clés pour créer son activité et la développer. Après avoir échoué à l’examen du TOEFL, qui lui a fermé les portes de la prestigieuse London School of Economics, Charles-Eliott a eu l’idée de fonder GlobalExam. Sa mission ? Permettre à chacun de franchir la barrière de la langue afin d’atteindre ses objectifs. CEO passionné, il est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 85 Global Players, qui œuvrent chaque jour dans le but de révolutionner l’apprentissage des langues. En tant qu’alumni de la CGE, il est fier aujourd’hui d’avoir 35 postes ouverts à proposer aux élèves actuels du réseau (stages, alternances) et aux anciens (CDI dans chaque pôle de GlobalExam : produit, IT, ventes, customer success, communication & marketing).   GlobalExam, spécialiste de la formation linguistique ultra-personnalisée Créée en 2013, GlobalExam est la EdTech spécialiste de la formation linguistique ultra-personnalisée. Sa mission est d’offrir à chacun la possibilité de réaliser ses projets, qu’ils soient personnels ou professionnels, grâce à un accompagnement individualisé. Sa méthode d’apprentissage sur-mesure permet d’évaluer et de développer son niveau de langue dans le but d’atteindre ses objectifs. GlobalExam couvre 37 examens en 5 langues (TOEIC, TOEFL,…), et propose plus de 50 parcours spécialisés par métiers et industries disponibles via une plateforme e-learning intuitive. Réussite, plaisir et confiance sont les engagements de GlobalExam, qui accompagne aujourd'hui plus d'1,5 million de Global Players dans 80 pays, et plus de 1300 entreprises, organismes de formation et écoles du supérieur. GlobalExam travaille avec plus de 50% des établissements de la CGE, et les accompagne dans leur transformation numérique. Son double objectif : permettre aux étudiants d’atteindre les objectifs pédagogiques tout en vivant une expérience digitale exceptionnelle ; et donner aux professeurs les outils pour piloter efficacement la formation linguistique : tests de niveau, parcours e-learning adapté à chacun, notation, remontée de data, etc.]]> 79738585 0 0 0 La souveraineté à l’épreuve des cyberattaques « supply chain » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-souverainete-a-lepreuve-des-cyberattaques-supply-chain/ Tue, 28 Sep 2021 14:19:48 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79765289 Géopolitique et cyberespace

    Lors d’une conférence de présentation du Campus Cyber, tenue le 18 mars 2021, Guillaume Poupard, Directeur Général de l’Association Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), lâchait : « Il y a des bruits de bottes dans le cyberespace. » Le cyberespace est loin d’être l’espace de liberté tant espéré par certains. Les travaux d’Alix Desforges ont mis en évidence le cyberespace comme représentation géopolitique [Desforges, 2013, p. 101-112]. Le cyberespace vient donc se surajouter à toutes nos cartes du monde, comme une nouvelle dimension de notre espace géographique, c’est un nouveau territoire à conquérir et à contrôler. Normal donc d’y entendre le bruit des bottes numériques des états. Le cyberespace s’invite dans la géopolitique mondiale, son or noir : l’information, ses axes d’exploitation : acquérir plus d’information pour soi, compromettre l’accès à l’information de l’autre, ou mieux, fausser l’information à laquelle il a accès.

    Le risque de la dépendance

    Le cyberespace a pris une telle importance qu’il a fini par commander autant aux installations industrielles qu’aux hôpitaux et aux institutions. On peut clairement parler d’un état de cyberdépendance. Ors le cyberespace est aujourd’hui secoué par des attaques étudiées pour maximiser le nombre de victimes. Les attaques de type « supply chain » relèvent de cette logique d’impact maximum. En mettant hors-jeux un fournisseur dans une chaine d’approvisionnement, ce sont tous ses clients qui sont impactés directement et fragilisés. Approvisionnement matériel des chaines de montage de l’industrie, approvisionnement énergétique des villes, approvisionnement des produits de première nécessité, approvisionnement en information… Perturber cette chaine en un point, c’est perturber l’intégrité de tout un écosystème. Parfois les attaques font même plus de dégâts que prévu, du fait même du niveau de cyberdépendance actuel, comme dans le cas de l’attaque de Colonial Pipeline par un rançongiciel dont le motif était purement financier et qui a fini par interrompre la chaine d’approvisionnement en pétrole de l’est des USA, poussant l’administration Biden à déclarer l’état d’urgence le 9 mai 2021.  

    Les attaques de type « supply chain »

    Le rapport de juillet 2021 de l’ENISA (European Union Agency for Cybersecurity) sur les attaques de « supply chain » montre un accroissement considérable de ces attaques depuis le début de 2020, avec des attaques de mieux en mieux organisées. Si le rythme des attaques persiste, on attend une multiplication par 4 de ce type d’attaques sur l’année 2021 par rapport à 2020. Plus de la moitié des attaques sont attribuées à des groupe APT (Advanced Persistent Threat). Une APT exige beaucoup de moyens et d’expertises stables dans le temps, raisons pour lesquelles l’ombre des états est souvent évoquée derrière ces groupes. Ce chiffre indique à quel point les attaques « supply chain » par les APT, et donc « sans doute » par des états, sont devenues un moyen d’action géopolitique. Ainsi la Russie serait dans l’ombre de l’attaque sur Solarwinds, fournisseur de solutions logicielles pour de nombreuses entreprises américaines, mais également pour le gouvernement américain et ses agences fédérales, mettant les USA dans une situation d’urgence inégalée à ce jour.  

    Un avenir qui se complexifie

    Si 50% des attaques « supply chain » sont attribuées à des APT, les 50% restant relèvent de la traditionnelle cybercriminalité. Or cet écosystème se complexifie et se développe rapidement, jusqu’à pouvoir mettre en œuvre des moyens qu’il n’avait pas auparavant. A côté d’un adversaire dont on connait plus ou moins le visage d’état nation, la criminalité s’invite et vient troubler les équilibres géopolitiques, sans visage connu (ou presque), certains faisant offices de corsaires à côté des pirates. Il est clair que face à une menace clairement polymorphe, la sécurité numérique ne saurait relever que des seuls acteurs étatiques. Face à un écosystème complexe en évolution constante, c’est une réponse organique et systémique qu’il faut mettre en place, incluant les acteurs privés autant que publiques, les acteurs de l’entreprise et de la formation, les chercheurs et les opérationnels de la sécurité… à terme c’est le travail de toute personne ayant accès aux technologies numériques de prendre la responsabilité de la sécurité de l’ensemble de l’écosystème. Aujourd’hui, l’ouverture prochaine du Campus Cyber, voulu par Matignon dès 2019, est comme le symbole de cette réponse systémique aux enjeux de souveraineté qui s’exercent dans le cyberespace. Mais cela ne saurait être qu’un premier pas, mais un très beau premier pas cependant.  

    Walter Peretti, Responsable Majeure Informatique Objets connectés et Sécurité à l’ESILV

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    Les entreprises face à la pénurie de talents en cybersécurité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-entreprises-face-a-la-penurie-de-talents-en-cybersecurite/ Tue, 28 Sep 2021 14:46:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79765292 Le numérique est entré dans les mœurs en un temps record : nous avons vite oublié l'époque d'avant les smartphones ou des ordinateurs connectés, où la présence physique était alors obligatoire pour de nombreuses démarches administratives. L'entrée dans cette ère nouvelle ne va pas sans problèmes et pose des questions sur la sécurité des données, des technologies et des logiciels/apps. Du téléphone des ministres, aux hôpitaux, en passant par les entreprises, la vie démocratique comme les campagnes électorales ou les États eux-mêmes, tous sont désormais victimes de cyber attaques. Aujourd'hui, toutes nos vies (sociale, politique, économique) sont mises en danger par les cyber pirates. Dans certains cas, on peut même parler de catastrophes numériques tant les conséquences sont majeures. Qu'elles soient étatiques, mafieuses ou terroristes, ces attaques mettent en danger nos entreprises, nos équilibres et par là même nos sociétés. Pourtant, malgré ces menaces, la numérisation du monde va s'accélérant sans retour possible. Comme dans tous les domaines où la sécurité est en jeu, il faut maintenant apporter des solutions. Les entreprises se sont rendu compte très tôt que la cybersécurité devenait un pilier essentiel de leur développement, mais surtout de leur survie. Après des années passées à se demander s’il fallait prendre des mesures, les entreprises ont enfin passé le pas et investissent dans la cybersécurité. Bien souvent, il aura fallu attendre que des catastrophes se produisent pour que les décideurs mesurent les risques de leur inaction. Désormais, les budgets sont présents pour mandater les entreprises pure-players de la cybersécurité détentrices de l'expertise technique nécessaire. Malheureusement, cette prise de conscience générale couplée au faible nombre d'entreprises de cybersécurité a fait que ces dernières refusent désormais bon nombre de contrats, n'ayant plus les moyens de satisfaire les besoins toujours croissants du marché. Sans autre choix, les entreprises n'ont plus qu'à monter en interne des structures spécialisées afin d'être en mesure d'assurer elles-mêmes la sécurité de leurs systèmes d'information, mais se heurtent maintenant à la pénurie de talents en cybersécurité. En effet, les spécificités de la cybersécurité nécessitent que ces experts maîtrisent divers domaines du monde numérique, chacun pourvoyeur de carrières professionnelles propres (administration systèmes, maîtrise des réseaux, développement logiciel, etc.). Mécaniquement, on ne va donc retrouver sur le marché de l'emploi qu'un nombre restreint de talents capables de maîtriser tous ces domaines. Leur coût d'acquisition se révèle prohibitif en fonction de l'expérience et des capacités acquises par ces rares experts acceptant de se rendre disponibles sur le marché de l'emploi. Il n'existe pas beaucoup de solutions à même de pouvoir répondre aux besoins en recrutement des entreprises en manque d'experts en cybersécurité. La première solution est de prendre en interne des profils juniors durant leurs études pour tenter de les garder une fois diplômés. Pour les étudiants MS-SIS [1] mais également les étudiants ingénieurs ESIEA en spécialisation cybersécurité [2], c'est majoritairement dans les entreprises où ils réalisent leur stage de fin d'étude qu'ils vont trouver leur premier emploi. C'est également le cas pour les étudiants ingénieurs ESIEA en apprentissage [3] qui choisissent bien souvent de rester dans l'entreprise où ils ont passé leurs 3 années d'étude en alternance. La seconde solution pour pallier le manque de talents en cybersécurité est la formation continue, ce qui nécessite de la part des fonctions RH de sélectionner des profils ad hoc. Chaque année, c'est le moyen choisi par les entreprises qui décident d'envoyer à l'ESIEA des salariés se former à la cybersécurité dans le BADGE-RE [4], le BADGE-SO [5] et le MS-SIS [1]. En février 2021, le Président Macron s'est emparé de la question en présentant sa stratégie nationale pour une cybersécurité. Outre la mobilisation d'un milliard d'euros pour la filière, le Président s'engage à "apporter un soutien à la recherche et au développement de nouvelles technologies souveraines, et créer, ce faisant, un écosystème beaucoup plus soudé, plus performant, qui sera réuni dans le Campus Cyber qui ouvrira ses portes à l'automne". La filière cybersécurité a besoin de talents à tous les niveaux (opérationnels, experts, consultants, etc.).  L'ESIEA, partenaire de la première heure du Campus Cyber, vient ainsi d'ouvrir un Bachelor en cybersécurité [6] qui vise à former des spécialistes opérationnels afin de répondre aux besoins croissants en cybersécurité.  

    [1] Mastère Spécialisé « Sécurité de l'Information et des Systèmes » : www.esiea.fr/ms-sis

    [2] ESIEA "Majeure Cybersécurité" : www.esiea.fr/majeure-cybersecurite

    [3] ESIEA en apprentissage : www.esiea.fr/suivre-le-cursus-en-alternance

    [4] BADGE "Reverse Engineering" : www.esiea.fr/badge-re

    [5] BADGE "Sécurité Offensive" : www.esiea.fr/badge-so

    [6] Bachelor Cybersécurité : www.esiea.fr/bachelor-cybersecurite

     

    Vincent Guyot, Head of Cybersecurity Programs esiea

        A propos de Vincent Guyot Vincent Guyot est ingénieur ESIEA (2000) et docteur en informatique du LIP6 (2005). Ses intérêts scientifiques sont liés à la cybersécurité : sécurité réseau, cartes à puce, RFID, etc. Il a publié dans divers conférences et journaux de recherche, écrit plusieurs chapitres d'ouvrages, participé à différents projets de recherche et dispensé des tutoriaux, en rapport avec ces domaines. Vincent a rejoint l'ESIEA comme enseignant-chercheur. Il est rattaché à son laboratoire "Confiance Numérique et Sécurité" (CNS), un laboratoire à finalité opérationnelle qui aborde l'ensemble des domaines liés à la cybersécurité depuis 2008. Après avoir participé à leur mise en place depuis 2004, il est actuellement Directeur Scientifique et Responsable des formations spécialisées en cybersécurité dispensées sur le campus parisien du Groupe ESIEA. En tant qu'alumni de l'ESIEA, Vincent est fier d'avoir permis l'émergence de l'ESIEA Secure Edition comme de l'ESIEAbot, des réalisations qui bénéficient aux étudiants actuels de l'ESIEA.   A propos de l’ESIEA Fondée en 1958, l'ESIEA est une école d'ingénieurs gérée bénévolement par ses 9000 alumni. Membre de la CGE et de l'UGEI, reconnue d'intérêt général par l'Etat, ses ressources sont intégralement réinvesties dans l'Enseignement et la Recherche. L'ESIEA rime avec cybersécurité. Dès 1996, la cryptographie y est enseignée. En 2002, l'ESIEA organise le Challenge-SecuriTech, premier concours de sécurité informatique en France. En 2003 apparait le premier module de spécialisation à la sécurité informatique. En 2004 est créé le MS-SIS, aujourd'hui seul MS à permettre l'obtention du titre ESSI de l'ANSSI. Au début des années 2010, création de deux formations continues BADGE Reverse Engineering et Sécurité offensive, de 230 heures chacune. Depuis 2015, l'ESIEA participe à l'exercice de cybersécurité DEFNET organisé par le Ministère des Armées. Après avoir été la première école en 2017 à avoir reçu le label SecNumEdu de l'ANSSI pour deux formations en cybersécurité, l'ESIEA a lancé en 2021 un Bachelor en cybersécurité.]]>
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    Former ses employés aux enjeux à la cybersécurité, un enjeu majeur pour les entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-ses-employees-aux-enjeux-a-la-cybersecurite-un-enjeu-majeur-pour-les-entreprises/ Tue, 28 Sep 2021 15:10:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79765295 Depuis l’avènement d’Internet, l’interconnexion des systèmes, n’a cessé de croître. Les connexions au réseau mondial sont de plus en plus rapides, passant de quelques kilo-octets par seconde aux débuts d’Internet à plusieurs centaines de méga-octets actuellement. Les données échangées sont de plus en plus volumineuses et diverses. Parallèlement à l’augmentation de la bande passante, la dépendance des entreprises vis-à-vis de ce réseau n’a cessé de croître. Il est désormais inconcevable d’envisager de développer une entreprise sans s’appuyer sur un système d’information connecté au reste du monde. Cette interconnexion, qui expose des milliards de systèmes à la menace potentielle de personnes mal intentionnées, fait que la cybersécurité est de plus en plus un enjeu majeur pour les entreprises.

    Mais qu’entend-on précisément par cybersécurité ?

    Le concept de cybersécurité regroupe un ensemble d’éléments dont le but est la protection des systèmes informatiques et des données qu’ils traitent. Parmi ces éléments on peut citer les types suivants :
    • technique : logiciels de protection (i.e antivirus), cryptographie, matériels (i.e pare-feu, processeurs sécurisés)
    • méthodique : la méthode française Ebios est par exemple un outil de gestion des risques
    • humain : ingénieurs spécialisés en sécurité, formation des employés d’une entreprise
    • législatif : le RGPD, l’ANSSI, la famille de normes ISO/IEC 27000
      La protection implémentée par ces différents éléments a pour objectif de maintenir les propriétés suivantes sur les données et les systèmes :
    • intégrité : les données ne doivent pas être modifiées par une personne non autorisée
    • confidentialité : seules les personnes autorisées doivent pouvoir avoir accès à l’information
    • authentification : s’assurer qu’une personne qui accède à une information est bien celle qu’elle prétend être
    • non répudiation : une transaction entre deux parties ne peut être remise en cause par l’une d’entre elles
    • disponibilité : assurer la disponibilité d’un service implémenté par un système
      Le concept de cybersécurité étant défini, quelles sont les menaces d’aujourd’hui et de demain dont elle doit défendre les entreprises ?   L’attaque contre l’entreprise Saoudienne Aramco à l’aide du virus Shamoon en 2012 a montré une fois de plus à quel point le maintien des propriétés de sécurité du système d’information d’une entreprise est vital. Plus de 30000 ordinateurs utilisant le système d’exploitation Windows furent mis hors-service par le virus. Ce dernier n’a pas touché le système d’information et les automates du processus industriel permettant la production de pétrole, mais les employés ont dû utiliser des machines à écrire, le courrier interne sur papier et des fax pour continuer à vendre leur pétrole, et ce pendant 10 jours. Cet exemple met entre autre en évidence l’importance fondamentale de la formation en cybersécurité des employés d’une entreprise. Il s’avère que l’attaque trouve son origine dans le fait qu’un employé des ressources informatiques de l’entreprise a ouvert un lien dans un courriel qui a déclenché l’installation du virus sur son poste. Une statistique simple permet de mettre encore plus en perspective la problématique de la formation : en 2017 la société IBM affirmait que l’erreur humaine est impliquée dans plus de 90 % des cyber attaques. En 2019, le bureau du commissaire à l'information du Royaume-Uni (ICO) reportait la même statistique. La pandémie de COVID-19 a induit une transformation de l’environnement digital et a permis de mettre en évidence de nouvelles problématiques de sécurité. Beaucoup d’employés se sont soumis à l’exercice du télétravail et les cybers criminels se sont rapidement adaptés. Cette modification de l’environnement digital a été globale et a entraîné un affaiblissement des mesures de cybersécurité car les entreprises n’étaient pas préparées. Il faut s’attendre à ce que ces modifications dans les modalités de fonctionnement des entreprises deviennent la norme, avec une augmentation de la surface d’attaque que les cybercriminels peuvent exploiter. L’agence de l’union européenne pour la cybersécurité (ENISA) a mis en avant le fait que les attaques persistantes visant les données à forte valeur ajoutées, telles que la propriété intellectuelle et les secrets d’état, sont en augmentation. Elle a aussi relevé le fait que le thème du COVID-19 est efficacement utilisé par les criminels pour effectuer des campagnes d’hameçonnage (phishing) afin de voler des identités et mots de passe et aussi pousser les utilisateurs à ouvrir des liens conduisant au téléchargement de malwares. D’après la société IBM, la première menace à laquelle les entreprises doivent faire face actuellement est celle des rançongiciels (ransomwares), représentant actuellement 23 % des attaques et générant un montant estimé à 123 millions de dollars. De plus on observe que dans certaines attaques par rançongiciel menées fin 2020, les criminels ne restituaient pas systématiquement les données séquestrées après le paiement de la rançon. Toujours d’après cette société, l’industrie manufacturière est remontée de la 8ème place en 2019 à la deuxième place en 2020 dans le classement des cibles préférées par les attaquants, juste derrière les établissements financiers et l’industrie des assurances. Il devient donc fondamental pour les entreprises de se préparer et de former leurs employés pour minimiser les dégâts de cyberattaques et réagir le plus vite possible face à leur détection. Dans ce contexte, la collaboration entre acteurs de l’industrie est à développer pour maximiser la sensibilisation aux menaces de leurs employés. Une des conclusions du rapport de l’ENISA résume l’aspect du paysage actuel et de demain de la cybersécurité dans les entreprises : il y a une longue route devant nous pour atteindre un environnement digital plus sûr face à des cyberattaques de plus en plus personnalisées et utilisant des méthodes et techniques de plus en plus sophistiquées.  

    Fabien Autrel, Ingénieur de recherche au département SRCD à l’IMT Atlantique et au sein de la Chaire Cyber CNI

      A propos de Fabien Autrel Fabien Autrel est ingénieur de recherche sur le site de Rennes d’IMT Atlantique. Après avoir fait une thèse sur la corrélation d’évènements de sécurité et la réaction aux intrusions soutenue en 2005, Fabien a continué à travailler sur cette thématique ainsi que la spécification formelle d’exigences de sécurité. Aujourd’hui il s’intéresse à la sécurité des systèmes industriels, ces systèmes étant une cible de plus en plus privilégiée par les attaquants.]]>
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    Le risque cyber en entreprise : du constat à l’action des managers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-risque-cyber-en-entreprise-du-constat-a-laction-des-managers/ Wed, 29 Sep 2021 08:21:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79765299 La transformation numérique et ses corollaires (dépendance accrue aux outils, interconnectivité des systèmes d’information, généralisation du stockage dans le cloud…) ont généré de nouveaux risques contre lesquels les entreprises ne sont pas suffisamment armées. Les enjeux de cybersécurité font désormais partie du quotidien des entreprises avec la numérisation des processus et l’explosion de la data et du cloud. Ils doivent, à ce titre, faire l’objet d’une attention toute particulière et d’une politique structurée de résilience qui fait intervenir l’ensemble des acteurs et des outils performants. La crise du Covid-19 a été un accélérateur de ces risques cyber. Des logiciels de rançons sont vendus clé en main sur le Darkweb, alors que la cybercriminalité s’est professionnalisée : elle fait appel à ses développeurs, ses vendeurs, ses exécutants.  

    Des risques accrus en matière de cybersécurité des entreprises

    La transition numérique à l’œuvre a induit l’apparition de nouveaux risques, toujours plus sérieux et nombreux. En effet, cette transformation résulte d’une dématérialisation importante des systèmes d’information vers le cloud, de l’affirmation du rôle des Big Data, mais aussi l’explosion de l’internet des objets (IoT). La rapidité des cycles de développement applicatifs modernes entraîne de nouvelles failles de sécurité. Les entreprises évoluent désormais dans un monde ultra-connecté et interconnecté avec une mobilité des données sur smartphones, tablettes, et ordinateurs portables qui engendre une répartition des applications sur de nombreux serveurs physiques et virtuels, dans un datacenter et/ou dans le cloud, et complexifie leur protection. Soulignons que les menaces de cyberattaques et de cyber-incidents ne concernent pas exclusivement les structures les plus importantes en taille. Toutes les entreprises sont concernées par les enjeux de la cybersécurité. Nombreuses sont désormais les PME-PMI à avoir pris le virage du numérique et à avoir fait l’objet d’attaques.  

    Les enjeux de la cybersécurité pour les entreprises

    Les entreprises ont investi dans la cybersécurité, et pour cause, le nombre de cyberattaques est en augmentation constante, si bien qu’elles auraient été multipliées par quatre dans les grandes entreprises au cours de l’année 2020. Ainsi, en 2020, c’est une immense majorité, à savoir 80%, des entreprises qui ont révélé avoir été la victime d’au moins une cyberattaque. Il ne s’agit là que des entreprises qui ont souhaité communiquer sur la question. Nombreuses sont celles qui préfèrent faire preuve de discrétion sur la question et n’avouent pas avoir été ciblées, par crainte d’entacher leur réputation auprès de leurs clients. Face à l’accélération des cyber risques, les entreprises ont su faire face et développer des outils d’adaptation pour répondre aux enjeux posés par la cybersécurité. En effet, 40% d’entre elles ont installé un programme de cybersécurité pour optimiser la gestion de leurs données et réduire leur vulnérabilité pour lutter contre les risques liés à l’utilisation croissante du cloud. Pour autant, le tiers d’entre elles estiment que leur système de protection n’est pas suffisamment adapté aux enjeux actuels et à l’évolution constante des menaces. Elles considèrent également que leurs mesures de sécurité ne permettent pas de soutenir leur stratégie de développement.  

    Pertes financières et enjeu réputationnel

    Les conséquences d’une cyberattaque peuvent s’avérer désastreuses pour les entreprises ciblées. Les coûts causés pour absorber les effets néfastes d’une cyberattaque peuvent vite être très conséquents et occasionner un effondrement du chiffre d’affaires de la société. La perte financière peut découler d’un ralentissement important de l’activité de l’entreprise et même de son interruption en raison de l’indisponibilité des services informatiques. L’atteinte à la réputation de l’entreprise est un effet indirect d’une cyberattaque mais elle peut également entraîner une perte financière significative et durable. *** Face à ces enjeux, la formation des collaborateurs revêt une importance centrale. Le risque cyber, diffus et systémique, concerne aussi les managers, qui doivent pouvoir l’appréhender pour mieux l’anticiper, le gérer et communiquer. L’évolution des métiers que ce risque entraîne doit donc s’accompagner d’une adaptation globale des formations initiales et continues.

    Julien Nocetti, titulaire de la chaire « Gouvernance du risque cyber » à Rennes School of Business

    A propos de Julien Nocetti Julien Nocetti est titulaire de la chaire « Gouvernance du risque cyber » et professeur associé à Rennes School of Business. Docteur en science politique, il est chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI) et enseigne la géopolitique des enjeux numériques à l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. Sur ces problématiques, il contribue régulièrement au débat public et intervient dans les médias français et internationaux.]]>
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    Le secteur du prendre soin, l’autre « start-up nation » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-secteur-du-prendre-soin-lautre-start-up-nation/ Wed, 06 Oct 2021 09:09:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79765303 La crise sanitaire et le confinement qu’elle nous a imposé l’ont mis nettement en lumière : nos sociétés, prétendument développées, traitent aussi mal nos aînés que les personnels auxquels elles en confient le soin. Qu’elle se déroule dans des EHPAD ou dans l’isolement d’un logement, la fin de vie demeure un véritable impensé. Vieillesse peut pourtant rimer avec richesse, nous en faisons l’expérience humaine quotidiennement. Après nos études à HEC (promo 2005) et quelques années d’expérience professionnelle, nous aurions pu, comme nombre de nos camarades de promo, grossir les rangs de la finance ou de la « start-up nation ». Nous avons pourtant fait le choix du « grand âge », de ce que l’on nomme le secteur du « prendre soin », de l’attention portée à celles et à ceux qui sont nos parents, grands-parents, et tout autant à ces hommes et – surtout – à ces femmes qui les épaulent pour rendre le quotidien un peu moins dur, un peu plus doux. D’une certaine manière, nous avions envie de rendre ce que nous avions reçu : nous avons été touchés par la manière dont ces professionnelles, qui pourtant exercent un métier si beau, sont déconsidérées. Il nous a ainsi paru logique, à nous, qui avions eu plus de chance, de contribuer à redonner à ce métier les lettres de noblesse qu’il mérite. C’est ainsi qu’en 2016 nous avons fondé Alenvi, une entreprise sociale qui emploie aujourd’hui une centaine d’auxiliaires de vie à domicile et qui se fonde sur une philosophie radicalement simple : pour prendre soin des personnes âgées, il faut aussi prendre soin de celles qui les accompagnent. Autonomie et responsabilisation des salariées, grâce à des équipes sectorisées, sont ici les clés. Mieux, elles font écho à l’autonomie et à la responsabilisation des personnes âgées elles-mêmes, selon un cercle vertueux quasi magique. De ce lien repensé entre les équipes découle un autre lien avec les personnes en perte d’autonomie. Après quelques années de recul, nous prenons conscience du rôle que nos études ont joué dans notre développement : le marketing l’illustre bien. La dévalorisation du métier est avant tout une histoire de représentation collective. Si nous voulons inverser la tendance, il y a tant de belles choses à mettre en avant pour montrer que la vieillesse est belle, que la dimension humaine de nos métiers l’est tout autant. La connaissance du monde financier a également été déterminant. Il est en effet paradoxal de voir que l’innovation se concentre principalement dans les secteurs qui emploient peu de gens. Les financements que nous sommes allés chercher nous ont permis de tester nos modèles, d’itérer, de créer ce nouveau cadre de travail, chose que la majorité de nos confrères ne peuvent réaliser. Enfin, le réseau que nous avons créé, notamment grâce à l’école, nous a permis de plaider notre cause à tous les niveaux de l’Etat, nous faisant passer d’entrepreneurs à militants. La start-up nation se nourrit du travail de développeurs, toujours plus nombreux et recherchés pour taquiner l’algorithme ; le monde du grand âge repose, lui, sur l’engagement de développeur de bien-être pour nos anciens. Pour désigner cet univers s’est construite la notion de « prendre soin » : cela va donc bien plus loin qu’un simple « service à la personne », forgeant une contribution fondamentalement humaine, unique à chaque fois et non réductible à un résultat mesurable. Repenser le lien qui nous unit les uns les autres : moyen ou finalité, peu importe, ce qui émerge, c’est la force de ce lien et sa capacité transformatrice sur l’ensemble de la société. C’est tout le sens de nos actions aujourd’hui. Pour en savoir plus : La société du lien, éditions de l’aube

    Thibault de Saint Blancard, co-fondateur d'Alenvi

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    "J’ai divisé mon salaire par cinq, mais j’ai retrouvé le sourire, et l’envie de me dépasser" https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/jai-divise-mon-salaire-par-cinq-mais-jai-retrouve-le-sourire-et-lenvie-de-me-depasser/ Wed, 29 Sep 2021 08:04:41 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79765305 L’Instant fin 2016 avec le concours de deux amis rencontrés à l’époque de Sciences Po Paris (cycle délocalisé de Dijon). La création de mon entreprise répondait à un besoin typique des jeunes générations : avoir le sentiment de faire avancer les choses, pouvoir mesurer concrètement l’impact de son travail. Après l’ENA, j’avais en effet intégré la Cour des Comptes, noble institution à laquelle mon rang de sortie me destinait. Ce qui devait constituer les starting-blocks d’une carrière de haut-fonctionnaire a été surtout pour moi l’occasion de remettre les choses à plat. La nature des fonctions exercées (l’audit, le contrôle) et le rythme de l’institution, fournissaient des conditions propices pour qui voulait se donner l’occasion d’interroger le bien-fondé de ses choix professionnels. Pour résumer, je mesurais très bien dans ces fonctions, les difficultés auxquelles se confronte l’action publique. Peut-être est-ce un péché d’orgueil, mais je ne me voyais pas batailler toute ma carrière pour faire avancer des dossiers dont l’ampleur me paraissait telle, que j’étais persuadé de ne jamais en voir la fin. Cette difficulté à voir l’effet concret de mes actions jouait sur ma capacité à me réjouir du travail effectué, qui semblait trop noyé dans la masse pour produire un réel changement. Certains ont pu désapprouver mon choix au moment de changer de vie. Avec le recul pourtant, je ferais aujourd’hui exactement la même chose. Choisir un métier passion, en créant une brasserie. Ce faisant, j’ai divisé mon salaire par cinq par rapport à ce que je pourrais percevoir dans mes anciennes fonctions, mais j’ai retrouvé le sourire, et l’envie de me dépasser. J’ai le plaisir de travailler au développement d’une entreprise, créée de zéro, et d’accompagner sa croissance. Je mesure aussi ce que j’apporte à la société et que je ne pouvais pas apporter auparavant. Développer une entreprise c’est en effet créer de l’activité, créer de l’emploi, participer dans notre cas à interroger les modes de consommation, dynamiser un territoire, tout en ayant le sentiment, chaque jour, de réaliser quelque chose de ses mains. On ne met jamais ça en avant lorsque l’on traite d’aventure entrepreneuriale, mais au début d’une société, c’est le patron lui-même qui fait le ménage, fait la queue à La Poste etc.... Après les ors de la République, cette aventure a été à la fois une bouffée d’oxygène, loin du protocole et des codes des grandes institutions, mais également une grande leçon d’humilité, valeur qu’un parcours en grandes écoles fait parfois un peu perdre de vue… Au-delà des valeurs, il y a aussi un vrai plaisir à diriger une société comme L’Instant. On change de métier dix fois en un jour. En faisant des choses aussi riches et diverses que penser des recettes, gérer techniquement un outil industriel, mais également prospecter, négocier, vendre, manager des équipes… Grâce à un travail acharné, nous avons développé aujourd’hui une gamme de bières craft, intégralement Made In Ile-de-France, que vous pouvez retrouver auprès de partenaires de qualité que sont les caves à bières, les caves à vin, les épiceries fines, les bars spécialisés et certains restaurants. La société est en nette croissance même durant ces années de crise sanitaire (+ 35% de chiffre d’affaires en moyenne sur les deux dernières années) et j’ai vraiment le sentiment de bâtir quelque chose d’utile sur la durée. Je mentirais si je disais que la formation apportée par mon parcours académique a une utilité directe dans mes fonctions actuelles. Avant la création de ma société, je n’ai jamais appris à faire une étude de marché, à fixer des prix, à travailler un référencement internet ou à négocier un contrat de vente en gros. Il m’aurait fallu pour ça passer par une école de commerce, mais j’ignorais avoir cette fibre là au moment de choisir ma voie. En revanche, par la discipline de travail que j’ai appris à m’imposer pour franchir les étapes de sélection de Sciences Po et de l’ENA, et par cette capacité à apprendre vite que nous avons cultivé tout au long de ces années, elle me permet aujourd’hui de me fondre dans la peau d’un chef d’entreprise, que je n’étais pas destiné, ni par origine, ni par formation, à devenir.

    Cédric Brottier, co-fondateur de L'Instant

      A propos de Cédric BROTTIER Né à Melun (77), Cédric BROTTIER a été diplômé de Sciences Po Paris en 2011 et fut élève de l’ENA (Promotion Jean Zay). Après un premier poste en tant qu’auditeur puis conseiller référendaire à la Cour des Comptes, il décide de quitter la rue Cambon pour co-fonder avec d’anciens camarades de Sciences Po, L’Instant. Aujourd’hui à sa tête, il développe son entreprise autour d’une offre de bières artisanales 100% made in Ile-de-France. Il met à profit sa capacité d’apprentissage et l’ardeur au travail acquise durant ses études au service des multiples défis qui font le quotidien d’une jeune entreprise en croissance. Son profil LinkedIn.]]>
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    Le Campus Cyber : un projet majeur pour le développement d’une cybersécurité Française et Européenne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-campus-cyber-un-projet-majeur-pour-le-developpement-dune-cybersecurite-francaise-et-europeenne/ Tue, 05 Oct 2021 13:58:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79800262 Le Concept Projet initié par le président de République, le Campus Cyber sera à l’horizon 2022 le lieu totem de la cybersécurité qui rassemblera les principaux acteurs nationaux et internationaux du domaine. Installé dans les 26000 m² de la nouvelle tour ERIA, à Paris La Défense, il permettra en particulier d’accueillir sur un même site des entreprises (grands groupes, PME), des services de l’État, des organismes de formation, des acteurs de la recherche et des associations. Le Campus Cyber prévoit de mettre en place quatre types d’actions visant à fédérer la communauté de la cybersécurité et à développer des synergies entre ces différents acteurs :
    • les opérations : Partage des données entre les acteurs pour renforcer la capacité de chacun à maîtriser le risque numérique.
    • l’innovation : Développement des synergies entre les acteurs publics et privés pour orienter l’innovation technologique et renforcer son intégration dans le tissu économique.
    • la formation : Aide à la formation initiale et continue des différents publics (agents de l’État, salarié(e)s, étudiante(s), personnels en reconversion…) pour une montée en compétence globale de l’écosystème.
    • la mobilisation : Un lieu vivant et ouvert dédié à la programmation d’événements innovants propice, aux échanges et à la découverte des évolutions de la société numérique de confiance.
      L’histoire du projet C’est durant l’été 2019 que le Président Macron, à la suite de la visite du CyberSpark de Beer Sheva, en Israël, site qui rassemble plus de 1 500 techniciens, ingénieurs et chercheurs spécialisés en cybersécurité, décide de confier à Michel Van Den Bergue la création d’un centre d’excellence Français réunissant sur un même site de grands groupes, des PME et startups mais aussi des centres de recherche et de formation initiale et continue ! Une première en France puisque le mot d’ordre est le partage des savoirs entre toutes ces entités afin de les rendre encore plus efficaces dans l’élaboration des réponses aux attaques et dans leur anticipation. Entreprises, recherche et formation la main dans la main dans un espace commun. C’est une nouvelle tour de Paris la Défense, la tour ERIA, nom associé à sa forme rappelant une orchidée, qui a été retenue pour héberger le campus et dans le même temps le concept s’est élargi au niveau national en fédérant toutes les initiatives régionales autour de la cybersécurité. Les grands groupes ont répondu présent avec entre autres Airbus Cyber Security, Atos, Cap Gemini, Orange Cyberdéfense, SopraSteria, Thalès ainsi que de nombreuses PME et startups. L’inria s’est engagé pour y localiser ses équipes de recherche sur la Cyber, les services de l’Etat avec en particulier l’ANSSI ainsi que des organismes de formation initiale et de formation professionnelle.   Des écoles de la CGE sur le Campus Cyber Des écoles de la CGE ont également répondu présent à la sollicitation des porteurs du projet et, à la mi-septembre 2021, l’EPITA et l’EFREI sont devenus des partenaires officiels du Campus Cyber. L’EPITA occupe un «pétale » de la tour pour y installer ses formations initiales (ingénieur et bachelor) et continues en cyber et l’EFREI s’installe dans les espaces partagés. D’autres écoles membres de la CGE sont en cours de négociation pour rejoindre le projet. Tous les organismes de formation sont les bienvenus pour compléter l’offre disponible sur le campus.   Ouverture janvier 2022 Ce projet très innovant arrive à point nommé dans le contexte de l’impressionnante explosion des attaques cyber en particulier depuis la crise de la COVID-19 et l’accélération de la transformation numérique des entreprises et de la société. L’inauguration du Campus Cyber doit avoir lieu en janvier 2022.

    Joël Courtois, directeur général de l'EPITA

      A propos de Joël Courtois Après une thèse de Doctorat en Informatique, option Intelligence Artificielle, de l’Université Paris VI, Joël Courtois rejoint l’enseignement supérieur et les écoles d’ingénieurs. Il prend la Direction Générale de l’EPITA en 1997 où il assure le développement de la recherche et la reconnaissance de l’école par la Commission des Titres d’Ingénieur. Sous son impulsion, l’EPITA signe des partenariats internationaux sur tous les continents et, depuis 2007, 100% des étudiants vivent un semestre en immersion à l’étranger. En parallèle, il crée des Masters internationaux, devenus des MSc de la CGE, pour internationaliser le campus parisien. L’innovation et l’entreprenariat sont mis en valeur avec la création d’un accélérateur et d’un incubateur, ainsi que l’apprentissage avec la création d’un CFA. L’Intelligence artificielle le passionne toujours et l’EPITA fait partie des fondateurs du consortium Impact IA Enfin, pour répondre aux enjeux nationaux de sécurité, il fait intégrer l’EPITA dans le Pôle d’Excellence Cyber et comme membre fondateur du Campus Cyber. Il est commandant de la Réserve Citoyenne en Cyberdéfense   A propos de l'EPITA Créée en 1984, l’EPITA se présente comme l’école de l’Intelligence Informatique. Reconnue pour son excellence technologique, l’école va s’enrichir au début des années 2000 d’une composante scientifique et managériale lui permettant d’obtenir la reconnaissance de la CTI et le titre d’ingénieur en 2007. Elle rejoint par la suite la CGE et l’UGEI. Membre de l’école doctorale de l’EDITE, elle développe ses activités de recherche et de formation dans tous les secteurs du numérique mais la Cyber Sécurité reste l’un de ses domaines de prédilection avec l’Intelligence Artificielle. L’école crée son centre de formation continue SECURESPHERE by EPITA en 2015 autour d’une offre de formation en cyber. L’EPITA, qui compte aujourd’hui plus de 3000 étudiants sur ses 5 sites de Paris, Lyon, Toulouse, Rennes et Strasbourg, met également un accent sur le développement de ses activités internationales avec plus de 300 élèves originaires de 45 pays dans des programmes de MSc de la CGE ! L’EPITA est membre de IONIS Education Group.  ]]>
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    Cybersécurité : un enjeu central de la formation tout au long de la vie https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cybersecurite-un-enjeu-central-de-la-formation-tout-au-long-de-la-vie/ Wed, 06 Oct 2021 13:54:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79807402 La cybersécurité dépasse aujourd’hui le cercle limité des experts initiés et devient l’affaire de tous. C’est une problématique complexe qui couvre des enjeux technologiques, industriels, économiques, politiques et donc globaux. Pour pouvoir protéger notre espace informationnel, et donc défendre notre souveraineté française et européenne, tous les citoyens doivent être formés à ces questions, quel que soit leur niveau d’expérience ou leur fonction.   La cybersécurité : une problématique d’abord humaine La cybersécurité apparait de plus en plus comme une problématique majeure. Plus un jour ne se passe sans qu’une faille de sécurité ou une fuite de données majeure ne fasse les gros titres de la presse. Mais la réalité du terrain est que l’arbre de ces cas emblématiques cache la forêt des milliers de problèmes de sécurité quotidien et malheureusement banals. Ces milliers de cas sont bien souvent plus la cause de failles humaines que de failles informatiques à proprement parler. Car, de tous les maillons de la cybersécurité, c’est bien souvent le maillon humain, celui des usages et des fragilisations induites par des conduites imprudentes ou inconscientes qui est négligé. La sécurité doit pourtant être pensée sur toute la « verticale » de la technologie, ce que nous pratiquons au quotidien dans nos Grandes écoles, qui favorisent l’interdisciplinarité, pour couvrir tous les aspects des enjeux économiques et technologiques. Concevoir un « bunker » imprenable sans penser aux éventuelles failles que les usages peuvent induire, c’est reproduire en matière numérique les mêmes erreurs militaires qui ont vu s’effondrer tant de défenses prétendument invulnérables. En matière numérique comme en matière militaire, la question n’est pas de savoir comment ériger des murs infranchissables, mais comment former tous les acteurs qui constituent les maillons de notre chaîne industrielle. Et nos organisations ne seront à la hauteur de ces enjeux que si tous nos citoyens sont formés, à tous les âges, à LA technologie du 21ème siècle, le numérique. En particulier, nous ne devons pas nous contenter de déléguer à des spécialistes privés ou publics le soin de notre cybersécurité, c’est l’affaire de chacun et chacune. Nous devons donc tous participer à cet effort qui doit être global, et les écoles de la CGE sont idéalement positionnée pour être pilotes de cette transformation nécessaire.   Le premier moyen de notre cybersécurité, c’est la formation de tous à tout âge Souvent occultée des plans nationaux de cybersécurité, c’est pourtant bien la formation qui devrait être la fondation de cette dynamique ! Il faudra pour cela faire évoluer nos modèles. Nos besoins nationaux et internationaux en la matière sont majeurs. Selon le consortium (ISC) 2, il manquerait 4 millions d’experts cybersécurité dans le monde. En France, la pénurie est telle qu’il nous faudrait au minimum doubler les effectifs actuels dès aujourd’hui pour répondre à ces enjeux. Nous n’atteindrons pas cet objectif uniquement par la formation initiale. Les écoles pourraient augmenter leurs capacités de formation, aussi grâce à la formation tout au long de la vie, pourvu qu’elles soient soutenues : le coût total, pour l’État, du doublement de formation en cybersécurité ne représenterait même pas le dixième des recettes fiscales exceptionnelles et imprévues de cette année… Dans les faits, ce coût pourrait être optimisé en s’appuyant sur des formations modulaires et certifiantes. Elles pourraient prendre la forme de modules dédiés et apporter des compétences spécifiques à des professionnels actifs ou en reconversion. Cela implique de construire une offre de formations qui proposerait des parcours de quelques jours à plusieurs mois, adaptées à tous les publics et à tous les âges, et quel que soit leurs niveaux d’expérience ou de technicité. Il s’agit en réalité d’un changement de modèle de société. Il implique que de nombreux acteurs se mobilisent pour réformer durablement ce qui est aujourd’hui la formation initiale et professionnelle qui devrait être dorénavant envisagée tout au long de la vie : les acteurs publics, les écoles, les entreprises et toutes les parties-prenantes, notamment les ministères doivent contribuer à l’élaboration de cette nouvelle approche de la formation ; et les écoles de la CGE seront centrales et motrices au cœur de cette nouvelle dynamique.

    Nicolas Glady,  directeur de Télécom Paris

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    Lancement du Prix SupDPO : candidatez avant le 31 octobre 2021 https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lancement-du-prix-supdpo-candidatez-avant-le-31-octobre-2021/ Fri, 08 Oct 2021 09:28:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79820478 Depuis 2008, les écoles membres de la Conférence des grandes écoles s’engagent dans le réseau SupDPO rassemblant les délégués à la protection des données (DPO) des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Fort des souvenirs mémorables de la première édition du Prix SupDPO, lors de laquelle ont été récompensés 4 lauréats, représentant avec excellence le métier de DPO et les chantiers lancés dans les établissements, le réseau SupDPO a annoncé le 20 septembre le lancement du Prix SupDPO 2021 ! La CGE soutient à nouveau cette initiative. Ce prix a pour objectifs de :
    • reconnaître particulièrement l’action de certains Établissements en matière de saine gouvernance des données et d’application du RGPD
    • soutenir l’action des DPO dans les Établissements, dans la conduite du changement qu’ils mènent avec les différents acteurs de l’Établissement
    • mobiliser et donner des leviers de communication aux Établissements et aux DPO.
    La Conférence des grandes écoles se tiendra aux côtés de SupDPO, de la CPU, d’enseignants-chercheurs et d’acteurs représentatifs du secteur de l’ESRI ou de la protection des données pour composer le jury du concours. 3 prix seront remis en décembre 2021 :
    • Ambition d’Établissement de l’ESR : récompensant l’aboutissement d’une démarche RGPD ou d’un projet particulier
    • DPO-ESR Chef d’orchestre : récompensant l’activité dans son ensemble d’un délégué à la protection des données au sein de son Établissement
    • DPO Sectoriel – Les remerciements de SupDPO étant un prix spécial du réseau récompensant les contributions positives d’un DPO en particulier et sa collaboration sectorielle.
    Vous êtes une direction d’Établissement ou un DPO travaillant dans le secteur : faîtes connaitre vos avancées en matière de protection des données dans votre établissement. Les candidatures sont à adresser dès maintenant, et jusqu’au 31 octobre à contact@supdpo.fr   Pour plus d’informations : https://reseau.supdpo.fr/2021/09/20/prix-protection-des-donnees-dans-les-etablissements-denseignement-superieur-de-recherche-et-dinnovation/]]>
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    Écoles et entreprises : une grammaire commune https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-et-entreprises-une-grammaire-commune/ Tue, 26 Oct 2021 14:03:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950347 Le dialogue entre les entreprises et les grandes écoles évolue et se transforme. Impact et quête de sens prennent le pas sur les indicateurs élémentaires comme le salaire ou la carrière. Au fond, la connexion avec les entreprises a toujours été assez simple : aux écoles de former les talents, aux RH des entreprises de les embaucher. Les univers étaient finalement assez cloisonnés et après tout cela fonctionnait très bien. Mais les temps changent. Entre quête de sens et développement plus durable, les deux mondes travaillent maintenant main dans la main pour co-construire quelque chose d’encore plus grand. Les Business Schools souhaitent désormais avoir un impact visible et s’impliquent naturellement dans leurs écosystèmes, où les professionnels jouent un rôle majeur. Comme des liaisons nerveuses, des échanges plus intimes se sont enfin tissés pour aller au-delà du recrutement ou de la collecte de la taxe d’apprentissage.   Compréhension mutuelle La relation asymétrique a longtemps eu pour conséquence de tendre les rapports entre les professionnels et la sphère académique. Les deux populations s’ignoraient et ne généraient pas de véritable valeur ajoutée. Avec la réforme des programmes, l’ouverture à l’international et les transformations technologiques successives qui poussent aux mêmes usages, les entreprises sont devenues partie prenante dans la création de valeur. La relation s’est donc rééquilibrée et elles partagent plus volontiers leurs besoins, leurs enjeux, leurs questions voire leurs doutes. Cette écoute réciproque conduit donc mécaniquement à modifier les contenus et les parcours des élèves. Ce nouvel état d’esprit favorise une meilleure compréhension mutuelle. On ne s’entend plus, on s’écoute, on se parle. Les partenaires ont une grammaire commune. Les relations entreprises sont donc plus que jamais au cœur de la stratégie des Grandes Ecoles de commerce et d’ingénieurs. Et la nature des échanges est vaste : insertion, alternance, recherche, missions, enseignement, financement, sponsoring, mécénat, ou encore conseil, Executive Education, fondation, etc. Les points d’entrée sont multiples et constituent à chaque fois un élément indispensable pour les activités d’enseignement ou pour le business model des institutions, publiques comme privées.   Partenaires soudés L’apprentissage s’impose sans aucun doute comme le point fort entre les écoles et le marché du travail. Sans revenir sur les avantages bien connus du dispositif, une boucle vertueuse s’est renforcée entre l’académique et le terrain. Ce qui a également aidé les écoles à faire évoluer leurs modèles d’accumulation des connaissances vers l’acquisition de compétences utiles et opérationnelles, moins théoriques. Alors que la planète traverse une période difficile, les partenaires sont restés soudés et n’ont pas lâché les Grandes Ecoles, signe d’un lien fort de long terme. Managers et patrons demeurent encore et toujours proches pour accueillir les jeunes, comme le démontrent les dernières enquêtes d’insertion extrêmement rassurantes. Finalement, les recruteurs apprécient d’accueillir de nouveaux collaborateurs qui ont envie de s’épanouir, fidèles à leurs idéaux et désireux d’agir sur leur environnement. Les écoles ont de leur côté un devoir d’accompagnement afin que les dirigeants comprennent mieux les nouvelles générations et décodent par exemple les changements de paradigmes en matière de désir d’autonomie ou de méfiance vis-à-vis de la hiérarchie. Les jeunes diplômés sont à la fois plus modestes que leurs ainés et plus exigeants vis-à-vis de leurs employeurs. Ils ont un objectif commun avec les entreprises :  préparer ensemble le monde de demain, où impact rime avec épanouissement personnel et professionnel.

    Elian Pilvin, Directeur Général de l’EM Normandie

      A propos d'Elian Pilvin Diplômé de l’EM Normandie du master comptabilité et finance en 1996, Elian Pilvin est attiré très tôt par l’entrepreneuriat. Il fonde sa première société alors qu’il n’est encore qu’étudiant à l’école et lance par la suite plusieurs entreprises en France et à l’international, spécialisées en vente, location et intégration de matériel audiovisuel. En parallèle de ses activités de dirigeant, Elian Pilvin devient Président Fondateur de l’association Alumni EM Normandie en 2004. Son expertise en stratégie et en gestion, son expérience managériale et ses compétences sont reconnues par l’obtention d’un certificat d’entrepreneuriat au Babson College (Etats-Unis) en 2011 puis d’un MBA à HEC Paris en 2012. L’EM Normandie lui confie en 2013 le poste de Directeur marketing et relations entreprises. Il est ensuite promu Directeur des opérations et du développement avec pour mission de déployer la stratégie de ses activités tant sur le plan national qu’international. En février 2020, il devient Directeur Général de l’École. Son ambition est de faire de l’EM Normandie, l’École de demain en se basant sur l’innovation, le digital et en plaçant l’expérience étudiante au centre de ses actions tout en restant en accord avec les valeurs de l’École, son territoire et son histoire. Parallèlement à ses fonctions, Elian Pilvin a obtenu en mars 2021 un Executive DBA à l’Université de Paris -Dauphine. Ses travaux sur le thème :« Entre ‘research’ et ‘teaching’ institutions, une cartographie du champ organisationnel des business schools françaises en 2019 » ont été salués par les membres du jury qui lui ont ainsi accordé le titre de Doctor with highest honours   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec plus de 5 800 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 21 500 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]>
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    Durablement agile : comment former pour demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/durablement-agile-comment-former-pour-demain/ Tue, 26 Oct 2021 14:14:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950351 A l’heure de la reprise économique, les grandes écoles et les entreprises doivent forger un partenariat d’avenir pour mieux préparer les futures générations à un monde dont nous ne connaissons pas tous les contours mais pour lequel il nous revient d’anticiper les grandes tendances à l’œuvre. A l’ESA, nous formons des ingénieurs agronomes généralistes connus pour leur sens du terrain, leur capacité d’adaptation et leur audace. Les entreprises avec lesquelles nous travaillons, de la TPE à la multinationale, reconnaissent ces qualités indispensables et nous font confiance : même au plus fort de la crise, tous nos ingénieurs ont trouvé un emploi dans les six mois après la remise de leur diplôme. Alors, comment décryptons-nous le monde qui advient et quel(les) forme(s) doit prendre selon nous ce partenariat entre école et entreprise ?   Besoin d’innovation : faire de la pédagogie un moteur Innovation et formation vont de pair : l’investissement dans le capital humain est un point de passage obligé pour réussir les transitions agricoles, alimentaires, écologiques. A l’image des entreprises qui prennent très au sérieux la formation de leurs salariés, nous croyons également qu’il est important de former des étudiants capables d’exprimer leur plein potentiel. C’est pourquoi nous avons fait le choix, par les pédagogies actives, de remettre les étudiants au cœur de leurs apprentissages. Le cours magistral n’est pas mort, mais il n’est plus la norme. Face à la multiplication des différents capteurs d’attention, il est en effet indispensable de transmettre le goût d’apprendre, de questionner, de créer, de faire. Pour continuer à innover sur les plans scientifiques et pédagogiques, et rester à la pointe dans ce qui est notre cœur d’activité, nous avons crée Le Campus des Agricultures, un fonds de dotation qui nous permet de rester ouverts sur le monde et de co-construire avec nos partenaires et mécènes entreprises.   Face à la vitesse du monde : une écoute mutuelle  Une école comme la nôtre fournit quotidiennement des services pour les entreprises :  nous les accompagnons pour la publication de leurs offres d’emploi, pour un dialogue avec nos étudiants, pour des prestations sous forme d’études ou de recherches, etc. Nous avons plus de 1500 entreprises partenaires et nous savons nous adapter à leur besoin quand celles-ci font appel à nous. S’il y a une chose que j’ai apprise depuis que nous avons créé la DREAM (Direction des Relations Entreprises, Alumni et du Mécénat) c’est qu’un partage ouvert de nos problématiques en termes de formation/recrutement, vision stratégique des évolutions sectorielles, angle de communication auprès du grand public permet toujours d’aller plus loin dans la compréhension mutuelle. Pour mieux former, il convient donc d’accorder du temps et une écoute active à nos interlocuteurs en entreprises. Questionnons leurs besoins comme nous demandons à nos étudiants de questionner nos enseignements, comme nous demandons aux entreprises de nous accompagner lors des différents conseils de perfectionnement de nos formations. Et transmettons-leur la perspective d’un temps plus long qui seul permet de repenser les échéances et de se placer durablement en positon de partenaires.   Pour servir durablement nos raisons d’être respectives : inventer, ensemble Dès lors que les deux étapes précédentes sont bien remplies, un espace de construction commun s’ouvre au bénéfice de l’école comme de ses partenaires entreprises. De nombreux exemples de constructions hybrides écoles - entreprises jalonnent l’histoire de l’ESA. Le programme I2FA (Ingénieur International en Formation par Apprentissage) a ainsi permis de former 200 leaders de sites agroalimentaires dans le monde. Plus récemment, le savoir-faire et l’expertise que nous avons rassemblés sur la transition alimentaire, fruit de nos relations étroites avec nos partenaires des filières agricoles et alimentaires, nous ont permis de proposer des séances de formation continue adaptées au middle et au top-management des entreprises concernées par ce sujet, avant d’irriguer la formation initiale par l’ouverture d’un Bachelor Agroécologie et systèmes alimentaires durables. Le réservoir de coopération entre formation et entreprises est aujourd’hui loin d’être épuisé et nous entrons dans une ère où, très certainement, nos enjeux vont se rejoindre davantage encore. En conclusion, deux éléments apparaissent indispensables pour réussir le défi de former les acteurs de demain : écoute active entre école et entreprise pour mieux identifier les enjeux communs, confiance pour construire dans le temps long et garder ensemble un temps d’avance. L’alliance entre agilité et durabilité. Une formation durablement agile.

    Nicolas Brouté,  directeur des Relations Entreprises, Alumni et du Mécénat de l’ESA

      A propos de Nicolas Brouté Nicolas Brouté est le directeur des Relations Entreprises, Alumni et du Mécénat de l’ESA (DREAM) depuis la création de cette nouvelle direction en 2018. Il a rejoint l’école en 2014 comme enseignant en marketing international au sein du département viticulture-œnologie. Son rôle est d’animer les relations avec les entreprises et les communauté Alumni, mais également de piloter le Campus des Agricultures, fonds de dotation de l’ESA, crée en 2020. Auparavant, il a exercé diverses fonctions marketing et commerciales, en France et à l’international, dans les secteurs de l’agriculture et l’énergie. Il est diplômé du programme Grandes Ecoles de Kedge (Master option Affaires Internationales, 2004) et de Burgundy Business School (Mastère en Commerce International des Vins et Spiritueux).   A propos de l'ESA Tournée vers l’avenir avec les thèmes : transition agroécologique, agriculture et numérique, agriculture urbaine et péri-urbaine et alimentation et terroirs, l’ESA Angers, est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche de dimension internationale. Elle forme chaque année 2 800 étudiants (Ingénieur, BTS, Bachelor, Licence, Master et Doctorat) qui bénéficient du réseau de 153 universités dans le monde et de celui des 1 500 entreprises partenaires. L’ESA développe une recherche finalisée et pluridisciplinaire qui irrigue l’ensemble des formations. Elle forme ainsi des professionnels réactifs aux problématiques contemporaines. En 2020, l’ESA a créé le Campus des Agricultures, son fonds de dotation dont l’ambition est de favoriser les innovations pédagogiques, agroécologiques et numériques, accompagner la diversité sociale et l’ouverture à l’international, et encourager l’entrepreneuriat étudiant. S’emparant avec dynamisme et confiance des transitions alimentaires, agricoles et écologiques, ouvert sur le monde, le Campus des Agricultures rassemble aujourd’hui plusieurs dizaines de mécènes et partenaires autour de projets d’intérêt général. https://www.groupe-esa.com/https://campusdesagricultures.com/]]>
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    Écoles et entreprises, main dans la main pour préparer nos jeunes à trouver leur place et impacter le monde de demain https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-et-entreprises-main-dans-la-main-pour-preparer-nos-jeunes-a-trouver-leur-place-et-impacter-le-monde-de-demain/ Tue, 26 Oct 2021 14:25:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950356 Pour les préparer au monde en constante mutation qu’est le monde de demain, les grandes écoles doivent non seulement former leurs apprenants à des expertises de plus en plus pointues, et ainsi répondre aux nouveaux besoins des entreprises, mais aussi favoriser le développement des soft skills qui leur permettront de s’adapter aux changements qui interviendront dans leurs métiers ou d’être eux-mêmes acteurs du changement. Il s’agit aussi de les accompagner dans la construction de leur projet professionnel et la maximisation de leur employabilité. Pour ce faire, dans un secteur de la formation de plus en plus compétitif, elles doivent permettre à leurs étudiants de se confronter au maximum avec le monde professionnel, et intégrer le rapprochement des mondes académique et économique comme partie intégrante de l’expérience apprenante. Il s’agit ainsi de co-construire une expérience apprenante augmentée grâce aux entreprises.   Pour une grande école, construire et proposer une expérience d’apprentissage augmentée ne peut se faire qu’en collaboration proche avec le monde socio-économique (entreprises, institutionnels, associations, territoires …) , et favoriser ainsi la confrontation de sa formation aux réalités du monde professionnel. Depuis sa création, l’ESTP a inscrit dans son ADN la proximité avec les entreprises. Elle a tissé un réseau qui compte aujourd’hui plus de 150 entreprises partenaires intervenant au quotidien dans la vie de l’école, tant sur le volet pédagogique que sur le volet institutionnel, sans compter les entreprises qui soutiennent les investissement de l’école par le versement de la taxe d’apprentissage ou de dons à la Fondation. Un des modèles développés par l’ESTP est d’impliquer les entreprises dans sa gouvernance même. Ainsi, son conseil d’administration compte 22 professionnels du monde de l’entreprise sur 25 membres, les entreprises siègent au conseil de perfectionnement comme au conseil de la recherche, des instances qui sont elles-mêmes présidées par des responsables d’entreprises du secteur de la construction. L’école n’a pas non plus hésité à mobiliser ses administrateurs et ses alumni dans les entreprises pour travailler avec eux sur son projet stratégique à 5 ans. Au-delà de la gouvernance, l’implication des entreprises partenaires sur le plan pédagogique se traduit dans le quotidien des étudiants de l’ESTP, tout au long de leur cursus : Chaque promotion d’ingénieurs est parrainée par une entreprise du secteur de la construction. Le parcours en entreprise fait partie intégrante du cursus ingénieur, avec des périodes de stage obligatoires en entreprise sur la base de projets solides et inspirants, d’une durée de 6 semaines en 1re année, 13 semaines en 2e année, puis 6 mois en dernière année. Ce parcours entreprise permet aux élèves de découvrir un domaine, de développer leurs premières compétences professionnelles, mais aussi des compétences transversales comme travailler en équipe, communiquer, résoudre une problématique complexe, savoir rendre compte (etc.). L’école organise régulièrement des job datings en présentiel et à distance pour encourager cette rencontre autour de la recherche de stages en France et à l’international, ainsi que des ateliers carrière pour accompagner les étudiants dans la découverte de leur personnalité et l’élaboration de leur projet professionnel, ou encore des rencontres et forums entre ses étudiants et les entreprises partenaires sur son campus. Elle encourage aussi ses étudiants à être curieux grâce à un programme de conférences inscrites dans le plan d’études et portant sur des projets innovants, des chantiers emblématiques, de nouvelles pratiques. Elle stimule aussi leur créativité et leur esprit d’innovation et d’équipe par le biais de challenges étudiants et de hackathons qu’elle organise pour ses promotions en lien avec les alumni entrepreneurs. En matière de formation à l’entrepreneuriat par exemple, l’école ne peut pas se passer de la richesse des expertises apportés par les professionnels dans leurs différents domaines : inventer, designer, tester de nouvelles solutions en réponse à des besoins clients nécessite en effet d’appréhender les approches business au contact des professionnels. La création d’un réseau professionnel enrichi fait aussi partie du programme, grâce aux multiples rencontres et afterworks organisés tout au long de l’année avec les collaborateurs des entreprises, et plus largement avec les alumni et professionnels du secteur. Les étudiants ne sont pas en reste ; plus de 60 associations existent sur les 3 campus de l’École et toutes sont en lien avec le monde socio-économique : appui à la vie étudiante, financement de projets et de défis sportifs, accompagnement dans des concours de créativité, afterworks, partage d’expériences …. Construire des relations pérennes et équilibrées avec les entreprises représente donc un vrai plus pour les établissements d’enseignement supérieur. Dans ce cadre, les directions des relations entreprises constituent un maillon essentiel de cette dynamique porteuse de valeur ajoutée pour chacun, apprenant, école et entreprise. Celle-ci est garantie par une volonté quotidienne de créer des relations gagnant-gagnant : gagnante pour l’entreprise qui y trouve bien entendu une plateforme de visibilité pour sa marque employeur auprès des étudiants, mais aussi des retours d’expérience, de l’enrichissement de culture et souvent des pistes d’innovation ; gagnante pour l’école qui soutient ainsi le développement personnel et professionnel de ses élèves, contribue à leur épanouissement grâce à une formation enrichie sur le plan humain ; gagnante pour les apprenants qui bénéficient d’une ouverture sur le monde économique et professionnel qui vient enrichir leur expérience d’apprentissage dès leur admission à l’école. Comment évaluer la réussite de ces relations ? Pas simplement par le nombre de diplômés recrutés chaque année, mais par le nombre et le succès d’évènements conjoints, le nombre d’étudiants touchés, la qualité des CV reçus et des stagiaires accueillis. Ces « KPI » sont à inventer … dans cette relation gagnant-gagnant.  

    Claire-Marie Chaffin, Directrice du développement et des relations entreprises de l’ESTP

      A propos de Claire-Marie Chaffin Titulaire d’un BA en conduite et gestion de PME-PMI, et d’un MBA de l’Open University Business School, Claire‑Marie Chaffin a réalisé une première partie de sa carrière au sein de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Ile-de-France. Dans ce cadre, elle a toujours œuvré en faveur des compétences dans les PME : développement et financement de plan de formation, développement d’une formation au management de 1er niveau, accompagnement par la formation et le conseil des acteurs RH de TPE/PME su les sujets de la gestion stratégique des RH, de l’alternance et de la diversité. Plus récemment elle a coordonné l’activité « entreprises » des 8 CCI d’Ile-de-France et s’est particulièrement investie sur les sujets de l’entrepreneuriat et du développement des territoires et commerces. Issue d’une famille d’entrepreneurs de travaux publics, elle rejoint l’ESTP en janvier 2020 où elle occupe le poste de directrice du développement et des relations entreprises. Cette direction de 4 personnes anime tous les aspects de la vie de l’école liés aux entreprises : partenariats et relations avec les professionnels des secteurs de l’école, développement des stages, organisation de l’implication des entreprises auprès des étudiants, accompagnement par les bourses de la diversité des étudiants, renforcement de l’implication des branches professionnelles, développement de l’entrepreneuriat étudiant et collecte de la taxe d’apprentissage.]]>
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    IMT Atlantique, toujours plus engagée sur la formation au développement durable https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/imt-atlantique-toujours-plus-engagee-sur-la-formation-au-developpement-durable/ Tue, 26 Oct 2021 14:41:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950359 Former des diplômés conscients et responsables, aptes à prendre des décisions éclairées sur ces sujets : telle est l’ambition de l’école. Elle entend apporter à ses élèves une vision « systémique », appuyée sur des connaissances scientifiques « dures », mais aussi sur les sciences humaines ou la géopolitique. Les questions liées au développement durable, au dérèglement climatique et à la responsabilité sociétale occupent une place croissante sur les campus. Pour IMT Atlantique, elles représentent désormais un axe clé de sa stratégie. Ces questions sont loin d’être une nouveauté pour l’école : cela fait une bonne quinzaine d’années qu’elle dispose d’un département d’unités d’enseignement qui leurs sont dédiées. Et elle multiplie les initiatives en la matière : « Fresque du climat », cycle de conférences, élaboration d’un référentiel de compétences… Le tout en lien avec les sept autres écoles de l’Institut Mines-Télécom. Il ne s’agit pas de céder à une mode, encore moins de se doter d’un brevet de bonne conduite environnementale, mais de répondre aux attentes des recruteurs et des élèves eux-mêmes. La formation au développement durable est devenue un sujet majeur pour tous les acteurs de l’institution. Elle ne prend pas la forme d’une simple spécialisation, ni d’un enseignement optionnel. Ce n’est pas un objet « à part », qui viendrait compléter ou enrichir le programme : elle est totalement intégrée au cursus de nos étudiants. Notre ambition n’est pas de former des « spécialistes » ni des militants de la cause environnementale, mais des acteurs responsables, conscients des enjeux et armés d’un solide bagage. Avec notamment une large ouverture sur l’économie, les sciences humaines et sociales, les questions de géopolitique… Ils réaliseront ainsi, par exemple, que le monde ne se limite pas à l’Europe ni aux pays développés, que l’accès à des ressources aussi élémentaires que l’eau ou l’électricité reste un problème dans de nombreux pays.   Une large palette de compétences Mais il n’est pas question, pour autant, de sacrifier ou d’affaiblir le socle des connaissances fondamentales dans les sciences « dures ». Les grands principes de la physique, de la mécanique ou de la thermodynamique restent incontournables. Ce que nous voulons, c’est donner à nos élèves une vision large, globale, systémique des problématiques d’environnement, d’énergie ou de changement climatique. De quoi leur permettre, dans leur futur métier, de contribuer à la prise de décisions éclairées sur tous ces sujets. Certes, nos diplômés ne vont sans doute pas, du jour au lendemain, mettre en oeuvre tous les objectifs du développement durable. C’est un processus de longue haleine que nous engageons. Ce sont des graines que nous semons : elles germeront à un moment ou un autre, lorsque les conditions seront favorables. Mais nos élèves auront appris à se poser des questions, à porter sur chaque problème et chaque solution un regard critique. Ils pourront ainsi influer, à leur niveau, sur les choix des entreprises et des organisations. Sans pour autant se muer en « donneurs de leçons ». Rien d’étonnant, par conséquent, si nombre de nos ingénieurs occupent déjà des postes à responsabilités sur ces sujets. Plusieurs travaillent ainsi directement sur les questions liées aux économies d’énergie ou à la protection de l’environnement dans des grands groupes ou des PME. D’autres sont engagés au sein d’organismes qui se consacrent au développement durable et à l’environnement, comme la fondation GoodPlanet, ou l’initiative « One Climate One Challenge ». Et de façon générale, tous les jeunes diplômés d’IMT Atlantique disposent désormais de toute la palette des compétences qui leur permettront de prendre en charge et d’intégrer les problématiques liées au développement durable et à l’urgence climatique. Ces compétences, il leur appartient de les mettre au service des entreprises et de la société.  

    Lionel Luquin, Directeur des Formations et de la Vie Scolaire d’IMT Atlantique

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    Une vraie dynamique dans les Grandes Ecoles autour des sujets de l’inclusion et de l’égalité. Côté entreprise même constat ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/une-vraie-dynamique-dans-les-grandes-ecoles-autour-des-sujets-de-linclusion-et-de-legalite-cote-entreprise-meme-constat/ Tue, 26 Oct 2021 14:49:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950660 Sandie Pedemons[/caption] Fondations, bourses, fonds de solidarité…. Depuis près de 10 ans maintenant, nous notons une vraie dynamique dans les Grandes Ecoles autour des sujets de l’inclusion et de l’égalité. Côté entreprise même constat ! Ces questions sont désormais au cœur des problématiques des dirigeants.   Un continuum Ecole / Entreprise devenu essentiel Les initiatives existent de part et d’autres, mais permettre un continuum sur la question entre Ecole et Entreprise est désormais essentiel pour créer une cohérence et donner du lien entre les discours et initiatives portées dans l’enseignement supérieur et l’expérience de salarié une fois en entreprise. Pour cela Ecoles et Entreprises doivent travailler main dans la main à la fois à des actions de sensibilisation (car notamment en matière d’égalité les biais cognitifs jouent un rôle clé) comme des actions beaucoup plus concrètes comme des ateliers de négociation de salaires, des bourses pour garantir l’accès au supérieur à tous ou le mentorat par exemple. Il est du rôle de la Business School de proposer à ses étudiants une fenêtre ouverte et transparente sur ce qui se fait de mieux en matière d’inclusion et d’égalité dans le monde professionnel. D’autant plus dans le contexte actuel, et face à une génération particulièrement sensible à ces questions. N’oublions pas d’ailleurs, que l’engagement sociétal est notamment devenu pour les entreprises un levier pour travailler sa marque employeur. C’est en favorisant ce continuum que la diversité et les notions de parités défendues dans les Grandes Ecoles irrigueront à termes les Open Spaces avec des collaborateurs sensibilisés et conscients que diversité et richesse se conjuguent à la perfection et qu’égalité peut rimer avec normalité.   La question centrale de l’égalité hommes-femmes [caption id="attachment_79950661" align="alignright" width="300"] Isabelle Chevalier[/caption] Cette démarche en « en deux temps » est d’autant plus essentielle lorsque l’on adresse la question de l’égalité hommes-femmes.  Et les chiffres parlent d’eux même : si on assiste à une vraie prise de conscience dans les organisations – et les obligations juridiques jouent en la faveur de la parité – le déficit d’égalité est toujours très fort. L’entreprise doit aménager son organisation pour rassurer les jeunes femmes. Dans un contexte où la vie familiale repose encore majoritairement sur les femmes elles doivent pouvoir évoluer dans un environnement professionnel leur permettant de conjuguer leurs deux vies. Autre frein : l’autocensure! Nous devons répéter à cette nouvelle génération que oui les femmes peuvent opter pour une carrière en finance et ce travail de déconstruction doit se faire conjointement entre écoles et entreprises, pour briser les stéréotypes. Pour cela, c’est l’Entreprise qui doit investir les campus pour porter la bonne parole sur le sujet. Le témoignage de femmes ayant réussi à conjuguer carrière professionnelle et épanouissement personnel sont indispensable pour favoriser l’identification auprès des jeunes étudiantes. Malheureusement ces profils sont encore trop rares….  Mais l’engagement conjoint entre monde académique et professionnel sera la meilleure voie pour faire changer les mœurs ! Bien sûr, des initiatives visant à promouvoir la diversité et l'égalité existent déjà au sein des entreprises et des établissements d'enseignement, mais il est désormais essentiel de permettre aux écoles et aux entreprises de travailler et de collaborer ensemble afin de créer une cohérence et de jeter les bases d'initiatives et d'objectifs communs pour les années à venir. Cela garantira l'inclusion d'individus issus de minorités et leur épanouissement. Ainsi, à la base, les écoles de commerce et les entreprises doivent collaborer à la fois sur des actions de sensibilisation pour faire comprendre les enjeux de l'égalité, mais aussi sur leurs actions concrètes comme les ateliers de négociation salariale et les bourses d'études pour garantir l'accès à l'enseignement supérieur et au mentorat pour tous. Ce n'est qu'ainsi qu'une plus grande égalité des chances s'établira. Ces partenariats sont essentiels pour la réussite future non seulement des étudiants, mais aussi des entreprises et des écoles de commerce concernées si elles veulent rester actuelles, accessibles et des lieux où leurs communautés peuvent réussir en harmonie.  Ainsi, à travers des partenariats ambitieux et en partageant des valeurs communes sur ces questions désormais centrales, Grandes Ecoles et Entreprises promeuvent cette idée que le développement d'initiatives en faveur de l'égalité favorisera l’émergence d’une génération de leaders conscients que diversité et richesse peuvent parfaitement se conjuguer, et qu’égalité peut rimer avec normalité.

    Isabelle Chevalier, Directrice du Talent & Carrière Sandie Pedemons, Directrice des Relations Entreprises de NEOMA Business School

      A propos d'Isabelle Chevalier Diplômée du Celsa en gestion des ressources humaines (1988), Isabelle Chevalier est également titulaire d'une maîtrise en droit social de l'Université de Paris 1 (1988) et d'un master en stratégie de l'IAE de Lille (2005). En 1992, elle rejoint le campus de Reims de NEOMA Business School en tant que directrice du centre de ressources individualisées en charge des cours de développement culturel et personnel. Elle est ensuite nommée responsable de la communication institutionnelle et interne (1998-2003), puis responsable du département académique Hommes et Organisations (2003-2009), avant de devenir directrice des études du programme Grande Ecole en 2009, programme phare de l'école, et enfin prendre la direction du département Talent & Carrière de l’Ecole, dédié au développement des compétences professionnelles et des carrières des étudiants et jeunes diplômés.   A propos de Sandie Pedemons Titulaire d'un master en gestion internationale/finance, elle débute sa carrière à Dubaï pour le journal anglais "The Weekly Telegraph".  En 2007, elle s'oriente vers le secteur de la chasse de tête internationale et s'installe à Londres pendant 2 ans, se spécialisant dans le recrutement de DRH, candidats à l'expatriation.  De retour en France en 2009, elle collabore avec des cabinets de chasseurs de têtes principalement dans les secteurs du luxe et de l'industrie. En 2012 elle rejoint l'Essec Business School pour 6 ans dans des fonctions successives liées aux relations entreprises françaises et internationales.  En 2019, elle lance une activité indépendante de conseil auprès des Grandes Écoles, des PME via l'Agence de développement de la Normandie et des particuliers. Enfin, en 2021, elle rejoint NEOMA Business School en tant que nouvelle directrice des relations entreprises de NEOMA et déléguée générale de la Fondation.]]>
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    Le campus manager clé de voute de la relation école-entreprise https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/le-campus-manager-cle-de-voute-de-la-relation-ecole-entreprise/ Tue, 26 Oct 2021 14:52:28 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950667 Notre association Synergie Campus Entreprises est la preuve, si besoin en était, de l’importance des relations entre Grandes Ecoles et Entreprises. Depuis plusieurs années la fonction de campus manager s’est développée dans les entreprises en allouant de plus en plus de ressources humaines mais également en développant des investissements financiers auprès de l’enseignement supérieur. La mobilisation des opérationnels, qui sont au cœur des métiers de l’entreprise, pour intervenir dans les établissements ainsi que l’augmentation du recrutement d’alternants et de stagiaires au sein de nos structures soulignent bien l’importance que le monde de l’entreprise accorde à l’univers de l’enseignement supérieur. Nos entreprises considèrent leurs relations écoles comme nécessaires à leur développement. L’objectif des grandes écoles est de former les acteurs du monde de demain, acteurs qui majoritairement œuvreront dans des entreprises. Il est donc indispensable qu’elles s’appuient sur les entreprises pour que ces talents puissent s’y intégrer, s’y développer et faire évoluer les entreprises pour répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociétaux auxquels nous sommes confrontés. 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore, l’objectif est donc que les étudiants d’aujourd’hui puissent développer leur agilité pour s’adapter au marché dans lequel ils devront évoluer et ainsi apprendre à changer de métiers tout en continuant à se former tout au long de leur carrière. Nous observons que l’étudiant/collaborateur/manager devient acteur de son parcours : enseignements individualisés, upskilling/reskilling… Cela souligne encore la nécessité de développer la proximité entre écoles et entreprises pour permettre de développer la compréhension des besoins, des métiers, des valeurs des entreprises pour les grandes écoles ; mais également l’importance de mieux connaitre les formations et les axes de recherches au sein des écoles pour les entreprises. C’est ici que se trouve la raison d’être du Campus Manager/responsable relations écoles dans nos entreprises. A l’origine chargé de gérer la participation aux événements des grandes écoles pour attirer stagiaires, alternants et jeunes diplômés, le campus manager devient un acteur majeur de la stratégie ressources humaines de son entreprise mais également de son image employeur. Par sa connaissance des parcours et des valeurs des écoles combinée à celle de son entreprise, il propose, négocie les ressources et met en oeuvre la stratégie relations écoles en lien avec les enjeux métiers. En interne, il est l’expert des formations supérieures en France voire à l’international et peut intervenir non seulement sur la sélection des formations initiales les mieux adaptées aux besoins de l’entreprise, mais aussi sur le développement de partenariats stratégique de recherche qui vont faire bouger les lignes, voire être conseil sur les opportunités de formation continue possibles avec les écoles. La clé de voute de son expertise repose sur sa connaissance des équipes relations entreprises des écoles et la relation de confiance qu’il a pu forger dans la durée lui permet de co-construire des plans d’actions spécifiques auprès des étudiants voire des enseignants-chercheurs.  Si le catalogue d’actions pour se faire connaître auprès des étudiants est très riche, se démarquer nécessite de pouvoir bâtir une stratégie originale, en coordination avec ses partenaires des relations entreprises, ce qui va lui permettre de relayer les valeurs spécifiques de son entreprise surtout sa marque employeur, élément indispensable pour attirer les meilleurs talents. Ainsi les étudiants ciblés par ses actions pourront comprendre ce que l’entreprise leur propose tant d’un point de vue des métiers que du fonctionnement de l’entreprise mais également sur ses valeurs et sa promesse employeur. Le campus manager, comme le responsable des relations entreprises en école, reste l’atout majeur de relations écoles-entreprises pérennes et efficientes !

    Xavier Bais, président de Synergie Campus Entreprises

      A propos de Xavier Bais Responsable marque employeur et relations écoles chez Accenture, Xavier Bais est président de l’association Synergie Campus Entreprises depuis 2018. Xavier a plus de 10 ans d’expérience dans le domaine du recrutement, de la relation école entreprise et de la marque employeur. Il s’est engagé au sein de l’association Synergie Campus entreprises pour continuer à faire bouger les lignes et valoriser l’importance de la collaboration entre le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement supérieur. Son message : « Au-delà de la nécessité des entreprises et des établissements d’enseignement supérieur de continuer à collaborer pour être toujours au plus proche de la réalité de ces deux mondes, il est essentiel de penser à la formation de nos futurs talents et de leur offrir les bonnes passerelles vers l’emploi qui qui leur permettra de s’épanouir ».   A propos de Synergie Campus Entreprises L’association Synergie Campus Entreprises a été créée en 2007, elle rassemble 28 campus managers et/ou responsables marque employeur de grands groupes français et internationaux, représentant en France plus d’un million de salariés. Notre association a pour vocation de favoriser les échanges avec l’enseignement supérieur, grandes écoles et universités, définir et promouvoir des positions ou actions communes. Nos principales actions portent sur :
    • Le développement de l’attractivité de métiers en tension, comme les métiers du numérique et les métiers commerciaux, par des interventions dans les écoles avec des opérationnels de plusieurs de nos entreprises.
    • La mise en lumière de nos activités et engagements à travers notamment les trophées de la relation école-entreprise créés en partenariat avec Agires Développement en 2018.
    Nous sommes un club de professionnels qui se connaissent et se respectent, un lieu d’échange des bonnes pratiques, où chacun contribue à la vie de l’association. C’est notre succès !]]>
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    La proximité territoriale : l’une des clés de la réussite des partenariats grandes écoles de management/entreprises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-proximite-territoriale-lune-des-cles-de-la-reussite-des-partenariats-grandes-ecoles-de-management-entreprises/ Wed, 27 Oct 2021 08:45:47 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79950670 Alors que les business schools redoublent d’efforts pour booster leur attractivité à l’échelle mondiale, notamment par le recrutement d’élèves et le développement de partenariats académiques ou économiques, la proximité territoriale est aujourd’hui un levier porteur. Nous le savons tous : les grandes écoles de management sont étroitement liées aux entreprises depuis leur création. Fondées par et pour les entreprises, elles ont toujours formé des apprenants aux compétences recherchées par les entreprises du territoire. Influentes et prolifiques, elles se sont petit à petit diversifiées et ont modifié leur modèle, consacrant toujours plus de moyens à la recherche pour disposer d’une faculté de professeurs très qualifiée qui publient dans des revues académiques internationales prestigieuses. Plus que jamais, les business schools sont en concurrence au niveau national, européen et international pour attirer une faculté experte et recruter leurs étudiants. En qualité de directrice générale d'une grande école de management, je m’interroge sur ce que devrait être notre priorité : l’entreprise ne devrait-elle pas être replacée au centre de notre modèle de formation ? La rentrée 2021/2022, qui témoigne d’un certain “retour à la normale”, marque un tournant dans la façon de considérer notre mission. Nous, grandes écoles de management, avons dû innover pour entretenir et réinventer les liens avec les entreprises pendant la crise. Les enjeux étaient conséquents : accompagner les étudiants dans leur recherche de stages et d’alternances, accompagner l’employabilité de nos diplômés, penser l’évolution rapide des métiers… A TBS, nous avons fait le pari de la proximité école/entreprises en mode solidarité. De trop nombreux étudiants ont été impactés par la crise sanitaire sur le plan personnel et financier. Privés de petits jobs, ils n'étaient plus en situation de financer leurs études et leurs frais de vie. Nous avons activement sollicité les dirigeants de la région pour les rallier à la cause étudiante, à travers la Fondation TBS. Ils ont été nombreux à répondre à notre appel, pour financer des aides à destination des étudiants les plus fragiles économiquement. Ce mécénat à impact a considérablement resserré les liens entre notre école et les entreprises de la Région : 70 000€ collectés en quelques mois, un signal gagnant de la proximité entre l’école et les entreprises du territoire. L'ancrage territorial de l’enseignement est un véritable engagement supplémentaire, à l’heure où les écoles se revendiquent durables et responsables. Nous avons tous beaucoup à nous apporter mutuellement. Les entreprises, les collectivités et les associations locales ont des besoins constants en accompagnement, auxquels nos professeurs experts et la compétence de nos étudiants peuvent répondre. Au-delà des garanties pour l’employabilité des étudiants, nous avons besoin de professionnels pour appuyer notre formation sur des enseignements de spécialité. C’est d’autant plus vrai que les régions ont très souvent un secteur d’activité prédominant et que les écoles avaient historiquement un rôle de formateur à destination des futurs professionnels du territoire. C’est particulièrement vrai pour TBS avec le secteur de l’aéronautique et du spatial, présent sur le bassin toulousain, qui est au cœur de plusieurs de nos programmes de formation. A TBS, nous misons sur la relation de proximité avec les entreprises du territoire. Nous imaginons dès aujourd’hui la place qu'auront les entreprises, institutions et organisations sur nos campus de demain. Nous travaillons actuellement sur nos futurs campus de Barcelone, Toulouse et à Paris, qui seront livrés entre 2022 et 2025, avec des nouveaux lieux d’échanges mêlant étudiants, alumni, professeurs et acteurs de l’écosystème local. Toutes les entreprises seront les bienvenues pour présenter leurs métiers et leurs opportunités, pour inviter à une réflexion collective autour des problématiques managériales auxquelles elles font face. Nous souhaitons aller au-delà des échanges traditionnels avec les entreprises, revenir à notre raison d’être : former les décideurs et entrepreneurs du territoire, répondre aux besoins évolutifs en compétences des entreprises du territoire.

    Stéphanie Lavigne, Directrice générale de TBS Education

      A propos de Stéphanie Lavigne Diplômée en 2002 d’un Doctorat de Sciences économiques à l’Université Toulouse 1 Capitole, Stéphanie Lavigne débute sa carrière à l’Université de Toulouse, puis à Science Po Toulouse, avant de rejoindre TBS en 2003 en tant que professeur de stratégie. Pendant 16 ans, elle enseigne et publie régulièrement dans des revues académiques internationales de référence sur les thèmes de la gouvernance et de la stratégie d’entreprise. En 2014, elle intègre le comité exécutif de l’école en qualité de Doyen de la faculté, puis comme Directrice générale adjointe en 2018. En 5 ans, elle contribue au renforcement académique et à l’internationalisation du corps enseignant, tout en veillant au respect de la parité hommes-femmes. En septembre 2019, Stéphanie Lavigne est nommée Directrice générale de TBS Education. Elle accélère depuis le développement de l’école avec une stratégie audacieuse et engagée à horizon 2026 qui valorise l’employabilité et l’expérience d'enseignement de haut-niveau.   A propos de TBS TBS Education appartient au cercle fermé des écoles titulaires de la triple accréditation AACSB-EQUIS-AMBA. Classée parmi les meilleures business schools européennes, elle propose des parcours d’excellence aux 5 500 apprenants formés chaque année au sein de ses programmes en formation initiale et continue. Plus de 80 nationalités sont représentées sur ses 4 campus à Toulouse, Paris, Barcelone et Casablanca. Forte d’un réseau de plus de 230 universités partenaires sur les 5 continents et de 70 doubles diplômes créés en partenariat avec des établissements d’enseignement supérieur prestigieux, TBS Education forme une nouvelle génération de décisionnaires aux compétences hybrides, responsables et ouverts sur le monde. En 2020, l’école dévoile une nouvelle identité : TBS devient TBS Education. En faisant apparaître son cœur de métier au centre de son identité, la business school internationale facilite l’identification de la marque comme institution d'excellence académique.]]>
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    « Finalement, lorsque c’était difficile, nous avons aussi tenu grâce à notre engagement, parce qu’on croyait dur comme fer à notre concept bio » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/finalement-lorsque-cetait-difficile-nous-avons-aussi-tenu-grace-a-notre-engagement-parce-quon-croyait-dur-comme-fer-a-notre-concept-bio/ Wed, 27 Oct 2021 13:57:59 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=79957513 Louis Frack et Anthony Darré, étudiants à l’EDC Paris Business School imaginent dès leur deuxième année d’étude, Bioburger, un fast-food sain et bio, proposant des menus autour de 10 euros. 10 ans plus tard, les deux jeunes hommes sont désormais à la tête de onze restaurants, dont cinq en franchise, réalisant un chiffre d’affaires global de 10 millions d’euros. Un parcours semé d’embuches mais soutenu par l’EDC Paris Business School, qui se donne pour objectif de permettre à chaque étudiant de développer le projet qu’il souhaite en le personnalisant selon ses attentes. Très vite, les deux amis sont face à un premier problème de taille : trouver les bonnes matières premières à des tarifs compétitifs. A l’époque, par exemple, le nappage bio pour les glaces n’existe pas ; le poulet pané français, non plus. Mais les jeunes entrepreneurs ne se laissent pas abattre, loin de là. « A l’époque, le marché du bio était beaucoup moins important qu’aujourd’hui. Peu à peu, nous avons lié des relations avec des producteurs, afin de nous assurer la qualité au meilleur prix. En 2016, nous avons créé une centrale d’achats pour nous procurer tous nos produits en direct et en circuit court. » Les 2 entrepreneurs ont également dû faire des choix parfois remis en cause par les clients eux-mêmes, comme le fait de ne pas servir de Coca-cola dans leur restaurant. « Certains clients ont même claqué la porte de nos restaurants à cause de cela, notamment au début ! Cela nous a fait réfléchir, mais nous avons tenu bon et nous n’en avons jamais servi. » Animés par leurs idées et leurs rêves, Louis et Anthony n’ont jamais perdu de vue les valeurs de Bioburger et travaillent maintenant à rendre leur entreprise la plus responsable possible, en utilisant, par exemple, des packagings 100% compostables et recyclés. « Finalement, lorsque c’était difficile, nous avons aussi tenu grâce à notre engagement, parce qu’on croyait dur comme fer à notre concept bio », conclut Louis. Si leur petite entreprise s’est lancée avec un total de 150.000€, aujourd’hui les deux jeunes hommes ont levé 1 million d’euros, auprès de Biocoop notamment, et 1,25 million, en deux fois, via la plateforme de crowdfunding Lita. De quoi leur assurer un avenir (presque) serein et de nouveaux objectifs. « Nous tablons sur 130 à 150 restos dans dix ans. C’est ambitieux mais réaliste », assure Louis. Avec un taux de création d’entreprise entre 11% et 14%, soit près de 3 fois supérieur à la moyenne constatée des Grandes écoles, Louis et Anthony sont loin d’être les seuls à s’être lancé dans cette belle aventure de l’entrepreneuriat à l’EDC Paris Business School. Accompagné par des cours de développement personnel et de définition de projet professionnel, mais aussi un système de mentorat des équipes pédagogiques et une direction de l’expérience étudiante la Grande école met tout en œuvre pour susciter les passions et lancer les projets, façonnant les jeunes qui créeront le monde de demain.

    Les citations ont été receuillies par Capital : https://www.capital.fr/entreprises-marches/bioburger-fait-le-pari-dallier-fast-food-et-bio-et-ca-marche-1396372

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    Concours Génération Égalité 2021-22 : les métiers ont-ils un genre ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/concours-generation-egalite-2021-22-les-metiers-ont-ils-un-genre/ Fri, 19 Nov 2021 08:51:04 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80121442
    Si les hommes et les femmes représentent aujourd’hui des parts égales dans la population active, force est de constater que leur répartition dans les différents métiers et secteurs d’activité reste déséquilibrée. D’après une étude du Centre d’Information et Document Jeunesse (CIDJ) publiée en 2018[1], seuls 17% des métiers sont mixtes[2] et sur 87 familles professionnelles, seules 13 sont mixtes. Déjà, au niveau du premier emploi, l’enquête 2021 « Insertion professionnelle des diplômées des Grandes écoles » de la CGE[3] révèle que les femmes diplômées d’écoles d’ingénieurs ou de management sont beaucoup moins présentes dans les activités informatiques, et à l’inverse sont sur-représentées dans l’industrie agro-alimentaire et le commerce. Les hommes diplômés d’écoles d’ingénieurs ou de management sont quant à eux sur-représentés dans la banque-assurance, l’industrie des TIC ou des transports, mais beaucoup moins présents dans l’industrie textile ou encore l’industrie chimique. Cette enquête montre également des disparités au niveau des services ou départements d’emploi des étudiant.e.s diplômé.e.s d’une Grande école en 2020. Pour les ingénieur.e.s, une sous-représentation des femmes dans les services informatiques, télécommunications, ou encore études et développement en systèmes d’information, est constatée. Elles sont sur-représentées en revanche dans les services qualité. Du côté des managers, les femmes sont en général très présentes dans les recrutements des services marketing, RH, communication et achat. Les hommes sont quant à eux sur-représentés dans les départements études et développement des systèmes d’information, commercial, audit et au sein des directions générales. D’autre part, si la récente enquête AFMD-CGE[4] dévoile que la part d’étudiant.e.s porteurs de stéréotypes de genre demeure stable et relativement faible, l’écart entre l’aspiration à l’égalité et la mise en œuvre concrète de cet idéal persiste pour un grand nombre d’étudiant.e.s. En effet, 61,1% des répondant.e.s considèrent qu’au moins l’une des 23 compétences et qualités professionnelles présentées dans cette enquête est soit « plutôt féminine », soit « plutôt masculine ». Ces stéréotypes associés à certaines compétences contribuent à une vision genrée de certains métiers et secteurs d’activité. Or, la mixité des métiers est à la fois un enjeu d’égalité des chances et des opportunités pour les individus, et un enjeu de performance et de diversité pour les filières professionnelles. Les recherches conduites sur le sujet ont identifié plusieurs facteurs qui contribuent à la (non-)mixité des métiers : les représentations que l’on s’en fait, les choix d’orientation des jeunes (et des moins jeunes dans le cadre de reconversions), les conditions de travail (organisation du travail, adaptation du matériel, des uniformes, etc.), ou encore le sexisme (car c’est une chose d’attirer des personnes dans un métier, mais s’en est une autre de les protéger et de les fidéliser), etc. Ainsi, la Conférence des grandes écoles, en partenariat avec le BNEI et le BNEM, invite les étudiants et étudiantes de ses écoles membres à présenter un projet original (affiche ou vidéo) autour du thème « les métiers ont-ils un genre ? » dans l’objectif de sensibiliser à ces enjeux. Toute idée et projet venant remettre en question les représentations sexuées associés à certains métiers ou secteurs d’activité professionnelle, pourra faire l’objet d’une contribution. A la clé, un prix d’une valeur de 400 euros minimum, grâce au soutien de nos partenaires Colas, Groupe Casino et Suez. Conditions de participation : Avant toute inscription, veuillez consulter le règlement du concours.

    [1] 6ème édition du guide « Ces secteurs qui recrutent » du CIDJ, Février 2018 https://www.cidj.com/etudes-formations-alternance/avant-le-bac/secteurs-qui-recrutent-place-aux-femmes

    [2] Une profession est considérée comme mixte dès lors que les femmes et les hommes représentent une part comprise entre 40% et 60% de ses effectifs.

    [3] Résultats issus de la promotion 2020 des étudiant.e.s diplômé.es. des grandes écoles, interrogée en 2021 https://www.cge.asso.fr/themencode-pdf-viewer/?file=https://www.cge.asso.fr/wp-content/uploads/2021/06/2021-06-15-Enqu%C3%AAte-insertion-CGE-Rapport-2021.pdf

    [4] Etudiant.e.s des grandes écoles : entre aspiration à l’égalité et mise en œuvre d’un idéal https://www.afmd.fr/etudiantes-des-grandes-ecoles-entre-aspiration-legalite-et-mise-en-oeuvre-dun-ideal

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    L'Institut national du patrimoine nouveau membre de la Conférence des grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-national-du-patrimoine-nouveau-membre-de-la-conference-des-grandes-ecoles/ Tue, 30 Nov 2021 16:46:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80203031 Interview de Charles Personnaz, directeur de l'INP   Vous dirigez l’Institut national du patrimoine depuis avril 2019, pouvez-vous nous rappeler quelles sont ses missions ? L’Institut national du patrimoine (INP) est un établissement d’enseignement supérieur du ministère de la culture, situé à Paris et à Aubervilliers, qui assure la formation initiale et continue des conservateurs, des restaurateurs et plus largement des professionnels du patrimoine dans tous les domaines de la préservation et de la transmission du patrimoine. L’établissement est aussi un acteur de la recherche et un lieu d’échanges et de réflexion, véritable laboratoire d’idées sur les questions liées au patrimoine. L’INP inscrit ses missions et ses actions dans un réseau de coopérations internationales en exportant ses formations et son expertise.   Pour quelles raisons avez-vous souhaité rejoindre les autres membres de la Conférence des grandes écoles ? La Conférence des grandes écoles (CGE) accueille en son sein plusieurs établissements du secteur culturel, mais le patrimoine n’y est pas encore présent. La question patrimoniale est un enjeu de société majeur, que l’INP souhaite porter de la manière la plus large possible. La CGE, avec son fonctionnement collégial et ses commissions thématiques offre un espace adéquat pour poursuivre et enrichir ce dialogue avec les acteurs de la société.   Qu’attendez-vous de cette adhésion ? Le conseil d’administration de la CGE a approuvé l’adhésion de l’INP le 4 juin 2021. Cette adhésion est une reconnaissance de l’excellence et de l’ouverture de son enseignement. En intégrant la CGE, l’INP renforce le développement de ses réseaux institutionnels et du partage de compétences avec de nouveaux partenaires, tout en affirmant la spécificité de la question patrimoniale et la singularité des enjeux qui y sont attachés. En tant qu’institution de formation, nous partageons les valeurs portées par le modèle des grandes écoles et nous tenons à participer activement à son évolution.]]> 80203031 0 0 0 La formule de l’apprentissage n’est pas magique ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-formule-de-lapprentissage-nest-pas-magique/ Thu, 02 Dec 2021 13:04:07 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80207787 La formule de l’apprentissage a le vent en poupe dans l’enseignement supérieur. Se former en alternance en partageant son temps entre les bancs de l’école et un bureau en entreprise est possible pour obtenir un Bac+2, Bac+3 ou Bac+5. Universités, Ecole d’Ingénieurs et Ecoles de Management proposent tout ou partie de leur cursus en alternance. En 2020, 526 000 jeunes ont signé un contrat d’apprentissage (nombre estimé par la DARES*). Parmi eux 56% préparent un diplôme Bac + 2 et Bac +3 & plus. Cette progression de près de 42% du nombre de contrats d’apprentissage par rapport à 2019 provient principalement de l’enseignement supérieur. [caption id="attachment_80216132" align="aligncenter" width="459"] Source : DARES *[/caption] Ce dispositif est soutenu par les acteurs impliqués : état, entreprises et universités / écoles.
    • L’état investit : pour que la mobilisation se poursuive, la prime à l’apprentissage de 8 000€ pour le recrutement d’un apprenti majeur est prolongée jusqu’au 30 juin 2022.
    • Les entreprises se mobilisent : sur les 526 0000 contrats signés, près de 97 % des contrats sont issus du secteur privé. Les entreprises intègrent dans leurs équipes ces collaborateurs en formation.
    • Les universités et écoles s’organisent : les diplômes préparés en apprentissage nécessitent un calendrier de formation spécifique et fixe pour que les entreprises anticipent la présence des alternants dans les équipes, à leur poste. Les méthodes pédagogiques se renouvellent pour tenir compte de la pratique en entreprise et des attentes opérationnelles des jeunes.
      Le résultat : les jeunes plébiscitent cette voie de professionnalisation. Les verbatims exprimés par des candidats à l’apprentissage témoignent de cet intérêt** : « plutôt que travailler à côté de mes études, autant travailler sur un poste en lien direct avec ma spécialisation », « je peux devenir autonome financièrement », « le coût de mes études est allégé puisque l’entreprise finance ma formation », «je veux gagner en expérience pour trouver plus facilement mon premier job ».   Pour autant ce n’est pas si magique ! Trouver une entreprise d’accueil s’apparente souvent à un vrai marathon et pourrait déboucher sur une voie sans issue sauf si…. L’organisme de formation : université ou école, doit proposer un dispositif d’accompagnement pour aider le candidat dans sa quête. Il faut déployer les moyens pour l’aider à trouver une entreprise et non pas le placer, le jeune doit rester acteur de son projet. Au sein de l’Ecole de Management Léonard de Vinci chaque candidat admissible est invité à participer à un Atelier d’Accompagnement à la Recherche d’une Alternance. Formaliser son projet, préparer ses outils de prospection (CV, Lettre de motivation, Profil LinkedIn, Pitch…), organiser et structurer sa recherche, sont des étapes indispensables avant de rencontrer un recruteur. Ainsi bien formé un candidat exploitera mieux les opportunités d’un Forum Alternance organisé par l’école ; il pourra aussi contacter les entreprises partenaires. Il faut en effet savoir profiter du réseau de l’Ecole, surtout si son propre réseau manque encore de densité.   Signer son contrat, la première étape d’un parcours à encadrer avec le Tutorat. Le graal obtenu, l’apprenti fait face à un double enjeu : réussir sa formation et remplir ses objectifs en entreprise. Ce n’est donc pas anodin qu’un tuteur soit désigné. Un apprenti doit être accompagné : c’est tout l’enjeu du Tutorat. Le Tuteur Ecole aidera l’apprenti à faire le lien entre le monde de l’école et celui de l’entreprise. Il aura le recul et l’expérience pour répondre à ses questions, l’aider à s’organiser, dépasser un blocage, préparer un entretien d’évolution en interne… Cette mission est réellement importante et présente un enjeu supplémentaire dans le contexte actuel où l’apprenti doit aussi alterner et jongler entre présentiel et télétravail ou formation à distance.   L’apprentissage, une formule intéressante, mais la réussite n’est pas magique : les bons ingrédients doivent être subtilement mélangés pour que l’apprenti réussisse et intègre sereinement le marché de l’emploi…  

    *DARES : FOCUS n°38 de Juillet 2021 : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/une-tres-forte-augmentation-des-entrees-en-contrat-dapprentissage-en-2020

    **verbatims relevés auprès de candidats à l’alternance à l’EMLV en 2021

     

    Virginie Ferrouillat, Responsable Cycle Master Initial et Alternance du PGE de l'EMLV Ecole de Management Léonard de Vinci.

    https://www.emlv.fr/entreprises-debouches/filieres-en-alternance/

      A propos de l’EMLV Paris L'EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) est une école supérieure de commerce et de management post-bac visé Bac+5 – Grade de Master - dispensant un programme Grande Ecole accrédité EPAS. Sa formation généraliste sur 5 ans ouvre vers de nombreuses spécialités. Parmi les points forts de l'école figurent le digital, le marketing, les RH, la finance, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le contexte actuel de transformation digitale des entreprises. L'école située à Paris La Défense, accueille chaque année une promotion de sportifs de haut niveau dans le cadre d'un parcours adapté. Des enseignements et projets transversaux (20% du cursus) pouvant aller jusqu'à des doubles-diplômes existent avec les autres écoles du Pôle Léonard de Vinci (Ingénieur-Manager avec l'ESILV et Digital Marketing & Data Analytics avec l'IIM). La formation permet aux étudiants d'appréhender rapidement les exigences et codes de l'entreprise en France et à l'international. L’EMLV propose également 2 Bachelors, 1 MBA et 3 MSc accrédités par la CGE. 2600 élèves - 6200 anciens élèves. Accréditée par AMBA pour son MBA et labellisée EESPIG, l'EMLV est membre d'AACSB, de l'EFMD, d'AMBA, de la CGE, de Campus France, de l'UGEI, de l'IAB, de Global Compact, PRME et de LearningLab Network - www.emlv.fr]]>
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    Alternance, encore et pour toujours https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alternance-encore-et-pour-toujours/ Thu, 02 Dec 2021 09:47:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80207790 Julia Quenet[/caption] L’enseignement supérieur et les grandes écoles ont pris la mesure des enjeux liés à l’apprentissage. Nous sommes enfin dans une dynamique positive qui place ce dispositif au centre de la réussite des jeunes.   Est-il besoin de le répéter ? L’alternance est désormais une voie d’excellence dès que l’on parle employabilité, insertion ou soft-skills. Et les sondages ne démentent pas cet état de fait : les employeurs sont unanimes pour accorder à l’apprentissage de nombreuses vertus, à commencer par le sourcing de leurs futurs talents et le boost apporté au développement des savoir-faire comportementaux essentiels comme l'autonomie, le sens du collectif, la détermination, la capacité à prendre des initiatives et l’aptitude à mobiliser des compétences diverses. Mais notre regard ne doit pas porter exclusivement sur le recrutement. Grâce à ce dispositif, l’ouverture sociale dans nos institutions a fait un bond significatif. L’exonération des frais de scolarité et la rémunération proposée aux jeunes leur permet de profiter d’un véritable ascenseur social et donc de renforcer une plus grande diversité sur tous nos campus et dans les entreprises.   Enjeux académiques [caption id="attachment_80214920" align="alignright" width="250"] Mathilde Brossier[/caption] La loi « Avenir professionnel » puis les récentes dispositions prises par l’Etat ont indéniablement achevé de développer ce dispositif dans le supérieur et relancé plus globalement une dynamique positive. L’opportunité d’ouvrir nos propres CFA, sans limite quantitative, et les aides qui accompagnent ont donné un signal fort pour que la France joue dans la même cour que l’Allemagne. Un pays où entreprises, universités et Etat jouent collectif depuis longtemps en faveur de leur économie. Il aura tout de même fallu attendre longtemps pour booster l’alternance alors que tout le monde y trouve son compte. Les aller-retours entre l’école et l’entreprise, sur la base de trois semaines-une semaine, permettent de confronter ses connaissances directement sur le terrain. En Master, ce rythme correspond parfaitement aux enjeux académiques de nos programmes et aux besoins des entreprises. Rappelons au passage que le diplôme délivré à la fin de la scolarité est strictement identique, qu’il ait été préparé en alternance ou en parcours classique. La seule différence réside sans doute dans la volonté des candidats qui doit être totale pour assumer à la fois une vie de salarié engagé et celle d’étudiant épanoui. Une difficulté facilement surmontée par près de 80% de nos M2. Ce qui fait de nous l’école n°1 en terme d’alternance.   « Quoi qu’il en coute ! » Nous pourrions aller au-delà, mais pérennisons déjà ce qui est acquis. Dans ce cadre, il est fondamental que nos partenaires professionnels puissent avoir une meilleure visibilité sur les coûts au contrat. Nous pourrions d’ailleurs facilement requalifier le terme « coût », puisqu’au fond, chaque euro dépensé dans l’avenir de nos jeunes est en réalité un investissement pour une économie plus durable et une société plus juste. La totalité des grandes écoles poursuit cet objectif fondamental « quoi qu’il en coûte ». Car en développant l’alternance, nous avons renforcé le suivi administratif des élèves et alourdit nos organisations. Notre priorité demeurera la réussite des jeunes malgré un écosystème où les financements sont instables et les contributions des opérateurs décalées par rapport à nos engagements. Nous assumons cette prise en charge sans aucun problème, tout comme les entreprises qui ont joué le jeu, TPE, PME et grands groupes internationaux. C’est une dynamique qu’il faut poursuivre et qui survivra à n’en pas douter aux différentes incitations conjoncturelles. Et c’est tant mieux car les vrais gagnants seront les jeunes eux-mêmes.  

    Julia Quenet, responsable du service stages et alternance et Mathilde Brossier, directrice de la marque et de l’expérience EM Normandie

      A propos de Mathilde Brossier Diplômée d’un Bachelor en International Marketing de l’Université de Leeds et du Programme Grande École de l’EM Normandie en 2001, Mathilde Brossier démarre sa carrière chez Sony Music à Paris en tant que Chef de Produit sur les supports humour et artistes internationaux. Elle est ensuite recrutée chez Ravensburger au poste de Chef de Groupe, en charge du développement des gammes de jeux de société pour enfants, familles et adultes et de projets transverses avec les filiales européennes et américaines de la marque. Elle rejoint l’EM Normandie en 2009 en tant que Responsable du service Entreprises et Carrières. Elle y développe notamment son offre d’alternance faisant ainsi progressivement de l’EM Normandie la référence des Business Schools sur ce critère. En 2012 elle prend en charge, en complément, les services Marketing et Communication et lance la refonte de l’identité visuelle de l’École. En 2020, elle est diplômée de l’Executive Master Trajectoires Dirigeants de SciencesPo Paris. Aujourd’hui Directrice de la Marque et de l’Expérience, elle a pour mission de fédérer une Expérience et un service global aux étudiants pour leur permettre de développer l’ensemble des compétences clés nécessaires à leur vie professionnelle et leur épanouissement personnel, ainsi que de formaliser cette Expérience en communication interne et externe.   A propos de Julia Quenet Après un BTS en communication, Julia Quenet a d’abord intégré les Etablissement Deschamps en tant qu’assistante de Direction avant de rejoindre l’EM Normandie au service Communication institutionnelle et Relation Presse, en 2008. Ayant suivi en parallèle plusieurs formations certifiantes sur la législation des contrats d’alternance puis la formation de Manager d’EM Normandie Compétences, Julia est devenue une professionnelle aguerrie de l’apprentissage et de l’alternance. Depuis 13 ans à l’EM Normandie, Julia Quenet œuvre depuis 8 ans au sein du Pôle Alternance dont elle a aujourd’hui la responsabilité. Sous la houlette de Mathilde Brossier, elle gère une équipe, en mode transversal et projet sur les dispositifs de gestion des contrats d’alternance et des modes de financement associés (CFA/ OCPOs), et développe la stratégique d’accompagnement des étudiants et des entreprises dans les expériences professionnelles de type stages, année de césure et alternance.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec plus de 5 800 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 21 500 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford et Dublin. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]>
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    La libéralisation de l’apprentissage : un nouvel élan, en attente d’équité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-liberalisation-de-lapprentissage-un-nouvel-elan-en-attente-dequite/ Thu, 02 Dec 2021 10:15:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80215222 Adoptée en septembre 2018, la loi pour la Liberté de Choisir son Avenir Professionnel (LCAP) met un terme à plusieurs mois de spéculations et ouvre une ère nouvelle pour la formation professionnelle initiale et continue, en révisant d’un coup tous les piliers économiques, structurels et institutionnels de la formation professionnelle. La création - parmi les toutes premières - de son propre OFA par l’EPITA autorise un retour d’expérience et des aperçus prospectifs, tant sur des disparités persistantes que sur une harmonisation des modalités à opérer pour poursuivre une valorisation souhaitable de la formation par apprentissage. Dans l’esprit de la loi, le principal volet sur l’initiale est la libéralisation de l’apprentissage, ambition que portent des formules chocs comme « 1 jeune, 1 financement » devenue « 1 jeune, 1 solution ». Finies les demandes complexes d’augmentation et de glissements de places pour pourvoir à l’accroissement constant de la demande dans nos formations – les seules limites devenant les capacités d’accueil et de gestion des écoles. Finie aussi la subordination aux Régions et aux CFA conventionnés. Tout un chacun peut maintenant créer son propre organisme de formation, en s’appuyant notamment sur les promesses de simplification de process et de financement, prévoyant seulement 2 astreintes de contrôle à 3 ans - Qualiopi et la comptabilité analytique.   Un choix stratégique Deux possibilités  se sont alors offertes aux grandes écoles ayant une activité d’apprentissage : laisser la gestion de leurs contrats à leur CFA de rattachement pour attendre que les choses se précisent et se mettent en place - mais perdre ainsi du temps - ou bien accepter d’essuyer les plâtres mais être pionnier, position retenue début 2019 par l’EPITA, au sein du groupe IONIS dont c’est l’ADN, devenant ainsi la première école d’ingénieur à créer son organisme de formation par l’apprentissage (OFA). Le défi était de taille car on avançait à tâtons, à travers l’avalanche de décrets et d’arrêtés, qui ont finalement rendu opérationnelle la loi, mais se sont égrenés sur plus de 2 années, donc largement postérieurs aux besoins, entrainant une multitude de couacs et d’interprétations différentes. L’avantage de la position pionnière, c’est qu’on voit tout de suite la différence entre le texte et sa mise en œuvre, et combien il y a loin de la coupe aux lèvres. Par définition, la mise en œuvre par les différentes parties prenantes suppose un indispensable temps de formation des acteurs, or il manquait absolument. Et force est de constater qu’il a fallu trois années entières pour que l’interprétation des textes et les pratiques commencent à s’harmoniser. Il faut toutefois rester vigilant et vérifier chacune des prises en charge, parfois très créatives d’ailleurs.    Quelques freins malencontreux La loi LCAP a effectivement fait sauter la plupart des freins pour l’apprentissage, mais en a ajouté là où il n’y en avait pas - comme pour l’accès à l'international pour les apprentis, qui n’était effectivement pas toujours simple à gérer mais restait possible. La modification d’un simple mot entre le projet et le décret a créé une petite révolution au sein des écoles de la CGE : la mise en veille du contrat au-delà de quatre semaines d’international est passée de possibilité à obligation, que ce soit dans une entreprise ou lors d’une formation académique en école ou université, à compter du moment où celle-ci se situe hors de nos frontières. La marge de négociation avec les entreprises ayant disparu, les deux seules options possibles sont de priver les jeunes de leur salaire et les CFA de leur financement pendant plusieurs mois, ou bien de scinder les périodes en morceaux de 4 semaines lorsque c’est possible, bien souvent au détriment de la pertinence pédagogique. Autres freins ajoutés, qui sont autant de contraintes financières pesantes pour les CFA : le financement au mois glissant, la disparition de toute prise en charge pour les stagiaires de la formation professionnelle qui ne trouvent pas de contrat dans le temps imparti, et la décision de certains OPCOs de limiter la prise en charge à la date de l’examen final.   Pour une normalisation : à type de diplôme identique, prise en charge unique La simplification annoncée des process financiers n’a finalement pas eu lieu. Ils se sont même complexifiés, avec en moyenne 7 niveaux de prise en charge par titre, auxquels s’ajoutent des politiques de financement différentes selon les OPCOs pour l’international et le premier équipement, certains décidant simplement de s’y dérober. Mais le véritable problème est la disparité des niveaux de prise en charge : ils peuvent aller du simple au double pour le même diplôme, indépendamment de toute pondération régionale et de financement publics, ce qui crée une distorsion de concurrence avérée et préjudiciable. Dans les premières discussions autour de la loi, il a été question d’aligner les prises en charge par niveau (de 3 à 7). La granularité, effectivement trop petite, a été abandonnée, ramenée à la valeur par défaut des nouvelles formations en attendant une détermination plus fine. Actuellement, il y a un niveau de prise en charge par branche professionnelle et par diplôme et CFA. La granularité, trop grande, engendre une complexité pour France Compétences et les OPCOs et une lourdeur administrative pour les CFA.   Vers une valorisation de l’apprentissage par le supérieur Une harmonisation par type de diplôme (avec une marge mineure de pondération) permettrait de revenir à l’esprit de la loi, à savoir la libéralisation dans l’équité, pilier de l’ouverture de l’apprentissage. Et des décrets d’application qui s’adapteraient au niveau des formations - à l’instar de la réforme sur le travail des étrangers - permettraient une vraie valorisation de l’offre globale d’apprentissage. Cette bascule participerait très positivement au remodelage de la représentation collective de l’apprentissage, du CAP au doctorat.  

    Claire Leroux, directrice de l’organisme de formation par apprentissage de l’EPITA

      A propos de Claire Leroux Docteure en sciences de l’art et enseignante-chercheuse en humanité numériques, Claire Leroux dirige des formations en alternance depuis 1998, de l’infra-bac au master en écoles d’ingénieurs. Elle a rejoint l’EPITA en 2018, dont elle a porté le projet de création d’organisme de formation par apprentissage, OFA qu’elle dirige depuis. Elle anime en outre, le Groupe de Travail Apprentissage de la CGE.   A propos de l'EPITA L’EPITA est l’école d’ingénieur qui forme celles et ceux qui imaginent et créent le monde numérique de demain. Elle propose une formation de Bachelor en 3 ans, d’Ingénieur et d’expert en 5 ans (sous statuts étudiant et apprenti). Depuis 2019, elle possède son propre Organisme de Formation par apprentissage. Dans sa démarche d’innovation permanente, l’EPITA développe une approche pédagogique numérique inédite et associe avec excellence enseignement, recherche et innovation. L’EPITA apporte, par sa présence sur cinq grands campus en France, son ouverture internationale, ses laboratoires et son startup studio, des réponses innovantes aux grands défis technologiques, industriels, économiques et sociaux. Avec ses 8000 diplômés présents dans plus de 2000 entreprises, l’EPITA offre des opportunités de carrière sans frontières à ses apprenants, capables d’imaginer et de bâtir un nouveau monde numérique.]]>
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    L’apprentissage, le pass vers l'emploi https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-le-pass-vers-lemploi/ Thu, 02 Dec 2021 10:24:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80215226 D’après les chiffres remontés par le MESRI, il y avait 203 846 apprentis inscrits dans l'enseignement supérieur en 2020, soit une progression de 13,4%, soit mieux qu’en 2019 où elle était déjà de 8,1%. Plus spécifiquement, cette hausse a été de 4,9% dans les écoles d’ingénieurs. Un développement tardif alors que cette voie de formation dite par excellence n’est pas si récente (fin du Moyen-Age), sachant qu’il aura fallu attendre la loi Seguin du 23 juillet 1987 pour que celle-ci s’ouvre également à l’enseignement supérieur. A l’Esigelec, nous avons ouvert notre première promotion d’apprentis en 1997 avec un effectif de démarrage à 20. Fort de son succès, nous proposons chaque année, 120 places aux étudiants désirant faire leur formation d’ingénieur par cette voie, soit 100 de plus en 20 ans.   Un futur prometteur pour le contrat d’apprentissage La formation par apprentissage séduit de plus en plus d’étudiants chaque année. Les raisons de ce cette attractivité sont d’une part que les études dans l’enseignement supérieur coûtent de plus en plus cher (pas neutre pour les parents également) et d’autre part, l’étudiant est rémunéré et acquiert de l’expérience professionnelle, et cette dernière est tout de suite valorisable sur le marché de l’emploi. La preuve, les taux d'insertion à 30 mois sont supérieurs de 4 à 6 points par rapport à la formation initiale sous statut étudiant (source : NF SIES 2021-08). A la rentrée 2021, notre CFA comptait plus de 300 apprentis sur son cycle ingénieur. Sur une promotion d’ingénieurs diplômés, 1/3 ont fait leur cursus en apprentissage. Ces ingénieurs Esigelec sont nos meilleurs ambassadeurs en entreprise pour promouvoir cette voie d’excellence !   Un retour sur investissement rapide pour les entreprises Que ce soit pendant ou après le contrat d’apprentissage, l’étudiant formé par cette voie apporte rapidement une valeur ajoutée à l’entreprise par l’application des compétences acquises de part et d’autre. Pendant la formation en entreprise, cela permet de tester le potentiel en devenir du futur diplômé. A la sortie, le jeune est prêt à l’emploi pour son actuel ou futur employeur. Pour les étudiants sortant d’un niveau master, ils sont encore plus opérationnels pour l’entreprise car ils ont cumulé de l’expérience professionnelle durant toute leur scolarité (stages et contrats d’alternance inclus). Face à la pénurie d’ingénieurs sur le marché de l’emploi, nous constatons à l’Esigelec une demande de plus en plus forte de ce type de contrat actuellement, notamment dans le secteur du numérique en pleine croissance où les entreprises sont à la recherche de leurs futurs talents au plus tôt.   Une proximité école-entreprise renforcée par l’apprentissage S’il y a bien une voie de formation qui rapproche autant le monde de l’entreprise à celui de l’enseignement supérieur, c’est bien celle de l’apprentissage. Une relation étroite qui permet de répondre au plus près des besoins en compétences des entreprises. Cette collaboration amène à réfléchir collégialement sur les savoirs, savoir-faire et savoir-être attendus dans le monde professionnel. Cette proximité renforcée doit permettre aux écoles de co-construire les futurs référentiels des métiers de demain afin de répondre agilement aux nombreux enjeux du 21ème siècle. L’apprentissage est un accès privilégié pour faire découvrir aux entreprises l’ensemble des activités de l’Esigelec en termes de formation, recherche et projets innovants. En retour, les enseignants et chercheurs qui vont en entreprise dans le cadre du suivi apprenti, ramènent de la business data !   Un modèle encore fragile La réforme de l’apprentissage de 2018 a considérablement boosté les formations du supérieur en termes d’attractivité. Victime de son succès, France Compétences affichait un déficit de 5 milliards d’euros sur la période 2020-2023 avant pandémie. Aujourd’hui, ce même déficit est porté à 11 milliards. Par conséquent, des menaces planent de nouveau sur les Niveaux Prises En Charge pour l’enseignement supérieur, ce qui pourrait être un frein au développement de l’apprentissage. Une chose est sûre, c’est qu’aucune décision ne sera prise avant les élections présidentielles de 2022. L’Esigelec, comme la plupart de ses consœurs, émet le souhait de pouvoir maintenir durablement une formation de qualité afin de continuer à former des ingénieurs capables de répondre aux enjeux planétaires de demain, tout en innovant en termes d'ingénierie et de R&D.

    Philippe Lefebvre, directeur des relations entreprises de l'ESIGELEC

      A propos de Philippe Lefebvre Ingénieur ESIGELEC, Philippe a démarré sa carrière en 1996 dans les télécoms en tant que technico-commercial, ensuite dans l’industrie électronique en tant que responsable d’équipe de production, et dans l’industrie électrique en tant qu’ingénieur méthodes, bureau d’études et industrialisation avant de se tourner vers le monde de la Formation Professionnelle en 2008. Philippe intègre donc l’ITII Normandie, CFA de la branche professionnelle UIMM, en tant que Responsable des Formations Ingénieurs, il y développe 4 nouvelles spécialités par la voie de l’apprentissage avec 3 écoles d’ingénieurs. En 2018, il est nommé Directeur Opérationnel du nouveau CFA situé sur le Campus de l’Espace à Vernon. En janvier 2021, Philippe rejoint son école pour prendre la Direction des Relations Entreprises. Ses missions principales sont d’assurer le développement des Relations Entreprises et le pilotage des activités de la Formation Professionnelle incluant notamment l’Alternance et le CFA ESIGELEC.   A propos de l'ESIGELEC Rouen L’ESIGELEC Rouen, affiliée à l’Institut Mines Télécom, forme des ingénieur.e.s généralistes recherchés pour leurs compétences en Systèmes Intelligents et Connectés, au travers de 15 dominantes dont Énergie développement durable, Systèmes médicaux, Numérique, Électronique aéronautique automobile, Télécommunications, Robotique, Finance, Ingénieur d’affaires… Elle a formé plus de 12 000 diplômés depuis sa création en 1901 (elle fête ses 120 ans) et accueille 2 000 étudiants (sous statut étudiant ou en apprentissage) dont 35 % d’étudiants internationaux. Au-delà du programme Ingénieur l’ESIGELEC propose également des programmes masters et de la formation continue. Son Laboratoire de recherche en systèmes électroniques embarqués, IRSEEM, doté d’équipements de 1er plan, mène des travaux de recherche théorique et applicative qui portent notamment sur la robotique, la compatibilité électromagnétique, la mobilité autonome, le véhicule électrique, l’énergie, la santé…]]>
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    Mesurer les soft skills des apprentis : une démarche d'innovation pour l'alternance à l'ESSEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mesurer-les-soft-skills-des-apprentis-une-demarche-dinnovation-pour-lalternance-a-lessec/ Thu, 02 Dec 2021 10:42:26 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80215229 Depuis l’introduction de l’apprentissage dans son modèle pédagogique il y a près de 30 ans, l’ESSEC a accompagné des milliers d’apprentis dans leur choix de l’alternance, dans leur recherche de mission professionnelle et tout au long de leur formation en entreprise. Pour accompagner la forte augmentation du nombre de ses apprentis (1 000 en 2021, + 55% en 3 ans), l’ESSEC renforce ses ressources en matière de suivi et d’accompagnement, avec le lancement de l’application COSS (Certificate of Soft Skills) à la rentrée de septembre 2021 Il est largement admis que les compétences techniques deviennent rapidement obsolètes et que les compétences comportementales sont indispensables pour l’employabilité des étudiants. Permettre une évaluation objective de ces compétences clés est l’objectif auquel ce nouveau dispositif répond. L’ESSEC a initié un partenariat avec la société 5Feedback, spécialisée depuis 2017 dans les applications de feedback pour les entreprises, afin d’adapter méthode et outils aux besoins spécifiques des étudiants suivant une formation en apprentissage. Le projet a bénéficié d’un soutien financier d’ATLAS, premier OPCO partenaire de l’ESSEC par le nombre d’apprentis.   L’application COSS (Certificate of soft skills) Application mobile, COSS est accessible à tous les apprentis de l’ESSEC, ainsi qu’à leurs maîtres d’apprentissage et référents école. Elle permet aux apprentis de mesurer leurs soft skills à partir d’évaluations de leur entourage académique et professionnel. Après validation par le référent-école (un professeur membre du corps professoral ou un membre de la communauté éducative), l’apprenti peut les mettre en valeur sur son CV sous la forme de badges de compétences, accompagné d’un lien attestant de son niveau dans la compétence, lorsque son indice de fiabilité atteint le score A (un algorithme certifie la fiabilité des résultats). Les recruteurs peuvent vérifier les résultats détaillés sur un site sécurisé, via le lien transmis. Dix-neuf compétences, identifiées à partir des Learning Goals de l’ESSEC, sont ainsi proposées, sous la forme de comportements observables. Le maître d’apprentissage dispose d’un espace dédié, ce qui facilite son implication dans le suivi de l’apprenti grâce à la digitalisation de la relation entreprise. Il ajoute les contacts professionnels que l’apprenti peut interroger, accède à ses résultats pour mieux l’accompagner et remplit en ligne les évaluations tripartites. Le référent école côté ESSEC dispose de même d’un espace personnel sur lequel il peut suivre ses apprentis. L’application offre ainsi la possibilité aux maîtres d’apprentissage et aux référents école de suivre la progression des apprentis dont ils assurent l’accompagnement, et d’interagir avec eux parallèlement aux entretiens tripartites qui rythment la durée de la formation. Elle permettra enfin à l’ESSEC de disposer d’une plate-forme de communication entièrement digitale rassemblant tous les acteurs de sa communauté (1000 apprentis, plusieurs centaines de maîtres d’apprentissage et de référents école), et d’une base d’informations centralisée sur les compétences comportementales des apprentis et leur progression au cours de leur formation en alternance.

    Bertrand Sulpice, directeur du CFA de l’ESSEC 

      A propos de Bernard Sulpice Bertrand Sulpice a rejoint l’ESSEC en 2016 en tant que directeur du campus Asie Pacifique à Singapour. Il est le directeur du CFA de l’ESSEC depuis septembre 2021. Il était précédemment directeur-adjoint d’EGIDE, agence responsable des programmes de bourses du gouvernement français, devenue Campus France en 2012.]]>
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    L'apprentissage, l'autre voie d'excellence à l'IMT https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-lautre-voie-dexcellence-a-limt/ Thu, 02 Dec 2021 10:50:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80215531 Avec près de 3000 apprentis accueillis dans leurs différentes filières, soit 29% des ingénieurs et managers formés, les écoles de l’Institut Mines Télécom (IMT) témoignent de leur engagement dans la formation en alternance. Une ouverture et un savoir-faire qui accompagnent la forte progression de l’apprentissage dans le supérieur et assurent sa réussite, confirmée par l’appréciation positive du monde professionnel. Des parcours de réussite qui valident l’autre voie d’excellence pour tous dans l’enseignement supérieur.   Pour prendre la mesure de la progression de l’apprentissage dans le supérieur, il suffit de comparer les chiffres. 20 000 apprentis dans l’enseignement supérieur pour un effectif global de 304 000 apprentis en 1995, soit 7% ; 70 000 pour 395 000 en 2005, soit 17% ; 323 000 pour 630 000 au 31 décembre 2020, soit 51% de l’apprentissage en France. Que disent ces chiffres ? D’abord que les différentes réformes structurelles, de pilotage et de financement ont permis de débarrasser l’apprentissage de sa connotation négative de « voie de garage ». Ensuite que c’est à l’enseignement supérieur, puisque les effectifs d’apprentis dans le secondaire sont quasi constants depuis vingt ans, qu’a le plus bénéficié cette valorisation de la formation en alternance. Avec, en 2018, l’indéniable coup d’accélérateur de la loi LCAP (Liberté de choisir son avenir professionnel) qui a vu le cap, visé depuis plusieurs années, des 500 000 apprentis, enfin franchi.   108 000 apprentis dans les formations de niveaux 7 et 8 (ingénieurs et masters) La profonde transformation du dispositif, assortie de la rémunération de l’apprenti - une dimension déterminante dans la poursuite d’études - a donc ouvert les portes de l’enseignement supérieur à des publics qui auparavant y venaient moins nombreux. Les formations de niveaux 7 et 8 (ingénieurs et masters) comptent aujourd’hui 108 000 apprentis et les écoles de l’IMT avec 29% d’apprentis (bien au-delà des 15% dans les établissements supérieurs en France) dans leurs différentes filières confirment leur engagement de la première heure dans la voie de l’apprentissage. Démonstration avec IMT Mines Alès : une trentaine d’apprentis accueillis en 2008 quand l’école ouvre ses filières, un nombre plus que multiplié par dix aujourd’hui puisqu’ils sont 400 sur un effectif global de 1400 élèves. Une montée en puissance consolidée par l’ouverture d’un CFA propre à l’école en 2011 et la création d’une direction des formations par apprentissage en 2016.   Des profils de collaborateurs appréciés par les entreprises L’apprentissage, longtemps marginal dans le supérieur, y représente désormais un vrai parcours de réussite. Les enquêtes annuelles de la CGE le confirment : les diplômés par apprentissage bénéficient d’une appréciation positive du monde professionnel. Rapidité de première embauche, pourcentages de CDI et de cadres, niveau de rémunération, les valeurs sont les mêmes voire parfois supérieures de quelques points à celles des étudiants. Les entreprises activement engagées dans la formation de leurs futurs collaborateurs cherchent alors à les embaucher rapidement au risque de les voir sinon s’envoler vers d’autres employeurs.   Un vecteur d’ouverture sociale et de proximité avec les entreprises et les territoires Faut-il pour autant en conclure que l’apprentissage est le meilleur sésame vers l’enseignement supérieur et l’emploi ? Ce serait choisir une voie au détriment des autres et mener peut-être un mauvais combat. En ouvrant ses filières à l’apprentissage, l’enseignement supérieur gagne à l’intégrer comme un parcours complémentaire, enrichissant pour les autres parcours et la communauté pédagogique et générateur de diversité et d’ouverture sociale. En outre, la proximité des élèves et des entreprises est un vecteur fort de développement de la relation avec les entreprises et les territoires, une composante essentielle tant pour la pertinence des contenus des formations de l’enseignement supérieur que pour les besoins en compétences du monde industriel. Pour toutes ces raisons, à l’IMT, nous préférons considérer l’apprentissage dans l’enseignement supérieur comme « l’autre voie d’excellence » qui fait sans conteste ses preuves. Pour autant, l’avenir de cette voie pourrait être perturbé :  tant au niveau du recrutement possiblement impacté par la réforme des licences professionnelles (Bachelor Universitaire de Technologie) qu’au niveau des fonds qui lui sont consacrés, menacés de baisse. Il faudra peut-être très prochainement la défendre. Il en va du maintien de la qualité de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.  

    Rémy ROGACKI, directeur des formations par apprentissage IMT Mines Alès et chargé de mission pour l’apprentissage par la direction générale de l’IMT

      A propos de Rémy Rogacki C’est en 2016, au moment de la création d’une direction des formations par apprentissage rendue nécessaire par le poids de plus en plus important de l’apprentissage à IMT Mines Alès que Rémy Rogacki en prend la tête. Un poste où lui incombe la gestion de l’ensemble du dispositif, de la pédagogie aux financements, ce qui lui permet de disposer d’une “photographie” précise de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. L’année précédente, une troisième spécialité, Mécatronique (MKX), Ingénierie système et Performance industrielle, s’est ajoutée aux deux filières « historiques » ouvertes à la formation d’ingénieurs par apprentissage à l’école : Bâtiment, Conception et Management de la Construction (BAT) et Informatique et Réseaux (INFRES). Rémy Rogacki est également directeur délégué du CFA propre à l’école ouvert en 2011 et gère le dispositif de candidature des apprentis sur l’ensemble des écoles de l’IMT. Enfin, il est chargé de mission pour l’apprentissage pour le compte de la direction générale de l’IMT.]]>
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    L’Apprentissage pour devenir acteur de sa formation https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lapprentissage-pour-devenir-acteur-de-sa-formation/ Thu, 02 Dec 2021 13:42:24 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80215535 L’apprentissage séduit à la fois les entreprises et les élèves, à l’institut Mines-Télécom, les apprentis représentent près de 30 % des effectifs. Au-delà d’une très bonne insertion professionnelle, l’apprentissage répond aux attentes des élèves qui veulent une confrontation immédiate avec la réalité du monde professionnel afin d’allier théorie et pratique.   Un processus de construction et de consolidation des compétences… et du savoir-être L’alternance représente une véritable expérience personnalisée pour acquérir des connaissances et des compétences, ainsi que l’indique la littérature[i] dans le domaine. Les sciences cognitives ont démontré que l’apprentissage se fait en 3 étapes :
    1. le codage initial (mémoire de travail)
    2. la consolidation
    3. le processus de récupération
      La consolidation est le processus de mémoire qui consiste à organiser l’information en lui donnant du sens et en établissant des connexions avec les expériences vécues précédemment et d’autres savoirs. La dernière phase de récupération passe par l’activation des informations en situation, dans l’idéal de manière répétée. Dans cette perspective, l’apprentissage est un cercle vertueux : plus l’apprenti acquiert des compétences, plus il est en mesure de consolider ses apprentissages, créer des liens et ainsi en développer de nouveaux. La vie en entreprise permet aux apprentis de développer leurs soft skills qui feront une différence essentielle dans la construction de leur parcours. De par le rythme de l’alternance, l’ingénieur ou manager doit se montrer très bien organisé et rigoureux ; il doit pouvoir piloter ses projets et ses livrables dans les temps tout en conciliant ses impératifs scolaires. En outre, pour certains élèves, cette reconnaissance professionnelle peut leur donner une confiance nouvelle.   Affiner son parcours L’apprentissage est une collaboration au long terme qui permet à un élève de découvrir plusieurs aspects d’une entreprise et de son secteur d’activité afin de déterminer quel type d’ingénieur ou manager il souhaite devenir. En outre, l’apprentissage représente un formidable tremplin en ouvrant les portes d’entreprises qui œuvrent dans des secteurs porteurs. A titre d’illustration, le palmarès des deux dernières années des prix de la Fondation Mines-Télécom qui distinguent les élèves qui ont fait le meilleur apprentissage, montre la diversité des projets et des domaines d’activités sur lesquels ils ont pu travailler. Ils se sont forgé des expériences solides, en intégrant des laboratoires de R&D, en pilotant des projets d’IA, certains ont même vécu le rachat de leur structure. Palmarès 2020/2021 L’apprentissage représente une forme de pédagogie expérientielle qui correspond à la demande des élèves et des entreprises. Il faut continuer à pouvoir la mettre en œuvre dans le cadre de l’enseignement supérieur.

    [i] Mets-toi ça dans la tête !: Les stratégies d'apprentissage à la lumière des sciences cognitives de Peter C. Brown, Henry L. Roediger, et al.

     

    Gabrielle Landrac, directrice des formations à l’Institut Mines-Télécom

      A propos de Gabrielle Landrac Depuis 2019, Gabrielle Landrac coordonne les formations des écoles de l’IMT et pilote des projets liés aux compétences de demain ou encore les transformations éducatives. Elle suit également les formations en apprentissage et le lancement de nouvelles formations en alternance qui sont lancées chaque année par les écoles de l’IMT. Elle dispose d’une connaissance approfondie de l’enseignement supérieur et des écoles d’ingénieurs. Diplômée d’IMT Atlantique (Télécom Bretagne) en 1986, Gabrielle Landrac a passé sa thèse en 1989 avant d’être nommée maître de conférences. En 2005, elle obtient son habilitation à diriger les recherches et devient professeure puis directrice des formations de Télécom Bretagne en 2007. Par la suite, elle devient directrice des relations internationales et des partenariats académiques d’IMT Atlantique en 2017.   L’Institut Mines-Télécom Placé sous la tutelle du Ministère en charge de l’économie, de l’industrie et du numérique, l'Institut Mines-Télécom est un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche regroupant 8 grandes écoles : IMT Atlantique, IMT Mines Albi, IMT Mines Alès, IMT Nord Europe, Institut Mines-Télécom Business School, Mines Saint Etienne, Télécom Paris et Télécom SudParis, 2 écoles filiales : EURECOM et Insic et un réseau de partenaires stratégiques et affiliés. Ses activités menées dans les domaines des sciences de l’ingénieur et du numérique sont mises au service de la formation d’ingénieurs et de managers, de la recherche partenariale, de l’innovation et du soutien au développement économique. A l’écoute permanente du monde économique, l'IMT conjugue une forte légitimité académique et scientifique, une proximité avec les entreprises et un positionnement stratégique sur les transformations majeures du XXIe siècle : écologique, industrielle et éducative. L’IMT forme chaque année plus de 13000 étudiants.]]>
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    ADAPTA, les stocks de choix de Virginie Ducatillon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/adapta-les-stocks-de-choix-de-virginie-ducatillon/ Fri, 03 Dec 2021 09:00:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80221787 Virginie Ducatillon (à gauche) et Marie-Anne Gauly (à droite) ©Kristijonas Dirse[/caption] Depuis 3 ans, Adapta lutte contre le gaspillage et la surproduction en transformant les stocks dormants des fournisseurs en pépites pour les amatrices et amateurs de belles matières. La start-up fondée par Virginie Ducatillon, diplômée de Dauphine et de l’Institut Français de la Mode, ouvre son offre au textile après avoir convaincu les acteurs de la filière du cuir.   Lorsque Virginie essaye de comprendre son attrait pour les matières d’exception, elle pense à son grand-père paternel fabricant de bagages en toile et cuir qui a travaillé notamment avec Air France et Louis Vuitton. « Après mon mastère à l’IFM, quand j’ai commencé mon stage chez Hermès j’ai pensé à lui. Cela l’aurait sans doute amusé et il doit rire de me voir aujourd’hui fournisseuse de cuir et de textile ! » De Hermès en passant par Chanel et Céline époque Phoebe Philo (Groupe LVMH), Virginie a acquis des connaissances sur le cuir, le travail de l’artisanat, les tanneries en Italie, en Espagne ou en France. Elle développe sa créativité et repousse les limites des matières en jouant avec toutes les fonctionnalités qu’offre la petite maroquinerie. « Après 10 ans dans des Maisons de luxe, je ne me voyais plus gravir des échelons. J’ai eu envie d’un pas de côté et je me suis demandé ce qui pourrait avoir du sens pour moi. » L’idée d’une entreprise qui lutterait contre le gaspillage des matières commence à germer. Le rythme des Maisons de luxe impose une production en amont de prototypes qui ne verront peut-être jamais le jour, ou des annulations à la dernière minute. Les raisons pour accumuler les stocks sont multiples. Et si dans chacun de ses postes, Virginie tentait de reproposer des stocks de matières de collection en collection, c’était sans grand succès. Adapta est née de cette frustration. Son projet ? Convaincre les établissements et les Maisons de luxe de lui vendre les meilleures matières de leurs stocks dormants afin de les proposer à de plus petits acteurs ou à des marques installées et à gros volumes qui n’auraient jamais accès à ces trésors pour des questions de quantité minimum demandée ou pour des questions de budget. En proposant des matières de grande qualité mais à des prix dépréciés, Adapta offre une part de rêve tout en garantissant la traçabilité. En lisant le dictionnaire avec sa mère qui lui conseille de trouver un nom commençant par la lettre A, le verbe « Adapter » s’impose à Virginie. « Ce mot a tout de suite eu du sens pour moi. S’adapter aux nouveaux modes de consommation, mais aussi s’adapter aux nouveaux procédés dans la mode comme aux clients et enfin savoir rester flexible. » Elle crée sa société en août 2018, et Haas - une tannerie alsacienne - est une des premières à lui avoir fait confiance. Depuis elle a su convaincre d’autres fournisseurs et des Maisons de luxe de lui confier leurs stocks inutilisés. « En choisissant les plus belles peaux, je ne fais pas le même travail qu’un déstockeur qui achète des lots entiers. Je garantis aux fournisseurs de mettre en avant leur savoir-faire et de vendre à des client·e·s qui ne feront pas de contrefaçon. » En s’associant avec une amie de Dauphine spécialisée dans le e-commerce, Marie-Anne Gauly, Adapta lance son eshop en janvier 2020 et propose un système de ventes exclusives avec des précommandes en mai de la même année. Grâce à un système de références Pantone, les client·e·s peuvent acheter des matières sans se déplacer. Photos, vidéos et fiches descriptives permettent de tout connaître des matières. Leur typologie de client·e·s s’étend de l’étudiant·e de l’Institut Français de la Mode pour sa collection de fin d’année, à une jeune marque en quête de belles matières pour de petits volumes à des marques plus grand public qui n’ont pas le budget des Maisons de luxe. Parmi leurs collaborations on compte Balzac Paris, La Petite Mendigote ou encore La Redoute. Depuis leurs bureaux dans une pépinière du 19e arrondissement gérée par la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) et Wacano, Virginie et Marie-Anne font également des rendez-vous virtuels ou accueillent les client·e·s Dans un futur proche, elles cherchent à recruter 2 postes en CDI, un·e chargé·e de clientèle et un·e gestionnaire de stock. Après le cuir, elles proposent également des textiles et rêvent également de vendre des pièces métalliques, d’être plus présentes à l’international et d’augmenter leur nombre de fournisseurs et de client·e·s afin de valoriser un maximum de ces matières inutilisées.

    Laure Tarneaud

        À propos de Virginie Ducatillon Née à Paris, Virginie Ducatillon a suivi des études à Dauphine en master gestion option marketing puis en management international. Elle commence sa carrière en conseil dans une SSII (société de service et d'ingénierie en informatique) en tant que responsable marketing avant de devenir cheffe de projet dans les télécoms. À 27 ans, elle décide de reprendre ses études pour trouver un métier en lien avec la création. Après son mastère en management de la mode et du luxe à l’Institut Français de la Mode, elle travaille chez Hermès puis Chanel et Céline (groupe LVMH) où elle se spécialise dans le développement produit autour de la maroquinerie. Forte de ses 10 ans d’expertise dans des Maisons de luxe, elle décide de fonder Adapta, une solution pour créer un cercle vertueux entre les entreprises qui fournissent du cuir et du textile et des client·e·s qui se soucient de la traçabilité de matières de grande qualité pour leur donner une nouvelle vie. Site internet ADAPTA : https://www.adapta-paris.com/ Instagram ADAPTA : https://www.instagram.com/adapta_paris/   À propos de l’Institut Français de la Mode L’Institut Français de la Mode est un établissement d’enseignement supérieur privé à but non lucratif, un centre de formation d’apprenti·e·s et de formation continue, ainsi qu’un centre d’expertise pour les industries du textile, de la mode et du luxe. Il propose des formations allant du CAP au doctorat, en décloisonnant la création, le management et les savoir-faire.]]>
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    AG 2021 des responsables DD&RS de la CPU, de la CGE et de leurs parties prenantes : des universités et des écoles pleinement engagées dans les transitions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ag-2021-des-responsables-ddrs-de-la-cpu-de-la-cge-et-de-leurs-parties-prenantes-des-universites-et-des-ecoles-pleinement-engagees-dans-les-transitions/ Tue, 07 Dec 2021 09:53:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80250903 er décembre 2021, plus de 150 établissements et 17 réseaux partenaires se sont réunis lors de l’assemblée des responsables DD&RS (Développement durable et Responsabilité sociétale) organisée chaque année par la CPU et la CGE depuis 2015. Ce moment important dans la vie de la communauté des responsables DD&RS et des réseaux a été marqué cette année par un engagement croissant des établissements dans la Transition écologique et Sociétale, en réponse aux attentes de la société civile et de la jeunesse. La CPU et la CGE se félicitent de la mobilisation des gouvernances qui ont étoffé les équipes dédiées, dont l’un des indicateurs est la nomination de nombreux vice-président(e)s en charge du DD&RS. La prise de conscience de plus en plus forte des enjeux liés au climat, à la biodiversité et à l’énergie, attribue à l’Enseignement supérieur un rôle central en lien avec ses missions de sensibilisation, de formation, de recherche et d’innovation, de vie étudiante et d’exemplarité des campus. Il a été rappelé par les Présidents Denis Guibard et Mathias Bernard, respectivement en charge de ces questions à la CGE et à la CPU, que les futurs acteurs de l’économie et les générations à venir auront à relever le défi des transitions, tant dans leur métier que dans leur vie quotidienne. La tâche qui incombe aux universités et écoles est donc immense. Il faut aborder ces transitions dans une démarche d’amélioration continue, et inscrire le déploiement de politiques de transformations systémiques dans le temps, car celles-ci impliquent l’acceptabilité du changement par toute la communauté du Supérieur. Cette assemblée du 1er décembre a permis de pointer des enjeux essentiels : -La collaboration entre la CPU et la CGE représente une clé pour relever le défi des transitions en cours ; -L’implication des réseaux partenaires des Conférences dans les défis portés par les établissements constitue un atout majeur ; -Les enquêtes d’opinion soulignent que le climat devient une priorité pour les jeunes, et plus généralement pour les Français. A défaut d’être suffisamment informée et formée, la population perçoit ce sujet comme une source d’anxiété. Ce qui induit un devoir de positionnement de la part des universités et des écoles, en tant qu’institutions en charge de la production de connaissances, et ayant la capacité d’apporter des réponses aux défis environnementaux et sociétaux dans une approche systémique ; -Le contexte réglementaire en 2021 est favorable aux changements, avec l’adoption de la Loi climat, de la LPR (article 20 ter sur la sensibilisation et la formation des étudiants aux enjeux de la transition écologique), la mise en œuvre du Plan de relance dans le Supérieur, et l’élaboration d’ici fin 2021 d’un Plan climat par le MESRI s’appuyant en partie sur les travaux du groupe de travail présidé par Jean Jouzel ; -Une mobilisation nouvelle des établissements que traduit notamment l’augmentation des demandes de labellisation DD&RS pour les sessions 2021-2022 ; -Le besoin exprimé lors de l’assemblée de mutualiser les forces et compétences des universités et écoles, tout en préservant la diversité des pratiques ; -Le bilan de l’année établi par la CGE CPU (via les données fournies par CIRSES) a montré que :
    • « Plus de 80 établissements ont une démarche DD&RS qui s'installe dans la durée (+21 cette année par rapport aux 66 établissements en moyenne/an, sur 2012-2019) » ;
    • Le label DD&RS est à ce titre l’une des façons d'ancrer la démarche dans la stratégie de l'établissement : la dynamique d’amélioration continue enclenchée par le Label pérennise la démarche ;
    • L’internationalisation du Label : vers une reconnaissance du dispositif par la Commission européenne, une présentation sur le site de Campus France et l’appropriation du modèle par d’autres pays ;
    • CIRSES constate une forte augmentation des inscrits sur la plateforme d’auto-évaluation Persees : 201 établissements cette année contre 166 en 2020, soit 35 nouveaux inscrits.
    • La légitimité du Label se renforce grâce à une nouvelle version du Référentiel DD&RS 2021 plus exigeante, plus robuste, ouverte aux organismes nationaux de recherche et alignée sur les 17 Objectifs de Développement Durable.
    Autant de signaux positifs qui mèneront une part croissante d’établissements à s’engager dans un processus de labellisation d’ici 2023.]]>
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    Bonne année 2022 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/bonne-annee-2022/ Tue, 11 Jan 2022 09:40:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80500916 Chers collègues de la communauté des Grandes écoles, Au nom de la Conférence des grandes écoles je vous souhaite une excellente année 2022. Qu’elle amène joies et prospérité dans vos écoles, pour vos collaborateurs comme pour vos étudiants ! Cette année commence déjà de manière tout à fait singulière et vos systèmes de formation sont mis à rude épreuve par cette cinquième vague de contamination. Mais je sais que les capacités de résilience que vous avez développées ces deux dernières années vous permettent de tenir bon de d’accompagner tous vos étudiants et vos personnels qu’ils soient physiquement présents sur vos campus, éloignés ou isolés.  C’est tout à votre honneur et je vois dans la gestion de cette crise par les grandes écoles la marque de leur similitude de comportent avec les entreprises du monde économique auquel elles préparent leurs étudiants. Nos capacités de gestion de cette crise nous permettent donc de voir un peu plus loin que les quelques semaines critiques du mois de janvier et de nous souvenir que 2022 sera une année électorale particulièrement importante. Les équipes de la CGE sont actuellement en train de terminer la rédaction de nos propositions communes pour les présidentielles à partir des nombreux travaux de nos différentes commissions. Ces propositions feront l’objet d’une présentation aux écoles et à la presse lors de notre assemblée générale du 4 février. Les questions d’éducation, de formation, de recherche et d’enseignement supérieur en général sont totalement absentes des débats actuels et nous ne pouvons que le regretter. Nous sommes pourtant tous convaincus du formidable impact positif pour l’avenir de la société et de l’économie que peuvent avoir la formation et l’expérience étudiante que nous proposons sur nos campus de même que les activités de recherche, d’innovation et d’accompagnement à l’entrepreneuriat que nous y menons. L’Etat a formulé des vœux de souveraineté énergétique, économique et culturelle ainsi qu’un impérieux besoin de réindustrialisation sur tous les territoires dans le plan France 2030. Nous savons que les générations que nous formons actuellement, particulièrement mobilisées pour les questions environnementales et sociétales, seront clés pour la réalisation de ces fortes mutations de la société, des entreprises et des organisations. En ce début 2022, nous devons donc œuvrer collectivement et redoubler d’efforts de lobbying pour positionner les grandes écoles comme des acteurs majeurs de la préparation du futur qui doivent être écoutés et pris en compte par les candidats aux présidentielles et par leurs équipes. C’est sur cette tâche que ce concentrera la CGE avec vous en ce début d’année. Des difficultés à surmonter, des enjeux forts, de la motivation, … voila beaucoup d’ingrédients pour une grande et belle année 2022 ! Très bonne année à vous tous ! Laurent Champaney, président de la CGE]]> 80500916 0 0 0 “Les Grande écoles sont précurseuses des mondes de demain : elles forment de futurs professionnels ouverts sur le monde et conscients de leurs responsabilités” https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grande-ecoles-sont-precurseuses-des-mondes-de-demain-elles-forment-de-futurs-professionnels-ouverts-sur-le-monde-et-conscients-de-leurs-responsabilites/ Tue, 11 Jan 2022 15:45:10 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80502718 Obsolete Studio développe des actions de formation et de médiation à l’intersection entre art et numérique, afin d’ouvrir de nouvelles façons de voir notre monde et répondre aux enjeux collectifs. Dès sa création fin 2018, le projet qui réunit Aurélien Krieger – ingénieur en systèmes d’information – et Diane Pricop – historienne de l’art et commissaire d’exposition – a l’ambition de concilier une activité économique pérenne avec un objet sociétal assumé, celui de placer la culture au coeur des enjeux technologiques et environnementaux contemporains. Dès lors, Obsolete Studio s’inscrit dans une stratégie “Océan Blue”, puisqu’il s’agit d’explorer des territoires inconnus pour faire émerger de nouveaux paradigmes et marchés. L’entreprise est elle-même une expérimentation, comme la preuve de concept grandeur nature de l’idéal visé. Cette approche demande d’être capable de s’adapter rapidement à des situations nouvelles, faire pivoter son activité si besoin et saisir les opportunités pour construire un modèle économique viable. En 2020, deux événements vont être déterminants pour l’entreprise. Tout d’abord elle intègre Inter-Made, un des premiers incubateurs historiques de l’Économie Sociale et Solidaire en France. La même année, la pandémie bouleverse l’équilibre mondial et menace son propre développement commercial. Ce qui est une menace devient alors une opportunité, et une idée naît : dans un monde en profonde mutation, les organisations ont besoin de développer leur capacité à se renouveler et à donner du sens à leurs actions, en particulier dans les domaines du numérique et de l’innovation. Au 16ème siècle, Rabelais énonçait “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”, à l’ère du numérique, cette idée prend une toute nouvelle ampleur. En 2021, l’approche de Obsolete Studio, basée sur l’interdisciplinarité, l’expérimentation, la créativité et la réflexion critique, trouve écho avec plusieurs Grandes Écoles avec qui elle développe ses premiers partenariats. Cette association est toute naturelle, les Grandes Écoles étant elles-mêmes à l’avant-garde des transitions numériques. Elles forment des futurs professionnels de plus en plus ouverts sur le monde et conscients de leurs responsabilités. C’est en misant sur ces principes qu’elles donnent les clefs à la génération de jeunes adultes de développer leur capacité à prendre des initiatives et à s’adapter à des situations inconnues, afin de devenir les acteurs des mondes de demain.

    Aurélien Krieger, co-fondateur d'Obsolete Studio

      A propos d'Aurélien Krieger Aurélien Krieger est diplômé de l’IMT Atlantique en 2013 en tant qu’ingénieur des Systèmes d’Informations. Dès sa sortie de l’école, il choisit la voie entrepreneuriale et travaille entre Paris et Londres. Il découvre alors une profession : celle de Technologue Créatif, qui consiste à développer des solutions informatiques pour la création d’expériences immersives dans les domaines de la communication, de la culture et de l’éducation. À partir de 2015, il devient chargé de production puis en 2016 il s’installe à Berlin. Son travail consiste alors à mener des équipes pluridisciplinaires composées d’ingénieurs, designers, scientifiques, architectes et artistes autour de projets de création innovants. Il collabore alors aussi bien avec des centres culturels tels que la Gaîté Lyrique à Paris et le New World Symphony à Miami, qu’avec des marques internationales telles que Samsung, Adidas et IBM. En 2018, il décide avec Diane Pricop de co-fonder Obsolete Studio avec l’ambition de rapprocher la culture et le numérique.]]>
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    Pour un avenir commun https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-un-avenir-commun/ Tue, 11 Jan 2022 16:18:51 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80502721 Passionnée de cosmétique et écolo, j’ai créé Umaï ,  une marque de cosmétiques naturels juste après ma sortie de l’école. J’ai lancé cette marque de cosmétiques naturels et engagés dans le but de prouver qu’il est possible de concevoir des produits qui soient aussi agréables à utiliser qu’engagés et bon pour la planète. Notre premier produit est un shampoing solide entièrement zéro-déchet, formulé à partir d’ingrédients cultivés localement.

    Pour être tout à fait honnête, à la fin de mon stage de fin d’étude, j’étais un peu à un point mort. Je me posais beaucoup de questions sur ce que je voulais faire de ma vie. J’avais envie de faire bouger les choses, vraiment, d’avoir le plus d’impact possible avec mon travail. Etant très engagée dans ma vie perso, je ne pouvais pas concevoir d’avoir un job 10h par jour qui ne soit pas dans la même optique. J’avais aussi vraiment besoin de me dépasser et de repousser mes limites mais je ne savais pas vraiment comment.

    En fait, je ne m’imaginais pas une seule seconde me lancer dans l'entrepreneuriat tout de suite à la fin de mes études. Mais à la fin de mon stage de fin d’étude, j’ai commencé à réaliser d’un projet qui me transcende, qui fasse résonner mes valeurs à 300% et qui me donne une bonne dose d’adrénaline au quotidien….

    Et puis sur un coup du destin j’ai rencontré mes associés et nous avons commencé à travailler sur le projet. Tout de suite j’étais surexcitée, passionnée et j’avais à nouveau terriblement hâte d’être le lundi matin : c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que c’était dans l’entrepreneuriat que j’allais m’épanouir.

    Umaï, c’est ma rencontre avec Angéline, Emeric et Sara : issus de la recherche dans le domaine des cosmétiques naturels, ingénieurs, mais aussi spécialistes en développement durable, nous partageons une même passion, celle de la nature et des grands espaces.

    Amoureux de notre environnement, nous l’avons vu petit à petit se transformer. Il était impensable pour nous de continuer à le laisser se dégrader sans réagir. Nous avons alors décidé de réunir nos expertises des cosmétiques, avec nos valeurs et nos engagements, pour faire bouger les choses.

    Le développement durable est au cœur de nos travaux et de la philosophie d’UMAÏ. Nous croyons qu’il est possible de proposer des Cosmétiques bio et naturels de qualité, agréables à utiliser et respectueux de l'environnement.

    Et de fait, puisqu’en  première année chez TBS je m’étais engagée en tant que secrétaire de l’association Le Bureau Du Développement Durable où j’avais notamment participé à l’organisation des ANEDD, (Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable) et que j’avais fait mon premier stage césure chez Yves Rocher à Paris, en tant que Chef de Produit mais cette fois spécifiquement sur le capillaire, cela n’est qu’une continuité de ce que j’ai toujours eu envie de faire !

    Quand va-t-on cesser de marcher sur la tête ?

    Lorsque nous nous sommes intéressés de près aux produits cosmétiques conventionnelles, nous avons réalisé que la façon dont les choses étaient faites manquait souvent cruellement de bon sens. Aujourd’hui, à moins d’avoir un master de chimie en poche, il est difficile de déchiffrer les liste des ingrédients et les compositions de nos cosmétiques. Tous les jours, nous utilisons donc des produits de beauté aux ingrédients incompréhensibles, issus de la pétrochimie, parfois même nocifs pour nous et polluant pour l’environnement.

    Ces produits peuvent contenir des dizaines d’ingrédients différents, pour la plupart cultivés et produits aux quatre coins du monde (comme l’huile de noix de coco ou le beurre de karité). Ces ingrédients parcourent des milliers de kilomètres avant d’être assemblés en France. Assemblés en France, donc made in France, mais leur impact carbone est finalement bien plus élevé que celui de vacances à l’autre bout du monde.

    Et finalement, biologique ou pas, ces produits sont presque toujours emballés (voire suremballés) dans du plastique à usage unique, bio-sourcé ou pas, encore trop peu recyclé en France et dans le monde (10% seulement) et jamais recyclable à l’infini.

     

    Une réalité.

    On ne peut plus continuer de vivre comme nous vivions par le passé, dans l’insouciance, sans penser à demain. On ne peut plus consommer aujourd’hui sur terre comme nous le faisions il y a à peine cinquante ans. Les signaux multiples de la pollution de l’air, des sols et des océans sont des appels à changer, et rapidement.

    Pourtant, à l'heure actuelle, trouver des cosmétiques vraiment sains pour nous, pour la planète et que l’on prend vraiment plaisir à utiliser sans avoir l’impression de faire des concessions, ce n’est pas si facile.

     

    Un constat

    Au moment du lancement d’Umaï beaucoup (beaucoup) d’anciens camarades de promo m’ont énormément soutenue, en participant à notre campagne de crowdfunding, en étant les premiers à acheter notre shampoing solide, en relayant massivement notre message. Ça a vraiment été un énorme coup de pouce pour nous car on ne s’en rendait pas toujours compte, mais on côtoie énormément de personnes au cours de ses années d’études à l’école.

    Ce qui est encore plus chouette c’est que beaucoup d’anciens de TBS qui ont découvert mon projet via LinkedIn m’ont aussi soutenue et envoyé des messages d’encouragement pour m’aider comme ils le pouvaient d’une part, mais m’ont fait d’autre part démontré leur intérêt pour notre démarche écologiquement responsable. Il me semble, au travers des échanges que j’ai avec eux, que nombreux sont ceux qui comme nous ont à cœur de ne pas attendre pour changer les choses.

    Chaque jour nous sommes de plus en plus nombreux à nous battre pour ne rien laisser au hasard et contribuer à rendre nos produits plus durables et plus éthiques, à renforcer l’idée que la RSE n’est pas qu’un label mais un besoin : lors d’un événement organisé par notre association d’alumni et auquel j’ai participé l’an dernier, la TBS Global Week, j’ai eu la plaisir de découvrir beaucoup d’entrepreneurs investis dans des modèles économiques responsables, bâtisseurs de commerces durables…

    L’avenir nous appartient, il sera vert !

    Célia Favre, fondatrice de UMAI

     

    A propos de Célia Favre

    Née à Annecy en 1994, Célia Favre a été diplômée de TBS en 2018 (option e-business marketing et e-commerce).  Après  avoir conforté son engagement écologique en s’investissant dans l’association étudiante Bureau du Développement Durable, puis en participant à l’organisation des ANEDD, elle  est partie pour un échange de 6 mois à l’Université de Corvinus à  Budapest, en Hongrie, où elle a continué de suivre des cours sur les thèmes du digital et du développement durable. Elle s’est tout de suite lancée dans l’aventure UMAI à la suite de ses études et même en parallèle de son stage de fin d’étude.

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    « Nous dessinons et créons des vêtements de sport techniques, féminins et ultraconfortables, à partir de tissus 100% français » https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/nous-dessinons-et-creons-des-vetements-de-sport-techniques-feminins-et-ultraconfortables-a-partir-de-tissus-100-francais/ Tue, 08 Feb 2022 15:39:45 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80703355 Shanti Delaporte (EDHEC 2020) a cofondé Les Actives Paris, une marque de sportswear féminin et éco-responsable. Sportive et passionnée de mode, elle partage son expérience entrepreneuriale et revient sur son parcours, ses prochains défis et son engagement en faveur d’une production raisonnée et respectueuse de l’environnement.   Avez-vous toujours voulu devenir entrepreneuse ? Non, l’idée a fait graduellement son chemin. J’ai travaillé sur le marché du sportswear à l’occasion d’un stage à Hong Kong chez Bluebell, une entreprise spécialisée dans l’import de produits de luxe en Asie. En menant des études de marché sur les marques de sport premium, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas (ou peu) d’acteurs français. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir à la création d’une marque dans le domaine du sport et à avoir envie de me lancer dans l’entrepreneuriat. J’ai alors choisi de suivre le MSc in Entrepreneurship & Innovation en dernière année de mon cursus à l’EDHEC tout en initiant mon projet en parallèle.   Pourquoi avez-vous créé Les Actives ? Quelle est l’originalité de la marque ? Avec Flore Delaporte, ma cousine et cofondatrice, nous sommes amatrices de sport : course à pied, yoga, Pilates, tennis. Nous ne trouvions pas de vêtements confortables, techniques et qui correspondaient à nos goûts … ou alors ils étaient fabriqués à l’autre bout du monde. Flore a fait une école de design à New York. Nous avons décidé de capitaliser sur notre complémentarité pour lancer ensemble une marque de vêtements de sport, à la fois féminins et intemporels, fabriqués dans un circuit court et responsable. Nous dessinons et créons des tenues de sport techniques, durables et ultraconfortables, à partir de tissus 100% français, fabriqués dans la région Rhône-Alpes. Notre production en petites séries permet de limiter les stocks inutiles et de réduire au maximum notre impact environnemental.   A qui votre marque s’adresse-t-elle ?   Les femmes de 30 à 50 ans. Néanmoins, notre cible diffère un peu en fonction des canaux de distribution. Sur Internet, notre clientèle a tendance à être plus jeune que chez nos revendeurs. Il s’agit principalement de studios de yoga et de Pilates auxquels nous proposons un système flexible permettant d’opter pour l’achat ferme ou le dépôt vente.   Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées ? Le plus difficile a été de gérer l’impact de la crise sanitaire car nous vendons plus de vêtements en physique qu’en ligne. C’est compliqué de se rendre compte de la qualité des matières sans toucher les tissus, très doux et confortables ! Si la demande pour les produits écoresponsables est croissante, on constate également un écart important entre les intentions et les comportements d’achat. Les consommateurs ne sont pas toujours prêts à payer plus cher, d’autant qu’il existe une grande offre de vêtements de sport à prix très bas. Notre défi est de proposer une offre complète au prix le plus « juste ».   Quelles sont les prochaines étapes des Actives ? Notre priorité est d’étendre notre réseau. Le marché du sportswear est très concurrentiel mais nos produits plaisent et bénéficient d’un très bon bouche-à-oreille. Les professeurs de yoga nous font régulièrement de très bons retours et leurs feedbacks ont été précieux pour encore améliorer la qualité de nos leggings et brassières après notre première collection. Les taux de satisfaction et de fidélisation sont excellents. L’objectif est maintenant de gagner en notoriété et de développer la commercialisation de nos produits avec à terme le lancement d’un point de vente physique même si ce n’est pas un projet immédiat. Nous réfléchissons également à une extension de la gamme. Nous avons déjà réalisé des collections tennis et running. Pourquoi pas le cycling ou la natation ? L’idée est de diversifier davantage notre offre pour proposer d’autres sports mais aussi des coupes différentes et adaptées en fonction des morphologies.   Comment l’EDHEC vous a-t-elle accompagnée ? Le MSc que j’ai suivi en dernière année m’a permis d’acquérir des compétences dans des domaines très variés : comptabilité, finance, droit… Cette spécialisation m’a donné une vision globale de l’entrepreneuriat. Nous avons ensuite eu l’opportunité d’être accompagnées par EDHEC Entrepreneurs à Station F et de bénéficier de tout son écosystème. Nous avons pu nous appuyer sur des mentors et des professionnels experts dans leur domaine, qui nous ont apporté des conseils notamment dans le marketing digital. Un sujet sur lequel nous avions de nombreuses questions. Le programme d’incubation à Station F permet aussi de partager des bonnes pratiques, d’échanger avec d’autres entrepreneurs qui travaillent en B2C comme nous et de se sentir à tout moment moralement soutenu !]]> 80703355 0 0 0 Broptimize ou l'optimisation énergétique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/broptimize-ou-loptimisation-energetique/ Tue, 08 Feb 2022 15:50:44 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80703358 Nous avons créé Broptimize en mars 2016 après deux ans de réflexion, d’essais, de succès et d’échecs de différentes tailles. Notre moteur tout au long de ce projet ? L’envie d’entreprendre pour rendre les individus qui nous entourent heureux, dans un monde rendu meilleur. Aujourd’hui, l’entreprise va fêter ses 6 ans et l’envie est toujours la même : placer l’Humain au centre de nos préoccupations. C’est ainsi que nos services répondent à un réel besoin exprimé par les dirigeants d’entreprise : « Se faire accompagner, de A à Z, dans l’optimisation énergétique de son organisation et la mise en œuvre de ses projets. » Nous pensons que la transition énergétique sera, demain, un facteur de différenciation et c’est pourquoi nous guidons ces entreprises à se développer de manière plus durable et plus compétitive. Nos parcours académiques et professionnels sont bien différents puisque j’ai réalisé un double-master en droit-gestion (HEC Liège-Ecole de gestion de l’Université de Liège en collaboration avec la Faculté de Droit de l’ULiège) alors que mon frère, Michael, a étudié l’ingénierie civile à l’Université de Liège. Il a ensuite complété sa formation par un master en sciences de gestion à l’Université de Louvain, avant de travailler dans un bureau d’études, durant 5 ans, en province de Liège. Ces deux enseignements nous ont permis d’acquérir de multiples compétences, selon les filières, mais également de rencontrer des personnes grâce à qui nous en sommes ici, aujourd’hui. Notre aventure a démarré au VentureLab, l’incubateur de l’Université de Liège, créé par HEC Liège, où nous avons été poussés à confronter nos différentes idées directement sur le marché et ainsi éviter de grosses erreurs telle que le développement d’une carte de fidélité en France… C’est cette équipe accompagnante forte et le développement de notre réseau qui nous ont fait acquérir de l’expertise et nous ont ouvert au monde de l’entreprise, en quelques mois seulement. Les coachs, ces experts qui nous conseillaient tout au long du projet, nous ont fait gagner un temps précieux pour nous affirmer sur le marché de l’énergie, un secteur en pleine expansion où il est encore possible de faire bouger les choses. Si on chapeaute actuellement une équipe de 25 collaborateurs, on oublie parfois que, cinq ans en arrière, nous toquions aux portes des librairies le dimanche matin, sous la pluie, à 200km de chez nous. Et c’est pourtant ça les vrais débuts d’un entrepreneur ! Il faut en effet pouvoir saisir les opportunités et rebondir face aux situations rencontrées. Je pense sincèrement que les études en gestion développent ces compétences qui nous profitent d’ailleurs encore aujourd’hui. L’agilité est primordiale pour trouver cette correspondance entre les besoins du marché et ce que Broptimize peut proposer. Avec du recul et en appréciant le chemin parcouru jusqu’ici, nous avons conscience du rôle que nos études ont joué dans notre développement tant personnel que professionnel. Les principes théoriques étudiés n’ont peut-être pas une utilité directe dans nos fonctions actuelles, mais une chose est sûre : nous avons appris à apprendre. Il est nécessaire de structurer sa pensée, comme il faut structurer les différentes phases de croissance d’une entreprise. Nous pouvons dire que nous sommes fiers du service rendu aux entreprises, surtout dans le contexte de crise énergétique que nous traversons actuellement. Durant nos études, nous avons toujours été amenés à aller au bout des choses en remettant tous les paramètres de la réflexion en cause pour viser l’excellence. Cette ténacité, cette rigueur et cette ambition sont de réels leviers pour tout projet entrepris. Si cette exigence correspond à nos valeurs personnelles, elle est d’autant plus appréciable lorsque l’on constate que tous les collaborateurs de Broptimize la partagent.  

    Sébastien et Michael Menu, co-fondateurs de Broptimize

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    La RSE dans les Grandes écoles : une lecture par le golden circle « Why/ How / What » de Simon Sinek https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rse-dans-les-grandes-ecoles-une-lecture-par-le-golden-circle-why-how-what-de-simon-sinek/ Tue, 08 Feb 2022 16:00:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80703360 ©Thibault Testart[/caption] Le « Why » de la RSE dans les écoles ? Convictions et adaptations aux incitations Nos Grandes écoles ont pris la mesure de leurs responsabilités sociétales et environnementales. Responsabilités envers leurs étudiants, envers les entreprises qui les recrutent, envers la Société tout entière. Les motivations initiales des écoles sont plurielles, tout comme le sont les motivations des entreprises pour la RSE. D’une part, des convictions et valeurs individuelles, qui sont toujours de puissants leviers de changement. D’autre part, des réponses pragmatiques aux incitations des Parties Prenantes internes et externes, en très forte croissance depuis plusieurs années.   Dans l’influence des parties prenantes sur les écoles, citons pour exemple :
    1. Les étudiants, actuels et à venir, se mobilisent de plus en plus pour ces enjeux et cherchent à trouver du sens, auprès de leurs écoles et leurs futurs employeurs. En témoigne le manifeste étudiant pour un réveil écologique, lancé fin 2018. https://pour-un-reveil-ecologique.org/fr/
    2. Les entreprises, confrontées aux enjeux de réputation et aux contraintes de régulation, cherchent à recruter des compétences pour déployer la RSE et le Développement Durable de façon transversale.
    3. Les organismes d’accréditation nationaux et internationaux (AACSB, EQUIS, AMBA, la CTI, la CEFDG, etc.), intègrent désormais les sujets RSE-DD-Ethique dans leurs critères.
    4. Les media s’intéressent désormais à ces sujets, pour les classements des écoles : le Figaro en 2020, puis ChangeNOW pour les Echos Start en 2021.
    5. L’écosystème des Grandes écoles joue un rôle incitatif. La CGE accompagne les écoles depuis longtemps, vers le partage de pratiques et le label DD-RS. La FNEGE propose récemment son nouvel Observatoire de la Transition Environnementale des écoles de management.
    6. Des diplômés s’engagent, via la création en 2020 d’un réseau de professionnels, qui veulent agir pour le climat et l’environnement https://alumnifortheplanet.org
    7. Les ONG et Think Tank interpellent fortement l’enseignement supérieur. Depuis 2019, la Rentrée Climat propose à tous les établissement de former leurs étudiants à la Fresque du Climat. Le Shift Project publie en 2019 son premier rapport « Mobiliser l’enseignement supérieur pour le climat ». https://theshiftproject.org/lavenir-de-la-planete-dans-lenseignement-superieur/
      Le « How » de la RSE dans les écoles ? Un panorama d’activités pédagogiques et scientifiques Les écoles de management et d’ingénieurs explorent différentes voies pédagogiques complémentaires, pour préparer les étudiants managers et ingénieurs à ces transformations
    1. Des cours dédiés aux enjeux RSE-Développement Durable-Ethique, assurés par des experts, internes et/ou externes, afin que les étudiants puissent acquérir les compétences spécifiques nécessaires.
    2. L’intégration de ces enjeux, chaque fois que possible, dans tous les cours « cœur de métier », scientifiques et business, cela de façon mesurable. Comment se déclinent aujourd’hui les enjeux de RSE-DD-Ethique, de façon spécifique, en IT et Cybersécurité ? En Finance d’entreprise ? En Agronomie ? En Mécanique ? En Marketing ?...
    3. La diffusion de ces sujets dans toutes les activités pédagogiques de l’école : stages, projets, missions
    4. La mise en action concrète des étudiants, sur des situations type Hackathon pédagogiques, où ils doivent collaborer en équipe-projet et se comporter comme des acteurs d’innovation et de transformation
    5. L’encouragement des étudiants à prendre en compte ces enjeux au sein de leurs activités associatives.
      Différents supports pédagogiques digitaux sont parfois proposés : Le fameux Sulitest (https://www.sulitest.org/fr/), qui permet de mesurer, et faire progresser, les connaissances en matière de durabilité. Ou encore le tout nouveau MOOC « comprendre la crise écologique pour réinventer l’entreprise », proposé depuis l’été 2021 par le C3D, Collège des Directeurs du Développement Durable https://www.cddd.fr/mooc-comprendre-crise-ecologique-reinventer-entreprise-c3d-pre/   En amont, la Recherche scientifique contribue à alimenter ces enseignements et à impliquer le corps professoral. La plupart des écoles cherchent à augmenter leurs travaux et publications dans ces domaines. Certaines ont organisé leur Faculté avec des départements pédagogiques et/ou groupes de recherche spécialisés RSE-DD. D’autres ont des structures dédiées, type chaires de recherche ou Instituts.   Le « What » de la RSE dans les écoles ? 3 leviers, pour un objectif très ambitieux Pour être « un acteur du monde de demain » :  1ère condition, nécessaire et non suffisante : essayer de comprendre le monde d’aujourd’hui… Comprendre les concepts de la transition écologique et sociétale et les phénomènes économiques et scientifiques associés. Appréhender les grands enjeux mondiaux de façon systémique, mesurer la dimension interdisciplinaire des problèmes, causes et solutions. Identifier comment ces enjeux se déclinent dans les organisations. Analyser de façon critique les solutions déjà apportées. …  2ème condition : se mettre en posture de s’ouvrir au monde de demain… Enrichir sa culture scientifique. Se préparer à naviguer en temps d’incertitude et de complexité. Être en attitude de veille sur les grands changements en cours et à venir, écouter les signaux faibles. Apprendre à apprendre, savoir remettre en cause ses savoirs, développer son esprit critique. S’intéresser aux approches disruptives. Entraîner sa réflexivité et sa flexibilité. …  3ème condition : s’entrainer à être un acteur de transformation… Être capable de concevoir et mettre en œuvre un projet de gestion du changement. Pouvoir embarquer les autres en développant son leadership. Appliquer les outils d’agilité et d’innovation aux enjeux de la transition. Coconstruire avec les Parties Prenantes, via les process d’Intelligence Collective. Savoir construire un plaidoyer sur les sujets de la Transition. S’inspirer d’acteurs du changement réels. …   Nous voyons là que, pour « former les acteurs du monde de demain », il faut aller plus loin que la simple connaissance de ces sujets. Proposer des cours de RSE et DD en parallèle du « Business as usual » ne suffira pas. Un changement de paradigme s’impose. Y sommes-nous prêts ?...  

    Laure Bertrand, Enseignant-chercheur Directrice Soft Skills, développement Durable et Carrières du Pôle Léonard de Vinci

     

    [1] Simon Sinek est un auteur d’ouvrages sur le management, https://simonsinek.com/commit/the-golden-circle

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    ESCP : Former tous les niveaux d'expertises https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/escp-former-tous-les-niveaux-dexpertises/ Tue, 08 Feb 2022 16:11:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80703363 À ESCP Business School, notre feuille de route en matière de durabilité s'articule autour de trois axes principaux : former des managers ayant conscience des enjeux de durabilité, développer la recherche sur ces questions notamment en renforçant nos partenariats et enfin réduire l’impact de nos propres processus. Avec en tête comme l’objectif de 100% de nos étudiants formés aux enjeux liés à la transition durable et solidaire, nous avons créé plus de 200 cours disponibles sur l’ensemble de nos campus. Pour autant, s’adresser à plus de 6000 personnes fait nécessairement apparaître les disparités de connaissance sur le sujet. C’est pourquoi, nous cherchons constamment à trouver le bon équilibre entre des cours généraux obligatoires et des cours plus experts, afin de répondre également aux attentes des étudiants souhaitant approfondir davantage leurs connaissances.   Des enseignements généralistes et obligatoires pour l’ensemble des étudiants Du Bachelor in Management jusqu’à notre formation continue, nous avions pour ambition d’irriguer de ces enjeux l’ensemble de nos cursus. Nous avons pour cela intégré des enseignements obligatoires à chaque étape de la scolarité, ce qui signifie que quelque soit l’année dans laquelle un étudiant rejoindra l’école, il sera forcément confronté aux questions de transition écologique et solidaire. Par exemple, chaque année nos étudiants en pré-master sont accueillis avec un séminaire de 3 jours/3 mois entièrement consacré à la durabilité, intitulé "Designing Tomorrow : Business and Sustainability". Les trois premiers jours permettent une meilleure compréhension de leur impact actuel et futur - à la fois en tant qu'individus et futurs chefs d'entreprise - et une étude des solutions possibles, tout ceci via l’intervention d’experts et de mises en situation concrètes. Pendant les 3 mois qui suivent, les étudiants, répartis en groupes, se penchent sur une controverse de leur choix (ex: “Comment nourrir 8 milliards d’êtres humains?”, “Obligations vertes : Mirage ou Miracle?”). Autre exemple : Nous avons créé un cours fondamental obligatoire pour nos étudiants en Master in Management avec pour objectif principal d'inculquer une base commune et une compréhension des questions clés liées à la durabilité. Dans le cadre de cet enseignement de 16h00 dispensé aux 850 étudiants du MiM sur l’ensemble de nos campus, nous soulignons la relation entre la durabilité et le monde des affaires, encourageons l’esprit critique, et présentons de nouvelles façons d’être un leader à un impact positif.   Des cours spécialisés pour les étudiants souhaitant approfondir leurs connaissances Les cours fondamentaux précédemment évoqués sont essentiels pour parvenir à toucher l’ensemble de nos étudiants. Pour autant, beaucoup d’entre eux souhaitent également approfondir ces nouvelles connaissances ou celles dont ils disposaient déjà. Ainsi, toujours dans cette optique de s’adresser à tous publics, nous disposons, rien que pour le Programme Grande école, d’une offre de spécialisations riche (8 spécialisations de 120h00 chacune : finance durable, impact social etc) et plus de 60 électifs consacrés uniquement à la durabilité. Par exemple : “Energy, Climate and geopolitics”; “Design fiction for sustainable transition” ; “Marketing de la transition”, “Consulting stratégique en durabilité” etc… De par cette abondance de nouveaux cursus, l’école a pris le parti de centraliser les questions de recherches ainsi que de nombreux enseignements liés à durabilité au sein d’un département académique. Plus qu’un centre de recherche, ce département voit la collaboration de 13 professeurs et 5 doctorants et dispose d’une représentation sur l’ensemble de nos campus. Son objectif est d'établir la durabilité comme un sujet transversal au sein de l'école. Il collabore d’ailleurs avec une dizaine de connecteurs, qui sont des professeurs externes au département, restant statutairement rattachés à d’autres départements académiques (marketing, comptabilité, finance, etc.) mais qui travaillent à l'intégration des thèmes de la durabilité dans leur domaine.  

    Aurélien Acquier et Laetitia Langlois - ESCP

      A propos d'Aurélien Acquier Aurélien Acquier (PhD, HDRl) est Professeur titulaire de Stratégie & Durabilité au Département de management à ESCP Business School. Il est également Doyen Associé à la transition durable. Ses recherches portent sur l'intégration des questions de durabilité et de responsabilité sociale dans des formes organisationnelles complexes (entreprises transnationales, organisations en réseau, capitalisme de plateforme ou économie du partage). Il est membre du conseil d'administration de l'AIMS - l'Association Internationale Francophone pour la Recherche en Management Stratégique. Il a créé et gère l'option Rethink : alternative business models, social innovation and sustainability. Il est diplômé de l'ESSEC Business School avec un M.Sc. en gestion. Il a également obtenu un M.Sc. conjoint en théorie des organisations de l'Université Paris-X, de l'ESCP Europe, de l'Ecole des Mines de Paris et de l'Ecole Polytechnique et un doctorat de Mines-Paristech.   A propos de Laetitia Langlois Laetitia Langlois est responsable de la transition durable à ESCP. Elle accompagne l’école dans sa transformation à plusieurs niveaux : Stratégie ; Valorisation ; Relations étudiantes ; Animation de réseaux ; Classements et Certifications. Diplômée de l’Institut Catholique de Paris, elle a commencé sa carrière au Shift Project puis chez Enedis pour ensuite occuper le poste de rédacteur spécialisé en environnement aux éditions Lamy. Elle est à ESCP depuis 2 ans et avec Aurélien Acquier - son manager - et toutes les équipes de l’école, elle a contribué à l’obtention de la première place au classement des Écoles à impact ChangeNOW Les Echos en 2020.]]>
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    La RSE à l’IÉSEG School of Management : une approche holistique et volontariste https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-rse-a-lieseg-school-of-management-une-approche-holistique-et-volontariste/ Tue, 08 Feb 2022 16:29:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80703367 La RSE recouvre de multiples champs interconnectées dont les objectifs semblent parfois opposés et qu’il s’agit de concilier - l’exemple le plus commun à cet égard étant l’alliance entre développement économique et préservation de l’environnement. Pour réussir ce rapprochement, deux éléments nous paraissent indispensables, depuis la conception à la mise en œuvre. Tout d’abord, une approche holistique qui prend en compte la diversité des dimensions de la RSE et en considère leurs interrelations très étroites. Ensuite, une politique volontariste de co-définition, co-construction et co-réalisation entre différentes parties prenantes. C’est guidé par ces deux principes que l’IÉSEG a progressivement défini et mis en place sa stratégie de RSE (ou sustainability), qui est récemment devenue l’un de ses quatre piliers stratégiques. Elle a été développée selon une approche systémique qui intègre la santé environnementale, l’équité et la justice sociales, et le bien-être économique afin de créer un présent et un avenir prospères pour tous. En outre, loin de se cantonner aux contenus de cours ou aux nombreuses activités de recherche des professeurs, elle touche l’ensemble des activités de l’École. Pour cette raison, elle a été conçue et est déployée en impliquant un grand nombre de parties prenantes de notre écosystème : l’ensemble des collaborateurs, qu’ils fassent partie du corps professoral ou du personnel administratif ; les entreprises, associations, ONG, collectivités partenaires ; les diplômés, et enfin bien sûr les étudiants.   Vision 2025 : un processus collaboratif de définition et de déploiement de la stratégie de l’IÉSEG Réflexion et définition Intégrer nos parties prenantes dans nos réflexions n'est pas nouveau. En 2014, l’IÉSEG s’est lancé dans un processus de Vision Partagée auquel a été associé l’ensemble des parties prenantes de son écosystème, afin de définir collectivement l’avenir de l’école. De ce processus est née notre Vision actuelle, « Empowering Changemakers for a Better Society ». C’est dans le même esprit et avec une volonté encore accrue d’empowerment (donner du pouvoir aux acteurs concernés par des changements pour qu’ils pèsent activement sur ces derniers) que nous avons élaboré notre stratégie de sustainability. Nous avons notamment réalisé une analyse de matérialité pour identifier les questions prioritaires et avons lancé plusieurs groupes de travail composés de membres du personnel administratif, de professeurs, d'étudiants et d'anciens élèves en mars 2021. En parallèle, nous avons consulté un grand nombre de nos entreprises partenaires pour identifier leurs besoins actuels et futurs et nous assurer d’un alignement conjoint. Ce processus de dialogue a été très constructif et nous a permis d'identifier nos priorités, nos opportunités et nos axes d’amélioration. En ont découlé les quatre axes de notre stratégie de sustainability: “Learning and Knowledge”, “Research and Partnerships”, “Green Campus” et enfin “Diversity, Inclusion, and Well-being”.   Mise en œuvre L’empowerment va au-delà de la simple réflexion collective, relevant aussi de la mise en œuvre des propositions. Nous avons donc invité l’ensemble de la communauté de l’IÉSEG à s’impliquer pour porter cette stratégie en leur donnant l’opportunité de s’engager, participant ainsi à une culture de responsabilisation, essentielle à la réussite de nos objectifs communs. Ainsi, personnels administratifs et académiques, étudiants, diplômés ont eu la possibilité de prendre en charge des projets qui avaient été proposés durant la phase de réflexion. Par exemple, suite à la proposition de l’une d’elles, des collègues de différents services ont porté la création d’une formation visant à sensibiliser les étudiants aux violences sexuelles et sexistes. D’autres ont travaillé à la création et diffusion d’une formation à la langue des signes. Ouverte à l’ensemble de la communauté IÉSEG, elle sera sous peu mise à disposition gracieuse de toutes les organisations partenaires de l’IÉSEG (entreprises, associations, ONG, etc.) sous licence Creative Commons. De même, nous souhaitons toujours plus permettre à nos étudiants de participer activement à la mise en œuvre de nos projets et initiatives, d’en proposer de nouveaux et d’en assurer la réalisation lorsque cela est possible. Par exemple, en 2021, un groupe composé de cinq étudiants participant à l'initiative "Responsible Leaders" a proposé et mis en place notre nouveau certificat de durabilité. Autre illustration : un groupe d'étudiants de notre association environnementale ACT (Actors for Change and Transition) a travaillé avec quelques membres du personnel pour mettre en place un jardin potager. Nous faisons en sorte que nos étudiants deviennent des acteurs et des ambassadeurs de notre stratégie de durabilité. Au-delà de ces exemples, nous avons aussi des enjeux de formation importants qui dépassent le cadre des seuls cours dispensés aux étudiants.   Des formations variées aux enjeux multiples pour et par l’ensemble des parties prenantes Formation des professeurs et du personnel administratif Pour atteindre les objectifs de notre stratégie, nous investissons constamment dans la formation de notre personnel administratif et académique. Ainsi, nous avons lancé voilà quelques années une formation obligatoire pour tous portant sur la compréhension et le management de la diversité interculturelle. Celle-ci va être renforcée et doublée d’une formation sur la durabilité. Nous leur avons aussi ouvert une formation pour devenir animateurs de la Fresque du Climat, et organisons régulièrement des conférences et des débats sur des sujets tels que la décroissance, l'économie circulaire, le B-Corp, la diversité en entreprise afin de sensibiliser davantage le public. À travers ces différents événements et formations, nous nous assurons que tout le monde dans l’école ait un niveau de connaissances et une sensibilité équivalente à ces enjeux cruciaux, et soit en mesure de porter des projets leur tenant à cœur et alignés avec notre stratégie. Afin d'atteindre notre objectif d'inclure le développement durable dans 100% des enseignements, nous développons un programme de formation pour nos professeurs afin de les aider à repenser et à modifier leurs cours. En nous appuyant notamment sur l’expertise de recherche et d’enseignement des membres d’ICOR (IÉSEG Center for Organizational Responsibility), nous fournirons des outils, des cas, des lectures, vidéos, podcasts et autres contenus, tout en laissant aux professeurs l'indépendance de choisir comment intégrer la durabilité.   Formation des étudiants 80% des étudiants qui ont intégré l’IÉSEG en septembre 2021 déclarent avoir pris en considération les enjeux de RSE (notamment ce qui touche au climat et à l’environnement) dans leur choix d’école. C’est dire si le sujet compte pour eux ! Notre école a adopté une double approche pour la formation des étudiants au développement durable. Il s’agit d’une approche interdisciplinaire, systémique et concrète, qui s’appuie notamment sur des problématiques fournies par différentes organisations nationales et internationales (entreprises, collectivités publiques, associations, ONG, etc.). Nos étudiants travaillent dessus en équipes afin d’apporter des réponses innovantes et porteuses de valeur économique, sociale et environnementale.   Ces projets font partie d’un dispositif de formation plus large et plus englobant. Les cursus de nos étudiants intègrent bien sûr des cours obligatoires sur la RSE, le développement durable, l’éthique. Tout d’abord, les étudiants peuvent également opter pour des électifs complémentaires et plus spécialisés sur ces thématiques ; pour un MSc dédié que nous allons lancer à la rentrée 2022 ; ou peuvent encore décrocher un certificat qui valorise leur engagement en faveur du développement durable tout au long de leur scolarité. Ensuite, l’intégration de concepts, outils et compétences liées à la sustainability dans les cours de tous les programmes permet de mieux les assimiler et surtout de bien comprendre l’importance d’une analyse transversale, interdisciplinaire, pour bien appréhender les enjeux du développement durable. Ainsi, un étudiant entré en septembre 2021 dans le PGE aura, à la fin de son expérience d’apprentissage à l’IÉSEG :
    • 1°) suivi un séminaire d’introduction au développement durable ;
    • 2°) fait une Fresque du Climat ;
    • 3°) passé le Sulitest ;
    • 4°) suivi un cours de développement durable en 2ème année ;
    • 5°) contribué à un projet interdisciplinaire de développement durable (2ème année) ;
    • 6°) suivi un cours d'éthique (3ème année),
    • 7°) pris part à un cours de management du changement pour le développement durable en M1.
    En parallèle, ce même étudiant aura abordé les différentes facettes de la sustainability dans ses cours de marketing, finance, RH, operations management, information systems, etc.   Formation / communication à destination des diplômés Nous travaillons en étroite collaboration avec notre réseau d'anciens élèves et en particulier avec le club IÉSEG for Change qui se concentre sur la durabilité. Nous avons aussi donné à nos anciens l’opportunité de se former comme animateurs de la Fresque du Climat, et explorons des moyens innovants pour qu'ils s'impliquent davantage dans nos cours et auprès de nos étudiants.   En conclusion, la stratégie de sustainability est, à l’IÉSEG, un processus vivant qui s’appuie sur un leadership fort, la mobilisation des ressources adéquates à l’atteinte d’objectifs ambitieux, une coopération et un engagement très importants de la part de toutes les parties prenantes, à tous les niveaux de l’École. Il est fermement ancré dans nos valeurs, notre vision et nos actions, qui le nourrissent et en sont nourries en retour.

    Maria Castillo – CSR Manager – Assistant Professor of Practice in CSR

    Loïc Plé – Directeur de la Pédagogie – Full Professeur en Strategic Management

      A propos de Maria Castillo Diplômée en 2016 d’un Ph.D en Management a Kedge Business School, Maria Castillo est également titulaire d’un MBA de Arizona State University. Maria a rejoint l’IESEG School of Management en 2017 en tant que Responsable RSE et Professeur. Elle occupe aujourd’hui le poste de Head of Sustainability et Senior Professor et est notamment en charge du développement et de l’implémentation de la stratégie DDRS (Développement Durable et Responsabilité Sociale) de l’École. Elle est aussi Coordinatrice du projet interdisciplinaire ‘People-Profit-Planet’, membre du Centre d’Excellence sur la Responsabilité Organisationnel (ICOR), et enseigne des cours sur le développement durable, RSE, et stratégie.   A propos de Loïc Plé Titulaire d’un doctorat en Sciences de Gestion de l’Université Paris-Dauphine (2006), Loïc Plé a enseigné à l’université de Lille 2 avant de rejoindre l’IESEG en 2005, où il est aujourd’hui Full Professeur en Management Stratégique. Il y a créé un centre dédié à l’innovation pédagogique (CETI – Center for Educational and Technological Innovation) visant à aider les professeurs permanents et intervenants extérieurs à intégrer contenus et activités numériques dans leurs activités d’enseignement, tant en salle de classe qu’en ligne. Directeur de la Pédagogie de l’École depuis 2020, il a pour mission de définir la stratégie pédagogique de l’IESEG, d’accompagner les professeurs dans leur expérience d’enseignement afin que les étudiants puissent bénéficier de la meilleure expérience d’apprentissage, et de valoriser en interne et en externe les réalisations des professeurs de l’IESEG. Il conserve en complément une activité de recherche, ses travaux portant notamment sur les logiques de co-creation et co-destruction de valeur au sein des écosystèmes de services.   À propos de l’IÉSEG School of Management Fondée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la FESIC, labellisée EESPIG, l’IÉSEG School of Management se positionne parmi les meilleures Écoles de Management et fait partie du cercle très fermé des écoles mondiales ayant décroché la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Ayant pour mission de former et de faire grandir les acteurs du changement œuvrant pour une société meilleure (Empowering changemakers for a better society), l’École propose à ses 7 000 étudiants, répartis sur ses 2 campus de Lille et de Paris-La Défense, une grande variété de programmes : Bachelor, Programme Grande École, Masters of Science, MBAs et Mastères Spécialisés ainsi qu’une offre de formations sur-mesure dédiée aux entreprises. L’IÉSEG s’appuie sur un corps professoral international de haut niveau. Les 175 professeurs permanents de 48 nationalités différentes sont tous titulaires d’un doctorat ou d’un PhD. L’IÉSEG dispose également d’un réseau de 323 universités partenaires dans 76 pays différents. Enfin, son centre de recherche (IÉSEG Research) est une composante essentielle d’une Unité Mixte de Recherche CNRS, le LEM (Lille Économie Management - UMR CNRS 9221), qui regroupe plus de 150 chercheurs. www.ieseg.fr]]>
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    Comment intégrer la transition écologique au cœur d’une Grande école de management : l’exemple du Sustainability Lab de MBS https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-integrer-la-transition-ecologique-au-coeur-dune-grande-ecole-de-management-lexemple-du-sustainability-lab-de-mbs/ Tue, 08 Feb 2022 16:43:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80703669 Le plan stratégique 2025 de Montpellier Business School affirme l’ambition de l’école de participer activement à la construction d’une économie et d’une société ouvertes, responsables et durables. La transition écologique et sociétale est au cœur de cet objectif. Elle est portée à MBS par son Sustainability Lab, une démarche collaborative qui oriente les contenus des formations et de la recherche pour permettre d’imaginer les solutions aux enjeux environnementaux.

    Réforme pédagogique, business games responsables et voyage d’études

    Il y a un an, MBS dévoilait les détails de la réforme de son programme Grande Ecole pour la rentrée 2021. Parmi les objectifs principaux de ce changement, le renforcement des apprentissages liés à la transition sociétale et environnementale se concrétisait dès la rentrée climat avec un séminaire de sensibilisation et de team building autour de la Fresque du Climat, à laquelle 100% des étudiants sont formés. Au cœur de cette réforme, le Sustainability Lab, composé notamment d’une trentaine d’enseignants chercheurs spécialisés dans le domaine du développement durable, a préconisé le déploiement d’une approche pédagogique innovante : tête – corps – cœur, mêlant la théorie aux émotions et aux exercices actifs. Deux modules pédagogiques visant à développer les compétences clés pour la transition écologique en découlent : le Challenge ODD qui conduit les étudiants à présenter leurs solutions à des problématiques concrètes du territoire  devant un jury d’experts de la transition afin d’atteindre les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies ; et le Business Game Leadership Responsable et complexe qui consiste en une simulation au cours de laquelle les étudiants jouent le rôle du comité de direction qui se fixe des objectifs de performance économique, sociale et environnementale. Cette réforme a également conduit au développement de nouveaux certificats de spécialisation permettant de renforcer son statut d’expert de la transition, et avec eux naissent de nouvelles approches pédagogiques. Les 25 et 26 avril prochains, nous organisons avec les étudiants du certificat Management de Projets de la Transition Ecologique et Solidaire un premier voyage d’études dans un éco-lieu. L’objectif est de sortir les étudiants de leur cadre habituel pour leur permettre de mieux se relier à eux, aux autres et à la nature.   La recherche et la formation comme levier de transformation profonde des organisations Aujourd’hui, près de 25% des publications de recherche de Montpellier Business School intègrent des problématiques liées à la RSE. Cela impacte directement les enseignements à MBS qui est l’une des Grandes écoles qui déploie le plus grand nombre d’heures de cours sur cette thématique. Pour aller plus loin dans ces résultats, le Sustainability Lab de MBS a organisé, en partenariat avec le Campus de la Transition, une formation de quatre jours à destination des professeurs, avec pour objectif d’apprendre à mieux intégrer la transition économique, écologique et sociétale dans l’ensemble des contenus pédagogiques. Cette formation montre le besoin aujourd’hui pour les établissements d’Enseignement Supérieur d’accompagner la transformation des enseignements pour y intégrer les enjeux écologiques. C’est la raison pour laquelle MBS a rejoint le projet ClimatSup Business afin de pousser toujours plus loin cette démarche, partager son expertise et diffuser ses bonnes pratiques.   Le déploiement d’une stratégie pour réduire l’empreinte carbone de l’école Après l’optimisation de la gestion des déchets et la réalisation du bilan carbone de MBS, le Sustainability Lab est intervenu aussi dans la vie du campus en déployant un véritable plan de mobilité durable pour réduire l’empreinte environnementale de MBS. Très concrètement, cela se traduit par l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, de nouveaux parkings à vélos et trottinettes, la participation à l’initiative « Tous covoitureur » en partenariat avec Klaxit, ou encore la mise à disposition de vélos électriques pour les collaborateurs. Ces actions vont dans le sens de la construction du futur éco-campus de MBS, à horizon 2024, construit en matériaux durables avec une gestion des ressources en eau conformes au label Bâtiment Durable Méditerranéen (BDM).

    Helen Etchanchu, référente pour les Principles of Responsible Management Education (PRME) à Montpellier Business School

      A propose de Helen Etchanchu Dr Helen ETCHANCHU est Professeur associé et titulaire de la chaire Communication and organizing for sustainability transformation, coordinatrice du groupe de recherche et de pédagogie du sustainability lab et référente pour les Principles of Responsible Management Education (PRME) à Montpellier Business School. Ses recherches explorent spécifiquement le pouvoir du langage et du sens dans la transformation durable de nos sociétés. Sa recherche est publiée dans des revues académiques de haut renom tel que Journal of Business Ethics et European Management Review. Elle est co-autrice de l’ouvrage « Repenser la gestion à l’heure de la transition écologique et sociale » à apparaître chez Les Liens qui Libèrent. Elle est cofondatrice de OS4future, un mouvement académique engagé dans l’action pour le climat. Helen a récemment été reconnue dans les top 20 des chercheurs engagés sur la #ThinklistImpact de l’University of Bath.   A propos de Montpellier Business School Grande école de management engagée et inclusive, MBS (Montpellier Business School) forme les précurseurs de la transition économique responsable. Sa gamme de formations s’étend de Bac+3 à Bac+6 : Bachelor, Grande Ecole, Masters of Sciences, Executive MBA, Executive DDBA. Grande école parmi les grandes, MBS appartient au cercle des 1% de business schools mondiales détentrices des trois plus prestigieuses accréditations AACSB, EFMD-EQUIS, AMBA. Grande par son ouverture internationale, MBS accueille 80 nationalités, et propose près de 180 destinations internationales à ses étudiants. Grande école qui donne les plus grandes chances, pionnière de l’ouverture sociale et leader de l’alternance, MBS est la grande école de management experte de la professionnalisation. Grande par ses engagements, codétentrice des labels Diversité et Egalité professionnelle femme-hommes, MBS intègre la RSE (responsabilité sociale et environnementale) dans tous ses enseignements.]]>
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    Enseigner la RSE dans les Grandes écoles : un impératif ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/enseigner-la-rse-dans-les-grandes-ecoles-un-imperatif/ Thu, 10 Feb 2022 14:13:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80717067 La société civile et les entreprises sont aujourd’hui toujours plus attentives à la mise en œuvre de nouvelles actions prenant en compte les enjeux du développement durable. Celui-ci doit amener à réinventer les organisations, à innover dans les pratiques en tenant compte de la complexité des interdépendances entre la société, l’économie et leurs environnements au sens large. C’est aussi le sens du courant montant outre-Atlantique sous l’expression « business in society ». Selon ce principe, les entreprises doivent avoir un impact positif sur la société, et la société ne doit pas être uniquement un levier pour réaliser des bénéfices. L’idée est de faire comprendre aux étudiants que lorsque nous traitons la responsabilité sociale comme une fonction externe de l'activité principale, nous nous exposons au pire. Il faut donc expliquer aux étudiants comment, pourquoi et sous quelles conditions les entreprises peuvent agir pour la société. Il est important d’accompagner nos étudiants, les managers de demain, pour qu’ils disposent d’une bonne compréhension de ces enjeux et d’un sens aigu de leurs multiples responsabilités, dans le but de contribuer à cette dynamique internationale. C’est dans ce cadre que de plus en plus de Grandes Écoles proposent des enseignements et des actions orientées développement durable et RSE. C’est le cas de l’EM Normandie qui propose un « parcours Sustainability » dans lequel les professeurs et professionnels apportent aux étudiants des clés de lecture de la complexité de l’environnement d’activité des futurs managers au sens large (aspects économiques, sociétaux, environnementaux éthiques, territoriaux, stratégiques, géo-économiques) ainsi qu’une compréhension accrue de la nature et de la multiplicité de leurs futures responsabilités. C’est ainsi que les étudiants ont des cours dédiés chaque année, sur l’ensemble du Programme Grande Ecole. Par ailleurs, pour renforcer l’intégration de la durabilité dans leur « mindset », les étudiants participent à la Fresque du Climat, et dès l’an prochain à la Fresque de l’Océan. Un autre moyen de préparer ces acteurs de demain du monde économique consiste à utiliser le Sulitest. Ce dernier constitue un bon outil pour développer l'éducation au développement durable et pour permettre à nos étudiants – futurs managers – de prendre des décisions informées et responsables afin de construire collectivement un avenir durable. Le Sulitest propose ainsi le SuliQuiz, un jeu interactif et un outil de pédagogie inversée.   Dénoncer le mercantilisme sous couvert de RSE Enseigner le développement durable, c’est aussi discuter d'exemples d'entreprises qui font des progrès impressionnants en produisant des impacts positifs pour la société ainsi que pour leurs résultats financiers. Comme le concept de responsabilité des entreprises est devenu plus courant ces dernières années, de nombreuses organisations ont adopté le terme et l'ont réduit à un message marketing. De ce point de vue, il est indispensable de faire passer le message que la RSE se fait par des actes. Même si la prise de conscience est de plus en plus forte chez nos étudiants, tout n’est pas gagné ! La crise du Covid-19 a ralenti les progrès en matière de développement durable. Les pays et les entreprises avaient fait des progrès constants sur la plupart des maux du monde. Mais un rapport de juillet des Nations unies sur les objectifs de développement durable (ODD) a révélé un revirement dans presque tous les indicateurs. Pour la première fois en 20 ans, le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté a augmenté. Selon l’Organisation Internationale du Travail, des centaines de millions d'emplois ont été perdus ou réduits. Les femmes, en particulier, ont été durement touchées par des décennies de progrès vers l'égalité sur le lieu de travail. Ironiquement, la seule amélioration a concerné les émissions de gaz à effet de serre. L'arrêt de l'activité économique a permis de réduire les émissions d'environ 7 %, mais cela a mis en évidence le défi auquel nous sommes confrontés : nous devons faire cela chaque année pour éviter les pires conséquences d'un climat en mutation. Les entreprises et les gouvernements qui recherchent la durabilité devront travailler plus dur que jamais. De ce point de vue, les Grandes Écoles doivent non seulement sensibiliser les étudiants sur ces enjeux, mais aussi leur donner des clés de lecture et des outils pour être en mesure de pouvoir avoir un impact durable.  

    Sébastien BOURDIN, PhD Doyen Délégué de la Faculté Professeur en Géographie Economique, HDR Département Economie, Territoires et Développement durable

        A propos de Sébastien Bourdin Sébastien Bourdin est Professeur en géographie économique. Il possède un doctorat en géographie ainsi qu’une Habilitation à Diriger des Recherches. Il a rejoint l'EM Normandie en 2012. Ses recherches portent sur la géographie économique et la science régionale. Plus spécifiquement, il est spécialiste de l’Union européenne, du développement territorial, des politiques publiques et aussi de l’économie circulaire. Dans ses recherches, Sébastien Bourdin mobilise les méthodes quantitatives (économétrie spatiale, statistiques, modélisation) et les méthodes qualitatives. Il a dirigé plusieurs projets de recherche sur la Politique de cohésion d’une part, et la transition énergétique et l’économie circulaire d’autre part. www.sebastienbourdin.com / https://twitter.com/Bourdin_Seb / https://www.researchgate.net/profile/Sebastien_Bourdin2 / https://www.em-normandie.com/fr/sebastien-bourdin   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec 5 800 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 21 500 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford, Dublin et Dubaï en septembre 2022. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie  ]]>
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    Grandes écoles, candidatez à la première édition du Prix CGE de l’innovation pédagogique ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/grandes-ecoles-candidatez-a-la-premiere-edition-du-prix-cge-de-linnovation-pedagogique/ Tue, 01 Mar 2022 10:04:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=80851510 Afin de récompenser les écoles particulièrement impliquées dans cette dynamique, la CGE lance son premier Prix de l’innovation pédagogique. Ce nouveau prix, qui vise à distinguer un dispositif, une méthode, une action ponctuelle ou un événement mené au sein d’un ou plusieurs établissements, contribue à illustrer l’agilité des Grandes écoles en matière de pédagogie. Investie depuis plusieurs années sur les enjeux d’accélération de l’innovation pédagogique, la CGE a mis en lumière en mai 2021, via son enquête CGE « Teach in 2030 », l’importance de promouvoir ce sujet auprès et au sein de toutes les écoles membres (55% des sondés estimaient que leur école ne valorisait pas assez l’innovation pédagogique et plus de 2/3 des répondants pensaient que l’innovation pédagogique n’était pas suffisamment prise en compte dans les classements et accréditations des Grandes écoles).   Conditions de participation au Prix CGE de l'innovation pédagogique Le Prix CGE de l’Innovation pédagogique est ouvert à la candidature d’un enseignant seul (candidature individuelle) ou d’une équipe pédagogique (candidature groupée : un établissement ou l’un de ses services, un groupe d’établissements). Au moins l’un des participants doit être rattaché à une école membre de la CGE. Le dispositif pédagogique présenté doit avoir été testé en conditions réelles et les innovations pédagogiques éligibles doivent avoir été mises en application au cours des cinq dernières années académiques. Si l’innovation pédagogique inclut le numérique, elle ne s’y limite pas. Chacun des projets sera jugé selon :
    • son originalité ;
    • la réponse qu’il apporte à un problème concret ;
    • la pertinence des objectifs pédagogiques poursuivis ;
    • la cohérence de la méthode / des outils avec les objectifs affichés ;
    • la mise en situation réelle ;
    • son impact (quantitatif et qualitatif) ;
    • son caractère reproductible et transférable.
    S’inscrire dans les priorités stratégiques de la CGE, à savoir transition écologique, numérique, inclusion, lien avec les territoires, sera considéré comme un plus. Il en va de même de toute dimension internationale donnée au projet : professeurs internationaux, campus à l’étranger, partenaires académiques, échelle de diffusion de l'innovation...   Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril 2022. Télécharger le règlement du concours : Télécharger le dossier de candidature : /!\ Ce dossier de candidature doit être retourné intégralement complété à l’adresse innovation.pedagogique@cge.asso.fr avant le 30 avril 2022. Il doit être accompagné d’une vidéo de 3mn présentant le projet (en format mp4). Les participants sont vivement encouragés à inclure des témoignages d’apprenants dans cette vidéo.   Remise du Prix CGE de l'innovation pédagogique Deux catégories de Prix seront décernées : le Grand Prix du jury et le Coup de cœur du jury. L’annonce des lauréats aura lieu lors de l’Assemblée générale de la CGE du 21 juin 2022, après délibération d’un jury spécialement composé. Ce jury est formé d’experts en science de l’éducation et/ou en outils numériques, d’étudiants et de dirigeants d’écoles membres. ]]>
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    HOOPE : la marque agroalimentaire qui casse les codes en grande distribution !  https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/hoope-la-marque-agroalimentaire-qui-casse-les-codes-en-grande-distribution/ Wed, 30 Mar 2022 08:15:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81057723 Je suis Christophe SOVRAN, le cofondateur de HOOPE. Je vais vous raconter mon aventure entrepreneuriale. C’est sur les bancs de mon école d’ingénieur agroalimentaire où en 2011, je rencontre Alexis LESLY-VEILLARD, mon associé. Il y  a maintenant plus de 10 ans. Tous deux grands gourmands, passionnés par l’alimentaire et animés par l’innovation, c’est tout naturellement qu’à la fin de nos études nous avons créé HOOPE. Nous nous sommes donnés une mission : créer une meilleure alimentation, plus naturelle, plus nutritive et plus équilibrée !  À travers HOOPE, notre idée est simple : proposer des produits gourmands, sains & 100% naturels, dans lesquels nous utilisons la spiruline pour sa très grande richesse nutritionnelle. En parallèle de notre lancement, HOOPE a été lauréat du concours national de Carrefour France en 2017 : « Lance-toi et crée ton truc ». Un tournant majeur pour la marque ! Il nous a permis d’obtenir un financement avec lequel nous avons pu finaliser la création des premiers produits. En prime, le mot du directeur exécutif des hypermarchés Carrefour : « Si vous lancez le produit, rappelez-nous et nous vous référenceront au niveau régional ! ». Nous nous sommes alors mis en ordre de bataille. Neuf mois plus tard, notre entreprise voyait le jour et nous implantions nos produits chez nos premiers clients, en grande distribution. Aujourd’hui, HOOPE propose 16 références : des biscuits petit déjeuner et encas, des mueslis croustillants et des pâtes à tartiner. Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, tous nos produits sont BIO, made in France, sans huile de palme, sans additifs, 100% végétal et en majorité Nutriscore A. Nous sommes désormais 10 dans l’équipe et nous décrochons nos 1ers référencements nationaux dans certaines enseignes de la grande distribution. Ce qui nous permet de distribuer nos produits dans plus de 1000 magasins au niveau national en 2022 ! Une belle évolution en moins de 4 ans d’existence. Nous avons multiplié par 8 le nombre de références, par plus de 10 le nombre de magasins et réalisé entre +100 et +150% de chiffre d’affaires chaque année depuis notre démarrage en 2018 ! Et ce n’est pas terminé. 2022 promet d’être une année charnière pour HOOPE, en passant de startup régionale à PME nationale. Nous avons en effet profité de ces référencements nationaux pour réaliser une levée de fonds. Le but étant d’une part de staffer nos équipes pour établir un maillage commercial sur toute la France. Et d’une autre part d’accompagner au mieux nos clients distributeurs avec de puissants outils commerciaux et de communication. Entreprendre n’est pas chose facile. Pour être un bon entrepreneur, il faut être passionné par ce que nous faisons. Ça nécessite de nombreuses valeurs : détermination, engagement, résilience, persévérance. Il faut prendre chaque problématique comme un nouveau défi ! De plus, c’est selon moi une force de s’associer avec une personne de confiance lorsque nous entreprenons : à deux nous sommes plus forts et nous sommes capables de nous relever l’un l’autre, afin d’aller plus loin. En tout cas, notre association avec Alexis a été comme une évidence et je n’aurais pas surmonté autant d’épreuves sans lui ! En plus de nous avoir incubé et aidé à nos débuts, notre école d’ingénieurs a été un atout dans notre parcours entrepreneurial. Tout d’abord car nous avons développé des compétences d’ingénieur en agroalimentaire, très utiles lorsque nous créons de nouveaux produits. Mais elle nous a plus largement appris à identifier et résoudre des problématiques, et je pense que c’est la force de notre école d’ingénieurs. En effet c’est une compétence précieuse lorsque nous entreprenons : le parcours entrepreneurial est semé d’embuche…   A propos de HOOPE Christophe SOVRAN et Alexis LESLY-VEILLARD, les cofondateurs de HOOPE : LA marque des produits gourmands, sains & 100% naturels, en utilisant la richesse nutritionnelle de la spiruline ! Deux entrepreneurs de la Food qui cassent les codes de la grande distribution en proposant des produits innovants et répondant aux nouvelles attentes des consommateurs, de plus en plus à la recherche de produits alliant plaisir et santé. En forte croissance, HOOPE obtient ces 1er référencements nationaux en 2022 pour être distribué dans plus de 1000 magasins ! Plus d’information sur www.hoope.fr]]> 81057723 0 0 0 Ecoles et entreprises : 5 bonnes pratiques pour agir en faveur de la mixité des métiers https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/ecoles-et-entreprises-5-bonnes-pratiques-pour-agir-en-faveur-de-la-mixite-des-metiers/ Wed, 30 Mar 2022 08:58:54 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81057726 D’après une étude du Centre d’Information et Document Jeunesse (CIDJ) publiée en 2018, seuls 17% des métiers sont mixtes (lorsque les proportions d’hommes et de femmes représentent chacune entre 40 et 60% des effectifs). Pourquoi les femmes travaillent-elles toujours davantage dans les ressources humaines ou la communication par exemple, tandis que les hommes sont encore largement majoritaires dans l’informatique ou la finance ? En juin 2021, la Chaire Impact Positif d’Audencia a lancé une étude qualitative sur les choix d’orientation des étudiant(e)s et le poids des stéréotypes de genre. Cette étude a été menée avec KPMG, grand mécène de la Chaire. Convaincu que la mixité est à la fois un enjeu de justice sociale et de performance économique, KPMG souhaite la renforcer, mais peine à recruter des femmes pour certains métiers spécifiques du conseil en finance. Pour mieux comprendre les déterminants des choix d’orientation et de carrière, nous avons interrogé des étudiant(e)s, mais aussi différents acteurs pouvant influencer leurs choix, comme des enseignant(e)s, des consultant(e)s carrière et des professionnel(les) du secteur de la finance.   Choix d’orientation, une question de goût ? A première vue, les choix de spécialisation des étudiant(e)s sont avant tout motivés par leurs appétences. Mais pour autant, il existe un déséquilibre notable en matière de mixité dans certaines filières comme la finance, les ressources humaines ou encore la communication. Alors, quels sont les autres critères qui motivent les choix d’orientation ? L’étude a confirmé que des biais sociétaux de genre pèsent également dans la balance. L’éducation (famille, amis, scolarité…) joue un rôle à travers l’intériorisation des qualités et rôles sociaux attribués aux filles et aux garçons dès le plus jeune âge. Les filles sont plus souvent décrites comme douces, empathiques, ayant une sensibilité émotionnelle et le souci des autres. Tandis que les garçons seraient davantage compétiteurs, ambitieux, « bons en maths ». Et le système scolaire entretiendrait l’idée selon laquelle filles et garçons n’ont pas les mêmes goûts ni compétences, ce qui conditionnerait les choix d’orientation. Cela s’observe dès le lycée à travers les choix de spécialité en première : « Les filles sont ultra majoritaires au sein de la triplette humanités-littérature-philosophie, langues, sciences économiques et sociales (85 % contre 15 %) tandis que les garçons le sont en mathématiques-numérique-sciences informatiques-physique-chimie (87 % contre 13 %) » (Source : Le Monde). Et la même tendance se poursuit dans l’enseignement supérieur : « On compte 28 % de femmes dans les écoles d’ingénieurs alors qu’elles sont 85 % dans les formations paramédicales et sociales. A contrario, à l’université, en 2017-2018, elles représentaient 70 % des étudiants en langues, lettres et sciences humaines. Et si leur part a légèrement progressé dans les formations scientifiques, elles n’étaient que 28 % en sciences fondamentales » (Source : Le Monde).   Mixité des métiers : comment écoles et entreprises peuvent-elles agir ? Pour favoriser la mixité des métiers, il est avant tout nécessaire d’encourager garçons et filles de la même manière, et ce dès le plus jeune âge. Mais il n’est jamais trop tard : les écoles du supérieur et les entreprises peuvent aussi agir pour dépasser les stéréotypes et ouvrir le champ des possibles. Les pistes d’action sont nombreuses :
    • Informer, faire connaitre et briser les clichés en fournissant des informations concrètes sur le quotidien des métiers.
    • Faire témoigner des rôles modèles féminins et masculins pour permettre aux étudiants de s’identifier et de se projeter.
    • Faire intervenir les entreprises dès le lycée auprès des jeunes pour faire connaitre la diversité des métiers, et dès la première année dans le supérieur, avec, pourquoi pas, un parcours de découverte en entreprise, en amont des recrutements pour les stages de fin d’études.
    • Au sein de l’entreprise : offrir des conditions de travail favorables à l’égalité femmes-hommes : horaires flexibles, conciliation des temps de vie, allongement du congé paternité. Veiller à l’égalité d’accès aux postes à responsabilité et sensibiliser au sexisme ordinaire.
    • Communiquer sur les actions responsables de l’entreprise : même si la Responsabilité Sociétale des Entreprises n’est pas considérée comme un critère de choix déterminant par les étudiant(e)s, elle constitue un atout pour attirer et fidéliser les talents.
    Ecoles et entreprises peuvent donc agir conjointement en faveur d’une meilleure mixité en aidant les étudiant(e)s et candidat(e)s à se libérer des biais sociétaux liés au genre : fille ou garçon, toutes les orientations sont possibles ! Le déficit d’hommes ou de femmes dans certains secteurs peut même se transformer en atout pour certains candidat(e)s : l’action positive au profit de la mixité autorise les entreprises à privilégier le genre le moins représenté dans l’entreprise, si les candidats short-listés présentent des « compétences égales ».   Mélanie Dugué, Cheffe de projets Etudes & Recherche, Chaire Impact Positif, Audencia André Sobczak, Titulaire de la Chaire Impact Positif #TogetherForGood et Directeur académique du Mastère Spécialisé « Acteur pour la Transition Energétique » Sites : ]]>
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    Mixité dans les formations d’ingénieur.es, aller au-delà des chiffres – Témoignage de l’INSA Lyon https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mixite-dans-les-formations-dingenieur-es-aller-au-dela-des-chiffres-temoignage-de-linsa-lyon/ Wed, 30 Mar 2022 09:10:13 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81058027 39 % femmes en formation à l’INSA Lyon : un pourcentage au-delà de la moyenne nationale des écoles d’ingénieur.es toutes spécialités confondues. Que nous apprend ce chiffre et surtout comment passer de la mixité à l’égalité réelle ?   Un modèle social et d’enseignement favorable à la mixité  Sans procédure parallèle ou autre affirmative action ciblant les candidatures de femmes, le processus de recrutement du Groupe INSA a permis une hausse progressive et significative du nombre de jeunes femmes admises en 1ère année. A l’INSA Lyon, le taux de femmes en 1ère année est passé de 32,5% en 2012-2013 à 47% en 2020-2021. Avec un recrutement davantage axé sur le contrôle continu des dossiers scolaires et moins sur une performance unique, les candidatures des jeunes femmes sont en effet mieux classées que celles des candidats hommes, ceux-ci étant plus nombreux à présenter un dossier. Plusieurs spécificités de l’école attirent également les jeunes femmes : l’offre de spécialités diverses, les filières internationales, les sections artistiques et de sport de haut niveau, la vie associative et la part des sciences humaines et sociales dans l’enseignement semblent jouer en faveur de cette dynamique. Surtout, le recrutement post-bac sans concours est un atout de taille quand les trajectoires genrées d’orientation en France se déterminent particulièrement à ce moment de la scolarité. Ces chiffres sont aussi le reflet d’une politique volontariste et visible, comme le montre le renommage de 50 % des bâtiments du campus avec des noms de femmes scientifiques jusque-là préemptés à 90% par des noms d’hommes scientifiques. Cette politique se traduit concrètement par des programmes d’actions menées en direction du public amont et pilotés par l’Institut Gaston Berger, service dédié à la valorisation du modèle INSA (handicap, ouverture sociale, genre, responsabilité sociale, humanisme technique). Ainsi, les actions d’incitation à la poursuite d’études et à la découverte des métiers scientifiques croisent les thématiques du genre et du handicap avec celle de l’ouverture sociale, les collèges et lycées partenaires étant tous situés en quartier politique de la ville ou en zone rurale.   Des résistances systémiques, aller plus loin que la mixité femmes/hommes Si le taux de femmes dans les admissions de 1ère année est en progression depuis 8 ans, le taux de femmes parmi les candidatures progresse aussi mais moins rapidement (32% de femmes dans les candidatures au groupe INSA). D’autres éléments conjoncturels comme la récente réforme du bac peuvent impacter très rapidement la progression de la mixité, ce qui a été le cas cette année (-5 points de pourcentage à l’entrée en 1ère année). En effet les lycéennes reproduiraient des schémas déjà démontrés de « choix positifs » en variant les spécialités quand les lycéens sont plus enclins à se spécialiser vers des matières qui seront décisives pour l’entrée en école d’ingénieur.es. Derrière le taux global enthousiasmant se cachent aussi des répartitions dans les départements de spécialités encore très marquées par le genre avec de grand écarts par exemple entre la filière biosciences et le génie électrique. Une thèse[1] réalisée auprès de la population étudiante insalienne en début de cursus montre une moindre confiance des jeunes femmes en leurs compétences à niveau scolaire équivalent voire supérieur ainsi que la prégnance de certains stéréotypes dans la représentation des filières et des métiers, en particulier pour l’informatique. Afin d’élargir la question de l’égalité au-delà de l’enjeu numéraire, il s’agit aussi d’assurer la réussite et l’épanouissement personnel et intellectuel des étudiantes. En termes de réussite scolaire, aucune différence n’est notée entre les résultats des hommes et des femmes. En revanche, si la mixité participe bien évidemment à l’évolution des mentalités, subsistent des formes de violences sexistes et sexuelles qui traduisent souvent une remise en question de la place des femmes dans les STIM. L’établissement s’est engagé fermement dans la lutte contre les VSS avec une politique de tolérance zéro et la mise en place d’une cellule d’écoute, d’accompagnement et d’information contre les discriminations, harcèlement et violences sexistes et sexuelles.   Repenser les actions et les ambitions de l’établissement L’INSA Lyon met en place un schéma directeur égalité de genre afin de structurer les actions de manière plus systémique et instaurer une approche intégrée de l’égalité afin que tous et toutes s’emparent de ce sujet. Egalité professionnelle, mixité des filières, lutte contre les violences sexistes et sexuelles et LGBTphobies, vie étudiante et associative, intégration de la dimension genre dans la formation et la recherche : l’objectif est de faire le lien entre les diverses thématiques et actions, entre les entités et entre les personnels et les élèves-ingénieurs. Parallèlement à la mise en place d’une réelle culture de l’égalité, l’établissement s’engage, avec le Groupe INSA, à repenser l’ensemble de son modèle social, pilier de son histoire. Evitant le piège d’une lecture en silo, les lunettes de genre aident au contraire à comprendre les inégalités liées à l’origine sociale, géographique ou scolaire et penser des actions en synergie. Face aux défis et enjeux actuels liés au handicap, au genre ou à l’ouverture sociale, la politique de responsabilité sociale de l’établissement se traduit par une approche globale et systémique pour une culture volontariste et commune.

    [1] Erouart Marion (2020) : Analyses psychosociales des processus d'orientation genrés vers et pendant les études d'ingénieur·e·s.

     

    Clémence Abry-Duran, chargée de mission égalité de genre de l’Institut Gaston Berger de l’INSA Lyon

        A propos de Clémence Abry-Durand Diplômée de Sciences-Po Toulouse en 2014 en se spécialisant dans le parcours Politique, Discriminations et Genre, Clémence Abry-Durand est chargée de mission égalité de genre au sein de l’Institut Gaston Berger de l’INSA Lyon. Elle travaille à la mise en place du schéma directeur égalité de genre de l’école et de manière transversale sur les questions de mixité, VSS, et d’égalité professionnelle. Elle coordonne également le cours Genre en jeu dédié à des élèves-ingénieurs de 4ème et 5ème année afin de les former aux grandes thématiques des études de genre et les sensibiliser aux biais de genre dans l’ingénierie.   A propos de L’INSA Lyon Fondée en 1957, l’INSA Lyon est la première école d’ingénieurs française post-bac.  L'établissement développe un modèle d'ingénieur humaniste, en résonance avec les enjeux socio-écologiques contemporains, ouvert sur le monde des arts, du sport ainsi que les sciences humaines et sociales. Chaque année, l'INSA Lyon accueille plus de 6 000 étudiants et 600 doctorants et diplôme plus de 1 000 ingénieurs et 150 docteurs.]]>
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    Les Junior-Entreprises, actrices incontournables pour l’insertion professionnelle https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-junior-entreprises-actrices-incontournables-pour-linsertion-professionnelle/ Wed, 30 Mar 2022 09:30:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81058030 Les Junior-Entreprises (J.E.) sont des associations étudiantes implantées au sein des établissements d’enseignement supérieur. Au nombre de 200 en France, elles sont des associations pédagogiques de conseil au service des professionnels. Ces J.E. permettent chaque année à 25 000 étudiants de mettre leurs enseignements en pratique, en parallèle de leurs études. Elles constituent ainsi un lien supplémentaire entre la sphère de l’enseignement supérieur et le monde professionnel. En France, 46 % des étudiants se sentent inquiets vis-à-vis de leur futur selon le baromètre CGE IPSOS-BCG de 2021 portant sur la Génération Covid : comment les jeunes talents appréhendent leur avenir. Alors, pour faire ses armes et appréhender au mieux le monde du travail par la suite - dans la recherche de son premier stage, de son alternance ou de son premier emploi -, la solution Junior-Entreprise est une opportunité choisie par de plus en plus d’étudiants. C’est le cas de Wandrille Dioubaté, chef de projet à SEPEFREI, Junior-Entreprise ingénieure de l’EFREI Paris. “En intégrant SEPEFREI, j’ai surtout eu un apport sur le plan relationnel avec les clients, que j’ai pu rencontrer via des études. J’ai pris également beaucoup d’assurance vis-à-vis d’eux. Cela m’a permis d’en apprendre davantage sur le monde de l’entreprise tout en restant étudiant. D’un point de vue informatique, être aux côtés de personnes qualifiées m’a fait progresser et cela est indéniable au niveau de l’expérience.” Cette expérience est à présent reconnue pour candidater au Statut National d’Étudiant-Entrepreneur, statut auparavant réservé aux étudiants créateurs d’entreprise. La Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, en novembre dernier, l’a affirmé devant plus de 1 000 étudiants : “les Junior-Entreprises sont un creuset de culture entrepreneuriale dans leur campus. Il est pour moi naturel que les Junior-Entreprises soient pleinement impliquées dans cette dynamique entrepreneuriale, [...] les étudiants qui gèrent l’une des 200 structures pourront demander le Statut d’Étudiant-Entrepreneur et pourront valider leur expérience en passant le certificat de compétence professionnelle Concevoir et développer un projet entrepreneurial". Ce statut a pour le moment été obtenu par plus d’une cinquantaine d’étudiants et de nombreux autres souhaitent en bénéficier lors des prochaines sessions. Sébastien Marguerès, étudiant en biologie et Junior-Entrepreneur au sein de UPSILON, aujourd’hui Responsable événementiel à la CNJE, mentionne que le SNEE lui permet de bénéficier de formations complémentaires à son cursus initial, comme de la comptabilité. Ce statut lui permet aussi de se consacrer pleinement et sereinement à son travail, en ayant la confiance de son université. L’expérience Junior-Entreprise est un réel atout pour l’étudiant dans la construction de son parcours professionnel. Il acquiert grâce à son cursus des compétences techniques et relationnelles qu’il peut directement mettre en pratique au sein de la Junior-Entreprise de son école ou université. La Confédération Nationale des Junior-Entreprise a pour objectif de faire connaître cette complémentarité à tous les établissements de l’enseignement supérieur. Si aucune association n’existe dans un établissement, il est possible de se faire accompagner par la CNJE pour en créer une. Elle dispose d’un pôle consacré à l’intégration des “Junior-Créations”, le pôle accompagnement, joignable sur contact@cnje.org.   A propos de l'équipe L’équipe de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises est constituée d’anciens Junior-Entrepreneurs issus de la France entière. À la suite de leur expérience au sein de leur Junior-Entreprise, ils ont fait le choix de s’investir encore davantage en travaillant un an au service des 200 associations, à échelle nationale. Étudiants ou jeunes diplômés venant d’universités, d’écoles de commerce ou d’écoles d’ingénieurs, ils collaborent sur des projets d’envergure, dans le but d’enrichir chaque jour l’expérience Junior-Entreprise pour les 25 000 étudiants du Mouvement. Les écoles représentées au sein de la CNJE cette année sont : IAE Gustave Eiffel, Université Côte d’Azur, Université Paul Sabatier Université de Technologie de Troyes, Burgundy School of Business, ESSCA School of Management, IESEG School of Management, ISIT École Interculturelle, NEOMA BS, SKEMA Business School, Toulouse Business School, ECE École d’Ingénieurs, ENSIMAG, ENSEEIHT, ESTACA, ISEP, ISIS École d’Ingénieurs.   A propos de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises La Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) est l’association fédérant 200 Junior-Entreprises au sein de l’Enseignement Supérieur. Elle a été créée en 1969 par 6 Junior-Entreprises issues de l’ESC Bordeaux, l’ESC Amiens, l’ESC Montpellier, l’ESC Rouen, l’ESSEC, et la CERAM Business School. La CNJE représente actuellement le plus grand Mouvement confédéré de France avec plus de 25000 étudiants. La CNJE a pour mission de développer le Mouvement des Junior-Entreprises : accueil de nouvelles associations, promotion du concept hors de nos frontières, partage de ces expériences dans tous les établissements d’enseignement supérieur… Elle forme et accompagne les Junior-Entreprises afin d’assurer à leurs clients un bon niveau de qualité. Elle organise et diffuse les partages de savoirs et retours d’expérience, anime et fédère les 200 Junior-Entreprises, notamment autour d’événements régionaux et nationaux. Elle s’assure que l’esprit d’entreprise partagé et véhiculé par les Junior-Entreprises soit le moteur d’un engagement individuel et d’un sens des responsabilités collectif.]]> 81058030 0 0 0 La « genrisation » des filières et des métiers est difficile à combattre. Parmi les freins les plus puissants : les biais cognitifs inconscients ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-genrisation-des-filieres-et-des-metiers-est-difficile-a-combattre-parmi-les-freins-les-plus-puissants-les-biais-cognitifs-inconscients/ Wed, 30 Mar 2022 09:51:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81058330 Des filières, des métiers, des postes toujours aussi « genrés ». En 2022, les femmes et les hommes ne se répartissent toujours pas de manière équitable le marché du travail. Certes, les écoles de commerce frisent désormais la parité, mais les choix de spécialités dessinent toujours un déséquilibre économique. Comment agir ? Au Département Talent & Career de NEOMA, on essaie de prendre le mal à la racine.   « Dépassons nos stéréotypes pour choisir nos carrières : nous avons toutes et tous à y gagner ! ». Tel était le thème d’une conférence organisée le 10 janvier dernier par NEOMA. Une initiative bienvenue quand on constate que les parcours « Finance, conseil audit » comptent 17% de filles contre 83% de garçons ; les parcours « Business Analytics » 30% de filles contre 70 % de garçons ; le parcours « International Business developpement » seulement 9% de filles. Le seul à tirer son épingle sur jeu ? Le parcours « Supply Chain » avec un équilibre parfait dans ses rangs. Même si les deux sexes sont présents de manière équitable sur les bancs dans les écoles de commerce, les garçons s’orientent donc plus volontiers vers les spécialités techniques, l’entrepreneuriat, quand les filles privilégient le marketing ou la communication. Cela pose un problème ? Oui dans la mesure où les premiers débouchent sur les métiers moins saturés et plus rémunérateurs. Au final, c’est l’égalité économique qui bascule. A ce propos, les intervenants de cette conférence ont rappelé les chiffres : en 2017, on dénombrait 92% d’hommes et 9% de femmes parmi les hauts salaires. L’écart est plus prégnant dans le privé. Pourtant, tout le monde en est persuadé : les hommes et les femmes possèdent les mêmes compétences et les mêmes qualités professionnelles. 82% des personnes le pensent, selon une étude CGE-AFMD. Les mêmes pensent aussi que l’empathie est une vertu plutôt féminine, et la confiance en soi plutôt masculine. Preuve qu’il y a encore un peu de travail. Et un peu d’éducation.   L’obstacle des biais cognitifs « La « genrisation » des filières et des métiers est difficile à combattre. Parmi les freins les plus puissants : les biais cognitifs inconscients », souligne Isabelle Chevalier, directrice du Département Talent & Career de NEOMA. Les garçons se plient à des modèles de réussite, les filles s’interdisent d’avoir le ciel pour limite. Selon Pete Stone, le fondateur de Just Different qui intervenait le 10 janvier, nous sommes sujets à trois types de stéréotypes : Ce que l’on pense chacun de sa propre communauté (femmes, hommes), ce que les femmes pensent des hommes (et vice versa), et ce que les femmes pensent que les hommes pensent des femmes (et vice versa). Par exemple, les femmes pensent que les dirigeants pensent qu’elles n’ont pas les compétences. « La première étape pour déconstruire ces biais cognitifs, c’est la prise de conscience », indique la directrice. Pete Stone, auteur de « L’inclusion dans les organisations : de la posture à la pratique » propose deux pistes supplémentaires : « Ne pas juger les autres qui ne se conforment pas à ce que l’on attend d’eux. Et refuser de me comporter conformément à ce que l’on attend de moi ». L’Ecole a un rôle à jouer dans la diffusion de ce message. La conférence est un premier pas.   Bilan positif des quotas Pour que les jeunes filles s’autorisent à rêver de ces métiers plus techniques, mais aussi pourvoyeurs de carrière de haut vol, elles doivent avoir des modèles. « La situation actuelle est liée en grande partie à l’absence de ces modèles, rapporte la directrice. On passe beaucoup de temps à chercher des alumni femmes dans ces filières, on en trouve très peu. Mais plus il y en aura, plus les jeunes filles pourront s’identifier à elles ». Une solution efficace pour les multiplier : la réglementation. Il y a 10 ans la loi Copé-Zimmermann avait imposé 40 % de femmes dans les conseils d’administration. Et les entreprises – quand elles étaient suivies- avait fini par leur trouver des sièges. Mais pas de ruissellements : les comités exécutifs et de direction avaient laissé les portes capitonnées bien closes. « La parité s’arrête aux portes du pouvoir », remarque le Haut Conseil à l’égalité dans son bilan 2021. Il faut donc de nouveaux quotas : la Loi Rixain qui entre cette année en application les étend aux postes à responsabilité. Elle fixe l’objectif de 40% de femmes dans les Comex et les CODIR des entreprises d’au moins 1000 salariés d’ici à 2030.  « Quand on légifère, on trouve des femmes, quand on ne légifère pas, on trouve des excuses », avait soufflé Christine Lagarde, présidente de la BCE. Bref, sans quota ça ne marche pas.   Les entreprises doivent repenser leur organisation Si les jeunes femmes ne se jettent pas sur les métiers de la finance, du conseil ou de l’audit, par exemple, c’est qu’ils laissent peu de place, du moins dans un premier temps, à une vie personnelle. Et encore moins à une vie familiale. La plupart des organisations du travail sont en effet pensées par des hommes délestés de toute « charge mentale ». Les réunions après 18h, on le sait, ne sont fréquentées que par des cravates. Pourtant rien ne leur interdit d’aller chercher les enfants à l’école. Mais ce biais-là est tenace. « Il faut faire prendre conscience aux hommes qu’ils sont tout autant responsables de la vie de la famille », insiste Isabelle Chevalier. Et plus largement que le travail –  quand on atteint les hautes sphères - soit plus compatible avec un investissement dans la vie personnelle. Que ce soit pour les femmes comme pour les hommes. Aux femmes alors d’oser. Sans avoir peur d’être des pionnières parfois. Depuis quelques années, NEOMA monte des ateliers pour aider les étudiants à prendre confiance soi.  Et depuis trois ans, elle apprend, aux étudiantes en particulier, à négocier leur salaire. Car selon Coralie Rachet DG du cabinet Robert Walters, seules 44% des femmes cadres osent réclamer une augmentation. Dommage quand on sait que 83 % des cadres l’obtiennent. La chance de réussite est grande, mais les freins à cette audace sont nombreux : les femmes ont du mal à mesurer leur valeur sur le marché, l’argent est un tabou, elles manquent d’entraînement, elles manquent d’argument… Rien d’irrémédiable.

    Isabelle Chevalier, Directrice du Talent & Carrière de NEOMA Business School

      A propos d’Isabelle Chevalier Diplômée du Celsa en gestion des ressources humaines (1988), Isabelle Chevalier est également titulaire d’une maîtrise en droit social de l’Université de Paris 1 (1988) et d’un master en stratégie de l’IAE de Lille (2005). En 1992, elle rejoint le campus de Reims de NEOMA Business School en tant que directrice du centre de ressources individualisées en charge des cours de développement culturel et personnel. Elle est ensuite nommée responsable de la communication institutionnelle et interne (1998-2003), puis responsable du département académique Hommes et Organisations (2003-2009), avant de devenir directrice des études du programme Grande Ecole en 2009, programme phare de l’école, et enfin prendre la direction du département Talent & Carrière de l’Ecole, dédié au développement des compétences professionnelles et des carrières des étudiants et jeunes diplômés.]]>
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    Trophées Agires Synergies 2022 : la relation Ecole-Entreprise à l'honneur https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/trophees-agires-synergies-2022-la-relation-ecole-entreprise-a-lhonneur/ Wed, 30 Mar 2022 14:09:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81058333   Cette année encore, les Trophées AGIRES SYNERGIE récompenseront pour la quatrième fois la qualité de la collaboration entre les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur.   Pourquoi les Trophées ? Ces trophées visent à valoriser l’impact, l’innovation et le dynamisme des relations entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises. Représentant l’unique classement en France évaluant objectivement les relations entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises, ces Trophées ont pour but de mettre en lumière les meilleures synergies existantes et renforcer les liens entre ces deux mondes. L’objectif de ces récompenses est également de valoriser ces fonctions au sein des entreprises et des établissements pour en accroître la qualité.   Qui sont les entreprises et les établissement supérieur en compétition ? Toutes les entreprises et tous les établissements d’enseignement supérieur sont éligibles à ces trophées, pour peu qu’ils aient une fonction dédiée à ces relations dans leurs organisations et qu’ils soient cités par les votants  !

    Une liste non limitative sera proposée dans le formulaire de vote.

    Qui sont les votants ?

    Toutes les responsables de la relation école-entreprise des entreprises et des établissements du supérieur peuvent voter. Les votes sont limités à 2 personnes maximum par établissent ou entreprise. Un lien sera communiqué à partir du 21 mars aux personnes concernées identifiées, pour toutes les autres personnes éligibles, il pourra être demandé via le site des Trophées : https://tropheesagiresynergie.com   Les acteurs des relations enseignement supérieur dans les entreprises choisissent les établissements avec qui ils ont les meilleures relations. Les acteurs de la relation entreprises dans les établissements d’enseignement supérieur choisissent les entreprises avec qui ils ont les meilleures relations.   Quelles sont les catégories de cette édition 2022 ?  L’évaluation de la qualité de la relation se détermine sur des critères qualitatifs tels que : fréquence, constance, diversité, disponibilité, connaissance, prise en compte des spécificités … et sur l’originalité, l’efficience et l’innovation des actions mises en oeuvre. En tout, 6 catégories récompenseront les lauréats des Trophées 2022. 2 trophées seront attribués aux entreprises :
    • Meilleures relations établissements d'enseignement supérieur
    • Coup de cœur meilleure action « entreprise »
    4 trophées seront décernés aux établissements d’enseignement supérieur :
    • Meilleures relations entreprises - Catégorie écoles de Management
    • Meilleures relations entreprises - Catégorie écoles d'Ingénieurs
    • Meilleures relations entreprises - Catégorie autres établissements/spécialisés
    • Coup de cœur meilleure action « école »
      Le calendrier 2022 des trophées :
    1. Lundi 21 mars : ouverture des votes pour les entreprises et établissements d’enseignement supérieur
    2. Vendredi 29 avril : clôture des votes
    3. Jeudi 23 juin : cérémonie de remise des Trophées
    Pour en savoir plus https://tropheesagiresynergie.com/   Qui sont les organisateurs des Trophées AGIRES-SYNERGI? L’association SYNERGIE CAMPUS ENTREPRISES a été créée en 2007, elle rassemble 30 campus managers de grands groupes français et internationaux, représentant sur le marché de l’emploi en France plus d’un million de salariés. Elle a pour vocation de favoriser les échanges avec l’enseignement supérieur, grandes écoles et universités, définir et promouvoir des positions ou actions communes. Créée en 1991, l’association AGIRES Développement loi 1901 regroupe 100 établissements de l’enseignement supérieur : CFA, universités et grandes écoles (principalement issues de la Conférence des Grandes Ecoles). Elle a pour objet de rapprocher le monde académique et économique, ainsi que la promotion de l’apprentissage. Ces trophées ne pourraient exister sans le support de partenaires fidèles comme la Conférence des grandes écoles bien sûr mais aussi ChooseMyCompany, la Fnege et Jobteaser.]]>
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    On ne naît pas femme ingénieur… mais on le deviendra ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/on-ne-nait-pas-femme-ingenieur-mais-on-le-deviendra/ Wed, 30 Mar 2022 14:51:42 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81059527 « Ingénieur n'a pas de féminin. Une femme ingénieur. Dict. xxes. »

     

     Les métiers ont-ils un genre ?  

    Non bien entendu ; nos valeurs universalistes, la Déclaration Universelle de 1948 sont ici pour nous le rappeler, de même la charte de l’O.I.T : « L'objectif principal de l'OIT est de promouvoir l'accès des hommes et des femmes à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d'équité, de sécurité et de dignité humaine » .

     

    Quelle est la réalité du monde du travail ? 

    Réussir à attirer des femmes dans des métiers jusqu’ici investis par des hommes demeure une problématique contemporaine. Femmes et hommes ne choisissent pas les mêmes métiers, filières et destins. Les imaginaires collectifs y contribuent : imaginons-nous « une esthéticienne » au féminin et « un maçon » au masculin ? 1,1% des femmes sont menuisiers, 0,4 % charpentiers, les hommes sont à 2,8 % sage-femme, moins de 3 % sont esthéticiens, moins de 4% auxiliaires de vie.

    Le cas de l’informatique est particulièrement éclairant : historiquement secteur largement féminisé jusqu’aux années 80… où la tendance s’inversa. Cela dit, de plus en plus de femmes deviennent développeuse informatique.

     

    Quel paysage s’offre-t-il à nous au niveau des Grandes écoles ?

    Le taux de féminisation moyen des écoles d’ingénieurs est de 32,8 % en 2020, pour une quasi-égalité en écoles de management. Bonne nouvelle ?  Selon une étude du Ministère de l’Enseignement supérieur, l’année2075 constituera le moment où le nombre de femmes ingénieures sera équivalent au nombre d’hommes !

     

    Pour l’instant, la part des femmes en activité professionnelle continue d’être moins élevée que celles des hommes tous types d’écoles confondues. Les managers hommes connaissent moins de difficultés à trouver un emploi. Sur la promotion 2020, un écart de salaire de 6,6 % était constaté (CGE, Enq. Insertion, 2021. Min Ens Sup & de la Rech, 2020). La part des femmes en recherche d’emploi reste sensiblement plus élevée que celle des hommes. Les nouvelles diplômées sont plus souvent en CDD.

    Enfin, en salaire brut annuel une femme sur 4 percevait moins de 32.000 euros, pour seulement pratiquement un homme sur 10 !

    Elles sont moins présentes dans les secteurs informatiques, sur-représentées dans l’industrie agro-alimentaire et le commerce.

    Mais attention : les femmes sont en proportion plus nombreuses dans les métiers numériques émergents que dans les métiers numériques déclinant (Desjonquères, Maricourt, Michel : « Data scientists, community managers ». INSEE, 2019). Des dynamiques sont à l’œuvre, il s’agira pour nous de les accompagner !

     

    Quelles perspectives et pistes de travail se dessinent-elles ?

    En Terminale, les inégalités jouent sur les stéréotypes et l’autocensure. Entre 2006 et 2016, le taux d’accès des filles en écoles d’ingénieurs ne dépassait pas les 1,6%, contre 3,9% pour les garçons. Comment y remédier à notre « niveau », au-delà des interventions dès l’école primaire ?

     

     
    • Faire intervenir des femmes ingénieures dans les classes de terminale scientifique, l’expérience montrant que la proportion des filles s’orientant vers une classe préparatoire scientifique augmenterait de 30%.
    • Délivrer une information spécialisée aux élèves dont le niveau est suffisant pour réussir dans les filières sélectives mais qui, du fait de leur milieu social, ne se le l’imaginent pas ?

    Dans les Grandes écoles, la prise en compte de ces problématiques progresse, au travers d’actions concrètes.

    • 47 % des établissements d’enseignement supérieur ont déjà formalisé une stratégie pour l’égalité femmes-hommes.
    • Et les jeunes s’engagent : 65% des actions étudiantes sont engagées dans un projet concernant l’égalité F-H.

    Les Grandes écoles sont à l’image de la société dans laquelle elles s’inscrivent et procèdent d’un tissu sociétal ou la situation des droits des femmes, les imaginaires, les choix, ont une histoire, un poids, une force d’inertie dont elles aussi à connaître les conséquences.

    On ne peut que se féliciter que les Grandes écoles se soient engagées dans ce beau projet ou il reste tant à faire.  N’attendons pas 2075 !

     

    Edouard Steinthal, Responsable Career Center Pole Léonard de Vinci

    (Merci à Laure Bertrand, Noa Lions et Nathalie Ranéa et pour leurs apports et/ou relecture attentive)

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    Mixité des filières : quels enjeux et comment faire ?  Le chemin de l'ESSEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mixite-des-filieres-quels-enjeux-et-comment-faire-le-chemin-de-lessec/ Mon, 04 Apr 2022 07:27:02 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81093097 Les stéréotypes de genre associés aux secteurs ou fonctions influent sur les choix de carrière, mais aussi sur les recrutements des employeurs. Les filles continuent de choisir en majorité des filières dites "féminines", limitant leur éventail de possibles ce qui contribue au maintien d’inégalités professionnelles. D'année en année, le groupe de travail Egalité Femme/Homme de la Conférence des grandes écoles[1] a lancé des actions afin de favoriser la mixité des diplômes et filières, à commencer par le baromètre qui permet de documenter la question ! Même si le sujet doit être traité bien avant l’entrée dans le supérieur et appréhendé plus largement, une politique active de promotion de la mixité des métiers permet aux établissements du supérieur d’avancer.   A l'ESSEC, quels leviers pour avancer ? On pourrait croire les écoles de management épargnées par cette question - l'ESSEC compte 50,54 % d’étudiantes en moyenne. Mais le diable se cache dans les détails et la proportion d'étudiantes dans certaines filières (finance, datas, numérique, entrepreneuriat…) est à questionner.   Les efforts déjà menés
    • Cartographie genrée des filières permet de travailler avec les équipes dont les formations sont insuffisamment mixtes ;
    • Mise en place d’ateliers dédiés par le Career Center (négociations salaires et carrières) ;
    • Communication non genrée (vocabulaire, images des flyers et sites) ;
    • Evénements avec des alumna pour améliorer l’attractivité de certaines filières ;
    • Actions menées par le corps enseignant : par exemple, la mise en place par Guillaume Chevillon de bourses Women in Data Sciences, sponsorisées par 3M et Dataiku, ont permis d’atteindre la quasi parité au sein du master Data Sciences & Business Analytics tandis que l’engagement personnel du professeur fait le reste. Citons aussi des travaux sur le genre en finance porté par un duo mixte Estefania Santa Cruz et François Longin (Gender&Finance project : Unblinding gender in finance from the classroom to the trading floor).
    A noter qu’une fois une proportion suffisamment caractéristique[2] de filles dans une filière typée masculine atteinte, la dynamique mono-genre est cassée.   Un levier puissant : la réponse à la quête de sens de cette génération Répandue au sein des jeunes générations, et c'est heureux, elle est marquée chez les filles (plus éduquées au care). Dès lors, humaniser l’image de certaines filières est clé : mettre en avant la dimension de lien aux autres, l'impact positif environnemental ou sociétal fait écho et attire les étudiantes rebutées ou timides. Le comportement des étudiantes corrobore l’hypothèse : alors que la filière entrepreneuriat étudiante est mixte tant qu’il s’agit des enseignements, le taux de filles s’effondre à 14% à ESSEC Ventures[3]. Mais cet effondrement varie selon le secteur (care, mode éthique) et l'incubateur Antropia ESSEC[4] dédié aux projets à impact attire nombre de créatrices.   Accepter l’idée d’un entreprenariat à décliner au féminin Si l’accompagnement des entrepreneuses nous paraît clé pour pour aller vers une plus grande mixité des filières et des métiers (confiance en soi, levée de l’auto-censure), la solution viendra aussi de la sensibilisation de l’écosystème entrepreneurial, dont les financeurs, afin que les biais de genres « ancestraux » évoluent. La bonne nouvelle est que la prise de conscience est là : en témoigne le buzz autour de la vidéo produite par Sista[5]. On doit attendre aussi des implications positives de la loi Rixain : impératif intimé à BPIFrance de féminiser les comités de sélection[6] et un début d'éga-conditionnalité avec la publication de l’Index de l’égalité professionnelle comme condition d’obtention de subventions). Cependant, dans un univers conçu par et pour les hommes, de nombreux biais de genre restent encore à surmonter.  

    Viviane de Beaufort, directrice du Centre Européen de Droit et d'Économie (CEDE-ESSEC)

     

    [1] https://www.cge.asso.fr/commissions/diversite/

    [2] Voir à ce sujet les travaux de Serge Moscovici sur le complexe de l’imposteur et la proportion minoritaire suffisante https://www.rse-magazine.com/Serge-Moscovici-ou-l-etude-des-minorites-actives_a3416.html

    [3] https://www.essec.edu/en/pages/about-essec/entrepreneurship-innovation/coaching-incubation/

    [4] https://antropia-essec.fr/

    [5] https://youtu.be/sb2YOg_dkQM

    [6] Articles 16 & 17 de la loi Rixain

        A propos de Viviane de Beaufort

    Docteur en droit et professeure de Droit européen et des affaires à l’ESSEC, Viviane de Beaufort est également directrice du Centre Européen de Droit et d'Économie (CEDE-ESSEC). Engagée sur les questions d’égalité Femmes-Hommes, Viviane de Beaufort a fondé les programmes Women ESSEC et anime des communautés de femmes dirigeantes et entrepreneures. Elle est référente Egalité Femmes/Hommes à l’ESSEC depuis 2013 et conseillère du directeur général de l’ESSEC, Vincenzo Vinzi, sur ces thématiques.

    Elle a été rejoint pour ses missions de référente, le 1er mars 2022 par Sandie Meusnier-Tomasso, Responsable Diversité et Inclusion et co-référente égalité Femmes/Hommes de l’ESSEC. Après 7 ans au service des programmes d’égalité des chances et d’ouverture sociale de l’ESSEC, Sandie Meusnier-Tomasso vient renforcer la démarche de transition sociale de l’ESSEC.   À propos de l’ESSEC Business School L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 7 060 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 62 000 diplômés, un corps professoral composé de 146 professeurs permanents en France et à Singapour dont 23 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L'expansion internationale de l'ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d'étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde.]]>
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    Remise des prix du Concours Générations Égalité 2021-22 ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/remise-des-prix-du-concours-generations-egalite-2021-22/ Fri, 08 Apr 2022 12:04:57 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81123645 Ensemble nous avons les moyens et la responsabilité de transformer les consciences et les représentations dans le monde du travail afin de devenir tous ensemble des acteurs de l’égalité. Il n’y a qu’un seul genre de métiers qui vaille : celui pour lequel on a envie de se lever le matin. » En effet, pour Patrick Scharnitzky, docteur en psychologie sociale et directeur associé chez AlterNego « Il y a 10% de nos gènes qui sont à l’origine des différences anatomiques entre les femmes et les hommes, mais rien ne prédispose à des compétences quelles qu’elles soient. »   4 prix ont ainsi été remis par la CGE et les entreprises partenaires : Le prix du public affiche à l’équipe Alliance, composée de Paul, Lucie, Noéme et Crystal de Junia HEI Lille et Junia ISEN Lille, remis par le BNEI et Orange. « Vouloir attribuer des caractéristiques à un sexe est un réel danger pour les sociétés. Pourquoi associons-nous ces caractéristiques aux hommes ou aux femmes ? L’objectif est de réussir à dépasser et faire changer nos normes sociales. Pour cela, nous devons accepter nos différences. » Équipe ALLiance, lauréate Prix du public « Affiche » « Dans les entreprises aujourd’hui, on va de plus en plus au-delà de l’égalité femmes-hommes en élargissant à tous les sujets de la diversité et de l’inclusion, pour que chacun se sente à sa place et puisse apporter ses compétences qu’il soit une femme, un homme, LGBT, senior… » Eliane Bombrun, directrice Diversité France, Orange Le prix du public video à l’équipe Ingénieures Pour le Monde, composée de Maryam, Guillaume, Scott et Maëlle de Junia HEI Lille, remis par le BNEM et le Groupe Casino. « Notre génération est un véritable tremplin, pleine de changement, d’insurrection et surtout d’évolution. […] Participer au Concours Générations Egalité prenait tout son sens pour illustrer de la plus belle des manières notre lutte, pour cette jeunesse qui s’élève, pour notre futur. » Équipe Ingénieures Pour le Monde, lauréate Prix du public « Vidéo » « On ne peut pas se permettre de rater le virage de la mixité. Il faut agir tôt, et plus tard aussi dans les carrières, de plus en plus longues, pour permettre d’évoluer, d’avoir des passerelles entre les métiers, en interne. » Laure Andrieux Vanneufville, directrice RH, Groupe Casino [embed]https://youtu.be/LVHTgxIBKAk?list=PLNlZ1KXAVc0nEdvRlmxPfnmuVTbYD2UGp[/embed]   Le prix du jury affiche à l’équipe egARTlité, composée de Victor, Lucie et Gabriela de l’ISAE-SUPAERO, remis par le BNEI et Colas. « Nous pensons que notre genre ne décide pas de notre métier et que s’interdire une voie parce que nos sociétés sont genrées, c’est s’interdire l’opportunité de faire quelque chose qui nous plaît et de s’épanouir dans notre travail ». Équipe EgARTlité, lauréate Prix du jury « Affiche » « Il y a une place pour les femmes dans la construction et on aimerait qu’il y en ait plus. […] Ce n’est pas qu’un métier d’homme de construire la ville de demain au bénéfice de tous. » Pascale Zurcher, directrice Diversité et Egalité femmes-hommes, Colas Le prix du jury vidéo à l’équipe CHAY, composée de Yann-Raphaël, Aurélie, Cyrielle et Hermès de CentraleSupélec, remis par le BNEM et Suez. « C’est prendre conscience de nos biais qui va nous permettre de changer, c’est vraiment par l’éduction qu’on pourra faire quelque chose. » Équipe CHAY, lauréate Prix du jury « Vidéo » « Je suis chaque jour un peu plus surprise de voir toute cette jeune génération engagée sur le sujet de l’égalité femmes-hommes. Je suis convaincue que c’est vous qui ferez véritablement changer la société. » Laurence Baret Louvet, directrice Inclusion & Diversité, Suez France [embed]https://youtu.be/E0OllpwEkq4?list=PLNlZ1KXAVc0nEdvRlmxPfnmuVTbYD2UGp[/embed]   ]]> 81123645 0 0 0 ]]> ]]> La mixité des métiers : un objectif encore lointain… https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-mixite-des-metiers-un-objectif-encore-lointain/ Fri, 08 Apr 2022 14:11:21 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81124248 Alors que femmes et hommes en France sont aujourd’hui à parts quasiment égales dans la population active, peu de métiers sont mixtes : seuls 18 % des salariés exercent un métier présentant une répartition femmes-hommes équilibrée (située entre 40 et 60%). En 2020, 70 % des femmes exercent des métiers « féminisés » (c’est-à-dire dans lesquels on trouve au moins 65 % de femmes). Il s’agit des métiers du soin et de la santé (aides-soignantes), des services aux particuliers (assistantes maternelles, aides ménagères) et des postes administratifs (secrétaires, employés administratifs, comptabilité). De leur côté, 64 % des hommes exercent des métiers « masculinisés » (dans lesquels on trouve au moins 65 % d’hommes) : des métiers du bâtiment et des travaux publics, du transport (routier, coursier), de l’industrie ou de l’informatique en particulier. Dans les métiers d’exécution, la segmentation des femmes et des hommes est encore plus notoire : les emplois d’ouvriers sont exercés à 80 % par des hommes et ceux d’employés à 75 % par des femmes (Source : Ministère du Travail – © Observatoire des inégalités, 2020). Et même si la mixité s’accroit à l’intérieur de certains métiers (plus de femmes cadres dans la banque et l’assurance par exemple), les progrès restent lents.   Le poids des stéréotypes de genre et la difficulté à transgresser les rôles sexués Dans la plupart des cas, cette ségrégation professionnelle résulte de traditions culturelles profondément ancrées. Les analyses les plus récentes mettent au premier plan l’influence des stéréotypes de genre. Ces stéréotypes assignent aux femmes et aux hommes des rôles sociaux différenciés (par exemple, les hommes seraient autoritaires et charismatiques, les femmes collaboratives et à l’écoute). Ces croyances nous influencent toutes et tous, et entretiennent la conviction que certaines activités sont inadaptées aux Femmes et aux Hommes ; elles nous enferment souvent dans des catégories de métiers : les hommes dans les métiers techniques et les femmes dans les métiers du soin. Sans le savoir, à cause de ces représentations, nous réduisons le champ des possibles professionnels aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Encore aujourd’hui, nous constatons la persistance de parcours scolaires très différenciés entre filles et garçons. L’éducation nationale peine à faire évoluer la mixité dans les formations initiales. A cet égard, le poids des représentations sexuées parait particulièrement lourd dans les choix faits en fin de collège, à l’âge où les jeunes sont en pleine construction identitaire. Les enquêtes auprès des jeunes générations montrent un affaiblissement relatif des stéréotypes de sexe, mais qui se traduit encore peu sur les choix d’orientation.   Le rôle des Grandes écoles Dans les écoles de management où règne la parité, on constate également que les étudiants et étudiantes ne s’orientent pas vers les mêmes spécialités. Les premiers sont nombreux à se diriger vers la finance et ses carrières rémunératrices, les secondes vers le secteur de la communication, du marketing ou les ressources humaines. Derrière la parité de façade se reproduit souvent une ségrégation des filières. L’enjeu est pourtant de taille : développer la mixité des métiers contribue à l’égalité professionnelle, puisque près d’un quart de l’écart salarial moyen entre femmes et hommes s’explique par la concentration des femmes sur des métiers moins qualifiés, qui sont aussi les moins rémunérés (IGAS, 2017). Ré-équilibrer les métiers, c’est d’abord lutter contre les représentations stéréotypées de certains métiers et le faire le plus tôt possible dans le système éducatif. C’est aussi sensibiliser tout au long du parcours en écoles supérieures aux métiers dits féminins et masculins, mais aussi à l’entrepreneuriat, afin de les « démystifier » et donner l’envie aux un.e.s et aux autres d’aller vers ces métiers, sans apriori, sans barrière. C’est aussi organiser des tables rondes, ateliers, forums avec des femmes et des hommes qui incarnent des rôles modèles dans ces secteurs pour pourvoir s’y identifier, et rendre attractif le métier. Il s’agit surtout de créer une culture d’égalité https://www.mondedesgrandesecoles.fr/egalite-filles-garcons-dans-les-grandes-ecoles-quels-engagements-pour-aller-plus-loin/, et de former les futurs managers aux biais inconscients qui peuvent les enfermer dans certains schémas, venant limiter leurs compétences et freiner le développement de leur plein potentiel.

    Sabrina Tanquerel, professeur assistant en gestion des ressources humaines et développement personnel de l’EM Normandie

      A propos de Sabrina Tanquerel Sabrina Tanquerel est professeur assistant en gestion des ressources humaines et développement personnel et a rejoint l’EM Normandie en 2011. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion de l’Université de Strasbourg obtenu en 2014. Sa thèse porte sur l’appropriation genrée des politiques d’équilibre vie professionnelle – vie personnelle dans les organisations. Ses recherches portent sur les politiques d'équilibre entre le travail et la vie privée, les comparaisons transnationales sur l'interaction entre les sphères professionnelle et non professionnelle, l'égalité femmes-hommes et le bien-être au travail. Avant de rejoindre l'école, elle a travaillé pendant 8 ans à l'étranger dans différentes sociétés multinationales.   A propos de l’EM Normandie / Métis Lab Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec plus de 5 800 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 21 500 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur cinq campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford, Dublin et Dubaï en septembre 2022. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. Les activités de recherche académique et appliquée de l’EM Normandie sont regroupées au sein du Laboratoire Métis. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]>
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    Recherche à Rennes School of Business : l’ambition de l’impact réel https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/recherche-a-rennes-school-of-business-lambition-de-limpact-reel/ Wed, 04 May 2022 07:45:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81309696 Thomas Froehlicher[/caption] Rennes School of Business a, depuis quelques années déjà, adopté une vision de la recherche profondément ancrée dans les grandes questions sociétales et environnementales posées par les crises et les transitions subséquentes que le monde traverse tant bien que mal depuis le début de ce siècle.  Ces questions débouchent in fine sur des choix civilisationnels majeurs qu’aucune institution d’enseignement et/ou de recherche ne peut éluder. C’est dans cette optique que RSB a profondément réformé sa stratégie et ses priorités de recherche pour les orienter vers des thématiques explicitement liées aux enjeux réels du développement durable et de la soutenabilité (au sens large), à commencer par ceux posés à l’échelle de son territoire, la Bretagne.  Ce tournant a été pris non pas par opportunisme mais par la conviction profonde qu’il n’y a pas de développement durable si les entreprises, moteurs du développement économique, ne s’engagent pas résolument dans les chemins, de plus en plus étroits, des transitions, notamment écologique et énergétique. En adoptant explicitement cette approche de la recherche (voir : https://www.rennes-sb.fr/faculte-recherche/recherche/?_ga=2.916341.559227789.1651218334-2097153636.1631088339), notre Ecole vise, en sus de l’impact académique au plus haut niveau, l’installation d’une dynamique de recherche de long terme sur ces questions fondamentales, à même de générer un impact réel sur le territoire et au-delà par le jeu de coalitions académiques et hors-académie. [caption id="attachment_81309699" align="alignright" width="200"] Raouf Boucekkine[/caption] C’est cette ambition de viser l’impact réel qui mobilise les talents, jeunes et engagés, dans la recherche académique. Consciente de cet enjeu, RSB a modelé ses programmes de formation et sa recherche pour clairement signaler les filières, les trajectoires et les instruments de développement mis en place pour concrétiser ses objectifs. Cette ambition, parfaitement compatible avec le mot d’ordre de l’Ecole, Unframed Thinking, s’est vu récemment renforcée par le lancement d’un nouvel espace de création interdisciplinaire et intersectoriel, le Centre for Unframed Thinking, CUT (voir, https://www.rennes-sb.fr/centre-for-unframed-thinking-cut/?_ga=2.197595243.559227789.1651218334-2097153636.1631088339). Ce centre, premier Institut d’Etudes Avancées (IEA) créé par une école de management, inauguré le 24 mars dernier à Paris, est ouvert aussi bien aux grands scientifiques nationaux et internationaux de toute discipline imbriquée dans les sciences de la soutenabilité qu’aux personnalités de premier plan activant dans les institutions nationales et internationales pertinentes, dans le monde socio-économique ou même indépendantes. Il permettra de tirer vers le haut les débats sur les transitions et les choix civilisationnels inhérents en cours, et de produire des agendas de recherche de long-terme enracinés dans le réel dont la société a ardemment besoin en ces temps délicats.

    Thomas Froehlicher, directeur général et doyen Raouf Boucekkine, professeur  Rennes School of Business

      A propos de Thomas Froehlicher Dr Thomas Froehlicher a pris la fonction de Directeur Général et Doyen de Rennes School of Business le 1er janvier 2018. Actuellement président de la Conférence des Directeurs des Grandes Ecoles de Bretagne (CDGEB), à ce titre membre du Comité de Développement de Rennes Métropole, il est également membre du Initial Accreditation Committee (IAC) de AACSB. Il a été, et continue d'être, membre et président de panels pour l'accréditation internationale des écoles de commerce (AACSB et EQUIS). Dr. Thomas Froehlicher a précédemment dirigé un certain nombre d'autres écoles de commerce. Il a été Directeur Général et Doyen de la Kedge Business School, HEC Liège, Belgique et ICN Business School, et délégué général d'ARTEM, Nancy. Professeur de management à l'Ecole Nationale des Mines de Nancy. Depuis 2001, il possède une grande expertise en management stratégique, responsabilité sociale et gestion de l'innovation. Il a également été administrateur de la Conférence des Grandes Ecoles et membre de l'International Advisory Board de l'Université Technologique de Compiègne, du "Wallonia European Creative District" et de la Birmingham City Business School. Ancien joueur de rugby et grand amateur de ce " sport de voyous pratiqué par des gentlemen", marié et père de trois enfants, il aime la marche, le cinéma et les romans policiers.   A propos de Raouf Boucekkine Raouf Boucekkine a été professeur d’économie à Aix-Marseille Université et à l’Université catholique de Louvain après avoir démarré sa carrière académique à l’Université Carlos III de Madrid. Il a été professeur invité à HEC Paris, à la KULeuven et à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, entre autres. Il a été élu fellow de l’Econometric Society en 2020 et senior fellow de l’Institut Universitaire de France en 2014. Il a également été directeur de plusieurs institutions de recherche en Europe dont le CORE de l’UCLouvain et l’IMéRA à Aix-Marseille. Au sein de Rennes School of Business, Raouf Boucekkine exerce en tant que Professeur au département de Comptabilité & Finance.   A propos de Rennes School of business Rennes School of Business est une école internationale de management située en Ille-et-Vilaine, en Bretagne. Depuis 30 ans, Rennes School of Business offre la possibilité d'expérimenter des pratiques diversifiées de management dans les différentes zones du monde et de développer des compétences essentielles au service des entreprises. Ecole de management Cosmopolite - 95% des professeurs et 55% des étudiants sont internationaux - Rennes School of Business propose une large gamme de programmes dont la mission est de permettre aux étudiants d'agir efficacement en dehors du cadre et d'inventer le monde de demain. #UnframedThinking. Accréditée EQUIS, AACSB, AMBA | 5 000 étudiants | 350 grandes universités partenaires sur 5 continents.Plus d’informations sur : www.rennes-sb.com]]>
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    La gendarmerie nationale développe et valorise les parcours doctoraux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-gendarmerie-nationale-developpe-et-valorise-les-parcours-doctoraux/ Wed, 04 May 2022 08:03:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81309701 Depuis 2017, la gendarmerie nationale travaille à la mise en place d’un écosystème favorable au renforcement de l’attractivité des métiers de recherche en son sein en valorisant les parcours académiques et scientifiques de ses personnels. Après des dispositifs facilitant l’engagement dans la voie doctorale, elle poursuit à présent cette démarche en identifiant des parcours de carrière pour les docteurs et doctorants. En 2018, la gendarmerie nationale a formalisé un système incitatif d’appui à l’inscription de ses personnels militaires dans des parcours doctoraux. À titre d’illustration, les frais d’inscription universitaires sont pris en charge par l’administration et les militaires bénéficient de 20 jours de décharge par an pendant leurs trois premières années de doctorat pour réaliser leurs recherches. Des récompenses spécifiques ont été décidées, comme l’attribution d’un insigne-brevet distinctif à porter sur l’uniforme et d’une lettre de félicitations de la direction générale. Parallèlement le Centre de recherche de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN) a été désigné comme point de contact national pour accompagner les candidats au doctorat dans leurs démarches initiales et le suivi de leur parcours (recherche d’un directeur de thèse, d’une école doctorale, aide à la définition du sujet). Centre de ressources, le CREOGN facilite la mise en relation avec les experts métiers et, selon le sujet de thèse, peut également en assurer le co-encadrement. Il a également reçu pour mission de recenser et animer la communauté des chercheurs de la gendarmerie. Elle regroupe actuellement plus de 300 membres, docteurs et doctorants issus des personnels d’active ou de réserve de l’institution ou chercheurs travaillant sur ses sujets d’intérêts. De multiples partenariats ont été tissés avec les universités et établissements d’enseignement supérieur pour faciliter les échanges et les collaborations dans l’élaboration de la connaissance. Une nouvelle étape se dessine sous l’impulsion du directeur général de la gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée Christian Rodriguez. À l’instar de la fonction publique en général, la gendarmerie a constaté que sa gestion des personnels ne prenait pas suffisamment en compte le potentiel et l’expertise de ses docteurs et doctorants. Hormis la sphère de l’enseignement supérieur, les employeurs du secteur public connaissent mal les compétences des docteurs et doctorants. Ils ne savent pas toujours comment reconnaître et intégrer leur expertise scientifique dans les cadres et emplois-types utilisés classiquement par les ressources humaines. Pour y remédier, s’inscrivant en cela dans les recommandations du Beauvau de la sécurité, l’institution est en train de concevoir des parcours de carrières spécifiques pour les docteurs et doctorants, indépendamment de leur âge ou de leur statut. Des postes et des parcours d’expertise sont en cours d’identification pour valoriser au mieux les  compétences spécifiques acquises, ou en cours d’acquisition, lors de leur parcours universitaire exigeant. Dans la poursuite des relations nouées avec le monde universitaire, une nouvelle dynamique va être initiée pour accueillir des doctorants externes effectuant des recherches dans des domaines d’intérêt pour l’Arme. Le nouveau dispositif de financement COFRA sera mis à contribution au côté du plus classique CIFRE. Si des doctorants peuvent venir frapper à la porte de l’institution pour proposer leurs sujets de recherche, le CREOGN, en lien avec les directions et services de l’administration centrale, recense des sujets de recherche à visée opérationnelle et applicative. Le spectre des compétences et missions de la gendarmerie étant particulièrement large, les doctorants en sciences dures comme en sciences sociales peuvent se rapprocher du CREOGN pour déterminer si leurs projets de recherches s’inscrivent dans les sujets recensés. Ces projets structurants, tant sur le plan de la gestion des personnels que du développement de la recherche, vont prendre corps progressivement à compter de la rentrée 2022.   A propos du CREOGN Créé en 2008, le Centre de recherche de l’École des officiers de la gendarmerie nationale a pour mission d'orienter et animer la recherche pour répondre aux besoins de la gendarmerie. Il en valorise les résultats et en fait bénéficier la formation.]]> 81309701 0 0 0 Réenchanter les carrières et les métiers de la recherche, un défi à relever https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/reenchanter-les-carrieres-et-les-metiers-de-la-recherche-un-defi-a-relever/ Wed, 04 May 2022 08:58:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81309707 L’attractivité de la recherche française est en baisse. Pour preuve, selon le rapport « attractivité des emplois et des carrières scientifiques » produit en septembre 2019, par le MESRI, l’évolution de la dépense pour la recherche (comparativement à d’autres pays européens ou de l’OCDE, la France est le pays où les crédits budgétaires pour la recherche présentaient une évolution négative entre 2000 et 2016) et la part de la France pour la production scientifique mondiale, avec un peu plus de 3% des publications mondiales annuelles sur 2015-2017, stagnent, voire s’érodent. De façon parallèle, les carrières scientifiques suivent la même tendance et sont aussi peu attractives !   Pourquoi un tel constat ? L’emploi scientifique s’érode en France avec une offre dans le public de postes de chercheurs / d’enseignants chercheurs moindre. Le doctorat est globalement insuffisamment valorisé, que ce soit durant les études avec les difficultés de financement que rencontrent les doctorants ou du fait de rémunérations offertes en fin de formation peu compétitives en comparaison avec ce qui est proposé à l’étranger. Les conditions d’entrée dans la carrière ne sont pas non plus optimales. Des environnements de recherche peu pensés, au-delà du seul recrutement d’un chercheur, obligent ce dernier à trouver par tous les moyens des fonds pour conduire ses travaux. Autant de raisons pour expliquer le manque d’attractivité des carrières scientifiques.   Le doctorat, un impensé dans la carrière des doctorants eux-mêmes Selon une étude publiée en janvier 2022 par le réseau national des collèges doctoraux (RNCD), la première motivation des doctorant.e.s (plus de 11 500 répondants) à s’engager dans un doctorat est le goût pour la recherche et l’intérêt pour le sujet de thèse. Ce constat, certes encourageant, montre toutefois que le doctorat n’est pas tant perçu comme un instrument d’employabilité par les doctorant.e.s et ne s’inscrit pas nécessairement, dans leur esprit du moins, comme une étape de carrière professionnelle. Alors que les études peuvent être perçues comme un investissement pour leur devenir professionnel, cette absence de lien entre formation, diplôme et emploi serait-elle une raison supplémentaire qui explique le manque d’attractivité des métiers de la recherche ? Pour autant, trois ans après l’obtention de leur diplôme, la majorité des doctorants sont en emploi. S’ils sont majoritairement dans le secteur public selon le MESRI, d’autres opportunités d’emploi se présentent de plus en plus à eux dans le secteur privé avec une rétribution plus élevée ou dans le secteur public hors académique. Preuve en est que le doctorat amène à l’emploi !   Le besoin de réenchanter les métiers de la recherche A l’heure de l’économie de la connaissance, la recherche conduite au sein de laboratoires, par des doctorant.e.s, des encadrant.e.s et des chercheur.e.s participe au progrès mondial des connaissances et à l’amélioration des vies pour tous. Au niveau national, cette même recherche contribue, à sa manière, à l’indépendance du pays, sujet crucial mis en évidence ces dernières années durant la crise sanitaire, et à la renommée mondiale de la recherche française. A l’échelle des entreprises, l’investissement dans la R&D et l’innovation, par l’embauche de chercheurs, sont des vecteurs majeurs de création de valeur ajoutée pour les entreprises françaises, et donc de compétitivité pour le pays. Au niveau des institutions d’enseignement supérieur, l’enseignement et la transmission de connaissances créées par les chercheurs eux-mêmes contribuent à la formation des esprits de demain, aux idées nouvelles et à l’esprit critique étayé. Devant de tels enjeux, il nous faut donc relever le défi, réenchanter les carrières et rendre les métiers de la recherche attractifs en France. Agir sur les conditions de formation, les salaires les écosystèmes de recherche, les financements de la recherche, voilà autant de pistes, parmi tant d’autres, à explorer pour les institutions de recherche.  

    Sarah Alves Doyenne de la Faculté, HDR Professeur en Gestion des Ressources Humaines Département RH et Organisation EM Normandie Business School

      A propos de Sarah Alves Sarah Alves est professeur en gestion des ressources humaines et a rejoint l’EM Normandie en 2011 après une expérience d’une dizaine d’années dans d’autres écoles de gestion et un parcours de praticienne RH. Elle est titulaire d’un doctorat en Sciences de gestion de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines obtenu en 2007 et d’une HDR de l’Université de Rouen-Normandie en 2018. Sa thèse porte sur la formation en alternance dans l’enseignement supérieur. Ses recherches portent sur les questions d’alternance mais aussi de didactique professionnelle, de gestion de la formation et de management. Elle est doyenne de la faculté de l’EM Normandie.  ]]>
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    Urgence climatique : les docteurs-ingénieurs en 1ère ligne https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/urgence-climatique%e2%80%af-les-docteurs-ingenieurs-en-1ere-ligne/ Wed, 04 May 2022 09:20:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81310013 Il reste très peu de temps à l’humanité pour agir face aux gaz à effet de serre. Pour réduire les consommations d’énergie et de ressources, l’innovation conduite par les ingénieurs doit être pensée d’une manière holistique. Former les ingénieurs à la recherche est une solution pour leur permettre cette vision globale. L’Efrei oriente ses futurs docteurs-ingénieurs du numérique dans cette voie. Le dernier rapport du GIEC est alarmant : il resterait trois ans à l’humanité pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Un objectif encore réalisable d’après les scientifiques du GIEC dans leur résumé aux décideurs, mais qui nécessite d’accélérer immédiatement, au risque de voir se refermer la fenêtre de tir. Pour emprunter la voie qui nous est encore ouverte, tous les acteurs impliqués dans l’innovation, tels que les ingénieurs, doivent se mobiliser et participer pleinement à l’innovation de transition.   Les ingénieurs de demain doivent aussi être des docteurs Enclencher les transformations nécessaires à la transition écologique de la société implique pour les ingénieurs une analyse des mécanismes actuels dans une approche systémique, une profonde connaissance des capacités technologiques actuelles, ainsi qu’une vision globale des enjeux (climat, dépendance aux matières premières, etc.). Le profil du docteur-ingénieur est parfaitement adapté à ces défis. Celui-ci pense un problème dans sa globalité et peut aller au-delà du solutionnisme court-terme et du périmètre limité intrinsèques à l’industrie. Les problèmes actuels se reflètent parfaitement dans la volonté de limiter les émissions de gaz à effet de serre du parc automobile. La transition vers le 100% électrique n’est pas la solution optimale, car différents facteurs ne sont pas pris en compte, que ce soit la raréfaction des matières premières (comme le lithium utilisé dans les batteries) ou encore l’électricité nécessaire à un parc 100% électrique (qui entrerait en compétition avec les autres besoins en électricité, générant des risques de pénurie). Il est nécessaire d’adopter une approche systémique avec une réflexion qui ne se limite pas à une optimisation à la marge. L’innovation écologique impose des changements de paradigme qui seront rendus possibles par des docteurs-ingénieurs.   L’écoconception normalisée Le domaine du numérique, ancré dans notre quotidien doit évoluer. Comme les éléments de sécurité font désormais partie intégrante d’un véhicule, les solutions techniques numériques doivent inclure dans leurs normes un aspect écologique (consommation d’énergie optimisée, utilisation adéquate, …) pour ainsi arriver à une écoconception normalisée. Il est temps de maîtriser le numérique : il n’est pas normal que la blockchain consomme tant (la consommation électrique de la Suède !), même si sa valeur ajoutée est claire ; il n’est pas normal d’utiliser une Intelligence Artificielle ultra sophistiquée pour une tâche pour laquelle une méthode statistique simple est au final tout aussi efficace. Plusieurs ordres de grandeurs pourraient être gagnés. Les entreprises doivent évoluer vers une vision globale et long terme qui leur permettrait de réaliser des économies de ressources, d’attirer des jeunes talents impliqués dans l’écologie, de bonifier leur image de marque, tout en avançant vers une généralisation de l’écoconception. Il faut désormais prendre en compte les ressources utilisées au regard de l’impact sociétal. Il est urgent que chaque élève-ingénieur reçoive lors de sa formation les clés pour nous construire un avenir technologiquement responsable, et ceci dans les différents postes qu’il pourra occuper.   L’Efrei ambitionne de former les docteurs-ingénieurs de demain L’Efrei, la Grande École du Numérique, se positionne sur ces questions d’écoconception et veut s’engager à former les docteurs-ingénieurs du futur qui répondront aux défis environnementaux. Nos chercheurs, ingénieurs diplômés et doctorants de l’Efrei, cherchent à faire mieux et plus responsable, en utilisant leur pragmatisme et leurs connaissances industrielles – par exemple dans l’optimisation énergétique des réseaux, des objets connectés ou de l’IA. Nos ingénieurs avec une formation de docteur vont introduire dans les entreprises une capacité à gérer ces nouvelles contraintes dans leur complexité et leur globalité, à partir de la conception même des produits et services. Il faut déployer une politique numérique durable, et l’Efrei veut former les acteurs de ce déploiement.

    Étienne Pernot, directeur Recherche et Valorisation de l'Efrei

      À propos d’Étienne Pernot Étienne Pernot, 59 ans, est actuellement directeur Recherche et Valorisation et membre de l’équipe de direction de l'Efrei. Il est ingénieur de l'École Polytechnique, ingénieur de Télécom Paris, diplômé d’un master en astrophysique de Sorbonne Université et docteur en mathématiques appliquées de l'université Paris-Dauphine. Après la recherche, Étienne Pernot continue sa carrière en entreprise, principalement à Alcatel devenu Nokia, où il a été directeur de Business Unit, responsable mondial de la maintenance des cœurs de réseau, et où il a travaillé sur l'automatisation de la fourniture des services.   À propos de l'Efrei Leader indépendant et reconnu d’intérêt public par l’État (EESPIG), l’Efrei couvre tous les secteurs du numérique, de l’ingénierie au management. Installée à Paris ainsi qu’à Bordeaux, l’Efrei accueille 3 800 étudiants, technophiles et engagés dans la transformation numérique – mais également communicants, ouverts à l'international et formés au travail en équipe et au management. Depuis le 1e janvier 2022, l’Efrei est un établissement composante de l’Université Paris-Panthéon-Assas. L’Efrei propose trois types de cursus :
    • PGE – Programmes Grande École : 5 Prépas intégrées, 1 Cycle ingénieur, 13 Majeures de spécialisation couvrant tous les domaines du numérique ;
    • PEx – Programmes Experts du Numérique : BTS, Bachelors, Licences, Mastr, Mastères, MSc alliant des expertises techniques, digitale ou e-business ;
    • E³ – Efrei Executive Education : offre complète dédiée aux professionnels composée de programmes courts, certifiants ou diplômants.
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    L'enjeu majeur de notre recherche au niveau national c'est l'attractivité https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lenjeu-majeur-de-notre-recherche-au-niveau-national-cest-lattractivite/ Wed, 04 May 2022 09:32:35 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81310016 C'est pour cela que nous, Grandes écoles, devons expliquer en quoi notre recherche apporte une partie des réponses aux grands défis sociétaux. Nous faisons avancer la science qui permettra de résoudre dans les 30 ans qui viennent le problème du réchauffement climatique. Nous formons des doctorants qui dans leur métier répondront aux nouveaux besoins de la société en matière de nourriture, de santé, de logement et de confort. Pour renforcer l'attractivité de la recherche pour nos futurs étudiants nous devons communiquer dans toute notre société le sens profond d'utilité pour la nation que procure le métier de chercheur. Renforcer l'attractivité c'est aussi valoriser davantage les carrières. Pour valoriser les carrières nous devons en France continuer à valoriser l'obtention du doctorat. Obtenir un doctorat lorsqu'on se destine à une carrière académique, voilà un parcours naturel et bien compris :  "je suis doctorante pour devenir ensuite maitre de conférences ou chargée de recherche (dans les ONR), et j'ambitionne de devenir professeure ou directrice de recherche". Certes, et pour autant, obtenir un doctorat lorsqu'on se destine à une carrière industrielle, reste encore en France un parcours "original". C'est sur ce sujet en particulier, alors que la France s'engage dans une stratégie de réindustrialisation que nous devons porter nos efforts. Nous, Grandes écoles, contribuerons à cette stratégie en opérant en France un choc de formation de nos étudiants en général, et un choc de formation par la recherche en particulier. Notre ambition ? Faire en sorte que l'excellence et la capacité à innover que procure une formation par la recherche pousse l'industrie à recruter davantage de docteurs, à des salaires plus compétitifs. A ce jour, en France, de nombreux ingénieurs contribuent à la recherche dans l'industrie sans le diplôme de doctorat. A ce jour en France, l'obtention d'un doctorat ne constitue ni un levier financier, ni un levier de carrière attractif en général pour travailler dans l'industrie. C'est en partie à nous, Grandes écoles, de modifier au fur et à mesure cette caractéristique particulière et singulière de notre écosystème national, pour renforcer l'intérêt mutuel qu'industrie et enseignement supérieur ont à construire l'avenir ensemble. Il en va de l'attractivité des métiers de la recherche pour les 30 ans à venir. Renforcer l'attractivité de la recherche c'est aussi maintenir l'excellence de l'enseignement dans nos Grandes écoles. Nos diplômés doivent savoir piloter les systèmes d’aujourd’hui et concevoir les systèmes de demain, dans tous les domaines (transport, énergie, santé, agriculture, management, gestion, etc.). Nous les formons pour qu'ils  arrivent sur le marché du travail en étant à la pointe des savoirs actuels. Nous leur transmettons notre savoir pour qu'ils répondent aux besoins des secteurs public et privé, dans un monde en constante mutation. Comment faisons-nous ? Pour délivrer un tel niveau de formation, nous, Grandes écoles, nous engageons dans une recherche visible au meilleur niveau académique international. Nous diffusons l’état des connaissances dans nos formations. Nous faisons avancer chaque année l’état de l’art. Nous tissons des relations avec les entreprises, grandes ou petites, pour répondre à leurs enjeux. Nous assurons l’employabilité de nos diplômés "non chercheurs" et répondons ainsi aux stratégies de développement des grandes filières industrielles françaises. Renforcer l'attractivité de la recherche c'est aussi assurer l'excellence de notre faculté à former pour l'avenir. Voici donc notre triple défi d'attractivité pour nous, Grandes écoles, dans le domaine de la recherche : donner du sens, valoriser le diplôme de doctorat dans l'industrie, maintenir notre excellence académique à long terme.

    François Dellacherie, directeur de Télécom SudParis

      A propos de François Dellacherie François Dellacherie est diplômé de l’École polytechnique. En 1991, il intègre le corps des ingénieurs des télécommunications. Il complète sa formation d’ingénieur à Télécom Paris et par un DEA en mathématiques appliquées au traitement de l’image, avant de rejoindre le ministère de la Défense. De 1993 à 2020, il y a exercé des responsabilités scientifiques et managériales dans de nombreux domaines : sécurité des systèmes d’information, R&D en électronique et informatique, traitement de l'image, mobilité numérique, relations avec l'industrie et partenariats internationaux, direction de l'innovation et des technologies. A la direction de Télécom SudParis depuis 2020, François Dellacherie a pour missions de poursuivre le développement de l’école en s’appuyant sur ses domaines d’excellence (cybersécurité, science des données et intelligence artificielle, réseaux et internet des objets, multimédia), de développer et mettre en œuvre la stratégie d’ensemble de l’Institut Mines-Télécom (IMT) dont l’école fait partie et enfin de concourir à la construction de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris). Il préside la commission recherche et transfert de la CGE depuis mars 2022.]]>
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    La CGE partenaire du "Challenge Alternance & Stages - Jeunes d'Avenir" France Bleu-AEF Info https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-cge-partenaire-du-challenge-alternance-stages-jeunes-davenir-france-bleu-aef-info/ Thu, 12 May 2022 13:01:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81368243 https://lnkd.in/dZPXzjm). Chaque matin, cette plateforme digitale nationale ouverte jusqu'au 31 mai propose entre 95 et 140 000 offres et a déjà permis plus de 45 000 mises en relation positives entre un candidat et un recruteur. Le secret de la réussite : un système de matching cv/offre très efficace qui propose aux jeunes uniquement les offres correspondant à leur profil et à leurs compétences. C'est pour les écoles l'occasion d'offrir à leurs étudiants qui souhaitent une alternance à la rentrée prochaine, la possibilité de trouver dès maintenant leur entreprise. Tous les niveaux d'études sont proposés et quasiment tous les métiers. Cette opération d'envergure est soutenue par les 11 OPCO.]]> 81368243 0 0 0 7e édition du baromètre CGE égalité femmes-hommes dans les Grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/7e-edition-du-barometre-cge-egalite-femmes-hommes-dans-les-grandes-ecoles/ Tue, 24 May 2022 13:48:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81454280   Ce dispositif d’enquête, déployé sur l’ensemble des établissements membres, vise à fournir aux référent.e.s égalité, aux directions des établissements et à l’ensemble des personnes en charge de l’égalité, des indicateurs de mesure et de suivi des politiques égalité femmes-hommes. Il constitue ainsi un véritable outil de pilotage pour le groupe de travail égalité femmes-hommes de la CGE.   Parmi les éléments notables de l’édition 2022 :
    • La mobilisation des Grandes écoles en faveur de la mixité est grandissante
    Sur l’année 2021, 65% des établissements ont formalisé une stratégie pour l'égalité femmes-hommes et près de 87% des établissements entendent structurer leurs actions dans le cadre d’un plan annuel ou pluri annuel.  De plus, presque la moitié des établissements ont 2 voire 3 référents dédiés au sujet égalité F/H. 39,5% des Grandes écoles proposent des formations mixtes, c’est-à-dire accueillant des effectifs étudiants composés de 40% à 60% de femmes et d’hommes. Néanmoins la mixité des formations varie beaucoup selon les spécialités : 92,1% des écoles de management offrent des formations mixtes (tous programmes confondus) contre 11,7% des écoles d’ingénieurs et 26,5% des autres établissements.  
    • La mobilisation des établissements pour la lutte contre les violences sexuelles et sexistes est également plus forte
    En 2021, 85,7% des Grandes écoles disposent d’une cellule (ou d’une personne contact) chargée de traiter les situations de harcèlement sexuel ou de comportement sexiste.  
    • Le rôle des associations étudiantes est de plus en plus important
    En 2021, 71, 4% de ces associations mènent des actions en faveur de l’égalité femmes-hommes contre 64,9% en 2020 et 48% en 2019.  
    • Globalement, l’accès à l’emploi reste marqué par de fortes inégalités femmes-hommes…
    … Tant en termes de taux net d’emploi, de types de contrat (CDI, CDD), que de statuts et de salaires (brut annuel moyen, hors primes) avec des écarts allant encore aujourd’hui de - 3 000 à - 5 400 euros au détriment des femmes.  
    • Même si les femmes restent globalement très minoritaires dans l’ensemble des instances de direction des écoles, leur place augmente quelque peu…
    … Notamment dans les comités exécutifs - où elles représentent aujourd’hui 38,3% des membres contre 31, 2% en 2020 – ainsi que dans les comités de direction – 39,4% contre 36, 7% en 2020.   Consulter l'infographie du baromètre CGE égalité femmes hommes 2021 Consulter le baromètre CGE égalité femmes hommes 2021 complet]]>
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    Alsace Tech : s'unir pour mieux agir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/alsace-tech-sunir-pour-mieux-agir/ Wed, 01 Jun 2022 08:14:53 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81510161 La force d’un réseau Quatorze grandes écoles ont fait le choix de se regrouper au sein du réseau Alsace Tech. L’association, créée en 2007, fédère aujourd’hui 11 écoles d’ingénieurs, 2 écoles d’architecture, 1 école de management et 1 école d’art et de design. De Strasbourg à Mulhouse mais aussi en partenariat avec des établissements outre-Rhin dans le cadre de l’alliance TriRhenatech, Alsace Tech est avant tout un lieu d’échanges de pratiques entre ses membres et un opérateur de projets collaboratifs. L’association organise de nombreuses actions à destination du monde de l’entreprise et des plus de 10 000 étudiants du réseau, avec pour credo de valoriser et capitaliser sur la mixité des profils des étudiants. L’objectif est d’offrir des espaces et des temps de rencontre à ces deux publics, notamment lors d’un grand salon stage-emploi, de conférences, de projets en entreprise ou de concours. Ces initiatives ont aussi pour vocation de soutenir l’innovation, la créativité et les compétences transverses des professionnels de demain afin d’accompagner les grandes transitions. Selon sa charte des valeurs, Alsace Tech permet « de réaliser ensemble ce que l’on ne pourrait pas faire seul, ou moins bien ».   Nouvelle équipe à la présidence de l’association Herbert Castéran, directeur général de l’Ecole de Management de Strasbourg, est depuis janvier 2022 le président de l’association Alsace Tech. Entouré des directrices et directeurs des établissements du réseau qui se réunissent une fois par mois et avec l’appui d’une équipe de 6 (ETP) permanents, il veille à promouvoir la dynamique collective des grandes écoles du territoire alsacien de manière opérationnelle et agile. Herbert Castéran, lors de son investiture a proposé un programme selon 3 axes :  « La collaboration par la mise en place d’une logique de club. Toutes les écoles, quel que soit leur objet, ont un rôle éminent à jouer au sein d’Alsace Tech. Le réseau offre un lieu de partage de bonnes pratiques et d’opportunités pour faire plus et mieux ensemble. La représentation avec une volonté de mettre en avant nos écoles à travers la conduite d’actions transverses. Alsace Tech doit contribuer à l’image de nos Ecoles et des collaborations mises en place. Le transfert vers 2 cibles : les étudiants et les entreprises qui ont une appétence pour des formations hybrides intégrant les enjeux des transitions numériques, environnementales et sociétales. Nous sommes des écoles du « faire » ce qui est une bonne définition de ce qui nous caractérise. Le transfrontalier et l’international demeurent toujours des enjeux importants et structurent nos actions. »   Ouvrir toutes les frontières La diversité des 90 spécialités de formation et l’ouverture à l’international sont deux points forts d’Alsace Tech. Lors du concours d’entrepreneuriat Innovons Ensemble dont vient de se clôturer la 13ème édition, des étudiants en chimie développent par exemple un projet innovant en équipe avec de futurs managers et des designers. Sept entreprises ont vu le jour depuis la création du challenge, labellisé Pepite et bien ancré dans l’écosystème de l’entreprenariat local avec l’implication de l’incubateur Semia, de la CCI, de nombreux partenaires locaux. De même, lors d’un Créathon de deux jours, une centaine d’étudiants pense en équipes pluridisciplinaires des solutions  concrètes pour répondre aux défis de la ville de demain proposés par les entreprises Suez, Axians et l’Eurométropole de Strasbourg. En cours de construction, un programme de formation interdisciplinaire sur l’intelligence artificielle vise à sensibiliser et former des étudiants et des professionnels sur cette thématique en plein essor. Ainsi, un cycle de 7 conférences annuelles sur l’Intelligence artificielle qui a pu profiter à plus de 2 000 participants en 2 ans, va s’étendre à une école de 4 jours et à un cursus post-diplômant. D’autres initiatives profitent pleinement de la situation géographique de l’Alsace et sont organisées conjointement avec des partenaires allemands et suisses dans le cadre d’un programme Interreg. Ainsi chaque année, dix étudiants francophones et dix germanophones se retrouvent lors de l’école d’été trinationale (avec la France, l’Allemagne et Suisse) die Brücke. Pendant une semaine, ils alternent projets d’entreprises et moments conviviaux pour une immersion dans la langue et la culture du voisin. Par ailleurs, le challenge trinational en mécatronique, intitulé Trinatronics, amène une cinquantaine d’étudiants à concevoir pendant 3 mois des robots connectés et à s’enrichir de compétences interculturelles et d’expertise technique. D’autres projets transfrontaliers sont menés dans le cadre des enseignements en langue, en animant des travaux de groupes binationaux sur des sujets tels que la ville verte, Oser le futur durable ou l’architecture. L’engouement pour les écoles d’Alsace Tech s’apprécie également à l’automne depuis 2008, lors du Forum stage & emploi, première action du réseau. Il s’agit du plus grand salon de recrutement du Grand Est, auquel participent plus de 120 entreprises nationales et étrangères et quelque 4000 étudiants et jeunes diplômés. L’Université de Strasbourg est désormais associée à ce forum pour offrir une qualité maximale de service à nos étudiants et le plus vaste choix possible de candidats aux entreprises. Alsace Tech, s’adresse aussi aux futurs étudiants des écoles. Présent sous une bannière commune « 14 grandes écoles d’Alsace » sur une dizaine de salons d’orientation par an, le réseau va en outre, continuer à favoriser les actions communes des écoles, notamment dans le domaine de l’égalité des chances et de l’orientation des jeunes vers les filières sciences et techniques.

    Directoire Alsace Tech

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    Premiers pas vers une CRGE en Bourgogne-Franche-Comté https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/premiers-pas-vers-une-crge-en-bourgogne-franche-comte/ Wed, 01 Jun 2022 13:04:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81510166 18 Grandes Ecoles, Instituts ou Campus d’Enseignement Supérieur et de Recherche de Bourgogne-Franche-Comté (BFC) souhaitent se regrouper en une Conférence Régionale des Grandes Ecoles :
    • 10 écoles d’ingénieurs : CESI, ESIREM, ISAT, ISIFC, ESEO, ESTP, l’Institut Agro Dijon, SupMicroTech-ENSMM, Arts et Métiers Campus de Cluny et l’Université de Technologie Belfort Montbéliard (UTBM)
    • 2 écoles d’arts et design : ENSA Dijon et ISBA
    • 4 écoles de management : BSB, IAE FC, ESTA et IAE DIJON
    • 1 Ecole de Musique : ESM
    • le Conservatoire National des Arts et métiers (CNAM)
    Représentant près de 11 500 étudiants, ces écoles construisent une charte commune pour s’associer dans cette démarche.   L’Université Bourgogne-Franche-Comté (UBFC) a lancé depuis plus d’un an une réflexion sur la mise en œuvre d’une Conférence Régionale des Grandes Ecoles en région. Conduisant cette démarche dans le cadre de la coordination territoriale, UBFC a déjà structuré un réseau interne d’Ecoles : le Polytechnicum-BFC.   Créé en 2007, sous statut associatif depuis 2010, et ayant rejoint l’UBFC en 2015, le Polytechnicum-BFC, Pôle d’Ingénierie et de Management d’UBFC, regroupe 10 écoles d’ingénieurs et de management :
    • ESIREM, ISAT, IAE DIJON, composantes de l’Université de Bourgogne,
    • ISIFC et IAE de Franche-Comté, composantes de l’Université de Franche-Comté,
    • UTBM, l’Université de Technologie Belfort Montbéliard
    • SupMicroTech-ENSMM, BSB - Burgundy School of Business, l’Institut Agro Dijon, Arts et Métiers Campus de Cluny
      Fort de ces expériences communes et riche de cette expertise, le Polytechnicum-BFC a proposé d’animer un groupe de travail au cours de son séminaire annuel, pour réfléchir à la mise en place de cette CRGE de Bourgogne-Franche-Comté. Inspiré notamment du témoignage de la CDGEB, ce travail mené avec ses partenaires a permis de créer un premier jet de charte commune, qui devrait être finalisée avant la fin de l’année. Cette réflexion a été ouverte aux autres Ecoles, Instituts et Campus de l’ESRI BFC.   Depuis sa création, le Polytechnicum-BFC, Pôle d’ingénierie et de management d’UBFC, a réalisé plus de 35 projets communs en matière de formation, d’innovation et de recherche. En 2020 et en 2021, le Polytechnicum-BFC a proposé à ses partenaires de participer à l’opération Ingénieur.e Manager Tour. Projet emblématique du Polytechnicum d’UBFC, il a pour objectifs principaux de promouvoir la poursuite d'études en région, les vocations scientifiques au féminin et l'attractivité des territoires. Cette action doit permettre l’augmentation des recrutements locaux et du taux de féminisation dans les écoles d’ingénieurs et de management de la région. En effet, sur les filières de formation d’ingénieur.e.s et managers, la région Bourgogne-Franche-Comté souffre d’une forte migration des candidats vers les régions voisines faute d’une information précise des opportunités offertes à proximité.   Réalisée en 2020 et 2021 par les 10 écoles membres du Polytechnicum associées à 4 écoles partenaires, elle a été menée en partenariat avec :
    • La Région Académique Bourgogne-Franche-Comté
    • La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAFF)
    • L’ensemble des lycées de la région et des lycées agricoles
    Et avec le soutien de :
    • La Région Bourgogne-Franche-Comté
    • DIJON Métropole et Grand Besançon Métropole
      Du 15 novembre au 10 décembre 2021, le bus de l’Ingénieur.e Manager Tour a fait étape dans 40 lycées de Bourgogne-Franche-Comté (BFC), le plus souvent les plus éloignés des grandes agglomérations. En effet, un des buts était de privilégier les territoires éloignés des grandes villes afin de faciliter l’accès à l’information. Au plus près des élèves, cette intervention avait pour objectifs de :
    • Lutter contre l’autocensure de certains jeunes en matière d’accès à l’enseignement supérieur et élargir le champ des possibles en région BFC
    L’objectif de cette tournée est de lutter contre l’autocensure de certains jeunes en matière d’accès à l’enseignement supérieur. Nombreux élèves n’envisagent pas d’études d’ingénieur.e.s ou de management par méconnaissance des filières, des durées de parcours, des coûts de la vie étudiante ou encore pour ne pas s’éloigner de leur famille.  
    • Informer et sensibiliser les élèves aux métiers d’ingénieur.e et de management et leurs présenter 14 écoles de notre région pouvant les accueillir.
    Informer, sensibiliser, donner envie et booster les talents, tels sont les objectifs de cette sensibilisation des lycéennes et des lycéens de notre région. Le but est de faire valoir la diversité des diplômes et l’éventail des parcours accessibles dans la région, informer sur l’excellence des formations disponibles en région et lutter contre l’idée reçue qu’il faut partir de notre région pour faire de brillantes études.   Encadrés par deux animatrices dans ce bus aménagé, les élèves de terminale et première accompagnés par leurs professeurs, collectent des informations sur les métiers et filières d’ingénieur.e et de management proposés en région BFC. Ils repartent ensuite avec de la documentation permettant d’affiner leur projet avant d’aller, s’ils le souhaitent, visiter les écoles qui les intéressent lors des journées portes ouvertes. Réalisée en 2019, cette opération a accompagné 3465 lycéens et lycéennes dans leur orientation. En 2020, l’Ingénieur Manager Tour s’était tenu sous forme de rencontres virtuelles et avait sensibilisé 378 élèves. En 2021, le retour en présentiel a permis à 3048 élèves de bénéficier de cette action.

    Vincent Armbruster, Directeur et Vice-Président Polytechnicum UBFC

    Catherine Silvant, chargée de coordination du Polytechnicum

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    [#BreizhPower x CGE] : les grandes écoles en Bretagne, source d’une convergence accrue de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation à la dimension régionale https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/breizhpower-x-cge-les-grandes-ecoles-en-bretagne-source-dune-convergence-accrue-de-lenseignement-superieur-de-la-recherche-et-de-linnovation-a-la-dimension-regio/ Wed, 01 Jun 2022 08:32:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81510169 La Conférence des Directeurs des Grandes Ecoles de Bretagne (CDGEB), conférence régionale des grandes écoles breton, est une instance reconnue et solidement installée dans le paysage territorial. Constituée progressivement depuis 1993 par un élargissement progressif de ses membres en vue de représenter la richesse et la diversité des grandes écoles de la région, elle s’est structurée en association de loi 1901 dès 2001 et regroupe aujourd’hui 27 établissements représentant 27,000 étudiants - 6,000 diplômés d’un master chaque année - 4,000 personnels, dont 2,000 enseignants-chercheurs. Les 3/4 de ses écoles sont publiques et 30% des étudiants de nationalité étrangère.   Multiplicité des statuts et des ministères de tutelle La diversité des statuts des grandes écoles permet à l’association d’être directement connectée aux 3 des 4 universités bretonnes (Université de rennes 1, BBO et UBS) et aux grands laboratoires et unités de recherche et de représenter de nombreux ministères au-delà de celui de l’ESR : Défense, Culture, Agriculture, Industrie et Santé. 1/4 des grandes écoles ont un statut privé, principalement d’association loi 1901 labellisée d’intérêt général par l’Etat (EESPIG) pour les écoles d’ingénieur et de management.   L’agilité d’une gouvernance fondée sur l’engagement des directeurs des établissements Cette capacité de relier permet à la CDGEB d’offrir une plateforme d’échanges de bonnes pratiques et de réflexion stratégique, sans équivalent entre les directeurs des grandes écoles, qui s’engagent directement. Elle s’offre ainsi en forum d’échanges à des acteurs structurants du territoire comme la région Bretagne, Préfecture et Rectorat ainsi que d’autres acteurs clés. Les proviseurs et chefs d’établissements des principaux lycées porteurs de CPGE sont invités aux principales rencontres comme les assemblées générales. Le bureau mensuel de la CDGEB a la responsabilité d’identifier les thèmes permettant d’intéresser les membres et de justifier des rencontres à 27 aux quatre coins du territoire – le covoiturage étant de mise. Chaque AG permet de découvrir un établissement et de traiter un ordre du jour resserré sur 2 ou 3 thématiques fortes. Tout au long de l’année, chaque mois, une étude flash permet de vérifier les sujets à prioritiser : situation des étudiants et enseignants-chercheurs en Ukraine, attentes et propositions vis-à-vis du schéma régional de l’ESR, de la vie étudiante et des formations professionnelles, souhait de contribuer à des appels à manifestation d’intérêt dans le cadre de France 2030, pour citer les plus récents. La CDGEB peut susciter également la création de groupes de travail.   Une reconnaissance comme un acteur d’intérêt général et régional, pour une contribution à la future stratégie bretonne intégrant la transition sociétale et son développement socio-économique.   Région ouverte à l’Europe et au monde, la Bretagne est un creuset d’innovations majeures qui ont forgé ses domaines d’excellence et s’engage pleinement dans la transition sociétale et environnementale. Les secteurs de pointe bretons sont associés à la mer, au numérique, aux industries de la santé, alimentaire et énergétique. Les grandes écoles en sont le reflet et permettent à travers la CDGEB qui constitue ainsi un capital relationnel permettant d’enrichir les contributions faites à l’échelle régional de la Bretagne et d’être aussi, à travers ses établissements, une « ambassade » de la région en France et dans le monde. La CDGEB accueille plusieurs établissements structurés en réseau intégré d’implantation dans plusieurs villes de Bretagne, ENSIBS ou Ecole Européenne d’Art de Bretagne ou dans plusieurs régions comme CentraleSupélec, l’ENSTA, l’Institut Agro Rennes Angers, IMT Atlantique, INSA ou Rennes School of Business. La CDGEB est directement engagée dans la gouvernance régionale, 9 directeurs participent au Comité Consultatif Régional pour la Recherche et le Développement Technologique (CCRRDT) ou encore au CESER. Elle participe activement au pilotage de Pépite Bretagne, du programme BRIO (Bretagne Réussite Information Orientation), lauréat de l’appel à projet PIA3 dans le domaine de l’orientation ou encore au sein du Pôle d’Excellence Cyber (PEC) regroupant les forces vives régionales de la cyber souveraineté en un cluster unique. En conclusion, la CDGEB en Bretagne résulte d’une volonté d’ouverture basée sur une structure simple, donc agile, reposant sur un engagement personnel des directeurs des grandes écoles. Son fonctionnement traduit une convivialité toute bretonne, un pragmatisme et la volonté de faire cohabiter toutes les différences qui en constituent la principale richesse. Elle est certainement la porte d’entrée idéale de tous les nouveaux directeurs « entrants » qui y trouvent immédiatement un espace de découverte et d’intégration accélérée dans ce très bel écosystème.

    Thomas Froehlicher, Président de la CDGEEB Directeur Général et Doyen de Rennes School of Business www.cdgeb.org

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    Conférence Régionale des Grandes Ecoles en Nouvelle-Aquitaine : un pan d’actions et des résultats concrets https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/conference-regionale-des-grandes-ecoles-en-nouvelle-aquitaine-un-pan-dactions-et-des-resultats-concrets/ Wed, 01 Jun 2022 10:12:29 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81510468 Répartition des membres de la CRGE en Nouvelle-Aquitaine[/caption] La Conférence Régionale des Grandes Ecoles en Nouvelle-Aquitaine est une association « loi 1901 ». Ce « Club des Grandes Ecoles de Nouvelle-Aquitaine » regroupe 34 membres, avec plus de 25000 étudiants répartis dans 7 villes de la région. A cette diversité géographique s’ajoute une diversité thématique, avec des écoles d’ingénieurs, des écoles de management, des écoles d’art, d’architecture, de sciences politiques…, et une diversité de statuts, avec des écoles publiques, internes et externes aux universités, des écoles consulaires (EESC), des écoles sous statut associatif (EESPIG), des campus d’écoles… Il n’y a pas de salarié dans l’association. Son fonctionnement repose sur l’action bénévole d’un bureau, et sur quelques réunions thématiques liées à des plans d’actions validés en assemblée générale annuelle. Son siège est au sein de KEDGE Business School à Talence (33).     Comme la CGE et les autres associations régionales, la CRGE de Nouvelle-Aquitaine a comme principale richesse les diversités géographiques, thématiques et statutaires de ses membres. Les membres fonctionnent de façon assez naturelle en mode projet. Les principaux thèmes d’actions fixés lors de l’assemblée générale de 2019 sont :
    • Les coopérations académiques et pédagogiques entre les membres ;
    • Les relations avec les parties prenantes du territoire, et en particulier la Région et les universités ;
    • Les relations avec la CGE nationale.
    "Ce plan d’actions m’a motivé à accepter la présidence de cette association. Du fait de la crise sanitaire, notre activité n’a certes pas été à la hauteur de nos objectifs, mais nous avons tout de même obtenu des résultats concrets. L’ensemble du bureau sera renouvelé lors de l’assemblée générale du 22 juin 2022." Roland Fortunier, directeur général de l’ISAE-ENSMA, président de la CRGE Nouvelle-Aquitaine   Actions réalisées 1 - Coopérations académiques et pédagogiques entre les membres Les actions menées auprès de la région Nouvelle-Aquitaine ont permis d’identifier la CRGE comme acteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Ainsi, lors du renouvellement de la commission de coordination régionale, l’association a été sollicitée pour fournir cinq représentants. Nous avons répondu en répartissant ces représentants parmi les différentes sensibilités de nos membres :
    • Un représentant des écoles d’ingénieurs membres ou associées à Bordeaux INP ;
    • Un représentant des écoles d’ingénieurs membres de l’alliance ISAE Nouvelle-Aquitaine ;
    • Un représentant des écoles de management ;
    • Un représentant des écoles d’art, de design, et d’architecture ;
    • Un représentant des autres écoles.
    L’association « Article 1 » a sollicité l’association pour se présenter simultanément à toutes les écoles de la région. Sa mission est d’accompagner les jeunes de milieux populaires vers leurs réussites scolaires et professionnelle pour :
    • Changer les visages de la réussite ;
    • Changer la vision de la réussite.
    Cette mission étant inscrite dans la feuille de route des membres, nous avons accepté cette demande. Ceci a généré des contacts et des actions locales. La CRGE en Nouvelle-Aquitaine a donc ici simplement servi de point de rassemblement et d’informations.   2 - Relations avec les parties prenantes du territoire La crise sanitaire a conduit à des directives données périodiquement aux établissements par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Ces directives sont transmises directement aux établissements publics, puis à l’ensemble des membres de la CGE. Cependant, en région, certaines structures ou campus manquent d’information. L’association est donc un lieu d’échange lors de réunions en distanciel. Le recteur de région académique délégué à l’ESRI a été invité à ces réunions pour répondre à certaines questions, ce qui a en outre participé à l’identification de la CRGE comme acteur régional. L’association a signé des conventions avec différentes structures du territoire. On peut citer par exemple :
    • L’union régional des ingénieurs et scientifiques en aquitaine (URISA), qui est depuis 1944 une émanation en Aquitaine de l’ISF, qui est le partenaire privilégié auprès des institutionnels, des entreprises et des Ecoles pour accompagner la dynamique du métier de l’Ingénieur et du Scientifique, et qui s’étend maintenant à l’ensemble de la région Nouvelle-Aquitaine ;
    • La maison de la Nouvelle Aquitaine, qui est un lieu à Paris dont les membres de la CRGE peuvent profiter pour organiser des évènements avec des partenaires industriels, avec leurs alumni…
    L’année 2022 marque le départ du CPER 2022-2027, ainsi que la mise en place par la région d’une nouvelle politique d’accompagnement des établissements. Lors de l’assemblée générale du 22 juin 2022, le vice-président de la région en charge de l’ESRI viendra présenter cette politique et en discuter avec les membres de la CRGE. Ceci alimentera une discussion entre les membres pour définir le plan d’actions de l’association pour les prochaines années.   3 - Relations avec la CGE nationale Comme les autres associations régionales, le CRGE en Nouvelle-Aquitaine participe à la commission « Grandes Ecoles et Territoires » de la CGE. Dans ce cadre, l’association a par exemple fait remonter une contribution pour l’élection présidentielle de 2022.  

    Roland Fortunier, Directeur Général de l’ISAE-ENSMA, président de la CRGE Nouvelle-Aquitaine

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    Les Grandes écoles, actrices majeures des dynamiques territoriales https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-grandes-ecoles-actrices-majeures-des-dynamiques-territoriales/ Thu, 02 Jun 2022 14:07:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81510770 Les écoles membres de la CGE sont réparties sur l’ensemble du territoire national et pas uniquement dans les grandes métropoles. Elles sont historiquement profondément ancrées dans leurs territoires qu’elles irriguent au travers de l’ensemble de leurs activités et contribuent ainsi fortement à leur vitalité. L’échelon territorial est bien reconnu par la CGE comme un échelon stratégique. La crise inédite générée par le coronavirus (pas uniquement sanitaire mais également économique et sociale), en exacerbant l’intelligence collective, a aussi mis en évidence l’implication des Grandes écoles, leur empreinte dans toutes ses dimensions sur leur région d’implantation. Consciente de l’importance de la mobilisation à l’échelon régional de l’ensemble des acteurs et écosystèmes au service des territoires, la CGE l’anticipait institutionnellement juste avant la pandémie, fin 2019, en créant une nouvelle commission GE & territoires. Son objectif est de travailler, avec ses partenaires, sur l’évaluation, la valorisation et le développement de l’empreinte des Grandes écoles. Ainsi, la commission est à l’écoute des acteurs sociaux économiques locaux dans leurs spécificités et diversité : partage d’expériences et bonnes pratiques, fertilisations croisées, travaux communs pour un développement plus soutenable, plus solidaire, …. tant pour le développement du tissu économique que pour l’adaptation des formations aux besoins et attentes des territoires. Si cette dimension stratégique du territoire est partagée par l’ensemble des acteurs, force est de constater que les univers de l’enseignement supérieur et des collectivités territoriales n’ont pas encore établi une culture commune, ni les habitudes d’une collaboration systématique pour adresser les enjeux qu’ils ont en commun. Ce constat a d’ores et déjà conduit à un certain nombre d’actions. Parce-que le monde de l’ESR s’avère complexe, avec ses codes, ses acronymes, ses différents modes de fonctionnement … l’idée est venue de familiariser les élus des collectivités et de faciliter le dialogue par quelques clés. Les associations nationales, réunies au sein du Bloc Local, ont élaboré et publié un « b.a.-ba de l’enseignement supérieur et de la recherche » à destination des collectivités territoriales et auquel la CGE a contribué activement (https://www.cge.asso.fr/publications/2020-12-02-b-a-ba-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche/ ). La volonté de « mieux se connaitre pour mieux agir ensemble », c’est le credo exprimé et déjà mis en musique ( https://agir-ensemble.net/ ) en plusieurs occasions, et très récemment lors du séminaire annuel du réseau des collectivités locales pour l’ESRI (Clermont-Ferrand 5-6 avril 2022). En effet, les différents défis auxquels doivent faire face les territoires nécessitent une mise en coalition des acteurs de l’enseignement, de l’innovation, de l’entreprise et des collectivités locales. Les transformations technologiques, organisationnelles et sociétales majeures qui s’engagent passent par ces nouveaux partenariats, public-privé-population au sein desquels les établissements d’ESR sont des parties prenantes décisives. Le Bloc Local et la CGE souhaitent, au regard des initiatives communes fructueuses déjà engagées, formaliser et étendre leur collaboration, au travers d’une convention qui sera signée lors de la prochaine AG de la CGE le 21 juin prochain. Une première rencontre « pilote » entre les élus de collectivités territoriales (AVUF) et les Grandes écoles de la Région Auvergne Rhône Alpes (AGERA) a joué le rôle d’entrainement attendu avec une déclinaison spécifique à la CRGEPACA à venir. Dans ce contexte, les Conférences Régionales des Grandes écoles (11 CRGE, bientôt 12) constituent évidemment des acteurs et relais privilégiés, représentants de la diversité des Grandes écoles sur un territoire. Elles ont vocation à développer le lien national/régional, voire déployer en région les actions partenariales de la CGE, à rapporter les positionnements territoriaux des GE … Ce numéro de Grand Angle leur est réservé. Mille mercis aux présidents des CRGE et leurs équipes pour leurs contributions qui illustrent la richesse et la force des GE sur leur territoire.

    Sophie Commereuc, Présidente de la Commission Grandes Ecoles et Territoires, Directrice générale de Clermont Auvergne INP

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    CGEP : des étudiants formés spécifiquement aux enjeux sociétaux et économiques du territoire Grand Est https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/cgep-des-etudiants-formes-specifiquement-aux-enjeux-societaux-et-economiques-du-territoire-grand-est/ Thu, 02 Jun 2022 13:34:09 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81510772 Le bassin Lorrain jouit d’une grande offre de formation d’excellence du fait de la présence d’un tissu très dense de Grandes Écoles. Second bassin national après la région parisienne en termes de nombre d’écoles, les champs de formation sont multidisciplinaires et répondent aux enjeux socio-économiques, artistiques et culturels centraux de la Région Grand Est et de la France. La CGEP fédère 24 Grandes écoles sur le bassin lorrain et regroupe quelques 15 000 étudiants formés spécifiquement aux enjeux sociétaux et économiques du territoire Grand Est. Nos écoles revendiquent donc le clair positionnement d’accélérateurs de talents au service de l’aménagement des territoires, de la société et des entreprises près desquels elles sont implantées   Au cœur de la structuration politique de notre toute jeune Région Grand Est, nos Grandes Ecoles constituent une force et un réseau partenarial important visant à la formation initiale et continue de nos jeunes et des cadres de nos territoires, mais aussi à la production de savoirs nouveaux, grâce aux laboratoires desquels nous sommes cotutelles. Les grandes lignes de l’ambition de la CGEP sont les suivantes :
      • Continuer à développer un collectif des Grandes Écoles interlocuteur des collectivités territoriales, au-delà des anciennes limites territoriales du Grand Est, en valorisant leurs spécificités et leurs territoires d’implantations. En Lorraine, ce collectif s’appuie sur l’Association des Grandes Ecoles de Metz (AGEM) ainsi que sur Lorraine INP.
      • Développer les compétences futures de nos étudiants au service des entreprises et des territoires.
      • Porter une voix de dialogue avec l’ensemble des acteurs de la région Grand Est pour répondre à ses schémas stratégiques.
      Actions réalisées ou en projet Ateliers de Transferts et d’Innovation (www.artsetmetiers.fr/ati ) L’un des projets phares conduits grâce à la CGEP sont les Ateliers de Transformations et d’Innovation (ATI). Le dispositif ATI permet d’impliquer, autour d’un besoin d’une entreprise du Grand Est (Startups, TPE, PME, ETI), une équipe d’étudiant(e)s provenant de deux Grandes Ecoles différentes avec des compétences complémentaires et utiles à l’élaboration de solutions innovantes, en réponse à la problématique posée. L’équipe multi-compétences d’un ATI est alors composée de collaborateurs d’une entreprise, et d’étudiant(e)s accompagné(e)s par des enseignants experts. Ensemble, ils mettent en place et mènent chaque projet proposé par une entreprise : nouveaux produits, procédés, services, marchés, organisations, etc. Les livrables (études de faisabilité, études de marchés, cahiers des charges, maquettes, prototypes, tests d’usage, preuve de concept, etc.) sont précisés pour chaque projet en collaboration avec l’entreprise et les formations associées. Initiés en 2005 et soutenus depuis plus de dix ans par la Région (Lorraine puis Grand Est), le dispositif ATI est reconnu comme un outil performant stimulateur d’innovations. Les ATI ont effectué récemment un saut d’échelle territorial important et irrigue désormais l’ensemble de la Région Grand Est (Champagne-Ardennes, Lorraine et Alsace) grâce au soutien de la Région Grand Est dans le cadre de son AAP « Pactes Compétences 2021-2023 » Grand Est (télécharger ici le texte de l’AAP). Le Conseil Régional apporte 466 200 € sur trois ans pour accompagner 72 PME régionales dans leurs projets. Ces ATI impliqueront 144 accompagnements (2 par ATI) des Grandes Écoles de l’ensemble de la Région Grand Est. Grâce aux ATI, l’entreprise récolte une, voire plusieurs propositions innovantes en réponse à ses besoins et fait du sourcing de jeunes talents. Les Grandes Ecoles voient leur pédagogie alimentée par des problématiques concrètes avec un apprentissage du travail collaboratif. Tous les secteurs économiques sont concernés, en particulier les projets visant à l’usage du numérique et/ou de l’Intelligence Artificielle. La période de travail d’un ATI s’étend sur une année universitaire (septembre à juin). Porté par le Campus des Métiers et des Qualification CaMéX-IA Grand Est, le pilotage opérationnel du projet est effectué par l’ENSAM, le CESI, l’ENSGSI et l’INSA de Strasbourg.

    Stéphane Fontaine, président de la CGEP

        A propos de Stéphane Fontaine Ingénieur de L’École Nationale Supérieure des Industries Textiles de Mulhouse, devenue depuis l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs Sud Alsace (ENSISA), Stéphane Fontaine a commencé sa carrière universitaire à l’université de Haute-Alsace, après un doctorat en Sciences Pour l’Ingénieur. Il est ensuite devenu Professeur des Universités à l’Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports (ISAT – Nevers), école interne de l’Université de Bourgogne. Après avoir dirigé l’Unité de Recherche DRIVE EA1859 de l’ISAT, pendant 3 ans, Il a pris la direction du Campus ENSAM de Metz en 2017. De la section CNU 60, ses domaines de compétences académiques se tournent vers la mécanique des matériaux souples et rigides et leurs durabilités. Il enseigne les procédés avancés (tels les assemblages par collage) ainsi que la mécanique des solides déformables mais aussi l’éco-conception.]]>
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    La CRGE Hauts-de-France, 47 ans d’activités au service des étudiants, des entreprises, des territoires https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-crge-hauts-de-france-47-ans-dactivites-au-service-des-etudiants-des-entreprises-des-territoires/ Wed, 01 Jun 2022 12:27:31 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81511369 Depuis 1975, la Conférence Régionale des Grandes Ecoles Hauts-de-France (CRGE) fédère les Grandes Ecoles de la Région Hauts-de-France. 31 Grandes Ecoles y sont aujourd’hui adhérentes. Présentes sur tout le territoire régional avec 48 sites, le collectif CRGE Hauts-de-France représente près de 44 000 étudiants, 4 800 personnels permanents, 400 filières de formation, 2400 partenariats internationaux, 190 doubles diplômes, 1 000 doctorants, 100 équipes de recherche, 320 000 diplômés. « De statut associatif, la CRGE Hauts-de-France se veut être un interlocuteur privilégié des instances régionales et territoriales, du monde socio-économique au service d’une offre d’enseignement supérieur. C’est aussi une association de Grandes Ecoles qui pratiquent l’échange d’idées et d’informations et de bonnes pratiques dans une grande convivialité », précise son président, Jérôme Fortin (UNILASALLE Amiens). Par exemple, La CRGE développe un intranet  pour que ses membres puissent consulter les appels à projets mais aussi pour répondre à des problématiques très pratiques comme la mobilité professionnelle entre campus ou la mise en commun d’expériences ou d’expertises. La CRGE Hauts-de-France fonctionne comme une sorte de groupe professionnel qui porte des projets communs :
    • L’ouverture sociale, tant en amont (recrutement), qu’en interne (bourses) ;
    • la promotion auprès des étudiants du concept de « grandes écoles », dont le thème de l’ingénieur au féminin ;
    • la promotion auprès des entreprises : diplômés, stages, … ;
    • la promotion de l’apprentissage et de l’alternance dans les grandes écoles ;
    • le développement de la création d’entreprises – innovation, recherche, valorisation vers les entreprises ;
    • l’accompagnement des PME en particulier au sein de la Région en matière, de recherche, d’innovation et de développement à l’international ;
    • une réflexion sur la pédagogie et la vie étudiante (gestion des étudiants, santé, logement,…) ;
    • le développement à l’international.
    C’est aussi un organe de promotion des grandes écoles auprès des pouvoirs publics (Région, Rectorat, Préfecture, Métropoles et communauté d’agglomération, Europe, …), des pôles de compétitivité, de la SATT (Société d'Accélération du Transfert de Technologies), des financeurs de l’enseignement supérieur (Etat, Région, Lille Métropole Européenne, Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie, Europe…).   La CRGE Hauts-de-France, véritable « 7ème université » de la Région Hauts-de-France A l’heure des politiques de sites et des regroupements universitaires, la place des grandes écoles n’est pas toujours garantie, en particulier pour les écoles associatives. Au côté des 3 regroupements universitaires identifiés aujourd’hui en Hauts-de-France (l’Université de Lille, le groupement UPHF-Université Catholique de Lille, l’alliance A2U (ULCO, UPJV, Université d’Artois)), la CRGE Hauts-de-France est aujourd’hui considérée comme la « 7ème université » aux côtés des structures universitaires publiques et de l’Université Catholique de Lille. « La CRGE Hauts-de-France a récemment modifié son organisation pour s’adapter à ces changements structurels et organisationnels de l’Enseignement Supérieur en région » complète Jérôme Fortin, le président. Animée par son délégué général Jean-Marc Idoux, organisée autour de vice-présidences thématiques ( Philippe Pernod (Centrale Lille) vice-président « Recherche », Patrice Houdayer (SKEMA) vice-président « International », Piero Turchi (ISTC) vice-président « Formation, innovation pédagogique, vie étudiante », Christine Dispa (CESI) vice-présidente « Relations entreprises, entrepreneuriat », Yann Tournesac (ESC Amiens) vice-président « Communication, partenariats »), la CRGE Hauts-de-France a aussi une couverture territoriale plus fine avec une vice-présidence « Territoires » portée par François Andrieux (ENSAPL) qui anime un réseau de 6 délégués territoriaux, couvrant ainsi l’ensemble de la région Hauts-de-France. La CRGE Hauts-de-France participe ainsi activement à la construction de la stratégie régionale de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en particulier dans le cadre du Schéma Régional Enseignement Supérieur Recherche Innovation (SRESRI), du Schéma Régional de Développement Économique d’Internationalisation et d’Innovation (SRDEII), de la politique REV3 régionale, … Elle siège également au CESER Hauts-de-France et est membre de son bureau et anime le groupe de concertation « Savoirs et Création de Valeurs ». La CRGE Hauts-de-France déploie également une série d’actions collectives. On peut citer par exemple son implication forte dans l’organisation des Assises Régionales de l’Enseignement Supérieur qui se sont tenues en octobre 2021. S’inscrivant dans un contexte de sortie de crise sanitaire et de ses conséquences pour les étudiants, cette rencontre a été initiée par l’ensemble des universités et grandes écoles pour offrir un espace de parole aux étudiants sur plusieurs thèmes traitant de l’engagement et des difficultés de la vie étudiante. Ces assises ont été imaginées pour que les effets de la crise soient pris en compte et que des solutions puissent être trouvées dans la durée. Une autre action structurante de la CRGE Hauts-de-France se situe dans le domaine de l’ouverture sociale. La CRGE a depuis plusieurs années coconstruit au côté de la Région Hauts-de-France un dispositif original appelé « Programme Régional de Réussite en Etudes Longues – PREEL Ambition ».  Elle cogère ce PRREL Ambition avec les services de la Région. Ce dispositif, qui vise à faciliter l’accès à l’enseignement supérieur des lycéens, concerne chaque année environ 1 000 lycéens. Il permet ainsi à des jeunes issus de familles modestes de préparer et de réussir leurs études dans l'enseignement supérieur, tout en les invitant à être acteurs de leur futur en les aidant à l'élaboration de leurs projets personnels d'études et/ou professionnels en leur faisant découvrir le monde de l'enseignement supérieur. 16 grandes écoles de la CRGE Hauts-de-France y sont impliquées et assurent un accompagnement gratuit du lycéen ou de l'étudiant basé sur un suivi pédagogique personnalisé par un enseignant référent, une aide méthodologique grâce à un tutorat dispensé par des étudiants de la région, des activités liées à des journées de découverte et de participation à la vie d'un établissement de l'enseignement supérieur.

    Jérôme Fortin, président de la CRGE Hauts-de-France

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    La Conférence Régionale des Directeurs de Grandes Ecoles de la région Midi-Pyrénées https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/la-conference-regionale-des-directeurs-de-grandes-ecoles-de-la-region-midi-pyrenees/ Thu, 02 Jun 2022 13:34:23 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81511372 Les directeurs des Grandes Ecoles de la région Midi-Pyrénées ont créé en 1988 la CREDIGE (Conférence Régionale des Directeurs de Grandes Ecoles), afin de réunir périodiquement, pour échanger informations et bonnes pratiques et se coordonner à l’échelon régional. Elle a permis la réalisation d’actions communes dont la plus marquante a été la « semaine CREDIGE », une semaine de mobilité étudiante entre les différents établissements membres permettant aux étudiants de se familiariser avec de nouvelles disciplines dans des domaines scientifiques ou non scientifiques extérieurs à leur spécialité de formation (jusqu’à 800 étudiants concernés par an). A partir de 2013, la CREDIGE s’est cependant vue concurrencée par des instances mises en place dans le cadre de la « politique de site » impulsée par le MESRI et financée par le PIA. L’IDEX initialement remporté par le site toulousain a en particulier conduit à la création d’un consortium réunissant les écoles d’ingénieurs de la COMUE Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées. Initialement baptisé « Toulouse Ingénierie », puis renommé Toulouse Tech en 2016, il a bénéficié de financements IDEX et IDEFI qui ont permis :
    • de lancer de nombreuses actions dans le domaine de la formation des enseignants ou encore de la transformation pédagogique afin de prendre en compte la diversité des étudiants,
    • de mettre en place des formations nouvelles comme une année passerelle pour les étudiants PACES ou un certificat inter établissements de sensibilisation au big data.
    Ces financements ont également permis d’asseoir le fonctionnement grâce à une équipe permanente de 2 personnes rattachées à la COMUE Université fédérale de Toulouse. Associée à une équipe d’animation de 3 enseignants-chercheurs mis à disposition à temps partiel par les établissements, elle assure l’animation du groupe, ainsi que le déploiement et la coordination des projets collectifs. Dans ce contexte, la CREDIGE a perdu de son intérêt pour les écoles d’ingénieur et a vu son activité s’essouffler.  Il a été convenu en 2019 de rapprocher les deux entités, pour aboutir à l’été 2021 à la mise en place de « Toulouse Tech Grandes Ecoles », qui rassemble aujourd’hui 19 écoles (14 écoles d’ingénieurs et 5 autres Grandes Ecoles) pour un total de 22 000 étudiants (hors doctorants) : CESI Toulouse, ENAC, ENSA Toulouse, ENSFEA, ENVT, Icam Toulouse, IMT Mines Albi, INSA Toulouse, ISAE-SUPAERO, ISIS, Sciences Po Toulouse, TBS, Toulouse INP et ses six écoles (INP-ENSAT, INP-ENSEEIHT, INP-ENSIACET, INP-ENIT, INP-ENM et INP-PURPAN) et UPSSITECH. Des premières actions collectives ont été menées dans ce format en 2021-22, comme la création d’une pièce de théâtre interactive de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles ou encore d’un court-métrage pédagogique pour aborder la question des diversités avec les étudiants. L’objectif pour les années à venir est de s’appuyer sur la variété des compétences des grandes écoles membres pour aborder collectivement les transitions à venir, qu’il s’agisse des contenus de nos formations ou de leur modes de délivrance. Il s’agit également bien sûr de maintenir un forum local d’échanges entre Grandes écoles, dans un contexte où la structuration du site académique va continuer à évoluer.

    Olivier Lesbre, président de la CREDIGE

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    Prix de l’innovation pédagogique : « And the winner is… » ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/prix-de-linnovation-pedagogique-and-the-winner-is/ Mon, 27 Jun 2022 07:11:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81695298
  • Apprentissage par les pairs : Grenoble INP – Phelma, Les défis d’Iphy
  • DDRS : emlyon business school, Agir pour le climat
  • Démarche école (et meilleure vidéo) : Brest School of Business, Syllabbus 4.0
  • Former à former : Pôle Léonard de Vinci, MOOC « Embarquez vos apprenants, destination pédagogie active »
  • La belle idée : Ecole des Ponts ParisTech, Getting down and dirty
  • Ludification : UniLaSalle, Evasion en cours de langue
  • Professionnalisation : Ecole de journalisme de Sciences Po Paris, Startup media workshop
  • L’ensemble des innovations proposées est consultable en format vidéo sur la chaine YouTube de la Conférence des grandes écoles. Avec ce Prix de l’innovation pédagogique, la CGE entend :
    • Valoriser les initiatives prises en faveur de l’innovation pédagogique au sein des Grandes écoles ;
    • Faire rayonner les innovations au cœur du réseau des Grandes écoles et auprès de ses partenaires ;
    • Confirmer le rôle moteur de l’innovation pédagogique des Grandes écoles dans le paysage de l’enseignement supérieur.
    Cette première édition est marquée d’un véritable succès d’estime : pas moins de 87 dossiers de candidature ont été reçus et analysés selon cinq critères (originalité, réponse à un problème concret et pertinent, cohérence de la méthode/des outils avec les objectifs affichés, impact, reproductibilité/transférabilité) en lien avec les priorités de la CGE (dimension internationale, transition écologique, lien avec les territoires, numérique, inclusion). Ces 87 dossiers de très grande qualité témoignent du dynamisme, de l’engagement et de l’esprit précurseur des équipes pédagogiques de nos écoles.]]>
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    Comment les Grandes écoles encouragent l’hybridation des compétences des futurs entrepreneurs ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/comment-les-grandes-ecoles-encouragent-lhybridation-des-competences-des-futurs-entrepreneurs/ Tue, 05 Jul 2022 09:56:37 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81753222 D’après un sondage[1] de 2021, 42% des étudiants déclarent vouloir un jour créer une entreprise. En réalité, un étudiant sur six sera conduit au cours de sa vie à devenir chef d ’entreprise si on en suit les statistiques des étudiants américains (14% dans ce cas) et cette tendance est confortée par la Conférence des grandes écoles (CGE) pour la France d’ici quelques années.  

    Hybridation, interdisciplinarité et mode projet

    Favoriser la rencontre et l’interaction entre des enseignements complémentaires est devenu un “must” dans les écosystèmes du savoir et de l’innovation. 42% des incubateurs sont partagés avec les équipes mixtes ingénieurs / managers, 56% des écoles de la CGE ont un incubateur, et 79% des écoles de commerce. Le but ? Faire se rencontrer les savoirs et compétences pour créer un environnement favorable à l’innovation. En 2022, les étudiants ont besoin de concret, de pratique et d’être actif dans leur apprentissage. Force est de constater qu’ils ne se contentent plus de cours “classiques”. Les projets de groupes, favorisant l’interaction et menant à de vraies réalisations sont largement plébiscités. Au Pôle Léonard de Vinci, l’interdisciplinarité se manifeste une fois par an lors de “semaines transverses” durant lesquelles les étudiants des 3 écoles (ingénieur, management, numérique) se réunissent par équipe hybride pour apporter des solutions à des problèmes établis. Au total 1500 étudiants, vont développer un projet, et environ 10% des projets continueront au-delà de cette semaine dans le cadre d’une création de start-up. Sur le campus de Paris-Saclay sont réunies écoles d’ingénieurs, laboratoires de recherche et start-ups. La proximité entre ces entités permet à tout le monde de travailler ensemble. Les étudiants peuvent se former à plusieurs disciplines au cours de leurs études et ils ont même la possibilité d’être « double diplômés », une plus-value à leur actif reconnue et de plus en plus recherchée. A cette image, l’ESILV et l’EMLV ont créé dès 2015 le tout premier cursus ingénieur-manager. Ce type de cursus, accessible dès le BAC, a pour objectif de répondre à la complexité des enjeux et l’hybridation des technologies. Cela a d’autant plus de sens tant les entreprises en « open innovation » favorisent un écosystème dans lequel les écoles, start-ups, collectivités, centre de recherche sont des acteurs de premier plan. Ainsi, pour les grands groupes, il s’agit de collaborer avec toutes ces entités et faire participer l’ensemble de la chaîne de valeur, condition sine qua non d’une stratégie de déploiement sur des projets innovants.  

    Les soft skills valorisées par les investisseurs et recruteurs

    Les soft skills sont essentielles pour former un entrepreneur ou même un collaborateur efficace, empathique et entraînant pour son équipe. Ces compétences sont devenues centrales et c’est même le premier critère regardé par les investisseurs, business angels et venture capitalist, gage de la pérennité d’une création d’entreprise. Quant aux entreprises, d’après une enquête de Pôle Emploi menée en 2018, les compétences comportementales sont le 2ème critère le plus mentionné par les recruteurs, le diplôme arrivant, lui, en 6ème position. Ces qualités sont largement partagées et transmises à travers les hackathons, les engagements associatifs ou encore sportifs. En effet, les compétences humaines : la cohésion et la solidité de l’équipe, faire preuve d’intelligence émotionnelle, de communication dans un travail collaboratif sont primordiales, et la capacité pour des co-fondateurs de s’associer avec des profils aux compétences complémentaires représente une réelle plus-value pour les start-ups. Le magazine Forbes a tenté d’établir une liste des soft skills à maîtriser en entreprise, on y retrouve : la créativité, l’esprit d’entreprendre, l’audace, la motivation entre autres. Ce paradigme a fait naître chez les établissements d’enseignement supérieur de nombreuses structures (Pré-incubateur / Learning Labs, etc.) et de nouvelles pédagogies (Learning by doing / Soft skills), dans l’objectif de former davantage leurs étudiants aux compétences développées par la démarche entrepreneuriale. Un constat de bon augure pour les entreprises qui sont de plus en plus sensibles aux profils de ces jeunes étudiants-entrepreneurs.  

    [1] Sondage OpinionWay / Moovjee / CIC réalisé auprès de 1048 jeunes en mai 2021

     

    Julien Dudognon et Maylis Gross Fondateurs et Responsables de DeVinci Startup - structure de pré-incubation du Pôle Léonard de Vinci

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    Un entrepreneuriat au service des défis sociétaux et environnementaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/un-entrepreneuriat-au-service-des-defis-societaux-et-environnementaux/ Tue, 05 Jul 2022 14:07:08 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754414 L’Efrei a pour vocation de former les ingénieurs et les experts du numérique de demain. L’inclusion est une des valeurs inculquées tout au long de la formation de nos étudiants ainsi qu’au sein de l’incubateur accueillant les futures start-ups. Tout au long de leur scolarité, les étudiants sont encouragés à s’investir et à développer des activités associatives. Parmi ces associations, nombreuses sont celles œuvrant dans le secteur du handicap, de l’inclusion sociale, de la lutte contre le changement climatique, ou encore contre les inégalités scolaires. Au niveau pédagogique, dès la L1, les étudiants doivent créer un produit ou service “au service de l’humain”. Les objectifs pédagogiques sont multiples :
    • développer leur autonomie
    • développer leurs compétences techniques
    • apprendre à travailler en équipe
    • exercer leur créativité
    • penser les usages de leur innovation
    Le semestre se conclut par une séance de présentation de projets, devant un jury composé de membres de l’équipe pédagogique et d’entreprises partenaires. Ces projets d’innovation aboutissent à des résultats très professionnels : création d’un logiciel permettant de faciliter la détection de certains cancers, création de dispositifs pour suivre l’évolution d’une maladie dermatologique ou encore une application pour faciliter l’apprentissage de la Langue des Signes. Les étudiants mettent leur énergie et leur créativité au service du bien commun. Ils sont ensuite encouragés à poursuivre ces projets au sein de l’incubateur Efrei Entrepreneurs.   Un incubateur aligné sur ces valeurs L’incubateur de l’Efrei met en place des ponts avec les acteurs du territoire pour accompagner au mieux ces projets entrepreneuriaux porteurs de sens. Ainsi, des partenariats avec Cancer Campus et d’autres dispositifs sont développés. En 2020, l’incubateur a été sélectionné pour être opérateur French Tech Tremplin. Ce programme vise à contribuer à réduire les inégalités d’accès à l’écosystème Tech. Dans ce cadre, il a accompagné, en 2021, près de 14 porteurs de projets aux profils variés. En accord avec le cahier des charges du dispositif, l’accompagnement a débuté avec un bootcamp de 2 semaines suivis de 6 semaines d’accompagnement et s’est fini par un bootcamp de fin de 3 jours. Les projets accompagnés étaient dans des secteurs d’activité e-commerce, MedTech , Edtech, musique… Les porteurs de projets ont fait preuve d’une implication importante et de beaucoup de solidarité entre eux. Les niveaux d’avancement étant variés;  les porteurs de projets plus avancés ont pris le temps de partager leur expérience et de coacher les autres. Ce très bel état d’esprit a rendu cette expérience très agréable pour les créateurs de projets ainsi que pour les accompagnateurs. Ces porteurs de projet ont non seulement intégré la vie de l’incubateur en ayant accès à ses coachs, ateliers, évènements conviviaux et retours d’expériences des entreprises incubées mais ont également bénéficié de la vie du campus de l’Efrei. Ils ont ainsi pu accéder à l’Innovation lab et à l’aide de son responsable, Rémi Griot, participer aux évènements et conférences organisés au sein de l’Efrei (comme la Journée de la Technologie au service de l’Humain) et échanger avec les différents services de l’école sur leur projet en toute bienveillance. L’accompagnement s’est également appuyé sur l’association des alumni entrepreneurs de l’Efrei, Efrei Business Angels dans le cadre de sessions de mentorat. Cette expérience s’est révélée enrichissante non seulement pour les porteurs de projets lauréats mais aussi pour les étudiants par la promotion des valeurs d’inclusion.  

    Muriel Agbo, référente entrepreneuriat au sein de l’Efrei

      À propos de Muriel Agbo Après des études de chimie et d’économie, Muriel Agbo choisit de s’orienter vers l’accompagnement financier des projets de création d’entreprise. En 2008, elle commence sa carrière en tant que chargée de mission en financement et suivi d’entreprises au sein du réseau Initiative France, spécialisé dans l’accompagnement des projets de création et de reprise d’entreprises, où elle exerce durant 6 ans. Elle occupe ensuite, pendant 4 ans, le poste de chargée d’affaires au sein de l’incubateur de Telecom Paristech ; Paristech Entrepreneurs. Durant cette expérience professionnelle, elle accompagne dans leur stratégie des entreprises innovantes en amorçage avec une forte composante technologique. A présent référente entrepreneuriat au sein de l’Efrei , elle accompagne les étudiants et alumni de l’Efrei dans leur projet de création d’entreprise innovantes dans le numérique et coordonne l’incubateur ainsi que le parcours entrepreneur .   À propos de l’Efrei  Leader indépendant et reconnu d’intérêt public par l’État (EESPIG), l’Efrei couvre tous les secteurs du numérique, de l’ingénierie au management. Installée à Paris ainsi qu’à Bordeaux, l’Efrei accueille 3 800 étudiants, technophiles et engagés dans la transformation numérique – mais également communicants, ouverts à l'international et formés au travail en équipe et au management. Depuis le 1er janvier 2022, l’Efrei est un établissement composante de l’Université Paris-Panthéon-Assas. L’Efrei propose trois types de cursus :
    • PGE – Programmes Grande École : 5 Prépas intégrées, 1 Cycle ingénieur, 13 Majeures de spécialisation couvrant tous les domaines du numérique ;
    • PEx – Programmes Experts du Numérique : BTS, Bachelors, Licences, Mastr, Mastères, MSc alliant des expertises techniques, digitale ou e-business ;
    • E³ – Efrei Executive Education : offre complète dédiée aux professionnels composée de programmes courts, certifiants ou diplômants.
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    Les femmes au pouvoir… comme les hommes https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/les-femmes-au-pouvoir-comme-les-hommes/ Tue, 05 Jul 2022 14:13:17 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754417 Le chemin vers la parité est en route et indéniablement les Grandes écoles de commerce ont la capacité d’accélérer la transformation positive de notre société. Frédérique Clavel, présidente de la Fondation EM Normandie revient sur leur fonction d’accompagnement des jeunes filles et les ambitions qu’elles doivent désormais porter. Exceptée la compétence, rien ne justifie des écarts de salaires, d’évolution professionnelle ou de responsabilités. Alors, qui mieux que les Grandes écoles de commerce pour accélérer la marche vers une plus grande parité dans toutes les organisations professionnelles ? Elles sont à cet égard exemplaires en interne : les gouvernances tendent à s’équilibrer et les directions se féminisent. Et pour cause, au moins 50% des diplômés sont des diplômées. Tous nos établissements doivent travailler sur les représentations du passé pour que l’on en finisse avec l’autocensure ou le complexe d’usurpatrice. A nous de donner les armes aux filles et insuffler l’audace nécessaire pour les aider à se positionner à leur juste place ou créer leur entreprise.   Sans à priori Il est parfaitement anormal que les fonds d’investissements ne financent quasi exclusivement que des dossiers portés par des hommes. Soutenir l’entrepreneuriat au féminin et favoriser l’émergence de projets fait du coup partie de nos missions pour lever les freins ou simplement donner l’impulsion nécessaire dans un univers encore hostile. Toutes les expériences que nous avons menées pour pousser des créatrices ont au moins permis de faire légèrement remonter les statistiques. Loin de vouloir récréer des ghettos, il faut favoriser le dialogue en accueillant sans à priori toutes les candidates, en privilégiant autant que possible la mixité. Même si cela peut paraître caricatural, nous évoluons encore dans un monde où les « mecs » osent et prennent des risques dans leurs business plan, là où les femmes objectivent leurs performances. Au fond, ce qui est une preuve de maturité passe comme un manque d’ambition voire de la timidité auprès des instances de décisions trustées par des mâles dominants. On marche encore sur la tête dans les entreprises : alors que les critères de compétences seraient plutôt favorables aux femmes, les critères d’augmentation favorisent encore... les hommes.   Role model L’héritage d’un monde au masculin a pénalisé l’émergence de modèles pour les jeunes femmes qui ne peuvent pas réellement se projeter en levant les yeux vers des icones du pouvoir au féminin.  Faute de « role model » emblématiques, les femmes peinent encore à afficher leurs ambitions. C’est dommage. Les hommes ont encore indéniablement un chemin à faire vers une vision plus juste. Ils doivent d’une part digérer la notion de parité, mais également faire un effort supplémentaire pour comprendre les différences entre sexes, y compris psychologiques ou physiologiques. Nos Grandes écoles doivent les y aider pour en faire des managers responsables. Après tout que vaudrait une stratégie RSE ambitieuse si elle était portée par des managers qui n’ont pas saisi l’importance d’une plus grande diversité, à l’image de la société ? Aujourd’hui, si le mot impact a du sens, il doit intégrer cet élément, sans qui le mot égalité ne signifie rien. Et tant pis s’il faut un peu de réglementation pour accélérer les choses. Nous sommes parvenus à 40% de femmes dans les conseils d’administration grâce à la loi sur les quotas. Il est évident qu’il n’y aura pas de retour en arrière et c’est une bonne chose pour que les toutes les jeunes filles oublient la charge mentale et les « mauvaises » habitudes pour se hisser au sommet… comme des garçons.  

    Frédérique Clavel Présidente de la Fondation EM Normandie

      A propos de Frédérique Clavel Frédérique CLAVEL, diplômée du Master EM Normandie (1981) et de l’INSEAD Executive Programme (2000) est Présidente de la Fondation EM Normandie. Entrepreneur dans l’âme, Frédérique CLAVEL débute sa carrière comme responsable des affaires financières du groupe Laser. Depuis 2001, elle dirige la société Fincoach qu’elle a créée pour accompagner les entrepreneurs dans leurs stratégies financières et les aider à optimiser leurs sources de financement. Administrateur de sociétés comme Kitchen Bazaar ou Logali, elle a aussi siégé au conseil de plusieurs associations : Femmes 3000, Femme Business Angels et le cercle des administrateurs de l'INSEAD dont elle fut l'un des 12 membres fondateurs. En 2003, elle fonde Paris Pionnières devenu les Premières, 1er réseau d’incubateurs « Pionnières » composé de 20 incubateurs régionaux en France métropolitaine, ultra-marine, Maroc, Belgique et Luxembourg, qui accompagne les femmes entrepreneurs dans les services innovants en lien avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème. L’un d’eux, Caen La Mer by Les Premières est un partenaire privilégié de l’EM Normandie. Appelée en 2012 à la Présidence de l’agence d’état en faveur de la création d’entreprise, l’APCE devenue BPI France création, elle est la première femme à endosser cette responsabilité sur proposition de la ministre de l’Innovation et des PME. En 2009, Frédérique Clavel a reçu les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite, la Légion d’honneur en 2013 et le Prix Mongolfier des arts économiques en 2010 pour son action en faveur de l’entrepreneuriat féminin. Elle est également l’auteure du livre « Entrepreneuse, pourquoi pas vous ? » co-écrit avec Sophie Meurisse (Editions Eyrolles), publié en 2017. Abritée par la Fondation de France, la Fondation EM Normandie, créée en décembre 2016 à l’initiative de diplômés, a pour mission d’accompagner le développement de l’école sur le long terme et d’étendre son rayonnement, en apportant de nouvelles sources de financement par des actions d’intérêt général au profit de l’EM Normandie, de son enseignement et de ses étudiants.]]>
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    Pour libérer la création d’entreprises libérons les créateurs https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/pour-liberer-la-creation-dentreprises-liberons-les-createurs/ Tue, 05 Jul 2022 14:21:15 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754420 Lorsque l’on écoute les porteurs de projets qui viennent à notre rencontre à la Blue Factory, l’incubateur de ESCP Business School, l’uniformité de leur discours est frappante : “traction, acquisition, growth hacking, MRR…” tels des clones, beaucoup ont les mêmes termes en bouche et déroulent plus ou moins bien l’exercice du pitch tel qu’ils croient qu’il est attendu. Il en est de même pour les thèmes abordés : marketplace, IA, blockchain, NFT les modes et les modèles se suivent, et l’on voit déjà l’économie circulaire ou l’entrepreneuriat à impact prendre le même chemin. Au fond, ce qui empêche avant tout la diversité des entreprises créées vient du formatage de ceux qui les créent.   La démarche entrepreneuriale : penser et agir par soi-même C’est pourquoi la toute première session que nous proposons aux porteurs de projet qui nous sollicitent s’intitule “Demystifying Entrepreneurship” (*Démystifier l’entrepreneuriat), lors de laquelle nous les aidons à prendre conscience des nombreuses idées préconçues qui les empêchent de suivre une démarche de création spontanée : il faut que je trouve un associé, que je lève des fonds, que je fasse un business plan, etc. La réaction des participants est nette : un vrai soulagement, et une énergie sereine pour commencer simplement et à leur manière. Cette session est suivie de témoignages d’entrepreneurs expérimentés invités à partager leur expérience vécue de ce décalage entre ce qu’ils croyaient devoir faire et les surprises de l’action réelle, ce qui encourage les participants à oser sortir du cadre. Il faut dire que la transmission de la démarche entrepreneuriale à des étudiants et diplômés de Grandes écoles est particulièrement difficile car ce qui leur a permis d’intégrer ces établissements est justement ce qui les empêche de créer : leur capacité à être de bons élèves, c’est-à-dire à se conformer à des injonctions extérieures édictant le vrai et le faux. Le contraire absolu de ce que tout créateur doit faire. Dès lors, il est compréhensible que beaucoup attendent des accompagnateurs des réponses sûres, et tout l’enjeu de l’accompagnement réside dans la capacité à les réorienter sur un chemin dont eux seuls ont le secret.   Libérer la création de la notion de réussite Cependant, libérer leur démarche ne suffit pas à favoriser la diversité des entreprises créées, c’est aussi la forme et la finalité mêmes du projet qu’il faut ouvrir. Pour cela à la Blue Factory nous avons choisi de ne pas avoir de critères restrictifs : 1 ou plusieurs fondateurs, organisation à but lucratif ou non, ambition internationale ou locale, tous secteurs… Nous ne nous arrêtons pas au format du projet mais nous nous attachons aux personnes qui le portent : quelles sont leurs motivations, que veulent-elles apporter, que viennent-elles chercher comme aide ? L’expérience nous a montré que la forme que prend un projet ne se décrète pas mais se construit au fur et à mesure à condition de suivre les étapes qui se présentent sans préjuger de leur efficacité. Pourtant, nombreuses sont les parties prenantes - banques, médias, accompagnants - qui demandent à l’entrepreneur des indicateurs de performance qui entravent son exploration. Valorisation de l’entreprise, montant des fonds levés, vitesse de croissance…, ces critères biaisent l’attention du créateur qui ne s’occupe plus du réel mais de l’image qu’il renvoie. C’est pour mettre fin à ce biais que nous avons réalisé avec la Boussole et le BCG l’étude “Qu’est-ce qu’une startup à succès ?”, ainsi que pour faire prendre conscience des conséquences de ces indicateurs : surexploitation des ressources de l’entreprise pour respecter un rythme de croissance déterminé, pression sur les collaborateurs mais aussi sur les fondateurs, optimisation des coûts au détriment des ressources naturelles, etc.   Des créations portées par des créateurs En définitive, tout commence par les créateurs eux-mêmes. La source de la diversité de leurs créations réside dans la diversité de leurs regards, de leurs sensibilités, de leurs inspirations. C’est pourquoi les programmes qui mélangent des profils issus de parcours différents (ingénieurs, business, design) sont si importants, comme nous l’expérimentons avec l’Option Entrepreneuriat à l’ESCP depuis 2007. C’est pourquoi aussi nous sélectionnons à la Blue Factory des promotions variées en termes de secteurs, de parcours et d’âge, et que nous avons ouvert cette année notre programme Seed à des profils non-ESCP. Il y a encore du chemin… mais désormais la voie est libre !  

    Maeva Tordo, directrice de l'incubateur de l'ESCP BS

      A propos de Maeva Tordo Directrice depuis 2011 de la Blue Factory, l'incubateur de ESCP Business School, Maeva Tordo conçoit et anime des programmes d'accompagnement à destination des entrepreneurs étudiants et diplômés, à chaque phase de maturité de leur projet. Au sein de ces programmes, elle intervient notamment sur la posture de l’entrepreneur, les dynamiques d’équipe, le pitch et  les enjeux d’innovation. En parallèle, elle co-préside l’association la Boussole des entrepreneurs qui rassemble plus de 80 structures d’accompagnement en France et dont la Blue Factory est membre fondateur.   A propos de  ESCP Business School Fondée en 1819, ESCP Business School a fait le choix d’enseigner un leadership responsable, ouvert sur le monde et basé sur le multiculturalisme européen. Nos campus de Berlin, Londres, Madrid, Paris, Turin et Varsovie sont des tremplins qui permettent aux étudiants d’appréhender cette approche européenne du management. Plusieurs générations d’entrepreneurs et de dirigeants ont ainsi été formées selon la conviction que le monde des affaires peut nourrir la société de manière positive. Cette conviction et nos valeurs : excellence, singularité, créativité et pluralité, guident au quotidien notre mission et s’expriment au travers d’une vision pédagogique qui les rassemble. ESCP accueille chaque année 8500+ étudiants et 5000 cadres-dirigeants de 122 nationalités différentes. Sa force réside dans ses nombreux programmes de formations en management général et spécialisé : Bachelor, Master, MBA, Executive MBA, Doctorat-PhD et formation continue qui tous intègrent une expérience multi-campus. It all starts here Site Internet : www.escp.eu / suivez-vous sur Twitter : @ESCP_BS]]>
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    Accompagnement de l’entrepreneuriat féminin dans les Quartiers Politiques des Villes : nous apprenons autant (voire plus) que nous enseignons l’entrepreneuriat ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/accompagnement-de-lentrepreneuriat-feminin-dans-les-quartiers-politiques-des-villes-nous-apprenons-autant-voire-plus-que-nous-enseignons-lentrepreneuriat/ Tue, 05 Jul 2022 14:32:03 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754423 Retour d’expérience sur les actions de la Chaire FERE (Femmes et Renouveau Economique de Grenoble Ecole de Management)   Sans prosélytisme, être professeure chercheure dans mon école est une expérience formidable : Cela fait quelques années déjà que j’ai la chance de pouvoir répartir ma charge de travail entre mon enseignement auprès du public traditionnel d’une Grande Ecole et celui auprès d’un public qu’une Grande Ecole touche très peu, ceci au travers des programmes de recherche action de la Chaire FERE et aux partenariats qu’elle a signés avec des acteurs clés (Les Premières, la French Tech, EDLV, Stella Lab…) : celui des femmes des Quartiers les plus défavorisés de France et d’ailleurs. Retour d’expérience.   « Nos » étudiants créent parfois leur entreprise durant leurs études, mes étudiantes de QPV deviennent entrepreneures pour financer leurs études. Quoi qu’on en dise, le public d’une Grande Ecole est plutôt facile à cerner : il est composé à 70% de jeunes adultes issus de milieux plus ou moins favorisés mais pour lesquels l’accès à l’emprunt pour financer les études, pour envisager une expérience longue à l’étranger, pour penser un stage ambitieux sont envisageables et, en pratique, possibles. Tous ont passé un concours ou équivalent et en connaissent les codes. Certains deviennent entrepreneurs durant leurs études, c’est loin d’être une majorité. Il n’en est pas de même du second public tant les profils sont multiples, à commencer par le niveau d’étude et de réussite scolaire – certaines n’ont pas de CAP mais d’autres ont un Bac +5, mention TB . Si certaines n’ont jamais quitté leur quartier, d’autres ont fait le tour du monde pour y parvenir, d’autres enfin sont binationales (un pied dans ce quartier et un pied dans un autre pays). Sur un plan concret, les ambitions sont plus restreintes mais dans les rêves, c’est tout autre chose. Plusieurs d’entre elles deviennent entrepreneures pour financer leurs études…   Ne surtout pas « copier – coller » nos cours existants pour enseigner l’entrepreneuriat en QPV ! Les femmes des QPV de France et d’ailleurs que la Chaire FERE ne nous attendent pas pour devenir entrepreneures. Certaines le sont déjà et cela marche très bien sans nous (et heureusement !). Aussi, le complexe du « ce n’est pas pour moi », propre aux femmes, n’est plus à travailler, l’intention entrepreneuriale encore moins. Habituées à gérer les choses seules, les cours et tuyaux proposés sur Insta n’ont aucun secret pour elles ! Le QPV constitue souvent – mais on l’ignore – un marché en tant que tel. Mieux que quiconque, elles possèdent le réseau pour y accéder. Dans un tel contexte, on s’aperçoit bien vite que l’enseignement dispensé à nos étudiants n’est pas applicable auprès de ces femmes.   Le plafond de verre des femmes entrepreneures des QPV ? la « scalabilité » A quoi pouvons-nous servir alors ? Deux missions : d’abord, s’intéresser aux femmes en décrochage scolaire ou éloignées de la vie économique. Est-ce notre mission ? Oui, si, encore une fois, on adapte notre enseignement et on accepte que leurs pratiques entrepreneuriales ne respectent pas nécessairement nos normes. La 2nde mission : accompagner les femmes en micro-entreprises à faire croitre leur activité et à passer à quelque chose de plus grand, qui génère de l’emploi et leur permette de déléguer et de s’émanciper. Certaines d’entre elles sont au plafond du chiffres d’affaires réalisables en tant qu’auto-entrepreneure et l’enjeu est de les accompagner à sortir durablement du marché du QPV pour les faire rêver plus grand et penser leur activité dans deux pays, la France et leur autre pays, par exemple. Les accompagner nous pousse à travailler plus, à aiguiser notre expertise sur le statut de l’entreprise pertinent pour réaliser cette action, la fiscalité, à mettre en contact avec LE bon expert sur deux continents la plupart du temps. Les accompagner nous pousse aussi à travailler avec elles sur des freins très ancrés sur la peur de trop se projeter, sur la confiance aussi pas envers elles mais envers le monde du « business » que nous représentons.   La confiance pour l’inclusion ! Au-delà d’un plaidoyer pour un enseignement et d’un accompagnement adapté, notre travail repose désormais sur l’instauration d’une logique de confiance et d’inclusion. D’inclusion car certains de nos étudiants sont progressivement invités à participer à certains programmes que nous menons dans les QPV de Grenoble et bientôt de Paris en menant des focus groups, des tests de concepts sur les projets portés par ces femmes. Ce n’est qu’en créant du lien que les différences seront acceptées !  

    Séverine Le Loarne-Lemaire, Professeur et Titulaire de la Chaire FERE

      A propos de Séverine Le Loarne Lemaire Séverine LE LOARNE LEMAIRE est professeure à Grenoble Ecole de Management (GEM) et Titulaire de la Chaire FERE (Femmes & Renouveau Economique). Ses recherches portent sur la place du genre dans les processus d’innovation et sur l’entrepreneuriat féminin (en particulier des femmes « à la marge ») en pratique. Elle représente la France dans le programme Global WEP (Women Entrepreneurship) de l’OCDE. Elle a fondé en 2016 la chaire FERE qui rassemble 28 chercheurs affiliés. Elle est le laboratoire externalisé des réseaux dédiés à l’entrepreneuriat féminin et œuvre dans 8 pays (dont la France mais aussi les USA, le Pakistan, le Liban etc.) pour comprendre les pratiques entrepreneuriales des femmes dans les zones défavorisées et développer de l’ingénierie pédagogique adaptée.]]>
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    Former à l’entrepreneuriat responsable : pistes de réflexion https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/former-a-lentrepreneuriat-responsable-pistes-de-reflexion/ Tue, 05 Jul 2022 14:41:40 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754723 L’engouement pour l’entrepreneuriat chez les étudiants ne se dément pas. Une enquête récente réalisée en partenariat avec le Moovjee révèle que 42 % des étudiants envisagent un jour de créer ou reprendre une entreprise et 70 % de ceux-ci l’envisagent dans les cinq prochaines années. Un précédent baromètre montre que pour 84 % des étudiants l’entrepreneuriat représente une forme d’engagement sociétal. Ceci est en ligne avec cette tendance de fond que l’on observe chez les étudiants : une quête de sens associée à la volonté d’être porteur d’utilité sociale. Une étude réalisée en partenariat avec la Conférence des grandes écoles met d’ailleurs en évidence une volonté d’engagement personnel et un attrait pour l’économie sociale et solidaire de la part des étudiants et alumni. Les formations doivent ainsi accompagner voire même catalyser cette mutation et se mettre à l’heure de l’entrepreneuriat durable et responsable. Mais de quoi s’agit-il précisément ? Et comment faire ? Voici quelques pistes de réflexion. Plusieurs termes sont utilisés pour désigner des entrepreneurs qui contribuent au développement durable et responsable comme entrepreneur durable, écopreneur ou encore entrepreneur social. Ils ont en commun l’évocation d’un « entreprendre autrement » se caractérisant notamment par une exploitation d’opportunités créant de multiples formes de valeur (financière, créative, sociale, environnementale) ; une façon d’opérer collective et inclusive ; une responsabilité éthique, économique et écologique. Plusieurs compétences nécessaires à cette forme d’entrepreneuriat sont déjà des compétences socles de l’entrepreneuriat conventionnel, mais l’entrepreneuriat durable et responsable a ses défis propres et appelle donc des compétences propres. Ces entrepreneurs doivent, en effet, gérer la responsabilité, l’équilibre entre les objectifs sociaux et commerciaux et l’identité hybride (économique et sociale). Nous proposons le référentiel suivant pour la formation des étudiants :  
    Savoir (Je sais !) ·       Comprendre les enjeux du développement durable ; ·       Développer un modèle d’affaires équilibrant les objectifs commerciaux avec les objectifs sociaux et environnementaux ; ·       Evaluer les impacts sociaux et environnementaux des décisions.
    Savoir-faire (Je fais !) ·       Co-développer l’entreprise avec les différentes parties prenantes ; ·       Gouverner l’entreprise collectivement ; ·       Innover de façon responsable et durable.
    Savoir être (Je suis !) ·       Empathie ; ·       Leadership responsable et exemplaire ; ·       Conscientisation.

    Compétences (plus) spécifiques à l’entrepreneuriat responsable

    (source : Ben-Hafaïedh, C. (2020), "Se former en rendant service à la communauté : quand des étudiants se font consultants pour des organisations sociales", Entreprendre & Innover, Vol. 45 No. 2, pp. 69-80)

      En termes de pédagogies (actives), nous proposons plus particulièrement de s’orienter sur l’apprentissage dit situé qui a lieu par l’expérience de l’apprenant dans un environnement social particulier ou une communauté de pratiques. Cet apprentissage situé permet ainsi à la fois une construction d’identité et une construction de sens. Il permet aussi de former des étudiants qui n’ont pas tous vocation à créer ou reprendre une entreprise, que ce soit à court ou plus long terme, mais qui souhaitent développer une manière d’être au monde entrepreneuriale (dans la gestion de leur vie, en devenant intrapreneur, etc.). L’éducation à l’entrepreneuriat durable et responsable devrait permettre de répondre à ce double objectif. De plus, les formations à l’entrepreneuriat durable et responsable devraient apporter de la valeur pour l’étudiant mais aussi au-delà (communauté, organisation, etc.). Une forme d’apprentissage situé qui est l’apprentissage par le service permet cela. Les étudiants travaillent sur des projets qui répondent à un vrai besoin de la communauté. Par exemple, à l’IÉSEG School of Management, nous avons ainsi, depuis plus de 10 ans, des étudiants qui dans le cadre d’un cours de niveau Master réalisent un mécénat de compétences personnalisé pour de jeunes entrepreneurs sociaux (CREENSO). Ce module crée ainsi du savoir de façon expérientielle tout en contribuant à la production de bien sociétal.

    Cyrine Ben-Hafaïedh, Directrice Académique du Master en Stratégie et Transformation Digitale IESEG School of Management

      A propos de Cyrine Ben-Hafaïedh Cyrine Ben-Hafaïedh est Professeure Associée à l’IÉSEG School of Management (campus de Paris) et Directrice Académique du Master en Stratégie et Transformation Digitale. Elle est passionnée par l'entrepreneuriat, l'innovation et l'impact social. Cyrine est spécialisée dans les problématiques d'entrepreneuriat collectif (ex : équipes entrepreneuriales, gouvernance d’entreprises, entrepreneuriat social). Elle a publié des livres, des articles et des études de cas sur ces sujets et consulte pour diverses organisations. Cyrine est membre du conseil d’administration du European Council for Small Business and Entrepreneurship (ECSB).   À propos de l’IÉSEG School of Management Fondée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la FESIC, labellisée EESPIG, l’IÉSEG School of Management se positionne parmi les meilleures Écoles de Management et fait partie du cercle très fermé des écoles mondiales ayant décroché la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA. Ayant pour mission de former et de faire grandir les acteurs du changement œuvrant pour une société meilleure (Empowering changemakers for a better society), l’École propose à ses 7 000 étudiants, répartis sur ses 2 campus de Lille et de Paris-La Défense, une grande variété de programmes : Bachelor, Programme Grande École, Masters of Science, MBAs et Mastères Spécialisés ainsi qu’une offre de formations sur-mesure dédiée aux entreprises. L’IÉSEG s’appuie sur un corps professoral international de haut niveau. Les 175 professeurs permanents de 48 nationalités différentes sont tous titulaires d’un doctorat ou d’un PhD. L’IÉSEG dispose également d’un réseau de 323 universités partenaires dans 76 pays différents. Enfin, son centre de recherche (IÉSEG Research) est une composante essentielle d’une Unité Mixte de Recherche CNRS, le LEM (Lille Économie Management – UMR CNRS 9221), qui regroupe plus de 150 chercheurs.]]>
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    Exception’Elles, l’initiative des écoles IMT Mines Albi et Alès pour booster l’entrepreneuriat et le leadership au féminin https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/exceptionelles-linitiative-des-ecoles-imt-mines-albi-et-ales-pour-booster-lentrepreneuriat-et-le-leadership-au-feminin/ Tue, 05 Jul 2022 14:58:34 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754727 Constat partagé par les deux écoles, les jeunes femmes franchissent plus difficilement le pas de la création d’entreprise que les hommes. C’est de là qu’est né le parcours Exception’Elles. Un premier week-end a eu lieu en septembre 2021 dans le Tarn. Le bilan très positif nous conduit à renouveler l’expérience dans l’Hérault en octobre prochain et à enrichir le dispositif. Le programme se compose d’un week-end destiné à anticiper les verrous psychologiques auxquels sont confrontées les jeunes femmes élèves ingénieurs lorsqu’il s’agit de passer à l’acte de création d’entreprise ou de se projeter dans des postes de direction. Elles bénéficient par la suite de marrainage et de temps d’échanges et de rencontres avec des femmes inspirantes. Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie plus globale des écoles résolument tournée vers l’entrepreneuriat et moteur de développement pour le territoire.   Un week-end pour faire tomber les barrières et oser C’est un week-end riche proposé à une vingtaine d’étudiantes des écoles IMT Mines Albi et Alès. Réunies sur la base de loisirs de Nages dans le Tarn en 2021, la prochaine « promotion » se retrouvera à Mèze sur la base de loisir du Taurus en octobre. Animé par trois coachs expérimentées, elle traverse un parcours émaillé de moments de lâcher prise (yoga, danse classique) :
    • Un temps d’exploration  pour découvrir les 4 briques de son Ikigai, dessiner son arbre de vie et comprendre le mécanisme de ses émotions et pensées limitantes,
    • Un espace pour s’ouvrir à la créativité et apprivoiser la posture d’entreprendre,
    • Une soirée pour échanger sur la conciliation entrepreneuriat et vie de famille, pour en rire aussi, à travers une représentation théâtrale qui déconstruit avec humour les clichés sur la vie quotidienne des femmes entrepreneuses.
    • Un jeu pour expérimenter la posture d’entreprendre au féminin.
      Un programme qui joue la carte de la rencontre et de la diversité : Le choix a été fait dès le week-end de mêler les jeunes filles à des femmes cheffes d’entreprise. 5 jeunes entrepreneuses du territoire qui nous accueille participent au week-end, fortes de leur expérience professionnelle et personnelle souvent riche et elle-même souvent confrontées aux interrogations face à leur choix d’entreprendre et leur posture de femme jeune entrepreneuse. Après le week-end et afin de maintenir les effets bénéfiques de ce premier parcours, un programme de rencontres avec des femmes inspirantes et le marrainage par des femmes cheffes d’entreprises du territoire d’Occitanie leur est proposé, ainsi que le parcours d’accompagnement Etudiant.e entrepreneur.e des deux écoles où est abordé avec leurs collègues masculin la question de la richesse de la mixité.   Une préoccupation qui rejoint celle de grandes entreprises Le constat est sans appel, si le recrutement parmi les jeunes ingénieurs est aujourd’hui bien féminisé, y compris dans certains secteurs traditionnellement masculins (construction par exemple), elles sont quasiment absentes des postes de cadre dirigeant, d’où l’engagement très fort de certaines grandes entreprises pour accompagner parmi leurs cadres certaines jeunes femmes à se projeter dans ces postes à responsabilité. Exception’elles correspond en tout point aux enjeux que rencontrent ces entreprises en accompagnant ces jeunes femmes à oser. C’est pourquoi certains ont choisi de nous apporter leur soutien dès 2021 à savoir ENEDIS, Airbus developpement, Eiffage et Danone. « Même si nous déployons, très tôt dans le cursus, des actions pour promouvoir l’entrepreneuriat auprès de nos élèves, nous avons partagé le constat avec mon homologue d’IMT Mines Alès, que le message ne portait pas auprès des jeunes femmes. Il nous apparait indispensable que la diversité soit représentée en matière d’entrepreneuriat, d’où la mise en œuvre d’une action spécifique à destination des publics féminins. » Philippe Farenc, Directeur du développement économique et entrepreneuriat IMT Mines Albi    « En tant que femme ingénieur, j’ai pu observer autour de moi les freins et représentations qui amènent les jeunes femmes à se détourner de certaines carrières et notamment à celle de cheffe d’entreprise ou cadre dirigeant. Ça n’a donc pas été malheureusement une surprise de constater la très faible représentation des jeunes femmes dans les parcours d’étudiant entrepreneur à IMT Mines Alès. Très engagée dans le champ de la responsabilité environnementale et sociétale, nous nous devions d’essayer de faire bouger les lignes. C’est donc très naturellement qu’avec mon homologue d’Albi qui partageait le même constat, nous avons décidé de construire ce programme pour aides nos élèves talentueuses à oser se projeter sur ce type de parcours. » Anne Lichtenberger  

    Philippe Farenc, Directeur du développement économique et entrepreneuriat IMT Mines Albi

    Anne Lichtenberger, Directrice adjointe au développement économique, en charge de l’entrepreneuriat  IMT Mines Alès

      A propos d’IMT Mines Albi IMT Mines Albi – Innover, entreprendre, construire un avenir durable. IMT Mines Albi forme des ingénieurs généralistes, innovants, humanistes et internationaux qui intègrent dans leurs actions et leur management la dynamique du développement durable. Former des ingénieurs rigoureux, entreprenants, capables de dynamiser les entreprises. Inventer de nouveaux produits et procédés grâce à des recherches de pointe. Les développer avec des partenaires industriels, et contribuer ainsi à l’expansion économique de notre territoire... Telles sont les missions d’IMT Mines Albi. En symbiose avec son environnement IMT Mines Albi a choisi de se spécialiser sur des créneaux d’expertise, à la fois originaux et porteurs : matériaux et procédés pour l’aéronautique et le spatial, valorisation énergétique de la biomasse et des déchets, nouvelles technologies de mise en forme des médicaments, cinétique des organisations. Dans ces domaines, l’école a su attirer à Albi des enseignants et chercheurs de renoms, dont les travaux sont reconnus à l’échelle internationale. Les entreprises bénéficient de leur soutien et d’outils scientifiques uniques à l’échelle de la région, permettant de tester la faisabilité de nouveaux produits et procédés. Les formations IMT Mines Albi, sont de plus en plus diversifiées, avec des cursus ingénieurs par apprentissage et des masters internationaux qui ne cessent de se développer à côté de la formation étudiante post classes préparatoires, s’appuient aussi sur ces expertises. IMT Mines Albi est une école de l’Institut Mines Télécom (IMT). L’IMT est le 1er groupe d’écoles d’ingénieurs et de management en France. 11 grandes écoles d’ingénieurs et de management qui constituent ensemble l’IMT. La force du groupe repose sur la complémentarité de ses écoles et leur cohésion, fondée sur leur vision commune :
    • former au service des entreprises ;
    • développer l’économie et les territoires ;
    • contribuer à l’innovation et à l’entrepreneuriat.
    Ces activités se déploient dans les domaines liés aux grandes transitions numérique, énergétique, industrielle et éducative. www.imt-mines-albi.fr   A propos d’IMT Mines Alès Forte de son appartenance à l’Institut Mines Télécom et de son ancrage territorial, IMT Mines Alès donne à ses élèves les meilleures chances de s’accomplir professionnellement pour être des acteurs responsables du développement de la Nation en préservant les richesses de la Planète. Elle est habilitée par la CTI à délivrer un diplôme d’ingénieur généraliste en formation initiale et trois diplômes d’ingénieur de spécialité en « informatique et réseaux », en « conception et management de la construction » et en « mécatronique » par apprentissage. Elle délivre également des diplômes de master (bac+5), de mastère spécialisé (bac+6) et de doctorat (bac+8) dans 6 domaines d’excellence, couvrant les enjeux technologiques et nvironnementaux du XXIe siècle : matériaux &génie civil, environnement & risques, IA & numérique industriel. IMT Mines Alès est un acteur reconnu nationalement pour son action en direction des entreprises et son soutien à leur développement. Ses 5 laboratoires mènent une recherche orientée vers les besoins des entreprises et ceux de la société. Première école d’ingénieur française à créer un incubateur d’entreprise qui a permis la création de plus de 200 start-up, elle a développé de fortes compétences autour de la créativité et de l’innovation. Depuis décembre 2016, IMT Mines Alès est certifiée ISO 9001 pour l’ensemble de ses activités www.imt-mines-ales.fr/]]>
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    Vers un entrepreneuriat inclusif à impact positif https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/vers-un-entrepreneuriat-inclusif-a-impact-positif/ Tue, 05 Jul 2022 15:05:39 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=81754731 Comme nous avons pu l’observer ces dernières années, l’entrepreneuriat connait des transformations majeures. Certaines de ces mutations ont pour objectif de répondre aux défis sociétaux et environnementaux tels que réduire la pauvreté, lutter contre la pollution ou réduire les inégalités. Nous observons également que de plus en plus de jeunes sont à la recherche de « sens » dans leur parcours académique et professionnel. Ainsi, plusieurs jeunes diplômés n’hésitent plus à refuser des contrats à durée indéterminée dans certaines entreprises qu’ils jugent peu compatibles avec leurs valeurs. Ils préfèrent choisir de nouvelles expériences répondant à leurs attentes et n’hésitent pas, parfois, à dénoncer publiquement la formation qu’ils ont reçue. Parmi ces talents, certains choisissent l’entrepreneuriat et sont attirés par des projets à impact positif et durable. Cette nouvelle génération réclame un engagement plus fort pour répondre aux transformations sociétales et environnementales. L’ensemble de ces éléments nous amène à espérer, pour les années à venir, davantage d’entrepreneurs, dirigeants et collaborateurs engagés dans ce qu’on appelle un entrepreneuriat à « impact positif ». Ce dernier désigne les actions et processus qui ont pour mission d’aider toute personne, notamment celles en marges (e.g., femmes, migrants, jeunes, précaires), à porter un projet entrepreneurial durable qui leur permettra d’assurer un revenu convenable. L’éducation, et plus particulièrement, la formation de cette nouvelle génération de dirigeants et entrepreneurs à impact positif est au cœur de cette transition. En plus des structures d’accompagnement spécialisées qui ont émergé afin de former et accompagner une nouvelle génération d’entrepreneurs désireux de répondre à ces défis, les grandes écoles et universités en tant qu’acteur majeur de la formation, ont de leur côté initié plusieurs démarches dans ce sens. On observe ces dernières années une augmentation exponentielle de cours intégrés dans le parcours académique des étudiants. Les enseignements évoluent profondément et on voit de plus en plus apparaitre des contenus en lien avec le développement durable, la responsabilité sociale, le changement climatique, l’entrepreneuriat social ou la finance responsable. Mais à notre sens, ce type d’engagement devra se faire en ayant une vision collaborative impliquant les jeunes dans la co-construction de ce type de formations. Ainsi des hackathons sont régulièrement organisés pour faire émerger des innovations sociales à impact positif. Un autre exemple qui illustre l’engagement des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs concerne les fresques du climat organisées de plus en plus souvent et dont l’objectif est de sensibiliser les étudiants aux enjeux climatiques et environnementaux. Une meilleure valorisation de l’engagement des étudiants dans ce type de formation peut également contribuer à améliorer leur motivation. Dans la même veine, plusieurs écoles ont lancé depuis plusieurs années des chaires de recherche et d’enseignement dédiées à produire des connaissances en lien avec cette transition. Ce type d’entité a l’avantage de mobiliser à la fois le monde de l’entreprise, les étudiants et les enseignants-chercheurs experts de leur domaine. Il s’agit là d’un cercle vertueux qui sera de nature à donner des perspectives vers une économie plus inclusive et durable. Un autre acteur majeur à ne pas oublier dans cet écosystème est les pouvoirs publics qui jouent un rôle primordial dans la structuration et le leadership des différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Les pouvoirs publics ont pour mission de fixer un cadre institutionnel afin de répondre à ces enjeux environnementaux et sociétaux. Car, force est de constater l’existence de plusieurs dispositifs à différents niveaux (locaux, nationaux et internationaux) avec le risque de superposition des actions, une ambiguïté vis-à-vis des entrepreneurs inclusifs ainsi qu’un risque de dysfonctionnement. En tant qu’acteur majeur du changement, l’entrepreneur inclusif avec un projet à impact positif aura pour mission de répondre aux défis sociétaux et environnementaux.

    Walid A. Nakara, responsable du Département Entrepreneuriat et stratégie Montpellier BS

      A propos de Walid A. Nakara Dr. Walid A. Nakara est Professeur à Montpellier Business School et responsable du Département Entrepreneuriat et stratégie. Il est Fondateur et directeur de la Chaire Entrepreneuriat Social & Inclusion. Docteur Nakara est également membre permanent du Labex à l’Université de Montpellier. Sa recherche porte principalement sur l’entrepreneuriat inclusif. Il est auteur de plusieurs publications dans diverses revues scientifiques à comité de lecture telles que World Development, Journal of Business Research, Small Business Economics, La Revue de l'Entrepreneuriat, La revue Française de Gestion, European Management Review. Parallèlement, il collabore avec des dirigeants d'entreprises (classiques et sociales), consultants et accompagnateurs à la création d’entreprise.]]>
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    L’ENTPE réorganise son cursus autour de la transition écologique et solidaire https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lentpe-reorganise-son-cursus-autour-de-la-transition-ecologique-et-solidaire/ Thu, 29 Sep 2022 13:02:56 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=83231644 Nouveauté 2022 : 200h de cours dédiés pour les futurs ingénieurs qui vont façonner les territoires à vivre de demain. Représentant jusqu’à présent 60% des enseignements, les apprentissages dédiés à la transition écologique et solidaire manquaient jusqu’ici d’une lisibilité claire. La création d’un nouveau cycle “Transitions” répond à ce besoin de mise en perspective globale pour accompagner des élèves en quête de sens dans la construction de leur projet professionnel et leur démarche citoyenne. Mis en place comme fil vert des 3 années du cursus ingénieur, ce cycle « Transitions » jouera le rôle de colonne vertébrale de la formation afin de décliner la raison d'être de l'école : former des femmes et des hommes ingénieurs appelés à porter et déployer la transition écologique et solidaire dans les territoires. Ainsi, dès septembre 2022, les 211 élèves de 1ère année du cursus ingénieur inaugureront ce cycle de formation unique autour du fil conducteur : “Des enjeux globaux, une menace ? Des impacts et des réponses territoriales”. Objectif pour les futurs diplômés : être capable d’appréhender les changements environnementaux en cours, leurs causes et leurs impacts et pouvoir ainsi identifier et évaluer les contraintes et possibilités de l’action d’un ingénieur en tenant compte des grands enjeux. Chaque semestre est articulé autour de thématiques ciblées et complémentaires entre elles :
    • Connaissance des grands enjeux, identification des menaces et des défis à relever,
    • En s’appuyant sur la démarche scientifique et l’utilisation de nouveaux outils, l’ingénieur sera un véritable acteur du changement,
    • L’apport d’autres approches afin d’ouvrir les esprits et intégrer les questions et enjeux sociétaux sous-jacents : dimensions créative et artistique, acceptabilité et implication citoyenne (associative, participative, etc.), débats autour des voies à prendre et des récits à inventer (croissance/décroissance, collapsologie, géo-ingénierie, etc).
    Ce cycle “Transitions” est le fruit d’une démarche de co-construction menée par un groupe de travail, devenu lieu de débat intergénérationnel, intégrant l’ensemble des parties prenantes de l’école : personnels d’enseignement et de recherche, doctorantes et doctorants, jeunes chercheuses et chercheurs, personnels techniques et administratifs, alumni, élèves de l’école, délégué RSE. Le cycle proposé se veut dynamique et souple : il doit permettre aux futurs ingénieurs de s’adapter à des concepts, outils et politiques qui évoluent sans cesse. Un soin particulier est ainsi porté à l’actualité et à la nécessité de prendre du recul. Ce nouveau cycle se distingue également par son caractère interdisciplinaire, lui conférant une vision globale couvrant à la fois les dimensions environnementale, sociétale et technique, en associant les 5 laboratoires de l’école. Parmi les thématiques abordées durant le cycle : les limites planétaires, les controverses scientifiques, le biomimétisme, les cycles biogéochimiques et la circulation des polluants, les changements globaux, l’éco-conception, la décarbonation des activités, la participation citoyenne, le cycle de vie d’un aménagement, les données comme aide à la décision... Enfin, à noter : l’obligation pour les élèves de mener, dès le début de la 1ère année, un projet en équipe. Objectifs : appréhender concrètement la complexité des enjeux liés aux transitions, mettre en pratique les enseignements, et s’ouvrir à de nouveaux horizons à la sortie des classes préparatoires.     A propos de l'ENTPE Grande école de femmes et d’hommes ingénieurs et docteurs placée sous la tutelle du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, l’ENTPE offre une formation d’ingénieur, une formation doctorale et des formations complémentaires (masters, mastères spécialisés) dans tous les champs de l'aménagement durable des territoires : conception et gestion des bâtiments et du patrimoine bâti, construction et exploitation des infrastructures, matériaux et construction, transports et mobilités durable, impact des aménagement et des infrastructures sur l’environnement, gestion des ressources naturelles, planification et gestion urbaine, politique de la ville, gestion des risques… A horizon 2025, l’ENTPE pilotée par Cécile Delolme, a un objectif ambitieux : devenir l’école de référence et exemplaire en matière de transition écologique et solidaire et s’organiser selon le statut d’établissement à mission.]]>
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    L’Institut Agro Montpellier, un précurseur de la pédagogie numérique https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/linstitut-agro-montpellier-un-precurseur-de-la-pedagogie-numerique/ Fri, 30 Sep 2022 09:07:01 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=83231648 crédits photographiques : service communication de l'Institut Agro Montpellier[/caption] Depuis plusieurs années, l’Institut Agro Montpellier a engagé une politique volontariste pour favoriser les initiatives pédagogiques dans la transformation numérique. Cette réflexion est menée depuis le cœur des équipes pédagogiques jusqu’à l’ensemble des acteurs de l’établissement avec l’appui de trois services : le Service Informatique Mutualisé, le Service des Ressources Pédagogiques et Numériques (basés à Montpellier) et le Service Dynamique et Ressources Collaboratives (basé à Florac, Lozère). Ils interviennent pour faciliter la mise en œuvre de cette transformation numérique et permettre à chaque enseignant et équipe d’envisager la diversification des modalités pédagogiques au sein de son enseignement. Cette volonté se traduit par des évolutions constantes des outils et des équipements dédiés aux formations : salles adaptées à l'enseignement hybride (en direct ou asynchrone), deux learning centers (l’@rchipel sur le campus de La Gaillarde et l’O@sis sur le campus de l’Institut des régions chaudes), des salles de cours modulaires et flexibles avec des équipements numériques interactifs, un AgroFabLab. Cette stratégie s’appuie également sur un réseau interne InitiaTice qui permet de recenser et suivre les projets (à Montpellier et à Florac) sur la pédagogie numérique. Ces dispositifs s’insèrent dans le plan stratégique 2030 de l’Institut Agro « Former Innover Transformer » qui prévoit une action spécifique pour « faciliter, développer, accompagner des initiatives pédagogiques dont celles basées sur la pédagogie en situation de travail (pédagogie par projet, lieux d’hybridation type Fablab…) et le numérique ». En effet, le déploiement des pédagogies numériques ne saurait se développer sans une vision plus large englobant les objectifs d’apprentissage, l’approche par compétences et les sciences de l’éducation.   L’AgroFablab Inauguré en 2022, l’AgroFabLab est une plateforme d’apprentissage et d’échange qui regroupe trois labs permettant d’aborder les multiples enjeux de l’agronomie et l’alimentation : le BioLab, le BricoLab et le MiamLab. L’AgroFablab est un espace destiné à favoriser la création collaborative, l’innovation et l’invention avec une approche Do It Youself (faire par soi-même). Ouvert à tous les étudiants et personnels de l’école (enseignants-chercheurs, agents administratifs) ainsi qu’à ses partenaires, il permet à chaque utilisateur de disposer d’un ensemble d’outils et de machines performants (imprimantes 3D connectées, capteurs, etc.) mis à sa disposition pour concevoir et réaliser des objets techniques et des produits culinaires pouvant s’inscrire dans le cadre d’un projet individuel ou collectif mais aussi de formation ou de recherche. Des dispositifs d’appui diversifiés Les initiatives pédagogiques dans les enseignements, avec ou sans l’appui du numérique, sont nombreuses et variées. Elles couvrent le champ de la « pédagogie pure » (classes inversées, classes renversées, diversification des activités, approche par problèmes/projets, mise en situation, cas d'études géographiques), des innovations (serious game, escape game pédagogique, TP virtuel, outils numériques, Moocs, enseignements hybrides), des expérimentations (visite à 360°, réalité virtuelle et/ou augmentée). Toutes ces initiatives s’appuient sur un continuum de transformation des formations, centré sur les compétences (approche par compétences). Des initiatives pédagogiques soutenues et ambitieuses L’école développe, depuis de longues années, le soutien aux initiatives pédagogiques par divers dispositifs d’appui, dont des appels à projets internes. Elle bénéficie également du soutien du CSIP (Centre de Soutien aux Innovations Pédagogiques), une initiative de l’I-Site MUSE (Montpellier University of Excellence) qui a soutenu plusieurs projets de l’école. Plus récemment, l’école coordonne le projet HILL (Hybrid Innovative Learning Lab), hybridation de concepts pédagogiques au service des formations initiales et continues de la filière alimentaire. C’est un projet ambitieux avec la création d’un écosystème de LABs (Learning, Fab, Virtual) [1] L’Institut Agro Montpellier participe aussi au projet de démonstrateur numérique Hercule 4.0, porté par Agreenium et piloté par l’Institut Agro Dijon. Ce démonstrateur vise à montrer et expérimenter toutes les dimensions de la transformation numérique dans l’enseignement supérieur. [1] Le numérique pour l’agriculture se traduit également par des formations et des dispositifs spécifiques qui se développent depuis plus de vingt ans : spécialisation « AgroTIC » animée en partenariat avec Bordeaux Sciences Agro, plateforme de démonstration d’outils professionnels numériques sur « Le Mas Numérique » développé sur un domaine expérimental agricole de l’école  (Domaine du Chapitre), chaire d’entreprises « Agrotic », participation à l’Institut de Convergence #DigitAg porté par INRAe [1]. Ces projets ont vu naître de multiples initiatives innovantes : hackathon annuel autour des outils numériques, défi technique en lien avec des commanditaires entreprises, visite virtuelle 360° d’un domaine viticole, un wiki sur les outils professionnels numériques, des ateliers de prototypage rapide d’outils high low tech, formation en pédagogie renversée sur les outils numériques en situation (sur l’exploitation), le développement d’un jeu sérieux pour simuler l’échantillonnage de l’estimation des rendements en agriculture, etc Les impacts positifs de la crise sanitaire sur les pratiques numériques L’expérience par tous les enseignants des outils de formation à distance durant la crise sanitaire a eu un impact durable sur l’usage du numérique dans leurs enseignements. Nous observons le développement de certaines pratiques pédagogiques s’appuyant sur le numérique tels que la classe inversée ou les évaluations en ligne. Pour accompagner cette transition rapide, l’établissement a lancé un grand plan d’équipements numériques des salles dès l’automne 2020 pour favoriser l’enseignement hybride et co-modal. Il est également engagé dans des dispositifs de formations à distance, tels que les Moocs [2] fortement plébiscités par les apprenants. Depuis 2015, les Moocs de l’Institut Agro Montpellier ont formé au total plus de 80 000 apprenants, mais c’est aussi 408 heures de formations en ligne et 5 000 attestations délivrées. Aujourd’hui, grâce au déploiement des outils numériques tels que la web conférence, des experts interviennent plus fréquemment dans nos formations.    [1] Quelques exemples de projets sur le numérique et la pédagogie

    DemoEs : Projet Hercule: Démonstrateur numérique des établissements de l’enseignement supérieur visant à expérimenter toutes les dimensions de la transformation numérique. (https://www.agreenium.fr/numerique/projets/hercule.4.0)

    ANR : Projet Hill: L’hybridation de concepts pédagogiques au service des formations initiales et continues de la filière alimentaire (https://hill.ecotrophelia.org/)

    Erasmus + : Projet Escapade: Mobilité/Innovation pédagogique en Sciences végétales appliquées (https://escapade-erasmus.eu/)

    Projet SuperPest: Innovations en protection des plantes (Produits, outils, concepts pédagogiques) (https://www.superpests.eu/)

    Mas numérique: Plateforme de démonstration sur le numérique pour l’agriculture (https://lemasnumerique.agrotic.org/)

    Chaire AgroTIC: Accompagner la transition numérique de l’agriculture en créant un lien étroit entre Formation, Recherche et Entreprise (https://www.agrotic.org/mission/)

      [2] Les Moocs de l’Institut Agro Montpellier

    Mooc Agroécologie : Version française – plus de 8000 participants chaque année – Prochaine session en Février 2023 (https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/agroecologie/)

    Mooc Agroecology : Version anglaise – 800 participants chaque année – Prochaine session en Février 2023 (https://www.fun-mooc.fr/en/courses/agroecology-introduction/)

    Mooc Nectar (Nematodes Cultures Taxonomie Arthropodes) : Versions françaises et anglaises – plus de 2700 participants chaque année (2017-2019) - Ouvert en archive – Pas de nouvelle session en 2022-2023 (https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/nectar-nematodes-cultures-taxonomie-arthropodes/)

    Mooc Nutrition et Systèmes alimentaires : Versions françaises et anglaises – 4600 participants en 2022 – Pas de nouvelle session en 2022-2023 (https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/nutrition-systemes-alimentaires/)

    Mooc Vine and Wine : Versions anglaises et françaises – 9000 participants sur les deux sessions du Mooc (2018 – 2019) – Pas de nouvelle session en 2022-2023 (https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/vine-wine/)

    Autres ressources (actualités sur les outils, produits et pratiques numériques)

    Le portail de l’équipe Tice sur : https://www.chezlestices.fr/CapTice/

    Le portail « La Source »sur : https://institut-agro.docressources.fr/

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    Entre hybridité, interactivité et modularité, les nouveaux enjeux de l’enseignement https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/entre-hybridite-interactivite-et-modularite-les-nouveaux-enjeux-de-lenseignement/ Wed, 28 Sep 2022 15:51:52 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=83231651 Plaisir d’apprendre. Donner du rythme et du mouvement en scénarisant l’acquisition des connaissances, tel est l’enjeu des nouvelles approches pédagogiques dont l’objectif est de renforcer l’engagement des élèves. Les temps changent… vite. Après avoir basculé dans le tout digital, à nous de trouver un modèle hybride cohérent, en phase avec notre public dont les envies et les attentes ont radicalement évolué. Sans faire table rase du passé et en prenant soin de laisser les profs faire leur travail, il est nécessaire de repenser l’apprentissage face à nos différentes audiences, dans un environnement extrêmement mouvant. Notre défi est au fond assez simple : continuer à engager les jeunes avec des outils digitaux tout en gardant la valeur ajoutée du présentiel, sans dénaturer les fondamentaux de la pédagogie et de la neuropédagogie. Et comment tirer le meilleur des deux formules ? C’est une vraie contrainte qui exige une réflexion profonde sur les outils mais également une nouvelle posture des enseignants qui doivent définitivement oublier la leçon « à l’ancienne ». C’est une des conditions Sine qua non pour attirer des étudiants sans cesse plus exigeants. L’offre pédagogique doit reprendre appui sur ses piliers avec une véritable mise en scène, beaucoup plus d’interactivité, des échanges variés… Bien sûr, l’art oratoire du pro fera toujours la différence, mais solliciter les élèves autrement pour renforcer l’engagement individuel devient notre challenge.   Temps de cerveau Faire converger toutes les méthodes sur un mode hybride pour leur donner l’envie de s’investir est devenu indispensable. La salle de cours ne doit plus se limiter à quatre murs. La mobilité quotidienne doit se retrouver sur le campus. A l’EM Normandie, une séquence d’acquisition des connaissances consiste aujourd’hui à mixer les espaces et les expériences. En clair, on se déplace volontiers durant les phases pédagogiques selon les objectifs, l’exercice demandé ou la nature de la discipline étudiée. Sans parler de temps de cerveau disponible, parlons concentration de nos élèves. C’est grâce à la diversité des méthodes que nous réussissons à les impliquer totalement. Le séquençage de nos cours est en lien avec cette capacité de concentration… qui aurait tendance – hélas - à se réduire. Notre rôle de pédagogue consiste à élaborer des scenarii, comme l’écriture d’une série. C’est le rythme qui maintient en éveil les élèves. On passera volontiers du Lab pour une expérience, au learning center pour un travail personnel, à la classe traditionnelle ou à une visite sur site (chaine de production, linéaires, situation professionnelle, extérieur…). Une méthode qui colle aux approches plus ludiques déjà pratiquées dans les grandes écoles. L’ambition finale pourrait se résumer à donner du plaisir à apprendre. C’est un changement de paradigme éducatif : il faut travailler ‘l’apprendre à apprendre’, que l’étudiant puisse relever des défis d’apprentissage, chercher, collaborer, se tromper, réessayer… pour réussir et s’approprier des savoirs nouveaux…C’est comme cela que l’étudiant sera dans le plaisir d’apprendre. Les savoirs s’acquièrent aussi avec la contribution de l’élève. Plus on co-construira le savoir avec l’étudiant, plus il sera engagé. Et au fur et à mesure de son parcours, il acquerra liberté, flexibilité et maturité.   Aligner pédagogie et technologie Et la boucle est bouclée : une fois diplômés, nos élèves auront acquis la capacité d’apprendre à apprendre. Toute la pédagogie doit tendre vers cet objectif, véritable gage d’une capacité à faire face aux différentes révolutions technologiques et organisationnelles qui se préparent. Au cœur de toute cette révolution, les enseignants qui sont les chevilles ouvrières quelles que soient les performances des différentes applis. Les enseignants doivent aujourd’hui transmettre en séduisant leur audience et convaincre de l’intérêt de leurs cours pour agir sur le Monde. Cette démarche est bien entendu très exigeante pour notre corporation pour un enseignant pédagogue, animateur du savoir. A la direction d’élaborer une stratégie d’investissement intelligente, pour des plateformes adaptées et ergonomiques. Dans cet esprit, WARD, l’outil collaboratif multi supports pour toute la communauté EM Normandie lancée il y a un an, vise à offrir un environnement technologique top niveau pour faciliter la vie de tous les acteurs. Première brique de notre Metaverse, il devrait accélérer les expériences, les interactions et le peer to peer en donnant accès à toutes nos ressources sans limite. Chez nous, comme dans toutes les grandes écoles, nous avons démontré notre capacité à aller vite et faire un pas de côté si nécessaire. Continuons donc à investir, innover et expérimenter les nouvelles méthodes pour diplômer des futurs managers créatifs et agiles.  

    Virginie Hachard, doyenne associée de la Faculté, Olivier Lamirault, directeur Innovation & Technologies Educatives EM Normandie Business School

      A propos de Virginie Hachard Virginie Hachard est professeur associé en finance, doyenne associée de la faculté et directeur des projets pédagogiques. Elle a rejoint l’EM Normandie en 1996. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion de l’Université de Caen-Normandie obtenu en 2009. Sa thèse porte sur Le processus de création du néo-entrepreneur. Ses recherches portent sur l’accompagnement entrepreneurial, les business models dans les organisations hybrides et le télétravail.   A propos d'Olivier Lamirault Olivier Lamirault est directeur Innovation et Technologies Educatives de l’EM Normandie. Il est titulaire d’un 3ème cycle en sciences de l’éducation et formation à distance. Il travaille le design des dispositifs de formation médiatisés, des espaces d’apprentissage et des technologies éducatives depuis 1996. Il a développé Ingenium Digital Learning de 2003 à 2015, année où il a rejoint l'EM Normandie.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec plus de 6 300 étudiants dans ses programmes de formations initiales diplômantes et 23 000 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur six campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford, Dublin et Dubaï. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie  ]]>
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    Décès de M'Hamed Drissi : la CGE adresse toutes ses condoléances https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/deces-de-mhamed-drissi-la-cge-adresse-toutes-ses-condoleances/ Fri, 30 Sep 2022 17:09:19 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=83341756
  • valoriser les actions de recherche et d’innovation des Grandes écoles
  • favoriser une recherche partenariale et une innovation au service de la société et des territoires 
  • rendre plus visibles la recherche, la formation et l’innovation dans la société
  • placer les objectifs du développement durable au cœur de la stratégie de recherche et d’innovation
  • faciliter les allers-retours des chercheurs entre les mondes académique et socio-économique
  • renforcer la culture et les compétences de la recherche dans les entreprises
  • assurer des ressources stables pour la recherche
  • garantir l’attractivité des emplois et des carrières scientifiques.
  •   Il a ensuite présidé la commission Relations Internationales de la CGE de 2019 à 2021, pour laquelle il a initié les réflexions sur les sujets d’internationalisation à domicile et des synergies formation, recherche et entreprises. Au sein du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, M’Hamed était particulièrement apprécié et reconnu tant pour ses qualités humaines que ses compétences professionnelles. La CGE n’oubliera jamais son chaleureux accueil à l’INSA Rennes - à l’occasion de son congrès de 2017 - sa joie de vivre, et son engagement sans faille pour les Grandes écoles. « La communauté des Grandes écoles perd un grand professionnel, un homme de cœur et un ami » Laurent Champaney  

    Le bureau, le conseil d’administration et la délégation de la Conférence des grandes écoles,

    Les membres de la commission Recherche et Transferts,

    Les membres de la commission Relations internationales.

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    Servir l’intérêt général et répondre à l’attente des nouvelles générations de diplômés : l’exemple du repositionnement de l’ENA et de son association d’alumni https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/servir-linteret-general-et-repondre-a-lattente-des-nouvelles-generations-de-diplomes-lexemple-du-repositionnement-de-lena-et-de-son-association-dalumni/ Fri, 30 Sep 2022 12:45:30 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=83506840 L’ère des changements sur le marché du travail Quoi de neuf en cette rentrée 2022 ? Bruno Latour, lors de la publication de son questionnaire en mars 2020, nous avait prévenus. En sortie de crise COVID-19, nous serions obligés de nous poser, individuellement et collectivement, la question : Quelles sont les activités maintenant suspendues dont vous souhaiteriez qu’elles se développent/reprennent ou celles qui devraient être inventées en remplacement ? Dans un premier temps, à court terme, près d’un tiers des jeunes ont vu leurs offres annulées ou décalées en raison de la crise du COVID-19. Pour les jeunes diplômés, jusqu’à 40% (source : enquête JobTeaser auprès de 173 entreprises et 5 606 jeunes de 18-25 ans en France., décembre 2020). Mais le fait le plus notable avec des conséquences à moyen/long terme est celui des changements d’orientation professionnelle ou universitaire des jeunes au cours de la période récente. Les chiffres sont impressionnants : 25% des 18-24 ans et 32% des 25-39 ans ont changé d’orientation professionnelle (source : enquête Et maintenant pour Arte/France Culture, juillet 2022). La pandémie, et le confinement ayant suivi, ont donc accéléré les mutations en cours du marché du travail, et pour certains observateurs, la crise du sens du travail. Sans doute que les jeunes, en avance sur le reste de la société, ont pris en effet conscience que nous sommes entrés, avec fin 2022/début 2023 un moment de bascule très profond, dans un nouveau monde, avec une réorganisation des priorités.   Le service de l’intérêt général, comme élément d’attractivité à l’égard des jeunes générations Pendant plusieurs décennies, le mot d’ordre politique était à la réduction du nombre de fonctionnaires. Mais, quand nous fûmes au cœur de la crise COVID-19, a émergé la notion de « métiers essentiels » (ou « première ligne », à l’opposé des « bullshit jobs », écrit par l’anthropologue américain David Graeber) et les Français ont vu que les fonctionnaires mobilisés pour assurer la continuité des services publics, et ainsi protéger les plus fragiles, répondaient présents. Les fonctionnaires eux-mêmes ont gagné en estime de soi, et, en sortie de crise, le Gouvernement a changé de discours rappelant qu’il fallait réinvestir dans les services publics car les fonctionnaires étaient au cœur des mutations que vit notre société (transitions écologique, démographique, technologique et numérique) et qu’ils étaient les premiers acteurs, garants du projet d’une société résiliente. Certes, il n’est plus possible pour l’Etat employeur de miser sur le seul argument vocationnel pour attirer les talents. Mais, à condition de simplifier les modes de recrutement et de proposer des dynamiques de carrière évolutives tout en respectant le cadre statutaire, l’engagement des fonctionnaires pour quelque chose de plus grand que soi qui s’appelle l’intérêt général devrait attirer les plus entreprenants des Français vers la sphère publique, à commencer par les jeunes diplômés en quête de sens.   Une nouvelle organisation de la haute fonction publique pour accompagner les grandes mutations sociétales L’Association a été créée le 7 novembre 1947, par la première promotion de l’Ecole nationale d’administration (ENA), la promotion France combattante. L’Ecole avait été créée en 1945 pour contribuer au redressement de la France en même temps que pour démocratiser la haute fonction publique (vivier de recrutement des grands corps comme des administrateurs civils, nouveau cadre interministériel). « Une école d’administration pour fournir des cadres parmi lesquels le Gouvernement choisira ceux qui occuperont les emplois d’autorité pour lesquels l’administration rejoint le politique. Ces futurs fonctionnaires devront avoir les qualités d’initiative, d’énergie, et de décision, qu’exigent ces emplois. » (Actualités françaises, 4 janvier 1946) Grâce à la réussite des premières promotions et le soutien constant de ses fondateurs (le Général de Gaulle, Michel Debré…), elle est devenue rapidement dans l’après-guerre, le symbole de la modernisation de l’Etat et plus généralement de la France. Pas de France moderne, sans un Etat moderne, ni une administration moderne. Le principe de mutabilité (ou d’adaptabilité) est le plus ancien des principes d’organisation des services publics. Il s’applique également à l’Ecole et à l’Association des anciens élèves. L’ENA a connu avant 2017 plus de vingt-cinq réformes de son organisation ou de sa scolarité. Force est de constater que la réforme de l’ENA et de la haute fonction publique, initiée par le discours du Président de la République le 8 avril 2021, puis l'ordonnance du 2 juin 2021, dans le prolongement de la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, n’est pas une énième réforme paramétrique, mais bien une réforme systémique, avec sur certains aspects, un changement de paradigme (Marcel Pochard, «La réforme des hauts fonctionnaires ne mérite ni blâme ni éloge sans nuances», tribune dans le Figaro, le 1er juin 2022). L’ambition est d’accompagner les transformations de la France en s’appuyant sur de nouvelles générations de hauts fonctionnaires. Les cadres supérieurs de l'État sont désormais, depuis le 1er janvier 2022, formés au sein de l'INSP (Institut national du service public), succédant à l'ENA.  L’ordonnance du 2 juin 2021 voit aussi le droit à la carrière des hauts fonctionnaires, au sein de leur corps d’affection à la sortie de l’Ecole, à commencer par les anciens élèves de l’ENA, s'estomper, un peu plus, au profit d'un droit au parcours professionnel, avec la promotion des mobilités y compris allers-retours entre le public et le privé.   Une association résolument tournée vers l’avenir Comme la mutabilité, la continuité est un autre principe d’organisation des services publics. Etant donné son histoire et celle de l’Ecole, sa raison d’être rappelée ci-dessus, l’Association des anciens élèves de l’ENA (11 000 alumni dont 3 800 anciens élèves étrangers issus de 137 pays différents) ne pouvait opter pour le statu-quo. La seule voie porteuse de sens était d’aller de l’avant. Lors de sa dernière assemblée générale le 29 juin 2022, elle a décidé, à la quasi-unanimité des membres présents ou représentés, de changer sa gouvernance, ses statuts, son règlement intérieur, mais aussi sa marque et sa charte de communication, et d’accueillir les anciens. En choisissant la marque « SERVIR », et l’idée de générations successives au service de l’Etat, partageant les mêmes valeurs et le même attachement au service public, suite à un travail interne approfondi avec l’aide de l’agence Havas, l’Association a fait le choix d’un positionnement fort, résolument tourné vers l’avenir, en phase avec les enjeux de l’Etat au XXIème siècle. Pour plus d’information sur l’Ecole et l’Association des alumni : https://www.serviralumni.com  

    Gilles Duthil, Haut-fonctionnaire, secrétaire général de SERVIR – Alumni de l’ENA et de l’INSP animateur du GT Alumni de la CGE

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    International : back to normal ! https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/international-back-to-normal/ Tue, 08 Nov 2022 17:38:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=85488190 Les grandes écoles retrouvent le chemin de l’international et les jeunes du monde entier l’envie de (re)venir en France. Comment les attirer et que faut-il leur offrir désormais pour qu’ils vivent une expérience unique ? L’international repart fort ! Les grandes écoles rattrapent sans doute le temps perdu et, si l’on excepte la Chine et la Russie, toutes les zones du globe sont concernées. Le COVID et ses restrictions est (presque) derrière nous et les jeunes veulent de nouveau traverser les frontières. Cet élan ne concerne pas exclusivement les élèves. Les échanges d’enseignants-chercheurs, les partenariats, la mobilité du staff ou encore la recherche sont en pleine ébullition.   Full-English La France redevient une terre d’accueil pour les étudiants du monde entier. Les derniers chiffres de Campus France démontrent sans conteste une attractivité en hausse. C’est assez normal au fond. L’hexagone possède une excellente réputation sur le plan académique et la situation s’est sensiblement améliorée pour l’obtention des visas et la résolution des tracas administratifs. On peut faire mieux, il faut poursuivre les actions engagées. De leur côté, les grandes écoles ont joué le jeu. Outre des tarifs relativement abordables face à la concurrence, les établissements proposent des formules adaptées aux candidats internationaux. D’une part, la diversité des formations est assez exceptionnelle : Bachelor, BBA, MSc et bien sûr Programme Grande Ecole. D’autre part, les écoles savent proposer des parcours sur-mesure avec des rythmes variés (rentrées tardives et cours hybrides) ainsi qu’un très large choix de spécialisations. On reconnaît volontiers leur capacité à innover et se positionner sur des métiers porteurs en cohérence avec les besoins des employeurs. Pour attirer les talents internationaux, elles savent également proposer des programmes full-english avec un corps professoral multinational. L’EM Normandie comme dans les autres grandes écoles de commerce, recrute depuis longtemps ses enseignants-chercheurs sur l’ensemble de la planète.   Expérience et service Mais aujourd’hui, le chantier prioritaire doit être de renforcer l’expérience made in France que nous sommes en mesure d’offrir aux candidats du monde entier. Lorsqu’ils sont acceptés, nous devons leur délivrer un vrai service sans attendre qu’ils soient physiquement présents. Et sur place, ces étudiants doivent vivre un moment unique. Les équipes doivent maîtriser l’anglais, les « guests » doivent disposer d’une équipe dédiée, les professeurs doivent être à leur écoute et l’intégration avec les étudiants locaux facilitée. Certaines écoles proposent déjà un service de conciergerie pour faciliter leur vie sur place. Le label « Bienvenue en France » (*) est à cet égard un bon marqueur. Si les grandes écoles de commerce sont nombreuses à avoir reçu cette distinction à côté des accréditations académiques indispensables dans la compétition mondiale, l’EM Normandie est fière d’avoir obtenu ce label avec le plus haut niveau de distinction. Attirer les talents du monde entier est un défi que la France relève avec brio. Il s’agit autant d’une obligation que d’une opportunité. Le modèle économique exige une ouverture vers de nouveaux marchés tout en répondant aux objectifs de diversité culturelle sur les campus. Nous devons viser 50% d’étudiants internationaux sur l’ensemble de nos sites afin d’offrir un environnement conforme à notre projet pédagogique global. D’autant que cette stratégie internationale comprend un volet inclusion avec des populations issues de pays en développement. Aujourd’hui, sans conteste, les grandes écoles françaises sont plébiscitées et d’un très haut niveau de qualité.  Les récents classements du Financial Times et de QS l’attestent.  Il convient donc de poursuivre les efforts à moyen et long terme pour aller chercher et convaincre tous les jeunes qui aiment la France et reconnaissent l’excellence de son enseignement supérieur - ou ceux qui ne connaissent pas encore ces atouts – d’y venir. C’est une belle contribution au rayonnement de la France !   (*) : Le Label "Bienvenue en France" est délivré aux établissements désireux de mettre en valeur leurs dispositifs d’accueil. Il est délivré pour 4 ans par Campus France et validé par une commission indépendante  

    Laurence Boiteux, directrice des Affaires Internationales de l’EM Normandie

      A propos de Laurence Boiteux Laurence Boiteux est Directrice des Affaires Internationales et a rejoint l’EM Normandie en 2019. Elle est titulaire d’un Master en Management de l’université de Portsmouth (UK) obtenu en 1990. Passionnée par l’international, elle travaille dans l’enseignement supérieur depuis plus de 30 ans.   A propos de l’EM Normandie Fondée en 1871 parmi les premières grandes écoles de commerce françaises, l’EM Normandie s’est imposée comme une institution de référence dans le monde des Business Schools. Elle détient les accréditations internationales EQUIS et AACSB. Avec 6 300 étudiants et professionnels dans ses programmes de formations initiales et continues diplômantes et 23 000 membres de l’association Alumni EM Normandie à travers le monde, l’école est implantée sur six campus, à Caen, Le Havre, Paris, Oxford, Dublin et Dubaï. L’EM Normandie forme les managers de demain, futurs gouvernants responsables préparés à la conduite du changement dans un environnement multiculturel, et elle accompagne les salariés et dirigeants d’entreprises tout au long de leur carrière. www.em-normandie.com | Twitter : @EMNormandie]]>
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    Mobilité internationale : nouvelles opportunités et challenges pour nos grandes écoles https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/mobilite-internationale-nouvelles-opportunites-et-challenges-pour-nos-grandes-ecoles/ Tue, 08 Nov 2022 18:56:33 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=85488195 Le contexte géopolitique actuel bouleverse la mobilité étudiante internationale. Une crise sanitaire peut stopper toute mobilité, voire accélérer l’avènement d’une nouvelle forme de mobilité virtuelle. De nouveaux acteurs apparaissent et des régions telles que l’Europe et l’Amérique latine deviennent des zones de destination privilégiées. A ESCP, les étudiants non français représentent 65% des participants venant de 131 pays. Au sein même de nos grandes écoles très internationales, l’accueil des étudiants internationaux est la promesse d’un enrichissement culturel et d’un accès à un réseau mondial puisque cela leur permet d’une part, d'acquérir différentes approches managériales et d’autre part, d’étudier au sein d’un environnement multiculturel. Cela leur confère ainsi une très forte employabilité. De plus, nos grandes écoles restent particulièrement attractives en termes de frais de scolarité face aux universités anglo-saxonnes. Un an de scolarité de Bachelor aux Etats Unis peut représenter trois ans au sein du Bachelor of Science de ESCP. L’écart est encore plus important pour les études scientifiques. Le coût d’une année aux Etats-Unis peut être cinq fois supérieur à celui de l’ensemble de la formation dans une école d’ingénieurs en France. Aujourd’hui, de nouvelles opportunités s’ajoutent à celles que nous connaissons. Premièrement, la poursuite d'études des étudiants internationaux se fait également après leur séjour en France dans d’autres grandes écoles et universités, ce qui constitue un vivier pour  l’écosystème de notre enseignement supérieur. En outre, les doubles diplômes sont par exemple de plus en plus ouverts aux étudiants internationaux et attirent davantage de talents diversifiés dans nos grandes écoles et universités françaises. Deuxièmement, les étudiants internationaux représentent un formidable levier d’influence dans leur pays d’origine. Ils sont également les ambassadeurs de nos grandes écoles et universités lors de la poursuite de leurs études ou durant leurs carrières professionnelles dans le monde entier. Troisièmement, la crise sanitaire récente a accéléré la transition digitale, permettant à des étudiants internationaux de suivre des cursus universitaires sans se déplacer, apportant ainsi un nouvel élément dans l’équation de la mobilité internationale. Les technologies immersives comme le métavers et la 3D renforceront sans doute cette tendance. Ces nouvelles opportunités encouragent les grandes écoles et universités à renforcer les services aux étudiants internationaux. A ESCP, nous avons créé des structures dédiées, des services phygitaux (à la fois physiques sur sites et digitaux) pour améliorer leurs expériences. L’écosystème académique européen et français est excellent. Selon Campus France (2022), l’Europe est la première destination des étudiants internationaux. Et la France, actuellement en cinquième position pour la mobilité entrante au sein de l’Union Européenne a vocation à progresser grâce à nos grandes écoles et universités.  

    Léon Laulusa, directeur général délégué de ESCP

      A propos de Léon Laulusa Professeur permanent à l'ESCP Business School depuis 2005, Pr. Léon Laulusa était associé chez Deloitte France en Audit, puis dans le département Conseil pour l'industrie des services financiers (FSI) et le Chinese Desk. Pr. Léon Laulusa a également conseillé des organisations asiatiques et européennes sur des questions de gouvernance, de stratégie et de finance.  Titulaire d’une HDR, d’un doctorat de sciences de gestion de l'université Paris Dauphine, il est diplômé de l'IAE de Paris 1- Panthéon Sorbonne et également d’expertise-comptable (DEC).]]>
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    Coaching : Comment attirer les talents internationaux dans les Grandes écoles ? https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/coaching-comment-attirer-les-talents-internationaux-dans-les-grandes-ecoles/ Tue, 08 Nov 2022 19:03:36 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=85488199 Attirer les talents internationaux dans nos écoles, adapter son enseignement au digital et exporter sa notoriété au-delà des frontières, tels sont les enjeux des Grandes Écoles Françaises qui souhaitent s’exporter sur la scène internationale. Adapter sa pédagogie Nos méthodes d’éducation ont récemment subi une révolution ! En 3 ans, nous sommes passés du modèle 100% présentiel - au 100% distanciel, pour ensuite offrir aux étudiants un panel d’options pour des cours en présentiels, à distance ou en hybrides. La conséquence inattendue de cette adaptation pédagogique se traduit pour nos écoles par une opportunité sous-jacente de pouvoir rayonner bien au-delà de nos frontières. Nous voyons désormais, les écoles investir sur l’international dans le but d’attirer les nouveaux talents (aussi bien professeurs, qu’étudiants). Dès lors, il est devenu possible d’enseigner à distance depuis l’autre bout du monde et ce sur un rythme de croisière très modulaire : Dans mon cas, ingénieur travaillant sur la préservation des océans en Australie le jour, et enseignant à distance dans plusieurs Grandes Écoles le soir (matin en France). Cette pédagogie novatrice et révolutionnaire permet donc aux étudiants de suivre des cours avec des enseignants bilingues, possédant une expérience de terrain et ayant accès à un réseau international. De leur côté, les étudiants français progressent plus rapidement en anglais et les étudiants internationaux sont assurés de la qualité linguistique des enseignements, tout en pouvant participer aux cours, quelle que soit leur situation géographique.   Faciliter la mobilité internationale Les étudiants français ont un goût prononcé pour l'international et sont susceptibles d’encourager les étudiants internationaux à venir en France. Ainsi, faciliter les échanges universitaires est un excellent moyen pour accueillir et attirer les talents internationaux en France. Il n’est pas rare que les Grandes Écoles rendent obligatoire le séjour à l’étranger soit dans le cadre d’un stage, soit par l’intermédiaire de semestres d’échanges avec une université partenaire. Les Grandes Écoles qui s’appuient sur le réseau des anciens pour faciliter cette mobilité, apportent une grande valeur ajoutée. Par exemple, depuis 2013, le programme de bourses internationales « ISEN World Awards (IWA) » financé par l’AI ISEN, a permis de récompenser et de participer au financement partiel du voyage d’une centaine d’étudiants à l’international. Ajouter une formation sur l’international au sein du cursus d’ingénieur, permet aussi de mieux guider et préparer les étudiants à naviguer l’après diplôme. La distribution en particulier du « Manuel de l'ingénieur » publié par l’IESF et l’AI ISEN permet aux élèves de mieux s’orienter et comprendre les opportunités en France et à l’international.   Contribuer à la transition technologique D’après John Cotton Dana « Celui qui a la prétention d'enseigner ne doit jamais cesser d'apprendre ». Cependant, acquérir les nouvelles méthodes d’enseignement pour pouvoir délivrer un cours interactif, à distance et en Anglais peut rapidement devenir une véritable gageure. À moins d’avoir suivi une formation en Sciences de l’Éducation, de tenir des Podcasts hebdomadaires sur YouTube et d’avoir vécu dans un pays Anglophone, enseigner pour la première fois à des étudiants internationaux à distance n’est pas chose facile. Aligner les méthodes pédagogiques aux nouvelles technologies permet ainsi d’améliorer l’interactivité avec les étudiants et de renforcer l’engagement individuel, même en télétravail. L’objectif est d’offrir des formations modulaires, parfois en distancielles ou hybrides, de hautes qualités, qui soient compatibles avec les attentes des étudiants internationaux. C’est dans ce contexte, que les Grandes Écoles font désormais appel à des services de coaching pour les accompagner à diversifier leurs offres pédagogiques, former les enseignants, et attirer les talents internationaux (qu’ils soient étudiants ou enseignants).  

    Vic Grosjean, Consultant Expert Attraction des talents internationaux auprès des Grandes écoles, Intervenant auprès de 4 campus universitaires et Grandes écoles françaises

      A propos de Vic Grosjean Vic Grosjean est un ingénieur passionné enseignant auprès de 4 campus universitaires et Grandes Écoles Françaises. En 2013, à l’AI ISEN, il crée, les ISEN World Awards (IWA) pour aider les étudiants à financer leur stage et double-diplôme à l’International. Fort d’une expérience de plus d’une décennie à l’international sur 3 continents, Vic enseigne dans les Grandes Écoles en Anglais et Français. Il couvre les domaines de l’Éthique de l’Ingénieur, la Propriété Intellectuelle, le Droit Informatique et le travail à l’International. Vic enseigne également le Développent Durable, l’Instrumentation, la surveillance environnementale et l’Intelligence Artificielle. En 2021, en tant que rédacteur en chef du « Manuel de l'ingénieur » sous la collaboration de l’IESF et de l’AI ISEN, il publie un guide pour l'orientation et le développement de la carrière des ingénieurs en France et à l’international. Vic intervient également comme coach et consultant auprès des Grandes Écoles pour les aider à attirer des talents internationaux.   A propos de l’ISEN Toulon Fondée en 1991, l’ISEN Toulon fait partie d’un groupe composé de 4 grandes écoles françaises dont le site principal est situé à Lille. Les différents établissements du groupe sont localisés à Brest, Bordeaux, Nantes, Rennes, Caen, Lille, Toulon, et Marseille. L’ISEN Toulon dispose de l’habilitation maximale de la CTI (6 ans), est membre de la CGE, de la Fésic et membre fondateur d’Yncréa. Le groupe Yncréa est un regroupement qui élargit les parcours possibles proposés aux étudiants via des passerelles entre ses écoles. L’ISEN forme des ingénieurs du numérique en 5 ans après le baccalauréat sur plusieurs cursus en Cycle Informatique et Numérique, Cycle Biologie, Sciences et Technologies, en Prépa CPGE MPSI/PSI et en Bachelor GreenTech. La formation permet à chaque étudiant de suivre un enseignement à dominante Informatique et Numérique, ou Biologie, Sciences et Technologies, ainsi qu’un Bachelor en GreenTech. www.isen.fr/campus/ecole-ingenieurs-toulon/ | Twitter : @isenmed]]>
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    Rencontre avec Sophie Geilenkirchen, fondatrice de WorkInjoy https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/rencontre-avec-sophie-geilenkirchen-fondatrice-de-workinjoy/ Tue, 08 Nov 2022 19:16:58 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=85488203 Rencontre avec Sophie GEILENKIRCHEN, Alumni HEC Liège, Fondatrice de WorkInjoy J’ai choisi des études en Management car c’étaient des études universitaires qui ouvrent beaucoup de portes et durent seulement 4 ans contre 5 pour la majorité des autres parcours. Quand on les finance soi-même, un an de plus ou de moins, cela compte. Les matières que j’ai le plus appréciées sont la comptabilité, la finance, l’analyse financière et tout ce qui s’y rapporte. C’est d’ailleurs dans ces matières que j’ai travaillé comme assistante deux ans tout en présentant une maîtrise. Ma carrière en finance s’est ensuite déroulée dans différentes entreprises dans des secteurs très divers (métallurgie, pharmaceutique, broadcast, énergie, cinéma, ...), ce qui m’a permis d’exercer de nombreuses fonctions et de côtoyer bon nombre de collègues. J’ai eu ensuite le besoin d’intégrer plus d’« humain » dans ma vie professionnelle et j’ai exercé pendant cinq ans la fonction de DRH. La suite : intégrer tout cela pour gérer une société holding. Pendant ces années, je me passionne aussi pour le yoga, le tai-chi et la méditation, que j’enseigne depuis 18 ans. Je me rends compte peu à peu que prendre soin du bien-être des autres est ce qui m’épanouit le plus intensément. A 47 ans, seule avec mes 2 enfants, je mets mon 3ème « bébé » en route :  je fonde WorkInJoy. Tout s’aligne : le parcours professionnel, personnel. Ce que l’on croit être des détours sont en fait des cordes à notre arc. Je lâche mes fonctions, mon statut, une certaine sécurité. Je sais que je peux tenir 3 ans avec mes économies… Quelle est la mission de WorkInJoy ?  Œuvrer chaque jour au bien-être des collaborateurs, à leur qualité de vie au travail et à leur performance durable en les initiant aux pratiques du bien-être physique, émotionnel et mental. Au démarrage, mon idée est de braver les tabous et d’offrir aux équipes un concept global pour se ressourcer sur leur lieu de travail. Les salles de sieste encadrées par l’application WorkInJoy sont nées. Au cours de mes échanges aussi bien avec les managers qu’avec leurs équipes, je me suis rendu compte que l’approche de prendre soin de la fatigue et proposer des « powernap » faisait son chemin dans la culture des organisations.  J’ai rapidement décelé une demande complémentaire pour des formations. Un nouveau crédo voit le jour : optimiser l’hygiène de vie et le niveau de bien-être des collaborateurs via des formations/ateliers basés sur les quatre piliers de la santé (le sommeil et l’énergie, le mouvement, la nutrition et le capital mental). Lors de la période intense du confinement liée à la pandémie de la COVID-19, j’ai vu toutes mes commandes s’annuler, mon agenda se vider. J’ai eu l’élan d’apporter ma contribution et j’ai aménagé un espace détente gratuitement dans huit hôpitaux belges. Au fur et à mesure, certains sont devenus des clients réguliers. Ce fut aussi une période propice pour se réinventer, retravailler toutes les formations pour les offrir à distance et surtout, étoffer mon catalogue. Toutes les formations se déclinent à présent en digital. En voici quelques-unes :
    • Mieux dormir, mieux vivre,
    • Le stress mon allié
    • L’intelligence émotionnelle
    • Oser l’optimisme
    • Les bienfaits de ma marche, …
    Et bien entendu séances de yoga, de méditation, de respiration. La suite du parcours : l’écriture d’un livre, véritable boîte à outils pour tous ceux qui souhaitent impulser une culture du bien-être dans leur entreprise. Stay tuned. Que m’a enseigné mon parcours ?
    • Que son choix d’études est le début de l’histoire. Les chapitres suivants s’écriront peut-être dans d’autres couleurs sur le chemin.
    • Que si on le désire, il est possible d’entreprendre à tout âge.
    • Que ce que l’on prend pour des détours dans son parcours ont, en final, tout leur sens.
    • Que toutes nos expériences, nos rencontres, contribuent à ce que l’on construit.
    • Qu’il faut oser demander et accepter des conseils, de l’aide.
    • Rebondir, écouter, oser sortir de sa zone de confort.
    • Suivre ses élans.
    • Se former sans cesse.
    • Partager ses connaissances et proposer son aide.
      Croyez en vous et vivez en harmonie avec ce qui vous met en joie pour « Work In Joy » ! Site www.workinjoy.be  ]]>
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    Lutte contre les violences sexuelles et sexistes : un nouveau dispositif collaboratif à Grenoble https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lutte-contre-les-violences-sexuelles-et-sexistes-un-nouveau-dispositif-collaboratif-a-grenoble/ Fri, 02 Dec 2022 14:24:12 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=86919885 France Victimes 38. Le dispositif garantit la confidentialité pour les victimes présumées et les personnes ayant signalé les faits, dans le respect de la procédure judiciaire. Il est mis en place en parallèle des dispositifs propres à chaque établissement. Celui de GEM permet d'effectuer le signalement via une plateforme sécurisée. Chaque signalement est ensuite pris en charge par la Cellule d'alerte des VSS lancée par l'Ecole il y a plus d'un an. Les dispositifs phares de la lutte contre les VSS à GEM Moteur sur les questions de VSS et d'égalité femmes-hommes, GEM : Les dispositifs de lutte contre les VSS à GEM découlent de la lutte contre les inégalités femmes-hommes menée par l'Ecole depuis 2017 et érigée comme l'un de ses 5 engagements phares. Pour en savoir plus     A propos de Grenoble Ecole de Management Business School au rayonnement international, Grenoble Ecole de Management (GEM) est créée en 1984 initialement pour former des managers avec une expertise technologique en réponse à la demande du bassin industriel grenoblois. Ce sont désormais 7200 étudiants et 500 collaborateurs qui y apprennent et évoluent chaque jour pour répondre aux défis de la Société et des Organisations. Première Business School devenue Société à Mission (2021), GEM s'engage pour un monde plus juste, pacifique et responsable. Portée par ses valeurs de responsabilité, exigence et bienveillance, sa mission est de fédérer Technologie, Innovation et Société, pour former les managers de demain grâce à la co-construction de compétences et de connaissances adaptées aux enjeux du XXIè siècle.   Etablissement d’Enseignement Supérieur Consulaire (EESC) affilié à la CCI de Grenoble, GEM est accréditée par les 3 organismes majeurs : AACSB, EQUIS et AMBA et régulièrement classée pour la qualité de ses formations par les plus grands journaux économiques internationaux.]]> 86919885 0 0 0 Violences sexuelles et sexistes : la nécessité d’un accompagnement multi-niveaux https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/violences-sexuelles-et-sexistes-la-necessite-dun-accompagnement-multi-niveaux/ Fri, 02 Dec 2022 14:34:32 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=86919887 Face aux violences sexuelles et sexistes, la nécessité d’un accompagnement multi-niveaux

    Les résultats de l’étude ACADISCRI[1], montrent la persistance de violences sexuelles et sexistes (VSS) dans l’enseignement supérieur.  Celles-ci touchent tant le personnel que les étudiantes et étudiants. Parmi ces derniers, certains déclarent avoir été confrontés à un climat sexiste sexualisé (19,9 des femmes, 6,9% des hommes), avoir été victimes de harcèlement sexuel (4,9% des femmes, 1,9% des hommes) ou d’agression sexuelle (4% des femmes, 1,1% des hommes). 50,9% du personnel déclare avoir subi un traitement inégalitaire, 2,5% étaient l’objet de harcèlement et/ou d’agression sexuels et 7,8% de menaces ou violence physiques. Face à l’ampleur du sujet, les établissements disposent aujourd’hui de moyens encore limités. Selon le baromètre Egalité femmes-hommes 2021 de la CGE[2], référentes et référents Egalité disposent de peu de temps (6,5% ont un temps plein, 30,1% n’ont aucun temps dédié pour réaliser leurs missions) et ont une ancienneté moyenne faible (27,1 mois) au regard des enjeux. De plus, si 85,7% des établissements répondant disposent d’une cellule ou personne chargée de traiter les VSS, seuls 67,6% ont été saisis ne serait-ce qu’une fois pour traiter une situation de VSS. Ce qui interroge notre capacité à adresser ces situations. Si aspects disciplinaires occupent alors une place importante, force est de constater que l’accompagnement des victimes nécessite une prise en compte multiniveaux pour libérer la parole, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les auteurs, crédibiliser notre engagement et construire un climat plus inclusif. C’est pourquoi nous esquissons ici une démarche – tirée des cinq étapes des premiers secours en santé mentale[3] – pour accueillir la parole des victimes et élaborer une réponse adaptée à leurs situations :
    1. Approcher la personne et évaluer la situation, pour l’assister en cas de crise et passer le relai aux secours si nécessaire, ou passer à l’étape suivante.
    2. Ecouter la personne activement et sans jugement, pour comprendre la situation de manière factuelle et globale. Il s’agit d’explorer diverses problématiques dans un cadre sécurisant : faits et sources des difficultés, souhaits de la victime, atteintes à sa santé et à son autonomie (anxiété, difficultés de concentration, fatigue, altération du sommeil et/ou du rapport à la nourriture, consommation de substances, pensées sombres, incapacité à effectuer des tâches simples, à parler, rapport aux autres, etc.), risques de décrochage, capacité à mobiliser de l’aide, etc.
    3. Réconforter et informer la personne sur ses droits et les ressources mobilisables. La qualité de l’écoute apportée et la déculpabilisation des victimes, encore trop souvent nécessaire, participe à la préservation de sa santé.
    4. Orienter la personne vers des professionnels compétents. Si les référentes peuvent intervenir, définir des mesures conservatoires et mobiliser des ressources internes (bienveillance des collègues, coaching, soutien enseignant, recherche de nouveaux stages et apprentissages, etc.) dans leurs écoles, l’orientation vers des acteurs spécialisés (médecins, psychiatres et psychologues, assistants sociaux, acteurs du droit) [4] s’avère souvent nécessaire et précieuse.
    5. Renseigner la personne sur les autres ressources disponibles. Le simple fait de continuer des activités qui lui faisaient du bien (sport, musique, lecture, etc.), de maintenir le lien avec ses proches, ou d’utiliser des applications d’auto-aide contribue au rétablissement de la personne, tout en lui donnant le temps de réfléchir à ses besoins en accompagnement.
    Ainsi, si la sanction des auteurs joue un rôle majeur pour protéger les (futures) victimes de VSS, adresser les dimensions thérapeutiques, sociales et académiques est aussi capital pour éviter qu’elles décrochent, continuent à souffrir et subissent une double peine.  

    [1] Pour en savoir plus, voir Eclairages : Expérience des discriminations dans l’enseignement supérieur et la recherche en France – Premiers résultats de l’enquête Acadiscri, Défenseur des droits, 2022.

    [2] Pour en savoir plus, voir le baromètre Egalité Femmes-Hommes de la Conférence des Grandes Ecoles, 2021.

    [3] Pour en savoir plus et avoir une maîtrise plus approfondie de la méthode et une compréhension accrue des multiples problématiques soulevées, voir https://pssmfrance.fr/ .

    [4] Voir notamment France Victimes et le Défenseur des droits sur le volet juridique, le 3114 en cas de risque suicidaire ou le 0 800 235 236 sur le volet médicosocial, l’Unafam pour le soutien aux familles et de nombreuses autres structure généralistes ou spécialisées.

     

    Marc Rivault, chargé de missions d’expertise au sein de la Chaire IPAG co-pilote du groupe de travail Egalité femmes-hommes de la CGE

     

    A propos de Marc Rivault

    Chargé de missions d’expertise au sein de la Chaire IPAG « Entreprise inclusive » et enseignant-chercheur en GRH, Marc RIVAULT assure l’accompagnement des étudiants et étudiantes de son école en sa qualité de responsable du développement « Innovation sociale et inclusion ». Co-pilote du groupe de travail Egalité femmes-hommes de la CGE, il est frappé par l’existence de problématiques communes entre l’accompagnement d’étudiantes et étudiants victimes de VSS – souvent source d’atteinte à la santé– et les enjeux d’accompagnement et d’aménagements en matière de handicap auxquels il participe. Il appuie également son action sur l’expérience développée au sein de l’Association Française des Managers de la Diversité.  

    A propos de l’IPAG Business School

    L'IPAG Business School a pour ambition de promouvoir un management adapté à un monde globalisé et en mutation à travers la formation de managers agiles, polyvalents et responsables, la recherche et la dissémination de ses travaux dans sa pédagogie ainsi qu’auprès des parties prenantes, à travers l’ouverture de ses étudiants et étudiantes à la diversité des cultures et des savoirs, ainsi que leur sensibilisation aux grands enjeux contemporains et à l’éthique. C’est aussi une association loi 1901 à but non lucratif, dont le mode de gouvernance unique permet la représentation des différents acteurs de la vie de l’école au sein du conseil d’administration.]]>
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    Violences sexistes et sexuelles : quel rôle des Grandes écoles pour combattre et prévenir https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/violences-sexistes-et-sexuelles-quel-role-des-grandes-ecoles-pour-combattre-et-prevenir/ Fri, 02 Dec 2022 14:46:49 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=86919891 Sabrina Tanquerel[/caption] Des avancées incontestables Faire de la prévention, sensibiliser, former à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est un enjeu prioritaire pour les établissements d’enseignement supérieur déjà activement engagés depuis plusieurs années dans la lutte contre les VSS. Le Plan National d’actions de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), lancé il y a un an, ainsi que le récent doublement du budget qui y est consacré[1] témoignent de cet engagement. Ainsi, dans la plupart des universités et des grandes écoles, des sessions de formations pour les étudiants et les personnels ont été lancées, des cellules de signalement se déploient, des campagnes de sensibilisation aux stéréotypes de genre et au consentement se multiplient. Les étudiantes et étudiants sont aussi de plus en conscients que les établissements d’enseignement supérieur ont un rôle déterminant à jouer dans la prévention, le traitement et les actions des VSS. Le nombre croissant de signalements confirme cette conscientisation, et ne doit pas effrayer les établissements, au contraire.   [caption id="attachment_86919893" align="alignright" width="250"] Julien Soreau[/caption] L’interface entre le disciplinaire et le judiciaire Toutefois, certaines difficultés restent à régler. L’une des plus importantes réside dans l’articulation entre le traitement disciplinaire au sein de l’établissement et la procédure judiciaire de ces situations de VSS, notamment concernant la prise en charge de la victime et les mesures à prendre pour éloigner le(s) agresseur(s). En effet, en cas de signalement, l’établissement a obligation d’agir (même sans plainte au pénal) pour protéger la victime. L’école doit en effet veiller en priorité à cela et peut prendre immédiatement des mesures conservatoires à l’égard du ou des suspect(s), notamment l’éloignement, l’obligation de l’enseignement à distance ou encore la prononciation d’une exclusion temporaire (le temps de l’enquête et de la procédure disciplinaire). L’école est le premier relai, toutefois elle ne se substitue pas à la justice, et se doit de travailler en partenariat avec les services juridiques et de police adaptés. Elle accompagne et oriente la victime vers ces services pour éventuellement déposer plainte. Quant aux agresseurs, même si la présomption d’innocence reste un principe pénal, elle demeure un principe moral pour les établissements et doit rester centrale dans le traitement des plaintes. Pour la communauté étudiante non plus, cette question n’est pas toujours claire. A leurs yeux, le fait que l’école doive sanctionner les violences est aujourd’hui une évidence. Mais ils ou elles ne souhaitent pas toujours porter plainte (défiance à l’égard de la justice, processus long et douloureux, irréversible, parents non-informés…). L’établissement devient alors un relai majeur sans soutien judiciaire.   [caption id="attachment_86919894" align="alignright" width="250"] Alice Duval[/caption] La question du périmètre de responsabilités Une autre difficulté renvoie à l’imprécision du périmètre de responsabilités des établissements, notamment quand les VSS ont lieu à l’extérieur de ceux-ci, dans des soirées, majoritairement entre étudiants. Beaucoup de ces événements (« hors les murs ») ont un lien fort avec l’établissement. Les soirées organisées sous son égide ou par les associations de ses étudiants, ou simplement relayées en son sein engagent la responsabilité a minima morale de l’établissement. Cette responsabilité, ou tout du moins ce « droit de regard et d’intervention » peut même s’étendre à des soirées privées, des groupes de discussion. A cet égard, de nombreux établissements ont fait évoluer leur règlement intérieur, pour se donner les moyens réglementaires de sanctionner si besoin. A l’EM Normandie, « les débordements, dénigrements oraux, manque de respect, écrits ou véhiculés via Internet portant atteinte à l’image de l’école, ou incriminant le personnel ou les étudiants, peuvent justifier la saisine du Conseil de Discipline et être sanctionnés »[i]. Les VSS dans un cadre privé rentrent ainsi dans ce cadre élargi, et une enquête interne est désormais systématiquement enclenchée.   Poursuivre la dynamique A l’avenir, en plus de mieux définir ces interfaces, les établissements d’enseignement supérieur ont d’autres défis à relever :
    • Intensifier le travail de prévention et d’éducation à la sexualité (sur le consentement, les rapports filles-garçons, les comportements de séduction, les propos sexistes). Continuer d’en parler reste une priorité, notamment dans un contexte propice aux débordements (premier éloignement du cercle familial, réseaux sociaux, vie festive et accès facilité, démultiplié et massif des jeunes adultes à des contenus pornographiques violents et toxiques.)
    • Répondre systématiquement aux signalements des étudiantes et des étudiants, sur la base de process de protection des victimes, d’enquête et de sanctions adaptées à l’encontre des mis en cause. Ces process doivent être clairement et régulièrement portés à la connaissance de la communauté étudiante.
    • Consolider la gestion de « l’après-VSS » :
      • Tant en termes d’accompagnement psychologique de la victime (quels que soient les résultats de l’enquête interne et de la procédure disciplinaire), la prise en compte du traumatisme et de ses implications. A l’EM Normandie, cet accompagnement est décorrélé de l’enquête et il est perpétuel y compris en cas de non-lieu.
      • Les sanctions sont impératives, mais ne règlent pas tout : elles doivent être clairement expliquées aux parties prenantes et à la communauté. A fortiori, dans les cas où la plainte interne est classée sans suite (faute d’éléments corroborés et de preuves suffisantes), ces explications sont encore plus nécessaires. Un non-lieu dans une procédure interne ne signifie pas toujours innocence, et les établissements doivent faire preuve de pédagogie et d’exemplarité pour toujours protéger sa communauté étudiante.
      • Dans le cas de violences sexistes, prévoir, en plus des sanctions disciplinaires « classiques », des dispositifs pour les agresseurs en partenariat avec des associations militantes, pour éviter la reproduction de certains comportements et dérives (éducation post- VSS). Ce genre de sanctions dites « éducatives » ne nous semblent pas adaptées dans le cas de violences à caractère sexuelles, ou, tout du moins, que cela dépasse très largement le périmètre d’actions de l’établissement. Dans ce cas, une sanction disciplinaire forte (l’exclusion) est la meilleure des réponses.
    Les défis sont nombreux. Les écoles ne pourront pas aller plus loin que la justice : elles ne disposent pas des capacités d’enquête, des ressources médico-légales et judiciaires. Néanmoins, si la sanction pénale n’est pas de leur ressort, dans tous les cas leur rôle est d’assurer en priorité la protection des étudiantes et des étudiants : les établissements ont une obligation morale de résultats sur ce point, et doivent accompagner fortement le mouvement de libération de la parole.  

    [1] 1,7 à 3,5 millions d’euros annuels

    [i] Extrait du règlement intérieur de l’EM Normandie

     

    Sabrina Tanquerel, Alice Duval et Julien Soreau

      A propos de Sabrina Tanquerel Sabrina Tanquerel est Professeure associée en gestion des ressources humaines et développement personnel, elle a rejoint l’EM Normandie en 2011. Ses recherches portent sur les politiques d’équilibre entre le travail et la vie privée, les comparaisons transnationales sur l’interaction entre les sphères professionnelle et non professionnelle, l’égalité femmes-hommes et le bien-être au travail. Avant de rejoindre l’EM Normandie, elle a travaillé pendant huit ans à l’étranger dans différentes multinationales.   A propos de Julien Soreau Julien SOREAU est à l’EM Normandie depuis 2014. Ancien travailleur social sur le territoire havrais, il poursuit son engagement en faveur de l’éducation pour tous et pour une société réellement inclusive, en rejoignant le service Vie Etudiante de l’Ecole, avec notamment dans son scope la coordination des dispositifs de Cordées de la Réussite. Il à l’origine de la création d’un service Diversité et Egalité des Chances dédié en 2018, qu’il dirige depuis. En 2020, il prend la responsabilité du département Vie Etudiante à l’échelle du groupe EM Normandie. Engagé dans la communauté de l’enseignement supérieur sur ces thématiques sociétales, il co-anime notamment depuis 2017 le groupe Handicap de la CGE, et est un membre actif de la commission Diversité de la CGE. Julien SOREAU dirige la cellule STOP Harcèlement de l’EM Normandie, dispositif d’alerte et de prévention interne, qu’il a co-créé avec Alice DUVAL.   A propos d'Alice Duval Alice DUVAL a rejoint l'EM Normandie en 2014 et est depuis 2020 chargée de missions au service Équilibre et Inclusion, service en charge des thématiques de diversité, d'inclusion, d'ouverture sociale et d'égalité femmes-hommes. Alice DUVAL a cocréé le dispositif "STOP Harcèlement" de l'EM Normandie, dispositif de lutte contre le harcèlement, les discriminations et les VSS au sein de la communauté étudiante de l'école. Alice DUVAL est également porteuse, au nom de l'EM Normandie, du projet inter-établissements InÉDi, projet qui propose des ateliers de sensibilisation à l'Inclusion, à l'Égalité et à la Diversité auprès de 3 500 étudiants caennais. Elle participe enfin activement, aux côtés de Sabrina TANQUEREL, au GT Égalité Femmes/Hommes de la Conférence des Grandes Écoles.]]>
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    L’Afrique, ce condensé de contradictions https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/lafrique-ce-condense-de-contradictions/ Fri, 02 Dec 2022 14:51:46 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=86919897 [1], fondatrice de l’organisation à but non lucratif locale « Women's Partnership for Justice and Peace » dans les zones rurales aujourd’hui « le système de régime foncier affecte surtout les femmes » alors qu’elles les utilisent bien plus. Et dès que l’on parle de « propriété, les femmes ne sont plus concernées ». L’Institut International de l’Eau et de l’Environnement (2iE) basé à Ouagadougou œuvre depuis les années 1960 à intégrer plus de femmes dans les domaines des STEM en Afrique de l’ouest et du centre. Avec 25% de femmes environ dans nos effectifs, nous avons à cœur à développer un environnement sain et sécure pour la formation et l’épanouissement de tous, y compris les jeunes femmes. Selon Kristilina Georgieva[2], présidente par intérim de la Banque mondiale « Si les femmes disposaient de chances égales (à celles des hommes) permettant d'atteindre leur plein potentiel, le monde serait non seulement plus juste, mais aussi plus prospère ». Plusieurs programmes dont une classe CPGE-filles, des réductions sur les frais de scolarité, une association des jeunes filles élèves ingénieures et stagiaires sont instaurés pour développer le leadership féminin. Chaque rentrée, la première unité d’enseignement, les outils de la réussite, délivrée aux nouveaux apprenants les met en situation de networking mais dans le respect des règles et de leurs pairs. 2iE accueille plus de vingt-cinq nationalités au sein de sa population estudiantine qui est de plus en plus jeune et beaucoup vont devoir évoluer hors du cadre familial et à l’étranger. Ils sont équipés, entre autres, en compétences informatiques et linguistiques pour l’expression écrite et orale, mais aussi pour booster leur esprit d’innovation et de créativité. Par ailleurs, 2iE a mis en place en plus d’une Cellule Accueil Intégration Écoute et Orientation (CAIEO), une stratégie genre et un Comité de Lutte contre le Harcèlement Sexuel. Dans le cadre des activités de ce dernier, le plus grand frein auquel nous faisons face est la règle du silence. Afin de briser le silence, au début de chaque semestre la CAIEO organise à l’attention des nouveaux apprenants une cérémonie d’accueil solennel au cours de laquelle ils sont sensibilisés sur l’existence d’une politique de lutte contre le harcèlement sexuel. Cette cérémonie qui vise à accueillir les nouveaux venus dans la famille 2iE est l’occasion de leur rappeler un certain nombre de règles de vie dans la communauté 2iE. La Présidente du Comité de Lutte contre le harcèlement Sexuel (CLHS) pour mieux toucher les apprenants, a initié une communication restreinte pour atteindre les cibles dans un cadre moins formel. Cette démarche s’est avérée efficace. En effet, elle saisit ce moment pour bien faire comprendre à l’auditoire que le harcèlement concerne autant les hommes que les femmes. Pour la présentation de l’année académique 2022-2023 par exemple, l’image d’un homme ayant un geste déplacé envers une femme a suscité des remous dans la salle de Conférences alors que la précédente qui représentait une femme dans le rôle de l’harceleur est passée inaperçue. Le sexisme, les abus, langagiers ou comportements déplacés sont parfois posés sans que les auteurs ou victimes ne soient conscients de la gravité des actes posés et cela nous conforte dans notre engagement à mieux accompagner nos apprenants pour une future vie professionnelle et sociale responsable. Cela passe par une déconstruction de schèmes de pensées qui ont longtemps érigé certaines formes de Violences Basées sur le Genre au rang de valeurs sociale et culturelle.  

    [1] The Humanitarian, December 01, 2015, The New Humanitarian | Lutter pour les droits des femmes à la terre

    [2] Propos tenus en introduction du dernier rapport de l’organisme international intitulé "Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2019 : une décennie de réformes".

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    Avancer dans la lutte contre les VSS : le cas de l’ESSEC https://www.cge.asso.fr/liste-actualites/avancer-dans-la-lutte-contre-les-vss-le-cas-de-lessec/ Mon, 05 Dec 2022 11:29:14 +0000 https://www.cge.asso.fr/?post_type=cpt_actualite&p=87085005 La question de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) est au cœur des préoccupations de l’ESSEC. Cet engagement s’inscrit à la fois dans le cadre d’un large plan pluriannuel visant à réduire les inégalités entre les genres dans notre école, et plus largement dans notre société, mais aussi dans la démarche de transition écologique et sociale de l’ESSEC, dite #Together, qui embrasse les sujets de diversité et d’inclusion dont la lutte contre le sexisme et les violences sexuelles fait pleinement partie.   C’est en 2018, sous l’impulsion du Directeur Général Vincenzo Vinzi, que la lutte contre les VSS s’est véritablement institutionnalisée au sein de l’ESSEC avec comme acte fondateur la rédaction de la Charte du Respect d’Autrui. Coordonnée par la professeure et référente Égalité Femmes/Hommes Viviane de Beaufort, en collaboration avec les différentes parties prenantes de l’ESSEC, cette Charte est depuis remise à tous les membres de la communauté apprenante (étudiant-es, doctorants-es, participant-es des formations continues) et du personnel (professeur-es et membres de l’administration) de l’ESSEC à leur arrivée et intégrée au règlement des études de toutes les formations. Les principes de la Charte du Respect d’Autrui s’appuient sur les règles fondamentales du vivre ensemble et notamment sur l’accueil de chacun et chacune, quel-le qu’il ou elle soit, dans le respect de ses singularités, et adresse explicitement la question du consentement et de l’exercice de la sexualité en toute conscience pour les étudiant-es. S’appuyant sur ce texte fondateur, mais aussi sur l'obligation de sécurité à l’égard de ses étudiant-es, l’ESSEC a établi une Politique du Respect d’Autrui en cas d’enfreinte à la Charte du Respect d’autrui par les étudiant-es. Pour compléter cette arcane, l’ESSEC s’est doté d’une plateforme de signalement permettant à tout membre de la communauté de faire remonter, de manière anonyme ou non, des propos ou agissements contraires à la Charte du Respect d’Autrui depuis mars 2021. Une cellule Respect d’Autrui a été créée au sein du Centre Diversité, Égalité et Inclusion pour gérer et instruire les cas signalés par toute personne de la communauté apprenante. Cette cellule travaille avec plusieurs cabinets externes spécialisés dans les VSS et la réalisation d’enquêtes internes. Au-delà des actions disciplinaires, l’école engage des actions de sensibilisation auprès de l’ensemble de la communauté ESSEC et des actions de formation pour les étudiant-es et membres du personnel amenés à accueillir et/ou orienter des personnes victimes ou témoins de ces agissements (responsables associatifs, services en lien direct avec les étudiant-es…). Face à un certain flou quant aux procédures spécifiquement liées aux VSS et à l’articulation avec la justice ne nous permettant pas toujours d’avancer aussi vite que nous le souhaiterions, l’ESSEC a, depuis ces derniers mois, entamé la révision de ses procédures disciplinaires. Afin de mieux définir son cadre d’action légitime, l’ESSEC échange avec d’autres écoles - notamment via le sous-groupe de travail “sanctions disciplinaires” de la CGE - mais aussi avec des cabinets ministériels et services de l’Etat afin de mieux coordonner les procédures disciplinaires et judiciaires. Ce chantier, piloté à l’ESSEC par la Direction juridique, des affaires publiques et institutionnelles, en lien avec la Direction de programmes et la cellule Respect d’Autrui, est déterminant pour préciser les sphères de compétences d’une école privée (EESPIG) comme la nôtre et nous sommes en bonne voie ! Les liens que nous entretenons avec les inspecteurs de l’IGSR en charge de la lutte contre les VSS nous aident aussi dans cette démarche. Enfin, il est important de spécifier qu’une formation plus poussée des membres de nos conseils de discipline amenés à traiter les cas de VSS a été identifiée comme prioritaire au sein de notre école cette année, afin de renforcer la procédure disciplinaire dans son ensemble. Nous savons l’ensemble de l’enseignement supérieur, public comme privé, traversé par les mêmes questionnements que ceux qui nous mobilisent au quotidien, et c’est via nos partages de pratiques, retours d’expérience réguliers et avancées respectives et collectives, que nous pourrons porter plus loin cette lutte contre les VSS et plus largement contre toutes les formes de discrimination au sein nos écoles.    

    Anne-Claire Pache directrice de la stratégie et de l’engagement sociétal de l’ESSEC

      À propos d'Anne-Claire Pache Anne-Claire Pache est professeure en innovation sociale et titulaire de la chaire Philanthropie à l'ESSEC Business School. Elle est diplômée de l'ESSEC Business School (1994), détient un Master in Public Administration (2001) de la John F. Kennedy School of Government de l'Université de Harvard et un PhD in Organizational Behavior de l'INSEAD (2010). Ses travaux de recherche se situent à l'intersection de la théorie des organisations et de l'innovation sociale, et s’intéressent particulièrement aux environnements complexes, organisations hybrides et processus de changement d'échelle des entreprises sociales. Elle est l'auteure de plusieurs livres et articles publiés dans l'Academy of Management Review et le Academy of Management Journal, le Journal of Business Ethics, le California Management Review et le Leadership Quarterly. Avant de se lancer dans une carrière universitaire, Anne-Claire Pache a co-fondé Unis-Cité, l'association pionnière du service civique en France, dont elle est toujours membre du conseil d'administration.   À propos de l’ESSEC Business School L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 7 060 étudiants en formation initiale, une large gamme de programmes, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 62 000 diplômés, un corps professoral de 146 professeurs permanents dont 23 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L'expansion internationale de l'ESSEC permet à ses étudiants et professeurs d'étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde.]]>
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